Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Natacha Landefeld le dimanche 14 janvier 2018, 18:55:59

Titre: [FINI] Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le dimanche 14 janvier 2018, 18:55:59
La pleine lune mourante illuminait encore le parc et ses allées désertes d’une clarté maladive, apportant son lot de romantisme pour certains, et de problèmes pour d’autres. Natacha faisait justement parti de cette seconde catégorie lorsque sa lycanthropie, excitée par l’astre lunaire à son apogée, ne lui laissait pas un jour de répit.
Une période particulièrement difficile pour la jeune femme, dont le contrôle sur sa seconde nature s’étiolait au rythme des nuits passées à se transformer contre son gré. Le besoin devenait beaucoup trop pressant en cette période, l’obligeant à une succession de métamorphoses qui la mettait dans un état d’épuisement physique et mental. La bête prenait de plus en plus de liberté et, à l’issu de cette phase lunaire, Natacha ne parvenait plus à se faire entendre dans la cacophonie bestial qu’était devenu son esprit, même lorsqu’il s’agissait des commandes les plus basiques.

Ce soir là, Natacha était réellement au bout du rouleau, marchant bon gré mal gré vers son coin isolé habituel pour se livrer à une énième transformation douloureuse. Toutefois, cette précaution d’isolement était quasiment vaine, car elle ne parvenait plus à diriger le loup vers les endroits déserts des quais ou de la zone industrielle.

*Vivement la semaine prochaine… Une bonne série dans le canapé et un vrai sommeil…* La pauvre jeune femme avait hâte que cette période se termine pour laisser un peu de paix à son organisme humain fatigué des caprices du canidé qu’il hébergeait. C’était dans un état comateux que Natacha se déshabillait, déjà lourdement tiraillée par les prémices de la métamorphose : celle-ci prit rapidement le dessus, faisant craquer ses os et déplacer ses muscles, la bête surgissant avec la même rage et l’habituel hurlement à la lune.
Même si sa conscience humaine tâchait de reprendre un minimum de contrôle, il s’agissait à ce stade, d’un rituel de routine particulièrement vain. Natacha était bien trop fatiguée pour espérer orienter sa créature, et celle-ci bien trop excitée par la pleine lune, sa soif de carnage et de sang au maximum.

Le loup bondit à travers les arbres, quittant rapidement l’isolement du bois pour traverser les allées vides à la recherche d’un proie, peu importe laquelle tant qu’elle fut faite de chair et d’os. Le petit vent frais d’hiver apportait de nombreuses informations à la lycanthrope, et notamment le fait que le parc était totalement dépeuplé. La créature s’aventura plus loin encore, oubliant les instructions de Natacha et n’ayant absolument pas peur de la civilisation, de ses bruits et de l’odeur lourde des hommes qui agressait ses narines frémissantes.
Aux abords du parc, son museau capta la première effluve intéressante : celle de la chair pleine de vie, parfum irrésistible et délicieux. Le corps du loup géant se tendit, prenant appui sur la grosse branche d’arbre où il avait enfoncé ses griffes pour mieux superviser son territoire de chasse et ses yeux rouge sang se tournèrent vers l’endroit où son odorat venait de localiser l’homme. Une future proie, à n’en pas douter.

La lycanthrope sauta d’arbres en arbres, son pelage argenté se fondant parfaitement dans la lumière lunaire des végétaux pour traverser la rue à l’abri des halos de lampadaires, guère plus qu’une ombre parmi les ombres, et se positionner dans une ruelle adjacente. L’embuscade était de loin sa méthode favorite, et le loup localisa bien vite l’homme marchant seul dans la rue croisant la sienne, vide de circulation, ignorant que la mort le guettait. Une foule de renseignements frappèrent l’esprit du loup grâce à son odorat : l’odeur de nourriture fraichement ingéré par l’homme, de chair fermement entretenu et un curieux parfum qu’il ne parvenait pas à saisir.

Se fiant à son ouïe hypersensible, la créature mesure les pas de l’humain, un par un, tous ses muscles bandés alors que son corps musculeux grimpait à un balcon surplombant la rue, prêt à bondir depuis cette hauteur sur sa proie. Cette dernière n’allait pas tarder à apparaitre dans son champ de vision, déclenchant une fureur bestial dont Natacha était quasiment sûre que personne n’était capable d’en sortir vivant.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 15 janvier 2018, 00:54:08
Alexandre sortait d’un repas d’affaires assez long avec plusieurs clients influents, dans l’un des plus riches restaurants de la ville. Le vampire s’était entretenu avec plusieurs Yakuzas du clan des Guramu. Un repas très intéressant, et l’homme avait ensuite décidé de se promener le long du parc central de Seikusu. Savourant l’air frais de la nuit, le vampire portait encore une élégante tenue de soirée sous un manteau cossu, et se dirigeait d’un pas aisé vers sa limousine, garée à proximité.

*Je n’aime pas spécialement ce genre de soirées, mais il faut bien reconnaître qu’elles sont nécessaires pour l’activité de mon cabinet.*

Alexandre n’éprouvait aucune hésitation à être l’avocat des Guramu. Il s’était entretenu avec eux de divers dossiers impliquant des problèmes de logement dans le quartier de la Toussaint. Les Guramu avaient profité de la Seconde Guerre Mondiale et de la reconstruction de la ville pour devenir les propriétaires d’un grand-nombre de terrains, et avaient fait construire des immeubles dessus, afin de les louer. Le tout était un épais maillage juridique et économique destiné, les Guramu se dissimulant derrière différentes SCCV et autres cabinets d’immobilier. Ils contrôlaient aussi les cabinets des syndics, ce qui leur permettait d’avoir un grand contrôle sur les immeubles. Régulièrement, des locataires protestaient contre l’état d’insalubrité des logements, et c’est à ce niveau que Dowell intervenait. Les Guramu réglaient généralement la situation en envoyant leurs hommes refroidir les ardeurs des locataires, mais le problème actuel était qu’une association avait été créée, et agissait en leur nom. Les Guramu avaient donc besoin de l’aide de Dowell, qui faisait ce qu’il pouvait.

Ce soir, le vampire s’apprêtait à retourner chez lui, coupant à travers le parc, s’aventurant dans une partie isolée, et s’arrêta brusquement. Ses instincts vampiriques lui firent sentir une présence menaçante qui s’approchait, et au sang bien reconnaissable.

*Ce sang bestial et sauvage... Un Lycan ?!*

Qu’est-ce qu’un Lycan fabriquait ici ? Alexandre leva la tête, observant la pleine lune, et ne fit mine de rien, sentant la menace s’approcher. Alexandre était sur Terre un avocat, mais, sur Terra, il était le Patriarche d’un puissant clan vampirique ashnardien, qui n’avait pas hésité à implanter dans le code génétique de certains cobayes humains des gènes lycanthropiques, faisant d’eux des Lycans. Les Lycans étaient traditionnellement connus pour servir les vampires, mais des Lycans sauvages pouvaient être difficiles à contrôler... Voire très difficiles.

Alexandre le laissa donc s’approcher, et, quand le Lycan bondit sur lui, se retourna brusquement. Sa main gantée fouetta la tête du monstre, le repoussant, trahissant la force surnaturelle du vampire. Son long manteau recouvrait encore son corps, et il fronça les sourcils en voyant la créature (https://i62.servimg.com/u/f62/19/72/11/23/under_10.jpg) devant lui.

« Toi... J’ignore qui tu es, mais tu seras bientôt mien. »

Dowell sourit alors, et ses pupilles virèrent au rouge, ses canines pointant dangereusement.

*Tant pis pour le costume, j’en ai d’autres en rechange, je ne dois pas sous-estimer cette bête...*

Elle était furieuse, affamée... Instable et dangereuse.

Il allait falloir la dresser.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mardi 16 janvier 2018, 14:53:35
Accrochée au balcon du premier étage, ses puissantes pattes enserrant les lourdes barres de sécurité, la lycanthrope était en pleine attente, tout muscles bandés. C’était une créature entièrement couverte d’une épaisse fourrure argentée dissimulant un corps musculeux capable de décapiter aisément un humain d’un seul coup. Elle était également capable de se déplacer en silence et tout en souplesse malgré une taille avoisinant les deux mètres.
Prenant appui sur la balustrade, la lycanthrope bondit sur l’homme venant d’apparaitre à l’angle de la rue, accélérant sa course en s’accrochant au mur comme si elle courait sur sa surface lisse. Un humain normal n’aurait eu bien évidemment, aucune chance d’esquiver le bras armés de griffes visant son crâne, mais la créature fut prise de court lorsque le bras de sa proie vint frapper son crâne massif avec une force de prodigieuse.

Porté par son élan et l’absence d’appuis dû à l’angle d’attaque, le loup vint s’écraser avec force contre le lampadaire tout proche, faisant gémir le métal sous l’impact. Si Natacha avait été conscience, elle aurait sans doute pu guider son double bestial, et lui faire faire demi-tour car il était évident que cet homme n’était pas un humain. Mais la lycanthrope ne recula pas, et se remit aussitôt sur ses pattes.
Le loup rugit de rage, frustré par cette riposte inattendue alors même que sa faim brûlait ses entrailles d’un feu inextinguible. Il n’était pas le moins du monde découragé par la résistance de sa proie, et ne manifestait que l’agressivité pure d’une bête sauvage. Le canidé s’attaqua au vampire avec toute la fureur qui le caractérisait, sans technique aucune sinon une sauvagerie brute cherchant à mettre en pièce sa victime du soir.

Leurs techniques étaient radicalement différentes. Le loup géant bougeait sans arrêt, bondissant autour de sa proie, prenant parfois de l’élan à quatre pattes, pour tenter de mordre sa proie dans les endroits vulnérables ou bien de la déséquilibrer d’un coup de griffe. C’était littéralement une boule de nerfs, de muscles et de crocs assaillant le vampire, déchargeant sa fureur sans faillir. Quant à son adversaire, il se contentait de parer les coups, bougeant au minimum, pour contre-attaquer stratégiquement quand une ouverture se présentait.
La frustration de la bête était palpable, rugissant tout crocs dehors lorsque l’un des coups de son adversaire portait. Cependant, l’animal était robuste, et bougeait trop rapidement pour permettre au vampire d’asséner une frappe directe, enrageant juste la créature davantage. Le combat s’éternisait, mais c’était bien Natacha qui commençait à fatiguer, son poitrail se soulevant lourdement : la saison de pleine lune tirait à sa fin, et la bête s’était longuement défoulé durant les nuits précédentes.

Cependant, la lycanthrope n’avait pas dit son dernier mot. Feignant d’encaisser difficilement l’impact de la main de son adversaire, la créature recula en s’appuyant délibérément sur le réverbère pour utiliser celui-ci comme appui.  Grâce à cette stratégie et la rapidité que celui lui procurait, il put prendre de vitesse le vampire et porter à un coup sur sa poitrine, déchirant le beau costume, peut-être même la chair avec un peu de chance.
Excitée par ce petit succès, mais aussi fatiguée par ces assauts soutenus, la lycanthrope jouait son dernier en round, attaquant de plus belle dans l’espoir d’avoir créé une opportunité. Les coups s’échangeaient à un rythme soutenu pendant quelques instants quand, à bout d’endurance et d’attention, Natacha prit de plein de fouet une frappe en plein thorax. Le souffle coupé sous la violence du choc, une seconde claque l’envoya se fracasser contre le mur avec un bruit sourd, l’envoyant instantanément au tapis.

Sonnée et épuisée, la lycanthrope ne put se relever alors même que sa transformation bestiale s’effaçait spontanément, replaçant os et muscles avec des craquements sourds. Le pelage disparu progressivement, laissant apparaitre la jeune femme nue et manifestement à bout de force, assise mollement au pied du bâtiment. Toussant et crachotant, un peu de sang coulant de la commissures des lèvres, Natacha n’eut même pas le force de relever ses bras pour cacher ses formes.

« Putain mais… T’es quoi toi ?... » Marmonna-t-elle entre deux toux, avant de voir le décor tourner tout autour d’elle et de s’évanouir pour le restant de la soirée.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 22 janvier 2018, 01:00:22
Mens sana in corpore sano. La doctrine antique était une philosophie de vie pour Alexandre, qui s’était toujours efforcé  d’entretenir son corps. Il n’était pas un simple vampire, ni un vulgaire homme d’affaires, mais un véritable soldat. Sur Terre, il manipulait la loi. Sur Terra, il commandait des troupes, gérait des domaines, une armée, et s’entraînait donc régulièrement. De fait, il pratiquait la boxe, et aussi des techniques visant à utiliser ses talents vampiriques. Nul doute que, ce soir, tout ça allait lui sauver la vie. Initialement, Alexandre pensait que ce Lycan avait été envoyé par l’un de ses ennemis, un clan vampirique rival, mais, en voyant les attaques désorganisées de la bête, uniquement motivées par la rage, il en vint rapidement à une toute autre conclusion.

*Une bête errante, un Lycan qui ne contrôle pas sa lycanthropie... Peut-être s’attaque-t-il instinctivement à moi parce qu’il a senti mes gènes vampiriques... Après tout, l’hostilité entre nos deux races est légendaire.*

Très prudent, Alexandre optait pour une attitude de combat défensive. Le Lycan avait les moyens de le mettre en pièce, et, tandis que le combat s’instaurait, les pupilles d’Alexandre avaient viré au rouge, ce dernier usant de ses pouvoirs magiques pour tenter de contrôler le Lycan, de l’apaiser, d’influer sur son rythme sanguin pour ralentir le seffets de sa lycanthropie. Si les vampires avaient historiquement pu contrôler de grandes meutes de loups et de Lycans, avant les révoltes, c’était précisément parce que, grâce à la magie rouge, ils pouvaient influer sur les mutations lycanthropiques.

Le combat ne se résumait pas qu’à de l’hypnose. Alexandre feintait, esquivait, et contre-attaquait à chaque fois, décrochant des uppercuts, des coups de pied, énervant à chaque fois la bête. Les rugissements du Lycan le laissaient toutefois indifférents, ce qui n’était pas el cas de ses vêtements. Sa chemise ne fut plus qu’un souvenir quand le Lycan le prit par surprise, bondissant en s’appuyant sur un lampadaire, et découpa sa chemise, entaillant également la chair d’Alexandre, renversant l’homme. Ce dernier posa une main au sol, et serra les dents, voyant son sang couler sur le sol.

« Hmmmm, saloperie... ! »

La douleur éclata en lui, et le Lycan, semblant ragaillardi par ce coup, attaqua de plus belle Alexandre, le chargeant. Un coup renversa le vampire au sol, qui vit le Lycan le surmonter, les dents du monstre filant vers son cou. Fort heureusement, Alexandre leva les mains au même moment, et posa ses deux mains sur son museau, retenant son visage. Le Lycan rugit, claquant des dents dans le vide, déchirant partiellement les gants... Puis Alexandre fit lui-même sortir ses griffes vampiriques, et les planta dans la tête du Lycan, faisant précipitamment reculer ce dernier.

Alexandre se releva ensuite rapidement, et le combat se poursuivit ensuite. La bête commençait à s’épuiser, signe que la magie d’Alexandre devait probablement commencer à agir... Ainsi que l’épuisement naturel du Lycan. Alexandre eut ainsi la surprise de voir le Lycan s’arrêter... Et révéla la présence d’une superbe femme, qui finit à genoux, épuisée.

*Oh... Une femme...*

À son corps défendant, un Lycan mâle était difficile à dissocier d’une femelle... Surprise, la femme glissa quelques mots, et s’écroula ensuite sur le sol. Restant silencieux, Alexandre s’approcha lentement. Il ne tâta même pas son pouls, car il le sentait déjà, mais s’efforçait surtout de se calmer. Du sang coulait de ses lèvres, son pantalon de soirée était déchiré ici et là, sa chemise était en charpie... Ses blessures commençaient déjà à cicatriser, fort heureusement, et il observa le corps de la femme.

*Je devrais la tuer par précaution... Mais mon clan n’a plus de Lycans, et je connais la puissance de ces bêtes. Il aurait suffi que cette créature soit davantage formée, et ne gaspille pas ses talents...*

Toutefois, avec les hurlements qu’elle avait poussé, le temps leur était limité. Alexandre récupéra donc son téléphone portable, et appela son chauffeur.

« Oui... Changement de plan, mon ami, je ramène une femme... Très particulière. »


Plus tard...

Quand Natacha se réveilla, elle dut rapidement prendre conscience des sangles retenant ses poignets sur les barreaux d’un lit. Un élégant lit installé dans une belle chambre, avec un feu de cheminée qui crépitait dans l’âtre. Entre le lit à double place et la cheminée, il y avait une peau de bête de loup, comme une triste ironie de la situation... Et un homme qui se tenait là, aussi nu que la femme, sa longue chevelure tombant le long de son dos. D’autres sangles retenaient également les chevilles de la femme, son corps enfoncé sous la couverture, mais, surtout, elle avait un collier autour du cou, avec une gemme rouge vive incrustée dessus.

L’homme qui lui tournait le dos entretenait les flammes en déplaçant les bûches, et, sans même se retourner, lui parla :

« Ne m’en veux pas, j’ai pris la liberté de te mordre, et d’insuffler un peu de mon sang en toi. Rien de bien dangereux, mais suffisamment pour, grâce à cette gemme magique fixée à ton cou, pouvoir contrôler ta mutation. »

Alexandre se releva alors, et se retourna. Les flammes éclairèrent son corps nu, et on pouvait encore voir, sur son torse, quelques lignes, correspondant à l’attaque de la femme. Les flammes éclairèrent également son sexe, tandis qu’il se rapprochait du lit. Sa main s’approcha alors, et il fit une petite démonstration de ses pouvoirs, ses yeux virant de nouveau au rouge. Immédiatement, Natacha ne put parler, et sentit même le contrôle de son corps lui échapper. La main d’Alexandre s’approcha de son visage, et il força les lèvres de Natacha à s’ouvrir, puis sa langue à sortir et à lécher le bout des doigts de l’homme.

« Tu vas me dire qui tu es, pourquoi tu m’as attaqué... » ordonna-t-il ensuite, d’une voix douce, en retirant ses doigts, et en redonnant à Natacha le contrôle de son corps.

Mentir n’était évidemment nullement dans ses intérêts...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mercredi 24 janvier 2018, 20:24:09
Natacha erra longtemps dans le noir, oscillant entre un sommeil profond, et d’étranges cauchemars hantés par des images sanglantes dont elle n’avait aucune idée de la signification. Cela lui arrivait très souvent en période de pleine lune, et elle avait alors estimé qu’il s’agissait de sa nature bestiole se manifestant ainsi de manière subconsciente à travers ses rêves emplis de violence primaire. Elle fut donc très agitée pendant ce sommeil, gigotant et tirant sur les liens qui la retenait au lit.
La lycanthrope émergea finalement dans un grognement étouffé tant son corps était parcouru de courbatures douloureuses après ce combat acharné. Clignant mollement des yeux, elle chercha à se masser les paupières avant de s’apercevoir bien vite des liens qui la retenaient fermement.

*C’est quoi ce… Et où est-ce que je suis… ?* Son cou lui démangeait légèrement, et elle tourna la tête en tout sens en découvrant la pièce inconnue où elle se trouvait.

Déjà de mauvais poil dès son réveil, Natacha tira violemment sur les sangles pour tester leur résistance à sa force pourtant bien supérieur aux mortels. En vain. Les barreaux du lit grincèrent mais rien ne céda, l’agaçant de plus belle avant de tourner la tête vers l’homme dont la présence ne lui avait pas échappé. Cependant, sa mémoire lui faisait encore défaut : elle se rappelait certainement avoir rageusement attaqué quelqu’un, mais sans en avoir tous les détails.

« Me mordre ?... Quel genre de pervers ?... Peu importe, t’as de la chance que je sois à plat parce que ces trucs ne vont pas tenir lon-… »

Natacha eut la désagréable surprise de ne plus être en mesure de poursuivre sa phrase quand sa bouche se ferma d’elle-même. Pire encore, son corps n’obéissait plus à ses ordres ! Loin de paniquer et fidèle à son caractère explosif, la jeune femme enrageait en cherchant à comprendre ce que cet homme, ou cette créature, pouvait être. Nul doute qu’il était tout comme elle, une créature surnaturelle mais de quelle nature ?
La docilité n’était pas du tout dans ses gênes, et son regard exprimait toute la rage que cette situation déclenchait chez elle. Elle essaya de détourner ses yeux de la nudité de son interlocuteur, tandis que sa langue venait lécher les doigts masculins contre sa propre volonté. Ses poings se serrèrent par réflexe aussitôt que le contrôle de son corps lui fut rendu, et Natacha sentit sa colère devenir hors de contrôle.

« Ne me refais jamais ça ! Je ne suis pas un foutu clébard ! » s’écria-t-elle d’un ton furieux, tirant violemment sur les sangles qui gémirent à nouveau.
Natacha était tout simplement hors d’elle, et incapable de modérer ses propos malgré la situation qui n’était guère à son avantage. Elle fusilla l’homme du regard, n’ayant rien de l’attitude d’une gentille lycan prête à obéir docilement.

« Je t’ai attaqué ?! Tu m’en vois vachement désolée mais je n’avais aucun contrôle sur moi-même, et franchement, je ne m’en rappelle même pas ! De toute façon, t’as pas à t’en plaindre, tu n’as même pas une égratignure ! »

Percevant sa propre nudité sous la couette, la jeune n’était pas très à son aise ce qui la rendait encore davantage agressive. Sans qu’elle ne comprenne pourquoi, tous ses instincts l’avertissait contre cet homme, contre sa nature inconnue et la poussait à le considérer d’emblée comme un ennemi. Quand bien même Natacha était immobilisée, tous ses muscles étaient tendus, prête à se défendre contre une éventuelle menace.

« Natacha ! Maintenant que je t’ai répondu, t’as intérêt à me libérer ! Comme ça je pars sans faire d’histoire et on quitte pour la soirée. »

Manifestement, la lycanthrope était sincère. Après tout, elle savait parfaitement que sa métamorphose était incontrôlable et que l’homme avait toute les raisons de se méfier. Seulement, sa nature profonde l’avertissait, lui hurlant de se méfier des étranges pouvoirs de son ravisseurs et elle désirait s’en aller le plus rapidement possible. Toutefois, Natacha était bien trop épuisée par tous ses évènements pour espérer lutter contre le collier et le sang qui jugulait la bête en elle. Pour l’instant, pensa-t-elle, en fusillant du regard son ravisseur.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 29 janvier 2018, 01:02:22
La jeune femme se débattit sur place, grognant rapidement, ce qui ne manqua pas d’amuser Alexandre. Aucune chance qu’elle se libère de ses liens, toutefois, les sangles étaient solides. En revanche, il était toujours possible qu’elle se transforme. Pour cela, Alexandre avait mis un collier restreignant cette possibilité, ainsi que son propre sang, mais la révolte ancestrale des Lycans était bien la preuve qu’ils pouvaient échapper à ce genre de choses. Furieuse d’être attachée, et sans doute inquiète du fait de sa nudité, Natacha ordonna qu’Alexandre la relâche, prétextant que rien de grave ne s’était passé.

Devant sa colère, Alexandre leva sa main, et la gifla sèchement à la joue, lui faisant tourner le visage.

« Même pas une égratignure, hey ?! J’aime ton insouciance, petite pute ! Déjà, tu as ruiné mon costume, un excellent ensemble taillé sur mesure de la maison Scabal, petite pute. Ensuite... Si tu avais attaqué n’importe qui d’autre dans ce parc, tu l’aurais déchiqueté sur place. Tu m’as griffé, et mon corps, fort heureusement, dispose d’une constitution améliorée, mais... Tu m’as fait mal, petite pute. »

Autant être clair, Alexandre n’allait pas être tendre avec elle. Elle l’avait attaqué, et, de toute manière, c’était une rebelle. De la main, il tira sur la couverture, l’envoyant voler au sol, dévoilant le corps nu de la femme. Le vampire grimpa ensuite sur elle, sans aucune hésitation, calme... Mais avec, tout de même, une belle érection.

« Mais rassure-toi, je ne vais pas te tuer, petite salope... Tu es une chienne en chaleur, qui a juste besoin d’un maître pour la guider. »

Le vampire allait la soumettre. Il n’y avait pas cinquante façons de procéder, et il commença donc, en enfonçant sa trique dans sa chatte imberbe (le vampire avait pris soin de veiller à ce qu’elle n’ait plus de poils pubiens). Son membre s’enfonça douloureusement en elle, et il frémit, en s’allongeant sur elle, son visage au-dessus du sien.

« Haaaa... Voilà, hmmm... Savoure, petite pute, savoure la queue de ton Maître en toi ! »

Almexandre sourit encore, et commença à donner quelques coups de reins, tout en enchaînant :

« Hurle ! Hurle pour moi, salope, hurle, ma CHIENNE ! HURLE !! »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mercredi 31 janvier 2018, 20:47:11
Sa propre impuissance l’enrageait, plus que sa nudité ou l’attitude d’Alexandre, et cette colère nourrissait l’organisme de la lycanthrope, engageant un combat invisible mais féroce contre le sang du vampire. Natacha avait beau être jeune, n’ayant acquise sa double nature il y a de cela quelques années, elle n’en était pas moins sauvage et pleine de fougue. Elle n’avait jamais vécu dans la docilité de la servitude, et son esprit indompté stimulait ses forces.

En somme, malgré son désavantage, la jeune femme était loin de baisser les armes ou même de désespérer. La claque asséné par le vampire ne fit que la faire gronder davantage, et elle serra les dents en tournant la tête vers lui, le gratifiant d’un regard furieux. La signification de ce dernier était clair : à la moindre occasion, Natacha allait riposter, le faire souffrir, voire le blesser dangereusement.

