Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Lucas le dimanche 16 février 2014, 15:28:26

Titre: "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le dimanche 16 février 2014, 15:28:26
C'était un jour ensoleillé, un jour comme on aimerait en voir tant d'autres: le ciel était azur, les oiseaux sifflaient une douce musique, l'air était ni trop chaud ni trop froid. Bref le temps idéal pour faire son marché à Nexus. La place publique était pleine de monde, le marché "classique" accueillait des  citadins venant faire des achats de nourriture.

C'est cependant un autre marché qui nous intéresse, mieux surveillé et fréquenté que celui précédemment décrit. Le marché aux esclaves est peuplé d'individus assez fortunés venant chercher de nouvelles mains pour leur domaine.
C'est ici qu'était mis en vente Lucas, attaché par d'épaisses chaines sur un crochet au mur, il ne bougeait de quelques mètres uniquement pour servir le marchand qui le possédait avant d'aller se rasseoir au pied de son mur. Il était chétif, à première vu rien ne légitimait un tel déploiement d'acier pour retenir le petit qui semblait peiner sous le poids de ses chaines.
Il était le seul traité ainsi, les autres esclaves semblaient être l'objet de moins de préoccupations au niveau de la sécurité.


Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le dimanche 16 février 2014, 19:13:28
À Techkos, on trouve des spécimens fascinants. Je crois qu'il n'existe pas de meilleure ménagerie dans le monde. Le soucis, c'est que ce n'est pas la porte à côté, vraiment, et les voyages de plusieurs jours, c'est juste incroyablement pénible ! Je déteste passer plusieurs jours en calèche. On s’ennuie, on est secoué, et il faut faire attention à ce que son tuteur n'entre pas inopinément dans sa diligence quand, en compagnie d'un esclave, on est en train de...

Alors c'est pour cette raison que je suis à Nexus : parce qu'il est très facile d'y aller en bateau. Pas n'importe quelle embarcation : le Maestoso Svettanti, le navire princier. Il appartenait à ma mère avant qu'elle me le lègue. Je l'ai fait repeindre en bleu et blanc, et je dois dire qu'il est plutôt confortable. C'est un bâtiment de plaisance, il n'est pas très armé, mais on ne risque pas grand-chose, les eaux entre ma principauté et la cité-état sont bien contrôlées. Il a beaucoup de grâce –un peu comme moi– lorsqu'il vogue, avec une ligne de flottaison très basse.

Reste qu'en matière de marchandises, il y a un peu plus de choix à Nexus qu'à Castelquisianni. Il va sans dire que je ne vais pas faire mes courses moi-même d'habitude. Je ne me déplace en personne que pour deux sortes de produit : les objets magiques, et les esclaves. Je ne fais pas les choses vraiment dans l'ordre ; j'ai déjà fait une ou deux échoppes, et ai dépensé le salaire annuel de cent ou cent-cinquante paysans, mais ce ne sont que des babioles. Rien qui ne vaille la très belle robe en satin azur que je porte.

Derrière moi, pour seule compagnie, il y a ce déplaisant Spostanacci (http://3.bp.blogspot.com/_OyvdrhfOFoA/TUB5q0reBPI/AAAAAAAAAFg/8La13Q3mImU/s1600/Lancer09.png). Un golem de métal d'un mètre cinquante, armé de deux pavois, hélas disgracieux, conçu par les incantatori, et qui fonctionne grâce à une chaudière. Cette chose est supposée assurer ma protection. On m'a prétendu qu'elle irait jusqu'à repérer et neutraliser un voleur à la tire avant même qu'il sorte sa main de ma poche. Je trouve que ma sécurité ne justifie pas le fléau esthétique qu'il constitue, malheureusement, Fabbio m'oblige à le garder avec moi. Tant pis. Il faisait beau, encore heureux.

Ce n'est qu'à présent que je pénètre dans un lieu vraiment intéressant. Le marché aux esclaves. À chaque fois que j'y entre, je suis toujours un peu retourné. J'ai une envie folle de tout acheter, même les moches et les gros... mais tout ne tiendrait jamais dans le Castel, il faut être réaliste. Mon regard circule d'un étal à l'autre, se perd dans la multitude des individus enchaînés, et de ceux qui essaient de les vendre. Il y a beaucoup de femmes, plus ou moins jolies. Mais des jolies femmes, j'en ai déjà tellement ! C'est si facile de trouver de jolies femmes. En revanche, je regarde les hommes, et je n'en trouve aucun à mon goût. Ils sont tous très rustres. Je pense que ce sont des bandits pour la plupart. Des bandits, des brigands, des paysans, ça aussi je peux en avoir autant que je veux. Ça ne m'intéresse pas.

C'est seulement au bout de deux dizaines de minutes qu'un dispositif attire mon regard, et me fait stopper ma marche. Je m’esclaffe, et m'adresse au marchand le plus proche :

-Huhuhu, qu'est-ce que c'est que ça ? Vous vendez les chaînes ou le garçon ? Parce qu'il y a plus de chaînes que de garçon ! Je n'ai rien vu d'aussi bien attaché depuis que j'ai acheté un minotaure d'Ashnar.

J'avais du le revendre, d'ailleurs. Il sentait beaucoup trop mauvais. Après avoir pointé du doigt le lot d'un air entendu, je croise les bras, et entreprend de dévisager ce qui n'est en apparence qu'un gosse. Je sais que les marchands d'esclaves ne dépensent pas d'argent inutilement cependant. S'il est enchaîné, c'est sans doute pour une bonne raison. Je songe à des capacités magiques, et mon goût des choses ensorcelées prend le dessus.

-Veillez expliquer !
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le dimanche 16 février 2014, 20:18:36
Quand le marchand se retourna pour voir qui lui parlait, son sang ne fit qu'un tour. La réputation de cette "femme" était faite depuis longtemps dans le marché aux esclaves de Nexus. D'après les dires elle était capable de dépenser des millions en une journée,  et d'en dépenser encore d'autres le lendemain.  Le golem qui la suivait était moche mais imposant, voilà une cliente qu'il ne tentera pas d'arnaquer, surement pas il tient trop à son commerce...et à sa tête.
Il se leva, une esclave vint lui mettre son chapeau et son manteau long cousu d'or.
Il était gros, assez petit pour un homme adulte de 50 ans et il portait une moustache. Le tout était totalement ridicule, surtout que notre ami marchand nommé Malte jouait les séducteur à tout va! Il s'approcha de la cliente mais en restant derrière sa table pour ne pas risquer un coup du golem...

-Madame, je suis honoooorééééé par votre attention. Et cela serait un immense plaisir pour moi que de répondre aux interrogations d'une si belle dame" dit il en s'inclinant et en touchant sa moustache, ajoutant au ridicule de la situation. Puis d'un coup son air de séducteur laissa place à un visage méchant et autoritaire, il cria d'une voix pleine de mépris:

-Lucaaas!! Viens ici raclure!! puis il se retourna avec un grand sourire "charmeur" vers la "dame".

Le jeune homme se leva, avançant assez lentement puisque ses pieds étaient attachés l'un à l'autre empêchant ainsi un déplacement rapide et agile. Il gardait toujours la tête baissée ne regardant que le sol et ses chaines... Des *gling gling* se faisaient entendre à chaque mouvement. 
De près il semblait encore plus faible que de loin, cependant sa mèche rose était maintenant remarquable. Une fois arrivé au niveau de Malte, le marchand lui demanda d'une voix et d'un sourire qu'on pourrait qualifier de sadique, faussement aimable et gentil tout à coup:
-Et ba alors on ne salut pas une honorable cliente? C'est un manque de respect tu sais...

Cela dit, Lucas leva la tête, permettant à  Cyriel de voir ses yeux vert émeraude...avec un point rouge en leur centre. Élément peu commun avouons le:
-Bonjour madame..." dit il en tremblant sachant bien se qui allait suivre. Le marchand le gifla et lui cria dessus avec tout le mépris dont il pouvait faire preuve:
-Comment oses-tu adresser la parole à une femme de son rang misérable inférieur!

Lucas tomba au sol, emporté par le poids de ses chaines et par la force de la main qui le heurta. Une fois par terre il ne bougeait plus, il se contentait de mettre ses mains de telle sorte que son visage soi relativement protégé. Une fois ce coup porté le marchand se tourna à nouveau vers sa seigneurie, tout sourire:

-Veuillez pardonner son arrogance. C'est le petit Lucas et si nous l'attachons c'est par pure mesure de précaution, il ne fait rien sans qu'on lui ordonne, il est totalement docile et obéissant, mais vous savez avec un loup garou on a pas le droit à l'erreur. Il peut combler tous vos désires, ménages, cuisine, soin corporel, assassinat, garde du corps, combattant, transport de charges trop lourdes pour les humains... Puis se baissa au niveau du jeune homme et leva le haillon qui l'habillait laissant apparaître son entrejambe féminin imberbe.  Absolument tout vos désires... dit il en adoptant un air pervers malsain.

Lucas détourna le regard, honteux mais hélas habitué à ca...Même certains autres esclavagistes le regardaient avec pitié depuis leur stand.

-je le considère comme le meilleur esclave que je n'ai jamais eu a vendre, il sert depuis ses 5 ans et a beaucoup appris au fil des années et des  maîtres qui l'on possédé. Il est le dernier membre vivant d'une lignée de loup garou...mais il a quelque chose qui le rend unique pour un loup garou..."

Il voulait piquer la curiosité de  Cyriel avec cette dernière phrase, Lucas était vraiment très très cher pour un esclave et le client devait être convaincu que c'est ce loup garou qu'il lui fallait avant que Malte n'annonce son prix...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le dimanche 16 février 2014, 23:30:37
Évidemment, je n'ai pas beaucoup d'estime pour ce gros homme. Il est laid, il est gras, et sa moustache me dégoûte. Je crois qu'il a une tête à faire la cuisine, mais je ne l’approcherais pour rien au monde. Pourtant, il a l'air de bien faire son travail, et de bien connaître son affaire. Il y a beaucoup de gens comme lui à Castelquisianni, j'y suis habitué. Je me laisse facilement captiver par son discours, même si je n'en montre pas grand-chose. Je reste assez distante, et je feins le désintérêt. C'est le mieux, parce que s'il sent que je marche, il va certainement m'en demander encore plus. Je n'ai pas de soucis avec l'argent. Mais un régime ne lui ferait pas trop de mal. Pas besoin de l'engraisser.

Je souris lorsqu'il le frappe, et si je m’abstiens de commentaire, je songe qu'il a raison. D'accord, je ne cris pas sur tous les toits que je suis la princesse de Castelquisianni. Même si ce serait bien agréable d'être reconnue à sa juste valeur, cela pourrait me créer des ennuis. Il est si tentant de vouloir kidnapper une petite princesse sans défense pour en demander une rançon affreusement élevée... Ce serait un contretemps intolérable. Cependant, il n'y a pas besoin de connaissances en héraldique pour avoir une idée de mon rang !

-Il ne faudrait pas l'abîmer, il est tout mignon... je fais tout-de-même, d'un ton qui feint l'attendrissement.

Je laisse mon regard fixé sur le garçon... ou ce qui y ressemble. Manifestement, je ne suis pas la seule à disposer d'attributs insoupçonnés. L'idée me le rend un peu sympathique, et surtout, terriblement intéressant. Je sens le désir monter d'en faire ma propriété sur le champ, et d'éprouver un peu les capacités que me décrit son propriétaire. Combien cela me coûterait pour faire déguerpir tout le monde ? Je serre les dents, et je suis les seuls ordres que je trouve tolérable de suivre : les miens. Patience ma petite Cyriel.

J'avance vers l'objet de mon avidité, et m'agenouille en face de lui. Je plante mes yeux bleus dans les siens, qui sont sans doute encore plus... bizarres. D'une main, j'ébouriffe ses cheveux, avant de lui demander à voix basse :

-Ça te plairait d'entrer à mon service alors Lucas ?

Toutefois, je retire rapidement ma main, car j'ai un peu peur de me salir. Angoissé, je me demande s'il a pu me transmettre des maladies ou des parasites pendant le bref contact. Sa chevelure colorée est plutôt belle, presque aussi étranges que le sont ces iris, mais il ne faut jamais trop s'approcher des indigents. Je me redresse et je reporte de nouveau mon attention sur le marchand.

-Potentiellement dangereux ? C'est compris dans le prix ? N'est-ce pas ?!

J'affiche une expression neutre, plutôt hautaine. Le vendeur et moi faisons à peu près la même taille. Je ne parviens pas à réprimer un petit spasme nerveux lorsqu'il fait planer le suspense. Son sujet me paraît déjà très avancé, et disposer d'un nombre conséquent de particularités. Je ne vois vraiment pas ce qu'on pourrait lui ajouter, à part un grelot et des talents de sorcier. Légèrement agacé, et surtout impatient, je l'enjoins vivement de continuer.

-Ah oui ? Quoi d'autre ? Quoi ?
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le lundi 17 février 2014, 09:37:28
Quand Cyriel caressa les cheveux de Lucas elle pu remarquer qu'étrangement, ils n'étaient ni gras, ni sales. Étonnant pour un esclave. Ce dernier n'osait pas répondre de peur de se prendre un coup, mais il ne pouvait pas non plus ne rien dire, cela passerait pour un manque de respect. Il tenta un compromis qui semblait passer, il hocha affirmativement la tête. Dès qu'il le pu il rabaissa son haillon pour cacher son entre-jambe, il y était habitué mais cela ne signifiait pas qu'il appréciait, loin de là.

Et voilà, Malte avait réussis à rendre curieuse sa cliente. Il savait que: curiosité gagnée 50% du travail effectué. C'était son proverbe favori, celui qu'il utilisait le plus. Il se frottait les mains en voyant les petits spasmes de Cyriel, son Intérêt  devait vraiment être piqué pour déclencher une telle réaction. Il lui fallait maintenant dévoiler sa "carte maîtresse", l'argument ultime qui incitait généralement à l'achat de Lucas, même les plus réticents se laissait prendre par ça...Après tout avoir un garçon qui se transforme en bête féroce sur demande était une chose unique même dans un monde plein de créatures magiques. Elle avait l'air de s'y connaître en affaire, il faudra la jouer fine :
-Lissa apportes nous à boire et dépêches toi !

Une jeune femme, à peu près la vingtaine, s'abaissa rapidement, s’éclipsa derrière un rideau et en revint 5 secondes plus tard avec en main un plateau d'argent. Sur le dit plateau était posé une belle carafe en verre pleine de vin ainsi que deux superbes verres en cristal. Elle servit 2 verres qu'elle proposa à Cyriel avant d'apporter le restant à son maître. Si elle décidait de goûter le vin, elle découvrirait une boisson sucrée et douce en bouche.
Malte se rapprocha de la jeune aristocrate et continua son argumentaire :
-Et bien voyez vous, ce petit se transforme lors de chaque pleine lune bien sûr mais pas uniquement...

Il bu une gorgée de son vin puis enchaîna :
-Il se contrôle encore en étant une bête féroce, il vous obéira au doigt et à l’œil, aveuglement, au mot près.  Il sera juste un peu plus féroce qu'à la normal mais ça c'est bon si vous le lâché sur des opposants où si on tente de vous faire du mal...Enfin, dernière particularité..."

Il jeta un coup d’œil à Téo qui observait la discussion, quand il vit le regard de son maître il baissa la tête et alla se rasseoir au pied de son mur cachant sa tête dans ses bras.
-Il se transforme aussi de jour, celons VOS ordres. Vous n'avez qu'à lui ordonner et il se transformera ! Ahaha !

Dit il en levant les bras ,tout sourire, joyeux à nouveau, comme si c'était une super nouvelle !
-C'est ca qui en fait un garde du corps efficace ou un travailleur de force hors paire, et même un moyen de se débarrasser d'un adversaire gênant... Bien sûr son pouvoir est bien plus grand durant la nuit mais ca ne le rend pas négligeable de jour pour autant bien au contraire.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le lundi 17 février 2014, 20:04:42
J'observe le verre où rougeoie le liquide alcoolisé, puis je jette un regard mauvais au Spostannaci sur mes talons. Il ne paraît pas opposé à ce que je boive. Je ne crois pas qu'il s'y connaisse de quelque façon que ce soit en poison, de toute façon. La toxicologie est hors des compétences de son cerveau mécanique. Tant mieux ! Je ne me fais pas prier pour attraper le cristal. Je ne renifle brièvement et y trempe mes lèvres. C'est un bon vin, dans la moyenne de ceux que l'on sert au quotidien dans le Castel. Enfin, je crois, je n'ai jamais rien compris aux vins, et c'est sans doute parce qu'il n'y a rien à comprendre. C'est sucré, ça me plaît. Ce marchand me plaît bien, en fin de compte. Il a le sens du protocole.

L'argumentaire de l'esclavagiste me fait en apparence seulement hocher la tête, mais en réalité, il pique mon intérêt. Je retourne la tête vers le monstre d'acier qui me suit. Pour sûr, ce serait un peu plus élégant, de disposer d'un loup-garou pour veiller sur moi. Peut-être ce serait moins dissuasif, parce qu'il fait plus pitié que peur, mais je m'en fiche ! Je suis sûr qu'il ne serait pas aussi borné que l'autre chaudière sur pattes. Il me resterait à convaincre Fabbio. Hé ! Mais c'est moi la princesse, il ne peut rien me refuser.

Je joue la cliente sceptique, toutefois, et lance, sur un ton cynique :

-Alors d'après vous c'est un garçon. Qu'est-ce qui vous fait dire ça ? Il n'a pas de phallus ! Alors quoi, c'est une histoire de formes ?

Fronçant les sourcils, je lance un regard assez sévère au vendeur. Évidemment, il aura remarqué qu'au niveau de la poitrine, je ne suis pas tellement mieux équipé que Lucas, même si la robe que je porte est légèrement rembourrée pour faire croire à un petit relief.

-Lucie, ça lui irait bien !

Je jauge le faux-garçon d'un regard ardent. J'ai déjà décidé d'en faire l'acquisition, mais je ne résiste pas à l'envie de formuler une dernière requête.

-Alors s'il est vraiment effrayant et viril, qu'il le montre ! Je ne veux pas avoir l'air ridicule en le ramenant à Castelquisianni.

Je repose mon verre et croise de nouveaux les bras. J'attends une démonstration, ou même un début de démonstration : quelque-chose à me mettre sous la dent, pour justifier, ne serait-ce qu'à moi-même, la somme exorbitante que je vais dépenser avec la plus saine frivolité.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le lundi 17 février 2014, 21:14:14
Un immense sourire apparu sur les lèvres de Malte, elle voulait une démonstration? Elle allait en avoir une...

-Lucas...euh Lucie, Tu as entendu la dame? Elle veut une démonstration...Aller dépêches toi et que ça saute!!

-Bien maître..."répondit Lucas en relevant la tête...laissant apparaître ses yeux qui avaient totalement changés. Les yeux vert émeraude étaient devenus jaune dotés d'une pupille verticale comme celle d'une bête sauvage que l'on trouvait dans les contrées inhabitées de l'est. Il se leva, sa respiration accélérait, son corps était entrain de changer sous les yeux ébahit de la foule qui assistait à la scène.

