Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Voodoo le mardi 12 novembre 2013, 19:36:51
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- Gentlemen, voici celle que vous attendiez tous ce soir, celle pour qui vous vous êtes déplacés, celle qui hante vos rêves, la reine de la nuit, la déesse de l'effeuillage, la perle du Dahlia Noir, j'ai nommé Voodoooooooo !!!!
Le salle principale de l'établissement était bondée : hommes d'affaires, salary-men, militaires venant de la base aérienne de Nakigawa, située à environ 5 kilomètres de Seikusu, étudiants, yakuzas, noctambules en tous genres... C'était le week-end et les mâles avaient envie de se changer les idées en vidant quelques verres tout en se rinçant l’œil.
Le lourd rideau rouge s'écarta et de la fumée jaillit de tubes placés de part et d'autre de la scène, masquant aux regards ce qui se trouvait au-delà. Soudain, une silhouette féminine s'avança, lentement. D'abord imprécise elle devint plus nette et les spectateurs purent voir surgir... Wonder Woman !
C'était, bien entendu, Voodoo qui portait la tenue de la mythique super-héroïne. Tout y était : le bustier, les bottes, les bracelets, le diadème et même le lasso doré. Qui plus est, chaque pièce était conforme à la bande dessinée, donnant ainsi une certaine authenticité. Ajoutons à cela que la personne qui portait le costume correspondait en tout point au personnage.
Certes, des puristes pourraient arguer que la peau de Wonder Woman était plus claire, que les yeux n'avaient pas tout à fait la même couleur et qu'elle avait une poitrine moins développée mais ils étaient plutôt absents ce soir là ; quand Voodoo apparut, la clientèle, attablée comme debout, manifesta son enthousiasme de manière fort expressive, les Américains surtout, poussant des hurlements que n'aurait pas désavoué le loup de Tex Avery.
La jeune femme exécuta quelques pas de danse, tandis que résonnait le générique de la série TV (http://www.youtube.com/watch?v=miMPYKMVxUA), se trémoussant devant les mâles. Bien sûr, on était loin de l'opéra, mais il fallait bien avouer que Voodoo ne se débrouillait pas trop mal dans ce domaine ; de toute manière, la plupart des hommes s'en fichaient, matant plus sa superbe plastique que sa prestation artistique.
A un moment donné, elle détacha le lasso, fit un large nœud et commença à le faire tourner au-dessus de sa tête tout en continuant à danser.
- Aaaaah, qui notre super-héroïne va-t-elle attraper ?
Un dernière flexion du bras et le lasso partit vers l'une des tables proches de la scène, atterrissant sur le crâne chauve d'un Japonais âgé d'une bonne quarantaine d'années. Voodoo tira sur la corde et le nœud se resserra très légèrement sur le cou du client ; puis elle attira à lui le bonhomme qui, après un temps d'hésitation, finit par rejoindre la jeune femme sur la scène, encouragé par ses camarades de beuverie, sans nul doute ses collègues de bureau.
- Oh oh, monsieur est un chanceux ! Il a le privilège d'accompagner la belle dans sa danse. Mais souvenez-vous : on ne touche qu'avec les yeux !
Voodoo empoigna la cravate du gaillard tout en le couvant d'un regard des plus provocants puis elle continua sa danse, se frottant contre l'individu de manière langoureuse. Le contraste entre les deux êtres était saisissant : la jeune femme était svelte, belle, gracieuse, céleste ; l'homme était maladroit, pas spécialement attirant, maigre et semblait quelque peu perdu. Heureusement qu'il avait un ou deux verres dans le nez, sinon il se serait vite rendu compte de l'incongruité de la chose.
Au bout de quelques minutes, la super-héroïne éjecta doucement le Japonais de la scène et reprit le cours de sa prestation. Le clou du spectacle vint quand elle commença à tirer lentement la fermeture éclair de son bustier : là, les regards de la clientèle était rivée sur chacun de ses gestes. Quand elle enleva, toujours lentement, le vêtement, chacun retint son souffle. Quand elle le jeta au sol, ils poussèrent de véritables hurlements extatiques, même si la donzelle maintenait un bras en travers de sa poitrine ; mais cette dernière était tellement généreuse et son bras plutôt fin...
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Il était probable que le Dahlia Noir soit un établissement détenu par les Yakuzas. Mélinda n’en savait rien, et ne faisait que le supposer. D’après ce qu’elle savait, la plupart des titres de propriété de la ville appartenaient aux clans yakuzas. Du Dahlia Noir, elle ne savait rien de plus que ce que le site Internet de l’établissement disait : un élégant club de strip-tease réputé en centre-ville, tenu par Teshiwara-san. L’établissement proposait, outre des spectacles publics, des show très privés, dont le prix de base était de 1 000 yens, somme modulable à la hausse selon les besoins des clients. Le Dahlia Noir proposait un échantillon de femmes et de cosplays exotiques, de tenues variables, selon les envies des spectateurs.
Qu’est-ce qui avait incité Mélinda à entrer dans ce restaurant ? C’était l’une de ses esclaves, une jeune femme répondant au doux nom de Jun, et dont les parents étaient des clients réguliers du Dahlia Noir. Assez douée en informatique, et du genre curieuse, elle avait découvert il y a plusieurs mois le mot de passe de l’ordinateur familial, et avait ainsi vu, outre l’historique Web, comprenant beaucoup de liens pornographiques, des vidéos amateurs, tournés au club. Ses parents étaient visiblement du genre à aimer les parties à trois. Son père filmait sa femme en train de danser avec l’une des hôtesses, et d’autres vidéos, légèrement plus hot, notamment une où sa mère filmait son père en train de recevoir une fellation magnifique. Jun avait été assez troublée par ces images, et c’était d’ailleurs comme ça que Mélinda l’avait abordé. Elle avait fait comprendre à cette curieuse et chaste femme que le sexe était quelque chose de naturel, et que ses parents n’étaient pas à blâmer.
Elle n’avait aucune vue financière sur le Dahlia Noir. Si le terrain où était ce bâtiment appartenait aux Yakuzas, elle ne chercherait pas à s’en mêler. Ce terrain de jeu était beaucoup trop dangereux pour elle, surtout depuis qu’il était connu, dans le milieu, que le crime organisé se livrait à des trafics transplanétaires depuis Terra, et disposait de mutants pour les aider. Mélinda voulait juste obtenir des filles et les former pour son propre service, elle n’avait pas envie d’affronter les Yakuzas.
La belle vampire était accompagnée de Bran, ainsi que de Jinny (http://warrenlouw.deviantart.com/art/Jinnyeh-86611995?q=gallery%3AWarrenLouw%2F3992653&qo=84). Officiellement professeur à Seikusu, Jinny était aussi une esclave de Mélinda. Elle avait permis à Mélinda d’entrer. Cette dernière étant plutôt jeune, elle avait craint que les videurs en la repoussent si elle était entrée seule. Son grand-frère portait un élégant vêtement, avec un pantalon en cuir, un débardeur, et une veste... Et des lunettes noires. On aurait presque dit un Yakuza. Mélinda, elle, restait avec Jinny près du bar, et buvait quelques sodas.
On lui avait dit qu’il y aurait un show exceptionnel ce soir, avec Voodoo, qui était, d’après ce qu’elle avait compris, la meilleure strip-teaseuse du Dahlia Noir. Une femme réputée et connue. L’établissement s’était très bien rempli. Étudiants, hommes d’affaires, Yakuzas dans les coins, il y avait de tout... Même des avocats. La population était globalement masculine, même s’il y avait quelques femmes dans le lot.
« Je parie que tu n’as jamais été dans un endroit comme ici avant de me rencontrer, Jinny...
- Je dois bien admettre que je connais de meilleurs moyens de passer mes soirées... Maîtresse », rajouta-t-elle.
Mélinda sourit. Elle n’en doutait pas.
« C’est plus agréable qu’un plateau-repas devant la télé en corrigeant des copies, non ? »
Jinny rougit légèrement en baissant les yeux. Elle portait une courte minijupe (http://www.fatalwoman.com/lace-up-front-mini-dress.html) qui mettait en valeur ses seins, et quantité de gens louchaient naturellement dessus en passant, rêvant probablement de jouer avec les lacets de ce vêtement.
Finalement, la foule sembla s’animer, et une voix annonça, dans un hurlement, la venue de Voodoo. Mélinda se rapprocha des premiers rangs, en compagnie de Jinny. Elles s’assirent sur une table que Bran avait obtenu sans difficulté, en faisant valoir l’air intimidant qui se dégageait de son corps. C’est ainsi qu’une Wonder Woman avec une grosse poitrine finit par arriver, se mettant à se dandiner. Mélinda sentit ses petites griffes jaillir, s’enfonçant dans l’accoudoir de son fauteuil, alors qu’elle sentait une certaine ébullition sexuelle autour d’elle. Les clients étaient tous en train de bander, leur ondulation sexuelle formant une délicieuse osmose. Et, pour ne rien arranger... Et bien, cette Voodoo avait décidément un charme des plus exquis.
Son lasso tournoyant dans les airs attrapa un homme assez âgé, chauve, en costume-cravate, qui, incrédule, avec une belle érection, rejoignit la femme sur la scène, pour une danse rapprochée. Les seins de Wonder « Voodoo » Woman se frottèrent contre son torse, rebondissant contre lui, avant qu’elle ne s’écarte, pour revenir ensuite à l’assaut. Séductrice et envoûtante, elle savait que tout le public louchait sur ses formes, sur son fessier agréablement mis en valeur par son costume. Elle continuait donc à danser, jusqu’à repousser l’homme, qui cligna des yeux, sous le regard amusé de ses amis. Il les rejoignit lentement, tandis que Voodoo continuait à danser.