« Qu’est-ce que j’en ai à cirer de ton costume ?! Je t’ai fait mal ? Oh, le pauvre chou ! Mais j’en- … »

Natacha ne s’attendait certes pas à voir la couverture voler, dévoilant ses formes harmonieuses et parfaitement entretenues devant la tige gonflée du vampire. Un frisson descendit le long de sa colonne vertébrale en comprenant ce que cette homme avait l’intention de faire : la violer purement et simplement. Elle se mit à gronder de plus belle, à la fois de rage mais également légèrement de peur, et se mit à crier au visage d’Alexandre.

« T’approches pas de moi avec ta sale queue ! Je te jure que si tu fais ça, je vais t’égorger, te-… HAAAAA !! »

Un hurlement déchirant résonna dans la pièce lorsque le sexe pénétra son intimité. La douleur était décuplée pour Natacha qui n’avait encore jamais fait l’amour, en un mot, elle était vierge. Pendant un instant, elle ferma les yeux sans dire un mot, la mâchoire bien trop crispée pour argumenter tandis que la tige de chair s’enfonçait dans son intimité étroite. Elle tira par réflexe sur ses liens, serrant les poings à s'en déchirer la peau. La souffrance vrillait ses sens, et elle eut l’impression de ressentir des éclairs contracter tout son torse.

Son souffle était complètement coupé quand le vampire déchirait ses chairs, et lui crachait ses paroles humiliantes à la figure. Au milieu du supplice cependant, une énorme vague de colère montait lentement mais sûrement, exacerbant sa résistance à la magie vampirique. Natacha fixa Alexandre directement dans les yeux, un regard qui n’avait rien d’une soumission mais plutôt rempli de haine profonde. Elle serra les dents, n’ayant absolument pas l’intention de hurler pour lui faire plaisir.

« Je-vais-te-buter. » Parvint-elle à articuler entre deux coups de bassins qui provoquèrent d’horribles élancements dans son bas ventre.

Natacha avait mal, vraiment très mal et cela ne fit que stimuler la puissance de sa nature bestial qui se manifestait de manière discrète mais pourtant bien présente. Il lui arrivait souvent de mal contrôler sa lycanthropie, ne transformant alors qu’une seule ou plusieurs parties de son corps. En l’occurrence, elle ne prononçait plus un mot car sa mâchoire et ses dents se déformaient progressivement, luttant contre les liens magiques.

Si le vampire avait approché son visage pour la narguer, pensant sûrement que ce viol la briserait et le ferait hurler en suppliant d’arrêter, il était loin du compte. Aidé par sa lycanthropie, Natacha était farouchement indépendante, tenace, agressive et surtout très difficilement contrôlable. L’attaque se produisit en un battement de cils. La jeune femme releva brusquement la tête, sa mâchoire de lycanthrope à demi transformée fusa vers le visage d’Alexandre tout proche d’elle pour enfoncer ses crocs puissants dans la chair lisse du vampire.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 février 2018, 00:57:52
Il n’y avait aucun autre moyen de la dresser, tout simplement. Enfin... Plus exactement, Alexandre suivait tout un programme, qui commençait par lui prendre sa virginité. Il savait qu’elle était vierge, car il l’avait senti en l’attachant... Et, de fait, il ne se serait pas risqué à ça s’il en avait été autrement. Les Lycans réagissaient comme des bêtes, et le sexe était souvent une histoire de domination. Alexandre s’imposait donc, et frémit en sentant l’étroitesse des parois vaginales de la jeune femme. Le vampire en serra les lèvres, bandant ses muscles, savourant le plaisir de coucher avec une vierge, de sentir cette résistante, l’étroitesse de ce con, les parois vaginales qui peinaient à s’écarter, stimulant en lui cette violence primaire et fondamentale qui caractérisait tout mâle. Il grogna encore, et s’aliéna davantage, enfonçant sa trique. Sa verge se gonflait sous l’effet du sang virginal de la femme, le rendant encore plus assoiffé. Ses pupilles virèrent au rouge, ses ongles s’étirèrent, devenant des griffes épaisses, et même le sang dans le corps de Natacha se mit à bouillonner, ce qui eut aussi pour effet indésirable de stimuler celui de la femme.

Les ongles d’Alexandre s’enfoncèrent dans le lit, déchirant les draps, tandis qu’il s’étalait contre elle, grognant et soupirant contre son visage, ricanant quand elle se débattit.

« Quelle énergie, ma chérie, hmmm... !! »

Entre plusieurs coups de reins, elle menaça de le tuer, et il ricana... Puis la gifla sèchement. Ses ongles laissèrent des zébrures sur son visage, la claque résonnant dans la pièce. Une frappe magistrale, qui ne fit que l’exciter davantage. Son bassin reculait, puis replongeait de nouveau dans son corps, s’enfonçant toujours plus profondément, faisant hurler la femme. Alexandre grognait sur place, continuant à déchirer le lit... Et sentit soudain le sang de Natacha s’enflammer, exploser. Il vit ses dents devenir plus profondes, et, alors que son visage s’approchait du sien, Natacha bondit brusquement sur lui, poussant un hurlement bestial, et planta ses crocs dans son cou.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

Alexandre hurla, bien évidemment. Le sang éclata depuis les dents de la femme, et ses canines jaillirent alors. Sa main réagit rapidement, et il tenta de repousser la femme, mais sentit cette dernière s’accrocher, menaçant surtout de trancher sa jugulaire. Il grogna sur place, et, constatant que Natacha s’accrochait, ses mains se plantèrent brusquement dans les côtes de la femme, faisant jaillir son sang. Natacha lâcha prise, et Alexandre en profita pour relever son visage. Sa main se posa sur sa tempe, mais le sang coula malgré tout, plutôt abondamment, jaillissant depuis sa plaie, coulant le long de son torse, et tombant sur la femme.

« Hmmm... Foutue salope... »

Furieuse, Natacha claquait des dents, une véritable bête sauvage... Mais, pour le reste, la queue d’Alexandre était toujours en elle. Un peu comme certains animaux, du fait de ce sang virginal, la queue d’Alexandre avait gonflé, formant comme une sorte de « nœud » qui coinçait son membre en elle. Alexandre secoua donc la tête, puis, voyant que Natacha s’excitait encore, la gifla à nouveau, une fois, puis une seconde fois, et une troisième fois, sa tête filant de droite à gauche, jusqu’à ce qu’elle ne crache du sang de sa bouche.

Alexandre ne s’arrêta néanmoins pas là, car il s’abattit à nouveau sur elle,e t planta ses crocs dans son cou, la mordant en retour, tout en s’étalant sur elle, son sang se mélangeant au sien. Et, avec sa main, il griffa l’autre côte de la femme, puis but son sang, en avalant plusieurs gorgées copieusement, salement, sans aucune élégance, donnant encore des coups de reins, éclaboussant le corps de la femme, leur sang filant mutuellement sur leurs corps.

« HAHAHAHAHAHA !! Tu es bonne, ma salope, putain !! »

Le vampire se redressa encore, et griffa le torse de la femme, entre ses seins, donnant un coup sec, pour la faire hurler, puis déchira ensuite, d’un coup sec, les sangles de la femme, retenant ses poignets, mais bloqua ensuite ces derniers avec sa main, le temps de la gifler encore.

« Allez... Vas-y, salope, griffe-moi ! »

Le sang de Natacha coulait de ses lèvres, donnant à cette séance de sexe sauvage un aspect rougeoyant et sanguinolent, le sang coulant aussi sur le lit. Relâchant ses mains, il retourna planter ses crocs dans son cou, la laissant ainsi s’attaquer à son dos.

Comme tout vampire digne de ce nom, Alexandre aimait la douleur, la souffrance, et, si cette femme voulait la manière dure, il allait s’empresser de la satisfaire...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mercredi 07 février 2018, 00:39:43
Les dents de la lycanthrope s’étaient plantées dans la chair tendre, et maintenant que Natacha avait une prise sur le cou du vampire, elle ne comptait pas la lâcher de sitôt. Sa bestialité avait brusquement refait surface, exacerbée par la violence de la scène et le sang du vampire qui s’infiltrait dans ses veines. A présent, le goût du sang dégoulinant dans sa bouche accentuait la férocité de sa morsure, l’empêchant de lâcher prise malgré les coups d’Alexandre pour s’en dégager.

Tel un molosse aveuglé par l’hémoglobine et la rage, la lycanthrope était sourde au monde qui l’entourait, et n’aurait jamais lâché le cou du vampire sans la douleur fulgurante qui traversa son torse. Elle glapit quand les ongles tranchants de son ravisseur se plantèrent profondément dans sa chair, et sa mâchoire s’ouvrit spontanément, relâchant le cou ensanglanté. Natacha retomba sur l’oreiller, avant de brusquement remonter vers la tête de son tortionnaire, claquant des dents juste devant son nez.

« T’as mal, connard ?! Approche encore que je t’arrange la gueule ! » Hurla-t-elle furieusement, le sang dégoulinant du coin de ses lèvres.

La douleur n’avait fait qu’augmenter son agressivité, et Natacha tirait de plus belle sur ses liens, grondant et montrant ses crocs. Elle était réellement prête à découper Alexandre en morceau si on lui en donnait l’occasion. Néanmoins, une violente gifle s’abattit sur son visage, le choc et la force du vampire lui coupèrent alors momentanément le souffle. Tâchant de reprendre ses esprits, la jeune femme n’eut pas l’occasion quand de nouvelles et formidables claques ballotèrent sa tête de droite à gauche.

Un long instant, Natacha demeura étourdit sous la violence des coups portés, toussant et crachant des filets de sang qui s’écoulèrent sur son menton.  Sa vision devint flou, brouillée par les gifles qui résonnaient douloureusement dans son crâne, si bien qu’elle ne vit pas Alexandre se pencher vers elle pour la mordre au cou. La douleur supplémentaire la fit hurler de nouveau, et ses jambes gesticulèrent par réflexe, faisant tendre les liens brutalement.

La souffrance la rendait d’autant plus hystérique, comme une bête sauvage blessée, et la lycanthrope poussait des grognements bestiaux à chaque fois que le vampire la griffait violemment, aggravant sa perte de sang. Car si Natacha avait encore l’énergie de se débattre, il s’agissait d’un acte purement instinctif dont la puissance déclinait de seconde en seconde. Néanmoins, même si son corps en lui-même fatiguait, elle n’avait pas pour autant abandonné la lutte.

« Tu vas me le payer, sale pourriture de-… » Vociféra-t-elle avant d’être coupée par une nouvelle gifle.

Natacha luttait contre la force du vampire, lui donnant du fil à retordre tant sa rage décuplait sa puissance physique. L’odeur du sang emplissait la pièce, et sa seconde nature la poussait davantage vers un carnage dont elle était pourtant incapable compte tenu de sa faiblesse, et des liens qui la retenait. C’est pourquoi, lorsque Alexandre l’encouragea à le griffer, ses doigts se muèrent d’eux-mêmes en griffes acérées pour se planter dans la chair du vampire.

La lycanthrope était bouleversée, trop agitée et tiraillée par l’odeur du sang pour comprendre que son tortionnaire aimait cela. Tout ce qui comptait à ses yeux, était de lui faire mal. Ses griffes labourèrent le dos du vampire dans une frénésie toute animale, traçant des sillons sanguinolents et arrachant des lambeaux de peau. Natacha n’éprouvait manifestement aucun plaisir sexuelle : elle souffrait, et cherchait simplement une échappatoire, un défoulement pour contrebalancer tout cela.

Néanmoins, la jeune femme s’épuisait. Sa virée nocturne, ses transformations successives, le combat et la perte de sang étaient beaucoup pour son corps fatigué. Elle planta profondément ses griffes dans le dos d’Alexandre et cessa simplement de se débattre, peinant à maitriser sa respiration. En vrai, Natacha n’était plus très loin de tourner de l’œil face à cette épuisement massif, et la seule chose qui l’empêchait de le faire, c’était sa farouche volonté de combattre son tortionnaire. Elle hoqueta, la bouche submergée de sang commençant à l’étouffer et resta ainsi crispée dans un état de semi-conscience.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 12 février 2018, 00:55:02
Si elle pensait le stopper en faisant couler le sang, si elle pensait le terrasser en lui infligeant de vives douleurs, Natacha se trompait lourdement. C’était même tout l’inverse qui se produisait ! La douleur l’excitait, réveillant en lui ses pulsions vampiriques profondes. Le sang n’avait jamais effrayé les vampires, et sentir cette douleur le réveillait, le vivifiait, amplifiait ses sens, réveillait le monstre se terrant en lui, la Bête qui dormait en chaque vampire. Élégance et bestialité, voilà les deux termes caractérisant au mieux les vampires ! Et c’est là tout ce qu’Alexandre était, un être plein de charme dissimulant la bête. Docteur Dowell et Mister Alexandre… Il gémit et soupira lourdement en sentant les griffes de Natacha se planter dans son dos, ouvrant sa chair, déchirant sa peau, faisant abondamment couler le sang du vampire. Sa peau se flétrit, le lit se couvrit de rouge, tout comme le corps de la femme, qui ne hurlait même plus.
 
Le sang éclata sur les yeux de Natacha, sur son visage, ses joues, son nez, sa bouche… Elle éternua en avalant une gorgée. Alexandre l’embrassa alors, furieusement, mordant les lèvres de Natacha jusqu’au sang, sentant également les crocs de la Lycane se serrer à sa gencive. La douleur, jouissive, onctueuse, libératoire, se déversa en lui.
 
« Ah, ma chérie ! Comme tout ça est bon, non ? Hmmm… !! »
 
Alexandre soupira encore, longuement, et l’embrassa de nouveau, jouant avec elle. Le sang qui le gorgeait avait fait gonfler son sexe, de sorte qu’il lui était impossible, désormais, de le retirer sans jouir. Elle était donc condamnée à le subir, et se tortillait lentement sur place, épuisée, éreintée, soupirant longuement, très affaiblie.
 
« Ne dors pas trop vite, ma belle, hmmm… Toi et moi, on ne fait que commencer ! »
 
Ricanant encore, sa langue glissa le long de la joue de la femme, avalant un peu de sang, et il accéléra encore le rythme, l’approfondissant progressivement, soulevant et abaissant le corps de la jeune Lycane à chaque fois, l’entraînant avec lui dans ses mouvements frénétiques et assoiffés. Grognant lentement, Dowell poursuivait son office, jusqu’à se relâcher en elle, au bout de plusieurs minutes.

La femme avait planté ses griffes en lui, et ce geste déclencha son orgasme, sa queue relâchant des monceaux de foutre, se déversant dans le corps de la Lycane. Petit à petit, Natacha relâcha la pression, et Alexandre se redressa, respirant lourdement.

« Haaaa... »

Le corps en sueur, il frémissait encore d’une profonde excitation, et caressa du bout des doigts le visage endormi de la femme.

Plus tard, elle se réveillerait encore, toujours aussi nue, dans un cachot, attachée à un mur par des chaînes aux poignets et aux jambes... Et un collier en cuir autour du cou, avec une boucle pour y glisser une laisse.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le vendredi 16 février 2018, 13:55:58
La vision de Natacha se floutait alors que, dans un réflexe respiratoire, elle recrachait le trop plein de sang accumulé dans sa bouche. La semaine avait été plus qu’éprouvante : battu, frappé, séquestré et maintenant exsangue, son organisme aussi résistant soit-il atteignait ses limites. Ses griffes étaient plantées dans le dos d’Alexandre, mais il s’agissait davantage d’un réflexe inconscient que d’une véritable rébellion. Ses muscles étaient complètement crispés et la lycanthrope remuait mollement par pur automatisme.

Ses crocs tentèrent de se planter dans la bouche du vampire lorsque celui vint mordre ses lèvres, mais en vain, Natacha n’était même plus capable de voir correctement. En réalité, elle commençait à perdre ses forces mais également les quelques marques de sa double nature, notamment ses dents qui revinrent peu à peu à la normale, reprenant une forme humaine. Son corps ne pouvait plus maintenir le moindre effort face à cet épuisement généralisé.

La jeune femme était incapable de parler, et encore moins de protester lorsque Alexandre la ballotta comme une poupée de chiffon. Ses griffes restaient plantées dans le dos du vampire, à l’image du dernier réflexe musculaire d’un animal à l’agonie qui refusait obstinément de lâcher prise. A ce stade, Natacha était déjà évanoui, et ne percevait plus du tout les mouvements de l’homme contre son corps tuméfié. Ses yeux s’étaient fermés depuis un moment lorsqu’il jouit, et elle retomba sans force dans le lit.

Le réveil fut extrêmement difficile et douloureux. Natacha fut réveillée par les horribles crampes dont souffraient ses muscles, mais surtout par la douleur qui parcourait son entrejambe. Grâce à son organisme renforcé d’une vigueur surnaturelle, ses plaies étaient déjà en voie de guérison et avaient déjà commencé à cicatriser. Malheureusement, cela n’excluait pas la souffrance des coups, et la perte de sang avait également mis sa santé à rude épreuve.

Elle cligna des yeux, respirant lourdement, tâchant de percevoir son environnement proche dans la pénombre du cachot. Natacha s’aperçu bien vite qu’une fois de plus, on l’avait attaché et, par réflexe, elle tira vivement sur les chaines. Même si ses muscles la rappelèrent à l’ordre par une vive douleur, elle grogna de plus belle et éprouva de son mieux la résistance des liens. En vain.

Néanmoins, la lycanthrope était vraiment très bornée. Natacha continua à tirer sur ses chaines de toute ses forces, grognant sous l’effort et faisant grincer le métal. Elle cracha un peu de sang coagulé dans sa bouche, et rugit de frustration. Déjà bien éveillée, le souvenir de la nuit passée remonta progressivement dans son esprit, et alluma une sourde colère en elle. D’autant plus lorsqu’elle percevait le collier attaché à son coup comme un vulgaire chien de garde.

« AAAARRRHHH !... » Rugit-elle en tirant de frustration sur ses liens qui refusaient obstinément de céder.

Au final, Natacha n’avait absolument pas cédé. Elle était une rebelle jusqu’au bout des griffes, et sa volonté n’était pas encore brisée malgré tout ce que Alexandre lui avait subir. La lycanthrope était simplement fatiguée, et passablement affamée, mais son organisme récupérait heureusement de plus en plus vite. Bien assez pour lui permettre de remuer comme une hystérique pour essayer de faire céder les chaines.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 19 février 2018, 01:04:57
Alexandre était un vampire, ce qui signifiait qu’il avait avec lui la patience. Pendant que tout son lit était bon pour le ménage, il prit une bonne douche, nettoyant ainsi son corps de tout ce sang qui traînait ici. Quand il en sortit, Karl, l’un de ses fidèles hommes de main, lui annonça que la Lycane avait été attachée dans les cachots, et que, comme prévu, elle se débattait furieusement. Dowell n’en fut pas surpris, bien au contraire. Natacha était aussi belle que furieuse, et avait besoin d’être dressée. Pour cela, Alexandre était prêt à tout, et c’était pour ça qu’il l’avait emmené chez lui, dans son manoir ashnardien, dans son cachot. Aucun risque qu’elle ne s’échappe, et il la laissa    donc s’enflammer, conscient qu’elle devait être affamée. Toutefois, avant ça, et toujours nu, il proposa à Karl quelque chose :

« Apportez-lui un bon plat. De la viande rouge chaude, saignante, avec de la sauce et des fines herbes... Mettez le plateau à l’entrée de sa cellule, et laissez-là ensuite. »

Il existait parfois des tortures très simples. Et la faim était une arme redoutable, que les experts en torture préconisaient. C’était simple, insidieux, et terriblement efficace, car personne ne pouvait lutter contre la faim. Alexandre laissa donc Karl le faire, et, de son côté, encore enivré par sa séance de sexe intense avec Natacha, alla voir l’une de ses concubines notoires. Le plat fut, de son côté, rapidement préparé, et correctement déposé devant la cellule de la jeune femme, qui continuait à se débattre, gaspillant ainsi son énergie.

Alexandre, de son côté, se rassasia pleinement, plantant ses crocs dans le cou de la femme, tout en se répandant en elle, sentant les mains de son amante griffer son dos, serrant son corps, la femme gémissant et susurrant son nom, tout en s’offrant à lui.

Après cela, le vampire décida finalement de retourner voir sa propriétaire. Il se rendit dans les cachots, plongés dans la pénombre, sans se donner la peine d’utiliser une torche, utilisant ses pupilles nyctalopes pour se guider. C’est ainsi que ses pas le guidèrent vers la cellule de la Lycane. Le plat avait commencé à se refroidir sur place, et ce qui amena Alexandre à tendre sa main vers ce dernier. Sa paume s’enflamma brusquement, et émit un très léger sort de Feu, qui réchauffa le plat.

Sans rien dire, et laissant le temps à la Lycane d’émerger, il ouvrit la grille, qui émit un sinistre grincement, puis la referma, et lança un trait enflammé, qui enflamma des bougies situées sur une table devant la femme. Une chaise en bois se trouvait là, et Alexandre, calmement, atterrit devant, et déposa le plat juste sous le nez de la femme.

« Tu es une Lycane, je suis sûr que tu dois adorer la viande... »

Le vampire portait un impeccable costume blanc, et commença à user des couverts pour découper la fine viande, et la porta à sa bouche.

« C’est du bœuf délicieux, il vient tout droit de Nexus... De la qualité supérieure, un vrai régal, sincèrement. »

Et il continuait à le savourer, sans visiblement se soucier plus que ça des éventuels grognements ou réactions de sa prisonnière.

« Je t’en proposerai bien... Si tu décides d’être sage, petite rebelle. Sinon, nous allons poursuivre ton dressage. »

Usant encore de sa magie, Alexandre alluma des bougies derrière lui... Montrant ainsi divers instruments de torture. Des croix de Saint-André, bien sûr, mais aussi des chevalets, des chaises avec des clous, ou même... Une vierge de fer !

« J’ai tout un programme pour toi, ma loupiote. »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 22 février 2018, 18:01:22
Les yeux de la lycanthrope s’habituèrent bien vite à l’obscurité opaque régnant dans ce cachot, et son odorat aiguisé décela l’odeur de viande bien avant que les pas du serviteur ne résonnent dans les escaliers. Natacha tira encore avec acharnement sur ses chaines pendant de longs instants. Celle-ci cherchait tout naturellement à s’échapper, mais surtout à évaluer le degré de résistance de ces liens qui se révélèrent en fin de compte, impeccables. Le métal grogna sous sa force, mais il ne montra malheureusement pour elle, aucun signe de faiblesse.

La vue du serviteur apportant tranquillement un succulent plat de viande fit bouillir son sang, faisant à nouveau grincer les chaines sous les coups furieux de la lycane. L’homme ne semblait pas réellement effrayé ni dérangé par cette vision, preuve qu’il était un complice aguerri du vampire, et Natacha grogna de plus belle. Le voyant s’éloigner en laissant délibérément l’assiette hors de sa portée, elle vociféra d’une rage à peine contenue.

« Libère-moi, connard !! Je te jure que je vais t’enfoncer cette assiette dans le cul si jamais tu reviens pas de suite !... Hé ?! » Hurla-t-elle tandis que la porte des cellules se ferma dans un claquement sonore.

Une fois de plus, Natacha se retrouva seule dans la pénombre, et cela lui permit au moins de se calmer momentanément pour observer attentivement la pièce. Son environnement ressemblait à un de ces cachots dignes d’une cité médiéval, et la jeune femme se demandait si une telle architecture était possible à Seikusu. Mais le mystère demeura entier, et elle ne put que patienter dans le silence le plus complet avant d’entendre à nouveau des pas.

Instinctivement, son organisme perçu l’odeur du vampire, et un net frisson parcouru sa peau. Cette enflure l’avait brutalisé dans tous les sens du terme, et Natacha ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une nouvelle vague de colère à son encontre. Sans cesser de lui adresser un regard haineux, elle regarda l’homme exhiber sa magie de feu, plissant son regard quand les bougies chassèrent l’obscurité à laquelle sa vision s’était habituée.

Natacha ne répondit toujours rien quand le vampire s’installa tranquillement, et passa à table le plus naturellement possible juste devant son nez. Pour elle, il était évident qu’on cherchait à l’énerver, la torturer pour mieux la briser mais si son ventre criait famine, ce n’était pas encore au point de mourir de faim. Ce type lui semblait complètement cinglé, et elle ne savait pas réellement ce qu’il comptait faire d’elle.

Une chose était sûre, la lycanthrope n’allait pas lui faciliter la tâche en se montrant coopérative. Les poings serrés, le regard incendiaire, elle regarda le vampire manger le steak pendant que son estomac gargouillait légèrement. Sa propre impuissance lui pesait, mais Natacha ne comptait pas lui donner satisfaction en gémissant ou en le suppliant de la nourrir. D’ailleurs, se passer de nourriture pour aujourd’hui était largement dans ces capacités, et son organisme se remettait déjà de l’agression d’hier.

« Être sage ? Va te faire foutre. » Cracha-t-elle, avant qu’Alexandre n’illumine d’un simple geste une nouvelle série de bougies.

Naturellement, sa réaction première fut d’être intimidée par un tel défilé d’instruments sinistres, et cela même si elle ne connaissait pas réellement l’usage de certains. Natacha serra les dents pour garder une contenance. Tout ceci était impressionnant, mais elle n’était complètement convaincu qu’il soit près à s’en servir. Après tout, le vampire pouvait très bien utiliser le bluff pour la faire fondre de peur.

