Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Carol Danvers le mercredi 14 octobre 2015, 10:22:28

Titre: Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le mercredi 14 octobre 2015, 10:22:28
« Le Docteur Sofen va bientôt vous recevoir, Madame Danvers. Vous pouvez patienter dans la salle d’attente.
 -  Merci... »

Carol déglutit lentement. Elle n’était guère habituée à rejoindre un tel endroit, et, dans sa tête, elle se répétait que c’était comme aller voir le docteur quand on avait une grippe... Sauf que cette grippe-là était bien différente. Ne pouvant s’empêcher d’être nerveuse, elle s’approcha de la salle d’attente, dans d’élégants bureaux avec de la moquette bleue et de grandes vitres donnant sur le centre-ville. Il y avait une table en inox remplie de magazines en tout genre, et elle se posa sur l’un des sièges, n’ayant guère le goût de la lecture, et consulta ensuite son téléphone portable.

Elle venait de recevoir un message de Rachel, et entreprit de le lire :

[Tu es arrivée à bon port ?]

Elle grommela, puis, n’ayant rien d’autre à faire, pianota sur les touches tactiles de son Android :

[Oui, mais je ne perçois toujours pas l’utilité de faire ça ; ce ne sont que de mauvais rêves !]

La jeune femme hésita un peu avant d’envoyer ce message, bien consciente de ce que Rachel allait dire. Elles en avaient longuement parlé, et la décision était venue d’ne haut, après... Après son erreur. Carol avait honte d’elle-même, et avait naturellement cherché à nier sa responsabilité... Mais le fait est que ses nuits étaient courtes, qu’elle était sans cesse réveillée par les cauchemars, et que ces derniers avaient fini par porter atteinte à ses propres pouvoirs. Après l’incident de la nuit dernière, il avait donc été décidé de la suspendre des activités de la branche asiatique des Avengers, et de lui faire subir un examen psychologique.

Le SHIELD avait des psychiatres au sein de son organisation, mais il lui arrivait aussi de faire appel à certaines personnes privées, triées sur le volet, et faisant l’objet d’enquêtes et de contrats avec des clauses de confidentialité assez lourdes. Travailler au sein d’une organisation tentaculaire et secrète comme le SHIELD n’était en effet pas facile tous les jours. Entre les menaces extraterrestres, les combats contre les fantômes, les monstres, les attaques récurrentes, et tout ce secret ambiant, il arrivait fréquemment de devoir voir des psychologues. La chose était encore plus vraie pour les méta-agents et les super-héros, et Carol Danvers, par son passé d’alcoolique, était loin d’être une exception.

Son téléphone vibra à nouveau, et elle le lut :

[Tu n’es pas cinglée, Carol... Mais il faut découvrir ce qui se passe. Romanov aussi suit une thérapie, et elle le vit très bien.]

Une moue passa sur les lèvres de Carol... Mais Rachel avait raison. Elle soupira alors, et ferma les yeux, en se rappelant ce qui lui était arrivé.



Des flashs blancs sur ses yeux qui se succédaient sur une longue ligne verticale... La sensation d’être tirée sur une chaise médicale... Des voix autour d’elle, des sons, des propos, tout étant flou... Des images qui heurtaient sa tête comme des explosions de shrapnel, tandis qu’on continuait à la tirer, et qu’elle pensait discerner des silhouettes, des visages... Mais ce qui dominait était cette impression diffuse de menace, une tension qui croissait progressivement...



À chaque fois, elle se réveillait en sursaut, en hurlant, en sueur, et était incapable de dormir... Et, hier, elle avait eu tellement peur que ses pouvoirs s’étaient déclenchés d’eux-mêmes, ce qui avait eu... Quelques fâcheuses conséquences. Son appartement avait été brûlé, et les pompiers étaient intervenus, mais l’immeuble avait été évacué. L’incendie n’avait fort heureusement fait aucune victime, mais, pour l’éteindre, les pompiers avaient dû inonder l’appartement, inondant plusieurs appartements, contraignant les locataires et les résidents à devoir être logés ailleurs. Un sinistre qui était évalué à plusieurs dizaines de milliers de dollars, au moins, ainsi qu’à des mois de procédure civile avec les différentes victimes, les batailles avec les sociétés d’assurances et les assurés... Et la cause de tout ça ? Carol qui avait pété un plomb.

Suite à cet incendie, le SHIELD avait donc opté pour une réponse a minima, avec une thérapie, mais Carol savait qu’elle avait échappé de peu à la commission de discipline, et à des sanctions plus lourdes. Elle avait subi plusieurs dépistages à l’alcool qui avaient révélé une consommation qui n’était pas excessive. Le problème venait donc de là, et, après quelques tests, notamment par le biais de scanners fournis par Reed Richards, il était avéré que le cerveau de Carol allait très bien. En un sens, Carol aurait aimé apprendre qu’un parasite extraterrestre se trouvait dans sa tête, ou qu’elle avait été manipulée à distance par un télépathe. Hélas, il n’y avait rien de tout ça, et elle avait donc dû se résoudre à l’option la plus traditionnelle, mais aussi celle qui l’effrayait le plus.

Voir une psy’... Une psychiatre qui lui ressemblait physiquement énormément : le docteur Karla Sofen (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/2a/61/46/2a6146ad1b4bdfd6da8f2b27a5c2c95e.jpg).
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 17 octobre 2015, 17:56:31
- Karla Sofen –

Généralement, il existait deux moyens de réussir sa carrière. Soit on la jouait dans les règles, c’est-à-dire on utilisant des moyens conventionnels, et en montant progressivement dans les échelons. Soit, on pouvait avoir recours à la manière détournée. Les raccourcis, les … Relations. Karla Sofen était une brillante psychologue, ayant eu un parcours assez enviable. C’était une femme douée dans son métier, ayant achevé ses études avec brio. Un médecin très qualifié, qui avait un don assez particulier en psychologie. En effet, le docteur Sofen semblait possédait la faculté de pouvoir être plus sensible, plus attentive sur les cas de patients souffrants de troubles plus profond. Une particularité qu’elle avait rapidement mise à profit. Karla avait une facilité pour manipuler ce genre de personnes ayant des troubles, et ce fut spécialement cela qui lui permit d’arrive à là où elle en était de nos jours.

Mais pas seulement. Karla Sofen n’était pas une femme normale. Pas dans le sens mauvais du terme, car en apparence, elle avait tout de la femme réussite et stable. Et physiquement, elle était très appréciable. Son autre grande particularité était ailleurs. Karla, en ayant choisie, au terme des certaines circonstances, la voie du chemin détourné et du crime, avait enduré de certaines de ses rencontres, pour le mauvais … Comme pour le bien. Si elle ne se doutait jamais de cela auparavant, elle découvrit à un moment donné que tout ce que l’on racontait sur toutes ces théories du complot et compagnie, s’avéraient en réalité un peu plus vraies que cela. L’histoire commença le jour où une femme, une mystérieuse femme commença à s’intéresser à elle, suite à un meeting sur les sciences médicales, où plusieurs éminents docteur et entreprises participèrent. Le docteur Sofen y fit la rencontre d’une directrice d’entreprise, celle des industries Okimi, une ancienne firme de biomédicale japonaise.

Suite à une longue discussion, la chef d’entreprise, répondant au nom de Mia Okimi, semblait s’intéresser à ses dispositions en la matière, et lui donna alors sa carte car souhaitant la rencontrer à nouveau, mais dans de meilleures conditions. Cela pouvait paraitre un peu tiré par les cheveux, mais il fallait comprendre que de nombreux échanges par mails, par téléphones et même par skype avaient eu lieu entre les deux femmes, jusqu’au jour où elles se rencontrèrent à nouveau. Mia Okimi semblait fortement intéressée par ses talents de psychologue, souhaitant s’associer à elle pour divers projets. Cependant, cette même femme avait perçu en Karla une chose, qui l’amena rapidement à lui faire une offre pour le moins … Etrange. Le docteur Sofen semblait ne pas vraiment se pencher sur la question de l’éthique, ou des valeurs prétendues justes déontologiquement. Voilà qui était inespéré, et qui définitivement fit que Mia lui proposa alors de s’associer pour un projet, un autre, bien particulier. Karla, suite à certains tests discrets que la firme mena sur elle, pour confirmer de son degré de confidentialité et de confiance, fut mise dans la confidence sur la réelle nature de cette association, et sur la directrice elle-même.

Les Illuminatis. Tout simplement … Karla n’y cru pas vraiment au départ, mais s’aperçut rapidement que cette blague du 21ème siècle s’avérait vraie. On lui fit une offre assez particulière, qui s’expliqua par une idée que Mia voulait réaliser. Elle discuta longuement avec Karla, sur des histoires d’artefacts, de pouvoirs tant politiques qu’autre choses, et surtout, d’un autre organisme se faisant appeler le SHIELD. Mia avait besoin d’une femme comme Karla pour infiltrer cette organisation, celle-ci ayant besoin d’un psychologue. Elle lui parla d’une femme, qui était, selon elle, la clé d’un grand mystère concernant un de ces fameux artefacts. Elle se dénommait … Carol Danvers. En échange, la firme de biomédical proposa à Karla de se soumettre à une expérience qui lui permettrait d’accéder à un nouveau stade de sa vie, qui la porterait plus loin que tout ce qu’elle pouvait imaginer … Grâce à l’Opale. Tout démarra alors à ce moment …


Des mois s’étaient écoulés depuis. Le docteur Karla, officiellement, avait été embauché au sein du SHIELD en tant que psychologue. Enfin, pas directement. Le SHIELD avait pris contact avec la talentueuse psychologue par des intermédiaires, afin de la faire prendre en charge une cliente bien précise. On l’avait choisi pour ses talents certes, mais aussi et surtout, par un jeu sombre jeu de pouvoirs et de relations, orchestré avec finesse par les soins de Mia Okimi, qui avait tout intérêt à mettre Karol sur cette affaire. Quand on était à la tête d’une puissante organisation mondiale à but de contrôler le monde, faire ce genre d’opérations était assez faisable. Ainsi donc, Karla Sofen accepta la proposition, et de prendre donc en charge cette patiente, qui n’était autre que Carol Danvers.

Le jour de la visite arriva, et un calme certain régnait dans le cabinet de la psychologue. Plusieurs patients attendaient sagement dans la salle d’attente, où le cadre sobre mais assez élégant arrivait à mettre en confiance tout ce beau monde. Karla était en train de finir avec un client, prenant soigneusement le temps de conclure leur entretient. Elle recevait peu de visites aujourd’hui exceptionnellement, et pour cause, une cliente spéciale devait venir. Quand la séance fut terminée, Karla raccompagna son patient à l’entrée de son cabinet, puis retourna en salle d’attente, où son regard balaya celle-ci, voyant qu’il ne restait plus qu’une seule femme. (C’est elle.) Pensa-t-elle, affichant alors un sourire cordiale. « Madame Danvers, si je ne me trompe pas ? C’est donc à vous, si vous voulez bien me suivre. » Dit-elle d’un ton professionnelle mais agréable, se rapprochant de la porte de son bureau, tendant la main vers l’intérieure.

Quand sa patiente entra, elle referma soigneusement la porte puis fit quelques pas vers sa confortable chaise derrière son bureau, prenant assise dessus et incitant la jeune femme à faire de même sur l’un des fauteuils devant elle. « Asseyez-vous, je vous en prie. » Dit-elle, attendant alors que le calme revienne pour commencer la séance. Elle commença à gribouiller quelques notes sur son carnet, de manière incompréhensible pour toute autre personne qu’elle-même, puis revint à Carol après en levant ses yeux vers les siens. « Bien, il me semble que c’est la première fois qu’on se voit … Sachez que vous avez fait un excellent choix en franchissant le pas, celui d’aller voir un psy. On va tâcher de comprendre ensemble le problème, s’il y a, et d’y aller progressivement. Tout se passera bien, ce n’est que de la psychologie après tout. Donc ! … Avant de commencer, j’aimerai que vous me décriviez ce qui ne va pas. Quel est le problème, madame ? » Demanda-t-elle, préparant un stylo dans sa main et tournant la page de son carnet pour avoir une feuille vierge.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le mercredi 28 octobre 2015, 17:30:38
Carol savait, en son for intérieur, qu’elle aurait dû voir un psy après  son accident. L’armée organisait maintenant ce genre de choses, car elle prenait peu à peu conscience que, outre les blessures physiques, des soldats pouvaient aussi avoir des blessures psychologiques graves, notamment suite à des traumatismes. Et ce besoin d’une thérapie n’avait fait que s’accroître quand le conseil de discipline l’avait accusée de « négligence grave », et avait choisi de la renvoyer. À cette époque, plusieurs de ses collègues lui avaient dit de contester cette décision. Le JAG, acronyme de Judge Advocate General’s Corps, bras judiciaire des différentes composantes de l’armée américaine, n’était pas un organisme infaillible, et l’UCMJ, l’Uniform Code of Military Justice, soit le Code militaire, prévoyait une procédure d’appel. On lui avait dit d’aller voir un avocat, de se battre contre cette décision injuste, car elle était une bonne pilote, et la décision de la cour martiale ne reposait sur aucun élément précis, la carcasse de l’avion ayant mystérieusement disparu, tout comme les rapports d’expertise. Carol aurait dû le faire, elle le savait pertinemment, mais… Son moral avait été si bas, elle avait été tellement démoralisée, qu’elle avait préféré boire, plutôt que d’affronter la dure réalité.

De plus, elle avait aussi en elle l’image d’une institution militaire toute-puissante, infaillible, et, alors qu’elle était fondamentalement convaincue de son bon droit, à savoir qu’elle n’avait pas provoqué le crash de cet avion, elle n’avait pu que subir. Plutôt que de voir un psychiatre, personnes dont, par définition, elle se méfiait, elle avait sombré dans l’alcoolisme, et avait déménagé à Seikusu… Et, maintenant que sa vie commençait à se stabiliser, et à retrouver un semblant de calme, ses nuits étaient maintenant envahies par des cauchemars. Des cauchemars sinistres qui avaient fini par la convaincre d’aller voir une psy. Rachel avait dû la convaincre pour de bon, car, même maintenant, Carol continuait à croire que seul un fou allait voir un psy’...

Finalement, la porte du cabinet s’ouvrit, et Carol vit le Docteur Sofen, une superbe blonde, qui lui ressemblait étrangement. Un détail que Rachel avait déjà noté, en se demandant même si les deux n’étaient pas des jumelles. Carol pénétra dans le bureau de cette femme, regardant ce dernier. C’était un bureau agréable, assez grand, bien éclairé avec une baie vitrée, et, contre le mur, elle pouvait voir une série de diplômes, le mobilier se comprenant de plusieurs grosses bibliothèques remplies de bouquins. Carol fut soulagée de voir que Karla ne l’invita pas sur le divan, et elle alla s’asseoir sur un fauteuil, face à elle. La femme embraya rapidement sur le sujet principal, et Carol s’humecta les lèvres, avant de lui répondre :

« Hum... Et bien... Ce... Je fais des cauchemars récurrents depuis plusieurs jours, en fait. »

On lui avait dit que le Docteur Sofen faisait l’objet d’un contrat d’exclusivité avec le SHIELD, un contrat assez lourd, car il prévoyait un contrôle rigoureux de l’ensemble de ses publications, que ce soit dans des revues spécialisées ou sur Internet. Elle se pinça les lèvres, avant de reprendre en se frictionnant les doigts :

« Je... Vous êtes bien tenue au secret professionnel, hein ? Je veux dire... C’est le SHIELD, mon employeur, qui m’a envoyé auprès de vous, alors... Rien de ce que je dois dire ne doit sortir de ce bureau, pas vrai ? »

Soupçonneuse, Carol avait toutes les raisons de l’être. Elle n’était clairement pas habituée à se confier, ni à parler de ses pouvoirs, et ce quand bien même Miss Marvel était l’une des héroïnes les plus populaires parmi la population locale. Et, pour l’heure, Karla et Carol en étaient à la première et difficile étape de toute thérapie : l’établissement d’un lien de confiance.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le jeudi 29 octobre 2015, 15:23:47
Pour un détail, Karla l’avait décidément bien perçu. Sa cliente lui ressemblait étrangement. Pas simplement de loin, non. Cette femme lui ressemblait comme deux gouttes d’eaux. Elle n’en dit rien mais, dans sa tête, elle était plutôt surprise. On lui avait présenté tout le dossier de cette femme auparavant, et elle savait ce dont elle était capable. Ses pouvoirs, ses capacités, Karla savait. Et sa mission, c’était pour le moment de jouer le jeu. Elle était une réelle psy, mais son but n’était pas celui qu’elle prétendait. Toutefois, si on lui avait dit que Carol Danvers était presque sa copie conforme d’un point de vue physique, elle aurait certainement changé quelques petits détails. Mais ce n’était pas vraiment important. Ainsi, en excellente professionnelle, elle demanda à sa patiente de prendre place et après une petite introduction, lui demande de lui raconter son problème avec ses mots.

Quand quelqu’un venait un psychologue, le traitement était long, généralement. Il y avait plusieurs séances, qui suivaient un fil conducteur. Comme une histoire. Sauf que, pour que cela marche, il fallait un élément essentiel, un ingrédient indispensable qui ne s’obtenait que par le dialogue. La confiance. C’était cela la base de tout. Et Karla en avait bien conscience, et comptait bien l’obtenir. De toutes les manières, pour mener sa mission à bien, il le fallait. Ainsi donc, elle écouta attentivement les débuts de réponses de Carol, qui expliqua qu’elle avait des cauchemars récurrents. Intéressant, pensa Karla, qui commença à gribouiller sur son carnet des notes incompréhensibles. Pourtant ces mêmes notes allaient être d’une aide précieuse. Regardant son carnet, elle hocha de la tête pour signaler qu’elle était attentive, puis quand elle eut finit, reporta son regard vers la jeune femme.