-Haaaaa...grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!

Les gémissements qu'il poussait au début se transformèrent rapidement en grognements bestiales. Son corps se couvrait d'un épais pelage sombre charbon qui poussait à très grande vitesse jusqu'à recouvrir tout son corps. Sa taille augmentait à vue d’œil...Ses mains s'allongeaient jusqu'à se qu'on y distingue des griffes de 5 centimètres qui, malgré leur taille loin d'être incroyable, imposaient le respect.
Sa tête s'allongea, une mâchoire puissante vint remplacer les petites dents d'être humain qui étaient présentent il y a encore quelques instants. Ses oreille disparurent pour en laisser apparaître plus en hauteur sur le crâne et une truffe noire arriva en remplacement de son nez. Enfin une épaisse queue poilue fit son apparition...dans le bas de son dos.

Des passants commençaient à courir pris par la peur, d'autres au contraire s'approchaient impressionnés  par l'image nouvelle cet esclave.  (http://www.google.fr/imgres?safe=off&sa=X&biw=914&bih=442&tbm=isch&tbnid=3pZSZlG8Dk7SAM%3A&imgrefurl=http%3A%2F%2Fciastre.forumactif.com%2Ft29-descriptionloup-garou&docid=pJM9N5TdcuF-mM&imgurl=http%3A%2F%2Fs1.e-monsite.com%2F2009%2F03%2F11%2F05%2F44273941loup-jpg.jpg&w=384&h=500&ei=HmkCU-jjGKnW0QX2oICADw&zoom=1&iact=rc&dur=851&page=2&start=8&ndsp=14&ved=0CIgBEK0DMA4) A présent Lucas (ou Lucie) mesurait 1m90 sa musculature avait décuplée atteignant des proportion imposantes, son torse était recouvert d’abdominaux développés. Une fois la transformation terminée, la bête ne bougeait pas, elle reniflait aux alentours, il pouvait à présent sentir la nourriture qui était à portée, nourriture humaine ou non... Les imposantes chaines avaient grandis en même temps que leur porteur bien que maintenant il semblait à même de les briser, avec difficulté certes mais tout de même. Le marchand se retourna tout sourire vers le public qui assistait à ca:
-Et encore nous somme en plein jour, la nuit il est bien plus imposant et je ne vous parle même pas des nuit de pleines lune..."


Il bu cul sec le reste de son verre avant de conclure:
-Et il est vendu avec ces chaîne magique qui s'adaptent seule à la carrure de la chose à attacher. Le tout, ma très chère dame, pour la somme modique de 500 000 d'or!"

Voila le moment décisif, la somme que coûtait Lucas était très élevées, un esclave humain bas de gamme coûtait en général 2000 ou 3000. Mais après tout, le loup garou unique, les créatures magique étaient beaucoup plus chères que des humains basiques. Malte espérait que son argumentaire aurait convaincu Cyriel...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le mardi 18 février 2014, 09:15:48
Je mets un point d'honneur à ne pas bouger, alors que je vois, d'un œil avide, le garçon prit de spasmes. Les premières secondes, je doute qu'il puisse faire plus que de se blesser avec ses chaînes. Toutefois, rapidement, mon opinion change, et je reste stupéfait devant ce qui apparaît devant moi. Cette créature n'a plus rien de commun avec le gosse maigrichon. C'est une bête pleine de muscles, qui ne paraît pas avoir gagné beaucoup de virilité, mais qui n'est pas féminine pour autant, je suis forcé le reconnaître. Pour le coup, elle me semble tout-à-fait capable de réaliser les exploits que son vendeur lui prête.

La foule s'est retournée vers l'étal, qui est à présent le principal centre d'attention de la plupart des passants. Il est à parier qu'aucun d'entre-eux n'ait les moyens d'acquérir ne serait-ce qu'une moitié de ce spécimen rare. Ils ne peuvent qu'admirer, avec commentaires enthousiastes ou anxieux, ce qui sera ma future et glorieuse propriété. J'ose esquisser un sourire satisfait. Dans la réalité, je suis extrêmement satisfait.

Il me faut profiter de susciter encore un intérêt croissant chez les gens pour m'illustrer un peu. Lentement mais sans hésitation, je m'avance vers ce qui fut, une minute auparavant, un adolescent rachitique répondant au nom de Lucas. Indifférent à la peur, et avec le même naturel que j'avais mis à lui caresser les cheveux peu avant, j'approche ma main de son corps. Mes doigts auscultent sa poitrine puissante et recouverte de fourrure. Le fait qu'il soit encore attaché minimise un peu mon exploit. Je n'en souris pas moins. S'il l'avait souhaité, il aurait quand même sans doute pu me dévorer le bras. Derrière moi, j'imagine le Spostanacci particulièrement tendu, tous ses sens de golem en alerte. Cela ne fait que m'amuser davantage.

-Toute la violence des loups, j'articule, terriblement excité, alors que j'évalue le contour de ses muscles.

Finalement, je fais un pas en arrière... et manque de m'étouffer en entendant le prix auquel il m'est proposé. C'est une quinzaine de fois ce que j'ai l'habitude de dépenser à chaque voyage. Je grince des dents.

-C'est presque ton prix, machine disgracieuse, je chuchote au golem.

La négociation est une seconde nature chez les Castelquisian. Il y a toutefois un problème : exposé comme je le suis, je ne peux pas m'abaisser à discuter les tarifs. On irait croire que je n'ai pas les moyens, et cela me serait intolérable. Je suis une princesse, et les princesses dépensent ce qui leur chante. Rien n'est trop beau pour moi, et ce n'est certainement pas un vulgaire marchand de Nexus que je laisserai posséder quelque-chose que je n'ai pas et qui me fait envie.

-D'accord, je fais simplement. Baluardo : mon sac.

Je n'appelle jamais mon serviteur par son nom d'habitude, mais c'est une occasion spéciale. Le Spostanacci me tend une sacoche en cuir qu'il portait jusqu'ici en bandoulière. Cette dernière paraît parfaitement quelconque, et parfaitement incapable de contenir la somme demandée. Croire cela serait une erreur cependant, car il s'agit d'un sac sans fond, un portail miniature qui donne sur un demi-plan où est stocké une partie du trésor princier. Ma main plonge dans l'artefact, et en ressort un coffret assez lourd, puis un second, que je jette aux pieds du marchand. Le compte doit y être. Peut-être même y en a-t-il un peu plus, mais le calcul mental me fait mal à la tête. Je songe que cet esclavagiste va pouvoir prendre sans doute quelques années de vacances. Je fais mine de m'en désintéresser.

-Allez, viens avec moi. Qu'on lui enlève tous ses liens, allez ! Allez ! Tu peux redevenir mignon, si tu veux.

Mon ton est inhabituellement doux, mais pressé. J'attends qu'on le détache avec impatience. Les chaînes en elles-même ne me laissent pas vraiment indifférentes. Je doute d'en avoir besoin pour contrôler cet esclave. En revanche, j'y vois beaucoup d'applications possibles. Je sors de mon sac dimensionnel un perroquet mécanique, gris acier, que l'on appelle Picci. Je lui souffle :

-Pour Felice : nous serons un de plus au retour.

Je tourne un rouage, et l'artificiel oiseau s'envole porter le message.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le mardi 18 février 2014, 12:24:07
Lucas était à présent le centre d'attention de toute la place du marché aux esclaves. Quelques gardent étaient même arrivés pour surveiller la zone, après tout une foule était toujours dangereuse...ou en danger si jamais la bête devenait folle. Cependant, Lucas restait parfaitement calme, scrutant Cyriel des yeux et de la truffe quand la petite décida de l'approcher et de le toucher. Il n'eu pas de réaction, se laissant faire sans rien dire, enfin si, il eu un léger soupire, comme si ce simple contact doux lui était agréable. En même temps la plupart du temps qu'on le touchait c'était pour le frapper, alors un peu de douceur ne lui déplaisait pas.

Quand la princesse sorti les coffrets de son sac, des voix s'élevèrent de la foule, des interrogations concernant la taille réelle du sac...et surtout combien il pouvait contenir en tout. Cela attira les convoitises d'individus qui observaient la scène d'un œil avare.  Les yeux du marchands étaient, eux ,rivés sur le trésors qui était à ses pieds. Il tomba à genoux et commença à le ranger dans les coffrets:

-Il est à vous hahahaha!! il est cent fois à vous! j'espère qu'il vous donnera toute satisfaction madame! Lucas à présent tu es l'esclave de cette dame.

Des esclaves vinrent libérer Lucas de ses chaines pour les ranger dans un beau sac en cuir qu'ils apportèrent à Cyriel en s'inclinant avec le plus grand respect. Une autre esclave s'approcha de Lucas qui était redevenu humain comme lui a ordonné sa nouvelle maîtresse. Il redevint donc un petit adolescent blond...et tout nu! Les haillons qu'il portait n'étaient pas magiques eux et s'étaient déchirés lors de la démonstration, il se cacha l'entrejambe de la main droite. Yuai, une esclave blonde, lui donna un vêtement "neuf" (une tenue trop grande pour lui qu'il enfila comme un poncho de tissu noir et léger) puis quelques esclaves le saluèrent de la main. Ici c'était un peu le bout de chou qu'on essayait de protéger (pour les esclaves en tout cas).

Une fois rhabillé, il s'approcha de Cyriel et, une fois à 1 mètre d'elle, il se mit à genoux, tête baissée, yeux regardant le sol:

-Je suis à vos ordres maîtresse. Que puis-je faire pour vous servir? Il était prêt à suivre la princesse, après tout il ne possédait rien.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le mardi 18 février 2014, 19:46:47
J'ai beau être habitué aux révérences et aux politesses surnuméraires, je les trouve toujours meilleures lorsqu'elles sont exécutées par des individus qui ne sont en rien mes sujets, et qui ne connaissent pas avec précision mon rang. Cela met en évidence une chose : où que j'aille, je conserve le charisme et l'allure d'une princesse ! Ce soit être dans ma nature. À moins qu'il ne suffise de disposer de beaucoup d'argent pour imposer le respect. Cela reviendrait au même, de toute façon, puisque je dispose de beaucoup d'argent. Je fais un grand sourire à Lucas, qu'il ne peut pas voir, puisqu'il regarde ses pieds.

-Oui, bien sûr ! Commence par me suivre !

D'une foulée rapide, je franchis la distance qui nous sépare et attrape sa main pour le relever prestement. Puis, le tenant toujours, je le tire, un peu brusquement, pour qu'il vienne avec moi sans perdre de temps. C'est à cette occasion que je me rends compte qu'il est vraiment incroyablement léger, et encore plus petit que je ne l'avais cru. Même pour une femme, il serait petit, et même par rapport à moi, il est mince. Je serais plus délicat que j'aurais peut-être peur qu'il se brise en le traînant avec moi. Heureusement, je ne m’embarrasse pas trop de ça.

Nous nous éloignons de la foule, qui nous regarde partir dans un brouhaha indiscernable de commentaires. Ils s'en remettrons vite. J'entends le ronronnement de la chaudière de la vilaine machine qui ne nous quitte pas d'une semelle. Pendant tout le trajet, je reste silencieux. Je jette de temps en temps un regard à Lucas, pour m'assurer qu'il peut suivre la cadence assez soutenue de la marche. Rapidement, le marché est derrière-nous. Nous sommes dans une allée moins peuplée. Elle mène aux quartiers du palais.

Devant nous se dresse un bâtiment assez haut, aux murs blancs, rehaussé d'un rose violacé sombre autour des fenêtres en bois. Il est assez bien entretenu, contrairement à beaucoup de vieilles maisons, il ne manque aucune des tuiles oranges. Elena Ivory me prête cet hôtel privé à chacune de mes visites. Un autre avantage d'être de sang princier, même si ça m'oblige à prendre un repas protocolaire ponctuel avec cette niaise. Je ne sais pas trop qui y réside, lorsque je n'y suis pas. Peut-être d'autres invités, ou peut-être personne. Ce n'est pas mon affaire, tant que ça reste propre et bien-odorant...

-C'est pas mon palais ! J'ai bien mieux que ça. Mais c'est là que je vais dormir cette nuit. Demain, on repart à Castelquisianni. Tu connais Castelquisianni, n'est-ce pas ?

J'espère bien qu'il connaît ma cité, le contraire me déplairait beaucoup. Je ne sais pas si je serais prêt à passer l'éponge sous le prétexte de l'esclave ignorant, inculte. Je frappe à l'huis, et j'attends en tapant du pied qu'on vienne m'ouvrir.

-Je suis princesse de Castelquisianni, j'ajoute.

Un valet entrebâille la porte. C'est un homme d'une trentaine d'année, terriblement quelconque, les cheveux bruns coupés mi-longs. Il essaie de se donner un air cérémonieux. Je le trouve stupide.

-Votre altesse... Voilà l'invité ?
-C'est Felice. Il est à ton service, parce qu'il vaut beaucoup moins cher que toi. Par contre, il n'est pas amusant, j'indique à Lucas.
-Serait-ce un esclave ?
-Il n'est pas très malin non-plus, je précise en entrant.


Felice, lui, n'est pas à proprement parler un esclave, il reçoit un salaire et peut s'en aller quand il le souhaite. Cependant, sa famille est au service de la mienne depuis plusieurs décennies, et je le vois mal faire quelque-chose d'autre. Pour cette raison, parce qu'il craint de devenir obsolète, il n'aime pas les esclaves, et il essaie toujours de me dissuader d'en acquérir. Il va sûrement aller dire à Fabbio que j'ai encore dépensé beaucoup trop d'or dans l'achat d'un nouveau : sale balance.

Les murs de la maison sont tapissés de velours rouge avec quelques dorures qui tentent de rappeler que l'on se trouve dans un intérieur luxueux. Je lâche la main du gosse et j'enlève mes chaussures. Je laisse mes pieds nus profiter de la douce moquette aux teintes bordeaux. Je me dirige vers un escalier en bois sombre, et fait signe à Lucas de me suivre. Il mène à un couloir, puis la pièce que j'utilise comme chambre. Je grimace à l'adresse de Felice.

-Même si c'est vrai, je t'interdis de penser ça ! je tonne, de loin.

Les marches grincent. Arrivée en haut, j'ouvre la première porte à gauche (il y en a trois autres). Elle débouche sur une pièce de vingt-mètres carrés, pas vraiment différente du reste, si l'on excepte l'ameublement. Il y a un grand lit à baldaquin, un coffre, et une armoire. Je vais me poser sur le matelas épais.

-Ferme derrière toi. Je suis aux toilettes, Baluardo, alors reste là !

C'est le seul prétexte accepté par le golem pour me laisser sortir de sa vue. Le Spostanacci attendra à la porte, bien sûr, mais au moins, il sera écarté un temps de mon champ de vision. Après avoir dévisagé un instant Lucas, je le quitte des yeux et m'allonge sur le dos.

-Alors, tu es esclave depuis l'enfance ? Tu as quel âge ? Douze, treize ans ? Tu préfères être traité comme un garçon ou comme une fille ? Tu as déjà servi combien de maîtres avant moi ? Est-ce qu'ils étaient aussi beaux que moi ? Est-ce qu'ils étaient aussi riches ? Pas de mensonge ! Je ne veux pas en entendre. Parle moi franchement.

Ma voix est distante et égrène les mots à intervalle régulier, sans intonation particulière. Je pourrais tout aussi bien réciter un poème. J'espère par là rendre mes propos moins impressionnants. Je contemple le plafond sur lequel est peint une petite fresque. Je me donne l'air de rêver.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le mardi 18 février 2014, 22:57:50
Lucas suivait sa nouvelle propriétaire de près dans les rues de Nexus, à certains moments, il avait mal aux poignets mais il n'en dit rien, après tout il n'avait pas son mot à dire dans l'histoire. Ils arrivèrent finalement au niveau d'une maison luxueuse, très bien entretenue, elle sentait l'argent à plein nez. Il furent accueillis par un homme qui regarda Lucas d'un mauvais œil.

Quand Cyriel lui demanda s'il connaissait son royaume, Lucas lui répondit:

-Oui madame j'y ai déjà servis il y a des années avant d'être racheté par un habitant de Nexus.

Alors comme ça c'était une princesse? Il était l'esclave d'une princesse? C'est la première fois que ça lui arrivait et il était impressionné.
En entrant dans la demeure, Lucas essuya ses pieds nus sur ce qui semblait être un tapis devant la porte afin d'éviter de salir les sols. Il en avait vu des maisons riches durant sa vie, des maisons à laver et entretenir, celle là était assez quelconque par rapport à d'autres qui étaient bien mieux. Apparemment, le dénommé Felice était au service de Lucas? Il n'en croyait pas ses oreilles, jamais on ne lui avait dit ça! Il ne savait pas quoi répondre, il n'oserait pas, c'est toujours lui qui a servit et il ne connaissait que ça.
En montant les marche, l’œil entraîné du jeune homme vit tous les défauts présent dans la demeure, les saletés, les réparations à faire, les dorures à entretenir...Tout ça, il le voyait directement tellement il avait entretenu des maisons pendant sa courte vie.

Au bout d'une montée d'escaliers, il se retrouva seul à seul avec sa nouvelle maîtresse qui, après l'avoir dévisagé, s'allongea sur un matelas et harcelât le loup garou de questions auquel il mit un point d'honneur à répondre sincèrement.

-Majesté, je suis esclave depuis mes 5 ans. J'en ai 15 aujourd'hui d'après ce que l'on m'a dis, je ne peux pas le vérifier moi même car on ne m'a jamais appris à compter, uniquement à travailler, tuer, protéger et... procurer du plaisir. Certains maîtres me traitaient comme une fille, d'autres comme un garçon, mais je n'ai pas de préférence, votre choix seul compte madame. Pour le nombre de maîtres, ne sachant pas compter je ne pourrais pas vous le dire, mais le marchand m'as dis qu'il comptait bien me vendre à mon vingtième maître. On me gardait toujours éloigné des pièces ou des trésors privés de peur que j'en dérobe une partie. Mais au vu des 2 coffrets que vous avez donnés au marchands, vous devez être bien plus riches que ceux qui m'on possédé avant vous. Enfin pour la beauté je..."

Il détourna le regard et rougit, gêné, on ne lui avait jamais posé cette question auparavant... après tout ce n'est pas le genre de question qu'on adressait à un esclave:

-...je dois avouer que vous êtes bien plus belle que tous les maîtres que j'ai put servir avant vous."
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le mercredi 19 février 2014, 22:20:46
Alors comme ça il ne sait pas compter ? Je trouve ça très amusant. C'est toujours très amusant de se sentir beaucoup plus intelligent que son interlocuteur. Je calcule merveilleusement bien ! Si je ne suis pas un génie de calcul, c'est que je n'en ai pas envie. De toute façon, je n'ai pas d'efforts à faire, mes précepteurs finissent toujours par me dire que je travaille bien. J'ai des gens pour compter à ma place, dans le pire des cas. De toute façon, je ne sais vraiment pas ce que je ferais de tous ces chiffres, à part savoir un peu mieux ce que je dépense. Ce qui n'a pas d'importance. Je ne suis pas à un millier de pièces près.

