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James venait à peine de serrer son père dans ses bras, qu'il appuya sur le bouton du téléphone enclenchant le voyage interdimensionnel, en arborant un grand sourire masquant une certaine tristesse. Certes ils allaient pouvoir communiquer grâce à l'appareil mystérieux masqué en Iphone, mais tout contact en face à face allait être impossible pour un long moment. En l'espace de quelques secondes, le jeune homme fut transporté dans une autre dimension. Un voyage bref mais intense. Il eu l'impression de se faire virevolter dans tout les sens, comme s'il était dans une sorte de manège qu'on s'amusait à faire tourner dans tout les angles possible et inimaginable à une vitesse extrême. Puis un "Poc" très sec retentit. Il était arrivé. Un japon alternatif sur une planète terre alternative.
Le voyage interdimensionnel étant plus déroutant que le voyage temporel, James ne put tenir debout et il s'écroula au sol. Son père l'avait prévenu qu'au début, il risquait d'avoir besoin de temps pour récupérer de l'intensité de ce voyage et c'était en effet le cas. James avait des vertiges monstrueux, et était à deux doigt de vomir. Pour l'instant il s'en foutait qu'on le voit, ou même de salir ses vêtements préférés qu'il avait choisi pour ce voyage (ceux de l'avatar), il avait besoin de temps pour aller mieux. Allongé au sol, il inspira et expira fortement afin d'aider son cœur à reprendre un rythme normal et à se calmer intérieurement. Sa vue floue devenait de plus en plus claire avec le temps et il pris peu à peu conscience de son environnement.
Il était manifestement dans une ruelle, assez sombre. A sa droite, un cul de sac encore plus sombre et à sa gauche, une grande rue, avec beaucoup de circulation. Manifestement on était en plein après midi et il ne faisait pas très chaud et... une silhouette semblait s'approcher. James cligna des yeux pour être sur qu'il n'avait pas rêvé. Quelqu'un venait dans sa direction, mais le contre jour l'empêchait de voir clairement son visage. Impuissant, n'ayant pas totalement récupéré, James ne pouvait que laisser s'approcher cette personne, espérant sincèrement qu'elle ne l'ai pas vu apparaître comme par magie. Avec un peu de chance elle n'avait entendu que le "Poc" de son arrivée ou peut être s'inquiète t'elle simplement de voir un homme seul écroulé dans une ruelle et souhaite l'aider... Dans tout les cas, James n'allait pas tarder à le savoir...
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Swallowed by a vicious vengeful sea
(O-HOOO-HO !)
Darker days are raining over me
(O-HOOO-HO !)
In the deepest depths I lost myself
(O-HOOO-HO !)
See myself through someone else
Écouteurs sur les oreilles, Jane était en train de rentrer des cours,
Black Water (https://www.youtube.com/watch?v=gEaaazkAynE) déferlant joyeusement dans ses oreilles, avec ce rythme paisible, calme, et entraînant, qui définissait ce groupe islandais de rock indépendant en pleine ascension. Elle se dirigeait vers son appartement, celui qu’elle partageait avec Nell, sa grande sœur, sans se préoccuper du reste. La journée d’aujourd’hui avait été aussi chiante que les précédentes, elle avait bâillé aux corneilles, tout en écoutant les filles parler de cul, les mecs de mangas... Bref, les mêmes conversations inintéressantes, le pire étant quand ils tentaient d’avoir des sujets d’adultes. Là, là... Là, c’était méchamment folklo’, et particulièrement fendard. Ouais, Jane était méchante, incisive, piquante... Mais elle était comme ça.
La jeune lycéenne emprunta son petit raccourci, et fila dans une ruelle... Quand elle vit un truc méga-chelou, genre
Terminator en action. Perdue dans ses pensées, elle révéla la tête en voyant quelque chose exploser devant elle, soulevant ses cheveux, puis vit ensuite, au milieu d’une sorte de... Euh... De
truc blanc, un gus débarquer.
*
My God, Schwarzy ? Mais qu’est-ce que tu fiches ici ?!*
Elle vit le Schwarzenegger en carton s’écrouler sur le sol, et comprit vite que ce n’était pas un,
remake du film... Parce que, pour commencer, le mec était pas à poil ! Mais bon, vu qu’il était pas aussi baraqué que Schwarzy’, ce n’était pas bien grave. En revanche, il avait l’air mal en point, à traîner sur le sol, comme un junkie en manque de sa dose.
Elle se rapprocha lentement, nerveuse, et sortit de son sac à dos sa bombe en poivre, une arme pratique. Elle se rapprochait lentement, après avoir éteint son iPod, puis le regarda lentement, proche de lui.
«
Euh... T’es qui, buddy ? »
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La silhouette s'approcha de plus en plus et se précisa. Petit à petit James pu voir qu'il s'agissait d'une jolie lycéenne, et vu la façon méfiante dont elle s'avance vers lui, on peut supposer qu'elle a vu quelque chose.
*Bon... ça commence bien...*
Détaillant la lycéenne autant qu'il pouvait allongé au sol et la vue brouillée, il réalisa qu'elle n'était pas asiatique. Il était supposé avoir atterris au japon, et le fait que la première personne qu'il croise ne soit pas asiatique était peut être signe que lui et son père avaient entré de mauvaises coordonnées... La lycéenne était de plus en plus proche, elle avait sortit quelque chose de son sac mais James n'arrivais pas trop à voir quoi. Il tenta de se redresser et pu au moins s'asseoir, mais n'osa pas encore tenter de se relever. Arrivée près de lui, elle le regarda lentement avant de s'adresser à lui.
« Euh... T’es qui, buddy ? »
Elle parlait japonais... ce qui en soit était rassurant, mais cet accent? Le traducteur de James, inséré dans son cerveau sous forme de nanomachine lui permettait de comprendre que ce n'était pas un japonais parfait, mais il était très difficile malgré tout de savoir d'ou venait son accent. Mais... une minute... "Buddy" ? Ce mot était anglophone. La langue d'origine de James. Peut être que cela voulait dire que dans ce monde alternatif, la Japon est occupé par l'Angleterre? Du coup une sorte de melting pot entre asiatiques et britanniques s'est fait et les gens ont tous un accent anglophone? Telles furent les premières réflexions de James. Du coup il décida de tenter de lui répondre en anglais histoire de voir.
"Je... Je m'appelle James... James Bowmore... désolé, j'ai du trébucher et me cogner la tête, j'avais quelques vertiges à la base, surement parce que j'ai sauté un repas aujourd'hui"
Suite à ce mensonge, James ne pu retenir un petit rire idiot, en rougissant légèrement. Il récupéra son chapeau qui avait légèrement roulé et le reposa calmement sur la tête. Il commençait enfin à se sentir mieux et se leva lentement, mais prudemment tout de même, les jambes légèrement tremblotante. Il continua à lui parler en anglais et s'appretait à lui sortir un autre mensonge pas forcément très cohérent.
"Merci d'être venu me voir... Comment t'appelles tu? D'ailleurs excuses moi mais... je suis un peu amnésique depuis un accident que j'ai eu récemment... Ou sommes nous? En quelle année? Beaucoup de gens parlent anglais ici? Je suis un peu... perdu..."
On ne peux pas dire que James était doué pour le mensonge. Il essayait de sourire mais ça devait faire un peu faux. Ses joues était légèrement rougissante rien que pour ce mensonge... ou bien était ce parce qu'il était actuellement sondé par une jolie fille? Peut être que ça y contribuait mais quoi qu'il en soit James était très mal à l'aise. Et il redoutait une chose, que la jeune fille ait été témoin de son apparition, ce qui serait une véritable catastrophe. Il lui faudrait alors trouver un moyen de la convaincre de ne pas en parler ce qui serait compliqué...
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The fucking hell ?! Jane n’avait pas la berlue, elle avait clairement vu ce type surgir de... Et bien, de nulle part ! Et, dans ce genre de cas, où Jane était si surprise qu’elle en venait à douter de tout, sa langue naturelle avait tendance à revenir à la charge. Elle avait appris à parler le japonais aux États-Unis, puis avait ensuite perfectionné son apprentissage ici. Ce n’était clairement pas une langue facile, et, fort heureusement, après la Seconde Guerre Mondiale et l’occupation américaine, l’anglais avait commencé à se faire une place de choix au sein de la société japonaise. Ainsi, les rares fois où elle était coincée, Jane pouvait s’exprimer en anglais, faisant, à cette occasion, ressortir ce bon vieil accent californien. Mais là, elle avait clairement vu un mec débarquer de... Ben, de nowhere, quoi ! Elle marchait peinard, tranquille, et... *POUF !*, voilà qu’un dude débarquait comme par magie.
L’homme lui expliqua s’appeler James Bowmore, nom qui sonnait so british, avant de lui expliquer qu’il était amnésique, et ne savait donc pas où il était... Et ce tout en se souvenant de son nom.
*Cut the crap, il se fout de ma gueule !*
Elle n’était pas dupe ! Fronçant de soupçonneux sourcils, elle le regarda.
« Je m’appelle Jane... Mais, un conseil, dude, si tu veux mentir à quelqu’un, fais en sorte de croire à tes propres conneries. T’es pas amnésique, tu te rappellerais pas de ton nom, autrement ! »
Et hop ! Le voilà retourné en deux coups de cuiller à pot ! Cependant, Jane n’avait aucune envie de se fâcher avec lui. Bien au contraire, maintenant qu’elle était face à un type qui puait le magicien à tous les étages, ça lui donnait des idées. Alors, s’il craignait qu’elle appelle les autorités... No problem, Jane était clean de ce côté-là.
« T’es un mage, hein ? J’en étais sûre... »
Ah, Nell avait beau se foutre de sa gueule, en lui disant que ses trucs sur la magie, c’était tout un tas de bêtises, Jane, elle, elle savait qu’elle était une sorcière ! Et elle savait qu’elle avait raison. Et là, elle en avait la preuve sous le nez, avec ce type qui avait l’air de sortir du cul d’une nonne, et qui se demandait dans quel bourbier il venait de foutre le pied.
Jane lui fit un grand sourire, en pointant un doigt vers lui :
« Avoue, wizard ! »
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La demoiselle disait s'appeler Jane, mais James oublia presque son nom quand elle continua sa phrase, lui faisant comprendre qu'elle était totalement incrédule vis à vis du mensonge énoncé plus tôt. Il savait bien qu'il n'était pas très doué pour mentir, mais se faire griller aussi vite... Si quelques seconde plus tôt il était écarlate, il se sentit soudain blêmir montrant malgré lui quelques signes de malaises tel que se gratter derrière la nuque.
« T’es un mage, hein ? J’en étais sûre... »
*Un mage? Me dit pas que... qu'en plus elle m'a vu apparaître? Et elle prend ça pour un tour de magie? Merde... si je suis grillé aussi vite, je ne sais pas comment je vais faire... Je vais soit devoir trouver un moyen de l'éloigner, soit jouer les incrédules... ou alors... peut être...*
"Un m-m-mage? Je..."
N'ayant pas eu le temps de finir sa phrase, James fut interrompu par une Jane souriante et confiante pointant son doigt vers lui.
« Avoue, wizard ! »
*Merde... c'est sur, elle a vu quelques chose... que faire... ? Tenter de lui faire croire qu'elle a halluciné? Après tout la magie n'existe pas... Mais attends... Elle n'a pas l'air particulièrement choquée par ce qu'elle à vu... Une personne normale serait déroutée par cette situation... Pas elle... pourquoi? Est ce qu'elle est liée aux failles?*
James inspira un bon coup, et essaya de se détendre afin de voir si il avait une chance de faire en sorte que Jane puisse croire qu'elle avait halluciné. Après tout ce n'est pas normal de voir quelqu'un apparaître tout d'un coup, même si elle avait vu quelque chose, avec un peu de chance elle pourrait croire que c'était son imagination. D'un autre côté, si elle liées aux nombreuses failles détecté dans le labo du père de James, elle sait peut être des choses à ce sujet. Mais être grillé dans son enquête dès la première minute dans ce monde parallèle? C'était quand même la loose... La meilleure tactique pour James consistait à la tester. Malheureusement la petite lycéenne semblait avoir un mental d'acier comparé à notre voyageur interdimensionnel, et les choses ne démarraient vraiment pas en sa faveur. Un peu hésitant, James tenta de bredouiller quelques mots, afin de voir si elle se laissait convaincre par le fait qu'elle avait halluciné. Si elle continue à être aussi confiante ça ne pouvait signifier qu'une chose : Elle était liée d'une façon ou d'une autres aux failles!
"Euh... Allons... hum... Jane c'est ça? La magie ça n'existe pas! Il y a bien quelques légendes par ci par la qui date du moyen-age, mais ce n'étaient certainement que des tours de passe passe de la part d'érudits... Y a quelques fictions par ci par la dont le sujet principal est la magie, mais tout ça n'est pas réel..."
Reprenant confiance en sentant que sont discours était plutôt cohérent et sincère, James allait commettre une grave erreur. Il ajouta quelques mots qui allaient définitivement le griller.
"Et puis très sincèrement... Comment peux tu croire qu'un homme puisse apparaître comme par magie comme ça? C'est tout bonnement impossible voyons!"
Il ria de bon cœur, sans se rendre compte de son erreur. En effet Jane l'avait accusé de faire de la magie, mais à aucun moment elle n'a mentionné le fait d'avoir vu un homme apparaître de nulle part! Totalement inconscient de sa gaffe monumentale, James continuait à sourire à la jeune fille, pratiquement persuadé que son discours allait passer crème.
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Honnêtement, il n’y avait que deux explications. Soit ce type était un Terminator à la recherche d’un Connor, soit il était un mage. Jane n’avait jamais entendu parler des Failles dimensionnelles reliant Terra à la Terre, mais elle se doutait bien que des mages devaient savoir transplaner… Et, comme elle était une apprentie-sorcière, il apparaissait logique qu’elle soit au courant de l’existence de la magie. Face à elle, désarçonné, le wizard, James Bowmore, au nom so British, botta encore en touche, visiblement mal à l’aise. Il tenta de lui asséner que la magie, c’était bon pour les contes de fées, mais pas pour la réalité. Jane fronça les sourcils, poings serrés sur les hanches.
James reprenait du poil de la bête, et s’enfonça tout seul, car, effectivement, Jane ne lui avait pas parlé de son apparition subite.
*Fuck hell, y me prend pour une demeurée !*
L’homme allait cependant vite comprendre que, dans le genre, Jane était une femme têtue et obstinée. Elle se rapprocha en effet de lui, et croisa les bras, avant de tendre une main, doigt tendu, sur le torse de l’homme.
« Qui a parlé de téléportation, hum ? Ah ! enchaîna-t-elle, sans lui laisser le temps de réagir, tu t’es trahi tout seul, you idiot ! »
Comme quoi, on pouvait être un mage, et ne pas être bien malin. Claironnant, Jane s’écarta ensuite, et croisa les bras.
« C’est un heureux hasard, en fait, car je suis en recherche de magie… Je suis une sorcière ! Mais… Je me débrouille pas très bien, j’ai besoin d’un mentor. Donc… C’est toi qui va t’y coller ! Et t’as pas les moyens de refuser, ou je ferais de ta vie un enfer ! »
C’était du bluff, car Jane n’avait pas spécialement les moyens d’intimider qui que ce soit…
Mais ça ne l’empêchait pas d’essayer !
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Le large sourire de James se décomposa lorsque la lycéenne s'approcha, sure d'elle le doigt posé sur son torse en lui faisant comprendre sa gaffe. Jane n'avait à aucun moment parlé de téléportation... Pourtant James en avait fait mention comme un imbécile! Le stress avait tendance à le faire gaffer à mort. Déjà le mensonge en soi était quelque chose qu'il maîtrisait très mal si en plus on le mettait dans une situation de stress dans ce genre... ça n'arrangeait rien.
La situation actuelle craignait à mort. A peine débarqué dans ce monde alternatif il était grillé par une lycèenne. Il ne pouvait plus mentir, il ne restait plus qu'une seule solution : Fuir tant qu'il le pouvait encore! Mais alors que cette pensée lui traversait l'esprit, Jane s'écarta en croisant les bras...
« C’est un heureux hasard, en fait, car je suis en recherche de magie… Je suis une sorcière ! Mais… Je me débrouille pas très bien, j’ai besoin d’un mentor. Donc… C’est toi qui va t’y coller ! Et t’as pas les moyens de refuser, ou je ferais de ta vie un enfer ! »
*Qu-quoi? Une sorcière? Qu'est ce qu'elle raconte?*
James, un peu blême, leva un sourcil d'un air incrédule. Cette fille, une sorcière? Au moins une chose est sur, si elle a cette réaction elle n'est pas lié au failles. Cependant la magie... ça n'existe pas... en tout pas la d'ou il vient. Mais nous sommes dans un univers alternatif. Le concept d'univers alternatif suppose qu'il en existe à l'infini. Parmi cette infinitée d'univers alternatif, pourquoi pas un monde ou il existe de la magie? Et elle a pris l'apparition soudaine de James pour un sort... de téléportation?
Mais restons réaliste, il reste beaucoup plus probable que la jeune fille soit juste une personne qui lit un peu trop de roman fantaisiste et qu'elle se laisse influencer par ça. Elle est persuadé que la magie existe et espérait tomber sur quelqu'un qui maîtrise la magie. Prenant James pour un mage, elle espère l'avoir comme mentor... Comme s'il pouvait lui apprendre quoi que ce soit! Le problème c'est qu'elle le menaçait. Voila qui est problématique...
"Je... Inutile de me menacer! Ne parles surtout pas de moi à la police!"
A choisir, il vallait mieux que Jane soit la seule à lui coller au basques, plutot que toutes les autorités de la ville... Si les flics lui tombait dessus ça allait sérieusement gêner son enquête! Surtout tant qu'il n'a pas de papier d'identité valable! Le mieux pour l'instant c'était de gagner du temps en jouant le jeu... Accepter de devenir son mentor pour une magie dont il ignorait absolument tout...
"D-d'accord... je... Je maîtrise une certaine forme de magie... Je ne sais pas si je serais le meilleurs des mentors, mais je te promet de faire ce que je peux pour t'aider si en échange tu garde secret tout ce que tu as vu, et tout ce que tu verra... Il y a t'il un endroit ou nous pouvons aller pour exercer de la magie sans être vu?"
Il allait falloir marcher...tranquillement vers un autre endroit. C'était vrai après tout, il ne fallait pas être vu. Mais ça permettrait surtout à James d'avoir le temps de programmer sa machine, camouflé en Iphone. Normalement ça ne devrais pas paraître suspect auprès de la lycéenne s'il manipule un téléphone portable. Cela devrait passer pour un envoi de SMS tout au plus. En réalité il pourra pré-programmer quelques destinations afin de lui montrer la "magie" de la téléportation. Malheureusement il ne pourra pas lui montrer plus... S'il lui montre le voyage dans le temps? A part pour la perdre dans une époque lointaine pour écarter une menace potentielle, ça n'avait probablement pas d’intérêt... Et puis, même si James avait ses moments un peu sombre, il avait trop de cœur pour lui faire ça. Mais si elle s'avère être quelqu'un de sympa... Pourquoi pas un petit voyage? Histoire de lui montrer quelques chose de cool? On verra...
Il y avait une pointe de curiosité tout de même de la part de James. Même s'il était fort improbable que la jeune fille puisse exercer la moindre magie... qui sait? Peut être était-ce une vraie sorcière. James se tenait près a la suivre sans faire d'histoire. De toutes façon il ne connaissait pas du tout cet endroit, d'une certaine façon il allait pouvoir avoir un aperçu d'ou il avait atterrit. Reprenant sa joie de vivre en sentant que la situation commençait a être moins tendue, il esquissa un sourire idiot en se tenant aux côtés de la sorcière.
"Je te suis jeune apprentie! Je peux t'appeler jeune padawan ou c'est trop tot?"
*Merde, Star Wars existe dans ce monde ou pas? Bah, surement, Star Wars ne peux qu'exister, je ne peux concevoir un monde alternatif ou une telle merveille du cinéma n'a pas vu le jour!*
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L’air menaçante, Jane serrait le poing, comme pour lui dire que, effectivement, s’il voulait jouer au con, elle avait les moyens de pourrir toute son existence. Du gros bluff, bien entendu, mais ça, James ne le savait pas. Les Américains étaient les roi des bluffeurs. La preuve, la Seconde Guerre Mondiale avait été gagné sur un coup de bluff atomique. Quand les Alliés avaient fait pleuvoir des bombes nucléaires sur le Japon, ils avaient fait croire au Japon qu’ils en avaient encore des dizaines en stock. En réalité, à l’époque, produire une bombe atomique n’était pas simple, et les Américains n’en avaient fait que trois. La première avait servi d’essai dans le désert, et les deux autres avaient été utilisés. Autrement dit, quand les Américains avaient déposé un second ultimatum aux Japonais, ils n’avaient plus rien à leur balancer sur le coup. Autrement dit encore, le bluff, ça marchait bien.
Et James se fit rapidement convaincre. Un air triomphant s’exprima sur le visage de l’apprentie-sorcière, qui posa ses mains sur ses hanches, un sourire victorieux sur le visage, le jingle de la victoire de FF7 résonnant doucement dans sa tête.
*J’suis trop forte, j’ai mon magicien personnel !*
Ouais, si ça, c’est pas la classe, franchement... ! L’homme avoua donc maîtriser « une certaine forme de magie », restant assez évasif sur le sujet, avant de surtout demander où ils pourraient pratiquer la magie en paix.
« Well... Certainement pas en public, c’est trop dangereux. Outre les flics, on risque aussi de voir les Vengeurs nous tomber dessus, et je préfère éviter. »
En fait, elle craignait plus les types en costume que les flics. Miss Marvel, elle préférait voir son cul moulant sur Facebook, que de la voir tomber pile sous son nez, en lui expliquant qu’elle n’avait pas le droit de pratiquer la magie.
« On fera ça chez moi. J’ai conçu une salle de méditation magique pour m’entraîner, ce sera parfait ! »
Elle s’avança d’un air triomphant, quittant la ruelle pour rejoindre la rue, James la suivant avec son téléphone portable.
« Bon, now... C’est quoi que tu sais faire ? Tu m’as dit que tu maîtrisais un certain type de magie... C’est quoi, ton domaine de compétence, alors ? J’aimerais bien maîtriser la magie rose... Juste pour donner des érections aux mecs quand je me fais chier en cours, ça serait cool ! »
Jane avait, comme on pouvait le constater, quantité d’idées sur les façons les plus efficaces d’user de la magie.
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Une chose était sur, la petite Jane ne manquait pas de panache. Mais elle semblait surtout très heureuse de pouvoir apprendre de la magie. Pour le coup James avait plutôt intérêt à ce qu'elle ne comprenne pas qu'il ne s'agissait pas de magie mais de technologie. D'une part il ne voulait pas décevoir quelqu'un ayant un visage aussi rayonnant à l'idée de pratiquer de la magie, et d'autre part, du peu qu'il lui a parlé, cette fille à un sacré caractère. Qui sait ce qu'elle ferait pour se venger? Mais elle avait l'air sérieuse... sérieuse au point d'avoir conçu une salle de méditation magique?
