Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Refectoire => Discussion démarrée par: Oksa Pollock le vendredi 10 janvier 2014, 19:30:22

Titre: Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le vendredi 10 janvier 2014, 19:30:22
Deux mois...

Cela faisait très exactement deux mois que Oksa était élève dans ce très singulier lycée Japonais qu'était Mishima. Elle qui, pourtant, vivait au Japon depuis près de trois ans, pensait avoir tout vue sur les bizarreries que pouvaient inventer les japonais, était alors loin de se douter du potentiel chaotique que pouvait atteindre Mishima... A commencer par les très innombrables rumeurs qui trainaient dans le secteur... Le Yokai d'elle ne savait plus quelle heure dans les WC, à attendre qu'un élève passe pour exaucer son vœu, la forêt qui poussait dans les égouts sous l'établissement, les deux ou trois clubs secrets aux activités plus que douteuses, les créatures surnaturelles qui se baladaient parmi les élèves normaux... Pour un peu, la jeune fille penserait qu'un groupe de Du-Dedans s'amuse un peu trop avec leurs pouvoirs.

Mais surtout, le lycée semblait avoir des mœurs sexuelles... plus que débridées. Depuis le jour où, environs une semaine après la rentrée, l'élève de seconde était tombée sur une de ses aînées s'envoyée en l'air avec quelques camarades masculin, sans la moindre gêne. Et c'est sans gêne non plus que ces derniers lui proposèrent de participer, alors qu'elle-même était rouge pivoine, avant de s'éclipser si vite que les élèves doutèrent un moment de l'avoir bien vue. L'avantage du Voltical, c'est qu'il permet également de courir ou de nager très vite, en cas d'urgence. Depuis, Oksa collait bien son oreille contre la porte, avant d'estimer que la salle concernée soit sans danger pour ses mirettes.

Aujourd'hui, là, sur le moment présent, la jeune Gracieuse était devant son plateau repas à la cantine, et était complètement dans la lune, les coudes sur la tables et les mains en coupe pour y caler sa tête, se disant très franchement que ses amis occidentaux lui manquaient terriblement. Ça et les établissements plus... normaux, dirons nous...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le samedi 11 janvier 2014, 02:06:10
L’emploi du temps de Jane s’était plutôt bien rempli dernièrement. Après avoir découvert l’existence d’un autre monde, par le biais d’une lycéenne renfermée, qui était devenue l’une de ses amantes*, Jane oscillait entre la Terre et cet endroit mystérieux, qui s’appelait Ashnard. Se faire à l’idée qu’il existait un autre monde, et qu’elle était vraiment une sorcière, c’était une perspective des plus troublantes pour la pauvre Jane, qui ne s’était pas spécialement habituée à un tel choc en venant au Japon. Elle restait cependant essentiellement sur Terre. Se faire à l’atmosphère démoniaque délurée de Terra était un peu trop fort pour elle, et elle avait peur de finir par devenir schizophrène, à force de transiter entre les deux mondes. Cependant, elle devait reconnaître que coucher avec Sayaka, ou Ruby, ainsi que la jeune femme aimait à s’appeler, était particulièrement délicieux. Quand on savait que Seikusu était reliée à cette ville, on comprenait un peu mieux certaines choses.

Aujourd’hui, Jane avait choisi de manger au réfectoire du lycée. Elle préférait généralement manger chez elle, mais Nell lui avait dit qu’elle était occupée à l’université toute la journée, et ne serait donc pas là avant pour préparer le repas. Jane allait donc manquer de temps, et elle s’était donc résolue, après un cours de sciences particulièrement barbant, à rejoindre le réfectoire. Pendant tout le cours, elle s’était exercée à dessiner des runes magiques, et à réaliser des sortilèges. Elle avait la rage en le disant, mais elle devait compter sur l’expertise de Ruby sur ce point, car Jane était tout de même assez en retard par rapport à elle. De plus, les différents cours qu’elle faisait semblaient écarter, pour elle, l’idée d’être une lanceuse de sorts. Jane avait un certain talent pour faire des potions, mais elle n’était encore guère capable que de faire des aphrodisiaques, que Ruby buvait joyeusement, avant de lui faire l’amour de manière torride.

Tout en avançant avec son plateau-repas, Jane, dans son uniforme scolaire, avait en tête une célèbre musique de rock américaine, Born In the USA (http://www.youtube.com/watch?v=lZD4ezDbbu4). Elle avançait lentement en écoutant Bruce Springsteen. Dans sa besace, elle avait un livre magique qu’elle avait obtenu grâce à Ruby, une sorte de cadeau après une longue nuit éreintante où Jane avait fini couverte de sperme, de mouille, et de sueur. Ruby voulait que Jane apprenne à créer une potion qui lui permettrait de créer un clone. La création de clones magiques était un sort magique très difficile à réaliser, et il existait des potions sur ce point. Le livre magique traitait des potions, mais il était très difficile de le comprendre.

Tandis qu’elle avançait, elle vit alors une scène qui la fit s’arrêter.

Oksa Pollock était une jeune élève qui venait d’arriver, et face à qui Jane ressentait quelque chose de bizarre...Une sorte d’inexplicable affinité, comme avec Ruby. À l’académie, elle avait cru comprendre que les sorcières et les magiciennes avaient une sorte de capacité innée à ressentir les êtres sensibles à la magie. En soi, tous les êtres vivants avaient des affinités avec la magie, mais, selon les individus, et selon toute une série de critères, ces affinités étaient plus ou moins fortes.

Deux garçons étaient en train d’embêter Oksa, parce qu’elle était nouvelle, et parce que son nom en sonnait pas franchement russe. Deux idiots qui cherchaient surtout à la draguer. Jane ne pouvait pas le savoir, mais ces deux types étaient justement ceux qu’Oksa avait vu en train de faire l’amour. Ils pensaient tout naturellement que l’étrangère faisait sa timide effarouchée, et essayait de lui proposer, avec un romantisme fascinant, une partie de sexe crapuleuse.

« Allez, la gaijin, c’est la mode ici !
 -  T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience. »

L’un des hommes s’était assis en face d’Oksa, et l’autre à sa droite. Il tendait sa main vers l’une de ses joues quand Jane arriva dans leur dos. L’homme s’était légèrement penché sur sa chaise, et elle eut juste à attraper le dossier, et à tirer un bon coup. L’homme poussa un cri de stupeur, et tomba sur el sol.

« Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs ! »

L’autre lycéen bondit sur place, tandis que les lycéens autour d’eux se retournaient pour voir ce qui se passait. Jane contempla le plateau-repas de l’homme qu’elle avait renversé, et attrapa son jus d’orange, puis le fit tomber sur la fermeture Éclair de son jean.

« Hey ! Watson, espèce de... ! »

Jane posa alors son pied sur son sexe, serrant fort, sentant l’érection naissante de l’homme.

« Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries. »

Les lycéens eurent beau la fusiller du regard, ils n’allaient pas risquer un pugilat devant tout le lycée, et se retirèrent bien vite. Jane les regarda partir en soupirant, devant la bêtise de ces types, puis entreprit alors, sans attendre la réponse de la jeune Oksa, de s’asseoir en face d’elle.

« Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ? »

L’accent américain de Jane se remarquait toujours, même si elle parlait plutôt bien le japonais.



* : Cf. RP « Le grimoire magique (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=11726.0) ».
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le samedi 11 janvier 2014, 12:55:56
Une des nombreuses choses qu'il faut savoir à propos de la franco-russe, c'est qu'elle n'aime pas du tout attirer l'attention. Chose rendu d'autant plus difficile lorsqu'on est clairement une étrangère (physiquement parlant) dans un pays tel que le Japon, qui n'accueille que très difficilement ces derniers lorsqu'ils ne vienne pas pour visiter mais pour vivre. A partir de ce moment, terminé les sourires mielleux et la politesse laisse alors place au mépris et aux insultes. Au final, ce lycée avait un gros avantage. Les élèves et les profs étaient tellement occupés à s'envoyer en l'air ensemble qu'on l'oubliait rapidement.

En général...

Parce que, là, ce n'était clairement pas le cas.

Lorsqu'elle redressa la tête, Oksa vit avec horreur les deux garçons qu'elle avait vue plusieurs semaines plus tôt se diriger vers elle. Non, il fallait plutôt dire, les deux garçons qui la suivaient inlassablement depuis ce jour pour essayer de la mettre dans leur lit... ou sur une table. Malgré ses nombreux refus et ses esquives, ils ne semblaient pas lâcher le morceau. Et elle n'osait pas non plus se plaindre à un prof, de peur de finir sous son bureau, peut être même avec les deux concernés. Avant qu'elle ne puisse finir de manger rapidement et débarrasser son plateau, l'un deux s'assis à coté d'elle, bras autour des épaules, tandis que le second s'asseyait en face. Flûte!

Durant plusieurs minutes, la jeune fille eu droit à la tentative de drague le plus minable et la moins romantique qu'elle n'ait jamais vue. En fait, ce n'était pas de la drague. Ils essayaient tout bêtement de l'inciter à se laisser faire dans une classe vide. De vrais prédateurs sexuels.

- Allez, la gaijin, c’est la mode ici !

- T’as vraiment pas à t’en faire, on sera vachement tendres avec toi… C’est pas comme si on avait pas d’expérience.

- Je vous l'ai dis et je le répète, ça ne m'intéresse pas...


Plusieurs fois, elle leur avait dit qu'elle ne coucherais qu'avec une personne qu'elle connaîtrait depuis suffisamment longtemps, ce qui ne les avait nullement découragés. Oksa s'était même demandée à plusieurs reprises si elle allait finir par leur envoyer un Knock-Bong ou non. C'était tellement tentant... Mais en même temps, envoyer deux élèves valser à travers la cantine, c'était pas super discret. Pourtant, celui qui la collait fini par tomber en arrière. Allons bon, si elle se mettait à se servir inconsciemment de ses pouvoirs, elle n'allait pas y arriver. Suivant du regard la trajectoire du mec, Oksa vit, sans cacher sa surprise, une fille plus âgée menacer ses bijoux de familles. Et la vulgarité de celle-ci la fit rougir jusqu'aux oreilles.

- Dégagez, les minables, ou je vous éclate les couilles comme des pressoirs !

- Hey ! Watson, espèce de... !

- Je ne me répéterais pas : tirez-vous d’ici, vous et vos queues rabougries.


Ils étaient furieux, à n'en pas douter, mais filèrent tout de même ailleurs, sans doute à la recherche d'une autre proie... en attendant de la recroiser un jour. Oksa avait bien crue qu'elle ne s'en débarrasserait jamais. Elle allait remercier l'inconnue, lorsqu'elle la vit s'assoir en face d'elle...
Décidément...

- Alors, depuis quand les Rouges ont-ils besoin de l’aide des Yankees ?

« Hein ?! Elle se croie encore à la guerre froide celle-là ? »

La jeune fille fit les gros yeux face à la réplique de son aînée. Puis, jugeant que c'était sans doute une forme d'humour, Oksa répliqua sur le même ton, dans un japonais parfais, malgré ses origines.

- Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien crue qu'ils ne me lâcheraient jamais...

Puis, Oksa s'écroula littéralement contre la table, en lâchant un gémissement plaintif.

- C'est quoi le problème de ce lycée, franchement ? Ça pullule de prédateurs sexuels, c'est infernal...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le dimanche 12 janvier 2014, 02:45:12
En bordure de la commune de Seikusu, alors que la jeune Oksa venait de recevoir une aide improbable pour se débarrasser de jeunes voyeurs, un homme avait sauté sa pause-déjeuner pour éplucher une épaisse série de noms, en fouillant dans des cartons que son service venait, sur sa demande, se procurer. Cet ancien agent de la CIA avait réussi à obtenir sa mutation au sein du SHIELD, en raison de ses pouvoirs paranormaux, et n’avait aucune difficulté à se faire passer pour un mutant, ce qui, naturellement, justifiait sa place au sein du SHIELD. Qu’il soit un ancien de la CIA ne pouvait que l’aider. L’ancien et fictif professeur de mathématiques de St Proximus College avait remonté la piste d’Oksa Pollock et de tout son clan, et était convaincu qu’ils s’étaient enfuis à Seikusu, au japon. Une intuition tenace qui ne le lâchait pas, de même quand il avait du obtenir la confiance des imbéciles avec qui il avait été force de coopérer, au sein du CIA, à traquer des terroristes au Moyen-Orient, à se gratter le cul pour expulser les grains de sable se fourrant dans sa croupe.

*Tu es là, Pollock, je sais que tu es là... Et, cette fois, tu ne m’échapperas pas.*

Il épluchait les dossiers que le SHIELD venait de récupérer, par le biais des services administratifs japonais. Le SHIELD était un organisme de défense paramilitaire rattaché à l’autorité de l’ONU, et sous supervision des Etats-Unis et de l’OTAN. Un fonctionnement assez compliqué, mais, de manière simple, le SHIELD était une sorte de « police du paranormal ». Issu à la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour traquer les anciens nazis, le SHIELD s’était spécialisé dans le contre-espionnage, avant d’étendre ses activités vers tout ce qui, de près ou de loin, avait trait au paranormal : le phénomène mutant, les supers-héros, Roswell, ET, le cul de Megan Fox, et savoir pourquoi les Américains avaient réélu Georges W. Bush. Seikusu, c’était la foire aux monstres, une ville qui revenait de plus en plus dans les rapports du SHIELD. La CIA en avait entendu parler, et avait décidé d’y mêler son nez, en se débrouillant pour qu’Orthon soit muté. De cette manière, il y aurait un ancien de la CIA à bord, capable de leur dire ce qui se passait, et Orthon bénéficierait de l’appui de cette puissante structure pour retrouver cette petite salope, et la coincer.

Grâce à elle, grâce à cette Gracieuse, il pourrait mettre la main sur le Cœur des Mondes. Il s’en servirait pour faire régner l’ordre dans le monde entier, sous sa férule, et sous son autorité. C’était un tenace, un pitbull, du genre à ne pas lâcher sa proie quand il l’avait mordu. Le lycée Mishima était une sorte d’épicentre d’activités paranormales, sur lequel le SHIELD enquêtait également. Il avait donc pu obtenir la liste de tous les étudiants, et cherchait, jusqu’à tomber sur Pollock. Le SHIELD n’avait aucun dossier sur elle, et c’était tant mieux.

*Cette fille est à moi, je n’impliquerais ces zouaves que si je n’ai pas le choix... À Londres, elle m’a échappé de peu... Cette fois, j’aurais son compte...*

Jadis, Othon avait été un homme timide et délicat. Rien à voir avec l’individu qu’il était devenu. Son père l’avait constaté rabaissé, et l’homme avait changé. Pas forcément en bien.

Et il retrouverait cette fille, il s’en faisait la promesse.



« Depuis que leurs anciens alliés ont décidés de les harceler sexuellement. En tout cas, merci pour ton intervention... J'ai bien cru qu'ils ne me lâcheraient jamais... »

Jane haussa les épaules. Le japonais de cette fille était parfait, bien plus que son Histoire. Le Japon n’avait jamais été l’allié de la Russie. Ça, Jane le savait. Dès 1902, le Japon et la Russie avaient commencé à se taper dessus, et les Russes avaient d’ailleurs perdu.

« Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on a une belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis. »

C’était un avis très simple sur la question, très tranché, très... Très watsonien, tout simplement. Elle contempla le plat japonais, en regrettant que Nell ne soit pas là. Adieu la belle viande rouge, la belle côte de bœuf avec les frites, elle avait du riz et des espèces de légumes, avec les fameuses baguettes. Jane avait passé des heures avec Nell à s’exercer. Sa grande sœur avait été plus douée qu’elle là-dedans, narguant volontiers sa sœurette, en voyant combien la jeune femme peinait à manipuler les baguettes.

Elle entendit alors Oksa marmonner dans sa barbe, et esquissa un sourire.

*Ma petite poule, si tu connaissais Ashnard...*

Le sexe était encore plus intense à Ashnard, où les élèves avaient même des esclaves sexuels. Jane avait encore en mémoire sa séance de sexe avec le démon, Belgorth. Elle en avait mal au cul pendant des jours, après ça.

« C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des originaires russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie. Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement. »

D’Oksa, Jane ne savait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle était franco-russe, et que sa famille avait emménagé à Seikusu. 15 ans... C’était donc sa première année au lycée. Effectivement, quand on passait d’un petit collège tranquille d’Angleterre à Mishima, ça faisait un choc.

« Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui t’a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ? »
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le dimanche 12 janvier 2014, 21:39:43
La jeune élève eu bientôt un début de réponse à ses interrogations. Pourtant, elle n'en était pas satisfaite et, tout en l'écoutant parler, se tâta un peu à hauteur de poitrine.

- Dans ce lycée, il faut pas se laisser faire, surtout quand on aune belle paire de nichons, et qu’on est une étrangère. C’est les mangas, ça... À force de voir des Occidentales, certains arrivent plus à retenir leurs hormones, comme ces deux abrutis.

Pourtant, comparé aux filles locales, Oksa était une authentique planche à pain, dépourvue de la moindre forme sensuelle. Donc, ou bien ces types n'avaient pas les yeux en face des trous, ou bien ils étaient tellement en manque de "viande fraîche", qu'ils n'en avaient rien à carré des formes...

- C’est pas un lycée comme les autres... Et puis, tu as des origines russes, ils veulent juste voir si tu es froide comme la Sibérie.

- Vu que ça fait plus d'un mois que je repousse leurs avances, je pensais que le message était clair...

- Oh, by the way, je m’appelle Jane. Jane Watson. Comme tu l’as peut-être entendu, je viens du plus beau pays du monde : les States. La Californie, plus exactement.


Oksa ne retint nullement son exaspération en roulant des yeux en l'air... Le plus beau pays du monde... De son point de vu, la France était tout de même loin devant.

- Alors, ma cocotte, c’est quoi ton histoire ? Qu’est-ce qui a amené tes parents à abandonner le pudding et le thé pour le riz et les sushis ?

Elle hésita un peu, d'une part parce que cela relevait de la vie privée, et d'autre part parce la fuite de sa famille était dû à l'origine à l'attaque d'un psychopathe à leur encontre. Mais finalement, Oksa choisie une demi-vérité, précisant toutefois un petit quelque chose.

- Pour commencer, je suis née en France et j'y ai vécue 12 ans, avant de déménager en catastrophe à Londres. Et j'y suis restée à peine un semestre, avant de me retrouver dans ce pays psychotique... Ça doit faire environs 3 ans que je vis dans cette ville... Quant à la raison... Ma mère souhaitait ouvrir un restaurant Français au Japon, et ça fait 2 ans qu'il est ouvert, à deux rues du centre commerciale. Il a beaucoup de succès.

Le restaurant n'était bien entendu qu'une couverture, pour justifier que des étranger vivent sur le sol Japonais. D'autant plus que les Français étaient sans doute les mieux accueillit au pays, sans doute à cause de la longue amitié franco-japonaise, mais aussi pour leur goût de la culture et de la gastronomie. Et puis, son père avait beau être russe, Oksa connaissait d'avantage la France que la Russie, malgré ses origines.

- Parfois, les parents ont des lubies qui dépassent leurs enfants... Et toi ? Comment une californienne c'est retrouvée à devoir portée un Serafuku ?

Si les collèges stricts londoniens avaient habitués Oksa au port de l'uniforme (qui avouons le, est plus classe que la marinière du Japon), la jeune fille avait, en revanche, beaucoup de mal à voir une américaine porter ce truc de son plein gré.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le mardi 14 janvier 2014, 02:05:27
Outre sa curiosité personnelle, parler permettait à Jane de supporter un peu mieux le repas qu’elle mangeait. En pure Américaine du Sud, Jane ne jurait que par la viande rouge, les nuggets, les frites, et Burger King. Dieu bénisse l’Amérique ! Parler avec cette Russe, qui était effectivement aussi plate que les longues routes américaines serpentant dans le désert,  c’était une bonne manière de se familiariser avec le riz et la sauce. De plus, les Russes et les Américains avaient une histoire en commun. C’était un peu comme les Français et les Anglais : les meilleurs ennemis... Ou presque.

