Traditionnelle explication du titre.
"Krieg ohne Hass", littéralement "La guerre sans la haine" est le titre des mémoires de guerre du Generalfeldmarschall Erwin Rommel (1891-1944). Ce héros de guerre, soldat émérite et commandant de génie, fut de ceux, avec Guderian notamment, qui forgèrent la conception moderne de l'utilisation des blindés et plus généralement de la guerre telle qu'on la pratique aujourd'hui. Puisque ce RP fait référence à l'Afrikakorps qu'il commanda, il était normal que j'y fasse une référence.
Ses faits de gloire sont ternis par son appartenance au régime nazi ; cependant, il est reconnu comme un général n'ayant aucun lien avec les exactions du régime, d'autant plus qu'il a passé la fin de sa vie à critiquer le pouvoir en place. En 1944, suite à la tentative d'assassinat sur A. H., il a été contraint au suicide pour sauvegarder l'honneur de sa famille, bien qu'il n'ait pas participé au complot.
On sait l'Allemagne particulièrement frileuse quant à son passé nazi, qu'elle tente à tout prix de faire oublier : Rommel en est une glorieuse exception, puisque certaines casernes allemandes portent encore son nom, comme à Dornstadt ou à Augustdorf, preuve qu'il est d'abord considéré comme un grand combattant avant d'être un odieux fasciste.
Ce putain de sable.
Il doit admettre qu'il n'en avait pas l'habitude. Lorsqu'il débarquait dans l'une de ses hallucinations oniriques où l'emmenait le Père de tous les Hommes, il lui arrivait d'ouvrir les yeux la gueule à terre, et invariablement, dans ces moments-là, sa joue baignait dans une neige tiède, poudreuse dont il ne sentait pas le froid. Il ouvrait lentement les yeux ; le blanc frappait ses pupilles, il devait parfois cracher la glace fondue au bord de ses lèvres. Insipide et douce, c'était une pure formalité de son réveil illusionnel, avant que ne commencent les tortures que son Seigneur lui imposait dans ses rêves.
Aujourd'hui, point de neige ; point d'étendue blanche, point d'arbres morts et de hautes plaines venteuses.
Aujourd'hui, ce putain de sable.
Il crache avec insistance afin de l'expulser de sa bouche, à quatre pattes dans le désert. Sa présence ici lui semble inédite. Prokhorovka est-elle donc devenue has-been aux yeux du Père ? Il semblerait. Terminé, l'Ukraine et la douleur de la défaite. Alors qu'il se dresse difficilement, son cerveau battant une mesure anarchique qui met à mal son équilibre, il sait qu'il est dans un paysage jamais visité auparavant.
Des dunes à pertes de vue. Elles tracent des milliers de vagues immobiles, rayonnances grège, ocre et alézane, et sur cette mer figée, il se sent volontiers comme le Christ, les deux pieds sur les flots sans couler. Qu'aurait fait le prédicateur largué au milieu de l'Atlantique ? Vers où prêcher la bonne parole ? Sans doute s'en serait-il référé à Dieu pour savoir où doivent le mener ses pas, et c'est précisément ce que fait Siegfried : Un regard direct vers le soleil, de longues secondes, avant que les larmes ne surgissent et qu'il soit contraint de mettre son bras devant son visage. Le bandeau du Sicherheitsdienst sur sa manche est la première chose qui le frappe quand il parvient à rouvrir les paupières. Il est donc en uniforme. Sa casquette, comme d'habitude dans la neige, est à terre. Il la ramasse pour l'enfiler.
Et le chemin est alors tracé. Autour de lui, les cadavres des Panzers forment une longue traînée, colonne divisionnelle sans doute frappée par un bombardement massif. Il manque les cratères formés par les bombes, mais son imagination n'est jamais exhaustive, et il ne relève qu'à peine ce genre d'incohérence. Il constate cependant en s'approchant d'un char que celui-ci est détruit depuis des jours, peut-être bien plus. La peinture, par endroit, a commencé à s'écailler. Il trouve au pied du véhicule, à l'ombre, un corps de soldat dans son uniforme safran frappé du sceau du palmier et de la croix gammée. L'aspect momifié du mort confirme ses craintes : Le bataillon a été écrasé il y a un bon bout de temps.
-Père ?
Pas un bruit. Au loin, point d'écho, mais un sifflement. Il reconnaît immédiatement l'air du Korps.
-33ème division, 33ème bataillon, 3ème régiment,. Commandant... Heraucourt ? Pourquoi eux ? Je n'ai aucun rapport avec eux. C'est le 3, c'est ça ? Ca a un rapport avec le 3 ? Pourquoi l'Afrika Korps ?... Bon, très bien...
