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*Esquive de peu une explosion, sur une console près de lui.* Olà ! Du calme, mon grand !
Oui, comme souvent, je parle au TARDIS. C'est principalement pour essayer de le calmer, même si je sais que ça ne sert à rien. Vu les bruits qu'il pousse, et la fumée qui se dégage d'un peu partout, il doit souffrir, et j'aime pas du tout ça. Je ne l'ai jamais vu en aussi mauvais état. Enfin, pas depuis ma dernière régénération, où il s'en ait quand même pris plein la tronche. J'étais actuellement aux commandes de la console de vol atmosphérique, pour tenter de stabiliser la trajectoire de mon vaisseau, mais dans son état, c'est peine perdu. Même en manipulant le levier et le manche à balais, je n'arrivais pas à suivre une trajectoire linéaire, sans parler du fait que j'esquivais, parfois de justesse, les divers bâtiments que l'on croisait sur la route. Et vu le boucan (https://youtu.be/bKPw6ixIhwA) qu'il fait, sans parler des horribles grincements dut à ses blessures, je doute passer inaperçu...
Par pitié, faites qu'il y ait un parc, dans les environs !!!
Je n'avais pas envie de retrouver le TARDIS encastré dans le mur d'un immeuble, en pleine ville, non plus. Mais fort heureusement, cette ville possédait un parc, vide de tout promeneurs et de lac, qui plus est. Parfait ! Aucun risque que je fasse des victimes innocentes, ou que mon vaisseau parte je ne sais où. Je vous rappelle quand même que le TARDIS n'aime pas l'eau, hein. Non, la pluie, c'est différent. Mais trêve de bavardage, je dois encore me poser.
Tiens bon, encore un effort ! Tu vas bientôt pouvoir te reposer !
Je crois qu'il m'a comprit, car j'ai enfin pus prendre une trajectoire, approximativement droite, avant d'essayer de ralentir. Malheureusement, je crois qu'il a trop hâte que ça s'arrête, car les commandes de vitesse ne répondaient plus. Du coup, j'ai branché le pilote automatique, avant de m'accrocher à une des barrières, qui entourait la passerelle, pour me préparer au choc.
GERONIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!![iframe=600,400]https://www.youtube.com/embed/6QGbsNIZ-uo[/iframe]
Le choc a été franchement violent. Encore plus d'étincelles et d'explosions se produisaient de partout, dans la salle de commande, tandis que, malgré la gravité artificielle, je sentait que le TARDIS partait dans tout les sens, dehors. On a dut faire pas mal de dégâts, je crois... Agrippé comme je pouvais à la rambarde, j'attendais que tout s'arrête, avant de presque me retrouver en bas de la plateforme, tellement le dernier choc, qui a stoppé mon vaisseau, était violent. Le temps de reprendre mes esprits, et de me remettre sur pieds, et je sortirais, pour voir le résultat de ce crache...
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*Woahahahah oh, woahahah oh*
« Engagez Mach-10…
- Engagement Mach-10. »
Les réacteurs de l’armure sifflèrent, puis, dans une explosion assourdissante, l’armure bleuâtre fila à toute allure, ses générateurs surchauffant, tandis qu’elle approchait de Mach-10. Elle sentit son corps bouger de droite à gauche, vit plusieurs voyants s’allumer dangereusement, clignotant sur son HUD, mais tint bon. Les boucliers de l’armure supportaient le choc, et l’armure s’envolait de plus en plus, dépassant les îles du littoral japonais pour s’envoler au-dessus de la cime des nuages, les réacteurs formant derrière eux une longue traînée de fumée. Sur un autre écran holographique, elle voyait la vitesse augmenter à toute allure, tandis que, de l’extérieur, son armure se transformait en une météorite.
En 2004, le X43-A, un avion supersonique expérimental conçu par la NASA, avait réussi à dépasser le record du monde de vitesse en atteignant, pendant une dizaine de secondes, Mach 9.8, soit une vitesse avoisinant les 11 000 kilomètres par heure. Un vol spécial, car le X43-A avait été envoyé en l’air, à douze kilomètres au-dessus d’un sol, par un autre avion, et avait été propulsé dans la stratosphère. Cette vitesse correspondait à environ cinq fois la vitesse du Concorde, et Iron Girl était en train d’essayer de l’atteindre, effectuant de nouveaux tests. Lors du dernier essai, l’un des réacteurs de l’armure avait explosé à cause d’une trop forte surchauffe, et elle s’était écrasée en plein Océan Pacifique. À cette vitesse, Rachel n’entendait même plus la musique qu’elle avait lancé en quittant Seikusu Base Camp, et en entreprenant de faire en quelques heures le tour de la Terre. Coldplay (https://www.youtube.com/watch?v=dvgZkm1xWPE) ne chantait plus, et seul résonnait le hurlement des moteurs, alors que, en filant, elle s’élevait de plus en plus dans l’atmosphère. Comme pour le X43-A, son armure utilisait la technologie dite du « Scramjet », consistant à utiliser l’oxygène dans l’air pour provoquer la combustion de l’hydrogène, et ainsi se propulser en l’air. Elle utilisait ainsi son générateur spécial et exceptionnel, ce disque monolithique abritant de l’antimatière, et une nouvelle armure, bleuâtre, spécialement renforcée et améliorée par le laboratoire du Docteur Cunningham. Il avait incorporé une playlist, et Rachel, qui aimait bien Coldplay, s’était faite plaisir… Après sa convalescence et tous les évènements survenus avec X-23*, c’était bien la moindre des choses.
Rachel continuait à voler, quand une alarme se mit à bipper sur son écran.
« Que… ?
- Annulation du vol experimental, Officier Hawkes. L’observatoire vient de détecterter une anomalie… »
S’ensuivit toute une série de termes techniques et de codes pour, en gros, indiquer qu’un UFO (Unidentified Flying Object) venait d’être repéré dans le secteur aérien de Seikusu. Rachel décéléra alors, coupant les moteurs, puis se retourna, et profita de la descente pour foncer à toute allure. Elle ne tarda pas à voir les collines de Seikusu, les toits, et ralentit encore sa chute, en tourbillonnant sur elle-même, s’approchant de la baie de Seikusu. Elle se redressa en longeant l’eau, creusant l’eau, et s’envola au-dessus de la plage, amenant les touristes et les baigneurs à relever la tête en voyant ce curieux engin en train de s’envoler. Elle fila entre les rues, et se rapprocha du parc, où elle ne tarda pas à voir, au milieu des arbres du sous-bois, un cratère, et des arbres renversés.
« Qu’est-ce que… ? »
Au milieu d’une longue traînée de cendres noirâtres, couchée contre le tronc d’un arbre, une cabine téléphonique bleue était posée là. De la fumée s’en échappait, et Rachel, en vol stationnaire, observa cet engin, sans trop y croire. Son armure détectait d’importants signaux électroniques s’échappant de cet appareil, et elle se dépêcha de confirmer la présence d’un UFO, et de demander la venue d’une équipe spécialisée, ainsi que celle de la police, afin de ceinturer ce quartier. Le crash de ce vaisseau avait dû attirer bien des badauds, et, fort heureusement, il s’était renversé dans une partie assez isolée du parc, ce qui faisait qu’il n’y avait encore personne.
Iron Girl se rapprocha de l’engin, continuant à l’analyser avec les capteurs de son armure. Elle n’avait jamais rencontré une telle chose…
*Depuis quand les extraterrestres volent dans des cabines téléphoniques, maintenant ?!*
Rachel ouvrit son canal radio, et s’humecta les lèvres, puis se mit à parler, sans que sa voix ne soit trafiquée par l’armure, puisqu’elle émanait de l’intérieur de cette dernière :
« Allô ? Allô ? Est-ce qu’il y a une créature vivante à l’intérieur ? »
En supposant qu’elle puisse la comprendre… Et qu’elle n’était pas hostile.
* : Cf. RP « La Vengeance dans la Peau (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14288.0) »
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Booooon... Le TARDIS est enfin stabilisé, mais surement pas posé debout, comme d'habitude. Même avec la gravité artificielle, je sens qu'il est de travers. Faut que je pense à voir ce qui cloche... Bref, je suis toujours accroché à la rambarde, moi. Je me suis remis sur pieds, avant de m'approcher d'une des consoles centrales, et plus précisément du clavier, de déplacer un des deux écrans devant moi, et de regarder l'étendue des dégâts. Ca va, c'est pas trop important, il va pouvoir se réparer... Se soigner... Rhaaa ! Pourquoi il a fallu que les Seigneurs du Temps créent un vaisseau en partie organique, aussi ?! Bon, il va pouvoir résorber ses dégâts/blessures tout seul, avec un peu de temps. Tien, je viens de voir, sur la console de scann (oui, j'ai spécialisé chaque console, c'est plus pratique, et plus rapide, pour trouver les commandes qu'on cherche.), un voyant rouge clignotant, signe qu'on essayait d'analyser le TARDIS.
