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« Ne t’inquiète pas, ma sœur, je reviendrais triomphant... »
Il l’avait embrassé sur le front, avec ce petit sourire en coin, presque insolent, qu’il avait toujours sur lui. Un sourire qui se voulait rassurant, puis il s’écarta ensuite de Rhian. Cette dernière avait le cœur serré, et se pinça les lèvres. Elle avait envie de lui dire de ne pas partir, de lui hurler qu’elle avait un terrible mauvais pressentiment, mais elle savait très bien qu’Herebos (http://orig12.deviantart.net/d75f/f/2012/339/d/f/herebos_by_blackfoxst-d5mc1jw.jpg), son insouciant et insolent grand-frère, ne l’aurait pas compris, et aurait pris cela pour l’inquiétude légitime d’une petite sœur quand son grand-frère part au combat. Il reviendrait triomphant, comme les autres fois, et c’était une chose que Rhian essayait de se dire, tentant de s’en convaincre, mais sans arriver à se le dire vraiment, car elle était encore marquée par ce mauvais pressentiment qui la tiraillait, cette impression terrible que rien n’allait fonctionner comme prévu.
Herebos salua son père, lui assurant qu’il allait rétablir l’ordre dans les provinces, en chassant les bandits, comme il l’avait assuré à la population préoccupée de la capitale. Son discours avait été un discours flamboyant, illustrant le fait que, progressivement, Herebos était bel et bien en train de devenir le nouveau Roi de Papua. Il était à la fois proche de Papua et d’Ashnard, ayant fait ses classes militaires auprès de l’Empire. Il serra ensuite sa mère dans les bras, puis finit par se retourner. Rhian l’avait vu partir, montant sur son cheval pour rejoindre ses lieutenants, et, au-delà de ça, son armée.
La nuit s’était abattue sur Papua, et, depuis la terrasse, Rhian observait le champ étoilé dans le ciel. Là, quelque part, Herebos avait dû s’arrêter pour bivouaquer. Les nuits, à Papua, étaient aussi froides que les journées chaudes, car, quand les rayons lumineux n’éclairaient plus le sable, il devenait rapidement glacial. La Princesse de Papua s’humecta les lèvres, restant sur la terrasse, et baissa la tête vers les jardins. Le Palais de Papua était une vaste structure, comprenant diverses cours, et plusieurs jardins. Ce jardin-ci faisait partie du « cercle intérieur » du Palais, l’endroit réservé aux courtisanes. Il n’y avait plus personne dans les jardins, et Rhian s’était montrée assez réservée depuis le départ de son frère.
*Herebos...*
L’homme était parti chasser des bandits, des brigands qui sévissaient dans les régions reculées de Papua. Ils avaient assiégé plusieurs villages, et on parlait d’une véritable horde qui déferlait en ce moment sur Papua. Rhian était nerveuse, et le sommeil se refusait à la voir venir... Elle se retourna donc, et retourna dans sa chambre. La femme était quasiment nue (http://image.noelshack.com/fichiers/2014/42/1413723149-dejah-thoris-108.jpg), car elle avait retiré la plupart de ses bijoux, de ses ornements et de ses vêtements. Son corps frissonnait, et elle se rapprocha de son grand lit soyeux.
Ce soir, elle aurait dû venir au harem, mais elle n’avait pas eu le courage d’y faire. Tous les proches de Rhian savaient combien la Princesse appréciait son frère, combien ils étaient proches... C’était Herebos qui entraînait Rhian au combat, quelqu’un qui avait officiellement dit que les traditions n’étaient pas toujours bonnes à respecter, notamment celle disant que la Princesse devait forcément se marier. Rhian était contre l’idée sordide d’un mariage politique, et Herebos le comprenait, ce qui était une source d’opposition entre lui et Tomeyrus, le Roi.
Ce soir, donc, Rhian n’était pas venue au harem, ce qui était clairement le signe qu’elle était troublée, troublée et perturbée... Elle venait de se coucher sur son lit, observant le plafond, mais incapable de trouver le sommeil, sa porte entrouverte, comme pour laisser entrer quiconque voudrait la réconforter...
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De son petit air chantonnant, la jeune femme se regardait de manière nonchalante dans la glace alors que d’un revers léger de sa main, sa petite brosse coulissa finit de retourner une mèche. La courtisane finissait sa toilette du soir ; un rituel qu’elle s’imposait avant d’aller dormir, qui consister à démêler sa longue et soyeuse chevelure, et de retirer toute forme de cosmétique de son faciès. À vrai dire, les yeux de Mélonye semblaient naturellement être mis en valeur. La jeune femme ne mettait que ce genre d’onguent que par plaisir personnel, et amour de la beauté. C’était quelque part ce petit côté subtilement superficielle qui faisait son charme. Ainsi donc, la courtisane finissait son rituel, puis se regarda une dernière fois dans le miroir, en souriant. Aujourd’hui, elle et quelques comparses du harem avaient passés une journée assez calme, ce qui était au début déroutant. Mais la raison se cachant derrière cette abstention, que ce soit de la part de la reine ou de la princesse, expliqua tout.
En effet, le départ du prince Herebos n’était pas un évènement des plus joyeux. L’héritier devait s’occuper d’un problème s’étant déclaré dans des terres reculées du royaume ; des hordes de barbares et de bandits sévissant en toute impunité. Il était de son devoir d’agir, et il avait pris la décision d’y aller personnellement, aux côtés de ses Hommes. Une brave initiative qui pouvait le faire monter en estime aux yeux du peuple, qui pourrait sans doute, suite à cela, voir le véritable héritier qui se cachait en lui. Mélonye ne connaissait pas autant le prince que la princesse elle-même, mais en revanche, elle savait que celle-ci tenait beaucoup à son frère. Sa relation très proche était une cause de sa grande affection pour lui et naturellement … Elle n’était pas dans son assiette aujourd’hui. Etrangement ou non, Mélonye souriait en partie à cause de ça. Car elle savait, ou du moins espérait, comment faire pour redonner un peu le moral à sa princesse.
Ce fut pour cette raison que une fois sa toilette terminée, elle quitta le harem, toute pimpante et radieuse, alors que pourtant, elle était au naturel. Heureusement que les couloirs du palais étaient éclairés, que ce soit par bougie ou par rayonnement de la lune, sinon ça aurait été une tâche plus ardue pour rejoindre les appartements de la noble. Mélonye arriva cependant à destination, voyant à sa surprise que la porte était déjà entrouverte. (Non, je ne me suis pas faite doublée quand même ! ) Pensa-t-elle sur le moment. Si une autre courtisane était venue réconforter Rhian à sa place, elle piquerait une crise, sans aucun doute. Ce soir, c’était son rôle de venir discuter et tenter de calmer les inquiétudes de son amie, et non celui d’une autre ! Ainsi, un peu anxieuse de voir de la concurrence, elle posa sa main sur la porte en bois puis la poussa doucement, ses yeux félins balayant alors l’intérieur de la pièce, à la recherche d’une quelconque femme autre que Rhian. Finalement, son regard la rassura, et n’aperçut alors que la sublime noble, allongée sur son lit, presque nue.
(J’ai froid à sa place …) Pensa-t-elle à nouveau, ayant elle-même froid alors qu’elle portait une légère robe de nuit blanche, quoiqu’un peu trop légère puisque transparente par endroit. Ainsi, Mélonye fit quelques pas à l’intérieur de la chambre, fermant soigneusement la porte derrière elle, et faisant donc état de sa présence. « Bonsoir Rhian … Je, hum je ne te dérange pas j’espère ? J’ai vu que tu t’étais un peu isolée aujourd’hui donc … » Dit-elle timidement, avançant tout de même vers le grand lit. La particularité de Mélonye, était qu’elle était audacieuse et osée. Elle avait bien vue que son amie s’était retranchée dans ses quartiers depuis le départ de son frère, et que logiquement, elle ne souhaitait voir personne. Pourtant, la courtisane approcha d’un pas prudent, et prit assise au coin du lit, en pliant une jambe afin de la poser complètement dessus, pour se tourner vers la princesse. « Je n’aime pas te voir dans cet état Rhian … Je … Je sais que c’est le départ d’Herebos qui te fais ça. Ce n’est jamais joyeux un départ mais, il reviendra tu sais. Et sain et sauf ! Comme toute les autres fois. » Dit-elle d’une voix douce et avenante. Elle esquissa un sourire tendre, portant son regard ambré vers la princesse, contemplant au passage son merveilleux corps exposé.
Il n’y avait pas à dire ; même triste, Rhian était la femme la plus belle que Mélonye n’ai jamais vu. Mais ce soir, du moins pour le moment, elle regardait surtout son petit air triste et cela lui faisait autant mal au cœur … Car elle n’aimait tout simplement pas voir son amie dans de pareilles états. « Il n’y a aucune raison de se faire du souci pour lui. » Ajouta-t-elle, prenant l’initiative de glisser sa main sur les draps soyeux du lit, pour venir l’apposer par-dessus celle de Rhian.
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« Allons, Rhian, tu peux faire mieux que ça !
- Tu frappes trop fort ! avait-elle protesté.
- Un simple soldat pourrait parer mes coups... Je vais finir par croire que Père a raison en disant que ton rôle est de juste porter des bijoux... »
Cette boutade fit enrager Rhian, qui se redressa, et, tenant son épée à deux mains, se rua sur lui en hurlant. Elle leva bien haut son épée, et cette dernière s’abattit sur celle d’Herebos. Elle rebondit, et attaqua à nouveau, sans aucune technique. Herebos pivota sur le côté, et lui fit un nouveau croche-pied, envoyant Rhian s’étaler à nouveau sur la pelouse de la cour.
« Tu vois ? Ce n’est pas la vitesse qui te manque, mais tu te rues comme un chien qui court après son bol de pâté ! »
Rhian s’était à nouveau relevée, et les lames s’étaient entrechoquées, cette dernière essayant de mettre en application les mouvements et les techniques qu’Herebos, régulièrement, lui enseignait. Père avait refusé de confier un maître d’armes pour former Rhian à l’escrime, estimant que c’était quelque chose d’idiot, une formation superfétatoire par rapport à tout ce qu’une Princesse devait savoir. Herebos avait été contre cet avis, et, faisant fi de l’opinion de Père, avait pris sur lui de former Rhian à l’escrime.
Les deux ne se battaient pas dans une cour d’entraînement, mais dans le jardin de Rhian, près d’une fontaine et des trois tigres de Rhian. Trois bêtes énormes, qui obéissaient fidèlement à la femme : Baja, Naja, et Taja. Ils étaient bien connus au sein du Palais, et, plus généralement, au sein de la capitale. Quand Rhian tombait sur un courtisan qui lui déplaisait, elle allait faire un tour avec lui au jardin, et lâchait sur lui ses tigres, s’amusant à voir en combien de temps les courageux et hardis nobliaux parviendraient à fuir.
Herebos, lui, avait toujours cru en elle. Il n’avait jamais cessé de douter des capacités de Rhian.
Plongée dans ses souvenirs, elle sursauta en entendant une douce voix dans son dos. Couchée sur le dos, elle se retourna alors, et se redressa un peu, pour voir une silhouette agréable rentrer. Ce n’était pas sa mère, mais l’une des courtisanes, des filles vivant au sein du harem... Mélonye.
*Mélonye... Bien sûr...*
Elles auraient dû se voir cet après-midi. Elles se voyaient toujours cet après-midi là, où elles faisaient généralement l’amour. Au sein du Palais, le harem était le refuge de la famille royale, un sanctuaire sacré, férocement surveillé, et où Khaora et Rhian étaient les principales personnes à se rendre. Tomeyrus pouvait parfois s’y rendre, tout comme Herebos, mais il fallait tout de même dire que Khaora était la principale à entretenir ce harem. Rhian, elle, aimait s’y rendre pour discuter. Les courtisanes du harem étaient ses principales amies au sein du Palais, et, parmi ce cercle, Mélonye était sa meilleure amie. C’était une femme dévouée et agréable, toujours de bonne compagnie.
En la voyant, Rhian se sentit tout d’un coup un peu coupable d’avoir négligé leur rendez-vous. Cependant, comme Mélonye le supposa rapidement, l’explication vint d’elle-même ; Rhian n’avait tout simplement pas eu la tête à ça.
« Je... Désolée, Mélonye... »
Sans vraiment attendre une invitation (ce qu’elle n’avait pas à faire, de toute manière), Mélonye alla se poser à côté d’elle, sur le rebord du lit. Elle lui expliqua ce que Rhian savait déjà, qu’Herebos reviendrait triomphant, comme à chaque fois. Elle sourit légèrement. Rhian ne remettrait jamais en doute les compétences de l’armée, et encore moins celles de son frère, qu’elle voyait comme un guerrier immortel. Rien ne pouvait l’affaiblir, rien ne pouvait l’ébranler, et il était toujours revenu victorieux de ses campagnes de pacification. Mais, ici, elle avait l’inexplicable sentiment que c’était différent. Les rapports, de fait, attestaient qu’il s’agissait véritablement d’une redoutable horde, qui s’en prenait même à des villages et à des petites villes, amenant un exode important de réfugiés vers les capitales régionales.
Rhian se pinça donc les lèvres, une mine triste sur le regard... Puis elle sourit alors, et posa sa main sur la cuisse de Mélonye.
« Je... Je te remercie vraiment pour ta sollicitude, Mélonye, et... Je suis vraiment désolée de ne pas être venue cet après-midi. Je sais que j’aurais dû venir, mais... Oh, c’est idiot ! »
Elle secoua la tête, puis la regarda à nouveau... Et, sans prévenir, elle alla alors se coucher contre elle, posant sa tête sur les genoux de Mélonye. Pour autant qu’elle s’en souvienne, la courtisane avait toujours eu un regard attentif sur elle, et une oreille bienveillante. C’était à elle que Rhian se confiait, avant même sa mère, à qui, pourtant, la jeune femme parlait beaucoup. Rhian avait juste le sentiment que, de toutes les personnes présentes dans le Palais, Mélonye était celle qui la comprendrait le mieux.
« Je crois juste que... La dernière fois qu’Herebos a entrepris un tel voyage, c’était... Il y a des années. Je suis juste inquiète pour lui... »
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La princesse n’avait nullement à être désolée. Il était bien évidemment certain que Mélonye regrettait un peu de ne pas avoir eu son moment intime quotidien avec elle, mais elle était assez compréhensive pour saisir la raison à cela. Sa bien-aimée était préoccupée et n’avait pas la tête à ça. Ça arrivait à tout le monde, et dans ces cas-là, la courtisane qu’était Mélonye devait changer d’étiquette ; elle devenait sa confidente et amie, avant d’être son amante. Et ce fut précisément cela qu’elle fit, tout en souriant gentiment à la réponse de son amie. Quand Rhian se glissa pour venir poser sa tête sur ses genoux, la jeune femme ne put s’empêcher de se laisser faire, accueillant alors le doux visage de la princesse contre elle. Sa main alla doucement s’aventurer dans sa longue et soyeuse chevelure, pour la caresser tout simplement. Ses oreilles étaient grandes ouvertes, et elle écouta alors les dires de la princesse.
Comme elle l’avait bien deviné, le problème était Herebos et son départ. Si Rhian était habituée à le voir partir, elle affirma que cette fois-ci les choses étaient différentes. Il n’avait pas fait de tel voyage depuis un certain nombre d’années, et par conséquent, elle était inquiète pour lui. Mélonye comprenait parfaitement ce que pouvait ressentir la jeune femme, et cela ne fit que la faire sourire encore plus tendrement. Ses doigts continuaient de s’agiter lentement dans sa chevelure, cherchant à la calmer et à lui faire du bien avant toute chose. « C’est tout à fait normal que tu t’inquiètes. Ce n’est pas comme si Herebos et toi n’aviez pas une forte relation … Mais je pense que son départ n’est pas bien différent de ses autres. C’est juste que … Il va affronter des bandits en plus grand nombre que d’habitudes. » Dit-elle dans un premier temps, son regard plongeant vers celui de Rhian. Mélonye tenait sincèrement à rassurer son amie, mais elle ne connaissait pas autant le prince qu’elle. Il se pouvait très bien, en réalité, qu’il y avait matière à s’inquiéter.
Mais par pur esprit maternel la courtisane voulait redonner le sourire à sa maitresse, et qu’elle passe au moins une bonne nuit. Elle n’aimait guère la voir dans cet état, et si elle persistait là-dedans, elle allait finir par être triste et inquiète à son tour. Alors que sa voix termina, un petit vent frais balaya la pièce, faisant légèrement osciller les rideaux, mais qui donna des frissons à Mélonye. À vrai dire, la chair de poule commença à s’éprendre de sa peau, elle n’était pas vraiment habillée pour se maintenir au chaud. Elle se tût, préférant largement voir la princesse sur ses genoux qu’autre chose ! Et puis, elle lui tenait un peu chaud mine de rien. Sa main ne cessa de caresser du plus tendrement ses cheveux, lui procurant alors un vrai petit massage. « Tu penses que les choses vont se passer différemment cette fois-ci ? Pourquoi ? » Ajouta-t-elle, cherchant à savoir pourquoi la princesse s’inquiétait tant cette fois-ci, comparée aux autres fois.
Ce n’était pas la première fois que le prince s’en allait, pour le même type de campagnes. Et pourtant Rhian ne s’en inquiétait pas autant. Cette fois-ci, c’était différent visiblement. Peut-être parceque la horde de bandits qu’il allait affronter était plus conséquente ? Mélonye ne le savait pas. Et peut-être même que Rhian elle-même ne le savait pas. Après tout, on ne contrôlait pas vraiment ça. Elle était sa sœur, il était normal qu’elle s’inquiète. Mais il était du devoir de la courtisane de faire en sorte que cela ne lui gâche pas son humeur, et de l’aider si besoin y était. Elle était son amie avant tout, et c’était la moindre des choses.
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Tous les commentateurs s’accordaient à le dire : Herebos serait l’un des plus grands Rois de Papua depuis fort longtemps. Père, en soi, était déjà un bon gouvernant, mais on lui reprochait sa vision un peu passéiste et trop souverainiste du pouvoir. Les Ashnardiens lui préféraient Herebos, un jeune homme fougueux, qui avait fait, sur instigation de Khaora, ses classes militaires dans une école impériale. Le choix de la future Reine divisait ainsi les chroniqueurs. Depuis toujours, le souverain de Papua avait le choix entre, soit une Papuanne, soit une Ashnardienne, ce choix n’était pas anodin. Un mariage avec une Papuanne signifiait que le souverain entendait mettre l’accent sur le développement intérieur, parce que le pays faisait l’objet de vifs troubles, et, inversement, un mariage avec une Impériale signifiait une ouverture vers l’extérieur. Dans les faits, évidemment, les choses n’étaient jamais aussi simples, Tomeyrus en étant un bon exemple. Il s’était marié avec une Ashnardienne, mais menait une politique économique centrée autour de Papua. On espérait notamment d’Herebos une diminution des droits de douane à l’importation, un éternel sujet de discorde économique entre les marchands locaux et les guildes commerciales ashnardiennes. Un domaine dans lequel Rhian était infiniment plus douée qu’Herebos, mais dans lequel elle n’avait pas vraiment voix au chapitre, Tomeyrus ayant, sur cette position, une vision horriblement classique.
Rhian soupirait donc, tout en sentant les tendres mains de Mélonye caresser ses cheveux, glissant sur sa peau, frottant parfois sa joue, mais se concentrant surtout sur sa longue chevelure. La Reine lui disait toujours d’apporter une grande importance à sa beauté, car la beauté d’une femme était une arme dangereuse, et, fort heureusement, dans ce domaine, la Nature avait bien dotée Rhian. De manière générale, on s’accordait à considérer Herebos comme un bon Roi, mais aussi Rhian comme une future bonne Reine, n’en déplaise à son caractère de cochon. Le fait qu’elle se refuse à avoir le moindre époux posait en effet problème, et, régulièrement, Tomeyrus devait essuyer la colère des grandes familles papuannes, outrées du traitement fait à leurs gendres. Hélas, rien ne pouvait y faire, car, sur ce point, Rhian avait hérité, à la fois du caractère buté de son père, mais aussi du caractère ironique de sa mère.
Soucieuse, Mélonye lui demanda alors ce qui, à ses yeux, justifiait son inquiétude... Savoir pourquoi, selon elle, les choses se passeraient différemment cette fois-ci. La Princesse laissa planer quelques secondes, puis elle se redressa alors, et se mordilla les lèvres. Assise sur le lit, à côté de la courtisane, elle semblait plongée dans ses pensées, essayant de les regrouper dans un fil de pensée qui soit cohérent... Ce qui l’amena finalement à lui répondre :
« C’est... Ça va te sembler idiot, mais, depuis plusieurs semaines, je... Je fais d’étranges rêves. Des rêves où je me rappelle d’Herebos, des meilleurs moments passés avec lui. Mais... Ce ne sont pas des rêves comme si je pensais à une personne que j’apprécie beaucoup, non... Tu vois, c’est plutôt... Des souvenirs qu’on ferait d’une personne suite à un deuil. »
Rhian laissa planer quelques secondes, se pinçant les lèvres, et ses mains vinrent attraper les poignets de Mélonye, tendrement, glissant ensuite pour remonter le long de ses bras. Elle la caressait, et finit par les poser sur ses épaules, appuyant dessus.
*Elle va me prendre pour une folle...*
La Princesse finit donc par hausser les épaules, et alla embrasser tendrement Mélonye, posant doucement ses lèvres contre les siennes.
« Je... Je suis désolée d’avoir oublié notre rendez-vous, Mélonye... Et je le suis d’autant plus que tes lèvres me manquaient... »
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La Princesse était une femme tendre et aimante quand il le fallait, mais elle s’avérait aussi être une femme de caractère et de volonté quand ça l’était aussi. Elle avait un fort tempérament, qui faisait d’elle une personne autoritaire et liante, dans le bon sens. L’éloquence était son fort, et chacun de ses dires s’écoutaient donc avec la plus grande des attentions. C’était dans cette optique que, malgré la situation plutôt calme et personnelle, Mélonye faisait très attention à chaque mot que prononçait la Princesse. Rhian était inquiète au sujet de son frère pour une raison qui semblait lui échapper à elle-même. Cependant, ce qu’elle ajouta fit un peu réagir Mélonye intérieurement, qui commença alors à comprendre d’où venait le problème. Des rêves, des souvenirs qu’elle avait de son frère qui repassaient dans sa mémoire, à chaque fois que le sommeil venait la prendre. Cela avait tout d’une banale inquiétude qu’une sœur ressentait à l’idée de voir son frère partir au combat.
Mais ce qu’elle déclara à la fin fut intriguant. Un deuil disait-elle. Ce que Rhian disait était généralement fondé et pas basé sur des sentiments abstraits ou flous. Si elle avait ressenti une telle chose, c’était qu’il y avait une raison. Mais toute raison n’était pas forcément bien fondée. Il était difficile de savoir si Rhian faisait ce genre de rêve à cause de ses inquiétudes, ou bien à cause d’autre chose. C’est-à-dire, si c’était des rêves prémonitoires. Mélonye ne savait trop quoi dire, ne voulant pas inquiéter davantage sa précieuse amie qui semblait déjà avoir le moral bien bas. Ça lui faisait de la peine de la voir ainsi, et son regard trahit de cela. Mélonye avait presque l’air aussi triste que la Princesse, sauf que son air radieux et son petit sourire permanent arrivait à lui donner une mine réconfortante. En vérité, quoiqu’il pouvait advenir, la simple vision de la Princesse ou de la Reine suffisait à la faire sourire de bonheur.
Rhian se redressa et déplaça sa main sur son poignet, avant de glisser à nouveau le long de son bras. Un tendre frisson s’éprit de Mélonye, qui aimait beaucoup ce petit contact doux sur sa peau. À vrai dire, elle adorait sentir les mains de sa Princesse caresser sa peau, c’était comme un délice qu’elle adorait ressentir. Finalement, ses épaules furent occupées, et son regard se planta dans le siens. Rhian se tût, son regard en disait long. Elle était à la fois inquiète pour toute les raisons évoquées, mais il semblait aussi qu’elle soit … Désolée. Son petit air désolé faisait comprendre à Mélonye qu’elle s’en voulait un peu d’avoir fait passer à la trappe son rendez-vous. Mais elle n’avait aucune raison de s’en sentir ainsi ! La courtisane était très compréhensive. La Princesse avait forcément besoin de temps à autre, et même quand elle le voulait, d’un temps pour elle et elle seule. Elle n’avait pas forcément l’humeur à faire l’amour ou à tout simplement être avec ses courtisanes. Mélonye lui sourit tendrement en apposant sa main par-dessus la sienne, sur son épaule, l’enserrant doucement.
Bien évidemment, elle accepta avec plaisir le baiser qu’elle lui offrit, ne refusant jamais de gouter au parfum délicat de ses lèvres. Un délice dont elle ne pouvait que difficilement se passer, en restant honnête. Les lèvres de Rhian étaient sans doute la chose la plus exquise, et douce, que Mélonye ai jamais gouté. Les deux femmes s’embrassèrent tendrement, lentement, soupirant très silencieusement chacune de son côté. L’étreinte était douce et chaude, mais elle finit par se finir. La Princesse retira prudemment ses lèvres, puis se remit à parler ensuite. Et ce qu’elle dit fit sourire Mélonye, dont les joues rougirent délicatement face au compliment qu’elle venait de recevoir. Compliment effectivement, car qu’on lui disait que ses lèvres avaient manqués, il n’y avait pas d’autre interprétations possibles. La courtisane continua de caresser sa main, et se mit à lui répondre. « Ne sois pas désolée, mon amie. Je comprends parfaitement. Tes lèvres m’ont cruellement manqué aussi. » Dit-elle d’un ton taquin, en regardant Rhian.
Elle écarta un peu son visage, puis posa une main attentionnée sur la joue de la Princesse. De son pouce, elle la caressa de manière affective. « Mais tu sais, il n’est jamais trop tard … Et puis c’est un bon moyen pour se changer les idées, ce dont tu aurai bien besoin maintenant. Après si tu n’as vraiment pas la tête … On pourrait simplement se faire câlin … Ça aide aussi ! » Dit-elle, invitant donc la Princesse à faire l’amour, tout simplement. Elle était sa courtisane, et la meilleure chose qu’elle pouvait faire pour l’aider à aller mieux, c’était de lui offrir un peu de plaisir dans ce moment.
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Les Papuans n’étaient pas des individu archaïques et idiots. Si Papua contemplait et admirait le passé, l’État désertique abritait aussi de nombreux érudits. Le long de la Grande Mosquée de Papua (http://img14.deviantart.net/d278/i/2013/009/8/8/golden_temple_by_ferdinandladera-d5qxs4m.jpg), on trouvait aussi l’Université, un lieu de savoir reconnu. Il n’y avait pas d’école militaire ashnardienne, mais il était prévu d’en ouvrir une. Cependant, cette absence n’empêchait pas Papua d’abriter des alchimistes, des mages, des historiens, et des philosophes. Ils débattaient joyeusement sur les forums de Papua, en suivant la rhétorique antique : développer une thèse, un argument émis par un premier philosophe, et un contre-argument, le public jugeant de la validité de chaque argument. Et, s’il fallait dire tout cela, c’était pour préciser que, à Papua, on ne croyait pas que les rêves étaient un quelconque message divin, une quelconque vision induite par un djinn. On savait qu’un rêve était la manifestation d’une angoisse profonde, et, en pensant à Herebos comme à un deuil, Rhian savait que ces rêves traduisaient sa peur profonde de le voir mourir... Ce qu’elle ne s’expliquait pas, c’est pourquoi elle ressentait cette peur, pourquoi, en son for intérieur, elle était convaincue qu’elle ne reverrait jamais Herebos.
Voilà pourquoi elle avait besoin d’évacuer toute cette tension, ce qui amena Mélonye, sa fidèle amie, à lui dire que son absence n’était pas grave, et à lui proposer un « câlin ». Un sourire espiègle se dessina alors sur les lèvres de Rhian, qui se rapprocha à nouveau de la femme, comme pour venir lui souffler un baiser... Mais, au dernier moment, les mains de Rhian se crispèrent sur les épaules de la femme, et elle la poussa, venant la coucher sur le dos, Rhian se dressant au-dessus d’elle, souriant encore.
« Arrêtons de nous appesantir... Passons à l’action... »
Ses doigts caressèrent tendrement les belles lèvres de Mélonye. Rhian avait hérité de l’appétit sexuel de sa mère, une démone qui, dans son arbre généalogique, avait quelques succubes et incubes, ce qui avait eu de drôles de conséquences génétiques sur sa libido. Des conséquences dont Mélonye avait déjà eu l’occasion de se rendre compte à bien des reprises... Comme maintenant. Le sexe, en effet, était aussi une échappatoire, un moyen de se vider l’esprit, et, en ce moment, c’était tout ce que Rhian souhaitait. La Papuanne alla ainsi embrasser la jeune femme, plus férocement, mordillant ses lèvres, et fourrant sa langue dans sa bouche, ses seins venant caresser ceux de la femme, sa fine tunique blanche ne protégeant pas grand-chose.
« Hmmmm... »
Ce fut un baiser vorace, délicieux, et prometteur. Rhian le rompit, avec un sourire étincelant, montrant ses deux rangées de dents blanches.
« Fais-moi l’amour, ma chérie... Fais-moi hurler ! »
Et, comme pour l’encourager... Elle se mit à la pincer !
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La courtisane, ayant l’habitude de faire l’amour avec la Princesse, savait que celle-ci était capable de lui mettre des feintes en plein acte. Et, comme un prélude à ce qui allait se dérouler, la noble Papuanne fit mine de vouloir l’embrasser à nouveau … Son souffle chaud tapa les lèvres de Mélonye, qui avait déjà entrouvert ses lèvres, prête à accueillir la langue de son amie. Sauf que celle-ci ne l’embrassa guère. En lieu et place, elle posa ses mains sur ses épaules et la poussa doucement, la faisant tomber sur le dos. Allongée, démunie, Mélonye fut surprise mais finit par se ressaisir quand la Princesse se hissa au-dessus d’elle. Son sourire espiègle en disait long, et elle se mit à caresser les douces lèvres de sa courtisane du bout de ses doigts. Une sensation atypique mais terriblement agréable, qui donnait fortement envie à Mélonye. Mais bien heureusement, le baiser perdu fut finalement rattrapé, et en mieux.
En effet, Rhian partit chercher son baiser mais d’une manière plus féroce, plus prononcée et plus endiablée. Sa langue se fourra dans sa bouche, ne cherchant pas à s’embourber dans des préliminaires de ce type. Un baiser soutenu et fort, auquel Mélonye y répondit avec fougue. Sa bouche tentait de prendre en tenaille la sienne, alors que sa langue bataillait avec celle de Rhian. Elles se mordillèrent mutuellement les lèvres, et étaient tellement rapprochées l’une de l’autre que leur nez respectif se chevauchait. Yeux clos, la courtisane savourait pleinement ce moment. Ses seins se lovaient contre ceux de la Princesse, dont le corps épousait complètement le sien. Elle sentait ses seins se presser contre les siens, mais elle sentait aussi son ventre et son bas-ventre. Bras levé au-dessus de sa tête, Mélonye était la proie de la vorace Rhian, qui semblait déterminée à faire l’amour, et le faire correctement.
Quand l’éteinte se termina, les yeux de la jeune femme émergèrent de son monde, mi-clos, et se plongèrent dans l’océan d’or que représentaient ceux de la Princesse. Elle lui demanda de lui faire l’amour, mais surtout, de la faire hurler. De base, Rhian était une femme exigeante, qui savait ce qu’elle voulait … Mais en plus, quand elle le disait de cette façon, c’était qu’elle souhaitait réellement prendre son pied. Et elle avait bien raison ; il n’y avait rien de mieux qu’une série de puissants orgasmes pour se changer les idées. L’image fit sourire Mélonye, qui frissonna en sentant son amie la pincer. « Ohh je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, ma belle … » Lui répondit-elle, un sourire espiègle aux lèvres. Puis, sans crier garde, elle partit chercher un baiser. De la même manière que précédemment, elle le voulu vorace et effréné, mais surtout, très sulfureux. Tandis qu’une main agrippa la chevelure de Rhian, pour mieux coller son visage au sien, son autre main coulissa le long de son échine, parcourant l’océan de douceur et de volupté qu’était sa peau.
Mais elle appuya, tentant vainement de la presser contre son corps, ne souhaitant qu’un jour ne soit présent entre le siens, et celui de son amante. Elle remua doucement de son bas-ventre, comme si elle tentait de se frotter contre celui de la Princesse. Le baiser dura, encore et encore, jusqu’à en perdre haleine. Mais il était tellement fougueux, tellement hargneux et délicieux, qu’il était tout simplement impossible d’arrêter. Mélonye agrippait avec une poigne ferme la crinière sauvage de Rhian, ne souhaitant pour rien au monde la lâcher, et encore moins écarte son visage du sien. Malheureusement, toute les bonnes choses avaient forcément une fin. Et ce baiser la connue. Quand les visages s’écartèrent, Mélonye était encore dans son euphorie. Elle partit prendre d’assaut la joue de sa maitresse, déposant un ardent baiser dessus, puis descendit pour venir attaquer son cou. Son fin et parfumé cou, qui fut la victime d’une rafale de baiser tous les plus brûlants les uns que les autres.
L’avantage était que Rhian était déjà quasiment nue, donc il était inutile de la dévêtir. En revanche, Mélonye portait encore sa tunique, certes très transparente, mais tunique quand même. Ses mains se rejoignirent au niveau des épaules de la Princesse, se posant su chacune d’entre elle. Elle poussa doucement, comme pour lui faire signe de se redresser. Quand les deux femmes le firent, se retrouvant donc face à face, Mélonye quitta ses épaules pour porte ses mains sur sa propre tunique. Elle saisit les bouts, puis les tira vers le haut, emportant petit à petit son noble tissu. Elle parvint à retirer complètement sa robe, et révéla alors son corps en intégralité nu. Elle ne portait rien en-dessous, surement au grand bonheur de Rhian. Passé ce petit interlude, Mélonye poussa à nouveau son amante, sans lui faire mal mais assez fougueusement pour la faire rebondir contre le lit. Un sourire joueur s’imprima sur ses lèvres, alors que son visage se cala à nouveau dans son cou, qu’elle embrassa de toute part. Bien entendu, elle se lova corps et âme contre la Princesse, son corps épousant à la perfection le sien.
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Leur fougueux baiser fut l’interlude, l’entracte dont Rhian avait besoin pour penser à autre chose. Quand il se termina, seule dominait, en elle, la délicieuse envie de faire l’amour. Plus que jamais, elle était contente d’avoir, dans ses veines, les gènes de sa mère, des gènes de perversion... Et elle laissa donc Mélonye ôter sa tunique. Les deux femmes étaient ainsi nues, ne portant plus que leurs bijoux précieux. On ne les retirait généralement que pour prendre un bain. C’était une particularité papuanne. Il y avait, dans ce royaume, quantité de mines de cristal et de mines d’or, et Papua était connue pour ses innombrables bijoux et gemmes, qu’on revendait jusqu’à Tekhos ou à Nexus. Rhian n’avait pas retiré ses bijoux, les portant sur son corps, et elle n’avait pas envie de le faire, pas plus qu’elle n’avait envie de retirer ceux de Mélonye. Elle se trouvait plus belle ainsi que sans ses bijoux, et ce n’était pas peu dire, vu les deux beautés qu’elles étaient.
Ainsi, les deux femmes étaient réellement des perles de sable, magnifiques et riches, portant sur leur corps une véritable fortune en or. Venant de se déshabiller, Mélonye renversa alors la femme, la couchant sur le dos, et se lova contre elle. Sans tunique pour les séparer, Rhian pouvait mieux sentir le corps de Mélonye, notamment ses seins, s’entremêlant avec les siens, s’écrabouillant contre eux... Et elle sentit alors la femme venir embrasser son cou, la faisant gémir.
« Han... »
Rhian savait combien Mélonye adorait l’embrasser dans le cou. Elle se frottait donc contre elle, et Rhian, en réponse, ne tarda pas à poser ses deux mains sur les fesses de Mélonye, venant palper son cul.
« Oh oui... Cette sensation... Haaa... J’adore toujours autant ton cul, ma belle Mélonye ! »
En souriant, Rhian malaxa alors ses fesses, et leva sa main, venant en donner une petite gifle. Toutes ses angoisses étaient en train de fondre, de fondre comme neige au soleil. Elle malaxait ses fesses, les écartant, les crispant, alternant entre ça et des gifles, se faisant plaisir. Rhian l’avait dit, elle voulait faire l’amour... Le faire de manière passionnée, sauvage. Elle se tortillait donc sous le corps chaud et agréable de Mélonye. Les deux femmes étaient magnifiques, des beautés terribles, se faisant l’amour avec magnificence. Bien des gens auraient aimé se rincer l’œil, à vrai dire, mais il n’y avait qu’elles en ce moment.
Et, comme pour lui prouver son impatience, sa soif, Rhian glissa un doigt le long de la croupe de la femme, et l’enfonça rapidement dans son fondement.