*Elle... peut être que la magie existe dans cet univers alternatif? Si c'est pas le cas, à ce niveau la, c'est une vraie folle...*
Quoiqu'il en soit, James pré-programmait son téléphone. Il n'indiquait pas de coordonnées précise car il ne savait ni ou allait, ni ou il était. Non, il devait se contenter de préparer sa machine pour pouvoir se téléporter sur 1m maximum. En marchant James eu cependant la confirmation d'une chose : On était au japon. Quelle ville précise, aucune idée, mais a en croire les caractères des panneaux écrit en japonnais et la population majoritairement asiatique, on était bel et bien au bon endroit. Le téléphone était prêt. Il le rangea tranquillement dans la poche de sa veste. Il aurait juste a appuyer sur un bouton pour se téléporter 1m droit devant lui. Il faudra juste être discret en passant sa main dans sa poche. Tout bon magicien se doit de distraire son public efficacement pour que le "truc" ne se voit pas. Il allait falloir improviser quelque chose une fois chez elle... C'est alors que Jane posa une question qui surprit un peu James et le fit rougir.
« Bon, now... C’est quoi que tu sais faire? Tu m’as dit que tu maîtrisais un certain type de magie... C’est quoi, ton domaine de compétence, alors ? J’aimerais bien maîtriser la magie rose... Juste pour donner des érections aux mecs quand je me fais chier en cours, ça serait cool ! »
"D-d-donner des érections aux mecs?! C-c'est... tu... pourquoi tu ferais une chose pareil?"
James n'avait clairement pas l'habitude de parler de sexe n'ayant ni expérience dans le domaine, et n'ayant clairement jamais eu ce genre de conversations, surtout avec une fille. Du coup même un truc aussi banal (enfin, aussi banal que puisse être une discussion sur la magie) que ce que vient de dire Jane suffisait à perturber le jeune irlandais. Et pourtant théoriquement, la première question est supposé être plus gênante... Il allait néanmoins essayer de rebondir la dessus, espérant que sa gène extrême ne se soit pas trop vue. Si la conversation continuait dans ce sens la, il sentait que le stress allait encore lui faire dire des conneries et Jane en profiterais certainement. Il tenta de prendre un air sérieux en se préparant à déblatérer quelques mythos.
"Je maîtrise avant tout l'art de la téléportation, je peux aller ou je veux instantanément. Et la je venais de très très loin. En fait je n'avais jamais fait de voyage sur d'aussi longue distance de toutes ma vie, d'ou mon état quand tu m'a trouvé... Au moins j'ai l'air d'avoir atterri a peu près ou je voulais... et toi, sur quel type de magie tu t’exerce?"
Au moins c'était pas totalement faux. C'était surtout... du mensonge par omission volontaire! Mais il ne valait mieux pas pour James qu'il parle trop de lui avant d'être arrivé à l'appartement. En admettant que cette magie existe, il n'y connaissait rien. A part les Harry Potter, qu'il à lu et relu mais y a peu de chance que ça le sauve.
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« Ben... Parce que c’est marrant. »
What else ? Cette simple raison était, aux yeux de Jane, entièrement satisfaisante. Quitte à pratiquer la magie, pour Jane, autant faire des trucs cools. Dans ce domaine, elle pouvait faire preuve d’une impressionnante imagination. Ouais, clairement, laisser à Jane les rênes du pouvoir serait très dangereux pour la santé de ses camarades ! Fort heureusement pour ces derniers, mis à part son caractère de pimbêche et sa langue acerbe, Jane n’était pas bien dangereuse. De la magie, elle ne maîtrisait quasiment rien, faute d’avoir la patience nécessaire pour s’exercer, et, surtout, faute d’avoir de véritables mentors. Il existait un nombre incroyable d’escrocs et d’arnaqueurs en la matière, que ce soit des gens prétendant être des magiciens, et qui venaient vous vendre des grigris, des artefacts ridicules, des talismans à base de sang de licorne, ou qui, encore, écrivaient des livres idiots et ridicules, insipides, en se reposant uniquement sur la légendaire bêtise des gens.
Voilà le point où en était actuellement Jane, à chercher la magie, et, pour ça, elle comptait bien se servir de ce type, qu’elle avait très clairement vu se téléporter. Bien sûr, il y avait énormément d’explications justifiant sa téléportation, mais la jeune femme aimait à se dire que la raison principale était son pouvoir magique. Elle trouvait ça extrêmement cool, tout simplement.
L’homme lui expliqua qu’il maîtrisait l’art de la téléportation, mais resta plutôt évasif, puisqu’il lui demanda sur quel type de magie elle s’entraînait. Jane le regarda silencieusement en clignant des yeux.
*Est-ce qu’il m’a écouté ou quoi ?*
Elle le regarda donc, laissant planer quelques secondes, avant de lui répondre :
« Ben... La magie rose... Enfin, dans les faits, j’ai pas vraiment de style, alors, disons que je suis plutôt open. Dans l’idéal, je voudrais maîtriser la magie rose, mais... Anyway, je ferais avec ce qu’on me donne ! »
L’essentiel était de s’entraîner, elle n’en était pas encore au moment où elle pourrait faire des choix. Toujours aussi curieuse, elle reprit rapidement :
« Bien... Maintenant... C’est quoi ton passé ? Comment t’as appris la magie ? T’as eu un maître ? Moi, j’en recherche un, être autodidacte, ça marche pas des masses en matière de magie. »
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Apparemment, la seule raison pour laquelle la jeune fille voulait provoquer des érection, c'était parce que c'était marrant. Peut être n'était-ce qu'une sorte de troll qui voulait simplement foutre la honte aux mecs. Et ça marcherait, rien de pire qu'une érection incontrôlée au mauvais moment, genre quand tu dois aller au tableau. Mais tout de même... de la magie... qui fait ça? Après l'explication de James comme quoi il maîtrisait l'art de la téléportation, la prétendue sorcière le regarda, clignant des yeux et laissant passer quelques secondes avant de répondre... Peut être avait il dit une connerie?
« Ben... La magie rose... Enfin, dans les faits, j’ai pas vraiment de style, alors, disons que je suis plutôt open. Dans l’idéal, je voudrais maîtriser la magie rose, mais... Anyway, je ferais avec ce qu’on me donne ! »
Encore cette magie rose... Une chose était sur c'est que la magie, elle y croyait, qu'elle existe ou non. James ayant compris que la magie rose était de la magie liée au sexe ne put s'empêcher de rougir. Qu'elle soit réellement sorcière ou non, la jeune lycéenne fantasmait sur des sorts permettant de contrôler toutes sortes de choses en cas de rapport sexuel. Qui sait jusqu’où ça pouvait aller? Peut être pourrait elle empêcher a un mec de jouir? Ou au contraire provoquer des orgasmes à la demande et en continu? Agrandir les sexes ou les rétrécir? Qu'un garçon devienne une fille ou inversement? Faire en sorte que les corps bougent d'eux même? Réfléchir à tout ça perturbait James, mais inutile de nier que ça l'intriguait également.
« Bien... Maintenant... C’est quoi ton passé ? Comment t’as appris la magie ? T’as eu un maître ? Moi, j’en recherche un, être autodidacte, ça marche pas des masses en matière de magie. »
Coupé des fantasmes étrange qu'il s'imaginait à l'évocation de cette magie rose James n'était pas forcément en état de créer un mensonge cohérent, il allait essayer de donner une part de vérité sans trop en dévoiler et ayant du mal lui même à croire la conversation qu'il est en train d'avoir.
"M-mon passé? Mon maître? Hm... et bien... Je suis né en Irlande... C'est... c'est de la bas que je me suis téléporté. Pour la magie c'est... c'est assez simple en fait. C'est mon père. Il avait une sorte de lab... euh... de... pièce secrète au sous-sol de notre manoir. Un jour... le jour de mes 17 ans en fait... il m'a tout expliqué... En commençant par une démonstration..."
Jusqu'à maintenant, James parlait assez lentement, faisant attention à ce qu'il disait, très nerveux. Presque comme un homme politique. Pourtant en se remémorrant ses souvenir, les barrière de James commençait à s'estomper. On pouvait presque appercevoir des étoiles dans les yeux de l'Irlandais. Pendant un instant, il faisait moins attention à ce qu'il disait.
"Ce que j'ai vu était incroyable! Des choses qu'on ne voit... que dans les films, ou dans les livres... J'ai vu un homme... que je n'aurais jamais cru rencontrer et j'ai vu mon père influer sur son..."
James se racla la gorge. Il en disait beaucoup trop, se laissant porter par la nostalgie de ce moment majeur de sa vie. S'il continuait ainsi, Jane allait comprendre que quelque chose clochait vis à vis de sa "magie". Et Jane n'avait pas du genre à se laisser facilement duper. Fuyant son regard, James essaya de changer de sujet.
"Bref... après il m'a appris tout ce que je sais. On est bientôt arrivé chez toi?"
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Y avait clairement, mais genre clairement, un truc pas net chez ce mec. Il bégayait comme une sauterelle qui bondissait sans arrêt, peinant à aligner deux mots, et Jane se demandait s’il était juste timide, ou s’il cherchait quel bobard lui raconter. Était-il vraiment un magicien ? Maintenant, Jane doutait. Elle l’avait clairement vu surgir de nulle part, une apparition ex nihilo, comme diraient les latinistes, mais n’y avait-il pas d’autres explications que la magie ? Enfin, quand on admettait que la magie pouvait être une explication possible, alors il fallait aussi ouvrir son esprit à d’autres théories, tout aussi loufoques... Jane ouvrait donc ses chakras. Voyageur du futur ? Cyborg ?
*Nan, c’est pas un Schwarzie, c’est un mage, je VEUX que ce soit un mage, alors ce sera un mage ! Point, basta !*
Jane serait catégorique sur ce point. L’homme lui expliqua venir d’Irlande, où il avait vu des choses incroyables, mais sans vraiment en dire plus. L’apprentie-sorcière fronça lentement les sourcils, sans rien dire. L’homme n’était vraiment pas clair dans ses explications, et elle croisa silencieusement les bras.
« Hmmm... J’comprends rien à ton délire, buddy... »
Elle se rapprocha un peu, en penchant la tête sur le côté, et le renifla.
« Nan, t’as pas l’air bourré, pourtant... Alors, c’est quoi, ton problème ? T’as un genre de traumatisme crânien, ou j’sais pas trop quoi ? »
Jane savait se montrer inquisitrice quand il le fallait, et, en ce moment, c’était exactement comme ça qu’elle se comportait. Ce mec lui cachait des choses, et elle était bien décidée à savoir quoi.
Reprenant donc son interrogatoire, elle lui posa une nouvelle question :
« Alors, tu viens d’Irlande, hein ? Et pourquoi t’as décidé de débarquer à Seikusu ? Tu voulais voir des maids cafés ? »
Son scepticisme de pure Occidentale était là. Cet homme lui cachait des choses, elle en aurait mis à sa main à couper... Et elle allait savoir de quoi il en retournait ! Face à Jane, personne ne lui résistait éternellement !
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Alors que Jane s'approchait de James en le reniflant d'un air inquisiteur, il sentait que ça allait très vite être compliqué de lui cacher la vérité, mais il ne pouvait pas simplement lui dire ce qu'il était. Cette fille compliquerais les choses. A peine s'était ils déjà rencontré que la demoiselle le faisait chanter alors si elle apprenait que le jeune irlandais voyageait à travers l'espace, le temps et les dimension, elle lui demanderait surement des tas de voyages pour son propre intérêt. Cet univers n'étant pas le siens, James s'en foutait de modifier le passé ici mais le fait de se sentir tenu par les couilles ne lui plaisait pas. A tout moment la demoiselle pourrait dévoiler au monde qui il était et mettre en péril sa mission.
« Nan, t’as pas l’air bourré, pourtant... Alors, c’est quoi, ton problème ? T’as un genre de traumatisme crânien, ou j’sais pas trop quoi ? »
"Et bien... je viens de me téléporter d'une autre... enfin de très loin donc je suis encore un peu dans les vappes. Désolé si je parrait un peu à l'ouest..."
James n'allait pas avoir trop le temps de souffler après avoir déblatéré cette excuse car Jane était sur le point d'essayer d'en savoir plus.
« Alors, tu viens d’Irlande, hein ? Et pourquoi t’as décidé de débarquer à Seikusu ? Tu voulais voir des maids cafés ? »
D'une part, James connaissait enfin le nom du lieu ou il avait attérit et d'autre part, cette question n'était pas idiote du tout. Selon les dires de James et s'il voulait rester un minimum cohérent par rapport à ce qu'il à dit, se téléporter d'Irlande à Seikusu était très épuisant, au point de subir un malaise. Pourquoi s'infliger ça pour du simple tourisme? Au pire il vaut mieux se téléporter étape par étape sur de plus petites distances. James aurait du mal à lui faire gober qu'il était la par hasard. Mais pouvait-il lui dire pour autant les enjeux de sa mission? Cette fille n'était pas lié aux failles interdimensionnelles, sinon elle n'aurait pas parlé de magie, de sorcier, ou de trucs du genre. James réfléchissait un petit instant à la façon dont il allait tourner la phrase. Il fallait rester sur le registre de la magie pour le moment. Prenant un air sérieux, peut être en se la pétant légèrement, James croisa les bras pour répondre à l'apprentie sorcière.
"Hm... tu es décidément très perspicace Jane. Je ne suis pas ici par hasard en effet, je pense qu'il serait difficile de te cacher une telle chose. En réalité j'ai une mission dans cette ville. Il semblerait qu'une forte perturbation magique en émane, et je dois savoir d'ou elle vient, identifier sa cause et ses effets. Malheureusement, je ne sais pas du tout par ou commencer... je ne connais pas du tout cet endroit et cette mission pourrait durer très longtemps. Il me faudra un QG plus tard, mais faute de mieux en attendant de trouver un endroit convenable, je me contenterais d'aller dans des hôtels à droite à gauche..."
Qui sait? Cette fille s'interesse à tout ce qui est paranormal, donc elle est probablement plus vigilante que la moyenne à ce genre de phénomènes, peut être pourrait elle lui être utile finalement. Cependant, trop en dire maintenant était dangereux. Le soucis, c'est que la perspicacité de Jane était dangereuse, tôt ou tard elle comprendrait que James n'était pas mage. Et la il faudrait tout lui expliquer... En attendant, James espérait que son discours, plus fluide qu'habituellement allait conforter Jane dans l'idée qu'il ne lui cachait plus rien.
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Jane était, pour le malheur, une femme intelligente. C’était un trait commun chez les Watson. Ils n’avaient pas fait fortune pour rien, et, pour le dire simplement, Jane, comme Nell, avaient hérité de l’intelligence familiale. Une intelligence qui n’était pas forcément perceptible au premier coup d’œil, car les deux femmes étaient… Atypiques. Nell était une sorte de nymphomane en puissance, mais, au-delà de ses prouesses sexuelles, elle était une excellente bilingue, et qui était promise à un bel avenir. Jane, elle, était très orgueilleuse, très arrogante, mais également, à sa manière, une jeune fille douée. Elle était insupportable, mais elle s’en sortait plutôt bien en cours. Concrètement, elle essayait de cerner James, convaincue que ce dernier, soit lui mentait, soit ne lui disait pas tout.
Ses questions semblaient faire mouche, car l’Irlandais, à supposer qu’il soit vraiment d’Irlande, bafouilla un peu, avant de finir par lui expliquer qu’il était venu parce qu’il avait ressenti de grandes perturbations magiques. Sur le coup, elle sentit qu’il était sincère, et que c’était véritablement là le but de sa mission. Bras croisés, elle resta silencieuse pendant quelques secondes, sourcils froncés, comme si elle jaugeait ce que l’homme venait de lui dire.
Puis une moue finit par éclairer ses lèvres, et elle hocha la tête, avant de reprendre sa marche :
« I see… »
Une réponse sibylline, qu’elle compléta toutefois bien rapidement, en ayant conscience que, pour en savoir plus, elle allait peut-être devoir, à son tour, donner quelques billes. Les Anglo-Saxons étaient les rois de la négoce, et ce qui se passait, en ce moment, n’était rien d’autre qu’une négociation :
« Moi et ma sœur sommes venues au Japon, et plus particulièrement à Seikusu, parce que, quand mes pouvoirs magiques ont commencé à se révéler, j’ai trouvé un vieux grimoire appartenant à la famille. Un grimoire magique, crut-elle bon de préciser. Et ce grimoire comprenait une carte du monde des lignes magiques, en expliquant que, selon qu’on soit proche d’une ligne ou pas, la magie était plus ou moins forte. Stonehenge, Salem, l’Île de Pâques… Tous ces endroits font l’objet de croisement de lignes, mais c’est à Seikusu que les lignes se concentrent le plus. »
Elle aurait pu s’arrêter là, mais la petite fouineuse crut bon de poursuivre :
« J’ai découvert que l’un de mes ancêtres avait entrepris une expédition vers Seikusu, sous prétexte d’établir des relations commerciales, mais, et j’en suis sûre, en réalité pour en savoir plus sur ce nœud central. Cependant… Son navire a échoué lors d’une tempête. »
Elle haussa les épaules.
« C’est con, hein ? Pas la peine de répondre, simple question rhétorique. »
Jane soupira de nouveau.
« Mais je percerai le mystère de Seikusu… Je m’en suis fait le serment ! »
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La longue tirade de James sembla faire réfléchir la présumée magicienne, qui s'arrêta même de marcher, fronçant les sourcils. Avait-il encore commis une bourde qui allait le griller? Par chance, cette fois ci il semblait que non. Alors qu'elle reprenait la marche, la lycéenne allait se montrer particulièrement bavarde.
« Moi et ma sœur sommes venues au Japon, et plus particulièrement à Seikusu, parce que, quand mes pouvoirs magiques ont commencé à se révéler, j’ai trouvé un vieux grimoire appartenant à la famille. Un grimoire magique, crut-elle bon de préciser. Et ce grimoire comprenait une carte du monde des lignes magiques, en expliquant que, selon qu’on soit proche d’une ligne ou pas, la magie était plus ou moins forte. Stonehenge, Salem, l’Île de Pâques… Tous ces endroits font l’objet de croisement de lignes, mais c’est à Seikusu que les lignes se concentrent le plus. »
L'irlandais écoutait avec attention. Et on peut dire que ce que la jeune fille lui annonçait le faisait de plus en plus douter. Elle disait que des pouvoirs magiques s'étaient affirmés, donc elle était probablement déjà capable de faire une ou deux choses. La magie pouvait exister dans cet univers alternatif, c'était une chose de plus en plus probable. James commençait même à avoir envie que ça existe. La science fiction avait été toute sa vie l'un de ses types de fiction préféré, et ce qu'il était en train de vivre via les voyages dans le temps et a travers les dimensions étaient déjà en soit comme un rêve qui devenait réalité. Mais il mettait au même niveau tout ce qui était fantaisie! Jane commençait à le fasciner de plus en plus... Il ne sait pas comment il réagirait si il s’avérait qu'elle maîtrise réellement une forme de magie. Sur le coup il serait surement intrigué, passionné, mais ça le travaillerais surement après coup pour un moment, tout comme son premier voyage dans le temps à mis du temps à être digéré. Mais quand il aurait enfin accepter ça, il vivrait un véritable rêve. La fiction qui a bercé son enfance deviendrait réalité. Il fallait que Jane soit mage!
Elle parlait également d'un grimoire magique, ancien, appartenant à sa famille. Apparemment, l'ouvrage parlait de ligne magiques indiquant de fortes sources de magie et comme par hasard, l'endroit ou les lignes magiques se concentraient le plus étaient ici, à Seikusu! Le lieu ou des failles interdimensionnelles sont supposé sortir de nulles part.
*Quoi? C'est... impossible? Un grimoire ancien qui parle de cet endroit précis? Les failles seraient donc d'origine magique? Ou plus probable, quelqu'un a pris cette petite prouesse technologique pour de la magie... mais... non quelque chose cloche dans ce raisonnement. Et je veux que ce soit de la magie! Ce serait tellement... cool!*
« J’ai découvert que l’un de mes ancêtres avait entrepris une expédition vers Seikusu, sous prétexte d’établir des relations commerciales, mais, et j’en suis sûre, en réalité pour en savoir plus sur ce nœud central. Cependant… Son navire a échoué lors d’une tempête. C’est con, hein ? Pas la peine de répondre, simple question rhétorique. »
*Échoué lors d'une tempête? Merde... Peut être que ce mec en savait plus. Qu'il meurt prématurément... C'était tellement dommage... Peut être qu'un petit voyage temporel prudent donnerait quelques indices... Il est supposé être mort dans ce naufrage j'imagine... Il faut que j'en sache plus!*
« Mais je percerai le mystère de Seikusu… Je m’en suis fait le serment ! »
Jane semblait presque triste. Triste mais déterminé. C'est du moins l'impression que James avait. Mais aussi et surtout une chose était sur à 100% pour l'irlandais.
*Bordel de merde, cette fille et moi on a exactement les même objectifs!*
C'était clair et net. D'une façon ou d'une autre, ces failles avaient été detectés par l’ancêtre de Jane. Il venait à Seikusu sans trop savoir ce qu'il cherchait. Mais néanmoins ce naufrage n'en était peut être pas un. Si son navire avait échoué près de Seikusu peut être avait-il était aspiré dans une faille et qu'il avait fini sa vie dans un univers alternatif. Il fallait savoir si on avait retrouvé des corps. Il fallait connaitre la date également. James enquêterais surement plus tard en retournant dans le passé, en prenant mille précaution. Peut être emmènerait-il Jane avec lui. D'une part, il se sentait un peu coupable de lui mentir depuis le début, et ce serait une façon de s'excuser, d'autre part si la magie existe, Jane serait la plus qualifiée pour comprendre le moindre charabia magique. Pour finir, qui de mieux comme mentor pour Jane qu'un de ses propres ancêtre? Bon tout ça à supposer que la magie existe, mais pour le moment autant faire comme ci. James était heureux d'être tombé sur elle, et si jusque là, par peur de se faire griller il était assez nerveux, intimidé, et limite flippé, il allait soudainement s'exprimer avec énormément d'enthousiasme!
"Raaaaah! Jane! Être tombé sur toi en premier dans cet uni... enfin cette ville... Seikusu... enfin bref! Ça doit être une bénédiction d'une divinité quelconque, c'est pas possible autrement! Notre objectif est clairement le même! On peut... non... on doit s'aider mutuellement à percer le secret de cette ville! Alors voyons... Tout d'abord ce grimoire, il faudra absolument que tu me le montre! Il date de quand? Qui l'a écrit? Sait-tu précisément, ou même approximativement quand l’expédition a eu lieu? As-t'on retrouvé le corps de ton ancêtre? Ces questions peuvent te paraître anodine mais crois moi, elle peuvent donner un coup de pouce énorme à l'enquête!"
James assaillait la pauvre Jane de question. Mais il faut dire que ce qui semblait être une situation périlleuse pour lui était en train de se transformer radicalement en quelque chose de bien plus positif. Quelque chose qui allait peut être accélérer son enquête, et enfin comprendre l'origine de ses failles. Tout portait à croire que ce n'était pas de petits plaisantins voyageant à travers les failles via une technologie similaire à celle de James, mais bel et bien quelque chose de magique.
"Dépêchons nous de rentrer chez toi! J'ai hâte d'étudier tout ceci!"