Mélinda n’en perdait pas une miette, un léger sourire sur les lèvres, alors que la femme entreprenait de retirer ce bustier, le jetant sur le sol. Le peuple retint un soupir, poussant ensuite des hurlements de plaisir. Mélinda pouvait en sentir certains qui se masturbaient sans vergogne. Plusieurs avaient également joui. Mélinda entendait des sifflements, des hommes qui tapaient vivement dans leurs mains, comme pour la féliciter.
« ’Sois pas timide, Voodoo ! hurla quelqu’un.
- VOODOO !! VOODOO !! »
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Finalement, la belle, avec un joli sourire, accéda à la requête de l'inconnu qui avait crié "Sois pas timide, Voodoo !" : elle dégagea son bras fin, dévoilant ses appas opulents. Le public poussa une véritable ovation, semblable à une foule de Romains saluant son général vainqueur lors d'un triomphe.
Voodoo, tout sourire, continua sa danse comme si de rien n'était, chacun de ses mouvements faisant tressauter ses seins ; pour l'encourager, les clients lui jetaient des billets - yens aussi bien que dollars - ou encore lui en glissaient dans les petites bandes de latex fixées à ses bras et qui étaient prévues à cet effet.
Au bout de quelques minutes, elle s'éloigna et franchit le rideau rouge, non sans avoir auparavant expédié un baiser volant à toute l'assistance. Puis elle disparut, suivie par les cris de ses "fans" qui réclamaient son retour.
- Ouf, pas fâchée que ce soit fini !
Dit-elle à voix haute, plus pour elle-même que pour sa remplaçante, Tania, une superbe russe à la chevelure blonde, habillée en Power Girl, qui attendait que son show commence.
- Bah ! Ce n'est pas si long que ça et c'est plutôt bien payé !
- C'est sûr mais ils étaient particulièrement excités ce soir.
- C'est la pleine lune, ce doit être ça.
- Oui, sans doute...
Cependant la voix du speaker résonnait de nouveau, annonçant la suivante. Après un petit mot d'encouragement, elle regagna les coulisses, croisant Ariane "Catwoman", Pimiko "Psylocke", Tracy "Xena"...
Elle remit une tenue civile et alla griller une clope dehors, écoutant distraitement la musique provenant du club.
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L’ambiance était proprement électrique. Le public ressemblait à une bande de macaques en manque de sexe. Mélinda savait que, sexuellement parlant, le Japon avait certains problèmes. Vivant dans une société fermée, extrêmement conformiste, les Japonais laissaient libre cours à leurs pulsions dans le domaine artistique et créatif. Sans être aussi excités que les peuplades arabes, qui vivaient, pour certains, dans des sociétés tellement coincées qu’on ne voyait plus que les yeux des femmes, ils s’agitaient rapidement. Il fallait bien admettre, à leur défense, que Voodoo était d’une redoutable beauté, que ses seins étaient opulents, et, surtout, pour Mélinda, qu’elle avait un adorable fessier, un cul que sa minijupe en latex moulait parfaitement. Plus que sa poitrine énorme, Mélinda louchait surtout sur son beau derrière, provoquant des fourmillements entre ses cuisses. Si elle n’écoutait qu’elle, elle aurait déjà fait sortir de sa verge son corps, en pleine érection, pour lui défoncer le cul. Elle était convaincue que, si elle le faisait là, sur la scène, le public hurlerait de joie, et l’ambiance, survoltée, se transformerait en orgie générale, formant une ode à la luxure et à la dépravation... Le genre de choses que Mélinda adorait faire chez elle, en somme. Pour l’heure, elle se devait de se retenir.
Même Jinny était excitée, frottant ses jambes l’une contre l’autre. La vampire vit différents hommes se rapprocher de la femme, glissant des billets le long de sa minijupe, et de certains appuis. La vampire croisa les jambes, fermant les yeux, jusqu’à ce que Voodoo se retire. Elle laissait derrière lui une ambiance électrique, une ovation... Et du travail supplémentaire pour les femmes de ménage. Mélinda n’avait pas pu sentir tout le nombre d’éjaculations, mais elle savait qu’il y en avait un certain nombre sous les tables. Pour être honnête, si elle devait être une psychologue tombant sur un couple ayant des problèmes d’insuffisance sexuelle, elle leur aurait probablement conseillé de venir ici. Tandis que Voodoo se retirait, Mélinda ferma les yeux, se concentrant. À part loucher sur son postérieur, elle avait aussi cherché à identifier le groupe sanguin de Voodoo, à le singulariser par rapport aux autres, afin de pouvoir la suivre à distance. L’exercice était beaucoup plus difficile à faire qu’à dire, surtout quand il y avait tellement de groupes sanguins excités autour d’elle.
« Je vais aller retrouver cette charmante femme... »
Jinny ne répondit pas, légèrement rouge. Mélinda esquissa un sourire, et tourna sa tête vers Bran.
« Si elle ne couche pas avec un homme ce soir, Bran, fais-lui l’amour... Longuement. »
Bran hocha lentement la tête. Cet ordre signifiait aussi qu’elle allait partir seule, ce qui agaça légèrement Bran, même s’il sut le dissimuler. Jinny, toute rouge, croisa encore les jambes, gênée d’avoir mouillé en voyant un spectacle tellement indécent. Mélinda, debout, s’approcha de Jinny, et lui caressa les joues, l’embrassant sur le front.
« Fais plaisir à ta Maîtresse, et couche avec un homme... Un bel inconnu qui te coincera dans les toilettes, contre un mur, et te labourera bien fort le cul. »
Jinny rougit davantage, les ongles de Mélinda glissant sur ses joues.
« O-Oui, Maî… Maîtresse… »
Satisfaite, Mélinda s’écarta, et sortit du club. Profitant de l’air frais, elle huma l’air, et retrouva rapidement le groupe sanguin de Voodoo. Elle rejoignit le parking, et vit que la femme était derrière le mur du club, probablement dans une allée silencieuse réservée à l’entrée des artistes. S’assurant que personne ne la voyait, elle bondit en hauteur, et planta ses griffes dans le béton, s’en servant comme appui. Mélinda réussit ainsi à grimper, et sauta de l’autre côté du mur, atterrissant sur les jambes, les pliant légèrement, avant de se tenir près de Voodoo.
Cette dernière était en train de fumer. La vampire se rapprocha lentement d’elle, croisant ses mains dans son dos en souriant.
« Bonsoir ! s’exclama-t-elle, en penchant la tête de côté. Navrée de te perturber, mais je voulais te dire que... Ta danse était géniale ! »
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Inhalant la fumée puis la recrachant, Voodoo regardait le ciel étoilé, repensant à son passé, notamment lorsqu'elle était prisonnière du centre de recherche militaire américain. Elle se demandait si ses autres compagnons de détention avaient réussi à reprendre une vie normale suite à leur évasion. Certains étaient-ils retombés aux mains du gouvernement ? D'autres avaient-ils réussi à fuir les USA ? Elle se demandait pour sa part si le FBI, la CIA, la NSA ou autre était encore à sa recherche et si oui, jusqu'où leurs investigations pouvaient les mener. Normalement, en dehors du territoire américain, elle était en sécurité, mais ce terme avait-il encore un sens avec ces enfoirés ? Une chose était sûre : jamais elle ne retournerait là-bas et s'il fallait jusqu'à tuer pour sauver sa peau, qu'il en soit ainsi !
Un "bonsoir !" attira son attention, la faisant sortir de ses pensées et elle se tourna vers le point d'origine de la voix : une jeune fille, mains croisées dans le dos et qui lui souriait d'un air espiègle.
Navrée de te perturber, mais je voulais te dire que... Ta danse était géniale !
Continua-t-elle. Voodoo bredouilla un petit "merci..." tout en se demandant comment elle avait pu réussir à pénétrer dans l'arrière-cour du Dahlia Noir. La danseuse la regarda plus attentivement et la trouva étrange : elle avait un joli visage mais il lui faisait penser à ceux des poupées pour filles de la fin XIX°, début XX° siècle ; elle avait un regard magnétique et un elle-ne-savait-quoi d'indéfinissable. En tout cas, elle avait une présence vibrante, une sorte d'aura de mystère qui ne devait laisser personne indifférent. Ordinairement ce n'était pas le genre de physique qui plaisait à Voodoo mais il naquit en elle une espèce d'intérêt qui commença à se muer lentement en quelque chose de plus sensuel...
Ravie que le spectacle vous ait plu. Euh... Vous êtes ?
Étrangement, elle ne ressentit pas le besoin de la raison de sa présence ici...
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Mélinda s’avança lentement vers la femme, nullement inquiète. Pour elle, les lois humaines ne s’appliquaient pas... N’était-elle pas, après tout, au-dessus des humains ? Une vampire ne pouvait décemment accepter, sans renier sa véritable nature, de se conforter à l’humanité, cette masse indistincte d’êtres faibles et pathétiques. Elle s’avançait vers cette belle femme, constant combien ses seins étaient énormes, masquant son rictus en la voyant fumer. Mélinda n’aimait pas la cigarette. Non seulement ça ne sentait pas bon, mais, en plus, la qualité sanguine était atténuée par le tabac. C’était dégoûtant, tout simplement ! La vampire n’avait jamais compris tous ces vampires qui fumaient, ou qui trouvaient que la cigarette avait un côté glamour : n’importe quelle substance conduisant à une perte de qualité sanguine était, pour un vampire, nécessairement mauvaise.
