Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Bureau de la direction et infirmerie => Discussion démarrée par: Shiro Ishimi le jeudi 02 avril 2015, 19:26:33
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Quand elle est arrivée au lycée Mishima, Shiro pensait qu'elle devrait consacrer tout son temps de travail aux élèves. Mais très vite, elle a compris que, parfois, le reste du lycée peut aussi avoir besoin d'elle. Professeurs, employés, même le proviseur ne sont pas à l'abri d'une maladie, d'une blessure ou d'un coup de barre, et Shiro se doit d'être toujours prête à les recevoir pour les soigner. Cependant, aucune de ces personnes n'a eu plus que ce qui était nécessaire pour qu'elle guérisse. En effet, l'infirmière n'a jamais trouvé aucune fille, professeur ou autre travailleuse, qui suscite chez elle assez d'intérêt pour avoir envie de devenir intime. Elle préfère bien plus la jeune chair encore innocente des lycéennes prêtes à être prises à la première occasion.
Comme à son habitude, quand elle n'est pas avec une patiente, Shiro s'occupe de remplir des papiers. La tâche qu'elle trouve la plus assommante dans son travail. La seule qui lui permet de l'accomplir avec un peu d'enthousiasme, ce sont les souvenirs d'elle et de ses patientes durant leurs ébats, comme la mignonne petite Midori ou la magnifique Alice, et du plaisir qu'elle a pu ressentir. Des souvenirs qui lui apportent un peu de chaleur et de joie dans cette tâche si peu intéressante. Heureusement pour elle, la cloche du déjeuner sonne, la libérant de ce calvaire.
Shiro prend son déjeuner dans son bureau et se dirige vers la salle des professeurs, le cœur léger quand, tout à coup, elle croise une de ses connaissances dans les couloirs : madame Tessia Alexanders, professeur d'anglais, de japonais et d'informatique. Une enseignante plus qu'efficace et une femme très attirante. Mais, à cet instant, Tessia est dans un état lamentable : elle se traîne dans les couloirs, appuyée contre les murs, visiblement très affaiblie. Ni une ni deux, Shiro va vers elle et l'aide à s'appuyer contre son épaule.
« Tessia ? Tessia ? Vous m'entendez ? »
Mais Tessia ne parvient qu'à murmurer quelques mots, trop faibles pour être compris. Etant donné son état, Shiro décide de l'amener à l'infirmerie pour qu'elle puisse s'allonger. Le déjeuner attendra.
Une fois dans son domaine, l'infirmière aide Tessia à s'allonger sur l'un des lits aux draps blancs et ferme les rideaux derrière elle, pour pouvoir mieux se concentrer. Elle l'examine attentivement, et tout ce qu'elle voit la terrifie : fièvre élevée, pâleur, la bouche sèche, la racine de ses cheveux qui blanchit, l'érosion de la couleur de ses pupilles et des gargouillements venant de son estomac. Et encore, ce ne sont que les signes apparents.
Ce n'est pas seulement une grippe ou une gastro, la femme est vraiment dans un triste état. Un état qui dépasse les compétences de cette modeste infirmière.
« Excusez moi Tessia, il faut que j'aille appeler un docteur. Quoique vous avez attrapée, je ne peux pas le soigner seule. »
Paniquée, Shiro se dirige vers son téléphone. Mais avant même qu'elle ait pu passer les rideaux, sa blouse se fait agripper par Tessia. La patiente semble vouloir lui dire quelque chose, mais sa voix est très faible. Shiro approche son oreille de sa bouche pour essayer de mieux entendre.
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Tessia avait connu des jours meilleurs. En fait, n'importe quel jour aurait été mieux que celui-là sans problème car la succube était à plat. Elle était même pire qu'à plat, elle était en manque d'énergie vitale.
Entre la punition de mademoiselle Dextra qui lui avait coûté une part importante de ses forces, les folies du Vampire Valian, ses nombreuses convocation en enfer par la mère de toutes les succubes Lilith qui avaient nécessité de nombreux portails non seulement pour y aller mais également pour en revenir, son excursion à Ashnard, sa rencontre avec une consœur au bord de l'inanition habitant une élève du lycée de Mishima qu'il lui avait fallu nourrir, bref, la démone avait usé tant de forces qu'elle n'avait pas vraiment pu refaire qu'elle s'était levée ce matin dans un état assez triste. Comme elle avait des cours à assurer, elle avait quand même forcé son vaisseau à venir au lycée, mais à part balbutier des explications vaseuses et rediriger ses élèves sur leurs livres de cours ou des exercices préparés à l'avance, elle n'avait été bonne a rien une bonne partie de la matinée.
Heureusement, elle avait croisé un de ses élèves, Rin Tōsaka (http://i.imgur.com/QpJTLPB.png), qui connaissais sa vraie nature et avait accepté de la nourrir de temps à autre. Mais ce jours-là Rin n'était tout simplement pas prête à nourrir sa prof affamée.
- Bon, écoutez-moi bien, lui avait dit la succube penchée sur son bureau, un main sur son ventre pour tenter d'en calmer les brûlures. Prenez mon porte-monnaie et descendez à la cantine. Gavez-vous d'autant de chocolats et de pâtisseries que vous pourrez, des choses super-énergétique et qui passeront très vite dans votre organisme. Laissez-vous une petite heure pour avoir bien commencé à digérer et retrouvez-moi ici.
Le plan de Tessia était très simple, en bourrant son élève de sucre comme un hamster sous crack, elle pourrait pomper une énergie vitale très riche de cette dernière et donc tenir assez ensuite pour recharger ses batteries de façon plus conventionnelle.
Mais le temps avait passé et dans son délire fiévreux, la succube avait commencé à se demander ce que son élève pouvait bien foutre. C'est pourquoi elle s'était levée de son bureau et, tenant à peine debout, elle avait erré dans les couloirs à la recherche de la cantine avant de tomber sur l'infirmière de l'école qu'elle reconnu à ses oreilles de lapin plus qu'à tout le reste car elle commençait à voir un peu flou.
L'infirmière la prit tout de suite en charge, ce qui la soulagea autant que cela la contrariait dans ses plans. Mais elle n'avait pas la force de lutter contre la douceur et la poigne ferme de la femme aux longs cheveux violets pâle.
Elle se laissa amener à l'infirmerie et coucher dans un lit où l’infirmière l'ausculta. Elle ne fit que constater ce que Tessia savait déjà, sans énergie vitale, son vaisseau charnel était tout simplement en train de mourir. Tessia estimait qu'il restait peut-être quelques heures avant que le système immunitaire de son corps commence à défaillir en cascade sans l'énergie de la démone pour l'alimenter.
« Excusez moi Tessia, il faut que j'aille appeler un docteur. Quoique vous avez attrapée, je ne peux pas le soigner seule. »
Ho non, si un docteur jette un coup d’œil sur mon vaisseau, je suis foutue ! Songea la démone en rassemblant ses forces pour saisir la blouse de l'infirmière pour la retenir.
Tessia essaya de parler, mais elle peinait à formuler les mots avec suffisamment de force pour se faire entendre. Heureusement, l'infimière se pencha et la succube put enfin lui souffler à l'oreille :
- Pas besoin de docteur... Rin Tōsaka... Elle est allée chercher... Mon médicament... Trouvez... Rin Tōsaka. Elle a une jumelle... Sakura... En classe 2-B. Elle peut appeler... Sa sœur... Sur son portable... Siffla Tessia à travers ses lèvres sèches.
Tessia ne pouvait pas se douter que Rin Toshaka, elle-même un peu nauséeuse d'avoir trop mangé sur ses instructions, la cherchait en ce moment-même en salle des profs et que, ne la trouvant pas, se dirigeait aussi vers la classe de sa sœur pour lui demander si elle l'avait vue.
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Pas besoin de docteur... Rin Tōsaka... Elle est allée chercher... Mon médicament... Trouvez... Rin Tōsaka. Elle a une jumelle... Sakura... En classe 2-B. Elle peut appeler... Sa sœur... Sur son portable...
Shiro a un peu de mal à comprendre les instructions de Tessia mais, de ce qu'elle entend, elle doit trouver une élève nommée Rin Tōsaka, qui a avec elle le médicament dont la professeur à besoin. Et si jamais Rin est introuvable, sa sœur jumelle Sakura sait comment la joindre.
« Vous êtes sur que ça va suffire ? Votre état est vraiment déplorable, j'ai du mal à croire qu'un simple médicament puisse suffire à vous guérir. »
Mais Tessia lui affirme que ce médicament est la seule chose qui peut la soigner. Elle ne veut pas voir de médecin, elle veut juste son remède.
« D'accord, je vais aller trouver Rin. Surtout, vous ne bougez pas et vous vous reposez. »
Shiro a un peu mauvaise conscience de laisser sa patiente seule, mais elle sait que c'est pour la bonne cause.
Elle se dépêche d'aller en salle 2-B. Comme elle ne sait pas où peut bien être Rin, elle décide d'aller directement trouver sa sœur Sakura.
Quand elle arrive dans la salle, les élèves sont en pause. Mais tous leurs regards se tournent alors vers elle, ou plus exactement vers sa tête, où se trouve ses oreilles de lapin. Elle a encore oublié de les enlever après avoir soigné une patiente un peu trop nerveuse. Mais elle ne prend même pas la peine de s'en soucier. Elle va directement vers le bureau du professeur pour faire une annonce. Les élèves, en particulier les garçons, continuent de la suivre du regard.
« Votre attention s'il vous plaît. Je cherche Sakura Tōsaka. C'est à propos de sa sœur. »
Sakura se manifeste après cette annonce. Shiro va vers elle.
« Sakura, il faut que je contacte ta sœur. On m'a dit que tu pouvais l'appeler sur son portable. Tu veux bien le faire, s'il te plaît ? »
L'élève s'exécute, prend son téléphone et appelle sa sœur. Puis elle passe le téléphone à l'infirmière.
« Rin ? Je m'appelle Shiro Ishimi, je suis l'une des infirmières du lycée. L'une de tes professeurs, madame Tessia Alexanders, est à l'infirmerie et elle ne va vraiment pas bien. Elle m'a dit que tu avais avec toi le remède dont elle a besoin pour guérir. »
Rin confirme les dires de la professeur.
« Très bien. Alors rends toi immédiatement à l'infirmerie. Je te retrouve là-bas. »
Shiro raccroche puis rend son téléphone à Sakura. Le professeur revient dans la salle, alors l'infirmière s'éclipse en vitesse, sans oublier de remercier Sakura avec sa voix d'E.S.P.er.
« Passe me voir à l'occasion, que je puisse te remercier un peu mieux que ça. »
Ce n'est parce que la situation est inquiétante que Shiro ne peut pas en profiter pour glisser discrètement une suggestion à une future patiente.
Elle retourne rapidement à l'infirmerie pour voir si Tessia va bien.
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Tessia souffrait en silence sur le lit de l'infirmerie. Elle se sentait vraiment très mal et songeais de plus en plus à appeler quelqu'un, n'importe qui, et à le vider comme un vulgaire berlingot d'énergie. Mais céder à cette pulsion et laisser un cadavres desséché dans les couloirs serait probablement le meilleur moyen pour elle de se faire virer.
À peine songea-t-elle cela que la porte de l'infirmerie coulissa pour laisser entrer la jeune Rin qui lui sourit en la voyant.
- Par l'enfer, vous vous êtes perdue en chemin ? Demanda Tessia en soupirant de soulagement de voir la jeune fille venir vers elle en se tenant le ventre.
- Non senseï, mais j'ai eu de la peine à terminer le chocolat que j'ai acheté. D'ailleurs, je me sens un peu mal, admit la jeune fille dont l'abdomen formait une bosse à cause de son beaucoup trop lourd repas.
- Ce n'est pas grave, soupira la succube en se hissant sur un coude pour se pencher hors du lit, notant sans vraiment s'y attarder que son élève avait laissé la porte entrouverte en entrant. Venez ici, j'ai suffisamment faim pour dévorer un buffle.
La jeune demoiselle ne se fit pas prier pour approcher du lit et la démone leva un bras tremblant pour attraper dans sa main les longs cheveux bruns de Rin. Puis l'attirant à elle, Tessia joignit ses lèvres à celles de son élèves, commençant ainsi un repas trop longtemps procrastiné pendant qu'elle faisait tourner distraitement sa langue dans la bouche de la jeune fille.
Rin soupira et gémit de plaisir tandis que Tessia aspirait sa vitalité, s'attaquant à ses forces immédiates, non pas à sa force vitale ce qui aurait coûté à la demoiselle des années de vie. Très vite, le ventre de Rin perdit du volume pour redevenir peu à peu plat et tandis que celle-ci embrassait plus passionéement son enseignante, celle-ci reprenait des couleurs, sa fièvre tombant, son corps se réhydratant, ses yeux reprenant leur éclat, ses maux de ventre et de tête disparaissant, jusqu'à ses cheveux qui reprenaient enfin leur couleur brun-blond.
Le baiser se prolongea ainsi six bonnes minutes avant que Tessia ne le coupe, la jeune fille tremblant un peu sur ses jambes d'avoir tant donné d'elle-même. Elle semblait à nouveau en pleine forme pour sa part, mais entendit alors du bruit venir de la porte.
Anges putréfiés ! J'ai manqué de vigilance !
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Shiro se fait du souci pour sa patiente. Quand elle est partie, Tessia était vraiment très mal en point : elle ne tenait plus debout, son corps se desséchait, et certains signes physiques étaient vraiment très inquiétants. L'infirmière prie pour que sa patiente n'ait pas négligé son état de santé, et que le remède que Rin lui a apporté sera suffisant. Elle s'en veut de ne pas avoir appelé un docteur, au cas où...
Shiro atteint finalement l'infirmerie. Elle ne voit pas Rin, mais elle remarque que la porte est restée entrouverte. Elle est sure de l'avoir fermer en partant, donc ça veut dire que quelqu'un d'autre est rentré. Espérons que ce soit Rin, avec le médicament pour Tessia.
Shiro s'approche de la porte mais, quand elle s'apprête à entrer, elle entend un gémissement. Et il ne vient pas de Tessia, la voix est plus jeune, plus délicate. L'infirmière glisse discrètement sa tête par l'ouverture de la porte... et elle voit, par les rideaux légèrement entrouverts, Tessia et Rin en train de s'embrasser langoureusement. Elle retient un sursaut de surprise. Qui aurait cru qu'un professeur et une élève pouvaient entretenir ce genre de rapport ? Elle a ensuite un rire étouffé en pensant que c'est plutôt ironique de sa part de penser une telle chose, vu tout ce qu'elle a déjà fait avec les élèves. Et même si elle n'est pas professeur, elle reste une employée du lycée, qui n'est pas censée avoir plus de contacts que nécessaires avec ceux qui le fréquentent.
Elle attend, et observe, jusqu'à ce que le baiser se termine. Presque trois minutes.
Elles m'ont l'air endurantes... Je crois que je vais bien m'amuser, pense-t-elle en riant intérieurement.
Elle ouvre la porte et se dirige, comme si de rien n'était, vers le lit. Physiquement, Tessia a l'air complètement guérie. En revanche, Rin est toute tremblante. Shiro la regarde, et se dit que c'est sûrement sa gymnastique buccale avec sa professeur qui l'a secouée.
Au début, elle fait comme si elle n'avait rien vu, examine sa patiente normalement afin de s'assurer que tout est rentré dans l'ordre.
« Bien, vous m'avez l'air complètement rétabli. J'aimerais bien savoir comment un médicament peut faire de tels miracles sur un état aussi désastreux que pouvait l'être le votre. »
Tessia se contente de marmonner des bribes de réponse, comme pour éviter le sujet. Shiro n'insiste pas, car elle préfère largement consacrer son énergie à la partie amusante. Elle en appelle à ses pouvoirs, puis se tourne vers Tessia.
« J'aurais une question, ma chère Tessia : est-ce que le fait d'embrasser une de vos élèves fait partie du traitement ? »
Pauvre Shiro, elle est si loin de la vérité !
En l'entendant, Rin veut filer en douce, mais Shiro l'attrape par la manche.
« Pas si vite Rin ! Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça. »
Shiro ramène la jeune fille vers elle, lui prend le menton et approche son visage près du sien. Sa voix d'E.S.P.er, son regard brillant d'envie, son doux sourire et l'affaiblissement physique de Rin rendent cette dernière trop faible pour résister.
« A présent, c'est à mon tour d'en profiter. »
Ses lèvres sont doucement amenées vers celles de Shiro...
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Tessia vit l'infirmière entrer et son comportement faussement professionnel la confirma dans l'idée qu'elle devait les avoirs aperçues Rin et elle. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais émit un couinement de surprise en sentant le stéthoscope froid de l'infirmière se poser à la naissance de son sein gauche pour écouter le cœur de son vaisseau. La succube tenta de protester, mais l'infirmière contrôla ensuite ses yeux avec un coup de torche électrique qui fit cligner des yeux la démone.
« Bien, vous m'avez l'air complètement rétablie. J'aimerais bien savoir comment un médicament peut faire de tels miracles sur un état aussi désastreux que pouvait l'être le vôtre. »
- Je... C'est un état chronique... Un peu comme les crises d'asthme... Répondit Tessia en espérant que l'infirmière pourrait se contenter de ça.
« J'aurais une question, ma chère Tessia : est-ce que le fait d'embrasser une de vos élèves fait partie du traitement ? »
Donc elle nous a bien vues, songea amèrement la succube.
Mais avant qu'elle ait le temps de répondre, Tessia vit Shiro s'emparer de la manche de Rin pour l'empêcher de s'éclipser.
« Pas si vite Rin ! Ne crois pas que tu vas t'en tirer comme ça. A présent, c'est à mon tour d'en profiter. » Déclara l'infirmière d'une voix suave tandis qu'elle rapprochait ses lèvres de celles de son élève.
Tessia fut très surprise par le manque de réaction de Rin à l'approche du visage de l'infirmière avant de réaliser qu'elle présentait nombres de symptômes dû à une hypnose, par le simple fait que les gens avaient à peu près les mêmes réactions quand elle-même utilisait son mesmer sur eux.
Hoquetant de surprise, Tessia agrippa précipitamment l'infirmière par la manche pour la retenir.
- Il ne serait pas sage du tout de vous lancer dans quoi que ce soit avec elle ! L'avertir Tessia, qui sans le vouloir, continua à trop parler à cause des pouvoirs de Shiro. Je viens de lui prendre une grande partie de son énergie vitale et elle n'est pas en état de...
Wait ! What did I just say ? S'immobilisa Tessia en pâlissant de son soudain accès de révélations.
- Heu...Je voulais dire que... heu... Vous devriez la laisser se reposer... Il lui faut du repos... et du chocolat aussi si vous en avez... Termina Tessia en mobilisant tous ses efforts de concentration pour éviter de laisser filer d'autres informations.
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Rin ne peut pas résister. Après tout, son état déjà faible combiné à l'influence des pouvoirs d'E.S.P.er de Shiro ne lui laisse aucune chance de pouvoir se soustraire aux envies de son infirmière. Mais tandis que cette dernière approche sa bouche pour venir goûter aux douces lèvres de la jeune fille, comme Tessia l'a fait précédemment, sa patiente lui attrape la manche pour l'arrêter dans sa progression, et fait tout pour la garder éloigné de Rin.
Il ne serait pas sage du tout de vous lancer dans quoi que ce soit avec elle ! Je viens de lui prendre une grande partie de son énergie vitale et elle n'est pas en état de...
Tessia se stoppe net dans ses paroles, comme si elle craignait d'avoir trop parlé. De plus, son teint pâlit en un éclair.
Son énergie vitale ? Mais de quoi elle parle ?
En voyant l'état de sa patiente, Shiro comprend qu'elle lui cache quelque chose. Suivant son conseil, elle se tourne vers Rin.
« Rin, va donc t'allonger sur l'un des lits de l'infirmière. Ta Senseï a raison, tu as besoin de repos. »
Elle la gratifie d'un petit baiser sur la joue.
« Je reviendrais te voir après pour t'apporter de quoi te rassasier. »
Le dernier mot de sa phrase est fait pour garder Rin excitée. Après tout, quand Shiro promet à une élève qu'elle va ''s'amuser'' avec elle, elle tient toujours parole.
Rin sort de l'espace dressé pour Tessia, laissant cette dernière seule avec Shiro. L'infirmière va s'asseoir sur le lit, à côté d'elle, et la regarde droit dans les yeux. Cependant, elle n'a plus son air joyeux habituel : son regard est plus sérieux, il se fait pénétrant et analyseur. Elle cherche à comprendre ce que Tessia cherche à dissimuler. Mais pour ça, elle ne voit qu'une seule solution : en utilisant ses pouvoirs d'E.S.P.er de la bonne façon, elle peut pousser sa patiente à baisser sa garde, et à se confier à l'infirmière. Cela semble être la meilleure solution pour l'instant.
« Dites moi Tessia, que vouliez vous dire en parlant ''d'énergie vitale'' ? Qu'avez vous fait à Rin ? Est ce que cela a quelque chose à voir avec votre guérison ? »
Tessia ne répond à aucune question. Quoi qu'elle cache, c'est vraiment quelque chose d'important.
« Je vois. Dans ce cas, vous ne me laissez pas vraiment le choix. »
Elle approche son visage pour venir embrasser Tessia. Les réactions de cette dernière, qu'elle accepte ce baiser ou non, seront très révélateurs pour Shiro.
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« Dites moi Tessia, que vouliez vous dire en parlant ''d'énergie vitale'' ? Qu'avez vous fait à Rin ? Est ce que cela a quelque chose à voir avec votre guérison ? »
La succube détourna le regard, fronçant le nez à cause de la curiosité de de son interlocutrice.
Vous avez dû mal entendre... Grommela la démone sans vraiment croire que cela suffirait à l'infirmière.
« Je vois. Dans ce cas, vous ne me laissez pas vraiment le choix. »
Tessia haussa un sourcil sur surpris et se tourna en direction de l'infirmière... Pour constater que son visage bien trop proche cherchait à coller ses lèvres aux siennes.
MAIS ?!? Songea la succube avec surprise alors qu'elle sentait le délicieux contact de la bouche de son interlocutrice se refermer sur la sienne.
Elle fut tellement ébahie qu'elle réagit mécaniquement et commença à entrouvrir ses lèvres pour inviter la langue de son interlocutrice en elle, léchant celles de l'infirmières à oreilles de lapin pour la convaincre de les ouvrir.
Se ressaisissant, elle posa la main sur l'épaule de l'infirmière pour la repousser, mais s'interrompit en plein mouvement.
Après tout, pourquoi pas ? Songea la succube en faisant migrer ladite main de l'épaule de Shiro pour doucement la glisser dans ses cheveux puis contre sa tête pour pousser le baiser plus profondément.
Tu veux en apprendre plus sur Rin ? Je vais te montrer...
Ouvrant ses sens, Tessia commença à aspirer un filet d'énergie de l'infirmière ce qui eut pour effet de lui donner le souffle court en moins d'une minute de baiser, la laissant probablement très surprise d'haleter comme si elle venait de courir un cent mètres alors qu'elle n'avait fait qu'échanger un baiser, même s'il n'était guère chaste.
- Vous commencez à comprendre madame Ishimi ou je continue ? Sourit Tessia en arborant un sourire plus amusé et taquin.
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Tessia se laisse embrasser. Et même si le but premier de la manœuvre est de percer la professeur à jour, Shiro ne peut pas s'empêcher d'y prendre du plaisir. Au départ, ce n'est qu'un baiser ordinaire, l'infirmière se contente de coller ses lèvres à celles de sa patiente. Mais très vite, cette dernière pousse le contact encore plus loin et ouvre la bouche pour faire entrer sa langue dans la bouche de Shiro. Celle ci ne cherche pas à résister ; bien au contraire, elle est ravie de pouvoir caresser la langue de Tessia avec la sienne.
Mais son plaisir est soudainement interrompu quand elle sent la main de sa patiente sur son épaule, qui essaie de la repousser.
Elle veut s'éloigner ? Ce n'est pas logique...