Sans réponse, le SS décide alors de remonter la colonne de blindés en sens inverse, celle-ci semblant d'étendre sur des kilomètres.
Lorsqu'il se réveille dans le froid de l'Ukraine, il ne ressent pas la température. Son rêve décide d'en faire abstraction. Ici, point : La chaleur l'assaille, fait coller son uniforme à sa peau, ralentit ses mouvements, assèche sa gorge. Pourquoi ? Pourquoi, Père, être aussi cruel ? Tu sais que Siegfried déteste le chaud plus que tout. Il s'accommode très bien des frimas de l'hiver, il est fait pour explorer la Norvège et la Suède comme tu as pu le faire toi-même. Pourquoi lui infliger le soleil et la soif ? Affame-le plutôt !
Des heures qu'il suit le sifflement de l'Afrika Korps. Il n'en peut plus de cette putain de mélodie militaire. Il a tenté de la chanter pour se donner du courage, mais en a vite été tanné. Pourquoi continue-t-elle de se jouer, au loin ? Voilà des heures qu'il marche, et les carcasses de chars déchirées par les bombes sont derrière lui. Il aurait pleuré sur les milliers de cadavres de bons allemands morts tués par les rats du Commonwealth s'il avait un cœur. Heureusement, tout est derrière lui.
Et le soleil lui porte un dernier coup dans la nuque, et il s'écroule en ayant oublié qu'il était toujours dans une hallucination.
-De l'eau...
La première parole qui lui vient lorsqu'on le réveille. Deux paires d'yeux qui lui font de l'ombre. Le teint bistre, la lame au côté. Il ne comprend pas leur langue. Lorsque l'un saisit un poignard courbé à la ceinture, son sang ne fait qu'un tour : Il lui prend le bras et, la semelle dans le ventre, le fait basculer sur son copain, les deux s'écrasant lourdement au sol. Il veut dégainer son arme, toujours à la ceinture dans ses rêves, mais elle brillera aujourd'hui par son absence. Il jure en allemand et veut se jeter de nouveau sur le premier à tenter de se relever.
Et de nouveau, le noir complet.
Lolita
Almost grown
Lolita
Go on home
La belle Orientale le regarde un peu intriguée. Elle se laisse totalement faire, néanmoins, suivant ses mouvements, essayant de le comprendre. Elle ressent la douce chaleur du membre entre ses lèvres qui s'échappe, comme pour s'éloigner de sa bouche avide, de sa langue joueuse qui pend un peu. Elle relève les yeux, sans saisir.
Où est l'erreur ? Survivre ? Garder la tête haute et le coeur palpitant ? Ne pas vouloir souffrir inutilement pour le rêve d'un inconnu ? Ou peut-être que l'erreur, c'est de ne pas comprendre quand s'arrêter, quand on a tort, quand on a raison. Qui a le pouvoir, qui est soumis au pouvoir.
La tension est palpable. En tout cas, l'Ancienne Princesse semble la sentir au plus profond de son coeur alors qu'il vient de nouveau se mettre à son niveau. Bon sang, ce souffle chaud qu'il laisse couler sur sa peau, ce regard, ces mains. De nouveau il vient l'étrangler. Elle s'est peut-être habituée à cette sensation de manque, encore plus forte que la frustration. Elle s'y est habituée, et elle en désire encore plus. Voilà ce qu'il crée en elle, la fibre la plus basse de la douleur et de la souffrance.
Ivre de son corps, elle se cambre un peu, s'abandonnant entre ses mains, entre ses griffes qui se referment sur sa nuque comme le ferait un piège à loup. Pourtant elle est déjà inoffensive. Elle grogne mais ne mord plus, elle baisse les yeux en l'écoutant, comme une enfant prise en faute. Elle fronce un peu les sourcils en l'entendant, sa langue venant passer sur ses lèvres. Ne changera-t-il pas ? La soumission, elle vient de lui offrir. N'est-ce pas assez ? Elle relève assez le cou pour qu'il puisse lui remettre le collier qui serre sa gorge, la faisant frémir. Un frisson de plaisir et d'effroi. Un frisson de peur et de désir.
Tant de tension. Et pourtant... Est-ce de la tendresse ? Non. Elle n'y croit pas. Elle parait déboussolée, elle l'écoute toujours aussi silencieusement. Pourtant, on la connaît pour son verbe, pour sa langue, pour ses sourires un peu moqueurs. Mais devant lui ? Elle se tait. Elle a appris de ses erreurs apparemment face à lui et finit seulement par esquisser un sourire plus amusé, plus doux.