« Ravie que le spectacle vous ait plu. Euh... Vous êtes ? »
La vampire s’avança encore un peu, juste un petit pas. Elle veillait à rester à bonne distance de la femme. Elle était plus petite que Voodoo, sa tête arrivant à peu près juste au-dessus de ses seins... Soit juste à la taille. Elle planta son regard dans le sien, et alla s’asseoir sur le rebord d’une grosse poubelle qui traînait à côté, après s’être évidemment assurée que le couvercle était propre, suffisamment pour qu’elle y puisse y poser ses belles petites fesses.
« Je m’appelle Mélinda Warren... Mais, puisque j’ai vu tes seins, je crois que tu peux m’appeler Mélinda sans que je me sente formalisée. »
Elle lui sourit légèrement, un sourire qu’elle voulait complice et rassurant, afin de ne pas l’inquiéter inutilement. Les humaines avaient naturellement tendance à paniquer quand elles tombaient sur des inconnues, un phénomène que la vampire avait déjà pu observer ici et là.
« On m’a recommandé chaudement d’aller ici pour te voir... Vois-tu, je suis une femme qui apprécie la beauté, et je dois admettre que ta danse m’a particulièrement stimulé. Tu as un déhanché magnifique, et la manière dont tous ces hommes en rut étaient électrisés pour toi... Je suis observatrice, tu sais : il y en a au moins dix qui ont éjaculé dans l’assistance. »
Elle avait pu sentir les petits pics sanguins indiquant les orgasmes, et rajouta à nouveau :
« Je suis venue te voir en personne, car j’aime bien traiter directement avec mes éventuelles futures collaboratrices... J’ai appris que ce club offrait des spectacles individuels, et je me suis dit que je pourrais me laisser tenter par passer un moment privé avec toi. »
Mélinda tenait surtout compte du fait que personne de normalement constitué ne refuserait l’idée de passer un moment privé avec elle. N’était-elle pas tout simplement adorable, avec ses belles joues, ses lèvres tendres, son délicat sourire, et ses beaux yeux émeraudes, d’un vert pénétrant ?
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Elle était vraiment petite. Voodoo s'en rendit compte quand l'inconnue s'approcha d'elle. En fait, elle était à la hauteur de ses seins ; à la bonne hauteur diraient certains. Elle alla ensuite s'assoir sur le rebord d'une poubelle et la jeune danseuse ne put s'empêcher de trouver cela quelque peu incongru.
Je m’appelle Mélinda Warren... Mais, puisque j’ai vu tes seins, je crois que tu peux m’appeler Mélinda sans que je me sente formalisée.
Hum, enchantée Mélinda.
Répondit-elle, tout en éteignant sa cigarette, la plongeant dans une petite flaque d'eau avant de jeter le mégot dans une poubelle voisine. Voodoo ne fumait que deux cigarettes par jour : une le matin et une le soir, le plus souvent après un show, quand elle était de service ce jour là, bien entendu.
Elle reporta son attention sur son interlocutrice qui lui souriait, d'une manière quelque peu étrange, énigmatique.
On m’a recommandé chaudement d’aller ici pour te voir... Vois-tu, je suis une femme qui apprécie la beauté, et je dois admettre que ta danse m’a particulièrement stimulé. Tu as un déhanché magnifique, et la manière dont tous ces hommes en rut étaient électrisés pour toi... Je suis observatrice, tu sais : il y en a au moins dix qui ont éjaculé dans l’assistance.
La jeune femme haussa un sourcil, affichant un air amusé : il était toujours un peu inhabituel de recevoir ce genre de compliments de la part d'une femme. Inhabituel mais pas non plus exceptionnel : par le passé, quand elle bossait à Las Vegas, quelques femmes n'avaient pas tari d'éloges sur ses prestations ; parfois cela avait débouché sur une nuit torride, entre les bras de ses admiratrices...
Je suis venue te voir en personne, car j’aime bien traiter directement avec mes éventuelles futures collaboratrices... J’ai appris que ce club offrait des spectacles individuels, et je me suis dit que je pourrais me laisser tenter par passer un moment privé avec toi.
Décidément, ça va faire la seconde fois, depuis que je suis arrivée au Japon, qu'on me propose ce plan...
Pensa-t-elle. Non pas que cela la dérangeait mais cela l'étonnait un peu. Ceci dit, elle avait déjà offert à ces partenaires d'un soir un petit show privé, mais c'était à domicile. Peut être était ce que voulait cette Mélinda ?
Hum, vous voulez une prestation privée au club ou... ailleurs ?
Demanda-t-elle. Avec les hommes, elle avait tendance à attaquer directement mais avec les femmes, elle préférait que ce soit l'autre qui fasse le premier pas, "déclenche les hostilités", comme elle aimait si bien le dire. Il fallait bien avouer qu'elle trouvait cette jolie poupée de plus en plus séduisante au fur et à mesure que le temps s'écoulait et qu'elle ne dirait pas non à une petite "rencontre sur l'oreiller" avec elle.
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« Hum, vous voulez une prestation privée au club ou... ailleurs ? »
La question amena un sourire sur les lèvres de Mélinda, l’un de ces innocents et de ces mignons sourires où elle montrait toutes ses dents. Ailleurs, c’était une belle promesse, et c’était surtout la preuve que Voodoo n’était pas hostile à l’idée de pouvoir faire autre chose qu’une simple danse. Mélinda n’était pas assez naïve pour croire que els shows privés se limitaient simplement à des danses, et que les clients, en proposant des suppléments, puissent avoir plus. Contrairement aux pays occidentaux, le Japon n’était pas gouverné par une morale judéo-chrétienne absurde et hypocrite. La législation japonaise autorisait de manière beaucoup plus souple que les Occidentaux le commerce sexuel. N’importe qui le voyait à travers des animations artistiques montrant de jeunes femmes dans des vêtements qui étaient plus que borderlines, mais on le voyait aussi à travers quantité de cafés et de restaurants où les serveuses pouvaient faire des fellations dans des coins privés, suivant des formules affichées sans problème. Si le Japon avait été partiellement contaminé par le christianisme, il restait encore un pays marqué par une culture très sensuelle, où le sexe n’était pas perçu comme castrateur et comme honni. C’était l’une des grandes différences entre la civilisation asiatique et la civilisation européenne, ce qui, concrètement, signifiait que Mélinda savait très bien qu’elle pouvait obtenir avec Voodoo quelques suppléments très intéressants.
En somme, la vampire aurait bien du mal à se contenter d’une danse. Voir Voodoo danser devant elle lui donnerait fatalement envie de lui faire l’amour, car elle ne pourrait pas se retenir éternellement. Cette femme était tout simplement trop sensuelle pour qu’on daigne la négliger. Mélinda attendit donc quelques secondes avant de lui répondre, sautant de la poubelle. Elle épousseta brièvement ses fesses, et croisa les bras, mettant en valeur ses seins. Ils étaient plus petits que ceux de la femme, mais non moins agréables à regarder :
« Tout dépend de la nature de la prestation », répondit-elle.
Elle se rapprocha un peu de la femme.
« Je suis une femme qui aime bien aller jusqu’au bout des choses, mais j’ignore jusqu’où la politique de cet établissement va, à l’égard de ce que les clients peuvent faire en privé avec leurs danseuses. Tu comprends, je ne voudrais pas qu’un vigile débarque en plein spectacle pour m’exclure, parce que je t’aurais demandé des choses que l’établissement ne tolère pas chez lui. »
Mélinda sourit à nouveau. Ses propos étaient énigmatiques, car elle ne voulait pas être trop franche, et se voir opposée d’emblée un refus. Elle y allait donc lentement, par petites touches, afin d’éviter de déclencher une panique. Elle se rapprocha encore un peu, suffisamment pour pouvoir, si elle voulait, caresser de la main les seins opulents de cette femme.
« Je veux un spectacle avec toi pour toute la nuit... L’argent n’est pas un problème, mais, si ça ne peut pas se faire ici, nous le ferons chez moi... Ou nous pouvons commencer ici, et finir chez moi... Du moment que je peux pleinement profiter de toi, l’endroit n’a pas beaucoup d’importance. »
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- Tout dépend de la nature de la prestation
Répondit Mélinda. La suite indiqua à Voodoo qu'elle n'avait pas l'air au courant de la politique du Dahlia Noir : on ne touchait qu'avec les yeux, même durant les shows privés ; en fait, elle-même avait brisé à quelques reprises cette règle tacite en permettant à certains clients de lui toucher les seins ; mais durant une ou deux minutes, pas plus et cela n'était jamais allé au-delà. Par ailleurs, elle était quasiment sûre que ses autres collègues avaient fait de même ; après tout, si cela permettait d'empocher plus de fric, où était le problème ? Tant que la discrétion était de mise...
Elle informa Mélinda du "on ne touche qu'avec les yeux" mais garda pour elle le reste. Elle trouvait cette jeune fille bien étrange et elle se demanda durant une fraction de seconde si c'était vraiment une bonne idée de faire un show ailleurs que dans le club. Elle lui trouvait un elle-ne-savait-quoi de sacrément inquiétant... Par ailleurs, et c'était là tout le paradoxe, cet aspect de sa personne la troublait et la fascinait...
- Je veux un spectacle avec toi pour toute la nuit... L’argent n’est pas un problème, mais, si ça ne peut pas se faire ici, nous le ferons chez moi... Ou nous pouvons commencer ici, et finir chez moi... Du moment que je peux pleinement profiter de toi, l’endroit n’a pas beaucoup d’importance.
Chez vous ? Hum, ok, ça me va.
Répondit-elle simplement. Voodoo était assez curieuse de voir dans quel genre de demeure pouvait bien vivre Mélinda. Sûrement une du genre cossue vu que "l'argent n'était pas un problème pour elle", encore qu'elle se demandait s'il n'y avait pas un peu d'esbroufe dans ses paroles. Elle allait être vite fixée sur ce point.