-
Jane était une femme très têtue. Quand elle s’était mis quelque chose en tête, il fallait avoir bien du courage pour la dissuader de continuer. Elle s’était promise de résoudre le mystère de Seikusu, de découvrir quels étaient ses pouvoirs magiques, et elle comptait bien réussir ça. James, le mystérieux James, sembla, lui, être tout d’un coup très emballé par les révélations en série de Jane sur son passé, et, de manière assez bredouillante, exprima son enthousiasme, en indiquant vouloir collaborer avec elle.
*Pourquoi cet emballement d’un coup ? C’est… Weird.*
Qu’est-ce que cet homme lui cachait ? Elle se demandait toujours ce que James était vraiment, car, honnêtement, il n’avait pas vraiment la carrure d’un magicien. Jane l’avait bien vue lui tomber sous le nez, mais elle se demandait si elle avait vraiment vu de la magie, ou… Ou autre chose. Une petite moue traversa ses lèvres à l’idée, tout d’un coup, de l’inviter réellement chez elle… Même si son « chez elle » était en réalité un « chez Nell », vu que c’était elle qui avait signé le bail, et qui payait le loyer. Cependant… Et bien, il était clair que Jane piétinait dans son enquête depuis maintenant des semaines, voire des mois. En fait, depuis qu’elle avait débarqué à Seikusu, elle n’avait pas progressé d’un iota ! Alors, peut-être que James pourrait lui fournir l’aide providentielle dont elle avait besoin ? Dans le cas contraire, et bien, au moins Jane pouvait se dire qu’elle avait essayé. Qui ne tente rien n’a rien, et elle devait bien se renseigner un peu.
Elle hocha donc la tête.
« Okay ! Allons-y, alors ! »
Rejoindre son appartement ne fut plus très long, et elle fila dedans. C’était un sympathique duplex avec un grand salon central, et Nell n’était pas là, étant toujours à l’université.
« Tu veux boire quelque chose ? » demanda Jane en se dirigeant vers la cuisine.
Elle attrapa la baguette de pain qu’elle avait acheté au déjeuner, puis alla vers le salon, et s’assit face à la table, où elle commença à découper le pain, avec du beurre. Entre-temps, elle prépara du chocolat chaud, histoire de se faire un sympathique goûter. Pour l’heure, la femme n’avait pas encore l’intention de mentionner le grimoire, mais elle comptait avancer quelques cartes.
« Bon, alors… »
Elle trempa son morceau dans le chocolat, et mordit dedans, laissant ainsi planer quelques seconds, avant de reprendre :
« Historiquement, les premières relations commerciales entre le Japon et Albion ont commencé au tout-début du 17ème siècle, ont duré environ un demi-siècle, puis se sont gelées quand le Japon est entré dans la période du sakoku. »
Par « sakoku », on désignait une période historique du Japon qui fut instauré par Iemitsu Tokuwaga, en 1641, avant d’être officiellement terminé en 1853, soit plus de deux siècles après, sous l’influence des États-Unis, par le biais du commodore Matthew Perry.
« Mon ancêtre, Lord John H. Watson, a fait partie des premiers navigateurs anglais, mais… C’est compliqué. En 1613, le premier comptoir commercial anglais a ouvert au Japon, à Hirado. Il a duré dix ans, mais, pendant ces dix ans, on ne dénombre officiellement que quatre navires qui ont fait le voyage de l’Angleterre à Hirado. Hirado a été fermé en 1623 lors d’un massacre, et je pense que mon ancêtre avait cherché à rejoindre ce comptoir commercial. Je sais qu’il était un négociant qui travaillait pour la Compagnie des Indes Orientales, et qu’il était proche de John Saris, le premier commerçant anglais à avoir négocié avec les Japonais. Mais, après ça… Son navire ne compte pas comme faisant partie des navires ayant commercé avec le comptoir commercial d’Hirado, car il a échoué en mer. »
Jane se tut un peu, avant de poursuivre :
« Les colons d’Hirado ont retrouvé les débris du navire, qui s’est échoué. Hirado est une petite île près de l’île de Kyūshū, mais il y a de nombreux récifs. Ce qui est troublant, c’est que le voyage de John ne figurait pas dans les registres officiels de la Compagnie, mais son navire a bien échoué. J’ai trouvé les registres des Anglais d’Hirado, qui disaient avoir secouru de nombreux colons. Ils n’ont cependant jamais retrouvé le corps de mon aïeul, qui a été déclaré mort en mer. »
Jane se tut ensuite pendant quelques secondes, avant de reprendre :
« Maintenant, à ton tour… Si notre collaboration doit être réciproque, à toi de me dire ce que tu sais. »
C’était donnant-donnant, tout simplement.
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Ils n'étaient plus loin de l'appartement de l'apprentie sorcière. Jane l'invita à entrer. L'appartement était plutôt cool, elle ne devait pas être dépourvue d'argent.
« Tu veux boire quelque chose ? »
" Oui, maintenant que tu le dit... cette téléportation m'a donné soif." Dit-il en souriant "Je veux bien un petit truc à boire s'il te plait. Je suis pas bien difficile, donne moi ce que tu as"
James se permit de s'asseoir. Même si il avait globalement récupéré, il n'y a pas à dire, les voyages entre les dimensions sont épuisant, et il n'a pas vraiment pu récupérer pour l'instant.
"Ton appart' est vraiment chouette Jane! Ça te fait un bel espace pour toi toute seule, pratique pour les soirées entre amis!"
Quand Jane revint de la cuisine, elle avait un chocolat chaud avec des tartines beurrées. Un truc simple mais efficace d'un univers à l'autre ! C'est alors que Jane allait donner une grosse quantités d'infos à James.
« Mon ancêtre, Lord John H. Watson, a fait partie des premiers navigateurs anglais, mais… C’est compliqué. En 1613, le premier comptoir commercial anglais a ouvert au Japon, à Hirado. Il a duré dix ans, mais, pendant ces dix ans, on ne dénombre officiellement que quatre navires qui ont fait le voyage de l’Angleterre à Hirado. Hirado a été fermé en 1623 lors d’un massacre, et je pense que mon ancêtre avait cherché à rejoindre ce comptoir commercial. Je sais qu’il était un négociant qui travaillait pour la Compagnie des Indes Orientales, et qu’il était proche de John Saris, le premier commerçant anglais à avoir négocié avec les Japonais. Mais, après ça… Son navire ne compte pas comme faisant partie des navires ayant commercé avec le comptoir commercial d’Hirado, car il a échoué en mer. »
James connaissait particulièrement la période qui a précédé celle ci. L'unification du pays par Ieyasu Tokugawa. De ce fait il put en conclure qu'a l'époque décrite par James, le japon était dirigée par un fils d'Hidetada. C'était un détail secondaire, mais James aimait savoir qui dirigeait un pays quand il devait voyager à une époque précise. De plus dans ce monde, l'histoire et la personnalité des dirigeants pouvait être sensiblement différente. Plus important, il y avait 4 navires qui ont officiellement fait le voyage de l’Angleterre jusqu'à Hirado. C'était une piste intéressante à supposé que le navire qu'on recherche avait officiellement fait le voyage. Le mieux serait de commencer par John Saris si celui-ci était proche de John H. Watson, il savait tout.
"John Saris hm? Intéressant... Je commencerais par me renseigner sur lui..."
« Les colons d’Hirado ont retrouvé les débris du navire, qui s’est échoué. Hirado est une petite île près de l’île de Kyūshū, mais il y a de nombreux récifs. Ce qui est troublant, c’est que le voyage de John ne figurait pas dans les registres officiels de la Compagnie, mais son navire a bien échoué. J’ai trouvé les registres des Anglais d’Hirado, qui disaient avoir secouru de nombreux colons. Ils n’ont cependant jamais retrouvé le corps de mon aïeul, qui a été déclaré mort en mer. »
" Hm... dans aucun registre officiel... bien évidemment... On peut donc supposer que ce John Saris l'a laissé passer en douce, et lui a fourni lui même un navire. Ca complique un peu les choses, mais rien n'est insoluble..."
« Maintenant, à ton tour… Si notre collaboration doit être réciproque, à toi de me dire ce que tu sais. »
Elle avait raison. James ne pouvait lui cacher éternellement ce qu'il sait. Mais n'était-ce pas un peu tôt? James n'était pas supposé révéler le fait qu'il voyage dans le temps et à travers les dimension à qui que ce soit. Le problème c'est qu'elle savait que l'irlandais lui cachait quelque chose, c'était une évidence. Il pourrait très bien lui dire simplement qu'il sait qu'il y a des failles interdimensionnelles qui se manifestent très régulièrement ici à Seikusu, mais serait-ce suffisant?
*Non... notre collaboration partira d'un mauvais pied si je continue à lui mentir...*
De plus, James avait besoin d'elle. Même si James se renseigne sur internet, il n'aura jamais toutes les connaissances de Jane en matière de magie, et il aura du mal a avoir des infos sur sa lignée. S'il devait voyager à travers le temps, il aurait besoin d'elle, c'est la meilleure façon de rendre leurs collaboration efficace. Et de toutes façon, même si il trouvait la réponse tout seul, Jane comprendrait qu'il l'aurait eu d'une façon anormale. Côté risque, il n'y en avait pas tant que ça finalement. Jane avait besoin de lui, du coup elle ne le dénoncerait pas.
"Très bien... Tu as raison. Je... je ne pouvais pas tout te dire d'entrée de jeu, et je t'ai menti sur certaines chose... Je suis désolé..."
James rougissait. Il détestait mentir, et encore plus qu'un de ses mensonges soit révélé au grand jour. Il se leva, et se dirigea vers une fenêtre, tournant le dos à Jane. Il craignait un peu sa réaction, et préférait éviter son regard pour l'instant. Il inspira un grand coup, prenant une voix un peu penaude, trahissant sa gène vis à vis du mensonge.
"Quand j'ai débarqué tout à l'heure à Seikusu... Je n'était pas supposé tomber sur quelqu'un... Mon père a été imprudent, il aurait du choisir une heure creuse. Tu n'étais pas censé être témoin de mon apparition. Je ne savais pas que j'allais me retrouver dans cet état en faisant ce voyage, et quand tu es arrivé... il me fallait une excuse pour que tu ne sache pas la vérité. Tu m'as alors parlé de cette histoire de magie. C'était étrange. J'ai cru tout d'abord que tu était une fille qui lisait trop, ou un truc du genre, mais je me suis servi de ça pour te cacher la vérité."
Il se retourna finalement pour lui faire face, laissant une pause dans son discours. Il commençait à se dire que peut être elle ne le croirait même pas quand il dirait la vérité.
"Je ne suis pas magicien Jane... Je ne sais pas si cette histoire de magie est bien réelle, mais je n'ai pas les capacités pour t'aider de ce côté la. Mais je peux t'aider de d'autres façon. Pour faire simple je... Je voyage à travers le temps... Et les dimensions aussi. Je ne viens même pas de cet univers, même si à première vue, il ressemble à une copie de celui dont je viens."
Il marqua une pause. Il fallait laisser la jeune fille assimiler ce fait et il ne savait pas trop ce qu'elle pouvait bien penser à ce moment la. Puis il reprit en faisant les cents pas dans la pièce.
"Bon... Quand à ce que je sais... Mon père m'as envoyé ici car des relevés étrange sont apparu sur son ordinateur. Dans cet univers précis, et aussi mais surtout dans cette ville précise, de nombreuses failles interdimensionnelles se manifesteraient. Genre... vraiment beaucoup. Plus de mille fois au dessus de la moyenne... Soit il y a un mec qui possède le même type de technologie que moi ici, soit c'est purement et simplement d'origine magique... Ce qui est une hypothèse supplémentaire que j'ai eu grâce à toi..."
Il retourna alors s'asseoir face à Jane. Il avait peur de sa réaction, mais il devait assumer.
"Voila... c'est a peu près tout ce que je sais...J'espère que tu ne m'en voudra pas et que tu comprendra que le mensonge était nécessaire... Mais puisque nous nous associons, je te promet de ne plus te mentir à l'avenir"
Il tendit une main face à Jane. Par cette poignée de main, il espérait de manière symbolique commencer officiellement leurs collaboration. Les choses allaient un peu vite, mais cette fille était peut être le meilleurs espoir de James dans cette enquête.
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Pour le coup, même en cherchant bien, Google ne comprenait aucune information sur John H. Watson, et ce parce que, quelques siècles après, Sir Arthur Conan Doyle avait eu la bonne idée de nommer ainsi le célèbre acolyte de Sherlock Holmes. Toutefois, même sans ça, Jane ne voyait pas pourquoi l’Histoire aurait retenu le nom de ce navigateur. Il figurait dans les archives privées des Watson, surtout dans des mémoires, mais, de ce que Jane avait lu, « Lord » John n’était pas quelqu’un de très efficace. Au début du 17ème siècle, les Stuart avaient pris le pouvoir en Angleterre, et John n’était pas dans leurs bonnes grâces. C’était un seigneur pauvre, suite à des disettes, qui avait entrepris de se reconstruire en Virginie, dans les récentes colonies anglaises en faisant du commerce de peaux de castors. De ce que Jane avait cru comprendre, il avait surtout été un exilé, fuyant le courroux de la Couronne après avoir participé à la Conspiration des poudres, un complot catholique dans lequel John avait rejoint le mauvais côté. En Virginie, bien loin des guerres de religion, il avait mené des expéditions de trappeur pour revendre les peaux un peu partout dans le monde, mais sans grand succès. John avait fini par devenir capitaine de la Compagnie virginienne de Plymouth, puis par acquérir un navire, mais il était surtout connu pour ses tendances à l’alcoolisme, au jeu, et à la prostitution.
S’il avait permis d’implanter les Watson aux États-Unis, John Hector Watson n’avait néanmoins pas été le meilleur Watson de la famille. Il n’y avait donc aucune raison que l’Histoire se remémore de lui. Jane ne savait pas pourquoi il avait décidé de quitter la Virginie pour rejoindre le Japon, elle supposait que c’était lié à la magie, mais, sur ce point, elle manquait d’informations. Et elle doutait que James puisse répondre à ses questions.
L’homme, acculé, comprit qu’il allait devoir lâcher quelques billes à son tour, et, après quelques hésitations, lui expliqua qu’il n’était pas magicien, mais une sorte de Doc Brown, voyageant dans le temps, visiblement sans DeLorean volante… Ainsi que dans les dimensions, en mode « Sliders ». L’homme avait l’air sérieux, ce qui amenait Jane à se demander s’il l’était vraiment, ou s’il se payait sa poire… Et, dans le cas où, effectivement, l’homme serait sérieux, alors il fallait admettre que son histoire était ahurissante.
*Est-ce que je suis tombée sur un dingue ?*
Tout portait à le croire. Elle avait parlé de la magie, un phénomène surnaturel, et il semblait logique, presque de bonne guerre que, en retour à cette affirmation, on se moque gentiment d’elle, en sortant une histoire invraisemblable de voyage dans le temps et dans les dimensions.
« Hmmm… »
Soupçonneuse, elle le regardait en fronçant les sourcils.
« Well… J’hésite entre rire aux éclats en me disant que tu te moques de moi, ou… Non, en fait, je ne vois que ça à l’esprit. Tu voudrais me faire croire que tu voyages dans le temps ? Et dans les dimensions ? T’es quoi, exactement ? Un genre de Dr. Who ? Est-ce que tout ça est un gros canular ? Où sont les caméras cachées ? Je dois m’attendre à trouver ma tête sur le Net, avec un sous-titre qui dira : ‘‘Regardez comme elle est conne, la Long-Nez, on lui fait croire n’importe quoi !’’ »
Oui, pour le coup, Jane avait du mal à encaisser l’idée que ce type en face d’elle soit ce qu’il prétende être. Autant Jane pouvait admettre la magie, autant ça…
Ça lui semblait impensable.
-
"Docteur Who? Haha! Excellent, ça existe donc dans cet univers aussi!"
*Evidemment elle ne me croit pas... En même temps ça n'a rien de surprenant. Parfois moi même j'ai du mal à croire que cette petite machine habillée en portable ai la puissance nécessaire pour accomplir des choses aussi improbable que le voyage dans le temps et dans les dimensions...*
James commençait à comprendre pourquoi son père avait décidé de directement lui montrer le voyage dans le temps plutôt que de le lui annoncer de vive voix. Une démonstration est toujours plus parlante que des mots. Il pris une gorgée du verre offert par Jane avant de reprendre en tripotant son "portable" afin de configurer une destination spatio-temporelle.
"Il n'y a pas de caméra cachée ici. J'ai été surpris moi aussi quand mon père m'a fait voyager dans le temps pour la première fois. Je me suis retrouvé face à William le conquérant. Bon à l'époque on l'appelait encore "Le bâtard". On a débarqué en plein conseil de guerre au moment ou William hésitait encore à attaquer l'Angleterre. Cet homme est quelqu'un d'impressionnant, pour sur!"
Il posa le verre sur la table avant de se lever et d'aller près de Jane en tendant a nouveau sa main vers elle.
"Tant que je ne t'aurais pas montré, tu ne me croira pas j'imagine. Je ne sais pas si l'histoire est la même que dans mon univers, mais si il y a un William le conquérant ici aussi, alors il ne m'as pas croisé moi et mon père dans cet univers. J'aurais pu te montrer ça... Mais c'est dangereux, je ne sais pas si j'aurais la même rhétorique que mon père face à William. J'aimerais pas trop qu'il plante sa lame en nous.... Non, j'ai une autre idée moins dangereuse. Néanmoins il y a toujours des risques, mais si tu n'as pas peur... Prend ma main."
Lorsque Jane toucha la main de James, ce dernier, de son autre main, activa sa machine. Tout deux furent pris d'un vertige. La matière semblait se déformer autour d'eux, des couleurs se mélangeaient dans tout les sens. Plus rien n'avait de logique. Seul Jane et James restaient parfaitement net. Puis petit à petit un décors se précisa. Une ville. Il faisait nuit. Quelques coins étaient éclairé par des torches mais rien de comparable avec notre époque ou les villes sont éclairée de partout grâce à cette merveilleuses prouesse technologique qu'on appelle l'électricité. Nous étions le 29 Mai 1431.
"Début de la nuit, il doit être environ 22h00. Parfait. Tu vas bien Jane? C'est toujours un peu perturbant les premières fois."
James scruta les environs. Personne aux alentours. Sa machine lui permettais avec plus ou moins de précision de détecter les mouvement important dans les lieux ou il souhaite atterrir. Pour le voyage dans le temps ça fonctionne avec une assez bonne précision, le hic c'est que d'une dimension à l'autre, il faut simplement compter sur la chance. A quelques minutes près, si James était arrivé à Seikusu pile au moment ou Jane était arrivé sur le lieux de l'atterrissage... Les deux êtres auraient partiellement fusionnés, auraient été éventré, et seraient devenus une sorte de monstruosité condamné à mourir dans d’atroce souffrances quelques minutes après. Mais il ne valait mieux pas parler de ce genre de choses à Jane pour l'instant.
"Bienvenue à Rouen! Nous sommes en 1431. C'est la guerre de Cent ans en ce moment, l'Angleterre et la France se foutent joyeusement sur la gueule, donc évite de te séparer de moi. Si on nous prend pour des espions français, il faudra qu'on rentre en urgence à ton appart, j'ai déjà programmer le retour, ne t'en fait pas."
James commença a avancer, faisant signe à Jane de le suivre, et prenant la précaution de toujours la garder à portée de main au cas ou il faudrait partir en urgence.
"Il devrait y avoir une auberge pas loin. Nous nous y installerons. Normalement il ne devrait pas y avoir de soucis vu que notre anglais est parfait. Ton accent californien sera peut être perçu bizarrement par certains, mais ça devrait aller, on aura pas besoin de parler à beaucoup de gens de toutes façon. Non, le gros soucis, c'est nos fringues. Je m'attendais pas vraiment à devoir faire une démonstration de voyages dans le temps aujourd'hui, du coup nos vêtements vont vraiment paraître étrange... Une fois arrivé à l'auberge, tu restera à une table, et je m'arrangerais pour nous dégoter ce qu'il faut, y compris du pognon. Il va bien falloir payer l'aubergiste après tout."
James observa Jane alors qu'ils marchaient en direction de l'auberge. Tout cela était un peu soudain pour elle, difficile d'imaginer ce qu'elle pouvait penser. Il lui dit avec un grand sourire :
"J'espère que tu commence à me croire maintenant. Au moins un petit peu"
-
Évidemment que c’était un canular ! Qu’est-ce que ça aurait pu être d’autre ? Jane se refusait à croire au voyage dans le temps, et elle s’attendait même à ce que l’homme rigole, lui donne une tape sur l’épaule, en lui disant que c’était une blague, un sketch pour une quelconque émission télévisée japonaise à la con. Le principe, ma petite dame, comme vous l’voyez, c’est pas compliqué, on vous fait croire n’importe quoi, et on regarde jusqu’où ça va. C’était débile, mais la télé’, par définition, était débile, car pensée pour la majorité de la population. Jane s’y attendait avec une certitude absolue, et, au lieu de ça... L’appartement disparut, tout s’évanouit, et une sorte de voile blanc recouvrit le corps de Jane, qui se retrouva ensuite en pleine rue.
*HEIN ?!*
L’homme lui expliqua qu’ils étaient en 1431, à Rouen, en France.
« Q-Quoi ?! »
Ouais... Là, OKAY, c’était flippant ! Jane se mit à regarder nerveusement tout autour d’elle, n’écoutant même plus ce que l’homme disait. Est-ce qu’elle faisait un trip’ ? Est-ce que James avait drogué son chocolat chaud ? Elle regarda autour d’elle, tapota le mur d’une maison face à elle, puis se tapota les joues, les pinça, en essayant de se dire qu’elle rêvait, que tout cela était une vision de son esprit, mais l’image restait. La ville, l’obscurité, les reflets de lumières dans les torches.
*Non, non, non, non, non, non, je rêve, là... Putain, ouais, je rêve ! Non, non, non, non...*
La panique s’empara d’elle, la faisant ventiler. Elle tremblait sur place, sentant la claustrophobie l’envahir, ce qui l’amena à reculer, les yeux révulsés. James dut peut-être noter son état de panique, mais il était trop tard. La magie, en réalité, était une force étroitement liée aux sentiments, et, quand Jane pensait être une sorcière, elle ne se trompait pas. Alors que l’homme semblait se rapprocher, elle se mit à hurler.
« NE ME TOUCHE PAS ! »
Et...
*POUF !*
Une sorte de bulle bleue explosa autour de Jane, et, quelques instants après, elle avait disparu.
La femme se retrouva ensuite sur une sorte de place centrale, débarquant sur un bûcher, surprenant les gardes qui se trouvaient autour, avec, en vue, une église.
« Que... ?
- <Qui est-ce ?> s’exclama un garde en vieil anglais.
- <Elle vient saboter le bûcher ! Sûrement une hérétique de la Pucelle !>
- Mais c’est quoi ce bordel ? »
Médusée, Jane contempla ses mains, tandis qu’un garde la saisit rudement au bras. Jane hurla en vain, et fut jetée au sol, atterrissant dans une flaque de boue. Les gardes se mirent à rire, et, tandis qu’elle tentait de se relever, un coup la frappa dans le dos.