" - Ah ... Ce fut un plaisir." Elle hausse les épaules de nouveau. Elle est sentimentale, bien sûr. Mais pas avec les gens impropre à sa confiance. Elle a bien couché avec cette femme, qui n'a pas hésité à lui cracher dessus à la première occasion. Elle savait pourtant quels risques elle encourait, elle connaissait les pouvoirs de sa Reine, mais elle a préféré avoir confiance en un étranger. C'est donc sa faute, c'est donc logique qu'elle en pâtisse. Yamiha manque d'humanité. C'est pour ça qu'elle apprécie Siegfried, qu'il l'excite. Parce qu'il manque de tout ...
Hey girl
Don't be a dog all your life
Don't beg for
Some little crumb of affection
La surprise n'est pas réellement totale quand il la rattrape de nouveau, reprenant le pouvoir de cette conversation qui s'égarait. Elle sent le membre revenir la découvrir et gémit. C'est purement un gémissement de plaisir, bien sûr. Elle encaisse, sans soucis. Elle dévore même. Cette fellation, elle l'a mérité. Elle le voit comme un cadeau pour cette soumission qu'elle lui a offert ! Elle en profite et lui en fait profiter. Sa langue s'accélère, ses lèvres se pressent plus fort, elle se courbe doucement pour avoir le membre le plus loin possible dans sa gorge. Il y va à coeur joie, il remet en question ses propres paroles.
Ou peut-être que c'est ça, pour lui, la tendresse. Dans ce cas, de cette tendresse là, elle en voudra tous les jours. Elle en a le souffle coupé, elle se sent encore mieux quand il lui coupe à nouveau le souffle. Elle commence à apprécier ça. Elle viendra d'elle-même reprendre le chibre de plus belle, avant qu'on lui retire de force son jouet. Non ? Déjà ! Cet homme les lui fera donc toutes ?
La belle orientale roule au sol sous ses gestes et laisse entendre un gémissement aigu alors qu'il la maintient par terre. La salive coule sur son menton alors qu'elle grogne un peu, sous sa violence surprenante. Elle parait étonnée, et se recroqueville très légèrement, couinant sous sa fessée, son corps frissonnant. Elle ne voit pas ce qu'il fait, elle s'imagine des choses, elle ne comprend pas. Elle l'écoute. Son âme ? Rien que ça ? Elle relève les yeux vers l'objet.
Intriguée, elle passe sa langue sur ses lèvres avant de se cambrer brusquement. Que fait-il ?! Un long frémissement de panique la parcourt. Elle n'ose pas réagir. Elle a peur de sa réaction, sans doute. La Princesse essaie de baisser les fesses, mais elle est bloquée. Le crachat glisse sur son intimité alors qu'elle se tend, nerveusement, tout son corps en tension. Elle halète. Les seuls mots qui lui échapperont seront étouffés par des grognements.
Tout lui parait étrange, brutalement. Elle n'a jamais ressentit ça. Yamiha se décale, essaie d'échapper à son doigts, à ses phalanges. Elle se fait fesser, elle se fait maintenir. La confiance ? Elle n'en a aucune. Il ne connaît rien de leur coutume. Rien d'eux. Et si elle devait en mourir ? Et si elle devait être damnée ? Et si elle appartenait à un jouet ? Et si ... Le jouet atterrit devant elle. Elle vient le sucer avec un soupir.
" - Attendez ! Je ..." Mais il ne lui laisse pas vraiment le temps de parler. Son cri est aigu. Son dos se cambre, elle se contracte autour de cet objet étrange et nouveau, qui lui permet de découvrir des sensations si nouvelles. Elle n'est pas sûre d'apprécier. Au contraire, la sensation presque douloureuse qui lui écarte les entrailles lui parait désagréable, elle grogne, elle se tord. Et finalement, il se bloque. Elle halète. Elle relève les yeux devant elle, elle regarde le vide, la bouche entrouverte. "Nn ... " Elle semble choquée. Elle n'arrive même pas à lui parler. Elle est déconcentrée. Et pourtant, elle mouille. Bien même ! A-t-elle apprécié cela au final ? Cette pénétration forcée ? Cela lui ferait honte.
Don't try
To be somebody's wife
So young
You need a word of protection
[/i]
Le nouveau jeu la soulage doucement. Elle ondule ses hanches en gémissant un peu, le souffle de plus en plus lourd de plaisir. L'excitation monte, elle s'étire un peu, son corps si fragile et souple se détend un peu. Le soleil s'est à nouveau couché, lentement, et les quelques rayons dorés viennent caresser la peau déjà colorée de la belle danseuse. Elle souffle, lentement. Elle hoche la tête, avec un sourire en coin. Le silence de la demoiselle est comme son approbation. Elle ne veut pas de son courroux, elle veut seulement son plaisir.