Mon service est fini de toute manière, attendez moi quelques instants, je vais chercher mes affaires.
Elle rentra dans le club, se dirigea vers la loge des danseuses, prit son sac et son manteau, dit au revoir à quelques unes de ses consœurs et retrouva Mélinda dans la courette.
Allons-y !
Une pensée subite lui traversa l'esprit tandis qu'elles se dirigeaient vers la porte en fer solide : comment avait-elle pu réussir à s'introduire dans l'arrière-cour ? En grimpant ? Les murs étaient assez hauts et Mélinda n'avait pas l'allure d'une monte-en-l'air. Cette question ne cessa de la turlupiner durant le trajet...
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Voodoo accepta assez rapidement l’idée de passer une nuit avec Mélinda. De toute manière, quelle personne censée et saine d’esprit aurait pu refuser ? Une nuit avec Mélinda, sur Ashnard, pouvait aisément valoir son pesant d’or. L’esclavagiste était plutôt belle, et son harem marchait assez bien, ce qui lui garantissait une certaine forme de popularité. Les Terriens ne se rendaient pas compte de la chance qu’ils avaient quand Mélinda venait vers eux en leur proposant une nuit avec elle. Et, de toute manière, la vampire était suffisamment arrogante et fière de sa personne pour se convaincre qu’il n’y avait pas de meilleurs plans possibles au monde que de passer une nuit avec elle.
« Mon service est fini de toute manière, attendez moi quelques instants, je vais chercher mes affaires. »
Mélinda hocha la tête, un léger sourire sur les lèvres, et s’absenta à son tour. En retournant dans le Dahlia Noir, elle vit que Jinny avait été abordée par un homme, et esquissa un sourire. Visiblement, sa professeur semblait finalement se plaire ici. Mélinda annonça à Bran qu’elle rentrait, et qu’elle le laissait surveiller Jinny. Bran n’exprima aucun sentiment contraire, étant très docile avec sa sœur, mais Mélinda le connaissait suffisamment pour savoir qu’être séparée de Mélinda le perturbait. Cependant, chez elle, la vampire ne craignait pas grand-chose. La vampire retourna donc dans la petite ruelle, et Voodoo ne tarda pas à revenir.
Les deux femmes sortirent donc de la ruelle, puis rejoignirent la voiture de Mélinda. Elle n’avait pas ramené sa limousine, mais une simple voiture 4 portes, avec chauffeur. En l’occurrence, le chauffeur était une femme, une jeune universitaire répondant au doux nom de Gia (http://warrenlouw.deviantart.com/art/Gia-107157383?q=gallery%3AWarrenLouw%2F3992653&qo=72), et qui avait récemment décroché son permis. Conduire des petits bolides n’était pas pour lui déplaire, et c’est entre les mains de Gia que la voiture de Mélinda se mit à rouler, fondant à travers le trafic pour traverser la ville, afin de rejoindre les hauteurs de la ville, là où se dressait le manoir de Mélinda.
« Je vis dans une grande propriété...Un héritage familial. »
Ce petit mensonge était toujours plus réaliste que de dire aux Terriennes qu’elle venait d’une autre planète. Il était possible que Voodoo connaisse Terra, tout comme il était possible qu’elle n’en ait jamais entendu parler. Mélinda ne voulait prendre aucun risque. La voiture filait rapidement, jusqu’à longer le mur extérieur encerclant la propriété de Mélinda, qui s’étalait sur plusieurs hectares, et rejoignit la grille noire en fer. Cette dernière s’ouvrit, et, pendant un bref moment, on aurait presque pu croire qu’on entrait dans une maison hantée, impression qui se renforça devant l’allure du manoir de Mélinda, un manoir de type victorien, assez grande, avec des ailes et des toits pointus faits de tuiles noires.
« J’ai plusieurs petits salons privés, et des salles d’essayage, avec beaucoup de vêtements... Je vais te faire confiance pour choisir la tenue qui sera la plus susceptible de me faire craquer. »
Mélinda conduisit ainsi Voodoo dans une sorte de petit salon d’essayage, qui jouxtait une chambre, au rez-de-chaussée. Il y avait quantité de vêtements dans cette pièce, ainsi que plusieurs miroirs. Voodoo étant une professionnelle, Mélinda voulait la jauger un peu, et, de son côté, la vampire l’attendait dans la pièce à côté, légèrement impatiente.
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Je vis dans une grande propriété...Un héritage familial.
Dit Mélinda à Voodoo, tandis que la voiture de la jeune fille, conduite par un chauffeur féminin, roulait à travers les rues de Seikusu pour ensuite gagner les hauteurs de la ville. Voodoo savait que s'y trouvaient là-bas les demeures les plus luxueuses mais elle n'y avait jamais mis les pieds ; elle savait aussi que certains clients du Dahlia Noir venaient de ce quartier.
Elle écarquilla les yeux quand elle vit la "grande propriété" de Mélinda : un magnifique manoir de style Angleterre du XIX° siècle entouré d'un vaste jardin. Sa cliente n'avait pas exagéré ; Voodoo avait entendu dire que certains milliardaires excentriques avaient fait démonter pierre par pierre des demeures européennes pour les faire reconstruire ailleurs, sous d'autres cieux. Sûrement le père ou le grand-père de Mélinda qui s'était livré à ce genre d'extravagances. Quoi qu'il en soit il avait bon goût : cette maison faisait classe mais pas "nouveau riche".
L'intérieur était à la hauteur de l'extérieur : sol dallé de marbre, boiseries précieuses, armures, tapis, tableaux de maître... Voodoo trouvait quand même l'endroit quelque peu lugubre et, si elle avait débarqué dans cet endroit sans savoir dans quel pays elle était, elle aurait pu croire qu'elle se trouvait dans le château du comte Dracula ou dans la maison de la famille Addams. D'ailleurs, elle fut étonnée de ne pas voir de majordome à la Boris Karloff*
Mélinda la conduisait vers une pièce remplie de grands miroirs et de placards et de penderies garnis de costumes de toutes sortes puis la laissa, empruntant une porte qui menait à une pièce adjacente. Voodoo comprit qu'elle pouvait faire son choix parmi l'une des tenues et commença à farfouiller non sans se dire que la jeune fille aurait pu au moins lui offrir d'abord un rafraichissement...
Si la propriétaire voulait organiser un bal costumé, il n'y avait que l'embarras du choix ! Une bonne centaine de personnes pouvaient se déguiser avec ce qui se trouvait dans cette salle ; s'il y en avait d'autres dans le manoir... Le problème était qu'il y avait trop de choix et que les costumes étaient à ravir ; difficile donc de se décider. C'est en ouvrant l'une des armoires qu'elle eut une illumination.
Dix minutes plus tard, Voodoo poussait la porte du petit salon où se trouvait Mélinda, accoutrée d'un costume de danseuse orientale (https://d27fcql9yjk2c0.cloudfront.net/assets/3683050/lightbox/dance%207%20mk.jpg?1307325015) qui révélait plus qu'il ne masquait ses formes voluptueuses. Un voile transparent occultait en partie la partie inférieure de son visage. Elle avait pris du jaune car cette couleur mettait en valeur sa peau halée.
Sans un mot, elle entama sa danse sur le son d'une musique appropriée. Même si elle n'avait pas reçu la formation nécessaire pour être au niveau de ces artistes qui avaient enflammé l'imagination des orientalistes, elle se débrouillait plutôt bien : elle balançait bien son bassin et ses hanches et arrivaient à faire onduler son ventre si bien qu'on avait l'impression qu'il était animé d'une vie propre ; pour couronner le tout, son physique des plus avantageux sublimait la chose.
* Acteur de cinéma ayant incarné la Créature du Dr Frankenstein
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La salle dans laquelle Mélinda attendait Voodoo était un agréable petit salon avec des lumières tamisées, des fauteuils confortables, un sofa, et une barre de strip-tease en fer dans un coin. C’était un endroit assez agréable, évoquant vaguement le Dahlia Noir, et que les filles de Mélinda utilisaient généralement pour des soirées coquines. Tandis que Voodoo choisissait des vêtements dans la loge, l’une de ses esclaves vint apporter à Mélinda les rafraîchissements : une bouteille de sang, et une carafe d’eau. Le manoir de Mélinda ne comprenait plus d’alcool, depuis cette fois où, ivre morte, Mélinda avait transformé en vampire une lycéenne. Si elle n’avait rien proposé à Voodoo, c’était parce qu’il n’y avait rien à proposer, tout simplement. Mélinda doutait que l’humaine apprécie le goût du sang, et, tandis que Voodoo autorisait, jambes croisées, Mélinda goûtait à quelques verres de sang de Terranide. Un sang bien juteux, lorsqu’elle sentit Voodoo s’approcher.
Voodoo revint, et Mélinda esquissa un sourire, une lueur d’appétit brûlant dans les yeux, en voyant sa tenue : elle avait opté pour une robe orientale, que Mélinda avait obtenu sur commande, de la part de l’atelier d’Ashnard où elle passait généralement ses commandes, faisant confiance aux tisserands. Cette robe avait été assez onéreuse, et elle en avait obtenu plusieurs autres modèles. De petites fortunes à chaque fois. Mélinda était heureuse de voir que cette robe convenait à ravir à Voodoo, épousant à la perfection ses formes. Un magnifique sourire éclaira les lèvres de la vampire.