*Non, sérieusement, elle n’avait aucune chance en Angleterre Mi-Française, mi-russe, on ne pouvait pas envisager une combinaison plus terrible...*

La petite Oksa, qui ressemblait à une sorte de collégienne avec des grosses joues joufflues, hésita un peu, semblant visiblement réfléchir, avant de lui répondre :

« Pour commencer, je suis née en France et j'y ai vécu 12 ans, avant de déménager en catastrophe à Londres. Et j'y suis restée à peine un semestre, avant de me retrouver dans ce pays psychotique... Ça doit faire environ 3 ans que je vis dans cette ville... Quant à la raison... Ma mère souhaitait ouvrir un restaurant français au Japon, et ça fait 2 ans qu'il est ouvert, à deux rues du centre commercial. Il a beaucoup de succès. »

Jane hocha la tête. La bouffe française se vendait plutôt bien au Japon. Les boulangers et les pâtissiers français se vendaient plutôt bien, car les Japonais étaient attirés par ce genre de mets exotiques. De fait, Jane devait bien admettre que le pain était assez bon, et qu’elle s’était laissée aller à plusieurs occasions à ce succulent sandwich français : le pain-beurre-jambon. Néanmoins, Jane se demandait pourquoi la famille avait fait un détour « en catastrophe » en Angleterre. Avaient-ils rencontré des problèmes ? Et pourquoi partir aussi rapidement d’Angleterre ? Jane se mit à imaginer une histoire de liquidation judiciaire en France, un déplacement précipité à Londres, avant de finir par s’implanter au Japon. Ce n’était pas un parcours très banal.

Voilà des gens qui avaient la bougeotte.

« Parfois, les parents ont des lubies qui dépassent leurs enfants... Et toi ? Comment une californienne c'est retrouvée à devoir portée un Serafuku ? »

Jane se mit à sourire. Elle ne devait pas oublier qu’Oksa était encore assez jeune. Ses parents n’avaient pas du lui expliquer les éventuels problèmes qu’ils avaient pu rencontrer, de peur de l’effrayer. À cet âge-là, on regardait des conneries insipides comme Pokemon, ou on participait au phénomène kawai.

« Rassure-toi, darling, je portais un uniforme scolaire en Californie... Collège privé, rempli de snobinards, de futurs banquiers, avocats... Ou de futurs dépressifs qui finissent à sniffer des joints en rail dans les quartiers craignos de Los Angeles. Anyway. J’ai toujours trouvé con de faire porter aux filles des cravates, mais, de toute manière, il faut être con, pour nous imposer un uniforme scolaire. »

La Californienne haussa les épaules. En comparaison, il n’y avait pas d’uniformes à Ashnard. Vu que les gens se déplaçaient généralement en étant à moitié à poil, un uniforme était inutile. Cependant, Ruby lui avait compris que, selon les régions et les écoles, l’uniforme était requis Les futurs officiers impériaux portaient tous un uniforme en allant en cours dans l’académie.

« Pour te raconter ma petite histoire, sweetheart, ma mère ne m’ a jamais allaité. Je crois que ma sœur et moi avons été conçues uniquement pour que les partenaires commerciaux de mes parents ne se posent pas de questions sur eux, et qu’ils puissent fièrement rejoindre le parti républicain en affirmant défendre les valeurs de l’Amérique. Ma sœur et moi avons décidé de venir à Seikusu parce qu’on en avait plein le cul des pervers voulant nous détrousser à chaque coin de rue, et parce qu’on avait entendu des choses intéressantes sur Seikusu. »

Jane n’en disait pas plus, afin d’aiguiser la curiosité de la petite Oksa, de voir si la jeune femme mordrait à l’hameçon.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le mardi 14 janvier 2014, 12:37:08
- Rassure-toi, darling, je portais un uniforme scolaire en Californie... Collège privé, rempli de snobinards, de futurs banquiers, avocats... Ou de futurs dépressifs qui finissent à sniffer des joints en rail dans les quartiers craignos de Los Angeles. Anyway. J’ai toujours trouvé con de faire porter aux filles des cravates, mais, de toute manière, il faut être con, pour nous imposer un uniforme scolaire.

Oksa hocha la tête, comprenant parfaitement. Elle-même avait eu beaucoup de mal à s'habituée à la cravate et à la jupe plissée, surtout lorsqu'on venait d'une école primaire française. Au final, la jeune fille avait conservée le port de la cravate au quotidien – mais desserrée et nettement plus stylée – mais détestait toujours autant les jupes. Par contre, fallait avouer que l'uniforme japonais était digne des plus grands pervers de ce monde. La jupe était très (trop) courte et le haut très fin, si bien qu'on voyait très bien à travers en cas d'averse. Bref, la jeune Gracieuse était très mal à l'aise dans ce vêtement.

- Pour te raconter ma petite histoire, sweetheart, ma mère ne m’ a jamais allaité. Je crois que ma sœur et moi avons été conçues uniquement pour que les partenaires commerciaux de mes parents ne se posent pas de questions sur eux, et qu’ils puissent fièrement rejoindre le parti républicain en affirmant défendre les valeurs de l’Amérique.

Aie, c'était moche ça. Oksa avait de la peine pour elle. Sa lui faisait aussi penser, indirectement, à un ex membre de la CIA, qu'elle connaissait bien et qui était devenu ce qu'il était aujourd'hui, parce que celui-ci avait autant de considération pour son fils que pour une crotte de chien sur le trottoir. Le pire était sans doute qu'Orthon reproduisait la même chose sur sa femme et son fils cadet, mais d'avantage par sadisme que par mépris.

- Ma sœur et moi avons décidé de venir à Seikusu parce qu’on en avait plein le cul des pervers voulant nous détrousser à chaque coin de rue, et parce qu’on avait entendu des choses intéressantes sur Seikusu.

- Ah ?


Pour les pervers à chaque coin de rue, c'était un peu loupé pour le coup, si on en croyait les nombreuses disparitions ses dernières années et l'état dans lequel se trouvait ce lycée. Mais pour le reste, fallait avouer que ça piquait sa curiosité. Fallait avouer que, rien que dans ce lycée, on trouvait des mythes qui n'existaient pas dans le reste du Japon. Et toutes ces disparitions inexpliquées avaient leur lot de mystères... Pour leur part, les Pollock avaient choisis Seikusu plus qu'une autre ville parce qu'il s'agissait d'une petite ville côtière sans être campagnarde pour autant, très loin des mégapoles surpeuplées comme Tôkyô ou Osaka. La jeune fille termina son bol de riz et attaqua son dessert, soit une sorte de brioche de riz fourrée au haricot rouge... Vivement qu'elle rentre à la maison pour manger un des fondants de sa mère...

- Tu veux dire que, à part les mystérieuses disparitions et la libido dégoulinante de ce lycée, il y a d'autres choses bizarres dans cette ville ? Et moi qui pensait qu'on aurait juste la mer sans être dans une grosse ville comme Tôkyô...

Les deux filles l'ignoraient, mais l'un des personnel du lycée était un agent infiltré d'une secte très influente sur Terra, travaillant ici comme technicien de surface. Et celui-ci venait juste d'entrer dans le réfectoire pour nettoyer les tables et le sol, faisant mine de rien pour glaner quelques informations sur le lycée et ses occupants. Et il allait forcément entendre la suite de la conversation entre les deux élèves. Et, dans le même temps, Orthon lui-même était déjà en route pour mettre la main sur elle...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le jeudi 16 janvier 2014, 01:56:59
Daisuke Hishiro faisait partie du personnel de la cantine du lycée. À ce titre, c’était lui qui, avec d’autres personnes, s’occupait du nettoyage des plats. L’organisation de la cantine du lycée, du fait du nombre d’élèves, suivait une organisation similaire au restaurant universitaire de n’importe quelle fac’. Quand les élèves avaient fini, ils apportaient le plateau du côté de la cuisine, mettant les couverts et les plats dans les endroits appropriés, le personnel se chargeant ensuite de nettoyer l’ensemble. Le personnel comptait donc sur le civisme des élèves japonais, mais, sur ce point, il n’y avait pas trop à se plaindre. Le Japon était un pays de manières et de cordialité, où ce genre d’incivilités étaient rares, et très mal vus. Daisuke, cependant, n’était pas un lycéen. Il étudiait à l’université de Seikusu, une université de seconde zone, rattachée au lycée Mishima, et travaillait ici pour arrondir ses fins de mois, afin de payer son loyer. Un scénario classique, mais qui venait à se complexifier quand on apprenait que Daisuke avait des problèmes financiers. Il ne s’agissait pas de dettes de jeu, loin de là, et ses problèmes étaient bien plus classiques.

Pour obtenir un logement à Seikusu, il avait réussi à solliciter, auprès d’un établissement bancaire, un prêt de consommation, prêt qui lui avait permis d’acheter une voiture, et de payer les premières mensualités du loyer. Malheureusement, il avait été récemment viré d’un petit boulot où il récupérait de l’argent, pour insuffisance professionnelle. En somme, non content de devoir payer le loyer, Daisuke devait maintenant payer aussi les mensualités de son prêt. Économiste, il avait rapidement calculé qu’il allait se retrouver sur la paille, et avait donc cherché un moyen d’obtenir de l’argent.

Il n’était pas venu récurer les assiettes pour son propre plaisir, mais parce que c’était ici que son contact voulait qu’il soit. Daisuke avait pris grand soin d’éviter de se rapprocher des Yakuzas, car il savait qu’une alliance avec la mafia était un cadeau empoisonné, un piège dont il ne se déferait jamais. Les Yakuzas le suceraient jusqu’à la moelle. À défaut, il avait donc contacté d’autres personnes... Personnes qui étaient en réalité venues à lui pour lui soumettre une proposition à laquelle il n’avait su refuser. Sans qu’il ne sache trop comment, ils avaient eu courant de ses difficultés financières, et lui avaient proposé une rente viagère généreuse, sur le compte de son choix, en échange de sa candidature à un petit boulot dans la cafétéria du lycée Mishima. La simple idée de travailler dans ce lycée infamant, où les rumeurs les plus folles circulaient, faisait horreur à Daisuke. Il considérait que Mishima était une honte pour le Japon, portant atteinte à l’honorabilité insulaire de l’archipel. Daisuke n’avait cependant pas su refuser. Il se rappelait encore de ces deux individus venus lui parler, et, surtout, de cette femme. Une créature terriblement sensuelle, une Occidentale. Il avait eu une érection tandis qu’elle parlait, ses doigts recouverts d’un cuir rouge inspectant chaque recoin de son studio. Son érection n’avait pas débandé après son départ.

Sa candidature avait été acceptée sans difficulté, et, le jour même, il avait reçu, sur sa boîte mail étudiante, un étrange courriel, l’informant que ses commanditaires lui envoyaient un virement de 20 000 yens, à titre d’acompte, et qu’ils voulaient obtenir des informations sur une gaijin qui venait de s’inscrire au lycée Mishima. Lui n’y comprenait rien, et, dans certains moments, pensait avoir repeint une sorte de conspiration gouvernementale, digne de l’un de ces films insipides hollywoodiens, une sorte de variante moderne de l’histoire raciste de Fu Manchu.

Il avait vu Pollock se faire embêter par deux idiots, avant qu’une autre gaijin ne débarque. Tout en se rapprochant, et en posant leur plateau-repas sur la table d’à côté, il avait pu discerner son accent américain, tout en les entendant parler entre elles.

« Tu veux dire que, à part les mystérieuses disparitions et la libido dégoulinante de ce lycée, il y a d'autres choses bizarres dans cette ville ? Et moi qui pensait qu'on aurait juste la mer sans être dans une grosse ville comme Tôkyô... » lâcha la jeune lycéenne.

Il recevait une certaine somme d’argent à chaque fois qu’il retransmettait des informations concernant Oksa, soit par courriel, soit par SMS, en l’envoyant à un mystérieux numéro, un numéro qui, comme l’adresse mail de son commanditaire, n’était enregistré nulle part. Il avait affaire à de véritables pros, ce qui confirmait la thèse de la conspiration gouvernement. Daisuke ne se sentait guère excité à l’idée de se retrouver embrigadé dans une histoire d’espionnage, mais la nécessite de l’argent faisait loi. Pour parfaire sa couverture, l’homme avait sorti sur la table un manuel d’économie, et feintait de le lire, tout en ayant sur les oreilles des écouteurs, comme s’il écoutait de la musique. En réalité, son iPod était éteint, mais, ça, personne n’était censé le voir.

Daisuke venait à la pêche aux informations.



Jane Watson, de son côté, ignorait tout des agissements de l’homme assis derrière elle, et n’y prêtait d’ailleurs guère attention. Elle se pencha juste vers Oksa, un sourire sur les lèvres. Elle savait que les filles, surtout les jeunes Anglaises, baignaient dans le héroïc fantasy. Tolkien, Martin, Rowling, Harry Potter et toutes ces conneries new age sur les sorciers en cape et en chapeaux pointus. La réalité était bien plus complexe. Poudlard existait, mais sur un autre monde, et il y avait aussi des démons cornus se baladant partiellement à poil.

« Ne me dis pas que tu n’as fait aucune recherche sur Internet... Il suffit de googler ‘‘seikusu’’ pour avoir droit à un florilège d’articles de blogs, de posts, et de photos sur toutes les bizarreries qui se passent dans cette ville. »

Certains articles parlaient de la « Nouvelle Roswell ». D’ailleurs, quand on tapait « seikusu » dans la barre de recherches, les suggestions de mots associés étaient éloquents : « nouvelle roswell », « sentinel prime », « conspiration », « mutants », « supergirl »... Il n’y avait jamais de fumée sans feu. Jane esquissa un sourire, tout en s’attaquant, également, à son dessert. Elle reprit ses explications, destinée à aider l’ancienne Européenne. On pouvait y voir une sorte de solidarité occidentale... De plus, en son contact, Jane ressentait de curieux frissons. Il y avait un truc, chez cette femme, un truc qu’elle sentait, mais qu’elle avait encore du mal à expérimenter. Elle aurait sans doute pu en parler à Sayaka, mais ce n’était pas dans le genre de Jane. Elle voulait trouver par elle-même. Il était possible qu’Oksa soit une sorcière qui s’ignore, mais... Comment dire ? Cette sensation que Jane ressentait n’était pas exactement similaire à celle qu’elle éprouvait face à une sorcière.

Il y avait quelque chose de différent, et il fallait qu’elle mette le doigt dessus, qu’elle comprenne l’origine de son trouble, afin de pouvoir mieux l’appréhender.

« Et il se passe pas mal de trucs zarbi dans ce lycée. Tu peux croire que je dis ça pour te flipper, mais, quand tu verras une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel, tu comprendras que cette ville regorge de tarés en tout genre. »

Jane n’avait jamais réellement cru au phénomène des supers-héros. Pour elle, il s’agissait plus d’une espèce de grosse arnaque gouvernementale. Cependant, ça n’empêchait pas qu’elle avait déjà pu les voir voler dans le ciel, et que, trucage ou pas, ça restait quand même très crédible.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le jeudi 16 janvier 2014, 18:26:21
Après ce que venait de lui dire Jane, Oksa était très curieuse d'entendre la réponse. Et en même temps, elle craignait aussi que les bizarreries mentionnées soient en rapport avec d'autres ex-Edéfiens, ayant atterris au Japon lors du transfert et usant de leurs dons en ville. Quant à savoir si c'était pour venir en aide aux autres, comme le ferrait le peuple encore fidèle aux Gracieuses, ou pour semer le chaos comme tout félons qui se respecteraient, c'était autre chose. L'Américaine se pencha alors vers l'avant, tout sourire.

- Ne me dis pas que tu n’as fait aucune recherche sur Internet... Il suffit de googler ‘‘seikusu’’ pour avoir droit à un florilège d’articles de blogs, de posts, et de photos sur toutes les bizarreries qui se passent dans cette ville. Et il se passe pas mal de trucs zarbi dans ce lycée.

Oui, ça elle avait remarqué, et tout ou presque tournait autour d'un seul thème : le sexe. Que ce soit les club, les profs, la direction, les élèves ou le bâtiment en lui-même, tout semblait renvoyer exclusivement aux plaisirs de la chair. C'était à croire que le lycée n'était qu'une couverture pour cacher un gigantesque harem libre d'accès, sans tomber dans la paranoïa.

- Tu peux croire que je dis ça pour te flipper, mais, quand tu verras une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel, tu comprendras que cette ville regorge de tarés en tout genre.

La jeune fille marqua un léger temps d'arrêt devant cette annonce, avant de répéter plus lentement, incertaine...

- Une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel ?

C'était pas tant la tenue qui surprenait, mais le fait qu'elle volent dans le ciel, sans support. Oksa traduisait donc dans sa tête le terme "voler" par "volticaliser". Car si les êtres volants étaient plutôt rares sur Terre, c'était quelque chose de très commun à Edéfia, dans la mesure ou une personne sur cent ne disposait pas du Voltical, selon ce que lui avait racontée sa grand-mère. La question était donc : Pourquoi des Edéfiens volticalisaient en tenue plus que légères au dessus de la ville ?

Puis, quelque chose d'autre l'interpela et l'énerva. En quoi le fait de voler était une preuve en soi que l'on était taré ? Si du point de vu de cette fille, Oksa était tarée du fait de pouvoir volée, Orthon à coté, devait être un méga-psychopathe en puissance mille...

Sauf que c'était justement le cas... Flûte.

- J'avoue que c'est un peu difficile à croire dit comme ça... Par contre, en quoi voler signifie que l'on est taré ? Moi, j'aimerais bien pouvoir le faire, ça m'éviterai de devoir attendre le bus tout les soirs et me retrouver coincée dans les embouteillages pendant des heures.

En fait, Oksa pouvait bel et bien voler, mais elle, se retenait de le faire devant tant de témoins potentiels. Sinon, à quoi cela pouvait bien servir de prendre autant de précautions pour se cacher, si c'était pour révéler sa nature juste après ? C'est en se faisant cette réflexion que Oksa commença à arranger son plateau, dans l'idée de débarrasser et faciliter le travail des employer. Enfin, c'était ce qu'elle avait prévue de faire... Parce que la porte s'ouvrit juste à ce moment là, non pas pour laisser passer un élève ou un membre du personnel, mais plutôt un être que la jeune Gracieuse ne pensait jamais revoir de son vivant. Pas après que la dite personne ne se fasse réduire en cendre, au sens propre du terme, dans une cave à Londres...

Une personne dont le visage était tordu dans un ignoble sourire de victoire, fixé droit sur la fille qu'il traquait depuis plus d'un an maintenant, et dont les doigts crépitaient d'étincelles. Jane ne pouvait voir Orthon, qui était dans son dos. En revanche, elle pouvait voir sa jeune camarade passer d'un léger amusement à une franche terreur en l'espace d'un millième de secondes.

Dans un pur réflexe de survie, Oksa se cacha sous la table – attirant alors tout les regards – au moment exacte ou une salve d'éclairs fondit sur elle. La jeune fille sentit une odeur de bruler, pensant qu'il s'agissait de ses cheveux, mais se rendit compte, avec horreur, qu'il s'agissait d'un élève derrière elle, calciné sur le coup.

Il y eu un flottement de quelques secondes, avant que la panique ne s'empare du reste du réfectoire, alors qu'Oksa tentait de s'échapper en passant sous les tables, jusqu'à la sortie la plus proche.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le dimanche 19 janvier 2014, 01:58:55
« Une fille à moitié à poil en train de voler dans le ciel ? »

Jane hocha la tête de haut en bas. Sur ce point, elle était ca-té-go-ri-que. Quand elle disait que c’était une ville de cinglés, ce n’était pas une métaphore exagérée. Il y avait vraiment un joli troupeau de dingues dans cette ville. Pour elle, les super-héros n’étaient rien de plus que des individus loufoques se faisant passer pour des justiciers, en quête de gloire .S’ils voulaient vraiment contribuer à aider la communauté, pourquoi ne rejoignaient-ils pas la police ? Elle ne croyait pas à ces rumeurs, comme quoi la police travaillait étroitement avec eux, ou qu’il y aurait un bunker militaire dans la base militaire américaine, abritant des mutants, des monstres, et des pervers sexuels. Pour elle, ça, c’était une légende urbaine, comme les crocodiles dans les égouts de New York.