Heureusement, Shiro retrouve son calme quand ladite main passe de son épaule à ses cheveux, pour ensuite aller rejoindre sa nuque, et pousser le baiser plus profondément.
Shiro y prend un plaisir fou. Elle savait que Tessia était une femme énergique, mais elle n'imaginait pas que ce serait à ce point. La jeune femme déborde d'énergie, et elle ne laisse pas l'infirmière sur sa faim. Tout semble parfait quand, tout à coup, Shiro a le souffle coupé. Dans un mouvement de panique, elle s'écarte rapidement de Tessia. Cette dernière la regarde avec un sourire amusé, comme si elle était contente de voir l'infirmière essayer de respirer calmement.
Vous commencez à comprendre madame Ishimi ou je continue ?
Plus aucun doute possible : Tessia est bien la responsable de ce bref manque d'air. Et c'est probablement elle aussi qui est responsable de l'état dans lequel se trouve Rin. Tout en reprenant son souffle, Shiro observe attentivement sa patiente : elle remarque que ses yeux, ainsi que sa peau, ont plus d'éclat. Comme si ce baiser lui avait rendu son énergie, alors qu'il a épuisé celle de Shiro. Soudain, l'infirmière a un éclair de génie.
Énergie vitale... Elle a parlé d'énergie vitale... Ça voudrait donc dire que...
Elle fixe Tessia droit dans les yeux, et parle avec sa voix d'E.S.P.er.
« C'est vous qui avez épuisé Rin... et c'est vous qui m'avez mis dans cet état. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est... comment ? »
Il n'est pas étonnant pour Shiro de concevoir que Tessia puisse faire une telle chose. Après tout, il y a, dans ce monde, des êtres dotés de pouvoirs hors du commun. Elle le sait, parce qu'elle en est elle-même une.
Mais la question qu'elle n'arrive pas à admettre, c'est... pourquoi, malgré le côté épuisant de ce baiser, a-t-elle autant envie de recommencer ?
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« C'est vous qui avez épuisé Rin... et c'est vous qui m'avez mis dans cet état. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est... comment ? »
Tessia parvint cette fois à remarquer cette sensation qu'elle n'avait pas sentie avant, cette impression que votre esprit glissait gentiment dans un écrin de coton ouaté et que tout vous semblait permis. Elle avait vu l'alcool avoir un effet similaire. Mais encore plus proche, il y avait sa capacité naturelle de succube à hypnotiser les gens d'un simple regard qu'on appelais aussi "mesmer". Et Tessia y avait souvent gouté en enfer quand ses sœurs succubes voulaient la convaincre que l'une ou l'autre pratique n'était pas aussi dangereuse qu'elle le pensais.
Cette infirmière n'est pas aussi innocente qu'elle veut s'en donner l'air... Constata la succube en se demandant par quel biais elle pratiquais son hypnotisme. Ses yeux ne semblaient pas changer de couleur pourtant. Quelque chose à voir avec ses étranges oreilles de lapine peut-être ? Cela lui semblait quand même un peu gros pour que ça vienne de là.
- Vous vous amusez bien à traficoter mes inhibitions madame Ishimi ? Demanda Tessia avec un sourire amusé tout en usant de ses pouvoirs pour clarifier artificiellement ses pensées.
Elle regarda la réaction de l'infirmière en se demandant vaguement si elle n'aurait pas plutôt dû garder pour elle qu'elle avait percé cette partie de son manège. Mais elle continua néanmoins. Cependant, avant de lui en dire plus, Tessia se leva et dépassa l'infirmière pour aller fermer la porte et tourner la clé dans la serrure. Elle retira ensuite la clé et la glissa dans son décolleté.
- Bien, ainsi nous seront plus tranquilles. Vous voulez savoir comment je fais ? Demanda Tessia un sourire joueur sur le bout des lèvres. Mais ce sont des informations qui coûtent ça ma chère... Heureusement pour vous, je suis très ouverte aux paiements en nature, surtout quand ils viennent d'une personne aussi jolie que vous... Et Rin ? Ce n'est pas la peine de faire semblant, je sais très bien que vous allez nous espionner. Ouvrez donc le rideau de votre lit, vous profiterez mieux du spectacle.
Rin glissa un main pour ouvrir un peu le rideau du lit, même si elle était couchée.
- Je n'espionnais pas... marmonna-t-elle l'air un peu penaude sous ses couvertures, la tête posée sur son oreiller.
Tessia sourit avant d'aller s'asseoir sur le bureau de l'infirmière.
- Je peux vous en révéler beaucoup miss Ishimi, mais je dois vous faire promettre sur votre serment d’Hippocrate que cela ne sortira pas de ce bureau.
Ce disant, Tessia esquissa un petit sourire lubrique tout en reluquant les courbes de l'infirmière scolaire, croisant langoureusement les jambes sur la chaise de celle-ci.
Qu'allez-vous faire belle Shiro ?
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Shiro se sent un peu perdue. La façon dont Tessia lui a coupé le souffle, cette attirance presque sauvage qu'elle génère, rien de tout ça ne peut être d'origine humaine. L'infirmière se conforte dans l'idée que sa patiente a des pouvoirs spéciaux elle aussi. Et cela la met en joie : depuis sa consultation avec Midori, elle n'avait pas rencontré d'autres êtres comme elle, dotés de facultés hors du commun. Elle se demande alors si les aptitudes de Tessia seront utiles pour leurs futurs ébats. Car, dans son esprit, il ne fait aucun doute qu'elle va coucher avec la Senseï : la façon dont les deux femmes se sont embrassées a mit l'infirmière en appétit. Et à voir comment sa patiente s'est investie, il semble clair qu'elle aussi y a prit du plaisir.
Tessia observe Shiro. Elle se concentre surtout sur ses yeux et ses fausses oreilles de lapin, qu'elle n'a toujours pas enlevées à cause de tout ce qui s'est passé précédemment. L'infirmière se laisse regarder : elle adore quand on la déshabille du regard, même si ce n'est pas le véritable intérêt de sa patiente, puisque qu'elle ne regarde que très brièvement son opulente poitrine et ne cherche pas à lorgner sur ses appétissantes fesses. Après un bref examen visuel, elle attaque Shiro directement.
Vous vous amusez bien à traficoter mes inhibitions madame Ishimi ?
Shiro se pétrifie sur place. Tessia l'a percée à jour. Ses pouvoirs étaient son plus grand secret, qu'elle n'avait jamais partagé avec personne d'autre. Et maintenant, quelqu'un est au courant. Elle est très perturbée, mais pas inquiète pour autant, car elle sait que Tessia ne la dénoncera pas : d'abord parce qu'elle n'a aucune preuve sur laquelle elle pourrait appuyer sa découverte, et ensuite parce que Shiro sait que cette femme cache également un secret qu'elle n'aimerait pas voir étaler au grand jour, avec une preuve à l'appui : l'état de Rin, découlant directement de son baiser avec sa Senseï. Rien que cette aventure interdite suffirait à attirer de gros ennuis à Tessia. Shiro sent qu'elle a de meilleures cartes en main que l'enseignante, mais elle fait mine d'être inquiète, afin de donner une illusion de supériorité à sa patiente. Après l'avoir vu, cette dernière se lève de son lit.
« Attendez, vous ne devriez pas bouger tant que vous n'êtes pas... »
Tessia ne l'écoute pas. Elle est en pleine forme, et compte bien en profiter. Shiro la regarde aller jusqu'à la porte de l'infirmerie. Elle tourne la clé, oubliée sur la serrure par l'infirmière, et la glisse dans son décolleté. Shiro rigole déjà en s'imaginant la récupérer. Puis sa patiente revient la voir pour lui proposer quelque chose : si elle veut savoir comment Tessia s'y prend pour prendre l'énergie de ceux qu'elle embrasse, il va falloir la payer... en nature. L'infirmière n'y réfléchit pas à deux fois, elle est prête à sauter sur l'enseignante sans aucune retenue. Tessia s'adresse ensuite à Rin, que Shiro avait presque oublié avec toute cette agitation. L'élève, couchée dans un lit voisin, passe une main à travers le rideau qui la cache, et Shiro peut alors voir son petit visage penaud et son envie de se cacher sous ses couvertures, comme une petite fille prise en faute. Le genre de chose qui donne envie à Shiro d'aller se coucher dans le même lit et de faire plein de bisous et de câlins à sa patiente. Mais pour l'instant, elle préfère consacrer toute son attention à Tessia. Rin viendra plus tard.
La Senseï sourit et va s'asseoir sur le bureau de l'infirmière. Avant de commencer, elle veut la parole de Shiro que rien de ce qui sera dit dans son infirmerie n'en sortira.
« Évidemment. Je suis tenue de garder le silence sur tout ce que me disent mes patients. Peu importe de quoi il s'agit... »
Juste après, elle se dirige à son tour vers le bureau, et va s'asseoir sur les cuisses de sa partenaire. Elle la regarde tendrement, droit dans les yeux, avec un éclat d'envie qui lui brûle dans les yeux. Sans attendre plus longtemps, elle vient sceller ses lèvres aux siennes dans un baiser bien plus énergique que le premier qu'elles ont échangé un peu plus tôt. D'une main, Shiro vient caresser la nuque de Tessia, pendant que son autre main se frotte sur son ventre, chatouillant son nombril avec un doigt. Leurs couinements et gémissements respectifs se mêlent en même temps que leurs langues.
Shiro la relâche ensuite, fatiguée. Elle n'a pas encore complètement retrouvée les forces que Tessia lui a prises après leur premier baiser. Elle en profite pour jeter un coup d'œil rapide derrière elle, assez rapide pour voir Rin retourner se cacher sous ses couvertures quand l'infirmière la surprend en train de mater. Shiro ne peut pas s'empêcher de rire : la jeune fille, qui prétend qu'elle n'est pas intéressée par les caresses que se donnent les deux femmes, ne peut pas s'empêcher de les observer. C'est ce genre de contradiction entre ce qui est dit par la bouche et ce qui est fait par leur corps qui fait tant aimer les adolescentes à Shiro.
Avec sa voix d'E.S.P.er et sans bouger de sa place, elle s'adresse à Rin.
« Rin. Je sais que tu nous regardes. Et sache que nous n'avons aucun problème avec ça. Alors il est inutile de te cacher quand l'une de nous te surprend. Au contraire, si tu as assez de forces pour te lever, tu devrais même te rapprocher pour mieux voir. Ou, encore mieux, on peut venir te rejoindre dans ton lit pour que tu t'amuses avec nous.
Il n'y a pas de problème, n'est ce pas Tessia ? »
Shiro n'a que peu d'espoirs que Rin l'écoute : à son âge, elle a encore trop honte de ses désirs pour les assumer complètement. Elle continuera sûrement à les observer en cachette. Cependant, avec l'influence des pouvoirs de l'infirmière, il y a une petite chance, si elle a récupéré son énergie, qu'elle vienne les regarder d'un peu plus près.
Une fois qu'elle a fini de parler, elle retourne vers Tessia.
« Rin viendra plus tard. Pour l'heure, je suis tout à vous Tessia. »
Elle revient l'embrasser brièvement pour sentir à nouveau le goût de ses lèvres, un goût délicieux qu'elle ne se lasse pas d'avoir en bouche.
« Vous savez, cela fait longtemps que je n'ai pas pris de cours d'éducation sexuelle avec un vrai professeur. Que diriez vous d'être ma Senseï ? »
Elle se penche un peu plus et vient mettre sa bouche près de l'oreille de Tessia.
« A moins que vous ne préfériez être... ma maîtresse ? »
-
La succube regarda l'infirmière marcher vers elle après avoir promis de garder le silence. Elle haussa un sourcil faussement hautain en la voyant s'assoir sur ses genoux et se blottir contre elle, mais n'eut pas le temps de faire de remarques que l'infirmière au regard brûlant de désir l'embrassait passionnément à nouveau. La démone accepta le baiser non sans sourire par-devers elle. Cette infirmière s'annonçait bien plus lubrique qu'elle ne l'avait cru et elle commençait à apprécier cela. Leur baiser prit fin un peu vite au gout de Tessia, mais la jeune femme en face d'elle semblait un peu à cours de souffle. Puis soudain, en regardant par-dessus son épaule, elle se mit à rire et la succube tourna la tête à temps pour voir Rin rougir et se cacher sous sa couverture.
Tiens ? Pourtant elle n'est pas timide d'ordinaire... Songea la succube en haussant un sourcil surpris.
« Rin. Je sais que tu nous regardes. Et sache que nous n'avons aucun problème avec ça. Alors il est inutile de te cacher quand l'une de nous te surprend. Au contraire, si tu as assez de forces pour te lever, tu devrais même te rapprocher pour mieux voir. Ou, encore mieux, on peut venir te rejoindre dans ton lit pour que tu t'amuses avec nous. Il n'y a pas de problème, n'est ce pas Tessia ? »
La démone contempla l'infirmière avec de grands yeux surpris. Elle venait de dire presque mot pour mot ce qu'elle-même songeait.
Oulà... Si elle continue, soit j'en fait mon esclave attitrée, soit je l'épouse ! Songea la succube en adressant un franc sourire à l'infirmière sur ses genoux.
« Rin viendra plus tard. Pour l'heure, je suis tout à vous Tessia. » lui souffla ensuite la femme aux oreilles de lapine.
Un nouveau baiser fut échangé et la démone se fit plus douce et plus tendre, envisageant la suite avec délice.
« Vous savez, cela fait longtemps que je n'ai pas pris de cours d'éducation sexuelle avec un vrai professeur. Que diriez vous d'être ma Senseï ? » Lui demanda Shiro d'un air faussement innocent qui fit fondre la démone.
Je vais l'épouser... Hors de question qu'elle m'échappe une perle pareille... songea la succube alors que l'infirmière se penchait à son oreille.
« A moins que vous ne préfériez être... ma maîtresse ? » Demanda Shiro d'une voix qui fit couler plusieurs gouttes de cyprine dans la culotte de l'institutrice.
... Ou alors je fonde un Harem... Songea la succube incapable de se décider.
- Quelle idée séduisante... Gloussa-t-elle en fixant l'infirmière. Mais pour une petite soumise, vous m'avez l'air bien familière... Fit remarquer la démone en passant sa main dans les cheveux de l'infirmière.
Elle les agrippa ensuite avec fermeté, mais sans forcer, juste assez pour maintenir la tête de Shiro là où elle le souhaitait. Trop loin pour pouvoir l'embrasser, mais trop proche pour ne pas goûter son haleine chaude et sulfureuse.
- Il y a un fossé de la taille de l'océan pacifique entre une prof d'éducation sexuelle trop zélée et une maîtresse, fit remarquer Tessia toujours souriante. Vous en voulez un exemple ?
Tessia tourna la tête, son expression amusée disparue, remplacée par une confiance glacée.
- Rin, au pied ! Ordonna simplement la succube.
Il y eut un bref instant de silence stupéfait, puis la jeune fille repoussa ses couvertures en catastrophe et se jeta hors du lit pour finir agenouillée, la tête baissée devant son institutrice, un peu tremblante de sa faiblesse actuelle.
Sans en prendre compte, Tessia leva l'une de ses chaussures devant le visage de l'élève.
- Cette chaussure est sale esclave, lui dit-elle sans autre préambule.
- Ma maîtresse souhaite-t-elle que je la nettoie pour elle ? Demanda Rin avec une déférence qui n'eut pas détonné si elle s'était adressée à une impératrice.
- Fais au mieux, mais fais-le tout de suite esclave, ordonna la succube.
- Oui, ma maîtresse, acquiesa Rin avant de lever la tête puis de saisir délicatement le pied chaussé de l'institutrice pour commencer à lécher le cuir brillant de son escarpin avec diligence et application.
Tessia laissa l'infirmière voir la jeune fille qui, malgré ses tremblements de faiblesse, obéissait au doigt et à l’œil sans poser de question.
- Ça, madame Ishimi, c'est une esclave bien dressée. Si vous désirez faire de moi votre maîtresse, alors je vous dresserais pour que vous me satisfassiez en toute occasion et en tout lieux. L'entraînement est long, difficile à la fois pour le corps, pour l'esprit et pour les nerfs. Le dressage se paie en temps, en sueur et en larmes. Mais si vous n'êtes pas prête à accepter de vous remettre totalement à quelqu'un d'autre alors oubliez cette idée. J'exagère un peu les traitements que j'ai employé, Rin n'est qu'une adolescente et je ne pouvais pas me permettre de faire des choses définitives avec elle. Je l'ai laissée libre de rentrer chez elle chaque soir et m'en suis tenue au stricte minimum pour lui enseigner l'obéissance, mais elle avait déjà une nature soumise avant de me rencontrer ce qui fait que ça a bien fonctionné. Mais vous êtes une adulte, je n'aurais aucune pitié dans votre dressage si c'est vraiment ce que vous voulez de moi. Dit la démone avec un sourire en coin.
Elle releva ensuite une main pour passer ses doigts sur le bord des lèvres de l'infirmière.
- À moins que vous ne pensiez à un simple jeu d'une fois ? Plus que d'être votre maîtresse, vous me demandiez simplement de mener les ébats ? Sourit-elle en songeant que cela devait plus probablement être ça.
Elle se tourna vers Rin, un sourire amusé au visage.
- Ça m'a l'air assez propre esclave. Mais avant de retourner te coucher...
Tessia tendit la main vers l'élève et celle-ci comprit ce qu'elle devait faire. Se relevant, les yeux bas, elle passa ses mains sous sa jupe, toujours sous le regard de l'infirmière et fit tomber sa culotte le long de ses jambes avant de la dégager et de la présenter à Tessia à deux mains, encore légèrement humide.
La succube accepta le présent avec un sourire satisfait. Elle la cueillit dans les mains de sa petit soumise et attira celle-ci à elle pour lui donner un baiser sur le front qui fit rayonner de plaisir la jeune écolière.
- Maintenant file te coucher et je ne veux pas savoir comment, mais dors un peu. Termina Tessia d'une air bien plus doux en caressant les cheveux de la jeune fille.
- Oui ma maitresse ! Approuva la jeune fille avec bonheur avant de presque gambader jusqu'au lit, se glisser sous les draps et tirer le rideau.
- Elle est charmante, n'est-ce pas ? Demanda La succube emplie de fierté à l'infirmière qu'elle retenait toujours par les cheveux. Et croyez-moi, sa jumelle et elle sont de vraies tigresses au lit quand on sait par quelle bout les prendres.
La démone fit une pause avant de plonger son regard dans celui de Shiro.
- Et vous, quêtes-vous ?
-
Après avoir proposé à Tessia de devenir sa maîtresse, cette dernière appelle Rin d'une manière propre à celle d'une maîtresse appelant son esclave. Après l'effet de la surprise passée, la conscience d'infirmière de Shiro lui dit de ne pas laisser Rin se lever, mais elle est tellement excitée qu'elle ne peut pas conseiller à Tessia de laisser l'élève se reposer et retrouver ses forces. Et avant même qu'elle ne se rende compte, Rin se retrouve aux pieds de sa Senseï, un peu tremblante à cause de son manque d'énergie.
Sur ordre de Tessia, l'élève se penche vers le pied de sa professeur et se met à lécher le cuir de l'escarpin que la femme porte, avec beaucoup de soin et d'application, comme si elle craignait de mal s'y prendre. Shiro se sent mal de laisser une patiente sous sa responsabilité faire une telle chose, mais elle ne voit pas comment l'arrêter : à voir sa soumission envers Tessia, rien ne pourra la convaincre de retourner se coucher bien sagement.
Pendant que Rin s'active, l'enseignante explique à Shiro ce qui va lui arriver si Tessia devient sa maîtresse : dressage de plusieurs semaines sans aucune pitié, traitements très durs pour le corps et l'esprit, tout ça dans le but de faire de l'infirmière un sextoy vivant pour son seul plaisir, disponible à tout heure du jour et de la nuit. En l'écoutant, Shiro est à la fois intriguée et inquiétée : serait-elle capable de supporter un tel traitement ? Et cela en vaudrait-il vraiment le coup ? Puis, quand sa patiente pose ses doigts sur ses lèvres, elle se dit que Tessia a raison : pour l'instant, elle ne veut que se soumettre à l'enseignante pour leurs ébats, rien de plus, rien de moins.
Avant que l'infirmière ne puisse lui répondre, Tessia se tourne vers Rin et tend sa main vers elle. Sur ces mots, Rin se relève, les yeux regardant vers le sol, et passe ses mains sous sa jupe pour faire glisser sa culotte le long de ses jambes et la tendre à sa Senseï. Quand cette dernière la récupère, Shiro remarque une trace humide dessus. Il faut croire que le fait d'obéir bien sagement à Tessia l'excite beaucoup. Cette dernière accepte le présent de son élève, et l'autorise à retourner se coucher. La jeune fille gambade jusqu'à son lit et retourne sous ses couvertures. Shiro redevient le centre d'intérêt de Tessia, qui la regarde dans les yeux.
Et vous, quêtes-vous ?
« Je ne sais pas trop. Mais il est évident que je ne suis pas un petit chaton au lit. Vous n'allez pas vous ennuyer avec moi. »
Elle gratifie Tessia d'un autre baiser, passionnel et sauvage, distillant une excitation presque animale entre elle et sa partenaire. Elle reste le plus longtemps possible, mais son manque de vivacité l'oblige à se détacher des lèvres de sa patiente après la première minute.
« J'ai bien réfléchie. Je ne peux pas être aussi soumise que Rin si je ne suis pas sure que vous ne vous lasserez jamais de moi. Pour moi, ce genre de décision est très importante, et je ne veux la prendre que pour une personne qui restera avec moi jusqu'à la fin, qui ne me quittera pas sur un coup de tête. Il faut qu'il y ait un engagement mutuel.
Si vous me promettez de me garder auprès de vous, je me ferai une joie de devenir votre esclave obéissante. »
Ce n'était pas une demande en mariage, mais ça y ressemblait beaucoup. Sur le coup, Shiro ne pense pas à ce genre d'engagement. Elle pense juste au plaisir à venir.
« Prenez votre temps pour réfléchir. Pour l'instant, je vais vous montrer de quoi je suis capable en tant que partenaire. »
Shiro se penche dans le cou de Tessia pour aller l'embrasser, le sucer et le mordiller avec amour. Son intention est d'exciter sa patiente le plus possible pour que leurs rapports soient enflammés et sauvages, comme si deux lionnes en chaleur comblaient leurs envies ensemble. Pendant qu'elle s'occupe de son cou avec sa bouche et sa langue, ses mains lui caressent les hanches. Avec autant de stimulus en même temps, elle espère faire sombrer sa patiente rapidement.
« Juste une petite question, avant d'entrer dans le vif du sujet : pourquoi avez vous demandé sa culotte à Rin ? »
La première hypothèse qui vient à Shiro est que l'enseignante, perverse comme elle est, veut encourager Rin à se masturber en les observant. Sans sa culotte pour protéger son entrejambe, elle aura plus de mal à se retenir de se caresser. Mais ce serait très étonnant que ce soit ça.
-
La succube écouta l'infirmière et hocha la tête. Elle s'y attendait assez, celle-ci cherchait surtout et avant tout le plaisir d'une relation sexuelle sans forcément envisager un lendemain. Un plaisir simple, sans prise de tête, ce que la démone comprenait assez bien. Elle se laissa embrasser une nouvelle fois. Shiro était douée et c'était agréable d'avoir une femme adulte comme partenaire de temps à autre. Elle continua à l'embrasser jusqu'à ce qu'elle perde son souffle, un regard concupiscent coulant sur les courbes de la blouse blanche et son gros coeur en guise de décolleté.