« <Elle a l’air de se plaire dans la glaise !> » commenta un homme en riant.
On la souleva alors... Et Jane hurla alors, et une onde de choc résonna autour d’elle, renversant les gardes, mettant fin à leurs rires, les soulevant comme des fétus de paille. Jane se retourna alors, tandis que les soldats hurlaient.
« <Sorcière ! Sorcière !>
- <Tuez-là vite avant qu’elle nous change en cochon !> »
Jane pleurait sans trop comprendre, et un arbalétrier la visa, puis tira. Jane ferma les yeux, et le temps se figea autour d’elle, une bulle temporelle s’échappant tout autour d’elle. Elle sentit son hurlement mourir, puis, en rouvrant les yeux, vit que toute la scène était figée. Flottant en l’air, comme en suspension, le carreau flottait dans les airs, tandis que tous les hommes étaient figés dans la même expression de surprise. Le garde qui était encore étalé dans la boule, les serviteurs médusés qui hurlaient et priaient...
*Mais c’est quoi ce bordel ?*
La bulle sembla alors se craqueler, et Jane disparut à nouveau.
Pour atterrir dans une cité médiévale enflammée.
Elle avait débarqué en 1298, dans le Saint-Empire romain germanique...
Lors du pogrom juif de Rintfleisch.
-
La situation ne se passait pas, mais alors PAS du tout comme James l'avait prévu. A la base, il comptait lui montrer un événement historique, celui ou Jeanne D'Arc, la pucelle de Lorraine allait se faire cramer à Rouen. James aurait du être plus attentif aux réactions de la jeune fille en arrivant à cette nouvelle époque, la rassurer plutôt que de lui donner une tonne d'informations d'entrée de jeu. James n'était pas habitué à ce genre de situation et ça se voyait. Quand on lui avait fait découvrir le voyage dans le temps, il était... tétanisé face à William le conquérant. C'était une des multiples réactions possibles, et James s'imaginait que l'apprentie sorcière réagirait plutôt bien au voyage dans le temps, surtout si elle était magicienne. Mais des tas de réactions était possible et malheureusement, alors que James commençait à se diriger vers l'auberge, faisant mine d'être sur le point d'attraper Jane par la main afin de la guider, elle eu une réaction inattendue.
« NE ME TOUCHE PAS ! »
C'est la qu'il réalisa que son accompagnatrice faisait une crise de panique. Il aurait probablement du mieux la préparer, faire un truc plus... soft que de l'emmener dans une époque si reculée. Presque après avoir hurler au visage de James, une grosse bulle bleue étrange apparut autour de Jane et ... plus rien... laissant le silence pesant de la nuit s'installer. Un silence oppressant.
"Non...non non... JANE! OU ES TU!"
James regarda a la hâte autour de lui, mais la lycéenne était introuvable! C'était une catastrophe. Ce qui venait de se passer était pour le moins étrange.
*Cette sphère bleu autour de Jane, c'était de la magie? Ou un dérèglement de ma machine peut être?*
Il observa rapidement l'historique des voyage dans le temps, mais le dernier voyage était bien celui qu'ils venaient de faire. Aucun voyage supplémentaire n'était enregistré! Jane s'était volatilisée, et c'était manifestement vraiment de la magie! James regarda une dernière fois aux alentours, hurlant le nom de son accompagnatrice, mais rien. Personne n'était là. C'était peut être un sort de téléportation qu'elle venait de balancer dans la panique... Jane était peut être quelque part en ville, mais l'irlandais ne pourrait pas passer inaperçu dans sa tenue du futur. Il aurait peut être à interroger des gens pour la localiser. L'urgence était de la retrouver mais sans éveiller la moindre suspicion, histoire de ne pas empirer les choses. Pas de panique, son père l'avait formé dans le but de le préparer à ce genre de situation. Première chose à faire : Se trouver des fringues moyen-âgeuses.
Qui sait quelles répercutions une lycéenne en crise de panique en pleine guerre de cent ans pourraient avoir sur le futur? Techniquement James pourrait s'en foutre vu que ce n'est même pas son univers, mais il n'était pas comme ça. Habillé comme elle l'était, avec sa jupe d'écolière, elle passerais pour une hérétique doublé d'une catin à cette époque. Retourner dans le futur maintenant ce serait en quelque sorte valider le destin funeste de Jane qui la conduirait probablement à des choses désagréables et même si c'était des choses que James comptait corriger par la suite, il préférait dans un premier temps éviter. Il n'allait donc pas chercher les vêtements moyen-âgeux dans le futur mais dans le passé. Une heure dans le passé en fait, dans une petite ferme d'Evreux. C'était suffisamment éloigné de Rouen, ça ferait l'affaire.
Il faisait sombre dans cette petite ferme. James s'éclaira avec la lampe torche de son portable. Même si il se faisait repérer ce ne serait pas grave, qui croirait un pauvre fermier isolé de toutes façon? Non il y avait plus urgent, Jane était en danger, on verrait pour les potentielles répercutions plus tard. Le voyageur du temps s'infiltra discrètement dans la maison, le plancher craquant un peu sous ses pas à la recherche de vêtements quand soudain un vieil homme à qui il manquait pas mal de dents, une fourche à la main se jeta sur lui en tentant de le planter avec son arme improvisée.
"Meurt hérétique!"
Evidemment, la torche du portable de James était prise pour une magie impie. James réussi in extremis à esquiver l'attaque du paysan en colère qui vit sa fourche se planter et rester coincée dans le mur en bois de la maison. James trébucha dans l'esquive et se retrouva au sol tandis que le vieil homme tentait en vain de retirer son arme du mur. L'irlandais se releva à la hâte, un peu déboussolé allant se réfugier dans ce qui ressemblait à une chambre, bloquant la porte avec la première chaise qu'il trouva. Bien évidemment ça ne tiendrait pas longtemps. Il fouilla la pièce à la hâte et trouva quelques vêtements. Probablement un peu trop grand pour lui mais ça ferait bien l'affaire. Il y avait aussi une robe qui devait appartenir à la femme, peut être décédée, de l'habitant de la ferme. James "l'emprunta" également, ça pourrait servir pour Jane si jamais pour une raison ou pour une autre on aurait besoin de prolonger notre séjour. Evidemment l'objectif était de rentrer rapidement à Seikusu et de la laisser reprendre ses esprits aussi vite que possible mais bon...
Le propriétaire de la ferme tambourinait à la porte en hurlant toutes sortes d'injures quand James appuya sur la touche de retour d'urgence, le ramenant une seconde après son départ vers cette petite excursion aux alentours d'Evreux. Le jeune homme de retour à Rouen, s'habilla à la hâte dans cette tenue trop grande pour lui. L'odeur était assez désagréable, mais c'était pas la première fois que James était confronté à ce genre de situation ou il devait porter quelque chose d'immonde et puant. Par la suite James passa la nuit à chercher la californienne, hurlant son nom et posant des questions aux passants. En vain. Peu à peu il n'y avait plus personne dans les rues hormis quelques gardes somnolant sur leurs lances par ci par la. Personne ne semblait avoir vu Jane. Puis le soleil commença à se lever. James était désespéré...
*T'as merdé mon grand... t'as vraiment merdé...*
Il restait une maigre lueur d'espoir. James décida de se rendre au bûcher de Jeanne d'Arc au moment ou celle ci allait se faire carboniser. Il avait déjà vu cette scène avec son père, et visiblement l'histoire ici était relativement identique. James nota tout de même une très légère différence. Les gardes supposés allumer le bûcher n'étaient pas les même que ceux de son univers et... ils semblaient avoir peur de brûler la pucelle. Le juge eu même à les réprimander pour qu'ils se décident enfin à lancer l'incendie. James haussa les épaules.
*Il faut bien qu'il y ai quelques petites différences après tout...*
James avait espéré croiser l'apprentie sorcière lors du bûcher. Elle aurait très bien pu suivre la foule pour voir ce qu'il se passait. Mais aucune trace d'elle nulle part. Jane était définitivement perdue, et elle pouvait être n'importe où. Qui sait ou elle avait pu aller? Elle aurait tout aussi bien pu se retrouver au Seikusu de l'an 1431. Quelque part ça aurait été logique qu'une téléportation dans la panique la ramène chez elle. Sauf que ce chez elle n'existe pas encore. Malheureusement il allait falloir passer au plan B : Enquêter depuis le futur.
Retour à l'appartement de Jane juste avant notre départ. Le goûter entamé de la jeune fille était toujours sur la table. James aurait très bien pu squatter dans l'appart le temps d'enquêter, mais il se sentait déjà suffisamment coupable de son erreur. Enfin au moins l'appartement semblait en état, donc quelque soit les répercutions du voyage des deux protagonistes, il ne semblait pas avoir changé quoi que ce soit ici. C'était déjà ça. James se changea en soupirant, d'un air las, reprenant ses vêtements d'époque. Il récupéra également son chapeau et sa veste laissés dans l'entrée de l'appartement.
Jane avait très probablement des proches qui s’inquiéteraient de son absence, et afin d'éviter toutes complications temporelles, il allait falloir retourner dans le passé le temps d'enquêter. Si l'enquête de James prenait plusieurs jours, les proches de Jane se feraient un sang d'encre. Ce serait modifiable par la suite... Mais on aurait deux exemplaire de James à Seikusu. James numéro 1 enquêterait sur la localisation de Jane, tandis que James numéro 2 la ramènerait. Les risques de paradoxes, de se rencontrer soit même et de créer un bordel monstrueux étaient trop grand. Les besoins de l'enquête de toutes façon allait forcer l'irlandais à voyager dans le passé. James quitta donc l'appartement Watson pour aller dans le passé. Il choisit d'enquêter en l'an 2010.
De retour à Rouen, mais cette fois à une époque plus familière, James changea rapidement quelques yens en euros avant de se trouver un hôtel avec une chambre de dispo. Il venait de passer une nuit blanche à chercher Jane partout, et il avait besoin de récupérer. Il n'arriverait pas a avoir les idées clair et à enquêter correctement dans cet état. Il pris une douche à la hâte enlevant l'odeur puante des frusques moyen-âgeuses de sa peau avant de s'écrouler comme une masse sur le lit. Son sommeil fut agité, il cauchemarda. Des cauchemars ou il voyait Jane se faire torturer, violer, tuer. Puis le fantôme de la jeune fille poursuivait James partout en essayant de lui faire payer. Malgré ces mauvais rêves, James réussi à dormir une douzaine d'heure d'affilée, se réveillant au petit matin. Il n'y avait pas grand chose à faire à cette heure ci, donc James se contenta de prendre un petit déjeuner, puis une nouvelle douche avant de se téléporter quelques heures dans le futurs, afin de pouvoir visiter le lieu qui l’intéressait, et la base de son enquête : Le musée Jeanne d'Arc.
A cette époque, le musée n'était pas encore fermé. Il s'agissait d'un musée de cire représentant la vie de Jeanne d'Arc. Bon, James n’espérait pas grand chose de la part de cette visite, mais qui sait? Peut être allait-il y avoir des indices intéressant au chapitre de la condamnation. James entra dans le musée, prenant le temps de bien s’imprégner de l'histoire de la pucelle, pour enfin arriver au moment fatidique. Celui de la condamnation. Les choses semblaient relativement fidèles et aucun changements notable ne semblaient visible. Haussant les épaules, alors qu'il allait faire demi tour, James fut attiré par une petite section à laquelle il n'avait pas fait attention jusque la. Une scène qui se passait au niveau du bûcher, la veille de la condamnation de la pucelle, figé dans des statues de cire. Des soldats anglais l'air totalement affolés étaient accrochés par des fils invisible, comme propulsés en arrière, et au milieu... une jeune fille portant une tenue ressemblant à celle de Jane, mais légèrement plus fantaisiste. Elle arborait un sourire fier, les sourcils froncés, les deux mains en avant. Cette scène était intitulé : "L'avertissement céleste"
*Jane! Ils ont du un peu romancer la scène, mais pas de doute, c'est forcément elle! Elle était au bûcher la veille! Je peux la ramener!*
Un vieil homme surgit alors derrière James.
"Ah! L'envoyée des cieux..."
James sursauta.
"Pardon?"
"Vous n'en avez jamais entendu parler jeune homme? On se demande ce qu'ils vous apprennent à l'école aujourd'hui!"
"Hm...c'est justement pour ça que je viens dans les musées, pour compléter mon éducation... Vous... que savez vous sur cette envoyée des cieux?"
Le vieil homme semblant heureux de pouvoir étaler sa science, répondit à James en souriant.
"La légende raconte que cette jeune femme est apparue de nulle part au bûcher érigée dans le but d’exécuter Jeanne d'Arc la veille de ladite exécution. Elle est venue avertir les gardes que si jamais la pucelle mourrait, ils subiraient son courroux. Elle lança un sort, très certainement la magie de dieu pour éjecter les soldats anglais tout autour d'elle. Puis elle disparu aussi vite qu'elle était apparue, laissant tomber les gardes. Les témoins de la scènes furent tous traumatisés et beaucoup durent être enfermés de force car ils s'opposaient à l'arrestation de la pucelle."
*Ils ont prit Jane pour une envoyée de Jésus ou un truc du genre... génial... Mais visiblement elle aurait propulsé des gardes comme par magie... ils ont pas pu romancer ça aussi... si?*
"Vous remarquerez que les vêtements de la jeune filles sont assez particulier. Des vêtements d'une classe supérieur comme pour prouver qu'elle est une envoyée de Dieu. Il est amusant de constater qu'environ 130 ans plus tôt, une autre jeune fille avec une tenue similaire fut aperçu au sein du Saint-Empire Romain pendant le pogrom juif. Et comme par hasard il est encore question de bûchers. C'est peut être une envoyée d'une quelconque déesse du feu ou un truc du genre."
"Une jeune fille avec une tenue similaire vous dites?"
"Oui... C'était ce soir ou la foule en colère menée par Sire Rintfleisch envoya des familles entière de juifs au bûcher. La jeune fille en question fut trouvée ce soir là. On ne sait pas ce qu'elle est devenue. Il y a des tonnes de sources contradictoires. Certains disent qu'elle a été capturée par Rintfleisch et qu'il la gardait précieusement dans une cage, d'autre disent qu'elle s'était échappée. D'autres encore disent qu'elle fut brûlée mais qu'on ne retrouva rien de son corps, comme si elle avait purement et simplement disparue... C'est le soucis avec les témoignages du moyen-age, on est jamais sur de rien..."
".....Je vois. Merci pour vos informations, elles ont été précieuse."
Le vieil homme semblait ravi. Après l'avoir salué, James sortit du musée avec quelques indices précieux. Tout d'abord il y avait cette fille, sans aucun doute Jane, qui a réussit à tenir en échec quelques anglais grâce à un sort, ce qui correspondrait avec le fait qu'elle est supposée être magicienne. La première destination logique serait donc de retourner pile à 22h, le 29 Mai 1431 mais cette fois ci vers le bûcher de Rouen, afin d'attendre son apparition. Avec un peu de chance il pourrait la récupérer à ce moment là. Mais l'autre indice, sur le pogrom juif était troublant. L’événement avait lieu tout de même environ 130 ans plus tôt!
*Jane ne peut pas voyager dans le temps...Si? Non c'est impossible... a moins que...*
Jane, en ayant subit un voyage dans le temps avait peut être... absorbé quelques proprietés de la machine. C'était une théorie assez farfelue mais c'était l'une des seules possibilités. Soit ça, soit il y avait une autre voyageuse du temps. Peu importe. D'abord Rouen, et ensuite le pogrom. James retourna donc à l'hôtel, se rhabilla avec les vêtements sales moyen-âgeux et repartit immédiatement.
On y était, le point de départ de cette mésaventure. James était près de la fameuse cathédrale, le bûcher bien en vue, attendant patiemment. Quelques gardes le regardaient d'un œil mauvais, après tout il était étrange que le jeune homme reste ainsi à attendre. Mais l'attente fut de courte durée. James fut témoin de l'apparition de Jane et de la scène qui s'en suivit! Les gardes la prirent pour une complice de Jeanne d'Arc. James aurait bien voulu intervenir mais il ne pouvait rien faire face à une bande de gardes armés. Il décida donc de rester dans l'ombre pour l'instant, guettant une opportunité de venir sauver l’américaine en grinçant des dents face au traitement qu'ils lui infligeait. Soudain, alors qu'un soldat souleva la lycéenne, elle hurla et une onde de choc propulsa tout le monde autour. James malgré la distance fut lui même déséquilibré et tomba au sol. Le reste de la scène alla très vite. A peine l'irlandais eu le temps de se relever qu'un arbalétrier tira sur Jane qui... se volatilisa purement et simplement, le carreau venant se planter droit dans le bûcher.
"Bordel!"
James n'avait rien pu faire. La lycéenne était désorientés et ses pouvoirs semblaient incontrôlables. Si en plus de ça elle avait absorbé une partie des propriétés de la machine à voyager dans le temps et qu'elle se retrouvait à des époques au pif, on courrait droit à la catastrophe. La seule chose à faire maintenant était de l'intercepter lors du pogrom et de tenter de la calmer. James arriva donc en 1298 à Röttingen. Il fut difficile de trouver un endroit ou atterrir, la cité était en flammes et il y avait de l'agitation partout. Il finit par trouver un coin isolé. Jane était probablement ici quelques part, le tout était de la trouver avant l'ignoble Rindfleisch. James courrait partout. Il croisa de nombreux citoyens paniqués. On entendait des hurlements partout dans la cité et on pouvait deviner à peu près ou se situait la foule en colère. Celle ci se rapprochait dangereusement. Courant partout, regardant dans chaque ruelles à la recherche d'une fille en tenue d'écolière, James finit enfin par la trouver. Jane était figée, elle avait les larmes aux yeux et semblait vraiment perdue. Sans perdre une seconde de plus, James courra vers elle. La foule était proche, il ne fallait pas rester ici, mais il fallait s'assurer que Jane reprennent le contrôle d'elle même avant toute chose. Si elle repartait vers une autre époque aléatoire, on était mal! Le jeune homme attrapa cet épaules, la tenant fermement, faisant en sorte de bien mettre son visage à hauteur de celui de la jeune fille, espérant qu'un visage amical la rassurerait.
"Jane! C'est moi James! Est ce que tu m'entends? Je t'en supplie Jane, il faut absolument que tu te reprenne! Je te promet que je vais te sortir de la mais il faut que tu reprenne le contrôle de tes pouvoirs!"
Si Jane ne se reprenait pas, foutu pour foutu, James enclencherait le retour d'urgence. Mais vu l'effet qu'un voyage dans le temps avait eu sur elle, il valait mieux qu'elle soit rassurée avant d'envisager de lui en faire faire un autre.
-
« <Tuez-les ! Massacrez ces chiens, ces hérétiques, ces rats !> »
Jane avait l’impression d’avoir plongé tout droit dans un film hollywoodien, un blockbuster médiéval qui serait après une guerre. Elle ignorait où elle était, quand elle était, ce qu’elle faisait là, et ses narines étaient agressées par d’agressives odeurs, notamment celle, globale et généralisée, de la mort et de la dévastation. Ses cours d’Histoire lui semblaient bien éloignés alors qu’elle voyait, le long des rues, les portes des maisons être arrachées. Des femmes hurlaient, des enfants pleuraient, on jetait au sol les civils, avant de les exécuter sommairement, par des hommes en armure au visage cruel. Des cavaliers remontaient le long des grandes rues, abattant les civils, jetant des torches enflammées sur les chaumières des maisons. Des prêtres tenant des croix priaient dans des grandes places, vénérant Dieu et les Saints de leur bénédiction contre les forces impies.
Et, au milieu de tout ça, une foule dense et compacte avançait, hurlant, montant sur place un immense bûcher, leurs jambes baignant dans le sang. Jane voyait des cadavres partout, massacrés, décapités, torturés, leurs os réduits en bouillie, leurs muscles déchirés, le sang coulant de leurs multiples plaies. On les volait, on les pillait, à la recherche des prétendues hosties volées.
Jane s’avançait lentement, n’y comprenant plus rien, son esprit comme déconnecté. Est-ce qu’elle faisait un bad trip ? Est-ce que tout cela, toute cette folie, n’était qu’un songe, un rêve issu de son imagination folle ? Comment les évènements avaient-ils pu dégénérer ainsi ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Elle avançait lentement, quand son pied s’enfonça dans quelque chose de flasques… baissant la tête, elle sentit un haut-le-cœur la traverser en voyant que son pied s’était enfoncé dans une tête, écrabouillant un cerveau. Avec sa nervosité et cette obscurité ambiante, elle n’avait pas vu qu’elle venait de marcher sur un cadavre.
*Oh… Mon Dieu…*
Quelle horreur ! Jane sentit quelque chose remonter en elle, et se mit à vomir sur le sol… Un sol rempli de viscères, de tripes, de corps massacres, et de flaques de sang. Spectacle nauséabond et terrible de chairs putréfiées. Elle s’avança vers la rue, avant d’entendre la clameur de la foule remonter. Elle ne comprenait rien à ce qu’ils disaient, mais ça n’avait pas l’air très sympathique.
« <Brûlez-les !>
- <Mort à ces sales Juifs, ces hérétiques !>
- <Haro à ces bâtards de voleurs !>
- <Sire Rintfleisch a dit qu’il fallait massacrer ces enfants de putain !> »
Très prudemment, Jane choisit de se reculer, faisant marche arrière. Une sorte de fièvre s’emparait d’elle, et elle sentit les larmes venir, avant d’entendre des bruits de pas se rapprocher. Éberluée, elle vit alors James se rapprocher. Le visage de Jane était Sali, noirci, et l’homme posa ses mains sur ses épaules, en lui arguant qu’il était temps de retourner chez eux.
« OÙ SOMMES-NOUS ?!! »
C’est à cet instant que des bruits de pas supplémentaires se firent entendre dans le dos de James… Et s’exprima, non pas en vieil allemand, mais dans une langue connue !
« Des visiteurs… Venus d’ailleurs. Je ne suis pas surpris que tu aies choisi ce moment pour venir, Jane Watson… »
Jane cligna des yeux en voyant la silhouette s’approcher. Un homme massif, portant une armure avec une croix rouge chrétienne sur le torse, et une sorte de long manteau noir recouvrant son corps.
« Q-Q-Quoi ?! Qui… Qui êtes-vous?
- Moi ? Un modeste boucher… Sire Rintfleisch, pour vous servir, mais… Vous n’êtes pas là pour moi. Vous voyez le temps comme une ligne droite allant d’un obscur point A vers un indéfinissable point B, mais le temps… Le temps n’est pas une ligne droite. Il est une corde, et je ne peux pas te laisser créer trop de nœuds, ma chère Jane. »
Jane n’y comprenait plus rien, mais, d’un autre côté, et c’était là encore plus étrange, elle avait l’impression, en son for intérieur, de connaître cet homme.
« Tes pouvoirs sont très élevés, comme je m’y attendais… Mais il est encore trop tôt. Pour le bien de tout le monde, il vaut mieux que vous oubliez tout de cette rencontre.
- QUI ES-TU ?!! »
L’homme se mit à sourire.