« Tu veux ma réponse ? » Lui lança-t-elle tout en préparant un bon gros crachat sanguinolent qu’elle expulsa droit devant elle, pile dans le plat de viande au fumet si délicat. « La voilà. Et bon appétit… »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 26 février 2018, 00:38:56
La teigneuse répondit à ses menaces en crachant dans son plat. Visiblement, qu’il l’ait déjà violé et torturé n’avait pas suffi à raisonner la jeune femme, et un soupir de lassitude le traversa. Alexandre ferma les yeux, et se reposa sur le dossier de sa chaise, tout en déposant les couverts sur la table. Furieuse, Natacha n’avait rien perdu de sa combativité. Quoi de plus normal, venant d’une Lycane, après tout ? Alexandre resta les yeux clos pendant plusieurs secondes, méditant sur la suite à donner, et sur la manière de sanctionner ce comportement.

« Tu sais, jadis, là d’où je viens, les vampires avaient des légions de Lycans sous leur commandement. On dit même que la lycanthropie est, à l’origine, un mutagène développé par les vampires sur des cobayes humains pour en faire des hommes-loups. Vous aussi, sur Terre, vous avez une approche similaire. Après tout, Stoker écrivait bien que Dracula commandait aux loups. Malheureusement, vois-tu, nous avions sous-estimé votre capacité autodestructrice, et votre rage innée. Je pense personnellement que c’est une conséquence regrettable du mutagène, et, quand je te vois, j’en suis convaincu. La pure raison devrait m’amener à t’abattre sur place. Tu es trop dangereuse pour qu’on te laisse en liberté, et, si tu me suces la queue, il y a toujours le risque que tu me bouffes les couilles. »

Alexandre sortit alors de sa ceinture un objet qu’il avait dissimulé jusqu’à présent, et le posa sur la table. Bluffait-il toujours ou pas ? En tout cas, il avait ramené un objet de la Terre : un pistolet. L’arme était éclairée par les flammes d’une bougie, le canon silencieux et chromé détenant en lui le plus mortel des poisons. Alexandre se redressa alors, et défit le col de sa cravate, puis retira cette dernière.

« Et ce n’est pas comme si tu pouvais m’apporter quelque chose d’utile. Mon clan est déjà très fort, et toi, tu n’es rien de plus... Qu’un amusement passager. Disons plutôt un défi personnel. »

Il avait pris sa décision, et retira sa veste, puis déboutonna sa chemise. Natacha pouvait en profiter pour voir qu’il ne portait aucune trace de leurs précédents et violents ébats. Il se mit en même situation qu’elle, continuant à se déshabiller, puis contourna la table, et s’approcha d’un coin. La femme était retenue en l’air par un treuil, et il défit les liens. Natacha tomba alors au sol.

« Mais, en vrai, tu es juste une chienne qui attend sa correction. Alors, je vais te corriger, petite pute. C’est ce que tu voulais, non ? Relève-toi... RELÈVE-TOI ET VIENS TE BATTRE, SALE CHIENNE ! »

Sa voix était forte, impériale, autoritaire. Cependant, Natacha allait réaliser qu’Alexandre n’était pas juste un beau parleur. Nu, il mit les mains devant lui, en position de combat, et, quand la femme se rapprocha, il bondit sur le côté, et lui envoya un uppercut en plein visage, l’envoyant heurter le mur. Alexandre avait en effet appris, à une époque, à faire de la boxe, un moyen comme un autre de se calmer, de canaliser sa colère, mais les réflexes étaient toujours là.

« Allez, c’est tout ce que tu vaux ? Tu attaques de simples touristes dans un parc pour les dévorer, mais, une fois face-à-face, tu t’inclines ? Tu sais aboyer, mais tu ne sais pas mordre ? Viens, tu vaux mieux que ça ! » la nargua-t-il.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 01 mars 2018, 21:13:29
Si Natacha maintenait soudainement un mutisme obstiné, tranchant avec sa verve habituelle, elle n’en avait pas moins énormément à dire. Plus encore, la jeune femme était au bord de l’explosion. Ses instincts hurlaient dans son crâne, la poussant à se rebeller, à défier le vampire que ce soit physiquement ou verbalement tandis qu’il discourait de manière pompeuse à propos de sa prétendu supériorité raciale. Mais même quand l’homme exhiba l’arme à feu, la lycanthrope ne rajouta pas un commentaire, pas même le moindre mot.

Réfléchissant rationnellement  à sa situation, la lycane n’avait guère trouvé de plan plus pragmatique que juguler volontairement la rage de sa double nature pour en tirer parti. S’énerver et gesticuler ne la menait définitivement à rien, et Alexandra aurait beau la frapper, elle savait parfaitement que son corps était capable de se régénérer. Seulement, un organisme aussi résistant soit-il, n’est pas capable de survivre sans nourriture, et dans la mesure où Natacha en était privée, elle comptait bien économiser ses forces.

Autrement dit, Natacha en était venu à la stratégie de l’embuscade, ne faisant plus un mouvement depuis sa cachette, économisant ses forces et sa salive pour guetter le moment où son agresseur baisserait la garde. C’était ce qui lui semblait le plus adéquat pour l’instant. Le tout était de se montrer suffisamment patiente pour attendre une ouverture, et frapper impitoyablement le vampire. La lycanthrope avait beau posséder un caractère irascible et agressif, elle était tout de même capable de se maitriser suffisamment pour mener ce plan à bien.

Cependant, Natacha ne put s’empêcher de frémir en voyant l’homme se déshabiller, craignant davantage un viol supplémentaire que l’arme en soi. Se laissant tomber au sol quand les chaines la lâchèrent sans prévenir, elle retomba comme un sac contre le sol, se rattrapant sur ses mains avant de recevoir un coup de poing en pleine figure. Le choc lui ouvrit la lèvre inférieur, l’envoyant se cogner brutalement la tête contre le mur de la cellule dans un bruit sourd avant de retomber mollement sur le sol.

« Hmpf !... » Hors de question de donner la moindre satisfaction au vampire, et Natacha se mordit les lèvres pour se retenir de crier.

La jeune femme lança un regard meurtrier à Alexandre, mais malgré les provocations de ce dernier, elle ne réagit pas le moins du monde. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Toutefois, le piège lui semblait par trop évident, le vampire cherchant à la briser physiquement et mentalement en exhibant sa force et son agilité supérieure. Ce qui ne lui était guère difficile dans la mesure où Natacha était blessée, affamée et était très loin d’être au meilleur de sa forme pour se mesurer à lui.

Se battre lui semblait tout simplement inutile, car Natacha n’avait rien à y gagner si ce n’est des contusions supplémentaires, et tout à perdre. C’était terrible pour elle, mais il lui semblait stratégiquement plus profitable de ne rien répliquer. C’est pourquoi le vampire eut beau la frapper à plusieurs reprises, elle demeura inerte, ainsi appuyée contre le mur, le visage saignant à plusieurs endroits sans faire le moindre geste.

La lycanthrope finit par se recroqueviller sur elle-même, crachant un peu de sang en silence, préférant encaisser les coups plutôt qu’user ses forces dans un combat perdu d’avance. Elle était bien décidée à ne donner aucune satisfaction au vampire, que ce soit en essayant de se battre en vain ou en émettant le moindre son de douleur. Pour l’instant, Natacha encaissait en attendant une occasion de mettre fin définitivement à ce calvaire.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 mars 2018, 00:48:41
Alexandre n’éprouvait aucun scrupule, ni aucun remords, à la battre ainsi. Cette femme l’avait bien cherché. C’était elle qui l’avait attaqué, à l’origine ! Elle l’aurait dévoré et déchiqueté s’il n’avait pas eu ses instincts vampiriques, et une chance insolente, pour lui permettre de survivre à ce combat ! Et encore, elle pouvait s’estimer heureuse d’être toujours en vie. La prudence la plus élémentaire aurait en effet dû conduire Alexandre à l’abattre sur place, tant elle était sauvage et incontrôlable. Il ne l’avait pour autant pas fait, lui offrant le bénéfice du doute, une chance de survie... Mais la jeune femme n’en profitait pas. Elle se reçut plusieurs coups appuyés, sans protester. Alexandre envoya finalement son poing dans le ventre de la femme, lui coupant la respiration, et la gifla furieusement, faisant claquer ses doigts sur sa joue. Natacha s’effondra au sol, tombant sur le ventre devant lui, couchée sur le flanc.

Le vampire s’approcha encore, et agrippa les cheveux blonds de la femme, tirant dessus, puis la traîna sur le sol, et la balança à terre. Son pied la frappa ensuite dans les côtes, et il la recoucha sur le dos, puis posa finalement son pied sur son ventre, la semelle s’abattant sur sa peau, l’étouffant en lui écrasant la cage thoracique.

« Alors, c’est de ça dont les Lycans sont capables ? Peuh ! Je t’offre l’opportunité de te battre, et tu la refuses ? C’est à croire que tu ne sais qu’aboyer, petite pute ! »

Cette violence primaire, primitive et préhistorique, avait néanmoins eu des conséquences sur le corps du vampire. La violence excitait naturellement les vampires, ce qui se matérialisa par une érection, qui ne fit que croître en détaillant le beau visage de cette délicieuse blonde. Sa queue se redressa naturellement, comme pour annoncer la suite de la correction.

« Fort bien, Natacha... J’ai gagné, il est l’heure de profiter de ma récompense ! »

Il la retourna à nouveau, la couchant sur le ventre, et empoigna ses cheveux d’une main, la plaquant au sol. Elle aurait beau gesticuler, sa poigne était en acier. Elle ne pouvait rien faire d’autre que subir, et, cette fois, elle allait vraiment le sentir passer. Alexandre comptait la briser, l’humilier définitivement. Elle le haïssait déjà, il était temps qu’elle le craigne, qu’elle comprenne qu’il irait jusqu’au bout.

Souriant malicieusement, il posa son autre main sur son sexe, et l’enfonça contre la croupe de la femme.

« Supplie-moi, salope... Supplie-moi ! » grogna-t-il ensuite.

Sa queue heurta la porte arrière de la femme, et il recommença à la violer, cette fois-ci en optant pour une sodomie... Qui promettait d’être particulièrement douloureuse !
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le vendredi 09 mars 2018, 15:00:19
Les coups portés s’avéraient bien plus violents et difficiles à encaisser que Natacha l’avait initialement escompté. Le vampire ne se retenait absolument pas, et elle avait toute les peines du monde à se retenir de crier sous ce déchainement de violence primaire. Elle restait là, étendu sur le sol, tâchant de retenir silencieusement la rage de lycanthrope qui menaçait de la submerger à chaque instant. Essayant de protéger son ventre et sa poitrine des attaques, la jeune femme commençait cependant à avoir peur : une frayeur primitive déclenchée par cette agression, qui la faisait craindre que l’homme ne lui porte finalement un coup mortel.

La peur de mourir, tout simplement. Natacha avait beau avoir un sacré tempérament, le pistolet, les maltraitances et le viol étaient autant d’éléments la faisant vaciller petit à petit. A tel point que, lorsque Alexandra la trainait sur le sol, elle ne put retenir un gémissement étouffé, en réfléchissant à toute vitesse. Il lui fallait un compromis. Par fierté, la lycanthrope refusait  de se faire traiter comme une esclave, mais les chances de s’échapper de cet endroit inconnu, gardé, et enchainée ainsi, étaient minces. D’autant plus que la jeune femme était trop affaiblie pour se défendre au maximum de ses capacités.

Toussant, cherchant sa respiration quand le pied du vampire l’écrasait, la jeune femme faisait de son mieux pour retarder la bête en elle, ignorant les provocations lancées. C’était l’idée du moins, cependant, Natacha sentit une vague de frayeur la traverser en voyant l’érection affichée d’Alexandre, aussitôt suivi par des paroles qui ne présageaient rien de bon. Non, c’était assez. Elle ne voulait pas, elle ne voulait plus subir ça à nouveau. Saisis par la peur, elle perdit un instant ses moyens, paniquant complètement tandis qu’il la plaquait contre le sol et pressait son membre durci entre ses fesses.

« Non… ! Stop ! Pas ça !... » Gémit-elle, dans l’affolement.

Le gland de sa queue força douloureusement cette entrée, la pétrifiant tant la souffrance était horrible. Un nouveau supplice insupportable qui aurait certainement fait hurler, puis brisée une humaine normale, mais cela eut un autre effet inattendu sur Natacha dont la nature était aussi violente qu’un vampire. Peut-être était-ce là une démonstration de la profonde sauvagerie des lycans, peut-être était-il trop dangereux de les pousser à bout malgré leurs chaines. Quoiqu’il en soit, une lutte intérieur était en cours, un combat que le sang et le collier du vampire avaient du mal à gagner face à la créature qui secouait ses chaines.

« STOP ! MAINTENANT !... AAAAHRRR !... » Le reste de son cri de douleur se transforma en un grognement guttural quand la lycanthrope se métamorphosa partiellement.

Le supplice avait réveillé une partie de sa bestialité, stoppé toutefois par les mesures du vampire, mais sa mâchoire s’était déformée pour accueillir une fois encore, des crocs puissants. Les muscles de son corps s’étaient légèrement épaissis, mais surtout, ses avant-bras étaient à moitié transformés en pattes puissantes. Celles-ci raclèrent le sol pour tenter de s’échapper de la poigne d’Alexandre, parvenant même à arracher une pierre de la cellule tandis que Natacha gesticulait.

Se battant contre la force du vampire, elle parvint à légèrement se soulever, suffisamment pour propulser son bras armé de la pierre dans la face de son adversaire. Un coup si violent qu’il aurait certainement broyé le crâne d’un humain. Natacha profita du choc pour se séparer d’Alexandre, le gratifiant d’un violent coup de pied dans le ventre avant de se jeter sur lui et de planter ses griffes dans son torse. Une fois encore, le sang gicla entre eux deux. Toutefois, la lycanthrope était confuse : que faire désormais ? Le vampire aimait la violence, et elle n’avait aucun moyen de s’échapper dans l’immédiat. Ce n’était qu’une question de seconde avant qu’il ne reprenne le dessus.

Natacha réfléchit à tout allure. Son coup de sang et les quelques forces qu’elle avait secrètement économisé l’avait sauvé momentanément, mais il s’agissait davantage d’un baroud d’honneur. Le sexe de l’homme était toujours bien dressé, signe qu’il aimait ça, et cela lui donna une idée. Un plan stupide, et désespéré. Les griffes de la lycanthrope zébrèrent le torse du vampire violemment en descendant sur son ventre, saisissant à pleines mains la queue rougie et juteuse, tandis que la jeune femme reculait pour se placer entre ses jambes.

« Tu bouges, je t’arrache la bite. Je te donne ce que tu veux, et on négocie, ok ? »

Le ton de la jeune femme n’était pas très assuré, et cela pouvait aisément se sentir. Elle abaissa donc sa tête pour venir lécher le gland de son propre chef, avant de le chauffer en l’entourant de ses lèvres douces. Natacha n’avait pas réellement de plan pour la suite. Tout ce qu’elle espérait, c’était qu’Alexandre, par peur d’être mutilé ou par intérêt, veuille bien revoir sa position à son propos. Ne pas la tuer dans un premier en temps serait un net progrès. En attendant, elle prit appui sur les cuisses du vampire en y plantant profondément ses griffes, et commença à le sucer plus en profondeur, creusant ses joues pour y aspirer la queue. Sa langue dansait sur le pieu faufilé dans sa bouche, l’engloutissant du mieux qu’elle pouvait de le ressortir pour le lécher sur toute sa longueur. Ses crocs étaient toujours sortis, une menace certaine, mais à ses yeux, cette fellation ne signait pas sa capitulation. Du moins, le pensait-elle.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 12 mars 2018, 01:02:33
Contrairement à ce qu’on aurait pu croire de prime abord, Alexandre n’aimait pas particulièrement violer les jeunes femmes. Il trouvait cela grossier, barbare, et indigne de lui. Le viol, c’était le fait de céder à ses pulsions, de s’adonner à ses plus bas instincts, tel un animal en furie. Alors, pourquoi violer Natacha ? Le raisonnement semblait un peu tortueux, mais Alexandre était surtout convaincu que c’était la meilleure manière d’humilier cette femme. Natacha ne raisonnait pas comme un être humain normal, mais comme une bête. Et, pour contrôler une bête sauvage, il fallait, tout simplement, lui montrer qui est le patron, l’humilier à tel point qu’elle comprendrait qu’il était dans son intérêt d’obéir. Le vampire n’allait pas nier qu’il y prenait son pied, car il y avait, somme toute, quelque chose d’excitant à dominer ainsi une femme comme elle, une sorte de joie préhistorique et ancestrale, mais ce n’était pas sa meilleure séance de baise. Le cul de la femme était extrêmement serré, et c’était, somme toute, assez douloureux pour lui. Ses maisn se serrèrent encore sur les cheveux de la femme, griffant et pinçant son cuir chevelu. Il voulait voir si elle allait continuer à geindre, ou si la bête en elle allait se réveiller...

Finalement, ce fut la seconde option ! Surpris, Alexandre se retrouva à terre. Il avait senti le sang de la femme remuer, s’agiter nerveusement, témoignant de sa transformation en Lycan. Il aurait pu lutter contre ça, mais laissa faire. Pour autant, Dowell ne s’attendait clairement pas à un tel retournement de situation. Témoignant de sa force redoutable, la femme le frappa au visage avec une pierre. Le sang coula de son front, tandis qu’il s’étala au sol, et sentit cette dernière bondir sur lui à califourchon, plantant ses griffes dans son torse.

« Haaa... !! »

Le vampire allait poser ses mains sur les poignets de la femme, s’attendant à ce qu’elle tente de lui lacérer le visage, ou de l’égorger, mais elle s’arrêta à mi-chemin. Du sang coulant sur une partie de son visage, Alexandre n’avait qu’un seul œil d’ouvert. La douleur pulsait en lui, le sang glissant sur son torse, mais Natacha avait déjà pu constater que cela ne suffisait pas à le stopper. Il n’était pas un fragile humain, lui, mais bel et bien un vampire, jouant continuellement avec le sang et avec la douleur. Natacha hésita alors, et sa transformation s’atténua. Elle conserva ses griffes, et lacéra encore le corps de Dowell, avant de prendre sa queue en bouche, disant qu’elle allait lui offrir ce qu’il voulait, et que, ensuite, ils négocieraient.

*Ce que je veux, c’est toi à mes pieds, ma chérie...*

Le sexe n’était qu’un moyen de parvenir à ça, mais il n’était pas encore prêt d’être émasculé. Certes, sa constitution lui permettait de se régénérer, mais un organe tranché, dans tous les cas, ça ne repousse pas... Surtout à cet emplacement. Nerveux, Alexandre se redressa un peu, et vit la femme astiquer son sexe. Il se redressa légèrement, et grogna encore quand, sans ménagement, Natacha planta ses griffes dans ses cuisses. Son sexe sembla se gorger encore, et il la laissa faire, soupirant longuement.

« Pu-Putain... ! » grogna-t-il.

Une main en appui sur la table proche, il posa l’autre sur les cheveux de la femme.

« Hmmm... Fais gaffe, ma chérie, si tes dents se plantent trop, mes griffes se planteront trop aussi... »

Elle pouvait en effet sentir ses ongles titiller son cuir chevelu. Qu’il insiste aussi, et il lui fendrait la boîte crânienne. Autantr dire que cette fellation devenait très particulière, très dangereuse, mais aussi très excitante. Le sang de Dowell continuait à couler sur le sol, et surtout sur Natacha, son visage se retrouvant sali par ce sang qui ruisselait depuis le torse du vampire. Les minutes s’écoulèrent ainsi, pendant que sa queue s’enfonçait dans la bouche de la femme.

En grognant, Alexandre finit par se relâcher, jouissant en elle. Son sperme éclata dans la bouche de la femme, et il se déplaça ensuite. Dès que la femme se retira de sa queue, il la tira en arrière, et retourna la coucher sur le dos, lui-même s’allongeant contre elle.

« Ne recrache pas. »

Car il alla l’embrasser, n’hésitant pas à fourrer sa langue dans cette bouche pleine de ce jus intime et poisseux qu’il venait de recracher, frottant en même temps son corps au sien...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 15 mars 2018, 21:58:56
Natacha n’avait encore jamais offert une fellation à un homme. Pour la première fois de sa vie, elle avait un sexe dur et palpitant dans sa bouche, sans savoir réellement comment procéder pour le conduire à l’orgasme. Pire encore, ces crocs à moitié formés ne lui facilitaient guère la tâche, car le moindre mouvement brusque de sa part pouvait déchiqueter la fragile peau de cet endroit sensible. La langue de la jeune femme vint caresser la hampe chair, et malgré un dégoût affiché, elle commença à laper timidement le membre tendu d’Alexandre.

Profondément plantées dans les cuisses de l’homme, les griffes de la lycanthrope lui assurèrent une meilleure prise et elle commence à avaler le membre avec plus d’assurance. Cela ne l’aidait pourtant pas à accepter ce qu’elle faisait. Le vampire la répugnait pour ce qu’il lui avait fait subir, et seule une certaine crainte de subir d’autres tortures l’empêchait de lui arracher complètement les parties intimes. Natacha commença à astiquer maladroitement son sexe en l’enserrant de ses lèvres, creusant ses joues en jouant de sa langue autant que son imagination lui permettait.

La tournure que prenait cette confrontation allait de mal en pis, passant du malaise à un réel danger pour la lycane qui sentit les ongles de son agresseur contre l’arrière de son crâne. Le moindre mouvement pouvait être fatal, d’un côté comme de l’autre. Natacha grogna sourdement en réponse avant de poursuivre sa besogne, tâchant d’ignorer le sang chaud dégoulinant sur son visage. Un mélange de sperme et de salive coulait sur son menton, la main du vampire l’empêchant de déglutir ou de se servir de ses propres mains.

L’inexpérience de Natacha fit que le moment s’éternisa, les minutes tirant en longueur tandis le sexe de l’homme ne cessait d’aller et venir dans sa bouche, au rythme des mouvements de son visage. En vrai, elle faisait de son mieux. Seulement, elle n’était ni à l’aise, ni habituée et encore moins enthousiaste à l’idée de sucer son geôlier. Ses belles lèvres emprisonnaient la queue tendue en une pression agréable, et son menton était aussi dégoulinant de sang, de sperme et de salive que pouvait l’être les bourses d’Alexandre. Sa langue s’agitait frénétiquement, harcelant le gland comme pour accélérer les choses, et en terminer avec cette corvée.

Maladresse ou non, les attentions de la lycanthrope portèrent leurs fruits. Alexandre émit un grognement, et la jeune femme sentit sa propre bouche se remplir d’un liquide âcre, épais, véritablement désagréable. La bouche pleine, Natacha lâcha précipitamment la queue du vampire, son haut-le-cœur littéralement coupé par la brutalité de ce dernier qui la tira sans ménagement par les cheveux pour la coucher sur le sol.

*Je vais vomir…*

Cependant l’ordre était clair, et la jeune femme ne voulait pas s’exposer à de nouveaux coups maintenant qu’elle n’avait plus le dessus. Une sensation assez déroutante, mais Natacha commençait vraiment à craindre les réactions du vampire. Quant à cette fellation, elle ne savait qu’en penser. Il y avait certes un côté excitant à se soumettre momentanément, mais avec les sévices qu’elle avait subit, cela s’arrêtait là. Définitivement, elle ne ressentait aucune excitation sexuelle. Pas pour le moment en tout cas.

Natacha resta crispée sur le sol, avec le très fort goût du sperme de son geôlier dans la bouche, essayant de ne pas recracher quand il vint l’embrasser. La sensation était assez perturbante, bien différente de la brutalité habituelle et elle se laissa faire relativement docilement. Néanmoins, ses griffes restaient sorties, raclant le sol, la lycanthrope étant sur ses gardes. Elle ne s’attendait nullement à ce qu’Alexandre la libère après cette offrande, et la jeune femme savait parfaitement que la lutte ne faisait que commencer. En attendant, elle rendait un baiser extrêmement crispé et absolument pas coopératif, dégoûtée non seulement par le vampire mais plus encore par la substance qu’il avait craché dans sa bouche.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 19 mars 2018, 00:46:28
Alexandre prolongea le baiser avec elle, réfléchissant encore. Il n’avait pas totalement abandonné l’idée de soumettre cette femme. Non seulement elle était belle, mais, au-delà de ça, avoir un Lycan sous ses ordres était toujours une bonne chose. Ils formaient d’excellents gardes du corps, et il y avait une certaine forme de snobisme à exhiber son Lycan personnel auprès des autres clans vampiriques. Mais, pour ça, il fallait encore la soumettre, et ça, ça allait être difficile. Natacha était une rebelle, effrontée et colérique, qui détestait cordialement Alexandre, et qui le lui rendait bien. Ce bref rapprochement était éphémère, mais le vampire était sûr qu’il y avait quelque chose à en tirer. Il avait montré à la femme le pire de ce qu’il avait à lui montrer, peut-être était-il temps de lui montrer la carotte après le bâton ? Alexandre y songeait sincèrement, en tout cas, et, après ce baiser écœurant, il se releva lentement.

Un léger silence s’installa entre les deux amants. Debout, Alexandre se déplaça, et récupéra une nuisette, puis la jeta sur le corps de Natacha, tout en enfilant un peignoir.