Cependant, l'enseignante haussa un sourcil en réalisant que l'infirmière n'écartait pas complètement la possibilité de devenir l'une de ses soumises, mais elle exigeait des garanties. Garanties que pour le moment, Tessia ne savait pas si elle pouvait les donner. Avec ses autres soumises c'était plutôt un contrat tacite, leur jeunesse l'y forçait. Elles ne pouvaient pas s'engager pour une vie, surtout que celle-ci serait à coup sûre sujet à de gros bouleversements étant donné tout ce qu'il leur restait à découvrir et expérimenter. Rien n'était moins sûr qu'elles resteraient ses petites soumises à elle. Bon sauf peut-être Rin avec qui Tessia avait déjà tellement partagé et donné qu'elle ne serait pas surprise qu'une fois ses études finies elle revienne vers elle pour la servir, même si elle ignorait encore comment.
L'infirmière vint ensuite s'attaquer à son cou et la succube la laissa à nouveau s'amuser, soupirant doucement sous les assauts experts de la femme au serre-tête de lapine. Tessia senti la chaleur monter dans son ventre et senti les mains d'Ishimi sur ses hanches la caresser. Elle sourit. D'un sourire de prédateur. L'infirmière voulait l'exciter ? Elle, une démone du sexe ? C'était pire que jouer avec le feu, c'était sauter dedans toute nue en espérant ne pas se brûler.
« Juste une petite question, avant d'entrer dans le vif du sujet : pourquoi avez vous demandé sa culotte à Rin ? »
La succube lui sourit, passant ses mains sur les fesses de l'infirmière.
- Parce que j'ai bien l'intention de vous faire hurler sous peu miss Ishimi, répondit-elle à voix basse dans l'oreille de l'infirmière comme si c'était l'évidence même. Et à ce moment-là, j'aurais besoin d'avoir de quoi bâillonner vos cris afin d'éviter que toute l'école ne vienne nous voir baiser comme des animaux... D'ailleurs...
La succube fit glisser ses mains jusqu'à l'endroit où la blouse de l'infirmière cessait et ou une bande de peau nue était visible vant les longs bas blanc très coquins de la jeune femme. À cet endroit, la succube caressa la peau et activa ses pouvoirs. Et alors les caresses des doigts de l'institutrice sur la peau nue de l'infirmière se transformèrent en brûlures. Non pas des bandes de peau rougie et cloquées, mais des endroits qui semblaient monter en température tous seuls et dont la chaleur se transmettait à l’appareil génital de sa victime. La sœur succube qui lui avait appris cette technique l'avait appelée "la poigne de Lilith". Car chaque caresse sur n'importe quel endroit du corps générait un feu intérieur qui venait alimenter un brasier croissant dans les entrailles de la victime, enflammant sa libido, faisant bouillonner ses attributs sexuel, consumant ses inhibitions et finissait par remonter jusqu'au cerveau pour y imprimer en lettres de feu le mot "SEXE !" dans tout ce qu'il avait de plus lubrique et débridé.
- Alors ? Gloussa la succube en observant la réaction de Shiro. Quel effet ça fait de goûter à votre propre "traitement" en un peu plus concentré ? Demanda l'institutrice en retenant toujours l'infirmière par ses cheveux.
Pendant ce temps elle continuait à instiller à travers ses anodine caresses des filaments de feu pur qui plongeait directement entre les cuisses de sa partenaire, chauffant ses orifices mieux que ne l'auraient fait les forges de l'enfer alimentées par mille dragons.
-
Avant de répondre à la question de Shiro, la succube pose ses mains sur les fesses de la jeune femme. Puis elle vient chuchoter à son oreille pour rendre les choses plus excitantes. Et ce que Shiro entend ne la laisse pas indifférente. On peut même dire que cela réveille son intérêt pour Tessia.
« Vous voulez utiliser la petite culotte de votre esclave sexuelle pour me faire taire ? Je ne vous savais pas si pernicieuse, Tessia. »
L'infirmière vient, à son tour, chuchoter à l'oreille de sa patiente avec sa voix d'E.S.P.er.
« Mais j'adore ça. »
Oui, c'est vrai, Shiro adore ça. Elle l'adore l'idée que Tessia la bâillonne comme si elle était sa prisonnière. Elle adore l'idée de sentir le tissu trempé de la mouille de la jeune Rin sur sa langue. D'ailleurs, elle ne peut s'empêcher de sourire en se disant que l'adolescente est peut-être en train de les observer en cachette au lieu de se reposer, le regard plein de curiosité, une main sur sa poitrine et l'autre dans son vagin.
L'infirmière sent les mains de l'enseignante glisser jusqu'à la zone de ses cuisses où sa peau est exposée. Elle tremble un peu quand les doigts de sa partenaire caressent sa peau, puis... c'est la brûlure ! Shiro se met à crier quand les endroits que touchent Tessia se mettent à chauffer à toute vitesse. Une chaleur qui enflamme tout son corps, depuis son entrejambe jusqu'à son cerveau. Elle se sent tout à coup comme si elle était enfermée dans un sauna chauffé aux aphrodisiaques, dont la vapeur augmenterait ses désirs jusqu'à ce qu'elle explose sur la première venue. Et dans ce cas-ci, la première venue était la responsable de son état, qui gloussait devant ses yeux.
Alors ? Quel effet ça fait de goûter à votre propre "traitement" en un peu plus concentré ?
« Han... han... vous... allez... voir... vous... même... »
Shiro appuie ses mains sur les épaules de Tessia, l'obligeant à se coucher sur le bureau et, à cause de sa main lui agrippant les cheveux, elle la suit au plus près, collant son corps bouillant contre le sien. Elle vient l'embrasser d'une façon animale, mêlant violemment sa langue à la sienne, buvant sa salive comme si elle était assoiffée et mordant ses lèvres avec beaucoup d'enthousiasme. L'infirmière elle même s'étonne d'être aussi sauvage, elle qui était habituée à y aller de façon calme et amoureuse.
Bon sang, je ne sais pas ce qu'elle m'a fait... mais qu'est ce que j'ai envie de la baiser.
Shiro se relève un peu. Elle est en haleine, le corps rouge et chaud, avec une envie de faire l'amour comme jamais elle ne l'a ressentie. Dans un élan de fougue, elle déboutonne le chemisier de Tessia, libère ses seins de son soutien-gorge et vient s'attaquer aux tétons de l'enseignante. L'infirmière les lèche, attardant sa langue pour les dessiner soigneusement, puis vient les sucer avec joie, les mordillant parfois pour faire couiner sa patiente. Aussi excitante et résistante soit-elle, Tessia reste une femme. Si on sait où et comment la toucher, on peut la faire crier.
Shiro arrête de la lécher pour se mettre au-dessus de son visage et la regarde droit dans les yeux.
« Si... vous... voulez... me... bâillonner... c'est... maintenant... »
Car, dans quelques instants, l'infirmière sait qu'elle va se transformer en bête assoiffée de sexe que rien ne pourra arrêter.
-
« Han... han... vous... allez... voir... vous... même... » Haleta Shiro aux oreilles de Tessia après avoir crié de surprise et de plaisir suite à son utilisation de la poigne de Lilith.
L'instant d'après, l'infirmière plaquait durement la succube contre le bureau avec une ardeur née de son impatience à subvenir à son excitation. Tessia gloussa et poussa un petit cri quand elle senti le contact du bois dur avec son dos. Mais ce n'était pas pour lui déplaire que cela soit un peu bestial. Au contraire, l'institutrice devait souvent retenir ses ardeurs avec ses petites soumises à cause de leur jeune âge et de leurs physiques pas toujours très robustes. Tandis que là, Shiro était une femme pleinement formée et en très bonne forme. Tessia pourrait se lâcher plus facilement ainsi.
L'infirmière lui sauta d'ailleurs à la bouche pour l'embrasser voracement, avec une ardeur animale, comme une boule de désir et d’instincts sauvages. Tessia ne se formalisa pas de la rudesse du baiser, y répondant avec une égale animalité. Luttant pied à pied pour prendre le contrôle de la langue de sa partenaire, se faisant souvent mordre les lèvres par celle-ci dans leur accolade sauvage.
Quand le baiser cessa, l'infirmière semblait déjà presque à bout de souffle, mais de tout évidence, son corps en réclamait davantage. Elle glissa sans autre ses mains entre les boutons du chemisier de l'institutrice, les déboutonnant de manière brouillonne tandis que celle-ci gloussait d'être ainsi déshabillée de manière aussi cavalière. Cela faisait un certain temps qu'aucune de ses amantes n'avait pris sur elle de forcer la nudité de la succube, et celle-ci était loin de s'en plaindre à nouveau.
L'infirmière libéra l'opulente poitrine de la démone et plongea ensuite tête la première dedans. Shiro attaqua ensuite ses seins avec un enthousiasme qui réduisit très vite la succube à des gémissements et des couinements incessants. Elle ne se contentait pas de les lécher et de les caresser, elle les mordait aussi. Elle y allait doucement, mais le contact de dents qui se refermaient sur les pointes dressées de la succube la faisaient glapir de douloureux plaisir qu'elle ne souhaitait pas réprimer. Après tout, n'était-elle pas en train d'être prise sauvagement sur le bureau de l'infirmière scolaire par ladite infirmière en question ? Un titre parfait pour un film classé triple X.
Puis Shiro se redressa, son menton maculé de sa propre salive.
« Si... vous... voulez... me... bâillonner... c'est... maintenant... »
Tessia sourit d'un air pervers à l'infirmière. Puis sans crier gare se transforma en ombre qui perdirent consistance et forme. Des volutes de fumées noires comme la nuit qui se propagèrent autour du corps de Shiro pour permettre à une Tessia à moitié nue de reprendre corps debout, appuyée contre son dos et non plus sous elle.
- Bien sûr que tu vas finir bâillonnée, charmante petite esclave que tu es... Minauda la succube en passant une main sur les yeux de l'infirmière afin de le repousser en arrière de manière à ce qu'elle bascule la tête contre son épaule.
Dans cette position, l'infirmière, en plus de ne rien voir, avait la bouche plus grande ouverte et la succube en profita pour fourrer la culotte humide de Rin dans sa bouche, prenant bien garde à appliquer la tache de jeune cyprine sur la langue de l'infirmière aux oreilles de lapine. La succube cueillit ensuite une bande de gaze médicale sur le bureau de l'infirmière qu'elle sortit de son emballage pour faire plusieurs tours autour de la tête de sa victime afin qu'elle ne puisse recracher ladite culotte.
- Maintenant tu es à moi... Lui susurra-t-elle à l'oreille d'une voix perverse. Je vais faire de toi tout ce que je veux... Et je vais te faire jouir jusqu'à ce que tu en oublie ton prénom...
Ce disant, elle captura les mains de l'infirmière dans les siennes et lui noua les poignets dans le dos au moyen d'une autre bande de gaze.
Puis la succube glissa ses mains sous la blouse de l'infirmière. Toucha sa peau, enflamma ses sens à nouveau, soufflant sur l'incendie de ses désirs. Elle caressa le ventre de l'infirmière avec une volupté et une lenteur de bourreau, la soumettant à ses envies de sexe sans pour autant les satisfaire pendant de longues minutes. Elle laissa l'infirmière couiner de manière étouffée par le bâillon, se tortiller entre ses mains, mouiller sa culotte comme une éponge.
Puis, doucement, avec douceur et patience, elle glissa sa main droite sous la culotte de l'infirmière et glissa plusieurs doigts dans son intimité bouillante tandis que de la main gauche elle revenait aveugler l'infirmière et aussi la maintenir contre elle, à genoux sur le bureau. Ils étaient deux doigts pour commencer à ouvrir son petit minou humide et accueillant. Puis furent trois au bout d'une minute. Et ils fouillèrent sa vulve avec une dextérité née de siècles de pratique et la lenteur insoutenable d'une exécution publique allant crescendo vers son point d'orgue.
Tessia s'amusa à compter dans sa tête les secondes avant que l'infirmière ne jouisse.
Car elle continuerais jusqu'à ce que la superbe Shiro ne soit plus qu'une boule de plaisir entre ses doigts.
-
Alors que Shiro est persuadée d'avoir le dessus sur Tessia, cette dernière s'évapore soudain devant elle dans un nuage noir. Quand elle réapparaît, elle se tient dans le dos de sa partenaire, sa poitrine appuyant contre elle, la dominant.
Nom de dieu... Mais qui est cette femme ?
L'infirmière ne sait plus ce qu'elle doit penser. En fait, c'est à peine si elle arrive encore à réfléchir, à cause de son corps en feu. Mais dans son esprit, une chose est sure : l'enseignante est indéniablement une E.S.P.er, comme elle. Et ses pouvoirs lui permettent, en plus de son tour de disparition, d'enflammer la libido de l'infirmière d'un simple contact. Ce qui donne autant envie que cela peut inquiéter.
Tessia pose sa main sur les yeux de Shiro et repousse sa tête vers l'arrière. Aveuglée et la bouche grande ouverte, elle n'a pas le temps de dire un mot que sa partenaire lui fourre quelque chose dans la bouche. En sentant la finesse du tissu et le goût sucré sur sa langue, elle comprend vite qu'il s'agit de la culotte de Rin, que l'enseignante avait promis d'utiliser pour la faire taire. Ensuite, quand la main de sa partenaire libère ses yeux, elle peut la voir prendre une bande de gaze sur son bureau pour lui fermer complètement la bouche. Puis elle fait la même chose avec ses mains, en lui promettant qu'elle va en faire son jouet et qu'elle va jouir jusqu'à en perdre la tête.
Attachée, bâillonnée, dans les mains d'une femme capable d'enflammer son corps et de la rendre aussi sauvage qu'une lionne en chaleur. Pour Shiro, la situation devient très excitante.
L'infirmière sent les mains de Tessia se glisser sous sa blouse. A nouveau, ses doigts lui brûlent la peau et augmentent son excitation. Les caresses sur son ventre sont à la fois un ravissement par leur douceur, et une torture par leur lenteur. L'enseignante lui procure un plaisir sans bornes, mais refuse de satisfaire ses envies. De ce fait, Shiro couine comme une folle, sans que sa voix ne passe sa bouche, se tortille comme un ver de terre et trempe sa culotte de manière abondante. Le rapport maîtresse-esclave est maintenant clairement établi. Si la femme pouvait parler, elle supplierait sa partenaire de la faire jouir.
Après un petit temps d'attente, la Senseï passe enfin une de ses mains sous la culotte de l'infirmière pour venir agacer son intimité, tandis que son autre main revient lui cacher la vue et lui plaque la tête contre son épaule. Shiro n'en peut plus : tout son corps est en feu, elle hurle comme un animal et, à cause de sa vue cachée, son sens du toucher est beaucoup plus sensible. Elle sent chaque doigt de Tessia qui fouille dans sa vulve, et tout son corps réagit en conséquence. Parcourue de convulsons, elle remue son bassin pour avoir plus de sensations et lèche la culotte dans sa bouche pour récolter la cyprine qui y traîne.
Je n'en peux plus... Je vais...
A cause des pouvoirs de Tessia, il ne faut pas grand chose que que l'infirmière atteigne l'orgasme. Dans un cri étouffé par son bâillon, elle jouit dans la main de sa partenaire, qu'elle recouvre de beaucoup de cyprine. Après quoi, elle laisse sa tête tomber sur l'épaule de l'enseignante. Tout son corps est assommé par le plaisir. Elle n'arrive plus à bouger, ne peut pas parler et ne se sent même plus la force d'ouvrir les yeux, bien que la main de sa partenaire ne les cache plus. A présent, elle se voit vraiment comme un jouet entre ses mains expertes. Et même si elle ne peut pas parler, son état de soumission peut clairement se voir sur son visage. A présent, elle est totalement sans défense face à une autre attaque de Tessia.
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La succube sourit en sentant la jeune femme déverser son jus intime sur sa main. Elle avait mis plus de temps qu'elle n'aurait cru pour jouir. Cela ne faisait que prouver aux yeux de la succube que l'infirmière était loin d'être une innocente créature.
Si je pouvais la convaincre de devenir mienne... Satan, quelle débauche ce serait !
Tessia sourit plus largement encore à cette idée tandis que la pauvre Shiro laissait sa tête s'effondrer sur son épaule. Elle la regarda d'un air amusée.
- Parce que tu crois que c'est déjà fini ma petit chérie ? Lui souffla-t-elle à l'oreille d'un ton joueur. Tu as à peine goûté les amuses-bouche...
Ce disant, la succube retira sa main des yeux de l'infirmière et celle de sa culotte pour commencer à défaire les liens de ses poignets. Elle laissa tomber la bande de gaze au sol, s'en moquant éperdument, puis elle se mit à déboutonner la blouse de sa victime. Prenant tout son temps pour cette simple tâche, laissant aussi par la même occasion la pauvre Shiro souffler un peu. Elle tira ensuite sur la blouse, la descendant dans le dos de l'infirmière avant de la faire tomber au sol à son tour.
- Alors, on aime la dentelle ? Gloussa Tessia en voyant le beau soutien-gorge sexy assorti à la culotte de sa victime.
La succube dégrafa le soutien-gorge qu'elle fit, lui aussi, glisser le long du corps de l'infirmière pour qu'il rejoigne le tas de ses vêtements au sol, lui laissant sa culotte, ses porte-jarretelles retenant ses longs bas blancs et ses chaussures uniquement.
L'institutrice s'absenta une second et revint avec un objet qu'elle posa sur le bureau de l'infirmière : le cartable de Rin. Elle l'ouvrit et laissa l'infirmière voir quand elle ouvrit le double-fond astucieusement dissimulé par les coutures du cartable. De celui-ci Tessia tira deux paires de menottes à longue chaîne doublée de fourrure pour éviter que la victime ne se blesse en se débattant, ce qui était fréquent avec des menottes traditionnelles. Elle en tira ensuite un bandeau de cuir doublé de soie pour les yeux, se fermant au moyen d'une boucle d'acier ainsi qu'un bâillon-boule creux et percé. Enfin, elle sorti la pince à nez de natation ainsi que le baladeur MP3 de Rin et ses écouteurs intra-auriculaire.
- La suite va être encore plus amusante... Souffla chaudement la succube dans le pavillon de l'oreille de l'infirmière avant de la gratifier d'un petit coup de langue à l'intérieur de celui-ci tout en gémissant sensuellement.
Puis, elle retira la gaze de la bouche de celle-ci avant de lui substituer le bâillon-boule qu'elle serra fermement sans être trop fort, laissant la culotte de Rin sur la langue de Shiro. Les menottes suivirent à leur tour sur le corps de l'infirmière et la succube profita qu'elle était à genoux sur le bureau pour lui lier le poignet gauche avec la cheville droite et vice-versa. Ce faisant, elle ne se privait pas de laisser quelques caresses sur les formes alléchantes de Shiro, mais elle n'utilisait pas ses pouvoirs en ce moment, les réservant pour plus tard. C'étaient donc des caresses ordinaires qui, bien que fade à côté des précédentes, servaient surtout à maintenir la chaleur dans le corps de sa victime.
Enfin, l'institutrice posa le bandeau sur les yeux de la belle aux oreilles de lapine et le ferma à l'aide de la boucle, garantissant sa cécité pour une durée plus longue. Le but était simple : elle allait continuer à torturer la jeune femme, la pousser à force de jouissance à réfléchir le moins possible, la pousser à réagir et à obéir uniquement. Ce n'était ni plus ni moins que du conditionnement à un niveau très bas puisqu'il passait moins par la psyché humaine que par ses sensations.
Et pour que cela soit le plus efficace possible, elle devait à la fois restreindre ses mouvements mais surtout restreindre ses autres sens autant que possible. C'est pourquoi elle posa ensuite les écouteur dans les oreilles de Shiro et les régla sur un enregistrement bien particulier qu'elle mit en boucle. Cet enregistrement avait été fait par Tessia et n'était rien de plus qu'une compilation des différents gémissements de plaisir de Rin. La piste audio en elle-même faisait à peine cinq minutes de gémissement ininterrompus. Mais elle continuerais à recommencer tant que personne ne presserait le bouton "stop". Pour parachever le tout, elle posa la pincette à nez de natation de Rin sur le nez de l'infirmière, le bouchant également. Elle pouvait toujours respirer par la bouche via les trous dans le bâillon, même si c'était du coup difficile à cause de la culotte de Rin encore à l'intérieur. Dès que sa respiration augmenterait, elle aurait la sensation diffuse de s'étouffer sans que ça soit vraiment le cas.
Ainsi, la démone avait privé l'infirmière de la vue, son ouïe était submergée par les doux geignements de Rin et elle n'entendait plus rien d'autre, son goût était mobilisé par celui de la culotte de Rin et par sa propre salive, son odorat était désormais inexistant. Il ne lui restait plus que son sens du toucher.
Avec un sourire machiavélique, la démone réactiva son la poigne de Lilith et saisi les seins de Shiro à pleine main avant des la caresser avec une lenteur sadique, sachant que l'infirmière devait vivre un enfer de ne pouvoir rien sentir d'autre qu'autant de plaisir.
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Parce que tu crois que c'est déjà fini ma petit chérie ? Tu as à peine goûté les amuses-bouche...
Ces mots excitaient autant qu'ils terrifiaient Shiro. Si ce qu'elle vient de subir n'est que l'apéritif, elle en arrive à se demander si elle tiendra lorsque Tessia la fera passer au plat principal. Maintenant qu'elle connaît le côté dominateur de sa partenaire, elle s'attend à tout, et surtout au pire.
Après que l'enseignante ait libéré les yeux et l'entrejambe de Shiro, elle va détacher la bande qui lui entrave les mains, mais l'infirmière ne fait rien avec tant elle est embrouillée. Ensuite, sa blouse se fait déboutonner par Tessia, avec une lenteur délicieuse qui permet à le jeune femme de reprendre son souffle. Une fois son vêtement enlevé, sa partenaire fait un petit commentaire sur ses sous-vêtements en gloussant. Mais elle ne peut pas lui répondre à cause de son bâillon.
L'enseignante enlève le soutien-gorge de l'infirmière et le jette au sol avec sa blouse. Avec ses seins maintenant exposés à l'air libre, Shiro sait très bien ce qui va arriver. Mais elle est loin d'imaginer jusqu'où sa partenaire est prête à aller.
L'institutrice s'absente une seconde et revient avec le cartable de Rin. Elle sort du double fond de ce dernier deux paires de menottes en fourrure, un bandeau pour les yeux et une gag-ball creuse et percée. Puis, de la poche avant, elle sort le pince-nez de piscine et le baladeur MP3 de la jeune fille. Rien qu'à voir ce matériel, l'infirmière comprend que sa partenaire a l'intention de pousser le vice encore plus loin dans la soumission et la réduction sensorielle.
Tessia commence par retirer la bande de gaze qui maintenait la culotte de Rin dans la bouche de Shiro et la remplace par la gag-ball, maintenant toujours le tissu humide sur sa langue. Ensuite, ce sont les menottes, attachant chacun de ses poignets sur la cheville du côté opposé et la gratifiant de quelques caresses innocentes. Le bandeau vient après, attaché derrière sa tête et garantissant qu'elle reste bien aveugle. Après quoi, elle met les écouteurs du baladeur dans les oreilles de sa prisonnière, envoyant une compilation de gémissements de plaisir dans ses tympans. L'infirmière ne met qu'une seconde à reconnaître la voix de Rin.
Ouh, elle doit vraiment être perverse pour avoir enregistré les gémissements de son esclave sexuelle...
Pour finir, Tessia lui met le pince-nez de piscine.
Shiro se retrouve dans une position très vulnérable. Sur ses cinq sens, quatre sont paralysés ou monopolisés. Il ne lui reste que son sens du toucher, qui est maintenant doté d'une réceptivité multipliée par cinq. Et vu comment les caresses de l'enseignante enflamment sa peau, sa situation va vite se transformer en handicap.
L'infirmière est dans l'attente d'un autre contact. Puis, d'un seul coup, sans aucun avertissement, Tessia empoigne ses seins. A cause de la sensibilité exacerbée de son toucher et de cette zone érogène, Shiro sent son plaisir exploser d'un coup dans son corps et jouit à nouveau, de façon foudroyante, trempant encore plus sa culotte qu'elle ne l'est déjà.
Après tout ça, je vais être obligée de laver ma culotte plusieurs fois.
