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*Louée sois-tu, ô ma Déesse…*
Sa prière terminée, Silke (http://img102.xooimage.com/files/6/f/4/raven-034-45cf766.jpg) se releva, délaissant le solitaire autel juché au croisement des deux sentiers, et releva la tête. Malgré le vent qui faisait virevolter ses longs cheveux roux, le froid ne venait pas étreindre le corps de la femme, un corps particulièrement nu, puisque protégé uniquement par quelques bouts d’armure. On aurait presque pu considérer qu’elle était nue, ce qui était, soit le signe d’une profonde folie, soit d’une confiance excessive, soit de son appartenance à cette troupe légendaire, la Horde des Amazones.
La Horde était l’héritage de temps anciens, un peuple non sédentarisé composé exclusivement de femmes. Des femmes au lourd passif, des guerrières impitoyables connues et réputées pour leur efficacité guerrière. Elles avaient pour coutume de se battre avec des armures très légères, voire inexistantes, maximisant toutes leurs capacités sur leur agilité et leur vitesse légendaire. Silke, elle, était une pure Amazone, une femme qui avait juré de ne coucher qu’avec un homme qui saurait la vaincre au combat. Elle était connue comme étant la « Red Sonja », mais, avant toute autre chose, elle restait une Amazone.
Et il y avait bien longtemps que la Sonja n’avait pas rejoint sa Horde. Comme souvent, les Amazones guerrières avaient pour habitude de s’éloigner de la Horde, afin de répandre la renommée des Amazones, mais aussi amasser des ressources, des artefacts et des armes, afin de gonfler l’arsenal de la Horde. Silke était ainsi partie dans une quête qui était en train de se compliquer depuis des semaines, depuis qu’elle avait appris qu’il existait, sur Terra, une organisation criminelle redoutable, la Monarchie de la Rose. Cette organisation était si puissante qu’elle disposait d’une véritable armée, et sévissait d’un bout à l’autre de la planète, disposant de multiples ramifications et soutiens. Or, l’un de ces soutiens était la plus vieille amie de Silke, l’Amazone Raven (http://img101.xooimage.com/files/6/2/6/raven-45e3590.jpg). Silke traquait cette femme, qui avait trahi la Horde, pour la ramener devant le Conseil, afin qu’elle soit jugée pour ses exactions. Raven était une redoutable guerrière, mais aussi, et surtout, une meneuse de troupes. Elle sévissait dans les multiples royaumes et régions autonomes des Contrées du Chaos, où elle avait amassé une armée composée de femmes, et rasait villages et campagnes avec ses troupes. Silke avait déjà eu l’occasion de l’affronter avec l’aide d’un Incube, le démon Vaelh, mais Raven lui avait échappé*.
Silke était sur sa trace, et se dirigeait vers un endroit légendaire pour les Amazones, un endroit où Raven espérait obtenir un artefact d’une puissance légendaire : l’arc d’Artémis. On disait que l’arc de la Déesse-mère ne manquait jamais sa cible, et perforait n’importe quelle armure ou protection. Raven avait tenté d’accomplir le vieux rêve des Amazones, en recréant un nouvel État pour elles, et ainsi mettre fin à leur exil. En effet, il fallait savoir que, originellement, les Amazones n’avaient pas été une horde. Elles formaient un peuple insulaire, vivant sur l’île magique de Themiscyra. Las, ces guerrières avaient été attaquées par de multiples Royaumes barbares il y a des éons de cela, et, depuis lors, les Amazones s’étaient dispersées dans le monde. La plupart d’entre elles avaient fini asservies dans les Royaumes barbares, le principal étant celui de l’Hyrkanie. Privées de liberté, délestées de leur honneur et de leur statut de guerrières, les Amazones n’avaient cependant pas oublié leur foi, et, après des siècles de servitude, au nom d’Artémis, elles s’étaient révoltées. Depuis lors, la Horde des Amazones s’était constituée, jurant de venir en aide à toutes les femmes exploitées dans le monde, mais aussi pour retrouver Themiscyra, et y refonder une nouvelle nation amazone.
Raven, elle, avait voulu précipiter les choses, en créant, non pas une nouvelle Themiscyra, mais une nouvelle Hyrkanie. Ses plans avaient été déjoués par Silke, et Raven avait perdu l’essentiel de ses troupes, mais pas sa combativité, et, avec ses ultimes forces, elle était partie vers les terres barbares, situées dans des steppes montagneuses et glaciales, à la recherche du temple amazone fondé dans les montagnes de l’ancienne Hyrkanie, et où la légende disait que l’arc d’Artémis avait été enterré par les Amazones, afin d’empêcher les barbares hyrkaniens de le voler.
Silke avait donc beaucoup de raisons de poursuivre Raven, mais la principale émanait surtout du fait que Raven était son amie d’enfance, une camarade avec laquelle elle s’était beaucoup entraînée. Raven avait malheureusement vécu des évènements tragiques, à savoir la perte de leur enfant, et avait, peu à peu, sombré dans la folie, jusqu’à s’associer avec des puissances redoutables, comme la Monarchie. Silke avait pu réaliser ça lors de son dernier affrontement contre elle, et elle savait que c’était la Monarchie qui lui avait indiqué où trouver l’Arc.
Tout en songeant aux évènements de ces dernières semaines, Silke, qui portait, le long de son corps, un épais manteau de fourrure, avançait le long d’un sentier menant à un village. Il neigeait, et la journée se terminait. Elle venait de traverser une forêt, et se demandait si elle avait réussi à doubler Raven ou non…
*Ne te fais pas d’illusions, elle a plusieurs jours d’avance devant toi…*
En tout cas, elle n’avait pas attaqué ce village. La région était peuplée d’aventuriers. Les Barbares étaient depuis longtemps partis, et l’endroit recélait, dans les grottes et les anciens temples barbares, de leurs multiples trésors. Hélas, il recélait aussi de monstres redoutables. Il y a de cela une quinzaine d’années, la région était protégée par les pistoleros de la Nouvelle-Canaan, mais ce royaume avait disparu à son tour. Dès lors, les monstres étaient légion, et les guildes et les aventuriers étaient assurés de trouver, auprès des villages locaux, des quêtes et des aventures.
Autrement dit, Sonja risquait de passer inaperçue, et la femme avait besoin de consulter les cartes de la région, afin de se repérer.
Elle s’avança donc, et rejoignit l’auberge du village…
* : Cf. RP « Traque (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14696.30) ».
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Le monde était plein de péripéties et d’aventures, c’était là une leçon que les habitantes de l’archipel indépendante apprenaient dès leur jeune âge ou bien une fois recueillie par l’armée. Bien que vivre en paix sur Caelestis fut une idée attirante, être sédentaire ne suffisait pas à Lie Matoï. Dans les cieux, elle avait appris à ouvrir son esprit, à vivre en communion avec les races de tous les horizons, et surtout à aimer. Libre de ses traumatismes, elle rêvait de descendre vers Terra et de s’y aventurer telle une exploratrice sans frontière. Il lui fallut une année et demie de préparatif avant de dire au revoir à son mentor et à la communauté. Elle montrait un sourire le jour de son départ alors qu’un stress immense lui tiraillait les tripes. Après tout, ce n’était pas une guerrière de nature, rien de moins qu’une humaine Esper avec sa force et ses faiblesses. D’un autre côté elle ne regrettait pas son choix. Embarquer sur cette route d’on le bout disparaissait loin à l’horizon était sa façon de tourner la page. Écrire sur la même page tout le long de sa vie se termine inéluctablement avec des actions répétitives, mécaniques. Elle refusait cet avenir pour choisir un autre futur plus riche en découverte et rencontre.
Les premiers mois sur Terra furent un bon début pour la jeune rouquine. Le navire l’ayant ramené sur la terre ferme avait bien choisi son lieu de débarquement. Loin des zones dangereuses et de la racaille sans scrupule, Lie se chercha son rythme de vie. Les informations accumulées sur Caelestis ainsi qu’un livre servant de guide de voyage lui permettait de choisir ses chemins. Au départ, c’était tout comme jouer la touriste en pleine forêt ou sur des terres au panorama époustouflant. Il y avait des ressemblances avec la géographie terrienne, mais à un niveau parfois supérieur. Mais il restait encore d’innombrables endroits où aller, comme Nexus, les terres Terranides par exemple. Chaque chose en son temps, comme le dirait Kaela, son mentor. Avec son livre de poche, elle répara plus facilement les auberges. Sa bourse contenait un budget généreux pour assurer bon nombre de nuits. Le temps viendrait où il faudrait se trouver un boulot.
Le village où elle se réfugia était en période des neiges. Les flocons dansaient et tombaient sur le sol alors que l’air se refroidit. Les jours précédents son arrivée, Lie avait découvert un autel au hasard dans un secteur de la forêt à proximité. Elle s’aperçut de la nature occidentale de la construction. C’était un détail qui intéressait celle ayant grandi dans l’Asie de la Terre. Cette culture la fascinait depuis qu’elle l’a découverte dans une bibliothèque. Avec le monde de Terra où la magie et le surnaturel est parmi tant de possibilités, elle fut excitée par la suite de son exploration.
Lie Matoï était donc à l’auberge de ce même village paisible. Elle se trouva à une table où les cartes de région étaient installées dessus. Avec minutie elle scruta chacune d’elle et se chercha une prochaine route à prendre avec les meilleures chances de trouver une ruine ou autres lieux. Quelqu’un entra à l’intérieur pour rejoindre aussitôt la même table que Lie. Elle releva les yeux et resta immobile durant un bref instant. Elle ne pouvait s’empêcher de juger la personne selon l’apparence, afin de savoir de qui il s’agissait. Une femme, de grande taille, avec un large manteau de fourrure. Sa chevelure rouge comme la sienne attirait l’intérêt de la jeune exploratrice. D’ailleurs, l’inconnue avait un charisme que l’œil perspicace de l’Esper décelait. Lie prit une pose moins rigide et salua la nouvelle arrivante d’un signe de la main.
- Salutations mademoiselle. Je vous en prie, servez-vous. Je suis ravie de ne pas être seule à vouloir chercher l’appel de lieux mythiques et qui nécessite de découvrir.
Elle se retenait de tout autre commentaire. Sa prudence était de mise, même si l’ambiance actuelle faisait en sorte qu’il n’y avait aucun danger. Mais plus elle porta attention, et plus cette femme lui faisait penser à quelque chose. D’un sourire sympathique, elle tente alors de pousser l’interaction un peu plus loin, voulant lui serrer la main. Un coup de vent de l’extérieur la fait alors frissonner, bombant le corps pour présenter son corps par inadvertance.
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C’était une région chargée en histoire et en tragédie. Silke s’avançait à travers la rue principale du village d’Almaric, pour rejoindre l’auberge, voyant, au passage, de multiples boutiques prétendant vendre des reliques ayant appartenu aux pistoleros. Leur uniforme bleu militaire, leurs pistolets, des cartes, des livres, des bibelots... L’Amazone n’y avait pas jeté un simple regard, avant de rejoindre l’auberge. Une auberge animée, comme on pouvait s’y attendre. Almaric attirait son lot d’aventuriers en goguette, et elle repéra rapidement les lieux. On jouait aux cartes, aux dés, il y avait un coin, au fond à droite, pour les voyageurs rapides, avec quelques lits superposés, et des pugilistes qui s’affrontaient. L’escalier était à gauche, menant vers les chambres. Silke promena légèrement son oreille le long des tables, sachant très bien que les regards se tournaient en la voyant. Beaucoup de personnes avaient bu, et l’alcool avait souvent tendance à rendre les hommes idiots. Silke était bien placée pour le savoir, et choisit de s’asseoir sur une table, face à une femme aux cheveux rouges, dans une tenue un peu moins ouverte que la sienne, mais qui ressortait visuellement, puisqu’elle était, elle aussi, rouge.
En la voyant, la femme redressa la tête, et s’empressa de la saluer, enchaînant ça par une formule alambiquée, qui fit légèrement se froncer les sourcils de la belle Amazone. Pour seule réponse, Silke hocha la tête, se contentant d’un bref :
« Hmmm... Salut, petite. »
Pour l’heure, Silke avait la gorge sèche, mais, avant qu’elle ne puisse songer à demander une pinte au tavernier, la femme devant elle pencha sa main, que Silke serra, tout en la voyant courber de manière un peu exagérée son dos, permettant à Silke de voir son décolleté. Il y avait, effectivement, dans ces hautes régions, quelques bourrasques, et on aurait pu croire que Silke aurait été frigorifiée. C’était d’ailleurs pour ça qu’elle avait remonté les rues d’Almaric avec un manteau, qu’elle avait délaissé par la suite à côté d’elle en s’asseyant. Mais, au-delà de ça, les Amazones bénéficiaient réellement d’une constitution exceptionnelle, qui leur permettaient de supporter des conditions assez intenses, comme le froid qu’il faisait.
Vu le frisson qui parcourut le corps de la jeune rousse, c’était visiblement le froid qui la tenait.
« Votre première quête, je suppose ? »
Plus qu’une question, c’était aussi un constat. Il n’y avait que les rookies pour décrire l’aventure comme quelque chose d’enthousiasmant. Silke tourna alors la tête en entendant l’aubergiste approcher, et demanda deux pintes de liqueur de cerise naine.
« Mon amie a besoin de se réchauffer un peu, elle est frigorifiée.
- Euh... Très bien. »
Ayant du mal à détacher ses yeux de la poitrine de Silke, le jeune serveur était, en tout cas, déjà bien réchauffé, et dut se retenir de demander si elle-même n’avait pas froid, de peur que la femme n’interprète mal ses propos. Il retourna donc voir le patron, derrière le comptoir, tandis que Silke regarda à nouveau la jeune femme. Difficile de dire, en réalité, ce qui conduisait Silke à s’intéresser à elle. Sa chevelure rousse ? Son côté visiblement inexpérimenté, mais non moins enjoué ? Le fait qu’elle n’avait pas eu un seul rapport sexuel depuis maintenant plusieurs semaines, à force de traquer Raven ? Peut-être bien un peu tout ça, en réalité...
« Je m’appelle Silke, jeune femme. Je suis une Amazone. Et toi ? »
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Le premier contact se fit avec une certaine froideur. Si on pouvait le dire comme cela, l’arrivante serra la main pour ensuite se contenter que d’un bref salut morose. C’était l’impression de Lie en l’observant prendre place à la table, bien confortable sur la chaise de bois rustique. Toutefois, elle préféra sa présence à la place de bien d’autres dans l’auberge. Vivre des années dans une communauté exclusivement féminins ne l’avait pas préparé à retrouver la gente masculine dans sa forme la plus déplorable. On n’était pas pour les discriminer mais quand abus d’alcool et de fêtes il y avait, plus les risques de débordement augmentaient. Rien que des âneries pour le moment, sauf que même la terrienne connaissait les autres genres de conséquences. Cette grande femme rousse restant à ses côtés soulagea la débutante d’un poids qui parvenait à rester discret jusqu’à présent. Lie resta debout sur le côté opposé de la table, face à la guerrière en maîtrise de ses émotions. Cette femme marquait un gros point, dans le sens que sa réaction était plus naturel que celle plus rigide de la petite jeune.
C’était la rencontre de deux cultures différentes qui se déroulait autour de la table des cartes. Ce simple salut montra la nature de Lie à se courber le dos plus largement alors que la demoiselle de style occidental resta bien droite. La débutante gardait encore des habitudes de la Terre, de ses origines asiatiques. C’était là tout le plaisir de ne craindre son interlocutrice et ni de se laisser décevoir par les premières impressions.
- Je suis sur la route depuis quelques mois déjà. Sauf que niveau expérience d’un raid, d’une quête comme vous le dites, ce sera une première. Vous n’imaginez pas mon excitation et mes appréhensions.
Novice, certes, mais inconsciente, pas du tout. La portée du danger la dépassait encore. Sans expérience c’était ne pas avoir l’horizon en vue et se contenter de regarder le sol un pas à la fois. Les monstres et ennemis sur son chemin lui permettra en tant qu’aventurière à relever la tête et voir ce qui se passe alentour. Mais à 20 ans, Lie voulut se permettre des derniers moments pour profiter de sa jeunesse et prendre une quête pour une partie de plaisir.
Avant de le faire elle-même, la guerrière commanda les boissons pour les deux en plus d’une couverture ou autre pour se réchauffer. En fait, Lie savait que cela la concernait. Ayant oublié le froid de l’extérieur, son corps finit par frissonner en réponse au changement de climat. Une île paradisiaque à l’année n’avait rien à voir aux rigueurs de la surface. Même à l’intérieur le souffle timide du vent du nord parvenait à sa peau exposée qui réagit à son passage. Cette femme du nom de Silke n’était pas du tout hostile. L’attention portée à une jeune inconnue était tout à son honneur. Lie se frotta alors les épaules pour se réchauffer.
