Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Catalina Taylor le samedi 24 mai 2014, 23:17:55

Titre: Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le samedi 24 mai 2014, 23:17:55
Ces soirées mondaines étaient d'un ennui. Catalina passait d'un groupe à l'autre, sans réellement s'intégrer aux discussions. Son japonais n'était pas parfait encore. Et puis, elle n'en ressentait nulle envie. La barrière de la langue n'étant donc pas la seule responsable. Non, ce soir, elle avait juste envie de boire un coup, de faire acte de présence, de boire un coup, de signer un chèque à elle-ne-savait quel organisme de charité, de boire un coup, et s'en aller. Et de boire un coup chez elle, en observant la vue de la ville depuis son balcon.

C'est donc une coupe de champagne à la main qu'elle traversait la salle. Au bout d'une heure, elle sortit son chéquier, se renseigna sur l'organisme de charité, et signa un chèque d'une valeur assez importante. Peu, par rapport à ce qu'elle possédait, mais impressionnant pour les autres. Elle but encore deux coupes de champagnes avant de se décider à quitter la soirée, après trois heures de présence. Et six coupes de champagne en tout.

Ivre, elle sentait la chaleur sur ses joues. Son châle noir, à frange, glissait sur ses épaules nues. Les fines bretelles de sa robe, dans les tons rouges orangés, glissaient également. Elle chassa une mèche qui tombait sur son front, et tendit son ticket au voiturier. Peu après, elle prenait le volant. Ses escarpins aux pieds, elle mit le contact. Puis, mal à l'aise, elle ôta ses talons, et s'installa pieds nus pour démarrer. C'était déjà mieux.

Elle avait hâte de se retrouver chez elle. De pouvoir aller sur son balcon, au dernier étage, et de prendre un verre de vin en observant les lumières de la ville. Elle était bien, dans son penthouse qui occupait les deux derniers étages de l'immeuble. Située plein centre, en plus, elle avait une vue dégagée sur tout le panorama.

Ignorant le léger tournis qui la prenait, Cat' s'engagea sur la route principale. Avec un peu de musique américaine dans le lecteur CD, elle se sentit bien. Si bien, qu'elle monta le volume. Et elle roula sereinement, savourant le cocon chaleureux que provoquait l'alcool chez elle.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 25 mai 2014, 02:13:08
« Vous savez, Joyce, la vie, c’est comme une montagne russe... Il y a des virages, des pentes, des hauts, et des bas... »

Nathan avait du se retenir de ne pas étrangler cet enfoiré de fils de pute de commissaire quand il lui avait annoncé qu’il quittait provisoirement les affaires criminelles pour rejoindre la voie de garage par excellence du métier de policier : être affecté à la circulation. Entre ça et la rubrique des chiens écrasés et des vols de sucette, Nathan avait subi une belle chute. Le commissaire avait justifié ça par une nécessité de roulement de services, par la hausse des infractions liées à la circulation, et blablabla... L’inspecteur n’était pas dupe. Il savait que son dossier n’était pas parfait. Il souffrait toujours d’une attirance à l’alcool, et avait quelques bavures dans son dossier, comme des interrogatoires un peu trop musclés, ou des arrestations un peu brutales. Il avait déjà subi des procédures pour brutalité policière, mais il avait un bon chiffre à son actif, et avait aidé à coincer quelques criminels, allant de simples dealers à des meurtriers. Malheureusement, sa dernière enquête l’avait amené à flirter d’un peu trop près avec la criminalité organisée. Les Yakuzas avaient de puissants alliés, des politiques et des fonctionnaires qui les soutenaient, et ils avaient choisi de calmer les ardeurs de Nathan Joyce à remonter la filière d’un trafic de drogues. Il enquêtait là-dessus depuis des semaines, en compagnie d’autres agents. Ils avaient fait du repérage, cuisiné à plusieurs reprises clients et dealers, commencé à trouver des fournisseurs, des agents corrompus... Le fait que Nathan ait été affecté à la circulation était presque un honneur, mais il ne comptait pas en rester là. On voulait juste retarder son enquête, mais il ne désespérait pas de faire tomber tous ces corrompus... À commencer par son cher commissaire, qu’il enverrait volontiers derrière les barreaux.

En attendant, sa mission était de contrôler la circulation pour voir si les automobilistes n’était pas ivre. Comme la plupart des autres pays, le Japon avait, suite aux accidents mortels impliquant l’alcool, durci sa législation et sa politique répressive à l’égard des conducteurs. Le pays avait créé une agence spéciale chargée de s’occuper du respect des règles de circulation, l’Agence Nationale de Police. Nathan s’était plongé dans les formulaires administratifs, afin de comprendre le fonctionnement du système répressif, qui se basait sur un système de points. Plus la note était élevée, plus l’addition était lourde. Par rapport à des pays comme la France, la législation était encore plus lourde au Japon, car on gagnait 6 points dès qu’on avait entre 0 et 0.15 grammes par litre dans le sang, ce qui correspondait à une suspension possible du permis pour une durée allant de 1 à 6 mois. Bien sûr, conduire en état d’alcoolémie exposait aussi l’automobiliste à des peines, pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement, et une amende de 500 000 yens.

Nathan faisait partie d’un barrage routier, arrêtant les automobilistes sur un boulevard assez animé, et souvent utilisé en fin de soirée par des individus venant de restaurants, ou rentrant chez eux. La mairie de Seikusu avait entendu renforcer les contrôles après avoir constaté une hausse des accidents. Nathan se trouvait donc dehors, à faire le clampin, dans un uniforme de policier, et venait de laisser passer une voiture, lorsqu’une autre s’approchait. Il s’avança lentement, en tendant sa main, la brandissant en l’air, et en faisant signe à l’automobiliste de se garer sur le côté.

Il s’avança vers le véhicule, et constata, quand la vitre s’abaissa, que le chauffeur était en réalité une femme, et qu’elle était plutôt bien roulée, avec une superbe robe de soirée.

*Woow, jackpot, Nate !* s’exclamait instantanément, en lui, la Bête.

Avec la frustration d’être à la circulation, Nathan avait senti la Bête reprendre du poil de la bête (sans mauvais jeu de mots). Le symbiote voulait sortir de là, se réveiller, reprendre les devants, et, comme toujours, Nathan avait du mal à le retenir... Surtout quand la créature, qui avait des gènes formiens, était face à une belle femme.

« Bonsoir, Madame... Policier Nathan Joyce. Puis-je voir les papiers du véhicule, s’il-vous-plaît ? »

Il lui montra sa plaque, et la rangea ensuite dans sa veste.

Elle était ivre, il le savait déjà. Cependant, Nathan savait que les règles étaient faites pour être violées, surtout dans une ville corrompue, et il envisageait déjà de se faire plaisir, en faisant quelque chose qu’on ne cessait de lui reprocher... Abuser de sa position.

Cette fois-ci, il comptait bien en profiter.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 25 mai 2014, 19:04:48
Elle roulait, insouciante, en chantonnant. Cat' se sentait joyeuse, à présent qu'elle avait quitté l'atmosphère étouffante de la soirée.

Au loin, elle aperçut des sirènes. Un barrage. Merde, pensa-t-elle instinctivement. Même quand on était clean, les flics, ça n'était pas rassurant. Et là, elle avait bu. Elle ralentit, avant de s'arrêter. Si ça se trouve, ça passerait. Si ça se trouve, les flics ne verraient pas l'ivresse dans ses yeux.

Apercevant l'homme qui s'approchait de sa voiture, Catalina sourit légèrement, de façon affable, et ouvrit la vitre de sa voiture.

« Bonsoir, Madame... Policier Nathan Joyce. Puis-je voir les papiers du véhicule, s’il-vous-plaît ? »

Le regard de la jeune femme s'attarda à peine sur la plaque, et elle dévisagea plutôt l'homme. C'était un occidental, il n'y avait aucun doute. C'était l'un des premiers qu'elle croisait depuis son arrivée. Plutôt agréable. Ça changeait de l'habituel mine impassible des japonais.

« Bonsoir monsieur l'agent. »

Elle se pencha pour ouvrir la boîte à gant et en sortir la carte grise, la carte de l'assurance et tout le reste. Elle laissa le manuel d'utilisation sur le siège passager, et tendit le reste à l'agent de police. Elle sortit aussi son permis et reposa la pochette qu'elle avait emmené pour faire office de sac à main.

« Et voici mon permis. »

Se radossant au siège conducteur, Catalina posa un coude sur la portière, et plaça son menton sur sa paume. Histoire d'éviter le léger tremblement qui la prenait. Adrénaline, alcool... Mauvais mélange.

« Il y a un problème ? »

Sa voix avait des accents chaleureux, et il était évident pour une personne sobre de voir qu'elle n'était pas en pleine possession de ses moyens.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 26 mai 2014, 02:31:17
Comme il faisait sombre, Nathan en profita, et sortit une petite lampe-torche de son uniforme, l’utilisant pour éclairer le visage de la femme, tandis qu’elle allait chercher ses papiers... Le temps qu’elle se penche sur la boîte à gants, le flic en profita pour se rincer l’œil, admirant son superbe décolleté, ses seins volumineux. La Bête gémit sous son ventre, et il sut alors qu’il aurait des regrets en la laissant filer. Il voyait les yeux légèrement embués de la femme. Des signes d’alcool. De plus, il sentait qu’elle avait bu, soit parce qu’il était lui-même un alcoolique, soit parce que la Bête, avec ses sens affinés, sentait l’haleine chargée d’alcool de la femme, et disait inconsciemment à Nathan qu’elle était au-dessus de la ligne rouge, et qu’il y avait un moyen d’en profiter, de s’imposer sur elle. Il récupéra les papiers qu’elle lui tendait, et la vit poser son bras sur la portière, posant son menton sur sa paume.

*Ma parole, Nattie-boy, cette salope te fait du charme !* s’exclama la voix perverse et rieuse de la Bête, dans son franc-parler habituel.

L’agent resta neutre. Il observa les papiers, notant le nom : Catalina Taylor. 27 ans. Il nota aussi son adresse. Au Japon, le système d’adresse était très différent des autres pays. Les rues n’avaient pas de noms, et le système reposait sur un ensemble de chiffres, chaque chiffre indiquant une circonscription. C’était déroutant, mais, une fois qu’on comprenait le système, on voyait à quel point il était efficace. Il sut donc qu’elle vivait à proximité, et qu’il y avait donc très peu de chances, vu la faible circulation, qu’elle ait un accident. Une idée commençait à germer dans sa tête. Risquée, dangereuse, mais elle était Occidentale. C’était donc une compatriote, il devait bien l’aider.

*Et elle est bonne, aussi, poursuivit la Bête.
Ferme-là..., soupira mentalement Nathan.
Hey, Nattie-boy, y a aucun mal à reconnaître ce qui est vrai !*

Ses papiers étaient en règle.

« Il y a un problème ? » demanda-t-elle alors, sur un ton chaleureux, que Nathan trouva immédiatement sensuel.

Il réfléchit encore, quelques secondes, puis lui rendit ses papiers.

« Pour vos papiers ? Non. Pour vous ? Oui. Théoriquement, je suis censé... Vous faire souffler dans ce petit dispositif... Mais je pense que nous savons tous les deux ce qui se passera si vous soufflez dedans, n’est-ce pas ? »

Il lui avait montré un alcootest électronique, qui ressemblait à une espèce de boîtier noir avec un écran digital, et un endroit où souffler. Nathan retira son casque, et se pencha vers elle.

« Et quelque chose me dit que, vu votre taux, votre voiture sera réquisitionné, et vous serez envoyée en cellule de dégrisement pour la nuit... Et je peux vous faire le film d’ici. Votre belle robe de soirée sera froissée, il y a des risques pour que votre belle voiture soit abîmée, et, tout ce que nous risquons de gagner, c’est une jeune femme outrée qui fera appel à son avocat pour poursuivre la police en dommages-intérêts. Aussi ai-je une alternative à vous soumettre... »

Nathan laissa planer quelques secondes. Il se doutait que cette femme devait se demander sur quelle espèce de policier taré elle était tombée. Il se rapprocha un peu d’elle, comme pour lui faire une confidence, tout en profitant de ce rapprochement pour respirer son odeur.

« Je vous laisse passer, vous rentrez chez vous indemne, je termine dans quinze minutes mon service, et je viens vous voir pour m’assurer que vous êtes bien assise chez vous. Vous comprenez, il serait insupportable pour moi de me dire que j’ai laissé une jeune femme comme vous foutre en l’air une si belle voiture en fauchant un parcmètre... Si je ne suis pas sûr que vous êtes bien chez vous, et en sûreté, je risque de ne pas en dormir la nuit... Et, en tant que citoyenne zélée que vous êtes assurément, vous ne voudriez pas qu’un policier exténué passe une mauvaise nuit, n’est-ce pas ? Qu’en dites-vous ? »

Il avait balancé cette phrase interrogative avec un léger sourire, qu’il se voulait charmeur... À la Sean Connery. Elle pouvait tout à fait prendre ça comme une invitation à sortir, mais Nathan lui faisait aussi une belle fleur.

Plutôt galant, non ?
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 26 mai 2014, 22:40:02
« Pour vos papiers ? Non. Pour vous ? Oui. Théoriquement, je suis censé... Vous faire souffler dans ce petit dispositif... Mais je pense que nous savons tous les deux ce qui se passera si vous soufflez dedans, n’est-ce pas ? »

Quand il montra l'alcootest, Catalina se mordit la lèvre. Merde, pensa-t-elle. C'était fichu pour elle, si jamais elle soufflait. Elle esquissa un sourire discret, consciente que la question n'appelait pas vraiment à une réponse. Elle plissa également les yeux, à cause de la torche, mais quand il se pencha vers elle, ce fut mieux. Elle ne put s'empêcher de le dévisager dans la pénombre, savourant un visage loin du stéréotype japonais.

« Et quelque chose me dit que, vu votre taux, votre voiture sera réquisitionné, et vous serez envoyée en cellule de dégrisement pour la nuit... Et je peux vous faire le film d’ici. Votre belle robe de soirée sera froissée, il y a des risques pour que votre belle voiture soit abîmée, et, tout ce que nous risquons de gagner, c’est une jeune femme outrée qui fera appel à son avocat pour poursuivre la police en dommages-intérêts. Aussi ai-je une alternative à vous soumettre... »

Il était très proche d'elle à cet instant. Elle ressentais un frisson d'excitation. L'adrénaline de l'interdit, l'alcool, l'anticipation, la curiosité... Quelle était donc cette alternative qu'il proposait ? Parce qu'il est vrai que s'il était consciencieux, ça craignait un max pour elle.

« Je vous laisse passer, vous rentrez chez vous indemne, je termine dans quinze minutes mon service, et je viens vous voir pour m’assurer que vous êtes bien assise chez vous. Vous comprenez, il serait insupportable pour moi de me dire que j’ai laissé une jeune femme comme vous foutre en l’air une si belle voiture en fauchant un parcmètre... Si je ne suis pas sûr que vous êtes bien chez vous, et en sûreté, je risque de ne pas en dormir la nuit... Et, en tant que citoyenne zélée que vous êtes assurément, vous ne voudriez pas qu’un policier exténué passe une mauvaise nuit, n’est-ce pas ? Qu’en dites-vous ? »

C'était pour le moins inattendu. Et ça laissait tant de possibilité à imaginer... L'esprit enfiévré par l'alcool, Catalina réprima tant bien que mal les alternatives les plus osées. L'effet de l'uniforme sans doute. C'était l'un des nombreux fantasmes de la jeune femme. Elle qui n'avait eu affaire qu'à des hommes d'affaires dans toute sa vie... Que ce soit un pompier, un flic ou un militaire, elle adorait l'unforme.

« Et bien, je suis heureuse que vous me proposiez cette alternative, agent Joyce. Il est vrai qu'éviter les désagréments m'arrange bien. Et je serais un monstre si je vous laissais passer une mauvaise nuit. Donc, ça marche pour moi. »

Elle lui sourit à nouveau.

« Je présume que vous avez mon adresse, sur les papiers de la voiture. Je vous attends donc dans une vingtaine de minutes ? Vous désirez que je prépare un café ou- Elle s'interrompit un instant, la main devant la bouche. Elle allait un peu vite en besgne là. Hm. A tout à l'heure monsieur l'agent. »

Elle sourit, et attendit qu'il lui rende ses papiers, et qu'il la laisse passer. Elle irait ensuite chez elle, comme prévu. Mais elle ne boirait pas un verre de vin sur son balcon en observant la ville. Ou peut-être pas toute seule. Devrait-elle se changer ? Se vêtir plus ? Ou moins...

Catalina essaya de chasser de sa tête les pensées déplacées qui lui venaient. Ce n'était sans doute pas ce qu'il avait en tête, n'est-ce pas ? Il était juste un policier vraiment soucieux de sa sécurité, et qui la laissait sans doute passer parce que ses courbes généreuses l'amadouait un peu. Et puis, peut-être était-ce uniquement parce qu'elle était américaine. Oui, ça devait être ça. C'est tout.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 28 mai 2014, 02:15:25
Il pouvait la sentir hésiter, sentir la curiosité dans son esprit, comme si elle se demandait si elle n’était pas en train de rêver. Nathan aurait presque pu lire dans son esprit. Comment allait-elle réagir ? S’outrer de voir qu’un policier lui faisait une fleur ? Sérieusement, vous y croyez ?! Elle savait qu’elle avait fauté. Quand un type tombe sur un flic sympa qui promet de ne pas l’envoyer en prison, ou de ne pas lui pourrir la vie, on avait tendance à accepter. Par principe. De plus... Et bien, c’était peut-être un peu présomptueux pour l’heure, et c’était sans doute une pensée motivée par la Bête, mais Nathan était en train de se dire que cette nana flashait sur lui. Il n’y avait rien de concret, aucun élément qui puisse avancer une telle chose, mais il le sentait. De la même manière qu’un homme avait l’impression de se sentir irrésistible quand une femme lui souriait, Nathan était en train de se dire qu’il y avait moyen de passer une agréable soirée avec elle. Sous son uniforme, il sentit une tension se former, et, sous son crâne, la Bête se mit à soupirer, s’imaginant défoncer cette femme dans sa voiture, la prendre sauvagement, dans sa robe de soirée moulante, en l’entendant hurler.

Le fait est qu’elle n’hésita pas très longtemps avant de saisir sa chance.

« Et bien, je suis heureuse que vous me proposiez cette alternative, agent Joyce. Il est vrai qu'éviter les désagréments m'arrange bien. Et je serais un monstre si je vous laissais passer une mauvaise nuit. Donc, ça marche pour moi. »

Son sourire enjôleur lui donnait envie de lui rouler une pelle tout de suite, et ce d’autant plus qu’il s’était légèrement penché vers elle. Les yeux de Catalina pétillaient, et elle alla jusqu’à lui demander si elle voulait qu’il lui prépare un café, avant de se mordre les lèvres... Ce mordillement qui suffisait à emballer les hommes. Chaude comme la braise, cette nana !

*Oooooooohh, Nathan, si tu la laisses passer, celle-là, crois-moi que j’irais me décharger dans un tout un bordel et que des putes vont méchamment avoir mal au cul !*

Pour une fois, la Bête et Nathan semblaient être sur la même longueur d’onde, mais ce fut avec un léger sourire et un ton se voulant à la fois professionnel et chaleureux que Nathan lui répondit :

« Tout ira bien, Madame Taylor. Ne vous donnez pas la peine de me faire un café. Je suis flic, ma voiture est remplie de thermos, après tout ! À tout à l’heure, donc... »

Il lui rendit ses papiers, puis se redressa, et fit signe aux autres policiers qu’elle était clean. La procédure idéale imposait souvent un second contrôle, par un autre agent, car il y avait toujours un risque de tomber sur un flic qui fausserait vos résultats. Avec un éthylotest électronique, c’était facile. Il fallait toujours attendre une minute entre chaque utilisation, le temps que l’appareil se purge de l’air précédent, et, de même, il fallait bien penser à nettoyer le bouchon, pour éviter que les calculs ne soient faussés. Si une personne soufflait dedans, alors que le compte à rebours n’était pas passé, elle pouvait être détectée comme ivre, alors qu’elle n’avait pas bu. En théorie, donc, un second contrôle était requis. En pratique, les agents de la circulation, surtout le soir, avaient juste envie de rentrer chez eux, et on laissa donc passer la voiture. Nathan la regarda partir, l’esprit embrumé par le visage de cette femme, par son corps, par cette robe qui moulait son corps et offrait une vue saisissante sur ses seins.

Il continua à contrôler quelques automobilistes, jusqu’à ce que son service soit terminé. Il salua ses collègues, remonta dans sa voiture, puis fit démarrer le moteur de sa voiture. C’était une voiture de service, avec une bande noire, et il s’avança, rejoignant rapidement le quartier où vivait Catalina. Aucun accident, elle semblait être bien rentrée chez elle, et il se gara le long du trottoir, hésitant quelques secondes. Ce n’était pas professionnel... mais ses hésitations furent vitre balayées. Le plus probable était qu’elle ne réponde pas à l’interphone, de toute manière. Il sortit de sa voiture, vissant sur son crâne sa casquette de policier, et se rapprocha du porche.

Il ne tarda pas à trouver son nom. Son cœur s’emballait dans sa poitrine, et il appuya sur le bouton, pendant quelques secondes, avant de le relâcher, se sentant un peu dans la peau d’un jeune lycéen venant voir sa copine pour son premier rendez-vous, avec l’espoir de pouvoir, enfin, passer une chaude nuit avec ses bras.

C’était l’instant de vérité, et la tension du public était à son comble dans les gradins. La Dame allait-elle répondre à l’appel du chevalier servant ? Que de suspens !
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 28 mai 2014, 17:30:15
« Tout ira bien, Madame Taylor. Ne vous donnez pas la peine de me faire un café. Je suis flic, ma voiture est remplie de thermos, après tout ! À tout à l’heure, donc... »

La jeune femme lui sourit en récupérant ses papiers, et passa le barrage de police sans encombre. Elle roula encore quelques minutes, et appuya sur le bip, ouvrant le garage souterrain. Là, comme à son habitude, elle prit la descente relativement vite, avant d'aller se garer à sa place, au niveau -4.

Récupérant ses affaires, incluant donc son manteau, son sac, et quelques papiers, elle sortit de la voiture et appela l'ascenseur. Le châle glissa à nouveau sur ses épaules, mais elle le laissa. Malgré un petit frisson, comme l'air était frais au -4. Bientôt, elle entra dans l'ascenseur. Elle composa le code permettant d'accéder au dernier étage, et appuya sur le bouton. Le numéro 13.

Étrange, d'ailleurs, comme le chiffre treize semblait la suivre. Mariée treize fois. Veuve treize fois. Etage numéro treize. Elle se demandait si ce n'était pas un chiffre porte-bonheur ou quelque chose comme ça.

Ses pensées s'évaporèrent quand les portes de l'ascenseur s'ouvrit sur son étage. L'alcool lui fit tourner un peu la tête quand elle fit un pas, mais le malaise disparut vite. Le parquet bougea légèrement quand elle s'avança. Elle déposa son châle sur une chaise. L'ascenseur donnait sur le séjour. En face, une baie vitrée, et une terrasse avec un balcon. La cuisine, à gauche, vaste espace équipé, était séparée du séjour par un bar "à l'américaine". Et le salon, à droite, avec un confortable canapé, et un écran plat dernière génération. Posant son sac et son manteau sur la table en verre du séjour, Catalina alla prendre une bouteille de vin dans un placard, et sortit deux verres à pieds. Au cas où.

Elle se servit un verre de vin, en songeant qu'elle irait bien prendre une douche à l'étage. Mais elle repensa à l'agent Joyce, qui devait venir. Allait-il vraiment oser ? Ou était-ce juste une manière de flirter ? Elle aimerait vraiment qu'il vienne, et en même temps, elle l'appréhendait. Elle n'avait pas renouer avec des hommes depuis sa dernière mission.

Allant ouvrir la baie vitrée, son verre à la main, elle sentait son coeur battre assez vite dans sa poitrine. Elle s'accouda au balcon, et observa la ville. Lentement, elle descendit son verre de vin. Retournant à la cuisine, elle venait de s'en servir un autre quand l'interphone sonna. Immédiatement, une bouffée de chaleur embrasa ses joues. C'était lui ?

Elle alla face à l'ascenseur. L'interphone était équipé d'une caméra. Catalina put ainsi voir que c'était bien le policier. En uniforme, toujours. Sans qu'elle ne puisse le contrôler, un sourire étira ses lèvres. Elle appuya sur le bouton pour ouvrir, et répondit en même temps :

« Treizième étage, agent Joyce. Le code de l'ascenseur est 74 85 1 C. A tout de suite... »

Sa voix avait prit des accents charmeurs. Cela faisait décidément trop longtemps qu'elle n'avait pas flirté avec quelqu'un. Et ça lui manquait, son corps se rappelait à son bon souvenir. Ses hormones aussi. Elle ne sut que faire en attendant. Alors, machinalement, elle retourna sur la terrasse, s'accoudant à nouveau au balcon. Dos à l'ascenseur. S'il voulait se servir un verre de vin, la bouteille et le verre vide étaient en évidence, posés sur le bar.

Un frisson parcourut son dos tandis qu'elle entendit les portes de l'ascenseur s'ouvrir avec le petit "ding" caractéristique. Ce ne pouvait être que lui. L'ascenseur ne montait au treizième qu'avec le code.

Pour se donner une contenance, Catalina but une longue gorgée de vin. Un vin rouge, sirupeux, qui montait vite à la tête. Associé au champagne bu précédemment, ça relançait l'ivresse de la jeune femme, qui s'était un peu dissipée.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 29 mai 2014, 01:41:48
Il ignorait qu’il y avait un dispositif de vidéosurveillance, et, avec sa casquette vissée sur le crâne, il était impossible de voir son visage. On voyait son uniforme, c’est tout, et il était suspendu à l’interphone. Tout ça était ridicule, tout simplement. Tout ce qu’il allait gagner, c’était de se recevoir un vent. Il serait bon pour rentrer chez lui, se branler dans son studio minable en songeant à la robe de paillettes de cette fille. Comment avait-il pu être aussi idiot ? C’était la faute de la Bête, ça ! Elle était comme un gamin s’enflammant pour un rien. Un simple baiser sur la joue, un simple sourire, et voilà que la Bête s’imaginait une partouze fleurie et intense. Non, c’était un fake, voilà tout. Elle lui avait sorti la première adresse possible pour se débarrasser de lui. Il suffisait de voir sa robe, ce quartier, sa bagnole... Une nana friquée. Elle flirtait avec des avocats, des banquiers, des juges, pas des vulgaires grouillots qui...

C’est à cet instant que la voix de la femme jaillit à travers l’interphone, cette petite voix sensuelle et mielleuse, qu’il était capable de reconnaître entre mille.

« Treizième étage, agent Joyce. Le code de l'ascenseur est 74 85 1 C. A tout de suite... »

Ce « à tout de suite » glissa le long de ses oreilles comme une délicieuse invitation, comme un appel à la plus perverse des lubricités. Il entendit le bip de la porte qui s’ouvrit, et la poussa, pénétrant dans le hall. L’endroit était très cossu, très chic, et il avait maintenant une érection. Ouais, la Bête bandait sévère dans sa tête. Un code... Ça signifiait que c’était un ascenseur privé, et que, donc, par conséquent, il était tombé sur une nana vraiment friquée... La Bête aimait ça. Les riches étaient doués, mais ça sentait aussi l’entourloupe. Peut-être qu’il devenait parano’, mais qu’est-ce qu’une femme riche pouvait bien faire avec un simple flic ? Elle devait déjà avoir une foule d’amants à disposition.

*Mais aucune comme nous, Nattie-boy ! Allez, fais pas ta morue, et grimpe ! J’espère que t’es pas superstitieux, héhé... Car je compte bien me vider ce soir !*

Nathan grimpa dans l’ascenseur, et indiqua le treizième. Le pavé numérique demanda alors un code, et il rentra les chiffres donnés par Catalina. C’était un ascenseur élégant, et il s’envola doucement, jusqu’à s’ouvrir directement dans le salon de la femme.

*Woow !*

Sympa… Il s’avança lentement, et vit que la femme était à la terrasse, lui tournant le dos… Dans sa robe de soirée, cette superbe robe ouverte dans son dos, et qui moulait son adorable petit cul à la perfection. Il y avait même un bar, avec une bouteille d’alcool, et un verre. Du bordeaux... Les Français avaient toujours été doués pour ça. Nathan s’avança lentement, hésitant à boire, mais il préférait avoir les mains libres, et, toujours sans rien dire, s’avança lentement. Elle était joueuse, il le sentait, et la Bête grondait en lui. Plus aucune hésitation possible maintenant, tous les feux étaient au vert. Lentement, l’homme rejoignit la terrasse, et se rapprocha du dos de la femme. Elle avait un corps magnifique, des hanches parfaites, et il se rapprocha encore, toujours plus près, jusqu’à ce qu’elle puisse sentir sa respiration, contre sa nuque.

Ses mains caressèrent ses hanches, éprouvant cette délicieuse robe, filant du haut vers le bas. Il se contenta de caresser la robe, mais en profita pour presser un peu ses mains, sentant sa peau chaude, tendre. Il l’imaginait douce, et continuait à respirer près d’elle, sans rien dire, se demandant si elle ressentait son érection contre elle. Impossible de la réfréner.

« Vous savez, Mademoiselle Taylor, il est dangereux d’ouvrir sa porte à n’importe qui… Peut-être que le gentil policier qui vous a aidé tantôt n’est peut-être pas aussi gentil que ça... Mais il est ravi de voir que vous êtes rentrée à bon port. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 02 juin 2014, 22:35:29
Le Ding de l’ascenseur informa Catalina de l’arrivée du policier. Un frisson couru le long de son dos. Anticipation. Excitation. Peur aussi. C’est un peu l’interdit. Flirter avec un flic, pour laisser passer l’ébriété… Un interdit bien excitant.

Elle le sentit approcher, plus qu’elle ne l’entendit. Ses sens étaient en alerte. Sur-éveillés. La chaleur du corps de son invité se propagea soudain à elle. Il était tout près. Il était derrière elle. La chair de poule couvrit son dos, marquant l’émotion qui s’emparait d’elle. Son esprit était peut-être brouillé par l’alcool, mais son corps était bel et bien éveillé. La respiration de l’homme dans sa nuque la fit frissonner à nouveau. Elle pencha même légèrement la tête, comme pour l’inviter à continuer. A aller plus loin.

Et puis ses mains. Son souffle se coupa un instant, quand il commença à effleurer le tissu de sa robe. Elle ferma les yeux, savourant le contact tiède qui courait le long de ses flancs. Il était si près qu’elle sentait son excitation. C’était palpable. Il avait au moins autant envie qu’elle. Car elle ne doutait plus de ce qui allait se passer. Catalina connaissait bien ces instants, préludes à une activité très plaisante. Elle serra plus fermement le verre à pied presque vide, et la voix masculine la fit vibrer. La chaleur de ses reins semblait intense.

« Vous savez, Mademoiselle Taylor, il est dangereux d’ouvrir sa porte à n’importe qui… Peut-être que le gentil policier qui vous a aidé tantôt n’est peut-être pas aussi gentil que ça... Mais il est ravi de voir que vous êtes rentrée à bon port. »

Un soupir lui échappa. Elle se recula légèrement, touchant à présent le corps du flic. Son dos contre son torse. Ses fesses contre son excitation. Elle se tourna ensuite, d’un mouvement fluide. Comme si c’était naturel, pour elle, d’être toujours gracieuse et ensorcelante.

« Vous savez, agent Joyce, il est dangereux de venir chez une inconnue. Peut-être que la femme un peu ivre que vous avez laissé passer un peu plus tôt n’est pas si innocente que ça. Mais elle est ravie de constater que votre esprit est apaisé… »

Elle lui retourna ses paroles, avec un petit sourire malicieux. Elle était si proche de lui. Sa poitrine était presque collée contre son torse. Mais elle était légèrement arquée, le dos posé contre la balustrade. Elle finit la dernière gorgée de son verre, et s’échappa agilement de l’étreinte de l’homme.

Elle déposa le verre sur le bar, et ses doigts effleurèrent le châle avant qu’elle ne retourne sur la terrasse. Son regard brillait. Alcool. Malice. Excitation.

« Vous… Vous voulez visiter ? »

Elle parlait de l’appartement, bien sûr, mais le sens pouvait aussi changer, selon comment on voulait interpréter les choses.

« Ici, c’est la terrasse. Vue superbe. Derrière nous, c’est le salon/salle à manger/cuisine. Vaste et agréable. Et à l’étage… La salle de bain, spacieuse. Et la chambre. Confortable. Intime. »

Catalina brûlait d’envie d’en arriver au moment où il la prenait sauvagement. Sur la terrasse, sur le bar, sur le canapé, dans la douche, dans le lit… Peu importait. Partout, s’il était endurant. Elle était chaude. Vraiment. La chaleur de ses reins se propageait. Elle ne rêvait que de le sentir contre elle à nouveau. En elle. Avec ou sans vêtements. Peu importait.

« A moins que vous ne désiriez… Rentre vous coucher. Maintenant que vous êtes rassuré… »

Mais faites-moi l’amour sauvagement avant, voulut-elle ajouter.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 05 juin 2014, 01:57:25
« Vous savez, agent Joyce, il est dangereux de venir chez une inconnue. Peut-être que la femme un peu ivre que vous avez laissé passer un peu plus tôt n’est pas si innocente que ça. Mais elle est ravie de constater que votre esprit est apaisé… »

Hum... Une femme provocante. Génial. Nathan sentit son excitation croître encore, ce qui, chez lui, comme chez n’importe quel homme normalement constitué, s’exprima par un accroissement de sa tension entre ses jambes, tension qui ne pouvait que s’accroître, vu la manière dont la sensuelle dame ivre se frottait à lui, et dont ses fesses ondulaient contre son bassin. Nathan était conquis, et son souffle s’amplifia légèrement, rauque et accéléré. Face à son dos, il devinait sa silhouette magnifique, et il voyait toute la force et toute la puissance du beau sexe, qui méritait alors pleinement cette appellation. Elle avait un corps de rêve, une silhouette fine et souple, et cette robe... Cette belle petite robe de soirée moulait son corps à tel point qu’on en frôlait l’indécence. Il aurait presque pu lui coller sur le dos un délit de racolage passif.

Elle s’était retournée contre lui, et, de son dos, il put apercevoir le devant, magnifique. Ses yeux ne s’écarquillèrent pas comme ceux d’un dalleux en manque, ou comme un jeune adolescent prépubère qui aurait un mal incroyable à dissimuler son érection, mais ils bougèrent suffisamment pour qu’il soit impossible de se méprendre. Ses mains caressaient toujours la texture de cette robe, éprouvant sous cette fine couche la douceur et la chaleur de sa peau. Elle était belle, agréable à palper, délicieuse au toucher, et elle se déroba alors à lui, lui demandant s’il voulait visiter. Il se contenta de légèrement sourire, hochant brièvement la tête, confirmant rapidement :

« Vous êtes mon hôte, montrez-moi. »

La terrasse comprenait un bar. Tout témoignait une femme aisée, bénéficiant d’un fort revenu. En d’autres circonstances, il aurait pu mener une enquête là-dessus. Dans sa tête, des questions circulaient déjà, malgré l’alcool, malgré le fait qu’il avait envie de la baiser dans tous les sens possibles. Riche héritage ? Maîtrise des actions boursières ? Un amant en politique qui entretenait une maîtresse richissime ? Fille d’un Yakuza, peut-être ? Il était sûr qu’il y avait anguille sous roche, il le sentait, mais il s’en foutait. Il était agent à la circulation, après tout. Le temps que sa mise à pied se termine, les enquêtes criminelles, ça ne signifiait rien pour lui. Il nota l’insistance de la femme sur le mot « intime », la manière sensuelle et magnifique dont ses lèvres remuaient, dont sa bouche se déplaçait pour former des mots, continuant à le charmer.

Elle était chaude comme la braise, et lui aussi, et il savait que c’était à lui d’agir. La Bête le lui soufflait. Il était l’homme, le macho, et elle avait envie de se faire tringler. Ce n’était pas que lié à l’alcool. L’alcool n’avait été qu’un faire-valoir pour le faire monter ici, il en était convaincu.

« A moins que vous ne désiriez… Rentrer vous coucher. Maintenant que vous êtes rassuré… » lâcha-t-elle alors, comme pour le tenter.

Il sourit en se rapprochant, et posa sa main, non pas sur ses vêtements, mais sur sa joue, caressant sa peau, son pouce venant se frotter contre ses lèvres. Il la poussa légèrement, et les fesses de Catalina heurtèrent la balustrade de la terrasse. Dans le dos de cette femme, la ville. Elle était acculée entre le vide et lui, et son autre main alla caresser le haut de ses jambes, glissant vers l’extrémité de la robe, filant dans un espace où cette dernière était fendue pour caresser sa peau, sous cette dernière.

« Je pourrais, oui... Mais je suis un flic consciencieux, Madame Taylor. Vous êtes suffisamment ivre pour inviter un inconnu chez vous, quelqu’un qui, en voyant un appartement qui semble appartenir à une femme aussi fortunée, pourrait avoir bien des idées mal placées. Il me semble plus sage de rester pour vous surveiller... »

Nathan continuait à jouer le jeu, mais ce n’était qu’un effet de manche, un moyen de se rapprocher davantage d’elle. Sa bouche se pencha, et il l’embrassa alors, la relevant avec sa main positionnée sur sa jambe, pour l’écraser contre la balustrade. Sa main qui était sur sa joue se déplaça pour agripper ses cheveux, y trouvant là un autre appui, en se posant sur sa nuque, et il s’aplatit contre elle, l’embrassant chaudement. Ses seins s’enfonçaient contre son torse comme des tisons ardents, sa propre verge poussait à travers le pantalon de son uniforme, heurtant l’intimité de cette femme, et il avança sa main sur le bas de son corps, palpant ses fesses, appuyant dessus.

« ...Car j’ai le net sentiment que vous n’êtes pas vraiment une femme de bonne vertu, reprit-il après cet échange. Et qu’il va vous falloir que je vous montre que la police ne rigole pas avec ça ici. »

Autant s’imprégner dans le rôle du policier, il était bien placé pour savoir que l’uniforme de policier était quelque chose qui pouvait, sexuellement parlant, être excitant... Surtout quand c’était porté par une belle nénétte à l’accueil, mais, à défaut, Nathan pouvait très bien s’en sortir. Au moins, il trouverait un intérêt à cet uniforme, comme ça. Comme pour confirmer ses intentions, il s’approcha de l’oreille de la femme, et murmura :

« Je vais vous baiser, Madame Taylor. Toute la foutue nuit. Sur cette terrasse. Sur votre bar. Avec votre alcool. En prenant un bain. Nous allons faire le tour de votre appartement, ensemble, et je vous baiserai toute la nuit. »

Il était prétentieux, mais la Bête était là.

Il pouvait se permettre de l’être.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le vendredi 06 juin 2014, 16:34:41
Ce jeu de séduction plaisait grandement à Catalina. Elle n'avait pas flirté ainsi, surtout en étant sûre de conclure par une activité bien plaisante, depuis longtemps. Elle se montrait audacieuse, et sensuelle. Elle aimait sentir le regard de l'homme sur elle, et se sentir désirée.

Son regard accrocha celui du policier quand il se rapprocha. Un délicieux frisson courut le longt de sa nuque quand il posa sa main contre sa joue. Elle entrouvrit les lèvres, captivée par cette lueur qu'elle voyait danser dans les yeux de Nathan. Elle se laissa docilement pousser contre la rambarde, savourant le frisson d'adrénaline qui montait. Elle était un peu comme sa prisonnière. Mais elle était également captive de ses sens.

« Je pourrais, oui... Mais je suis un flic consciencieux, Madame Taylor. Vous êtes suffisamment ivre pour inviter un inconnu chez vous, quelqu’un qui, en voyant un appartement qui semble appartenir à une femme aussi fortunée, pourrait avoir bien des idées mal placées. Il me semble plus sage de rester pour vous surveiller... »

Elle avait un peu appuyée sa joue contre la main qui caressait sa peau. Dans son regard brillait de l'excitation, et du désir à l'état brut. Elle ferma les paupières instinctivement quand les lèvres de l'agent Joyce vinrent contre les siennes. Elle accueillit le baiser avec fièvre, répondant avec au moins autant de passion qu'il mettait à l'embrasser.