Comme si ça ne suffisait pas, Tessia se met à caresser ses seins avec la même lenteur sadique que celle qu'elle avait quand elle trifouillait dans la vulve de sa partenaire. Shiro couine comme un animal, mais elle ne peut pas l'entendre à cause des gémissements dans ses oreilles. En plus, à chaque fois, elle remue sa langue et sent la cyprine de la lycéenne se répandre dans sa bouche. Elle transpire comme un sportif en plein entraînement, et ses fluides sexuels continuent de se déverser.
Cela fait longtemps que Shiro n'a pas eu une expérience aussi intense. En général, ses partenaires sont surtout des lycéennes, qui ne sont pas très ouvertes d'esprit sur les pratiques sexuelles et pas très endurantes physiquement. Tandis que là, elle est avec une vraie femme, qui plus est une E.S.P.er, qui est en train de lui faire découvrir un niveau de sensualité qu'elle ne pensait pas possible sur Terre. Et même si elle se sent torturée par autant de caresses, elle ne pense qu'à une chose : en avoir plus. Que sa peau continue de s'enflammer, que ses parties intimes soient stimulées jusqu'à n'en plus pouvoir, et que tout son être s'abandonne aux mains de Tessia. Cependant, dans un coin de son esprit, elle pense à Rin, qui est censée être en train de se reposer. Mais avec un spectacle aussi érotique juste à côté d'elle, sera-t-elle capable de se retenir de regarder, et de se caresser en les observant comme une vilaine voyeuse ?
Avec la façon dont Tessia l'a immobilisée, Shiro ne peut rien faire d'autre que de se laisser tripoter. Ce qui n'est pas pour lui déplaire, car sa partenaire a une maîtrise incroyable avec ses mains. Tout son corps en tremble de joie, mais c'est tout ce qu'elle peut laisser paraître.
Cette femme est vraiment incroyable... Peut-être que je devrais accepter de devenir son esclave...
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Tessia adorait jouer avec les seins de ses partenaires. Plus ils étaient gros, plus elle trouvait ça amusant. Pourquoi ? Elle n'aurait su le dire. Mais en tête de sa liste de suppositions apparaissait un élément pratique : avec des gros seins, il y avait plus de possibilités pour s'amuser. Et elle n'était pas du tout déçue par les attributs de sa victime actuelle.
Que ce soit Rin, Sakura ou Ayako, toutes avaient des poitrines généreuses pour leurs âges, mais elles n'avaient aucune comparaison possible avec celle de Tessia ou celle encore plus imposante de Shiro.
L'infirmière avait joui presque au moment où la succube avait posé ses mains sur ses seins, répandant encore de son nectar sur son bureau. Tessia ne s'en formalisa pas, cela faisait partie de son petit reconditionnement express.
Quoique le mot "express" ne puisse pas vraiment s'appliquer à un reconditionnement... Songea la démone en souriant pour elle-même.
Elle commença à pétrir les seins de l'infirmière, passant de douces caresses sensuelles à de fermes massages. À nouveau, Tessia n'épargna pas la poigne de Lilith et se repu des cris et des gémissements assourdis de Shiro dont le bâillon-boule percé avait commencer à laisser couler de longue trainées de salive sur son menton et son cou.
La succube augmenta la détresse de sa victime en usant ensuite de sa bouche pour couvrir de baisers, de petites morsures et de suçons la gorge de l'infirmière. Se glissant dans le creux formé par la jointure de son cou et de son épaule, elle entrepris de lécher longuement les veines qui menaient le sang du corps vers la tête le long du canal par lequel Shiro aspirait son air avec difficulté.
Elle continua ainsi jusqu'à obtenir le troisième orgasme de la femme aux oreilles de lapine. Puis, sans lui offrir de répit, Tessia glissa sa main dans la culotte détrempée de celle-ci pour cette fois venir chatouiller du doigt le petit anus rose de l'infirmière. Toujours grâce à la poigne de Lilith, la succube était bien consciente que l'infirmière devait avoir l'impression qu'on lui chatouillait son bouton de rose avec une braise incandescente, pourtant incapable de la brûler.
L'institutrice continua à la titiller sans merci, usant de la poitrine de Shiro de son autre main et continua à lui donner envie jusqu'à ce qu'elle cherche d'elle-même à obtenir son plaisir. Quelle soit si désespérée de jouir, qu'elle tente elle-même de s'empaler sur le doigt qui la faisait tant souffrir et lui faisait tant de bien à la fois.
Voyons si tu es aussi sensible par-derrière que par-devant ma jolie chose... Songea Tessia avec un sourire carnassier, ses doigts déjà copieusement arrosés de mouille étant aussi glissants que s'ils étaient couvert de vaseline.
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Si intense. Si vicieux. Si bon et si terrible en même temps. Shiro ne trouve pas de mots pour décrire clairement ce qu'elle est en train de ressentir. Avec ses autres sens neutralisés, il ne lui reste que le toucher pour percevoir le monde. Et tout ce que sa peau sent, ce sont les brûlures laissées par les caresses de Tessia. Elles ne la font pas souffrir, mais elles attisent son envie de sexe et la rendent aussi déchaînée que si elle avait avalé un flacon entier de cachets aphrodisiaques pour femme. La dernière fois qu'une telle chose était arrivée, c'était quand elle était encore étudiante : un soir, après avoir trop bu, elle avait utilisé ses pouvoirs sans aucune modération, et avait transformé l'une de ses amies en bête sauvage, qui lui avait fait l'amour sans s'arrêter jusqu'au lendemain matin. Une expérience diaboliquement bonne, mais qui avait mise en danger la santé des deux femmes. C'est depuis ce jour que Shiro a appris à contrôler son pouvoir, afin que ce genre de chose n'arrive plus jamais. Mais maintenant, elle n'est plus le déclencheur, mais la victime de ce déchaînement sexuel.
L'enseignante joue avec l'infirmière comme si elle était une poupée entre ses mains. A cause des caresses sur ses seins, cette dernière se met à baver et des filets de salive s'échappent de son bâillon, coulant sur son cou et sur sa gorge, descendant lentement jusqu'à sa poitrine nue. Et comme si ça ne suffit pas, elle sent tout à coup la bouche de sa partenaire se poser dans son cou pour y déposer baisers, coups de dents et suçons. Elle lèche longuement l'espace entre son cou et son épaule, distillant ainsi encore plus de plaisir dans l'esprit et le corps de sa partenaire, qui a l'impression de ne plus pouvoir contrôler son corps.
Entre l'attaque sur son cou et sur ses seins, Shiro ne met pas longtemps à jouir à nouveau. Sa belle culotte ressemble de plus en plus à une éponge à cause de toute la cyprine qu'elle y a envoyée. La jeune femme se sent suffoquer et espère que c'est enfin fini, qu'elle va retrouver ses sens et que, surtout, elle va rendre la monnaie de sa pièce à Tessia. Mais au lieu de ça, elle sent une main passer dans sa culotte pour venir chatouiller son anus.
Oh non, elle ne va tout de même pas...
Et si ! Tessia utilise son pouvoir sur le petit trou qu'elle a à porté de main. Shiro se cabre immédiatement. Puis, sans qu'elle même parvienne à comprendre pourquoi, elle approche son anus du doigt qui le harcèle. Elle est tellement désireuse de jouir qu'elle n'arrive même plus à contrôler son propre corps. Et c'est avec bonheur qu'elle vient empaler son bouton de rose sur le doigt humide de l'enseignante, qui glisse tout seul à l'intérieur. L'infirmière pousse un cri puis se met à remuer d'avant en arrière, prenant son pied avec ce doigt dans son fondement.
Shiro remue comme une folle pour s'assurer d'avoir un nouvel orgasme le plus rapidement possible, mais toute cette action lui demande beaucoup d'oxygène, et elle commence à avoir l'impression de suffoquer. Elle respire bruyamment, essaie d'aspirer un maximum d'air, mais très peu entre dans sa bouche à cause de son bâillon. Entre suffocation et plaisir, elle ne sait plus trop où donner de la tête.
Finalement, son anus lui procure un nouvel orgasme et elle expulse à nouveau son jus intime. Mais cette fois, elle ne sent pas aussi bien qu'avant. Elle se sent en manque d'air et a envie de faire une pause. Cependant, comme elle ne peut pas parler, elle se contente de remuer du mieux qu'elle peut pour essayer de faire comprendre sa situation à sa partenaire.
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Tessia regarda l'infirmière se tortiller comme une goutte d'eau sur une plaque brûlante dès les débuts de son attouchement rectal en riant doucement de la détresse de la jeune femme. Celle-ci s'empala ensuite sans aucune hésitation sur le doigt tendu et bougea d'elle-même les hanches pour s'arracher un nouvel orgasme qui la laissa pantelante et sans force sur le bureau, respirant extrêmement vite, cherchant à récupérer l'air qui faisait défaut à son organisme.
Si j'étais vraiment en train de la reconditionner, je repasserais immédiatement à l'assaut pour bien lui faire comprendre que c'est moi uniquement qui décide quand on s'arrête...
Car au fond, ce n'était pas plus compliqué que cela. Bloquer tous les autres signaux externes et faire jouir la victime en boucle pour que la réflexion se taise de plus en plus, infantilisant et animalisant la victime. Lui faisant comprendre qu'elle n'est plus maîtresse d'elle-même et que tout ce qui la concerne est au bon vouloir de quelqu'un d'autre et non plus d'elle. Anéantir la volonté pour la remplacer par l'obéissance en somme.
Mais si elle voulait vraiment faire cela, elle aurait avant une étape à faire que Tessia détestait et ne souhaitait pas pratiquer sur qui que ce soit. Avant de surstimuler les sensations liées au plaisir sexuel, il fallait couper la personne de tout type de stimuli pendant plusieurs jours. Sauf que le cerveau n'était pas prévu pour cela alors il génèrerait des crises de panique et des hallucinations pour forcer la personne à réagir, usant de son instinct de survie pour tenter de ramener au cerveau la nourriture qui lui permettait d'interpréter le monde qui l'entoure : les sensations.
Et durant cette période, les risques d'y laisser définitivement la raison étaient réels. Mais même pour ceux qui n'y laissaient pas leur santé mentale, il était indéniable que cette méthode faisait du dégât et modifiaient en profondeur la perception du monde de ceux qui la subissaient.
La démone en usait par jeu, elle s'en servait pour augmenter artificiellement la sensibilité de ses victimes au plaisir sexuel, mais elle ne poussait pas le vice jusqu'à se livrer à un réel reconditionnement. Tout simplement parce que c'était, par de nombreux aspects, bien pire que la torture. Et d'ailleurs, au niveau des lois internationales, c'était considéré comme étant une forme de torture.
C'est pourquoi Tessia retira le bâillon de l'infirmière, libéra ses yeux, son nez et retira les écouteurs de ses oreilles.
- Respirez doucement Shiro... Lui dit-elle tendrement. Vous n'êtes plus en train de suffoquer et ne l'avez jamais été, même si votre corps veut vous faire croire le contraire.
Ce disant, elle détacha les menottes de l'infirmière d'autour de ses chevilles pour pouvoir la soulever en mariée, pantelante et haletante dans ses bras. Elle l'amena et la déposa ensuite sur un autre lit de l'infirmerie que celui occupé par Rin. Elle en profita d'ailleurs pour soulever le rideau et jeter un coup d’œil à sa protégée. Celle-ci avait très bien compris ses ordres et s'était servit de l'oreiller pour se boucher les oreilles et pouvoir ainsi trouver le sommeil. Elle dormait d'ailleurs paisiblement en cet instant.
Tessia sourit d'un air attendrit avant de refermer le rideau puis de rejoindre Shiro dans l'autre lit.
Elle saisit à nouveau les menottes et les verrouilla aux montants métalliques du lit, souriant à l'infirmière qui avait maintenant les bras écartés dans le lit.
- Puisque les enfants dorment, les adultes peuvent faire toutes les perversions qu'elles veulent non ? Lui fit-elle d'un air entendu avant de tout doucement tirer la culotte de l'infirmière vers le bas de ses jambes.
Quand elle eut terminé de retirer celle-ci, elle revint vers l'infirmière pour change la culotte de Rin dans sa bouche avec la sienne.
- Profitez bien de votre jus, ajouta la succube avec un clin d’œil. Je crains que ce ne soit encore nécessaire de vous garder assourdie pour éviter d'être assourdissante... D'ailleurs, cela me rappelle que j'ai soif...
Tessia revint en arrière sur le corps de Shiro, s'assurant de s’agenouiller entre ses jambes de manière à ne rien laisser de son propre corps à l'infirmière. Le message devait être clair : Shiro la toucherait quand elle le mériterait.
Puis, doucement, Tessia se pencha en avant, la bouche entrouverte, la langue pendante et vint entamer un cunnilingus d’anthologie entre les cuisses de la pauvre infirmière. Cette fois plus d'artifices, l'infirmière était déjà une boule d'excitation, nul besoin de continuer à abuser de la poigne de Lilith pour cela. Sans compter que cela prenait beaucoup d'énergie et que Tessia sentait qu'elle n'avait pas été raisonnable de la maintenir si longtemps en étant aussi faible.
La langue de la démone explora les moindres recoins de l'appareil génital externe de l'infirmière, insistant lourdement sur son clitoris et l'entrée de son vagin, allant jusqu'à titiller également l'anus récemment sollicité de celle-ci. Puis Tessia revint sur sa matrice et engagea doucement sa langue pour entrer à l'intérieur du vagin de l'infirmière, ses joues venant frotter contre l'intérieur des cuisses ouvertes de Shiro. Tessia n'était pas une succube pour rien et dans ses attribution figurait la possibilité de déployer une langue démesurée si l'envie lui en prenait. Mais cela usant des pouvoirs qu'elle avait déjà fortement employé, elle se contenta de sa langue originelle, même si celle-ci rendait plusieurs bon centimètres d'extension à une langue humaine classique.
Elle fouilla ainsi l’intérieur de la chatte de l'infirmière, léchant chaque paroi, récoltant chaque goutte de cyprine à peine celle-ci sécrétée. Ce jeu étant beaucoup moins éprouvant pour l'infirmière, la démone se demanda si cette dernière ne le trouverait pas un peu fade après ce qu'elle venait de subir. Elle planta donc son regard dans les yeux de sa victime, attendant patiemment sa réaction tout en continuant ses travaux de sondage interne.
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Comme si Tessia avait compris les supplications de sa partenaire, Shiro se fait libérer de tous ses liens : plus de bâillon dans la bouche, de bandeau sur les yeux, d'écouteurs dans les oreilles et de pince-nez sur les narines. A la seconde où elle retrouve enfin ses sens, elle sent son toucher redevenir normal. Selon sa partenaire, l'étouffement n'était qu'une impression, une simple illusion provoquée par son corps en ébullition.
« Eh bien... c'était... très... réaliste... »
En effet, l'infirmière respire fort parce qu'elle a vraiment l'impression que ses poumons ont été en manque d'oxygène pendant que l'enseignante explorait son jardin arrière avec son doigt hyper stimulant. Tandis qu'elle se remet de ses émotions, Tessia lui détache les menottes, et elle retrouve enfin toute sa mobilité. Mais elle n'a pas le temps de bouger que sa partenaire la prend dans ses bras, comme le ferait de jeunes mariés. Toujours en haleine, le regard se perdant dans le vide, elle ne peut que rester immobile et se laisser porter jusqu'à l'un des lits de l'infirmerie. Ensuite, elle reste seul un instant et comprend, au retour de sa maîtresse, que cette dernière est allée voir Rin qui, selon elle, dort paisiblement.
J'ai du mal à croire qu'elle n'ait pas été plus curieuse. D'un autre côté, nous n'avons pas du faire beaucoup de bruit.
Shiro se fait tout doucement enlever sa culotte, trop faible pour songer à résister à Tessia. En plus, avec les caresses qu'elle lui a déjà faites, la jeune femme sait que se faire toucher dans son entrejambe par sa partenaire est une sensation délicieuse. Puis elle se fait ouvrir la bouche et l'enseignante remplace la culotte de Rin par la sienne, qui ressemble à une éponge pleine de cyprine. L'infirmière commence à aspirer goulûment son jus, tandis que Tessia approche son visage de sa fente pour venir boire ce délicieux liquide directement à la source dans un cunnilingus d'anthologie.
Sous l'effet du plaisir, la tête de Shiro part en arrière, ses mains serrent les draps du lit et ses jambes s'enroulent autour de la tête de l'enseignante pour bien enfoncer sa tête entre ses cuisses. Elle voudrait pouvoir toucher sa maîtresse pendant qu'elle s'occupe de sa fleur, mais cette dernière a bien pris soin de mettre son corps hors de portée, sûrement pour mettre sa pauvre infirmière encore plus dans la soumission. Le concept est intéressant, mais il est dangereux de frustrer une femme aussi avide de sexe que Shiro. En particulier quand cette dernière a tellement joui qu'elle en vient à vouloir se venger en faisant subir le même traitement à sa partenaire. Un orgasme pour un orgasme, en somme.
L'infirmière sent la langue de l'enseignante racler les parois de son intimité, récoltant ses fluides au moment même où ils sont émis. La situation est maintenant beaucoup plus calme, et ce n'est pas pour déplaire à la jeune femme. Après autant d'émotions, de jouissance et d'entrave, qu'il est bon de pouvoir apprécier un simple cunni avec sa culotte dans la bouche pour s'abreuver. Cependant, elle se demande si Tessia ne s'ennuie pas en passant ainsi d'un extrême à un autre. Elle dirige donc ses yeux vers les siens, et voit qu'ils sont déjà plantés vers elle, comme pour guetter une réaction de sa part. Elle ne peut pas dire un mot à cause de son bâillon de tissu mouillé, mais la lueur dans ses yeux montre bien qu'elle prend son pied. Du coup, l'enseignante baisse à nouveau les yeux pour les rediriger vers la fente de sa partenaire, qu'elle lèche avec encore plus d'allégresse.
En quelques minutes, Shiro jouit à nouveau et arrose le visage de Tessia avec sa mouille. Suite à quoi, elle se sent vidée de toute son énergie. Autant d'orgasmes enchaînés, en plus de toute cette histoire de privation des sens, l'ont rendu très fatiguée. Et elle n'est pas sûre de pouvoir continuer, même si elle en meurt d'envie. Dans un effort ultime, elle lève les yeux vers sa maîtresse.
« Tessia... je... je suis fatiguée. »
La jeune femme se sent sombrer dans le coma, sans rien pouvoir y faire. Mais peut-être que Tessia peut faire quelque chose.
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Tessia regarda la jeune femme doucement glisser dans la torpeur d'un évanouissement.
- Et bien, pas très résistantes ces humaines. Trois-quatre orgasmes et elles ne tiennent plus la rampe... Gloussa Tessia en essuyant la cyprine de l'infirmière sur sont menton.
Elle sortit ensuite du lit et prit son téléphone. Elle-même se sentait à nouveau un peu faible et Rin ne pouvait pas lui fournir plus d'énergie. Il lui fallait du renfort. Elle prit son téléphone et composa un numéro.
- Sakura ? C'est Tessia...
Sakura arriva peu après, avec Ayako. Toutes les deux regardèrent l'infirmière qui dormait sous la couverture que Tessia avait tiré sur son corps nu.
- Whaaa... Elle a l'air totalement crevée miss lapine... Commenta Sakura.
- Ça te surprends beaucoup avec notre maîtresse sur elle toute seule ? S'amusa Ayako. Je te signale qu'en règle générale on le fait à quatre pour que les autres puissent souffle pendant que Tess s'occupe de la dernière.
- Haaa... Alors c'est ça votre "technique secrète" ? Gloussa Tessia depuis le fauteuil de l'infirmière. Vous mettre à plusieurs sur moi pour m'harasser petit à petit ?
- On est des gamines de dix-sept ans maîtresse, dit Ayako avec un air innocent qui ne trompait personne. On peut pas tenir la cadence avec vous.
- Dit la sportive d'élite du groupe... Sourit Tessia ironique. Mais bon, je vous ai exposées la situation. Est-ce que vous êtes d'accords pour participer ?
- Bien sûr ! affirma Sakura un léger sourire au coin des lèvres. Elle est tellement jolie que ce serait dommage de pas en profiter.
- Sakura, tu commences à parler comme un vieux pervers, commenta Ayako avec un petit sourire.
- Tu crois ? Rougis Sakura. Peut-être que je deviens un peu perverse...
- "Un peu ?" soulevèrent Ayako et Tessia à l'unisson avant de se regarder.
- Mho ! Laissez-moi quelques-unes de mes illusions de pureté quand même ! Se plaignit Sakura, ce qui souleva les rires de l'assistance.
- Qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda la voix ensommeillée de Rin en faisant glisser le rideau de son lit.
- Maîtresse Tessia voudrait transférer de son énergie à l'infirmière pour continuer à la sauter, mais elle en a plus assez. La renseigna Ayako avec un sourire en coin. Donc elle aimerait que ce soit Sakura qui s'y colle.
Rin fronça les sourcils et se tourna vers sa jumelle.
- Tu as eu le temps de manger Sakura ?
- Ne t'inquiète pas, l'heure du déjeuné est passée depuis deux bonnes heures sœurette, j'ai eu tout le temps de digérer ! Lui sourit l'intéressée en arborant un sourire assurée.
- Deux heures ? J'ai tant dormi que ça ? S'étonna Rin en baîllant avant de s'étirer.
- Tant mieux, tu seras en pleine forme pour la suite ! s'exclama Ayako avec un sourire provoquant.
- Et vous allez pouvoir prendre sa place encore chaude dans son lit Ayako, commenta Tessia depuis son dos.
- Comment ça ? Demanda l'intéressée en se tournant d'un air suspicieuse vers son interlocutrice.
- Je suis trop faible pour continuer à m'occuper de cette gourmande d'infirmière. J'ai besoin de l'énergie d'au moins deux personnes.
- Heu... Mais je croyais que Rin...
- Elle a déjà donné son énergie aujourd'hui, elle ne peut plus m'en donner avant demain mademoiselle. Lui rappelle-je avec un sourire aimable. Mais si vous ne voulez pas, je ne vous y force pas... Termina Tessia avec un regard en coin à l'infirmière. Après tout je peux comprendre que vous préféreriez jouer avec elle. Mais là, Sakura ce ne sera pas suffisant.
- J'ai dit seulement en cas d'urgence pour mon énergie... Lui rappela Ayako un peu mal-à-l'aise.
- C'est presque un cas d'urgence, lui souffla Tessia. Je l'ai chauffée à bloc et quand elle va se réveiller, avec l'énergie que je vais lui donner elle risque bien de se jeter sur la première personne qu'elle verra pour lui faire l'amour sauvagement. Vous voulez être celle sur laquelle l'infirmière sera lâchée ? Parce que si je n'ai pas votre énergie, c'est ce rôle qui vous sera dévolu...
Ayako regarda la femme aux oreilles de lapine dans le lit. Elle se fit vite à l'idée qu'elle était plus vieille et plus forte qu'elle... Et que tenter de maîtriser une femme folle de désir ne rentrait pas vraiment dans ses attributions.
- Bon... Si vous y tenez... Dit Ayako en relevant son visage vers sa maîtresse.
- Brave petite... Souffla chaudement Tessia en appliquant ses lèvres sur celles de la lycéenne.
Le baiser dura plusieurs minutes où Ayako souffla par le nez a un rythme un peu paniquée tandis que Tessia refaisait ses forces sur elle. Quand elle séprarèrent leurs lèvres, Ayako avait les jambes tremblante et se laissa tomber assise sur le lit, pantelante.
- Je déteste quand vous faites ça... Avoua-t-elle d'une voix enrouée. J'ai l'impression de vieillir de dix ans à chaque fois...
- Je n'ai pas du tout touché à votre capitale de durée de vie, je vous rassure. Mais vous avez moins d'énergie que vous n'aimez à l'admettre, lui expliqua Tessia. Les régimes ce n'est pas terrible quand on donne son énergie et qu'on fait du sport par-derrière.