« Suis-moi, sauf si tu préfères l’atmosphère du cachot. »

Son ton semblait s’être radouci. Pouvait-il s’agir d’un piège ? Tout le laissait supposer, mais il ne semblait rien y avoir. Et, de fait, quand Natacha sortit, personne ne l’attaqua. Le duo avança dans un couloir sombre, aux parois noires, éclairées par des torches. Ils rejoignirent un escalier en pierre, et Natacha put apercevoir, à l’entrée des geôles, un geôlier installé près d’une table, qui la fixa silencieusement, l’air mauvais.

« Ne soyez pas offusquée par Oscar, il est continuellement de mauvaise humeur, je crois que c’est un trait naturel quand on veille sur des prisons. »

Natacha avait pu constater, si elle avait été curieuse, qu’elle n’était pas la seule prisonnière. Certains avaient l’air en très piteux état, comme s’ils étaient là depuis plusieurs jours.

« Mon manoir sert de lieu de détention temporaire le temps que les autorités locales mettent en place un transfert dans l’une des prisons impériales proches. »

Rien de tout cela ne devait parler à Natacha, sauf à supposer qu’elle se soit jadis rendue sur Ashnard, mais cela permettait à Alexandre de conserver une dose de mystère. Une fois hors du cachot, ils arrivèrent dans un élégant couloir en bois. Aucun signe d’électricité, simplement de multiples bougies et des lustres. Alexandre rejoignit un élégant salon, avec des canapés et une table, et invita Natacha à s’asseoir.

De délicieuses odeurs de grillade remplirent alors l’air, et, quelques instants après, une servante approcha, tenant entre ses mains un plateau en argent, et le déposa devant Natacha. La servante tenait également une bouteille, qu’Alexandre récupéra.

« Ne faites pas inutilement la fière, Natacha, mangez. Vous voulez peut-être un peu de vin ? Le goût du sperme est très écœurant quand on y est pas habitués. J’ai justement un excellent cru des distilleries Carnelle. Très bon cépage, ça fond dans la bouche. »

Il remplit deux verres, et en tendit un à Natacha.

« Il n’y a pas de piège, précisa-t-il. Vous avez bien dû remarquer que je n’ai pas besoin de ça pour vous faire du mal… Après nos ébats sanguins, vous devez avoir faim, alors mangez. Nous faisons préparer un bain, je crois aussi que ça vous fera du bien. »

Que signifiait cet étrange changement de comportement ? Serait-ce assez pour apaiser Natacha ? Alexandre savait pertinemment que non, mais c’était toujours un début…
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le samedi 24 mars 2018, 01:33:02
L’estomac de Natacha était véritablement sur le point de se contracter de dégoût face au liquide âcre et épais, que la langue de l’homme remuait à l’intérieur de sa bouche, empirant encore sa répulsion. A cet instant, plus rien n’occupait son esprit si ce n’est le besoin d’urgent de se débarrasser de ce baiser, en un réflexe primal de rejet. Fort heureusement pour elle, et aussi pour Alexandre, celui-ci rompit le lien, permettant à la jeune femme de recracher la mixture sur le sol. L’avaler était au-dessus de ses forces.

La lycanthrope toussa, crachant des filets de salives pour se débarrasser de la substance, son corps se contractant par pur réflexe. Sa transformation partielle s’était dissipée à mesure que le sang du vampire reprenait le contrôle, et elle s’attendait à une nouvelle pluie de coup. Un regard méfiant vers Alexandre l’informa pourtant du contraire. Crispée au sol, les muscles bandés prête à se défendre, Natacha ne reçut qu’une simple nuisette et une invitation brève pour le suivre. Elle plissa le regard, sa méfiance exacerbée.

Natacha se releva, reculant légèrement par rapport à son kidnappeur, et enfila finalement le vêtement par-dessus son corps crasseux et souillé de sang. Le vampire s’était-il enfin décidé à l’écouter ? A négocier ? Cela lui semblait beaucoup trop beau pour être vrai. La lycanthrope décida néanmoins de le suivre, tous les sens aux aguets, s’attendant évidemment à un piège ou une énième torture sadique. Cet endroit ne lui disait absolument rien qui vaille. Cela ressemblait à une sorte de prison médiéval, emplit d’un geôlier caricatural et de prisonniers particulièrement faméliques.

« Impérial ?... Ça veut dire quoi ? Qu’on est pas sur Terre ? On est où ?... » La jeune femme s’était aussi décidée à ouvrir la bouche en arrivant dans le luxueux salon éclairé à la bougie.

Durant tout le trajet, la lycanthrope s’était attendu à une agression, à un plan tordu pour la faire souffrir si bien qu’elle avait jeté des regards en tout sens. En vain. A son grand étonnement, il ne s’était rien passé mais cela ne lui enlevait guère l’idée que le vampire préparait quelque chose sous couvert de politesse.  Quant à son estomac, mis à rude épreuve dernièrement, il ne put s’empêcher de grogner bruyamment à l’odeur de grillade tandis que Natacha hésitait à s’asseoir auprès d’Alexandre.

« Non merci, je n’aime pas le vin… » Déclara-t-elle en s’asseyant après une longue pause, si méfiante dans ce changement d’habitude qu’elle en retrouvait sa politesse.

Quoiqu’il en soit, Natacha ne se fit nullement prier pour se jeter littéralement sur la viande. Elle empoigna les couverts et commença à découper de larges portions de grillades en gardant un œil alerte envers le vampire. Empoisonner sa nourriture n’aurait pas changé grand-chose compte tenu de ses pouvoirs. Mastiquant la nourriture en fronçant les sourcils, la jeune femme ne pouvait pas se faire à l’idée qu’Alexandre avait changé d’avis sur elle. Non, il y avait définitivement quelque chose de louche dans cette attitude.

« Si je dois prendre un bain parce que vous préférez violer les femmes propres, c’est mort. C’est quoi le piège ? Ne me prenez pas pour une truffe, je ne vais pas ronronner parce que vous me filez un bout de viande. »

En attendant, la lycanthrope le savourait ce bout de viande. La perspective d’un bon bain était délicieuse, mais elle s’attendait à tout, et reprendre des forces n’était nullement négligeable si elle voulait s’en sortir. Ou au moins rester en vie. Son assiette se vida à vue nez, son appétit n’étant nullement diminué par la présence menaçante d’Alexandre. Cependant, le repas eut au moins le mérite de calmer Natacha, la laissant soupçonneuse mais un peu plus à l’écoute, prête à envisager n’importe quelle alternative à la torture. Négocier s’il le fallait malgré une haine affichée pour le vampire.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 25 mars 2018, 20:39:40
Elle était craintive. Bien sûr. Le contraire aurait été étonnant. Alexandre se décida donc à la rassurer, à sa manière :

« Je n’ai aucun motif de te piéger, je t’ai déjà. Si je voulais te violer encore, je t’aurais laissé attacher à tes chaînes. »

C’était la pure vérité. Natacha avait pu constater que les chaînes de l’homme étaient très solides, faites pour retenir un Lycan même en train de se transformer.

« En l’état, je pense juste qu’un bain te fera du bien. Tu as beau être une bête, tu n’en es pas moins un être qui aspire à être digne, non ? Mais c’est toi qui vois, je ne te force en rien. »

Après l’extrême violence dont Alexandre avait fait preuve sur elle, jusqu’à menacer de la mettre dans une vierge de fer, ce changement d’attitude avait effectivement de quoi désarçonner. Le vampire assumait néanmoins pleinement ce changement, et laissa Natacha manger. Elle avait terriblement faim, ce qui était sûrement lié à ses transformations. De ce qu’il en savait, de telles transformations consommaient beaucoup de nutriments. Tandis que Natacha mangeait, une servante amena un autre morceau de viande.

Le vampire poursuivit ensuite :

« Je sais d’avance que tu ne vas pas me croire, Natacha, mais, effectivement, tu n’es plus sur Terre... Ni moi. En fait, je viens d’une autre planète, Terra, qui est un monde parallèle au tien.  Les interactions entre nos deux mondes sont encore très méconnues dans leur globalité, y compris pour moi, mais je suis personnellement convaincu que tous les phénomènes mystiques qui ont lieu sur ta planète viennent de la mienne. J’en veux pour preuve que, sur Terra, la lycanthropie est une mutation connue, réputée avoir été créée, ou en tout cas amplifiée, par d’anciens grands clans vampiriques. Sur Terre, je n’ai jamais vu une seule chaire universitaire s’intéressant sur la lycanthropie. »

Alexandre se dirigea vers une bibliothèque, et en sortit un bouquin, qu’il mit ensuite sur la table. Natacha put voir le titre sur la première de couverture, titre qu’elle arrivait étrangement à lire : « Étude sur la Lycanthropie, vol. 1 ».

« L’étude du Professeur Bartholomew Hucbert est une référence en la matière. Pour faire court, Hucbert considère que la lycanthropie est à mi-chemin entre une maladie et une mutation. Un curieux phénomène qui n’a eu de cesse d’interroger alchimistes et scientifiques, et surtout les vampires. Hucbert suppose que la capacité naturelle que les vampires ont à contrôler les Lycans provient de notre maîtrise innée de la magie rouge. Historiquement, des clans comme le mien sont devenus très puissants en disposant d’armées de Lycans à leur service. Les mémoires et les chroniques de mon clan témoignent toutefois qu’il n’a jamais été aisé de contrôler des bêtes comme vous. Finalement, les Lycans se sont révoltés dans la plupart des clans, mais il en existe encore qui continuent à vous utiliser. »

Natacha voyait-elle où il voulait en venir ? Alexandre s’était rapproché d’elle, et s’assit sur le bord de la table, à côté.

« Tu as tenté de me tuer, et je t’ai montré ce qui arrivait en ce genre de cas. J’espère sincèrement que je n’aurais jamais à recommencer ce que je t’ai fait, Natacha. Maintenant, si tu veux savoir ce que je veux... C’est assez simple. Je veux t’aider à contrôler ta lycanthropie, afin que tu m’assistes et me secondes. Ta hargne me plaît énormément, et je connais plein de façons de l’utiliser au mieux. J’ignore ce que tu fais sur Terre, quel boulot tu as, mais sache que, là-bas, je suis un avocat riche. Je peux t’offrir un salaire qui dépassera toute concurrence, mais je tiens à te prévenir... Contrôler ta lycanthropie ne sera pas facile, et je ne suis vraiment pas certain d’y arriver. La violence dont j’ai fait preuve sur toi... Elle est malheureusement nécessaire. Les Lycans sont par nature violents, furieux, et ne se soumettent fondamentalement qu’à ceux qu’ils craignent vraiment. Autrement dit, sous ta forme lycane, tu ne pourras m’obéir que si tu me reconnais comme ton supérieur... Ton maître, en quelque sorte. »

Ayant longuement parlé, il conclue ensuite sur un léger trait d’humour :

« Autant dire que ce n’est pas gagné. »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le vendredi 30 mars 2018, 02:04:26
Du fait de son organisme mis à rude épreuve, maltraité par Alexandre et les transformations forcées, Natacha n’en finissait plus de s’empiffrer, s’attaquant déjà au second morceau de viande aussitôt qu’il lui fut servi. Elle avait au moins la dignité de manger avec ses couverts, et non comme une bête contrairement à ce que le croyance populaire pouvait penser de ce genre sa race. Néanmoins, la jeune femme restait méfiance, jetant de temps à autre des coups d’œil suspicieux vers le vampire aux manières soudainement bien plus aimables.

Il va sans dire que la lycanthrope s’attendait à tout moment à un revirement de comportement, et se préparait à riposter en conséquence. Autant que possible du moins. Même si Natacha ne voulait pas l’avouer, le vampire avait profondément raison quant à son besoin urgent de se laver, de se débarrasser de la couche de sueur, de sang et de sperme qu’elle portait depuis hier sur le corps. Mentalement, cela lui permettrait surtout de se débarrasser de cette souillure, et quelque part, du souvenir de ces sévices qu’il lui avait infligé auparavant.

« Mouais, je verrai après manger. » Marmonna-t-elle en se concentrant sur son repas qui se résumait à engloutir un maximum de nourriture avant que la confrontation ne reprenne.

Quant à la suite du monologue d’Alexandre, la jeune femme ne broncha guère, écoutant tout en restant attentive à ses faits et gestes. Ce qu’il affirmait quant à son lieu de résidence, ce monde médiéval que Natacha avait deviné, était tout bonnement délirant mais pouvait-elle réellement lui reproche ? Elle qui était une créature fantastique dont l’existence était complètement nié sur Terre ? Certes, elle était loin de le croire sur parole, mais la lycanthrope restait tout de même très ouverte d’esprit, ne se fermant à aucune hypothèse.

Natacha jeta un regard distrait vers le lourd ouvrage que le vampire lui présentait sans daigner y toucher. Elle avait une sorte de respect pour les livres, et en tripoter un avec ses doigts, n’était pas vraiment dans ses habitudes. Au moins, Alexandre lui apprenait plusieurs choses. D’une, l’origine de ce très désagréable contrôle qu’il exerçait sur elle, la faisant grimacer à la simple pensée que le vampire puisse lui faire faire n’importe quoi à sa guise. Et des deux, ce contrôle n’était pas insurmontable compte tenu des révoltes. En somme, la lycanthrope mémorisa surtout qu’elle pouvait très bien être capable de lui botter les fesses !

« Pas trop près… » Grogna-t-elle en voyant le vampire se rapprocher de sa chaise d’un peu trop près à son goût. Cela en dissipa même le trop bref enthousiasme qu’elle venait de ressentir à l’idée d’avoir un minimum d’avantage de son côté.

Mais à quel prix pouvait-elle essayer de se révolter ? Son assiette vide, Natacha écoutait le vampire énumérer et lui remémorer les énormes moyens dont il disposait pour la faire souffrir autant qu’il le désirait. Son seul espoir de rébellion fondit comme neige au soleil. Au fond, elle n’était qu’une jeune femme sans diplômes, avec un boulot merdique, et une transformation assez problématique à gérer. Que pouvait-elle faire contre lui, un avocat richissime à la tête d’un clan de vampires dont elle ignorait la puissance ? La lycanthrope maugréa, baissant les yeux sur son plat où flottait encore un peu de jus de viande.

Contre toute attente, la bouillante jeune femme ne se mit pas à vociférer face à la proposition du vampire. Ni même envers son trait d’humour ! Celui-ci avait décidé d’inverser son comportement, peut-être même essayer de la déstabiliser par la diplomatie, et elle comptait bien lui rendre la pareille. Avec moins de facilité, certes. Natacha serrait les dents au mot « maitre », retenant tant bien que mal son caractère hautement explosif de littéralement lui cracher à la figure. En mettant de côté le personnage, accepter ce travail était plutôt tentant, mais la lycanthrope avait du mal à avaler le concept d’être sa servante. Son petit toutou docile en fin de compte.

« Je vais réfléchir… Après le bain promis. » Lâcha-t-elle d'un ton plus calme, plein d'une colère contenue.

De réflexion, Natacha en avait grandement besoin. Mais pouvait-elle réellement trouver une alternative à cette situation ? La jeune femme se leva pour suivre la servante lui ouvrant la voie vers la salle de bain, mais ses pensées concluaient toutes la même chose : Non, elle n’avait pas le choix. Même si elle parvenait à vaincre Alexandre, où irait-elle ? Comment retrouver le chemin de sa maison ? La lycanthrope ne savait même pas comment elle était arrivée ici. On lui ouvrit la porte de la salle d’eau et, une fois seule, elle se débarrassa de la nuisette pour se plonger dans l’eau chaude avec un soupir de soulagement. La seule solution que la jeune femme pouvait entrevoir, c’était d’accepter. Momentanément. Accepter, encaisser, et survivre en attendant de pouvoir saisir une issue.

En réalité, il y avait quelque chose d’apaisant à ce sentiment. Se débarrasser de ces problèmes en se soumettant une volonté extérieure, éviter la douleur et la torture supplémentaire… Dans un sens, Natacha voulait aussi que cette souffrance s’arrête. Elle se laissa couler dans le bain, récupéra un savon pour se frotter mollement le corps en évitant de penser à quoi que ce soit. Difficile d’imaginer ce que le vampire avait prévu pour elle, mais la lycanthrope aurait tout le temps de le découvrir après ce moment de paix.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 03 avril 2018, 01:01:19
Alexandre savait qu’il jouait avec le feu avec Natacha. La jeune blonde avait un tempérament explosif, et il savait bien qu’elle risquait de vite s’énerver devant ce qu’il lui proposait. Alexandre tâchait juste d’être honnête avec elle. Mais Natacha était sur le point de lui sauter dessus. Elle bouillonnait sur place, mais accepta les propositions du vampire. Alexandre sourit légèrement, et hocha la tête.

« Suis-moi, alors. »

Marchant d’un pas posé et calme, Alexandre guida son invitée à travers les couloirs, jusqu’à rejoindre la salle de bains. Une pièce très moderne, qui jurait avec la technologie médiévale dominante dans le domaine. Le vampire déclencha le robinet d’eau chaude.

« Il y a du parfum, du savon, des lotions... L’hygiène est quelque chose de très important pour moi. »

Alexandre notait les hésitations de la femme, et n’insista pas davantage. L’approche qu’il tentait était radicalement différente de ce qu’il avait envisagé plus tôt, et il la laissa donc se détendre. Le vampire en profita pour vaquer à ses occupations quotidiennes. Étant insomniaque, il lui arrivait fréquemment de travailler dans son bureau la nuit. Diriger un domaine, mine de rien, nécessitait de signer beaucoup de papiers, et de faire beaucoup de démarches et d’actes. Le vampire s’y attaqua donc, et, au bout d’une bonne demi-heure, sortit de ses papiers quand une servante lui présenta Natacha.

Le vampire lui avait remis des vêtements terriens, consistant en un haut noir assez court, mettant légèrement en valeur ses seins, et un pantalon noir moulant.

« Parfait. Installez-vous, Natacha. »

Devant son bureau, éclairé par des bougies, il y avait des fauteuils confortables. Un feu crépitait dans l’âtre de la cheminée. Une atmosphère solennelle, avec des tableaux, d’élégantes tapisseries, et la plume de Dowell qui glissait sur les parchemins.

« Je sais que vous me détestez et que vous avez envie de me dévorer, Natacha. C’est normal, je vous ai violé et torturé. Moi aussi, j’ai envie de vous égorger, vu que vous avez tenté de me tuer. Je sais aussi que vous êtes convaincue que tout cela est un piège, et que, tôt ou tard, je vais à nouveau vous attaquer. Je ne cache pas que cela risque d’arriver, si jamais vous m’attaquez. Mais, pour le reste, sachez que je suis sincère. »

Il ne comptait pas lui mentir, et releva son regard vers elle.

« Je pense que nous pourrions faire une bonne équipe, vous et moi. Naturellement, je suis prêt à vous payer pour vos services. »

C’était bien là le minimum des choses, non ?
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le vendredi 06 avril 2018, 15:42:23
Le bain chaud, solitaire et douillet, un moment de relaxation bienvenue après le déchainement de violence et de sang que Natacha avait vécu en l’espace de quelques jours. Une agitation qui n’était, certes, pas inhabituelle en période de pleine lune, mais la rencontre avec un vampire avait dépassé de loin toutes les nuits précédentes. La jeune femme ramassa un flacon de lotion, s’allongeant ensuite avec soulagement sur le fond de la baignoire pour mieux se plonger dans ses réflexions, et surtout, décider de la suite à donner. L’accalmie était vouée à disparaitre sous peu, et il était clair que le vampire attendait une réponse de sa part, ou du moins, un changement de comportement.

Mais en était-elle seulement capable ? Instinctivement, la lycanthrope le haïssait, et ce ressentiment s’était propagé dans chaque fibre de son corps, si bien qu’elle n’était pas certaine de pouvoir ravaler cette colère en elle. Même si, consciemment, Natacha parvenait à mettre de côté ses ressentiments légitimes envers lui, il n’était pas exclu que son corps refuse de lui obéir. C’était aussi un inconvénient de ne pas maitriser une double nature, si sauvage et monstrueuse, dépassant de loin les capacités humaines. Ce qu’Alexandre lui avait précisément proposé de maitriser, une opportunité plutôt séduisante en fin de compte, d’autant plus que l’imprévisibilité de sa transformation posait des problèmes majeurs dans sa vie.

*Si seulement il n’y avait pas cette saleté de collier.*

Le temps lui manquait pour trouver une solution. Elle ne pouvait pas rester éternellement dans ce bain, ou bien le vampire se douterait de quelque chose, et elle avait déjà terminé de se laver. Manquant de motivation mais au moins avec la satisfaction d’être propre, Natacha se décida à sortir de l’eau. Elle enfila les vêtements moulants mis à sa disposition avec un soupir, puis se fit violence pour sortir finalement de ce petit havre de paix temporaire, et gagner le bureau de ce nouveau "maitre". Ce terme, elle n’arrivait pas à l’avaler, il lui restait en travers de la gorge. Celui-ci l’attendait tranquillement, dans cette pièce aux allures médiévales.

La lycanthrope prit place en silence sur l’un des fauteuils, appréciant malgré la situation, l’atmosphère confortable et feutrée du bureau. Un vrai décor d’un film de chevaliers. Cela dit, le vampire avait parfaitement raison. Sa simple vue et son odeur suffisaient à la faire bouillir de rage, même si Natacha s’efforçait de l’écouter impassiblement ce qui, bien entendu, n’était pas chose aisée. Elle réajusta nerveusement ses longs cheveux blonds, les laissant retomber souplement sur ses épaules, ce qui avait le don de répandre son parfum un peu partout autour d’elle et de faire ressortir son beau visage.

« Je vous ai peut-être attaqué, sauf que moi, je ne l’ai pas fait exprès. Vous, si. »

Un fait qui lui semblait plus qu’évident. Ce n’était tout de même pas elle, la méchante de l’histoire ! Après tout, ce n’était pas vraiment sa faute si sa transformation était si incontrôlable et violente. Peut-être juste un peu ? En tout cas, Natacha estimait qu’elle était parfaitement dans son droit, et l’idée d’être un danger public lui échappait complètement.

« J’ai mes conditions aussi. » Déclara-t-elle sans se dégonfler. « Je veux récupérer mes affaires déjà, et avoir le droit de sortir quand je veux. Je veux être bien payée, nourri, logé et faire strictement du travail. Hors de question de faire la pute ou je ne sais quoi. »

Des conditions, somme toute, plutôt naturels, mais compte tenu de l’attitude d’Alexandre plus tôt dans la journée, Natacha avait la désagréable impression que ça n’allait pas passer. Il s’agissait de demandes normales pour un travail classique, mais tout ceci n’en était clairement pas un, et les méthodes du vampire avaient l’air à l’opposé des demandes syndicales.

« Et aussi, je veux savoir dans les détails ce que je devrais faire. » Lâcha-t-elle en dernier, gardant un air buté.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 16 avril 2018, 00:42:08
Même en situation d’infériorité, Natacha était encore une véritable teigne. Elle posa toutes ses conditions, tout en rappelant que, si elle l’avait certes attaqué, c’était bien involontairement, alors que lui avait fait tout ça consciemment. Alexandre esquissa un léger sourire, et ne répondit pas, laissant la jeune et belle femme exposer ses conditions. Alexandre se tut ensuite plusieurs secondes, et reposa la plume dans l’encrier. Le vampire la regarda ensuite, et hocha la tête :

« Je dispose d’appartements libres au centre-ville de Seikusu. Tes vêtements, il va m’être difficile de te les restituer. Quand tu t’es transformée en Lycane, tu les as déchirés. Mais tu pourras récupérer ceux de ton appartement, oui. »

Le vampire étudia ensuite les autres questions de la femme :

« Tu auras du reste un salaire, oui... Quant à tes fonctions, elles varieront selon ce que tu es capable de faire. De manière générale, j’aime l’idée d’avoir une garde du corps pouvant se transformer en Lycan. Ce que je souhaite, surtout, c’est que tu te contrôles sous ta forme bestiale pour impressionner mes rivaux lors des réunions et des assemblées claniques. »

Alexandre resta silencieux à nouveau. Il ne savait pas trop comment aborder la chose avec cette femme. Le vampire avait entendu la femme dire qu’elle ne comptait pas faire la pute, et Alexandre hocha donc la tête.

« Pour le reste... Je ne garantis rien. Tu me plais beaucoup, Natasha, je pense que tu ferais une magnifique concubine. »

Elle allait sûrement bondir à cette idée, mais Alexandre était très sérieux. Il avait envie de cette femme, tout simplement, de sa beauté, de sa fougue, de son énergie. Autant dire qu’il l’imaginait très bien au lit.

« Oui, je crois bien que ce sera là ma condition, Natacha... Ou plutôt, un défi. Je veux passer une nuit avec toi. Si j’arrive à te faire jouir, tu seras ma concubine. Sinon... Tu resteras juste mon employée. Qu’en penses-tu ? Voilà qui est avantageux, non ? »

Il était possible qu’elle le repousse sur le coup... Mais Alexandre savait se montrer inflexible quand il le fallait.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 19 avril 2018, 15:06:24
C’était une première. Alexandre et Natacha avaient une discussion calme, sans donner signe de bagarre, cela malgré les propositions osées et la position d’infériorité de la jeune femme qui ne se dégonflait pas pour autant. En un sens, l’offre du vampire n’était pas inintéressante à ses yeux. L’idée d’apprendre à contrôler sa forme bestiale en particulier était véritablement séduisante, quant au reste, cela lui semblait plutôt simple. Même beaucoup trop simple. L’homme resta évasif sur le reste de son travail, et Natacha ne put s’empêcher de flairer un coup tordu.