-Je ne t'ai pas acheté ici pour soulever des trucs ou pour faire le ménage ! Tu sais combien de domestiques je pourrais acheter, si je te vendais ? Ah ben non, tu ne sais pas, huhu. Je fronce les sourcils alors que je fais fonctionner mon cerveau. ...euh, plus de cent ! Ça te dit quelque-chose ?

Il me faudrait priver de leur liberté tous les criminels de Castelquisianni pendant deux bonnes semaines pour en arriver à une telle masse d'esclaves. Mais je ne vois pas ce que je ferais d'autant d'hommes de main.

Sa réponse m'a cependant bien plu, je crois que je n'aurais pu en attendre de meilleure, même en étant exigeant. Il sait me caresser dans le bon sens. J'ignore si cela va me contenter longtemps, mais pour l'instant, je suis d'humeur douce. Il faut bien qu'il s'habitue un peu à moi, le pauvre garçon... Je me redresse et l'attrape de nouveau par le bras.

-Allonge toi, tu dois être fatigué...

Je l'étends sur le dos, à côté de moi, poussant délicatement sur ses épaules pour qu'il s'allonge. Je me mets à genoux sur le matelas. Dans cette position, je peux le regarder de haut. Son visage est différent, vu de face, il paraît très tendre. Ce garçon est un paradoxe de la nature. Comment croire que sous ces traits si fins, se cache un monstre sanguinaire qui me déchiquetterait s'il n'était pas aussi bien dressé (et si je n'avais pas tant de présence) ?

-Alors tu as le même âge que moi ? On ne dirait pas...

Lentement, je m'étends un peu sur lui, sans le toucher encore. Je passe une jambe par dessus les siennes, pour les entourer. J'approche mon visage de son cou, sens sa respiration.

-T'as du en apprendre des choses... tu ne dois rien y connaître aux femmes... mais tu dois bien savoir t'occuper des hommes...

Je me penche davantage sur lui. Sans mal, mes mains passent sous la tenue trop large qu'il porte, et viennent se mouvoir près de son torse. Mes doigts effleurent, puis auscultent l'épiderme blanc. Il n'y a rien des muscles du loup qu'ils avaient touché peu avant. Seulement une peau douce. Ma voix devient beaucoup plus basse, et c'est en murmurant au creux de son oreille que je continue.

-Ce gros qui t'as vendu, il t'utilisait, lui aussi ? Raconte moi... comment était-il au lit ? Ce devait être une brute ? Tous les hommes sont des brutes... Raconte moi... les détails... Qu'est-ce qu'il te faisait ?

Lascif, je m'allonge presque complètement sur lui. Heureusement, je ne suis pas très lourd non-plus. Je continue à caresser ses épaules et sa poitrine sous le vêtement, dans une sorte de massage aux accents érotiques que je ne cherche pas à dissimuler. Mes jambes serrent les siennes, ma paume frotte contre les reliefs de son buste, accrochant une des petites protubérances roses.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le mercredi 19 février 2014, 23:21:44
Les situations chaudes, Lucas en avait connues plein. Elles étaient toujours à sens unique, à savoir que le jeune homme devait se laisser faire, à 99% il n'en éprouvait aucun plaisir, à part celui de rester en vie s'il satisfaisait son maître. A force d’expérience, il y arrivait presque à chaque fois. Cyriel avait bien deviné que le pauvre avait été victime d’énormément de sévices ou de jeux sexuels où il était vu comme un objet, comme un mouchoir plutôt que comme un être vivant pouvant éprouver, honte et douleur.

Cyriel semblait différente pour l'instant, elle était douce avec le jeune homme. Tout d'abord à ses cotés elle fini par jeu de jambes et de positions, par arriver sur Lucas. Le loup garou sentait quelque chose qui ne lui était jamais arrivé dans sa vie: l’excitation. Sentir la respiration de sa maîtresse sur sa peau, entendre sa voix devenir basse, la sentir contre lui...c’était agréable. Pour une fois que ça lui arrivait, il se dit que, avec un peu de chance, il était tombé sur une maîtresse qui le traitera un peu mieux que ses maîtres précédents.

Sa respiration accélérait, il avait la chair de poule et de temps à autres un frisson lui parcourait le corps. Quand il sentit la main de Cyriel sur son torse, puis remonter aux épaules, il ne pu retenir un gémissement de plaisir. Gémissement plus important quand la princesse vint jouer avec ses petits tétons. Les souvenirs qui lui remontaient concernant le gros marchand n'étaient pas agréable loin de là, mais apparemment Cyriel souhaitait des détails. En conséquence, l'esclave exécuta la demande de son propriétaire...et de temps à autre, un gémissement vint interrompre son discours C'est donc en chuchotant, avec une respiration profonde qu'il répondit:

-Ou..oui il m'utilisais. Comme tous les autres...*han*Le soir, après avoir dîner il me faisais venir dans sa chambre d’hôtel. Il était déjà *hum* déjà nu. Il m'ordonnais de me mettre à genoux pour me servir de ma bouche mais il ne tenait jamais très longtemps. Ce qui faisait durer la choses c'étaient *han* les insultes et les coups qu'il me donnait. Les soirs où il voulait faire durer la chose il se contentait de me mettre directement à 4 pattes et de se servir de mon entrejambe pour se faire du bien. Mais là non plus il ne résistait pas longtemps, il jouissait en moi avant de me faire raccompagner par ses gardes du corps à ma paillasse dans la cave.
La plupart du temps il me laissais mes chaines, il avait toujours peur que je me rebelles et que je le dévore, parfois je sentais sa peur... *hum maîtresse*Il aimait me voir avec mes chaines, il disait que me voir ainsi sans défense, à sa merci,ca l'excitait.
Parfois même, en pleine nuit, je me réveillais à cause de lui, il venait à la cave car il voulait une fellation nocturne...*han*Je me réveillais donc avec un sexe en bouche ne comprenant rien à la situation. Il relâchait toute sa semence dans ma bouche avant de partir sans dire le moindre mot. Me laissant comme ça, ne sachant si je devais me rendormir. Parfois aussi il n'était pas seul..."


Lucas avait chaud, vraiment chaud, il sentait son entre-jambe s'humidifier. Avant de continuer son histoire, il jeta un œil au visage de Cyriel afin de voir si la narration lui plaisait...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le jeudi 20 février 2014, 16:22:59
La récit du garçon m'excite, et me donne des idées que je ne doute pas de pouvoir réaliser. Comme je m'y attendais, ses précédents maîtres n'étaient que des rustres, des gens brutaux qui ne connaissaient qu'une seule façon de se faire plaisir. Ils manquaient sans doute beaucoup d'imagination... Lorsqu'on est une princesse, on a beaucoup de temps pour rêver à des manières plus raffinées de se satisfaire, des méthodes moins directes, plus compliquées parfois. Heureusement, on a également beaucoup de temps pour les mettre en application !

-Il avait raison d'avoir peur... Mais tu ne dévorerai pas un être aussi précieux que moi, pas vrai ?

Je ne lui laisse pas tellement de temps pour répondre. Alors que je suis toujours allongé sur lui, ma joue frôle la sienne, puis mon visage se place parallèlement au sien. Je ne quitte pas ses yeux émeraudes du regard. Ses pommettes rougies par l'émotion ou par la gêne (mais entendant ce qu'il me raconte, je doute que ce soit le cas). Je souris, et ma langue émerge, et va s'aventurer sur ses lèvres. Un coup rapide, superficiel, d'abord, qui ne fait qu'humidifier la peau fine. Puis elle revient à la charge, et part à la rencontre de l'intérieur de sa bouche. Elle s'accole à sa semblable, qu'elle évalue par de petits mouvements circulaires.

Nos lèvres ne se séparent qu'une dizaine de secondes plus tard, la salive perlant au coin des miennes. Sur un ton langoureux, je profite que nous ayons tout deux la bouche libre (ce qui pourrait ne pas durer) pour l'encourager. À tâtons, sans détourner mes iris bleues de son visage, je continue à caresser sa poitrine. Mes mains passent sous ses bras, caressant l'épiderme particulièrement fin, sur l'extérieur de ses côtes, sous ses aisselles. Je veille à être assez doux et ferme pour ne pas que mes attouchements se transforment en chatouilles.

-Il n'était pas seul ? ... Avec qui il était ? Est-ce qu'ils étaient sales ? Alcoolisés ? … Est-ce qu'ils te prenaient à plusieurs en même temps ?

Allongeant le mouvement que font mes bras, soulevant les siens, je fais passer l'habit ouvert sous mes jambes, puis ramène le tissu au-dessus de sa tête. Enfin, en tirant un peu dessus, je n'ai aucun mal à lui enlever, tant le vêtement est ample. Mes yeux se posent sur son corps frêle, beaucoup trop mince, presque asexué. Ma langue débute de nouveau dans son cou, laissant une trace de salive, puis descend rapidement vers un des tétons. J'aspire un peu la chair, que je garde délicatement entre mes dents, sans cesser de la balayer de petits battements mouillés.

-Il paraît que les femmes sont plus sensibles que les hommes à cet endroit. Et toi ? Ça te plaît ?

Mon abdomen recule, et mon visage perd encore de l'altitude, sans faire quitter à mon muscle buccal la peau, sur laquelle il glisse lentement. Je m'attarde sur le nombril, en faisant plusieurs fois le tour. Finalement, je m'attaque à la partie basse du ventre, sans toutefois approcher de son pubis. Je reste au niveau des os de son bassin, saillants, frottant de temps en temps ma joue contre eux. Je constate que la température de son corps a beaucoup augmenté. Je suis assez ardent aussi. De petites gouttes de sueurs sont aspirées par le tissu de ma robe. Sous la jupe de celle-ci, la dentelle de mon sous-vêtement ne doit plus cacher grand-chose. Pourtant, je le fais languir avec autant d'amusement.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le jeudi 20 février 2014, 18:06:11
Un baiser, doux et partagé, c'était agréable. Le petit loup garou n'en avait jamais eu des comme ça. Apparemment Cyriel voulait en entendre plus, elle semblait excitée par le récit de Lucas qui continua, tout en laissant sa maîtresse le déshabiller...

-Parfois le marchand me louais à des hommes qui voulaient une esclave pour passer la soirée. Alors il me déguisais en fille en me mettant une robe et me faisais escorter jusqu'à la demeure des clients qui me réservais. Quand j'arrivais ils étaient parfois seuls, parfois parfois plusieurs. Ils regardaient mes chaines mais, quand les gardes me laissais à eux, les clients se jetaient sur moi et...*haaaaan* maîtresse!"

Le récit fut brutalement interrompu par un profond gémissement de plaisir quand Cyriel vint jouer avec la chair rose du torse de Lucas. Comme le pensait la princesse Lucas était particulièrement sensible à cet endroit. Ses mains agrippaient le draps du lit et se fermèrent froissant le tissu. Il ferma les yeux, s'abandonnant dans un premier temps à la bouche de la princesse, puis il se ressaisit, après tout elle voulait un récit.

-Oui...Maîtresse...c'est très sensible ici...*hum* ils m'arrachaient la robe. Ils voulaient tous que je m'occupe d'eux immédiatement mais je ne le pouvais pas, ils étaient trop nombreux. Je...j'en prenais en bouche, j'en stimulais d'autres avec mes deux mains en même temps...Ils étaient 2 à vouloir se servir de mon sexe...aucun des 2 ne voulaient  attendre alors ils y allaient en même temps. Il y en avait même un autre qui voulait s'amuser aussi dans l'immédiat...alors il me pénétrais par le dernier orifice resté vide...ca faisait mal... je ne savais plus où donner de la tête, je.... *aaaaaaaaah! maîtresse*"

Un petit cri cette fois ci, l’excitation était immense et chaque caresse, chaque effleurement, se transformait en plaisir. Sa respiration était de plus en plus rapide au fur et à mesure que sa maîtresse descendait vers le bas de son corps. Il interrompu son récit quand il senti quelque chose qui se frottait contre lui, quelque chose qui provenait de l'entrejambe de Cyriel...

-Majesté...il y a quelque chose que je sens contre moi..." Demanda t'il en regardant sa maîtresse. Son regard et ses joues écrevisses trahissaient son excitation.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le vendredi 21 février 2014, 02:14:52
Tout se passe bien, jusqu'ici. Lentement et avec une prudence princière, je contrôle son niveau d'excitation. Ses anecdotes, prenant forme dans mon esprit, y font naître des images divinement aphrodisiaques. Peut-être ces dernières sont-elles un peu trop piquantes, d'ailleurs... car je sens peu à peu ma propre libido croître à grande vitesse. Je ne sais pas très bien me maîtriser lorsque mon désir est trop fort. Par mégarde, la chose qui fait de moi un homme, et non une femme vient brièvement heurter le garçon. Il ne manque pas de me le faire remarquer, ce qui m'agace.

-Oh, tais-toi, je lui ordonne, toujours assez bas, mais plus sèchement.

En fait non, qu'il ait découvert cela avant que JE l'ai décidé fait plus que m'agacer. Cela m'énerve. Avant, j'avais ce secret pour le dominer, maintenant, je suis obligé de m'y prendre autrement. Je ne vais pas me mettre à le frapper. Même si c'est assez tentant, ça pourrait être dangereux, et puis, ça ne serait pas élégant, pas digne d'une princesse ! Heureusement, j'ai beaucoup d'autres moyens de faire ça. J'en tiens un juste au bout de mes doigts, et de ma langue.

-Tu aurais du te taire...

La tendresse, c'est terminé. Il l'a bien cherché, de toute façon. Je me recule complètement, mes pieds quittant le lit pour retomber sur le sol. Sans trop de douceur, j'écarte ses jambes en les attrapant un peu au-dessus des genoux. Je reste une seconde contemplatif. Son sexe a du être terriblement malmené pendant toutes ces années... mais Lucas est tellement maigre qu'il doit être encore particulièrement étroit. Comme je m'y attendais, il est déjà humide, prêt au coït.

Mais non, c'est hors de question. Avec deux doigts, je décris le contours du rebord de ses grandes lèvres. J'écarte mes doigts assez vite, écartelant sa vulve, et exposant la chair. J'approche mon autre main, et je pousse la partie supérieure de l'organe, à la recherche de son clitoris. Je trouve une petite boule, gonflée. Dès l'instant où je la sens sous mon doigt, pour seule préparation à ce qui va suivre, j’appuie dessus. J'augmente la pression.

Je ne résiste pas plus longtemps, et la presse entre le pouce et le majeur. Je cajole le bouton rose avec autant d'ardeur que s'il s'agissait d'un sexe masculin, le faisant rouler contre ma peau. Je le triture ainsi rapidement. Je ne suis pas loin de le pincer purement et simplement, et il est possible que cela fasse un peu mal. En même temps, je ne crois pas faire pire que ce qu'il a pu subir avant. Je pourrais ! Toutefois, ce n'est pas mon but.

-Maintenant, tu jouis ! Allez !

Pour donner de l'impact à mon propos, la main qui s'assurait que sa vulve reste bien écartée se décale. Je place mes doigts parallèlement à l'entrée de son sexe. Puis, les repliant tous à l'exception de l'index, je commence à pénétrer son sexe. Je frotte l'intérieur avec une expérience relative. J'ai déjà donné du plaisir aux femmes, et je suis loin d'être novice mais ce n'est pas ma spécialité. Au bout de quelques secondes, j'ajoute l'annulaire. Je gagne en vigueur ce que je n'ai pas en technique. Je tire sur une petite lèvre, fait des mouvements brusques et ciblés, mes doigts ressortant humides du coït artificiel. Les sensations doivent être assez différentes d'une pénétration, car je me concentre sur les parois. J'essaie de trouver les points sensibles, et je m'attarde alors encore davantage dessus. Je me sens tout-puissant.

-Allez, tu jouis putain !

Sans ménagement, je continue mes attouchements avec force et vitesse. Il l'a bien cherché. Tant que je lui procure du plaisir, je le domine. C'est comme ça, que je le domine. Finalement, je renonce à parler, et ma langue entre elle aussi en action. Les doigts qui manipulaient encore le clitoris lui laissent une ouverture. Mon muscle buccal vient torturer l'organe de son plaisir, n'ayant rien à envier en terme de puissance aux doigts qui l'ont précédé. Aux liquides secrétés par son vagin s'ajoutent ma salive. Ponctuellement, j'aspire un peu de ces fluides, sans aucun dégoût. Cela ne fait que m'exciter davantage. Je sens mon sexe, toujours caché sous la jupe, dressé, dépasser maintenant complètement de mon sous-vêtement. Il l'a bien cherché.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le vendredi 21 février 2014, 09:51:06
La situation changeait du tout au tout, la princesse était passée d'une grande douceur à une envie de sexe plus brut. Quand Lucas entendit Cyriel lui dire de se taire, il baissa le regard, apparemment il l'avait énervé sans savoir vraiment pourquoi. Mais en y réfléchissant ce qu'il avait senti...était-ce un...non pas possible, son propriétaire était une femme. Quoique: lui était bien un esclave garçon sans phallus loup garou. Quand on sait ça la notion du possible est assez malléable.

-Je suis désolé maîtresse je ne voulais pas..." Il n'eu pas le temps de terminer sa phrase que la jeune femme descendait et lui écartait les jambes.

Quand Cyriel commença à jouer avec le clitoris de Lucas, ce sont de véritables cris de plaisir que le garçon se mit à pousser. Bien que la princesse y allait un peu fort avouons le...Le clitoris était une des parties du corps les plus sensible pour une femme, et donc pour le loup garou aussi. Cependant, le plaisir qu'il en tirait dépassait de très loin la douleur.
Sur le coup, il ne comprenait pas: pourquoi être récompensé alors qu'il avait agacée sa propriétaire? Il ne s'attarda pas à réfléchir, de toute façon il ne le pouvait pas, son esprit était totalement embrumé, brouillé par les sensations qui lui venaient de son entrejambe.

-Majesté! Majesté!!!

Il écarta les jambes le plus qu'il le pouvait, il ressentait du plaisir et il adorait ca. Lucas fermait les yeux,  ses mains serrant encore plus les draps et son corps se tortillait de bonheur. Alors c'était ça qu'il faisait sentir à ses maîtres depuis des années et des années? C’était ça le plaisir physique?

-aaaaah, aaaaah!

N'importe quel spectateur extérieur aurait dit sans hésiter que l'adolescent était au bord de la jouissance et qu'il ne manquait qu'un rien pour que cela se concrétise...Le "rien" en question, ce fut la langue de Cyriel qui vint directement en lui. Il sentait tous les mouvements, tous les frottements, tous les gestes. Il ne pouvait plus résister...

-Maîtresse je vais...je vais jouir...aaaaaah!"

Son corps fut pris de spasmes de plaisir, il se retenait tant bien que mal de resserrer les jambes afin d'éviter d'enfermer Cyriel entre elle (chose qui lui déplairait sûrement). Le dernier gémissement fut terriblement intense, profond et un peu bruyant aussi. Une plus grande quantité de cyprine s'était mise à couler pendant sa jouissance et il avait mouillés les draps du lit...Il regarda sa maîtresse, espérant cette fois-ci pouvoir lui procurer du plaisir. Après tout, si ce qu'il avait senti était bien un pénis, ses capacités et ses connaissances très poussées en fellations/masturbation devraient grandement la satisfaire...La position de dominant/soumis était telle que le voulait la princesse, le garçon était totalement à la merci du moindre désir de Cyriel dans cette position.