« Oh... Toujours aussi agréable, ton intérieur, ma chérie, haaa... »
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Le sexe vint très rapidement, car Rhian avait besoin de s’y absorber. Ce soir, elle n’était pas une simple femme voulant juste de l’affection, voulant faire tendrement et sensuellement l’amour. Non, ce soir, Rhian voulait s’absorber là-dedans, elle voulait se perdre dans le sexe, y disparaître intégralement, et ne faire plus qu’un avec ce courant, avec cette vague, afin d’en chasser tous ses démons. Elle sodomisait donc Mélonye, non seulement par pur plaisir personnel (parce qu’il était toujours bon de sodomiser un si joli cul, n’est-ce pas ?), mais aussi parce qu’elle avait envie d’exciter sa courtisane, et de lui montrer qu’elle voulait que les deux femmes y aillent sérieusement. Elle frissonna donc en sentant, en retour, la douce et chaude main de Mélonye glisser le long de sa chaude peau, pour venir se glisser contre son sexe, venant le caresser et le frotter, glissant des doigts en elle.
« Hmmm... »
Voilà, oui, voilà ! Voilà ce que Rhian adorait par-dessus tout... Les tendres caresses, les douces attentions, ces délicats moments de bonheur partagé où le plaisir ne faisait plus qu’un, où douleur et plaisir s’unissaient pour une osmose parfaite et terrible. Les deux corps tremblaient donc l’un contre l’autre, et Rhian continuait à remuer sa main, l’autre venant se poser contre sa nuque, s’appuyant dessus. Elle pouvait sentir Mélonye se tortiller contre son corps, et, dans un nouveau soupir, Rhian alla chercher ses lèvres, lui offrant un tendre baiser, ses jambes venant se frotter contre celles de la femme.
Tout était fait pour conserver Mélonye tout contre elle, de manière à pouvoir apprécier au mieux ce moment, ce délicieux moment... La Princesse de Papua n’avait alors aucune idée du plus cher fantasme de Mélonye, mais, si cette dernière l’avait demandé, Rhian se serait contentée de sourire. Khaori venait d’une famille où l’inceste n’était pas autant réprimandé qu’ailleurs, car, à Ashnard, on accordait une grande importance aux libertés individuelles, et on considérait que l’inceste était une chose normale, tolérable, tant qu’elle était faite avec des personnes consentantes. Rhian, en conséquence, avait donc déjà fait l’amour avec Khaori, et ce à plusieurs reprises. Que Mélonye ne le sache aurait pu paraître surprenant, car Rhian savait que la courtisane était du genre à se mêler de tout, et notamment de tous les potins circulant au sein du Palais. La jeune femme n’était pas naïve. Elle connaissait l’ambition de Mélonye, et savait que cette dernière voyait avant tout sa position comme une sorte de promotion sociale, et son amitié avec Rhian comme un moyen de s’élever socialement. Une analyse qui ne choquait pas outre mesure Rhian, car elle savait que les femmes venant au harem le faisaient surtout pour des ambitions personnelles. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le harem royal n’avait rien de déshonorant, et c’était même un immense honneur que d’y faire partie, car on était clairement au cœur du Palais royal, et donc au sein de toute la politique papuanne. Autrement dit, les courtisanes disposaient d’un grand pouvoir, et il suffisait de voir la relation de profonde amitié entre Rhian et Mélonye pour le réaliser.
« Haaaa... Haaaaaannnn... !! »
Leurs multiples baisers devenaient de plus en plus sensuels, de plus en plus ardents, Rhian allant jusqu’à mordre la lèvre inférieure de Mélonye, tirant dessus, avant d’approcher un second doigt de son fondement. Un sourire vicieux éclaira ses lèvres, tandis que leurs bijoux cliquetaient au fur et à mesure que leurs corps remuaient l’un contre l’autre, tout un ensemble de sensations exquises et superbes.
« Haaa, Mélonye, hummm... Ton cul... J’aime toujours autant l’explorer, hum ! »
Rhian n’aurait pas été surprise d’apprendre que Mélonye l’entraînait avec un plug anal. C’était une pratique assez courante chez les courtisanes. Pour se préparer aux sodomies, elle disposait, dans leurs bijoux, d’une culotte spéciale, disposant d’un plug qu’elle se glissait dans les fesses, afin de progressivement s’habituer à la sodomie. Et, de toutes les courtisanes que Rhian connaissait, Mélonye était clairement la plus grande sodomite, adorant qu’on embrasse ses fesses, qu’on les pince, qu’on les serre, qu’on les mordille...
Ce qui allait très certainement se passer ce soir, un moment ou un autre !
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Il ne faisait aucun doute que Mélonye était une grande sodomite. Ses fesses étaient son point sensible ; tout ce qui s’en rapportait la faisait frémir bien plus qu’autre chose. Il était donc normal qu’elle soit toute émoustillée rien qu’en se faisant doigter ici par son amie. À ce moment-là, il y avait un grand nombre d’images qui défilaient dans sa tête ; elle se voyait déjà en train de se faire embrasser à cet endroit, se faire lécher et se faire apporter tant d’attentions, sur ses magnifiques petites fesses. C’était dire à quel point était-elle une fétichiste ; elle prenait grand soin de son monument historique. Parmi toute les courtisanes, non seulement devait-elle être la seule à posséder une croupe aussi large, généreuse et ronde, mais aussi celle qui n’attendait jamais qu’on lui propose la sodomie. Rare étaient les femmes qui s’y jetaient corps et âme, car c’était une pratique malgré tout douloureuse.
Pourtant, Mélonye en était une fan. Bien que Rhian ne possédait pas d’attributs sexuels permettant de la sodomiser dans la règle de l’art (Bien que, la poudre magique que possédait Mélonye palliait à ce problème), la princesse aimait la doigter, et c’était presque aussi fantastique. Toute mièvre, la courtisane était en transe, complètement lovée et enivrée par les caresses de son amante. Son corps était langoureusement blotti contre le sien, ne laissant strictement aucun jour apparaitre entre leur peau si bien scellées l’une à l’autre. Les deux femmes se doigtaient mutuellement, mais elles finirent aussi par s’embrasser à nouveau. Un nouveau baiser terriblement langoureux et sensuel, comme elles savaient si bien le faire. Elles étaient en parfaite harmonie sexuelle toute les deux, et cela se voyait très clairement à leur façon de faire l’amour.
C’était bien plus qu’agréable ; extérieurement, leurs ébats avaient quelque chose de terriblement envoutant. Leur façon de se coller l’une à l’autre, de bouger leur corps en parfaite synchronisation, ainsi que le curieux mélange de douceur et de fougue … Rhian et Mélonye étaient de belles et terribles amantes, très agréables à regarder. La fougue monta tellement à la tête de la courtisane que celle-ci usa de sa main libre pour venir chercher celle de la princesse, venant alors la plaquer à coté, croisant ses doigts avec les siens. « Hmmm … » Gémissait tendrement Mélonye, savourant corps et âme son baiser avec son amante. Décidément, elle avait bien fait de venir la voir ce soir ; cette séance de sexe allait lui être très bénéfique. Quand les deux femmes seraient correctement dans le bain, Rhian allait oublier tous ses soucis, tous ses tracas. Un moment de pur bonheur qui allait l’aider.
Car au fond, outre vouloir du sexe, Mélonye était venue en toute sincérité, car elle était inquiète au sujet de son amie. Tout partait d’une attention noble et sincère, de sentiments purs et forts à l’égard de la princesse. La courtisane offrait son corps à Rhian, et il n’en tenait qu’à elle d’en faire ce qu’elle voulait, tant qu’elle pouvait en tirer plaisir. Les deux amantes se lovèrent donc l’une contre l’autre, ne se séparant sous aucun prétexte. Leurs bijoux émettaient de petits bruits ensembles, sous l’effet de friction. Cependant, si Mélonye perdait petit à petit la tête grâce à ce baiser, les merveilleuses sensations qu’elle ressentait au niveau de son cul étaient encore plus grandioses. « Haaannn oui … Ahhhhhhwwww … » Continuait-elle à gémir grandement, prenant de grande bouffée d’air tellement elle adorait cette petite sodomie.
Le baiser dura, longtemps. Aussi longtemps que Rhian et Mélonye s’amusaient à jouer avec leurs langues. Celle de la courtisane taquinait celle de la princesse, se tordant avec elle avec une tendresse hors-norme. Elle raclait chacune de ses dents, pour revenir en force s’acoquiner avec son appendice lingual, qu’elle éprouva de toute part. De temps à autre, elles écartèrent leurs lèvres pour venir se les capturer directement, voir les mordiller. Ces petites sensations étaient vivifiantes, électrisantes, et relevaient à merveille la fougue entre les deux femmes. Puis, à nouveau, Mélonye plongea sa langue et partit la fourrer dans la bouche de Rhian, quémandant à nouveau sa délicieuse langue. Après les fesses, les baisers étaient l’autre pratique favorite de Mélonye, surtout avec Rhian. Les baisers, selon elle, étaient le meilleur moyen de prendre du plaisir rapidement, d’être près de son partenaire … Et de lui témoigner aussi de son affection.
Mélonye avait un nombre incalculable de fétiches bien entendu, mais tous n’avaient pas la même importance à ses yeux. Si la sodomie et les baisers occupaient respectivement la première et seconde place, on pouvait citer des choses plus exotiques comme le fétichisme du pied, ou bien encore … L’ondinisme, tant qu’elle était avec une femme. Rien ou peu de choses effrayait Mélonye en matière de sexe, à vrai dire. Elle savait cependant qu’elle ne pouvait pas se permettre certaines choses avec Rhian, ayant beaucoup trop de respect pour elle. Donc, elle se contentait de satisfaire ses fantasmes et fétiches, quels qu’ils soient. Et pour l’heure actuelle, elle s’évertuait à l’embrasser, et à doigter encore plus habilement sa féminité.
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Rhian avait beau être une Princesse, et une Princesse belle, elle n’était pas, pour autant, ce que son père pensait qu’elle était : une jeune femme dégourdie ne pensant qu’aux bijoux et qu’aux robes. Le Roi de Papua était un homme fort, rempli de qualités, mais qui avait aussi un certain nombre de défauts. Il n’avait jamais pris conscience que sa fille avait grandi, et n’était plus le petit enfant qui aimait sauter sur les genoux de son papa, ou qui adorait les bijoux de sa maman. Rhian était une véritable Papuanne, et un feu intérieur bouillonnait en elle. Elle avait soif de liberté et de reconnaissance, ayant toujours grandi dans l’ombre d’Herebos. Elle aurait pu jalouser et haïr son grand-frère en grandissant, mais, fort heureusement, Herebos ne l’avait jamais traité avec dédain. Il s’opposait même à l’idée d’un mariage politique, ce à quoi leur père ne voulait malheureusement pas entendre parler. Mais Herebos avait ciblé Rhian. Il avait dit que sa cire était de la même bougie, et que lui n’aurait jamais aimé qu’on le force à se marier avec une bibiche, juste pour de sordides tractations politiques.
Cette rage se manifestait dans le sexe, qui était toujours intense avec Rhian, a fortiori quand Mélonye était avec elle... Et, en ce moment, Rhian avait justement besoin de sauvagerie. Ses ongles griffaient la peau de la femme pendant qu’elles s’embrassaient goulûment. Mine de rien, le Palais était un endroit petit, où tout, tôt ou tard, se savait, et Rhian savait donc que Mélonye, outre son ambition dévorante, avait aussi des fantasmes très osés, mais qu’elle n’avait pas osé expérimenter avec Rhian... Car elle voyait la Perle de Sable comme une Princesse, et se disait peut-être qu’il ne fallait pas trop offenser le sang bleu.
« Hmmm... »
Après ce baiser, Rhian en sentit un autre, et finit par s’appuyer sur ses hanches... Puis retourna Mélonye, Rhian venant se dresser au-dessus d’elle, retirant, en toute logique, ses mains de ses fesses. Elle se tint ensuite au-dessus d’elle, posant ses mains sur ses épaules, s’en servant pour se redresser un peu.
« Je sais des choses sur toi, Mélonye... Ce Palais est ma maison... »
Elle rapprocha son visage du sien, et l’embrassa sur la joue, léchant sa peau douce et chaude, se rapprochant lentement de son oreille.
« Je veux que tu me baises, Mélonye... Que tu me baises comme si j’étais une servante, ce soir, et pas comme si j’étais une Princesse... Ne te retiens pas, et fais parler tous tes fantasmes avec moi... »
C’était dit !
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Mélonye pouvait-elle réellement laisser parler ses fantasmes ? Bien qu’il ne fallait pas s’attendre à des choses trop … Osées non plus, elle avait quand même une sacrée dose de retenue. Envers Rhian, en fait. Pour la Princesse, ce n’était donc pas un secret qu’elle était une fétichiste, dans beaucoup de genre. Rien que précédemment, elle a pu voir son excitation des plus particulières quand elle venait à peine de toucher à sa croupe. Mélonye adorait, et le mot était faible, qu’on s’occupe de cette partie. Véritable sodomite dans l’âme, elle était capable de jouir uniquement grâce à cela. Ça aurait été mieux si Rhian était dans la capacité de pouvoir réellement la sodomiser (donc, de posséder une verge, ce à quoi Mélonye avait le remède d’ailleurs !) mais, paradoxalement, la courtisane préférait nettement les rapports purement féminins que partiellement. Tout ceci pour dire que Mélonye hésitait beaucoup à faire parler ses fantasmes.
Car si ils ne s’en tenaient qu’au fétichisme du pied et des fesses, ça serait encore avouable. Mais, elle ne pouvait pas avouer son gout pour l’ondinisme à la Princesse ! C’était … Une pratique bien trop inhabituelle qu’elle pourrait mal le prendre. En même temps, elle savait à quel point Mélonye pouvait être perverse et joueuse. Peut-être qu’il fallait juste attendre le bon moment ? Elle ne savait pas. Et les choses ne s’arrangèrent guère quand Rhian vint renverser la jeune femme sur le dos, se mettant alors à califourchon sur elle. Ses douces mains caressants ses épaules la faisaient frissonner, autant que les baisers qu’elle lui donna sur sa petite joue toute chaude. Soupirant grandement, car adorant ce genre de caresses, la jeune femme ne répondit pas de suite. Elle bloqua son regard dans le sien, exprimant malgré elle une retenue qui ne voulait pas partir, malgré ce que venait de dire l’intéressée.
« Hum … Tous … Mes fantasmes ? Vraiment tous ? » Demanda-t-elle d’une petite voix, toute hésitante. Le mieux était encore de commencer par des choses plus douces, plus acceptables. D’un autre côté, Rhian voulait baiser, et pas seulement faire l’amour. Dur choix pour Mélonye qui avait certaines idées pour la satisfaire, mais dont elle n’était pas sûre du résultat. Et pour un début, elle avait déjà une petite idée, qui la fit doucement sourire. « Eh bien … Avec tout le respect que je vous dois, noble Princesse … Je rêve d’une chose. » Lui murmura-t-elle, avant d’approcher ses lèvres de son oreille. Elle mordilla tendrement son lobe, puis souriant malicieusement, lui déclara alors son premier fantasme. « Gouter à votre lait … » Lui dit-elle, retirant doucement son visage pour voir sa réaction. Fantasme simple, qui représentait potentiellement un bon début. La liste était longue, mais Mélonye voulait y aller progressivement.
En lui disant, vraisemblablement, qu’elle fantasmait sur ses seins et sur le fait qu’elle voulait les téter pour gouter à son lait, Mélonye espérait donc que Rhian accepte. Et pourquoi pas ? Ce n’était, après tout, pas quelque chose de repoussant … Voire bien au contraire, elle y prendrait surement beaucoup de plaisir ! Ainsi, la courtisane, attendant la réponse de son amante, glissa une de ses malicieuses mains sur le ventre de la Princesse, l’effleurant délicatement de ses doigts, avant que ceux-ci ne commencent à titiller gentiment ses tétons pointant, comme pour la teaser et lui faciliter le choix.
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Dans un Palais, beaucoup de choses circulaient... A fortiori au sein d’un harem qui était très marqué par l’isolement, même si les courtisanes n’étaient pas coupées du monde, et n’étaient pas des prisonnières. Quoi qu’il en soit, Rhian savait qu’il y avait des rumeurs sur certaines tendances de Mélonye, des tendances... Humides. Mais était-ce vrai ou non ? Rhian ne s’attendait pas à ce que Mélonye le dise, surtout en ce moment troublé. Cependant, la manière dont Mélonye hésita, et Rhian le vit, la manière dont le mot « tous » résonna dans sa belle bouche, et dont ses yeux semblèrent se défiler, indiquèrent qu’il y avait un endroit sensible, quelque chose qui effrayait Mélonye. Rhian sourit malicieusement, avant de voir sa belle amante botter en touche. Ça commença bien, pourtant... « Avec tout le respect que je vous dois », comme pour annoncer quelque chose d’affreux, quelque chose qui aurait fait bondir de colère et de honte quiconque de censé l’aurait entendu.
Mélonye botta donc en touche, et fit sourire Rhian, une lueur amusée dans les yeux.
« Oh... Du lait, donc ? Tu me défonces joyeusement le cul, et tu rougis comme une petite timide à l’idée de me confier ton grand secret ? »
Rhian parlait sur un ton ironique, exprimant bien qu’elle n’était pas dupe... Mais soit, elle ne voulait pas forcer Mélonye. Et puis, elles avaient toutes la nuit devant elle. Rhian se redressa donc, et s’écarta, venant rejoindre l’un de ses placards.
« Néanmoins, je ne peux pas générer du lait comme ça, je ne suis pas une vache... »
Elle avait cependant des fioles spéciales pour ça Papua avait ses alchimistes et ses mages, car le royaume était versé dans la magie, et maîtrisait les subtilités de cette dernière. Elle récupéra donc une fiole contenant un liquide blanc, et retourna sur le lit, s’asseyant à califourchon contre Mélonye, puis lui sourit... Ensuite, elle décapsula la fiole, et l’avala d’une traite, avant de la jeter dans un recoin de son grand lit.
« Hummm... »
La fiole allait générer du lit dans ses poches mammaires, et elle soupira en sentant ses seins grossir légèrement, devenant... Plus douloureux. Un gémissement crispé s’échappa de ses lèvres, se seins devenant plus lourds.
« Voilà... Remplis de lait, Mélonye... Viens, ma chérie, viens t’y abreuver... »
Et, maintenant que ses seins étaient bien remplis, ils étaient aussi assez douloureux.
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Il ne fallait pas s’étonner quand on voyait Mélonye être aussi aimante et soumise la princesse Rhian. Cette dernière n’avait pas hésité à boire un breuvage magique, et à souffrir, juste pour offrir à sa courtisane l’occasion d’assouvir un fantasme. Rien que pour ça, la servante avait envie de se plier en quatre pour elle, d’exaucer la moindre envie ou désir de sa princesse, quel qu’il soit. De par sa condition de courtisane, elle ne pouvait bien entendu pas tout faire … Alors elle se restreignait au champ du sexe. Rhian pouvait tout demander ou faire faire ce qu’elle voulait à Mélonye, tellement cette dernière lui était fidèle et dévouée. Mais, si son souhait était de se faire considérer comme une servante pour ce soir, dans ce cas Mélonye ne pouvait que la satisfaire. C’était pour cette unique raison qu’elle avait osé lui demander cette faveur. Certes, boire du lait maternel n’était pas aussi … Déroutant et osé qu’une sodomie, fellation, ou autre joyeuseté, mais le problème résidait dans le fait qu’il fallait avoir recours à des procédés magique.
Comme cette potion qu’elle avait bu. Mélonye s’imaginait bien que Rhian devait avoir à présent mal à la poitrine. Cela la pinça, elle n’aimait guère quand sa maitresse souffrait. Sauf que cette fois-ci, elle avait tous les moyens de la soulager. Tout en se faisant plaisir. « Merci infiniment, noble Princesse … » Dit-elle d’un ton malicieux, en approchant son visage de sa poitrine. Elle releva son dos, pour venir blottir ses mains dans celui de son amie. Son visage approcha ses seins, qui étaient toujours aussi beau, même gorgée de lait. Elle esquissa un sourire satisfait, puis fermant doucement les yeux, approcha ses lèvres de son premier téton. « Hmm … » Ronronnait-elle, alors qu’elle se mit à tendrement presser dessus avec sa langue. Elle taquina un peu ses pointes rosées, avant d’entamer le principal. Quelques instants s’écoulèrent, avant que Mélonye ne se mette, mot pour mot, à téter Rhian comme si elle était un nourrisson se nourrissant du lait de sa maman.
Ses mains caressèrent tendrement son échine, tandis qu’elle aspirait doucement le délicieux breuvage. Elle ronronnait, soupirait, couinait de plaisir en silence tellement cet instant était à la fois délicieux, et intime. Non seulement elle était en train de réaliser un de ses fantasmes, mais elle se rendit compte que ce moment était bien plus intime que tous les autres moments qu’elle avait passé en sa compagnie. Quelle femme aurait accepté de souffrir rien que pour satisfaire la gourmandise viciée d’une simple courtisane ? Il n’y avait que la sublime Rhian pour faire une telle chose. Et ça, Mélonye ne l’oubliera jamais. Ainsi, elle tétait en toute sérénité son sein, le vidant peu à peu de son précieux nectar. Un moment de pur délice, que Mélonye savourait corps et âme, et jusqu’à la dernière goutte.
Car toute bonne chose avait une fin, bien malheureusement. Rhian n’était pas une machine à produire, et pour le mieux. Ainsi, la sucrerie de Mélonye finit par tomber en rupture de stock. Quand ce fut le cas, elle écarta lentement son visage, et leva ses yeux, en se pourléchant une dernière fois les lèvres. « Hmmm Rhian … C’était … Très, très, délicieux. Encore désolée de t’avoir fait souffrir ma belle … Je mériterai bien de te rendre la pareille … » Dit-elle, en souriant tendrement. Ses mains continuèrent à caresser son dos, tandis qu’elle rabattu à nouveau son visage, déposant tendrement ses lèvres au creux de sa poitrine, qu’elle embrassa très fortement. Au même moment, ses mains descendirent pour venir fermement agripper son fessier, qu’elle se mit à masser. Ecartant chacune des rives l’une de l’autre, malaxant tendrement ce si beau fessier qu’était le sien.
Il n’y avait pas à dire ; Rhian était parfaite …
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À défaut de pouvoir faire quelque chose pour Herebos, qui était parti (et dont elle ne cesserait de s’inquiéter, même si Rhian ne le réalisait pas encore vraiment), Rhian comptait s’absorber avec Mélonye, et percer ces secrets... Car elle avait toujours entendu les bruits de couleur tournant autour de la courtisane, et de certains de ses fantasmes déviants, si extrêmes qu’elle refusait de les faire avec la plupart des courtisanes et des gardes, afin que personne ne le sache. Évidemment, tout cela n’avait fait qu’attiser la curiosité de Rhian ! Telle la femme de Barbe-Bleue, elle voulait ouvrir la seule porte fermée de la maison, et découvrir ce que la courtisane lui cachait... Et elle y arriverait ! Elle s’en faisait le serment !
Rhian sentait donc la bouche de Mélonye jouer sur ses seins, la faisant gémir, l’amenant à se tortiller sur son grand lit, en poussant de longs soupirs, tout en ne tardant pas à libérer son nectar laiteux. Le plaisir explosait en elle, remontant le long de ses seins, au fur et à mesure que la courtisane s’y appliquait, ponctionnant le généreux lait qui y figurait. Les mains de Rhian se crispaient sur les longs et soyeux cheveux de Mélonye, tandis que cette dernière continuait à jouer avec ses seins, à les maltraiter avec sa bouche d’amour, l’amenant à se tortiller sur le lit, à gémir et à soupirer longuement.
« Haaaa... »
Des soupirs généreux s’échappaient de ses lèvres, onctueux et agréables, tandis que son corps se mettait à chauffer, à résonner du plaisir que son amante lui procurait. Ah, Mélonye ! Rhian pourrait toujours compter sur elle... Autant que sur Herebos. Herebos était comme elle, quelqu’un qui était proche des gens, un véritable Papuan. Il ne se considérait pas de haut, et aimait, au contraire, le contact avec la foule. Avant d’être un dirigeant, c’était un soldat, quelqu’un qui, dans un camp, préférait dormir dans une tente au milieu de ses hommes que dans une belle maison en hauteur du camp. Les dirigeants papuans avaient toujours été ainsi, fondamentalement, et c’était particulièrement vrai avec Herebos. Ils savaient que, malgré l’importance du royaume, Papua n’était que terre de sable, et n’était qu’un grain de sable dans les rouages de la mécanique impériale. Une telle situation invitait à l’humilité, et à ne pas se prendre de haut. Une logique qu’Herebos suivait, tout comme Rhian. Et les deux savaient très bien que le harem, avant d’être un recueil de loisirs et de désirs charnels, était aussi une institution politique.
En effet, le harem regroupait des femmes issues des quatre coins de Papua, et permettait ainsi de se renseigner sur la fidélité de l’aristocratie et de la noblesse locale au pouvoir. Si on se plongeait dans els détails de l’Histoire de Papua, plusieurs complots avaient pu être évités grâce à ce harem. L’ancêtre de Rhian qui avait instauré le harem avait été un Roi malin, qui avait parfaitement réussi son coup. Le harem était maintenant une institution, et, loin d’effrayer ou de rebuter les gens, le Palais avait souvent affaire à une demande qui dépassait largement son offre. Loin d’être traitées comme de vulgaires prostituées, les courtisanes étaient de véritables princesses, choyées, câlinées, et protégées.
Le lait de Rhian finit par se tarir, et elle laissa Mélonye revenir s’allonger sur elle, les mains de la courtisane ne tardant pas à retrouver la courbe de ses fesses, tandis que la Princesse alla l’embrasser tendrement, tendrement... Et voracement. Une main sur sa nuque, l’autre sur son épaule, elle soupira en partant à l’assaut de sa bouche, mordillant ses lèvres, tirant dessus, venant fourrer sa langue dans sa bouche, frottant joyeusement et sensuellement son corps au sien.
« Mmmmhmmm... »
Elles s’embrassèrent ainsi pendant de longues secondes, Rhian sentant, sur la bouche de Mélonye, sur sa langue et sur ses lèvres, le goût de son lait... Puis le baiser finit par se rompre d’une bourrade de Rhian, qui retourna ainsi les rôles, et amena Mélonye sous elle. Rhian rompit alors le baiser en se redressant, se mettant à califourchon sur elle... Et posa alors ses mains sur chacun des seins de la femme, venant pincer ses tétons.
« Maintenant, Mélonye, tu vas satisfaire ta Princesse, et tu vas me dire quels sont tes fantasmes... Ou je devrais te torturer... »
Et elle ne plaisantait pas !
La curiosité d’une Princesse était chose terrible !
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S’il y avait bien une chose dont Mélonye raffolait, quand elle faisait l’amour avec Rhian, c’était bien son tempérament. Jamais n’avait-elle retrouvé un tel caractère ailleurs, une telle fougue. D’un autre côté, cela découlait presque directement du fait que les deux femmes étaient des grandes amies, et qu’elles n’avaient à présent presque plus de barrières entre elles. Une telle complicité avait de quoi donner le sourire. Et de quoi le donner encore plus quand on voyait que cette complicité s’appliquait tout autant dans le sexe. Ce n’était un secret pour personne que Mélonye était la courtisane qui partageait le plus la couche de la Princesse. Elle était sa petite favorite, car malgré tout, même en dehors du sexe, elle était une véritable amie pour elle. Rhian et Mélonye aurait presque pu être des sœurs tellement étaient-elles complices ensembles.
Et à vrai dire, coucher avec elle, même dans cet état, ne l’aurait nullement gênée. Son plus grand fantasme était bien, après tout, de coucher avec Rhian pendant que celle-ci couchait avec la Reine. Mélonye souriait sous le traitement taquin de son amie, qui l’avait délicieusement embrassé. Mélonye s’était correctement régalée de son sein, bien plus que d’habitude. Toute fiévreuse, toute émoustillée, elle en rajouta une couche en venant pousser la princesse par les épaules, doucement, pour se mettre sur elle. Là, elle fit fondre ses lèvres sur les siennes et l’embrassa très tendrement, ne pouvant décidément pas se passer de ses baisers. Cela prenait une telle ampleur que la courtisane n’hésitait jamais à sauter au cou de Rhian pour venir l’embrasser du plus fortement que possible. Elle tâchait cependant de faire cela dans les murs du Palais et non en publique. En d’autres termes, même si elle n’était que son amie, et qu’elle devrait normalement l’embrasser ailleurs que sur les lèvres dans des temps normaux, Mélonye raffolait tellement de ses baisers qu’elle outrepassait cela, tant qu’elle restait dans le palais.
Elle pourrait rester des heures complètes rien qu’à gouter à ses lèvres, elle n’en n’aurait jamais assez. Cependant, connaissant Rhian, elle savait que celle-ci finirait bien par se lasser. Ainsi, aussi fougueuse qu’elle était, elle mit fin à l’étreinte passionnée, frémissant sous chacun des frottements que leurs corps respectifs produisaient ensembles. Elles étaient si parfaites et si belles, que le simple fait de voir leurs corps se blottir l’un à l’autre, l’un remuant contre l’autre, était hypnotisant. Ne serait-ce que par une naturelle harmonie dans leurs courbes, ou dans leurs mouvements. Mélonye en était complètement folle, à force. Le baiser prit cependant fin, et elle se laissa totalement faire quand sa muse inversa les rôles, et se retrouva à califourchon sur elle. « Rrrhh Rhian … » Ronronna-t-elle, en serrant doucement des dents tout en griffant sensuellement ses fesses, qu’elle empoigna fermement. Si la Princesse avait jeté son dévolu sur ses tétons, Mélonye elle s’était emparée de son beau petit fessier.
Cependant, elle poussa un hoquet quand son amie la pinça, et pas qu’un peu. Un curieux mélange de plaisir et de douleur, qui la fit couiner et se mordre la lèvre. « Haaa Rhian tu … Tu n’oseras pas ? » Dit-elle d’un ton volontairement intrigué. Elle savait jusqu’à où son amie était capable d’aller pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle savait qu’elle était, littéralement, prête à la torturer sexuellement pour la faire cracher le morceau. Et ce fut alors que la question se posa ; et si Mélonye se laisser torturer, rien que pour … Le plaisir ? Vu comment Rhian prenait un malin plaisir à pincer ses tétons, Mélonye ne pouvait qu’imaginer ce qu’elle comptait lui faire. En guise de retour, la courtisane se mettait à généreusement pincer ses fesses, les malaxant à pleines mains, remuant chacune de ses deux belles rives dans le sens contraire. Mais, elle eut l’idée de génie pour satisfaire ses deux plus gros fantasmes …
« Oh Rhian … Je ne pourrai jamais te résister longtemps … Tu as gagné. » Dit-elle dans un premier temps, en affichant un sourire malin. Elle leva ses mains le long de son échine, quittant donc ses fesses, pour venir appuyer sur sa nuque afin de faire pencher sa tête. Quand celle-ci fut collée à la sienne, créant ainsi un très étroit espace intime, Mélonye nicha son visage sur son coté et lui susurra alors à l’oreille. « Ma noble et bien-aimée Princesse, en train de me torturer, sans aucunes concessions … Aidée par sa majestueuse et sublime mère, qui me torturera aussi, au même moment ... Tout en s’occupant de sa merveilleuse fille. » Murmura-t-elle, laissant un court silence avant de mordiller son lobe, puis de déposer un grand, très grand et très généreux baiser sur sa douce joue.
Les dés étaient lancés, il n’en tenait à présent plus qu’à Rhian de décider quoi faire.
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Curieuse comme pas deux, Rhian avait évidemment envie d’en savoir plus sur les petits secrets de Mélonye... Non seulement parce que Rhian était toujours curieuse concernant son amie et amante, mais aussi parce que c’était, pour elle, un excellent moyen de s’évader, et de ne pas songer davantage à ce qui se passait avec son frère, et aux troubles qui remuaient dans les profondeurs de Papua. Assise sur Mélonye, Rhian pinçait donc ses seins, et soupira quand, en retour, cette dernière alla masser ses belles fesses, les pressant et les caressant. Aucun problème à ce que Rhian la laisse faire, et la Princesse en oubliait ses émois et son trouble, en se plongeant dans les joies du désir sexuel. Puis, au bout d’un moment, Mélonye avoua alors ce qu’elle voulait, ce qui ne manqua pas de faire sourire Rhian.
*Coucher avec moi et ma mère ensemble...*
Y avait-il autre chose ? Difficile à dire... Khaora venait fréquemment au harem, elle aussi. De fait, on aurait pu croire que les principaux clients du harem royal auraient été le Roi et Herebos, mais en réalité, et loin s’en faut, c’était surtout les femmes qui y allaient ! Khaora était la principale cliente, et Rhian en seconde position, mais, comme elles n’y allaient pas forcément ensemble, Rhian comprenait mieux la nervosité de Mélonye... Et aucun des mots employés par la femme ne lui échappa. Elle mordilla ainsi son oreille, faisant sourire la jeune femme à la peau bronzée.
Un baiser alla ensuite sur sa joue, et Rhian remonta ses mains, les posant sur les épaules de la femme, s’appuyant dessus pour aller tendrement l’embrasser. Leurs lèvres se pressèrent donc, puis Rhian poussa en avant, et les deux femmes s’allongèrent à nouveau ensemble, leurs corps entremêlés l’un à l’autre. La Papuanne soupirait de plaisir, et embrassa la femme à hauteur du cou, mordillant sa peau, tirant un peu dessus, optant pour un joyeux suçon.
« Hmmm... »
Aucune réponse, pour l’heure, à la demande de Mélonye, à l’expression de son fantasme. Rhian esquissa un léger sourire en se redressant un peu, et vint frotter son nez contre celui de la femme, invitant volontiers Mélonye à conserver ses mains sur ses fesses. À Papua, on considérait que la beauté était un don, et non un handicap dont il fallait se cacher. Ceci avait pour conséquence que les femmes n’avaient pas à dissimuler leur corps pour se méfier des bas-instincts des mâles, et qu’elles avaient le droit de s’habiller très librement, tout en restant certaines conditions de décence et de savoir-vivre. Une philosophie très particulière, qu’on ne retrouvait pas forcément dans les autres États, et qui avait aussi pour conséquence d’engendrer une certaine libération sexuelle. Le sexe n’effrayait donc pas Rhian.
Contre Mélonye, elle avança sa main, et caressa les lèvres de son amante avec quelques-uns de ses doigts, en arquant sur ses lèvres un sourire amusé.
« Se faire torturer sexuellement par moi et Mère... Tu es une vraie gourmande, Mélonye... Surtout que j’ai cru comprendre que c’était plutôt toi qui t’amusais à dominer les autres... Tu penses pouvoir assurer dans le rôle de la petite soumise ? »
Rhian plaisantait doucement, car cette scène l’excitait beaucoup. En souriant, elle se pencha vers elle, et offrit aux lèvres de la jeune femme un nouveau baiser, tendre et sensuel, pour exprimer tout son amour, et toute l’attirance qu’elle ressentait envers la femme. Oui, elles étaient vraiment faites pour s’entendre, toutes les deux... Rhian avait une confiance absolue en Mélonye, et fourra volontiers sa langue dans sa bouche, tout en agrippant chacun des poignets de la femme, puis ses mains. Leurs doigts s’entremêlèrent ainsi, et elle les plaqua contre le lit, en l’embrassant encore, remuant et frottant son corps contre le sien.
« Hmmm... Tu veux que je te dise ? Ton fantasme... Il est tout à fait possible. »
Elle sourit à nouveau, malicieusement, et embrassa, cette fois, le bout du nez de la femme.
« Mais, d’abord, il va falloir qu’on s’amuse ensemble... »
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Parfois, il arrivait à la courtisane de se demander ce qu’aurait été sa vie si elle s’était mariée. Plus jeunes, à la fleur de son adolescence, on lui avait présenté un certain nombre de bon partis, qui étaient prêt à prendre la main de la fille d’un sultan. Cependant, sans le savoir à l’époque, elle partageait déjà un point commun avec Rhian ; son refus du mariage. Non pas qu’elle réfutait l’idée de partager sa vie, mais parceque la notion que représentait le mariage, c’est-à-dire la liaison, l’union, ne lui convenait guère. Elle voulait être un électron libre, dans une société où heureusement les libertés individuelles n’étaient pas bafouées, ou pas complètement. Bien entendu, son sang noble aidait beaucoup là-dedans. À partir de cela, il était facile de comprendre pourquoi Mélonye avait accepté de rejoindre le harem de la famille royale. C’était en lieu et place de son mariage, et pour pratiquement les mêmes effets.
Sauf qu’ici, elle n’était pas liée ! Et quand bien même … Elle était si bien choyée et aimée, que cela ne lui posait pas vraiment de problème à servir d’amante à la reine, et à sa fille uniquement. Bien que, ses fonctions préconisaient aussi d’être l’amante du prince et de son père, mais ces deux derniers venaient rarement au harem … Il était étonnant que ce soit Rhian et/ou Khaora qui venaient le plus souvent. Mélonye avait fini par développer un profond respect envers ces deux femmes, d’une part grâce à leur sang, et d’autre part grâce à leur comportement. Jamais ses deux maitresses principales lui avaient fait faire des choses humiliantes, sous couvert qu’elle était qu’une simple courtisane, censée obéir au doigt et à l’œil. En vérité, elles traitaient toutes les courtisanes comme des humaines, des femmes de valeurs. Au niveau de Mélonye cependant, ceci était aller un peu plus loin ; car elle était devenue aussi une bonne amie de Rhian, en dehors de tout.