Une musique se mit en marche depuis la chaîne HI-FI. Utilisant une télécommande, Mélinda l’avait enclenché, optant pour une musique orientale, lente, sensuelle. En dansant, la robe dorée se mit à tournoyer autour d’elle, tandis qu’elle dansait aussi du ventre, remuant son corps, la robe formant comme une rivière dorée s’illuminant autour de son corps. Mélinda se mordilla les lèvres, ravie, de plus en plus excitée... Et, pour une vampire, être excitée était quelque chose de dangereux, car les vampires n’avaient pas pour habitude de laisser le désir s’exprimer sans réagir. Pendant plusieurs minutes, Voodoo dansa sous les yeux d’une Mélinda émerveillée, jusqu’à ce que la musique se termine.
S’humectant les lèvres, Mélinda ne dit rien pendant plusieurs secondes, avant de lentement venir applaudir Voodoo. Elle tapa dans chacune de ses mains, l’applaudissant ainsi, jusqu’à se relever, et se rapprocher de la femme. Elle caressa les ourlets de la robe.
« Cette robe est faite pour des femmes à la peau sombre... Comme toi. »
La vampire esquissa un sourire, et remonta ses doigts, en glissant sur la robe, ses ongles frottant très légèrement ses hanches. Le regard de Mélinda était planté dans celui de Voodoo, tandis que ses doigts remontèrent, glissant délicatement le long de sa peau nue, pour finir par caresser le collier de perles dorées entre ses seins. Le fonctionnement du soutien-gorge était fait de telle manière que les diamants accrochés aux tétons n’étaient pas douloureux. Mélinda glissa son doigt jusqu’à l’un des diamants, et appuya dessus.
« Elle te plaît ? Je suis désolée de ne pas pouvoir offrir une collation satisfaisante à une telle beauté orientale... Il n’y a plus d’alcool dans mes caves, et mes rafraîchissements sont un peu trop écarlates pour un palais délicat comme le tien. »
Elle sourit à nouveau, révélant toutes ses dents... Et appuya un peu plus sur le sein de la femme, le pressant délicatement.
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La danse avait certainement dû plaire à Mélinda car Voodoo avait remarqué le regard à la fois gourmand et émerveillé de sa cliente tout au long de son show. La jeune femme était contente que sa prestation lui ait plu, l'argent n'entrant pas vraiment en ligne de compte, mais parce que, comme toute artiste (toutes proportions gardées) qui se respecte, elle avait sa fierté et mettait toujours un point d'honneur à satisfaire son public.
Mélinda applaudit et s'approcha d'elle tout sourire.
Cette robe est faite pour des femmes à la peau sombre... Comme toi.
Dit-elle d'une voix douce tout en caressant le tissu. Priscilla pouvait sentir la légère pression de ses doigts sur sa peau, à travers la tenue, et un léger frisson parcourut tout son corps tandis que la demoiselle montait de plus en plus haut, de plus en plus doucement, jusqu'à atteindre la hauteur de ses seins où elle se mit à tripoter le collier de perles qui reliait les tétons. Son hôtesse gardait son regard rivé sur le sien et Voodoo fit de même, posant sur elle des yeux rêveurs, un vague sourire sur ses lèvres pleines...
Elle te plaît ? Je suis désolée de ne pas pouvoir offrir une collation satisfaisante à une telle beauté orientale... Il n’y a plus d’alcool dans mes caves, et mes rafraîchissements sont un peu trop écarlates pour un palais délicat comme le tien.
Elle haussa un sourcil étonné : elle devait être riche comme Crésus mais elle n'avait plus une seule goutte d'alcool dans sa demeure ?! A se demander si une troupe de soiffards n'était pas passée chez elle pour dévaliser sa cave pour s'en repartir aussitôt une fois le forfait accompli. Quant aux "rafraichissements écarlates", elle jeta un oeil sur la carafe posée sur le guéridon : se pouvait-il que ?... Elle rejeta cette pensée : Mélinda n'était pas une vampire mais simplement une fille gothique qui jouait à la vampire, un peu comme ce groupe de jeunes à New-York qui se prenaient pour des vampires. Et puis, les vampires, cela n'existait pas...
Ceci dit, elle avait pensé la même chose par rapport aux êtres possédant des super-pouvoirs avant de découvrir son pouvoir sur le froid et la glace...
La pression de Mélinda sur l'un de ses seins la sortit de ses pensées et elle ne put retenir un petit murmure de plaisir.
Hmmmm...
Fit-elle tout bas, fermant les yeux, afin de mieux savourer la caresse, sentant ses tétons se raidir. Chez Voodoo, sa zone érogène par excellence était les seins : elle adorait quand on les touchait, les caressait, les suçait. Une fois, une fille particulièrement talentueuse l'avait fait grimper au 7° Ciel, rien qu'en les lui tripotant. En tout cas, cette Mélinda avait un doigté bien à elle car Priscilla sentit son intimité s'humidifier.
Pour accentuer la caresse, elle prit entre ses mains la menotte de Mélinda et la pressa de manière plus prononcée contre son sein.
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Cette légère ondulation... Mélinda sentit comme un frémissement s’échapper du corps de Voodoo, et esquissa un léger sourire, son beau regard émeraude planté dans celui de la femme. Elle l’observait attentivement, tout en continuant à palper son sein, ses doigts jouant à hauteur du bijou sur son téton. Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, c’était un vrai bijou, venant tout droit de précieuses mines ashnardiennes. Ces bijoux, le design général de la robe, la matière utilisée... Voodoo avait enfilé un vêtement fort précieux, qui valait bien plusieurs esclaves, et, tandis que Mélinda jouait avec son téton, elle pouvait sentir l’adrénaline dans le corps de Voodoo. La circulation de son sang s’accélérait délicieusement, exactement comme Mélinda le voulait. Cette danse sensuelle l’avait excité, et boire du sang n’avait fait que renforcer son désir.
« Hmmmm... »
Le faible gémissement qui s’échappa des belles lèvres closes de Voodoo arqua un nouveau sourire sur les lèvres de la vampire, un délicieux sourire révélant ses belles dents cristallines. Elle sentit un petit pic sanguin se concentrer à hauteur des cuisses de Voodoo. Étant une vampire, Mélinda avait entraîné et affiné son « sixième sens », un sens sanguin et vampirique. Elle pouvait sentir le sang des autres, et avait affiné ce sens au fur et à mesure des années. Il n’existait aucun référent humain permettant vraiment de comprendre le fonctionnement de ce sens, et, à défaut, Mélinda aimait le rapprocher de l’odorat. Elle pouvait sentir la vitesse de circulation du sang, à travers cette odeur, ainsi qu’avoir un léger aperçu de la qualité du sang de la personne. Cette qualité variait selon les espèces, et permettait ainsi à Mélinda de savoir quand on l’espionnait, ou quand on cherchait à la piéger. Ceux qui essayaient de la traquer sans se faire remarquer utilisaient des potions spéciales, des élixirs rarissimes qui ralentissaient suffisamment le rythme de circulation sanguine pour que Mélinda ne puisse pas percevoir les gens proches d’elle.
Concrètement, à travers ce sixième sens, elle sentit, tout simplement, le désir de Voodoo. Presser ses seins forts généreux lui faisait plaisir, et Mélinda s’humecta les lèvres. Elle sentit l’une des mains de Voodoo attraper la sienne, et pencha brièvement la tête sur le côté.
« Visiblement, tes seins sont une partie très sensible de ton anatomie, ma belle... »
C’était la raison principale qui avait justifié le souhait de Mélinda de s’éloigner du Dahlia Noir. Ici, il n’y avait aucun risque qu’un garde ne vienne les déranger dans leur chambre. Mélinda conserva sa main sur le sein de Voodoo, et baissa un peu sa tête, la penchant sur le côté, afin de s’attaquer à son second sein. Sa deuxième main libre glissa le long des hanches de Voodoo, caressant sa belle peau sombre. Avec sa bouche, elle alla lécher le joyau ornant son autre sein, débordant un peu sur sa peau, où elle se mit à embrasser le sein. Fort heureusement, la poitrine de Voodoo était volumineuse, et il y avait donc suffisamment de matière pour qu’elle puisse y promener ses lèvres et ses dents, mordillant très légèrement les seins de la jeune femme, sans chercher à lui faire mal, simplement à l’exciter, sa langue parcourant sa peau.
La vampire savait y faire, et son corps ne tremblait quasiment pas, alors qu’elle se blottissait contre le corps de sa partenaire. On récolte ce qu’on sème, et, après avoir chaudement excité Mélinda, Voodoo allait récupérer ce qu’elle avait fait : une vampire excitée. De toute manière, Mélinda ne connaissait aucune personne saine d’esprit qui avait un jour réellement cherché à refuser ses avances.
Comment résister, en effet, à un aussi beau regard ?
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Visiblement, tes seins sont une partie très sensible de ton anatomie, ma belle...
Oui et j'en suis très fière...
Pensa-t-elle. Elle avait 12 ans quand ses seins avaient commencé à pousser ; six mois après ils étaient suffisamment gros pour qu'ils tiennent comme des fruits dans les paumes de ses mains. Elle en avait conçu une immense joie et chaque soir, dans sa chambre, elle se faisait un petit strip-tease devant le miroir sur fond de musique douce. C'était peut être ce souvenir de pré-adolescence qui l'avait poussé plus tard à bosser dans des boîtes de strip-tease.
Puis, son ravissement se mua en panique quand elle vit qu'ils continuaient à croître ; mois après mois, elle les voyaient gonfler et pendant un moment elle avait cru qu'ils allaient devenir tellement gros qu'ils allaient exploser ; ce fut la raison pour laquelle elle se mit par la suite à prier ardemment, chaque soir, le Seigneur, le remerciant dans un premier temps de ce cadeau, puis, dans un second temps, le suppliant d'en rester là, car sa poitrine était assez volumineuse comme cela.