Un sujet vint cependant sur le tapis et retint particulièrement l’attention du docteur Sofen. Le secret professionnel, bien entendu. La jeune femme arrêta d’écrire et regarda sa patiente. Elle semblait vouloir s’assurer que rien de ce que se dira ou se fera dans ce bureau s’en sortirait. Esquissant un léger sourire, Karla posa son stylo soigneusement puis joignit ses mains en les posant devant elle, sur son bureau. « C’est vrai. Le secret professionnel sera tenu. Le SHIELD m’a mandaté pour m’occuper de votre cas, et j’ai accepté car votre dossier m’a plu. Il ne serait nullement utile que nos discussions sortent de ce bureau, ni pour vous, ni pour moi. Si vous voulez que le traitement soit efficace, il est naturel de vouloir instaurer un climat de confiance, c’est pour cela que je peux vous assurer que le secret sera maintenu. » Dit-elle d’une voix calme et posée. Son ton professionnel avait tout pour convaincre. Du moins d’ordinaire ; Karla ne savait pas si Carol était comme les autres ou non.

Et en vue de son dossier, elle pouvait voir qu’elle était effectivement différente. Un challenge en somme. Karla nota à nouveau quelque chose sur son carnet puis se concentra à nouveau sur Carol en reprenant la parole, souhaitant rebondir sur le sujet principal. « Des cauchemars chroniques donc. Ce n’est pas un cas isolé heureusement, mais il me faut comprendre l’origine de cela. Pouvez-vous me dire si ces cauchemars sont plus effrayants, angoissant ou bien douloureux ? Je n’irai pas jusqu’à vous demander de me les décrire, ce n’est peut-être pas encore le temps. » Dit-elle. Stylo en main, elle n’attendait plus que sa patiente commence. Si elle avait encore des questions au sujet du secret professionnel, ou de la confiance qu’elle pouvait porter en elle, Karla y répondrait sans problèmes. Une psy devait être le plus transparent que possible avec son patient, c’était normal. Mais dans le cas de Karla, il était cependant préférable qu’elle ne soit pas trop transparente non plus … Il ne fallait pas oublier le vrai but de tout ceci.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le vendredi 30 octobre 2015, 09:01:48
Ce n’est pas parce que Carol avait des super-pouvoirs faisant d’elle une guerrière divine qu’elle avait une mentalité différente de personnes ordinaires. Elle partageait les mêmes angoisses que n’importe qui allant dans un cabinet de psychiatre... Du moins, selon elle. La peur d’être diagnostiquée comme une dingue, la peur de voir son psy’ étaler ses dossiers dans des émissions télévisés... Tout cela remuait dans sa tête, et la femme lui expliqua qu’elle ne comptait évidemment pas en parler à d’autres personnes. Carol hocha la tête, ne voyant pas trop ce que la femme pourrait dire d’autre. Ce qui la troublait aussi, c’était cette forte ressemblance physique. Karla était presque comme une sorte de clone d’elle. Est-ce que c’était un simple hasard, ou... ?

*Non, non, arrête avec la théorie du complot, Carol !*

Elle savait que le SHIELD avait développé une technologie consistant à générer des clones, des androïdes qui étaient convaincus d’être des humains, les LMD, pour « Life Model Decoy ». Il y a quelques années, une grande majorité du personnel du SHIELD avait été progressivement remplacé par des LMD, dans une conspiration dont le but final était de récupérer le sérum d’Infinité de Nick Fury, car ces LMD avaient des problèmes d’obsolescence, et avaient besoin de ce sérum pour lutter contre leur obsolescence programmée. Mais il n’y avait aucune raison de supposer que Karla soit une LMD de Carol... Cette idée était tout simplement débile, et Carol la rejeta rapidement, en se maudissant pour sa bêtise !

*Merde, calme-toi, Carol, c’est juste une psy’, bordel ! Ce n’est pas comme si tu étais face à Galactus ou Thanos !*

Tous les jours, elle risquait sa vie en affrontant des menaces cosmiques ou surnaturelles, nettement plus dangereuses qu’un simple rendez-vous en centre-ville. Cependant, elle ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une certaine peur, et ce surtout quand le Docteur Sofen évoqua les fameux cauchemars. On put clairement voir une brève lueur de peur traverser le regard de la jeune femme, avant qu’elle ne cligne des yeux à plusieurs reprises, se forçant, là encore, à se calmer.

« Je... »

Carol dut réfléchir encore un peu.

« Ça remonte à il y a quelques semaines... Le SHIELD a monté une intervention contre des terroristes parc national de Chūbu-Sangaku. La mission en elle-même s’est bien passée, mais, suite à cela, il... Des cauchemars ont commencé à apparaître chaque nuit, de manière régulière... Enfin, ce n’était pas des cauchemars, au début, parce que je ne m’en souvenais pas, mais je me réveillais comme si j’étais en transe, paniquée, le corps en sueur, et avec l’impression forte qu’il y avait quelqu’un dans ma chambre. Je... J’allumais même la lumière, et j’ai même une fois fouillé mon appartement de fond en comble. »

La mission était confidentielle, mais Karla avait un rapport dans le dossier. Une mission relativement banale, face à un ancien fort militaire de l’Armée Impériale, qui avait jadis abrité un centre de recherches japonais, et qui avait été exploité par HYDRA. L’HYDRA était une redoutable organisation terroriste, fondée pendant la Seconde Guerre Mondiale par l’Allemagne nazie. Carol avait mené cette mission avec Ayane, une méta-humaine instable, et avait d’ailleurs perdu cette dernière pendant le siège, donnant lieu, par la suite, à une série de péripéties sur Terra*.

Carol reprit donc :

« Et, progressivement, ces réveils impromptus ont apparu être des cauchemars... J’ai même dormi avec quelqu’un, mais ça ne m’a pas empêché de me réveiller. Mais... J’ignore à quoi ces cauchemars correspondent, je... Ce sont des visions assez sombres, où je suis bloquée, immobilisée, et où je vois des... Des espèces de rayons lumineux qui défilent... Comme si... Comme si j’étais attachée sur une table, et traînée le long d’un couloir... »



* : Cf. RP « Passion guerrière (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14833.0) ».
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 14 novembre 2015, 10:55:57
Après quelques claires hésitations, Carol finit par s’ouvrir et répondre à la question de Karla. Celle-ci, toujours d’un professionnalisme certain, commença à prendre des notes au fur et à mesure que sa patiente lui expliquait ses rêves. Silencieuse, elle la laissait parler encore et encore, ne l’interrompant sous aucun prétexte. Yeux baissés vers son carnet, sa main écrivait encore et encore. Cependant, si l’histoire de Carol était intéressante, il était aussi intéressant de se demander pourquoi tant d’hésitations y’avait-il auparavant. Après tout, cette femme était venue chez le psy, c’était bien pour se reprendre en main et essayer de se soigner ? Pourquoi avait-elle tant hésité à répondre à la question de Karla … Une partie de la réponse était venue quand, avant de parler, Carol avait regardé la psy. Une trace de peur, certes courte, mais présente quand même dans son regard. Avait-elle … Peur de se confier ? Ou peur de ses cauchemars ? La question était entière.

Et en attendant d’avoir des réponses, Karla décida qu’il était mieux de laisser parler Carol en premier lieu, avant d’intervenir. Et quelles réponses … La jeune femme s’ouvrit et raconta alors d’où remontaient ses cauchemars. Et son discours plu grandement à la psychologue qui, dans sa tête, souriait en entendant cela. Tout correspondait. Que ce soit le temps, ou bien l’opération en question. Mais il manquait la pièce maitresse du puzzle ; qu’était-il arrivé à Carol ? Elle raconta alors que depuis elle faisait des cauchemars, chaque nuit, et que cela devenait de plus en plus invivable. Elle ressentait la présence de quelqu’un à chaque réveil, elle fouillait son appartement … Des symptômes qui relevaient bien plus que de la simple peur ou paranoïa. Mais cela, Karla ne le dit guère.

L’objectif était ailleurs. Il ne fallait pas qu’elle oublie le but principal de tout ceci ; savoir ce qui était arrivé à Carol, et savoir où cela s’était déroulé. Même si la victime ne s’en rappelait plus, tous ces souvenirs étaient quelque part en elle, enfoui dans un recoin de son cerveau. Et en tant que grande spécialiste de la psychologie, Karla allait tout faire pour faire ressortir ces images, et donc l’information qui l’intéressait. Mais la tâche ne s’annonçait guère simple. Triturer l’esprit de Carol n’allait pas être une partie de plaisir ; cette femme était éveillée et intelligente. Karla allait devoir procéder avec mille précautions. En attendant tout cela, le docteur continua de l’écouter, puis marqua un silence quand son discours fut terminé. Elle finissait d’écrire ses notes sur son carnet, puis posa le style proprement à côté de son carnet, relevant son regard vers sa patiente.

« Des rayons lumineux, dites-vous ? L’impression d’être trainée dans un couloir vous vient-elle dans le cauchemar, ou bien après, quand vous y repensez vous-même ? C’est assez important. » Déclara-t-elle, en se redressant un peu plus sur son fauteuil. Reprenant son stylo, elle ajouta quelque chose à ses notes, puis regarda à nouveau Carol. « Il me semble évident que votre mission et vos cauchemars sont liés. Il s’est passé quelque chose durant cette opération, qui a du provoqué un traumatisme dans votre subconscient. Êtes-vous sûre qu’il ne s’est rien passé de …. Particulier ? Faites un effort. »   Demanda-t-elle à la patiente. Cette mission n’avait pas dû aussi bien se passer qu’elle le prétendait. Sinon, elle n’aurait pas ses cauchemars actuels. Bien entendu, Karla savait ce qui était arrivé à Carol ; mais elle ne savait pas où cela avait été fait ! Et c’était là le but de tout ceci. C’était la mission qu’on lui avait confié.

Que les Illuminatis lui avaient confié.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le samedi 14 novembre 2015, 14:09:36
Outre le traumatisme en lui-même, qui était fort, et qui se voyait dans la manière dont Carol paniquait, il y avait aussi le caractère secret de la mission. Le docteur Sofen restait une civile, et, même si elle avait signé une clause d’exclusivité, Carol avait été élevée dans l’armée, une armée post-11-Septembre, soit une armée paranoïaque, une armée convaincue que la population civile était le pire ennemi possible, car le Mal s’y dissimulait. Dans un tel monde, on ne pouvait faire confiance à personne, et l’armée vous encourageait à ne rien dire, à ne jamais parler... Et, même si elle pouvait faire confiance en le docteur Sofen (du moins, c’est ce qu’elle pensait), Carol avait, avec elle, tout un passé de secret, toute une éducation militaire visant à ne rien dire... Dès lors, il était difficile de se confier.

Et puis, il y avait donc ce traumatisme... Un blocage inconscient, et Carol, en entendant le docteur lui demander de se rappeler de son passé, ferma les yeux en serrant les poings. Ses mains tremblaient nerveusement, et elle comprenait mieux pourquoi les patients étaient couchés sur un divan... Là, il n’y avait personne pour les regarder, personne d’autre qu’eux-mêmes. Carol se massa les cheveux, et reprit ensuite :

« C’était... C’était une mission expérimentale. Je... J’ai toujours aimé voler, vous savez... Les avions, je veux dire. Quand mon père m’a fait passé mon baptême de l’air, j’étais comme une petite folle. Quand j’ai piloté mon premier avion, un simple biplan, j’avais le vent qui remuait dans mes cheveux, et je survolais les champs du Kansas... C’était mon oncle qui m’avait fait piloter. Il utilisait son vieux biplan pour arroser ses champs... »

Les souvenirs joyeux de l’enfance. Carol se pinça les lèvres, continuant à se triturer les cheveux, entortillant plusieurs mèches de cheveux entre ses doigts.

« L’armée... L’armée voulait tester un prototype expérimental conçu par Stark Industries. Un chasseur qui pouvait voler très haut dans l’atmosphère. Plus haut encore que SpaceShipOne. »

D’origine privé, SpaceShipOne était un avion-fusée, qui avait volé jusqu’à 111 996 mètres d’altitude, soit au-delà de l’atmosphère terrestre. L’objectif de l’avion-fusée de Stark Industries était de pouvoir atteindre une telle altitude, avec, pour finalité concrète, de pouvoir installer plus facilement des satellites en orbite. Un vol évidemment très difficile, et Carol avait suivi des semaines et des semaines de formation dans une base américaine.

« Je me suis envolée dans l’espace... Le vaisseau avait dépassé le record de SpaceShipOne, je m’attendais à avoir une interview, et je voyais la planète bleue... Si belle. Un spectacle dont on ne peut pas se lasser, Docteur, croyez-moi... Et puis... Il y a eu... Des intempéries. »

Cette image-là, elle s’en rappelait encore. Le froid spatial, elle enclenchant le chauffage de l’avion, la buée sur la visière de l’avion, et, sur sa droite, la courbure de la planète, avec une formation de nuages. Elle pouvait voir la Côte Ouest des États-Unis, avec le « petit bras » de la Floride, et, de l’autre côté de l’océan, la botte de l’Italie, comme si elle s’apprêtait à jouer au football en envoyant la Sicile chez son partenaire français. Un spectacle grandiose... Puis les alarmes avaient résonné.0

« Une pluie de météorites... Et tout est confus. Je me rappelle les impacts, la vitre qui se fissure, le commandement qui hurle de me libérer... Puis la chute. Ensuite, je me suis réveillée dans un hôpital militaire, en vie, sans savoir comment, et avec l’armée me reprochant d’avoir bousillé leur joujou. Ils m’ont viré... Les enfoirés. »

Un sourire désabusé sur ses lèvres. Carol baissa la tête, et, pendant plusieurs secondes, ne dit rien de plus. Ça aussi, elle en avait gros sur la patate. Elle avait été victime d’une injustice grossière, et sa fierté avait été ébranlée. Sans être aussi patriote que Rachel, Carol avait grandi dans la foulée du 11 Septembre 2001, et avait grandi en voulant faire le bien, en agissant pour son pays... Et, au lieu de ça, on l’avait renvoyé à cause d’un accident dont elle n’était pas responsable. Mieux valait imputer la responsabilité du crash d’un avion extrêmement compliqué à faire sur la maladresse d’une pilote plutôt que sur une pluie de météorites, élément imprévisible...

« Avec le recul, je me demande si tout ça, quelque part, n’a pas été étouffé... On n’a jamais retrouvé la carcasse de l’avion, et je sais maintenant que, entre le moment où je suis tombée, et celui où je me suis réveillée dans l’hôpital, il s’est écoulé plusieurs jours. Que s’est-il passé pendant l’époque où j’étais dans le coma ? Je ne sais pas... Et, pour répondre à votre question, cette impression d’être traînée, je... Je pense que je la ressens pendant le rêve, car, quand je me réveille, je suis juste... Paniquée, terrorisée. Un peu comme si j’avais été violée, et que je ne voyais plus aucun endroit sûr, vous voyez ? »

Carol avait l’impression de ne pas être particulièrement claire dans ses explications...
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 21 novembre 2015, 13:20:28
Une mission expérimentale. Voilà qui concordait avec ce qu’avait lu Karla. Elle l’écoutait avec une grande attention, captant chacun de ses mots afin d’analyser parfaitement chacune de ses phrases. Tout ce qui était dit avait une importance. Et plus Carol parlait, plus la psychologue écrivait sur son carnet. En réalité, elle commençait à mentionner les détails qui intéressaient réellement Karla. Elle lui conta alors sa mission, sa dernière avant que tout ceci ne commence. Une mission expérimentale, qui conduit la patiente à devoir tester un prototype de chasseur révolutionnaire, qui permettrait de voler dans les plus hautes couches de l’atmosphère, à l’orée de l’espace. Ceci fit sourire doucement le docteur, qui muet, continuait d’écrire. Son regard était certes plongé vers ses notes, mais elle écoutait avec attention tout ce qui était dit. Des noms comme Stark Industries ou SpaceShipOne furent mentionnés, ce qui concordait encore plus avec le dossier.

Karla resta sans rien dire, mais elle sentait que Carol faisait un réel effort actuellement. C’était après tout le but d’exercice. Il fallait stimuler tous les souvenirs aux alentours de la période concernée si on voulait apporter des réponses. Il ne servait pas à grand-chose de philosopher ailleurs, sauf dans certain cas. Cependant, la fin de son discours fut la partie la plus intéressante. Si elle avait passé un certain temps sur le déroulement de l’opération, elle conclut sur comment celle-ci s’était terminée. Une pluie de météorite, puis le vide. Le noir. Jusqu’à ce qu’elle se réveille dans un hôpital militaire. Elle avait vu juste ; il s’était écoulé plusieurs jours entre le moment où l’accident arriva, et le moment où ses yeux se rouvrirent. Les deux femmes avaient fini par localiser là où elles allaient devoir travailler ; ce fameux vide de plusieurs jours.

Pour finir, elle répondit aussi à la question de Karla. Un point important, qui fut aussi noté sur le carnet. C’était que la psychologue écrivait beaucoup, mais c’était tant mieux. Au moins, elle pourrait revenir sur chaque détail et étape de cette histoire. Marquant un silence, elle ne rappliqua pas de suite. Elle relu ce qu’elle venait d’écrire, puis regarda sa patiente. « Vous pensez donc que ces évènements ont été volontairement tapis dans le silence ? À moins d’avoir une bonne raison … Je ne vois nullement pourquoi. Le complot n’existe pas … » Dit-elle, tout en pensant aux Illuminatis. Elle soupira grandement, puis enchaina à nouveau. « Mais vos réponses sont indéniablement dans ce vide de plusieurs jours. Il se peut que vos cauchemars, y soient directement liés. Je pense qu’à présent, il vaut mieux pour vous de vous allonger sur le divan, si vous le voulez bien … » Dit-elle, tout en faisant un signe de la main pour indiquer le fameux divan. Elle resterai derrière son bureau, afin de ne pas s’introduire dans l’espace de Carol, ce qui pourrait créer des blocages.