Elles étaient complices, et étaient sur la même longueur d’onde. Un duo fort, lié par une belle amitié, saupoudré par une grande fougue au lit. Et cette fougue, elle était d’autant plus proéminente quand Mélonye avait décidé de venir changer les idées de Rhian, sachant qu’elle n’était pas dans son plus bel état. Les deux femmes se faisaient sensuellement l’amour, comme à chaque fois qu’elles décidaient de se faire un câlin. C’était un trait très fort dans leurs ébats ; elles étaient de torrides amantes, jouant à la perfection sur la sensualité, la fougue et la créativité. Et en parlant de créativité, Mélonye finit par avouer l’un de ses plus grands fantasmes à Rhian, laissant donc un petit silence. Oui, elle désirait se faire torturer sexuellement par elle et sa mère … Une sorte de triplet. Ce silence marqué par Rhian la laissant en plein suspens, mais ne l’empêcha pas de savourer chacune de ses caresses.
Sentir les délicates et parfumées lèvres de la princesse se presser contre les siennes, était une sensation précieuse et infiniment agréable dont Mélonye ne saurait s’en passer. Comme dit, elle était une grande quémandeuse de baisers, quelle que soit les circonstances. Ainsi, Rhian, après lui offrir un baiser des plus tendre, descendit ses lèvres pour venir embrasser son cou, en lui assénant un suçon des plus sensationnels. Mélonye soupira de plaisir, adorant ce genre d’attentions petites, mais incroyablement bonnes. Elle s’en mordilla doucement la lèvre, avant de revenir planter son regard dans celui de son amie. Elle finit par se redresser un peu, frottant son délicat nez contre le sien. Néanmoins, pendant tout ce temps, Mélonye ne se privait en rien ; elle continuait de masser généreusement les fesses de Rhian, les palpant encore et encore. Signe qu’elle était particulièrement sensible à tout ce qui s’approchait de cette zone en matière de sexe … Elle était une belle sodomite, en fait.
Finalement, elle ne résista pas à la tentation d’embrasser tout timidement les doigts de la princesse quand celle-ci les passa sur ses généreuses lèvres, avant de sourire en entendant le verdict. Oui ! Voilà une réponse qui la réjouit grandement. Son sourire n’en fut que plus sincère, surtout face à la petite plaisanterie de son amie. Qui, tout naturellement, vint lui offrir un nouveau baiser, n’hésitant nullement à correctement planter sa langue dans sa bouche. Mais, aussi étonnant que cela pouvait paraitre, ce qui rendit le baiser plus fougueux et agréable aux yeux de Mélonye, fut quand Rhian glissa ses douces mains dans les siennes, pour mêler ses doigts aux siens, tout en les plaquant contre le lit. Une position typiquement affective et délicieuse, surtout quand elle accompagnait un tel baiser.
La courtisane ferma ses yeux, savourant corps et âme l’étreinte de son amie. Sa langue se lova avec la sienne, tandis que ses lèvres se pressèrent toujours plus tendrement contre les siennes. Leurs corps se frottèrent ensemble, se pressant mutuellement, leur offrant les meilleures sensations au monde. Mélonye plia des genoux afin de prendre doucement les hanches de Rhian en étau, caressant généreusement ses jambes contre les siennes. Le baiser dura un petit moment, avant que la princesse ne l’arrête, décalant son visage un peu. Cependant, Mélonye refusa catégoriquement de relâcher ses doigts, conservant alors ses doigts bien mêlés aux siens. « Je l’entends bien, noble Princesse … La nuit nous appartient, rien qu’à nous deux. » Lui répondit-elle sobrement, en lui souriant, révélant de peu ses dents.
Elle lui rendit un baiser sur le bout de son délicat nez, puis opta pour lui voler un autre baiser. Ainsi, ses belles lèvres s’éprirent à nouveau d’une fougue pour les siennes, n’hésitant pas à son tour à fourrer sa langue dans sa bouche, pour venir chercher la sienne. Un baiser sulfureux et long, orchestré par Mélonye qui en demandait toujours plus à Rhian. Elle devait bien être la seule personne, avec sa mère, à accepter toute les déviances et les caprices grivois de la jeune courtisane. C’était en parti pour cela que Mélonye leur vouait un immense respect et amour, qui se traduisait par une fidélité sans faille … Et une obéissance totale à leur moindre désir. Cependant, les derniers mots de la princesse cogitèrent dans sa tête et, quand elle mit fin au baiser, elle lui sourit malicieusement. « Si tu veux qu’on s’amuse bien … J’ai quelques petites potions qui pourraient nous aider. Et … Aussi maniaque que je suis, j’en ai apporté quelques-unes avec moi … Mais j’ai oublié d’écrire à quoi servent-elles chacune … Je suis bête, n’est-ce pas ? » Dit-elle d’un ton amusé, souhaitant savoir si son amie était prête à faire usage de ces quelques potions, à l’aveugle, ou non.
Mais il fallait qu’elle se rassure, il n’y avait rien de méchant ; il y avait une potion qui permettait de se changer en une Futanari mâle*, une potion qui augmentait massivement la musculature, rendant la personne très bodybuildée. Il y avait une autre qui démultipliait les sensations perçues, même celle d’une simple caresse. Plus une qui rendait très accro à la sodomie. Mais il y avait un total de six petits flacons … Les deux derniers, Mélonye n’avait même plus souvenir de leurs effets, mais elle savait qu’il n’y avait rien d’impressionnant ou de dégouttant. Ce n’était pas son genre …
*Futanari mâle : Futanari possédant uniquement un sexe masculin complet, en lieu et place d’un sexe féminin.
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Rien de mieux que Mélonye pour oublier ses angoisses ! Rien de mieux que sa belle amante pour chasser les cauchemars qui venaient serrer et étreindre le cœur de la Princesse de Papua ! Oui, grâce à elle, Rhian oubliait progressivement tous ses problèmes, elle oubliait Herebos et ses rêves nerveux, elle se plongeait dans le sexe. Pourquoi vouloir à tout prix la marier, quand elle trouvait ici son bonheur ? Ah, elle avait beau sincèrement aimé son père, l’obstination de ce dernier à vouloir la marier était parfois fatigante ! Elle savait que les traditions papuannes recommandaient un mariage politique, mais Rhian, elle, refusait de s’y soumettre. Et là, avec Mélonye, elle avait une délicieuse bulle d’air. Les deux femmes s’embrassaient et se câlinaient tendrement, et Mélonye lui proposa ensuite ses fameuses potions.
« Oh... »
Mélonye avait emmené avec elle six fioles, qui n’avaient évidemment pas d’étiquette. Mais Rhian la connaissait suffisamment pour savoir que ce geste n’était pas fait exprès, mais que Mélonye, au contraire, l’avait fait sciemment. Un sourire amusé éclaira ainsi brièvement les lèvres de Rhian, qui déposa les six fioles sur le lit, entre elle et Mélonye, en les observant.
« Hum... Six fioles... Et tu voudrais me faire croire que c’est une erreur si elles ne sont pas étiquetées ? À quoi pensais-tu donc vraiment en venant ici, hein ? »
Une question n’appelant pas vraiment à une réponse, car Rhian se doutait déjà de la réponse à apporter. Ses mains filèrent ensuite explorer les fioles situées sous son nez. Elle les observait, les relevant, avant de les rabaisser, ayant visiblement du mal à se décider. Qu’est-ce que Mélonye avait bien pu lui préparer ? Rhian savait que, à Papua, la magie rose était assez bien avancée, et les alchimistes et les mages de Papua se faisaient une fortune en vendant des aphrodisiaques, des potions de fertilité, et autres substances efficaces. Mélonye avait pour elle d’avoir ses propres talents en matière d’alchimie, dont elle se servait volontiers au Palais, le Palais Royal disposant de laboratoires d’alchimie, et d’une bibliothèque très complète sur le sujet. Si elle n’était pas courtisane du harem, Mélonye aurait tout à fait pu ouvrir sa propre boutique, et elle se serait fait assez facilement de l’argent.
Rhian s’humecta donc les lèvres, et finit par prendre deux fioles. Honnêtement, il n’y avait rien qui les distinguait l’une de l’autre, et elle hésita un peu, ses yeux amusés continuant à observer le visage imperméable de Mélonye.
*Qu’est-ce que tu me prépares ?* semblait-elle se dire.
Quelle farce se dissimulait-elle derrière ces potions ? Elle hésita un peu, puis en tendit une à Mélonye, et avala la sienne.
Celle qu’elle avait donné à Mélonye allait lui faire pousser un superbe mandrin entre les cuisses, tandis que Rhian, en buvant la sienne, sentit son corps se mettre à frissonner, tremblant sur place... Avant qu’une forte démangeaison ne vienne la frapper à hauteur des fesses. Elle se dandina sur place en se mordillant les lèvres, ses joues se mettant subitement à rougir.
Que lui arrivait-il donc ?!
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Leurrer Rhian n’avait jamais été dans les intentions de Mélonye. Bien au contraire, tout n’était fait que pour l’amuser. Il était évident que la courtisane avait fait exprès de ne pas étiqueter ses fioles pour ajouter une bonne dose d’imprévu dans les ébats. Et il était aussi évident qu’elle était venue ici … Avec cette idée dans la tête. Ou plus précisément, avec aussi cette idée. Car il ne fallait pas s’y méprendre ; ses intentions étaient clairement de réconforter Rhian car elle la savait triste et inquiète au sujet de son frère. Mais, en tant qu’amie et courtisane de la princesse, elle savait que le meilleur moyen pour la distraire, la faire sourire et la réconforter était de tout simplement lui faire l’amour. Et, puisqu’elles en étaient à la, pourquoi ne pas pimenter le jeu ? C’était là toute l’idée qu’avait eu Mélonye en amenant ses fioles.
Ainsi, elle indique à la noble femme où se trouvait-elle, et l’invita donc à choisir deux d’entre elles. Deux potions, deux effets, qui allaient bien agrémenter leurs ébats du moment. C’était toujours avec cette pointe de malice que Mélonye regardait Rhian, en train de choisir les breuvages. Dans sa tête, elle se demandait bien sur quoi allaient-elles tomber toute les deux. Est-ce que Mélonye allait se retrouver avec un surplus de muscle ? Ou bien Rhian deviendrait-elle une magnifique hermaphrodite ? Elle ne savait pas, et cette pointe de stress causée par la curiosité de savoir sur quoi elles allaient tomber excitait au plus haut point la courtisane.
Elle se mordillait les lèvres, continuant de caresser la douce Rhian pendant que celle-ci faisait son choix. C’était dans la nature de Mélonye ; elle était une femme hyper tactile. Elle ne pouvait pas simplement ne pas caresser son amie, ou ne serait-ce que ne pas lui tenir la main ou autre. Quand Rhian ne le voulait réellement pas elle s’en abstenait, mais en général, la jeune courtisane ne pouvait pas se passer de contact aussi légers soient-ils avec son amie. Raison pour laquelle elle continuait de la caresser tout doucement pendant son choix. Choix qu’elle finit par effectuer, en saisissant deux fioles, dont une qu’elle tendit à Mélonye. « Pas de regrets ? » Dit Mélonye sans attendre de réponse, regardant Rhian de son regard taquin.
Les dés étaient lancés, et il fallait maintenant découvrir ce que le destin leur avait choisi. Cependant, à l’odeur, la jeune femme crue reconnaitre une arrière senteur forte, caractéristique d’un certain type de breuvage. Elle ne comprit pas ce que c’était cependant. Ainsi, en même temps que son amie, elle avala le contenu de la petite fiole. Le liquide était amer et raclait la gorge, mais elle en fit abstraction en fermant bien les yeux. Quand toute la potion fut ingérée, elle les rouvrit, puis attendit quelques instants avant de sentir les effets apparaitre. Oui, apparaitre ! « Ohh … » Gémit-elle au moment où une brûlure se déclara au niveau de son bas-ventre. Pas douloureuse, mais assez vif pour la faire gémir. Puis, elle finit par sentir un poids, un gros poids prenant place en elle, et s’amusant à se mouvoir pour pousser vers la sortie. Elle sentait son intimité s’embraser, se faire pousser et stimuler, alors qu’une masse de chair ressemblant fortement à une verge commença à émerger …
Jusqu’au moment où celle-ci sortit d’un seul coup. Et voilà qu’à présent Mélonye était dotée d’une magnifique et juteuse trique, accompagnée de ses généreuses bourses, qui finirent d’effacer sa féminité. « Hmm Rhian, je sens que ton choix va être … Fantastique ! » Dit-elle, en portant sa main sur son tout nouveau sexe, qui était en train de bander fermement vers le ciel. Ses yeux remarquèrent la posture de Rhian, et son petit déhancher face à ce qui semblait être une gêne au niveau de ses fesses. Un sourire malicieux gagna Mélonye, qui se rappela de ces symptômes ; Rhian venait de devenir une sodomite convaincue ! Et nul doute qu’à l’heure actuelle, la potion a fait que sa croupe la démange à un haut point … La démange qu’on s’occupe d’elle.
« Ne t’en fais pas Rhian, j’ai la solution ! » Dit-elle, faisant clairement allusion à la sensation qu’elle ressentait au niveau de ses fesses. « UNE BONNE SODOMIE ! » Dit-elle d’une vive voix, en se jetant docilement dans son dos. Elle lui déposa un énorme baiser sur son épaule, puis ses mains vinrent malaxer tendrement ses fesses, à nouveau, les écartant l’une à l’autre à répétition. Elle fit exprès de tâtonner la zone de par ses pouces sans jamais y aller, stimulant cet endroit. Le mandrin de Mélonye commençait à chauffer, surtout en voyant une telle croupe ! La courtisane s’écarta et se mit en place, mais ne voulut pas y aller trop vite. Souriante, elle passa ses mains à nouveau sur ses magnifiques et belles fesses, les caressant sur toute leur taille.
La tentation fut trop grande, elle se pencha et donna un petit baiser dessus, avant de se relever. « Hmm … Dis-moi que t’en as envie, Princesse ! » Dit Mélonye, massant très tendrement la croupe de Rhian, la préparant à ce qui allait être une danse des plus endiablée !
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Ah, ces maudites fioles ! La magie était une chose terrible, qui vous amenait à jouer contre la Nature ! Rhian vit rapidement sur Mélonye les effets de sa fiole, puisqu’elle se transforma en hermaphrodite. Un vent de magie soufflait sur leurs ébats sexuels du moment, et Rhian ne put qu’émettre un faible sourire devant ce spectacle, le spectacle de son amie et amante dotée d’un service trois pièces à la place d’une féminité. Malgré sa silhouette fine, elle s’était dotée d’une belle queue, tandis qu’elle, elle avait mal aux fesses... Mais pas mal dans le sens où elle était constipée et qu’elle avait une douleur, plus dans le sens où son cul lui donnait l’impression de vibrer, en attente de quelque chose, comme si, comme si... Comme si elle était en manque. Et, en réalité, c’était exactement ça : le manque ! Un manque qui remuait en elle, qui s’instillait dans ses entrailles, se concentrant à hauteur de ses fesses. Plus amusée qu’autre chose, Mélonye, elle, se déplaça un peu, puis vint se glisser dans le dos, ses bourses et sa verge claquant contre le cul de Rhian, en lui soufflant que ce qu’elle avait bu avait eu pour effet d’amplifier fortement les zones érogènes de ses fesses. De la magie, tout simplement, ce qui, concrètement, avait eu pour effet que le seul moyen de régler ce malaise était, comme Mélonye l’avait si justement dit, « une bonne sodomie ».
Son amante se glissa donc dans son dos, faisant soupirer la Princesse, tout en faisant aussi cliqueter ses multiples bijoux et ornements dorés sur son corps.
« Haaa... Mé... Mélonye... »
Instinctivement, le corps de Rhian se pencha en avant, et la jeune Papuanne finit à quatre pattes sur le lit, serrant ce dernier entre ses doigts, se mordillant les lèvres, les joues rouges. Les mains de Mélonye continuaient à flatter ses fesses, à la narguer, comme pour mieux l’exciter, et chaque contact tactile était comme accru par mille, faisant gémir Rhian. La jeune femme se mordilla les lèvres, et soupira encore, fermant les yeux, quand Mélonye alla l’embrasser.
*Elle veut me faire perdre la raison !*
Serrant ses mains sur le lit, Rhian tourna la tête vers elle.
« Haaa, bon sang ! Je... Je devrais te fouetter pour ton insolence, Mé-Mélonye, haaann... »
Le simple fait de frotter ainsi ses fesses ne pourrait pas la faire jouir, car il ne s’agissait que de zones érogènes secondaires, susceptibles de provoquer une excitation sexuelle, mais pas de pousser jusqu’à l’orgasme... En revanche, la fiole avait amplifié ses zones érogènes, ce qui faisait qu’une bonne sodomie était effectivement susceptible de la faire jouir. En soupirant donc, Rhian se pinça de nouveau les lèvres, et reprit, en se faisant plus... Plus impatiente, ce qui était à l’aune de son excitation galopante, sa frustration grimpant à toute allure.
« Haaa, bon sang... Mais v-viens !! Défonce-moi le cul, haaa... !! »
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Voir sa princesse dans un tel état n’avait pas prix ! La pauvre, ça devait être dur à endurer … Mélonye se souvint alors de l’effet de la potion. Cette mixture rendait hyper accro et sensible à la sodomie. Comme à sa propre image, en fait. La courtisane se souvint aussi la sensation était terrible, dû au fait qu’elle avait sacrément mit la dose. Ce n’était donc guère étonnant de voir l’état de Rhian rien que lorsque son amie passa ses mains sur ses généreuses fesses. C’était que Mélonye aimait bien la faire souffrir un peu. Après tout, quoi de mieux qu’un peu de frustration et de teasing, avant de passer à quelque chose de bien plus consistant ? Quand la courtisane se pencha pour venir embrasser tendrement sa fesse, la princesse ne put s’empêcher de gémir, et d’affirmer qu’elle allait se faire punir pour son insolence. Mélonye savait que Rhian ne disait pas ça sérieusement … Ou tout du moins, ne le pensait pas comme on pouvait le penser.
« Ça serait avec grand plaisir mon amie … Je le mérite ô combien ! » Dit-elle en réponse, avant de se redresser. Ses nouveaux attributs, fort bien virils, frottaient contre sa fente, la faisant souffrir encore plus. La courtisane aussi de son côté souffrait de ce teasing, ayant une forte envie d’aller et de venir tout simplement sodomiser la princesse ! La hargne était là, étant venue avec cette grosse verge. Mélonye avait une furieuse envie, qui ne cessait de croitre. Et ce ne fut pas la dernière demande de Rhian qui arrangea les choses … Cela ne fit que la faire sourire d’une manière carnassière. Elle se mit cependant en place, et fit frotter son sexe contre sa raie, sans pour autant passer au principal.
« Tu en as envie, n’est-ce pas ? » Répondit-elle, en levant doucement sa main puis en l’abattant sur sa fesse, la claquant pour encore mieux stimuler l’effet de la potion.
Cela dit, Mélonye ne pouvait plus vraiment se retenir. Elle se mordilla la lèvre, puis soupira en prenant en main son gourdin de chair, assoiffé de sexe. Une danse forte bien endiablée allait commencer, au plus grand plaisir des deux femmes qui étaient prêtes. Mélonye se saisit donc de cette trique infernale, puis l’orienta près de la petite rondelle impatiente de la princesse. Elle déposa, puis agrippa fermement son généreux fessier, pour mieux prendre appui. À partir de là, elle succomba à l’ordre de sa princesse, et d’un coup de butoir, s’enfonça en elle. « OHHHH ! » Gémit-elle, sentant une vague intense exploser en elle. Un frisson indescriptible la parcourut, alors qu’elle s’enfonça complètement dans ses entrailles, son mandrin disparaissant complètement de sa vue. À un tel point que ses bourses finirent par se coller à elle.
« O-Ohhh bon sang ! C-C’est sii … Haaaaa ! » Soupira-t-elle, commençant à sortir à moitié sa verge veineuse, pour mieux l’enfoncer à nouveau. À cet instant, Mélonye perdu la tête et se mit à labourer lentement Rhian. Raffermissant son emprise sur sa croupe, elle s’en servit comme appui et commença dès lors une lourde et sensationnelle sodomie. Les coups de butoirs commencèrent à s’enchainer, sa trique demeurant toujours aussi douloureuse et assoiffée. Elle entrait et sortait, très lentement, de manière à ressentir chaque centimètre de ce mandrin se faire absorber par ses entrailles. Ainsi, elle obéissait donc à l’ordre indiscutable de la princesse, qui consistait à lui défoncer le cul ! Car plus cela allait, plus elle augmentait petit à petit la vitesse … Et la force de ses coups.
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Les nuits papuannes étaient souvent l’occasion de beaucoup s’amuser, et ce moment allait le démontrer. Rhian était agenouillée sur le lit, dans une position indécente, face à une courtisane qui continuait à prendre des libertés... Et le pire, c’est que Rhian était sûre que, si elle en venait effectivement à la fouetter, Mélonye adorerait ça ! Quelle diablesse, ce n’était pas juste, Rhian n’avait aucun moyen de pression sur elle ! Elle était la Princesse de Papua, et une simple courtisane la faisait tourner en bourrique. L’ironie de cette situation n’échappait nullement à la belle femme à la peau bronzée, qui, pour le moment, avait terriblement mal au cul... Et, loin de vouloir la soulager, Mélonye multipliait les claques sur son fessier, continuait à la narguer, frustrant davantage Rhian... Cependant, alors que Rhian tremblait sur place, Mélonye prit conscience de la nécessité impérieuse qu’il y avait à sodomiser la Princesse... Et son membre s’enfonça alors en elle.
« HAAAA !! »
Ohhh !! Quelle délicieuse sensation ! Ce sentiment, enfin, d’être complète, d’être remplie, de sentir une grosse queue venir remplir son fondement ! Le membre de Mélonye se tortillait dans son cul, remuant férocement, et la douleur éclata au profit d’un sentiment jouissif et excitant de plaisir. Rhian poussa un long cri de plaisir, tout son corps venant se tendre sous l’effet de cette queue plantée en elle, et qui commençait à remuer, afin de pouvoir, au mieux, la baiser.
« Oooouuuuiiii... Hhhhhaaaaannnnn... !! »
Rhian se mordillait les lèvres, poussant de profonds soupirs en sentant cette queue se tortiller dans son corps, remuer dans ses fesses. Hum ! Que ça pouvait être bon ! La belle Princesse poussait de longs soupirs de joie, qui étaient autant de moyens, pour elle, d’exprimer son profond plaisir.
Encore, encore, c’est tout ce que son corps demandait, en ce moment... Et tout ce qu’elle demandait.
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C’était que la Princesse semblait s’y plaire, dans cette sodomie. D’un autre côté, Mélonye savait que sa potion y était pour quelque chose ; elle rendait particulièrement sensible et accro à cette pratique. Passé un certain temps l’effet allait se dissiper de lui-même et tout allait rentrer dans l’ordre … Tout en sachant que la courtisane allait certainement se faire tirer les oreilles. Mais ça, elle s’en moquait. Et quand bien même, elle savait que Rhian n’était pas de ce genre, et si punition il y allait avoir … Elle serait plaisante à subir. Pour Mélonye, du moins. En attendant tout ceci, elle s’était changée en une belle hermaphrodite, et à présent que sa petite fleur avait été remplacée par une gros service trois-pièce, elle n’avait pas hésité à s’en servir. Et quoi de mieux qu’une sodomie pour réconcilier autant Mélonye que Rhian … Qui soupirait de plaisir face aux multiples assauts de la courtisane.
Celle-ci souriait malicieusement, et tandis qu’elle y allait très lentement, souhaitant sentir le moindre centimètre de sa trique fondre en elle, elle donnait de petite claque sur ce beau fessier. Les gémissements de Rhian avaient tout pour exciter d’avantage la jeune femme, qui serra des dents en voulant augmenter le rythme et la puissance de ses coups. Son bas-ventre commença à remuer un peu plus vite, donnant des coups de pilon de plus en plus appuyé. Et le moins que l’on pouvait dire, était Mélonye était en train de perdre la tête, tellement la sensation était bonne ! Oh oui, qu’est-ce que c’était bon d’enfoncer cette verge assoiffée et douloureuse dans les entrailles de Rhian … Mélonye, même en tant que grande sodomite, n’avait jamais imaginé que ça pouvait faire autant de bien ! Elle avait toujours gouté au plaisir de se faire prendre, mais pas celui de prendre tout court !
Et là, c’était un pur régal. Elle voyait son gros morceau de chair s’enfoncer dans cette cavité si étroite et si refermée, et chaque parcelle qui s’y immisçait procurait d’indescriptibles sensations à Mélonye. Elle imaginait que c’était aussi le cas pour Rhian. Elle la labourait à bonne allure, ni trop vite ni trop lentement, tout en se mordillant la lèvre. Elle bascula sa tête en arrière pendant un court moment, fermant les yeux pour mieux plonger dans le bain. « Haaaaaannn ouuiiiii … Haaaa … Haaaaaannn ! » Gémissait-elle en sodomisant donc Rhian. Rien que le bruit de claquement que produisait leur peau, en venant se cogner l’une à l’autre, l’excitait. C’était à se demander ce qui n’excitait pas Mélonye, en fait. Pourtant, elle n’avait aucune gêne démoniaque dans sa lignée, ni rien de ce genre. C’était juste qu’elle était … Une grande sodomite dans l’âme.
Cependant, voir son amie de dos, sans pouvoir rien faire que la pilonner finit par l’énerver. Même si c’était fantastique de la sodomiser, elle en voulait plus ! Et ce fut pour cette raison qu’elle se pencha, puis en posant ses mains sur ses lourds seins, l’incita à se redresser. Elles finirent toutes deux à genoux, avec une Mélonye encore plus fougueuse qui se plaquait contre le dos de la Princesse. Ses mains massèrent tendrement sa belle poitrine, tandis qu’elle approcha son visage de son cou, qu’elle se mit à mordiller tendrement. Bien sûr, pendant tout ce temps, sa trique infernale continuait à la labourer, encore, encore, encore et encore …
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Rhian avait assez rapidement apprécié la sodomie. Comme toute jeune femme, quand elle avait envisagé sa première sodomie, elle avait eu peur, et elle avait effectivement eu très mal... Sa mère, Khaora, avait l’habitude de dire que la pénétration vaginale et la pénétration anale étaient deux pentes différentes sur la montagne du sexe. La première était une pente claire et belle, un sentier simple, rempli de fleurs. La seconde était un sentier semé d’embûches, plus douloureux, plus difficile, mais aussi plus gratifiant. Et, à travers cette métaphore, elle comparait les différentes entre le coït classique et la sodomie. Rhian avait donc dû se forcer, et, même si elle appréciait la sodomie, elle reconnaissait volontiers ne pas en être une fan inconditionnelle. Pour elle, c’était douloureux, relativement humiliant, et pas aussi gratifiant que le coït classique. Mais là... Là, il se passait clairement quelque chose d’inattendu, quelque chose... D’exceptionnel. Avant que Mélonye ne rentre en elle, son cul lui démangeait, et, malgré tout le caractère crade de cette comparaison, tout ce à quoi cette irritation lui faisait penser, c’était à une féroce envie de chier, mais sans aucune déjection qui sortirait de son corps, juste... Juste l’envie.
Et là, quand elle avait senti la queue de Mélonye rentrer en elle... Rentrer enfin en elle ! Hmmm, quelle merveilleuse sensation ! Rhian soupirait de plaisir, tremblant et frissonnant à chacun des passages de sa belle amante. Mélonye se faisait plaisir, et l’inverse était vrai, car la Papuanne se faisait également plaisir ! Putain, quel pied ! Rhian en soupirait, n’arrivant parfois même plus à retenir sa salive, ses cheveux s’envolant dans tous les sens. Oh, ça ! Pour oublier les soucis, on pouvait compter sur Mélonye ! Sa courtisane était toujours là pour que les choses aillent mieux ! Les soucis disparaissaient sous ses multiples coups de triques.
« Haaaa... Haaaaaaaaaaaannnn... !! »
Tout n’était plus que plaisir et douleur, les deux se mélangeant et fusionnant ensemble dans un plaisir exquis et impensable. Ses mains se crispaient sur la couverture, et son corps continuait à se balancer d’avant en arrière, Mélonye accroissant régulièrement le rythme. Elle sentit alors la courtisane se pencher sur elle, venant s’abattre sur ses reins, mettant sa résistance à l’épreuve. Rhian se mit à soupirer, bandant les muscles, afin de mieux s’accommoder du poids imprévu de sa compagnonne.
« Hmmmm... Haaaa... »
Elle sentit alors les mains de Mélonye venir caresser ses seins, flattant sa poitrine, faisant doucement soupirer la belle Papuanne. Oh, que de divines et magnifiques attentions ! Comment lutter ? Rhian se laissait bercer par ce mélange de sensualités et de douceurs... Tout en sentant son cul se faire pilonner par Mélonye.
« Hmmm... En... Encore... Haaa... Encore ! Encore, Mélonye !! Haaaaa... !! »
Oui, encore, encore ! S’arrêter en si bon chemin, ce serait... Intolérable !
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Le fait que Mélonye était une grande fan, et consommatrice de la sodomie, n’était plus un secret. Rhian connaissait ses penchants pour ses pratiques. Il n’était donc guère étonnant de voir que parmi ses préparations alchimiques, une bonne partie d’entre elles concernaient de loin ou de près ceci. Elle était réellement satisfaite de voir que le hasard avait fait que son amie choisisse LA potion qui allait lui permettre d’assouvir un plaisir profond. Un plaisir anal, qu’elle faisait gouter à Rhian de la manière la plus intense que possible. Sa verge la pilonnait de fond en comble, rentrant et sortant de ses entrailles avec une force certaine. Mélonye tentait de ne pas malmener la princesse car, fondamentalement, elle avait trop de respect pour sa noble personne pour se laisser aller complètement. Déjà qu’elle estimait qu’elle avait eu sacrément d’audace pour profiter de l’envoutement ainsi, elle n’allait pas en rajouter une couche.
Pour plus de proximité, la courtisane s’était penchée sur elle, se plaquant contre son dos, tout en agrippant fermement ses seins qu’elle se mit à peloter comme il se devait. Néanmoins, elle savait que Rhian, même si elle était robuste, devait faire un effort supplémentaire pour supporter son poids. Elle ne garda pas longtemps cette position, décidant alors de se redresser … En emportant Rhian avec elle. C’est-à-dire que Mélonye et Rhian étaient dos redressés, mais à genoux, avec la terrible courtisane qui s’écrasait contre elle, contre son dos. Dans cette position verticale, Rhian n’avait nullement à supporter le poids de Mélonye. Celle-ci redoublait de férocité, abatant toujours plus fortement son bassin. Ses mains cajolèrent tendrement sa belle et grosse poitrine, massant chacun des deux mamelons dans un sens différents.
Et pour plus de plaisir, elle se mit à pincer tendrement ses pointes rosées, tendant fièrement vers l’avant. Oh oui, qu’elle aimait ça ! Sodomiser Rhian n’avait pas de prix, ni en or, ni en rien ! Ce n’était pas tant le fait d’avoir l’ascendant sur elle, car Mélonye avait pleinement conscience de sa position vis-à-vis de la Princesse. La courtisane acceptait pleinement, corps et âme, la supériorité de Rhian, son pouvoir et son statut. Elle s’y pliait volontairement, adorant se sentir sous la coupe d’une telle femme. Cependant, lui labourer le derrière avait toujours été quelque chose dont elle avait rêvé de faire, car elle partageait alors un fantasme, un gout, avec son amie. Elle ne savait pas si c’était la première sodomie que Rhian avait enduré, mais en tout cas, elle semblait très emballée … À en juger par ses cris.
« Hmmm ouiii Rhian !!! » Gémit Mélonye, qui continua encore et encore à la pilonner, sans relâche, pendant de longues et intenses minutes. Puis, immanquablement, vint le moment où tout allait exploser, se libérer. Serrant des dents, la courtisane sentit un véritable incendie la prendre au niveau de son bas-ventre. Elle redoubla à nouveau d’effort, mettant toute sa force possible dans ses coups ! Ce fut dans un dernier souffle, un dernier coup, qu’elle relâcha toute la pression. Un orgasme puissant, foudroyant, la prit d’un seul coup, lui arrachant alors un râle de plaisir intense. « HAAAAAANNNN !!! » Gémit-elle, sentant sa lourde trique entrer en éruption dans le fondement de Rhian, le fourrant à ras-bord de sa brûlante crème. Ses doigts se crispèrent sur ses seins, et elle força dessus pour se coller au maximum contre elle, contre son dos, pour s’enfoncer du plus profondément que possible en elle, au moment de son orgasme.
La tempête finit toutefois par passer, et le souffle commença à récupérer. Un peu éprouvée par l’orgasme, ses muscles se détendirent un peu, et Mélonye perdit de son euphorie, au profit d’une grande envie de douceur … Ce fut donc pour cette raison qu’elle se prit littéralement d’amour pour le cou de sa Princesse, qu’elle embrassa de manière très douce, et sulfureuse. Néanmoins, sortie de sa folie sodomite … Elle fut, étrangement, prise de remords. « Oh … Par-Pardon ma Princesse … Pardon je … Je ne me contrôle pas toujours … » Lui susurra-t-elle, embrassant fiévreusement son cou … Comme si cela allait lui donner le pardon plus facilement !
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Le plaisir sexuel était terrible en ce sens qu’il était comme une tornade, vous emportant de plus en plus haut, vous faisant voler à toute allure vers le ciel. On ne pouvait pas le repousser, on devait le sentir passer, et Rhian, en ce moment, le sentait effectivement passer. Elle soupirait donc, encore et encore, hurlant et gémissant, avant de sentir les mains de Mélonye se crisper sur son corps, le redressant. La Papuanne soupira lourdement, avant de se sentir partir en hauteur, et continuait à se dandiner sur la queue de son amante, de sa belle courtisane, en hurlant et en gémissant.
« Haaaa... O-Ouuuuiiii... !! Haaaaaaaaaaa... !! »
Rhian cligna des yeux à plusieurs reprises, en sentant les orgasmes se multiplier. L’orgasme anal, un plaisir exquis, magnifique, jouissif. Elle les enchaînait, du fait de la magie, en hurlant et en couinant. Les sodomies, Rhian aimait ça, mais là... C’était... C’était indescriptible ! Tout éclatait, tout explosait, tout s’envolait, tout se fracassait ! Rhian soupirait, la Papuanne couinait, gémissait, se tortillant sur cette grosse queue, sur laquelle elle s’empalait généreusement, avant de sentir Mélonye jouir aussi, dans un cri onctueux, en lui maltraitant les seins.
Et ces orgasmes mirent fin à l’effet magique, et Rhian se retira de la queue de Mélonye, en sentant son cul redevenir... Normal... Mais en souffrance. Mélonye l’avait écartelé, les draps étaient mouillés, et Rhian serra les lèvres, avant de sentir Mélonye bondir contre elle, en s’excusant... Pendant ce temps, elle sentait les caresses du vent, venant de la terrasse frotter ses fesses. Elle sourit donc, épuisée, et posa ses mains sur les hanches de la femme, avant de la câliner à son tour.
« Je vois ça, Mélonye... Quelle fougue... »
Rhian remonta sa main jusqu’à ses cheveux, les caressant, puis l’embrassa. Son corps était en feu, mais c’était maintenant un feu qui se calmait, un feu qui avait brûlé vivement, avant de diminuer, et de s’atténuer. Un tendre baiser, donc, où elle termina en mordillant sa lèvre inférieure, avant de poursuivre :
« Tu sais, je pourrais t’écarteler pour ton insolence, Mélonye... Mais, en toute honnêteté... »
Elle rajouta ensuite, avec un léger sourire espiègle, presque moqueur :
« J’ai adoré ça ! »
Rhian s’écarta d’elle, et se coucha sur le ventre, à côté d’elle.
« Tu m’as éclaté le cul, petite salope... Mais c’est tout ce dont j’avais besoin, de me faire sauter un coup. »
À Papua, le sexe n’était clairement pas aussi mal vu que dans le reste du monde, comme à Nexus, où la doctrine moralisatrice de l’Ordre Immaculé était fermement plantée. Ici, à Papua, l’érotisme et la sensualité continuaient à vivre, et le sexe était vu comme un moyen de se calmer, comme un moyen de vivre paisiblement, et de soulager les troubles. L’abstinence sexuelle était souvent vue comme un signe de dépression, et, en tout cas, comme quelque chose de dangereux. Bien sûr, Papua n’encourageait pas la débauche sexuelle, mais était en faveur d’une sorte d’équilibre, d’harmonie et de vie sexuelle apaisée.