« Quelqu’un qui a combattu une Déesse pendant des siècles afin de la sceller, et de lui faire oublier la mémoire… Ta Déesse, Jane. Je n’avais pas prévu que tu rencontrerais un voyageur temporel, mais… Ça ne fait rien, je peux arranger ça. »
Les mains de l’homme se mirent alors à luire, tout comme ses yeux, et une magie terrifiante émana alors de lui. Une magie qui surclassait totalement Jane, et le décor autour d’eux se transforma, devenant une sorte de long couloir blanc, dans lequel des « fenêtres » apparaissaient, montrant, ici et là, des choses et d’autres.
« Nous nous reverrons en temps et en heure… Leland Gaunt. Retiens bien ce nom. Maintenant… Bon réveil ! »
Aveuglante et hypnotique, la lumière blanche les recouvrit totalement, Jane et James…
…Puis Jane se réveilla alors, hirsute, dans son lit, en sueur.
*Ow… Quel rêve !*
Elle se massa la tête, en essayant de se rappeler de quoi il s’agissait, exactement… Mais, déjà, le rêve s’évanouissait. Et elle prit alors conscience qu’elle était nue, et qu’il y avait quelqu’un d’autre, également nu, dans le lit. Elle tourna la tête… Et écarquilla les yeux en voyant James, qui dormait contre elle.
« WHAT ?! »
-
« OÙ SOMMES-NOUS ?!! »
"A une époque bien trop dangereuse! Je ne sais pas comment tu as atterri ici mais qu'importe, on rentre chez toi!"
La pauvre Jane avait l'air terrorisé, et James s'en voulait terriblement. Il avait très mal géré l'initiation de la jeune sorcière aux voyages dans le temps et il se promettait intérieurement de se racheter de toutes les façons possibles. Alors qu'il s'appretait à l'emmener dans un coin relativement sombre pour entamer le voyage retour, des bruits de pas retentirent dans le dos de James. Celui ci se retourna, restant près de Jane, le doigt près à enclencher le retour d'urgence au cas ou.
« Des visiteurs… Venus d’ailleurs. Je ne suis pas surpris que tu aies choisi ce moment pour venir, Jane Watson… »
Bon, deux choses anormales. Il ne parle pas la langue locale déjà, et aussi et surtout il connait le nom de Jane. Cet homme savait visiblement qu'on voyageait à travers le temps et il semblait s’intéresser surtout à la petite sorcière.
« Q-Q-Quoi ?! Qui… Qui êtes-vous?
- Moi ? Un modeste boucher… Sire Rintfleisch, pour vous servir, mais… Vous n’êtes pas là pour moi. Vous voyez le temps comme une ligne droite allant d’un obscur point A vers un indéfinissable point B, mais le temps… Le temps n’est pas une ligne droite. Il est une corde, et je ne peux pas te laisser créer trop de nœuds, ma chère Jane. »
James n'y comprenait plus rien. Rintfleisch était un voyageur du temps lui aussi? Ou un sorcier tout comme Jane? Ou peut être tout simplement l'homme en face de nous n'était qu'un imposteur. Le reste de la conversation entre la jeune fille et le chevalier était déroutante... Enfin si on peut appeler ça une conversation, c'était avant tout un monologue de la part du boucher. Celui ci semblait ressentir un grand pouvoir en Jane. Lorsque Jane insista en lui hurlant dessus de décliner son identité, il raconta une histoire étrange de déesse qu'il a combattu pendant des siècles, apparemment il s'agissait de la déesse de l'apprentie sorcière, mais une déesse? Après tout ça ne devait être qu'un fanatique religieux. Un fanatique ayant le pouvoir de voyager dans le temps par contre donc potentiellement très dangereux. Par ailleurs la présence de James ne semblait pas faire partie des plan de l'homme en armure. Ses yeux et ses mains se mirent à luire et enveloppèrent les deux protagoniste dans un nouveau décors. Une sorte de long couloir blanc avec des... cadres ou... fenêtres ou quelque chose dans ce genre semblant montrer diverses choses... L'homme mystérieux ajouta :
« Nous nous reverrons en temps et en heure… Leland Gaunt. Retiens bien ce nom. Maintenant… Bon réveil ! »
Puis plus rien. James fut réveillé tout d'un coup par un hurlement contre lui.
« WHAT ?! »
Un peu dans le coaltar et ne sachant pas trop ou il était, il ouvrit péniblement les yeux et sa première vision fut... Une paire de seins!
*Je... je rêve encore la?*
James reste figé, le cerveau encore a moitié endormi, ayant du mal à savoir si c'était vrai. Puis il leva un peu les yeux pour découvrir que la propriétaire de cette jolie poitrine n'était autre que Jane. Ils étaient tout deux dans le même lit et... complètement nus! Visiblement le jeune homme avait dormi contre elle comme si c'était une peluche car ses bras étaient tout autour de sa taille. Ses jambes étaient entrelacées avec celle de la jeune sorcière. James se rendit compte ensuite d'une chose terrible, non seulement il était nu dans le lit d'une jeune fille, ne se souvenant pas ce qu'ils avaient bien pu foutre la veille, mais surtout, l'érection matinale du jeune homme était plaquée contre la hanche de Jane. Il se mit à rougir très fortement s'écartant d'elle pour aller de son côté du lit.
"Qu... qu'est ce que... C'est ta chambre? Qu'est ce qu'on à fait hier?! Je ... On... est ce que on... l'a fait?"
James n'osait pas le dire. Il était très timide avec les filles et se retrouver subitement dans cette situation était très gênant pour lui. Et de plus ça aurait été vraiment triste pour lui de ne pas se souvenir de sa première fois... James un peu déstabilisé, ayant du mal à ne pas jeter quelques regards furtifs en direction de la poitrine découverte de Jane, essayait de se rappeler en vain de ce qu'il s'était passé.
"On...Je me souviens avoir été te chercher mais... après que je t'ai récupéré c'est le flou total... Je ne crois pas qu'on ai bu hier soir pourtant..."
James était vraiment très rouge et ne savait pas comment réagir. Il espérait que son érection matinale allait se calmer mais le corps dénudé de Jane n'allait clairement pas améliorer les choses, au contraire. Il cachait son membre sous les draps mais une bosse dépassait et était clairement visible. Sentant que la jeune fille la verrai de toutes façon,il préféra se justifier.
"Ce... ce n'est pas ce que tu crois... Je... je ne peux pas le contrôler! Ce n'est pas pour autant que je veux te faire quoi que ce soit! Enfin... tu es jolie et tout mais euh... je... ton corps est beau et tout mais...je..."
James s'enfonçait plus qu'autre chose. En réalité il était heureux d'avoir une telle vue au réveil et après une telle vue, il espérerait fortement au fond de lui coucher avec elle. On ne peut pas dire que le jeune homme était très doué pour le cacher. Encore une fois il n'était pas doué pour mentir et à ce stade, Jane devait avoir pris l'habitude de le démasquer quand il ment.
-
Qu’est-ce que ce fuckin’ bad trip ? Jane planait totalement, l’esprit dans le cirage, ce qui fit qu’elle ne sentit pas, tout de suite, l’érection de l’homme. Au lieu de ça, son esprit essayait encore de recoller les morceaux, de comprendre pourquoi elle était là, nue, dans son lit, en compagnie de ce mec, alors que, avant, elle était… Hum… Où était-elle, justement ? Redressée sur le lit, la couverture ne dissimulait pas la vue de ses seins, et elle se concentrait, essayant de retrouver ce qui avait bien pu lui arriver. Elle se souvenait de sa rencontre avec James, du goûter, puis du voyage dans le passé… Aussi incroyable que ce soit… Et, ensuite, elle se réveillait. Là ?
*Non, il manque un épisode, il me manque une étape…*
C’est là, à ce moment, qu’elle le sentit. Elle se retourna alors, faisant face à James, et vit que ce dernier avait une belle érection, ce qui l’amena à perdre tous ses moyens. Il tenta de dissimuler son érection, ce qui eut pour effet de la rendre encore plus visible, et, devant ses explications pâteuses, Jane soupira.
« Non, on n’a pas baisé. Maintenant, détends-toi, j’ai déjà vu des queues tendues. Si on avait baisé, ta queue serait plate. »
De cela, elle n’était pas sûre du tout, mais… Non, elle se souviendrait sûrement avoir couché avec cet homme. Ou, en tout cas, elle aurait une impression différente que maintenant. Après le sexe, elle se sentait heureuse, épanouie, tout son corps détendu. Mais là, Jane ne ressentait rien de tout ça, seulement une impression diffuse et latente de peur et… Et de froid. Elle pouvait encore apercevoir les reflets estompés et flous d’un mystérieux homme en noir, mais cette vision ne lui disait rien, ne signifiait rien pour elle. L’image disparut ainsi rapidement.
Elle se retourna vers James, puis s’extirpa ensuite du lit. Ses vêtements étaient là, éparpillés sur le sol, et elle les enfila rapidement.
« J’ai toujours super faim quand j’ai baisé… Et là, j’ai rien, donc… On a rien fait. Nothing ! »
Le dire en anglais, ça avait toujours plus de poids. Jane ne comprenait pas trop ce qu’elle faisait là, mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière.
« Fuck… Ça doit être ce voyage dans le temps, ça m’a retourné l’esprit… »
Elle était en sous-vêtements, et soupira encore.
« T’es vraiment ça, hein ? Un mec qui voyage dans le temps… Shit… »
Dans quelle galère est-ce qu’elle venait encore de s’embarquer ?
-
Une chose était sure, Jane était bien plus à l'aise avec le sexe que James. Si le jeune homme avait du mal à aligner deux mots quand ce sujet était sur le tapis, ce n'était pas un problème pour elle. Sans compter qu'elle ne semblait pas ultra pudique. Enfin bon, d'après la jeune fille il semblait clair qu'ils n'avaient pas "baisé" (terme assez direct qui choqua James un peu plus) . Selon elle, elle avait toujours la dalle après une partie de jambes en l'air. Cela rassura partiellement James, dans le sens ou sa première fois n'était pas gâchée par une amnésie. Cependant son érection ne semblait pas se calmer si facilement. Surtout que le jeune homme se rinçait l’œil autant que possible, mais en essayant de rester relativement discret, jusqu’à ce que celle ci enfile ses sous-vêtements en marmonnant que ce voyage dans le temps avait du lui retourner l'esprit. James ressentait une légère déception de ne pas avoir pu mater ce corps plus longtemps, mais d'un autre côté, son érection avait maintenant une vague chance de se calmer.
« T’es vraiment ça, hein ? Un mec qui voyage dans le temps… Shit… »
"O-ouais... Je suis désolé, j'aurais du mieux te préparer... bien qu'il soit difficile d'imaginer comment préparer quelqu'un à ça...et toi... tu maîtrise vraiment la magie? C'est dingue..."
James commençait à reprendre un peu ses esprits, et à se poser les bonne questions. Plutôt que de se demander "A-t'on couché ensemble" il commençait à se demander "Pourquoi on s'est réveillé dans le même lit complètement nus sans se souvenir de ce qu'on a fait la veille?". Il y avait un soucis. Poussé à la réflexion, son érection se calma peu à peu. Il y avait un chaînon manquant.
"Jane... y a un truc qui cloche... Pourquoi on ne se souvient pas de comment on a atterrit à poil ici?"
Je remarquais que mes vêtements était au sol. Je ramassais mon caleçon au pied du lit, prenant soin de garder mon membre bien dissimulé sous la couette. Sans même sortir de celle ci, je m'habillais, étant bien plus pudique que la jeune sorcière.
"Attends, laisse moi récapituler que je puisse y voir plus clair. J'ai voulu t'emmener voir le bûcher de Jeanne d'Arc pour te prouver que je peux voyager dans le temps. Sur place, tu as paniqué et tu t'es téléporté. Jusque là pas de soucis, je me souviens... Je t'ai cherché par la suite toute la nuit mais tu étais introuvable. Je suis resté éveillé jusqu’à l'heure du bûcher au cas ou mais toujours rien... Je m'en souviens encore clairement aussi..."
Le jeune homme sortait alors du lit en caleçon, commençant à faire les cents pas dans la chambre de Jane.
"Ensuite... je... Je suis rentré chez toi récupérer mes affaires et je suis parti en l'an 2010 enquêter au musée Jeanne d'Arc à la recherche de potentielles traces que tu aurais laissé dans l'histoire... et... Y a eu ce vieux... ce vieux qui t'appelais l'envoyée des cieux! Oui voila! Tout un chapitre à été ajoutée à l'histoire de Jeanne d'Arc à cause de ta brève apparition! Tu as balancé une onde de choc impressionnante sur ses soldats anglais. J'ai voulu te sauver mais visiblement tes sorts ont largement fait l'affaire! Mais ensuite... euh... Je suis allé à une autre époque... te chercher je crois...? C'est à partir de là que ça devient flou..."
James ne se souvenais pas. A part vaguement... des flammes peut être? Bordel... c'était louche de ne pas se rappeler... Bon, il restait toujours une solution pour au moins savoir ou il avait été : L'historique des voyages. En fouillant dans la poche de son pantalon, il retrouva sa machine, camouflée en téléphone portable.
"Alors... euh... d'après l'historique des derniers voyages dans le temps nous serions allé à Röttingen le 20 avril 1298. Qu'est ce qu'on a été foutre la bas? Il se passe quoi de spécial à cette date là?"
Puis James constata autre chose de très très bizarre.
"... Jane... Y a pas de voyage retour d'affiché... Officiellement, d'après ma machine on est toujours au moyen-âge... Bordel, va falloir la resynchroniser... Mais je ne vois pas pourquoi la machine n'a pas pris en compte notre voyage retour... c'est bien la première fois que ça arrive"
Il lança donc un programme afin de resynchroniser sa machine et qu'elle comprenne qu'on a changé d'époque.
"Je ne sais pas jusqu’où s'étant la magie mais... tu crois qu'il est possible que quand tes pouvoirs se déclenchaient un peu au hasard, tu ai balancé un sort d'amnésie sur nous deux sans le vouloir?"
Cette histoire était étrange, et poussait James à chercher une explication. Si bien que le jeune homme, bien que pudique, en oubliait totalement qu'il était en caleçon devant une lycéenne en train de faire les cent pas dans sa chambre.
-
Tout cela, c’était... Fuck ! Jane avait l’impression de planer totalement, de délirer, d’être dans un monde, complètement out. Elle enfila des sous-vêtements, pendant que James, toujours empêtré dans le lit, résumait ce qui s’était passé. Jane ne comprit pas trop son histoire avec le musée de Jeanna d’Arc. D’après lui, elle... Elle avait modifié le cours de l’Histoire ?
*Wut ? Mais de quoi y me parle ? Quelle magie ?!*
Elle le regarda, surprise, avant de se dire qu’il devait s’agir d’une sorte d’humour. De fait, Jane n’avait aucun souvenir, non plus, des pouvoirs magiques latents qu’elle avait manifesté. Tout était voilé, nimbé dans une brume épaisse dont elle n’arrivait guère à voir quoi que ce soit. James termina en disant que, selon la machine, ils étaient toujours en 1298. Jane se contenta d’hausser les épaules.
« Tu comptes sur moi pour réparer ta machine infernale ? Ce que je sais, c’est que je ne veux plus que tu utilises ce truc sur moi ! »
Oh ça non ! Les voyages dans le temps, ah, quelle blague ! Elle n’était pas Marty McFly, elle, elle aimait bien l’époque actuelle. Et, s’il y avait effectivement des questions auxquelles elle n’avait pas de réponses, elle n’avait pas spécialement envie de creuser davantage. Le fait de se dire qu’elle avait voyagé dans le passé était déjà assez flippant comme ça. Elle récupéra d’autres affaires dans un placard, et les tint dans le creux de sa main : une chemise blanche, et un jean.
« Bon ! Pendant que tu répares ton engin infernal, je vais aller me doucher. Je... J’ai besoin de faire le point sur tout ça. »
Jane fila dans la salle de bains, et enclencha rapidement la douche. Elle possédait une belle douche à l’italienne, et elle se plaqua contre le mur, yeux clos, en sentant l’eau ruisseler sur elle. Dans sa tête, elle revoyait James lui parler de ses pouvoirs magiques. Mais c’était absurde, elle était à peine capable de faire soulever une bougie ! Pour autant, elle le voyait mal plaisanter... Surtout dans un moment pareil. Et puis, de manière générale, il n’avait pas vraiment l’air d’aimer les blagues.
*Fuck ! Fuck ! Fuck ! Mais qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?*
Ses derniers souvenirs en tête ? Elle se revoyait dans la ruelle, et... Et voilà tout.
Confuse, Jane finit par sortir de la douche.
Pendant ce temps, dans l’appartement, des bruits de pas se firent entendre dans le couloir, se rapprochant de la chambre de Jane... Et la porte s’ouvrit alors, laissant passer, non pas Jane, mais sa sœur, Nell Watson (http://img87.xooimage.com/files/8/1/f/nell-williams-376afc0.jpg), en maillot de bain deux pièces.
« Hey, Jane, je... Ha ! »
Nell bondit sur place en voyant James.
« Putain, vous êtes qui, vous ?! »
-
« Tu comptes sur moi pour réparer ta machine infernale ? Ce que je sais, c’est que je ne veux plus que tu utilises ce truc sur moi ! »
Elle était en train de récupérer des affaires dans son placard. Elle devait être encore un peu sous le choc de son voyage ça n'avait rien de surprenant après tout. Il lui sourit pour la rassurer.
"T'inquiète pas. C'est juste un soucis de synchronisation, c'est chiant, ça nécessite de lancer un programme et ça prend quelques heures, mais elle n'est pas cassée. Et je te rassure, je n'utiliserais plus la machine sur toi sans ton accord. S'il le faut j'enquêterais seul sur ton ancêtre et dans tout les cas je te laisserais le temps de réfléchir. Quelques semaines s'il le faut. Mais sache que tu connais mieux la magie que moi, et que l'enquête serait plus efficace si tu étais à mes côtés."
« Bon ! Pendant que tu répares ton engin infernal, je vais aller me doucher. Je... J’ai besoin de faire le point sur tout ça. »
"Oui, je comprend... Oh, et puisque tu cherchais un mentor, ce bon vieux John Watson pourrait faire l'affaire. On peut peut être le sauver sans changer le passé et le ramener ici. Réfléchis-y."
Maintenant que le voyage dans le temps était assimilé par la jeune fille, autant lui faire comprendre ce qu'il est possible d'accomplir pour elle. Dans l'idéal, si Jane pouvait être présente pour cette expédition dans le passé, celle ci serait bien plus efficace. Evidemment cela comporterait certains danger, mais en étant bien préparés, les chose étaient supposé mieux se passer la prochaine fois. Bon, ce voyage durerais probablement quelques semaines, mais ça, il ne valait mieux pas le mentionner à Jane pour l'instant, elle avait déjà beaucoup de choses à encaisser. La jeune sorcière fila rapidement vers sa salle de bain.
Cela laissait du temps à James pour s'occuper de lancer le programme de resynchronisation. En soit la désynchronisation de la machine n'était pas trop grave, mais ça n'en restait pas moins perturbant. C'était comme si il n'y avait pas eu de voyage retour. Pourtant on était bien dans une chambre de notre époque, la chambre de Jane d'ailleurs. Dans le doute, James jeta un œil à l’extérieur au cas ou il y aurait eu on ne sait quel événement anormal, du genre une maison entière qui voyage dans le passé. En voyant que la ville de Seikusu était toujours là, James se dit que c'était finalement idiot d'avoir pu penser une seule seconde que la maison avait pu voyager dans le temps. Mais il était un peu confus, il y avait quelque chose d'anormal dans cette histoire. Avant de lancer le programme de resynchronisation, il envisagea d'envoyer un message vocal à son père.
Cette machine lui permettait de communiquer avec son père mais... c'était compliqué du au fait qu'ils n'étaient plus dans la même dimension. Déjà il ne pouvait envoyer que des messages vocaux et de ce fait, la communication n'était pas aussi direct qu'un appel téléphonique. Mais si ce n'était que ça, ça irait encore. Le message pouvait très bien arriver morcelé, parasité ou même tout simplement ne jamais arriver du tout. James avait eu pour instruction que s'il devait envoyer ce genre de message, il fallait les envoyer à une date le plus tôt possible après son départ. Donc il allait l'envoyer à 5 minutes après son départ. Comme il pouvait y avoir en plus un léger délai, c'était préférable. Il démarra donc le message.
"Bonjour papa. Depuis mon départ j'ai du vivre environs 2 jours, ou du moins j'ai dormi deux fois mais j'ai déjà vécu quelques voyages dans le temps donc c'est assez difficile d'être totalement sur. Mon enquête avance déjà pas trop mal, et j'ai déjà une piste. Il semblerait que les failles soient d'origine magique, car oui, la magie existe dans cet univers parallèle, bien que ça reste quelque chose de très peu courant et qu'au final le commun des mortels semble comme chez nous, considérer cela comme une légende tout au plus. Bref, j'ai eu un gros soucis. Déjà, je ne me souviens pas de mon retour au Seikusu de l'an 2016, et rien que ça, ce n'est pas normal. Le problème suivant, c'est ma machine, elle n'indique aucun voyage retour et pour elle je suis toujours au moyen-age. As-tu déjà eu affaire à ce genre de situation, et sait-tu si ce genre de bug arrive souvent? Avant de terminer ce message qui, j'espère te parviendra assez vite, j'aimerais te demander d'enquêter sur quelque chose de ton côté. Voit si dans notre monde il existe une Jane Watson et essaie d'en savoir un peu plus sur elle, et éventuellement ses ancêtres. Je ne sais pas si ce sera utile, mais qui sait? A bientôt papa... j'espère pouvoir te revoir très bientôt!"
James soupira, réécouta le message et le sauvegarda avant de l'envoyer. S'il n'avait pas de réponse dans les prochains jour, il renverrai le message jusqu’à ce que ça marche. James lança alors enfin sa resynchronisation et s'étira. Il remarqua alors dans le coin de la pièce un panier à linge sale contenant entre autre quelques sous-vêtements. Le jeune homme avait ce fétichisme étrange mais néanmoins assez répandu d'aimer les culottes. Bon évidemment, il se doutait que ça ne valait pas une vraie partie de jambes en l'air, mais James était puceau et il saurait s'en contenter. Et puis une culotte en moins, ça ne se verrait pas, pas vrai? Repenser à la vision de rêve du corps de Jane qu'il avait eu un peu plus tôt, même si ce fut bref, acheva de le motiver à commettre son larcin. Il attrapa une culotte mais des bruits de pas retentirent, c'était certainement Jane qui revenait de sa douche. Vu son état James s'était imaginé qu'elle traînerait plus longtemps dans la salle de bain.
"Merde" , murmura-t'il.
James n'avait pas eu le temps de s'habiller, ayant fait d'autre choses en priorité, et il avait toujours la culotte de Jane à la main. Le seul réflexe qu'il eut fut d'aller à la hâte sur le lit et de s'asseoir dessus pour la planquer.
« Hey, Jane, je... Ha ! »
James sursauta, de la même façon que son interlocutrice. C'était une jeune fille, peut être un poil plus âgé que Jane et avec un sacré air de ressemblance avec elle. Ses cheveux étaient bien plus court et ... elle était dans un maillot de bain particulièrement sexy. Le fait que James soit dans la chambre de Jane, en caleçon et que la jeune fille en face de lui était dans une tenue très sexy acheva de rendre James rouge pivoine. Sans oublier ce qu'il cachait sous ses fesses!
