Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Elena Ivory le vendredi 31 octobre 2014, 01:56:50

Titre: [FINI] Zerrikania (Tome I) [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 31 octobre 2014, 01:56:50
ZERRIKANIA
(TOME I)


« C’est une expédition dangereuse ! Je ne peux pas la cautionner ! »

Ronald Langley n’en démordait pas, et Elena soupira, légèrement agacée par l’entêtement du chambellan.

« Votre avis n’est pas obligatoire, Sire Langley..., rappela tranquillement Elena, comme si le débat était déjà fait.
 -  Tant qu’il s’agit de votre sécurité, Majesté, il me semble que mon avis importe un tout petit peu. Depuis quand donc est-ce que cette idée saugrenue vous trotte dans la tête ? C’est dangereux ! »

Elena était d’accord sur ce point... Oui, c’était dangereux, mais c’était aussi indispensable. Calmement, assise sur le fauteuil d’une des grandes pièces du Palais d’Ivoire, laissant Ronald faire les cent pas en peinant à masquer sa colère, elle lui expliqua que l’idée avait germé en elle depuis l’abattoir Mandus et les sanglantes émeutes qui en avaient résulté*. Ces évènements remontaient à il y a plusieurs semaines, mais avaient durablement impacté le cœur de Nexus. Oswald Mandus avait été un mécène, un homme d’affaires qui avait utilisé sa fortune et son savoir-faire, tous deux hérités de Tekhos, pour concevoir un abattoir dans les bas-fonds de la ville, afin de redynamiser le quartier. La réalité était plus sinistre que ça, car Mandus avait utilisé cet abattoir et son image d’homme charitable pour attirer à lui la population déshéritée de la ville, et s’en servir comme cobayes pour ses sinistres expériences... Des expériences visant à transformer certains prisonniers en affreux hommes-porcs, et visant à sacrifier les autres afin d’alimenter une énorme construction souterraine située sous l’abattoir : la Machine. L’objectif final de la Machine était de cristalliser la mana dans un catalyseur central afin de s’en servir pour créer un Portail dimensionnel qui permettrait d’atteindre les prisons dimensionnelles où étaient retenues les Grands Anciens, d’anciens dieux cruels et surpuissants qui avaient été bannis il y a fort longtemps par les Anges et les autres Dieux hors de l’espace-temps et des dimensions. Shub-Niggurath avait bien failli sortir de sa prison, et le cauchemar apocalyptique avait été évité quand Mandus, dans un accès de moralité, avait refermé le Portail.

Tous les éléments du dossier n’étaient pas encore totalement connus, et l’histoire avait naturellement été camouflée auprès de la population, Oswald Mandus ayant juste été dépeint comme un homme d’affaires véreux, un esclavagiste qui avait essayé de concevoir des super-mutants dans un laboratoire souterrain, la rumeur estimant qu’il avait été financé en ce sens par l’Empire d’Ashnard. Ce qu’Elena savait, c’était qu’Oswald était devenu fou lors d’une expédition archéologique organisée il y a des années dans l’un des endroits les plus dangereux de Terra : la légendaire jungle de Zerrikania. Elle savait cela grâce à un Zerrikanien, qui avait traqué Mandus jusqu’à Nexus pour tenter, en vain, de le tuer. Le Zerrikanien avait été capturé par les autorités, et leur avait expliqué qu’Oswald s’était rendu à Zerrikania, et avait utilisé l’aide d’un Zerrikanien pour s’enfoncer dans les profondeurs de la jungle, jusqu’à d’anciens temples interdits. Elena soupçonnait que ces temples étaient d’anciens lieux de cultes voués à Shub-Niggurath. À l’intérieur, Oswald y avait trouvé une orbe magique, une orbe abritant une partie de l’âme de Shub-Niggurath. Le Grand Ancien l’avait corrompu, avait fait de lui son apôtre, afin qu’Oswald bâtisse une machine qui aurait pour but de le libérer. La Machine avait ainsi été construite, au nez et à la barbe des Nexusiens.

« Nous ignorons toujours qui soutenait réellement Mandus, et je pense que la réponse se trouve à Zerrikania.
 -  C’est ridicule ! L’enquête progresse, Majesté, mais ces gens sont bien placés, influents, et, de toute manière, ça ne justifie pas que vous vous mettiez vous-même en danger en tentant cette expédition complètement insensée ! »

Oswald n’avait pas pu bâtir la Machine tout seul. C’était impossible. Quelqu’un l’avait aidé, avait couvert son trafic, et l’avait aidé. Elena soupçonnait des nobles ou de riches bourgeois nexusiens dupés par Mandus, mais ses soupçons se tournaient autour d’une personne en particulier : le Professeur. Derrière ce surnom se cachait un homme envoyé par l’un des riches clubs de la ville, le Centaur Club, un club regroupant des hommes d’affaires prestigieux, des avocats, des magistrats... Le Centaur Club n’avait rien d’une conspiration secrète, ce n’était qu’un endroit où hommes et femmes de la haute société se réunissaient pour discuter de l’actualité politique, économique, et sociale. Oswald Mandus avait toujours fait partie de ce club, qu’il utilisait pour trouver des soutiens financiers afin de monter les expéditions archéologiques pendant sa folle jeunesse. Cependant, après Zerrikania, il s’était séparé du Centaur Club, et sa réputation de mécène avait suscité la curiosité de certains des membres du club, à tel point qu’ils avaient envoyé l’un des leurs pour se rapprocher de Mandus, et ainsi en savoir plus sur lui et sur ses activités : le Professeur. Avec le recul, il apparaissait clairement que ce Professeur n’était toutefois pas qu’un simple dandy nexusien, et Elena, pour ne rien mentir, avait un très mauvais pressentiment.

« Vous me cachez quelque chose, Majesté ! Je vous connais... Pourquoi cette expédition ? Pourquoi ce voyage ? Pourquoi ne me laissez-vous pas me charger de la capture du Professeur et du dossier sur Mandus ? Ne me faites-vous donc plus confiance ?
 -  Ne dites pas de bêtises, Langley ! C’est juste que... »

Comment lui expliquer calmement tout ce que son cerveau en ébullition produisait ? Elle savait que sa mère avait été empoisonnée pendant des années pour empêcher d’avoir une descendance, et que les gens qui avaient massacré sa famille avaient utilisé un pouvoir magique colossal, afin de créer un cyclone tropical dans une zone où les cyclones n’arrivaient quasiment jamais. La Reine caressait l’idée que ces deux évènements, séparés de plusieurs années, soient liés, et que ceux ayant trahi et exécuté ses parents soient les mêmes que ceux qui ont corrompu Mandus et l’ont encouragé à faire la Machine. Le Professeur était indéniablement un magicien, quelqu’un qui, à l’intérieur de la Machine, avait pris l’apparence d’un espion royal nexusien pour pouvoir duper Adamante, afin de pouvoir récupérer l’orbe magique.

Langley secoua lentement la tête, visiblement sceptique.

« Formidable, formidable ! Alors, vous voulez aller dans l’une des jungles les plus dangereuses de tout Terra simplement en poursuivant une chimère ? Auriez-vous oublié, par hasard, Majesté, que, sans votre présence à Nexus, le royaume s’écroulerait dans des querelles intestinales vaines et futiles ? »

Langley optait pour une autre corde. Après avoir compris que la Reine avait vraiment envie d’aller là-bas, il essayait de jouer sur la corde sensible, en insistant sur le fait qu’elle était la dernière représentante des Ivory, et que, sans elle, sa famille disparaîtrait. Ce faisant, Nexus, le royaume millénaire, sombrerait dans le chaos et dans l’anarchie entre les différentes maisons et autres grandes familles de nobles qui cherchaient à récupérer la Couronne. Elena avait cependant anticipé cette remarque. Langley était un bon guerrier, mais un piètre politicien, et Elena, elle, apprenait de plus en plus vite.

Par conséquent, elle s’empressa de lui répondre :

« Malgré toute votre efficacité, messire Langley, Nexus a été attaquée en son sein par des ennemis qui se terrent dans l’ombre, et qui bénéficient du soutien de puissances magiques ancestrales, des forces contre lesquelles nos soldats ne sont pas formés ou entraînés. Je ne peux pas rester les bras croisés pendant que nos ennemis conspirent à me supprimer, ou à détruire notre royaume. Ici, je ne sers à rien, et je vous défie de prouver le contraire, Sire Langley. Tant que je ne suis pas majeure, la gestion des affaires du royaume échoit au Conseil Royal, et je fais entièrement confiance à Dame Jamiël pour me représenter.
 -  Il n’empêche que c’est une expédition dangereuse, rétorqua Langley sur un ton plus doux. Zerrikania est une jungle éloignée, coupée des grandes routes commerciales...
 -  C’est pour cela que je n’y irais pas seule. Notre expédition sera guidée par deux Zerrikaniens, ainsi que par une compagnie d’elfes venant du Bosquet, sans parler des gardes d’élite qui nous accompagneront. Même un moustique ne pourrait pas me piquer ! »

Le plan d’aller à Zerrikania venait aussi de Nyzaël (http://nsa34.casimages.com/img/2013/12/12/131212030851620363.jpg), qui était une élève du Judicateur Suprême, un important mage appartenant aux Hauts-Elfes de Nexus. Nyzaël avait été déléguée par ce dernier afin d’aider Elena à perfectionner son don magique. Ce qu’Elena se gardait bien de trop dévoiler à Langley, c’est qu’elle pensait que les forces antiques de Zerrikania pouvaient aider Elena à mieux comprendre son don. Elle comprenait toutes les hésitations de Langley, car elle les avait elle-même ressenties pendant un certain temps, avant de finalement se dire qu’elles étaient sans importance, et qu’il fallait le faire.

« Je n’aime pas ça... Mais vous êtes aussi têtue que votre père, Majesté... Je vais choisir une sélection de gardes d’élite pour pouvoir mieux vous protéger durant ce voyage.
 -  Je vous en remercie, Messire Langley.
 -  Mais notez bien que je désapprouve totalement ce voyage.
 -  Rassurez-vous, Messire, c’est dûment noté. »

Ronald Langley avait été suffisamment clair sur ce point pour éviter qu’on ne se méprenne. Elena sortit de la pièce, se sentant néanmoins un peu soulagée.

*Ça s’est passé un peu mieux que ce que je craignais, en fait...*

Il lui restait encore une personne à aller voir, afin de la faire participer à cette expédition, une vieille amie qu’Elena avait vraiment appris à connaître depuis son retour de Nexus : Nümba.

Elena allait donc la voir, là où elle se trouvait.



* : Cf. RP « A Machine For Pigs (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=13316.0) ».
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 02 novembre 2014, 14:48:38
Un jour comme un autre au palais, voila ce que cette journée s'apprêtait à être. Il ne faut pas croire pour autant que c'est une mauvaise chose, au contraire. La vie au palais était en tout cas bien plus intéressante que celle que l'on pouvait vivre à Nexus même, du moins pour une personne comme Nümba. Il y avait tout le temps quelque chose à faire, et c'était cette activité qui plaisait à la jeune femme. Depuis le temps qu'elle résidait ici, elle avait eut le temps de s'accoutumer aux rituels quotidiens que bon nombre de Nexusiens avaient. Toutefois, ce jour-ci n'allait pas être comme les autres. La guérisseuse voguait à ses occupations qui se voulaient, à ce moment, instructive. Elle était une ancienne élève de l'académie de Nexus, et même si elle avait déjà fini ses classes, avec grand succès d'ailleurs, Nümba ne cessait jamais de s'instruire par divers moyens. Aujourd'hui, nichée dans ce qu'elle appelait son coin – Une sorte de petite pièce ressemblant à s'y méprendre à un atelier d’herboriste, situé juste à coté des jardins dans l'un des bâtiments – la jeune femme était en train de faire diverses préparations. Toutefois, ce lieu n'était pas le sien à proprement parlé, puisqu'en réalité il appartenait aussi et surtout à un alchimiste, qui avait accepté de partager cet atelier avec cette si gentille jeune femme.

Ce n'était pas parcequ'elle était la guérisseuse personnelle de la reine qu'on ne demandait pas de temps à autre ses services au sein du reste du palais. Cela restait occasionnel, mais elle ressentait toujours un immense plaisir à rendre service à autrui. Son petit atelier regorgeait à ce moment de diverses senteurs plus ou moins agréable, bien qu'avec un léger relent odorant. Ceci était dû aux quelques plantes forestières en train de s'infuser, elles avaient la réputation d'être assez odorante, à la limite désagréable. Mais plongée au milieu d'une dizaine d'autre senteurs bonnes, cela ne se remarquait pas trop. Nümba était en train de piler elle-même d'autres feuilles curatives dans un petit bol en bois en attendant. La voir à l’œuvre serait sans doute intriguant pour les curieux. En réalité, la druidesse était en train de créer une préparation pour le vieil alchimiste avec qui elle partageait cet atelier. Un homme bon et sage, mais vieux. Le pauvre avait des problèmes d'articulations qui le faisait souffrir quotidiennement … Mais ces derniers jours, ça s'était empiré. Nümba avait décidé de lui préparer ce petit quelque chose de son propre chef. Cela allait très certainement l’apaiser pour un bon moment.

La préparation n'était encore finie cependant. Il restait encore de nombreuses choses à faire avant d'obtenir le produit final. C'était un travail assez méticuleux et précis, notamment dans les dosages et les temps. C'était pour cette raison que Nümba avait décidé de le faire ce jour-là, car elle pensait qu'elle ne serait que peu voir pas demandée. Elle savait que la reine était occupée aujourd'hui, et s'était dit qu'elle aurait de ce fait le temps de préparer cette petite chose. On pourrait croire que Nümba pouvait apprécier ne pas être demandée, mais au fond, c'était l'inverse. Même si la reine n'avait pas besoin de sa guérisseuse à toute heure, après tout elle ne tombait pas malade toutes les minutes, être en compagnie de sa Majesté était toujours un plaisir. Car Nümba et Elena, après la relation cordiale reine/sujette, elles étaient aussi et surtout des amies. Un honneur qui, selon la druidesse, est toujours aussi immense même de nos jours. Cela faisait presque six années qu'elles avaient commencé à se connaître. En fait, depuis le retour de l'héritière à Nexus.

Et c'était sans compter les quelques fois où la druidesse, durant ses premières années au Palais d'Ivoire, avaient pu accompagner Jamiël jusqu'au monastère où vivait Elena à cette époque. Ses souvenirs étaient un peu lointain maintenant, mais elle parvenait tout de même à conserver une image plus ou moins nette de la reine étant encore toute petite. Cela faisait sourire, c'était il y a si longtemps … Le temps avait bien courut depuis. Pour en revenir au jour d'aujourd'hui, Nümba s'affairait donc à sa préparation avec minutie et dextérité. La journée ne faisait que commencer pour elle, et malgré tout, elle semblait avoir beaucoup de choses à faire. Toutefois, ce serait mentir de dire qu'elle n'aimait pas en faire autant, après tout, c'était ce qu'elle aimait faire. Cependant, alors qu'elle travaillait, elle entendit au bout d'un certain temps la porte s'ouvrir dans un petit et court grincement.

Tournant la tête pour voir de quoi s'agissait-il, elle fut des plus surprises par ce qu'elle vit. Elena semblait avoir voulu lui rendre une petite visite, visiblement. Même si Nümba n'aimait pas, façon de parler, être dérangée, recevoir de la visite était toujours agréable. Surtout quand il s'agissait de la reine. Sa présence était toujours une grande joie pour la guérisseuse. Ainsi, cette dernière n'en oublia pas pour autant les codes de politesses et posant ce qu'elle avait en main sur la table, elle inclina légèrement sa tête. "Votre Majesté … Je ne m'attendais pas à vous voir ainsi, mais c'est toujours un immense plaisir de vous voir. Comment allez-vous ?" Déclara-t-elle sur un ton des plus respectueux, mais d'une voix toujours aussi douce. Fait important, Nümba ayant été éduqué relativement tard aux codes Nexusiens, vouvoyait encore la reine par signe de respect, comme on le lui avait apprit. Elle était très à cheval sur le respect et, même si elle était son amie, elle ressentait toujours la nécessité de la vouvoyer. Elle n'était pas n'importe qui après tout, Elena était la reine de Nexus quand même, et cela imposait un certain respect en toute situation.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 05 novembre 2014, 01:37:09
Les connaissances de Nexus concernant la jungle de Zerrikania émanaient principalement d’un seul ouvrage, un livre qui avait été écrit il y a quelques générations par un individu ayant fait partie d’une expédition organisée par la Couronne en vue de rejoindre Zerrikania. Ce livre était tout simplement un récit autobiographique dans lequel le narrateur avait regroupé les différents témoignages émanant des personnes ayant participé à cette expédition, à une époque où la haute société de Nexus se passionnait pour ces sociétés exotiques et éloignées. Le livre se présentait sous la forme d’une encyclopédie, car il s’appelait « Insectes de Zerrikania et autres vermines ». Il avait été écrit par Marco Knopf, un scientifique ayant décidé, à la fin de ses études, de rejoindre des expéditions archéologiques. Les jungles sauvages étaient prisées pour les richesses qui s’y trouvaient, mais Zerrikania avait toujours fait figure d’exception. Cette jungle avait été l’une des grandes raisons ayant mis fin à cette période exotique, car beaucoup des expéditions y allant n’en revenaient pas, ou guère indemnes. Le récit autobiographique de Knopf était un vrai thriller, à mi-chemin entre le récit d’aventures et l’encyclopédie vivante, puisque, non content de raconter un périple haletant et particulièrement dangereux, Knopf avait aussi tenté, avec la rigueur scientifique qui caractérisait les académies nexusiennes, d’en décrire la faune et la flore.

En préparation pour ce voyage, Elena avait notamment relu ce livre, et plusieurs passages dans le préambule du livre l’avaient marqué, par leur précision et par l’atmosphère cauchemardesque qui s’en dégageait :

Citer
« Zerrikania, terre des basilics venimeux, abrite aussi d’autres créatures toutes aussi hideuses. J’ai pu notamment observer des araignées tachetées si grosses qu’elles attrapent des éléphants dans leurs toiles, sans oublier les redoutables mouches Tsé-tsé. Les mouches sont particulièrement repoussantes, car elles pondent leurs œufs dans le corps des humains et leurs larves grandissent dans la tête de leur hôte. Le cerveau de la victime assure leur subsistance et les jeunes mouches, une fois arrivées à maturité, sortent par les orbites après avoir dévoré les yeux. Elles sont originaires, comme tant d’autres vermines, des terres lointaines de Zerrikania. Dieu merci, nous n’avons jamais observé de telles horreurs dans les terres apaisées de Nexus. »

Elena comprenait tout à fait les hésitations de Langley à l’idée de voir la Reine s’en approcher. Étant la dernière héritière de la famille royale, elle était l’ultime barrière entre l’ordre nexusien et le chaos. Le pouvoir à Nexus était très centralisé autour de la Couronne, et encore plus autour de la dynastie des Ivory, la seule et unique dynastie à avoir gouverner la cité-État depuis la fondation du royaume. Ce faisant, si Elena venait à mourir, les autres grandes familles voudraient chacune dominer le royaume, et ce dernier sombrerait dans l’anarchie et la guerre civile. Pour autant, et même en sachant cela, la Reine se refusait à être un simple symbole, et à passer toute sa vie derrière les murs protecteurs de son château. Trop de choses étaient en jeu, et elle ne voulait pas laisser le soin à ceux qui avaient détruit sa famille de recommencer. L’abattoir Mandus avait été la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase, la preuve que, contrairement à ce que ses conseillers pensaient, Nexus était profondément corrompu. Le beau royaume de ses parents, l’héritage que le Lion de Nexus et Nöly avaient confié à Elena, n’étaient pas parfaits. Elena était juste dans la fâcheuse position d’arriver au moment où une crise latente depuis des années avait finalement éclaté. Elle en était évidemment tenue pour responsable, faisant office de parfait bouc-émissaire. C’était totalement injuste, mais elle n’en tenait pas énormément rigueur à la population : il leur fallait quelque chose sur lequel écumer leur colère et leur frustration.

Les idées se bousculaient dans sa tête tandis qu’elle traversait les couloirs du Palais d’Ivoire, jusqu’à rejoindre la porte de l’atelier de Nümba. Nümba...

*J’avais peur d’elle, au début...* se rappela-t-elle, avec amusement.

C’était idiot à dire, mais Nümba avait été la première personne noire qu’Elena ait jamais vu. Elle avait été initialement surprise, et c’était Jamiël qui avait aidé les deux filles à s’introduire. Adamante avait été, comme toujours, d’une aide indispensable. Elena se fiait beaucoup à son avis, et Adamante s’était rapidement liée d’amitié avec Nümba, probablement parce que les deux femmes avaient des pouvoirs magiques. Peu à peu, Elena était également devenue une amie de Nümba. Elles avaient eu comme point commun d’être toutes les deux perdues dans le vaste Palais d’Ivoire, et d’avoir toutes les deux un peu peur de la vaste de Nexus. Elena venait d’un monastère reculé en pleine campagne, Nümba sortait d’une profonde jungle... Elles étaient passées d’un extrême à l’autre en débarquant dans une immense cité abritant des millions d’êtres vivants.

*J’espère ne pas la déranger...*

Devant le palier de la porte, Elena hésita un peu. Elle savait que Nümba disposait de capacités druidiques assez rares au sein du Palais, des méthodes différentes de celles préconisées par l’Académie magique de Nexus. Ce faisant, elle était régulièrement demandée part des nobles et d’autres personnes afin de confectionner des potions, et, même sans ça, la guérisseuse druidique faisait ses propres recherches. Or, la Reine savait qu’elle n’aimait pas être dérangée, et la porte était fermée... Ce qui était donc le signe que Nümba était occupée. Elena ne voulait pas s’imposer, et ce même si elle était la Reine, et si tous les gens qu’elle croisait dans le couloir s’arrêtaient pour la saluer. La Reine ne voulait pas s’imposer, et finit par toquer à la porte.

Aucune réponse. Elle se pinça les lèvres, en se disant que, peut-être, Nümba n’était tout simplement pas là. C’était une simple excuse pour pouvoir entrer, mais la Reine s’y accrocha, et ouvrit délicatement la porte. Elle émit un grincement, et, en ouvrant la porte, la Reine sentit une vague d’odeurs différentes attaquer ses narines. Cet atelier était très fleuri, comprenant une multitude de plantes médicinales et de potions. Elena constata que Nümba était effectivement occupée à travailler, et elle se mordilla les lèvres.

*Mince !*

Elle allait refermer la porte derrière elle, mais Nümba se retourna alors, et la salua. Trop tard ! La guérisseuse la salua cordialement, et Elena s’avança un peu, refermant posément la porte derrière elle.

« Bonjour Nümba... » répliqua-t-elle.

La Reine l’avait dérangé, mais il était maintenant trop tard pour faire machine arrière. Se pinçant les lèvres, elle poursuivit :

« Je vais bien, merci... J’espère que je ne te dérange pas, je... Hum... Je voulais te parler de quelque chose, mais ça peut attendre... Tu... Tu as l’air occupé. »

C’était dit : Elena ne voulait pas s’imposer.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 09 novembre 2014, 15:27:48
La préparation d'un produit tel que l'on les faisait dans le milieu thérapeutique prenait du temps, et de la concentration. Bien évidemment, ces deux paramètres variaient beaucoup selon la nature du produit en question. Les temps et autres n'allaient pas être les mêmes pour une potion, que pour une tisane, à titre d'exemple. Tout ces détails étaient très importants, en résumé. Tout ceci était bien sûr de la théorie, car il existait des exceptions à tout. Nümba, au cours de ses études de magies et autres, avait bien apprit ces principes et les avait parfaitement bien assimilé. Elle les appliquait toujours avec rigueur et précision, et c'était d'ailleurs sans prétention la raison de son petit succès, auprès de ceux qui connaissait son talent. Ses années d'études à l'académie avaient été plus que fructueuses, même si les choses auraient été peut-être mieux si elle avait suivit l'apprentissage de ses pairs, dans son clan. À l'académie toutefois, Nümba était sans doute l'une des élèves les plus appliquées. Pas forcément la meilleure, mais la plus rigoureuse dans ce qui était demandé. Elle s'intéressait à tout, était réellement curieuse et cherchait tout le temps des approfondissements. C'était pour cette raison qu'on la voyait souvent terrée au fond de la bibliothèque avec une petite pile de livre séjournant à ses cotés.

Cela n'avait pas beaucoup changé de nos jours. Nümba était toujours très curieuse et ne manquait jamais une occasion de s'instruire. La seule chose qui changea était qu'elle n'était plus cachée au fond d'une bibliothèque, mais d'un atelier. La passion de sa vocation était toujours intacte après autant d'année. Après tout, c'était dans ses gênes, dans sa nature même. Elle venait d'un clan de druide et, qui plus est, ancien. Il serait mentir de dire que les siens lui manquait, bien qu'elle les voyait de temps à autre, quand elle en avait la permission. C'était nécessaire pour elle car, d'une part cela faisait toujours du bien de revoir ses proches, et d'autre part, car elle devait suivre tout de même son apprentissage. Lequel ? Celui dont elle aurait perçue si elle était restée dans son clan. Celui de la voie du druide. Nümba, malgré les enseignements de l'académie, était vouée à devenir une druide. Aujourd'hui elle ne l'était pas encore, étant une guérisseuse et non une druide à part entière. Mais plus les années allaient passer, plus cela allait s'arranger.

Et le moins que l'on pouvait dire, était qu'elle était impatiente que ce jour arrive. C'était sa vraie nature, sa vraie 'vocation'. Il était normal qu'elle soit des plus enthousiaste à l'idée de devenir une vraie druide. Toutefois, cela impliquerait-il de devoir se séparer de tout ce qu'elle a fait ou connue durant ses années vécues à Nexus ? Dans la théorie, cela était envisageable. Mais pour Nümba, cette idée était irréaliste. C'était une chance pour elle d'avoir connu cette si puissante et ancestrale civilisation, d'avoir apprit leur histoire et pleins d'autres choses. Mais surtout, d'avoir eut l'honneur de connaître la reine et de s'en être liée d'amitié. C'était pour ces raisons qu'elle y était lié, et que par conséquent, elle ne pourrait renoncer à tout ceci, même en étant druide. Sa vie était ici à présent, auprès d'Elena et de Nexus. Peut-être à un âge reculée, elle se retirerait à nouveau et définitivement au sein des siens, dans son clan afin de faire partager sa riche expérience … Mais ce jour était loin.

Pour le moment, elle était en face d'Elena, celle-ci ayant visiblement quelque chose à lui dire. Sans doute gênée par le fait que Nümba était en train de travailler, la reine affirma aussi que ça pourrait attendre. Bien sûr que non, pensa la guérisseuse. Rien n'était à faire passer avant Elena sous aucun prétexte ! C'était bien pour ça qu'elle avait prit la peine de pose son outil et de se retourner vers elle. Ainsi, secouant légèrement de la tête, Nümba répondit. "Oh non ! Bien sûr que non, vous ne me dérangez pas. J'avais besoin d'une pause de toutes les manières, c'est donc une belle occasion qui se présente. Et puis, il n'y a rien qui soit assez valable pour vous faire attendre …" Dit-elle avec sourire. "De quoi vouliez-vous me parler, ma Reine ?" Au moins, Nümba affirmait clairement qu'il n'y avait aucun prétexte ni aucune raison au monde pour qu'elle puisse faire attendre Elena. Si celle-ci avait besoin d'elle ou de la moindre chose de sa part, à tout moment ou à toute heure, alors elle serait disponible. C'était ainsi qu'elle voyait sa place, mais surtout son amitié avec Elena.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 11 novembre 2014, 01:48:44
En tant que nation cosmopolite et centre culturel important, Nexus disposait d’un certain nombre de bibliothèques. La plus importante bibliothèque nexusienne était la Bibliothèque de l’Académie royale, abritant de riches collections comprenant chacune des milliers de livres. Le Palais d’Ivoire avait sa propre bibliothèque, également très bien riche et très bien fournie. Elle abritait notamment d’importants rayons juridiques, car c’était ici qu’on y trouvait les archives du royaume : une compilation de tous les recueils de jurisprudence, de tous les traités internationaux, de tous les décrets et de toutes les ordonnances... Un ensemble faramineux et colossal d’actes s’étalant sur des kilomètres de rayonnages dans d’épais classeurs reliés et savamment entretenus. Il était fréquent de voir Nümba se promener entre son atelier et les bibliothèques, généralement pour s’y renseigner sur les plantes, mais aussi, tout simplement, pour s’imprégner de la culture nexusienne, de son histoire, de ses mœurs, de ses contes, de ses légendes, de sa philosophie... Quantité d’étrangers venaient de loin simplement pour consulter certains livres, des œuvres très rares qui n’étaient disponibles qu’à Nexus. Pour le coup, la soif de connaissance de Nümba était très agréable à voir, et elle pouvait passer des heures assise à la bibliothèque, plongée dans ses livres.

Il ne fallait pas en sous-estimer l’importance, car c’était aussi de cette manière que la jeune Elena s’était rapprochée d’elle. Jamiël avait expliqué à Nümba qu’Elena aimait beaucoup les livres, notamment ceux d’une romancière tekhane, racontant les aventures d’Alexia Novae, une soldate tekhane impliquée dans des complots et des scènes d’actions musclées. La saga de Novae marchait plutôt bien à Tekhos, à tel point que des adaptations cinématographiques sortaient régulièrement. Nümba s’était approchée d’Elena ne lui donnant ce livre. La Reine s’en souvenait encore. Ça avait été leur première rencontre, et Elena avait eu peur de cette femme à la peau sombre, avant qu’elle ne lui tende le livre. L’enfant avait ensuite sympathisé avec un autre enfant, et, maintenant, des années plus tard, elles continuaient encore à parler de livres... Car Elena continuait à suivre les aventures d’Alexia Novae.

Nümba stoppa immédiatement ses activités, en expliquant que la Reine était prioritaire sur toute autre occupation. Revenant à la réalité, Elena rougit légèrement, et lui sourit poliment.

« Tu sais que, techniquement, je ne suis pas ta Reine... »

Elena aimait bien l’embêter avec ça. Pour Nümba, c’était presque un réflexe, mais Elena n’était que la Reine de Nexus, et le clan de druides de Nümba ne se situait pas au sein de l’État. Les clans de druides dont faisaient partie Nümba étaient considérés, juridiquement parlant, comme des peuplades apatrides, ne se rattachant à aucun royaume précis. C’était l’un des éléments qui avaient fait tiquer certaines personnes, estimant qu’une guérisseuse étrangère n’avait pas à se rapprocher aussi près de la Reine, qu’elle était forcément une espionne envoyée par Ashnard pour la tuer, et que sa présence constituait une menace. C’était notamment ce que Ronald Langley avait pendant un temps. Le chambellan et vieil ami de Liam, son père, avait juré de protéger sa fille à tout prix, sur son honneur, l’une des choses les plus importantes qui soit pour quelqu’un comme Langley. De fait, Elena ne connaissait pas une seule personne qui ne soit pas victime de la paranoïa de Langley.

La Reine mit rapidement fin à cette interlude pour venir droit à l’essentiel :

« Je suppose que tu as entendu parler des récents évènements concernant l’abattoir Mandus, commença-t-elle. Je n’ai pas encore eu vraiment l’occasion de t’en parler, car ce qui s’est passé était très compliqué, et aussi très inquiétant... »

C’était presque un euphémisme. Zerrikania, la corruption, des identités volées, les Grands Anciens, une Machine infernale servant de catalyseur magique... Tout ça semblait tellement ahurissant qu’Elena elle-même peinait à se dire que c’était vrai.

« Ce qu’il faut que tu saches, c’est que la version officielle n’est pas... La vérité. Il fallait rassurer le peuple en lui disant que la situation était parfaitement maîtrisée. La vérité, Nümba, c’est que nous pensons qu’Oswald Mandus a été corrompu lors d’un voyage qu’il a organisé ailleurs... Il y a trouvé une orbe magique, une orbe renfermant un infime fragment de l’âme d’un Grand Ancien, Shub-Niggurath. Son abattoir dissimulait une monstrueuse exploitation humaine visant à recentrer suffisamment de mana pour pouvoir créer une faille dimensionnelle permettant de réveiller le Grand Ancien dans notre monde. »

Les Grands Anciens... Une légende lointaine, dangereuse. Un conflit avant le Grand Conflit, un conflit ancestral, ayant opposé toutes les forces vivantes qui soient contre ces tyrans surpuissants et immortels. Anges et anciennes divinités s’étaient tous ligués contre ces ennemis, et avaient réussi à les bannir, à les sceller hors de l’espace-temps, dans d’autres dimensions. Vaincus, endormis à jamais, mais jamais morts, ils continuaient à influencer le monde par leur héritage maudit.

« Mandus avait des alliés, des alliés qui l’ont aidé à dissimuler son activité au cœur de notre royaume. Crois-moi, Nümba, nous avons frôlé la catastrophe. Tout s’est joué à si peu... »

La voix de la Reine se brisa un peu, et elle ferma les yeux, en retenant un soupir. Les atrocités qui s’étaient passées là-dedans... Ces corps transformés en simples outils industriels, en simples porcs servant à engraisser le ventre de la Machine... C’était tellement horrible, tellement impensable. Combien de morts Mandus avait-il fait ? Combien de vies avait-il enlevé pour son sinistre projet ? Et il ne l’avait pas fait dans un fort maléfique à des centaines de milliers de kilomètres de Nexus, non... Il l’avait fait sous leur nez, dans le cœur de la cité-État.

Reprenant ses esprits, Elena releva la tête vers Nümba, et poursuivit, en essayant de lutter contre les pensées néfastes qui étaient en train d’envahir son esprit :

« Est-ce que tu as déjà entendu parler de la jungle de Zerrikania, Nümba ? »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 15 novembre 2014, 18:59:15
La littérature était une magnifique science et le mot était bien choisi. C'était dans l'écrit qu'on pouvait s'évader, communiquer, transmettre et tellement d'autres choses. Une merveille en soi, sans laquelle le monde serait surement bien différent, dans le mauvais sens. Pour Nümba, la littérature se limitait encore aux recueil techniques et encyclopédie, ou encore à une poignée de livres d'auteurs parlant de médecine et de magie. Inutile de dire qu'elle était une vraie mordue de ce genre de lecture. Elle pouvait y passer des heures, cela ne l'ennuyerait guère. Toutefois, il ne fallait pas croire qu'elle ne s'autorisait qu'uniquement ce genre de lecture. La guérisseuse se faisait de temps à autre plaisir en choisissant des livres à caractères moins 'sérieux', moins éducatif, comme de la fiction. Et c'était bien grâce à cela qu'elle avait pu s'approcher de la reine pour la première fois. Un jour dont elle se souvenait encore, et qui constituait un souvenir des plus agréables. Cette intérêt commun pour la littérature continuait encore de les rapprocher, même de nos jours. Un point commun qu'elles partageaient et qui avait permit de bâtir les fondations d'une excellente relation.

Cependant, ce jour-là Elena n'était pas venue pour lui parler de livres. Non, il s'agissait d'un sujet plus sérieux que cela. Nümba avait remarqué que la reine avait légèrement rougit quand elle lui avait affirmé que rien ne passait avant elle. Et comme elle pouvait s'y attendre, Elena lui refit alors un coup qu'elle lui faisait depuis tant d'années. C'était vrai, Elena n'était techniquement pas sa reine et n'avait pas le pouvoir sur Nümba, celle-ci appartenant toujours à son clan d'origine. Mais ce n'était que des détails pour elle. La jeune femme avait vécue ici depuis de nombreuses années, avait appris énormément de choses sur Nexus, sur cette civilisation … C'était impossible pour elle de se dire encore 'indépendante' de ce système. Alors si effectivement sur le papier elle n'est pas une sujet de la reine, moralement elle se considère comme l'un de ses plus fidèles. Dire ma Reine était une immense fierté à ses yeux, non seulement car elle respectait beaucoup cette fonction en soi, mais aussi et surtout car Elena, à ses yeux, était une personne exceptionnelle, venant d'une grande dynastie, qui méritait amplement ce respect.

Le respect était une valeure ayant énormément d'importance pour Nümba. Et cela ne vient pas de son éducation Nexusienne, mais de celle dont elle avait héritée dès sa naissance. Le Clan des Ancêtres en avait fait une valeure primordiale car le respect était la base de tout équilibre. Nümba respectait Elena à un très haut point, et cette dernière la respectait en retour. Toutefois, même si avec la reine ceci semble acquis, cela n'en fut pas toujours le cas avec le reste du monde au palais. Était-ce parcequ'elle ne venait pas de Nexus mais d'un groupement indépendant ? Parcequ'on se méfiait d'elle ? Ou bien était-ce parce que sa peau avait exactement la même pigmentation qu'un grain de café sombre ? Il y avait beaucoup de raisons possible. À plusieurs reprises elle avait remarqué que certaines personnes semblaient lui être hostile par nature … Et même si, justement par respect, certains le cachaient, le mal était quand même là. Mais, Nümba n'était pas ce genre de personne à tenir en rancune ou bien à en vouloir à quelqu'un, sauf dans certaines conditions très spéciales.

La reine poursuivit donc, en attaquant directement la raison de sa visite. L'abattoir Mandus, rien qu'à l'évocation de cette sinistre affaire, Nümba ressentie quelques sueurs froides dans son dos. Pourquoi Elena souhait-elle lui en parler ? La vérité était que, visiblement, la version officielle de cette affaire n'était pas véridique. S'en suivit alors d'une petite explication sur ce qu'était la vraie version des choses, et autant le dire, tout ceci n'était pas pour rassurer Nümba. Elle comprenait pourquoi l'état Nexusien s'était senti forcé de mentir pour rassurer le peuple. Après avoir écouté avec attention Elena, la jeune femme ne répondit pas de suite. Elle venait d'entendre des mots comme 'abattoire', 'orbe magique', 'faille dimensionelle', 'Grand Ancien' ou encore bien 'catastrophe'. Ces quelques mots résumaient bien le tout, en réalité. Ce discours avait de quoi donner la chair de poule, mais la guérisseuse était certes fragile, mais savait se contenir.

Toutefois, l'évocation de la jungle de Zerrikania attira d'avantage son attention. Il serait un grand paradoxe de dire qu'une native des jungles ne connaissait pas celles-ci, d'au moins par leurs noms. "Oui, j'en ai déjà entendu parler. Je me souviens que même lorsque j'étais enfant j'entendais souvent ce mot, 'Zerrikania'. C'est une jungle dangereuse, très dangereuse, si on est mal avisé." Nümba marqua une pause, puis en se remémorant ce qu'avait dit Elena à propos de Mandus précédemment, cru comprendre le liens entre cette jungle et ses propos. "Mais attendez … Le voyage de Mandus, vous pensez donc que c'était à la jungle de Zerrikania, c'est cela ?"
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 16 novembre 2014, 02:06:21
Elena y allait calmement, tranquillement, étape par étape. Zerrikania... Le nom lui disait quelque chose. Elle en avait entendu parler par le biais de son clan, et elle devait probablement se demander quel était le lien concret entre Zerrikania et l’abattoir Mandus, ou, plus exactement, ce qu’Elena voulait y faire. Cette histoire était tellement folle... Même elle avait du mal à se persuader qu’elle était saine d’esprit en y croyant. À chaque fois qu’elle y pensait, elle repensait au scepticisme de Jamiël, sa tutrice. Toute cette histoire avait en effet fondamentalement, pour base, la prophétie racontée par le Judicateur Suprême sur le Roi Cramoisi, le Démon... Un être de cauchemar que les fondateurs d’Ashnard avaient invoqué sans le savoir, un être immortel et indestructible que seule Elena pouvait détruire, en réunissant autour d’elle treize guerriers légendaires. Comment accorder du crédit à cette histoire ? Pour autant, chacun des évènements se déroulant à Nexus semblait aller dans ce sens, comme si quelque chose de dangereux approchait... Comme si la tempête se levait, et menaçait de s’abattre sur tout ce à quoi elle tenait.

Nümba connaissait Zerrikania, mais les phrases d’Elena avaient fait mouche, suscitant sa curiosité. La guérisseuse finit par comprendre le lien, et Elena hocha la tête, acquiesçant à sa supposition :

« C’est une certitude. Cet orbe se trouvait à Zerrikania. D’après ce que nous savons, les Zerrikaniens vénéraient jadis un Grand Ancien. Ils ont fini par abandonner ce culte, et leur temple a été scellé, abandonné... Mandus a fini par s’y rendre, lors d’une expédition, et a convaincu quelques Zerrikaniens de le conduire là-bas. Il y a trouvé l’orbe magique. »

Elena en savait beaucoup sur cette histoire, et, plus elle y parlait, et plus elle se replongeait dans les évènements compliqués de ces dernières semaines. Elle papillonna des yeux à plusieurs reprises, et poursuivit :

« Tout ça, je le sais grâce à un Zerrikanien... Il poursuivait Mandus depuis Zerrikania afin de le tuer. Nous l’avons capturé, et il nous a tout expliqué. Ensuite... Et bien, Mandus a essayé de libérer Shub-Niggurath, d’ouvrir une faille, et il a échoué. »

C’était un peu plus compliqué que ça. Elena s’efforça alors de lui expliquer que l’orbe avait rendu Mandus fou, mais qu’il avait conservé, en lui, une part de conscience. L’orbe l’avait amené à faire des choses terribles, à sacrifier ses propres enfants, afin de construire sa Machine. Une aberration magique et technologique, un cauchemar. Oswald était devenu un mage extrêmement puissant, qui avait su s’imposer face à Adamante, ce qui, en soi, témoignait d’un niveau élevé. Sans être la plus puissante magicienne de Nexus, Adamante se défendait plutôt bien. L’orbe n’avait pas été retrouvé, mais il était certain que c’était lui qui avait conféré à Mandus tant de pouvoirs, ainsi que les plans de la Machine.

« Je ne saurais te décrire avec précision le fonctionnement de cette Machine, mais... Et bien, c’était comme une espèce d’usine... Une usine reposant sur la mort et sur la transformation de l’âme humaine en une sorte d’énergie exploitable, industrielle et mécanique. »

Une sinistre métaphore de l’âge industriel tekhan, et surtout une construction abominable. La Machine utilisait le sang des gens comme générateurs, car la mana se trouvait dans le sang, vecteur de vie. Ils étaient ponctionnés et vidés de leur énergie vitale, afin d’alimenter le Cœur de la Machine, constitué de multiples ESPers et magiciens en herbe qui étaient enfermés dans des cuves, et surchargés de magie.

« Pour l’heure, ces gens sont toujours en train d’être soignés. Beaucoup sont toujours dans le coma. »

Ce trafic dépassait l’entendement, et laissait clairement entendre qu’Oswald avait eu des appuis... Des gens suffisamment bien placés pour empêcher les pouvoirs publics de se rendre compte de ce qui se trame, des gens qui, comme ceux du passé, avaient suffisamment d’influence pour pouvoir empoisonner sur le long terme la Reine de Nexus, sans que personne ne le réalise.

« Je pense que le pouvoir qui a corrompu Mandus existe toujours, et qu’il est le même que celui qui a brisé ma famille il y a des années... Plus le temps passe, et plus ces gens deviennent puissants. Et je ne veux plus me contenter de compter les points. Je veux comprendre qui ils sont, et comment les vaincre. Et je pense que la réponse se trouvera à Zerrikania, là où Mandus est devenu fou... Il a vu là-bas des choses, et c’est pour ça que je souhaite m’y rendre. »

Parfois, dans les yeux d’Elena, on pouvait voir comme une flamme. Quelque chose filait dans ses pupilles, et c’était un regard qui arrivait même à amener Roland Langley, l’éternel casse-pieds, à se taire. Dans les yeux d’Elena, la combativité légendaire des Ivory brûlait, palpant comme la flamme infatigable d’un phare. C’était cette flamme que Liam avait dans les yeux, et qui avait fait de lui un souverain si respecté... Quelqu’un qui n’abandonnait pas, quelqu’un qui se battait jusqu’au bout.

Les mains d’Elena agrippèrent alors celles de la guérisseuse, et elle planta son regard dans le sien :

« Si je te dis tout ça, Nümba, c’est parce que j’aimerais que tu m’accompagnes jusqu’à Zerrikania... Toi seule peut vraiment veiller sur moi, et je pense que le fait que tu sois une druidesse peut aussi nous aider à mieux comprendre cette jungle... Mais, bien sûr, je ne me permettrais jamais de t’obliger à y aller. »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 20 novembre 2014, 15:59:55
Elena expliqua d'avantage ce à quoi elle pensait exactement concernant Mandus. Plus cela allait, plus Nümba se remémorait ce qu'on disait sur cette affaire. Une histoire effroyable qui lui donner encore des sueurs froides jusqu'à présent. Toutefois, les détails qu'avançait la reine étaient différents de ceux qu'on avait dit à tout le monde. Cela confirmait donc ce qu'elle avait dit précédemment, concernant le fait qu'il ne fallait pas inquiéter le peuple. Elle enchaîna sur quelques explications, sur ce qui s'était déroulé durant cette affaire de son coté. Apparemment, un Zerrikanien avait tenté d'arrêter Mandus, et après avoir été capturé, il a parlé. Beaucoup de nouvelles choses pour Nümba qui ignorait toutes ces informations jusqu'à maintenant. La Machine, bien que son fonctionnement était encore un mystère, reposait principalement sur ces tristes victimes. Une bonne chose que tout ceci avait trouvé son terme, mais comme Elena l'avait si bien dit, on avait évité la catastrophe. La guérisseuse ne se rendait peut-être pas compte de toute l'ampleur de la chose à cet instant, mais elle savait néanmoins que ce n'était pas rien d'avoir arrêté Mandus dans cette histoire.

Toutefois, ce que dit la jeune reine à propos du pouvoir ayant corrompu Mandus troubla quelque peu Nümba. Était-ce réellement le même qui avait mit fin à la vie de sa famille ? Tout était possible et surtout tout allait dans ce sens. Mais malgré tout, même si Elena pensait que ses réponses se trouvaient à Zerrikania, la chose demeurait toujours aussi dangereuse. C'était bien ça qui posait problème à la jeune femme, qui se souciait de la sécurité de la reine. Mais cette flamme, celle qui séjournait dans ses yeux, cette flamme qui laissait clairement transparaître sa détermination sans faille, était là pour indiquer qu'elle savait ce qu'elle faisait. Il était normal quand on était la guérisseuse personnelle de la reine de se soucier des questions de sécurité, de santé et de tout ce genre de détails … Et la jungle de Zerrikania était dangereuse, très dangereuse. Nümba ne se le pardonnerait jamais s'il arrivait quelque chose à Elena là-bas. C'était la dernière des Ivory, elle était bien trop importante pour risquer sa vie ainsi …

Mais ce qu'elle déclara ensuite laissa la druidesse silencieuse un moment. En vérité, tout ce qu'elle venait de dire était comme pour introduire le problème. La vraie raison de sa venue était liée à tout ceci. Quand les mains de la reine vinrent prendre celles de Nümba, celle-ci savait que ce qu'elle allait dire allait être important. Et en effet, pour la guérisseuse du moins, ça l'était. Elena souhaitait donc que Nümba l'accompagne dans ce périple, car elle seule pouvait vraiment veiller sur elle, et surtout qu'elle allait être d'une aide étant une druidesse. Le principal problème était justement qu'elle était une druidesse et, pour une jungle aussi corrompue que Zerrikania, cela pouvait se révéler être dangereux non plus seulement pour Elena, mais pour Nümba aussi.

"Je … Ma Reine, vous savez très bien que je vous suivrai toujours, qu'importe où vous irez. Mais Zerrikania c'est … Comme vous l'avez dit je suis une druidesse, et cette foret recèle de mauvaises forces. Cette jungle est vivante, et tenter de la comprendre peut s'avérer autant dangereux pour moi que pour vous …" Dit-elle d'une voix hésitante. Il ne fallait pas sous-estimer cette jungle, sous aucun prétexte. Nümba était consciente du besoin d'y aller car, il était bien possible que bon nombre de réponses se trouvaient sans doute là-bas. Comme toute opération à grand bénéfices, il y avait aussi un grand risque. Mais, alors qu'elle marqua un très court silence, la guérisseuse se rappela elle-même à l'ordre vis-à-vis de la reine, et de sa position vis-à-vis d'elle. Ce n'était pas la reine de Nexus qui lui donnait un ordre ou service, mais c'était Elena, cette femme qui était son amie avant tout, qui lui demandait son aide. Regardant la jeune femme dans les yeux, croisant son regard, Nümba resserra légèrement l'emprise qu'elle avait sur les mains de la reine. "Je vous accompagnerai, Elena. Si ce voyage peut apporter des réponses sur toute cette histoire et plus, alors il est de mon devoir de vous aider et de veiller sur vous. De toutes les manières, je ne pourrait pas supporter l'idée de vous savoir loin sans que je puisse avoir de vos nouvelles …" Dit-elle de sa voix douce.

Sa réponse était donnée à présent, et elle était sans appel ; Elle accompagnerai Elena jusqu'en enfer s'il le fallait. Aucun doute possible là-dessus, même si le danger était très, très important pour ce voyage …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 21 novembre 2014, 01:42:08
Les risques, Elena les connaissait. Langley s’était fait un plaisir de les lui rappeler, en long, en large, et en travers. Que ce soit sur le voyage, long, ou sur la destination elle-même, Elena savait ce qu’elle risquait. Zerrikania était un nom qui suffisait à faire frissonner n’importe qui, un rêve inaccessible pour bien des explorateurs, une jungle si dangereuse qu’elle avait fait partie des raisons ayant mis à la grande mode des safaris dans des endroits sauvages et éloignés des grandes routes commerciales. Elena savait donc pleinement ce qu’elle imposait à Nümba, et c’était bien pour ça qu’elle accepterait tout à fait un refus de cette dernière. Ce qu’elle lui demandait sortait clairement de ses attributions en tant que guérisseuse, et, en aucun cas, Elena ne pourrait lui en tenir rigueur. La Reine avait elle-même encore un peu de mal à se dire qu’elle était réellement en train d’organiser une expédition vers Zerrikania.

Prenant pleinement conscience des risques, la druidesse hésitait, soupesant le pour et le contre. Outre ses talents de guérisseuse, Elena voulait en effet qu’elle « communique » avec la forêt. Elle savait que les druides étaient proches de la Nature, et que, outre soigner des personnes humaines, ils pouvaient aussi soigner les forêts, guérir les arbres des mauvaises plantes, des mauvaises racines. Ils considéraient les forêts comme des entités vivantes à part entière, avec leur part de maléfice et leur part de bonté. Ils pouvaient animer les arbres en les ensorcelant, communiquer avec les Tréants, et apprivoiser bien des bêtes sauvages, comme les loups ou les wyverns. Et Nümba restait une guérisseuse puissante. Communiquer avec la jungle était risquée, car elle risquait d’être pervertie par le mal qui rongeait Zerrikania… Et ça, Elena se refusait de le lui imposer. En aucun cas, elle ne voulait que la femme souffre à cause d’elle.

Les mains de la belle femme noire se resserrèrent sur les siennes, et elle finit par lui répondre :

« Je vous accompagnerai, Elena. Si ce voyage peut apporter des réponses sur toute cette histoire et plus, alors il est de mon devoir de vous aider et de veiller sur vous. De toutes les manières, je ne pourrais pas supporter l'idée de vous savoir loin sans que je puisse avoir de vos nouvelles… »

Elena se surprit à sourire, et à être… Émue. Ses joues rosirent légèrement, et elle baissa les yeux pendant quelques secondes, avant de la regarder. La Reine ne savait pas quoi dire. Nümba était une femme honnête et sincère, et elle l’avait bien appelé « Elena », et non « Votre Majesté ». Autrement dit, elle rendait ce service, non pas à la Reine de Nexus, mais à une amie, Elena. La souveraine fut convaincue d’être ainsi véritablement l’amie de la femme, et, en relâchant ses mains, elle fit la seule chose qui lui semblait censée.

Ses mains virent s’enrouler autour de la nuque de la femme, et elle se blottit contre elle, fermant les yeux.

« Merci, Nümba… Du fond du cœur, merci. »

Elle resta contre elle pendant quelques secondes, puis déposa un petit baiser sur sa joue, avant de rompre le câlin, légèrement gênée. Un bel acte de plaisir spontané, qui la fit encore rougir.

« Je… Euh… Adamante nous accompagnera, de toute manière, alors… S’il se passé quoi que ce soit, je suis sûre qu’elle pourra veiller sur nous. »

Elena avait autant confiance en Adamante qu’en Nümba, et poursuivit :

« Le Zerrikanien nous servira de guide, et l’expédition comprendra les meilleurs hommes de Messire Langley. Je sais que c’est risqué, mais… Je ne peux tout simplement plus rester dans le Palais, en voyant le royaume que mes parents m’ont légué se désagréger peu à peu. »

Elena avait l’obligation royale, naturelle, d’agir, et de trouver un moyen de soigner sa ville.

« Tu peux sentir la souffrance des forêts, Nümba… Moi, je sens celle de ma cité. Un mal ronge Zerrikania, et un autre mal ronge Nexus. Je sais que ça paraît fou, mais… je suis convaincue qu’il y a un lien. »

Elena n’avait jamais su mentir ou dissimuler des choses, surtout face à ses proches amis, et on pouvait voir, dans ses yeux, qu’elle n’avait pas encore tout dit. Joignant nerveusement les mains dans son dos, elle réfléchit un peu, puis finit par enchaîner :

« Il y a encore quelque chose que je ne t’ai pas dit, Nümba… »

Elle reprit son souffle, et poursuivit :

« Ma mère… Elle… Hum… Excuse-moi, c’est… Elle a été empoisonnée pendant des mois. Si elle n’arrivait pas à avoir un enfant, c’est parce que quelqu’un l’empoisonnait sciemment. Les guérisseurs nexusiens étaient incapables de discerner l’origine de son mal, et il a fallu que mes parents aillent voir les mages de la Sylve pour qu’on trouve l’origine de ce mal… Un poison extrêmement bien conçu, qui tuait son fœtus, et qui était régulièrement ingurgité. Ceux qui l’empoisonnaient étaient des individus puissants, Nümba, suffisamment pour concocter des poisons de grande qualité, et pour avoir accès au chevet de la Reine de Nexus. »

Si elle avait eu au début du mal à s’exprimer, tout venait ensuite rapidement :

« Le Judicateur Suprême des Hauts-Elfes m’a expliqué que quelqu’un avait empoisonné ma mère pour éviter que je ne naisse. Je… Je sais que tout ça paraît dément, mais… Il m’a dit que… Que j’étais appelée à vaincre un esprit néfaste qui sévit sur Terra depuis des siècles, si ce n’est plus… Une force ancestrale qui serait responsable du cyclone ayant détruit ma famille… Et dont le seul objectif était de me tuer, et… Et… Je pense que tout est lié… Mandus, la Machine, mes parents, l’empoisonnement de ma mère, Zerrikania… Et… Je… Je ne sais pas quel est mon rôle à jouer là-dedans, et, et… J’ai… J’ai si-si peur… »

Sans pouvoir se l’expliquer, elle sentit une souffrance remonter violemment en elle, et des larmes se mirent à rouler sur son corps. Tout ça était tellement dur à avaler, tellement invraisemblable qu’elle-même avait du mal à se dire que tout était bien réel, parfois… Et tout son corps se mettait à trembler sur place, la Reine peinant à retenir ses émotions, qui affluaient en elle comme un torrent sur le point de déborder.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 23 novembre 2014, 14:18:56
Comme l'avait dit Nümba, le fait qu'une druidesse aille dans la foret de Zerrikania était risqué. Outre le danger physique et évident, sa condition de druide faisait qu'elle courrait le risque d'être corrompue par la mal rongeant cette foret. Heureusement Nümba n'était pas non plus une novice et saurait faire face pour que ce mal ne la ronge pas elle-aussi. Le tout allait résider dans le temps qu'ils allaient passer dans ce lieux et surtout, l'intensité de cette corruption. La jeune femme savait qu'elle pourrait tenir le coup si elle se concentrait un peu, et surtout si elle ne perdait pas de vue l'objectif de cette expédition, et pour qui elle la faisait. Zerrikania était, selon la reine, la clé de bons nombre de questions laissées sans réponses. Notamment sur l'affaire Mandus. Il serait mentir de dire que Nümba ne voulait pas aussi connaître le fin mot de l'histoire, de connaître enfin la vérité sur ce qui se passait réellement autour d'elle. Car vivre au beau milieu d'un tel 'environnement', à savoir bardé de secrets, d'anciennes légendes et de personnes aussi importantes n'était pas si simple que cela.

Alors qu'elle avait donné sa réponse, Elena lui sourit alors que ses joues prirent une petite teinte rouge. Ceci ne manqua pas de faire sourire Nümba à son tour, qui se mit aussi à rougir quand la jeune femme la prit dans ses bas. La druidesse entoura délicatement l'héritière des Ivory de ses bras, et ferma ses yeux à son tour. C'était un acte spontané, manifestant à la fois de la gratitude de la part de la reine, et de l'affection pour la part à Nümba. Elle la remercia, du fond du cœur à ce qu'elle disait, et Elena était toujours sincère dans ses dires. La guérisseuse ne dit mot à ce moment-là, faisant comprendre que sa décision était naturelle et sans aucuns regrets. La serrant un tout petit peu plus fort, les deux femmes finirent par se détacher l'une de l'autre au bout de quelques secondes. Nümba, pourtant noire de peau, avait clairement les joues rouges au moment où sa reine lui déposa un petit baiser sur sa joue.

Le petit moment tendresse étant passé, Elena se remit à lui expliquer d'autres détails. Adamante sera de la partie, ce qui était très rassurant en soi. Une puissante magicienne, de confiance, et une amie avant tout, cela avait de quoi mettre en confiance. Acquiesçant pour chacun de ses dires, Nümba ne pouvait les démentir. Nexus se mourrait depuis la mort des parents d'Elena. Rester au palais était une bonne chose, mais si la jeune souveraine savait qu'elle serait bien plus efficace en allant chercher des réponses au lieu de les attendre, alors il en allait du bien du royaume aussi. Tout reposait sur ses épaules, qui même si elles semblaient fragiles, étaient sans doute les plus endurantes du monde entier. Mais alors qu'elle avait finit, ses yeux la trahirent … Elena semblait avoir encore quelque chose à dire, de plus difficile visiblement.

La reine déclara en effet qu'elle n'avait pas encore tout dit à la guérisseuse. Cette dernière, intriguée par ce qui restait à être dit, l'écouta attentivement. L'héritière des Ivory commença alors à lui expliquer pourquoi ses parents n'arrivaient pas à avoir d'enfant, à l'époque, et comment ils ont su l'origine de ce mal. Nümba avait déjà entendu une fois l'histoire de ses parents, mais Elena en venait progressivement au but. Des personnes hauts placées étaient responsables de cet empoisonnement. Mais la suite du discours n'était pas pour calmer les choses. Le Judicateur Suprême des Hauts-Elfes, un esprit néfaste, un rôle à jouer … Visiblement, tout semblait s’emmêler dans la tête de la reine. Il était vrai que toute cette histoire était invraisemblable, à première vue. Mais pour une personne comme Nümba, ces 'histoires' étaient loin d'être irréalistes. Il était sûr que tout, absolument tout était lié, mais peut-être pas de la façon dont on le pensait. Rien n'était sûr mais pour la guérisseuse, à ce moment-là, une chose l'était ; Elena avait besoin qu'on l'aide dans tout ceci.