« ...Car j’ai le net sentiment que vous n’êtes pas vraiment une femme de bonne vertu, reprit-il après cet échange. Et qu’il va vous falloir que je vous montre que la police ne rigole pas avec ça ici.

Elle reprit son souffle, pressant son corps contre celui de Nathan, et un sourire étira ses lèvres.

« Je vais vous baiser, Madame Taylor. Toute la foutue nuit. Sur cette terrasse. Sur votre bar. Avec votre alcool. En prenant un bain. Nous allons faire le tour de votre appartement, ensemble, et je vous baiserai toute la nuit. »

Elle frissonna de nouveau, et sa main droite passa dans la nuque du policier, comme pour l'emprisonner contre elle.

« Que d'enthousiasme, agent Joyce. Où voulez-vous commencer ? Sur la terrasse ? »

Pour Catalina, la terrasse semblait bien. Elle retira agilement ses escarpins, en profitant pour faire glisser sa jambe nue sur celle de Nathan. Allumeuse. Affamée. Attirante.

Ses mains s'activèrent également. Elle aimait bien l'uniforme, mais elle désirait encore plus voir ce qu'il cachait, ce qu'elle devinait en explorant le corps de l'homme. Ses doigts alertes firent sauter les boutons, et toutes les entraves qui maintenant le haut de l'uniforme. Sa bouche gourmande vint flatter l'ossature de la mâchoire. Elle se pressait contre lui avec une passion grandissante, avec le feu dans ses reins, et le regard lubrique, mutin.

Elle paraissait peut-être angélique, quand on la croisait dans la rue, en journée, mais Catalina était en effet loin de l'image de la jeune femme vertueuse qu'elle entretenait. Elle était tigresse. Elle était déchaînée. Elle était sulfureuse et voluptueuse.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 08 juin 2014, 02:19:06
« Que d'enthousiasme, agent Joyce. Où voulez-vous commencer ? Sur la terrasse ? »

Les choses allaient vite entre eux, mais ce n’était pas pour lui déplaire. Il aimait ça, au contraire. Nathan la sentit se rapprocher de lui, titillant son uniforme, défaisant les boutons, se pressant contre son corps, sa délicieuse poitrine se frottant contre lui. De même, il sentit la jambe de la femme caresser son corps, glissant délicatement dessus. Lentement, elle le chauffait, l’excitant, avec ce doigté si particulier, si féminin. Il humait son odeur, il savourait sa perversion, cette sensualité. Tout allait vite, oui, mais ça ne le dérangeait pas. Au contraire, ça contribuait à l’exciter. Coucher avec une belle inconnue, c’était un beau fantasme, qui ferait plaisir à Nathan ainsi qu’à la Bête. La créature était silencieuse, en ce moment, car elle était comblée. Le sexe était sa grande raison de vivre, et elle n’avait donc aucune raison de reprocher à Nathan de se rapprocher d’une femme aussi belle, avec un regard aussi lubrique.

Le policier lui répondit pas un autre baiser, en se faisant plus pressant, sa main agrippant à nouveau la nuque de Catalina, saisissant ses cheveux. Elle avait ouvert sa veste de policier, permettant de voir, dessous, un simple tee-shirt blanc. Son membre tendu était excité par ce que cette femme faisait, par le talent dont elle faisait preuve pour le chauffer, et il caressait avec sa robe, en remuant contre elle. Sa langue joua dans la bouche de la femme, il s’écrasa contre la rambarde de la terrasse, posant sa main sur cette dernière, goûtant à sa délicieuse bouche en conservant les yeux clos, soupirant avec elle. Le baiser fut délicieux, savoureux, il goûta à l’odeur de cette créature, à la saveur de ses lèvres, et rompit ensuite le baiser, de peu. Son nez se frotta contre celui de la femme, et, avec la main tenant le parapet, il la déplaça pour empoigner son sein, le pressant à travers cette robe, soulevant son sein, le faisant passer par-dessus sa robe, qui glissa lentement.

Ronds et fermes, comme il les aimait. L’homme s’amusait à en pincer un, coinçant le téton entre son pouce et son index. Il frissonnait, ému devant ce spectacle. Cette femme était tout simplement magnifique. Oui, il était sous le charme, oui, il était conquis, et oui, il avait une envie terrifiante de la prendre. Elle n’était nullement contre cette idée, continuant à jouer avec lui, à le titiller, à le provoquer. Ils étaient sur la même longueur d’onde.

Sa main délaissa le sein de cette femme, et il la glissa sous sa jupe, caressant sa peau, la griffant, la redressant, baissant sa tête pour aller suçoter son sein. Il le mordilla jouant avec, déposant sa salive dessus, sa langue titillant le téton, remuant sur cette masse de chair, sur cette délicieuse bosse. Son sexe continuait à l’élancer, et il tira sur le sous-vêtement de cette femme, aidant cette dernière à enrouler ses jambes autour de sa taille pour s’y soutenir. Sa main dénoua sa ceinture, défit les boutons de son pantalon.

Nathan portait encore son uniforme, sa position était maladroite, et il réussit à raffermir sa position en posant une main sur les fesses de Catalina, s’y servant comme soutien.

« La terrasse, ouais... C’est... Humm... Un bon début, ma belle... »

L’envie venait d’exploser en lui. Elle était tout simplement trop belle, trop irrésistible. Il ne pouvait pas faire autrement que la prendre. Son sexe à l’air libre fut guidé par l’une de ses mains, filant sous sa robe de soirée. Il n’avait même pas eu le temps d’attendre de la déshabiller... Peut-être bien, dans le fond, que, inconsciemment, la Bête agissait en lui.

Nathan pénétra Catalina, et poussa un profond soupir quand son membre se perdit dans le corps de cette dernière.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 11 juin 2014, 12:54:31
Son souffle court, son regard aux pupilles dilatées, la pointe dur de ses tétons et l'humidité qui se faisait plus présente entre ses cuisses, tout en Catalina indiquait une excitation, un désir puissant envers Nathan. Une envie de sexe importante. Un désir dévastateur. Enivrantes sensations...

Le baiser se faisait passionné, sexy. Catalina entourait la nuque de l'homme avec un bras, le second s'enroulant autour de sa taille. Elle se cambrait pour se coller à lui, appréciant la dureté qui se dessinait contre son ventre, son entrecuisse. Elle jouait avec la langue de Nathan, elle jouait contre son corps. Elle fermait les yeux, plaquée conre lui.

Quand il saisit son sein, elle laissa échapper un gémissement. Nez contre nez pratiquement, elle frissonnait de nouveau. Soupirant, elle laissa ses lèvres glisser contre la joue de l'homme. Quand il commença à les agacer de sa bouche, de sa langue, elle laissa sa tête s'incliner vers l'arrière, pressant son corps contre lui. Elle aimait ça, oh oui, et elle en voulait plus encore.

Dès qu'il commença à descendre le tanga noir qu'elle avait, son cœur manqua un battement. Naturellement, ses jambes s'enroulèrent autour de lui, avec un peu d'aide de sa part. Son souffle s'accélèra et une bouffée de chaleur lui monta aux joues.

« La terrasse, ouais... C’est... Humm... Un bon début, ma belle... »

Elle n'eut pas le temps de lui répondre. Elle eut le souffle coupé quand il se pressa contre elle, et qu'il s'introduisit en elle, écartant ses chairs, l'emplissant de sa présence. Les yeux fermés, elle émit un bruit de gorge satisfait. C'était si bon de sentir à nouveau un homme contre elle, en elle... Tellement bon qu'elle niche sa tête dans le cou du policier, s'accrochant à son uniforme, pressant sa poitrine contre son tee-shirt blanc, contre son torse puissant.

Un peu maladroitement, elle commença à onduler son bassin, à le faire bouger en elle. Elle ne faisait pas des mouvements d'une grande amplitude, mais elle se
 plaisait à le sentir en elle, profondément. Le jeu de séduction, c'était bien, c'était amusant, séduisant, excitant. Mais la suite était encore meilleur. Le feu de ses reins se nourrissait de la présence de Nathan pour s'apaiser. Pour exploser.

Catalina n'était plus que chair, plaisir, désir. Tentation et passion. Plus rien n'existait, sinon leur deux corps imbriqués, et les sensations en résultant.

« Oh... Je- Hm. Je peux vous... Appeler Nathan ? »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 12 juin 2014, 01:29:31
Ensemble, ils brûlaient les étapes. Nathan aimait ça. La culotte à dentelles de la femme glissa le long du haut de ses jambes, s’arrêtant à mi-chemin. L’homme la pénétrait, s’enfonçait en elle, se perdant dans son corps. Contre ses lèvres, il sentait l’haleine de la femme, une haleine imbibée d’alcool. Il l’embrassait en soupirant, remuant ses hanches, donnant des coups de reins, sans aucun autre appui pour la maintenir que ses bras. Une chance que notre homme soit musclé ! Et, surtout, qu’il ait en lui une créature herculéenne qui était volontiers en train de lui prêter main-forte. De cette manière, il pouvait soutenir la femme sans lâcher prise. Ça lui demandait de l’effort, mais, après tout, pour les beaux yeux d’une femme, il fallait bien savoir se sacrifier... Elle n’oublierait pas cette nuit, malgré l’alcool dans ses veines. Elle n’en avait pas assez pour ne pas avoir conscience de ce qu’elle faisait. Même sans alcool, ils l’auraient fait... L’alcool n’avait fait que jouer son rôle de désinhibiteur, en les amenant à sauter une grande partie des préliminaires.

Le corps de cette femme, l’intérieur de son être, était un gouffre délicieux dans lequel s’y plonger. Sa verge s’y trouvait bien, au chaud, très confortablement posée, et il continuait à la prendre, remuant assez lentement par rapport à ce qu’il voulait. Ce n’était qu’une ébauche, un prélude pour des jeux bien plus intenses, pour des ébats torrides et hystériques. Il lui réservait un traitement digne de ce nom. Son membre remuait en elle, sa main s’agrippait à ses cheveux, et l’autre fila sous sa robe de soirée, agrippant ses fesses, les pressant, tandis qu’elle ondulait contre lui, ses seins s’écrasant contre son corps. Collés l’un à l’autre, les amants étaient pris dans une danse enfiévrée, comme s’ils étaient deux jeunes amoureux incapables de pouvoir se déshabiller, incapables de pouvoir attendre de faire ça. Le désir avait explosé en lui sans qu’il ne se l’explique, et, en un sens, le fait qu’il ne connaisse rien de cette femme y contribuait. C’était le frisson de l’inconnu, la soif de la découverte. Il ne savait pas ce qu’elle faisait dans la vie, ni même son âge, si elle était mariée, si elle avait un mec, si c’était un appartement dans lequel elle couchait avec ses amants... Tout cet inconnu titillait son imagination, l’excitait, et il en profitait, car cette situation ne pouvait pas durer. S’ils étaient appelés à se retrouver, ils en finiraient par en savoir plus sur eux.

« Oh... Je- Hm. Je peux vous... Appeler Nathan ? » lui demanda la femme, entre deux soupirs.

Il soupira, sans répondre sur le coup, sa main glissant le long des fesses de Catalina pour soulever sa jambe. Elle était en train de glisser, et il la redressa, l’embrassant en mordant ses lèvres, tirant légèrement dessus, savourant ce contact mielleux. Une bouche magnifique, un corps de rêve. Tout ici semblait être une immense invitation au plaisir et à la débauche. Il se laissait aller, sans hésitation, et remuait de plus en plus. Nathan avait cependant désormais besoin d’un appui, car, plus ça allait, et plus il avait envie d’y aller fort. C’était aussi simple que ça, comme si une espèce de machine était progressivement en train de s’emballer, incapable de se réfréner.

« Hum... Tutoie-moi, si.. Si tu veux m’appeler Nathan, ma... Haaa... Ma belle ! »

Nathan reprenait son souffle, expirant à chaque coup, et se déplaça. Il ferma la porte vitrée de l’appartement en tendant une main pour l’appuyer, et plaqua Catalina contre cette dernière. La vitre était solide, et le corps de Catalina heurta cette dernière, rebondissant contre elle. Nathan remua plus énergiquement, maintenant qu’il avait un appui, et l’embrassa à nouveau, continuant à la prendre. Son pantalon continua à glisser, jusqu’à tomber sur le sol dans un cliquètement.

« Haaa... Catalina, haaa !! »

L’homme était comblé. Il était en train de coucher avec une femme contre la porte vitrée de sa terrasse.

Que demander de plus ?
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le vendredi 20 juin 2014, 16:05:41
« Hum... Tutoie-moi, si.. Si tu veux m’appeler Nathan, ma... Haaa... Ma belle ! »

Oh, oui, elle allait le tutoyer, l'appeler Nathan, ou comme bon lui semblerait. Elle gémirait son nom au moment de l'orgasme, et même avant. Catalina s'accrochait avec ferveur aux épaules de l'homme, accompagnant de son mieux le rythme qu'il imposait par ses allers et venues. Sa respiration sifflait, et elle fermait parfois les yeux en gémissant. Ses lèvres couraient contre la peau tendre du cou du policier, avant qu'elle n'y niche sa tête, soupirant fiévreusement.

Quand il la déplaça, et qu'elle sentit la fraîcheur de la vitre insonorisée de la baie vitrée, un gémissement plus aigu lui échappa.

« Haaa... Catalina, haaa !! »

Oh, ce qu'elle aimait quand il prononçait son nom ainsi. Elle frissonna, et s'agrippa un peu plus fort, s'adaptant au rythme plus effréné de ses coups de reins. Elle ne pouvait plus autant bouger qu'auparavant, mais elle appréciait cette sensation d'être bloquée, prisonnière. Elle entrouvrit ses lèvres avec joie, partageant le baiser avec fougue.

« Oh, Nathan... »

Son souffle se perdit dans le cou du policier alors qu'elle resserrait ses cuisses autour de lui. La chaleur de ses reins était telle qu'elle avait l'impression de brûler intérieurement. Oui, elle brûlait de désir, de plaisir, de passion. Hoquetant parfois le nom de l'homme, elle rejeta sa tête contre la baie vitrée, laissant ses sensations s'exprimer plus bruyamment. Elle était au dernier étage, elle se fichait de se faire entendre, de toute façon.

« Oui... Haaa... Nathan... »

Elle était bien contente d'être tombée sur lui au contrôle de police. Elle n'aurait pas été aussi audacieuse sinon, ou peut-être pas aussi comblée qu'elle ne l'était à cet instant.

Son tanga la gênait un peu, et elle s'accrocha plus fort à l'homme pour laisser retomber une de ses jambes. Le bout de tissu glissa le long de sa jambe, et elle s'en dépêtra pour revenir nouer ses jambes, plus confortablement, derrière les hanches de Nathan. Elle haletait doucement en sentant le plaisir enfler en elle, se répandre dans ses veines, dans ses membres...

Elle avait été si longtemps sans autant de plaisir, sans contact charnel intime, qu'elle se sentait s'envoler vers l'orgasme. Ses pensées se brouillaient, et Catalina contractait tous les muscles de son corps autour de Nathan. Mais qu'importe si elle se laissait aller maintenant, puisqu'ils allaient faire tout son appartement ?

Alors elle lâcha un cri, rauque, en sentant la chaleur familière de l'orgasme exploser en elle, la faisant griffer le tissu que le policier portait encore sur lui.

« Oui, Nathan ! Han... »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 22 juin 2014, 01:53:14
L’incorruptible policier pénétrait la délinquante contre la vitre. Entre alcooliques, on se comprenait, et Nathan ne regrettait rien. Ici, elle ne tuerait personne, si ce n’est son sexe après toute une nuit de plaisir. Son membre remuait en elle, suivant la même litanie, le même mouvement en deux temps : avancer, se reculer, s’enfoncer, puis se retirer, pour mieux s’enfoncer. Le sexe n’avait rien de bien compliqué quand on le voyait ainsi. Peu importe la manière dont on commençait les béats, on se retrouvait toujours là, emboîtés l’un contre l’autre. Deux corps ne faisant alors plus qu’un, reliés par d’intimes organes, pour perpétuer, à nouveau, une danse universelle. Il la pénétrait contre la vitre, et il aimait ça. Non, il l’adorait. Il soupirait, grognait, se pressait contre elle, faisant ployer la vitre. Une chance que cette dernière soit solide, car, plus le temps passait, et plus notre homme la pénétrait avec vigueur, s’enfonçant rudement en elle, ressortant, puis revenant. Ils n’avaient même pas pris la peine d’enlever leurs vêtements, non. Tout avait été rapide, vite, précipité, comme s’ils étaient deux amants en manque... Ce que, dans le fond, ils étaient. Si elle n’avait pas eu l’occasion de s’épandre avec un homme depuis longtemps, Nathan, lui, avait dans son corps la libido monstrueuse et disproportionnée d’une créature antique venant des profondeurs de l’espace, un monstre qui avait envie de violer n’importe quelle fille dans la rue, pour peu qu’elle porte une minijupe. Ce faisant, Nathan était assez souvent en manque, une situation pénible qu’il comblait à l’aide de la boisson... Alors, quand il avait enfin l’occasion de se soulager de sa souffrance auprès d’une véritable femme, magnifique de surcroît, il ne comptait pas la laisser filer.

Catalina n’avait pas froid aux yeux, et il aimait ça. Ensemble, les deux amants se laissaient aller, les coups de reins de Nathan étant bercés par les soupirs et par les gémissements de la belle femme devant lui. Nathan ne lâchait rien, et sentit la femme se serrer contre lui avec l’aide de ses jambes. Elle portait toujours sa belle robe de soirée, les paillettes luisant contre son corps. Sa main se tenait sur la nuque de Catalina, afin d’éviter que sa tête ne se fasse mal en heurtant la vitre. Elle ne pouvait pas le voir, mais, le long de sa main, une fine membrane noire était sortie, se collant à la vitre. C’était son symbiote, c’était une petite manifestation inconsciente de la Bête, qui, ce faisant, maintenait le bras contre la vitre, évitant des mouvements qui auraient été susceptibles de la blesser. À a manière, la Bête pouvait faire preuve d’une certaine forme de galanterie.

Nathan jouit un peu en même temps que Catalina. Par principe, il se refusait à se vider avant qu’une femme n’atteigne l’osmose, car, une fois qu’un homme tirait son coup, recharger les batteries demandait un certain temps. La Bête la sentit jouir, avide de sa mouille, cette délicieuse cyprine qui roulait contre le membre de Nathan, glissant ensuite entre leurs jambes, la gravité l’appelant pour la faire tomber sur le sol. Elle jouit contre lui, continuant à faire tremper son membre dans ce bassin de nectar intime. C’était très agréable d’être comme ça, comme se retrouver à flotter dans le liquide amniotique. Son chibre était au chaud, et il continua encore à donner des coups, les fesses de Catalina rebondissant contre la vitre.

« Hunnn... !! »

Il finit par jouir, et ce fut délicieux. Nathan eut un bel orgasme, et s’abandonna généreusement en elle, balançant des chapelets de sperme. Il ne pensa alors plus à rien pendant quelques infimes secondes, son visage se crispant par une indéchiffrable expression de plaisir. Ils venaient de faire l’amour debout, en étant encore partiellement habillés, et, à travers le haut de son uniforme, il sentait les longs et magnifiques ongles de Catalina se transformer en griffes acérées, se crispant sous l’effet névralgique du plaisir, qui explosait en eux.

Nathan se calma progressivement. Il avait joui en elle, exactement comme il l’aimait, et il se décolla un peu... Pas au point de la laisser reposer ses pieds sur le sol, mais suffisamment pour pouvoir la voir. La main tenant la nuque de Catalian se retira d’elle, le symbiote rentra dans sa peau, et il retourna dans l’appartement, avant de l’embrasser, et de la relâcher, la laissant poser pied à terre.

« Je dois admettre que c’est un superbe prélude », glissa-t-il après leur baiser.

Son sexe restait à l’air libre, et il regardait cette femme, les yeux brûlant de désir. Il avait encore sur ses lèvres le goût de sa bouche, et sur son corps le sien. Tout d’un coup, il ne voulait plus de cette robe devant lui, il la voulait, elle, et ses mains glissaient sur la robe de paillettes, cherchant un moyen de la retirer. Ses mains vinrent ainsi à glisser sur ses seins, qu’il se mit à pétrir, avant de l’embrasser à nouveau, voracement, l’envoyant heurter son bar américain. Nathan agissait uniquement par instinct, guidé par les élans de son sexe, par le désir qui brûlait en lui, et qui était en train de croître et de vouloir exploser comme un volcan.

Impossible de réfréner cet élan.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 02 juillet 2014, 16:46:53
L'esprit totalement ailleurs, Catalina se remettait lentement de cet orgasme foudroyant. Elle sentait les endorphines que son corps sécretait provoquer une douce langueur. Accrochée à Nathan, comme une naufragée, elle souriait pourtant. Ses yeux embrumés de plaisir se plantèrent dans ceux du flic, et elle se mordit la lèvre, résistant à l'envie de venir l'embrasser avec fougue.

Il sauta le pas de lui-même, après être rentré dans l'appartement. La brune ne se fit pas prier pour faire danser sa langue avec passion contre celle de son amant, et ses doigts gardèrent une prise ferme sur ses épaules. Comme ses cuisses autour de lui.

Puis, un pied au sol, le second toujours enroulé autour d'une jambe du mâle, elle pencha la tête en arrière. Un sourire coquin agrémentait ses lèvres rouges comme les cerises, et faisait pétiller son regard émeraude de malice.

« Je dois admettre que c’est un superbe prélude »

Elle acquiesça, encore un peu trop sonnée par le plaisir pour pouvoir répondre correctement. Au lieu de ça, elle aida le policier à retirer la robe qui cachait encore son corps svelte, essuyant partiellement par ce geste la cyprine et le sperme qui coulaient doucement entre ses jambes.

Catalina apprécia la douceur de ces mains sur sa poitrine, et en même la puissance retenue qui s'en dégageait. Elle s'arquait contre lui, soupirant à nouveau. A peine redescendue sur Terre, voilà qu'elle s'envolait de nouveau. Elle aimait son contact, son souffle, son sexe. Elle répondit ardemment au baiser, suivant les mouvements qu'il lui imposait, se retrouvant bien vite le dos contre le bar. Un petit rire lui échappa quand elle se cogna contre le bar, et elle en profita pour s'agripper un peu plus au policier afin d'échanger les positions, en profitant de l'élan qu'il lui avait donné.

Il se retrouvait alors dos au bar. Elle enleva tout ce qui lui restait de vêtement, par des gestes légèrement saccadés, et les envoya rejoindre sa robe qui gisait au sol un peu plus loin. A présent nue, devant lui, elle vint l'embrasser à nouveau, en se collant contre lui.

Et elle entama, dans de douces ondulations de son corps, une descente pour finir à genoux. Pile à la hauteur qu'elle désirait. Face à ce membre toujours dressé, et encore humide de sperme et de cyprine.

Malicieuse, joueuse et curieuse, elle le saisit entre deux doigts pour venir lécher la verge tendue. Un air gourmand sur le visage, elle la nettoya superficiellement, et ses mains vinrent caresser les joyaux qui étaient délaissés, et taquiner ce petit point sensible d'un homme, entre la verge et les testicules. Ce petit bout de peau tout doux...

Elle finit par laisser la virilité s'engouffrer entre ses lèvres, venant finir d' "astiquer" le manche, le rendant propre, et de nouveau lubrifié. Elle était gourmande et joueuse. Elle en redemandait, voyant qu'il était à même de lui offrir une nuit entière de plaisir.

« Allons-y pour la suite alors..., dit-elle en ôtant sa grosse sucette d'entre ses lèvres. »

Elle se redressa, venant se frotter contre lui à la manière d'un félin qui marque son odeur sur son entourage, et revint l'embrasser. Elle mourrait d'envie de le sentir à nouveau en elle, et son intimité lubrifiée n'en était qu'un des indices. A cela, s'ajoutaient aussi la pointe érigée de ses seins, ses joues rougies et ses yeux pétillants.

« Prêt pour le second Round, Nathan ? »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 03 juillet 2014, 01:09:28
Elle le chauffait à blanc, quelque chose de terrible et de jouissif. Il l’avait dans la peau, et elle était fébrile, se déshabillant contre lui, avant de le retourner. Son corps heurta le bar américain, et il la maintint par les cheveux, la laissant se mettre à poil. Délicieusement nu devant lui, Catalina se mit à descendre, glissant le long du corps de l’homme, jusqu’à se mettre à genoux. Le policier eut un frisson d’impatience quand il comprit la cible recherchée par Catalina, et il s’en pinça les lèvres. Elle se mit à lécher son sexe, sa langue joueuse filant sur sa peau chaude et tendue, ses doigts venant caresser ses testicules. Nathan la laissait faire, sans rien dire, son uniforme le serrant de plus en plus. Comme elle, il avait envie d’être nu, et de retourner lui faire l’amour, toute la nuit, toute la foutue nuit. Le policier se laissait aller sous les mouvements de la bouche de la femme, qui l’avala, et lui offrit une fellation aussi courte que jouissive.

Son intention était juste de l’exciter, de s’assurer qu’il ne perde pas son ardeur et sa vigueur. Elle le voulait au top, et il ne pouvait que la comprendre. Lui-même se voulait au top pour elle. Elle le méritait, elle était tellement belle… Ses longs cheveux remuaient contre son corps de déesse, et il les caressait, les empoignant, de brefs soupirs rauques s’échappant de sa gorge. Nathan écartait légèrement les jambes, facilitant ainsi les mouvements de la femme contre sa verge tendue. Le beau Nathan était excité, et Catalina préféra rapidement s’arrêter, probablement pour éviter que le policier ne se retienne plus .Sensuellement, elle se redressa, se frottant contre l’homme, et l’embrassa à nouveau, tendrement, se serrant contre lui. Tout en elle transpirait le désir et le sexe, seul un aveugle ne l’aurait pas vu. Nathan n’avait même pas besoin de la voix murmurante de la Bête pour le sentir, il lui suffisait de la toucher. Elle était chaude, excitée à cause de lui. Pour Nathan, c’était une dose de fierté supplémentaire.

Elle lui demanda s’il était prêt pour le second round, et il répondit en avançant une main insolente, la plaçant sur ses belles fesses, en pressant une, tout en penchant la tête pour embrasser son délicieux cou. S’il était prêt ? Son sexe tendu n’était-il pas une réponse suffisante ? Nathan lui mordilla la peau, appréciant le contact de cette femme, proche de son corps.

« Ma belle, j’espère que tu n’as pas prévu de te reposer ce soir... » commença-t-il.

Il se rapprocha de son oreille, et la suça légèrement, en la mordillant. Ah, la sensation de ces seins contre son torse ! Superbe ! Tout simplement superbe ! Il n’en demandait pas plus pour être heureux, et sa main pelotait allégrement son derrière, pressant sa peau, ses ongles se rapprochant de sa croupe. Une délicieuse annonce pour le reste du programme à venir.

« ...Car je vais te baiser sévèrement. »

Nathan la repoussa alors. Il commença par poser chacune de ses mains sur ses seins, les pétrissant... Puis il les empoigna, les serra, et s’en servit pour la pousser sur le sol, ses fesses venant heurter son tapis. Devant elle, Nathan entreprit alors de se déshabiller à son tour.

« Tu comprends, la vie d’un policier est dure... On est là pour protéger les gens, mais ces derniers font preuve d’une telle ingratitude qu’il y a en nous une dose de frustration qui s’accumule, et qui s’accumule... Sans parler de tous ces avocats hargneux qui s’empressent de nous pourrir la vie en soulignant tous les défauts mineurs des dossiers... Bref, ma chérie, quand un agent comme moi a l’occasion de tomber sur une délinquante comme toi, tu peux être sûr qu’il ne la relâche pas avant de l’avoir sévèrement tringlé, et de lui avoir appris qu’il faut toujours rester intimement proche de ceux qui sont du bon côté de la loi. »

Totalement nu, Nathan se dressait devant elle, avec sa verge tendue.

« Et j’apprécie que Madame entende si bien se soumettre à la loi... Elle va même s’y soumettre si bien qu’elle va se mettre à quatre pattes... Afin que j’inspecte son dos, m’assurer qu’elle soit clean, et tout ça. »

Il voulait la voir en position de chienne.

Disons que c’était son fantasme.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 17 juillet 2014, 15:29:18
Collée contre lui, ressentant sa main contre ses fesses, et sa virilité contre ses cuisses, Catalina était rayonnante. La luxure la rendait encore plus belle. Plus désirable. Elle n'était plus qu'une simple humaine. Elle était une adepte de l'acte charnelle. Une idôle qui ne demandait qu'à être bénie par un autre adepte. Mais pas n'importe lequel. Elle voulait Nathan, et pas un autre. Le flic était lui aussi éminement désirable. Elle en mouillerait sa culotte, si elle l'avait encore, rien qu'en l'observant dans toute sa splendeur.

« Ma belle, j’espère que tu n’as pas prévu de te reposer ce soir... » commença-t-il.

D'abord ses lèvres dans son cou, et maintenant, ce mordillement délicat de son lobe... Catalina fondait sous les caresses dont il la gratifiait. En soupirant, elle se laissa aller contre lui, totalement abandonnée. Elle avait encore le goût de son sexe contre ses lèvres. De son sperme. Mais aussi son goût à elle. Un mélange troublant.

« ...Car je vais te baiser sévèrement. »

Et ses paroles ne faisait rien de moins que l'exciter encore plus. Elle adorait ces instants, où seul le plaisir comptait. Au diable la retenue, et la bonne tenue. Rien ne valait ces mots crus, et cette tension qui habitait son corps. Une tension sexuelle forte, et franchement délicieuse. Elle se voyait salope, dans ces moments-là, et elle aimait ça. Oh oui, elle adorait même.

Que Nathan prenne les choses en main l'excita de plus belle. Repoussée loin de son corps, elle se satisfaisait néanmoins du contact rude de ses mains sur sa poitrine. Soudainement poussée contre le sol, elle posa ses mains derrière elle, bombant ainsi le torse, et observa l'homme se déshabiller. Mordillant sa lèvre inférieure, elle imaginait mille et un scénarios pour la suite, et ça l'émoustillait encore plus.

« Tu comprends, la vie d’un policier est dure... On est là pour protéger les gens, mais ces derniers font preuve d’une telle ingratitude qu’il y a en nous une dose de frustration qui s’accumule, et qui s’accumule... Sans parler de tous ces avocats hargneux qui s’empressent de nous pourrir la vie en soulignant tous les défauts mineurs des dossiers... Bref, ma chérie, quand un agent comme moi a l’occasion de tomber sur une délinquante comme toi, tu peux être sûr qu’il ne la relâche pas avant de l’avoir sévèrement tringlé, et de lui avoir appris qu’il faut toujours rester intimement proche de ceux qui sont du bon côté de la loi. »

Ses paroles lui mettait l'eau à la bouche. Elle serra les cuisses, contenant son excitation, mais la pointe tendue de ses seins, tendue comme l'érection qu'elle avait devant les yeux, ne pouvait pas le tromper. Ses lèvres se desserrèrent, et elle y passa le bout de sa langue.

« Et j’apprécie que Madame entende si bien se soumettre à la loi... Elle va même s’y soumettre si bien qu’elle va se mettre à quatre pattes... Afin que j’inspecte son dos, m’assurer qu’elle soit clean, et tout ça. »

Un rictus amusé passa sur ses lèvres. Catalina émit un léger soupir.

« Bien entendu, Monsieur l'agent de police. Je m'en voudrais d'entraver une procédure légale, et risquer de menacer la sécurité du pays... »

Le jeu de rôle continuait, pour son plus grand plaisir. Elle se mit à genoux, langoureuse, avant de se retourner. Posant ses mains contre le tapis aux longs poils synthétiques, elle s'avança, féline, venant se caler plutôt confortablement. Elle lui offrait une vue imprenable sur son intimité trempée de désir. Son corps cambré possédait une grâce attribuable aux bienfaits du sexe, mais pas seulement. Elle se savait belle, et elle en jouait. Elle s'amusait, à tout de rôle, à prendre des expression faciales et corporelles d'innocente, de salope et ou de barbie fragile. Là, c'était un mélange d'une innocence candide, et d'une faim de sexe insatiable.

« Comme cela, Agent Joyce ? »

Une petite voix douce, et légèrement sensuelle. Elle attisait le désir de l'homme en le poussant à révéler ses bas instincts. Elle aimait ça, et il ne pourrait pas infirmer la chose.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le samedi 19 juillet 2014, 02:29:05
La sécurité du pays… Hum, ouais, il n’aurait clairement pas dit mieux ! La sécurité du pays, c’était tout à fait ça. La sécurité de son trône, même ! Elle se mit à quatre pattes devant lui, toute en courbe et en beauté.

*Ooooooooooooh, Nathan !! s’exclama la voix de la Bête dans sa tête. Il n’y a pas à dire, ce n’est pas le beau sexe pour rien !*

La Bête, qui n’aimait guère la frustration sexuelle, cette sensation typiquement humaine, s’agitait dans son corps en voyant Catalina se mettre à quatre pattes devant lui, creusant son dos, bombant ses fesses, tournant sa tête, alternant entre des sourires connivents, ou des expressions timides, tout un ensemble fait pour exciter son amant. Le policier sentit son sexe lui faire de plus en plus mal, et il ne put s’empêcher de se masturber. Son membre était tout simplement trop impatient pour continuer à se sentir seul, et il le serra entre ses doigts, poussant un léger soupir. Oui, elle était belle… Magnifique, même ! Une femme de toute beauté qui s’offrait à lui sans la moindre gêne, avec la seule envie de se faire baiser. Un rêve éveillé. Rien de plus.

Il l’observait jouer, le tenter. Cette petite jouait avec le feu, prenant des risques, et le policier soupira à nouveau, se rapprochant lentement d’elle. Sa petite voix douce et chaude se mit à lui parler, désirant savoir si elle faisait bien comme il fallait. Le policier ne se faisait aucun doute là-dessus : elle savait très bien qu’elle l’excitait, mais elle voulait jouer… Une autre chose que la Bête ne pouvait pas comprendre. Ce monstre avait les capacités de raisonnement d’un Néanderthalien. Un sauvage qui ne voyait dans le sexe qu’un simple rapport physique, sans les enjolivements autour, des artifices qu’il trouvait vains et inutiles. Ce n’était évidemment pas le point de vue de Nathan, puisqu’il prenait part à ce jeu, mais l’incompréhension de la Bête se ressentait sur sa frustration, et, partant de là, sur son agressivité, qui bouillonnait en lui, montant en flèche. Il serrait les poings en observant ce corps offert, ce corps langoureux, et se rapprocha lentement.

Ses mains se redressèrent, et il les tendit vers le corps de Catalina, les posant sur sa peau, caressant son bassin, commençant par le creux de son dos.

« Parfait.. Parfait ! » répéta-t-il.

Il l’observait avec une lueur de désir manifeste dans les yeux, et ses doigts s’attardèrent sur sa croupe, glissant sur cette partie de son anatomie. Ce n’était pas la première fois qu’il explorait ainsi son derrière, mais, cette fois, il le faisait sans intermédiaire, il le faisait en voyant directement l’objet de son désir…. Et c’était beau à voir. Cette femme était indéniablement d’une grande beauté, redoutable. Il savourait ce corps aux proportions parfaites. Elle avait tout à fait le droit de se trouver belle ; elle l’était. Sans aucun doute possible. Celui qui prétendrait le contraire était un parfait idiot.

Les mains de Nathan glissaient sur cette masse de chair, les pétrissant, serrant ses fesses, insistant dessus. Il n’y avait aucune explication logique au plaisir indicible qu’il éprouvait en les malaxant ainsi. Son érection lancinante continuait à l’élancer, mais il n’y pensait plus, songeant juste à ce corps parfait.

« Tout ça me semble en règle… Mais je ne voudrais pas qu’on m’accuse de ne pas être professionnel. Un contrôle se doit d’être complet. »

Il parlait sur un ton de plus en plus lourd, au fur et à mesure que le plaisir croissait en lui, un plaisir dominant, qui le prenait peu à peu, l’empêchant de réfléchir consciemment. Sa verge était impatiente, la frustration continuant à grimper, et il finit par se rapprocher d’elle. La Bête hurlait en lui, et, dans le dos de Nathan, des plaques noires avec des crêtes recommencèrent à se former.

*Baise-LÀ, bordel !! Qu’est-ce que tu attends ?! BAISE-LÀ !!*

C’était une voix impériale, furieuse, dont les hurlements se transformaient en borborygmes inaudibles, mais Nathan y obéit. Il saisit sa verge, et l’enfonça dans le corps de Catalina. Ses mains se crispèrent ensuite sur son bassin, s’enfonçant dans sa chair.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Putain, ma beeeeelle !! »

Il le pensait sincèrement, et commença à remuer son corps, d’avant en arrière, pénétrant cette femme sans la moindre difficulté.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le samedi 19 juillet 2014, 22:14:12
« Parfait.. Parfait ! »

Même après un orgasme, tout récent, la jeune veuve en redemandait. Il était vraiment son type d'homme. Imposant. Persuasif. Sexy. Diablement doué. Elle avait plus qu'apprécié leur petit jeu, et le continuer ne lui posait aucun problème. Elle aimait jouer des rôles. En l'occurrence, celui d'innocente petite citoyenne se soumettant à la loi, à une loi passionnante et impitoyable, ça lui convenait très bien.

Le sentir caresser sa peau, le savoir être en train de l'admirer, tout ça la flattait. L'excitait plus encore. Catalina n'était pas prête d'oublier cette soirée. Surtout si elle se continuait dans la même direction. Elle sentait déjà son bas-ventre se contracter à nouveau, brûlant de désir, d'impatience. Sentir ses doigts contre sa peau, ça n'aidait pas à se calmer, par ailleurs.

« Tout ça me semble en règle… Mais je ne voudrais pas qu’on m’accuse de ne pas être professionnel. Un contrôle se doit d’être complet. »

Elle répondit par un soupir appuyé, langoureux. Elle cambra son dos, ses reins. Elle s'offrait à lui, sans retenue. Catalina était sur une autre planète, ou même dans les étoiles, mais une chose était sûre : Elle n'avait plus les pieds sur terre. Elle se fichait du lieux où ils se trouvaient. C'était chez elle, mais ça aurait très bien pu être un ascenseur, ou encore, un local à poubelle. Ç'aurait été pareille. Elle aurait été captivée par son amant. Son délicieux et entreprenant amant.

Entendre, dans sa voix, l'excitation qu'elle lui inspirait, ça titilla la jeune femme. Elle était fière d'elle. De sa capacité à ériger le désir d'un homme. De l'attiser, de le préserver. Elle n'aurait voulu échanger ça pour rien au monde.

Finalement, elle le sentit encore plus proche. Elle tourna légèrement la tête, juste pour l'avoir dans son champs de vision. Oh, dieu qu'elle aimait ça, ces préludes à une chevauchée encore plus intense que la précédente... Et sa voix... Elle éveillait un écho en elle. Elle se sentait toute chose. Comme beaucoup de femmes, Catalina était sensible à la voix d'un mâle. Si elle était grave, rauque et profonde, instinctivement, elle se sentait attiré par l'homme. Et l'entendre de nouveau, cette voix, ça lui provoqua des petits papillons dans le ventre. Des petites décharges de plaisir, avant même qu'il ne revienne la remplir de son imposante présence.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaaa !!! Putain, ma beeeeelle !! »

Oh, il s'occupait d'elle avec tant de vigueur... Et ça rentrait si facilement en elle... Elle en gémit de plus belle, de plus en plus fort, de plus en plus aigu. Elle arquait son corps pour donner de l'amplitude aux coups de reins, pour donner plus de puissance. Il était un mâle alpha, à cet instant, et elle était sa femelle. Elle se livrait corps et âme. Elle répondait à ses cris par d'autres. Et si, lui, plantait ses doigts sur ses hanches, pour assurer sa prise, elle assura sa stabilité en attrapant une pleine poignée de poils du tapis, redressant la tête vers l'arrière, perdant de vue son amant mais en le ressentant malgré tout pleinement.