« Il est important, pour nous, de revenir sur cet évènement. C’est évident que vos réponses se trouvent dans ce vide qui occupe votre mémoire. Vos m’avez dit que pendant vos cauchemars, vous aperceviez des lumières, et aviez l’impression d’être trainée. Est-ce réellement la seule chose que vous observez ? Est-ce la seule vision qui occupe vos cauchemars ? » Demanda-t-elle, commençant alors à vouloir entrer plus en profondeur dans le sujet. Les cauchemars avaient débuté juste après l’opération. Les rêves, et cauchemars, ne pouvaient être tirés du hasard ; ils reflétaient la mémoire et les émotions, et bien souvent, les plus intenses. Si elle n’avait aucun souvenir entre l’accident et son réveil, il se pouvait que son subconscient, sa mémoire ou autre ai enregistré quelque chose, et qu’elle essaie de se manifester au travers les cauchemars.

Une hypothèse à ne pas écarter.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le vendredi 27 novembre 2015, 13:10:36
Une thérapie, c’était autant un dialogue avec son psy’ qu’un dialogue avec soi-même. Ce que beaucoup de gens interprétaient comme le signe clinique de la folie n’en était pas un. Ce n’est pas parce qu’on était fous qu’on allait chez un psy’. C’était, au contraire, un signe de lucidité, la preuve qu’on admettait que l’esprit humain n’était pas un sanctuaire inviolable, mais bien une partie du corps humain, une partie très spéciale, mais qui, comme toute partie du corps humain, pouvait être malade. Carol ne pensait pas être folle à lier, mais il y avait quelque chose qui la tracassait, comme une mauvaise grippe… Et, quand le docteur Sofen avoua son scepticisme à l’encontre d’une conspiration, Carol n’objecta rien sur le coup, et choisit de s’allonger, effectivement, sur le divan.

Mine de rien, elle se sentait mieux dessus, le docteur devenant, non plus un interlocuteur, mais une sorte de voix off. Ce n’était jamais le psychiatre qui soignait le patient, mais toujours le patient lui-même. Le psychiatre aidait, accompagnait, prescrivait des médicaments, mais, en définitive, la guérison d’une maladie mentale relevait au patient lui-même. De cela, Carol en avait conscience, mais il lui était difficile de le faire… Ce qui amena le docteur Sofen à tenter de revenir sur son cauchemar, mais, avant cela, Carol choisit de parler d’autres choses :

« Pardonnez-moi de ne pas partager votre scepticisme, Docteur. Enfin… Il y a quelques années, j’aurais été comme vous, mais, quand on travaille quotidiennement au sein d’une organisation secrète comme le SHIELD, les conspirations et les complots deviennent des éléments récurrents. »

C’était bien pour cela que les agents étaient régulièrement suivis par des psychiatres et des psychologues. Devoir quotidiennement gérer des attaques de fantômes, des mutants, des complots, et des invasions extra-terrestres, ça finissait par peser lourd sur la caboche, et ça développait un sentiment de paranoïa.

« Je suis sûre qu’il s’est passé quelque chose, Docteur, je… Je ne l’invente pas. J’ai… J’ai ces pouvoirs, extraordinaires, mais sur lesquels je ne sais rien, ou presque ! Les examens sanguins et les tests biologiques du SHIELD affirment que j’ai été contaminé par de l’ADN extraterrestre, qui aurait été sur les météorites ayant heurté mon avion. Mais nous n’avons jamais retrouvé ces météorites. Or, pour survivre à une telle chute, à la destruction de l’avion, j’aurais dû être totalement imbibée de cette mixture… Pourquoi n’y en-a-t-il aucune trace ? Pourquoi les rapports de l’équipe de récupération de Fort Bow ne parlent que des débris de l’appareil, mais ne mentionnent aucun astéroïde ? Les capteurs de l’avion avaient relevé et transféré les perturbations spatiales, et les avaient transmis à Fort Bow ! Fort Bow savait qu’il y avait des astéroïdes, mais, quand l’enquête a récupéré le compte-rendu du vol, il n’y avait aucune trace de ces interférences. Selon ces faux-rapports, tout s’était bien déroulé ! La seule chose qui était en ma défaveur, c’était un taux d’alcoolémie très élevé, relevé par l’un des infirmiers de Fort Bow quand j’ai été prise… Ainsi que des attestations de témoins parlant de mon habitude de me rendre dans des bars, de mes penchants de fille facile, et de la production d’une bouteille d’alcool dans mon casier… Des conneries ! »

Carol s’énervait en y repensant. Tout cela avait tout l’air d’une conspiration, et le seul moyen de le démontrer était de trouver une seule preuve, un seul grain de sable, la moindre chose qui attesterait que Carol ne délirait pas, et qu’elle avait effectivement été victime d’un coup monté. Elle ignorait si le SHIELD la croyait ou non, mais le fait est que Fort Bow était un fort militaire très sécurisé, partageant peu d’informations avec l’extérieur, et répondant d’une autorité autre que celle du SHIELD, l’ACTU, pour « Advanced Threat Containment Unit », une organisation paramilitaire répondant directement de la Maison Blanche, et dont les attributions concernaient la gestion de méta-humains. Or, l’ACTU communiquait rarement avec le SHIELD, estimant l’organisation peu fiable, en raison du nombre de fois où elle avait été corrompue et infiltrée.

Un soupir s’échappa des lèvres de Miss Marvel, qui ferma les yeux en secouant la tête.

« Désolée, docteur, je… Je sais que je dois passer pour une cinglée, en vous disant ça comme ça…  Mais je n’ai jamais eu de penchants pour l’alcoolisme pendant que j’étais une soldate. C’est… C’est venu après, mais… J’ai suivi un programme, et… Maintenant, j’ai l’impression que ce qu’ils me font est en train de remonter à la surface, et que la seule clef à mon énigme se trouve dans ces souvenirs bloqués. Ces souvenirs… Je pense qu’ils sont liés au fait que j’essaie de retrouver mon passé, de… De recoller les morceaux manquants, et… Je ne sais pas, je… Peut-être que, inconsciemment, mon cerveau veut me filer un coup de main, mais ne trouve pas comment transmettre les informations qu’il détient à l’idiote que je suis… »

On pouvait sentir toute la colère de Carol… Et aussi tout son désarroi face à cette situation.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 05 décembre 2015, 12:45:15
Carol se mit en place sur le sofa, ce qui était une bonne chose pour la suite des opérations. De cette manière, Karla pourrait plus facilement jouer son rôle et tenter de percer elle aussi ce mystère. Car si elle savait des choses que Carol ne savait pas, il subsistait des éléments qui lui étaient tout aussi inconnus. Comme par exemple, l’endroit où elle avait été emmenée suite à sa contamination à l’ADN alien. En vérité, c’était ça le but de cette visite. C’était sa mission. Mais, puisque Carol elle-même ne s’en rappelait pas, il fallait la faire travailler pour que son esprit finisse par lui faire ressortir tout ceci. Ça prendrait le temps qu’il faudrait, mais Karla ne désespérait pas. Restant un moment silencieuse, la docteur écoutait les déclarations de sa patiente, qui se laissa un peu céder à la colère. Ressasser tous ces évènements avait surement de quoi l’énerver, et si Karla avait été à sa place, elle en aurait fait de même. Carol était donc persuadée que tout ceci avait été un complot contre elle, pour on ne sait quelle raison. Elle avait obtenue des super pouvoirs, mais elle ne savait presque rien à propos d’eux.

Ces dits pouvoirs, elle les avait obtenu suite à l’accident, c’est-à-dire suite à son exposition aux météorites, qui lui avaient, d’une manière ou d’une autre, transmis de l’ADN alien. Cependant, face aux dires de Carol, Karla ne pouvait plus vraiment réfuter la piste du complot. Si même l’enquête, face à tous ces éléments flagrants, avait conclu que cet accident n’était la faute qu’à son taux d’alcoolémie … Il y avait des questions à se poser. Donc, c’était bel et un bien un complot. Mais ça, Karla le savait déjà, malgré tout. Ne disant toujours rien, elle notait des choses sur son carnet, laissant parler Karla, la laissant vider son sac. Puis, la patiente s’arrêta et soupira, ayant céder à un petit pic de colère. Elle en était désolée, mais affirma malgré tout qu’elle était persuadée que la solution à cette énigme était ses souvenirs bloqués. Karla aussi en avait la conviction. Et c’était bien là le travail à faire.

Ainsi, la docteur finit par rappliquer, posant son stylo sur son bureau.
« C’est peut-être pour cela que vous êtes ici, Carol. Pour comprendre, pour vous souvenir de quelque chose. Je pense que c’est précisément là que tout le travail doit se faire. » Dit-elle dans un premier temps. « Vous n’avez pas tort en pensant que votre cerveau vous envoie des informations … Et vraisemblablement, ces rêves en font partie. Ces images peuvent provenir de votre passé, et c’est probable. Plus vous parviendrai à vous rappeler précisément de vos rêves, plus on parviendra à trouver peut-être la solution. Tout ce que vous voyez durant vos nuits est important. » Déclara-t-elle, pensant alors que ceci allait faire réagir Carol. Elle lui avait déjà raconté ses rêves, mais ce n’était pas suffisant. C’était la seule porte d’entrée ! Il fallait absolument que Carol se concentre et décrive absolument tout de ces rêves. Car chaque détail comptait.

Cela coïncidait avec son hypothèse, d’ailleurs. C’est rêves, ce n’était pas le fruit du hasard. Ce n’était ni plus ni moins que le fruit de son cerveau qui tentait de lui envoyer des messages. Qui tentait de recoller les morceaux, petit à petit. Mais le travail était à faire par Carol, et non par son cerveau. Tout le travail résidait dans ces cauchemars, car ils étaient la seule piste viable à l’heure actuelle.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le lundi 14 décembre 2015, 11:42:19
Couchée sur le divan, Carol écoutait les explications du Docteur Sofen. Son rêve suscitait toujours en elle un grand trouble, une incompréhensible nervosité, et, même en ce moment, alors qu’elle se trouvait dans un endroit sécurisé, en parler la rendait... Nerveuse. Elle n’arrivait pas à se l’expliquer, ni à le comprendre. Un grand trouble inconscient, comme une marée, qui était en train de jaillir, de briser les écluses de son barrage mental. Le problème, c’est que Miss Marvel ignorait ce qu’il adviendrait d’elle quand ce barrage éclaterait, quand les digues se rompraient, et que le passé déferlerait. Ce dont elle était sûre, c’est qu’elle avait envie de savoir, et c’était bien ça, le plus effrayant. Les souvenirs étaient là, à portée de doigts, enfouis quelque part dans son crâne. Elle avait demandé à ce qu’on fasse appel à des télépathes, comme Charles Xavier, pour farfouiller son crâne, mais la hiérarchie avait supposé. Xavier avait récemment fait ça sur Laura Kinney, mais Kinney disposait d’un facteur autoguérisseur, et l’expérience n’avait pas été sans risques, autant pour el télépathe que pour le malade. Lloyd ne voulait pas risquer des lésions psychiques irréversibles. Restait donc l’ancienne méthode : le divan et la psy’. Et, dans la tête de Carol, des réponses aux grandes questions qu’elle se posait maintenant depuis des années, depuis qu’elle avait été limogée de l’armée, et depuis qu’elle savait qu’on lui cachait quelque chose.

Le docteur se contenta de lui répéter ce que Carol savait déjà, et cette dernière, en reniflant, secoua la tête, légèrement agacée :

« Je le sais très bien, Docteur ! C’est bien pour ça que je suis venue ici ! »

Carol soupira alors, et s’essuya les yeux, en constatant qu’ils s’étaient légèrement embué. On avait joué avec elle, on avait joué avec son corps... Tout ça lui rappelait ce dossier sur Wolverine, quand il avait été victime d’une expérience militaire, une expérience si traumatisante que, malgré son facteur autoguérisseur, son cerveau l’avait occulté pendant des années. Elle aussi, on avait joué avec elle, sans considération pour sa vie, pour ses rêves, pour ses espoirs.

La jeune femme soupira en se mordillant les lèvres, et leva une main.

« Dé... Désolée, Docteur, ce... Ce n’est pas contre vous que j’en ai, mais... Je ne sais pas... Je ne sais pas comment faire. Ces rêves... Ils me triturent la vie, ils m’empoisonnent l’existence. Je... Je ne peux même plus dormir avec ma copine ! »

À la seule idée d’user de ses pouvoirs contre Rachel, Carol s’en ferait des nausées. Pour autant, malgré le fait qu’elle soit blonde, elle ne se considérait pas comme une fille fragile. Elle avait rejoint l’armée, elle avait bombardé des villes, elle avait subi une batterie de tests psychologiques pour piloter son avion de chasse.

« Je... Je ne sais pas ce qui s’est passé, Docteur... Ils m’ont fait quelque chose. Il s’est passé quelque chose. Après cet accident, j’ai été brisée, et... Et... Je me connais, ce... Ce n’est pas normal ! Il s’est passé quelque chose, Docteur Sofen, mais je ne sais pas ce qui a eu lieu... Et je ne sais pas comment accéder à mes souvenirs. Je n’ai pas la clef ! »

Ses souvenirs étaient comme dans une pièce, sans porte, hermétiquement close, avec une minuscule fissure, qui s’élargissait progressivement, mais beaucoup trop lentement à ses yeux.

« J’ai besoin de cette clef, Docteur, j’ai besoin de.... J’ai besoin de savoir ! Comment puis-je faire, Docteur ? Comment puis-je déverrouiller l’accès à mes souvenirs ?! »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le jeudi 31 décembre 2015, 16:18:29
Les questions de Carol étaient toute à fait légitimes … Mais en l’état, Karla n’allait pas pouvoir lui donner de réponses. Elle se demandait pourquoi lui avait-on fait ça, pourquoi n’arrivait-elle pas à se souvenir, et surtout, comment pouvait-elle faire pour y parvenir ? Autant de mystères intéressants que la psychologue mourrait d’impatience de connaitre. C’était une façon de parler, bien entendu. Face à tout ceci, elle resta silencieuse, laissant sa patiente s’exprimer librement, sans l’interrompre. Elle pouvait comprendre les craintes de celle-ci, ainsi que ses petites montées en colère. Elle en avait vu, des patients plus sanguins, donc ça allait encore. Néanmoins, elle ne pouvait pas s’empêcher de s’étonner de voir une telle détermination. N’ayant aucune preuve de son traitement, aucune preuve de ce qu’elle avançait, elle pensait tout de même avoir été victime d’un grand complot, victime d’une sombre machination ayant eu pour but de faire des expériences sur elle.

Le seul élément permettant de prouver ceci était ses pouvoirs. Mais en dehors de ça … Karla aurait bien pu tenter de lui faire comprendre qu’elle affabulait. Or, elle-même savait que toute cette histoire était vraie. Attendant donc un peu, elle finit par reprendre la parole, sentant qu’il était temps de recentrer la discussion, et de passer à un autre point. « Le travail sur longue durée, madame Danvers. » Répondit la psychologue, face à la dernière question de Carol. Soupirant, elle se tut un instant avant de répliquer à nouveau. « Il faut aborder le problème sous différents angles, et comprendre. C’est pour cela … Que je vais vous demander comment ressentez-vous le fait d’avoir des pouvoirs, à présent ? » Dit-elle, prenant son stylo en main.

Plus précisément, Karla lui demanda ce que ça lui faisait d’avoir des superpouvoirs, et l’impact que ça avait eu sur sa vie au quotidien. « Est-ce quelque chose qui vous plait ? Qui vous fais peur ? » Ajouta-t-elle, regardant sa patiente de là où elle était. Son but à elle était d’orienter la séance et de guider Carol. Non pas de faire tout le travail à sa place, car cela n’aurait aucun intérêt. Le principe était bien que ce soit le patient qui, sous l’assistance du médecin, fasse l’effort et travail sur lui-même. C’était exactement ce que faisait le docteur Sofen, en essayant à présent de savoir comment Carol percevait à sa vie désormais. Bien que, percevoir était une notion qui ne correspondait pas exactement à ce qu’elle voulait dire. Elle aurait plus parler de ressenti, de vivre. Comment Carol vivait avec ça, désormais.

« Avez-vous tenté de … Comment dire, chercher à vous rapprocher de gens partageants cette particularité ? » Dit-elle, pensant qu’inconsciemment, Carol était en plein drama à cause de ses pouvoirs. Non pas que les raisons de son inquiétude étaient fausses, mais le fait qu’elle s’en faisait un sang d’encre était très stimulé par l’acquisition de ses pouvoirs, et de l’impact que cela a eu sur sa vie. Karla voulait un peu remuer tout ceci afin d’y voir plus clair. Et cela permettait, l’espérait-elle, de calmer sa patiente afin de mieux percer ses secrets après. Il ne fallait pas oublier pour ce docteur était là, après tout …
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le samedi 02 janvier 2016, 13:05:16
Une thérapie n’était pas un schéma de questions-réponses. C’était comme toute forme de traitement. Quand on allait voir un médecin, ou même un Avocat, on s’engageait dans un processus long, la guérison ne venait jamais à la fin du premier entretien. Avec un psy’, c’était la même logique. La difficulté venait plus du fait que c’était un sujet plus sensible que les autres. Une grippe, c’était normal aux yeux de la société ; avoir des problèmes mentaux, ça vous rapprochait de la catégorie « Norman Bates ». Les gens avaient peur de l’inconnu, et la maladie mentale, hélas, était encore une grande inconnue. Elle songeait à tout cela avant que le Docteur Sofen ne lui parle à nouveau. La troublante blonde lui demanda en effet comment ça faisait, de vivre avec de tels pouvoirs, avant de préciser et d’affiner ses interrogations.