- Une amazone ? Enfin je vous rencontre ! J’ai tant lu des livres à votre sujet, sur votre force et votre courage. Vous viviez sur la Terre il y a des millénaires plus tôt avant de disparaître et vous retrouver sur Terra.
Son sourire prit de l’ampleur. Elle fut heureuse de voir une de ces femmes, là, à quelques pouces de soi. Dans l’histoire de la Terre, il manquait souvent de femmes d’exceptions. Voir que la race des Amazones toujours vivante était un grand honneur pour Lie. Son regard jugea alors davantage des formes de la femme. Pas par perversion, mais pour vérifier si certaines humeurs étaient fondées. Celle de la femme baraquée devint incontestable. Elle gloussa en douceur, satisfaite.
- Je m’appelle Lie Matoï. Je viens d’une partie de la Terre se nommant l’Asie. Pour faire simple, si le sang de l’ouest coule dans vos veines, le mien est celui de l’est.
Elle vit alors sa couverture arrivée des mains de l’aubergiste. Lui donnant une pièce de monnaie pour son service, La rousse s’habilla avec pour se sentir beaucoup mieux. La chaleur s’isolait et la maintenait donc bien au chaud. Elle fixa alors Silke et se permit de la tenir informer d’une dernière chose concernant l’autre planète. Prenant une gorgée de la liqueur de cerise après une trinque, son ton devint un peu grave.
- Vous n’avez rien manqué de glorieux, vous et vos ancêtres. De nombreuses guerres entre les cultures et la montée des hommes sur Terre. Je dirais que votre départ pour Terra a été la meilleure décision pour votre peuple. Ici, on peut vivre avec toutes sortes d’êtres sans se sentir offusqué.
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En constatant que la jeune femme semblait avoir froid, Silke posa sa main sur son manteau de fourrure, et le poussa vers elle. La scène était ubuesque, car Silke était nettement moins habillée que Lie. On était même en droit de se demander si la tenue qu’elle portait (https://www.dynamite.com/images/RS1973CovBRareBenesVirg.jpg) était digne d’en être une. Plus nue qu’habillée, elle n’avait cependant pas froid, et ne semblait pas particulièrement gênée à l’idée d’exposer son corps à une marée d’hommes au regard concupiscent... Et aussi de femmes. Croire que la perversion était l’apanage d’hommes était une erreur qu’une Amazone ne se devait pas de commettre, a fortiori quand, comme Silke, on pistait Raven. Quoi qu’il en soit, la jeune femme devant elle lui expliqua s’appeler Lie Matoï, et lui indiqua être heureuse de rencontrer une Amazone, qui, selon ses informations, descendrait d’une peuplade similaire ayant existé sur Terre.
*Terre ? Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ?*
Lie Matoï continua à la troubler en lui parlant ensuite de régions méconnues, comme l’Asie. Ses pensées furent brièvement interrompues par le serveur, qui apporta à Lie une couverture, faute pour cette dernière de vouloir profiter du manteau de l’Amazone, ainsi que leurs pintes... Et un bref regard vers les seins de Silke, des seins fermes et généreux, qu’on voyait sans trop de peine.
La jeune Lie revint ensuite sur cette histoire de Terre, et Silke se racla lentement la gorge.
« Écoutez... J’ignore ce qu’est cette Terre dont vous me parlez. Mon peuple est originaire d’une île lointaine, Themiscyra, et a été attaqué par des hordes de barbares. L’île a été pillée, violée, et mes ancêtres se sont dispersés dans le monde. Il n’y avait rien de volontaire dans l’exil de mes ancêtres. »
Chaque Amazone connaissait l’histoire, la tragique histoire du peuple amazone, une histoire qui avait forgé la Horde, et continuait encore, de nos jours, à la forger. Il suffisait de voir les motivations de Raven pour le réaliser. Et, comme il n’y avait rien de secret là-dedans, Silke lui expliqua donc que, après l’attaque des hordes de barbares à Themiscyra, la plupart des Amazones avaient été déportées dans des royaumes barbares, le principal royaume étant l’Hyrkanie. Un peuple vivant de raids, de pillages, et qui avaient, pendant des siècles, asservi les Amazones, jusqu’à ce que ces dernières ne se rebellent. La révolte des esclaves amazones avait ensanglanté et déchiré l’Hyrkanie, et les Amazones s’étaient enfuies.
Silke, tout en parlant, buvait un peu de sa bière, et poursuivait ses explications.
« Depuis lors, la Horde erre dans le monde. Elle a eu ses moments de gloire et ses jours de faiblesse, mais le fait est que nous sommes de moins en moins nombreuses. Nous recherchons Themiscyra, notre terre natale, mais... J’ignore où elle est. »
C’était une fresque épique de premier abord, la destinée d’un peuple perdu à la recherche de terres paradisiaques. Silke n’était pas aussi idéaliste. Si elle devait donner son avis, elle dirait que Themiscyra avait été rasée de la carte, et n’existait plus. En un sens, elle comprenait donc la volonté de Raven d’oublier cette légende, et de fonder un État amazone, mais, si elle pouvait effectivement la comprendre sur le principe, Silke refusait catégoriquement les méthodes utilisées par sa vieille amie. Il était néanmoins trop tôt pour en parler à Lie, qui restait, après tout, juste une inconnue très curieuse.
Silke ne pouvait pas savoir que Lie, en parlant de la Terre, faisait référence à un autre peuple amazone, celui de la Terre, dont le destin était néanmoins, par quelques aspects, similaire aux Amazones de Terra, mais également très différent par d’autres. L’Amazone ignorait tout simplement qu’il existait des mondes alternatifs, d’autres réalités, où d’autres possibles avaient lieu.
Tout ce qu’elle voyait, pour l’heure, c’était une jeune femme curieuse, et qui avait froid.
« Mais assez parlé de moi, jeune femme. Qui êtes-vous ? Et que venez-vous donc chercher dans cet endroit reculé ? »
Silke avait toujours été une femme très directe, qui tournait très peu autour du pot quand elle cherchait quelque chose.
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Lie s’était trop emballée avec la guerrière amazone. Elle parlait comme si le souvenir d’un lointain passé sur un autre monde était bien ancré chez son interlocutrice, sans prendre la peine de poser des questions à Silke. Cela aurait dû être le bon sens pour la prudente aventurière. Toutefois son excitation enfantine fit de l’ambiance un tant soit peu étrange. En s’arrêtant enfin de parler de la Terre, elle remarqua l’expression de l’amazone et sa confusion. En réponse, c’était l’histoire d’une île mythique du nom de Themescyra où vivait ces femmes avant que des barbares les force à l’exil depuis des millénaires qui vient résonner dans la tête de la rousse. C’était loin de la version que connaissait Lie. Celle-ci fut à son tour confuse et incommodée. Alors soit ce peuple avait oublié leur existence terrienne ou bien leur présence dans la mythologie n’est que le fruit d’un portail au hasard. Voilà qui explique pourquoi leurs connaissances historiques se contredisaient. Et l’histoire qui suivi sur cette période d’esclavage devenait très similaire à la sienne. Qu’importe le monde, ce destin terrible semblait suivre ce peuple. Lie sentit une frustration lui monter dans la gorge et la faire boire dans une manière brusque.
Mais l’espoir continuait de vivre. Silke et les siennes étaient toujours là, vivantes et fortes. Où leur pas allaient les guider, on ne saurait le dire. Il restait beaucoup d’ennemis à combattre, de stabilité à récupérer et de terres à explorer. Quel que soit le motif de la femme, Lie savait que sa présence ici était le signe qu’une expédition allait être tentée quelque part. L’histoire de Silke fut tragique et inspirante. C’était tellement mieux que celle des amazones de la Terre disparues depuis très longtemps déjà. Elle se frotta les épaules, couvertes par le manteau offerte par l’aubergiste. Certes, l’amazone offrit son manteau, mais la jeune pensait qu’il lui fallait aussi se réchauffer. Lie avait encore beaucoup à apprendre sur leur endurance.
Son regard se releva et fixa son interlocutrice. Ce fut à son tour de parler de sa personne, tout à fait réciproque. Elle se racla la gorge.
- Moi je viens de ce monde dont vous ne connaissez rien. Puisqu’en parler ne sert à rien je vais vous résumer ainsi : Je suis arrivée sur Terra, seule, avec des pouvoirs potentiellement dangereux. Même capturée comme esclave, personne n’a voulue de moi. Avant de servir un maître, l’armée d’un archipel céleste me secourue moi et les autres femmes. J’ai passé six ans sur Caelestis, une île de femmes seulement, où on ma réhabilitée à la vie en société. Mais j’ai choisie de partir à l’aventure.
Elle ajouta en plus de détails comment ses premiers n’avaient rien de grands défis. Comme une débutante, elle évitait les zones trop dangereuses pour commencer à un niveau plus intermédiaire. Aujourd’hui, elle comptait tenter son premier coup dans une ruine à quelques kilomètres du village.
- On peut dire que je cherche l’aventure, et aussi à trouver de quoi payer ma subsistance en solitaire. Un jour ma bourse va s’épuiser et il me faudra soit piller des ruines ou donjons ou bien offrir mes services comme mercenaire.
Puisque Silke avait retiré son manteau de fourrure, la jeune rousse put avoir une vision sensuelle du corps de l’amazone. Comme dans ses pensées, elle était bien musclée tout en gardant des charmes féminins désirables pour les hommes comme pour les femmes. En fait, seules les parties plus intimes du corps se cachaient derrière une espèce de bikini de combat. Le fait surtout que le froid n’affectait en rien l’attitude et les actions de la guerrière méritait tout le respect de Lie. Sans compter que la jeune montra un visage intéressé par les formes de sa compagne.
- Si vous avez le même plan en tête, je suis d’accord pour vous accompagner. Je préfère unir ma force à la vôtre pour cette expédition. Ce serait un plaisir de partir au combat en votre compagnie.
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D’autres mondes, d’autres réalités, d’autres possibles... Silke en avait entendu parler, mais elle n’avait guère le loisir d’aller sur ces autres mondes, qu’elle estimait comme étant potentiellement dangereux. C’était pour ça qu’elle n’avait pas particulièrement cherché à se montrer curieuse vis-à-vis de cette Terre. D’anciennes légendes, sur Terra, parlaient d’époques lointaines, où des Failles dimensionnelles étaient apparues, délivrant les multiples monstres qui avaient déréglé l’écosystème de Terra. Plus précisément, on situait cette époque il y a des centaines de milliers d’années, quand les Dieux et les Anges s’étaient liés ensemble pour combattre les Grands Anciens. C’était une histoire que la Horde connaissait, car les Olympiens avaient pris part à ce conflit dantesque, qui s’était répandu à travers tout le Multivers, face à des individus surpuissants, des créatures qui existaient avant que les univers ne soient, des êtres gigantesques, aussi grands que des planètes entières, et invincibles. Pour les vaincre, il avait fallu les sceller, les bannir en-dehors de l’espace et du temps, dans d’autres dimensions, ce qui avait eu pour effet secondaire de créer de multiples brèches en fonction des dimensions. Terra était l’une de ces brèches, mais, au-delà de ça, Silke n’était guère une spécialiste. Et, bien loin de ces conjonctions entre dimensions, ou même des Grands Anciens, elle pensait surtout au temple d’Artemis, qu’on disait enterré quelque part à Gilead, anciennement capitale de la Nouvelle-Canaan.
Lie avait fini à Caelestis, un pays dont Silke connaissait. Les Celkhanes étaient d’autres Amazones, pour le dire ainsi. Des guerrières futuristes luttant contre l’esclavage, et considérées comme de dangereuses terroristes fanatiques par les États. Elle y avait vécu six ans, avant de choisir de partir, attirée par l’appel de l’aventure... Et pas que par l’aventure. Depuis que l’Amazone avait ôté son manteau, elle pouvait voir que Lie l’observait. On disait que les Celkhanes étaient, sexuellement parlant, des femmes aux mœurs légères. Que ceci soit vrai ou non, elle pouvait constater que Lie, elle, n’était pas offusquée par la très courte tenue de Silke. En réalité, c’était même plutôt tout le contraire.
« Hum... Avant de vous hâter... Hm... Avant de te hâter, se corrigea-t-elle, avant de finir sa pinte de bière, et d’en demander une autre, sache que je me rends à Gilead, dans ce qu’on appelait jadis les Baronnies de la Nouvelle-Canaan. »
Canaan était, selon l’Ordre Immaculé, la « Terre Promise » par Dieu, le Paradis sur Terre pour ceux qui suivaient les dogmes de l’Homme-Jésus. Silke lui expliqua que la Nouvelle-Canaan avait été fondé par Arthur Eld, un ancien Roi légendaire. Il avait fondé ce royaume dans les montagnes, et avait régné pendant soixante-dix ans. La Nouvelle-Canaan avait été un magnifique royaume, et Gilead (http://img110.xooimage.com/files/9/4/d/gilead-4ff649e.jpg), sa capitale, une forteresse-ville dressée dans les montagnes, le long de plaines verdoyantes, de ruisseaux, et d’agréables forêts. Ce royaume avait jadis été très connu, proche de Nexus, et Gilead était alors une grande ville, car idéalement placée pour rejoindre le lointain État tekhan depuis Nexus, ou les Royaumes nains, ou encore les anciens royaumes des Hauts-Elfes.
« Gilead était jadis au centre d’une alliance qui impliquait tous ces territoires, mais, avec les siècles, cette vieille alliance a périclité. De la Nouvelle-Canaan, il restait un havre de paix, protégé des monstres et des bandits par une caste de guerriers, les pistoleros. »
Pendant des siècles, les pistoleros avaient défendu la région, leur royaume, et les provinces environnantes, mais, il y a de cela une trentaine d’années, Gilead avait sombré suite à un siège violent mené par les Ashnardiens, guidé par le cruel et sanguinaire général Grissom (http://img110.xooimage.com/files/6/2/e/grissom-4ff64f4.jpg). Un siège qui avait définitivement mis fin aux tentatives de paix entre Ashnard et Nexus, car Gilead, compte tenu de sa grande notoriété, œuvrait, depuis plus d’une dizaine d’années, sous la férule de Steven Deschain, à propager la paix entre les deux puissants États.
« Ashnard n’a jamais reconnu avoir mené ce siège, et, depuis lors, ce siège continue à faire l’objet de mystères. L’endroit est l’un des plus dangereux au monde, Lie. L’Ordre Immaculé, et même Nexus, ont régulièrement financé des expéditions pour y retourner. On dit que quantité de trésors se trouvent à Gilead, le trésor des pistoleros, des reliques de grande valeur... Mais les pistoleros, qui chassaient les monstres, ne sont plus là pour les repousser, et Gilead est depuis un immense mausolée. Moi, j’aspire à me rendre dans le temple d’Artemis pour y récupérer une relique de très grande valeur. »
Silke avait à peu près tout dit... Si ce n’est l’absence d’informations sur Raven, mais elle conservait encore cet élément pour elle, ne faisant pas encore totalement confiance à Lie pour se confier définitivement.
« Alors, es-tu toujours tentée, jeune Celkhane ? »
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Lie montrait beaucoup d’excitation pour cette perspective d’une première grande aventure. Elle était là pour cela, à mettre sa vie en jeu face aux imprévues et autres menaces de cette dimension. Riche en êtres surnaturels et donc en possible amis et compagnes, il serait d’une impardonnable stupidité de se voiler la face à Ashnard et aux démons qui traînaient un peu partout, patients ou pas pour des proies de toutes races confondues. Donc, elle fut déjà bien consciente de sa position, de la gravité de ses mots quand celle-ci offrait son soutien à une parfaite étrangère venue d’ailleurs. L’enseignement Celkhan l’encouragea à ouvrir sa confiance, surtout quand elle sentait de bonnes vibrations venant de son interlocutrice. Silke était une femme envers qui elle ne craignait pas un revirement désagréable. Les amazones ont toujours été vues comme un peuple d’honneur dont un but essentiel à leur existence était de se montrer tout aussi respectable et fort qu’une autre tribu patriarcale. Lie le pensait essentiellement. Donc, elle ne recula pas dans sa proposition.