Sa respiration était profonde, ses yeux encore entrouvert. Il demanda avec une voix et un air  traduisant sa soumission absolue:

-Qu'attendez vous de moi majesté?
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le vendredi 21 février 2014, 20:13:18
Je menace de perdre patience, lorsque je sens son corps pris des premières contractions de l'orgasme. J'avais douté un instant de parvenir à le faire jouir vraiment facilement. Je me disais qu'il avait déjà du ressentir tant de choses, depuis ses cinq ans, qu'il serait très difficile à stimuler. Les esclaves qu'on habitue trop jeunes deviennent parfois complètement frigides, c'est un grand gâchis. Je constate qu'il n'en est rien, et qu'il est extrêmement réactif à mes caresses. Il s'agite, se cambre, se soulève plusieurs fois du matelas. Je ne m'arrête pas pour autant. Alors qu'il est en pleine jouissance, je continue mes mouvements sans faillir, prolongeant le plus longtemps possible le plaisir que JE lui impose.

Avec application, je lape le liquide qui dégouline abondamment de son sexe chaud et ouvert, trempant aussi bien le tissu du lit que mon menton et mes doigts. J'imagine quel doit être son plaisir, et cela ne fait qu’augmenter mon excitation. Finalement, il s'arrête de couler, et ses muscles de son bassin cessent de se serrer de façon irrégulière. Il retrouve son souffle, et je sens que sa jouissance est passée. Je l'aurais bien fait jouir encore. Un deuxième orgasme, aussi rapproché du premier, est toujours un peu plus douloureux. Mais même moi ne suis pas capable d'un tel exploit aussi rapidement. De plus, j'ai beau vouloir le dominer, je ne peux plus me contenter d'un rôle aussi peu stimulant pour mon corps.

-Tu sais garder un secret, pas vrai ? On en parlera pas... même pas entre-nous... je suggère, en me redressant, au bord du lit.

De la main, je m'essuie le menton de ce qui reste de ses fluides. Je la passe ensuite dans mon dos, et défait l'attache qui maintient ma robe fermée. Celle-ci s'ouvre en deux, et je n'ai qu'à la pousser pour qu'elle tombe devant moi. Je la balaie du pied.

Mon corps est presque nu devant lui. C'est un corps plutôt blanc, imberbe, aussi délicat que celui d'une véritable femme, et certainement encore plus fin. Je ne porte évidemment pas de haut, car mes formes sont absentes ; ma poitrine est étroite et plate. Le seul habit qu'il me reste est une culotte d'un rose très clair, qui se confond presque avec ma peau, brodée de quelques dentelles. Ce qui en dépasse, émergeant sur le côté du sous-vêtements, n'est pas féminin pour autant. Les mignons qui la découvrent sont souvent surpris qu'une telle chose appartienne à un corps si androgyne. En proportion de ma taille, je n'ai pas à me plaindre.

-Dix ans d'expérience... Je n'en ai pas autant. Montre-moi.

Dressé en face de lui, mon sexe décalotté palpite légèrement, n'attendant qu'une chose.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le vendredi 21 février 2014, 22:18:14
Alors comme ça Lucas avait vu juste, Cyriel avait bel et bien un pénis. La nature avait un drôle d'humour quand même... Quand il vit sa princesse se déshabiller Lucas l'observa des pieds à la tête. Ils n'étaient pas si différent l'un de l'autre en réalité: un corps efféminé, frêle et fragile.
Quand elle lui montra son phallus, Cyriel fit clairement comprendre à l'adolescent que jamais ce sujet ne devra être abordé. Ce à quoi, Lucas répondit par un signe affirmatif de la tête.

Le jeune homme regarda l'entrejambe raidit de sa maîtresse, apparemment elle avait apprécié ce qui s'était déroulé pendant les prémices de leur rapport...Son érection était grande, qui aurait pu imaginer ça. Une petite princesse doté d'un pénis de taille tout à fait respectable par rapport à sa taille. Lucas avait eu des maîtres moins bien équipés que Cyriel. Elle voulait avoir sa part de plaisir, son esclave allait s’exécuter avec soin et attention mettant sa grande expérience à l'oeuvre.

Il se mit à 4 pattes pour se déplacer jusqu'au bord du lit ou était Cyriel pour finalement s’asseoir devant. Sa petite taille lui permettait d'être pile à la bonne hauteur pour satisfaire sa princesse.

-Je suis à vos ordres Majesté."

Son travail débuta par des jeux de caresses avec ses doigts, allant de la base de la verge jusqu'à la base du gland mais sans toucher ce dernier dans un premier temps. Resserrant un peu plus la pression de ses doigts encore quelques instants il fini par se servir de sa langue. Il débuta en posant sa langue à la base du pénis(coté orienté vers le sol) puis remonta jusqu'à l’extrémité rouge du phallus. Et là, Cyriel allait certainement prendre la plus grosse claque sexuelle de toute sa vie.
Le petit avait son pénis en bouche, jouant simultanément sur tous les aspects qui pouvaient procurer du plaisir à quelqu'un possédant un sexe d'homme. Tout d'abord la langue: ce muscle chaud et humide tournait à intervalles irréguliers (pour éviter que le sujet ne se lasse de la stimulation) autour du gland de Cyriel, la langue de Lucas était très entraînée, souple et habile. Ensuite la bouche en elle même: Lucas la bougeait de haut en bas en essayant que l’intérieur de sa bouche soit un maximum étroit pour maximiser la sensation que pouvait éprouver Cyriel.

Les dents de Lucas...Cyriel pouvait se demander si le petit les avait enlevés, pas une seul fois elle ne les sentis, pas une fois elle ne frôlèrent son sexe. Enfin les doigts de Lucas: ils continuaient à stimuler la verge de Cyriel avec une micro gestion des doigts telle qu'on pourrait penser que chaque doigts était totalement indépendant des autres stimulant chacun avec précision une zone définie.
Dans la vie il n'avait pas appris grand chose: ménage, cuisine, combat, assassinat, protection et sexe. En conséquence, il excellait dans le peu de choses qu'on lui avait enseigné.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le samedi 22 février 2014, 12:28:46
Je peux de nouveau le regarder de haut, alors qu'il se déplace pour suivre mes ordres. Au moins, je ne suis pas tombé sur un idiot, et son expérience ne paraît pas feinte : il a tout de suite compris ce que j'attendais de lui. C'est difficile à croire, mais certains esclaves ignorent tout de la sexualité orale, lorsqu'on les achète... Cette ignorance ne dure cependant jamais bien longtemps. Enfin, je n'aurais pas supporté de devoir lui apprendre maintenant. Je ne me lamente pas, il paraît savoir s'y prendre.

Évidemment, lorsqu'il saisit mon sexe, je ne bouge pas, les mains jointes derrière mon dos. Je me contente de lui offrir mon phallus, de façon ostensible, et il est hors de question que je lui facilite la tâche. Je suis les premières secondes un peu sceptiques sur la vigueur qu'un aussi petit être peut mettre dans un tel ouvrage. Les premières décharges électriques remontent cependant jusqu'à mon cerveau, conséquence de la pression qu'il applique à la base de ma verge. Elles m'aident à patienter. Un soupir de plaisir traverse mes lèvres.

-Allez... je gémis.

Il me fait languir, et je n'aime pas tellement ça. S'il peut me faire patienter, c'est qu'il possède un pouvoir sur moi. Je ne laisse personne disposer d'un pouvoir sur moi, surtout pas dans un tel domaine. Heureusement pour lui, il choisit d'accélérer le processus, et sa langue vient rejoindre le ballet de ses doigts. Je dois avouer que la façon dont ces derniers s'agitent est assez confondante, je ne crois jamais avoir senti quelque-chose de pareil. Ses doigts fins, très précis, s'activent sur mon pénis avec une dextérité incroyable, alors que son petit organe rose attaque la partie la plus sensible de mon anatomie. Mon souffle devient court.

-Ta langue est, hn, beaucoup plus utile comme ça... tu ne, hn, crois pas ? Mph.

La bouche de Lucas me paraît minuscule. Une de mes mains quitte mon dos pour aller caresser doucement ses cheveux blonds. Lascivement, ils dégagent les mèches colorées qui lui tombent sur le front. Les sensations qui traversent mon sexe sont plus intenses que pendant la plupart des coïts vaginaux que j'ai pu expérimenter. Toutefois, sa technique me dérange. Elle est trop travaillée, trop performante, j'en suis jaloux. Je n'ai pas envie qu'on me tienne aussi facilement. C'est MOI la princesse, et c'est MOI qui domine !

-Oh, hn, allez. On va passer aux choses... sérieuses.

Ma deuxième main se pose également sur son crâne. Toutefois, je ne me contente maintenant plus de le caresser. J'écarte ses doigts. Puis, brusquement, je me mets à pousser sur l'arrière de sa tête, pour enfoncer la totalité de ma virilité à l'intérieur de son orifice buccal. Je n'ai qu'un désir : casser son expérience trop bien établie. Mon pénis heurte son palais, ce qui me fait un peu souffrir, mais qui ne m'arrête pas pour autant. Je fais ressortir mon sexe, puis force ses lèvres une seconde fois, plus brutalement encore, et surtout plus verticalement. Mon sexe, que je parviens à faire entrer complètement est probablement trop grand être inséré ainsi dans sa petite bouche. Il ignore sa langue, frappe sa gorge. Il n'a pas intérêt à vomir.

-Haan. C'est bien meilleur comme ça. Haan. Hé. Pas vrai ? Haan, ah, putain !

Cela risque surtout d'être plus rapide. Cependant, reprendre le contrôle me ravît. Je fais à présent de grands mouvements de bassin, en même temps que j'empale sa tête sur mon sexe. Je sens que, manquant de me faire perdre l'équilibre, mes muscles se contractent, prémisses de l'orgasme qui m'attend. S'arrêter ici serait prématuré... mais je ne ralentis pas le rythme pour autant. Pas tout de suite.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le samedi 22 février 2014, 19:08:23
Lucas avait eu tellement de maîtres sadiques et obsédés qu'il pouvait dire avoir vécu d’innombrables envies ou situations allant de la plus banale à la plus incroyable. Celle qui était entrain de se réaliser était une des plus fréquentes et bien sûr le jeune homme savait comment réagir. La réaction la plus adaptée était la suivante: ne rien faire, absolument rien. Il ne fallait surtout pas tenter de résister ou de faire s'activer les muscles de la nuque. Lucas fit donc en sorte d'avoir une nuque molle, totalement malléable pour éviter qu'elle n'ai un accident.

Il ne pouvait rien dire...et puis c'est mal de parler la bouche pleine. Seuls des gémissement étouffés pouvaient s'entendre. Il laissait Cyriel se servir de lui, utiliser sa bouche comme un kleenex. Ce n'était pas agréable pour lui, le sexe de sa partenaire allait tout au fond de sa gorge et maltraitait sa bouche. N'importe qui aurait vomi dans de telles conditions, mais Lucas avait tellement subi ce traitement qu'il pouvait résister. 
Plus encore: il arrivait à bouger sa langue à l’intérieur de sa bouche de telle façon que le chemin soit toujours parfaitement libre pour l'engin de sa princesse mais qu'en même temps elle puisse sentir à chaque vas et viens le muscle rose sur différentes parties de sa virilité...le tout bien sûr pour maximiser son plaisir.

Luca prenait son mal en patience, il savait d'expérience que ce genre de pratique se finissait assez vite.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le samedi 22 février 2014, 21:11:54
Même de cette façon, totalement soumis au contrôle de mes mains, à la pression qu'elles appliquent sur son crâne, le garçon parvient à être meilleur que la majorité des esclaves. Je me demande ce qu'il fabrique avec sa langue, sans pouvoir, ni en fait vouloir, l'en empêcher. J'ai l'impression de m'enfoncer dans une cavité humide et râpeuse, bien plus stimulante qu'un vagin, même si les contractions sont absentes. Je compense ce fait en frottant, volontairement ou non, de temps à autre, mon sexe contre les parois intérieurs de sa bouche.

-Hn. Oh, oui, ha. Tu es très beau, hn, comme ça.

Pendant que je le pénètre, je continue de regarder ses yeux verts. Malgré ce que je lui impose, il ne les ferme pas, et je ne les lâche pas : il a quelque-chose de très attendrissant. Savoir que cette petite chose, si tendre, si frêle et si innocente d'apparence, que cet enfant, souffre pour mon plaisir... avale un sexe trop gros pour elle, doit prendre sur elle pour ne pas vomir, surmonter son dégoût... cela m'excite terriblement, appelant en moi les pulsions les plus basses, le sadisme le plus cru. Évidemment, cela aurait pu avoir plus d'impact encore si je n'avais pas été la dernière personne d'une longue liste à lui faire subir pareil traitement. Cependant, son visage est si juvénile que j'oublie vite ce détail.

Il est ma chose, et chacun des coups de bassin que je donne sans tendresse jusqu'à sa gorge me le rappelle.

Très vite, des fourmillement de plaisir naissent dans mes testicules, et envahissent mon sexe. Je sais que c'est le signal final. Il ne me reste plus que quelques secondes avant d'éjaculer. Je me rend compte que le point de non-retour à été franchi lorsque je sens un liquide chaud remonter le long de ma verge. Mon instinct me dit de ne surtout pas interrompre la cadence, de me déverser entièrement dans sa bouche. Je pousse un cri de plaisir court, assez aigu, indéniablement féminin.

-Aah.

Mais personne ne me dicte quoi faire, pas même mon instinct. Repoussant la tête de Lucas, je sors mon pénis de son orifice buccal. Un premier jet de sperme jaillit sur son visage. Ma main, très vite, cependant, vient appuyer fortement sur la base de mon sexe. Je me contracte, me replie, me détourne de lui. Bloquer mon éjaculation me brûle toujours, mais c'est une douleur extrêmement sensuelle. Pendant une brève seconde, j'ai l'impression d'exploser de l'intérieur, tout en ressentant un orgasme étrangement contrarié. Je parviens à bloquer ce qui reste mon éjaculation.

Mon organisme comprend certainement qu'il a été trompé. J'ai envie de recommencer tout de suite. Dès que je retrouve mes esprits, je me jette de nouveau sur Lucas, et sans lui demander son avis (ce serait un comble),  je l’aplatis sur le lit, collant son ventre au mien. Mon sexe, très tenté, vient frotter verticalement contre son vagin, dérangeant seulement sa surface. Je résiste au désir que j'ai de le prendre immédiatement, et de reproduire entre ses jambes ce que j'ai fais pour sa bouche.

Je sais que cependant, je ne tiendrais pas plus d'une dizaine de secondes, dans l'état où je suis. Il faut que je me reprenne juste un peu. Renonçant, je me relève, et fait glisser ma culotte, qui ne servait de toute façon plus à grand-chose, le long de mes jambes. J'attrape un genou de Lucas, et sans vraiment écarter l'autre jambe, entre de nouveau l'index dans son intimité, puis le ressors aussitôt.

-J'aurais préféré que tu sois un garçon.

Je m'assois sur le rebord du lit, et attend quelques secondes, reprenant mon souffle. Enfin, je déclare :

-Alors je veux te prendre comme un garçon. Tu n'es pas trop étroit, au moins ?

Mon sexe, toujours très dur, saille d'entre mes jambes. Je m'incline légèrement en arrière, pour qu'il émerge davantage. J'espère avoir été bien compris.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le dimanche 23 février 2014, 20:03:51
D'après se que pouvait entendre et voir Lucas, Cyriel était très satisfaite de la bouche du jeune homme. Ses coups de bassins étaient de plus en plus rapides, incontrôlés et profonds. Ce qui devait arriver arriva, la princesse senti son corps atteindre le stade final de l’excitation. Le jeune loup garou fut surpris 2 fois: la première quand Cyriel enleva son sexe de sa bouche alors qu'il s'attendait à ce qu'elle s'y abandonne jusqu'au bout. La seconde fois quand, après le premier jet de liquide sexuel, elle pinça la base de son pénis pour bloquer l’éjaculation. Rares étaient les personnes qui voulaient et pouvaient le faire. 

Lorsqu'elle sauta sur Lucas pour venir se coller à lui, il pensait qu'elle allait vouloir le pénétrer et donc écarta un peu les jambes. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit qu'elle ne vint que caresser légèrement son entrejambe avec le sien (lui faisant pousser un léger gémissement de plaisir). Son regard plein de surprise suivait sa princesse jusqu'au bord du lit, elle était entrain de se calmer, apparemment elle voulait faire durer l'action, au risque de se faire mal en retenant son éjaculation.
Quand elle vint à nouveau au niveau de l'entrejambe de Lucas, ce dernier failli répondre: mais je suis un garçon majesté. Il n'en fit cependant rien, après tout si sa maîtresse décidait qu'il était une fille alors il était une fille. 

La pause ne fut que de courte durée, Cyriel avait une idée en tête, une idée que Lucas avait comprit. Mais il n'aimait pas ça du tout. Pour lui la sodomie était toujours douloureuse même avec les années. Tout ce que lui a donné son expérience c'est de pourvoir supporter la douleur en attendant que ça se finisse. Mais après tout, ça allait peut être être différent cette fois ci... 

-Je ne sais pas majesté, on ne me l'a jamais dis..." dit il en approchant à 4 pattes de la princesse. Il se mit debout, passa devant Cyriel comme s'il offrait son sexe imberbe à la bouche de la petite peste. Cependant il n'en fit rien et descendit s'empaler sur le pénis de sa partenaire comme s'il s'asseyait sur elle.
Lorsque que cette dernière pénétra en Lucas par cet endroit, cela arracha un petit cri de douleur au jeune homme, on pouvait lire sur son visage que l'expérience était désagréable pour l'instant mais qu'il supportait ça au nom du plaisir de sa maîtresse. Il espérait juste que cela ne serait pas trop long...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le lundi 24 février 2014, 16:15:34
De toutes les pratiques sexuelles, je pense que la sodomie est celle que je préfère. Elle est universelle, et peut se réaliser avec tous les partenaires, hommes, femmes. La plupart des créatures, même les plus étranges que j'ai pu rencontrer, ont, à ma connaissance, un anus, et c'est le cas de tous les animaux... Parfois, j'ai même envie de me faire pénétrer moi-même. Évidemment, pas comme je suis en train de le demander à Lucas. Passer par la voix interdite nécessite en général un certain temps de préparation, au moins quelques attouchements préliminaires, et même en prenant cela en considération, du liquide lubrifiant est souvent nécessaire pour éviter des douleurs excessives.

Mais mon but n'est pas de rendre l'expérience plus plaisante pour lui, même si en conséquence, elle ne le sera sans doute pas pour moi. J'espère pour lui que son orifice a suffisamment l'habitude d'être malmené, car quoi qu'il en dise, sa taille le rend certainement extrêmement étroit. En fait non, j'espère que ce sera le contraire. Plus il souffre, et plus je supporterais de souffrir moi-même. Cela ne me dérangerait même pas de voir un peu de sang, comme cela arrive parfois lorsque j'abuse trop longtemps d'un esclave.