Carol dut réfléchir un peu. Couchée sur le divan, elle observait le plafond, et lui répondit ensuite, calmement :

« Au début, je... Je voyais ça comme... Comme une malédiction. Je n’arrivais pas à contrôler mes pouvoirs, et j’avais été jetée de l’armée. C’est en partie à cause de ça que je me suis mise à boire. Mais, quand j’étais ivre, mes pouvoirs avait tendance à se manifester. La première véritable manifestation, ça a été quand j’étais dans ce bar... »

Se mordillant les lèvres, elle laissa encore planer quelques secondes. Elle était à Seattle, alors, et des types avaient voulu la serrer sur le parking. Elle était alors passablement ivre, et, sous la panique, elle avait absorbé toute l’énergie électrique émanant du bar, avant de lancer une boule d’énergie qui avait fait sauter la moitié du bar. Il n’y avait eu aucune victime, et elle était partie.

« Je m’étais renseignée sur Internet, je... Je voulais aller voir les Vengeurs, au début. J’ai été à New York, devant la Tour Stark... Enfin, j’ai même fait la visite guidée. »

Les touristes pouvaient visiter la Tour Stark. Il y avait un musée, et même un cinéma présentant des films réalisés par les Avengers. Autobiographies, récits de leurs plus grands batailles, genèse du projet, etc... On pouvait même enfiler des modèles de l’armure d’Iron Man. Carol s’y était rendue, oui, mais avait décidé de fuir. Ensuite... Ensuite elle avait continué à errer, jusqu’à se retrouver à Seikusu.

« J’ignorais que le SHIELD me pistait depuis l’incident à Seattle... Ils m’ont retrouvé ici, au Japon, et c’est une vieille amie qui est venue me voir... Rachel. »

Carol ne comptait pas s’étendre longuement sur sa relation avec Rachel, mais il suffisait de lire le dossier pour savoir qu’elles étaient amantes. Elles avaient fait l’amour sur le sol lunaire, après tout. À bien y penser, Carol était peut-être la première Terrienne de l’Histoire à avoir laissé sa mouille sur la poussière lunaire !

« C’est elle qui... C’est elle qui m’a appris à maîtriser mes pouvoirs... Mais, visiblement, je ne suis pas aussi douée que je le pensais... »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le mardi 19 janvier 2016, 15:00:28
Plus Carol parlait, plus Karla notait les informations. Cela n’avait peut-être aucun intérêt flagrant, mais elle connaissait son métier, et sa mission. En l’occurrence, savoir où avait bien pu être enfermée Carol pendant son coma. Il était à présent évident que la réponse allait venir au fil de plusieurs et longues séances, durant lesquelles le docteur ferait tout pour stimuler la mémoire de Carol. Si pour cette première entrevue elle se contentait d’un classique questions / réponses, elle envisageait déjà d’utiliser d’autre moyen, comme des jeux psychologique, ou voire même une forme d’hypnose cérébrale. L’hypnose était un puissant moyen de plonger dans la tête de quelqu’un. Celui-ci entrait dans un état second, comme une transe, où il explorait les tréfonds de son esprit, de manière lucide. Pas au sens que le patient était conscient, mais dans le sens où ses visions étaient clairs.

Néanmoins, pour arriver à ce stade il fallait que la psychologue, et Carol, finissent par s’accorder une grande confiance. Surtout pour Carol en fait. C’était en partie pour cela que le docteur Sofen avait déjà planifié le programme de ses prochaines séances, modifiables selon ce qui pouvait arriver, bien entendu. Ainsi, pour l’heure, Karla notait en silence ce que disait Carol, en réponse à ses questions. Elle avait bien lu à propos de sa relation avec Rachel, dans son dossier. C’était un bon signe si elle la mentionnait à ce moment, d’ailleurs. Elle parla aussi du SHIELD et du fait qu’elle ne s’était pas doutée qu’il la pistait depuis son incident. En même temps, c’était une case obligatoire pour cette organisation.

Sans le SHIELD, peut-être que Carol aurait définitivement sombrée. De base, elle n’aurait jamais pu voir un psychologue comme Karla, qui était au courant de qui était-elle réellement. Bien d’autres détails venaient embellir le tableau, bien entendu. Karla nota, puis posa son stylo, et fut un peu interpellée par la dernière réponse de Carol. Pourquoi pensait-elle qu’elle n’était pas douée ? Certes le manque de confiance en soi pouvait rapidement s’installer dans de pareils cas, mais Carol n’avait pas à douter de ses pouvoirs. Ni même de sa capacité à les utiliser. Du moins c’était ce que Karla voulait lui faire croire. « Pourquoi cela ? Pourquoi pensez-vous que vous n’êtes pas aussi douée que cela ? » Lui demanda-t-elle d’une voix calme et posée.

Elle attendit patiemment sa réponse, stylo en main, prête à marquer le moindre détail important qui pouvait fuiter. C’était parfois au travers ce genre de question parfois anodine que les informations les plus capitales circulaient. Karla le savait bien …
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le vendredi 22 janvier 2016, 00:49:53
C’était ironique, en un sens. L’armée avait brisé sa vie, et c’était encore l’armée qui l’avait reconstruite, comme si, fondamentalement, Carol était liée à l’armée, et ne pouvait envisager une reconversion civile. Pourtant, même après avoir été limogée par l’armée, elle aurait pu rejoindre quantité d’emplois civils. Vu que Carol s’était écrasé avec un avion de chasse expérimental, les détails de son dossier avaient été archivés et classifiés,, et aucun employeur civil ne lui en aurait parlé. Elle aurait pu travailler dans un petit aérodrome, à faire des baptêmes de l’air pour de jeunes enfants. Un boulot ingrât pour bien des aviateurs, mais, à choisir entre émerveiller des enfants et bombarder des villes, Carol préférait quand même la première option... Mais elle n’avait jamais réussi à trouver un emploi, et ce sans doute aussi parce que se présenter à un entretien d’embauche en étant alcoolique, entourée de jeunes pilotes venant de sortir de l’école, ça n’était pas très gratifiant. Elle avait fini par se retrouver à Seikusu, et s’était retrouvée à travailler dans une épicerie de quartier minable, gérée par un macho’ de première... Puis l’armée avait fini par décider qu’elle n’en avait pas totalement fini avec elle, et elle avait donc retrouvé une nouvelle vie, en luttant ensuite, avec l’aide de Rachel, contre ses problèmes d’alcoolémie.

Elle pensait en avoir fini avec ça, mais, pourtant... Quand elle se réveillait après ses cauchemars, tout ce dont elle avait envie, c’était de prendre un verre, et de se noyer dans la boisson. Le docteur Sofen l’arracha alors à ses pensées en lui demandant pourquoi elle avait des doutes en elle-même, ce qui amena Carol à faire un léger sourire :

« Parce que... Parce que j’ai fait exploser mon toit ? »

Un bon argument, qui l’amena à soupirer, avant de reprendre :

« Parfois, je... J’ai le sentiment que je vis des choses irréelles. Je peux voler dans l’air, aller dans l’espace, canaliser toute forme d’énergie pour la redistribuer sous forme explosive. Et, malgré tous mes entraînements, virtuels ou réels, je ne sais toujours pas d’où ils viennent. C’est surtout ça qui... Qui est horrible. J’étais une humaine avant cet accident, mais, maintenant... Je... Je ne sais pas ce que je suis devenue. Est-ce que mes pouvoirs vont continuer à évoluer ? Est-ce qu’ils vont disparaître ? Je n’en sais rien... »

Elle n’en savait rien, et c’était ça qui rendait les choses horribles. Se retrouver plongée dans cette incertitude, ne pas savoir ce qu’il arriverait ensuite...

« Je n’ai jamais voulu être une super-héroïne, en fait... Mais, malgré ça, j’adore avoir tant de pouvoirs, c’est... C’est grisant, mais... Aussi effrayant. Enfin, ce n’est pas comme s’il y avait un manuel d’emploi... »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le dimanche 24 janvier 2016, 16:00:29
Si Karla avait été réellement là pour aller jusqu’au bout, aider Carol à lutter contre ses problèmes, elle aurait été très passionnée par son discours. Cette femme découvrait une nouvelle vie ; celle d’une superhéroïne. Elle bossait au sein du SHIELD, et découvrait petit à petit l’envers du décor. Un univers caché aux yeux de tous, dont seuls quelques élus, dont elle, pouvaient être au courant. Certes n’avait-elle jamais demandé tout cela, mais dans la mesure où aucune marche arrière n’était possible, il allait falloir lui apprendre à composer avec. Carol était une mutante, ayant acquis des pouvoirs. Des puissants pouvoirs, qui faisait d’elle une redoutable adversaire. Comment d’aussi grands pouvoirs pouvaient être … noyés dans de l’alcool, de la dépression et de la tristesse ?

Certes elle avait été remerciée par l’armée, mais cela était-il autant traumatisant ? Karla n’était fondamentalement pas du même avis que Carol. Sans doute car elles étaient opposées dans leur fond. La docteur écouta sa patiente jusqu’au bout, et laissa échapper un petit rire face à la boutade sur le mode d’emploi. « Ça faciliterait bien les choses en effet. » Lui répondit-elle, en écrivant sur son carnet. Les inquiétudes de Carol et ses questions étaient tout à fait légitime. Mais peu de réponses allaient venir d’aussitôt. Ce travail allait nécessiter plusieurs séances, longues, et surtout Carol allait devoir apprendre à jouer le jeu. Même si elle réussissait plutôt bien à l’heure actuelle.

« Je n’ai aucun doute sur le fait qu’on découvrira d’où vienne vos pouvoirs. Vous devez penser, tout comme moi, que tout vient de la période dont vous n’avez aucun souvenir. Et ça tombe mal puisque justement, vous n’en avez aucun souvenir … » Dit-elle, dans un premier temps. Elle posa son stylo de manière assez bruyante, puis se leva de son fauteuil. Ses talons claquèrent assez sur le sol, puis elle s’approcha de sa patiente, prenant assise à côté du long sofa, sur une chaise à roulettes spécialement prévue à cet effet. Elle croisa ses jambes, et ayant son carnet en main, elle jeta un coup d’œil avant de reprendre la parole. « Avouez-le, avoir des pouvoirs est quelque chose qui intrigue, et qui au fond … Vous intéresse grandement. Mais en connaitre les origines c’est quand même le mieux à faire. Il y a un moyen de plonger dans vos souvenirs enfouit, de manière presque certaine. » Déclara-t-elle alors. « L’hypnose. C’est en pénétrant dans les couches profondes de votre conscience qu’on trouvera les réponses. Mais, ça ne se fera pas tout de suite, car vous, et moi, avons beaucoup de travail à accomplir ensemble avant cela. Vous aurez plusieurs séances avec moi, selon vos disponibilités. » Lui dit-elle, en souriant légèrement.

Elle se tût un moment, laissant le temps à Carol de digérer ces petites informations. Elle devait savoir ce que c’est que l’hypnose, vu le nombre de fois qu’on en parlait à la télévision, dans les journaux ou sur internet ! « En revanche, je peux vous dire de suite ce que vous êtes devenue ; une superhéroïne, au service du SHIELD. Ils n’auraient jamais fait tout ceci pour vous, si vous n’étiez pas prompt à devenir une parfaite agente. En gros … Vous êtes entre de bonnes mains. » Conclut-elle, en lui faisant un sourire cordial. Au moins maintenant, Carol savait ce qui l’attendait à terme de ces séances. Il n’en tenait donc qu’à elle de décider si elle tenait réellement à connaitre la vérité, ou si elle préférait s’abstenir de toute forme d’hypnose.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le lundi 25 janvier 2016, 08:32:31
L’hypnose... Carol repensait à tous ces films et à tous ces mythes populaires sur l’hypnose en entendant la proposition du docteur Sofen. L’hypnothérapie était pourtant une chose relativement répandue, et il existait même des spécialistes de l’hypnose, qu’on appelait des hypnologues. Une chose fascinante, mais aussi un peu effrayante, car elle signifiait que le patient perdait conscience, et ne se rappelait donc pas de ce qui lui arrivait. De plus, il y avait toutes ces controverses autour de l’intérêt même de l’hypnose. Aussi, entendre le docteur Sofen en parler avait de quoi réfléchir... Mais existait-il un autre moyen d’accéder à ces souvenirs perdus ? Carol réfléchissait, en se mordillant les lèvres. La jeune femme pouvait volontiers apparaître comme une gamine prétentieuse, en se plaignant de son sort, alors qu’elle pouvait voler, absorber de l’énergie, et aller se poser sur la Lune... Mais la réalité, c’est que Carol avait le sentiment d’être un monstre, et que les troubles sur son passé  la perturbaient. Avoir des pouvoirs ou non ne changeait rien au fait qu’elle était aussi faillible que n’importe quelle humaine.

« L’hypnose... »

Carol considérait cette solution, et ferma les yeux à plusieurs reprises.

« Oui... Je pense que nous devrions le faire. »

Elle l’avait regardé en disant ça, avant de hocher à nouveau la tête.

« Je... Je sais que je suis une super-héroïne, et... Je dois admettre que c’est... Plutôt cool comme carrière... Mais je tiens à percer l’origine de mes pouvoirs, afin de pouvoir enfin être sereine. Alors, je suis d’accord pour que nous procédions à l’hypnose, Docteur, si vous estimez que c’est le meilleur moyen pour me permettre de retrouver mes souvenirs. »

Carol se rangeait à l’avis du professionnel, ignorant encore les à-côtés du docteur Sofen... À savoir que, dans son passé, elle avait poussé ses patients au suicide, après avoir obtenu d’eux d’importantes libéralités. Les dépressifs étaient sa spécialité, mais ces parties-là du dossier avait été dissimulées, et, aux yeux de gens comme Carol, le docteur Sofen se présentait comme une femme très compétente, uniquement soucieuse de son métier.

« Comment... Comment est-ce qu’on va fonctionner, maintenant ? Pour les prochaines séances, je veux dire... »

Mine de rien, celle-ci devait sûrement, maintenant, approcher de la fin, et Carol était bien incapable de dire si elle se sentait mieux ou non.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le lundi 15 février 2016, 11:41:22
Voir sa patiente aussi coopérative avait de quoi donner le sourire à Karla. Cela ne pouvait qu’être bon signe ; la confiance s’installait petit à petit, et sa mission allait se dérouler comme sur des rails. Suite à son explication sur l’hypnose et l’intérêt de cette pratique pour le cas de Carol, celle-ci sembla être d’accord. Elle allait surement se renseigner sur les pours et les contres, mais en toute honnêteté, c’était la meilleure méthode pour venir piocher dans ses souvenirs enfouis. Parole d’experte. Karla, toujours en grand professionnalisme, hocha de la tête en croisant son regard, alors qu’elle lui confia qu’elle serait plus sereine une fois qu’elle connaitrait l’origine de ses pouvoirs. Un but compréhensible mais qui allait sans doute lui faire découvrir bien des choses … Et peut-être même des choses dont elle ne voudrait, après coup, ne jamais avoir entendu.

Mais elle n’en était pas encore à ce niveau-là. Carol, en regardant le dossier du docteur Sofen, avait certainement pu lire ses compétences et son efficacité. Les détails dérangeants avaient été gommé afin de ne pas l’alarmer sur ses réelles intentions. Après tout, savoir que cette psychologue en avait poussé plus d’un au suicide ne serait pas pour la rassurer. Surtout qu’il s’agissait d’hypnose, désormais. D’ailleurs, cette pratique était assez particulière aux yeux de Karla puisqu’elle ne l’a pas pratiqué dès le début de sa carrière. Elle avait entendu parlé de cette pratique plus tard, et avait été séduite par ses vertus, mais surtout pour ce qu’elle permettait de faire aux patients. Ces derniers, quand ils étaient en état d’hypnose, devenaient des livres ouverts. Karla avait le plein accès à leur mémoire, et pouvait ainsi quasiment tout obtenir par leur propre voix.

Néanmoins il fallait un climat de confiance pour que cela marche. Sinon cela serait trop facile. Sans trop en dire à Carol, le docteur sourit doucement à sa dernière question, puis se passa une main dans les cheveux. « Eh bien, nous allons apprendre à nous faire confiance, mademoiselle Danvers. Voyez, l’hypnose ne peut fonctionner que si un climat de confiance règne, sinon votre subconscient ne pourra s’ouvrir et laisser échapper les détails qui nous intéresse. » Déclara-t-elle, en premier lieu. Elle posa son carnet et décida alors d’adopter une pose un peu plus décontractée, s’adossant un peu plus contre sa chaise à côté du sofa. Jambes toujours croisées, elle était à présent tournée vers Carol et ne la lâchait plus du regard. « Il ne vous faudra donc pas vous attendre à ce que l’hypnose se fasse dès la prochaine séance. Ce qu’on va faire, pour quelques temps, c’est apprendre à se faire confiance. Nos séances vont parfois vous paraitre … Hors-sujet mais croyez-moi, c’est important. Vous allez me parler de vous, et je vous parlerai de moi en retour. Bien sûr on tachera de toujours creuser du côté du problème principal. Quand je jugerai que vous et moi seront prêtes, on pourra procéder à l’hypnose. » Dit-elle.