"W-wow...B-bonjour!"
« Putain, vous êtes qui, vous ?! »
"J-je suis James. Vous devez être la soeur de Jane? Vous vous ressemblez beaucoup, vous pouvez difficilement vous renier..."
Il regarda ses vêtements, traînant à côté du lit... Mouais... la situation prêtait vraiment à confusion et la sœur de Jane avait du le remarquer.
"Je... Jane est une... euh... amie, ce n'est pas du tout ce que vous croyez!"
Bon... Amie, c'était probablement un peu tôt pour qualifier Jane ainsi, mais c'était la seule excuse qu'il avait trouvé face à cette situation compromettante. Extrêmement gêné James se rapprocha de ses vêtement pour se rhabiller, d'autant plus que la jeune fille en face de lui n'avait pas forcément envie de le voir presque entièrement dénudé. Remettant maladroitement son pantalon, un peu tremblant, et manquant de se casser la gueule il s'adressa à la sœur de Jane. Il espérait que de la elle était, elle ne verrait pas la culotte. James était devant et bouchait en partie la vue après tout et il avait l'intention de se rasseoir rapidement une fois qu'il aurait fini de galérer à mettre son pantalon.
"Jane prend sa douche actuellement... ça doit faire 5 minutes peut être qu'elle est partie a tout casser..."
-
Dans la douche, Jane était confuse, et finit par en sortir. Trempée, elle s’enroula dans une serviette. James avait proposé d’aller chercher son ancêtre dans le passé, celui qui était mer au Japon. C’était... Weird. Too weird for her, en réalité. La Californienne n’avait aucune envie de jouer à ces trucs qu’elle avait vu dans les films: l’effet-papillon, des trucs comme ça. Et puis, ça impliquait de replonger dans le passé, et ça... Absolutely no way ! Plus jamais elle ne voyagerait dans le temps ! De fait, la jeune femme avait encore du mal à convaincre qu’elle n’avait pas rêvé. Elle avait visiblement fait preuve de pouvoirs magiques, mais... Fuck ! Elle était confuse.
« Jaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaane... !! »
Jane, qui était en train de se coiffer, fronça les sourcils, en croyant entendre la voix de sa sœur. Elle coupa le sèche-cheveux, et ouvrit la porte.
« Euh... Ouais ?
- Tu peux venir, s’il-te-plaît ? »
Fuck ! À coup sûr, elle avait trouvé ce grand corniaud de James ! Évidemment ! Après tout, ce n’était pas comme si Jane, en se levant le matin, ne voyait pas Nell avec ses amants ou amantes du soir en train de prendre le petit-déjeuner. Jane soupira donc.
« J’arrive ! »
Elle se dépêcha d’enfiler ses sous-vêtements, puis son jean, et sa chemise blanche, puis retourna rapidement dans sa chambre. Et, comme elle s’y attendait, Nell était là, dans ses sous-vêtements sexy, et James, penaud, était assis sur le lit.
« Et bien ?
- Et bien... Quoi ? »
Nell roula des yeux, comme si elle était surprise.
« C’est qui, ce type ?
- Ah... Ben... C’est James.
- Ah ouais ?
- Yep.
- Et... À part son nom, c’est quoi ?
- Un type qui voyage dans le temps. »
Nell cligna des yeux à plusieurs reprises, puis haussa les épaules.
« Oh, whatever ! But, for God’s sake, please keep me advised next time, sugar, I don’t want to be seen naked in front of... Whatever is this dude ! »
Nell aussi revenait parfois à sa langue naturelle, et Jane soupira encore.
« Yeah, you’re right, honey ! It’s what I see like... Hmmm... Every two days, at least ? »
La grande sœur grommela encore.
« Fuck you, Jane !
- Yeah, I love you too ! »
Nell partit alors, tournant les talons, et Jane se retrouva face à James.
« Bon... »
Elle soupira à nouveau.
« C’était Nell, ma sœur. Et je ne sais pas quoi faire de toi, pour le coup... »
-
James avait vraiment l'air d'un glandu à essayer de remettre son pantalon. Après quelques secondes d'un spectacle assez pitoyable, il finit par y arriver et retourna s'asseoir par la suite, histoire de masquer la culotte de Jane. La jeune fille en bikini appela Jane qui arriva au bout de quelques secondes. Mouais, pas de doutes, en les voyant côte à côte, on peut clairement confirmer que ce sont deux sœurs. S'en suivit une pseudo dispute.
« Et bien ?
- Et bien... Quoi ?
- C’est qui, ce type ?
- Ah... Ben... C’est James.
- Ah ouais ?
- Yep.
- Et... À part son nom, c’est quoi ?
- Un type qui voyage dans le temps.
- Ah, c'est bien ça, je constate que vous vous dites tout entre sœur! »
James avait dit ça sur un ton assez sarcastique. Cela étant, la sœur de Jane n'avait pas trop l'air d'y croire. S'en suivit une dispute en anglais. James en profite pour planquer rapidement la culotte dans une poche de son pantalon. La sœur de Jane n'était visiblement pas contente d'avoir été vue dans cette tenue et voulait être prévenue la prochaine fois qu'elle aurait un invité. Jane de son côté envoya une petite pique à sa sœur laissant supposer qu'habituellement c'était l'inverse, que c'était elle qui était vue à moitié à poil par les amants de Nell. James se demandait si elles parlaient en anglais parce qu'elles ne voulaient pas que James les comprenne.
« You know... I am Irish so I can speak english as well... »
Techniquement, même sans ça, James pouvait parler de nombreux langages comme si c'était sa langue natale grâce aux nanomachines implantés dans son cerveau par les soins de son père : Jack Bowmore. Bon, pour le coup, les deux sœurs étaient tellement prise dans leur pseudo-dispute que James était même pas sur qu'elles avaient relevé cette remarque. Finalement la grande sœur s'en alla de la chambre et Jane se retrouva seule avec James.
« C’était Nell, ma sœur. Et je ne sais pas quoi faire de toi, pour le coup...
- Vous vous ressemblez comme deux gouttes d'eau! »
Il se releva alors, et remit son T-shirt à la hâte tout en enchaînant :
« Comme je te l'ai dit, les cartes sont entre tes mains. Je ne te forcerais pas à voyager dans le temps à nouveau si tu ne le souhaite pas. Dans tout les cas je vais avoir pas mal de choses à faire avant de partir dans le passé. Je viens tout juste d'arriver à Seikusu, il me faut un logement, et en attendant j'essaierais de me trouver un hôtel sympa. Vu que tu connais mon secret tu dois te douter que ça va pas être évident vu que je n'existe pas dans cette dimension, mais je me débrouillerais... »
James remarqua un pc portable et le pointa du doigt.
« Je peux te l'emprunter? Il faut absolument que je te montre quelque chose. »
Il attendit qu'elle tape le mot de passe et s'installa sur le bureau, entamant quelques recherches sur internet.
« Quand j'aurais mon logement, je m'incrusterais surement dans le lycée du coin. Une promesse faite à mon père, d'étudier durant mon enquête sur les failles dimensionnels apparaissant ici, à Seikusu. Evidemment mon enquête risque de m'empêcher d'étudier tout le temps mais bon... Une promesse est une promesse! Quand je serais un peu plus posé de ce côté là, je te redemanderais si tu veux ou non venir avec moi enquêter sur John Henry Watson. Bon... et désolé que tu ne puisse pas être ma padawan niveau magie, tout ça... mais... haha! »
James venait de trouver ce qu'il cherchait. Une photo du musée Jeanne d'arc, une photo représentant les statues de cire qu'il avait vu la bas avec Jane au milieu en version très romancée. Il se tourna vers elle pour observer sa réaction en lui adressant un grand sourire.
« L'Envoyée des Cieux! Avoue quand même que tu pète la classe sur cette représentation de toi! Il faut dire que tu l'a bien mérité, la façon dont tu as envoyé valdingué ses anglais était vraiment impressionnantes! Bon, ils ont vachement romancé le truc, mais franchement, on s'en tape pas vrai? »
L'article en dessous détaillait l'histoire de "l'Envoyée des Cieux". Globalement ça correspondait à ce que le vieil homme du musée Jeanne d'Arc avait dit sur elle. James se leva pour laisser la place à Jane au cas ou elle voudrait voir ça de plus près et lire l'article. Peut être que ça pourrait la convaincre de voyager dans le temps qui sait? Il resta à ses côté. Il ne se rendit pas compte qu'un bout de la culotte ramassé quelques minutes plus tôt pendait négligemment de la poche de son pantalon.
« Jane... il faut absolument que tu me montre ce que tu sais faire en matière de magie! Bon, j'ai vu certaines choses hier... mais je veux voir ce que tu sais faire à tête reposé! »
Il était peut être temps pour James de rassurer Jane et de laisser ses histoires de voyages dans le temps de côté pour le moment. Une démonstration de magie lui changerait surement les idées.
-
Jane et Nell étaient deux sœurs très proches, ce qui faisait qu’elles se disputaient fréquemment. Jamais rien de bien méchant, c’était juste une manière de se montrer leur affection mutuelle. Nell partit donc, laissant Jane seule avec le voyageur dans le temps, qui s’accapara son ordinateur portable. Elle vit ensuite l’homme pianoter vers un musée de Jeanne d’Arc, tout en lui expliquant que, désormais, il comptait s’installer à Seikusu, très certainement au lycée Mishima. Jane l’écoutait sans rien dire, ne sachant pas trop où il voulait en venir… Puis l’homme lui montra, ensuite, une photographie sur le site, montrant un tableau où on voyait une sorte de créature angélique repoussant des soldats, avec, en image de fond, le bucher de Jeanne d’Arc.
*Wut ?*
The fuckin’ hell is that ? Jane clignait des yeux à plusieurs reprises, et, quand James l’incita à aller lire la description de la gravure, elle le fit, s’installant sur le fauteuil. On parlait d’une sorte d’ange qui serait apparue la nuit, comme pour protéger Jeanne d’Arc, en indiquant aux gardes anglais surveillant le bûcher qu’ils étaient en train d’attaquer une sainte, une idole divine.
*Du délire…*
Elle, une idole divine ? Un Ange venu des Cieux ? Et puis quoi encore ? Bullshit ! Elle clignait des yeux en voyant les informations défiler sur son écran, puis se retourna vers James. Ce dernier lui demanda alors de lui montrer ses talents en matière de magie, et, alors qu’elle se retournait vers lui, toujours assise, elle commença à lui répondre, avant de réaliser que quelque chose dépassait de la poche de son pantalon.
« Et bien, je ne sais pas comment faire, parce que… Hum… ? »
Il y eut un léger blanc, et elle fronça les sourcils en voyant ce bout de ficelle blanche.
« WHAT ??!! » s’exclama-t-elle alors.
Sa main se saisit de la culotte, et elle tira dessus en se redressant, son fauteuil filant en arrière. Médusée, elle s’était redressée, tenant cette culotte dans sa main, la faisant pendouiller le long de ses doigts.
« The fuckin’ fuck is that ?! »
Abasourdie, elle regardait la culotte… Sa culotte, puis fixa James.
« Mais… T’es taré ou quoi ? Tu piques mes culottes ?! You pervert !! »
Jane repensait à ces fantasmes japonais sur les culottes, et à ce distributeur de culottes qu’elle avait aperçu, une fois. Les filles y déposaient de vieilles culottes usagées, afin que des Japonais puissent les acheter. Elle avait toujours cru à une sorte de blague de très mauvais goût, une blague typiquement japonaise…
Jusqu’à maintenant.
-
« WHAT ??!! » »
Sur le coup, James n'avait pas compris pourquoi elle gueulait comme ça. Mais il réalisa très vite avec horreur, lorsque Jane se saisit du bout de tissus dépassant de la poche du pantalon. Il faut dire qu'il avait un peu mis la culotte de la jeune fille à l'arrache dans sa poche. Elle semblait choquée et surtout très en colère. Elle fixait James droit dans les yeux et l'expression de son visage n'augurait rien de bon...
« Mais… T’es taré ou quoi ? Tu piques mes culottes ?! You pervert !! »
James avait honte, et ça se voyait sur son visage. La tête baissé comme un enfant qu'on gronde et les joues très très rouge, James cherchait tout un tas d'excuse qu'il pourrait sortir à Jane, mais improviser une excuse quand on est pris sur le fait c'était jamais bon.
*C'est la culotte de ma petite sœur et elle m'a demandé de la laver pour elle? Non c'est stupide, surtout que je suis dans un univers parallèle et que je suis coupé de ma famille... Et puis je n'ai pas de sœur. Bon alors je voulais simplement laver sa culotte pour elle? Non c'est encore plus con! Raaah, réfléchis réfléchis... ah je sais!*
«Je... Je ne sais pas ce que ça faisait là... Oh! C'est peut être un de tes sorts qui à mal tourné?!»
Mouais bon... Déjà que quand James mentait on le sentait venir à des kilomètres, il était clair que ça n'allait pas passer. Déjà parce qu'il avait la gueule du mec qui avait un truc à se reprocher, à ce niveau là s'il y avait marqué "COUPABLE" sur son front ça aurait été pareil. Mais en plus parce qu'il ne savait pas mentir et que le mensonge était carrément pourri. Il osa regarder un peu l'expression du visage de Jane et il comprit que c'était mort, que ça ne servait à rien de mentir. Il s'effondra à genoux comme s'il était à bout de force, les larmes aux yeux, l'air assez pitoyable.
« D-d'accord... je l'ai volé... Je... je suis désolé... Je n'ai jamais fait une chose pareille avant mais... Mais t'avoir vu un peu plus tôt avant que... tu t'habille... ça m'a... je sais pas... j'ai pas pu m'en empêcher... désolé, vraiment désolé... Je... écoute... je ferais tout pour réparer mon erreur, mais ne m'en veux pas, je t'en supplie... »
James s'en voulait, il avait été faible. En réalité ce n'était pas son genre de faire ça, mais pour le coup il semblerait que son côté pervers refoulé avait pris le dessus. Maintenant il considérait qu'il avait ce qu'il appelle une dette d'honneur envers Jane, et ce genre de dette d'honneur, il en fait toujours sa priorité et est prêt à faire un peu tout et n'importe quoi en échange de son pardon. Enfin du moment c'est en son pouvoir et que ça n'est pas un truc complètement abusé.
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Ouais, impossible de ne pas avoir en tête l’image de ce distributeur de vieilles culottes usagées en voyant James. Confus, ce dernier devint tout penaud, comme un jeune garçon pris en faute devant sa mère, et lui sortit une histoire à dormir debout, avant de lui dire qu’il avait effectivement vu cette culotte, et avait choisi de la prendre. Jane, troublée, contempla le tas d’où la culotte venait, puis regarda à nouveau James. Il l’avait pris dans une bannette comprenant son linge sale. Autant dire que cette culotte n’était pas de toute première fraîcheur, elle avait recueilli des dépôts d’urine, quelques poils pubiens... Bref, elle était bonne pour être nettoyée, alors, elle se demanda ce que James pouvait bien faire avec... Et, en imaginant l’homme en train de la lécher, à la recherche de ses poils pubiens... Uuugghhh !!
*Beurk ! ‘Manquerait plus qu’il me dise que les culottes des lycéennes du 21ème siècle sont des objets de collection dans le futur, tiens !*
Elle essaya de se forcer à rester calme, et à ne pas défaillir sur place. Il lui expliqua que la voir nue avait réveillé quelque chose en lui, et elle haussa les sourcils, poings sur les hanches.
« Tu sais, tous les mecs qui bandent en voyant une nana veulent pas piquer leurs culottes. Et moi qui me croyait bizarre parce que j’aime porter du latex et du cuir... »
Jane avait même plusieurs combinaisons, et ils n’étaient pas loin du panier à linge. Ils étaient dans sa penderie, de véritables catsuits ou tenues de dominatrice, ou encore des trucs plus classiques : la tenue d’infirmière, de policière sexy... Jane tendit alors la main vers l’homme, attendant qu’il luir ende sa culotte.
« Cool... Je te filerais une photo de moi à poil, si ça peut t’aider à bander, mais... Pas touche à mes culottes ! »
Si James regardait dans les coins, maintenant, il pourrait aussi voir ce qu’il n’avait peut-être pas eu le temps d’apercevoir... À savoir, sur la porte, un poster très érotique (http://orig11.deviantart.net/d716/f/2011/327/1/e/honey__i_saw_this_movie_today_and_______by_shiniez-d4fnlmf.jpg).
Quelque chose de très évocateur sur les goûts de Jane.
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James avait cette étrange impression de se faire engueuler par la mère qu'il a jamais eu. D'une certaines manière, il était encore un grand enfant, peut être pas prêt pour la mission qu'on lui avait confié. Étonnamment Jane restait calme... Ce qui paradoxalement avait d'autant plus d'impact sur le jeune homme.
« Tu sais, tous les mecs qui bandent en voyant une nana veulent pas piquer leurs culottes. Et moi qui me croyait bizarre parce que j’aime porter du latex et du cuir...
- Je... c'est juste que... »
James n'osa pas vraiment aller au bout. Il était rouge de honte. Dans les faits ce qu'il recherchait réellement en piquant cette culotte n'était pas tant que ça la culotte en elle même mais plutôt quelques chose qui avait été en contact avec l'intimité de la jeune fille pour se masturber dedans et l'imagination ferait le reste. Peut être l'aurait il un peu sentie également afin de se représenter l'odeur du sexe féminin, ou ce qui s'en rapproche en tout cas dans sa grande naïveté de par son inexpérience du sexe. Il y a de forte chance que le jour ou il aura ses premières expériences sexuelles cette attirance pour la lingerie féminine s'atténue fortement. Dans tout les cas James redonna la culotte de Jane à sa propriétaires qui tendit la main pour la récupérer. Après cette réprimande James n'avait plus vraiment envie de la garder de toutes façon.
« Je... je me sens un peu stupide... Je t'ai emmené dans la passé, je t'ai causé une crise de panique et maintenant je te vole une culotte... Je ne suis qu'un idiot...
- Cool... Je te filerais une photo de moi à poil, si ça peut t’aider à bander, mais... Pas touche à mes culottes !
- J'y toucherais plus c'est promis... une photo de toi a poil? V-vraiment? Genre... ça te dérange pas plus que ça? »
Le portable de James émit alors une courte sonnerie comme pour indiquer qu'il avait reçu un sms. James se leva à la hâte avec enthousiasme pour s'élancer vers son téléphone et il s'agissait d'un message de son père. Celui ci avait peut être finis son enquête et envoyé non pas un sms mais un message vocale de réponse. Vu la rapidité du message, il avait du faire en sorte que le message arrive rapidement après l'envois de celui de James. Ce dernier sourit mais décida de l'écouter plus tard, quand Jane ne serait plus avec lui. Il releva la tête pour apercevoir un poster... deux femmes en train de s'embrasser. Il commença alors à en tirer quelques conclusions, dont certaines un peu... hâtives...
« Oh...Tu... tu es lesbienne? »
Le stress qui n'était pas encore descendu à cause de la situation? L'euphorie due au message de son père qui lui prouvait que la communication fonctionnait? Difficile à dire mais manifestement pour sortir une énormité pareille, James n'était pas encore en pleine possessions de ses moyens, sinon il se serait rappelé qu'un peu plus tôt la jeune fille lui disait qu'elle avait vu d'autre queues tendus.
« Tu parlais de tenues en latex et en cuir tout à l'heure... c'est ce genre de choses que tu portes? Un peu comme euh... un cosplay du sexe? Ça doit pimenter un peu les choses... »
James avait encore la voix un peu tremblante, mais c'était tout se même un grand pas en avant pour lui d'avoir réussi à évoquer le sexe de la sorte... Restait à savoir comment Jane réagirait à tout ça...
-
*Ce mec... Il est incroyable !*
Alors que James avait été surpris en train de vouloir lui piquer une culotte pour faire on ne sait quelle saloperie avec, quand Jane avait annoncé faire une photo’ d’elle à poil, il l’avait visiblement pris au sérieux, le désir semblant effacer sa timidité. Jane, pour le coup, était franchement surprise. Tomber sur un time-traveler, et voir ensuite que, dans la foulée, il était un pervers... Il n’y avait qu’au Japon qu’on pouvait voir ça !
Restant sur le sujet sexuel, il avisa les posters, et lui posa ensuite une question sur ses préférences sexuelles, avant de revenir sur le latex.
Interloquée, Jane le regardait, et finit par croiser les bras en penchant la tête sur le côté.
« Well... Tu rebondis vite, au moins, toi ! »
Heureusement que Jane n’était pas du genre timide ! En même temps, étudier au lycée Mishima vous aidait énormément à lutter contre toute forme de timidité.
« Mais ouais, ça m’arrive de porter ce genre de trucs... Tu sais ce que j’en fais avec ? »
Elle se pencha vers lui, et le poussa de la main, l’étalant sur le lit, puis, de manière sensuelle, et visiblement très étonnante, elle se mit à califourchon sur lui, posant ses mains sur son torse.
« Je joue avec de petits pervers comme toi... Des gens qui trouvent amusants de se branler dans la culotte des filles puis de le leur rendre, et fantasment à l’idée que les filles marchent avec des culottes salies par eux... Des petits cochons qu’il faut... Punir ! »
Jane pinça alors les deux tétons de l’homme en disant ça, puis se redressa alors.
« Tu m’as fait voyager dans le temps, à l’époque des bouseux, alors, si tu ne veux pas que je te fouette le cul, tu as intérêt à ne pas me lancer sur le sujet du cuir et du latex ! »
Car, en ce moment, Jane se sentait bien capable de fouetter cet impudent !
-
« Mais ouais, ça m’arrive de porter ce genre de trucs... Tu sais ce que j’en fais avec ? »
Avant même que James ne réalise ce qu'il se passait, Jane l'avait poussé sur le lit et s'était mise à califourchon sur lui avec les mains sur le torse. Son corps réagit rapidement à cet enchaînement d’actions : Rougissement, accélération du rythme cardiaque ainsi que de la respiration, et bien sur début d'érection. La totale en somme!
« Je joue avec de petits pervers comme toi... Des gens qui trouvent amusants de se branler dans la culotte des filles puis de le leur rendre, et fantasment à l’idée que les filles marchent avec des culottes salies par eux... Des petits cochons qu’il faut... Punir !
- Je... je ne suis pas un pervers... c'était la première fois que je volait...j'ai déjà été tenté par le passé mais j'avais jamais vraiment osé le faire... Je...AH! »
James avait essayé de dire ça le plus calmement possible, mais fut interrompu par un pincement de la part de Jane sur ses deux tétons. La douleurs n'avait pas été spécialement atroce mais néanmoins, il ne s'y attendait pas.
« Tu m’as fait voyager dans le temps, à l’époque des bouseux, alors, si tu ne veux pas que je te fouette le cul, tu as intérêt à ne pas me lancer sur le sujet du cuir et du latex !
