Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Vaas Montenegro le mardi 15 mars 2016, 08:26:30

Titre: Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le mardi 15 mars 2016, 08:26:30
Seikusu avait été, initialement, un simple port de pêche, créé il y a quelques siècles de là, et qui commerçait alors essentiellement avec Kyoto. La ville avait toujours été fondée en considération de son activité portuaire, ce qui en avait fait l’une des premières villes japonaises à se tourner vers l’extérieur. La ville avait émergé avant l’ère de fermeture du pays, le sakoku, au début du 17ème siècle, et avait retrouvé son essor à la fin de cette période, dans la deuxième moitié du 18ème siècle. Le port de Seikusu, dans le premier quart du 21ème siècle, avait suivi cette évolution, et, sans pouvoir prétendre être le plus grand port du Japon, bénéficiait d’un certain tonnage. Des kilomètres d’entrepôts, de containers, d’usines, filaient le long de cette zone, qui jouxtait l’ancienne zone industrielle de la ville, le tout s’étalant le long du quartier historique de Seikusu, la Toussaint, qui était entre les mains des Yakuzas.

Le port, c’était le grand cœur des activités criminelles de la ville. Tout transitait par là : stupéfiants, contrebande, et le sel du métier, les putes. Quand Vaas avait débarqué de Rook Island, il avait été recruté par ceux avec qui Volker avait fat affaire : les Guramu, un puissant clan yakuza de la ville. Or, les Guramu avaient un problème. Leur mainmise sur la ville avait diminué ces dernières années, et, dans un monde où les échanges s’étaient mondialisés, le crime aussi s’était mondialisé. La Mafia russe s’était implantée dans la ville, et l’une des familles russes, les Petrovski, étaient en train de concurrencer les Guramu sur leur terrain de jeu : la prostitution. Vaas avait donc pour tâche d’aider à conserver la mainmise sur ce trafic, en surveillant le port.

C’est dans ces conditions que, en une froide soirée hivernale, une voiture roulait lentement dans une section assez isolée du port. Il y avait plusieurs terrains vagues, des entrepôts abandonnés, de discrets love hotel dispersés ici et là, et, au milieu de la rouille et des entrepôts délabrés, quelques lumières illuminaient un grand entrepôt. Il était monté sur plusieurs étages, avec plusieurs ailes, et s’étalait dans un grand ensemble portuaire, entouré par une clôture hérissé de barbelés.

« Okay, c’est là...
 -  Roule lentement, ‘va pas les affoler... »

La voiture ralentit donc, se rapprochant des hommes Ils portaient des vestes, des manteaux, des bonnets, dissimulant leurs armes, fumant des cigarettes La police détournait ses yeux de cet endroit, les patrouilles ne passaient jamais par ici L’entrepôt abritait une clientèle qui n’avait pas spécialement envie qu’on s’intéresse à elle. La voiture s’arrêta devant le poste de sécurité improvisé, et les hommes la laissèrent passer, parlant entre eux en russe.

Depuis quelques semaines, les tensions entre les Guramu et les Petrovski menaçaient d’atteindre un point de non-retour, et de plonger dans une guerre des gangs. C’était inévitable, car les deux s’intéressaient au même trafic, et les deux n’avaient pas envie de lâcher prise. Pour autant, les Petrovski avaient accepté une négociation, et les négociateurs devaient arriver par cette voiture. Cette dernière fila au centre de la cour principale, entourée de gardes. Les armes à feu étaient encore peu nombreuses à Seikusu lors des années 90’s, mais, quand les Russes avaient décidé de se rameuter en masse après l’effondrement de l’URSS, ils avaient amené avec eux leurs armes.

« Ils sont entrés... L’appareil est prêt ?
 -  Ouais, Boss, bien sûr qu’il est prêt.
 -  Cooool... Cool ! Vous allez voir, ça va être fun... Dire que ces p’tits pédés pensent que j’suis en train de me caresser la teub’ dans ce cercueil à quatre portes... Regarde-moi ces mecs, ils se donnent tous des airs de faux durs, c’est pathétique... »

Vaas savait que les négociations seraient une perte de temps, mais il avait accepté de négocier. Et les termes de sa négociation étaient, en réalité, plutôt simples à comprendre. Les Petrovski attendaient l’homme, et pensaient qu’il était dans la voiture. Or, Vaas se tenait, en ce moment, à bonne distance de l’entrepôt, observant ce dernier grâce à des jumelles depuis un autre entrepôt délabré, à plusieurs centaines de mètres d’ici. Tirant sur un joint, il observait la scène avec un mélange de fascination, attendant le moment propice.

Il avait expliqué aux hommes qui étaient entrés dans l’écurie qu’ils n’avaient rien à craindre, que Vaas avait une armée de tireurs d’élite pour les protéger... Qu’ils étaient juste là pour faire diversion. En un sens, c’était vrai. Ils n’avaient effectivement rien à craindre des Russes, qui se demandaient pourquoi personne ne sortait. Pendant ce temps, sur des grues industrielles, plusieurs tireurs d’élite s’étaient positionnés, et attendaient le signal.

« Okkaaaayyy... ‘Fais péter... ‘Fais péter, mec, allez ! »

Les hommes de Vaas avaient depuis longtemps compris que ce dernier n’attachait que peu d’importance à la vie humaine, et répugnaient un peu à l’idée de sacrifier leurs propres hommes. Cependant, en cas de refus, c’est eux-mêmes qui se feraient tuer, alors... Le choix était vite trouvé. L’homme appuya sur un bouton de son ordinateur, ce qui déclencha à distance la bombe située dans la voiture piégée.

Les deux pions de Vaas, qui ne savait même pas comment ils s’appelaient, volèrent en éclats dans une superbe explosion de métal, envoyant valdinguer bouts de métal et bris de verre, la déflagration renversant les mafieux à proximité.

« Wooooow... Ça, c’est du feu d’artifice !  Allez, en piste ! Allons négocier ! »

Avec une telle base, la négociation commençait à la perfection.

Les tireurs d’élite firent alors feu, abattant tout ce qu’ils pouvaient abattre, tandis que plusieurs voitures sortirent de la planque des Guramu, dont un fourgon blindé, qui se rapprocha rapidement. Il pila à l’entrée de l’entrepôt, et, au milieu d’une flopée d’hommes armés qui se mirent à canarder le repaire des Petrovski, la porte arrière du fourgon s’ouvrit, laissant descendre Vaas, qui portait sur l’épaule un souvenir de Rook Island.

Un joli lance-roquettes avec lequel il se mit à faire feu, provoquant une explosion contre la façade de l’entrepôt, défonçant plusieurs fenêtres.

« Allez... ! Défoncez ces suce-merdes !! »
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le mardi 15 mars 2016, 10:18:14
Les basses crachaient furieusement (https://www.youtube.com/watch?v=Iw3aoIIKPps) les notes dans le petit habitacle. Les pneus crissèrent et le véhicule s'arrêta après quelques cahots.  Tapant joyeusement sur le volant, Solace suivait le rythme déchaîné du morceau alors qu'ébahies quelques mouettes la suivaient du regard, qui se retrouvèrent vite gratifiées de quelques jurons bien sentis. La portière claqua sèchement derrière elle. La prunelle des yeux de Ciri. Une égratignure à la caisse et il en serait fini d'elle. La permission d''emprunt avait été arraché avec difficulté à sa colocataire. Par prudence (chose ô combien rare chez la jeune femme), celle-ci avait garé la voiture à l'écart. Mains glissées dans les poches de son short, elle longea le port pour rejoindre le point de rendez-vous, tapant occasionnellement dans quelques canette ou bouteilles qui traînaient sur le bitume. Elle sifflotait gaiement, jetant quelques coups d’œils de temps en temps à droite, à gauche, histoire de s'assurer qu'elle n'était pas suivi par l'un des tarés qui s'étaient mis en tête de la vénérer. Ah ben oui, ils avaient réussis. Ils la vénéraient et vénère elle était. Non. Personne à l'horizon. Bien.

Il ne lui fallut pas longtemps avant de trouver l'entrepôt. Les préparations allaient de bon train, on répartissait tout le monde dans des petits groupes afin que l'entrepôt soit quadrillé par les hommes des Petrovski, les petits roquets qui avaient méchamment du mal à avaler sa présence. «  Bien le bonsoir mes toutous.  » Elle fut accueilli par quelques regards loin d'être amicaux. Un léger sourire glissa sur son visage alors que le petit chef de la troupe rappelait d'un ton morne les instructions. Négociations... blabla... Guramu... blabla... Elle étouffa un bâillement, titillant impatiemment les munitions de sa ceinture. On avait pas été vraiment regardant sur le choix des bonhommes présents, mais on pouvait assurer que dans le groupe, Solace détonnait furieusement que ce soit par sa tenue ou la teinte vif de ses cheveux. Notons que la gamine avait fait des efforts suite aux tentatives du chef de lui faire comprendre qu'une meuf en haut bikini pare-balle n'était pas forcément la meilleure des images pour les hommes de main, sans compter l'éventuelle distraction que serait pareil vu pour le reste du groupe. Elle avait opté pour un ensemble (https://i.imgur.com/1ri3lW1.jpg) un soupçon plus discret, qui avait le mérite de conserver la température étant donné la froideur qui tranchait en cette période de l'année.

Elle essuya quelques regards de crainte chez les plus expérimentés. Sa réputation l'avait précédé, bien qu'il s'agissait (principalement) de racontards et de légendes pour effrayer Mamie. Son dernier coup d'éclat n'était certes pas passé inaperçu. Malgré son imprévisibilité, on l'avait envisagé comme un atout, mais une mission de négociation ne tapait pas particuliérement dans ses spécialités. Elle avait accepté. Plus par crainte de l'ennui et la perspective d'éventuels combats que pour la défense d'idéaux (oui, enfin la mafia quand même...) ou d'une éventuelle organisation à laquelle elle se serait sentie rattachée.

La voiture tant attendue se gara devant le petit attroupement. A l'écart, Solace observait d'un œil distrait les manœuvres alors que les autres hommes s'impatientaient. La situation sentait mauvais. Et elle en avait vu des situations qui refoulaient du goulot et celle-ci daubait méchamment. Elle claqua des doigts prise d'une soudaine illumination. « Bang ou boom ?   », murmura-t-elle. La réponse vint bien assez tôt. L'explosion avait soufflé ses camarades, mais, située un peu à l'écart, elle avait été épargnée par la grande majorité du choc, pas assez cependant pou qu'elle ne vacilla pas. Elle tomba à la renverse alors qu'un souffle chaud vint lui caresser le visage. Roh, fini ? Apparemment non. Les balles vinrent bientôt criblés tout ce qui se trouvaient sur leurs chemins, faisant tomber cadavres ou vivant salement amochés autour d'elle. Une jalousie amère la submergeait. Ce n'était pas la perspective d'avoir choisi le mauvais camp pour sauver la peau, c'était la perspective d'avoir choisi le camp des tanches qui avait cru bon une négociation "dans les règles".

«  YOU-HOU », rugit-t-elle, abrutie par les flots d'adrénaline alors qu'un type à demi-crevé la dévisageait d'un air ébahi. Solace s'abaissa aux côtés du malheureux, posant une main sur son épaule rougit de sang alors que les balles filaient au dessus d'eux. « Je te vengerais Bob...  »

« Mais mon nom c'est pas... » marmonna-t-il avant de pousser son dernier souffle. Ah non ! Ça n'allait pas se passer comme ça !  

« Pour Bob !  » cria-t-elle, couverte par le raffut qui régnait. Bon, il faudra autre chose pour se faire entendre, pensa la jeune femme. Il ne fallut pas longtemps avant qu'une de ses balles n'atteigne l'un des hommes qui chargeaient. Une belle bande de bras cassés, mais qui résistaient mine de rien. Une seconde explosion l'arracha à sa contemplation, ébranlant l'entrepôt faisant pleuvoir des débris de verres et de briques. Grâce à sa position, elle évita de peu une balle dans le bras qui toutefois laissa une belle entaille, la frôlant avant de rater sa cible. « Lavacheputaindemerdedenfoirésdefilsdeputes.    »  débita-t-elle, les dents serrées. Elle se retourna, balayant les alentours du regard, cherchant le fautif. Elle détestait les surprises, et elle détestait en particulier les gars qui tiraient contre leur camp et qu'étaient même pas foutu d'atteindre leur cible. Rapidement, Solace parvint à une colonne qui lui fit office de cachette provisoire le temps de jauger la situation. Ses envies de vengeances (que Bob repose en paix) envolées par la surprise et la nécessité du moyen, elle resserra ses doigts sur le flingue alors que son autre main jouait avec l'une des goupilles des grenades attachées à sa ceinture et dissimulées par le blouson. Le dilemme qui perça dans son esprit vu vite résolu.

Depuis la perte de son équipe, elle avait pris l'habitude de rouler solo, jouer en équipe n'était plus vraiment son truc. Ou alors, il lui aura fallu une putain de team pour la décider à rebalancer en multijoueur. Et les types qui s'empilaient au fur et à mesure qu'ils se faisaient dézinguer... c'était un boulot comme un autre. Elle dégoupilla la grenade après l'avoir détaché, pris une inspiration avant de glisser hors de sa planque, leurs adversaires avaient bien avancés et devant elle se trouvait un méli mélo d'ennemis et d'alliés. Avec adresse, elle balança l'engin qui en atterrissant dégagea une belle explosion qui manqua de la renverser en arrière.

La tête du lieutenant - son "boss" - valait largement son pesant de cacahuètes.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le jeudi 17 mars 2016, 01:07:53
Vaas sentit l’enfer déferler dans la rue. La police de Seikusu faisait régulièrement l’objet de critiques pour son inaction dans les guerres de gangs, et, si elle refusait officiellement la théorie du : « Un bon Yakuza est un Yakuza mort, et, quand deux Yakuzas s’entretuent, il vaut mieux les laisser s’entretuer que d’intervenir », dans les faits, c’était exactement cette vision qui était suivie. Depuis longtemps, les Guramu payaient la police, mais, depuis l’adoption de la loi Antigang au début des années 1990’s, et le renforcement de la lutte contre la corruption et la criminalité organisée, les policiers ne pouvaient plus agir si librement au nom des Guramu. Paradoxalement, ceci avait conduit les Guramu à renforcer leur emprise sur certains quartiers, et, tant qu’ils assuraient le contrôle et la tranquillité des lieux, la police fermait les yeux sur les petits écarts des criminels. Ce genre d’incident, là, était à mille lieues du « petit écart ». Il y aurait des conséquences... Mais Vaas s’en foutait.

Les balles pleuvaient, et, rapidement, les Petrovski répliquèrent, et abattirent les tireurs d’élite de Vaas. Eux aussi avaient des snipers, et Vaas, abrité derrière le van, sentait les balles pleuvoir un peu partout. Il avait délaissé son lance-roquettes, et jeta un bref coup d’œil, en tirant à son tour, puis fila de l’autre côté du van. Il ouvrit la porte du chauffeur, et ce dernier s’écroula mollement sur le sol, criblé de balles.

« Merde... Ils t’ont pas loupé, mon pote... »

Le pare-brises avait explosé, et les bris de verre sur les fauteuils étaient jonchés de sang. Vaas fila prudemment à l’intérieur, recourbé, et ouvrit la boîte à gants, sortant ce dont il avait besoin : des stimulants.