Elle soupira puis retira ses lunettes afin de se frotter doucement les yeux. « Est-ce que ce programme vous convient, Carol ? Si oui, je pense alors que nous en avons finis pour aujourd’hui … » Lui dit-elle, affirmant alors que la séance était terminée pour aujourd’hui.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le lundi 15 février 2016, 12:45:56
Carol n’avait pas le choix, de toute façon. Elle se devait de suivre un traitement psychologique. Après avoir explosé l’appartement du dessus, elle n’avait même plus el droit d’être une justicière. Une commission d’enquête se penchait sur elle, et, si Rachel se portait garante, Carol savait que le SHIELD, depuis Stamford, ne plaisantait pas avec les manifestations de pouvoirs destructeurs. De plus, Miss Marvel avait un agenda très chargé, entre les auditions par la police, les rencontres avec les assurances, le syndic de copropriété, le voisin… Elle avait fait du dégât, et, heureusement, il n’y avait que du matériel. Alors, si suivre une thérapie ne lui plaisait guère, elle en reconnaissait l’utilité. De plus, et il était important de le signaler, ce premier rendez-vous avec le Docteur Sofen s’était très bien passé. Compréhensive et patiente, le Docteur lui expliqua que, avant de recourir à l’hypnose, elles devaient établir un lien de confiance entre elles.

Plutôt d’accord, Carol hocha la tête, et, comprenant que la séance était finie, elle se releva. En revanche, si le SHIELD imposait une thérapie, comme il s’agissait d’une sanction disciplinaire, c’était à elle d’honorer les frais de la psy’. Le SHIELD avait sa propre compagnie d’assurances, et on lui avait clairement signifié que les honoraires ne seraient pas pris en charge. Tout ceci, ainsi que le prochain rendez-vous, se réglant devant la secrétaire, elle lui souhaita une bonne journée, et sortit du bureau, un peur troublée.

*À quoi est-ce que je m’attendais, de toute façon ?*

Elle n’allait pas spécialement mieux, ni pas spécialement mal… C’était la première séance, après tout.

Carol sortit donc…



KARLA SOFEN

…Et, quand elle sortit, le Docteur Karla Sofen se pinça les lèvres en soupirant. Elle en avait profité pour observer le cul de Carol, puis ouvrit le dossier, et contempla rapidement la première chose qu’elle vit, ses doigts venant caresser la photographie : le corps moulant de Miss Marvel.

*Elle est parfaite…*

Karla Sofen n’était pas une bonne personne. Elle avait grandi en Californie, dans l’ombre des riches et des puissants, et avait vu sa mère, pour survivre, gérer jusqu’à trois boulots en même temps. Karla en avait tiré la conclusion qu’il fallait faire de hautes études pour toucher de l’argent, et elle avait trouvé de quoi faire, en devenant une psychologue talentueuse, mais mauvaise. Mauvaise dans le sens où elle ne voulait pas guérir ses patients, mais utiliser leur maladie mentale à son profit. Avant de rejoindre Mia et son organisation, elle avait travaillé auprès du Docteur Faustus, son mentor, quelqu’un qui lui avait appris combien l’esprit humain était malléable et manipulable.

Manipulatrice, Karla était aussi une super-vilaine, répondant au doux nom d’Opale, en référence à une pierre énergétique qu’elle avait avalé, Moonstone. Moonstone, de base, était son premier patient, un individu dont les pouvoirs émanaient d’une gemme extraterrestre. Karla l’avait manipulé pour obtenir cette gemme, et avait ainsi acquis des pouvoirs très impressionnants. Puis elle avait rejoint Mia, et, maintenant, elle allait mettre la main sur Miss Marvel.

Elle savait qu’elle devait appeler Mia, mais, avant cela, Karla ouvrit un tiroir, souleva le double fond, et en sortit un vibromasseur, puis s’avachissant sur sa chaise, elle se mit à songer à Miss Danvers. Indéniablement, l’Américaine lui ressemblait énormément, et, dans l’esprit narcissique du Docteur Sofen, ce simple fait suffisait à l’exciter, et à lui faire imaginer des séances de baise sauvage et ardentes avec elle.

L’orgasme finit par arriver dans un soupir, et Karla relâcha le vibromasseur, qui tomba mollement sur le sol, et constata qu’elle avait un peu bavé sur la photo de Miss Marvel. Ceci la fit sourire, puis elle attrapa enfin son téléphone portable, et contacta Mia.

« Ma chérie ? J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer… La thérapie a commencé, et elle part sur de très bons auspices… »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le vendredi 19 février 2016, 14:53:59
Il était parfois difficile de comprendre comment une personne comme Mia parvenait à jongler avec ses deux métiers. Grande patronne d’un important groupe de médicale d’un côté, et chef de Illuminatis d’un autre … Autant dire que niveau responsabilités, elle en avait des masses. Des masses de travail aussi, car la belle japonaise enchainait heures sur heures. C’était très difficile par moment mais, elle y parvenait. Après tout, elle avait été depuis sa naissance formatée à la vie humaine, et le travail lui avait apparut comme le seul moyen que les humains avaient pour réussir. Du moins dans ce modèle-là. Ainsi donc, Mia était une travailleuse, qui ne lâchait rien. Très prise dans ses fonctions de directrice générale, elle n’avait que peu de temps pour elle-même. Toutefois, et en raison de sa réelle nature et de son vrai but, elle s’accordait le temps qu’il faut pour avancer de ce côté-là.

Elle avait mis en place tout un petit stratagème avec une psychologue pour enquêter du côté d’une étrange femme, qui selon elle, serait peut-être un élément clé dans sa recherche. Ce n’était pas cette femme directement qui l’intéressait ; mais ce qu’elle savait. Le problème, il fallait que cette femme en question soit amnésique … Mia avait donc placé une éminente psychologue sur l’affaire, répondant au nom de Karla Sofen. Qui était elle-même, une femme dotée de superpouvoirs. Mia était donc dans son bureau, en train de travailler sur des dossiers en attentes, quand son téléphone personnel sonna. D’ordinaire rien ne la perturbait, et elle se contentait de raccrocher. Mais là, en voyant le numéro qui s’affichait, un sourire mesquin vint illuminer sa face. C’était Karla. Peut-être allait-elle avoir quelques nouvelles au sujet de son affaire ? Elle soupira puis décida qu’il était finalement temps de prendre une petite pause.

Elle décrocha donc et se cala un peu plus confortablement dans son grand fauteuil, avant d’entendre la voix suave de la psychologue. Dès son premier mot elle sourit, et elle fut encore plus ravie quand elle lui apprit que la première séance venait de se dérouler, et qu’elle avait été un succès. Une bonne nouvelle, ça faisait du bien. « Hmm, excellent. Espérons que nous atteindrons bientôt notre but … Continues comme ça trésor, cuisines-la bien cette petite superhéroïne, sa mémoire est très précieuse. » Lui répondit-elle en se passant légèrement les doigts sur le haut de sa propre poitrine, d’un geste nonchalant. La conversation se poursuivit autour du plan, mais dériva petit à petit sur des choses un peu plus personnelles, jusqu’à ce que la discussion ne finisse par se conclure. « Enfin … Je te remercie pour ce petit résumé. Mais … Tu sais ô combien j’aime mettre tout à plat, de vive voix. Que dirai-tu de me faire rapport complet demain, chez moi ? J’y tiens … Beaucoup. J’espère que tu n’y vois pas d’inconvénients, ma chérie ? » Lui dit-elle en laissant un clair sous-entendu.

Les deux femmes finirent par raccrocher et Mia s’en mordilla les lèvres, à l’idée qu’elle allait la voir demain. Mais, en attendant, il fallait se remettre au boulot. Mia s’étira puis articula ses doigts, avant de reprendre là où elle en était.

- - -

« Hmmm, Hmmmmmmm … » Ronronnait-elle intensément contre les langoureuses lèvres de son amante. Mia était assise en billet sur son canapé, les mains habilement posées sur la joue et dans les cheveux de Karla. Les deux femmes s’embrassaient comme des vraies enragées, se caressant tendrement au passage. Elles étaient confortablement assises sur le canapé de Mia, dans son grand et luxueux salon. Elles s’embrassaient voracement, frénétiquement, se vidant de cette hargne accumulée pendant tout ce temps. Mia et Karla étaient devenues de sacrées amantes entre elles, ne se refusant jamais une partie de jambe en l’air. Mia la trouvait si attirante, si excitante. Rare furent les amantes aussi torrides et efficaces que Karla.

Le baiser s’intensifia donc, et Mia, en tant que grande gourmande, n’hésita pas à démêler ses lèvres se temps à autre pour venir lécher abondement les siennes, adorant leur saveur si exquise. « Hmm, tes lèvres m’ont cruellement manqué … » Lui déclara-t-elle, en accompagnant ceci d’une tendre léchouille au niveau de celles-ci, puis au niveau de sa joue. Et hop ! Elles repartirent de plus belle pour se rouler une grosse pelle bien torride et langoureuse.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le samedi 27 février 2016, 12:47:12
Pour autant qu’elle puisse s’en rappeler, Karla Sofen ne s’était vraiment accomplie et trouvée que quand elle était devenue Opale (http://img110.xooimage.com/files/5/7/5/opale-4e8255b.jpg). Là, dans sa combinaison moulante blanche et dorée, elle embrassait avec amour Mia Okimi. Elle savourait la beauté de cette femme, sa perversion, mais aussi, et surtout, sa richesse. Mia la payait très généreusement, et c’était tant mieux, car, avec Karla, il fallait être très généreux. La femme aimait la luxure, la richesse, le sexe... Elle était une psy’ qui aurait eu sa place dans un asile, mais qui, pour le malheur des autres, bénéficiait d’une redoutable intelligence. Et la perspective d’utiliser les pouvoirs de Miss Marvel pour amplifier son contrôle de la Moonstone n’était pas sans l’exciter. Car, en définitive, c’était bien de cela qu’il s’agissait... Karla avait, en elle, un artefact extraterrestre, qu’elle appelait l’Opale, mais qu’on appelait plutôt Moonstone, afin d’en désigner le caractère étranger. Or, ce que Mia et son organisation savaient sur Carol, grâce aux documents confidentiels qu’elles avaient pu se procurer, c’est qu’elle n’était plus une humaine.

Elle avait été infectée par de l’ADN extraterrestre, et, partant de là, il était possible que Carol aide Opale à s’améliorer. Le problème de l’Opale, c’est qu’il fallait régulièrement régénérer l’énergie de cette dernière. Un tel pouvoir avait forcément des effets secondaires, et, en l’état, Karla songeait surtout à embrasser cette femme. Elle s’était parfois demandée si l’Opale n’avait pas aussi altéré ses goûts sexuels, car, depuis qu’elle portait cet objet, elle était devenue nettement plus nymphomane, prenant davantage plaisir à coucher avec ses patients, ou à les torturer sexuellement.

« Mmmhmmm... !! »

Karla répondait au baiser de Mia, dans une magnifique demeure, une villa située dans les hauteurs de la ville. Un véritable palais moderne, super-technologique, avec une cascade artificielle dans l’un des salons, plusieurs piscines, un héliport, des terrasses... Qui n’aurait pas envie de vivre là-dedans ? Karla avait pour rêve d’avoir un manoir de ce type. L’argent, voilà ce qui avait toujours motivé cette femme.

Le baiser se termina donc, et Karla sourit devant la remarque de Mia.

« Ah oui ? Pourtant, la dernière fois qu’on s’est embrassées, c’était ce matin... Mais je comprends ça, Mia... Il ne se passe pas une heure sans que je ne songe à te faire l’amour. Les heures de boulot, c’est terrible pour ça... »

Et, disant ça, elle se rua sur son cou, venant l’embrasser, le mordiller.

« C’est fou... C’est à croire que Miss Danvers et moi avons été taillées dans le même diamant. Tu avais raison, elle me ressemble comme deux gouttes d’eau... J’ai hâte de pouvoir avancer suffisamment avec elle pour l’inviter ici... »

Elle remonta ses lèvres, l’embrassant sur la joue, avec tendresse et douceur :

« Comme ça, nous pourrons être toutes les deux dans ton lit, petite veinarde... »

N’était-ce pas un programme exquis ?
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le mercredi 02 mars 2016, 19:23:59
La patronne d’Okimi Medicals se félicitait d’avoir Opale à ses côtés. Certes, cette femme était tout sauf loyale et portée sur des valeurs de fidélité. Et c’était, en fait, un détail sans importance pour Mia qui avait compris que seul l’argent et le sexe l’intéressait. C’était tant mieux, car ces deux choses, elle pouvait en donner à foison. L’argent ? Aucun souci ! Mia en avait plein le compte bancaire. L’avantage d’être la patronne d’une grosse multinationale dans un domaine très lucratif qu’était la bio et la paramédicale. Surtout qu’elle était aussi une Illuminati … Mais ça, ce n’était pas présent sur sa carte de visite. Et puis, les gens ne croient pas en leur existence … C’était une bien belle erreur. Une erreur parfaitement bien calculée, cela dit ! En partant de là, Mia était une femme très puissante financièrement, et politiquement.

Pour le sexe … Mia était tout simplement une démone. Une pure et dure démone qui s’était incarnée en humaine. De ce fait, Mia n’était pas un vulgaire hybride, elle était un nouveau genre de démon. Exactement comme leurs congénères, sauf qu’ils avaient une apparence totalement humaine. Un choix qui paya, mais qui fut au prix de vivre exactement comme un humain … Donc d’avoir dû naitre d’une mère, et d’avoir vécu normalement. Mais aujourd’hui, les fruits commençaient à être récoltés ! Et Mia le voyait bien en constatant tout immense pouvoir et niveau de vie. Et aussi en voyant qu’elle était en train d’embrasser voracement cette bombe sexuelle qu’était Karla Sofen. Une femme terrible, qui parvenait toujours à lui donner cruellement envie de faire l’amour. Il ne se passait pas une heure, depuis son coup de fil, où Mia n’avait pas pensé à elle. Pensé à des images bien grivoises et perverses, s’imaginant faire avec elle trois tonnes de choses … Pas très catholiques, comme on disait.

Mais pour le moment, elle l’embrassait à fond, se délectant de la saveur unique de sa salive, de sa langue et de ses lèvres. Ses royales et délicieuses lèvres, qu’elle léchait et embrassait maladivement, jusqu’à perdre souffle. Toutefois, Karla finit par rompre le baiser, pour rétorquer à ce qu’elle venait de lui dire. Cela fit sourie Mia, qui soupira langoureusement en sentant sa sulfureuse amante venir attaquer son cou. Elle mordilla sa délicate peau, faisant terriblement soupirer la directrice d’Okimi Medicals, qui adorait qu’on vienne s’occuper de son cou. Typiquement, c’était ce genre d’attention qui faisait, à ses yeux, une bonne partie de jambes en l’air ! Il n’y avait pas que ça certes, mais c’était un petit bonus qui avait son effet. Ses mains s’étaient apposées sur les fines épaules de sa partenaire costumée, les caressants pendant qu’elle l’embrassait et lui déclarait qu’elle avait hâte de progresser avec Carol, pour une raison qui ne pouvait que lui plaire.

« Ah ? » S’interrogea Mia, en souriant délicieusement quand Karla vint remonter ses lèvres pour l’embrasser sur la joue. Là encore, elle marquait un gros point ! Le baiser sur la joue était un petit péché mignon de Mia, qui se sentit encore plus dans le bain. Karla la fit languir en finissant donc sa déclaration, qui avait effectivement tout pour plaire à Mia. « Oh, rien que ça … » Dit-elle du bout de ses lèvres, venant passer généreusement ses mains dans le cou de sa partenaire, le caressant tendrement avec quelques mèches de ses cheveux. Ses mains remontèrent sensuellement pour venir attraper les joues de son amante, afin qu’elle puisse rapprocher son visage du sien, pour l’embrasser de nouveau ! Ses lèvres capturèrent langoureusement les siennes, et elle n’hésita pas à fourrer intensément sa langue entre celles-ci. Un nouveau balais sulfureux et acharné, qui ne dura cependant pas longtemps.

Mia finit par séparer ses lèvres, entrainant avec un mince filet de bave qu’elle brisa d’un simple petit coup de langue allongé, qui vint au passage lécher les lèvres de son amante. Mia l’admira dans toute sa magnificence ; c’était qu’elle était terriblement sexy et attirante, dans son costume. Il la moulait de toute part, révélant ses formes insolentes qui invitaient Mia, dans ce contexte, à venir les chouchouter. « J’aurai l’impression de coucher avec des jumelles … Et tu sais ô combien que ce genre d’histoire m’émoustilles particulièrement … Donc oui, je n’ai qu’une hâte, moi aussi … » Lui confia-t-elle, en venant caresser doucement ses belles et gracieuse hanches moulées. Son regard plongea pour admirer son costume, et le moulage de son corps, en se mordillant la lèvre. Elle décida alors de faire une petite remarque sur ce fait. « J’ai l’impression que toutes les supers aiment se mouler dans ce genre de costume … J’adore ça, moi ! C’est beau, c’est sexy … Et c’est très vendeur … » Avoua-t-elle, faisant papillonner ses doigts sur ses belles formes.

Mia sourit malicieusement et soupira, venant alors bouger doucement sa belle jambe enveloppée d’un gourmand collant. Elle la bougea de manière à la frotter tout doucement contre celle de son amante, se mettant à la caresser tout doucement à niveau. Ne portant pas de chaussure chez elle – Mia était quand même une personne propre – elle n’eut donc aucun mal à lever un tout petit peu sa délicieuse jambe pour la frotter, et venir lover son pied contre celui d’Opale, l’air de rien. Mia la dévora du regard, se mordillant la lèvre inférieure. Cela traduisait plutôt bien l’état dans lequel elle était ; un état avancé de désir, qui menaçait d’exploser d’un instant à l’autre, pour passer à quelque chose de plus consistant … Du sexe en bonne et due forme ! « Mais en attendant cette chère Carol, moi je te propose de quand même venir dans mon lit … Ou sur mon canapé, en l’occurrence. Je sais que tu aimes me sauter de toute tes forces et, ça tombe bien … » Dit-elle, se coupant pour se rapprocher un peu plus, venant se coller à un tel point que sa poitrine caressa de peu celle de Karla. « J’adore me faire baiser par Opale … » Finit-elle, continuant à la dévorer des yeux, tout en caressant tendrement les belles et généreuses formes de son flanc.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le jeudi 03 mars 2016, 12:52:41
Pour Karla, le moment où elle avait rencontré Mia était l’un des meilleurs moments de sa vie… Le deuxième, derrière celui où elle avait enfin accompli son rêve de petite fille : avoir des superpouvoirs.