Dieu ou Dame Nature avaient peut être entendu ses suppliques car, vers l'âge de 13 ans et demi, ses seins cessèrent de pousser. Sa mère lui avait dit qu'elle tenait sa poitrine généreuse de sa grand-mère ; comme souvent, ça sautait une génération. Quoi qu'il en soit, cela avait pas mal changé son quotidien : alors qu'auparavant les garçons jetaient à peine un regard à cette petite fille maigrichonne, ils s'attardaient dorénavant sur ses formes avantageuses qui se dessinaient sous ses vêtements (en plus, elle habitait Miami, endroit où l'on mettait rarement des gros pulls informes) ; résultat des courses : la plupart des messieurs ne la regardaient jamais dans les yeux, qu'elle avait très beaux en plus, mais quelques centimètres en dessous... Dotée d'un certain sens de l'humour, elle avait acheté un T-shirt sur lequel était marqué "Mes yeux sont plus hauts !".
Maintenant, Mélinda s'occupait de ses seins avec sa bouche, les embrassant avec douceur, les mordillant légèrement ; ses tétons se dressèrent davantage et elle poussa un soupir de plaisir. Au bout de quelques secondes, elle se dégagea doucement et enleva l'étrange collier de diamants qui "masquait" ses appas, les faisant tomber au sol ; les autres vêtements suivirent le même chemin et elle fut complètement nue devant sa partenaire, excepté le mini-string de soie noire qui avait plus de ficelle que de carré de tissu.
Elle revint vers Mélinda et blottit sa petite tête entre ses seins, afin qu'elle puisse en savourer les pleins et les déliés ; pendant ce temps là, Voodoo lui caressait les cheveux avec la main, y déposant de temps à autre de tendres baisers. Ses gestes étaient teintés d'une sensualité trouble : ils étaient affectueux tout en étant maternels...
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« Oui et j'en suis très fière... »
Ça, ma foi, Mélinda pouvait le comprendre. Un petit sourire amusé éclaira ses lèvres, alors qu’elle se demandait s’ils étaient naturels, ou non... Elle avait suffisamment de savoir-vivre pour ne pas poser cette question, et, comme elle venait de Terra, elle savait qu’il existait des phénomènes naturels très spéciaux. Face à de tels obus, la vampire se posait donc légitimement certaines questions, mais quelque chose lui disait qu’ils devaient être naturels... Son instinct. Son sens vampirique ne permettait pas de le sentir, mais elle avait une espèce d’intuition qu’elle n’était pas en train de jouer avec des seins artificiellement gonflés par du silicone. Il était toutefois possible que ce soit aussi son sens vampirique, qui, inconsciemment, le suggère. La manière dont les seins se tendaient signifiait que le sang circulait, et ils ne rencontraient aucun obstacle lié à du silicone. Seulement, Mélinda était un peu trop excitée pour s’en rendre compte.
Elle ne disait rien, et sentit Voodoo retirer élégamment sa tenue, qui tomba sur le sol, dans un bruit de cliquètements. Les beaux petits bijoux glissèrent avec la soie, révélant toute la nudité du corps de Voodoo. La vampire leva ses yeux en clignant, croisant le regard de Voodoo, avant qu’elle ne sente la main de Voodoo se poser sur sa tête, l’amenant à se plaquer à nouveau contre ses seins. Mélinda étouffa un léger soupir de plaisir, et posa ses deux mains sur les hanches de Voodoo, se retrouvant la tête entre les seins de la femme. Sa langue sortit de sa bouche, et vint lécher sa peau nue. Elle pouvait sentir les deux mains de Voodoo sur sa tête, et ressentit un frisson le long de son corps. Comme Voodoo, elle trouvait, en effet, que cette image était délicieusement maternelle. Une mère prenant sa fille entre ses bras... C’était un spectacle auquel elle avait pu assister dans son harem, mais dont elle avait toujours été privée... Combien de fois avait-elle vu ses esclaves donner le sein à leurs enfants, des mères caresser et cajoler ainsi leurs enfants... Elle, Mélinda, n’y avait jamais eu droit, car, en naissant, elle avait provoqué la mort de sa mère, qui n’avait pas survécu à un accouchement difficile, un accouchement qui l’avait achevé.
Fascinant, de voir combien le simple fait d’avoir la tête enfouie entre des seins, suffisait à rappeler à Mélinda de lointains souvenirs... Et surtout à lui rappeler ce qui, fondamentalement, lui avait toujours manqué, et avait justifié tout ce qu’elle était devenue, et tout ce qu’elle recherchait : l’absence d’une mère. Il y eut, ainsi, pendant quelques secondes, une sorte d’absence dans le comportement de Mélinda, qui cligna des yeux... Avant de lentement descendre ses mains, pour les poser sur chacune des fesses de Voodoo. Elle se mit tendrement à les presser et à les malaxer, tout en gémissant de plaisir, frottant son nez dans le creux de ses seins, gémissant de plaisir.
Ses deux mains malaxèrent un peu les fesses de Voodoo, un joli petit cul qui lui donnait envie de le défoncer. Elle écarta chacune des belles fesses sombres de la femme, avant de les ramener, pour les titiller à nouveau, aventurant ses pouces près de son fondement. Ses lèvres, elles, continuaient à jouer, embrassant, et mordillant légèrement la peau de Voodoo. Des frissons supplémentaires continuaient à traverser le corps de Voodoo, qui se mit à frotter son nez contre la peau de la femme, glissant de haut en bas, puis de gauche à droite, la remuant un peu, savourant le contact des doigts de Voodoo sur ses cheveux. Sa chevelure était une autre partie très sensible de son anatomie, et Mélinda adorait les contacts à cet endroit.
« Hum... Ma belle Voodoo... Quelle joie de t’avoir invité ici… Crois-moi, tu ne regretteras rien de ta nuit passée avec moi… »
Et, comme pour le justifier, elle releva la tête, ses beaux yeux verts croisant ceux de Voodoo.
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Si Mélinda était plongée dans ses souvenirs, il en était de même pour Priscilla. Cette scène lui remémorait un épisode de son adolescence : à 16 ans, elle avait eu son premier petit ami, un geek ou un nerd (elle n'avait jamais très bien compris la différence entre ces deux termes) binoclard de son lycée, considéré comme un ringard par la plupart de ses camarades, mais qu'elle avait trouvé mignon. Elle l'avait invité à la maison, alors que ses parents étaient sortis, et emmené dans sa chambre ; là, il avait déboutonné son corsage, exposé à l'air libre sa poitrine et s'était agenouillé devant elle. Ses yeux avaient une lueur fantastique tandis qu'il léchait et malaxait le galbe de ses seins, en suçait les pointes, avec une sorte de ferveur religieuse. Cela lui avait fait penser à un fidèle en prière devant la statue de son dieu.
Cela n'alla pas plus loin. Comme Voodoo était encore un peu naïve à l'époque, elle pensait que c'était ainsi que les hommes faisaient l'amour.
Tandis que le nez et la bouche de Mélinda s'activaient sur sa poitrine, ses mains furetaient du côté de ses fesses, s'amusant à les malaxer, les écarter puis les relâcher ; ses doigts étaient proches de la "zone stratégique" et Voodoo se demanda si elle continuait son exploration plus loin. Non pas que cela la gênait spécialement, mais elle avait toujours considéré ce genre de "fouilles" comme un peu dégoûtantes tout en les trouvant étrangement attirantes.
Hum... Ma belle Voodoo... Quelle joie de t’avoir invité ici… Crois-moi, tu ne regretteras rien de ta nuit passée avec moi…
Héhé, mais j'espère bien !
Dit-elle d'une voix espiègle. Leurs regards se rencontrèrent de nouveau et la tchèque l'embrassa. D'abord timidement puis de plus en plus passionnément, sa langue allant se fourrer dans la bouche de son hôtesse. Dans le même temps, ses mains caressaient son dos, sa nuque ; elle alla même jusqu'à poser une main sur ses fesses, qu'elle pouvait sentir à travers le tissu. Elle n'avait pas envie que Mélinda se déshabille, pas tout de suite. En fait, elle avait envie qu'elle reste vêtue, comme ça, Voodoo se sentirait encore plus nue...
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Le tendre baiser de Voodoo eut un écho entre les lèvres de Mélinda, car la petite vampire y répondit sans l’ombre d’une hésitation. Il fallait bien avouer qu’elle aimait plutôt bien les baisers, et, tandis que les deux femmes se partageaient un baiser, la vampire pouvait sentir les mains de Voodoo glisser dans son dos, jusqu’à venir se caler contre les petites fesses potelées de la vampire. Cette dernière émet un léger soupir de plaisir, et entreprit alors de se hisser sur le corps de Voodoo. L’intéressée étant plus grande qu’elle, elle relâcha donc, à regret, ses fesses, pour poser ses mains sur ses épaules, et s’en servit pour se hisser d’un coup, se blottissant contre le corps de la belle strip-teaseuse, et assurément, future partenaire sexuelle. Mélinda enroula ses jambes autour de la taille de la femme, exhibant ses cuisses à nu, ses belles jambes pâles si attirantes, si fraîches, si douces... Comment continuer à croire qu’elle pouvait être l’un de ces hideux morts-vivants, quand il se dégageait de son corps une telle attirance, une telle beauté ?
Mélinda aventura sa langue contre celle de Voodoo, accueillant sa langue, avant de partir, à son tour,n à l’assaut. Elle fourra sa langue dans sa bouche, et, tout en le faisant, elle déplaça légèrement l’une de ses mains, venant l’appuyer sur la nuque de la femme. Une soudaine bouffée de plaisir amena ses griffes à se déployer légèrement, ce qui eut pour effet de griffer très légèrement Voodoo. Il n’y en avait pas assez pour faire couler son sang, et Mélinda poussa un soupir, avant de récupérer un contrôle sur soi-même suffisant pour faire rétracter ses griffes d’amour. Avec son autre main, elle caressa la nuque de la femme, glissant ensuite ses doigts le long de son épaule, avant de caresser son sein, le titillant délicatement. Elle revint dessus, jouant lentement, et ouvrit alors ses yeux, qu’elle avait fermé depuis le baiser.