Ce que je lui fais faire est assez cruel. Lorsqu'il se dirige vers moi, je ne daigne pas bouger. Je le regarde simplement se tendre au-dessus de moi, qui suis penché en arrière. Je me félicite qu'il choisisse ce sens, même si je ne lui ai rien précisé, car pour réaliser ce que j'ai ordonné, il est obligé de se cambrer légèrement en avant. Cela me laisse tout loisir de voir son visage, son corps raidi, et aussi son sexe qui passe un instant au niveau de mon visage.

Finalement, il redescend. D'une main, je me décide à tenir ma verge dressée à la verticale, pour être sûr qu'elle le pénètre quel et bien. Sans cela, sans doute le coït anal aurait été impossible. Mon gland seul, en s'enfonçant, me tire un gémissement de plaisir. C'est une sensation qui admet peu de comparaison. Rien à voir avec les rapports oraux, l'acte, même lorsqu'il n'est pas brutal, est beaucoup plus dur. Si ma verge est encore légèrement lubrifiée par sa propre salive, cela ne facilite pas grand-chose. Un centimètre seulement ensuite, je sens ses muscles autour de ma chair, qu'il s'efforce de détendre. J'entends Lucas pousser un cri de douleur, alors que la partie la plus large de mon phallus n'a pas encore franchie cette barrière.

Même s'il essaie de s'enfoncer aussi bien qu'il le peut, je doute qu'il parvienne à me faire entrer entièrement. Mon sexe est heureusement suffisamment profond pour ne plus bouger. Je crois qu'il s'est assez fait mal tout seul. Je souris.

-Attend, je vais t'aider un peu.

Joignant le geste à la parole, j'appose mes mains sur ses hanches, et j'accompagne son mouvement. Je n'arrive pas à beaucoup progresser. Il va falloir forcer un peu plus. Mes mains poussent violemment son bassin vers le bas. Un éclair de douleur remonte depuis mon bas-ventre, alors que l'entrée de son rectum est forcée d'un coup.

-...putain... je grogne.

Instinctivement, je me cabre, ce qui a pour seul effet de m'introduire encore plus profondément. Son ventre frôle le mien. J'arrête le mouvement un instant, quelques étoiles devant les yeux, tout en sachant que le plus dur est fait. La suite sera désagréable pour lui, mais beaucoup moins pour moi. Son anus, dilaté de force, serre mon pénis tout entier avec plus de force que n'importe quel vagin. Lentement d'abord, je l'incite à continuer le mouvement. Je passe mes bras sous ses bras, et me serre complètement contre lui.

-J'adore... putain. Ah.

Mon pénis frotte contre son intérieur terriblement sec et étroit. Le mouvement est lent par obligation, et ne risque pas de me faire éjaculer trop vite. En revanche, les sensations que j'en tire sont incroyables. De son côté, ce doit être très différent. Sachant qu'il n'a probablement pas de prostate, je ne suis pas sûr du plaisir qu'il peut en tirer. Pourtant, je sais que certaines femmes apprécient cette pratique.

-Enfonce-toi seul et plus vite, je réclame, en le lâchant.

Pourtant, mes doigts ne restent pas inactifs pour autant. Ma main droite vient attraper l'un de ses tétons, qu'elle pince, pendant que la deuxième va rapidement rejoindre son sexe, qui monte et descend devant moi. Son petit clitoris se retrouve de nouveau soumis à ma volonté. Pourtant, je ne fais que le frotter rapidement. J'ai d'autres projets. Comme précédemment, j'introduis mon index et mon majeur dans son vagin. Je sens la pression exercée par mon pénis dans son autre orifice jusque dans la cavité, rendue d'autant plus difficile à pénétrer. Je ne m'arrête pas là : écartant les lèvres, j'enfonce mes trois autres doigts. Puis je pousse autant qu'il m'est possible, cherchant à y faire entrer toute ma main, sans savoir si je vais y parvenir, et indifférent à sa souffrance qui dépasse certainement de loin son plaisir.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le lundi 24 février 2014, 19:55:06
Les premiers centimètres étaient douloureux, Lucas essayait d'aller aussi vite qu'il pouvait mais il sentait que la tâche serait rude. A peine l'extrémité de la virilité de sa princesse était rentrée et la douleur était déjà importante. Quand sa maîtresse décida de passer en force la douleur figea complètement l'adolescent. La bouche bée, ses pupilles ont rapetissées il arrêta de respirer pendant quelques instants, comme si sa respiration était bloquée...

Il était comme hors du monde durant ce court laps de temps. S'en suivirent des gémissements de douleur, parfois il se mettait la main devant la bouche afin de taire un cri trop fort. Il sentait l’intérieur de son corps se déchirer, comme attaqué par un corps étranger (techniquement ce n'était pas totalement faux) Chaque coup de rein venant de Cyriel faisait crier Lucas. Ce dernier serrait les dents, mais gardait les yeux ouvert, plongeant son regard plein de souffrance dans celui de sa princesse. Elle semblait prendre son pied, au moins Lucas ne souffrait pas inutilement.

Quand il dû bouger seul, il le fit comme l'exigea sa maîtresse, après tout il était à son service. Cependant la suite de l'action lui fit fermer brutalement les yeux et lui crispa le visage. Quand Cyriel tenta de faire entrer toute sa main, cela arracha un nouveau cri à sa chose. La princesse réussit à faire tout entrer. Lucas se mordit l'avant bras, il se le mordait jusqu'au sang, mais  ne disait rien du tout. On sentait qu'il se retenait de supplier Cyriel d’arrêter tout ça mais il devait tenir, après tout, c'était la volonté de sa maîtresse...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le mardi 25 février 2014, 17:21:54
Je ne m'attendais pas vraiment à ce que de ma tentative résulte un succès, sans pour autant provoquer de saignement. J'imagine que dix ans d'esclavage et d'exploitation sexuelle ont rendu son vagin particulièrement apte à se déformer, et qu'il a de la chance que ma main soit particulièrement fine. J'éclate d'un rire court et léger, presque émerveillé, alors qu'il continue, malgré sa souffrance manifeste, à aller et venir le long de ma verge, mes doigts toujours à l'intérieur de lui. Brièvement, je serre le poing, modifiant légèrement la largeur de ce qui le pénètre. Le pauvre doit avoir l'impression d'accoucher, ou quelque-chose dans ce ton là... Mes muscles se contractent de manière de plus en plus inquiétante, et je suis en sueur malgré ma relative immobilité. Il est temps de le soulager, et surtout de me soulager par la même occasion.

Sans détendre ma main, je l'extrais de son sexe, poussant pour cela sur son ventre. Je ne lui laisse pas récupérer, et je le bascule sur le côté, l'accompagnant dans son mouvement, sans que nos corps se quittent. Je le place sur le dos, sous moi. Attrapant ses jambes et les faisant passer par dessus mes épaules, je surélève son bassin. C'est la meilleur position : celle qui me donne le plus de force pour le pénétrer.

Je retire mon pénis de son anus, le laissant se reposer une seconde, puis l'enfonce de nouveau violemment... dans son sexe, sans m’embarrasser de le prévenir de ce changement d'aucune façon. De toute façon, après ma main, mon phallus doit lui paraître plutôt mince et agréable. Après m'être introduit dans son rectum, c'est un véritable plaisir que de me frotter contre les muqueuses, tièdes et humides, de son vagin. Chaque coup me retire un petit cri de plaisir, et si la pression autour de ma verge n'est plus aussi forte, la sensation n'est plus mêlée de douleur. Je crois que je n'aurais pas pu, de toute façon, supporter encore longtemps la friction de mon gland contre les parois arides.

-Hn, c'est pas mal par ici aussi, héé.

Je déplace l'effort ailleurs, m'efforçant de le pénétrer avec une certaine vitesse, et surtout une certaine profondeur. Je n'hésite pas pour augmenter la force du coït, en plus du mouvement de mes hanches, à tirer son bassin vers moi. Cette pratique est fatigante, mais particulièrement stimulante. Mon ventre vient taper contre le sien à un intervalle assez irrégulier mais rapide. La chaleur de mon corps devient vite incontrôlable, remonte dans le haut de mon être. Je perds le contrôle de mon souffle, et de mes mouvements en général. Je tremble, les muscles de mes épaules se relâchent, et ses jambes tombent. Je me saisi de ses épaules.

-ALLLLLLEZ !

Le liquide procréateur remonte le long de mon urètre, cette fois pour de bon. Pendant une demi-dizaine de secondes, je ne pense plus qu'à le pénétrer encore un peu plus longtemps. Je ne tente même pas reprendre ma respiration, alors que mon sperme se déverse par saccades dans son vagin. Puis je serre les dents, et dans un râle, cogne une dernière fois contre sa taille. Je souffle. Je retombe sur Lucas, mon visage blottit contre son cou, retirant du même coup mon sexe du sien. Épuisé, j'en suis réduis à passer ma langue sur sa peau, remontant jusqu'à son menton, et finalement léchant ses lèvres. Je le serre contre moi, profite de sa respiration, encore un petit instant.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le mardi 25 février 2014, 18:12:39
Lucas avait mal, et, comme si Cyriel voulait en rajouter, elle serra le poing rendant son intérieur encore plus douloureux...Bien sûr, il avait subit bien pire, notamment avec les diverses expériences dont il avait été le sujet...Mais sa princesse rigolait, elle semblait comme heureuse, satisfaite de son esclave. Ça aidait sa chose à supporter la douleur...La savoir contente lui faisait penser que sa présence ne serait pas qu'un simple passage, il s'était attaché à elle, malgré la douleur qu'il ressentait en ce moment même. Après tout, c'est la première personne qui lui a fait connaitre l'orgasme...Même si elle venait de l'acheter.

Quand elle balance le loup garou sur le coté, il senti son entrejambe se libérer, bien plus léger, la douleur disparaissait peu à peu...Ensuite, ce fut au tour de son anus de se sentir libéré, enfin les brûlures s’arrêtèrent, enfin il pouvait respirer...quelques secondes car Cyriel avait envie de finir le travail. Elle le pénétra violemment mais Lucas se surpris à aimer ça. Sans doute le contraste avec les sensations précédentes qui étaient à l’extrême
opposé de l'orgasme qu'il avait senti peu de temps avant tout ça...

Les cri de douleurs laissèrent place à des gémissements de plaisir. Lucas sentait sa maîtresse en lui, les mouvements de bassin profond et rapide lui faisaient du bien...Il ne put retenir ses bras et alla enlacer sa maîtresse au niveau des côtes. Lorsque qu'elle entama le rush final, il plongea son regard dans le sien, ses yeux bleu avaient un air de lune, attirant pour Lucas. Quand finalement Cyriel s'abandonna totalement, Lucas lâcha son emprise et laissa son corps totalement libre aux envie de la princesse.

-Majesté!!! Majesté!!!

La respiration de l'adolescent était rapide, il sentait le rythme cardiaque de sa partenaire et son liquide se rependre en lui... Il ferma les yeux, profitant de ce moment de calme et de douceur, ne sachant pas se qui allait suivre. Il ne disait rien, ne voulant pas interrompre un moment apprécié par sa princesse.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le dimanche 06 avril 2014, 17:07:04
La tension redescend rapidement dans mon corps, et je me blottis quelques secondes de plus que je ne l'aurais cru contre celui de Lucas, continuant à faire jouer ma langue sur ses lèvres, avec une certaine lenteur. Je me sens bien, mieux que je ne l'ai été depuis un bout de temps, dans cette position, ce petit esclave si frêle respirant sous moi, ses battements de cœur se joignant aux miens. Mon sexe chaud repose contre sa jambe, laissant encore sur la peau un petit filet de semence. Le contact du liquide blanc et visqueux contre l'extrémité de ma verge me fait prendre conscience d'une chose. Il était bien temps que j'arrête d'être trop tendre, de toute façon ! Il a assez profité de ma gentillesse pour aujourd'hui.

-Tu ne t'es même pas lavé avant de te faire saillir ! À quoi pensais-tu ?

Je fronce les sourcils : ma voix est devenue plus stridente. Je me redresse et me lève du lit. D'un mouvement de pied désinvolte, j'envoie ma culotte sous le lit. La robe que je porte suffi à cacher ce que je veux cacher, pour le moment. Puis je prends Lucas par l'épaule et le tire à son tour hors de la couche, le remettant debout sans lui laisser l'occasion de se rhabiller. Peut-être va-t-il avoir un peu de mal à marcher, ces prochains temps, mais tant pis pour lui.

Je le pousse dans le dos vers la porte que j'ouvre en la frappant, et j'appelle mon serviteur en criant presque.

-Felice, montre a ce souillon ma salle de bain !
-Incessamment, princesse ! me répond le valet, alors que j'entends les marches en bois de l'escalier craquer sous ses pas pendant qu'il le monte.

Le temps de regarder méchamment le spostanacci qui n'a pas bougé d'un pouce, et le valet est devant nous. Felice affiche un air sévère lorsqu'il voit mon esclave nu et dans une situation ne laissant aucun doute sur ce qui vient de lui arriver. Je l'ai peut-être un peu trop rempli ; je crois entendre tomber une goutte de liquide sur le sol, entre ses deux pieds.

-Je le rejoins plus tard, je fais avec un certain désintérêt, laissant entrer Baluardo dans ma chambre, et expulsant Lucas dans le couloir. Il ne manquerait plus que j'attrape une maladie de miséreux.

Heureusement, j'ai dans ma chambre ce qu'il faut pour m'assurer que cela n'arrive pas. Je dois bien avoir là-dedans suffisamment de potions curatives pour remettre sur pieds une armée défaite toute entière. Je dois toujours veiller à être bien soignée, même si c'est parfois très pénible. Pour cause, une princesse est un être divin, et donc, une princesse ne tombe jamais malade ; surtout pas de ce genre d'afflictions là. Je referme la porte.

*
*   *
– Felice –

Cette petite peste m'appelle pour la première fois de la journée. Jusqu'ici, j'étais presque tranquille. D'habitude, elle les lave avant de les emmener dans sa chambre ; elle n'a pas du pouvoir se retenir. Je gravis les escaliers quatre à quatre. Elle serait capable de me reprocher de prendre plus de cinq secondes à les monter. Elle est déjà suffisamment insupportable au naturel pour ne pas lui donner de raisons supplémentaires de l'être. Je vois la porte s'ouvrir, et la nouvelle esclave en sortir, poussé dans le dos.

Alors voilà à quoi elle ressemble sans le torchon qu'elle avait en entrant ici. Étrange, j'aurais jusqu'ici pensé qu'il s'agissait d'un garçon. Je me demande combien elle a pu le payer. Elle lui a bien dit qu'elle était plus chère que moi, mais elle a tendance à tout exagérer. Une fille aussi maigre et avec aussi peu de formes, ça ne doit pas valoir grand-chose. Ce devait être simplement le moyen de m'humilier encore. Elle ne s'en prive jamais. Elle sait que je déteste ces esclaves. Leur concurrence est déloyale pour les lignées de serviteurs sous serment comme la mienne. Ils font un travail beaucoup moins sûr, comparé à la qualité de mon service, c'est certain, mais personne ne paraît s'en rendre compte.

-Suis moi, gamine, je lui ordonne sèchement.

La salle de bain n'est pas très éloignée : à l'autre bout du couloir.

-À quand remonte ton dernier bain ?

Je fais tourner la poignée ronde et dorée d'une main experte, et je pénètre en premier dans la pièce. C'est la seule pièce de l'hôtel à disposer d'un carrelage au sol et aux murs, ce qui rend l'isolation presque parfaite. Le silence est absolu dans ce lieu où tout est bleu clair, à l'exception de la baignoire, qui est un peu particulière. En céramique blanche, finement ciselée, elle a une certaine allure. De plus, elle dispose d'un système de chauffage, qui permet de maintenir l'eau à température constante aussi longtemps que nécessaire. Je referme la porte derrière l'esclave.

-La vermine comme toi n'a rien à faire ici, tu ne l'ignores pas ? Ce sont les gens comme toi qui mettent les honnêtes travailleurs dans l'embarra.

Je l'attrape durement par le poignet et le jette au milieu de la pièce. Puis je me tourne vers lui, attendant un éventuel commentaire.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le jeudi 10 avril 2014, 11:48:42
La tempête semblait terminée, le calme était de retour. Douceur et tendresse avaient, pour quelques instants, le monopôle concernant la situation entre Lucas et sa maîtresse. Ce n’était pas pour déplaire au blondinet  qui appréciait énormément ce genre de moment tellement ces derniers étaient rares.  Il la sentait, il sentait la respiration de la princesse elle était sur lui, sa peau était très douce, le corps du jeune homme se calmait et les douleurs dues à son anus malmené disparaissent. Il aurait pu s’endormir dans telle position, hélas le moment de tendresse était terminé.

Cyriel reprenait son côté dominatrice et fit remarquer au blondinet qu’il ne s’était pas lavé avant  de la satisfaire…comme si on lui en avait laissé la possibilité. Mais le maître toujours raison, même quand il a tort. 
Lucas ne répondit pas, il se contenta de baisser la tête pour se regarder. C’est vrai, il n’était pas très propre, surtout ses pieds. Il se laissa pousser jusqu’à la porte, et surprise il marchait tout à fait normalement.
Lucas n’était pas malade et ne l’avait jamais été de sa vie, les avantages du sang de bête qui coulait dans ses veines mais ça, Cyriel ne le savait pas. Son serviteur Félice arriva très vite, il montait les marches rapidement cela s’entendait, une fois arrivé devant l’esclave il lui jeta un regard noir, il ne l’aimait pas, pas du tout même. Le ton de sa voix ne laissait aucun doute possible sur la question.  Lucas fut littéralement bousculé hors de la chambre et suivi le valet dans les couloirs.

Pendant le voyage Lucas continuait ses observations, les petits détails, les manques, les saletés, il les gardait en mémoire tout comme le chemin.  Ne pas se perdre était toujours utile…
-Mon dernier bain ? C’était lors la dernière pleine Lune… »

Ne sachant pas compter, il se repérait dans le temps comme il le pouvait : la lune, les événements important du calendrier, des faits exceptionnels célèbres…tout était bon pour garder une notion du temps à l’esprit. 
Finalement au bout d’une petite minute le duo arriva dans la salle de bain princière.  Elle était assez jolie, c’était indéniable: les carrelages étaient impeccables, Lucas avait même un peu de peine à les salir en marchant dessus. Il y régnait un silence quasi religieux, la pièce était très bien équipée. Le valet  ferma la porte et ; dans sa grande gentillesse, permit à l’esclave de pouvoir observer de plus près le carrelage en jetant le blondinet au milieu de la pièce en lui lançant une réplique pleine d’amertume. Lucas atterrit sur le sol dur en laissant s’échapper un petit cri de douleur, il se redressa tête baissée :
-Ma place est auprès de mon maître monsieur. Je dois la servir quel que soient ses ordres…

Puis il se releva, tournant le dos à Felice pour regarder de plus près la baignoire, pièce maîtresse de cette salle, durant son observation il ajouta :
-Donc tant que sa majesté voudra que je reste je lui obéirais.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le samedi 12 avril 2014, 01:02:47
– Felice –

Je la toise de toute ma hauteur : je dois faire trente ou quarante centimètres de plus qu’elle, ce qui n’est, en vérité, pas très difficile. Pourtant, je sens que cela me donne sur elle un ascendant psychologique certain. Je profite de ma supériorité aussi bien physique qu’intellectuelle pour lui rappeler à quel point, et surtout pourquoi elle est nuisible pour la société dans son ensemble.