Oksa semblait y réfléchir, avant de lui lâcher une question un peu surprenante :

« J'avoue que c'est un peu difficile à croire dit comme ça... Par contre, en quoi voler signifie qu'on est taré ? Moi, j'aimerais bien pouvoir le faire, ça m'éviterait de devoir attendre le bus tout les soirs et me retrouver coincée dans les embouteillages pendant des heures. »

Jane sourit, et répondit assez rapidement :

« Nan, ça, c’est plutôt cool, ouaip. Mais, tu vois, j’aimerais pas montrer mon cul à tout une bande de gens quand je vais les sauver. Je préfère montrer ça en privé, à mes copines... »

Une petite pique sexuelle qui fit sourire Jane en coin. Cette Oksa avait l’air d’une espèce d’innocente sainte, vu sa manière de se scandaliser par le sexe, et il était donc particulièrement amusant de voir comment elle réagirait, si on lui faisait, non pas des propositions sexuelles, mais de simples blagues. Sur ce point, elle avait toujours trouvé les mecs idiots : il était tellement plus facile de convaincre une femme en faisant des blagues sur le sexe, plutôt qu’en en parlant de manière cru.

Elle vit alors le visage d’Oksa se déformer en observant un point au-dessus de son épaule. Surprise, Jane se demanda ce qui lui arrivait, et tourna également la tête. Ce geste lui sauva probablement la vie, car, juste devant elle, elle vit une myriade d’éclairs éblouissants. Tandis qu’Oksa filait sous la table, les éclairs heurtèrent ladite table, ainsi que l’homme derrière, carbonisant sur place le pauvre Daisuke, qui venait d’envoyer son dernier SMS. Son corps s’enflamma en quelques secondes et il s’écrasa sur le sol.

L’odeur de brûlé déclencha rapidement l’alarme-incendie. Sous l’impulsion électrique, Jane s’étala sur le sol, et les élèves se mirent à hurler.

*’The fuck ?* songea Jane.

Elle tourna la tête vers Oksa. La jeune fille semblait terrorisée.

« Pollock ! La course est finie ! » rugit une voix.

Jane sentait des mèches de ses cheveux être noircies. La table sur laquelle elle avait mangé avec Oksa s’envola alors, et s’écrasa contre un pilier. Les élèves s’enfuyaient, sans que le mystérieux agresseur ne cherche à les repousser. Il se concentrait sur Oksa, qui rampait sous les tables. L’une après l’une, toutes les tables étaient en train de s’envoler, tandis que l’homme s’avançait. En tournant la tête, Jane vit un homme en costume, avec de belles chaussures cirées, et comprit qu’il s’agissait probablement d’un magicien. L’eau tombait dans le réfectoire.

*Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ?!*

Jane avait été à ça d’être transformée en cadavre sur pattes. Elle vit l’homme passer devant elle. Il avait une main tendue devant lui s’en servant pour repousser le stables, les envoyant voler dans tous les coins. Son autre main était le long de son corps, et des éclairs intenses en crépitaient. Ce ne pouvait être qu’un magicien. Malheureusement, Jane n’avait pas vraiment les moyens de s’opposer à lui. Brièvement, elle songea à invoquer Sha. À l’académie ashnardienne, on lui avait dit qu’elle était une sorcière, ce qui faisait que sa divinité naturelle protectrice était la Déesse des Sorcières, Sha. Cependant, Jane n’y avait pas trop cru, et on lui avait assuré que c’était une question de foi pour que les divinités entendent leurs croyants.

Jane était athée.

Elle se releva rapidement, tandis que les tables continuaient à faire un ballet endiablé.

« Je t’ai traqué trop longtemps, petite souris, pour que tu penses pouvoir m’échapper en rampant sous les tables. Il est temps, ma Gracieuse, d’accomplir ton destin, et pour moi d’accomplir le mien. »

Jane se releva lentement, à moitié agenouillée. Ce gars n’avait absolument rien à fiche d’elle, et elle chercha une arme quelconque. Elle regarda autour d’elle. Il y avait les couteaux de cuisine, mais ils étaient un peu trop petits pour menacer un magicien. Jane continuait à regarder autour d’elle, tandis que, de son côté, Orthon envoya des tables contre la porte de secours, probablement celle par laquelle Oksa essayait de s’échapper. Il enleva à nouveau une table, et aperçut la jeune femme.

« Ah, enfin ! Et bien, Oksa, tu n’es pas content de me revoir ? Croyais-tu pouvoir te débarrasser de moi si facilement ? »

L’homme n’avait pas oublié sa déconfiture à Londres, mais, maintenant que cette pute était là, devant lui, il en jubilait, presque sur le point d’avoir une érection. Oksa serait la clef lui permettant d’accéder au Cœur des Mondes. Il se rapprocha d’elle, lorsqu’il entendit des bruits de pas derrière lui. Surpris, Orthon se retourna rapidement... Pour se recevoir un jet de crème en pleine figure. Il poussa un hurlement de surprise et de douleur en sentant ses yeux s’irriter.

La super-héroïne Jane Watson venait à la rescousse, à l’aide d’un extincteur ! Elle balançait de la poudre sur la tête d’Orthon, l’aveuglant, et réagit rapidement. Tandis qu’il pliait les genoux, en essayant de nettoyer ses yeux, elle arma son bras, et envoya l’extincteur le frapper en pleine tête. Il y eut un choc sourd. Le cœur de Jane battait la chamade, et elle fit signe à Oksa de venir.

« Remue-toi le cul ! »

Le malade gisait au sol, les yeux embués, mais la stratégie de Jane ne le retiendrait pas longtemps. Aveugle, Orthon tendait sa main, et envoyait voler tous les objets qu’il ressentait dans tous les sens, espérant pouvoir heurter l’une des deux femmes. La cantine se transforma ainsi en un curieux ballet d’objets dangereux et lourds voltigeant dans tous les sens, les chaises se brisant contre les murs, le temps qu’Orthon puisse retrouver l’usage de ses yeux.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le dimanche 19 janvier 2014, 12:25:54
Jamais Oksa n'avait autant eu la trouille qu'en ce jour, celui où elle verrait un fantôme du passé – et pourtant bien vivant – hanter de nouveau sa vie. Orthon semblait être revenu d'entre les morts en ressuscitant du petit tas de cendre qu'il était alors, tel un Phoenix, pour la traquer de nouveau, dans le seul but de l'utiliser et asservir les mondes. Tout en essayant de fuir sous les tables – qui volaient un peu trop à son gout – la jeune Gracieuse se dit que ce type refuserait sans doute la mort tant qu'il n'aurait pas atteint son objectif.

- Pollock ! La course est finie ! Je t’ai traqué trop longtemps, petite souris, pour que tu penses pouvoir m’échapper en rampant sous les tables. Il est temps, ma Gracieuse, d’accomplir ton destin, et pour moi d’accomplir le mien.

« Accomplir son destin ? Ce type était complètement tarer, oui ! »Oksa vit l'une des tables se plaquer contre les portes de secours et la sienne s'envoler vers le plafond... « Flûte ! » Elle recula jusqu'au mur, acculée, alors que son ennemi l'observait avec un sourire de victoire sur les lèvres, inconscient du trafic de Jane.

- Ah, enfin ! Et bien, Oksa, tu n’es pas content de me revoir ? Croyais-tu pouvoir te débarrasser de moi si facilement ?

- Franchement ? Oui. Et vous êtes pas prêt de m'utiliser !


Alerté par les bruits derrière lui, Orthon fit l'erreur de se retourner, et se fit aveuglé par la mousse d'un extincteur, puis assommé par celui-ci, grâce à Jane dont il avait royalement ignoré l'existence jusqu'ici. Poussant un cris de douleur et de rage, il usa de nouveau de son pouvoir pour faire voltiger les meubles en tout sens, de manière tout à fait chaotique.

- Remue-toi le cul !

Avec beaucoup de difficultés, les deux filles parvinrent à sortir du réfectoire en esquivant les tables et les chaises, et détalèrent à travers les couloirs, se cachant poursuivies par un psychopathe mégalo. En chemin, elles ne virent personnes, signe que l'établissement avait été évacué, surement à cause de l'alerte incendie.

- Jetecroissurparolequandtudisquelesgensdecettevillesontdingues!

Oksa avait tellement la trouille qu'elle parlait à toute vitesse et il était de fait très difficile de la comprendre. Entendant une porte exploser au loin, la jeune fille sut que le malade mentale était de nouveau sur ses jambes et décida de grimper les étages jusqu'au toit. Une fois en haut et la porte passée par Jane, Oksa bloqua l'accès et repris difficilement son souffle.

- Haaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaa... Je te dois... Haaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaa... Des explications... Haaaaaaaaaaaaa... Haaaaaaaaaaaaaa... Mais plus tard... Haaaaaaaaaaa...

Il lui fallut plusieurs minutes avant de reprendre un rythme normal. En contre bas, on pouvait entendre la foule des élèves, des forces de police et des badauds. Sur le toit, personne ne pouvait les voir, mais elles, voyaient tout. Durant plusieurs secondes, la foule regarda le réfectoire et la mini tempête à travers les fenêtres. Puis, durant un infime moment, celle-ci se figea dans un étrange silence, avant de reprendre les conversation de plus belle. Oksa analysa aussitôt ce qui venait de se passer.

- Un Cafouillis. Ils vont tous oublier ce qu'il vient de se passer et Orthon va leur mettre d'autres pensées en têtes...

Puis elle se tourna vers Jane, qui semblait la fixer depuis un moment.

- Ce type, c'est un ancien de la CIA, qui poursuit ma famille depuis ma naissance. Mon oncle l'avait réduit en cendre – au sens propre du terme – lorsqu'on était à Londres, avant qu'on prenne la fuite... Mais apparemment, ça n'a pas suffit pour le tuer. Son seul but, c'est de m'utiliser pour accéder à un artefact qui permettrait de régner sur tout les mondes. J'ignore complètement où il se trouve, mais lui, semble avoir une idée bien précise de son emplacement, sinon il chercherait d'avantage à le localiser, plutôt que de me chercher moi...

Il y'eu alors plusieurs bruits derrière la porte barricadée et Oksa se mit en position de combat, prête à utiliser ses dons, Feufoletto en main, Knock-Bong prêt à l'emplois.

- Tu l'as sans doute entendu, mais il m'a appeler "Gracieuse". C'est comme ça que l'on nomme les reines légitimes d'Edéfia, un royaume situé dans le noyau planétaire d'un monde nommé Terra. La précédente Gracieuse était ma grand-mère, qui l'a fuit lorsque le père de ce type à fait un coup d'état, avec la même idée en tête: gouverner tout les mondes. Mais en naissant, je suis devenue la seule clé permettant d'y entrer ou d'en sortir...

La porte fini par exploser en sortant de ses gonds et Orthon avança sur le toit, un regard chargé de haine, non pas sur Oksa, mais sur Jane. La jeune fille lui précisa sur un ton lugubre, une évidence.

- Et en t'en prenant à lui, t'as officiellement rejoint sa liste noire...

Sans attendre plus longtemps, Oksa chargea sa main et plusieurs boules de feu en jaillirent, attendant le bon moment pour lui envoyer un de ses coups de poing mentaux en pleine face. Dans sa tête, la jeune Gracieuse avait bien envie de voir l'un de ses justicier en slip pour venir leur prêter main forte, face à ce malade mental.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le lundi 20 janvier 2014, 01:13:28
Orthon se releva assez rapidement, et contempla avec une sorte de haine viscérale l’extincteur. Il tenait cette pute, il l’avait enfin, et il avait été stoppé par une saloperie d’extincteur ! Il avait envie d’en hurler de rage. Pour autant, Orthon savait qu’il devait se calmer, et réfléchir rapidement. Avec toute cette agitation, les pleurnichards et les geignards risquaient de débarquer rapidement, de même que ses soi-disants « collègues ». Orthon les méprisait certes tous, mais il ne voulait pas qu’un nouveau miracle providentiel vienne sauver la petite Gracieuse. Orthon voulait assurer ses arrières. Aussi, au lieu de directement les poursuivre dans le couloir, il sortit son téléphone portable, et appela le SHIELD, tout en ouvrant une fenêtre du réfectoire. L’air frais lui fit du bien, et il put voir, en contrebas, la masse des élèves. Il devait rapidement trouver un moyen de modifier leur réalité, de modifier quelques détails, et, tandis que l’appel filait vers Seikusu Base Camp, il tendit sa main vers le groupe.

Manipuler les esprits était un art extrêmement complexe et instable. Il allait modifier la réalité, il allait modifier les souvenirs récents des élèves de la cantine, en leur faisant croire que c’était Oksa qui avait tué l’homme derrière elle, et qu’il avait tenté de s’interposer. Il allait juste modifier quelques détails, et ne pourrait guère faire plus. S’il tentait d’implanter une idée trop brusque, l’esprit pouvait se révolter, et, quand on opérait une manipulation de masse, on ne pouvait pas modifier tous les esprits radicalement. Orthon s’était entraîné à manipuler les esprits, car il comptait bien en faire ainsi avec Oksa, afin de la briser, qu’elle lui soit docile, et qu’elle lui permette d’accéder au Cœur des Mondes. Quand ce sera fait, Orthon aurait enfin le pouvoir de modifier les esprits d’un claquement de doigts. Il détruirait certainement une partie importante de l’humanité, les éléments qui ne servaient à rien : l’Afrique, l’Asie du Sud-Est, l’Eurasie, l’Europe, la Russie, les Etats-Unis... Il détruirait en réalité sans doute un peu tout, et gouvernerait en despote absolu, en Dieu omnipotent, sur une nouvelle humanité, façonnée pour le servir. Orthon espérait, en effet, que les pouvoirs immenses du Cœur des Mondes lui permettrait d’influencer les esprits. Il s’imaginait créer une terre d’Eden dans un monde qui serait entièrement ravagé par des séismes à répétition, des tornades infernales. Il serait le Messie de ce nouveau monde, le Guide Suprême, un Dieu vivant. Ainsi, sa destinée serait accomplie.

Pour l’heure, il n’était qu’un misérable agent d’une organisation paragouvernementale obscure et idiote, mais qui pourrait l’aider.

« Central ? Alerte de niveau noir. »

Au sein du SHIELD, ses agents étaient classés sur une échelle allant de 1 à 10. Plus le niveau d’un agent était élevé, plus il avait accès à un équipement développé, ainsi qu’aux bases de données du SHIELD, et aux archives confidentielles. Orthon était un agent de niveau 7, ce qui était surtout lié au fait qu’il venait de la CIA, et qu’il avait donc une bonne expérience en tant qu’espion. Il était donc bien placé, et connaissant les niveaux d’alerte utilisés dans la base du SHIELD de Seikusu. Le « niveau noir » était une situation d’urgence.

« Je suis sur la piste d’une mutante. Extrêmement dangereuse, multiples pouvoirs, incontrôlable. Il est probable qu’elle vient de Terra. Elle a tué quelqu’un quand j’ai essayé de l’interpeller, et a pris une lycéenne en otage. J’ai besoin de renforts immédiatement, ainsi que du contrôle de la foule. »

Impliquer le SHIELD était une chose qu’Orthon aurait voulu éviter, dans la mesure du possible, mais Oksa s’était échappée. Le SHIELD pouvait débarquer à tout moment, et, s’il ne les avertissait pas qu’il était là, ces derniers pourraient trouver ça suspect. Orthon travaillait dans la CIA depuis suffisamment longtemps pour savoir comment ça marchait. Il raccrocha son téléphone portable, puis sortit de la cantine.

La petite Gracieuse ne chercherait pas à fuir vers les gens. Il savait très bien où la petite souris s’était rendue. Orthon aurait pu traverser les murs et léviter, mais il avait besoin de se défouler.



JANE WATSON

Si elle n’avait pas vu un sorcier carboniser un élève, et faire voltiger toutes les tables, Jane aurait probablement recommandé à Oksa un séjour dans un bon hôpital psychiatrique. La CIA ? Gracieuse ? Un royaume souterrain sur Terra ? Jane sentit son cerveau perdre prise avec la réalité, alors qu’elle commençait à se dire qu’Oksa était une sorte de nouvelle tarée, comme Sayaka, une femme qui allait la mener on ne sait trop où, à combattre des conspirations gouvernementales dans un mélange japonais entre James Bond et Harry Potter. Ce devait sûrement être une espèce de blague... Mais, d’un autre côté, Jane avait clairement vu l’homme. Un tueur impitoyable, qui n’avait pas hésité à attaquer Oksa en pleine foule. Un psychopathe qui se moquait bien des dommages collatéraux qu’il engendrait.

Jane clignait des yeux, lorsqu’elle entendit des coups sonores.

« Oh merde, fuck ! » jura-t-elle.

Ça ne pouvait être que le dingue ! Mais qu’est-ce qu’elle fichait dans cette histoire de dingues ? Pourquoi est-ce qu’elle avait laissé Oksa la conduire sur le toit ? Y avait-il seulement une planque plus pourrie au monde qu’un putain de toit ? Aucun abri, aucune fuite possible ! C’était quoi ce plan ?! Jane sentait la panique s’emparer d’elle lorsque la porte explosa. Le dingue était là, furieux. Orthon !

*Quel nom de merde, on dirait Osborn...*

Orthon s’avança lentement, ses yeux semblant sur le point de fumer, tandis qu’un rictus de haine et de joie déformait son visage.

« Et en t'en prenant à lui, t'as officiellement rejoint sa liste noire..., crut alors bon de préciser Oksa.
 -  Merci pour cette précision... »

Le moment était sans doute venu de prier Sha. Jane ne pouvait pas faire grand-chose avec ses potions aphrodisiaques.

« La récréation est finie. Rends-toi tout de suite, ma Gracieuse, ou je te tue la pute qui t’accompagne, et j’irais massacrer toute cette bande de moutons en contrebas... Quoique, de toute manière, je vais quand même la tuer, elle. »

Orthon tendit alors sa main vers Jane, et envoya une onde mentale. Jane sentit quelque chose exploser dans sa tête, comme une migraine infernale, et poussa un hurlement de douleur en se prosternant sur le sol, du sang jaillissant de ses oreilles et de ses narines, alors que des images abominables hurlaient dans sa tête. Elle hurla de douleur, n’ayant jamais ressenti une telle souffrance. Orthon ne s’intéressait déjà plus à elle, et s’avançait lentement vers Oksa.

« Ton oncle m’a fait souffrir à Londres. J’ai hâte de leur rendre la monnaie de leur pièce. Lui, je lui réserve un traitement particulier. Je tuerai tes parents sous tes yeux, et tu te chargeras de tuer ce bâtard. Rassure-toi, je t’éduquerai, j’ai mes méthodes. »

Il ne faisait aucun doute pour Orthon que Jane allait mourir, et cette dernière cessa de se débattre, du sang continuant à s’échapper de ses narines.

Il ne pouvait pas se douter que Jane était une sorcière.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le lundi 20 janvier 2014, 11:53:32
- La récréation est finie. Rends-toi tout de suite, ma Gracieuse, ou je te tue la pute qui t’accompagne, et j’irais massacrer toute cette bande de moutons en contrebas... Quoique, de toute manière, je vais quand même la tuer, elle.

Oh ça, Oksa l'en croyait tout à fait capable, mais elle doutait qu'Orthon puisse justifier un tel massacre. Le connaissant, il devait sans doute avoir appelé des renforts. Ce malade n'agissait jamais seul et déjà à Londres, il utilisait ses propres enfants pour parvenir à ses fins. C'était d'ailleurs à cette occasion qu'Oksa avait appris quelque chose de bouleversant, la fille d'Orthon, qui avait trahis ce fou furieux en rejoignant les Pollock, était également la petite cousine de la jeune Gracieuse. Ce qui faisait d'Orthon l'un de ses oncles, même si elle refusait catégoriquement de le reconnaître comme tel. Celui-ci agit rapidement en tendit la main vers Jane, qui se tordit de douleur sur le sol.

- Ton oncle m’a fait souffrir à Londres. J’ai hâte de leur rendre la monnaie de leur pièce. Lui, je lui réserve un traitement particulier. Je tuerai tes parents sous tes yeux, et tu te chargeras de tuer ce bâtard. Rassure-toi, je t’éduquerai, j’ai mes méthodes.