La jeune souveraine peinait à contenir ses émotions et cela se voyait clairement. Des larmes commencèrent timidement à couler et son corps tremblait. Cette vision avait de quoi transformer le légendaire sourire de Nümba en une moue triste et malheureuse. Elle ne supportait pas voir la reine dans un tel état. Même si on implication dans sa vie ou dans toutes ces histoires étaient très moindres, la guérisseuse avait tout aussi mal quand la reine avait mal. L'instinct protecteur et presque maternel de la druidesse avait envie de prendre la souveraine dans ses bras et de la rassurer, la réconforter, l'apaiser … Mais c'était plus facile à dire qu'à faire, quand on avait tellement de respect vis-à-vis de cette personne qu'on osait le faire. Or, à ce moment, Nümba fit tout pour sortir de ses propres barrières qu'elle s'était fixée. Ses douces mains vinrent se poser sur les joues d'Elena, alors qu'elle remontait délicatement son visage, plantant son doux regard dans le sien. "N'oubliez jamais une chose ; vous n'êtes pas seule Elena. La peur engendre la peur, jusqu'à ce que l'on ai plus confiance en rien, même en soi. Même si vous ne comprenez pas ce qui se passe autour de vous, la peur ne saura jamais être un bon refuge … C'est elle votre vraie ennemie. Ni Mandus, ni cette force ancestrale. Et vous n'êtes pas seule à la combattre, vous ne le serez jamais, car nous sommes là, pour vous … Avoir peur est futile Elena, car ce n'est qu'une illusion …" Dit-elle de sa douce voix. Nümba sourit alors, et sécha quelques larmes coulant sur la joue d'Elena de par ses pouces.

Il n'en fallut pas plus pour que l'envie de la réconforter dans ses bras la tenaille. Elle y céda, malgré tout. Nümba entoura doucement la reine et la ramena de la même façon contre elle. Une de ses mains alla se caler derrière sa tête, dans sa magnifique chevelure, comme pour mieux la blottir contre elle.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 24 novembre 2014, 01:46:38
Tout ça faisait beaucoup trop pour l’esprit d’une jeune femme orpheline. Elena avait tant sur les épaules… Parfois, elle se disait qu’elle était une réincarnation moderne d’Atlas, quand on voyait l’ampleur des enjeux qui l’attendaient. Nexus, l’héritage de ses parents, son royaume, était sur la perdition, sombrant toujours un peu plus dans la misère, s’élançant à chaque jour qui s’écoule vers la guerre civile. Toute une vie ne serait pas suffisante pour sauver Nexus, pour parvenir enfin à des accords de paix durables avec Ashnard, et pour abolir définitivement l’esclavage. Le cheval de bataille de ses parents se répercutait sur l’existence d’Elena, qui avait toujours ressenti une sainte aversion pour l’esclavage, héritée de sa mère. Nöly avait été horrifiée qu’on puisse considérer que la vie humaine pouvait se monnayer comme une simple marchandise, et qu’on puisse ainsi négliger la dignité sacrée de chaque personne. On disait bien du mal de l’Ordre Immaculé, du fanatisme de cette religion, de ses méthodes contestables, mais, philosophiquement parlant, l’Ordre militait pour l’égalité des hommes, et pour des valeurs aussi sûres et honorables que la tolérance et la justice. La philosophie de l’Ordre considérait que chaque être humain naissait avec une égale dignité, une dignité qui, étant offerte par Dieu, ne pouvait pas se monnayer, ni être appréciée de manière différente selon les origines sociales. De ce postulat résultait normalement l’abolition de tout système oppressif visant à commander intégralement la vie d’un autre être humain, ce qui, en somme, revenait à lui méconnaître sa dignité, et à en faire une chose. L’abolition de l’esclavage était en soi un problème difficile, et pour le moment insoluble. Pour y mettre un bout, Elena devrait en effet bénéficier d’une très forte popularité auprès du peuple, de manière à convaincre les guildes bourgeoises, fermement opposées à ce projet, de s’y soumettre. Or, le peuple la conspuait, la tenant pour responsable de tous leurs maux. Une position injuste, le revers de la médaille quand on siégeait au Palais d’Ivoire. La frustration et la souffrance des miséreux se muaient en jalousie et en haine sociale.

Quand on avait tout cela en tête, quand on avait tous ces problèmes qui se bousculaient en vous, songer en plus à cette malédiction, à ce Roi Cramoisi, à la Quête des Immortels, était un effort supplémentaire extrêmement difficile. La moitié des conseillers d’Elena étaient, soit des imbéciles qui ne siégeaient ici que parce qu’ils avaient un droit héréditaire, soit des bourgeois libéraux ne pensant qu’à satisfaire leurs propres intérêts individuels, en essayant de faire croire aux autres que satisfaire les intérêts égoïstes de quelques-uns suffiraient à satisfaire l’intérêt général. Elena peinait sincèrement à comprendre la pertinence de cette logique, relativement forte chez les économistes : l’intérêt général limité à la somme des intérêts privés… Pour elle, un intérêt privé visait avant tout à se satisfaire, et elle constatait, chaque jour, les ravages de cette pensée économique, à travers l’accroissement de disparités économiques et sociales entre ceux qui étaient du bon côté de la barre, et les autres, qui se contentaient des miettes.

*En suis-je seulement capable ? Nümba, suis-je à la hauteur de ce que tu penses de moi ? Je n’en suis vraiment pas sûre…*

Tout cela se bousculait dans la tête d’Elena, quand elle sentit les douces mains de Nümba se poser sur elle. Elena sursauta en se redressant un peu. Elle releva le visage, et écouta la guérisseuse lui parler. De sa voix calme et posée, pleine d’assurance et de tendresse, la druidesse lui expliqua qu’elle devait croire en elle, et que son pire ennemi ne serait, ni Mandus, ni le Roi Cramoisi, ni les partisans de l’esclavagiste, mais elle-même… Elle-même, et la peur. Elena ne devait pas laisser la peur obscurcir son jugement. Nümba le lui expliquait tendrement, et Elena prit alors conscience que cette femme pouvait tout à fait être sa mère… Une sorte de mère de substitution. Jamiël, sa tutrice, était une femme talentueuse et compréhensive, mais elle n’avait jamais eu l’instinct maternel. Nümba, inversement, était un peu plus grande qu’Elena, et elle lui parlait en ce moment comme si Elena était sa fille. Fermant les yeux, Elena alla donc se blottir contre le corps de la femme, sa tête heurtant son torse.

La Reine ne dit rien pendant quelques secondes, enlaçant juste le corps de Nümba, se reposant contre elle, et sécha ses larmes. Nümba n’avait nullement remis en doute son histoire. Aussi farfelue soit-elle, elle la croyait, et elle n’avait pas non plus suggéré d’abandonner.

« Merci, Nümba… Merci… »

En l’état actuel des choses, c’était vraiment tout ce qu’elle avait à dire. Merci de la croire, merci d’être là pour elle… Car la vérité, c’était que, malgré tous les problèmes qui l’attendaient, malgré les conseillers incompétents et/ou corrompus, malgré la hausse de la paupérisation à Nexus, malgré l’esclavage qu’il fallait abolir, malgré la guerre avec Ashnard… Elena pensait que son principal problème restait le Roi Cramoisi et ses sombres desseins. Elle en avait même la certitude absolue, et c’était bien pour ça que, en définitive, elle voulait se rendre à Zerrikania. Elle voulait enquête, et percer ce mystère.

Au bout d’un certain temps, Elena se décolla du corps de la guérisseuse, et lui sourit :

« Je ne vais pas t’embêter plus longtemps… Nous partirons d’ici quelques jours. D’ici là, si tu as des questions, n’hésite pas à en poser. Adamante travaille avec les magiciens de l’Académie pour développer des potions et des sorts afin de nous protéger de Zerrikania et de son influence néfaste. Elle sera ravie de te voir. »

Adamante pourrait sans aucun doute fournir à Nümba de plus amples explications, d’un point de vue magique, sur la jungle de Zerrikania, et sur les forces qui la hantaient.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 28 novembre 2014, 18:19:33
Les inhibitions, causées par maintes raisons telles que les codes civiques, les règles ou bien encore l'éducation étaient des limites, voir barrières difficilement franchissable, selon les individus. Certains arrivaient facilement à passer outre, d'autres non. Mais en général quand on dépassait ses inhibitions les conséquences étaient pour le moins mauvaises. Le vieil alcoolique de la taverne de quartier en était le parfait exemple. Toutefois, cette règle ne s'appliquait pas à tout le monde. Ces limites pouvaient être dépassées pour bien d'autres raisons plus propres. C'était le cas de Nümba ce jour-là. La Reine de Nexus, bien qu'étant son amie, restait une personne hautement placée et noble. Il y avait un certain code à respecter, une conduite à adopter pour ce genre de personne importante et respectée. C'était ce qu'on avait apprit à la druidesse, et depuis, elle se comportait ainsi tout les jours envers les personnes concernées. Tout ceci lui donnait l'image d'une femme des plus polis et éduquée, malgré ses origines tribales. Même si ces dernières n'étaient nullement un tard, car le Clan des Ancêtres était loin d'être un clan de sauvage.

Ainsi, la guérisseuse avait réussie à dépasser les barrières qu'elle s'était fixée. Prise par ses sentiments, elle avait céder à l'appel de rassurer et d’apaiser Elena en la prenant dans ses bras, comme une mère le ferait. En y réfléchissant bien, Nümba à ce moment-là agissait exactement comme tel sans s'en rendre compte. Son respect et son admiration pour la reine avaient conduit la jeune femme à développer un important sentiment protecteur envers la souveraine de Nexus, bien qu'elle n'ai jamais affirmé ou insinué qu'elle se positionnait en tant que cela. Après tout, Nümba n'était que la guérisseuse personnelle de la reine et rien d'autre. C'était pour cette raison qu'elle était toute chose à ce moment-là. Les occasions de montrer son affection pour Elena étaient mine de rien rare, et ce fut ce détail qui fit que son rythme s'était légèrement emballé. Nümba entourait la jeune reine de ses bras, de la manière la plus douce et chaleureuse qu'elle le pouvait. La tête de la noble était calée sur son torse, alors qu'elle se blottissait contre elle.

Dans la tête à Nümba il n'y avait aucune autre envies si ce n'était celle de la serrer contre elle. Le simple fait de sentir Elena dans ses bras la rendait heureuse, car elle savait qu'elle était en train de la réconforter, et ceci était tout simplement le meilleur des sentiments. Toutefois, après quelques secondes, l'étreinte prit fin. Nümba, laissant la reine décoller son corps, garda toutefois ses mains sur ses petites épaules. Le sourire de la druidesse réapparut alors, en voyant que les larmes de sa reine avaient séchés. Cette dernière l'avait à nouveau remercié quelques instants plus tôt, mais ce n'était pas n'importe quel merci. Nümba sentait qu'il était sincère et venait de son cœur, puisqu'il avait touché le sien à ce moment. Aussi longtemps que cela serait possible, la jeune femme serait aux cotés d'Elena et serait toujours là pour elle. Ceci était bien plus qu'un principe, c'était un but. La druidesse estimait beaucoup les personnes sur leur personnalité, leurs valeurs, leur histoire … Et Elena était alors un concentré de tout ce qui pouvait attiser l'admiration de Nümba.

"J'y penserai, ma Reine. C'est vrai qu'il serait judicieux que j'aille voir Adamante afin d'en savoir plus sur cette … 'affaire'." Ponctua-t-elle gentillement. La guérisseuse finit par enlever ses mains des épaules d'Elena en glissant légèrement sur ses bras, pour finir par les joindre l'une sur l'autre, poliment 'posées' contre son bassin. "Et sachez une dernière chose ; vous ne pourrez jamais m'embêter Elena, n'y pensez même plus !" Dit-elle avec un petit clin d’œil. Les dés étaient jetés, l'expédition allait bientôt se réaliser, dans quelques jours tout au plus. Inutile de dire que Nümba s'était rassurée elle-même en ayant accepté de rejoindre l'équipe, sinon elle n'aurait cessé de passer des nuits blanches à se demander comment irait la reine … Et si cette expédition se déroulerait bien.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 01 décembre 2014, 01:43:58
Ah, Nümba ! Un tel mélange de respect et de douceur était toujours aussi agréable à voir ! Elena sourit devant les compliments de la guérisseuse, qui lui assura qu’elle ne pourrait jamais l’embêter. Un sourire poli, légèrement gêné. La Reine n’était pas habituée aux compliments, les conséquences d’une éducation monastique. Les moines s’étant chargés de l’élever lui avaient appris l’humilité, la félicitant quand il le fallait, la punissant de même. L’éducation des moines avait reposé sur l’idée qu’Elena n’était pas Reine par droit, mais par devoir. Ils l’avaient savamment instruit et éduqué, afin qu’elle devienne la digne héritière de Nöly et de Liam Ivory, et même qu’elle leur soit supérieure, en réussissant ce que ces derniers n’avaient jamais réussi à accomplir : abolir l’esclavage. Mettre un terme à l’exploitation injuste et abusive de l’Homme par l’Homme, et rappeler au monde entier que Nexus n’était pas terre de nantis et de privilégiés, mais une Nation cosmopolite reposant sur l’égalité des citoyens devant la Couronne, et sur la justice. Voilà le devoir d’Elena, la lourde tâche qui lui incombait : empêcher la Nation de se désagréger, en rappelant à tout un chacun que la Couronne et les sujets avaient mutuellement des devoirs réciproques.

Elena sourit donc devant Nümba, puis prit congé. Elle n’allait pas l’importuner plus longtemps, et, de toute façon, la jeune femme devait poursuivre ses préparatifs. Se hissant sur la pointe des pieds, elle déposa sur la joue gauche de la guérisseuse un tendre baiser, puis lui sourit une énième fois.

« À une prochaine fois, Nümba... Si tu as des questions, n’hésite pas à venir me voir pour me les poser. »

La Reine sortit ensuite des quartiers de la guérisseuse, l’esprit soulagé. Elle venait de se confier à la jeune femme, et, mine de rien, cette confidence faisait du bien. Elle se sentait maintenant plus sereine, plus détendue. Une autre personne était maintenant au courant de ses vrais problèmes, de l’implication des Hauts-Elfes, des ennemis à affronter.. Le lourd fardeau venait de se partager envers quelqu’un d’autre.

*Je suis désolée de t’impliquer dans cette histoire, Nümba* songeait Elena.

De tout cœur, Elena espérait qu’il n’arriverait à sa jeune amie une fois qu’elles seraient à Zerrikania.

*
*  *

Le peigne glissait sur la longue chevelure rousse d’Adamante Mélisi. La magicienne se trouvait nue dans ses quartiers, les cheveux trempés, et était élégamment en train de s’habiller, enfilant contre ses oreilles des boucles d’oreilles, tout en utilisant la magie pour se vêtir. Tournoyant autour d’elle, ses vêtements se déplacèrent d’eux-mêmes. Plusieurs serviettes avaient longuement frotté son corps, tandis que, délicatement, la magicienne mettait sur son corps quelques petites touches de maquillage. Fort peu, bien évidemment. Les Mélisains n’étaient pas contre la cosmétique et les produits de beauté, mais Adamante n’avait pas l’habitude d’en mettre, estimant que la Nature l’avait suffisamment bien garni comme ça.

Elle savait dans quelle entreprise suicidaire Elena comptait se rendre, et le pire était que c’était Adamante elle-même qui l’avait motivé. Aussi forte soit-elle, la jeune femme continuait à revoir dans ses nuits le cauchemar de la Machine infernale de Mandus. Quand elle fermait les yeux, et que son esprit se laissait aller, elle revoyait les énormes aiguilles s’enfonçant dans la chair des prisonniers pour capter leur vie. Elle revoyait les rivières de sang, elle revoyait les affreux monstres qu’elle avait combattu dans l’église, les rues ravagées, la démence incroyable de cet homme...

*Et lui...*

Shub-Niggurath. La chèvre noire aux mille chevreaux... Un monstre abominable et gargantuesque, qu’on représentait sous la forme d’un amas interminables de tentacules grimaçants s’agglutinant les uns sur les autres. Shub-Niggurath était affilié aux forêts, et son pouvoir était de pervertir la Nature verte, de transformer les arbres en « chevreaux (http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20131006055546/the-rp-fear/images/2/2f/Dark_young_of_shub_niggurath_by_dloliver-d4edrpw.png) », d’abominables et colossaux monstres. Shub-Niggurath avait fait partie de la révolte des Grands Anciens contre les autres Dieux, à une époque où l’Homme n’existait pas encore. Une guerre ancestrale, antérieure au Grand Conflit, et qui avait amené Dieux, Anges, et autres forces de l’Univers, à s’unir contre eux. Les Grands Anciens avaient été bannis. Immortels, ils n’avaient pas pu mourir, et avaient été scellés hors de l’espace et du temps, dans d’autres dimensions... Pendant des millions d’années, ils étaient bloqués, mais, depuis quelques années, maintenant, leur retour était imminent.

Ce qu’Adamante avait vu dans la Machine, ce qui l’amenait à multiplier ses exercices de relaxation et de méditation, c’était un pouvoir colossal, une force surnaturelle. De fait, elle n’avait jamais ressenti une telle puissance magique, ni même soupçonné qu’une telle force ait pu exister. Shub-Niggurath avait failli sortir. Ses tentacules externes avaient traversé le Portail de la Machine, et sa puissance avait irradié, tandis qu’il commençait déjà à user de sa magie pour corrompre la Machine, pour corrompre la réalité, pour imprégner le monde de sa marque. Cette créature n’était qu’un amas de haine et de rage, une force colossale entièrement vouée au Mal et au Chaos.

*Et il a failli se réveiller... L’impensable a failli avoir lieu. Les anciens sortilèges et les anciens sceaux se sont affaiblis, ils se sont émoussés avec le temps...*

Les Olympiens avaient été aveugles, et les Anges aussi. Ils n’avaient pas vu que la Réunion approchait... Et Adamante n’avait pas envie qu’elle se produise. Si elle avait insisté à aller à Zerrikania, c’était parce qu’elle sentait qu’elle y trouverait des réponses sur leur retour. Tandis que sa robe s’enfilait autour de son corps, elle retournait dans ses quartiers. Ses appartements jouxtaient ceux de la Reine, et elle s’approcha de la pièce renfermant son bureau. Sur ce dernier, on pouvait voir plusieurs livres dangereux... Des livres interdits à la lecture, qu’Adamante avait récupéré dans les archives du Palais d’Ivoire... Des livres traitant des Grands Anciens et de leur magie. Une magie qui n’avait pas de nom, une magie interdite, mais qu’Oswald avait utilisé. Une magie plus sombre et plus pernicieuse encore que la magie noire. Elle n’avait aucun exemplaire du Necronomicon, mais plusieurs essais qui en parlaient, ainsi que des compilations d’enquêtes et de rapports sur les traces des Grands Anciens. Une lecture interdite au public, et qu’Adamante, en sa qualité de magicienne attitrée de la Reine, avait pu se procurer. Avec horreur, elle avait lu les rapports, les autopsies des victimes de cultistes ayant sacrifié des individus pour réveiller les Grands Anciens. Entre la folie pure de malades mentaux et ceux qui avaient réellement reçu, dans leur folie, l’écho de la voix des Grands Anciens, il était parfois difficile de faire le tri.

Elle avait appris que, depuis maintenant une vingtaine d’années environ, les sceaux et les barrières qui retenaient les Prisons avaient été affaiblis, atténués. Quelque chose s’était passé, et ce quelque chose avait affaibli les barrières. Cette période correspondait globalement à l’apparition sur Terra de multiples brèches et autres failles dimensionnelles, qui reliaient Terra à d’autres dimensions. De telles failles avaient toujours été constants dans l’Univers, mais leur multiplicité soudaine sur Terra avait, là aussi, donné lieu à plusieurs études, qui avaient été consignées, et qu’on ne pouvait pas se procurer facilement. Ces affaiblissements avaient permis aux Grands Anciens de commencer à s’éveiller. La Réunion était annoncée par plusieurs de leurs prophètes autoproclamés, désignant le moment où les Grands Anciens se réveilleraient enfin, et reprendraient la légitime place qui était la leur. Les auditions et les interrogatoires de certains de ces fous furieux rappelaient à Adamante ce qu’Oswald Mandus lui avait dit... Le mauvais Mandus, la partie de l’âme du mécène qui avait été corrompue par la malfaisance de Shub-Niggurath.

Parallèlement, Adamante avait aussi appris qu’il existait, suite à la rupture des Prisons, des « points de faille », des endroits où l’influence des Grands Anciens était un peu plus perceptible qu’ailleurs. Les rapports parlaient notamment d’un petit village côtier, Innsmouth, dont la localisation précise était inconnue. Adamante avait fini par se dire que Zerrikania devait être un autre de ces points de faille.

*Y aller est risqué... Nous jouons avec des forces qui nous dépassent, mais, si nous ne faisons rien, j’ai bien peur qu’il soit bientôt trop tard pour pouvoir lutter contre eux...*

C’est dans ces pensées préoccupées qu’Adamante retourna dans son bureau, pensive et éternellement songeuse.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 04 décembre 2014, 15:51:28
Alors que Nümba venait d'affirmer que rien venant de la part d'Elena pourrait l'ennuyer, celle-ci se mit à lui sourire. C'était toujours si agréable de la voir sourire, en tout cas ça l'était plus que de la voir triste. C'était comme ça que la guérisseuse voulait la voir, souriante. Être triste ou anxieux ne faisait qu'aggraver les choses, et faire paraître les causes de cette attitude encore plus atténuantes qu'auparavant. Bien sur c'était dans la nature humaine de connaître ce genre d'émotion, et s'en émanciper était impossible. Mais il fallait apprendre à les contrôler et à ne jamais les laisser altérer le jugement. C'était du moins ce qu'avait voulut faire comprendre Nümba à la reine, précédemment. Et visiblement, cela semblait avoir marché. Il n'en fallait pas plus pour rendre la druidesse heureuse, du moins sur l'instant. Elena semblait se porter un peu mieux maintenant qu'elle s'était confiée. La guérisseuse n'aurait jamais pensé qu'elle avait tant de poids sur les épaules. En réalité, elle savait qu'elle en avait beaucoup … Mais elle ne pouvait jamais deviner la réelle ampleur.

La jeune femme lui déposa un baiser sur la joue suite à cela, et ne manqua pas de refaire rougir la belle druidesse. Ne disant rien, se contentant de lui sourire sincèrement, elle acquiesça quand son amie prit congé. Maintenant qu'elle était seule, son esprit repensa clairement à tout ce qui venait de se passer. Zerrikania, les Hauts Elfes, Mandus … À y réfléchir, ce qui  venait d'être dit était invraisemblable. C'était peut-être trop pour l'esprit de Nümba, qui n'était qu'une simple figurante dans l'histoire. Mais, elle estimait que tant qu'elle pouvait aider Elena dans cette lourde tâche, la satisfaction qu'elle en tirerait serait la justification ultime pour braver tout ces dangers et risques. Elle avait été menée à Nexus, ou plutôt s'était proposée, dans l'unique but de servir la reine quand celle-ci en aurait besoin. Ce jour-là, ce n'était ni plus ni moins qu'un appel à son devoir. Elena avait besoin d'elle, il était de son devoir de lui venir en aide, l'équation était aussi simple que cela.

Ainsi, peu après, Nümba resta un court moment sans rien faire, ne sachant pas exactement ce qu'elle allait réellement devoir faire ou dire à Zerrikania. La seule chose qu'elle savait était qu'on avait besoin de ses dons ou de sa condition de druidesse. Se ressaisissant, la guérisseuse soupira un grand coup. Comme elle l'avait dit à Elena, le plus judicieux serait d'aller voir Adamante avant que tout ceci ne commence réellement. Cela allait sans doute lui permettre de la mettre en condition pour l'expédition, et lui permettre aussi de mieux comprendre ce qui se passe. Jamais elle n'avait eut affaire à une histoire pareille, c'était sa première fois. Et en plus, c'était pour le compte de la reine … Autant dire que l'importance était double.

* * *
Le cœur battant quelque peu, la main légèrement frileuse, Nümba s'était avancée vers cette porte. Celle appartenant au bureau de cette femme, cette magicienne répondant au nom de Adamante Mélisi. Nümba avait besoin de lui demander quelques éclaircissements sur cette affaire, comme le lui avait conseillé Elena. Hésitante, elle finit par franchir le pas et donna deux légers tocs sur la porte en bois. Elle espérait qu'Adamante serait là, il serait bien bête de la voir absente alors qu'elle avait tant besoin de renseignements …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 05 décembre 2014, 02:14:49
« N'est pas mort pour toujours qui dort dans l'éternel,
Mais d'étranges éons rendent la mort mortelle.
»

D’aucuns arguaient que ces deux vers formaient le frontispice du Necronomicon, le livre maudit censé abriter l’ensemble des connaissances des Grands Anciens. Un livre proscrit et interdit dans toutes les grandes académies magiques officielles et reconnues du monde entier. Ce livre abritait le savoir ancestral d’individus surnaturels disposant d’une puissance colossale, une force cosmique qui dépassait de très loin ce dont les êtres humains étaient capables. Des centaines de pages avaient été noircies d’encre pour savoir comment interpréter ces deux vers, rédigés de la main de l’écrivain du Necronomicon, en des temps reculés. Devant son parchemin, Adamante les relisait silencieusement. Qu’étaient ces êtres éternellement endormis ? Étaient-ils ces « étranges éons » ? Adamante passa sa tête dans ses mains, en soupirant longuement, ses yeux enfouis contre ses doigts.

Elle resta là pendant quelques secondes, avant que sa porte ne s’ouvre. Quand Nümba avait tapé à cette dernière, la porte s’était ouverte automatiquement, dans un léger crissement, lui permettant de voir un agréable vestibule donnant sur un grand salon central. Il y avait, à droite, deux grandes vitres, et, au fond du grand salon, comprenant des tables rondes, des fauteuils en cuir, et des meubles, une mezzanine. De grands rideaux rouges coulissaient le long des fenêtres, et Adamante ne tarda pas à apparaître sur la mezzanine. Son visage s’éclaircit en voyant qui venait la déranger.

« Nümba ! Comme je suis ravie de te voir ! Mais entre donc ! »

Adamante descendit les marches, et rejoignit l’intéressée, donnant lieu à une tendre accolade, et à un échange de baisers. Beaucoup moins timide qu’Elena, Adamante était très tactile, conformément à l’idée qu’on se faisait des Mélisains, ces solides insulaires, ces bons vivants, toujours très chaleureux.

« Je suppose, à ta mine sombre, que la petite Elena a dû te parler de notre expédition vers Zerrikania… »

La porte d’entrée se referma toute seule, et une autre porte s’ouvrit, tandis qu’une bouteille de vin se mit à s’envoler, accompagnée de deux verres. Elle se décapsula également seule, sans avoir besoin d’un tire-bouchon, et remplit également les verres seule. La magie était décidément chose bien pratique.

« Bois un coup, Nümba, cela te réchauffera le cœur, et tu pourras me dire ce qui te peine ! »

Familière et droite, c’était comme si, en seulement quelques secondes, Adamante avait complètement oublié ses précédentes angoisses. Une amie se tenait devant elle, et c’était réellement la seule chose qui importait vraiment. Tout comme Elena, Adamante connaissait la druidesse depuis fort longtemps, et la Mélisaine avait contribué à rassurer Elena, qui, au début, avait eu peur de Nümba, notamment à cause de sa couleur de peau. Quand elle lui avait confié que cette » femme était peut-être une démone à cause de sa couleur sombre, Adamante, en soupirant, lui avait donné une tape sur la tête, puis l’avait traité de petite idiote. Elle lui avait ensuite expliqué que la couleur de peau n’avait rien à voir, et que, loin de diaboliser la femme, cela lui donnait au contraire un charme certain.

Adamante avait longuement parlé avec Nümba jadis. Elles avaient toutes les deux étudié la magie ensemble, et Adamante la considérait donc, non seulement comme une amie, mais comme une camarade magique. La magie de Nümba était très différente de la sienne, car elle reposait sur la magie verte, sur la puissance de la Nature et des forêts, là où le savoir magique d’Adamante se voulait beaucoup plus académique, et beaucoup moins amusant. Néanmoins, Adamante n’avait jamais dédaigné Nümba, ni n’avait considéré la jeune femme comme une sorte d’inférieure, s’éloignant en ce sens de la réputation élitiste et arrogante des mages académiques. Adamante n’entretenait pas cette réputation, et se faisait à cœur de l’afficher. Elle voyait Nümba comme une amie… Et c’est ce qu’elles étaient.

Zerrikania devait forcément la troubler, et la question d’Adamante consistait juste à avoir le point de vue de la druidesse là-dessus.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 07 décembre 2014, 13:27:11
Alors que la guérisseuse avait frappé à la porte, celle-ci s'ouvrit d'elle-même. Nümba savait qu'Adamante était magicienne et aimait se faciliter la vie via celle-ci. C'était amusant et plaisant à voir. La jeune femme s'avança donc un peu plus dans le vestibule, regardant un peu aux alentours pour tenter de repérer celle qu'elle voulait voir. Rien à dire, ses appartements étaient toujours aussi impeccable. Du moins, dans le sens où l'aspect général semblait soigné. Alors qu'il y avait un léger silence, la magicienne fit son apparition un peu plus en haut, sur la grande mezzanine devant. Visiblement elle semblait contente à l'idée de voir Nümba devant elle, et ne tarda guère à la rejoindre en descendant les quelques marches la séparant d'elle. Ah cette Adamante, toujours aussi agréable et vive. C'était une attitude typiquement Mélisaine, ce qui allait de pair avec l'attitude général d'Adamante. Encore une fois, Nümba appréciait grandement ce coté en elle. C'est pour cette raison qu'elle accepta l'accolade et cet échange de baisers. Après tout, Adamante était son amie depuis tant d'années et ce genre de gestes étaient anodins. Ils faisaient preuves de l'affection qu'elles se portaient mutuellement, en réalité.

Ne disant rien, la guérisseuse hocha de la tête quand la magicienne devina le but de sa visite ou tout du moins, une partie. Et alors qu'elle entendit la porte de derrière se refermer, elle fut légèrement surprise de voir une bouteille de vin flotter. Quelques secondes plus tard et voilà que les deux femmes portaient chacune un verre remplit. Elle avait raison, ceci allait grandement l'aider à réchauffer son cœur et à mieux s'exprimer sur le sujet qui allait venir. Car si devant Elena elle s'était montrée confiante et rassurante, la réalité était qu'elle avait des craintes vis-à-vis de cette jungle, et plus particulièrement, vis-à-vis d'elle-même. Elle ne savait pas ce qui pourrait lui arriver si elle ne résistait pas à la corruption ambiante de ce lieu … Si la sécurité de la reine pourrait être compromis, par exemple. Une idée noire qu'elle s'empressa toutefois de retirer de son esprit.

"Tu as vu juste Adamante, Elena m'a parlé de son 'projet', si je puis dire. Et … Je comprends ses motivations, son but est tout à fait louable. Elle a besoin de réponses. Mais …" Marquant une petite pause, Nümba n'hésita pas une seconde à reprendre une gorgée de son verre pour se remotiver. Elle tenait ce dernier à pleine main, et ses doigts étaient très légèrement tremblotant. Ceci pour prouver que même si elle semblait confiante, au fond d'elle, subsistait une part d'inquiétude. Elle s'était efforcer de ne pas le montrer, pas à Elena en tout cas, pour ne pas lui rajouter un poids supplémentaire. Mais devant Adamante, c'était différent. Cette dernière était plus apte, dirons-nous. Depuis que la guérisseuse la connaît, elle a toujours eut cette image d'elle. Celle de la femme aux épaules solides, sur lesquelles on pouvait se reposer quand vraiment il y avait besoin. Bien que Nümba était encore loin de cela, elle savait que devant son amie elle pouvait laisser exprimer ses inquiétudes vis-à-vis de cette affaire. "Mais voilà, Zerrikania est une foret dangereuse. Pas seulement par ses habitants, mais aussi par cette corruption l'animant. Et je … Je n'ai aucune idée sur comment mon être réagira face à celle-ci."

C'était ça qui lui faisait peur. La corruption, la peur de ne plus être soi et de, par conséquent, mettre en péril la sécurité de la personne qui comptait le plus pour elle dans ce monde. Jamais elle ne se le pardonnerait s'il arrivait quelque chose à Elena et que cette chose soit causée par elle-même. Adamante devait forcément savoir de quoi Nümba parlait, elle était une magicienne, tout comme elle. Bien que leur domaine magique n'était pas le même, les principes fondamentaux l'étaient. Et il ne fallait pas sortir des grandes académies pour savoir qu'un druide était très réceptif à la nature, et que si par malheur celle-ci se voulait corrompue … Alors il y avait de grande chances qu'elle corrompt le druide en question. "Tu le sais tout comme moi, Zerrikania c'est presque l'enfer. Je ne sais même pas si on a les moyens nécessaires pour réellement se protéger." Dit-elle en soupirant. "C'est quoi ton avis sur cette expédition, Adamante ?" Demanda-t-elle alors. L'avis d'Adamante serait très intéressant à entendre dans la mesure où c'était une personne qui avait la tête sur les épaules, et son avis serait forcément réfléchi. Du moins, elle le pensait.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 08 décembre 2014, 01:58:17
Adamante comprenait tout à fait les craintes de Nümba, encore plus qu’Elena… Non seulement parce qu’elle était une magicienne, mais aussi parce que, pendant quelques infimes mais inoubliables secondes, elle avait vu la légende à l’œuvre. Elle avait vu les Grands Anciens, elle avait vu leur puissance légendaire, et elle avait compris que toutes les légendes circulant à propos de ces êtres cosmiques étaient en-deçà de la réalité. Nümba lui expliqua qu’elle avait peur que Zerrikania la corrompe, ce qu’Adamante comprenait tout à fait. Nümba, effectivement, était une druidesse, ce qui signifiait qu’elle avait un lien étroit avec la forêt, un peu comme les Alraunes, les fées, ou les dryades. Un druide réagissait aux émotions d’une forêt, et, là où un être normal ne voyait dans la forêt qu’une grande zone verte avec des arbres, un druide, lui, voyait au-delà des apparences. La forêt était perçue comme un être vivant, un microcosme à part entière, avec ses règles, et avec sa santé. Quand une forêt était malade, un druide le sentait. Quand un esprit maléfique s’implantait dans une forêt pour la corrompre, les druides et les ermites le sentaient. Inversement, quand une forêt se mourait à cause de l’activité humaine, de la désertification à cause des arbres coupés, un druide le sentait aussi, ce qui plaçait les druides dans des dilemmes, entre, d’un côté, leur besoin vital de protéger la forêt, et celui, de l’autre, de comprendre que les êtres humains avaient besoin des arbres pour se réchauffer et pour vivre sereinement. Nümba était une femme pacifique, extrêmement généreuse et douce, une âme noble. Et elle s’inquiétait, non seulement pour elle, mais aussi, et surtout, pour Elena. La jeune femme ignorait à quel point ses proches amies étaient prêtes à se sacrifier pour elle. Adamante savait combien la jeune Reine avait souffert. Elle avait perdu toute sa famille, et portait toujours ce deuil sur ses épaules. Sa souffrance était visible, perceptible dans le creux de ses yeux. Ses pupilles suintaient d’une profonde et lointaine mélancolie. Malheureusement, ses amies la verraient toujours comme une frêle jeune femme à protéger, et ce quand bien même Elena était loin d’être aussi faible que ce qu’on pouvait penser…

Pour l’heure, Nümba s’inquiétait, et Adamante ne comptait pas lui mentir. Elle pourrait tout à fait lui dire que leurs runes magiques étaient solides, qu’elles résisteraient très certainement aux enchantements maléfiques de la jungle zerrikanienne. Elle pourrait lui dire qu’Adamante était une magicienne puissante, que la réputation de la jungle était exagérée, surfaite pour plaire aux locaux, et ainsi gonfler la vente des livres traitant de cette dernière. Oui, tout cela, Adamante aurait pu le faire, et sur un ton suffisamment convaincant pour réussir à en persuader Nümba… Mais elle devait la vérité à son amie.

Soupirant lentement, Adamante se mordilla les lèvres, puis répondit :

« J’ai combattu Oswald Mandus, Nümba… C’était un home très généreux, altruiste, quelqu’un qui voulait changer Nexus, quelqu’un qui voulait aider le monde à aller mieux. Il n’avait que de bonnes intentions, et, pourtant, il a tué ses propres enfants, et sa démence a poussé sa propre femme à se suicider. Ses mains sont recouvertes du sang d’innombrables innocents, et, malgré cela, il était convaincu d’agir pour le bien de l’Humanité. Il était convaincu que réveiller Shub-Niggurath permettrait de protéger l’humanité contre d’autres menaces… Contre les Formiens. »

Voilà le pire… Le Grand Ancien l’avait corrompu en lui faisant croire qu’il ne commettait pas d’actes monstrueux, ou, plutôt, que les actes monstrueux qu’il commettait étaient faits au nom du plus grand bien, qu’ils n’étaient que de nécessaires sacrifices en vue de sauver le monde d’un ennemi supérieur, d’un ennemi qui avait déjà ravagé des galaxies. Adamante se mordilla les lèvres, et caressa les épaules de Nümba.

« Zerrikania est dangereuse, Nümba… Très dangereuse. La pire menace ne viendra pas des créatures abominables qui y habitent, mais bien de cette corruption. Tu auras besoin de notre aide, mais tu devras aussi faire appel à ta grande bonté et à ta générosité. Ce Grand Ancien existe toujours, et il est furieux de ne pas avoir réussi à sortir. Il essaiera de s’emparer de toi, de te convaincre que le libérer est une bonne chose, qu’il est le seul à protéger Elena, et que le réveiller permettra de sauvegarder Nexus. »

C’est ainsi que la corruption fonctionnait. Le meilleur moyen de corrompre quelqu’un était de lui dire une part de vérité et une part de mensonge, afin de le faire aller dans son sens. Le Serpent avait fonctionné ainsi quand il avait corrompu Ève.

« J’ai confiance en toi, et en tes capacités… Oswald a réussi à lutter contre cette influence, et je t’aiderai aussi. »

C’était une promesse. Adamante tenait énormément à Elena, ainsi qu’à Nümba. Elles étaient deux amies d’enfance, et, même si Adamante n’avait pas grandi pendant sa petite enfance avec la druidesse, elle la connaissait depuis des années. Adamante posa chacune de ses mains sur les joues de la femme, et se pencha vers elle, l’embrassant sur la commissure des lèvres.

« Je veillerai sur toi… Mais oui, cette expédition est nécessaire. Ils sont là, Nümba, ils reviennent… Les légendes sur eux sont vraies, et, si tout cela se confirme, il nous faudra des renforts. Si j’en crois les vieux récits et les contes, les Grands Anciens ont été chassés par les anciens Dieux et par les Anges. Si nous arrivons à découvrir ce qui se passe à Zerrikania, alors peut-être que les Anges accepteront de renouer la vieille alliance… »

Même Adamante n’était pas suffisamment prétentieuse pour croire qu’ils avaient la moindre chance si jamais Shub-Niggurath venait à se libérer. Elle sourit à nouveau à Nümba.

« C’est pour ça que nous y allons… Quelque part, dans le monde, il y a peut-être un autre Oswald Mandus qui agit en ce moment. Nous ne pouvons plus rester cloîtrés chez nous en attendant un renfort providentiel. »

C’était bien pour ça qu’elle avait besoin de l’aide de Nümba, et qu’elle comprenait tout à fait ses inquiétudes.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 13 décembre 2014, 18:41:36
Nümba sentait que ce qui allait se dérouler dans les prochains jours n'allaient pas être une partie de plaisir. Consciente du danger, elle était néanmoins assez convaincue par la cause en question pour braver le danger béant qui allait s'offrir à elle et bien d'autres. Car oui, c'était pour la bonne cause. Que risquait-elle concrètement ? Devenir la poupée d'un Grand Ancien maléfique voulant rependre le chaos sur Terra. Du moins, c'était comme cela qu'elle le percevait. L'idée n'était franchement pas attirante. C'était ça le risque, pour elle, d'aller à Zerrikania. Mais pour la reine, pour tout ce qu'elle lui avait dit concernant sa famille et cette histoire, il était plus que jamais de son devoir de l'accompagner. Adamante lui expliqua alors qu'elle avait combattu Mandus, affirmant que c'était autrefois un homme généreux et voulant, lui aussi, améliorer les conditions de Nexus. Mais il a mal tourné, croyant que ses propres actions étaient justes alors que non. C'était ça, la corruption. Elle faisait croire qu'un agissement et des actes abominables étaient justifiées et nécessaire pour servir une cause noble et juste. Tout le vice et la perversité de ce maléfice résidait en ce point.

Adamante posa ses mains sur les délicates épaules de la druidesse et les caressa, alors qu'elle poursuivit. Cette fois-ci, elle lui dit clairement ce qui l'attendrait à Zerrikania. Le Grand Ancien en question essaiera de s'emparer d'elle, de la corrompre et donc de lui faire faire des choses. La magicienne affirma qu'il n'hésiterai pas à lui souffler l'idée que seul lui pourrait réellement protéger Elena et sauver Nexus. Autrement dit, il n'allait pas se priver d'utiliser les cordes sensibles aux yeux de Nümba pour la faire fléchir. Comment allait-elle faire pour résister à une telle créature … Elle savait que cette expédition n'allait pas être de tout repos, loin de là. Nümba allait devoir faire un grand travail sur elle-même, sur son esprit et sur bien d'autres choses pour résister à la corruption de Zerrikania. Soupirant légèrement, elle sentait son cœur battre de plus en plus fort à mesure où la chose prenait toute sa réelle dimension dans sa tête. Ce n'était pas bon pour elle, et cela ne serait sans doute pas bon aussi une fois dans la jungle. Toutefois, quand Adamante prit ses joues en tenailles, entre ses douces mains, ses yeux s'ancrèrent dans les siens. Ce petit baiser sur l'extrême coin de sa lèvre eut le mérite de l'apaiser sur le coup. Ses battements s'étaient fait moindre, comme si ses inquiétudes et peur s'étaient tuent pendant un petit moment.

Nümba était très réactif à ce genre de geste. Le moindre petit signe d'affection, amical ou autre, avait son effet en elle. Peut-être était-ce grâce à sa forte empathie, ou bien par sa très grande sensibilité. En attendant d'avoir une réponse, la jeune femme allait un peu mieux suite à ce délicat geste. Adamante continua à lui expliquer ce qu'elle devait savoir, notamment sur ce qui allait se passer si l'expédition était une réussite. Aussi, selon elle, quelque part sur Terra, une autre personne était en train de faire ce que Oswald avait fait. Cela avait de quoi faire froid dans le dos, mais c'était la triste vérité. Nümba savait que son rôle, sans le surestimer, allait d'être une sorte d'intermédiaire. Elle était une druidesse, elle avait donc la faculté de communiquer et comprendre la Nature, ce qui allait être certainement d'une aide à Zerrikania. Baissant un peu les yeux, elle les releva après un court instant. "Il nous faut agir, c'est vrai. La situation s'aggrave de jour en jour …" Dit-elle d'une petite voix. Ses mains vinrent alors s'apposer sur celle d'Adamante, encore sur ses joues, puis les rassembla l'une contre l'autre, entre les siennes. "Je serai en sécurité avec toi et Elena. Nous avons chacune besoin de l'autre et c'est plus que jamais le moment de se serrer les coudes." Expliqua-t-elle avant de sourire timidement, puis d'apposer un baiser court mais des plus respectueux sur les mains d'Adamante, qui étaient jointe entre les siennes.

"On réussira. Je n'ai aucun doute là-dessus, et ce n'est pas un excès d'optimisme … Nous en sommes capable." Nümba ne mentait pas, et elle disait ce qu'elle pensait/ressentait au fond d'elle-même. Elle avait confiance en Adamante et Elena, et elle savait tout simplement que ces deux femmes étaient fortes. "Je m'inquiète encore, mais je dois pas me laisser emporter par ce sentiment. C'est la porte ouverte à toute mauvaises augures … Et nous n'en avons pas vraiment besoin en ce-moment." Dit-elle en relâchant doucement les mains de son amie.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 16 décembre 2014, 02:13:34
Adamante ne saurait mentir à Nümba en la rassurant, en mésestimant les risques réelles de cette expédition, ou la puissance de leurs adversaires. Plus elle se renseignait sur les Grands Anciens, et plus elle comprenait à quel points ils étaient forts... Ils étaient si forts que le concept même de « puissance » semblait être redéfini face à eux. Pour les vaincre, il avait fallu une alliance impressionnante entre la plupart des anciennes divinités et des Anges. Ils étaient des êtres immortels, dont l’origine était sujette à caution. De nombreuses théories avaient vu le jour au cours des siècles. La théorie la plus communément admise était que les Grands Anciens étaient, à l’image des Dieux, issus du Big Bang originel, et portaient en eux une essence de cette énergie primaire ayant permis de fermenter l’Univers. Ils étaient donc aussi invincibles que les Dieux, ce qui les rendait théoriquement immortels, et expliquait pourquoi, pour les vaincre, ils avaient été scellés dans des prisons spéciales, dans des murs impénétrables, mais qui avaient progressivement poli avec le temps, permettant à l’écho de leur fureur de sortir des murs ancestraux. Les Grands Anciens voulaient revenir, et quelqu’un voulait les aider. Cette même personne qui avait aidé Oswald, et dont la seule information dont la Couronne disposait à son encontre était qu’il s’agissait d’un baron vivant dans un château, le Baron Rouge. Le château en question n’avait qu’un seul nom, qu’Oswald avait pu leur dire, et qu’ils avaient retrouvé en fouillant ses notes personnelles : Château Brennenburg. Cette piste restait cependant très ténue, car Ronald n’avait trouvé aucune trace d’un quelconque château appelé « Brenneburg » dans les registres royaux, et continuait ses recherches dans les archives de la bibliothèque du Palais d’Ivoire. Elena restait cependant convaincue, comme Adamante, que Ronald n’aurait rien. Les réponses se trouvaient à Zerrikania. Oswald n’avait pas travaillé seul, et il était important de retrouver ses alliés. Voilà le but de cette expédition.

Nümba était nerveuse, mais les mots et les douces attentions d’Adamante semblèrent la rassurer. La magicienne était bien placée pour savoir que Nümba était très sensible aux caresses et aux tendres attentions physiques qu’on pouvait lui manifester. C’était un effet secondaire assez récurrent chez les druides, et qui, de son point de vue, était lié à leur rapport étroit, presque symbiotique, avec la Nature. On retrouvait la même chose chez les Alraunes et les dryades, ce qui en faisait notamment de magnifiques amantes. Les mots d’Adamante semblaient avoir eu l’effet escompté, car, si Nümba était toujours inquiète, elle sentit quand même un regain de confiance la saisir :

« Je m'inquiète encore, mais je dois pas me laisser emporter par ce sentiment. C'est la porte ouverte à toute mauvaises augures… Et nous n'en avons pas vraiment besoin en ce moment. »

Adamante lui sourit. Le tendre baiser de Nümba sur ses doigts témoignait d’un profond respect... Mais aussi de quelque chose d’autre, quelque chose qui faisait qu’Adamante commençait à avoir des idées. Elle savait que Nümba n’était pas vierge. Si la druidesse n’avait pas beaucoup d’amantes, Adamante faisait partie de cet étroit cercle, et son sourire exprimait donc quelque chose de différent. Elle posa à nouveau ses mains sur ses joues, en se blottissant peu contre son corps.

« Tu as le droit de t’inquiéter... Car ça me donne envie de te rassurer... »

Elle rapprocha ses lèvres des siennes, et l’embrassa tendrement, sa langue filant à l’assaut de la bouche de la femme. Elle s’enfonça entre ses lèvres, et caressa la langue de la druidesse. Ses mains, elles, remuaient tendrement sur le visage rond et presque poupon de la belle druidesse, et la magicienne soupira dans sa bouche. Les Mélisains étaient souvent connus pour leur réputation sulfureuse, et Adamante ne faisait pas vraiment exception à ce cliché.

Le baiser dura quelques secondes, avant qu’Adamante ne le rompe. Elle se rapprocha alors de l’oreille de Nümba, et se décida à lui confier un petit secret :

« Est-ce que tu savais qu’Elena n’était plus vierge ? »

Autant changer de sujet, afin d’évoquer des thèmes autrement plus intéressants et plus inspirants que Zerrikania et ses sombres dangers... Comme la vie sexuelle de Sa Majesté !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 19 décembre 2014, 18:34:01
Le regain de confiance que venait de subir Nümba avait été des plus bénéfiques. Il arrivant que dans des moments difficiles on perde un peu pieds, mais c'était très important de rapidement de ressaisir. La situation l'exigeait, en tout cas. Dans quelques temps cette attitude ne serait qu'une erreur à ne pas commettre, car le risque deviendrait bien trop grand. Zerrikania est, comme dit d’innombrables fois, une région dangereuse et incertaine. Plus Nümba allait se sentir en sécurité et confiante, plus elle pourra mener cette mission avec brio. Elle comptait sur Adamante et Elena, et ce dernières en faisaient autant envers elle. C'était ça le secret, le détail qui changeait tout … Les trois femmes se faisaient pleinement confiance. Et tant que cela durerait, alors aucune épreuve ni difficulté ne sera assez grande pour ébranler leur détermination. La druidesse avait un petit sourire presque angélique aux lèvres. De nouveau sereine, elle remarqua qu'Adamante en fit de même. Sauf que le sien était … Différent. Ceci échappa à la jeune femme qui fut quelque peu surprise par ce que son amie dit dès lors.

"Envie de me rass …" Marmonna-t-elle pour elle-même alors qu'elle resta sans rien faire en sentant les douces mains d'Adamante capturer à nouveau son doux minois. Ses joues rougirent, même si cela ne pouvait pas clairement se voir. Elle fut un peu prise par surprise et de ce fait, se laissa totalement faire. Disons qu'elle ne s'attendait pas à ceci. Toutefois, le contact entre ses lèvres et les siennes l'électrisa, la fit frissonner indépendamment de tout. C'était agréable, si agréable. Nümba n'avait pas le temps de penser si c'était le moment ou non, son instinct parvint à prendre le pas sur le moment. Fermant doucement les yeux, elle suivit la danse que menait Adamante dans sa bouche, venant tendrement jouer par elle-même avec sa langue, la caressant, la taquinant. La belle druidesse rougit d'avantage, toujours les yeux fermés, bercée par la succulente douceur de cette attention. Ce baiser était exquis, et le fait qu'il fut si soudain avait ajouté une touche, presque indescriptible, mais qui rendait le moment encore plus délicieux.

Les Mélisains étaient connu pour leur fougue et leur vivacité. Nümba savait qu'Adamante n'échappait pas à la règle, mais elle ne s'était encore jamais doutée qu'elle pouvait être si intrépide. Lorsque le baiser se rompit, la jeune femme rouvrit lentement les yeux. La magicienne vint alors rapprocher sa bouche de son oreille et lui murmura quelque chose. Quelque chose qui, encore une fois, laissa Nümba forte bien surprise. Quand Adamante regagna sa place, elle planta son regard dans le sien. Celui-ci était un mélange entre confusion, curiosité, désir … Bref, un mélange très complexe. "Non … Je … Je ne savais pas. Comment s'est arrivé ? Quand ?" Dit-elle alors sans trop réfléchir. La soudaineté de l'information, et du précédent baiser, avait fait qu'elle avait un peu l'esprit perdu. Elena n'était plus vierge ? Qui avait eut l'honneur et le privilège d'une telle chose ? Mais en réfléchissant un peu, le nom de cette personne était évidente. Si Adamante lui a dit ceci, de cette manière, c'était qu'elle devait être mêlée à cette histoire. Nümba comprit, ou du moins pensa, que c'était belle et bien la magicienne qui avait déflorée sa Majestée. Pour une première fois, Elena était admirablement bien tombée.

Toutefois, vu que le moment se prêtait à une bonne humeur, Nümba esquissa un petit sourire malicieux. Regardant son amie d'un regard curieux, elle vint alors entourer ses délicieuses hanches de par ses mains. "Hmm … Je suppose connaître le nom de celui, ou plutôt celle, qui a eut l'honneur. Mais maintenant que tu m'as dis ça, va falloir tout me dire … Comment se débrouille notre chère reine ?" Lui demanda-t-elle alors, toujours avec ce malicieux sourire. Nümba, toujours en quête de proximité et de tendresse, vint se blottir contre son amie tout en continuant de caresser à pleine mains ses hanches. Sa poitrine heurtait la sienne, et son visage était presque collé au sien. Elle sentait son souffle se mêler au sien. Elle sentait son délicat parfum, et son agréable chaleur. Nümba frissonnait de tout son être. Même si elle était une fille sage d'ordinaire, elle aimait que, de temps à autre, on fasse attention à elle, comme Adamante venait de le faire. Et par conséquent, elle adorait rendre la pareille.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 23 décembre 2014, 01:45:23
La belle Nümba avait des joues magnifiques. Adamante adorait les embrasser. De belles et grosses joues qui lui donnaient un air poupon, allant à merveille avec ses profonds yeux noirs et cette allure très mâture sur son corps. Nümba la druidesse avait toujours été plus calme et plus mâture qu’Adamante. La Mélisaine n’était pas immature, non, mais elle avait en elle ce souffle de passion, ce zeste vibrant d’énergie qui l’amenait à confirmer la réputation sulfureuse des magiciennes. Nümba réalisa peu à peu ce qu’Adamante venait de dire : Elena n’était plus vierge. Un changement total de conversation, beaucoup plus guilleret, et qui interloqua Nümba. Adamante aurait pu lui dire que la première fois d’Elena avait été avec elle et un chevalier de Nexus, la belle Fania, mais elle préféra se contenter d’un sourire énigmatique et d’une lueur de désir brûlant dans ses yeux. Nümba finit par comprendre d’elle-même à qui Adamante faisait allusion... Elle sentit alors les mains généreuses de la druidesse s’enrouler autour de ses hanches, et posa les siennes sur ses épaules, leurs poitrines venant à se heurter. Leurs visages se rapprochèrent également, et Adamante se pencha, venant lui mordiller tendrement le cou, juste après que Nümba lui eût demandé comment Elena se comportait au lit.

La magicienne remonta sa bouche près de l’oreille de la guérisseuse. Il était légitime que la druidesse s’inquiète. Elena n’avait jamais connu de personnes ayant pu lui parler du sexe, lui parler des pulsions que son corps risquait de ressentir. Qui aurait pu le lui dire ? Sa mère était morte, et Jamiël, malgré tout l’amour qu’elle ressentait pour Elena, n’avait jamais vraiment été une bonne mère, continuellement tiraillée par l’impression persistante de ne pas être à sa place, et par la peur que ceux ayant tué Nöly et Liam ne trouvent un moyen d’occire Elena à son tour.

Alors, à défaut, Adamante avait fini par accepter de prendre son rôle.

« Hum... Je pourrais tout te dire, bien sûr, dans les moindres détails, mais... »

Oui, elle pourrait lui dire qu’elles avaient fait l’amour à trois, et qu’Elena avait été une amante pleine de surprises. Elle pourrait lui parler de Fania, lui raconter en détail la manière dont les deux femmes avaient envisagé leur stratégie pour « piéger » Elena, et ainsi pouvoir l’avoir dans leur lit. Elle pourrait lui dire qu’elles avaient caressé le corps nu de la brave Reine, qui tremblait comme une feuille... Mais Adamante avait une autre idée derrière la tête. Une idée qu’elle exprima en allant à nouveau embrasser la belle Nümba, l’une de ses mains se déplaçant pour empoigner ses longs cheveux bruns. Elle l’embrassa tendrement, plaquant ses lèvres contre les siennes, poussant un long soupir de plaisir. Le baiser dura de longues secondes, et sa langue partit volontiers à l’assaut de la bouche de la femme.

Adamante le rompit alors, et poursuivit la phrase précédemment entamée :

« ...Je me demande si ça ne serait pas mieux de te laisser la surprise, afin que tu le constates par toi-même... »

La lueur espiègle dans les yeux d’Adamante ne souffrait pas d’équivoque. Le sexe était la plus torride des drogues. Dès qu’on y goûtait, on ne pouvait tout simplement plus s’en passer.

« Elena t’apprécie énormément, Nümba... Et j’adore l’entendre crier quand elle jouit... »

Oui, elle titillait délicieusement la belle Nümba, et retourna embrasser l’une de ses joues, tendrement et doucement.

« Elle adorera te faire l’amour... Mais toi... ? L’aimeras-tu aussi ? »

Le sexe était quelque chose dont les Mélisains pouvaient parler sans trop de honte, comme Adamante le prouvait en ce moment même.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 27 décembre 2014, 13:44:24
Ahhh, Adamante … Si Nümba n'était jamais devenue la guérisseuse de la reine, elle n'aurait jamais eut la chance de connaître une telle femme. Elle remerciait le destin de l'avoir mise sur sa route et d'en avoir fait une amie pour elle, bien que pour le moment, on pourrait croire qu'elles sont peut-être un peu plus que de simples amies. Elles n'hésitaient pas à s'embrasser et à se comporter comme de parfaites amantes vis-à-vis de l'une comme de autre. Il fallait dire qu'Adamante et Nümba n'étaient pas à leur première fois. Les deux femmes avaient déjà partagé plus d'un moment torride, et ceci expliquait donc leur comportement actuel. Des amies qui, dirons-nous, ne s'impose nullement le problème de la limite amicale. Après tout, elles étaient toutes les deux magnifiques, bien que la druidesse estimait qu'Adamante la surpassait de loin. Pourquoi donc se priver ? Il n'y avait aucune raison de se le refuser. Et ce fut quelque chose qui fut compris, et qui en résultat cette relation des plus enviable.

Ainsi, alors que Nümba s'était blottie contre son amie, celle-ci ne répondit pas de suite à sa question. Elle vint d'abord chercher son cou, le mordillent subtilement, faisant frissonner la belle druidesse qui frémissait d'ores et déjà. Sentir sa poitrine se frotter à la sienne, s'entrechoquer avec, était d'un plaisir inouïe. Une sensation si particulière, si atypique qu'elle en devenait addictive. Nümba aimait ce qui était en train de se passer et ce qu'Adamante était en train de lui faire. Toutefois, la guérisseuse n'était pas encore au bout de ses limites et savait encore se contenir … Bien qu'elle avait de plus en plus envie de la jeune magicienne. D'ailleurs, elle finit par lui répondre. Seulement voilà, elle semblait un peu réticente à l'idée de lui dire, comme si quelque chose la freinait. Suite à cela, Nümba la regarda de ses yeux, sous un regard rond et légèrement incrédule. Pourquoi ne voulait-elle pas le lui dire ? Elena était aussi son amie et … Adamante ne lui a jamais ou rarement fait des cachotteries ! Elle ne comprenait pas. Toutefois, alors qu'elle restait dans l'incompréhension d'une tel réponse, elle fut à nouveau prise de court quand on l'embrassa à nouveau.