- Jane... je... je suis désolé... si... ça peut te soulager... f-fais selon tes désirs... Je me sens tellement coupable de t'avoir entraîner dans cette histoire sans t'y avoir préparé... »
Il se sentait vraiment coupable et si ça lui permettait d'évacuer un peu tout ça... James était prêt à se sacrifier aux désirs de Jane. L'érection était désormais à son apogée. Il n'avait jamais eu d'attirance particulière pour l'univers du cuir et du latex... en fait les tenues étaient plutôt sexy mais en dehors de ça il n'y connaissait absolument rien. Mais cela ne l'empêchait pas de se sentir excité, il faut dire que la position que Jane avait sur lui ne pouvait que donner envie. Toutefois James appréhendait beaucoup ce qu'il allait se passer. Jane allait-elle vraiment lui fouetter le cul comme elle l'avait dit? A l'heure actuelle il n'arrivait pas à la regarder dans les yeux et rougissait très fortement.
*Dans quoi est ce que je viens de m'embarquer?*
-
L’homme lui avoua être désolé de ses bêtises. Jane aurait presque pu le croire, si elle ne sentait pas, contre ses fesses, une superbe érection. Ah, les hommes ! Les comprendre était tellement plus facile que comprendre des nanas… En grande partie parce que, quand ils étaient excités, leur corps les trahissait de manière assez claire, alors que, pour une femme… C’était un brin plus subtil et délicat à voir. Mais là, impossible de mentir, depuis que Jane s’était mise à califourchon sur lui, en menaçant de le fouetter, l’érection de James s’était accrue. En se redressant, elle l’entendit donc dire qu’il était désolé, et fronça lentement les sourcils, tout en déplaçant un peu son corps vers l’arrière, ce qui amena ses fesses à heurter sa queue. Jane se déplaça alors, de haut en bas, frottant ses fesses sur cette partie du corps de l’homme.
« Ah, vraiment ? « demanda-t-elle alors, un brin sceptique.
James n’osait pas la regarder, et Jane se racla alors la gorge.
« Regarde-moi ! Tu crois que je sens pas ta queue, peut-être ? Tu voudrais me faire croire que tu es désolé, alors que tu bandes comme un taureau ?! Do you think I’m a jerk, you moron ?! »
L’américain revenait à l’assaut, avec cet accent californien qui faisait fureur dans les sitcoms américaines. Jane se redressa alors, et retourna sur le sol, puis regarda James, bras croisés. Difficile de voir encore en lui ce voyageur temporel qui avait l’air si sûr de lui en allant à l’époque de Jeanne d’Arc. Il ressemblait juste à un garçon surpris, et qui avait visiblement une furieuse envie de se faire fouetter le cul.
« Retourne-toi ! Couche-toi contre le lit ! Allez ! »
Elle parlait sur ce ton autoritaire qui amusait toujours Nell. Contrairement à Jane, sa grande sœur n’avait pas cet autoritarisme inné, et était, en un sens, beaucoup plus « cool ». Mais, chez Jane, il y avait une forte arrogance, qui se traduisait notamment par un goût prononcé pour la domination. Elle attendit donc que James se retourne, couché sur le dos, et se déplaça ensuite, ouvrant son placard.
« Si tu te retournes pas, tu dégages par la fenêtre ! » le menaça-t-elle alors.
Plaisantait-elle ? Avec Jane, on était toujours en droit d’en douter. Elle ouvrit néanmoins son placard, débouchant sur son petit trésor personnel : ses catsuits, ses sex toys… Il y avait de tout pour rendre une Jane heureuse ici ! Elle entreprit donc de prendre quelques affaires, referma le placard, et se dissimula derrière un paravent, juste au cas où James aurait la mauvaise idée de se retourner malgré tout.
« Fous-toi à poil, sale pervers ! ordonna-t-elle alors, tout en s’habillant.
Elle enfila ses affaires, puis sortit alors du paravent.
Dans sa main gantée gauche, elle tenait sa culotte.
Dans sa main gantée droite, une cravache.
Ses talons claquaient le sol, et, dans l’ensemble, elle avait opté pour une tenue noire très sensuelle (http://img110.xooimage.com/files/0/2/a/latex_suit-4ed090a.jpg), tenue qui faisait très dominatrice sexy. Jane respirait lentement, et balança alors sa culotte, qui se posa sur le sexe de l’homme. Jambes écartées et bras croisés, elle commenta alors :
« Okay, little pig. C’est ce que tu voulais, alors… Tu vas te masturber avec ma culotte… Right now ! »
Et, comme pour montrer qu’elle ne plaisantait pas, sa cravache fusa, et claqua le bout du sexe de l’homme.
-
Quand Jane frotta ses fesses sur la virilité de James, celui ci ne put retenir quelques gémissements en rougissant et en détournant le regard.
« Ah, vraiment ? »
La situation était... dur pour James, dans tout les sens du terme.
« Regarde-moi ! Tu crois que je sens pas ta queue, peut-être ? Tu voudrais me faire croire que tu es désolé, alors que tu bandes comme un taureau ?! Do you think I’m a jerk, you moron ?! »
James regarda la jeune fille, ne voulant pas trop la mettre en colère. Apparemment l'érection qu'il avait venait de foutre en l'air ses excuses. Alors que Jane se releva et l'observa, les bras croisés, James ouvra la bouche comme pour dit quelque chose, mais se retint. Il avait failli dire qu'avoir une érection ne changeait en rien la sincérité de ses excuses... Mais il ne savait pas si c'était une bonne idée de la contrarier dans l’immédiat. Elle lui ordonna ensuite de se retourner, couché contre le lit. James préféra s’exécuter sans rien dire pour le moment.
« Si tu te retournes, tu dégages par la fenêtre ! »
James avait un doute. Dans sa grande naïveté il ne savait pas trop si elle était sérieuse, si tout ça faisait partie intégrante de son jeu sexuel ou pas. Il ne valait peut être mieux pas tenter le diable, bien que James était tenté de jeter un œil...Il se retint malgré tout. Elle lui ordonna alors de se déshabiller en le traitant de sale pervers au passage. Cette insulte le faisait rougir de honte mais il était difficile de répliquer à cela en sachant qu'il avait piqué une culotte un peu plus tôt. James se déshabilla donc pendant que Jane faisait on ne sait trop quoi.
Il ne tarda pas à savoir puisqu'elle débarqua avec une tenue en cuir de dominatrice, le genre de tenue qu'il ne pensait jamais voir en dehors des pornos. James était dans un état de gêne assez important et ne savait pas trop ou se mettre. Jane lui balança alors la culotte volée un peu plus tot sur le sexe.
« Okay, little pig. C’est ce que tu voulais, alors… Tu vas te masturber avec ma culotte… Right now !
- Je ne suis pas un Porc et ...Aoutch! »
Le coup de cravache ne l'incita pas à finir sa phrase. Se masturber dans sa culotte... devant elle? Elle était sérieuse? En tout cas se faire fouetter le sexe n'était pas franchement agréable, il valait probablement mieux pour lui qu'il se montre obéissant. Il n'avait franchement pas envie de finir castré par Jane. Il enveloppa donc bien la culotte autour de son sexe, le recouvrant le plus possible et se masturba timidement.
*Bordel... comment tout ça va finir?*
Petit à petit, il se laissa aller. Il était toujours gêné par la situation mais il arrivait tout de même à en tirer un certain plaisir. Le costume de Jane était carrément excitant, et il essayait d'imaginer la jeune fille se frotter contre lui alors qu'il se masturbait. Le fait de se toucher sous son regard était quelques part stimulant aussi.
« Est ce que... ça te convient? »
James avait timidement posé cette question. Tirait-elle du plaisir à le voir ainsi souiller sa petite culotte? Ou était-ce le fait de donner des ordres à un homme? Si toute cette mise en scène était une façon de présenter ses excuses à Jane, alors il espérait au moins qu'elle aimait cela.
-
Jane n’avait honnêtement pas forcément l’habitude de porter du latex. Elle aimait bien en porter, attention, mais elle ne le faisait pas systématiquement. Nell n’était pas une grande fan, préférant nettement les tenues plus courtes, comme les bikinis. La voir se promener en bikini dans l’appartement n’était donc pas surprenant. Elle considérait que, chez soi, on s’habillait comme on voulait. On pouvait au moins remercier le Ciel qu’elle n’ait pas encore basculé dans le naturisme pur et dur. Jane, elle, avait une sorte de fantasme secret, de péché mignon, pour des tenues en cuir ou en latex, plus complètes, plus sensuelles. Elle, elle considérait que les vêtements ne devaient pas juste servir à dissimuler les parties sensibles du corps pour égayer la frustration. Jane, en réalité, estimait qu’il y avait, avec les vêtements, une dimension sensuelle qui allait au-delà du sexe pur : l’érotisme. Alors, oui, elle aimait ça…
Là, avec James, elle ne savait pas trop dans quoi elle se lançait. En toute objectivité, l’homme était un pervers. Mais elle, elle n’était guère mieux. Quand on avait dans son placard un ensemble de catsuits, de vibromasseurs, et d’autres trucs, on ne pouvait pas se permettre d’être hypocrite. Face à elle, James n’en menait pas large, et entreprit de recouvrir son sexe de la fine culotte de Jane, pour se masturber avec. Penaud, il y allait lentement, comme s’il se demandait s’il était en train de rêver, ou si tout ça était bien réel.
Nerveusement, l’homme finit par lui demander ce qu’elle en pensait, si le spectacle qu’elle voyait lui convenait. Jane se contenta d’hausser les épaules.
« On dirait un papy qui secoue sa queue pour aller pisser. »
Voilà qui était dit ! Toujours aussi acerbe dans ses commentaires, Jane avait les bras croisés, et se déplaça un peu, faisant claquer ses talons sur le sol, puis sa cravache se déplaça alors, et caressa la joue de James, glissant lentement sur sa peau, avant de se retirer, et de venir le tapoter tout doucement.
« Soit tu te branles vraiment, soit tu fais rien… Peut-être que tu as besoin d’un petit coup de cravache pour t’aider à faire circuler le sang, hm ? »
Et, vu le ton employé, Jane n’aurait rien contre le fait de le cravacher à nouveau…
-
« On dirait un papy qui secoue sa queue pour aller pisser.
James avait limite envie de rire à cette réplique mais eut la présence d'esprit de se retenir. Et vu comme la jeune Jane le menaçait avec la cravache, c'était effectivement préférable. Le spectacle n'était pas à son gout et si il ne s'améliorait pas, elle lui fouetterais encore le sexe pour "faire circuler le sang."
*Elle veux que je me branle plus vite? Bon... qu'il en soit ainsi...*
« J'aimerais autant m'épargner cela... »
James se masturba donc à toutes vitesse dans la culotte. Tellement vite en réalité que le tissu lui brûlait le sexe et surtout le gland. C'était douloureux mais valait mieux ça que des coups de cravaches. Il gémissait de plus en plus bougeant le bassin sans réellement s'en rendre compte pour accompagner ses mouvements. Il commençait même à gémir de plaisir. Puis il ralentit un peu sans toutefois s'arrêter.
« T-ta soeur ne risque pas de revenir et de nous surprendre hein? »
Puis il reprit son rythme, allant tellement vite qu'il en avait mal au bras et qu'il devait passer de l'un à l'autre. Le fait d'être vu par Jane, d'avoir le sexe dans sa culotte, cette sensation de ne pas avoir le choix et le risque de se faire surprendre par Nell... Tout cela combiné était tout bonnement excitant ! Si bien qu'au final il ne put réellement tenir le coup et éjacula dans la culotte de Jane avant même d'avoir le temps de le sentir venir poussant un long râle de plaisir. A se masturber aussi vite, c'était pourtant à prévoir... La culotte était désormais totalement souillée par la semence de Jane...
« D-désolé... Je ne pensais pas que ça viendrait si vite... »
*Bordel... Je sens qu'elle ne va pas aimer ça... Enfin si elle m'a demandé de me masturber aussi vite aussi... elle devait s'en douter! Ah mais... et si c'était exactement ce qu'elle voulait? Que je me masturbe plus vite pour que j'éjacule et avoir un prétexte supplémentaire pour me punir d'avantage? Merde!*
Bon, évidemment, c'était pas forcément un piège comme James le pensait, mais quoi qu'il en soit, il appréhendait les conséquences...
-
Jane regarda donc James se masturber. Après les ordres qu’elle venait de donner, il aurait été bien naïf de se retenir. Elle ne voyait aucun problème à le fouetter un peu, ne serait-ce que pour sa passion pour les culottes. Rien que ça, en effet, ça justifiait amplement des coups de fouet ! Jane n’était pas une femme à prendre à la légère, comme James l’avait constaté, et, en conséquence, l’homme accéléra son rythme de masturbation. Bras croisés et jambes écartées, Jane le regardait agir silencieusement, sans rien dire. Difficile de savoir à quoi elle pensait en voyant sa culotte se tortiller sur la queue de l’homme. James soupirait, tout en demandant si Nell ne risquait pas de venir... Ce qui n’amena, là encore, à aucune réponse de la part de Jane, qui, de toute manière, n’était pas dupe.
*Tu aimerais bien qu’elle vienne, hein ? Tu aimerais qu’elle franchisse cette porte, et qu’on joue toutes les deux avec toi, peut-être même qu’on se fasse l’amour sous tes yeux...*
Jane ne s’était jamais considérée comme une sainte femme, car il est vrai qu’elle entretenait, avec sa sœur, une relation incestueuse. Entre elles, le sexe n’était pas un tabou, mais, ce qu’elle avait constaté à Seikusu, c’est que ce n’était pas non plus un tabou pour la plupart des habitants. Mishima, sous les apparences d’un lycée respectable, n’était rien de plus qu’un baisodrome géant. Creepy, en un sens, mais Jane pensait que son attirance progressive pour le latex résultait surtout de sa fréquentation de Mishima.
Devant elle, James finit donc par jouir. Sa culotte se souleva légèrement, et Jane le regarda faire. James s’excusa, et Jane grogna, puis, du bout de sa cravache, écarta la culotte. Le sexe de James était maculé de traces de sperme, tout comme sa culotte.
« Désolé, vraiment ? Vu comment tu as joui, tu as l’air tout, sauf désolé... Tu pensais à quoi en te branlant, hein ? À moi en train de te fouetter ? À moi en train de coucher avec ma sœur ? L’une à gauche de toi, l’autre à droite, en train de t’embrasser, de te caresser ? Don’t dare to lie to me ! »
Et paf, la cravache siffla à nouveau, à côté du sexe de l’homme. Se sentant inspirée, Jane se redressa alors, et se retrouva debout sur le lit.
« Tu aimes les culottes, hein ? Lèche la mienne ! Allez ! »
En disant ça, elle désignait naturellement sa culotte en latex. Elle était ainsi là, dressée au-dessus de lui, jambes écartés, à droite et à gauche de l’homme, le dominant totalement par sa prestance, une main sur les hanches, l’autre tenant toujours la cravache.
Serait-il possible que Nell vienne ? Qui sait... Peut-être qu’à force de ne pas voir les deux zigotos venir pour le petit-déjeuner, elle finirait par se poser des questions. Et puis, James était un rouquin, et elle aimait bien les rouquins...
-
James était plutôt angoissé. Il ne savait pas ce que Jane lui réservait et il préférait simplement coopérer pour le moment. Tout sauf le coups de cravaches, clairement! D'ailleurs la cravache de Jane vint retirer la culotte encore sur son sexe en grognant.
« Désolé, vraiment ? Vu comment tu as joui, tu as l’air tout, sauf désolé... Tu pensais à quoi en te branlant, hein ? À moi en train de te fouetter ? À moi en train de coucher avec ma sœur ? L’une à gauche de toi, l’autre à droite, en train de t’embrasser, de te caresser ? Don’t dare to lie to me ! »
La cravache vint frapper James tout prêt de son sexe.
« Qu-quoi?! Je... Non! J'ai imaginé d'autre trucs comme euh...Toi en train de te frotter sur moi... Mais rien de plus! Rien avec ta soeur... »
*Jane et sa soeur en train de coucher ensemble? Ce serait un peu... Surréaliste*
Si James savait... Mais il était loin de s'imaginer que Jane entretenait une relation incestueuse avec sa soeur, pour lui c'était juste des paroles de la demoiselle pour humilier James, l'incitant à dire qu'il s'imaginait des choses très perverses. Mais le pire c'est que maintenant qu'elle lui avait soufflé cette idée, il commençait à s'imaginer le scénario... Un scénario fort excitant... Quoi qu'il en soit, la vue de Jane au dessus de lui le fit sortir de sa courte rêverie.
« Tu aimes les culottes, hein ? Lèche la mienne ! Allez ! »
Craignant un nouveau coup de cravache, James se mit à genoux face à la jeune fille, le visage proche de la culotte en latex. Il se tint aux jambes de Jane afin de ne pas perdre l'équilibre et être plus efficace dans ses léchouilles. Il entama donc celles ci, prenant soin de viser l'endroit ou était planquée son intimité. Il espérait ainsi lui donner au moins un peu de plaisir bien qu'il ai du mal à savoir si elle ressentirait grand chose au travers de cette culotte. Il prenait soin de donner de gros coups de langues, la léchant de haut en bas. Dans tout les cas, le fait de lécher un endroit si proche de l'intimité de Jane eut pour effet de redonner un début d’érection au jeune homme. Rougissant légèrement il prit un risque...
« Jane... ça te plait? Veux tu que je lèche d'autres endroit? Comme ce que tu cache sous cette culotte... »
Oui, c'était risqué... Mais être si proche de l'intimité de Jane sans pouvoir y goûter réellement, c'était comme mettre un plateau remplis de frites sous le nez de quelqu'un qui n'a pas mangé depuis plusieurs jours... c'était irrésistible...
-
Elle n’aurait jamais cru qu’un type capable de voyager dans le temps puisse se montrer… Si docile. En un sens, c’était un peu effrayant. Jane était en train de soumettre quelqu’un qui aurait pu l’envoyer à l’époque du paléolithique, et, pour autant, elle ne sentait pas vraiment la peur de cette idée. Au contraire, plus elle dominait James, et plus elle ressentait une furieuse excitation, se caractérisant par de multiples frissons qui circulaient le long de son corps. Elle était là, au-dessus de lui, le cravachant, et répandant tout un tas d’idées perverses, comme si le sexe devenait son refuge, un échappatoire après son aventure démentielle au pays de Jeanne d’Arc. Le sexe… Et la domination. Des exutoires très efficaces.
Suite à son ordre, James ne se fit pas attendre, et se redressa, venant nicher sa tête entre ses cuisses, léchant sa belle culotte en latex. C’était une culotte faite pour le sadomasochisme et le fétichisme, ce qui signifiait qu’il y avait une discrète fermeture Éclair permettant d’ouvrir la culotte. Autant dire que Jane se faisait souvent plaisir. Elle sentit la langue de James glisser sur le tissu, à l’emplacement de son intimité, sa langue filant en partie sur la fermeture, faisant soupirer l’apprentie-sorcière.
« Haaaa… Hhhmmmm… !! »
Jane soupirait, les joues rougies par le plaisir. Sa main caressa ses cheveux, se crispant dessus, tandis que l’homme continuait à lécher, de haut en bas. Elle sentait son nez remuant contre sa culotte, s’enfonçant dessus, et Jane se mettait donc à soupirer, remplissant la pièce de ses couinements. Jambes écartées, elle était en train de mouiller sur place. James avait visiblement l’air d’aimer ça, mais finit malgré tout par rompre les léchouilles, en lui faisant… Une proposition plus poussée.
Jane baissa alors la tête, et quelques secondes passèrent… Puis elle poussa l’homme, et le renversa, l’envoyant s’étaler sur le sol.
« Are you kidding me ? » lâcha-t-elle alors.
Elle releva sa fermeture Éclair, puis se dressa au-dessus de l’homme.
« T’as une queue, et tu me proposes ta langue ?! »
Elle se retenait de le fouetter à nouveau ! Il était bien difficile de jongler avec Jane, mais, suite à cela, elle s’abaissa alors sur l’homme, posant une main sur son sexe pour le maintenir… Et s’empala sur lui, en poussant un long cri de plaisir, qui résonna jusqu’aux douces oreilles de Nell. Ce faisant, James commença à se dandiner sur l’homme, d’avant en arrière, de haut en bas, soupirant et couinant en sentant ce gros sexe labourer son bassin, s’enfoncer dedans pour la faire gémir.
« Ooooohhh… Hhhhmmmmm… !! »
Voilà tout ce que Jane aimait !
Du bon vieux cul à l’ancienne… Avec du latex ! Que demande le peuple ?
-
La proposition était risqué. James aurait très bien pu se défendre face à Jane bien sur et essayer de s'imposer un peu plus mais d'une part il manquait trop d’expérience pour cela et d'autre part il espérait lui donner suffisamment de plaisir pour qu'elle lui pardonne. Bon et puis il se mentirait à lui même si il disait qu'il n'y prend aucun plaisir. Jane poussa James qui s'étala au sol, avant de lui lancer :
« Are you kidding me ? »
*Oh fuck... je le savais, j'ai été trop loin. Bravo James...*
C'est du moins ce que James pensait, mais sa dominatrice tortionnaire semblait avoir quelques chose d'autre en tête. En effet la belle petite sorcière dévoila son intimité en dézippant sa fermeture éclair.
« T’as une queue, et tu me proposes ta langue ?!
- Hein? V-vraiment?! J-je... »
James aurait pu dire bien des choses, tel que le fait que c'était sa première fois, qu'il préférait que ça aille un peu en douceur... après tout une première fois dans un jeu de domination à base de cuir, latex et cravache ça sortait de l'ordinaire. Enfin peut être pas à Seikusu mais là d'ou il venait c'était quelque chose de rarissime. Au final James fut incapable de dire quoi que ce soit, et la jeune fille ne tarda pas à s'abaisser sur James, en maintenant de sa main le sexe du jeune homme à nouveau durci par l'excitation provoquée par la situation. Et ce qui devait arriver arriva. Jane s'empala sans difficulté sur lui. Il ne pu s'empêcher de pousser un long gémissement en ressentant pour la première fois de sa vie la chaleur d'un sexe féminin envelopper sa virilité. Cependant ce gémissement fut largement étouffé par le cris de la jeune fille qui fut un peu trop bruyant. Enfin au moins c'était flatteur pour James, ça voulait dire qu'elle appréciait un minimum, ça gonfla donc un peu son ego masculin, même si ses pensées étaient principalement concentrés sur autre chose.
*Et voila... Jane Watson est la première fille avec qui je couche...*
James ne pensais pas en débarquant dans ce monde parallèle qu'il coucherait avec une fille. Oh, il espérait au fond de lui en avoir l'occasion, mais il ne pensait clairement pas que ça arriverait si vite. Jane ne tarda pas à chevaucher le jeune homme dans tout les sens. Celui ci, en sentant la douceur de l'intimité de sa partenaire frotter son gland ne pu retenir de nombreux gémissement de plaisir. Heureusement que Jane l'avait fait jouir quelques minutes auparavant dans sa culotte, sans ça il y aurait eu fort à parier qu'il n'aurait pas tenu bien longtemps. La il devrait être en mesure de tenir un bon moment. En théorie. Le seul bémol était qu'au sol, c'était peu confortable, mais le plaisir surpassait largement la douleur qu'il pouvait ressentir dans le bas du dos.
*On est bruyant... j'espère que la chambre est bien insonorisée...*
James aurait bien voulu faire part de son inquiétude à Jane, mais bon, était-ce bien utile au point ou ils en étaient? Si c'était mal insonorisé de toutes façon, c'était déjà trop tard, Nell savait. James se contenta donc de lever ses bras vers les les fesses de sa partenaire afin de l'accompagner dans ses mouvements, espérant qu'elle apprécierais le geste et qu'elle ne le fouetterais pas pour ça.