Sage, la grande rousse offrit un cours d’histoire en lien au lieu de leur future destination. Silencieuse, Lie but sa pinte et braqua un regard sympathique vers la femme. La cible de Silke se trouvait dans la Nouvelle-Canaan, un temple la cité en ruine de Gilead. C’était un récit tragique, racontant l’existence de l’Homme-Jésus, similaire à celui de son monde d’origine. L’existence de Terra étant de plusieurs millénaires, les portails expliqueraient tant de liens et comment tels êtres auraient disparus subitement de la Terre. Bref, la ville en question fut dédiée à la coalition entre des nations pour alors s’effriter face au contexte de l’époque. Bien qu’on avait voulut la protéger des hordes de démons et des forces d’Ashnard, même les fameux Pistoleros finirent par disparaître. On racontait cela à Caelestis et Lie pensait que c’était la motivation pour que l’archipel des femmes soit dans les cieux, loin des dangers de la surface. Elle fut loin alors de réaliser que ces ruines s’avéraient non seulement être l’intérêt de l’amazone mais aussi un lieu des plus dangereux. Une nation comme Nexus ayant financé des expéditions alors qu’encore aujourd’hui des trésors s’y trouveraient, voilà qui voulait dire bien des choses. La jeune aventurière sentit sa gorge se nouer légèrement sous l’angoisse. Elle fit mine de rien ressentir. Silke devait certainement la tester tout en voulant se montrer franche. Voilà bien un style que l’Esper reconnaissait chez ces femmes honorables. Cul-sec, elle termina le fond de sa pinte et expira un bon coup en jetant un dernier coup d’œil aux cartes des régions alentour. Un dernier appel à la facilité, ou plutôt à la lâcheté.
- Je suis jeune, je suis encore sans expérience devant la rigueur d’une expédition aussi menaçante. Mais avec toi, je souhaite tenter le coup. Pas question de reculer et m’enliser dans le confort de seulement faire de la promenade.
Elle vida son sac. De ses mains elle rangea les cartes inutiles sur un coin de la table et laissa celle impliquant la cité martyre de Gilead. C’était alors que Lie eut un déclic en tête. Son interlocutrice connaissait le gentilé de sa ville d’adoption. Le changement de pronom en « te », impliquait une intimité verbale plus évidente. Lie crut alors qu’un rapprochement se faisait entre les deux femmes. Elle ne compta pas le refuser et fit de même. Se sentant plus chaude, elle retira sa couverture et jeta un œil sur la fenêtre de l’auberge. Si la journée commençait à tomber, alors le départ pourrait se faire le lendemain. Mais l’amazone était la cheffe du duo de par son expérience, elle aurait le dernier mot là-dessus. Se retournant, elle tomba de nouveau sur les belles formes de Silke qui la fait sourire avec charme. Son visage se secoua pour ne pas laisser paraître une impression de gamine lubrique. L’idée de le paraître l’insupporte, surtout que le moment était mal choisi.
- J’ai une chambre de réserver pour la nuit. Il n’y a qu’un lit mais on pourrait s’y placer confortablement ensemble. D’un autre côté, j’ignore s’il faudrait mieux partir le plus vite possible. Tu en penses quoi ?
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L’histoire tragique de Gilead était une histoire trop triste et trop nimbée de mystère pour qu’on la conte. Ceci expliquait pourquoi peu de gens en parlaient, et pourquoi si peu de bardes l’évoquaient, car nulle oreille attentive ne se dresserait pour les entendre. Qu’y avait-il de beau, d’amusant, à raconter la chute de l’un des plus grands royaumes qui aient jamais existé ? Un royaume dont il ne restait, aujourd’hui, que des ruines, des cendres, et des monstres le hantant ? L’Amazone savait, en son for intérieur, qu’ils ‘était passé quelque chose à Gilead. Ce n’était pas dans le genre des Ashnardiens d’exterminer ainsi tout un royaume. La guerre que l’Empire menait était une guerre d’hégémonie, de contrôle, pas une guerre d’extermination. Quand ils assujettissaient un royaume, ils en faisaient une colonie, puis une province impériale. Ici, il n’y avait rien eu. Et ça, tout le monde le savait, y compris les Nexusiens. Pour Silke, ces expéditions, sous couvert de rapporter des trésors, avaient surtout eu pour but de découvrir la vérité qui planait autour de la chute de Gilead.
Silke avait exposé les choses à Lie sans hésitation, sans rien masquer. Elle était honnête et droite, comme à son habitude. Et, cette fois, elle nota à nouveau l’attirance de Lie pour son corps. En tant que Red Sonja, Silke avait juré de ne coucher qu’avec un homme qui soit capable de la vaincre, mais, techniquement, ce vœu ne s’appliquait pas pour les femmes. Et, effectivement, elle n’avait pas fait l’amour depuis bien trop longtemps, maintenant, pour une Amazone. Or, pour la Horde, le sexe n’était pas à négliger. Outre apporter la vie, il aidait aussi à équilibrer les différentes forces du corps humain, à se stabiliser, et disposait ainsi de vertus que les gens avaient trop souvent tendance à négliger.
La Celkhane finit ainsi par lui proposer de dormir avec elle, et, cette fois, Silke sourit.
« Hum... Il serait très malvenu de refuser ton hospitalité. »
Elle reprit ensuite :
« Nous pouvons rester là cette nuit, et partir au petit matin. Voyager la nuit est, de manière générale, très mal indiqué. »
Il s’écoula ensuite quelques instants, puis Silke demanda à aller dans la chambre, afin d’y déposer son manteau. Elle laissa donc Lie la guider, non sans en profiter pour, à son tour, la reluquer. Quand la Celkhane grimpa l’escalier, l’Amazone put voir que ses fesses étaient plutôt bien moulées, formant un spectacle visuellement très agréable à voir.
*Hmmm... Oui, elle a un très beau cul, clairement...*
Silke la suivit donc jusqu’à la chambre, et referma la porte derrière elle, avant de jeter son manteau sur une commode. La pièce était petite, avec un lit pour une seule personne, et des bougies qui étaient allumées ici et là. L’Amazone ne disait rien, et s’approcha lentement de Lie, puis, là encore, sûre de son fait, posa une main sur la nuque de Lie, et alla l’embrasser, son autre main venant se glisser dans son dos pour la serrer contre elle. Tout avait été fait avec l’assurance d’une Amazone, et elle enfonça sa langue dans sa bouche.
Usant de ses muscles, elle pressa le corps de Lie contre le sien, prolongeant le baiser pendant quelques secondes supplémentaires, avant de lui sourire doucement.
« Je veux coucher avec toi, Lie... Si tu n’es pas d’accord, c’est maintenant qu’il faut me repousser. Sinon, il sera trop tard. »
Une sincérité désarçonnante, voilà bien une expression parfaite pour définir l’attitude de Silke quand il s’agissait de faire l’amour. Elle ne s’encombrait pas de faux-semblants, de vaines paroles, et allait droit au but.
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La décision fut prise. Gilead sera leur prochaine destination dans les journées à venir. Rien ne fit reculer la détermination de Lie à rejoindre les lieux de la tragédie et y voir de ses propres yeux l’ampleur d’une guerre sur une cité jadis glorieuse. Peut-être qu’ainsi, elle ira donner ses respects à ce lieu dont la paix était la plus grande priorité avant l’arrivée du général démoniaque et de ses troupes. Il y avait alors un lien entre les deux femmes, celle de la curiosité. Malgré la différence dans leurs objectifs, ce lieu allait faire de ces deux rousses un duo contre les monstres qui peuvent y rôder. Leurs forces ne feraient qu’une, augmentant les chances de survivre à la place de jouer la carte du solitaire. C’était une idée très logique et son interlocutrice ne disait pas non.
Lie offrit donc de rester ou de prendre la route immédiatement. Dans ce dernier cas, elles auraient à dormir à l’extérieur, avec un campement rudimentaire, à l’air libre mais exposé à la neige fine de soirée. La guerrière prit sa décision et accepta de rester dans la chambre loué à l’étage. La Celkhane fut ravie et étonnée par la rapide réponse. Avec un seul lit, elle pensait voir une hésitation, une forme de gêne de sa part. Mais c’était sous-estimée l’amazone dont rien ou presque ne la faisait reculer face à ses choix. Sans rajouter un mot, Lie se releva et guida Silke à l’étage. Y déposer le manteau était un prétexte mais de toute façon, il fallait bien présenter la pièce et savoir si tout conviendrait à son invitée. Elle prit les marches, remua le bassin de manière à ce que son fessier se présenta sur son plus beau jour. Acte involontaire, puisque Lie ne s’aperçut de rien.
Elles entrèrent dans la chambre. Modeste, elle était assez grande pour les deux femmes. Le lit devrait servir à les accueillir ensemble, un défi impossible si jamais l’une voulait de l’intimité. En fait, il n’y avait aucune raison de sa cacher. Des bougies pour éclairer la pièce et des meubles rustiques et basiques, rien de particulier n’était notable. Lie le savait et avait payée celle-ci pour cette raison…sans compter le prix faible pour une nuit. Elle présenta donc le peu qu’il y avait à dire à la guerrière. Elle la vit poser son manteau sur la commode et approcher. Aussitôt assez proche, la Celkhane se fit prendre par la nuque et le dos en douceur. Rapprochée, sa bouche goûta alors aux lèvres de l’amazone. Sa main serra le bras de Silke, en réaction à sa faible surprise. Oui, faible, parce que l’envie était réciproque entre les deux rousses. Leurs baisers prirent quelques secondes supplémentaires, posant son autre main sur la hanche de la guerrière.
Ces paroles sonnaient franches. Soit Lie disait oui ou bien non, pas de changement d’avis après. Elle vit le sourire détendue de la femme et sourit à son tour après avoir lâché une chaude expiration.
- Dois-je comprendre que tu cherches à me faire encore plus confiance ? Peut importe. J’accepte de coucher avec toi, Silke.
Elle vint enlacer l’amazone de ses bras plus frêles en comparaison. Revenant se presser en douceur, la jeune rousse embrassa Silke avec affection, un désir bien appris au fil de son adolescence dans les cieux. Cette femme méritait une bonne soirée de plaisir. C’était tout naturel dans l’esprit Lie, la voyant comme une femme pleine de qualités. Ses mains lui caressèrent le dos, remuant les doigts sur la peau comme un massage subtil.
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Ce baiser avait sonné comme une douce invitation, autant qu’une confirmation de ce que les deux femmes faisaient depuis déjà quelques minutes. Avec une créature comme Silke, soit le courant passait immédiatement, soit ça ne passait pas. Et là, il était passé, et c’était ça que ce baiser symbolisait. L’Amazone restait donc contre le corps de la femme, et elles s’embrassèrent encore, Silke frissonnant en sentant les mains de la femme caresser son dos, explorant, à son tour, son corps. Un rapport sexuel commençait ainsi, par des palpations, des promesses, des approches, des préliminaires, pour monter graduellement en tension. Aussi brutale et directe soit-elle, Silke n’avait rien contre de la douceur dans le sexe, car elle permettait d’introduire les choses, et c’était, là, ce que les femmes faisaient.
« Hmmm... »
La Celkhane avait une bouche très agréable, des lèvres douces et fines, avec de longs cheveux soyeux et un corps fin et athlétique. L’embrasser comme ça était un véritable régal, et Silke, tout en caressant ses cheveux, descendit peu à peu ses mains... Et c’est ainsi que, au bout de quelques instants, chacune de ses mains vint empoigner les fesses de Lie, ces fesses qui s’étaient si longuement dandinées devant elle, ce magnifique petit cul ferme et agréable... Sous ce pantalon serré et moulant, l’Amazone les empoignait, les malaxant, les remuant, crispant ses doigts dessus, et les écartant et les relevant l’une de l’autre. Elle montrait ainsi, par ces gestes, toute son expertise, car sa poigne était assurée et solide.
Ensemble, leurs corps se frottaient, Silke, plus grande et un peu plus lourde que la femme, l’écrasant contre elle. Le baiser se rompit à nouveau, le front de l’Amazone tapant contre celui de la femme.
« Ce n’est plus de confiance dont il s’agit, ma chérie... C’est de passion. »
Sa langue sortit de ses lèvres, et alla lécher les lèvres de Lie, tout doucement, tandis qu’elle embrassa son nez, continuant à serrer ses fesses.
« Je t’offre mon corps, ma belle... Fais-en bon usage, embrasse et palpe-le, explore-le, montre-moi que tu l’aimes et qu’il t’attire... »
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La confiance était une étape essentielle enseignée à Caelestis depuis des années, des décennies, bref, depuis que la cité fut érigée par une caste de femmes d’exceptions des cieux. Rétablir le lien avec le monde extérieur malgré ses faces les plus sombres et répugnantes signifiait faire le grand pas en avant. Il y avait la confiance sociale, celle où on parlait à un parfait étranger sans une peur phobique qui ronge la conscience. Puis, il y avait la confiance plus charnelle. Les deux pouvaient être interconnectées de par leur renforcement mutuel. Lie Matoï pensait que sa partenaire pour la soirée manquait de confiance à son égard et que ce rapport était une étape nécessaire pour la bonne relation du duo une fois en chemin aux ruines. Elle ne pensa pas tout de suite à autre qu’à de la logique de conscience. Toutefois, son corps ne refusa pas l’appel de la chair. Tout en cette femme montrait le contraire du danger. Sécurité, confort, affection, les préliminaires servaient de guide vers ce chemin parsemé de chaleur et de nectar.
Il s’agissait de passion. Cette paire de mains fortes vint lui agripper le fessier et le savourer à sa juste valeur. La jeune rousse soupira de surprise. Cette femme un peu plus âgée montrait une expertise surprenante. Les guerrières amazones n’avaient rien de femmes brutales, si toutes ressemblaient à Silke. Elle sentit les doigts pressés sur le tissu du pantalon et le moulé davantage contre ses fesses pour ensuite relever chacune d’elle. Lie remua son bassin en réponse au doux geste de sa comparse aventurière. D’un mouvement timide, ses mains se mirent en marche sur le dos. Sa bouche poursuivit le baiser pour de longues secondes. Le temps qu’il fallait pour en être satisfaite. L’Esper aimait de plus en plus la bouche de Silke. Rouge, pulpeuse, comme une fleur suintant d’un nectar délicieux, cela attira son attention à chaque fois. C’était encore plus séduisant de savoir que tout était naturel chez une amazone distante de toute technologie et donc de modification corporelle. Sa bouche commença à se mouler et à profiter du contact délicat.
- Hmmm…je t’en remercie Silke. J’espère ne pas te décevoir…mon expertise n’égale pas la tienne.
Lie restait humble. Son manque d’expérience se ferait ressentir tôt ou tard. Alors que faire ? Sans plus aucune Celkhane pour la guider, il ne lui restait que Lie Matoï. L’aventurière recommença à bouger ses mains sur le dos de Silke. Oui, elle aimait explorer une partenaire et l’analyser, connaître le corps pour offrir sa part de perversion inavouée dans une relation sexuelle. C’était exactement l’offre faite à l’instant. La jeune humaine revint embrasser sa partenaire, tout de suite après la laisser lécher sa bouche avec une sensualité enivrante. Ses doigts se crispèrent sur les formes solides de sa guerrière. Chaque zone et recoin fut explorée dans une forme de massage sporadique, puisque les doigts se pressent dessus pour ensuite repartir ailleurs. La tenue très légère de Silke n’offrit aucune résistance, juste une excuse pour couvrir que les parties intimes une fois à l’extérieur. Mais ici, Lie comptait les lui retirer. Avec le baiser terminé, elle pencha la tête, sa croupe bombée. Son visage glissa sur cette peau douce et fantastique à ressentir de par sa chaleur, de pas son parfum. Alors, elle embrassa cette peau. Du cou elle descendit jusqu’aux seins bien développés. Sa langue sortit et doucement dégusta l’alentour du sein droit. Lie repoussa la première bande de tissu et embrassa un premier téton. Puis elle répéta avec le second sein la même formule. Ses mains descendirent alors pour s’occuper du bassin, ne voulant laisser aucune région négligée.
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Lie lui avoua que son expertise n’égalait pas la sienne, ce qui arracha un sourire aux lèvres de Silke. Elle s’en doutait un peu, en réalité, au vu de la naïveté touchante de cette jeune femme, qui voulait explorer le monde par soif de l’aventure. Fort heureusement, sa naïveté ne s’accompagnait pas d’une innocence sexuelle, chose qui, de toute manière, était étrangère à Caelestis, si on en croyait les racontars circulant sur l’archipel. En tout cas, elle pouvait sentir Lie remuer son bassin, comme pour accompagner les mouvements de ses doigts, et continuait à caresser son dos, appréciant visiblement les muscles de l’Amazone, ce corps qui, tout en étant très bien bâti, restait aussi très élégant. Une beauté naturelle, en effet, sans chirurgie esthétique, qui était le fruit de milliers d’années d’errance. Silke était la descendante des Amazones, et sa beauté était à l’image des guerrières d’Artémis, des femmes puissantes et fortes, qui n’avaient nullement honte d’afficher la beauté de leurs corps.
Pour autant, Silke avait aussi bénéficié de potions et d’élixirs des Chamanes, potions et mutagènes qui, à leur manière, influaient sur la beauté des Amazones. Elles bénéficiaient en effet d’une jeunesse améliorée, ce qui avait cependant pour conséquence que, quand elles dépassaient la cinquantaine, leur longévité était bien plus courte. De cette manière, elles ne subissaient pas trop longtemps les affres de la vieillesse, et pouvaient rester guerrières et viables à un âge très avancé. La Horde était ainsi, une nation élitiste et sauvage, digne des Spartiates.