Son beau regard vert, pénétrant et envoûtant, apparut. Grâce aux peintures qu’elle avait vu de sa mère, elle savait que Mélinda lui ressemblait beaucoup, en ce sens qu’elles avaient exactement les mêmes yeux. Des yeux qui semblaient surréalistes, tant ils étaient beaux, de belles pupilles vertes. Ça embellissait tout, et ça avait renforcé la culpabilité que Mélinda avait ressenti... Ce qui était idiot, car, en soi, elle n’avait jamais voulu causer la mort de sa mère. Si la grossesse avait eu lieu dans des conditions normales, sa mère aurait survécu, mais cette dernière avait été très affaiblie au moment de donner naissance à Mélinda. L’Empire ressortait après tout d’une guerre civile, et les Warren avaient perdu toutes leurs propriétés, et leur santé. L’accouchement de Mélinda avait achevé sa mère, et son père avait fait de ce bébé, qui lui avait volé le regard d’ange de sa femme, la personnification de sa déchéance. Maintenant, Mélinda avait acquis une considérable fortune financière, mais la richesse patrimoniale des Warren n’existait plus, ou, s’il fallait en parler, elle se résumait à un manoir à Seikusu, et à un harem de luxe au cœur de la capitale impériale. Certes, ce n’était pas rien, mais on était loin des domaines immenses que les Warren avaient jadis possédés.
*Mais peu m’importe... Tant que je peux bénéficier du contact de la chair féminine, tout ira bien...*
Elle préférait largement une belle femme comme Voodoo à l’entretien d’un château. Sentir sa main chaude caresser ses fesses, voilà une chose qui régalait Mélinda. Elle aurait tout à fait pu retirer sa robe, mais elle préférait que ce soit Voodoo qui le fasse. La vampire savait que sa belle robe contribuait aussi à son charme. Elle était à la fois simple et complexe, lourde et souple, complète et coupée. Un ensemble de paradoxes unis par la beauté et l’esthétisme, à l’image de sa porteuse. Pour la retirer, il suffisait tout simplement de défaire le nœud noir à hauteur de ses seins. La robe s’ouvrait alors en deux à hauteur des seins, et glissait le long des épaules de Mélinda. Son décolleté formait une belle ligne filant jusqu’à son nombril. Combien de femmes y avaient trempé leurs sexes, et combien de femmes leurs langues ? Oh oui, Mélinda savait être généreuse avec celle qu’elle estimait.
Rompant ce long baiser buccal, elle aventura sa bouche le long du cou de Voodoo, se blottissant un peu plus contre elle, ses petits seins ridiculement écrasés contre la massive poitrine de Voodoo, et lui lécha la peau, la raclant délicatement avec ses dents. Quel vampire digne de ce nom n’aimerait pas les morsures ? Elle soupira, et remonta jusqu’à l’oreille de Voodoo, son nez remuant dans les longues mèches de cheveux de l’intéressée.
« Mes fesses te plaisent, hum ? Je t’en prie, tu peux les caresser... Tu peux caresser tout mon corps, tu es mon hôte ce soir... Et je me dois d’être la compagnie la plus agréable qui soit... »
Sa voix mielleuse susurrait dans l’oreille de Voodoo.
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Mélinda enroula la nuque de Voodoo de ses bras et sa taille avec ses jambes et se hissa, comme si elle voulait grimper à un arbre. Pour mieux la soutenir, Priscilla raffermit sa prise sur les fesses de son hôtesse, savourant davantage le contact de ses mains sur sa petite culotte.
Si sa température corporelle avait été normale, elle aurait pu sentir que la peau de Mélinda était légèrement froide mais comme cela n'était pas le cas, elle ne put vraiment faire la différence. Cette fraicheur avait toujours plus ou moins intrigué les partenaires de la belle tchèque mais ils avaient toujours mis cela sur le compte de ses origines balkaniques ; sans compter qu'ils étaient tellement excités par le fait de la serrer dans ses bras, qu'ils ne poussaient pas la question plus loin.
Quand elle activait son pouvoir par contre, c'était autre chose : sa peau, son corps étaient tellement glacials qu'en comparaison les plaines glacées de Sibérie ou de l'Antarctique c'était de la gnognotte. Les chercheurs de l'OMAC avaient enregistré que sa température pouvait aller jusqu'à -105,17° C et qu'elle pouvait bien aller au-delà, voire jusqu'au Zéro Absolu. Mais ils n'avaient pas eu le temps de vérifier cette hypothèse puisqu'elle avait réussi, en compagnie des autres "cobayes" à s'échapper du centre.
Mélinda planta ses ongles dans sa nuque, la griffant très légèrement. Ce qui eut pour effet de la ramener au présent. La menotte de sa partenaire quitta son cou pour aller de nouveau caresser un sein rond et généreux ; Voodoo fit de même, posant une main sur sa poitrine ; elle était plus petite que la sienne mais pas moins agréable à toucher. Et encore, elle n'était pas exposée à l'air libre comme l'était la sienne.
La bouche de son hôtesse se déplaça de sa bouche pour aller vers sa gorge et Voodoo sentit ses petites dents en mordiller la peau ; ça c'était le genre de truc qui pouvait la faire grimper au plafond ! Elle émit un ronronnement de plaisir. Du coin de l’œil, elle vit un gros coussin, suffisamment grand pour servir de couche. Elle s'y déplaça, son "fardeau" toujours cramponné à elle et l'y déposa délicatement, comme l'on dépose un chaton dans son panier.
Pendant un moment, elle considéra cette adorable petite chose étendue dans ce coussin, les mains sur ses hanches, un vague sourire aux lèvres. Une question lui traversa l'esprit : quel âge avait Mélinda ? Pour être honnête, elle n'arrivait pas vraiment à lui donner d'âge précis ; elle avait l'apparence d'une jeune fille d'environ 20 ans, voire un peu moins, mais il y avait quelque chose d'ancien dans son regard ; ses manières étaient celles d'une fillette tout en étant celles d'une adulte. Vraiment étrange...
Elle choisit de remettre ces questions à plus tard et se concentra sur Mélinda elle-même, sur sa robe pour être exact : habituée à l'art de l'effeuillage, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver la meilleure manière de l'enlever. D'une main preste, elle tira sur le nœud noir à hauteur de ses seins et le décolleté s'ouvrit comme par enchantement, dévoilant ses deux jolis petits globes de chair frémissante.
Ils étaient beaucoup moins gros que ceux de Priscilla mais ils offraient un contraste saisissant et agréable avec les siens. Souriante, elle se pencha sur elle et lécha avec douceur les pointes roses de ses seins avant de les sucer, tandis que ses mains en caressait la peau...
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Mélinda avait employé la technique dite de la « prise du koala » pour se cramponner à cette grande perche. C’était l’un des (nombreux) paradoxes qui tournait autour de la vampire : comment croire qu’une femme si petite, à tel point qu’elle devait, tel un enfant, se blottir contre ses amants, puisse être, en même temps, une redoutable esclavagiste ? Elle ressemblait alors à tout, sauf à une femme qui n’hésitait pas à tanner la peau de ses sujets avec des fouets, ou à les torturer, sexuellement parlant. Mélinda titilla la gorge de Voodoo, et ne sentit, dans la circulation de son sang, aucune hostilité. Bien. Elle avait bu un peu de sang en l’attendant, mais le sang, c’était comme un gâteau au chocolat : plus il y en avait, plus on avait envie d’en prendre. Elle planterait ses crocs dans cette peau, et elle ponctionnerait une partie du sang de Voodoo, elle se le promettait. Bien que cette femme fumasse un peu, Mélinda ne doutait point que son sang devait être particulièrement juteux. Elle saurait faire abstraction de l’arrière-goût de tabac sur son palais si délicat.
Voodoo se mit à se déplacer, et Mélinda, au bout de quelques secondes, se retrouva étalée, lascivement, dans une position qui aurait débridé l’asticot d’un moine, sur un épais coussin de sol pourpre. Mélinda écarta les bras, les repliant à côté de sa tête, tout en frottant, avec l’un de ses pieds, l’une de ses jambes. Ses cheveux formaient un rideau s’étalant autour de sa tête, et tout son corps était étal » sur le coussin, ses seins remuant lentement sous sa tête. Comment dire « Non » à une telle vision ? N’était-elle pas, en ce moment précis, l’incarnation de la beauté féminine en personne ? Sa belle robe ondulait sur son corps, et Voodoo, toute nue, l’observait, debout, avant de lentement se rapprocher.
Du regard, elle l’invitait silencieusement à venir.
Et Voodoo vint. Ses doigts se posèrent sur le nœud du lacet filant à hauteur de ses seins. Mélinda soupira, frémissant légèrement, et sentit les boucles se dénouer. Le lacet se défit, et la résistance de la robe décrut, cette dernière se défaisant, s’ouvrant lentement en deux, jusqu’à hauteur du nombril de la vampire. Elle s’écarta comme les pans d’une fleur, ne couvrant plus que ses jambes, et servant de fin drap sous son dos. Le désir continuait à monter, et la culotte verte de Mélinda était légèrement en train de s’humidifier Une petite tâche commençait à se former, ainsi qu’une légère odeur, des plus agréables, de son point de vue.