"Hmmm …" Soupira-t-elle. Décidément Adamante s'y prenait comme une virtuose en matière de baiser. Doux, délicat mais fougueux à la fois. La druidesse ne le lui avait jamais dit, par pudeur, mais parmi les choses qu'elle adorait le plus dans ce monde était ses baisers. Alors qu'elle se laissa emporter par ce délice, elle raffermit son emprise sur hanches, les caressant avec un peu plus de vigueur, allant même jusqu'à oser glisser à l'extrémité de son fessier. La jeune femme était peut-être très sage, mais quand elle laissait ses émotions et pulsions la saisir, elle devenait une amante des plus coquine et joueuse. Adamante finit par rompre l'étreinte, laissant Nümba dans les nuages plus qu'auparavant. Mais quand elle affirma qu'il ne serait pas mieux de lui laisser la surprise, son esprit commença à comprendre. Elena adorerait lui faire l'amour ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire … Non, c'était la Reine ! Jamais Nümba n'oserai prétendre avoir autant de privilège que cela. Elle était intriguée par le fait qu'elle n'était plus vierge, mais était beaucoup, beaucoup, beaucoup trop respectueuse envers Elena pour oser affirmer qu'elle aimerait bien avoir ses faveurs. Même si, dans sa tête, c'était strictement l'inverse. Ô combien elle aimerait lui faire découvrir plus en profondeur le sujet, la combler d'attention, de caresses … Lui faire passer l'un de ses plus beaux moments dans sa vie.

"M-Moi ? Mais je …" Nümba ne savait pas quoi répondre. Son respect et son amour presque maternel pour Elena l'empêchait de dire qu'elle aimerait ceci plus que tout au monde. "Je ne sais pas quoi te répondre Adamante … J'ai beaucoup de respect envers sa Majesté et je …" Mais son corps la trahissait. Sa chaleur, ses joues rouges, sa voix hésitante, tout indiquait que effectivement, elle aimerait aussi faire l'amour à Elena, de la plus tendre et passionnée des manières. "… Je suppose, effectivement. Comment dire non à une telle femme ?" Dit-elle d'une toute petite voix. Ses yeux se relevèrent vers ceux d'Adamante, elle cherchait son regard en réalité. Bien qu'elle savait que la magicienne avait d'une manière ou d'une autre prévue sa réaction, elle se demandait comment elle allait réagir. Pourquoi voulait-elle savoir cela ? Avait-elle un … Plan ? Nümba savait qu'elle était pleine de surprise, après tout. Un léger sourire s'esquissa sur ses lèvres, alors qu'elle commençait à rougir, à cause de ce qu'elle venait de dire à Adamante. Oui, Nümba avait très rapidement honte … Même si elle avait parlé en toute honnêteté et sincérité.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 29 décembre 2014, 01:59:47
Adamante pensait que le mieux était que Nümba en parle directement avec Elena. Non seulement elle ne voulait pas qu’Elena pense qu’Adamante irait se vanter auprès de tout le royaume d’avoir couché avec elle, mais elle estimait aussi que c’était mieux pour la relation entre Nümba et Elena. Cette relation était à la fois proche de celle qu’Adamante avait avec la Reine, tout en étant singulièrement différente. Elena voyait Adamante comme une étroite amie, une sorte de conseillère intime, alors qu’elle avait plutôt tendance à voir Nümba comme une figure rassurante, maternelle, le genre d’amie avec qui on pouvait s’emmitoufler dans ses bras afin de se soulager de son chagrin. La nuance était difficile à saisir, mais, dans l’esprit d’Adamante, elle était bien là... Bien sûr, ça n’empêchait pas les trois femmes d’être proches, comme le prouva Nümba en approchant ses mains du confortable fessier de la Mélisaine. Tout aurait pu se poursuivre ainsi, si Adamante n’avait pas suggéré qu’Elena aimerait coucher avec elle.

Cet aveu plongea Nümba dans le doute, un questionnement qui pouvait se lire sur son visage. La magicienne sourit devant ce spectacle, un sourire qui révéla une bonne partie de ses éclatantes dents blanches. La belle guérisseuse était toute troublée, pesant le pour et le contre. Coucher avec la Reine... L’idée semblait s’apparenter à un crime de lèse-majesté, mais le penser, c’était méconnaître Elena. Adamante n’aurait jamais enlevé la virginité de la jeune femme si cela avait eu pour but de déshonorer la Couronne. Certes, ce n’était pas quelque chose à dire en public... Mais, quand bien même Adamante le dirait, ça ne ferait que confirmer les rumeurs et les ragots qui étaient véhiculés dans les auberges et les tavernes de la ville, ces rumeurs qui disaient que la Mélisaine était la Maîtresse d’Elena, qu’elle la fouettait, et qu’elles organisaient des harems somptueux, se vautrant dans la luxure et le vice, buvant et baisant sur les deniers récoltés par leurs impôts, tandis que les paysans vivaient dans la fange et dans la misère. Ces discours, Adamante les connaissait. Nexus était sa ville, après tout. Même si elle venait d’un archipel lointain, et qu’elle avait du sang bleu dans les veines, elle se considérait avant tout comme une Nexusienne. La cité-État était le plus bel exemple d’intégration raciale et de tolérance sociale, et elle regrettait sincèrement que cette diversité soit ébranlée par la crise économique, et par la volonté populaire de trouver un bouc-émissaire parmi les Autres.

« Le respect... Crois-moi, Nümba, ce n’est pas manquer de respect à Elena que de lui rappeler qu’elle est une femme avant d’être une Reine. »

Elle s’écarta un peu d’elle, redressant juste son buste, et se pinça les lèvres, son regard doré venant croiser le sien.

« Elena a une pression incroyable sur les épaules, Nümba... Elle passe ses journées à réfléchir sur ce qu’il faut faire pour améliorer Nexus. Elle lit les procès-verbaux des réunions du Conseil, les projets, les propositions d’ordonnances et de décrets... Elle consulte des registres, lit des rapports, des expertises... Ses parents n’ont pas pu endiguer la crise économique, et elle vit perpétuellement avec le poids du monde sur ses épaules. Mais Elena ne reste qu’une adolescente, une adolescente qui n’a pas connu ses parents, et qui, pour ne rien arranger, est poursuivie par une créature abominable qui, de près ou de loin, est liée aux Grands Anciens... »

C’était un résumé rapide, mais plutôt complet. Adamante savait, encore mieux que Jamiël, à quel point Elena était torturée. Elle savait qu’Elena s’agitait dans son sommeil, qu’elle pleurait parfois en murmurant le nom de sa mère et en se recroquevillant contre Adamante. Elle était une fille qui n’avait jamais pu faire le deuil de ses parents, une fille qui devait constamment s’afficher comme une femme forte et inébranlable, car elle était la Reine... Un héritage maudit, un héritage empoisonné. La force de caractère du Lion bouillait en elle, et, pour Adamante, c’était la seule chose qui expliquait pourquoi elle n’avait pas encore pété les plombs. Elle était comme un funambule, perpétuellement sur la corde raide, perpétuellement au bord du gouffre.

Les mains d’Adamante allèrent se poser sur les épaules de Nümba, s’appuyant dessus, et elle poursuivit :

« Je ne lui ai pas fait l’amour pour le simple plaisir de forniquer avec la Reine, Nümba. Je l’ai fait avant tout parce qu’Elena est mon amie, et parce que je pense qu’elle a le droit d’avoir un peu de bonheur. »

Un prêtre de l’Ordre Immaculé aurait probablement hurlé en entendant ça, mais la Luxure, pour les Mélisains, n’était jamais assimilable au sexe. Elle n’en était qu’une déviance. Pour un Mélisain, le sexe était une force naturelle, quelque chose dont il fallait prendre conscience rapidement, et un moyen très simple, non seulement de se faire plaisir, mais aussi de montrer son affection à d’autres personnes. C’était ce qu’Adamante avait fait... Et c’est ce qu’elle proposait à Nümba.

Avant d’être une Ivory, Elena restait Elena.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 02 janvier 2015, 00:30:22
Adamante semblait se soucier du fait que Nümba éprouvait une certaine retenue vis-à-vis de la chose. Il fallait toutefois comprendre que la guérisseuse était retenue par l'unique et immense respect qu'elle avait envers Elena. Cela pouvait parfois être incompréhensible, mais il fallait se rappeler que le respect était une valeur clé aux yeux de la druidesse, car elle venait d'un lieu où cette valeur était prônée plus que n'importe quoi. Mais heureusement, Nümba avait passé assez de temps au sein de la société et de Nexus pour avoir une autre vision sur la chose. Les mots d'Adamante la firent alors réfléchir à ce sujet. Elle n'avait pas tort, voir tout l'inverse. Elena était une femme avant d'être une reine, et elle était d'ailleurs une femme merveilleuse. Si Nümba s'écoutait, sincèrement, la réponse à la question aurait été toute simple ; oui, avec plaisir et honneur. Sauf que sa retenue naturelle l'empêchait d'exprimer cela.

La magicienne se redressa alors un peu, et planta à nouveau son regard dans celui de la jeune femme, avant de lui rappeler quel poids portait la reine sur le dos. Entendre tout ceci faisait clairement réfléchir la druidesse, qui baissa alors légèrement les yeux, étant quelque part attristée d'entendre que Elena, son amie, celle qu'elle aimait presque comme s'il s'agissait de son propre enfant, avait à endurer tout ceci. C'était dur à accepter parfois. Elena avait tant de pressions, tant de devoirs et de choses à accomplir … Comment une jeune femme comme elle pouvait s'en sortir ? Et encore une fois, Adamante lui redonna la réponse. Elle était une Ivory, l'héritière directe du Lion, comme on le surnommait, et avait hérité de sa force d'esprit. C'était ça la particularité de la reine, et elle demeurait être sa plus grande force, selon Nümba en tout cas.

Cette dernière soupira, puis baissa légèrement ses yeux. La magicienne avait entièrement raison … Elena avait le droit à un peu de bonheur parmi tout cet amas de responsabilités et autres. Mais en était-elle capable, de lui donner un peu de ce dit bonheur ? Adamante était son amie d'enfance, elle la connaissait mieux que n'importe qui au monde et l'effet était au rendez-vous. Mais Nümba, même si elle connaissait Elena depuis de longues années, même si elle était très personnelle avec elle et surtout, même si elle avait une solide affection envers elle, sa remise en question perpétuelle la tenaillait. Mais les dires de la Mélisaine la travaillait et elle se questionnait rapidement elle-même, sincèrement. Le voulait-elle ? Bien sûr. Nümba était aussi une femme avant d'être la guérisseuse de sa Majesté …  Et pouvoir partager la couche d'une personne comme Elena était indescriptible … C'était un mélange d'honneur, de sentiments, de plaisir, et cela rendait Nümba assez confuse. Mais elle se raisonnait, quelque part, et alors qu'Adamante avait finit, elle releva ses yeux vers les siens et esquissa un sourire. "Tu as raison Adamante. C'est … aussi mon amie avant tout, et son bonheur est tout aussi important à mes yeux. Je pense que je suis surtout très … impressionnée, au fond."

Oui, elle savait que c'était stupide. Impressionnée était-elle, alors qu'elle était familière avec Elena et que cette sensation ne devrait même pas exister. Mais peut-être était-ce à cause de l'intensité de ses sentiments à l'égard de sa reine qui faisait une telle réaction ? Comme si, quelque part, le plaisir de savoir qu'elle pourrait partager un moment si intime avec cette personne était tellement immense qu'elle ne le croyait pas tout simplement, et se remettait alors en doute. Mais la réalité était-là, Nümba adorerait offrir à Elena un peu de bonheur. Un petit sourire se traça à nouveau sur ses lèvres avant qu'elle ne répliqua de nouveau. "Mais comment comptes-tu faire en sorte que Elena et moi …" Elle ne trouvait pas les mots adéquats pour finir sa phrase, sans être obligée de dire la chose telle quelle. Même si elle comprenait que les Mélisains n'avaient pas ce problème de verve et d’inhibitions vis-à-vis du sexe, Nümba elle en avait beaucoup. Mais au fond, elle était toute aussi ouverte d'esprit qu'Adamante, là n'était pas le problème en soi.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 03 janvier 2015, 02:36:07
Adamante n’avait fait que dire la plus stricte des vérités. Nümba aimait Elena, ce qu’Adamante savait, et, si cet amour était noble, il était aussi... Trop fort, trop respectueux. Nümba venait d’une forêt, et elle avait eu du mal à se faire accepter au sein du Palais d’Ivoire, étant vue par certains nobles comme une sauvageonne dont on peinait à comprendre la raison de la présence ici. Même à Nexus, terre cosmopolite par excellence, les préjugés et les clichés avaient la vie dure. La belle Nümba avait donc probablement pensé, inconsciemment, qu’elle était, avant d’être l’amie d’Elena, le sujet de la Reine Ivory. Dès lors, admettre que la Reine puisse avoir une vie sexuelle, c’était, en quelque sorte, offenser la Couronne, en remettant en cause son intemporalité pour des visées typiquement humaines. Du moins, c’est ce qu’Adamante soupçonnait.

Peu à peu, Nümba réalisait tout cela, et Adamante, silencieuse, lui laissait le temps de méditer ce qu’elle venait de lui dire. Personne ne connaissait mieux Elena qu’elle. Tout le monde voyait avant tout en elle la digne héritière de Liam et de Nöly, et elle savait que cet héritage pesait énormément sur les épaules d’Elena, et qu’elle ne se sentait pas digne de cet héritage. Elle pensait qu’elle allait échouer, et Adamante, qui était souvent déstabilisée, avait décidé de lui rappeler qu’elle n’était pas qu’une Reine, mais avant tout une femme. Elles avaient donc fait l’amour, et Adamante savait que, au moins une fois dans sa vie, Elena avait pu goûter au bonheur. Elle avait dormi contre les seins d’Adamante et contre le corps de Fania avec un sourire épanoui sur ses lèvres épuisées, le bonheur irradiant de tout son corps... Le plus beau spectacle qu’Adamante puisse voir, indéniablement. Elle en aurait presque pleuré de soulagement, tant Elena était belle, quand elle dormait, heureuse et sereine. Plus aucun cauchemar, plus aucun gémissement nocturne, plus aucune crispation contre son corps, rien d’autre qu’un gros bébé qui s’était paisiblement endormie contre elle.

Maintenant, Nümba, restant toujours proche d’elle, finit par lui poser une autre question, ce qui fit sourire Adamante... Être la plus proche conseillère d’Elena l’amenait à faire bien d’autres choses que simplement veiller sur cette dernière, ou la conseiller d’un point de vue magique.

« Mais comment comptes-tu faire en sorte que Elena et moi… »

Un sourire espiègle se dessina sur les lèvres d’Adamante, et son doigt se posa alors sur la bouche de Nümba, comme si elle venait de dire une bêtise. Penchant brièvement la tête sur le côté, la magicienne lui sourit donc, et répondit rapidement :

« Crois-tu donc que j’ai un plan pour tout, Nümba ? Que ce soit clair... Je ne suis nullement en train de jouer la matronne entre toi et Elena... Je t’explique juste comment Elena pense, et ce dont elle a besoin. Nous la voyons avant tout comme la Reine, car nous savons qu’elle est une bonne souveraine, mais elle a aussi envie, même si elle ne l’admet pas, qu’on la voit comme Elena. »

Adamante retira alors son doigt, en conservant sur ses lèvres un tendre sourire.

« Ce que je te propose, c’est de laisser ta relation se construire avec Elena, d’être ce que tu as toujours été pour elle... Son amie. Elena t’estime énormément, Nümba. Moi, elle me voit comme sa meilleure amie, mais toi... Je crois que tu es un peu comme sa grande sœur, et... »

La magicienne marqua une pause, le temps de réunir ses pensées.

« Je crois qu’elle aimerait te parler avec toi de ce qu’elle a fait, que tu la rassures... Comme tu as toujours su mieux le faire que moi. Tu es plus calme et plus sage que moi, Nümba. Ça risque peut-être de te surprendre, mais... Elena a très peur de te décevoir. »

Nümba pouvait être surprise, car, vu la haute estime qu’elle se faisait d’Elena, la guérisseuse ne pouvait probablement pas imaginer qu’Elena puisse un jour la décevoir... Mais c’était ainsi que la nature humaine fonctionnait, sur un ensemble de paradoxes et de contradictions. C’est ce qui faisait le sel de la vie, et Adamante peinait à organiser clairement ses pensées. De manière générale, tout tournait autour de la même idée : montrer à Elena qu’elle était avant tout appréciée pour ses propres qualités personnelles, et non pour le fait d’être la fille de Liam et de Nöly Ivory.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 15 janvier 2015, 13:20:07
Nümba a toujours été une femme sachant ce qu'elle fait. Dans la majorité des situations, du moins. Elle était après tout faite pour ça, car une guérisseuse se devait de toujours garder son calme et de réfléchir aux meilleures solutions envisageable en cas de problème. On pouvait croire alors que le fait qu'elle possède trop de respect pour Elena était un problème et que par conséquent, il était facilement solvable. Mais il n'en était rien. Nümba venait toutefois de réfléchir, tentant de se rationaliser grâce aux paroles censées d'Adamante. Et cela avait commencé à fonctionner. La druidesse savait ce qu'elle tentait de lui faire comprendre, à savoir que Elena était une femme possédant ses propres qualités et besoins avant d’être une reine. Et qui plus est, étant son amie, elle était par conséquent l'une des personnes les plus aptes à pouvoir apporter un peu de joie dans sa vie qui était forte bien pesante. Tout ceci remuait dans sa tête, et en fin de compte, elle savait qu'Adamante avait raison. Mais la question était, comment s'y prendre ? Par quel moyen ? Nul doute qu'il fallait laisser le temps faire son travail et attendre que le moment se présente par lui-même. Nümba n'allait en aucun cas provoquer ceci délibérément, estimant que ce fameux moment viendrait quand Elena serait la plus disposée.

La druidesse écouta les dires de la magicienne, qui d'ailleurs ne manquèrent pas de l'affecter. Elle savait que Elena la considérait, tout comme elle-même le faisait avec elle. Mais pas à ce niveau … Voyait-elle réellement Nümba comme sa grande sœur ? Ou tout du moins comme quelqu'un occupant la même place ? Mais le plus dur à entendre, était qu'elle avait peur de la décevoir. Cette chose était aussi impossible que incongrue. Elena, qu'importe ce qu'elle pourrait faire, dire ou penser, ne pouvait jamais décevoir Nümba, car cette dernière connaissait sa vraie valeur et son fond. Mais, alors qu'il y'a quelques minutes elle se serait encore étonnée et aurait contesté, Nümba ne dit rien. Elle commençait à comprendre maintenant, même si cette idée de déception ne lui plaisait guère. Elena se faisait beaucoup d'idées … Et on ne pouvait lui reprocher ça. Il y avait tout un grand ensemble qui lui pesait sur ses épaules et cela finissait toujours par avoir certains dommages. Le rôle de Nümba, tout comme Adamante, était tout simplement de réduire tout ces dégâts.

"Me décevoir … Elena ne le pourra jamais. Et je le lui prouverai, si elle souhaite alors parler de ça avec moi. Elle est pour moi comme … Comme ce que je suis à ses propres yeux en fin de compte. Je tente de me rationner, de limiter un peu ça Adamante, je ne sais pas pourquoi. Mais voilà, parfois mon affection pour elle se transforme presque en amour maternel, je la perçois presque comme … Comme si c'était mon propre enfant, quelques fois. Donc me dire qu'elle pourrait me décevoir, c'est quelque chose qui ne me traversa jamais l'esprit, et je me dis finalement que je dois lui montrer ça d'avantage." Dit-elle alors d'une petite voix, montée d'une certaine émotion. Quand Nümba relativisait sur ses sentiments envers Elena, sur son amour qu'elle lui portait et qui, comme elle l'avait dit, était au bord d'être maternel, elle ne pouvait s'empêcher de se faire envahir par l'émotion. Mais elle l'avait dit, au moins. Elle ne savait pas si Adamante s'en doutait déjà ou non, mais au moins elle avait une idée plus précise sur comment Nümba percevait Elena et, pourquoi, elle avait donc un peu de mal à l'idée de partager un si beau moment avec celle qu'elle voyait presque comme sa propre fille. Mais comme dit, c'était presque et non entièrement …

Levant ses yeux doux et apaisés vers ceux d'Adamante, Nümba resta un court moment silencieuse avant de se hisser sur la pointe de ses pieds et de déposer un tendre et très chaleureux baiser sur la joue de la magicienne. "Merci …" lui dit-elle alors, sur un ton des plus doux. Merci de lui avoir parlé de ça, et de l'avoir aidé à passer par-dessus ses blocages. Il restait encore toute la partie pratique à voir, mais le moment viendra par lui-même, à l'instant le plus propice.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 17 janvier 2015, 02:17:16
Un léger sourire avait éclairé les lèvres d’Adamante devant l’aveu de Nümba. Confuse, la druidesse venait de lui expliquer qu’elle ressentait effectivement une attirance pour Elena de ce type... Ce n’était pas une attirance charnelle, non, plutôt... Profondément respectueuse. Nümba voyait Elena comme une sorte de jeune femme à protéger, portant sur elle un « regard maternel ». D’aucuns auraient pu se sentir offensés d’une telle phrase, en considérant que Nümba était en train d’insulter la mémoire de Nöly Ivory, mis Adamante savait que ce n’était pas le cas. La Mélisaine tirait son prénom de l’adamantium, un alliage métallique extrêmement rare, industriel, et incroyablement résistant. L’appeler ainsi, pour ses parents, était le signe que leur fille serait solide, inébranlable comme un roc, inflexible comme les falaises de l’Archipel Mélisi un soir de tempête... L’appeler ainsi, c’était, en somme, signifier tout un tas de choses, et, s’il y avait bien une chose sur laquelle Adamante méritait bien son nom, c’était sur l’amitié, et sur le fait qu’on pouvait lui faire confiance. En aucun cas, elle ne trahirait Elena, ni Nümba. Ensemble, elles formaient toutes les trois un trio, un trio qui avait progressivement pris naissance au sein des murs du Palais d’Ivoire. Trois jeunes filles effrayées par les hauts murs du Palais d’Ivoire, par le dédale interminable de pièces, de couloirs, et d’escaliers, chacune ayant alors une personnalité bien marquée. Adamante était la fonceuse, toujours prête à faire des bêtises, à débarquer en pleine salle de réunion, ou à faire irruption dans des pièces où elles n’avaient pas droit d’aller. Elena, elle, était toujours réservée, mais suivait toujours Adamante. Quant à Nümba, elle était la plus sage, pas en ce qu’elle rejetait continuellement les bêtises d’Adamante, mais dans le sens où, effectivement, quand les trois filles se faisaient attraper, c’était Nümba qu’on avait tendance à gronder, en lui reprochant de ne pas avoir suffisamment surveillé ses deux amies, plus jeunes qu’elle.

Maintenant, des années après, on retrouvait encore ces marques. Adamante était toujours au centre de leur trio, Elena était toujours effacée, et Nümba faisait toujours preuve d’un sérieux agréable. Elle était sérieuse, oui, mais pas dans le sens où elle était sèche et aride, mais plutôt dans la mesure où elle prenait tout avec un certain contrôle et un certain calme, ce qui, par ailleurs, ne l’empêchait nullement de se montrer souriante et joueuse. Nümba semblait émue, et se pencha alors vers Adamante, venant l’embrasser poliment sur un coin de la joue.

« Merci… » glissa-t-elle.

Adamante lui sourit en retour, et l’embrassa sur la bouche, une main venant caresser ses cheveux.

« Chez moi... C’est comme ça qu’on remercie... »

Sa voix se perdit dans les murmures et dans la volupté.



Quelques jours plus tard...

Le départ se faisait depuis le Palais d’Ivoire, et de nombreux nobles étaient là, ainsi que des soldats. Ronald Langley en personne dirigeait la compagnie, et la caravane comprenait une dizaine de chariots... Outre le chariot de la Reine, il y avait aussi une armurerie, plusieurs chariots remplis de gardes, un chariot médical, et plusieurs chariots abritant des vivres en tout genre. L’itinéraire vers Zerrikania avait été soigneusement étudié, le long de grandes routes commerciales pour commencer, avant de progressivement s’enfoncer vers les régions équatoriales. L’expédition était menée par Ronald Langley, mais on trouvait aussi d’influents membres de la Garde Royale. Des cavaliers tournoyaient ainsi autour de l’expédition, avec des faucons et des pigeons voyageurs. Certains faisaient office d’éclaireurs, d’autres d’arrière-garde. Ronald Langley avait verrouillé le voyage comme s’il s’agissait des cuisses d’une nonne.

L’homme en charge des éclaireurs était un cavalier respectable, un baroudeur du nom de Lancélion de Tailleric (http://fc01.deviantart.net/fs70/i/2014/060/3/8/llustration_for_legend_of_the_cryptids_by_gpzang-d78fpmi.jpg). Nexusien de naissance, paysan de basse extraction, il avait été un écuyer à l’âge de ses six ans, lorsqu’un chevalier s’était présenté dans son village, en indiquant être en quête d’un héritier militaire. Pour les villageois et les fermiers, avoir l’un de leurs enfants rejoindre la chevalerie était toujours un immense honneur, et un petit tournoi local avait été organisé. Lancélion avait su remporter toutes les épreuves. Il avait pendant longtemps été un chevalier-itinérant, et avait su s’attirer les bonnes grâces de Ronald Langley. Quand ce dernier avait eu besoin de remanier la Garde Royale, il avait personnellement demandé à Lancélion de les rejoindre. Maîtrisant les faucons, Lancélion était surtout un archer exemplaire, qui avait été formé à l’archerie par des elfes sylvestres, des francs-tireurs redoutables à la discipline exceptionnelle. Lancélion était à la pointe, et Elena l’aimait bien... La preuve en était qu’il se chargeait de la formation à l’arc d’O’kaya Nyala, une Miqo’te qui avait rejoint il y a plusieurs semaines le Palais d’Ivoire.

Outre Lancélion, la protection de la caravane royale n’était pas assurée par Ronald lui-même, mais par une femme qui avait déjà couché avec Adamante, la valeureuse capitaine Luria (http://fc03.deviantart.net/fs70/f/2014/282/5/0/tempest___project_black_sheep_by_gpzang-d825e03.jpg), une femme qu’Elena aimait beaucoup aussi.

« Allez, en piste ! »

Les cors et les trompettes sonnèrent, et les portes du Palais d’Ivoire s’ouvrirent... Puis la caravane s’ébroua, et commença à sortir. Elena avait beau être une Reine impopulaire dans certains quartiers, et on avait beau lui avoir formellement interdit de sortir de sa caravane, sa tête et le reste de son buste ne tardèrent pas à sortir des voilures devant les vivats d’une foule massive dressée le long de la pente de la falaise.

« Au revoir, Majesté ! pouvait-on entendre.
 -  Revenez-nous entières, nous vous aimons ! scandait-on.
 -  Longue vie à la Reine ! Longue vie à la Reine ! »

Les larmes aux yeux, Elena secouait énergiquement la main.

« Merci ! Merci ! s’égosillait-elle. Je vous aime aussi ! Je vous aime !! »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 24 janvier 2015, 15:20:46
Le baiser que donna Adamante sur les lèvres de Nümba eut un effet des plus électrique. Les Mélisains avaient donc une belle façon de remercier, la druidesse ne pouvait pas dire le contraire. Cet échange buccal avait tout voir plus qu'un simple remerciement … Et la jeune femme le savait. Son corps vibrait sensiblement à mesure que le baiser se déroulait, et la voix d'Adamante ne fit que la rendre encore plus désireuse. Oui, Nümba voulait la magicienne à ce moment. Elle voulait qu'elle la rassure, comme cela avait été sous-entendu il n'y avait pas longtemps. Et ce fut le cas, ce jour-là. Un moment de délice et de plaisir ardent en ces temps troubles et sombres. Cela ne pouvait qu'être bénéfique après tout. Ce n'était pas la première fois que Nümba succombait aux charmes de la belle Adamante, et cela n'allait pas être la dernière fois …


Le jour du départ sonna enfin. Toute l'expédition était prête et semblait avoir été réglée au millimètre près. Plusieurs chariots avaient été affrétés, des gardes, des éclaireurs. Un travail rigoureux et de précision avait été fait pour que ce convoi soit des plus sécurisé que possible. Et on pouvait dire que le résultat était parfait. Ce jour-là, Nümba pu voir de nouvelles têtes qu'elle n'avait pas encore connue à ce jour. Il y avait déjà un homme, qui visiblement était le chef des éclaireurs. Elle ne connaissait pas son nom mais son visage inspirait le sérieux et la bravoure, du moins selon elle. Elena était entourée de bonnes personnes, c'était un avantage. La druidesse croisa aussi le regard d'une autre personne, une femme cette fois-ci. D'ailleurs, elle fut surprise que Ronald Langley n'assurait pas la protection mais qu'il avait délégué cette tâche à cette inconnue, à ses yeux. Grande, élancée, elle avait tout d'une guerrière ou plutôt d'une stratège. Elle n'avait aucun à priori envers cette femme, c'est à dire ni de bons ni de mauvais sentiments.

Nümba quant à elle était toute vêtue en voyageuse, c'est à dire alliant confort, esthétisme et surtout sécurité. Elle portait un corset en cuir, solidement attaché, afin de se protéger en cas d'attaque directe. Celui-ci maintenant une robe à capuchon d'une couleur tirant sur un rouge sombre. Nul armement tel que des dagues ou des poignards ne pouvaient être trouvés sur elle, vu qu'elle était une pacifiste dans l'âme. Se doter d'une arme, même dans une telle situation, était littéralement contre tout ses préceptes et sa morale. Pour terminer, elle chaussait de simples bottes de voyages qui lui permettrait de pouvoir arpenter la plupart des terrains sans trop de difficultés. Nümba était installée dans le chariot de la reine, ayant décidé de faire ce voyage à ses cotés uniquement. De toutes les manières en cas d'imprévus ou d'urgence, elle lui serait bien plus utile à coté que si elle était dans le chariot médical. Le départ était imminent, et quand il sonna, le chariot se mit donc à chanceler tout en avançant. Le voyage dans ce type de transport était quelque peu éprouvant, surtout sur des longues distances. En réalité tout dépendait de la route, mais Nümba savait qu'une fois sortit des sentiers utilisés par tous, le réel manque de confort des chariots allait se faire sentir.

Les portes du palais s'ouvrirent, laissant alors le convoi partir pour de bon. La druidesse esquissa un petit sourire quand elle vit son amie prendre son bain de foule, sachant que cette dernière n'était autre que son propre peuple. Une reine qui disait au revoir à ses sujets, pour un certain temps, c'était tout ce qu'il y avait de plus normal. Et cette vision donnait le sourire car cela montrait Elena dans l'exercice de ses plus pures fonctions, et cela montrait donc qu'elle savait s'en tirer avec brio. C'était une Ivory, une vraie, et elle possédait la carrure d'une reine, cela ne faisait même pas l'ombre d'un doute. Le convoi parti donc, laissant peu à peu le château disparaître en arrière. Le voyage allait être long, c'était une garantie. Nümba n'avait pas beaucoup d'idées sur comment faire en sorte de ne pas trop le ressentir, mais ne voulait pas ennuyer la reine pour autant en voulant parler. Mais Nümba restait Nümba, et ceci n'allait sûrement pas tenir très longtemps …

"Vous n'êtes pas très bavarde ma reine, il y a t'il une raison ?" Demanda-t-elle alors poliment à Elena.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 26 janvier 2015, 02:34:43
Quitter Nexus leur prit plusieurs heures, tant la ville était grande. Ronald Langley avait verrouillé les accès à l’un des plus grands boulevards de Nexus, le Boulevard de la Liberté. Ce boulevard était d’habitude surchargé de badauds en tout sens, de chariots, de cavaliers, mais, aujourd’hui, le vaste boulevard était vide, avec un cortège impressionnant de gardes et de gens. Les Nexusiens avaient afflué en masse, souhaitant à la Reine de revenir, et, malgré l’inquiétude de Ronald à voir la tête de la Reine sortir, et ses regards méfiants à droite et à gauche, ils ne disaient rien. On aurait presque pu croire que c’était jour de fête. Des confettis jaillissaient des balcons, émanant des Nexusiens qui, tout sourire, voyaient le visage souriant de leur Reine qui leur tendait la main. Un petit garçon arriva même à se faufiler entre plusieurs gardes, tendant un gros bouquet de fleurs, et Elena réussit à l’attraper, en lui soufflant un baiser. Les joues du garçon s’empourprèrent, et une main s’agrippa à son épaule, le renvoyant à l’intérieur de la foule. Elena se retrouva avec un beau bouquet de roses rouges et blanches. Le boulevard de la Liberté était un grand boulevard de Nexus, l’emplacement des défilés et cortèges militaires avec d’autres grands axes, comme l’Élysée. Les Nexusiens vivant ici étaient de fervents patriotes, comme on pouvait le voir avec cette effervescence, bien différente de ce qu’on pourrait avoir dans les bas-fonds... Même si Elena le savait, elle voulait quand même conserver cette image joyeuse.

Le boulevard de la Liberté, long et vaste, menait au mur extérieur de la ville. Nexus disposait d’une épaisse fortification, un mur qui s’était agrandi et renforcé en cas d’invasion ashnardienne, avec de multiples tours, et plusieurs corps de garde. La foule se trouvait jusqu’ici, jusqu’au premier corps de garde, et c’est quand la caravane fila à travers ce corps de garde qu’Elena commença à rentrer. Les oreilles vibrants encore d’émotion, Elena tenait dans sa main le gros bouquet de fleurs. Elle vit une petite carte, et sourit en voyant que c’était un bouquet émanant d’un fleuriste de la ville... Une belle manière de se faire de la publicité. Délicatement, Elena retira la carte, et la rangea dans un coin, afin de ne pas la perdre par inadvertance. La caravane fila ensuite dans une grande campagne. Une prairie verdoyante avec des forêts et des montagnes. Les autorités avaient ouvert les autres corps de garde pour les autres voyageurs venant à Nexus. Quelques cavaliers de la capitale patrouillaient un peu avec eux, et, lentement, la caravane gagna en vitesse.

La caravane de la Reine ne comprenait que trois femmes : Elena, bien entendu, Adamante, et Nümba. Adamante récupéra le bouquet de fleurs, et l’installa sur un petit vase, utilisant un sort d’Eau pour immerger les plantes. Elena était assise sur un fauteuil confortable, tout comme Nümba et Adamante, même si Adamante n’aimait pas rester assise très longtemps. Il y avait de nombreux livres pour s’occuper, et même quelques jeux de société... Même si Elena pensait surtout se renseigner sur Zerrikania. Il y avait ausis une carte indiquant tout leur trajet.

Plongée dans ses pensées, perdue dans son monde, elle en revint quand Nümba lui parla :

« Vous n'êtes pas très bavarde ma reine, il y a t'il une raison ? » demanda Nümba au bout d’un moment.

Sursautant légèrement, Elena tourna sa tête vers elle, et lui sourit alors, avant de secouer la tête.

« Oh... Je suis songeuse, voilà tout... J’espère que nous n’allons pas entreprendre ce voyage pour rien... »

Elle se tut un peu, réfléchissant à nouveau. Le chariot s’avançait rapidement, filant le long d’une grande route commerciale, et Elena poursuivit.

« Je suis ravie que tu sois avec nous, Nümba, alors... Ta présence compte beaucoup pour moi, alors... J’espère vraiment ne pas te mettre en danger pour rien... »

Dans un coin du chariot, Adamante retenait un sourire en rangeant des livres.

Ces deux-là étaient vraiment incorrigibles !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 15 février 2015, 01:12:40
Le voyage avait plutôt bien commencé. Mais le mot qui définissait le mieux ceci était le suivant ;  calme. Oui, le voyage était calme, pour le moment. Cela changeait bien des murs du Palais d'Ivoire, ceux-ci étaient très fréquentés, et l'effervescence y était intense. Mais là, dans cette caravane, Nümba profitait pour une fois du calme, du vrai. Même si, au fond, elle savait que ceci n'était peut-être que temporaire, compte-tenu de la raison de sa présence ici. Les choses risquaient grandement de changer une fois arrivé à Zerrikania. Et encore une fois, Nümba savait ce qui l'attendait. Cette histoire de corruption la tenaillait et lui faisait peur au fond d'elle-même. Elle avait bien sûr confiance aux différents dispositifs qui ont été mis à disposition pour éviter l'influence néfaste de ce lieu maudit, mais comme dans toute nouvelle situation inconnue, une certaine appréhension était présente. Toutefois la force de Nümba résidait en sa capacité à rester sang-froid et censée même en ces moments. Et c'était ce qu'elle faisait le mieux quand le calme était là … En d'autres termes, Nümba était pour le moment confiante et optimiste.

Un silence s'était installé dans la caravane, un silence qui commençait lentement à agacer Nümba. Non pas car elle n'aimait pas quand rien n'était dit, mais plutôt qu'elle pensait que cela cachait quelque chose … Surtout quand il était question d'Elena. Ce fut pour cette raison qu'elle avait soudainement posé la question à l’intéressée. Elle dénota son petit sursaut, signe qu'elle était bien en train de songer, comme elle le dit par la suite. Puis elle déclara qu'elle était ravie que Nümba ai accepté de l'accompagner, avant d’enchaîner sur quelque chose qui ne manqua pas de faire sourire la druidesse. Décidément Elena était toujours aussi soucieuse … Nümba la regarda un petit moment avant de venir apposer sa main par dessus la sienne et de la serrer légèrement. "Vous vous tracassez pour si peu, ma Reine. Si je suis venue c'est aussi pour éviter qu'on se mette en danger inutilement, je dirai même pour éviter de vous mettre en danger. C'est mon rôle, je veille sur vous … Comme j'ai promis de le faire." Répondit Nümba de sa douce voix. Un simple rappel, sur qui elle était et ce qu'elle était son devoir envers la reine. Même si l'on pouvait débattre sur si oui ou non Nümba était un sujet de la monarque, la jeune druidesse ne se posait même pas la question ; elle l'était, point final, avec tout ce que cela impliquait.

Détournant son regard pour regarder Adamante, un peu plus en retrait, Nümba marque un silence. Elle voulait faire changer d'idées à son amie mais elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Parler de quoi ? C'était la question qui la turlupinait. Mais il fallait avouer que, même si elle était soucieuse d'Elena et de son bien-être, elle n'avait parfois pas d'idées précises. Le lieu n'aidait pas beaucoup par ailleurs … Que faire dans une caravane ? Dans tout les cas, éviter de trop se focaliser sur l'objectif de cette mission. Toutes les trois, autant Elena que Adamante que Nümba avaient déjà eut suffisamment d'informations avant de partir pour encore se casser la tête à mâcher encore et encore ce qui a été dit. Même si c'était censé quelque part, il fallait pas rester bloqué là-dessus, ce n'était pas bénéfique, dirons-nous. "Il faut que vous vous changiez les esprits, Elena. Il y a pleins de livres ici, peut-être pourriez-vous lire un peu ?" Proposa-t-elle alors. Toutefois, si Elena souhaitait faire autre chose, il était évident que Nümba était à son entière et unique disposition. Il y avait du temps à écouler dans les cas de figures, il n'en tenait qu'à la monarque d'en décider le contenu.

"De préférence … Pas des livres qui portent sur Zerrikania." Ponctua-t-elle d'un ton taquin.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 18 février 2015, 01:41:48
Elena s’inquiétait, encore et toujours... N’était-ce pas le propre d’un souverain ? Perpétuellement s’inquiéter pour son peuple, perpétuellement remettre en question le bienfondé des décisions qu’on prenait ? C’était, en tout cas, comme ça qu’Elena concevait sa position. L’inquiétude... Oui, elle s’inquiétait. Nümba, sur ce ton doucereux, maternel, et qui transpirait également d’une certaine autorité, lui indiqua donc qu’il fallait qu’elle se détende, qu’elle pense à autre chose, toujours en la vouvoyant, avec cette profonde marque de respect qui gênait un peu Elena. Après quelques hésitations, et un regard vers Adamante, la belle Nümba proposa de lire un peu. Elena cligna des yeux, regardant la petite bibliothèque qu’elle avait amené. Outre des encyclopédies et des livres sur Zerrikania, il y avait aussi des livres plus personnels, des thrillers, des romans historiques...

« De préférence … Pas des livres qui portent sur Zerrikania » rajouta alors Nümba, avec l’ombre d’un sourire sur les lèvres.

Elena rit poliment.

« Oui... Oui, Nümba, tu as raison, il... Ça ne sert à rien de paniquer tout de suite... »

C’était juste plus fort qu’elle. Quand on avait perdu ses parents, toute sa famille, on avait tendance à s’accrocher un peu trop fort à tout ce qui vous restait, et à tous ceux qui, réellement, s’intéressaient à vous, et non uniquement au grade que vous portiez. Adamante et Nümba faisaient partie de ses meilleures amies, et Elena ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elles, a fortiori quand elle se lançait dans une expédition qui, à elle-même, semblait insensée. Oh, elle ne remettait pas en cause l’opinion des Hauts-Elfes du Bosquet, mais, parfois, elle se disait qu’elle essayait de se persuader qu’il y avait autre chose, derrière la mort de ses parents, qu’un simple incident climatique... Pourquoi ? Parce qu’il était plus facile d’avoir quelqu’un à haïr ? Qu’il était plus simple de se dire que la famille royale n’avait pas pu être massacrée du fait du hasard, mais parce qu’elle avait été manipulée par une présence supérieure ? Par un ennemi qui se dissimulait dans l’ombre et disposait avec lui de pouvoirs magiques puissants ? Et puis, quand elle se disait cela, elle se rappelait tout ce qu’elle avait déjà vu... Oswald Mandus, la Machine, l’éveil de Shub-Niggurath, les ESPers transformés en réceptacles à pouvoir pour alimenter une construction infernale... Adamante lui avait expliqué le contenu de son voyage, et tous avaient ressenti le pic incommensurable d’énergie et de puissance quand Shub-Niggurath avait commencé à approcher... Le pire, c’était que ce n’était qu’une infime partie de lui qui était sortie...

...Et, encore une fois, on pouvait lire l’inquiétude dans les yeux d’Elena, à nouveau plongée dans ses pensées. La pauvre Nümba pédalait dans la semoule, et Adamante décida de venir en renforts. Elle tapa dans ses mains, et la Reine sursauta, revenant à elle.

« O-Oui ?
 -  J’ai un livre qui devrait vous plaire, Majesté, lâcha Adamante avec un sourire mielleux. Il est... Juste là. »

Du doigt, elle désignait une reliure violette, et Elena, en papillonnant des yeux, sortit de son fauteuil, et s’approcha de la main d’Adamante. Cette dernière s’écarta alors, se mettant à côté de Nümba, et se pencha vers elle, s’empressant de murmurer dans le creux de son oreille :

« Toi aussi, il devrait te plaire... »

À chaque fois qu’Adamante vouvoyait Elena en privé, c’était souvent parce qu’elle avait une idée derrière la tête... Et, quand Elena se saisit du livre, l’idée devint plus claire. Elena devint toute rouge en voyant le titre sur la couverture, et, en posant une main sur le bas du dos de Nümba, presque à hauteur de ses fesses, elle la poussa en avant, doucement, afin qu’elle voit le titre du livre...

...C’était un recueil sur les positions du kâmasûtra.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 19 février 2015, 21:15:04
Des livres, de préférence ne portant pas sur cette terrible Zerrikania. C'était ce que Nümba avait demandé à la reine, afin qu'elle se détende un peu. Il était après tout inutile de mâcher et remâcher encore et encore cette histoire de jungle maudite. De toutes les manières elles allaient voir par elle-même de quoi il en retournait, et elles avaient par ailleurs eut tout le temps d'étudier la chose. La druidesse souhaitait donc que, pour une fois, Elena ne se traquasse pas, n'ai pas d'appréhension et n'ai pas cette traditionnelle inquiétude habitant son regard, et par conséquent, sa tête. Elle voulait réellement que sa chère reine profite, en quelque sorte, du voyage avant que celui-ci ne devienne pour de bon sérieux et dangereux, c'est à dire jusqu'à ce que le convoi arrive aux portes de Zerrikania. Seulement voilà, Elena était un cas particulier. Si l'on prenait en compte tout son passé, il était normal de voir son agissement, dès lors. Pourtant Nümba était très persévérante et ne baissa pas pour autant les bras. Et ce fut à ce moment que Adamante entra en jeu. Comme si elle avait lu les pensées de la druidesse, la magicienne frappa fort dans ses mains, faisant revenir Elena à la réalité.

*Qu'est-ce qu'elle peut bien préparer …* Pensa alors Nümba qui en voyant le sourire particulier de son amie, comprit qu'elle était en train de tramer quelque chose. C'était quelqu'un de très espiègle et de osé. Toutefois, Nümba pensait pas que ça pouvait aller jusque là … Même si elle aurait facilement pu s'en douter. Alors que Adamante laissa la reine découvrir la nature du livre qu'elle lui avait indiqué, la guérisseuse eut à peine le temps de remarquer la subite rougeur de la monarque quand elle sentit une main forte bien curieuse se glisser à la stricte limite de son généreux fessier. Ses joues se mirent aussi à teinter, surtout lorsqu'elle entendit la magicienne lui murmurer que elle aussi devrait sans doute aimer ce livre. Elle la poussa légèrement, du moins suffisamment pour l’inciter à aller voir, avec Elena, de quoi parlait exactement ce livre. Décidant d'en faire ainsi, Nümba se leva donc et fit quelques pas pour se joindre aux cotés de la monarque. Ce livre avait une reliure violette et semblait intriguant rien qu'à l’œil. Ce ne fut qu'en découvrant le titre que tout devint clair dans l'esprit de la druidesse.

*Cela doit sûrement être une plaisanterie … J'espère que tu ne penses pas à ça, Adamante …* Pensa-t-elle à ce moment. Mais, il était faux de dire que cela n'avait aucun effet sur Nümba. Cette dernière avait après tout l'esprit prompt à ce genre de choses, elle qui voulait par tout les moyens faire changer les esprits à son amie. Elle se tût un moment, découvrant le livre avec sa bien-aimée reine, jusqu'à ce qu'à son tour un petit sourire félin se dessina sur ses lèvres. La petite couleur rouge tomate d'Elena la rendait encore plus charmante qu'auparavant. Ce ne fut qu'après ceci que Nümba repensa, en un éclair, à la discussion qu'elle avait eut avec Adamante au sujet de … ça. La vie sexuelle d'Elena. Qu'est-ce que la magicienne avait en tête, à ce moment ? Voulait-elle simplement taquiner son amie d'enfance ou bien, voulait-elle quelque chose de plus ? Dans tout les cas, la druidesse sentit une petite vague de chaleur l'envahir. Comme dit, elle était d'humeur … "C'est un livre fort bien intéressant que voilà, Majesté. Les dessins vous plaisent, au moins ?" L'interrogea-t-elle sur un ton coquin.

Sans attendre de réponse, Nümba posa doucement ses mains sur les cotés des délicates épaules d'Elena, puis se faufilant derrière elle, posa sa tête sur son épaule. Gloussant légèrement, la druidesse était réellement d'humeur joueuse. Posant subitement sa main sur l'une des pages, elle en fit défiler quelques unes avant de s'arrêter une bien précise. "Et celle-là, qu'en pensez-vous ?" Lui murmura-t-elle à l'oreille. La position en question n'était rien d'autre que … Le tête-bêche. Elena était sûrement en train de se demander pourquoi Nümba, d'habitude si réservée et retenue, était presque en train de lui faire une avance. Mais, il y avait des choses qui ne s'expliquait pas. La druidesse savait que le sexe était encore quelque chose de nouveau pour la souveraine, et peut-être que c'était encore quelque chose qui lui faisait peur. Dans cette logique, il était donc compréhensible que, au fond, Nümba ai prit conscience qu'il était aussi de son devoir de lui enlever ces zones d'ombres. Et puis, ce n'était pas comme si c'était une inconnue … Elle était une amie proche, après Adamante. L'amour et l'estime qu'elle portait envers Elena était presque si immense qu'il était indescriptible, mais cela ne l'empêchait guère de prendre conscience d'une chose ; Elena restait une femme avant tout, qui avait besoin de s'épanouir.

Attendant la réaction de son amie, Nümba osa descendre ses mains au niveau des fines hanches de la reine, câlinant ses formes doucement, les massant presque. Le cœur de la druidesse battait fort, car si elle semblait adroite, il y avait encore une part en elle qui voulait la retenir de toucher de cette manière à la reine, estimant que, quelque part, c'était un grand manque de respect. Mais elle luttait, intérieurement, pour attiser le petit feu qui se propageait de seconde en seconde dans son corps … À la grande satisfaction d'Adamante, sûrement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 21 février 2015, 01:33:41
Elena, incrédule, tenait entre ses mains un livre... De kâmasûtra ! Les joues toutes rouges, ses mains tremblaient nerveusement devant cet ouvrage, et elle remuait les pages, sans rien dire, sans rien arriver à dire. Dans un angle, Adamante souriait, bras croisés, amusée comme une gamine. Oui, cette situation l’amusait beaucoup, et ne manquait pas de cocasserie. Elle n’avait rien de particulier à en dire, et elle attendait de voir comment Nümba allait réagir. Certes, Elena n’était plus vierge, mais elle n’avait pas encore acquis cette sorte de maturité qui, progressivement, allait avec l’expérience sexuelle .Autrement dit, elle restait encore une jeune femme, aisément impressionnable, a fortiori avec le sexe. Pour Adamante, lui en parler était le meilleur moyen de crever l’abcès, et, surtout, de lui faire penser à autre chose que cette horrible jungle. Quoi de mieux que le sexe pour se détendre ? C’était un comportement typique des Mélisains. On disait que ces femmes avaient le sang chaud, et ça se vérifiait précisément en ce moment. Nümba, quant à elle, se glissa dans le dos d’Elena, et rougit beaucoup moins que la Reine... Confirmant bien que, sous cette apparence de petite femme tranquille, elle était bien plus calme.

Nümba se rapprocha donc, et se mit à tourner les pages, Elena restant toujours aussi rouge. Tout d’un coup, c’était comme si la température interne du chariot venait de grimper de dix degrés !

« C'est un livre fort bien intéressant que voilà, Majesté. Les dessins vous plaisent, au moins ? »

La Reine se pinça les lèvres, et soupira lentement, un gémissent ténu s’échappant de ses lèvres.

« Je... Euh... »

Elle n’arrivait plus à parler, ni même à bafouiller. Elle sentit alors Nümba se glisser tendrement dans son dos, ses seins heurtant son dos, et se mit à tourner les pages, Elena tenant les rebords du livre. Elle la laissait faire, tout en se demandant sincèrement comment un tel bouquin avait bien pu apparaître dans sa collection... C’était sûrement encore un coup d’Adamante ! Elena se pinçait nerveusement les lèvres, quand Nümba finit par arriver sur une double page spéciale, avec une insolente image (http://img110.xooimage.com/files/d/2/a/t-te-b-che-4a046a9.jpg), et un titre qui la fit rougir encore plus fort, si cela était possible : la position de la tête-bêche, une sorte de variante de la position du 69 jouant davantage sur les muscles, afin de procurer davantage de plaisir. Il y avait l’image, sur la page de gauche, et les explications sur la page de droite.

Tandis que Nümba lui demandait son avis, Elena tremblait sur place, et sentit les mains de la guérisseuse caresser ses hanches, remuant de haut en bas, d’avant en arrière. Lentement, tendrement, cette femme la caressait, et la Reine ferma les yeux en se pinçant les lèvres... Puis elle trembla sur place, hoqueta, et le livre tomba sur le sol. Elena se retourna alors, et enfouit sa tête dans ses mains.

« Pa-pardon !! Pardon !! »

Elle se mordilla les lèvres, le cœur battant la chamade. Adamante sourit à nouveau, et remua un doigt. Le pied d’Elena glissa alors sur le lit, et elle poussa un petit cri en filant, la tête la première, droit sur les seins de Nümba ! Elle s’abattit contre eux en gémissant, sa tête s’écrabouillant contre ces derniers, de beaux obus tendres et chauds. Elena se retira à nouveau, en bondissant encore sur place, et Adamante se retrouva alors dans son dos, posant ses mains sur ses épaules.

« Mais... ?!
 -  Allons, Majesté... Nümba sait ce que vous avez fait avec le Chevalier Lacour et moi... »

En entendant cela, ce souvenir de ces trois corps entremêlés, de ces caresses et de ces soupirs, Elena resta rouge, remuant la tête à gauche et à droite. La main d’Adamante se posa alors sur son menton, relevant un peu la tête de la Reine, la contraignant à croiser le regard de Nümba. Toute gênée, Elena n’osait pas parler, et Adamante, elle, souriait joyeusement, plus excitée que jamais.

« Et cette idée lui a beaucoup plu... »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 21 février 2015, 14:30:40
Si Nümba savait que Elena avait perdue sa virginité, elle savait aussi que cela ne voulait pas forcément dire qu'elle était à l'aise avec le sexe. C'était encore une novice, qui avait encore bien besoin d'expérience … Et c'était ça que la guérisseuse souhaitait lui apporter aujourd'hui. Et puis, plus le temps passait, plus elle se sentait emporter par cette ivresse sulfureuse et qui la rendait d'autant plus joueuse. Elle ne se serait jamais imaginée en train de faire des avances de ce genre à sa reine, elle se serait sévèrement réprimandée pour ! Toutefois il était faux de dire que son amie ne possédait pas un charme certain, qu'elle n'avait pas de pouvoir sur Nümba de ce coté-là. Elle ne se l'était jamais avouée, mais Elena était une jeune femme séduisante ; tellement séduisante qu'elle en arriverait alors à toucher Nümba. Cette dernière, même si elle faisait tout pour se contrôler et ne pas céder à la panique et à la peur, tremblotait légèrement. Si Elena quant à elle vibrait de tout son être, la druidesse le faisait un peu moins certes, mais le faisait aussi. Ainsi, alors qu'elle lui avait indiqué une page contenant une position bien précise, la souveraine ne trouva pas vraiment les mots pour lui répondre. La soudaineté de l'action l'avait rendu toute confuse, et cela se voyait …

La suite n'en fut qu'une cascade de maladresse. Ce fut au moment où Nümba taquina un peu la jeune femme en lui caressant ses hanches que celle-ci, en un énième tremblement, fit tomber le livre. La pauvre se confondit en excuse, juste avant qu'elle ne commette à nouveau une maladresse ; elle glissa sur le dit ouvrage pour venir directement planter sa tête dans la généreuse poitrine de la druidesse. Inutile de dire que la propriétaire esquissa un sourire malicieux, elle aurait bien aimé que Elena mette plus de temps à se ressaisir, sur le moment … Mais, lorsque ce fut le cas, Adamante se plaça dans son dos et posa alors ses mains sur ses épaules. La reine ne savait plus quoi dire ni quoi faire, et il était donc temps de lui exposer les faits. La magicienne amorça la chose, en lui déclarant que Nümba était au courant de sa première fois, et que ceci lui avait fort bien plu. La druidesse sourit, d'un sourire des plus doux et affectueux, avant de se rapprocher de très près de sa souveraine. "Vous êtes une Femme maintenant, Elena. Et je m'en voudrais si vous ne m'accorderiez pas l'honneur …" Dit-elle en plaça doucement sa main sur la joue d'Elena, la caressant tendrement. Cette même main se déplaça sur ses cheveux, jouant un peu avec, avant de délicatement dégager sa joue en les rabattant derrière son oreille.

"Je comprendrai toutefois si vous ne voulez pas … Mais, si vous voulez au moins me laisser faire mes preuves, je vous montrerai … Combien vous représentez pour moi." Dit-elle de sa douce et suave voix. Son cœur battait si fort dans sa poitrine qu'on pouvait avec un petit effort voir celle-ci battre tout autant. Sa main, toujours en train de tendrement caresser sa petite joue rouge, finit par glisser tout le long jusqu'à son délicat cou, alors qu'un grand choix se décidait dans sa tête. Nümba, plus que jamais, savait que si elle s'avançait d'avantage elle atteindrait le point de non retour … Si elle se désistait, respectant bien trop sa reine pour oser avoir ses faveurs, Adamante serait bien déçue, et peut-être Elena elle-même aussi. Mais, dans un énième et dernier combat, la druidesse finit par se laisser porter par ses sentiments. En un court mais intense silence, la jeune femme rapprocha doucement ses lèvres de celles d'Elena, fermant progressivement les yeux, puis, le moment arriva. Leurs lèvres se touchèrent, s'effleurèrent, pour que finalement Nümba donne un simple petit baiser, puis un deuxième, puis un troisième durant lequel elle tenta de percée la fine et parfumée bouche de sa Majesté.

Au même moment, emportée par ce torrent de passion et de sentiments, Nümba prit même l'initiative de prendre les mains d'Elena, et de les faire apposer sur sa propre poitrine. Cela lui donnerait sans doute plus de confiance, et l'inciterait sans doute à venir à son tour titiller Nümba, puisqu'elle avait à présent ses mains sur sa poitrine. La propriétaire alla même jusqu'à presser doucement les mains de la monarque pour l'inciter à presser gentillement ses seins. Un instant de pur délice et douceur, que Nümba savourait de tout son être, tellement Elena représentait beaucoup pour elle. Donner un peu de plaisir à cette personne, sentir ses lèvres et son parfum sur soi, était quelque chose qui ne pouvait ni se qualifier, ni se chiffrer. Ce moment était tellement intense en sentiment pour Nümba qu'elle en avait fermé les yeux tout le long, poussant un petit et presque inaudible gémissement pendant le timide baiser qu'elle échangeait avec son amie.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 22 février 2015, 02:24:19
Il était rare de voir Elena perdre tous ses moyens... Elle se sentait exactement comme dans la même situation qu’il y a quelques semaines, quand, la tenant par la main, Adamante l’avait guidé dans la chambre, avec Fania... Mais, en un sens, c’était peut-être pire encore, car elle savait ce qui allait se passer maintenant. Avec Fania et Adamante, la surprise avait été totale, et elle avait été tellement paniquée qu’elle avait mis bien du temps à apprécier ce moment... De plus, elle ne couchait pas avec une inconnue, mais avec une amie d’enfance... Deux amies d’enfance, en fait ! Encerclée entre Nümba et Adamante, elle avait le sentiment d’être piégée entre ses deux femmes. Nübma s’était lentement rapprochée d’elle, et, malheureusement, le convoi avançait le long d’une route plane, évitant les cailloux, les dangers et les aléas habituels de la route. Il n’y avait donc rien qui ne puisse sauver la pauvre Reine, qui balbutiait comme une gamine effarouchée, n’ayant alors d’altier que le nom. Elle sentait son cœur sur le point d’éclater en elle, sur le point de fondre totalement dans sa poitrine.

« Vous êtes une Femme maintenant, Elena. Et je m'en voudrais si vous ne m'accorderiez pas l'honneur… »

Elle rougit encore, se pinçant les lèvres, et Nümba se rapprocha un peu d’elle, venant caresser ses hanches. La Reine n’arrivait plus à parler, lèvres closes, extrêmement nerveuse. Ses joues étaient toutes rouges, totalement cramoisies, et elle était incapable de parler, ni même de réfléchir, sous le choc. Pauvre petite chose ! Le sexe était encore, pour elle, quelque chose de très intimidant, surtout avec Nümba, sa belle Nümba... Elle se pinça les lèvres, et, quand ses lèvres s’approchèrent des siennes, Elena sursauta et ferma les yeux, se hissant sur la pointe des pieds. Ses lèvres s’entrouvrirent de quelques millimètres, et le premier baiser ne parvint pas à percer la muraille de ses lèvres. La salive collait sa bouche, et elle soupira, sentit les lèvres de Nümba s’écarter, puis se rapprocher. Les lèvres se décollèrent encore un peu plus, se soulevant. Dans son dos, Adamante caressait ses hanches et ses cuisses, et Nümba glissait le long de ses bras.