Ayako gromela, mais se tassa dans le lit tandis que Sakura venait d'elle-même présenter ses lèvres à Tessia qui aspira à son tour son énergie. Juste après, elle se laissa emmener par Rin et Tessia au lit où elle se blottit contre Ayako, l'air contente. La succube les borda, une expression attendrie sur la figure. Elle esquissa un tout petit sort pour les faire s'endormir très rapidement et leurs souffles se ralentirent tandis qu'elle plongeaient toutes deux dans le sommeil. Elle se tourna ensuite vers Rin.
- Bon, il est l'heure de réveiller la belle au bois dormant. Mais avant, j'ai des projets pour vous Rin...
- J'imagine qu'ils sont pervers maîtresse ? Sourit Rin en rosissant.
- Ho que oui ! Sourit Tessia en se penchant pour passer un doigt sous le menton de la jeune fille. Me faites-vous confiance Rin ?
- Toujours maîtresse... Soupira Rin.
Tessia posa finalement ses lèvres sur celles de l'infirmière pour lui insuffler des forces. Elle lui rendit en trois minutes de baiser autant d'énergie que si elle avait passé trois jours à se reposer et à manger. Voyant ses paupière papillonner tandis que Shiro reprenait conscience, Tessia retourna s'agnouiller derrière une Rin entravée dans une position des plus compromettante (http://pictures.hentai-foundry.com//a/AnimeFlux/344057.jpg). Nue comme au jour de sa naissance, ses chevilles et ses poignets entravés ensembles au-dessus d'elle et les quelques minutes précédentes avaient vu Tessia tirailler son intimité rasée pour la rendre humide et luisante de désir. Elle haletait dans le giron de se maîtresse, les yeux dans le flou, la langue pendante hors de sa bouche, un air extatique sur le visage, son esprit déjà noyé sous le plaisir intense que lui avait procuré un usage savant de la poigne de Lilith tandis que celle-ci la retenait, comme une sorte d'offrande au prédateur sexuel qui s'éveillait doucement dans le lit.
Voyons ce qu'elle en pensera...
- Bon retour parmi nous, lui souhaita l’enseignante, elle-même aussi nue que Rin. J'espère que vous avez bien dormi Shiro ? Désirez-vous un rafraîchissement ? Demanda-t-elle en écartant les lèvres intimes de Rin bien en face de l'infirmière, faisant gémir celle-ci de désir.
-
Plongée dans l'inconscient, Shiro se met à rêver. Elle se retrouve entièrement nue, volant dans le ciel, au-dessus d'une mer de nuages. Une incroyable sensation de liberté s'empare d'elle. Le plaisir de voler, et de le faire sans porter quoi que ce soit sur le corps, offrant ainsi à sa peau la caresse de la brise aérienne. De temps en temps, elle passe à travers un nuage pour en sentir la douceur. C'est vraiment bon, dommage que ce ne soit qu'un rêve.
Après un petit moment de vol libre, Shiro aperçoit un nuage en forme de lit. Elle se sent tout à coup très fatiguée, comme assommée, et va s'allonger sur le nuage. Il est tellement confortable qu'on dirait réellement un lit bien moelleux, comme ceux qu'on trouve dans l'infirmerie. Bien installée, elle s'apprête à fermer les yeux et à s'endormir, mais elle voit soudain un autre nuage à la forme singulière s'approcher d'elle.
« Tessia ? »
Le nuage qui ressemble trait pour trait à l'enseignante. L'infirmière l'accueille à bras ouverts, la serre contre elle et accepte son baiser avec bonheur. Ses lèvres nlui semblent plus douces maintenant qu'elles sont en nuage, c'est comme d'embrasser une peluche. Elle ne se doute pas que, dans la réalité, Tessia est vraiment en train de l'embrasser.
Dans son rêve, la jeune femme commence à sentir son rêve se désagréger, tandis que le ciel et les nuages disparaissent autour d'elle. D'abord le ciel bleu, puis la mer blanche, suivi du lit duveteux, et enfin, son amante cotonneuse, qui se met à dégager une lumière aveuglante. L'infirmière est obligée de mettre ses mains sur ses yeux.
Trente secondes après, Shiro commence à papillonner des yeux, capte la lumière extérieure et note quelques détails flous autour d'elle, comme un rideau ou une table de nuit. Elle comprend rapidement qu'elle est allongée dans un des lits de l'infirmerie, et se rappelle de ce qui lui est arrivée : la partie de sexe avec Tessia, la privation sensorielle, ses orgasmes à répétition, et tout le reste. Elle s'attendait à se réveiller faible et engourdie, mais ce n'est absolument pas le cas, c'est même complètement l'inverse. Elle se sent énergique, reposée et, surtout, assoiffée de sexe. Elle repousse la couverture tirée sur son corps nu et se relève.
La première chose qui lui saute aux yeux, c'est la présence de Rin en face d'elle. Elle est entièrement nue, attachée aux chevilles et aux poignets, haletante, le visage rouge et tordu par le plaisir et le sexe luisant. Juste derrière, elle remarque alors Tessia, elle aussi totalement nue. Cette dernière lui souhaite un bon retour et lui propose un ''rafraîchissement'' tout en écartant les lèvres intimes de sa soumise adorée. Shiro s'en lèche les babines comme une louve sauvage prête à manger. Un repas aussi appétissant, c'est l'idéal pour caler sa faim sexuelle.
« Avec plaisir. Dormir m'a donné soif. Mais d'abord, je dois vous demander... Comment avez vous fait pour me réveiller aussi vite ? »
Tout ce que Tessia lui dit, c'est qu'elle l'a embrassée.
« Je vois. Dans ce cas... »
Shiro contourne Rin et vient directement vers sa maîtresse pour pouvoir lui donner un petit baiser rapide et tendre.
« Merci de m'avoir réveillée, mon prince charmant. »
L'infirmière retourne ensuite devant Rin, qu'elle gratifie elle aussi d'un baiser, mais beaucoup plus animal, enfournant de force sa langue dans la bouche de la jeune fille pour venir caresser son homologue. Elle reste moins de trente secondes, puis se dirige immédiatement après vers la fente humide et bien visible qui lui est offerte et s'y attaque goulûment.
Shiro colle sa bouche sur le clitoris de Rin pour l'aspirer et le lécher, arrachant des gémissements bruyants à cette jeune fille ligotée, obligée de se laisser faire. Cette stimulation fait sortir son jus comme un torrent fou, dont une grande partie vient mouiller les draps, le reste finit avalé par la jeune femme.
« Mmhh... Tes gémissements... Ta cyprine... aahh... Délicieux... »
L'infirmière descend un peu sa bouche pour pouvoir la placer juste devant le point de sortie du merveilleux liquide, et en avale chaque goutte tout en continuant à lécher Rin et à jouer avec son clitoris, de telle façon qu'elle ne s'arrête jamais de gémir, et que la cyprine n'arrête jamais de couler.
La jeune fille tient trois minutes avant de jouir et d'expulser un jet concentré de son liquide intime qui vient asperger le visage de Shiro. Cette dernière en récupère chaque goutte, avec ses doigts ou sa langue, et l'avale intégralement.
« Ah... ça fait du bien de boire. »
L'infirmière revient embrasser Rin et caresse son ventre et le creux de ses hanches. Tout à coup, elle entend la lycéenne rire doucement quand ses mains passent sur son ventre. Son regard s'allume d'une lumière joueuse.
« Hihi. Rin... Tu m'as l'air bien chatouilleuse. »
Shiro est le genre de personne qui ADORE faire des chatouilles. Et elle ne va pas se retenir avec cette petite soumise.
-
Le baiser donné par Shiro se révéla aussi délicieux que chaste au final, mais cela ne déplaisait pas à la démone. Elle gloussa à la plaisanterie et ne put se retenir de glisser une petite pique en retour.
De rien ma petite esclave au bois dormant...
Tessia regarda l'infirmière accepter son offrande avec un large sourire. Elle se délecta ensuite des soupirs et de gémissements de Rin. Pauvre jeune fille, coincée entre son institutrice et l'infirmière, toutes deux fermement décidées à la baiser jusqu'à ce qu'elle en oublie son nom. Cependant celle-ci n'avait pas l'air de s'en plaindre. Tout au plus agita-t-elle les jambes reliées à ses poignets, sa langue toujours pendante, bavant abondamment sur sa jeune poitrine.
- Haaa... grogna-t-elle d'une voix rendue rauque par le désir et la frustration. Encore... Pitié... Encore plus... Baisez-moi... Faites-moi jouir... Réclama-t-elle tandis que l'infirmière s'occupait de sa source à cyprine.
Sentant approcher le point culminant alors que les gémissements et les geignements se faisaient plus fort, Tessia glissa deux doigts dans la bouche de Rin qui commença à les sucer comme s'il s'agissait d'une bonne bite de manière absente. La démone les recourba ensuite pour former une grosse masse en forme de boule dans la jeune bouche qui du coup, étouffa un peu le cris qu'elle poussa lors de son orgasme, aspergeant copieusement le visage de l'infirmière de sa jouissance féminine.
Tessia retira ensuite ses doigts alors que Shiro s'amusait à caresser un peu le corps souple et offert de Rin. Celle-ci réagit très vite et commença à se contorsionner en sentant les caresses qu'elle interpréta à tort comme des chatouilles. De petits rires s'échappant de ses lèvres soudain serrées.
- Vous avez raison Shiro, s'amusa Tessia en tirant ainsi à boulets rouges sur son élève. Cette jolie petite Rin est plutôt chatouilleuse. Ses points les plus sensibles sont le creux des aisselles et la plante des pieds si vous voulez tout savoir... Révéla Tessia en voyant les yeux de sa soumise s’agrandir de peur. la partie juste sous ses seins est très sensible aussi et ses reins sont très efficaces. Comble du bonheur pour moi, ma petite chérie peut jouir de rire. Révéla Tessia.
Shiro semblant intéressée, Tessia lui tendit la main.
- Votre culotte Shiro, et apportez-moi aussi le baillon-boule. Sinon ses hurlements de rire vont ameuter tout le bâtiment. ordonna Tessia d'un air suffisant. Et vous trouverez dans son sac une longue plume qu'elle déteste particulièrement...
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- Vous avez raison Shiro. Cette jolie petite Rin est plutôt chatouilleuse. Ses points les plus sensibles sont le creux des aisselles et la plante des pieds si vous voulez tout savoir... la partie juste sous ses seins est très sensible aussi et ses reins sont très efficaces. Comble du bonheur pour moi, ma petite chérie peut jouir de rire.
« Jouir de rire ? C'est vrai ça, Rin ? »
La jeune fille, avec le peu d'énergie qu'elle a encore, fait oui de la tête. Shiro se sent tout à coup excitée comme une puce, limite à faire des petits bonds sur le lit comme une gamine.
« C'est génial ! Rien qu'en te chatouillant, je peux te faire atteindre l'orgasme. Oh, je sens que je vais beaucoup m'amuser avec toi. »
L'infirmière, laissant place à ses penchants fétichistes les plus enfouis et à sa manie des chatouilles, vient lécher la plante des pieds de Rin, un des ses plus grands points faibles si on en croit Tessia. Il ne faut que quelques secondes avant que ses langoureux coups de langue ne fassent rire l'adolescente comme une hyène. Hélas, ses rires sont très bruyants, et donc peu discrets. En conséquence, l'enseignante demande à l'infirmière de lui passer sa culotte, ainsi que le bâillon boule pour la faire taire. Elle lui indique également qu'elle trouvera, dans le sac de Rin, une plume qu'elle déteste particulièrement.
« Bonne idée. Tenez. »
Shiro donne sa culotte et la boule rouge à Tessia. Pendant que cette dernière s'occupe de sa soumise, la jeune femme plonge ses mains dans le sac de l'adolescente pour y chercher le fameux outil pour la suite des événements. Cela lui prend quelques secondes, mais... Bingo ! Elle sort du sac une longue plume rouge, faite de plusieurs ramifications duveteuses et d'un bout pointu, comme les plumes d'écrivain. Cependant, quand Shiro la passe sur sa main, elle découvre que cette plume est extrêmement duveteuse, et donc qu'il est très facile de chatouiller avec.
« Merveilleux. »
L'infirmière revient sur le lit avec un grand sourire sur le visage, qui s'agrandit encore lorsqu'elle voit Rin bâillonnée. Ainsi, peu importe à quel point elle rit, personne ne les entendra.
Shiro approche sa bouche de l'oreille de l'adolescente, pour lui murmurer quelques mots tout en passant la plume sur la plante de ses pieds, là où elle l'a léché plus tôt. ET déjà, elle peut entendre ses rires étouffés.
« Dommage que ta maîtresse ait du te bâillonner, j'aurais adoré entendre tes fous rires, en particulier quand tu aurais jouis. Mais tant pis... En tout cas, n'hésite pas à boire toute la cyprine qu'il reste sur ma culotte. Je suis sure que tu la trouveras... délicieuse. »
Un petit baiser sur les lèvres, ensuite dans le cou, puis Shiro dirige sa bouche vers l'une des aisselles de Rin, pour venir la chatouiller avec sa langue. Une fois encore, lécher la peau de cette jeune fille est un plaisir aussi coupable qu'excitant. En même temps, pour être sur qu'elle jouisse bien de rire, l'infirmière amène la plume sous les seins de sa ''prisonnière'', une autre de ses parties chatouilleuses.
Même avec le bâillon, les fous rires de Rin arrivent aux oreilles de Shiro, qui la délectent aussi bien que la cyprine récemment bue à la source de l'adolescente. Jouir de rire... L'idée lui paraît aussi saugrenue que tentante. Elle qui adore faire des chatouilles à ses partenaires sexuelles, en voir une avoir un orgasme juste parce qu'elle s'est trop faite chatouiller la rend plus passionnelle. Elle fait donc en sorte de s'appliquer au maximum pour faire le bonheur de sa partenaire : sa langue passe et repasse tout en douceur sur l'aisselle, prenant bien le temps de savourer chaque recoin de peau, pendant que la plume la caressait juste sous ses seins, augmentant son plaisir. Une double stimulation... Un bonheur pour Shiro, une ''torture'' pour Rin, qui rit comme une hystérique.
Et enfin, voilà l'orgasme. Dans un rire suraigu, le corps sillonné de spasmes à cause des chatouilles et de l'excitation, l'adolescente expulse un jet de cyprine que va recouvrir les draps du lit. L'infirmière est aux anges. Ça y est, elle a fait jouir une de ses partenaires juste en la chatouillant.
« Ah, ma chère Rin... Je t'embrasserais bien si tu n'avais pas ce bâillon dans la bouche. »
Le calme semble revenir dans l'infirmerie. Et à mesure que le silence se propage, un autre bruit se fait entendre. Un faible bruit de gémissements. Shiro tend l'oreille pour bien le percevoir.
« Chut. Vous entendez ? »
L'infirmière délaisse ses partenaires pour suivre le bruit, qui semble venir du lit où Rin dormait un peu plus tôt, pendant que Tessia et elle s'ébattaient comme des animaux en chaleur. Elle passe les rideaux, et découvre deux adorables jeunes filles endormies, blotties l'une contre l'autre. L'une aux cheveux longs et violets, l'autre aux cheveux bruns et courts. Avec la couverture sur leurs corps et leurs yeux fermés, difficile de voir autre chose.
La jeune femme les observe un instant, puis remarque que Tessia est à côté d'elle. L'enseignante observe ces filles avec une lueur perverse, mais néanmoins un peu plus maternelle que l'étincelle dans les yeux de l'infirmière.
« Ce sont aussi des soumises à vous, Tessia ? »
Elle acquiesce. Shiro les regarde à nouveau, les écoutant gémir, puis sent une odeur qu'elle connaît bien, et que sa perverse de maîtresse a également du sentir et reconnaître. Elle se dirige vers le lit, en soulève délicatement la couverture, sans réveiller les deux dormeuses, et jette un coup d’œil.
« Ah... Celle ci a mouillé sa culotte. »
En effet, la culotte de la jeune fille aux cheveux violets dégage une odeur reconnaissable de cyprine.
« On dirait que, même inconscientes, elles ont pu nous entendre faire l'amour. »
Shiro les regarde toutes les deux avec attention, en particulier celle qui est déjà mouillée.
« Cependant, seule celle ci a vraiment réagi. Je me demande pourquoi... »
-
Tessia regarda et surtout écouta les rires de Rin. La pauvre Rin, si chatouilleuse et livrée à deux femmes adorant la torturer ainsi, la poussant à jouir de rire. Presque aussitôt après l'annonce de cette particularité, Shiro s'était jetée comme une affamée sur les pieds de Rin pour les lécher avec entrain, faisant très vite hurler de rire la jeune demoiselle aux cheveux bruns.
- NOOONNNNN ! HI, HI, HI, HI, HI, HI, HI ! PITIÉÉÉÉÉÉÉ ! Cria celle-ci en se tortillant comme un vers sous les chatouilles, ses yeux clos et peinant à retrouver son souffle.
De connivence avec Tessia, Shiro lui remit ensuite sa culotte qui fut poussée par la succube dans la petite bouche de Rin. Le baillon-boule étant nettement insuffisant pour assourdir ses rires.
La jeune fille ne se débattit pas vraiment et se laissa bâillonner en adressant un regard suppliant à sa maîtresse qui lui retourna un petit sourire sadique. Shiro revint ensuite avec la plume que Tessia obligeait Rin à avoir dans son sac en permanence. Sa pire ennemie !
La lycéenne tenta de bouger pour se reculer de l'infirmière approchant avec la plume mille fois maudite, mais elle était déjà appuyé sur les genoux de Tessia et sa tête butait contre le ventre plat de sa maîtresse. Elle tourna à nouveau son regard implorant vers elle, mais la succube l'ignora pour se concentrer sur Shiro. Celle-ci murmura quelque chose tout en passant la plume sur un pied de Rin qui du coup ne dût pas retenir grand chose car ses yeux se révulsèrent un peu tandis que son dos s'arquait et que des gémissements de rire étouffé s'échappaient du bâillon.
Puis ce fut la "mise à mort" de Rin par l'infirmière. Cette perverse s'attaqua à son aisselle avec sa langue, faisant se tordre de rire la pauvre lycéenne. La plume qu'elle fit courir sous ses seins la rendit hystérique dans ses rires et elle se mit à se tortiller frénétiquement pour échapper à cette torture infâme, mais Tessia la maintint en place et la pauvre lutta en vain.
Elle rit, et rit et rit encore à en perdre haleine, ses yeux se révulsant de plus en plus tandis que son corps se tendit comme une corde d'arbalète. La pauvre en perdit de plus en plus le souffle, respirant de manière désespérée, ses yeux laissant couler de longues larmes de rire. Elle mordit la boule du bâillon comme une folle, pressant la culotte du Shiro dans sa bouche, celle-ci déversant des gouttes de cyprine dans le fond de sa gorge, participant à son étouffement.
Puis, alors que son corps semblait prêt à rompre, la jeune lycéenne fut parcourue d'un ultime spasme, un dernier interminable cri de plaisir et de rire mélangé tandis qu'elle expulsait par sa vulve un court jet de jouissance féminine. Tous ses muscles se tendirent une dernière fois avant de se relâcher subitement. Rin était hors d'haleine, respirant à tout vitesse, sa poitrine se soulevant à un rythme effréné. Tessia s'activa lentement pour lui retirer son bâillon et la culotte de Shiro pour lui permettre de respirer plus facilement.
Pendant ce temps, attirée par un bruit, l'infirmière était sortie du lit et partie inspecter celui où Ayako et Sakura se reposaient pour refaire leurs forces.
« Ce sont aussi des soumises à vous, Tessia ? » Questionna l’infirmière.
- Oui, sourit la démone en rejoignant l'infirmière à côté du lit, jetant un regard maternel aux deux filles endormies, posant distraitement sa main sur le derrière nu de Shiro. Avec Rin, ce sont mes trois petites anges de lit.
L'infirmière se penche alors pour soulever la couverture et regarder sous la jupe de Sakura, relevant à voix haute ce que la succube sait déjà. Tandis qu'elle s'étonne que seule Sakura aie réagis, Tessia sourit plus largement.
- Peut-être parce que c'est sa sœur jumelle que vous avez si délicieusement torturée ces dernière minutes ? Lui rappela la démone. Vous avez déjà oubliée que c'est elle que vous êtes allée chercher pour lui dire où m'envoyer Rin ?
Tandis que l'infirmière ouvre de grand yeux, réalisant alors que Tessia semble avoir deux soeurs pour soumise, la succube sent se former dans la tête de l'infirmière perverse une question. Question à laquelle elle répond avant qu'elle ne la pose.
- Ho oui, toutes les deux ! Et bien sûr en même temps, gloussa la succube en caressant les cheveux de Sakura.
- Maîtresse... Gémit Sakura dans son sommeil. Punissez-moi encore... J'ai été si vilaine... Sourit-elle en se tournant un peu.
Sans un mot, Tessia passa un doigt sur les lèvres de Sakura qui, malgré son sommeil, commença à l'embrasser et à le lécher inconsciement.
La succube se tourna vers Shiro, un air de malice sur la figure tout en se penchant pour approcher sa figure de celle de Sakura.
- Dites-moi, mademoiselle Ishimi... Que pense votre code de déontologie de tout cela ? Questionna la succube en promenant son doigts sur les lèvres de Sakura que celle-ci s’efforçait de suivre avec sa bouche et sa langue sans pour autant se réveiller. N'est-ce pas absolument horrible ? Qu'ais-je bien pu faire à cette frêle et innocente jeune fille pour que même dans son sommeil elle cherche à me satisfaire ? Quelles tortures ais-je bien pu lui administrer ? À quel point ais-je brisé son esprit pour parvenir à ce résultat ? N'est-ce pas la pire chose qu'une adulte puisse faire à une enfant ? La reconditionner pour servir les intérêts d'une autre plutôt que les siens ?
Tessia se releva et retira son doigt, ce qui provoqua un gémissement plaintif de la part d'une Sakura endormie. La succube s'approcha ensuite de l'infirmière.
- Suis-je un monstre Shiro ? Ne devriez-vous pas vous jeter sur le combiné et appeler la police ? Ne devriez-vous pas me faire interner à vie pour une chose pareille ?
Avant que l'infirmière ne puisse répondre, une voix plaintive se fit entendre, celle de Rin, toujours attachée sur son lit.
- Non, pitié miss Ishimi ! Vous pourrez me faire ce que vous voudrez, je vous le promet ! Je ne crierais pas et je ne me plaindrais pas ! N'appelez pas la police ! Ne nous prenez pas notre maîtresse je vous en supplie !
- Merveilleuse chose que le syndrome de Stockholm non ? Commenta Tessia d'un ton neutre en regardant la jeune fille nue et qui pourtant pleurait en regardant l'infirmière.
- Pitié miss Ishimi ! Elle s'accuse de tous les maux mais elle est super gentille ! Elle nous aide pour faire nos devoirs le soir, elle nous emmène faire du shopping, au parc d'attraction, à la mer et elle nous apprends vraiment plein de trucs ! Toutes les choses que je n'ose pas dire à notre mère à Sakura et moi, je peux en parler avec elle ! Et même si ça a l'air dégoûtant vu de l'extérieur on est super heureuses comme ça ! Si vous dites tout, ils vont nous la prendre et en plus ils vont me séparer de ma sœur ! Pitié, plutôt mourir que perdre ma sœur et ma maîtresse ! Termina Rin en sanglotant.
Tessia resta silencieuse, toujours nue, bien droite en face de l'infirmière, la regardant du haut de ses presque deux mètres.
Elle attendait la réaction de l'infirmière. L'avenir de trois enfants dépendait de cette dernière. Trois enfants entre les griffes d'une créature clairement non-humaine. Et qui pourtant, semblaient se contenter de leur sort. Mais étais-ce moralement justifiable pour l'infirmière ? Les laisser, heureuses mais asservies. Ou alors les libérer, et probablement briser familles et cœurs au passage ? Que de questions difficiles. Et la démone se demanda bien ce que la femme au oreilles de lapine allait choisir.