« Et ça fait franchement du bien... Merci, Mélonye... Je ne sais pas ce que je ferais sans toi... »
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Les après coups étaient toujours des moments qu’appréciait grandement Mélonye. Surtout ceux avec Rhian … D’autant plus que cette fois-ci, il y avait une grandiose sodomie. La princesse était épuisée, tout comme la courtisane. Néanmoins, cette dernière ne put s’empêcher de demander pardon, à sa manière, réalisant alors que même si tout ceci avait fait du bien à son amie, elle n’avait pas été à la hauteur de son grade. Bien heureusement, Rhian était une femme juste et souple, et n’en tenu guère rancœur à Mélonye pour l’avoir aussi méchamment malmené. Voire même, elle lui déclara que cela lui avait fait assez de bien. Elle se lova contre elle, posant ses délicates mains sur ses hanches, les caressant avant de remonter dans ses cheveux. Puis elle embrassa la courtisane, qui se laissa totalement faire, telle une poupée de chiffon. Elle savoura ce petit baiser, n’étant visiblement jamais rassasié de ce côté-là.
Comme dit, Mélonye était très accro aux lèvres de Rhian. Il n’était donc guère étonnant de la voir toujours quémandeuse de baisers et bisous, venant de la part de la princesse. Néanmoins, celle-ci était fatiguée et cela se voyait. Il fallait la laisser se reposer à présent, c’était ce que comprit Mélonye en la voyant se coucher sur le ventre. Elle la remercia, lui affirmant alors qu’elle avait eu ce dont elle avait besoin pour ce soir. Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres de la courtisane, surtout au moment où Rhian se demanda ce qu’elle pouvait bien faire sans elle. Baissant un moment le regard, Mélonye lui répondit en jouant la carte de la modestie. « Tu as toute une pléthore de courtisane, Rhian. Tu aurais de quoi me remplacer ! » Lui dit-elle, en souriant. Puis, à la suite de ses dires, Mélonye s’étira grandement, en ronronnant comme un félin.
Son regard se planta sur Rhian, avant qu’à son tour elle ne s’allonge. Contrairement à la princesse, Mélonye ne s’étala pas sur le ventre, mais sur le coté, en se tournant vers son amie. Elle lui sourit chaleureusement, et pour une fois, son regard transmettait autre chose que cette malice grivoise ; il traduisait de l’affection. De l’affection pure et simple, qu’elle ressentait en ce moment même. Toute proche de Rhian, sans pour autant la coller, Mélonye glissa doucement sa main sur son échine et la caressa du bout de ses doigts, jouant de temps à autre avec l’une des mèches de la princesse. Un sourire naquit à nouveau sur les lèvres de la courtisane, avant qu’elle ne déclare quelque chose. « C’est plutôt à moi de te remercier Rhian … Qu’est-ce que moi je serai sans toi et ta grâce … Merci pour tout, mon amie. » Lui dit-elle d’une voix douce et calme, avant d’avancer un peu son visage pour venir lui déposer un tendre baiser sur la joue, qu’elle fit durer quelques secondes.
Elle finit par se retirer, et caressa une dernière fois sa luxuriante crinière. Elle comptait bien dormir aux côtés de son amie ; car outre le fait qu’elles étaient des amantes régulières, Mélonye était la petite favorite aux yeux de Rhian, quand il s’agissait de tout simplement partager sa couche pour la nuit. En d’autres termes, Mélonye venait très souvent passer la nuit dans le lit de Rhian, que ce soit pour passer un tendre moment, ou pour simplement dormir avec la princesse. Elle se sentait si privilégier d’être la petite favorite de Rhian, cela lui suffisait à lui donner le sourire. Les minutes s’égrainèrent, et la courtisane, toujours tournée vers la princesse, finit par se laisser emporter par les bras de Morphée. Une belle et bonne nuit en perspective …
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Rhian fronça les sourcils et regarda Mélonye, couchée près d’elle, et secoua lentement la tête :
« Ne dis pas ça… Aucune des courtisanes n’est interchangeable les unes envers les autres. Et surtout pas toi. »
Contrairement à ce qu’on pouvait penser, les femmes du harem n’étaient jamais appelées « esclaves », et ce terme ne figurait pas dans les statuts officiels organisant le harem. Elles étaient appelées « courtisanes », une différence terminologique qui avait quelques conséquences. Ainsi, elles n’avaient pas l’obligation de porter un collier, et pouvaient également sortir librement du harem et du Palais, même si c’était généralement sous surveillance. Rhian les considérait comme des personnes avant tout, et, même si elle savait que Mélonye plaisantait, et qu’elle avait dit ça juste pour que Rhian l’assure du contraire, cette dernière était quand même tombée dans le panneau.
Mélonye était l’une des rares courtisanes qui n’hésitait pas à la droguer pour leurs rapports sexuels, et celui-ci avait été étonnamment intense. Maintenant que la séance de sexe était calmée, Rhian sentait encore son cul, bien reposé, comme si la potion continuait encore à avoir de très légers effets. Le contact de son popotin contre le lit avait pour effet de la faire frissonner, l’apaisant silencieusement. Pour le coup, Rhian se sentait vraiment mieux… Mieux par rapport à sa situation précédente, où elle s’inquiétait follement pour Herebos.
Son regard se tourna donc de nouveau vers Mélonye, et elle lui caressa également l’une de ses joues.
« Reste avec moi… Je te veux avec moi dans mon lit cette nuit. »
Rhian dormait de moins en moins souvent seule, aimant toujours sentir, avec elle, une présence, généralement l’une de ses courtisanes.
La Papuanne lui sourit lentement, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, puis se redressa ensuite, et alla se glisser sous la couverture… Car, mine de rien, avec l’adrénaline qui redescendait, son corps commençait à prendre froid. Elle laissa Mélonye la rejoindre, et Rhian alla poser sa tête sur sa poitrine, en s’en servant comme d’une espèce de coussin.
« Je… Je te souhaite une bonne nuit, Mélonye. »
Rhian alla lentement s’endormir contre elle.
Demain, une nouvelle journée commencerait, et Rhian n’avait pas oublié ce que Mélonye lui avait demandé… Prochainement, Mélonye aurait la visite de deux femmes… Rhian et Khaora.
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Les après séance étaient quelque chose d’incroyablement bon, qui ne fallait pas sous-estimer. C’était un moment de sincérité, de douceur, que Mélonye adorait presque autant que le sexe en lui-même. La courtisane avait répondu à sa princesse en toute honnêteté et celle-ci lui rétorqua alors qu’il ne fallait pas penser une telle chose. Que toutes les courtisanes étaient importantes, et non interchangeable. Surtout pas elle, en plus. Une déclaration qui fit doucement sourire Mélonye, la confortant dans l’idée que Rhian tenait à elle. S’il y avait bien une sensation incroyablement agréable et absolument positive, c’était celle de se sentir aimée. Et en ce moment, Mélonye se sentait aimée par la princesse. Pas au sens de l’amour comme on l’entendait, mais au sens de l’affection, de la tendresse. Et c’était tout ce qu’elle demandait de sa part. La courtisane a toujours été une femme très, très attachante qui quémandait en permanence qu’on l’aime, qu’on la chérisse.
C’était donc pour elle un bonheur total d’entendre la princesse lui dire une telle chose. Elle ne répondit rien, se contentant de sourire doucement. Rhian finit par se retourner vers elle, et posa délicatement sa main sur sa joue, la caressant. Le regard de la courtisane se planta dans le sien, et elle aussi se tourna vers elle. Suite à cela, elle lui demanda de rester avec elle, et qu’elle passe la nuit en sa compagnie. En tant que grande accro au sommeil qu’elle était, se reposer dans les bras de la princesse était bien entendu un plaisir infini. Elle apposa sa main par-dessus celle de Rhian et hocha doucement de la tête, pour lui certifier qu’elle ferait ce qu’elle demande. La princesse sourit, puis se rapprocha afin de lui offrir un dernier baiser pour cette nuit. Un baiser chaud et doux, que Mélonye savoura pleinement.
Finalement, la princesse se redressa et se faufila vite fait bien fait sous la couverture, avant qu’elle ne soit rejoint tout aussi rapidement par la courtisane, qui commençait aussi à prendre froid. Emmitouflée dans une bonne grosse couverture, et toute blottie contre Rhian, Mélonye allait passer une excellente nuit ! Surtout quand la princesse décida d’utiliser la poitrine, généreuse, de son amie comme coussin. Mélonye n’y voyait aucun inconvénient, et au contraire, de cette façon elle était encore plus proche de la princesse. Cette dernière finit par lui souhaiter bonne nuit, et ce fut tout naturellement qu’elle en fit de même. « Bonne nuit à toi aussi, Rhian. » Dit-elle d’une voix douce, très douce. Elle l’entoura de l’un de ses bras, afin de mieux la sentir contre elle et lui apporter plus de chaleur. Mélonye ne résista pas à l’envie de déposer un énième, mais bref, baiser sur sa chevelure, avant de soupirer puis de fermer lentement les yeux.
Le sommeil finit par la gagner, l’emportant ainsi dans le pays des songes. Une nouvelle journée les attendait demain, et Mélonye était loin de se douter que son plus cher fantasme allait se réaliser. La reine en personne, et sa fille … Au même moment. Cela avait de quoi lui donner de beaux rêves pour cette nuit !
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« Allez, Mélonye, il n’y a pas à avoir peur, ils sont inoffensifs… »
On aurait pu croire le contraire, à voir la taille impressionnante de ces monstres. Des corps épais, avec une série de dents grandes comme des couteaux.
Taja, Baja, et Naja, étaient trois impressionnants tigres, qui se mirent à gronder et à grogner en voyant, de si bon matin, la Princesse de Papua se rapprocher d’eux. Ils avaient dormi ici, dans une cour privée du jardin, et elle se mit à les caresser, un sourire ravi sur les lèvres. Ses tigres étaient de très belles bêtes, massives et solides, et ils avaient faim… Ce qui était compréhensible. Ils avaient chassé hier dans le désert, et Rhian, elle, avait pris l’habitude, de venir les nourrir en personne le matin. On préparait de la viande en cuisine, et elle prenait elle-même la caisse. Au début, ses parents avaient trouvé l’idée folle, car, auparavant, c’était un page qui s’en servait… Mais Taja, Baja, Naja, étaient ses tigres, et c’était donc à elle de les nourrir. Aujourd’hui, cependant, Rhian ne portait pas la caisse, qui était tenue par Mélonye.
Les deux femmes s’étaient réveillées ce matin sous un agréable soleil matinal, qui filait à travers les rideaux de la terrasse de la chambre, éclairant leurs corps endormis et entremêlés. Rhian était allée s’étirer dehors, sur le balcon, son corps nu se découpant dans le soleil. Elle avait observé la région, humant l’air frais, avant de retourner dans le lit. On avait ensuite apporté son petit-déjeuner, et elle avait demandé une autre part, pour Mélonye. Elles avaient mangé joyeusement, en se câlinant mutuellement, Rhian l’embrassant régulièrement…
Puis, quand Rhian était descendue, après s’être lavée, elle avait appris que le Palais n’avait toujours aucune nouvelle d’Herebos. En théorie, elle aurait dû laisser Mélonye retourner à ses occupations, mais, plutôt que de se morfondre, elle avait choisi de continuer à rester près de son amante, en lui demandant si elle voulait bien venir nourrir, avec elle, les trois tigres.
Voilà comment les deux femmes se trouvaient là, dans un agréable jardin. Le Palais avait de vastes jardins, qui s’étalaient en son sein, avec plusieurs serres, et des grandes variétés florales. Rhian avait toujours aimé s’y promener, sentir la douce odeur des fleurs, flânant joyeusement… Mais là, il s’agissait de nourrir ses bébés.
« Oh, ils sont affamés… »
Ils reniflaient l’odeur de viande, la cuisson chaude, et se rapprochèrent de Mélonye, en grognant légèrement.
« Tût-tût ! Vous attendez ! Sinon, pas de viande ! »
Le ton autoritaire de Rhian calma les trois tigres, qui restèrent autour de Rhian.
« Vas-y, Mélonye, offre-leur leur pitance… »
À l’intérieur de la caisse, il y avait de multiples morceaux de viande, saignant et délicieux. Il suffisait juste d’ouvrir la trappe, et d’utiliser la pince fournie pour les lancer sans se salir les doigts.
Enfantin, non ?
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Des journées comme Mélonye aimerait tant en passer plus souvent. C’est-à-dire des journées exclusivement aux côtés de son amie. La princesse Rhian, bien entendu. Celle-ci s’était éveillée, sous les éclats du soleil matinal. Les deux femmes avaient paisiblement dormi ensemble, l’une blottie contre l’autre. Une nuit réparatrice et des plus agréable qu’avait passé la courtisane, qui s’éveilla à son tour en voyant la princesse, toute nue, respirer l’air frais du matin sur le balcon. Mélonye aimait les choses simples et clairs. C’était pour cette raison qu’elle avait aimé cette nuit ; car en toute simplicité, et spontanéité, les deux femmes avaient décidé de dormir ensembles. Mais le coté très câlin et tactile de Mélonye, et la complicité de Rhian, avaient fait qu’elles s’étaient serrées toute la nuit. Et le réveil n’en fut pas bien différent ; car lorsque le petit-déjeuner fut apporté, pour la princesse comme pour la courtisane, les deux femmes prirent leur temps.
Elle dégustèrent leur petit-déjeuner dans le grand lit, se faisait ainsi un petit tête-à-tête improvisé, en parfaite intimité. Ce genre de moment, Mélonye les adorait, car cela la rapprochait encore plus de cette femme qu’elle aimait. Un petit déjeuner aussi délicieux qu’agréable, où les deux amies partagèrent beaucoup. Rhian n’hésita pas à ponctuer ce moment par des câlins, ou des simples baisers. Elle savait pertinemment que Mélonye raffolait beaucoup de ses baisers, et de ses lèvres. Elle la gâta, lui en offrant de savoureux pour ce matin. C’était tout ce qu’il fallait pour donner un sourire radieux et heureux à la courtisane. Mais, le petit déjeuner finit par se conclure et, normalement, c’était à ce moment que chacune des deux amies reprenaient leurs activités quotidiennes. Néanmoins, après que la princesse se soit lavée, elle demanda à Mélonye de rester encore avec elle, et de venir nourrir ses tigres en sa compagnie.
Comment refuser de passer plus de temps avec elle ? Ce fut naturellement que la courtisane accepta. Ce fut pour cette raison qu’elle se retrouva donc à porter une caisse remplie de morceaux de viande saignants. Elle avait accompagné la princesse dans les grands et luxuriants jardins du palais, pour retrouver ses tigres. Baja, Naja et Taja étaient des bêtes majestueuses, nobles, à l’image de la princesse. Pendant que celle-ci calmait ses fidèles amis, Mélonye elle tentait de ne pas avoir peur. Car mine de rien, ces trois tigres étaient impressionnants. Elle savait qu’ils étaient apprivoisés et disciplinés, mais … Le danger était quand même présent. Ainsi, Mélonye tenta de garder son calme et son sourire, voulant simplement profiter d’un énième moment en la seule et agréable compagnie de Rhian. Sous les dires de cette dernière, Mélonye attrapa donc la pince et saisit un premier morceau de viande.
Elle tentait de ne pas être maladroite, et finit ainsi par lancer le premier morceau. L’un des tigres s’en empara une fois à terre, tandis que les deux autres attendaient leur tour. Cela fit sourire Mélonye, qui avait l’impression de distribuer des cadeaux. « Hop ! » Dit-elle, en lançant un deuxième morceau, puis un troisième. « Ce sont des gros gaillard ma parole … » Dit-elle, faisant un constat des plus évidents. Tellement évident que son commentaire en devint inutile. Mais … Elle se devait de toujours commenter. Elle finit par distribuer tous les morceaux, donnant ainsi aux tigres leurs savoureuses victuailles quotidiennes. La caisse devint rapidement vide, mais en les regardant, une question vint à l’esprit de Mélonye. « Hum … Ils ne sont pas hostiles envers les caresses, si ? » Demanda-t-elle à la princesse, désirant visiblement les caresser un peu, comme s’il s’agissait de petits félins. Techniquement, les tigres n’étaient rien de plus que des gros chats, vu qu’ils appartenaient à la même famille. Mais, de là à les caresser comme des chats … Il y avait une certaine différence.
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Le plus dur, avec les trois tigres, avait été de les amener à ne pas se battre quand on leur lançait un morceau de viande. C’était par la nourriture que Rhian estimait avoir obtenu la fidélité de Taja, de Baja, et de Naja. Les trois tigres étaient tous issus de la même portée, et avaient été offerts à la famille royale par un suzerain papuan. Rhian les avait trouvés magnifiques, et le Roi, à l’époque, s’en était inquiété, mais s’était dit qu’il les ferait surveiller, et que, quand les tigres grandiraient, il les renverrait s’ils devenaient dangereux... Et, inversement, il se disait aussi que, si les tigres devenaient grands, et étaient domestiqués, ils formeraient d’excellents gardes-d-u-corps. Ces trois tigres avaient été capturés lors d’un safari ayant pour but de repousser la menace de tigres dans un oasis, et, dès le début, Tomeyrus savait qu’il s’agissait de tigres à dents-de-sabre, soit des tigres gros et massifs à Papua. Rhian avait grandi avec eux, dormant avec ces trois tigres dans son lit. Elle les avait tenus en laisse pendant longtemps, une laisse spéciale à trois branches, avant qu’elle n’en eût plus besoin. Progressivement, les tigres avaient grandi avec Rhian, et ne l’avaient jamais menacé. Pour beaucoup, l’apport en nourriture n’était qu’une explication superficielle. Tomeyrus se flattait de cela, en affirmant que c’était le sang royal qui avait amené les jeunes tigres à obéir à Rhian, mais le fait est qu’ils n’obéissaient qu’à elle. Même Herebos, ou Khaora, ne parvenaient pas à les commander.
Mélonye leur donna donc à manger, tout en se montrant aussi nerveuse qu’attirée par les redoutables bêtes. Elle balança les morceaux de viande, que les tigres mangeaient goulûment, leurs queues caudales remuant, Rhian se tenant près d’eux. En réalité, les tigres se trouvaient entre Mélonye et Rhian, continuant à manger, se remplissant leurs estomacs de la délicieuse viande qui filait en eux. Le temps passa rapidement, puis la courtisane fit une requête qui ne put que faire sourire la Princesse.
« Si tu peux les caresser ? Bien sûr, ils sont très câlins... Hein, mes petits ? »
Elle alla enlacer le cou de Taja, et enfouit son nez contre sa fourrure, ce qui amena rapidement Baja à venir frotter son museau contre sa hanche.
« Ah, par contre, si tu commences à en caresser un, les deux autres sont vite jaloux... Ils adorent qu’on les gratte au museau, sous leur gueule... Ou à hauteur de la nuque. »
Comme des chats, en somme. Rhian fit la démonstration à Mélonye en grattant le cou de Taja, qui redressa la tête, en plissant les yeux.
« Allez, Mélonye, viens m’aider... Il faut leur faire des câlins tous les jours, ou ils se mettent à bouder... »
De grands enfants, voilà ce qu’ils étaient, ces braves tigres !
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La réponse de la princesse ne put que faire plaisir à Mélonye ! Grande adoratrice des câlins et papouilles, elle allait s’en donner à cœur joie. Surtout avec des boules de poils comme ces trois tigres. Bien qu’elle était encore un peu apeurée par leur masse et par le simple fait qu’ils étaient des animaux féroces, elle tentait malgré tout de surmonter l’épreuve. Ainsi, elle observa son amie faire, puis entreprit de l’imiter. Elle se mit à genoux devant Naja, puis l’enlaça aussi à hauteur de son cou. C’était que cette boule de poil était agréable et n’était pas sans rappeler un chat ! Un petit chat qu’on prenait plaisir à caresser et à jouer avec ! Ces trois majestueux tigres n’étaient en fait que des gros chats, qui adoraient autant les caresses. Pour cela, il y avait Mélonye et Rhian, qui leur donnèrent ainsi leur dose quotidienne.
La courtisane frotta la nuque du tigre, et sentit au même moment l’un des deux autres s’approcher d’elle. Plus précisément elle sentit son museau taper contre son dos, et elle sut instantanément que ce pauvre tigre venait lui aussi chercher ses caresses. Elle se retourna un peu puis déplaça sa main, venant le gratter sous sa gueule. En fait, c’était un exercice assez amusant ! Voir ces animaux si impressionnants et féroces que des tigres se mettre à sourire, ronronner et plisser des yeux sous de simples petites caresses, c’était tout simplement amusant à voir ! « Ils sont tous câlins tes tigres, comme des gros chats en fait … » Dit-elle, à l’attention de Rhian. Celle-ci devait déjà le savoir et le préciser était donc, inutile. Mais pour Mélonye, c’était presque une découverte ! Comment un tel type de bête pouvait se laisser faire ainsi … C’était impressionnant.
Ainsi, les deux femmes couvrirent leur amis tout poilu de mille et une caresses, papouilles et autres choses du genre. Un instant très câlin, qui finit par faire sourire malicieusement Mélonye, regardant Rhian une fois que les deux femmes s’étaient relevées. « Hum … Je me demande si leur maitresse aussi se mettrait à bouder si on ne lui fait pas des câlins tous les jours … » Dit-elle dans un premier temps. Puis, sans prévenir, elle sautilla d’un pas joyeux vers son amie et la prit dans ses bras, la serrant fortement contre elle, lui donnant ainsi un gros câlin comme elle savait si bien les faire. « Mais ça ne risque pas d’arriver avec moi en tout cas ! » Dit-elle, avec un sourire aux lèvres. « J’adore te prendre dans mes bras Rhian, tu ne peux pas imaginer … » Ajouta-t-elle, se blottissant contre son corps chaud et accueillant. Elle nicha sa tête au creux de son cou, et en profita pour même pour y déposer un petit baiser à cet endroit.
Pire qu’un tigre, Mélonye bouderait sans doute si on ne lui faisait non pas un, mais plusieurs câlins par jour. Bien qu’elle savait que la reine, tout comme la princesse, n’avait pas forcément le temps à lui consacrer. Elle n’était pas la seule courtisane ici, mais heureusement, elle était presque la seule à exiger des câlins quotidiens. De simple câlins cela dit, il ne fallait pas s’imaginer autre chose … Bien qu’encore une fois, ce n’était pas elle qui allait dire non à cet autre type de câlin, si on venait à lui proposer cela. En sommes, les câlins, c’était le gros péché mignon de Mélonye, qui adorait en distribuer à la pelle, tout comme en recevoir des caisses entières … Elle n’en avait jamais assez, surtout pas de ceux venant de Khaora, ou de Rhian.
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Qui oserait prétendre, en les voyant si affectueux, et si câlins, que Taja, Naja, et Baja étaient des êtres féroces et assoiffés de sang ? De telles prétentions ne pouvaient appartenir qu’à de vils prétendants, des goujats qui, en ulcérant Rhian, provoquaient l’ire des féroces bêtes la protégeant. Les trois tigres n’étaient pas dangereux, ils étaient juste empreints d’amour et d’affection envers leur Maîtresse. Rhian s’amusa donc à les pouponner, tout comme Mélonye, qui se fit la réflexion que, somme toute, ces tigres ressemblaient à de très gros chats.
« On peut voir ça comme ça, oui… »
Chacun des tigres avait sa petite personnalité. Taja était le plus calme des trois, généralement celui qui dormait toujours en dernier. Naja, de son côté, était généralement le plus affectueux, toujours en quête de câlins et d’attention, et adorait notamment dormir sur les lits, s’étalant en plein milieu. Traditionnellement, c’était son corps qui servait d’oreiller à la tête de Rhian quand elle dormait avec eux. Et Baja, de son côté, était le plus rapide, le plus nerveux, volontiers du genre à venir taper contre le corps de Rhian quand il estimait ne pas avoir suffisamment d’attention de sa part. Ensemble, les trois tigres formaient un singulier trio, que la Papuanne ne pouvait qu’adorer. Mélonye tombait également sous le charme, se prenant peu à peu au jeu, l’angoisse initiale s’estompant devant l’envie, toute légitime, de les câliner amoureusement, de les grattouiller. On pouvait les voir plisser les yeux en redressant le museau, et ce spectacle, en réalité, avait quelque chose de singulier et de magnifique à voir. De belles bêtes, majestueuses, qui se faisaient câliner comme de gros bébés… C’était très amusant, en un sens, et Rhian, en ce moment, s’amusait effectivement beaucoup.
Les deux femmes finirent, au bout de nombreuses minutes, par se relever, et Mélonye profita d’une phrase glissée par Rhian pour venir lui voler un câlin, son corps venant se serrer contre le sien. En souriant, la Papuanne l’enlaça à son tour, mais, après cette action, une idée venait de germer dans son esprit, qui amena sur ses lèvres un doux sourire amusé.
« Un câlin suffit pour mes tigres, Mélonye… Mais pas pour moi, car je suis une Princesse. »
Il suffisait de voir la lueur espiègle qui brûlait dans les yeux de Rhian pour comprendre qu’elle avait une idée derrière la tête. Joueuse, la Papuanne poursuivit ensuite, son sourire ne s’estompant pas de ses lèvres :
« Moi, c’est d’un baiser dont j’ai besoin… »
Elle sourit donc, et, joignant le geste à la parole, alla l’embrasser tendrement, plaquant sa bouche contre la sienne, une main venant se glisser dans ses cheveux. Elle s’appuya dessus, et frotta son corps contre le sien, leurs seins venant se caresser entre eux, Rhian se révélant, comme toujours, une inconditionnelle fervente des baisers. Rhian l’embrassa donc, tendrement et sensuellement, caressant son dos, serrant son corps contre le sien, puis finit par le rompre, avec un sourire ravi se nichant sur son visage.
« Voilà… C’est ça que je veux, Mélonye… Un vrai baiser ! »
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Une chose était sûre ; Rhian et Mélonye étaient sur la même longueur d’onde. Il suffisait de voir qu’un simple câlin avait suffi à la princesse pour venir voler un baiser à sa courtisane. Et ce n’était pas pour lui déplaire ! Bien au contraire, elle raffolait des bisous et baisers de la noble Princesse, et en demandait toujours. Elle fut bien servie quand Rhian lui affirma donc qu’un simple câlin ne lui suffisait guère, puis quand elle vint serrer ses lèvres contre les siennes. Inutile de dire que Mélonye savoura de tout son être ce baiser, qui lui était si gentiment offert. Elle passa ses bras derrière son dos et lui fit un énorme câlin pendant qu’elle l’embrassait. Car outre les baisers, la jeune femme adorait aussi prendre Rhian pour un gros nounours … C’était fort bien agréable de la serrer, en réalité !
Ainsi donc, les deux femmes s’embrassaient tendrement, jusqu’à ce que la belle Princesse termine le baiser. Elle en conclut que c’était exactement ça qu’elle voulait, à savoir, un vrai baiser. Cela tombait merveilleusement bien puisque Mélonye était une grande accro des baisers, surtout ceux avec son amie. Ainsi, il ne lui en fallut pas plus pour lui sauter au cou, l’enlaçant de toutes ses forces avant de venir plaquer hargneusement ses lèvres contre les siennes, à nouveau. « Et moi, j’adore t’embrasser Rhian … » Lui confia-t-elle, avant de se perdre dans sa bouche, savourant la douceur et le miellé de ses lèvres. Les baisers étaient très courants entre les deux femmes, ils se consommaient comme des petits pains. En général c’était plutôt Mélonye qui sautait au cou de Rhian pour venir lui en voler, mais pas toujours, comme maintenant.
Rhian était une amante sulfureuse et terriblement envoutante, qui avait une immense emprise sur Mélonye inconsciemment. Elle l’embrassait encore et encore, sa langue venant s’acoquiner tendrement avec la sienne, ne lui laissant que peu de répit. Elle goutait à sa salive, qui filait généreusement au moyen de cette étreinte doucereuse. Et ça rendait bien entendu le tout encore plus sensationnel. Mélonye était, vraisemblablement, une femme heureuse et comblée quand elle était aux cotés de la Princesse. Elles étaient complices et se comprenaient sur bien des points. Même si elles divergeaient sur d’autre, le principal était là. Elles adoraient passer du temps ensemble. Au grand bonheur de Mélonye qui ne s’était pas attendue à ce que Rhian lui demande de rester avec elle pour un petit moment.
D’ailleurs, quand leur baiser se termina, Mélonye lui fit part de sa surprise. « Je ne m’attendais pas à ce que tu veuilles que je reste à tes cotés … Mais je dois dire que j’adore ça en fait. Plus je passe de temps à tes côtés, plus je me sens mieux Rhian … » Lui avoua-t-elle, avec un large sourire aux lèvres avant de lui voler un petit baiser bref. « Bon ce n’est pas très juste envers mes sœurs du harem mais bon … J’y peux rien si je t’adore ! » Dit-elle, en continuant de se blottir contre son corps chaud et tendre. Ses mains étaient toujours bien plaquées dans son dos, et elle se mit même à le caresser doucement, faisant filer ses doigts le long de son échine. Il n’y avait pas à dire ; Mélonye était accro à Rhian …
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Le baiser de Rhian et de Mélonye se termina par... Un autre baiser. Rhian en sourit, tout en se demandant si, à force de baisers, ses lèvres n’allaient pas finir par se mettre à gercer... Avant de se dire qu’aucune force au monde ne permettrait qu’un baiser de Mélonye puisse avoir des conséquences dommageables. Rhian se rapprochait d’elle, plus qu’elle ne le faisait généralement avec ses autres courtisanes, ce qui n’échappa pas à Mélonye, puisqu’elle en fit ensuite la remarque. Rhian se permit un léger sourire amusé, et embrassa brièvement Mélonye sur la joue.
« Pourquoi ce ne serait pas juste ? Elles aussi, elles m’adorent... »
Rhian passait du temps avec les courtisanes du harem. Elles n’étaient pas réunies ici que pour le sexe, même si cet élément était une sorte de base commune à tout le harem. Elles étaient aussi des filles d’hommes politiques, des artistes, des magiciennes... Rhian aimait converser avec elles, tout simplement. Le harem de Papua recueillait des femmes d’exception, suivant une procédure longue et rude, où l’idée était de s’assurer de ne faire entrer que des personnes de confiance. Dans une conception égalitariste, on pouvait trouver cette structure avilissante, mais, aux yeux de Rhian, elle était plus un honneur envers les femmes qu’autre chose, comme un moyen de les extirper d’une masse commune, et de permettre leur épanouissement au sein de la capitale, tout en permettant, à des fins politiques, d’avoir des vues sur l’ensemble des provinces papuannes.
Il n’y avait ainsi jamais eu la moindre évasion du harem, et, si Rhian passait souvent du temps avec Mélonye, la courtisane n’était pas exclusive. Mais il était vrai que Mélonye était un cas... Un peu particulier. Ce n’était pas que lié à sa beauté, car, à ce titre-là, n’importe quel membre du harem aurait été un cas particulier. Non, il y avait, chez Mélonye, quelque chose d’autre, quelque chose de différent, quelque chose... Quelque chose qu’il était difficile d’expliquer, mais qui, pour autant, était bel et bien là. Rhian l’aimait beaucoup, et voyait en elle une parfaite confidente.
C’était, fondamentalement, aussi simple que ça. Leur étreinte se poursuivit donc pendant quelques instants, puis Rhian s’en écarta. Mélonye l’aidait à ne plus penser à Herebos, à son frère disparu, et aux incertitudes sur son sort... Mais la Papuanne ne se faisait pas d’idées, ce genre de questions allait lui revenir en tête.
« J’ai mes cours particuliers qui commencent bientôt... Je crains qu’on ne doive se séparer pour un moment, Mélonye. Mais, rassure-toi, on devrait se revoir très vite, je suis sûre que ma mère va avoir très envie de te voir ce soir... »
Rhian lui fit un sourire ravi, avec une lueur quelque peu mielleuse, comme pour signifier que ce n’était qu’un au revoir...
...Jusqu’à la prochaine fois.
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C’était désormais indéniable ; il y avait quelque chose entre Rhian et Mélonye. Quelque chose d’indéfini, trouble, mais résolument beau et puissant. De l’amour ? Peut-être pas. Ce qui était sûr en revanche, c’était que Mélonye vouaient un immense respect envers sa princesse, et elle était la femme qu’elle admirait le plus au monde. Comment ne pas l’admirer, d’ailleurs ? Elle était d’un côté l’une des belles femmes de ce royaume, et c’était une beauté unique, singulière et raffinée. Pas une beauté vulgaire et standard. D’un autre côté, elle était une femme de caractère, intelligente et terriblement douée. Les femmes comme elles étaient rares, si ce n’était qu’à part, ça n’existait probablement pas. Rhian était unique, et c’était peut-être cela qui attirait autant Mélonye.
En tout cas, la princesse pouvait compter sur sa courtisane pour ne jamais la lâcher, quoiqu’il en coute. Mélonye lui était éternellement fidèle, tout comme elle l’était envers sa mère. Car la reine avait aussi une place particulière dans le cœur de la jeune femme. Là où elle voyait Rhian comme sa meilleure amie, avec qui elle pouvait faire les quatre-cents coups, elle voyait la reine comme une autorité ferme. Son respect envers elle était immense, mais à la différence de Rhian, il s’ajoutait une puissante dimension de révérence. Non pas qu’elle était irrévérencieuse envers Rhian, mais … Disons qu’envers Khaora elle était immensément révérencieuse. Ce n’était pas avec la reine qu’elle se serait permise d’user de ses petites potions.
Quoiqu’il en était, Mélonye adorait faire des câlins à Rhian, et ce fut sur un dernier câlin qu’elles se quittèrent. En effet, la princesse devait aller à ses cours particuliers, et Mélonye ne pouvait pas y assister avec elle. Ce n’était point grave cela dit ; comme on le disait, la frustration engendrait le désir. Ça serait un peu bête si elles étaient tout le temps, à chaque minute, ensembles. Ainsi, la courtisane hocha poliment de la tête, et ses joues se mirent furieusement à rougir quand son amie lui annonça que sa mère aurait, très certainement, envie de la voir ce soir. Si c’était bien ce qu’elle pensait, cela signifiait … Que Rhian allait exaucer son fantasme ? Son plus cher fantasme ? … C’était trop beau pour être vrai ! Complètement heureuse et excitée, Mélonye ne trouva pas les mots pour lui répondre. Elle se contenta de lui sourire grandement, puis se hissa sur la pointe de ses petits pieds pour lui asséner un bisou sur la joue. « Je suis déjà toute impatiente d’être ce soir, mon amie … » Lui dit-elle avec un petit clin d’œil, en joignant ses mains dans son dos.
Ainsi donc, les deux femmes se séparèrent, et purent ainsi voguer chacune à leurs occupations.
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La nuit venait de tomber. La lune éclaircissait de son rayon le palais, renvoyant une douce lumière dans la chambre de Mélonye. Celle-ci était assise devant sa coiffeuse, et était en train de se donner un petit coup de peigne. Ses joues délicieusement rouges trahissaient de son état d’excitation et d’appréhension. Elle savait que Rhian lui avait préparé un petit programme pour ce soir, et n’attendait donc plus que cela. Oh, certes lui avait-elle dit que probable et non certain, mais tout de même. Elle ne pouvait plus attendre que tout cela arrive, et était donc, aux aguets, en attendant le moment tant attendu …
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Aucune nouvelle n’émanait de Solku (http://orig13.deviantart.net/455b/f/2009/111/c/a/ca25a9299b49ba37421d5cf3276eec9d.jpg), l’une des plus lointaines cités du Royaume de Sable, et où, d’après ce que Rhian savait, Herebos avait été vu pour la dernière fois. Solku était à flanc de montagne, et la dernière étape avant les Deux-Visages (http://img09.deviantart.net/2445/i/2012/109/6/4/desert_kingdom_by_artofjokinen-d4wrlwo.jpg), qui constituaient la porte d’entrée de la nécropole du Warlock, un endroit maudit et interdit. C’était là-bas que, jadis, le Warlock avait instauré son règne, depuis lequel il avait mené sa sanglante guerre contre Papua. Autrement dit, l’endroit était maudit, souillé par la présence de cet être maléfique, qui y avait organisé ses sacrifices rituels, ainsi que ses troupes et ses hordes infernales.
Aucune nouvelle, donc, ce qui amena Rhian à passer une journée classique, et à se réfugier dans ce qu’elle avait fait récemment… Soit Mélonye. Elles avaient fait l’amour, et, de manière très irrévérencieuse, Mélonye avait été jusqu’à la droguer. Elle en avait d’ailleurs toujours un peu mal aux fesses, ce qui eut notamment pour conséquence que, lors des cours, elle avait du mal à rester sur place. Rhian avait beau être en âge de faire l’amour ou de se battre, elle continuait à recevoir des cours, donnés par des prescripteurs privés, certains venant de la capitale impériale. Rhian, toutefois, n’apprenait plus l’algèbre, la lecture, l’Histoire, ou toutes ces notions basiques qu’elle avait apprises pendant l’enfance. Maintenant, il s’agissait davantage de philosophie, d’enseignements artistiques, religieux, juridiques… En tant que Princesse, elle se devait d’avoir une culture poussée, et la maîtrise du droit était essentielle. Le droit, tout simplement, était l’habillage juridique et concret de la volonté politique. Mais, pour Rhian, c’était assez fastidieux, car elle préférait s’entraîner au sabre auprès des maîtres d’armes du Palais.