Deuxième baiser... Elena soupira, et ses lèvres commencèrent à s’ouvrir. Sa salive forma comme des espèces de piliers de glu retenant ses lèvres, et il fallut que Nümba approche sa langue pour les détacher, et pour que, finalement, sa bouche s’ouvre.

« Huuuunnnn... !! »

Oui !! Adamante sourit, et pinça les hanches d’Elena, en entendant la Reine gémir. Il y eut encore un autre baiser, et, tout en l’embrassant, Adamante saisit les mains d’Elena, et alla les poser, doucement, sur ses lourds et gros seins. Elena gémit à nouveau, couinant, le corps en feu. Elle sentit les mains de la druidesse appuyer sur les siennes, et Elena rougit encore, ses mains tremblant furieusement. Elle les remua un peu, et pressa alors, involontairement, les seins de Nümba, les serrant fermement à hauteur des tétons, avant de relâcher ses doigts, nerveuse. Adamante n’avait rien loupé de cette échange, et une autre idée, toute malicieuse, déferla dans son esprit. Sa bouche s’approcha de l’oreille d’Elena, et elle l’embrassa doucement.

« Ses seins sont beaux, Elena... N’aie pas honte de les presser. Quand on a de si beaux seins, c’est qu’ils sont faits pour être massés... »

Sa langue joua avec l’oreille d’Elena, qui soupira à nouveau. Des frissons de nervosité traversaient tout son corps, et elle avait mal au ventre, sans trop pouvoir se l’expliquer. Adamante finit alors par se redresser.

« Nümba... J’ai une idée à te soumettre... »

Elle se rapprocha alors d’elle, et se pencha tout contre son oreille.

« J’ai pris la liberté de mettre dans ta valise ta tenue exotique... Je t’encourage vivement à la mettre pour que notre chère Elena succombe définitivement... »

Cette tenue était extrêmement courte, constituée de bracelets dorés. Une tenue aussi sauvage que sensuelle (http://sd-2.archive-host.com/membres/images/210852277737036210/LGJ/Numba/NumbaBan.png), et dans laquelle Nümba acquérait un tel sex appeal qu’il était impossible de la repousser.

Elena n’était pas au bout de ses peines, et la pauvre tremblait sur place, fixant honteusement ses pieds, peinant toujours à se concentrer et à réfléchir calmement...
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 22 février 2015, 20:42:54
Décidément Adamante avait pensé à tout. C'était à se demander si en fin de compte, elle n'avait pas tout planifié à l'avance. Le livre, la tenue … Nümba pensa rapidement à ceci. Mais qu'importe à présent. Elle était en plein délice, ses s'étant éperdument éprise d'une passion folle pour celles d'Elena. La vigueur du baiser augmenta sensiblement, à mesure que l'excitation et la passion montait graduellement chez les deux femmes. La druidesse sentait son propre cœur battre, il en était presque à exploser sa cage thoracique tellement il battait fort. Ceci n'était qu'une preuve parmi tant d'autres pour montrer que Nümba portait une affection infinie et indescriptible envers la reine. Ses mains continuèrent de presser celles d'Elena pour l'inciter à tâtonner ses seins, ce qui petit à petit faisait monter le niveau d'excitation en elle. Elle avait envie d'Elena. Elle voulait pas juste lui faire passer un bon moment, elle voulait lui faire l'amour, avec tout le sens que ce terme englobe. Lui faire découvrir toute la beauté de la chose, en y mettant son être et son cœur.

Quand le baiser se termina, Nümba entendit Adamante lui murmurer à l'oreille quelque chose qui la fit sourire. C'était bien ce qu'elle pensait, cette petite fouine avait pensé à tout, même à sa tenue exotique, comme elle venait de la qualifier. Même si le baiser était rompu, Nümba gardait les douces mains d'Elena entre les siennes, les caressant chaudement, parvenant à transmettre par ce simple contact tout l'affection qu'elle portait pour la souveraine. La magicienne lui suggéra ainsi d'aller enfiler cette dite tenue, afin que la petite Elena succombe définitivement. Là-dessus, elle n'avait pas tort ; peu de personnes pouvait résister à cela. Une tenue qui révélait la moindre parcelle de son corps de nymphe, en le sublimant de fines chaînes en or pur. Nul doute qu'Elena rougirait encore plus qu'elle ne l'était à ce moment, en voyant Nümba porter une telle chose. Ce fut avec un petit sourire malicieux aux lèvres, que la druidesse acquiesça, puis relâcha doucement les mains de son amie, comptant sur Adamante pour faire en sorte qu'elle ne la voit pas enfiler sa tenue. Elle voulait lui faire la surprise visuelle, en quelques sortes.

Reculant un peu, elle finit par retrouver son baluchon de voyage dans lequel sa tenue logeait. Avec toute la grâce d'une sirène, Nümba défit le nœud de sa robe qui tomba tel une plume au sol, révélant alors sa nudité. Dégageant ses délicats et doux pieds, la druidesse se saisit des fines chaînes et commença alors à les passer sur son corps. Son cou, ses fesses, ses bras et ses doigts, les petites chaînes étaient partout, même sur ses pieds. Le contraste entre la délicieuse teinte chocolat de sa peau et de ces bijoux était tout simplement sublime, et donnait un charme incommensurable à belle druidesse. La particularité de cette tenue était qu'elle révélait toute son intimité. Sa poitrine, son fessier et sa féminité étaient exposées, offertes à la souveraine. Tout ceci, dans l'unique but de plaire et de satisfaire Elena, qui le méritait amplement. Détachant ses cheveux, ceux-ci retombèrent jusqu'à la moitié de son dos. Ils étaient lisses ce jour-ci, comme ceux d'Adamante à titre de comparaison. "J'espère que vous apprécierez, Majesté." Lança-t-elle, avant de se retourner et de se rapprocher de la reine.

Celle-ci était placée de sorte à ce qu'elle ne pouvait pas voir Nümba, sauf si celle-ci venait devant elle. D'un sourire espiègle, elle lança un petit regard à Adamante, avant de poser ses mains sur les délicates épaules d'Elena. Posant sa tête sur l'une d'entre elle, elle se lova contre sa joue, déposant un doux et chaleureux baiser dessus. "Vous pouvez vous retourner, ma Reine." Lui susurra-t-elle tendrement à son oreille. Lorsque ce fut le cas, Nümba esquissa un sourire fort bien coquin à ses généreuses lèvres, et bomba volontairement le coté droit de sa hanche, en posant une main dessus. "Alors, suis-je à la hauteur de vos attentes, Majesté ?" Lança-t-elle. N'attendant guère de réponse, elle s'avança tel un félin pour finalement blottir son corps à celui d'Elena. Poitrine contre poitrine, Nümba passa ses mains sur les bras de son amie, la caressant. Une petite idée lui traversa l'esprit à ce moment. Saisissant à nouveau les mains de la monarque, elle les fit lentement glisser sur son corps jusqu'à atteindre ses propres fesses, où elle fit apposer les mains de la reine dessus. "Il est à vous Elena. Ne soyez pas timide, laissez vous emporter …" Lui dit-elle de sa suave voix, alors que de la même manière que précédemment, elle l'incita à presser ses généreuses et imposantes fesses. Sa poitrine heurtait celle de la reine, son ventre pressait contre le siens. Cette proximité attisait grandement le feu qui se consumait en la druidesse, qui ne souhaitait plus qu'une chose ; faire l'amour autant à Elena, qu'à Adamante.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 24 février 2015, 01:37:20
« Majesté, vous êtes toute rouge... Vous bégayez, vous tremblez... Feriez-vous un peu de fièvre ?! »

Le ton exagérément outrancier d’Adamante, et évidemment provocateur, fit rougir encore plus Elena, qui se pinça les lèvres. Elle soupira encore, les mains d’Adamante venant jouer sur ses joues, caresser sa tête. La Reine papillonna des yeux, et réussit, très faiblement, à articuler deux petites syllabes, qui voulaient tout dire :

« Pi... Pi... »

Adamante sourit alors, révélant toutes ses belles dents, et comprit que Sa Majesté avait envie d’uriner. Le stress, sûrement. Elle rougit encore plus, et baissa les yeux. Tandis que Nümba se changeait, Adamante se rapprocha d’elle, et sa main vint doucement masser l’estomac de la jeune Reine, glissant sur ses tendres vêtements, frottant son ventre, massant la masse de chair qui avait commencé à s’y accumuler. Les joues toutes rouges, Elena regardait Adamante avec ses grands yeux suppliants, ce qui fit, encore une fois, sourire la magicienne. Une lueur franchement amusée brûlait dans les pupilles de la Mélisaine. Elle avait tellement rêvé de ce moment, de cette situation où elle pourrait jouer avec la nervosité de la Reine, qu’elle était bien décidée à la saisir, et à s’en emparer pleinement.

Sa main caressait donc son estomac, et remonta pour caresser ses joues, avant qu’elle ne dépose un chaud baiser sur ses lèvres.

« Ohlàlà ! Comptez-vous donc mouiller votre royale culotte, Majesté ? »

Elena rougit à nouveau, les joues terriblement chaudes, et soupira. C’était comme si sa langue était collée à son palais. Son cerveau était en feu, son corps en ébullition, et elle était totalement désorientée. Adamante retourna caresser son ventre, et usa alors de sa magie, afin d’encourager Elena à uriner, tout en utilisant son autre main pour déplacer ses vêtements, et pour ramener un seau. En somme, tandis que Nümba enfilait les chaînes dorées sur son corps, Elena, en fermant les yeux, se mit à uriner, guidée par la magie d’Adamante. Elle pissait debout, et, pendant plus d’une dizaine de secondes, vida sa vessie. Adamante rompit ensuite le sort magique, et écarta le seau.

Nümba était maintenant là, dans le dos de la Reine, et Adamante s’écarta un peu. La druidesse s’approcha d’Elena, se blottissant contre elle, avant de lui souffler de se retourner. Elena obtempéra silencieusement, fit un pas en avant, puis se retourna... Et entrouvrit les lèvres, écarquillant les yeux, sous l’effet de la stupeur.

« Oh... Nümba... »

Elle était magnifique, ainsi... Toute nue, des chaînes dorées filaient le long de son corps, et elle déglutit, voyant son intimité, une longue crinière noire tombant en cascade dans son dos. Des formes magnifiques, un corps de rêve. Elena sentit encore son sexe s’humidifier, et se mordilla les lèvres, baissant les yeux pendant quelques secondes... Avant de les rouvrir, et de soupirer encore. Elle était... Elle était magnifique ! Elle n’eut cependant pas le temps de dire plus que Nümba marcha vers elle, et blottit tendrement son corps contre le sien, guidant alors ses mains vers ses fesses.

« Hunnn... »

Elena était tout contre Nümba... Et, lentement, ses mains se mirent à remuer sur ce corps, glissant dessus, à gauche et à droite, les malaxant instinctivement, tout en remuant son corps d’avant en arrière, ses seins venant jouer contre ceux de Nümba. Tout était lent et précautionneux avec Elena, et elle tirait parfois sur les fesses de la druidesse, les écartant à gauche et à droite, ses pouces venant glisser contre la chaîne dorée qui recouvrait sa croupe. Elena se mordilla les lèvres, et déposa quelques baisers sur le torse de la femme, au-dessus de son sein, avant de soupirer encore, de déglutir, et de finir par parler :

« Tu... Je... Je ne te... Je ne te fais pas mal... H-Hein... Nü... Nümba ? »

Pour une fois, Adamante ne disait rien, restant à l’écart, un sourire amusé sur les lèvres.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 28 février 2015, 15:49:59
Elena ne devait réellement pas avoir l'habitude pour être aussi gênée voir mal à l'aise. Mais Nümba comprenait cela et comptait bien balayer définitivement ce mauvais coté. La jeune souveraine ne devait pas avoir d'appréhension vis-à-vis du sexe, c'était quelque chose qui était naturel et qui allait devenir progressivement partie intégrante de sa vie. Il était du devoir de la druidesse de lui apprendre cela, en douceur. La brusquer risquait de tout faire capoter, cela ne servait donc à rien de se précipiter. D'ailleurs, cette méthode commençait déjà à payer. La guérisseuse avait inciter son amie à lui peloter les fesses, ce qu'elle fit, étonnement. Elle sentait ses petites mains se resserraient sur sa généreuse et douce croupe, tirant sensiblement ses deux fesses, tâtonnant la chaînes en or les traversant. Un petit soupir s'échappa des lèvres de la druidesse, qui de son regard ensorceleur, planta ses yeux dans ceux d'Elena, sans rien dire si ce n'est soupirer. Elle la laissa palper son fessier, tandis qu'elle en profita glisser ses mains le long de ses bras, caressant ses épaules. Nümba finit par en glisser une dans sa chevelure, et l'autre dans son dos, tandis qu'elle sentait la petite tête de la reine se faufiler contre elle, et déposer quelques baisers au-dessus de sa poitrine, sur son torse.

Voila que les choses devenaient intéressante ! Elena prenait un peu d'initiative, même si ce n'était qu'encore que des petites attentions. Lorsque sa timide voix retentit, Nümba lui afficha son plus chaleureux des sourire et lui répliqua des lors, sur un ton suivant le même pas. "Non, soyez rassurer … Mais je ne dirai pas non à ceci, cela dit." Taquina-t-elle la reine. Sa main qui était dans son dos caressait son échine délicatement, la frôlant du bout de ses doigts, mais faisant tout pour garder la belle Elena plaquée contre son être. Jamais elle n'avait été aussi proche physiquement de la reine, et il fallait dire que cette proximité était extrêmement agréable. Si de base faire un simple câlin à cette femme était sans doute la sensation la plus fabuleuse au monde, lui faire ce type de câlin était donc indescriptible. Son autre main, dans ses cheveux, finit par appuyer légèrement dessus pour la ramener contre elle. Leur visage se frôlèrent, jusqu'à ce que leur lèvre se mêlèrent l'une à l'autre à nouveau. Les grandes et pulpeuses lèvres de Nümba s'apposèrent sur les siennes, tandis que sa langue alla chercher la sienne, sans lui laisser le choix. Un balais langoureux et doux, orchestrée par une femme qui était en train de transmettre un puissant sentiment au travers de cette étreinte. Les yeux fermés, Nümba était donc en train d'embrasser Elena.

Sans être un baiser endiablé, la guérisseuse y mettait son cœur et sa poigne, tenaillant les fines lèvres d'Elena et éprouvant sa langue. Leur salive se mélangèrent à leur tour, alors que Nümba rendait ce baiser toujours plus vigoureux. Sa main se resserra dans ses cheveux, sa langue augmentait en vivacité et en combativité, à mesure qu'elle devenait littéralement folle de la bouche de son amie. Ponctuant l'échange par quelques pose, reprenant son souffle sauvagement durant celles-ci, Nümba semblait ne pas vouloir lâcher Elena. Le baiser dura bien plus d'une minute, et se prolongea même sur une deuxième. "Hmmm …" Gémissait Nümba, alors qu'elle tenait toujours fermement la tête d'Elena, la plaquant contre la sienne afin de rendre ce baiser plus vorace. Elle était à présent en train de manger, vraisemblablement, les lèvres de la souveraine, ne lui laissant pas de répit dans ce balais rempli de sentiments et de fougue. Quand il était question de sentiments, surtout envers Elena, Nümba ne savait tout bonnement pas se fixer de limite. Ce baiser n'était pas un simple échange de salive, c'était l'expression de l'amour qu'elle portait envers cette grande femme.

"Ahh, Elena …" Lui murmura-t-elle dans une énième pause. Elle la réattaqua une nouvelle fois, ne lui laissant pas le temps de se défaire de ce baiser qui venait de dépasser la minute de durée. Toutefois, elle finit par le rompre après qu'elle ai sentie que la jeune femme commençait à être à bout de souffle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, un filet de salive se tissa entre elles. Filet que Nümba brisa d'un langoureux coup de langue, qui frôla en caresses le menton de la souveraine. Ce fut un baiser très fougueux, cela s'était vu notamment dans la façon qu'avait Nümba à engloutir la bouche d'Elena avec de grands mouvement de mâchoire, qui avait tendance à laisser ses traces de salive tout autour. Toutefois, elle ne la laissa pas tranquille pour autant. Prise dans le feu qui la consumait, la druidesse planta sa bouche contre le délicieux cou de son amie, qu'elle commença alors à tendrement embrasser, voir lécher. Ses mains quant à elle redescendirent toute les deux au niveau de ses hanches, les caressant, pressant celles-ci, les faisant remuer en avant et arrière à mesure qu'elle dégustait avec passion le cou d'Elena. Ces baisers étaient moins soutenus que le précédent, ils étaient plus doux, plus sensuels, plus langoureux même. Elle se laissa même tenter à venir embrasser le dessous de sa mâchoire.

Nümba sentait pendant tout ce temps les mains posées sur ses fesses se raffermirent, chose qui était étonnante. Simple réaction ou réelle volonté ? Dans les deux cas, cela faisait plaisir à voir. Après quelques instants, la guérisseuse finit par se retirer de son cou, puis planta à nouveau son regard félin dans celui de la reine. "Vous me rendez folle, Majesté …" Dit-elle. À nouveau, sa main finit par se plaquer dans ses cheveux, puis l'incita à venir se blottir contre elle à nouveau. Elle ne voulait pas que Elena se contente simplement de goûter à sa peau chocolatée, mais elle voulait qu'elle vienne profiter de sa poitrine, qui s'offrait fièrement à elle. Ses tétons pointaient d'ores et déjà, commençant même à lui faire mal, n'attendant que l'attention d'Elena. Un mal qui, cependant, était agréable … Comme Nümba l'avait dit, la douleur dans une certaine mesure était un petit plus qu'elle appréciait dans ce genre d'ébats.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 03 mars 2015, 01:24:52
Les manigances et les stratégies de la malicieuse et pernicieuse Adamante avaient enfin obtenu leurs fruits. Elle savait ce qu’elle voulait, et, depuis des semaines, si ce n’est plus, son objectif était de décoincer un peu Elena, afin qu’elle aille mieux. Sa pauvre amie vivait avec un tel poids sur les épaules que, de temps en temps, il fallait bien l’aider à se décrisper un peu. La Reine était donc tout contre Nümba, et Adamante restait en retrait, évitant de faire quoi que ce soit. Pour l’heure, elle voulait juste les voir s’embrasser et se câliner, et, de fait, voir Elena palper les fesses de la druidesse avait quelque chose de profondément excitant. C’était un spectacle magnifique à voir, et la magicienne souriait en voyant les doigts d’Elena remuer. Il lui avait bien semblé, quand sa virginité lui avait été ôtée, que la Reine était nerveuse, et appréciait tout particulièrement ses fesses. De plus, avec le corps nu et magnifique de Nümba, Elena ne pouvait plus repousser la femme. Elle palpait donc ses fesses, ses mains titillant la chaîne dorée qui dissimulait sa croupe. Une tenue véritablement magnifique, rappelant à Adamante ses danseuses exotiques des pays méridionaux, des sultanats et autres califats parmi lesquels Nexus était en affaires. C’était exactement le genre de tenues que les danseuses aimaient porter, se livrant à des danses endiablées et envoutantes. Adamante, de fait, voyait très bien Nümba se livrer à une danse de ce type. Tout ce qu’il fallait, c’était la motiver un peu... Mais, pour l’heure, elle se contentait de les voir.

Elena, elle, était toute rouge, et, quand Nümba approcha ses lèvres des siennes, la Reine entrouvrit instinctivement les siennes. Un baiser... Un tendre et mielleux baiser, savoureux et magique. Elle ferma les yeux, et l’accepta. C’était une chose qu’elle adorait, les baisers...  Mais, parce qu’elle était la Reine, il était rare qu’on l’embrasse. Le respect du protocole, le respect de la Couronne et de la personne royale... Elle sentait la main de Nümba se crisper sur ses cheveux, et, en conséquence, un long frisson de plaisir traversa son corps.  Ce fut un long baiser, pendant lequel ses mains ne se décollèrent pas du postérieur de Nümba, et où elle garda les yeux fermés, remuant légèrement sur place, soupirant longuement, le souffle de sa narine allant sur le visage de Nümba. La guérisseuse était magnifique, comme Adamante s’y attendait légitimement. Elle était à la hauteur de ses attentes.

« Hmmmmm... »

Incapable de la repousser, Elena sentait ses seins se mettre à tirer, et... Ah, que les lèvres de cette femme étaient magnifiques ! Elena adorait les presser, les sentir contre sa propre bouche ! Elle se collait à cette femme, mais n’arrivait pas à relever les mains. Elle voulait caresser le dos de Nümba, frotter cette belle peau noire et chaude, mais elle se contentait de palper ses fesses. Elle avait un beau petit cul, très malléable, et Elena rougissait furieusement à l’idée de ce qu’elle faisait... Et du plaisir intense et profond qu’elle en éprouvait. Loin de la gêner, ou de vouloir la restreindre, ce long baiser, sulfureux, lui donnait envie d’en avoir plus. Elle aurait voulu qu’il ne se termine jamais, mais, malheureusement, Elena, peu habituée à une telle vague de plaisir, commençait peu à peu à étouffer, ce que Nümba dut sentir, car elle finit par rompre le baiser. Le baiser se termina donc dans un léger sourire, et les deux femmes se regardèrent. Le cœur sur le bord des lèvres, Elena avait l’impression qu’elle allait exploser. Sentir les bras de Nümba serrer son corps, sentir le corps de la femme contre le sien, c’était magnifique... Et elle n’avait encore rien vu. Adamante, en effet, n’avait pas encore tiré toutes ses cartouches.... Tout comme Nümba.

Les mains d’Elena s’étaient crispées davantage sur les fesses rondelettes et agréables de Nümba. La guérisseuse alla ensuite mordiller son cou, et, les lèvres maintenant libres, Elena se mit à gémir... De délicieux bruits s’échappèrent de ses lèvres entrouvertes, et elle goûta aux magnifiques attentions de Nümba, qui s’évertuait à lui faire passer un moment agréable et magnifique. Elena dansait contre elle, en phase contre le corps chaud et chocolaté de Nümba, qui la guida ensuite contre ses seins. Se laissant faire, Elena entrouvrit les lèvres, et les posa autour de l’un des tétons de Nümba. Ils étaient mis à nu, et elle se mit à le sucer, gémissant et soupirant faiblement, peinant à parler.

« Haaann-hnnnnn... »

Sa bouche s’activait sur ce téton, le léchant, sa langue filant dessus, remuant sur ce petit bouton noir. Ses mains, elles, continuaient à malaxer le confortable fessier de son amie d’enfance, et, lentement, elle suçait ce sein, le tétait, presque comme si elle s’attendait à voir du lait en sortir. Elena n’avait aucune expérience de ce genre de choses, et elle agissait instinctivement, en suivant les oscillations et les désirs de son propre corps, ainsi que ses envies soudaines et brusques. Elle ignorait totalement si ce qu’elle faisait ferait plaisir à Nümba, mais elle, elle avait fondamentalement envie de jouer avec ce téton, de le presser... Elle le léchait, et ses dents glissaient parfois sur ce sein, mordillant très délicatement le téton.

Yeux toujours clos, Elena découvrait peu à peu le corps féminin, avec sa magnifique guide...
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 07 mars 2015, 17:10:32
Pour une novice en la matière, Elena se débrouillait admirablement bien. Nümba l'avait senti dès que la jeune femme avait commencé à presser son fessier. Elle sentait que, au fond, son amie voulait partager ce moment avec elle, elle voulait et souhaitait faire l'amour de la sorte même si elle se montrait timide et un peu maladroite. Mais ça, justement, c'était le rôle des deux magiciennes de guider et donner confiance en leur amie pour qu'elle s'épanouisse au maximum. Le sexe était quelque chose de nouveau à ses yeux, et il lui restait encore tant de choses à découvrir … Mais toute chose avait son temps. Pour le moment, la druidesse se reput de la douceur et du vanillé qu'offrait le cou de sa Majesté. Une peau délicate et délicieuse, que Nümba léchait et embrassait passionnément par ses généreuses lèvres. Elle ne s'en était jamais douté, du moins jusqu'à présent, mais Elena possédait un potentiel énorme en la matière. Une fois qu'elle aurait prit confiance et expérience, nul doute qu'elle allait devenir une véritable maestro en la matière. Et quand ce sera le cas, Nümba donnerait cher pour partager cette excellence … Comme elle le faisait actuellement.

Elle finit toutefois par abandonner son cou pour l'inciter à venir goûter à sa poitrine. Celle-ci tirait, commençant même à lui faire un peu mal. Ses sombres tétons pointaient fortement, n'attendant que l'attention et le volupté des lèvres de la reine. Et cette dernière ne tarda d'ailleurs pas à honorer de ses faveurs ces seins qui s'offraient corps et âme à elle. "Haaaa …" Gémissait suavement Nümba au moment la bouche d'Elena commença à faire son office. Fermant doucement les yeux, la druidesse caressait les cheveux d'Elena comme s'il s'agissait petit chaton. Elle s'y prenait timidement, mais elle s'y prenait bien malgré tout. S'attaquant à son premier téton, elle sentait cette langue filer dessus, le provoquer, le titiller, ce qui donnait de grands frissons de plaisir à la guérisseuse qui gémissait toujours plus sensuellement. Pour couronner le tout, Elena n'avait pas lâcher les fesses de Nümba, qu'elle continuait à palper tendrement. Mine de rien, elle était progressivement en train de faire dangereusement monter la température chez la druidesse, qui sentait un début d'humidité en son bas-ventre, qui était à nue, cloîtré de part et d'autre d'une chaîne en or.

"Haaa … Elena" Murmurait-elle, alors qu'elle soupirait de plaisir. Le traitement qu'offrait la reine à ses seins était royal, sans faire de jeux de mots. Elle pressait son téton, jouait avec. Ce qui faisait doublement plaisir à Nümba qui aimait voir sa jeune amie se libérer peu à peu de cette façon. De délicieux instants s'écoulèrent, pendant que la druidesse devenait de plus en plus enivrée, de plus en plus désireuse de sa reine. Elle aurait pu la laisser la téter plus longtemps, mais elle voulait toujours plus. Et puis, ça n'aurait pas été rendre service à Elena, elle devait découvrir bien d'autre chose. Les paupières fébrilement ouvertes, Nümba continuait de caresser la belle chevelure de son amie, jusqu'à ce qu'elle décide de changer les choses. "Haaa, ma Reine … Je … Je – Haaaww" Nümba parvenait difficilement à garder la tête froide quand tant de sensations lui venait en même temps. Ses seins étaient en feu, ses tétons étaient littéralement en train de se faire téter. On aurait presque dit que Elena cherchait réellement à faire cela. Le comble aurait été que cela fonctionne, mais ce n'était évidemment pas possible.

Finalement, elle parvint à garder son esprit en place et doucement, poussa la tête de la reine. "Vous vous y prenez bien, Majesté. Je garde en tête que vous semblez particulièrement aimer téter mes seins …" Lui dit-elle d'un ton coquin. Peut-être que cela servira plus tard, au moins elle savait à présent que Elena, visiblement, aimait bien goûter à sa poitrine. Puis, sans dire un mot de plus, Nümba pencha sa tête et alla embrassait tendrement l'épaule de son amie. Sa fine et délicate robe était un affront même au sulfureux de la situation. La druidesse se mit donc en tête de passer à l'étape supérieure ; déshabiller Elena. Pour cela, elle décida de s'y prendre comme à son habitude, avec une douceur et une sensualité qui lui étaient bien propre. Sa petite main alla se glisser sous la bretelle gauche de sa robe, et tout en continuant d'embrasser son épaule, Nümba la tira afin de la faire tombe sur le coté. Affichant un sourire malicieux, elle en fit de même pour la seconde, sauf qu'elle retint au dernier moment la robe, pour l'empêcher de tomber. "Si vous le voulez bien, ma Reine …" Susurra-t-elle à Elena, avant de se placer derrière elle. Puis, elle posa ses lèvres sur sa nuque, avant de donner un fougueux et brûlant baiser dessus.

Et ainsi, elle descendit le long de son harmonieuse échine, laissant tomber la robe au fur et à mesure, couvrant son passage par d'intenses baisers. Inutile de préciser que Nümba insista particulièrement quand elle arriva au niveau de la petite et délicieuse croupe de son amie, qu'elle embrassa d'une manière expressément tendre. Elle termina sur ses douces jambes, avant de remonter. Elle se blottit toute entière contre son corps, passant ses mains autours du corps d'Elena, plaquant ses seins dans son dos, et nichant sa tête contre son cou. "C'est mieux ainsi, n'est-ce pas ?" Lui souffla-t-elle. Affichant à nouveau un petit sourire, ses mains vinrent caresser son ventre, pour doucement se faufiler sur sa poitrine. Commença dès lors un véritable pelotage, pendant lequel Nümba malaxer ces seins avec une attention certaine. Elle faisait aussi attention à garder son amie, désormais amante, plaqué contre elle. Les deux magnifiques jeunes femmes étaient tellement blottit l'une contre l'autre que leur formes s'épousaient à la perfection, ne laissant aucun sillons entre leur peau, donnant lieu à un contraste de grain de peau des plus appétissants.

Continuant de masser ses seins, Nümba en profita aussi pour mordiller le lobe de son oreille, ponctuant de temps à autre par un baiser dans le cou, ou sur la nuque. "Est-ce que cela vous est agréable, Elena ?" Finit-elle par lui demander d'un ton des plus coquins. La druidesse eut aussi l'idée, temps en temps, lever légèrement sa jambe pour caresser celle d'Elena, et de profiter ainsi de son extrême douceur de peau, même si cette extrême proximité remplissait cette tâche à merveille.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 09 mars 2015, 01:22:36
Elena était ailleurs, en train d’explorer le corps de cette femme. Les gros seins de Nümba étaient magnifiques, à l’image de tout son corps. Ce que la Reine éprouvait en ce moment était indescriptible pour elle. Tous ses sens étaient en ébullition, tout son corps fulminait sur place. Cette femme la rendait folle, et, plus elle tétait ce généreux sein, et plus elle avait envie d’y goûter davantage. Elle s’attaquait donc aux deux seins de la femme, alternativement, mordillant ses tétons, tirant dessus, jusqu’à ce que Nümba finisse par tirer sur ses cheveux, et par l’écarter.

« Haaa... »

Oh, que c’était bon ! Elena était toute fébrile, et Nümba avait envie de jouer avec elle. Lentement, elle se glissa dans le dos d’Elena, et entreprit de la déshabiller. Elena, en ce moment, portait une tenue relativement légère. Sous sa robe, elle n’avait même pas de soutien-gorge, juste une petite culotte. Comme une poupée de chiffon, la Reine se laissait faire, et, prenant tout son temps, la druidesse embrassait son corps, tout en faisant descendre la robe. Elena avait une vue sur Adamante, et, les joues toute rouges, instinctivement, l’une de ses mains vint recouvrir ses seins, et elle baissa les yeux, n’osant pas regarder la magicienne, comme si elle avait honte du plaisir qu’elle ressentait. Adamante, elle, continuait tout simplement à se régaler. La belle Reine était toute tremblotante, faisant face à un plaisir inédit pour elle, et, surtout, à une frustration forte, une frustration qu’elle n’avait pas eu l’occasion de ressentir avec Fania. Ici, Nümba agissait plus lentement, car elle voulait qu’Elena découvre et explore plusieurs sensations différentes. Elle ne voulait pas la faire jouir trop rapidement, simplement profiter d’elle, et faire office de formatrice sexuelle. C’était un point de vue qu’Adamante approuvait énormément, car il convenait à ce qu’elle voulait faire avec la Reine : la former, l’éduquer, sexuellement parlant.

Nümba resta dans le dos d’Elena, et ses mains continuèrent à caresser son corps. Adamante savait que les massages corporels avaient une vertu médicale certaine, et, en tant que druidesse, Nümba les connaissait sûrement. En caressant le corps, et en insistant sur certains nerfs, on pouvait débloquer la douleur d’une personne, et ainsi la soulager, comme en cas de courbatures. Nümba agissait donc de cette manière, et, lentement, ses mains remontèrent vers les seins d’Elena, contraignant cette dernière à écarter son bras.

« Nü... Nümba, haaannn... »

Elena soupira encore, sentant, dans son dos, les seins de la druidesse. Ils s’enfonçaient contre son dos, et ses doigts jouaient sur ses seins, les malaxant, remuant dessus. Des mains chaudes et tendres, douces et fermes. Elena pencha sa tête en arrière, frottant ainsi l’épaule de la femme. Cette dernière alla jouer avec son oreille, la faisant à nouveau soupirer. Elena gémissait de plaisir, et, dans sa petite culotte blanche, elle commençait à sentir quelque chose chauffer entre ses cuisses. Avec Fania, elle avait cru qu’elle s’était pissée dessus, mais les deux femmes d’alors lui avaient montré que ce qui sortait de son intimité, en ce moment, était tout, sauf de l’urine. Elle-même y avait goûté. En ce moment, Elena était prisonnière de Nümba, coincée entre ses mains, piégée contre son corps chaud et lourd. Elena avait vu son travail sur ses seins, et, en fermant les yeux, elle revoyait les seins lourds de la femme, trempés de sa salive, formant des petits points brillants et attirants.

Maintenant, Elena était contre le torse de Nümba, et soupirait encore, des gémissements délicieux, ses yeux étant clos, afin qu’elle puisse mieux savourer cette sensation. Elle avait eu mal aux seins, notamment à ses tétons, qui étaient lourds et tendus, avant que les mains de Nümba ne viennent les masser. Maintenant, le plaisir était là, et Elena sentait une vague infinie de bonheur la traverser, l’amenant parfois à sortir la langue, tant elle peinait à retenir son plaisir. Elle se pinçait les lèvres, les mordillait, et se dandinait sur place.

« O-Ouuuiii... Haaaa... Ouuuui, c’est... C’est boooonnn, Nü... Nümbaaaa-haaaaa... Haaaann !! »

Oh oui ! Oui ! Oui ! Adamante se mordillait les lèvres, une lueur espiègle dans les yeux. Oui, ça y est, elles y étaient ! Lentement, mais sûrement, Elena se laissait aller. La petite Reine succombait, et Adamante la regardait sombrer avec un grand et immense plaisir. Un grand moment était en train de s’élaborer dans la vie de la Reine, et Adamante était heureuse d’y participer... Et également heureuse d’avoir offerte à Nümba l’occasion d’y participer. Leur trinité était en train de se ressouder ici, de se renforcer sensiblement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 14 mars 2015, 16:25:39
Quelle joie et quelle satisfaction que de voir la jeune reine commencer à pousser ses premiers soupirs. Nümba souriait malicieusement à cela, prenant un malin plaisir à palper ses seins pour mieux la faire bouillir. Elle embrassait son délicat cou en même temps, se laissant totalement emporter par sa passion et sa fougue. Oui, Elena était une partenaire exceptionnelle qui, malgré son manque d'expérience, avait le don inné d'attiser le feu. La druidesse pinçait ses tétons durci, provoquant son amie, la faisait gémir intensément. Que c'était délicieux de l'entendre ainsi … Il n'y avait pas de prix à cela. On pouvait dire qu'en fin de compte, le stratagème d'Adamante avait fonctionné. Mais une chose néanmoins gênait un peu Nümba ; l'investigatrice de tout ceci n'était qu'une simple spectatrice. Maintenant que l'incendie était allumé, la guérisseuse souhaitait plus que tout que la magicienne vienne les rejoindre. Les deux femmes étaient d'ores et déjà nues, blottit l'une contre le corps de l'autre, à s'acoquiner comme deux tourterelles. "Vous aimez, ma Reine ?" Lança Nümba, d'un ton taquin. Elle avait tant d'idées en tête qui ne demandaient qu'à être mises en applications. Mais, chaque chose avait son temps.

Elle passa ainsi plusieurs minutes à honorer la poitrine de sa majesté, la faisant cuire sur place. Mais le meilleur restait à venir. La druidesse, éternellement en manque de caresses et de proximité, vint poser sa tête sur son épaule, se lovant tendrement contre la joue de son amie. Elle délaissa les seins d'Elena pour placer un bras autour de son ventre, comme si elle voulait la câliner toute contre elle. Cependant, elle ne perdit pas le nord et elle finit par glisser son autre main toujours plus en bas, jusqu'à se faufiler par-dessus la culotte d'Elena. "Hmm, c'est bien chaud par ici …" Susurra-t-elle à l'oreille de la reine. Ses doigts commencèrent alors à remuer sur place, caressant son intimité par dessus le fin tissu la recouvrant. Elle y alla doucement, se contentant dans un premier temps de simples caresses, pressions … Pour voir comment réagissait son amie. Puis, elle décida d'y aller un peu plus franchement, enfonçant un peu plus ses doigts, poussant le tissu dans l'intimité de sa majesté. Elle remuait toujours, caressant doucement cette féminité, frottant presque cette zone si sensible et si intime.

Il n'allait pas sans dire que Nümba, sous ses airs de virtuose, était littéralement en train d'imploser. Son cœur battait fort, elle se rendait à peine compte qu'elle était en train de flatter la féminité de sa reine ! Une vision qu'elle n'aurait jamais supporté il y a ne serai-ce que quelques jours. C'était un grand effort qu'elle faisait, et plus qu'un effort d'ailleurs, un véritable travail sur elle-même pour outrepasser ses inhibitions. Ce qui la rassurait, c'était de voir que Elena ne l'avait pas repoussé, et qu'elle semblait réellement apprécier son traitement. Adamante avait raison en fin de compte, la jeune femme paraissait prête à lui faire l'amour … Et c'était bien ça qui donnait confiance à Nümba. Ainsi, alors qu'elle continuait de frotter la féminité d'Elena, elle entreprit de l'embrasser à nouveau, le miellé de ses lèvres lui manquait cruellement. De sa main libre, qui la serrait au niveau de sa taille jusque là, se déplaça sur sa joue. Elle incita Elena à tourner de la tête, et à venir capturer ses généreuses lèvres entre les siennes.

"Hmmm …" Gémissait Nümba alors que sa langue se tortilla à nouveau avec celle d'Elena. Un nouveau baiser, doux et fougueux où cette fois-ci, la druidesse décida d'y mettre un peu plus. Peut-être que cela allait dégoutter la reine, mais cela valait le coup d'essayer. La guérisseuse mit l'accent sur la salive et fit en sorte que ce baiser soit extrêmement mouillé. Elle goûtait à la salive de son amie, et partageait la sienne avec entrain. Elle faisait cela avec tellement de passion et de vigueur que cela finit par couler par-delà leurs lèvres, même pendant qu'elles étaient en train de s'embrasser. Qu'est-ce qu'elle adorait cela … Elle espérait que ce soit aussi le cas pour Elena qui devait surement être un peu déconcertée.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 17 mars 2015, 00:54:52
La belle petite Reine se laissait progressivement aller. Le plaisir inondait en elle, de plus en plus fort, quelque chose auquel elle n’était pas habituée. Elle avait donc du mal à y répondre, du mal à repousser les pulsions de son corps, et, pour l’heure, Adamante se refusait encore à agir. Elle aurait pu participer, bien sûr, mais elle trouvait ces deux femmes tellement belles ensemble… Elena n’avait pas l’habitude du sexe, encore moins avec Nümba… Pour elle, Nümba avait toujours été un peu comme une grande sœur, là où Adamante était sa meilleure amie. Faire l’amour avec elle était donc on ne peut plus surprenant, et la Reine laissait les mains de la druidesse caresser son corps, filant ensuite sous sa petite culotte pour titiller son intimité.

« Hum… »

La Reine se mordillait les lèvres, sentant la bouche de Nümba jouer sur son corps. Elle hoquetait et gémissait, se tortillant un peu sur place, au rythme des doigts joueurs de Nümba. La druidesse jouait plutôt bien avec elle, ses doigts se glissant dans sa culotte, caressant ses poils pubiens, sa toison brune. Elena, en effet, ne s’était jamais épilée, et c’était, là aussi, une chose sur laquelle Adamante voulait se pencher. Le fait est que la Reine n’avait clairement pas une grande sensibilité sexuelle, et qu’elle était en train de rattraper des années de retard. Tout contre Nümba, elle laissait cette dernière jouer avec ses cuisses, sentant effectivement un feu brûler dans son corps. Elle avait écarté ses jambes, et sentait ces dernières trembler sous l’effet du plaisir qu’elle ressentait. La belle Reine n’en pouvait plus, et était en sueur, son corps vibrant lentement sur place.

Nümba ne la pénétrait pas directement. Habile, elle jouait avec la culotte de la Reine, ses doigts glissant sur le tissu fin et délicat de sa peau. Elle enfonçait des plis de la culotte en elle, dans son trou, et, à chaque fois, Elena gémissait et couinait, se pinçant les lèvres à plusieurs reprises. La druidesse jouait avec elle, et elle la laissait faire, sans rien dire, et surtout sans pouvoir la repousser. Nümba était joueuse, et cherchait à exciter la Reine autant que possible… Et, comme si Nümba se disait qu’il était inutile de ne pas laisser les lèvres de la Reine à l’air libre, elle se pencha vers elle, et lui offrit un nouveau baiser. Elena, qui en était très friande, ferma les yeux en soupirant longuement, sa main venant s’agripper à la nuque de Nümba, qui l’embrassa goulûment, sa langue venant caresser ses lèvres, cherchant à forcer le passage… Ce qu’elle lui laissa faire, en entrouvrant volontiers les siennes.

« Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm… »

Elena se tortillait à nouveau, et, yeux clos, elle appréciait pleinement ce baiser, un baiser magnifique et humide, sa langue répondant délicatement à celle de Nümba, jouant avec celle-ci… Elle agissait timidement, avec un manque d’assurance perceptible, mais qui était compensée par une soif forte et brûlante. Elle l’embrassait fort, et, quand Nümba feignait de se retirer, ou qu’Elena avait l’impression qu’elle se retirait, sa bouche allait se rapprocher, et, sans même s’en rendre compte, elle mordilla à plusieurs reprises ses lèvres, tirant dessus en grognant, ses mains retournant, dans la foulée, se poser sur les fesses de Nümba. Sans trop pouvoir se l’expliquer, Elena adorait le fessier de Nümba, elle adorait le caresser, le palper, le remuer, malaxer ses belles fesses. C’était aussi simple que ça, et elle ne pouvait rationnellement se l’expliquer.

Le baiser dura un certain temps, et, alors qu’Elena ne pensait désormais à plus rien d’autre que le corps de Nümba, qu’à ses seins heurtant les siens, à ses mains sur ses fesses, et à la sensation merveilleuse de sa bouche contre la sienne, Adamante s’avança un peu, et posa alors ses propres mains sur le cul d’Elena, venant pincer ses fesses, faisant sursauter la belle Reine.

« Haaaa… !
 -  Et bien, Elena, je vois que tu t’amuses bien… »

Elena tourna la tête vers Nümba en rougissant, et entrouvrit les lèvres pour parler… Mais Adamante l’en en empêcha, en posant une main sur son menton, en se penchant vers elle, et en l’embrassant doucement, goûtant à ses belles lèvres. Elle lécha ensuite ces dernières en retirant sa bouche.

« Tu préfères quelle bouche, Elena ? La mienne, ou celle de Nümba ? »

Pour toute réaction, Elena bafouilla en rougissant, incapable d’offrir la moindre réponse concrète et ferme. Adamante sourit à nouveau, et donna une petite tape sur les fesses de la Reine.

« Bien, bien… Je crois qu’il est temps de commencer un petit jeu… »

Adamante restait énigmatique, et elle glissa alors sur les yeux d’Elena un masque noir, qui lui recouvrit les yeux, et Adamante, en souriant, conduisit Elena sur le fauteuil, où cette dernière alla s’asseoir un peu gauchement.

« J’ai un jeu à proposer… Nümba et moi allons t’embrasser à tour de rôle, et tu devras dire qui t’embrasse… Si tu échoues… Hum… Nous trouverons toutes les deux un gage à te faire subir… »

Adamante, fière de son idée, se tourna vers Nümba, un sourire sur le coin des lèvres.

« Qu’est-ce que tu en dis ? »

Elena, elle, soupirait lentement, les seins tendus, sa culotte commençant à avoir des marques humides… Elle n’avait pas répondu à Adamante, à cause de son trouble. En silence, elle acquiesçait aux souhaits et aux désirs de la magicienne.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 02 avril 2015, 15:07:48
Si ce n'était grâce à son expérience et à sa sagesse, Nümba aurait déjà sauté sur Elena et serait actuellement en train de lui faire passionnément et tendrement l'amour. Oh oui, elle en avait envie à présent … Elle avait tant envie de la prendre dans ses bras, de goûter à sa féminité, à ses lèvres, de l'entendre gémir de plaisir sous l'assaut de cette étreinte si acharnée. Elle en avait si envie, qu'elle en brûlait de tout son être de ne pas pouvoir y aller si directement. Elena était une novice en la matière, et par conséquent, il ne fallait pas la brusquer. Nümba y était allé tout en douceur jusqu'à présent, pour ne pas lui déplaire cela dit. Elle aimait aussi faire l'amour de cette façon. Pour elle, quand un tel échange était fait d'attention, de caresses et de douceur, c'était parfois meilleure qu'avec bestialité et vigueur. Pour le cas d'Elena, c'était chose vraie. Elle prenait un grand plaisir à utiliser sa tendresse presque maternelle pour faire découvrir les joies du sexe à sa Reine. La druidesse ne pouvait pas l'explique, mais elle adorait particulièrement se montrer tendre avec Elena en matière de sexe, préférant lui faire l'amour avec beaucoup d'amour plutôt qu'avec autre chose.

Le baiser extrêmement mouillé qu'elle était en train de lui donner finit par se rompre. Nümba rouvrit lentement ses yeux, son regard se plantant dans celui de son amie. Qu'est-ce qu'elle était belle … La guérisseuse le savait déjà, mais à la voir de très près, sous cet angle, elle était fabuleuse. Une vraie nymphe, dont elle ne pouvait résister à l'envie de lover sa joue contre la sienne. Son bras qui la tenaillait à la taille la serrait comme si elle était en train de la câliner, tandis qu'elle continuait de la taquiner de son autre main, avec sa culotte. Nümba nota cependant que sa chère Reine semblait ne pas avoir apprit à … S'épiler. Non pas que cela lui déplaisait, mais pour une femme aimant les rapports d'une grande douceur et sensualité, sentir une telle toison était déconcertant. Alors que les deux femmes étaient blottit l'une contre l'autre, leurs formes scellés entre elles, Adamante finit par intervenir en pinçant subitement les fesses de la monarque.

Cela surprit Elena, qui n'eut pas le temps de parler. La magicienne l'en empêcha, et ce qu'elle dit par la suite était … Très intéressant. Un petit jeu, voilà ce qu'elle proposa. Un amusement qui plu à Nümba, qui esquissa alors un sourire malicieux. Elle hocha de la tête pour répondre à Adamante, puis détourna son regard vers la Reine. Assise, elle attendait, les yeux bandés. La druidesse décida d'ouvrir le bal en commençant la première le petit jeu. Elle avait déjà mille et une idées de différents baisers qu'elle pouvait donner à son amie, histoire de brouiller un peu les pistes. Toutefois, étant donné qu'elle venait de passer de longue minute en sa compagnie, elle avait peut-être le touché de ses lèvres charnues en bouche, ce qui pourrait la trahir. Nümba se pencha à hauteur de la Reine, se mettant sur ses genoux. Elle plaça ses mains sur les ceux d'Elena, les caressant, montant progressivement sur ses cuisses. Sa course finit sur son cou, où ses mains étaient à cheval entre là et sa mâchoire. Comme s'il s'agissait de son amoureuse, Nümba rapprocha ainsi le visage d'Elena, et en fit de même afin de faire un mi-parcours.

"Hmmm …" Gémissait-elle. Leurs lèvres se mêlèrent, donnant lieu à timide, mais savoureux baiser. Nümba n'inséra que légèrement sa langue, juste de quoi toucher le bout de celle d'Elena. Elle jouait surtout sur ses lèvres, les empoignant avec les siennes, les embrassant, les cajolant. La plantureuse druidesse finit par rompre l'étreinte, et ajouta une petite touche ; un baiser sur la joue. Se relevant finalement, elle ne dit mot pour ne pas donner la puce à l'oreille. Elle se contenta d'un petit regard et d'un sourire pour faire signe à Adamante que c'était à son tour. Ce jeu l'excitait … Il était simple, et assez enivrant. Pour une grande consommatrice de baisers, Nümba n'allait certainement pas être insatisfaite de ceci …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 06 avril 2015, 02:16:43
Le jeu d’Adamante avait de nombreux intérêts. Outre le jeu en lui-même, il était souvent formateur pour les personnes qui y avaient droit, car elles réalisaient combien, en étant privée de la vue, une personne voyait ses autres sens se développer. Ainsi, elle était plus réceptive et plus sensible au sexe. Ce petit jeu était une reprise de séances de bizutage organisées à l’Académie magique de Nexus avec les nouveaux arrivants. L’Académie comprenait surtout des femmes, et, comme toute académie digne de ce nom, les années supérieures organisaient sur les nouveaux de petits séances joyeuses… L’une d’entre elle consistait ainsi à attacher une personne au lit, et à l’embrasser. Si elle échouait à découvrir de qui il s’agissait (ce qui était très souvent le cas), elle était progressivement déshabillée, puis on lui faisait ensuite l’amour. À trois, le jeu perdait naturellement de sa superbe, et ce d’autant plus qu’Elena avait été bien préparée… Mais Adamante le tentait quand même, car c’était pour elle une façon de les rejoindre, et, surtout, d’attiser le désir sexuel qui était en train de bouillonner dans le corps d’Elena.

Adamante laissa à Nümba le soin de l’embrasser la première, et cette dernière se pencha vers elle. La Reine était assise sur son fauteuil, et Adamante avait noué ses poignets sur les accoudoirs avec des cordes. C’était une précaution inutile, car il n’y avait aucun risque que la Nexusienne n’ôte son bandeau, mais, de cette manière, elle espérait surtout exciter davantage la belle fleur. Les cordes allaient marcher avec elle, et Elena tirait un peu sur eux, remuant les doigts. Quand elle sentit une femme se pencher sur elle, elle eut un frisson des pieds à la tête, et entrouvrit les lèvres… Puis elle fut embrassée, et sut tout de suite qu’il s’agissait de Nümba. Elle soupira, entrouvrant les lèvres, courbant son corps vers l’avant, en gémissant encore, tirant instinctivement sur ses cordes. La Reine voulait caresser les hanches de Nümba, elle voulait serrer ses doigts contre son corps, mais les cordes l’en empêchaient… Ah, maudite Adamante !

Nümba avait pris tout son temps pour l’embrasser, remontant ses mains le long de son corps, s’affalant petit à petit sur elle, et, quand elle l’embrassa, Elena avait senti toute sa corpulence sur son corps. Ses seins frottaient les siens, et elles s’embrassèrent assez longuement, la Reine penchant la tête sur le côté, en remuant sa bouche, plaquant ses lèvres contre celles de Nümba.

« Hummm… !! »

Les baisers de Nümba étaient magnifiques, et Elena sentit qu’elle allait devenir accroc aux lèvres de Nümba… Ou, plus généralement, aux baisers tout courts. Oui, c’était ça… Elle n’allait plus pouvoir se passer des baisers et des bisous, tant c’était délicieux. Elle embrassait Nümba, et leur baiser semblait ne jamais devoir se terminer, car, à chaque fois que la druidesse semblait faire mine de se retirer, Elena se rapprochait. Elle tentait d’enfoncer sa langue, mais se heurtait toujours aux lèvres de Nümba, ce qui l’amena à comprendre que la druidesse voulait avant tout que leurs lèvres se frottent. Elle coinçait ainsi la lèvre supérieure ou inférieure d’Elena entre les siennes, tirant dessus, les mordillant avec ses dents.

Elena frissonnait et tremblait sur place, sentant ses cuisses chauffer. Elle sentait un liquide glisser le long de ses cuisses, et, quand le baiser finit par se rompre, Elena sourit. Lentement, elle revenait à elle, mais ne voyait toujours rien.

« Comment pourrais-je me tromper ? Il n’y a que Nümba qui a une bouche pareille… »

Adamante s’était rapprochée en souriant, et sa main caressa la joue d’Elena. Elle se pencha à son tour, et remplaça Nümba, faisant à nouveau soupirer Elena. Son jeu n’avait plus d’enjeux, car sa bouche n’avait pas le même goût que celle de Nümba, et, partant de là, Elena, qui était très intelligente, ne pourrait pas se faire piéger .Ceci n’empêcha nullement Adamante de l’embrasser assez longuement, et elle, elle n’hésite pas, fourrant rapidement sa langue dans la bouche de la Reine, pour un long ballet. L’une de ses mains s’appuyait sur ses cheveux, et l’autre était posée sur son épaule.

« Hunnnn-hnnnnnnn… !!
 -  Mmmmmmmmmmmhmmmm… »

La magicienne mélisaine continua à l’embrasser, sa langue jouant avec celle d’Elena, jusqu’à la retirer. Un mince filet de salive relia leurs bouches, qu’Adamante ôta d’un coup de langue. La magicienne se releva ensuite, également très excitée. Il y avait bien longtemps qu’elle voulait faire l’amour avec Elena, et avoir l’opportunité de le faire, en compagnie de Nümba, était particulièrement excitant. Les désirs d’Adamante se déroulaient à la perfection, pour la plus grande satisfaction de cette dernière, mais elle allait devoir changer de plan.

Sa main retira donc le bandeau des yeux d’Elena, et Adamante lui sourit… Un sourire coquin et définitivement malicieux.

« Je vais changer un peu les règles, Majesté… Moi et Nümba allons nous faire l’amour sous vos yeux de Reine… Et, si vous voulez qu’on vous libère, il faudra dire… »

Elena cligna des yeux, regardant à la fois Nümba et Adamante, les joues cramoisies. Adamante, elle, feignait de réfléchir, en se tapotant les lèvres.

« Il faudra dire… Que vous voulez qu’on vous baise comme une grosse pute »

Elena, pour le coup, écarquilla des yeux. Elle ne s’imaginait surtout pas dire ça, et Adamante, en souriant, se retourna vers Nümba, et posa ses mains sur ses hanches, les caressant.

« Bien sûr, si cela te sied, ma belle… »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 11 avril 2015, 13:36:24
Devenir accro aux lèvres d'Elena n'était plus qu'à quelques pas. La druidesse ne se serait jamais douter du pouvoir enivrant que pouvait procurer cette pratique, surtout avec la reine. C'était inexplicable, mais les lèvres de cette femme étaient presque aussi puissante qu'une drogue. Bien évidemment, la réalité était que Nümba avait tellement d'affection et d'amour envers son amie, que les baisers étaient et demeuraient la plus puissante et la plus significative des attentions pour lui prouver ses sentiments. De plus, son coté timide et inexpérimentée rendait le tout encore plus irrésistible. Se libérant d'Elena, Nümba esquissa un sourire quand celle-ci trouva du premier coup qui était à l'origine de ce baiser. Son intelligence était définitivement à la hauteur de sa réputation. Cependant, le jeu ne s'arrêta pas à cet instant. Adamante, toujours aussi fougueuse, saisit son tour. Contrairement à la guérisseuse, celle-ci y alla franchement, et roula littéralement une belle pelle à Elena. Un spectacle délicieux, qui donna presque des envies particulières à Nümba … Mais elle se ressaisit.

Le jeu, à la fin du présent baiser, changea de règle. Retirant le bandeau des yeux de la monarque, Adamante eut un sourire fort bien malicieux. Elle énonça le nouveau principe du jeu, qui même s'il interpella en premier lieu Nümba, encore réservée à l'égard du bon parler, su la séduire. Ce qui la convaincu était bien évidemment le fait qu'elle allait faire l'amour à Adamante. L'idée l'électrisait hautement. La différence entre Elena et Adamante était que celle-ci était nettement plus pimentée et franche. Deux femmes, deux saveurs bien différentes … Mais l'une aussi exquise que l'autre. Nümba, au moment où la magicienne affirma qu'elles allaient se faire un câlin, sentit tout son corps frémir. Oh oui, elle en avait si envie à présent … Elle était si impatiente de lover son corps contre le sien, de mêler sa langue à la sienne, et d'être sujette à la fougue de son amante Mélisaine. Ainsi, elle se rapprocha d'elle, posant ses mains sur ses hanches, demandant à Nümba si le jeu lui sied.

Esquissant un petit sourire, la druidesse répliqua après un coup d’œil dirigé vers Elena. "Oh, cela me sied à merveille, Adamante …" Puis, sans crier garde, elle plaqua son corps contre celui de la magicienne, plaçant ses mains contre ses fesses pour la propulser contre elle. Ses seins s'imbriquaient dans les siens, son ventre caressait le sien tandis qu'elle leva une jambe pour la frotter chaleureusement contre la sienne. Ses mains remuèrent sur le fessier d'Adamante, écartant sensiblement ses deux fesses l'une de l'autre. "Je te veux … Nous allons faire l'amour, ôh que oui, nous allons le faire …" Nümba s'était prise au jeu, souhaitant rendre la situation encore plus difficile pour Elena. Ses mains malaxèrent fermement les fesses de la magicienne, tandis qu'elle avança son visage, son nez frottant celui d'Adamante, pour coller ses lèvres contre les siennes. Un baiser, et pas n'importe lequel. Dans un premier temps, Nümba s'affaira à embrasser du plus tendrement et passionnément que possible les lèvres d'Adamante, les capturant entre les siennes.

Ensuite, elle se laissa emporter par l'incendie, plongeant sa langue profondément dans la bouche de Mélisaine, venant danser frénétiquement avec la sienne. Puis, instinctivement, ses mains se déplacèrent, caressant tout le long du corps d'Adamante, pour se nicher chacune sur ses joues. En réalité, Nümba était en train d'adopter le comportement et la passion d'une véritable amante. Bientôt, ce baiser ressemblait fortement à une étreinte passionnelle, vu que Nümba prit le visage de la magicienne entre ses délicates mains. Cependant, n'était pas aussi expérimentée qu'Adamante, elle était forcée de marquer des pauses pour reprendre son souffle, écartant très légèrement ses lèvres des siennes. Sauf que, à chaque pause, ses soupirs s’intensifiaient, montrant que son entrain montait en flèche. Son bas-ventre était en flamme et cela commençait à s’humidifier par ici … De plus, vu qu'elle était nue et ne portait que des chaînes, cette dite humidité se voyait à vue d’œil, au grand plaisir d'Elena, qui ne pouvait rien faire si ce n'était d'observer. Nul doute qu'elle allait bientôt craquer, vu que Nümba y mettait de tout son être pour y faire … Elle l'espérait, du moins.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 12 avril 2015, 01:19:36
Les jeux sexuels d’Adamante étaient un héritage de plusieurs choses. Ses origines mélisaines, où le sexe était quelque chose de fréquent, perçu comme une marque d’union et de rapprochement des familles (ainsi, chaque traité de paix ou accord commercial était accompagné d’une magnifique orgie), et sa formation magique, où les élèves se faisaient régulièrement plaisir avec la magie rose et le sexe, initiant les nouvelles à l’art de la magie, par le biais d’épreuves sexuelles. Ce qu’Elena subissait était ce qu’on faisait parfois subir à certains premières années, et le jeu était bien plus amusant avec des hommes, car il suffisait de voir leur sexe devenir énorme pour comprendre toute leur souffrance... Ils suffisaient ensuite d’un simple coup de langue, ou d’une simple pression du doigt, pour les faire jouir. Les vierges souffraient énormément dans ce jeu, et restaient attachés de longues heures, se retrouvant ensuite avec leur torse couvert de sperme.