-
Au début, Shiro ne remarque pas ce qui aurait du lui sauter aux yeux. Il faut que Tessia le lui fasse remarquer pour qu'elle réalise finalement que la fille qui a mouillé sa culotte n'est autre que Sakura, la sœur jumelle de Rin.
« Mais oui, c'est vrai. Mince, je n'avais même pas remarqué. »
Après la déferlante d'émotions qui l'a parcourue, l'infirmière n'a plus trop les idées en place. Du coup, elle n'a même pas pu reconnaître une fille qu'elle a vu ce matin. D'un côté, ça n'est pas très surprenant : c'est la première fois qu'une de ses partenaires la secoue à tel point qu'elle en perd connaissance en plein milieu du coït. Et en plus, sans avoir eu l'occasion de pouvoir la fatiguer en retour ; Tessia semble être en pleine forme.
En réalisant que Tessia a deux sœurs pour soumises, une question germe dans l'esprit pervers de l'infirmière.
Se pourrait-il que...
Et avant même qu'elle ne puisse poser la question, sa maîtresse lui répond exactement ce qu'elle s'attend à entendre : les deux sœurs couchent avec elle, et en même temps. Ensuite, elle vient faire glisser sa main dans les cheveux de Sakura. Sur le coup, Shiro a envie de faire la même chose. Cette jeune fille endormie a l'air si tranquille, si belle, si paisible... C'est tellement tentant de lui sauter dessus pour lui caresser le corps. Mais il ne faut pas oublier sa comparse. Elle a beau être moins réceptive aux gémissements et aux rires d'excitation qui planent dans toute l'infirmerie, elle n'en reste pas moins intéressée. En tout cas, pour l'instant, c'est Sakura qui monopolise l'attention.
Maîtresse... Punissez-moi encore... J'ai été si vilaine...
Shiro en mouille littéralement sur place. Même endormie, Sakura demande à se faire punir par sa maîtresse. A ce moment là, elle aurait tout donné pour pouvoir être à la place de Tessia, qui se fait lécher le doigt. Ce spectacle la réjouit au plus haut point, mais elle perd très vite son enthousiasme quand Tessia se met à la questionner à propos de déontologie.
La question ne l'avait même pas effleurée. La relation qu'entretient l'enseignante avec ces trois jeunes filles, qui sont ses élèves, est en effet moralement répréhensible et illégale. Mais est ce mal pour autant ? Mérite-t-elle d'être punie ? Tessia doit elle aller en prison ? Elle et ses soumises ont l'air heureuses ensemble. En plus, la relation qu'elles ont ensemble ne diffèrent pas vraiment de celle qui existe entre Shiro et toutes ses patientes régulières. Il n'existe, au fond, aucune raison ou aucun motif pour qu'elle appelle la police. Malgré tout, la façon dont parle sa maîtresse la fait douter, comme si elle cherchait elle même à se condamner.
« Heu... »
Elle ne parvient pas à placer un mot de plus : Rin se met soudain à parler, avec une voix plaintive et suppliante.
Non, pitié miss Ishimi ! Vous pourrez me faire ce que vous voudrez, je vous le promet ! Je ne crierais pas et je ne me plaindrais pas ! N'appelez pas la police ! Ne nous prenez pas notre maîtresse je vous en supplie !
Rien qu'à l'entendre, l'infirmière sent bien que cette pauvre adolescente est au bord de la crise de larmes, et que tout le désespoir de son corps est sorti dans ces quelques phrases. Cela lui déchire le cœur. Rin semble vraiment désireuse de protéger son enseignante. Aucun doute possible que ce qu'elle ressent pour cette femme est au-delà de n'importe quelle loi, règle sociale, morale ou avis extérieur. Il est impossible de juger de leur amour sans l'avoir vécu. En plus, l'infirmière sait très bien ce que sait que d'être amoureuse d'une personne avec laquelle il est normalement interdit d'avoir une relation.
Avec un doux sourire et un regard protecteur, elle se dirige vers l'adolescente ligotée au lit.
Pitié miss Ishimi ! Elle s'accuse de tous les maux mais elle est super gentille ! Elle nous aide pour faire nos devoirs le soir, elle nous emmène faire du shopping, au parc d'attraction, à la mer et elle nous apprends vraiment plein de trucs ! Toutes les choses que je n'ose pas dire à notre mère à Sakura et moi, je peux en parler avec elle ! Et même si ça a l'air dégoûtant vu de l'extérieur on est super heureuses comme ça ! Si vous dites tout, ils vont nous la prendre et en plus ils vont me séparer de ma sœur ! Pitié, plutôt mourir que perdre ma sœur et ma maîtresse !
Elle s'assoit au bord du lit, à côté de Rin. La pauvre est en pleurs, à bout de forces, mais est prête à continuer à défendre Tessia par tous les moyens. Shiro caresse ses joues avec une de ses mains pour en enlever les larmes, puis vient tout doucement l'embrasser sur les lèvres. Immédiatement après, l'adolescente semble se calmer. Même après la fin de leur baiser, l'infirmière a toujours son délicieux sourire sur le visage.
« Du calme, ma puce. Je n'ai pas l'intention de vous séparer. Ni maintenant, ni jamais. »
Rin se met à sourire à son tour. Shiro se lève du lit, lui caresse doucement les cheveux, puis se met face à Tessia. Son visage continue d'afficher de la joie et de l'apaisement.
« Vous savez Tessia, il serait plutôt hypocrite de ma part de vous juger. D'après ce que Rin m'a dit, votre relation avec elle, sa sœur et cette autre fille est très semblable à celle que j'entretiens avec certaines de mes plus fidèles patientes. Si je vous dénonçais à la police, je serais bonne pour me faire arrêter moi aussi. Et c'est bien la dernière chose que je souhaite.
Pour ce qui est de mon code de déontologie, il ne concerne que la santé de mes patientes. Rin, Sakura et leur camarade me semble en parfaite santé. Donc je n'ai à redire. Le lien que vous partagez est sincère, je n'ai besoin de rien d'autre. »
L'infirmière embrasse énergiquement sa maîtresse pour bien lui faire comprendre que le jeu est loin d'être fini. Au contraire, c'est maintenant que les choses sérieuses vont commencer.
« Vous savez quoi... Voir tout cet amour, ça me donne envie de faire quelque chose de complètement fou. »
Shiro va prendre son téléphone portable dans l'un des tiroirs de son bureau, et appelle un numéro mis en mémoire : le numéro d'Akeno (http://i1156.photobucket.com/albums/p570/Aristophillia/tumblr_me84sh5blA1ro3fpfo1_500_zpsd813d877.jpg), une de ses patientes régulières. Celle qu'elle surnomme ''sa petite glace'' parce qu'elle adore manger des glaces en compagnie de son infirmière adorée. Dès que le téléphone est décrochée de l'autre côté, elle utilise sa voix d'E.S.P.er.
« Akeno ? Oui, c'est Shiro... Oui, je sais que tu es en inter-cours et que tu ne peux pas venir maintenant... Ce n'est pas pour ça que je t'appelle... Dis moi, tu finis bien la journée après la prochaine heure de cours... Quoi, seulement une demi heure ? Mais c'est merveilleux ! Quand tu auras fini, j'aimerais que tu viennes me voir... Oui, c'est pour ça... Et dis à Kaede (http://img-cache.cdn.gaiaonline.com/81d8853b3a22647cca4963856c7f537b/http://i430.photobucket.com/albums/qq28/Photo-Girl_Cosette/Anime%20Red%20Hair/anime-school-uniform004.jpg) et Iku (http://wallpoper.com/images/00/38/92/53/cherry-blossoms_00389253.jpg) de venir aussi... Je vous ferais tous les justificatifs qu'il faut... Très bien... A tout de suite. »
L'infirmière raccroche, puis retourne voir Tessia. Cette dernière lui demande qui sont Akeno, Kaede et Iku.
« Ce sont certaines de mes patientes régulières avec lesquelles je suis le plus proche. Elles sont toutes amies, et dans la même classe. Notre relation ressemble beaucoup à celle que vous entretenez avec ces jeunes filles : je les aide pour leurs devoirs, je les emmène à la plage, au centre commercial, on fait des soirées ensemble...
Quand je les ai rencontrées, elles étaient venues me voir parce qu'elles se disaient toutes malades. La vérité, c'est qu'elles avaient entendu une rumeur comme quoi je m'occupais sexuellement de mes patientes, et cela les intriguait beaucoup. Après les avoir démasquées, je leur ai promis de ne pas les dénoncer si elles me laissaient prendre en charge leur première fois. Depuis, elles n'ont pas cessé de revenir me voir pour faire à nouveau l'amour avec moi. Souvent l'une après l'autre, parfois les trois en même temps.
Je leur ai demandé de venir pour que vous voyez à quel point je peux vous comprendre... et aussi pour que vous puissiez profiter un peu d'elles. »
L'idée de Shiro est particulièrement vicieuse... mais après tout, c'est bien son genre. Ainsi que celui de sa maîtresse, qui paraît plutôt enjouée à la perspective d'une orgie collective entre professeurs et lycéennes.
« Elles arriveront dans une demi-heure. En attendant, essayons un peu de nous occuper entre nous... Moi, vous, et Rin. Sakura et son amie interviendront lorsque mes patientes arriveront. »
L'infirmière retourne auprès de Rin qui, évidemment, à tout entendu.
« Je suis sure que toi et tes camarades allez très bien vous entendre avec mes patientes. Ce sont des jeunes filles adorables. Néanmoins, je crois qu'il est important que je vous en parle un peu avant qu'elles n'arrivent.
Akeno a son petit caractère, mais elle sait quand elle doit parler et quand elle doit se taire. Cependant, elle refusera d'obéir à une autre personne si je ne lui dis pas qu'elle peut avoir confiance en la personne.
Kaede est une fille qui a tout le temps la tête dans les nuages. Si vous voulez lui parler, il faudra vous mettre dans son champ de vision pour qu'elle vous accorde son attention. Elle adore se faire pénétrer par tous les trous en même temps, plus quand ce sont des godes que quand ce sont de vraies bites.
Iku est une fille qui pourra vous sembler bien innocente, mais ne vous y méprenez pas : c'est une sacrée perverse, une soumise docile et obéissante et une grande amatrice de bondage et de masochisme. Le genre fille qui devrait beaucoup vous amuser, Tessia. »
Après cette brève explication, Shiro embrasse Rin et Tessia à tour de rôle, avec toute la passion qu'elle possède encore.
« Alors Tessia... Avez vous des projets pour nous en attendant que les renforts arrivent ? »
-
Rin se détendit d'un coup en entendant l'infirmière affirmer qu'elle ne chercherait pas à dénoncer Tessia et lui adressa un regard pleine de reconnaissance malgré qu'elle soit attachée dans une position précaire.
- Merci Ishimi-senseï ! Renifla-t-elle avec soulagement.
Pour Tessia le soulagement de Rin était palpable. Mais elle-même n'avait qu'une envie, pousser l'un des plus immense soupirs de soulagement de sa vie. Elle avait couru un risque énorme à relever ainsi ce genre de détails devant une personne du corps médical. Aussi perverse soit-elle, Shiro aurait tout à fait pu tenter quelque chose contre la situation actuelle. N'aurais-ce été que pour sa conscience ou pire encore : tenter de récupérer les soumises de la succube.
Mais l'infirmière la soulagea bien plus en expliquant son point de vue sur la situation et la succube ne put empêcher un sourire en coin de se former en entendant Shiro affirmer qu'elle reproduisait le même modèle à sa manière.
L'instant d'après elle vient énergiquement l'embrasser et la succube estima que c'était un excellent moyen de relâcher son stress en rendant très fougueusement, pour ne pas dire sauvagement, le baiser à l'infirmière. Elle enroula ses bras autour d'elle et plaqua leurs deux corps nus l'un contre l'autre afin de mieux sentir la chaleur du corps de sa nouvelle soumise temporaire. Intérieurement, Tessia commença déjà à regretter le moment où il lui faudrait lui dire au-revoir.
Mais la jeune femme aux oreilles de lapine semblait avoir d'autres projets. Se séparant de la démone, elle annonça avoir envie de quelque-chose. Intriguée, la succube la laissa faire, allant s'asseoir sur le lit occupé par Rin.
- Ça va ma puce ? Tu as encore du sang dans les bras ou tu veux que je te détache ? Lui demanda-t-elle tandis que l'infirmière prenait un téléphone pour passer un coup de fil.
- Ça peut aller maîtresse… Commenta Rin en écoutant attentivement la conversation de Shiro, ce qui poussa Tessia à se concentrer sur elle aussi. La conversation la surprit suffisamment pour qu'elle hausse un sourcil interrogatif. L'infirmière ne venait-elle pas de demander à d'autres jeunes-filles de les rejoindre ici ? Souhaitait-elle faire une orgie ?
Tessia écouta attentivement ensuite l'histoire de Shiro et nota avec un sourire toutes les similitudes dans la manière de procéder avec la sienne pour recruter ses propres soumises. Elle ne fut d'ailleurs pas la seule et vit Rin sourire doucement elle aussi.
- Vous seriez arrivée dix mois plus tôt, j'aurais peut-être aussi tenté ce genre de "consultation"… Admit Rin en rougissant un peu.
- Ho ? Et plus maintenant ? S'enquit Tessia en sentant la légère piqûre de la jalousie lui tirailler le cœur.
Rin se tortilla pour frotter sa tête contre la cuisse de Tessia et lui sourit.
- Non, j'ai trouvé mieux, affirma-t-elle avec un sourire épanoui qui fit sourire Tessia à son tour.
- Je n'en doute pas, répondit la succube en glissant deux doigts dans l'intimité de Rin qui poussa un petit cri de surprise ravi.
La démone fit exprès d'aller assez lentement pour que la lycéenne puisse écouter les explications de Shiro et qu'elle-même n'en manque pas une miette. Même si la lycéenne laissa échapper quelques soupirs de plaisir en écoutant.
Shiro termina son explication par un baiser pour toutes les deux. Un baiser passionné et demandeur de plus. Shiro était de toute évidence en plein forme. La succube ne pouvait pas en dire autant même si elle disposait d'encore un peu de réserve dans ses batteries.
Mais un détail la chagrina et elle l'exposa tout en retirant ses doigts dégoulinants de cyprine de l'intimité de Rin.
- Vous comptez faire ça ici ? Souleva-t-elle avec une expression gênée. Les murs ne sont pas très épais, et je n'ai qu'un seul bâillon, qui plus est, peu efficace pour lutter contre le bruit puisque je suis obligée d'ajouter l'un ou l'autre sous-vêtement pour être efficace. Je crains que si nous nous retrouvons ici, six demoiselles et deux femmes, à faire l'amour sans retenue, nous allons nous faire griller dans le temps de le dire.
Elle laissa ses propos faire leur chemin dans l'esprit de l'infirmière, se demandant si elle y avait simplement songé. Mais l'idée de devoir être celle qui empêcherait une orgie de ce genre ne l'enchantait pas non plus.
- Il nous faut un endroit sûr et surtout doté d'une isolation sonique décente. Il y a bien ma chambre ou celle de ma fille dans mon appartement, mais ce sont des pièces relativement petites et ne comportant qu'un seul lit chacune. Largement pas de quoi permettre de jouer à huit en même temps dans la même pièce et il serait dommage de faire plusieurs groupes… Avec quelques matelas, mon salon pourrait le permettre, mais il n'est pas isolé aussi bien que les chambres…
- Et si je l'isolais avec un sort ? Proposa Rin, s'attirant un regard surpris et réprobateur de la part de son institutrice. Mais enfin… Elle sait déjà que vous êtes pas normale…
- Étais-ce une raison pour lui signaler que vous non-plus jeune fille ? S'agaça Tessia.
Un silence gêné tomba puis tessia poussa un soupir de regret.
- Désolée Rin, je ne devrais pas te gronder pour ça… Lui dit Tessia en lui caressant la joue d'une main rassurante. C'est juste que les jeune demoiselles qui vont venir ne savent pas pour nous…
- Ha zut… Je n'y avais pas pensé… Admit Rin en acceptant la caresse. Mais on pourrait appliquer le sort en avance et ne rien leur dire ? Juste leur faire croire que tout l'appartement est isolé ?
- C'est vrai que nous pourrions, mais vu les préparatifs, il nous faudrait nous dépêcher de rentrer… Admit Tessia d'un ton songeur. Et tu oublies Cortana. Elle n'aimera pas être débranchée.
- On est pas obligée de la débrancher, si ?
- Je ne crois pas que les filles de Shiro soient très d'accords de se faire filmer par une IA en plein ébats ? Quoique… En fait, et si nous laissions tomber les masques ? Demanda Tessia en levant le nez au plafond.
- Pardon ? demanda Rin d'une voix surprise.
- Organiser tout cela ainsi à la dernière minute… Dans l'empressement, nous risquons de faire une erreur ou d'oublier un détail, expliqua Tessia. Et cela risque non seulement de plomber l'ambiance mais aussi de provoquer des réactions disproportionnées si elles découvrent nos "spécificités" au pire moment… Songea la succube en se tournant vers Shiro.
Elle regarda l'infirmière plusieurs secondes, songeuse, avant d'agiter la jambe pour lui faire signe d'approcher.
- Au pied shiro, et lèche-le tant qu'à y être, ordonna-t-elle sans toujours d'une voix un peu absente.
Pendant qu'elle observait la réaction de l'infirmière, la succube expliqua à voix haute ce qu'elle pensait.
- Cacher tes pouvoirs Rin, et les miens, c'est mettre de côté plein de possibilités amusantes et excitantes. Je pense que nous pouvons faire cette orgie sans risque chez moi avec l'aide des capacités de Rin puisque ses pouvoirs sont plus hauts que les miens en ce moment. Mais pour cela, il faut que vos petites soient suffisamment ouvertes d'esprit pour accepter que je ne sois pas humaine et que Rin est une magicienne. Je peux vous promettre du sexe comme vous n'en avez jamais connu, ni vous, ni elles. Mais il faut que je sois sûre avant de me dévoiler que cela restera entre nous toutes. Si cela vous convient, je pourrais emprunter le minibus d'excursion de l'école et ramener tout le monde chez moi pour une partie de jambes-en-l'air de légende. Et avec votre aide, une "petite indigestion généralisée" justifierais que nous n'ayons pas besoin de nous coucher tôt ce soir, termina Tessia avec un sourire canaille à l'infirmière.
-
Couchée près de Rin, Shiro s'attend à ce que Tessia lui saute dessus mais, à la place, elle préfère lui parler de logistique, pour son projet d'orgie collective dans l'infirmerie.
« Je reconnais ne pas y avoir pensé. C'est vrai que, si huit personnes se retrouvent à coucher ici toutes en même temps, le bruit risque d'attirer tout le lycée jusqu'ici. Les conséquences seraient dramatiques. »
L'infirmière se sent soudain freinée dans son élan sexuel. Que va-t-elle faire maintenant qu'elle a promis à Akeno, Kaede et Iku de leur faire l'amour à toutes les trois dans son sanctuaire ? La chaleur de son corps se dissipe... Jusqu'à ce que l'enseignante propose une solution alternative : dans son appartement se trouve potentiellement la place nécessaire à l'organisation de cette orgie, à quelques problèmes près. Rin intervient alors pour proposer des solutions, révélant au passage qu'elle aussi possède des pouvoirs d'E.S.P.er. Shiro fait un grand sourire.
Encore une E.S.P.er... Je me sens plus dans mon élément que jamais...
Cependant, comme le dit Tessia, ces révélations posent un léger problème quant à la réaction possible des patientes régulières de l'infirmière. Il y a de fortes chances que, en apprenant que Rin et sa maîtresse peuvent faire des choses hors du commun, elles se mettent à paniquer et décident de ne pas participer à cette partie de sexe géante.
Pendant qu'elles discutent entre elles, Shiro réfléchit à comment elle pourrait faire en sorte de faire passer plus facilement l'information. Il faut faire en sorte qu'elles ne le voient pas comme un danger, mais comme une opportunité, une chance de connaître des sensations plus intenses que tout ce qu'elles ont déjà pu expérimenter dans le sexe.
Tout à coup, Tessia lui ordonne de venir lui lécher le pied.
« A vos ordres, maîtresse. »
L'infirmière obéit sans discuter, et vient lécher le pied nu de l'enseignante. Elle passe langoureusement sa langue entre ses orteils, titille la plante de ses pieds du bout de sa langue et s'occupe de ses petons comme le ferait un petit chien. Elle est vraiment mignonne à voir. Tout en obéissant à sa maîtresse, elle en profite pour écouter ce qu'elle dit, à son attention et à celle de Rin.
- Cacher tes pouvoirs Rin, et les miens, c'est mettre de côté plein de possibilités amusantes et excitantes. Je pense que nous pouvons faire cette orgie sans risque chez moi avec l'aide des capacités de Rin puisque ses pouvoirs sont plus hauts que les miens en ce moment. Mais pour cela, il faut que vos petites soient suffisamment ouvertes d'esprit pour accepter que je ne sois pas humaine et que Rin est une magicienne. Je peux vous promettre du sexe comme vous n'en avez jamais connu, ni vous, ni elles. Mais il faut que je sois sûre avant de me dévoiler que cela restera entre nous toutes. Si cela vous convient, je pourrais emprunter le minibus d'excursion de l'école et ramener tout le monde chez moi pour une partie de jambes-en-l'air de légende. Et avec votre aide, une "petite indigestion généralisée" justifierais que nous n'ayons pas besoin de nous coucher tôt ce soir.
« Vous n'êtes pas humaine ? Je savais que vous aviez des pouvoirs, mais... Qu'est ce que vous êtes, au juste ? »
Pendant que Tessia lui explique, Shiro assimile lentement l'information. Se sachant elle même hors du commun, elle n'a jamais eu de mal à admettre l'existence de choses dépassant la limite de ce que le genre humain considère comme ''réel'', mais c'est quand même une découverte qui a un peu de mal à rentrer. Malgré tout, elle l'accepte. Après la façon dont cette femme l'a faite grimper aux rideaux, la jeune femme se fiche pas mal de ce qu'elle peut être. Et c'est là qu'une idée germe dans son esprit, au milieu de toutes celles concernant le lieu de l'orgie. Elle en fait part à sa maîtresse.
« Tessia, si vous me permettez, je crois avoir quelques idées qui pourraient faciliter cette histoire d'orgie collective.
S'il vous faut des matelas en plus, je peux en prendre chez moi. Le minibus de l'école devrait avoir assez de place pour tout transporter.
Pour ce qui est de mes petites chéries, je sais comment procéder pour chacune d'elles :
Iku fera tout ce que je lui dis parce qu'elle est naturellement soumise. En plus, si on lui promet du sexe, elle sera encore plus obéissante.
Kaede est tellement dans la lune qu'elle n'aura aucun mal à se faire à l'idée que vous avez des pouvoirs.
Le plus difficile, ce sera avec Akeno. Elle a un caractère plutôt fort et est parfois sujette à la paranoïa. Pour la convaincre de rester ouverte d'esprit, il va falloir que je lui parle. Et j'aurai besoin de votre aide. Elle devra se sentir assez en confiance pour comprendre que nous ne lui voulons que du bien, et que nos pouvoirs ne sont pas une menace pour elle. Une fois qu'elle l'aura compris, elle sera prête à participer à notre orgie. »
Shiro connaît suffisamment ses patientes adorées pour savoir comment elles fonctionnent. Et avec l'aide de Tessia, elle est persuadée qu'elle pourra les faire accepter l'idée qu'elles vont coucher avec des êtres extraordinaires.
Pendant trente cinq minutes, tout le groupe discute de la logistique et de l'organisation de cette orgie, tout en se caressant et se léchant. Dans leur lit, Sakura et Ayako se réveillent doucement dans les bras l'une de l'autre. C'est alors que l'on frappe à la porte.
« Oh ! Ce sont sûrement elles. »
L'infirmière se rhabille en vitesse et fait signe à Rin et à Tessia d'attendre dans le lit et de ne pas faire de bruit. Elle va ouvrir la porte et, en effet, ce sont bien Akeno, Kaede et Iku qui arrivent.