Il glissait tout seul en elle. Ça n'empêchait toutefois pas de le ressentir, à chaque coup de rein. Il était imposant, en elle. Il raclait les bords, titillait des zones sensibles, et faisait exploser une myriades de sensations délicieuses en elle.

« Ouiiii... Nathan ! »

Au diable les politesses. Elle reprit la familiarité, ne se sentant pas la force de persévérer plus longtemps dans le jeu. Ne se sentant pas le courage. Elle préférait l'action, franche et brute. C'était si bon. Si... Puissant. Elle voyait des étoiles dans le coin de ses paupières fermées. Elle criait à s'en casser la voix, en ondulant de concert avec lui. Elle s'attendait à avoir beaucoup de courbatures, le surlendemain.

« Nathan, oui... Oh oui, comme ça ! »

Elle haletait. Elle criait. Elle transpirait. Elle avait même un peu mal. Mais elle aimait ça. Elle se trouvait très ouverte d'esprit, ce soir. Elle se sentait salope. Elle se sentait entreprenante. Elle se sentait libérée des ennuis quotidiens. Oui, elle était un peu salope ce soir. Mais à n'en pas douter, c'était pour le plus grand bonheur de son amant.

« J'aime ça, han ! Continues... »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 20 juillet 2014, 02:30:10
Quand on sortait le grand jeu, les mots se taisaient, la source de leur fleuve se tarissait, et on se laissait porter. Nathan connaissait ça. Le sexe était libérateur pour lui... Non seulement d’un strict point de vue physique, mais aussi parce que, quand il couchait avec une fille, et qu’il en était à l’acte sexuel proprement dit, la Bête se taisait, enfin satisfaite. Pendant d’infimes et précieuses secondes, il n’entendait plus cette voix insupportable, autoritaire et sauvage, qui essayait constamment de le contrôler. Là, il se sentait libre, sain, et il la pénétrait, remuant en elle, serrant ses hanches, les hurlements de la femme le guidant, le motivant, l’endurcissant. Comment se lasser ? Elle était belle, magnifique, et il la pénétrait comme une chienne, dans cette position si exquise pour lui, dans cette position qui, inconsciemment, lui rappelait des schémas comportementaux antiques, préhistoriens.

Il soupirait, grognant légèrement, ses mains serrées sur ses hanches, s’appuyant dessus. D’avant en arrière, il y allait, sentant son sexe taper contre son clitoris, déformant son intimité, s’enfonçant en elle, filant d’avant en arrière, se gorgeant de son nectar intime. Avant. Arrière. Avant. Arrière. C’était simple, enfantin, une litanie sempiternelle, une danse en deux temps, mais dont on ne parvenait jamais à se lasser. Les paroles n’étaient que des hurlements et des répétitions frénétiques, qui vous cassaient les pieds, et la musique se résumait à entendre un bruit spongieux, résultant du frottement entre la verge de l’homme et les parois intimes de la femme. Pour autant, cette partition était délicieuse, meilleure que n’importe quelle chanson qui puisse exister.

« Hummm !! Catalina, huuunnn !! »

Ses mains se crispaient, il soupirait, la sueur s’écoulant le long de son corps. Que savait-il sur cette femme ? Rien, absolument rien, et, pourtant, il était en train de la prendre, de la faire hurler à ses pieds. Une telle situation était presque surréaliste, tant elle était incroyable. Nathan faisait l’amour à une parfaite inconnue, une femme qu’il avait rencontré lors d’un contrôle routier. Dans le genre romance ridicule, il battait tous les records ici. Ils avaient littéralement enfoncé les préliminaires pour passer directement aux choses sérieuses... Et il ne couchait pas avec une morue, ça non. Catalina était terriblement belle. C’était donc à croire qu’il était vraiment sexy... Comme quoi, les anciens agents du SWAT avaient toujours des possibilités de reconversion dans l’industrie pornographique.

Le policier la saillait encore et encore, haletant et grognant, s’écrasant sur elle, de plus en plus assoiffé, sa queue de plus en plus douloureuse. Le sexe, ce n’était pas que du plaisir. Si on croyait ça, alors on ne savait pas ce que c’était que la baise. Non, le sexe, ce n’était qu’une culture de la souffrance, que ce soit au niveau des préliminaires, avec le sentiment de frustration sexuelle qui allait en grandissant, ou durant l’acte lui-même. Une pénétration était douloureuse, et Nathan aimait à croire que c’était le cas pour les deux parties. Pour lui, s’enfoncer dans un trou si étroit était en soi douloureux, mais prendre une femme, la pénétrer en remuant sa queue, était un exerce physique particulièrement épuisant, qu’il endurait par l’effet enivrant de l’adrénaline qui pulsait dans ses veines. Le plaisir, lui, était l’étape ultime de cette échelle pyramidale de la souffrance... Et ce plaisir-là était sans comparaison aucune. Il n’y avait rien qui ne soit aussi intense que ces quelques petites secondes où tout le corps se lâchait, et où tous les sens disparaissaient. Un sentiment d’aveuglement exquis et inexplicable, qui dépassait les mots... Et, sur ce point, il pensait que c’était encore plus fort pour les femmes. Ce n’est pas pour rien si on parlait de « petite mort » pour désigner leur orgasme, après tout.

Catalina était fébrile, de plus en plus excitée, hurlement comme une truie, et, plus le plaisir montait, et moins Nathan se sentait civilisé. Le mâle prenait le pas sur l’homme, ce mâle sauvage et prédateur, ce Préhistorien brutal et dominateur qui ne pensait qu’à son propre plaisir.

« Hunn !! Tu es si étroite... Hunn !! Tu l’aimes comme ça, HEIN ? HEIN ?! Tu aimes, hein, HEIN ?! HAAAA bordel, ce que t’es bonne, PUUUTAAIIINN !! »

Finalement, les mots arrivaient à sortir.

Il suffisait juste de se motiver un peu, et parler, en définitive, ça faisait du bien. Comme quoi, les mots avaient toujours leur puissance. Et ses mains continuaient à palper les fesses de Catalina, les tapant parfois légèrement... Oh, il ne lui donnait pas de grosses claques, non, simplement de légères gifles, des petites tapes pour mieux se motiver, et pour sentir la rage et le plaisir se mélanger ensemble, formant un cocktail savoureux et magnifique.

Rien n’arrêterait le flic dans sa tâche. Il allait continuer à la baiser.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 22 juillet 2014, 14:38:24
« Hummm !! Catalina, huuunnn !! »

Tant de plaisir... Catalina en tremblait sur ses appuis. Ses bras menaçaient de flancher, et ses cuisses n'étaient pas au mieux. Pourtant, endurante, elle s'arquait encore plus, criant maintenant son bonheur, son bien-être. Elle renverse la tête en arrière, jusqu'à se faire mal au cou. Mais c'était si bon... Pour rien au monde, elle ne changerait quoi que ce soit à cette soirée. Elle avait vraiment eu de la chance de tomber sur lui. Un américain, comme elle. Séduisant. Fort. Rassurant. Électrisant. Et si doué. Il savait exciter ses sens. La toucher aux endroits qui l'emmenaient voir les portes du paradis.

Elle hurlait son nom, elle en redemandait. Plus fort. Plus vite. C'était tellement délicieux ! Elle perdait la tête. Incapable de réfléchir clairement. C'était son instinct qui prenait le dessus. Ses bas-instincts. Elle sentait la chaleur en elle devenir insupportable. Elle exsudait la luxure, mais elle était également bouillante. Brûlante de désir. Trempée. Infiniment comblée.

« Hunn !! Tu es si étroite... Hunn !! Tu l’aimes comme ça, HEIN ? HEIN ?! Tu aimes, hein, HEIN ?! HAAAA bordel, ce que t’es bonne, PUUUTAAIIINN !! »

Oh oui. Elle aimait. Elle adorait. Elle se crispa un instant, ses muscles comprimant la virilité de Nathan en elle. Elle gémit sourdement, appréciant le claquement sur ses fesses. Elle ne se souvenait pas avoir prit un tel pied dans toute sa vie sexuelle. Mouvementée, cette vie, d'ailleurs. Mais là, à ce moment précis, avec ce partenaire en particulier... Elle cria de nouveau le nom du policier.

« Oh oui ! Nathan ! J'aime ça... Encore... Ooooh ! Plus fort hmm ! »

Finalement, alors qu'elle se cabrait violemment, un frisson électrique la traversa. Elle hurla de nouveau. Un son plus profond. Plus vibrant. Elle ferma les yeux, par peur de les révulser, et se mordit férocement la lèvre inférieure. Son corps se tendit, comme un arc, et elle laissa le plaisir l'envahir à nouveau, griffant le tapis. Ses bras tremblaient de plus belle, prêts à la lâcher. Elle se resserra intimement autour du policier, son plaisir lubrifiant de plus belle son antre chaleureuse. Elle haleta, voyant des petites étoiles au coin de ses yeux.

Bientôt, ses bras flanchèrent. Le front appuyé sur ses avants bras, en sueur comme Nathan, Catalina gémissait toujours.

« Nathan... Hmm... »

Ses cheveux retombèrent de part et d'autre de son visages. Collés, trempés. Elle replia ses doigts, un peu rouges. Cette soirée était la meilleure qu'elle ait eut, et ce, depuis bien longtemps.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 24 juillet 2014, 01:58:30
Elle hurlait son nom. Magnifique. C’était magnifique ! Il ne pouvait qu’aimer ça, et il continuait à la baiser, à la tringler sévère, s’appuyant sur son corps. La gifler lui faisait du bien, gonflant son excitation, faisant croître son plaisir... Mais ce ne fut rien par rapport au moment où elle s’abandonna en lui, où elle atteignit le point névralgique du plaisir. Si Nathan était aveuglé par son désir, la Bête, elle, sentit la verge de Nathan s’humecter de mouille. Aucun des deux amants ne pouvait le voir, mais la verge de Nathan avait grossi. Elle se recouvrait d’une fine excroissance noirâtre, qui faisait donc, logiquement, grossir son sexe. La Bête savourait la mouille, et, quand la cyprine de cette femme éclata dans son intimité, l’excroissance noirâtre grossit un peu en avalant la mouille, en aspirant une partie. Elle jouit avec bonheur, et la Bête se calma, gorgée par le nectar intime de la jeune femme.

Cet orgasme ne signifiait nullement qu’il allait s’arrêter là. Nathan était excité, traversé par de multiples frissons qui remontaient le long de son corps. Ses mains se serraient sur le corps de la femme, sur cette douce peau chaude. Elle peinait à se maintenir ainsi, en position de chienne. Il aurait volontiers continué à la baiser comme ça, mais, malgré ce que la situation pouvait laisser entendre, Nathan restait relativement galant. Le jeune homme tenait à ce que cette femme prenne autant son pied que lui, et c’est ce qui l’amena à retirer son sexe de son corps.

Même si la Bête avait avalé de la cyprine, la mouille tomba en bonne partie sur le sol, recouvrant le sexe de Nathan. Il usa de sa force pour retourner Catalina, l’allongeant sur le dos, puis il s’étala sur elle, et la pénétra à nouveau, l’assaillant une nouvelle fois avec son sexe.

« Haaa !! » soupira-t-il.

Ses mains serrèrent celles de Catalina, et il l’embrassa voracement. Le corps de la belle hôte était étalée sur son tapis, et il remuait d’avant en arrière, ses lèvres posées sur les siennes, scellées dans un long baiser. Sa langue fonça dans la bouche de Catalina, caressant la sienne. Lorsqu’il rompit le baiser, un fin filet de salive les relia, que Nathan balaya avec sa langue, avant de poser sa main sur l’un des seins de Catalina, le pressant solidement. Son autre main s’appuya sur le tapis, puis glissa pour agripper la nuque de la femme, empoignant ses cheveux. Il tira légèrement dessus, l’embrassa dans la nuque, remuant son corps d’avant en arrière.

Toujours la même danse. Toujours la même litanie. Le plaisir, lui, était là, sa verge noyée dans le jus de cette femme.

« Catalina, hunnn !! »

Il soupirait aussi, de profonds soupirs caverneux sous l’effort physique demandé pour la pénétrer. Elle était prise contre son tapis, et Nathan continuait à la pénétrer, sans relâche.

« Si bonne... Hummm... Je pourrais... Te baiser toute... Toute la foutue nuit, Cataliiina... »

Et il ne fanfaronnait qu’à moitié en disant cela.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 24 juillet 2014, 17:24:08
Catalina haletait. Elle donnait tout ce qu'elle pouvait pour se maintenir sur ses bras, mais le plaisir était trop grand, et elle tremblait comme jamais. Elle était si bien, malgré le frottement sur tapis sur ses genoux...

Il lui sembla un instant que Nathan prenait plus de place en elle. Elle redoubla ses cris, ses gémissements. Ce n'était pas douloureux. Ou peut-être un peu. Mais le plaisir dominait, et la pointe de souffrance qu'elle ressentait se mêlait si étroitement avec que ce n'en était que meilleur.

Après la jouissance qui dévasta ses sens, elle sentir soudain un vide en elle. Il n'était plus en elle. L'air frais la fit frissonner, mais heureusement, ça ne dura qu'un instant. Roulant sur le côté, suivant les gestes du policier, elle écarta de nouveau ses cuisses, s'offrant toute entière à son mâle. A cet instant, elle se sentait comme une femelle animale. Elle ne voulait que son mâle, elle ne voulait que le plus fort. Et il l'était Nathan. Il ressemblait à cet idéal qu'elle avait. Il lui faisait ressentir ce qu'elle voulait refouler.

Oh, oui. Ce soir, elle se sentait chienne. Elle était chienne. Ce soir, elle était à lui.

« Haaa !! »

Elle gémit en retour, appréciant son imposante présence à nouveau en elle. Il n'avait pas quitté son fourreau de chair longtemps, mais ça a suffit à ce que les parois se resserrent un peu. Et de nouveau, il l'écartait avec passion. Un frémissement orgasmique revint la titiller, et elle se cambra comte lui.

Elle n'eut pas le loisir de crier à nouveau, le son étant étouffé par les lèvres de l'homme qui se plaquèrent contre les siennes. Elle participa activement. C'était érotique. Pornographique. Pourtant, c'était aussi extrêmement plaisant.

Quand il commença à saisir sa nuque, ses longs cheveux, elle ferma à nouveau les yeux. Elle remontait aux temps anciens, où la femelle se soumettait au mâle le plus fort. Elle l'accueillait en elle avec chaleur, avec passion.

« Catalina, hunnn !! »

Elle répondit ardemment, gémissant en retour. Ses jambes se glissèrent contre le corps du mâle, le serrant entre elles.

« Si bonne... Hummm... Je pourrais... Te baiser toute... Toute la foutue nuit, Cataliiina... »

Elle cria encore, éperdue de plaisir. Elle ne savait plus où elle était, mais elle y était bien. Elle serra une nouvelle fois ses muscles, emprisonnant la raideur virile en elle, comme pour ne plus le laisser repartir.

« Aaaah, Nathan, oui ! »

Elle criait à s'en casser la voix. Une nouvelle fois, peu de temps après le précédent, un autre orgasme vint et lui donna l'impression de brûler de l'intérieur. C'était aussi douloureux que c'en était bon. Dans le feu de l'action, la veuve griffa le dos de son amant, se forçant contre lui, contre son bassin. Elle était plus affamée, à mesure que le temps passait. Comme si se faire prendre ainsi, par ce presque inconnu, devenait une drogue.

« Nathan ! hurla-t-elle tandis que son dos se souleva du sol, cambrée. »

Si ça ne tenait qu'à elle, elle n'arrêterait jamais. Mais déjà, toute la nuit, ce serait très bien. Elle n'en pourrait plus le lendemain. Mais elle aurait de tels souvenirs...
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 27 juillet 2014, 02:30:52
C’était une chance qu’ils soient jeunes. Il y avait certes le tapis, mais ils étaient à même le sol. Et ils remuaient violemment dessus, mettant le dos de la belle Catalina à rude épreuve. Nathan, en effet, n’y allait pas par le dos de la cuiller, la prenant avec une fougue renversante. Son sexe tendu lui faisait mal, un mal de chien, une souffrance qui avait cependant quelque chose de libératoire et de jouissive. Tout en la prenant, tout en souffrant, il se libérait aussi. Il la baisait, encore et encore, s’enfonçant en elle, se serrant contre sa peau, son corps collé à cet ensemble de courbes, de chaleur, de douceur et de tendresse. Catalina lui évoquait tout ça, mélangée à une sorte de perversion intense et forte entre les deux amants. Il la baisait, et, plus il le faisait, plus il sentait le plaisir monter en lui, explosant graduellement. Il la baisait, et cette situation renforçait la Bête, unissant Nathan à la créature, envoyant Nathan dans les schémas primitifs de sa psyché. Il la baisait, et il adorait sentir Catalina soupirer contre lui, se presser contre son corps.

Le temps se diluait sous ses coups de reins. Elle le griffait, elle hurlait son nom... Oh, que c’était magnifique ! Il était au Paradis, entre ses cuisses. Nathan la prenait sans relâche. En avant, en arrière, puis s’enfonçant à nouveau, avant de se retirer, et de s’enfoncer encore. À aucun moment, le policier ne se retirait de son intimité, son sexe s’écartant, mais sans en sortir. Il s’enfonçait ensuite, filant de plus en plus facilement dans son corps, ses parois étant maintenant très lubrifiées. Son sexe s’enfonçait dans cet espace chaud et tendre, gluant et liquide. Comment avoir envie d’en sortir ? Il se sentait si bien, là, contre elle, s’étalant contre son corps, la serrant fermement, comme pour qu’elle ne s’envole pas.

*Oui, Nattie-boy, glissait la voix de la Bête en elle, tu comprends pourquoi je ne peux pas me lasser d’elles, maintenant... Le sexe féminin, porteuse du monde, incarnation de la beauté et de la sensualité...*

Oh oui, oui, oui, il comprenait, maintenant, il comprenait même très bien. Se sentir en elle, c’était... Et bien, il n’y avait pas de mots pour le décrire. C’était quelque chose à vivre, quelque chose à ressentir, quelque chose qui défiait tout ce qu’il connaissait. Un plaisir féroce. Il l’embrassait, parfois. Des baisers rapides, sauvages, appuyés, sa langue se fourrant en elle. Son dos commençait à ruisseler de sueur, se couvrant d’une intense humidité au fur et à mesure qu’il la prenait. Il n’allait pas la laisser partir si facilement. Son corps tressautait contre le sien, leurs chairs claquaient, la sueur les collant ensemble. Quand il se relevait, elle le suivait, avant de s’abaisser lourdement, inondant son tapis de sa sueur, ainsi que de leurs liquides intimes.

La Bête sentait les orgasmes, et, quand Catalina en eut un second, Nathan ne tarda pas avant de s’abandonner en elle. C’était tout ce que son corps réclamait, et, même s’il savait qu’il lui incombait de ne pas se laisser aller trop vite, afin de lui faire plaisir, afin que le plaisir reste intense pour elle (car un homme devait savoir se sacrifier pour sa belle), il ne put repousser la vague. Elle déferla en elle, aspergeant son intimité, la remplissant généreusement. La Bête jouit à l’unisson avec lui, dans un cri guttural, tout son corps s’écrasant sur celui de Catalina, la serrant comme une poupée de chiffon entre ses bras puissants et ses solides pectoraux.

Après son orgasme, Nathan s’affala contre elle, ralentissant le rythme pendant quelques secondes, sa tête enfouie contre ses seins. Il était en sueur, notre brave policier, respirant lourdement, emmêlé contre elle. Ses sens étaient perdus, il était désorienté, savourant la chaleur et la douceur de ce corps. Il revint à lui quand il constata que sa salive commençait à s’échapper de son corps. Il ne voulait pas salir cette déesse, pas plus que nécessaire, et il lécha sa peau, la nettoyant, avant de se relever, s’appuyant sur ses bras. Ses articulations gémirent, et il l’embrassa fugacement, comme pour reprendre son souffle.

« J’espère que je n’ai pas broyé ton dos... Je ne voudrais pas que tu me poursuives pour brutalité policière... »

Il parvenait encore à faire de l’humour.

C’était sans doute la preuve qu’il n’était pas aussi fatigué que ça. La Bête continuait à bouillonner en lui.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 05 août 2014, 02:45:09
Tant de plaisir qui submergeait la pauvre femme, tant d'émotions... Elle avait les yeux clos, des étoiles étincelant derrière ses paupières fermées, à mesure que les impulsions électriques qui chatouillait chaque parcelle de son corps la faisait tressaillir. La douleur n'était qu'en arrière plan. C'était une intense fatigue, et des muscles endoloris. Mais elle s'en fichait. Pour le moment, Catalina ne sentait que la présence imposante de Nathan en elle. Elle ne tenait compte que de son sexe qui s'enfonçait entre ses cuisses, écartant sa chair pour se frayer un passage. Elle n'était consciente que du plaisir qu'elle en retirait, et de la rafale de sensations qui dévastait son être dès qu'elle resserrait ses muscles autour de son intrusion bienvenue. Elle hurlait, à s'en casser la voix. Heureusement qu'elle n'avait pas de voisins...

Finalement, alors qu'elle planait encore dans les brumes de plaisir qui avaient été provoquées par ce second et dévastateur orgasme, elle ressentit pleinement Nathan s'abandonner en elle, la remplir de sa semence. Elle s'agrippait autant qu'elle le pouvait à cet homme, ce policier qui était en train de transformer son ennui précédent, lors du gala, en une soirée absolument inoubliable.

Répondant à ses baisers, elle se perdait dans les limbes du désir, du plaisir, de l'orgasme.

Elle appréciait la puissance qu'elle sentait. Il s'accrochait aussi à elle, comme à une bouée. Comme un naufragé. Elle aimait ça. Catalina n'avait jamais connu pareil abandon. Elle plaçait toute sa confiance dans Nathan. Elle se laissait aller avec lui, alors même qu'elle ne le connaissait que de ce soir, avec une inébranlable certitude. C'était l'amant de ses rêves. Brusque, tendre, sauvage et passionné. Un cocktail d'attitude, de sensation, détonnant. Attachant. Parfait.

Alors qu'il s'abandonnait contre elle, à bout de souffle et en sueur, elle s'autorisa à relâcher la tension de ses muscles. Elle s'autorisa à poser, elle aussi, la tête contre un appui. Contre le tapis. Ses cheveux étaient emmêlés. Un peu collants. Elle avait également abondamment transpiré. Haletante, encore, elle glissa une main sur la nuque du policier, ses doigts jouant machinalement avec les mèches qu'ils trouvaient, tandis qu'elle reprenait son souffle. Elle souriait imperceptiblement alors qu'il avait la tête contre sa poitrine, entre ses seins.

Lorsqu'il la releva, sa tête, et qu'il lapa sa peau, elle se sentit frissonner, encore sensible de partout après ces deux orgasmes fulgurants. Jamais elle n'en avait eu autant en une seule fois. En un seul "acte". Et en une soirée, c'était la première fois également. Ses précédents amants n'étaient pas à la hauteur.

Il se redressa, la soulageant de son poids. Même si elle aimait ressentir la puissance de son être contre elle, elle respira un peu mieux. Un sourire fugace effleura ses lèvres rougies.

« J’espère que je n’ai pas broyé ton dos... Je ne voudrais pas que tu me poursuives pour brutalité policière... »

Un petit rire lui échappa. Ses joues étaient rouges. Ses yeux, quand elle les ouvrit, brillaient de satisfaction. De bien-être. Elle secoua doucement la tête.

« Mon dos va bien. Je te remercie. Je promets de ne pas porter plainte pour brutalité policière. Pas plus que pour abus de plaisir. »

D'une main, elle essaya de dégager ses cheveux de son dos. Ils se répandirent autour de sa tête, alors qu'elle se redressait doucement, venant déposer des baisers légers sur l'épaule du policier qui était à sa hauteur.

« Par contre, je ne serais pas contre... Une petite douche. Dès qu'on aura un peu récupéré... »

Un sourire taquin étira ses lèvres alors qu'elle reposait la tête au sol, gardant ses jambes entremêlées à celles de Nathan, se lovant contre lui.

« Tu n'es pas d'accord ? »

La douche était à l'étage. Face à la chambre. On arrivait, par les escaliers, dans un petit "pallier". D'un côté, la salle de bain, de l'autre, la chambre. Les deux communiquaient aussi par une porte coulissante, de l'autre côté de la cage d'escalier. La chambre comportait un grand lit. Deux mètres cinquante par trois mètres. Sur mesure. Les draps noirs, en satin, étaient couverts par une grosse couette blanche aux motifs floraux, noirs, évoquant une époque où l'on retrouvait ces formes sur les grilles en fer forgées des grandes demeures, sur les papiers peints... Quatre oreillers couvraient le haut du lit. Un traversin, noir, et un gros oreiller en plume, confortable, de chaque côté. Une nuisette quasi transparente était posée sur la couette, attendant que sa propriétaire sorte de la salle de bain pour l'enfiler avant d'aller dormir.

Et la salle de bain, d'ailleurs. Immense. Spacieuse. Du côté où débouchait l'escalier, on trouvait une grande baignoire. Une mini-piscine, à demi-encastrée dans le sol. Des robinets se trouvaient aux quatre coins, et des petits jets parsemaient les parois, offrant l'option jacuzzi et massage. Au centre, un lavabo. Blanc, étincelant. Catalina n'était pas maniaque non. Elle aimait juste que tout soit clean.

Et un grand miroir couvrait tout le mur de la salle de bain. De l'autre côté, près de la porte communicante, une douche. Grande aussi. Large. Deux pommes de douches, et un jet au-dessus. Une paroi de verre encadrait le rectangle dédié à la douche. Le sol, à cet endroit, était légèrement incliné vers le mur miroir, de façon à ce que l'eau s'écoule sans déborder sur le carrelage parfaitement entretenu de la pièce. Des produits de beauté étaient alignés sur le bord. Shampoings, gels douches, produits de gommage, de massage. Soins pour la peau, soins capillaires... Catalina prenait grand soin d'elle. Et, un peu à l'écart, une bouteille de gel douche pour homme. Là depuis son emménagement, elle était pourtant neuve. Aucun homme n'était encore venu chez elle, à part Nathan. Elle la gardait juste, au cas où.

En pensant à la douche, Catalina soupira doucement.

« Je suis sûre que tu vas adorer ma salle de bain, souffla-t-elle à son amant, ses doigts jouant toujours avec ses cheveux. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 08 août 2014, 02:10:12
Il y avait de rares fois où Nathan appréciait la présence de la Bête en lui... De rares moments où il se disait que ce monstre avait, malgré tout, quelques avantages. C’était dans ce genre de moment, quand il se tenait au-dessus du corps d’une femme, d’une femme éreintée, et que lui, après avoir joui, se sentait toujours en pleine forme. Il était fatigué, certes, son corps était en sueur, sa respiration haletante, mais la Bête était une sorte de générateur à foutre insatiable, qui ne le harcelait pas quand il était avec une femme, en train de lui faire l’amour. La Bête aimait ça... Le sexe. Se répandre avec des femmes, s’unir avec elles, ne faire plus qu’un. Nathan pouvait réellement prétendre alors être heureux, non seulement à cause de l’acte charnel en lui-même, mais aussi grâce à ce que cet acte entraînait : une sorte de libération mentale, de délivrance heureuse et bienvenue. Le policier se sentait bien, en paix, serein, et il embrassait tendrement le visage de Catalina, ses lèvres, ses joues, son cou.

Nathan s’écarta ensuite d’elle, jetant quelques regards admiratifs sur son corps. Elle était vraiment belle, et elle vivait seule... Une chance à peine croyable. Elle semblait épuisée, et lui demanda s’il n’était pas contre l’idée de prendre une douche avec elle. Elle se blottit contre lui, et il posa sa main sur sa nuque, l’autre venant caresser son dos, glissant sur cette chair tendre et douce. Le corps d’une femme... Le délicieux corps d’une belle femme, son odeur, sa chaleur... Des sensations simples, mais ô combien agréables. Il enfouit son visage contre le cou de la femme, son nez glissant près de son oreille. Ils avaient couché sur le sol, comme deux amants en manque, et c’était exactement l’image que le policier donnait. Dès qu’il était entré dans cet immeuble, dès qu’il était dans cet ascenseur, il avait envie de cette femme. Il l’avait prise sur son balcon, sur son tapis, et maintenant dans la douche... Une soirée parfaite, le repos du guerrier.

Les doigts de Catalina jouaient sur ses cheveux, essayant de les libérer. Avec la sueur qui les collait, Nathan vit quelques épis, et lui sourit, avant de l’embrasser sur les lèvres, à nouveau. Son menton heurta celui de Catalina. Il s’était proprement rasé ce matin, mais quelques poils avaient déjà commencé à repousser, formant un léger duvet qui se frotta contre la peau imberbe de Catalina. Il avait évidemment noté qu’elle prenait soin de son corps ; une chose appréciable. Malgré son célibat, cette femme veillait à rester belle, à s’entretenir, à rester la belle fleur aux pétales magnifiques qu’elle était. En d’autres circonstances, l’instinct policier de Nathan aurait pu se réveiller pour lui souffler qu’il n’était peut-être pas normal qu’une femme aussi belle, et aussi jeune, puisse disposer d’un appartement aussi grand dans le centre-ville de Seikusu, mais l’instinct policier de notre homme était aux abonnés absents, pour ce soir. Seul comptait son plaisir sexuel. Sans s’en rendre compte, il obéissait instinctivement à la Bête, qui se moquait bien de savoir s’il couchait avec une sorcière ou avec une princesse.

« Je pense que je vais te faire confiance, Catalina... Et que tes muscles se reposeront bien mieux avec de l’eau coulant sur leur corps. Parole de policier. »

Il se releva alors, et prit la femme dans ses bras, presque comme s’ils étaient de jeunes mariés. Elle était aussi légère qu’une plume entre ses bras. Il en avait un sous ses jambes, et un autre contre sa tête, et la porta ainsi, en montant l’escalier menant vers sa chambre et vers sa salle de bains. Elle pouvait tout à fait l’embrasser en chemin, ça ne le dérangerait pas. Au contraire. Nathan grimpa sans problème, et prit la porte menant à la salle de bains. La chambre serait pour plus tard.

Nathan pénétra dans une grande pièce, qui respirait un luxe affolant. Encore une fois, l’instinct de flic tiqua en lui, mais il était aussi voyant qu’une petite souris au sein d’une manifestation de plusieurs milliers de personnes. Il n’y songea qu’une poussière de seconde, son regard se portant sur sa baignoire immense, presque une piscine intérieure, et sur sa grande cabine de douche.

« Je sens qu’on va se plaire ici... », ne put-il s’empêcher de commenter.

Son choix s’arrêta assez vite sur la douche, plus rapide à mettre en œuvre que le bain... Ça, il se le réservait pour plus tard. L’empressement ne devait pas le conduire à brûler les étapes ! Le policier relâcha Catalina, et ouvrit la porte de la douche. Sans crier gare, l’instinct de flic refit surface par une autre porte, alors qu’il se retournait vers la femme, toujours aussi nu, avec son sexe légèrement rouge, et dressé en l’air :

« Cette installation est limite légale... Je crois qu’il va falloir me convaincre énormément de votre... Hum... De votre respect envers la loi. »

Il se tenait au milieu de la douche, n’attendant plus que la belle y rentre.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 12 août 2014, 19:58:15
« Je pense que je vais te faire confiance, Catalina... Et que tes muscles se reposeront bien mieux avec de l’eau coulant sur leur corps. Parole de policier. »

Un petit rire épuisé secoua doucement le corps de la jeune veuve, tandis qu'elle se laissait faire. Il la portait comme personne ne l'avait fait encore. Ce cliché de jeunes mariés, dans les films, qu'elle avait toujours secrètement voulu essayé. Elle enviait les couples heureux qu'elle voyait dans ces téléfilms américains à l'eau de rose. Mais elle ne se l'avouait pas. Elle refoulait cette pointe de jalousie tout au fond de son être, se contentant d'apprécier ce qu'elle avait déjà.

Alors qu'il montait les escaliers, elle faisait glisser ses lèvres contre le cou de son amant, contre ses clavicules, ses épaules... Elle mordillait parfois la peau tendre du mâle, entourant sa nuque de ses mains. Nue contre lui, nu également, elle se lovait contre lui avec envie. Avec bien-être.

Finalement, ils arrivèrent en haut, et Nathan bifurqua dans la salle de bain.

« Je sens qu’on va se plaire ici... »

Il la déposa alors par terre, sur le sol carrelé, frais. Elle le regarda se retourner pour ouvrir la porte de la douche, puis se retourna à nouveau vers elle. Elle eut du mal à ne pas s'attarder longtemps sur le sexe turgescent qui se dressait fièrement face à elle.

« Cette installation est limite légale... Je crois qu’il va falloir me convaincre énormément de votre... Hum... De votre respect envers la loi. »

Un petit sourire se logea au coin de ses lèvres rougies par les baisers. Elle le rejoignit en quelques pas légers, aériens, et ses doigts vinrent effleurer le torse chaud de son amant.

« Je ne vais pas manquer de vous montrer tout le... Respect que je voue à la loi... »

Se haussant sur la pointe des pieds, elle vint de nouveau embrasser le policier, chastement. Un baiser aussi léger qu'un battement d'aile de papillon. Elle glissa ensuite ses lèvres contre sa peau, venant contre le cou, puis sur les épaules, le torse. Elle s'arrêta un instant sur les muscles pectoraux pour venir agacer les tétons du bout de sa langue mutine. Elle reprit ensuite sa descente, après s'être attardée sur chacun des tétons, et sa langue glissa sur le sternum, venant ensuite chatouiller les abdominaux de l'homme. Elle embrassa doucement la peau chaude, chaque parcelle, puis descendit à nouveau, effleurant l'aine du bout des lèvres.

Catalina leva un regard mutin vers Nathan, et elle s'agenouilla finalement sur le sol frais de la douche, refermant la porte du bout du pied. Ses mains vinrent agripper les cuisses du policier, et ses lèvres effleurèrent alors la verge dressé. De haut en bas, d'abord, pour finalement remonter avec sa langue qui s'enroule parfois contre le membre érigé. Bientôt, ses lèvres se refermèrent sur le gland violacé, aspirant doucement la peau, le faisant pénétrer à peine plus loin. Elle suçota l'hameçon de chair, pressant ses lèvres autour du membre et jouant de sa langue contre la peau sensible du frein, se glissant en-dessous, au-dessus...

Elle finit par faire pénétrer la verge plus loin dans sa bouche, venant presque le faire cogner contre sa gorge. Elle réprima les sensations de haut-le-coeur qui lui venaient, réussissant à garder le membre au chaud entre ses lèvres un petit instant, respirant par le nez. Elle laissait échapper, de temps à autres, de petits gémissements approbateurs, preuve s'il en était besoin qu'elle aimait autant prodiguer une fellation que lui à la recevoir.

Normalement.

Levant les yeux vers Nathan, elle commença à faire coulisser le sexe entre ses lèvres, aspirant, et le laissant ressortir presque entièrement. Elle prit un rythme plutôt rapide, et son regard malicieux montrait qu'elle laissait à Nathan la possibilité, quand il le voulait, de prendre la main, d'imposer son rythme peut-être.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 14 août 2014, 02:00:26
Elle le rejoignit, et elle l’embrassa tendrement, belle de beauté, pleine de volupté. Il la laissa faire, bien évidemment, caressant ses cheveux, son dos, la serrant contre lui. Encore un peu, et on aurait presque pu croire qu’ils étaient un couple en train de s’embrasser tendrement, le genre de personnes se connaissant depuis des années, et sachant tout l’un sur l’autre. Les pensées de la Bête impactaient inconsciemment sur Nathan, ce qui faisait qu’il avait du mal à déterminer l’origine de son attirance pour cette femme. Émanait-elle seulement de lui, seulement de la Bête ? Qui dominait le plus l’autre ? Nathan savait que, face aux belles femmes, la Bête ne se contrôlait plus, comme un mâle en rut désireux de fourrer sa queue le plus rapidement possible. Il était alors aisé de voir en la Bête un simple prédateur sexuel, mais la réalité était un peu plus nuancée. Ce que Nathan avait pu constater, c’est que, dans un certain sens, la Bête respectait le sexe féminin, mais considérait juste le sexe comme une manière de les honorer, de leur montrer l’intérêt qu’il avait pour eu. Les rares fois où Nathan arrivait à comprendre les pensées ancestrales de cette créature, il y voyait son incompréhension à comprendre ce monde, et à comprendre les rapports sociaux, notamment cette espèce d’ambivalence schizophrénique à l’égard du sexe, à la fois rejeté et loué, à la fois honni et pourtant nécessaire à la reproduction. La Bête ne comprenait pas Nathan pour ses hésitations envers le sexe. S’il trouvait une femme belle, pourquoi ne pas lui faire l’amour ? Quand Nathan lui disait que ce n’était pas correct, qu’il fallait avoir son accord, la Bête se gaussait de lui. N’était-il pas flic ? L’équivalent moderne des gardiens ancestraux ? Son rôle était de les protéger, il avait prouvé sa valeur, il méritait de coucher avec les femmes qu’il voulait. Pourquoi refuseraient-elles ? Le sexe était une chose saine et bonne. La Bête n’arrivait pas à comprendre cette logique, et Nathan n’arrivait pas à la comprendre... Mais, quand il faisait l’amour à une femme, alors leurs avis se rejoignaient... Si ce n’est que la Bête poussait toujours vers un peu plus d’action, vers du sexe intense et hardcore. Nathan, cependant, avait réussi (du moins, le pensait-il), à lui montrer les bienfaits de ce qu’il appelait le « sexe sophistiqué »... Autrement dit, une partie de sexe ne se résumant pas qu’à un coït, mais tenant compte de tous les éléments entourant la pénétration. La Bête, qui n’y avait vu initialement aucun intérêt, avait peu à peu admis que, somme toute, le sexe ne se résumait pas qu’à la simple reproduction animale.

C’était précisément ce qui se passait en ce moment. Catalina jouait avec lui, embrassant ses tétons, glissant lentement le long de son corps. Le policier savourait littéralement ce moment, dans tous les foutus sens du terme. Son excitation s’accrut, et la Bête gémit en lui, poussant de longs soupirs silencieux, persistants.

*Merde, ce qu’elle st bonne, cette nana ! T’as tiré le gros lot, Nathan ! Putain, ouais, la vache, wouhou !!*

La Bête fantasmait et s’extasiait, et Nathan atteignit un pic quand, après avoir délicieusement embrassé son aine, la femme se retrouva devant son sexe, le léchant et l’embrassant. Elle l lécha du haut vers le bas, revenant près de ses testicules, puis remontant, sa langue vicieuse filant à l’assaut de cet appendice de chair. Il en avait mal, et il soupira, posant une main sur les robinets de la douche, son dos heurtant le mur. Le pommeau de la douche s’enclencha au-dessus d’eux, déversant un jet d’eau froide qui éclata sur le dos de Nathan, éveillant tous ses sens. Catalina avait alors enfoncé sa verge dans sa bouche, et, quand l’eau frappa son dos, il posa l’une de ses mains sur la tête de la femme, comme appui, et donna un coup de reins, faisant tressauter son sexe dans sa bouche.

L’eau froide se réchauffa bientôt, et la porte de la douche se referma quand Nathan tendit sa main pour la fermer. Il baissa la tête, observant ce corps agenouillé, vautré à ses pieds, en train de lui prodiguer le plus grand des plaisirs. La fellation... Le genre d’ingéniosités humaines à laquelle la Bête n’avait jamais pensé, mais dont elle ne pouvait maintenant plus se passer. Comme quoi, tout n’était pas à jeter chez cette brave et pauvre humanité. Catalina remuait rapidement, tendrement, avec un talent trahissant encore son expérience.

Sa main caressait ses cheveux, et il se mit à remuer, d’avant en arrière, de plus en plus vite.

« Ah, Catalina... C’est si bon, ça ! »

Il posa son autre main, afin d’avoir une meilleure prise, et, peu à peu, à force de remuer, il finit par lui baiser la bouche, allant de plus en plus vite dans sa fellation, haletant et grognant, des frissons de plaisir traversant tout son corps.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 21 août 2014, 16:30:43
Le jet de douche surprit Nathan, mais la sensuelle brune agenouillée à ses pieds n'en reçut que quelques gouttelettes. Pas assez pour la détourner de son entreprise en tout cas. Car elle redoubla d'ardeur, ses mains venant emprisonner les délicates bourses encore remplies de l'homme, les massant, les cajolant avec tendresse, avec passion.