« Vous croyez que vous pouvez déconner avec moi, fils de putes ? Je vais vous montrer, moi, qui est un rakyat ici... »

Si Akihiro avait accepté de faire affaire avec Vaas, un psychopathe dont l’Oyabunserait ravi de le tuer, c’était parce que Vaas amenait, avec lui, outre ses armes, le rakyat. C’était la richesse de Rook Island, une planque très spéciale qui, en étant très bien dotée, fournissait une drogue qui améliorait les caractéristiques et les compétences. On appelait cette drogue par le nom des gens qui l’utilisaient : les Rakyats, soit le peuple local de Rook Island. Or, le secret de production de la rakyat n’était connue que de Vaas et de sa sœur, et Akihiro avait besoin de lui à ce titre.

Vaas retourna s’abriter derrière le van, et ouvrit la boîte de comprimés, puis en enfila deux, et ferma les yeux.

De l’autre côté du van, les Guramu, après des premiers coups très efficaces, se heurtaient à de solides résistances. Les Petrovski avaient des influences solides dans la mère-patrie, et, après la chute des Soviétiques, beaucoup de vieux colonels et chefs de bases militaires désabusés avaient décidé de vendre tout leur stock d’armement aux criminels et aux mafias russes, très influentes dans le pays. Les Petrovski avaient amené leur bagage ici, et des AK-47, des fusils à pompe, et des lance-grenades répondaient aux Guramu. Une belle voiture explosa, faisant hurler à la mort.

« Putain, ils sont une vraie armée !
 -  On se fait descendre comme des mouches ! »

Soudain, jaillissant du van, une Make It Bun Dem (https://www.youtube.com/watch?v=BGpzGu9Yp6Y) se mit à rugir, et Vaas se mit à faire feu. Ses sens étaient amplifiés, le faisant avancer comem au ralenti pendant quelques secondes, et il réussit à abattre un Petrovsk, usant de deux pistolets-mitrailleurs, le criblant de balles, avant d’aller s’abriter vers la carcasse de la voiture.

« Avancez, bande de merdes ! »

Plusieurs Yakuzas rejoignirent l’entrée de la zone, mitraillant les ennemis, quand une espèce de femme aux cheveux bleus débarqua dans le viseur de Vaas. Il vit cette dernière jeter vers eux une grenade, provoquant une violente explosion qui la repoussa.

« C’est qui, cette nana ? »

Il se retourna ensuite, et ses renforts arrivèrent.

Plusieurs motos remontaient la rue, ainsi que d’autres voitures, et les motos rejoignirent rapidement la zone. Chacune comprenait un pilote et un copilote, et les copilotes, armés de lance-grenades, firent feu, provoquant des explosions supplémentaires... Mine de rien, Vaas avait une stratégie, et des grenades fumigènes furent ensuite lancées, que ce soit dans le sol, ou dans l’entrepôt.

« Enfumez ces fils de putes ! »

Vaas se redressa alors, et tira à travers la fumée, sans trop savoir où il visait, se contentant juste d’appliquer un feu nourri.

« WOOOOOOOOOOOOOOOOOOOWWWW... Waaaaaaaaa... !! »

Les pistolets-mitrailleurs tremblaient entre ses mains, jusqu’à ce qu’ils vident les chargeurs, puis il se saisit d’un Ithaca M37 (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/Ithaca_37.jpg), et s’avança dans la cour de l’entrepôt, au milieu d’épaisses fumées et d’incendies dansant ici et là.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le jeudi 17 mars 2016, 19:33:46
Un calcul rapide et il n'était pas compliqué de savoir que ça allait très mal pour eux.

«  Ils sont en route.  » brailla un des types à son attention. Mais en route ce n'était pas assez suffisant. Elle soupira, sa motivation retombant légèrement. Bien entendu que les Petrovski ramènerait du rab de chair à canon. Il fallait bien garder la face dans le milieu, ils feront sans doute preuve d'un minimum d'efforts mais en attendant... eux étaient ici à se faire canarder de tout les côtés alors qu'une nouvelle source de raffut au loin n'inaugurait rien de bon. Apparemment leurs renforts étaient arrivés avant les leurs. On est foutus. Le goût amer de la défaite anticipée balaya son enthousiasme naissant. Une défaite plus personnelle qu'autre chose bien entendu. Résister et survivre face à des vagues de tueurs n'étaient pas vraiment la définition du fun que la miss se faisait. Un de ses coéquipiers, un brave gars qui la regardait avec moins de suspicion que ses confrères, glissa jusqu'à elle en continuant à arroser les types d'en face. «  Y a des explosifs.  » lui cria-t-il. Le cœur de Solace fit un bond dans sa poitrine alors qu'elle dévisageait le type comme si il avait s'agit du père noël en personne. «  On les a planqué en prévision d'une descente de flic.  » Du genre qui n'arriverait jamais vu la mollesse des forces de l'ordre dans le coin. Le type lui fourra un détonateur dans les mains sous les regards ahuris de ses collégues. La situation était vraiment désespérée. Mais après tout si on connaissait quelqu'un qui n'hésiterait pas à tout faire exploser en mode kamikaze... c'était bien Solace. Elle cligna des yeux en observant le spectacle pitoyable que lui offrait son équipe. C'était ça la fine fleur des Yakuzas ? Elle reprit un peu son sérieux. La situation était critique. Solace était un peu égratigné - entre les éclats dût aux explosions diverses - mais elle avait vu pire. En fin de compte, elle s'en tirait pas trop mal pour quelqu'un qui était dans le camp des perdants.

D'après ses prévisions, il lui restait assez de munitions pour tenir le siège, en cas de manque elle attraperait des munitions sur ses camarades tombés (ou les ennemis tombés, c'était assez dur de faire la différence vu l'état de certains cadavres). Tant que je n'arrose personne et que je calcule.. je peut m'en tirer, songea-t-elle. Dans le pire des cas, son khukuri (https://i.imgur.com/goBzQHv.jpg), bien à l'abri dans son fourreau était attaché le long de sa jambe.

Puis, la situation dégénéra. Apparemment leurs adversaires avaient fait appel à du back up. La jeune femme eut le réflexe de s'écarter lorsqu'elle aperçu les véhicules... malheureusement pas assez vite, le souffle d'une des grenades l'avait surprise et propulsée quelques métres en arrière lui faisant lâcher le détonateur qu'elle s'empêcha de rattraper, un plainte aïgue passa ses lévres lorsqu'elle le récupéra. Solace arracha un bout de son haut et entreprit de s'improviser un bandage de fortune. La plaie la lançait encore un peu mais le sang avait arrêté de couler. C'était déjà ça. Désormais trois choix se présentaient à elle : continuer à se battre pour une cause perdue jusqu'à en crever, se planquer et tenir jusqu'à l'arrivée de la cavalerie, ou bien la méthode plus classique de Solace : défoncer du sbire et faire le plus de dégâts possibles.

« Enfumez ces fils de putes ! »

Euh... quoi ?  Solace toussota, partiellement aveuglée par la fumée des grenades. Se reposant sur ses autres sens, la jeune femme tâcha de se trouver une cachette, retrouvant l'abri d'un mur alors que pleuvait les balles qui heurtaient des cibles totalement au hasard. Puis, elle l'aperçu. Apparemment le boss vu les ordres qu'il crachait à ses subordonnés, les arrosant copieusement d'insultes. Nana ? Solace éluda la question avant de se raviser et de brailler à tue tête : « C'est drôle j'allais poser la même question.   » Bientôt la fumée qui lui offrait une couverture temporaire se dissiperait et elle allait douiller. Il ne lui fallut pas longtemps pour apercevoir entre les panaches de fumées une silhouette munie... d'un fusil à pompe. Une occasion se présentait à elle, enfin une "occasion", jusqu'à ce qu'une petite voix ne perce dans l'air enfumé :  « Attendez.... attendez. » Son propriétaire étant un type à moitié affalé sur le sol, crachant du sang. « Attendez... pitié, pitié... » Solace, en réponse, roulait les yeux de telle façon qu'elle crut que ses globes oculaires allaient faire le tour de leurs orbites. Le spectacle était pitoyable. Il aurait du choisir de mourir dignement. Et ça la bouffait. Elle dû se retenir de demander au type de la boucler. « Y en a une de planquée... » continua-t-il avant de désigner l’arrière d'une énorme caisse d'une main tremblante, surement pour montrer sa bonne volonté aux types. L'enflure, pensa-t-elle. Elle fulminait. Grâce à ce pauvre abruti ils allaient tout les deux y passer.

Apparemment le type avait aussi compris qu'une fois ce renseignement gracieusement fourni, il ne ferait pas long feu. Bafouillant, il repartit sur sa lancée : « Je peut... je peut vous donner des infos » murmura-t-il. Ah non : Solace ne comptait pas voir son dernier atout s'envoler maintenant qu'elle se trouvait acculée. Avant que le type ne puisse continuer, un coup de feu retentit. Entre ses doigts, un flingue encore fumant et par terre l'homme réduit à l'état de cadavre. Elle observait, reculant en même temps le tueur au fusil à pompe s'avançait.

Puis... le déclic. Submergée par la perspective proche du combat, par les morts, les bouts de camarades éparpillés aux quatre vents, elle sentit comme un torrent d'émotions contradictoires. C'était électrisant. La proximité avec ce type lui entortillait méchamment les sens. Quel qu’était la dope sur laquelle il était, c'était de la bonne vu l'effet que ça faisait à Solace. Et c'était si grisant. La violence et l'énergie qui pulsaient chez les adversaires. Sans compter, la musique qui tapait violemment à quelques mètres d'eux. Ses muscles se détendirent alors qu'elle continuait de le fixer. Elle était dans un plutôt bon état quand on considérait celui de ses collégues. Puis, peut-être avait-t-elle bien une solution de dernier recours ? Elle plia puis déplia ses doigts faisant craquer ses jointures. Elle rechignait à faire appel à... ça, à ses particularités, lorsqu'elle combattait. C'était question de fierté, puis bien trop imprévisible dans de pareilles conditions. Certes, c'était fun de pouvoir dégommer des abrutis à tour de bras, c'était beaucoup moins fun de perdre les pédales. Un minimum de contrôle c'était important si l'on ne souhaitait pas trop s'attirer des emmerdes. Alors elle opta pour le plan le plus bancal auquel elle pouvait penser. Levant lentement sa main, elle brandit le détonateur qui clignait encore faiblement.  « Je serais vous je ferais gaffe. Les Petrovski ont beau être de grosses tanches... ils ont quand même songé à truffer cet endroit d'explosif.  » lança-t-elle à l'adresse des ennemis qui s'approchaient, tirant de temps en temps sur un type qui brandissait son flingue dans sa direction.

« Parce que vous voyez.... ce petit détonateur c'est comme le fameux "big red button" du président. J'appuie et pouf ! Plus d'entrepôt, plus de Petrovski, plus de Guramu.  » Elle entendit quelques plaintes et cris derrière elle. Oh oui, elle était tout à fait capable de tous les envoyer en enfer, elle y compris. Au moins sa sortie serait spectaculaire... ça la titillait, elle triturait le bouton bien en vue. Sauf que voilà... le hic c'était que c'était que la bête n'avait pas supporté le choc en le ramassant elle l'avait enfoncé par mégarde et aucune explosion n'était survenue. Puis, il y avait des signes qui ne trompaient pas, comme les fils qui dépassaient du bas et qu'elle tentait un peu vainement de camoufler avec sa main. Tant qu'ils regardaient pas de trop près... C'était juste une diversion et qu'il y avait de grandes chances qu'ils s'en rendraient compte à un moment ou à un autre.

« Maintenant... je suppose que l'on peut négocier ?  » annonça-t-elle gaiement, canon au poing et fureur au creux des yeux. Et aussi... calme, étrangement calme. La peur, l'excitation et autres s'étaient envolés... pour le moment du moins. Dans sa résolution, il y avait pas mal d'inconscience mais aussi une fascination doublée d'une énergie induites par les drogues par procuration.  Elle songeait de nouveau à son plan et redressa un peu sa main pour que le détonateur soit visible de tous. Avec un peu de chance ils cesseraient le feu et ça lui donnerait assez de marge pour penser à la suite des événements. De toute façon, il lui restait quelques grenades et une réserve convenable de munitions. Si elle était foutue, elle comptait bien partir avec un bang.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le vendredi 18 mars 2016, 23:31:59
Parmi l’un des effets secondaires du rakyat, les scientifiques d’Hoyt avaient réalisé que, chez les cobayes ayant une consommation soutenue et durant depuis quelques années, il pouvait se produire une réaction chimique tout à fait fascinante. Bien sûr, ça ne fonctionnait pas chez tous les cobayes, mais, dans le cas où l’effet secondaire avait lieu, pendant la durée d’effet de la drogue, l’organisme humain ne réagissait plus aux sensations nerveuses. Autrement dit, pendant quelques instants, la drogue inhibait toute sensation de douleur. Le sujet était alors atteint de ce syndrome, rarissime, qu’on appelait insensibilité congénitale à la douleur, une maladie extrêmement rare, généralement de cause génétique, et qui empêchait à un individu de ressentir la moindre forme de douleur. Il pouvait poser sa main sur un four sans ressentir aucune douleur, se mordre la langue sans avoir mal... Une bénédiction qui était en réalité une terrible malédiction, car, si le corps n’émettait pas de douleur, la souffrance, elle, existait. Des enfants pouvaient donc se blesser grièvement sans en avoir conscience, ils ne pleuraient pas quand ils saignaient, car ils étaient incapables d’avoir mal. C’était effrayant en temps normal... Mais, en temps de guerre, c’était terriblement monstrueux.

Vaas, avec la fumée qui l’enveloppait, et la musique qui brayait, se croyait dans une espèce de jeu vidéo. Un niveau bien bourrin dans « Killing Vaas », un FPS déjanté où le principe était de buter tout le monde. Là, putain, mec, c’était tout simplement GÉANT ! Des formes grotesques débarquaient sous son nez, et il tirait en rigolant, sans trop savoir qui était l’heureux élu. Le rakyat continuait à agir en lui, et Skrillex s’évanouit dans sa tête, tandis qu’il n’entendait plus rien que les accents magiques de Panjabi MC (https://www.youtube.com/watch?v=yLDUmyx3XXU), une musique parfaite quand on était en plein trip’. Des espèces de sauvages l’attaquaient armés de machettes, et il tirait, les voyant exploser dans des volutes joyeuses de fumée.

Un petrovski s’approcha alors de lui, tenant un Uzi, mais il fut alors abattu par un homme de Vaas avant que ce dernier ne puisse se tirer, provoquant un bref élan de lucidité en lui.

« Tu m’as volé mon frag’, enfoiré ! Enculé de spammeur de merde !! Le scoring, t’y penses au scoring, cheater de merde ?! »

Et *BANG !*, la justice divine s’abattit sur le sale voleur de score. Ça, Vaas en avait horreur, il voulait rester en tête du classement !  Il avait fait un perfect jusqu’ici, et il comptait bien continuer ! Ça, aucun tricheur à la con ne viendrait le faire chier pour réussir la partie ! Rechargeant son fusil à pompe, il s’approcha alors, et vit une sorte de gros nounours se rapprocher, en lui chantant une comptine. Curieusement, l’ours avait une sorte de trompe rose avec de grosses dents, et Vaas trouva ç atellement grotesque qu’il ne pouvait s’empêcher de rire.