« Viens t’attaquer à mes seins, ma chérie, hmm... Laisse-moi te guider, Lie... »
Le visage de la Celkhane s’approcha de sa poitrine, glissant par une série de baisers de son cou à ce sein, protégé par cette légère armature métallique que Lie ne tarda pas à écarter. Elle put ainsi directement embrasser son téton droit, et dut sentir les seins de Silke, durcis, trahissant l’excitation de la femme, tandis que ses solides mains se crispèrent encore un peu plus sur le doux fessier de la jeune femme. Rien ne pressait, et le sexe fonctionnait ainsi. Il était comme une montagne sur laquelle il fallait lentement grimper, de peur de tomber, afin de pouvoir ensuite se trouver en son sommet, et d’en apprécier la descente. Là, le duo était en train de croître, Lie attisant le feu qui commençait à brûler dans le corps de Silke, elle-même jouant avec celui de la femme en retour.
Le soutien-gorge de Silke finit par tomber sur le sol, tandis que la Celkhane se concentrait sur sa poitrine, et glissait, à son tour, ses mains sur le bassin de l’Amazone, s’attaquant à ses fesses. Ses doigts n’eurent aucune difficulté à filer sous la minijupe, et on entendit l’armature de Sonja cliqueter, tandis qu’elle-même commençait à soupirer, en fermant les yeux. Sa main remonta pour caresser les cheveux de Lie, plaquant également sa tête contre sa poitrine.
« Oui, hmmm... Continue, jeune femme... Continue... Descends le long de mon corps, ma belle... »
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La rencontre avec une amazone sculptée pour combattre les plus dangereux monstres au monde montrait son ignorance personnelle. L’image de ces guerrières fortes n’était pas qu’un fantasme venant d’hommes ennuyés ou de femmes voulant une meilleure image. Chaque muscle massé et caressé par le bout de ses doigts montrait une préparation méticuleusement maîtrisée pour la lutte. En comparaison, la jeune rousse se sentit vraiment amateur et idiote de croire que ce serait qu’une partie de plaisir de partir à l’aventure. Heureusement que les dieux étaient de son côté, la faisant rencontrer Silke au hasard dans ce village. Incroyable comment la chance pouvait tout changer. Lie Matoï pourrait recevoir une vraie éducation en exploration de ruines. Sauf que là, ce soir, une exploration de bien meilleur goût l’occupa.
Suivant les enseignements de sa mère adoptive, elle continua à aborder la peau de sa compagne avec sa bouche. La beauté d’une femme forte marquait son esprit depuis nombreuses années. C’était l’objet de plusieurs fantasmes dès lors que la rouquine devint sexuellement mature. Le mélange parfait entre douceur et intensité. Impossible donc de se tromper avec Silke. Son appel fut accepté et l’Esper vient s’occuper de la poitrine. Dans des cliquetis délicats, les pièces de ce bikini de combat tombèrent au sol. Lie se retrouva nez à nez devant la poitrine révélée, une paire magnifiquement sculptée par la nature et sa propriétaire. Ses lèvres fines et désireuses d’un contact chaud avec le corps de l’amazone se posèrent sur le téton droit et l’aspira entre ses dents. Elle sentit la dureté du bout rosé, signe que son action avait de l’effet sur sa partenaire qui contrôlait ses émotions avec talent. Lie en gloussa de plaisir. Prendre cela comme un défi l’encouragea à pousser ses préliminaires à un prochain niveau.
Lie poussa des soupirs. De petits sons timides alors que son propre fessier subissait les caresses plus insistantes de sa compagne. Cette Silke avait beaucoup de patience, la jeune étant déjà dans l’envie de parsemé le corps de mille baisers. Avant tout, elle sortit sa langue. Celle-ci se posa sur chaque sein, un à la fois, glissa sur chacun pour y déposer sa couche fine de salive tiède. Les lèvres effleurèrent la chair en des bises légères, revinrent saluer avec grand respect les tétons rosés d’une marque humides ru les pointes dures des deux monts de Vénus.
Avec la partie inférieure de la tenue retirée, Lie se fit proposer de descendre. Des montagnes dont elle se pressa le visage contre, son parcours la faisait glisser vers le bas. Elle joua avec les fesses de l’amazone, les écarta pour tester leur forme et leur rebond. Elle embrassa encore plus du corps de sa compagne. La peau, mais surtout les muscles qu’elle prit la peine d’approcher du bout de son nez et sa bouche. Oui, Lie aimait se faire guider par Silke. Elle voulait de ses consignes et la satisfaire. Plus elle embrassait ce corps, plus le lien charnel se resserrait envers cette femme. Un lien qui après chaque seconde, chaque ébat, les lierait au-delà de la simple amitié. Pour une Celkhane, c’était un sujet des plus sérieux et magnifique à entretenir.
En révélant le corps nu de son amazone, elle explora l’entre-jambe pour y sentir une forme familière. Ses fantasmes allaient plus que l’envie d’une femme. On nommait cela l’outil trois services, mais Lie préférait l’appellation plus humaine et respectueuse d’hermaphrodite, ou de Futanari. Sa main se déposa sur la verge de Silke qu’elle fixe avec une expression loin de la surprise. Elle vient embrasser le niveau du pubis.
- Je ne crains pas vos attributs. Je ne le refuserai jamais, quoi que tu désires accomplir avec.
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Lie et Silke continuaient à se faire doucement l’amour, à s’explorer, et... Et il fallait admettre que cette Celkhane était vraiment très excitante. Non contente d’être très belle, avec une peau douce et des lèvres très agréables, elle prenait vraiment son temps, explorant avec ses lèvres le corps de l’Amazone, comme s’il s’agissait d’une sorte d’idole, précieuse et fragile, qu’il ne fallait pas abîmer. Elle l’honorait par ses baisers, par ses caresses, et, quand on ajoutait à ça la frustration sexuelle initiale de Silke, lorsque Lie atteignit sa minijupe métallique, Silke avait posé ses mains sur les cheveux de Lie, les caressant doucement, tout en faisant sortir son membre.
Silke, en effet, était une Futanari, comme toutes les Amazones guerrières. Quand une Amazone terminait son pèlerinage, et revenait à la Horde, une cérémonie avait lieu, un rituel initiatique autant qu’une fête, où l’Amazone guerrière faisait l’objet de rites chamaniques lui permettant, grâce à des mutagènes, de se doter d’un phallus, de devenir hermaphrodite. Elle devait alors enfanter une autre Amazone, devenant de ce fait, aussi bien symboliquement que concrètement, une adulte, et, donc, une vraie Amazone. La Sonja avait accompli son pèlerinage, et son choix s’était porté sur Raven, une autre Amazone guerrière... Mais, en ce moment de plaisir, il n’était pas très sain de se rappeler les évènements tragiques, et Silke laissa ça derrière elle quand elle sentit les mains douces et aventureuses de Lie dégrafer sa minijupe.
Le dernier vêtement ornant le corps de la belle femme musclée tomba sur le sol, dévoilant une superbe verge, bien dressée, avec une paire de testicules. Silke serra ses poings, laissant un léger soupir s’échapper de ses lèvres quand Lie approcha son visage de ce membre. Et, quand la main de la Celkhane se posa sur la hampe, la tête de Silke partit légèrement en arrière.
« Hmmmm... Haaaa, ma chérie... »
Déposant un baiser sur ce sexe, Lie indiqua être prête à tout, ce qui ne manqua pas de faire sourire Silke, qui s’amusa à caresser de nouveau les longs et soyeux cheveux de la femme. Elle hocha lentement la tête, de haut en bas, et reprit :
« Tu sais, il n’y a pas cinquante choses à faire avec ce membre, ma chérie... Mais commence par le préparer, par l’échauffer. Utilise ta langue et tes lèvres, caresse et embrasse-moi, excite-moi. Excite-moi, pour que j’honore ton corps comme il se doit... »
...En la baisant bien fort !
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Si les nouvelles habitantes de l’archipel pensaient que l’ouverture aux autres était si facile, faux. Lie fut un exemple parmi tant d’autres de l’adversité à surmonter et contre lequel les Celkhanes se battaient en sa compagnie et celle des ex-esclaves. La différence de race et d’apparence représentait la majeure partie de l’effort communautaire, pour montrer que la paix était un souhait partagé par tout le monde. La rousse suivit leur éducation et surmonta ses frayeurs de façon exemplaire. Là-bas, elle avait vu qu’on encourageait beaucoup les relations intimes et l’idée de se trouver une partenaire. Son choix se porta sur celle-là même qui lui donna un toit et une vie de famille normale. Une fois la discrimination conquise, il y avait les sexes des femmes.
À ce moment présent, Lie se retrouva face à une Futanari possédant aussi les couilles. Comme son mentor, elle découvrit cet aspect de la sexualité étant une partie de son être. Ses parents sur Terre étaient deux femmes après tout. Et son premier amour venant d’une femme avec une verge cimenta une préférence qui la suivrait pour des années à venir. Sauf qu’elle n’y pensa pas trop, focalisée sur l’amazone et sa surprise aussitôt bien reçue avec un baiser. La jeune rousse dévora le chibre du regard, le parsemant de d’autres baisers. Les gémissements satisfaits de Silke l’encourageait à continuer, à y rester, sur ses genoux à poser ses lèvres sur l’engin.
Quand Lie l’entendit poser ses demandes, ce fut la permission tant attendue. Nul besoin de précipiter l’acte. Laisser les mots stimuler son esprit et lui donner l’envie était une bonne méthode de préparation pour une aventurière peu expérimentée en sexe. Ses mains empoignèrent les cuisses de la guerrière pour obtenir un appui solide. Sa bouche se reposa sur la chair tendue. De sa langue, elle glissa sur la verge et goûta enfin à sa partenaire. Une saveur douce et virile. Elle guida alors sa langue sur le reste de la verge, passant dessus pour bien lubrifier l’extérieur. Le gland fut le dernier à recevoir le traitement afin de passer à l’étape la plus excitante pour Lie. Sa bouche s’agrandit. Le gland de Silke fut accueilli à l’intérieur pour refermer ses lèvres dessus. Elle suçota dessus quelques secondes où elle poussa des soupirs de plaisir. Puis, sa bouche avala plusieurs pouces dans un couinement étouffé. La jeune se concentra pour ne pas lâcher prise aussi tôt, jusqu’à ce que sa tête puisse commencer à remuer sur le membre de Silke et entamer une douce fellation. Et plus elle agita la tête et plus elle constata que le goût devenait savoureux, de ce fait la fit rougir rapidement.
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Le regard envieux et attiré de Lie sur son chibre n’avait nullement échappé à Silke, qui était, dès lors, bien décidée à utiliser cette jeune femme comme il se doit. Évidemment, le passé de Lie lui était inconnu, mais, vu sa facilité à accepter des avances sexuelles d’une inconnue, l’Amazone en déduisit rapidement qu’il ne fallait pas compter sur Lie pour mettre fin aux clichés et aux préjugés en vigueur sur les Celkhanes. On disait que cette île était une île militaire où les guerrières locales faisaient fréquemment l’amour, comme une version futuriste et en combinaisons moulantes de sa propre Horde. Cette réputation se retrouvait en Lie, qui, agenouillée devant le sexe de Silke, et devant l’impressionnant corps nu de l’Amazone, approcha finalement ses lèvres, et vint tâter de sa chair.
Soupirant de plaisir, Silke caressa les cheveux de Lie en sentant sa langue parcourir son sexe, glissant tendrement et sensuellement dessus. Qu’elle prenne tout son temps, voilà qui ne dérangeait pas spécialement Silke, dont le feu du désir était, ainsi, lentement entretenu, avant un bouquet final qui serait forcément d’exception.
« Hmmm... Oui, ma chérie, continue... »
Malgré sa maîtrise et son redoutable calme, Silke soupirait à plusieurs reprises, sentant des vagues successives qui remontaient en elle, et se concentraient autour de sa queue. Le plaisir sexuel, ancestral, était toujours aussi efficace. Silke aimait bien faire l’amour, autant pour le plaisir que le sexe procurait, que pour le fait de pouvoir se vider la tête, par un exercice qui, mine de rien, s’avérait assez physique. Dure et tendue, sa verge se faisait sucer avec plaisir, et, peu à peu, l’autre main de Silke se posa aussi sur la tête de Lie. La guerrière continuait à dominer la jeune femme, ses jambes bien écartés pour faciliter le glissement de sa queue dans la bouche de la jeune Celkhane.
À sa manière, Silke venait ainsi l’accompagner, remuant son bassin, laissant néanmoins à Lie le contrôle de la situation.
« Là, encore, encore... Enfonce-toi... Hmmm... Plus profondément, haaa... Ouuii... »
Silke parlait à voix basse, calmement, faiblement, sur un ton qui ne faisait que trahir l’excitation qu’elle ressentait. Ses doigts se crispaient dans les cheveux de la femme, et elle soupirait de plus en plus profondément, se laissant de plus en plus absorber par les talents buccaux de son amante.
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Lie avait suivi des cours de sexe depuis les trois dernières années. Apprendre derrière un banc d’école n’égalait jamais la pratique en vrai. Mais surtout, son cas ne représente pas la majorité des Celkhanes. La jeune rousse avait son caractère, sa propre personnalité et ses propres désirs. Très nombreuses étaient les femmes aspirant à suivre l’armée de l’archipel ou à une vie en retrait des dangers de Terra. Dans son cas, il s’agissait d’une jeune humaine choisissant ses partenaires avec prudence et des brèves préliminaires comme si son instinct distinguait les bonnes amantes à coup sûr. La magnifique amazone recevant une délicieuse branlette ne le verrait pas de cet angle ce soir à moins de voir les autres talents de l’aventurière débutante le lendemain dans ces fameuses ruines.
Pour ce soir, les deux femmes se donneraient du plaisir. Toutes les deux s’étaient rapprochées de par leur manque respectif de contact intime, de ces moments physiques où chevaucher leurs corps détendait le moral. Lie qui ne parle pas souvent se disait que sa bouche pourrait servir à quelque chose qui lui plaisait d’accomplir. Ce serait sa façon de se rapprocher de Silke. Ainsi ses lèvres s’appliquèrent sur la verge tendue de la guerrière. Sa tête continua à remuer du haut vers le bas dans un angle léger pour que la lance de chair se trouve un chemin vers les profondeurs de la bouche et jusque dans la gorge. Elle remua lentement pour mouler ses lèvres et maintenir une pression agréable à sa partenaire qui vient lui agripper sa tête.
- Hmpfff…Hmmmrrrpphhh !!!
Le mouvement du bassin poussa Lie à accélérer sa cadence. Elle produisait des sons étouffés par la grosseur de sa prise mais ne fit pas mine d’être en difficulté ni d’être mal à l’aise. La jeune demoiselle éprouva même beaucoup d’engouement à sucer cette femme. Sa langue remuant sur la surface de la verge, elle fit quelques gestes de succion pour aspirer le pénis et provoquer une sensation de vide. Des longs mois de pratique sur une certaine connaissance de Caelestis l’aidèrent à obtenir ce talent particulier. Lie inspira un grand coup et reprit les vas et viens buccaux. Enfonçant plus loin dans sa gorge, la jeune rousse toussa légèrement et recracha des filets discrets de salive et de pré-semence servant à lubrifier le sexe de Silke.
Lie devint de plus en plus active. L’excitation de l’acte sexuel fit monter la température. Puisque son amante était nue, il fut naturel de lui faire honneur en se mettant à son tour à poil. Elle commença à se dévêtir. Les bretelles sur ses épaules furent repoussées, son pantalon fut déboutonné et ses sous-vêtements retirés. Le tout dans une lenteur intentionnel pour offrir un spectacle à Silke. Mais Lie ne s’attarda pas longtemps et envoya ses doigts s’accrocher aux courbes de l’amazone. Un désir de la caresser la guida alors que sa fellation ne s’interrompt pas une seconde. Ses lèvres bougèrent sans relâche pour aspirer et goûter le fluide venant de la verge. Les bruits de succion devinrent plus forts, provoquant une tonalité très stimulante synonyme de délice. La jeune sentit un élan la submerger, faisant acculer son amante contre le mur de bois le plus proche. Ses mains remontent les formes de la guerrière, glissant ses ongles dessus pour marquer la peau de façon éphémère, non-permanente.