Le regard levé vers son amant, Catalina gémit langoureusement. Elle laissait sa langue jouer contre le mandrin qui filait dans sa gorge, à un rythme qui devenait plus soutenu, et elle ferma finalement les yeux, profitant de la sensation délicieuse de sentir cette puissante virilité venir se loger au fond de sa gorge à un rythme irrégulier.

« Ah, Catalina... C’est si bon, ça ! »

Oui, c'était aussi très bon pour elle. Elle adorait sentir entre ses lèvres une verge dressée. Elle appréciait d'aspirer cette chair palpitante en elle, provoquant le plaisir des hommes. Elle ne cessait pourtant pas de prendre soin de ces testicules qui étaient souvent délaissées. Sa main était douce, mais ferme. Elle savait ce qu'elle faisait.

Finalement, elle dû poser ses mains de part et d'autres des cuisses de Nathan pour se retenir, alors que la vitesse des coups de reins de l'homme s'était accrue. Elle respirait par le nez, resserrant encore ses lèvres autour du sexe érigé. Elle voulait le sentir venir, le sentir se répandre dans sa gorge. Une fellation, ce n'était pas simplement sucer, pour elle. C'était le sentir s'abandonner entre ses lèvres, c'était recueillir ces gorgées épaisses de sperme, et les savourer. Elle gémissait toujours, de façon étouffée, et ses mains grimpèrent doucement, venant agripper le fessier musclé du policier.

Il n'y avait pas besoin d'un autre encouragement pensait-elle, tandis que l'eau gouttait plus fréquemment sur elle, et que la chaleur du jet faisait naître de la buée dans la cabine de douche assez large pour les deux amants. Elle mouillait également, et laissa une de ses mains quitter son appui pour venir frotter contre son intimité, chatouillant tendrement sa perle des plaisirs, et la hissant de nouveau dans les sphères d'un orgasme tout proche, sensible comme elle était.

Bientôt, elle enfonça son index en elle, puis son majeur. Et, au même rythme que les coups de reins de Nathan, elle se faisait plaisir, gémissant plus fort, s'agrippant de plus belle à lui.

« Hm... Hmmm... »

Les vagues de plaisir revenaient avec violence, déferlant en elle comme un raz-de-marée de sensations brûlantes, plaisantes. Elle était aux portes de l'orgasme, une nouvelle fois, et tandis que le policier baisait sa bouche avec ardeur, elle se pénétrait que quelques doigts, sans oublier son clitoris.

Dieu qu'elle aimait ça. Elle ne pourrait jamais devenir une de ces abstinentes, qui restaient désespérément chastes. Elle ne pourrait pas non plus devenir lesbienne. Elle adorait trop avoir une virilité puissante et raidie par l'excitation en elle, ou entre ses lèvres, pour s'en passer. Elle aimait trop parcourir de ses doigts, ou de ses lèvres, un torse d'homme bien fait, musclé et si chaud... Ce n'est pas seulement leurs mandrins, qu'elle aimait, auxquels elle était accroc. C'était l'homme dans sa totalité. La puissance et la testostérone qui se dégageait d'eux. Ce charisme si particulier... Elle aimait les hommes, à un niveau primaire. Bestial. Ils évoquaient en eux la femme dans toute sa splendeur. Elle se sentait comblée, avec un homme, bien plus qu'elle ne saurait le dire. Surtout si, au plus profond d'elle-même, elle ressentait leur domination.

Ces pensées eurent raison de sa résistance. Dans un gémissement plus fort, toujours étouffé, elle jouit une nouvelle fois. Elle s'arqua contre les jambes de Nathan, serrant ses lèvres un peu plus fort.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le samedi 23 août 2014, 02:41:19
Ah, aaaaah !! Il en aurait poussé des jurons tant ce qu’il sentait était bon ! Le fait de la baiser, oui, car il était bien en train de le faire, en remuant aussi voracement sa queue en elle, mais... Nathan appréciait surtout le fait de se sentir enfin apaisé, de ne rien entendre de la Bête. Quand il couchait avec une femme, il retrouvait enfin sa liberté, il bénéficiait enfin de sa paix d’esprit, d’une certaine forme de félicité, et, dans les moments précédent l’orgasme, il acquérait suffisamment de lucidité pour se convaincre de se débarrasser de ce monstre, d’abandonner la Bête. Cette lucidité était fermement ancrée en lui, mais disparaissait à chaque fois quand sa crème jaillissait. Ce liquide blanchâtre et gluant ne comprenait pas que ses spermatozoïdes, il avalait également tout son courage et toute sa détermination à redevenir un homme normal, en noyant ses déterminations derrière de faux-semblants.

Il sentait que Catalina se faisait plaisir, se caressant en même temps, utilisant l’une de ses mains pour se doigter. L’eau jaillissait sur eux, recouvrant les deux amants, les avalant dans un carcan chaud de plaisir. Ses mains se crispaient sur les cheveux de la femme, il soupirait de plus en plus, son membre se tordant en elle, s’enfonçant comme un serpent prêt à claquer dans sa bouche pour ne plus en sortir. Oh, ce qu’il pouvait aimer ça ! Une bonne vieille fellation, un plaisir intense et jouissif, humain et transcendant. Son corps remuait d’avant en arrière, son membre s’enfonçant en elle, tapant contre sa gorge, avant de revenir, pour repartir. Elle n’avait plus le choix, cette fois :il l’avait embarqué de force dans leur numéro. Un tour dans le Bolid’, une séance de remue-manège, sensations fortes garanties ! Son sexe était l’animation de la soirée, un petit bout de chair source de vie.

*Fascinant, quand on y pense...*

Mais, pour l’heure, il ne pensait qu’à l’acte en lui-même. Sa tête était penchée vers la femme, vers cette masse de cheveux qui entourait son membre. Il la plaquait contre lui, savourant sa présence, savourant le son de ses gémissements diffus. Il remuait encore plus fort, et ne restait guère silencieux. Il fallait qu’il expulse ce plaisir. Il ressentait en lui le besoin de hurler, de frapper, de déchirer, de détruire. Sexe et violence... Car le sexe restait fondamentalement une sorte de violence, un plaisir douloureux, la preuve que, dans ce monde, tous les opposés étaient liés entre eux, l’ensemble formant une alchimie complexe, un tissu qui le dépassait avec des nœuds et des points communs.

« Putain, ce que t’es BONNE, Cata’ ! Haaa, ce que je peux aimer ça !! BORDEL !! T’en veux encore, HEIN ?! ENCORE !! »

Il hurlait dans la douche, et parler lui donnait encore plus envie de la défoncer, renforçant sa rage... Car, à ce stade-là, plaisir et violence n’étaient plus que des synonymes, les deux lignes distinctes se rejoignant, s’enlaçant, fusionnant en elle pour former cette sensation indistincte et indécise qu’était le sexe. Une négation totale de la notion de « civilisation », un rappel permanent que l’Homme, fondamental, restait un Animal, une Bête sauvage et primaire. C’était un pont vers la barbarie, une fenêtre ouverte vers le chaos et l’anarchie, une fenêtre qu’on fermait presque tout le temps, car, quand elle s’ouvrait, elle était comme la vanne d’un barrage, balançant un flot incompressible, menaçant de se rompre à tout moment, vous berçant par ces douces sensations. Nathan les ressentait, ces pulsions. Elles remontaient par sa verge, mais se diffusaient dans tout son corps, comme si une bombe venait d’exploser en lui, remplissant tout son corps, l’inondant totalement. Il ne faisait plus qu’un avec cette sensation, s’y noyant totalement... Et, ce faisant, l’Homme et l’Animal s’assemblaient, acceptant mutuellement leurs intrinsèques différences, pour se transcender et disparaître.

Du bout des doigts, il caressait les plumes des Anges. Ses mains se serrèrent contre la tête de la femme, il cessa de crier dessus, et bascula sa tête en arrière, peinant à retenir sa salive. Tout se suspendit quand il sentit la vague frapper dans son sexe, comme si elle venait de débouler à toute allure, et, en réalisant qu’elle s’apprêtait à sortir, mettait soudain un coup de frein, sollicitant l’accord final de son propriétaire... Un accord que Nathan donna par un ultime coup de reins. Cette seconde d’éternité disparut, et Nathan, pour un bref moment, connut le bonheur. Sa douleur disparut, de même que cette sensation d’aliénation. L’Animal mourut avec ce sperme qui filait dans la gorge chaude de Catalina, et il reprit le contrôle, se déversant en elle pendant de longues secondes. Ah, si c’était bon, de se vider ainsi, de s’abandonner, de balancer tout le surplus.

« Haaa !! »

Grâce à la Bête, il pouvait jouir assez généreusement, ce qu’il fit en ce moment même, jouissant tellement que sa queue finit par sortir de la bouche de la femme, et aspergea son visage. Sous l’effet du plaisir, il serra tellement les cheveux de sa belle que, quand il retira sa main, quelques cheveux s’étaient emmêlés entre ses doigts. La séance se termina donc en une belle éjaculation faciale, Nathan balançant quelques giclées sur son visage...

...Puis, comme si le plaisir venait de l’assommer, l’homme tomba à la renverse, et s’assit sur le sol de la douche, juste devant la femme, la respiration lourde, son dos heurtant le rebord de la cabine.

« Oh, la vache... » réussit-il à dire en voyant le visage de la jeune femme.

Il soupira encore, et se posa une main sur son front, en secouant la tête.

« Dé... Désolé, Catalina... Je crois que je me suis un peu emballé... »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 28 août 2014, 15:18:54
« Putain, ce que t’es BONNE, Cata’ ! Haaa, ce que je peux aimer ça !! BORDEL !! T’en veux encore, HEIN ?! ENCORE !! »

Absorbée par sa tâche, et par le plaisir qu'elle se donnait tout en faisant plaisir à Nathan, Catalina avait les yeux fermés. Gémissante, elle suçait avec application l'organe mâle qui allait et venait entre ses lèvres serrées. Elle se délectait de le sentir palpiter, le sang affluant en masse dans cette extrémité si sensible du corps masculin. Elle le sentait au bout de sa résistance.

« Haaa !! »

Elle rouvrit brièvement les yeux, à temps pour le voir rejeter sa tête en arrière, et elle sentit peu après se répandre entre ses lèvres. Le sperme chaud vint couler dans sa gorge, en grosse gorgées. Trop grosses, même, car des filets de spermes s'écoulèrent du coin des lèvres de la brune.

Le sexe tendu échappa soudain à l'étreinte des lèvres de la veuve, et elle ferma les yeux en sentant les giclées de semences couvrir son visage. Elle avala promptement ce qui se trouvait sur sa langue, et se lécha les lèvres par la suite, lorsque Nathan finit par s'asseoir lourdement sur le sol de la douche. L'eau rinça un peu le visage de Catalina, et elle put ouvrir les yeux sans sentir la substance crémeuse coller à ses paupières.

« Oh, la vache... »

Un sourire égaya son visage que l'eau rinçait, et retira sa main d'entre ses cuisses. Elle rit légèrement, et offrit son visage au jet d'eau chaude, démêlant ainsi ses cheveux que la fougue de son amant avait un peu emmêlés. Elle ne lui en voulait pas. Elle avait pris son pied également, et elle adorait sentir les hommes rendre les armes sous sa langue experte.

« Dé... Désolé, Catalina... Je crois que je me suis un peu emballé... »

Elle rit de nouveau, et se rapprocha de lui, venant lui déposer de tendres baisers au creux de son cou, remontant vers sa mâchoire, sa joue, et finissant par l'embrasser réellement, scellant leurs lèvres, et taquinant les siennes de sa langue pour l'inviter à jouer avec elle.

Elle finit par rompre le contact, et se redressa, les jambes légèrement flageolantes. Elle sourit au policier, et déplaça un gel douche pour femme, parfum grenade, laissant voir un flacon de gel douche pour homme non entamé. Acheté depuis quelques temps déjà. Mais elle n'avait jamais invité d'hommes chez elle depuis son installation au Japon. C'était un "au cas où", qui se révélait plutôt utile pour ce soir. Parce qu'elle se doutait bien que les hommes n'aimaient guère sentir le gel douche pour femme pour aller au boulot, ou boire un verre avec des amis.

« Et si on prenait une vraie douche, maintenant ? »

Son regard pétillait, et elle attrapa le flacon avant de revenir s'agenouiller face à Nathan. Elle ôta la pellicule de sécurité du gel douche, et l'ouvrit alors, en versant un peu dans sa main. La frottant à sa seconde main, elle se rapprocha un peu plus de l'officier de police, et commença à lui frictionner tendrement les épaules, le laissant reprendre après toutes ces émotions. Elle descendit vers son torse, le savonnant avec patience et douceur, puis fit ses bras, ses mains...

« C'était vraiment bon, d'être du bon côté de la loi, glissa-t-elle, malicieuse. Après toutes ces émotions, que dirais-tu d'un bon verre de soda, de jus d'orange ou d'eau ? Ou même un café, un whisky, du vin... ? »

La nuit n'était pas encore finie. Ils avaient au moins six heures encore, avant que l'aube ne se lève. Amplement le temps de se reposer un peu avant de reprendre les jeux.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 29 août 2014, 01:24:51
La Bête était calmée. Nathan le sentait, en lui. Elle était apaisée, silencieuse, lui offrant un moment de sérénité... Et de culpabilité. Il aurait du se sentir heureux, mais il se sentait surtout hagard. Ce n’était pas lui qui avait baisé ainsi cette femme... Lui, il n’aurait jamais été voir une femme qu’il ne connaissait pas simplement pour un plan cul. C’était dégradant, c’était humiliant, rabaissant. Il n’était pas comme ça... Mais la Bête, si. Et, les rares fois où elle lui accordait enfin un peu de répit, il ne pouvait que se maudire pour son incapacité à la contrôler. Elle contrôlait son « ça », cette partie de l’inconscient correspondant à la zone du plaisir selon les topiques de Freud. Les scientifiques du SHIELD le lui avaient expliqué en détail. Le symbiote influait sur les parties profondément inconscientes du cerveau, qui correspondaient à toutes les zones de plaisir, à des parties primaires et incontrôlables de la psyché humaine. Tout ce que Nathan avait retenu de ce charabia, c’est que les stimulations de plaisir intense le rendaient vulnérables... Autrement dit, les jolies nanas et les culs bien roulés.

Elle se pressait contre lui, embrassant son cou, puis rapprochant ses lèvres des siennes. Le policier se laissait faire, un peu ailleurs, un peu hagard. C’était un moment de lucidité, mais il ne savait pas quoi en faire... D’ici quelques minutes, tout ou plus, la Bête se réveillerait. Sa soif se réveillerait, et cette femme n’allait pas l’aider à se calmer.

*Pourquoi a-t-il fallu que je ne tombe pas sur un boudin ?!*

Elle était aussi perverse que belle. Il la vit s’emparer du gel douche, s’en mettant délicatement sur le corps, lui tournant le dos, lui offrant le spectacle magnifique de ses fesses, faisant déglutir le pauvre policier, qui. Elle le massa tendrement avec le gel douche, en petite femme épanouie. Il ne lisait aucune honte dans le regard de cette femme, ou dans son comportement. Nathan lui avait violemment fait l’amour, et, pour une raison inexplicable... Elle l’avait apparemment apprécié. Il ne trouvait rien à dire à cela, si ce n’est que les femmes lui étaient toujours incompréhensibles. Nathan ne disait toujours rien, et elle le massait. Sa tête alla se reposer contre le rebord de la douche, et il lui sourit à nouveau.

La femme se mit ensuite à parler, l’invitant à faire autre chose... Et Nathan sauta sur l’occasion.

« Du jus d’orange... Pourquoi pas ? Il vaut mieux que j’évite de boire. »

Dans sa situation, même l’alcool pouvait encore réveiller la Bête, et il ne voulait pas que cette soirée improbable se termine en un viol sauvage... Car il se sentait tout à fait capable de baiser cette femme sauvagement, de la réduire au simple état d’objet sexuel sous les pulsions violentes et barbares de la Bête.

Nathan se releva donc, et embrassa la femme sur les lèvres, massant ses tendres épaules, puis la laissa sortir, évitant de loucher sur son insolent fessier. Il sortit à son tour, et se dépêcha d’attraper une serviette, la lui tendant, avant de trouver un moyen de se justifier :

« Je ne voudrais pas que tu salopes ton appartement en mettant de la flotte partout... »

Galant, après tout... Et c’était surtout un bon moyen d’éviter de regarder sa poitrine, ses formes, et de songer encore à toutes les manières possibles de la prendre. Lui-même s’enroula dans une serviette, en sentant son sexe le titiller. En fermant les yeux, il s’imagina en train de la prendre contre le mur, de l’entendre hurler, sentant encore le goût de ses lèvres sur sa bouche.

*Incorrigible...*
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 09 septembre 2014, 15:56:08
« Du jus d’orange... Pourquoi pas ? Il vaut mieux que j’évite de boire. »

Souriante, et ayant également envie de jus d'orange pour se désaltérer, Catalina posa un pied en dehors de la douche après le baiser tendre du policier, mouillant le tapis qui était devant. Quand elle se retourna, Nathan était également sorti, et lui tendait obligeamment une des grandes serviettes éponge qu'elle possédait.

« Je ne voudrais pas que tu salopes ton appartement en mettant de la flotte partout... »

Un petit rire lui échappa à nouveau. Presque un gloussement. Décidément, ce soir, elle ressemblait à une lycéenne à son premier rencard sérieux. Posant une main sur ses lèvres, elle fit courir son regard sur le corps parfait de son amant. Elle avait encore du mal à croire qu'elle s'était abandonnée si totalement avec un inconnu. Mais loin d'elle l'idée de regretter ce qu'il s'était passé. Elle chérirait ses instants, comme les meilleurs de son existence. Oh, elle avait déjà eu du plaisir avec un homme, mais là, ce soir... C'était inédit. Délicieux à en mourir. Elle pourrait presque en devenir accroc.

Mais elle doutait que l'homme désire la revoir après. Ce devait être l'histoire d'une nuit. Et cette nuit, la brune allait s'arranger pour qu'elle dure aussi longtemps que plaisir, pour profiter un maximum de la chance qui lui était offerte. Elle ne voulait pas en perdre une miette, même si elle sentait que son corps était malgré tout épuisé. Légèrement revigoré par la douche, oui, mais comme ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu une relation sexuelle avec quelqu'un, se remettre dans le bain était un peu dur. Aussi dur que les abdominaux d'acier de ce policier, ma foi, songea-t-elle en voyant la serviette masquer le corps parfait de Nathan.

Elle profita du fait qu'il ait les yeux fermés pour graver ses traits dans sa mémoire, admirant la ligne puissante de sa mâchoire, la virilité de ses larges épaules... Elle s'imaginait lovée contre lui la nuit quand elle secoua la tête. Elle ne pouvait pas se permettre de songer à de telles images. Ça ne se produirait jamais, de toute façon. Il allait reprendre sa vie quand le soleil se lèverait, et elle s'efforcerait d'en faire de même.

« Du jus d'orange alors. Viens, suis-moi. »

Pieds nus, Catalina descendit les marches de l'escalier, venant se glisser derrière le bar pour ouvrir le frigo. Elle en sortit une bouteille en verre. Du jus d'orange pressé à la main, datant de la veille. Encore frais et fruité, délicieusement sucré. Elle se pencha vers ses placard pour prendre deux verres, et les posa sur le comptoir. Elle versa le jus d'orange dedans, tenant sa serviette qui se dénouait, et referma la bouteille.

Elle ré-enroula la serviette autour de son corps, glissant le bout contre sa peau pour la maintenir, et prit son verre.

« J'espère que vous apprécierez, il est pressé à la main. »

Un sourire s'étalait sur ses lèvres. Elle se demandait s'il serait encore partant pour un second (plutôt un cinquième) round dans la chambre. Son regard brillait de malice et de désir quand elle posa ses yeux sur lui, à tel point qu'il était facile de savoir à quoi elle pensait.

Quelle chance elle avait eu, quand même, de tomber sur lui.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 10 septembre 2014, 01:48:27
Ils redescendirent au rez-de-chaussée de son appartement, et, tout en se faisant, Nathan se demandait distraitement comment cette femme pouvait se payer un tel appartement en centre-ville. Un héritage fructueux ? Ou autre chose ? Seikusu était une ville remplie de criminels, d’individus dangereux, corrompus... Et elle, elle était belle, magnifique, tellement belle qu’il lui donnerait le Paradis sans concession. Ils se retrouvèrent dans sa cuisine, et le pauvre policier ne savait plus où il en était, partagé qu’il était entre la honte d’avoir ainsi besogné cette femme et la Bête, qui le sermonnait pour être si gauche, si lent à comprendre de simples vérités : les femmes humaines n’étaient bonnes qu’à recevoir son foutre. Des salopes nympho ! Pour la Bête, cette constatation n’avait rien de misogyne, elle était juste la conséquence normale d’une culture brimant les pulsions naturelles des êtres humains. Le sexe était au cœur de l’humanité, et, pourtant, il était proscrit par les grandes doctrines du monde. La conséquence logique de ce constat était que les femmes étaient inconsciemment frustrées, et qu’il fallait les sauter pour qu’elles se sentent mieux, pour qu’elles ne se sentent pas vides.

*Honnêtement, Nattie-boy, je ne comprends pas pourquoi ça te choque... C’est pourtant logique et évident. Vous êtes une espèce belle, ce n’est pas sans raison... Si vous étiez moins stupides, vous auriez compris que la clef de votre bonheur réside dans la parfaite harmonie entre la satisfaction physique et l’épanouissement intellectuel. Vous avez favorisé le second en opposant le premier, en voyant dans le rapport sexuel quelque chose de primitif, d’archaïque, de barbare... Et pourtant, vous avez développé les rapports sexuels. C’est ce grand paradoxe que je ne m’explique pas, et qui fait que, malgré mon jugement, je trouve ton espèce fascinante, car, en un sens, votre masochisme a entraîné une certaine forme de perversion. Vois-tu, j’irais même jusqu’à dire que c’est grâce à ça que vous avez évolué, en masquant votre raison première d’être : survivre par la procréation.*

Les raisonnements philosophiques de la Bête ne l’intéressaient pas, et il remercia Catalina en attrapant le verre de jus d’orange, mais ne fut nullement dupe en croisant le regard de la belle. Il y lisait l’envie, le désir, et la Bête, en son for intérieur, se mit à ricaner, sa virilité venant à se réveiller. Elle ne regrettait rien, au contraire, et semblait vouloir un deuxième round.

« J'espère que vous apprécierez, il est pressé à la main. »

Pressé à la main... Il ferma brièvement les yeux devant l’allusion sexuelle que cette expression venait de faire, et le but.

« Délicieux... »

Toujours mieux que l’alcool. Nathan reposa le verre sur la table, et se racla lentement la gorge.

*Tu vois bien, Nattie-boy ? Tes scrupules sont ridicules, ils sont le fruit d’une construction artificielle visant à nier vos passions profondes ! Mâle ! Femelle ! Bâton, trou, tu veux que je te fasse un dessin, bordel ?! Elle veut BAISER, NOUS voulons BAISER !! Et t’es pas un PUTAIN d’EUNUQUE ! Bordel, ne me dis pas que c’est encore à cause de Sylvie ! Cette SALOPE nous a abandonnés !*

Nathan serra les dents, ses doigts se crispant sur le verre.

*Ne parle pas d’elle comme ça, salopard...
Elle est pire que nous... Je l’entends qui se moque de nous à chaque fois. Elle, elle a pleinement accepté son héritage, et...
Et elle est devenue une putain de psychopathe qui bouffe ses victimes !
Seulement ceux incapables de la satisfaire. Tu trouves ça horrible, mais c’est comme ça que nous fonctionnons. Un homme qui ne fait pas jouir une femme ne mérite pas de vivre, car les hommes n’existent que pour engrosser les femmes. Pourquoi conserver le privilège de la vie, si on est pas capables d’en profiter ?
Tu vois, c’est là que nous nous différencions, toi et moi... La vie est un droit, pas un privilège.
Oh, je t’en prie, épargne-moi les beaux discours idéalistes, je ne suis pas un gamin !
*

Quand Nathan dialoguait comme ça, avec lui-même, il avait l’impression de plonger à pieds joints dans la plus profonde des folies. Un vrai schizophrène sur pattes, obligé de se shooter à l’alcool pour ne plus entendre cette saloperie de voix vicieuse en lui. Nathan s’humecta les lèvres, et la regarda à nouveau, déglutissant légèrement.

« Je... Euh... Vous... Vous avez vraiment aimé ce... Ce qu’on a fait tout à l’heure ?! »

Nerveusement, il but encore un peu du contenu de son verre.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 11 septembre 2014, 22:16:56
« Délicieux... »

Un sourire monta jusqu'aux yeux de la Veuve Noire, et elle se rendit compte après-coup que sa phrase précédente n'était pas dénuée de sous-entendu. Elle faillit rire doucement, mais réprima cette pulsion en buvant une grande gorgée de jus d'orange. Frais, il la désaltéra mieux qu'un verre de vin. Et puis, après la douche, c'était un délice revigorant.

L'air soudain grave du policier alerta Catalina. Posant son verre sur le comptoir, elle l'observa avec une pointe de crainte. Il semblait furieux, et en même temps, perturbé.

« Nathan ? Hasarda-elle à mi-voix. »

Elle n'osa pas continuer, remarquant les doigts qui se serraient autour du verre. Inconsciente de l'échange qu'il avait en lui avec la bête, la brune reprit son verre le temps d'une gorgée, se demandant soudain ce qu'elle devait faire.

Et puis, soudain, le regard du policier revint à son amante, et elle fut soulagée. Elle n'aurait pas à appeler une ambulance, ou les pompiers, parce que Nathan serait devenu fou. Elle n'aurait pas non plus à se débarrasser de lui, au cas où il découvrirait qui elle était. Elle ne pourrait pas le tuer. Elle ne s'en sentirait pas la force. Comment éliminer un homme qui vous a donné autant de plaisir ? Surtout que ce n'était pas pour quelqu'un. Elle ne se serait jamais abandonnée autant avec un contrat. C'était personnel, et elle ne voulait pas avoir à se débattre avec sa conscience ou avec la justice.

« Je... Euh... Vous... Vous avez vraiment aimé ce... Ce qu’on a fait tout à l’heure ?! »

La question la laissa interdite un instant. Elle darda ses prunelles interrogatrices dans les siennes, se demandant s'il était sérieux. Et l'air qu'il arborait, la nervosité qui s'emparait de lui, ça ne laissait aucun doute. Avait-il des problèmes de confiance en soi ? Il lui avait paru tout à fait sûr de lui, un peu plus tôt...

Avec un peu de retard, dû à la surprise, elle lui répondit :

« Comment ? Tu... Vous ne... Bien sûr que j'ai aimé, Nathan... Je... Je ne me serais jamais laissé aller avec autant de plaisir si je n'avais pas aimé. Avez-vous... Des problèmes ? »

Elle ne comprenait pas. Comment pouvait-il douter du plaisir qu'elle avait eu ? Elle en redemanderais encore, d'ailleurs, si le moment n'était pas aussi grave. Posant son verre sur le comptoir, elle contourna celui-ci pour venir près du policier. Elle l'obligea à pivoter pour lui faire face, et l'une de ses mains se posa délicatement sur la joue de l'homme alors qu'elle se haussait sur la pointe des pieds pour embrasser chastement ses lèvres et murmurer d'une voix douce :

« Je vous garantis que je vous aurais mis à la porte dans la seconde si je n'avais pas été satisfaite, monsieur l'agent. »

Un sourire éclaira ses lèvres tandis qu'elle revenait l'embrasser, délicatement, et que ses mains enserraient le visage de l'homme avec chaleur. Elle colla son corps contre celui de son amant, sa serviette se défaisant et glissant au sol, emportant au passage celle de Nathan. Plaquée contre lui, ses courbes s'inscrivant parfaitement dans celle de l'homme, elle s'efforçait de le réconforter, d'apaiser ses craintes.

« Vous voulez venir vous reposer en haut, Nathan ? »

Elle se faisait tendre et câline, attentive aux réactions du brun. Ce revirement la laissait un peu chamboulée, mais elle n'allait pas le mettre dehors ainsi, alors qu'ils venaient de passer une très, très bonne soirée.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 12 septembre 2014, 09:20:00
« Avez-vous... Des problèmes ? »

Des problèmes... Mis à part avoir involontairement servi de rat de laboratoire, porter un symbiote extraterrestre avec l’intelligence d’un homme de Cro-Magnon, et avoir sa femme devenue une psychopathe meurtrière tuant ses amants comme une espèce de mante religieuse, tout allait bien... Si on négligeait aussi le fait qu’il vive dans un appartement miteux, ainsi que sa légère addiction à l’alcool... Non, vraiment, tout allait comme sur des roulettes ! Il ne pouvait rien lui dire sans passer pour un cinglé, et c’était bien ce trouble qui l’amenait à ne pas voir les fausses notes du décor, à endormir ce fameux radar du flic qui faisait fureur dans les séries télévisées, et qui constituait la légende de la police... S’il avait un sixième sens, celui-ci se résumait en ce moment à essayer voir les nibards de cette femme tandis qu’elle se rapprochait de lui.

Catalina avait bien senti qu’il se passait quelque chose, Nathan l’avait perçu dans l’intonation de sa voix. Elle se pencha alors, et, comme pour chasser un mauvais rêve, vint l’embrasser. Ce fut efficace... Peut-être pas dans le sens voulu par le policier, mais il y eut du résultat. En lui, la Bête en profita pour se rappeler à ses bons souvenirs, pour toquer à la porte de son esprit. Nathan, comme mû par un réflexe inconnu, se redressa, partageant avec elle un autre baiser, ses mains se rapprochant de son dos, à peu près au même moment que celui où sa serviette se mit à glisser, tombant sur le sol. Toute nue, elle se retrouva contre l’homme, dont la serviette glissa également, comme par enchantement... Un mouvement en réalité instillé par la Bête qui bouillonnait sur lui, et les deux amants se retrouvèrent nus l’un contre l’autre, le chaste baiser de Catalina se transformant en une passe érotique intense, la main de Nathan agrippant ses cheveux, ses lèvres se plaquant férocement à la sienne, partageant un long échange de salives et de langues. Son autre main glissait le long de son dos, appréciant la courbure de son corps, sa chute de reins... Une créature magnifique, presque trop belle pour être honnête.

Il la regarda après ce baiser, sentant une boule se diluer dans sa gorge. Ses lèvres s’entrouvrirent un peu, à la recherche de paroles à prononcer. Ce fut finalement elle qui parla en premier, prenant l’initiative :

« Vous voulez venir vous reposer en haut, Nathan ? »

Nathan n’hésita plus. Le doute était laissé derrière lui quand une belle femme se tenait dans ses bras. Sa main caressait ses cheveux, ses doigts s’y entortillant brièvement, tirant un peu dessus, comme pour s’amuser... Et que dire de la sensation de ses seins s’aplatissant contre sa peau ? Elle était magnifique, cette femme ! Il ne pouvait décidément pas s’en lasser.

« Je ne saurais refuser ton invitation, Catalina... Et... Ne t’en fais pas pour tout à l’heure, c’est juste que... Certaines de mes anciennes amantes ont parfois pu être surpris de ma... Vigueur spontanée. »

C’était très « autoflatteur » comme explication, mais l’humilité n’avait jamais vraiment été la marque de fabrique du pensionnaire préhistorique qui sommeillait dans son organisme, et qui se plaisait continuellement à lui rappeler toute sa force.

« Je te suis, glissa-t-il ensuite en venant embrasser sa nuque, humant sa bonne odeur, frottant ses lèvres contre cette peau douce et tendre. Conduis-moi à ton antre... »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 17 septembre 2014, 18:44:53
Il semblait s'apaiser, après le baiser que lui avait prodigué la veuve. Tant mieux, pensa-t-elle. Elle n'aimait pas l'idée de l'avoir plongée dans une tourmente de ses émotions.

« Je ne saurais refuser ton invitation, Catalina... Et... Ne t’en fais pas pour tout à l’heure, c’est juste que... Certaines de mes anciennes amantes ont parfois pu être surpris de ma... Vigueur spontanée. »

Un petit rire lui échappa, alors que ses mains caressaient avec une passion non feinte le corps de l'homme. Son regard descendit jusqu'à cette "vigueur" dont il parlait, et secoua la tête. Elle était certes surprise, mais dans le bon sens du terme. C'était flatteur pour elle, par ailleurs, de savoir qu'elle était capable de susciter une telle réaction. Ses mains glissaient alors sur le corps du policier tandis qu'il reprenait :

« Je te suis. Conduis-moi à ton antre... »

Étouffant un soupire, elle prit ses mains entre les siennes, et le tira vers elle, avec elle. Ils remontèrent les escaliers, la jeune femme accentuant volontairement le balancement de ses hanches pour le seul plaisir de Nathan, et ne tardèrent pas à atteindre le haut. La salle de bain était toujours allumée. Mais grâce à un dispositif astucieux, dès qu'ils entrèrent dans la chambre, la lumière bascula de la douche encore humide au lustre au-dessus du lit.

Catalina lâcha alors les mains de son amant, et le poussa doucement vers le lit. Somptueux, et immense, le lit était un berceau parfait pour des acrobaties charnelles. Pile ce qu'avait en tête l'adorable veuve qui grimpait à présent sur le matelas, et s'avançait vers Nathan d'une démarche féline, à quatre pattes. Elle embrassa chaque parcelle de peau à sa disposition, et vint finalement le chevaucher, s'installant à califourchon sur ses cuisses.

« Voici mon antre, comme tu dis. Un bon petit nid douillet... »

Tout en parlant d'une voix sensuelle, elle bougeait ses hanches et venait faire frotter le vît dressé contre son intimité. Elle l'aguichait de plus belle, et il pouvait parfaitement sentir que s'il était excité, c'était la même chose pour elle. Son intimité moite n'attendait que lui. Elle se dressa d'ailleurs un peu sur ses genoux, pour venir guider d'une main légère la lance de chair érigée vers sa fleur humide, pour venir s'y empaler avec une lenteur calculée. Elle ferma à demi les yeux en sentant le sexe progresser en elle, millimètres par millimètres, jusqu'à venir -enfin- taper au plus profond. Peau contre peau, il était imbriqué en elle comme s'ils ne formaient qu'une seule entité.

Et Catalina adorait cette sensation d'être ainsi comblée. Elle gémit longuement quand il arriva au fond, et se pencha vers lui, ses seins effleurant son torse avant de venir s'y écraser dès lors qu'elle l'embrassa avec passion. Pendant ce temps, ses hanches bougeaient, elles ondulaient, et des soupirs étouffés lui échappaient.

« Nathan, souffla-t-elle en relevant la tête, détachant ses lèvres des siennes. J'aime quand tu es en moi... »

Elle sourit, féline, et le rythme de ses balancements s'accentua, pour son plus grand plaisir, et sans doute celui de l'homme.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 19 septembre 2014, 02:00:29
De la cuisine, ils se retrouvèrent ainsi dans la chambre, les hésitations et les doutes de Nathan se diluant sous l’effet du plaisir sexuel... Et d’autres choses. Il ne comprenait pas trop, et il avait toujours le sentiment persistant que cette femme était trop belle et vivait dans un appartement trop grand pour être honnête. Nathan le policier était en train de lutter avec la Bête, et la Bête, en jouant avec les pulsions inconscientes et profondes de Nathan, était en train de prendre le dessus. Ils se retrouvèrent dans sa chambre, son sexe recommençant à lui faire mal, et l’homme se retrouva sur le rebord d’un grand lit, voyant Catalina face à lui, comme dans un rêve. Le policier déglutit lentement en voyant la femme se rapprocher, roulant magnifiquement des hanches, belle et prédatrice. Nathan était tellement subjugué qu’il ne trouvait rien à dire, se contentant de déglutir en la regardant s’approcher, puis se mettre surlui.

Chacun de ses mots était de velours, chacun de ses gestes le fascinait, et il sentit la Bête et lui fusionner à nouveau, s’accordant tous les deux sur ce même point ; cette femme était magnifique. Elle se mit à califourchon sur lui, et il se retrouva ensuite allongé sur le lit, ses pieds dépassant de ce dernier pour se poser sur le sol. La femme s’était empalée à la perfection sur son corps, ne lui offrant aucune échappatoire, aucune autre sortie que la vue de ses seins, que la vue de son corps, de ses courbes parfaites, de ses hanches divines. Un corps sculpté par la grâce et par la Beauté.

« Oh, Cata... Je vais finir par croire que tout ça est un rêve... »

Elle dansait sur lui, sa verge plantée en elle, et ses mains caressèrent ses hanches, glissant le long de sa peau, remontant de bas en haut. Il les leva pour pétrir un peu ses seins, tirant sur chacun de ses tétons, malaxant sa poitrine en écartant chacun de ses seins. Cette femme était d’une telle beauté qu’il ne pouvait qu’être subjugué par cette dernière. Elle remuait contre lui, faisant grincer le lit à chaque fois. Ses mains caressaient les fesses de la femme, les empoignant, et il soupirait de plaisir.

Pour être honnête, sentir cette femme sur lui était exquis. Là, il était vraiment heureux, ne pensant pour le coup à rien d’autre que le plaisir éclatant en lui. Là, il n’y avait plus d’hésitations, il n’y avait plus d’opposition entre lui, son instinct policier, et ses désirs. Il n’y avait plus qu’une sorte de félicité et de béatitude physique à l’idée de coucher avec cette femme. La Bête n’avait jamais été contre les femmes entreprenantes, et elle ne hurlait pas dans la tête de Nathan pour le forcer à agir. Non, elle se contentait de savourer, et, pour Nathan, c’était comme une saine libération, une belle délivrance... Le tout avec une femme magnifique. Ses mains se crispaient sur ses fesses, les malaxant, et son érection avait continué à croître, sa verge retrouvant sa longue taille épaisse et tendue.

« Hmmm... Cata, hmmmm !! Tu… Tu es si belle, comme ça… Danse, mon bébé, haaa… Danse ! »

Ouais, c’était ça, et rien de plus. Il voulait qu’elle danse contre son corps, et il poussa sur son dos, l’amenant à s’écraser contre lui, son corps se courbant en avant. Une main sur les fesses, l’autre sur sa nuque, il alla l’embrasser pendant quelques secondes, la bloquant, l’empêchant de pouvoir continuer à danser sur lui comme elle le voulait. Il enfonça sa langue dans sa bouche, jouant avec elle, puis la libéra, la laissant se redresser. En la maintenant contre lui, il l’avait immobilisé, et, par expérience, il savait que l’immobilisme, lors de l’acte sexuel, était particulièrement frustrant...

Ainsi, il espérait que la femme irait à vraiment se lâcher !
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 10 novembre 2014, 14:23:26
La brune était aux anges. Les yeux entrouverts, elle observait les réactions de son amant lorsqu'elle bougeait ses hanches contre lui, sur lui. Elle le sentait, dans toute sa masculinité, écarter ses chairs, la pénétrer au plus profond, laissant sa marque sur ses parois délicates. Catalina ne regrettait rien de cette nuit, et elle le lui montrait en ondulant suavement contre lu, ses doigts flattant chaque parcelle de son torse tandis qu'il s'occupait de sa poitrine.

Des gémissements franchissaient ses lèvres, tantôt plus graves, plus lascif, et tantôt plus aigu, plus incontrôlés. Elle s'arquait contre lui, offrant ses seins à ses attentions délicieuses, comme dans un rêve, ainsi qu'il le dit lui-même. Un sourire amusé glissa sur ses lèvres, alors qu'elle s'était relevée, ne gardant plus que le gland en elle, et elle l'embrassa comme il portait la main vers ses fesses, avant de le reprendre en elle tout entier, d'un coup, venant joindre leurs deux corps comme s'ils étaient sculptés pour cet instant là.