- Vous n'avez toujours pas compris ? Je refuse d'être le pantin d'un espèce de givré comme vous! Disparaissez de ma vie!


Oksa lui envoya alors un Feufoletto qu'il évita aisément, puis un autre, et encore un. Une véritable avalanche de boule de feu s'abattaient sur Orthon, qui les esquiva toute sans effort. Cependant, le plan de la jeune fille n'était pas de le cramer sur place – cela, elle avait bien vue que ça ne marchait pas des masses – mais de l'amener là où elle voulait qu'il soit. Orthon, dans son égocentrisme et son comportement hautain, avait la très mauvaise habitude de sous estimer l'ensemble de son entourage, car se considérant lui-même meilleurs que tous, avec de grands effets théâtrales et dramatiques pour toujours se mettre en valeur, au premier plan. C'était cette haute estime qu'il avait de lui-même, qui lui avait valu d'être réduit en cendre en sous estimant son oncle, ou, plus récemment, de se prendre un extincteur en sous-estimant Jane. Cette fois-ci, ce sera en sous-estimant Oksa, qui si elle n'arrivait pas à toucher ce psychopathe, le faisait au contraire reculer vers le bord du toit. En contre bas, tous devaient apercevoir les boules de feu partant du toit.

Orthon parla, se moqua ouvertement d'elle, mais la jeune Gracieuse ne l'écoutait pas. Une fois qu'il fut bien au bord, elle lui envoya un Knock-Bong bien sentit en pleine poire, qui eu pour le coup un double effet. Le premier, c'est qu'il ferait perdre connaissance à Orthon, suffisamment longtemps pour qu'il reste inconscient une petite minute. Mais le second, c'est que cela le fit basculer dans le vide, et donc que le réveil allait être très douloureux pour lui. Malheureusement, cela ne le tuera pas, mais au moins elle aurait assez de temps pour fuir et se mettre en sécurité.

Alors que son ennemi touchait terre dans d'horribles craquements et sous les cris de la foule, Oksa elle se précipita sur Jane, toujours prostrée sur le sol. Sans doute ne l'entendrait-elle pas, vu l'état de ses tympans, aussi se contenta t-elle de la prendre par la taille et de décoller du toit à la vitesse du son, littéralement, ce qui provoqua un énorme "BANG!" dans le secteur, et gratifia le toit de Mishima d'un petit cratère. Malheureusement pour Oksa, si elle pouvait décoller à Mach 1 en un millième de secondes, elle ne pouvait au contraire dépasser cette vitesse, ne serait-ce d'une ou deux petits km/h.

Lorsqu'Orthon et Jane se réveillèrent, l'un eu une envie soudaine de massacrer la foule qui l'observait dans ce misérable état, alors qu'un mutant était déjà en train de le soigner, et l'autre se demandait légitimement où elle se trouvait. En fait, ne sachant pas où allez, la jeune fille avait tout simplement emmenée sa camarade dans un bâtiment abandonné au dernier étage de la Toussaint, un immeuble dont tout les accès avaient été murés sauf le dernier étage. Oksa ne pouvait pas se rendre chez elle pour pas mettre sa famille en danger et elle ne pensait pas que Orthon ou son organisation puisse faire arrêter ses parents sans bonnes raisons. Ses parents tenaient après tout un restaurant tout ce qu'il y avait de plus honnêtes et savaient de toute manière s'en sortir bien avant sa naissance. D'autant plus que sa mère était une humaine dépourvue du moindre petit pouvoir.

Jane avait été installée sur un matelas qui traînait encore dans le coin, mais qui sentait quand même le moisi. Oksa elle, avait son portable rivé sur son oreille et écoutait, via le téléphone de ses parents, les infos détournées sur sa propre personne, ce qui la rendait malade.

- Non maman, je vais rester ici... Si ce qui se dit est vrai, je vous mettrais en danger en revenant à la maison. Orthon ne peut pas vous faire mettre en prison simplement parce que vous êtes mes parents, surtout qu'il n'a rien pour vous faire incriminer. Je vais me débrouiller, shuis pas une Gracieuse pour rien... Oui maman, promis, je ferais attention... Bise.

Oksa raccrocha et se tourna vers Jane qui l'observait.

- Ça va toi ? Tu veux les nouvelles du jour ? Je suis apparemment devenue une dangereuse criminelle qui a tuée un de mes camarade avant de te prendre en otage, ravageant au passage le réfectoire du lycée. Encore plus drôle, j'ai reçue un SMS des Petrovski qui me demandent si je veux travailler avec eux...

Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'une autre mutante les avaient suivis et ce que venait de dire Oksa pouvait être mal interprété. Oksa s'accroupit près de Jane et épongea son front avec un linge humide, qu'elle avait trouvée accroché sur un autre toit, avec des draps. Le front de la jeune femme était encore un peu brulant.

- En tout cas, ce malade d'Orthon ne t'as pas loupé, ça fait deux heures que tu dors... J'ai bien crue qu'il avait eu ton compte...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le mercredi 22 janvier 2014, 01:08:27
ORTHON

L’agent du SHIELD fulminait sa rage sur le toit lorsque l’un de ses collègues se pointa dans son dos.

« Putain, Orthon, c’est quoi ce bordel ? »

En reconnaissant cette voix, Orthon glissa rapidement l’une de ses mains dans la poche de son pantalon, afin de dissimuler les tremblements nerveux qui la traversaient. La petite pute l’avait piégé avec un coup de débutant, et l’avait envoyé valser dans le vide. Il s’était écrasé sur le sol, inanimé, avant que le SHIELD ne débarque. N’importe quel humain normal aurait du mourir, et le SHIELD savait maintenant qu’Orthon n’était pas normal. Cependant, il n’était pas recensé dans les services du SHIELD comme un mutant, simplement comme un agent normal, issu de la CIA. Autant dire qu’il risquait d’avoir des problèmes de ce côté-là, ce qui l’emmerdait énormément. Orthon avait tout simplement d’autres chats à fouetter que s’occuper de la procédure ou de ses collègues imbéciles.

L’homme qui venait de lui parler était un chieur de première, quelqu'un qui avait toujours émis des réserves à ce qu’un type avec un dossier aussi obscur vienne les rejoindre. Ce suceur de pines de Lloyd (http://aenaluck.deviantart.com/art/For-the-first-time-with-new-techniques-326833640), qui ressemblait à une sorte de Mexicain, de nègre recruté au sein du SHIELD pour respecter la politique de discrimination positive du gouvernement, se rapprocha.

« J’ai entrepris d’arrêter une dangereuse criminelle, voilà ce que c’est que ce bordel. Si vos agents n’étiez pas occupés à s’enfiler des sandwichs et des pizzas à longueur de journée, j’aurais pu espérer l’aide de renforts !
 -  Ne vous foutez pas de moi, Orthon ! C’est quoi, ce numéro de boy scout ? Vous débarquez dans une cantine, et vous interpellez une suspecte aux yeux de tout le monde ?! Vous avez pété les plombs ou quoi ? Depuis quand la CIA se prend pour des cow boys partis faire une tuerie à la O.K. Corral ?! »

Orthon pencha la tête sur le côté, résistant à l’envie de le balancer dans le vide.

« Ne me parlez pas sur ce ton, Lloyd. J’affronte des mutants depuis des années, je connais mes méthodes. »

L’ambiance entre les deux était électrique. Lloyd n’avait qu’une envie : virer Orthon, ce que ce dernier sentait. Il allait sans doute falloir qu’il le tue, afin d’être tranquille. Tôt ou tard, le SHIELD finirait par réaliser que Pollock n’était pas vraiment une tueuse meurtrière et psychotique, mais, comme les Pollock s’étaient évertués à vivre dans la clandestinité, afin que personne ne sache d’où ils venaient, Orthon avait encore un peu de temps devant lui.

« Maintenant, j’ai une enquête à boucler. Alors, foutez-moi la paix ! »

Orthon entreprit de passer à côté de Lloyd, mais ce dernier posa alors une main sur son épaule, le retenant.

« Je vous conseille de me lâcher tout de suite, grinça l’homme.
 -  Je viens avec vous, Orthon. N’espérez pas y échapper.
 -  Je n’ai pas besoin d’une nourrice.
 -  Les agents se déplacent deux par deux, vous avez déjà vu Starsky & Hutch, non ? »

Orthon ferma brièvement les yeux. Ne pas le tuer tout de suite, voilà ce qu’il se répétait. Il écarta alors la main de Lloyd,e t marcha vers l’escalier, commençant à le descendre.

« Et vous allez où ?
 -  Voir les parents de Pollock. Je peux vous déposer au Ciné-Club en chemin, si vous voulez. »

Il allait devoir se débarrasser de Lloyd. Il était convaincu que les parents d’Oksa devaient savoir où était sa fille, et, dans le pire des cas, il pourrait toujours les capturer, et exercer sur eux des menaces. Il faisait ça à la CIA, mais, depuis quelques années, la plupart des agences secrètes paragouvernementales étaient de plus en plus sur les feux de la rampe pour leurs méthodes d’investigation, et leur relative immunité pénale. Orthon ne pouvait pas faire ça devant un consensuel mou comme Lloyd. Le plan était donc simple : aller chez les parents, abattre Lloyd, afin de montrer qu’il n’était pas d’humeur à discuter, puis les battre, afin de savoir où était leur fille. S’ils ne savaient pas, il en tuerait un, et contraindrait l’autre à appeler sa fille.

Face à la douleur de ses parents, Oksa reviendrait immédiatement au bercail.



JANE WATSON

Jane avait la désagréable impression que quelqu’un avait enfoncé dans son crâne un marteau-piqueur, et avait vrillé son cerveau. Tandis qu’elle divaguait, dans le coma, elle revoyait des images de son passé, des flashs-backs qui affluaient autour d’elle. Nell, sa sœur, ainsi que des images indistinctes, indiscernables... La fois où elle s’était blessée la cheville en courant dans la forêt, et où elle avait pleuré... Son esprit semblait s’être fracturé, dilaté comme un tableau de Picasso. Elle peinait à coller les bouts, à revenir à elle, à sortir de cet état second dans lequel elle était plongée. Elle repensa à Ruby, se revit faire l’amour longuement avec elle, avant de peu à peu émerger.

Elle ouvrit les yeux, lentement. La lumière du jour, qui venait depuis de grandes fenêtres, l’éblouit, et elle gémit, avant de revenir à elle. Jane se redressa, sentant ses articulations craquer. Elle était sur une sorte de matelas de fortune, dans un appartement minable, un taudis sinistre, et vit alors, devant elle, Oksa. Elle se mit à lui parler, alors que Jane clignait des yeux.

*Ce n’est pas un rêve... Mais qu’est-ce que j’ai mal au crâne, bon sang !*

Quand le psychopathe lui avait balancé cette attaque (elle supposait que c’en était une, car elle ne voyait pas ce que ça pouvait être d’autre), elle avait vraiment cru qu’elle allait mourir. Curieusement, alors qu’elle errait, elle avait l’impression que deux grands yeux blancs sans pupille avaient veillé sur elle, comme des espèces de phares... Mais tout ça était terriblement flou, et Jane ne se souvenait plus de grand-chose, si ce n’est qu’elle avait une terrible migraine.

« En tout cas, ce malade d'Orthon ne t'as pas loupé, ça fait deux heures que tu dors... J'ai bien crue qu'il avait eu ton compte...
 -  C’est aussi ce que j’ai cru », grogna Jane.

Cette histoire était complètement délirante.

« T’aurais pas un genre de trucs contre la migraine ? Je sais pas, moi, de l’aspirine, ou un truc comme ça... j’ai l’impression qu’un footballeur américain s’est amusé à faire le kangourou sur ma tête. »

Oksa était à côté d’elle, avec un linge humide. Jane le prit sans demander son reste, et le posa sur son front, puis s’allongea sur son matelas en grognant.

« Quelle merde... On aurait pas pu juste baiser dans un coin, plutôt que de se retrouver avec l’armée aux fesses ? Comme si j’avais besoin de ça... »

Jane se plaignait, mais elle avait de quoi. Qu’est-ce que c’était que ce délire ? Cependant, se plaindre ne faisait qu’accentuer sa douleur à la tête, et elle poussa un soupir.

C’est à ce mutant, alors qu’Oksa avait le dos tourné, que la mutante qui les avait suivi depuis le lycée, attaqua. Elle se décolla du mur derrière lequel elle était dissimulée, et envoya sa main, envoyant une onde qui repoussa Oksa.

Jane connaissait plutôt bien cette femme, car elle avait déjà envisagé de se la taper.

C’était Nina Nagami. Dans un justaucorps moulant en latex, qui la rendait encore plus belle.

*Ça y est, j'ai basculé dans la Quatrième Dimension... Il n'y a plus qu'à m'annoncer que cette salope de prof' de biologie fait un élevage de tentacules, et je finis nonne en Ouzbékistan.*
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le jeudi 23 janvier 2014, 15:50:54
NINA NAGAMI

Nina était encore à la bibliothèque du lycée, lorsque l'alarme incendie retentit. Venue à l'origine pour réviser un peu son cours d'histoire, la rousse réagit au quart de tour et se cacha derrière une étagère pour retirer son uniforme scolaire, en dessous duquel elle avait mit sa tenue de super héroïne. Si ses ainées ressentait de l'angoisse ou de l'appréhension, elle au contraire, ressentait toujours de l'excitation à l'idée de pouvoir utiliser ses pouvoirs. Une fois en tenue, elle mit rapidement ses longues bottines ainsi que ses gants, sans oublier non plus de mettre son masque, offert par Miss Marvel (qui était devenue officiellement sa Senpai aux yeux de la population, à cause de celui-ci). Puis ce serait con qu'on la reconnaisse à cause de l'absence de celui-ci.

Le problème, c'est qu'il n'y avait pas le moindre feu déclarer dans le bahut, et pas le moindre élève en danger. Pourtant, Nina pouvait très bien observer les élèves et les profs, à travers la fenêtre, regarder avec appréhension le toit, depuis l'entrée du lycée. Se précipitant rapidement vers celui-ci dans la cage d'escalier, la rouquine eu tout juste le temps d'apercevoir Orthon tomber comme au ralentit dans le vide, qu'elle se jeta à travers l'une des fenêtre pour ralentir sa chute et lui éviter ainsi de se briser les os en bas. Le bruit de craquement entendu par Oksa fut donc dû au bruit de verre brisé.

Ce que faisait Orthon ici était un mystère pour Nina, qui ne connaissait pas beaucoup le personnage, qui lui était au SHIELD bien avant elle. Mais le mystère fut bien vite levé lorsque la rousse entendit un "BANG" sonore, similaire à un avion supersonique passant au dessus du lycée. Levant instinctivement la tête, ce ne fut non pas un chasseur qu'elle vit, mais une silhouette humaine en portant une autre. Comme l'agent semblait avoir perdu connaissance, elle l'installa contre le mur et appela télépathiquement Lloyd, qui restait l'agent du SHIELD qu'elle connaissait le mieux.

« Lloyd, Orthon c'est fait ejecté du toit de Mishima et une mutante c'est echappée avec une autre élève en vitesse supersonique. Il n'est pas blessé, je l'ai sauvé a temps. Je vais sans doute mettre du temps à retrouver la fugitive, mais j'ai eu le temps de capter sa signature psychique avant de la perdre de vue. Je vous recontact si je retrouve sa trace. »

Néanmoins, Nina n'avait pas beaucoup pratiquée le vol, sachant que cela épuissait beaucoup son énergie psychique. Elle se contenta donc de grimper sur une mobilette près de l'enceinte du lycée et mit les gazs, se concentrant aussi bien sur la signature de la mutante que sur la circulation. En tout, elle mit bien deux heures, avant de retrouver sa trace, dans une sinistre cité HLM de la Toussaint. La planque de la Muttante ? Sans doute l'avait-elle capturée pour une demande de rançon ou pire, la revandre a un esclavagiste ? Selon les informations d'Orthon, retransmises par Lloyd, cette fille serrait originaire de Terra. Vu que les issues semblaient condamnée, elle s'envola - ou plutôt, lévita - jusqu'au dernier étage et se cacha derrière le mur, écoutant les propos tenus par la jeune fille

- Tu veux les nouvelles du jour ? Je suis apparemment devenue une dangereuse criminelle qui a tuée un de mes camarade avant de te prendre en otage, ravageant au passage le réfectoire du lycée. Encore plus drôle, j'ai reçue un SMS des Petrovski qui me demandent si je veux travailler avec eux.

Les Petrovski ?! C'était encore plus grave que ce qu'elle penssait, et elle savait ce qu'elle avançait, pour avoir été confrontée à eux dès sa première apparition publique. Sans écouter le reste, Nina envoya un rapide message télépathique à son agent préféré.

« Lloyd ! J'ai retrouvée sa trace, dans le quartier de la toussaint, à la cité des peintre, batiment B ! Et je viens d'entendre dire qu'elle a reçue une offre de travail des Petrovski ! Je ne crois donc pas qu'il s'agisse d'une simple prise d'otage... Je vais tenter de la maîtriser avant votre arrivée, mais il va faloir que vous fassiez vite ! »

Nina se décolla donc du mur derrière lequel elle était cachée et envoya une puissante onde sur Oksa, qui fut projetée contre un mur. Pourtant, la jeune fille l'évita aisément en volant à son tour, et avec bien plus d'agilité que la rousse, qui elle, du faire plus d'effort pour esquiver un coup psychique. Merde ! elle semblait être tombée sur une autre kinésie.

- Mutante ! Pour le meurtre de l'un de tes camarades, le saccage délibéré d'un lieu publique, la tentative de meurtre sur un agent du gouvernement et l'enlèvement d'une autre de tes camarades, je te met en état d'arrestation. Je te prie donc de rester calme ou je serais contrainte d'utiliser la force.



OKSA POLLOCK

- T’aurais pas un genre de trucs contre la migraine ? Je sais pas, moi, de l’aspirine, ou un truc comme ça... j’ai l’impression qu’un footballeur américain s’est amusé à faire le kangourou sur ma tête.

Oksa estimait qu'elle avait de la chance... Si Orthon avait décidé de s'acharner quelques secondes de plus, ce serait comme si un train lui serait passé dessus, et encore, si elle était restée en vie. En même temps, Jane avait de quoi se plaindre, vu qu'elle avait été impliquée dans une histoire qui la dépassait complètement. Mais maintenant, Orthon n'aurait de cesse de poursuivre la californienne tant qu'il ne lui aura pas fait payer l'affront de ce coup d'extincteur, soit par la mort, soit par... nan, en fait, seule sa mort pourrait le soulager, mais il torturerait et tuerait sans doute ses proches, avant de l'achever, c'était bien son style, faire autant de mal que possible.

- Quelle merde... On aurait pas pu juste baiser dans un coin, plutôt que de se retrouver avec l’armée aux fesses ? Comme si j’avais besoin de ça...

Oksa rougit de plus belle. Mais enfin pourquoi tout, absolument tout, devait ramener à ça avec les élèves de ce lycée ? Pourquoi ?!

Ce fut à ce moment précis, alors qu'elle allait lui répondre, qu'un nouveau problème fit son intervention, emportant avec lui ses réplique et son corps contre un mur. Si Oksa évita le dit mur, les répliques elles, s'évanouirent au fond de sa gorge et la jeune fille répliqua par une vague similaire mais différente, en ce sens que ce fut une série de Knock-Bong qui fusèrent vers la rousse... Attend... Une rousse ?

- Mutante ! Pour le meurtre de l'un de tes camarades, le saccage délibéré d'un lieu publique, la tentative de meurtre sur un agent du gouvernement et l'enlèvement d'une autre de tes camarades, je te met en état d'arrestation. Je te prie donc de rester calme ou je serais contrainte d'utiliser la force.

Pas de doute, la voix correspondait également et de fait, Oksa reconnue immédiatement sa propriétaire, pour l'avoir déjà vue et entendu en compagnie d'une brune qui la tenait par la main... Décidément... Et dire qu'il lui aurait été possible de prouver son innocence grâce à son caméroeil, si seulement celui-ci n'était pas bloqué par une cérémonie visant à le débloquer, justement... Mais elle eu rapidement une idée.

- Ah mais attend Nina, t'est une sorte de kinésiste, nan ?