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La réputation des Celkhanes en matière de sexe était à la hauteur de la réalité. Lie continuait à jouer avec sa queue, et Silke, d’habitude si conquérante, se laissait volontiers bercer par le rythme que la Celkhane faisait. La jeune rousse s’était déshabillée, et, aussi ingénue soit-elle en matière d’aventure, en matière de sexe, c’était visiblement bien autre chose. Silke soupirait de plaisir en la sentant, encore et encore, s’astiquer sur son membre, s’enfonçant profondément, revenant en arrière, effectuant de petits moments de pause, tout en se déshabillant progressivement. L’Amazone, bien entendu, la laissait faire, car elle savait combien les vêtements pouvaient être gênants quand il s’agissait de faire l’amour.
« Hmmm... Ma beauté, aaaahhh... »
Lie était douée, et elle voulait que Silke le sache... Ce que la puissante et fière Amazone notait, bien entendu. Ses mains se serraient sur la belle chevelure de la femme, et la Celkhane multiplia les mouvements buccaux, filant le long de sa hampe de chair. Elle accélérait et approfondissait le rythme, léchant sa queue. Jambes bien écartées, Silke savourait ce contact délicieux, trop rare depuis quelques jours. Le sexe était vraiment une composante importante de la vie en communauté chez les Amazones. Et Silke sentait la bouche de la femme glisser dessus, recouvrant sa verge de sa salive, lui rappelant les joies infinies que le sexe pouvait procurer.
Papillonnant des yeux, Silke soupirait profondément, le plaisir continuant à croître, atteignant le plaisir suprême. Tout son corps sembla se détendre, ses mains se crispèrent sur ses cheveux, les serrant... Et l’orgasme éclata. Dans un profond soupir, Silke se vida en elle, répandant son sperme dans sa bouche, par de multiples à-coups de son corps.
« Hmmmmmmmmmmmmmm... !! »
Silke se vida en elle, répandant son sperme pendant de nombreuses secondes. L’Amazone rouvrit ensuite les yeux, sa queue tapant contre la gorge de la femme, et se retira d’elle. Elle s’était retrouvée contre le mur, et esquissa un léger sourire devant la femme.
« Tu es vraiment un super numéro, Lie... Crois-moi, je vais adorer te faire l’amour, ma belle... »
Elle allait vraiment adorer ça, oh oui !
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Le moindre compliment de la part de sa partenaire ne fit qu’alimenter encouragement et passion dans son acte de luxure. Ce n’était que de simples mots pouvant être vides ou consistants, simplement dit dans le feu de l’action tout comme la pure honnêteté. Lie voulait croire en l’amour, en la sincérité d’une femme comme l’amazone à peine rencontrée ici dans cette taverne pour voyageurs. Mais parler de romance dans un contexte purement à gratification sexuelle était inappropriée et la plus jeune des rousses le savait que trop bien. Elle pensa à moitié à mesure que la fellation continua et s’accélère sous le mouvement de sa tête et du bassin de la femme. Du peu qu’elle songea, la soirée leur porterait conseil sur l’état de leur relation avec un lendemain rempli de dangers.
Lie remua son haut de corps jusqu’à se frotter contre la cuisse gauche de sa partenaire. Elle montra son talent en prenant la verge bien au complet et le trempa de plus de salive dont la production échappait à son contrôle. Une verge chaude semblait lui faire cet effet selon son expérience. Quand à son corps en général, le stress du froid ou de se tenir avec une étrangère n’était plus là. Elle se sentit merveilleusement bien, même en sécurité. C’était une jeune fille heureuse qui aspira la verge jusqu’à ce que cela fasse exploser de jouissance celle acculée contre le mur, une combattante qui cède sous l’assaut d’une paire de lèvres dont on ne s’attendait pas à une telle prouesse, une bouche qui pourtant continue à étonner en avalant avec patience la grosse quantité de semence. Lie retenait son souffle et se concentra sur le flot chaud et épais qui lui coule dans la gorge pour la nourrir en sperme. Elle brosse sa bouche contre la queue comme pour aspirer la moindre goutte restante ainsi que la saveur de son amante. Elle la sentit se retirer, ce qui leur permet un instant de détente pour rassembler leur énergie et calmer leurs poitrines battantes. Lie toussa légèrement et se pencha la bouche ouverte pour inspirer sa bouffée d’air.
- J’ai eu une bonne professeure. Sans elle je serais incapable de satisfaire quiconque.
La queue pendante contre sa joue, sa respiration reprit en douceur. Ses mains caressèrent le fessier, puis le bassin de l’amazone. Elle voulait encore plus de ce corps et de sa fougueuse passion qui alimente les passions. Ce n’était qu’un préliminaire après tout. Lie ne put s’empêcher de passer un coup de langue lent sur la verge et s’arrêter en gloussant de plaisir. Toussant de nouveau, elle s’essuya une trace de semence sur la lèvre inférieure.
- Silke….tu as goûtée très bonne.
Lie se releva calmement et glissa ses mains sur le corps musclé pour ainsi atteindre les bras, enlaçant ensuite les mains et serrant pour les tenir en place. La jeune aventurière honora sa partenaire avec des bisous sur les formes féminines de Silke. Ses baisers allèrent jusqu’aux tétons qu’elle embrasse comme sur une bouche. Son visage se redressa, présentant ses lèvres à la femme.
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L’orgasme était un spectacle que Silke appréciait toujours autant. Elle adorait jouir, en réalité, et se vider dans la bouche de cette Celkhane avait été particulièrement agréable. Tout son corps s’était relâché sous l’effet du plaisir, quand elle avait atteint le point névralgique. Elle s’était vidée en elle, dans la bouche d’amour de la Celkhane, qui lui expliqua avoir eu une mentor, une professeure qui lui avait enseigné à être si talentueuse. En entendant cela, Silke hocha la tête, en esquissant un léger sourire.
« Moi aussi, on m’a formé. Les Amazones de la vieille génération forment les plus jeunes dans tous les domaines de compétences qui sont requis, ce qui implique aussi le sexe. »
Sur ce point, Caelestis et la Horde des Amazones avaient visiblement de nombreux points communs. Silke venait de jouir, mais ce n’était pas ainsi qu’elle comptait s’arrêter. Cette fellation n’était qu’un prélude, et c’était également le point de vue de Lie, qui se redressa lentement, déposant un coup de langue très sensuel sur son ventre, avant de remonter progressivement, par le biais de ses mains, explorant les muscles et les hanches solides de l’Amazone. Silke en crispa lentement les poings, frissonnant légèrement au contact de la jeune femme, qui remonta ainsi jusqu’à ses seins.
Il fallait bien admettre que Lie avait reçu une bonne formation, car elle savait comment caresser au mieux le corps d’une femme. Elle était indéniablement douée, et termina sa douce course en déposant des baisers sur ses seins, enserrant ses bras avec les siens, décrivant ainsi un large arc de cercle.
« Tu essaies de m’étouffer, hum ? »
Silke souriait légèrement, plus amusée qu’autre chose, avant de se mordiller les lèvres en sentant les baisers se multiplier sur ses seins. La Celkhane continuait à montrer ses talents, et, silencieusement, releva ensuite la tête, comme si parler était un exercice inutile, superfétatoire. Silke ne dit donc rien, et, avec sa main, caressa la joue de la femme, glissant ses doigts le long de ses mèches de cheveux. Sa peau était terriblement douce, et les doigts de l’Amazone filèrent encore un peu sur sa peau, avant de poser sur son menton, redressant un peu son visage…
Et, ce faisant, elle alla déposer ses lèvres sur les siennes, optant pour un tendre et long baiser, sa main glissant le long de la joue pour se poser sur la nuque de la femme. Leurs lèvres se pressèrent ensemble pendant de nombreuses secondes, et ce fut, cette fois, au tour de Silke, de serrer le corps de la Celkhane contre le sien, la soulevant même légèrement. Silke était après tout plus grande qu’elle, plus musclée, et pouvait donc aisément la maintenir, ce qu’elle fit le temps du baiser.
La femme le rompit ensuite, en tirant sur l’une des lèvres de Lie, la mordillant, puis esquissa un sourire :
« Alors, je crois qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, non ? Maintenant que tu m’as bien excité, je vais… »
Elle ne termina pas sa phrase sur le coup, et préféra plutôt se rapprocher d’elle, pour murmurer quelques mots dans le creux de son oreille :
« …Te baiser bien fort. »
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Savait-elle donner du plaisir à une guerrière comme Silke ? Cette femme n’avait pas le même calibre. Avec une femme ordinaire, la douceur et les caresses dans l’intimité s’avéraient suffisante dans ce genre de cas. Le but de la sexualité étant de jouir et détendre l’esprit des hommes comme des femmes. En revanche, Lie craignait décevoir sa partenaire. Peut-être aimait-elle des bises ou des caresses plus vigoureuses et remplies de passion. Elle se sentait heureuse de lui avoir fait plaisir avec la fellation et craintive que la suite ne soit pas au niveau attendu. Alors elle continua de se serrer contre l’amazone à parsemer les seins de trace de salive et d’humidité, voulant profiter aussi du rapprochement. La peau de Silke était agréable, le passage de sa langue sur les tétons offrit une stimulation à la jeune rousse. Lécher devenait plus encourageant et du coup la jeune continua et prenait goût à son amante.
Elle l’écouta parler de la culture amazonienne, du fait que les anciennes apprennent aux jeunes absolument tout. C’était intéressant et excitant à entendre de par le ton suave de Silke. L’interrogation fit glousser Lie avec un petit sourire délicat. Étouffer l’amazone ? Non aucune chance. Juste de la bonne taquinerie qui plaisait à la rousse. Car par la suite, il y eut un doux silence entre les partenaires. La jeune pressa sa faible poitrine contre le ventre de la guerrière. Sa bouche active commença à lubrifier les seins à coup de langue lorsque la caresse de Silke lui fait remonter le menton. Elle accepta le baiser, se fit lever du sol par la force musculaire de son amante. Ses mains se crispaient sur les omoplates et pressa ses doigts contre la peau de Silke. Lie poussa des soupirs, ouvrant sa bouche pour y ajouter sa langue et surprendre celle qui allait la prendre.
Elle sentit le baiser se rompre, alors que sa lèvre se fait mordiller au passage. L’effet la fit couiner de surprise. Puis les mots de la grande femme la fit rougir de plus belle. Cette amazone était douée à la séduire, lui montrer tendresse et une envie qui se partageait mutuellement. Car Lie hocha la tête et vient lécher une lèvre de Silke.
- Ce sera un honneur d’être vôtre ce soir. J’ai moi-même…hâte de le faire.
Elle retrouva le plancher de bois. Après un nouveau baiser qu’elle déposa de son propre gré, elle recula en direction du lit. Sans se retourner, son corps restait face à Silke, surtout que Lie restait bien ébahie par la beauté de cette femme. Sa main passa sur son propre corps, se caressant d’elle-même pour garder sa peau stimulé et pour offrir un spectacle subtil et éphémère à son invitée. Ses cuisses se frottaient l’une contre l’autre. Elle en oublia que sa fente était devenue chaude et que le fluide féminin tâchait l’intérieur de ses jambes.
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Maintenant qu’elles étaient l’une face à l’autre, Silke avait été suffisamment excitée pour vouloir passer aux choses sérieuses, et se la taper... Se la taper vraiment. Lie avait sucé sa queue, joué avec ses seins, imprégnant tout le corps de l’Amazone de son odeur, de ce frais et jeune désir, qui ne demandait qu’à se libérer et qu’à exploser dans le creux de sa poitrine. L’Amazone vit ainsi son amante s’écarter d’elle, et, sans se retourner, préféra lui offrir la vue de sa poitrine et de son visage, davantage que celle de son fessier. Silencieuse et immobile, bras légèrement écartés, avec son sexe qui se redressait, l’Amazone la vit ainsi se caresser tendrement, ses mains glissant sur son propre corps. Lie cherchait à l’exciter encore, comme si cela était nécessaire... Car, vu la taille de sa trique, l’érection de son membre, Silke n’avait pas vraiment besoin d’être stimulée davantage.
Elle comprit donc ça comme un message, a fortiori en voyant que la Celkhane était en train de mouiller sur place. Une chose que Silke pouvait le comprendre, car la femme était, à l’image des Amazones, très belle. Une force féminine, avec son corps élancé et musculeux, et qui, pour autant, se dessinait tout en harmonie et en formes. Tandis que Lie atteignait finalement le lit, Silke se rapprocha d’elle, son sexe remuant le long des balancements de ses jambes, et elle posa sa main sur l’épaule de la Celkhane, la contraignant à se coucher sur le lit, Silke se dressant au-dessus d’elle, sa virilité ne tardant pas à caresser ses cuisses, remuant sur sa peau.
« Hmmm... Je crois qu’il est temps de passer aux choses sérieuses, ma chérie. Tu m’as l’air... Très assoiffé. »
Silke lui sourit encore, et sa main glissa sur son visage, caressant brièvement ses cheveux, puis elle s’abaissa davantage vers elle, l’embrassant encore, descendant son autre main le long de son corps. Elle se rapprocha ainsi de leurs bassins respectifs, et serra son vit entre ses doigts, souleva brièvement ses hanches, et guida son sexe, qui heurta la peau de Lie, glissa dessus... Et alla finalement s’enfoncer en elle. Un frisson traversa le corps de Silke, qui rompit le baiser en soupirant brièvement. Son corps venait de s’unir, sa queue s’était enfoncée dans sa chatte, et l’Amazone gémit de plaisir, avant de commencer ses coups de reins, écrasant le corps plus fin de Lie contre le sien et contre celui du lit, leurs seins s’enfonçant mutuellement.
« Haaaa... Ça m’avait tellement manqué, hmmmm... »
L’Amazone gémit encore, et retourna embrasser fiévreusement Lie, tout en soulevant et en abaissant son corps sur le sien, s'unissant avec elle.
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Lie ne se doutait pas de l’énergie à revendre de la part son amante. Sa connaissance limitée du sexe et des mœurs de la culture des amazones bloquait la vue sur les capacités d’une amante en chaleur, d’une splendide guerrière dont la verge se redressa bien plus vite que tout homme de la Terre. Elle pensait avoir du temps pour une exploration en détail de chaque couche de muscles et de peau dont la saveur lui donna envie. Car le passage sur la poitrine de Silke ne suffisait plus. La jeune rousse s’ouvrit à sa sexualité. Son corps se libéra sous une vague de stimuli et de chaleur incomparable. Cette amante lui donnait autant d’effet, impossible de l’avoir vu venir. Sa fente chaude et ses petits gestes mignons de jeune fille innocente, elle fut prête pour la suite de leur échange passionné.
Comme si on lisait dans sa pensée, la grande femme forte et vigoureuse l’approcha avec la vision de la verge remuant dans les airs. Lie se délecta de cela, avant de relever la tête pour fixer Silke. L’Esper se fit alors placer sur le lit. Du coin de l’œil elle voyait la noirceur du soir ainsi que les gros flocons de neige passant devant la vitre de la chambre. Mais Lie était dans une ambiance toute différente, au chaud, avec des bougies qui éclaire la pièce juste assez. Au lieu de passer la nuit dehors elle passerait un moment magnifique avec son invitée. La compassion entraînait parfois une récompense à la hauteur. Offrir le gite à Silke et la voilà avec cette dernière au-dessus, se faisant câliner et embrasser avec amour. Allongée, Lie faisait piètre figure avec son corps plus fin et délicat mais dont la peau était d’une douceur convoitée.
Quand la belle guerrière pénétra son intimité d’un élan doux, la jeune aventurière lâcha son premier cri de plaisir avec une inconnue. La préparation qui avait précédé la détend beaucoup, à l’aise avec la taille de l’engin et de l’énergie qu’emploiera Silke. Sentir les coups dans son intimité fit remuer son bassin et stimuler son sexe de l’intérieur. Cette friction interne fit grimper la chaleur et par ailleurs les gémissements sensuels de la rousse. Lie serra les poings à ce moment, une réaction adorable à l’ébat que s’enclenchait. Le poids de l’amazone se déposa ensuite sur sa poitrine. Son regard observa leurs seins se réunir et se perdre sous la pression de chacune.
- Hmmmm….Oh déesse ! Silke, tu n’as pas idée combien je regrette de n pas l’avoir fait souvent.
Ses bras profitèrent de la proximité de Sike pour l’enlacer au niveau des hanches. D’un soupir libérateur elle répond au baiser fiévreux avec sa langue qui se rajoute entre les lèvres de son amante. De ces coups de reins qui démarrent, leur union ne faisait que commencer. La plus jeune gémissait entre chaque descente du corps de Silke. Elle parsema les hanches de nombreuses caresses pour montrer sa joie. Sa bouche prolongea leur baiser très longtemps, mélangeant leurs salives jusqu’à vouloir se pencher la tête et venir déposer un suçon sur le cou de sa partenaire. Une main remonta alors et jouer dans la crinière rousse.