Elle donna un coup de fouet à son rythme, se montrant plus sauvage, plus rapide. Plus haletante même. Elle s'agrippa à ses épaules, bougeant ses reins presque frénétiquement, le regard baissé, plongé dans celui de Nathan. Sa main la plia soudain vers lui. Elle ne résista pas, lui offrant ses lèvres avec un plaisir non dissimulé. Elle mordilla les siennes, taquine, alors qu'une langue intruse venait jouer avec la sienne. Elle se fit câline, sensuelle.

Elle voulu se redresser enfin, une fois que ses lèvres se furent dé-soudées, mais il la bloqua, et elle gémit, ne pouvant plus guère danser contre son corps. Elle le regarda, un sourire aux lèvres, et contracta ses muscles intimes, le serrant en elle, contre elle. Si elle n'avait plus autant d'amplitude dans ses mouvements, elle se montra néanmoins plus vive. Son bassin se soulevait un peu et venait cogner contre le sien, l'amenant plus profondément en elle. Elle agita lascivement ses reins, venant mordiller la chair de son amant au niveau du cou, des épaules. Elle gémissait plus fort, remuant autant qu'elle le pouvait.

« Oh, Nathan ! »

Son cri s'éleva comme elle venait de ramener ses hanches contre les siennes, féline, sauvage. Ses lèvres agacèrent celles du policier, ses dents les mordillèrent. Elle sourit soudain, relevant la tête.

« Est-ce que vous me mettez en état d'arrestation, Mr l'agent ? »

Le jeu reprenait ? Possible. Dommage que leurs affaires soient en bas. Elle aurait bien essayé les menottes. Un sourire coquin prit place sur ses lèvres tandis qu'elle venait embrasser à nouveau le brun, embrasée par leur étreinte.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mardi 11 novembre 2014, 01:52:19
Assis sur le rebord du lit, Nathan retrouvait cette vigueur qu’il avait depuis qu’il avait croisé cette femme. Pourquoi avait-il donc hésité pendant un moment ? Lui-même peinait à le comprendre, mais il n’en était plus à se poser ce genre de questions. Il couchait de nouveau avec cette femme, une amante aussi insatiable que lui, qui dansait contre son corps. Il restait assis, la sentant contre lui, ses mains glissant le long de son dos. Elle était en sueur, et lui aussi. Ses soupirs et ses gémissements le berçaient, comme de douces caresses auditives. Son sexe lui faisait mal, tout son corps était sous tension, et, bon sang, ce qu’il pouvait aimer ça ! Nathan glissa une main en appui sur les fesses de la femme, suivant ainsi ses propres fantasmes et ceux de la Bête. Il aimait bien ça, les postérieurs bien fermes et bien réussis... Celui de Catalina était parfait, comme le reste de son corps, et elle continuait à danser, de plus en plus motivée, de plus en plus électrique. Elle se pencha alors vers lui, mordillant sa peau. Sa main se posa sur sa nuque, l’autre restant appuyée sur l’une de ses fesses, en soutien, se crispant sur cette chair moelleuse et tendre.

Ils s’embrassèrent tendrement, Catalina mordillant ses lèvres. Une tigresse, voilà ce qu’elle était... Et, aussi perverse soit la Bête, elle n’avait pas le pouvoir d’influer sur les autres. Cette perversion était celle de Catalina, qui faisait écho à la sienne. Il ne pouvait tout simplement pas se dire qu’elle ne voulait pas ça... Car c’était ce qu’elle recherchait. Ils s’embrassèrent donc avec passion, Nathan mordillant également sa lèvre inférieure, tirant dessus avant de la relâcher. Elle retourna se blottir contre lui, et le nargua à nouveau.

« Hum... »

Il répondit en bandant ses muscles, et partit sur le côté. Catalina s’étala au milieu du lit, et il attrapa chacune de ses mains, venant entrecroiser ses doigts dans les siens, levant ses bras, entraînant ceux de Cata avec les siens. Il s’écrasa contre elle, enfonçant d’un seul coup son membre en elle, son sexe partant le plus loin possible dans son antre intime, dans les tréfonds de son corps. Il souleva ensuite ses hanches en soupirant, vint frotter son nez contre celui de sa joue, respirant chaudement contre elle.

« Oui... Je crois qu’une petite catin mérite effectivement une grosse punition... Tu sais comment on appelle ça ? »

Il l’embrassa sur les lèvres, enfonçant sa langue dans sa bouche, venant jouer avec celle de la femme, leurs corps se blottissant l’un contre l’autre. Leur chaleur corporelle restait là, leur sueur se mélangeait. Des corps passionnés, beaux comme ceux d’anciens Dieux grecs. L’homme, musclé et solide. La femme, tendre, aux courbes raffinées. Il s’étalait sur elle, donnant des coups de reins en faisant grincer le lit, soupirant et gémissant après avoir rompu leur baiser.

« C’est de la corruption, sale vilaine... Je devrais te menotter contre ton lit pour pouvoir mieux... Huurrrmpfff... Te punir comme il se doit... »

Sa queue était douloureuse, émettant des ondes de douleur dans tout son corps, appelant à de plus en plus d’action, le contraignant à être, à son tour, de plus en plus brutal et sauvage. Plus il y allait, et plus il était tout simplement en train de la défoncer, haletant et grognant en agissant, ses gouttes de sueur glissant de son menton pour heurter le corps de son amante.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 18 novembre 2014, 14:47:17
Le baiser, passionné, ne faisait qu'attiser le feu de ses reins. Elle gémissait, soupirait, et se frottait contre lui dans discontinuer. Puis il renversa la situation, capturant ses mains dans une étreinte ferme. Ses doigts noués à ceux du policier, Catalina arqua le dos, l'accueillant en elle comme s'il était le messie. Elle gémit longuement alors qu'il s'enfonçait en elle d'une seule poussée, se contractant autour de sa présence rigide.

Le baiser reprit alors, et la brune ne fut pas en reste, jouant de sa langue contre la sienne, aspirant ce bout de chair souple, mordillant même, se montrant aussi féline qu'elle le pouvait. Elle aimait tellement le sentir contre elle... Son souffle erratique faisait se soulever sa poitrine contre le torse du policier, frottant ses tétons érigés contre ses pectoraux bien dessinés. La chaleur était presque intenable, mais dans ce contexte, elle était bienvenue. Elle contribuait à garder le brasier incandescent au creux de ses reins.

Un petit rire de gorge échappa à la veuve, tandis qu'il renforçait son rythme, la puissance de ses coups de reins... Elle sentait à nouveau son esprit se brouiller, et un sourire se glissa sur ses lèvres alors qu'elle répondait, d'une voix rendue rauque par le désir, par le plaisir :

« Oh oui... Punissez-moi monsieur l'agent. Je dois apprendre... Mmm... Que les agents de police de rigolent pas.... Aaah ! Avec l'application de la loi... »

Son corps se tordait sous le sien, ses jambes se nouant derrière celles du policier, alors que son bassin s'élevait, venant s'entrechoquer avec celui de Nathan. Elle ne pensait plus de façon cohérente, mais elle luttait pour pouvoir poursuivre ce petit jeu érotique sans flancher.

Non, sa perversion ne venait pas d'une quelconque influence. Elle venait d'une vie entière sans rapports charnels vraiment satisfaisant. Elle venait d'une longue période de frustration, sans même embrasser un homme. Elle venait de pair avec la nature profondément féline de la veuve. Qui sait, peut-être que si elle avait connu une jouissance pareille avant, elle n'aurait pas accepté de bosser en tant que tueuse à gage pour une organisation dont elle ignorait tout ?

Les pensées traversaient son esprit enfiévré, se bousculaient, se perdaient. Elle haletait, donnant elle aussi des coups de reins de plus en plus vite, de plus en plus brusquement. La douleur et le plaisir se mêlaient, alors qu'elle s'arquait une nouvelle fois, les pupilles agrandies par le désir, les joues rougies par le plaisir, le souffle court et les lèvres retroussées en un sourire délicieux, dévoilant ses dents blanches qui, par moment, mordillaient sa langue avec une moue coquine.

Ses cris se perdaient dans ses soupirs. Elle murmurait, ou gémissait, le nom du policier, frémissante, sur le point d'atteindre le point de non-retour. Elle était à point, mûre pour un nouvel orgasme dévastateur. Ses lèvres cherchaient parfois celles de Nathan, parfois son cou pour l'y mordiller. Ses doigts se serraient autour des siens tandis qu'elle tremblait de plaisir.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 20 novembre 2014, 03:20:46
Nathan était étalé contre elle, et les deux amants étaient imbriqués l’un dans l’autre, leurs corps fusionnant dans une saine et doucereuse union. C’était sensuel, ardent… Et pas aussi pervers que ça, à bien y réfléchir. Ils se contentaient de faire l’amour, comme deux amants fougueux. Leur mauvais scénario de film pornographique poursuivait avec délice. Dès qu’il avait vu cette femme dans sa voiture, la Bête avait réagi, la Bête avait voulu s’exprimer, et Nathan l’avait suivi. Ils se rejoignaient, cette femme plaisant aux deux, que ce soit pour son appétit sexuel,  ou pour cette manière raffinée qu’elle avait de s’habiller. Le policier sentait bien une entourloupe là-dessous, mais sa méfiance habituelle, si propre à l’esprit tortueux et paranoïaque d’un policier, était en train de s’effriter, de fondre comme neige au soleil. Seul le plaisir dominait, le plaisir exquis de coucher avec une femme en étant un homme, la joie de renouveler un plaisir préhistorique. Il sentait les seins de la femme s’enfoncer contre son torse, et le goût de ses lèvres, le frottement de ses jambes contre ses cuisses.

Le plaisir continuait à croître, et, au bout de plusieurs minutes, la femme finit par jouir. La Bête le sentit, et choisit également ce moment pour se déverser. Comme quoi, avoir ce monstre en soi était une bonne chose, et il pouvait se lâcher. La Bête contrôlait son état d’excitation, et put déterminer quand Catalina se mit à jouir. En temps normal, Nathan n’aurait rien senti d’autre que sa queue plantée dans son con, et un afflux de mouille autour de lui, lui donnant l’impression de baigner dans du liquide amniotique. Mais, là, la Bête, qui était entièrement tournée vers le sexe, et qui bénéficiait de réflexes améliorés, sentit une concentration de nectar plus importante, et comprit, à travers divers autres signes physiques que la femme émettait, qu’elle était excitée. Nathan s’abandonna donc en elle, balançant sa semence dans son corps, se déchargeant en elle, avant de soupirer longuement.

« Hmmmmmm… »

Nathan s’écrasa contre elle, s’affalant contre son corps tendre et chaud, et reprit son soufflé, sa poitrine ventilant énormément. Le policier ne cessait de coucher avec cette femme, et sentait que tout allait devenir plus pervers sous peu… Pour le coup, oui, leurs ébats allaient effectivement sombrer dans la perversion, et dans certains plaisirs sexuels déviants. Encore une fois, la Bête avait appris ce genre de choses grâce à l’imagination humaine. Le bondage était quelque chose à laquelle la Bête, relativement simple d’esprit, n’aurait jamais pu penser par elle-même. Nathan aurait pu se transformer devant elle, et son corps aurait pu générer des tentacules pour immobiliser Catalina, mais quelque chose lui disait que la femme était encore un peu trop inconnue pour ça… Il ne voulait pas lui provoquer une crise cardiaque !

Sa main caressait tendrement ses cheveux, glissant sur sa longue chevelure. Ils étaient en sueur, légèrement collés entre eux, et ses lèvres se posaient sur la nuque de la femme, mordillant un peu sa peau, remontant le long de sa peau, la léchant doucement. Petit moment de douceur, séance de détente, afin de se calmer… Mais pas de s’arrêter. Il avait bien compris que cette femme avait un appétit sexuel dévorant, et finit par redresser son visage, posant sa main sur l’épaule de la femme.

« Prête pour la suite, vilaine fille ? » demanda-t-il alors, d’une voix légèrement épuisée, essoufflée par le plaisir.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 27 novembre 2014, 16:22:05
Des étoiles explosaient sous ses paupières fermées. La brune était hors d'haleine, parcourue par des milliers de spasmes de plaisirs. Autant de petits chocs électriques qui la faisaient frémir et tressaillir au moindre contact avec le corps de son amant. C'est-à-dire, souvent. Pour ne pas dire, tout le temps. Elle oublia un instant qui elle était. Elle oublia son macabre passé, ses déboires avec son propre mariage et son compte en banque devenu immense. Elle oublia son présent, son loft, la soirée qu'elle avait passée au gala. Elle ne pensait plus qu'à Nathan, à son sexe qui glissait en elle avec férocité, à l'orgasme qui la dévastait. Elle ne pensa même pas au futur, à ce qui se passerait quand il serait temps pour le policier de s'en aller.

Perdue dans cette brume de plaisir, la femme haletait. Ses doigts se crispaient sur le corps puissant du mâle, alors que peu à peu, la jouissance refluait. Elle rouvrit les yeux, enlaçant le policier. Ses doigts se mirent à dessiner des arabesques sur son dos, tandis qu'il passait sa main dans la crinière encore humide de la douche, et sûrement de la sueur de leurs ébats, de la veuve. Elle gémit à nouveau, d'une voix un peu cassée, alors qu'il laissait ses lèvres papillonner sur sa peau sensible. Après un orgasme, ses zones érogènes étaient en fait son corps entier.

La peau recouverte de chair de poule à cause des frissons, Catalina redressa légèrement la tête, venant caler un bras derrière sa nuque. L'autre était toujours à cajoler les muscles du dos, bien sollicités, de son merveilleux amant. Elle lut dans son regard la promesse de la suite de leurs aventures, et elle se mordilla la lèvres, impatiente. Excitée.

« Oooh oui. Plus que prête, même, mon cher agent... »

Elle roula légèrement des épaules, soulageant ses muscles très sollicités, et ses prunelles brillèrent d'un éclat prédateur. Pour cette nuit, il était sien. Elle était sienne. Elle était prête à de nombreuses choses, jusqu'à ce qu'il soit temps pour lui de s'en aller. Mais cet instant n'était pas encore venu. La nuit était jeune. L'aube ne se lèverait pas avant au moins deux bonnes heures. Peut-être trois. La brune avait perdu la notion du temps. Mais le réveil, non loin d'eux, indiquait quatre heures du matin. Elle ne pouvait pas le voir, cependant.

« Tu as déjà une idée pour la suite du programme, Ô valeureux héros du peuple ? Demanda-t-elle en souriant. »

Elle s'étira, tel un chat. Ou plutôt, telle une chatte. Et elle lui offrit un sourire joueur, tendre et félin à la fois.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le samedi 29 novembre 2014, 01:21:49
Elle lui demanda s’il avait une idée, s’il avait un plan pour le reste de leur soirée. Le courageux protecteur de la veuve et de l’orphelin, pourfendeur du crime organisé, et accessoirement butineur professionnel des trous féminins, devait cependant cette fois botter en touche. Un plan, lui ? Sérieusement ! Ce n’était pas le genre de la maison d’avoir des idéers, ni même un quelconque « programme »… Mais ça, il ne pouvait pas vraiment le dire. Il expérimentait de nouvelles choses, des choses qui avaient toujours étonné la Bête grondant en lui. Le symbiote avait ce mode de raisonnement primaire, mais, la créature, malgré toute sa sauvagerie et sa brutalité préhistorique, n’en restait pas moins une créature curieuse et intriguée. Une créature qui commençait peu à peu à saisir la raison d’être des paradoxes, à comprendre que, si les êtres humains voyaient tant le sexe comme un tabou, ce n’était pas que par pur plaisir masochiste, mais aussi parce que, derrière cet interdit, le sexe n’en devenait qu’un plaisir plus intense. Toute la psyché de ce monstre reposait autour de l’idée du plaisir sexuel. Il n’était rien de plus qu’un violeur galactique qui ne cherchait qu’à faire des coïts pour se reproduire, le tout en disposant d’une force surnaturelle… Mais il y avait, en lui, un certain intellect, une parcelle d’intelligence qui brûlait dans le fond de son organisme, une parcelle qui faisait qu’il pouvait comprendre et accepter certaines choses.

Catalina s’étirait devant lui, tirant sur tous ses membres, et il se pencha vers elle, vers ce corps parfait, et l’embrassa sur les lèvres, ses mains glissant le long de ses hanches.

« Quelques-unes, oui… » lui répondit-il après ce bref baiser.

Il se redressa un peu, puis, à grand-peine, détacha son regard du corps envoûtant de la femme. Ils étaient dans sa chambre, et il s’approcha d’une armoire, réussissant, sans trop savoir comment, à s’arracher de son lit.

« Pour commencer… Je vais aller chercher des indices. »

Il ouvrit un tiroir, et trouva rapidement ce qu’il cherchait. Faute de cordes, il allait devoir improviser, et s’empara d’une paire de bas. Des vêtements élégants, toujours magnifiques à voir pour une femme. Il les observa un peu, puis retourna vers le lit.

« Faute de menottes, et comme tu es un suspect vraiment très dangereux, Cata’, je crois que ça fera l’affaire. »

Le plus dangereux de tous les suspects, même, celle qui vous corrompait et vous faisait croire qu’elle était l’innocence incarnée. Nathan n’était pas dupe, et retourna sur le lit, puis entreprit d’attacher les poignets de Catalina au rebord du lit avec les bas. Honnêtement, il ignorait si elle allait apprécier ça. C’était des plaisirs assez déviants, mais Nathan n’y était pas insensible. Il savait que le sexe était avant tout une question sensorielle, reposant autour du toucher. Il suivait ces théories selon lesquelles, en privant une personne de l’usage de certaines sensations, on en amplifiait d’autres. Il attacha ses poignets, puis l’embrassa à nouveau, un peu plus longuement, langoureusement, enfonçant volontiers sa langue dans sa bouche, soupirant de plaisir. Ce contact était magnifique, cette femme était délicieuse, et les idées, si elles étaient là, se perdaient dans tous les sens, formant comme un immense bouquet.

Tout en l’embrassant, il caressa les hanches de la femme avec l’une de ses mains, remontant pour empoigner son sein, s’agrippant dessus, son pouce heurtant son téton, caressant cette partie de son corps. Il rompit ensuite son baiser, soupirant contre les lèvres de la femme, sa main toujours posée sur son corps, et esquissa un léger sourire.

« Pas de doute, tu es la plus magnifique des prisonnières… Ce qui nécessite un traitement exemplaire. pas vrai ? »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 28 janvier 2015, 21:22:51
La veuve, confortablement installée près du policier, finissait de s'étirer quand il vint l'embrasser à nouveau. Elle sourit contre ses lèvres. Cette soirée était vraiment une excellente soirée, même si, au démarrage, jamais elle n'aurait cru que ça finirait ainsi. Elle soupira de façon à peine audible, un sourire discret sur ses lèvres. Elle l'observa, les yeux mi-clos, quitter le lit pour s'approcher d'une armoire. Elle observa avec fascination le dos puissant de l'homme quand il se pencha pour ouvrir un tiroir, et son sourire s'élargit. Elle garda son regard sur lui, et se mordillait la lèvre, à nouveau affamée. Ce soir, cette nuit, elle était insatiable. L'alcool du début de soirée l'avait désinhibée. Le plaisir l'avait gardée ouverte à toute expérience, et ces ébats avec Nathan étaient si délicieux qu'elle ne voulait pas que ça s'arrête avant le matin. Ça resterait l'une de ses plus belles nuit, à cette allure.

Quand il retira des bas du tiroir, la belle veuve se fendit d'un petit rire. Le jeu commençait à devenir de plus en plus intéressant. Docilement, elle le laissa lui entraver doucement les poignets aux barreaux de la tête de lit. Le plaisir de l'inconnu la faisait déjà frissonner imperceptiblement. Ses lèvres s'entrouvrirent d'elles-mêmes pour accepter le baiser que Nathan lui prodiguait à nouveau. Sa langue jouait avec la sienne, malicieuse, affamée, taquine. Le contact de leurs corps l'un contre l'autre, au travers des doigts du mâle qui glissaient sur le velours de sa peau nue, acheva de la remettre en appétit.

Elle gémit doucement quand il agaça l'un de ses tétons, et elle sentit les bas se tendre un peu quand elle essaya de bouger les bras. Le supplice, délicieux, commençait. Délicatement, les lèvres de Catalina cherchaient celle de Nathan alors qu'il achevait de parler. Sa langue darda entre ses lèvres, déposant une caresse humide sur celles du policier. Son corps ondula un peu, à peine, alors qu'elle souriait elle-aussi.

« Oh oui... Il faut faire un exemple... Pour toutes les mauvaises filles... Mmmh ? Tu me vois enchantée d'être... Cet exemple... Ce cobaye.... Monsieur l'agent... »

Heureusement, ce n'était qu'un jeu. Car oui, Catalina était une bien mauvaise fille. Très vilaine. Une meurtrière recherchée, bien qu'on ne connaisse pas son nom ou son apparence véritable. On la soupçonnait, mais rien ne pouvait la relier aux crimes, sinon des soupçons sans preuves. Elle s'imaginait en sécurité, mais elle n'était pas à l'abris que quelqu'un, un jour, découvre tous ces cadavres cachés dans son placard...

« Oooh, Nathan... Monsieur l'agent... Faites-moi découvrir ce traitement exemplaire qui va me faire retourner dans le droit chemin... »

Elle ondulait un peu plus, sa langue humidifiant ses lèvres tandis que son regard se faisait aguicheur. Une vraie tentation. Une bombe à retardement. Un appel au vice...
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 30 janvier 2015, 01:37:37
C’était l’un des enseignements que la Bête avait tiré des Terriens... Le lien entre les sens et le sexe. Là d’où la Bête venait, le sexe était quelque chose de naturel, et l’unique chose au monde que les symbiotes savent faire. Sans hôte, un symbiote n’est qu’une masse informe, comme une flaque noire qui erre et rampe, à la recherche d’amantes avec lesquelles copuler, et d’hôtes pour nourrir et se former. En prenant possession de Nathan, la Bête avait donc découvert l’expérience sensorielle : le goût, le toucher, l’ouïe, l’odorat, et la vision. Les cinq sens étaient pour lui des expériences fascinantes, mais qui ne remplaçaient évidemment pas le plaisir inné et profond qu’il y avait à engrosser une femme. Cependant, la Bête avait progressivement compris, par le biais de pratiques sexuelles jugées déviantes comme le bondage, qu’il y avait un lien intéressant entre les privations sensorielles et le désir sexuel. Il avait remarqué que, en bandant les yeux de certains femmes, elles étaient plus excitées... Et, même d’un strict point de vue physique, il avait aussi pu noter que priver un sens amenait inconsciemment l’organisme humain à amplifier les autres. Un homme ne voyant pas aurait davantage tendance à écouter, à sentir, à humer, etc... En somme, si on privait un individu de ses sens, les autres sens étaient plus importants. En suivant cette logique, si on privait une personne de sa liberté de déplacement, si on l’immobilisait, on la rendait plus réceptive au moment précis, et aux quelques attentions que ladite personne subissait. Concrètement, et pour conclure, la Bête avait retenu que le plaisir sexuel était encore plus fort chez la femme en la privant de sens... Mais cette analyse devait d’être encore affinée, précisée, et enrichie. C’est clairement dans cette optique que Nathan avait attaché la femme, et que cette dernière, aussi ravie d’être attachée qu’un poisson barbotant dans son bassin, lui sourit franchement, assurant qu’elle était une « mauvaise » fille. L’entendre ainsi l’excita, bien plus qu’il n’aurait osé l’admettre.

Décidée à le provoquer, à poursuivre leur jeu et leur interminable nuit, elle le lança, avec sa belle voix, et avec ses mots remplis de perversion :

« Oooh, Nathan... Monsieur l'agent... Faites-moi découvrir ce traitement exemplaire qui va me faire retourner dans le droit chemin... »

Pour être honnête, Nathan improvisait tellement. Il avait attaché cette femme avec ses bas, sans savoir ce qu’il allait faire ensuite. Le policier continua donc à suivre son inspiration, et massa l’un des seins de la femme, tout en allant tendrement et délicieusement l’embrasser. L’homme goûtait à sa bouche magnifique, s’enfonçant contre elle, sa langue goûtant à sa salive, remuant dans son corps. Il se frotta à elle, et, au bout de quelques secondes de ce délicieux traitement, se redressa lentement. Sur sa bouche, il avait le goût des lèvres de Catalina, une sensation merveilleuse, dont il n’arrivait décidément pas à se lasser.

Ses doigts allèrent caresser les lèvres de la femme.

« Je crois qu’il va falloir y travailler longtemps... Vos lèvres sont empreintes de vice... J’ai l’impression d’être avec une succube... »

Il ne tarda pas à récupérer un nouvel objet, une culotte, et s’en servit pour masquer les yeux de la femme, formant un nœud à hauteur de sa nuque.

« Voilà qui est mieux... »

Nathan continua alors à masser l’un de ses seins, ses doigts pressant sa chair, remuant sur son téton, le pinçant, et il alla lécher sa nuque, glissant sur sa peau, mordillant cette peau chaude et agréable, se frottant à elle, remuant contre le corps de la femme, ce corps dont il pouvait de moins en moins se lasser.

« Haaa... Cata... »

Il rapprocha ensuite son sexe d’elle, guidé par l’excitation, guidé par le désir et l’envie... Mais il se retenait. Il pinçait encore son téton, frottant sa verge près de ses lèvres intimes. Il voulait la faire souffrir un peu... La rendre impatiente et chaude, jouer sur sa frustration et sur son impatience pour pouvoir, ensuite, daigner la soulager pleinement. Nathan trouvait cela mieux ainsi.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 05 février 2015, 18:57:33
Elle était déjà impatiente, avant même qu’il ne commence à l’entraver. Ses yeux suivaient ses mouvements avec avidité, guettant l’instant où il reviendrait l’envahir avec fougue. Elle se montra surprise quand il vint ensuite lui bander les yeux, mais se laissa faire, curieuse. Excitée. La Veuve n’avait pas été aussi libertine depuis un long moment, et elle s’en montrait donc que plus affamée.

« Oui… Je suis littéralement en train de suinter le vice, cher agent…. Mmm… »

Grâce à toi, Nathan, pensait-elle, embrasée.

Privée de mouvement, et privée de la vue, Catalina s’efforçait d’anticiper la suite. Elle frémit quand il reprit son sein en main, revenant l’agacer de nouveau, lui tirant alors d’autres gémissements. Elle frémissait d’envie, et ses reins pulsant d’un désir insatiable. Elle le sentait contre elle, mais ce n’était pas assez. Elle se croyait possédée par un démon de la luxure, tant elle vibrait d’impatience.

Ondulant sous ses caresses, elle arquait le bassin, cherchant cette chair rigide qui ne demandait qu’à la pénétrer à nouveau. Elle se lâchait complètement, ce soir. Des années de frustrations avaient eu raison d’elle. La longue abstinence qu’elle s’était imposée, pour expier ses meurtres, aussi. Elle haletait de désir, se mordillant la lèvre inférieure encore et encore.

Fébrile, elle sentait la chaude excitation qu’elle ressentait imbiber un peu plus ses cuisses, ses draps. Elle avait faim. Faim de sexe, de contact, de jouissance. Faim de Nathan, cet amant formidable qu’elle ne connaissait que du début de soirée. Faim de nouveauté, d’expérience.

Elle le sentait, osciller, aux portes de son intimité. Elle essayait d’avancer un peu le bassin, pour le faire entrer enfin en elle, mais en vain. Elle bougeait légèrement la tête sur l’oreiller, ses cheveux s’étalant en corolle autour de sa tête. En corolle humides, étant donné que la chambre était presque moite de leurs ébats.

« Nathan… Mmm… Je… Oh… Mr L’agent… Je vous en supplie… Mmm… Montrez-moi comment… Comment vous corriger les vilaines filles… Aaah… Avec… Votre matraque… »

Elle peinait à articuler, gémissant dès qu’il la touchait. Rien qu’un frôlement lui donnait la chair de poule, et l’envie dévorante qu’elle avait de lui ne cessait d’enfler. Elle s’efforçait de rester dans leur excitant petit jeu, mais son esprit déclarait forfait par moments.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 09 février 2015, 01:38:13
Pour lui, c’était un jeu assez inattendu, et relativement original. Nathan n’avait pas l’habitude de se montrer aussi calme et professionnel quand il couchait avec une femme. Généralement, avec la Bête, tout devenait sauvage et brutal... Mais, là, après qu’ils aient déjà fait l’amour, la Bête était rassasiée, et plus encline à expérimenter des choses inédites. Il jouait avec elle, la provoquait, la titillait, afin qu’elle perde son contrôle. L’attacher et la priver de vue n’avaient été faits que dans ce but, afin que le mystère plane sur elle, et engendre de la frustration... Car la frustration était le sel du sexe. Sans frustration, point de désir ; sans désir, point de plaisir. Tout était lié, le sexe ayant pour lui cette force vitale et fondamentale d’unir les opposés, de rapprocher les différences, de les gommer et de les balayer. Le membre de Nathan, gros et assoiffé, caressait la peau nue et tendre de Catalina, mais sans encore daigner la prendre. Il jouait avec elle, malicieusement, amant dominateur et taquin qu’il était.

Catalina remuait la tête de gauche à droite, impatiente, commençant à sentir la frustration, dans une plus petite dose, très certainement, que ce que lui ressentait le soir, quand la Bête se réveillait, et que les hormones de la créature se déchaînaient dans son corps. C’était bien différent ici, très clairement. Cependant, le plaisir était là, et Nathan le sentait. Il léchait et embrassait les épaules de la femme, il sentait ses seins lourds taper contre son torse, il percevait le désir vibrant dans son corps. Elle n’en pouvait plus, elle en voulait plus, et lui seul pouvait la satisfaire. En ce moment précis, il était le Maître, et cette perspective, très excitante, provoqua en lui de violents frissons. Le Maître... C’était un concept très bon, très jouissif, et il embrassa le bout de son nez.

« Ma pauvre petite... Tu es en manque, hein, Cata’ ? »

Il lécha son oreille, suçotant cette dernière. Non, il avait envie de la pénétrer, sincèrement très envie... Mais il se calmait. C’était l’avantage de la Bête. Quand on avait en soi un symbiote extraterrestre pervers, on apprenait à mieux contrôler ses pulsions. Son sexe caressait ses hanches, et il continua à suçoter son oreille, sa main allant encore jouer avec son sein, pinçant le téton, tirant sur cette partie de son anatomie.

« Quel sein lourd, gonflé... Ce doit être dur pour toi, ma belle... Mais il va en falloir plus pour me convaincre... »

Nathan parlait sur un ton calme et doucereux, mais qui transpirait de perversion et de luxure. Il pinça donc le téton, puis l’embrassa sur la joue, et sur le coin des lèvres.

« Insulte-toi, ma belle... Donne-moi envie de te pénétrer, de te saillir comme une grosse pute... »

Même si la Bête était apaisée, sa présence avait suffisamment impacté Nathan pour que ses fantasmes s’en inspirent. Ils étaient violents, et ce même si cette violence n’était pas physique... Parfois, la violence orale avait aussi du bon... Comme en ce moment précis.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 11 mai 2015, 20:32:03
Elle était dans un tel état qu’elle ne se reconnaîtrait pas, si jamais elle filmait et revoyait la prise après coup. Son corps appelait à la luxure, littéralement. Ses seins, dont la pointe était tendue à l’extrême, étaient presque douloureux tant elle désirait le sentir en elle. Elle perdait l’esprit, folle de désir, folle de plaisir. Les yeux bandés, elle ne pouvait qu’essayer de deviner la suite. Les membres entravés, elle ne pouvait qu’attendre son bon vouloir.

Gémissant sourdement, les lèvres de la brune s’entrouvrirent alors que le policier venait déposer un baiser sur le bout de son nez. Ces petites attentions tendres ravivaient encore sa frustration. Son souffle court, presque rauque, s’entendait dans la chambre. Elle était moite. Trempée. Dégoulinante, même. Sa main sur sa poitrine douloureuse lui arracha un petit cri de plaisir, alors qu’il l’embrassait par la suite.

Ses paroles remuaient quelque chose en elle. Elles nouaient cette sensation de chaleur qui augmentait toujours, qui voulait la submerger. Elle se sentait prête à exploser de plaisir dès qu’il la pénétrerait. Mais il retardait toujours l’instant. La vulgarité de ses paroles, loin d’offenser la veuve, la faisait soupirer d’impatience. Languissante, elle se mordillait la lèvre inférieure.

« Oh oui, Nathan… Viens me prendre, je suis une très vilaine fille… Je suis ta petite pute… Mmh. Viens me posséder, comme une petite chienne en chaleur… »

Les mots sortaient tout seul, sans qu’elle ne réfléchisse trop. Elle n’était pas en état de réfléchir, de toute manière. Son corps ondulait, frémissait, cherchant cette ardeur qui la comblerait.

« Je suis ta petite traînée… Défonce-moi, lâcha-t-elle avec un gémissement impatient. »

Si elle avait été libre de ses mouvements, elle l’aurait agrippé et se serait empalée sur son sexe dressé. Ce membre raidi qu’elle sentait contre son corps, qu’il s’amusait à la caresser avec. Haletante, elle avait l’impression de souffrir tant son désir était fort. Après toutes ces années d’abstinence, la nymphomane en elle ressortait.

« Je t’en prie, Nathan… Viens récompenser ta petite salope avec ta belle et grosse queue… »

Elle ne mesurait plus ses mots. C’était l’instinct qui réagissait. Qui se pliait docilement au bon couloir du policier. Ses sens étaient surchauffés, survoltés. Tout son corps le réclamait, de la pointe douloureusement tendue de ses seins à son intimité brûlante et suintante.

« Nathan, gémit-elle encore. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 15 mai 2015, 01:26:04
Nathan jouait avec elle, dans une ambiance marquée par la frustration et la domination… Des éléments qui, à bien y réfléchir, étaient très liées au sexe. Il humait l’odeur de cette femme, jouait avec elle, frissonnant en l’entendant gémir, implorer sa venue, demander qu’il la prenne… Oui, c’était extrêmement excitant, terriblement stimulant. Nathan ne pouvait que le reconnaître : entendre cette femme gémir son nom, demandant à ce qu’il la prenne, dire qu’elle était sa « petite pute »…  Voilà qui était terriblement excitant, jouissif à souhait. En souriant, Nathan la reniflait, frottant son corps contre le sien. Son sexe caressait ses cuisses, et ses mains s’agrippèrent aux liens retenant les poignets de la femme.

« Oui… Moi aussi, Catalina, j’ai envie de toi… J’ai envie de sortir ma grosse queue s’enfoncer en toi, j’ai envie de t’entendre hurler et couiner sur moi, comme la belle petite salope que tu es… Hum… Tu me rends dingue. »

Il était honnête. La Bête en elle sentait l’excitation monter. Nathan avait une envie forte de coucher avec elle, et ses mains continuaient à explorer son corps. Elles s’attardèrent le long de ses reins, glissant dessus, se rapprochant de la courbure de ses fesses. Il les empoigna en se lovant contre elle, Nathan allant à nouveau l’embrasser, tirant sur sa lèvre inférieure. Le policier était fébrile, et n’avait, pour l’heure, de « policier » que le nom. Reprenant son souffle, il se redressa un peu. Cette femme avait un corps magnifique… Trop belle pour être honnête, trop belle pour que tout cela ne dissimule pas quelque chose, mais, en ce moment, l’homme n’était pas en état de réfléchir. La Bête le dominait, ne pensant qu’au sexe. Son membre tendu l’élançait douloureusement, et il finit alors par libérer les poignets de la femme, tirant dessus.

Sa main se posa sur son visage, son corps restant lové contre le sien. Elle avait envie de lui, et lui aussi… Il s’écarta alors d’elle, et se coucha sur le flanc, son sexe dressé et bien raide. Il aurait pu la prendre… Mais il voulait voir à quel point elle allait agir, à quel point elle allait se lâcher. Pour Nathan, voir cette belle femme si fiévreuse, c’était une énorme fierté. Il n’avait aucune honte à l’admettre, car ça lui semblait être la chose la plus naturelle au monde.

« Viens, Cata’… Viens me faire l’amour, ma salope d’amour… »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 26 juillet 2015, 16:49:16
Entendre qu’il la désirait également, avec autant de force qu’elle le voulait, lui fit vraiment plaisir. Cela l’émoustilla encore plus, par ailleurs, et son corps réagit en s’arquant pour essayer de venir à sa rencontre, où qu’il soit. Ses yeux bandés ne l’aidaient pas pour trouver exactement la position de son amant, mais elle sentait parfois son sexe qui courait contre sa peau, terriblement dur, terriblement séduisant. Elle ne pouvait attendre pour le prendre en elle, mais ses liens retenaient ses mains malgré tout son désir. Vraiment très frustrant, et très excitant.

Elle s’arquait sous les caresses de l’homme, gémissante, tandis que son corps réagissait de lui-même. Elle n’était plus simplement humide, elle était trempée de désir. Elle devait être étroite, contractée comme elle était, mais l’insertion ne poserait toutefois pas de problème étant donné qu’elle était plus que bien lubrifiée. Elle gémissait et soupirait à chacune des caresses de Nathan, tendant son visage pour caler sa joue dans la paume de sa main, son corps se blottissant contre le sien. Catalina était haletante, et impatiente. Frustrée, et vraiment très excitée.

Quand il lui libéra enfin les poignets, la veuve noir ne manqua pas d’en profiter immédiatement pour retirer le bandeau sur ses yeux. Elle voulait le voir, nu et prêt pour elle. Elle laissa ses mains nouvellement libres errer sur son corps masculin, appréciant chaque creux et chaque aspérité. Elle était amoureuse du corps des mâles, de leurs muscles et de leur puissance. Quand il s’écarta d’elle, elle réagit automatiquement, presque sans attendre qu’il prononce quelques mots. Oh oui, elle allait venir lui faire l’amour. Elle allait venir le posséder comme seule une femme peut posséder un homme. Elle allait se montrer plus féline et féminine que jamais. Ses jambes vinrent l’enserrer entre elles, son intimité ruisselante s’appuyant contre l’objet de son désir. Ses mains s’agrippèrent à lui, à ses épaules, puis descendirent le long de ses bras, tâtant les muscles avec chaleur, pour venir se loger dans les siennes, entremêlant leurs doigts. La brune souleva ensuite le bassin, s’aidant de ses genoux, et amena son intimité trempé contre le gland turgescent du sexe virilement tendu.

Elle était effectivement étroite, le désir contractant ses muscles intimes, mais la sensation de ce pieu qui écartait ses chairs, glissant avec facilité dans le conduit lubrifié, la fit lâcher un gémissement de pur plaisir. Elle lutta pour ne pas se laisser tomber, pour ne pas s’empaler avec vigueur sur ce membre dressé, mais pour descendre avec lenteur, avec chaleur. Elle se laissa envelopper de ce désir fou, de ces sensations uniques, et finalement, elle finit par accueillir le policier au plus profond de son être. Dans cette position, elle pouvait le mener à sa guise, et ça lui plaisait aussi.

Un sourire sensuel étira ses lèvres, alors qu’elle se penchant, leurs deux corps s’emboîtant parfaitement, pour venir mordiller ses lèvres. Elle se faisait douce au début, s’aidant de ses genoux pour remonter son bassin en même temps, serrant les mains de l’homme entre les siennes, mais très vite, le baiser devint plus profond, plus exigeant, à mesure que ses reins montaient et descendaient sur les hanches de Nathan.

« Oh Nathan, que j’aime te sentir en moi, contre moi… »

Ses lèvres glissaient contre la peau de sa joue, venant souffler ses paroles alors qu’elle cherchait à enfouir son visage au creux de son cou.

« Tu me remplis… Mmm… A la perfection… »

Pour appuyer son propos, elle souleva à nouveau les hanches avant de revenir s’empaler sur lui, frémissante. Ses lèvres caressaient la jugulaire du policier, ses seins s’écrasant contre son torse musclé, quand elle reprit un rythme plus rapide. Elle avait remonté ses mains, toujours enlacées à celle de l’homme, et s’appuyaient à présent en partie dessus pour faire aller et venir ses reins contre ceux de Nathan. La chaleur de son ventre se diffusait dans son corps, annonçant les prémices d’un nouvel orgasme si elle continuait dans cette optique.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le jeudi 30 juillet 2015, 11:56:51
Depuis combien de temps étaient-ils en train de baiser comme des cochons ? Difficile à dire… Cette nuit semblait interminable, et, à chaque fois que Nathan pensait être rassasié, ou dormir avec cette femme, son désir revenait, en force. Mais… Il y avait autre chose, aussi. Au fur et à mesure qu’ils faisaient l’amour, et que Catalina semblait s’embellir au fur et à mesure, Nathan sentait venir en lui une sorte de paix intérieure, comme si l’Homme et la Bête étaient en train de se mettre d’accord. Expliquer tout ça de manière rationnelle était difficile, surtout quand une bombe sexuelle se dandinait sur votre ventre en engloutissant votre queue dans les tréfonds de son corps. Nathan se disait donc juste, pour résumer, que Catalina était bonne, et, dans le fond, ce simple mot suffisait amplement à résumer toute la situation.