Son interlocutrice rougit aussitôt et balbutia un moment.

- J-Je suis pas Nina ! Je s-suis Psychic G-Girl ! Je connais auc-cune Nina !

Oksa leva les yeux au ciel, tellement c'était évidant que c'était elle, sachant qu'en plus, les Japonaises naturellement rousses, c'était hyper rare.

- Bref, passons, tu peux lire dans la tête des gens et lire leurs pensées et leurs souvenirs, non ?

- Euh... Oui, pourquoi ? Avec tes propos d'il y a quelques instants, il est clair que tu travail avec la mafia russe ! Tu ne cherche en définitive qu'à gagner du temps ! Et qui me dit que tu ne tenteras pas de m'attaquer pendant que je fouille ta tête ?

- Parce que dans le cas où j'aurais vraiment enlevée Jane, je pense qu'elle te préviendra si je tente quelque chose... NIna !


C'était assez drôle de la voir rougir et paniquer à l'idée qu'on puisse la reconnaître aussi facilement. Faisant preuve de bonne foi, Oksa ferma les yeux et garda les bras le long du corps, sélectionnant avec soin ce que sa camarade apprentie héroïne pourrait voir ou ne pas voir, comme ses origines par exemple. En revanche, elle laissa libre d'accès quelques uns de ses souvenirs de Londres, soit les différentes attaques d'Orthon sur elle et sa famille, pour tenter de la capturer. Après sa fouille mentale, Nina devint très très pâle et prévint aussitôt Lloyd.

« Euh... On a un très très gros problème là... »

Elle lui raconta tout en détail, sur Orthon et Oksa, de leur rencontre à Londres jusqu'à la seine du toit, avant de conclure.

« On fait quoi pour Orthon ? Tu le conduit sur une fausse piste ou j'appelle mentalement les autres mutantes ? »
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le vendredi 24 janvier 2014, 17:27:34
JANE WATSON

Au-dessus de sa tête, Jane sentit comme un vif déplacement d’air, et, quand elle regarda, elle put voir qu’Oksa avait atterri contre le mur, et discutait avec une adolescente. Reconnaître Nina Nagami ne fut pas bien difficile. C’était une belle rousse qui faisait, physiquement, plus vieille que son âge. Cependant, elle portait une tenue assez... Sexy. Jane l’avait déjà vu en compagnie d’une autre Japonaise, une jeune timide, Akiko quelque chose, et elle n’aurait jamais pu se douter que cette fille était une mutante. Le combat contre Oksa tourna assez court, et les deux femmes se mirent à discuter, tandis que Jane observait avec attention deux parties du corps de Nina : ses fesses, et ses seins. Cette espèce de tenue jaune canari en latex moulait ses formes à la perfection, une vue qui avait de quoi faire chasser la pire des migraines.

« Parce que dans le cas où j'aurais vraiment enlevé Jane, je pense qu'elle te préviendra si je tente quelque chose... Nina ! »

Bizarrement plus gênée à l’idée qu’on la reconnaisse, plutôt qu’à l’idée de se déplacer avec un vêtement en latex sur le corps, Nina rougissait légèrement, décontenancée. Jane se releva, assise sur son matelas, et cligna des yeux, un peu patraque. Elle était à la fois là sans être vraiment là, car tout ça lui semblait surréaliste. Elle lâcha donc la seule affirmation qui lui parut, sur le coup, censée :

« J’avais jamais remarqué à quel point tu avais un joli cul, Nina. Il faudra que tu me passes l’adresse de ton tailleur, je veux le même costume. »

Peut-être qu’elle finirait par devenir une super-héroïne, elle aussi, histoire de pouvoir faire un remake nippon déglingué et sexy de Kick-Ass. Elle se voyait bien à balancer ses potions explosives contre les Yakuzas, ou à recréer la potion magique de Panoramix le Gaulois. Elle vit Nina passer du rougissement à la blancheur, faisant comme si Jane n’existait pas. Naturellement, l’apprentie-sorcière ne pouvait pas savoir que Nina était en communication télépathique, et elle en profita donc pour lorgner sans aucune gêne sur ses fesses.

Elle était cependant encore loin de se douter que sa journée lui réservait d’autres belles surprises.



LLOYD

*[MT] On fait quoi pour Orthon ? Tu le conduit sur une fausse piste ou j'appelle mentalement les autres mutantes ? [/MT]*

Agent du SHIELD, ce n’était clairement pas la planque que Lloyd avait pu espérer à sa retraite. Quand on lui avait proposé un poste à Seikusu afin de retrouver Allistair Finch, l’homme était alors très loin de s’attendre à ce sur quoi il allait tomber. À tel point que Finch avait presque bien failli par devenir une recherche secondaire dans les enquêtes de l’agent spécial. Lloyd espérait toujours le coincer, mais il y avait tellement de problèmes à Seikusu que la Secte du Premier Cercle n’était pas en priorité.

Pendant plusieurs minutes, il avait reçu une série de messages télépathiques différents et contradictoires de Nina Nagami, qui préférait se faire appeler Psychic Girl. Une gamine qui était devenue, sous couvert du SHIELD, une super-héroïne. Et on pouvait aisément voir qu’elle était encore assez inexpérimentée, quand Lloyd voyait l’avalanche de messages qu’elle lui envoyait mentalement. Pour lui, qui venait de se mettre à Skype, et parlait encore de touchier pour désigner le clavier, le choc était assez violent, même si ça allait plus vite que le téléphone portable.

Orthon conduisait une voiture de fonction du SHIELD, une élégante Chrysler 300C noire (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a8/Chrysler_300C_SRT8_6.1_front_20100801.jpg). Lloyd réfléchit rapidement. S’il en croyait Psychic Girl, Orthon avait vraisemblablement des pouvoirs magiques, et n’était pas du genre à supporter qu’on le gêne. Si Lloyd venait à agir frontalement, il risquerait de mourir sur place. L’agent spécial fit donc ce qu’il savait faire de mieux : réfléchir rapidement. Il se mit à émettre une pensée cohérente et claire, pour que Nagami puisse la capter.

*Je vais l’envoyer vers l’immeuble où tu as retrouvé Pollock. De ton côté, tu vas conduire ces deux jeunes filles en sécurité. Je vais envoyer une équipe chercher leurs proches. Comme j’ignore l’étendue des pouvoirs magiques d’Orthon, et s’il a d’éventuels complices au sein de la base, tu ne peux pas les emmener à Seikusu Base Camp.*

Orthon l’arracha alors de ses pensées.

« On approche. »

Lloyd chercha un prétexte quelconque, lorsqu’il reçut un SMS. Il attrapa son téléphone portable. Il s’agissait d’un message d’un agent, expliquant que la lycéenne avec Pollock était une ressortissante américaine, du nom de Jane Watson, et qu’elle avait une sœur, Nell, se trouvant à l’université.

« Attendez, Orthon, j’ai du nouveau.
 -  Comment ça ?
 -  Un agent a retrouvé la trace de Pollock. Dans un immeuble abandonné de la Toussaint.
 -  Pardon ?! »

Lloyd poursuivit assez rapidement, décidant pour être le plus véridique possible :

« Nagami l’a pisté par la pensée. C’est une télépathe, plutôt douée en son genre.
 -  Alors, on y va !
 -  Je vais indiquer l’emplacement sur le GPS. »

Les parents d’Oksa allaient avoir un petit répit. Pendant ce temps, Lloyd transmit à Nina de nouvelles informations :

*Tu vas les conduire dans un endroit sûr. Le grand parc est proche de votre emplacement... À partir de là, il faut passer par une réserve, pour rejoindre les égouts, et le repaire d’Ivy.*

Il n’avait pas spécialement envie d’envoyer deux jeunes filles chez une espèce d’Alraune qui avait un passé criminel assez lourd, mais Lloyd n’avait pas trop le choix.

*Préviens Miss Marvel et Supergirl, mais ne traîne pas. Nous serons là rapidement.*

Orthon avait en effet enclenché les gyrophares, tout en écrasant le champignon, roulant à tombeau ouvert.

« Bordel, évitez de nous tuer, Orthon !
 -  Je croyais que vous étiez fan de Starsky et des conneries de ce putain de Hutch. »
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le dimanche 26 janvier 2014, 12:48:04
- J’avais jamais remarqué à quel point tu avais un joli cul, Nina. Il faudra que tu me passes l’adresse de ton tailleur, je veux le même costume.

Bien entendu, Nina était bien trop occupée à attendre les réponses de son supérieur pour répliquer. Et lorsqu'elle les reçus, la rousse avait soudain une grosse envie d'être ailleurs. Soupirant un bon coup, elle se tourna vers les deux autres lycéennes.

- Bon, j'aimerais bien que vous m'appeliez par mon pseudo maintenant. Ça fait à peine un mois que je bosse pour le SHIELD et ça la fout déjà assez mal qu'on me reconnaisse si facilement au lycée. Jane, pour mon costume, il vient d'une ville nommée Tekhos et je n'en sais pas plus, donc pas la peine de me demander. Au cas où vous auriez pas compris, je suis une kinésiste/télépathe et là, un agent vient de m'avertir qu'il approchait de notre position avec Orthon. Je lui ai dis pour toi Oksa. Et il a un plan pour que vous puissiez vous cacher provisoirement.

Nina se replongea dans sa tête le temps de prévenir les deux supers héroïnes mentionnées par Lloyd un peu plus tôt, soit la situation concernant l'un des agents de l'organisation et les coordonnées du point de rendez-vous. Pendant cette brève période, Oksa était elle aussi plongée dans ces reflexions. De ce qu'elle venait d'entendre, Nina semblait assez bien connaître Terra, et se demandait si elle pourrait lui servir de guide dans le cas où elle-même devra s'y rendre, lorsqu'il lui faudra retrouver le portail vers Edéfia. Celui-ci se trouvait sur la jumelle de la Terre, ça elle en était certaine, mais où ? La était toute la question.

- Bon, Vous avez déjà entendu parler de la rumeur concernant une forêt semi-autonome dans les égouts de la ville ? Parce que c'est là bas que nous allons nous rendre... Jane, comme tu viens des Etats Unis, si je te dis "mutante végétale et rousse", j'imagine que ça te parle un peu ?

Comme Oksa ne voyait pas du tout de quoi elle pouvait bien parler, elle se tourna naturellement vers la Californienne, avec un regard interrogateur.

Une bonne demi-heure plus tard, les trois jeunes femmes se déplaçaient avec précaution dans les égouts de la ville, un fort courant d'eau brunâtre dévalant dans le canal central, alors qu'une forte odeur de pourriture emplissait les narines. Entrer dans les égouts avait pris plus de temps que prévu, car Jane se voyait mal entrer là dedans de son plein gré, et c'était finalement Nina qui l'avait fait lévitée de force avant de descendre dans la bouche d'égout. Grâce à un plan souterrain de la ville, Psychic Girl savait exactement où se trouvait le repaire de l'ex-éco-terroriste. En chemin, elle expliqua deux ou trois petites choses à ses camarades de lycée.

- Auparavant, Poison Ivy était une redoutable criminelle, qui cherchait plus ou moins à détruire les grandes villes avec ses plantes, pour que la nature puisse reprendre ses droits sur les humains. Emprisonnée, elle est tout de même parvenue à s'échapper, avant de venir se réfugier ici. Le japon étant suffisamment connu pour ses fantasmes peu communs sur les tentacules, ses plantes mutantes auraient dû passer plus facilement. Pourtant, Ivy a changer en venant dans cette ville. Elle a découvert un truc qui a changer sa façon de penser. Maintenant, elle cherche d'avantage à renforcer la nature et la rendre plus résistent aux activités humaines, et il y en a quelques unes, dans son labo, qui sont insensibles au feu. En fait, si elle ne restait pas cachée, Ivy pourrait avoir plusieurs prix Nobels pour ses découvertes.

- Est-ce qu'on peu vraiment faire confiance à une ancienne criminelle ?
Demanda Oksa en voyant les premières lianes et premières racines, au tournant d'un croisement.

- Ivy c'est rangée et travail avec le SHIELD en cas de besoin, mais elle préfère s'isoler lorsqu'elle le peut. Mais c'est une idolatrice de la nature, donc faites attention à ce que vous dites. Et méfiez-vous de la grosse plantes au fond du labo, qui ressemble à une plante carnivore. Pas qu'elle mange de la viande, mais plutôt qu'elle... enfin... c'est une plante digne des Hentaï quoi... Mais avec un peu de chance, elle sera déjà occupée.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le lundi 27 janvier 2014, 02:36:26
JANE WATSON

« Bon, Vous avez déjà entendu parler de la rumeur concernant une forêt semi-autonome dans les égouts de la ville ? Parce que c'est là bas que nous allons nous rendre... Jane, comme tu viens des Etats Unis, si je te dis "mutante végétale et rousse", j'imagine que ça te parle un peu ?
 -  Euh... Nan ? »

En fait, depuis ce midi, rien ne parlait vraiment à Jane. Elle avait assommé un psychopathe magicien avec un extincteur, on lui avait violé la tête, elle venait d’apprendre que Nina Nagami se baladait avec une tenue de prostituée tekhane sur le corps, qu’il y avait à Seikusu une sorte de super-agence paragouvernementale digne d’un James Bond... Et, il y a à peine un mois, elle avait appris que Sayaka s’appelait en fait Ruby, était une putain de nymphomane à vous faire passer Clara Morgane pour une sage-femme, et que la Terre était reliée à une sorte de monde parallèle qui semblait être sorti d’une version moderne et érotique des contes de Lewis Carroll. Maintenant, on était en train de lui dire qu’il y avait une forêt dans les égouts de la ville.

Haha ! NORMAL, quoi ! Jane préférait donc se rabattre sur le cul de Nina, tandis que son cerveau essayait de comprendre. Elle émergea un peu quand Nina/Psychic Girl (un nom bien naze selon Jane, comme tous les noms de supers-héros) évoqua Orthon. Ce dernier allait se pointer ici, visiblement pour tomber dans un piège, et il fallait que le trio dégage. Jane suivit donc Nina dans les couloirs, pour rejoindre le parc de la ville. Nina n’avait pas peur, se déplaçant dans une telle tenue, qui remuait ses fesses à chaque fois qu’elle se déplaçait. Jane avait déjà essayé de porter du latex, mais seulement en privé, avec Nell. C’était frais et à la fois agréable. Elle avait peur d’étouffer dans le latex, que ça lui colle à la peau, mais, en réalité, le corps s’y faisait plutôt bien. Jane y songeait tandis que le trio rejoignait le parc.

*Après tout, on est au Japon... Se balader avec une tenue qui vous moule le cul, c’est pas plus tordu que de se promener avec un cosplay de Pikachu sur le crâne... Ils sont fous, ces Japonais.*

Jane s’avança dans la forêt, se disant qu’elle avait surtout envie de délaisser ces deux folles, puisqu’il n’y aurait visiblement pas de partouze. Le trio avançait à travers la forêt, jusqu’à rejoindre une vieille cabane avec un accès aux égouts.

« Euh... Alors là, non, je descends pas là-dedans, moi... Sûrement pas ! Allez faire vos conneries ailleurs, si vous voulez, mais il est hors-de-question que je... Hey !! »

Une force souleva alors Jane, qui se retrouva dans les égouts, et s’écrasa contre Nina, posant ses mains sur ses épaules. Elle soupira lentement, avant de la suivre, peu rassurée d’être dans un endroit aussi puant et sinistre. Comme pour les rassurer, Nina leur rappela alors que Poison Ivy était une ancienne criminelle qui avait cherché à transformer les villes en plantes. Il ne manquait plus qu’à ce qu’on lui dise que cette femme était une cannibale pour parfaire le tout. Tandis que les trois femmes avançaient, l’odeurpuante des égouts disparaissait, et Jane commençait à voir des plantes et des tentacules filant un peu partout.

« Ivy c'est rangée et travail avec le SHIELD en cas de besoin, mais elle préfère s'isoler lorsqu'elle le peut. Mais c'est une idolatrice de la nature, donc faites attention à ce que vous dites. Et méfiez-vous de la grosse plantes au fond du labo, qui ressemble à une plante carnivore. Pas qu'elle mange de la viande, mais plutôt qu'elle... enfin... c'est une plante digne des Hentaï quoi... Mais avec un peu de chance, elle sera déjà occupée.
 -  Une plante digne des hen..., répéta-t-elle, avant de sentir quelque chose s’enrouler autour de ses chevilles. Aaaahh !! »

Jane tomba sur le sol, tandis que d’autres tentacules saisirent également Nina et Oksa, et se mirent à les traîner. Jane disparut dans un enfer de tentacules gluants, filant à toute allure, puis, au bout de quelques secondes, se retrouva ligotée par de nombreux tentacules, au-dessus d’une espèce de grande pièce verte recouverte de mousse, de plantes, avec de délicieuses odeurs. Une femme verte toute nue, avec une longue chevelure rousse, se trouvait là.

*Qu’est-ce que... ? Mais c’est... ?!*

Poison Ivy... C’était la prof’ de biologie ! Pamela Lilian Isley ! Elle n’arrivait pas à y croire ! Elle était debout, devant une femme allongée sur une table, ses quatre membres ligotés. Cette femme était également nue, avec des cheveux roses, et était une autre lycéenne, Myriam (http://img99.xooimage.com/files/d/0/f/myriam-429e100.jpg). Deux tentacules sortaient du corps d’Ivy, et pénétraient son vagin, tandis qu’elle gémissait silencieusement, ses seins tendus, recouverts par d’autres tentacules, un autre enfoncé dans sa bouche, remuant lentement, pour une longue et grosse fellation. Les belles jambes de Myriam remuaient légèrement.

Ivy releva la tête en voyant les trois femmes, et les tentacules retenant Nina s’abaissèrent alors, amenant la femme, se retirant partiellement de son corps, laissant juste des tentacules autour de ses membres. Pamela se planta devant elle, et tendit ses mains autour du cou de Nina, avant de l’embrasser.

« Qu’est-ce que trois petits cochons viennent faire dans mon antre, sans même daigner m’en avertir ? M’amènerais-tu tes amies, Nina ? Ou, vu que tu portes ce costume si attirant, peut-être serait-il plus judicieux de t’appeler Psychic Girl ? »

Cette peau verte collait bien à sa prof’, cette salope sadique qui s’amusait à leur filer des zéros en cours. C’était impensable !

*Je dois être en plein délire, je ne vois que ça...*



LLOYD

La Chrysler s’était arrêtée devant l’immeuble. Les deux agents en sortirent rapidement, Orthon courant rapidement, manifestement pressé. Lloyd espérait bien que le message était passé. Il allait falloir agir vite, pour immobiliser Orthon, et obtenir des informations sur ses motivations, et sur ce qu’il voulait. Il avait confiance en Psychic Girl. Travailler pour le SHIELD, et être une superhéroïne, c’était une chose qui excitait beaucoup la belle lycéenne. Lloyd savait qu’il pouvait donc compter sur elle pour accomplir ses objectifs, surtout si ça impliquait Miss Marvel, que Nina considérait un peu comme son mentor.

Ils atteignirent l’étage indiqué, et Orthon se rua rapidement vers la porte, son Glock sorti. Il se planta devant la porte, et l’ouvrit d’un coup sec.

« Pollock ! Tu es en état d’arrestation ! »

Orthon pénétra rapidement, mais constata qu’il n’y avait pas Pollock... Simplement Supergirl et Miss Marvel.

« Qu’est-ce que... ?! »

Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit que Supergirl se rua vers lui, et le plaqua sur le sol, s’écrasant contre lui.

« On sait tout, Orthon.
 -  Putain, mais… De quoi est-ce que vous parlez ?!
 -  Pourquoi tu veux Pollock ? Qui es-tu vraiment, Orthon ? »

Supergirl l’écrasait de tout son poids, pour chercher à l’immobiliser.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le mardi 28 janvier 2014, 19:08:14
NINA  NAGAMI

Nina venait à peine de terminer ses explications, qu'Oksa sentit une poigne de fer s'enrouler autour de sa cheville et l’entraîner dans tout un réseau de lianes, racines et tentacule végétal gluants entremêlés les uns avec les autres. La peur au ventre, elle tentait désespérément de s'accrocher à quelque chose, mais ses doigts semblaient glisser, comme si les surfaces suintaient d'une substance huileuse. D'autres lianes vivantes s'enroulèrent autour de ses membres et de son buste, avant d'émerger de cet amalgame de végétation. Lorsque sa vue devint un peu plus nette, la jeune fille vit avec soulagement que Jane et Nina étaient avec elle, elle en profita donc pour regarder où elle se trouvait... mais cela ne dura pas.