Adamante, heureuse de cette évolution, observa Nümba avec un léger sourire coquin. Dans sa belle tenue dorée, elle était magnifique, et elle alla vers elle, venant l’enlacer, l’embrassant à son tour, fermant les yeux en soupirant de plaisir. Elle sentit les mains de Nümba, solides, se crisper sur ses fesses, les malaxant fermement à travers sa robe. Soupirant de plaisir, Adamante, d’une main, caressait les longs cheveux bruns de la femme, et, de l’autre, l’approcha, à son tour de ses fesses. Elena, elle, avait une belle vue sur le dos de Nümba, et observa naturellement son beau postérieur, rougissant et déglutissant quand elle vit l’un des doigts d’Adamante jouer sur la chaîne recouvrant sa croupe. La Reine se mordilla les lèvres en serrant les doigts, guère insensible devant ce spectacle magnifique. Nümba était belle, Adamante aussi... Voir ces deux femmes s’embrasser et se caresser les fesses...

*Ohlàlà...*

Elena avait mal aux seins, et son sexe était en feu. Soupirant lentement, elle bascula sa tête en arrière, laissant un long gémissement s’échapper de ses lèvres entrouvertes. Adamante continuait à embrasser goulûment Nümba, la poursuivant quand ses lèvres se retiraient, recommençant à l’embrasser. La passion se sentait dans tout le corps de la magicienne, répondant à celui de la druidesse. Ce n’était pas la première fois qu’elles faisaient l’amour ensemble, et Nümba était toujours aussi délicieuse. Son corps chaud, ses formes généreuses... Adamante poursuivit le baiser pendant de longues minutes, et Elena finit par voir du liquide s’échapper du bassin de Nümba, formant des lignes torsadées le long des jambes de la druidesse. La magicienne finit par rompre le baiser, avec un sourire sur le coin des lèvres, puis pencha sa tête vers le bas.

Délestant les fesses de la femme, Adamante alla empoigner l’un des seins de la femme, et le prit en bouche, venant le suçoter et le titiller à hauteur de son téton. Elena, de son côté, continuait à se tortiller, se rappelant ce qu’Adamante, sa maudite meilleure amie, avait dit... Dire qu’elle voulait se faire prendre comme une grosse pute... Des mots qu’Elena n’aurait jamais pu prononcer entre ses lèvres, mais, plus le temps passait, et plus elle sentait la frustration monter en elle... Et, plus elle montait, et plus ses barrières s’effondraient. Se voyait-elle prononcer de tels mots ? Ce qui, auparavant, lui avait semblé impossible, s’approchait maintenant d’une éventualité toute relative... Car Adamante et Nümba, elles, ne s’arrêtaient pas.

Les mains d’Adamante se déplacèrent à nouveau, et elle caressa l’intimité de la femme, enfonçant deux doigts entre ses lèvres intimes, remuant d’avant en arrière, sentant sa mouille. Elle caressa le bas-ventre de Nümba avec, puis recommença piocher un peu de cyprine, et, délaissant le sein de Nümba, suçota mielleusement ses doigts.

« Hmmm... Tu goûtes très bon, ma belle... »

Adamante retourna à nouveau fourrer ses doigts dans son sexe, puis les approcha des lèvres de la druidesse.

« À moins que... Peut-être devrions-nous faire goûter ta bonne mouille à notre chère Elena, hum ? Je pense que ce nectar devrait ravir son palais si délicat... »

Oui, la Mélisaine se faisait très plaisir en ce moment !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 24 avril 2015, 18:17:38
Adamante, cette femme si imprévisible, si exotique dans ses ébats … Elle savait comment faire pour rendre folle Nümba. Savourant avec un plaisir et une délicatesse inouïe leur baiser, la druidesse se laissa aller aux caresses. Ce petit jeu l'enivrait de plus en plus, et le fait qu'Adamante se mit à malaxer son généreux fessier n’arrangeait rien. C'était si bon, si délicieux, si … La jeune femme n'en avait pas les mots. D'ailleurs, ceux-ci ne servaient désormais plus à rien ; seul le langage du corps allait parler maintenant, du moins pour son cas. Complètement emportée dans le petit jeu d'Adamante,  la guérisseuse devenait accro à ce baiser qui s'éternisait. Embrasser son amie,  c'était l'une des saveurs qu'elle adorait le plus. Elle avait à la fois l'impression d'avoir une petite taquine s'amusant de ses passions, mais d'avoir aussi la plus torride et la plus sensuelles des amantes qu'il soit. Car les termes étaient clair ; elles étaient amantes, à ce moment précis. Nümba ne fit pas attention à la torture que subissait Elena, subjuguée par le baiser, mais surtout, par ce qui allait venir ensuite.

Adamante, non contente d'avoir rendu Nümba complètement rêveuse, décida de baisser sa tête, et de venir empoigner un de ses seins avant de commencer à suçoter sa pointe criante. "Haaa Adamante …" Murmura la guérisseuse en un délicat et sensuel soupir. Nümba passa une main attentionnée dans sa belle chevelure, la pressant légèrement pour mieux la plaquer contre son sein. Elle sentait cette langue remuer et balbutier sur son téton, celui-ci se faisant alors tendrement malmené par sa bourreau. Ses jambes tremblaient sensiblement, et sa mouille coulait en filament pour venir glisser le long de ses jambes nacrée. Ses doigts se raffermirent à mesure que le plaisir augmentait, et surtout, à mesure qu'Adamante s’évertuait à la téter. Mais, la magicienne ne s'en arrêta guère là. Après un petit moment, elle finit par descendre à nouveau, mais au grand malheur de Nümba, ce n'était pas pour continuer sur la même lancée qui s'était voulu très buccale jusqu'à présent. Elle savait que ce n'était qu'un jeu, pour le moment, et qu'il ne fallait pas trop entrer dans le vif du sujet. Mais, Nümba était très sensitive et réceptif. Ce jeu l'avait excité au plus haut point et maintenant, elle ne voulait plus juste s'amuser à provoquer ; elle voulait faire l'amour à Adamante, fin de l'histoire.

Mais elle allait devoir prendre son mal en patience. En lieu et place de ce à quoi elle pensait, elle sentit les malicieux doigts de son amie s'immiscer dans sa féminité, après l'avoir doucement caressé. "Hmm ouiii …" Susurra Nümba. Ses doigts s'enfoncèrent, effectuant un balais d'aller et venu en douceur. Au bout d'un moment, alors que ce traitement commençait à faire son effet, Adamante déclara que la druidesse goûtait très bon. Cette dernière l'avait vu se pourlécher les doigts après sa petite affaire, et cela lui fit rougir les joues encore plus qu'elles ne l'étaient. Encore plus provocante et impétueuse, la jeune femme alla même jusqu'à s'en remettre et venir approcher ses doigts des lèvres de la guérisseuse. "C'est une excellente idée que voilà … Fais-donc, je t'en prie." Ce calme était pourtant un piège. Un sourire très malicieux se dessina sur les lèvres de Nümba au moment où elle avait prononcé ces mots. Attendant que son amie parte faire son office, torturant encore plus Elena qui devait souffrir, la druidesse l'observa.

Attendant un peu, elle passa doucement sur le haut de sa poitrine, savourant ce spectacle si savoureux, avant de se mettre en place. Profitant que Adamante avait le dos tourné, Nümba s'approcha silencieusement d'elle, puis se baissant au niveau de son fessier, posa ses mains dessus. "Ne bouges surtout pas, ma belle …" Déclara-t-elle, en commençant à malaxer cet endroit. Il n'en fallu pas plus, après une petite séance pelotage, pour que Nümba finisse par approcher ses lèvres et déposer un tendre et immensément langoureux baiser sur l'une de ses fesses. Alors qu'elle les embrassait, elle continuait de les caresser, de les palper avec ses mains. "Hmmmm …" Ronronnait-elle, alors qu'elle couvrait de baisers l'arrière train d'Adamante. Cependant, cette robe procurait certes un petit effet prude et coquin, mais cela devenait rapidement une entrave à la passion qui déchirait Nümba en son intérieur. Ce fut pour cette raison qu'elle finit par glisser ses mains tout le long des jambes de la magicienne, en commençant par une caresse sur ses pieds, puis sur ses cuisses, avant de se faufiler sur son fessier, sous sa robe, pour la soulever.

"Là, c'est mieux." Déclara-t-elle, déposant à nouveau sa généreuse bouche à même sa peau. Elle ne se contenta pas uniquement d'embrasser et de caresser, elle ponctuait son traitement par de tendre léchouille qui, parfois, s'approchait dangereusement du centre sans jamais trop y rester … Après tout, elle avait tout son temps …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 26 avril 2015, 01:41:17
Elena ne s’attendait pas à... À ça. Le sexe était encore pour elle une grande inconnue, si ce n’est une totale inconnue. Oh, certes, Fania lui avait pris se sa première fois, mais la pauvre Reine en avait été tellement déboussolée qu’elle n’y avait pas vraiment songé... Ou, tout du moins, qu’elle n’avait pas réellement réfléchi aux implications et aux conséquences de cette action. Maintenant qu’elle était face à Nümba et à Adamante, deux terribles amies d’enfance, elle comprenait à quel point le sexe était dangereux, et à quel point son emprise pouvait être forte. Des forces primitives et ancestrales remuaient en elle, l’empêchant de réfléchir rationnellement, l’empêchant de se concentrer, d’aborder sereinement ce qui lui arrivait. Même Zerrikania ou les évènements survenus à l’abattoir Mandus s’étaient envolés, effacés sous la tension lancinante qui remuait dans son corps, et qui menaçait d’exploser. Se pinçant les lèvres, Elena se tortillait sur son fauteuil. Ah, ces maudits liens qui l’entravaient ! Et la proposition d’Adamante... Absurde, complètement folle ! Mais, mais...

*Ce sont Adamante et Nümba, pas des étrangères... Elles ne veulent pas me trahir, ou me jouer un mauvais coup, juste...*

Un nouveau soupir s’échappa de son corps. Ses belles joues rouges étaient un régal visuel pour Adamante, qui approcha ses doigts remplis de mouille des lèvres d’Elena.

« Vous m’avez l’air assoiffé, Majesté... »

En privé, Adamante ne vouvoyait Elena que pour la taquiner. Vivre au quotidien avec une Mélisaine pure souche pouvait être très éprouvant... Et, pourtant, Adamante lui avait juré qu’elle était beaucoup plus calme et plus assagie que les autres Mélisains. Elena avait, de fait, tendance à la croire, vu tout ce qu’elle avait lu sur les Mélisains dans les chroniques et les journaux de bords de marchands ou de marins. Fléchissant les genoux, Adamante approcha une main du visage d’Elena, venant le caresser, ses doigts se posant sur son menton pour relever très légèrement son visage. Son autre mains ‘approcha, avec ce liquide translucide qui coulait dessus. Elena déglutit à nouveau.

La magicienne sourit encore, amusée, et les lèvres d’Elena s’entrouvrirent machinalement, venant goûter aux lèvres d’Adamante. Quel goût avait la mouille ? Aucune idée. Il y en avait trop peu, et la salive d’Elena noya tout ça. Elle ressentit juste une très vague impression sucrée, mais, pourtant... Oui, pourtant, en suçotant les doigts d’Adamante, et en croisant son regard, Elena sentit des frissons supplémentaires sur son corps. Ses seins durcirent un peu plus, et les vibrations entre ses cuisses s’accentuèrent.

« Hnnn-hunnnn... »

Souriant à nouveau, Adamante remua ses doigts, et son index vint se poser sur la langue de la Reine, provoquant comme un frisson électrique qui la fit sursauter. Elle cligna des yeux en soupirant longuement, respirant par le nez, et Adamante, toujours avec ce sourire insolent sur le coin des lèvres, écarta ses doigts.

« Sa Majesté donnerait-elle sa précieuse langue au chat ? »

Elena ne répondit pas, toute rouge, la gorge pâteuse.

« Pourtant, ce n’est pas difficile de le dire, Elena, que tu n’es rien de plus qu’une grosse pute qui veut se faire baiser de part en part... Et puis, si j’en juge par les traces que votre divin con laisse sur le fauteuil... Ce ne serait nullement un mensonge... »

Adamante lâcha cette dernière phrase dans le creux de l’oreille d’Elena, qui soupira à nouveau.

Ce qu’elle pouvait la haïr, parfois !

La magicienne se redressa donc, et s’écarta un peu... Avant que Nümba ne revienne à la charge, en se glissant dans le dos d’Adamante. Surprise, mais pas dérangée, la Mélisaine tourna la tête sur le côté. Elle se tenait de biais face à Elena, qui, spectatrice impuissante, ne pouvait guère que rougir et saliver sur le spectacle magnifique et divin de ces deux femmes occupées à se faire l’amour ensemble. Elena déglutit en les voyant agir ainsi. Nümba s’attaqua en effet aux fesses d’Adamante, qui veilla à soigneusement écarter les jambes, gémissant de plaisir, en sentant la langue de Nümba venir contre son corps, ainsi que ses mains. Elle embrassait son cul, et Adamante se mit à soupirer, tripotant ses seins avec ses mains, pour le plus grand plaisir de leur spectatrice. Elena, elle, se remémorait dans sa tête ce qu’Adamante avait dit, et gémit encore, baissant les yeux en se mordillant les lèvres.

« A... Arrêtez, pi... Pitié, haaaa... » soupirait-elle, en continuant à se tortiller sur place.

Pauvre Reine, ses sujets la faisaient cruellement souffrir !

Nümba avait commencé par embrasser les fesses d’Adamante à travers sa robe, puis, comme si ce tissu la gênait, elle entreprit de la soulever... Et, en souriant, Adamante l’accompagna. Elle ferma les yeux, remua ses doigts... Et, comme par enchantement, sa robe se mit à tomber, révélant Adamante dans toute sa nudité. La magicienne ne portait aucun sous-vêtement.

« Ah, me voilà bien mieux ainsi ! Tu ne trouves pas, Nümba ?! »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 29 mai 2015, 20:27:00
Nümba s'adonnait pleinement à sa nouvelle lubie ; les fesses d'Adamante. Les embrassant tendrement, elle passa du temps et de l'application à s'occuper de ce magnifique monument. Sa langue parcourait la surface de sa douce peau, laissant de temps à autre quelques petites traces rouges provoquées par une morsure quelque peu candide. Il était difficile de résister à l'envie de croquer à cela. Et la druidesse avait décidé de ne pas s'inhiber, de se donner complètement à ses pulsions et envies que lui donnait ce si beau fessier. Ferme, rebondi, tendre, le moins que l'on pouvait dire était qu'Adamante avec un beau cul, que Nümba embrassait et léchait à cœur joie. Toutefois, la robe de son amie la gênait mais elle n'osait pas le dire. Elle l'avait relevé pour avoir un plein accès à sa croupe, mais cela n'était pas suffisant. Cependant, la magicienne, semblant presque lire dans ses pensées, eut la brillante idée de la débarrasser de ce fardeau. Grâce à un petit tour de magie, la délicate robe d'Adamante tomba d'un seul coup, dévoilant alors le sublime corps de sa porteuse.

La guérisseuse de la reine ronronna alors qu'une idée germa dans sa tête. Affichant un sourire fort bien malicieux, elle approcha à nouveau son visage et recommença à embrasser sa douce croupe. Elle accompagnait son traitement par de langoureuses caresses, en posant ses mains sur les cotés de ses fesses. Sa langue parcourait sa peau de part en part, puis tout doucement, sans laisser le moindre indice qui trahirait de ses intentions, elle se rapprocha peu à peu du point névralgique de cette zone. Nümba donna de fiers baisers de par ses généreuses lèvres, et lentement, usa de ses mains pour écarter tendrement les deux rives de son postérieur l'un de l'autre, lui donnant alors un plein accès à sa rondelle rosée. "Hmhm …" Soupira Nümba, se doutant qu'à partir de cet instant Adamante se doutait de ce qui allait se passer. Pourtant, elle ne lui laissa guère le temps de réagir et vint dès lors apposer un premier et fougueux baiser à cet endroit. Et dès cet instant elle ne lâcha plus rien. Elle les multiplia, puis finit par franchir le pas en immisçant, timidement d'abord, sa langue dans cette entrée secondaire.

De une, puis de deux, et la voilà qu'elle était en train de gémir de plaisir alors que sa langue remuait dans le fondement de son amie. Ses mains quant à elle continuaient de malaxer amoureusement ses deux fesses, les palpant sur toute leur largeur. Elle espérait que ce petit traitement plaisait à Adamante et que surtout, cela fasse craquer sa chère majesté. Car après tout, ce petit spectacle n'avait autre but que de faire plier Elena. Et quoi de mieux que l'osé et le culotté pour faire d'avantage pencher la balance. Nümba finit même, à force s’immiscer sa langue, par littéralement lover son visage contre la doucereuse croupe de la magicienne. Elle resta un moment ainsi, s'occupant généreusement de sa rondelle, préférant se concentrer un petit peu là-dessus avant de passer à autre chose. Cependant, cela finit par prendre fin à un moment, malheureusement. Ce n'était qu'un avant goût après tout et, il fallait diversifier pour faire craquer la reine. Nümba se retira donc, donnant un dernier et coquin baiser sur les fesses d'Adamante avant de donner une vive claque dessus. "Je pourrai y passer des heures à honorer ton petit cul Adamante, mais je pense qu'il en faut plus pour sa Majesté …" Déclara-t-elle, en se redressant.

Toutefois, en se relevant, elle approcha son visage du corps de la magicienne et marqua son passage par de savoureux baisers. Du sillage de ses fesses, en remontant son échine, jusqu'à finir par arriver à son cou. Là, elle passa ses bras autour de son amie, comme s'il s'agissait de la plus fabuleuse et merveilleuse des amantes, pour venir lui caresser elle-même sa poitrine. La druidesse se chargea de goûter affectueusement à son cou en même temps, alternant entre petits baisers et léchouilles. "Ta peau est si délicieuse …" Lui susurra-t-elle à l'oreille, tout en continuant son petit jeu. Ses pouces vinrent titiller ses pointes rosées, les remuants sur place. Que fallait-il d'autre pour faire plier Elena ? Nümba se posait la question …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 31 mai 2015, 02:25:36
Le sexe... Depuis qu’Elena avait perdu sa virginité, elle avait découvert à quel point le sexe était terrible. Il s’insinuait en vous et vous dominait totalement. Le pire, c’était ce qu’Elena ressentait en ce moment... Le manque. La frustration. Tout cela remuait en elle, la secouant totalement. Elle se mordillait les lèvres en soupirant, baissant la tête pour fixer ses pieds, avant de sentir un souffle relever son visage... Adamante jouait avec elle, la forçant à ouvrir les yeux, la forçant à relever la tête pour voir ce spectacle... Et rien ne semblait devoir arrêter ce chariot. Nümba léchait et embrassait avec énergie la croupe d’Adamante, et, en les voyant, Elena ne pouvait s’empêcher de s’imaginer être, elle aussi, à la place de Nümba, entre ses belles fesses. Elle soupira lentement, s’humectant les lèvres, remuant un peu, de gauche à droite. Elle serrait les cuisses autour de son sexe, qui lui donnait l’impression d’être en feu. La Reine soupira lentement, tentant vainement de reprendre son souffle, de se calmer. Mais rien à faire... Adamante soupirait en s’appuyant contre le rebord du chariot, et tournait parfois la tête vers la jeune Nexusienne, plantant son regard de braise dans le sien, la faisant furieusement rougir. Elle soupira encore, mais les liens continuaient à la retenir, l’empêchant de caresser son sexe, l’empêchant de soulager cette vive tension qui était en train d’éclore entre ses cuisses.

Nümba finit par cesser d’embrasser ses fesses, et remonta le long de son corps, embrassant son dos, puis son cou. Adamante, tremblant de plaisir, tourna sa tête vers elle, mais pas le reste de son corps. Avec ses mains, elle avait agrippé les poignets de Nümba, et les glissa sur son ventre, invitant ainsi la jeune femme à venir caresser son corps, que ce soit ses seins ou son sexe, et ce sous les yeux d’Elena, qui avait maintenant, juste face à elle, le corps nu d’Adamante. Elle voyait ainsi les mains de la druidesse glisser dessus, de belles mains noirs et douces, des mains qui avaient massé à bien des occasions le corps d’Elena, lui apportant des plaisirs intenses. Elle gémit encore, en voyant Adamante embrasser goulûment Nümba, enfonçant sa langue dans sa bouche.

« Hmmmm-Hnnnnn... !! »

Adamante exagérait un peu, pour la bonne cause. Elle voulait faire plaisir à la belle Elena, et, surtout, la frustrer encore plus, car la magicienne sentait que la Reine était sur le point de céder... Qu’elle était maintenant une funambule suspendue au-dessus du vide, et qui allait tomber. Elle soupira encore, et remua les lèvres. Le baiser entre les deux femmes se prolongeait, et les doigts de Nümba devenaient de plus en plus intrusifs, griffant parfois le corps de la magicienne... Un corps si beau, des silhouettes si magnifiques ! Comment était-elle censée pouvoir les repousser ?!

Elena soupira, et se mit à parler, d’une voix faible et tremblotante :

« A... Adamante... Nümba... Je... Pi... Pitié, je...
 -  Tu sais les mots que tu dois employer, Elena...
 -  Mais... »

Des jurons ! Elena n’avait pas prononcé le moindre gros mot depuis... Et bien, depuis longtemps ! Elle soupira encore, et reprit son souffle, puis releva la tête. Elle n’avait pas le choix... C’était aussi simple que ça...

« Je... Je veux que vous me... Que vous me... Me... Que vous me bai... Bai-Baisiez comme une grosse pute !! »

Elle avait lâché la fin de la phrase en fermant les yeux et en baissant la tête, ce qui fit sourire Adamante... Et les liens entravant ses poignets se retirèrent alors.

« Voilà qui est intéressant... J’aurais bien encore joué un peu avec elle, mais je crois que le corps de Sa Majesté requiert ton doigté si talentueux, Nümba... »

Oh, c’était même une certitude !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 03 juillet 2015, 13:40:29
Adamante représentait l’archétype de l'amante sulfureuse avec laquelle le sexe prenait une toute autre dimension. Une dose d'imprévisibilité, une louche de savoir-faire, avoir une telle relation avec cette femme était clairement une chance. Chance que Nümba estimait dans toute sa globalité quand elle sentit son amie la prendre par les poignets et les emmener sur son ventre, lui permettant alors de venir la caresser de part en part. Même si un climat ardent régnait entre les deux amantes, tout était fait en douceur et caresses, au plus grand plaisir de la druidesse qui adorait ce type de rapport. Ses mains cajolaient la douceur de peau d'Adamante, venant à la fois flirter avec sa doucereuse poitrine, et son intimité. Les deux tourterelles s'en donnaient à cœur joie, à un tel point que Nümba ne pu s'empêcher de venir capturer ses lèvres à nouveau. Un baiser délicieux et un peu exagéré, dans le but de mieux faire craquer la reine. Celle-ci était réellement mise à l'épreuve, et en vue de sa façon de se dandiner sur place, la torture devait avoir atteint un très haut niveau.

La druidesse gémissait langoureusement, alors que sa langue venait jouer avec celle de la magicienne. Ses mains continuaient à caresser ses pointes rosées et sa féminité, donnant alors une image des plus sensuelles et appétissantes de ce couple. Car en les voyant entrelacées de la sorte, c'est à dire s'embrassant tendrement alors que la guérisseuse avait entouré Adamante de par ses bras, on avait presque l'impression de voir un couple. Ce qui était faux bien entendu. Elles n'étaient que des amantes. Des amantes qui s'embrassaient tendrement et passionnément, qui se caressaient farouchement et se lovaient l'une contre l'autre de la plus sensuelles des façons. La langue d'Adamante s'enfonçait dans la bouche de la druidesse qui soupirait de plaisir, tout en suivant frénétiquement le mouvement en venant s'entortiller avec. Le baiser finit par se rompre, laissant un mince filet de bave que Nümba racla avec sa langue, juste avant de venir à nouveau poser ses lèvres dans son délicat et fin cou.

Cependant, le mot magique finit par retentir. La pauvre Elena, au bord du gouffre, n'avait eut autre choix que de céder à la terrible Adamante ! Elle venait de prononcer le mot tant attendu, et dès que ce fut le cas, les liens la retenant au siège tombèrent. Un sourire espiègle naquit sur les lèvres de la druidesse qui hocha de la tête quand la magicienne l'incita à venir s'occuper de la jeune monarque à présent. Celle-ci devait effectivement avoir besoin du doigté de Nümba. Celle-ci savait comment faire pour détendre et soigner ce genre de maux. "Vous avez du beaucoup souffert, ma majesté …" Lui dit-elle, d'une voix très sensuelle. Elle délaissa la douce Adamante en laissant ses doigts glisser sur sa peau, pour venir auprès de sa reine. Elle lui donna son plus beau sourire, puis prit ses mains dans les siennes, l'incitant à se mettre debout. Quand ce fut le cas, la belle guérisseuse approcha ses lèvres des siennes et lui déposa un petit baiser dessus, avant de prendre assise à son tour, à sa place.

"Vous serez bien plus à l'aise comme ça !" Dit-elle en invitant la reine à venir s’asseoir sur ses jambes. Quand Elena prit place, sa druidesse posa ses mains sur ses hanches, venant les presser tendrement. Elle ne mit pas longtemps avant de glisser le long de sa peau nacrée, ses mains venant se faufiler lentement mais doucement vers son entrejambe. Un instant de pur douceur et caresse, que Nümba faisait durer afin de faire gémir le plus que possible sa précieuse reine. Ses mains venaient subtilement caresser les abords de sa féminité, ne s'attaquant jamais au cœur de cible. Elle le faisait progressivement, prenant son temps même si elle savait que la pauvre Elena devait souffrir de se faire autant frustrer. Mais c'était ça la force du sexe ! Du moins avec Nümba et Adamante … Celle-ci d'ailleurs ne resta pas en retrait bien longtemps, et revint au devant avec une surprise de taille, au sens propre et au sens figuré.

Nümba croisa le regard de la magicienne et comprit alors que celle-ci était en train de préparer un coup. Un vilain coup. Rien jusqu'à présent, du moins pas avant quelques minutes. Car effectivement, quelques temps après la druidesse commença à sentir une étrange chaleur la prenant au niveau de son intimité. (Qu'est-ce que …) Pensa-t-elle alors que la chaleur s’intensifia, la faisant couiner littéralement. "Haaaa … C'est …" Une chaleur qui la ferait presque jouir, tellement elle était saisissante et persistante. Seulement, elle se transforma bientôt en douleur et aussi incompréhensible que ça l'était, Nümba adorait cette douleur. Quelque chose était en train de pousser contre ses paroi interne, et plus ça poussait, plus la douleur la tenaillait. (Bon sang qu'est-ce que tu es en train de faire Adamante ?) Se demanda-t-elle, sans réponse, jusqu'à ce que celle-ci ne vienne. Une ultime douleur, et voilà que Nümba ouvrit grand les yeux en voyant l'origine de cette douleur. La sensation était extrêmement jouissive, et la druidesse ne pu s'empêcher de gémir fortement. Ce fut avec effroi, plus par surprise qu'autre chose, qu'elle constata qu'une énorme verge sortit de son sexe.

"Par tout les ! … Haaaa ouii …" Continuait-elle à gémir alors que ce sexe masculin continuait de sortir, prenant des proportions très viriles. Particularité pour Nümba ou non, elle sentit rapidement des testicules sortir aussi, et venir complètement remplacer sa féminité. Sa verge, déjà victime d'une féroce érection, pressait lourdement contre les fesses d'Elena qui devait sûrement se demander quel genre de maléfice Adamante venait encore de jeter …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 03 juillet 2015, 23:32:31
Elena se mordillait les lèvres, les joues rouges et la tête basse. Des mots très sales étaient sortis de sa bouche, et elle avait honte... Honte de sa faiblesse, de sa douleur. Pour autant, cette dernière était toujours là, et elle se tortillait lentement, ses mains posées sur ses cuisses, près de son sexe en feu. Elle entendit alors des bruits de pas, et releva la tête en voyant Nümba, sa belle Nümba, se rapprocher. Tout ça était un mauvais tour d’Adamante. Un tour, comme les magiciennes adoraient en faire, dans le seul objectif de troubler la belle Elena, de corrompre la Reine, et de pouvoir coucher avec elle. Adamante se délectait de cette situation. Pour elle, il était temps, grand temps, qu’Elena accepte la part de féminité qui reposait en elle, et qu’elle se laisse enfin aller aux joies insondables du sexe. Nümba se rapprocha d’elle, et les deux femmes échangèrent un tendre baiser... Puis la belle druidesse s’assit sur son fauteuil.

La Reine jeta un bref regard vers Adamante, qui se contenta de lui sourire mielleusement, puis Elena déglutit, et s’avança, venant se poser sur les cuisses chaudes et agréables de la druidesse. Même si elle savaient toutes les deux à peu près le même âge, le corps de Nümba était plus développé que le sien, ce qu’Elena put rapidement noter, notamment en voyant les lourds seins de la femme. Les mains noires se posèrent sur ses hanches, la faisant frissonner, et elle posa les siennes sur ses épaules, son visage oscillant entre la vue de ses gros seins juteux et de sa belle bouche.

*Je me sens toute chose...*

Elena se mordilla les lèvres, et sentit les mains de Nümba glisser le long de son corps. Des mains fermes et douces, qui se rapprochaient de ses cuisses. Elena soupira en fermant les yeux, et écarta intuitivement les jambes. Sa main se rapprochait de son sexe, et...

« Haa... ! »

La Reine sentit les doigts de la femme s’enfoncer dans son sexe, et ses mains se crispèrent sur ses épaules. Ses dents se serrèrent, et elle bascula la tête en arrière, en gémissant longuement, et en se tortillant le long des doigts de la femme, des doigts qui se recouvrirent de cyprine, de son délicat nectar. Elena savait que ce n’était pas de l’urine, mais ça n’en restait pas moins... Gênant ? Elle avait envie de se le dire, mais, si c’était effectivement gênant, cette gêne disparut dans une incroyable vague de plaisir, une vague qui déferla dans tout son corps. Les soupirs qu’elle poussait étaient des soupirs de plaisir, et elle conservait les yeux clos, la bouche ouverte, sa langue pendant parfois hors de sa bouche, dans une posture qui n’avait décidément rien de royal, et qui exprimait juste le bonheur profond que cette quasi-vierge ressentait en ce moment. Chacune de ces secondes était enregistrée dans le cerveau d’Adamante, qui se délectait à merveille de cette scène unique. Les doigts de Nümba remuaient dans le corps de la femme, et Elena soupira encore, remuant contre son corps. Ah ! C’était bon ! Ah ! Ah ! Elle adorait totalement ça, elle plongeait dans les joies du sexe à pleines dents... Elena se laissait porter, tout simplement, et elle aurait volontiers joui ainsi...

...Si elle n’avait pas soudain senti une pointe émerger du corps de Nümba, une pointe de chair qui heurta ses fesses.

« Hîîî !! »

Elena sursauta sur place, et s’écrasa contre le corps de Nümba, leurs seins se heurtant, puis tourna la tête vers Adamante. Amusée, cette dernière avait effectivement usé de magie rose pour amener Nümba à devenir une Futanari. Adamante sourit en voyant une énorme queue se former, un magnifique service trois pièces.

« J’étais sûre que ça t’irait à ravir...
 -  A-Adamante... ? »

La magicienne se rapprocha, et caressa les cheveux de la Reine, puis se glissa à l’arrière du fauteuil, et posa chacune de ses mains sur les épaules de Nümba.

« Je me suis dit que ton labeur méritait une récompense royale, Elena... Nümba a une magnifique queue, et ce sera une première pour vous deux... »

Nümba n’avait encore jamais été membrée jusqu’à présent, et, de la même manière, Elena n’avait encore jamais été pénétrée par un chibre. Les joues rouges, Elena hocha la tête, puis déplaça sa main.

« Pose-là sur son sexe, Elena... Imprègne-t-en si nécessaire... Mais conserve ensuite ta main dessus pour te guider...
 -  Mais... Il est si gros... »

Elena tremblait en le caressant avec ses doigts. Ce chibre avait l’air interminable, et dur, si dur... Adamante sourit.

« Oh, mais tu es la Reine de Nexus, Elena... Rien n’est censé te faire peur... Et puis, il s’agit de Nümba. Tu sais très bien qu’elle ne te fera jamais de mal. Pas vrai ? »

Pour toute réponse, la Reine déglutit encore, en continuant à la masturber, maladroitement et timidement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 10 juillet 2015, 14:55:20
Le sexe avait toujours été exclusivement féminin chez Nümba. Que ce soit en terme de partenaires ou de pratiques. Elle n'était pas attirée sexuellement et sentimentalement par les hommes, ni de loin ni de près. De ce fait, toutes ses expériences avaient été menées qu'avec des femmes. Elle n'avait donc jamais connu ce que c'était de se faire pénétrer, au sens propre. Elle avait jouis par d'autre moyen certes, mais elle savait, en voyant cette verge venir remplacer sa féminité, que le moment allait s'avérer autant instructif pour Elena, que pour elle-même. Rien que sentir cette puissante masse de chair entre ses cuisses l'excitait hautement. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait, elle était prise d'une … Féroce envie. Les dents serrées, les mains crispées sur les hanches de sa reine, la druidesse laissa la jeune monarque venir poser sa main sur son membre nouvellement acquis. N'osant rien dire, elle se laissa porter par les fébriles caresses de la jeune fille, gémissant doucement de plaisir face à ce contact.

Ah cette maudite Adamante ! Toujours prête à ruser et à surprendre pour relever le niveau. Ca, Nümba ne s'y était guère attendue. Si au départ elle s'était demandée où était l’intérêt de la doter d'un sexe d'homme, elle finit rapidement par comprendre. C'était tout simplement très jouissif. Elle voyait ce membre veineux, pulser fortement de seconde en seconde alors que Elena le caressa de ses doigts. "Haaa …" Continuait à gémir la guérisseuse qui était en proie à d’innombrables sensations. Ses mains cajolèrent d'avantage les hanches d'Elena, les massant tendrement. Si elle tentait de garder un rythme lent et doux, son sexe était un brasier ambulant et lui réclamait plus de … Vivacité dans ses actions. C'était ça d'avoir une verge et des testicules entre les cuisses. Mais Nümba ne pouvait pas forcer la main de sa reine pour qu'elle y aille plus franchement. C'était impensable. De ce fait elle portait tout sur ses épaules et serrait des dents à chaque caresses qu'on lui prodiguait.

Hasard ou non, son sexe pointait dangereusement entre les petites fesses de la reine, par ailleurs. Son bout rosé frôlait bien trop l'entrée secondaire d'Elena, et cela n'était pas pour faciliter la tache à Nümba. Il était tout simplement impensable d'offrir à la reine une sodomie alors que celle-ci n'avait même pas expérimenté une vraie pénétration classique ! Bon sang, ce sexe masculin était ingérable … Il était si gros, si veineux, et les caresses de que la reine faisait dessus devenaient de plus en plus inefficace. Mais cela s'apparentait clairement à de la masturbation. Nümba se faisait joyeusement masturber par la reine, mais celle-ci était un peu maladroite. En voyant son petit visage, la druidesse ne pu tout simplement pas s'empêcher de rapprocher le sien et de venir lui offrir un nouveau baiser. Mettant une main sur ses fesses et une main dans sa chevelure, la guérisseuse mêla ses généreuses lèvres aux siennes, et plongea sa langue dans sa bouche. Elle ferma les yeux et se laissa transporter par cet échange, dansant avec la langue d'Elena dans un pas de danse endiablé.

Mais ce n'était qu'une façade. Car Nümba avait fait mouillé Elena précédemment et celle-ci était donc prête, en théorie. Ce fut en l'embrassant tendrement, en y mettant tout son cœur et sa fougue, que la druidesse dirigea son sexe vers l'intimité de la monarque. Rompant le baiser pour un instant, elle reprit son souffle le temps de lui expliquer ce qu'elle s'apprêtait à faire. "N'ayez pas peur ma reine, je serai douce avec vous …" Lui susurra-t-elle, avant de reprendre le baiser. Son gland frotta contre ses lèvres intimes et, tout doucement, Nümba entreprit de faire rentrer son monstre de chair dans sa féminité. Elle y alla très doucement, afin de ne pas lui faire mal. Ou du moins lui faire le moins de mal que possible. Elle doutait que la petite fleur d'Elena était déjà percée, et si cela n'était pas le cas … Elena allait le subir. Alors que son sexe fondait dans son intimité, Numba serra des dents et commença réellement à gémir contre la bouche de sa reine. "Hmmmm …"
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 11 juillet 2015, 01:36:40
Nümba avait une queue magnifique, confirmant, aux yeux d’Adamante, le fait que sa constitution et sa morphologie faisaient d’elle une bonne Futanari. La magie rose vous enseignait que la constitution avait des conséquences sur le sexe. C’était un ensemble de paramètres assez compliqués, mais Nümba avait une très belle queue. En retrait, Adamante observait cela en souriant. Lentement, la main gracieuse d’Elena caressait cette banane, qui se redressait dure et impatiente, assoiffée et grosse, bien juteuse. Adamante observait cela avec son éternel sourire moqueur sur le coin des lèvres, tandis que Nümba positionnait Elena de telle sorte que le sexe de la Reine soit au-dessus de celui de la femme. Elena, qui savait ce qui allait lui arriver, posa ses mains sur les épaules de la guérisseuse, se crispant dessus, yeux fermés, se pinçant les lèvres, les joues toutes rouges.

« Nü... Nümba... Vas-y lentement, s’il-te-plaît... »

On ne pouvait plus faire marche arrière, et Elena n’en avait aucune envie... Mais elle avait peur. En réalité, Elena était toujours vierge. Elle avait fait l’amour avec Fania, oui, mais il n’y avait pas eu de pénétration suffisamment forte pour broyer son hymen. Seulement une pénétration digitale, ou orale. Rien de bien suffisant pour percer ce voile d’innocence. Nümba avait-elle bien conscience qu’elle allait être la première fois d’Elena ? De la Reine de Nexus ? C’était un immense honneur ! Adamante aurait pu se réserver cette première fois pour elle... Mais Nümba le méritait bien.

Son sexe se rapprocha donc de ses lèvres intimes, et Elena soupira en sentant ses lèvres s’ouvrir, s’enroulant autour de ce membre... Puis elle se crispa, et gémit silencieusement quand la douleur explosa. Sa bouche s’ouvrit sur un cri silencieux, et elle bascula sa tête en arrière.

« Haaa-haaaaaa... »

Adamante serrait les lèvres. Elle savait toute la fragilité d’Elena, elle connaissait tous les aspects de sa personnalité riche et complexe. Elena n’était pas qu’un seul ensemble, elle était pleine de contrastes et de variances. Et là, elle était en train de souffrir. Des larmes glissèrent le long de ses joues, et elle tremblait sur place, n’arrivant même plus à parler.

*Ça fait mal, ARRÊTE !* avait-elle envie d’hurler.

Aucun son ne sortait toutefois de sa gorge, mais... Ce sexe était trop gros, bien trop gros. Adamante sentait la souffrance d’Elena... Puis le membre turgescent de la femme à la peau d’ébène atteignit l’hymen d’Elena, et le perça. Déjà forte, la douleur explosa totalement, et elle planta ses ongles dans les épaules de Nümba, la griffant en gémissant, du sang jaillissant de ses cuisses.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH... !! »

Ce n’était pas un cri de plaisir, mais bien de souffrance. Adamante fit alors claquer ses doigts, et le temps se ralentit alors autour d’elle, tandis que des volutes roses l’engloutirent. Le corps de Nümba se figea sur place, et la magicienne s’avança, et posa ses mains sur les épaules d’Elena.

« Elena...
 -  Ça fait MAL, Adamante ! Oh, ça fait si mal !! »

La petite Reine tremblait de toute part, et Adamante posa ses mains sur ses épaules, et diffusa un peu de magie rose en elle.

« Le plaisir et la douleur, Elena, sont des émotions inextricablement liées. Le pleur et le rire sont tous les deux propres à l’être humain, au sens large du terme...
 -  Mais... Je n’y arriverais pas, Adamante, c’est... C’est trop douloureux...
 -  Les hommes et les femmes baisent et couchent ensemble depuis l’aube des temps, ma petite, et tu n’es pas une exception à la règle. Il faut que te laisses aller, Elena...
 -  Mais...
 -  Laisse. Toi. Aller. »

Adamante rompit alors le sortilège, et Elena se retrouva dans sa position, et sentit la sensation revenir en force. En gémissant, et alors que son sang coulait le long de ses cuisses, elle alla embrasser furieusement la bouche de Nümba, se crispant contre elle en couinant...
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 19 juillet 2015, 18:15:52
La druidesse s'était fortement attendue à la réaction de sa reine. C'était une chose normale pour toute jeune femme qui découvrait son corps. Nümba aussi était passée par là, Adamante de même. Elena devait donc aussi passer par cette case. Quand ce sera fait, ça sera le passé. Elle n'aurait plus jamais à subir la même chose à nouveau, les prochaines fois seraient sans doute beaucoup moins douloureuses. Et de par cette douleur et les gémissements de la monarque, Nümba n'arrivait guère à trouver le moindre plaisir sexuel dans ce qu'elle était en train de faire. Mais, pour ne pas frustrer son amie, elle se concentrait et tentait de faire le moins mal à la reine tout en continuant de la pénétrer. Elle sentait son liquide rougeoyant couler sur ses cuisses, se déversant sur les siennes, signe que sa petite fleur avait bel et bien été percée. Mais, prise dans la douleur et le feu de l'action, Elena sembla vouloir faire passer le tout en venant se coller d'avantage à la druidesse et en l'embrassant furieusement.

Baiser qu'elle ne refusa point, et qu'elle entretenu avec la même hargne. Sa première main se déplaça dans son dos tandis que l'autre se cala dans sa chevelure. Nümba embrassa à son tour Elena, jouant furieusement avec sa langue et sa salive afin d'offrir un somptueux baiser à la reine. Elle s'était crisper et couinait toute contre le corps chaud et tendre de la guérisseuse, qui comprenait parfaitement ce que son amie ressentait à ce moment. Mais, elle ne pouvait pas faire grand chose si ce n'était d'y aller en douceur. Cette étape était nécessaire et il ne fallait pas arrêter. Cependant, alors qu'elle sentait le frêle corps de la monarque frémir de douleur, Nümba ne pu se retenir plus longtemps d'user de sa magie pour la soulager, malgré qu'elle s'en était réservée par peur de briser ce moment pour Elena. Yeux fermés, partageant allègrement un tendre baiser avec Elena, Nümba commença alors à se concentrer sur sa magie.

Si Adamante était une magicienne assez pluraliste en terme de magie, Nümba, elle, était cantonnée à la magie dite verte, ou plus populairement, la magie des soins. Une faible lueur verte émana de sa main nichée dans la luxuriante chevelure d'Elena, signe qu'elle était en train d'user de ses dons. Son but était simple ; elle voulait calmer la douleur de son amie et surtout, arrêter les saignements. Cela n'allait pas lui causer de torts, c'était déjà ça. Tout en l'embrassant avec toute la passion et la fougue qui lui était bien propre, la guérisseuse usa de ses dons. Ses lèvres goûtaient généreusement au miellé des siennes, dans un balais mouillé et langoureux. C'était pour dire ; elle était devenue accro à sa bouche. Mine de rien la jeune monarque avait des lèvres très enivrantes et agréables ! Un délice à savourer avec appétit. C'était ce que faisait Nümba, en plus de calmer progressivement la douleur de sa jeune amie.

Elle en avait presque oublié le fait qu'elle était en train de la pénétrer. Mais nul doute qu'une fois ce baiser terminé, et la douleur passée, les choses sérieuses allaient reprendre. Après tout, si Adamante avait transformé Nümba en Futanari, ce n'était pas pour rien. Elena allait avoir le droit à une première fois remarquable, non pas pour la douleur, mais pour le plaisir immense qu'elle allait ressentir dans pas longtemps. Et c'était bien cette pensée, celle de voir la souveraine se tordre de plaisir tout en gémissant sous ses coups de reins, qui donnait lui redonnait sourire et envie de faire l'amour, sincèrement, avec Elena. Les instants passèrent, et petit à petit, la druidesse sentait les petites mains de la reine se détendre sur ses épaules … C'était peut-être le signe que sa magie opérait à merveille ? "Allez-vous mieux, ma Reine ?" Demanda-t-elle de sa douce et agréable voix.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 24 juillet 2015, 02:08:31
On ne le voyait pas sur le coup, mais Adamante était très soucieuse pour son amie. Avant d’être sa Reine, Elena était en effet sa plus profonde amie. Une femme à qui elle tenait énormément, et dont elle connaissait la douceur et la fragilité. Il était donc important de veiller sur elle, de s’assurer qu’elle aille bien, et, surtout, qu’elle apprécie ce moment. Or, la chose n’était pas gagnée, quand on voyait la manière dont elle se contorsionnait, couinant et soupirant, se pinçant les lèvres. C’est pour cette raison que la magicienne avait utilisé l’un de ses petits tours pour l’aider, et Nümba fit la même chose, répandant, pendant leur baiser, sa précieuse magie dans le corps d’Elena. La douleur, en effet, était terrible, même après avoir les parois vaginales bien lubrifiées, et Elena la ressentait pleinement. Elle se crispait donc contre le corps de Nümba, en essayant de se convaincre que ce n’était qu’une vague qui allait passer, un simple moment éphémère avant que le plaisir n’afflue en elle, et, en un sens, elle n’avait pas spécialement tort, car ce fut exactement ce qui se passa. La douleur devint une forme de douceur passionnelle, et, peu à peu, ses muscles tendues se décrispèrent, et des frissons de plaisir en vinrent à la traverser de part en part.

Elena soupira alors de plaisir, et se mit à remuer entre les bras de Nümba. Adamante sentit sa respiration revenir à la normale, et continua à les observer. Elle en profitait pour se rincer l’œil, et put le voir le corps d’Elena remuer contre celui de Nümba, ses mains s’appuyant toujours sur ses épaules.

« Haaa... Haaaaannn... »

La Reine remuait d’avant en arrière, glissant le long de ce morceau de chair, ce gros sexe contre lequel elle s’empalait, en couinant et en soupirant, encore et encore. Elle sentait les mains de Nümba dans son dos, et la douleur, elle, si elle était toujours là, était noyée dans une vague de plaisir. De fait, la douleur n’était pas partie, mais elle s’accompagnait maintenant de tout un tas d’autres sensations, des sensations qui menaient tous à la même conclusion : sentir ce membre s’enfoncer en elle, le sentir filer le plus loin possible. Impossible d’expliquer rationnellement ce qui lui arrivait. Tout n’était que sensations en ce moment, sensations et vagues magnifiques de plaisir traversant son organisme, remontant joyeusement en elle.

Elena se dandinait contre Nümba, et, plus elle le faisait, et plus leurs seins se frottaient, tandis qu’un étrange liquide suintait de ses cuisses. Son premier orgasme vint au bout de quelques minutes seulement, et sa tête s’arqua en arrière, tandis qu’elle jouissait dans un cri silencieux, enfonçant ses ongles dans la chair de Nümba en le faisant, ne se retenant plus. De magnifiques vagues la traversèrent de part en part.

« Haaaaaaaaaaaa... »

La Reine déglutit, puis regarda finalement Nümba, les joues toutes rouges, et continua à remuer sur elle.

« En... Encore. Encore !! » glapit-elle finalement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 31 juillet 2015, 20:53:12
Visiblement, la Reine semblait surmonter le cap. Au plus grand plaisir d'Adamante et Nümba qui étaient fier de voir la monarque, qui était leur amie avant tout, devenir petit à petit une Femme. Sa virginité disparaissait, ses premiers soupirs de plaisir suite à cela commençait à retentir. Une merveilleuse récompense, et un honneur inégalable pour la druidesse qui, de fait, devint alors la première fois d'Elena. Un privilège dont elle se remémorerait à vie. Petit à petit, la jeune femme prenait ses repères et remuait de plus en plus contre le corps chaud de la guérisseuse, qui avait ses bras solidement attachés autour des hanches de sa majesté. Les petites mains de la monarque étaient sciemment posées sur ses épaules, et elle remuait, d'avant en arrière, s'empalant d'elle-même sur la trique de Nümba qui n'avait jamais été plus dure et vigoureuse que maintenant.

À un tel point que la propriétaire commençait elle aussi à soupirer. De petits gémissements s'échappèrent de ses lèvres alors qu'elle était en train de faire l'amour à Elena. Ou tout du moins, qu'elle la pénétrait. Ce n'était pas faire l'amour au sens propre, il manquait ce petit quelque chose qui s'appelait la fougue, selon Nümba. Mais cela viendrait, rapidement d'ailleurs. Elena semblait vouloir s'enfoncer toujours plus profondément et intensément, ce qui fit immanquablement sourire Nümba qui en fut bénéficiaire. Si elle continuait comme ça, nul doute qu'elle allait finir par réellement prendre son pieds ! Non pas qu'actuellement elle ne le faisait pas mais, le manque d'expérience de la Reine se faisait sentir. Et après tout, la druidesse était là pour lui apprendre, donc c'était normal.

Ses doucereuses mains étaient habilement posées sur ses hanches et elle accompagnait les mouvements d'Elena avec brio. Jusqu'à ce que les gémissements de celle-ci ne se fassent plus intenses, au point où elle finit par courber la tête en arrière et pousser son sifflement orgasmique. Mais cela fut court. C'était normal, encore une fois. Mais ce qui l'était moins, ou plutôt ce qui surpris Nümba, était qu'Elena en redemanda tout de suite et qu'elle continua de se trémousser sur sa verge aussi tendue d'une perche. "Vous y prenez rapidement goût ma Reine !" Dit-elle d'un ton taquin, mais avec le sourire aux lèvres. Cette fois-ci, son amie semblait un peu plus dans le bain et était peut-être plus prompt à faire l'amour, au sens propre. La première que fit Nümba fut de plaquer une main dans son dos et la pousser vers elle, de manière à ce que ses lourds et opulents seins se blottissent contre les siens. Les mouvements de la Reine firent que leurs pointes rosées se percutaient les unes contre les autres, les faisant frémir toute les deux de plaisir.

"Hmmm …" Gémit Nümba qui se surpris à ressentir un incroyable plaisir à frotter ses seins contre ceux d'Elena. Une vague de sensations la saisit au bas-ventre, elle commençait à réellement apprécier ce petit rodéo que faisait Elena. Sa verge frémissait et chauffait de plus en plus, donnant de violents et électrisants frissons à la druidesse qui serrait des dents. Bientot, elle ne pu se retenir d'approcher son visage et de venir le nicher dans le cou de son amie, le couvrant d’innombrables baisers tous les plus doux et intentionnés les uns que les autres. Elena s'empalait sur elle, littéralement, tandis que Nümba l'embrassait fougueusement au niveau du cou, et caressait ses hanches. La main dans son dos faisait en sorte de la pousser pour qu'elle reste tout le temps plaquée contre elle, la druidesse adorant beaucoup la proximité. Un liquide coula sur les cuisses de Nümba, qui devina dès lors d'où est-ce qu'il venait. (Ma petite Elena mouille … C'est bon signe !) Pensa-t-elle, un sourire aux lèvres.

Cependant, les baisers dans le cou prirent fin au moment où la guérisseuse sentait une grande envie d'embrasser hargneusement son amie. Relevant son visage, elle vint chercher les douces lèvres d'Elena et les retint prisonnières des siennes jusqu'à nouvel ordre ! Dès lors, un baiser sulfureux, miellé et incroyablement doux naquit entre les deux femmes, qui s'évertuait à s'embrasser fougueusement. Un balais de langue furieux, ponctué par quelques petites pauses pendant lesquelles Nümba venait directement prendre en étau les lèvres d'Elena, tour à tour, entre les siennes, les embrassant directement. Elle se surprit elle-même à succomber à l'incroyable douceur qu'elle ressentait. La druidesse commençait à gémir sérieusement dès cet instant, bien que ses soupirs étaient étouffés par son baiser avec Elena, qu'elle ne comptait rompre sous aucun prétexte … Il était bien trop délicieux pour s'en séparer !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 05 août 2015, 02:40:34
Le cliché raciste sur la taille des sexes de personnes noires était en train de prendre des formes, quand on voyait la taille de la queue de Nümba. Rien de surprenant, en conséquence, à ce qu’Elena soit en train de gémir, et ait eu bien du mal. Pour une première fois, elle était bien endurante, et Elena, même si elle était la forte, même si elle était la fille du Lion, était surprotégée depuis son enfance. Ronald Langley s’était toujours senti coupable de n’avoir pas pu sauver les parents d’Elena, et, en conséquence, il avait intégralement cadenassé la vie de la Reine. Malgré ses innombrables passages secrets, le Palais d’Ivoire était ainsi étroitement verrouillé. Elena avait besoin d’émancipation, il fallait qu’elle grandisse, et, pour ça, le sexe était une approche possible. Et, enfin, il y avait aussi autre chose, un autre élément qu’Adamante avait jugé opportun de ne pas encore révéler à Elena… C’est que les Ivory étaient connus pour être des amants redoutables.

Liam et Nöly faisaient régulièrement l’amour, et on disait de Nöly, dans des milieux très fermés et très autorisés, qu’elle était une grande coucheuse. Oh, bien sûr, ils n’avaient jamais rien fait d’immoral et d’impudique, comme des orgies, des séances de sexe en commun… Mais, dans la chambre à coucher, on disait que Nöly avait été une grande adoratrice de sodomies. Que ce soit vrai ou non, mais Adamante avait tendance à penser que ça l’était. Est-ce que ça voulait dire que, dans un futur plus ou moins proche, Elena tomberait en adoration avec la sodomie ? Adamante n’en savait rien, mais l’idée la faisait sourire. Et, en attendant, Elena prenait son pied, et c’était l’essentiel.

« Hummmm… »

Les deux femmes s’embrassaient donc, goulûment, avec appétit, tandis qu’Elena continuait à danser sur son corps, et à sentir ses sein caresser ceux de la femme. Elles s’embrassaient à l’unisson, dans un même mouvement, toutes les deux passionnées, toutes les deux désireuses du corps de l’autre. Elena mouillait, répandant sa cyprine, et, oui, oui, elle était conquise. La douleur initiale avait été balayée comme une mauvaise diarrhée, ne laissant plus que des vagues et des relents de plaisir et de désir. Les deux femmes continuaient à se faire scrupuleusement et tendrement l’amour, sans relâche, Elena jouant avec la langue de Nümba. Ses mains, elles, se déplacèrent pour caresser les seins massifs de la druidesse, et les pressa, s’attardant à coincer ses tétons entre ses doigts et à les tirer.

Elena continuait à gémir et à soupirer, le membre de Nümba étant parfois totalement englouti dans la chatte divine de la Reine. Cette dernière se faisait vraiment plaisir. Elle était littéralement en train de prendre son pied, découvrant des sensations exquises, incroyables, qu’elle n’aurait jamais pu imaginer découvrir jadis, et elle raffolait de tout ce qu’elle ressentait en ce moment. Plus, plus, c’est tout ce que son corps souhaitait, en avoir plus, en ressentir plus.

« Haaaannnn… !! »

Le baiser se termina, et Elena pencha ensuite sa tête, rapprochant sa bouche des seins de la femme, et en prit un, gobant le téton entre ses lèvres, venant le suçoter, tandis que son autre main pressait et malaxait l’autre sein, se focalisant encore sur le téton.

« Humm-hmmm… »

Vu la manière dont elle insistait, Adamante eut une idée, et se mit à sourire malicieusement… Puis la magie parla à nouveau, et agit sur les seins de Nümba… Probablement à la surprise des deux femmes, les seins d’Adamante se mirent alors à produire du lait, et ce bon lait maternel jaillit dans la bouche d’Elena.

Un joli cadeau magique made in Adamante !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le lundi 17 août 2015, 16:18:44
Quelle fougueuse jeune fille faisait-elle, cette petite Elena. La douleur finit par être surmontée, et elle se dandina encore plus sur la verge massive de Nümba, qui serrait des dents à mesure que le plaisir montait graduellement. Elle gémissait constamment, sentant des vagues de sensations déferler en elle à chaque fois que sa jeune amante s'empalait sur elle. Elle avait prit la virginité de sa reine, sa très chère reine. Un honneur qu'elle n'oublierai jamais. De fait, la druidesse était devenue la première fois d'Elena, et tout le monde savait que les premières fois étaient inoubliables. Et celle-ci allait l'être encore plus, puisque leur séance de sexe dura encore et encore, promettant un final particulièrement exquis. Nümba serra sa jeune amie contre elle, alors que celle-ci l'inonda de ses délicieuses lèvres. Un baiser long et langoureux, que la guérisseuse savourait de tout son être. Heureusement que ses propres lèvres étaient bien plus charnues et épaisses que celle de la monarque, sinon le baiser aurait finit par devenir corrosif. Le charnu de sa bouche rendait l'étreinte plus douce, beaucoup plus douce et sensuelle. Et avec la quantité de salive qui se transitant entre leur bouche, il n'y avait aucun moyen pour qu'elles s'assèchent.

Mais la jeune femme était intrépide et curieuse. Bientôt, elle rompu le baiser, laissant son amante complètement rêveuse et crispée à la fois, à force de se dandiner sur sa verge. Nümba faisait un effort pour se contrôler. Car depuis tout à l'heure elle était en train de pénétrer Elena, en continue, ce qui normalement aurai du finir par la faire jouir. Mais elle faisait durer le moment, afin de ne pas priver son amie d'un instant aussi bon. Ce qui en résulta que Nümba gémissait grandement, son souffle se coupant de manière régulière. Elle était clairement sur la voie de la jouissance, et à en juger par la chaleur et la dureté de son sexe, elle était sur le point d'exploser. Ses mains se crispèrent dans le dos de la reine, alors que celle-ci descendit un étage plus bas, et se mit à flatter son imposante poitrine. "Haaa-Haaaaa m-ma Reine …" Couina-t-elle, sentant la bouche d'Elena s'apposer sur l'un de ses tétons pointant. Son autre fut prit en charge par sa main, qui fut dès lors éprouver dans tout les sens. Elle s'y prenait admirablement bien ! Nümba prenait son pieds, et les vibrations qui la parcourait témoignaient du plaisir fou qui la prenait dans tout les sens. Ses muscles étaient tendus, et elle ne pouvait même pas s'empêcher de crisper ses mains et même ses doigts de pieds.

"Haaaaannn !" Soufflait-elle, passant sa main dans la chevelure d'Elena. Celle-ci continuait de danser sur sa verge, arrachant des gémissements de plus en plus intenses à Nümba, qui craquait petit à petit. Son gland chaud tapait contre son fond, à chaque montée et descente. Son sexe entier disparaissait dans l'intimité de la reine, qui était en train d'amener la druidesse au bord de l'orgasme. Mais le plus intéressant fut sans doute le nouveau tour de magie signé Adamante … En effet, la guérisseuse sentit une étrange chaleur s'installer dans sa poitrine, à mesure qu'Elena s'en délectait. Elle finit par sentir un liquide couler, et s'aperçut rapidement qu'elle était littéralement … En train d'allaiter Elena. Un multiplicateur de plaisir qui fit grimper Nümba dans un état second, à mesure qu'elle était en train d'allaiter sa Reine. "Ohhhh E-Elena j-je … Hmmmm …" Balbutia Nümba maladroitement, qui sentit son lait filer dans la bouche de son amie. La druidesse possédait une poitrine très massive et généreuse, qui pouvait facilement se prêter à l'allaitement. On pouvait aisément imaginer qu'avec une telle taille, cette activité était plus facile et imaginable.