Catalina remuait donc sur le corps de Nathan, de haut en bas, dans ce mouvement gracieux et classique, et lui, notre brave policier, était aux anges… Ou aux enfers, vu la manière dont son membre lui faisait mal. Son sexe émettait des vibrations de douleur et de frustration dans tout son corps, en même temps que d’intenses frissons de plaisir. Ah oui, c’était bien ça, l’amour, cette dichotomie fondamentale entre souffrance et… Et joie. Nathan était donc couché sous elle, cette nymphe nocturne, qui remuait sur son corps, faisant claquer leurs chairs ensemble, faisant remuer leur sueur. Ses mains se crispèrent sur ses hanches, et se déplacèrent naturellement, pour presser ses fesses.

« Ca… Cata’, hummm… »

Il y avait tant de jeux de mots pourris à faire avec une femme dont le nom commençait par Cata, et Nathan était incapable d’en trouver un bon. En même temps, avec son nom, il était mal pourri. Sur l’échelle des surnoms pourris, on pouvait accorder à « Nate » la note de 2 sur 10… Et encore, seulement si le jury était gentil. Il se contentait donc de soupirer son nom, sans chercher à faire le malin. De toute façon, l’heure était à l’action, et, dans ce domaine-là, sa verge était la meilleure dans sa partie. Sa bouche, au mieux, serait un complément de plaisir, au pire une distraction, une gêne irritante. Nathan était donc sous elle, et il aurait pu s’attaquer à de nombreuses parties de son corps : ses seins, ses lèvres, son cou… Oui, il aurait pu se redresser et l’embrasser, mais… En faisant ça, ça aurait été moins intense, et il préférait sentir le plaisir au fond, venant de son sexe.

Ses mains s’étaient donc crispées sur les fesses de la femme. C’était curieux à dire, mais il avait l’impression que, au cours des heures, le cul de cette femme était en train de s’embellir, de s’améliorer, de devenir plus tendre, plus ferme, plus… Plus rond (NdA : et ceci ne vient pas du tout du nouvel avatar !). Ce cul était très agréable, et il le malaxait donc agréablement, empoignant ses fesses, au fur et à mesure que la femme glissait en lui. Nathan se pinçait les lèvres, et remuait contre le lit. Il sentait la mouille de cette femme, et ne s’était jamais senti aussi bien, aussi serein… Le calme dans sa tête était ce qu’il avait toujours attendu, et ce pourquoi le sexe était pour lui bon, si bon, tellement bon… Car son esprit n’était alors plus partagé entre Lui et l’Autre… Et ça, bon Dieu, il n’y avait rien de meilleur !

Nate soupirait donc de plaisir, et, tout ça, il le devait grâce à cette femme. En ce moment, il la voyait comme une créature de rêve… Et, après tout, c’était bien ce qu’elle était : une créature de rêve, avec tout ce qu’un rêve impliquait.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 11 mai 2016, 18:36:41
La vitesse de ses reins, se soulevant pour mieux s’empaler sur la rigidité mâle de Nathan, s’emballait peu à peu, passant de sensuel et profond à un rythme plus soutenu à mesure que la chaleur enflait en elle. Catalina oubliait tout à cet instant présent. Tout ce qui n’était pas Nathan lui importait peu. Seule comptait la sensation de son membre tendu glissant en elle, râpant les aspérités pour venir cogner contre ce fameux point C, situé peu avant le col de l’utérus. Cette zone érogène était l’une des plus sensibles du corps de la veuve, expliquant sans doute pourquoi elle aimait les hommes gâtés par la nature, pour les sentir venir se frotter contre cette zone et ainsi déclencher des sensations plus puissantes encore.

Tout son corps tremblait, autant sous l’effort que sous le plaisir qui s’infiltrait dans chacun des nerfs de son corps. La pointe tendue de ses seins se pressait contre les pectoraux du policier à chacun de ses mouvements. Ses mains s’étaient crispées sur le drap autour de lui, et ses lèvres entrouvertes, gonflées de ses baisers, venaient agacer chaque parcelle de peau qu’elle pouvait atteindre, contrastant avec les coups de reins énergiques que donnait Catalina par leur douceur et leur texture veloutée.

« C’est si bon, parvint-elle à articuler entre deux gémissements, ralentissant parfois le rythme de ses hanches avant de le reprendre plus fougueusement encore. »

La brunette finit par redresser son buste, formant un angle droit avec le corps délicieusement musclé du policier. Ses mains glissèrent sur sa peau, aussi moite que la sienne, venant flatter ses muscles qu’elle appréciait. Ses doigts couraient sur ses bras, remontant des poignets aux épaules, avant de venir se perdre sur son torse. Laissant ses mains profiter du corps de son amant, Catalina figea le mouvement de ses reins, gardant Nathan fermement emprisonné en elle. Ses muscles vaginaux se contractaient contre lui, comme un massage interne, avant qu’elle n’immobilise finalement ses mains, à plat sur les épaules masculines, afin de reprendre la danse de ses hanches. Plus vite, plus fort. Catalina ressentait le plaisir irradier dans tout son corps et, à mesure que la dureté turgescente du policier frottait en elle, cognant contre le col de son utérus, elle perdait pied.

Bientôt, ce ne fut plus un rythme calculé et maîtrisé, mais quelque chose de plus sauvage et impulsif. Elle laissait son corps agir pour éprouver, une fois encore, la jouissance ultime. Ses ongles s’enfoncèrent peu à peu dans la chair, dans les muscles de Nathan, alors qu’elle semblait possédée par quelque créature de luxure.

« Oh, Nathan…., gémit-elle d’une voix étranglée. »

Et elle continuait, amplifiant le rythme, alors que son esprit déjà confus se concentrait plus qu’uniquement à la sensation de leurs peaux qui se claquaient, de leurs os qui se cognaient, et de cette montée presque douloureuse de l’orgasme en elle. La veuve n’en pouvait plus. Le souffle court, les yeux clos pour ne pas qu’ils se révulsent, elle se déchaînait, emprisonnant toujours la virilité du policier au creux de son corps, sans jamais la libérer malgré les mouvements de balanciers de haut en bas plus vifs et moins sensuels.

La pointe de ses dents s’enfonçait dans la pulpe de ses lèvres sans toutefois pouvoir réprimer le gémissement sourd qui s’échappait de ses cordes vocales. Catalina sentit chacun de ses muscles se tendre, se crisper, alors qu’un déferlement de plaisir la noyait presque. Elle s’immobilisa, un peu contre son gré, fermement appuyée contre le policier. Ses cuisses l’enserraient, se contractant contre lui comme pour mieux l’intégrer en elle, alors qu’elle se cambrait, arquant le dos, en lâchant un cri rauque. Ses ongles ne desserraient pas leur étreinte sur sa peau, devant sans doute laisser de jolies marques en demi-lune, si ce n’était perler quelques gouttes de sang lorsqu’elle les retirerait.

« Nathan, lâcha-t-elle finalement dans un gémissement, alors que son corps engourdi de plaisir se relâchait doucement. »

Elle ne s’affaissa pas tout à fait, cependant, et ses hanches trouvèrent encore le moyen de s’agiter tandis qu’elle soulevait le bassin, avant de l’abaisser de nouveau et de reprendre quelques mouvements alanguis. Elle rouvrit les yeux en baissant la tête vers le policier, lui adressant un sourire satisfait et presque béat. Sa crinière sombre retomba sur les côtés de son visage, comme pour isoler le policier de l’extérieur en tombant comme un rideau autour de sa tête.

Doucement, Catalina relâcha l’emprise de ses ongles sur les épaules de l’homme, découvrant effectivement des marques en forme de demi-lune, et quelques gouttes de sang qui s’échappèrent rapidement. Elle se pencha alors, faisant frotter sa lourde poitrine contre lui, et sa langue vint recueillir les quelques gouttes qu’elle trouva avant qu’elle n’esquisse un sourire de satisfaction féline et ne vienne embrasser passionnément son amant.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 13 mai 2016, 01:01:34
Dans cette position, Nathan aurait pu se croire au Paradis. En un sens, c’était ça. Cette femme était comme une nymphe venue d’on ne sait quel Ciel magnifique, une Déesse que rien ne semblait fatiguer. Depuis combien de temps couchaient-ils ensemble ? Le policier n’aurait su le dire. Il avait rencontré cette femme au cours d’une morne soirée de contrôle de la circulation, et vivait maintenant l’une des meilleures nuits qu’il eut jamais passé. Aurait-il été du genre à noter ses amantes qu’elle aurait crevé tous les plafonds possibles ! Les délicieux gémissements de la femme emplissaient l’air, et le spectacle de son corps, filant de haut en bas, était enchanteur. Tout, en elle, le moindre centimètre carré de son corps, exprimait la beauté la plus parfaite qui soit. Elle était comme un cristal sans aucune incision, une pierre précieuse magnifique, Avatar de la perfection. Couché sur le sol, Nathan grognait et soupirait légèrement, fasciné par son corps. Il y avait ses seins, bien sûr, mais, en réalité, c’était tout son corps qu’il observait, toute cette silhouette de rêve. En lui, la fatigue sexuelle n’arrivait pas à venir, son organisme étant boosté par le symbiote extraterrestre qui sommeillait en lui, un symbiote qui était tombé amoureux de cette femme.

Il adorait tout d’elle. Son visage langoureux, ses cris, ses beaux yeux perçants, sa longue chevelure noire qui s’agitait de haut en bas, ses hanches fines, sa peau douce, chaude... Tandis qu’elle dansait, infatigable, avec une énergie qui ne pouvait que le laisser admiratif, lui caressait son corps, et finit par poser ses mains sur son généreux cul. D’elle, il avait déjà tout exploré, en long, en large, et en travers, et, pourtant, à chaque fois qu’il la regardait encore, il se sentait aussi asséché qu’un individu errant dans le désert.

« Cata’... »

Elle portait bien mal son diminutif ! Ha, quelle sensation ! Naturellement, Nathan était bien loin de se douter de quelle femme il s’agissait. Elle était aussi belle que malicieuse, véritable veuve noire, une fleur du mal, mais, d’elle, Nathan ne voyait que les pétales, pas la racine faite de ronces. Elle dansait sur lui, et, ensemble, ils s’unissaient, sa virilité plantée en elle. Son membre jouait en elle, ne se retirant jamais. Catalina s’enfonçait lourdement sur son sexe, avant de se redresser, et de s’enfoncer encore, dans une danse magique.

Nathan soupirait lentement, et les minutes défilaient... Puis il gémit quand elle enfonça ses ongles dans sa chair, crispant alors ses mains sur son cul, malmenant chacune de ses fesses dans un spasme musculaire, son corps se redressant légèrement.

« Hhhhnnnnnnnnnnnnnn... !! »

Diablesse ! Il imprima ses doigts sur la chair de la femme, et soupira encore. La douleur fut comme un coup de fouet électrique, et Catalina sembla alors accélérer, se montrant plus vorace... Une Déesse dans la peau d’une sauvage, une femme terriblement féline, mélangeant sensualité et sauvagerie. Ah ! Voilà comment on aimait les femmes ! Nate ne pouvait que soupirer, encore et encore, une respiration lourde et profonde, pendant que la sublime créature dansait sur sa queue. De la sueur coulait le long de son corps, et il se figeait sur ses lèvres, figées en un délicieux cri, avec ses joues rougies.

*Quelle nymphe ; je l’aime, Nattie-boy !*

Nathan alla jusqu’à rythmer les balancements de la femme en lui donnant des petites gifles. Des tapes, tandis qu’elle continuait à remuer, balançant tout son corps, avant de l’abaisser à nouveau, encore, encore, et encore... Jusqu’à ce que, dans un cri strident, elle ne se mette à jouir. L’apothéose. Comme si, à la fin de la partition de piano, le virtuose s’arrêtait sur une ultime note, magnifiant ainsi toute sa prestation. Et c’était bien de ça dont il s’agissait en ce moment... D’une prestation !

Le policier jouit à son tour. Le mâle se vida dans la femelle, soupirant profondément, puis la femme s’écroula contre lui.

Aux cris et aux gémissements, vinrent les soupirs et les caresses. D’une main, Nathan caressait les longs cheveux soyeux de la femme, couverts de sueur, et, de l’autre, le bas de son dos. Il la gratta même un peu, et constata ensuite que cette dernière l’avait fait saigner. Joueuse et mutine, Catalina pansa ses plaies avec ses lèvres, puis alla l’embrasser.

« Cata... » soupira-t-il, avant de répondre à son baiser.

Ce fut un baiser sensuel, passionné, leurs langues jouant ensemble, et, tout en l’embrassant, il retourna palper ses fesses, et finit par la retourner. Catalina se retrouva sous lui, et Nathan soupira de plaisir, rompant leur baiser pendant quelques secondes.

« Mais qu’est-ce que tu es donc, Catalina ? Une telle beauté, une telle ardeur... Tu ne peux pas être une simple humaine, c’est... Impensable. »

Il alla ensuite embrasser son cou, mordillant doucement sa peau.

« Non... Tu es une vraie diablesse, ma chérie... »

Et il glissa sa main dans ses cheveux, retournant l’embrasser, savourant le contact de ses seins s’enfonçant contre son torse, et de ses corps en sueur qui s’entremêlaient ensemble.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 16 mai 2016, 19:48:28
Elle se laissait fondre dans le baiser, l’agrippant comme pour ne plus jamais le lâcher. Ses cuisses se serraient autour de lui, alors qu’elle ne se dégageait pas, le gardant prisonnier de l’étau de son intimité tandis qu’elle frissonnait sous ses doigts caressants.

Gloussant légèrement quand Nathan inversa les positions, la brunette croisa alors les chevilles pour ne pas le lâcher. Elle plongea ses prunelles azurées dans celles du policier, se mordillant la lèvre tandis qu’il s’interrogeait à son sujet. Dans d’autres circonstances, elle aurait pu prendre peur et se mettre sur ses gardes. Mais, encore béate de l’orgasme, et dans ces conditions, elle n’avait même pas un frisson d’appréhension. La suite lui donna d’ailleurs raison, alors qu’il fondit dans son cou pour l’y embrasser.

Un gémissement ravi lui échappa tandis qu’il revint prendre possession de ses lèvres, et ses mains s’agrippèrent à son dos, la plaquant au mieux contre son buste. Elle mordilla sa langue, plantant délicatement ses dents dans la pulpe de ses lèvres, le caressant et jouant avec lui avec un plaisir non feint. Ce fut ensuite à son tour de rompre l’étreinte de leurs lèvres, et alors qu’elle les caressait encore légèrement, elle rouvrit les paupières pour fixer son infatigable amant.

« Si je suis une diablesse, tu dois être Lucifer, glissa-t-elle en riant alors que ses doigts se calaient dans la nuque de l’homme. Mais je crois que même Lucifer et ses diablesses ont besoin d’une douche, de temps à autre, ajouta-t-elle avec une pointe de malice. »

Ils en avaient peut-être déjà profité en début de soirée, mais étant donné leurs corps moites et collants de sueur, elle songeait que ça ne serait pas de trop. Surtout, ça leur permettrait à tous les deux de recharger les batteries. Catalina commençait en effet à sentir l’épuisement la gagner. Mais, dieux, que c’était bon !

« Je vais bien m’occuper du seigneur des Enfers, tu vas voir, taquina-t-elle avec malice en lui faisant un clin d’œil. »

Elle roula ensuite sur le côté, le repoussant doucement pour pouvoir se mettre debout. Chancelant un instant, la veuve reprit son équilibre. Elle s’était relevée trop vite, et la tête lui avait tourné. Posant son regard sur le policier, elle lui tendit la main avec un sourire aguicheur et malicieux.

« Venez, Ô mon prince des Ténèbres, déclama-t-elle, faussement obséquieuse. »

Elle lui prit la main, et l’entraîna à sa suite vers la salle de bain. Elle ne le lâcha que lorsqu’elle entra dans la douche, réglant la température de l’eau avant d’ouvrir les robinets. Lorsque l’eau jaillit de la paume de douche en hauteur, elle sourit. Le liquide, d’abord un peu frais, ruisselle sur ses courbes comme elle se tourne vers le brun. Rejetant sa crinière en arrière, elle s’appuie négligemment contre le mur en lui faisant signe de la rejoindre.

« Je n’ai jamais passé une aussi bonne soirée, avoua-t-elle dans un sourire. J’ai l’impression de ne pas sentir la fatigue de mes muscles, lorsque l’on joue. »

Mais à présent, sous la douche, elle la sent. Se laver un peu, et masser leurs muscles très sollicités, allait probablement leur faire un peu de bien. Quant à la suite des évènements, elle ne savait pas encore. Elle aviserait avec Nathan, quand ils seraient débarrassés de toute cette sueur, et de leurs fluides corporels entremêlés. Elle n’était certes pas contre remettre le couvert, mais d’un autre côté, elle n’était qu’une humaine, et sa résistance avait des limites. Elle ignorait comment conclure cette soirée de manière satisfaisante et préféra savourer la douche avant d’y réfléchir avec le policier.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 16 mai 2016, 22:49:09
Ils étaient tous les deux en sueur. Nathan aussi bien que Catalina. Mais la brave jeune femme, aussi énergique soit-elle, commençait à fatiguer, ce que le policier vit clairement quand elle se releva, chancelant sur place. Depuis combien d’heures est-ce qu’ils baisaient ensemble ? Sans le symbiote en lui, qui galvanisait ses muscles et son corps, il serait épuisé depuis longtemps. Par conséquent, il ne pouvait qu’admirer la résistance et l’endurance de cette femme. Nathan se releva à son tour, et la suivit dans la salle de bains. Belle et magique, elle s’efforçait de lutter contre sa fatigue, mais, quand l’eau de la douche tomba sur elle, Nathan sentit son corps s’affaisser. Dans le dos de la femme, il massa tendrement ses épaules.

« Laisse-toi faire, ma Princesse... Tu as été énergique cette nuit. Je dois admettre que... Tu es une amante exceptionnelle, je n’aurais jamais cru tomber autant en phase avec toi. »

Il embrassa son cou, tout doucement, passant de la violence sauvage et sexuelle à une douceur qui avait tout de l’amoureux prenant soin de sa femme. Il lui massait les bras, puis les hanches, et le ventre, son torse se lovant contre le dos de la femme.

« Tu es très douée pour corrompre les policiers te surprenant en état d’ébriété, Catalina... »

Il l’embrassa encore, et, pendant de nombreuses minutes, les deux amants s’enlacèrent et se caressèrent. L’eau ruisselait sur eux, mais, si Nathan avait le symbiote avec lui, elle, elle n’avait rien, et ce fut donc lui qui, principalement, la massa. Elle se retourna, se nichant contre lui, et il gratta et massa son dos, descendant bien entendu jusqu’à ses fesses, qu’il massa à leur tour. C’était doux, tendre, très attentionné. Nathan ne la traitait pas comme une simple prostituée à fourrer, mais tout simplement comme une amante, caressant ses cheveux, son corps, l’embrassant tendrement. Comme après une longue séance de sexe, ils se reposaient mutuellement, chacun enterrant en eux leurs secrets. Elle, ses multiples précédents amants, lui, ce monstre cruel et violeur qui bouillonnait dans son corps.

Et, plus il se caressaient, et plus on pouvait sentir l’érection de Nathan. C’était à croire que rien ne semblait pouvoir le fatiguer, et, plus il massait les fesses de Catalina, plus son sexe se réveillait.

« Honnêtement, je n’ai plus la force de rentrer chez moi... Et puis, si je rentre, je pourrais être tenté d’écrire un rapport concernant une femme surprise avec de l’alcool au volant, et qui a honteusement tenté de soudoyer un officier de police pendant l’exercice de ses fonctions. Ce serait regrettable, non ? »

Le policier jouait doucement avec elle. En réalité, il était, en ce moment, évident pour lui qu’il ne rentrerait pas tout seul dans son appartement. Avant cela, il comptait encore profiter de Catalina, et donc dormir avec elle... Car dormir avec une femme, surtout aussi belle, c’était un vrai rêve pour Nathan.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mercredi 25 mai 2016, 18:38:56
Et elle se laissa faire. Avec un plaisir non dissimulé, elle le laissa prendre soin de son corps comme s’il s’agissait d’un joyau, alors qu’il la massait tendrement. Elle appréciait le contact de ses lèvres dans son cou, et pencha même la tête sur le côté pour lui laisser plus de latitude. Elle se laissait aller contre lui, confiante. Et surtout, physiquement comblée et harassée. Si la soirée avait commencé de façon plutôt sobre, elle en appréciait chaque seconde depuis qu’elle avait rencontré Nathan.

Elle rit, d’ailleurs, quand le policier lui affirma qu’elle était douée pour corrompre, et elle s’appuya un peu plus sur lui. La veuve n’aurait pas cru être aussi à l’aise, après une séance -et quelle séance !- de sexe aussi torride. Et pourtant, c’était presque naturellement qu’elle confiait son corps fatigué aux bons soins du brun.

« Tu es remarquable, glissa-t-elle après l’avoir embrassé en retour. »

Elle était à présent calée contre lui, sa tête reposant contre son torse, au même titre que sa poitrine généreuse. Catalina appréciait les petites attentions de ses mains qui massaient son corps, qui flattaient ses formes et qui chassaient doucement l’épuisement.

Un rire la secoua doucement, quand le policier avoua ne plus avoir la force de rentrer chez lui. Levant les yeux vers son visage, elle lui esquissa un sourire coquin tandis qu’il poursuivait en parlant de la tentation d’écrire un rapport sur la corruptrice qu’elle était.

« Ce serait vraiment dommage, oui. Je pense que je n’ai pas poussé la corruption assez loin, gloussa-t-elle en se frottant contre l’érection qui revenait. »

Elle se leva sur la pointe des pieds pour l’embrasser à nouveau, glissant ses mains contre son cou pour s’accrocher et se maintenir en équilibre sous le jet d’eau. Ses lèvres agacèrent tendrement celles du policier, laissant ses dents les mordiller de temps à autres, ou bien sa langue venir les caresser, avant de s’écarter, revenant à plat sur le sol.

« Laisse-moi corriger ça, lui susurre-t-elle en glissant ses lèvres le long de l’arête de sa mâchoire, pour descendre jusqu’à son cou. »

Elle s’y arrêta un instant, embrassant sa peau chaude, et lapant les gouttes d’eau qui parsemaient son corps, avant de continuer son exploration. Ses lèvres gourmandes s’écrasaient avec plaisir contre la texture de sa peau, découvrant ses dents en venant mordiller avec malice les tétons lorsqu’elle arriva à leur hauteur. Elle continua la lente descente de sa traînée de baisers, passant la langue sur les ciselures de ses muscles, embrassant chaque parcelle qu’elle trouvait et mordillant même avec appétit lorsqu’elle arriva au niveau de son bassin, comme pour anticiper la suite.

Elle releva ses paupières, dévoilant ses prunelles azurées qui brillaient de contentement et ses pupilles sombres qui s’étaient dilatées sous l’effet du désir. Tout en le gardant prisonnier de son regard, autant que de ses attention, Catalina se rapprochait de l’objet de sa convoitise. Elle était peut-être épuisée, mais le désir flambait encore dans son corps. Et sentir cette érection fièrement dressée pour elle, ça ne faisait qu’aiguiser son besoin de le dévorer de baisers.

Elle s’arrête sur l’aine, contournant habilement la proéminence de chair d’un coup de langue, venant même mordiller la peau sensible des cuisses, avant de venir laper les bourses rapidement, tendrement. Elle rejette un moment la tête en arrière, lissant sa crinière brune alourdie par l’eau dans son dos pour dévoiler son visage, et elle revient à sa douce torture. Ses doigts s’enroulent doucement autour du vît érigé, se serrant à la base pour le guider dans la direction voulue. Et cette direction, c’était contre les lippes gonflées de la brunette.

Elle engloba le gland de ces dernières, le suçotant presque avidement, avant de le faire progresser un peu plus loin, explorant sa bouche comme il avait exploré ses chairs humides. Elle resserrait la pression de ses doigts contre la base, laissant sa main se mouvoir de haut en bas, jusqu’à ce qu’elle sente l’extrémité sensible de Nathan venir cogner contre sa gorge. Si elle arrêta de le masser de sa main, elle n’arrêta toutefois pas la progression, réfrénant les réflexes laryngés qui lui venaient jusqu’à ce que ses lèvres touchent le pubis du mâle. Ce n’est qu’ensuite qu’elle le retira doucement, salivant sur sa longueur, avant de recommencer de plus belle. Elle ne le quitta pas des yeux, malgré l’eau qui gouttait de ses longs cils sombres, et elle accéléra le rythme de ses lèvres sur la virilité tendue.

A genoux dans la douche, la veuve prenait plaisir à sentir la chair roide cogner contre le fond de sa gorge. Ses yeux, humides de l’effort qu’elle faisait pour réprimer ses haut-le-cœur, ne lâchaient pas le policier à mesure qu’elle accélérait. Ils reflétaient tout le plaisir qu’elle prenait à lui offrir cette gâterie, de même que la confiance qu’elle avait en lui, ainsi que la permission de prendre le contrôle de l’acte à tout moment. Elle s’offrait, littéralement, et elle en concevait plus de plaisir qu’autre chose.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 25 mai 2016, 21:10:35
Si le Désir était une religion, alors Catalina mériterait d’en être sa Déesse. Simple humaine, elle ? Non, oh non ! Impensable ! Elle faisait preuve de ressources inépuisables, surprenant le brave homme. Lui trichait, il avait un symbiote pour remplir ses batteries, mais elle... Qu’est-ce qui la motivait ? Il ne savait pas, mais il aimait laisser le mystère. Ça contribuait au charme exquis qui se dégageait de cette beauté. L’eau ruisselait sur eux, les entourant, les enveloppant, glissant le long de leurs corps trempés. Leurs respirations étaient lourdes, mais l’eau agissait comme un coup de fouet, galvanisant l’énergie et le désir de Catalina, un désir qu’il lisait dans les yeux de cette femme, des yeux aussi intenses que magnifiques, des yeux qui témoignaient de ses ressources magnifiques. Il était conquis, sous le charme, et la laissa explorer son corps, ses mains se contentant de la caresser, de la soutenir, d’agir là où il le fallait. Lui aussi rêvait d’explorer ce corps, de se perdre dans ses courbes, dans ses formes, encore et encore. Parcourir ce corps, le lécher, l’embrasser, le caresser, pendant des heures, encore et encore, glisser ses lèvres le long du creux de son dos, descendre jusqu’à ses fesses, encore et encore... Elle pouvait être sa religion, et lui son idole, tant il était fasciné par elle.

Chacun des baisers de la femme, chacun de ses mordillements, trahissait son talent fou. Il la laissait mordre son corps, son téton, le dos acculé contre la paroi de la cabine de la douche, tandis que la femme, lentement, descendait peu à peu. Ce corps n’était plus son corps, c’était celui de Catalina, qui l’explorait et en disposait selon son bon vouloir.

« Hmmm... »

De profonds soupirs s’échappaient de son corps, et la femme, peu à peu, se rapprocha de son sexe. Las, la mutine, plutôt que de s’attaquer à la cible tant désirée, choisit malicieusement d’en faire le tour, et mordilla sa cuisse. Douleur et plaisir, comme deux produits chimiques mélangés dans une seule sauce

« Haaa... Petite peste ! »

Il le disait avec le sourire. Comment aurait-il pu détester cette femme ? Elle était pleine d’énergie, pleine de vigueur, magnifique à souhait, faisant preuve d’un entrain merveilleux. Nathan tremblait lentement, sentant son érection l’élancer encore. Enfin, elle daigna s’y attaquer, et lui finit par déplacer l’une de ses mains, caressant les cheveux de la femme, se crispant dessus. Non, elle n’en avait pas encore fini avec elle, et lui non plus. Mais, au stade où ils en étaient, ils en étaient plutôt aux prolongations qu’à la mi-temps... Voire à la séance de tir aux buts.

La femme le prit alors en bouche, relevant ses yeux pour voir l’effet que ça faisait. Elle vit ainsi un corps se tendre, une poitrine s’abaisser et se redresser sous l’effet d’une respiration profonde, autant de témoins extérieurs du plaisir féroce que Nathan ressentait en ce moment, un plaisir qui, en définitive, se caractérisait par l’épaisseur de sa virilité, par la dureté de ce membre, et par la douleur intense qui vibrait dans chacun de ses muscles.

Elle était là, devant lui, à genoux, l’eau ruisselant sur son dos. Nymphe de beauté, fée du désir, il posa ses mains sur ses cheveux mouillés, l’aidant dans ses mouvements, venant répondre à ses caresses buccales en se déplaçant d’avant en arrière, venant ainsi multiplier les gorges profondes, ce plaisir exquis et intense, qui ne rebutait alors aucun des deux amants.

« Ouais... Putain, hmmm... T’es bonne, ma chérie... »

Il se forçait à la regarder, fasciné par ce spectacle, celui de cette bouche en cul-de-poule, arqué sur son membre, un spectacle grotesque, mais qui, en ce moment, était la plus belle des symphonies. Il la regardait faire, et l’accompagnait, y allant de plus en plus vite, de plus en plus fort. Ses mains ses crispaient sur elle, ses muscles se bandaient, sa respiration devenait plus rauque, et il continuait à la prendre.

Peu à peu, ce fut lui qui reprit les rênes, en donnant des coups de reins de plus en plus prononcés, sa queue filant d’avant en arrière, tapant contre la langue de la femme, puis contre sa gorge, ses bourses remuant d’avant en arrière, heurtant son menton. Il s’était même décollé de la douche, et, même s’il avait envie de la voir, parfois, sa tête partait en arrière, avant de revenir devant, et il continuait à s’enfoncer en elle, encore et encore, la bourrant, en grognant et en soupirant.

« Hhmmm... Catalina, haaaa... !! »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le jeudi 26 mai 2016, 14:59:55
Si Nathan se délectait du tableau qu’offrait la veuve en lui prodiguant cette caresse buccale appuyée, prolongée, elle-même appréciait de voir l’effet qu’elle lui faisait. A genoux, sous l’eau qui les lavaient de leurs sueurs et qui délassait leurs muscles, elle ne se sentait pas soumise. Pas même quand le beau policier prit peu à peu le contrôle. Au contraire, elle adorait ça, elle sentait toute la force du désir qu’il pouvait ressentir pour elle, toute la domination qu’elle pouvait exercer sur lui. Ses lèvres affamées dévoraient sensuellement la verge raidie qui -était-ce encore possible ?- s’épaississait davantage entre elles.

Taquine, elle prenait plaisir à faire durer la torture, avant de le prendre encore plus profondément, de le sucer comme si elle cherchait à en aspirer la moindre goutte de son plaisir mâle. Sa langue n’était pas en reste, caressant la peau veinée autant qu’elle le pouvait, s’enroulant passionnément autour, se glissant malicieusement dans les recoins les plus sensibles pour venir l’y harceler, aguichante et corruptrice.

Clignant régulièrement des paupières pour chasser l’eau qui perlait au bout de ses longs cils sombres, Catalina gémissait de façon étouffée. Dieux qu’elle adorait avoir ainsi la gorge occupée. Autant qu’elle appréciait quand elle sentait la puissance de Nathan alors qu’il donnait lui-même quelques coups de reins, de plus en plus profondément. Les mâchoires largement écartées pour lui laisser plus de latitude, la brunette lui faisait parfois malicieusement sentir le bout de ses dents, comme une caresse appuyée plutôt que comme une morsure ou une griffure de l’émail, resserrant fermement ses lippes gonflées autour du sexe tendu qui naviguait entre elles.

Libérant l’une de ses mains, elle profita d’un instant où le regard du brun était revenu sur elle pour la glisser lentement sur son corps, espérant l’aguicher de plus belle par ses caresses lascives. Elle déglutissait parfois, mais salivait le plus souvent comme pour mieux lubrifier encore l’organe viril qui prenait possession de sa gorge, et ses doigts descendaient langoureusement sur son corps, s’arrêtant momentanément sur sa poitrine. Elle la palpa, la massa, la souleva comme pour lui en mettre plein la vue, ses ongles traçant un léger sillon rouge sur la chair d’albâtre, et la pulpe de ses doigts venant agacer le téton arrogant. Rapidement, la seconde main relâcha sa prise sur le corps de Nathan, venant s’occuper du deuxième globe de la même manière. Et elle gémissait de plus belle, lui faisant entendre combien elle adorait qu’il agisse de la sorte, combien cette fellation l’excitait elle-même au point qu’elle ne désirait rien d’autre que de continuer jusqu’à aspirer la dernière goutte de semence entre ses lèvres généreuses.

Bientôt, ses doigts agiles quittèrent le confort de ses seins ronds et fermes, dont les tétons pointaient fièrement, pour glisser contre son ventre. Elle écarta un peu plus les cuisses, et ses doigts vinrent fouiller ses lèvres intimes ruisselantes, agaçant son clitoris gonflé tout en pénétrant son intimité sensible. Trois doigts glissèrent en elle, et s’agitèrent au même rythme que celui qu’avait pris le policier pour honorer sa gorge. Du bout de l’ongle, presque avec délicatesse, elle effleurait ses zones érogènes internes, alors que ses doigts continuaient de maltraiter malicieusement sa perle intime. La chaleur de ses reins était presque insupportable, et la brunette faisait tout pour soulager la tension qui allait croissant. Elle pouvait jouir seulement en suçant son amant, et elle en faisait un spectacle terriblement érotique. Ses prunelles céruléennes ne quittèrent pas le policier du regard, comme pour lui dire « Tiens, regardes, je t’offre ma jouissance en plus de la tienne. Ce spectacle est rien que pour toi. Oh oui, continue de la sorte, j’aime tellement ! ».

Ses reins aussi ondulaient, au rythme des coups de bassins du brun entre ses lèvres, au rythme de ses doigts qui prenaient un soin particulier à fouiller les replis suintants de son intimité sensible. Elle respirait par à-coups, par le nez, pour ne pas s’étouffer. Elle s’offrait toute entière à Nathan, sans restriction, et elle adorait ça autant qu’elle voyait combien il aimait.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le vendredi 27 mai 2016, 17:31:39
C’était un doux moment, sensuel, plein d’énergie et de vitalité. Nathan et Catalina continuaient encore à jouer ensemble, à s’explorer mutuellement. Elle, cette fantastique nymphe, le faisait rêver, comme toujours. Il y avait, en elle, outre cette beauté phénoménale, cette puissance, cette force, ce charme exquis et jouissif. En un sens, elle était divine, inépuisable, infatigable, faisant preuve d’une assurance folle. Impossible de rester de marbre devant elle, impossible d’ignorer l’étendue de ses incroyables talents. Elle le suçait, et il répondait, remuant sa verge en elle, caressant ses cheveux trompés, son regard mélangé au sien, voyant ce qu’elle faisait. Comme pour mieux l’aguicher, elle caressait ses seins, puis profita ensuite du fait que Nathan avait commencé à agir pour se masturber, enfonçant ses beaux doigts en elle.

Lorsqu’il fermait les yeux, Nathan se représentait la scène, comme s’il était une sorte d’observateur extérieur, observant ce fascinant couple de profil. Et le spectacle valait la chandelle. Elle, si belle, si parfaite, en train de se caresser, tout en remuant sa bouche le long du vit tendu et brûlant de son amant. L’eau les couvrait mutuellement, noyant leurs soupirs et leurs gouttes de sueur. Nathan la voyait, le regard fort, intense, baignant d’assurance, de détermination, et de la plus profonde des envies.

« Oh, Cata’… »

Le dévot poursuivit sur ce rythme, la laissant agir. La danse continuait, se poursuivait, les minutes s’égrenaient au rythme de l’eau qui fusait du pommeau de douche. La respiration lourde et profonde, Nathan filait en elle, glissant dans sa bouche, d’avant en arrière, encore et encore, encore et toujours. Ce n’était néanmoins plus le rythme soutenu du début, il avait décru. C’était celui de deux amants qui, après avoir fait joyeusement l’amour, poursuivaient, non pas pour épancher leurs soifs, mais pour la beauté du geste, pour le simple plaisir de coucher ensemble. Comme deux amants tendres et passionnés entre eux.

Elle suçait sa queue, continuant à le défier du regard, comme pour lui dire qu’elle pouvait encore endurer, qu’elle aimait le sentir, et qu’elle ne comptait pas s’arrêter aussi facilement. Nathan soupira donc, et continua à remuer en elle. La merveilleuse sensation de sentir son membre taper contre les lèvres de cette femme, s’appuyer contre sa gorge, avec cette salive qui remuait dessus, le recouvrant comme un magnifique cocon… Voilà qui, tout simplement, était très bon.

« Hhmmm… »

Nathan jouait donc encore avec elle, longuement.

« Pré… Prépare-toi, hum… Tu… Tu vas sentir ma… Ton cadeau. »

Son sexe devenait en effet de plus en plus douloureux, et ses muscles se contractèrent finalement. Ses doigts se crispèrent sur les cheveux de la femme, et, dans un énième soupir, il sentit l’orgasme le traverser, comme un coup de fouet qui résonna dans tout son être.

Et c’est dans ces conditions qu’il se vida dans sa belle bouche d’amour.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 06 juin 2016, 18:16:51
Comment ne pas aimer les fellations ? Sentir cette rigidité épaisse coulisser entre ses lèvres, flatter les moindres recoins de cette peau veinée et brûlante avec la pointe de la langue, flatter chaque parcelle de peau du plat de cette même langue, saliver dessus pour sentir la virilité tendue trouver sa place au fond de sa gorge… Ces sensations étaient divines, pour la veuve, et elle démontrait avec assez d’ardeur le plaisir que ça lui procurait. Malgré l’eau de la douche qui coulait toujours, lui faisant parfois fermer les yeux (autant pour chasser les gouttes qui s’accrochaient à ces longs cils bruns que pour chasser les larmes qui perlaient au coin de ses paupières quand elle restait longtemps avec le sexe de Nathan au fond de sa gorge), Catalina remplissait sa mission avec dextérité et passion.

Leur petit jeu l’excitait d’autant plus -pour cette gourmandise qu’elle lui offrait- qu’il participait gaiement, et qu’il anticipait presque les désirs de la jeune femme. Malgré leur nuit sans repos, la brunette en était toujours aussi avide. Son corps commençait à montrer des signes d’épuisement, et elle était peut-être moins vigoureuse qu’au départ, mais elle était tout aussi ardente, il n’y avait pas de doutes.

Quand elle commença à sentir les premiers signes de la libération de son amant, quand elle sentit les premiers tremblements, et la crispation des muscles qui indiquait qu’il se retenait, ses yeux brillèrent de contentement. La douche délassait ses muscles, mais son corps était encore tendu par le plaisir, par le désir. La tension de ses reins ne diminuait pas, et elle haussa les sourcils d’une façon entendue à l’adresse du brun alors qu’il la prévenait de l’imminence de sa jouissance. Elle était plus que prête !

Collant ses lèvres à l’aine du policier alors qu’il donnait un dernier coup de rein avant de lui offrir son présent charnel. Elle laissa glisser la liqueur mâle dans sa gorge, appréciant la chaleur qui glissait dans sa trachée, avant de reculer légèrement la tête pour profiter de la saveur légèrement salée sur ses papilles. Elle reprit alors le coulissement de ses lèvres affamées sur la peau veinée, sa langue s’occupant de nettoyer les dernières gouttes qu’elle pouvait trouver.