Car dès qu'elle vit la femme verte et nue faire des choses avec une autre, également nue et attachée sur une table, Oksa ferma aussitôt les yeux, le visage aussi rouge qu'une tomate.

- Je n'ai rien vue, je n'ai rien vue, je n'ai rien vue, je n'ai rien vue...

Elle continua de marmonner, tandis que les lianes entravant la jeune rouquine amenèrent celle-ci à hauteur d'Ivy, qui l'embrassa sans la moindre gêne. Mais si Nina était effectivement lesbienne et avait déjà couchée avec sa petite amie et son mentor, ce n'était pas une traînée pour autant, et mit donc rapidement fin au baisé. Il y'avait un temps pour chaque chose et là, ce n'était clairement pas le moment.

- Qu’est-ce que trois petits cochons viennent faire dans mon antre, sans même daigner m’en avertir ? M’amènerais-tu tes amies, Nina ? Ou, vu que tu portes ce costume si attirant, peut-être serait-il plus judicieux de t’appeler Psychic Girl ?

- En fait, c'est l'agent Lloyd qui nous a dit de nous réfugier ici... Les deux élèves derrière moi, Jane et Oksa, sont poursuivie par un dangereux psychopathe mégalo, la première parce qu'elle est venue en aide à la seconde – et il souhaite apparemment la tuer pour ça – et Oksa, pour l'utiliser afin d'accomplir je ne sais quel objectif malsain. Vu qu'il la traque depuis quasiment sa naissance, je ne suis pas sûre que l'attacher avec tes lianes soient la meilleure idée pour la détendre...


Nina baissa un peu la tête en signe d'excuse, pendant que la franco-russe continuaient de marmonner précipitamment dans son coin, priant pour que tout cela ne soit qu'un mauvais rêve.

- Avec l'urgence de la situation, j'ai complètement oubliée de t'avertir par télépathie... désolée.



ORTHON  MACGREY

Il avait été tellement proche du but aujourd'hui, à deux doigts d'attraper - enfin - cette petite salope de Gracieuse. Si tout c'était bien passé, il serait passé pour un héros, mettant aux arrêts une dangereuse mutante. Hors d'atteinte par les autres Edéfiens, il aurait profité des locaux du SHIELD pour soumettre Oksa et briser son esprit, en faire sa chose, la clé qui lui permettra ensuite, de retrouver le Cœur des mondes et mettre ces dernier à ses pieds, bâtissant alors un monde nouveau, dans lequel seule l'élite mériterait de vivre, sous sa coupe, bien entendu. Car si il y avait bien une chose qu'Orthon haïssait, c'était bien la médiocrité et l'inutilité. Et lorsque quelque chose ne sert pas, on s'en débarrasse, tout simplement.

Hors, il était flagrant de constater que, si l'organisation des mutants avait été utile un temps, celui-ci c'était terminé lorsque l'agent Lloyd et le reste du SHIELD l'avait trahis pour  protéger cette petite pute d'Oksa. Orthon n'était pas inquiété par Kara - après tout, il ne pouvait pas mourir et l'avais déjà prouvé - mais, indéniablement, il perdait du temps et cela l'agaçait grandement.

- On sait tout, Orthon.

- Putain, mais… De quoi est-ce que vous parlez ?!

- Pourquoi tu veux Pollock ? Qui es-tu vraiment, Orthon ?


Il était clair à présent qu'il ne pourrait plus rien tirer d'eux. Inutile de demander comment ces imbéciles pouvaient bien être au courant. Si Nina s'était lancée à la poursuite d'Oksa, elle avait sans doute dû lire ses souvenirs, sans que la Gracieuse n'ait besoin du Caméroeil, qu'elle ne pouvait de toute façon pas encore utiliser. La télépathie était un don qui n'existait pas à Edéfia. Si l'en a l'occasion, il capturera également la rousse. Une télépathe à son service lui sera d'un grand secours pour faire tomber les dirigeants des différents états. Après tout, pourquoi se contenter de Terra ?

Mais maintenu par Kara contre le mur, il n'irait pas bien loin, c'est pourquoi il décida de révéler à ces incompétents du SHIELD un nouveau pouvoir: le Murmou, qui consistait tout bêtement à passer à travers la matière, comme si celle-ci n'était pas plus solide qu'une épaisse brume. Ce fut donc à la surprise du Super Girl qu'Orthon disparut à travers le mur de béton. La seconde suivante, celui-ci vola en éclat, brisé par un puissant Knock-Bong, qui envoya valdinguer la blonde contre le mur opposé.

- Très bien, il est temps de mettre fin à ce petit jeu qui, s'il est divertissant, me fait perdre bien trop de temps. Aussi je vais faire simple. Dites moi où se trouve Pollock, où bien...

Usant du Magnetus, il propulsa Lloyd contre le plafond, avant de le faire léviter au dessus de 30 étages de vide.

- ... votre agent préférer s'écrasera en bas, comme un vulgaire insecte. Vous avez une minute. Et si vous tentez quoi que ce soit d'ici là, je le lâche dans la seconde qui suit.

De son autre main, il maintenait Kara contre le mur, grâce à sa grande force psychique, et celle-ci semblait incapable de bouger, pas même le petit doigt. Sauf que, prudente, Nina n'avait pas précisée aux deux autres super-héroïnes où les trois lycéennes se trouvaient. Si Lloyd mourrait, Orthon ne saura alors jamais où elles se trouvaient. Mais il aurait d'autres occasions de l'atteindre.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le mercredi 29 janvier 2014, 01:41:11
JANE WATSON

L’apprentie-sorcière allait de Charybde en Scylla, avec l’impression, de plus en plus forte, de sombrer de plus en plus dans la folie. Elle se retrouvait maintenant ligotée par des tentacules, face à sa prof’ de biologie, déguisée en plante, et qui venait de rouler une pelle à Nina. Cette dernière semblait calme, alors que Jane essayait vainement de se débattre, n’aimant guère l’idée d’être attachée, et restreinte dans ses mouvements. Elle était sur le point de hurler lorsque Nina intercéda en leur faveur, demandant à ce qu’on els détache. Ivy réagit assez rapidement, et les tentacules relâchèrent alors les trois femmes. Jane et Oksa tombèrent sur de la mousse végétale, ce qui amortit leur chute. Jane se releva rapidement, finissant à quatre pattes, avant de se relever sur ses jambes. Tous les tentacules se replièrent dans les coins, filant à hauteur du plafond, pour se confondre dans le décor.

« C’est... C’est délirant !! »

Poison Ivy regarda les deux femmes, puis reporta son attention sur Nina Nagami, ou, en l’occurrence, Psychic Girl.

« Soit. »

Elle s’avança alors vers les deux femmes, et tendit ses mains. Oksa et Jane étaient proches l’une de l’autre, et chacune des mains de la femme glissa sur leurs joues, les caressant. Jane rougit légèrement, louchant sur le décolleté insolent de la senseï, peinant à croire que c’était bel et bien Pamela qui se trouvait devant elle. C’était tout simplement trop ahurissant pour être vrai, trop incroyable, trop... C’était too much, quoi ! Elle avait l’impression de délirer, de planer dans un autre monde, dans une sorte de conte de fée où tout était possible, et où il n’existait plus aucune limite à l’impensable et à l’absurde.

Oksa ne semblait guère aller mieux, aussi rouge qu’une tomate.

« Hum... Très bien, très bien... Vous êtes les bienvenues dans mon antre, Mesdames. Théoriquement, mes invités sont tenus de se déshabiller en entrant dans mon jardin d’Éden, mais je pense faire une exception pour vous.
 -  Euh... Merci... »

Jane ne savait vraiment plus quoi dire, ni quoi faire. Elle avait vraiment une sorte d’impression surréaliste, comme si tout ça n’était qu’un mauvais rêve, une hallucination collective. Elle allait probablement se réveiller dans son lit, et découvrir que tout ça n’était pas vraiment réel, hein ? Ivy posa alors ses deux mains sur chacune des joues d’Oksa, penchant sa tête vers elle.

« Tu n’as rien à craindre de moi, jeune femme. Je crois que je n’ai pas de classe avec toi, car ton visage ne me dit rien... Je suis professeur au lycée Mishima, qui se trouve au-dessus de nous... Et je suis aussi, comme tu peux le voir, une femme qui apprécie beaucoup la nature. Ici, tu es comme chez toi. Prenez donc vos aises, jeune femme. »

Jane remarqua la femme nue, couchée sur la table, pénétrée par des tentacules. C’était flippant... Et également excitant, sans que Jane ne puisse rationnellement se l’expliquer. Elle trouvait ça excitant, c’est tout. Il n’y avait sans doute pas d’explication possible à donner, c’était un fantasme inconscient. Il y avait des plantes partout. Elle cligna des yeux, médusée.

« Quoique, pour toi, Psychic Girl, je suis prête à faire une exception... Il vaudrait mieux que tu restes ici, ton amie a l’air d’être nerveuse... »

Pamela l’avait balancé en portant chacune de ses mains sur les épaules de Nina, les massant tendrement. Elle se retenait en réalité de ne pas lui souffler son aphrodisiaque en pleine figure. Il était relativement dangereux pour la tranquillité sexuelle de venir voir Pamela chez elle, sans prévenir.



LLOYD

Prudent, Lloyd pointait son arme sur cet agent. Si Orthon avait réussi à duper la CIA, et le SHIELD, c’est que ce n’était pas n’importe qui. Lloyd avait du réfléchir vite, et avait appelé les héroïnes les plus puissantes à son service. Son Glock était rivé sur la tête de l’homme, qui essayait vainement de se débattre. Supergirl l’écrasait contre le mur lorsque, soudain, se prenant pour une version masculine de Shadowcat, Orthon disparut dans le mur. Ce dernier explosa alors, et le choc renversa Supergirl, qui s’écrasa contre le mur d’ne face, tandis que des échardes de bois et des morceaux de plâtre s’envolèrent dans tous les sens. Lloyd s’abaissa, quand il sentit une force le soulever. Il en lâcha son arme, et heurta douloureusement le plafond.

« Très bien, il est temps de mettre fin à ce petit jeu qui, s'il est divertissant, me fait perdre bien trop de temps, lâcha alors Orthon. Aussi je vais faire simple. Dites moi où se trouve Pollock, où bien... »

Lloyd passa par la fenêtre, et se retrouva au-dessus du vide, battant des jambes. Heureusement qu’il n’avait pas peur du vide ! Cependant, il ne se sentait guère rassuré. Orthon était un putain de mage, et la magie avait toujours été l’un des points faibles des Kryptoniens. Cependant, si l’une des mains d’Orthon était occupée à maintenir Supergirl, et l’autre à s’occuper de Lloyd, il restait encore Carol. Miss Marvel n’était pas qu’une plante verte, et, alors que la femme allait agir, on toqua à la porte.

Plusieurs coups secs, et la porte s’ouvrit ensuite d’un grand coup de pied qui la repoussa. Elle heurta un mur, livrant passage à deux hommes, dont un était particulièrement grand. Le crâne chauve, il faisait plus de deux mètres de haut, avait la peau noire, et des lunettes carrées.

« Coucou, c’est nous. »

Il tendit alors la main. Il avait des gants en cuir, et une lueur magique se mit à briller intensément.

*BOOOOOOOOOOMMM !!!*

L’appartement explosa violemment, et Lloyd se sentit tomber vers le sol. Il n’eut guère le temps d’hurler que Supergirl se mit à le ceinturer.

« C’est qui ces mecs ? »

Dans l’appartement en feu, Carol Danvers avait traversé le mur, atterrissant dans un autre taudis. L’homme en noir s’avança un peu, tandis que son compère, plus petit, s’avança rapidement. Le choc magique avait sonné Orthon.

« Je prends celui-là. Je crois que la Dame Sombre aura envie de s’entretenir avec lui.
 -  Hum... Comme tu veux. Je vais retenir nos amis. »

L’homme serra les poings, faisant craquer ses articulations. L’autre s’était penché vers Orthon.

« Allez, viens là, mon pépère ! »

Il le souleva, puis attrapa une matraque téléscopique, et dessina un signe magique dans l’air, ce qui ouvrit un Portail de téléportation. L’homme s’en alla, et Supergirl atterrit alors devant l’homme immense, poings serrés.

« Qui êtes-vous ?
 -  Celui qui va t’éclater la gueule, pétasse.
 -  Mauvaise réponse. »

Kara s’envola vers l’homme, s’apprêtant à le frapper, mais, à sa surprise l’homme l’esquiva, et l’attrapa par une jambe, puis se mit à tournoyer sur lui-même, emportant Kara dans son élan, avant de la balancer par un mur. Supergirl s’envola comme un boulet de canon, traversant le mur, et s’envola dans les airs. L’homme s’avança alors vers la sortie, observant la silhouette éloignée de Supergirl, puis tendit sa main, se concentrant, avant d’envoyer une décharge magique. Il y eut une violente explosion dans le ciel, frappant de plein fouet la justicière.

L’homme esquissa un sourire, avant de sentir une explosion dans son dos. Il se retourna, étonné. Carol Danvers se tenait debout, poings serrés.

« Toi, je sais pas qui t’es, mon gars, mais tu vas apprendre qu’il faut pas me faire chier !
 -  Elles disent toutes ça, avant que je leur explose le cul. Viens là, ma chérie. »
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le jeudi 30 janvier 2014, 16:22:39
Oksa était vraiment en train de prier de toutes se forces, qu'elle ne faisait qu'un horible cauchemars et qu'elle allait bientôt se réveiller avec une tisane à coté d'elle, lorsqu'elle fut surprise par la soudaine reprise de la gravité sur son être. Ayant les yeux fermés, elle n'avait effectivement pas vue les lianes se rétracter dans le plafond, et était donc tombée comme une masse sur la mousse. Tandis que Jane se mit à quatre pattes pour se relever, la plus jeune elle, restait en tailleur sur le sol et tremblait de tout ses membres. Lorsque la jeune fille sentit une main sur sa joue, elle eu un imperceptible mouvement de recul.

- Hum... Très bien, très bien... Vous êtes les bienvenues dans mon antre, Mesdames. Théoriquement, mes invités sont tenus de se déshabiller en entrant dans mon jardin d’Éden, mais je pense faire une exception pour vous.

- Ah... Euh... Merci... ?


Et la franco-russe rougis de plus belle lorsque la femme verte pris son visage entre ses mais... Elle n'allait quand même pas... l'embrasser ?!

- Tu n’as rien à craindre de moi, jeune femme. Je crois que je n’ai pas de classe avec toi, car ton visage ne me dit rien... Je suis professeur au lycée Mishima, qui se trouve au-dessus de nous... Et je suis aussi, comme tu peux le voir, une femme qui apprécie beaucoup la nature. Ici, tu es comme chez toi. Prenez donc vos aises, jeune femme.

Oksa se contenta de hocher simplement la tête... Une femme qui apprécie la nature... Ce devait être un euphémisme vu qu'elle n'élevait pas simplement des plantes en pot. Cela dépassait même le fanatisme à ce niveau. D'un autre coté, elle pouvait la comprendre... L'un des dons d'Oksa, la Vertemain, lui permettait de faire pousser des plantes à très grande vitesses et, en plus, de les rendre bien plus belles qu'en temps normal. Ce don appartenait à la communauté des mains fermes d'Edéfia, dont faisait partit l'arrière grand père de la jeune fille, et qui vivaient dans une forêt aux arbres si grands, qu'il rabaissaient les séquoia au rang de plantes de jardin. Les mains ferme avaient appris entre autre à vivre en communion avec leur forêt et les maisons, perchées dans les arbres, étaient uniquement constituées de bois provenant d'arbres morts. Il faisant alors revivre le bois une fois les cabanes assemblées, qui fusionnaient alors avec les arbres encore en vie et les renforçaient, même.

Nul doute que poison Ivy aurait adorée vivre dans un tel endroit.

- Quoique, pour toi, Psychic Girl, je suis prête à faire une exception... Il vaudrait mieux que tu restes ici, ton amie a l’air d’être nerveuse...

- Tu sais, je pense qu'elle a surtout besoin de repos, après ce qu'elle viens de vivre... T'aurais pas une sorte de cocon protecteur où elle pourrait se reposer ? Et jurée, je paye ce désagrément avec tes plantes si tu veux, du moment que tu évite de prendre sa virginité.


Pour Nina et Oksa, s'était réglé. Restait à voir ce que choisirait Jane.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le jeudi 30 janvier 2014, 18:22:01
« Tu sais, je pense qu'elle a surtout besoin de repos, après ce qu'elle viens de vivre... T'aurais pas une sorte de cocon protecteur où elle pourrait se reposer ? Et jurée, je paye ce désagrément avec tes plantes si tu veux, du moment que tu évite de prendre sa virginité. »

Jane cligna des yeux. Avec ses plantes ?! Sur le coup, Jane avait vu, mais sans réellement le comprendre, que Poison Ivy, dont l’insolence de son cul n’avait d’égal que la douceur et la rondeur de ses seins, utilisait des tentacules pour coucher avec ses partenaires. Un véritable fantasme nippon qui s’exprimait sous ses yeux ! Elle en prit soudainement clairement conscience, en ce sens qu’elle pouvait tout à fait se retrouver sur le gril, et envisageait la possibilité de s’abriter dans des plantes, elle aussi. Une hypothèse bien tentante, mais, d’un autre côté... Et bien, Jane n’était pas aussi nerveuse qu’Oksa, qui était en train de trembler comme une plume. Cet endroit exhalait une certaine odeur paisible, pacifique, agréable, très sensorielle. Ça sentait particulièrement bon, et elle devait bien admettre qu’elle se sentait plutôt bien ici, en compagnie de cette femme. Tout ça était surréaliste, certes, complètement dément, mais il y avait une sorte de logique sous-jacente, de fantasme inconscient, qui était progressivement en train de s’affirmer, comme l’apothéose de cette journée démentielle et survoltée.

L’apprentie-sorcière restait isolée lorsque Madame Isley se retourna.

« Si c’est là ce que tu souhaites, Oksa, tu vas pouvoir te reposer... Et ta virginité sera sauve. »

Madame Isley regarda ensuite Jane, qui se sentit rougir, décontenancée. La Californienne, si prompte à gueuler sur tout ce qui bouge, et à se faire remarquer, était relativement timide ici. Elle était complètement larguée par tout ce qui lui arrivait, et peinait à réunir ses pensées. Un sourire ravi éclaira les lèvres de Poison Ivy.

« Toi, par contre, je ne crois pas que tu aies envie de te reposer... Très bien ! »

Ivy récapitula alors, tout en retournant attraper Psychic Girl, la plaquant contre son corps, caressant tendrement ses cheveux.

« Oksa va donc se reposer...Quant à vous deux, mes belles, vous allez être de très belles élèves... »

Jane déglutit, légèrement rouge. Elle vit alors la femme murmurer quelque chose dans le creux de l’oreille de Psychic Girl, lui demandant simplement de déshabiller Jane, pendant qu’elle-même irait mettre Oksa dans l’un des cocons. Ce faisant, Pamela s’écarta de Nina, puis rejoignit Oksa, et l’attrapa par la main.

« Suis-moi donc, ma belle... »

Elle s’écarta de la salle principale, et s’avança dans un couloir fait de mousse végétale, avec des fleurs, de gros pétales, et des bulbes lumineux. La femme entra dans une pièce concentrique assez particulière, avec un monticule de pétales rouges et de grosses fleurs au centre, autour d’un cocon central. Il y avait d’autres cocons, dans tous les coins.