C’était tout à fait légitime compte tenu des derniers jours. Natacha fit la grimace, en proie à un déchirement intérieur, et elle n’était guère le genre de personne capable de garder un air impassible ou de masquer ses émotions. D’un côté, c’était une offre de travail plutôt intéressante, mais malgré cela, elle n’avait aucune envie de bosser pour le compte d’Alexandre. Ce tortionnaire. La lycanthrope se tut, croissant les bras sous sa poitrine en pesant le pour et le contre.

« J’aime pas trop faire l’idée de faire la potiche… » Grogna-t-elle entre ses dents.

Et si cette éventualité déplaisait à Natacha, ce n’était rien à côté de la suite des propositions du vampire. Elle le regarda avec un air interloqué comme s’il venait de lâcher une très mauvaise blague. Une concubine ? La jeune femme se demanda réellement s’il était sérieux. En réalité, elle avait toute les peines du monde à se contenir, à se retenir de se lever d’un bond pour lui coller son poing dans la figure. Un geste qui aurait inévitablement dégénéré en une énième confrontation physique.

« Même pas en rêve, je-… » Commença-t-elle avant d’écouter, sidérée, le reste de sa proposition.

Passer une nuit avec elle ? Cette demande lui parait si complètement décalée, si hors de propos après tout ce qu’il lui avait subir, que Natacha éclata de rire. C’était un réflexe nerveux plus qu’autre chose, mais comment le vampire l’avait violé, tabassé, et désormais, le voilà qui lui proposait de la… Séduire ? A ses yeux, il n’y avait absolument aucune chance qu’elle puisse lui trouver le moindre attrait, le plus petit charme… Et certainement pas jouir en se présence. La simple pensée qu’il puisse la toucher la révulsait.

La lycanthrope reprit son calme, dévisageant le vampire d’un air méprisant. Ce défi lui semblait complètement tiré par les cheveux, mais en y réfléchissant, y avait-il réellement un choix là-dedans ? A n’en pas douter, un refus de sa part entrainerait certainement un retour à la case départ, c’est-à-dire direction la cellule avec de nouvelles tortures à la clé. Natacha, malgré son dégoût pour cet homme, frissonna à cette simple pensée. Hors de question qu’elle subisse une nouvelle séance de violence, et de toute manière, la jeune femme ne se sentait pas capable de le supporter une autre fois.

« C’est ridicule. Mais je suppose que refuser revient à retourner en cellule ? J’accepte le défi, mais vous avez perdu d’avance, rien votre proximité me donne envie de gerber... »

Mieux valait supporter un tripotage que se faire enfermer en bas, pensa-t-elle. Et de toute manière, tout était joué d’avance, non ? Natacha pensa légitimement qu’il n’y avait pas la moindre chance que cet homme puisse lui procurer un orgasme compte tenu du dégoût qu’il lui évoquait, et dans ce cas, elle obtiendrait son travail sans inconvénient. Et sans devoir faire la concubine, ou la pute comme elle l’estimait. Oui, songea-t-elle, c’était une très désagréable formalité, mais au vu des circonstances, c’était un moindre mal et un gain très sûr. Normalement.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 23 avril 2018, 00:34:35
« Oh, je ne suis pas niais, je sais que vous me détestez. Je ne peux pas vraiment vous en tenir rigueur, compte tenu de la manière dont nous nous sommes rencontrés. Mais ne croyez pas que je vous propose ça uniquement pour satisfaire quelque pensée perverse. N’en doutez pas, je dispose de plein de concubines qui seraient ravies que je passe la nuit avec elles. Non, il y a autre chose derrière... »

De quoi parlait-il ? Il se racla la gorge, tout en se redressant, et glissa ses mains dans ses poches, observant le décor.

« Vous, les Terriens, vous êtes très indisposés à l’égard du sexe. Vous en avez une sainte horreur, tout en le pratiquant abusivement. Tel n’est pas le cas des vampires. Le sexe est une force, jeune femme, une force terrible et fondamentale. Vouloir la nier, c’est s’aveugler. Et vous, vous êtes esclave de vos passions... Votre colère, votre rage naturelle, cette agressivité qui bouillonne en vous... Il n’y a pas de tours de passe-passe, même en magie. La magie est au demeurant une discipline sérieuse, régie par des règles aussi strictes que complexes. Mais, ce qui est sûr, ce qui est communément admis, c’est que les émotions et les sentiments influent sur la magie, particulièrement dans des mutations liées à la lycanthropie. »

C’était un véritable charabia. Alexandre continua à marcher, et attrapa dans le creux de sa main un livre qu’il avait récupéré, et le tendit vers la femme. Cette dernière devrait constater, à sa grande surprise, que, malgré le fait qu’elle était sur une autre planète lui étant totalement inconnue, la langue utilisée dans l’ouvrage lui était compréhensible.

« Voici des études menées par mon clan sur des cobayes, il y a des siècles de cela... Quand les Lycans étaient massivement utilisés. Des prisonniers, des condamnés à mort, des vagabonds, des esclaves en fuite... Mes ancêtres utilisaient sur eux le mutagène qui courait dans leurs veines, et notaient leurs observations cliniques et leurs consultations dans ce livre. »

Ce n’était pas le genre de livres qu’on pourrait trouver dans une librairie. Il comprenait des données sensibles et terribles... Des histoires de prisonniers s’entredévorant sans souci, des expériences affreuses où un homme était transformé en Lycan devant sa famille, et les aurait déchiqueté sur place sans l’intervention de colliers de sécurité. Des cas de patients devenant peu à peu fous, au fur et à mesure que cet horrible mutagène ne s’adapte, et que les doses ne soient améliorées.

Alexandre se tut pendant quelques secondes.

« La conclusion qu’il faut en tirer, ma chère, c’est que, même en ayant le bon dosage, la lycanthropie entraîne des dérèglements hormonaux. Comme certaines drogues, si tu veux... La lycanthropie influe les émotions, tout simplement. Et un sevrage est inutile dans ton cas, puisque ce virus est dans tes veines. Pour faire simple, si tu veux contrôler le virus, tu dois contrôler ta colère, et tes émotions. Évidemment, l’idée n’est pas de toi une faire moine bouddhiste, mais de contrôler tes humeurs pour contrôler ta mutation. C’est là que le sexe intervient. »

Il pointa du doigt l’ouvrage :

« C’est l’une des thérapies retenues, et qui a connu une certaine efficacité. La thérapie par le sexe est très fréquente à Terra, et c’est ce que je veux essayer avec toi. L’idéal serait que tu fasses l’amour avec quelqu’un d’autre, mais je ne voudrais pas que tu égorges par mégarde un amant humain... »

Alexandre s’était assis sur le rebord du bureau, et se redressa à nouveau, se glissant dans le dos de la femme, et posa ses mains sur ses épaules :

« Enfin, si tu refuses... Je ne sais pas. Je n’ai pas envie de conserver une teigne comme toi dans mes cellules, mais je ne peux pas non plus te relâcher dans la nature, vu ta propension à agresser des promeneurs. Qu’aurais-tu fait si, à ma place, il y aurait eu un couple de jeunes adolescents amoureux, hum ? Tu les aurais dévorés sans scrupule, et sans même te souvenir. Peux-tu donc m’assurer que tu n’as jamais tué ? Il serait totalement irresponsable de te laisser libre, et, crois-moi, les établissements psychiatriques ashnardiens n’ont rien d’enviable... »

Dans les faits, les options de Natacha étaient donc plutôt limitées...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 26 avril 2018, 15:20:49
Plus la lycanthrope écoutait Alexandre, plus elle ressentait l’envie pressante de lui coller un direct dans la mâchoire. Que l’homme se taise enfin. Toutes ces explications pseudo-scientifiques, cette suffisance, cette assurance cachant en fin de compte une propension à se servir d’elle comme un simple objet. Natacha n’était pas complètement idiote, et elle savait parfaitement que ses options étaient quasiment inexistantes mais ça n’allait pas l’empêcher de braver le vampire. Et de toute manière, était-il possible pour elle, d’aller contre sa nature profonde, et agressive ?

Natacha jeta un coup d’œil au livre sans y toucher. Elle bouillonnait déjà suffisamment, ce n’était guère le moment d’avoir un objet dans les mains qu’elle pourrait flanquer dans la figure d’Alexandre. Tout ceci ne l’intéressait même pas, et pour cause, les expériences délirantes d’une caste de vampire lui semblaient totalement éloignées de ces préoccupations. La jeune femme remua nerveusement les jambes, peinant à se maitriser, avant de reprendre la parole d’un ton sec.

« En somme, tes ancêtres avaient tellement les chevilles enflées qu’ils ont eu besoin de se créer des esclaves puissants à partir d’expériences sadiques sur des humains. Et que finalement, ils n’ont même pas été fichu d’en tirer quelque chose de stable. »

Du point de vue de Natacha, le discours du vampire lui semblait risible. Sa race était à l’origine de l’aberration de la nature dont elle était victime, et à présent, elle devait le louer de lui taper dessus pour la maitriser ? C’était à se demander comment il n’y avait pas eu de révolte plus tôt, ou bien combien y en avait-il eu en réalité.

« J’ai tué, et alors ? Qu’est-ce que j’y peux ! » Cracha-t-elle. « C’est bien beau de faire le moralisateur quand tu fais parti d’une race de maniaques obsédés par le sang, le cul et la violence »

Malgré les horreurs qu’il lui avait subir, et les menaces pesant sur elle, Alexandre devait parfaitement sentir que la soumission de la jeune femme n’allait pas se faire en douceur. Le contact de ces mains sur les épaules de celle-ci redoublait son agressivité, et pourtant Natacha se faisait violence pour se calmer. Elle serra le bord de la table à s’en faire blanchir les jointures, et le bois gémit doucement sous la pression.

« Vire tes mains, je supporte pas… » Marmonna-t-elle entre ses dents.

Silencieusement, Natacha se jura pourtant qu’il n’y aurait nulle soumission totale. Ce n’était ni dans son caractère ni dans sa nature, et la jeune femme comptait bien profiter de la moindre occasion pour s’échapper. Non pas une simple évasion sans aucune planification, mais une vengeance lente et patiente, même si cela devait lui prendre des années. En attendant, le corps de la lycanthrope émettait un grondement sourd malgré sa volonté pour se calmer, et le contact du vampire provoquait chez elle des bouffées de chaleur.

« C’est bon, j’accepte… » Lâcha-t-elle finalement. « Mais ne compte pas sur moi pour faire des ronds de jambe ou te lécher les doigts de pieds, c’est hors de question. Surtout après avoir appris que vous êtes à moitié responsables de mon état. »

C’était au moins un élément à retenir, et dans un sens, la lycanthrope nota que cette rencontre avait au moins eu le côté positif de lever le voile sur sa transformation. La créature l’ayant mordu venait probablement de ce monde, et plus précisément de ces expériences passés. A ses yeux, Alexandre venait de devenir un bien pire salopard d’un seul coup.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 30 avril 2018, 00:45:47
« Oui... Ou peut-être mes ancêtres ont-ils juste voulu amplifier et exploiter un phénomène naturel. Je ne sais pas... L’Histoire est faite pour être interprétée et réécrite en fonction des sources qu’on trouve. »

La lycanthropie était au demeurant un phénomène difficile à expliquer.

« Il y a aussi la théorie divine, le hamr et les voyages astraux... Mais peu importe. »

Il avait déjà suffisamment parlé comme ça, et il voyait bien que la femme avait envie de le tuer. Elle avait bien du mal à se retenir de ne pas se transformer, et Alexandre poursuivit, décidé à lever toutes les ambiguïtés :

« Pour le reste, je crois que nous nous méprenons, toi et moi. Je ne cherche pas à faire le moralisateur, Natacha, ni même à me prétendre comme supérieur. Je te dis juste ce que tu es. Tu es une tueuse. Je suis un tueur. Que tu le fasses consciemment ou non, tu tues. Ce n’est pas un jugement moral, ce n’est qu’un fait. Objectif. Neutre. Tu as tué. Et tu tueras encore. C’est comme la fable du scorpion et de la tortue. Pourquoi le scorpion pique la tortue alors que sa survie dépend d’elle ? Parce que c’est dans sa nature. Comme toi. Comme moi. »

Il l’avouait sans ombrages. Alexandre n’avait jamais cru à la dichotomie morale entre le « Bien » et le « Mal ». Qu’est-ce que le bien ? Le mal ? Pouvait-on sérieusement prétendre que le fait de tuer était un acte maléfique, alors que le meurtre faisait partie inhérente du cycle de la vie ? Tout ça n’était à ses yeux que des valeurs sociétales, des curseurs qu’une société établissait pour permettre une vie commune. Par définition, rien de tout cela ne s’appliquait à lui, qui était un vampire, et non un humain. Et c’était cette philosophie qu’il appliquait à Natacha. Il ne cherchait même pas à savoir si elle était bonne ou mauvaise, il la prenait pour ce qu’elle était : une machine à tuer terriblement sexy. Le reste, ce n’était que des fioritures sans importance.

Alexandre se rapprocha de la porte, et l’ouvrit.

« Suis-moi, Natacha. »

Si elle résistait, Alexandre n’aurait qu’à user de sa terrible magie rouge, celle qui lui permettait de prendre le contrôle du corps de Natacha. Elle le suivit donc à travers les couloirs peu éclairés du manoir, jusqu’à rejoindre une double porte menant à une grande chambre. Il y avait un grand lit devant une demie-rotonde avec des baies vitrées. On avait de là une vue magnifique sur toute la région, mais, comme celle-ci était plongée dans l’obscurité, Natacha pourrait juste voir des torches, des tours de guet, et les étoiles brillant dans le ciel.

Alexandre forma une boule de feu dans la paume de sa main, et s’en servit pour la jeter dans une cheminée, éclairant ainsi la pièce. Il se retourna ensuite vers la femme, et commença à déboutonner sa chemise, avant de sourire légèrement, amusé par la situation.

« Je te dégoûte, pas vrai ? Mais, dis-moi, si je t’offrais l’opportunité de retourner chez toi, la prendrais-tu en sachant que je suis la seule option que tu connaisses pour tenter de contrôler la bête qui rugit en toi ? »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mardi 08 mai 2018, 13:54:57
Natacha percevait depuis bien trop longtemps le brûlant regard du vampire fixé dans son dos. Cela semblait la traverser comme un faisceau, mettant ses nerfs à rude épreuve et excitant ses instincts meurtriers. Que cherchait-il exactement à obtenir d’elle ? Disait-il seulement la vérité ou bien avait-il quelques projets à son sujet ? Ce simple doute suffisait à l’agacer de plus belle, et ce n’était guère aisé de maitriser sa lycanthropie. La jeune femme serra les poings, enfonçant ses ongles dans ses paumes pour tenter de se calmer.

En vain. Il était temps de passer à autre chose, temps d’éloigner cette désagréable pensée qu’ils faisaient tout deux partie d’une race de prédateurs, bien que différents, dont la profonde nature était la tuerie. Natacha avait toujours considéré cet état de fait et, tacitement, doucement, elle avait fini par l’accepter sans peine. Après tout, elle était aux premières loges pour constater qu’une fois la bête défaite de ses chaines, il n’y avait guère d’alternative sinon satisfaire son appétit. Celle-ci se leva lorsqu’Alexandre lui indiqua la sortie.

Natacha ne répondit rien. Il n’y avait rien à dire, quand toute la haine et la tension meurtrière entre eux expliquait tout. Elle le suivit le long du couloir, et parcouru brièvement la chambre, s’arrêtant devant les baies vitrées pour admirer le ciel nocturne. Peut-être était-ce simplement dû à sa double nature, mais elle avait toujours ressenti une certaine fascination pour ce genre de paysage, réveillant toujours une sorte de vigueur mystique en elle. La lycanthrope croisa les bras, comprenant que cela représentait surtout un monde inconnu dont elle ne connaissait rien.

« Évidemment que je partirai. Tu l’as dit toi-même, je suis bête furieuse et incontrôlable qui ne cherche que son autodestruction. » Lui répondit-elle d’un ton cinglant.

Était-ce la vue de ce ciel nocturne ? Natacha ressentit la violente nécessité de briser quelque chose, que ce soit la nuque du vampire ou les vitres de la rotonde. Elle avait souvent perçu cette fulgurante envie de destruction, sur elle-même ou sur son environnement… Comme si détruire quelque chose allait lui apporter un soulagement. Quoiqu’il en soit, la lycanthrope ne bougea pas. Elle n’avait ni l’envie de discuter davantage, ni la moindre intention de prendre la moindre initiative envers Alexandre.

Comprenant parfaitement ce que ce dernier attendait d’elle, un lent mais implacable dégoût recommençait à l’envahir, et une nausée s’insinua lentement dans son estomac. Peut-être avait-il raison en fin de compte. Peut-être sa nature cherchait-elle la destruction spontanée. A ce moment, Natacha fixait l’obscurité extérieure, une furieuse envie de briser ces vitres pour sauter dans le vide, et laisser le destin décider de la suite. Une réaction instinctive d’une bête acculée.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 13 mai 2018, 21:03:55
Natacha le détestait, Alexandre le sentait. Dans sa grande chambre, elle lui tournait le dos, observant le paysage lunaire. Lui continua à se déshabiller dans son dos, calmement, tranquillement. Le sang de Natacha remuait nerveusement dans son corps, signe qu’elle était en colère, et songeait probablement au meilleur moyen d’égorger le vampire. Lui jouait clairement avec le feu avec elle. La prudence imposait effectivement qu’il la relâche, ou qu’il ordonne à ses hommes de l’égorger, non sans l’avoir longuement violé auparavant. Avec les Lycans, il ne fallait prendre aucun risque. De puissants clans vampiriques passés avaient entièrement disparu à cause d’eux, de leur puissance, de leur rage, de leur énergie. C’était un grand risque que de les sous-estimer.

Le vampire se rapprocha alors, et posa ses mains sur les épaules de la femme. Il sentit le frisson, sa colère, mais il ne retira pas ses mains.

« Tu es une louve, Natacha. J’ai cessé de te torturer en voyant ta véritable nature. Tu es une prédatrice. Moi aussi. Tu es dangereuse. Ma raison me dit de te tuer par mesure de précaution, non seulement pour les autres, mais aussi et surtout pour moi. Mais je m’y refuse. Tu as un tel potentiel, une telle agressivité... »

Il aimait sentir le sang de cette femme, les battements énergiques de son sang, les battements nerveux qui s’échappaient de sa poitrine. Cette femme était forte, forte et dangereuse. Oui, Alexandre jouait effectivement avec le feu, et relâcha ses mains des épaules de la femme. Il se mit à sa gauche, un rayon lunaire éclairant son corps nu. La lune semblait bien lui aller, se mariant à merveille avec sa longue chevelure, et il écarta légèrement les bras.

« Je crois que je n’arriverai jamais à te dompter, Natacha. Même en étant ma concubine, je craindrais toujours que tu ne cherches à m’égorger. Mais je suis sincère sur un point : je souhaite que tu contrôles ta lycanthropie. Ce mutagène dans tes gènes n’est pas incontrôlable, loin s’en faut. »

Difficile de s’y retrouver, car Dowell semblait constamment changer de position et de discours.

« Et je pense être la seule option que tu as pour y arriver. Car je suppose que c’est ton désir, non ? Parvenir à contrôler le monstre qui rugit en toi ? »

En tout cas, il ne voyait pas ce qui aurait pu la motiver à part ça...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le dimanche 27 mai 2018, 01:40:03
Tous les sens de Natacha étaient focalisés sur la présence du vampire derrière elle. Le paysage lunaire s’étirant par-delà la fenêtre n’existait plus, ou du moins, il lui était impossible de faire abstraction de son ennemi. Toute sa haine et sa colère était concentrée sur Alexandre, au point que la lycanthrope ne pouvait plus percevoir d’autres détails, la réalité se résumait à un seul faisceau brûlant de rage fixé en un seul point.

Le contact de ces mains l’électrisa. Sa peau se hérissa de longs frissons, et Natacha sentit une boule se former dans son ventre, prête à éclater en un accès de violence subite. Mais la jeune femme se maitrisa. De manière surprenante, elle se garda de tout geste brusque et se mura davantage dans un silence obstiné, ce qui ne l’empêchait pas de réfléchir furieusement. Les paroles du vampire, aussi détestable soit-il, commençaient à faire leur chemin dans son esprit.

« Hmm… » Grogna-t-elle en guise de réponse.

Quelque part, les mots d’Alexandre la flattaient. Un pur plaisir égoïste et suffisant s’emparait d’elle à l’idée qu’on puisse la considérer dangereuse, prédatrice… Et qu’on puisse la craindre. Après tout, Natacha n’avait jamais partagé ce secret avec quiconque, et encore moins appris quoi que ce soit à propos de cette mutation. Elle jeta un coup d’œil à l’homme posté à ses côtés.

« Ça l’est. »

Natacha resta un long instant silencieuse. Que ce soit à cause de la lumière ou non, le vampire possédait un charme certain, elle voulait bien le lui accorder, mais la jeune femme n’en éprouvait pas moins du dégoût pour lui. D’un autre côté, bien au fond d’elle-même, la lycanthrope appréciait de se sentir crainte à ce point, et c’était peut-être là un instant de faiblesse.

« Pourquoi changer d’avis sans arrêt ? C’est une manière de me piéger ? Tu veux me tuer, et l’instant d’après, tu m’offres une sorte de faveur, si on peut dire. Tu ne sais pas ce que tu veux ? J’ai l’impression que tu essayes d’avoir ma coopération sans savoir comment faire, et c’est plutôt pathétique. »

Dangereuse, elle l’était, et leurs discussions à couteaux tirés ne semblaient pas prêtes de s’arrêter. Natacha comptait d’ailleurs, bien continuer sur cette lancée. Sur une impulsion, sa main droite vint saisir le sexe flasque de l’homme à ses côtés, l’entourant d’une poigne ferme, sentant le frémissement d’Alexandre à son contact. Que cherchait-elle à faire ? Après tout, il devait bien savoir que la jeune femme avait la force de le mutiler en un éclair, même si l’inverse était également vrai.

« T’aimes ça, le risque en fait ? Ça t’excite de savoir que je peux devenir violente brusquement et te massacrer ? Ou alors, c’est juste que t’en as marre de tes conquêtes mollassonnes et t’as besoin d’une véritable furie pour te faire bander. » Déclara-t-elle en braquant ses yeux dans ceux de l’homme.

Le vampire aimait le sexe violent et sanguinaire, Natacha l’avait parfaitement constaté. Le rapprochement lui semblait donc évident, Alexandre ne cherchait-il pas à faire d’elle une partenaire à la hauteur de ses attentes ? Capable d’être aussi violente et agressive que lui ? Au-delà du simple désir d’un homme envers une femme, la lycanthrope commençait à se demander s’il n’y avait pas là une dimension supplémentaire. Comme l’attirance d’une bête envers une autre. Sa main continua à malaxer fermement la verge d’Alexandre, la griffant parfois du bout des ongles.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 28 mai 2018, 20:09:44
Cette femme le troublait. Indéniablement. De base, il était déjà inconscient de sa part de ne pas l’avoir tué, ou renvoyée aux autorités. La lycanthropie était une mutation dangereuse, un phénomène redoutable. Des vampires plus grands que lui et plus renseignés sur le sujet avaient été incapables de contrôler ce mutagène. Pourtant, il ne l’avait pas fait. Certes, il l’avait torturé. Un acte de bonne guerre, après l’attaque qu’elle avait faite sur lui, une tentative de lui montrer qu’il était le mâle-Alpha. Dowell avait peut-être commis une erreur en arrêtant si rapidement. Il avait eu le choix entre, soit continuer à la torturer, et prendre le risque de la mutiler, de la briser, soit opter pour une solution alternative, consistant à s’impliquer davantage. Que voulait-il donc avec elle ? Sur ce point, la réponse était facile : qu’elle soit avec lui. Qu’elle soit son amante, sa tueuse personnelle, sa garde du corps. Il la voulait, aussi bien pour ses formes alléchantes que pour sa haine, sa brutalité, sa sauvagerie. Ceci rendait délicat de la torturer, car il risquait surtout, à terme, de briser sa combativité, son ardeur.

Natacha était assez confuse, et soupçonna alors qu’il voulait une amante violente, brutale, sauvage. Elle ne tarda pas à en faire la démonstration, le masturbant légèrement, mais surtout douloureusement, arrachant au vampire quelques frissons. Ce dernier sourit en retour, sentant les ongles tranchants de la femme effleurer son sexe. Pas assez pour qu’elle le tranche (ce qui aurait été regrettable), mais suffisamment pour faire perler quelques gouttes. Lui, en retour, ne trouva rien de mieux que de poser l’une de ses mains sur les fesses de Natacha, serrant son cul, et caressa avec l’autre la joue de la femme.

« Je crois que j’ai autant envie de te baiser toute la nuit que de te tuer, ma belle… Il est rare qu’une femme m’inspire autant de sentiments contradictoires, tu ne trouves pas ? Nous sommes les représentants de deux races antagonistes, similaires et différentes. Tout dans mes gènes me pousse à te tuer, mais je m’y refuse. »

Il se pencha vers elle, et l’embrassa pendant quelques secondes. Son trouble, il le percevait aussi chez cette femme. Après tout, le simple fait qu’elle ne lui ait pas comprimé le sexe signifiait déjà, en soi, qu’elle n’envisageait pas de le tuer immédiatement. Le pire que Dowell avait à craindre, c’était qu’elle ne se transforme. À toute fin, il disposait dans sa chambre d’un redoutable cristal en dymérite, un minerai rare, une sorte de variante « pure » de l’obsidienne, qui permettait d’annuler les effets magiques environnants. Mais il ne savait pas si cela marcherait contre un Lycan, vu qu’il s’agissait d’une mutation génétique.