Quand elle eut fini, elle suçota encore un peu le gland violacée, passant la pointe de sa langue sous la corolle, et le relâcha après un dernier baiser langoureux. Elle se redressa alors, fière et brûlante, tandis que ses doigts glissaient sur son corps, reprenant leur danse sensuelle entre ses lèvres intimes rougies par la vigueur qu’elle mettait à se faire plaisir. Un sourire taquin aux lèvres, elle s’appuya contre le mur de la douche, et offrit à Nathan le ravissant spectacle de son corps aux prises avec les affres d’un orgasme tout proche. Son pouce appuyait avec précision sur son clitoris gonflé alors que le reste de ses doigts s’occupaient de la pénétrer avec ardeur. Sa poitrine se soulevait par saccade, tant sa respiration était haletante. Un sourire coquin aux lèvres, elle glissa sa langue sur celles-ci comme pour les nettoyer des quelques gouttes qui auraient pu s’y loger.

Finalement, elle rejeta la tête en arrière.

« Pour toi, mon beau policier, souffla-t-elle quelques secondes avant d’être achevée par un tourbillon de plaisir qui ravagea son être. »

Adossée à la parois, elle arqua le dos, crispant les doigts de sa main libre sur sa lourde poitrine, alors que ses reins bougeaient d’avant en arrière. S’il n’y avait pas eu le mur, elle se serait effondrée. Ses jambes tremblaient alors qu’elle criait son plaisir, et elle finit par s’agripper à Nathan alors qu’elles menaçaient de se dérober.

« Je ne sais pas toi, finit-elle par murmurer, calée contre son torse puissant, les bras passés atour de sa nuque, mais je crois que je serais très à l’aise dans le lit, entre tes bras musclés. »

Un sourire satisfait flottait sur ses lèvres. Elle leva la tête vers le policier, calant son menton contre son épaule.

« Ou le canapé, ou même sur le tapis avec quelques draps. Je suis ouverte à toute proposition, ajouta-t-elle, le regard malicieux. »

Elle était complètement dégrisée à présent. Des effets de l’alcool, tout au moins. Ses sens étaient encore pas mal embrouillés par la multitude d’orgasmes qui avaient dévasté son corps dans les heures précédentes.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mardi 07 juin 2016, 13:57:13
Après cette fellation, sublime, Catalina lui offrit un after qui était homérique. Là, debout face à elle, il la vit se masturber, massant avec sa main libre l’un de ses seins. Silencieux, Nathan l’observait. L’eau chaude, mélangée à leur chaleur corporelle, créait une forte vapeur d’eau, ce qui avait pour effet de magnifier encore plus sa beauté. Comme si une sorte de nymphe était là, face à lui, une beauté spectrale, entourée de brume. Nathan respirait lourdement, muet de stupeur, étouffé par l’écrasante fascination qui l’aplatissait devant le spectacle de ce corps. Il n’arrivait même plus à prononcer son nom, et la laissa jouir devant lui. Elle s’affaissa contre la cabine de la douche, et la main de Nathan alla couper l’eau. Il resta ensuite contre elle, et alla la prendre dans ses bras. Catalina avait tiré ses dernières cartouches, et lui... Lui, pour une fois, pour l’une des très rares fois dans sa vie, il se sentait apaisé. Apaisé comme il ne l’avait jamais été auparavant. La Bête, le symbiote vivant en lui, était rassasiée. Et tout ça, il le devait grâce à Catalina.

« Merci, Catalina... »

Sans doute-elle ne comprendrait-elle pas, sur le coup, à quoi ce « merci » faisait vraiment allusion, faute d’avoir tous les éléments en main. Il la serrait contre lui, une main sur ses cheveux, et, quand la femme demanda à dormir ensemble, proposant divers lieux, il sourit. S’écartant un peu d’elle, Nathan l’embrassa sur les lèvres.

« Le lit sera parfait, Catalina... Même si, dans le fond, comme tu dormiras entre mes bras et sur mon torse, je crois que tous les endroits t’iront. »

Nathan sortit ensuite de la douche, et rejoignit le lit après s’être séché rapidement. Ils se couchèrent donc ensemble, et, comme prévu, Catalina se lova contre lui. Le sommeil, bien entendu, ne vint pas tout de suite. Ils remuèrent ensemble dans le lit, s’embrassant, se caressant. L’attraction des corps, une alchimie basique et ancestrale, les unissait, comme deux êtres préhistoriques qui copuleraient ensemble pour se témoigner leur affection. Pas de mots, pas de faux-semblants, pas de vaines tentatives de séduction, ils se contentaient de faire l’amour ensemble. Doucement, tendrement. Catalina dansa finalement sur lui, et lui l’observait, caressant ses hanches, ses cuisses, et, quand l’orgasme les traversa, elle s’écroula pour de bon, fée nocturne, ayant ensemencé les rêves de Nathan.

Son membre resta encore niché en elle pendant quelques instants, avant de progressivement se retirer, baignant dans un mélange de foutre et de cyprine, et c’est comme ça que lui aussi vint à dormir, en maintenant le corps chaud de Catalina contre le sien.



« J’te dis qu’elle vit là...
 -  T’es sûr de ton coup ?
 -  Ouais ! J’ai couvert tous ses meurtres, je sais de quoi je parle ! »

Ken Smith était relativement formel, et plutôt agacé qu’on cherche à contester ses informations. Leur petit groupe s’avançait lentement dans les couloirs menant à l’appartement de leur proie. Catalina Taylor. Ken Smith était un individu sans histoire... Quelqu’un qui, en réalité, connaissait indirectement Catalina Taylor. Ils avaient travaillé ensemble dans la même organisation, et il connaissait, naturellement, la « Veuve Fatale », comme on l’avait surnommé au bureau. Il avait fait partie des agents chargés de maquiller ses crimes en suicides, ou en disparitions inexpliquées, et de couvrir son passé.

La femme avait quitté l’organisation après son treizième meurtre, avec la promesse que son dossier avait été effacé, et une magnifique prime. C’était cette prime qui intéressait Smith (Smith, au demeurant, n’était pas son vrai nom, mais ce n’était pas bien grave). Ken Smith n’avait pas apprécié d’être renvoyé de l’organisation, et les indemnités-chômages n’étant pas très élevées, il avait décidé de traquer cette femme, qui était presque une légende à l’époque.

Et ce autant pour lui voler son argent que pour avoir enfin l’occasion d’enfoncer sa queue dans le cul de cette femme.

Pour cela, il avait réuni une bande d’abrutis avec lui, des gangsters de seconde zone qui faisaient partie de son réseau personnel, un réseau que l’agent secret à la retraite (avant de travailler pour le privé, il avait servi auprès de divers agences d’espionnage américaines) avait utilisé pour remonter la trace de Catalina.

Maintenant, il comptait bien enfin se satisfaire. Et c’est à cette fin qu’il s’approchait de la porte de son appartement, afin de s’y immiscer...
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 20 mai 2018, 21:45:45
Oh, ce qu'elle était bien là, calée contre Nathan -sur Nathan serait plus exact-, au chaud, entre ses cuisses, entre ses bras. La tête posée contre son torse, elle s'est réveillée doucement, poussée par une sorte d'instinct. Elle ne savait pas quoi, mais elle prenait lentement conscience de son environnement. De son corps nu agréablement réchauffé par celui du policier, de la respiration calme et régulière de ce dernier, de cette force tranquille qui émanait de lui. Elle bougea un peu les pieds, caressant ceux de son amant au passage, frissonnant sous le courant d'air induit par l'ouverture de la porte de la chambre.

Une minute. L'ouverture de la porte de la chambre ? Quelque chose clochait. Elle redressa la tête, doucement, ses cheveux balayant le torse puissant de Nathan, et tourna le regard vers l'ouverture. Il faisait nuit noire, mais ses yeux étaient accoutumés à l'obscurité après le sommeil. Bien que sa vision soit encore un peu floue, justement à cause de celui-ci. Elle crut pourtant voir une forme humaine entrer dans la chambre. Suivie d'une autre.

Son cœur se mit à battre follement, ses doigts se crispèrent sur les draps. Elle remonta finalement une main vers l'épaule du policier, l'autre se plaçant sur ses lèvres pour prévenir tout son impromptu, et le secoua doucement. Un peu plus. Elle ne voyait plus l'entrée de la chambre. Elle ne savait pas combien de personnes étaient rentrées. Mais elle entendait les bruits des pas, discrets, sur la moquette.

Et ce fut trop tard. Un cri lui échappa alors qu'une main tirait sa crinière en arrière, un bras venant aussitôt s'enrouler autour de sa gorge. La lumière resta éteinte, inexplicablement. Peut-être que les bandits étaient plus à l'aise dans le noir ? Où croyaient-ils qu'elle était seule et que ce serait plus amusant pour la terrifier ?

« Tu es un beau petit brin de femme, tu sais ? Susurra une voix à son oreille tandis que la main qui ne tenait plus ses cheveux venaient caresser son corps nu avec des intentions clairement libidineuse. T'avais raison, Smith. Elle a de beaux nichons, ta veuve fatale ! »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 21 mai 2018, 02:20:33
Nathan avait besoin de dormir. Même avec la Bête qui sommeillait en lui, il avait ce besoin physiologique de devoir dormir. De fait, la Bête ne faisait que renforcer la fatigue, car contrôler continuellement cette créature était un effort éreintant, une lutte de tous les instants. Ce que Nathan ignorait davantage, en revanche, c’était que, la nuit, la Bête prenait le contrôle. Contrairement à lui, la créature qu’il portait n’avait nullement besoin de dormir. Le symbiote extraterrestre ignorait le concept de sommeil. Il n’en avait pas besoin, et, la nuit, il profitait des faiblesses de son hôte pour prendre le contrôle. La relation entre Nathan et la Bête était loin d’être paisible. Elle était conflictuelle, contradictoire, ambivalente. La Bête avait besoin de Nathan et savait qu’elle ne pouvait pas se développer si Nathan s’opposait trop à elle. La nuit, elle en profitait, et, cette nuit, la Bête était pleine d’énergie, revigorée. Nathan avait copieusement fait l’amour avec Catalina, et le sexe avait nourri la Bête. Tout le sperme qui avait jailli dans le corps de Catalina avait permis à la Bête d’avoir une sorte de relation fusionnelle avec elle. Oh, rien qui ne permette au monstre de la contrôler, ni de la contaminer, mais suffisamment pour pouvoir se connecter à elle, et pouvoir, à sa manière, influer sur les autres.

C’est ainsi que, pendant que les voyous entrèrent, le symbiote maintint Nathan dans le sommeil. Là encore, si quelqu’un venait attaquer Nathan, venait le frapper, ou lui hurler dans les oreilles, le policier se réveillerait. Mais, là, dans le lit, il baignait d’un sommeil réparateur, et, après avoir fait longuement l’amour avec son hôte, se sentait inhabituellement heureux, apaisé... De quoi aider la Bête à mieux le contrôler. De fait, quand Catalina se réveilla, la Bête sentit également la menace, et se mit en position défensive. Le corps de Nathan se recouvrit de tâches noires gluantes, brillant légèrement, et les petites portions de lui dans le corps de Catalina sentirent la panique de cette dernière.

Smith, de son côté, examinait les lieux avec ses hommes, quand ils entendirent des bruits de pas. Il savait la réputation de cette femme au sein du cartel qu’il avait quitté, et sourit donc. Finalement, ses hommes la maîtrisèrent sans difficulté, et l’un d’eux, un Noir chauve plutôt bien baraqué, sortit un couteau, le mettant contre la gorge de la femme, tout en utilisant son autre main pour palper son corps. Smith sourit malicieusement devant Catalina, et s’approcha d’elle, juste assez pour qu’elle puisse voir son visage.

« Évidemment qu’elle est bonne, c’était l’agente la plus roulée du service ! Tu te souviens de moi, Catalina ? Parce que moi, je ne t’ai jamais oublié... »

Smith n’était évidemment pas le vrai nom de cet individu. Il était encore suffisamment malin pour pouvoir le masquer aux autres. Difficile de dire si Catalina pouvait le reconnaître.

« C’est toujours moi qui ai recouvert ton joli cul, ma chérie, et j’ai jamais pu en profiter pleinement. Merde, tu n’imagines pas à quel point c’est compliqué de maquiller douze meurtres. Douze, putain ! Les mecs, cette salope, c’est une véritable beauté infernale ! »

Il s’approcha d’elle. Catalina étant nue, il admirait volontiers ses formes, un sourire sur les lèvres. En fait, Catalina et elle avaient déjà eu l’occasion de se rencontrer. Maquiller des cènes de crime était tout un art pour l’agent Smith, qui avait dirigé une petite équipe de nettoyage. Il rencontrait à chaque fois Catalina pour qu’elle organise son discours auprès de la police locale. Mais, à chaque fois, Smith avait été suffisamment professionnel pour ne pas s’impliquer outre mesure. L’organisation dans laquelle ils avaient tous les deux travaillé fonctionnait beaucoup sur le principe de la compartimentation. Smith et Catalina appartenaient à deux cellules différentes, qui ne pouvaient que se croiser. Quand Catalina avait quitté l’agence, c’était également lui qui s’était chargé de nettoyer toutes les traces de sa présence. Mais le fait est qu’il n’avait jamais pu oublier cet insolent fessier, ce corps de rêve...

Ken se rapprocha donc, et caressa le visage de la femme, descendant ensuite, massant ses côtes, et serra ensuite ses fesses, sa queue en érection déformant son pantalon pour caresser les cuisses de la femme. La langue du grand Noir glissa alors sur la joue de la femme, et il ricana grassement.

« Merde, elle est si bonne, putain !
 -  Tu n’as pas idée... Elle a toujours fait jouir ses maris avant de les tuer. »

L’homme défit alors son pantalon. Pendant ce temps, la Bête s’étirait. Elle entendait ce qui se passait, et percevait l’aura sexuelle ambiante... Mais s’agaçait aussi fortement de la situation. Non pas qu’elle veuille en soi protéger Catalina, mais la Bête considérait Catalina comme sa femelle. C’était donc au symbiote de décider quoi en faire, et il n’était pas dans ses intentions de la partager gratuitement. Lentement, les tentacules s’étiraient, difficiles à voir dans la pénombre, surtout que Ken et les siens étaient très occupés par le corps délicieux de Catalina. Celle-ci avait été jetée à terre sans ménagement, et Smith se glissa dans son dos, posant ses mains sur ses hanches, avant de gifler son cul à plusieurs reprises.

« Merde, merde... Depuis le temps que j’avais envie de te baiser, ma salope... »

Il la pénétra alors, sans guère plus de cérémonial, mais, au bout de quelques secondes, l’un des tentacules de la Bête le frappa dans le dos. L’homme en poussa un grognement, inaudible en raison de sa position, mais son corps se mit rapidement à évoluer, tandis que d’autres tentacules frappaient également ses acolytes.

« Haaaa... Mais... Mais que, bordel... »

L’homme grogna encore, et poussa un hurlement inaudible, bestial, tout en accélérant brusquement ses coups de reins. Sa queue se mit à gonfler et à s’épaissir, s’allongeant, tandis que tout son corps évoluait, se recouvrant d’une couche noire gluante.

« À moi... Haaaa... À moi, MA FEMELLE !! »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 22 juillet 2018, 15:23:56
La brune avait toujours fait très attention à ne pas mélanger boulot et plaisir. Enfin. Plaisir personnel. Aussi, si elle reconnut le visage de Smith, elle ne parvint pas à mettre un nom dessus. Elle se gifla mentalement. Elle aurait dû faire attention, ne pas placer son entière confiance dans l'organisation. Elle aurait dû garder une trace personnelle de chaque personne qu'elle avait côtoyée.

Un grognement lui échappa, et elle résista à l'envie de lui cracher dessus. Elle n'était pas vraiment en position de se montrer insolente. Et puis, elle espérait que Nathan vienne la délivrer. Elle songeait qu'il était sûrement éveillé, avec un plan, et que c'est pour cela qu'il n'intervenait pas tout de suite. Après tout, c'était un policier. Il avait forcément un plan, un entraînement pour ce type de situations. Elle devait juste tenir. Gagner du temps.

Un second grognement lui échappa alors qu'elle se réceptionna durement sur le sol. Ses coudes amortirent la plupart de l'impact, mais elle grimaça.

« Je suis une pro, mon chou. Je ne mélange jamais ma vie personnelle et professionnelle. Ce que tu aurais dû continuer à faire. »

Sa voix laissait entendre une pointe de menace. Qu'ils se creusent donc la tête, pour savoir ce que ça voulait dire. Elle n'osait pas regarder en direction du lit. Elle avait peur que, malgré l'obscurité, ils suivent la direction de son regard, et ne remarquent le policier.

Elle se mordit la lèvre quand il claqua ses fesses. Pas qu'elle trouve cela désagréable, au demeurant. Mais elle ne voulait pas ressentir du plaisir alors que ce sinistre individu profitait d'elle.

« Tu ne... Aah ! »

Elle ne put s'empêcher de gémir, alors qu'il la pénétrait. Qu'il la découvrait, malgré la situation (ou à cause de la situation), trempée. Prête. Elle s'arqua contre lui, ses ongles griffant le sol. Rapidement, il changea. La veuve ne parvint pas à déceler ce changement. Elle mit sa soudaine grosseur sur le dos d'une érection pas tout à fait complète à l'introduction. Elle haleta, alors que le rythme changeait, et dut se mordre à nouveau la lèvre pour ne pas laisser échapper d'autres gémissements. Elle appréciait beaucoup les mâles bien pourvus, et elle n'avait aucune idée que ça pouvait être le cas de Smith.

Mais ses paroles l'alertèrent. Lui firent lever la tête, perplexe. Elle ne s'appesantit pas longtemps dessus, son corps cédant malgré sa volonté de résister. Et elle gémit à nouveau, fermant les yeux, alors que la rudesse, la bestialité de son violeur, submergeait ses sens. Embrasait ses nerfs. Elle secoua la tête, vaine tentative pour reprendre ses esprits, essai futile pour se dégager. Elle se cambra, s'offrant à ce mâle qui la possédait charnellement. Elle en oubliait presque la présence de Nathan, à quelques pas de là. Des autres hommes, autour d'elle. Elle soupira, elle ondula contre les assauts brutaux qui éveillait sa libido pourtant rassasiée la veille.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 22 juillet 2018, 21:45:50
Nathan ne répondait plus. Il était aux abonnés absents pour la nuit. Profitant de son plaisir, de sa fatigue, la Bête avait pris le contrôle de ses synapses, de son corps, et exploitait ses capacités redoutables. C’était un symbiote extraterrestre puissant, agissant comme un virus. Et là, les hommes qui étaient entrés ici furent attaqués par lui. Leur libido l’aidait à les contrôler, et l’agent Smith était sous son contrôle. Ses grognements étaient de plus en plus inhumains, mais il en allait de même pour les autres, qui se transformaient également. Et, dans leur dos, une fine ligne symbiotique partait à chaque fois, remontant jusqu’à Nathan. Le contrôle mental était sans aucun doute facilité par les traitements que ces hommes avaient reçu. La Bête ignorait d’où ils venaient, mais elle sentit que leurs esprits avaient déjà été modifiés, qu’ils avaient déjà subi des conditionnements hypnotiques. Un champ béant que le monstre n’eut qu’à franchir également, pour se synchroniser avec eux, et les contrôler lentement.

C’est ainsi que la verge de Smith se recouvrit d’une excroissance noirâtre, sa queue atteignant alors la dureté et l’épaisseur de la verge d’un chien, avec une concentration à la base, formant comme une sorte de nœud qui empêchait l’homme de se retirer. Et même Catalina ne pouvait pas lutter. Nathan avait joui en elle, et même à plusieurs reprises. Et son sperme, tout comme le reste de son corps, était contaminé. Dans le ventre de Catalina, d’infimes parties de la Bête s’étaient dilués, et, comme la Bête appréciait beaucoup Catalina, ces infimes morceaux de lui se mélangeaient pour stimuler davantage sa libido. Un luxe sans aucun doute superfétatoire, vu la perversité naturelle de Catalina, mais qui aurait des conséquences à long terme. Pour le dire autrement, Catalina était incapable de ressentir autre chose qu’un plaisir profond à l’idée d’être pénétrée par Nathan, ou par l’une de ces créatures. Et, soucieuse d’offrir à cette femme un spectacle digne de ce nom, la Bête se surpassait.

« Gnnn... Haaaaa... !!
 -  Hnnnn... !! »

Les minutes s’écoulaient, tandis que Smith n’arrivait pas à jouir. Il en avait envie, pourtant, furieusement envie, et sa queue lui faisait mal, très mal, mais il ne pouvait pas s’arrêter. Il la bourrait encore, ne retenant plus sa salive, une longue langue reptilienne jaillissant de ses lèvres, tandis qu’il giflait furieusement le cul de  Catalina.

« Hmmm... Rrrrrr... !! Que... Nyyaaaarrghhh... !! »

De la salive coulait abondamment, et une main noirâtre et griffue saisit les cheveux de Catalina, la soulevant violemment, sans ménagement. Devant elle, l’un des comparses de Smith s’approcha. Il avait, lui aussi, une très belle verge, noirâtre, surhumaine. De petits tentacules tournoyaient autour de cette verge, et les mains de l’homme se posèrent sur le visage de Catalina, serrant fort... Avant qu’il n’enfonce d’un coup sec son bracquemart en elle, et ne commence à remuer, sans ménagement.

« Hrrrmmmm... Rrrrrrrraaaa... !! »

Les violeurs étaient en train de se transformer en espèce de démons noirâtres, le symbiote recouvrant peu à peu l’intégralité de leur chair, faisant d’eux des amants endiablés, assoiffés... Et totalement insatiables.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 05 août 2018, 01:12:51
Elle ne savait pas ce qui se passait. Ses sens était submergés par la présence de Smith, derrière elle. En elle. Elle gémissait, sourdement, alors que sa queue semblait changer, s'épaissir, se transformer. Pour son plus grand plaisir, mais à sa plus grande surprise.  L'obscurité l'empêchait de bien distinguer ce qu'il se passait. Et, de toute façon, elle n'en avait pas le loisir. Son désir, intense, lui coupait le souffle. Elle adorait sentir l'agent la défoncer de la sorte. Comme si c'était une bête, et non un homme, qui allait et venait avec force, qui lui tirait des gémissements, des cris, de satisfaction.

Elle ne se rendit pas compte tout de suite de la salive qui lui coulait sur le dos, creusant les reins quand quelque chose frappa ses fesses. Elle ne put que crier, conquise, et onduler de plus belle, en redemandant entre deux soupirs. Penchant la tête vers le sol, sa crinière formant un rideau sombre devant ses yeux. Catalina agrippait le sol de ses ongles, forçant sur ses bras pour envoyer son corps vers l'arrière, entrechoquant ses reins à ceux de Smith.

« Oui... Oui.... Aaaah ! »

Sa dernière exclamation finit étouffée, alors que quelqu'un -quelque chose !- lui relevait la tête. Le membre qui se dressait face à ses yeux... Eh bien. Ce n'était pas humain. La brunette n'en avait pas vu de semblable, auparavant, et une pointe de crainte se perdit au milieu du maelström de luxure, qu'elle ressentait. Elle n'eut pas le temps de se questionner plus longtemps. D'une part, son esprit s'éparpilla, le plaisir noyant sa réflexion, et d'autre part, l'engin força la barrière de ses lèvres entrouvertes. Elle n'eut plus le loisir de songer à quoi que ce soit, préférant s'activer à écarter ses mâchoires au maximum, resserrant ses lèvres sur cette curiosité de taille plus que respectable.

Sa langue se réveilla, lapant la longueur comme elle pouvait, découvrant la nature surhumaine de l'instrument qui emplissait sa bouche, sa gorge. Instinctivement, elle inspirait par le nez, écoutant son corps qui se mouvait presque tout seul, ses instincts qui la poussait à satisfaire les mâles qui s'occupaient d'elle.

Elle ne pouvait plus faire autrement que gémir, les sons s'étouffant sur la masse qui obstruait sa gorge, et griffer le sol, perdue dans le plaisir qui incendiait son corps, dans les sensations qui électrisait chacun de ses nerfs. La veuve ne pensait plus qu'à la jouissance qui lui tendait les. Elle voulait son plaisir, oui, mais elle voulait aussi goûter celui du mâle entre ses lèvres. Sentir celui de Smith qui la possédait férocement. Et accueillir aussi celui des autres, qu'elle se rappelait avoir aperçu.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mardi 07 août 2018, 16:39:45
Les minutes passèrent ainsi, sous ce gang bang effréné. Les hommes possédés étaient en train de la baiser furieusement, comme ils n’avaient jamais baisé quelqu’un auparavant. Smith et ses hommes avaient indéniablement joué de malchance en débarquant le jour où Catalina avait été contrôlée par ce policier. C’était l’une de ces histoires improbables qui faisait la richesse des faits divers sur Internet... En occultant la baise sauvage et les symbiotes extraterrestres.  La présence de Smith avait toutefois permis de réveiller la Bête, dans une sorte de réflexe de survie inconscient de Nathan. Le policier laissait le monstre prendre le contrôle pour protéger Catalina, et la faire sienne. L’éducation, la civilisation, l’apprentissage de l’égalité entre les sexes... Tout cela n’était que des fioritures, une couche superficielle qui ne permettait pas de dissimuler la véritable nature des gens. Une nature préhistorique, sauvage, fondamentale, qui était simple à comprendre : l’Homme avait un phallus pour prendre la Femme. Ce simple constat justifiait tout le reste. Il appartenait à l’Homme de protéger la Femme et de l’engrosser. La Bête avait d’ores et déjà décidé de se débarrasser de Smith et de ses alliés. Plus ils souillaient le corps de sa Femme, et plus la Bête était furieuse. Le monstre savait qu’il aurait été dans l’impossibilité de les empêcher de profiter d’elle, alors il avait donc développé une nouvelle stratégie, avec la bénédiction inconsciente de son hôte.

Smith et les siens se mirent à jouir en elle. Celui dans sa bouche se relâcha en elle, lâchant un sperme très particulier, qui se répandit dans le corps de Catalina, tout comme Smith. Leurs corps étaient alors entièrement recouverts, et, tandis que Catalina était à genoux, la Bête se déploya. Lentement, elle avait recouvert tout le corps de Nathan, et la créature apparut finalement dans le salon.

« Rrrrrr... !! »

Le reste fut particulièrement rapide, et sans doute difficile à comprendre pour Catalina, qui devait être sonnée. La Bête les attaqua avec efficacité... En les dévorant sur place. Les symbiotes qui les recouvraient se collèrent au corps principal, et la Bête les avala, tout simplement. C’était l’une de ses capacités, qu’elle utilisait normalement pour changer d’apparence. En quelques secondes, il ne resta plus rien des inopportuns, et la Bête se retourna vers Catalina.

Nathan faisait plus de deux mètres de haut, avec un corps massif, musculeux, recouvert de noir, et présentant un chibre monstrueux, ainsi qu’une flopée de tentacules noirs ondulant dans son dos, et même autour de son sexe. Une grande gueule déformait son visage, avec une longue baveuse, de la salive s’égouttant doucement.

« Catalina... » gronda-t-il d’une voix forte.

Nathan était désormais face à elle, et l’un des tentacules situés sous son sexe se déplaça, et se posa sur le menton de la femme. Il était gluant, et releva ainsi son menton.

« Tu es... À moi ! »

Il l’empoigna par les cheveux, et la souleva sans difficulté, puis retourna la pénétrer, tout en plaquant le corps de la femme contre le sien. Inutile de dire que Catalina ne touchait même plus le sol, tandis qu’un mandrin de gros calibre s’enfonçait en elle. Il lui offrit un baiser intense, relativement baveux, sa langue reptilienne s’enfonçant en elle, tout en usant des parties de lui qui étaient dans le corps de la femme. Ainsi, et ce malgré la répulsion légitime qu’elle devait ressentir, il jouait avec ses hormones, afin que son corps ressente du plaisir. Il la prenait sèchement, le corps de Catalina collé contre le sien, et se déplaça, venant l’envoyer contre le mur. Un choc sourd à côté de la table de la cuisine, et le pied de Catalina vola au passage, renversant une carafe sur le sol. Celle-ci s’explosa en heurtant le carrelage, et le monstre commença à la prendre vigoureusement.

La soirée surréaliste de Catalina devenait maintenant une virée monstrueuse face à un colosse noir bien décidé à épancher en elle sa soif de stupre !
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 07 août 2018, 21:48:35
Encore sensible, encore réceptive, la veuve avait déjà jouit une fois. Smith, dans son dos, et l'autre entre ses lèvres, avaient réussi à amener la brune aux portes du plaisir, ses cris s'étouffant contre la présence imposante qui fouillait sa gorge. Pantelante, elle en oubliait qu'ils l'avaient forcée, qu'ils étaient entrés par effraction. Elle se cabrait, elle ondulait, ses lèvres se resserraient avec force sur sa gourmandise, ses muscles intimes emprisonnaient Smith. Nue, haletante, électrisée, elle atteignit une seconde fois le point culminant de son plaisir alors qu'elle les sentait se répandre en elle.

Elle entendit le grognement de la Bête, sans toutefois réagir immédiatement. Ses amants semblèrent l'abandonner, et son corps se coula sur le sol comme elle reprenait son souffle, qu'elle avalait les dernières gouttes qui perlaient encore sur sa langue. Elle leva un regard troublé sur l'immense silhouette qui se dessinait dans la pièce. Un être comme elle n'en avait jamais vu. Elle regarda, éberluée, la créature... avaler ? Fusionner ? Avec les bandits. Elle haleta, surprise, peut-être un peu terrifiée, au fond d'elle, mais sans pouvoir réagir. Le désir courait encore dans ses veines, réchauffant sa peau, brouillant son esprit.

Ses prunelles écarquillées étudiaient ce qu'elles pouvaient du corps de l'être, de la Bête qui se tenait devant elle. Grande. Puissante. Fière. Indéniablement masculine. Elle frissonna. Du désir, avec une pointe de crainte pour relever le tout. Elle ne comprenait pas, mais, à vrai dire, ce n'était pas nécessaire. Son corps, lui, savait ce qu'il voulait. Elle se fit docile sous la poigne de la Bête, frémissante sous sa longue langue reptilienne. Elle gémit même, alors qu'il la soulevait, arquant son corps souple pour s'offrir, accueillant avec un plaisir non-dissimulé l'imposante virilité qui vint la posséder.

Les gémissements de la veuve se perdirent dans le baiser qu'il lui offrit. Elle s'agrippa à ses massives épaules, ses jambes venant encercler sa taille. Il était grand, il était puissant, il était bien pourvu. A quoi ça servait de s'interroger sur sa nature ? Il n'était pas humain, certes. Il était impressionnant. Un peu terrifiant. Peut-être aurait-elle pu être rebutée, si elle avait été moins excitée, si ses sens n'avaient pas été attisés par une nuit de débauche avec Nathan, puis par ce petit en-cas juste avant.

« A... A toi... Oui... »

Elle eut le souffle coupé, quand son dos rencontra le mur. Elle ne fit pas attention au bruit de verre qui se brise, elle était entièrement concentrée sur le plaisir qui la submergeait, sur cette virilité qui l'écartelait, qui la faisait trembler, crier son plaisir. La pensée de Nathan effleura son esprit. Est-ce qu'elle avait imaginé tout ça, ou bien il avait vraiment le sommeil lourd ? Elle ignorait ce qu'il en était. Et avec la Bête, survenue du coin où il se trouvait...

Un sursaut de lucidité se fraya un passage dans son esprit embrumé.

« Nathan ? Questionna-t-elle, cherchant à savoir ce que l'être noirâtre en avait fait. »

Puis elle renversa la tête en arrière, griffant les muscles noirâtres en gémissant sourdement, marmonnant un « Encore ! » alors que ses cuisses se resserraient autour de son amant monstrueux.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 08 août 2018, 14:12:39
« Noooonnn... Pas Naaaathaaaannn... » croassa-t-il difficilement, peu habitué au fait de parler.

La Bête grogna encore. Elle copulait avec la Belle, dans un remake sexuel et trash du vieux conte. Toutefois, la Bête n’était pas en état de parler, et amplifia ses propres ondes pour que Catalina ne lui pose pas trop de questions. Il y avait tellement longtemps que cette créature attendait ça. Elle se nourrissait de sexe, presque exclusivement, mais, avec un hôte comme Nathan, qui avait toujours peur de son ombre, la Bête était très souvent frustrée. Cette Catalina tenait donc pour la créature extraterrestre d’une sorte de bénédiction divine, un cadeau magique qu’il comptait honorer longuement. Nathan en avait profité, et c’était maintenant à la Bête d’agir. Son mandrin disproportionné pilonnait furieusement Catalina, et, inconsciemment, il aidait cette dernière, grâce aux substances que Catalina avait ingéré. Par ce biais, il l’empêchait de tomber dans les pommes, et lui permettait de rendre cette situation à peine supportable, dans le sens où, s’il n’atténuait pas la douleur que la femme ressentait, il en amplifiait le plaisir, tout en évitant qu’elle ne tombe dans le coma. Catalina se faisait donc furieusement baiser, et personne, en ce moment, n’aurait pu éloigner la Bête de son repas.

Car, en définitive, c’est tout ce que Catalina était en ce moment : un repas. Un mets onctueux et délicieux, précieux et rare. Un magnifique diamant que le monstre baisait sans vergogne. Ses coups de reins s’amplifiaient, faisant trembler le mur, et sa longue langue revenait souvent lécher le cou de Catalina, glissant dessus, décorant sa magnifique peau de sa salive. Ses mains palpaient les fesses de Catalina, s’appuyant sur son cul, et il grogna encore. Sa queue se tortillait sur place, et des tentacules s’enroulaient autour des cuisses et des jambes de Catalina, et même de son ventre. Des tentacules qui ressemblaient en réalité davantage à des excroissances de son propre symbiote, enchaînant Catalina à son corps, et aidant la Bête à la prendre. En effet, le corps de Catalina remuait d’avant en arrière, tandis que la Bête redécouvrait le plaisir unique, intense, exquis, indescriptible, du plaisir sexuel.

« Hmmmmrrrr... »

La Bête grognait et soupirait en même temps, puis serra dans sa main les cheveux de son amante. Plusieurs tentacules se déplacèrent ensuite, et se posèrent sur les fesses de la femme, à hauteur de sa croupe. Aussi fins que des doigts, ils adhérèrent à sa peau, et écartèrent ses fesses l’une de l’autre, permettant à un autre tentacule, plus gros, et de forme phallique, de se rapprocher. Prisonnière de la Bête, prisonnière de ce torrent ardent qui hurlait en elle, Catalina ne pouvait qu’en réclamer plus.

Et elle en eut plus. Le tentacule se planta dans son cul, venant la prendre avec le même tact que les coups de reins devant. En réalité, les tentacules entourant le corps de Catalina servaient aussi à la protéger, à atténuer l’intensité des coups que la femme recevait. Dans le cas contraire, la Bête aurait en effet pu lui briser les reins. Vu sa corpulence, sa masse musculaire, et sa soif de sexe, c’était presque comme si la jeune femme se faisait baiser par un minotaure.

Et il fallait tout de même éviter que sa belle amante ne finisse à l’hôpital aux termes de leurs ébats.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le vendredi 10 août 2018, 02:05:56
Douleur. Excitation. Plaisir. Il n'y avait que ces trois notions dans l'esprit de l'ancienne tueuse, à cet instant. La Bête niait être Nathan. Mais la brune avait déjà oublié sa question. Pas que le sort du policier lui était égal, mais elle ne pouvait juste pas se concentrer dessus. Sa fleur était malmenée par l'énorme sexe qui la remplissait. Et pourtant, elle aimait ça. Est-ce qu'elle aimait vraiment, où tout ceci n'était-il l'oeuvre que des substances ingérées ? Même si elle avait été au courant, Catalina n'aurait su répondre. Elle n'aurait pas pu y songer, en fait, puisque tout ce que son esprit enfiévré captait, c'était qu'elle en voulait plus. Plus fort. Plus vite. Encore.

Elle criait. Parce qu'elle avait mal. Parce qu'elle aimait ça. Elle aimait avoir mal, ou elle aimait le plaisir qui en découlait ? Elle s'en fichait. Elle s'offrait. Nue, vulnérable. Lascive. Elle s'accrochait à son amant monstrueux, ses mains caressant les muscles puissants, les tentacules qu'elle pouvait atteindre. Elle gigotait d'ailleurs, elle ondulait, dans l'étreinte des tentacules, dans celle de la créature. Elle l'encourageait, de ses soupirs, de ses gémissements. De ses cris et hurlements. Heureusement qu'il n'y avait pas de voisins de palier, vu qu'elle occupait tout le palier. Heureusement que c'était bien insonorisé, aussi. Ou la police aurait pu rappliquer rapidement.

« Oui ! Hurlait-elle. Aaah, encore... Plus fort ! Mmmh... »

Et ses suppliques furent entendues. Un cri s'étrangla dans sa gorge alors qu'elle rejetait la tête en arrière, qu'elle appuyait son crâne contre la main de la Bête. Elle était comblée, physiquement, par le même amant. Partout, ou presque. Elle ne savait pas si elle avait plus de mal que de bien. Elle ne savait plus, se contentant de réagir, de se laisser envahir avec volupté, encourageant encore plus son amant aux proportions démesurées. Horrifiques. Excitantes.

Elle était fragile et minuscule, entre les bras de l'effroyable créature. Et pourtant, elle n'était pas encore déchirée, elle n'était pas encore en pièces. Et son corps souple répondait avec ardeur à la fougue bestiale. Elle frottait les rondeurs de sa poitrine contre le torse puissant, elle encerclait la taille de la Bête de ses jambes sans sembler vouloir le relâcher. Ses lèvres s'ouvraient en grand, pour crier, mais elle n'avait plus assez de souffle pour cela, et elle se contentait de griffer son compagnon insatiable avec fougue.

Elle avait chaud, si chaud. Elle était si bien. La tension entre ses reins, si forte, commençaient à devenir insoutenable. Et se sentir ainsi prise de chaque côté, c'était étourdissant. A tel point que le symbiote pouvait la sentir se contracter plus souvent autour de sa présence. Plus fort. Pour finir par exploser. Une déferlante de plaisir, qui consumait toute pensée consciente qui aurait pu traverser l'esprit de la veuve. Son corps se raidit, se crispa un instant, avant de s'alanguir, de se raccrocher tant bien que mal à la Bête. Heureusement qu'elle était maintenue, parce que Catalina n'aurait pas été en état de se retenir.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le dimanche 12 août 2018, 12:39:35
Vu de l’extérieur, on aurait effectivement pu croire à une scène de torture, à une femme qui se faisait violenter par un époux alcoolique rentré chez lui fou de colère, et cherchant n’importe quelle excuse pour foutre une rouste à sa ménagère. La Bête était une bonne élève, et, si elle n’était pas originaire de la Terre, et n’en comprenait guère les codes, il y avait des choses qu’elle comprenait. Nathan n’était pas du genre à se laisser aller envers des femmes, et, dans ces conditions, il compensait sa grande frustration sexuelle (essentiellement liée à la présence du symbiote en lui) par une surconsommation de films pornographiques. Toutes ces images avaient éduqué la Bête en matière sexuelle, et c’était ce genre de scénario qu’il s’efforçait de reproduire, en bourrant sauvagement la femme. L’anal, par exemple. C’était une situation à laquelle il n’aurait jamais pensé, et qu’il avait découvert par le biais de l’ingéniosité humaine. Comme quoi, les Terriens avaient beau avoir une logique incompréhensible à ses yeux, le fait est qu’ils avaient parfois d’excellentes idées.

Son tentacule s’enfonça donc dans le cul de Catalina, répandant rapidement un liquide lubrifiant qui suinta de ses pores, afin de faciliter la pénétration anale. C’est ce qu’il faisait en ce moment, tout en aidant sa partenaire à tenir le coup. Toutefois, même avec cette aide, il était fréquent que les partenaires qu’il choisissait (généralement des prostituées) s’effondrent en pleine action. Il se débrouillait pour ne pas les tuer, mais les laissait dans un tel état qu’elles avaient sans doute besoin d’une longue séance de repos pour pouvoir retourner au tapin ensuite. Mais là… Là, il y avait quelque chose de différent. La Bête l’avait senti dès le début, et cette appréhension se confirmait.

Catalina n’était pas comme les autres.