Oh, la belle l'écoute, et surtout gémit. Ses cris sont un délice aux oreilles alors qu'elle s'empale plus profondément sur le membre. Elle veut le faire jouir. Elle se contracte doucement sur le membre alors qu'elle ondule ses hanches, en donnant des coups de bassin un peu plus réguliers, un peu plus rapides. Son souffle se fait rapide, elle reste dans cette position de soumission, alors qu'elle griffe légèrement le sol. Son corps est parcouru de longs frissons de plaisir, mais elle ne jouira pas. Non, bien sûr que non. Elle met tout son talent de Putain à lui plaire, à jouer de son corps sur lui. Prendra-t-elle la liberté de changer de position ? Il faut bien. Elle l'empalera de plus belle, plus profondément en elle, alors qu'elle se tourne, sans essayer de le dominer.
La danseuse sait se tenir. L'objet en elle qu'il sait manier le lui rappelle ... Elle ne veut pas se retrouvée bloquée. Elle le veut en elle, qui jouisse enfin. Encore. Cette fois, seulement, elle est plus que consentante. Elle le désire plus que tout. Elle lui fait face, et ose venir mêler ses lèvres aux siennes alors que son mouvement se fait plus langoureux, plus profonds encore, qu'elle le bloque en elle, dans un mouvement de hanches délicieux. Elle croit avoir encore fait une erreur quand il se recule alors qu'elle vient l'embrasser. Mais il lui accorde cette écartade, et le baiser est aussi fougueux que brûlant. Elle le sent enfin jouir, lui ayant retenu ce plaisir pendant de longues minutes encore. Quand il le fait, elle en hurle de plaisir, sans pour autant lui désobéir.
Irréelle. La scène est irréelle, alors qu'elle vient lui sourire et siffler à son oreille, très tendre et pourtant passionnée, ses hanches reprenant le mouvement sans qu'elle ne laisse la semence couler, plus violente encore, plus brutale. Elle n'ose cependant toujours pas lui passer au dessus, pressant simplement sa poitrine percée à son torse. Ses lèvres se détachent enfin de celles de l'Allemand pour venir susurrer à son oreille, si suave.
" - Totalement. J'en voudrais encore. Je ne pourrais pas vous épuiser ... Mais je voudrais le faire. Encore et encore. Pour être totalement à vous."
Allègre, la belle accélère encore. Et la soirée passe, langoureusement. Elle alterne pénétration et fellation, elle lui fait découvrir l'étendu de ses talents sexuels, elle gémit, elle ne jouit pas. La nuit passe, la lune monte, haut, très haut. Elle s'épuise, bon sang... Elle n'en peut plus. Elle est à bout, à bout de nerfs, de frustration, de plaisir, d'excitation. Il la sent qui se contracte au maximum, qui gémit de plus en plus en fort, de plus en plus aigu, de plus en plus vite, qui s'agite, qui déchire les draps. Ils sont montés sur le lit, peu à peu. Brusquement, l'autorisation lui est donnée. Elle jouit. Elle ne fera pas l'erreur d'arrêter ainsi et continuera encore, pendant peut-être une heure ou deux... Et dans ses gémissements, la voix rauque de plaisir et d'excitation encore...
Lolita
Almost grown
Lolita
Go on home
" - La vérité ... Je ... Vous promettrez de m'écouter ?" Elle est au dessus de lui, mais ce n'est pas une position dominante. Il tient encore sa laisse alors qu'elle grognait et gémissait, encore en train de se faire baiser par lui, haletante, épuisée. Elle se cambre un peu alors qu'elle jouit de nouveau, peut-être en même temps que lui. Elle roule sur le côté, haletante, le corps en sueur, encore caressée par les rayons naissants du soleil. Elle n'ose pas parler. Elle laissera ce silence, ce suspense, étrange, alors qu'elle rougit un peu, regardant le plafond, étalée sur son lit, le corps brûlant et fiévreux contre celui de son amant. Elle s'endormira. Epuisée, heureuse. Elle n'osera pas parler, elle parait si jeune, ainsi endormie, avec un sourire béat flottant sur ses lèvres. Elle est frémissante. Elle est tremblante. La Princesse voudrait parler, mais même dans ce songe, elle ne sait comment l'exprimer.
LOLITA.