« Ha ! Vous avez vu sa gueule, à ce mec ? Wooow, putain, mec, crois-moi, la chirurgie zesthétique, même avec tout l’or des putains d’Incas, ça suffira pas ! Nan, ‘là, ‘faut abandonner la loterie du siècle, et directement viser le trésor des Pharaons. Mais j’emmerde Christophe Colomb, ou... L’autre pédé, là, Charlemagne, ou j’sais plus qui... Bref, navré, bro’, on a pas le temps d’aller faire un tour chez Momie-Khéops ! Laisse-moi t’aider, voyage express jusqu’à Saint-Pierre, 3615 Vaas à vôt’ service ! »

En réalité (même si parler de « réalité » devenait ici un concept très creux, Vaas ignorait s’il parlait vraiment, ou s’il pensait... Mais est-ce que ça faisait vraiment une différence ? Ce qui était sûr, c’est que les mélanges n’étaient jamais très bons, surtout quand on mélangeait un fumigène à une drogue expérimentale. En tout cas, le tir fusa, et le brave gérant de l’entrepôt, ou, plutôt, l’ours-avec-une-trompe-rose-d’éléphant-et-des-dents-pointus vit sa tête exploser, et Vaas lui souffla un baiser en le voyant s’élever vers d’autres cieux.

« +100 points bonus pour avoir tué ce gros truc moche ! NUMBER OOOONNE !! Woooooooooooow... C’est qui, le patron, les branleuses ?!! »

Après mûre réflexion, les hommes de Vaas durent se convaincre qu’amener une PlayStation 4 pour jouer en compagnie de Vaas à des jeux violentes lors des planques n’était peut-être pas la meilleure chose à faire. Et, s’il fallait faire passer un message de prévention en ce moment, ce serait de dire, les enfants, qu’il ne fallait pas jouer à un jeu comme Call Of Duty en fumant du rakyat, et que...

Mais arrêtons toutes les bandes, car le regard de Vaas s’illumina en voyant une Ange bleue débarquer alors, tenant dans sa main...

« Un POMPON ! Le pompon de la Vierge-Marie ! Soyez béni, Seigneur et tous les putains d’enculés d’Anges ! C'est le POM-PON ! »

Vaas visa alors le « pompon », consistant en réalité dans le détonateur que Solace tenait, en sortant le pistolet qu’il tenait à sa ceinture... Et c’était sans doute ça, le plus effrayant, avec le rakyat. Tout en vous faisant planer dans le monde des éléphants roses, chez certains sujets exceptionnels, comme Vaas, il n’altérait pas certaines de ses capacités cognitives, et tendait même à les améliorer, notamment ses réflexes ou son acuité visuelle, au détriment de sa santé mentale... Même si, en réalité, parler de « santé » en évoquant le mental de Vaas n’était rien plus qu’un oxymore.

Mais le pompon était là, et il n’allait pas laisser un autre putain de cheateur le lui voler ! Regardez, mais regardez, putain ! Une Ange avec des ailes bleues le tenait, et un gros néon clignotait à côté, en disant : « TIRE-MOI DESSUS ! ».

+1000 points d’expérience !!

Vaas ne réfléchit pas à deux fois, et récupéra le score final.

Il tira sur le détonateur.

Et ce fut l’heure du feu d’artifice !

Toute bonne fête se finissait par un feu d’artifice, non ?
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le samedi 19 mars 2016, 00:48:31
Solace cligna des yeux. Rêvait-t-elle ? Sans doute pas. Être déconcertée quand l'on est l'(autoproclamée) Saint Patron du Sacré Trip c'était un peu ringard quand on y pensait. Son cerveau faisait de méchants loopings alors qu'elle observait, bouche bée et avec une fascination planante le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. De temps en temps, elle appuyait sur la détente, mais son regard repassait sans cesse à l'étrange personnage qui s'agitait devant elle. A cette étrange scène venait se superposer des images en négatifs avant de se re-stabiliser. Elle se retint de se frotter les yeux, consciente qu'elle tenait toujours dans une main la clé de son salut, et de l'autre son seul rempart contre la folie humaine. Et apparemment, le patron des lieux n'avait pas eut de chance, elle retint un cri de surprise lorsqu'elle vit sa tête littéralement exploser. Puis...

« Un POMPON ! Le pompon de la Vierge-Marie ! Soyez béni, Seigneur et tous les putains d’enculés d’Anges ! C'est le POM-PON ! »

Elle recula d'un pas, tentant avec difficultés d'articuler une plainte quelconque, voyant avec une clarté implacable les événements qui se déroulaient devant ses yeux écarquillés. Youhou. La vache. Les quelques neurones qui restaient aux Petrovski encore debout devaient avoir grillés sous la pression combinée à l’irréel de la situation. Droguée à l'insu de mon plein gré, pensa-t-elle. C'était drôle. Enfin drôle, c'était subjectif bien entendu. La jeune femme pouvant s'enfiler toutes les substances, comprimés, cachets, piqûres qu'elle souhaitait ça lui faisait l'effet d'une simple surdose de sucre. Par contre, quand c'était les autres ça agissait. C'était assez facile à contrer dans certains cas, mais plus la drogue en question avait un effet insistant et fort, plus c'était dur de se concentrer. Et puis... comment y résister ?

Quand le détonateur éclata dans sa main... que dalle. Nada. Rien du tout. Du vent. Enfin c'était prévu bien entendu, elle le savait que le détonateur avait salement pris lors de sa chute quelques minutes auparavant. Le seul truc qu'elle avait pas prévu c'était que le type tirerait dessus. Son autre main serrait les doigts méchamment entaillés par les éclats de plastiques du petit boîtier. « EH !  » rugit-t-elle portant sa main à sa bouche pressant la chair ensanglantée contre ses lèvres. « Euh...  » commença-t-elle, cherchant vaguement ses mots. Le plus étrange, c'était que ça ne faisait pas mal. Mais pas un peu. La plaie ne piquait pas et pourtant ça pissait pas mal le sang. Fallait sans doute mettre ça sur le compte de l'adrénaline... ou du fêlé devant elle qui planait méchamment. Avec une semi-fascination, elle entreprit d’ôter les échardes qui s'étaient faufilées, les laissant tomber par terre aux côtés de la carcasse du boîtier, du moins ce que l'on pouvait identifier avoir été un jour.

« Merci player one ! Mais notre pompon est dans un autre château ! » s'exclama-t-elle en agitant les bras. Les têtes que tiraient certains des types, Petrovski comme Guramu, valaient le coup d’œil. Peut-être qu'il y avait un autre détonateur quelque part mais le mec qui lui avait refilé était désormais étalé par terre, descendu par un des ennemis qui avaient lui même été descendu par son chef. Le cycle de la vie mafieux, marmonna-t-elle. Maintenant que son plan était tombé à l'eau, elle pouvait rester sur place et attendre de se faire exploser le melon. Le seul semblant de solution venait de lui échapper, laissant quelques traces au passage et elle était désormais face à un bonhomme totalement défoncé avec lequel il était surement aussi aisé de raisonner qu'un buffle en train de charger... sous LSD.

« - Ce mec est fou !
- On va tous y passer.
- J'ai pas signé pour ça !
- Mais... VOS... GUEULES ! »


Sa voix franchit ses lèvres avant qu'elle n'ait pu penser à ces quelques mots. Elle était totalement déphasée, sa tête la lançait méchamment et, ô ironie, elle luttait pour garder un contrôle quelconque. Elle même d'abord, puis la situation (rien ne pressait). Mais opter pour la solution diplomatique n'était sans aucun doute pas la chose la plus sage à faire donc... que fallait-t-il faire ? Une de ses balles vint rejoindre le cerveau d'un des yakuzas qui chargeaient dans sa direction, et une autre son genou. « S'teupl on m'touche pas je suis une princesse ! » cria-t-elle à son adresse alors qu'elle fit un tour sur elle-même pour confirmer ses dires. Certes, sans robe ça rendait moins bien c'était sure... Wait. Est-ce qu'elle avait pensé ça ou l'avait-t-elle dit à haute voix ? Du tréfonds de sa mémoire quelques souvenirs s'extirpaient afin de s'ajouter au magma d'émotions et de sentiments, ainsi qu'aux effluves qu'elle captait. Un véritable para-tonnerre la petiote. Quelle veine.

Mais, elle se sentit vite submergé par l'amertume et le regret. Elle pourrait être en train de pawned tout ces abrutis et irait siroter un cocktail tranquille, enfoncée dans son canap' (enfin celui de sa colocataire) et elle repenserait avec nostalgie à ce jour où elle se serait retrouvée à plus barré qu'elle et où la plupart des Petrovskis auraient mordus la poussiére. Paix à leurs âmes. En attendant elle était coincée ici et avait de plus en plus du mal à rester concentrée (si concentration un jour il y avait eut...). Solace exhiba un sourire béat. Elle était rompue à quoi bon résister ? La panique des uns, l'écume aux bords des lèvres, la rage des autres, et l'autre gars qui s'approchait dangereusement... ah ben oui elle l'avait son cocktail, sauf que c'était pas vraiment celui auquel elle avait pensé.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le mardi 22 mars 2016, 07:28:55
L’Ange bleu détenait entre ses doigts parfaits les clefs du Paradis. La fumée commençait à se dissiper, et l’épreuve de fin de jeu arriva. Les Petrovski avaient avec eux un armement de pointe, et ce qui devait, au début, être un trait de génie, vira au carnage le plus complet quand des stores se levèrent, et quand les Russes sortirent l’arme lourde.

Depuis les parties élevées de l’entrepôt, deux mitrailleuses lourdes se mirent à rugir, tandis que, au rez-de-chaussée, des stores s’ouvrirent donc sur des camions militaires, abritant, eux aussi, des gatlings. Un déluge de plomb s’abattit dans la cour de l’entrepôt, abattant aussi bien Yakuzas que mafieux russes, sans distinction. Les balles plurent avec rage, comme si les trompettes du Jugement Dernier s’abattaient dans la zone.

« Où est-ce qu’ils ont chopé un armement pareil ?
 -  On se tire !! »

Le long de la cour, il y avait toute une série d’abris précaires, mais rejoindre les voitures fut rapidement rejeté par les hommes de Vaas. Ceux qui tentèrent de se replier se furent abattre comme des quilles à la foire.

Vaas, de son côté, se retrouva planqué derrière un container, en compagnie de la femme aux cheveux bleus, et cligna des yeux en la regardant. Les effets hallucinogènes du rakyat se diffusaient progressivement, ce qui l’amena à voir cette femme, ainsi qu’à comprendre que, toute proportion gardée, il était dans une merde noire. Vaas jeta un bref coup d’œil, et vit des hommes en armure lourde, qui sortaient de l’entrepôt. Plusieurs balles éclatèrent contre le container, et plusieurs étincelles le frappèrent à la joue, le faisant grogner en le ramenant s’abriter.

Il avisa alors la présence de deux de ses hommes, recroquevillés sur le sol, derrière une protection sommaire, avec son cadeau.

« File le lance-grenades ! LE LANCE-GRENADES !! »

L’homme le regarda, peinant visiblement à l’entendre sous les balles qui pleuvaient autour de lui.

« Mais putain, quel con... TON ARME, CONNARD !! »

Il n’était pas dans la tradition japonaise de porter des armes à feu, et ce parce que, notamment, le Japon avait l’une des législations les plus strictes du monde à l’égard des armes à feu. Cependant, le demeuré sembla comprendre, puisqu’il se redressa un peu, puis lança l’arme. Elle atterrit aux pieds de Vaas, qui la récupéra rapidement.

« Okay... Là, on va pouvoir discuter. »

Il se retourna alors vers la femme aux cheveux bleus, et lui sourit, avant de lui faire un clin d’œil.

« Pour toi, ma Princesse... Personne fait chier Vaas impunément. »

Il tira alors, et une explosion retentit, tuant l’un des hommes en armure. Vaas s’abrita à nouveau, et ses hommes le soutinrent alors, abattant d’autres hommes.

« Okay, Princesse... J’sais pas trop qui t’es, et, honnêtement, je m’en fous. D’ailleurs, j’suis pas trop sûr de savoir qui je suis en train de buter, mais... Ce que je sais, c’est qu’il faut que je les bute. Et, pour ça, ‘faut que je rentre... C’est le niveau final, après tout, j’peux pas me permettre de me viander comme un putain de noob... »

Il reprit alors, prouvant par là que les effets secondaires du rakyat n’étaient peut-être pas totalement encore passés dans son organisme.

« Et puis, la Coop’, c’est toujours plus fun à deux. »
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le samedi 26 mars 2016, 19:47:34
La vache, j'y suis peut-être aller un peu fort, songea Solace alors qu'elle essuyait les copieuses insultes de ses confrères amochés. Mais, ceux-ci eurent du soucis à se faire lorsque les stores métalliques furent bruyamment remontés pour découvrir leur salut inespéré. Une étincelle d'espoir brilla dans le regards des hommes étendus sur le sol, ou encore debout - pour les rares concernés par cela.... lueur d'espérance qui ne tarda pas à s'éteindre lorsque que les tirs commencèrent de nouveau à faire tomber ses alliés. Ils tiraient sans distinction ? Bien. Solace ne comptait pas rester embourber dans cette situation qui semblait empirer de minutes en minutes sans s'amuser un minimum. Elle tourna la tête de droite à gauche, tentant de trouver un refuge provisoire. Sur une impulsion, elle suivit l'homme jusqu'à se retrouver à l'abri derrière un large container qui leur offrit une sécurité temporaire. 

Il la regardait fixement. Surement dû à la drogue encore dans son organisme, la jeune femme le sentait sans trop de soucis. Elle se retint de l'attraper par les épaules pour le secouer, le tirer hors de son épisode hallucinogène. C'était absurde ! Dans cette galère, la mercenaire ne tenait pas à être la grande personne. Ah ça non ! Solace se racla bruyamment la gorge avant de se retourner totalement vers le type qui se trouvait à côté d'elle.

Silencieusement, Solace fit l'inventaire de ses munitions restantes, créant un petit plan de l’entrepôt et des armes qu'elle pourrait récupérer. Elle lui adressa un sourire en retour. Quel endroit parfait, il ne manquerait plus qu'une bonne tasse de thé, songea-t-elle, sarcastiquement avant d'essuyer les éclats du conteneur qui tombèrent sur son épaule après avoir été éraflé par une balle perdue.

« J'suis... juste une meuf qui a misé sur le mauvais cheval. Une vrai bande de branleurs ces Petrovski. » marmonna-t-elle en fronçant les sourcils. Bon. C'était pas l'exacte vérité. L'offre était venue et elle avait accepté sans broncher rien de plus. Les types qui se tortillaient sur le sol ne l'avait pas convaincu par leurs forces ou leur potentiel niveau artillerie. La jeune femme s'emmerdait alors elle avait pris la première occasion qui s'était présentée pour se tirer d'un quotidien morne.

« Ils ont des renforts mais ils n'enverront pas toute la sauce. C'est plus question de fierté qu'autre chose, mais ils risqueront pas d'user trop de forces et de s'affaiblir. » continua-t-elle. « Au cas où il s'agirait d'une diversion par exemple. » L'avantage de cette petite demoiselle que beaucoup tendait à surestimer, c'était que sa capacité de concentration était nettement plus importante que ce que certains s’échinaient à croire. Même les informations négligeables étaient conservées avec soin... surtout quand il s'agissait de choses intéressantes comme le nombre d'abrutis qui composaient l'armée des Petrovski ou bien les ressources qu'ils étaient prêts à leur envoyer en cas de pépins.