Oooooh nononononononononon !!!!!! Surement pas !
Je me suis "jeté" sur la console, avant d'actionner diverses manettes et autres boutons, pour activer un système de brouillage. Pas vraiment envie que les secrets du TARDIS soient copiés/révélés, moi. Bon, voyons voir où j'ai att... Encore un voyant clignotant. Ah, cette fois, c'est sur la console de communication. Je m'en suis alors approché, pour voir qu'elle avait à 75% grillé. Fichtre... J'ai quand même allumé le seul haut-parleur encore fonctionnel, mais je n'ai rien compris au message. Tout ce que j'ai cru comprendre, c'est qu'une femme a essayé de me parler. Et c'est même pas la peine que j'essaye moi même, le micro est grillé, lui aussi. Bon, plus qu'une solution, sortir et voir ce qui se passe dehors. J'ai contourné le pillé centrale, avant de d'avancer vers la porte. Oh, maintenant que j'y pense... J'ai arrangé ma veste en Tweed, avant de redresser mon noeud pap', et d'ouvrir les portes. Sauf que...
Oh WHOW !!!
Repris par la gravité terrestre, et à cause de la position du TARDIS, je me suis littéralement casser la figure, me retrouvant face contre terre. Ca secoue ! Je me suis rapidement relevé, avant de me tourner vers mon vaisseau, et... Et je comprends mieux pourquoi je le sentais pencher. Il est littéralement couché sur un pauvre arbre.
Et bin, tu te gêne pas, toi !
Bon, je vais le laisse comme ça, si c'est la position qu'il a choisi, pour se reposer. J'ai fais volte-face, pour explorer un peu les environs, mais je me suis retrouvé plutôt en face d'une personne, et plus précisément une femme, d'après le... Carrossage ? Ouais, c'est ça. Donc d'après le carrossage de son armure. Très jolie, d'ailleurs, mais je vais me retenir de la scanner. Enfin, pour l'instant...
Oh... Salut !
J'ai, une nouvelle fois, redressé mon noeud pap', avant de regarder les environs.
Ooouuufff... Désolé, pour les dégâts, mais je n'ai pas pus contrôler l'atterrissage. Mon TARDIS a tendance... A n'en faire un peu qu'à sa tête.
J'ai légèrement souris, avant d'entendre le concerner grogner. J'ai aussitôt tourné la tête vers lui.
Hé ! C'est pas moi, qui a bloqué la commande des gaz, pour atterrir au plus vite !
J'ai alors soupiré, avant de reporter mon attention vers la femme en armure, et de lui sourire.
Oh, veuillez m'excuser, j'en oublie les politesse. Je suis le Docteur. Aurais-je l'honneur de connaître votre nom et votre visage, jeune fille ? Oh, et je suppose que c'est vous, qui avez essayé de contacter la radio de mon vaisseau ?
Je refrène encore mon irrésistible envie de scanner cette armure, mais ça me titille de plus en plus...
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Rachel n’eut aucune réponse émanant de la cabine téléphonique, et sentit même un brouilleur se mettre en place.
« KRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR… !!
- Argh ! »
Elle serra les dents en sentant son oreille hurler, et coupa la radio. Impossible de scanner cet appareil, c’était comme si un pare-feu imperméable et impénétrable venait de se mettre en place. Rachel commença à se méfier, et vérifia, par mesure de précaution, les niveaux d’énergie de son armure. Ses tirs plasma étaient prêts le cas échéant, et, alors qu’elle hésitait, la porte de la cabine s’ouvrit, et un curieux bonhomme débarqua, venant se casser la figure. Un brushing improbable, une veste en tweed… Et cette cabine téléphonique qui avait une apparence tellement british…
*Si on me dit que c’est un vaisseau furtif du MI6, je pète un plomb…*
L’individu sous ses yeux était un stéréotype de l’Angleterre sur pattes. Il se redressa, puis avisa alors la présence d’Iron Girl, et se mit à lui parler. Cette dernière portait toujours son armure intégrale, et fronça les sourcils en l’entendant parler… Pis en entendant son vaisseau se mettre à… À grogner ?! La piste « MI6 » éclata comme un bouchon dans la tête de Rachel. Même le MI6 n’avait pas la technologie nécessaire pour ça, et, même dans un James Bond, ça ne serait pas crédible. Il appela son vaisseau « TARDIS », et Rachel, elle, restait silencieuse. Pour l’heure, elle évaluait le degré de dangerosité de l’individu, et estima que la menace était, pour l’heure, moindre. Elle ne voyait aucun système d’armement, aucune présence d’une quelconque arme à feu, et l’individu n’avait pas une attitude hostile ou menaçante. C’était très probablement un alien… Ou alors, quelqu’un venant d’une dimension parallèle, ou du futur… Les hypothèses étaient plutôt nombreuses dans sa tête.
« Oh, veuillez m'excuser, j'en oublie les politesse. Je suis le Docteur. Aurais-je l'honneur de connaître votre nom et votre visage, jeune fille ? Oh, et je suppose que c'est vous, qui avez essayé de contacter la radio de mon vaisseau ? »
L’homme était aimable… Est-ce que c’était un camouflage ? Un alien polymorphe qui s’était renseigné sur la culture terrienne avant d’échouer ici ? Son atterrissage, en tout cas, laissait à désirer. Il aurait pu tuer quelqu’un si des civils s’étaient tenus ici pour pique-niquer… Le Docteur, donc… Un curieux nom. Elle soupçonnait plutôt un alias, mais, comme il était poli, elle n’avait aucune raison de refuser de lui répondre.
Depuis l’armure, une voix de femme sortit donc, modifiée par les haut-parleurs de l’armure :
« Officier Rachel Hawkes, alias Iron Girl. J’ai effectivement essayé d’entrer en contact avec vous afin de savoir qui vous étiez, et pourquoi vous vous êtes crashé sur Terre… »
Rachel laissa planer quelques secondes. Il voulait voir son visage… Ce qui était un risque. Néanmoins, Rachel savait que l’hostilité pouvait parfois venir d’une méfiance trop forte. Par conséquent, plutôt que de prendre le risque de froisser l’individu en face d’elle, elle appuya sur un bouton, et le haut de son armure se retira. Son visage apparut ainsi, celui d’une belle femme avec une longue chevelure rousse qui disparaissait dans les tréfonds de son armure.
« …Et ce sont des questions que je me pose toujours. Vous venez d’une autre planète ? Qu’est ce donc ce TARDIS ? Et, surtout, que désirez-vous ? »
Rachel était en train de le bombarder de questions… Comme à son habitude.
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« Officier Rachel Hawkes, alias Iron Girl. J’ai effectivement essayé d’entrer en contact avec vous afin de savoir qui vous étiez, et pourquoi vous vous êtes crashé sur Terre… »
Hmm... Ok, c'est normal que sa voix soit quelque peu modifiée. Après tout, elle parle à travers des haut-parleurs, surement intégrés à l'armure. Attendez, Officier ? Arf... Une militaire... Je n'aime pas les militaires... Enfin j'aime pas leurs armes, plutôt. J'allais lui répondre, mais elle appuya sur un bouton, situé sur son casque, et sa visière s'ouvrit, laissant apparaître le magnifique visage d'une jeune femme... Rousse. Nan là, chuis jaloux. J'ai toujours voulu être roux, moi !!! Bon, on se calme Docteur, c'est pas le moment...
« …Et ce sont des questions que je me pose toujours. Vous venez d’une autre planète ? Qu’est ce donc ce TARDIS ? Et, surtout, que désirez-vous ? »
Cette fille me plait déjà. Ses trois questions n'ont fait qu'agrandir mon sourire, car j'allais prendre du plaisir, à lui répondre. J'ai réajusté mon noeud pap' (une habitude que j'ai pris), avant de prendre la parole.
D'abord, veuillez m'excuser, pour l'absence de réponse à votre appel. La radio de mon vaisseau a grillé, surement au moment du crach. Maintenant, pour vous répondre, je viens effectivement d'une autre planète. Exactement, je viens de la planète Gallifrey, située dans la constellation de Kasterborous, et je suis un Seigneur du Temps. Aucun rapport avec une quelconque noblesse, je vous rassure. Quand au TARDIS, son nom est en fait les initiales de "Temps A Relativité Dimensionnelle Inter Spatial". Pour résumé, ce vaisseau peut voyagé dans le temps et l'espace. D'ailleurs, avant de répondre à votre dernière question, je tiens à préciser que ce n'est pas la première fois, que je viens sur Terre. Mais compter le nombre total de mes atterrissages seraient bien trop long. La plus part du temps, je me suis arrêté à Londre, où j'ai empêché pas mal de fois la Terre d'être envahie par des races extra terrestres. J'dois dire que j'ai souvent eus du mal à les repousser, mais j'ai toujours eus de l'aide. Mais j'ai visité la Terre à de nombreuses époques, aussi. En majorité celle où vous vivez, mais aussi dans le passé, ou le futur. Et pour ma présence ici, mon TARDIS a repéré un nombre important d'anomalies dimensionnelles, donc je suis venu enquêter. Mais à mon arrivée aux environ de Seikusu, mon vaisseau a eut un problème, ce qui l'a endommagé. La suite, vous la connaissez...