Le planning d’une Princesse n’était honnêtement pas le plus chargé qui soit, vu que, techniquement, Rhian n’avait aucune obligation. Cependant, il était fréquent qu’elle assiste aux séances de doléances. Si Papua disposait de juridictions indépendantes, sa Constitution prévoyait la possibilité de recours en grâce, et, outre cela, le Conseil royal de Papua disposait de certaines attributions juridiques exclusives, notamment en matière de nomination de certains hauts-postes. L’administration avait un poids certain à Papua, car elle était la condition nécessaire à une société moderne. Rhian y participait volontiers, tout en espérant avoir, lors des sessions ordinaires du Conseil, des informations sur les opérations militaires engagées par Papua à l’extrême-Ouest du royaume pour le sécuriser.
La journée se passa donc… Puis, comme à chaque fois, en fin de journée, Rhian déambulait avec sa mère, le long des balcons du Palais.
La Reine Khaora (http://img110.xooimage.com/files/3/3/9/khaora-47ae5ef.jpg), comme toujours, était resplendissante, mais connaissait aussi sa fille par cœur. C’est ainsi qu’elle découvrit rapidement ce que Rhian avait fait cette nuit, la jeune Princesse en venant à légèrement rougir.
« Qui a donc été l’heureuse élue ?
- Comme si vous ne le saviez pas, Mère…
- J’ai eu ouï-dire, par la garde, que Mélonye avait quitté précipitamment le harem en pleine nuit, pour n’y revenir qu’au petit matin, où elle a été vue en ta compagnie… Mais je ne saurais faire de suppositions sur ce qu’elle a pu te faire pendant la nuit… »
Khaora lui sourit, avant de caresser ses hanches, descendant progressivement vers ses fesses, qu’elle se mit à malaxer, tout en embrassant sa fille sur les lèvres. À Ashnard, les relations incestueuses étaient quelque chose de très classique, et Khaora, initialement une pure Impériale, n’y faisait pas exception. Elle serra fermement les fesses de sa fille, et comprit dès lors que cette dernière avait été sodomisée hier, ce qui ne manqua pas de la faire sourire, Khaora finissant son baiser en mordillant la lèvre inférieure de sa fille, tirant doucement dessus avant de la relâcher.
« Quelle est la suite du programme avec Mélonye ?
- Et bien, justement, Mère…
- Hm ? »
La Reine était toute ouïe…
Le soir arriva donc. La plupart des courtisanes du harem dormaient, soit seules, soit à plusieurs, soit hors du harem, couchant avec des gardes ou des amants. Mélonye n’était pas la seule à avoir des fioles, et les courtisanes adoraient les utiliser entre elles. Toutes les filles savaient que Mélonye avait passé la nuit avec quelqu’un, mais ce n’était pas la Reine, puisqu’elle avait dormi avec deux jumelles, ni le Roi, qui avait veillé fort tard avant de s’endormir, ni la plupart des habitués. Dans un harem, il était difficile de cacher quelque chose, de le garder secret, elles avaient donc découvert qu’elle avait couché avec Rhian. Les filles avaient donc accepté que Mélonye ne participe pas à leur coucherie nocturne, et, quand Rhian débarqua dans la chambre de Mélonye, cette dernière était en train de terminer de coiffer ses magnifiques cheveux.
« Bonsoir, Mélonye… »
Rhian regarda son amante en lui faisant un ravissant sourire, et l’enlaça, avant de l’embrasser… Cependant, elles n’eurent guère le temps de converser, car, juste après cela, une autre femme entra, dégageant un parfum très agréable. La femme retira son manteau, révélant le corps magnifique de la Reine. Khaora offrit à Mélonye un léger sourire amusé, avant de se lancer :
« Bonsoir, Mélonye Harubaal. J’ai cru comprendre que vous aviez passé la nuit d’hier à sodomiser ma charmante fille… J’espère que cela a été agréable… »
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Comme toujours, c’était un immense plaisir de venir câliner Rhian. Oui, lui faire un bon gros câlin tout chaleureux, après une journée remplie. C’était ce que lui fit Mélonye en la voyant arriver, dans sa chambre. Les deux femmes s’enlacèrent tendrement, avant de s’embrasser, tout naturellement. Le baiser était rapidement devenu automatique entre elle, sans pour autant perdre son incroyable saveur. Mélonye l’embrassa tendrement puis lui sourit, ravie de voir sa princesse de nouveau à ses côtés. « Hmm tu m’as manqué aujourd’hui … » Lui avoua-t-elle, alors que pourtant, elle passait plus de jours sans la voir, qu’en la voyant. Mais après avoir passé autant de temps à ses côtés, ce matin, Mélonye avait développé, assez rapidement, une attache. Peut-être était-ce sous le coup de ses sentiments et que, cela allait disparaitre. Mais en attendant, elle se sentait si ravie et si heureuse de revoir sa belle et somptueuse amie …
Qui fut accompagnée de sa maman. Quand les yeux de la courtisane se posèrent sur la reine, son visage rougit et il retrouva un air révérencieux, tout bas. Surtout quand Khaora lui adressa la parole, affirmant qu’elle espérait que la sodomie de la nuit dernière, avec Rhian, avait été agréable. Mélonye se sépara donc de son amie et joignit respectueuse ses mains devant elle, inclinant légèrement la tête. « Oh, hum … Oui … Ma Reine … » Déclara-t-elle, sur un ton bien moins sûre qu’elle utilisait avec Rhian. Cela montrait quelque chose, d’ailleurs. Mélonye s’était tellement familiarisée avec la princesse, que même si elle continuait à honorer et respecter son rang noble, elle se sentait … Plus proche, plus en confiance avec elle. À vrai dire, même si cela n’était pas respectueux, elle agissait envers Rhian comme s’il s’agissait de sa meilleure amie au monde, voire même, d’une grande sœur parfois.
Cela n’était évidemment pas la même chose avec Khaora. Mélonye éprouvait un immense respect envers la reine de Papua, et était des plus révérencieuses qu’il soit. Comme elle le montrait à cet instant, n’osant trop lever la tête devant elle. Toutefois, elle ne put empêcher son regard de se poser sur le corps sublime et parfait de sa monarque. Elle comprenait mieux comment cela se faisait-il que Rhian était aussi belle et parfaite. Ses gênes étaient pures, il suffisait de voir Khaora pour se rendre compte que sa beauté sans fin s’était transmise à sa fille. Mélonye observait silencieusement son corps harmonieux, sans failles, langoureux. La reine était une pure perle, une beauté unique et sans pareille. Et que dire de son parfum doucereux, qui se dégageait dans toute la pièce. Mélonye était une femme très sensible aux fragrances, adorant les parfums sous toute leurs formes. Que ce soit au petit matin en sentant les douces senteurs des fleurs du jardin. Que ce soit ses parfums à elle ou ceux de la princesse.
Pour dire que Mélonye était très sensible à ce genre d’odeur, comme beaucoup de femme d’ailleurs. Ainsi donc, le délicat et délicieux parfum de sa reine lui remonta dans les narines, égayant ses sens et son cœur de cette merveilleuse note. Ce fut ce qui poussa Mélonye à la complimenter. « Vous êtes sublime, ma Reine … Je ne peux m’empêcher de vous le dire. Mais, hum … Que … Que me vaut votre honneur, votre excellence ? » Lui demanda-t-elle de son ton toujours aussi poli et révérencieux. Car oui, même si elle avait une belle idée sur la raison de sa venue, mieux valait toujours poser la question.
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Amusant, ce changement de ton… En voyant Rhian, Mélonye avait eu un ton espiègle et enjoué, avec cette lueur malicieuse dans les yeux… Puis, quand elle vit la Reine rentrer, elle se recroquevilla sur place, devenant nettement plus timide et respectueuse. S’effaçant discrètement, Rhian observait cela en souriant. Khaora était pourtant loin d’être aussi intimidante que Tomeyrus, son père, mais elle était la Reine. Elle ne partageait pas ce lien de complicité que Rhian avait avec Mélonye, et elle aimait aussi jouer de ce statut. Le côté espiègle de Rhian n’était rien de plus qu’un héritage maternel, dont le doux parfum remplissait la pièce. Khaora appréciait énormément l’hygiène papuanne. Les Papuans prenaient en effet régulièrement des bains, et veillaient aux odeurs corporelles. C’était assez logique, dans un royaume désertique, où la chaleur vous faisait perpétuellement suer. Il n’était guère étonnant que les femmes puissent se vêtir de manière très légère, quand on souffrait de cette chaleur. Les vêtements devenaient plus encombrants qu’autre chose.
Devant la nervosité de Mélonye, Khaora souriait donc, en se rapprochant d’elle. Elle était magnifique dans sa belle tenue, avec cette capuche rouge sur la tête. Son ventre était mis à nu, et, tout comme Rhian, elle portait une tenue dorée qui lui allait très bien. Sa main remonta, dévoilant une série de bracelets le long de l’avant-bras, pour caresser sensuellement l’une des joues de Mélonye, qui avait encore la tête baissée, rougissant comme une tomate.
« Que crois-tu donc que je puisse venir faire, à une telle heure, dans le harem, Mélonye ? Comme tu le sais, je ne peux dormir seule dans mon lit, et je ne partage pas la couche du Roi ce soir. »
Tomeyrus était fatigué, et Khaora expliquait juste qu’elle n’avait pas eu l’occasion de faire l’amour, ce qui, pour la Reine, était un fait réellement gravissime. Sa chaude et ferme main caressait donc la joue de Mélonye, puis se glissa sur son menton, qu’elle releva ensuite, esquissant un nouveau sourire sur ses lèvres. Leurs regards se croisèrent.
« Nous avons déjà fait l’amour, Mélonye… Mais jamais en compagnie de ma fille, il est vrai. Cependant, vu tout ce que tu fais avec elle, je ne crois pas que tu resteras timide très longtemps. Pensais-tu donc que je ne saurais pas que tu entretiens des réserves personnelles ? Que je ne saurais pas que tu as drogué ma fille pour la doter d’une verge ? »
On ne pouvait quasiment rien cacher à Khaora au sein du Palais royal, qu’elle connaissait par cœur. Alors qu’on aurait pu croire son ton soupçonneux, elle était en fait amusée, tout en continuant à maintenir, de ses doigts, le menton de la femme.
« L’inceste choque l’Ordre Immaculé, mais pas les démons. Et Papua est, historiquement, un royaume très porté sur la polygamie, ou la polyandrie. Moi, je ne vois aucun problème à une relation incestueuse, tu vois… Mais, maintenant, retourne-toi, ma petite beauté, et regarde Rhian… »
Pendant leur discussion, Rhian s’était couchée de flanc sur le lit, adoptant une pose très sensuelle (http://img110.xooimage.com/files/b/7/7/04-47cd4c6.jpg), avec un regard de braise, qui se plantait sur les yeux de la femme. Khaora glissa alors ses mains sur les douces épaules de Mélonye, et entreprit de les caresser, tout en lui glissant une insolente proposition dans le creux de l’oreille :
« Regarde-là, Mélonye… Regarde-là, et dis-moi ce que tu envisages de faire… Ou ce que tu aimerais nous voir faire, toutes les deux… »
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La jeune courtisane eu bientôt la réponse à sa question. La reine s’avança d’un pas gracieux, venant se placer tout juste en face d’elle. Visage toujours baissé, elle rougit encore plus quand elle sentit la douce main de sa reine venir caresser sa joue, avant de s’adresser à elle. Khaora était une souveraine qui ne pouvait laisser indifférent personne. Surtout pas Mélonye ! N’osant d’abord rien dire, elle écouta donc ce qu’elle lui dit. Et cela n’était que du bon sens ; en effet, pour quelle raison Khaora viendrait-elle au harem, à cette heure-ci ? Si ce n’était le désir de chercher ce que l’on faisait de mieux ici ; du sexe, de l’amour ! La courtisane comprit rapidement que les minutes qui allaient suivent allaient être particulièrement intenses et jouissives.
Un petit sourire malin s’esquissa sur ses lèvres alors qu’elle releva le visage. Ses yeux se posèrent sur sa majesté, dont le visage éclatant ne pouvait qu’émerveiller Mélonye, comme le premier jour où elle l’avait vu. Khaora était … Une perle parmi les perles. Son parfum, sa beauté, sa grâce, son charme … Quelle femme. Nullement étonnant de constater ainsi que sa fille était ainsi, quand on voyait sa mère. Mère et fille étaient des beautés irréelles, irrationnelles. Jamais Mélonye n’avait vu de pareilles femmes. Comment faisaient-elles … Elles avaient été bien gâtées, voilà tout. Et leur entretient était impeccable, aussi. Ainsi donc, Khaora confia à Mélonye qu’effectivement elles n’avaient jamais fait l’amour en compagnie de Rhian également. Elle lui certifia aussi qu’elle était au courant des petits jeux de potions de la courtisane, qui s’était amusée une fois à doter Rhian d’une belle verge ! Cela ne pouvait que la faire doucement sourire, lui remémorant de beaux souvenirs.
Mais, elle finit par lui affirmer qu’elle n’avait aucun problème face aux relations incestueuses. Et face à ça, les joues de Mélonye cramèrent. C’était l’un de ses fantasmes les plus secrets, celui de voir la reine et la princesse se faire tendrement l’amour, tout en se faisant torturer sexuellement par elles. Khaora et Rhian allaient-elles … Exhausser son fantasme, cette nuit ? L’idée faisait grandement frissonner Mélonye qui peinait à le croire. Et pourtant, quand Khaora la fit retourner vers Rhian, qui entre temps s’était posée sur lit en adoptant une position des plus sulfureuses, elle le cru définitivement. Les mains de la reine caressèrent ses fines épaules, faisant frémir Mélonye sous la délicatesse de ses mains et de son geste. Elle se mordilla nerveusement la lèvre, ne sachant comment formuler son désir, face à la proposition … Insolente de la reine.
« Je … Hum, eh bien … » Balbutia-t-elle, hésitant beaucoup. En fait, il y avait trop de choses à faire ! Mélonye aurait tant voulu … Que la reine fasse l’amour à sa fille, là, de suite, devant ses yeux. Mais elle aurait aimé aussi se faire prendre en sandwich par ces deux femmes, ou plus simplement, qu’elles lui fassent l’amour en même temps. Mais, il fallait faire un choix. Ainsi donc, son cœur battu la chamade mais elle finit par dire quelque chose. « Vous … Oh ma Reine, je … Faire l’amour … Vous en train de tendrement vous faire un câlin … Avant que je vienne vous rejoindre ... » Déclara-t-elle, ne sachant si cela allait répondre aux attentes de la reine quand celle-ci lui avait fait sa demande. Mais voilà, l’idée était là ! Mélonye désirait que la reine et la princesse se fassent l’amour, puis qu’à un moment donné, elle se mette à les rejoindre, puis que les deux nobles finissent par s’attaquer à elle … Donc, accomplir son plus cher fantasme.
Un programme magnifique, en somme !
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La pauvre Mélonye ne savait visiblement plus où se mettre. Entre Rhian et Khaora, elle était comme au milieu d’un incroyable rêve éveillé. Son cœur semblait sur le point de jaillir hors de sa poitrine, tandis que les douces mains de la Reine caressaient ses épaules, glissant dessus. Le parfum de Khaora se répandait dans la pièce, se mélangeant à ceux de sa fille et de Mélonye. Rhian, effectivement, avait hérité deux traits caractéristiques de ses parents. De son père, elle avait hérité de la peau basanée, et, de sa mère, de sa redoutable beauté ashnardienne. Khaora était une semi-démone, venant d’une puissante famille ashnardienne, une famille où démons et humains se mélangeaient, et les démons étaient connus pour leur beauté… Du moins, pour ceux qui avaient choisi de s’exiler sur Terra, loin des Sept Cercles et de l’influence des Grands-Princes.
Entre les deux femmes, Mélonye semblait tellement ébahie qu’elle répondit à la Reine de manière parcellaire, faisant doucement sourire la Reine. Sa respiration emballée témoignait de sa nervosité. Mélonye avait beau être une femme prétentieuse, elle restait une courtisane… Ainsi, avoir, dans sa chambre, non seulement Rhian, mais aussi la Reine, c’était un exploit. Il était connu que Khaora se rendait régulièrement au harem, mais elle préférait généralement aller dans des chambres communes, en compagnie de multiples courtisanes. C’était, indéniablement, un grand honneur, et, comme Khaora l’avait dit, l’inceste ne la gênait pas.
L’Empire d’Ashnard n’était pas Nexus. L’Ordre Immaculé n’y avait pas instauré une morale religieuse prohibant l’inceste. Ashnard ne tolérait pas publiquement les relations incestueuses, mais, dans les faits, au sein des grandes familles, c’était assez fréquent. L’inceste avait souvent entraîné des problèmes de succession et d’hérédité, car la consanguinité donnait souvent des enfants bâtards. L’inceste restait un tabou universel, mais, à Ashnard, on savait s’arroger avec certains principes. De plus, le fait que les Ashnardiens aient généralement des gènes démoniaques avait, selon chercheurs, tendance à limiter l’impact néfaste d’une relation consanguine. Dans les faits, néanmoins, le caractère néfaste de la consanguinité était difficile à démontrer, car il existait certaines espèces animales qui la pratiquaient, comme les tigres blancs, ou certains loups gris. En somme, et pour le résumer simplement, les relations incestueuses étaient inscrites dans le patrimoine culturel ashnardien, pour le meilleur et pour le pire.
« Je pense avoir compris ce que tu veux, Mélonye… Et nous allons jouer un peu. »
Khaora s’écarta alors, et alla chercher un fauteuil, puis invita Mélonye à s’asseoir. La jeune courtisane, si aventureuse et si tentatrice envers Rhian, était ici comme métamorphosée, les joues cramoisies, gênée et nerveuse. La Reine l’amena à s’asseoir sur le fauteuil, puis sortit un ensemble de cordes, et attacha ses poignets aux accoudoirs, la contraignant ainsi à devoir regarder.
« Voilà… »
Les nœuds de Kahora étaient solides. Rhian sourit alors, et se redressa, s’extirpant du lit, pour venir s’asseoir sur Mélonye, jambes de part et d’autre de son corps. Une posture très sensuelle, son corps s’arquant vers elle. Soufflant lentement, la Princesse posa ses bras autour de la nuque de sa courtisane, puis alla l’embrasser.
« Tu es la première spectatrice de nos ébats, Khaora… C’est ma mère qui m’a initié au sexe, tout comme sa mère l’avait fait pour elle.
- C’est une tradition clanique. Les mères doivent éduquer leurs enfants. Je l’ai fait pour Herebos et pour Rhian. »
Contrairement aux humains, les démons n’avaient que peu de problèmes avec le sexe, et cette « éducation sexuelle » en était l’illustration. Esquissant un léger sourire, Khaora vint caresser le dos de Rhian, puis la Princesse se défit du corps de Mélonye, et resta ensuite debout devant Khaora, leurs corps l’un contre l’autre… Puis la main de Khaora se posa sur le menton de sa fille, et elle pencha son visage sur le côté.
« Montre à Mélonye comment tu aimes nos baisers…
- Oui, Maman… »
Et Rhian se pencha vers elle, une main sur son épaule, l’autre sur ses hanches, et l’embrassa, les mains de Khaora venant, en retour, l’enlacer dans le dos et la nuque.
« Hmmm… !! »
Mélonye était aux premières loges pour voir ce baiser, où les langues ne tardèrent pas à jouer entre elles.
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Son fantasme allait-il se réaliser cette nuit ? Rhian et sa mère allaient-elles se faire l’amour devant la courtisane, avant que celle-ci ne devienne leur petit jouet ? Mélonye l’espérait ô combien. Mais pour le moment, elle subissait avec plaisir et excitation tout ce mystère et ce petit jeu. Sentir sa reine si proche d’elle était un véritable bonheur à lui-seul. Et ce bonheur n’était qu’encore plus gros quand son regard croisa celui de Rhian. La princesse avait un de ces regards sulfureux … Mélonye en avait rarement vu des comme ça. Pourtant, ces yeux étaient adressés à elle. Mélonye se mordilla la lèvre et attendit donc la réponse de sa souveraine. Khaora, en conséquence, déclara qu’elle voyait ce que voulait dire Mélonye, et agit donc. En toute maitrise de la situation, la sublime reine de Papua s’écarta pour aller chercher de quoi s’asseoir.
Ensuite, elle pria la courtisane de venir prendre place. Mélonye s’exécuta sans même se poser des questions, et posa donc ses belles fesses sur le fauteuil. Quand elle fut en place, la reine appliqua donc la suite de son plan et sortit du cordage, qu’elle usa pour attacher les poignets de la jeune femme aux accoudoirs. Celle-ci commençait à se douter de ce qui allait se passer et, le moins que l’on pouvait dire, était qu’elle était très excitée. Sa poitrine battait très fortement et elle était pleine d’appréhension. De bonne appréhension. Ses yeux ne quittèrent la reine pendant tout ce temps, jusqu’à que Rhian ne se lève du lit. La belle et gracieuse princesse vint prendre place sur les genoux de Mélonye, se cambrant vers elle en posant ses mains derrière sa nuque.
« Hmmm … » Gémit délicieusement Mélonye face au baiser que lui offrit son amie. Ce n’était plus un secret pour personne que Mélonye adorait énormément les baisers de Rhian. Le gout de ses lèvres étaient si bons, si exquis que Mélonye en était devenue une grande consommatrice. Pour elle, tout et rien était raison pour embrasser son amie. Du moins, quand elle le permettait. Même à ce moment-là, la courtisane aurait bien voulu tâter les belles formes de la princesse de ses mains mais, elles étaient attachées. Elle commençait à comprendre réellement à quoi aller consister l’exercice ; la frustration. Elle s’en mordilla durement la lèvre, avant de voir sa princesse adorée se lever. Sa chaleur la quitta un moment, mais une autre vient immédiatement prendre place.
Une chaleur entre ses cuisses, quand ses yeux furent spectateur de la scène devant elle. La reine et sa fille se mirent à se caresser et à se blottir l’une contre l’autre, avant que la souveraine ne demande à Rhian de montrer à Mélonye comment elle aimait leurs baisers. Et là, ce fut le début des choses sérieuses … Mère et fille s’enlacèrent tendrement pour finalement s’embrasser de manière assez torride, devant Mélonye qui ne pouvait intervenir, ni même se faire plaisir. (Elles sont si belles … Oh bon sang ! Je … Je ne peux même pas bouger …) Pensa-t-elle nerveusement, sentant la chaleur et les chatouilles entre ses cuisses croitre de façon assez rapide. Ses yeux étaient braqués sur cette délicieuse scène, dévorant la moindre image. Ses doigts se crispèrent, et ses cuisses se mirent à se frotter doucement l’une contre l’autre, sans qu’elle le veuille.
Voir son plus grand fantasme commencer à se réaliser l’excitait énormément … Mélonye était un incendie sur pieds en ce moment même. « Hnnnn … » Couina Mélonye, impuissante face à cette scène. Elle avait tant envie de ne serait-ce que se toucher elle-même. Elle avait envie de prendre plaisir avec elles, de participer, de loin, admirant cette scène incestueuse qui complétait son fantasme. Pourtant, la courtisane ne pouvait que frotter ses cuisses de plus en plus fort entre elles, dans l’espoir vain de se faire un peu plaisir et de calmer l’incendie. Voir la reine et sa fille se rouler une telle pelle, ça faisait énormément baver Mélonye. Mélonye qui s’imaginait en parallèle des tas de choses, comme ce qu’elles pouvaient lui faire toute les deux, puisque son fantasme, au complet, était d’être leur petite esclave sexuelle pendant leurs ébats incestueux.
Pour le moment, c’était réussi !
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La belle Mélonye était dans une situation qui, somme toute, pouvait être considérée comme relativement terrible. Elle allait voir deux superbes femmes s’embrasser et se faire l’amour ensemble, sous ses yeux, sans pouvoir ne rien y faire. Alors, en un sens, oui, c’était horrible, et, déjà, la jeune femme commençait à se tortiller sur le fauteuil, devant le spectacle qui s’offrait sous ses yeux. Rhian et Khaora s’embrassèrent ensemble, puis Khaora finit par pousser Rhian, renversant sa fille sur le lit, et l’observa alors, se mordillant doucement les lèvres. Oh, quel spectacle ! Rhian, à n’en pas douter, était vraiment sa fille, car, tout comme elle, elle était magnifique, d’une époustouflante beauté.
« Que tu es belle, ainsi... »
Allongée sur le lit, Rhian se mordilla les lèvres en croisant ses bras au-dessus de sa tête. Quel spectacle ! La Reine s’humecta doucement les lèvres, et posa sa main, doigts bien écartés, sur le ventre de sa fille, et appuya doucement dessus, éprouvant la douceur et la chaleur de sa peau. Elle se mordilla les lèvres, puis se coucha ensuite contre le corps de Rhian, venant l’embrasser sur le ventre, se déplaçant ensuite pour s’attaquer à ses seins. Doucement, les mains de Khaora retirèrent son soutien-gorge, dans des cliquètements, faisant apparaître la pointe de ses seins, de délicieux tétons qui se dressaient vers le haut. S’humectant les lèvres, Khaora lui sourit, puis s’y attaqua.
« Hmmmm... Haaaaa... !! »
Qui mieux que Khaora pour faire l’amour ? Du moins, mis à part Mélonye... Sa mère était terriblement douée, faisant preuve d’une expertise buccale renversante. Elle s’attaquait ainsi au corps de sa fille, la léchant, parcourant sa peau, l’ornant de multiples baisers et délicates attentions. Tout était fait de manière lente, afin de ne pas précipiter les choses, les deux femmes s’allongeant l’une contre l’autre. Même si Mélonye semblait avoir échappé à leur vigilance, elle était, en réalité, au centre de tout ce jeu de séduction et de doucereuses attentions.
L’objectif clairement affiché des deux femmes était de la faire craquer, de l’amener à gémir et à les supplier... Et, à ce petit jeu, Mélonye ne pourrait que s’avouer vaincue.
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Il était indéniable que voir Rhian et sa mère se faire des câlins, avait quelque chose de terriblement excitant pour Mélonye. C’était son plus grand fantasme après tout. Celui qui consistait à se voir au milieu d’un ébat incestueux, entre la reine et la princesse, et servir de petit jouet dans ces mêmes ébats. Il ne fallait pas chercher pourquoi fantasmait-elle là-dessus, car généralement, tout comme les fétiches, c’était assez inexplicable. Mais le résultat était le même ; ça faisait rêver, ça excitait. Pour le moment Mélonye était solidement attachée sur sa chaise, poignet sur les accoudoirs, et ne pouvait qu’assister en tant que spectatrice. Peut-être aurait-elle dû être plus entreprenante car en laissant la reine choisir pour elle, elle s’était retrouvée dans de beaux draps ! Gesticulant doucement, elle tentait vainement de se délier de ses attaches mais, il n’y avait rien à faire. Ils étaient trop solides.
« Hnn … » Couina-t-elle en se mordillant les lèvres, tentant de frotter ses cuisses l’une contre l’autre pour soulager le feu qui la consumait. Rhian et Khaora s’étaient roulé une merveilleuse pelle, avant que la reine ne pousse sa fille sur le lit et ne vienne la rejoindre. Les choses sérieuses commençaient sous les yeux impuissants de Mélonye, qui couina davantage. La somptueuse monarque mit à plat sa main sur le doucereux ventre de la princesse, puis vint lui déposer un baiser dessus. Ça y était, elles commençaient … Et autant dire que l’incendie présent entre les cuisses de Mélonye n’avait fait que croitre. Difficile de se calmer juste en frottant ses jambes. (Elles veulent me pousser à bout !) Pensa-t-elle, se rendant petit à petit compte que le but était, surement, de la faire craquer. Khaora alla plus loin et remonta tout en baiser le buste de sa fille, finissant par s’éprendre d’affection pour sa poitrine. Poitrine qu’elle dénuda en lui retirant son soutien-gorge, libérant ses sublimes seins.
Mélonye regardait avec appétit mais aussi, avec frustration. Comment aurait-elle aimé ne serait-ce que pouvoir toucher … C’était très difficile de résister pour le moment. Mais la difficulté monta d’un cran quand la reine se mit à parcourir le buste de sa fille de mille et un baisers et attentions. Les derniers remparts de la courtisane commençaient à tomber, alors que l’incendie entre ses cuisses devenaient incontrôlable. « Haaa … » Couina-t-elle encore, frustrée de ne même pas pouvoir se caresser elle-même devant une telle scène. « Ma Reine je … Hnnnn, vous m’avez assez cuisiné … Je vous en prie … » Gémit-elle, les joues cramoisies. La pauvre tenta même de soulever une jambe pour ne serait-ce que caresser la peau de sa chère reine du bout de son pied mais, elle était trop loin. Résister devenait très dur, et Mélonye ne pouvait que perdre à ce jeu, étant de nature assez impatiente en plus.
Le temps s’égraina un peu, et la courtisane était en piètre état. Elle se sentait humide, presque mouillée au niveau de son entrejambe, et elle ne pouvait plus contenir son désir. Bouche entrouverte, se mordillant ponctuellement les lèvres, elle gesticulait fortement, éprouvant un peu les attaches qui la retenait. « Ohh … Pitié ma Reine ! Je vous en priiiie … Haaa je dois … Hmmmrrr je suis en train de tâcher ma culotte … » Déclara-t-elle. Si le but était de cuire Mélonye, c’était gagné ; elle était à point !
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Comment résister à ce spectacle de pure beauté ? Rhian et Mélonye, en train de se faire sensuellement et longuement l’amour, avec tendresse, talent, et… Et beauté. Depuis sa position, Mélonye commençait à sentir une forte frustration naître en elle, ce qui ne pouvait que faire sourire ses deux amantes. Rhian aussi avait eu droit à ce genre de choses de la part de sa mère. Le voyeurisme, c’était terrible, et Rhian aussi avait été attachée, obligée de regarder le spectacle de Khaora faisant l’amour avec ses courtisanes. Ah, quelle situation terrible ! Rhian s’était dandinée sur place, tirant sur ses liens, exactement comme Mélonye le faisait en voyant Khaora embrasser le ventre de Rhian, glissant de ses seins à ses cuisses, pour mordiller sa peau, tirant un peu dessus. La courtisane pouvait voir ses dents quand elle s’attaquait au tissu de Rhian, le tirant avant de le relâcher, pour l’embrasser encore.
« Hmmm… »
Mélonye les invectiva alors, venant supplier les deux femmes de s’occuper un peu d’elle. Khaora sourit lentement, et se redressa alors, sa main posée sur le ventre de la femme.
« Tu entends ça, Rhian ? La belle Mélonye n’en peut plus…
- Je l’entends… Et je le vois, aussi. »
Rhian sourit en voyant que, effectivement, Mélonye était en train de mouiller. D’un même mouvement, la mère et la fille se redressèrent alors. Jouer avec Khaora et Rhian, ça pouvait s’avérer terrible, et la jeune courtisane allait rapidement en faire les frais. Les femmes se retrouvèrent à sa gauche et à sa droite, promenant leurs mains sur les accoudoirs du fauteuil, puis sur la peau de Mélonye, avant de fléchir mutuellement les genoux, Khaora à la droite de Mélonye, Rhian à sa gauche.
« Oui, tu as l’air en souffrance… »
Rhian renifla alors sa culotte, et lécha cette dernière, avant de se redresser, et de masser le sein de Mélonye lui faisant face… Puis elle fut rejointe par Khaora, qui pinça l’autre sein de la femme, ses seins se retrouvant coincés entre ses doigts.
« Oui, elle souffre de plaisir… »
La Princesse lui sourit de nouveau, puis, après ce court échange, les deux femmes vinrent suçoter ses seins, mordillant ses tétons, léchant ces derniers. Elles se montraient très énergiques, comme on pouvait s’y attendre.
« Mmmhmmm… Haaaa… Que tes seins sont durs, ma belle Mélonye ! »
Sans hésitation, Rhian adorait jouer avec eux, tendrement et goulûment. Au bout de plusieurs minutes, Khaora finit par se déplacer, et Rhian resta devant Mélonye, allant embrasser ses lèvres joyeusement. Elle pressa ses lèvres contre les siennes, et la Reine en profita alors pour ôter les liens de la femme.
Mélonye était libre, et goûtait à un magnifique baiser de la Princesse, dans lequel sa langue s’enfonçait joyeusement dans la bouche de la femme…
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Oui, la belle Mélonye n’en pouvait plus ! Qui pouvait rester de marbre longtemps face à un tel spectacle. Face à une telle danse des corps aussi sensuelle et sexuelle. Personne, pas même Mélonye qui pourtant était réputée pour être une petite succube dans l’âme. La reine et la princesse se faisaient tendrement l’amour, avec tant de sensualité et de passion. Leur corps qui se chevauchaient, leur langue qui se caressaient … Tout était fait pour faire envie ! Et cela fonctionnait à merveille sur la courtisane qui se dandinait sur place, sentant sa culotte devenir de plus en plus humide. La frustration était un pouvoir très puissant qui pouvait amener à faire pleins de choses. Khaora et Rhian semblaient avoir compris cela et usaient de ceci sur la courtisane, qui finalement, les implora de venir s’occuper d’elle. Sa demande fut, apparemment, acceptée, puisque les deux magnifiques femmes se redressèrent et vinrent à elle.
Quand la reine constata qu’elle avait l’air en souffrance, Mélonye hocha tout doucement de la tête, incapable de dire quoique ce soit. Mais, ce qu’elle venait de dire était vrai ! Surtout après que Rhian soit venu lécher sa petite culotte. Ces deux femmes la faisaient souffrir, mais agréablement souffrir. La souffrance qui était bien accueillie, celle que l’on cherchait quand on voulait frustrer son partenaire. Mélonye était complètement victime de cela et était donc totalement à la merci de ces deux femmes qui prenaient d’assaut son corps. Chacune d’un côté, elles se mirent à fléchir des genoux, puis vinrent s’occuper de sa belle et ronde poitrine. « Haa ! » Couina alors la courtisane qui rougit furieusement, tout en sentant son corps se réchauffer encore plus. Ses seins commençaient à lui faire mal, surtout au moment où les langues des deux nobles se pressèrent contre elle.
Rhian et Khaora se mirent à suçoter ses délicieux mamelons, avec énergie et passion. Elles se régalaient comme il se devait de ses langoureux seins, profitant l’une comme l’autre de ce moment. Les doigts de la courtisane se crispèrent sur les accoudoirs de sa chaise, alors qu’elle subissait avec un terrible plaisir les assauts de ses amantes. Quel plaisir, quel bien fou … Sentir ces langues fuser sur sa poitrine avait quelque chose de terriblement jouissif. La douleur ne fit que s’accentuer mais, c’était là le plaisir. Rhian fit une remarque pertinente en disant que ses seins étaient durs ; ils l’étaient bel et bien. Surtout face à ce traitement. « Ohhh … Ouii, mangez-les !!! » Clama alors Mélonye à l’intention de ses deux amantes. Oui, elle ne voulait qu’une seule chose ; se faire dévorer les seins par ces deux femmes. Mais, au bout de quelques minutes d’intenses et sulfureuses attentions, elles libérèrent sa poitrine.
« Haa … » Gémit alors Mélonye à nouveau, observant le changement de position. Rhian s’avança devant elle et … Vint à lui offrir son plus merveilleux et savoureux baiser. Sa langue s’enfonça en toute joyeuseté dans sa bouche, alors que ses lèvres se plaquèrent aux siennes en une tendresse et une fougue rarement atteinte. Mélonye en ferma les yeux tellement elle désirait savourer le moment de tout son être. Tellement les baisers de Rhian étaient exceptionnels, uniques, et qu’ils étaient tous un moment de pur délice. Rien n’égalait les lèvres de sa princesse … Rien. Mais, alors qu’elle savourait le miellé de ce baiser, elle sentit ses liens se faire détacher. Ayant les mains à présents libres, Mélonye les plaqua contre les joues de son amie, les cajolant avec affection. Avec beaucoup d’affection, même … « Hummm … » Ronronna-t-elle, savourant corps et âme ce moment sensuel et langoureux.
L’étreinte finit toutefois par se terminer, laissant une Mélonye rêveuse, mièvre. Du bout de ses doigts elle caressait les joues de Rhian, finissant même par laisser glisser ses doigts sur ses lèvres. « Rhian je … J’adore tes baisers … » Lui déclara-t-elle, même si ce n’était un secret pour personne. Au fond de son être, il y avait une toute autre déclaration à lui faire, mais … Seul le temps saurait arranger cela. En attendant, Mélonye allait gentiment assouvir toutes les pulsions de ses maîtresses, tandis que celle-ci se feraient l’amour en même temps ... Du moins, l’espérait-elle !
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C’est ainsi que les femmes se retrouvèrent sur le lit de Mélonye, la femme entre les deux êtres de sang bleu. Rhian retourna doucement embrasser Mélonye, sous le regard amusé de Khaora. La Reine était loin d’être aveugle, elle savait bien comment Mélonye voyait Rhian, et à quel point elle l’aimait. Le harem de Papua était loin d’être une prison, c’était un véritable havre de paix, propice aux rencontres, aux rapprochements, aux unions. Rhian avait beaucoup d’amies à qui elle tenait beaucoup ici. Il y avait Mélonye, bien sûr, mais aussi d’autres femmes, comme Aaliyah. Cependant, il fallait bien reconnaître que Mélonye et Rhian entretenaient une relation très particulière. Khaora ne s’immiscerait toutefois pas dedans outre mesure, et, pendant que Rhian retournerait embrasser Mélonye, joignant ses mains dans les siennes, la main de Khaora alla caresser ses cheveux, glissant le long de ses épaules.