« Bah... je peut qu'approuver à 100%. Puis comme le dit l'adage... »  Son khukuri avait quitté son fourreau pour venir se planter dans le crâne d'un ennemi à quelques pas de là, lancé avec une adresse et une précision à faire frémir. Un autre type se ruait vers elle, furieux, et se récolta une bastos dans le crâne. Il n'était pas question que le dénommé Vaas ait un plus beau jouet qu'elle, et le fond de l'entrepôt stockait quelques petits bijoux en transit. Elle regrettait les plus belles pièces de son artillerie qui dormait sagement chez elle. Solace jura, avant de balayer les jambes d'un type avant de lui glisser le canon sur le front, appuya sur la gâchette et éclaboussa son visage et sa tenue.

« Plus on est de fous, plus on rit ! » termina-t-elle avec un splendide sourire alors qu'un raffut infernal régnait autour d'eux, levant ses deux pistolets alors qu'elle se préparait à faire un sacré carnage.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le mercredi 30 mars 2016, 02:01:19
La priorité, c’était de rentrer dans l’entrepôt. Ici, dans cette cour, ils étaient comme des quilles sur un champ de tir. Vaas pouvait reconnaître avoir sous-estimé la puissance de feu des Russes. Visiblement, ces types y tenaient, à leur base ! Il ignorait qui était cette nana, ce qu’elle faisait dans cette galère, mais il croyait comprendre qu’elle avait été engagée par les Petrovski. Techniquement, ceci en faisait donc une ennemie. Mais Vaas n’était pas de ces gens manichéens raisonnant selon que la personne soit gentille ou non, loyale ou non. Lui-même avait trahi un grand-nombre de fois, et, en un sens, tout cet assaut n’était que le pur produit d’une trahison. Akihiro Guramu l’avait engagé pour tenter de calmer la situation explosive aux docks, car la Grosse Baleine ne voulait pas d’une nouvelle guerre des gangs. C’était mauvais pour les affaires, surtout depuis que l’opinion publique, ingrate, avait décidé que les Yakuzas étaient une relique archaïque et criminelle du passé. Les précédentes guerres de clans entre Yakuzas avaient restreint l’influence des Guramu à Seikusu, et un conflit ouvert contre la Mafia russe renforcerait la détermination des pouvoirs publics à combattre le crime organisé.

En d’autres termes, on avait chargé Vaas, un pyromane, d’éteindre un incendie.

Et c’était lui le cinglé ?

Derrière le container, il vit alors la belle bleue, son Ange, agir. Elle lança une espèce de gros couteau, un khukuri, sur un homme, et usa ensuite de ses flingues pour en abattre un autre. Détente rapide, précision affutée… Cette femme lui faisait des avances, il en était dingue. Elle termina en faisant sauter la tête d’un autre type, recouvrant partiellement son visage de sang, puis lui sourit en levant ses pistolets. Vaas sourit alors.

« Je sais pas qui t’es, ma chérie, mais je t’aime déjà. »

Il s’avança de l’autre côté du container, puis attendit que des fumigènes supplémentaires soient lancés, et se mit à courir. Vaas avait délaissé son lance-grenades pour prendre un pistolet, un Desert Eagle qui allait tonner comme l’ouragan, et il fila vers l’une des ailes de l’entrepôt. Au milieu du brouhaha, il était difficile de dire s’il avait entendu, ou non, les sirènes de police et les gyrophares qui se rapprochaient. En tout cas, rien ne l’empêcha de bondir par une fenêtre, débarquant dans une petite pièce, où, avec cette rapidité dans l’action qui faisait de lui l’homme si dangereux qu’il était, il renversa la table, s’en servant comme d’une couverture improvisée, avant de viser… Rien.

Vaas venait de débarquer dans une sorte de salle d’accueil, avec une table, un distributeur de boissons, et une porte, mais aucun garde. Il se redressa alors, et se rapprocha de la porte au fond de la pièce. Attentif et vigilant, le mercenaire ne voulait rien laisser au hasard, et surtout pas une balle perdue. Vigilant, il se mit donc sur le côté, et fit signe à la nana qui l’accompagnait de se mettre en face.

« Au fait… Avant qu’on ne communie, qu’on tue, et tout ce bordel… Je m’appelle Vaas, beauté. »

Il ouvrit ensuite la porte, et un concert de balles l’accueillit depuis un long couloir, auquel l’homme répondit, faisant tonner la poudre. Ses tirs finirent par exploser les lampes du couloir, plongeant ce dernier dans l’obscurité, et il en profita pour avancer. Une balle atteignit un ennemi à la poitrine, mais on ne parlait pas de n’importe quelle balle. Un Desert Eagle, mes agneaux, ça vous décapitait un buffle. Autrement dit, le tir de Vaas explosa un os et un muscle, et le truand tomba sur le sol, laissant derrière lui une belle tâche de sang sur la porte.

Vaas, de son côté, bondit par une porte sur la gauche, l’ouvrant d’un coup de coude, ce qui renversa l’un des hommes armés se situant derrière. Un autre leva alors son pistolet-mitrailleur, mais fut moins rapide qu’un Vaas dopé au rakyat. Une balle lui explosa la cervelle, et, sur sa gauche, un autre Russe délaissa son arme pour attraper le premier objet à portée : un micro-ondes qui heurta la tête de Vaas, l’envoyant basculer contre le mur.

Le mercenaire venait de débarquer dans une cuisine, et, pendant ce temps, le Russe qui avait été renversé par l’ouverture de la porte avait glissé en arrière, et visait avec son fusil à pompe Solace… Et l’autre Russe, celui qui avait balancé un micro-ondes sur la tête de Vaas (le faisant saigner) le visait avec un pistolet.

Vaas avait lâché son Desert Eagle, mais, de la même manière que Solace précédemment, lança son couteau, l’envoyant heurter la gorge du gangster couché sur le sol, son tir allant manger le mur.

Maintenant, et face au froid canon du pistolet qui lui faisait face, il ne restait plus à Vaas qu’à invoquer un miracle… Comme l’intervention de son Ange aux cheveux bleus.

En effet, depuis le couloir, on pouvait voir la main du Russe qui dépassait, celle qui tenait le pistolet…
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le dimanche 03 avril 2016, 00:47:57
C'était inespéré. Vraiment. Bon, elle n'avait jamais douté s'en tirer mais pas sans perte et fracas et avec un ego sérieusement blessé. Les choses avaient mal commencés entre elle et ce type... quoique... plutôt bien en fin de compte si on regardait les choses de la perspective de la petite demoiselle. Supporter les Petrovski avaient exiger d'elle un self-control qui défiait le sale caractère de la miss. Entre les regards de haut, les reniflements de mépris et autres marques d'affection, Solace avait serrer les dents. Faire des efforts pour s’intégrer dans une pareil organisation n'était pas son truc. Bien entendu, ils s'étaient rapidement rendus compte de sa valeur mais cela n'avait pas changé grandement les choses entre elle et la mafia russe. Ce qu'il pensait elle s'en foutait. C'était juste de ne pas pouvoir leur faire fermer leurs sales clapets qui l'avait rudement mis à l'épreuve. Et là... glorieux jour... elle pouvait enfin se lâcher. Adieu les contraintes, les petits jeux mafieux de ces abrutis, bienvenue destruction et fantasmes frénétiques de violence. Solace remettait sa démission... et elle comptait le faire avec panache.

Une déclaration d'amour ?  Fortement touchant venant de la part de ce type. Elle appréciait, amusée, ce gars pas vraiment commun. Eh beh, elle venait apparemment de trouver son pendant masculin chez les yakuzas ! Il était fort à parier que les mafieux plus classiques avaient autant de suspicion à son égard que les petrovski envers la petite demoiselle aux cheveux bleus qui leur avait attirer bien des ennuis... tout en se montrant fort efficace. « C'est l'effet que je fais généralement. » minauda l'ancienne mercenaire avec amusement alors qu'elle essuyait distraitement la lame de son arme sur le revers de la manche. « Enfin sur les gens avec un peu de bon sens. » Son sens bien entendu. Le meilleur pour la belle. Cela signifiait généralement aller à contre-courant de tout les sérieux bouffons qui l'entouraient habituellement. Sans hésitation, la jeune femme le suivit alors qu'il longeait le conteneur afin de rejoindre l'autre côté. Puis, ils se dirigèrent vers une petite salle, elle tira sur quelques types ne lâchant pas l'homme d'une semelle.

« Vaas... » murmura-t-elle songeuse. « Eh bien moi c'est Solace ! » Toujours important de connaître un peu mieux ses camarades d'aventure, pensa-t-elle. Avant qu'elle puisse ciller, une pluie de balles tomba alors qu'ils surprirent deux hommes qui s’empressèrent de les prendre pour cible. Elle hoqueta tirant sur le second type mais entaillant juste sa cuisse.  Alors que le premier type le visait, Vaas se débarrassa rapidement d'un des deux boulets. Le second tendit son flingue dans la direction de l'homme et il ne fallut pas plus d'une seconde à Solace pour répartir.

Une de ses balles vint perforer la main qui dépassait, alors qu'en quelques foulées elle rejoignit le type qui se tordait sur le sol. Solace effectua un salto avant d'écraser sa botte contre la joue du Russe qui vacilla sous le choc sans tomber. Elle grommela, avant de se saisir d'une grenade à l'aspect curieux dans sa poche. Le bout était acéré et le tout portait l'agréable nom de sangsue. Alors qu'il se tenait sa main partiellement explosée, le russe semblait totalement paumé. Ah oui, elle l'avait vu lui. Un peu faiblard, niveau volonté tout ça... et bien ça l'aura perdu. Sans une once de remord pour un ancien camarade, elle fit sauter la goupille avant de la planter dans le type.

Il lâcha son flingue, se jetant sur Solace alors qu'il tentait d'arracher la bestiole. Peine perdu. Bien heureusement, son opposant n'était pas costaud (et pas mal blessé), elle parvint à le pousser à l'extérieur de la pièce, fermant en vitesse la porte en métal avant de la verrouiller. On entendit une explosion soudaine, le choc gondolant la porte qui manqua de sauter de ses gonds. Mais elle tenu. L'avantage d'être dans un entrepôt qui optait pour des matériaux solides. 

« Bien... » toussa la jeune femme. Elle plissa les yeux, regardant le crâne de son allié. « Eum... ça va ? Il s'est déchaîné avec ce truc. » continua-t-elle en grimaçant. Solace se frotta les mains, avant de traîner une chaise jusqu'au mur pour regarder par la petite fenêtre. Elle sauta à terre avant de se diriger vers la table en métal, sortant le contenu de ses poches afin de faire un état des lieux de ses munitions et autres, puis de vite réenfourner le contenu dans son blouson. « Normalement, il devrait plus rester trop de monde de la première vague. » Quelques coups de feu continuaient à retentir. « Mais c'est fort possible que les Petrovski en rebalance quelques mais le temps qu'ils arrivent... » Impossible de savoir d'ici combien de gars restaient... D'un bond, elle retourna dans le couloir, la porte claquant derrière elle alors qu'un type dissimulé par celle-ci bondit sur elle, l'étranglant d'une main, plaçant son fusil à canon scié sur sa tempe de l'autre. Le mec était un colosse et faisait peser tout son poids sur la jeune femme.

« Salope. » grinçait-t-il entre ses dents alors qu'il accentuait la pression autour de son cou. Ses doigts glissaient sur la bouillie visqueuse qui couvrait le sol alors qu'elle tentait de le repousser. Sa main, qui s'agitait, réussissait enfin à frôler la peau du type dont les yeux s'écarquillèrent soudainement. A situation désespérée... le léger toucher imprégné par la discrète énergie de Solace avait un effet imperceptible, si ce n'est de faire couler dans ses veines une torpeur qui le surprit. Il clignait des yeux presque hagard, la relâchant soudainement alors qu'elle se saisit de son canon scié pour lui faire exploser le crâne. Une giclée de sang et de cervelle vint peindre son visage. La jeune femme sortit un mouchoir de sa poche pour nettoyer les dégâts. Sa tenue était imbibée du sang des deux gars. Génial. Elle toussait à cause de l'étranglement dont elle avait été victime, revenant vers Vaas. « Tenace ces saloperies... » gromela-t-elle en étirant ses muscles. Bon, elle était intacte c'était déjà ça.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le dimanche 03 avril 2016, 14:29:15
Dans une situation compliquée, Vaas vit alors son Ange bleu venir à sa rescousse. Elle fit feu, et la main du Russe explosa partiellement, faisant hurler ce dernier, puis elle débarqua avec un salto magnifique, les deux longues tresses bleues de ses cheveux remuant comme les lianes magiques sur lesquelles Tarzan aurait pu s’appuyer. Contre le mur, Vaas vit le combat se dérouler avec Solace, dont le petit cul moulé se dandinait devant lui. Il réalisa alors qu’il commençait à sentir son sergent pointer sa baïonnette vers le haut, dans une érection naissante, puis Solace balança un Russe dehors, avec, dans les mains, un joyeux cadeau explosif. Elle ferma ensuite la porte, et Vaas vint l’aider, plaquant aussi ses mains sur la porte, tandis que, de l’autre côté, le Russe se mit à beugler, puis...

*BOOOOMM !!*

Solide, la porte blindée vacilla un peu, de la poussière tomba du plafond, mais la déflagration ne els tua pas. Le duo se regarda ensuite, au milieu de cadavres, de flaques de sang... Vaas en aurait chialé tant c’était beau. Elle lui demanda alors s’il allait bien, et Vaas haussa les épaules. Le rakyat, c’était merveilleux.

« T’en fais pas pour moi, chérie, j’ai la tête dure. »

La jeune femme sortit ensuite la première, et tomba sur un colosse. Vaas, de son côté, récupéra ses armes, et, le temps qu’il sorte, il vit une scène très curieuse. Couchée sur le sol, Solace était à la merci d’un type qui semblait suffisamment volumineux pour retenir un buffle par les cornes... Et elle le repoussa alors, comme si de rien n’était, avant de récupérer son fusil à canon scié, et de lui faire sauter le caisson, dans un *SPLOUITCH !!* écœurant et viscéral. Solace se retrouva couverte de sang.

Elle commença à se retourner, mais l’homme posa une main sur son épaule.

« Attends... »

Elle se retourna, juste à temps pour que l’homme puise l’embrasser, crispant sa main sur ses cheveux en la déplaçant de son épaule. Le baiser ne dura que quelques secondes, et il le rompit ensuite, en souriant.

« Ça aurait été un crime de pas te baiser, t’es bonne comme mille putes réunies en un seul corps... J’aime ton style, chérie, je t’embauche, direct. »

Vaas entendit alors des vrombissements, et, mettant fin à sa tentative d’embauche, passa par une autre porte, qui ramenait vers la cour remplie de cadavres. Il vit alors des projecteurs éblouissants, tandis que, depuis les hélicoptères, une voix se mit à rugir :

« Police de Seikusu ! Vous êtes en état d’arrestation! Cessez immédiatement vos actions hostiles, ou nous serons dans l’obligation d’ouvrir le feu ! »

Au temps pour l’instinct de Vaas...