« Bienvenue mes chéries. Entrez, je vous en prie. »
Les adolescentes pénètrent dans l'infirmerie. Shiro ferme la porte à clé derrière elles, et passe un moment à les regarder. Dans leurs uniformes scolaires blancs et bleus (http://s6.thisnext.com/media/largest_dimension/54488136.jpg), elles dégagent un charme à la fois délicat et sensuel. L'infirmière a bien envie de se jeter sur elles pour les dévorer, mais elle sait qu'elle doit se contrôler.
« Je suis contente de vous voir, toutes les trois. »
« Nous aussi, Shiro. Mais pourquoi nous avoir fait venir en plein milieu de la journée ? Si vous vouliez organiser une partie de sexe, on aurait mieux fait de l'organiser ce soir. »
« Ce n'est pas pour ça que je vous ai appelées, Akeno. J'ai des personnes à vous présenter.
C'est bon, vous pouvez sortir. »
L'enseignante et Rin passent les rideaux couvrant le lit et se montrent aux yeux des nouvelles invitées. Elles se sont rhabillées pour ne pas risquer de faire peur aux patientes de Shiro.
« Tessia, pourriez vous aller réveiller Sakura et son amie ? J'aimerais que nous soyons toutes présentes. »
La femme va chercher ses autres soumises dans leur lit. Pendant ce temps, alors que Kaede est perdue dans ses pensées et que Iku regarde Rin avec des yeux emplis d'envie, Akeno a les yeux grands ouverts et le souffle accéléré. Elle panique de voir d'autres personnes dans l'infirmerie, visiblement invitées, alors qu'elle s'apprête à coucher avec l'infirmière. Shiro intervient rapidement pour la calmer.
« Du calme, Akeno. Ce sont des amies. Elles ne sont pas là pour nous faire du mal. »
« Mais... mais... »
Shiro embrasse la jeune fille sur la joue.
« Fais moi confiance. Tout va très bien se passer. »
Akeno regarde la jeune femme pendant un instant. En plongeant son regard dans ces beaux yeux rouges, dans lesquels elle voit tous les sentiments qu'elle partage avec cette femme, elle ne peut pas s'empêcher de lui céder.
« D'accord. Je vous fais confiance... Shiro. »
L'adolescente se colle contre son infirmière pour satisfaire son besoin de tendresse. Shiro la prend dans ses bras pour la câliner. Très rapidement, Iku devient jalouse.
« Ce n'est pas juste, Akeno. Moi aussi, je veux que maîtresse Shiro me fasse des câlins. »
La jeune fille vient se mêler au câlin. La jeune femme se sent envahie par une douce chaleur en sentant les corps de ces deux adorables adolescentes collés contre elle. Quant à Kaede, ses pensées l'obnubilent totalement. Puis elle voit soudain Tessia et ses soumises sortir du lit.
« Qui êtes vous ? »
Shiro intervient rapidement et se met dans le champ de vision de Kaede pour avoir toute son attention.
« Va rejoindre les autres, Kaede. »
L'adolescente dans la lune va se mettre avec ses copines. Shiro se met devant le petit groupe.
« Bien, je vais faire les présentations. Tessia, les filles, je vous présente Akeno... »
« Bonjour. »
« ...Kaede... »
« Ravie de vous rencontrer. »
« ...et Iku. »
« Salut ! »
« A votre tour, Tessia. »
Après les présentations, la partie la plus dure doit être abordée : faire accepter à Akeno que certaines des filles en face d'elle ont des pouvoirs.
-
« Vous n'êtes pas humaine ? Je savais que vous aviez des pouvoirs, mais... Qu'est-ce que vous êtes, au juste ? »
Tessia s'interrompit brutalement, réalisant sa bourde. Elle était allée trop vite en besogne et s'était découverte plus que de raison. Elle qui avait sermonné Rin quelque secondes plus tôt avait désormais bon dos pour faire des leçons. Elle remarqua d'ailleurs le petit sourire amusé de sa soumise qui avait sans doute eu le même cheminement de pensées.
Elle lui adressa un regard qui signifiait clairement qu'elle ne voulait pas de commentaires, mais le petit sourire en coin qu'elle continue à arborer lui donna juste envie de se livrer à une petite vengeance mesquine à l'encontre de la jeune fille. Du genre qui ferait hurler de plaisir la jeune fille tout en la faisant crier qu'elle était désolée. Même si dans ce genre de cas, elle pensait rarement ce qu'elle disait.
Tessia se tourna ensuite vers Shiro qui était toujours occupée à lui lécher le pied de manière si délicieuse. Elle hésita encore quelques secondes avant de retirer ses lunette et de cligner des yeux. Ses pupilles prirent une teinte rouge grenat, abandonnant leur habituelle couleur bleu océan et changeant de forme pour prendre celle plus en amande des créatures félines.
- Je suis une démone Shiro… Lui révéla Tessia en gardant une voix aussi neutre que possible afin d'éviter d'avoir l'air plus menaçante qu'elle ne l'était déjà. Une démone du sexe pour être plus précise, plus communément appelée "succube". Je me nourris de l'énergie vitale des êtres vivants et ce que vous avez vu en milieu de journée est l'état dans lequel je me trouve quand je suis cruellement en manque de nourriture. Je peux en mourir comme n'importe quel mortel affamé trop longtemps, mais tant que j'ai de l'énergie en réserve, je suis virtuellement immortelle. Je suis née cent-cinquante ans avant le début du calendrier chrétien mais je ne me suis rendue sur terre qu'il y a un peu plus de quarante ans, termina Tessia en clignant des yeux à nouveau pour leur redonner leur apparence normale.
Elle guetta ensuite la réaction de l'infirmière et ne fut pas déçue. Loin de crier au loup, elle haussa simplement les épaules, toujours à son pied, suçotant un de ses orteils tout en arborant un air songeuse.
Elle se redressa finalement pour exposer ses idées au sujet de ses patiente et Tessia comme Rin l'écoutèrent attentivement. Le plan semblait bon. Les principaux obstacles semblaient réglés.
- Bon, mettons au point les détails… Dit Tessia en délivrant Rin de ses menottes.
Celle-ci massa ses poignets et ses chevilles en se rasseyant, mais Tessia la saisit par le cou avec un petit sourire sadique et la tira contre elle pendant qu'elle s'allongeait dans le lit, la tête bien confortablement sur l'oreiller.
- Shiro, allongez-vous contre moi et léchez-moi le sein gauche. Rin va s'occuper du droit. Je vais énoncer les derniers détails et vous avez l'autorisation d'intervenir si je loupe quelque chose. Mais une à la fois, j'exige de toujours sentir au moins une langue sur mes seins ! Et je ne veux pas savoir comment vous ferez pour vous mettre d'accords pour savoir qui parle et je punirais les deux en cas de manquement à mes consignes, sourit Tessia d'un air torve.
Elle laissa les deux soumises s'allonger contre elle et commencer à lécher ses seins, laissant échapper un petit soupir de plaisir. Mais il était hors de question de les laisser ainsi pendant qu'elle userait sa salive. La succube passa ses bras par-dessus leurs épaules et profita de l'un des avantages d'être grande : avoir de grands bras. Elle les passa le long de leurs dos avant de glisser ses mains entre leurs cuisses en passant par la raie de leurs fesses pour titiller leurs orifices génitaux et anaux pendant qu'elle parlait.
- Je suis d'accords pour les matelas de Shiro. C'est une bonne idée. Et pour ton sort Rin, il va te falloir un peu d'aide…
Elle continua à parler, excitant ses deux soumises comme des petites folles, les grondant doucement dès qu'elles s'interrompaient de s'occuper de ses seins pour gémir ou couiner quand elle enfonçait un peu ses doigts dans leurs trous pour les garder sous tension. Elle finit par leur ordonner de la toucher intimement elle aussi, mais fut très claire sur le fait qu'il fallait juste la garder excitée et en aucun cas faire monter la pression pour chercher à la faire jouir. Elles s'acquittèrent merveilleusement de cette tâche et Tessia était légèrement haletante quand on frappa à la porte de l'infirmerie.
Shiro se leva rapidement et s'habilla pour aller ouvrir, leur recommandant de rester cachées. Tessia en profita pour rassembler ses affaires à son tour. Rin se dépêcha de se rhabiller aussi, mais avisant l'état de sa culotte, préféra la glisser dans un petit sac en plastique pour la ranger ensuite dans son cartable et rester sans sous sa minijupe. Cela fit sourire son institutrice qui ne se priva pas de glisser la main sous celle-ci pour caresser les fesses lisses de la jeune fille qui sourit à son tour et agita son derrière d'un air provocateur. Tout cela se passant en silence excita la succube et l'élève qui restaient encore très chaude après le long jeu qu'elles venaient de faire.
Elles entendirent ensuite Shiro les appeler et elles se dévoilèrent, sortant de derrière le rideau avec des sourires avenants. Shiro lui demanda alors d'aller chercher Sakura et Ayako et la succube souleva un sourcil interrogateur. Qu'elle demande à Rin pouvait sembler plu naturel, mais qu'elle lui demande à elle ? Étais-ce une pique ? Une sorte de sursaut de rébellion contre elle ? Un moyen de la provoquer ?
Elle haussa mentalement les épaules et alla chercher ses deux autres soumises qui étaient déjà assez réveillée et attendaient juste l'autorisation de sortir de leur lit. Toutes les trois furent bientôt en ligne devant les patientes de l'infirmière.
Trois jeunes filles de chaque côté et une adulte au bout de chaque rangée. On aurait dit une tentative de photo de classe. Pour rassurer ses filles, Shiro se retrouva à faire un câlin collectif qui fait sourire Tessia et glousser Ayako.
Les présentation furent rapidement faites par Shiro pour ses patientes, Tessia se lança à son tour.
- Enchantée les filles, je suis Tessia Alexanders, je ne suis pas sûre de vous avoir dans mes cours mais sachez que je suis institutrice ici. C'est un plaisir de vous rencontrer.
Elle se tourna ensuite vers les trois filles qui restaient immobiles à son côté.
- Je vous présente trois des mes élèves. Voici tout d'abords Rin…
- Présente ! S'exclame Rin en levant la main, tout sourires.
- Sakura…
- Enchantée de vous rencontrer, sourit Sakura en faisant un salut traditionnel japonais.
- Et enfin Ayako.
- Yo ! Se contenta de dire Ayako avec un sourire amusé.
- Et pour la petite histoire, toutes les trois sont mes petites chattes en chaleur, termina Tessia en faisant rougir soudainement toute sa portée.
- Senseï ! S'exclamèrent les trois filles à l'unisson, la faisait glousser de rire.
- Bon, blague à part, vous n'avez rien à craindre, dit Tessia en se tournant vers les nouvelles venues. Ce sont toutes les trois des gentilles salopes qui ont très envie de vous connaître un peu plus… Intimement. Et moi aussi à vrai dire, admit Tessia en regardant chacune des nouvelles filles tour à tour, s'assurant de capter le regard de chacune.
Elle s'avança ensuite avant de s'agenouiller devant les autres, agitant la main pour capter le regard fuyant de Kaede.
- Je dois aussi vous faire une petite confidence les filles. Je ne suis pas humaine. Je suis une créature fantastique tout droit débarquée d'un fantasme pour jouer à des jeux pervers avec des petites lycéennes cochonnes, dit-elle avec un sourire taquin. Et Rin que vous voyez derrière moi est une magicienne.
Elle attendit un moment pour les laisser digérer un peu l'information et observer leur réaction.
- Rin s'il te plaît, montre à tes nouvelles amies le dernier sort que je t'ai appris, demanda tessia en faisant un clin d'œil à la jeune fille brune.
- B… Bien maîtresse, rougit Rin avant de soulever doucement sa jupe, dévoilant son entrejambe nu. Puis elle marmonna quelque chose et son pendentif se mit à luire doucement d'une légère lueur rose.
Soudain, une longue verge luisante de cyprine s'extirpa de l'intimité humide de Rin, la faisant couiner de plaisir tandis que le membre remplissait son vagin et absorbait son clito à l'intérieur de lui, une petite paire de testicule rose et imberbes toutes mignonnes s'extirpant à la fin pour pendouiller légèrement entre ses cuisses.
- Voilà un exemple de petit sort que j'ai appris à Rin, Expliqua Tessia en saisissant doucement la verge humide entre ses doigts.
Elle commença à la masturber, faisant gémir Rin qui rougissait énormément devant tout le monde alors que son sexe masculin durcissait rapidement et se redressait doucement au garde-à-vous. Tessia tira sur la peau de la verge pour décalotter le gland et donner un baiser dessus avant de prononcer une petite syllabe étrange. Le pénis de Rin rentra à nouveau dans son vagin, la faisant gémir de plaisir si fort que Sakura s'empressa de poser sa main sur la bouche de sa jumelle.
- Rin, moins fort, tu vas attirer du monde ! Dit-elle tout bas en rougissant aussi.
- Dé… Désolée… Haleta Rin les joues en feu, bavant légèrement de plaisir et tremblant sur ses jambes en laissant retomber sa jupe en place alors qu'une coulée de cyprine descendait le long de l'intérieur de ses cuisses.
- Mais on pourrait encore croire que ce sont des trucages, sourit Tessia en clignant de l'œil vers Ayako. Si tu veux bien me retenir.
- Hein ? Que… S'étonna Ayako en voyant Tessai se relâcher et fermer les yeux. HÉ ! STOP ! SENS… S'exclama-t-elle ensuite tout en se précipitant pour rattraper le corps de Tessia quand elle relâcha son vaisseau charnel.
La lycéenne glissa sur les genoux et réussi à rattraper de justesse le corps en chute libre par les épaules.
- Moh ! Senseï ! Je déteste quand vous faites ce genre de surprise ! S'exclama-t-elle tandis qu'une épaisse fumée noire sortait de la bouche, du nez, des oreilles et des yeux de la prof.
La fumée forma un énorme nuage devant le corps de Tessia et prit ensuite les contours de sa vraie forme (http://i.imgur.com/odlSHGZ.jpg), gigantesque du haut de ses plus de deux mètres vingt de haut et dont les cornes raclèrent le plafond tandis que ses ailes de quatre mètres chacune se déployaient dans la salle et que sa queue blindée de chitine de trois mètres se mit à sinuer dans son sillage.
- Je déteste les plafonds japonais… S'énerva Tessia en tentant de bouger sa tête, ses cornes grattant le plafond. Pourquoi tous les hommes sont-ils des nains dans ce pays ? Grommela-t-elle en baissant la tête pour dégager ses appendices de kératine du plâtre.
Elle tourna ensuite son regard vers les autres filles et se mit à genoux, reprenant son sourire.
- Je vous jure que je ne suis pas méchante…
- C'est vrai, intervint Sakura en grimpant sur l'aile gauche de Tessia, la faisant sursauter légèrement et tourner la tête dans sa direction. Vous avez déjà volé à dos de prof ? Demanda Sakura avec un sourire désarmant de naïveté aux trois patientes de Shiro. C'est génial ! Vous vous sentez comme un oiseau !
- "À dos de prof" ? Souleva Tessia en fronçant les sourcils. Je ne suis pas un animal SakurHEY ! S'exclama la succube en se tournant, pour voir que Rin avait enroulé la queue de la démone un peu comme un châle autour de son cou. Tu penses faire quoi là Rin ? S'agaça la succube.
- Je me venge pour les chatouilles ! Expliqua la jeune fille d'un ton provoquant en prenant la pause avec la queue de Tessia sur les épaules, en agitant l'extrémité pointue comme une diva.
- C'est l'effet de meute qui vous fait faire des bêtises ou quoi ? S'étonna Tessia. Lâche ma queue Rin, ce n'est pas un jouet !
- Maintenant si ! Rigola Rin en tirant la langue comme une gamine.
Sakura se mit à rire comme une bossue encore agrippée à l'aile de Tessia en regardant la scène et même Ayako cacha bien mal ses gloussements sous une toux qui sonnait aussi faux qu'un vélomoteur maquillé.
Tessia disparut en fumée et réintégra son vaisseau charnel avant de se redresser et de rajuster ses lunettes.
- Vous cherchez à être punies ou quoi ? S'exclama Tessia d'un ton surpris.
Puis elle vit les regards de connivences que s'adressaient ses soumises, arborant leurs airs de chattes faussement innocentes.
- Ho je vois… comprit Tessia en arborant un sourire sadique. Je crois que j'ai trouvé mes victimes de la soirée…
- Toutes aux abris, elle va nous manger ! S'exclama soudain Ayako et toutes les trois coururent se cacher derrière Shiro en riant aux éclats.
- Attendez que je mette la main sur vos colliers et vos laisses vous trois… Gloussa Tessia à son tour, au final plus amusée que fâchée.
Elle ne pensait pas que sa présentation virerait ainsi à la blague, mais au final, elle n'y pouvait rien. Restait à voir si cela avait suffi aux patientes de Shiro comme introduction.
-
Tessia commence a faire ses présentations calmement. Mais très vite, les choses virent aux paroles crues et aux allusions sexuelles explicites. Shiro espérait que sa maîtresse ferait preuve de tact et, maintenant, elle prie pour que ses patientes régulières ne fuient pas en hurlant de l'infirmerie. Mais la partie la plus délicate arrive lorsque l'enseignante vient s'agenouiller devant les filles pour leur dire qu'elle n'est pas humaine et que Rin est une magicienne. Au début, elles sont toutes inquiètes, sauf Kaede qui nage en plein dans ses pensées, mais les choses changent lorsque Rin leur montre le sort que lui a appris sa senseï et fait sortir un pénis de son intimité. A ce moment là, Iku se met à sourire et Kaede se contente de hausser les épaules et d'accepter l'information. Akeno, au contraire, se met à paniquer. C'est trop d'informations d'un coup, son côté paranoïaque est en train de s'activer. L'infirmière décide d'intervenir en prévention grâce à sa voix d'E.S.P.er murmurée dans l'oreille de sa patiente.
« Du calme Akeno, du calme. Je suis là, avec toi. Tu es en sécurité... »
L'adolescente ne dit rien, mais se calme un peu. Cependant, Shiro sait que ce n'est qu'une solution temporaire. Le plus dur est encore à faire.
Pour prouver l'authenticité de la verge de Rin, Tessia vient masturber sa soumise sous les yeux de tout le monde. Les halètements de plaisir de l'adolescente montrent bien qu'elle a un vrai sexe entre les jambes, que ce n'est pas qu'une illusion. Une fois la verge rentrée dans l'intimité de sa porteuse, l'enseignante se décide à montrer un autre de ses incroyables talents : après avoir prévenu Ayako de la rattraper, son corps s'effondre d'un seul coup. Un brouillard obscur en sort et se répand sur le sol avant de se rassembler en un nuage noir devant le corps inanimé de l'enseignante. C'est dans ce nuage qu'apparaît une créature de plus de deux mètres de haut, avec des yeux rouges, des oreilles pointues, des cornes, des ailes et une queue. Du côté de Shiro, tout le monde est sous le choc : voir ainsi une succube prendre forme, en particulier quand elle est aussi immense, est un spectacle qui ne devrait pas être fait pour des humains. Mais à nouveau, seul Akeno reste sous le choc. Shiro est trop impliquée pour être surprise maintenant, Kaede n'a pas encore tout à fait imprimé ce qui se passe et Iku est tellement contente de rencontrer une démone du sexe qu'elle a envie de sautiller comme une gamine.
Après son apparition, Tessia vient se mettre à genoux devant les patientes de l'infirmière pour leur dire qu'elle n'est pas méchante. Un discours appuyé par ses soumises, qui se comportent avec elle comme des enfants bons à punir : Rin prend sa queue pointue pour s'en faire une écharpe, Sakura agrippe l'une de ses ailes et Ayako glousse tout en soutenant le corps humain inanimé de la succube. L'enseignante décide alors de retomber en fumée et de réintégrer son enveloppe charnelle puis menace de punir ses soumises pour leur comportement inadmissible. Elles s'enfuient alors pour venir se cacher derrière Shiro et ses patientes. Mais c'est quand Akeno entend parler de colliers qu'elle en a définitivement assez et prend la porte.
« Akeno, attends ! »
Shiro se tourne vers Tessia.
« J'espérais un peu plus de tact de votre part, et moins d'informations en un seul coup. On aura de la chance si elle ne va pas nous dénoncer à la police. Au mieux, elle ne reviendra plus jamais me voir. »
L'infirmière passe la porte à son tour pour aller rattraper sa patiente. Kaede et Iku restent avec Tessia et les autres filles.
Shiro rejoint rapidement Akeno et l'arrête en mettant sa main sur son épaule.
« Akeno, attends. »
L'adolescente repousse sa main et se tourne vers elle.
« Comment vous avez pu nous faire ça ? On vous faisait confiance et vous, vous nous livrez à un démon. »
« Chut ! Moins fort, tu veux que tout le lycée t'entende ? »
« Eh bien il devrait peut être. Que tout le monde sache vraiment ce qui se passe dans ces locaux. »
« S'il te plaît, baisse d'un ton et je promets de tout t'expliquer. »
Akeno accepte de baisser la voix, mais elle est toujours aussi énervée.
« Une succube. Vous avez amené une succube dans votre infirmerie. »
« Et alors ? En quoi est ce un problème ? »
« Ça ne vous fait absolument rien de savoir que nous allons nous faire dévorer par un démon ? »
« Comment ça, dévorer ? »
« Vous avez déjà lu des histoires sur les succubes ? »
« Euh... non. »
« Eh bien Iku l'a fait. Et je peux vous dire que ces créatures sont ignobles. Elle dévore l'énergie vitale des gens avec qui elles couchent. Et là, vous venez de lui offrir son dîner. »
« Elle ne nous fera aucun mal, Akeno. »
« Comment vous pouvez en être sur ? »
« Parce que j'ai déjà couché avec elle pendant que vous étiez en cours. Deux fois. Et je vais très bien. »
« C'est vrai ? »
« Bon... Je reconnais avoir eu une petite baisse de forme après le deuxième orgasme, mais maintenant tout va bien. Tu vois. »
« N'empêche que c'est de la folie. »
Shiro se sent un peu désemparée. Akeno est trop entêtée pour entendre raison de cette façon. Il faut changer d'approche.
« Dis moi Akeno... Est ce que tu es juste sous le choc à cause de toutes ces révélations ? Parce que Tessia est une succube et que Rin est une magicienne ? »
« Non. Ce qui m'énerve, c'est que vous les ayez amenées sans même nous demander notre avis. Vous imaginez ce qui aurait pu arriver ? »
« Doc le problème, ce n'est pas l'étrangeté de nos invitées, c'est juste que je les ai fait venir sans vous demander votre avis avant, c'est ça ? »
« Oui. Vous n'avez pas pensé aux conséquences. »
« Mais enfin, Akeno, tu sais bien que je ne permettrais jamais qu'on vous fasse du mal. »
« Je ne sais plus ce que je dois croire, Shiro. »
L'infirmière se sent à court d'idées. Il faut qu'Akeno parvienne à admettre que ce n'est pas parce que Tessia et Rin ne sont pas des humaines ordinaires qu'elles sont méchantes pour autant. Une dernière idée lui vient alors à l'esprit.
« Akeno. »
« Hum ? »
« Tu te souviens du premier jour où toi, Kaede et Iku, vous êtes venu me voir ? »
« Bien sur. On voulait vérifier si cette fameuse rumeur comme quoi vous faisiez l'amour à vos patientes était vraie. »
« Et au final, j'ai accepté de m'occuper de vous pour votre première fois. Comment ça a été ? »
« C'était génial. Mais quel rapport avec... »
« Laisse moi finir. Quand ç'a été à ton tour de te faire toucher, tu te souviens comment tu avais réagi ? »
« J'avais peur. Je n'arrêtais pas de vous repousser parce que je n'étais pas sur de vouloir faire ça. »
« Mais au final, tout s'est bien passé. Et bien là, c'est pareil : Tessia fait peut-être peur à voir comme ça, mais je peux t'assurer qu'elle n'est animée que de bonnes intentions. Et ce n'est pas parce qu'elle a des pouvoirs qu'elle est méchante pour autant ? »
« Comment vous pouvez le savoir ? »
Shiro marque un temps dans la conversation. C'est dans cette phrase que tout va se jouer. Son avenir, l'avenir de Tessia, l'avenir de leur orgie collective... Tout est rassemblé dans ces quelques mots.