-C’est bien ça oui : soumise jusqu’à la bêtise. Si tu avais un peu de bon sens, un peu d’amour propre, un peu de libre-arbitre, nous n’en serions pas là. Mais au fond, tu es quand même contrainte à la servitude. Pour cette raison, les services que nous fournirons seront toujours supérieurs à ceux des esclaves. Car nous, nous servons de notre plein gré, et non par peur d’un châtiment.

J’ai tout loisir de l’observer, nue, dans ses moindres détails, ce que je ne manque pas de faire. Je fais même semblant d’être plus voyeur que je ne le suis, en attardant mon regard sur les parties les plus sensibles de son anatomie. Vraiment, cette petite chose est trop maigre et sans intérêt sexuel, je ne comprends pas ce que la princesse lui trouve. Elle préfère les hommes, en général. Peut-être est-ce le fait que cette esclave là n’est pas très féminine.  Pour être un bon valet, il est indispensable de faire preuve d’ouverture d’esprit, et aussi ne pas trop tenter de trouver de cohérence dans les goûts princiers... l’on a vite fait de devenir agaçant, et ma bien-aimée maîtresse s’agace déjà suffisamment toute seule.

Pourtant, quelque-chose me tracasse. En dehors de ses souillures, la gamine paraît être en excellente santé. Elle m’a même suivie jusqu’ici sans se plaindre. Je formule à voix haute la problématique :

-D’habitude, ils titubent tous en arrivant ici... et toi tu n’as pas mal ? Est-ce que la princesse ce serait montrée... douce avec toi ? Hu. Hu. Improbable. Elle n’a de pitié pour personne, et surtout pas pour une créature comme toi. Je la connais bien, depuis toute petite. Plus une personne lui semble faible et plus elle a envie de se montrer brutale. Elle a du te faire souffrir autant que les autres. Mais alors quoi ?

Je réfléchis et ne trouve aucune réponse satisfaisante ne contredisant pas ma brillante et sûre analyse des usages de la maîtresse des lieux. Je suis à peu près persuadé qu’elle lui a fait subir le même traitement qu’à tous ceux qui sont passés avant elle. Je pense toutefois à un moyen d’éclairer ma lanterne. Un moyen qui pourrait bien se montrer distrayant, en sus.

-Nous n’avons qu’à essayer. Voyons ça.

Mes mains courent le long de ma ceinture, une longue lanière de cuir brun sombre. D’un mouvement expert, je la défais. Je sais que l’excellente insonorisation presque parfaite de la pièce me permet de faire ce genre de chose sans alerter personne. Puis je fais un pas en avant, m’approchant de l’esclave et lui annonçant en ricanant :

-Non... ce n’est pas ce que tu crois. Je n’en ai rien à faire des traînées comme toi. En plus, tu as comme un corps de garçon. C'est dégoûtant.

Je lève le bras, faisant monter la ceinture au-dessus de ma tête. Enfin, je l’abats d’un mouvement sec sur l’épaule de la petite chose devant moi, la faisant claquer comme un fouet. Je répète une deuxième fois l’opération, horizontalement, pour aller frapper son ventre. L’instrument de torture improvisé fait siffler l’air.

-Alors, voyons voir comment tu t’en sors.

Le regard attentif, dans une observation rigoureuse, presque scientifique, mais non sans réel sadisme, je réitère le traitement. Ce n’est pas toujours aussi facile de se faire respecter des nouveaux. Heureusement, avec celle-là, je sens que ça va être aisé. Je songe qu’être sans défense, c’est peut-être sa seule qualité d’esclave. C’est sûrement quelque-chose comme ça qui a excité Cyriel. Un morceau de chair vulnérable et si susceptible d’être malmenée. Je sens que cela m’excite aussi un peu, en fin de compte. Peut-être la princesse n’a-t-elle pas de si mauvais goûts, après tout.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le lundi 14 avril 2014, 14:22:15
Lucas ne disait rien, il écoutait le discours plein de rancœur de Félice, qu'avait il contre Lucas ? Il n'avait pas à se plaindre, il n'allait pas rester sur place puisque, apparemment, il serait emmené au Royaume de Cyriel. Son discours était illogique, un esclave pouvait parfaitement faire un travail comme le ferait un valet, voir plus. Libre arbitre ? Amour propre ? Lucas n'en avait pas encore, depuis tout petit il servait des maîtres plus sadiques les uns que les autres qui lui répétaient tous que l'esclavage était une chose normale, que la place du loup garou était aux cotés de son possesseur, sous ses ordres.

Il sentait le regard du valet se promener sur son corps, il ne broncha pas, se laissant observer en long, en large et en travers. Ce n'était pas une observation de plus qui allait changer quoi que ce soit, il y était habitué depuis le temps. Son corps était source d'intrigue, était-il un garçon ? Une fille ? Les deux ? Telles étaient les question que se posaient la plupart des gens en le voyant.
Soudain Lucas compris, Félice n'avait rien de personnel contre le blondinet mais contre l'esclavage, il craignait sûrement pour son travail. D'un coté il n'avait pas tord, les esclaves avaient peu à peu remplacés les valets de maison même si, dans un soucis d'apparence, les plus riches en gardaient quand même pour faire bonne figure. C'était plus classieux qu'un esclave.

Soudain, Lucas fut interrompu dans son observation quand il entendit le bruit métallique de la ceinture qui quittait la taille de son propriétaire, en se retournant il vit approcher Felice , un sourire sadique imprimé sur les lèvres...et arme à la main. Lucas ne put réagir, il se prit les coups à l'épaule et au ventre de...plein fouet. L'objet claquait sur sa peau devenue rouge après le traitement, il esquiva les coups suivant en courant un peu partout dans la pièce. Pendant ce temps, il parlait :

-Arrêtez ça, vous n'avez pas le droit ! Sa majesté à dit que VOUS étiez à mon service et je...

Les mots eurent du mal à sortir de sa  bouche, il ne les avaient encore jamais prononcés  et ne pensait jamais pouvoir le faire un jour. Mais il prenait toujours les indications de ses maîtres au mot près et effectivement Cyriel a dit que Félice était au service de Lucas...En conséquence le blondinet ne considérait pas le valet comme un supérieur mais comme un égal. Pas un inférieur non vu qu'il s'estimait lui même tout en bas de l’échelle, de l'ordre naturel des chose.
-...je vous ordonne d’arrêter ! Vous n'avez aucun droit sur moi, seul sa majesté en a !

Mais il savait bien que cela n’arrêterait pas son agresseur, il lui faudrait le forcer à se calmer...Soudain il s’arrêta et fit face à Félice tête baissée, lorsque ce dernier leva à nouveau l'arme contre lui il se contenta de lever le bras et d'attraper la ceinture et la retint fermement. Le valet pouvait faire ce qu'il voulait, il ne pouvait pas reprendre son bien, comme si le garçon était soudain doté d'une force nouvelle. Lucas leva doucement la tête, ses yeux étaient devenus jaune, pupille verticale. Le regard mauvais, il approcha l'individu de lui en tirant sur la ceinture, il l'approchait doucement mais sûrement de son visage :

-Arrêtez ça tout de suite humain !" dit il d'une voix nettement plus grave que la normale et surtout plus menaçante...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le jeudi 17 avril 2014, 13:19:56
– Felice –

Lorsque la petite paraît se rebeller, je fronce les sourcils et décide sans concession de frapper plus fort. Il est impératif de lui apprendre le respect, surtout si elle doit rester longtemps dans cette maison. En plus, je sens que ça me fait du bien : cela me rappelle que, quoi qu'il menace de me prendre ma place un jour, je lui suis encore supérieur. Il n'y a rien de mieux que frapper un esclave pour retrouver le moral... les princes l'ont compris depuis bien longtemps, et je suppose que c'est le seul avantage qu'ils possèdent sur les serviteurs. Il est certain que nous, nous possédons un peu plus d'estime de nous-même. Mais c'est ce qui nous permet de faire notre travail au mieux, et sans sujétion aveugle et stupide. Tout noble se respectant devrait avoir au moins un valet lucide dans son entourage. N'importe lequel d'entre-eux vaut en jugement mille esclaves flatteurs.

J'ouvre des yeux ronds en voyant mon arme être arrêtée en plein vol. Je me rends compte que quelque-chose ne va pas. Un homme de ma carrure n'aurait sans doute pas pu la saisir ainsi sans douleur apparente, alors une fille. La chose me paraît improbable, et je peine à y croire.

-Que... lâch...

Elle m'approche d'elle par le biais du morceau de cuir, avec une puissance insoupçonnable. Je ne parviens pas à résister à sa poigne. Un frisson me remonte le long de l'échine quand mon regard surpris croise le sien ; jaune, inhumain, affreux de bestialité. Je comprends alors très rapidement la situation. Si cette chose vaut plus que moi, c'est parce que c'est un monstre. Quel genre de monstre, j'avoue ne rien en avoir à faire, et à ne même pas chercher à le déterminer.

J'ai toujours détesté les objets magiques dont la princesse s'entourait, mais si à présent, elle commence à enchanter jusqu'à ses esclaves. La haine s'instille dans mon esprit, toutefois, elle est vite surpassée par la peur causée par le fait d'être seul dans cette pièce avec cette créature inexplicablement agressive.

Je lui laisse ma ceinture entre les mains, et recule précipitamment, en proie à l'effroi. Je m’aplatis contre le mur du fond. De mon bras levé, je lui indique la baignoire, derrière lui. Je bégaie :

-Jbbb... L... Là-bas : v... vous laver.

Puis je sors de la salle de bain à toute vitesse, prenant bien soin de refermer derrière moi la porte. Celle-ci close, la barrière de bois entre moi et cette abomination, je reprends un peu ma respiration. Je souffle. Je me retiens de m'enfuir encore plus loin, en me sermonnant que tout danger est maintenant passé. Ma seule satisfaction est que la salle d'eau est relativement difficile à utiliser, et que sans moi, il ne s'en sortira sans doute jamais. Les différents robinets sont autant d'énigmes alimentées par la magie incantatori.

Je dois être le seul dans cette maison à maîtriser réellement l'art de faire fonctionner cette machine, et pourtant, une grande partie de ses fonctions restent pour moi des mystères. Les deux premières manettes servent à régler la température, en modifiant l'entropie de l'eau. Ils sont sensibles, et si on les maîtrise mal, ils peuvent aussi bien transformer le bain en glace ou le faire bouillir en quelques secondes seulement.

Puis derrière eux se trouvent sur une rangée des leviers qui, en fonction de ceux levés et de ceux baissés, produisent des mélanges de liquides, chacun correspondant à une substance. Il y en a une multitude, et et je ne connais moi-même pas l'usage de tous. Je connais seulement la position de ceux commandants à : l'eau, l'eau de rose, le lait d’ânesse, l'huile d'onagre, et une impressionnante liste de savons et autres moussants divers.

Cela ne représente cependant qu'une petite partie des possibilités, d'autres étant d'un usage beaucoup plus incertain. Parmi les expériences déplaisantes que l'on m'a rapporté, la baignoire s'était une fois remplie de sang frais, une autre fois d'urine, d'huile de ricin... et même à ce qui avait été identifié comme du sperme de bouquetin. D'autres encore prétendent que certains de ses composants sont magiques, et influeraient sur le comportement et les envies de ceux qui s'y baignent... voire de ceux qui en respire seulement les vapeurs mystique.

Une série de boutons permet d'incorporer des éléments solides au bain : algues, masses gélatineuses flottantes, terres rares, et même poissons vivants supposés se nourrir des peaux mortes. En général inoffensifs, ils n'en sont pas moins rarement connus, et plus rarement encore utilisés.

Enfin, une valve aspire tout le contenu de la baignoire par un procédé magique. Si une personne se trouve dedans à ce moment, elle est collée contre le fond, immobilisée pour au moins plusieurs secondes.

Lorsque la princesse viendra rejoindre sa créature, elle risque d'avoir une surprise cocasse... mais ce ne sera rien en comparaison de celle que ce monstre aura.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le jeudi 17 avril 2014, 15:13:57
L'effet que la petite prestation de Lucas a eu sur Félice fut satisfaisante, très satisfaisante. En l'espace de quelques secondes ce dernier était passé de blanc à pâle, il était effrayé et totalement impuissant face au loup garou. Tant mieux, Lucas savait que s'il n'avait pas délimité tout de suite les limites de leur relation il aurait à nouveau causé des problèmes au jeune homme, et ça il ne voulait pas que cela arrive. Le valet était sorti, affolé en donnant une instruction incompréhensible mais que l'esclave pu tout de même comprendre. Il devait obéir aux ordre de la princesse, elle lui avait ordonné de se laver et il n'allait pas désobéir à un ordre comme celui là. Le loup garou se dirigea vers la porte, l'ouvrit. Le valet était encore là, tout paniqué, Lucas lui rendit sa ceinture en souriant gentiment, un gentil sourire plein d'innocence puis ferma la porte.

Il lui fallait à présent    examiner l'impressionnant machine, étrange il y avait des boutons, des leviers...Ce n'était pas une baignoire classique c'était évident, bien trop de matériel. Mais alors que faire ? L'expérience, il allait essayer des leviers jusqu'à tomber sur ce qu'il lui fallait. Lequel cependant ? Il y en avait vraiment beaucoup...Lucas tenta sa chance avec le levier le plus proche de lui, ce qui coula du robinet était marron, épais...beurk de la boue ! Lucas n'en croyait pas ses yeux, il se pencha et mit le doigt dans la substance visqueuse. Elle était froide et oui, c'était bel et bien de la boue. Les tuyaux étaient ils en mauvais état pour laisser couler telle chose ? Il stoppa la coulée de boue puis tira un autre levier, une gelée rouge se déversa sur la boue déjà présente dans la baignoire. Lucas ne se risqua pas à chercher à l'identifier , il remit le levier en place. Comment se débarrasser de cette mélasse ignoble ? Il chercha du regard un levier qui aurait pu l'aider...Il remarqua la présence d'un levier d'une couleur différente, le tout à l'écart des autres. Il tira dessus : tout le liquide du bain fut aspiré vers le bas ne laissant que le blanc impeccable de la baignoire.
Le blondinet avait de grands yeux, c'était incroyable, c'était certainement magique.

Il continua ainsi ses expériences, tirant les leviers les uns après les autres, vidant régulièrement le grand conteneur avant de le remplir à nouveau. Ce qui sortait du robinet était très varié, sang, jus de tomate, soupe froide, sève de sapin...A un moment, le petit homme eut à sa portée une baignoire pleine de miel. La tentation était trop grande : il se pencha et posa ses lèvres sur le liquide doré, en  aspira une petite quantité...quel délice ! Il rigola, un rire naturel et enfantin, devant lui il avait un bain plein de miel, incroyable, jamais il n'avait eu autant à manger ! Il se pencha à nouveau et lécha le contenu de la baignoire, coup de langue par coup de langue. C 'était comme dans un rêve, un rêve fait d'abondance de nourriture. Le délicieux goût du sucre lui emplissait la bouche, chaque parcelle de sa langue était comblée.

Arriva un moment où il estima devoir s’arrêter (à contre cœur) car ne pas assez manger était dangereux mais les excès de nourriture l'étaient tout autant. Surtout quand on était habitué à avoir très peu à manger. Il vida la baignoire, il avait un petit pincement au cœur en voyant tout ce miel partir mais c'était mieux ainsi...Il tira d'autres leviers et tomba 5 leviers plus tard sur un bain de lait frais ! Le miel lui avait donné soif, ainsi il se pencha et trempa sa bouche dans le liquide blanc et le bu par petites gorgées. Délicieux, fabuleux...tant d'adjectifs venaient à l'esprit de Lucas pour qualifier cette machine. La magie faisait vraiment des merveilles...Une fois rassasié et sa soif assouvie, il fit partir le lait et tira une nouvelle manivelle : de l'eau en sortit, de l'eau bouillante qui faisait des bulles. Au moins il avançait, il avait de l'eau, trop chaude certes, mais c'était de l'eau. Il la fit couler dans le siphon magique et tira la manette d'à coté. Cette fois ci il y avait de l'eau gelée. Il progressait...

Il fit disparaître la glace et tira une manette puis une autres en simultané. De l'eau claire sortit du robinet, elle ne bouillonnait pas, n'était pas gelée...Lucas risqua son doigt avec anxiété, heureusement l'eau était froide, juste froide pas gelée. Il devait encore trouver comment ajuster la température alors qu'il se penchait pour tirer un autre levier, il appuya accidentellement sur un bouton faisant apparaître un poisson dans l'eau. Il était bouche bée, était-il réel ou était-ce une illusion magique ? Lucas plongea la main dans l'eau, le poisson se sauva à l'autre bout de la baignoire. Cette machine pouvait créer de la vie ?! Était-elle divine ? 

Stoppant sa réflexion, il fit vida à nouveau le tout puis tira d'autres leviers. Enfin, enfin il avait réussis, l'eau était pile à la bonne température, elle sentait bon, une superbe odeur de fleur... Il se pencha, en équilibre sur le rebord de la baignoire, pour pourvoir vérifier si tout était bon...et il avait encore du miel autour de la bouche. Arriver à ce résultat lui avait prit pas mal de temps, Cyriel n'allait sûrement pas tarder, si elle n'était pas déjà derrière lui...
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le vendredi 18 avril 2014, 01:43:31
– Cyriel –

Ces potions curatives sont toujours aussi infectes. Leur goût est acre, et laisse pour de nombreuses minutes dans la bouche et la gorge la saveur d'un blanc d’œuf périmé. Enfin, je suppose, puisque je n'ai jamais eu l'occasion d'ingérer une telle horreur. En tout cas, personne d'autre qu'un fabricant de  ces breuvages mystiques n'oseraient m'apporter un met aussi détestable. Le dire est un véritable lieu commun, mais tout-de-même, bon sang, je ne crois pas qu'un peu de sucre briserait toute l'alchimie. Je déteste ces sorciers rigoureux qui ne pensent même pas au bien-être des pauvres princesses telles que moi. C'est déjà suffisamment pénible de penser que, peut-être, l'on pourrait être malade. Les mages en général n'ont aucune délicatesse. Il n'y a qu'à voir ce qui me sert de garde du corps pour s'en convaincre.

Je ressors donc de ma chambre un peu énervé envers : Lucas, Baluardo, les alchimistes, mes serviteurs en général, et aussi les autres nobles... un peu tout le monde, en fait. Toutefois, croiser Felice avec un air aussi contrarié me redonne instantanément un peu de joie. Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu aussi indisposé. En fait, ça doit remonter à la fois où je lui ai ordonné de nettoyer lui-même les latrines. Il passe en coup de vent, tout en maugréant quelque-chose que je peine à distinguer :

-Folle, cette abomination est folle. M'a agressé sans raison. Très mal élevée. Esclave très désagréable. Dangereuse.