Nümba finit par basculer sa tête en arrière, succombant complètement au plaisir qui l'envahissait de toute part. Son sexe continuait à l'amener au bord de l'orgasme, et ses seins étaient en train de l'achever. Elena faisait un travail remarquable, pour une première fois. Sans y réfléchir, la druidesse porta sa main libre sur celle de la jeune reine, l'aidant à malaxer encore plus fermement son sein et son téton libre de sa bouche.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 23 août 2015, 08:39:33
Ah ! La joie de la magie rose et de ses diverses et multiples possibilités ! Adamante savait très bien comment s’en servir, et était en ce moment en train de le prouver. Pour les deux femmes en train de copuler devant elle, c’était l’occasion d’être les heureuses cobayes de la magicienne, qui faisait parler sa magie pour leur faire plaisir. Elena était déjà comblée, mais, quand ce lait chaud jaillit dans sa gorge, ce fut pour elle comme une violente explosion. La Reine n’avait jamais pu vraiment téter le lait maternel. Sa mère était morte quand Elena n’était encore qu’un minuscule bébé, et les moines du monastère de Saint-Antoine n’avaient pas de seins, et pas de sœurs pour permettre à la Reine d’allaiter. Restait alors à se demander si le plaisir qu’Elena ressentait en ce moment était plus fort parce qu’elle n’avait jamais allaité... Ou moins fort parce que, justement, elle n’avait jamais allaité ? Une intéressante expérience... Mais qui était biaisée par le fait que, de toute manière, le lait que les généreux seins de Nümba étaient en train de sécréter était aphrodisiaque. Elena adorait donc le boire, et, plus elle le buvait, plus elle s’accommodait à cette imposante verge. Adamante avait peut-être choyé un peu trop Elena dans cette expérience sexuelle... Mais c’était plus fort qu’elle. Elena était la Reine, sa meilleure amie, son amie d’enfance, et il était donc normal qu’Adamante la protège, et veille sur elle. C’est pour ça qu’elle était là. La protectrice...

Et la protectrice veillait donc sur Elena, sur l’heureuse Elena, qui se faisait prendre sans ménagement par Nümba. Elle ondulait son corps, de plus en plus frénétique, peinant à se calmer, peinant à se contrôler et à se retenir. C’était comme si des ficelles invisibles tiraient et remuaient son corps, l’empalant le long de cette belle queue bien joufflue. Impossible d’arrêter la cadence, et ce lait, oh, ce lait...

« Haaan... Haaaannnn... !! »

Soupirant et se tortillant, elle ondulait le long de ce corps, de haut en bas, gémissant, gémissant encore, encore et encore, répandant sa mouille sur le sexe de la femme. Ça y est, Elena était partie, et il suffisait de voir ses muscles détendus et son visage pour constater qu’il n’exprimait qu’une intense et profonde plaisir. Yeux clos, elle couinait et gémissait, ne sentant plus que cette impériale verge qui remuait en elle, qui la défonçait, qui... Qui la complétait. Ce monceau de chair était bel et bien là, et remuait joyeusement dans les entrailles de la femme. C’était tout ce qu’elle voulait, tout ce qu’elle souhaitait, et elle appréciait énormément ce morceau. Oh ! Quel plaisir intense ! Oh ! Quelle délice inouïe ! D’inexplicables et indescriptibles sensations traversaient son corps de part en part, la couvrant de la plus intense des joies. Un plaisir sans bornes, qui tirait son origine dans une douleur furieuse. C’était comme un torrent ardent qui la transperçait, et, à ce moment même, alors que le cerveau d’Elena semblait comme être déconnecté, tant le plaisir était grand, elle se disait qu’aucun plaisir plus grand ne puisse exister, mis à part ce qu’elle ressentait en ce moment même.

Sa mouille se déversait le long de ce sexe, glissait dessus, heurtant la peau sombre et chaude de Nümba. Leurs chairs claquaient ensemble, et, Elena, dents serrés, sentit la vague revenir, refluer, plus forte encore, comme si toutes les vannes du barrage venaient de céder. Ses mains se posèrent sur les épaules de la druidesse, et ses ongles s’y enfoncèrent, alors que ses muscles vinrent à se contracter... Et son premier orgasme la traversa de part en part, et inonda les cuisses. À cet instant, Nümba aurait aussi pu jouir, mais Adamante estimait qu’Elena méritait bien quelques intérêts de retard... Et elle fit donc claquer ses doigts.

Autour de la hampe de chair de Nümba, la magie rose s’exprima à nouveau, à travers un verrou magique, destiné à l’empêcher de jouir.

*Et oui, Nümba, il faut savoir se sacrifier pour notre Reine...*

Tout simplement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le mardi 01 septembre 2015, 21:16:32
Voir la reine se dandiner ainsi n'avait pas de prix. C'était un privilège énorme, et un grand moment de plaisir intense pour la druidesse qui se mordait la lèvre nerveusement. Sa main sciemment blottie dans les cheveux de sa majesté, elle soutenait ses montées et ses descentes le long de son vigoureux pieux de chair, qui surchauffait de seconde en seconde. Elena prenait son pieds, et cela se voyait à ses gémissements, et à son visage. Elle découvrait les joies du sexe, et qui plus était, avec une trique des plus ferme et puissante. Un outil qui lui procurait, visiblement, beaucoup de plaisir et de bien ! On pouvait remercier Adamante pour avoir eut l'idée de transformer Nümba en hermaphrodite, qui d'ailleurs commençait réellement à se plaire sous cette forme. Bien que ses meilleurs orgasmes ai eut lieu dans sa forme normale, le fait de jouir avec un sexe masculin était nouveau et particulièrement jouissif. Une lance de chair hyper sensible, qui brûlait à chaque fois qu'elle s’immisçait dans l'intimité sacrée de la reine.

Ainsi, elle gémissait fortement à son tour, après que son amie ai généreusement goûté à son lait. Encore une merveille signée Adamante, qui s'amusait de voir ses deux amies se faire autant l'amour. Pourtant, Nümba désirait énormément que la magicienne se joigne réellement au jeu, désireuse de lui faire aussi l'amour. C'était qu'elle était une amante fougueuse et particulièrement joueuse ! Un vrai régal, dont la druidesse manquait cruellement. Mais faire l'amour à Elena était cependant une grande alternative, qui mêlait honneur, privilège et plaisir inouïe. La jeune reine danser de plus en plus follement sur son sexe durcit, sa mouille commençant à complètement enrobé celui-ci. "Hnnnnnn-Haaaaaaannn …" Gémissait fortement Nümba, qui présentait alors les premiers signes d'un puissant orgasme imminent. Les deux femmes allaient jouir à l'unisson, comme deux parfaites amantes !

Le plaisir affluait et la guérisseuse décida alors de déplacer ses mains dans le dos de sa reine, pour la soutenir et pour encore mieux prendre appui. Mais aussi pour la plaquer contre elle, ou tout du moins, faire en sorte que leur seins respectifs se chevauchant grandement. Leur tétons se pressèrent entre eux, rendant l'instant encore plus sensationnel. Mais le final arriva à grand pas, Nümba sentait qu'elle allait jouir de tout son être, et lâcher la pression. Une salve de foutre brûlant gisait en elle, prête à déferler dans l'intimité encore vierge d'Elena. Seulement, cela aurait pu se passer ainsi si on ne comptait pas Adamante et son esprit taquin. Au bord de l'orgasme, la druidesse sentait enfin son moment arriver alors que la reine se mit à gémir fortement. Elena était en train de vivre son orgasme, pleinement, et c'était sans doute le spectacle le plus merveilleux à voir ! Mais à ce moment-là, la magie d'Adamante fit encore effet et empêcha la guérisseuse de jouir. Tout simplement.

"HNNNNNNGGGGG !!!" Soupira-t-elle, sentant une violente douleur au niveau de son bas-ventre. Impossible de jouir, et d'avoir un orgasme pourtant mérité. C'était presque cruel et, sur le moment, Nümba ne comprit pas pourquoi Adamante avait fait une telle chose. Ce n'était pas comme si Elena n'avait pas encore prit son pieds ! Elle avait jouit, et elle venait d'avoir un grand orgasme ! Sans compter tout ce qui avait précédé. Effet voulu ou non, une douleur tranchante ébranla la druidesse qui dès lors, enfonça ses ongles dans le dos de son amante et la plaqua complètement contre elle, sa tête se nichant d'elle-même contre son épaule. C''était affreusement douloureux et … Nullement jouissif. Mais s'il fallait souffrir pour la reine … Il n'y avait pas de regrets. Elena avait jouit de toute ses forces, son orgasme ayant été fabuleux ! C'était le plus important et le plus beau, il suffisait de voir le sourire béat et satisfait qui ornait son doux visage. Ses muscles se détendirent, sa respiration reprenait petit à petit. Mais Nümba serra des dents pendant encore quelques temps ; la douleur était très forte, à un tel point qu'elle avait fermé les yeux, ceux-ci commençant à émettre des larmes.

"Haaa …" Couinait-elle, non pas de plaisir, mais bel et bien de souffrance. Bien sur la sensation d'avoir son sexe niché dans celui de la reine était fantastique, mais la douleur avait complètement explosé dans Nümba, dont l'orgasme et le plaisir passa finalement, sans qu'elle n'ai pu obtenir quoique ce soit.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 06 septembre 2015, 09:32:03
La magie rose était un art magique qu’Adamante maîtrisait bien, ce qui impliquait quelques cours et quelques fondamentaux sur la sexualité, ou, plus précisément, sur le désir sexuel. La magie était ainsi autant une discipline théorique que pratique, et commençait toujours par un apprentissage théorique, ce qui valait aussi pour la magie rose. Adamante jouait avec le feu en empêchant Nümba de jouir. C’était méchant, oui, mais elle voulait avant tout faire plaisir à Elena… Quitte à devoir se sacrifier. Nümba souffrit donc, sans qu’Elena ne s’en rende compte, tant cette dernière était heureuse, jouissant longuement. Et c’était bien là le but recherché. Adamante n’était pas une mauvaise personne, contrairement à certains clichés qu’on pouvait entendre sur les magiciennes. Elle savait très bien ce qu’elle faisait, et, si elle n’avait pas eu le temps de l’expliquer à Nümba, la druidesse comprendrait vite les raisons de ce sacrifice. Elena jouissait, encore et encore, répandant sur la grosse verge de Nümba et sur le fauteuil sa mouille, et, peu à peu, ses cris vinrent à diminuer, alors que le plaisir avait atteint son paroxysme, et redescendait progressivement.

« Haaa… Nü… Nümba… »

La respiration d’Elena redevenait normale… Et Adamante rompit alors le charme, tout en envoyant un message télépathique dans l’esprit de la druidesse.

*[MT] Tu comprends ce que je voulais faire, Nümba ? Je voulais qu’elle sente le sperme remonter en elle, qu’Elena ressente vraiment ce que c’est, que de se faire remplir. Alors, navrée de t’avoir fait souffrir, ma chérie… Mais c’est pour la bonne cause. Et puis, tu pourras te venger sur moi… [/MT]*

Le message ne dura que quelques secondes, et, ensuite, Adamante sortit de la tête de Nümba… Puis la laissa jouir contre Elena. La Reine hoqueta alors, en sentant quelque chose filer dans son corps. Chaque giclée de foutre de Nümba rebondissait contre ses parois, et elle crispa ses doigts contre les épaules fermes de la femme, se mordillant les lèvres en couinant faiblement. Oh, si c’était bon ! Elle se sentait… Elle se sentait remplie, et, si Nümba avait des larmes de souffrance, Elena, elle, yeux clos, eut des larmes de plaisir. Nümba, du fait de sa frustration inattendue, survenant au moment le plus douloureux, jouit très généreusement, se crispant contre le corps d’Elena. Leurs tétons s’étaient heurtés, leurs seins s’étaient caressés, la chair avait claqué… Elles étaient épuisées, en sueur, et Elena nicha sa tête contre le torse de Nümba.

Adamante les observait silencieusement, avec un sourire sur le coin des lèvres. Les mains de Nümba étaient dans le dos d’Elena, et la Reine, en ce moment, était terriblement heureuse, à tel point que le membre de Nümba était toujours en elle.

« Ah, Nümba, c’est… Hum… »

Elena se mordilla les lèvres, soupirant à nouveau, et embrassa la belle femme noire dans le creux du cou.

« Oh, c’est si bon… Je… Je me sens complète, Nümba… Me… Merci, ma belle, merci de m’avoir fait découvrir un tel plaisir… »

Et, dans la bouche d’Elena, seule une joie sans faille s’exprimait.

Autant dire qu’Adamante était aux anges.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 20 septembre 2015, 15:48:38
La druidesse n’avait eu aucun moyen de s’y attendre. Une chose était sûre ; elle avait pris longtemps plaisir à faire l’amour à Elena, mais le final avait été raté, pour elle. Car pour la monarque, cela semblait être tout le contraire. Elle jouissait, encore et encore, rependant sa mouille sur les généreuses cuisses de la guérisseuse et sur le fauteuil. C’était si beau à voir … Si beau. La petite Elena, sa petite Elena avait joui, et pour la première fois, avait ressenti ce que c’était de se faire pénétrer. En vérité, Nümba était devenue sa première fois, au sens propre du terme. Nümba avait pris sa petite fleur, dans la douceur. Après la douleur qu’avait ressenti la Reine, celle-ci avait pris plaisir, beaucoup même ! Elle s’était dandinée sur la verge brûlante et massive de la guérisseuse, qui avait elle aussi prit son pied. Les deux femmes avaient passé un très bon moment, mais Nümba n’avait pas pu correctement terminer tout cela … Un mal pour un bien, peut-être.

Adamante finit par lui apporter des explications, par télépathie. Elle lui expliqua alors pourquoi avait-elle fait ça, et Nümba ne put que comprendre, finalement. Oui, la Reine devait sentir ce que ça faisait de sentir le sperme fuser en elle. C’était une sensation singulière, celle de se sentir remplie, pleine. Et il était vrai que vu son inexpérience, elle n’aurait pas pu le sentir si elle était en train de jouir en même temps. Adamante avait déployé maint effort pour offrir à Elena ce moment, quitte à user de sa magie pour changer le sexe que Nümba avait entre les jambes. D’ailleurs, si elle pouvait le conserver encore un moment, car ce n’était pas encore fini, ça serai parfait … C’était au bon vouloir d’Adamante. Dans tous les cas, après que son sortilège prit fin, Nümba jouit à son tour. Ses bras serrèrent Elena contre elle, comme si elle cherchait à la câliner en même temps. Ses doigts s’agrippèrent à sa peau, tout comme Elena serra les épaules de la druidesse.

La verge de celle-ci cracha alors plusieurs salves de foutre, qui firent couiner la guérisseuse qui malgré tout, ne ressentait pas autant de plaisir que prévu, la douleur étant encore un peu présente. Mais le plus important, était d’avoir offert tout ceci à Elena. « Haa … Haaaa … » Couina-t-elle doucement, la voix un peu éprouvée. Des petites larmes coulèrent sur ses joues, alors qu’elle venait de jouir contre sa Reine, la remplissant complètement au passage. Blottie l’une contre l’autre, leurs seins se heurtèrent, et leurs tétons se lovèrent ensemble, procurant une petite sensation électrisante au passage. Nümba jouit généreusement en elle, du fait de sa frustration précédente. Elle ne calcula même pas, se vidant complètement dès lors. Un final qui aurait pu être bien plus magistral, mais qui l’aurait peut-être été moins pour Elena.

Toutefois, après la douleur venait la douceur. Une très grande douceur, qui fit sourire agréablement Nümba. En effet, Elena finit par nicher sa tête au creux de son cou, se reposant alors de ce moment si éprouvant. La guérisseuse serrait son amie contre elle, ayant ses bras derrière son dos. Elle la câlinait fortement, avec amour et attention. On ne pouvait pas s’imaginer l’amour et l’affection qu’elle portait envers sa Reine … C’était tout simplement inimaginable. Nümba aimait énormément Elena, un peu comme si elle était sa protégée, son enfant … Même si elle se refusait strictement à penser cela, ne voulant pas manquer de respect aux défunts parents de la Reine. Finalement, Elena l’embrassa au cou, et la remercia profondément. Rien que cela remplaçait largement le plaisir perdu de la druidesse. Un sourire heureux orna leurs lèvres. Nûmba se sentait si sereine, si heureuse. Son sexe était encore niché dans son intimité, mais cela ne l’empêchait pas de penser de manière lucide.

Elle fut prise d’une envie irrésistible de câliner Elena, et c’est ce qu’elle fit. Elle prit même l’initiative de l’embrasser très tendrement dans sa chevelure, lui transmettant alors toute l’affection qu’elle lui portait. Nümba libéra même une de ses mains pour venir la caresser à cet endroit. « Je serai toujours là pour vous faire plaisir … Merci à vous, ma Reine, ma noble Reine, de m’avoir accordé un tel honneur … »   Répondit-elle, en l’embrassant à nouveau dans sa belle chevelure, tout en la câlinant encore plus.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 24 septembre 2015, 10:12:06
Ensemble, les deux formaient une très belle image... Nümba enlaçait le corps d’Elena, et toute sa souffrance, toute sa frustration à l’idée de s’être refusée son orgasme, tout cela était en train de fondre lentement, devant des vagues de tendresse et de douceur entre les deux êtres. Nümba était l’une des deux grandes amies d’enfance d’Elena, une druidesse que la Reine appréciait beaucoup, et la voir ainsi, nichée contre son cou, valait tous les trésors du monde. Adamante souriait, ravie, et Elena, elle, se reposait. Elle venait de faire l’amour, de perdre définitivement sa virginité. Son hymen s’était rompu, et Adamante se rapprocha des deux femmes, et caressa la nuque de la femme, avant d’embrasser à son tour la tête d’Elena.

« Mes félicitations... Vous formez un très joli couple érotique, toutes les deux. »

Elle esquissa un sourire, tandis qu’Elena rougissait poliment, avant de se redresser. Elle posa ses mains sur les épaules de la druidesse pour se relever, mais ne fit aucun effort pour retirer le sexe de la femme de son bassin. Elena aimait le sentir en elle, et elle se mordilla les lèvres, les joues rouges. Avait-elle honte de ce qu’elle avait fait ? La réponse était assez rapide à deviner... Elle n’avait aucune raison de se sentir gênée. Elle venait de faire l’amour avec son amie, et elle était surtout... Soulagée.

Un sourire ravi se trouvait sur son visage, et ses yeux pétillaient de bonheur. Elle se mordilla les lèvres, ressentant, pour l’une des (trop) rares fois de sa vie, un véritable bonheur, une joie simple, manifeste, pure, qui ne s’encombrait d’aucune honte. Elle souriait presque comme une idiote, et remua un peu ses hanches, de droite à gauche.

« Je... Je ne me doutais pas que... Que ce serait si agréable... »

Adamante sourit à son tour, et caressa les cheveux d’Elena, puis l’embrassa sur la tempe.

« Évidemment que ça l’est... C’est comme ça qu’on fait des bébés, et la Nature fait bien les choses. »

Elena sourit encore, et hocha la tête.

« Effectivement... »

Sa main caressait distraitement son ventre, ce qui fit sourire la magicienne... Il y avait beaucoup de sourires en ce moment, et la magicienne alla pincer un peu son estomac.

« Le sperme d’une Futanari est généralement infécond...
 -  Oh, je... Euh... Oui, bien sûr, je... Je n’espérais pas tomber enceinte !! »

Et hop ! La délicate remarque d’Adamante avait amené la rougeur à revenir sur les belles joues craquantes d’Elena, faisant donc sourire Adamante de toutes ses dents.

« Je vous conseille de vous reposer, Majesté... La route est encore longue vers Zerrikania. »

La Reine hocha la tête, ses pensées venant se rembrunir d’un seul coup. Toutefois, ce voile ne dura que quelques secondes, car la jeune femme finit par relever la tête, et se mordilla les lèvres, avant de demander, d’une toute petite voix :

« Est-ce qu’on pourra recommencer... Plus tard ? »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 10 octobre 2015, 13:40:46
La récompense ultime avait été, en fin de compte, non pas un orgasme, mais quelque chose d’encore plus beau et agréable. Le bonheur d’Elena, tout simplement. Il était difficile de décrire à quel point Nümba se sentait heureuse, si heureuse de voir sa petite reine dans un tel état. Le câlin qu’elles partagèrent les rapprochèrent encore plus. La druidesse serrait fort son amie contre elle, sentant sa douce peau glisser sur la sienne. Leur chaleur mutuelle fit de cette étreinte quelque chose d’incroyablement agréable et rassurant. Elle ne put s’empêcher de venir déposer un baiser très affectif sur la chevelure de la reine, ne pouvant contenir son amour pour elle. L’instant finit cependant par se rompre, comme il devait le faire de toutes les manières. Adamante s’approcha du petit couple et affirma même que l’images qu’elles renvoyaient était jolie. Ce qui eut pour effet de faire rougir les joues d’Elena et de Nümba aussi.

La reine se redressa, s’appuyant doucement sur les épaules de la guérisseuse. Son sourire valait tous les trésors du monde, et il forçait les autres à sourire à leur tour. Nümba ne pouvait être plus heureuse qu’à cet instant. Son amie, sa reine, celle qui représentait tout à ses yeux, avait passé un moment inoubliable et important dans sa vie. Elle avait enfin connu ça au sens propre. Elle avait perdu sa virginité, et était maintenant devenue une adulte, en quelques sortes. La druidesse ne dit rien pendant l’échange qui eut lieu entre Adamante et Elena, se contentant de sourire et de masser lentement les hanches de sa majesté. Toutefois, le commentaire sur le fait qu’elle ne voulait pas tomber enceinte était assez amusant. Si c’était le contraire, c’est-à-dire si la semence d’une hermaphrodite était féconde … Elena serait tombée enceinte de Nümba.

L’image ne faisait pas plaisir à la druidesse. Si elle avait fini par se rationnaliser et accepter de lui faire l’amour, ou plutôt de recevoir ses grâces et faveurs, l’idée de la mettre enceinte était inacceptable. Seul une personne digne, noble et pleins d’autres qualités serait un jour apte à donner à la reine un héritier. La tâche n’en reviendrait nullement à une simple druidesse qui n’était même pas noble, ni digne. Les choses étaient finalement bien faits. Heureusement qu’elle était inféconde en étant une hermaphrodite. Adamante finit par dire qu’elle avait besoin de repos à présent, ce dont Nümba était bien entendu d’accord. Cependant, la petite demande de la reine était presque touchante à entendre. Cette fois-ci ce fut la druidesse qui lui répondit. « Quand ça sera le bon moment, ma Reine. Mais tant que vous accepterez de nous accorder ce privilège, on fera tout pour vous faire découvrir cela … Donc oui, on recommencera sans doute plus tard. » Répondit-elle de sa douce et chaleureuse voix. Elle se pencha et partit donner un dernier baiser sur la joue de son amie, puis l’aider à se relever complètement.

Quelques instants après, alors que les deux femmes furent enfin debout, Nümba sentit comme un engourdissement au niveau de son sexe, et constata alors que celui-ci se rétracta, puis disparu complètement en elle, laissant alors son vrai sexe reprendre le dessus. (Je me sens mieux femme que homme, maintenant que j’ai essayé …)  Pensa-t-elle sur le coup, comme rassurée de voir sa féminité à nouveau. Elle attendit qu’Elena prenne congés d’elle et Adamante, pour se retourne vers celle-ci et lui parler à voix basse. *N’oublies pas, tu me dois quelque chose … Un orgasme.* Lui murmura-t-elle, en lui pinçant furtivement une fesse. Il était à présent temps de se reposer, surtout pour la reine qui devait être forte bien éprouvée après un tel effort.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 14 octobre 2015, 10:21:06
Contrairement à ce qu’on disait, Nexus ne se résumait pas qu’à la capitale. Le cœur du royaume se trouvait là, dans cette ville qui avait jadis été un royaume. L’Histoire de Nexus, plus généralement, était faite en deux grandes étapes : l’Unification, et l’Expansion. L’Unification désignait cette période où Nexus était un royaume féodal classique, avec différentes villes s’organisant autour du fief royal, le Palais d’Ivoire. Peu à peu, les faubourgs de ces villes s’étaient développés, bénéficiant du fantastique essor économique et culturel de Nexus, jusqu’à finir par tous se toucher. D’un royaume comprenant des villes et des villages, Nexus n’était plus devenue qu’une seule ville : Nexus. C’était Boyd Ivory qui avait rendu la célèbre ordonnance de rattachement administratif, plus familièrement appelée « ordonnance de la cité-État », ou encore « ordonnance Nexus ». Une ordonnance complexe qui faisait suite à la constitution d’une importante intercommunalité, et qui regroupait différents services municipaux au Palais d’Ivoire. C’était une épaisse ordonnance, faisant ainsi plus d’une centaine de pages, car elle partageait tous les différents services publics. Boyd Ivory, de fait, était surtout connu dans les livres d’Histoire pour son rôle de grand administrateur, en ayant réformé l’administration nexusienne, et, pendant des siècles, Nexus avait fonctionné sous le régime légal émanant de l’ordonnance, avant qu’elle ne finisse par être réformée.

Suite à l’Unification, Nexus avait ensuite commencé son expansion, sous deux aspects : maritime, et continental. Du point de vue maritime, Nexus avait lancé ses flottes, et avait annexé les archipels et les îles dans l’océan, formant ainsi une sorte de zone économique exclusive maritime, constituée de colonies maritimes et de forts côtiers ou insulaires.  Et, d’un point de vue continental, Nexus avait étendu ses frontières sur des centaines de lieues à la ronde, ce qu’on voyait notamment par la formation des superforts, de la frontière nexusienne.

C’est justement le long de cette frontière que le convoi arriva. Le passage était obligatoire avant de sortir définitivement de Nexus. Après sa séance épuisante, mais extrêmement agréable, avec Nümba, Elena était assise sur son fauteuil, tandis qu’Adamante, elle, était sortie du chariot, après un sourire de connivence avec Nümba. Il s’écoula de nombreuses minutes avant qu’Adamante ne finisse par revenir.

« Venez voir, Majesté, nous approchons d’Altenberg ! »

Elena se redressa rapidement, et se dressa hors du chariot, en glissant sa tête par la fenêtre, et sourit en le voyant.

Altenberg (http://nsa34.casimages.com/img/2013/12/23/131223105301792678.jpg).

L’immense superfort était dressé le long de la mer, à flanc de falaise, et était un château immense, un véritable château-ville, abritant, dans son ventre, de multiples maisons, immeubles, édifices religieux, et quantité de murs. Altenberg se découpait en plusieurs parties. Sa forme globale était celle d’une forme de croix religieuse, avec trois branches d’entrée, et une quatrième branche menant au Sacré-Cœur, le nom du donjon, un donjon si grand qu’il faisait office de phare. Altenberg, la Citadelle Invincible, était l’un des superforts les plus connus. Stockant des milliers d’hommes, la forteresse se composait de deux forts, qui avaient suivi un sort similaire à celui de Nexus. Le fort historique, qu’on appelait Fort-Altenberg, était au centre d’Altenberg, et, avec la politique d’expansion de Nexus, le châtelain de Nexus avait créé un fort maritime à proximité, avec un petit port d’amarrage en contrebas. Le Sacré-Cœur était à mi-chemin entre la terre et la mer, ses fondations se perdant dans les profondeurs de la falaise, mais aussi dans la mer. Le port d’Altenberg était ainsi dans ce fort.

Altenberg était une fierté nexusienne, un trésor architectural. Le pouvoir était partagé entre la famille ancestrale, le duc d’Altenberg, qui vivait au sein de Fort-Altenberg, et l’ordre religieux qui se chargeait de défendre la région, l’Ordre des Faucons Lumineux.

Le convoi s’approchait donc, tandis qu’Elena, médusée, observait ce singulier spectacle.

Altenberg serait leur première halte pour ce soir, avant de repartir ensuite sur Zerrikania. Luria, la capitaine responsable de la sécurité de ce convoi, en profiterait pour se renseigner sur la sécurité des régions proches. Il incombait aux Paladins et aux chevaliers d’Altenberg de sécuriser la région extérieure, mais, régulièrement, il y avait à déplorer des attaques de bandits ou d’Orcs.

« Ce fort est aussi impressionnant que dans mes souvenirs... dut bien avouer Elena.
 -  Oui... Tant que la Citadelle tiendra, Nexus vivra toujours. »

Altenberg avait essuyé de multiples assauts ashnardiens, mais, toujours, la citadelle avait réussi à tenir. Altenberg était l’un des plus impressionnants superforts de Nexus, et on comprenait volontiers pourquoi en voyant s ataille massive.

Des traînées de poussière ne tardèrent pas à attirer l’attention des chariots. Plusieurs des cavaliers entourant les chariots venaient de rejoindre des cavaliers sortant d’Altenberg, et qui leur firent signe de les suivre.

Tout Altenberg était au courant de l’arrivée de la Reine, et, contrairement à Nexus, Altenberg était en province, et les gens y respectaient beaucoup plus Elena. Cette dernière ne fut donc pas surprise, en entrant dans la ville, de voir des banderoles, et un champ de confettis, ainsi que des applaudissements et des vivats.

*Dire que je devais faire un voyage discret...*

Les joues toutes rouges, Elena souriait jusqu’aux oreilles en saluant les gens.

« BIENVENUE À ALTENBERG, MAJESTÉ ! » hurlait-on.



En bonus : le thème musical d’Altenberg (https://www.youtube.com/watch?v=fjmhZL57PUM) !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le mercredi 04 novembre 2015, 16:03:31
La première halte pour la nuit allait bientôt arriver. En effet, après sa séance intense et éprouvante avec la Reine, cette dernière et Nümba se reposèrent, sans se rendre compte du temps qui défila. La druidesse se rhabilla, enfilant alors une robe toute neuve et suffisamment chaude pour ne pas avoir des frissons. Cependant, peut-être par simple oubli, pour autre chose, elle avait conservé sa tenue spéciale constituée de chaine en or, qui se trouva alors toujours à même sa peau, sous sa robe et ses sous-vêtements. Un sourire heureux avait gagné ses lèvres, qui ne la quitta guère. Elle était si heureuse, pour tant de raisons. Cela avait suffi à lui faire oublier le danger qui guettait Elena, et elle-même, en mettant les pieds à Zerrikania. Le fait d’avoir fait l’amour, en bonne et due forme, à la Reine avait rendu heureuse Nümba car non seulement elle avait eu l’honneur d’être sa première fois, mais aussi car elle avait réussi à donner le sourire, et un orgasme conséquent, à la jeune monarque qui pour une fois dans sa vie, semblait avoir réellement été aux anges. Il ne faisait aucun doute que désormais, le sexe allait petit à petit prendre une place entre Elena et Nümba, bien qu’au fond, celle-ci avait encore un peu de mal à accepter cela, ses sentiments maternels et protecteur faisant encore barrage.

Le temps s’égraina, et Adamante refit apparition dans le chariot, pour annoncer à sa majesté que le convoi approchait Altenberg. De là où elles étaient, elles pouvaient voir l’immensité de du super-fort s’érigeant jusqu’aux nuages. Une vision à couper le souffle, dans par sa puissance que par ce que ce fort représentait militairement, et historiquement. Sans voix, Nümba contempla ce fort aux côtés d’Elena, n’osant rien dire. À de maintes reprises la druidesse avait entendu parler d’Altenberg, et des nombreux assauts dont elle avait été victime au cours de l’Histoire. Mais ce que cette dernière a retenue, contre vents et marrées, et que le fort a toujours tenu debout et n’a jamais failli à sa tâche première ; protéger Nexus, et repousser les envahisseurs. Altenberg était un mythe vivant, en résumé.

Ainsi, l’entrée au fort fut bien plus festive que prévue. En effet, son peuple semblait en vouloir moins à la Reine, et semblait aussi avoir un bien meilleur sens du respect et de l’accueil qu’à Nexus. Les civils acclamaient Elena, balançant des confettis sur toute la route, pour recevoir en merveille la jeune monarque. La guérisseuse observa cette dernière, et ne put qu’être heureuse à la voir si souriante et vive dans ses nombreux saluts. Qu’elle allait être une bonne Reine … Si ce n’était qu’elle l’était déjà. Elena avait l’étoffe d’une grande souveraine, et pas seulement car le sang du Lion coulait dans ses veines. Car elle était Elena, avant d’être une Ivory, aux yeux de Nümba. « Votre peuple vous attend, majesté. Voyez comment ils vous aiment et vous adulent … » Dit-elle, alors qu’elle était dans son dos, posant doucement ses mains sur ses épaules. Elle savait que parfois Elena se faisant un sang d’encre sur sa condition de Reine, et à chaque fois, la druidesse se refusait à la laisser en l’état. À chaque fois, elle avait tout fait pour corriger cela, et convaincre la jeune femme qu’elle était, et sera plus tard, une bonne Reine et que rien ni personne ne pourra changer cela.

Altenberg était magnifique, mais surtout assez sécurisée pour permettre à la Reine de faire une halte. Le jour prochain, le convoi allait sérieusement mettre le cap vers Zerrikania … Et bien malheureusement, cette pensée réussie à ôter, pendant l’espace de quelques secondes, le sourire aux lèvres de Nümba qui était redevenue anxieuse et inquiète … Pour finalement se secouer la tête et penser à autre chose, ne souhaitant gâcher ce moment pour rien au monde. Ainsi donc, le convoi pénétrait dans le super-fort qu’était Altenberg, et se reposerait en ses murs pour cette nuit, le temps de se restaurer, pour mieux repartir à la conquête de la terrible Zerrikania …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 08 novembre 2015, 16:27:18
« Zerrikania n’est pas un endroit pour une Reine, Votre Majesté... »

Le ton réprobateur de l’homme ne faisait aucun doute sur ce qu’il pensait de cette situation. Le Baron d’Altenberg, Wilfried d’Altenberg (http://orig12.deviantart.net/3941/f/2015/034/6/a/kabam_by_grafit_art-d8giztj.jpg), partageait le pouvoir avec l’ordre de paladins installés à Altenberg, et avait accueilli la Reine et sa suite dans son château, au milieu de la ville, sous une foule en liesse. Bien loin de la morosité de la capitale, la campagne vouait encore une profonde vénération envers Elena Ivory, voyant toujours en elle la survivante, l’héroïne qui avait survécu à la Mort, la femme marquée par le destin, et qui était la seule garante de l’intégrité structurelle de la cité-État. Sans elle, plus de Couronne, plus de tête pour diriger le royaume, et la promesse imminente d’une guerre civile, et de l’anarchie.

Tandis que les chariots s’avançaient, la foule se reformait derrière eux, les enfants hurlaient, les gens sifflaient, applaudissant. Nümba avait été autant émue qu’Elena par ce spectacle. Au sein de la capitale, il y avait encore beaucoup de personnes qui appréciaient la Reine, mais de plus en plus d’oppositions, même si ces dernières se faisaient souvent dans l’ombre. Elena aurait dû s’habituer à ces mouvements de foule, mais les voir lui faisait en réalité toujours autant plaisir, réchauffant son petit cœur meurtri.

Wilfried d’Altenberg avait été prévu de l’arrivée de la Reine, et, quand il avait vu cette dernière, il avait rapidement ordonné à son maître-fauconnier d’envoyer un oiseau vers le Palais d’Ivoire, afin de prévenir la Couronne que Sa Majesté était bien arrivée. On lui avait dit qu’Elena Ivory entreprenait un grand voyage, mais il n’en savait guère plus... Et Elena venait de lâcher le pot-aux-roses.

« Zerrikania est pourtant notre destination, Baron... Rassurez-vous, Messires de Meizière et Langley m’ont déjà longuement expliqué tous les dangers liés au déroulement de ce voyage. Je ne l’entreprends pas pour mon plaisir personnel, mais bien parce qu’il est important pour Nexus.
 -  Pardonnez-moi, Majesté, mais j’ai du mal à voir en quoi cette jungle lointaine et dangereuse peut bien être liée, d’une quelconque manière que ce soit, à notre royaume...
 -  Je suppose que vous avez dû entendre parler d’Oswald Mandus ? De son abattoir, et des conséquences sinistres qui en ont résulté ? »

Elena était seule avec Wilfried, dans son bureau. Une grande fenêtre donnait sur un balcon circulaire, qui permettait de voir l’ensemble de la ville, ainsi que l’imposant bastion de l’Ordre d’Altenberg, dominant toute la ville.

« J’ai... J’ai eu vent de cette histoire, oui...
 -  Ce n’est pas une histoire, Baron. Oswald Mandus avait entrepris il y a des années une excursion à Zerrikania, et il y a rencontré un pouvoir ancien, une force maléfique... Une force qui a fait une résurgence dans son abattoir, par le biais d’une machine infernale... Votre magicienne a dû la sentir, je suppose. Une onde magique terrifiante qui a bien failli nous submerger. »

Un pli soucieux vint barrer le front du Baron.

« Oui, j’en ai entendu parler...
 -  Cette force, quelle qu’elle soit, est originaire de Zerrikania, et je tiens à m’y rendre... »

Elena garda pour elle le fait qu’elle pensait que cette force était aussi celle qui, quelques jours après sa naissance, avait décimé ses parents. Elle garda aussi pour elle le fait que cette force correspondait vraisemblablement à celle des Grands Anciens, et qu’il existait, sur Terra, un individu, ou, plutôt, une chose, qui était liée à ces derniers...

Le Roi Cramoisi.



Pendant que la Reine discutait avec le Baron, la magicienne du Baron, une sensuelle et magnifique femme répondant au nom de Mélissa du Haut-Edwëll (http://orig08.deviantart.net/e59d/f/2013/257/1/b/the_last_wish___yennefer_by_yamao-d6ma8yh.jpg), drapée dans une longue et élégante robe en fourrure, faisait une visite guidée à Nümba des serres botaniques du palais.

« Mes origines partiellement elfiques font que j’ai toujours accordé une grande importance aux techniques résultant de l’exploitation de la flore... Magie verte, science médicinale à base de plantes... Mon manteau, par exemple, est conçu à partir de la fourrure d’un redoutable ours. Un immense grizzly que j’ai tué, car il s’en prenait à des villageois du Haut-Edwëll. Les villageois ont fait une robe à partir de la peau de ce grizzly, et, même si on ne s’en pas forcément comtpe, non seulement elle est seyante et tient chaud... Mais le grizzly en question disposait de certaines propriétés magiques qui, en fonction des bons enchantements, se sont avérés plutôt utile. »

Le Haut-Edwëll était une province nexusienne abritant une cité elfique, et qui était partagée entre elfes et humains. C’était une région provinciale et montagneuse, assez sauvage, par opposition au Bas-Edwëll, qui abritait de multiples fleuves, et des villes plus importantes, notamment Edwëll, la cité elfique. Cette région se situait au Nord de Nexus, soit à l’opposé d’Altenberg, et, pour avoir atterri ici, Mélissa était clairement une puissante magicienne. Elle était la conseillère magique du Baron d’Altenberg, car il était fréquent, et de bon aloi, d’avoir, pour les individus puissants, un conseiller doté de pouvoirs magiques.

Quand le groupe était arrivé, et  que le Baron avait sollicité une audience privée avec la Reine, Mélissa en avait profité pour se rapprocher de Nümba, ses capacités druidiques l’intéressant beaucoup.

Les deux femmes marchaient donc le long des serres, abritant des espèces de plantes et d’herbes venant des quatre coins du monde. Les serres botaniques étaient importantes, car les plantes médicinales étaient très utilisées en cas de siège. Il y avait donc quantité de jardiniers, d’herboristes, et de médecins, et, de fait, les infirmeries seigneuriales jouxtaient les serres.

« Zerrikania est un endroit dangereux, vous savez... On y parle beaucoup de sa faune, mais sa flore aussi est redoutable... Vous sentez-vous prête à protéger Notre Majesté, Nümba ? J’ai foi en Adamante, mais, dans cette jungle, c’est surtout vous qui devrait agir... »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 14 novembre 2015, 18:19:02
La venue à Altenberg signifiait beaucoup de choses. C’était la dernière étape avant Zerrikania ; c’était donc synonyme du calme avant la tempête. Nümba tentait de le cacher, mais elle était autant inquiète pour Elena … Que pour elle-même, au fond. Si elle s’était toujours montrée rassurante et confiante, elle ne pouvait nier le fait que mettre les pieds, en tant que druidesse, dans cette foret ensorcelée, lui faisait peur. Qu’allait-il lui arriver ? Quelle allait être la réaction ? Allait-elle … Perdre la tête, succomber aux forces ténébreuses de Zerrikania ? Elle espérait bien que non. Heureusement disposait-elle d’un nombre conséquent de protections magiques pour atténuer les effets néfastes de la corruption. Mais, on ne pouvait jamais être à 100% protégé. Ces pensées la tracassèrent, et elle avait réellement peur. Le pire des scénarios, peut-être un peu tiré par les cheveux, était que cette corruption présente à Zerrikania la pousse à faire du tort à la personne qui lui était la plus chère … Elena.

Elle ne se le pardonnerai jamais. Chassant encore une fois cette mauvaise pensée, elle revint à elle-même. Nümba était en compagnie d’une ravissante femme, apparemment propriétaire des serres du palais d’Altenberg. Ces serres étaient immenses et abritaient énormément de spécimens de plantes et herbes différentes. Dont certaines que la druidesse n’avait encore jamais vu, malgré sa grande culture. L’émerveillement remplaça petit à petit son angoisse, et elle se laissa donc guider en compagnie de cette femme, répondant au nom de Mélissa du Haut-Edwëll. C’était la magicienne du Baron, et visiblement, elle avait une passion pour l’herborisme. La guérisseuse l’écoutait avec attention et calme, apprenant avec plaisir sa petite histoire personnelle. Cette charmante dame avait des origines semi-elfiques, ce qui justifiait son attirance pour la flore et la faune. Elle aussi touchait à la magie verte et à ses dérivés, comme la médecine par la nature.

Une si grande similitude fit bien-entendu plaisir à Nümba, dont son sourire poli et discret ne la quittait jamais. Mélissa s’était approchée de la guérisseuse quand celle-ci fut invitée à laisser la Reine seule avec le Baron. Pour ne pas laisser sans rien faire, la mage lui avait proposé de faire une petite visite de ces grande serres, et tout naturellement, ce fut avec plaisir que la druidesse accepta. Contempler l’œuvre la plus pure et parfaite de la Nature était toujours un vrai plaisir. Cependant, cela n’empêcha pas les deux magiciennes à faire la causette, et à parler pendant leur visite. Nümba était une femme qui aimait toujours découvrir, s’instruire et en apprendre sur les autres. Connaitre l’histoire et les origines de Mélissa était donc agréable. Mais, le sujet qui revient ensuite aurait presque pu effacer le petit sourire de la jeune femme, si celle-ci n’avait pas la maturité et la sagesse requise pour ne pas sombrer à nouveau.

Tournant sa tête vers sa guide, la guérisseuse chercha son regard puis lui répondit, aussi sincèrement que possible. « On … M’a déjà averti sur les risques que j’encourrai, en venant à Zerrikania. Ma nature de druide fait que je suis plus sensible aux énergies et magies présentes dans ces lieux mais, je ferai tout pour assurer la sécurité de notre Reine … Même si cela m’en coute cher. Je n’ai pas la prétention de dire que j’ai les capacités de terrasser cette corruption qui ronge Zerrikania, mais je sais que je parviendrai au moins à protéger la Reine contre son mal … Je ne suis pas une druidesse pour rien, après tout. » Dit-elle en terminant sur une touche d’humour. Mais elle savait qu’au fond, la peur était encore là. Mais elle s’efforçait de la maintenir au plus bas niveau, afin de ne pas obstruer ses agissements. La peur conduisait souvent à faire les mauvais choix, qui coutaient très chers à ceux qui comptaient réellement. Nümba ne voulait pas mettre la vie de sa Reine en danger, donc elle devait assumer tout ceci.

Cependant, elle sentit le besoin d’ajouter une précision plus ou moins importante. « Je ne serai pas seule, fort heureusement. » Dit-elle, en ponctuant par sourire se voulant rassurant. Elle voyait bien que cette noble s’inquiétait sur la sécurité de la Reine et elle avait entièrement raison. Nümba était une druidesse, et la corruption de Zerrikania avait de très fortes chances de s’attaquer à elle. Tout le travail allait consister à ne pas se laisser corrompre, et se faire envahir par les ténèbres de cette force malsaine.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le jeudi 19 novembre 2015, 20:26:18
« Je suppose que l’idée d’un voyage de Sa Majesté à Zerrikania a dû faire hurler pas mal de personnes à Nexus... »

La mystérieuse remarque de Mélissa tranchait avec la discussion qui se déroulait actuellement dans les jardins botaniques, même si elle n’appelait pas vraiment à des remarques complémentaires. Il était évident que ce voyage était dangereux. Zerrikania était l’un des endroits réputés les plus dangereux de Terra... Et ce non sans raison. Nümba avait raison d’être nerveuse, même s’il y avait en elle une force certaine, que Mélissa pouvait sentir. Cette druidesse était puissante, mais, face à Zerrikania, votre principal allié, ce n’était pas votre force. Il y avait définitivement quelque chose de malsain dans les profondeurs de cette forêt, une force sinistre qui avait corrompu Oswald Mandus, et qui était toujours là. Ce que Mandus avait fait à Nexus, sa porcherie, les massacres, les carnages... Tout cela n’était qu’un symptôme, les conséquences d’une infection qui tenait sa source à Zerrikania.

Les pas des deux femmes les rapprochèrent du laboratoire de Mélissa, près du centre médical. Elle écarta un rideau, et débarqua dans une grande pièce avec trois petites marches y menant, la pièce étant plus basse que les jardins. Il y avait une table au centre, plusieurs bibliothèques.

« Vous n’êtes pas seule, en effet... Et le lien qui vous unit à la Reine est votre principale force. Face au doute qui vous submergera, pensez au lien que vous ressentez avec elle... Car ce n’est pas une simple amitié que vous ressentez envers elle, n’est-ce pas ? »

Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Mélissa. La femme n’était pas spécialement dupe, et avait vite compris la nature exacte des sentiments de Nümba envers Elena. Elle ouvrit donc un tiroir, et en sortit un élégant collier elfique, qui soutenait un pendentif magique. Un cristal  bleu.

« Tenez. La Lumière d’Edwëll. Cet artefact vous protègera à Zerrikania. Il éclaire le chemin des amoureux... Et des amoureuses. »

C’était un joli cadeau, à n’en pas douter. Mélissa se retourna ensuite, allant chercher des outils botaniques.

« Je crois en votre mission... Si quelqu’un peut purifier Zerrikania du mal qui y rôde et qui s’y terre depuis des éons, ça ne peut être que Notre Majesté... Ne tentez pas d’être sa garde du corps ou son rempart, Nümba, car c’est là le rôle d’Adamante. Soyez ce dont elle a besoin pour que sa pureté permette de toucher même le cœur le plus corrompu de cette jungle... Son amie et sa confidente. Je pense que c’est un rôle qui vous sied, car votre âme est d’une pureté rare, je la ressens, et elle vibre en moi. »

Tant de compliments en si peu de temps, la belle magicienne n’était pas avare de jolis mots et de douces paroles.

Ses mains caressèrent les joues de Nümba, et elle lui sourit, avant d’aller doucement l’embrasser sur les lèvres.

« Vous me trouvez peut-être trop sentimentale... Mais magie et sentiments ont toujours été liés... Et il n’existe pas de sentiments plus fort que l’amour. Ne le laissez jamais se corrompre par la jalousie ou le doute, laissez-le aussi vif et étincelant qu’il est... Et vous pourrez déplacer des montagnes. »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 28 novembre 2015, 15:46:29
Les paroles de la jeune femme savaient toucher le cœur de Nümba, qui ne disait plus rien, et qui écoutait. Mélissa était, de toutes évidences, une femme mûre et aguerrie qui savait de quoi elle parlait. Elle croyait en cette expédition et au bien-fondé de l’opération en cours. Et elle avait vu juste en supposant que cette histoire a fait couler pas mal d’encre à Nexus, au sein de la cour du moins. Nümba elle, ne connaissait guère le doute. Elle pouvait se montrer inquiète, au sujet de la reine et d’elle-même, et même d’Adamante … Mais cela ne remettait en rien sa confiance et sa foi en Elena. Elle savait que partir à Zerrikania était une nécessité, et qu’il en allait du destin de Nexus. Mais, elle ne pouvait s’empêcher de se soucier de son amie, de sa sécurité et de son devenir suite à cela. Cela s’expliquait très simplement ; elle tenait à Elena.

Et ce que sous-entendu Mélissa la fit frémir. Ses joues rougirent suite à son insinuation, baissant timidement le regard sans rien répondre. Elle accepta avec plaisir et politesse le présent que lui donna la magicienne, la remerciant de toute part pour ceci. Il ne faisait aucun doute que la puissance des sentiments que portait Nümba envers Elena était immense. Très puissante et très vive. La Lumière d’Edwëll allait sans doute se montrer utile, car tout était sincère dans sa relation avec sa reine. Cependant, il y avait un détail sur lequel il ne fallait pas s’y méprendre. Si Mélissa avait affirmé que cet artefact éclairait le chemin des amoureux/amoureuses, Nümba ne pouvait pas affirmer qu’elle était … Amoureuse, mot pour mot, d’Elena. L’image la fit rougir car elle estimait grandement Elena, et que se voir en tant qu’amoureuse était intimidant. Mais au fond d’elle, ce n’était pas de l’amour en ce sens-là.

Nümba, si elle était effectivement amoureuse d’Elena, ne la voyait pas comme une amante. Son amour n’était pas ainsi ; il était maternel. C’était là la subtilité, qui faisait toute la différence. La druidesse aimait Elena, à la folie, comme … Son enfant. Le seul amour qu’elle lui portait était semblable à celui d’une mère envers son enfant. Elle la chérissait, la protégeait, adorait lui faire plaisir et être là quand elle avait besoin de réconfort, de conseil ou de toute autre chose. Ce n’était pas de l’amour physique ou sentimental, c’était de l’amour materne qu’éprouvait-elle envers la noble héritière des Ivory. Cela avait tendance à la torturer un peu, car elle avait bien trop de pudeur et de respect pour oser penser à agir comme mère de substitution. Mais ses sentiments étaient là, et jamais ils n’avaient cessé de croitre.

Bien entendu, comme fut-il possible pour elle de faire l’amour à Elena, compte-tenu de son sentiment maternel envers elle ? C’était là encore toute les questions qu’elle se posait. Mais ce dont elle était sûre, était qu’elle n’était pas amoureuse d’Elena comme on voulait l’entendre, ou comme Mélissa le pensait. C’était un amour, mais semblable à celui d’un parent. Cela ne l’empêcha pas de prendre le compliment et de rougir timidement, ne sachant quoi répondre à la déferlante de compliment. D’abord ses sentiments, puis la pureté de son âme. La druidesse, si elle le pouvait, se serait cacher tellement rougissait-elle et ne savait pas quoi dire face à cela. Pourquoi Mélissa se comportait aussi gentiment et douce envers elle ? Une bonne question, qui trouva partiellement réponse dans la caresse sur sa petite joue, suivit d’un baiser.

Attendant un peu, Nümba se laissa transporter par cette savoureuse, mais courte, étreinte que lui offrit Mélissa. Une aussi belle, et pure, femme était tout simplement irrésistible. Mais Nümba a toujours été assez timide et réservée sur ce genre de choses. Toute rouge, elle soupira puis leva son regard vers le siens, lui souriant du plus chaleureusement que possible. « J’aime sa Majesté plus que tout au monde, madame … Elle … Elle est … Elle est mon amie. Ma plus noble et sincère amie, avant d’être la Reine qui mérite respect et amour. Je l’aime, et rien, ni même Zerrikania, ne pourra ronger mes sentiments … » Dit-elle, sa voix étant assez contorsionnée par l’émotion. Recevoir autant de compliment, pour une personne très sensible comme Nümba, était le meilleur moyen de la submerger en émotions. Son amour pour Elena était si puissant, que le simple fait d’y penser arrivait à la rendre toute chose. Elle regarda à nouveau Mélissa, puis toujours en lui souriant, plaça doucement ses délicates mains sombres sur ses épaules, pour se hisser et venir lui rendre son baiser.

Fermant lentement les yeux, elle lui offrit un baiser aussi doux et attentionnée que son être. Ses lèvres cajolèrent les siennes pendant un petit moment. Un moment de pur bonheur et délice, loin de tout tracas et autre. Un moment parfait, délicieux, qui prit fin quand la druidesse écarta ses généreuses lèvres, puis sourit. « Merci beaucoup, Mélissa. » Lui dit-elle, en frottant lentement et doucement ses épaules.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 29 novembre 2015, 21:58:54
Les deux femmes s’embrassèrent donc. Mélissa souriait lentement. La Lumière d’Edwëll n’était pas qu’une simple lampe, ou un vulgaire artefact. Ce qu’il abritait était un cristal de mana pure, l’un des trésors de la famille de Mélissa. On disait que des nains l’avaient trouvé il y a des éons en déterrant dans les profondeurs d’une mine le cadavre fossilisé d’un Ange, datant du Grand Conflit, ou peut-être même de la Guerre contre les Grands Anciens. Ils avaient trouvé une larme près de cet Ange, une larme cristallisée et fossilisée. C’était un cristal rare, que les ancêtres de Mélissa avaient mis dans un artefact précieux, fait dans un cristal complexe, afin de concentrer et de raffiner ce pouvoir. Oui, ce que Mélissa avait donné à Nümba était un artefact de magie sacrée. La magie utilisée par les Paladins, et par les Anges. Mélissa ne donnait pas ce cristal sans raison à Nümba. Peu importe vos talents magiques, la magie sacrée n’était réservée qu’aux âmes pures, nobles, dévouées, et aimantes. Moins on avait de défauts, et plus on pouvait s’en servir. Ceci expliquait pourquoi la famille de Mélissa n’avait jamais vraiment réussi à utiliser la Lumière d’Edwëll, la conservant par snobisme, au lieu de la remettre à des ordres religieux qui auraient pu s’en servir. Ce n’était donc pas une vulgaire breloque que Mélissa confiait à Nümba, mais une arme, à même de percer l’obscurité et la malfaisance qui régnaient dans Zerrikania.

Ce tendre baiser se termina assez rapidement, et Mélissa lui sourit.

« Il est inutile de me remercier, je ne fais que mon devoir... »

Elle s’écarta un peu, délaissant le corps agréable et chaud de cette femme, pour reprendre :

« Les Altenberg ont toujours protégé les Ivory, et ce avant même que la cité-État ne soit formée. Ce sont les Altenberg qui ont fondé ce fort, l’un des premiers superforts, et qui lui ont donné ce nom. Il est de notre devoir de vous accompagner dans cette tâche... »

C’était, en soi, aussi simple que ça.

« Je pense que nous devrions retourner au donjon... Il va être l’heure de manger, et le baron a, lui aussi, un cadeau pour votre petit groupe... »

Mélissa choisit de maintenir le mystère volontairement, tout en invitant Nümba à la suivre, quitte à la tenir par la main si elle le souhaitait.



La salle à manger du donjon était une grande pièce, agréable et chaude.

« Zerrikania est un endroit dangereux, Majesté... De cela, nous sommes tous d’accord, et c’est pour ça que vous ne pouvez pas espérer y aller sans que je ne m’assure de votre protection ! »

En d’autres circonstances, Wilfried d’Altenberg aurait pu être son oncle. L’homme avait assisté à sa naissance, mais n’avait, hélas, pas pu être sur la croisière... Du moins, « hélas » à l’époque, car, avec le recul, sa mort aurait été problématique, dans la mesure où son fils était encore un peu trop jeune pour gouverner, et où Altenberg avait besoin d’un guerrier âgé et expérimenté à sa tête, notamment pour s’assurer de la séparation des pouvoirs entre la famille d’Altenberg et l’ordre religieux qui s’était installé dans la citadelle.

« Que voulez-vous dire, Messire ?
 -  Que nous avons préparé votre venue, et que votre groupe va devoir accepter un nouveau membre... »

Et ce n’était pas n’importe quel membre.

Ce dernier apparut depuis une porte latérale, et alla fléchir un genou devant la table à manger.

« C’est un immense honneur que de vous servir, Majesté. »

La Paladine avait de longs cheveux roses,  mais venait de l’un des plus puissants ordres de paladins de Nexus : Haven.

Il s’agissait du paladin Vesa (http://orig06.deviantart.net/4bf6/f/2014/349/b/6/yuchenghong_vesa__sword_salvager_adv_by_yuchenghong-d8a0q1v.jpg) !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 05 décembre 2015, 13:33:48
Il était aisé de dire que Mélissa devait être l’une des femmes les plus aptes à comprendre la situation de Nümba. Cette magicienne était douce et gentille, et du peu qu’avait pu voir la druidesse, cette femme était dévouée à sa cause. Elle souhaitait la réussite de cette opération, et se souciait grandement de la sécurité de la Reine. Au moins n’était-elle pas comme ces autres bedeaux peuplant Nexus, crachant sur sa majesté à longueur de journée. Vraisemblablement, il semblait qu’Altenberg tout entier ne partage pas le même avis sur la Reine. Ils étaient plus fidèles, plus loyaux et plus respectueux envers la dernière héritière des Ivory, famille qui relevé la nation toute entière ! Nexus n’aurait jamais pu être ce qu’elle était sans cette dynastie, dont le nom resterait à jamais gravé les pierres de ce pays. Ca, Nümba en était convaincue, et réalisait pleinement l’honneur et la chance qui lui était fait de pouvoir servir la dernière personne portant leur sang.

Elle le réalisait pleinement, et c’était l’une des raisons pour lesquelles elle respectait tant Elena. Ainsi, la druidesse ne pouvait qu’accepter ce présent, venant de Mélissa, dont elle était à présent convaincu que cela l’aiderait à protéger Elena à Zerrikania. La magicienne mit rapidement fin au baiser, délaissant alors la druidesse tout en lui souriant. Cette dernière sourit doucement à son tour, puis alla serrer doucement sa main avec la sienne, quand elle lui dit qu’il fallait à présent se rendre à la table du Baron. Main dans la main, les deux magiciennes se rendirent donc sur les lieux. Nümba était une femme ayant le cœur sur la main, et il n’était donc guère étonnant pour elle de tenir la main à quelqu’un. Homme ou femme, d’ailleurs. C’était un signe d’affection et de tendresse à ses yeux. Elle appréciait Mélissa, cela ne lui posait donc aucun problème de la tenir par la main.

Ainsi, les deux femmes firent apparition dans la grande salle, et prirent place à la table du Baron. Nümba partit s’asseoir aux cotés de sa Reine, lui souriant doucement alors. Elle assista donc au repas, et celui fit d’ailleurs le plus grand des biens de pouvoir soulager un peu sa panse. Avec toute les politesses et tenus de table qu’on lui avait inculquait à Nexus, Nümba partagea donc l’assise en compagnie de nobles personnes, comme le Baron d’Altenberg, Mélissa, Elena et d’autres. La discussion s’établissait surtout entre la monarque et le propriétaire des lieux, qui finit par déclarer qu’il avait pris les dispositions nécessaires pour assurer la protection de la Reine, à Zerrikania. Cela devait être le présent dont Mélissa avait parlé à Nümba un peu plus tôt. Une porte s’ouvrit à côté, et laissa entrer une femme, à la chevelure rose. Elle plia le genou, et s’inclina devant sa majesté, déclarant alors l’honneur qu’elle avait de la servir.