« Parce que toi, une fille gentille, intelligente et forte, tu as accepté de confier ta première fois à une femme qui possède elle aussi des pouvoirs hors du commun. »
Akeno regarde Shiro en écarquillant les yeux. Les émotions déferlent en elle tandis qu'elle comprend ce que son infirmière veut lui dire.
« Vous... vous êtes un démon ? »
« Non. Je suis une humaine, comme toi. C'est juste que je suis venue au monde avec des pouvoirs particuliers. »
« Quels pouvoirs ? »
« Eh bien, je peux utiliser ma voix pour pousser les sentiments d'une personne à mon égard à se manifester. Dans ton cas, je m'en suis servi la première fois que tu t'es retrouvée dans mes bras pour t'aider à réaliser que tu m'aimais. Et ça... »
L'infirmière embrasse l'adolescente avec tendresse et douceur.
« … ça n'a jamais été l’œuvre d'autre chose que ton cœur. »
Akeno reste immobile. En regardant Shiro, elle n'arrive pas à lui en vouloir. Toute sa peur, sa paranoïa et sa colère ont fondu comme neige au soleil. Elle sait qu'elle aime cette femme, peu importe ses pouvoirs. Des sentiments aussi forts ne peuvent pas être l’œuvre d'un quelconque sortilège ou illusion. Ils sont aussi réels que l'air qu'elle respire. C'est avec cette pensée qu'elle vient embrasser l'infirmière à son tour.
« Je vous aime, Shiro. »
« Je t'aime aussi, mon petit cône glacé. »
Shiro fait un gros câlin à Akeno.
« M'aimes tu suffisamment pour me faire confiance et donner une chance à Tessia et aux jeunes filles qui l'accompagnent ? »
« Oui. Je veux bien. »
« C'est vrai ? »
« Oui. Tant que vous me promettez d'intervenir en cas de pépin. »
« Tu as ma parole. Je le jure sur mon honneur d'infirmière. »
Et finalement, c'est le sourire aux lèvres que les deux filles retournent à l'infirmerie. Quand elles entrent, elles découvrent Iku en train de jouer avec Tessia sous sa vraie forme tout en posant des tas de questions à la succube et à ses soumises, tandis que Kaede se contente de la regarder. Leur retour est accueilli avec appréhension.
« Akeno accepte de participer à notre orgie. »
Tout le monde se réjouit d'entendre la nouvelle.
« Mais d'abord, j'aurais une question pour Tessia-senseï. »
Akeno use de la formulation respectueuse japonaise parlant des professeurs pour s'adresser à la succube. C'est sa manie des rangs scolaires. C'est pour ça qu'elle vouvoie Shiro.
« Shiro dit que vous ne l'avez pas manipulée pour qu'elle organise cette orgie. Vous pouvez me jurer que c'est vrai ? Et aussi, quel intérêt y a-t-il à coucher avec une succube ? J'ai lu dans beaucoup de livres que vos semblables dévorent l'énergie vitale des personnes avec qui elles font l'amour. Comment peut-on être sur que vous n'allez pas nous faire la même chose ? »
-
Tessia eut une légère grimace en voyant l'élève s'enfuir et en se faisant gronder par Shiro. Tout ne s'était vraiment pas passé comme prévu. Elle n'avait pas été assez diplomate dans sa manière d'exprimer les choses. Et les folies des filles avaient mis plus d'embarras qu'ils n'avaient détendu l'atmosphère.
La succube se tourna vers ses soumises mais ne se senti pas l'âme de les gronder alors que celles-ci regardaient la porte par laquelle avaient disparues l'infirmière et leur camarade de lycée avec des expressions anxieuses.
- Les filles, venez ici… Leur dit Tessia en s'agenouillant pour leur ouvrir les bras.
Ayako, Rin et Sakura ne se firent pas prier et vinrent se blottir contre elle.
- On a fait une bêtise ? Demanda Sakura inquiète.
- Je ne suis pas sûre qu'on puisse appeler ça "une bêtise", hésita Tessia après quelques secondes de réflexion. Mais vous vous souvenez que je vous ai préparées de longues semaines à l'avance avant de me révéler à vous ? J'aurais dû faire quelque chose de moins dur pour elles toutes…
- Elle va pas aller à la police pour si peu j'espère ? S'inquiéta Ayako. Elle risque surtout d'avoir des ennuis si elle dit que vous êtes une succube. Personne voudra la croire !
- Elle n'a pas besoin de dire que je suis une succube pour me faire beaucoup d'ennuis, lui rappela Tessia. Mais je pense que Shiro arrivera à la convaincre.
Du moins je l'espère… Songea-t-elle un peu anxieuse malgré tout.
Puis elle avisa les deux autres patientes de Shiro restée dans la salle et leur sourit.
- Rin, tu veux bien faire du thé pour tout le monde e attendant que Shiro revienne ?
La lycéenne acquiesça de la tête et alla faire bouillir de l'eau tandis que Sakura s'enquit auprès des deux filles restées ce qu'elles voulaient boire dans le choix de thés de l'infirmerie.
Tout le monde s'assit et Tessia laissa les élèves discuter et faire un peu plus ample connaissance car elles étaient toutes dans des classes différentes et ne semblaient pas avoir de club ou d'activité en commun.
Elle ne l'avouerait jamais, mais elle s'accouda contre la fenêtre surtout pour pouvoir surveiller la sortie de l'école et guetter si la dernière patiente de Shiro s'enfuyait du bâtiment. Elle ne voulait pas avoir à en arriver là, mais s'il le fallait, elle était prête à intervenir pour intercepter la dernière patiente de l'infirmière si elle ne parvenait pas à la raisonner.
Heureusement, les deux revinrent au bout de seulement quelques minutes et Tessia pu relâcher son souffle en même temps que sa tension en les voyants repasser la porte des locaux.
« Akeno accepte de participer à notre orgie. »
Tessia hocha la tête avec un sourire ravi tandis que ses trois soumises se mettaient à pousser divers exclamations de soulagement.
« Mais d'abord, j'aurais une question pour Tessia-senseï. » Intervint la demoiselle, suscitant la surprise de cette dernière. « Shiro dit que vous ne l'avez pas manipulée pour qu'elle organise cette orgie. Vous pouvez me jurer que c'est vrai ? Et aussi, quel intérêt y a-t-il à coucher avec une succube ? J'ai lu dans beaucoup de livres que vos semblables dévorent l'énergie vitale des personnes avec qui elles font l'amour. Comment peut-on être sûr que vous n'allez pas nous faire la même chose ? »
Tessia laissa filer quelques secondes pour réfléchir à la question de la demoiselle tout en buvant le thé de sa tasse.
- Je peux te jurer que je ne l'ai pas poussée à le faire Akeno-chan, admit Tessia. Ce qui me semble un peu plus compromis, c'est de savoir si tu me croiras, quand bien même jurerais-je sur la tête de ma fille, fit-elle remarquer en posant sa tasse.
- Savoir quel est l'intérêt de faire l'amour avec moi ? Cette question est surprenante je trouve. Mais à ce niveau-là, laisse-moi te demander quel est l'avantage de coucher avec qui que ce soit ? Après-tout, la procréation assistée permet aujourd'hui de perpétuer l'espère humaine sans que quiconque ait à toucher une autre personne de toute sa vie. Partant de là, pourquoi continuer à faire l'amour qui est une dépense d'énergie très conséquente sans garantie de reproduction au bout. Surtout si j'en juge par le parc que j'ai sous les yeux. Si une seule d'entre vous tombe enceinte des affaires d'une autre, je crierai au miracle ! À moins que je ne donne un coup de main magique, mais ce n'est pas exactement le but recherché à vos âges.
Rin, Sakura et Ayako gloussèrent à la blague. Il était vrai qu'entre huit filles, il était un peu difficile de s'imaginer qu'elles puissent se mettre enceintes les unes-les autres.
- Si je dois mettre en avant un argument pour partager mon lit… Et bien, tu as déjà eu beaucoup d'amante qui ont plus de deux mille ans d'expérience derrière elles ? J'ai eu énormément de temps pour accumuler de l'expérience et apprendre des nouvelles techniques au lit. C'est mon atout principal. Avec mon corps bien sûr, mais je crois que vous avez déjà goûté à un morceau de choix avec Shiro alors je ne mettrais pas trop le mien en avant, plaisanta Tessia pour essayer de détendre l'atmosphère.
Elle marqua une pause avant de s'approcher de s'accouder contre le rebord de la fenêtre.
- Ta dernière question est très pertinente en revanche. Tes livres n'ont pas entièrement tort. Je me nourris bel et bien de l'énergie d'autres personnes. Mais j'y mettrais un bémol ma chérie. Je vais t'expliquer. Je peux ? Questionna Tessia en montrant le tableau blanc de Shiro sur le mur.
Une fois l'accord obtenu, Tessia se saisit d'un stylo noir et dessina rapidement les contours d'une femme sur le tableau. Elle prit ensuite un stylo rouge et dessina une masse dans le haut du corps de la femme. Puis elle en prit un bleu et dessina une autre masse plus petite située dans le ventre.
- Chez les êtres humains, nous les succubes distinguons deux types d'énergie. La rouge, je l'appelle le "capital-vie". C'est elle que vous allez user avec le temps qui passe et qui correspond à la mort de l'individu quand elle est complètement utilisée. L'autre, la bleue, c'est celle que j'appelle "l'énergie vitale". C'est celle que vous créez en mangeant et en dormant et que vous utilisez tout le long de la journée pour bouger, réfléchir, etc… Son niveau fluctue tout le temps, mais c'est dans cette énergie-là que je puise. Pourquoi ? Parce que si je touche à la rouge vous allez perdre du temps de vie, ce qui est idiot et inutile parce que tant que vous êtes vivante vous pouvez produire de la bleue qui me nourrit tout aussi bien même si vous en avez moins. Donc en résumé, je gagne à ne prendre que l'énergie vitale puisque je peux me nourrir plus longtemps sur la même personne. Et en plus, j'ai découvert en faisant l'expérience avec Rin que ça fait maigrir, dit-elle en désignant la jeune fille à taille de guêpe.
Elle se tourna vers les autres patiente en leur désignant tour à tour Rin et Sakura.
- Je me nourris sur Rin depuis plus de huit mois et sur Sakura… Ça fait combien ma chérie ? Six mois ?
- Un peu moins, précisa Sakura. Cinq mois et une semaine.
- Voilà. Et le plus important, je peux choisir si je me nourris ou non. Et j'ai pour code de conduite personnelle de ne me nourrir que sur des personnes consentantes, sauf certains cas vraiment très particuliers. Mais je vous rassure, il n'y a aucune chance que vous entriez dans cette catégorie mes colombes. Et puis vous savez, votre infirmière est très forte aussi avec ses "talents cachés", alors si jamais vous trouvez qu'il y a des problèmes, elle interviendra et vous serez toutes en sécurité avant d'avoir eu le temps de dire "ouf", termina Tessia en adressant un clin d'œil amusé à l'infirmière.
Tessia prit ensuite le chiffon pour nettoyer ce qu'elle avait dessiné au tableau. Puis elle se tourna vers l'assemblée.
- Mais puisque je vous ai fait peur, pour m'excuser je vous ferais à manger chez moi avant de commencer. Comme ça vous aurez toutes une bonne raison de faire du sport juste après. Et puis, je cuisine depuis à peu près vingt ans, alors je me débrouille pas trop mal.
Elle laissa la nouvelle faire son petit effet avant de reprendre.
- Encore des questions où je vais chercher les clés du minibus de l'école ?
-
Shiro craint que les questions d'Akeno ne poussent la succube à faire une bêtise. Mais au lieu de ça, elle se contente de boire son thé avant de se lever pour répondre.
- Je peux te jurer que je ne l'ai pas poussée à le faire Akeno-chan.Ce qui me semble un peu plus compromis, c'est de savoir si tu me croiras, quand bien même jurerais-je sur la tête de ma fille.
L'adolescente se laisse légèrement atteindre par cette phrase. Pour être prête à jurer ce qu'on dit sur la tête d'une personne qu'on a mis au monde, c'est que ça doit être vrai. L'infirmière, quant à elle, se dit que, si Tessia a une fille, elle fera une partenaire plus que plaisante.
- Si je dois mettre en avant un argument pour partager mon lit… Et bien, tu as déjà eu beaucoup d'amante qui ont plus de deux mille ans d'expérience derrière elles ? J'ai eu énormément de temps pour accumuler de l'expérience et apprendre des nouvelles techniques au lit. C'est mon atout principal. Avec mon corps bien sûr, mais je crois que vous avez déjà goûté à un morceau de choix avec Shiro alors je ne mettrais pas trop le mien en avant.
Iku rit doucement à la réponse de l'enseignante, Kaede est trop dissipée pour prêter attention à la conversation. Même Akeno, qui ne peut qu'admettre qu'elle a raison : Shiro est une pièce de viande de grande qualité.
- Ta dernière question est très pertinente en revanche. Tes livres n'ont pas entièrement tort. Je me nourris bel et bien de l'énergie d'autres personnes. Mais j'y mettrais un bémol ma chérie. Je vais t'expliquer. Je peux ?
Elle désigne le tableau blanc accroché au mur.
« Bien sur. Allez y. »
Tessia dessine sur le tableau une forme semblable à un corps féminin. Elle trace ensuite à l'intérieur de cette forme un cercle rouge en haut et un cercle bleu plus bas.
- Chez les êtres humains, nous les succubes distinguons deux types d'énergie. La rouge, je l'appelle le "capital-vie". C'est elle que vous allez user avec le temps qui passe et qui correspond à la mort de l'individu quand elle est complètement utilisée. L'autre, la bleue, c'est celle que j'appelle "l'énergie vitale". C'est celle que vous créez en mangeant et en dormant et que vous utilisez tout le long de la journée pour bouger, réfléchir, etc… Son niveau fluctue tout le temps, mais c'est dans cette énergie-là que je puise. Pourquoi ? Parce que si je touche à la rouge vous allez perdre du temps de vie, ce qui est idiot et inutile parce que tant que vous êtes vivante vous pouvez produire de la bleue qui me nourrit tout aussi bien même si vous en avez moins. Donc en résumé, je gagne à ne prendre que l'énergie vitale puisque je peux me nourrir plus longtemps sur la même personne. Et en plus, j'ai découvert en faisant l'expérience avec Rin que ça fait maigrir.
En effet, toutes pouvaient observer la taille de guêpe de la jeune fille, qui sert de nourriture à sa maîtresse depuis plus de huit mois.
- Et le plus important, je peux choisir si je me nourris ou non. Et j'ai pour code de conduite personnelle de ne me nourrir que sur des personnes consentantes, sauf certains cas vraiment très particuliers. Mais je vous rassure, il n'y a aucune chance que vous entriez dans cette catégorie mes colombes. Et puis vous savez, votre infirmière est très forte aussi avec ses "talents cachés", alors si jamais vous trouvez qu'il y a des problèmes, elle interviendra et vous serez toutes en sécurité avant d'avoir eu le temps de dire "ouf".
Shiro doute grandement que ses pouvoirs puissent rivaliser avec ceux de la succube, mais elle ne s'inquiète pas pour autant. Tessia n'est pas dangereuse, du moins pas tant qu'on cherche à la défier sur le plan sexuel.
- Mais puisque je vous ai fait peur, pour m'excuser je vous ferais à manger chez moi avant de commencer. Comme ça vous aurez toutes une bonne raison de faire du sport juste après. Et puis, je cuisine depuis à peu près vingt ans, alors je me débrouille pas trop mal.
L'infirmière et ses patientes se réjouissent à cette idée. Rien ne vaut un bon dîner pour se donner des forces avant de se faire une bonne partie de jambes en l'air.
- Encore des questions où je vais chercher les clés du minibus de l'école ?
Tous les regards se tournent vers Akeno. Shiro vient même se mettre dans son dos pour lui parler.
« Qu'en dis tu, Akeno ? Tu es convaincue ? »
L'adolescente réfléchit un instant. Certes, Tessia et ses soumises sont de parfaites étrangères, mais elles ont la confiance de Shiro. De plus, l'enseignante a eu le cran d'être honnête sur sa nature et sur les pouvoirs qu'elle et Rin possèdent. Enfin, elle est la seule à ne pas être d'accord avec ce projet d'orgie, et la pression collective lui pèse sur les épaules.
« D'accord. Maintenant, je suis totalement sure de moi. Je viens avec vous. »
Tout le monde se réjouit de l'entendre. L'infirmière va même jusqu'à lui offrir un petit baiser sur les lèvres.
« Je suis contente que tu soies de la fête, Akeno. Ça n'aurait pas été pareil sans toi. »
« C'est vrai, Akeno. Sans toi, on se serait ennuyés. »
Iku pense sûrement plus au plaisir physique qu'émotionnel, mais puisque l'intention y est, il n'y a pas de quoi se plaindre. C'est à ce moment que Kaede revient parmi l'assistance.
« Hein ? Qu'est ce qui se passe ? »
« Akeno vient avec nous. »
« Super. Plus on est nombreuses, mieux ce sera. »
« C'est sur. »
Shiro va se mettre aux côtés de Tessia, puis s'adresse à tout le monde.
« Approchez, vous toutes. On va discuter des détails, mais il ne faut pas qu'on parle trop fort pour ne pas se faire prendre. Allez, venez. »
Le groupe se rassemble autour de leurs deux maîtresses, Shiro et Tessia.
« On va toutes monter dans le minibus de l'école, et Tessia a accepté de toutes nous conduire. On ira d'abord chez moi pour récupérer des matelas supplémentaires et, éventuellement, un peu de matériel. Ensuite, on va toutes chez Tessia. On dîne, ensuite on passe aux choses sérieuses.
Akeno, Kaede et Iku, vous savez quoi dire à vos parents pour qu'ils ne se doutent de rien. »
« Oui. On leur dit qu'on va dormir chez ''une amie'' qu'ils ne connaissent pas et on rentre le lendemain. Et comme il n'y a pas cours demain, on pourra rester plus longtemps. »
« C'est bien. Tessia, vous avez quelque chose à ajouter ? »
La succube met au clair les derniers détails.
« Bon. Partez devant, les filles, il faut que je parle en tête-à-tête avec Tessia. »
Les adolescentes quittent l'infirmerie et se dirigent vers l'entrée de l'école. L'infirmière et l'enseignante restent seules dans la pièce blanche. Sans prévenir, Shiro vient embrasser Tessia. Un baiser plein d'énergie, qui dure trente bonnes secondes avant que leurs lèvres se détachent.
« Merci de me permettre de prendre part à une orgie aussi grandiose, Tessia. Et merci de m'avoir fait découvrir qu'il existe des créatures merveilleuses comme les succubes dans ce monde.
Bon, allons vite les rejoindre avant qu'elles ne fassent une bêtise. Telle que je connais Iku, elle serait capable de sauter sur quelqu'un avant le début de la soirée. »
-
Les détails logistiques furent rapidement expédiés. Les filles devaient contacter leurs parents et autres tuteurs légaux, les prévenir passer une soirée chez une amie ou autres excuses dans le genre. Tessia devait passer à la salle des enseignant, emprunter le minibus sous le prétexte d'aider un club a déménager des affaires encombrantes. Le premier arrêt serait ensuite pour l'appartement de Shiro afin d'y prendre des futons supplémentaires à répartir sur le sol du salon de Tessia. Un autre arrêt serait fait au magasin pour y acheter le nécessaire pour que Tessia cuisine une fois à la maison pour autant de monde.
Dans le domaine moins conventionnel, la succube expliqua que les filles devraient rester en groupe autour de Rin pendant les courses et que celle-ci déploierait un bouclier d'oubli autour d'elles pour éviter que les gens ne se souviennent avoir vue toutes ces demoiselles se promener ensembles une bonne partie de la soirée et que nul ne se souvienne non plus les avoirs vues toutes ensembles dans un minibus de l'école rempli de futons, conduit par leurs institutrice et secondé par leur infirmière à la réputation légèrement sulfureuse toutes les deux.
Sitôt arrivé à la maison, le principe était aussi simple, les demoiselles transporteraient futons et commissions dans l'appartement de Tessia, répartiraient les futons, aideraient à la première phase de préparation du repas à couper les légumes et autres denrées. Puis, pendant que Tessia terminerait de préparer le repas, avec peut-être un peu d'aide de Shiro, les jeunes filles auraient pour mot d'ordre de passer toutes à la douche et au bain, Rin, Ayako et Sakura leur indiquant où trouver savon, shampoing, peignoirs et serviettes pour ensuite revenir à l'heure de manger. Bien sûr, elles devaient aussi mettre leurs vêtements à laver afin qu'aucune odeur ne subsiste pour le lendemain lors de leur retour dans leurs foyers. Et enfin, Une fois les adultes propres elles aussi, et le repas avalé, la dernière toute nue au salon aurait un gage. Et la nuit s'annonçait très, très longue.
« Bon. Partez devant, les filles, il faut que je parle en tête-à-tête avec Tessia. » Leur dit ensuite Shiro, ce qui fit soulever à l’institutrice un sourcil surpris.
L'infirmière laissa les filles se disperser, leur donnant rendez-vous sur le parking de l'école tandis que la succube s'appuyait contre le bureau de l'infirmerie, attendant de voir ce que Shiro lui voulait. Quand celle-ci revint vers elle et l'embrassa, la succube se laissa faire avec le sourire et entoura la jolie femme en blouse blanche de ses bras.
« Merci de me permettre de prendre part à une orgie aussi grandiose, Tessia. Et merci de m'avoir fait découvrir qu'il existe des créatures merveilleuses comme les succubes dans ce monde. Bon, allons vite les rejoindre avant qu'elles ne fassent une bêtise. Telle que je connais Iku, elle serait capable de sauter sur quelqu'un avant le début de la soirée. »
Tessia la retint encore une seconde et frotta tendrement son nez contre celui de l'infirmière.
- Nul besoin de me remercier Shiro, dit-elle tout bas. Depuis des siècles que je vis, il est extrêmement rare de croiser des mortelles aussi intéressantes que vous. Autant je n'ai rien fait de ce genre à mes soumises qui sont un peu jeunes pour cela, autant, je commence à songer très fermement à vous faire mienne, souffla-t-elle avec un clin d'oeil. Et laissez-moi vous révéler une chose que peux savent et que même mes soumises ignorent...
Elle relâcha l'infirmière et vint près du tableau désigner la zone d'énergie rouge, le capital-vie d'une personne.
- Les succubes peuvent puiser dans cette énergie pour la réduire. Ce que presque personne ne sait, c'est que nous pouvons aussi à l'inverse, l'augmenter et maintenir ainsi la jeunesse de la personne qui en bénéficie comme s'il s'agissait d'une succube elle aussi.
Elle fit un clin d'oeil à l'infirmière.
- Je ne vous demande pas de prendre une décision tout de suite, mais pensez-y. Vous et moi, et encore des décennies voir des siècles pour découvrir ce que la vie peut nous réserver. Bon je souhaiterais quand même un petit quelque chose en retour, mais nous savons toutes deux que c'est loin d'être désagréable comme rétribution, dit la succube en caressant la courbe des fesses de l'infirmière du plat de sa main.
Elle saisit ensuite délicatement son poignet et lui fit un léger baisemain avant de s'absenter, la laissant réfléchir tout en rangeant son infirmerie. Après tout, même si le concierge n'était pas très bavard, il n'en pensait souvent pas moins. Autan éviter de lui laisser trop de preuves de ce qu'il se passait dans ces locaux.
Tessia se surprit à siffloter en ressortant pour aller à la salle des enseignants. Cette journée qui avait vraiment si mal commencée s'annonçait formidable pour la suite.
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