Je remarque ses habits comme enfilés de travers et fait bien attention à lui adresser un grand sourire satisfait. Malheureusement, il ne paraît pas m'accorder beaucoup d'occupation. Je pouffe un peu fort pour être certain qu'il ait bien pris conscience de mon amusement. C'est tout-de-même dans de meilleures dispositions que je continue ma route et fait tourner la poignée de la porte de la salle de bain. Je repousse le vilain spostanacci avec mépris.

-Maintenant, je me lave. Reste là, je lui commande.

Devant mes yeux, la silhouette de Lucas se dessine. Il n'a toujours pas mis le pied dans son bain, et est donc toujours aussi dégoûtant. Je hausse les épaules, et d'un ton calme, je mets au clair la situation.

-Encore là ? Felice ne t'a pas appris comment te servir de ça ? Je t'avais dit qu'il était ennuyeux. Je crois que tu lui as fait peur.

Je m'approche de lui, et lorsqu'il se retourne, je constate qu'il est encore barbouillée d'une substance dorée et collante. Je suppose que c'est du miel ; c'est la seule substance fournie par la baignoire qui, à ma connaissance, ressemble à cela, mais je suis loin de toutes les connaître. J'aime beaucoup le miel... alors je prends le risque. J'attrape le garçon par les épaules, et l'amène vers moi, puis je l'embrasse. Ma langue fait le tour de ses lèvres, les nettoyant complètement des restes de la pâte sucrée, jusqu'à explorer un peu l'intérieur de sa bouche, à la recherche d'un peu plus. C'est bien meilleur que les relents de cette foutue potion.

-Alors tu as découvert la Cambia Vasca ? Elle te plaît ? C'était un cadeau pour mon dixième anniversaire. Je la fais transporter partout. On ne va pas y passer la journée : plouf.

Sur ces mots, je pousse légèrement Lucas pour l'inciter à entrer dans la cuve magique. Après l'avoir regardé un peu se décrasser, je me déshabille moi-même. Il ne me reste plus que ma robe, et mes chaussures, en réalité, puisque je n'ai déjà plus de sous-vêtements. Rapidement, j'enjambe le rebord de porcelaine blanche, et je me retrouve de l'autre côté de la baignoire. Même avec la crasse du garçon, l'eau est encore un peu trop claire. Je ne veux pas avoir à subir son regard sur ce que je suis. J'actionne un levier dont je suis sûr de la fonction, et un fluide moussant vient s'ajouter à la composition de l'onde   parfumée. Nos corps sont alors partiellement cachés, et ce n'est pas plus mal.

-Ce n'est pas mal. Felice charge toujours un peu trop l'eau, lorsqu'il la fait. Raconte moi comment tu l'as humilié, ça me fera plaisir... est-ce que tu lui as montré ton côté... animal ?

Disant cela, je me penche en avant, pour me trouver à quatre pattes en face de lui. Je sors une main de l'eau, et mime un coup de patte.

-Rrrr. Dis, c'est agréable d'être un loup garou ? Comment le devient-on ? Je pourrais en être un, moi aussi ?

Je me rapproche, toujours dans cette position. Je le domine légèrement, placé au-dessus de lui, ma tête près de son cou, mon corps au-dessus du sien. Une nouvelle fois, je fais semblant de le griffer, mais plus près de son torse. Mes ongles se contentent néanmoins d'effleurer sa peau, la raclant légèrement seulement, avec une lenteur plus féline que canine.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le vendredi 18 avril 2014, 13:40:42
Alors que Lucas observait son succès, sa réussite à dompter l'imposante machine qu'il avait en face de lui, Cyriel fit son apparition dans la pièce. Vêtue de sa robe et de chaussures, tout simplement, le loup garou devinait qu'elle n'avait toujours rien en dessous, mais cela importait peu. Apparemment Félice aurait dû lui expliquer comment fonctionne la baignoire, dommage que le valet soit partit en courant sans prendre le temps de donner des informations sur l'objet magique. Au final Lucas avait réussit à la faire marcher sans aide, il était plutôt fier de cela. Ce n'était sûrement pas donné à tout le monde de pouvoir ainsi maîtriser cette bête et le petit avait réussit à force d'expériences et d'observations...et de dégustations !
Lucas souri quand Cyriel aborda le sujet de la peur ressentie par le valet. Il l'avait bien cherché, s'il l'avait laissé tranquille rien de tout cela ne se serait passé. Peut être même que les deux serviteurs auraient pu devenir des amis, hélas il n'en sera rien. Le loup garou devra le remettre à sa place dès quand il le faudra...

-Alors tu as découvert la Cambia Vasca ? Elle te plaît ? C'était un cadeau pour mon dixième anniversaire. Je la fais transporter partout. On ne va pas y passer la journée : plouf.

Le petit crasseux ne se fit pas prier et s’enfonça dans l'eau chaude parfumée du bain, c'est agréable, c'est chaud...c'est bon. Il attrapa un savon et commença à se décrasser, tout d'abord ce fut les mains, ensuite les bras, le torse, les jambes, les pieds...Il alla même jusqu'à rentrer sa tête dans l'eau pour que ses cheveux soient propre aussi. Quand la mousse sortit du robinet, il eu de grand yeux, cette chose blanche se rependait sur toute la surface de l'eau si bien que les corps étaient dissimulé. Curieux, le loup garou renifla de près pour tenter de deviner la composition mais sans grand succès...Il ne savait pas avec quoi c'était fait, mais il aimait ça, il commença à jouer avec mais fut interrompu par les questions de Cyriel :

-Raconte moi comment tu l'as humilié, ça me fera plaisir... est-ce que tu lui as montré ton côté... animal ?

-Félice a commencé à me frapper avec sa ceinture, il ne comprenait pas pourquoi j'arrivais encore à marcher normalement après être passé par votre lit maîtresse. Donc il a prit sa ceinture et m'a frappé. Je lui ai dis d’arrêter mais il ne m'a pas écouté. Pour lui faire peur j'ai arrêté l'objet avec mon bras nu, je l'ai empoigné et rapproché de mon visage pour approcher Félice en même temps. Je l'ai regardé avec mes yeux jaune et il s'est enfui contre le mur du fond...Il est parti en courant, bredouillant quelque chose d'incompréhensible, pâle comme la neige hahahahahahahaha '' dis Lucas en rigolant.Mais il arrêta de rire en voyant la position dans laquelle s’avança Cyriel...

-Rrrr. Dis, c'est agréable d'être un loup garou ? Comment le devient-on ? Je pourrais en être un, moi aussi ?

Elle était...excitante comme ça, en position dominante elle s'approchait toujours plus de Lucas jusqu'à arriver près de son corps, tête au niveau du coup. Le tout en le griffant légèrement au torse. Ce n'était pas désagréable, loin de là...il rougit un peu :
-Être loup garou, eh bien...c'est avoir deux vies, deux façons de servir. Quand je suis transformé je peux me battre, je peux tuer, chasser, assassiner, protéger, torturer, comme on m'a entraîné à le faire. C'est un nouveau monde qui s'ouvre à moi, le regard des autres change, la plupart son terrifiés en voyant un monstre. On observe le monde avec des sens beaucoup plus aiguisés, on voit dans la nuit, on peut sentir des odeurs, des phéromones que les humains ne peuvent même pas déceler...

Il eu un temps de pose où ses yeux plongèrent dans ce de la princesse, elle avait des yeux bleu superbes, en plus dans cette position... il se reprit puis il continua :

-Aussi loin que remonte ma mémoire, on m'a toujours dis qu'être loup garou était héréditaire... mais un jour un de mes maîtres m'a demandé de le mordre, il voulait devenir comme moi et pensait qu'une morsure transmettait la lycanthropie. Ça n'a pas marché alors il m'a  ordonné de le mordre, encore et encore, de plus en plus fort, de plus en plus loin dans la chair...au final il est mort. Donc, non je ne pense pas que vous puissiez en devenir un majesté.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le lundi 21 avril 2014, 00:36:35
Je souris lorsque Lucas évoque le sort réservé à Felice, sans être surpris pour autant. Je sais bien que les esclaves ont tendance à se frapper entre-eux, surtout quand ils n'ont pas été correctement éduqués. C'est un peu dans leur nature, de toute façon. La plupart du temps, je laisse faire... tant qu'ils ne s’abîment pas trop, ils peuvent bien s'organiser comme ils le veulent.

Felice est particulièrement virulent envers les nouveaux, mais il fait toujours attention à ne pas trop les casser. D'ailleurs, ça leur apprend la vie. Le soucis de cette situation était que lui-même se sentait un peu trop puissant. Sans compter que le fait de ne pas être un vrai esclave lui monte à la tête. Comme s'il oubliait que j'étais sa princesse en plus d'être sa maîtresse. Je suis content que quelqu'un de plus discipliné prenne le sommet de la chaîne.

-Pauvre Felice. Il apprécie tellement de tester leur résistance, d'habitude... je gémis, sur un ton faussement plaintif.

Je continue ma progression vers le garçon, mes lèvres frottant légèrement contre sa nuque, balayant lentement l'épiderme. Je marque un coup d'arrêt lorsqu'il m'annonce que la transformation en loup-garou sera impossible. Je cherche ses yeux, et les fixant, mon regard devient un instant dur. Finalement, je reviens en arrière dans la conversation.

-Des odeurs ? J'espère que je n'ai pas d'odeur. Ou alors que je sens bon. Dis-moi, qu'est-ce que je sens ?

Puis je me détends aussitôt.  Bien sûr, dans le fond, je me fiche de devenir loup-garou. Si je voulais, je suis sûr que je pourrais trouver un moyen. Il faudrait que je paie un sorcier vraiment très cher, ou alors que trouve un spécimen contagieux. Je n'ignore pas que dans certaines régions, la lycanthropie est considérée comme une malédiction éventuellement transmissible. Hélas, la plupart des contaminés sont dévorés avant même que leur mal se déclare. Sans doute un peu à la manière du mage aux qualifications douteuses dont le petit me fait une description.

Mais cet imbécile de Fabbio ne voudrait pas, il dirait sûrement que c'est incompatible avec la vie d'une princesse. Je ne crois pas que cela soit vraiment incompatible, moi. Parce qu'une princesse loup-garou aurait toujours des proies beaucoup plus facilement qu'un esclave loup-garou. C'est simple, tout est plus facile en étant une princesse. Par contre, les poils, je ne pourrais pas. Ce serait vraiment dégoûtant d'avoir une toison d'animal sur le corps... même si Lucas ne paraît pas très velu en temps normal.

-Peut-être il n'a pas trouvé le bon moyen ? Il faut parfois penser différemment en magie. Lui pensait que si tu le mordais, il pourrait être contaminé. Moi je pense plutôt que j'ai plus de chance en te mordant toi. En plus, c'est beaucoup moins risqué.

Ma bouche remonte le long de son visage et atteint son oreille droite. Là, avec précaution, j'attrape le pavillon entre mes dents, sans refermer complètement ma prise. Avec un peu d'insistance mais sans trop appuyer, je tire sur le fin cartilage. Le bout de ma langue vient ausculter les reliefs, comme si elle goûtait un met rare. Cela dure une dizaine de secondes avant que je me retire, menaçant à tout moment de réellement percer dans la chair d'une de mes canines. Pourtant, je ne suis pas un monstre, évidemment, et je ne fais rien de cela.

-Est-ce que je t'excite ? Tu veux jouer à un jeu ? J'adore jouer dans cette baignoire. Il y a des jeux coquins... et des jeux dangereux... Je n'arrive pas à me décider. Alors je te demande de faire un choix.

Me taisant, je reviens sur l'épiderme de son cou, que je commence à mordiller en suivant une trajectoire qui monte et qui descend. Je commence très doucement. Toutefois augmentant légèrement la pression à chaque nouvelle attaque. Il a intérêt à ne pas trop tarder à se décider... Je sais bien que les esclaves trop soumis ont souvent du mal à prendre une décision propre, alors ça n'en est que plus amusant. De toute façon, je crois bien déjà savoir à quoi l'on va jouer. Il ne reste que la variante à déterminer.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le mardi 22 avril 2014, 15:38:51
Apparemment, Cyriel n’appréciait pas Félice, peut-être même qu’elle le méprisait réellement. Ce n’était pas plus mal, Lucas ne s’imaginait pas se prendre la tête avec un serviteur qui a les faveurs de la princesse, cela serait assez compliqué à tenir comme relation surtout que maintenant c’est lui qui domine l’échelle de puissance parmi les serviteurs, il est tout en haut et comptait bien y rester. Alors comme ça il n’était même pas le premier à subir le traitement du valet ? Quel horrible personnage, au lieu d’aider les esclaves dont la vie était dure, ils les enfoncent encore plus. La prochaine fois peut être que Lucas y mettrai les crocs…mais pour l’instant il avait affaire à ceux de sa maîtresse.

La princesse était sur lui, entrain de lui mordiller l’oreille, jouant avec ses dents et avec sa langue, c’était excitant, les oreilles étaient une zone sensible chez lui et les stimuler ainsi ne pouvait que l’exciter d’avantage. Visiblement elle avait une idée derrière la tête, une idée de jeu apparemment…

Lucas lui répondit vite, à peine deux secondes après que la question ne fut posée, le tout en chuchotant. Il se mordait la lèvre inférieure d’envie et sa respiration était profonde :
-ou…oui princesse vous m’excitez…je choisis les jeux coquins.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le jeudi 24 avril 2014, 15:13:35
Il a bien répondu, alors je cesse de le mordre. Je décolle ma bouche de sa peau, et les traces rouges se dissipent assez vite. Dommage... je sentais être sur le point de laisser quelques marques durables sur sa peau. Je ne me faisais pas trop d'illusion, de toute façon : je sais bien que sa nature les aurait résorbées elles-aussi bien trop rapidement. Cela n'a pas que des désavantages. Je suppose que je pourrais le torturer beaucoup plus longtemps qu'un autre, si je le voulais, et cela sans presque l'abîmer. C'est tentant, mais je n'en ai pas envie pour l'instant. Toutefois, j'esquisse un sourire emballé, légèrement inquiétant.

-C'est un bon choix... Mais j'ai plus de chance de gagner à ce jeu là qu'à l'autre...

Je me colle complètement contre lui, obligeant son dos à entrer en contact avec la paroi froide de la baignoire. Son buste contre le mien est serré, mais nos bassins sont encore séparés par une petite distance, et je parviens à y glisser ma main. Je tâtonne un peu entre ses jambes, à l'aveugle, avant de trouver la petite protubérance gorgée de sang que je cherche. Je commence par l'effleurer.

-Les règles sont simples. Cela se joue chacun notre tour. L'on a le droit de vider le bassin avec cette manette au début de notre tour. Puis l'on doit appuyer sur un levier, au hasard, les yeux fermés. Alors quelque-chose tombe. J'espère que tu arrives à suivre...

J’appuie sur son clitoris d'un seul doigt, précis. Je pousse légèrement, le faisant rouler en changeant régulièrement l'inclinaison de la pression. Sans m'arrêter, je continue à expliquer, d'une voix chaude mais calme :

-Ensuite, c'est à l'autre d'essayer de faire plaisir à celui dont c'est le tour. Il y a deux contraintes. Il doit avoir la tête plongée dans le liquide... peut importe ce que c'est, et n'a le droit de ne toucher la peau qu'avec sa langue et ses lèvres. Lorsqu'il doit remonter à la surface pour reprendre de l'air, le tour est terminé, et un nouveau tour commence... les places sont alors inversées. Le but est d'être le dernier à jouir...

Je retire ma main, et sans quitter son regard, je m'éloigne de nouveau. Il doit être maintenant conscient que je viens de prendre un peu d'avance. Je fais ce que je veux, après tout, c'est moi la princesse.

-Si tu gagnes, je te ferais une faveur... celle que tu veux, car je suis généreuse. Et si je gagnes... il faudra que j'y réfléchisse. Tu aurais quelque-chose à m'offrir de plus que ce que je n'ai déjà ? Tu as une proposition ? J'en doute. Mais ce n'est pas grave. Je suis bonne joueuse. D'abord, il faut vider cela.

M'allongeant dans l'eau et fermant les yeux, sans le prévenir davantage, j'actionne la commande de purge. Mon corps et le sien sont alors assez brutalement aspirés vers le fond du bassin : comme je suis déjà à l'horizontale, je ne suis, moi, pas trop secoué. Outre le choc, la sensation est étrange plutôt que désagréable. Le processus donne l'impression que chaque centimètre de l'épiderme est tiré vers le bas, alors que l'eau mousseuse coule si rapidement qu'elle en est cinglante.

Il s'achève une demi-dizaine de secondes plus tard. Nous sommes complètement séchés, et il n'y a plus une goutte de fluide avec nous. Nous somme nus, allongés, l'un en face de l'autre. Cela ne va pas durer. Je me relève, et déclare :

-La plus jolie commence toujours !

Je ferme les yeux et je choisis sans trop réfléchir un levier. Un liquide tiède monte coule à grands flots. Il est épais, blanchâtre... Lorsqu'il nous arrive à la taille, j'arrête le jet.

-Oh, le lait d'ânesse, tu as de la chance. Allez, tu ferais mieux de te dépêcher, je conseille.

Le traitement que je lui ai réservé il y a quelques secondes m'a un peu émoustillé moi-même, et il pourrait tenter d'en profiter. J'ai joui il y a plus de quinze minutes maintenant, et mon érection revient lentement. Mon sexe, même s'il est un peu plus long, n'est cependant pas encore dur. Cela ne va pas être très évident pour lui de me procurer assez de plaisir. Aussi je décide de lui faciliter un peu l'accès en m'avachissant en arrière, prenant appuis sur mes coudes.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le jeudi 24 avril 2014, 21:45:34
La situation commençait à chauffer à nouveau, Lucas sentait le buste plein de mousse de Cyriel sur le sien, la proximité qu’il avait avec elle l’excitait d’avantage. Il savait qu’il manquait un rien pour que leurs intimités respectives ne s’entrechoquent pour un nouveau balai de plaisir. Le blondinet écoutait attentivement Cyriel en ne lâchant pas ses yeux du regard. Ce jeu semblait être tout à fait intéressant...Soudain dans la pièce, on put entendre un gémissement provenant de la petite bouche du loup garou, son clitoris était stimulé, c’était bon la princesse savait y faire.  Il laissait ses mains aller dans le dos de la peste, laissant ses doigts la masser délicatement un peu irrégulièrement à cause de son clitoris en feu… Il écoutait les règles du jeu, sa concentration était loin d’être maximale mais il réussissait à comprendre au bout du compte. Cela promettait d’être divertissant…

Mais elle triche au fait, elle excite Lucas avant que ce ne soit son tour ! Enfin elle le pouvait vu que c’est elle la maîtresse, que c’est elle la princesse, donc elle fait ce qu’elle veut…mais c’est pas juste quand même pour le petit. La partie où l’eau fut aspirée n’étonna que peu Lucas qui avait déjà pu voir la forte puissance d’aspiration de l’objet magique, mais le sentir était différent, c’était une sensation plutôt amusante il fallait l’avouer…

Sur le coup, Lucas se demandait sur quel liquide il allait bien avoir pour son tour, peut être à nouveau du miel ?? Légère déception quand le lait d’ânesse fit son apparition mais cela était assez agréable quand même. Le regard plein d’assurance il ferma les yeux, prit une grande inspiration et plongea en s’agrippant sur les rebords de la baignoire. Ne pouvant utiliser ses yeux, il laissa sa joue contre la jambe de Cyriel et remonta petit à petit pour finalement atteindre son pénis pour le prendre en bouche. Son tour commença ainsi, il le goba jusqu’à à peu près la moitié puis fit jouer sa langue autour du gland de la princesse.