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Ah, par la Déesse, que c’était bon ! Silke sentit la douleur et le plaisir éclater tout le long de sa verge, alors qu’elle s’était plantée dans le corps de Lie, remuant doucement, le temps d’adapter sa verge à cette cavité de chair tendre et humide. Effectivement, Silke était endurante, comme toutes les Amazones. La Horde ne voyait pas le sexe comme une distraction passagère, et, en réalité, une Amazone guerrière qui ne serait pas une excellente amante ne serait pas vraiment une Amazone. Le sexe était l’une des valeurs importantes quand on était Amazone, car, au sein de ce peuple, donner des enfants, se reproduire, était une question vitale. La vie dans la Horde était dure, et il y avait, chaque jour, des Amazones qui décédaient. Ainsi, tout comme on entraînait les Amazones à être des guerrières, on leur apprenait aussi à faire l’amour. En rajoutant à cela les effets spéciaux des mutagènes et des potions faites par les Chamanes, on comprenait mieux pourquoi Silke, alors qu’elle venait de jouir, conservait un phallus bien tendu, même s’il avait un peu dégrossi. Son appétit sexuel ne s’était en rien élimé, et, quand elle se plongea dans la chair de cette femme, elle en frémit de plaisir, ressentant un intense sentiment de bonheur la traverser, sentiment qu’elle n’avait pas ressenti depuis des semaines.
Silke embrassa donc goulûment Lie, sentant les mains de cette dernière se crisper sur ses hanches, tandis que le corps massif de Silke continuait à ramoner le corps de Lie, la sueur de leurs corps venant coller davantage ces derniers, et ce de telle sorte que, quand Silke se redressait en arrière, la Celkhane la suivait légèrement, puis s’enfonçait ensuite contre le lit, gémissant profondément. L’Amazone soupirait longuement, laissant des gémissements langoureux s’échapper de ses lèvres, tout en sentant les mains de Lie caresser ses hanches, glissant sur son corps, frottant sa peau.
« Hmmmm... Oh oui, Lie... C’est... C’est très agréable, haaaa... »
Cette dernière lui avoua combien elle était excitée, regrettant de ne pas le faire plus souvent, et Silke, tout en soupirant et en haletant, parvint à lui sourire, et l’embrassa dans le creux du cou, mordillant aussi sa peau, posant ses mains sur son corps. Elle aimait la pénétrer, et poursuivait volontiers, soulevant et abaissant encore son corps, décrivant les mêmes mouvements, ne faisant ainsi plus qu’un avec le corps de la Celkhane. Ensemble, elles fusionnaient, travaillant ensemble pour atteindre un plaisir sacré et suprême.
L’Amazone soupirait longuement, et continua à guider la femme :
« Caresse mon corps, ma chérie, palpe et serre mes fesses... Pince-les, frappe-les, laisse... Laisse le désir s’exprimer ! »
Et elle, pendant ce temps, intensifiait progressivement ses mouvements.
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Le désir, la bête mystérieuse qui se cachait encore dans le cœur de la jeune rousse. Trop souvent avait-elle refoulée des choses qui pourtant faisaient partie de sa propre nature. Déni ou naïveté, un de ces souhaits était de trouver la partenaire de ses rêves et avoir une famille après sa jeunesse à travers le monde de Terra et un possible retour sur Terre. Pour revoir son monde d’origine et sa famille, les juger une dernière fois. Lie voulait ses objectifs accomplis et trouver sa place quelque part, n’importe où sauf Ashnard. Malheureusement, sa vertueuse liste de projets n’empêcha pas ce moment sensuel intense avec une amazone. Cette soirée était le début de sa vie à l’extérieur, là où sa sexualité expérimentera. Elle voulait la paix avec les créatures et espèces du continent. Jamais elle n’aurait pensé que son corps lui répondrait en voulant être partagé avec les leurs.
La rousse remua le bassin et lâcha un couinement mignon entre chaque coup de butoir de celle au pénis bien dur et lubrifié. Le mélange chaotique de sensations dans sa fente intime ressemblait à un champ de bataille. La douleur voulant l’encourager à cesser l’échange vigoureux tandis que le plaisir voulait continuer encore et longtemps. Nouvelle à cela, Lie serra davantage les hanches de Silke. Dans sa position passive, elle avait le temps de sentir cette chaleur corporelle la collant au corps de on amante avec la sueur servant de colle naturelle. Quand la guerrière se redressa juste un peu, Lie la suivit. Le tout avec un baiser profond et trempé qui perdure. La jeune voguait sur un flot d’actions. Son bassin, sa peau, tout vibrait d’une excitation à laquelle, injustement, elle faisait fi depuis le début de son aventure. Une dernière marque d’hypocrisie que l’amazone parvenait à rompre définitivement.
Lie accepta sa personnalité libertine. Elle en redemanderait de ces pénétrations par une femme Futanari. Redevable à sa partenaire, elle l’écouta et suivit ses conseils en matière de relation sexuelle. Ça lui faisait défaut de ne pas trop réagir. Ses mains obéirent en glissant sur la sueur et la peau lisse de son amante. Elle commença à serrer le fessier avec toutes ses forces. Cela, avec un nouveau coup de rein intense, la fit sursauter et gémir fortement. D’une petite grogne elle claqua une fesse de sa paume de main. L’autre alla glisser avec force ses ongles sur la chair, remontant jusqu’à une omoplate.
Son haut de corps se frictionna ensuite contre Silke. Quand bien même que ses tétons semblaient disparus, Lie entait la chaleur de leurs pointes et les frottent avec vigueur. La tête penchée vers le bas elle bise le front de l’amazone. Une tape sur l’épaule et ensembles elles accéléraient la cadence des coups de butoir. Lie vint humecter les cheveux de la guerrière, puis la fit relever le visage pour la fixer d’une expression torride. D’un nouveau baiser intense, elle gémit dans sa bouche, lâchant un frisson fort alors que sa cyprine lubrifiait leurs organes sexuels.
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Il fallait bien l’avouer, ça lui avait manqué ! Diable, que c’était bon ! Silke ne comptait pas jouir trop vite, car elle voulait vraiment profiter de ce moment. Elle savait que Gilead était un endroit abandonné, alors que, jadis, ce royaume était très populaire. Elle ne s’était donc pas attendue à voir un si joli lot ici. Silke aimait beaucoup les rousses, et, en réalité, dès qu’elle avait vu Lie, inconsciemment, elle s’était convaincue que cette jeune femme finirait dans son lit. La chose était maintenant avérée, et sa queue labourait le corps de Lie, filant en elle, remontant, puis repartant, s’enfouissant dans son corps jusqu’à la garde. Et le plaisir de Silke ne fit que croître quand la magnifique Celkhane posa chacune de ses mains sur ses fesses musclées, venant les masser et les caresser fermement, enfouissant ses doigts contre sa chair.
« Hmmmm... »
De profonds soupirs de plaisir fusaient des tendres lèvres de Silke, qui partagea ensuite différents baisers avec la Celkhane. Un onctueux baiser s’ensuivit, où leurs langues se caressèrent, se léchant mutuellement. Yeux clos, Silke avait aplati son corps sur celui de la Celkhane, et remua encore en son corps, de haut en bas, donnant de grands coups de reins, enfonçant ainsi le délicieux bassin de Lie dans le lit, avant de la soulever, et de la prendre, sur le même et inlassable rythme, encore, encore, encore...
Le temps se suspendit à ses coups de reins, et plus aucune des deux femmes ne parlait, se contentant de gémir et de soupirer. Quand le sexe avait lieu, les mots s’effaçaient, et ne subsistaient plus que les soupirs, les claquements de la chair, les corps se frottant ensemble. C’était un spectacle intense, jouissif, mais ô combien magnifique. Silke y allait donc, accélérant progressivement le rythme, offrant à Lie un magnifique coït. Ensemble, elles faisaient l’amour, comme on pouvait s’y attendre de deux femmes en manque, et s’attirant mutuellement.
Silke soupirait, gémissait, suait, et, sous ce traitement, finit néanmoins par sentir l’orgasme approcher. Sa queue flottait dans la mouille de la femme, et, alors qu’elle sentait le courant suprême approcher, ses dents se crispèrent, ses muscles se bandèrent... Puis tout son corps se relâcha.
« Haaaaa... !! »
L’orgasme éclata dans le corps de Silke, se répandant dans l’intimité de la jeune femme pendant de multiples secondes, sa queue se secouant frénétiquement dans son corps, comme pour permettre à son foutre de fuser. Silke jouit très généreusement, balançant de grands chapelets de sperme, le tout en soupirant profondément, puis se relâcha alors, maintenant ses bras sur le lit, à droite et à gauche du corps de Lie, ses cheveux en bataille.
« Haaaaa... Haaaaaa... !! »
Déglutissant lentement, elle embrassa alors brièvement Lie sur les lèvres, et esquissa un léger sourire.
« A-Alors... Pour être honnête avec toi... Tu me plais beaucoup, Lie... »
-
Elle sentit une profonde vibration traverser son corps de la base jusqu’à la pointe de ses cheveux. Son cœur battait d’une chamade douce et harmonieuse alors que ses gémissements remplissaient la pièce avec ceux de sa partenaire. C’était comme assouvir le fantasme d’un coup de foudre. Une auberge aussi rustique et humble, de par son rôle de gîte, pouvait recevoir différents aventuriers. Lie aurait pu tombée sur n’importe qui sans histoire et sans anicroche mais ce fut une femme d’exception qui captiva toute son attention. Une rousse tout comme elle, si forte et séduisante avec ce corps plein de vigueur. Son instinct pervers succombait si aisément avec les demoiselles désirables, des femmes comme Silke.
La jeune aventurière se livra aux bras de l’extase. Tout son être s’unissait de manière sacrée avec la futanari. Sa fente se dilatait et suintait de sa cyprine incolore et luisante. Tandis que leurs corps se frottèrent avec un désir puissant, leurs bouches s’unir d’un nouveau baiser langoureux. La jeune moula volontiers leurs lèvres ensembles. Elle gémit alors avec bonheur, son bassin ne faisant que suivre les mouvements de son amante qui la pénètre encore et toujours avec fougue. C’était si bon…sa bouche insista avec de nouveaux baisers pleins d’amour. La chaleur et la sueur de deux femmes en plein ébat créa un parfum d’érotisme qui s’installe dans toute la chambre.
Les minutes passaient et le bruit de claquement s’accentuait davantage. Les couinements de Lie augmentaient, son corps vibrant cette fois d’une sensation qui annonce la jouissance prochaine. Elle serra les doigts contre le dos de sa partenaire, ses muscles crispés pour retenir l’inévitable relâchement. Quand Silke arriva à son moment de rupture, elle laissa sa fente exploser dans une marée de cyprine claire. Deux sublimes femmes jouirent en communion avec son vagin comme récipient à leur mélange harmonieux. Les secousses de la verge augmentèrent le débit de cyprine de la jeune Lie qui lâche un râle bien fort. La rousse resta allongée contre le lit avec la vue de l’amazone au-dessus d’elle.
- Silke…quelle délice. Ce genre d’échange plus pur et honnête me manquait depuis je ne sais combien de temps.
Rien à voir avec qu’une baise banale seulement pour se satisfaire. Les deux femmes savaient que leur chimie surpassait bien ce qu’on voyait chez de parfaites étrangères. À moins que la luxure de l’aventurière n’était que seule responsable de ses paroles. Elle doutait encore bien que son sourire pour la guerrière soit adorable. De sa main elle caressa sa fente, stimulant les lèvres intimes pour laisser échapper un gros filet de sperme qui lubrifie l’intimité.
- Tu me plais aussi.
Son autre main remonta caresser la poitrine de sa partenaire. Lie répondit au baiser, se penchant pour ensuite déguster la sueur de l’amazone au niveau du cou. Quand elle remarque ses tétons super durs et humides, elle gloussa de plaisir.
- La nuit sera peut-être longue. Il serait très dur de croire que c’est tout ce qui arrivera entre nous. Mais d’un autre côté, je ne souhaite pas ruiner notre excursion pour les ruines.
-
La Celkhane était magnifique. Une Rousse, comme elle, ce qui suffisait à en faire une très bonne amante. Rien que pour ça, Silke s’était sentie dans l’obligation de lui faire l’amour, et, ô Déesse, que ça avait fait du bien ! Comme toute Amazone guerrière, Silke disposait d’un phallus, suite aux mutagènes et aux plantes que les Chamanes lui avaient ingéré. Et, suite à cela, la plupart des Amazones devenaient... Sexuellement très gourmandes. C’était un effet secondaire lié à des hausses hormonales, mais qui avait aussi des effets positifs, car elles étaient plus productives, jouissaient de manière plus généreuse, fournissant plus facilement de beaux bébés. La fécondation était nécessaire et vitale dans la Horde, car il fallait offrir de nombreux bébés pour compenser les multiples morts.
Silke venait donc de jouir dans Lie, de satisfaire à des pulsions qui avaient commencé à devenir pesantes. Couchée dans le lit, elle se reposait, tout en sentant la Celkhane hésiter entre continuer ou se reposer... Faire encore l’amour, ou se préparer pour demain, pour l’excursion. Comme pour l’aider à choisir, Lie alla l’embrasser dans le creux du cou, tout en caressant l’un de ses seins, le flattant à l’aide de ses doigts.
« Hmmm... »
Elle soupira. Les seins de Silke étaient effectivement encore bien durs, témoignant de l’excitation qu’elle ressentait, tout comme sa queue, qui, même en ayant débandé, était encore un peu tendue. L’Amazone l’embrassa alors, plaquant ses lèvres sur les siennes, tout en se tournant vers elle.
« Oui, je n’ai pas encore fini d’explorer ton corps... Tu n’as encore jamais couché avec une Amazone, Lie, et je me dois d’être à la hauteur de notre réputation... »
Si Lie espérait se débarrasser aussi facilement de la femme, elle se trompait. Silke était du genre entreprenante, et difficile à rassasier. Elle rajouta alors rapidement, tout en amenant Lie à se coucher sur le ventre, caressant et grattant son dos. L’Amazone se pencha ensuite, et déposa un baiser entre ses omoplates, mordillant sa peau dans la foulée.
« Et puis, une telle beauté comme toi, je me dois bien d’en profiter un peu, et de te savourer comme il se doit... »
L’Amazone murmura ces mots dans le creux de son oreille, avant de doucement la mordiller, puis descendit un peu le long de son dos, à renforts de baisers et de caresses. Ce faisant, elle se rapprochait lentement de ses belles fesses, ses deux mains venant rapidement se poser dessus, les pressant, les pinçant, avant de les embrasser, pour introduire la suite.
« Ça, par exemple, je ne m’en suis pas beaucoup occupée... »
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Avec une amante comme Silke, le moindre souci s’envolait dans les recoins de la conscience. Se sentir pleine de semence ne la dérangeait pas le moins du monde, même qu’elle en fut ravie. Ses doigts lui caressent la fente davantage, prenant un plaisir très intense à sentir son bassin chaud et réceptif. Bien que sa suggestion soit raisonnable, ironiquement, elle ne refuserait pas la suite de leurs ébats même. L’épuisement la clouerait au lit jusqu’au zénith, mais refuser le corps de l’amazone lui était impensable. Lie aimait le sexe, elle aimait les amantes futanaris. Tout ses gestes le prouvaient, l’affirmaient sans gêne alors que quelques heures plus tôt elle se croyait capable de patience et retenue.
Sa bouche réclama des bises sur le cou de Silke. De sa main valide elle parsema la poitrine d’une caresse douce. Vagabondant, elle observa la paire de seins bien dure pour récupérer sa propre libido au fil des secondes. Puis d’un œil attentif, elle nota la verge tendue ce qui la fit sourire. Le corps de l’amazone l’attirait, symbole de force, d’honneur et de douceur. Lie Matoï posa ses lèvres ailleurs. Celles-ci goûtèrent à plus de superficie de peau de la guerrière. La jeune humaine alla jusqu’à se placer sur sa partenaire à la déguster littéralement. Ce n’était qu’une peau douce et couverte de sueur, rien de spectaculaire dans un monde objectif et superficiel. Sauf que dans cette chambre minuscule dans le cœur de la nuit avec qu’une lampe rustique comme éclairage, une magie opérait. Dans les bras de la luxure, sa petite voix intérieur parlait et lui soufflait une vérité qui l’accroche à Silke, qui la passionne à l’égard du peuple de femmes à jamais nomade.
Avec engouement, elle vint embrasser la guerrière. L’entendre parler fit expirer des soupirs de bonheur de ses lèvres chaudes. Docilement, la jeune se fit retourner le ventre contre le matelas. Son nez se retrouva contre l’oreiller, sa poitrine pétrit par la surface moelleuse du rembourrage, elle sentit son amante contre son dos exposé. Sans voir ce qui se passe, Lie ressentait les grattements beaucoup plus profondément. Ses nerfs réagirent aux mordilles et aux baisers en la faisant relever le dos, accompagné par un gémissement langoureux.
