Un papier en main, la démarche assurée, aucun regard en arrière. Je ne montre aucun signe de crainte, de peur, car je n’en ressens pas la moindre traces. Les bas-fonds ou le palais, tout est pareil à mes yeux. Juste des chemins à prendre. Une faille en arrière d’un bar m’a permis de parvenir à Terra, sur indications volées par la force. C’est fou comme les humains peuvent être faibles parfois. Je n’avais meme pas fini de le vider pour la troisième fois qu’il s’exclamait être épuisé et incapable de me laisser continuer. J’ignorais que si rapidement, une bouche coulissante le long d’une verge pouvait devenir une torture. Si je lui avait fourré le fourreau de mon épée dans le cul, je peux comprendre qu’il supplie. Mais pas quand je lui prodigue une belle gâterie que d’autres auraient suppliés pour obtenir de ma part.
-De vraies mauviettes…
Un murmures pour moi-meme, je pestais un peu car au final, je me retrouvais frustrée de n’avoir pas pu en tirer plus. Il avait connaissance de la faille, et un nom qui devait se trouver dans une de ces ruelles. Mais il n’avait pas été capable de bander davantage pour me permettre de me satisfaire sur sa verge. Sérieusement, les hommes ne sont plus capable de s’en servir ? Il me tarde de retourner sur ma planète pour retrouver satisfaction. Pas que ca soit un besoin vital, ni que je me nourrisse de fluide, mais bon, j'ai le droit à vouloir ma part. J'y ai pris gout, et ca ne me coute rien de l'admettre, j'appréciais comment ca se déroulait chez moi. Voilà trois jours que je me suis écrasée sur Terre et j’ai besoin de trouver ma première pièce sur Terra pour mon vaisseau. Je pouvais pas m’écraser sur un monde où les pièces se négocient au coin de la rue ? Noooon ! Ca aurait été trop simple ainsi.
-Fais chier !
Un peu plus sonore, accompagné d’un coup de pied balancé dans une bouteille qui traine, et qui se fracasse contre un mur alentour. La nuit est tombée ici. J’ai mon armure habituelle, bien que les tissus deviennent vraiment trop petits pour contenir ma poitrine, on dirait que mes tétons sont à deux doigts de voir le grand jour. J’aurais presque froid aussi avec mes fesses dénudées ainsi, je tiens davantage de père comme il me l’a toujours répété. Le feu est mon élément primaire. J’y passe ma main, sur mes fesses, pour réchauffer un peu avec le frottement de mes doigts après avoir marqué un arrêt dans ma marche. J’aurais peut-être du emporté le pantalon que le type portait, histoire de me couvrir mieux. Quoique, je n’ai rien à caché sur ma parfaite petite personne, ca s’apparenterait donc davantage à du confort qu’à un besoin de recouvrir sa nature. Des bruits, il en vient de partout autour. Des bruits de voix, des bruits de pas, des bruits de coups,...de quoi rendre nerveuse une banale fillette, ce que je ne suis pas. Au lieu de détaler comme une lapine, je me contente de jeter un regard vers l'avant, puis vers l'arrière avant de retirer ma main de ma fesse gauche, pour rendre pareil service à la droite. Ensuite seulement je pourrai reprendre la recherche de la personne en question indiquée sur ce fichu papier.