Quoi qu’il en soit, il rompit le baiser, et continua à caresser les fesses de la femme.

« Mais je crois bien que c’est ça… Je te veux comme tu es : belle, sauvage, violente, insoumise. Et, pour le reste, saigner ne me dérange pas. Je ne suis pas fragile comme un humain, la douleur… Elle fait partie de nous. Crois-moi, ma belle, lorsque tu auras vu à quoi ressemble le sexe entre deux vampires, tu comprendras de quoi je parle. »

Lorsque deux vampires couchaient ensemble, qu’ils faisaient l’amour de manière vampirique, le lit finissait souvent gorgé de sang. Ils se griffaient entre eux, se mordaient, se léchaient mutuellement pour panser leurs plaies, tout en continuant à s’ouvrir et à se griffer. Une véritable ode au masochisme, mais surtout au sang, ce liquide ancestral qui était pour les vampires un véritable Graal. En tout cas, Natacha pouvait sentir le sexe d’Alexandre se redresser doucement, devenant plus raide, jusqu’à taper contre ses cuisses.

Alexandre savait qu’il marchait en terrain miné, et opta alors pour rajouter une nouvelle condition à leur jeu :

« Je te veux comme amante, Natacha… Et je sens tes ondulations sanguines. Pour le dire plus simplement, je peux déterminer quand une femme contracte un orgasme, car son activité sanguine s’emballe énormément à ce moment. Alors… Voilà ce que je te propose, si tu es joueuse. Si je te fais jouir dix fois ce soir, tu resteras avec moi. Attention, et comprends-moi bien, il ne s’agit nullement de t’asservir, mais tu accepteras l’idée que je puisse te former pour que tu contrôles ta lycanthropie, et que nous refaisions l’amour ensemble. »

Dix orgasmes en une nuit… Le défi semblait plutôt relevé, et, en tout cas, illustrait l’orgueil démesuré du vampire.

« Si je n’y arrive pas, tu rentreras chez toi, et nous en resterons là. Mais, si tu me retombes dessus plus tard, je ne garantis pas de t’épargner, cette fois… »

Alexandre laissa planer quelques secondes, puis termina :

« On joue comme ça ? »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 28 juin 2018, 14:39:52
Les sentiments de Natacha vis-à-vis de cette situation étaient mitigés. Elle voulait s’en sortir, c’était aussi simple que cela, et en premier lieu, la jeune femme voulait surtout éviter un retour à la torture. Une réaction bien humaine en soi. Cette homme l’avait donc torturé, violé et agressé par tous les moyens en sa possession, et pourtant, elle ne pouvait se départir d’une certaine fierté à l’idée qu’Alexandre puisse la désirer autant.  C’était stupide. Mais peut-être était-ce simplement son instinct animal qui troublait ses réactions, s’interrogea-t-elle.

Natacha avait toujours une furieuse envie de lui ouvrir la gorge, de se venger des horreurs que le vampire lui avait fait subir, mais tous les moyens lui semblaient bons pour lui tenir tête. Y compris en allant dans son sens, durant un temps au moins, pensa-t-elle. Même s’il était difficile de l’avouer, une certaine similitude les rapprochait, leurs natures violentes et pourtant opposées. Cependant, la lycanthrope se fit violence pour ne pas se rebeller en sentant les mains d’Alexandre se poser sur ces fesses et, plus tard, ses lèvres prendre possession des siennes.

« Ce n’est pas l’envie qui me manque de t’ouvrir le bide aussi… » Marmonna-t-elle après ce baiser, lâchant le sexe de l’homme qui n’avait plus vraiment besoin de son aide pour se redresser.

Quant à la proposition qui suivit, la jeune femme ne put retenir un léger ricanement. Dix fois ? Une arrogance qui ne fit qu’éveiller davantage son instinct, celui-là même qui la poussait à défier sur tous les aspects possible le vampire. Après ce qu’il venait de lui faire subir, on ne pouvait pas dire que le désir était insoutenable de son côté, mais Natacha grogna en s’apercevant qu’elle était tout de même, un peu excitée. Mais juste un peu.

Sa décision était, quoiqu’il en soit, déjà prise. N’avait-elle pas l’intention de partir d’ici ? Bien évidemment, et la lycanthrope avait aussi le sentiment qu’un échec du vampire au lit serait une excellente humiliation. Et qui sait, peut-être allait trouver l’opportunité de le charcuter davantage ? Sans répondre, Natacha s’éloigna du vampire de quelques pas et, sans se retourner, elle retira le haut noir, le laissant tomber au sol. Elle se pencha langoureusement pour retirer le pantalon, prenant bien soin de mettre en évidence ses fesses qui avaient l’air de tant séduire Alexandre. Grâce à sa condition de lycanthrope, et l’exercice physique que cela provoquait, ses formes étaient parfaitement sculptées et elle en connaissait bien les effets sur les hommes.

« Très bien, on joue comme ça » Dit-elle en s’appuyant simplement contre le mur, les bras croisés sous sa poitrine menue.

Natacha n’avait aucune envie de lui faciliter la tâche. Après tout, le vampire s’était lancé un défi, à lui de le surmonter et, en voyant l’air défiant de la jeune femme, ça n’allait probablement pas être simple.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 02 juillet 2018, 07:50:24
Alexandre sourit doucement devant les réactions, très prévisibles, de Natacha. Il n’y avait aucune honte à admettre qu’ils étaient tous les deux partis sur de mauvaises bases. Elle avait tenté de le tuer, et il l’avait corrigé en conséquence, la battant, l’humiliant, la torturant même. Le fait qu’il lui propose ensuite de faire l’amour toute la nuit était l’illustration du comportement amoral d’Alexandre. En soi, il n’en voulait pas spécialement à Natacha de se transformer en une Lycan furieuse et anthropophage, il essayait juste de tirer le meilleur de cela. La jeune femme sembla hésiter un peu. Comme toujours, elle oscillait entre le bon sens et son goût inné de la révolte. Une forte tête, très clairement, ce qui ne faisait que confirmer l’envie d’Alexandre d’avoir cette beauté auprès de lui. Il n’y avait, là aussi, aucune honte à l’admettre. Alexandre aimait ce genre de femmes. Elle ferait très bon genre en sa compagnie, et se déshabilla pour de bon, avant de se mettre contre le mur, croisant les bras. Une posture fermée, signifiant qu’elle n’avait nullement l’intention de lui simplifier la vie.

*Ma pauvre petite, songea Alexandre, crois-tu sincèrement que j’aurais fait une telle proposition si je n’étais pas sûr de gagner ?*

Il y avait indéniablement une forte arrogance dans son attitude, un orgueil typiquement vampirique, mais Alexandre comptait bien se faciliter la vie. Il maîtrisait après tout la magie rouge, et il avait eu l’occasion de goûter au sang de cette femme. De cette manière, il pourrait amplifier les sensations que Natacha ressentait en modifiant sa circulation sanguine. Par ce biais, il faciliterait ainsi les orgasmes. Mais Alexandre ne voulait pas juste que la faire jouir en série, il voulait aussi qu’elle l’aime. Impossible à envisager pour le moment ? Le vampire n’en était guère aussi sûr, sachant combien l’esprit humain pouvait se montrer versatile.

Le vampire s’approcha alors de la femme, sans se départir d’un léger sourire. Son corps nu se colla contre celui de la femme, et sa main caressa sa joue, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Très bien, Natacha... Repartir sur de bonnes bases, je crois que c’est ce que nous avons de mieux à faire, toi et moi. »

Il se pencha ensuite vers elle, et l’embrassa fermement sur les lèvres, pressant son corps contre le sien. Elle put sentir, contre son bassin, la virilité de l’homme, un sexe tendu qui ne demandait qu’à s’enfoncer en elle... Mais Alexandre comptait prendre son temps avec elle. Il posa sa main sur sa nuque, et posa l’autre contre ses hanches, s’en servant pour soulever la femme, l’amenant ainsi à devoir enrouler ses jambes autour de sa taille, tout en continuant son baiser. Yeux clos, il se concentrait dans son art.

Alexandre n’espérait pas faire changer la femme sur ses positions par un simple baiser, mais c’était un début. Il ne voulait pas non plus la prendre d’emblée, car il était soucieux de lui montrer qu’il pouvait se montrer patient. En réalité, la stratégie du vampire était de jouer avec le corps de la femme, de la frustrer pour qu’elle apprécie chaque moment passé avec lui. Mine de rien, en matière sexuelle, Alexandre avait aussi sa propre fierté, et trouvait insupportable de ne pas amener sa partenaire à prendre son pied...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le samedi 07 juillet 2018, 14:39:32
Natacha ne pouvait s’empêcher d’être dégoûtée. Le vampire avait certes, un physique attirant, et elle ne pouvait s’empêcher de le trouver séduisant, mais le mal était fait. Son visage était celui qu’il l’avait frappé, torturé, violé, et cela rendait sa proximité d’autant plus difficile à supporter. La lycanthrope avait toujours la crainte d’une soudaine explosion de violence. C’était une réaction plutôt instinctive qu’elle ne pouvait pas contrôler, le réflexe primaire d’un organisme cherchant à se soustraire à la douleur.

En attendant, la jeune femme eut un sursaut de recul quand Alexandre vint se coller à elle. Natacha serra les dents de frustration. Contre ce contact qui l’agaçait tout d'abord, mais aussi contre elle-même. En restant sur la défensive, comme une bête apeurée, elle avait la désagréable impression de se montrer faible contre lui. Et de ce fait, elle avait bien l’intention de lui rendre la tâche difficile.

« N’espère pas… » Commença-t-elle doucement.

Le baiser coupa court son commentaire désagréable. C’était réellement très difficile d’accepter ce baiser de plein gré, et plus encore la queue tendue du vampire qui tapait contre ses hanches. Au moins, pensa-t-elle, il embrassait bien. Mais Natacha était vraiment très loin d’apprécier le moment, et ce n’est que de mauvaise grâce, que la jeune femme enroula ses jambes autour de la taille d’Alexandre.

D’ailleurs, la lycane ne faisait guère d’effort pour participer au baiser. Dans sa tête, tout était bon pour rendre l’instant le plus désagréable possible, pour elle mais surtout pour lui. C’était de bonne guerre non ? Après tout, Natacha voulait toujours s’enfuir de ce lieu, et elle n’avait pas l’intention de céder un pouce de terrain. En attendant, le temps lui paru long. L’impatience s’empara d’elle, et un grondement sourd se fit entendre dans sa poitrine.

Si la violence n’avait pas suffit, il lui restait la provocation. Profitant d’un moment de relâchement, elle planta ses canines dans la lèvre inférieure du vampire, une belle morsure qui fit aussitôt perler quelques gouttes de sang. Natacha resserra la prise de ses jambes autour de la taille du vampire, pressa ses bras dans son dos, l’empêchant de se dégager tandis que le sang continuait à couler. Avant de finalement laisser aller sa bouche meurtrie.

« J’ai connu mieux. Quand j’étais ado, mon copain de quinze ans embrassait mieux que ça. » Lâcha-t-elle sur un ton condescendant.

Natacha était définitivement une forte tête. Elle fusilla du regard le vampire, laissant couler un filet de sang le long de son menton qui rejoignit son cou avant de s’étaler sur sa poitrine. Son attitude était clair. Non seulement elle n’allait pas lui faciliter la tâche, mais la lycanthrope allait tout faire pour saboter leur nuit, et le narguer. Voire l’humilier si elle en avait l’occasion.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 09 juillet 2018, 00:33:43
Alexandre frémit en sentant Natacha lui mordre la lèvre inférieure. Une vive pointe de douleur le traversa, et il frémit sur place, une sorte de coup de fouet venant de frapper son sexe, qui caressa et s’écrasa plus fermement contre les cuisses de la femme. Le sang coula ensuite le long de ses lèvres, formant une petite ligne rouge qui tomba au milieu de son torse, et éclaira également le corps de Natacha, la ligne filant pile entre ses seins. La jeune femme le nargua alors, ce qui fit alors sourire le vampire, dont l’une des mains se positionna sur les fesses de la blonde.

« La fougue de la jeunesse... Tu le mordais jusqu’au sang, lui aussi ? Ou tu l’as dévoré une soirée de pleine lune ? »

Si elle pouvait mordre, lui aussi pouvait répliquer. Il s’avança encore, et le dos de Natacha heurta un mur. Il était là, contre elle, et l’embrassa dans le creux du cou, en profitant pour la mordre aussi.

« Je sais que tu meures d’envie de me tuer, ma belle... Tu crois que je ne le sens pas, hmm... ? Alors, dis-moi... Comment tu te sentiras, quand ma semence sera en toi, et qu’elle sera saupoudrée de ta semence ? »

Toujours cette arrogance, ce ton présomptueux et sûr de lui. Alexandre Dowell n’était pas un vampire pour rien, après tout ! Il restait  toujours aussi convaincu de réussir à dompter cette femme, de l’amener, si ce n’est à l’aimer, au moins à prendre son pied ce soir. Après ce premier baiser sanglant, il mordilla donc son cou, et, avec son autre main, pinça son sein, malaxant ce dernier, et tira sur son téton. Pour le malheur de Natacha, Alexandre connaissait plutôt bien le corps féminin. Il savait donc où appuyer pour diffuser du plaisir, et s’appliquait donc.

Pendant ce temps, il continuait à frotter son sexe contre celui de la femme, mais sans encore la pénétrer. Et, bien qu’il se soit promis de ne pas la droguer, ou d’utiliser des substances, le vampire fit une légère entorse à cette règle, en influant sur le sang de la femme. Celui-ci se mit à battre plus énergiquement, plus frénétiquement, comme pour mieux la tromper.

Leur jeu se poursuivait, et il joua avec le sein, avant de déplacer son visage, venant embrasser la poitrine de la femme, mordillant ensuite ses tétons, tirant dessus, et en profita pour lécher l’espace entre ses seins, la nettoyant ainsi de son sang.

« Fais-moi encore saigner, ma belle, montre-moi ta passion... » glissa-t-il encore, moqueur.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le samedi 14 juillet 2018, 14:41:19
Natacha grogna sourdement en sentant les canines du vampire percer son cou. Cette sensation la dégoûtait plus encore que le contact du sexe tendu contre son bassin, qui était quasiment comme une menace. Alexandre était bien trop assuré à son goût, et cela l’agaçait par-dessus tout ! Les petites provocations étaient supportables, mais c’était davantage l’idée qu’elle le laisse encore tripoter son corps qui la dérangeait.

La jeune femme se sentait coincée entre le mur et le corps de l’homme, obligée de subir les assauts étrangement délicats. Pire encore, ces derniers commençaient réellement à l’exciter. Elle sentait la bouche du vampire s’emparer de sa poitrine, et à sa grande frustration, Natacha ne pouvait s’empêcher de constater à quel point c’était agréable. Et incroyablement rageant.

« J’aurais envie de te tuer deux fois plus, mais je serai partie d’ici là vu que tu ne me fais aucun effet. » Lui répondit-elle.

Un gros, très gros mensonge ! Inexplicablement, la lycanthrope sentit un émoi se manifester entre ses cuisses, une douce chaleur qui ne faisait que monter à mesure qu’Alexandre explorait sa poitrine. Seulement, à présent, elle ne pouvait pas faire grand-chose, et d’ailleurs, elle ne voulait montrer aucun signe de coopération. Hors de question de rentrer dans son jeu en le faisant saigner !

Natacha avait parfaitement compris que ça l'encourageait. Mais tout cela était très difficile à tenir lorsque son propre corps y répondait malgré elle, ses tétons se dressant lentement d’excitation malgré sa rage intérieure. Ses mains se crispèrent dans le dos du vampire, les ongles acérés rentrant légèrement dans la chair malgré elle, et la jeune femme échappa un soupir.

« Tu me dégoutes… T’es encore en train de te servir de ce fichu collier, ou je ne sais quoi. »

Une bien pauvre ligne de défense, mais c’était tout de même incompréhensible ! Elle détestait ce type, et pourtant Natacha n’arrivait pas à faire abstraction de ses attentions. Son sexe s’humidifiait, et elle n’y pouvait rien. Alexandre devait triche, oui, c’était la seule explication à ses yeux. Mais à présent, il était trop tard pour se dégager, et elle ne pouvait que subir en retenant ses soupirs trop évocateurs.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 16 juillet 2018, 00:51:23
Trichait-il ? Peut-être… Sûrement, même ! Mais… Il aurait été réducteur et trompeur de limiter cela à la simple manipulation sanguine qu’il faisait. C’était plus un ajout, et, si cette femme ne ressentait vraiment aucun désir pour lui, elle serait incapable de ressentir du plaisir. La réalité était toute autre, et, tandis qu’Alexandre la pénétrait, il sourit doucement quand la femme le nargua, affirmant qu’elle n’éprouvait rien, avant de finir par soupirer quand le sexe du vampire s’enfonça durement et profondément en elle. Son membre chaud gonflait dans son corps, douloureux et jouissif. Une sensation très exquise. Et voir Natacha tenter de lutter contre ça était… Encore plus jouissif ! Il la pénétrait donc, se doutant de sa confusion, et ricana doucement.

« Tu n’écoutes pas, ma belle… Ta transformation en Lycan devrait pourtant t’amener à comprendre que le corps suit ses propres fonctions, et qu’on ne peut pas contrôler les pulsions du corps comme on le voudrait. »

Il continuait à la prendre, à la pénétrer. Le corps de Natacha rebondit encore contre le mur, les mains d’Alexandre se posant sur ses hanches, avant de filer plus loin, s’appuyant sur ses fesses, qu’il se mit à pincer. Le vampire faisait parler ses muscles pour maintenir la jeune femme contre son corps, tout en continuant à lui expliquer ce qu’elle ressentait :

« Je sens ton sang, je sens ton pouls qui s’agite, qui s’affole… Pourquoi chercher à nier l’évidence, Natacha ? Tu vois, c’est comme ça que ça fonctionne. Le corps… Le corps se moque de la raison, il ne réagit qu’à des réactions chimiques, et profite de chaque brèche de l’esprit pour s’immiscer là où il faut. Nous sommes tous… Esclaves de nos passions… »

C’était bien pour ça qu’Alexandre avait en lui une discipline de fer, rigoureuse et stricte, afin d’essayer, autant que possible, de contrôler les propres pulsions de son corps. Une lutte impossible, d’autant qu’il était trompeur d’opposer l’esprit et le corps. Il fallait que les deux coïncident.

« Des envies contradictoires, Natacha… Tu peux continuer à me détester, mais ton corps, lui, est vaincu. »

Il la prenait toujours, et pinça ses fesses au passage, avant d’aller l’embrasser, de force. Elle résistait encore, mais il sentait que sa colère s’amenuisait… Ou, plutôt, que ses réactions de colère ralentissaient, diminuaient, au fur et à mesure que le plaisir croissait en elle. Alexandre sentait son trouble, son désarroi, et s’en amusait fortement. La femme était encore prise contre le mur, le vampire déplaçant ses mains pour empoigner la nuque de la femme, sa sueur se mélangeant à la sienne, la chair claquant contre la chair. Il sentait l’intimité de la femme s’humidifier. Une délicieuse mouille, tandis que lui, imperturbable, continuait à lui faire l’amour.

Et c’était bon, c’était terriblement bon pour lui aussi ! Il avait beau également détester cette femme, son corps était vraiment magnifique… Pour Alexandre, c’était un plaisir infini que de continuer, encore et encore, à la baiser ainsi ! Et il comptait bien la pousser jusqu’à l’orgasme.

« Tu vas jouir, ma belle… Et jouir encore, c’est inévitable ! »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le samedi 21 juillet 2018, 17:57:00
Les sensations affluaient dans l’esprit de la jeune femme, toutes plus contradictoires les unes que les autres. Cette fois, Alexandre l’avait pénétré franchement, la clouant contre le mur, et elle poussa un petit cri de surprise. Mais pas de douleur. Une sensation radicalement différente par rapport à la première fois, pour la simple raison qu’à sa grande honte, Natacha était excitée. Celle était partagée entre le plaisir, le désir de profiter de ces sensations, et sa répugnance persistante pour cette homme.

Le vampire trichait, elle en était persuadée ! Natacha se mordit les lèvres pour ne pas gémir tandis qu’il posait ses mains sur ses hanches, raffermissant sa prise pour la prendre plus profondément encore. C’était bon, mais jamais elle ne voudrait l’avouer. Elle serra ses bras dans le dos de l’homme, n’écoutant qu’à peine son discours sur les réactions de physiques, et dieu sait quoi. Elle s’en fichait. Tout son attention était concentrée à ne pas gémir comme une soumise.

« Aah… La ferme, juste… Ferme ta gueule… » Marmonna-t-elle.

Ses cuisses étaient trempées. Elle le sentait, elle le craignait, et ce fut encore pire quand Alexandre vint entourer son cou. C’était après, sa véritable première fois, la torture précédente ne comptant pas réellement pour du plaisir. On lui faisait vraiment l’amour pour la première fois ! Hors, c’était avec un type qu’elle détestait, ce qui enlevait tout de même un peu de saveur à la chose.

Mais Natacha n’était pas non plus une humaine ordinaire. Ses émotions toute comme ses réactions étaient exacerbées, si bien que l’excitation commençait doucement mais sûrement à submerger la répugnance. Alors quand Alexandre l’embrassa, ce fut la goutte d’eau de trop. Elle répondit furieusement au baiser, mordant quasiment sa langue, cherchant à saisir agressivement ses lèvres.

Une véritable bête furieuse. Ce n’était pas vraiment une capitulation, mais qu’y pouvait-elle ? Son corps adorait ça, et sa nature rendait les sensations plus incontrôlables encore. Ses ongles se plantèrent encore une fois dans le dos du vampire, et Natacha cessa finalement le baiser pour lâcher un gémissement rauque. Son entrejambe lui semblait en feu, si trempée et si proche de l’orgasme que son partenaire n’avait guère de mal à s’y glisser. Elle blottit son visage dans le cou d’Alexandre, mordillant la chair tendre.

« Plus fort, arrête avec tes explications et baise-moi franchement ! » Grogna-t-elle.

Son corps était brûlant, plein de sueur, et sa respiration s’emballait tandis qu’un plaisir nouveau montait à toute allure. Mais Natacha voulait davantage. Elle était après tout, une très belle créature violente et passionnée qui avait besoin de plus que cela pour être satisfaite. Nul doute que le vampire en aurait pour son argent ce soir là.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 22 juillet 2018, 23:00:57
Il savait que la passion finirait par parler. C’était l’appel des corps, le langage de la chair, une force ancestrale, préhistorique, irrésistible. Il avait tenté de lutter contre cette force, de l’étouffer, de la contrôler. Alexandre avait compris qu’il faisait fausse route, car cette passion, cette force qui s’exprimait de manière pure à travers le sexe... Elle était présente partout. Elle stimulait le corps humain. Sans passion, l’humain n’était qu’une coquille vide, un être sans énergie... Et ça, Alexnadre ne le souhaitait pas. Il vivait donc avec cette passion, et la magie rouge était une puissante alliée. Quand on contrôlait son rythme sanguin, on pouvait faire bien des choses... Comme augmenter la concentration sanguine à hauteur de son sexe, ou modifier le taux d’adrénaline pour être encore plus performant. Partant de là, pouvait-on dire qu’Alexandre trichait ? Éventuellement. Il utilisait juste des capacités surnaturelles de manière consciente et inconsciente, tout comme Natacha le faisait. Après tout, sa constitution lycanthropique la rendait plus forte, sexuellement parlant, et plus passionnée... Et ça, le vampire le sentit dans le baiser fiévreux que la femme ne manqua pas de lui faire.

C’était un baiser plein de passion, un baiser trahissant le fait qu’elle était en train de céder, de s’abandonner à son plaisir profond. Après cet échange intense, où elle fit couler son sang en le mordant fort, elle lui demanda de cesser de parler, et de la baiser, tout simplement.

Un message bien reçu.

Le sexe d’Alexandre gonfla alors un peu, et le vampire poussa un grondement profond, déplaçant ses mains. Il les posa sur chacune des fesses de Natacha, et donna de solides coups de reins, sa queue gonflant en filant d’avant en arrière, emmenant avec elle le basisn de Natacha, avant qu’elle ne reparte en arrière, tapant le mur. Les doigts d’Alexandre se crispèrent, et ses griffes entaillèrent très superficiellement le cul de la femme, faisant néanmoins perler un peu de sang.

« Hmmm... ! »

Plus de mots, mais de l’action, des gestes. Avec le sang dans sa bouche, et l’usage de sa magie, ses pupilles avaient viré à un rouge écarlate, et ses canines pointaient. Il grogna encore, un grondement vampirique, et retourna embrasser la femme, avant de se déplacer. Une main restant sur ses fesses, l’autre empoigna ses cheveux, et il la déplaça, rejoignant un meuble à côté, sur laquelle trônait un pot de fleurs... Qui fut chassé sans vergogne par le doux fessier de Natacha, qui se posa sur la nappe recouvrant le petit meuble.

Alexandre continua ainsi à la bourrer, faisant fi du vase éclaté sur le sol, grognant à nouveau, sa queue lui faisant joyeusement mal. Elle avait en fait bien gonflé, tant et si bien qu’elle formait, grâce à la magie, une sorte de nœud à la base. Impossible pour lui, désormais, de se retirer d’elle sans jouir.