Son érection revenait, il pouvait le sentir, il sentait les pulsations cardiaque  amenant du sang dans son pénis, elle aimait ça mais ne jouirais surement pas de suite…Il entama au bout de 9 secondes des vas et viens avec sa bouche toujours en laissant sa langue tourner autour du membre qu’il goutait à nouveau, plus ça allait plus c’était rapide et loin. Finalement il stoppa sa fellation au bout d’une vingtaine de seconde par une gorge profonde avant de remonter à la surface. Une fois à l’air libre il prit une grande inspiration pour se remplir à nouveau les poumons d’air, bien sûr il aurait pu se laisser légèrement transformer pour avoir des poumons de loup garou, là il pourrait bien tenir une minute facilement mais autant ne pas tricher. Il ne voulait pas énerver la capricieuse princesse…

-*ha, ha, ha.* A moi" dit-il en reprenant son souffle, il aimait bien ce jeu.

Il tira la manette pour vider la baignoire…hum Cyriel devait aimer le traitement vu l’érection qui était de retour… Il se tourna vers les manettes:
-Hum...laquelle n'ai-je pas encore essayée...celle là!

Le loup garou tira cette fameuse manette, du robinet sortit un liquide marron,  peu épais et assez odorant…Lucas connaissait cette odeur pour avoir, des centaines de fois, eu à le cuisiner : du chocolat !! Le duo était dans un bain de chocolat tiède liquide, incroyable, le petit en avait des étoiles dans les yeux. Il ne put résister à l’envie de se lécher la main désormais chocolatée…Mais il se rappelait qu'il jouait, il s'installa donc et écarta les jambes attendant sa maîtresse avec impatience... et avec un regard plein d'excitation. 
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le jeudi 01 mai 2014, 23:31:26
Il arrive sur moi, mais je suis sûr de mon avance. Il a eu beaucoup de la chance avec le lait d’ânesse. Il y a des liquides bien pire qui peuvent tomber... et parfois, les esclaves avec qui j’ai déjà joué ont préféré abandonner. Mais je ne leur avais jamais parlé de close d’abandon, alors elle n’ont pas pu. C’est encore moi qui décide des règles. L’épreuve est faite pour que de toute façon, l’on ait à absorber au moins un peu du contenu de la baignoire dans la bouche à la fin. C’est presque inévitable, à moins de rester les lèvres absolument fermées, ce qui n’est pas très efficace.

Je sens sa bouche sur mon sexe encore flasque. Ce dernier ne tarde cependant pas à reprendre une belle forme dressée. Il se frotte contre les parois de sa bouche. Je ne peux rien faire, et je ne souhaite rien faire. Lucas n’a pas froid aux yeux, et il s’applique à la fellation sans me ménager. Rapidement, je recule un peu mon bassin, mouvement réflexe. Le bain dans lequel nous flottons est chaud, cela me procure des sensations un peu étranges. En comparaison, l’intérieur de la gorge de Lucas est presque sèche.

-Hmm, putain, on dirait que tu as fait ça toute ta vie.

Je sais que c’est le cas. Je ne pensais pas qu’il irait aussi loin de suite, mais je sens rapidement qu’il prend ma verge en entier dans sa cavité buccale. Ce n’est pas quelque-chose de facile à faire, tout seul : je suis assez impressionné. J’ai très envie de l’aider en l’enfonçant plus puissamment encore. Toutefois, d’une part, je l’ai déjà fait, et même s’il y a des choses dont on ne se lasse pas, ça n’irait pas dans le sens du jeu. Je décide donc de lui laisser cette fois toute sa technique. C’est un peu plus fair-play. Je peux l’être, parfois... lorsque je pense gagner.

Je ne suis pas déçu, et très vite, mon pénis a retrouvé toute sa vigueur. Je fronce les sourcils : je n’ai que quinze ans, je peux jouir deux fois dans un laps de temps assez court. Les personnes plus vieilles ne le peuvent pas, et je pense que c’est un signe de faiblesse. Pourtant, ici, cela ne m’est pas favorable. Heureusement, le temps dont il dispose est bref, et il est obligé de remonter, laissant mon sexe frémir dans le liquide tiède.

Le garçon choisit de vider la bassine avant de commencer son tour. Nous sommes de nouveau pressés contre le sol, et le lait s’évapore, nous laissant un instant nu au regard de l’autre. Il peut voir jusqu’ici qu’il a fait un bon travail. Ma verge collée, tirée par la magie contre mon bas-ventre, décalottée, paraît en demander encore.

Il appuie sur une manette : c’est quelque-chose d’encore plus épais et plus chaud qui dégringole. Du chocolat... on peut dire que la fortune est aussi plutôt avec moi. Quel que soit le liquide étant tombé, je n’ai jamais abandonné, même si moi, au contraire des esclaves, j’aurais pu. Je suis trop têtu.

-D’accord. Alors tu vas voir. T’as intérêt à crier.

Je prends une grande respiration, plus je plonge. Le chocolat me brûle légèrement : c’est toujours le plus dur que d’immerger la tête. Je mets une bonne seconde avant de m’habituer et de trouver ses jambes, alors je ne tarde pas. Je commence à lui lécher le bas du ventre... le liquide est trop visqueux pour que je puisse le savoir au toucher, et trop opaque pour que je puisse le voir. Je sens tout-de-même l’étau de ses cuisses ouvertes, et je m’y engouffre.

Il faut que je fasse vite, car je sais que déjà je commence à avoir envie de respirer. Enfin, mon nez se trouve sur la zone sensible. Mes lèvres s’ouvrent et je les plaque contre le petit relief de son clitoris. Le goût du chocolat m’emplit la bouche. Ma langue l’attaque violemment, et je commence à l’aspirer assez fort. Je me fiche que ce soit un organe très sensible : assez stimulé, doucement ou non, il mène à l’orgasme. C’est tout ce qui compte. Mon muscle buccal descend un peu et va, dans toute sa largeur, écarter son sexe, s’y enfonçant sur un centimètre avant de remonter.

Très vite, le liquide sucré devient insupportable, et les sensations excessives qui envahissent mon palet commencent à me tirer des hauts-le-cœur. Il forme une couche compacte qui m’empêche de bouger avec autant d’agilité que je le voudrais, et de plus je ne peux même pas sentir le goût des parties les plus intimes de Lucas. Cela me fait beaucoup de plaisir en moins. Tant mieux, en un sens.

Je me relève, haletant, la chevelure et le corps noirs, englués. Je cligne des paupières pour libérer mes yeux : ce sont les seuls à afficher encore de la couleur sur mon visage.

-Je sens que je vais gagner, je fais, d’un air taquin et sûr.

Contemplant les différentes commandes de la Vasca, je décide également de vider le chocolat. Une goutte de plus, et je pense que j’aurais développé un diabète. Je crois que je ne vais plus en manger sous aucune forme pendant longtemps. Nous sommes de nouveau séchés : le liquide sombre, cependant, ne se détache pas complètement de nos corps. Il forme une pellicule chocolatée et cassante qui tire légèrement la peau à chaque mouvement. Je peste : il faut que je trouve un moyen de m’en débarrasser... et de gagner.

Je fais seulement semblant de choisir une manette au hasard. En réalité, je sais très bien ce que je suis en train de faire. Un liquide jaune rempli la baignoire... je sens sa morsure légèrement froide, anesthésiante, sur mon épiderme. Surtout, je sens son odeur difficilement imitable, et le fait qu’elle est en train de dévorer lentement la matière sucrée qui nous recouvre. Il s’agit d’alcool. D’alcool à peu près pur, de ce que je sais... Ce n’est pas fait pour être bu, ça saoule très vite et ça n’est pas bon du tout. Pourtant, Lucas risque de ne pas avoir le choix. Quant aux effets que cela aura sur son organisme... Je souris en grand.

-Allez... à toi !
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le vendredi 02 mai 2014, 17:46:27
Lucas était chanceux, le chocolat agissait comme une sorte d’atténuateur de sensation mais cela ne voulait pas dire que Lucas était à l'abris de tout plaisir bien au contraire...Il sentait son clitoris maltraité par sa princesse, elle y allait fort, elle voulait gagner. Lucas aimait, c'était certes un peu douloureux mais le plaisir était là. Il ferma les yeux et profita, visualisant sa maîtresse le lécher sous le chocolat...C'était bon, vraiment bon, il était très loin de la jouissance même s'il ne put retenir des gémissements de plaisir. Il écarta encore plus les jambes, il sentait qu'il ne perdrait pas, en conséquence il voulu profiter un peu plus de cet agréable cunni" qui allait se finir d'une seconde à l'autre. Et cela ne manqua pas, Cyriel sorti la tête du chocolat, toute noir avec juste les yeux encore colorés autre qu'en marron...C'était rigolo à voir mais Lucas ne ria pas de peur de la vexer, après tout il devait lui aussi ne pas être beau à voir...

Il souri en entendant l'affirmation pleine d'assurance de la princesse, il n'allait pas se laisser faire loin de là. Il était confiant en sa technique, après tout il se rappelait de toujours avoir satisfait ses différents maîtres... mais son expression faciale changea en voyant le produit dans lequel il devrait plonger. C'était froid, ça sentait fort, vraiment fort, trop fort, ça lui donna une quinte de toux.

-Pouaaah de l'alcool. Bon j'y vais..." fit il en secouant sa tête comme pour reprendre ses esprits.

Il prit à nouveau une grande inspiration et plongea dans le liquide jaune en faisant bien attention à serrer fort les paupières pour ne pas que ses yeux ne le brûle. Il trouva cette fois ci assez facilement la verge de la princesse ,vu qu'elle était à nouveau en érection, et là pris directement en entier. Cela aurait 2 avantages, le premier étant de faire avancer Cyriel vers l'éjaculation et le second était que si sa bouche était presque entièrement occupée par son pénis, l'alcool n'y entrerait que plus difficilement. Mais cela ne marcha pas comme prévu et le blondinet ingurgita tout de même quelques gorgées  de cette infâme mixture . Il s'applique quand même à faire une bonne fellation à ce pénis qui ne faisais que durcir de plus en plus... A nouveau, au bout de 20 secondes, il refit surface en toussant.

*Kof Kof kof* je crois que j'en ai bu. Ça donne mal à la tête... *kof kof*

Il se dépêcha de vider la baignoire et de respirer à plein poumon quand, enfin il pu aspirer de l'air frais. Il se sentait mieux sans ce liquide fort près du nez. Il regarda un instant les manettes, le regard perdu dans cette multitude, puis en tira une au hasard. Du robinet sorti un liquide transparent et frais, l'odeur embrun envahissait ses narines: c'était de l'eau de mer. Il aurait préféré tomber sur ça plutôt que sur l'alcool mais bon le hasard était capricieux... Il se réinstalle, écarte les jambes puis regarde Cyriel:

-A votre tour majesté.
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Cyriel Raffaëlli le vendredi 02 mai 2014, 20:28:05
Je suis assez habitué à l’alcool. Son odeur m’indiffère un peu... Sur les muqueuses, en revanche, il est plutôt agressif. Je sens que mon gland commence à me brûler un peu. Peut-être Lucas le ressent-il moins que moi, grâce à son atavisme. En revanche, en tant que femme, l’absorption par la surface beaucoup plus large de ses muqueuses doit être encore plus efficace que celle qu’il pourrait avoir par la bouche. Le psychotrope monte beaucoup plus vite au cerveau par ce biais là.

J’y pense calmement, alors que lui est obligé d’y plonger la tête. Je le plaindrais presque. Mais plutôt que de m’apitoyer sur son sort, je préfère profiter du mouvement de sa bouche qui s’empale sur mon sexe. Profiter n’est pas le mot exact, bien sûr, puisque je dois simultanément m’empêcher de prendre trop de plaisir. C’est difficile, car il y met le rythme et n’hésite pas à m’avaler complètement. C’est moi la vrai victime dans cette épreuve, je songe. Des sursauts de plaisir me font me contracter un peu plus. Je gémis.

Lorsque la fin des vingt secondes arrive, je suis haletant, mais je n’ai pas encore joui. Je vais pouvoir prendre un peu de répit, et surtout tenter de gagner activement. Je regarde avec attention quelle manette il va actionner, cette fois : de l’eau de mer. C’est parfait ! Plutôt agréable, et en plus, cela me donne des idées. Je déteste la défaite, et je sens que je suis en train de perdre. Il me faut un peu d’aide... et j’ai volontairement laissé des zones de flou dans les règles.

Je fais semblant de me remettre en position, toutefois, ma main appuie, comme accidentellement, sur un des boutons. Un petit poisson chute dans l’eau.

-Oups !

Ce sont des animaux très spéciaux qui ont servi de modèle. Ces êtres aquatiques long d’une dizaine de centimètres. Leur principal usage, pour les humains, sont les petites dents dont ils sont munis, et qui leur permettent de gratter l’épiderme et de gratter les peaux mortes, tout en fournissant un massage rugueux assez particulier.

-Je crois que je vais être obligée de m’en servir... Tant que je ne te touche qu'avec ma langue...

D’un geste vif, j’attrape le poisson, puis je plonge. L’eau est claire, et je m’y retrouve facilement. Je peux ouvrir les yeux et être beaucoup plus précis. J’approche mon outil du sexe bien ouvert de Lucas : l’animal trouve rapidement ses marques, et indifférent à l’endroit du corps où il se trouve, commence à mordiller les lèvres. Je ne tarde pas à l’aide l’aide en lapant le clitoris gonflé.

Je ne m’arrête pas là, car j’ai trop peu de temps. Aussi je commence à pousser le petit être pour qu’il pénètre dans le vagin, écartant l’entrée sur un côté avec ma langue. Je fais attention à ne toujours rien toucher avec mes doigts, mais je ne m’arrête que lorsqu’il y est entièrement. Le poisson doit se demander où il est, et s’agite à l’intérieur de la cavité rose et sensible. Son contact est frais et chatouille presque. Pourtant, il ne s’arrête pas pour autant de faire jouer ses petites dents sur la chair.

Le temps qu’il me reste, je le passe à m’assurer que la bête ne s’en aille pas, et à suçoter la partie supérieure de son sexe, avec autant d’ardeur que j’en ai mis depuis le début.

J’ignore si cela va faire beaucoup d’effet... mais cela aura au moins eu le mérite d’être amusant. Si malgré tous mes efforts Lucas n’atteint pas l’orgasme après ça, je vais vider le bassin et appuyer une nouvelle fois sur la manette de l’alcool. C’est encore un peu de la triche, mais je ne suis pas à ça près. Si je ne gagne pas, je pourrais quand même avoir le plaisir de le voir saoul. Ce sera amusant, et j’espère que le fait qu’il n’ait plus les idées claires influencera la faveur qu’il me demandera. 
Titre: Re : "Marchandise" de 1er choix!
Posté par: Lucas le samedi 03 mai 2014, 09:39:46
Utiliser ce poisson signa la défaite programmée de Cyriel, loin de procurer du plaisir à Lucas, cet animal avait plutôt un effet...refroidissant. Lucas était plus intrigué par les sensations étranges qui venaient de son entre-jambe que conquis. C'était...bizarre, même parmi ses maîtres les plus vicieux, aucun n'avais mit de poisson vivant en lui. C'était intriguant, la bouche de Cyriel en parallèle ne lui faisait plus grand chose. Dommage, il aimait bien ce jeu mais le poisson avait un peu tout gâché il sentait bien sûr les mouvements de l'animal et de la langue de sa princesse mais cela ne lui procurait pas vraiment de plaisir...Quand le tour de Cyriel s'acheva il se dépêcha de déloger la bestiole et de voir si elle n'avait pas fait de dégâts même s'il n'avait pas de douleurs. Tout allait bien, pas de blessures...

Cyriel avait quand même triché! Les règles disaient qu'on ne devait se servir que de sa bouche et elle fait appel à un poisson...C'est la maîtresse elle fait ce qu'elle veut après tout, Lucas n'allait pas contester. Quand vint son tour, il remarqua que la tricheuse fit à nouveau venir de l'alcool dans la baignoire. Il allait finir saoul pour la première fois de toute sa vie, il le savait. Le blondinet regarda le liquide, il était jaune et opaque...ses yeux de loup étaient jaune aussi. Bon, il allait lui aussi profiter du flou des règles et se laisser venir des poumons de loup garou, il devait gagner ce round sinon c'était fichu et après tout, si Cyriel trichait c'est qu'elle devait sentir sa défaite venir. Il tenta le tout pour le tout, il ferma les yeux, senti son corps légèrement se transformer et pris une énorme inspiration. L'odeur lui revenait dans les narines, beurk, il grimaça.

Sa tête retourna dans les profondeurs, cette fois ci il ouvrit les yeux, ses pupilles devenues jaune y voyaient dans l'alcool même si ça le piquait un peu. La verge de la princesse était droite, devant lui, il se précipita vers elle, comme un affamé voyant de la nourriture, et la prit à nouveau entièrement en bouche. Il savait que Cyriel aimait ça, que c'était le meilleur moyen de la combler et de la faire jouir. Il fit donc une gorge profonde directement, se moquant d'avaler ou non de l'alcool cette fois ci. Sa langue tournoyait autour du gland tandis que sa bouche faisait des vas et viens de plus en plus rapide...Cette fois ci il ne remonta pas au bout de 20 secondes, il pouvait tenir facilement une minute après tout. Ses mouvements étaient précis, rapides et imprévisibles concentrant les efforts de sa langue sur l’extrémité du sexe gobé. Puis Lucas fit bouger sa langue comme sa bouche: de haut en bas.

Soudain, il sentit le pénis être prit de spasmes et à travers le liquide entendit sa maîtresse, il allait gagner! Accélérant encore plus, comme un sprint final, il sentit la semence chaude lui emplir la bouche, il ne s’arrêta pas avant que chaque goutte de ce liquide précieux n'ai atterrit dans sa bouche avant de glisser le long de sa gorge mêlant son goût à celui de l'alcool. Drôle de cocktail... Il avala tout, il ne resta plus rien et il nettoya même le pénis de sa maîtresse en usant de sa langue avant de refaire surface... Bien sûr, avant de remonter, il prit soin de redevenir 100% humain et de ne pas avoir les yeux brillants...Une fois la tête hors de l'alcool, il prit une énorme bouffée d'air et eu un grand sourire sur les lèvres. Il ne fit cependant aucun commentaire de peur de blesser la fierté de Cyriel...

Cependant, il se sentait bizarre, vraiment bizarre, l'alcool commençait à lui monter à la tête...