Des camions blindés venaient d’arriver, libérant des commandos d’intervention, en armure lourde. Des Yakuzas se seraient rendus, mais les Petrovski répondirent avec des moyens appropriés, et un lance-grenades frappa l’un des hélicoptères, provoquant une violente explosion.

« Woow, putain ! »

Vaas vit l’hélicoptère tournoyer sur lui-même, une épaisse fumée noire s’en échappant. Guère idiots, les Petrovski savaient que la police était de mèche avec les Guramu. S’attaquer à la police, c’était donc un moyen de prouver aux Guramu qu’ils ne reculeraient devant rien, mais, outre ce message symbolique, les Petrovski savaient que la partie était finie.

Le mercenaire s’arracha à cette vision quand l’hélicoptère tourbillonna vers eux, se rapprochant dangereusement. Tous les signaux d’alarme explosèrent dans la tête de Vaas.

« Oh, merde, merde, merde... COURS ! COURS, PUTAIN ! »

L’hélicoptère heurta violemment le flanc de l’entrepôt, s’y enfonçant comme du gruyère. Vaas fila dans le couloir, heurta le corps du colosse à la tête éclatée, s’effondra sur le sol, se releva rapidement, et fila vers la porte au fond.

*KAAAA-BOOOOOOOOMM !!*

L’hélicoptère explosa, déclenchant une onde qui remonta dans tout le couloir. Vaas et Solace furent soufflés en passant par la porte, et roulèrent dans une grande pièce, atterrissant au milieu de cette dernière, entourée de Russes.

Le temps que Vaas comprenne ce qui lui était arrivé, il se reçut un coup de crosse dans la tête, émanant d’un fusil à pompe, qui le renvoya au sol, le goût du sang dans la bouche. Les Russes parlaient entre eux, les visant.

« <Cette pute nous a trahis ! À coup sûr, elle baisa avec Vaas !>
 -  <Tuons-les, tuons-les tous les deux !>
 -  <J’aurais aimé te torturer lentement, enfoiré de Rital, mais, parfois...> »

Les oreilles de Vaas sifflaient, sa vision était floue, et, alors qu’un Desert Eagle visait sa tête, toutes les lumières s’éteignirent brusquement, et une vitre explosa, puis Vaas sentit de l’air souffler au-dessus de sa tête.

« <Aaaah !!>
 -  <Ooohh !!>
 -  <Mais que... ?> »

*BANG ! BANG !!*

Des coups de feu éclatèrent, et il se retourna lentement, pour voir un Russe s’envoler, atterrissant contre le flanc d’un camion. À côté de Vaas, un tueur tira avec son flingue sur une sorte de silhouette sombre, qui bondit dans les airs, avant d’envoyer une sorte de filin, qui se planta dans l’arme, avant de l’attirer avec elle. Surpris, le Russe tituba sur elle, avant que la silhouette ne soit sur elle, envoyant un genou se loger dans son ventre, l’envoyant heurter le sol, juste à côté de Vaas.

Ce dernier roula sur le sol.

« <C’est la Batgirl !>
 -  <Butez cette salope !> »

Vaas s’était retourné, et, voyant Solace à côté d’elle, la prit par la main, tout en voyant, au fond de l’entrepôt, une porte ouverte.

« On se casse... »
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le jeudi 07 avril 2016, 17:05:41
Eh beh. C'était un genre de passe-temps un peu malsain de trouver un moyen assez "explosif" de pouvoir envoyer dans l'au delà ses adversaires, mais elle. Solace regarda avec stupéfaction le sang qui couvrait ses habits avant de laisser échapper un léger soupir, se redressant alors qu'elle manqua de glisser sur la mélasse qui rougissait le sol. C'était ce que l'on pouvait appeler un sacré carnage, la personne qui devrait faire le ménage s'en arracherait surement les cheveux mais eh tant pis, le jeu en valait la chandelle. La jeune femme se retourna vivement, sentant une main se poser sur son épaule, alors que son camarade lui arracha un baiser. Sans le rompre, elle se pressa un peu contre lui, lui adressant un sourire réjoui lorsqu'il mit fin au baiser. Mince, ça c'était du compliment. Elle en rougissait un peu d'ailleurs comme une jeune première. Mince, après tout ce n'était pas tout les jours qui vous parlait comme ça !  

« Best entretien eveeer ! » susurra-t-elle, son regard planté dans le sien alors qu'elle continuait à sourire. Solace s'empressa ensuite de ramasser ses affaires, glissant une ou deux armes supplémentaires dans sa veste. Un vacarme monstre frappait les murs, ils s’empressèrent d'en chercher la source. AH ENFIN, pensa Solace en clignant des yeux à cause de la lumière projetée par les hélicoptères de la Police. Impressionnant. Ils s'étaient enfin décider à se bouger pour venir chercher, après surement un bon paquet d'appels téléphoniques, les mafieux qui s’entre-tuaient. Apparemment, il y avait du progrès chez les flics de Seikusu, comme quoi il ne fallait jamais désespérer. Elle sentit un petite reste de fierté quand elle vit ses anciens compadres s'attaquer aux bestioles métalliques qui tournoyaient au dessus de l'entrepôt, l'un d'eux fut durement frapper et il fallut l'avertissement hurlé par Vaas pour qu'elle s'arracha à sa contemplation pour se glisser hors de portée du fracas. Elle le suivait de près alors qu'ils s'enfuyaient loin, s'écartaient du bordel pour se retrouver dans une grande salle peuplé par ses anciens confrères.

A l'instar de son camarade, elle reçu un coup, qui l'envoya valser sur le sol, l'un des types se pencha vers elle alors qu'ils supputaient quelques plans machiavéliques planifiés avec l'ennemi. Ah ah. Elle envoya un crachat teinté de sang à l'un des Petrovski qui se penchait vers elle afin de la redresser, surement pour lui offrir une exécution en bonne et dû forme. Soudainement, leur salut vint - assez étonnant - sous la forme de l'intervention déterminée des forces de l'ordre... et d'une d'une aide assez surprenante pour ceux-ci. A vrai dire la présence de Bat Girl expliquant assez la présence de la police. Feignants ceux-là sauf lors de la présence de ce qu'il manquait désespérément : la force et la morale incarnés en un ou plusieurs individus. Dans sa course, Solace voyait des silhouettes déchaînées tenter de faire sens dans ce bordel monstre. La jeune femme manqua de tomber avant de trébucher de nouveau, s'étalant de tout son long.

« Bonne idée ! » cria-t-elle pour couvrir le raffut qui régnait désormais dans l'entrepôt. Eh ! Après tout ça ne voulait pas dire qu'on s'avouait vaincus mais il fallait avoir un peu de bon sens après tout, même dans le cas de ces deux personnages assez... colorés. Elle se leva, serrant la main de Vaas dans la sienne alors qu'elle continuait à courir vers la sortie.

Au moins, la porte menait vers l'extérieur, une petite dépendance éventrée qui conduisait sur un endroit, étonnamment plus calme. Toutes les forces armées, quelqu'était le camp, s'était regroupé sur les flancs, et à l'intérieur désormais. Elle claqua la porte de l'entrepôt et il ne leur parvenait plus que des sons étouffés. Bon, au moins la superhéroine qui avait fait son entrée, remarquée chez les mafieux, serait occupée avec le menu fretin qui s'échinerait à résister jusqu'à ce que la situation les fasse plier. Braves gars. Nombreux se jetteraient sans doute à corps perdu dans la bataille. Elle prit une profonde inspiration alors que la brise du soir venait faire virevolter ses cheveux azurés. Ses doigts vinrent chercher quelques bouts de chair et de cerveau (yummy) qui s'étaient logés dans son cou.

« Mince, c'est ce qui s'appelle partir en beauté. » s'exclama-t-elle en écrasant une petite larme imaginaire. Son cœur battait à cent à l'heure et elle peinait à calmer ce rythme effrénée. Posant une main sur sa poitrine, Solace reprit une grande inspiration, jaugeant leur situation alors que l'adrénaline continuait à affluer. Les dernières minutes restaient assez floues vu le capharnaüm qui régnait désormais dans l’entrepôt. Étonnamment, l'arrivée de la police lui paraissait être une conclusion parfaite à une soirée tout aussi parfaite. Les Petrovski étaient loin derrière elle, peut-être ne chercherait-t-ils pas à se venger (pas assez fous pour ça) et si on avait vent de sa "traîtrise" ça lui donnerait une bonne excuse pour exploser les malheureux qui viendraient frapper à sa porte ou tenteraient de se débarrasser d'elle. « Tu vas bien ? » demanda-t-elle en scrutant son visage. Ils avaient quand même déguster mais quelque chose lui disait que ce type avait l'habitude de mener des opérations musclés. Puis il avait pas vraiment le physique du gringalet. La jeune femme grimaça, elle se relèverait sans doute avec quelques courbatures mais comparé à ceux qui étaient rester derrière. « Bon, eh qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » demanda-t-elle en se frottant les mains.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le vendredi 08 avril 2016, 01:24:50
Le duo parvint à sortir de l’entrepôt, et Vaas avança rapidement, reprenant peu à peu ses esprits. La belel Solace, dont le corps était, ici et là, décoré par des traces de sang et de morceaux, lui demanda maintenant ce qu’ils allaient faire.

« Éviter de tomber sur les flics, pour commencer. Ensuite... »

Le mercenaire haussa les épaules en lui souriant.

« Faire la fête. »

Après cette tuerie joyeuse et jouissive, c’était bien le minimum à faire. Cependant, s’ils avaient réussi à sortir de l’entrepôt, le couple improvisé n’était pas encore sorti d’affaire. Les Petrovski et les Guramu se dispersaient, et la police encerclait la zone, avançant le long des rues des docks, utilisant des chiens de chasse, des lampes-torches, et tirant presque à vue. Régulièrement, Vaas, qui tenait Solace par la main, entendait des coups de feu, des explosions, et des hurlements. On avait beau dire que les Japonais étaient des pieds-tendres, leurs flics étaient des costauds.

Vaas s’avançait le long d’une ruelle entre deux entrepôts, et vit, au bout de la ruelle, un échange de coups de feu entre quelques hommes et les policiers. Ces derniers ouvrirent le feu à leur tour, et il y eut plusieurs hurlements de douleur. Vaas se recula alors prudemment. Les flics, les autres mafieux, Batgirl... Clairement, la surface était trop dangereuse. Il se rapprocha d’un autre entrepôt, entouré par une clôture, et l’enjamba, atterrissant de l’autre côté, puis ouvrit une porte, en la forçant.

Le duo fila ainsi dans un entrepôt plongé dans la pénombre, jusqu’à trouver des escaliers descendant en profondeur, leur permettant ainsi de rejoindre les égouts.

« Par là, bébé... C’est pas que je suis lâche, mais... J’ai pas envie de mourir devant une si belle nana. »

Vaas aurait presque été tenté de les affronter à nouveau. Cependant, si l’homme était violent, dangereux, et brutal, il était loin d’être idiot, ou suicidaire. Vaas avait en lui une intelligence redoutable, que sa folie ne permettait pas de réaliser, mais c’était bien cette intelligence machiavélique qui lui avait permis de duper Volker, et de mettre la main sur le trafic de rakyat, en se débarrassant, non seulement de Volker, mais aussi des autres Rakyats, de telle sorte qu’il était maintenant le véritable maître de Rook Island.

Le duo s’aventura donc dans les égouts, voyant des rats se promener, ainsi qu’une odeur assez écœurante.

« Je me suis déjà infiltré dans un camp ennemi en rampant dans le tuyau d’évacuation des déchets du camp. Quand t’as fait ça, tu peux te balader n’importe où. »

L’époque joyeuse de la jeunesse, quand Vaas se battait contre Volker. Il avait infiltré ce camp à flanc de falaise, en nageant depuis un lac. Il avait ainsi rejoint une grotte souterraine, et s’était immiscé dans le tuyau d’évacuation des déchets. La merde, les carcasses de poulet, toutes ces saloperies... Il s’était senti comme Andy Dufresne à la fin de Shawshank Redemption, pataugeant dans la merde jusqu’au cou, jusqu’à pouvoir enfin sortir.

Vaas et Solace continuaient à marcher, jusqu’à entendre des bruits. L’homme s’abrita contre un mur, et vit, depuis une ouverture, une trappe d’égout s’ouvrir, libérant des commandos de police.

« ’Chier, ils sont aussi collants que des furoncles dans le cul... Okay, chérie, on continue... »

La police comptait bien encercler tout le terrain, et Vaas s’avança plus vite. Fort heureusement, il avait déjà exploré les égouts, et fila jusqu’à une porte métallique, l’ouvrant avant de la fermer. Ils avancèrent ainsi près d’une station d’épuration des eaux, filant le long de couloirs.

« Bon... Alors, maintenant qu’on est seuls, rien que tous les deux, si tu me disais pourquoi tu bossais pour les Russes, hum ? T’es une sacrée tueuse, et t’as l’air assez jeune, pourtant. T’es une précoce ? »
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le dimanche 17 avril 2016, 02:12:25
Solace plia ses doigts, faisant craquer les jointures. A force de chutes, d'attentes, de sauts soudains, elle avait manqué d'échauffement. Les quelques paroles de son nouveau camarade lui arracha bien plus qu'un sourire.  « Une fête ? Oh, j'ai hâte !  » répondit-t-elle, les yeux brillants. Cela serait la conclusion parfaite d'une soirée idéale. Enfin... conclusion, sachant que celle-ci n'était pas encore terminée.

La jeune femme continua à avancer silencieusement alors que leur fuite était ponctuée de bruits étouffés, signes que la bagarre avait toujours lui. Solace suivait sans broncher son guide, peu familière avec le labyrinthe des docks, composé des nombreux entrepôts qui recelaient sorties et trappes judicieusement placées. Pas étonnant que les mafieux appréciaient ces lieux.

L'odeur des égouts la frappa de plein fouet, elle ne broncha pas, même si le fumet était peu agréable.  « La vache, tu m'étonnes !  » s'exclama-t-elle en écarquillant les yeux. La jeune femme en aurait connu plus d'un qui aurait rechigné devant ce plan quelque peu salissant. Avec l'existence qu'elle avait mené, Solace n'évitait pas particulièrement les échappées ou infiltrations peu ragoûtantes. C'était le boulot après tout, puis ce n'était pas comme si la miss avait véritablement des limites...

« Bah... longue histoire, pas forcement très intéressante.  » répondit la jeune femme en haussant les épaules. « Un parfait hasard que je me suis retrouvée chez les Russes. Un de leurs gars a entendu parler de mes capacités et... me voilà. Pas que j'en avais quelque chose à faire de l'organisation en tant que telle, mais il payait, j'avais besoin d'un job et... j'étais pas très regardante.  »

Pourquoi mentir ? Elle avait bien vu dans ses méthodes que lui non plus ne portait pas particulièrement un amour fou à ce que certains du milieu se plaisait à appeler la « famille ». La mercenaire aurait pu bosser pour n'importe quel camp et ce n'était même pas la paye qui avait été si alléchante.

Après son arrivée à Seikusu, elle s'était enfoncée dans le canapé de Ciri à ne rien faire. Trouver un contrat dans la mafia avait été un moyen de renouer avec son ancien boulot... ainsi qu'avec la perspective de pouvoir se replonger dans la bagarre. Bien entendu, cela ne s'était pas exactement passée comme elle l'avait escompté. 