En vue de son armure et de ses attirails, il devait s’agir d’une paladin. Nümba inclina doucement la tête, comme pour la saluer, mais laissa surtout Elena réagir, vu que c’était surtout elle qui était concernée par cette femme. Une nouvelle tête venait de se joindre à l’équipage, et cela n’en pouvait qu’être mieux ! Une paladin de cet acabit ne pouvait qu’être un atout pour cette expédition.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 14 décembre 2015, 11:40:41
Haven (http://img110.xooimage.com/files/3/1/1/haven-4db043c.jpg) n’était pas une cité comme les autres. La cité abritait en effet le siège d’un ordre de Paladins, l’Ordre du Griffon, appelé aussi, par commodité avec sa capitale, « Ordre d’Haven ». Cet ordre avait été créé par la Couronne, par le Roi Sébastian Ivory en personne, après le refus des différents ordres militaires religieux de participer au conflit entre Nexus et Tekhos, il y a de cela des siècles, au motif que les deux nations en guerre étaient toutes deux des terres consacrées, où l’Ordre Immaculé y avait une influence. Une guerre vaine, selon l’Ordre, qui prônait alors une position de médiateur. Suite à ce refus, Sébastian avait consacré des fonds au développement d’un ordre, et avait choisi d’installer le siège de cet ordre dans une ville différente de Nexus. Haven avait été choisi. La ville était déjà, à l’époque, un important chef-lieu agricole, une cité entourée de terres, mais qui avait aussi des mines, des carrières, des forêts, produisant ainsi, outre de l’alimentation, du bois, du fer, de la pierre, des armes... Elle s’inscrivait dans le poumon économique de Nexus.

L’Ordre du Griffon avait bien grandi depuis, et, quand Elena avait entrepris son voyage, et que Sire Langley avait compris qu’il n’y aurait rien à faire pour l’en dissuader, l’ancien Paladin du Griffon avait prévenu son ordre, et l’Ordre lui avait dépêché un jeune Paladin, sur les prescriptions de Sire Langley. Il savait la Reine têtue, et, de fait, apprendre que l’homme avait conspué dans son dos pour lui mettre un Paladin l’agaçait un peu. Cependant, elle ne voyait pas, chez Vesa, la supériorité et l’arrogance qu’on prétendait trouver chez les Paladins. En réalité, la jeune femme semblait... Plutôt intimidée. Elle rougissait, visiblement peu habituée à l’idée de remplir l’attention de toute une foule.

« Lady Vesa est une Paladine qui vient d’achever sa formation, expliqua Wilfried. Ou, pour être plus exact, elle l’a presque achevé. Pour la terminer, il lui faut accomplir une mission, une quête, de son propre fait, sans le soutien de sa formatrice. »

Adamante comprit, et se rembrunit. Voilà tout ce que l’Ordre leur proposait ? Une bleusaille ? La Couronne aurait pu faire appel à Élizéa, une Paladine qui, par nature, était très proche d’Elena, mais Élizéa, hélas, était occupée ailleurs.

« Je... Je me suis portée volontaire pour cette périlleuse mission, Majesté. Mon unique rôle est de vous servir et de vous protéger. »

Vesa était toujours inclinée, et Elena, en prenant conscience que c’était à elle de parler, se racla la gorge, après avoir brièvement regardé l’assemblée.

« Hum... Comme toujours, le soutien du griffon va droit au cœur de la Couronne de Nexus, dont je ne suis que l’humble dépositaire. C’est donc avec joie que j’accepte votre aide, Paladin Vesa. »

Un sourire perla sur les lèvres du Paladin, et Elena reprit :

« Avec votre aide et la pureté de votre cœur, les ténèbres de Zerrikania ne pourront rien faire contre nous. »

Il n’en fallait pas plus pour émoustiller Vesa, et le regard de la Reine se tourna ensuite vers Nümba, l’invitant à la rejoindre, car elle avait laissé une chaise à côté d’elle. Vesa, de son côté, s’était relevée, et se déplaça un peu.

Elena, enfin, se retourna vers Nümba, et lui posa une question :

« Alors, comment trouves-tu Altenberg ? »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 07 janvier 2016, 18:45:14
La druidesse le pensait honnêtement ; le paladin Vesa pouvait être un grand atout si elle se joignait à leur périple. Nümba, bien que ne la connaissant pas, savait que les paladins venant de l’Ordre du Griffon étaient valeureux, compétents et dévoués à leur cause. Cette femme ne semblait pas y faire exception, et son enthousiasme à l’idée de servir la couronne ne pouvait que la toucher. Et la conforter dans l’idée noble qu’elle se faisait de ces paladins. Un fin sourire anima ses lèvres, alors qu’elle regarda Elena, pour voir comment réagissait-elle. Elle avait beau, parfois, dire le contraire, mais Elena rien qu’à cet instant montra qu’elle avait l’étincelle en elle. Cette particularité, cette chose qui faisait d’elle une Reine, à proprement parlé. Nümba ne pouvait qu’être heureuse et ravie de voir comment Elena, en quelques simples mots, avait conclu cette affaire.

L’aide du paladin Vesa ne serait pas un luxe, surtout à Zerrikania même. Rien qu’à y repenser, Nümba en avait failli perdre sourire, tellement cette destination l’inquiétait. Elle chassa vite fait bien fait ces idées, décidant de se concentrer sur l’instant présent uniquement. Elle finit par croiser le regard de sa souveraine, qui l’invita à prendre place à côté d’elle. Elle lui avait laissé une place libre rien que pour elle, afin qu’elle soit proche de sa Reine. C’était qu’Elena avait fini par comprendre le grand attachement qu’éprouvait la guérisseuse envers elle. Ça n’avait l’air de rien en soi, de s’asseoir à côté d’elle. Mais pour Nümba, c’était important … Même si elle comprenait que parfois, Elena avait besoin d’être seule. Néanmoins pour le moment elle se fit une joie de prendre place, tout en souriant à sa noble amie.

Elena lui posa même une question, qui surprit un peu la druidesse. C’était une très bonne question, à laquelle Nümba avait bien sûr, une réponse. Songeant un moment, elle répliqua donc. « Eh bien … Altenberg est impressionnant. Ce fort est emblématique, il symbolise quelque part le caractère immuable et ancien de Nexus, et sa vocation à ne jamais tomber, quoiqu’il en coute … Une partie de l’histoire de notre nation se trouve en ces murs, donc forcément, ça fait quelque chose de voir ce fort, pour de vrai. » Dit-elle dans un premier temps, laissant libre court à sa fascination pour ces lieux. Bien qu’ils n’étaient guères aussi enchanteurs, d’un point de vue esthétique … Du moins au gout de la druidesse, qui avait toujours eut un grand que Nexus, ou la forêt. Elle avait des penchant pour les courbes, et les choses naturelles, ceci expliquait donc cela.

Elle sourit doucement à nouveau, puis en toute discrétion aux yeux des autres convives autour de la table, Nümba attrapa la main de son amie qui n’était pas sur la table, et la serra fort, croisant ses doigts avec les siens. « Et vous, mon Altesse ? Ça vous fait quoi de voir de vos propres yeux le valeureux héritage de votre royaume ? » Dit-elle, en vouvoyant Elena, ne souhaitant pas paraitre malpolie aux yeux des nobles présents. Si Elena pouvait se permettre de la tutoyer en publique, car elle en avait le droit, Nümba elle, ne l’avait pas. Du moins, elle ne se l’octroyait pas, sous couvert qu’elle était proche d’Elena. Comme n’importe quel sujet, la druidesse se pliait aux règles, et de plein gré, avec fierté. De toutes les manières, le simple fait d’être à côté d’Elena valait tout le reste. Sa simple présence lui donnait le sourire. Et que dire de prendre sa délicate main avec la sienne …

Nümba débordait d’amour pour Elena, c’était indéniable.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 08 janvier 2016, 01:02:05
Elena sourit devant la remarque de Nümba. La Reine n’avait pas grandi dans les hautes tours de Nexus, dans les vastes châteaux de ce puissant État, mais dans un monastère insulaire, dans une petite cellule de moine. Le jour où elle avait enfin rejoint le Palais d’Ivoire, elle avait été totalement paniquée, effrayée à l’idée de s’immiscer dans un tel bastion. Avec Altenberg, elle ressentait un peu cette impression. Le superfort s’avérait être particulièrement massif, gigantesque, à l’image de ce qu’on pouvait en faire. Et Elena sourit ensuite en sentant la main de Nümba se serrer dans la sienne, sous la table. Personne ne pouvait la voir, mais ça n’empêcha pas Elena de sourire légèrement, alors qu’elle repensait à leur séance dans le chariot. Elles n’avaient pas eu l’occasion d’en reparler beaucoup, mais la belle Reine avait largement apprécié ce moment, bien plus que ce qu’elle avait pensé.

« Hum... Et bien... Je dirais que ce château est... Vaste... Et très impressionnant. Je comprends mieux, en le voyant, toutes les légendes qui circulent autour de sa puissance et de son influence. »

Elle fit un léger sourire. Altenberg, en effet, était bien connu pour avoir repoussé plusieurs armées ashnardiennes, lors de batailles qui figuraient parmi les affrontements les plus sanglants ayant jamais eu lieu sur Terra, des combats colossaux qu’on retraçait dans des gestes et dans quantité d’autres œuvres culturelles. Il y avait même un film tekhan autour de l’une des plus célèbres batailles d’Altenberg, qui s’appelait « Le Siège des 40 Jours », retraçant un siège musclé sur Altenberg qui avait duré plus d’un mois.

La Reine sourit donc aux autres, et les conversations se poursuivirent, portant toutefois essentiellement autour de Zerrikania, et des dangers qui les attendaient. La jungle était située dans les Terres Sauvages, et on disait que tout, là-bas, était dangereux. Cependant, Vesa ne tarda pas à s’exprimer :

« Haven a déjà mené plusieurs campagnes dans Zerrikania, ainsi que dans les régions aux alentours de cette jungle. Nous y allions essentiellement pour protéger la colonie locale qui s’y trouve. Elle est apolitique, mais soutient tout à fait Nexus. »

La colonie en question était un ranch situé aux abords de Zerrikania, l’héritage d’une ancienne expédition menée en vue de pacifier la jungle et d’en explorer les vestiges archéologiques. C’était un ranch fortifié, avec une garde permanente, des mercenaires. La colonie était, de fait, bien trop éloignée des grandes routes commerciales de Terra pour prétendre servir un camp ou un autre, mais ils accueillaient toujours les visiteurs. C’était pour eux un moyen de se renseigner sur le monde extérieur, et aussi de pouvoir faire un peu de commerce.

Vesa n’avait pas participé personnellement à une mission sur Zerrikania, mais son mentor, si, et on lui en avait beaucoup parlé. Elena écoutait donc tout cela parler, puis, après quelques secondes, la Reine tourna la tête vers Nümba, et parla à voix basse, tandis qu’on servait les plats :

« Dis, cette nuit... Tu voudras bien dormir avec moi ? »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le jeudi 14 janvier 2016, 16:02:02
La druidesse ne pouvait être plus comblée qu’à cet instant. Attablée avec sa reine, et des gens de haute qualité, elle se sentait quelque part comme … Une intruse. Certes pouvoir partager la table de la monarque lui faisait grandement plaisir, mais ici, il n’y avait que des nobles, des dignitaires. Qu’est-ce qu’une simple druidesse comme elle faisait donc ici ? Elle tâchait de ne pas le montrer, notamment en se focalisant sur son amie et ses dires. Et la discussion, autour de cette table, était bien entendue dirigée vers Zerrikania. Mais avant cela, Elena répondit à la question de Nümba, lui expliquant alors qu’elle comprenait mieux pourquoi disait-on tant de choses à son sujet, en l’ayant vu, ce fort. Cela ne put que faire sourire la guérisseuse, qui hocha doucement de la tête.

Ainsi, la discussion reprit sur Zerrikania et ce fut le paladin Vesa qui s’exprima à ce sujet. Cette jungle maudite était coincée dans les Terres Sauvages, et elle stipula que tout, là-bas, représentait un danger. Nümba en avait bien conscience malgré elle. Elle était une magicienne, et qui plus était, proche de la nature. Elle ne pouvait que s’apercevoir du mal rongeant Zerrikania et de la gravité de la situation. Toutefois, à son échelle, elle n’avait jamais rien pu faire. C’était donc l’occasion de changer cela, en accompagnant notamment Elena dans sa quête. Même si au fond, ce n’était pas Nümba qui allait faire le travail, elle se disait qu’elle aurait au moins pu aider à éradiquer le mal habitant cette forêt. Continuant d’écouter l’assemblée, elle recueilli la moindre information qui passait, attentivement.

Cependant, elle ne lâcha pour rien au monde la main de son amie, toujours sous la table. Elle la serrait doucement, dégageant son pouce pour venir caresser tendrement le dos de sa main. L’image avait quelque chose de touchante. Toutefois, quand les plats furent servis, elle libéra sa délicate main, ne voulant pas la gêner pour manger. Ainsi, le repas commença à être servi, et à ce moment-là, Elena se pencha pour chuchoter quelque chose à l’oreille de Nümba. Ou tout du moins, lui parler à voix basse. Et le moins qu’elle pouvait dire, était que sa déclaration la fit bien sourire. Ainsi voulait-elle qu’elle dorme avec elle ce soir … Même si la guérisseuse était plutôt saine d’esprit, elle ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la réelle raison de cette demande. Quoique, le simple fait de passer la nuit, au chaud, en accueillant Elena dans ses bras lui faisait énormément plaisir. Ce n’était pas tous les jours qu’Elena lui proposait de partager son lit, donc ce fut tout naturellement qu’elle accepta.

« Bien sûr Elena. Ça serait un grand honneur et plaisir … » Lui répondit-elle, à voix basse. Elle lui donna son plus beau et chaleureux des sourires, avant de retourner sa tête vers la table. Comme elle aurait tant aimé pouvoir lui donner un bisou à ce moment-là … Mais elle ne pouvait pas, pas devant autant de monde ! Et surtout, pas devant des nobles comme ceux-là. Mais l’envie avait été présente. À ne pas confondre avec l’envie de lui faire un baiser ; Nümba avait juste eut envie de lui faire un gros bisou tout affectif et innocent. Les baisers, c’étaient … Pour plus tard, comme cette nuit.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le dimanche 17 janvier 2016, 23:49:28
Le dîner se poursuivit. Une Reine était rarement seule dans son coin, et quantité de gens venaient fréquemment demander à Elena son avis. Et, malgré sa timidité, cette dernière s’avérait être capable de répondre à bien des sujets variés. La plupart des questions concernaient la capitale, et Elena, dans ce domaine, en savait beaucoup. Même si elle ne faisait pas grand-chose, le pouvoir était surtout exercé par le Conseil de Régence, elle consultait énormément de rapports, d’avis, d’annonces, afin de se renseigner sur l’état économique, social, culturel, militaire de Nexus. L’une des principales préoccupations des nobles d’Altenberg étaient les rumeurs sur la réduction du budget militaire alloué à la défense et à l’entretien des superforts. Nexus, et ce n’était désormais plus un secret pour personne, était en situation de crise économique… Une situation paradoxale, car l’État, d’après tous les relevés et les indicateurs économiques, avaient une masse d’or très impressionnante. Le problème était que cette masse était mal redistribuée, car les plus riches se débrouillaient pour s’exonérer du paiement des taxes, par le biais de montages financiers complexes, la création de sociétés fictives, ou tout simplement la corruption. Le Conseil de Régence cherchait un moyen de faire des économies, par le biais de mesures relativement impopulaires, comme l’augmentation des impôts indirects. Il avait par exemple été décidé de monter de 1.5% à 2.5% l’impôt successoral en matière immobilière. En matière de vente d’immeuble, l’État récupérait automatiquement 2.5% de la valeur nette du bien.

Et, outre ces problèmes, il y avait aussi le budget militaire, qui restait toujours conséquent. Un si grand superfort ne pouvait être financé et entretenu qu’avec le trésor royal. Altenberg générait aussi de l’argent, mais cet argent était loin d’être suffisant pour fournir toute la pierre, toutes les gemmes magiques, et la solde de tous les soldats. Elena avait bien conscience de ces problématiques, car elle avait lu quantité d’études économiques et de rapports sur Nexus.

Les questions allaient donc bon train, jusqu’à se tarir… Puis les desserts arrivèrent, et Elena finit par se lever en table, invoquant la fatigue, et invita Nümba à la suivre. Les nobles comprirent. Zerrikania, c’était une longue route, un chemin qui était encore loin d’être fini. Elena rejoignit donc une belle chambre, où on avait allumé un feu de cheminée, ainsi que plusieurs candélabres.

« C’est joli… »

Elle avait toujours eu du mal avec les grandes chambres du Palais d’Ivoire, elle qui était plutôt habituée aux cellules du monastère dans lequel elle avait grandi. Ici, on lui avait offert une belle pièce, au sommet de l’une des grandes tours d’Altenberg, avec une terrasse permettant de voir le fort épiscopal. Et il y avait un grand lit… Et il y avait Nümba. Rien qu’elles.

Elena et Nümba.

Elena la regarda donc, en se mordillant les lèvres, puis, après quelques secondes d’hésitation, finit par parler :

« Je… Je suis vraiment heureuse que tu sois avec nous, Nümba… Sincèrement… Certes, j’ai Adamante pour veiller sur moi, mais… Disons que c’est différent. Vous êtes toutes les deux mes meilleures amies, et… Enfin, je suis ravie de pouvoir faire cette quête avec vous deux. »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le lundi 18 janvier 2016, 10:51:37
Le diner se poursuivit, articulé autour de discussions officielles et sérieuses. Les sujets étaient aussi variés que complexes, et mettaient visiblement la reine à rude épreuve. Bien que celle-ci se débrouillait à merveille, parvenant à répondre et à maintenir le fil. Economie de Nexus, budget alloué aux défenses, plusieurs sujets revinrent sur le tapis. Et tout ceci ne fit que conforter Nümba dans la sensation qu’elle n’avait pas vraiment sa place à cette table, si ce n’était qu’elle était l’amie et la guérisseuse personnelle de la reine. C’était uniquement en cette qualité qu’elle était conviée et autorisée à partager ce repas. Même si, on aurait pu en dire autant vis-à-vis de Mélissa qui était attablée. Ainsi, tout se poursuivit, le diner, puis le dessert. Au moins, Nümba pu calmer sa faim, autant que ses papilles, même si le repas restait modeste par les temps qui cours. Etant une druidesse, donc proche de la nature, elle était tout sauf une goinfre. Elle savait se contenter de peu, et en sourire … Même si elle restait une femme gourmande, quand on lui offrait l’occasion de bon cœur !

Finalement, le repas se termina et chacun prit quartier. Elena et Nümba furent conduite toute les deux vers l’une des tours du fort, dans une chambre tout en haut spécialement réservée à la monarque. Les deux femmes entrèrent et, visiblement, l’endroit plu à Elena. Quant à Nümba, elle se dirigea naturellement vers la terrasse, où elle admira la vue imprenable sur le fort. Elle ne resta guère longtemps dehors car le froid était d’autant plus mordant en hauteur. Elle rentra dans la chambre et prit le soin de fermer la grande fenêtre, afin de préserver la chaleur de la cheminée allumée. Cependant, son attention fut attirée par Elena, qui lui fit tourner le visage vers elle quand elle déclara qu’elle était ravie de faire cette quête avec Nümba et Adamante.

Ce fut de manière spontanée que la druidesse lui sourit doucement, en baissant les yeux. Ses mains se joignirent entre elles devant, et elle se décida enfin à répondre à la reine. « Oh je … Je n’ai fait que ce que je suis censée faire, Elena. Ce n’est rien tu sais … C’est mon devoir en quelques sortes. » Lui dit-elle, dans un premier temps. Un petit silence plana, durant lequel la druidesse fit mine de retourner à ses affaires, laissant la reine en faire de même. Cependant, elle senti en elle quelque chose, un besoin vital, urgent, de vider complètement son cœur vis-à-vis de cela. Ce n’était pas que son devoir d’obéir à Elena et de l’accompagner quand elle le désirait. C’était aussi … Inné. Pour rien au monde Nümba était prête à laisser sa reine. Pour rien au monde elle l’abandonnerait, ou lui fausserait compagnie. Se mordillant la lèvre, la guérisseuse se rapprocha d’Elena, dans son dos, hésitant un peu.

Et alors que la monarque regardait par la fenêtre, visiblement perdue dans ses pensées, Nümba lui fit un grand câlin, par derrière, en passant ses bras tout autour d’elle. Plaquée dans son dos, la druidesse apposa doucement son front contre sa tête, afin de placer ses lèvres au plus près de son oreille, avant de lui susurrer ce qu’elle avait sur le cœur. « Je serai toujours là pour toi, Elena. Qu’importe où est-ce que ta quête te mèneras, qu’importe quel danger nous attends … Je serai là, à tes côtés, et affronterai toutes ces épreuves avec toi. Car tu es non seulement ma reine, ma souveraine … Mais tu es surtout mon amie, et tu m’es la chose la plus précieuse et valeureuse dans la vie. Saches-le Elena … Tu comptes plus que tout au monde à mes yeux. Et comme toute chose qui comptent, je ne tiens pas à te laisser affronter de telles dangers sans avoir eu l’honneur et la chance de t’aider, du mieux que je le peux. » Déclara-t-elle, en serrant tendrement Elena entre ses bras.

Elle termina sa déclaration par un chaleureux baiser, directement apposé dans la douce chevelure de la monarque. Elle conserva sa tête nichée là où elle était, câlinant son amie aussi tendrement et chaleureusement qu’elle le pouvait.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 22 janvier 2016, 00:43:56
Toute aussi troublée qu’elle ait pu l’être, Elena avait toujours pu trouver une consolation, et un certain réconfort, en observant le paysage depuis ses fenêtres et ses balcons, que ce soit à Nexus, ou ici, à Altenberg. Revenir au palais d’Ivoire avait été particulièrement éprouvant pour elle, et elle s’était fréquemment absorbée dans la contemplation de la mer, ou de la ville, sans trop savoir, alors, si elle était triste ou heureuse. Et là, elle se tenait là, face à la ville d’Altenberg, avant de sursauter en sentant Nümba se glisser dans son dos... Ses bras se serrèrent autour de son corps, et elle entendit cette dernière parler, la faisant sourire. Elena se mit même à rougir, penchant la tête sur le côté, tandis que la druidesse lui confiait combien  elle l’appréciait, en lui disant qu’elle était son amie. Elena le savait déjà, bien sûr, mais ça restait toujours très agréable à entendre. Souriant donc, elle finit par se retourner, non sans sentir l’agréable poitrine de Nümba se masser contre ses cheveux.

« J’ai de la chance, d’avoir des gardes du corps si dévoués... Mais... Tu as oublié une chose dans ta liste, Nümba... »

Lentement, Elena s’était retournée en lâchant cette phrase, et leva légèrement les yeux, son regard croisant celui de Nümba, et leurs mains vinrent se presser l’une contre l’autre, leurs doigts s’entremêlant tendrement et gracieusement.

« Tu n’es pas que mon amie, Nümba... »

Comme pour clarifier les choses, elle se pencha de nouveau, et l’embrassa tendrement sur les lèvres... Un bref baiser, mais bien appuyé, que la Reine rompit ensuite avec un léger sourire sur le coin des lèvres, une lueur espiègle... Et un mordillement de sa belle bouche.

« Je suis ton amante, aussi ! »

Et c’était une précision importante à formuler... Dans les yeux d’Elena, quelque chose brillait, comme une lueur amusée, et elle lui rendit ensuite son câlin, venant enrouler ses bras autour de sa taille.

« Et je te remercierai toujours d’être là, Nümba... Je ne sais vraiment pas ce que je serais, sans toi... »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 23 janvier 2016, 16:06:13
Quand Nümba eut finit sa véritable déclaration, elle sentit la reine se mouvoir contre elle. Elle sourit puis se tourna toute contre elle, levant légèrement le regard pour croiser celui de la druidesse. Cette dernière n’avait jamais autant remarqué à quel point Elena était … Belle. Elle le savait bien sûr, mais à la voir d’aussi prêt, et dans un cadre aussi personnel et calme, elle se rendait réellement compte à quel point la reine de Nexus était d’une beauté stupéfiante. Une beauté simple, pure, qui retranscrivait toute sa personne tel une frasque artistique. Fille de l’ancien couple royal, le sang des Ivory coulait dans ses veines. Cela n’était donc guère étonnant de voir qu’elle avait hérité de la frappante beauté de sa maman, et du courage et détermination de son père. Nümba était si fière d’être à ses côtés, si fière de la servir au quotidien, et si fière de pouvoir l’accompagner dans une pareille quête.

La jeune reine sourit, puis décida alors d’ajouter quelque chose aux déclarations de Nümba. Choses qui la fit sourire, et rougir puisqu’elle sentit les douces et petites mains de son amie prendre les siennes, mêlant ses doigts avec. Elle lui stipula qu’elle n’était pas que son amie, avant de se hisser sur la pointe de ses pieds, venant ainsi déposer un doucereux baiser sur les lèvres généreuses de Nümba. La souveraine venait-elle de … De donner un baiser, de son propre chef, à Nümba ? Mais, à ses yeux, elle venait de lui offrir un présent inestimable ! Tant par l’honneur qu’il représentait, que par la douceur et le délice de ce geste, aussi bref fut-il. Il laissa la guérisseuse souriante, heureuse, rêveuse. Elle lui déclara ensuite qu’elle était aussi son amante, et insista sur le fait.

Et comme pour achever les dernières défenses de Nümba, elle se mit à la serrer contre elle, passant ses bras tout autour de son être. La guérisseuse la prit contre elle en retour, l’entourant aussi de ses bras. Elle la remercia … Mais en toute honnêteté, la druidesse estimait que la reine était déjà suffisamment talentueuse pour parvenir à faire tout cela toute seule. Après tout, Nümba n’était qu’une druidesse, une femme qui avait été appelée pour guérir, soigner et accompagner la reine. Certes était-elle devenue très amie avec, mais … Nümba n’aimait guère se dire indispensable aux yeux de quelqu’un. Sa modestie et son respect envers la souveraine de Nexus étaient encore trop fort pour l’admettre. Elle la serra fort contre elle, puis finit par s’écarter doucement, prenant le petit visage de son amie entre ses mains. Elle la regarda tendrement, puis lui sourit avant de lui dire quelque chose … « Je t’aime Elena … Tu seras toujours la personne la plus chère à mes yeux. Bien plus que n’importe qui … Et … Je tiens à te le montrer, ce soir … » Lui susurra-t-elle, avant de lentement approcher son visage.

Au fur et à mesure, ses paupières tombèrent, et se clôturèrent complètement au moment où ses belles lèvres se scellèrent à celle d’Elena. Nümba l’embrassa, très doucement mais en y mettant une tendresse dont elle seule avait le secret. Sa langue alla doucement chercher la sienne, ne la brusquant, pas même une seule seconde. Ce n’était pas un simple bisou ; la druidesse désirait offrir un baiser, un vrai, à son amie. Ses mains délicatement posées contre ses joues, elle l’embrassa donc, goutant lentement à ses lèvres, à sa salive et à sa petite langue avec qui elle jouait tout aussi langoureusement. Elle appuya sensiblement de sa bouche sur la sienne afin de renforce l’étreinte, mais fit très attention à ne pas y aller trop fortement. Nümba n’était pas vraiment accro à la brutalité en matière d’amour et de sexe. Il ne fallait donc jamais compter sur elle si on voulait une partie hyper mouvementée et sauvage ! Avec elle, c’était l’extrême douceur, la sensualité et la prise de temps.

Car pour prendre son temps, elle le faisait ! Elle fit durer assez longtemps son baiser avec Elena, afin de bien la satisfaire de ce côté-là. Mais en vérité, Nümba elle-même n’en avait jamais assez d’embrasser son amie. Toutefois, elle finit par mettre fin à l’échange, retirant lentement ses lèvres en ouvrant doucement ses paupières. « Veux-tu qu’on fasse à nouveau l’amour … Ma précieuse amie ? Je peux te promettre que cette fois-ci … Il n’y aura que du plaisir et de la douceur ... » Lui demanda-t-elle doucement, de sa voix suave et basse. Oui, elle était du genre à demander ça, même si la situation était évidente. Elena restait sa reine, et elle se devait de faire selon ce qu’elle décidait, et non ce qu’elle-même voulait. Nümba garda ses mains sur ses joues, qu’elle caressait très tendrement et chaleureusement.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 23 janvier 2016, 23:47:23
Ce voyage n’aurait pas que des inconvénients. Certes, Elena allait vers Zerrikania, une jungle particulièrement hostile. Certes, elle le faisait en poursuivant la menace spectrale, mais non moins réelle, des Grands Anciens. Certes, il y avait du risque et un brin de folie, mais, au moins, elle s’était rapprochée de Nümba… Et ça, ça n’avait pas de prix. Nümba était la seule femme ayant réussi à percer dans le duo étroit et solide qui s’était formé au monastère de Saint-Antoine, entre Elena et Adamante. À tel point que, ce soir, la magicienne n’était pas là, et Elena n’était qu’avec Nümba, face à elle. Elles venaient de s’enlacer, et suite à cela, et de la manière la plus naturelle au monde, les deux femmes vinrent tendrement et sensuellement s’embrasser.

« Hmmm… »

La bouche de Nümba était aussi agréable que dans ses souvenirs, et les mains d’Elena vinrent caresser les épaules de Nümba. Yeux clos également, elle partagea le baiser de la femme, pressant tendrement et amoureusement son corps contre le sien. Ce baiser était délicieux, rappelant à Elena plein de bonnes choses, essentiellement dans la caravane. Elle se frotta donc contre le corps de la femme, en sentant ses seins se mettre à durcir, le plaisir commençant à croître et à grimper en elle. Le baiser se rompit donc, et, d’une voix basse et chaude, Nümba lui demanda  si elle avait envie qu’elles fassent l’amour, comme dans le chariot, mais en lui promettant que, cette fois-ci, ce serait doux et plaisant.

Nümba caressait les joues d’une Elena silencieuse, qui s’écarta quand même, en clignant des yeux à plusieurs reprises. Ses joues étaient rouges, et la druidesse put la voir se mordiller les lèvres, avant que la Reine ne se retourne, pensive, une main filant se poser sur son visage, Elena venant mordiller l’un de ses doigts. Elle resta pensive, maintenant les doutes, puis finit par se retourner… Et hocha la tête de haut en bas.

« D’accord… Faisons l’amour, Nümba… Je… J’en ai envie »

Elle en avait envie, oui, mais elle restait quand même, malgré tout, très timide. Elle n’avait, en effet, pas l’habitude de ce genre de choses ! En rougissant donc, et en se mordillant les lèvres, la jeune Reine s’approcha de la femme, nerveuse et tendue. Elle défit finalement sa nuisette, et cette dernière tomba lentement sur le sol, glissant le long de ses jambes.

La Reine se retrouva quasiment nue, ne portant en effet plus qu’une fine culotte, et elle se mordilla les lèvres, puis retourna voir Nümba…

« Oui… Faisons l’amour, Nümba… »

Elle hocha la tête, en lui souriant, une lueur déterminée dans les yeux, tandis que sa poitrine s’abaissait et se soulevait sous l’effet de sa lourde respiration.

« J’ai envie de toi… »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le mardi 02 février 2016, 15:12:13
La druidesse venait donc de proposer à sa reine de faire l’amour, mais de manière bien plus douce et attentionnée que la dernière fois. Car justement, la dernière fois, même si ça avait été sensationnel et important, Elena n’avait pas vraiment gouté au vrai plaisir que le sexe avait à offrir, du fait de sa douleur. À présent, Nümba lui avait proposé de refaire l’expérience mais sans aucune verge, sans aucun artifice ni mise en scène. Juste elle et son amie, qui allaient se faire tendrement et passionnément l’amour. Une occasion en or pour la druidesse, qui y voyait là l’opportunité de montrer, physiquement, une partie de l’étendue gigantesque de ses sentiments envers elle. Elle allait la chouchouter, la bercer doucement dans ce monde de volupté et de pur plaisir. Un plaisir qui se voudra exclusivement doux, sensuel et plutôt lent. Nümba, sauf à de rares occasions, comme le désir de sa reine, n’optait jamais pour le sexe rapide et abrupte. Elle était une grande sentimentale, qui aimait la prise de temps, l’amour et la tendresse.

Tant qu’elle en avait l’occasion, elle comptait au moins transmettre sa vision à son amie, qui après, aura le choix de décider si ça lui plait, ou non. Et cela commença dès l’instant où Elena apporta sa réponse, et en toute timidité, fit glisser sa nuisette au sol. Elle se retrouva nue, avec pour seul habit, sa petite culotte toute fine. Nümba en rougit, surtout quand Elena lui dit qu’elle avait envie d’elle. Les mains chaleureuses de la guérisseuse se posèrent sur ses joues, les caressant avec la plus grande tendresse. « Moi aussi … J’ai envie de toi, Elena … » Lui dit-elle, l’appelant par son prénom et non par son grade. Signe qu’à présent, elles étaient dans une bulle intime, rien qu’à elles, où rien ni personne n’avait le droit d’y entrer. Néanmoins, après cette tendre caresse, la druidesse s’écarta un peu, toujours en plongeant son regard dans le sien.

Elena lui avait offert son corps, il était donc naturel que Nümba en face de même. Ainsi, d’un geste léger et gracieux, elle dégrafa sa fine robe de nuit, qui tomba au sol, glissant le long de sa douce peau sombre, tranchant avec la blancheur pure de celle de son amie. La robe tomba, et la druidesse offrit ainsi sa nudité à la reine, mais contrairement à celle-ci, elle ne portait aucun sous-vêtements. Nümba était nue, tout simplement, s’affichant dans son simple apparat. Elle laissa la jeune monarque remplir un peu son regard, s’amusant de la voir dans cette situation. Puis, elle s’approcha à nouveau, et piégea à nouveau ses joues par ses mains, mais colla doucement son corps au sien. Ses seins vinrent câliner les siens, autant que son ventre ou que l’orée de ses cuisses. Au niveau de son visage, la guérisseuse l’approcha et vint offrir un langoureux mais incroyablement doux baiser à Elena. « Hmmm … » Gémit-elle, savourant cette étreinte composée de pur amour et tendresse.

Un baiser long, mais pas acharné. Long, lent, doucereux … Tout ce qu’avait promis Nümba en somme. Et qui n’était qu’un précurseur à la façon dont elle comptait faire l’amour à la reine. Sa langue joua avec la sienne, créant aussi un savoureux échange entre leurs lèvres, qui se lovèrent l’une contre l’autre, se découvrant, se taquinant. Le parfum de celles d’Elena était enivrant, doux, donnant de multiples frissons à Nümba, qui s’appliquait à la tâche. Néanmoins, au bout d’un moment, elle mit fin à l’étreinte, ses yeux se rouvrant lentement pour se poser dans le regard d’Elena. « Je t’aime … » Lui dit-elle, aussi simplement que sincèrement. Ce n’était bien sûr pas de l’amour comme on l’entendait … Elena devait savoir quel genre de sentiment Nümba ressentait à son sujet, pour ne pas se tromper dans l’interprétation de ces mots.

La druidesse lui sourit chaudement, avant de prendre ses mains avec les siennes, puis de reculer de quelques pas. Elle l’entraina, en ne la quittant pas du regard, vers le grand lit où elles étaient censées passer la nuit. Nümba prit place sur le bord, et invita la reine à la rejoindre. Quand cela fut effectué, elle lui sourit, puis glissa lentement sa main sur son épaule, qu’elle se mit à caresser d’un geste fluide, élancé. Ses doigts se baladèrent librement, finissant par descendre sensuellement le long de son torse, dessinant de fines arabesques autour et au creux de sa juvénile poitrine. « Faire l’amour Elena … C’est quelque part avoir un sens de l’abandon de soi, et de la confiance. Tu le verras bientôt mon amie ; nous nous abandonnerons à l’une comme à l’autre. Mais il faut que tu saches et assimiles quelque chose … Cette nuit, tu me l’as offerte. Tu m’as offert ton corps, et ton cœur … Saches qu’il en est de même pour moi. Mon corps et mon cœur sont tiens, et tu en possèdes tous les droits dessus, aussi longtemps que l’on fera l’amour … » Lui dit-elle, de sa voix douce et suave.

Elle lui sourit à nouveau, puis déplaça sa main sur sa joue, afin de la caresser, et de maintenir son visage tourné vers elle, afin qu’elle puisse lui déposer un énième et tendre baiser sur ses fines lèvres. Nümba l’avait prévenu ; il n’y aura pas de bousculements, ni de précipitations. Elle comptait lui offrir le summum de la douceur et de la sensualité, en prenant le temps que nécessaire …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 03 février 2016, 12:47:25
Maintenant, il n’y avait plus de Reine, plus de guérisseuse, il n’y avait plus que deux femmes, il n’y avait plus qu’Elena et Nümba, ensemble, deux femmes s’appréciant, et se désirant mutuellement. Tout le reste… Tout le reste était accessoire, secondaire, sans importance. Il n’y avait plus qu’elles, en ce moment, qui comptait. Nue, ou quasiment nue, Elena ne ressentait pas la peur, mais un langoureux et long frisson d’excitation, qui remontait le long de son échine, et qui la faisait trembler sur place. Elle se pinça les lèvres, et déglutit en voyant Nümba se déshabiller à son tour, la femme ôtant sa robe… Sous laquelle elle ne portait rien. Elle s’exhiba ainsi, véritable beauté d’ébène, devant les yeux ravis et assoiffés de la Reine. On put lire le désir brûler dans le firmament de ses yeux, alors que son amante se rapprochait d’elle, et venait lui souffler un tendre et long baiser.

« Hmmm… »

Sentant une chaleur remonter le long de son ventre, Elena répondit au magnifique baiser de la femme, plaquant sa bouche contre la sienne, caressant ses cheveux et son dos, le griffant même très légèrement. Le sexe était encore, pour Elena, un monde dans lequel elle avait besoin de pratiques, d’expériences, et elle était donc, en conséquence, ravie de pouvoir épancher sa soif avec son amante. Douée et expérimentée, Nümba faisait tout ce qui était en son pouvoir pour contenter au mieux son amante.

Après cet échange buccal, Nümba avoua à Elena son amour, amenant cette dernière à rougir poliment en se mordillant les lèvres, avant de la suivre. Elle ne s’arrêta pas particulièrement sur cette déclaration, qu’elle interpréta, dans sa tête, de la manière qui lui semblait la plus juste possible, puis elle suivit la femme, et se retrouva installée sur le lit, face à elle… Ou, plutôt, sur elle, car Elena en avait profité pour s’asseoir sur ses cuisses, son regard croisant celui de Nümba, la respiration lourde et précipitée.

*Ce baiser…*

Elle en avait encore les lèvres qui tremblaient et frémissaient. Ce baiser, oui, avait été tout simplement magnifique, et elle en avait encore le goût sur sa bouche. Que de sensations exquises ! Exquises autant qu’inattendues, délectables et magnifiques ! La Reine s’humectait les lèvres, avant de cligner les yeux à plusieurs reprises, avant de sourire en sentant les doigts de Nümba jouer sur son corps, ses doigts glissant le long de ses seins. Elena n’avait pas une poitrine aussi bien développée que celle d’Adamante ou de Nümba, mais elle estimait malgré tout avoir une poitrine agréable… Et là, sous l’effet de l’excitation, ses seins vinrent à légèrement se durcir, la femme se mordillant les lèvres, rougissant sous les multiples propos de Nümba.

Ne sachant pas quoi répondre sur le coup, elle se laissa embrasser, sa main remontant pour serrer les cheveux de son amante, et, suite à ce baiser, l’inspiration vint d’elle-même, ponctuée par un léger sourire, un sourire plein de bonheur, de la part de l’intéressée :

« Je t’aime aussi, Nümba… Et je découvre les joies infinies du sexe, le plaisir d’offrir son corps à quelqu’un qu’on aime… »

Sa main libre vint se serrer autour contre celle de Nümba, leurs doigts se serrant entre eux. Et c’est ainsi que, sans détacher une seule seconde son regard de son amante, Elena se laissa aller, annonçant ce qui, à ses yeux, constituait désormais une certitude évidente :

« Faisons l’amour, Nümba… Ici, et maintenant. »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 05 février 2016, 14:45:09
Ce moment, Nümba l’avait à la fois tant rêvé, et redouté. Elle l’avait rêvé car c’était l’instant où elle et Elena allaient se découvrir de manière plus intime, plus proche. Il était évident qu’après cela, leur lien n’allait qu’être encore plus puissant et intense. La druidesse avait toujours désiré, si un jour Elena venait à connaitre le sexe, être sa partenaire, celle qui lui apprendrait à comment faire. Lui faire l’amour avait aussi une grande portée sentimentale. C’était une occasion forte et unique pour lui montrer à quel point elle l’aimait. Et la reine savait bien que Nümba n’était pas amoureuse, mais que son amour était quand même tout ce qu’il y avait de plus puissant et sincère au monde. La guérisseuse voyait ce moment comment un moment où elle pourrait la chérir, lui apporter tant de douceurs et de plaisirs, la couvrir de son amour indestructible.

Et comme toute chose avec Nümba, on commençait en douceur. Son amie vint s’asseoir sur ses genoux, finissant donc juste en face d’elle, collée contre son corps chaud. Ses mains cajolèrent ses hanches, mais son visage resta face au sien, et ses yeux, plantés dans les siens aussi. Elena était d’une rare beauté, et Nümba, bien qu’elle le savait déjà, ne pouvait que mieux s’en rendre compte à cette distance. Une beauté saisissante, pure, juvénile ... La druidesse estimait grandement l’honneur qu’elle lui faisait en lui accordant ses faveurs ainsi. La reine sembla assimiler les précédents dires de Nümba, et se laissa ainsi complètement transportée par le baiser qu’elle lui donna. Les baisers, il y allait en avoir énormément, cette nuit ! Et de partout. La guérisseuse était une grande consommatrice de baisers, trouvant que ceux-ci étaient un parfait outil, alliant douceur, sensualité et plaisir.

Surtout dans un rapport purement lesbien, où les lèvres jouaient un rôle central pour donner du plaisir. Au même titre que les doigts … Mais ceux-ci allaient peut-être venir bien après. En attendant, les deux amantes s’embrassaient doucement, se savourant entre elles. Nümba adorait les lèvres de son amie, qui était aussi douces et sucrées que du miel. Un petit délice qu’elle allait souvent gouter ce soir. Et, par la même occasion, elle allait tenter de transmettre son amour des baisers à Elena … Pourquoi pas ? Néanmoins, leur étreinte finit par prendre fin, et leur visage se décollèrent doucement l’un de l’autre, alors que la monarque saisit les mains de Nümba et serra ses doigts avec les siens. Elle lui demanda à ce qu’elles fassent l’amour, ici-même, et sur le champ. Cette petite déclaration fit sourire la druidesse, qui serra un peu plus ses doigts aux siens. Elle ne lui répondit pas, mais son sourire parlait pour elle.

Elena était prête, et il était temps pour Nümba d’honorer la grande personnalité qu’elle était. Son visage se baissa, s’amenant en face de sa poitrine juvénile. Elle démêla ses doigts à contrecœur, et les plaça dans son dos, qu’elle cajola avec la plus grande délicatesse. Puis, elle approcha doucement son visage, et déposa un baiser révérencieux, doux, au milieu de sa poitrine, entre ses seins. Elle le fit durer assez longtemps, puis en donna un deuxième, savourant la douceur et le parfum de cette peau si délicate. La guérisseuse finit cependant par passer à l’étape suivante, et déplaça son visage un peu à gauche, afin de s’occuper du premier sein de son amie. À nouveau, elle ne put résister à l’envie de l’embrasser, tout innocemment d’abord. La peau d’Elena était d’une extrême douceur et sensualité, dont Nümba en raffolait déjà.

Elle flatta son doucereux mamelon, puis se mit en tête de venir prendre en étau, entre ses généreuses lèvres, sa pointe rosée toute étirée. Sa langue s’activa dès lors, mais avec douceur et attention, veillant à ne pas y aller trop franchement. Nümba tenait à conserver ce rythme langoureux et lent, synonyme de tendresse et d’affection. Sa langue se mit donc à faire connaissance avec ce téton, le titillant doucement. Il fut bientôt enduit de salive, facilitant la légère succion que procurait les lèvres de Nümba sur cette zone. « Hmm … » Gémit-elle, avant de ramener une de ses mains, venant l’apposer délicatement sur le sein libre de sa majesté. Elle se mit à le caresser, sensuellement, dessinant de curieuses arabesques autour de sa zone sensible. Elle s’amusait doucement avec, le chatouillant, sans jamais y aller trop fortement. En espérant que tout ceci soit au gout d’Elena, qui était, aux yeux de Nümba, la maitresse à bord, qui pouvait décider de tout ce soir.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 08 février 2016, 18:42:38
Elena et Nümba allaient maintenant faire l’amour, ce qui était une certitude absolue. Cette certitude venait de s’instaurer dans son cœur, et s’était confirmée, et fermement implantée, après leur échange buccal, leur tendre et magnifique baiser. Nümba était belle, si belle, et elle était, en même temps, très douée. Son baiser avait quelque chose de magique, laissant tous les instincts d’Elena en émoi. Elle s’en humectait les lèvres, toute heureuse, son cœur battant lentement la chamade. Leurs corps étaient collés l’un à l’autre, et Nümba, après la demande de sa Reine, obtempéra. Elena se mordilla les lèvres, et vit la femme embrasser l’espace creux entre ses seins, tendrement, avec une douceur infinie, mais qui la fit rougir, sa poitrine se soulevant et s’abaissant lourdement, au rythme de son excitation naissante.

« Haaa... »

La Reine soupirait et gémissait de plaisir, avant de sentir la bouche de Nümba se décaler, pour venir jouer avec son sein, tirant sur le téton, léchant sa peau. Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de la Reine, qui alla poser ses mains sur les cheveux de la druidesse, crispant ses doigts sur sa magnifique chevelure d’ébène. Ses doigts s’enfonçaient le long de ses cheveux, et Elena, heureuse et excitée, soupirait et gémissait de plaisir. Ce moment, c’était leur moment, quelque chose de doux et de magnifique, quelque chose qui allait s’imprimer en elles, et qui durerait. Elles se faisaient mutuellement l’amour, avec la douceur et la passion de deux amantes qui se découvraient et s’exploraient ensemble. Le désir sexuel était encore, pour Elena, une grande inconnue, et elle était ravie que Nümba lui offre son expérience.

Sentir la langue de Nümba rouler sur son téton, voilà une sensation plaisante, terriblement exquise. Elle sentit ensuite la main de la druidesse se déplacer, et se poser sur son autre sein, provoquant des frissons supplémentaires. Ces frissons, ce désir... Tout cela, en ce moment, était en train d’exploser en elle, croissant dans son corps, la faisant délicieusement trembler. Elena gémissait, maintenant, sans aucune retenue, exprimant, par ce biais, tout son plaisir.

« Nü... Nümba, haaa... Ouuuiiii... »

On pouvait sentir ses seins durcir, notamment à hauteur de ses tétons, sa poitrine devant de plus en plus douloureuse, et Elena, elle, ne pouvait que gémir et soupirer, encore et encore... Car ce contact, en réalité, était délicieux, vraiment exquis, et elle ne pouvait pas s’en passer. Elle se crispait donc contre le corps de Nümba, serrant son corps contre le sien, et, avec délice, Elena laissait le plaisir déferler en elle.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 14 février 2016, 21:46:05
Le plaisir de sa reine était aussi son plaisir. Cela signifiait que le simple fait de la savoir en train de savourer le moment, de gémir et de laisser son corps découvrir toutes ces nouvelles sensations suffisait amplement à Nümba. Elle n’en attendait pas de son amie à ce qu’elle soit aussi douée et efficace la première fois, mais on n’était jamais à l’abri d’une surprise ! De toutes les manières, ce genre de calcul n’était plus vraiment à l’heure car les deux femmes étaient emportées dans une espèce de bulle intime, où plus rien ne comptait à par toutes les deux. Elles agissaient et s’aimaient de la plus belle et sensuelle des manières, et c’était tout ce qui comptait. Elena, son plaisir, son bien-être … C’était ce genre de choses qui incombait beaucoup à la druidesse, qui donnait tout son cœur dans ce qu’elle était en train de lui faire, à hauteur de son sein.

Ses gémissements résonnaient tendrement dans les oreilles de Nümba, comme une symphonie délicate. La voix de sa reine était majestueuse, douce, surtout dans un moment pareil où elle laissait son corps exprimer son plaisir. C’était quelque part flatteur pour Nümba car cela lui indiquait qu’elle était en train de lui faire beaucoup de bien. Et c’était là tout l’essentiel de ce moment. Faire plaisir à Elena, lui faire découvrir de nouvelles choses, de nouvelles sensations … Et apparemment, elle se débrouillait bien. Sa langue continua donc de jouer tendrement avec son petit téton, qui se mit à durcir. De sa main qui était en train de caresser son autre sein, elle pouvait sentir que celui-ci se mit aussi à durcir, preuve qu’Elena était réellement en train d’apprécier ce traitement.

Comme toujours Nümba y allait avec la plus grande des douceurs et des délicatesses. Faire l’amour avec elle signifiait savoir patienter, savourer le temps qui défilait et surtout, ne pas se presser. Cela revenait aussi à désirer de la douceur et de la volupté, au profit d’un plaisir abrupte, sauvage et rapide. En somme, un plaisir lent et doucereux. Elena semblait désirer cela, et Nümba allait donc le lui offrir généreusement, avec tout son cœur. Cela se traduisait pour le moment en cette grande attention qu’elle portait à ses seins. Elle suçotait langoureusement son téton, mimant presque le fait de le téter. Elle ne pressa nullement la chose, en donnant de lents et passionnés coups de langue. Elle savourait chaque seconde qui passait avec délice, et tentait de faire partager ça au maximum avec son délicate amante.

Finalement, après qu’elle se soit occupée de son autre sein, Nümba décida de passer à l’étape suivante. Maintenant qu’Elena était bien préparée, et que sa poitrine avait déjà bien enduré, il était temps de passer sur un autre registre. La druidesse lui sourit tendrement, venant cajoler ses petites joues entre ses mains. Rapprochant son buste, le collant au sien en venant frotter ses seins contre les siens, elle approcha ses lèvres, et finit par partager avec elle un baiser. Une étreinte chaleureuse et terriblement douce, emplit d’amour et de tendresse. Elle vint sensuellement jouer avec sa langue, s’amusant à venir s’acoquiner avec, tout en venant serrer ses lèvres entre les siennes de manière ponctuelle. Embrasser Elena avait quelque d’incroyablement bon et délicieux, à un tel point que Nümba se découvrit un véritable gout pour cela. Elle n’avait jamais ressenti autant de plaisir à embrasser quelqu’un qu’à ce moment. En réalité, elle était en train de devenir accro au délice de ses lèvres, et nul doute qu’après cela, la druidesse allait devenir un peu plus quémandeuse de baisers.

D’ailleurs elle le lui fit savoir au cours d’une courte pause pour reprendre son souffle. « Je crois que tes lèvres sont devenues mon nouveau pêché mignon, ma douce amie … » Lui susurra-t-elle, d’une voix très câline et suave. Et en parlant de câlin, Nümba lui en donna un gros quand leur baiser se termina. Elle nicha sa tête au creux de son cou et serra son corps contre le sien, en ronronnant doucement. La tendresse et la douceur promise par Nümba ne faisait que commencer, et allait se poursuivre de la plus belle et sensationnelle des manières. En effet, la guérisseuse fit signe à son amie de se relever, puis elle la dirigea de manière à ce qu’elle s’allonge sur le lit. Juste après, elle la rejoignit, se plaçant tendrement au-dessus de son être, ses yeux dévorants les siens. « Tu es magnifique Elena … Je l’aperçois encore mieux qu’avant. » Lui déclara-t-elle, caressant doucement sa joue. Nümba finit par se placer à califourchon, ses mains se mettant à tendrement caresser ses bras, puis ses hanches. Elle lui sourit chaudement, puis elle se pencha, pour finir avec ses lèvres chaudement posées au creux entre ses seins. Elle l’embrassa fougueusement, puis décida de remonter lentement, tout en baisers, jusqu’à son cou … Qu’elle se mit à couvrir, toujours lentement, de tendres et savoureux baisers chargés d’amour.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 16 février 2016, 13:11:08
Le péché mignon de Nümba, pour l’appeler ainsi, se révéla sans détour et sans ombrages aux yeux d’Elena.

C’était les baisers.

Après avoir joué avec les seins d’Elena, et Dieu sait qu’elle y jouait bien, elle se redressa, puis retourna de nouveau l’embrasser. La jeune Reine avait beau être, au moins officiellement, à la tête d’un puissant État, elle n’en restait pas moins une jeune femme très nerveuse, et relativement timide en matière de sexe. C’était un domaine qu’elle ne maîtrisait pas, et cet état de fait se voyait très facilement chez la jeune femme. Nümba pouvait ainsi prendre les devants, mais sans cette brusquerie qui caractérisait Adamante, avec, au contraire, une sorte de douceur innée et savoureuse. Oui, la druidesse était bien différente du style d’Adamante, plus proche d’Elena, et elle partagea donc avec elle un baiser plein de saveur, les mains d’Elena s’enlaçant autour du cou de la femme, ses seins humides frottant contre ceux de la femme à la peau d’ébène, lui procurant de multiples frissons, et ce notamment quand leurs tétons venaient à se caresser entre eux.

Indéniablement, Nümba était une femme aimante, et, de manière tout autant indéniable, ce moment était agréable pour Elena. Agréable, et même merveilleux. Son corps frissonnait dans tous les sens, et elle se sentait traversée par des désirs impérieux, sulfureux, contre lesquels elle ne pouvait décemment espérer lutter. Les deux femmes s’embrassaient tendrement, sans tenir compte du temps qui passe, car, en ce moment, rien d’autre n’avait d’importance qu’elles. Elena l’embrassait mielleusement, jusqu’à ce que Nümba finisse par s’écarter, et ne l’installe sur le lit.

Clignant des yeux, Elena se retrouva ainsi couchée au milieu du lit, sur le dos, et se mordilla les lèvres en voyant la belle et massive Nümba s’asseoir sur elle. En sentant ses cuisses tomber sur elle, la Reine ressentit un inexplicable et magnifique frisson, sans pouvoir réellement se l’expliquer.

« Oh, Nümba… »

Si belle, elle était si belle… Installée sous elle, Elena en avait le souffle court, du mal à penser, du mal à réfléchir, à organiser ses pensées de manière cohérente. La belle Nümba la dominait, non par la force ou la frustration, mais par le désir et par le plaisir. Les lèvres d’Elena ne purent que s’ouvrir en un léger sourire, tandis que ses mains, elles, caressaient les douces hanches de son amie et amante. Une peau agréable, tendre, chaude, puis elle reçut ensuite de nouveaux baisers, qui la firent soupirer, jusqu’à ce que la bouche de Nümba rejoigne son cou, qu’elle embrassa également.

« Haaa… »

Elena ne pouvait que soupirer de plaisir, et l’une de ses mains alla même caresser les cheveux de la femme, s’y crispant légèrement, tandis qu’elle gémissait et couinait.

Oh, c’était magnifique !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le mercredi 17 février 2016, 19:15:02
Plus elle lui faisait tendrement l’amour, plus Nümba se rendait compte que toutes ses autres fois paraissaient … Fades. Chez Elena il y avait quelque chose d’unique, de spécial, qu’elle ne savait nullement décrire. La reine était tout ce dont la guérisseuse désirait en la matière ; douce comme du miel. Plus que jamais, Nümba découvrait à quel point il était si bon et si délicieux de faire l’amour avec quelqu’un que l’on aimait de tout son cœur. Car les sentiments qu’elle lui portait étaient immensément puissants et sincères. Elle l’aimait comme jamais personne ne pouvait aimer quelqu’un. Un amour si puissant qu’elle n’arrivait pas à le décrire, ni à le contenir. Si ce n’était sa nature calme et doucereuse, Nümba passerait son temps à serrer Elena contre elle, ne lui laissant aucun répit. Mais sa raison, et encore une fois, son tempérament firent qu’elle savait comment gérer ses sentiments, et comment gérer sa façon de le lui montrer.

Notamment en ce moment même où elle lui faisait l’amour. Il n’y avait pas de Nümba de la guérisseuse, ou de Elena la reine de Nexus … Il y avait Elena et Nümba, deux amies d’enfances, qui s’aimaient, et qui partageaient un doux et sublime moment entre elles. La druidesse goutait au fruité de sa peau, en venant ainsi l’embrasser directement dans le cou. Avec toujours cette sensualité et cette lenteur langoureuse qui caractérisait si bien sa façon de faire l’amour. Ses belles lèvres cajolaient sa peau aussi fine et délicate que la soie, venant la gouter, et lui apporter mille et une caresses. Sa langue donnait de petits coups, venant agrémenter ces multiples baisers qui vinrent alors parsemer son cou. Tandis que sa bouche était occupée à cela, ses mains vinrent glisser le long de ses bras, lentement, très lentement, prenant le temps de caresser chaque centimètre de sa délicieuse peau. Ses mains finirent par se mêler aux siennes, et elle serra fortement ses doigts aux siens.

Un symbole fort et puissant, qui signifiait à quel point Nümba était attirée par Elena. Et à quel point elle tenait à elle. Tout ce dont elle pouvait espérer, était que sa reine ressentait plus ou moins la même chose à son encontre … Mais même si elle ne ressentait pas ça, cela ne changeait rien. L’amour de Nümba était désintéressé, et elle n’attendait strictement rien en retour. Ce n’était pas un sentiment qu’elle contrôlait ; elle le vivait dans toute sa spontanéité, et sa puissance. Tout ceci pour dire qu’elle l’embrassa tendrement dans le cou, avant de finir par redescendre à nouveau, tout en baisers. Elle embrassa le haut de sa poitrine, l’un de ses seins, puis son petit ventre, jusqu’à se heurter à la frontière imposée par sa petite culotte. À ce moment-là, Nümba esquissa un sourire doux, et se releva, se plaçant ainsi à califourchon. « Si tu me le permets, ma douce amie … » Lui dit-elle de sa voix suave, avant de se dégager doucement. Elle apposa ses mains sur hanches, qu’elle se mit sensuellement à caresser. Nümba ne put résister à l’envie de plonger un instant, pour pouvoir déposer un révérencieux baiser sur l’une d’entre elle, avant de revenir comme avant.

La druidesse commença alors à tirer légèrement sur ce sous-vêtement, le faisait glisser le long des longues et belles cuisses d’Elena. Elle prenait, comme à l’accoutumé, son temps. La fine culotte glissa et caressa ses jambes, jusqu’au bout, jusqu’à ce que Nümba la tienne du bout de ses doigts, la lâchant d’un geste cristallin. Son regard se posa sur celui de son amante, et traduisait toute sa fougue et son amour pour elle. Un regard mielleux et très attentionné, qui trahissait de ce qu’elle comptait faire. Son attention se porta la jambe de son amie, et elle saisit son délicat petit pied, avant de déposer un langoureux baiser dessus. Puis, elle en déposa un autre, sur sa cheville, puis sur son mollet … Et petit à petit, tout en baisers, lentement, elle remonta tout le long de sa jambe, jusqu’à finir par s’allonger entre ses cuisses, ventre contre le matelas. Sa tête était en face de son temple intime, mais elle se laissa séduire par son entrejambe, qu’elle embrassa tendrement.