Ah bah quand on me pose ce genre de question, je ne m'arrête plus de parler. Et puis c'est connu, j'adore parler. par contre, depuis tout ce temps, je me suis retenu de le faire, mais là, je tiens plus. J'ai engouffré ma main droite dans la poche intérieur de ma veste, avant d'en retirer mon fidèle tournevis sonique. J'ai ensuite pointé ce dernier sur l'armure, avant de la scanner. Quelques secondes plus tard, j'ai arrêté, avant de déployer mon sonique d'un coup sec du poignet, et de regarder ce dernier, pour lire les résultats.
Voyons... Un blindage en adamantium ? Très bon choix. Oh... Répulseurs, laser, électricité, lances-missiles. Sacré arsenal, que vous avez là... Quoi, même des gatlings et des lance-flammes ?! Nano-technologie, je parie. Vous êtes allé à quelle vitesse, au maximum ?
Oui bah, je suis comme ça, moi. Quand je rencontre une technologie inconnue, c'est plus fort que moi. Je suis obligé de la scanner.
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Oh non, pas les voyages temporels… Rachel, depuis qu’elle avait rejoint le SHIELD, avait consulté bon nombre de registres et d’informations sur toutes les opérations secrètes et clandestines de cette mystérieuse organisation. Elle avait découvert que le voyage temporel n’était pas qu’un délire circonscrit aux romans de science-fiction. Le SHIELD affrontait régulièrement des voyageurs temporels, ou devait continuellement faire face à des paradoxes temporels. Le Docteur Fatalis, par exemple, avait percé les secrets du voyage dans le temps, et s’en était servi pour remonter dans le passé, pour rencontrer la cruelle fée Morgane, et s’était associé avec elle. Il était ainsi devenu, outre un inventeur de génie, un magicien redoutable, mélangeant ainsi technologie et magie. De même, l’un des ennemis récurrents du SHIELD et des Avengers était un certain Kang, un voyageur temporel qui avait tenté de revenir dans le passé pour développer les prémices d’une tyrannie millénaire, et revenir dans son époque, afin de contrôler le monde entier. Et encore, Rachel ne parlait pas des milliers de pages de rapports sur les multiples paradoxes temporels.
Cet homme était donc un extraterrestre capable de voyager dans l’espace et dans le temps grâce au TARDIS. Son style très british venait du fait qu’il allait régulièrement à Londres… Il avait donc dû prendre comme modèle terrien les stéréotypes anglais, avec le brushing hors norme, le nœud-papillon, et la veste en tweed… Sans parler de l’apparence du TARDIS, qui aurait tout à fait pu apparaître dans la Londres des années 1960’s, avant l’essor des téléphones mobiles et l’abandon des cabines publiques.
L’homme avait donc sauvé le monde à plusieurs reprises. Curieusement, Rachel n’avait jamais entendu parler de lui dans les registres du SHIELD. Soit elle n’avait pas encore lu ces informations, soit elle n’y avait pas accès… Soit le SHIELD ne le savait tout simplement pas. L’organisation aimait donner l’impression au monde entier qu’elle était une organisation orwellienne, qui connaissait tout sur tout, mais, dans les faits, c’était beaucoup plus compliqué. Quantité d’informations échappaient à l’organisation, et quantité d’informations étaient également confidentielles. Le SHIELD appliquait la stratégie du cloisonnement, qui consistait, lors d’opérations militaires secrètes, à ne donner qu’une partie des informations aux agents. De cette manière, en cas de capture, un agent ne pouvait pas tout communiquer. L’inconvénient de ce système, c’est qu’il tendait à rendre l’organisation tentaculaire, et donc imperceptible, et difficile à cerner.
L’extraterrestre avait tout dit, et poursuivit alors, en détaillant les systèmes d’armement de l’armure :
« Voyons... Un blindage en adamantium ? Très bon choix. Oh... Répulseurs, laser, électricité, lances-missiles. Sacré arsenal, que vous avez là... Quoi, même des gatlings et des lance-flammes ?! Nano-technologie, je parie. Vous êtes allée à quelle vitesse, au maximum ? »
Rachel fronça les sourcils. En théorie, c’était elle qui posait les questions… Elle croisa les bras, et pencha la tête sur le côté.
« …J’approche de Mach-10 finit-elle par répondre. Du moins, en étant sous l’attraction terrestre. Dans l’espace, j’ai pu aller jusqu’à 100 000 mètres par seconde. »
Si cet homme connaissait la technologie terrienne, il saurait rapidement que cette technologie était bien supérieure à ce dont les Terriens étaient capables. Rachel ignorait comment Iron Girl avait été conçue, mais elle savait que le SHIELD avait fait appel à des technologies supérieures, notamment pour la conception du générateur. Le disque octogonal alimentant l’armure était fait dans une matière unique : de l’antimatière. Pour l’heure, les recherches scientifiques sur l’antimatière étaient encore purement théoriques.
Rachel reprit :
« Et vous êtes revenu sur Terre pour la sauver d’une autre menace, ou c’est notre charme qui vous manquait ? »
De fait, elle n’aimait pas trop qu’on scanne son armure… Ce qui était paradoxal, dans la mesure où elle-même ne se privait pas de scanner les informations des autres personnes. Sur ce point, elle était en tout cas honnête : elle voulait savoir ce que cet homme (si on pouvait l’appeler homme) voulait en revenant ici… Ce qui l’amena à préciser davantage sa question :
« Ces anomalies dimensionnelles… Est-ce qu’elles sont susceptibles de causer un problème ? »
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Oulà ! Quand j'ai parlé des capacités de déplacement spatio-temporel de mon TARDIS, elle a tiré une drôle de tête, comme si... Comme si elle avait déjà entendu parlé de ce genre de chose, et qu'elle n'aimait pas vraiment ça. Elle pense surement que c'est pour envahir, ou un truc du genre. Il va falloir que je lui montre que, pour moi, les voyages temporels ne servent que pour explorer d'autres époques, ou d'autres mondes, en tant qu'observateur. Enfin, la plus part du temps, parce que des fois (voir souvent), j'ai dû quand même intervenir. Mais elle n'avait pas l'air surprise, lorsque je lui ai dis que mes voyages m'amenaient, le plus souvent, à atterrir à Londres. En même temps, avec ma dégaine et l'apparence du TARDIS, ce n'est pas difficile de le comprendre. Mais c'est étrange, j'ai l'impression qu'elle n'a jamais entendu parler de moi, ou de mes exploits. Je vais devoir me renseigner sur son employeur, pour comprendre cela.
C'est là que je n'ai pas pus résisté plus longtemps, et que j'ai dégainé mon sonique, pour scanner l'armure, et énoncer à voix haute ce qui la composer. Je suis étonné par le niveau technologique très avancé de cette armure, comparé au niveau technologique global de la Terre, à cette époque. Je soupçonne Torchwood d'avoir développer cette armure, moi. Bah à ma connaissance, ce sont les seuls qui récupèrent de la technologie extra-terrestre, pour l'utiliser dans la défense de cette planête, alors c'est la première (et la seule, d'ailleurs) organisation secrète à la quelle je pense. C'est là que j'ai demandé à la jeune femme la vitesse maximale de l'armure.
« …J’approche de Mach-10. Du moins, en étant sous l’attraction terrestre. Dans l’espace, j’ai pu aller jusqu’à 100 000 mètres par seconde. »
Que... Presque Mach 10 atmosphérique, et 100 000 m/s spatial ?!!! Alors là, je suis très surpris. C'est impossible qu'elle atteigne une telle vitesse, avec la technologie terrienne actuelle. Là, j'en suis sûr, il utilisent de la technologie extra-terrestre, ça ne peut pas être autre chose. Je vais devoir faire des recherches, moi, parce qu'un niveau technologique si élevé maintenant, c'est louche, voir très louche.
Impressionnant ! Vraiment ! Néanmoins... Je ne pense pas que les concepteurs de cette technologie n'aient utilisé uniquement que de la technologie issue de l'humanité. Croyez-moi, je m'y connais. Je suis d'ailleurs surpris que vous parliez de vitesse spatiale, alors que, à cette époque, l'humanité n'a même pas encore effectué de voyages sur Mars...
Pendant que je parlais, j'ai croisé les bras, et en me tenant le menton, j'ai fais les cent pas. Une habitude que j'ai prise, lorsque je réfléchissais à voix haut. Lorsque Rachel m'a posé une question, qui m'a tiré de mes pensées.