« Enfin... ah mon âge oui. On me la souvent fait remarquer.  » continua-t-elle avec amusement. « Pour résumer, j'ai été larguer par mes géniteurs, on m'a ramassé, et dans le coin où j'ai atterrit... le seul moyen de s'en tirer c'était soit payer avec son cul, soit avec ses poings.  » conclut-t-elle songeuse.

Elle prit soin d'omettre la « vérité », ses origines autres (après tout qui l'aurait cru), sans pour autant mentir sur son parcours. Certes, on la croyait déjà folle, mais pas la peine d'étayer les soupçons avec des racontars d'autres mondes et de divinités. Ah ça non. Puis si il y avait bien quelque chose qu'elle n'aimait pas ramener sur le tapis c'était bien ça.

« Enfin voilà... si tu veut savoir autre chose eh... n'hésites pas. Je te dois bien ça.  » termina Solace souriante, consciente d'avoir évoquer rapidement son curriculum vitae. « Et toi ? Tu as atterri comment chez les Guramu ? J'ai le sentiment que comme moi, t'est pas du genre "classique" chez eux ? Je crois que les Russes vont être soulager de me voir me tirer...  » reprit-t-elle songeuse. Derrière eux, le vacarme des combats s'était éteint à cause de la distance qu'ils avaient mis entre eux et la pagaille qui régnait encore dans les entrepôts.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le lundi 18 avril 2016, 01:29:25
Loin de là...
Muramasa-jo
Hauteurs de Seikusu


« ...Conflit particulièrement meurtrier ce soir dans le port de Seikusu. Comme vous pouvez le voir sur ces images, les belligérants utilisent maintenant de véritables armes de guerre. D’ores et déjà sur les réseaux sociaux, de multiples voix s’élèvent pour demander la promulgation de l’état d’urgence à Seikusu afin de lutter contre cette pandémie... »

Dans l’immense bureau au parquet lustré fait en bois de bambou, avec des bonsaïs ici et là, tout le monde se disait. Tous étaient debout, en costumes, observant, depuis l’immense écran plat, les images qui défilaient sur toutes les chaînes japonaises. Des bulletins spéciaux, des émissions spéciales... Même CNN en parlait, et, dès demain, les grands journaux en feraient leurs Unes. Il y avait fort à parier que le Times y consacrerait un long article. Tous se taisaient donc, car tous savaient qu’il n’y avait rien à dire.

Un seul homme était assis, bouillonnant sur place. Il ne disait rien depuis qu’un homme était venu le voir, en trombe, pour lui dire que « les choses avaient merdé ». Toutefois, en l’état actuel de la situation, « merdé » était un euphémisme. L’homme avait eu un appel du commissaire-en-chef de la police, qui avait été très clair avec lui. Tous le disaient à voix basse, tous le pensaient, mais personne n’aurait osé prendre une décision à la place du chef.

Akihiro Guramu, l’Oyabun, maître suprême du clan des Guramu, « Seigneur de Seikusu », finit par ordonner qu’on éteigne la télévision.

« Ce sale petit enfoiré...
 -  Il faut en finir avec lui, Guramu-sama.
 -  Ce type est trop instable, il nous amène dans une guerre des gangs avec les Petrovski !
 -  Je sais ce que j’ai à faire, merde ! »

L’énorme main d’Akihiro s’abattit sur le bureau, amenant le silence dans les rangs. Les lieutenants d’Akihiro Guramu ne dirent rien, le regardant silencieusement. Véritable ours, Akihiro Guramu était un homme très costaud, qui était prédestiné, depuis qu’il était né, à diriger les Guramu... Mais là, depuis quelques mois, les évènements se précipitaient. Pour commencer, il y avait eu ces Batgirls, ces sales petites putes en latex qui avaient cru pouvoir se mêler à son business avec les Tekhans.

Au début, il avait cru que ce taré venant de Rook Island serait une aide de choix, mais... Même Akihiro avait ses limites.

« La police m’a contacté. Ils m’ont dit, très clairement, de calmer les choses.
 -  Depuis quand les flics se permettent de nous parler ainsi ?
 -  Depuis que nous sommes incapables d’arrêter des gamines en latex qui envoient nos hommes à l’hôpital, Masuo ? De mémoire, n’était-ce pas à toi que j’avais confié la tâche de m’arrêter ces salopes ? »

Masuo serra les dents, n’osant plus rien dire.

« Bref... »

Il se tut silencieusement.

« Il faut en finir avec ce mec. »



Pendant ce temps...
Port de Seikusu


« Hum... Disons que, quand j’ai débarqué à Seikusu, j’avais besoin d’un emploi. »

Le duo s’avançait dans les égouts, comme une sorte de curieux couple, atypique. Vaas se sentait tout simplement en phase avec Solace. Cette fille, outre être furieusement sexy, avait en elle ce potentiel de fun que tout homme se devait d’apprécier et de savourer. Ouais, on pouvait le dire, il était en transe avec elle. Ce qu’ils avaient vécu ensemble, dans l’entrepôt des Petrovski... Personne l’avait jamais vécu auparavant. Ça avait été beau, romantique, comme dans un putain de film Disney, quand la salope dansait avec son amant et qu’ils s’enculaient ensuite sous les bananiers. Vaas lui avait fait la cour comme un seigneur, et elle l’avait emballé avec une force incroyable.

Si ça, c’était pas de l’amour fou entre personnes consentantes... Et... Et merde, il suffisait de voir la manière dont elle dandinait son petit cul en marchant ! Il était fan... Genre... Totalement fan !

Sentant qu’il y avait entre eux un lien spécial, il s’empressa donc de lui faire la conversation :

« Je viens d’une île paradisiaque, poupée... Rook Island. Le soleil, les palmiers, la tequila, la plage, les tigres, les guns, la drogue, les corps enterrés dans le sable avec juste la tête qui dépasse et où tu attends que la marée remonte... C’était le bon temps, ça, baby, crois-moi... »

Ils avaient atteint une vieille échelle de maintenance, que Vaas s’empressa de gravir, puis recommença à marcher en compagnie de Solace, dans un couloir étroit.

« Y a des mecs qui sont venus, t’vois ? Des putains de touristes qui nous prenaient pour des pouilleux, et qui pensaient pouvoir nous asservir, dominer la forêt, et utiliser nos ressources naturelles, t’vois le genre ? Des gaijins, salopards de Longs-Nez à l’ancienne qui voulaient nous enculer à l’Anglaise. »

Vaas continuait à parler, jusqu’au bout du couloir, face à une porte fermée, qu’il força en grognant. Cette dernière s’ouvrit sur une rame de métro, et il soupira, en sentant un air un peu plus respirable. Il sauta en contrebas, puis se retourna vers Solace, et attendit qu’elle saute pour l’enlacer, et en profita pour l’embrasser à nouveau, fourrant l’une de ses mains dans ses cheveux.

« J’adore tes lèvres, darling... »

Et zou, il lui fit un nouveau baiser, plus appuyé, mordillant ses lèvres, caressant son dos, et le rompit à nouveau.

« Pas que tes lèvres, d’ailleurs... » nota-t-il alors, avant de l’embrasser doucement sur le nez.

Et on osait prétendre, ensuite, qu’il n’était pas un homme doux et attentionné... Ah, ces mauvaises langues !
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le jeudi 28 avril 2016, 20:31:10
Solace pensait évasivement au beau bordel que serait le retour des survivants chez les Petrovski. On cogitait sans doute dans leurs anciens quartiers généraux respectifs pour faire un peu de sens de ce qui s'était passé cette soirée. Des têtes tomberaient sauf si le boss, ce qui ne serait surement pas étonnant, préférait garder un peu de chair à canon en prévision d'une nouvelle attaque.

Même si Solace avait négligé l'importance qu'elle avait eut dans cette affaire, elle et Vaas faisait surement chauffer les méninges de leurs anciens patrons à l'heure qu'il était. Les Petrovski, sans doute plus que les Guramu, s'était pris un sérieux coup avec le guet apens non prévu par les yakuzas.

Ils mettraient du temps à se remettre et la jeune femme était bien contente de ne pas participer à l'effort de guerre. Rejoindre la mafia avait été un moyen comme un autre de se tirer de son quotidien morne, elle aurait aussi bien pu vendre des burgers dans un des fast foods de la rue, mais avouons-le cela ne préfigurait rien de bien palpitant.

Damn. Elle qui pensait que cette soirée allait être d'un ennui mortel ! Elle scruta son sauveur avec attention, se rappelant de l'étrange introduction qui avait eut lieu dans l'entrepôt. Plus elle en apprenait sur ce type, plus elle était curieuse d'en savoir un peu plus.  

La jeune femme était rassurée et ravie de savoir qu'il avait suivi le même chemin qu'elle. Ils avaient évolué en reflet, lui chez les yakuzas, elle chez les russes. Deux éléments volatiles prêts à faire exploser la ville qui s'étaient rencontrer par un malheureux hasard. Malheureux pour les pauvres bougres qui étaient désormais éparpillés en pièces sur le sol de l'entrepôt. Quel combo détonnant !  

Dans cette grande ville... dans ce monde totalement étranger, il lui semblait que la plupart des personnes qui l'entouraient se déplaçaient avec une certaine aisance dans un monde qu'elle ne comprenait tout simplement pas. Ce type était un vent d'air frais dans un air empuantit par l'habitude et la superficialité, dénué de sauvagerie pourtant si plaisante pour la jeune femme.

« Le rêve. » chuchota-t-elle en entendant la description coloré de ce lieu. Elle se surprit à rêver au fur et à mesure qu'il décrivait son paradis, grimaçant lorsqu'il dévoila le bien triste destin de celui-ci. « Saloperies... désolée. »  murmura-t-elle sincèrement en haussant les épaules. Apparemment, quel qu’était le monde, le sien, ou la terre, certains venaient toujours tout gâcher. Solace était en recherche d'un chez soi, d'une utopie tenant plus d'une rêve qu'autre chose qu'elle vivait à travers les récits émerveillés ou passionnés des personnes qu'elle fréquentait.

Solace sauta, atterrissant avec souplesse, ses bottes raclant le sol mouillé. Elle poussa un petit cri de surprise lors que les bras de l'homme se refermèrent sur elle. La jeune femme profita de son étreinte, se détendant un peu, voyant avec regret Vaas rompre le baiser avant de revenir, heureusement, l'embrasser. Elle se pressa contre lui avant de faire distraitement courir le bout de ses doigts le long de son bras avant de venir effleurer les contours de sa mâchoire.

« Quel flatteur.  » gloussa-t-elle, flattée, en passant une main derrière le dos de l'homme, s'appuyant contre lui. Elle se mit sur la pointe des pieds, enfouissant son nez dans son cou, remontant jusqu'à sa base en venant mordiller du bout des dent le bout de son lobe d'oreille.  Mince, Solace en perdrait presque même ses mots !

Ce gars était l'imprévisibilité incarnée et elle distinguait sa présence silencieusement, sans oser faire un geste supplémentaire et rompre le charme qui s'était instaurée entre eux, ou se secouer au point de se réveiller d'un songe si délicat. « Oh... pas que mes lèvres donc ? Quoi d'autre encore ?  » susurra-t-elle amusée en posant une main contre son torse.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le vendredi 29 avril 2016, 12:49:05
Il aimait bien cette nana. Ses cheveux bleus lui donnaient un certain cachet, et Vaas avait une expérience plutôt positive avec les tueuses à cheveux bleus. C’était une couleur vive, voyante, et la rareté de la couleur ne la rendait que d’autant plus précieuse. Ce baiser, ça avait été plus qu’un simple et éphémère baiser, c’était comme une déclaration d’amour de l’homme pour cette femme. Une fille qui, comme lui, avait le sang chaud, aimait la vie pour sa passion, ne voulant guère se contenter d’un morceau du gâteau, mais le croquer tout entier.

Le couple était arrivé dans un tunnel de métro, mais cela n’avait aucune importance pour le pirate, qui sentait la femme se presser contre lui, ses seins devenant brusquement nettement plus présents, la bouche de Solace venant se glisser sur sa joue, sa nuque, son oreille… Bon prince, gentleman, Vaas la laissait faire, caressant lui-même ses hanches, son dos, savourant ce corps ample et souple, celui d’une guerrière qui avait su conserver sa beauté. Typiquement le genre de femmes fortes que le tueur appréciait par-dessus tout. Lui, un flatteur ?

« Ah, si c’est flatter que de dire la vérité, alors, ouais, j’accepte ce qualificatif, poupée… »

Leurs nez se caressèrent, tandis que Solace, toujours aussi joueuse, demandait ce qui pouvait également l’intéresser chez elle. Elle s’écarta très légèrement de lui, posant une main sur son torse, ce qui amena naturellement Vaas à réagir. Les deux ressortaient à peine d’une tuerie sanguinolente, et avaient encore, ici et là, sur le corps, des traces de sang, mais ça ne les empêchait nullement de flirter ensemble, raisonnant sur la même longueur d’onde. En fait, c’était même plutôt logique et cohérent ; il fallait battre le fer tant qu’il était encore chaud.

Vaas restait donc proche de la femme, et lui sourit lentement, venant attraper sa main, pour baiser chacun de ses doigts.

« Tu sais, Solace, dans la vie, quand on voit un gâteau, et, là, je te parle d’un magnifique gâteau, bien en forme, le genre qui t’affame sur place, avec cette délicieuse odeur de caramel qui te remonte à la narine, et ce goût qui te fond dans la bouche comme si tu étais en train de chier des briques d’or… Quand on voit un gâteau comme ça, disais-je, y a deux types de mecs qui ont deux types de réactions. T’as ceux qui sont là, ouais, l’gâteau, il est cool, mais j’vais pas être trop gourmand, t’vois ? J’prends qu’un morceau, une petite partie à la con, et ça me suffira… Ceux-là, on les voit partout, c’est les mêmes trous-du-cul qui se font chier à longueur de journée, qui baisent leur bonne femme comme s’il s’agissait d’enculer une vache non faisandée, habillés comme des pingouins à passer la journée à rentrer des chiffres devant des écrans gris et ternes… Et t’ »as ceux qui… Merde, quoi, y a l’putain de gâteau qu’est là, sous leur putain de nez, et y devraient juste se contenter d’une partie ? Alors, eux, y prennent tout, t’saisi l’genre ? Parce que, eux, y sont gourmands, y ont faim, et y se disent surtout que, quand y a une superbe créature qui te tombe sur le nez, c’est foutrement criminel de la laisser. »

Tout un long discours, qu’il conclut en mordillant l’index de la femme, déplaçant ensuite son autre main pour la crisper sur la courbe de ses fesses, plaquant ainsi son bassin contre le sien, de manière à ce qu’elle sente son érection.

« Je veux tout de toi, ma chérie, la… La totale. Un putain de rodéo à l’Américaine, comme si t’étais ma Pocahontas et moi le cow-boy qui te chevaucherait et te ferait hurler à t’en casser la voix. On est comme la putain de fable, Solace. On a chanté ensemble… Maintenant, ‘faut danser ! »

Et, suite à ce discours empreint de poésie et de romantisme, il plaqua la femme contre le mur de la rame de métro, et l’embrassa plus voracement. Le désir était comme une balle, impossible à arrêter, qui vous frappait en pleine poire pour vous laisser groggy sur le bord de la scène en vous demandant ce qui avait bien pu vous éclater la gueule.