« Comme tu as du le remarquer, Oksa, je suis une femme qui accorde une importance fondamentale à la protection de la Nature. Cette pièce me sert habituellement à modifier le comportement de certaines personnes dont le comportement envers la Nature est inqualifiable. Je ne les torture pas, rassure-toi, je modifie juste légèrement leurs pensées, pour que, en sortant d’ici, ils soient plus enclins envers la Nature. Toi, ton cerveau ne sera pas modifié, et tu vas juste te reposer. Quelque chose me dit que tu en as besoin... »

L’un des cocons commença à remuer, les couches de végétation externe se retirant pour montrer une sorte de cocon avec un liquide baignant à l’intérieur. Le cocon était vide, s’ouvrant par le haut, s’écartant en quatre, libérant de petits tentacules verts qui se mirent à descendre. Pamela se pencha alors vers Oksa, et, sans prévenir, l’embrassa subitement... Tandis que, dans le dos d’Oksa, un tentacule jaillit du plafond, ressemblant à une seringue. Il se planta dans la nuque d’Oksa, et répandit dans son corps un somnifère. En quelques secondes, Oksa s’effondra entre les bras de Pamela.

Ce faisant, Ivy déshabilla proprement Oksa, afin que ses vêtements ne soient pas trempés. Toute nue, elle fut ensuite attrapé par les tentacules, et disparut dans le cocon, où elle allait pouvoir se reposer quelques heures, baignant dans un liquide qui ne serait pas sans lui rappeler le liquide amniotique de l’enfance.

Satisfaite, Ivy retourna ensuite voir ses deux invitées.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le dimanche 09 février 2014, 17:12:22
- Si c’est là ce que tu souhaites, Oksa, tu vas pouvoir te reposer... Et ta virginité sera sauve.

Oksa en soupira de soulagement, sans chercher à se faire discrète. Au moins, elle ne se fera pas violer par des lianes et des racines. Certes, la jeune fille aimait la nature, mais pas tout a fait de cette manière là. Psychic Girl aussi se sentit soulagée. Si sa protégées était en sécurité et qu'il ne lui arrivait rien de fâcheux, alors sa mission était un succès. Elle ne put cependant empêcher son esprit de se tourner quelques instants vers Lloyd et les deux autres mutantes, se demandant comment ils s'en sortaient face à Orthon, avant qu'Ivy n'intervienne de nouveau.

- Oksa va donc se reposer...Quant à vous deux, mes belles, vous allez être de très belles élèves...

Nina savait déjà ce que cela signifiait, et elle en eu confirmation lorsque la prof lui demanda de déshabiller Jane. Elle n'avait pas préciser si elle aussi devait se retrouver nue, mais la plante rousse devait sans doute préférer sa tenue en pseudo-latex. Lorsqu'elle emmena la jeune Oksa dans un endroit plus tranquille, Nina se retourna donc vers Jane, ses mains sur les épaules de celle-ci.

- On dirait donc qu'on va passer un peu de temps avec les plantes, nous deux...

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La jeune gracieuse suivit Ivy à travers un couloir intégralement végétal, le sol ressemblant à une espèce de mousse verte sur de la terre humide, les murs et le plafond recouverts de lianes, de branches et de feuilles épaisses. Certaines fleures émettaient même une douce lumière. Difficile de croire qu'elles se trouvaient bel et bien dans les égouts de la ville. Oksa avait vraiment la sensation d'être dans une forêt fantaisiste. Et cette sensation prit plus d'ampleur lorsqu'elles entrèrent dans ce que la brune nomma intérieurement, la salle aux bulbes.

- Comme tu as du le remarquer, Oksa, je suis une femme qui accorde une importance fondamentale à la protection de la Nature.

- Hum... Moi aussi j'aime bien la nature... J'ai même un pouvoir qui peut faire germer les plantes plus vite et les rendre plus belles... Mais ça ne marche que sur des graines...

- Cette pièce me sert habituellement à modifier le comportement de certaines personnes dont le comportement envers la Nature est inqualifiable. Je ne les torture pas, rassure-toi, je modifie juste légèrement leurs pensées, pour que, en sortant d’ici, ils soient plus enclins envers la Nature.

- Ah ?

- Toi, ton cerveau ne sera pas modifié, et tu vas juste te reposer. Quelque chose me dit que tu en as besoin...


Un mouvement attira alors son attention à sa droite, et Oksa vit un des bulbes s'ouvrir, révélant un liquide transparent à l'intérieur, comme de la sève. Sentant des mains encadrant son visage, la brune tourna la tête et se figea de surprise au baisé volé... Son premier baisé à vrai dire, échanger avec une prof. Avant d'être très embarrassée cependant, Oksa sentit une piqûre dans son cou et sombra dans l'inconscience quelques secondes plus tard...

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De leur coté, Nina et Jane était déjà très avancées dans l'effeuillage de cette dernière. La californienne était en sous-vêtements tandis que, la rouquine elle, l'embrassait dans son cou, une main malaxant un de ses sein et l'autre dans la culotte, caressant son intimité.

- Hmmm... Tu as la peau tellement douce, Jane...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le lundi 10 février 2014, 02:09:35
C’était dément, tout simplement... Même quand on savait qu’il existait un autre monde peuplé de démons pervers avec une académie magique dans un Empire fantastique. Jane clignait des yeux, ébahie, mais également de plus en plus excitée, bien malgré elle. L’air était chargé de spores aphrodisiaques, et les jeunes femmes avaient dérangé Poison Ivy alors qu’elle était en train de faire l’amour avec une femme, soit à un moment où le taux de spores aphrodisiaques était particulièrement élevé chez la femme. Jane n’y était pas insensible, et sentait sa chaleur corporelle monter, tandis que sa senseï s’éloignait, avec Oksa. Jane loucha sur ses fesses, et s’humecta les lèvres, avant d’entendre Nina se rapprocher. Elle posa ses mains sur ses épaules, et Jane l’observa, tournant la tête, toujours aussi perturbée.

« On dirait donc qu'on va passer un peu de temps avec les plantes, nous deux... »

Jane hocha lentement la tête.

« C’est... La vache, c’est vachement space ! » lâcha-t-elle, en faisant une belle répétition.

Jane portait encore son uniforme scolaire, et sentit les doigts gantés de Nina venir sur ses boutons. Elle soupira, en posant ses propres mains sur les hanches de sa partenaire, glissant lentement dessus, appréciant cette belle texture, qui moulait à la perfection son corps. Jane déglutit, et retira ses mains, afin d’aider Nina à lui retirer son haut, qui tomba sur le sol. Sa jupe d’écolière suivit assez rapidement, et Jane se retrouva ainsi en sous-vêtements, noirs. Nina vint presser l’un de ses seins, faisant soupirer la belle Californienne, qui pencha son cou quand Nina se rapprocha, pour embrasser sa peau. L’une des mains de la Californienne agrippa les cheveux de la femme, et l’autre alla se poser sur ses fesses, glissant le long de sa tenue. Elle était douce, collante, et à la fois glissante, évoquant le latex, mais sans vraiment en être... Jane ne savait pas comment définir précisément cette tenue, qui moulait les formes de sa partenaire à la perfection.

Elle sentit alors une main de Nina filer dans sa culotte. Jane soupira, et écarta légèrement les jambes, appréciant le contact des doigts de Nina dans sa culotte. Sa main se crispa sur ses fesses, l’autre continua à lui caresser les cheveux, et elle soupira, gémissant de plaisir.

« Hmmm... Tu as la peau tellement douce, Jane... » glissa alors Nina.

En soupirant, Jane rapprocha son visage du sien, et alla l’embrasser, répondant ainsi à ses avances. Un tendre et bref baiser, pour commencer, qui se prolongea ensuite, sa langue filant dans la bouche de sa partenaire. Elle soupira faiblement.

« Je te retourne le compliment, ma belle... »

Tout ça la dépassait totalement, mais, ça, le fait d’embrasser une femme, de la caresser, c’était quelque chose qu’elle comprenait. Jane retourna l’embrasser, et, tout en s’affairant, elle n’entendit pas sa professeur revenir... Si tant est qu’elle puisse toujours considérer cette femme verte comme sa professeur. Initialement, Jane était venue à Seikusu en recherche de phénomènes paranormaux, de la preuve que la magie existait. On pouvait dire que cette preuve était maintenant avérée. La femme verte posa chacune de ses mains sur les dos des femmes, se tenant sur le côté, et les glissa pour caresser leurs fesses.

« Hum... Quel charmant spectacle offrez-vous, mes belles... J’ai cru comprendre que votre journée fut bien chargée. Profitez donc de mon hospitalité pour vous reposer un peu, vous détendre... Vous n’êtes encore que des adolescentes, après tout. »

Ses mains étaient à la fois douces et fermes, et elle empoigna le fessier de Jane, la faisant sursauter.

« Quant à ta protégée, Nina, elle est partie pour une bonne grosse sieste. »

La pauvre, elle ne savait pas ce qu’elle allait manquer, estima Jane.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le mardi 04 novembre 2014, 23:06:39
Oksa se sentait bien dans ce cocon de chaleur... Cela ressemblait énormément à la poche de sa grand-mère, ce truc qui ressemblait à un placenta géant, et qui permettait de soulager de nombreuses maladies... La seule différence, c'est qu'il n'y avait aucun liquide, et qu'elle n'avait pas besoin de se mettre nue. La jeune fille s'extirpa longuement de son sommeil, étant désormais bien reposée. Et, naturellement, la plante le sentit, et s'ouvrit d'elle-même pour la laisser sortir. Oksa en sortit donc, le corps recouvert de cette étrange sève verte, qui glissait paresseusement sur sa peau. Avisant un point d'eau plus loin, elle décida d'aller y piquer une tête, histoire de se rincer un peu, et ressortit totalement propre. Ne voyant aucune serviette en revanche, Oksa dû se résoudre à s'essuyer avec une large feuille, qui absorbait étrangement toute l'eau sur son épiderme, jusqu'à être sèche.

Une fois rhabillée, Oksa entreprit de se rendre dans la salle où elle se trouvait lors de son arrivée dans le repaire de la femme plante. Hors, elle eu la désagréable surprise de voir un amalgame de bras et de jambes aux prises avec des tentacules végétales, duquel sortait de faibles gémissements. Nina et Jane, après s'être longuement fait l'amour, entre elles, à proximité d'Ivy et de Myriam, les avaient finalement rejoint, après deux ou trois orgasmes, pour se faire elles aussi prendre par les tentacules affamés. Apparemment, la séance de sexe avec la nature n'était pas terminée, loin de là... Flûte!

Néanmoins, il n'y avait aucune trace d'Ivy dans les parages. Voyant un autre couloir végétal de l'autre coté de la salle, Oksa l'emprunta – en détournant le regard de la partie de tentacules en l'air – et marcha de longues minutes, avant d'atteindre ce qui ressemblait à un atelier, dans lequel figurait plusieurs plantes en pots. Il y avait là des plantes communes et des moins communes, mais toutes étaient dans l'ensemble très belles. Ne prêtant pas attention à l'énorme bulbe refermé dans un coin de la salle, Oksa s'agenouilla près de fleurs multicolore et ferma les yeux, appréciant la sérénité des lieux.

- J'suis sûre qu'ici, les Garanov seront très heureuses... Quoi qu'elles seront encore capable de se plaindre du manque de soleil...

Elle laissa échapper un léger rire, avant de regarder les pots vides, tout du moins remplis uniquement de terre. Y'avait-il autre chose à l'intérieur ? Ne remarquant pas le bulbe s'ouvrir, elle plaça sa paume devant l'un des pots et laissa son pouvoir de Vertemain agir. Il ne s'écoula que quelques secondes, avant que la graine ne germe et de devienne une plante aussi magnifique que les autres.

- Nan, j'suis certaines qu'elles seront moins stressées ici, le temps qu'on trouve un moyen de rentrer chez nous...

Néanmoins, sa sérénité de dura pas longtemps. Elle avait peur de ressortir. Elle connaissait Orthon, et savait que, même s'il avait été mis hors d'état de nuire, ce ne sera qu'un bref répit avant sa prochaine attaque. Ils ne pouvaient pas fuir indéfiniment, et le tuer ne résolvait pas le problème, dans la mesure qu'il ne pouvait tout simplement pas être tué. Ou plutôt si, sauf qu'il revenait d'entre les morts, pour reprendre de plus belle sa traque. Oksa espérait que les agents de ce SHIELD n'étaient pas morts, sinon elle allait s'en vouloir de les avoir impliquer dans cette histoire. Déjà qu'elle avait des remords pour Jane...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le jeudi 06 novembre 2014, 01:47:29
Le repaire d’Ivy était un véritable paradis végétal. Construit dans une ancienne station d’épuration de la ville, il s’étalait sur une bonne partie de l’ancienne station, et abritait de multiples pièces, l’ensemble constituant un véritable sanctuaire dédié à la Nature. Pamela avait laissé l’une de ses plantes jouer avec ses invitées. La solution qu’elle utilisait en guise d’engrais impliquait des fluides spéciales, récoltées à partir de ses contacts avec des Alraunes sur Terra, comme Weldenela. Les fluides sexuelles étaient donc nécessaires pour engraisser ses plantes, et l’espèce plante végétale qui s’occupait de Jane, de Myriam, et de Nina, remplissait très bien son office. Quand elle en aurait terminé, les trois femmes seraient complètement épuisées, et ne se rappelleraient probablement plus de grand-chose. Jane était aux prises avec les tentacules, qui s’enfonçaient dans ses parties intimes, tout en partageant de longs baisers humides et intenses avec Nina, ses mains caressant son uniforme moulant, en se disant que, finalement, le latex, ce n’était tout de même pas si mal.

Oksa, elle, se rendit dans l’atelier de Pamela. Quand elle se réveilla, Ivy le remarqua immédiatement, car, dans son antre, rien ne lui échappait. Au lieu de rejoindre les trois femmes, elle choisit de déambuler un peu. Bonne hôte, Ivy avait laissé à côté d’elle ses vêtements, dérogeant ainsi à la règle en vigueur dans son refuge : la nudité corporelle. Pamela la laissa s’installer un peu dans l’atelier, et, étonnée, la vit utiliser une espèce de sort qui permit de faire pousser rapidement l’une des plantes d’Ivy.

« Impressionnant, petite... »

La voix émanait dans le dos d’Oksa. Si cette dernière se retournait, elle pourrait voir une femme descendre depuis des marches, recouvertes, comme le reste de ce refuge, d’une mousse végétale, avec des plantes, des racines, des lianes... Pamela portait une étrange combinaison végétale sur le corps (http://fc09.deviantart.net/fs70/f/2014/295/4/1/maybe_she_was_born_with_it____xd_by_nebezial-d83s5wi.jpg), et descendit lentement vers elle. En la voyant, les plantes se mirent à frémir légèrement, comme si un frisson venait de traverser la pièce. Elle se rapprocha de la jeune femme, et caressa l’une de ses joues, venant l’embrasser sur la commissure des lèvres.

« Je vois que tu as des pouvoirs magiques... Est-ce que c’est pour ça que le SHIELD cherche à te protéger ? Sache que cet endroit est un refuge pour ceux et celles qui y sont invitées. Mes plantes t’aiment bien... Mais méfie-toi. Pour réussir à les faire pousser ici, il m’a fallu travailler d’arrache-pied dans cet atelier, à mener différentes expériences. La solution que j’utilise comme engrais comprend mon sang, ainsi qu’un fluide sexuel... Ceci explique le comportement... Tentaculaire... De la majorité de mes plantes. C’est une forme d’admiration. »

Joignant le geste à la parole, Pamela se rapprocha de la plante qu’Oksa venait de faire pousser, et la caressa. Des tentacules jaillirent alors de la tige, minuscules, tournoyant autour de cette dernière, et, quand Ivy approcha son doigt, les tentacules s’approchèrent, et s’enroulèrent délicatement autour de ce dernier, tirant un peu dessus.

« Ils sont comme des enfants réclamant l’attention de leur mère... »

Une certaine forme d’admiration transpirait dans la voix de Pamela, qui se redressa ensuite.

« Ai-je mis mes bébés en danger en te laissant entrer ici ? » demanda-t-elle alors, sur un ton un peu plus grave.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le vendredi 07 novembre 2014, 00:22:28
- Impressionnant, petite...

Tout à son observation de la flore des lieux, Oksa n'avait pas entendue la propriétaire des lieux arriver derrière elle, et sursauta donc légèrement en se retournant. En revanche, le fait qu'elle soit vêtue avec des plantes ne la surpris pas vraiment, vu que le vert était ici la couleur à la mode. Surtout le vert végétal, en fait.

- Je vois que tu as des pouvoirs magiques... Est-ce que c’est pour ça que le SHIELD cherche à te protéger ?

- Euh... En quelque sorte...

- Sache que cet endroit est un refuge pour ceux et celles qui y sont invitées. Mes plantes t’aiment bien... Mais méfie-toi. Pour réussir à les faire pousser ici, il m’a fallu travailler d’arrache-pied dans cet atelier, à mener différentes expériences. La solution que j’utilise comme engrais comprend mon sang, ainsi qu’un fluide sexuel... Ceci explique le comportement... Tentaculaire... De la majorité de mes plantes. C’est une forme d’admiration. Ils sont comme des enfants réclamant l’attention de leur mère...


Oksa rougit légèrement à l'évocation des fluides sexuels, commençant à se dire que c'était un incontournable de cette ville, et regréait de ne pas être dans une autre ville, là où elle ne risquait pas de perdre sa virginité au moindre coin de rue.

- Ai-je mis mes bébés en danger en te laissant entrer ici ?

La jeune Gracieuse prit le temps de réfléchir à cette question. Elle même ne ferait jamais rien contre la nature, c'était quelque chose d'important à ses yeux. Cependant, si Orthon avait réussi à se débarrasser des agents et retrouvait sa trace, ce n'était pas quelques plantes qui l'arrêtera.

- Personnellement, je ne ferais rien contre vos plantes. La Vertemain, mon pouvoir, permet de faire grandir les plantes à partir de graine... mais aussi de redonner vie aux arbres morts. C'est un pouvoir inné, de naissance, que je n'ai jamais eu à apprendre dans des livres, et que j'ai héritée de mon arrière grand-père, un Mainferme. Dans le royaume d'où je suis originaire, bien que je n'y ai jamais mis les pieds, les Mainfermes sont une partie de la population, qui vivent en harmonie avec la forêt, dont les arbres sont si grand, qu'ils réduisent les séquoia au rang de plante de jardin.

Oksa se redressa et fit face à la femme, affichant une mine soucieuse, avant de lui faire part de son inquiétude.

- En revanche, ce n'est pas le cas d'Orthon, l'homme qui me traque depuis que j'ai découvert mes pouvoirs... et qui a aussi dupé le SHIELD... Il n'a pas hésité à électrocuter à mort une personne de la cantine en me visant, devant des dizaines de témoins, donc je doute qu'il ait quelque chose à faire de vos plantes, s'il me retrouve... Et le tuer ne résoudra rien... vu qu'il a déjà été réduit en petit tas de cendres, et que ça ne l'a pas empêcher de continuer à me poursuivre...

Oksa était à présent mal à l'aise, se rendant compte qu'elle mettait systématiquement en danger quiconque l'approchait, à cause justement de ce cinglé. Orthon avait l'habitude de toujours s'en prendre à ses proches pour la faire venir à lui. Il avait déjà empoisonné sa mère avec un savon, et s'en était pris directement à sa grand mère. Aujourd'hui, il avait tenté de faire imploser le cerveau de Jane, juste sous ses yeux. Le fait que la mort ne puisse pas l'arrêter le rendait d'autant plus dangereux. Une larme perla au coin de l’œil et glissa sur sa joue.

- Je suis vraiment désolée... de vous mettre en danger, juste par ma présence...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le vendredi 07 novembre 2014, 01:55:25
Oksa lui expliqua qu’elle avait un pouvoir magique permettant de faire pousser les plantes, et même de restaurer les arbres morts. Médusée, Pamela l’écouta, bouche bée. Était-ce possible ? Par Gaïa, mais qui était donc cette femme ?! Elle expliqua venir d’une espèce de royaume magique, et Pamela pensa alors à Terra. Son pouvoir avec la Nature lui venait de son arrière-grand-mère, une Mainferme... Un nom qui ne lui disait absolument rien, mais Pamela était attentive. Si un tel peuple existait, elle se devait de trouver un moyen de le rencontrer ! Oksa continua donc à parler, lui expliquant qu’elle était poursuivie par un homme s’appelant Orthon, et qui, comme elle, avait visiblement des pouvoirs magiques... Puisqu’il semblait être immortel. Il avait été mis en pièces, et semblait toujours être en vie. La lycéenne lui expliqua qu’Orthon avait visiblement collaboré avec le SHIELD, ce qui expliquait très probablement pourquoi l’organisation avait cru bon d’envoyer la jeune femme dans sa tanière. Les autres installations étaient compromises le temps que tous les codes de sécurité soient modifiées. Pamela savait toutefois que ça irait vite, le SHIELD ayant tenu compte de ses erreurs de sécurité passées, et qui avaient permis à ses ennemis de l’infiltrer, que ce soit l’HYDRA, ou des LMD.