Beaucoup de gens, notamment à Nexus, glosaient sur le caractère archaïque des relations incestueuses au sein d’Ashnard. Il est vrai que c’était choquant. L’inceste était un tabou humain fort, un interdit moral qu’on retrouvait dans presque toutes les sociétés. Presque. Chez les Amazones, par exemple, l’inceste n’était pas proscrit, car il n’existait aucune cellule intermédiaire entre l’individu et la société. L’inceste était un interdit moral qui se justifiait, aux yeux de Khaora, par le fait que le sexe était vu comme quelque chose de profondément extérieur à la famille. Mais, à Ashnard, les mœurs étaient très différentes, sans que l’Empire ne sombre dans la décadence et l’anarchie. On pouvait voir ça comme une sorte d’archaïsme, mais, en réalité, pour le comprendre, il fallait comprendre Ashnard. Dans l’Empire, il y avait majoritairement des humains et des démons, et, chez les démons, l’inceste n’existait pas.
De plus, dans la plupart des familles, les relations incestueuses se concevaient juste comme une éducation sexuelle, et Khaora pensait que, si l’inceste était si facilement admis dans l’Empire, c’est parce que le sexe n’était pas le grand tabou qu’il était dans d’autres sociétés. C’était particulièrement vrai à Papua, et, si Khaora couchait avec sa fille, c’était uniquement pour la former, sûrement pas pour la retenir. Et puis, ça ne la rendait pas folle pour autant. Chez les Ashnardiens, on admettait plus facilement l’impact du sexe.
« Ah, vous êtes si belles, mes chéries... »
Rhian, elle, offrait un long baiser à Mélonye, particulièrement ravie de coucher avec ces deux femmes, que ce soit sa mère ou Mélonye, deux amantes d’exception. Hum, que c’était bon ! Rhian enfonçait sa langue en elle, serrant ses mains contre les siennes, et, à chaque fois que Khaora venait caresser ses cheveux, elle en frissonnait. C’était une grande spécialité de la femme, de sa mère, que de lui caresser les cheveux. Khaora, en réalité, aimait beaucoup les longs cheveux de la femme, et aimait gratter également sa belle peau.
« Hmmm... !! »
Rhian finit par rompre ce baiser et sourit en se relevant, une lueur de plaisir pétillant dans ses yeux. Elle restait proche de la femme, et Khaora poursuivit ensuite :
« Nous t’aimons beaucoup, Mélonye... Et moi, j’aime tout particulièrement ton imagination. »
Khaora sourit à nouveau, venant, à son tour, caresser l’une des joues de Mélonye, pour finir par tripoter tendrement ses lèvres.
« Alors, dis-moi... En nous voyant ainsi, moi et ma fille, qu’est-ce que ta fertile imagination peut bien te susurrer à l’esprit ? »
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Il devenait dur pour Mélonye de cacher ses réelles émotions, que ce soit envers Rhian et la Reine, ou bien envers elle-même. Il était dur de ne pas comprendre ce que disait son propre corps et cœur ; quand la princesse et sa mère s’étaient installées avec elle sur son lit, et que Rhian avait pris ses mains dans les siennes, Mélonye avait senti un puissant battement en elle. Ses yeux ne s’étaient détournés en rien de ceux de son amie, l’admirant, la contemplant dans toute sa beauté et sa majesté. Rhian était une femme hypnotisant, extrêmement sensuelle et charmante, envers qui on avait forcément des choses. Que ce soit de l’amitié … Ou autre chose. La courtisane avait le souffle court, et regardait fiévreusement son amie quand celle-ci décida alors de se pencher, puis de fourer chaudement sa langue entre ses lèvres, l’embrassant avec passion. Une passion palpable, tangible, qui fit vibrer tout entier Mélonye qui serra ses doigts aux siens, en se mettant à jouer de sa langue avec fougue.
« Hmmm … » Ronronna-t-elle alors, fermant ses yeux lentement pour profiter au maximum du baiser. Toute rouge, toute chaude, la courtisane adorait réellement ce baiser qu’était en train de lui offrir sa princesse. Elle sentait son souffle chaud, ses lèvres miellés et douces. Son nez se cajola contre le sien, au même moment que sa langue continuait inlassablement de se jouer avec la sienne. Un balais mouillé et délicieux, dont seul Rhian avait le secret, puisque Mélonye avait pour le moment jamais prit un tel plaisir à embrasser quelqu’un. Certains diront que c’est uniquement parceque c’est Rhian … Dans tous les cas, Mélonye était aux anges. Le moment de délice finit toutefois par se rompre, et Rhian retira lentement ses lèvres, laissant une Mélonye rêveuse et souriante. Ses mains se serrèrent tendrement aux siennes, alors que des petites rougeurs lui apparurent sur les joues.
Cependant, la Reine rappliqua et confia alors à la courtisane qu’elle et sa fille l’aimait beaucoup, et surtout son imagination. Elle se rapprocha et vint caresser sa joue – elle dû certainement noter sa chaleur d’ailleurs – et su captiver le regard de Mélonye, qui ne savait quoi répondre. Enfin si, elle savait mais elle ne savait pas comment le dire. Elle hésita un peu, finissant par se mordiller une lèvre avant de se lancer. « Oh … Il y a … Plein de choses qui me viennent à l’esprit, ma Reine. Mais la première chose … » Dit-elle, crispant ses doigts contre ses propres cuisses. « Eh bien serait de vous voir vous, de toute votre grandeur et votre fierté, être … Honorée de toute part par moi et Rhian ! C’est-à-dire qu’on vous fait l’amour toutes les deux, partout ... En même temps. » Déclara-t-elle, exposant ainsi sa première idée. Ses autres idées n’étaient pas bien différentes ; la seule chose qui changeait, c’était la place de la Reine. En fait l’idée, c’était de remplacer la Reine à tour de rôle. Mais, en la faisant d’abord passer, bien entendu.
Son regard se voulait alors curieux, cherchant à savoir ce qu’en pensaient les intéressées. Fondamentalement, le fantasme de Mélonye était de faire l’amour avec la Reine et sa fille, tout en souhaitant les voir toutes les deux se faire l’amour aussi. Un trio, en quelques sortes.
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Ce n’était pas tous les jours qu’une courtisane pouvait se targuer d’avoir, dans son lit, la Princesse et la Reine de Papua en même temps. Assurément, Mélonye devait se sentir chanceuse, et ce jour, pour elle, serait probablement à marquer d’une pierre blanche. La mère et la fille jouaient nerveusement avec elle, à tel point que Mélonye, malgré tout le respect et tout l’amour qu’elle leur vouait, avait dû finir par les supplier. Pour Rhian, c’était particulièrement agréable, et, tandis qu’elle embrassait son amante, elle se félicitait d’être en compagnie de sa mère. Khaora avait veillé à l’éducation sexuelle de ses deux enfants, se revendiquant d’une certaine tradition ashnardienne qu’on retrouvait essentiellement chez les familles nobles ayant de nombreux démons. Une génération avait beau séparer les deux femmes, Khaora restait une personne d’une redoutable beauté, terriblement belle à regarder, et aussi belle que talentueuse. Entre ses mains expertes, Tomeyrus, le Roi, jouissait toujours avec fureur. Alors, forcément, avoir ces deux créatures en même temps ne manquait pas de susciter l’imagination de Mélonye.
De fait, c’était bien cette imagination que Khaora voulait voir à l’œuvre. Mélonye proposa alors rapidement que Rhian et elle s’occupent, ensemble, du corps de la Reine. Khaora en souriant, tandis que Rhian, elle, se mordilla les lèvres. Les mains de Khaora caressaient régulièrement les corps des deux femmes, notamment leurs têtes et leurs longs cheveux, et elle se redressa.
« Hum… Très bien… Je pense pouvoir vous accorder ce petit plaisir, mes chéries. »
Souriant encore, Khaora se redressa, et s’extirpa du lit. Elle se dressa face aux deux femmes, et, avec un sourire sur le coin des lèvres, leur tourna le dos. Ce faisant, avec une lenteur savamment calculée, Khaora entreprit de se déshabiller. L’un après l’autre, elle défit tous ses vêtements, ce qui, en réalité, ne fut aussi pas long que ça, car elle n’en avait pas beaucoup. Elle commença par sa jupe dorée au bas, permettant ainsi deux femmes de voir ses belles fesses bien fermes, puis ôta ensuite le haut, avant de finalement se retourner.
Toute nue, elle observa les deux femmes pendant quelques secondes, avant de sourire.
« Eh bien, je suis ravie de voir que, à mon âge, mon corps est suffisamment ferme pour plaire encore à de jeunes femmes… »
Surprise par un tel aveu, Rhian cligna des yeux à plusieurs reprises, avant de secouer la tête.
« Mère, voyons… Vous êtes… Tellement magnifique… »
D’une grande beauté, Khaora ne put que sourire, et se rapprocha du rebord du lit. Rhian et Mélonye étaient toutes les deux assises, et, calmement, Khaora leur ordonna de se mettre à genoux devant elle, ce qu’elles firent. Même si Rhian était la Princesse, Khaora était à la fois sa mère et sa Reine. Elle tendit ses mains, et Rhian en prit une, venant doucement embrasser et lécher ses doigts, sentant les quelques bijoux situés dessus.
« Alors, dites-moi… Maintenant que vous êtes bien positionnées pour honorer votre Reine… Laquelle d’entre vous voudra rester devant… Et l’autre aller derrière ? »
Les fesses ou le sexe ? Quel choix difficile !
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De toutes évidences, la reine Khaora était d’une beauté saisissante, voire même ahurissante. Si Mélonye avait tout de même une large préférence pour sa fille, le fait de revoir la reine en chair et en os réveilla son intense désir pour elle. Quelle femme, quelle corps … La courtisane était éprise d’une furieuse envie d’honorer son corps de toute part, de ne laisser aucune parcelle de sa peau intacte. Un corps si mature mais pourtant si désirable et si ardent. Quand la courtisane énonça sa première idée de la soirée, elle fut visiblement acceptée. Cela fit sourire Rhian d’ailleurs. Mais le plus important était que la reine obtempéra, et affirma qu’elle pouvait bien leur accorder ça. Ainsi, elle se leva du lit puis, de toute sa stature majestueuse, fit dos aux deux jeunes femmes.
Lentement, mais avec des gestes bien calculés, elle se déshabilla. Sa jupe tomba au sol, puis tout le reste. Il n’y avait pas beaucoup de vêtement pour le coup, et c’était tant mieux. Khaora finit par se retourner vers le duo, qui admira pleinement le corps voluptueux de la reine. Toutefois, la remarque de celle-ci étonna Mélonye. Comment pouvait-elle penser un seul instant que son âge se voyait au travers son corps … Le physique de la reine était tout ce qu’il y avait de plus parfait ! Cette petite touche de maturité rajoutait même un fort atout pour cette femme qui était belle à en décrocher la mâchoire. Mélonye aurait bien voulu dire quelque chose mais, Rhian avait déjà tout dit. Elle se contenta alors de hocher vivement de la tête, comme pour appuyer les dires de la princesse.
Mélonye était très excitée, à un tel point qu’elle sentait son cœur battre très fort. Son plus grand fantasme allait se réaliser, il y avait donc de quoi être emballée ! Finalement, la reine s’approcha un peu puis, tendit ses mains. Si Rhian s’en saisit d’une, Mélonye l’imita et se mit à l’embrasser, léchouillant avec tendresse ses doigts habillés de bagues. Rien que le fait d’embrasser sa main avait quelque chose de très révérencieux, et sexy, aux yeux de la courtisane qui y mit tout son cœur. Cependant, quand la monarque leur laissa le choix sur où commencer, elle sentit ses joues rougir. Donnant quelques derniers baisers sur sa délicate main, Mélonye finit par tourner son regard vers Rhian. « Je pense que tu dois déjà connaitre mon choix Rhian … » Dit-elle, avec une pointe de malice. La courtisane se mit donc en place, sur ses genoux, derrière la reine.
Elle attendit que son amie se mette aussi en position, devant, pour commencer son travail. Il fallait honorer le sublime corps de cette reine parmi les reines, et pour cela, Mélonye avait une belle idée. Pour commencer, elle posa délicatement ses mains sur ses cuisses, remontant lentement, en la caressant, jusqu’à ses fesses. Toucher ainsi le corps de Khaora en personne, c’était un immense honneur qui lui était fait. Mélonye en saisissait tout l’ampleur, et cela renforçait le caractère sacré de tout ceci. Finalement, ses mains se mirent à langoureusement peloter son derrière. Et Mélonye fut agréablement surprise en voyant que ce fessier était très ferme et très en forme. Bien évidemment qu’elle s’attendait à ce que sa reine soit toujours en forme, mais là … C’était particulièrement agréable. Ses mains remuèrent dessus, malaxant tendrement sa chair, la pinçant, la préparant à ce qui allait venir.
Finalement, la courtisane se décida et approcha doucement son visage, finissant par poser ses langoureuses lèvres sur l’une de ses fesses, l’embrassant très tendrement. Ça y était … Elle commençait réellement à honorer l’honorable corps de la reine en personne. Ses doigts se crispèrent un peu plus dans ses fesses, signe que Mélonye commençait réellement à apprécier ce fessier … Elle en multiplia les baisers dessus, se rapprochant lentement, mais surement, du centre …
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À genoux devant Khaora, Mélonye et Rhian étaient en train de satisfaire les désirs de la Reine. La mère de Rhian avait toujours aimé qu’on s’agenouille devant elle, et elle adorait que Rhian fasse ça, et lui embrasse la main. Elle disait, en souriant, que ça lui rappelait l’époque où Rhian lui arrivait aux genoux, et où elle aimait se blottir contre ses jambes. Rhian et Khaora avaient toujours été très proches l’une de l’autre, bien plus que Khaora ne l’avait été avec Herebos. Oh, les deux n’avaient pas manqué d’amour, mais Herebos s’était davantage rapproché de Tomeyrus. C’était un schéma assez fréquent à Papoua, où la mère éduquait surtout la fille, et le père surtout le garçon. Dans les faits, il n’y avait cependant aucune jalousie entre Herebos et Rhian, car Khaora les aimait autant l’un que l’autre, mais elle se sentait un peu plus complice avec Rhian, se permettant de faire plus de choses… Comme en ce moment avec Mélonye. Ce schéma venait aussi de Rhian, qui avait très largement tendance à se confier à sa mère. Ensemble, elles étaient donc très complices, et cette complicité présentait un caractère incestueux, librement assumé.
Devant Khaora, les deux femmes avaient donc le choix de la position, et Mélonye, sans trop de surprise, se glissa derrière, amenant Rhian à être devant. Encore une fois, elle frissonna en sentant la main de sa mère sur ses cheveux, ses bagues et ses bijoux caressant sa chevelure. Elle avait beau s’être déshabillée, Khaora portait encore, ici et là, sur le corps, quelques bijoux dorés. Une vraie Papuanne, tout simplement.
« Tu es si belle, Maman…
- Oh… Vraiment, tu trouves ?
- Oh oui… »
Elle déposa un baiser sur le ventre de la femme, léchant son nombril, où il y avait un bijou doré, et Khaora crispa un peu plus fort sa main sur ses cheveux.
« Hmmm… Eh bien, sache que… Les gènes s’affinent et s’améliorent de génération en génération. Si je suis belle, alors, toi, qu’es-tu, ma chérie ? Une nymphe de beauté… »
Rhian rougit poliment, sans rien dire, et continua à embrasser le corps de sa mère, descendant un peu, approchant ses lèvres de son sexe, qu’elle se mit à lécher, enfonçant sa langue dedans. Elle déposa plusieurs baisers sur ce sexe, parfaitement lisse et rasé, et enfonça ensuite sa langue, soupirant et gémissant de plaisir en se glissant en elle. Le contact était délicieux, chaud et humide. Fermant les yeux, elle salivait devant ce contact, remuant dans sa cavité, sa langue filant, écartant les parois intimes de la femme pour s’attaquer avec joie à sa fleur intime.
« Mmmhmm-mmmhmmm… »
Dans son dos, Mélonye faisait de même, et, avec ses deux mains, Khaora les caressait mutuellement, tout en soupirant de plaisir, ses joues se couvrant d’un rouge des plus délicieux.
« Haaaan… Mmmhmmm… Ah, mes petites beautés, haaa… !! »
Elle grattait joyeusement leurs cheveux, tirant dessus, tout en se déplaçant lentement, d’avant en arrière. Avec le plus grand des plaisirs, Rhian pouvait sentir la mouille de sa mère glisser le long de ses lèvres.
Autant dire qu’elle s’en délectait !
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Oui, sans trop de surprises, Mélonye avait décidé de se glisser derrière la noble reine. On ne pouvait pas lutter contre ses propres fétiches et goûts, et c’était surtout pas Mélonye qui allait le faire ! Elle avait l’occasion d’assouvir un de ses plus grands fantasmes alors … Pourquoi ne pas se faire plaisir jusqu’au bout ? Pouvoir s’occuper ainsi du postérieur de la délicate et vénérable Khaora était un honneur et un présent inestimable aux yeux de la courtisane. Courtisane qui estimait toute la valeur de cet honneur qui lui était fait. Elle, une simple courtisane, parmi toutes celles du harem … Elle peinait toujours à y croire. Mais, en attendant de réaliser ce qui était en train de se passer, elle était bien décidée à ne pas laisser filer sa chance.
Ainsi, devant cette majestueuse et généreuse croupe, elle était comme … Hypnotisée. Elle s’approcha puis déposa un premier baiser sur l’une d’entre elle. Un baiser très fort, très appuyé. Ses lèvres se pressèrent très fougueusement contre sa peau, tandis que sa main vint à pincer l’autre rive. Mélonye, dans son euphorie et sa joie sans fin, couvrit de mille et un baisers ces fesses qui lui étaient offertes. Les fesses de la Reine ! Ce n’était pas rien … Jamais Mélonye n’en avait vu de pareilles. Cela renforça l’idée de la reine parfaite. Khaora était parfaite, en tout point, en tout critères. On comprenait mieux d’où Rhian tenait cela, d’ailleurs. Car Rhian aussi, était parfaite. Aux yeux de Mélonye, si Rhian était réellement quelqu’un de très précieux et respectable, Khaora … Frôlait le respect religieux, voire sacré.
On pouvait dire que Mélonye était à deux doigts de vénérer la reine. Mais, elle n’en était pas à là, pour le moment. Ainsi, ses baisers et ses attentions se multiplièrent, jusqu’à ce qu’elle se rapprocher du centre. Là, la courtisane se laissa guider par ses instincts, et malicieusement, vint à écarter les généreuses fesses de la reine, dévoilant sa petite rondelle. Souriante, la courtisane approcha ses lèvres puis, tout simplement, vint à déposer un très fougueux baiser dessus. Le plaisir la gagna totalement, et l’incita ainsi à y aller plus franchement, se mettant à embrasser à plusieurs reprises cette zone. Elle alterna avec des petits coups de langue et des léchouilles, afin de stimuler cette douce entrée, puis finalement, immisça langoureusement sa langue. Elle couina, surtout quand la reine se mit gémir et à caresser ses cheveux à elle et à sa fille.
Mélonye posa fermement ses mains sur ses fesses, pour prendre appui, et se mit à les malaxer avec force, tout en les pinçant. Sa langue s’enfonça complètement dans son fondement, et elle se mit à la remuer. À la remuer fortement, passionnément. Ses lèvres s’apposaient comme une ventouse sur cette porte étroite, procurant encore plus de sensations à la Reine des reines … C’était avec tout le plaisir du monde, toute la fougue et toute la passion qu’elle pouvait éprouvait que Mélonye remuaient tendrement sa langue dans son fondement. De temps à autre elle remuait en avant et arrière, afin de réintroduire sa langue. Elle profitait de ces moments de sortie pour embrasser et lécher à nouveau cette porte, pour mieux y rentrer à nouveau. D’autant plus que, au même moment, ses mains se crispaient fortement dans la chair de ses fesses, tout en les remuant et les pinçant avec une fougue débordante.
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Agenouillées devant la Reine, à ses pieds, elles étaient comme des dévotes devant leur idole. Rhian avait toujours profondément aimé son amour, un amour typiquement ashnardien, qui impliquait donc une relation incestueuse. C’était Khaora, sa mère, qui l’avait initié au sexe, et qui avait aussi, dans la foulée, encouragé les velléités d’indépendance de Rhian. Khaora, toutefois, s’était initialement mariée avec Tomeyrus pour des raisons purement politiques. L’amour était venu progressivement, mais Khaora avait toujours trouvé ça dommage. Les mariages politiques étaient symptomatiques de l’avilissement des sexes, car on tractait les filles comme des bouts de viande afin de les marier aux plus offrants. Dans une nation comme Ashnard, qui se prétendait égalitaire au regard des sexes, une telle situation n’était guère tolérée par Khaora, ce qui expliquait pourquoi, secrètement, elle appréciait les efforts de sa fille pour tenir tête au Roi.
Un soupir de plaisir et un petit cri s’échappa lors des lèvres de Khaora, quis erra ses poings, quand elle sentit la langue de Mélonye se faufiler dans sa croupe, allant chercher sa porte arrière. Comme bien d’autres femmes, Khaora appréciait beaucoup ce qui triatait à l’anal. Il était fréquent que Tomeyrus la sodomise, et elle adorait ça. Sentir son cul se faire remplir, cette bestialité, cette force, cette sauvagerie... Ça lui faisait perdre la tête, et Rhian, en l’entendant gémir, renforça ses coups de langue. Elle connaissait les petits secrets de sa mère. Dans le Harem, tout ce qui avait trait au sexe et aux fantasmes était connu. L’attirance pour la sodomie était un trait commun entre la mère et la fille, et la main de Khaora ne tarda pas à se poser sur les cheveux de Rhian, qui multiplia ses coups de langue, crispant ses mains sur les hanches de sa mère.
« Hmmmm... Hmmmmmm... !
- Haaaa, mes petites chéries, vous allez me rendre folle... Hnnnn... !! »
La rendre folle, ce n’était pas une mauvaise idée... Rhian sentait la mouille de sa mère, qui venait de plus en plus, tandis que son corps filait d’avant en arrière. Ce qu’il y avait de bien avec sa mère, c’était justement ça. Elle aimait autant le plaisir purement féminin que masculin. Ses servantes passaient beaucoup de temps à la lécher, et, en retour, elle n’hésitait pas à les lécher. Pour Rhian, Khaora était vraiment un exemple. C’était une femme accomplie, forte, qui arrivait à s’imposer face à Tomeyrus, un Roi pourtant fort et connu pour son autoritarisme. Elle ignorait comment elle avait fait, et, quand elle lui demandait, sa mère se contentait de réponses énigmatiques, glissant que Père avait bien des qualités qui ne sautaient pas aux yeux de prime abord.
Mais, pour l’heure, il n’y avait que le plaisir de la Reine qui comptait, et les deux filles se surpassaient. Il y avait en elle une véritable complicité, une dualité qui faisait plaisir à Khaora. Ainsi, les mains de Rhian, en se déplaçant sur le corps de sa mère, finirent par frôler celles de Mélonye, et elle s’amusa à caresser brièvement ses doigts, ou à les serrer entre les siens.
Sa langue continuait à filer à l’assaut, et Khaora, elle, mouillait de plus en plus. Petit à petit, elle était en train de sombrer, la respiration haletante...
« Haaaaaa.... Hnnnnnnn... !! »
Se mordillant les lèvres, la Reine rougissait fortement sous l’effet du désir...
Et l’orgasme arriva ! Rhian sentit les mains de sa mère s’enfoncer dans ses cheveux, et, dans un ultime cri final, elle se cambra, et balança de multiples filaments de mouille sur le visage de sa fille.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !!! »
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Ainsi donc positionnées, devant et derrière la reine en personne, les deux femmes honoraient donc son somptueux corps. Un corps unique, presque sacré, à la douceur de peau inouïe, et à la chaleur saisissante. Rhian et Mélonye s’affairait à le choyer comme il se devait, le parsemant de grandes attentions. Mais, le but étant de faire le plus plaisir à Khaora, les deux femmes s’attaquèrent assez rapidement aux endroits les plus sensibles ; sa croupe, et son sexe. Mélonye pour le premier, Rhian pour le deuxième. Ensemble, elles étaient donc en train de satisfaire leur reine, qui le leur rendait bien avec tous ses gémissements et ses caresses. La magnifique femme se tenant fièrement debout répondait avec tant de fougue face aux assauts de ses dévotes, que ça en devenait encore plus jouissif de la satisfaire. Mélonye s’appliquait durement, léchant et venant provoquer cette entrée du mieux qu’elle le pouvait.
Sa langue s’immisçait sans gêne en elle. La courtisane prit appui sur les larges et doucereuses hanches de la plantureuse femme, afin de mieux s’enfoncer en elle. De temps à autre, sa langue prenait congé et c’était ses lèvres qui faisaient le travail. En embrassant cette petite rondelle avec tendresse, ou bien en s’occupant plus simplement de ses deux merveilleux monts postérieurs. Ses mains ne cessaient d’ailleurs de les peloter, très tendrement, avec une certaine obsession. Khaora disposait d’un fessier impressionnant, très agréable, et aussi généreux que ferme. Une croupe qui faisait rêver Mélonye, littéralement. Une croupe face à laquelle elle perdait ses moyens, et n’avait qu’une seule envie ; la lécher, encore et encore.
Cependant, alors que les deux jeunes s’efforçaient de faire jouir leur maitresse unique, celle-ci présenta les signes précurseurs. Ses gémissements s’intensifiaient, son corps tremblait, et sa poigne se raffermit. Ceci donna à Mélonye l’information qu’elle devait redoubler d’effort, afin d’offrir une belle jouissance à sa reine. Celle-ci couina, gémit, et commença même à se cambrer, offrant au passage une bien meilleure position pour la courtisane, dont le visage était tout simplement enfouit dedans. Mais le plus intéressant fut qu’en posant ses mains ses hanches, elle avait fini par sentir de curieux doigts venir s’éprendre des siens. Comme toujours, la complicité entre Rhian et Mélonye revenait toujours au-devant de la scène. Les deux femmes finirent par se caresser doucement, avant de serrer tendrement leurs doigts ensemble. Une petite preuve supplémentaire du lien qui les unissait toutes les deux … Ceci n’avait sans doute pas échappé à la reine.
« Hmmm … » Continuait alors Mélonye à couiner de son coté, se délectant de son traitement. Sa langue taquine et impétueuse continuait inlassablement à remuer dans ce fondement – ce fondement royal. Mais Khaora finit par arriver à bout, et son orgasme explosa alors en elle, arrivant aussi vite qu’une flèche. Ses cris retentirent dans toute la pièce, alors que sa mouille éclata au visage de Rhian. A ce moment-là, les doigts de Mélonye s’étaient solidement attachés à ceux de son amante de toujours, le temps que cette belle tempête passe. Quand tout fut terminé, leurs mains se délièrent, puis notre courtisane retira doucement sa petite langue, offrant un dernier baiser sur cette belle rondelle bien éprouvée. Ensuite, elle entreprit de se relever mais, à sa manière. Ses mains se déplacèrent sur le long de son corps, de son langoureux et majestueux corps de reine, remontant en même temps qu’elle. Ses caresses se voulaient douces et attentionnées, jusqu’à ce qu’elle soit complètement debout. Ses mains finirent alors par glisser vers sa poitrine, avec délicatesse, où elle massa doucement ces deux monts bien portants.
« Hmm … Comment vous sentez-vous, ma Reine ? » Lui susurra-t-elle à l’oreille, avant de pencher son visage pour déposer un langoureux baiser sur son épaule, puis sur son cou. Suite à cela, son regard se leva pour venir accrocher celui de sa meilleure amie, accompagné d’un sourire complice.
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Khaora avait beau être entourée au quotidien de beautés magnifiques toutes prêtes à la servir, il était toujours autant agréable de leur faire l’amour, a fortiori avec sa fille. Indéniablement, Rhian avait un joli coup de langue, et la manière dont elle agissait transpirait en elle la bonne épouse. Bien sûr, la Reine ne l’aurait jamais dit à sa fille, mais elle savait que, au moins sur la question du devoir conjugal, Rhian saurait se montrer à la hauteur. Il fallait pour cela, en grande partie, remercier Mélonye, qui adorait coucher avec Rhian, et qui, à sa manière, avait formé la jeune Princesse aux plaisirs infinis de la chair. Rhian n’en serait tout simplement pas là où elle était aujourd’hui s’il n’y avait eu Mélonye pour la soutenir, pour l’aider et pour la guider. Alors, pour tout ce que la courtisane avait fait, et même si cela faisait partie de ses obligations, la Reine se sentait redevable envers elle… Et, au-delà de ça, elle aimait tout simplement être entre les deux femmes, être leur amante, et faire l’amour à trois avec elles. Il fallait bien admettre que ses deux chéries étaient douées, et c’est là ce qui finit par l’amener à jouir.
Un orgasme que Rhian avait précipité en le sentant venir, souriant de plaisir en sentant, sur son visage, le liquide intime de sa mère. Mélonye, elle, ne tarda pas à se relever, et Rhian en fit de même, les deux beautés continuant ainsi à maintenir la mère de Rhian sous un cocon de douceur et de sexe.
« Ohhh… Hmmmm… Comment pourrais-je me sentir mal avec vous deux autour de moi ? »
Rhian se releva donc, et, pendant que Mélonye palpait et malaxait les seins de la Reine, elle caressa ses hanches, et coupa sa phrase en l’embrassant tendrement, pressant son corps contre le sien, puis alla embrasser son autre épaule, dans un geste très symétrique avec celui de Mélonye. Autant dire que la Reine était ravie, et le prouva quand Rhian revint l’embrasser. Ce fut en effet un baiser très intense, où Khaora crispa l’une de ses mains sur les cheveux de sa fille, et fourra sa langue dans sa bouche, aventurant ensuite sa main libre sur ses fesses, les pressant, et donnant même une petite gifle dessus.
« Mmmmhmmm… »
La Papuanne se laissait doucement faire, jusqu’à sentir sa mère mordiller sa lèvre inférieure, tirant dessus, avant de l’embrasser encore, à tel point que Mélonye partit derrière elle, Khaora s’écrasant contre sa fille, usant de ses muscles pour la serrer. Quand on voyait la fine silhouette de la Reine, on oubliait souvent qu’elle avait une musculature solide, ce qu’elle prouvait en serrant Rhian entre ses bras. Oh, et que la Princesse pouvait aimer ça ! Les magnifiques et onctueux baisers de sa mère l’avaient toujours fait vibrer, et Khaora, au bout d’un intense baiser, finit par libérer les lèvres de Rhian, qui en resta toute pantoise, ses lèvres vibrant de plaisir.
« Haaaann, Maman… »
Khaora sourit à nouveau, et embrassa Rhian sur le bout du nez, puis profita de la gêne de Rhian pour raffermir sa prise sur ses fesses, et, tout en s’écartant, rapprocha Rhian de Mélonye, les deux jeunes filles se retrouvant collées l’une à l’autre, avec Khaora qui usait de ses mains pour caresser leurs dos, puis leurs fesses, qu’elle gifla joyeusement.
« Allez… Montrez à votre Reine comment deux jeunes beautés comme vous s’embrassent pour témoigner de leur passion mutuelle ! »
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C’était exactement comme cela qu’imaginait Mélonye son fantasme se réaliser. Entre les bras de sa meilleure amie et de sa sublime reine. Entre les deux plus belles femmes du monde entier. Quelle femme, voire même, quelle personne n’aimerait pas être à sa place ? La courtisane estimait toute la chance et le privilège qu’elle avait, et c’était bien pour cela qu’elle s’appliquait tant dans sa tâche. Ses mains cajolèrent tendrement les seins de sa monarque, alors que ses lèvres embrassèrent langoureusement son cou. Sa peau fine et délicatement vanillée était un pur régal pour Mélonye, qui la léchait doucement, la mordillant de temps à autre, ou l’embrassant tout simplement. Ses doigts pincèrent doucement ses pointes rosées, afin de rendre le tout un peu plus pimenté. Son regard s’était levé vers son amie, qui se redressa. Rhian semblait aussi aux anges, surtout au moment où sa mère la prit ferment contre elle, puis lui asséna un baiser qui semblait des plus voraces.
En tout cas il fut si intense que Mélonye en frissonna, même si elle ne pouvait strictement rien ressentir. Elle sentait le corps de sa reine vibrer et sa chaleur augmenter. Elle entendait les délicieux bruitages de leurs lèvres et leurs langues qui s’entremêlaient. De quoi largement émoustiller notre courtisane perverse, qui fantasmait à la fois sur Rhian et sur Khaora. Mais, ce baiser finit par se terminer, et laissa la princesse toute rêveuse, toute chose. Cela avait donc dû être réellement spécial … Mélonye sentait bien son entrejambe se réchauffer d’un seul coup en voyant ça. Mais, la reine décida alors de prendre à nouveau l’initiative. En effet, la vénérable monarque s’écarta un peu et amena les deux jeunes filles l’une en face l’autre, se collant, se lovant de leur chair tendre et douce.
Toute proche l’une de l’autre, elles purent sentir toutes les deux les mains de la Khaora venir sur leurs fesses, les pinçant, les caressant, faisant ainsi doucement couiner Mélonye qui rougit comme une tomate. Puis, la petite gifle qu’elle asséna fit lâcher un hoquet à Mélonye, étant une grande sensible des fesses. Khaora leur ordonna ainsi de lui montrer comment elles s’embrassaient, comment se témoignaient-elles mutuellement leur affection. Ah ça … La courtisane était experte ! Dès qu’il s’agissait d’apporter ou de prouver son affection pour sa grande amie, elle savait y faire. Si la reine voulait un baiser, elle allait être largement servie. La jeune femme eut un rictus satisfait, et regarda la princesse d’un regard ardent, sulfureux. « Comme vous le désirez, ma Reine … » Répondit Mélonye d’une voix sensuelle, ne lâchant pas Rhian du regard.
Ses mains s’élevèrent et se posèrent doucement sur les épaules de son amie, qu’elle caressa. Son visage s’approcha, ses yeux se fermèrent progressivement. Son souffle se mêlait petit à petit au sien, à son doucereux et chaleureux souffle. Son nez finit par subtilement caresser le sien, alors qu’elle eut un soupir sulfureux, et que ses mains remontèrent sensuellement vers son cou, puis ses joues. Finalement, la courtisane parcouru les derniers centimètres, frôlant les lèvres de la princesse, puis les scellèrent l’une à l’autre. « Hmmm … » Soupira-t-elle à ce moment, yeux clos, caressant avec une grande tendresse ses joues alors que sa langue se fourra avec passion dans sa bouche. Elle chercha la sienne, désirant jouer avec … Et de manière très taquine ! Mélonye tenta d’offrir un long et langoureux baiser à sa meilleure amie, mais surtout, un baiser rempli de toute l’affection qu’elle pouvait ressentir à son égard. Cette affection pouvait se sentir à son engouement, à l’énergie qu’elle déployait à pincer ses lèvres avec les siennes, à échanger sa salive, à goûter à sa langue …
En résumé, Mélonye avait beaucoup d’affection pour Rhian, cette femme si belle, si unique, si … Extraordinaire !
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Pouvait-on cacher quelque chose à Khaora ? Rhian était persuadée que non, a fortiori quand ça venait d’elle. Khaora lisait en sa fille comme dans un livre ouvert, et se proposer de participer à une séance intime entre elle et Mélonye n’était nullement dû au hasard. La Reine savait ce qui reliait Rhian et Mélonye, et elle les regarda s’embrasser en souriant. Leurs corps se pressèrent l’un contre l’autre, deux belles beautés à la peau bronzée. Les mains de sa fille caressaient le dos de Mélonye, glissant sur sa peau parfaite. Ici, au sein du harem, tout n’était que volupté et beauté. Ses mains adoraient caresser son corps, ses lèvres adoraient l’embrasser, et son propre corps se presser contre le sien. Oui, pour le dire simplement, Mélonye était une femme à la beauté parfaite, renversante, et, pour Rhian, c’était toujours un très grand plaisir de coucher avec elle.
C’est donc avec une joie sans failles qu’elle jouait avec sa langue, sous le regard scrutateur de sa mère, dont les mains filaient sur les corps respectifs des deux amantes, les caressant tendrement.
« Hmmm... »
Les doigts experts de Khaora glissaient pour se rapprocher de leurs croupes, et, quand Rhian sentit sa mère poser fermement sa main sur elle, presque en la giflant, elle poussa un petit couinement, et mordilla les lèvres de Mélonye. En retour, elle posa ses deux mains sur le beau petit cul de Mélonye, crispant ses doigts dessus, pendant que, souriante, Khaora les observait silencieusement. Elle se mordilla même doucement les lèvres.
