A l'arrivée de Seiya dans la salle, il y eu une autre réaction que celle de Saori - Athéna. Le totem de la God Cloth de Pégase se mit à luire puis sembla exploser en morceaux, ces derniers volants vers le chevalier de l'Espoir pour se poser sur ses membres, son tronc, son dos et sa tête. Sous l'afflux de cosmos et la communion que seul le Saint de Pégase de cette génération pouvait entretenir avec cette kamui, cette dernière sembla vibrer et déploya ses ailes. Dans tout le Sanctuaire, on put alors savoir que le favori de la déesse de la guerre était revenu du pays de l'ennemi héréditaire et se tenait maintenant auprès de celle qu'il avait si ardemment défendu au prix de sa vie aux côtés de ses camarades plusieurs années durant.
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Quand il vit son visage sortir des ombres, son si beau visage fin et délicat, Seiya versa de nouvelles larmes de joie et d'admiration. Pendant 4 ans, Pégase n'avait cessé de penser à celle qui se tenait enfin devant lui. Saori avait occupé son esprit, lui imposant sa beauté et sa douceur. Il avait accepté en être amoureux, comme il avait fini par accepter de la désirer physiquement. C'était déplacé envers sa déesse, mais ça n'était plus si important : il voulait lui faire l'amour, lui faire comprendre l'étendue de ses sentiments de cette façon.
Elle cria son nom et couru vers lui, qui n'eut que le temps d'ouvrir les bras pour la recevoir contre son buste et la serrer contre lui. Son odeur, sa chaleur, la douceur de son cosmos... Seiya regretta que l'armure ne le recouvre, l'empêchant de sentir tout à fait Saori contre lui. Mais elle le serra aussi, avant de le gifler ! Seiya en eu les yeux ronds un instant puis s'adoucit, son casque étant tombé à terre dans un tintement métallique. Du pouce, il caressait le bras de son aimée en la détaillant. Qu'elle était belle... Et sincèrement heureuse de le revoir. Le coeur de Pégase battit la chamade dans sa poitrine, bien qu'il affecta de ne rien en montrer.
- Merci, ô déesse... merci infiniment.
Un sourire sur les lèvres de Saori, puis une touche de rouge qui seyait à ses pomettes délicates, avant qu'elle ne pose une nouvelle question.
- Je suis heureuse de te revoir… et bien, Saint, que t’est-il arrivé ? Ça fait quatre ans que nous sommes revenu des enfers.
- J'ignore ce qu'il s'est passé, Athéna. Lorsque Hadès m'a frappé, j'ai cru être mort, mais je me suis réveillé au fin fond du Cocytos. Quelqu'un -j'ignore encore qui- m'a expliqué que si je parvenais à traverser les Cercles dans le sens inverse sans me retourner, comme Orphée pour Eurydice, je pourrai revenir vers le monde des vivants. Alors me voilà.
Il épargnait les détails à Saori, en vérité. Revenir du plus profonds des Enfers fut une croisade. Il fallut défaire des spectres renégats et des monstres, jouer d'intelligence pour déjouer quelques pièges mortels, en apprendre plus sur ce qui se tramait. Seiya avait cherché les Chevaliers d'Or en pensant les libérer pour l'aider, mais ne les avait pas trouvé. Aucun d'entre eux... Et il avait bien rencontré d'anciens adversaires sous les traits de chevaliers d'argent, qui entretenaient une haine féroce envers lui et les autres Bronze five et qu'il n'avait pas été question d'arracher aux Enfers. Trop dangereux, trop mauvais.
Seiya avait avancé dans son périple grâce à l'armure du Pégase Noir, que l'inconnu du Cocytos lui avait remis. Une fois qu'il était parvenu à s'extraire du domaine d'Hadès, l'armure l'avait quitté pour retourner sur l'île de la Mort. Et ensuite, il avait rejoint le Sanctuaire par ses propres moyens, se tenant maintenant tout contre Saori, récompense ultime de sa quête insensée.
- Je n'ai pensé qu'à toi, Saori... qu'à toi. Il avala doucement sa salive avant de continuer. Tu as occupé mes pensées chaque secondes et ton image m'a donné la force d'avancer et de revenir auprès de toi. Je suis si heureux de te voir enfin, d'avoir le privilège de te sentir contre moi....
Des pensées qu'il aurait autrefois jugées inutiles et impures lui venait maintenant à l'esprit. L'amour et le désir, une puissante combinaison qu'il éprouvait en ce moment même en imaginant la poitrine de celle qu'il aimait s'écraser contre son buste.
Lentement, Seiya remonta une main vers le visage de Saori et lui caressa le menton avant de le lui faire relever, approchant ses lèvres des siennes en tremblant légèrement.... Jusqu'à enfin, ENFIN ! l'embrasser délicatement.
Et, sans y penser, faire descendre la main posée contre les reins de Saori légèrement plus bas, ses doigts frôlant ostensiblement la courbe sensuelle de ses fesses fermes.