Et là, ce désir s’appelait Solace.

Et il avait envie de la fourrer, comme une belle poule à déplumer.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le samedi 30 avril 2016, 23:34:56
Apparemment, ce gars lui réservait bien des surprises... un sacré phénomène. Il brûlait, incandescent, par l'énergie vif qui l'habitait. Elle était surprise, fascinée par ce personnage. La douleur sourde dans son bras s'était atténuée, à vrai dire elle ne songeait même plus à l'état un peu rebutant dans lequel ils étaient après cette bataille non-rangée, et la fuite improvisée. Son blouson était déchiré par endroit, et l'entaille le long de son bras était toujours recouverte avec un fin bout de tissu désormais trempé de sang.

Bien heureusement, la plupart des bouts de chair et de cervelle reçu suite à l'explosion du crâne de sa victime via fusil à canon scié était partis mais quelques tâches rougeâtres maculaient sa chevelure bleutée. Elle avait l'air d'être ressorti d'un sacré carnage, un look pas si étonnant que ça si on regardait les contrats passées de la miss sur Terra. Sur Terre c'était... un peu plus différents, les mœurs peut-être même les mafieux n'aimaient pas se salir à ce point. Pour les preuves et ce genre de futilité aussi.... peut-être... enfin elle s'en fichait superbement. La bataille les avait sacrément échauffé et c'était dommage de laisser perdre une telle énergie. Elle se retenait de sautiller sur place, excitée par l'afflux soudain qui coulait dans ses veines. C'était contagieux apparemment. Bon sang !
 
Solace fermait les yeux, appréciait chacun de ces contacts, de ces caresses, de ces mains inquisitrices qui venaient inspecté chaque centimètre de son corps. Elle se laissait faire, non sans une certaine satisfaction. Ses paupières papillonnaient alors qu'elle savourait les compliments déclamés avec une passion soudaine, des mots qui auraient sonnés creux, maladroitement tournés dans la bouche de jeunes premiers qui constituait l'essentiel de la population masculine qui lui était donné de fréquenter ces derniers temps.

Pendant ce temps là, elle l'écoutait avec attention, buvant ses paroles. « Oh, Vaas...  » souffla la jeune femme en sentant le corps musculeux l'écraser contre le mur. Elle l'observait avec fascinant, scrutant son visage, exhibant un petit sourire satisfait, avant de lâcher quelques soupirs sous les baisers aventureux de son camarade. « J'aime ta philosophie.  » susurra Solace, en venant poser de nouveau son nez contre son cou, déposant ses lèvres avec douceur sur la peau brûlante. Elle soupira d'aise en sentant le témoignage de son excitation contre sa propre entrejambe, lui adressant un regard lourd de signification avant de l'embrasser avec fougue.   

Prendre... et prendre tout. Il avait mis des mots sur la motivation frénétique de la jeune femme. C'était tellement futile et ridicule se freiner ses ardeurs, comme tant de pauvres bougres le faisaient chaque jour. C'était sa mission divine de déchaîner les passions des coincés et des prudes. Mais rien n'était aussi délicieux qu'un être comme Vaas, sans limites, sans barrières : pur et libre, une splendeur.

L'endroit prêtait parfaitement à ce genre de divertissement après une pareille soirée. Après tout, Solace avait tué avec ce type, baigné dans le sang d'individu qu'elle répugnait et répudiait, recouvrant sa liberté grâce à l'intervention inattendu d'un prince. Sauf qu'il ne s'était pas pointé avec un cheval blanc, plutôt un lance roquettes à faire pâlir les gourgandines qui rêvait de l'homme charmant. Solace, elle, avait des papillons dans le ventre et flottait sur son petit nuage maculé de bouts de cervelles et d'entrailles. Un rêve. Son petit discours valait toutes les déclarations du monde. 

Ses doigts pressèrent sa nuque, l'amenant un peu plus à elle alors qu'elle s’avançait vers lui, collant fermement son bassin contre le sien.  « Tu vois... la plupart des types, ils prennent qu'une partie du gâteau... c'est par-fai-te-ment ça. Le genre de gars d'un ennui absolu. Et malheureusement ça court les rues. Même les plus aventureux se trouvent rapidement repus... des petits joueurs. Mais toi...  » Elle dardait sur lui un regard où se mêlait amusement et espoir farouche. La déesse remuait impatiemment contre lui, appréciait chacun de ses mots, les yeux étincelants d'excitation. Elle se contenait à peine. La jeune femme glissa sa main le long de  l'entrejambe de Vaas avec un sourire de fausse innocence qui tranchait affreusement avec la situation.  « Comme tu l'as proposé... à toi de mener la chevauchée, cow-boy.  » souffla-t-elle en lui adressant un clin d’œil.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le dimanche 01 mai 2016, 11:21:57
C’était pour ça que Vaas n’aurait jamais pu travailler si longtemps avec Volker. L’homme qui était venu à Rook Island pour mettre la main sur le rakyat et en faire un trafic de stupéfiants lucratif était un type qui manquait clairement d’ambition, quelqu’un qui, face au putain de gâteau, n’en aurait justement pris qu’une part. Comme les Rakyats, comme tous ceux qui avaient pensé pouvoir dominer Rook Island, avant que Vaas ne soit appelé par l’âme de cette dernière afin de la purifier de tous les rats qui étaient dessus. Tout se tenait, tout était logique ! Vaas, fou ? Il se voyait au contraire comme le seul type lucide dans toute la baraque, le seul à admettre que les gens étaient, par définition, des larves rampantes et grouillantes.

Mais pas elle. Pas cette nana... Solace. Dès qu’il l’avait vu, il l’avait senti, ce genre de sixième sens qui vous tapait dans le dos, et qui vous disait : « Toi, mon pote, si tu fais rien, tu vas la voir partir, celle-là, et tu vas t’en mordre les doigts ». Il lui avait sorti le grand jeu, fait le héros avec un lance-grenades, foncé contre les ennemis, s’était reçu quelques coups. Plutôt que d elui offrir un bouquet de fleurs à la con, il lui avait offert des têtes éclatées, et des morceaux de cerveau sur le visage.

Qui serait dire, maintenant, qu’il n’était pas romantique et bien attentionné ?

Au début, il avait pensé attendre de retourner chez lui pour consommer leur relation naissante, mais le désir avait ses propres raisons, comme disait le poète, et on ne pouvait guère espérer le commander. Domestiquer le désir, c’était aussi intelligent que de vouloir contrôler une tornade. Non, quand la tempête vous arrivait en pleine gueule, il fallait suivre, et ne pas lutter contre le courant.

Et là, cette tempête portait le nom brûlant de Solace.

La main de la jeune femme caressa son entrejambes, aiguisant le frisson chez Vaas, montrant clairement à la doucereuse créature qu’il était déjà très emballé par elle. Sa queue lui faisait un mal de chien, et il se pressa davantage contre le corps de la femme, le dos de Solace heurtant le mur.

« Ouais.. Ouvrons le bal, pour ma Princesse... »

Il défit la ceinture de son pantalon, puis s’attaqua au pantalon de la femme. Pas le temps de la déshabiller, il défit un juste un peu ce dernier, révélant l’accès à son sexe, écartant sa culotte. Ses mains tapotaient dans le noir, car ils ne voyaient pas grand-chose.

« Viens, viens, mon bébé, viens... » glissait-il à voix basse.

L’homme finit par la prendre, et le corps de Solace heurta davantage le mur, tandis qu’un éclair traversa le corps de Vaas, qui posa une main sur les cheveux de la femme, l’autre sur ses fesses, en soutien. Les solides jambes de Solace s’appuyèrent contre ses hanches, et, en soupirant encore, Vaas s’enfonça en elle, perdant son sexe dans le sien, s’unissant à cette dernière.

« Haaa... »

Il soupira, venant l’embrasser, mordillant sa lèvre inférieure en tirant dessus, et multiplia les coups de reins, restant en elle.

« Voilà... Comme ça, ouais... Putain, t’es bonne, ma salope... ! »

Dans sa bouche, c’était affectueux.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le dimanche 15 mai 2016, 12:52:39
Ses pensées tournaient en boucle dans sa tête. La violence et l'action qui avait marqué leur rencontre et les instants précédant le "calme" qu'ils avaient pu partagés s'entremêlaient dans son esprit. Elle ne savait réellement si c'était ses talents de déesse qui la rendait aussi réceptive à tout ce fatras, cette bouillie teintée de sang, nerveuse, qui semblait la rendre plus sensible à chaque chose qui effleurait ses sens et franchement... peu lui importait. Non. Ce n'était pas vraiment le temps pour les questions ou la philosophie qui la prenait de temps en temps. Dans son corps affluait une énergie nouvelle, transcendante et étourdissante et tout ça se dégageait de lui.

Ils avaient détonnés ensemble, éléments explosifs qui avaient ravagés tout sur leur passage. Solace avait été intriguée, puis conquise. Après tout dans un cadre si propret et entourée de personnes si coincées, trouver de l'extravagance avait été tout simplement divin. S'arrachant à ses pensées, elle sentit son corps heurter soudainement le mur, et le corps de Vaas être lourd et chaud contre le sien. La jeune femme se mordilla la lèvre, plongeant un regard incandescent dans celui de Vaas.

« Mon prince...  » susurra Solace, une lueur d'amusement qui dansait au creux de ses yeux. Ils rompaient avec une aisance folle les codes ringards, se les réappropriant avec une facilité troublante. Vaas ne perdait pas de temps et cette empressement n'était pas pour déplaire à la jeune femme. Autant elle pouvait sentir l'impatience du désir de l'homme, autant elle même ressentait cette chaleur envahissante qui l'amener à considérer des ébats dans un pareil endroit.

Oh, à vrai dire peu lui importait, Solace n'était pas difficile et elle appréciait l'imprévu, l'étonnement et ce qui semblait hors de place. La jeune femme le regarda se déshabiller, puis faire de même avec elle. Elle frémit en l'entendant chuchoter. L'aidant à se diriger dans l'obscurité, elle le guida vers lui, l'effleurant à peine : il trouva bien assez vite le chemin...

Lorsqu'il la pénétra, elle rejeta sa tête en arrière, sentant celle-ci s'appuyer contre le mur. La déesse s'agrippa à lui, prenant appui au point que leurs corps étaient fermement soudés l'un contre l'autre. Ses bras l'entourèrent, passant dans son dos, pour l'amener à elle et faciliter l'échange. Solace avait envie de violence et de soudaineté. Elle l'attrapait farouchement, enfonçant ses doigts dans son épaule, soupirant et gémissant alors qu'il allait et venait en elle.

Elle répondit au compliment que quelque autre donzelle aurait pu juger cru, mais que Solace accepta avec un petit sourire et un regard brûlant qui en disait long. Solace enfouit ensuite son visage dans le cou de Vaas, inspirant doucement. « Vaas...  » haleta-t-elle, avant de venir de nouveau l'embrasser avec fougue.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le lundi 16 mai 2016, 00:14:19
Là, comme ça, c’était le Putain de Paradis. Qu’on soit dans une rame de métro crasseuse ou dans un palace 4 étoiles, avec la grande terrasse, la piscine, et la couverture en soie, dès lors qu’une queue rencontrait son trou, elle était bien paertout. Vaas entendait la femme murmurer son nom, et lui, pauvre hère, noble et glorieux chevalier servant des temps modernes, s’exécutait docilement pour cette femme, sa nymphe bleue. Il caressait ses cheveux, et s’enfonçait en elle, les corps à l’harmonie, remuant ensemble, sur la même longueur d’onde. La récompense après l’effort. C’était comme dans les films américains. Après avoir tué les méchants, le héros se tapait la nana. Pareil ! Vaas était une icône hollywoodienne ! Là, il avait sa Marilyn Monroe made in Seikusu, parfaite nana aux cheveux bleus, en pantalon de cuir, moulant son petit cul bien comme il faut, avec quelques tâches de sang en guise de mascara, et des muscles pour le tenter.

Ils ne faisaient plus qu’un, eux, nos héros du 21ème siècle, s’unissant ensemble dans le stupre et la luxure. La sensation magnifique de ce con valait toutes les tueries du monde. Poétique, se sentant pousser des envolées lyriques, Vaas était prêt à tuer des gangs entiers rien que pour pouvoir, de nouveau, goûter à cette tendre et douce chatte qui s’offrait à son soldat. Un soldat bien raide, bien tendu, désireux de faire son devoir avec honneur.

« Hmmm… Ma Solace, hmmm… »

Vaas attrapa alors les poignets de la femme, et les plaqua contre le mur, puis planta son regard dans le sien, et multiplia les coups de reins, écrasant son torse contre le sien, sentant, à chaque fois, les seins de la femme s’enfoncer contre son torse. De délicieux seins qui rebondissaient contre son torse, avant qu’il ne parte, et ne s’enfonce à nouveau, encore et encore, remuant joyeusement en elle. Le brave insulaire était très heureux, et la dureté de sa virilité en était la première preuve. C’était un plaisir alchimique, bestial et simpliste. L’homme, la femme. Ils s’aimaient, tels des amants passionnés et infatigables. Vaas la prenait, la baisait, soulevant son corps, enfonçant son queue aussi loin qu’il le pouvait.

Tout ça, ça n’était qu’un prélude, un acompte. Les femmes, il fallait les flatter pour qu’elles restent. Autrement, elles se lassaient, et elles partaient. Tout ça, Vaas le comprenait, et l’acceptait. C’était le privilège du beau sexe, aux hommes de leur faire la cour. Lui, il pourrait dire qu’il avait tué pour elle. Ils étaient comme deux balles libres, qui s’étaient heurtées lors d’une folle soirée pour finir ensuite dans le même barillet.

« C’est le début… Hmmm… D’une folle aventure… Putain, ouais, haaa… »

Vaas l’embrassa alors, fougueusement, mordillant ses lèvres, puis lécha sa joue, s’aplatissant d’un coup contre elle, avant de repartir en arrière, entraînant le corps de la femme avec elle, puis repartant en avant. On entendait la chair claquer, les corps grogner et soupirer. La respiration rauque et précipitée de Vaas se soufflait sur le visage de Solace, et il relâcha ses poignets, pour agripper ses fesses, posant ses mains sur chacune d’entre elles, et recommença ses bourrades, toujours plus fort.

« Toi et moi, bébé… Ouais… Hmmm… Toi et moi, sugar »

Et c’est comme ça que ça se passerait.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le samedi 28 mai 2016, 21:14:05
Unis dans la violence et par le sexe. C'était parfait. Solace était sur son petit nuage, plongé dans les bras de son colosse. Elle était déjà accro et c'était la plus délicieuse des drogues. Il expirait la sauvagerie, l'exotisme, le soleil, elle avait bu ses paroles, son récit de son chez lui perdu. En bref, Solace se sentait sur la même longueur d'ondes. Il lui semblait qu'à deux rien ne leur résisteraient. Eux contre le monde : le rêve.