« Et vous êtes revenu sur Terre pour la sauver d’une autre menace, ou c’est notre charme qui vous manquait ? »
Je me suis alors arrêté, et je l'ai regardé, un peu surpris, avant de sourire. Je l'aime bien, elle. Mais je n'ai pas eus le temps de lui répondre, qu'elle me pose une autre question.
« Ces anomalies dimensionnelles… Est-ce qu’elles sont susceptibles de causer un problème ? »
Nous y voilà ! Je savais qu'elle allait me poser ce genre de question. Bon, on va répondre dans l'ordre.
Voyez-vous, cela fait quelques temps maintenant que je n'ai pas quitté votre magnifique planète. Et je dois bien avouer que, en me trouvant sur votre planète, je me sens comme chez moi. Etant donné que les Seigneurs du temps et le humains se ressemblent beaucoup, et que je suis le dernier de ma race, je me sens plus proche de l'humanité que des autres races que j'ai pus croisé. Concernant votre question sur les anomalies dimensionnelles, je suis venu à Seikusu justement pour le découvrir.
D'ailleurs, dés que j'aurais fini de discuter avec elle, je compte bien partir à la recherche de l'une d'elles. C'est alors que le TARDIS grogna à nouveau, m'indiquant qu'il pouvait à nouveau se déplacer, toute fois sans excès. Ohoh !!! Parfait, ça !
Veuillez m'excuser, je reviens dans deux minutes.
Je me suis alors retourné et, après avoir claqué des doigts, pour ouvrir les portes, j'ai sauté et me suis accroché au rebord, avant de monter dans mon vaisseau. Une fois à l'intérieur, j'ai reclaqué des doigts, pour fermer les portes, mais je me suis rappelé d'un truc, et j'ai donc fais demi-tour, avant d'ouvrir manuellement la porte, et de passer seulement la tête dehors.
Ah oui, regardez bien ce qui va suivre. Je doute que vous ayez déjà vu quelque chose de semblable, auparavant.
J'ai aussitôt rentré la tête, avant de refermer la porte. Je me suis alors précipité vers la console de voyage temporelle, sous la quelle était encore déployée la console de vol atmosphérique, que j'ai vite rétracté, pour ne pas être gêner. J'ai alors actionné divers manettes et autres boutons, avant de mettre ma main sur la manette de démarrage. J'ai soufflé un grand coup, en espérant qu'il n'y ait pas d'autres dommage, et j'ai actionné la manette. Et aussitôt, alors que les anneaux, au dessus de ma tête, se mirent à tourner, les moteurs se lancèrent, et à l'extérieur, Iron Girl put voir le TARDIS se dématérialiser progressivement (https://youtu.be/oLabR3rbVA8). Mais alors que les bruits de moteur s'estompaient lentement, ces derniers reprirent aussi vite de l'intencité, alors qu'elle put voir ma cabine bleue se rematérialiser progressivement (https://youtu.be/EANvr9rJvwo), à quelques mètres à droite de l'arbre sur le quel il était précédemment couché. L'atterrissage effectué, j'ai tout coupé, avant de retourné à la porte, que j'ai ouverts manuellement, et je suis sorti, avant de m'adresser à la jeune femme, avec un grand sourire.
Alors ? Impressionnant, n'est-ce pas ?
Bien sûr que je suis fier de mon vaisseau ! En fait, je suis même fier de la technologie des Seigneurs du Temps, en général. Bon ok, il y a quand même eut des ratés, mais en général, c'est de la qualité, quand même. Oh tien, ça me donne une idée...
Vous voudriez peut être le visiter ?
Si elle accepte, elle va être surprise...
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Rachel ne comptait pas dévoiler à cet inconnu les secrets de fabrication et de conception entourant Iron Girl… Non seulement parce qu’elle-même ne savait pas tout ce qui avait été utilisé pour la faire, mais aussi, et surtout, parce que tout était extrêmement confidentiel. Ce qu’elle savait, c’est que le cœur de son armure, l’élément le plus difficile, c’était son générateur. Un système unique et futuriste qui fonctionnait à l’antimatière, offrant des ressources énergétiques pratiquement illimitées, mais qui était effectivement nettement au-dessus des prouesses technologiques dont la Terre était actuellement capable. L’antimatière était encore une simple matière théorique étudiée au CNRS, ou dans les autres grands laboratoires. Même Fatalis ne maîtrisait pas l’antimatière. Rachel ignorait ce que le SHIELD avait fait pour avoir cette technologie, mais elle était bien contente de l’avoir.
L’homme face à elle, ce Seigneur du Temps, lui expliqua qu’il aimait juste bien la Terre, et qu’il était venu à Seikusu uniquement pour observer, soit un rôle assez externe… Ce qui, vu son atterrissage en catastrophe, était plutôt raté, pour le coup. Iron Girl resta silencieuse, observant l’individu, puis le vit faire disparaître sa cabine téléphonique (le TARDIS), avant de la faire revenir. À chaque fois, l’espèce de lampe sur le toit de la cabine clignotait, et, petit à petit, l’appareil devenait invisible… Ou visible.
« Alors ? Impressionnant, n'est-ce pas ? »
Rachel se retint de tout commentaire. Pour elle, ça restait juste une cabine téléphonique. Difficile de croire qu’il y avait bien, à l’intérieur de ce truc, un vaisseau spatial capable de voyager dans le temps, dans l’espace, et même dans les dimensions. C’était… Et bien, ça, c’était en fait bien plus impressionnant que le TARDIS devenant invisible… Rachel, en réalité, n’avait pas compris que le TARDIS s’était dématérialisé pour se rematérialiser ailleurs, et estimait juste que l’homme l’avait rendu invisible, et l’avait ensuite déplacé.
Il proposa alors à Rachel de le visiter. Cette dernière cligna des yeux lentement, observant l’appareil, puis l’homme. Le TARDIS semblait un peu petit… Mais quelque chose lui disait que cette apparence était factice, et ne correspondait pas à la réalité.
« Et bien… Pourquoi pas… Il faut bien satisfaire la curiosité d’une fille, après tout. »
De plus, ce serait un excellent moyen de se renseigner sur cette technologie. Puisqu’il lui offrait les clefs du royaume, elle aurait été idiote de les rejeter.
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Olà... Vu la tête qu'elle fait, elle n'a surement pas compris que le TARDIS s'était dématérialisé d'un endroit, pour se matérialiser à un autre. Faudra que je lui fasse une démonstration, une fois à l'intérieur. D'ailleurs, je venais de lui proposer de le visiter, justement. En général, les gens me suivent, sans que je le leur disent, mais là, je le propose volontairement, car cette fille m'a posé les bonnes questions pour me faire plaisir, sans le savoir, et du coup, je l'aime bien. Et sa réponse allait, sans nul doute, me plaire encore plus.
« Et bien… Pourquoi pas… Il faut bien satisfaire la curiosité d’une fille, après tout. »
Qu'est-ce que je disais ?!!! Lorsqu'elle a accepté, mon sourire s'est encore plus agrandit. J'ai alors redressé (oui, encore) mon noeux pap', avant de reprendre la parole.
Et bien, dans ce cas... *Se décale sur la droite du TARDIS, et claque des doigts, ouvrant les double portes sur l'intérieur (http://i19.servimg.com/u/f19/17/47/14/32/13714510.jpg).* Après vous...
Je l'ai alors invité à entrer la première, en tendant mon bras gauche vers mon vaisseau. Je pense qu'elle va avoir la même réaction, à quelques variations près, que les autres, en voyant l'intérieur... Ca me fait penser que je devrais rajouter quelques salles, moi. Pourquoi pas refaire la piscine ? Voir même une salle de cinéma ?! Bah, on verra bien plus tard. Tien, je commence à avoir un petit creux, moi... Faut dire aussi que, toutes ces aventures, ça creuse. Vais en profiter pour prendre un encas, je pense.
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Un vaisseau de la taille d’une cabine téléphonique... Rachel avait l’impression de se retrouver dans une nouvelle version de Men In Black, l’exemple typique de film où les choses les plus invraisemblables pouvaient arriver sans prévenir. La femme en armure se tenait devant le TARDIS, et le mystérieux homme, ce Seigneur du Temps, ouvrit la porte, en lui faisant signe d’entrer. Immédiatement, les capteurs de Rachel s’enclenchèrent, mais elle n’entendit aucun bip, aucune alarme indiquant qu’un piège quelconque pouvait se trouver là. Iron Girl s’avança donc, confiante, et eut effectivement la surprise de sa vie en pénétrant dans le TARDIS... Pour constater que l’intérieur était bien plus grand qu’une simple cabine téléphonique.
« Par Georges Washington... ! » souffla-t-elle, médusée.