*Et pourtant, j’avais flippé dans les deux cas…*

Ce qu’elle avait appris en psychologie, c’est que l’esprit humain avait une sainte horreur du changement, et, même en cas de changement positif, le refusait toujours, au moins au début. Karla n’avait pas échappé à cette règle, et le pire avait clairement été quand, au boulot, elle avait eu la visite de Mia Okimi. Elle ne savait pas comment cette dernière avait fait, mais Mia sembla en savoir énormément sur elle, et n’était clairement pas venue comme une cliente potentielle, mais pour voir si Karla pouvait convenir à ce qu’elle espérait. Le résultat de cette journée avait été que Karla avait dû décaler tous ses rendez-vous après Mia, car elles avaient baisé dans son bureau. Cette scène avait été le début d’une relation très intense, fusionnelle, et nourrie.

Maintenant, les deux femmes fantasmaient à l’idée de ramener cette militaire. Karla savait que la tâche ne serait pas ardue, car, contrairement à elle ou à Mia, Miss Danvers était plutôt du genre à avoir un balai coincé dans le cul. Mais Karla avait foi en ses capacités. Elle savait y faire, et, sur le long terme, aucun de ses clients ne lui avait échappé. Chaque fois qu’elle avait eu envie de coucher avec eux, elle l’avait fait. Et là, face à Mia, elle cessa très vite de penser à Carol pour se concentrer sur sa belle Asiatique, surtout quand la femme lui glissa avoir envie de se faire baiser par elle.

« Ça, ma chérie, ce n’est pas une option… »

Mia caressait son corps, ses hanches, appréciant le contact de ce corps moulé dans sa combinaison. Karla pouvait tout à fait comprendre l’attrait de la femme pour ce genre de tenues, car elle-même fantasmait là-dessus… Et, de manière générale, l’industrie du sexe comprenait énormément de répliques de costumes de super-héros, détournés à des fins sexuelles. Opale servait aussi à ça. Pendant un moment, Karla adorait sortir dans la rue avec ce costume, afin de se faire tringler par des hommes choisis au hasard. Sous Opale, elle avait commis un nombre certain d’attentats à la pudeur, de corruption de mineurs en couchant avec des adolescents ayant atteint la puberté, mais sans être majeurs, et aussi de viols. Karla était une perverse, et elle avait depuis longtemps acquis le fait qu’un costume avait une dimension sexuelle, en ce qu’il renforçait votre confiance en vous, et, surtout, votre sentiment d’impunité… Car ce n’était pas de Karla Sofen dont on parlait quand elle venait de violer une femme, mais d’Opale. Karla Sofen, elle, était blanche comme neige. Autrement dit, le costume, c’était la porte à l’anarchie.

Une anarchie qui allait se manifester maintenant, car elle embrassa Mia une ultime fois, voracement, comme pour symboliser leur accord.

« Dans ta chambre, petite perverse, souffla ensuite Karla, tu vas me demander grâce quand j’en aurais fini avec toi… »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le vendredi 11 mars 2016, 18:33:45
Chaque fois où ces deux femmes se retrouvaient ensemble, cela finissait toujours de la même manière ; elles se faisaient hargneusement l’amour, jusqu’à épuisement de l’une d’entre elles ! Mia avait très envie de se faire prendre, et visiblement, Opale l’avait bien compris. Alors que la belle patronne d’Okimi Medicals lui avait explicité son désir de coucher avec elle, la supervilaine lui déclara alors qu’elles seraient mieux dans son lit. Tout en se mettant à l’embrasser voracement, tel que Mia l’adorait. « Hmm … » Couina-t-elle contre sa belle bouche, répondant tout aussi voracement à son baiser. Une intense séance de sexe se profilait à l’horizon, laissant Mia bien en haleine. Elle avait terriblement envie de se faire sauter par Opale, puis de la sauter à son tour. De fait, Karla était une amante très sulfureuse et très excitante, qui avait parfaitement comprit comment Mia fonctionnait en la matière.

Du coup, sans en attendre plus, la maitresse de la luxueuse villa se dressa, attrapant les mains de son amantes. « Suis-moi chérie … » Lui dit-elle, s’élançant une belle allure en entrainant son amante avec elle. Elle marcha assez rapidement, avec un sourire assez joueur aux lèvres. Mia entraina Opale au travers quelques couloirs et grandes pièces, pour finalement arriver dans sa spacieuse chambre (http://hhomedesign.com/wp-content/uploads/2015/04/modern-bedroom-6.jpg). Une pièce aussi grande que luxueuse, au design épuré et possédant une large baie vitrée, donnant accès sur une terrasse offrant un panorama sur le meilleur plan de Seikusu. Sa villa se situant dans les hauteurs, Mia avait donc une vue imprenable ! Quand on était riche et puissant, on possédait forcément les moyens de s’offrir de beaux aménagements … Mia en était assez fière, même si elle n’avait pas la même conception du bien matériel que le reste des humains.

Elle demeurait une démone et son but n’était pas d’accumuler le plus de biens possibles. Elle faisait cela par mimique, ou au mieux par pur esprit de jeu. Beaucoup pouvait lui reprocher sa tendance à exhiber sa fortune alors que des miséreux mourraient chaque jour aux quatre coins du globe, mais … Mia n’était pas une bonne personne. D’ailleurs, c’était ce qui la liait à Opale. Du moins, en partie. Opale qu’elle poussa fougueusement sur le lit, avant de se jeter sur elle, se plaçant à califourchon sur son corps. Là, elle ne perdit guère son temps et plaça chacune de ses mains à côté de la tête de son amante, et abattit son visage pour venir férocement lui voler ses délicieuses lèvres bien généreuses et pulpeuses. « Hmmmmmm ! » Ronronna-t-elle allègrement, enfonçant tendrement sa langue pour venir jouer furieusement avec la sienne, ne lui laissant presque pas de temps pour réagir. Mia était très excitée et surtout, était d’humeur joueuse.

Le baiser s’étala longuement, très longuement, mais Mia finit par y mettre fin, écartant lentement son faciès en déposant un petit baiser sur la pointe de son nez. « Je suis toute à toi … Fais-moi tout ce dont tu as envies, je ne m’opposerai à rien … Strictement … À rien … » Lui déclara-t-elle en se redressant, venant alors ramener ses mains sur sa belle et généreuse poitrine coincée dans sa combinaison moulante à souhait. Elle se mit à caresser ses parfaits mamelons, en un geste délicat mais assez prononcé, tandis qu’elle dévorait intensément son amante du regard. Opale avait carte blanche pour cette première partie, et pouvait faire de Mia ce dont elle désirait … Rien ne lui serait refuser. Mais, Mia était assez intelligente pour gommer les quelques petites choses qui risquaient de poser problème. Ainsi, à part elle, Opale et les … Quelques jouets cacher dans cette immense chambre, et bien sûr, l’imagination d’Opale, il n’y avait rien d’autre …

Tout était calculé.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le dimanche 13 mars 2016, 09:13:46
Opale aimait cette fortune, l’étalement sans gêne de toute cette richesse. Très vénale, Karla aimait la luxure, dans tous les sens du terme, que ce soit la luxure sexuelle, ou la luxure monétaire. Elle n’y pouvait rien, c’était plus fort qu’elle. Étant une psychiatre, elle savait, dans un recoin de sa tête, qu’elle aurait pu, elle-même, suivre une thérapie, afin de se pencher sur ce problème. Mais il était un peu trop pour ça, maintenant, n’est-ce pas ? Pour satisfaire sa soif d’or, Karla avait poussé des patients au suicide, maquillant les donations qu’ils lui faisaient pour que l’administration fiscale ne réalise pas qu’elle faisait des choses interdites. La loi, en effet, prohibait les donations des patients entre leurs médecins, précisément pour éviter ce que le Docteur Sofen faisait : les pousser à donner toute leur fortune. Dans le crime, elle faisait preuve d’une intelligence fatale, et était particulièrement malicieuse, autant de qualités aux yeux de Mia Okimi.

Les deux femmes se retrouvèrent donc dans sa grande chambre, qui était suffisamment grande pour abriter la mansarde pitoyable dans laquelle Karla avait grandi en étant petite, avec sa mère, en étant les servantes des Stockbridge. Elle se mordilla les lèvres, sentant un frisson la traverser. À l’époque, Deanna Stockbridge (http://img110.xooimage.com/files/b/a/1/deanna_stockbridge-4ebacb8.png), la fille de cette riche famille, la voyait comme sa meilleure amie, mais elle, Karla, l’avait toujours jalousé, et avait toujours envié son argent. Deanna était née avec une cuiller en argent dans la bouche, et, à l’époque, Karla s’était rapprochée d’elle. Naïve et riche, la jeune Deanna avait été sa première véritable victime. Karla avait utilisé leur lien d’amitié pour vivre chez elle, et, peu à peu, Deanna était tombée amoureuse d’elle. Depuis sa plus tendre enfance, Karla savait manipuler les autres, et Deanna Stockbridge avait été sa première victime, car Karla, elle, ne l’avait jamais aimé.

En réalité, Karla était incapable d’aimer quiconque, et elle avait abandonné Deanna après une relation de plusieurs années quand les Stockbridge avaient progressivement perdu leur argent, suite à la crise des subprimes. Deanna, elle, était maintenant morte et enterrée, et le seul regret de Karla était de ne pas avoir pu rester suffisamment avec elle pour figurer sur son testament, et ainsi pouvoir hériter d’une plus grande fortune.

*Mais bon, l’essentiel est d’avoir su rebondir...*

Et elle avait su rebondir... La preuve ! Elle était donc avec Mia, dans sa grande chambre, et, après un ultime baiser, elle repoussa cette dernière, l’envoyant s’étaler dans son énorme lit. Opale resta ainsi dressée au-dessus d’elle, l’observant lentement

« J’ai envie de te baiser, mais d’une force... » commenta alors Karla.

Elle savait que Mia avait des placards comprenant une série de jouets bien pratiques. C’est par là qu’elle se dirigea, et récupéra une ceinture surmontée d’un gode. Un appareil tekhan, très bien développé, qu’elle enfila rapidement, avant de sourire face à la femme.

« Prête, ma chérie ? Je vais te défoncer le corps en étant Opale, puis, ensuite, en tant que Karla... »

Sacré programme, n’est-ce pas ?
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 26 mars 2016, 16:35:02
Mia avait fait le très bon choix en misant sur Karla. Comme on le disait, elle avait bien placé ses deniers ! Car Opale était une femme redoutable, dangereuse et terriblement efficace. Son dossier parlait en son nom et Mia avait pris, quand ce fut le moment, tout le temps pour l’éplucher attentivement. Son dossier était très complet – merci aux service de renseignement tentaculaire des Illuminatis – et de ce fait, elle avait appris son histoire. Si pour le moment la patronne d’Okimi Medicals semblait jouer avec elle, allant même jusqu’à coucher avec, elle savait que Karla faisait tout par intérêt et profit. Nul besoin donc de s’attacher ou d’espérer quoique ce soit de sa part, si ce n’est ce qui était prévu dans le deal. Et c’était tant mieux ; car Mia aussi, n’était pas une sainte. Voire même, c’était tout le contraire. Elle le prouva à ce moment quand elle succomba aux charmes ravageurs de sa complice, s’étalant avec délice sur son lit.

Karla avait trouvé sa petite planque à jouet assez rapidement, faisant bien sourire Mia qui savait qu’elle allait passer un bon moment. Surtout en voyant le jouet qu’avait choisi sa partenaire ; une belle pièce issue de la technologie Tekhane. Une technologie d’un autre monde, rendu possible grâce aux différents programmes top-secret d’échanges avec cette nation futuriste. Les Illuminatis avaient un train d’avance certain, et le fait qu’ils aient pu mettre la main sur plusieurs dispositif transdimentionnel leur ont permis de voyager entre le plain normal, et Terra. Toutefois il était inutile de disserter là-dessus car outre ce gros gode, ce n’était pas le sujet. Mia s’en mordit furieusement les lèvres, surtout quand Karla l’enfila. Mia pu contempler toute sa beauté, équipée désormais d’une belle grosse verge artificielle qui pointait dangereusement vers elle.

« Défonces-moi autant que tu veux trésor … Je suis d’humeur à me faire baiser dans tous les sens, sans même broncher … » Lui déclara-t-elle en retour, d’une voix des plus coquines. Cependant, il allait être dur pour Opale de baiser Mia si celle-ci était encore habillée. Ainsi, la propriétaire des lieux se redressa un peu, finissant assise sur ses belles fesses. Elle déboutonna sa jupe crayon vite fait et l’envoya balader ailleurs, offrant ainsi une vue des plus gourmandes à son amante. « Je ne porte jamais de sous-vêtements quand je suis avec toi, ma chérie. » Lui confia-t-elle, offrant ainsi la vue à un sexe parfaitement épilé, dénudé de toute forme de pilosité. Une douceur de peau ahurissante, qui devait forcément attiser l’envie de sexe chez Karla. En plus de cela, Mia portait de savoureux bas qui enveloppait délicieusement ses jambes jusqu’à hauteur de ses cuisses. La patronne ne s’arrêta pas en si bon chemin et dégrafa son haut – une belle pièce de haute couture – et l’envoya aussi balader, à côté de sa jupe.

La belle Mia se retrouva bien vite nue, avec seulement ses bas comme habits et bien entendu, son énorme tatouage de dragon au niveau de son épaule. Elle esquissa un sourire taquin et afficha un regard fortement provocateur à Karla. Sa doucereuse main vint s’isoler à niveau de son entrejambe, et elle se mit à se caresser elle-même, effleurant sa petite fleur. Ses doigts malicieux glissaient le long de sa fente intime, alors qu’elle poussa un petit gémissement sulfureux. « Il serait bête de rater un tel festin, ma Karla … » Lui dit-elle, insinuant clairement qu’elle désirait bien se faire bouffer la moule avant de se faire méchamment labourer. Bien entendu, elle était sous les commandes de la terrible Karla à ce moment-là et, si celle-ci désirait autrement, alors Mia se plierait au jeu et accepterait.

Mais, qui irait refuser une pareille offre ? Mia ne cessa de la regarder d’un regard très aguicheur, tout en se mettant à caresser tout doucement ses lèvres de ses doigts libres.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le mercredi 30 mars 2016, 02:06:48
Les godes tekhans présentaient l’avantage de ne pas être de simples trucs flasques en plastique imitant la forme d’une verge. Il s’agissait d’instruments de haute technologie, dont la présence attestait de l’importance énorme du sexe dans une société marquée par l’homosexualité. On avait beau faire tout ce qu’on voulait, l’être humain restait quand même, à la base, une créature sexuelle, et la technologie était là pour pallier aux carences d’une société voulant gommer le sexe masculin, dans une logique profondément perverse. Karla trouvait ça… Fascinant. Et aussi très excitant. Ce gode, par exemple, était doté de plusieurs niveaux de vitesse, de réservoirs de sperme, d’implants et de capteurs permettant de déceler l’intensité du plaisir de la partenaire, et d’une texture en fibres synthétiques évoquant la peau humaine. En le caressant, Karla avait ainsi l’impression de masturber un vrai sexe. Fascinant !

Et là, devant elle, il y avait donc Mia, qui s’offrait à elle, ne portant plus que ses bas. Outre son intimité parfaitement lisse, Karla Sofen pouvait aussi voir, contre son épaule, l’impressionnant tatouage de dragon, dont la queue filait légèrement dans son dos. Un spectacle magnifique, que Karla prit le temps de mémoriser, étudiant, avec son regard, puis ensuite avec ses mains, chacune des courbes de la femme. Elle caressait ce corps d’Asiatique comme une sorte de diva, de fragile et complexe statue de porcelaine dont le moindre à-coup était susceptible de la briser.

« Tu es vraiment magnifique, Mia... J’ai couché avec bien des gens, mais aucun n’a jamais été aussi belle que toi... »

Karla s’en mordilla encore les lèvres. Elle allait se faire plaisir avec elle, et ce ne serait, ni la première, ni la dernière fois. Ensemble, elles formaient un couple très fusionnel, même si, et cela de manière évidente, Karla n’aurait jamais été jusqu’à prétendre être amoureuse d’elle. Non, elle la voyait comme un excellent moyen d’augmenter son pouvoir, et aussi comme une superbe amante. Ses mains filèrent vers son postérieur, tandis que Mia, à quatre pattes, s’offrait gracieusement à elle.

Les lèvres de Karla embrassèrent doucement ses fesses, puis elle donna une petite gifle, et sourit.

« Je ne vais pas te faire languir davantage, ma chérie, nous avons une longue journée... Hurrmpff ! »

Dans un soupir, et une nouvelle claque, Karla venait de s’enfoncer en elle, et sa verge artificielle remonta dans son vagin, tapant contre son clitoris, puis ses mains se crispèrent sur les hanches de la femme, et elle commença à remuer, d’avant en arrière, multipliant les coups de reins, la prenant fort et intensivement...