« Oui, vous êtes vraiment magnifiques, toutes les deux... »
Khaora souriait en coin, et remonta le long de leurs dos, pour poser ses mains sur leurs têtes. La jeune Princesse continuait à embrasser sa courtisane, se délectant de ses lèvres. Le temps pouvait volontiers défiler, et elles s’embrassèrent bien pendant de nombreuses minutes, leurs lèvres s’écartant pour revenir ensemble. Un délicieux et sensuel ballet, duquel Khaora était aux premières loges, n’en perdant pas une seule miette. Oh oui ! Elles étaient tout simplement magnifiques à voir, toutes les deux, de vraies beautés.
Ce fut donc à ce moment que Khaora choisit de les embêter, en glissant une petite phrase :
« On dirait un vrai couple... »
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Cette soirée était résolument la plus belle soirée qu’avait passé Mélonye depuis un temps ! Choyée entre la princesse et la reine, elle ne sut au départ où donner de la tête ; il y avait d’un côté Khaora qui, avec sa légendaire beauté et grâce, donnait de grandes envies à la courtisane de prendre et se faire prendre par cette femme. Combien de fois avait-elle rêvé que la reine la baise sans demander son reste, exerçant toute sa supériorité sur elle, abusant de son corps pendant toute la nuit … Combien de fois. Si cette nuit Khaora n’était pas encore allé jusqu’à là, force était de constater que Mélonye en frémissait et en rêvait follement, dans sa tête. Et de l’autre côté il y avait la princesse. Rhian était bien entendu un cas unique auprès de Mélonye, qui à la fin de la journée, ne savait toujours pas ce qu’elle ressentait, réellement, envers elle. Ou plutôt, elle n’arrivait toujours pas à se l’avouer.
Chaque baiser avec Rhian, chaque sourire ou même chaque caresse était un cadeau extraordinaire, qui laissait notre courtisane toute chose. Le simple fait de lui tenir compagnie, d’aller nourrir ses tigres avec elle, c’était un pur bonheur. Mélonye se surprenait à aimer ce genre de choses alors que plein de fois, il n’y avait strictement rien de physique ou sexuel … Et pourtant elle adorait ça. A la base elle n’était que courtisane alors, pourquoi ? Certes elle était la fille d’un Sultan et elle était, encore heureux, capable de ressentir plein de choses. Mais qu’est-ce qu’elle ressentait réellement envers Rhian … Elle allait finir par le savoir. Par voir la vérité en face, et l’accepter. Pour cela, il y avait Khaora, qui rapprocha les deux femmes en les faisant s’embrasser. Pendant de longues et délicieuses minutes, les deux beautés Papuannes se roulèrent une pelle. Un baiser fort en goût et en passion. Leurs lèvres se pressèrent puis s’écartèrent, tandis que les langues se faisaient des torrides câlins.
Mélonye se régala de cette bouche et de cette salive, autant que ces lèvres … Autant que tout, en fait. Elle couina et rougit en sentant toujours la main de sa reine caresser sa croupe, et le fit d’avantage que ce fut Rhian qui y posa ses deux mains. Attaquer Mélonye par son point sensible, c’était ingénieux … Cela paya, puisque cela l’excita encore plus, lui donnant plus de fougue et de poigne dans son baiser. Une main vint alors glisser le long de l’échine de la princesse, se posant fermement sur ses fesses, tandis que l’autre partit se niche dans sa luxuriante chevelure. « Hmmm … Hmmmm ! » Continuait-elle à ronronner, jusqu’à ce qu’elle entende le petit commentaire de Khaora. Cela eut un drôle d’effet sur la courtisane qui, d’un seul coup, avait retiré ses lèvres de celles de son amie. Se rendant compte de sa réaction, elle sourit nerveusement puis inventa une excuse toute trouvée. « Oh, je commençais à manquer d’air … » Dit-elle, offrant un large sourire à la princesse.
Elle en profita pour descendre son autre main, venant ainsi malaxer et masser généreusement les fesses de Rhian, à deux mains. Elle pourrait y passer des heures entières, à s’occuper de cette délicieuse croupe. Mélonye approcha son visage et déposa un tendre baiser sur la pointe de son petit nez, afin de se mordiller la lèvre. « J’ai envie de te faire l’amour Rhian … J’ai envie de t’offrir mon corps, de te faire jouir, jusqu’à la fin de la nuit … Avec bien sûr, la participation de sa Majesté ! » Dit-elle, tournant l’œil vers Khaora. Mélonye exposait alors clairement ce qu’elle avait le plus envie, là, à cet instant ; faire l’amour, en bonne et due forme ! Mais, la décision revenait à la personne la plus importante ici … La reine restait maîtresse de cette nuit, après tout.
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Rhian aimait beaucoup Mélonye, ce n’était pas un secret. Khaora le savait, car qui mieux qu’une mère connaissait sa propre progéniture ? Khaora était, elle, très heureuse d’être ici. Une génération avait beau les séparer, on ne voyait pas trop la différence. C’était l’avantage d’avoir du sang démoniaque dans les veines, et, quand on voyait la beauté incroyable de Rhian, mais aussi de Mélonye, on ne pouvait également que leur souhaiter d’être aussi belles pendant longtemps. Si la beauté était souvent vue comme un mal ailleurs, ici, à Papua, on pouvait en être fier. La culture papuanne n’était pas la même, et se voulait, d’un point de vue vestimentaire, très libre. On ne pouvait qu’envier une telle culture quand on avait Rhian et Mélonye dans la même chambre, à s’embrasser et à se câliner.
Serrées l’une contre l’autre, les deux s’embrassaient ainsi avec toute la tendresse du monde, pressant leurs lèvres, serrant leurs corps, Rhian caressant le dos de Mélonye, griffant sa peau, descendant contre ses belles fesses. Mélonye lui embrassa le nez, en avouant qu’elle voulait lui faire l’amour. Khaora en profita alors pour intervenir encore, jouant avec elles :
« Je dois admettre que vous voir vous faire l’amour l’une et l’autre, ce serait... Magnifique pour moi. Voir la jeunesse à l’œuvre, quand elle est aussi belle, c’est un spectacle particulièrement gratifiant. »
Et, si Rhian avait avec elle la jeunesse, Khaora, elle, avait de l’expérience. La jeune Princesse était toujours assez docile face à sa mère, avec laquelle elle entretenait une relation très fusionnelle, relation que leur père critiquait souvent, en estimant que, en étant si proche de sa mère, Rhian ne voudrait jamais partir. Cependant, toute la volonté du Roi de Papua n’était que peu de choses face à celles d’une mère et de sa fille s’aimant ensemble.
Khaora se pinçait les lèvres en les observant, une lueur malicieuse dans le regard, et esquissa un léger sourire en les voyant.
*Quand elle a ce regard, songeait Rhian, c’est qu’elle a une idée derrière la tête...*
C’était effectivement le cas, et Khaora attrapa doucement la main de Mélonye, l’écartant de Rhian. Elle connaissait la passion de Mélonye pour ce qui touchait à l’anal, et comptait bien la satisfaire... À sa manière. Elle l’approcha donc du rebord du lit, et lui intima de poser ses mains sur le bout en bois du bien. Ce faisant, la Reine alla ensuite chercher des sangles, et attacha les poignets de Mélonye au lit, avant de poser sa main sur ses fesses, l’autre caressant son sexe, la doigtant sans plus attendre.
« Voilà, Mélonye... Ma fille va aller s’occuper de ton petit cul, elle va te prendre bien fort par là... »
Khaora souriait doucement, remuant encore ses doigts en elle, tout en continuant à sourire malicieusement. Elle approcha ensuite son visage de celui de Mélonye, et lécha son oreille, en la mordillant un peu :
« Et, visiblement, ça a l’air de pas mal t’exciter, ma petite salope... »
Rhian rougissait aussi, et Khaora s’écarta ensuite, léchant par la suite ses doigts imbibés du délicieux nectar de Mélonye, puis fit signe à sa fille d’approcher.
« Ça te tente, non ? »
Sa fille ne put que sourire.
« Qui n’aime pas jouer avec le cul de Mélonye ? »
Sûrement pas elle, en tout cas ! Se pinçant les lèvres, elle s’approcha, observant le doux fessier de Mélonye. Attachée au lit, la courtisane n’allait pouvoir que subir, et Rhian, elle, observait donc avec appétit ce délicieux cul. Elle alla donc se glisser dans le dos de la femme, et embrassa le creux de son cou, le mordillant un peu, tout en palpant ses fesses, les pressant et les caressant tendrement, avant même d’aller les pincer.
« Tu aimes ça, hein ? »
Elle approcha ensuite son doigt de son fondement, glissant ce dernier contre sa croupe, jusqu’à sentir le petit trou rosé de la femme, et le titilla un peu, avant de forcer le passage...
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Après que Mélonye ai exposé sa grande envie de la soirée, à savoir faire l’amour avec Rhian et Khaora, cette dernière sembla approuver. Elle exprima même qu’elle trouvera cela magnifique de voir sa fille et sa courtisane se faire l’amour. La monarque allait donc accéder à sa requête mais, comme toujours, cela se ferait selon son propre schéma. Ainsi, elle s’approcha de Mélonye puis lui attrapant doucement les mains, elle l’écarta de Rhian. La courtisane, telle une petite poupée de chiffon, se laissa faire et vit alors ses mains s’agripper au bord en bois du lit. Elle se demandait bien ce qui allait lui arriver, mais commença à en avoir une idée quand elle vit Khaora ramener des sangles. Bien rapidement, elle fut attachée au lit, et n’avait la possibilité que de subir désormais. Ses deux amantes allaient encore la faire craquer …
Cela commença assez rapidement d’ailleurs. Dès qu’elle fut attachée de la sorte, Khaora se mit à caresser sa délicieuse croupe d’une main, et son sexe de l’autre. Elle n’attendit guère pour la doigter, provoquant de terribles sensations dans le corps de la courtisane, qui se cambra face à toutes ces pulsions la parcourant. « Haa … » Couina-t-elle en se mordillant nerveusement la lèvre. Sentir ses fesses – cette partie extrêmement sensible chez elle – ainsi que sa féminité se faire traiter ainsi, ça avait de quoi la faire rapidement mouiller. Ses muscles se contractèrent légèrement sous les multiples spasmes qui la parcourait, et finit même par mouiller un peu. De quoi imprégner les doigts de sa majesté, qui finit par les lécher. Elle lécha aussi son oreille, lui susurrant que ça devait bien l’exciter tout cela. La courtisane, proie des deux femmes de sang nobles, ne fit qu’hocher docilement la tête, incapable de parler.
Ensuite, la Reine invita sa fille à se joindre à elle. Rhian se faufila dans le dos de Mélonye, puis lui embrassa le cou, avant de lui palper bien fortement les fesses. « Ohhh oui … Vous allez me rendre folle … » Répondit Mélonye face à la petite remarque de son amie. S’attaquer à la croupe de Mélonye, c’était le meilleur moyen de lui faire rapidement perdre la tête sexuellement. Quand on couplait cela à d’autres choses comme les baisers dans le cou, les léchouilles et autre, ça pouvait avoir l’effet d’une bombe. Surtout quand ça venait de Rhian tout particulièrement … Ainsi, la courtisane hoqueta de plaisir, et poussa un petit cri d’aise quand elle sentit les doigts de Rhian malaxer son fessier, avant d’y pénétrer tendrement dedans. « Haaaaan … » Gémit-elle, se contractant de toute part sous l’effet intense de plaisir qui la déchira de part en part. Elle serra ses cuisses l’une contre l’autre, dans une tentative désespérée de se faire du bien à elle-même au niveau de son sexe.
Elle se serait volontiers faite plaisir elle-même si elle n’avait pas les mains liées. Mais, l’objectif était après tout de la faire craquer, un peu. Elle subissait donc les terribles assauts digitaux de Rhian droit dans son fondement, qui se contractait face à ceux-ci. Ses poings se serrèrent alors qu’elle continua de frotter ses cuisses entre elles, tentant vainement de se soulager. Elle couina et gémit, son petit cul était tel un ardent brasier, et cela n’allait pas en s’arrangeant …
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S’occuper des fesses de Mélonye, c’était un rituel indispensable, une étape nécessaire et fondamentale quand on faisait l’amour avec elle. Rhian aimait bien ce qui traitait à l’anal, et elle le devait certainement, au moins en partie, à Mélonye. Sa courtisane et amante était une grande passionnée des fesses de Rhian, adorant les lécher, les pincer, les malaxer, les presser... Et la pénétrer par là, bien entendu. Il n’était donc que justesse que Rhian, en retour, lui rende la pareille. C’était bien ce qu’elle envisageait en ce moment. Khaora les regardait en souriant. À trois, il y avait de nombreuses configurations à avoir, et elles y allaient tranquillement.
Agenouillée contre Mélonye, Rhian se redressa un peu, ses pouces se glissant sur la croupe de la femme, écartant ses fesses, l’une de l’autre, dévoilant ainsi l’accès à cette délicate ligne creuse sombre qui filait entre ses deux monts moelleux. Elle écartait ainsi ses fesses, révélant, peu à peu, un fin et délicat trou rosé. Sa rondelle, ou, dit de manière plus scientifique, son anus. Rhian se pinça doucement les lèvres en voyant ceci, et s’approcha encore, soufflant dessus avec sa respiration accélérée, et enfouit le bout de son visage entre ses fesses. Mélonye était magnifique à voir d’ici. Certes, elle était belle, peu importe le point de vue, mais là, comme ça, la voir ainsi, à moitié couchée sur le lit, bras étirés, lui offrant sa croupe, c’était un spectacle magique.
« Tu es vraiment très belle, Mélonye... Tout simplement magnifique... »
Elle sourit encore, et s’aventura, venant glisser sa langue contre son fessier, titillant sa délicate, ce léger trou rose, étroit, difficilement abordable, et qui nécessitait de s’y prendre à plusieurs reprises pour pouvoir l’aborder sereinement. Elle léchait donc, crispant ses mains sur ses fesses, et filait sur elle, remontant d’avant en arrière, forçant peu à peu le passage, répandant sa salive, sa tête repartant, avant de retourner se plaquer contre ses fesses. Lentement, mais avec énergie et envie, Rhian élargissait peu à peu le trou de la femme, avant de se redresser.
Khaora, en effet, venait de se rapprocher, une lueur malicieuse dans les yeux. Une lueur qui disait qu’elle n’en avait pas encore fini avec les surprises.
« Tu l’as bien nettoyé, ma chérie ? Elle est bien prête, maintenant ?
- Hum... Oui...
- Alors, il est temps de passer à la suite. »
Un sourire amusé et pervers étirait les lèvres de sa mère, qui lui tendit un élixir, une belle petite fiole, que la Papuanne attrapa. En souriant, Rhian imaginait très bien ce qu’il y avait dedans, et se releva. Pendant de nombreuses minutes, elle avait léché avec délectation le doux fessier de Mélonye, et il était maintenant bien humide. Rhian avala alors le contenu de la fiole, puis sentit un vertige la saisir... Une chaleur certaine se mit à fuser dans son corps, et un profond soupir s’en échappa, puis elle gémit alors, serrant les lèvres, et donna une grande claque sur le cul de Mélonye...
...Puis, dans un hurlement, elle libéra un phallus masculin. Une solide verge alla taper contre le cul rebondi de Mélonye, et Rhian lui griffa les fesses en s’appuyant dessus, cambrant son dos en soupirant profondément.
« Oooohhh... Je... Haaaa... Pffff... Je ne suis pas spécialement habituée à.... À succomber à l’hermaphrodisme, Mélonye, mais... Hmmm... Pour toi, je... Je vais faire un effort, haaaa... »
Et un sacré effort, même, vu la taille de sa verge, qu’elle approcha des fesses de Mélonye. Ses joues étaient bien rouges, trahissant l’accroissement hormonal qu’elle venait de recevoir, et elle respirait profondément.
Son sexe se rapprocha ensuite davantage de ses fesses, et, en soupirant, Rhian entreprit de passer aux choses sérieuses...
Et s’enfonça dans son cul, en gémissant à nouveau.
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Faire l’amour avec Rhian était toujours, systématiquement, un moment de pur régal. Car même si de fait faire l’amour tout court semblait être bon, le faire avec Rhian l’était encore plus. S’abandonner aux bras de la princesse était la garantie de passer à coup sûr un moment de pur délice et plaisir, surtout pour Mélonye qui craquait, qui fondait comme neige au soleil dès qu’on mentionnait Rhian. C’était sa chérie, son amie, sa maitresse aussi. Elle était beaucoup de choses pour la courtisane ! Et là, la sentir venir provoquer sa croupe avec ses assauts digitaux était tout ce qu’il pouvait y avoir de plus jouissif en la matière. Le fétiche de la courtisane pour les fesses était tout sauf inconnu pour la Princesse et la Reine, qui décidèrent de s’en amuser. Alors qu’elle était attachée au lit, Mélonye ne pouvait rien faire d’autre que de couiner et serrer ses jambes l’une à l’autre pour se soulager. Se soulager du plaisir que lui apportait Rhian en ne faisait que caresser ses fesses.
La Princesse passa à l’étape supérieur quand elle s’agenouilla puis enfouit le bout de son visage dans la délicieuse croupe de Mélonye. « Haaaaa ! » Couina-t-elle fortement, alors qu’elle sentit la petite langue taquine de son amie venir provoquer sa petite rondelle. À ce moment elle s’attendait, naturellement, à ce que Rhian prépare le terrain pour venir l’explorer plus en profondeur. Mais pas de la manière qui allait suivre. Mélonye se crispa et couina de pur bonheur en ressentant cette langue fuser sur sa rondelle, rependant de la salive dessus jusqu’à ce qu’au bout de plusieurs assauts, cette petite porte s’agrandi d’elle-même. « Haaaw R-Rhian … » Marmonna Mélonye, toute tremblante et désireuse. Si elle désirait bien quelque chose à présent, c’était qu’on vienne méchamment la prendre par ici. Mais, Rhian était une femme et ne possédait pas ce qu’il faut … À moins que ?
Contre toute attente, la Reine offrit une fiole à sa fille. Quand elle en bu le contenu, une majestueuse et juteuse verge lui en poussa entre les cuisses. Elle fit l’aveux à sa courtisane qu’elle n’était pas habituée à l’hermaphrodisme mais que, rien que pour elle, l’effort sera fait. « M-Merci Rhian ... Tu ne le regretteras pas … » Dit-elle du bout de ses lèvres, avant d’ouvrir grandement la bouche et de laisser échapper un large et profond soupir, mêlant douleur et extrême plaisir. « HAA ! » Couina-t-elle, alors que la sublime Princesse empala sa croupe, enfonçant son tout nouveau sexe en elle. Ça c’était ce qu’elle voulait ! Ça c’était le type de sodomie qu’elle adorait ; sans prise de gants, à la dure ! Depuis lors, Mélonye sentit son corps partir en avant et en arrière, se faisant balancer par les puissants coups de trique de Rhian.
Chaque fois que cette queue rentrait dans ses entrailles, les écartelant, c’était une explosion de pur plaisir et bonheur qui éclatait dans tout le corps de la courtisane. Certes, c’était aussi très douloureux mais, cette douleur était recherchée ! C’était dans cette douleur que Mélonye prenait plaisir. Ainsi de suite, Mélonye trembla de toute part et se balançant d’arrière en avant à mesure que Rhian lui pilonnait l’arrière-train, lui arrachant des râles et des gémissements à tout vas. Son corps frissonnait intégralement, et elle avait du mal à garder les idées claires … Difficile de ne pas succomber à deux-cents pourcents face à une telle chose !
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Oui, Rhian n’était pas habituée à porter une queue. Elle était habituée à se faire prendre, que ce soit par ses courtisanes, des gardes, ou même sa mère. Oh, Rhian n’était pas non plus une femme à la sexualité totalement débridée, et elle choisissait avec soin ses amants, mais... Le fait est qu’elle en avait déjà eu un nombre assez important. Rien à voir avec une Mélinda Warren pour autant, mais Rhian n’avait pas à rougir. Il était pour autant rare qu’elle utilise ces fameuses potions d’hermaphrodisme. Mais là, pour Mélonye, elle était largement prête à franchir le cap. Son membre était dressé, prêt à l’action, et ses mains, après avoir palpé le cul de Mélonye, laissèrent Rhian passer à l’étape supérieure.
Dans un grand soupir, cette dernière banda ses muscles, et la pénétra d’un coup sec, en grognant de plaisir. Ses mains se crispèrent sur ses hanches, et Rhian émit un long et langoureux gémissement, avant de repartir dans l’autre sens, puis fila encore ne avant, déformant les parois internes de Mélonye. Cette dernière se tortillait sur place, remuant contre le lit, ses cris et ses soupirs venant combler et motiver Rhian. Son magnifique corps se creusait en filant d’avant en arrière, Rhian se pinçant les lèvres, crispant ses doigts sur le cul de Mélonye, s’appuyant sur ses hanches.
« Haaaaa... Hnnnnn... !! »
Rhian gémit une nouvelle fois, plus profondément, et banda ses muscles, puis y alla encore, multipliant les coups de reins. Le corps de Mélonye filait d’avant en arrière, avec Rhian en chef d’orchestre, sous le regard émerveillé de sa mère. Khaora aimait beaucoup voir sa fille chérie à l’œuvre. Mine de rien, elle était beaucoup plus perverse que son frère, Herebos, qui tenait davantage de leur père. Rhian, elle, avait hérité l’appétit sexuel de sa mère, un appétit débordant, qui l’amenait à avoir de nombreux amants. Rhian savait que la Reine organisait fréquemment des orgies dans sa suite nuptiale. C’était assez déstabilisant si on avait la vision classique nexusienne, mais, à Ashnard, on admettait très facilement l’utilité d’amants en-dehors de l’époux légal. Les Ashnardiens étant, pour la plupart, des humains avec des gènes démoniaques, il en résultait une forte propension à la Luxure, et un appétit sexuel très élevé, qu’on ne pouvait tout simplement pas épancher en voulant rester fidèle. De fait, historiquement, les périodes où, par excès de puritanisme, Ashnard avait voulu lutter contre les infidélités conjugales, avaient souvent débouché sur des catastrophes, car, en faisant ça, l’Empire accroissait la frustration des individus. Concrètement, ces périodes s’étaient traduites par un renforcement significatif de la discipline, de commandants nettement plus cruels avec leurs recrues, ou avec les prisonniers de guerre.
La jeune Princesse ne devait donc pas restreindre ses désirs, et Khaora était ravie de la voir faire l’amour. Oui, elle était si belle, ainsi, avec ses lèvres qui s’arquaient dans de longs et larges soupirs, son corps filant d’avant en arrière. Les mains de Rhian giflèrent les fesses de son amante, et elle sentit sa mère se glisser dans son dos, posant une main sur les fesses de sa fille, et l’autre sur l’un de ses seins
« Elle te plaît, hein ? Prends-là fort, Rhian, bien fort...
- O-Ouiii, hmmm... Haaaaa... Mé... Mélonye, haaaa... »
Khaora pinça le sein de sa fille, et l’embrassa dans le creux du cou, continuant à jouer un peu avec elle, puis rejoignit ensuite Mélonye, qui se faisait prendre en levrette. Khaora se plaça alors devant Mélonye, et caressa ses cheveux, tout en lui plantant, sous le nez de la courtisane, sa propre queue. Son vit se posa sur le front de la belle Papuanne, caressant également son nez.
« Deux queues royales rien que pour toi, petite pute... Tu es bien chanceuse, Mélonye. Prépare ma queue, ma chérie... Je suis sûre que tu as très envie de la lécher et de la sucer... »
Comme quoi, la Reine ne pouvait guère rester spectatrice très longtemps, et la voir participer sembla accroître encore davantage l’excitation de Rhian. Pour le dire simplement, elle était ravie de baiser Mélonye... Et encore plus ravie de le faire en compagnie de sa mère !
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Mélonye ne pouvait espérer mieux. On lui apportait beaucoup d’attentions ce soir-là, et tout ceci rien que parcequ’elle avait avoué son fantasme ? Celui de se faire prendre par Rhian et Khaora en même temps ? C’était suspect. Mais tellement bon, aussi … Elle n’avait pas à se plaindre. Surtout pas face à cette queue, cette lourde et douloureuse queue qui lui rentrait dans l’arrière-train incessamment. Rhian s’était surpassée pour faire plaisir à Mélonye, ce qui était incroyablement touchant. La courtisane ne pouvait que l’aimer davantage pour ce petit sacrifice qu’elle avait fait. Mais tout ceci devait forcément faire partie d’un jeu, car la reine et la princesse semblaient avoir une idée derrière la tête. Plus précisément la reine. Mais Mélonye était bien trop submergée par le plaisir pour pouvoir y réfléchir. Et le voulait-elle ? Non. C’était déjà très bien comme ça, elle n’en demandait pas plus !
Juste se faire sodomiser brutalement par Rhian, c’était la plus belle chose qui pouvait lui arriver. La reine encouragea sa fille à la prendre plus fortement. C’était aussi l’avis de Mélonye, qui en voulait toujours plus. Se faire prendre plus brutalement, plus fortement, oui ! Elle n’aurait jamais assez de sentir cette verge lui déformer les entrailles et taper contre son fond. Le passage de cette queue dans ce trou étroit et sensible lui procurait d’énormes sensations, indescriptibles. Des vagues de pures plaisirs, incessantes, qui parcouraient tout son corps. Des vagues qui étaient de plus en plus grandes, et qui déchiraient à force les cordes vocales de Mélonye qui ne pouvait pas retenir ses gémissements. Mais bientôt, elle allait devoir le faire car … La reine ne resta pas longtemps passive. En effet, sa majesté décida de rejoindre sa fille et se plaça devant la courtisane, avec également une queue bien dressée.
Khaora avait vu très juste en disant que Mélonye devait avoir très envie de la lécher et de la sucer. Elle put le constater quand, à peine avait-elle finit sa phrase, que la courtisane partit dévorer sa trique. Sans prendre de gants, telle une affamée, elle avala ce délicieux morceau gorgée de sang et de plaisir, se mettant à vigoureusement le pomper. Et pendant qu’elle l’aspirait profondément dans sa gorge, sa langue tournoyait tout autour. Quand elle le retirait, elle tâchait de garder la délicieuse cerise entre ses lèvres, afin de faire des succions dessus. Ainsi de suite, Mélonye procura une belle fellation à la reine, exactement comme elle le lui avait demandé. Et vu comment elle s’y prenait, Mélonye était effectivement très assoiffée. La jeune femme était ainsi prise entre deux feux ; d’un côté elle se faisait méchamment sodomiser – à son plus grand plaisir – et de l’autre elle pompait une délicieuse queue de toutes ses forces.
Peut-être allait-elle parvenir à satisfaire mère et fille en même temps ? Ça serait un petit exploit dont elle ne manquerait pas de s’en vanter !
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Khaora aurait voulu juste se contenter d’observer sa fille bourrer cette femme, la prendre avec force et énergie. Dans l’idéal, elle n’aurait été qu’une simple et silencieuse spectatrice, observant le spectacle de sa fille bourrer le cul d’une belle servante. Mais la Reine n’avait pas pu rester calme éternellement. Ce spectacle... Ce spectacle était tout simplement trop beau. Sa fille, sa magnifique fille, était tout simplement somptueuse dans la façon dont elle prenait l’arrière-train de Mélonye, la butinant avec force, accélérant de plus en plus. Rhian grognait et soupirait, les cheveux en sueur, des gouttes glissant le long de sa peau, ses mains se crispant sur les hanches de la femme. La courtisane avait gémi son plaisir, et, quand une trique s’était présentée devant elle, ses gémissements et hurlements se turent au profit de bruits de succions et de soupirs.
« Hmmmm... Quelle soif, Mélonye, haaaa... Hmmmm... Là, ma chérie, c’est... C’est bien, hmmmm... !!
- Haaaaa... Hnnnnn... »
Serrant les dents, Rhian continuait à la prendre, à se contorsionner dans le cul étroit de Mélonye. La douleur était parfois si intense qu’elle giflait la belle Papuanne, faisant claquer ses doigts sur son délicieux postérieur, acquérant ainsi plus de force et plus de convictions. Soufflant encore plus longuement, elle multipliait les coups de reins, encore... Quelle énergie, quelle force ! C’était ça, le pouvoir du sexe ! Une énergie qui vous transcendait, qui vous aspirait, comme en ce moment. Rhian y succombait volontiers, multipliant les coups de reins.
Le temps filait à toute allure, et, au bout d’un moment, Khaora finit par se redresser. Sa verge était bien dressée, assoiffée, et elle souleva Mélonye. Rhian, perturbée, cligna des yeux, déstabilisée, avant de se rétablir.
« Allez, Rhian, aide-moi... Je n’en ai pas encore fini avec toi, Mélonye, rassure-toi... »
Rhian gémit lentement, car, quand Mélonye se redressa, sa queue s’enfonça plus lourdement en elle. Néanmoins, Khaora réussit à la redresser, et, juste après ça, enfonça sa trique assoiffée dans l’intimité de Mélonye, avant de gémir de plaisir. La Reine avait finalement réussi, et, maintenant, pour le plus grand bonheur du trio, Mélonye était littéralement prise en sandwich entre ces deux femmes affamées et insatiables...
... Comme un rêve devenant réalité.
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Mélonye satisfaisait son insatiable soif en pompant bien généreusement la queue de sa majesté. Mais aussi délicieux et jouissif cette activité était, elle ne pouvait pas durer. La courtisane pompait, encore et encore, accueillant avec appétit ce succulent morceau de chair dans sa gorge, qui se faisait déformer à chaque venue. Elle couinait et gémissait, tandis que son corps lui envoyait des milliers de vagues de plaisir, grâce à la prodigieuse sodomie que lui faisait la princesse. Rhian n’en démordait pas et continuait de perforer son anus, au plus grand bonheur de Mélonye qui était une sodomite dans l’âme … Ses gémissements étaient étouffés par la queue joufflue de la reine, mais on ne pouvait pas douter du bonheur fou qu’elle ressentait en ce moment, à se faire prendre par les deux plus belles et merveilleuses femmes au monde !
Mais comme dit, cette fellation ne pouvait durer. Ainsi la reine décida de se redresser, enlevant sa sucette à Mélonye qui semblait un peu frustrée de ne plus pouvoir y gouter. Mais, elle fut rapidement comblée à nouveau puisque la reine se mit en position pour s’enfoncer en elle, dans sa féminité … Prenant ainsi la courtisane en sandwich, entre elle et sa fille. « Haaaaaaan !!! » Couina fortement Mélonye qui se crispa complètement, son corps se faisant submerger de plaisir de toute part. Elle se faisait méchamment sodomiser d’un côté, et sèchement prendre de l’autre. Les coups de butoirs de la reine lui arrachait de violents spasmes de pur plaisir, alors que Rhian se démenait encore et toujours pour ouvrir sa rondelle, arrachant un plaisir encore plus puissant et audible à Mélonye.
« Ou-OUIII ! HAAAAAW !!! » Hurlait presque la courtisane, ne pouvant plus retenir aucun cri. C’était tout simplement trop bon, trop jouissif ! Son corps se faisait balancer entre Rhian et Khaora, prit avec toute leur hargne et leur force. L’anus de Mélonye se contracta fortement autour de la queue de Rhian, tellement le plaisir était puissant et saisissant. Elle se mit à mouiller, son nectar féminin se mettant à couler sur la trique de sa reine, et même au sol. Mélonye souleva ses cuisses pour venir les enrouler autour des hanches de sa majesté, afin de ne reposer uniquement que sur la force des bras de la mère et de la fille. Elles allaient rendre folle la pauvre courtisane qui n’en pouvait plus de couiner son plaisir. Elle mouillait, elle gémissait … Son corps se convulsait dans de grands spasmes de plaisirs, avant que finalement, il ne cède à une succession d’orgasmes.
Mélonye sentit son corps la trahir, alors qu’un puissant orgasme la déchira une première fois, la faisant mouiller copieusement. Sa voix ne put suivre le mouvement … Mais cela ne l’empêcha pas de jouir. Un premier orgasme la foudroya, provoqué par Rhian à force qu’elle sodomise aussi puissamment sa pauvre courtisane … Puis un deuxième, provoqué par Khaora, qui venait de faire éclater des centaines de milliers de papillons au ventre de Mélonye. Ces deux orgasmes furent suivis par de micro jouissances, jusqu’à ce que les deux nobles finissent par jouir à leur tour, fourrant Mélonye à raz-bord de leur crème. La courtisane sentit son estomac se remplir du foutre de Rhian, tandis qu’elle se sentit encore plus pleine quand Khaora aussi, la fourra généreusement de sa semence. À force, son petit ventre présenta même une fine bosse …
Mélonye assistait à la concrétisation de son plus grand fantasme, et ça … C’était un présent inestimable.
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Khaora venait de rejoindre sa fille dans cet art délicat qui consistait à prendre Mélonye autant que possible, et aussi fortement que cela pouvait se faire. Les deux femmes la pénétraient, chacun d’un côté, enfermant la jeune courtisane, qui n’avait plus aucune échappatoire. Elle accompagnait les mouvements des deux femmes par ses soupirs, ses gémissements, et par ses cris. Rhian, elle, ressentait un plaisir indicible et fulgurant à la prendre, à s’enfoncer dans son fondement, une douleur terrible qui était à l’origine d’une vague de plaisir immense. Rhian et Khaora se faisaient bel et bien toutes les deux plaisir en prenant ainsi la belle Mélonye, qui ne pouvait guère que gémir et encaisser, en se tortillant sur place.
« Hmmmm... Haaaa... !! »
Soupirant, gémissant longuement, Rhian explorait des sensations qui lui étaient très largement méconnues. Le sexe anal, la sodomie, n’était pas une chose qu’elle faisait régulièrement, surtout en étant dotée d’une verge. Ce faisant, Mélonye pouvait se vanter d’avoir réussi à pousser Rhian dans ses retranchements, à la lancer dans un domaine qu’elle ne maîtrisait pas. La Papuanne continuait à prendre son amante, encore et encore, crispant ses mains sur ses seins, magnifiquement soutenue par sa mère, ce qui atténuait la fatigue physique qu’elle ressentait.
Sous ce traitement onctueux et intense, Mélonye se laissait prendre. Rhian la bourrait, grognant, gémissant, soufflant abondamment, jusqu’à approcher, elle aussi, de l’orgasme. Les trois femmes jouirent successivement, Khaora terminant le bal en crachant d’épais filaments de foutre, puis cette vague électrique sembla s’envoler, la tornade de désir les ramenant sur terre.
« Haaaaaaaa... !!
- Mmmhmmmm... !! »
Venant de s’abandonner en Mélonye, les trois Papuannes finirent par s’étaler dans le lit de la jeune femme, la tête de Mélonye posée sur la poitrine de Khaora, Rhian lovée contre elle. Leurs peaux en sueur se collaient entre elles, et Rhian respirait lourdement, soulevant et abaissant sa poitrine.
« Oh, Mélonye, c’était... C’était fabuleux.
- Oui... C’est pour ça que j’adore passer mes soirées ici... »
Passer sa soirée au harem, c’était la promesse de passer ensuite une excellente nuit. La situation actuelle ne faisait que le confirmer !
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Mère et fille se démenaient pour bourrer le mieux que possible pauvre petite courtisane qu’était Mélonye. Bien qu’on ne pouvait pas réellement la plaindre ; cette situation elle en avait rêvé tant de fois ! C’était un grand fantasme pour elle, de se faire prendre aussi méchamment par la reine et la princesse en même temps. Un fantasme qui s’était concrétisé cette nuit-même ! Si ça ce n’était pas être choyée, qu’est-ce ça devait être alors … Mélonye baignait dans la joie et le plaisir, les joues aussi rouges que des tomates, à force de se faire sodomiser et prendre. Rhian derrière elle s’abandonnait à la joie de la sodomie, tandis que sa mère labourait la courtisane de toutes ses forces, finissant immanquablement par se vider en elle. Mélonye fut remplie de toute part, se sentant plus pleine que pleine … À vrai dire, jamais elle ne s’était sentie si remplie qu’à ce moment-là. Et cette sensation était tout simplement exquise !
Mais comme toute bonne chose avait une fin, les trois femmes finirent par jouir l’une après l’autre, après tant d’effort et de plaisir. Mélonye aussi connut un magnifique orgasme qui la saisit corps et âme, et se mit à mouiller. Un magnifique final qui la laissa à bout de souffle et surtout les yeux plein d’étoiles. D’épaisses couches de foutre vinrent à la fois remplir son anus, grâce à Rhian, mais aussi sa féminité par la grâce de la reine Khaora … Celle-ci se soulagea et son orgasme aussi, fut très délicieux à regarder et éprouver. Mais les trois femmes avaient fini de jouir et finirent donc par se laisser allonger dans le lit de la courtisane. Mélonye posa sa tête sur le buste de sa vénérable reine. Rhian se lova contre, et les trois amantes reprenaient doucement leur souffle, profitant de cet après-coup. Mélonye sourit à son amie, ne pouvant s’empêcher de venir doucement saisir et serrer sa main dans la sienne. « C’est toi qui étais fabuleuse, Rhian … » Déclara alors Mélonye, un doux sourire aux lèvres.