Il ne s’agissait pas juste de son insolente beauté, du ronflement magnifique et somptueux de son fessier, de sa chute de reins, de ses longs cheveux, de ses formes magnifiques. Elle avait une endurance sexuelle impressionnante, témoignant d’un vigoureux appétit en la matière. Peut-être était-ce cela qui avait amené la Bête à sortir pleinement, à prendre le contrôle, le sentiment ténu qu’il avait enfin trouvé, chez cette femme, son semblable, une femme qui lui parviendrait à oublier Sylvie Joyce, la femme de Nathan, porteuse d’un symbiote similaire au sien, mais qui avait pleinement accepté ce dernier, contrairement à Nathan. La Bête avait trouvé une femme exceptionnelle, et l’honorait à sa manière, de la seule façon qu’il connaisse : en faisant l’amour intensivement.

« Ca… Catalina, hmmm… »

Autre fait notable, là où le sexe faisait perdre la tête aux hommes, le sexe avait tendance à rendre la Bête plus intelligente, à purifier la créature de sa forte frustration, et à lui permettre de réfléchir calmement. Plus il bourrait Catalina, et plus il réfléchissait calmement. D’où venait la subite intensité de ses sentiments pour elle ? Sans même qu’il ne le réalise, des tentacules supplémentaires avaient jailli de son corps massif, formant des bouches qui se posèrent sur les seins de Catalina. À l’intérieur de ces bouches, de multiples langues rosâtres s’enroulèrent sur ses tétons, tirant dessus, compressant ses seins sous la masse symbiotique.

Il vit alors une scène qui n’était pas la sienne, un souvenir qui n’était, ni le sien, ni celui de Nathan.

Une journée très ensoleillée. Une magnifique femme, vraiment magnifique, dans une belle robe de mariée, qui s’apprêtait à quitter le manoir pour rejoindre le jardin, le kiosque où son époux l’attendait. Et lui attrapa sa main, avant de lui présenter un dossier.

« Steven Doyle. Un promoteur immobilier influent. Tu as réussi à l’approcher, comme nous l’attendions. Notre investigation confirme qu’il se livre à des trafics pédopornographiques. Nous t’enverrons bientôt les éléments pour le supprimer de la meilleure des manières. »


La Bête grogna doucement, chassant cette vision, et embrassa la femme. Un baiser plus humain, tandis que sa gueule difforme s’était contractée pour former une bouche plus humaine, mais avec une langue reptilienne toujours aussi grosse, qui s’enfonça dans la bouche de la femme. C’était les souvenirs de Smith qui remontaient en lui, des souvenirs impliquant Catalina… Et l’amour profond que l’homme lui vouait.

Un amour qui se matérialisait par les coups de reins que la Bête lui infligeait. Il avait senti Catalina jouir, et, fait notable, aucune goutte ne glissa sur le sol. La Bête avait tout absorbé, et se délectait de ce liquide, le plus parfait des nectars, avec un autre objectif en tête.

La faire jouir. Encore. Encore et encore. Jusqu’à ce qu’elle en perde la raison. Ou que lui-même ne finisse par jouir, tant il était excité par la situation actuelle, par elle.

C’était l’amour qui s’exprimait, un amour vorace, brûlant, vif, terrible. Un amour concentré et tourné exclusivement sur elle.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le mardi 14 août 2018, 18:44:09
Son corps indolent plaqué contre le monstre, la brunette peinait à reprendre pied dans la réalité. Non, en fait, elle tentait, sans y arriver. Son étreinte sur la créature s'était relâchée, alors que son orgasme la laissait presque sans force. Mais il était toujours aussi furieux, aussi bon, aussi affamé. Elle appréciait d'autant plus que son corps était sensible, que ses nerfs étaient à fleur de peau. Le plaisir, et la douleur, semblaient décuplés. Elle n'en pouvait plus, et pourtant, elle en voulait encore. Déchirée par la vigueur de la Bête, Catalina haletait, incapable de se concentrer. Elle se faisait besogner par un monstre. Non, elle se faisait défoncer par un monstre. Et tout ce à quoi elle pouvait songer, quand elle arrivait à réunir ses esprit assez longtemps, c'est qu'elle adorait ça.

L'embrassant avec ferveur, avec ardeur, elle suçait cette longue langue reptilienne presque comme si c'était un organe viril, l'aspirant entre ses lèvres, étouffant ses gémissements, ses cris, contre la bouche de son amant effroyable. L'orgasme l'avait laissée presque sans force, détendue, et son corps en profitait pour s'adapter plus parfaitement aux dimensions inhumaines de la Bête. Et le désir ne l'a pas quittée pour autant. Son sang s'échauffe de plus belle, alors que son corps est toujours autant sollicité, malmené. Caressé, brutalisé. Oh, la douleur irradie dans chacun de ses nerfs, bien vite compensée par un plaisir sans nom. C'était étourdissant.

La brunette, coincée contre le corps massif, ne pouvait que subir, apprécier, hurler. Elle ne se rendait pas compte des étrangetés de la scène. Elle ne savait même plus pourquoi elle perdait son temps à essayer de penser, de réfléchir, alors qu'elle devrait se livrer corps et âme à cette débauche des sens incroyable.

« Com-Comment... Comment dois-je vous... T'app-Appeler ? Siffla-t-elle en coordonnant difficilement ses pensées. »

Elle avait l'impression d'être plongée dans un bain tantôt bouillant, tantôt glacé, la souffrance disputant sa place avec l'étonnante déferlante de volupté. Ses seins, sa bouche, ses reins, ses fesses... L'intégralité de son corps était couvert par la Bête. L'intégralité de son corps, et de son esprit.

Elle ne pensait pas que son organisme succomberait aussitôt, mais elle se raidit à nouveau, se contractant autour de chaque appendice effroyable qui la fouillait. Elle agrippa la créature, ses ongles griffant sa chair sombre, ses muscles puissants. Les sons qu'elle produisaient s'étouffaient tantôt contre la langue reptilienne qui envahissait sa bouche, tantôt contre l'épaule massive qu'elle venait embrasser, mordiller, mordre même. Son corps était en feu. Rougi, brûlant, extrêmement sensible.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 15 août 2018, 20:31:30
La Bête se mit à grogner longuement, reprenant son souffle. Un orgasme fulgurant traversa le monstre, et son corps symbiotique continuait à recouvrir celui de Catalina, influant également à l’intérieur de son corps, jouant avec l’organisme de la femme, la stimulant au-delà de ce qui était raisonnable, l’empêchant ainsi de fatiguer, ou même de ressentir le plaisir de la satisfaction. Quand Nathan l’avait embrassé, et quand il avait fourré sa langue en elle, le symbiote avait relâché des particules de lui-même, qui se nichèrent dans le cerveau de Catalina. La créature jouait ainsi avec les neurotransmetteurs du plaisir pour empêcher Catalina de se reposer. Il existait en effet plusieurs neurotransmetteurs qui jouaient dans le désir sexuel. L’hormone du plaisir pur était ce qu’on appelait l’endorphine, et, au moment de l’orgasme, l’organisme humain relâchait une quantité phénoménale d’endorphines. La Bête pouvait jouer avec ça, mais aussi avec un autre neurotransmetteur, qui se chargeait de diffuser le désir dans le corps humain, la dopamine. Et, juste après avoir fait jouir Catalina, la Bête relâcha la dopamine de Catalina dans son organisme, la stimulant fortement, l’amenant à se tortiller sur place, venant mordre son cou, plantant ses dents dans la peau symbiotique. Elle pouvait s’y enfoncer, laissant ses marques, et même arracher un peu du symbiote.

Pendant ce temps, le symbiote avait recouvert le bassin de Catalina, formant une couche noirâtre qui ondulait sur elle, tandis que d’autres tentacules enserraient ses jambes autour de ses cuisses. Il continuait à la bourrer, et c’est dans ces conditions que le monstre jouit, répondant à la question de la femme sur son patronyme en jouissant énergiquement. Ses verges explosèrent de plaisir, relâchant des filaments de foutre. Le symbiote amplifiait fortement le désir sexuel, permettant à Nathan de relâcher un taux d’endorphines deux fois supérieur à ce qu’un être humain larguait normalement lors de l’orgasme. Et la sensation était d’autant plus forte que Nathan jouissait par toutes les queues tentaculaires.

Autrement dit, une véritable tempête de foutre s’abattit sur le corps de Catalina. Le sperme éclata dans le vagin de son amante, dans ses fesses, mais aussi sur ses deux seins, les tentacules jouant avec ses mamelons se relâchant aussi.

« Hmmmmmmmmm... »

La peau symbiotique sur les fesses de Catalina protégea cette dernière, car les griffes de Nathan étaient largement déployées, pétrissant cette chair. Même à travers la peau symbiotique, Catalina put sentir ses griffes, qui griffèrent ses fesses, la faisant saigner, mais sans lui arracher la chair. Intuitivement, la Bête protégeait son amante, tout en jouissant copieusement, pendant une bonne minute, avant de se relâcher.

Le sperme éclatait depuis les seins de la femme, et éclaboussa également le visage de Catalina, lui offrant un véritable bukkake. Catalina se retrouva couverte de sperme, et Nathan s’assit ensuite sur le sol, maintenant la femme contre lui, retirant ses tentacules de ses seins, de son fondement, mais conservant sa verge plantée en elle, même si elle avait diminué.

Rassasiée, la Bête observa le corps englué de blanc de sa proie, et la tête de Nathan apparut alors, le haut du symbiote se retirant.

« Haaaa... Je n’ai pas de nom, Catalina... Les créatures comme moi n’existent que quand elles se greffent à un organisme... Je suis donc Nathan. »

Il embrassa doucement son sein, venant le lécher, le mordillant légèrement.

« Mais Nathan a du mal à m’accepter... Alors, j’émerge quand je peux. Là, tu étais en danger, alors Nathan m’a laissé inconsciemment prendre le contrôle. »

Le contrôle de la Bête sur Nathan était total, mais, tant que Nathan refuserait sa présence, la Bête n’aurait jamais son potentiel développé à fond. Toutefois, la créature repensait encore aux souvenirs des individus qu’il venait de tuer, tout en continuant également à malaxer le délicieux cul de Catalina.

« Et toi, hein ? Ces types n’étaient pas de simples cambrioleurs, ma beauté... J’ai encore du mal à contrôler mes pouvoirs, mais j’ai vu des souvenirs de ce type... De toi dans une robe de mariée. Tu n’aurais pas, toi aussi, ton lot de secrets, ma belle ? »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 11 novembre 2018, 19:54:01
Tant de plaisir... Tant de chaleur... Sollicitée de toute part, Catalina ne savait pas trop où donner de la tête. Elle ne savait plus ce qu'elle faisait, elle ne savait plus ce qu'elle disait. Elle était à la limite de devenir folle. Trop de plaisir, trop d'intensité dans cette étreinte... Mais elle aimait ça, elle adorait ça. Elle en voulait toujours plus, avait-elle l'impression. Elle avait l'impression de n'être jamais rassasiée. Elle ignorait que c'était le monstre qui agissait ainsi, qui commandait à sa chair. Il ne lui viendrait jamais à l'idée que ce puisse être possible. Et même s'il était terrifiant, même s'il y avait de quoi perdre conscience devant l'étrangeté de la scène, de cette étreinte, elle... Elle l'appréciait. Il lui faisait du mal, mais ça lui faisait du bien. Et elle en voulait encore, plus.

Lorsqu'enfin la créature jouit, libérant une quantité impressionnante de semence, la veuve eut l'impression elle-aussi d'atteindre à nouveau l'orgasme. Peut-être même était-il plus fort que précédemment, avec toutes ces hormones qui naviguaient sans son corps malmené, possédé, empli de Nathan. Non, empli de la Bête. La bouche ouverte, elle eut l'impression d'être effectivement couverte de sperme. Mais, quelle délicieuse sensation ! Des giclées atterrirent sur son visage. Sur sa langue tendue. Oh oui, comme c'était bon !

A bout de souffle, luisante de foutre et toujours empalée sur une verge moins monstrueuse que précédemment, l'ex-tueuse à gage reposait contre le corps noirâtre, sur lui, ne voulant pas plus le lâcher que l'inverse. Elle sourit doucement en voyant apparaître le visage du policier quand la gangue se retira. Elle ne détestait pas l'apparence de la créature. Oui, c'était assez monstrueux, effrayant, mais elle l'avait protégée des malfrats, et l'avait délicieusement, vigoureusement, remplie. Aussi la brunette appréciait ce côté bestial. Mais le charme plus simple de Nathan était tout aussi agréable. Moins traumatisant, sans doute, pour son esprit.

« Nathan, souffla-t-elle en écho à sa première réponse, son esprit dissociant toujours les deux entités. »

Nathan-le-policier et Nathan-la-Bête. Elle se félicita que l’inconscient du premier ait permit au second de la protéger. Et elle se lova plus étroitement contre lui, gémissant doucement alors que quelque chose en elle, au niveau de ses reins, se serrait, se tordait, réveillait les flammes de son désir sous l'effet de la bouche du policier contre son sein. C'était si bon, qu'elle mit un instant, d'ailleurs, avant de pleinement comprendre sa dernière phrase.

Alors qu'elle avait niché sa tête contre le cou de l'homme, elle redressa le buste, une expression neutre sur les traits. Elle ne se sentait pas coupable. Les hommes qu'elle avait épousés, puis assassinés, méritaient leur sort. Mais elle n'aimait pas que son passé soit connu. Elle hocha sobrement la tête, dardant un regard incertain sur son amant.

« Oui... Tout le monde à ses secrets, j'imagine. Certains sont plus... impressionnants, que d'autres. »

Elle sourit un peu, songeant qu'effectivement il n'était pas possible de comparer le secret de Nathan et le sien. Ça n'avait strictement rien à voir.

« Je connaissais l'un de ces hommes. Il... Il a travaillé avec moi, par le passé, avoua-t-elle. Je crois qu'il n'a pas apprécié que je n'ai pas... manifesté un certain intérêt à son égard. »

Est-ce qu'elle s'arrêtait là ? De quoi se souvenait exactement Nathan-la-Bête ? Et Nathan-le-policier serait-il au courant ? Tant de questions tournaient dans sa tête. Elle n'arrivait pas à mesurer l'impact que cela pourrait avoir sur la suite de sa vie. Et, à vrai dire, elle avait du mal à se concentrer sur cette dernière piste de réflexion, ondulant presque par réflexe sous les mains du monstre.
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le mercredi 14 novembre 2018, 00:40:34
Il avait conservé sa verge en elle. Même s’il avait joui, la Bête était loin d’être pleinement rassasiée. Cette jeune femme était comme un buffet royal jeté à la figure d’un affamé sur une île. Elle était un véritable volcan, et, maintenant qu’il avait pu prendre les rênes, le monstre comptait bien exploiter cela pleinement. Inconsciemment, Nathan s’était toujours opposé à lui, convaincu que laisser la Bête agir totalement pourrait avoir de graves conséquences. Mais là, Catalina avait réussi à rendre ce policier strict incroyablement comblé, lui rappelant un bonheur qu’il n’avait plus ressenti depuis des mois, depuis l’époque où il était marié. Ce que la Bête ressentait à l’égard de Catalina était assez confus, mais il y avait indéniablement une forme d’amour... Un amour sauvage, bestial, préhistorique, animal, à la hauteur de la nature très atypique du monstre.

La Bête souriait doucement, et il suffisait de voir les veines noires saillantes le long de ses joues pour comprendre que ce n’était pas vraiment Nathan qui était là. Et Catalina, blottie contre lui, ondulait doucement des hanches, telle une nymphe envoûtante, maintenant le feu pulsant entre les cuisses de la Bête. Nathan avait encore un état d’érection  lancinante, mais il était calme, apaisé, suffisamment pour pouvoir discuter avec elle... Et pour explorer ses entrailles, tant physiques que psychiques. Il sourit en constatant que Catalina se défiait de lui, et caressa le visage de la femme... Puis l’embrassa alors.

« Tu l’auras sans doute compris, mais... Je ne suis pas vraiment humain. En fait... J’ignore ce que je suis. Je viens d’un autre monde, mais j’ai grandi dans un laboratoire. Je suis le fruit orphelin d’une organisation à la dérive... Un peu comme toi, en quelque sorte. Mes créateurs me recherchent. Toi et moi, Catalina, nous partageons un lien très spécial. »

Nathan se montrait étonnamment affectueux, et l’embrassa une nouvelle fois, mordillant ses lèvres.

« Tes souvenirs affluent en moi, Catalina. »

Ceci n’avait rien de surprenant. Que ce soit le foutre dans son corps, ou le symbiote collé à elle, il y avait de multiples terminaisons nerveuses reliant Nathan à Catalina. Et il y avait aussi les souvenirs des gens qu’il avait dévorés, qui avaient fusionné avec lui.

« Cet homme... T’aimait. Je n’ai pas fait que le tuer, Catalina, il fait partie de moi, maintenant. Je visualise ses souvenirs, ses émotions... Il était devenu obsédé par toi, au point de trahir votre organisation, une obsession qui a confiné jusqu’à une jalousie morbide au fur et à mesure que tu te mariais et que tu provoquais la mort de tes maris. »

Il lisait cela, il voyait les dossiers de Smith, les dossiers de Catalina, chacune de ses cibles. Elle avait délibérément quitté l’organisation, renonçant à cette vie faite de meurtres, de trahisons, de souffrance et de cœurs brisés.

« Nathan n’en saura rien... Lui et moi, nous tombons amoureux de toi, Catalina. Il est veuf aussi, à sa manière... Sa femme, Sylvie, a aussi fusionné avec l’un de mes congénères, mais il ne l’accepte pas. Elle est dangereuse. Mais cela ne change rien. »

Plus il parlait, et plus sa queue enflait en elle, tandis que le symbiote continuait à remuer. Des liens noirâtres se formaient déjà autour du ventre de Catalina, remontant jusqu’à son dos, la maintenant ainsi contre lui, tandis que son visage recommençait à se transformer. Sa queue devenait de plus en plus douloureuse, une sensation... Tout simplement délectable. Nathan frémit encore, et se pencha de nouveau vers la femme, venant frotter son nez contre sa joue, léchant ensuite sa peau, une longue langue abyssale finissant par sortir, déposant un filament de bave sur sa joue.

« L’organisation qui t’a embauché te recherche, Catalina. Ce tueur en moi était doué, il a remonté la piste seul, et il n’a rien dit. Il voulait s’enfuir avec toi, fonder une nouvelle vie... Mais ils te retrouveront. Et je ne les laisserai pas te faire du mal, Catalina. Je vais t’améliorer, te transformer... Et tu seras la femme qui convaincra enfin Nathan de s’abandonner pleinement. Notre fusion est incomplète, car il refuse de voir le potentiel que je lui offre. Il a besoin d’une femme, d’une guide... Comme toi. »

Et il l’embrassa encore, avant de doucement se relever, ses liens maintenant le corps parfait de Catalina contre lui. Une main sur ses cheveux, l’autre alla en appui sur ses fesses, les malaxant fermement, et sa queue commença doucement à onduler en elle, devenant de plus en plus grosse et épaisse, un vit turgescent qui se complaisait en elle...
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le samedi 17 novembre 2018, 20:46:21
Elle essayait de se concentrer sur les paroles de Nathan. De Nathan-la-Bête, pour être exacte. Mais... Ah, elle n'était qu'une humaine. Remarquablement endurante, certes. Remarquablement accueillante, oui. Mais une humaine. Et elle était aussi remarquablement consentante, en règle générale. Remarquablement... Excitée. Et cette queue, toujours plantée en elle, était si bonne !

Mais elle sentait que quelque chose d'important se jouait. Ne serait-ce parce qu'apprendre que l'Organisation la recherchait était troublant. Elle avait quitté en bon terme. Elle n'avait jamais rien dit. Elle n'avait jamais dénoncé. Et pourtant, ils la recherchaient. Pourquoi seulement maintenant ? Avaient-ils perdu sa trace, un moment ? Peut-être quand elle avait accidentellement découvert Terra... Elle ne savait pas trop combien de temps s'étaient écoulés là-bas, ici.. Peut-être qu'ils croyaient qu'elle avait été mise sous couverture par un gouvernement après leur avoir tout dit ?

Elle ne savait pas. Mais c'était inquiétant. La veuve gémit sourdement, embrassant le monstre avec joie malgré son esprit préoccupé. Le sexe avait ce pouvoir... C'était tellement troublant mais, dès qu'il en était question, elle était plus focalisée sur ce thème que sur le reste. Et même d'apprendre qu'elle était en danger... Eh bien, il y avait ce petit pincement au cœur. Cette décharge d'adrénaline qui courrait dans ses veines. Mais ça ne faisait que renforcer l'emprise que le sexe avait sur elle. Elle n'avait que plus envie de danser contre Nathan, de s'empaler sur cette... Oh, Dieux, elle grossissait à nouveau.

Caressant d'une main légère la joue de Nathan, qui reprenait un aspect bestial, Catalina gémit, ondulant, essayant tant bien que mal de se concentrer sur ce qu'il disait. Un soupçon de peur fit battre son cœur un peu plus vite. De l'amour ? Elle n'était pas préparé à cet aveux. Elle n'était pas prête à laisser de nouveau ce sentiment se glisser en elle. Elle avait été trahie, et elle n'accordait plus autant de valeur à ces mots, à ces ressentis. Mais... Mais elle aimait bien Nathan. Homme ou Bête. Pas de l'Amour, avec un grand A, mais de l'affection. Oui, elle savait s'attacher aux gens. Mais elle ne donnait plus l'intégralité de son être. Elle n'y arrivait pas.

Luttant pour garder le contrôle de ses pensées, pour ne pas se laisser submerger par le plaisir, elle ne fit pas tout de suite attention aux mots du monstre. Puis, enfin, ils atteignirent son esprit. Elle ouvrit la bouche, mais un petit cri s'en échappa, alors qu'il recommençait à onduler en elle. Qu'il était si gros, en elle. Elle souffla, s'accrochant à lui même si elle était déjà bien maintenue, et elle donna un petit coup de bassin, rêveusement. Oh oui, c'était si bon...

« M'a-M'améliorer ? Parvint-elle à souffler, tant bien que mal, en focalisant ses pensées sur cette idée. Comment ? »

Elle gémissait à nouveau, son corps se pressant contre celui de la créature, ses reins se creusant, ondulant, pour le sentir complètement. Elle craignait un peu cette idée d'amélioration. De... Comment avait-il dit ça, déjà ? De transformation. Elle voulait rester elle-même. Serait-ce possible ? Elle n'était pas certaine d'être prête pour ce genre de... Elle ne savait pas trop comment l'appeler, au juste. Mais, aurait-elle seulement le choix ? Aurait-elle la volonté de s'opposer à Nathan si elle ne voulait pas de ce projet ?

Elle ne savait pas. A vrai dire, alors que son corps se livrait avec délice à cette massive queue qui la possédait, son esprit peinait à se focaliser vraiment sur l'idée. A en appréhender les tenants et les aboutissants. Ses doutes, ses craintes... Nathan-la-Bête les percevaient-ils ? Devinait-il qu'elle avait du mal à réfléchir ? Qu'elle appréciait d'être ainsi remplie ? Malmenée ?

« Na-Nathan, haleta-t-elle en pressant sa poitrine contre lui, cambrant son corps, ondulant sur la hampe qui l'emplissait. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 19 novembre 2018, 13:26:20
La Bête était une créature ayant une conception très particulière du consentement. Il fallait partir du postulat que cette créature ignorait la notion de viol, car elle était originaire d’une planète où le sexe était naturel, et où les symbiotes copulaient presque continuellement. De plus, les symbiotes étaient par nature asexués, ce qui faisait que, face à des espèces sexuées, la Bête avait tendance à placer sur un piédestal le sexe féminin, car abritant la vie, et donc bien plus utile à la survie que le sexe masculin. Mais, du fait de son origine particulière, la Bête pouvait tout aussi bien être considérée comme une brute épaisse. Elle ne pouvait tout simplement pas comprendre la notion de refus sexuel, le sexe étant pour cette créature quelque chose d’enfouie et d’innée. Et, là, sur place, le désir se réveillait. Sa queue devenait de plus en plus grosse, veineuse et tendue, l’empêchant de réfléchir. Catalina, tout en soupirant, lui demanda ce qu’il envisageait. Le visage de Nathan disparaissait alors progressivement sous le symbiote, jusqu’à recouvrir intégralement sa tête.

Ses puissantes mains maintinrent alors le fin corps de porcelaine de Catalina contre lui, ses muscles saillants et visqueux retenant sans difficulté la femme tandis qu’il se relevait, et l’embrassa alors, fourrant une longue langue baveuse et visqueuse en elle. Une langue fourchue, un véritable appendice qui remplit la bouche de la femme, tapant contre sa gorge, le corps de la Bête se crispant alors sur son corps.

« Hmmm... »

Nathan rompit le baiser au bout de plusieurs secondes, tandis que, dans le dos de Catalina, une masse spongieuse se formait. Une masse noirâtre qui se mit à grossir, encore et encore, remontant jusqu’aux fesses de Catalina, puis encore... Et un corps massif émergea. Nathan venait de générer un clone de lui-même, une autre créature symbiotique, qui grogna dans le dos de Catalian, et posa ses mains griffues sur ses seins, les pinçant furieusement.

« Tu n’as aucune idée de ce que je peux t’offrir, Catalina... Je suis incomplet, imparfait... Là d’où je viens, j’étais à la fois homme et femme, asexué. Ici... Ici, je suis limité aux capacités physiques de mon hôte, et toi... Toi, tu es là pour me compléter. »

La langue baveuse de Nathan avait répandu dans le corps de Catalina une salive très particulière, aphrodisiaque. Un tentacule s’enfonça alors dans le fondement de Catalina, aussi épais qu’un doigt, et remua en elle, tournoyant et ondulant sur place, afin de dilater ses fesses, préparant le passage à un sexe de plus gros calibre. Le clone de Nathan pinçait et tirait sur les tétons, tandis que Nathan palpait avec ses mains le cul magique de Catalina, le pinçant et le malaxant fermement. Le clone embrassa ensuite Catalina, après avoir sensuellement et bestialement léché son cou, sa longue langue glissant ensuite sur les lèvres de Catalina, avant d’aller l’embrasser.

Et, ensuite, la verge du clone s’enfonça dans le cul de Catalina, les deux hommes venant la prendre de plus en plus fougueusement, mettant à rude épreuve l’endurance de Catalina.

La jeune femme se faisait baiser de manière surhumaine par des chibres disproportionnés, et devrait alors réaliser, alors qu’elle manquait peut-être de tourner de l’œil, que Nathan utilisait sur elle une substance particulière, son aphrodisiaque, qui la maintenait sur place, l’empêchant de s’effondrer, afin qu’elle savoure ce moment le plus longtemps possible...
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le lundi 19 novembre 2018, 21:50:15
Ce baiser était intense. La brunette avait même plutôt l'impression de le sucer, tant la langue était longue, et beaucoup plus épaisse qu'une langue humaine. Mais elle adorait ça. Elle frissonnait, collée contre lui, et aspirait donc cet organe comme elle l'aurait fait avec un sexe raidi. Elle était accrochée à lui, ses jambes nouées comme elle le pouvait dans son dos, ses mains fermement agrippées à ses épaules.

Reprenant son souffle alors que Nathan-la-Bête extrayait sa langue de sa gorge, elle fut surprise de sentir autre chose se coller à elle, dans son dos. Une seconde paire de main vint se poser sur son corps, maltraitant délicieusement sa poitrine opulente. Elle ne put que pencher la tête vers l'arrière, mais fut incapable de deviner ce qui se tenait derrière elle. Juste que c'était aussi massif que la Bête.

Un gémissement sourd lui échappa. Son corps était de nouveau échauffé, tremblant, alors que ses orifices étaient pris d'assauts. Un tentacule, d'abord, pour sa croupe, qui l'excita de plus belle alors qu'elle ondulait déjà sur l'organe monstrueux qui la possédait. Et ensuite... Ensuite, un petit cri lui échappa. Surprise. Douleur. Plaisir. Une deuxième queue, aussi démesurée que la première, se glissait contre son cul. Dans son cul. Oh, Dieux, songea-t-elle avant de ne plus pouvoir réfléchir. D'être toute entière happée par le plaisir, par la souffrance, par l'extase que lui offrait Nathan.

Elle n'avait pas pu réfléchir pleinement aux paroles prononcées, mais elles étaient soigneusement rangées dans un coin de son esprit. Et elle se laissait aller à grands cris, ondulant, griffant son amant monstrueux, l'encourageant, encore et encore. Sa tête reposait contre l'épaule du clone, et elle ne pouvait guère faire plus qu'onduler entre les deux, que pousser contre l'un, ou l'autre. Mais c'était bon. Si bon !

Fiévreuse, en proie à une étrange folie voluptueuse, luxurieuse, la veuve ne faisait que ressentir. Son corps s'épuisait. Elle avait beau être endurante, elle n'aurait pas dû être encore capable de bouger de la sorte. Mais elle ne savait plus réfléchir. Elle avait l'impression d'être sur le point de perdre conscience à chaque fois que le pic de plaisir augmentait. Et pourtant.

Elle était toujours consciente. Elle criait à s'en casser la voix, s'essoufflant, subissant cet assaut déchaîné. Elle ne se croyait pas capable de surmonter encore un orgasme, une chevauchée aussi bestiale que délicieuse.

« Na-Nathan ! Haleta-t-elle, peinant à garder le souffle tandis que son corps fourmillait intensément. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 26 novembre 2018, 00:46:09
Il était impensable qu’elle s’effondre, impensable qu’elle s’écroule. La Bête ne le voulait pas, et elle avait donc mis en œuvre ses impressionnants pouvoirs pour cela. Elle était à la fois hors du corps de Catalina et à l’intérieur, ayant usé de ses toxines pour renforcer l’endurance de celle-ci, pour augmenter son adrénaline, faisant ainsi sauter les blocages inconscients de l’esprit humain, pour qu’elle profite pleinement de cela. Évidemment, le risque était qu’elle en perde la raison, mais la Bête ne s’inquiétait pas. Catalina lui avait prouvé être une femme forte et endurante, d’une beauté incroyable. À sa manière, la Bête découvrait cet étrange phénomène, typiquement humain, qu’on appelait l’amour... Une étonnante affection, qui s’exprimait chez ce monstre extraterrestre de manière bien particulière. Sa longue langue baveuse retournait fréquemment dans la bouche de la femme, s’enfonçant en elle, tapant contre sa gorge. Au vu de l’épaisseur de cette membrane, on aurait presque pu dire qu’il lui faisait une gorge profonde.

En tout cas, la Bête se régalait, au point d’avoir créé un clone d’elle-même, ce qui était le signe qu’elle commençait à mieux comprendre ses pouvoirs. En effet, Nathan avait toujours refusé cette symbiose avec le symbiote, et avait toujours cherché à réprimer la Bête, ce qui faisait que ses pouvoirs étaient encore primaires, latents... Ce qui n’était pas sans poser problème face à Sylvie, l’ex-femme de Nathan, qui avait, elle, totalement accepté sa transformation. Et, là, avec Catalina, qui agissait comme une sorte de vaccin, la Bête était unifiée à Nathan, et pouvait ainsi, à travers le sexe, augmenter ses pouvoirs.

Son clone maltraitait les seins de Catalina, des seins opulents, les pinçant, tirant sur les tétons, tandis que ses propres mains maltraitaient le cul de Catalina. Il malaxait son postérieur, écartant ses fesses les unes de l’autre, facilitant ainsi le passage du membre de son clone en elle. D’ailleurs, tout autour de cette verge, de fins tentacules noirs avaient jailli, se posant sur les cuisses de Catalina, enserrant sa chair, facilitant cette intense sodomie.

Très rapidement, la Bête se retrouvait face à un dilemme. D’un côté, la créature adorait embrasser sa dulcinée, sentir ses lèvres tendres, sa salive suave glisser le long de sa langue, mais, de l’autre... Il adorait l’entendre crier. Et, vu l’intensité de cette double pénétration, Catalina hurlait beaucoup, ses cris se mélangeant aux claquements spongieux des symbiotes s’écrasant contre elle. Deux torses luisants et musclés, saillants et solides, légèrement humides, un mélange de sueur et de cette peau symbiotique, gluante et collante. Aucune irritation n’était à craindre sur le corps parfait de Catalina.

« Hmmm... Si bonne, si bonne, ma Reine... » grogna la Bête.

La créature libéra les lèvres de la femme, et lécha ensuite son cou, mordillant sa chair. Les minutes défilaient, témoignant de l’endurance impressionnante du monstre. Catalina devait vivre une sorte de rêve, de paradis sexuel tandis que, inlassablement, les deux monstres continuaient à la besogner. Et le clone était lié à la Bête, qui sentait le plaisir croître. La créature elle-même commençait à perdre la raison, subissant cette double dose de plaisir. Elle accélérait encore le rythme, pénétrant encore et encore sa partenaire, donnant lieu à une séance incroyablement jouissive et violente.

« Ca-Cata, hmmm... Catalina... !! »

La Bête avait perdu le compte. Depuis combien de temps prenait-il ainsi en duo sa beauté ? En tout cas, il sentit le plaisir atteindre l’étape suprême. Ses deux queues bien grosses se relâchèrent alors, un puissant orgasme, le sperme semblant exploser dans le corps de Catalina. Un afflux massif de foutre qui gonfla le ventre de la femme. La Bête grogna longuement en se relâchant, donnant des coups de reins pour jouir, ses giclées de foutre jaillissant de ses queues encore et encore. Un orgasme disproportionné, à la hauteur de ce qui se passait, et la Bête se relâcha ainsi pendant une bonne minute, jouissant joyeusement dans la chatte et dans le cul de Catalina, venant remplir son ventre de spermatozoïdes extraterrestres.

À jamais sienne, la Bête venait de marquer Catalina dans le stupre et la douleur !
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Catalina Taylor le dimanche 24 février 2019, 20:13:57
Perdue. Complètement à la dérive. Son esprit avait capitulé longtemps avant, déjà, alors que son corps s'enivrait de ces sensations orgasmiques. Elle était déchirée par ces deux mandrins qui la pénétrait, qui la faisait chavirer de plaisir. L'ancienne tueuse à gage avait l'impression qu'elle allait mourir de plaisir. Littéralement. Elle ne pensait supporter plus, mais elle tenait. Résistante. Résiliente. Endurante. Elle ne réussissait pas à penser convenablement. A peine savait-elle exprimer ce qu'elle ressentait par des cris, des gémissements.

Elle ne contrôlait plus rien, vraiment. Son corps se mouvait par on-ne-savait quelle force. Ses pensées dérivaient, encore et encore, semblant remonter le temps, apportant des souvenirs du plus récent au plus vieux. Mais elle ne pouvait que sentir toute cette vigueur que la bête et son clone mettait à la pourfendre, à la posséder. Chaque orifice, chaque parcelle de sa peau était imprégnée de cette créature. Et quand -encore !- la brunette vint à presque perdre conscience en atteignant l'orgasme, Nathan-la-bête la remplit. Une nouvelle fois.

Oh oui, aurait-elle pu crier. Mais ses cordes vocales ne répondaient plus, émettant des sons révélateurs mais qu'elle ne contrôlait pas. Son corps, chacun de ses membres, de ses nerfs, semblait agir par réflexe, tressaillant sous l'intensité de ce qu'elle ressentait. La veuve se cramponnait, se relâchait, hurlait encore et encore.

Puis, un long moment après, alors qu'elle était encore maculée de semence, qu'elle était probablement encore emplie du plaisir de la Bête, Catalina soupira légèrement. Elle doutait d'avoir encore assez de voix pour exprimer ce bonheur total qui berçait ses muscles engourdis, qui foisonnait dans chacun de ses nerfs. Elle se contenta de resserrer les cuisses autour de Nathan-la-Bête, devant elle. Et d'enrouler un bras lascif autour de la nuque de clone.

« Aaah... Na-Nathan, balbutia-t-elle, inspirant profondément sans vouloir relâcher son étreinte autour de ses deux amants monstrueux. »
Titre: Re : Conduire en état d'ébriété, c'est mauvais pour le permis [Nathan Joyce]
Posté par: Nathan Joyce le lundi 04 mars 2019, 01:02:32
Après cet orgasme monstrueux, même la Bête aurait pu être rassasiée... Si la Bête n’avait pas été si frustrée, et si Catalina n’était pas si... Bandante. Ce que la créature symbiotique ressentait s’apparentait à une forme d’amour, ou, plutôt, à ce que la créature pouvait concevoir comme étant de l’amour. Et, pour elle, l’amour ne pouvait s’exprimer qu’à travers le sexe. Or, il était difficile de ne pas tomber amoureux d’une femme comme Catalina. Ferme, souple, ample, elle avait toutes les qualités requises pour lui plaire. La Bête gronda encore, et retira l’une de ses verges, libérant la chatte de Catalina, une chatte inondée, que ce soit de mouille ou de sperme... Et qui ne resta à l’air libre qu’une infime poignée de secondes, avant qu’une autre verge bien tendue ne s’y enfonce.

Celle-ci émanait du clone symbiotique, et la Bête gronda, venant à nouveau la pénétrer doublement, puisqu’il subsistait entre le symbiote et son clone un lien intense. Tout ce que le clone ressentait était également éprouvé par la Bête. Plus le temps passait, et plus la créature prenait une apparence humaine, ressemblant ainsi à un amant très bodybuildé, son torse faisant apparaître de multiples lignes musclées et bosselées, tout son corps adoptant une forme de plus en plus humanoïde. Deux amants chauves et musclés, dont de longues langues baveuses et reptiliennes sortaient pour lécher le cou de Catalina, ou pour s’enfoncer dans sa bouche.

« Hrrrrrrr... grogna le clone qui avait enfoncé sa langue dans sa bouche.
 -  Cata... Ma Catalina... !! »

La Bête grondait encore, et, peu à peu, les deux gommes la baisaient mutuellement. D’épaisses triques s’enfonçaient en elle, tant dans sa chatte que dans son cul, et le Nathan occupé à fourrer sa langue en elle l’enfonçait. Il l’enroulait autour de la langue de Catalina, lui imposant un rythme terrible, et posa ses mains sur les fesses de Catalina, qu’il palpa, griffa, pinça, les malaxant fermement. Quant à l’autre Nathan, celui occupé à la sodomiser, il posa ses mains sur la poitrine de Catalina, et tira sur les tétons. Leurs doigts étaient griffus, mais la Bête s’efforçait de ne pas couper Catalina, de ne pas la faire saigner, grattant davantage sa peau avec ses ongles, tout en continuant ses coups de reins.

Les deux monstres de chair adoptaient un rythme simultané, ce qui faisait que, fréquemment, Catalina pouvait sortir leurs queues s’éloigner, avant de s’enfoncer brutalement en même temps, remontant dans son corps, tapant contre son col de l’utérus, ou remontant dans le rectum, imposant à la femme une séance particulièrement soutenue, et sans aucun doute très douloureuse.

Catalina peinait d’ailleurs à rester éveillée. Mais, après tout, elle avait offert une prestation exceptionnelle ce soir. Quelle humaine aurait pu tenir autant ? Il y avait d’abord eu Nathan, qui avait été dans sa forme des grands soirs, puis la seconde mi-temps avec la Bête, après l’agression échouée, et d’ores et déjà oubliée, et dont le but avait été de permettre à la Bête de se rapprocher de la femme. Mais difficile, à ce stade, de dire si Catalina réagissait encore.

En tout cas, la Bête continua à la prendre pendant de longues minutes, avant de s’abandonner encore dans son corps. Une jouissance violente, et la Bête gronda ensuite, puis relâcha la jeune femme, qui s’effondra sur le sol, sur une épaisse flaque blanchâtre qui s’était peu à peu répandue sur le sol, mélange de leurs fluides internes.

« Haaaa... Ma-Magnifique Catalina... Tu es l’humaine la plus belle que je connaisse... »

Il se pencha vers elle, et caressa tendrement son ventre, légèrement gonflé après avoir accumulé tout ce sperme.

« Repose-toi bien, mon aimée... »

La Bête alla jusqu’à la prendre dans ses bras, et la coucha dans son lit. Il se lova dans son dos, et caressa encore son ventre, laissant Nathan reprendre ses droits...

...Sans que Nathan ne sache que, à l’intérieur du ventre de Catalina, un spermatozoïde de la Bête venait de rencontrer un ovocyte.