...Comme elles aimaient le faire !
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le dimanche 10 avril 2016, 16:40:28
Si Mia adorait tant coucher avec Karla, ce n’était pas pour rien. Opale était une femme très complexe, possédant plusieurs facettes toutes les plus intéressantes les unes que les autres. Là, elle allait le démontrer tout simplement en faisait l’amour à Mia, en tant que Opale, puis en tant que Karla. La directrice d’Okimi Medicals ne pouvait que s’en réjouir, et pour preuve, elle se mit à quatre pattes, offrant son corps et sa croupe à sa merveilleuse amante. On aurait certes presque pu dire qu’à elles deux, elles formaient un beau couple … Mais il n’y avait aucun amour. Rien. Du pur intérêt sexuel et financier. Peut-être pour un peu de pouvoir, aussi. En toute honnêteté, cela suffisait ! Mia ne demandait rien d’autre à Karla que ses baisers, ses caresses, son corps … Les sentiments ne l’intéressait guère.

Elle se mordit doucement les lèvres quand elle sentit sa belle amante venir caresser ses généreuses formes, ses mains filant sur la délicatesse et la douceur inouïe de sa peau. Visiblement, Karla aimait toujours autant palper ses formes … Et claquer ses fesses ! Mia adorait quand elle faisait ça, d’ailleurs. Se faire claquer le cul par Opale, ça avait quand même son poids. « Tu es aussi sublime, Karla … » Lui répondit Mia face à son petit compliment. Pourquoi mentir ? Mia trouvait réellement que Karla était une femme à la beauté saisissante, au charme débordant. Un charme qui ne l’avait pas laissé indifférente. Cependant, elle couina tout doucement quand sa charmante partenaire se pencha et vint déposer un délicieux baiser sur ses fesses. Inconsciemment ou non, elle venait d’attaquer quelque chose d’assez spécial chez Mia, qui adorait qu’on s’occupe autant de sa croupe.

Cependant, Opale choisit non pas de la sodomiser, mais de la baiser de manière plus conventionnelle ; c’est-à-dire par sa féminité. Toujours à quatre pattes, la jeune asiatique cambra un peu plus son dos pour faciliter le chemin à son amante, qui dès lors, sans plus attendre, s’enfonça tout tendrement en elle. « Hmppfff ouiii … » Soupira Mia, la bouche grande ouverte alors qu’elle savoura ce gode qui s’enfonça hargneusement en elle. Dans un nouveau soupir, sa terrible amante lui asséna une nouvelle et violente gifle sur son cul, le faisant délicieusement et fermement onduler. « Tu aimes ce cul, n’est-ce pas ? » Lui dit alors Mia avec un sourire taquin aux lèvres. Mais, parler allait bientôt devenir difficile puisque Karla commença à mettre de la force et de la vitesse dans ses coups.

« Hmmhhaaa !!! » Gémit Mia, se sentant se balançant d’avant en arrière tellement les coups de triques de Opale étaient forts et puissants. Elle sentait son gode la pilonnait méchamment, rentrant et sortant de sa féminité avec une soif sans précédent. Elle la retint en venant agripper fermement ses larges hanches, tout en continuant de la prendre de toutes ses forces. Ça, c’était l’Opale qu’adorait tant Mia ! Cette hargne, cette force ! Que ça pouvait être bon de se faire bien baiser par une telle femme … Mia en savourait chaque instant, bouche ouverte, se laissant totalement faire. Mains bien crispées dans les draps du lit, la maîtresse des lieux se laissait donc faire, sentant le plaisir croitre très vite. « Hiaaa Opaaale ! Hnnnn claques-moi … Claques mon cul !!! » Implora alors Mia, désirant se faire prendre mais se faire bien claquer en même temps. Car c’était un cocktail explosif chez elle ; se faire labourer bien fort par un gode, à un point qu’il tapait même contre son clitoris … Et se faire gifler les fesses jusqu’à ce qu’elles deviennent toute rouge ! Voilà tout ce dont désirait Mia, qui était alors complètement à la merci de terrible Opale …
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le lundi 11 avril 2016, 13:26:32
Karla, indéniablement, aimait profondément et passionnément le sexe. Elle aimait surtout coucher avec des personnes puissantes, comme la femme qu’elle était en train de pénétrer en ce moment. Opale y allait joyeusement, avec fougue et énergie, car elle savait que c’était là tout ce que Mia voulait. Ensemble, les deux femmes avaient déjà eu l’occasion de faire l’amour, et, à chaque fois, Karla était surprise par l’appétit sexuel de Mia. Insatiable, la belle Asiatique était une vraie démone du sexe, très énergique. S’enfonçant en elle, dans son vagin, Karla comptait lui faire la totale, car elle savait combien Mia aimait tout ce qui touchait à l’anal. Elle avait déjà pu l’observer en mordillant son cul, et, là, en choisissant un coït plutôt qu’une sodomie, elle savait qu’elle allait frustrer cette femme, ce qui, en réalité, était tout juste ce que Karla voulait.

« Hmmm... Haaa, ce que t’es bonne, ma chérie ! Tu aimes ça, hein, quand je te claque ? TRAÎNÉE ! »

Et hop, sa main alla joyeusement gifler son délicieux cul, résonnant dessus. Elle le gifla à plusieurs reprises, tout en continuant à filer d’avant en arrière. Mia était une femme qui, physiquement, était tout simplement parfaite. Pour Karla, qui se refusait à coucher avec quiconque d’autre que des perfections comme elle, elle était l’amante rêvée. Belle, puissante, riche, vicieuse... Tout un tas de qualités, et ce d’autant plus que, cerise sur le gâteau, elle partageait, comme elle, son affection pour l’anal.

Ce coït, autrement dit, était donc autant un moyen de se faire mutuellement plaisir que d’encourager la frustration de la femme, en la pénétrant ainsi. Karla n’y allait pas de main morte, et, au bout de plusieurs minutes, finit finalement par retirer sa queue de son corps. Lors du plaisir sexuel, elle insultait volontairement Mia. Elles étaient ensemble, rien qu’entre elles, et elles pouvaient donc se le permettre.

« Haaaa... Ta chatte est toujours aussi bonne, ma chérie, mais je crois qu’il est temps de passer au plat de résistance, non ? »

Toujours en souriant, Opale approcha ensuite son sexe artificiel de l’anus de Mia. Preuve de sa grande perversion, Mia aimait énormément la souffrance dans le sexe, et les sodomies « à sec » ne la dérangeaient pas outre mesure.

« Haaa... »

C’est ainsi que Karla alla s’enfoncer en elle, dans son fondement, en poussant un long soupir ténu.

Comment ne pas aimer une femme pareille ?
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 23 avril 2016, 20:06:32
Mia en avait connu des femmes et des hommes dans sa vie. Elle avait une énorme expérience en matière de sexe, en tout genre, en tout domaine. Et à vrai, peut-être à part son ancienne et éternelle amie qu’était Tessia, cette femme répondant au nom de Karla Sofen était une pépite rare. Très rare. Mia avait rarement vu des personnes aussi vicieuses et acharnées qu’elle en matière de sexe. Pour son plus grand plaisir, cela dit ! Car la patronne d’Okimi Medicals adorait tout simplement lui faire l’amour. Il n’y avait pas une seule occasion qu’elle avait refusé ; dès que possible elle s’envoyait en l’air avec elle. Karla était une amante terrible, qui était malgré tout assez complémentaire à elle. Ensemble, elles formaient une paire des plus coriaces, un duo infernal et extrêmement vicieux. Même si, pour l’heure actuelle, c’était encore assez léger.

Mia frémissait et tremblait de plaisir à chaque gifle que lui donnait Karla sur ses fesses. La patronne d’entreprise était une femme extrêmement sensible à tout ce qui était anal et, dès qu’on touchait à ses fesses, elle perdait ses moyens. Elle mourrait d’impatience et d’appréhension à l’idée de se faire sodomiser par Karla avec ce sexe artificiel. Bien des idées saugrenues lui étaient passé par la tête à ce moment-là ; adopter d’autres positions, lui montrer d’autre outil … Voire utiliser sa magie pour la doter d’une vraie verge en bonne et due forme. Mais, Karla risquerait d’être surprise ou de mal réagir si elle apprenait que Mia possède des pouvoirs. Même si, Opale en possédait elle-même. Le fait étant que Mia n’a jamais dit à Karla ce qu’elle était réellement. Tout ceci étant dit, elle prenait quand même bien son pied à se faire baiser ainsi.

La verge artificielle d’Opale pilonnait sévèrement sa féminité, et poussa petit à petit la jeune femme au bord de l’extase. Son petit bouton d’amour était lourdement pressé, la faisant trembler de toute part, de tout son être … En plus de ces gifles ! Ces claques que lui mettait Karla … Bon sang, il n’y avait rien de mieux pour exciter Mia ! L’air claquait si fort sur son cul que cela émettait un bruit assez fort, qui ne faisait qu’exciter encore plus l’intéressée. « Haaa, c-continues ! » Lui clama la maîtresse des lieux. Après un long et délicieux moment, où Mia se faisait bousculer d’avant en arrière par la puissance des coups de trique de sa partenaire, amenant Mia au bord, en sueur, la bouche entrouverte et gémissante, elle décida de passer au plat de résistance. Karla le lui annonça et sortit ainsi sa trique, pour l’amener tout près de sa rondelle. Mia s’en mordit les lèvres et crispa ses doigts dans le matelas, appréhendant le moment où elle allait rentrer.

Et Karla n’avait pas oublié ses goûts en la matière. D’un seul coup, sèchement, sans crier garde, elle enfonça son éperon dans les entrailles de son amante, qui hurla de plaisir et de douleur. « HAAAANNNN ! OUI, OUIIIII !!! ENCULES-MOI B-BIEN FOOOORT !!! HAAA-HAAAAAAN ! » Cria alors Mia, n’ayant pas pu retenir sa voix face à cette sodomie abrupte. Mais, c’était tout ce qu’elle voulait après tout. Possédée, aliénée, Mia se dandina d’elle-même pour venir s’empaler sur ce vit, avec force et grand désir. Ses seins remuaient sous ses mouvements abrupts et plutôt rapide. Ses fesses étaient en feu, un véritable incendie ambulant. Le plaisir explosa en elle, remontant le long de son corps, la faisant pendre la langue tellement était-elle dans un état d’extase. Elle gémissait lourdement et rapidement, à mesure qu’elle sentit la trique de Karla s’enfoncer de plus en plus loin dans son anus. Et plus elle y mettait de force, plus elle rendait Mia folle.

Cependant, elle eut une idée éclair pour avoir encore plus de plaisir. Dans cette position, à quatre patte, c’était certes assez jouissif mais il y avait moyen d’avoir mieux ! Mia se redressa et se reposa donc sur ses genoux. Son dos partit se plaquer contre sa délicieuse et terrible amante, dont les seins cognaient dessus. Prise dans son élan de fougue, la jeune femme bascula la tête sur le côté et en arrière, pour venir capturer avidement les lèvres de Karla, fourrant sans vergogne et avec grand appétit sa langue dans sa bouche. « Hmmm ! Hmmmmmm !!! » Couina-t-elle, se régalant à pleine bouche de sa salive et de sa langue, jouant avec dans une danse très frénétique. Pendant ce temps-là, elle saisit fermement la main de Karla et l’amena près de sa féminité, l’incitant … À la doigter, tout simplement ! Les deux femmes étaient en cuillères en quelques sortes, sauf qu’elles étaient sur leurs genoux … Une position formidable pour plus de proximité, et de plaisir !
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le lundi 25 avril 2016, 01:18:01
Mia était véritablement une femme d’exception, une amante terrible, comme on en trouvait une fois tous les dix ans. Coucher avec elle, c’était un véritable régal, une joie magnifique. En pleine extase, elle s’enfonçait dans son cul, giflant Mia à chaque fois que la douleur atteignait un point névralgique. C’est que ce petit cul, il fallait l’ouvrir ! Et, même si cette verge n’était pas une vraie verge, ça n’empêchait pas que Karla sente la résistance naturelle de ce corps, la contraignant à forcer le passage, encore et encore, grognant et soupirant. Hmm, que c’était bon ! Une sodomie ! Haaa... Quelle joie immense ! Elle aimait ça, tellement... Avec ses patients, quand elle envisageait un rapport sexuel, tôt ou tard, on en arrivait à la sodomie, et ce même si elle réservait le droit de la pénétrer à seuls quelques élus, dont Mia faisait bien évidemment partie. Karla, indéniablement, se sentait bien chanceuse d’être tombée sur une telle femme. Avec elle, elle se sentait en alchimie.

Cette sodomie ne tarda pas à réveiller l’excitation de sa magnifique Asiatique. Oh, oh, quelle bombe, quelle force ! Elle se mit à hurler sauvagement, et, tandis que Mia remuait, la prenant en levrette, elle sentit soudain Mia agir. Malgré sa stature de femme d’affaires, Mia était aussi une grande sportive, une femme qui passait son temps à se muscler et à faire du sport, de manière à être toujours en forme. Elle était comme Karla, refusant de vieillir, de se laisser flétrir. Le sport était très important pour elles, car Karla, autant que Mia, suivaient la logique du mens sana in corpore sano. Un esprit sain dans un corps sain. Une logique magnifique à suivre, qui leur garantissait de faire du sport de chambre pour encore longtemps.

« HHHHHMMMMMMMMMM... Pu-pu-putain, haaaa... T’as un de ces culs, ma ché... Ma chérie !! »

Elle se crispait encore contre elle, et, soudain, Mia bondit en arrière. Surprise, Karla ne se laissa néanmoins pas distancer, et courba un peu son corps vers l’avant, en sentant sa main se crisper sur sa nuque. Elle posa ensuite ses mains sur les hanches de la femme, et la souleva, puis soupira. Fort heureusement, Opale avait une force surnaturelle. Elle n’était pas aussi puissante qu’un Hulk, mais suffisamment pour maintenir la femme. Elle sentit ainsi sa queue s’enfoncer encore plus dans le cul de la femme.

« Haaaaaaa... Hnnnnn... !! »

Karla soupirait longuement, sentant les lèvres de Mia proches des siennes. Sachant qu’elle couchait avec une femme surhumaine, la puissante Japonaise en profitait volontiers. Les seins d’Opale s’enfoncèrent encore dans son dos, et elle serra les dents, en enfonçant ses doigts dans l’intimité de la femme.

« Oooooh, Mia, hmmm... !! »

Ah, quelle vitalité ! Quelle force, quelle énergie ! Mia était aussi puissante que d’habitude, peut-être même plus encore. Visiblement, cette histoire avec Carol l’excitait elle aussi énormément. En souriant, Karla continua donc à agir, utilisant ses mains, en les serrant sur le corps de Mia, pour pouvoir remuer son bassin, ce qui l’amena à grogner et à soupirer, en usant au mieux de sa force pour réussir à la prendre bien comme il fallait.

Et la mouille de la femme, pendant toute cette rude pénétration, filait sur le lit... Karla alla même jusqu’à embrasser l’épaule de la femme, et la mordre, tout en continuant à la prendre !
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le dimanche 01 mai 2016, 14:33:33
En alchimie. C’était le mot que Mia emprunterait tout autant pour définir sa relation avec Carol. Du moins d’un point de vue sexuel. Les deux femmes étaient deux belles et terribles amantes qui adoraient se faire l’amour, dans tous les sens, dans toutes les positions, etc. On le voyait bien à leur façon se s’embrasser, de s’entortiller l’une contre l’autre avec cette fougueuse et ardente passion. Une passion brûlante, sulfureuse, qui faisait que Mia embrassait encore et encore sa belle, ne cessant pour rien au monde d’adorer le gout de ses lèvres, même pendant une douloureuse sodomie. Karla était une véritable succube au lit, c’était à se demander pour quelqu’un comme Mia, qui n’était pas d’origine humaine à la base, si cette femme n’avait pas quelque part un gène mutant succubique ou autre chose dans le genre. Car pour aimer autant le sexe, et le pratiquer d’une façon aussi experte, il en fallait !

Mais cela n’était pas pour déplaire à la belle patronne d’entreprise qui sentait la queue artificielle de son amante lui saccager les entrailles. Encore et encore, inlassablement, elle sentait le puissant bassin de son amante s’abattre de toutes ses forces contre elle, rentrant et sortant son gode avec une force et une poigne démentielle. Une force qui faisait hurler Mia de plaisir, qui la faisait tellement crier et jouir, qu’elle était sur le point de s’en briser les cordes vocales. Elle savait que ça n’était pas forcément agréable pour les oreilles mais, elle ne pouvait rien n’y faire ! Opale lui faisait tant bien ! Elle la sodomisait si puissamment, si hargneusement qu’elle n’avait aucun moyen de retenir son extase. Posée sur ses genoux, elle continua de contorsionner sa tête pour embrasser goulument son amante, tout en l’incitant toujours à venir la doigter.

Opale finit par faire couler la mouille de Mia, qui se faisait à la fois prendre par derrière, et la fois doigter. Cette rude et douloureuse pénétration était tout ce dont rêvait Mia dans ce genre de séance. De la douleur, de la sodomie brutale, des claques sur ses fesses, etc. Car toute cette douleur, amenait un énorme plaisir sexuel ! Du moins, pour elle. Elle suait, elle serrait des dents, à mesure qu’elle sentait la trique artificielle lui rentrer dedans de plus en plus rapidement, et de plus en plus profondément. Se faire autant détruire l’anus, c’était tout simplement l’apothéose sexuel pour Mia. « HAAAAAAA !!! » Hurlait-elle, à bout de force, à bout de souffle, sentant Karla ne pas démordre face à sa hargne. Mais, tout ceci finit par payer, quand non seulement sa mouille coula méchamment le long de ses cuisses, mais aussi quand … Elle eut un orgasme.