Mais elle se rappela que la monarque était là … La politesse voulait de la complimenter aussi ! « Et vous, ma reine, vous m’avez fait atteindre un ciel que personne ne m’avait jamais fait atteindre ! » Dit-elle, embrassant doucement la peau en sueur de Khaora. Mélonye se lova contre elle, ronronnant doucement tel un félin roucoulant contre la jambe de son maitre. Mais ses yeux étaient pour Rhian, qui venait de lui faire réaliser son plus grand fantasme, rien que pour lui faire plaisir … Mélonye lui était infiniment redevable et reconnaissante pour ce si beau geste. La courtisane nota toutefois ce que venait de dire la reine et lui sourit malicieusement, hissant son visage à hauteur de son oreille, pour lui murmurer quelque chose. « Vous pourriez rester pour la nuit, ma Reine … Mon lit est assez grand pour vous accueillir vous et votre fille … Et puis, avouez que dormir à plusieurs est plus agréable. » Lui murmura-t-elle d’une voix taquine.
« Même si, je n’ai pas encore sommeil, ma Reine … » Avoua-t-elle finalement, faisant comprendre qu’elle avait pour désir de continuer à faire plaisir à Khaora et Rhian. « On s’est occupé de vous, puis de moi … » Dit-elle, avant de regarder malicieusement Rhian. « Il en reste une, je crois. » Déclara-t-elle, un sourire taquin aux lèvres.
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Rhian respirait lourdement, et suait abondamment. Elle venait de coucher avec Mélonye tout en étant dotée d’une verge ! C’était à peine croyable, et c’était pourtant bien la réalité. La Princesse était debout, tandis que Khaora s’était assise sur le rebord du lit, et accueillait dans ses bras le corps chaud et bouillonnant de Mélonye. La main de Khaora caressait tendrement le dos de la courtisane, qui leur proposa de dormir dans son lit, ce qui ne manqua pas de faire sourire la Reine.
« Toi, tu n’as pas envie qu’on parte trop vite, hein ? »
Comment ne pas la comprendre ? Ce n’était pas tous le sjours qu’on avait droit d’avoir, dans sa chambre, la Reine et la Princesse. Toutefois, Mélonye n’était pas encore partante pour se coucher trop tôt. Maintenant que Rhian avait joui, la magie rose s’était dissipée, de sorte qu’elle avait retrouvé toute sa féminité, un liquide séminal coulant le long de ses cuisses. Elle respirait encore lourdement, ce qui la rendait très belle à voir. Ses lourds seins, sa coiffe dorée le long de ses épaules, ses joues rouges... Une magnifique vision, qui amena Mélonye à leur rappeler que personne ne s’était encore occupé de Rhian comme il se doit.
La Princesse, en entendant ça, se pinça les lèvres, retenant un frisson en elle. Néanmoins, Khaora se mit à sourire, une lueur amusée dans les yeux, tandis que sa queue se redressa, caressant les cuisses de la femme. Elle caressait tendrement le dos de Mélonye, venant gratter sa peau, et attrapa dans sa main le menton de Mélonye, relevant un peu son visage, pour aller l’embrasser.
« Oui... Je dois admettre que tu as raison, ma chérie... Et quelle mère saurais-je, si je ne m’occupe pas de ma fille bien comme il faut ?
- Maman...
- Eh bien, Rhian ? Tu n’as pas envie qu’on s’occupe de toi?
- Si, mais... »
Elle rougissait, ayant encore un peu de mal à être totalement à l’aise devant une relation incestueuse si librement affichée. Et puis, la perspective d’être la proie de ces deux redoutables femmes n’était pas sans la laisser indifférente. La femme finit toutefois par sourire, et par se déplacer un peu.
« Ce n’est pas ça, Mère, mais... Entre Mélonye qui songe déjà à se coucher, et toi qui appartiens quand même à une autre génération, j’ai surtout peur que vous ne soyez pas à la hauteur... »
Khaora esquissa un léger sourire, et regarda encore Mélonye.
« Je crois qu’elle nous nargue... Non ? »
-
Effectivement, Mélonye n’avait pas vraiment envie que ces deux femmes partent trop vite. Que ce soit la reine ou la princesse, la courtisane les voulait toutes les deux ce soir ! Et idéalement passer la nuit avec elles, jusqu’au petit matin. Mélonye avait tout simplement envie de profiter de ce moment, de ce petit privilège d’avoir mère et fille en même temps, dans le même lit. Ce n’était pas tous les jours que ça arrivait, surtout quand c’était un fantasme. Après tout il fallait rappeler que tout ceci partait d’un fantasme que Mélonye avait confié à Rhian. Celui de faire l’amour à la reine et la fille en même temps ! C’était un peu résumé de manière simple mais l’idée était là. Néanmoins, les trois amantes se reposaient un peu, avec une courtisane lovée contre le corps de sa vénérable reine, dont la trique n’avait pas disparue contrairement à celle de Rhian.
Cette belle queue qui continuait de frotter contre ses cuisses, faisant frémir doucement Mélonye. Khaora finit par provoquer un peu sa fille en acquiesçant les dires de la féline courtisane. Oui, elles devaient à présent s’occuper de la princesse, même si celle-ci osa les narguer ! Pensait-elle vraiment s’en tirer aussi facilement ? Mélonye allait lui prouver le contraire. Du moins elle l’espérait … Elle ne se doutait pas que son amie avait en réalité encore un peu de mal à se faire à l’idée d’une relation incestueuse, malgré qu’à contrario, la reine semblait à l’aise dedans. Quoiqu’il en soit, Mélonye et Khaora allaient devoir s’occuper sérieusement de la princesse. Et cette petite provocation n’allait pas la sauver. « Je crois bien, ma reine. » Répliqua la courtisane, se redressant. Elle se déplaça à quatre pattes telle une panthère noire, venant se déplacer derrière Rhian, se mettant dans son dos.
« Tu n’as pas idée de ce qu’on peut te faire Rhian … Tu pourrais être notre proie. » Lui dit alors la courtisane, en une susurre à l’oreille. Ses mains se posèrent sur ses épaules et, délicatement, elle commença à les caresser. Mélonye y allait doucement pour le moment, mais sans prévenir, elle glissa sensuellement ses mains vers son buste, et empoigna sa lourde poitrine. « À une contre deux, c’est toi qui ne fera pas le poids ! » Finit-elle par dire, taquinant la princesse. Ses mains empoignèrent donc les doucereux seins de Rhian, alors que ses petits doigts de fée titillèrent ses douces pointes rosées. La princesse était comme prisonnière entre les bras de Mélonye, qui ne comptait pas la relâcher si facilement. Sauf si la reine en décidait autrement … Après tout, elle avait encore une belle trique à soulager.
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Bien sûr qu’elle les narguait ! C’était comme ça que ça marchait, comme ça qu’elle allait les stimuler, qu’elle allait les motiver et les inciter à passer aux choses sérieuses. Un sourire ravi sur les lèvres, Rhian regardait ces deux beautés autour d’elle. Khaora n’était pas dupe, et souriait, en sachant que, tout ce que sa fille voulait, c’était en avoir pour sa soif. Elle voulait une séance de sexe qui soit à la hauteur de ses attentes, et ça, ça faisait partie de ce que Khaora pouvait lui faire. Autrement dit, Rhian n’était pas au bout de ses surprises. Mélonye se glissa rapidement dans son dos, se mettant à quatre pattes sur le lit. La courtisane avait de quoi être excitée. Elle était avec Rhian et avec sa mère. Un sacré combo, qui en faisait rêver plus d’un ! Elle se rapprocha du cou de Rhian, qui se mit à soupirer sous ce contact, fermant les yeux en crispant les poings, gémissant ensuite quand elle sentit les mains de Mélonye s’approcher de ses seins.
« Haaaa… »
Un délicat soupir s’échappa de ses lèvres, et elle tourna la tête sur le côté, venant chercher les lèvres de Mélonye. Leurs souffles se croisèrent, puis ses lèvres se collèrent aux siennes, dans une tendre étreinte. Khaora, de son côté, fléchit les genoux, et posa ses mains sur ceux de Rhian, puis écarta ses jambes. Tout en s’asseyant sur le sol, contre le rebord du lit, elle approcha sa tête, et fourra sa langue dans l’intimité de sa fille, remontant ses mains pour les glisser sous elle, en les posant sur ses fesses. Rhian sursauta, et mordilla légèrement la lèvre inférieure de Mélonye, tout en papillonnant des yeux.
La langue de sa mère se glissa en elle, et elle poussa en avant, incitant ainsi Rhian à tomber vers le lit. La jeune femme s’affala sur le dos, clignant des yeux en voyant, au-dessus d’elle, Mélonye. Sans attendre, et sans guère parler davantage, les mots étant superflus, elle agrippa ses cheveux d’une main, et l’amena vers elle, pour lui offrir un nouveau et tendre baiser. Ses lèvres se plaquèrent aux siennes, et elle soupira encore, se tortillant sur place, tout en sentant les coups de langue de sa mère, qui se glissait profondément en elle.
Khaora atteignit rapidement son bouton de plaisir, et le titilla avec sa langue, pressant son appendice dessus, faisant se tortiller Rhian dans tous les sens, qui passait son temps à gémir et à soupirer, papillonnant des yeux au fur et à mesure que le plaisir croissait en elle.
« Hmmmm… Haaaaaa… En-Encore… !! » réussit-elle finalement à dire.
Et que de dire plus, en vérité ? Encore, tout simplement ! C’était un message amplement suffisant.
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Avoir la reine et la princesse dans son lit, en même temps, c’était quelque chose d’inespéré. C’était son plus grand fantasme et, par le plus grand des bonheurs, il était en train de se réaliser. Mélonye était comblée, heureuse, et ne comptait pas décevoir les nobles qui étaient dans son lit ce soir. D’ordinaire elle était très sûre et confiante quand seulement Rhian était là – c’était son amie après tout, elle était habituée – mais là, la reine était présente. Il ne fallait pas la décevoir, il fallait au contraire l’impressionner ! Tout ceci pour dire que Mélonye était aux anges et s’était mise dans le dos de sa princesse, pour mieux masser ses lourds seins.
Rhian ne tarda pas à gémir doucement de plaisir et tourna sa tête, afin de capter les lèvres de sa courtisane. Cette dernière sourit et embrassa tendrement la jeune femme, fourrant bien volontiers sa langue dans sa bouche, venant chercher cette saveur si unique et si savoureuse. Ses mains continuaient de peloter sa belle poitrine alors qu’un langoureux baiser se fit entre les deux femmes. Mélonye massait à mains pleines ses deux globes de chair, mais finit par rassembler ses pouces et ses index autour de ses petites pointes, se mettant à les pincer, à les rouler du bout de ses doigts pour faire frémir son amie.
Seulement, la reine Khaora ne resta pas longtemps les bras croisés. En effet, la noble femme se mit en place, descendant du lit pour s’asseoir au sol, contre le rebord du lit. De cette manière elle avait plein accès sur la féminité de sa fille, et ce fut d’ailleurs sa priorité. Mélonye sentit la belle princesse se mettre à rougir et gémir quand la reine s’occuper de son entrejambe. Un sourire naquit sur son visage en voyant celui de son amie se détendre et rougir de plaisir. Elle finit par s’allonger contre le lit, avec le visage d’une Mélonye pendu au-dessus, avec sa luxuriante chevelure tombant d’un côté et de l’autre. Mélonye se fit rapidement agripper par la princesse qui lui vola à nouveau un baiser, fourrant alors sa langue bien chaudement dans sa bouche. La courtisane participa activement, embrassant aussi tendrement qu’elle le pouvait sa princesse. Mais, ça aurait été mal connaitre Mélonye que de penser qu’elle allait simplement se contenter d’embrasser Rhian.
La courtisane se redressa puis profitant de la position de la princesse, se hissa au-dessus d’elle, avant de doucement lui présenter sa fine fleur féminine. « Tu aimes jouer avec ta langue, autant joindre l’utile à l’agréable, n’est-ce pas ? » Déclara Mélonye pour taquiner sa belle amie. Elle colla ainsi son sexe de manière à l’offrir à la délicate bouche de Rhian, mais en même temps, se pencha pour poser fermement ses mains sur sa poitrine. Mélonye se remit à la masser et à la provoquer, rien que pour procurer encore plus de plaisir à la pauvre princesse, qui était prise entre sa maman, et sa meilleure amie ... Car effectivement, Mélonye croyait fermement être LA meilleure amie de Rhian, en toute modestie.
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Rhian était prisonnière entre ces deux femmes, ces deux expertes. Le corps féminin n’avait plus aucun secret pour elles, et, face à elles, Rhian ne pouvait que fondre. La délicieuse Princesse à la peau basanée succombait entre les caresses et les baisers des femmes sur elle. Sa mère s’occupait au mieux de son bourgeon intime, enfonçant sa langue en elle, titillant son clitoris, répandant en elle d’intenses frissons de plaisir. Les soupirs onctueux de Rhian remplissaient la pièce, attisant le désir de Mélonye, qui la regardait se tortiller sur place, se dandinant sous l’effet du plaisir. Ce dernier s’exprimait en elle avec puissance, et la main de Rhian se redressa, venant caresser la joue de Mélonye. La courtisane soupira encore, et se redressa.
La Papuanne se pinça les lèvres en la voyant se positionner au-dessus de son visage, et entrouvrit légèrement les lèvres, des gouttes de cyprine glissant sur elle. On pouvait lire, dans ses yeux, le plus profond des désirs, à tel point qu’elle en avait même du mal à parler.
« Mé... Mélonye, haaaa... »
Elle en avait du mal à parler, et à réfléchir consciemment. Ses lèvres s’entrouvrirent encore en voyant Mélonye fléchir les genoux, sa vue étant obstruée par le spectacle de son sexe, de ses lèvres intimes qui se rapprochèrent de son visage. Puis la femme se posa sur elle, et Rhian remonta les mains, délaissant les cheveux de sa mère pour les poser sur les cuisses de la femme, enfouissant sa langue en elle.
« Hmmmm... !! »
Rhian ferma les yeux, la mouille de la femme filant sur ses lèvres, et entreprit de la lécher activement, titillant rapidement, à son tour, son bouton de plaisir. La Papuanne savait aussi y faire, mais, pour ne rien lui épargner, Mélonye entreprit de pincer ses seins, les caressant tendrement, provoquant des ondes de frisson supplémentaires dans le corps de Rhian. Coincée entre ces deux beautés, elle ne pouvait guère espérer faire autre chose que se laisser faire.
Sous le traitement exquis de ces deux beautés, Rhian sentit bien qu’elle n’allait pas pouvoir résister très longtemps !
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Satisfaite, Mélonye l’était. Il n’y avait pas plus tard que cela elle se souvenait d’une phrase de son amie. Cette phrase qui lui avait valu le traitement qu’elle percevait à l’heure actuelle. Ainsi donc ni la reine ni la courtisane n’étaient à la hauteur ? À présent voilà que Rhian était prise entre ces deux beautés sauvages, sévèrement stimulée de toute part. La reine était entre ses cuisses en train de lécher et apporter mille et une attention à son sexe et à sa douce perle. Tandis que Mélonye, l’impétueuse courtisane de Rhian, s’était assise sur son visage, incitant la somptueuse princesse à lécher et racler son sexe. Mélonye sentait son corps se crisper et se détendre à la fois, à mesure que la langue de son amie continuait de remuer tendrement en elle. De terribles et beaux frissons la parcouraient et lui faisait cligner des yeux, la faisait haleter et gémir de pur bonheur.
« Haaaaan ! » Couina-t-elle fortement, la bouche entrouverte, se sentant progressivement amenée sur le chemin de la libération. Rhian était si efficace et si experte avec sa langue qu’elle allait rapidement faire jouir sa pauvre courtisane. Mais cette dernière était déterminée à en faire de même envers la princesse et avait décidé de s’occuper de ses seins en parallèle. Posant ses mains dessus, elle s’était mise à pincer et masser ses délicieux et durs tétons, et décida même de narguer Rhian à son tour. « A-Alors, Princesse ? Hmmm ... On n’est pas ... Haaa ... Pas à la hauteur ? » Dit-elle la voix saccadée par les délices que procurait la langue de Rhian dans son antre féminine. Il n’y avait rien à dire de plus sur les talents et l’extrême habilité de Rhian en matière de cunnilingus ... Mélonye fondait comme neige au soleil, rougissant et gémissant de toute part.
Sa mouille inondait la bouche de son amante qui devait s’en régaler à chaque goutte. Plus ça durait, plus la courtisane se sentait partir, se sentait s’éloigner vers des monts de plaisir infini ; vers l’orgasme ! Ce fut au bout de longues et très plaisantes minutes que Mélonye finit par craquer. Sa voix s’éleva et son corps se raidit, alors qu’elle laissa sortir un long et profond soupir cristallin. L’orgasme la frappa de plein fouet. Rhian était parvenue à la faire atteindre le Nirvana rien qu’avec sa langue ! La courtisane était dans un autre monde, remplit de douceur et de plaisir infini. Un monde de pur bonheur, alors qu’elle jouissait, encore et encore. Sa cyprine coula doucement entre ses cuisses et gratifia sa meilleure amie. Il n’y avait que Rhian pour procurer de pareils orgasmes à Mélonye !
La courtisane s’était crispée sur les seins de la princesse pendant sa transe, pendant que des milliers de papillons virevoltaient dans son bas-ventre. Et tout ça, grâce à Rhian et Khaora ... Telle mère, telle fille !
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Couchée sur le dos, Rhian était coincée entre ses deux amantes. Mélonye et Khaora… Sa courtisane et sa mère, deux amantes redoutables, qui étaient bien décidées à calmer les ardeurs de Rhian, et à lui montrer qu’on ne les provoquait pas en toute impunité. Après tout, elle les avait bien cherchés. Pour autant, Mélonye et Khaora se montraient très douces. Aucune des deux femmes n’allait faire de mal à Rhian. Khaora la suçait donc avec appétit, griffant néanmoins de temps en temps sa peau, pendant que Mélonye, assise sur le visage de la Princesse, glissait de droite à gauche, son sexe venant caresser ses lèvres, laissant sur sa tête des traînées de mouille. Rhian soupirait longuement, bien incapable, en ce moment, de repousser les vagues de désir qui remontaient en elle. Ses mains caressaient les cuisses de Mélonye, appuyant sur sa peau, la crispant, et sa langue continuait à filer à l’assaut. Elle faisait tout ce que sa mère et les courtisanes lui avaient appris, tout en mouillant également. Sa mère était terriblement douée avec ses coups de langue également, et, dans cette chaîne de plaisir, Rhian était en plein milieu, traversée par une vague incroyable de bonheur.
« Hmmm… Mmmmhmmm… ! »
Non, rien à faire, impossible de les repousser ! Elle couina davantage quand les deux mains de Mélonye se posèrent sur ses seins, pinçant ses tétons, déclenchant dans le corps de Rhian une vague de plaisir supplémentaire. Sa respiration s’alourdit, son rythme cardiaque se mit à croître, et ses ongles s’enfoncèrent plus douloureusement dans la chair de la femme. Mélonye continuait à danser sur elle, à tirer sur ses seins, les gémissements de Rhian étouffés par ses cuisses. Pour autant, elle entendit la dernière la narguer, en reprenant les propos provocateurs précédemment formulés par Rhian.
Pour unique réponse, Rhian gémit encore, sa langue filant de nouveau à l’assaut. Elle avait bien écarté ses jambes, permettant ainsi à Khaora de la lécher très facilement. Toutefois, sa mère glissa aussi ses longs doigts, pinçant son clitoris, serrant et titillant le bouton d’amour entre ses ongles. Rhian sentait à chaque fois comme des éclairs la traverser, mettant son corps sous pression, et la poussant inexorablement vers l’orgasme. En retour, elle léchait plus énergiquement encore Mélonye. Il y avait… Il y en avait trop, tout simplement ! Trop de sensations, trop de vague, trop de désir éclatant en elle.
*Je… Je vais jouir, bon sang… !*
Quand Mélonye se relâcha, et éclaboussa le visage de Rhian, cette dernière se relâcha également. Tous ses muscles se décontractèrent en quelques secondes contre la langue de sa mère, et, dans un grand et ultime soupir, Rhian s’abandonna avec joie à l’orgasme. Le plaisir éclata en elle, tel un magnifique coup de fouet, et, pendant plusieurs secondes, elle disparut donc, s’aliénant dans le sexe, avant de reprendre, petit à petit, ses esprits.
« Haaaa… Vous… Vous êtes vraiment douées…
- Tu es bien moins bavarde, d’un seul coup, ma chérie… Mais Mélonye ne t’a pas loupé, tu as le visage tout trempé ! »
Rhian pouvait sentir la mouille sur sa tête, et elle cligna des yeux, étalée au milieu du lit. Khaora regarda ensuite Mélonye, et pencha la tête vers Rhian.
« On va devoir te laver… »
Et, pour ça, rien de mieux que leurs langues, n’est-ce pas ?
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Mélonye s’était bien acharnée contre la suave poitrine de Rhian, tandis qu’elle pressait sa féminité contre ses lèvres. Oui, la courtisane s’était un peu laissée à quelques libertés, laissant le sexe, la luxure guider ses mouvements. Elle s’était donnée à cœur joie la tâche de forcer Rhian à lui lécher l’entrejambe jusqu’à la pousser à l’orgasme. Il n’y avait qu’elle – et sa mère – pour parvenir à un tel résultat rien qu’avec une langue. La courtisane était donc dans une belle transe où tout son corps frémit et vibra, au même moment que la princesse se mit également à jouir. Les mouilles coulèrent et, effectivement, le petit visage de Rhian se retrouva asperger du nectar de Mélonye. Il allait falloir nettoyer tout ça ! Mais, après que la tempête serait passée. Car l’orgasme de la jeune femme dura un peu plus longtemps que prévu.
Mais quand il se termina, la laissant toute essoufflée et rêveuse, la jeune femme libéra le visage de son amie. Les cheveux collés sur son front, la belle courtisane finit par se placer à côté de Rhian, s’allongeant gracieusement. Puis, la reine se redressa et, souriant à sa fille, lui indiqua qu’elle avait le visage tout trempé. Mais ce n’était pas de la sueur ; c’était la mouille de Mélonye, qui s’était peut-être un trop laissée aller. La femme sourit à son tour surtout en entendant la solution que proposa la reine pour nettoyer tout ça. Placée sur son flanc droit, et la reine sur son autre flanc, les deux femmes allaient s’en donner à cœur joie. Mélonye approcha son visage, puis en un geste très langoureux et soignée, déploya ses lèvres sur la joue de Rhian. Elle rougit doucement en sentant sa douce peau trempée mais, cela ne la freina guère dans son élan.
La courtisane profita alors de ce contact pour lancer sa langue et se mettre à lécher tendrement sa peau, raclant la mouille se trouvant dessus. Elle allait faire exactement ce que sa reine venait de suggérer ; laver Rhian à grands coups de langue ! Et la courtisane y prenait un certain plaisir. Sentir la peau douce et vanillée de la princesse contre ses papilles, avait quelque chose de très plaisant. Même si racler sa propre mouille était légèrement moins plaisant que de racler la mouille de Rhian, elle s’y donna à cœur joie et, petit à petit, nettoya ainsi le visage de son amie.
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Le sexe était très libre à Papua. On en avait la démonstration ce soir, entre ces trois beautés, véritables nymphes à la peau bronzée, qui se faisaient énergiquement l’amour, depuis maintenant un bon moment. Allongée au milieu du lit, Rhian était en sueur, mais sentait bien que son corps n’était pas encore totalement rassasié. Cet appétit sexuel, elle le devait à ses gènes démoniaques. Comme bien des familles ashnardiennes, la généalogie de Rhian incluait de multiples démons, et leurs gènes se faisaient ressentir. C’est ce qui donnait aux Ashnardiens la réputation d’être des amants particulièrement endurants. Rhian, en tout cas, pouvait tenir sur la durée, comme elle le montrait ce soir. Et puis, au-delà de ces considérations génétiques, comment ne pas être débordante de motivation, quand on était coincée entre Mélonye et Khaora ? Le visage de Rhian était effectivement trempé, à tel point que plusieurs de ses mèches de cheveux étaient collés sur son front. La respiration lourde, elle frémit en sentant la langue de Mélonye sur sa joue droite, rejointe par celle de Khaora sur la gauche, les deux appendices linguaux remontant le long de sa peau, provoquant en elle une série de tendres frissons.
« Hmmmm... Haaaaaa... »
Mélonye et Khaora se montrèrent assez silencieuses, et Rhian, qui avait une main posée sur leur dos, ne pouvait que subir leurs coups de langues, entrecoupées de baisers et de caresses. Khaora déposa ainsi un baiser sur ses lèvres, et les mains de Rhian continuèrent à descendre, jusqu’à se poser sur leurs fesses respectives. Elle soupira en sentant les lèvres de Khaora sur les siennes, et, dès que le baiser se termina, la Princesse tourna la tête vers Mélonye, pour un baiser fougueux et plein de passion.
« Hmmmmmmmmmm... !! »
Pendant que les deux femmes s’embrassaient, Khaora s’écarta petit à petit. Rhian finit par glisser sa main sur la cuisse de Mélonye, et rapprocha cette dernière, l’amenant ainsi à se lover contre elle, leurs jambes s’entremêlant, pendant que les deux corps en sueur se frottaient l’un contre l’autre. Rhian poursuivit son baiser, une main sur les cheveux de Mélonye, s’y cramponnant, l’autre caressant ses fesses et le bas de son dos, griffant doucement sa belle peau.
Khaora, de son côté, se retrouva à côté d’elles, et se déplaça encore, jusqu’à avoir ses jambes à gauche et à droite des leurs. Ses deux mains malaxèrent alors le cul de la femme, glissant sur la peau de Mélonye, appuyant fermement dessus.
« Oui, c’est ça, mes chéries... Continuez à vous embrasser... Là, j’aime tant voir la jeunesse à l’œuvre, vous voir vous faire l’amour comme ça, c’est... C’est exquis ! »
Elle sourit lentement, et continua à jouer avec les fesses tendres de Mélonye, les pinçant parfois, ses pouces les écartant l’une de l’autre, permettant ainsi de dévoiler l’accès à sa rondelle, à ce délicat trou rose.
« Là, là... Tu as envie que je te lèche le cul, Mélonye ? Je suis sûre que oui... »
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres de Khaora, prête à passer à l’action...
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Mélonye peinait un peu à réaliser ce qu’elle venait de faire. Alors que la journée elle avait fait part d’un de ses plus grands fantasmes à la princesse, en l’occurrence coucher avec elle et la reine en même temps, elle venait ... De l’expérimenter pour la première fois. Rhian avait exaucer son souhait, et mine de rien, cela marqua beaucoup la courtisane. C’était une preuve d’amitié inestimable, une preuve qu’elle avait une certaine valeur à ses yeux ... C’était quelque chose qui toucha beaucoup Mélonye, et si ce n’était pas pour le feu de l’action et tout le sexe qui s’en découlait, elle en aurait été émue. Mais comme dit, la courtisane était complètement écrasée sous une montagne de sexe et de stupre, coincée entre la plus fabuleuse des reines, et la plus belle des princesses.
Posée à sa droite, elle était en train de lécher sa joue, en tandem avec sa monarque, qui en faisait de même sur sa gauche. Les deux femmes léchaient, nettoyaient les joues de la belle princesse alors que finalement, Khaora décida de l’embrasser sur les lèvres. Tandis que mère et fille se livrèrent à un tendre et sensuel baiser, faisant beaucoup frémir Mélonye car ça faisait partie de son fantasme, cette même demoiselle s’écarta doucement pour mieux observer. Qu’est-ce qu’elles pouvaient être belles, ensembles ... Rhian et Khaora, une princesse et une reine, une mère et sa fille ... C’était beau, à ses yeux ! La courtisane ne pouvait être plus heureuse qu’à cet instant, où elle observait ce si beau tableau. Mais, son amie finit par libérer la reine, et vint alors quémander ses lèvres à elle.
Ainsi donc, les deux tourterelles s’adonnèrent à un long et passionné baiser. Progressivement, Mélonye se hissa au-dessus d’elle, puis se lova complètement contre son corps chaud et tendre. La courtisane plongea très sensuellement sa langue dans sa bouche, semblant ne pas vouloir quitter Rhian. Alors que cette dernière caressait et griffait ses belles fesses, Mélonye continua de l’embrasser. Ce baiser dura, encore et encore, et ne faisait que s’intensifier, qu’accroitre le plaisir qu’il apportait. Les deux amantes devaient faire belle figure devant la majestueuse reine qui se portait derrière, les observant silencieusement. La courtisane n’avait pas porté assez d’attention sur ce qu’elle avait dit en premier mais, en revanche, quand elle se mit à malaxer sa croupe, à venir provoquer sa petite rondelle ... Les choses changèrent.
« Hmm ma reine ! » Couina alors Mélonye, rouge comme une tomate, écoutant la proposition indécente de Khaora. Oui, elle avait furieusement envie qu’on vienne s’occuper de ses petites fesses. Mais ... De là à recevoir une telle attention de la part d’une reine ? C’était peut-être trop. Mais, Mélonye avait parfois la folie des grandeurs, et inutile de dire qu’elle en avait très, très envie. « O-Oui ma reine ! J-Je ... Hmm ... Je vous en prie ... » Finit-elle par gémir, toute rêveuse, finissant par retourner embrasser Rhian comme une droguée, plongeant férocement sa langue dans sa bouche. Mélonye bomba bien ses fesses également, présentant sa merveilleuse croupe sous le meilleur angle possible à sa reine !
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Ensemble, les trois femmes formaient une ode à l’harmonie, à la beauté, aux courbes du corps féminin. Mélonye se régalait à voir la mère et la fille s’embrasser, avant de retourner embrasser Rhian. La courtisane devait assurément vivre là l’une des meilleures journées de son existence ! Elles avaient d’ores et déjà longuement fait l’amour, dans tous les sens possibles et inimaginables, et ce n’était qu’un début ! Le reste était à venir, et promettait d’être particulièrement exquis. Khaora venait ainsi de s’attaquer à l’insolente croupe de Mélonye, un fessier agréable et bien rebondi, un beau petit cul dans lequel elle planta ses dents et sa langue, le léchant, le titillant, s’y frottant amoureusement, surprenant Mélonye, voire la choquant. Rhian sourit en retour, et caressa les cheveux de la femme, ramenant son visage au sien, pour un nouveau baiser endiablé. Leurs langues se mélangèrent l’une à l’autre, et sa main, celle qui n’était pas occupée à serrer les cheveux de Mélonye, se déplaça encore, caressant et grattant le dos de son amante, pour rejoindre ses belles fesses, qu’elle se mit à empoigner et à malaxer avec plus d’ardeur encore.
Rhian, de son côté, sourit à la jeune femme, continuant à gratter son corps.
« Tu n’allais tout de même pas refuser, hein... ? Ma mère qui s’occupe de ton petit cul, tu es une salope bien heureuse, ma Mélonye... »
Au point où elles en étaient, elles pouvaient se permettre les familiarités vulgaires, non ? Rhian lui sourit encore, et la langue de Khaora s’enfonça alors dans le fondement de la femme. Rhian avait le plaisir de voir sa belle Mélonye se tordre de plaisir devant elle. Khaora continua à s’y attaquer, et, après avoir bien glissé sa langue, répandant sa salive, elle se redressa, et, tout en se tenant à califourchon, suçota ses doigts, et en glissa directement deux dans le fessier de la femme. Rhian vint alors soutenir sa mère à sa manière, en levant sa main... Et en giflant le délicieux cul de Mélonye.
Plusieurs claques successives s’abattirent sur son postérieur, et elle sourit lentement.
« Comme ça, Mélonye, hein... ? Tu ne devrais pas être si surprise, j’aime beaucoup sodomiser mes amantes... De qui donc crois-tu que Rhian tient cette passion de la sodomie, hein ? »
Telle mère telle fille !
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Cette dite passion pour la sodomie, Mélonye pouvait la sentir pleinement à présent que sa reine doigtait son fondement par deux doigts. Rien qu’avec des doigts, Khaora parvenait à la faire craquer et lui faire ressentir des choses. Cela voulait soit signifier qu’elle était tellement sensible par ici que cela suffisait, soit que la reine était tout simplement très douée. Quoiqu’il en soit, couchée contre Rhian, le visage collé contre le sien, la courtisane se laissait aller et savourait pleinement le soin que l’on apportait à son parfait fessier. Les gifles que lui assénait Rhian dessus ne faisaient que l’exciter davantage, la faisant mordre sa lèvre avant de replonger, de force, ses lèvres contre celle de son amante.
Que dire de plus si ce n’était que la courtisane passait sans doute le plus beau moment dans sa vie ! Couchée entre les deux plus belles femmes du royaume, dont l’une était sa meilleure amie, elle ne pouvait mieux rêver. C’était après tout son fantasme de coucher avec Rhian et Khaora en même temps ... Cet aspect inceste était précisément la pointe de sel qui venait rehausser la saveur de ce fantasme, c’était ce que recherchait Mélonye au fond. Il avait suffi de voir à quel point cela l’avait excité de voir Rhian venir embrasser sa mère de telle sorte !
Le temps s’égraina et voilà que le trio continuait à se faire inlassablement l’amour. Une nuit de rêve pour Mélonye qui peinait encore à croire que sa meilleure amie venait de concrétiser l’un de ses plus grands fantasmes ! La courtisane, un peu essoufflée, avait fini par se placer sur le côté de Rhian, dos contre le lit, allongée. Sa peau basanée en sueur créait de délicieux reflets, signe d’une activité particulièrement physique. Ce fut avec un regard empli de désir et de tendresse qu’elle regarda Rhian, puis Khaora, avant de venir affectueusement déposer un baiser sur la joue de la princesse.
« Hm, je crois m’être un peu surestimée ... C’est que, je n’ai pas la même force que les deux des plus belles femmes du royaume réunies ... » Déclara-t-elle, un peu honteuse mais honnête. Cette nuit l’avait épuisé. Mais, elle restait quand même curieuse de la suite ... En tout cas, elle exigea une dernière faveur pour cette nuit et ça faisait parti de son fantasme. C’était assez simple en soi ; se reposer entre mère et fille ! A trois, donc. Cependant, quelque chose disait à Mélonye que ni Rhian ni Khaora ne désirait encore s’affaler et s’endormir ... Et pour être honnête, malgré sa petite fatigue, Mélonye n’en avait guère envie non plus.
La courtisane finit par se lover contre le côté de son amie, caressant sa jambe par la sienne. Leur douce peau se collant l’une à l’autre, se caressant mutuellement, la jeune femme sourit à pleine dent alors qu’elle vint nicher son visage dans le cou de Rhian. « J’ai vraiment beaucoup de chance de t’avoir ... Et toi, tu as beaucoup de chance d’avoir une mère aussi fantastique ! » Dit-elle. Par son attitude ou même sa voix, il était clair que Mélonye avait, au fond, quelque chose à dire. Mais, elle ne parvenait pas à délier sa langue.
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Mélonye indiqua être épuisée, et vouloir se reposer. Il fallait bien admettre que les trois femmes faisaient maintenant l’amour depuis plusieurs heures. Rhian avait perdu le compte, mais elle savait qu’elle avait été prise à peu près partout, et avait même plutôt bien rendu la pareille ! Avec sa mère, la Papuanne avait une relation très fusionnelle. Elles étaient très proches, et Khaora savait qu’elle était plus proche avec Rhian qu’elle ne l’était avec Herebos. C’était à elle que Rhian se confiait continuellement, qu’elle lui expliquait qu’elle n’aimait pas que son père la prenne pour une potiche, qu’elle voulait servir à autre chose que simplement se marier... En tout cas, Mélonye était très heureuse, mais, si elle pensait que les deux femmes allaient se calmer si facilement, elle se trompait durement.
Rhian la rejoignit donc, pendant que Mélonye s’était couchée au milieu du lit, et caressa doucement l’une de ses épaules.
« Tu vois, Rhian, c’est pour ça que nous avons plusieurs concubines. Les Thoris ont du sang démoniaque dans les veines, nous sommes, sexuellement parlant, très énergiques. C’est ainsi, et on ne peut rien y faire.
- Tu n’as pas à rougir de tes performances, ma Mélonye », décréta Rhiaén en caressant de la main son visage, ses doigts glissant doucement sur sa peau.
Khaora fit les cent pas.
« On pourrait inviter d’autres concubines ici... » proposa-t-elle fugacement.
De quoi sans aucun doute crisper Mélonye, qui restait une femme très fière, et trop heureuse d’avoir dans sa chambre personnelle la Reine et la Princesse de Papua pour accepter si facilement de les partager avec d’autres rivales potentielles ! Rhian et Khaora la narguaient, tout simplement, et Rhian embrassa la femme sur les lèvres, avant de se déplacer, et s’assit à califourchon sur elle.
« Non, Mère, je pense plutôt que Mélonye sera bien mieux utilisée comme... Coussin ! »
Comme coussin ? Khaora sembla rejoindre l’idée, et s’assit à sont our. Si Rhian était juste sous les seins de Mléonye, Khaora, elle, se posa à hauteur de ses cuisses, et les deux femmes s’embrassèrent alors, le corps de Rhian venant se presser contre celui de sa mère dans une délicieuse et longue étreinte. Leurs langues se mélangèrent sensuellement, onctueusement, pendant qu’elles se mirent doucement à remuer d’avant en arrière, frottant ainsi leurs corps contre le bassin de Mélonye
Indéniablement, pour Mélonye, se reposer allait être très difficile, car ses deux hôtes étaient très clairement dans une toute autre dynamique !