Elle ne tenait pas à offrir de suite un cunnilingus à Elena ; il fallait préparer le terrain. Et comme l’on pouvait s’en douter, Nümba adorait prendre son temps pour cultiver le désir. Ce fut pour cette raison qu’elle se mit à flatter sa cuisse de mille et un baisers et coups de langue, avant de passer à l’autre cuisse. Puis, ses lèvres se prirent d’amour pour son pubis, où elle y apposa très généreusement ses lèvres, l’embrassant de manière assez appuyée. « Te sens-tu prête, mon cœur ? » Lui demanda-t-elle, de sa voix attentionnée et soucieuse. Rien ne serait fait si Elena ne désirait pas passer à cette étape. Nümba attendit donc le feu vert pour passer par ici, et faire découvrir à sa chère amie des plaisirs dont elle ne soupçonnait même pas l’existence …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 27 février 2016, 12:45:56
Avec Nümba, le plaisir sexuel était doux, infiniment tendre, lent et savoureux. La Reine, en ce domaine, était bien incapable de prendre des initiatives, et elle laissait donc à Nümba le soin de s’occuper de son corps. Couchée sur le dos et sur le lit, Elena était, en effet, bien en peine de la repousser. Pourquoi l’aurait-elle fait, d’ailleurs ? Elle aimait sentir Nümba sur elle, déversant sur son doux et faible corps moult baisers et caresses. Très attentionnée, la druidesse se faisait manifestement plaisir, prenant son pied avec elle… Et, dans le fond, elle avait bien raison, car il était vrai que le corps d’Elena était très agréable, et que la petite Reine aimait aussi quand les choses allaient lentement. Après tout, elles avaient toutes la nuit devant elle, et c’était, pour Elena, l’occasion de sentir le plaisir croître et monter progressivement dans son corps. Elle était donc entre les expertes et talentueuses mains de Nümba, et, surtout, de ses lèvres, ses lèvres qui descendaient progressivement le long de son corps, jusqu’à rejoindre son bassin.

« H-Haaa… Nü… Nümba, hmmm… »

La guérisseuse continuait à agir, jusqu’à se rapprocher de sa fine culotte, qu’elle contourna alors élégamment, afin d’embrasser ses cuisses, sa peau nue, ses lèvres glissant dessus. La Reine se mordilla les lèvres, gémissant silencieusement, tout en se frottant sur le lit, bien incapable de la repousser… Et n’en ayant, de toute manière, absolument aucune envie. Oh, ça commençait à devenir chaud, là, entre ses cuisses… À chacun des baisers de Nümba, qui finit ensuite par apposer ses mains sur sa culotte, et par, très lentement, tirer dessus. Et, tout aussi lentement, le vêtement se mit à glisser le long de ses cuisses, exhibant la nudité de la Reine, qui en rougissait, certes de gêne, mais aussi d’un plaisir intense et profond, qui semblait s’infiltrer dans les moindres strates de son organisme.

Et, suite à cela, maintenant que l’antre n’était plus protégé par quoi que ce soit, Elena put sentir le souffle de Nümba sur ses poils pubiens, ses lèvres proches de la faille, amenant Elena à se mordiller les lèvres. Sa toison était humidifiée, tout comme ses cuisses, et elle se pinçait ses lèvres, ses seins tendus et douloureux, soulevant et abaissant lourdement sa poitrine. La druidesse continuait à en embrasser le pourtour, encerclant sous ses lèvres et sous sa douceur l’intimité de la Reine, jusqu’à l’amener face au point fatidique, et lui demandait si elle était prête.

En soupirant, Elena hocha lentement la tête :

« O-Oui, Nümba, oui… Oui, je… Je le suis… »

Qu’elle vienne… Oui, qu’elle vienne, c’était tout ce qu’Elena demandait !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 05 mars 2016, 16:25:40
À présent qu’elle avait la pleine bénédiction de sa reine, Nümba allait pouvoir commencer le travail. Elle savait que son amie appréhendait quelque part ce moment, et c’était pour cette raison qu’elle comptait y aller, comme toujours, en douceur. Ainsi, la druidesse sourit tendrement puis se concentra alors sur la petite faille intime de la reine. Son souffle chaud percutait tendrement dessus, alors qu’elle sentait la chaleur pointer de toute part. La guérisseuse déposa langoureusement ses lèvres sur sa cuisse, l’embrassant avec beaucoup de tendresse et d’onctuosité. La douceur de peau de sa reine était un délice dont elle ne saurait se passer ! Et cette douceur était encore plus visible à cet endroit-là. Ainsi, Nümba continua à l’embrasser autour, sans jamais s’affairer au principal, cela dit.

Ses mains finirent par enserrer ses cuisses, et son visage se décala. Son petit nez frotta tendrement contre son pubis couvert d’une fine pellicule pileuse, tandis que ses lèvres effleurèrent son bouton intime. Nümba savait que c’était un point d’autant plus sensible chez les femmes découvrant encore ce qu’était le sexe. Et c’était bien pour cette raison qu’elle allait un peu s’y attarder, afin de faire grimper le plaisir chez Elena. Décidée à la chouchouter jusqu’au bout de la nuit, la druidesse finit donc par abaisser ses lèvres et vint, lentement et sensuellement, prendre en étau ce bouton à plaisir, entre ses lèvres. « Hmm … » Gémit-elle doucement, se mettant à donner de délicieux coups de langues dessus, s’amusant à jouer tout doucement avec. Sa petite mais taquine langue pressa dessus, tout en le titillant en plusieurs sens, se jouant de ce point névralgique.

Les soupirs et gémissements d’Elena étaient non seulement une mélodieuse symphonie, mais ils la guidait sur ce qu’elle faisait. Cela faisait apparemment sensation, donc elle n’avait aucune raison d’arrêter ça pour le moment. La druidesse n’en resta cependant pas là ! En effet, alors qu’elle jouait avec le petit bouton de sa délicate amante, elle ramena une de ses mains, venant doucement caresser l’intimité même d’Elena, du bout de ses délicats doigts. Elle effleurait cette faille avec une grande délicatesse, comme s’il s’agissait d’une fragile porcelaine, qu’il ne fallait pas briser. Nümba mesurait chacun de ses gestes, et quand elle sentit que sa reine était prête, c’est-à-dire que la chaleur et l’humidité augmentèrent assez, elle se mit à jouer de ses doigts tout en continuant son traitement un peu plus haut.

En effet, Nümba finit par tout doucement, en toute prudence, immiscer un de ses doigts. Elle y alla avec mille précaution, mais au final, elle se mit à lentement doigter son amie. À ce niveau-là il ne servait plus à rien de parler. Seul les gestes devaient agir ! Et Nümba savait y faire. Sa langue continua ses sulfureux assauts sur son bouton intime, se mettant à faire de délicieux succions dessus afin de le stimuler davantage. Tout en jouant habilement de ses doigts au niveau de sa féminité, qu’elle doigta lentement et langoureusement, sentant la mouille d’Elena se mettre lentement à couler dessus. Elle espérait que ce traitement, certes un peu lent, convenait à sa reine ! S’il fallait accélérer un peu le rythme, il n’y avait là aucun problème. D’ailleurs, la druidesse se rendit compte elle-même que son rythme, au niveau de ses doigts, était peut-être un peu trop mou.

Du moins pas assez vif pour procurer un vrai plaisir à Elena. Ce fut pour cela qu’elle se mit à progressivement augmenter le rythme, doigtant de plus en plus vite et fort la féminité d’Elena. Mais elle y alla en dégradé, en douceur, habituant petit à petit le corps de la reine à cela. Elle était encore très … Etroite, malgré tout.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 09 mars 2016, 22:29:45
Elena allait goûter, avec joie, à un délicieux cuni’. Nümba, en la matière, était une experte, et elle coucha lentement Elena sur le lit. Prête, la Reine lui avait signifié son consentement, et Nümba n’avait plus qu’à agir. Lentement, d’une lenteur insoutenable, la druidesse vint à lécher son sexe, avant d’y appliquer ses doigts. Gémissant et soupirant, la Reine se tortilla lentement sur le lit, en sentant le plaisir, ce plaisir, celui-là même qu’elle avait ressenti dans la caravane, revenir. C’était… C’était comme une vague qui éclatait lentement dans son corps, en la remplissant progressivement, sans lui laisser le droit à la discussion.

« Hmmm… »

Se mordillant les lèvres, la Reine continuait à remuer sur le lit. Avec ses mains, elle se mordilla au début un doigt, avant de la descendre pour sentir les cheveux de Nümba. La tête de la femme remuait d’avant en arrière, et ses doigts provoquaient de multiples frissons dans le corps d’Elena, qui ne pouvait désormais s’empêcher de gémir, ou de soupirer, en se tortillant sur son lit. Papillonnant des yeux à plusieurs reprises, elle se laissait transporter par Nümba, par sa talentueuse amante, très expérimentée, qui s’évertuait à lui prodiguer le plus grand bien possible.

« Nü-Nümba, aaahhh… »

Elena se laissait porter par les agissements de sa talentueuse druidesse, qui se montrait douée dans bien des domaines, y compris le plaisir sexuel. En ce moment, elle était en train de le prouver, agissant pour cela avec un indéniable talent, faisant trembler tout le corps d’Elena. La jeune femme soupirait donc, mouillant, encore et encore. Cependant, plus le temps passait, et plus la lenteur de Nümba commençait à frustrer Elena, dont le corps réagissait assez nerveusement, en réponse à cela.

« Hum… Allez, Nümba, haaa… Plus… Plus vite… ! Plus vite, hm… ! »

Oui, plus vite, c’est tout ce qu’Elena souhaitait ! Plus vite, et plus profondément !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le samedi 19 mars 2016, 16:18:00
Les souhaits de sa majesté étaient les ordres de Nümba. Tel que Elena le lui clamait, la druidesse sourit et ne put qu’être satisfaite de l’effet que lui procurait son traitement. Ses doigts agiles continuaient de remuer tendrement dans sa doucereuse féminité, alors que ses lèvres et sa langue continuaient à jouer nerveusement de son petit bouton. Nümba s’amusait actuellement et elle voyait bien que ce qu’elle prodiguait à son amie lui faisait le plus grand des biens. Talentueuse, ça Nümba l’était ! Elle faisait d’excellent cuni’, et Elena devait surement savourer tout son savoir en la matière. Il fallait dire qu’elle avait grandement prit la main grâce à Adamante, qui lui avait tout enseigné, en fait. Si Nümba était si soignée et experte, c’était donc grâce à la magicienne.

Quel que soit la chose, en fait, il y avait toujours Adamante derrière ! Nümba la remerciait inconsciemment de lui avoir permis d’être aussi efficace, car à présent, elle mettait tout cela à profit au nom de sa plus chère amie ; Elena. Ses gémissements procuraient une délicieuse sensation aux oreilles de la druidesse, qui suivit donc son ordre, augmentant son rythme. Sa langue papillonna encore plus sur son bouton d’amour, alors que ses lèvres se mirent à effectuer de terribles succions dessus. Ses doigts remuèrent vite et fort, s’enfonçant délicieusement dans ses chairs mouillée et suintante de mouille. Petit à petit, elle sentait que les parois de sa délicate amie se détendait et put ainsi se permettre d’y immiscer un deuxième doigt, qui vint encore plus stimuler le tout.

« Mes doigts te font du bien à ce que je vois ! » Lui déclara Nümba, osant prendre une courte pause au niveau de ses lèvres. Elle doigta fort et vite la reine, prenant grand plaisir à stimuler autant sa petite fleur. Pour autant, elle faisait attention à ne pas trop forcer. C’était fort, c’était profond et c’était rapide ; mais ce n’était pas précipité. Nümba savait faire cela avec un soin particulier, c’était d’ailleurs ce qui faisait que ses cuni’ étaient si bons. Toutefois, après plusieurs minutes de doigté, elle finit par retirer ses doigts pleins de mouilles. Elle ne put résister à l’envie de les lécher, raclant langoureusement la moindre goutte de la précieuse mouille royale. Et, autant dire que c’était un petit met délicieusement sucré à souhait … Cela fut tellement appétissant, que cela justifia le changement de position de Nümba.

En effet, elle fit descendre son visage et, cette fois-ci, en lieu et place de ses doigts elle introduisit tendrement sa langue. Son visage se blottit contre son être, alors que ses mains vinrent prendre appui autour de ses belles et douces cuisses. Son nez tapa contre son pubis, alors qu’elle se mit à généreusement lécher la fente intime et toute luisante d’Elena. Elle donna de grands et larges coups de langues, rapides, forts, avant d’introduire son appendice lingual. « Hmm … » Ronronna Nümba, qui se mit à remuer à l’intérieur de cette douce féminité, offrant ainsi à la druidesse un festin des plus délicieux qu’il soit au monde ! Ainsi, tandis que sa langue remuer chaudement en elle, ses lèvres enserrèrent tendrement son con, apposant de sulfureux baiser dessus. Nümba déployait tant d’efforts pour satisfaire son amie, qu’elle savait que cela allait payer, forcément. Rapidité et force étaient de mise dans ce cuni’ !

En étant directement à la source, la druidesse s’assurait par ailleurs qu’elle ne perdrait pas une goutte du prochain orgasme de sa vénérable reine … Et ça, ça valait tous les délices du monde, après y avoir goûté !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mardi 22 mars 2016, 07:31:42
Elena était comblée, au summum du bonheur lorsque Nümba finit par remplacer ses doigts par sa langue. Elena se mit alors à gémir et à soupirer, continuant à se tortiller sur le lit. Déjà présent, le plaisir se mit à croître encore plus. Nümba était douée, terriblement et magnifiquement douée, et, à chaque seconde, elle s’efforçait de le montrer, de le rappeler à la jeune Reine, qui subissait les multiples assauts linguaux de cette femme. En s’attaquant ainsi à son sexe, à sa moule, Nümba comblait Elena de plaisir, catapultant la Reine vers le plaisir suprême. L’objectif de Nümba était clairement perceptible, et tout autant bien accueilli par Elena, qui, en ce moment, avait une furieuse envie de jouir.

« Haaa... »

Reprenant son souffle, et soupirant longuement, par à-coups, Elena se laissait porter par la femme, par les coups de langue de la belle Nümba, qui lui faisaient tant de bien. Oh, oui, elle mouillait, encore et encore, tout en continuant à se faire prendre, et ses mains venaient caresser ses cheveux, s’y appuyant. Pour Elena, qui manquait d’expérience en la matière, ce contact était diablement excitant, hautement jouissif, et elle continuait à se tortiller sur le lit. La belle femme à la peau d’ébène, elle, poursuivait ses assauts, enfonçant sa langue dans son sexe, écartant ainsi, sans ménagement, ses lèvres intimes, pour directement atteindre le bouton de plaisir de la femme, qu’elle se mettait à lécher avidement.

Elena couinait et soupirait, tout en continuant à se tortiller sur le lit. Impossible de repousser ce plaisir qui l’envahissait et la dominait totalement, elle en étant soumise, et, ce faisant, le plaisir finit par atteindre le point de non-retour. Sa mouille s’accumulait, comme les signes annonciateurs de sa tempête, et, dans un ultime cri, la Reine finit par jouir.

« HAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !! »

Soupirant joyeusement, Elena se vida contre la bouche de la femme, se répandant en elle. Un orgasme libératoire, magnifique, qui l’amena à bander tous ses muscles pendant quelques secondes. Yeux clos, et joues rouges, elle finit par s’en mordre les lèvres, traversée par plusieurs vagues de plaisir, et se vida ainsi, tout joyeusement, contre les lèvres de son amante.

« Haaaaaa... »

Oh, comme ça pouvait être agréable ! Elena venait joyeusement de jouir, et, maintenant, elle se sentait... Étrangement apaisée.

« Oh, Nümba... » ne put-elle s’empêcher de soupirer, ravie.

Cette sensation avait été réellement très agréable !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 01 avril 2016, 16:58:38
L’objectif de Nümba était effectivement clair ; faire jouir sa bien-aimée. Lui apporter une nouvelle sensation, une qu’elle n’avait encore jamais ressenti. Ou très peu. La sensation d’atteindre un état outre, de se sentir en plein état d’extase. C’était un peu présomptueux de la part de la druidesse, de se dire qu’elle allait le faire à coup sûr … Mais elle savait qu’Elena était inexpérimentée et que, du coup, elle était beaucoup plus sensible à cela. Elena était donc en proie aux terribles assauts linguaux de la druidesse, qui redoublait à chaque instant d’effort pour lécher et goûter avec passion et tendresse à sa féminité. Sa langue s’immisçait en toute confiance, écartant tendrement ses parois pour lui procurer encore plus de plaisir. La guérisseuse prenait un grand plaisir à s’occuper ainsi de sa précieuse amie, et elle sentait, à la tension de ses muscles, qu’elle était sur la bonne voie.

La bonne voie de jouir ! Nümba allait y arriver ! C’était si magistral, si beau et si honorant à la fois. Elle, une simple druidesse, qui grâce à son amour débordant pour Elena et son envie de lui faire plaisir, allait parvenir à offrir à sa majesté, un bel orgasme. La guérisseuse léchait encore et encore, faisant papillonner sa langue dans tous les sens, une fois chaudement immiscée dans sa féminité. La mouille de la reine s’accumulait, effectivement, et menaçait d’un instant à l’autre d’éclater au visage de Nümba. Ce qui ne serait pas pour lui déplaire ; la mouille de la reine était précieuse. Elle poursuivait avec encore plus de hargne et de passion, jusqu’à même atteindre le bouton d’amour de son amie. À ce moment-là, elle s’acharna dessus sans ménagement, considérant que c’était le dernier rempart à faire tomber.

Et, suite à cela, suite à de longues minutes d’intenses coups de langue, le final arriva. Nümba senti les mains de son amie se crisper dans sa longue tignasse sombre, alors qu’elle poussa un cri cristallin, salvateur, qui la libéra de toute cette pression accumulée. Sa mouille se libéra, venant asperger le doux visage de la druidesse qui était, à présent, satisfaite. Tellement satisfaite … Elle venait d’offrir un orgasme à sa chère et bien-aimée amie. Nümba ne perdit pas une goutte de ce précieux nectar royal. Avec appétit, elle avala cette mouille qui avait giclé dans sa bouche. Une mouille délicieuse, digne de la reine. Digne d’Elena … Dont Nümba s’en régalait pleinement. « Hmm … » Gémit-elle, alors qu’elle arrêta son dur labeur, pour se mettre à lentement lécher ses lèvres intimes et sa fente, pour aspirer les quelques gouttes restantes. Un orgasme qui, apparemment, avait fait effet chez Elena. Son cri avait été la plus belle et la plus suave des mélodies aux oreilles de la guérisseuse, qui esquissait à présent un large sourire.

Elle se redressa lentement, puis décida qu’après une telle tempête, il fallait … De la douceur ! Oui, une autre louche de douceur, à la façon Nümba. Celle-ci se déplaça et vint s’allonger aux côtés de son amie. « Tu as un gout exquis, mon amie … » Lui susurra la jeune femme, déplaçant sa main sur son ventre, le caressant en toute tendresse. Elle se blottie contre elle, adorant sentir son corps se lover totalement contre le sien. Nümba, avec la délicatesse et la douceur la caractérisant si fortement, vint nicher son visage dans le cou de la reine, en déposant un chaud et affectueux baiser dessus. « Je t’aime si fort Elena … » Lui déclara-t-elle, en toute simplicité et sincérité. Mais ça, Elena le savait déjà … Mais Nümba adorait le dire et le redire. En manque de tendresse et de câlins, la guérisseuse déplaça sa main sur la délicate joue d’Elena et tourna doucement sa tête, afin qu’elle puisse langoureusement capturer ses lèvres.

Un petit baiser pour conclure cette première partie ! Nümba ronronna doucement, alors que ses généreuses lèvres vinrent déclarer tout leur amour envers celles d’Elena. Elle les goutait dans toute leur douceur et leur délice. Ce baiser, ce n’était pas qu’un simple baiser de passion ; c’était une étreinte chaude, prononcée par les immenses sentiments de Nümba envers Elena. Elle ferma doucement ses yeux à ce moment-là, afin de s’immerger complètement dans sa petite bulle intime avec sa reine. Main sur sa joue, elle la caressait finement, la cajolant chaudement alors qu’elle fit rencontrer sa langue et la sienne. Elena avait dû le remarquer ; sa druidesse adorait l’embrassait …

Mais pas que, puisque vint un moment où elle fit descendre sa main, glissant le long du corps de sa muse, afin de rallier un point assez critique. Lentement, et délicatement, ses doigts revinrent auprès de son sexe, qu’elle titilla très doucement. Il s’agissait plus de taquineries qu’autre chose à ce moment-là, mais ça faisait son effet. Ses petits doigts agiles effleuraient sa petite fleur et son bouton, tandis qu’elle continuait d’occuper ses belles et délicieuses lèvres. Cependant, le baiser finit par se rompre, laissant un délicieux gout en bouche à Nümba. La druidesse afficha un sourire assez espiègle, car une idée venait de lui traverser l'esprit. « Dis-moi, ma chérie ... Te penserai-tu capable de me faire ce que je viens de te faire ? »[/b] Lui demanda-t-elle d'une voix coquine. En vérité, elle lui demandait ça non pas par caprice personnel, loin de là. Elle lui demandait ça car elle voyait que Elena était en plein apprentissage sexuel, et que depuis le début ... Adamante et elle n'avaient fait que lui donner. Or, en amour, et surtout en matière de sexe, il y avait un fondamental à respecter ; le don, et la réception. Elena devait avoir une connaissance globale, parfaite, et par conséquent, lui faire faire un peu de pratique ne pouvait être un mal. Et puis, cela permettrait à Nümba de voir comment se débrouille la petite reine ...
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le samedi 02 avril 2016, 20:22:26
Elena venait de jouir, sensation merveilleuse, délicieuse, mais ô combien éphémère... Le bonheur ultime avait été frôlé du bout des doigts, avant de la laisser sur le courant, épanouie, et elle s’étalait maintenant sur le lit, le souffle haletant, la respiration lourde et profonde. Nümba, quant à elle, multipliait les baiser à son égard, faisant doucement frémir ses lèvres, au fur et à mesure que la femme l’embrassait. Les deux amantes se reposaient mutuellement, après un orgasme qui avait été fabuleux pour Elena. La Reine sentait le corps de Nümba posé contre le sien, puis les doigts de la druidesse se rapprochèrent de son sexe, caressant légèrement ses fentes intimes... Avant de lui demander d’agir.

La Reine cligna des yeux à plusieurs reprises, entrouvrant les lèvres, avant de les mordiller tout doucement.

« Je... Je veux bien essayer, Nü... Nümba... »

Un peu gênée, Elena n’avait pas l’habitude d’agir, mais le raisonnement de son amie était juste. Son éducation sexuelle devait aussi passer par de l’action, au lieu de se contenter de réagir. Elena hocha donc la tête, et posa ses mains sur les épaules de Nümba, repoussant doucement cette dernière. La druidesse se retrouva ainsi couchée sur le lit, et Elena, silencieuse, se posa à califourchon sur elle, plantant son regard dans le sien.

Nümba était si belle, couchée ainsi, avec ses cheveux qui tombaient en cascade le long de sa tête. Elena l’observa silencieusement, caressant tendrement son corps avec ses mains, glissant sur sa peau.

« Comme tu es belle, Nümba... »

Elena parlait lentement, à voix basse, et cligna des yeux à plusieurs reprises.

« Je vais m’occuper de ton corps, exactement comme tu t’es occupée du mien... »

Reprenant son souffle, tout lentement, la Reine bascula son corps en avant, et embrassa Nümba dans le creux du cou, mordillant doucement sa chaude peau. Puis, une fois ce premier geste fait, elle commença à descendre, doucement, embrassant le corps de la femme, filant le long de son corps, continuant à y déposer des baiser set à caresser sa peau, jusqu’à atteindre son estomac. Là, Elena déposa un baiser sur son nombril, puis continua à descendre, toujours plus bas, jusqu’à se retrouver devant...

Devant sa fine ouverture. Là, le visage face à cette ouverture, Elena se mordilla les lèvres, et posa ses mains sur le bassin de Nümba, à gauche et à droite de son sexe. Soupirant ensuite lentement, elle déposa un baiser pile au milieu, en plein sur ce sexe, et, après quelques secondes d’hésitation, en délivra de nouveaux, encore et encore, jusqu’à finir par approcher sa langue, et par se glisser à l’intérieur. Nerveuse, elle avait peur de faire mal à Nümba quand elle écarta ses parois, une inquiétude bien innocente, puisqu’elle avait subi le même traitement auparavant, sans en ressentir la moindre douleur.

*Est-ce que je me débrouille bien ? Est-ce qu’elle apprécie ? Oh, l’angoisse !*

La puissante Reine de Nexus était bien loin en ce moment. Il n’y avait qu’Elena Ivory, une jeune femme nerveuse et troublée, qui espérait bien réussir à satisfaire son amante...
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le vendredi 15 avril 2016, 14:15:26
La druidesse était si fière d’être, aux côtés d’Adamante, une institutrice sexuelle ! En désirant simplement passer un moment intime et passionné avec son amie Elena, elle s’était improvisée éducatrice et sous couvert de sa bonne formation, avait demandé à l’intéressée de passer à l’action. C’était à la fois un moyen pour se faire plaisir, et pour instruire Elena. Une femme comme elle, une Reine de son acabit, se devait d’être, à terme, parfaite au lit. Si elle n’apprenait qu’à recevoir, elle n’allait jamais savoir comment donner. Et comment parfois, cela faisait un bien fou de donner ! Comme par exemple Nümba qui prenait encore plus plaisir à donner à Elena qu’à recevoir. Cela ne voulait pas dire qu’elle n’allait prendre aucun plaisir aux attentions de son amie, mais que l’échange n’était pas le même.

Mais, ceci n’était qu’une excuse. Car la réalité était que Nümba désirait simplement passer un bon moment avec Elena, sa précieuse et douce Elena … Qui accepta le défi. Elle posa délicatement ses mains sur les épaules de la druidesse et la fit s’allonger sur le dos. Elle ne dit plus rien, laissant la jeune fille prendre ses aises et ses marques comme elle l’entendait. La monarque se plaça à califourchon et caressa le doucereux corps de la guérisseuse, qui se mordilla doucement une lèvre en dévorant Elena du regard. Elle soupira un rire doux en entendant le compliment de la reine, puis ressentit un délicieux plaisir en sentant les lèvres d’Elena se poser sur son corps. Apparemment, elle aussi aimait gouter à la peau de sa partenaire, et ce fut pour cette raison qu’elle embrassa chaudement le cou de Nümba.

Le cou, une zone plutôt sensible chez elle, surtout quand c’était Elena qui l’embrassait. Elle sourit doucement, puis observa en tout plaisir son amie qui descendait progressivement, tout en baisers, le long de son corps. Chaque fois que ses lèvres s’apposaient sur sa peau, sa chaude et très douce peau, la druidesse ressentait un certain plaisir. Nümba était très sensible aux baisers, et ce d’autant plus quand la reine embrassa son ventre. « Hmhm … » Ria alors légèrement Nümba, appréciant fortement le contact des lèvres de son amie sur cet endroit. La druidesse était très … Chatouilleuse par ici et heureusement que Elena ne s’y attarda pas, même si c’était agréable et mignon ! Car elle aurait vu une Nümba partir en crise de rire.

Cependant, la reine opta alors pour descendre encore d’un étage, et finit devant la fine ligne intime de son amante. Sur son bassin elle sentit les mains de son amie se poser, puis son souffle chaud percutant contre sa féminité. Elle s’en mordilla la lèvre et décida de caresser délicatement ses cheveux, posant une main dans sa luxuriante chevelure. Elle gratta doucement sa tête, se délectant de ce qu’elle était en train de lui faire. « Humm … » Gémit-elle alors doucement, surtout quand les lèvres d’Elena finirent par se poser sur sa féminité. Un baiser pile sur son sexe, qui la fit toute chose. Une très agréable sensation, qui commença un peu à la stimuler. Elena ne s’arrêta pas en si bon chemin et multiplia les baisers, jusqu’à immiscer alors sa langue, écartant ainsi les parois intimes de la druidesse. « Ohhhh … Continues ma chérie … Hmm … » Couina alors Nümba qui sentit un pic au moment où les parois de son sexe furent écartés par la langue intrépide de la reine.

Pas de doute, Elena se débrouillait bien ! Sa langue faisant énormément de bien à la druidesse dont les doigts se crispèrent doucement dans la chevelure de son amie. Ses jambes se resserrèrent un peu, alors que tous ses muscles se bandèrent doucement un à un, face au somptueux traitement d’Elena qui avait attaqué là où ça faisait mal ! Sentir sa petite langue remuer en elle était tout simplement fantastique et extrêmement bon ! Tellement bon que plus Elena remuait et léchait sa féminité, tout en s’enfonçant en elle, plus Nümba se crispait et gémissait. Ses gémissements étaient justement là, en partie, pour donner un indicateur à la reine. Pour le moment, c’était assez simple à comprendre ; Nümba prenait son pied de cette langue qui remuait en elle ! C’était tellement bon, tellement bien qu’elle poussa tout doucement la tête d’Elena pour encore mieux l’accueillir entre ses cuisses, et la presser doucement contre elle. Elle sentait une vive chaleur commencer à s’éprendre de son sexe, et cela ne faisait que croitre à mesure que Elena continuait encore et encore à papillonner de sa langue dedans …
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le vendredi 15 avril 2016, 20:21:36
La doctrine d’Adamante, sa vision des choses, était de faire d’Elena une véritable femme, mûre et mature, et donc de l’amener à maîtriser le sexe. C’était nécessaire sur Terra, et, au-delà de ça, nécessaire quand, comme Elena, on aspirait à un rôle de souveraine. Le sexe était omniprésent dans les relations, que ce soit par de fines allusions, des sous-entendus sexuels… Difficile de négocier avec une femme comme Miranda Forge, qui enchaînait les provocations sexuelles, si on n’était pas déjà formées. Adamante et Nümba concouraient donc, par le plaisir, à la formation de la jeune Reine.

Cette dernière trouvait un plaisir exquis et inouï à se frotter contre le corps de Nümba, à embrasser et à lécher sa peau. Elle était à la fois similaire et différente de celle d’Adamante, très douce, très tendre, mais aussi très chaude. Elle aimait beaucoup l’embrasser, en réalité, mais, sachant ce que Nümba voulait, elle avait fait choisi de descendre pour rejoindre son bassin. Allongée contre elle, elle reniflait l’odeur s’échappant de son sexe, une odeur… Très particulière. Surtout, elle sentait, entre ses lèvres, le goût de la cyprine de Nümba. C’était… Assez bizarre. Comme boire une sorte d’eau sucrée.

« Mmmhmmm… !! »

Et, tout en suçant ce sexe, elle sentait les mains de son amie et amante se crisper sur ses cheveux, la faisant frémir. Par ce simple biais, mélangé à ses soupirs, Nümba était en train de lui exprimer tout son désir, toute son envie, tout ce qu’elle ressentait pour elle. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Elena avait l’air de lui faire du bien, et, plus le temps passait, et plus la jeune femme gagnait en assurance. Sa langue glissait davantage dans le corps de Nümba, sa tête filait d’avant en arrière, et elle continuait à se frotter contre son corps, déplaçant sa main pour venir en renforts à sa bouche.

C’est de cette sorte qu’Elena alterna ainsi entre succions et pénétrations digitales, glissant ses doigts en elle pour les remuer dans son intimité. C’était doux et humide, et elle se mordillait les lèvres, avant de glisser également sa langue, cherchant à exciter Nümba le plus possible, tout en continuant à sentir sa mouille sur son visage.

*Jouis, Nümba, jouis !*

C’était tout simplement ça que la Reine voulait… La faire jouir !
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 01 mai 2016, 14:33:58
La druidesse ne pensait que pas que son amie s’en sortirait aussi bien, dès le premier coup. À vrai dire c’était une très agréable surprise ! Cela montrait qu’inconsciemment, Elena avait beaucoup retenu de son précédent ébat avec elle. Ou de ses précédents ébats tout court. En tout cas Nümba subissait avec délice les assauts de son amie, qui était venu s’occuper de sa féminité. Ses doigts fusèrent tendrement en elle, remuant dans cette antre chaude et tendre. Sa langue finit par s’inviter à la partie, renforçant ainsi le geste. Plus le temps passait, plus effectivement Nümba la sentait devenir confiante, et ses gestes étaient plus assurés. Ce qui était formidable … Elle apprenait vite. Succions, léchouilles, doigté, Nümba fut très surprise, et bien surprise, de voir la Reine déployer autant de choses rien que pour la faire jouir. Elle s’était attendu à ce que Elena en fasse le minimum, mais là … Elle déployait certain moyen, quand même.

« Ohhhh Elenaaa … » Couina alors la druidesse, dont les doigts se crispèrent dans la chevelure de sa terrible amante. Ses muscles commencèrent à se bander un à un, face au terrible effet que lui procurait le traitement de la Reine. Sensiblement, elle pressa sa tête pour encore plus la caler contre elle. Pour l’inciter à la doigter et à la lécher d’avantage, tellement ceci lui faisait du bien. Elle sentait des papillons commencer à virevolter, et c’était un excellent signe … Décidément Elena ne cesserait de la surprendre. Sa petite langue taquine était la chose qui lui faisait le plus d’effet ! Bon sang, la façon dont elle l’immisçait en elle, dont elle jouait avec pour presser et se lover contre sa chair intime … Elena était en train de faire grimper notre druidesse assez rapidement. Et c’était une petite prouesse pour une supposée débutante !

(Haann … Elle va me faire jouir …) Pensa alors Nümba, constatant par elle-même que son corps réagissait très bien à la dévotion d’Elena. La sentir se frotter contre, la sentir se lover, déployer force et énergie rien que pour la faire jouir, avait quelque chose d’incroyablement jouissif. Les défenses de la druidesse n’allaient pas tarder à céder. Bien que, elle ne tentait nullement de résister à Elena. C’était juste les défenses innées de son corps. La Reine ne s’en rendait peut-être pas compte mais, elle dépassait les espérances de la druidesse. Elle suçait son sexe et le fallait de telle manière qu’il était impossible pour la guérisseuse de ne pas céder. Se mordiller la lèvre à plusieurs reprises, au milieu de ses nombreux gémissements, elle commença à sérieusement se crisper après de longues minutes. « Haaaann, ouiii … Haaaaaaa !!! » Couina-t-elle, pressant malgré elle d’avantage le visage de son amante contre elle, désirant la sentir encore plus fort s’enfoncer dans son corps.

Puis, ce qui devait arriver arriva. Dans un dernier élan, dans un dernier souffle, Nümba s’abandonna complètement, sa mouille éclatant ainsi au visage de sa bien-aimée. « Haaaaaaannnn !!! » Gémit-elle, laissant parler alors son plaisir et sa jouissance … En pleine face d’Elena. La Reine voulait la faire jouir, et la Reine … L’avait faite jouir, tout simplement ! Elle était suffisamment habile pour y parvenir, et la preuve en était là. Nümba sentit une délivrance, un extrême plaisir quand sa mouille fusa et que les milliers de papillons qui virevoltèrent en bas, s’échappèrent. Elle poussa un long soupir d’aisance, les muscles encore un peu tremblotants, avant de se redresser un peu, se mettant sur ses coudes. « Eh bien ! Wouah, c’est … Tu apprends vite ma chérie … » Lui dit-elle avec un large sourire, sa poitrine montant et descendant lourdement pour reprendre son souffle.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 04 mai 2016, 13:58:52
Est-ce qu’Elena s’en sortait bien ? Elle espérait bien s’en sortir, en tout cas... C’était un grand honneur que Nümba lui faisait, ainsi qu’un solide défi. Voir le sexe comme un défi pouvait être amusant de la part d’une femme qui avait à gérer les problèmes de tout un royaume, mais c’était pourtant le cas. Pour elle, le sexe était encore une grande inconnue, un domaine dans lequel elle progressait à tâtons, sans vraiment trop savoir où elle mettait les pieds. Sa bouche filait le long de son sexe, sa langue s’y enfonçant, et elle continuait à remuer, d’avant en arrière, frottant son corps contre le lit, empêtrée dans une sorte de danse régulière. Plus le temps passait, et mieux elle s’en sortait, glissant sa langue, se rappelant ce qu’Adamante lui faisait, et conduisant Elena à enfoncer ses doigts. De délicieux mouvements alternatifs qui se multiplièrent dans le corps de la femme, prodiguant à la druidesse de multiples ondes de plaisir.

« Hmmmm... Mmhhmmmh... »

Indéniablement, il était bon de sentir cette mouille taper contre sa bouche, et la Reine se faisait plaisir, avalant goulûment ce liquide sacré, ce nectar qui se répandait de plus en plus abondamment dans le corps de la femme. Elena léchait donc, joyeusement, filant d’avant en arrière, dans les profondeurs de ce délicieux corps, mangeant à sa manière cette magnifique fleur qui lui était offerte.

« Hmmm... !! »

Elena continuait à la lécher, avec amour et passion, jusqu’à sentir le corps de la druidesse se contracter. Et, dans un immense et magnifique soupir, cette dernière se vida contre ses lèvres, aspergeant le visage de la douce Reine. Un sourire ravi vint inonder les tendres lèvres de la jeune femme, qui redressa la tête, s’appuyant sur ses bras, afin de pouvoir regarder le visage de Nümba. Visiblement, elle avait réussi, et elle put voir tout le corps de Nümba se relâcher lentement sur le lit, comme si cette dernière accusait le coup du vaste plaisir qu’elle venait de subir.

La Reine se coucha sur le flanc, à côté de Nümba, et sourit poliment devant son compliment, avant de se mettre légèrement à rougir.

« Vraiment ? Enfin... Tu trouves ? Hum... Merci... J’ai fait de mon mieux en tout cas ! »

La jeune Reine alla alors se coucher sur le dos, et observa le plafond, en souriant légèrement.

« En tout cas, je suis heureuse d’être avec toi, Nümba... Merci d’être là. Je suis vraiment très chanceuse de t’avoir, non seulement comme amie, mais aussi comme amante. »

De la main, elle lui caressa le visage, en lui faisant un ultime sourire.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le lundi 06 juin 2016, 16:00:05
Nümba avait ressenti tellement de bien au moment de sa délivrance … Ca avait été à peine croyable ! Elena, pourtant débutante, était parvenue à lui faire un bien fou. Elle s’y était prise de façon à la faire jouir rapidement, et généreusement. Si ça c’était pas une preuve que notre reine ne serait pas plus tard une as au lit … Même si, ça n’allait qu’être un détail de sa vie. Mais il était admis qu’un monarque, homme ou femme, soit en général le ou la plus terrible des amant(e) au lit. Nümba n’en avait à présent aucun doute, et c’était avec un large sourire qu’elle regarda Elena, qui se redressa d’entre ses cuisses. La reine partit rejoindre Nümba à son coté, s’allongeant alors sur son flanc. La druidesse en fit de même, se retrouvant ainsi en face de sa tendre amie. Elle ne dit rien face à sa première phrase, se contenant de sourire chaudement.

Elena s’allongea normalement après, et à nouveau, lui fit part de son état d’esprit. Cela toucha énormément Nümba de savoir qu’Elena se sentait heureuse avec elle, car c’était, au fond, tout ce qu’avait toujours désiré la jeune femme. Rendre heureuse Elena … Etre son amie, sa confidente … Et son amante, désormais. Face à de tel compliments, la druidesse en aurait pu laisser couler une larme, elle était après tout une femme très sensible … Mais en lieu et place, elle sourit, chaudement, avant de déposer un baiser affectueux sur le front de son adorable reine. « Je suis tout autant chanceuse et heureuse d’être à tes côtés, Elena … Tu es la plus belle des choses qui m’est arrivé dans la vie. Je suis encore toute flattée et … Honorée, sincèrement, que tu m’ai accordé ta première fois. Ça représente beaucoup … Et j’en estime toute la valeur. » Lui dit-elle alors.

Nümba décida alors de s’allonger à son tour, mais pas sans se blottir à son amie. Sa chaleur lui manquait déjà. Ainsi, la druidesse se baissa un peu afin de se mettre à hauteur du cou d’Elena. Puis elle se blottit à elle, venant reposer sa tête près de son cou. Elle partit chercher la main gauche d’Elena avec la sienne, et la saisit tendrement, croisant ses doigts avec les siens. « Je t’aime … » Lui murmura-t-elle alors, déposant un délicieux et terriblement affectueux baiser sur la joue, puis un deuxième … Avant de la regarder tendrement, puis de lentement venir approcher ses lèvres près des siennes. Après que les souffles se soient rencontrés, la druidesse parcouru les derniers centimètres les séparant de sa reine, venant alors sceller ses généreuses lèvres aux siennes.

Nümba tenait à partager ce dernier baiser avec son amie, et elle tenait à ce qu’il soit le plus doux, le plus savoureux et le plus … Profond, que possible. Ainsi, les lèvres se choyaient entre elles, et les langues s’éprenaient d’un amour des plus fous, prenant tout leur temps pour se câliner et s’aimer. La druidesse n’avait de cesse de raffoler du gout de ces lèvres, ou de cette salive. Ce n’était pas pour rien qu’elle se sentait accro aux baisers d’Elena … Car ceux-ci étaient les plus beaux et les plus savoureux. Tout simplement. Même ceux d’Adamante n’arrivaient pas à ce niveau … Et pourtant, on savait toute l’affection que portait Nümba à l’égard de la magicienne.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le mercredi 08 juin 2016, 08:48:56
Ce n’est que quand on était au sommet du pouvoir qu’on réalisait vraiment à quel point la vie était la solitude. Elena savait qu’elle était entourée de profiteurs, de manipulateurs, d’individus de cour ne pensant qu’à leurs propres intérêts personnels, et qui n’avaient d’amitié pour Elena que le nom. Contrairement aux légendes et aux contes de fées, la tête d’un État n’était pas faite de bons sentiments et de patriotisme exacerbé. Les nobles se livraient entre eux à de farouches combats, n’hésitant pas à recourir, en douce, à l’aide de confréries d’assassins pour tuer leurs rivaux, surtout dans des affaires d’héritage. La justice royale avait tenté de réprimer ce genre de choses, mais, depuis la mort de ses parents, les juges royaux avaient perdu de leur hardiesse, suite à quelques incidents malencontreux. Nexus était, à son sommet, un véritable nid de vipères, où chacun savait que, sans une Ivory à la tête du pouvoir, la cité-État se désagrégerait... Mais, et même malgré ça, les places autour du Conseil royal se monnayaient dur, car c’était là que le pouvoir se faisait, là qu’on pouvait démanteler toute la construction entreprise par les ancêtres d’Elena en réduisant l’influence du pouvoir royal, au profit des autres pouvoirs. Autrement dit, Elena était pour beaucoup un mal nécessaire, et, quand on réalisait ça, on réalisait aussi que les amis, les vrais amis, ceux sur qui on pouvait compter, en qui on pouvait faire confiance, se comptaient sur les doigts d’une seule main. Et Nümba, indéniablement, en faisait partie.

La druidesse lui glissa donc qu’elle l’aimait, avant de lui offrir un ultime et doux baiser, auquel Elena répondit bien volontiers, en se serrant contre elle. Zerrikania l’inquiétait énormément. Cette jungle infernale, maudite, réputée comme l’un des endroits les plus dangereux de Terra, était aussi la jungle où elle escomptait avoir des réponses sur Mandus, sur les cauchemars récurrents qui s’abattaient dans sa vie, sur ceux qui tiraient, dans l’ombre, les ficelles. Elle avait donc de nombreuses raisons de s’inquiéter, alors, en partant de ce principe, le doux baiser de Nümba, toute son attention, sa tendresse, sa gentillesse, ne pouvaient que l’aider à se détendre.

« Hmmm... »

Elena succombait aux douces et chaudes lèvres de la femme, venant l’enlacer, puis, quand le baiser se termina, Elena se déplaça un peu, et se lova contre son amante, se couchant contre elle, sa tête venant se poser dans le creux de ses seins, s’y enfonçant.

« Je t’aime aussi, Nümba... Merci d’être là, pour moi... »

Sa voix commençait doucement à fatiguer, et le sommeil se rapprochait rapidement. Altenberg était le dernier endroit paisible où Elena pouvait espérer se reposer, avant de passer aux choses sérieuses... Avant la route vers Zerrikania.

Elle ignorait alors à quel point l’amour entre elle et Nümba constituerait leur plus solide bouclier là-bas... Tout ce à quoi elle pensait en ce moment, c’était... Eh bien, pour être honnête, à pas grand-chose. Apaisée, elle se reposait, tout simplement. Et, parfois, c’était amplement suffisant.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 26 juin 2016, 20:07:00
C’était à se demander s’il n’existait pas un réel lien connectant sa majesté Elena et l’humble druidesse qu’était Nümba. Pas un lien physique, mais un lien psychologique. Ce qui poussait à cette réflexion était l’état des sentiments qu’elles se portaient l’une envers l’autre. Quand on regardait à quel point Nümba débordait d’amour et d’affection pour cette femme, sans pour autant qu’elle en soit amoureuse, c’était à se poser des questions. La vérité était que la guérisseuse avait un puissant amour profond et sincère pour sa reine, qui s’apparentait réellement à de l’amour maternel. Pas exactement, car jamais elle ne pourrait aimer Elena autant que sa vraie mère ne l’a aimé de son vivant, mais suffisamment pour lui permettre de donner sa vie s’il le fallait. Et suffisamment pour ressentir des choses spéciales.

Comme par exemple ses peines et ses douleurs, autant que ses joies. Quand Elena était heureuse, Nümba l’était. Quand elle se sentait moins bien, même si elle tentait de le cacher, Nümba le sentait aussi, et elle partageait son état. À la manière d’une mère, sans l’être pour autant. La druidesse avait bien trop de respect envers la défunte mère de la reine pour oser ne serait-ce que penser qu’elle pouvait être sa mère de substitution. Être l’amie de cette femme était déjà un grand bonheur et une chance inestimable, alors mieux valait ne pas trop en demander. Toutefois, si Nümba par égard à Elena et à la mémoire de sa mère se refuser à penser de telles choses, cela ne l’empêchait nullement d’agir. Elle protégeait et veillait sur elle continuellement. Elle se souvenait, à titre d’exemple, toutes les nuits blanche passés au chevet de sa reine car celle-ci était malade, et avait besoin de soin et de soutiens. Elle n’était pas sa guérisseuse pour rien après tout, et c’était dans ces moment-là où Nümba exprimait toute sa dévotion envers Elena.

Cela passait aussi par des moments plus joyeux, comme celui qui venait de passer. Elles venaient de faire l’amour, réellement, pour la première fois. Quel honneur, quelle chance, quelle … Grâce venait d’accorder Elena à Nümba. Jamais elle n’oublierait cette nuit exceptionnelle, et jamais elle n’oublierait que sa reine lui à confier sa première fois. C’était à présent inscrit en elle, et Nümba saisissait toute l’ampleur de la chose. Ainsi donc elles avaient fait tendrement l’amour, et étaient à présent fatiguées. Une longue journée les attendait demain, mieux valait donc profiter du reste de la nuit pour se reposer. Surtout que Altenberg était leur dernière escale confortable. La reine se lova contre son amie, posant doucement sa tête au creux de sa poitrine, se laissant doucement enveloppé des bras de Morphée. Nümba aussi était fatiguée, et le sommeil commença à la prendre à son tour. Elle enveloppa son amie avec ses bras, légèrement pour ne pas la gêner, et déposa un dernier et léger baiser sur sa tête.

« Je le serai toujours, Elena … Je te souhaite une bonne nuit. » Lui dit-elle du bout des lèvres, avant qu’elle aussi, succombe lentement, doucement, à l’appel du sommeil. Quoi de plus apaisant, pour le corps comme pour l’esprit, que de dormir avec Elena dans les bras. Une Elena se reposant doucement, dont la beauté était encore plus saisissante en cet état. Il suffisait de pas grand-chose pour être heureux, et pour Nümba, il lui suffisait d’être aux côtés de sa reine, tout simplement. Elena était … Toute sa vie, et elle le serait jusqu’à la fin.
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 27 juin 2016, 12:43:43
Le lendemain matin…

« Votre route longe la forêt de Brokilone, je ne saurais que vous recommander d’être prudents.
 -  Je prends bonne note de vos recommandations, Sire d’Altenberg. »

Après la joyeuse nuit qu’elle avait passée, Elena avait eu droit à un petit-déjeuner très agréable, ponctué de viennoiseries, de chocolats au lait, et de pains chauds servis avec du beurre. Un repas agréable et consistant, après qu’elle se soit réveillée, endormie sur les seins de Nümba, et se sentant particulièrement légère, le cœur rempli d’allégresse. Mais il était maintenant temps de repartir, de faire route vers la lointaine Zerrikania. Après Altenberg, les choses sérieuses commençaient, et William d’Altenberg en avait parlé toute la soirée avec les gardes d’Elena, notamment Luria (http://orig03.deviantart.net/ebea/f/2014/282/5/0/tempest___project_black_sheep_by_gpzang-d825e03.jpg), qui était, après tout, en charge de la sécurité de Sa Majesté.

Brokilone était une forêt primordiale, une très ancienne forêt, majestueuse, située au sud de Nexus. Cependant, aussi majestueuse qu’elle soit, la forêt était aussi très hostile aux humains. Peuplée de dryades, de druides anthropophages voyant les humains comme une nuisance irrespectueuse, Brokilone abritait de multiples elfes, et constituait, concrètement, un royaume de dryades, dirigée par la redoutable Eithné (http://img110.xooimage.com/files/9/6/0/heros-eithne-4fc4872.jpg), une dryade qui dirige son royaume depuis Duén Canell, un arbre-cœur qui était considéré comme la « capitale » de Brokilone.

Luria avait planifié l’itinéraire, en veillant à éviter de passer par Brokilone, mais, même malgré ça, l’expédition allait longer la forêt, à plusieurs dizaines de kilomètres de distance. Et William s’inquiétait à juste titre, car, récemment, Altenberg avait démantelé un camp de la Scoia’tael situé dans la région, ce qui avait amené les elfes renégats, en compagnie de nains, à fuir dans la forêt. Or, dans les ruines du camp, les hommes d’Altenberg avaient trouvé des potions et des substances alchimiques utilisées par les dryades de Brokilone. La Scoia’tael, elle, était une organisation, qui, selon les opinions, était, soit considérée comme une organisation terroriste, ou résistante. Elle luttait pour la reconnaissance de droits égaux entre les humains et l’ensemble des autres races, mais était aussi perçue, par beaucoup, comme une sorte de réaction conservatrice faisant suite à l’affaiblissement des vieilles civilisations.

Dans tous les cas, Brokilone était un endroit dangereux, et William avait intensifié les patrouilles le long des routes, de telle sorte que, pour les accompagner, un régiment militaire avait été déployé, les laissant ensuite à la sortie de Brokilone. Un tel luxe de précaution était peut-être superflu, mais il s’agissait de la Reine de Nexus, après tout. William ne tenait pas à prendre le moindre risque avec la santé de la dernière représentante de la famille royale.

« Espérons que tout se passera bien… »

C’est sur cette note que le cortège quitta Altenberg, le convoi royal étant entouré par de multiples chevaliers et par des chariots supplémentaires abritant des réserves d’armes. Les spadassins et les arbalétriers se tenaient à l’intérieur des chariots, afin de permettre au convoi d’aller plus vite, tout en quittant le fort, s’éloignant des côtes pour rejoindre les terres, les pâturages, les petits villages,n et les forêts. À l’approche des villages, Elena souriait en voyant les villageois se rapprocher, observant ce cortège, qui était annoncé par des éclaireurs.

« Longue vie à la Reine ! Longue vie à la Reine !! » scandait-on, preuve que, si Elena souffrait d’impopularité dans la capitale, dans les provinces, les choses étaient nettement plus agréables.

Le cortège continuait donc sa route, et Elena se retourna vers Nümba, puis posa doucement sa main sur la sienne, avant de lui sourire doucement.

« Merci d’être là, Nümba… Merci pour tout. »
Titre: Re : Zerrikania [Nümba]
Posté par: Nümba le dimanche 14 août 2016, 16:55:24
Au lendemain matin, les petits ennuis et les tracas de la journée passée semblaient s’être envolés comme par magie ! Cela était sans doute largement dû par la nuit d’amour qu’avaient passé Elena et Nümba ensemble. Cette nuit fut si magique, si belle … Elle constitua un des plus beaux souvenirs de la druidesse. Cette nuit-là, sa reine l’avait fait rêvé, au sens propre du terme. Elle avait été si merveilleuse ! Elle donnerait cher pour qu’elle puisse un jour revivre la même chose, mais le moment était à présent à autres pensées. Si la matinée fut passée en douceur par des préparatifs au départ de sa Majesté, et à son petit-déjeuner, elle fut aussi passée moins en douceur pour les autres. Entre la planification de l’itinéraire et les inquiétudes quant à frôler la foret Brokilone, où Dryades et druides cannibales y vivaient, et les inquiétudes quant à la sécurité de la reine … Il y avait un monde.

Au milieu de tout cela il y avait Nümba, qui tenait à conserver une bonne humeur en restant son dernier beau souvenir ; Elena. La journée avança un peu et voilà que le cortège quitta à présent l’enceinte d’Altenberg. On entendait les gens acclamer la Reine, lui souhaiter longue vie et autre. Cela faisait extrêmement plaisir de voir qu’en province, au moins, on respectait la dernière héritière des Ivory comme cela devrait être le cas partout. Quand Elena sera devenue plus mature, et qu’elle aura fait ses preuves, les gens regretteront de l’avoir autant remise en cause. Elena était une pure Ivory, descendante du Lion ! Comment les gens pouvaient autant remettre en doute sa qualité de monarque ? C’était tout simplement que ces mêmes gens, prétendant aimer l’ancien roi, étaient en fait hypocrites. Parfois Nümba venait à penser de la sorte, même si quelque part, c’était mal.

Le cortège partit donc, et après que la douce Reine eut finit avec son peuple, elle se retourna vers sa guérisseuse. Toujours là, toujours à ses côtés, Nümba lui sourit doucement et serra un peu cette main qui se posa sur la sienne. Les déclarations de son amie la firent sourire et l’amusèrent même un peu. Elle porta doucement sa main à ses lèvres en déposant un respectueux mais court baiser dessus, puis la regarda de manière faussement répréhensive. « Hm, il va falloir que tu comprennes un jour que c’est mon devoir d’être là, ma Reine ! » Lui dit-elle sous forme de taquinerie, en souriant. « Mais c’est un devoir que je fais avec le plus grand des plaisirs … » Ajouta-t-elle alors, signifiant simplement qu’elle était là car c’était avant tout son choix, plus que son devoir. Elena était une femme extraordinaire et très polie en plus de cela. Elle remerciait beaucoup Nümba, et même si celle-ci se sentait quelque part gênée car elle estimait que c’était naturel d’être là, elle prenait toute l’ampleur de la gratitude de sa reine.

Après cette nuit, la druidesse avait senti un changement. Le fait qu’elle ait fait l’amour à Elena, qu’elles se sont mutuellement ouverte l’une à l’autre, avait changé quelque chose. Ça les avait beaucoup rapprochés, et à présent, Nümba était passée au-dessus de cette petite barrière qui la faisait encore vouvoyer Elena. Même si elle faisait ça par pur respect, cela constituait une barrière dans la mesure où Elena, elle, la tutoyait. À présent Nümba était suffisamment rassurée, et s’était mise à tutoyer sa reine. Une chose était sûre ; après cette nuit, Elena et Nümba étaient plus proches qu’auparavant … « Ça fait plaisir de voir que le peuple t’apprécie, en province. Tu es leur Reine et ils t’aiment au moins autant qu’ils te respectent … C’est beau à voir et à entendre. » Lui dit Nümba de sa douce et belle voix. Bien entendu, Nümba était la première personne de son peuple à l’adorer et à la respecter !
Titre: Re : Zerrikania (Tome I) [Nümba]
Posté par: Elena Ivory le lundi 15 août 2016, 09:52:06
La sollicitude de Nümba faisait plaisir à entendre, et témoignait d’une certaine réalité. Tandis que les habitants d’Altenberg saluaient chaleureusement la Reine, cette dernière ne pouvait qu’en être heureuse, les saluant en retour. Le cortège sortait lentement du superfort, frontière de Nexus, ayant gagné une escorte supplémentaire. Une décision prévisible, car Altenberg n’allait pas risquer inutilement la vie de leur souveraine.

« Les provinciaux ont toujours été plus respectueux du pouvoir que les Nexuliens, précisa Adamante. Néanmoins, une telle ferveur populaire est toujours agréable à entendre. »

Le terme « Nexulien » était un néologisme qu’on utilisait par commodité pour désigner les Nexusiens vivant dans la capitale. Ce qu’Adamante précisa était tout à fait vrai, et Elena le savait mieux que personne. Les provinciaux étaient beaucoup plus traditionnels et conservateurs que les habitants de la capitale, et, surtout, plus conscients de la nécessité d’un pouvoir régalien fort, car ils vivaient perpétuellement avec la menace des Ashnardiens et des autres forces qui menaçaient l’intégrité du royaume. De plus, les précédents souverains de Nexus avaient veillé à développer autant que possible les provinces nexusiennes, provinces qui, historiquement, avaient été délaissées par les souverains plus éloignés. C’est ainsi que l’éducation des enfants avait été instaurée, une éducation qui, la plupart du temps, était laïque, mais qui, dans les coins les plus isolés, passait encore par l’église. C’était là le côté positif de l’héritage de ses ancêtres.

Entre-temps, Elena finit par revenir dans son chariot, le cœur ragaillardi, tandis que le cortège royal quittait Altenberg, et s’élançait vers les zones australes. Pour un voyage « discret », ce n’était pas vraiment ça, car il y avait beaucoup de monde, mais Elena savait qu’elle n’aurait pas pu se rendre à Zerrikania seule... Et ce même si c’était, initialement, ce qu’elle avait voulu. Impliquer autant de monde la gênait un peu, mais elle comprenait que Ronald ne laisse pas la Reine de Nexus, dernière héritière du trône, partir pour de si lointaines contrées sans une bonne garde. De base, il avait été très difficile de convaincre Ronald et Jamiël sur le principe même de cette expédition.

*Mais c’est fait... Et maintenant, il n’y a plus de retour en arrière possible.*

Là-bas, à Zerrikania, il y avait des réponses. Là-bas, Oswald Mandus avait ramené quelque chose qui l’avait rendu fou, quelque chose qui lui avait fait perdre la raison. Là-bas, Elena espérait pouvoir enfin trouver des réponses aux questions qu’elle se posait depuis si longtemps. Et puis, elle n’avait rien à craindre. Nümba et Adamante étaient là pour elle.

Ensemble, rien n’était impossible... Et surtout pas Zerrikania. C’est donc avec un certain optimisme qu’Elena se mit à sourire, et regarda Nümba, puis Adamante, et attrapa chacune de leurs mains, les serrant dans les siennes.

« N’ayez pas peur... Tout ira bien, j’en suis convaincue ! »




FIN DU TOME I




La suite... Ici (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=18596.0).