- Awww….je suis trop humble, trop modeste. Je me vois plus comme une fille ordinaire. Ça me fait sentir…excluse. Mais toi, tu m’acceptes comme je suis.
Ça faisait partie de complexes vieux de plusieurs années. Après traumatisme et effroi, elle prit toute sa jeunesse pour se reconstruire et se sentir plus valorisée. Silke était la première femme, en dehors de sa mère adoptive, à véritablement offrir un amour au-dessus du désir charnel. Si les amazones partageaient ce trait de personnalité de leur sœur rousse, alors la jeune aventurière lança une promesse à son amie.
- Quand nos fouilles seront terminées, demain, je jure de partir trouver tes semblables. Je souhaite rencontrer tes sœurs amazones.
Les baisers descendirent le long de son dos. Quand elle sentit Silke contre ses fesses, la rousse poussa des couinements féminins et mignons. Son fessier se releva et s’offrit aux lèvres sulfureuses de la guerrière. Elle sortit son visage de l’oreille et le tourna sur le côté, lorgnant sa compagne les joues rouges et une expression plein d’envies dans les yeux.
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Rencontrer ses sœurs amazones... Silke s’était lancée dans une longue quête visant à appréhender Raven, une Amazone qui avait trahi la Horde. Et, en traquant son ancienne amie, elle avait appris que Raven travaillait avec d’autres personnes, très influentes sur Terra, et même au-delà, et s’était ainsi rapprochée d’un groupe, une bande hétéroclite menée par une Ashnardienne. Pour autant, Silke restait toujours, son cœur et en son âme, une Amazone. La Horde était sa famille, et parvenir à convaincre une femme de la rejoindre, c’était pour elle la plus grande des fiertés. Ainsi, tandis qu’elle se trouvait là, à se rapprocher des fesses de Lie, elle s’arrêta brusquement devant cette révélation. Ses mains étaient posées sur chacune de ses fesses, et le temps sembla se suspendre pendant quelques secondes, avant qu’elle ne se décide à se confier :
« Tu dois savoir une chose, Lie... Une chose avant que je ne te parle davantage de la Horde, ou de la possibilité qui est offerte aux femmes de la rejoindre... »
Une chose très importante, en réalité, et que Silke évitait généralement de dire à ses partenaires, leur faisant ingurgiter, après leurs ébats, une sorte de potion qui permettait de détruire ce qu’elle avait fait pousser dans leur ventre. Silke se pinça donc les lèvres, ménageant ses effets, avant de poursuivre :
« Chaque Amazone est bénie par la Déesse lors d’une cérémonie qui fait véritablement de nous une Amazone. Et, l’une des conséquences de cette bénédiction, c’est que nos potions et élixirs de fécondité sont particulièrement efficaces, bien plus que chez les Tekhanes, par exemple, même s’il y aura toujours un taux de stérilité assez conséquent. »
C’était un phénomène dont on évitait souvent de trop parler, mais vouloir tordre la Nature en amenant deux femmes à se reproduire entre elles était bien plus difficile qu’avec un homme. Il fallait souvent de nombreux essais, et, à Tekhos, il y avait de nombreux cas d’infécondité, qui nécessitaient des traitements, et qui étaient souvent assez insolubles, contraignant les Tekhanes à recourir à des mères-porteuses. Quand on s’interrogeait sur le caractère extrêmement sexualisé de l’État futuriste, il ne fallait pas parfois chercher très loin avant de trouver des réponses.
Silke reprit donc :
« Enfin, ce que je veux te dire, Lie, c’est que tu risques d’être probablement d’être enceinte après nos ébats. Généralement, je n’en parle pas à mes amantes, car elles ne désirent pas rejoindre la Horde, mais, si cette envie te tente... Sache que, avec un bébé fait par une Amazone, tu entreras automatiquement dans la Horde. »
Il était important de le dire. Après, c’était à Lie de voir ce qu’elle voulait faire avec cette information. Silke s’avançait un peu, mais elle ne comptait pas jouir qu’une seule fois en elle, et il y avait donc de très fortes chances que la rousse ait une graine dans son ventre. L’Amazone retourna donc s’attaquer à ses fesses, et les embrassa, déposant de gros baisers sur chacune de ses fesses, pour aller finalement nicher sa langue dans sa croupe, glissant longuement dessus, titillant le petit bouton rose qui se trouvait là.
« Hmmm... »
-
Elle resta allongée sur le ventre, face contre l’oreiller en soupirant de bonheur. Avec une magnifique femme derrière, c’était un moment éphémère de confort où la rousse se sentit traiter comme une princesse. L’attention plus délicate et attentionnée de Silke brisait de l’image typique de la guerrière rencontrée plus tôt en bas. Lie adorait découvrir des plaisirs avec celles dont les préjugés à leurs égards décourageaient les femmes intéressées. La sentir si proche de son fessier prodigua un frisson le long de son dos sous la sensualité qui venait avant un échange plus osé et intime. Elle devinait le sort réservé à son anneau rosé lorsque sa promesse la fit face à ce détail très sérieux dont l’ivresse de la sexualité lui fit négliger.
Si la rousse lança un sourire rassurant, voir sa partenaire prendre le temps de rassembler sa pensée la paralyse en l’attente de cette nouvelle révélation. Il s’avérait que non seulement les amazones de Terra n’avaient aucun lien avec celles de la Terre, mais qu’ici, les femmes de la Horde avait une grande faculté de fécondation. Les Futanaris de la troupe, de par leur divine bénédiction, devenaient génitrices fortes et efficaces. Vue de loin, c’était la logique même de la subsistance. Sauf que Lie réalisa aussitôt le sérieux de sa position. Si les dires des la rousse sont vrais, la voilà déjà investie d’une vie à naître dans son utérus. À peine dans la vingtaine, considérer accoucher et devenir mère était tout sauf un objectif à court terme. Elle pensait avoir la jeunesse devant soi pour gagner en maturité. Sa mère adoptive était son exemple, le genre de femme à qui se comparer dans un peu plus de dix ans. La jeune aventurière se tendit, désormais tirailler par le dilemme de la fécondité.
- Alors pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt ? Je ne vais pas cesser ce que l’on fait, mais je t’imaginais moins cachotière. Mais d’un autre côté…jouer avec le feu à fini par me brûler. Qui suis-je pour te blâmer et cesser nos ébats ?
Lie se doutait qu’il y avait un remède pour interrompre toute gestation, ou que peut-être la guerrière était stérile. En fait, elle fut déçue par la surprise, que l’information ne fut pas claire dès le début. Au lieu de cela, la jeune rousse dut supporter une tension dans tout son corps. Les bises sur ses fesses rallumèrent la flamme dans son cœur. Elle gémit de nouveau, d’un doux couinement. Les baisers de cette amazone donnaient beaucoup de détente. Avant de lui répliquer, de lui dire une triste nouvelle, elle se mordilla la lèvre. Restreindre une réponse spontanée pour sagement songer à l’offre de Silke. Un enfant de leur union pour rejoindre la Horde. Serait-ce un bon marché ou bien une page qui blesserait Lie en devenant responsable trop tôt d’une enfant ?
Son fessier remua de lui-même aux douceurs de l’amazone. La sentir venir sur sa rondelle rosée stimula la jeune demoiselle qui couina d’un ton bien audible. Elle crispa les doigts, se cramponnant au matelas. Elle se cramponna surtout à la chevelure de Silke et ondula ses fesses avec des sons saccadés, les poussant contre le visage de la guerrière. De ce geste de la main, Lie ne voulait pas cesser leur relation devenue intime, amoureuse. Si elle choisissait de continuer jusqu’au bout, autant le faire comme un couple.
- Ça me fait, le rôle à jouer plus tard. Mais si tes sœurs peuvent m’apprendre…tu auras forcément une fille.
-
« Le rôle ? Non, Lie, l’éducation, chez les Amazones, est... Très différente de ce que tu as pu voir chez toi, ou ailleurs. »
Lie semblait partagée entre plusieurs sentiments contradictoires, et aisément identifiables. D’un côté, la joie à l’idée de donner la vie, qui était, fondamentalement, la raison d’être du beau sexe, mais, de l’autre, la peur d’une telle responsabilité. La Celkhane était jeune, aventureuse, et l’idée de s’installer, d’avoir un enfant, de devoir l’éduquer, et, donc, de se sacrifier pour sa progénitur,e était effrayante. Silke souriait donc. Curieusement, l’un des arguments qui effrayait le plus les futures Amazones allait, ici, assurément la séduire.
Tandis que Lie ondulait du cul, Silke se redressa à nouveau, et avança ses bras. Elle posa une main sur l’un de ses seins, le pressant, et glissa l’autre le long de son ventre, venant se rapprocher de son intimité, qu’elle caressa tendrement, enfonçant un doigt en elle, avant de la remonter, pour enfoncer son doigt dans la bouche de la femme. Silke aussi savait se montrer douce, lente, et, pendant qu’elle faisait ça, qu’elle stimulait Lie, avec sa maîtrise, son membre en état d’érection s’appuyait contre les fesses de la femme, comme un lent appel pour la suite...
...Mais, pour l’heure, elle se devait aussi de répondre au trouble que la jeune femme ressentait. Sa langue alla ainsi lécher son oreille, et elle enchaîna, en embrassant brièvement cette partie de son corps, mordillant tout doucement sa peau.
« La Horde est une grande famille... Et au sens le plus littéral du terme. Dans toute société, il y a toujours eu, entre l’individu et la société, une cellule intermédiaire, qui se constitue des parents et, plus généralement, des membres de la même fratrie... Ce qu’on appelle la famille. »
Silke lécha le cou de la femme. Elle savourait sa peau douce, chaude, et, tout en remuant ses doigts entre ses lèvres, retourna délicatement la caresser, masturbant tendrement, mais non moins sérieusement, la Celkhane, se positionnant entre ses cuisses. Silke savait aussi bien manier une lourde épée que le corps d’une femme, et son autre main en fit la démonstration, pinçant et tirant sur le téton.
« Mais, dans la Horde, il n’y a pas cette cellule intermédiaire. La notion de ‘‘famille’’ se confond avec celle de ‘‘société’’. Autrement dit, si tu es la mère biologique de tes enfants, dans les faits, c’est un devoir de chaque Amazone de la génération supérieure d’éduquer et de veiller sur celles de la génération inférieure. Dès notre plus tendre enfance, nous sommes des sœurs, car nous grandissons ensemble, nous nous entraînons ensemble, et nous combattons ensemble. Prise individuellement, chaque Amazone est une guerrière redoutable, mais ce n’est vraiment qu’ensemble que nous faisons preuve de tout notre talent. »
Elle déplaça sa main de son sein, pour la poser sur le menton de Lie, le tenant dans le creux de sa main, et tourna son visage vers elle. Toujours dans son dos, Silke tourna donc la tête de Lie de côté, afin de pouvoir l’embrasser, fourrant sa langue dans sa bouche, sentant la jeune femme gémir contre son corps.
« Alors, tu peux avoir une fille, et continuer à vivre ta vie, en sachant qu’elle sera éduquée par tes consœurs, et que tu pourras toujours suivre son développement, et participer à son éducation... »
Silke lui sourit encore, et l’embrassa une nouvelle fois, pour conclure ensuite :
« Sache que, pour ces raisons, l’avortement est interdit quand on est une Amazone, car la vie est le cadeau le plus sacré que la Déesse-mère ait pu nous confier, et, le rejeter, c’est renier toutes nos croyances. »
-
Lie détestait la pression émotionnelle. De nature à avoir un esprit sain et ludique, elle préférait ne pas s’encombrer d’émotions intenses au bord de la rendre nerveuse et paniquée. Elle ne voulait plus se sentir démunie et seule avec un énorme problème sur les bras, ou plutôt dans son ventre. Puis la crainte de se retrouver séparée pour de bon de Silke, sans jamais la revoir, la peinait. Sans le savoir-faire de la belle amazone, Lie aurait pleuré contre l’oreiller. Son corps se redressa légèrement pour le passage de cette main. Sa poitrine se fit malaxer. Ce fut ensuite le doigt coquin de sa partenaire qui la fait relâcher un soupir réconfortant. Sa bouche goûta le doigt explorateur, imprégné par la jouissance des deux femmes dont la saveur explosa à l’intérieur. Sa bouche remua sur le doigt trempé et savoura chaque parcelle de peau, le suce. Son bassin ondula de plaisir.
Sa famille lui manquait. Pas seulement que sa mère adoptive, mais bien celle sur Terre. Elle avait tellement changé, moins furieuse envers ses génitrices et leur mauvaise introduction aux races de Terra. Pourtant, ce groupuscule qu’elle espérait trouver pouvait lui offrir cette atmosphère chaleureuse d’amour et de solidarité. Lie buvait les paroles de Silke comme du vin. Bien que les apparences soient idéales, la logique de l’amazone sur le vieux concept de famille avait bien du sens. Avec son groupe, tout le monde faisait qu’un et tout le monde allait aider à rendre l’enfant forte et fière de ses racines.
Comment refuser le cadeau de la vie à ce stade ? Surtout que l’avortement sera impossible dès le lendemain matin. De toute façon, elle croyait aussi à l’importance d’une nouvelle vie. Son corps vibra de nouveau sous sa peau moite. La masturbation entre ses jambes et le pincement stimula la jeune rousse poussée dans une nouvelle vague de plaisir féminin. Sa fente déjà humide suinta de cyprine en plus du sperme déjà présent qui s’écoule légèrement. Sa tête se retourna, savourant les lèvres de sa compagne, de la mère d’une future petite fille. Elle se délecta de la prise de contrôle exercée par sa compagne à la tendresse aussi aiguisée que la lame de son épée. Tout devenait possible avec cette charmante femme d’expérience. Elle embarqua dans l’aventure nocturne de deux amantes bien chaudes. Son fessier remua vigoureusement contre le gland de la verge tendue. Lie était aussi impatiente que Silke à passer à une nouvelle pénétration. Sa rondelle rose commença à se presser sur le dit gland, ce faisant elle grogna de bien-être.
- J’espère la voir grandir et lui faire découvrir le monde de Terra d’une manière différente, pas comme je l’ai vécu. Elle sera heureuse avec qui cette enfant le désirera.
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Silke se tenait dans le dos de Lie, et était particulièrement ravie en apprenant que Lie comptait garder l’enfant, et rejoindre la Horde. Il n’y avait aucun piège dans ce que l’Amazone avait fait. Si Lie avait indiqué vouloir avorter, Silke en aurait été peinée, mais ne lui en aurait pas tenu rigueur. Elle aurait continué à lui faire l’amour avec énergie, ne serait-ce que parce qu’une telle beauté se devait d’être honorée comme il se doit. Toutefois, il fallait bien reconnaître qu’apprendre que la Celkhane comptait porter cette fille, et, plus tard, rejoindre la Horde, stimula encore plus férocement la libido de Silke. On put ainsi sentir sa verge se redresser un peu contre les fesses de sa belle amante, ce qui ne manqua pas aussi d’exciter cette dernière. Le corps de Silke commençait à se tendre, à frémir sous le poids du désir, d’une envie de sexe, une envie féroce, qui était en train de la traverser.
Elle se déplaça encore un peu, et se mit à genoux, venant embrasser les fesses de la femme.
« Les Celkhanes voient le monde d’une façon, nous, Amazones, la voyons d’une autre. Mais il y a bien des points communs entre nos deux peuples, Lie. Ne crois pas que vivre auprès de la Horde te séparera d’elles, nous allons souvent sur Caelestis, et, inversement, les Celkhanes viennent souvent nous voir. »
Quand les Celkhanes avaient besoin d’aides ou de renseignements, elles savaient qu’elles pouvaient faire appel aux Amazones, un peuple qui avait été opprimé pendant des siècles, et qui, comme elles, ne croyaient pas en l’égalité des sexes. Là où Caelestis croyait en la dominance des femmes d’un point de vue technologique, la Horde avait une vision plus religieuse. Elles étaient des guerrières sur ordre de la Déesse-mère, mais, outre ces conceptions différentes, les résultats étaient les mêmes. De fait, les Celkhanes leur fournissaient souvent des armes futuristes, dont la Horde était friande.
Autrement dit, tout en rejoignant la Horde, Lie pourrait toujours, si elle le voulait, revenir à Caelestis... Mais, pour l’heure, Silke se concentrait sur ses fesses, et les embrassait, les caressait, avant de fourrer sa langue dans sa croupe, en écartant ses fesses à l’aide de ses pouces. Elle lécha intimement sa petite rondelle, ce trou délicat et étroit, qui l’appelait. Elle comptait bien la prendre par là, mais pas sans la préparer un peu... Ce qui fit qu’elle se tut rapidement, au profit de coups de succion, se délectant des soupirs de la femme. Sa langue forçait le passage de son petit bouton rose, se glissant dedans, humidifiant ses parois, la préparant à l’intensité du prochain spectacle.