La porte de la cabine venait d’amener dans ce qui semblait être un improbable centre de contrôle extraterrestre, avec une plateforme centrale abritant de multiples claviers, et une sorte de générateur central luminescent émettant de fortes vibrations énergétiques. C’était tout simplement fascinant, proprement incroyable. Rachel ne savait plus où donner de la tête, et se tenait au centre de cette salle de contrôle, levant la tête en observant le plafond. Oui... Là, elle reconnaissait être impressionnée. Est-ce qu’ils avaient été miniaturisés en entrant dans le TARDIS ? Ou est-ce que la cabine téléphonique agissait comme une sorte de camouflage ? Mais, dans ce cas, où se trouvait toute cette matière ? Quelle technologie supérieure était capable d’un tel prodige ?
Les claviers étaient remplis de signes barbares. Ce que Rachel voyait était invraisemblable, et elle regarda à nouveau l’homme.
« Co... Comment vous avez fait ? C’est... Nous ne pouvons toujours pas être dans la cabine téléphonique, quand même ! C’est... C’est votre centre de contrôle, hein ? »
En même temps, elle ne voyait pas ce que ça pouvait être d’autre...
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Heu... Alors là, je suis surpris. D'habitude, ceux qui découvrent l'intérieur du TARDIS ressortent, et font le tour de la cabine, avant de rentrer, et de s'écrier "Mais c'est plus grand à l'intérieur !!!" Mais cette fille, elle n'a rien fait de tout ça.
« Par Georges Washington... ! »
Ah, j'ai fais une partie de golf avec lui, un jour.
Pourquoi j'ai dis ça, moi ? Ah non mais c'est vrai, c'est juste que je sais pas pourquoi j'ai sorti ça maintenant. C'est peut être parce qu'elle a prononcé le nom de Georges, sans doute... Bref. Néanmoins, la surprise passée, sa réaction m'a quand même fait grandement sourire. Elle était en plein milieu (enfin, façon de parler, vu que la colonne de commande principale l'occupait déjà) de la salle, et regardait de partout. Là, c'est sûr, elle ne doit pas en croire ses yeux. En même temps, qui peut prédire que le TARDIS est beaucoup plus grand à l'intérieur ? Et encore, elle a pas encore vu la bibliothèque. Rachel observait les différents claviers, mais elle ne pouvait en comprendre les signes qui couvraient les touches, car c'est du langage Gallifreyin, autrement dit, ma langue maternelle, que seul moi peut comprendre. Et les rares personnes qui savent pilotées le TARDIS, mais ça, on en reparlera. Je m'étais accoudé à l'encadrement de la porte, bras croisés, et je la regardé faire, lorsque Iron Girl s'est tournée vers moi.
« Co... Comment vous avez fait ? C’est... Nous ne pouvons toujours pas être dans la cabine téléphonique, quand même ! C’est... C’est votre centre de contrôle, hein ? »
Alors ça, ça me fait vraiment très plaisir !!! J'adore ce genre de réaction, concernant mon TARDIS. J'ai discrètement ricané (sans qu'elle le remarque, quand même), avant de prendre la parole, en me décalant de la porte, et en m'avançant dans la pièce.
Impressionnant, n'est-ce pas ?! Et pourtant, nous sommes bien dans la cabine téléphonique. Et oui, c'est la passerelle de commande du TARDIS. En fait, la dite cabine est créée grâce au circuit Caméléon. Ce dernier permet de camoufler mon vaisseau, pour qu'il ressemble à un élément du décor environnant. Malheureusement, il s'est cassé il y a très longtemps, bloquant le TARDIS sous la forme de la cabine de police bleue qu'on peut actuellement voir. Néanmoins, j'ai réussi à réparer le circuit Caméléon, mais il semblerait que le TARDIS s'est habitué à son apparence de boite bleue. Et j'avoue que je le préfère comme ça, en fait.
Je sens qu'elle va me poser d'autres questions sur le TARDIS, et ça me plait d'avance. Bon, c'est pas le tout, mais je n'ai pas fini mes explications.
Pour en revenir à la différence de taille, entre l'intérieur et l'extérieur, c'est grâce à l’ingénierie Transdimensionnelle. Une spécialité de mon peuple, et j'en suis très fier. En fait, l'intérieur du TARDIS est en réalité dans une autre dimension, ce que dans le jargon des Seigneurs du Temps une dimension de poche. De ce fait, l'extérieur peut être, comme dans le cas présent, aussi grand qu'une boite de police bleue, alors que l'intérieur peut avoir une taille infinie !
Pendant que je parlais, je faisais de grands mouvements de bras, pour essayer de mieux expliquer le fonctionnement du TARDIS. Mais du coup, toutes ces explications, ça m'a donné fain. Et mon ventre n'a pas manqué de le faire comprendre, en grondant bruyamment. C'est avec une petite mine gênée, que je repris.
Veuillez m'excuser, je vais aller me prendre un en-cas. Vous voulez quelque chose à boire ? Ou à manger ?
Bah quoi ? Je ne suis ni un macho, ni un égoïste.
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Alors, quelle allait être l’explication de cette situation incongrue ? Rachel n’avait plus qu’à prendre les paris. Une telle technologie la dépassait totalement. Pour elle qui avait encore du mal à se mettre aux Smartphones et aux écrans tactiles, et qui trouvait que la technologie civile avançait bien trop vite, elle était larguée à des années-lumières. Le simple fait qu’elle porte cette armure en était la plus belle illustration. Rachel savait comment faire fonctionner l’armure, comment la faire voler, mais elle ne comprenait absolument rien à son fonctionnement... Elle se disait qu’elle était un peu comme Carol, à l’époque où son amie pilotait des avions de chasse. Elle savait comment faire voler l’avion, mais pas comment il était conçu... Et, de manière générale, toute la vie humaine fonctionnait ainsi. On savait comment on mangeait, on savait qu’on pouvait penser, mais la machinerie derrière, toute la mécanique permettant au corps humain de tenir une fourchette, de remuer la bouche et les dents pour croquer et avaler les aliments, tout cela était obscur et inconnu. L’homme leur expliqua donc ce qui se passait ; le changement de perspective était lié à « l’Ingénierie Transdimensionnelle », un mécanisme consistant à transporter l’essentiel du vaisseau dans une autre dimension. Tout cela était un peu obscur pour Rachel, qui comprit simplement que, lorsqu’elle rentrait dans la cabine, elle arrivait dans une autre dimension, minuscule, abritant l’intégralité de son vaisseau.
*Il me semble avoir lu des rapports scientifiques là-dessus...*
En tout cas, elle n’avait rien compris en les lisant, et, même maintenant, c’était un peu obscur. Elle comprenait l’essentiel, mais pas les détails, et finit par se dire que c’était là le fruit d’une technologie supérieure, et donc, par nature, incompréhensible pour une simple humaine qui n’avait pas l’intelligence de Tony Stark ou de Reed Richards.
« Okay... C’est... Pas mal... »
C’est comme si un chat avait avalé sa langue, l’amenant à parler lentement, et sans trop savoir quoi dire. Elle se disait qu’il aurait fallu qu’il y ait toute une équipe de scientifiques là-dedans pour décortiquer le TARDIS, ou encore pour comprendre ce que l’homme disait. Ce dernier laissa planer quelques secondes, puis revint alors à des désirs bien plus prosaïques :
« Veuillez m'excuser, je vais aller me prendre un en-cas. Vous voulez quelque chose à boire ? Ou à manger ? »
Pour elle, c’était surtout une occasion supplémentaire d’explorer le TARDIS, et elle enchaîna rapidement :
« Et bien, le mieux est que vous me montriez ce que vous avez... Rassurez-vous, je ne casserais rien. »
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« Okay... C’est... Pas mal... »
Ok, elle a surement du mal à me croire. Ou à me comprendre, c'est possible aussi. Bah les humains ne sont pas censés pouvoir comprendre la technologies des Seigneurs du Temps, hein. Mise à part de certains génis, bien sûr. Et Dona Noble, mais elle, c'est une exception. Je vous rappelle quand même qu'elle est devenue à moitié Seigneur du Temps, hein. D'ailleurs, tout le savoir de mon peuple a bien failli la tuer, et j'ai été obligé de lui effacer la mémoire. Jusqu'à effacer même ma propre existence, c'est dire. Il n'y a que ses proches qui me connaissent, maintenant, et je leur ai fais promettre de ne jamais, au grand jamais lui dire quoi que ce soit sur moi, ou nos aventures, sous peine de la voir mourir. Enfin, c'est du passé, maintenant... Bref !!! Alors que je finissais mes explications, et que Rachel réagissait, mon ventre s'est bruyamment fait entendre, signe que je commençais à avoir fain. J'ai donc naturellement demander à l'Officier Hawkes si elle voulait un truc à manger, ou à boire.
« Et bien, le mieux est que vous me montriez ce que vous avez... Rassurez-vous, je ne casserais rien. »
Mais c'est qu'elle me plait de plus en plus, elle ! J'ai alors grandement souris, avant d’enchaîner.