Mia sentit son corps se contracter de l’intérieur. Chacun de ses muscles se bandèrent, se crispèrent face à la vague immense qui était sur le point de s’emparer d’elle. « Karlaaa je … Je … HAAAAA !!! » Cria-t-elle une dernière fois, face à un énième et ultime coup de trique. Ses fesses tremblèrent face à ce terrible coup, qui fut celui qui l’acheva. Sa mouille déferla entre ses cuisses, sa voix implosa et un violent orgasme s’éprit de tout son être, contractant tous ses muscles d’un seul coup. Ses entrailles se contractèrent tout aussi brutalement autour du gode niché dans ses fesses. En somme, Mia venait de réellement éprouver l’un de ses meilleurs orgasmes. Elle savait Karla très performante mais, à ce point-là … Jamais Mia n’avait eu un pareil final qu’avec elle. Ce n’était pas pour rien qu’elle l’adorait, et qu’elle adorait coucher avec elle. Sa force surhumaine jouait pour beaucoup dans ses performances, et cela se sentait …

« Haann … Tu m’as détruit l’arrière-train … » Lui susurra-t-elle, essoufflée, et ayant fortement mal aux fesses. Mais ce mal, c’était tout ce qu’elle cherchait, après tout. Elle se lova contre elle, ou plutôt se lova par derrière puisqu’elle était de dos. Elle cherchait à faire crisser sa combinaison contre sa peau, car elle adorait tout simplement le touché et le contact de cette matière … Alors que pendant ce temps, elle refusa de lâcher sa main, qui était toujours plongée vers sa féminité. « Doigtes-moi encore, ma chérie … » Lui dit-elle alors, encore toute désireuse …
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le mardi 03 mai 2016, 13:52:16
Ho, que c’était bon ! Sodomiser une femme, la prendre par l’arrière, sentir son poids s’imposer sur le sien, la dominer progressivement, au fur et à mesure que le temps passait... Karla se sentait puissante, ainsi, en étant sur elle, comme ça. Elle dominait Mia, elle menait le rythme de leur danse, avec un gode artificiel venu de Tekhos, et qui était donc très efficace, lui donnant l’impression d’avoir véritablement une verge. Les deux puissantes et belles femmes couinaient, soupiraient, les mains de la belle blonde se crispant sur les fesses de Mia, s’enfonçant dans sa chair, tandis qu’elle continuait, toujours avec la même force, la même intensité, à la prendre.

« Oooohhh... Haaa, Mia, hmmm... !! »

Les mains de Karla continuaient à se crisper sur son cul, et elle continua à lui donner des gifles, de puissantes fessées, au fur et à mesure que le désir croissait exponentiellement en elle. Karla Sofen se sentait partir, s’envoler avec Mia, et sa force surnaturelle ne faisait que rendre ce moment encore plus plaisant, encore plus intense et lourd. Une sodomie magnifique, brutale, comme toute sodomie se devait de l’être. Karla ne cherchait aucunement à ménager Mia, et l’Asiatique hurlait son plaisir, jusqu’à atteindre le point de rupture.

Dans d’ultimes soupirs, les deux femmes se mirent ainsi à jouir. Les réserves de sperme contenues dans son gode se déversèrent dans le corps de Mia, et Karla ponctua cet orgasme fulgurant par une puissante claque sur Mia, ce qui acheva également de faire jouir son amie et amante.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNN... !!! »

Les deux femmes disparurent en un corps, jouissant toutes les deux. Karla n’avait qu’à serrer ses mains contre le corps de Mia pour le faire, au vu de la position très athlétique de la jeune femme. L’Asiatique s’était clairement surpassée, et Karla sentit ainsi ses doigts se recouvrir de sa mouille, ce qui ne manqua de provoquer en elle de multiples frissons de plaisir, tandis qu’elle se calmait peu à peu, sans pour autant retirer sa verge artificielle du doux cul de Mia. Elle était bien là, plantée dans son corps, et il n’y avait vraiment, en réalité, aucune raison de la retirer.

Elle maintenait ainsi, contre son corps, celui de son amante, en lui mordillant un peu le creux du cou.

« Tu es vraiment une amante exceptionnelle, Mia... J’ai adoré te baiser comme ça... »

Tellement qu’elle aimait aussi la maintenir contre elle, et l’embrassa sur les lèvres, quand Mia tourna un peu la tête afin qu’elles puissent échanger, entre elles, un tendre baiser.
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le jeudi 23 juin 2016, 16:03:27
Qu’étaient réellement Mia et Opale, ensemble ? Pour sûr, elles étaient de terribles amantes. Aussi perverse et vicieuse l’une que l’autre, elles étaient le couple parfait dans le domaine. Ensemble leurs parties de jambes en l’air étaient très sportives et intenses, démontrant les capacités surnaturelles des deux femmes, qui usaient pleinement de ça pour leurs ébats. Cela s’était encore vu à l’instant. Karla avait sodomisé si fort le pauvre fondement de Mia, que celle-ci en avait réellement mal. Pendant une bonne semaine elle ne pourrait plus s’asseoir correctement, et à vrai dire, c’était ce qu’elle avait cherché ! Le plaisir ultime ne s’atteignait selon elle que dans la douleur quand on parlait de sodomie. Elle était si comblée, si heureuse quand la tempête passa, et qu’elle était là, en train de se lover contre Karla.

Pour la peine, elle tourna son visage et vint à la rencontre des lèvres de son amante, qui pencha sa tête pour venir tendrement l’embrasser. Le gode toujours chaudement niché entre ses fesses, et les doigts d’Opale toujours en place dans son intimité, Mia était encore toute excitée. Sa langue se lova contre celle de sa précieuse amante, puis céda à un long et langoureux baiser avec elle. Un tendre baiser bien mouillé et fougueux, où la patronne d’entreprise captura avec appétit les lèvres de la surhumaine. Des lèvres si délicieuses, si généreuses, c’était presque une drogue ! Elles s’embrassèrent ainsi bien longtemps, échangeant quantité de salive. Elles se roulaient de belles pelles, jusqu’à ce que le baiser se termina de lui-même. Un petit filet de bave persista, que Mia brisa d’un coup de langue assez sensuel.

« Tu aimes mon corps n’est-ce pas ? Dis-le-moi Karla. Dis-moi que je suis celle avec qui tu aimes le plus t’envoyer en l’air … » Lui dit-elle d’une voix coquine, glissant sa main par-dessus la sienne au niveau de sa féminité. Elle la caressa sensuellement puis la retira doucement, avant de la lever près de sa bouche, pour la lécher abondamment. Mia s’éprit d’amour pour chaque doigt de cette main, les lécher et les suçant lentement pour en récolter sa propre mouille. « Hmmm … » Ronronna-t-elle d’ailleurs, se régalant de ces petites sucreries. Quand elle finit, elle libéra la main de Karla puis se retourna lentement, faisant à présent face à son amante. Le gode s’était retiré de lui-même de ses petites fesses, lui donnant d’ailleurs un frisson. Mia posa ses fines mains sur les épaules solides de la jeune femme, les caressant sensuellement, tout en plantant son regard dans le sien.

« J’ai encore envie de te faire l’amour Karla. J’ai envie qu’on se baise jusqu’à ce que l’une de nous deux claques d’elle-seule ! » Déclara-t-elle, en s’avançant pour venir l’embrasser à nouveau. Un petit baiser, assez court, qui était pour ponctuer plus qu’autre chose. Et aussi car les lèvres d’Opale étaient si délicieuses que la moindre occasion de les prendre était bonne. Puis, en grande perverse, Mia eut un rictus malin puis dégagea ses mains pour venir fermement empoigner la poitrine de Karla. Elle se mit à peloter tendrement, remuant chaque sein dans un sens. Ils étaient si tendres, si généreux … Après son cul, c’était la partie qu’aimait le plus Mia chez elle. Oui, le visage n’arrivait qu’en troisième position … Du moins, quand il s’agissait de faire l’amour. Si ses mains malaxèrent tendrement ses seins, ses doigts en revanche tendirent à filer sur ses petits tétons moulés par sa combinaison, pour jouer avec.

« C’est à moi de te cuisiner maintenant … » Lui annonça Mia, lui faisant comprendre que c’était à présent à son tour de la dévorer … Sauf si Opale lui résistait, et la forçait à être son petit jouet pour un moment encore. Mia adorait quand il y avait de la résistance, surtout avec Opale ! Qui savait ? Peut-être allait-elle refuser et prendre à nouveau de force Mia …
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le dimanche 26 juin 2016, 22:36:28
Avec sa force surnaturelle, Karla pouvait maintenir Mia sans trop de problèmes. L’Asiatique était lourde, comme n’importe quelle adulte, mais, entre les mains de Karla, elle était un délicieux poids plume, ce qui avait permis aux deux femmes d’effectuer cette position très acrobatique. Elle sourit ensuite ne voyant la magnifique Asiatique tourner la tête, en lui demandant de lui délivrer une sorte de déclaration d’amour. Karla frotta son nez contre le con de la femme, maintenant toujours son gode dans son beau cul.

« Tu es la plus belle des amantes, Mia... Ton corps a quelque chose de magique, et, pourtant, tu sais combien je suis exigeante. Mais, homme ou femme, j’aime autant te baiser que j’aimerais me baiser moi-même... »

Face à Mia, Karla Sofen se livrait sans ombrages, sans arrière-pensée, sans dissimuler certains aspects de sa personnalité, comme son narcissisme. C’était ce narcissisme, entre autres, qui avait poussé Karla à vouloir se rapprocher de Carol Danvers, et à rêver de lui faire l’amour, et de coucher en même temps avec Mia. Elle fantasmait à l’idée d’imaginer les trois femmes être ensemble dans le même lit, un spectacle qui promettait d’être magique.

Mia se retira alors d’elle, reposant ses jambes sur le sol, puis se retourna, posant ses mains sur ses épaules, en lui avouant avoir encore une terrible envie de lui faire l’amour. En retour, Karla sourit, et posa ses mains sur les hanches de la femme, et l’embrassa sur les lèvres. Opale savait que Mia était sa chef, mais elle la voyait aussi comme son amante, et, de manière générale, elle aimait beaucoup jouer avec elle, la narguer. Elle frissonna ensuite, rompant son baiser, et se mordilla les lèvres quand son amante alla masser ses seins, les pinçant à hauteur des tétons, les caressant à travers sa combinaison. Des frissons de plaisir traversèrent donc le corps de Karla, qui se pinça les lèvres en soupirant de plaisir.

Ses mains se crispèrent donc sur les hanches de la femme quand elle indiqua que c’était, désormais, à son tour, de s’occuper de son corps.

« Oh vraiment ? Tu te sens capable de me soumettre, Mia ? Moi, Opale ? »

Dans les faits, Mia n’en était pas capable, mais elles se connaissait bien, toutes les deux, et Mia savait que Karla plaisantait. Néanmoins, elle attrapa les mains de la femme, et plaqua alors Mia contre le mur, coinçant l’un de ses bras dans son dos, en équerre, son autre main se posant sur les cheveux de Mia, plaquant ainsi cette dernière contre le mur, dans une position qui était typique du violeur plaquant contre le mur de la station de métro la jeune adolescente qu’il s’apprêtait à violer... Un cas que Karla avait déjà eu à traiter comme patient.

Mais, pour l’heure, elle s’amusait juste.

« Tu penses vraiment y arriver, Mia ? Toi qui adores tant que je te frappe... »

Et, comme pour le prouver, elle gifla la jeune femme, provoquant une claque sonore qui résonna dans toute la chambre. Elle la relâcha alors, s’écartant en souriant, une lueur malicieuse brillant dans son regard.

« Je te laisse tenter... Mais, si tu échoues... »

Opale crispa son poing en souriant.

« Tu vas prendre méchamment cher... »
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Mia Okimi le samedi 27 août 2016, 09:57:38
Avec Opale, il y avait cette hargne, ce feu incandescent qui faisait que les deux femmes se désirait au point de parfois se violenter. Karla le prouva en plaquant Mia contre le mur, avant de la mettre au défi de la soumettre. Elle souligna le fait qu’elle en était étonnée, venant de la part de Mia qui adorait se faire malmener par Opale. Et pour appuyer ses dires, elle lui asséna une terrible gifle, qui excita encore plus la patronne de la multinationale. Une belle claque qui résonna dans la pièce et qui laissa une marque rouge sur la joue de Mia, qui esquissa un sourire vicieux. « Si j’échoue, tu me puniras comme tu le souhaite … Et je n’opposerai aucune résistance si tu oses me frapper comme tu viens de le faire, petite dévergondée. » Lui déclara Mia de sa voix étrangement sûre d’elle. « Mais si je réussis, je ferai de toi ma petite chose, et c’est toi qui va prendre méchamment cher. » Lui dit-elle, la regardant profondément dans les yeux.

Ses mains glissèrent le long de son corps avant de se retrouver à cheval entre son cou, et ses joues. Mia la regardait intensément, comme si elle cherchait à percevoir quelque chose en elle, dans son regard. En vérité, il était peu probable que Mia parvienne à soumettre Opale d’elle-même. Cependant, Mia avait aussi ses petits secrets. Il ne fallait pas oublier qu’elle était une démone humaine, comme elle aimait tant le dire, et pas n’importe laquelle. Des pouvoirs elle en avait plein. La situation était délicate car elle ne pouvait pas les manifester sous le nez d’Opale, en revanche, elle pouvait s’arranger pour que ça soit si discret qu’Opale croirait à de l’hypnose. Et c’était en partie pour ça qu’elle la regardait de cette façon, son visage presque collé au sien. « Tu vas te concentrer sur ma voix, et uniquement sur ma voix, Karla … » Dit alors Mia, commençant son tour de magie.

Alors qu’elle parlerait, elle ferait parler ses dons qui allaient insuffler en Opale une vague de confiance, qui petit à petit, allait se transformer en asservissement, selon comment elle tenterait d’y résister. « Je t’ai toujours désiré Karla. J’ai toujours rêvé de faire de toi ma chose. Rêvé de te voir me vénérer, rêvé de te voir assouvir mes quatre volontés, et rêvé de te voir me faire l’amour pendant des longues heures. » Dit-elle sur une voix presque énigmatique, d’un ton très sensuel et lent. Mia faisait tout doucement parler sa magie diabolique, dosant pour que Opale s’en rende le moins compte. « Toi, Karla Sofen, fera tout pour satisfaire ta maîtresse, celle qui a fait de toi ce que tu es maintenant. Tu donneras ta vie pour elle, et elle, fera de toi sa pupille … Avant que tu ne la prennes encore et encore, jusqu’à la faire perdre connaissance à force de la faire jouir. » Continua-t-elle, poursuivant avec sa voix et sa magie qui travaillaient de concert.

Mia avait des doutes concernant la réussite de tout ceci, dans la mesure où Karla n’était pas n’importe quelle femme. Elle connaissait son esprit et savait qu’elle devait être en train de résister à l’hypnose, qui était en fait un sortilège. Mais, s’il fallait augmenter la dose, Mia était prête à le faire … Elle désirait tant soumettre sa chère Opale pour ne serait-ce que quelques instants … Un de ses nombreux fantasmes à son sujet !
Titre: Re : Shadows Of The Past [Mia Okimi]
Posté par: Carol Danvers le samedi 27 août 2016, 23:54:08
Soumettre Karla, ce n’était pas une mince affaire, vu l’arrogance légendaire de la femme. Cependant, elle avait rarement été autant en phase avec une autre personne qu’avec Mia. Cette femme avait tout pour lui faire plaisir. Sa beauté, sa richesse, son intelligence, sa perversion... Mia était un peu comme elle, et, comme elle, elle était aussi une femme surnaturelle, disposant de capacités surhumaines. Karla connaissait en effet sa nature spéciale, celle de démon-humain, comme elle se définissait elle-même. Karla n’avait pas trop compris ce que ce terme englobait, si ce n’est que, avant même d’être née, en étant dans le ventre de sa mère, Mia avait fait l’objet d’une possession démoniaque. Zaërith, la démone qui avait pris possession d’elle, avait néanmoins fusionné en elle. Karla avait toujours soupçonné que c’était là un rituel organisé par ses propres parents, car ceci avait permis de doter Mia de pouvoirs démoniaques, tout en la maintenant sous sa nature humaine. C’était un concept étonnant, mais Karla n’était plus à ça près... Et ça ne changeait rien au fait qu’elle était désireuse de voir la femme se mettre à l’œuvre, surtout après cette superbe gifle, qui avait fait vibrer de désir le corps de Mia.

La puissante femme se déplaça donc, et coucha Mia sur le lit, se dressant au-dessus d’elle, et caresse son visage, ses douces mains glissant sur sa peau. Les mots sortirent alors de ses lèvres, et Mia se laissa bercer, posant ses mains sur les hanches de la femme, l’écoutant parler, encore et encore. Une voix mélodieuse aux intonations magiques, hypnotisante, et qui finit par la faire sourire.

« Tu penses vraiment pouvoir me subjuguer en me parlant, Mia ? Moi, qui fais un métier dont le rôle est, justement, de parler ? »

Sa main remonta pour caresser les cheveux de Mia, et elle se redressa, venant l’embrasser, fourrant sa langue dans sa bouche. En tant que psychiatre, Mia avait pratiqué l’hypnose à de nombreuses occasions. Autant le dire franchement, Mia n’était pas une bonne psychiatre. Elle était douée, mais n’avait guère envie de soigner ses patients, et n’hésitait pas à les manipuler au mieux pour servir ses intérêts. Manipuler Karla n’était donc pas une tâche facile, et elle frotta ensuite son nez contre celui de Karla, comme pour davantage signaler son échec, tout en lui souriant.

« Si tu veux me dominer, il faut que tu agisses, ma chérie... Fais parler le côté démoniaque qui sommeille en toi, mais pas à travers tes mots, à travers tes actions. Soumets-moi par la force, domine-moi par ta brutalité, par cette sauvagerie propre aux démons... Vas-y, ma chérie, montre-moi de quoi tu es capable... »

Et elle lui fit un superbe sourire, comme pour l’inciter à y aller, et à laisser parler ses désirs profonds...