Silke se redressa ensuite, et déposa un ultime baiser avant de se lever, concluant par une gifle sur les fesses de la femme.
« Tu as un très beau cul, Lie... Maintenant, mets-toi à quatre pattes. Pour être totalement honnête, t’entendre dire que tu comptes conserver notre bébé m’a... Férocement excité. »
Ce n’était pas une exagération, et il suffisait de voir sa verge pour le réaliser. Patiemment, elle attendit donc que Lie se mette en position, la jeune femme finissant à quatre pattes au milieu de la pièce. Reprenant son souffle, Silke se rapprocha ensuite d’elle, et posa de nouveau ses mains sur son cul, venant masser ses belles fesses, avant de rapprocher sa queue... Et, sans grande surprise, mais avec une envie certaine, et un désir puissant, elle s’enfonça dans sa rondelle.
Sa queue se heurta à ce barreau de chair, et elle serra les dents pendant quelques secondes, comprimant et bandant ses muscles, enfonçant ses doigts dans la chair tendre. Ses dents se serrèrent, et elle gémit silencieusement, grognant même, tout en commençant à forcer le passager avec sa queue.
La sodomie commençait !
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Aussitôt avoir pris sa décision concernant leur future fille, Lie sentit une montée en excitation de son amante à travers cette verge redevenue très dure. La vague de plaisir se transmis par le contact de leur chair dans le corps de la jeune rousse qui inspira en profondeur. Elle vibra ensuite lorsque la stimulation plus sauvage lui parvenait. Sa liaison de jadis avec sa mère adoptive lui avait appris à reconnaître les signes distinctifs. Il lui aura fallu un grand courage pour accepter de devenir mère pour une amante dont la culture réclamait des naissances pour subsister. En fait, elle n’aurait osé le croire quelques années plus tôt avec les leçons reçues sur le rôle d’un parent, tandis que certaines rescapées repartiraient faire leur vie ailleurs. Mais Lie avait un pressentiment, cet instinct où elle prenait une décision dure mais nécessaire.
De plus, Celkhanes et Amazones partageraient des points en commun et une relation diplomatique harmonieuse. Plus que nécessaire, son choix se révélait tout à son avantage. Des visions du monde différentes mais une unité commune entre femmes et inébranlables face à l’ennemi. Lie peinait à croire sa chance qui continuait de lui porter bonheur. La rencontre des deux entités pour des retrouvailles avec son pays d’adoption, sa mère qui l’avait élevée depuis l’adolescence. Elle ignorait bien des détails sur l’archipel céleste. De toute façon, elle fut bien occupée avec les bises de Silke. Les sentant sur son fessier, Lie releva la tête pour lâcher des soupirs délicats. Sa partie la mieux formée de son corps apprécia le passage des lèvres et répondit d’un dandinement qui invite la partenaire à se rapprocher. La rousse lâcha alors un râle mignon, lorsque la langue se pose sur sa croupe, sur sa rondelle intime. Cette région sous-exploitée avait beaucoup de travail devant soi avant de s’adapter à n’importe qui. Le manque de cyprine rendait la lubrification impossible sans une aide extérieure. L’amazone offrit ce traitement, sans crainte et avec un désir qui ne cesse de grandir. Chaque coup de succion alimentait les pulsions de Lie pour la prochaine étape de leur relation.
Elle joua avec les cheveux de son amante jusqu’à la voir se redresser pour un baiser et gifler le postérieur de la jeune. Elle lâcha un frisson, un sourire coquin, une expression aguicheuse avant de retirer du lit. Posée sur les quatre pattes, elle attendit sa partenaire la prendre à la manière d’une femme conquise par sa dominante. C’était une marque de domination romantique et perverse, Lie ne voulant pas considérer l’aspect de soumise.
- Si on va sur Caelestis ensemble, je te présenterai à Kaela…c’est ma mère adoptive et celle qui m’a ouverte à la sexualité.
La sodomie s’amorça sans plus attendre. Lie dut ménager le ton de sa voix, craignant que les murs aient des oreilles. Des petits cris aigus et des mordillements de sa lèvre inférieure accompagnèrent les mouvements de bassin qui s’en suivit. Son anus se comprimait au point de provoquer des spasmes légèrement douloureux, mais dont l’expérience fit que la rousse s’habitua au bout de quelques instants. Plus la verge entra, plus elle frictionna son derrière avec le bassin de Silke. Entre les couinements et quelques halètements, elle appela le nom de son amante. Sn bassin remua davantage par la suite.
-
Silke était prête, prête à passer aux choses sérieuses avec le petit cul de Lie. Pour elle, il n’y avait aucun échappatoire, et Lie le savait. Ensemble, elles allaient passer à un stade supérieur de leur romance, et, peu de temps avant de la pénétrer, Lie réussit à glisser que, quand elles iraient sur Caelestis, Lie la présentait à sa mère adoptive, Kaela. Cet aveu arracha un sourire à Silke, qui se blottit contre la femme, l’embrassant dans le creux de la nuque, embrassant ensuite son épaule. Elle se déplaça alors à nouveau, et posa Lie devant un miroir, avant de lui mordre l’épaule, non sans avoir déposé quelques baisers sur cette partie de sa peau.
« Il me tarde de la rencontrer, alors... Mais je ne veux pas que tu lui donnes une fausse image de moi, Lie, donc... »
L’Amazone termina sa phrase en la pénétrant, et grogna de plaisir, s’enfonçant dans le cul de la Celkhane. Le corps de Lie se crispa contre le sien, et Silke gémit. D’une main, elle tenait toujours les cheveux de la femme, et les avait enroulés autour de sa main, tirant délicatement dessus, tout en déplaçant son autre main pour agripper le sein de la femme. Elle s’aplatit alors en elle, tout en tirant un peu plus fort sur ses cheveux, avant de relâcher la pression tout en retirant sa queue... Puis, quand elle retourna la pénétrer, ses doigts tirèrent à nouveau sur sa longue masse de cheveux.
C’était une sodomie, ce qui n’était pas doux, et, régulièrement le corps de Lie venait heurter le miroir, ses lèvres libérant de la buée dessus, avant de partir en arrière. À travers le reflet de l’objet, elle pouvait voir le visage serré de Silke, toute la concentration que cette dernière avait en lui bourrant les fesses, filant en elle, d’avant en arrière, sa queue se faufilant progressivement à travers son étroit canal, en grognant. Sa main griffait parfois son sein, tirant sur le téton, et elle serrait les lèvres, avant de donner, parfois, de puissants coups de reins.
« Hmmm... J’adore... J’adore vraiment ton cul, ma... Ma chérie... ! »
Silke soupira à nouveau, reprenant son souffle, et reprit ses mouvements, s’enfouissant en elle, déplaçant sa main de son sein pour caresser son sexe, glissant également sur son estomac, appuyant sur sa peau.
« O-Ouuui, hmmmm... »
Han, ce qu’elle aimait ça !
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Enfin, elles allaient vers les échanges plus intenses et plus intimes entre une femme et une futa. Lie avait reçu l’éducation de sa mère adoptive sur la sujet. Sauf qu’aujourd’hui, la performance serait davantage réaliste. Pas de douceur ni d’avertissement, une fellation à la manière d’une amazone. Elle soupire chaudement au baiser sur sa nuque, aux mordillements sur son épaule. Ce n’était pas son genre de dire des mensonges sur quelqu’un. Silke devait craindre une forme de critique, en vain. La jeune rousse serait sage et respectueuse de son amante lors de son retour dans les cieux de Terra. Elle vint embrasser sa partenaire dans un geste de confort. Il n’y aurait rien à craindre, leur romance étant franche et adorable.
La sodomie remplie Lie d’une forte vague de stimulation. Ça ressemblait à la pénétration vaginale mais dans un style différent. Elle peinait à l’expliquer clairement dans sa propre conscience. Le plaisir était là, mais davantage prolongée. Dans sa position crispée, son corps fut maintenu en place par les mains solides de la guerrière. Rien de similaire avec la pose précédente sur le lit. La jeune gémit fortement de plaisir sous la distorsion de sa rondelle grâce aux coups de bassin puissants. La main dans sa chevelure la domptait, contrôlant ses mouvements de haut de corps pour la remuer de manière plus alléchante. Lie se retrouva s’ailleurs à se plaquer à répétition contre le miroir de la chambre. Le plancher restait solide et discret quant à l’action intense. Mais le miroir ne fut pas silencieux. Sa poitrine se pétrit dessus, sa bouche humecta de l’air chaud devenant buée. Elle suivit le regard dans le reflet. Cette concentration montrait une dévotion à sa partenaire, un désir des plus honnêtes. Lie rebondit son bassin contre la verge, de sorte que les coups montent en énergie.
Ses couinements augmentent. Elle en redemandait encore plus entre ses gémissements profonds. Essuyant la buée, la rousse vit le feu de la passion brûler dans ses pupilles. Son désir pour Silke était définitif. Appuyée contre le miroir, elle vint enlacer son autre bras alentour de la main de l’amazone. Cambrée, sa rondelle se dilata complètement, libérant la verge de toute entrave. Elle pivote alors juste assez pour dérober un baiser à son amante, sentant sa fente expulser un filet de cyprine très chaud.
-
Pour Silke, un coït avec une partenaire ne pouvait se conclure sans une sodomie. C’était une clause du cahier des charges, et Silke entendait bien respecter ses obligations. Sa puissante virilité remuait donc dans l’étroite rondelle de la jeune femme, la labourant lourdement, fortement, sans relâche, avec une énergie incroyable. L’Amazone soupirait et grognait, serrant les dents, tout en continuant les coups de reins, se faufilant progressivement en Lie, plaquant son corps contre le miroir. Elle la prenait dans le dos, après avoir brièvement hésité sur la position... En levrette, ou debout ? Finalement, elle avait tranché. Ce faisant, ses coups de reins étaient moins rapides que si elle l’avait pris à quatre pattes, Silke misant sur la puissance de ses coups.
Sa main pétrissait régulièrement l’un des seins de la rousse, et elle venait embrasser le creux du cou, mordillant même sa peau, ou apposant ses dents sur la bosse à l’extrémité de son épaule. La jeune Celkhane se débattait vainement contre elle, aussi excitée que Silke, dont l’érection trahissait très clairement cette joie intense qu’elle ressentait. Il y avait tellement longtemps qu’elle n’avait pas pu faire ça ! S’enfoncer dans un cul, sentir l’étroitesse des parois, la rigidité naturelle de cette partie, la violence qui s’imposait d’elle-même pour pouvoir s’immiscer le long de cette zone...
« Hmmmm... L-Lie, haaaaa... »
L’Amazone parlait relativement peu, soupirant et grognant, et sentit Lie tourner la tête. La main de la belle guerrière saisit le visage de sa proie, aidant ainsi à maintenir son visage près du sien, et elle alla sensuellement l’embrasser, fourrant sans aucune hésitation sa langue dans sa bouche, jouant avec celle de la Celkhane, son autre main se cramponnant sur son sein, tirant sur le téton, le pinçant sans relâche. Elle la prit encore, envoya le corps de Lie frapper le miroir, laissant des flaques de cyprine sur ce dernie,r puis la main de Silke retourna se poser sur les cheveux de la Celkhane, s’en servant comme appui.
Son autre main, elle, délaissa enfin le sein de la jeune femme, afin de se poser contre sa cuisse, et elle s’en servit comme d’un soutien supplémentaire, pour pouvoir mieux la prendre.
« Tu... Hmmmm... J’adore ton cul, haaaa... !! »
Il se dilatait progressivement, bien sûr, mais cette douleur, cette difficulté à s’enfoncer en elle, cette résistance naturelle... Hum ! Tout cela, indéniablement, était particulièrement magnifique et exquis. Silke en suait abondamment, ses seins s’aplatissant dans le dos de sa partenaire, tandis que son corps continuait à onduler contre le sien.
Encore, encore, voilà tout ce que la jeune femme semblait vouloir en ce moment !
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La buée de ses expirations chaudes embrumait aussitôt la majeure partie du miroir. Avec l’évolution de leur ébat, elles passèrent d’une position de levrette à celle plus redressée. Il n’y avait pas de soucis pour Lie. La vitesse de croisière pouvait contribuer à un effet bien excitant dans l’étroit orifice. Mais ce qui animait ses gémissements et son désir était davantage la puissance de son amante. D’un coup de rein bien fort, son corps se percutait contre la surface poli. Sa tête et sa nuque restent alors penchées vers l’avant. La rousse ne voyait plus son visage dans le miroir devant tant de buée. Ce qui lui restait à admirer était son bassin et sa poitrine épousant la surface lisse. Elle frappe son vagin dessus. Après des percutions répétées, elle tâcha la base de sa cyprine. Toujours prise par les mains puissantes de Silke, elle continue de profiter de l’ébat, des bises reçues sur sa peau.
Lie voulait s’ouvrir complètement à la verge de l’amazone. Sa rondelle montrait alors sa limite au niveau de la dilatation. Quoi qu’il arrive, elle se retrouva avec un trou aux prises avec un mouvement étroit du membre viril qui le travaille. Ses couinements prennent de la vigueur. Sa futile résistance devint de douces ondulations. Sous les bises de sa partenaire, la rousse se détendit tout en continuant de rencontrer le miroir malmené. Elle retourne son visage et répond aussitôt au baiser langoureux et profond de son amante. Avidement, sa langue se mêle à la sienne. Avec désir, elle moule sa bouche et garde leur baiser actif. Sous les caresses et pincements continus de Silke, sa poitrine palpita d’excitation. Chaque téton devint dur et sensible sous la moindre pression des doigts. Avec le temps, ils allaient produire du lait pour sa fille à venir. Mais rien n’empêchait de marquer sa surface de soutien avec chaque pointe. La chaleur devint torride, à croire que la jungle humide c’était soudainement installée dans leur chambre.
Son corps transpirait. Après la buée venait les traces de sueur. Son derrière était en feu sous la friction intensive du membre tendu. Son dos se frottait vigoureusement sur la poitrine généreuse de son amante. L’ébat continuait encore de longues minutes que Lie ne parvient plus à compter. Tout était alors que gémissements et coups de bassin. La jeune rousse embrassait sa partenaire avec intensité. C’était la dévotion de Silke à cet ébat riche en plaisir qui l’encouragea à réagir un peu et assumer un rôle plus présent. Elle plaque sa main sur la joue de la guerrière. D’une prise plus ferme celle-ci la cajole. Ses lèvres l’embrassent et vont jusqu’à suçoter celles de l’amazone. Leurs salives s’unissent et Lie se fit plaisir à avaler un filet en souriant du coin de la bouche. Puis son corps sursauta et une vague de bien-être la tressaillie. Du coup, elle remue son bassin et percute le pelvis de son amante avec férocité.
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Silke sodomisait la femme avec envie. Elle y allait franchement, durement, l’ébranlant, son membre s’enfonçant longuement en elle, la prenant contre le mur. Elle la prenait avec férocité, à la manière d’une Amazone, de manière intense et sensuelle. Des soupirs multiples s’échappaient de ses lèvres, et elle répondit au baiser de Lie, quand la jeune femme tourna la tête, se penchant vers l’arrière, de manière à ce que leurs lèvres viennent s’unir en un même élan.
« Hmmmm... !! »
L’Amazone poursuivit encore, posant à nouveau sa main sur le crâne de Lie, en appui, et donna de plus amples coups de reins, soulevant et abaissant le corps de la Celkhane, la faisant claquer contre le mur. Les joues rouges et les muscles bandés, Silke continuait à la prendre, à remuer en elle, sa queue ondulant dans son étroit postérieur.
« Ohh... Lie, hmmm... »
Silke se pinçait les dents, reprenait son souffle, tout en continuant à se mouvoir, de plus en plus vite, et de plus en plus fortement. La sodomie devenait plus lourde, plus forte, plus puissante, gagnant en énergie, jusqu’à sentir le point de rupture approcher. Dans un immense soupir, Silke serra les lèvres, et se relâcha d’un coup. Dans un grand soupir, sa queue tressauta, et elle balança des filaments de sperme, tout en s’écrasant aussi fortement que possible dans le dos de Lie. Gémissant longuement, l’Amazone s’abandonnait avec plaisir à cette vague, et ralentit progressivement le rythme.
« Oooohhhh... »
La respiration de la femme devenait lourde et haletante, et elle relâcha donc la pression, avant de s’écarter un peu.
« Pfffiouh... Voilà, ma chérie... Ça fait du bien, haaaa... J’espère que je ne t’ai pas fait trop mal, j’ai du mal à me retenir quand je suis lancée comme ça... »
En tout cas, elle ne l’avait pas loupé.