Et bien, dans ce cas, suivez-moi !
Je suis alors passé à côté d'elle, avant de me diriger vers l'escalier qui menait à la petite passerelle qui ceinturait tout le tour de la salle de contrôle. Mais alors que j'avais monté quelques marches, je me suis stoppé et retourné, avant de pointer du doigts la porte, en contre bas.
Oh, et si vous voulez vous passer un peu d'eau sur le visage, ou simplement pour une envie présente, la salle de bain est dans ce couloir, première porte à gauche.
J'ai attendu sa réponse, avant de faire demi-tour, de finir de monter, et de filer à droite. Je suis alors allé droit sur la seule porte de disponible, et lorsqu'elle s'ouvrit, elle dévoila une cuisine digne des grands restaurants : au moins quatre pianos de cuisson, deux plancha, autant de hôtes, quatre frigos, au moins huit micro-ondes, et un grand nombre de plans de travail. Sans parler des divers tiroirs et autres meubles de rangement d’ustensile. Même Gordon Ramsey n'a peut être pas une cuisine aussi bien fournie. Je me suis alors retourné vers Iron Girl, avec un grand sourire.
Je sais, c'est surement un peu grand, pour une personne comme moi, qui voyage seul. Mais de temps en temps, le TARDIS fait office de lieu de réunion, et il faut bien nourrir ceux qui participent à ces réunions, hein. Et si ce sont des grands chefs qui cuisinent, ils leur faut du très bon matériel. Allez-y, entrez et servez-vous. Vous pouvez même utiliser le matériel à disposition, si vous voulez.
Je l'ai alors laissé faire ce qu'elle avait à faire, pendant que je me précipitais vers le frigo le plus proche. Je l'ai ouverts, et j'ai farfouillé dedans, à la recherche de quelque chose de précis. Et au bout de quelques minutes, j'en ai sorti une brique alimentaire, avant de fermer la porte du frigo. J'ai ensuite sorti, d'un des placards, un bol, que j'ai posé sur le plan de travail le plus proche, et j'ai versé une partie du contenu de la brique dedans, à savoir de la crème anglaise. Après avoir remis la brique au frais, j'ai fouillé tout les placards, pour enfin trouver, dans l'un d'eux, ce que je préférais manger. Je suis retourné près de mon bol, avant de plonger dans la crème cinq bâtonnés de poisson. Hmm... Allez six, pour la gourmandise. J'ai ensuite remis la boite à sa place, avant de pouvoir enfin déguster mon plat.
(http://i18.servimg.com/u/f18/17/47/14/32/cuisin10.jpg)
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Rachel était complètement perdue, et avait encore du mal à émerger. Elle avait l’impression de se trouver dans l’une de ces séries TV pour geeks qu’elle regardait parfois quand elle était adolescente : « Star Trek », « Stargate », toutes ces séries qui avaient fait fureur dans les années 1980’s, et avaient donné naissance à une nouvelle génération de passionnés de science-fiction, de voyages dans l’espace, d’extra-terrestres et de guerres spatiales. Un trip’ dans lequel Rachel n’avait jamais véritablement adhéré, étant pour le coup très conservatrice... Et, par un curieux coup du sort, c’était elle qui se retrouvait dans une armure futuriste, et, maintenant, dans un énigmatique vaisseau qui était en train de défier les lois de la logique. Toujours aussi éberluée par ce qui lui semblait être à des années-lumière de sa propre compréhension, elle suivait l’homme, pour débarquer dans une vaste cuisine.
C’était étrange... Ce TARDIS était à la fois terriblement étranger... Et aussi incroyablement familier. Une salle de bains, une cuisine ressemblait étrangement à n’importe quelle cuisine de grand luxe... Et il y avait, en même temps, cette salle de contrôle, très avancée. L’apparence extérieure du TARDIS était ainsi celle d’une cabine téléphonique, et tout, en somme, tendait à mélanger les genres, ce qui était encore plus déstabilisant.
« Je sais, c'est surement un peu grand, pour une personne comme moi, qui voyage seul. Mais de temps en temps, le TARDIS fait office de lieu de réunion, et il faut bien nourrir ceux qui participent à ces réunions, hein. Et si ce sont des grands chefs qui cuisinent, ils leur faut du très bon matériel. Allez-y, entrez et servez-vous. Vous pouvez même utiliser le matériel à disposition, si vous voulez. »
Rachel hocha lentement la tête, remercia l’homme, puis se contenta d’observer le décor. Elle se dirigea vers un frigo, l’ouvrit, et observa la présence de bouteilles, notamment du jus de fruits. Elle en attrapa une, et observa la date de péremption. Le jus était assez récent, et elle se demandait comment l’homme allait faire ses courses... Tout ça était assez obscur pour elle, et elle ouvrit un placard, trouvant rapidement un verre, et le remplit du liquide jaunâtre, puis l’avala, tout en se retournant vers lui. Son armure s’était détendue, plusieurs plaques se retirant encore. Elle se sentait mieux, et, tout en buvant son jus d’orange, Rachel réfléchissait un peu.
Plusieurs choses l’interpellaient, et elle se mordilla les lèvres, pensive, avant de le regarder :
« Vous organisez des réunions avec... D’autres Seigneurs du Temps ? Et... Euh... Les salles peuvent se transformer, ou vous avez une autre pièce abritant votre salle de réunion ? »
Rachel était en ce moment en trier de toutes les informations qu’elle avait reçu depuis qu’elle était entrée là-dedans... Et il lui fallait forcément un peu de tout pour assimiler tout ce qu’elle voyait.
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Pendant qu'Iron Girl farfouillait un peu, j'ai pris un bâtonnet de poisson, et je l'ai trempé dans la crème anglaise, avant de le croquer. Hmmm... Un délice ! Je pourrais en manger des kilos, tellement j'aime ça. Mais bon, je vais pas en arriver là, non plus. Ok, c'est mon plat préféré, mais je vais pas en manger autant, non plus. Pas envie de m'éclater le bide, hein. Enfin bref ! J'ai alors regardé Rachel, qui s'était servie un simple jus d'orange. Ok, si elle veut que ça, hein.
« Vous organisez des réunions avec... D’autres Seigneurs du Temps ? Et... Euh... Les salles peuvent se transformer, ou vous avez une autre pièce abritant votre salle de réunion ? »
A sa première question, mon sourire s'est un peu effacé. Si elle savait... J'ai soupiré, avant de répondre à sa première question.
J'aurais bien aimé, croyez-moi... Voyez-vous, je suis le dernier Seigneur du Temps, et mon TARDIS est le dernier de son espèce, lui aussi. Donc si nous mourrons tout les deux, les secrets des Seigneurs du Temps disparaîtront avec nous...
Ouais enfin, c'est vite dit, ça. Bah avec Dona, le savoir de ma race n'est pas vraiment perdu, hein. Sans parler de mon clone, dans l'univers parallèle ou vit dorénavant Rose, bien sûr. Mais la seconde question de la jeune femme m'a redonné le sourire.
Pour en revenir à votre seconde question, je peux créer, modifier et supprimer les salles du TARDIS et leur agencement à volonté. Et il peut en contenir une infinité, aussi. Vous voulez un bowling ? Une salle de cinéma ? Une piscine olympique ? Grâce au TARDIS, vous les aurez !
Je me doute qu'elle a du mal à assimiler tout ce que je lui dis, mais elle le veut bien, aussi. Bah elle n'arrête pas de me poser des questions, et me connaissant, je ne peux m'empêcher d'y répondre. J'en ai profité pour tremper un nouveau bâtonnet dans la crème, et je l'ai mangé dans la foulée. Hmm... Trop bon...
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Tout cela continuait à la dépasser totalement, et elle devait faire de grands efforts pour ne pas être déconnectée. Rachel Hawkes n’était pas Richards, ni Pym ou Stark. Reed Richards aurait sans aucun doute adoré du TARDIS avec cet homme (s’il était vraiment un homme), mais, pour Rachel, tout cela la dépassait. Néanmoins, dans les explications du Seigneur du Temps, quelque chose la surprit. Il expliqua être le dernier Seigneur du Temps, mais aussi que le TARDIS était « le dernier de son espèce ». Qu’est-ce que c’était censé vouloir dire ? Que ce gros machin était la dernière machine spatiale que le Seigneur du Temps avait... Ou qu’il était un être vivant ? Pour Rachel, tout ça était impossible. Le TARDIS avait la tête d’un vaisseau, pas celle d’un être vivant !