-
Jane était loin de se douter que c’était la première fois de James. Cependant, même si elle l’avait su, elle savait d’emblée que ça n’aurait pas changé grand-chose. James était à elle, ce sale pervers qui voyageait dans le temps et qui fantasmait sur les culottes. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, il avait tellement agacé Jane qu’elle avait fini par se prendre au jeu, et s’empalait délicieusement sur l’autre, sa cravache remuant de bas en haut dans l’une de ses mains. Elle dansait sur lui,d ominant l’homme, dans l’une de ses positions favorites. Pour une dominatrice, il était normal d’aimer être dessus, d’aimer chevaucher les hommes.
« Haaaa.... Hnnnn... Hhhhmmmm... !! »
Jane, elle, était bien loin d’être vierge. Quand elle était arrivée à Seikusu, elle avait déjà participé à quelques orgies et aventures sexuelles incestueuses avec sa sœur. Autant dire que, depuis lors, les choses ne s’étaient guère calmées. Criant sans retenue, soupirant profondément, Jane exprimait, en ce moment, le profond plaisir qu’elle ressentait. Elle gémissait de plaisir, longuement, et sentit les mains de James se poser sur ses cuisses, se crispant dessus.
Son corps remuait contre le sien, en harmonie. Oh oui, comme elle pouvait aimer ce moment ! La sensation magique de ce sexe remuant en elle, son corps filant de haut en bas, ondulant sur ce membre. Elle s’empalait dessus, avec joie, enfonçant parfois ce mandrin aussi loin que possible, et cessant de remuer pendant quelques secondes, de manière à pouvoir encore mieux le sentir en elle. Ah, ah ! Délicieuses sensations ! Han, elle sentait cette queue se tendre en elle, écartant ses parois, s’enfonçant dans sa chair, et sa mouille venait à le recouvrir.
Les mains de James sur ses fesses, recouvertes de latex, faisaient doucement crisser ce dernier quand elle remontait et descendait. Les doigts se crispaient dessus, et c’était bon, tout simplement...
« O-Oui, haaa... Palpe-moi le cul, hmmm... Haaaaa... !! »
Jane n’était pas du genre à dissimuler son plaisir, surtout quand elle portait du latex.
Ouais, c’était vraiment magique ! Dieu, qu’elle pouvait adorer ça !
-
« O-Oui, haaa... Palpe-moi le cul, hmmm... Haaaaa... !! »
Visiblement James avait bien fait de tenter, Jane semblait apprécier le geste, et bien que le jeune homme rougissait de honte face à la vulgarité de la lycéenne, il pelota les fesses de celle ci. Les sensations devenaient de plus en plus divines, chaque mouvements de hanches de la jeune fille permettait à James de ressentir parfaitement le moindre relief dans sa chair humide. Le jeune homme replia légèrement les genoux et essaya de bouger ses hanches en rythme avec Jane afin d'amplifier les sensations, et bien que ce n'était pas très pratique dans la position actuelle, il arriva quand même à se démerder pas trop mal.
James ne savait pas trop si c'était le moment, mais il préférait être honnête le plus tôt possible avec sa partenaire et lui dire qu'en réalité c'était sa première fois. Au point ou ils en étaient, le jeune homme doutait que ça freine Jane de toutes façon. Sans arrêter ses mouvements que ce soit au niveau des hanches ou au niveau de ses mains pelotant les fesses de la jeune filles, il se lança.
"Jane... je... tu sais... pour moi c'est la première fois... je suis désolé si je m'y prend mal..."
Gêné, il rougissait et regardait ailleurs. Même si il y avait fort à parier que Jane ne se mettrait pas en colère pour ça, James avait un peu honte. Quoiqu'il en soit, à force de se faire chevaucher à même le sol, et ce malgré le plaisir, James commençait à ressentir de terribles douleurs dans le dos, préférant cacher sa douleur, il essaya de trouver un prétexte.
"Hm... veux tu qu'on... qu'on essaie une autre position? Ou qu'on aille sur le lit de façon à ce que ce soit plus confortable pour nous?"
C'était dit peut être un poil maladroitement, mais ça ne restait qu'une suggestion. En théorie, Jane ne devrait pas se braquer, du moins James l’espérait.
-
Il était… Vierge ? Jane nota cette information tout en dansant sur lui. Oh, elle aimait vraiment cette position ! Elle appelait ça « faire l’amour à l’Américaine », car elle était comme une cow girl chevauchant son cheval, disposant même de la cravache pour le faire hennir ! Quand on couchait avec Jane, il fallait s’attendre à être dessous. Les délicieuses joues de la Californienne se couvraient de rouge, tandis qu’elle continuait à danser sur le corps de l’homme, d’avant en arrière, s’empalant joyeusement dessus. Hum ! Quelle joie immense était-ce que de recevoir, dans son corps, une verge bien tendue, qui remuait en vous, un mandrin solide et tendu. Jane se sentait délicieusement remplie, et la présence de cette queue renforçait son appétit, en lui donnant envie de s’empaler dessus, encore et encore, avec toujours plus de force, toujours plus d’énergie. Soupirant et gémissant, elle ne réalisait pas que James commençait à avoir mal au dos, faute d’un tapis pour rendre cette séance plus confortable.
« Haaaa… Hhhhnnnn… Hhhhhmmmmm… »
Elle, elle mouillait joyeusement, le fait de coucher avec un homme vierge ne rendant la scène qu’encore plus jouissive. Elle avait bien du mal à se calmer. C’était comme vouloir stopper un train en pleine course, toutes les barrières volaient en éclats. Jane soupira donc à nouveau, avant de se pencher vers James, crispant ses mains sur ses épaules, en lui souriant, des gouttes de sueur glissant le long de son menton.
« Pe… Petite nature… Tu as… Haaaa… Tu as le privilège de t’enfoncer en… En moi… Et… Hmmm… Tu ne penses qu’à… Qu’à des détails sans… Haaaa-putain… Sans importance… ! »
On ne se défaisait pas si facilement de Jane, et elle sourit donc à ce dernier.
« J-Jouis… Hummm… Remplis mon ventre de ton foutre… Haaaa… Et… Et… Hnnn… On i-ira sur le lit, haaaa… !! »
Mais certainement pas avant ! On n’arrêtait pas la machine une fois qu’elle était lancée.
-
Quand Jane pris conscience que c'était la première fois de James, cela ne sembla pas la mettre en colère. En fait à en croire l'intensité croissante de son chevauchement, elle semblait apprécier très fortement être en train de le dépuceler. Certaines personnes aimaient parfois en initier d'autre au sexe, même si généralement c'est plutôt des hommes qui apprécient initier des filles, que l'inverse. Peut être est ce différent dans ce monde parallèle.
Quand à la suggestion de James de changer de position ou d'aller sur le lit, Jane y réagit relativement bien. En fait le sourire de la jeune fille rassura James et le fait qu'elle le qualifie de petite nature ne le dérangea pas plus que ça. Il faut avouer que le fait qu'elle ai du mal à s'exprimer, poussant des gémissements entre chaque mots trahissait le plaisir intense qu'elle ressentait. A cet instant précis, James était heureux et oublia instantanément ses douleurs dans le dos. Il continua donc à aider la jeune fille, donnant quelques coups de hanches en rythme avec ses chevauchements. Les gémissements de l'irlandais devenaient particulièrement intenses.
« J-Jouis… Hummm… Remplis mon ventre de ton foutre… Haaaa… Et… Et… Hnnn… On i-ira sur le lit, haaaa… !! »
Cette phrase eu un effet comparable à un choc électrique sur tout le corps de James. Jusque là il se sentait plutôt loin de l'éjaculation, car dieu merci elle l'avait fait se masturber dans une culotte juste avant. Mais là, le fait qu'elle réclame elle même qu'il jouisse... Il sentait le plaisir ultime approchait. Ses gémissements résonnaient dans la chambre, ses joues étaient rouge, son cœur battait à une vitesse folle, et son corps était en sueurs. La mouille coulant sur le bas du corps de James amplifiait d'autant plus son excitation et son envie d'atteindre l'orgasme. Soudain, James se figea en hurlant de plaisir tandis que le sperme jaillissait à l’intérieur de Jane. Le plaisir était électrique, unique. Éjaculer en quelqu'un était bien différend des plaisir solitaire. En fait le plaisir était tellement intense qu'il tournait la tête, qu'on avait l'impression de perdre conscience quelques instants. Puis le corps du jeune homme se relâcha, haletant, la tête lui tournant. Oui, la première fois de James avait été brusque et particulière, mais une chose était sure, il avait beaucoup aimé.
"In...incroyable... tout simplement...incroyable... Je n'ai jamais...ressenti un truc pareil... Est ce que ça va Jane?"
James récupérait petit à petit et sentait les vertiges s’éloigner. Mais Jane ne semblait pas vouloir s'arrêter là, et il allait lui falloir une petite pause avant de repartir... Quoi que quelque chose lui disait qu'il n'aurait pas tant de mal que ça avec quelqu'un comme Jane avec lui...
-
Jane dansait joyeusement sur le corps de l’homme, dans sa position favorite. Chevaucher un homme, c’était vraiment bandant. Là, elle se sentait en position de domination, car c’était elle qui imposait son rythme sur son partenaire, et non l’inverse. Jane mouillait abondamment, et sentit soudain James se vider, ce qui la fit sourire. Ilo jouit généreusement en elle, preuve qu’il était encore vierge. Les vierges se déchargeaient toujours avec talent… Du moins, c’est ce que Jane aimait croire, car elle les imaginait forcément plus excités que des hommes expérimentés. Elle, en revanche, n’avait pas encore joui, même si elle mouillait abondamment, et, vu que James venait de jouir, elle sentait la taille de sa queue se décroître… Ce qui amena la cravache de Jane à lui fouetter le nez.
« Tu as joui ! Quand est-ce que j’ai t’ai autorisé à jouir, you little jerk ? »
C’est très naturellement que Jane reprenait le rôle de la Maîtresse, de la dominatrice, et elle se releva alors, le corps surexcité, ses muscles tremblant nerveusement. Elle se rapprocha du lit, et s’assit dessus.
« N’espère pas te reposer si facilement, asshole, je veux que tu me baises de toutes tes forces, James ! Compris ? I want you to fuck me like if I was the biggest bitch you’ve ever met, understood ? »
Ça, pour le coup, sous l’effet de l’excitation qui triturait son corps, l’anglais revenait bien plus facilement dans sa bouche. Ses joues étaient encore toutes rouges, trahissant bien tout le plaisir qu’elle avait ressenti. Assise sur le lit, elle ne laissa pas James se releva, posant son pied sur sa queue.
« Elle est toute flasque… Petit égoïste. Tu y penses, à mon plaisir à moi, hein ? Assieds-toi à ma place ! Quickly ! »
Avec Jane, il semblait difficile d’objecter, et, tandis qu’il s’exécutait, elle s’agenouilla devant lui, et écarta ses jambes. Elle renifla alors son sexe, qui était recouverte de sperme, mais aussi de mouille, formant, ici et là, de multiples dépôts de fluide sexuel. En voyant cela, Jane déglutit lentement, se mordillant doucement les lèvres, puis avança l’une de ses mains gantées, et le masturba un peu. Sa queue était molle, mais elle avait bon espoir de vite la réveiller, et continua à le caresser, jusqu’à sentir la raideur revenir.
Alors, elle pourrait utiliser sa bouche…
-
James avait le corps engourdis et des vertiges lui faisant perdre un peu conscience de son environnement. Mais ses sens se réveillèrent brusquement quand la cravache de Jane vint lui frapper le nez. La jeune fille lui criait dessus.
« Tu as joui ! Quand est-ce que j’ai t’ai autorisé à jouir, you little jerk ? »
James aurait bien voulu protester et lui dire qu'elle lui avait demandé un peu plus tôt de jouir en elle mais quelque chose lui disait que faire cette remarque lui aurait valu au mieux quelques coups de fouets, au pire la même chose avec quelques coups de pieds en plus. Il eu donc la sagesse de se taire alors que Jane alla s'asseoir sur le lit.
« N’espère pas te reposer si facilement, asshole, je veux que tu me baises de toutes tes forces, James ! Compris ? I want you to fuck me like if I was the biggest bitch you’ve ever met, understood ? »
Le pied de Jane sur son sexe, il était préférable de ne pas bouger sous peine de se faire castrer sur place. James nota toutefois que la vue était tout bonnement excitante. Dans cette position, les jambes de Jane paraissaient gigantesque. En tout cas James l'avait senti venir, la jeune sorcière en voudrait encore même après que James ai jouit et tout portait à croire qu'il était parti pour des heures sup' s'il ne voulait pas se faire passer à tabac.
« Ok, ok! Je vais faire de mon mieux pour récupérer rapidement...
- Elle est toute flasque… Petit égoïste. Tu y penses, à mon plaisir à moi, hein ? Assieds-toi à ma place ! Quickly !
- P-pardon Jane... Je... je vais essayer de me rattraper... »
Il se releva rapidement pour s'asseoir sur le lit à la place de Jane tandis qu'elle s'agenouilla devant lui. Lorsque Jane renifla son sexe, James rougissait comme une écolière tellement il se sentait gêné. Jane elle ne semblait pas gênée du tout, au contraire, elle avait l'air plutôt affamée. Elle commença à masturber son sexe encore mou. En a peine quelques minutes, et James se concentrant un maximum sur le plaisir provoqué par la main de Jane, le sexe de James avait presque reprit toute sa vigueur. James gémissait doucement la tête en arrière, tandis qu'il se concentrait autant qu'il le pouvait sur les sensations de la main gantée de cuir sur son sexe.
« In...incroyable... déjà 2 fois et... Tu arrive à me remettre si vite dans cet état...Tu as utilisé la magie rose inconsciemment ou quoi? »
-
Le pauvre James n’en menait pas large face à Jane, et à son humeur changeante. Quasiment hystérique par moment, Jane se montrait néanmoins terriblement sexy, ce qui suffisait largement à compenser son humeur changeante… Non ? En tout cas, elle se tenait devant ce sexe. Jane connaissait bien les hommes, assez pour savoir que, chez eux, le désir sexuel était une vraie montagne russe. Ça montait en flèche, ça redescendait aussi vite, mais ça pouvait remonter. Les doigts gantés de Jane vinrent ainsi frotter son membre, le masturbant. Elle sentit cette queue enfler et grossir un peu, ce qui amena sur ses lèvres un sourire. Son visage si proche de son sexe, elle pouvait en percevoir l’odeur, une odeur qui repoussait toujours au début… Mais, comme un dentifrice qui aurait mauvais goût, à force de frotter, on finissait par en apprécier le goût. Elle le masturba donc, lentement, tendrement, accélérant progressivement le rythme. La texture d’une verge avait toujours fasciné Jane, ce mélange de mollesse et de dureté, les plis de la peau qui se repliaient quand la queue était molle, avant de progressivement devenir lisse au fur et à mesure que la verge se roidissait et se durcissait.
« Hum… »
James, en sentant le désir revenir, demanda alors si Jane avait fait usage de magie rose. En souriant, elle releva la tête, et serra alors la queue de l’homme entre ses doigts.
« Crois-moi, James, le jour où je maîtriserai la magie rose, mon premier souhait, ce sera d’aller à une place publique, et de déclencher une orgie. »
Elle relâcha son sexe, et déposa un baiser dessus, en le caressant plus doucement.
« Mais là, c’est juste mon talent naturel. »
Jane fanfaronnait, mais les faits étaient à son avantage. Elle avait rendu à James sa virilité, son ardeur naturelle, et il était donc normal qu’elle se la pète un petit peu. Elle avait bien redressé ce sexe, mais c’était encore bien insuffisant. Elle avait maintenant ses lèvres dessus, et le léchait, avant d’aller lécher ses testicules, flattant ainsi l’intégralité de cette verge. Elle finit ainsi par bien la recouvrir de salive.
« Tu veux que je te suce, James ? » demanda-t-elle alors en relevant les yeux, un regard profondément sensuel posé sur l’homme.
Elle se mordilla doucement les lèvres, avant de reprendre.
« Ask for it. Dis que tu veux que je suce ta queue… »
Tout en parlant, elle frottait doucement son visage contre son sexe, sa joue glissant dessus, puis son menton. Imperturbablement, elle continuait à le regarder, et, comme précédemment, Jane allait se montrer d’humeur changeante :
« Mais… Je veux que tu m’insultes, James. Que tu me traites de grosse chienne pour que je te suce la queue… Sois vulgaire, traite-moi de salope. Understood ? »
-
Jane avait manifestement déjà une idée bien précise de comment utiliser la magie rose : Déclencher une orgie dans un lieu public! L'idée amusa un peu James, mais il se demandait tout de même si la magie rose pouvait avoir une telle influence sur les gens. Ce qui serait d'autant plus drôle en tant que spectateur, mais terrible en tant que victime serait la réaction qu'ils auraient après l'orgie. Ils seraient tous là à se demander ce qui leurs a pris de faire ça. Jane déposa un baiser presque théâtrale sur le sexe de James après l'avoir relâché.
« Mais là, c’est juste mon talent naturel. »
Elle se la pétait un peu, mais James ne pouvait pas le nier, elle était talentueuse. Il y a fort a parier qu'avec beaucoup de filles, ça se serait arrêté dès la première éjaculation, car elles n'auraient pas été en mesure de remettre en marche la machine. James gémissait, tandis que Jane faisait glisser sa langue sur son membre. Il se crispait légèrement aux draps, se sentant un peu frustré qu'elle ne le prenne pas en bouche directement, et comme si elle lisait dans les pensées du jeune homme, elle lui posa la question fatidique :
« Tu veux que je te suce, James ? »
Le regard qu'elle lui lançait fit frissonner James, il hocha alors la tête timidement. Cependant, ce que Jane allait demander ensuite impliquait que James passe outre sa timidité.
« Ask for it. Dis que tu veux que je suce ta queue… »
James hésitait... c'était assez gênant de demander ça ouvertement... Tandis qu'il essayait de rassembler son courage pour le dire, Jane allait en rajouter une couche, tout en frottant son membre sur son visage, en le regardant d'une telle façon que James se sentais vraiment très excité. Il était même possible que l'excitation prenne suffisamment le pas sur sa timidité pour l'aider grandement dans sa prochaine épreuve.
« Mais… Je veux que tu m’insultes, James. Que tu me traites de grosse chienne pour que je te suce la queue… Sois vulgaire, traite-moi de salope. Understood ? »
Et ça pour une épreuve, c'était une épreuve pour James! Il ne s'était pas souvent imaginé avec une fille, mais quand ça lui était arrivé, il s'était toujours représenté la chose comme quelque chose de doux. Même de manière générale dans la vraie vie, James était plutôt doux et poli. Il allait être difficile pour lui de l'insulter mais elle le demandait. Il allait donc au moins essayer, mais il espérait que Jane serait patient avec lui si il avait du mal au début. D'une voix mal assurée et un peu tremblotante, James fit une première tentative.
«Euh... alors... ahem... S-suce-moi, salope... s-s'il te plait...?»
James était presque tenté de se faire un facepalm. Il allait probablement falloir qu'il fasse mieux que ça. Il prit une grande inspiration avant de lancer avec un poil plus d'assurance :
«J-je veux que tu me suce comme une vraie chienne, Jane!»
C'était mieux, bien qu'il sentait au son de sa voix que ce n'était pas ultra convainquant. James avait du mal à croire que ces mots sortaient de sa bouche. Il laissa donc Jane s’exécuter, essayant au passage d'améliorer ses talents dans le domaine de la vulgarité. Le fait de ressentir le plaisir de la chaleur de la bouche de Jane envelopper sa virilité lui donna un peu d'inspiration.
«Oooh... vas y, continue, j'aime ta langue de petite pute...»
James gardait un oeil sur Jane, observant ses réactions avec attention, essayant de s'assurer avant tout que ça lui plaisait. Il déposa alors sa main dans les cheveux en sueur de Jane pour accompagner sa fellation.
«C'est... ooooh! Vraiment incroyable! »
-
Difficile de savoir sur quel pied danser avec Jane. Rapide, nerveuse, d’humeur changeante, elle passait du coq à l’âne en moins de temps qu’il n’en faut pour reprendre sa respiration. La logique Jane n’était pas simple à percevoir, mais qui irait la repousser ? James, face à elle, déglutit donc, avant de tenter de l’insulter, ce qui fit soupirer Jane, qui secoua la tête :
« C’mon, you can do better than that ! »
L’anglais était vraiment la langue naturelle de Jane, revenant fréquemment à l’assaut quand elle parlait. Avec elle, il valait donc mieux être bilingue. James déglutit donc, tandis que Jane, ne le suçant pas tout de suite, le masturbait doucement. Elle sentait la queue de l’homme grossir et enfler, la délicieuse odeur de ce sexe venant l’enivrer. Par expérience, Jane savait que bien des femmes n’appréciaient pas cette odeur, ni la fellation. Elles trouvaient ça répugnant, et même dégradant. Mais Jane, elle, aimait ça, sans trop pouvoir se l’expliquer. Après tout, un fantasme, ça se vivait, ça ne s’expliquait pas.
James commença donc à l’invectiver avec plus d’assurance, et elle alla fourrer pour de bon sa queue dans sa bouche, posant ses lèvres dessus, et releva les yeux, voyant le visage de l’homme se tordre sous les vagues de plaisir qui le traversèrent. Il se mit donc à l’insulter plus fermement, et elle soupira, remuant sa tête sur lui, glissant sa langue sur sa hampe de chair, léchant ce gros mandrin, comme une sorte de délicieuse et magnifique sucette.
« Hmmmm… !! »
Ce contact était vraiment magnifique, intense et jouissif. Les mains de l’homme se posèrent sur sa tête, et, pendant un certain temps, il ne se passa rien d’autre que les mouvements buccaux de Jane. L’apprentie-sorcière continuait à sucer ce membre avec une énergie tendre et passionnante, relevant fréquemment les yeux pour voir comment son amant réagissait au traitement qu’il était en train de subir… Et, manifestement, il y réagissait plutôt bien, ce qui ne manquait pas de doucement exciter la belle Jane.
Le temps passa donc, jusqu’à ce qu’elle finisse par relever la tête, en reprenant son souffle. Elle s’avança alors, et posa une main sur le torse de l’homme, le renversant sur le lit, puis se coucha contre lui, et l’embrassa, posant ses mains sur ses épaules, fourrant sa langue dans sa bouche.
« Hmmm… Mon voleur de culottes pervers... J’aime sentir ta queue contre moi, you know ? Pose tes mains sur mes fesses, malaxe-les, allez… N’aie pas peur, s’il y a pile la bonne distance pour permettre à des mains de pétrir des culs, ce n’est pas pour rien. »
Jane avait naturellement pris les rênes de leurs ébats, et elle laissa l’homme agir, tout en venant l’embrasser dans le creux du cou. Elle se redressa ensuite, toujours avec un petit sourire sur le coin des lèvres, et posa une question à laquelle elle avait déjà la réponse, mais dont elle aimait bien entendre la réponse :
« Est-ce que tu as envie de moi, James ? »