Sa Solace. C'était plaisant à entendre. Elle, la patronne des égarés, de ceux qui s'abandonnaient si facilement aux plaisirs, donc le sang battait dans les veines, parcourus de substances diverses. Les fous et les impies. Leur rencontre avait été étrangement écrite, et peut-être que par sa propre nature Solace était destinée à croire à ce genre de trucs. L'histoire avait tout du conte de fée en fin de compte, s'enracinant dans les histoires de hasards, d'âmes qui se rencontrent par la force des choses et tout le tintouin. Oui, Solace n'aurait certainement pas avaler ce genre d'histoires, mais pourtant, les faits étaient bien là. La déesse se faisait prendre dans un tunnel de métro, par un homme qui lui semblait predestiné et dont elle buvait chacune des paroles avec une fascination non feinte. Elle se sentait elle aussi poétesse... peut-être que c'était contagieux ?

« Ô Vaas...  » Solace était flattée, par la fougue qu'il mettait dans leurs ébats, par la dureté de sa queue qui témoignait elle seule de la passion qui l'animait et par cet empressement qui les avaient animé, les amenant à céder si rapidement à leurs envies.

Elle voulait perdre le sens du temps, s'égarer dans la folie et les méandres de l'esprit, avec lui bien sur. Cette proximité faisait ressortir une part d'ombre qu'elle était loin de vouloir réprimer. Solace pressa sa poitrine contre son torse, se tortillant avant d'être de nouveau rudement plaquer contre le mur, les poignets fermement maintenus par l'homme. Elle attrapait le rythme, bougeant ses hanches pour le rejoindre, alors qu'il donnait de puissants coups de reins pour s'enfoncer en elle, dans une danse sauvage qui semblait sans fin, et cela pour son plus grand plaisir.

« Je veut... tuer, piller, saccager... inscrire notre histoire dans le sang....han...ah.  » haleta-t-elle avant de se mordre si soudainement la lèvre qu'une goutte de sang y perla.

Solace avait des rêves de grandeur, et pourtant tout simples en fin de compte. Elle voulait du sang, de la chair, de l'alcool, du sang, et des drogues. C'était aussi simple que ça ! Et Solace avait trouvé son étrange reflet en ce mortel. Rien ne lui semblait impossible, les barrières absurdes du commun n'avaient pas effet. Elle en était persuadée et c'était ça que Solace voulait : se dépasser, dépasser les limites... non, mieux : les effacer. Il fit taire ses réflexions intérieures avec un seul baiser fougueux qui manqua de lui couper le souffle. 

Lorsqu'il la relâcha, elle passa ses bras autour de ses épaules, le forçant contre elle l'espace d'un instant, soufflant, grognant avant de se relâcher dans la jouissance de l'orgasme, soudain et impitoyable, son sexe toujours planté au creux de ses cuisses.

« Toi et moi, amour. Contre... le monde.  » répéta la jeune femme avec un sourire carnassier.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le dimanche 29 mai 2016, 13:48:56
Ensemble, collés l’un contre l’autre, ils formaient un couple parfait. Point de mensonges, point d’hypocrisie entre eux, l’attraction des corps parlait pour elle.  Si Vaas avait su que des nanas comme ça existaient en-dehors de son île, il y a bien longtemps qu’il aurait fait le ménage. Quoi de mieux, en effet, que de baiser joyeusement avec une nana avec qui on avait buté auparavant ? Vaas se sentait en phase, en ce moment. Pas comme s’il baisait l’une des nombreuses putes qui croisaient son passager, mais comme une égale. Cette séance de cul, c’était pas du cul, c’était un hommage. Il offrait sa queue sur l’autel de cette femme, la pilonnait de sa virilité pour mieux lui dire qu’il la vénérait.

« Hhmmm... »

Il grognait et soupirait, s’enfonçant en elle. Sa queue était déjà bien dure, car il était encore tout excité de la tuerie dans l’entrepôt, et c’est dans ces conditions que son érection se transforma rapidement, et qu’il atteignit le stade suprême. Il lui mordilla le cou, léchant sa peau, puis se vida en elle, balançant des filaments de foutre chaud dans son organisme. Vaas soupira alors, et la relâcha, mais la maintint encore un peu dans ses bras. Elle était un peu plus petite que lui, et il déposa un baiser sur le front de sa Princesse.

« Ouais... C’est ça, amor. Je suis venu ici dans le cadre d’une noble mission, et je ne pensais pas te trouver. J’ai quitté mon oasis pour ce monde pourri, en missionnaire, et j’y ai trouvé un rayon d’espoir. Toi... »

Empreint de poésie, Vaas l’embrassa encore, puis s’écarta finalement. Ils étaient dans une voie de métro désaffectée, ce qui, très certainement, expliquait pourquoi aucun train ne les avait encre écrabouillés. Il lui tint la main, tout en s’aventurant le long de ce tunnel silencieux, jusqu’à voir un mur, qui bloquait le passage. Fort heureusement, il y avait une porte sur la gauche, qu’il ouvrit rapidement, pour arriver dans les couloirs de maintenance d’une station de métro. Il leur suffit ensuite de traverser une ultime porte pour que la lumière vienne lui écrabouiller le visage.

Le rakyat était encore présent dans ses veines, et la lumière l’aveugla légèrement, le faisant cligner des yeux. De multiples individus étaient là, regardant ce duo en clignant des yeux, surpris... Pour voir ensuite l’entre-jambes de Vaas. L’homme avait en effet oublié de refermer son pantalon, exhibant ainsi son sexe à la vue des usagers. Et ce sans parler des traces de sang qui ornaient encore les corps des deux amants.

« ’Chier, putain de lumière... »

Il cligna des yeux à plusieurs reprises, avant que sa vision cesse de devenir floue. Cependant, les gens le regardaient, agressifs, moqueurs, l’énervant. Sa main se saisit instinctivement de son pistolet, et il tira en l’air en hurlant.

« QU'EST-CE QUE VOUS REGARDEZ, BANDE DE MERDEUX ?!! »

Les tirs résonnèrent, provoquant une série de hurlements. Des démons grouillants, voilà ce qu’ils étaient, le poursuivant,  le persécutant, le harcelant ! Non, personne ne lui volerait Solace... Car elle était sa Solace ! Ils étaient jaloux, voilà tout ! Mais elle, elle était à lui ! Et il ne la partagerait pas avec ces sales vers ! Elle était son amour, sa raison de vivre, son soleil... Sa Solace.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Solace Belletyn le dimanche 04 juin 2017, 19:23:24
Ils étaient à l'unisson dans cette folie meurtrière doublée d'une étrange perspective sur l'existence. Le sexe c'était une belle cerise ensanglantée sur le sublime gâteau de mariage de deux esprits pas très sains. Solace était aux anges - et bientôt au Septième Ciel... que demander de plus ? Les images de la soirée défilés sous ses paupières semi-closes tandis qu'il la pilonnait avec enthousiasme. Tandis que la jouissance explosait au creux de ses entrailles, Solace avait la bizarre impressionnant de se découvrir déesse - vénérée entre les bras d'un type qu'elle avait rencontré pendant un joyeux massacre quelques heures auparavant. Le scénario de rêve quoi.  

Elle se frotta doucement contre lui avant de le relâcher. Solace se sentait poupée entre ses bras. Une poupée armée jusqu'aux dents cependant... il n'est pas négligeable de le préciser. « Dame Fortune aurait été un peu pute de pas nous faire croiser en cette sublime soirée  » répondit-t-elle avec un beau sourire béat. Elle flottait sur un petit nuage, s'attendant presque à voir de petits chérubins joufflus venir joindre la chorale euphorique qui résonnait à l'intérieur de sa caboche. Solace le suivit jusqu'à ce qu'ils débouchèrent enfin sur la partie sous-terraine "habitée" des lieux. La lumière de la station de métro lui fit plisser les yeux quelques secondes, le temps qu'elle réhabitue ses pupilles à la lumière. Apparemment, ils avaient même le droit à un public qui se rinçait - bouches-bées - l’œil sur le couple et plus précisément sur le sexe de son nouveau camarade qui dépassait de son pantalon qu'il avait omis de refermer. Oups.  Ils devaient offrir un sacré spectacle au passage - qu'il s'agissait de son jules avec ses bijoux de famille au vent ou bien son décolleté ornée de splendides tâches sombres qu'il n'était pas très compliqué d'identifié comme ayant coulé dans les veines d'un type anonyme à peine d'une heure auparavant.

Légèrement surprise, elle tressaillit lorsque les coups de feu retentit jusqu'alors trop occupés à dévisager les sales gueules des passants. La jeune femme ne put s'empêcher de ricaner en voyant les badauds s'éparpillés dans tout les sens comme une basse-cour dans laquelle on aurait introduit deux renards affamés. Devant cette petite attention, Solace ne put s'empêcher de se mettre sur la pointe des pieds avant de lui plaquer un baiser sur la joue. Mais bon : c'était bien beau tout ça mais il fallait mieux déguerpir avant que la cavalerie débarque. Sans perdre de temps, elle finit par enfouir sa main dans la sienne avant de lui tapoter le torse. Les effets de ses capacités lui faisaient pas mal tourner les sens mais elle était un peu moins jeté que lui. La jeune femme ne put s'empêcher de ricaner en voyant les badauds s'éparpillés dans tout les sens comme une basse-cour dans laquelle on aurait introduit deux renards dalleux.

« Pas que ça me déplairait de se la jouer Duck Hunt mais je te propose qu'on se taille d'ici, love.  » susurra-t-elle enivrée par la situation. Avant qu'elle n'ait pu articuler le moindre mot, elle sentit une main de refermer sur son poignet. En un éclair, la déesse aperçut un écusson d'une quelconque compagnie de sécurité et un poing lui atterrir en pleine figure lorsqu'elle écrasa le pied du type pour tenter de se dégager. « Connard !  » rugit-t-elle, vacillante, en tenant son nez ensanglanté. Dans la bousculade paniquée des usagers de la station, le type se fit jeter à terre. Une alarme incendie braillait désormais dans ses oreilles - certainement l'une de ces braves gens qui avaient décidé d'engager l'évacuation des lieux. Balayant rapidement les lieux du regard, elle aperçut un petit ascenseur de service dans un coin. Bingo. Elle le désigna à Vaas avant de s'y diriger, l'ouvrant avant de s'y engouffrer.

« Par-king.  » articula-t-elle avec difficulté avant de le tirer vers elle. Solace écrasa d'un coup de poing le bouton qui indiqua -1 avant d'adresser un petit geste de la main agrémenté d'un doigt d'honneur au faux flic qui braillait à l'adresse d'un collègue qui l'avait apparemment rejoint. L'escalier était à l'autre bout de la station et le mec n'avait pas l'air d'être du style "assez en forme pour se taper un sprint suffisant" pour les choper à leur arrivée. Associé au fait qu'ils se trouvaient dans une station de métro et pas des bâtiments ultrasécurisés, ils pourraient faire leur chemin sans trop de problème et trouver une voiture à chourrer pour se tailler de là sans se griller les plumes.
Titre: Re : Gangs Of Seikusu [PV]
Posté par: Vaas Montenegro le mardi 06 juin 2017, 00:53:06
Qui avait tiré ? Lui ? Les mafieux qui le traquaient ? Les policiers ? Ou avait-il imaginé les tirs ? Chargé comme il l’était, Vaas ne savait plus trop ce qui se passait. Mais ce n’était pas de rakyat dont ses veines étaient gorgées, mais bien d’amour. De l’amour, tout simplement. Il était amoureux de Solace, cette femme qui lui correspondait parfaitement. Un amour aussi explosif qu’un bidon de kérosène en feu, et qui ne demandait qu’à se développer, qu’à se laisser porter. C’était ça, l’amour. Un sentiment simple et pur, complet et prenant, qui ne s’embarrassait pas de froufrous ou de faux-semblants pour exister et pour se développer pleinement. Vaas vivait donc cet état euphorique, et, de fait, tandis que les badauds fuyaient, et qu’il avait la main sur son pistolet, son sexe se mit à bander à nouveau.

C’est à cet instant qu’un malotru se rapprocha, et frappa Solace. Surpris, Vaas la vit tomber au sol, et repousser ensuite l’homme, qui roula au sol, avec une force surhumaine.

« Qu’est-ce t’as fait à ma nana, fils de pute ?! »

Vaas pointa son flingue vers lui, et fit feu, mais atteignit un badaud qui passait par là, le touchant dans le dos. Il allait tirer encore, mais son amour l’attrapa par la main, et lui fit signe de filer. Ni une ni deux, en bon chevalier servant qu’il était, Vaas obtempéra, et rejoignit un ascenseur, où il entendit la femme parler du parking, d’une voix essoufflée. Sans plus attendre, Vaas écrasa le bouton, et vit des agents de sécurité, de petits démons grimaçants et cornus, se rapprocher rapidement, leurs longues langues serpentines sortant de leurs bouches enflammées.

« Allez crever, vous nous aurez JAMAIS ! »

Le psychopathe tira à nouveau, et les battants de l’ascenseur se refermèrent. Il rangea alors son arme, et se pencha vers Solace, couchée contre le mur. D’une main, Vaas caressa son visage, et termina en posant ses doigts sur son menton, l’incitant ainsi à relever la tête.

« Bébé, ça va ? Je suis désolé, j’aurais dû te protéger, bébé, mais j’ai pas vu ce type… »

Elle avait juste reçu un coup, il en fallait plus pour la mettre à terre, c’était son bébé, mais Vaas l’aimait. Et, quand on aime, on protège, tout simplement. Il l’aida à se relever, et l’embrassa encore, serrant le corps de Solace entre ses bras, une main sur ses cheveux bleus, sa bouche se plaquant à la sienne Peu à peu, elle put sentir son sexe caresser ses cuisses, mais les portes s’ouvrirent à nouveau.

« Allez… On se tire de là ! »

Vaas remit sur place son pantalon, puis s’avança. Les effets hallucinatoires du rakyat s’étaient dissipés, et il marcha dans le parking, tenant la main de son amante, cherchant une voiture intéressante, puis s’arrêta devant une belle voiture : une Toyota CHR (https://t1-cms-3.images.toyota-europe.com/toyotaone/frfr/toyota-chr-2016-video-tme-010-a-thumb_tcm-18-820319.jpg) chromée. Le mercenaire explosa la vitre avec la crosse de son pistolet, la déverrouilla, puis se glissa à l’intérieur.

Pas de clef à l’intérieur, mais il était un spécialiste en la matière, et s’attaqua au démarreur, jusqu’à le faire sauter, puis attrapa des fils qui pendouillaient, et les frotta entre eux, jusqu’à faire démarrer la voiture.

« Et voilà ! »

Il fit une marche arrière, puis démarra rapidement, et sortit du parking souterrain, en défonçant la rambarde de sécurité à la sortie, rejoignant la rue.

« Woooow !! Libres !! »

Vaas souriait joyeusement, et s’arrêta ensuite à un feu rouge, derrière le cul d’un fourgon, puis se retourna vers Solace. La voiture, par ailleurs, avait un levier de vitesse automatique, de sorte qu’il n’y avait rien séparant les deux.

« J’ai pas oublié le type qui t’a frappé, amour. J’ai son visage en mémoire. On va le retrouver, et je lui ferais payer d’avoir osé te frapper. »

Sa voix, en disant cela, avait pris une tonalité bien sombre, comme pour confirmer que cet homme, quel qu’il puisse être, allait passer un sale quart d’heure. Mais, pour l’heure, Vaas avait surtout une érection bien dure, qui continuait à déformer son pantalon.

« Je sais que j’abuse, mais… Est-ce que tu pourrais t’occuper de lui, trésor ? fit-il, en désignant du nez son sexe, tout en continuant à rouler. Tu es si douée de ta langue… »