Et la nuit ne faisait que commencer...
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le dimanche 29 juillet 2018, 14:58:20
Natacha expérimentait enfin le plaisir charnel pour la première fois de son existence. Après une première approche pour le moins déplaisante, le plaisir la submergeait inexorablement. C’était d’autant plus vrai pour elle, avec sa nature de lycanthrope qui exacerbait ses sens, et décuplait ses réactions. Ses cinq sens avaient toujours été ainsi. Si aiguisés, si supérieurs aux êtres humains que cela pouvait en devenir une gêne parfois, sans parler de son instinct si mystérieux et pourtant terriblement affuté.
Toutefois, cette haine pour Alexandre existait encore bel et bien. Elle n’était plus aussi vivace qu’auparavant, submergée par la luxure, et était simplement reléguée au second plan. Natacha avait toujours eu les réactions d’une bête. Celle-ci vivait l’instant présent, ne planifiant que très peu, et réagissait en conséquence. Si bien que la jeune femme ne percevait plus que le plaisir, le sexe de ce mâle qui la labourait et lui faisait tant de bien, alors que rien d’autre ne comptait.

« Aaarh… Espèce de… Ça fait mal… » Grogna-t-elle tandis que les ongles d’Alexandre s’enfonçait dans sa chair en heurtant le mur.

Pourtant, cette frénésie l’inspirait. Natacha s’accrocha de plus belle au dos du vampire quand il l’emmena valser sur la table, leurs bouches soudées tout comme leurs sexes. Cette violence ne faisait que l’exciter davantage, et générait en elle un plaisir croissant, impossible à réprimer et indescriptible. Malgré elle, son dégoût pour son partenaire, la jeune femme eut la terrible intuition qu’elle allait jouir.
C’était totalement inévitable. Et puis, pensa-t-elle, où était le mal d’un seul petit orgasme ? Le corps plié sous les coups vigoureux d’Alexandre, couverte de sueur, elle chercha une prise solide sur le meuble où il l’avait propulsé. Natacha tâtonna mais finalement abandonna. Secouée dans tous les sens, ses mains vinrent agripper le cou du vampire pour s’y accrocher alors qu’elle renversait la tête en arrière.

Violence inconsciente ou fragment de haines ? Sûrement un peu des deux, car elle sentait l’orgasme monter, illustrée par sa poitrine et ses joues rougies, et elle détestait déjà Alexandre. Il allait gagner un point ! Après cette relation basée sur la violence, on ne pouvait pas dire qu’un peu de strangulation fasse tâche. Natacha serra, et serra davantage à mesure que l’orgasme montait.

« AAAAAH !... Aah, merde… Han… » Hurla-t-elle en étranglant un peu plus son partenaire.

Fort heureusement pour Alexandre, sa prise se desserra peu à peu tandis que la jeune femme fut prise de tremblements de plaisir. Natacha haletait, la respiration complètement coupée par son premier véritable orgasme, même si ses doigts demeuraient enroulés autour du cou du vampire.
Moins fort certes, comme un simple rappel que la lycanthrope était toujours aussi dangereuse même dans cette situation.  Ses bras retombèrent ensuite le long de son corps trempée, ses cuisses faibles et dégoulinantes de jouissance. Mais Natacha n’était pas humaine après tout. Difficile de dire combien de temps le répit allait durer…
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le jeudi 02 août 2018, 10:26:15
Pensait-elle toujours pouvoir s’en sortir ? Arrivait-elle seulement à penser à quelque chose en ce moment ? Seul le sexe les dominait, une pensée vorace, omnipotente, qui les dominait totalement, l’un et l’autre. Alexandre s’y abandonnait pleinement, tout comme Natacha. Elle avait beau le haïr, le détester, souhaiter ardemment sa mort, elle ne pouvait pas lutter. Le plaisir croissait en elle, Alexandre pouvait le sentir. Il la besognait sèchement, heurtant le meuble bas, le mur, et sentait la femme approcher du point névralgique, du plaisir suprême. À ce stade, elle n’arrivait même plus à parler, et il la sentit jouir contre lui, le sang de Natacha culminant au point final.

« Hmmmm… !! » gronda-t-il profondément.

Contrairement à elle, Alexandre s’était entraîné, il savait donc comment réagir au mieux face au plaisir sexuel, il avait suivi de multiples formations pour se maîtriser… Autant que possible. De fait, Alexandre se mordilla la lèvre inférieure jusqu’au sang, sentant sa queue baigner dans la mouille de la femme. Natacha eut un vibrant orgasme, ses mains venant serrer sa gorge, après avoir battu l’air en vain, griffant le vide pour racler le mur. Elle jouit donc contre lui, un premier orgasme, et se détendit ensuite progressivement.

Espérait-elle du repos ? Que le vampire se serait assagi ? Dès que les muscles de Natacha se détendirent, Alexandre posa sa main sur la nuque de la femme, l’autre s’appuyant encore sur ses fesses. Leurs corps étaient en sueur, la chair claquait contre la chair, et Alexandre se sépara du meuble, maintenant Natacha contre lui… Puis poussa en avant et la renversa sur le lit. La femme tomba devant lui, et Alexandre l’observa silencieusement, sa queue dressée vers elle.

« Tu sais ce qu’on dit, Natacha, la première fois est toujours la plus difficile… Et le jour est encore loin d’être levé. »

Il était encore très loin d’en avoir fini avec elle. Alexandre rejoignit la jeune femme sur le lit, s’allongeant sur elle, et déposa un baiser sur ses lèvres, son membre turgescent et trempé caressant ses cuisses.

« Je n’en ai pas encore fini avec toi, rassure-toi… Et toi non plus, je le sens… Ton corps en veut plus, bien plus… »

Alexandre l’embrassa à nouveau, et serra sa main dans le creux de la sienne, plaquant ses lèvres tout en retournant la pénétrer. Son membre tendu se planta en elle, et il continua à la pénétrer, lentement, explorant sa fleur intime…
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mardi 07 août 2018, 14:35:07
Le souffle court, les muscles endoloris et le corps couvert de sueur, Natacha réalisait combien le plaisir du sexe avait brutalement pris le pas sur sa résolution. Le choc de l’orgasme passé, elle redevenait peu à peu maitresse de ses sens, et son objectif de fuite lui revint en mémoire. Mais étrangement, beaucoup moins vivace. Comme si le plaisir qu’elle avait pris durant cet acte avait atténué sa combativité, et la haine éprouvée pour le vampire était simplement voilée.

Certes, la lycanthrope détestait toujours cordialement Alexandre. Son esprit se tordait, celui-ci ne pouvant concilier le plaisir que l’homme lui avait fait éprouvé et la répugnance qu’il lui évoquait. Par une torsion de ses pensées, sa haine passait en second plan, comme rejeté à part pour ne pas devenir hystérique. Ses instincts brutaux ne lui facilitaient guère la tâche. Le vampire non plus, car Natacha se sentit soulevé, et soudainement balancé sur le lit comme un sac de pommes de terre.

*Attends un peu connard, si tu crois que tu vas me casser pour si peu…*

Natacha avait beau paraitre épuisée, ainsi étalée sur les draps, le corps luisant de sueur et de mouille, ses cheveux blonds formant une couronne autour de son visage, elle avait encore de la ressource. Le vampire était bien placé pour connaitre sa résilience. Sa poitrine menue se soulevait rapidement, mais la jeune femme ne se sentait ni en difficulté, ni épuisée.
Bien au contraire, leurs ébats avaient éveillé une chose nouvelle en elle : l’appétit sexuel. Quand on connait la démesure d’une lycanthrope comme elle, Alexandre pouvait définitivement s’attendre à un défi à sa hauteur. Mais celui-ci avait raison, Natacha en voulait plus. Cependant leur soirée n’allait certainement pas être pleine de tendresse. Elle se laissa embrasser en silence, passive en apparence, mais en réalité comme un prédateur en embuscade, attendant l’opportunité dorée pour agir.

« Aaahum… » Natacha concéda tout de même un gémissement quand le membre épais d’Alexandre revint se loger dans son sexe en feu.

Ce fut sans doute l’occasion qu’elle attendait. Dans un geste brutal et rapide, Natacha envoya son avant-bras contre le plexus du vampire dans un bruit sourd, et par une violente contorsion de son corps, elle le poussa en arrière pour basculer avec lui. Un humain aurait sans doute eu la poitrine fracturée sous l’impact, mais elle savait que ça n’allait pas réellement blesser Alexandre. Lui faire mal par contre…

Autrement dit, Natacha inversa la position, et en faisant usage de sa force surnaturelle, se retrouva carrément à chevaucher son partenaire. Sa main vint repositionner le sexe d’Alexandre en elle avec un soupir d’aise, et la jeune femme prit les commandes en le plaquant dans les draps. Difficile d’imaginer qu’une belle et mince jeune femme puisse cacher une si grande violence. Elle remua un peu les hanches, et brusquement, Natacha gifla la joue de son tortionnaire d’un revers de main.

« Blablabla… Pas fini avec toi ceci, difficile cela… Tu crois que tu vas m’épuiser comme ça ? Il va falloir plus que ça pour me passer la muselière. » Déclara-t-elle de manière provocatrice.

Une seconde gifle, bien moins violente, sur l’autre joue vint accompagner cette déclaration. Puis une autre, et encore une autre, mais ce n’était pas réellement des claques. Natacha n’y mettait pas vraiment de force, ce n’était que de simples tapes pour narguer le vampire, pour l’agacer et le braver. La jeune femme ondula des hanches, profitant allégrement de cette position pour chevaucher le sexe tendu de l’homme et se faire plaisir comme elle voulait. Un sourire absolu de peste s’affichait sur son visage : la lycanthrope s’amusait désormais deux fois !
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le mercredi 08 août 2018, 17:54:46
Alexandre sourit devant cette femme, cette forte tête. Natacha était une tête brûlée, une Lycane qui n’en faisait qu’à sa tête, mais, face au désir, face à ce plaisir ancestral et intense, elle ne pouvait plus lutter. Alors, plutôt que de feindre, de prétendre pouvoir résister, elle opta pour la contre-attaque. Bandant ses muscles, puisant dans ses pouvoirs, elle repoussa violemment Alexandre. Le vampire s’écroula au milieu du lit, et sentit ensuite Natacha bondir sur lui, se dressant sur son corps, le phallus du vampire disparaissant dans le corps de la femme. Un long soupir traversa ses lèvres, et il posa ses mains sur les hanches de la femme. Il sentait sa doucereuse peau, en sueur, et celle-ci le gifla alors. Une première claque qui fit pencher sa tête sur le côté, puis une autre, tandis qu’elle lui affirmait qu’il allait en falloir plus pour lui « passer la muselière »

Le vampire, en retour, esquissa un léger sourire, et l’observa lentement, sentant le corps de la femme danser sur le sien.

« Ah oui ? Et bien, tu envisages déjà le collier, ma chère... Et tes gifles, elles manquent de vigueur, on dirait des caresses... Tu as envie de léchouilles ? »

Maintenant qu’elle le chevauchait, c’était à elle d’agir, à elle de remuer son petit corps pour danser sur son sexe. Lui, de son côté, il remonta sa main, et gifla fortement le cul de la femme, arrachant à Natacha de nouvelles crispations. Si elle avait effleuré ses joues avec de petites tapettes, lui la gifla sérieusement. Alexandre esquissa un nouveau sourire, et remonta ensuite son autre main, griffant le dos de la femme. Il se tortilla ensuite doucement sur place, afin de pouvoir mieux voir la femme, et déplaça sa main. Celle-ci se posa ensuite sur son sein, pinçant le téton, jouant avec son sein, et l’autre resta posée sur son cul, caressant doucement ce dernier.

Il malaxait son fessier, et soupira une nouvelle fois.

« En tout cas, j’admets que le spectacle que tu m’offres est magnifique, ma chérie... Continue donc à danser sur moi, là... Tu penses encore pouvoir gagner, Natacha ? Tu es une Lycane, je suis un vampire... Ton rôle est de m’obéir, hum... »

Le vampire la provoquait pleinement, afin de l’amener à se relâcher, à danser furieusement sur lui, et à se surpasser.

« Allez, petite, montre-moi si tu es une Louve ou une chatte... ! »

Et, une fois n’est pas coutume, il griffa encore ses fesses.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le vendredi 10 août 2018, 15:23:10
La surenchère continuait de plus belle. Dès lors que les provocations montaient d’un cran, la contre-attaque grimpait à un stade de violence supérieure. Cette relation avait débuté ainsi, et à chaque accalmie succédait une nouvelle phase de violence entre ces deux êtres opposés. Natacha songea brièvement qu’il ne pouvait pas en être autrement avec un vampire et une lycanthrope, deux monstres de brutalité. Ou bien peut-être entrait-elle dans le jeu d’Alexandre ?
Celui-ci vraiment apprécier ce concours de provocations. Natacha grogna sourdement quand il répliqua, la giflant plus violemment qu’elle ne l’avait fait, griffant sa peau et en particulier ses fesses. Une surenchère qui énervait la jeune femme plus que de raison, celle-ci n’ayant clairement pas le sang froid du vampire, et était de toute évidence incapable de se contrôler. Cette soirée l’avait d’ailleurs bien assez démontré. Chacune des paroles et des gestes d’Alexandre faisait mouche, et faisait bouillir son sang.

« Tu le prends comme ça, hein… » Grinça-t-elle entre ses dents.

En réalité, la lycanthrope n’était pas si stupide. Mais que pouvait-elle face à un furieux instinct qui obscurcissait complètement sa logique et son jugement ? Alexandre la cherchait, et tout ce quoi elle pensait, c’était de répliquer encore plus fort. Son envie de luxure empirait bien entendu les choses. Natacha sentait les ongles du vampire mordre sa chair, et elle nota que l’homme semblait avoir un goût particulier pour son cul. Qui était une charmante partie de son anatomie d’ailleurs.
Un élément à noter pour plus tard, peut-être, pensa-t-elle. Les formes de Natacha étaient parcourues de frissons de plaisir, et elle remua lentement son bassin, profitant confortablement des sensations. Jusqu’à la provocation de trop. Peut-être était-ce un profond instinct viscéral, mais… Être comparé à une chatte ?! La pique fit retourner son sang plus que jamais, et la jeune femme fusilla du regard Alexandre.

« Je vais t’en donner de la chatte, sadique de merde… » Gronda-t-elle.

Les mains de la lycanthrope se déformèrent sous l’effet de la colère, ses doigts et ses ongles délicats prenant la forme de puissantes griffes acérées. Natacha frappa le torse du vampire du plat de la main, le choc le plaquant contre le lit et ses monstrueuses griffes se plantèrent profondément dans la chair tendre. Cette fois le sang se mit à gicler quand elle déplaça ses mains, traçant des sillons sanglants avant de les ficher bien solidement sur les pectoraux d’Alexandre.
Bien ancrée désormais, Natacha commença à remuer furieusement ses hanches, ses fesses heurtant à grand bruit le bassin du vampire. Le bruit de la chair claquant contre la chair emplissait la pièce. Les griffes de la lycanthrope étaient solidement plantés dans le torse d’Alexandre, et le sang continuait à souiller les draps à grands flots. Une excellente prise qui lui permettait de s’agiter de haut en bas sur le sexe de son amant, grognant de plaisir.

« Tu prends ton pied que quand t’as mal en fait… Tu devrais pas me pousser si tu tiens à ce beau visage. »

Là-dessus, Natacha vint violemment gifler la joue de l’homme, y laissant de belles estafilades avec ses griffes. Et elle recommença à labourer son torse. Elle s’y accrochait, y prenant appui pour mieux le chevaucher et dans sur sa queue à un rythme effréné. Après tout, avec un tel énergie surnaturel, la lycanthrope pouvait tout à fait tenir une cadence inhumaine.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 13 août 2018, 00:57:50
Il la provoquait, bien sûr. Natacha était comme le feu, un torrent ardent qui ne demandait qu’à se libérer, qu’à sortir pour se développer. Il la provoquait donc, et l résultat attendu fut à la hauteur de ses espérances. Les ongles de Natacha se transformèrent en griffes, et le sang se mit à gicler. Alexandre poussa un hurlement de douleur, mais aussi de plaisir. Vu de l’extérieur de sa chambre, les gardes surveillant la porte se retournèrent brièvement en entendant les cris de douleur de leur Maître, mais choisirent de ne pas intervenir, comme s’ils étaient habitués à ce genre de choses. Alexandre ricana ensuite, et la femme le gifla violemment, avant de le griffer encore, perforant sa chair, traçant des sillons, menaçant ensuite l’homme de lui défigurer le visage. Pour seule réponse, Alexandre serra ses doigts sur le cul de la femme, malmenant ce dernier. Il aimait effectivement son postérieur, et il avait pu sentir les délicieuses ondulations sanguines de son amante quand il avait commencé à pétrir ce dernier. Visiblement, celle-ci avait un attrait pour l’anal que le pernicieux vampire comptait bien explorer.

Mais, pour l’heure, place au sang, aux griffes, et aux grognements. Les pupilles d’Alexandre avaient viré au rouge, et de magnifiques canines vampiriques pointaient désormais dans sa bouche. Ses mains se crispaient encore sur le corps de Natacha, et il lui répondit finalement, en souriant toujours malicieusement :

« Vois-tu… Des cicatrices sur mon torse, hmmm… ? Ma peau… Ma peau se soigne bien mieux que la peau d’un humain, ma chérie. Mais… Évite tout de même de m’arracher les yeux. »

Comme Alexandre le lui avait déjà dit, le sang ne dérangeait nullement les vampires, pas plus que la douleur. C’était même l’inverse. Le sexe entre vampires, le véritable sexe vampirique, se devait d’être dans le sang et le stupre. Douleur et plaisir ne faisaient qu’un dans le sexe, et un vampire atteignait toujours la quintessence de cette fusion. Le sexe devenait autant une séance de plaisir qu’un duel acharné, effréné, indiscernable d’une séance de torture, mais délicieusement jouissif. Alexandre laissait encore Natacha jouer, lorsqu’il banda les muscles, et se redressa brusquement.

Sa main se saisit des cheveux de la femme, et son torse ensanglanté se colla au sein, son sang glissant sur la peau de Natacha, sur ses seins, sur son cou, sur son ventre… Sa bouche en sang lécha le cou de la femme, et il la mordilla dans le creux, non pas pour ponctionner son sang, mais pour l’avaler dans sa bouche. Il en contint une gorgée, et embrassa la femme avec, le partageant. Difficile de dire si la Lycane allait autant aimer le sang que lui, mas… Elle était une prédatrice, après tout. Une tueuse qui aimait dévorer ses proies, et boire leur sang tout en mangeant leurs entrailles. Alexandre jouait avec le feu avec elle, en stimulant ainsi ses instincts guerriers, prenant le risque de la voir libérer sa colère, et de le déchiqueter sur place… Mais que serait la vie sans un brin de dangerosité, et sans un zeste de folie ?

Poussant en avant, il faillit renverser Natacha, mais se retrouva à nouveau plaquée sur le lit, qui ruisselait de sang. Natacha ressemblait alors à une furie guerrière, couverte de sang des lèvres aux cuisses.

« Un vampire ne peut pas transformer un Lycan en vampire, Natacha… Pendant longtemps, on a cru que c’était une immunité naturelle, mais… Hmmm… Je crois que Lycans et vampires sont en réalité bien trop proches les uns des autres pour se confondre. »

Magnifique. Sauvage, bestiale, sanglante… Natacha était tout simplement magnifique. Une beauté de sang qui dansait sur lui, et lui offrait un aller direct vers le plus pourpre des nirvanas.

Magnifique.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le samedi 18 août 2018, 01:39:17
Malgré toute sa fureur, Natacha était bien forcée de constater combien le vampire prenait un grand plaisir à ces lacérations, à cette véritable boucherie souillant les draps de sang. Pourtant, elle dansait sur lui de plus belle, tirant elle aussi une intense satisfaction de ces sensations, complètement nouvelles pour la jeune femme. Celle-ci découvrait véritablement le sexe au fur et à mesure. Une manière pour le moins tordu, et très particulière de s’y initier, dans la souffrance et l’hémoglobine.
Mais tout cela ne semblait même pas convenir à Alexandre. L’homme continuait à la provoquer, et Natacha sentait une tension de mauvaise augure s’emparer doucement, mais sûrement de son corps. Un instant particulièrement difficile pour elle. La lycanthrope n’était pas stupide en soi, mais lorsque ses instincts s’emparaient d’elle, que la bête secouait ses chaines, le bon sens n’avait plus cours.

La jeune femme s’empala sur le sexe de l’homme furieusement, faisant danser ses hanches pour évacuer cette dangereuse tension. Le sang pulsait à ses tempes, et Natacha pouvait sentir cette ivresse familière, ce sentiment d’abandon qui effaçait sa conscience. Les provocations d’Alexandre fonctionnaient à merveille, mais s’en doutait-il ? Si la jeune femme planta plus fermement ses griffes dans son torse, si elle jouait des hanches de plus en plus, cela avait pour seul but de juguler la bestialité qui s’emparait de ses sens.

*Il faut que je fasse une pause sinon je vais…* Pensa-t-elle faiblement.

Alexandre ajouta la goutte de trop. La lycanthrope sentit le torse de l’homme se plaquer contre sa menue poitrine, la barbouillant de sang vampirique, couvrant sa chair de liquide chaud et aggravant la situation. Autant jeter un bol de sang au milieu d’un banc de requins. Dans un état second, Natacha perçu la langue de son partenaire s’infiltrer entre ses lèvres, déversant sa cargaison de liquide sanguin, enflammant ses instincts prédateurs.
Ce fut à ce instant précis que Natacha commença à véritablement perdre le contrôle. La brutalité du sexe, le plaisir provoqué par ces ondulations et la queue enflée d’Alexandre, auxquelles s’ajouta le goût du sang, tout cela était plus qu’elle ne pouvait en supporter. La réunion de ces sensations culmina en un puissant orgasme, le second de la soirée, tandis que la jeune femme se crispa, rejetant sa tête en arrière dans un gémissement croissant.

« AaaaRRRH !... »

En réalité, le gémissement de jouissance prit rapidement de l’ampleur, se transformant en un véritable grondement qui se répercuta entre les murs de la chambre. Que ce soit l’intense plaisir ou le goût du sang dans sa bouche, Natacha était au bord de la transformation. Les muscles commençaient à se convulser, et ses crocs émergeaient déjà de sa bouche tandis qu’elle se dégagea d’un bond d’Alexandre.
A ce instant, où la bête menaçait de prendre totalement le contrôle, il n’était plus question de sexe. La conscience de Natacha s’effaçait peu à peu, tandis que sa transformation luttait contre les chaines qu’Alexandre lui avait imposé. La jeune femme vacilla en arrière, encore à genoux sur le lit, attrapant instinctivement un des montants de bois que sa force de lycanthrope brisa littéralement sans effort. Un grondement furieux s’échappa de ses crocs serrés.

Le vampire avait poussé le jeu jusqu’au bout. La lycanthrope était à deux doigts de briser ses chaines, et si Alexandre ne faisait rien pour la contrer, il apparaissait évident que les choses allaient dégénérer rapidement. Comme pour illustrer ce futur, Natacha dans un geste furieux et inconscient, arracha l’épais morceau de bois du lit qu’elle tenait encore dans ses griffes, et le planta à quelques centimètres du visage de l’homme.
La main libre de Natacha retomba lourdement sur le torse du vampire. Preuve de sa transformation imminente, sa force avait littéralement doublé, bien suffisante pour broyer les os d’un mortel. Tout le corps de la lycanthrope se contractait, ses muscles et ses os cherchant à se réarranger, tandis qu’elle grondait en fixant Alexandre, incapable de lutter contre cette fureur prédatrice. Clairement, lorsque la bête parviendrait à briser complètement ses chaines, elle allait le mettre en pièce.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 19 août 2018, 21:59:53
Quand on jouait avec le feu, il fallait s’attendre à ce que l’incendie explose. Et le brasier était là, devant Alexandre, au bout de sa queue. Il était prévisible que Natacha finisse par perdre le contrôle. Il l’avait capturé, torturé, violé, et, maintenant, elle laissait sa passion s’exprimer, du sexe sauvage et bestial, sanglant et cruel, où le sang se mélangeait au stupre. Les instincts primaires de Natacha se réveillaient, tout comme Alexandre. Lui aussi avait de plus en plus de mal à réprimer ses pulsions. Ses yeux viraient au rouge, et ses canines avaient poussé, tandis que tout son corps semblait devenir plus sensible, le sang circulant dans ses veines plus rapidement. Pour autant, même malgré cela, il se retrouva cloué sur le lit par la main de Natacha, qui avait arraché sans difficulté l’un des bouts du lit. Les yeux de la femme étaient devenus plus bestiaux, et ses grognements étaient désormais bestiaux. Sa force avait cru, et ses ongles étaient devenues des griffes mortelles, acérées.

*C’est l’heure du grand jeu, Alexandre !*

Natacha luttait contre ses pulsions, ce qui, en soi, voulait dire beaucoup. Était-ce aussi pour ça qu’Alexandre avait voulu la pousser dans ses derniers retranchements ? Pour voir ce qu’elle ferait ? Si elle luttait contre sa transformation, n’était-ce pas, fondamentalement, la preuve qu’elle s’était attachée à lui ? Ou que, à défaut d’affection, elle savait qu’elle avait besoinde lui ? Alexandre sourit lentement, mais n’avait pas le temps de célébrer sa victoire. Il se concentra alors, et mordilla sa main, faisant couler son sang, puis banda ses muscles, et posa son pouce ensanglanté sur le front de la femme, tout en croisant son regard.

La magie pulsait en lui, et il parla dans une langue inconnue, ancienne, mais que Natacha, en son for intérieur, devrait reconnaître. La langue des vampires, où chaque mot était chargé de magie.