*Mais, d’un autre côté, la vie est vaste dans l’Univers, vaste et riche, prolifique et riche... Il n’est pas impossible, loin de là, de supposer l’existence de formes de vie relativement différentes des nôtres.*
En songeant à cela, Rachel repensa notamment aux Célestes, un peuple galactique extrêmement puissant, se composant d’individus gigantesques, comme Exitar (http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20131219001121/marveldatabase/images/b/b4/Exitar_(Earth-616)_from_Uncanny_Avengers_Vol_1_15_001.jpg). Ils ressemblaient à des robots cosmiques, et étaient terriblement puissants. Le SHIELD avait quantité de dossiers sur eux, et se méfiait naturellement de ces êtres, car ils avaient la force suffisante pour annihiler la Terre en quelques instants. Ils étaient donc extrêmement dangereux, car monstrueusement puissants. Et le TARDIS semblait aussi être puissant.
Rachel observait le décor, sans trop savoir à quoi s’attendre... Voir une IA holographique débarquer pour lui tirer la langue, ou ouvrir une porte pour voir toute une ville en train de se construire.
« C’est... Impressionnant. »
Tout simplement. Elle n’arrivait même plus à parler, tant elle était bluffée. Elle reporta son attention sur l’homme, qui s’enfila des bâtonnets de poisson.
« Euh... Excusez-moi, mais... Vous avez parlé du TARDIS, et... Vous avez dit que c’était... Enfin, vous avez parlé d’une ‘‘espèce’’. Mais... Euh... C’est une machine, non ? »
Est-ce que l’homme avait juste fourché ? Ou est-ce qu’il y avait encore des surprises supplémentaires avec le TARDIS ?
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Bon sang, qu'est-ce que je peux adorer les bâtonnets de poisson trempés dans la crème anglaise ! Mais bon, je mange aussi d'autre choses, hein. Faut bien que je me nourrisse normalement. Enfin bref. Iron Girl devait surement avoir du mal à comprendre de quoi je parlais, et ça peut se comprendre. Peu de personnes arriveraient à le comprendre, mais j'me répète un peu, là... Je venais de mettre la moitié de l'avant-dernier bâtonnet dans ma bouche, lorsque Rachel reprit.
« Euh... Excusez-moi, mais... Vous avez parlé du TARDIS, et... Vous avez dit que c’était... Enfin, vous avez parlé d’une ‘‘espèce’’. Mais... Euh... C’est une machine, non ? »
En entendant ça, j'ai arrêté de mastiquer, et j'ai difficilement dégluti. Je craignais que ce moment arriverait, à un moment ou à un autre... C'est alors que le "Dong !" caractéristique du démarrage des moteurs se fit entendre. Merde !
Je vous conseille de vous accrocher à quelque chos... WHOW !!!
Même pas le temps de finir ma phrase, que le grincement caractéristique du TARDIS se fit entendre, alors que tout se mit à trembler et à secouer dans tout les sens. M'accrochant à ce que je pouvais, je suis sorti, non sans mal, de la cuisine, mon bol toujours en main, et en m'aidant de la rambarde, je suis retourné à la passerelle de commandes. Une fois devant le panneau des commandes temporelles, j'ai calé, du mieux que j'ai pus, mon bol, avant de me mettre devant le clavier, en tournant un écran devant moi, et j'ai commencé, non sans mal, à pianoter.
On a de la chance... ! Le circuit temporelle est coupé... ! Je vais essayer... De nous faire atterrir !
Je suis alors retourné devant la console de commande temporelle, qui me sert aussi à naviguer dans l'espace, et je me suis mis à manœuvrer divers boutons et autres manettes dessus, avant de remonter la manette des gaz, ce qui a stoppé les moteurs. J'ai alors mis le frein à main, avant de souffle.
Piufff... Ca n'a pas été facile, mais j'y suis arrivé...Pour vous répondre, ce n'est pas qu'une simple machine. En fait, les TARDIS sont en partie organiques, et possèdent donc une âme. Et comme vous avez pus le constater, il peut être susceptible, par moment... Du coup, comme tout être vivant, il a ses moments de blues, ou peut attraper une maladie quelconque.
J'ai jeté un oeuil à l'écran, et heureusement, il n'y avait rien de particulier, à l'extérieur. J'ai alors reporté mon attention sur Rachel, en attendant sa réaction.
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La question de Rachel donna lieu à une réponse inattendue. Le TARDIS se mit à vibrer dangereusement, et Rachel trébucha sur le sol. Elle vit ensuite l’homme filer vers le cockpit, et Rachel se releva, avant de s’agripper à la table, et d’essayer de le rejoindre. Mais qu’est-ce qui pouvait bien se passer ? Elle appuya sur un bouton, et son casque se referma, afin de la protéger. Ses systèmes électriques fonctionnaient mal, mais le HUD s’alluma tout de même. Certains capteurs étaient déconnectés, tout comme la radio, mais Rachel avait d’autres systèmes. Malgré le brouilleur électronique, elle consulta sa puce GPS... Et remarqua qu’elle s’était arrêtée, ce qui était... Et bien, c’était censé être impossible. La seule explication possible, c’est que le satellite ne la repérait plus, et que, partant de ce principe, l’armure risquait de se déconnecter.
Iron Girl était une armure très efficace, et qui, partant de là, disposait aussi de tout un système de contre-mesures et de dispositifs de sécurité, ayant pour but d’empêcher qu’on ne la vole. L’un de ces systèmes était la puce GPS, qui était soudée au disque monolithique, le générateur de l’armure. C’était un moyen de repérer l’armure en cas de vol, et de pouvoir la désactiver dans cette situation. Que la puce ne fonctionne plus signifiait que le satellite n’était plus là... Ou qu’elle était hors-de-portée.
Elle se rendit dans le cockpit, et vit l’un des écrans de surveillance de l’homme. Il lui expliqua que le TARDIS était à la fois mécanique et organique.
« Piufff... Ca n'a pas été facile, mais j'y suis arrivé... Pour vous répondre, ce n'est pas qu'une simple machine. En fait, les TARDIS sont en partie organiques, et possèdent donc une âme. Et, comme vous avez pu le constater, il peut être susceptible, par moment... Du coup, comme tout être vivant, il a ses moments de blues, ou peut attraper une maladie quelconque. »
Rachel cligna des yeux. Elle l’avait vexé en posant sa question ? C’était... Elle nageait dans l’incompréhension ! Et ce gros truc pouvait tomber malade ? Un genre de gros rhum ? Rachel Hawkes était un peu perdue.
« Euh... D’accord. Il... Il nous a envoyé dans le temps ? »
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Faut qu'il soit moins susceptible, lui. Il le sait pourtant, que peu de personnes connaissent sa double nature mécano-biologique. Je vais devoir être obligé de verrouiller les commandes de vol, pour éviter qu'il décolle sans prévenir, si ça continue... Enfin bref. Lorsque je lui ai expliqué que mon TARDIS avait une partie mécanique, et une partie biologique, donc qu'il était comme un être vivant, Rachel avait encore du mal à me croire. Bon, à force, j'ai l'habitude, hein.
« Euh... D’accord. Il... Il nous a envoyé dans le temps ? »
Elle n'a pas dû m'entendre, tout à l'heure. En même temps, vu le boucan que le TARDIS faisait, c'est logique. Je lui fis un sourire rassurant, avant de reprendre la parole.
Non, rassurez-vous. Comme je vous l'ai dis tout à l'heure, le circuit temporel était coupé. A vrai dire, je l'avais coupé, et verrouillé sur cette époque, avant de décoller de Londres. Donc il ne risquait pas de s'enfuir au Moyen-Âge, ou dans le futur. Maintenant, si nous aillons découvrir où nous avons atterri ?
Je me suis alors élancé vers les portes, mais le vaisseau a émis un grincement, ce qui m'a stoppé à mi-chemin, sur la passerelle.
Ah oui, très bonne idée, ça !
Je suis alors retourné au clavier, et j'ai aussitôt pianoté dessus. Et une quinzaine de secondes plus tard, un petit bip se produisit, me tirant un sourire.
Et voilà ! Je viens d'activer la fonction "transmetteur hyperspacial" du TARDIS. Maintenant, votre armure doit être de nouveau connectée aux différents réseau de la Terre. Bien, allons dehors, maintenant !
Et sans même regarder, comme toujours, les écrans, je me suis dirigé vers les portes. Et une fois devant, je les ai ouvertes toutes les deux en même temps, dévoilant un magnifique clair de Terre juste en face.
Regardez ça !!! N'est-ce pas magnifique ?!!!
Je suis alors sorti, sans aucune protection, sur le sol lunaire, et de m'avancer un peu, pour regarder la Terre sous cet angle.
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Même si Rachel Hawkes portait une armure futuriste, elle était encore une technophobe... Pas au point de vivre en ermite, mais elle avait encore du mal à avoir des tablettes tactiles, ou ces nouveaux téléphones portables, si complets et si riches qu’ils étaient maintenant de minuscules ordinateurs de poche. La technologie évoluait déjà trop vite à son goût quand elle n’était pas Iron Girl... Autant dire que là, avec ce vaisseau spatial et temporel qui prenait la forme d’une cabine téléphonique, elle était totalement larguée. L’homme lui expliqua que le TARDIS n’avait pas voyagé dans le temps, mais... Ailleurs. Elle hocha la tête, et commença à le suivre... Quand l’appareil se mit à vibrer.
