Domicile d'Hiroko, dimanche 4 novembre, 21h07
Mes doigts touchèrent doucement la caméra, la positionnant correctement face à moi. Je savais exactement comment faire, comment la mettre pour que personne ne sache qui j'étais. Je la plaçais de la bonne façon, prenant le temps de montrer à mes fans mon magnifique décolleté brillant. J'avais mis une crème spéciale, qui donnait un air de sueur, comme si j'avais déjà très chaud. Ce qui, en soi, n'était pas loin de la vérité. J'avais déjà commencé à me toucher un peu, pour leur offrir le plaisir de voir ma vulve déjà toute humide. Cela faciliterait bien le travail. Je reculais alors, mes mains déjà à l'oeuvre sur ma poitrine, m'arrachant des petits soupirs de plaisir. Je savais exactement comment leur donner envie de moi, les hommes étaient bien tous les mêmes. Et les femmes encore plus perverses, alors un peu de luxure bien placées leur faisait un effet de dingue. En fond sonore, il y avait une petite musique calme, comme pour augmenter le désir de mes internautes. Je pointais sévèrement, et je m'abandonnais sur mon lit. Mon intimité dévoilée, mes doigts se mirent à tranquillement faire leur bonhomme de chemin, sans entrer dans mon corps. Je me caressais, gémissant comme une folle. J'exagérais parfois un peu, mais uniquement pour donner davantage envie aux personnes qui me regardaient. Je voyais leurs commentaires à l'écran, une grande partie me demandaient d'aller plus loin. Je plaçais alors correctement mes doigts, écartant devant eux mes lèvres intimes, mon autre main saisissant un gros chibre en plastique. Je le frottais à moi, tout en l'actionnant. Les vibrations contre mon intimité me firent alors gémir de plus belle, alors que les hommes en demandaient toujours plus. Finalement, j'introduisais le vibro en moi, me faisant du bien jusqu'à atteindre le septième ciel. Ce ne fut qu'après que je remarquais, dans un coin, mon sac de cours orné de mon prénom.
Lycée Mishima, lundi 5 novembre, 9h30
J'étais arrivée pile à l'heure à mon cours avec Solis-sensei. J'avais toujours été en avance, et là j'avais juste prétexté une panne de réveil pour qu'il me laisse tranquille. Il ne me croyait sûrement pas, mais je m'en fichais. J'étais une bonne élève, je faisais mes shows pour pouvoir payer mes frais d'inscription et tout ce qui touchait à la vie étudiante que je menais. Je m'asseyais donc à ma place, sortant mes affaires sans dire un seul mot. Quelque chose dans le regard de mon professeur m'étonnait, comme s'il savait que j'avais eu autre chose qu'une panne de réveil. Mais je ne dis rien, si cela se trouve, mon cerveau me jouait des tours. Je tentais de me raisonner, de me dire que c'était sûrement ça. Après tout, il ne pouvait pas savoir que, quelques heures auparavant, j'étais allongée sur mon lit en train de me faire du bien sur internet. Si ? Cette pensée me traversa l'esprit pendant tout le cours, et je n'arrivais pas à me concentrer. Cela devait se voir, car il m'intima de rester après le cours. Bon, l'avantage, c'est que je n'avais aucun cours après, donc je pourrais prendre le temps de discuter avec mon professeur. Mais je devais, avant ça, trouver une excuse valable expliquant le fait que je ne sois pas concentrée. Et impossible de prétexter une fatigue, parce que cela se lisait sur mon visage que je n'étais pas fatiguée. Je verrais bien, je trouverais une excuse sur le moment. La cloche sonna alors, et je me levais calmement. Rangeant mes affaires, je sentais le regard de mon professeur sur moi. Que me voulait-il ? Je l'ignorais, et je m'approchais de son bureau avec une grosse boule au ventre.
-- RP abandonné avec l'accord des deux membres. --