La jeune femme avait les pouvoirs d’un Titan, mais restait une adolescente, et elle se mettait à pleurer devant Ivy. La réaction de l’Empoisonneuse fut rapide. À Gotham, elle aurait probablement été agacée de la voir pleurer. Ici, dans son antre, dans ce pays si pur, ce pays qui vouait un si grand respect à la Nature, Ivy pouvait à nouveau ressentir de l’empathie. Ses deux mains se posèrent sur les joues d’Oksa, et elle se pencha vers elle, l’embrassant sur les lèvres. Un baiser rapide, éphémère, juste nécessaire pour goûter à sa belle bouche, et envoyer dans son organisme quelques phéromones... Pas de quoi l’exciter, mais de quoi l’aider à se détendre. Pamela rompit le baiser pour tenir la jeune femme entre ses bras, la serrant contre son corps.

« Ne pleure pas, mon enfant... Ou alors, je devrais à nouveau t’embrasser. C’est l’une de mes règles dans mon sanctuaire. »

Elle lui sourit à nouveau, et s’écarta un peu d’elle, marchant un peu.

« Ne sois pas désolée pour rien, Oksa... Tu n’as pas créé cet Orthon. S’il ne peut pas être tué, il peut être vaincu, et, ici, tu seras à l’abri. »

Pamela alla s’asseoir sur un fauteuil végétal, qui prenait la forme d’une grosse plante. Les pétales se déplièrent pour lui permettre de s’asseoir, servant au passage de confortables accoudoirs.

« Parle-moi de cet Orthon... Pourquoi te veut-il ? Qu’as-tu donc de si spécial pour que le SHIELD se démène à ce point pour te protéger ? »

Puisque c’en était au point de devoir faire appel à elle, c’est que ça devait être important.
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le samedi 08 novembre 2014, 12:06:48
Oksa ne pleurait pas vraiment, elle se sentait seulement responsable, consciente de mettre cette femme en danger, comme c'était le cas de Jane. Pourtant, la réaction de celle-ci la surpris, ne s'y attendant pas vraiment. Cela la fit légèrement rougir de confusion.

- Ne pleure pas, mon enfant... Ou alors, je devrais à nouveau t’embrasser. C’est l’une de mes règles dans mon sanctuaire. Ne sois pas désolée pour rien, Oksa... Tu n’as pas créé cet Orthon. S’il ne peut pas être tué, il peut être vaincu, et, ici, tu seras à l’abri.

Quand Ivy s’assied sur une plante qui venait de prendre la forme d'un siège, la jeune fille se dit que Ivy ne devait pas être simplement une passionnée de la nature, vu comment elle pouvait la contrôler.

- Parle-moi de cet Orthon... Pourquoi te veut-il ? Qu’as-tu donc de si spécial pour que le SHIELD se démène à ce point pour te protéger ?

Une fois encore, Oksa prit le temps de réfléchir à la question, ce qu'elle ou ne pouvait pas dire. Puis, elle se dit qu'elle pouvait faire confiance à cette femme. Son père la gronderait très certainement, mais ils ne pouvaient pas fuir éternellement, ils avaient besoins d’alliés... s'adossant sur un mur recouvert de feuilles, la jeune Gracieuse commença donc sont récit.

- Je suis née sur Terre, en France. Pourtant, je suis originaire d'un royaume situé sur Terra, nommé Edéfia. Un royaume qui ne figure sur aucune carte, et pour cause : Edéfia est dans une gigantesque biosphère, au cœur de Terra. Ou dit autrement, Edéfia est le noyau planétaire de Terra, son noyau magique, plus exactement, là où toute la magie de ce monde prend sa source.

Oksa fit une brève pause, le temps à Ivy d'intégrer ce qu'elle venait de lui dire, avant de reprendre. En même temps, elle se doutait qu'il était difficile d'avaler le fait qu'un royaume entier, pouvait exister à la place d'un noyau de lave en fusion.

- Atteindre ou sortir d'Edéfia n'est donc pas simple. Heureusement, un passage permet d'entrer ou sortir, deux portails qui ne sont pas vraiment liés, et qui renvoient les voyageur aléatoirement sur Terre ou Terra... Seule une Gracieuse, équivalant à une reine, peut ouvrir ce passage... C'est mon arrière grand-mère qui l'a ouvert, permettant à ma grand-mère alors âgée de 12 ans, de fuir avec des amis, lors d'un coup d'Etat... Mais elle s'est retrouvée seule en Sibérie. Aujourd'hui, on s'est à peu près tous réunis, sauf ceux qui doivent être quelque part sur Terra. On sait aussi que Orthon, le fils de celui qui à perpétré le coup d'Etat, c'est retrouvé en Amérique, et qu'il à lui-même rechercher ses anciens sbires.

La jeune fille fit une nouvelle pause, cette fois ci parce qu'elle avait soif. Cherchant des yeux un quelconque verre d'eau – ou même une bouteille, tant qu'à faire – elle vit alors une sorte de plante, ou de bulbe creux, avec de l'eau à l'intérieur. Remerciant la plante, elle bu une gorgée et repris. Et, tout en parlant, souleva le bas de sa chemise, lui montrant sa marque.

- Edéfia ne peut être dirigée que par les femmes de la famille Gracieuse. Ce n'est pas une règle écrite, mais plutôt magique. Lorsqu'une Gracieuse découvre ses pouvoir pour la première fois, une étoile bleu foncée à huit branche s'inscrit autour de son nombril. Vous avez sans doute dû la remarquer en me déshabillant. La jeune Gracieuse que je suis, équivaut en quelque sorte à la princesse du noyau magique de Terra. Cependant, pour déverrouiller mes autres pouvoirs – et ouvrir le portail pour Edéfia – je dois procéder à une cérémonie magique. C'est seulement après celle-ci que je deviendrais la Gracieuse légitime. Ma grand-mère est trop vielle, et n'ayant pas eu de fille, ça a sauté une génération. Il n'y a que deux peuples qui peuvent introniser les Gracieuses : Les fées d'Edéfia, ou les haut elfes de Terra.

Oksa fit une nouvelle pause, rabaissant sa chemise. Mais cette fois-ci, on pouvait lire dans son regard de la détresse. Ce qui était certain, c'est qu'elle était venue au monde avec de lourdes responsabilités. Avec un présent dans lequel elle devait fuir perpétuellement, et un futur incertain, dans lequel elle pouvait soit diriger un royaume, ou soit être la marionnette d'un autre, on ne pouvait pas dire qu'elle avait eu une enfance tranquille.

- De là, on a affaire à plusieurs obstacles. Premièrement, on ignore s'il existe un ou plusieurs portails vers Terra, ni où il mènent précisément. Deuxièmement, une fois sur Terra, on doit trouver un peuple connu pour être difficilement trouvable. Troisièmement, même si je passe la cérémonie, il faut encore trouver le portail qui conduit de la surface, vers le noyau... Et entre temps, Orthon et les autres félons peuvent très bien nous poser problèmes. Si je cherche des gens pour nous aider, Orthon peut très bien en faire autant de son coté, avec les peuples de Terra. Ou peut être que même ses derniers voudraient s'emparer d'Edéfia, pour leur propre intérêt. J'ignore tout de la politique à la surface de Terra. J'ignore même complètement à quoi ça ressemble, étant donné qu'aucun d'entre nous n'y a jamais mis les pieds...
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le dimanche 09 novembre 2014, 14:12:24
« Haaaannn... Niiinaaaa... »

Tandis qu’Oksa s’expliquait avec Ivy, Jane, elle, était étalée sur le corps de Nina, ses bras l’enlaçant. Une main agrippait ses cheveux, et elle l’embrassait sans vergogne, enfonçant sa langue dans sa bouche, victime d’un maléfice qu’elle était bien incapable d’expliquer. Elle était une apprentie-sorcière, victime d’un sort, une espèce de maléfice qui l’empêchait de penser à autre chose que le sexe. Tout son corps était épuisé, elle était éreintée, mais elle ne pouvait s’empêcher de jouir et d’embrasser cette femme, de lover son corps nu contre le sien, de ressentir les ondulations du corps de Nina, ce costume si particulier contre lequel elle se frottait, et qui formait sur la peau de Nina comme une seconde peau, fusionnant avec la première. Les deux femmes se faisaient longuement l’amour, langoureusement, leurs mains venant se palper le corps, les tentacules végétaux de sa senseï de biologie (Jane avait toujours du mal à se dire qu’elle n’était pas en train de rêver) s’enfonçant dans son intimité et dans son cul, remuant en même temps. Contre ses fesses et son dos, elle sentait les mains gantées de Nina, griffant et empoignant sa peau. Elle-même mouillait énormément, et, pourtant, malgré tout ça, Jane était suffisamment lucide pour se rendre compte que, mis à part leur sueur, la scène de sexe semblait relativement propre.

Les tentacules végétaux se nourrissaient de ces fluides, s’en servant pour renforcer ce repaire végétal, pour nourrir les innombrables plantes qui s’y trouvaient et faire pousser d’autres fleurs le long des antiques murs. C’était comme un immense jardin interactif qui participait à ce plaisir mutuellement partagé entre les deux femmes, leur nectar intime servant à fertiliser la terre et à donner la vie. Malgré cette débauche de luxure et de perversion, il y avait, là-dedans, quelque chose de relativement poétique... Mais, en toute honnêteté, Jane, pour l’heure, avait bien du mal à saisir la poésie de la chose. L’une de ses mains vint s’appuyer sur l’un des seins de Nina, le pressant, continuant à l’embrasser fiévreusement. Sa langue s’enroulait avec la sienne, remuant harmonieusement pendant de longues minutes.

Il fallait se convaincre qu’elle ne rêvait pas, ce qui était difficile.

Ivy, elle, sentait tout cela, ce qui impactait légèrement sur son sujet. Elle en arriva à la conclusion qu’Oksa devait être vierge, et protégée par ses phéromones. Elle avait effectivement vu le tatouage bleu sur son estomac, et la femme lui expliqua alors une histoire qui semblait tout droit inspirée du fameux roman de Jules Verne, « Voyage au centre de la Terre ». Elle venait d’un royaume souterrain se trouvant à hauteur du noyau de Terra, Edéfia, une sorte de royaume magique qui était reliée au monde extérieur par le biais de Portails, exactement comme ceux permettant de passer de Seikusu à Terra.

Un putsch avait éclaté à Edéfia, et la famille royale légitime, dont Oksa était la descendante, avait fui. Malheureusement pour les putschistes, dont Orthon faisait partie, ils avaient besoin des Grâcieuses (le nom donné à ces dirigeantes) pour que le royaume magique ne s’écroule pas. Ivy écoutait silencieusement. Oksa disposait de pouvoirs magiques embryonnaires, et, pour développer ses pleines capacités, elle devait, soit bénéficier de l’aide des Fées d’Edéfia, soit de l’aide des Hauts-Elfes de Terra. Ivy écouta l’énoncé des trois problèmes soulevés par Oksa, qu’elle récapitula dans sa tête, conservant les jambes croisées sur son fauteuil végétal :

  • Problème n°1 : elle ignorait s’il y avait des Portails menant à Terra ;
  • Problème n°2 : elle ignorait, en cas de résolution du problème n°1, comment trouver les Hauts-Elfes ;
  • Problème n°3 : en cas de résolution des problèmes n°1 et n°2, il fallait trouver un moyen de retourner à Edéfia.



Orthon semblait être un problème de taille parmi tous ces soucis, et Pamela l’écouta silencieusement, avant de lui répondre :

« Je pense pouvoir t’apporter quelques éléments de réponse, Oksa... Comme tu l’as vu, mon sanctuaire est magique. J’ai fait pousser ses plantes grâce à l’aide de la sève d’Alraunes rencontrées sur Terra. Je connais donc les passages permettant de passer de ce monde-ci à l’autre. Je peux les emprunter avec toi et te guider sur Terra. »

Jambes croisées, elle poursuivit :

« Il existe un Portail dans mon antre, une connexion faite par une Alraune très puissante, grâce à qui j’ai pu réussir à construire ce sanctuaire. Elle s’appelle Weldenela, et elle m’apprécie beaucoup. Grâce à elle, nous pourrons rapidement rejoindre Nexus et le Bosquet des Hauts-Elfes de Nexus. »

Ivy reprit ensuite, avec un léger sourire sur les lèvres :

« Mais sache que Weldenela est encore plus perverse que moi... Néanmoins, je pense qu’elle voudra bien t’aider. C’est un esprit de la Nature, il est peut-être même possible qu’elle sache aussi comment rejoindre Edéfia... Sinon, les Hauts-Elfes de la Sylve le sauront. Leurs mages sont réputés à Terra pour faire partie des mages les plus puissants de la planète. »

Elle lui sourit alors, sincèrement et chaleureusement :

« N’est-ce pas une bonne nouvelle ? »
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Oksa Pollock le samedi 15 novembre 2014, 12:43:12
- Je pense pouvoir t’apporter quelques éléments de réponse, Oksa...

La jeune fille la regarda, perplexe, avant d'ouvrir grand les yeux, lorsque Ivy lui expliqua que, non seulement elle connaissait Terra, mais qu'en plus un portail reliait son antre avec un sanctuaire protégé par une Alraune, qui plus est une de ses amies. Qui plus est, elle savait où vivaient les Hauts-Elfes. Voilà une information qui fera grandement plaisir à sa famille et leurs amis. Eux qui fuyaient depuis des dizaines d'années, ils allaient enfin pouvoir être tranquille. Le seul problème, c'était que ceux qui étaient nés sur Terre, comme elle, risquaient fort d'être dépaysés, en vivant sur Terra. Sauf peut être Abakoum, vu qu'il était herboriste et botaniste, en plus d'avoir des origines féériques.

- Mais sache que Weldenela est encore plus perverse que moi... Néanmoins, je pense qu’elle voudra bien t’aider. C’est un esprit de la Nature, il est peut-être même possible qu’elle sache aussi comment rejoindre Edéfia... Sinon, les Hauts-Elfes de la Sylve le sauront. Leurs mages sont réputés à Terra pour faire partie des mages les plus puissants de la planète.

Oksa déchanta légèrement. Mais bon, venant d'une Alraune, elle aurait dû s'y attendre. De toute façon, tout ce qu'elle espérait, c'était qu'elle reste vierge au moins jusqu'à ce qu'elle devienne une authentique gracieuse, auquel cas, elle ne pourra pas obtenir le reste de ses pouvoirs. Sa virginité était en effet une des conditions obligatoire pour réussir l'intronisation. Néanmoins, elle était heureuse de voir ses problèmes se résoudre aussi vite.

- N’est-ce pas une bonne nouvelle ?

- Plutôt oui ! J'en connais d'autres qui vont être heureux d'apprendre la nouvelle, à commencer par ma grand-mère !


Oksa était tout sourire, et sursauta légèrement en entendant des plaintes venant de la salle précédente, une voix masculine apparemment irritée. Vu qu'il ne s'agissait pas de la voix d'Orthon, Oksa en conclu qu'il devait s'agir d'un agent du SHIELD, et en fut donc soulagée. De leurs coté, les deux lycéennes, nues et couvertes de sueur, continuaient de se caresser et de s'embrasser langoureusement, gémissant dans les tentacules infatigables des plantes d'Ivy, semblant elles-mêmes droguées pour tenir aussi longtemps que possibles, n'ayant que faire de l'agent Lloyd au dessus d'elles. Se tournant de nouveau vers Ivy, Oksa lui demanda, l'air plus amusée qu'autre chose:

- Dites, vous pensez qu'il va les rejoindre, ou qu'il va rester professionnel ?
Titre: Re : Un jour au lycée... mouvementé... [PV Jane]
Posté par: Jane Watson le lundi 17 novembre 2014, 02:20:05
Oksa était rassurée, ce qui fit sourire Pamela. Elle ne connaissait pas beaucoup cette jeune femme, mais elle savait qu’elles étaient appelées à se revoir... Son pouvoir sur la Nature était tout simplement fascinant, et était beaucoup trop intéressant et efficace pour que Pamela la laisse filer si facilement. Même si Ivy aurait pu s’enfuir sur Terra et se perdre définitivement dans l’une des vénérables forêts de ce monde magique, elle tenait encore un peu à la Terre, et à protéger, autant que faire se peut, les forêts dont elle avait la charge. Seikusu aurait beaucoup à tirer de l’aide d’une femme comme Oksa, et Ivy n’avait qu’une envie : prolonger davantage leur relation. Un avenir radieux était en train de s’ouvrir devant elle, et la seule question en suspens était de réussir à convaincre Weldenela de ne pas violer Oksa sur place... Ivy pouvait peut-être y aller seule afin de recueillir les informations qu’Oksa voulait, mais quelque chose lui disait aussi qu’il était mieux que la jeune femme s’y rendre. Pamela faisait confiance à l’Alraune, qu’elle considérait comme son amie, mais la femme pouvait tout aussi bien vouloir s’adresser à Oksa en personne. Pamela commençait déjà à réfléchir sur les problèmes pratiques quand elle entendit un juron très reconnaissable, qui la fit sortir de ses réflexions :

« Putain, mais c’est pas vrai ! »

Lloyd venait d’arriver. Le pauvre agent spécial était entré sans que les tentacules ne le repoussent, habitués qu’ils étaient à son odeur, et il venait de débarquer dans le salon. Il voyait de multiples tentacules envelopper Jane et Nina, les deux femmes gémissant et haletant, incapables de s’arrêter, se pelotant les fesses, se pinçant les tétons, se roulant d’interminables pelles, tout en jouissant continuellement entre elles. Jane était transportée ailleurs, trouvant que les lèvres de Nina étaient magnifiques, et elle rompit le baiser, en laissant un tentacule phallique s’enfoncer dans les lèvres de Nina, en profitant pour embrasser et mordiller sa nuque, léchant sa peau.

Oksa, qui l’entendit aussi, lui posa alors une question osée :

« Dites, vous pensez qu'il va les rejoindre, ou qu'il va rester professionnel ? »

Pamela sourit, et reporta son regard vers elle :

« Je pense qu’il va être aussi pudique que toi... »

Et elle ne se trompa pas. Lloyd se mit à marcher rapidement, et débarqua dans leur pièce.

« Pamela ! C’est quoi ce bordel ?!
 -  Ces deux jeunes femmes étaient sous tension, je leur ai juste offert de quoi se détendre et se calmer un peu... »

Lloyd soupira lentement, secoua la tête, mais sembla assez ravi de voir qu’Oksa était là... Avec ses habits.

« Nous ignorons où Orthon a filé... »

Il semblait fatigué, et leur expliqua que ce dernier les avait doublés, mais qu’ils étaient tombés sur d’autres types... Plus puissants. Des supers-hommes qui avaient débarqué alors qu’ils avaient coincé Orthon. Carol s’était battue contre eux, et avait réussi à neutraliser l’un des deux.

« L’autre est malheureusement parti avec Orthon, Oksa, ce qui signifie que nous allons devoir continuer à te protéger... »

Lloyd était assez énervé... Et voir Jane et Nina en train de se faire l’amour n’était qu’un exutoire, une manière de donner une raison palpable et proche à sa colère de n’avoir pas pu stopper Orthon. Pamela en profita pour se relever, et sa main se glissa dans le dos d’Oksa, venant caresser ses cheveux, plaquant un peu son corps contre le sien.

« Je pense que je vais veiller sur elle... Un grand voyage attend Oksa.
 -  Hein ? »

Il n’était pas au courant de toute l’histoire d’Oksa, et du fait qu’elle allait maintenant se rendre sur Terra.

Pamela se chargea donc de le mettre au parfum.