En clignant des yeux, Rachel referma son casque, et vit que bon nombre des fonctions coupées venaient de se rallumer, à savoir son système de communication, le guidage par satellite, l’accès aux réseaux audiovisuels... Avant que le TARDIS ne la coupe, seule la puce GPS collée à sa batterie fonctionnait encore, ce qui expliquait pourquoi l’armure ne s’était pas bloquée. Elle sortit donc à son tour, et constata qu’ils se trouvaient... Sur la Lune. C’est ce que l’armure lui dit, mais c’est ce dont elle se rendit compte en arrivant sur le sol lunaire, et en voyant, devant elle, au loin, la Terre. La magnifique et immense planète bleue se découpait dans un espace noir qui semblait sans fin. Un silence de plomb tournait autour d’eux, mais, assez rapidement, Rachel comprit qu’ils se trouvaient dans une partie respirable de la Lune.
« Nous sommes dans la Zone Bleue ? »
La Zone Bleue de la Lune était le nom donné à une partie de l’astre lunaire où, il y a un million d’années, une race extraterrestre, les Skrulls, avaient choisi de construire une base. Les Skrulls avaient conçu cette zone bleue comme une zone de test entre deux espèces ne s’appréciant guère, les Kree et les Cotati. Les premiers avaient construit une cité, la Cité Bleue (http://img110.xooimage.com/files/f/f/5/blue_city-4cd705b.jpg), tandis que les Cotati avaient conçu un complexe. Cependant, quand les Skrulls avaient décidé que les Cotati constituaient un meilleur gouvernement que les Kree, ces derniers s’étaient révoltés. Une guerre avait ravagé la Zone Bleue, et, depuis lors, elle était abandonnée... Ou presque abandonnée. En effet, quand les Quatre Fantastiques avaient découvert cette zone, ils avaient aussi appris que quelqu’un avait utilisé la Zone Bleue pour y construire ses quartiers : Uatu (http://img110.xooimage.com/files/8/1/3/uatu_-earth-616-_..._1_1_001-4cd707d.jpg), le Watcher, qui avait construit dans la Zone Bleue sa citadelle (http://img110.xooimage.com/files/d/6/4/uatu_citadel-4cd7078.jpg).
Rachel ne connaissait que cette zone comme respirable, grâce à u système d’atmosphère artificielle s’inspirant de celui de la Terre. La femme marcha donc lentement, sa visière abaissée.
« Ce n’est pas la première fois que je me rends sur la Lune, indiqua-t-elle. J’ai fait un vol Terre-Lune à bord de l’armure, afin de voir si Iron Girl pouvait le faire. »
Une fois sortie de l’atmosphère, avec la gravité qui diminuait, Iron Girl allait encore plus vite, ce qui lui avait permis de rejoindre plus rapidement la Lune. Mine de rien, la distance Terre-Lune était relativement courte, puisqu’elle ne faisait que 384 400 kilomètres... C’était la moitié de la superficie de la France, de 640 000 kilomètres carrés. Le plus dur était de s’arracher de la gravitation terrestre.
« Nous sommes dans la Zone Bleue, c’est ça ? »
La NASA s’intéressait beaucoup à cette zone, afin d’y concevoir une base lunaire, dont le but était de servir, sur le long terme, de base de lancement pour des vaisseaux vers Mars.
« La vue est vraiment magnifique, d’ici... »
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Franchement, j'adore cette vue. Je ne m'en lasserais jamais. Bon ok, il y a des milliers de satellites, lancés par les humains, qui gravitent autour, mais c'est un détail. Bah c'est dans la nature humaine, donc j'ai rien à dire, aussi. Mais jamais, au grand jamais, je n'arrêterais de protéger la Terre. Alors ça, c'est hors de question ! Je préfère mourir en la défendant, plutôt que de fuir comme un lâche. C'est alors que Rachel me posa une question.
« Nous sommes dans la Zone Bleue ? »
La Zone Bleue... Ah oui !!! Ca me revient !!! J'en ai entendu parlé, grâce à Torshwood. Je me rappelle que le Capitaine Jack Arcness souhaitait l'explorer, pour en comprendre l'origine. Mais il n'a jamais eut l'autorisation, je sais pas pourquoi. Et je dois dire que... Bah j'ai jamais eus l'idée d'y aller moi même. Et non, je n'ai jamais proposé à Jack de l'y emmener, car je sais que Torshwood rêve de récupérer mon TARDIS, pour le décortiquer et découvrir ses secrets. Alors NON MERCI !!! C'est alors que je vis Iron Girl me passer à côté, visière fermée.
« Ce n’est pas la première fois que je me rends sur la Lune. J’ai fait un vol Terre-Lune à bord de l’armure, afin de voir si Iron Girl pouvait le faire. »
Son explication m'a fait légèrement sourire. Vu la technologie de son armure, ça ne me surprend pas vraiment.
Et visiblement, elle en est capable.
Oui bon, no comment pour moi, hein. Le TARDIS est, de base, un vaisseau spatial, donc... Bref !
« Nous sommes dans la Zone Bleue, c’est ça ? »
Oh zut !!! J'ai oublié de lui répondre, tout à l'heure. Avec ma manie de toujours réfléchir, aussi... Bon, autant lui donner une réponse, hein.
Pas du tout ! Voyez-vous, nous avons atterri à quelques kilomètres d'elle. On peut même en voir le sommet du dôme, à gauche en sortant du TARDIS, d'ailleurs. Non ici, nous sommes dans un champ de force atmosphérique, qui permet à mon vaisseau d'étendre son atmosphère et sa gravité, autour de lui. Du coup, nous pouvons respirer et marcher, comme si nous étions sur Terre. Et cela marche aussi en vol, dans l'espace. Enfin dans ce cas, la gravité est juste assez puissante, pour nous maintenir près du TARDIS, ou sur son toit, au choix.
Et encore des infos que Rachel risque de ne pas trop comprendre ! Bon à force, elle va s'y habituer, avec moi. Enfin, j'espère... ? Bref, on verra. Mais j'avoue que le champ de force atmosphérique est super pratique. Ou comment faire un pic-nique sur la Lune, sans scaphandre.
« La vue est vraiment magnifique, d’ici... »
Je suis bien d'accord... Bien ! Et si nous retournions sur Terre ? Vous avez surement des tas de choses à faire ?
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De ce que Rachel avait compris, le TARDIS avait généré autour de lui une sorte de zone respirable. La jeune femme ne comprenait pas trop comment un tel sort était possible, mais elle ne comprenait même pas non plus le fonctionnement d’Iron Girl. Pour elle, même si ceci était vraiment de la technologie, voir de telles innovations ne pouvaient que lui rappeler la Troisième Loi de Clarke : « toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie ». Un auteur de science-fiction... Comme ce que Rachel vivait en ce moment. En tout cas, technologie ou non, le spectacle de la Terre restait toujours aussi magnifique à regarder. Les multiples satellites artificiels tournant autour de la planète étaient pour elle autant visibles que des boutons sur la figure d’un géant, se confondant dans l’immensité du spectacle qu’elle avait sous le nez. Elle se retint de dire qu’elle avait fait l’amour sur la Lune avec Carol. Ensemble, elles avaient joué leur interprétation de Fly Me To The Moon.
Le spectacle, cependant, sembla lasser le Docteur, qui ne tarda pas à lui répondre, pour savoir si elle comptait revenir sur le plancher des vaches :
« Je suis bien d'accord... Bien ! Et si nous retournions sur Terre ? Vous avez sûrement des tas de choses à faire ? »
Des tas de choses à faire.. Elle le regarda en souriant légèrement.
« Ouais... Faire un beau rapport où j’essaierai d’expliquer ce qui m’est arrivé... Avec cette difficulté près que je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. »
Non, elle était même certaine de n’avoir pas compris grand-chose au fonctionnement du TARDIS. Une technologie sur laquelle le SHIELD aimerait certainement très volontiers mettre la main, pour la disséquer, l’étudier, et pouvoir ensuite l’exploiter. Mais Rachel ne voyait pas trop comment la mettre sur ce vaisseau. De fait, elle n’était même pas sûre que le TARDIS ne soit qu’une simple machine, car le vaisseau avait réagi à certains de ses propos. Elle avait été sur la Lune avec une armure volante ; quand on faisait ça, n’était-il pas impossible de se dire qu’il existait, quelque part dans l’Univers, des êtres vivants robotiques ? Comme les Transformers ?
*Je suis pas faite pour ces conneries... Mes talibans étaient plus simples à comprendre.*
Ici, Rachel évoluait dans un tout autre univers, un univers qui ne cessait de lui rappeler ses propres limites.
« Okay, retournons sur Terre... Mais, dites-moi... Que comptez-vous faire... Ensuite ? »