« Obéis-moi, Louve ! »

Insuffisant en tant que telle. Alexandre n’aurait jamais invité une Lycane dans son lit sans se renseigner sur les moyens de les contrôler. N’avait-il pas dit à Natacha que, jadis, les vampires contrôlaient les Lycans ? Il y avait diverses façons de procéder, mais il y en avait une qui était imparable, car elle jouait sur la nature voisine de leurs mutations, et sur leur sang. Alexandre avait recouvert le corps de Natacha de son sang, ce qui lui offrait un lien pour pratiquer un rituel... Sans compter leurs rapports sexuels. Mais, pour ça, il fallait encore tracer sur son front un sceau bien particulier.

Alexandre se redressa donc, sentant encore Natacha hurler, ses griffes déchirant les couvertures, la Lycane en elle cherchant à se réveiller. Avec son pouce, Alexandre traça alors un cercle sur son front, puis le barra d’un trait en diagonale.

« Mon sang est en toi ! Tu es mienne, Louve ! » vociféra-t-il.

Le vampire n’avait encore jamais eu l’occasion de pratiquer ce sort. Est-ce qu’il fonctionnerait ? Pour l’heure, Natacha continuait à se débattre sous lui, et sa masse devenait encore plus épaisse. Alexandre serra les dents, avant d’être repoussé, et tomba du lit. Il sentit ensuite Natacha lui bondir dessus, et vit ses yeux luire, d’un jaune vif, tandis que sa fourrure commençait à pointer,

« Je t’ordonne de te calmer, Louve ! JE T’ORDONNE DE TE CALMER !! »

Après tout, Alexandre appliquait un rituel ancestral, qu’il n’avait jamais pratiqué, et dans des circonstances qui n’étaient sûrement pas conformes à la tenue d’un rituel. Bien réussi, ce rituel permettait aux vampires de commander instinctivement aux loups, en utilisant leur partie lycanthrope. Mais, avec Natacha, sa partie lycanthropique était complètement sauvage. Est-ce qu’Alexandre réussirait à se faire obéir ?

« Allez, Natacha..., dit-il alors dans un langage commun. Reprends le contrôle ! »

Couché sous elle, Alexandre ne donnait pas chair de sa peau en cas de problèmes, mais, si jamais il se mettait à perdre trop de sang, ses gardes interviendraient... Il fallait juste espérer qu’ils le fassent à temps !
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le mercredi 22 août 2018, 15:08:25
Natacha connaissait ces sensations par cœur. La conscience s’effaçait, consumée par une rage animale, et un féroce instinct de prédation qui submergeait rapidement son esprit humain moins combattif. La bête cherchait à prendre le total contrôle de son corps, en se battant contre le rejet instinctif de la partie humaine, mais aussi contre la magie qu’Alexandre lui avait imposé auparavant. Bien que violents, les gestes de la lycanthrope étaient encore incertains, illustrant parfaitement cette âpre lutte intérieure.
Les pupilles de Natacha avaient viré au jaune vif, de magnifiques yeux de louve, un signe très clair que la créature gagnait en force. Ses mâchoires commencèrent à se déformer, et un grondement bestial s’en échappa tandis que le vampire imposa son pouce sur son front, en une tentative insuffisante de la maitriser. Le mobilier n’allait jamais s’en remettre. Les griffes mortelles de la lycane lacérèrent les draps tandis qu’elle basculait sur le côté, entrainée par Alexandre.

Une nouvelle tentative de contrôle qui ne fit qu’énerver davantage la bête. Les paroles du vampire atteignaient pourtant leur cible. Natacha les percevait de manière lointaine, comme si sa conscience nageait dans un océan de sang imaginaire, trop faible et trop lascive pour en émerger. La louve avait désormais le dessus. Par un effort physique surnaturelle, elle propulsa Alexandre hors du lit, et lui bondit en une fraction de seconde, le clouant au sol.
Natacha était à moitié transformée, cela était à présent évident. Ses bras étaient devenus musculeux, se terminant en puissantes griffes acérées, et d’impressionnants crocs avaient poussé dans sa bouche. Le dos commençait aussi à se déformer, et à se couvrir d’un duvet progressif, de très mauvaise augure. Les mots communs du vampire ne trouvèrent qu’un rugissement bestial pour toute réponse, comme si cela ne faisait que l’énerver davantage.

Combien de temps le rituel allait-il mettre pour agir ? La conscience de Natacha se débattait faiblement, comme si elle tentait d’émerger de la fange, de ce puissant instinct prédateur qui occultait son humanité. Mais l’effort mental était titanesque, car comme Alexandre allait bientôt s’en apercevoir, le caractère sauvage de sa lycanthropie lui conférait une résistance et une force bien pire qu’on ne pourrait l’imaginer.
Ce fut à cet instant que cet instant que la métamorphose s’accéléra brusquement. La douce peau de Natacha se recouvrit d’une épaisse fourrure, et de puissants muscles couvrirent ses membres. Dans un grondement furieux, la lycane saisit la jambe d’Alexandre, et le propulsa d’une seule main vers le mur opposé de la chambre. Était-ce un témoignage de la lutte intérieure ? Après tout, la bête désormais pleinement transformée, aurait très bien se jeter sur le vampire, le mordre, et le démembrer.

Contre toute attente, la lycanthrope ne se jeta par sur Alexandre. Une monstrueuse rage s’empara d’elle comme si Natacha essayait inconsciemment de reprendre le contrôle en déchainant la créature, la laissant s’exprimer dans une démonstration de violence. Qui n’était pas dirigée contre le vampire, fort heureusement pour lui. La bête souleva le meuble où ils avaient fait l’amour précédemment, l’envoyant se fracasser contre un mur comme s’il s’agissait d’un simple pot de fleur.
Une telle force, même pour une lycane, était-elle possible ? Le caractère sauvage de sa mutation y était probablement pour quelque chose, et le rituel d’Alexandre l’enrageait davantage. Celui-ci n’était d’ailleurs pas au bout de ses surprises. La louve hurlait, grognait, bondissant et détruisant tout ce qui lui tombait sous la main dans la coquette chambre du vampire qui aurait certainement besoin d’un relooking. Ses puissantes griffes lacérèrent les murs, y laissant des marques profondes malgré la pierre dure, et chaque meuble, chaque bibelot se retrouvait broyé ou envoyé à travers la pièce.

C’était un mal nécessaire. Comme si Natacha avait besoin de ce déchainement de violence pour dompter la bête, en lui donnant une opportunité de s’exprimer. Et quelle démonstration. Avec une rapidité surnaturelle, la lycanthrope saisit fermement l’un des pieds du magnifique et pesant lit du vampire, et le lança lui aussi à travers la pièce, comme s’il ne pesait absolument rien. Puis, aussi soudainement que cette rage avait débuté, la louve tomba à genoux, grondant encore sourdement avant de se calmer pour de bon.
La métamorphose régressa à vue d’œil, la fourrure et les muscles disparaissant au profit du corps nue de la jeune femme. Elle était encore couverte de sang. La respiration saccadée, sa peau recouverte d’un mélange et de sueur, Natacha reprenait peu à  peu conscience après ce coup d’éclat.

« C’est bon… ça va… ça va… » Marmonna-t-elle, plus pour elle-même que pour Alexandre.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 27 août 2018, 00:45:49
Les gardes étaient habitués à ce que les séances nocturnes d’Alexandre Dowell soient très audibles. Ils conservaient donc un certain stoïcisme. Pour autant, ils avaient été informés du caractère très particulier de l’amante de ce soir. Ce n’était pas l’une de ces humaines que le vampire ramenait de la Terre pour s’abreuver de son corps, ni l’une de ces démones de la capitale, ou encore l’une de ses concubines habituelles. Alexandre jouait un jeu particulièrement dangereux avec une terrible Lycane, un jeu auquel il n’était pas habitué et à l’issue incertaine. Alors, quand ils entendirent le mobilier se briser, et des hurlements inhumains, des rugissements bestiaux, les gardes n’hésitèrent pas. La porte s’ouvrit brusquement, et les hommes en armure jaillirent.
 
Ils virent le lit du Maître s’envoler, et se fracasser contre le mur, tandis que leur Maître, en sang, se tenait à l’opposé d’une Lycane furieuse. Yeux écarquillés, rouges, le corps poilu, Natacha s’était pleinement transformée, et avait au passage dévasté le mobilier. Les gardes d’Alexandre portaient des armures noires complètes, élégantes et souples, et leurs yeux se mirent à rougeoyer, signe qu’ils avaient subi quelques mutations vampiriques. Alexandre leva toutefois la main vers eux, leur intimant de rester stoïques. Les gardes se figèrent donc, nerveux, sans trop savoir quel pied danser. Alexandre ne voulait pas prendre le risque d’agresser la femme, et de la voir perdre totalement les plombs. Il avait tenté un rituel qu’il ne maîtrisait pas, qu’il n’avait encore jamais eu l’occasion d’expérimenter. Et…
 
*Je joue clairement avec le feu…*

Et, au milieu du chaos, des broderies déchirées, des meubles brisés, Natacha commença à se calmer. Elle respirait lourdement, le souffle fort, et reprit alors, progressivement, apparence humaine, à genoux. Nerveusement, les gardes qui avaient sorti leurs épées de leurs fourreaux, se regardaient entre eux.
 
Alexandre se releva alors, un silence troublant succédant au chaos provoqué par la rage furibonde de la Lycane. Il se rapprocha d’elle, évitant les décombres, et récupéra un drap propre de couleur rouge dans un meuble enfoncé. Il se pencha ensuite vers la jeune femme, et enroula le fin drap autour d’elle.
 
« Viens, Natacha… » décréta-t-il d’une voix douce.
 
Il se releva avec elle. Natacha semblait être totalement vidée, et le vampire sortit, l’emmenant doucement, la tenant délicatement par les épaules. Natacha grelottait et tremblait, et leurs pas ensanglantés les accompagnèrent. Le vampire rejoignit la plus proche salle de bains. Même si Ashnard était une société médiévale, et avait un niveau de technologie datant de cette époque, il existait tout de même quelques ingéniosités… Comme un système de tuyauterie moderne avec une chaufferie centrale. Un luxe réservé à l’aristocratie impériale.
 
La salle de bains comprenait un grand bassin, mais aussi, fait encore plus anachronique, une cabine de douche. Alexandre retira le drap de Natacha, et fila dans la douche avec elle, puis l’enclencha. Une simple pression de vapeur enclencha la chaudière, et l’eau chaude afflua sur eux deux. Ses mains caressaient le corps de Natacha, et, rapidement, l’eau balaya la grande majorité du sang, avant qu’il ne la serre contre lui. Difficile d’imaginer l’état d’esprit de la femme, qui ressortait juste d’une transformation qu’elle ne pouvait désormais nier.
 
Au bout de plusieurs minutes, Alexandre finit par intervenir, déposant un bref baiser sur le front de la femme :
 
« Je te l’ai dit, Natacha… Je veille sur toi. »
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le jeudi 30 août 2018, 15:31:54
La coquette chambre d’Alexandre n’était plus. Le mobilier avait bravement péri durant l’inégale bataille avec une lycanthrope enragée, et celle-ci n’allait probablement pas le rembourser pour cette perte. Natacha n’avait même pas remarqué l’arrivée précipitée des gardes. Toute la soirée, cette rage avait menacé d’exploser, conduisant fatalement à une transformation bien trop brutale et incontrôlable qui n’était pas sans conséquences.

La jeune femme était littéralement épuisée. Elle s’écroula à terre sitôt la métamorphose dissipée, prises de tremblements et la respiration rauque, subissant le contrecoup direct de ce déchainement de violence. Percevant à peine la couverture que déposa le vampire sur ces épaules, Natacha se leva mécaniquement, titubant et se laissant guider comme une automate. Les membres de la jeune femme étaient pris de spasmes, épuisés par les mouvements sauvages de sa forme bestiale.

« Où est-ce que… » Marmonna vaguement Natacha.

Le trajet jusqu’à la salle de bains s’effectua dans un brouillard mental pour la louve, tant sa conscience fatiguée avait du mal à se débarrasser des lambeaux de bestialité. La lutte mentale avait été féroce. La bête avait secoué ses chaines, mais contre toute attente, Natacha avait repris le dessus, ce qui était vraiment une première. Jamais la jeune femme n’était parvenue à repousser cette transformation, surtout à son paroxysme de son violence.

Alors que Natacha prenait place dans la douche par automatisme, les conclusions de cet évènement peinaient à s’imposer dans sa tête. Comment était-elle parvenu à maitriser sa créature ? Etait-ce grâce à ce que le vampire lui avait fait ? Cela voulait-il donc dire qu’il avait raison ? Qu’elle devait lui en être reconnaissante ? L’esprit confus, la jeune femme se laissa aller à la tendresse, se blottissant dans les bras d’Alexandre tandis que l’eau chassait le sang et la sueur.

Une impression de soulagement l’envahit peu à peu. On veillait sur elle. On lui apprenait comment maitriser cette monstruosité en elle. Tout irait bien tant qu’elle resterait avec son… Tortionnaire ? Natacha se rappela brièvement l’identité de l’homme qui la tenait dans ses bras, mais curieusement, cela ne lui faisait plus le même effet. Comme si sa propre métamorphose était un monstre bien plus dangereux que lui, comme si la faim justifiait les moyens.

« Merci. »

Ce vague chuchotement s’échappa tout naturellement de ses lèvres. Natacha resta immobile dans les bras du vampire, parce qu’elle était encore victime du contrecoup, et parce qu’il n’y avait rien à dire de plus. Un accord tacite, une sorte de trêve s’était installée entre les adversaires, et la jeune femme n’était plus à même de réfléchir posément. Encore une fois, l’instinct reprit ses droits, mais il n’avait plus rien de destructeur, ni de prédateur.

A ce moment, le simple sentiment de réconfort prima. On offrait à Natacha un brin de sécurité, de confort, et plus rien d’autre ne comptait, si ce n’est le besoin d’être rassurée. Le visage de la jeune femme se lova dans le cou d’Alexandre, cherchant la chaleur de sa peau que ses lèvres embrassèrent simplement. Ses baisers gagnèrent sa gorge, son menton, puis ses lèvres que la louve embrassa délicatement, longuement et sans la moindre animosité.
Natacha ne réfléchissait plus momentanément. Elle ferma les yeux, et savoura docilement ce contact réconfortant, même si cela provenait du vampire qu’elle détestait. Ou bien qu’elle aimait, la lycanthrope n’avait pas encore pris sa décision à ce propos.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le samedi 08 septembre 2018, 15:24:08
Merci… Ce mot, ce bref mot que Natacha glissa dans un soupir, il aurait pu ne pas l’entendre. Il aurait pu l’éviter sous le ronflement de l’eau, sous leurs frémissements respectifs… Mais il l’entendit. Quelque chose venait de se passer. Une étape décisive avait été franchie dans cette chambre. Elle qui le détestait, qui le haïssait, elle voyait maintenant qu’il avait tenu sa parole. Certes, il l’avait séquestré, torturé et violé, mais il avait réussi à faire régresser sa lycanthropie. Natacha était sortie de son état autrement qu’en tombant dans le coma, et elle semblait maintenant prendre enfin conscience, non seulement de sa dangerosité, mais aussi du pouvoir que le vampire pouvait exercer sur elle. Il avait réussi à la ramener à son état normal… Non sans difficulté. En réalité, Alexandre n’était guère convaincu de pouvoir y arriver de nouveau, et il devait bien admettre qu’il avait risqué sa vie ce soir.

*Cette puissance, cette sauvagerie… Elle aurait pu me démembrer sur place.*

Encore une fois, le vampire se demandait si Natacha méritait les risques qu’il prenait pour elle. Cette femme était dangereuse, sauvage, et, même si elle accusait le coup, elle retrouverait vite de son mordant. Or, Alexandre ne pouvait ignorer le fait que sa magie ne fonctionnerait pas à chaque fois sur la Lycane. Son organisme allait s’y habituer. Et lui, qu’avait-il à y gagner ? Au-delà du simple défi personnel, que faire de cette femme ensuite ? Il n’avait pour l’heure aucune réponse sérieuse, et sentit Natacha l’embrasser.

L’eau ruisselait sur eux. Elle était chaude, bouillante, un délice pour le vampire. Ses longs cheveux tombaient en cascade derrière son dos, quelques mèches sauvages glissant sur ses épaules, que Natacha écarta en embrassant son cou. Il la maintenait toujours contre lui, et prit conscience, quand elle l’embrassa sur les lèvres, de son état d’excitation. Son sexe s’était redressé, ou peut-être avait-il toujours conservé cette roideur, cette dureté… Toujours est-il que les baisers balayèrent les interrogations qu’il avait, au profit de sensations plus naturelles, plus extrêmes, et moins enclines aux questionnements.

Sa main glissa le long du dos de la femme, et s’appuya sur l’arrière de sa cuisse, puis il la souleva alors, pliant les jambes de Natacha autour de son bassin, son autre main restant sur le haut de son corps.

« Natacha… » soupira-t-il.

Elle était belle… L’eau la magnifiait peut-être, ou il était lui aussi dans un état secondaire, mais la suite naturelle vint rapidement. Sa main sur sa cuisse se déplaça pour attraper son propre sexe, et il la pénétra ensuite, tout en se décalant un peu, plaquant Natacha contre la vitre de la douche.

« Natacha ! »

Il grogna doucement, avant de poser sa main sur ses fesses, en appui, pinçant sa chair, et retourna l’embrasser, tout en continuant à la pénétrer. Le jet d’eau de la douche fusait sur le dos du vampire, et la vitre tremblait doucement sous ses coups de reins, moulant depuis l’extérieur les formes de Natacha.

Alexandre avait envie de croire que leur relation venait de prendre un nouveau tournant… Et que les choses étaient désormais susceptibles de s’améliorer entre eux.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Natacha Landefeld le dimanche 09 septembre 2018, 16:01:08
Jamais Natacha n’avait connu un tel déchainement de violence. Malgré ces années d’existence à supporter sa lycanthropie, jamais la jeune femme n’avait atteint un tel degré de force et de fureur. Bien des nuits de pleines lunes s’étaient terminées dans le sang, au milieu des boyaux d’un cadavre humain, mais elle n’avait jamais ressenti la créature en elle se déchainer à ce point. Beaucoup de questions tournoyaient dans son esprit.
Était-ce à cause de la présence d’Alexandre ? On pouvait facilement penser que la torture avait poussé la bête dans ses retranchements, que la pression et la rage s’étaient accumulées au point de culminer en une explosion monstrueuse. Mais Natacha eut le sentiment qu’il s’agissait de quelque chose de plus profond. Petit à petit, et pour la première fois, la jeune femme prenait véritablement conscience de l’étendu de ces pouvoirs, et surtout de leur incroyable dangerosité.

*Je suis un monstre… Tout comme lui…*

Clairement, Natacha était un monstre de puissance, au même titre que l’était le vampire tant détesté. Elle comprenait à présent ce qu’il avait voulu lui faire comprendre, mais elle était trop entêtée pour le voir, rejetant la responsabilité sur Alexandre. Une chose était désormais claire dans sa tête : elle ne pouvait pas continuer ainsi. Inconsciemment elle ne s’était jamais sentie à sa place parmi les humains, et tôt ou tard, un accident impliquant sa nature de lycanthrope se produirait.
Natacha avait vécu au bord du gouffre jusqu’à présent. Elle était littéralement un loup au milieu des agneaux, et la bête allait continuer à causer des ravages… Jusqu’à quand ? La jeune femme n’en savait rien, mais continuer à vivre ainsi était sans espoir, une véritable fuite en avant. Désormais elle voyait l’opportunité d’Alexandre sous un nouveau jour, l’occasion de maitriser ses pouvoirs à sa guise et peut-être de vivre parmi une société plus adaptée à sa personne.

« Hmm… » Un simple soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’Alexandre murmurait son nom en caressant sa peau.

Et quelque part, le monstre en elle ne le supportait pas. Cette prise de conscience, il ne la voulait pas car cela signifiait remettre la bête en chaines, la priver de sa liberté à semer le carnage. Pourtant, Natacha était désormais bien décidée à plier cette fabuleuse puissance à sa volonté humaine. Faire cesser cette folie. Pour la première fois depuis le début de cette rencontre, la jeune femme était calmée, apaisée par cette décision tardive de reprendre sa vie en main. Et cela allait commencer par maitriser ses pouvoirs.

« At-attends… » Murmura-t-elle, mais ce fut trop tard quand l’homme la plaqua contre la douche, la pénétrant furieusement.

Quelque part, elle voulait faire tomber le masquer, mettre les choses au point. Une certaine haine subsistait contre Alexandre, mais quelque part, elle se haïssait aussi elle-même pour s’être autant aveuglée sur sa propre nature. Mais le sexe du vampire la pénétrait sauvagement, l’empêchant de faire entendre autre chose que des gémissements onctueux.  Elle s’accrocha aux épaules d’Alexandre, mordillant tendrement son cou, prenant un plaisir immense au contact de l’eau chaude mélangé à ces furieux coups de bassin.

« Je… suis… »

Par un effort de volonté, Natacha parvint à surmonter le plaisir croissant qu’elle ressentait à être ainsi prise contre la paroi de la douche. Elle se serra d’autant plus contre le torse d’Alexandre, et ses lèvres vinrent se glisser contre son oreille, pour enfin murmurer ce qu’elle avait à dire.

« Je suis… d’accord. Aide-moi à maitriser… mes pouvoirs et je… Je ferai ce que tu veux… J’accepte de… rester avec toi. »

L’accord était conclu. Natacha avait pris sa décision, elle resterait aux côtés d’Alexandre, elle travaillerait pour lui dans l’espoir de maitriser sa nature monstrueuse. Cet aveu lui fit grand bien. Elle resserra ses jambes autour de la taille du vampire, et l’embrassa de plus belle, subissant avec délice son assaut.
Titre: Re : Laisse et muselière [Alexandre Dowell]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 10 septembre 2018, 01:31:44
La prise de conscience... Comme quand un alcoolique prenait conscience qu’il avait un problème. Comme lorsqu’Alexandre avait compris qu’il ne pouvait lutter contre ses pulsions, et qu’il devait donc les accepter. Tôt ou tard, ce moment arrivait, et, pour Natacha, il était venu. Là, contre lui, dans cette cabine de douche, la jeune femme acceptait ce qu’elle était, sa nature violente, lycanthropique, instable... Elle se souvenait de la rage qu’elle avait eu, de sa puissance, de sa fureur... Et tout ça la faisait réfléchir. Et Alexandre n’arrangeait rien, en continuant à la pénétrer, à lui faire l’amour. C’était aussi une manière de la pousser dans ses derniers retranchements, et de voir ce qui allait sortir, ce qui allait dominer chez elle. Et il ne fut donc pas déçu. Alexandre sourit doucement, et la serra contre lui, tout en continuant à la prendre.

« Là, Natacha, là... »

Parler en faisant l’amour était un exercice toujours assez compliqué, même quand on avait, comme Alexandre, une certaine expérience en la matière. Il parla donc moins, et embrassa Natacha, lui faisant encore l’amour... Sans y aller de manière excessivement violente, mais en voulant juste lui faire plaisir. Il voulait lui montrer que rien ne changeait pour lui, qu’il n’allait pas juste cesser de coucher avec elle parce qu’elle avait admis avoir besoin d’aide. Petit à petit, l’eau se stoppa, tandis que l’homme continuait à la prendre, embrassant son cou, mordillant sa chair, se délectant des hurlements qu’elle poussait, des couinements, des coups sourds contre la porte en verre, tandis que le corps de Natacha filait encore d’avant en arrière.

Alexandre se concentrait donc, la prenant encore, sans relâche, avec cette énergie et cette fougue incroyable propre aux vampires. Dieu, qu’il semblait inépuisable ! Il la prenait longuement, retournant l’embrasser, pinçant ses seins, encore et encore... Jusqu’à ce que les deux amants ne s’abandonnent au plaisir suprême. Il se relâcha en elle, et, grâce à ses instincts sanguins, la sentit également jouir. La femme goûta à nouveau au bonheur suprême, infini, puis le vampire la reposa au sol.

« C’est très bien, Natacha... Nous allons avoir du travail, toi et moi. »

Il sortit de la douche avec elle, et récupéra une simple chemise de nuit, donnant à la femme une nuisette élégante, une lingerie fine en dentelle.

« Heureusement, j’ai plusieurs chambres en stock, tu as ravagé la mienne... Mais c’était prévu. Au moins, tu sais à quoi tu ressembles dans cet état maintenant, n’est-ce pas ? »

Alexandre s’avança avec elle, retournant dans les dédales de son manoir, tenant une chandelle à la main, puis ouvrit finalement une porte. Il y avait là une élégante chambre, avec une fenêtre donnant vue sur des jardins.

« Je te laisse te reposer, Natacha... Demain, il faudra parler plus sérieusement de tes pouvoirs, et de tes capacités à les contrôler. Désolé par contre, il n’y a pas le WiFi ici. »

Après toute cette orgie, cette tornade de sexe, de douleur, cette vague, Natacha allait enfin pouvoir goûter au repos... Le vampire ne comptait pas la harceler continuellement, et estimait que le moment était parfait pour qu’elle reprenne ses esprits, et qu’elle comprenne qu’elle n’était pas une prisonnière dans ce manoir... Plus une sorte d’invitée forcée. Alexandre referma la porte derrière lui.

En réalité, lui aussi allait devoir réfléchir à la suite, et à ce qu’il allait faire de cette bombe à retardement...