Voodoo se pencha vers elle, ses lourds seins remplissant l’espace, et elle s’attaqua à la poitrine de Mélinda, à ses deux tisons se dressant fièrement devant elle, ressemblant à des enfants affamés désirant qu’on les presse. Ses mamelons lui faisaient, en effet, légèrement mal, du fait du plaisir ambiant qu’elle était en train de ressentir. Elle n’avait qu’une envie : qu’on les presse, qu’on les titille, qu’on les caresse, qu’on joue avec eux. Elle voulait que Voodoo la soulage, et ce fut, naturellement, ce que cette dernière, avec tout son doigté et son expertise, entreprit de faire. Voodoo aventura ses lèvres, les suçant tendrement, sa langue jouant sur les tétons, glissant dessus. Mélinda, soupirant et gémissant de plaisir, remua le long du coussin, et posa ses mains sur la tête de Voodoo, les glissant dans ses mèches, ses doigts jouant avec sa belle chevelure, la caressant, mais veillant aussi, par la même occasion, à ce que Voodoo remplisse bien son office, et ne cherche pas à s’écarter trop rapidement du repas que constituait la poitrine agréable de Mélinda.
Les mains de Voodoo pressaient chacun de ses seins, douceur et chaleur glissant dessus, à la base des seins, remontant le long des deux bosses. Le corps de la femme écrasait celui de Mélinda, qui remuait faiblement le long du coussin, relevant ses jambes pour caresser. Aucun mot ne venait troubler leur séance, rien d’autre que les légers soupirs et halètements de la vampire. Deux femmes en train de se faire l’amour, de s’explorer mutuellement. Voodoo restait dans le rôle initial qu’on lui avait confié : exciter celle qui avait payé pour sa prestation, lui faire plaisir. Pour l’heure, la vampire se bornait à remuer les jambes, frottant le bassin de Voodoo avec elles, avant de les relever, pour les enrouler autour de son corps, ses talons tapant sur les fesses de Voodoo. Mélinda se réservait toutefois le droit d’agir plus tard.
Après tout, elle avait des crocs.
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Voodoo s'activa sur les seins de Mélinda cinq bonnes minutes, les léchant, les suçant, les caressant et les mordillant. Elle adorait tout particulièrement gober la pointe, la tirer vers le haut avec ses lèvres pour ensuite la laisser retomber au bout de quelques secondes. Le silence régnait dans la pièce, seulement brisé de temps à autre par les bruits de succion, les légers halètements, le frottement de la peau contre une autre.
Cette scène rappela une autre, similaire, à Voodoo : alors qu'elle allait vers ses 17 ans, sa classe avait reçu la visite de deux officiers de police, invités au cours d'éducation civique. Le premier était un gaillard d'une quarantaine d'années, bedonnant et dont elle ne se rappelait plus trop les traits ; le second était une femme d'environ 30 ans, une petite blonde au corps mince et nerveux. Durant l'heure de cours, elle n'avait pas arrêté de regarder Voodoo et cette dernière en avait ressenti une certaine gêne mais également un délicieux frisson.
Prsicilla l'avait revu quelques jours après : alors qu'elle se trouvait aux abords d'un centre commercial, elle avait été abordée par la policière qui effectuait une patrouille ; elles s'étaient saluées de la main puis la seconde lui avait proposé d'aller boire un pot, une fois son service fini. Voodoo avait accepté et une fois installée à la table d'un café, une heure après, l'autre n'y était pas allée par quatre chemins : elle lui avait dit qu'elle lui avait plu dès le premier regard et qu'elle avait envie d'elle !
Voodoo avait écouté, mi-flattée mi-gênée, cette déclaration enflammée. Ce n'était pas la première fois qu'elle attirait l'attention d'une autre femme mais la plupart du temps, elles se contentaient de la regarder d'un air énamouré, sans faire le premier pas ; et, pour sa part, Voodoo était plutôt timide avec les femmes (alors qu'elle ne l'était pas avec les hommes), attendant que l'autre en face entame les hostilités.
Le verre fini, elle avait suivi la policière à son domicile. Une fois là-bas, cette dernière s'était jetée sur l'adolescente, l'embrassant goulument tout en lui malaxant les seins ; elle l'avait ensuite déshabillé puis conduite à sa chambre où elle l'avait étendue sur le lit avec rudesse avant de lui sucer les seins. Durant tout ce temps, Voodoo s'était laissée faire, comme si elle n'avait pas compris ce qui lui arrivait ou comme si elle voyait une autre personne subir ces assauts amoureux des plus torrides, un peu comme l'on regarde un film.
La policière - qui s'appelait Kate - ne lui avait pas fait de mal, bien au contraire, elle lui avait même procuré beaucoup de plaisir ; mais Priscilla s'était demandée à ce moment là si sa partenaire n'aurait pas été plus à l'aise dans un corps d'homme. Voire affublée d'un membre viril...
Toujours est-il que par la suite les relations homosexuelles de Voodoo avaient toujours été avec des femmes plus ou moins dominatrices, qui aimaient prendre les choses en main, qui agissaient en homme ; en fait, cela concordait assez avec le caractère de ses parents : son père était un homme doux, timide, patient tandis que sa mère était du genre fonceuse, passionnée, toujours sur la brèche, n'allant pas par quatre chemins pour dire les choses ou faire ce qu'elle avait envie de faire.
La bouche de Voodoo quitta enfin les pics de Mélinda pour attaquer la douce plaine du ventre, descendant de plus en plus bas jusqu'à atteindre la "vallée des plaisirs ineffables" (une expression qu'employait un de ses petits copains) ; une mince couche de tissu la recouvrait mais la jeune femme y donna des petits coups de langue affectueux ; elle nota que la culotte était déjà humide et elle envie de voir à quel point l'intérieur de sa grotte l'était tout autant.
Elle promena une main sur le tissu puis en-dessous. Ses doigts frôlèrent la toison pubienne puis le majeur grattouilla l'entrée de la vulve de Mélinda avant d'y pénétrer plus en avant. Son antre était doux, chaud et humide. Elle y introduit l'index à son tour puis commença à effectuer de petits va-et-vient...
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Cette humaine avait décidément un indéniable talent, et savait bien jouer de sa langue. Elle s’activait avec talent sur les seins de Mélinda, s’attaquant à ses tétons, faisant soupirer cette dernière. Il était assez rare que la vampire soit à se laisser faire, mais, après tout, elle avait payé pour les talents de Voodoo. Il paraissait donc normal qu’elle laisse cette dernière agir, qu’elle voit de quoi la strip-teaseuse était capable. Pour l’heure, elle n’était clairement pas déçue. Voodo manifestait un exquis talent, et, tandis qu’elle continuait à titiller ses seins, Mélinda sentait sa culotte légèrement s’humidifier. Ses mains continuaient à glisser sur les cheveux de la femme, son corps savourant ses opulents seins pressés contre sa peau. Mélinda gémissait et soupirait faiblement, remuant lentement, lascivement, son corps sur le gros coussin. Voodoo se pencha ensuite, glissant le long de son corps, jusqu’à rejoindre sa culotte. Dans un soupir, Mélinda frémit quand les doigts de Voodoo glissèrent sur sa culotte verte. Elle était humidifiée, et les doigts de Voodoo, qui glissaient sur sa culotte, et sous cette dernière, la faisaient frémir. Elle se tortillait faiblement, avançant ses mains pour caresser ses cheveux, revenue dans la rare position de femme se laissant aller. Généralement, c’était à Mélinda de dominer les autres, de rythmer ce genre d’ébats. Elle n’était pas habituée à être ainsi, à devoir simplement se laisser faire. Ce n’était pas dans ses habitudes, et elle comprenait mieux toute la frustration que cette position engendrait. Mélinda se contentait de remuer les jambes et les bras, sans aucun rôle actif, devant simplement affronter son propre plaisir, et jouer avec celle qui dirigeait. Fort heureusement, Voodoo n’était pas une femme taquine.
Le majeur de Voodoo s’enfonça dans son antre, filant sous la culotte, et Mélinda frémit quand elle sentit ce doigt filer en elle, dans son antre humide. Elle ferma les yeux, soupirant faiblement, et remua encore un peu. Il ne s’écoula guère plus que quelques secondes avant que Mélinda ne sente, depuis les remous de son corps, quelque chose remonter violemment. Elle crispa ses doigts contre le tissu du coussin, ferma les yeux. Ses fesses glissaient sur sa robe, et, depuis son intimité, quelque chose se mit à pousser, quelque chose d’épais et de volumineux, qui repoussa le doigt de Voodoo, et étira sa culotte verte, la soulevant. Elle se tendit au maximum, et le sexe, ne pouvant déchirer sa culotte, glissa sur cette surface tendre et molle, et sortit à l’air libre, de biais.
« Haaa... » soupira faiblement Mélinda.
Elle se sentait à la fois mieux et moins bien, avec son chibre sorti. Sa verge se tendait fièrement, déformant sa culotte, qui glissait dessus, et qui tirait. C’était comme une forte pulsation, qui la démangeait. Mélinda soupira, serrant les lèvres. Son chibre était gluant, inondé par sa semence, et elle s’appuya sur ses avant-bras, redressant sa tête. Son pied filait entre les cuisses de Voodoo, et, tout en souriant, elle le remua délicatement, frottant ses doigts de pied contre l’intimité de Voodoo.
« Oops, je n’ai pas pu le retenir... » glissa alors Mélinda, un sourire innocent sur les lèvres, en penchant la tête sur le côté.
Son sexe se dressait, continuant à affaiblir la culotte, bout de tissu qui glissait lentement le long de sa peau. Mélinda ignorait si Voodoo appréciait les femmes hermaphrodites ou pas... Mais il était maintenant un peu trop tard pour revenir en arrière, de toute façon.
« Peut-être bien que j’ai quelques petits secrets, moi aussi... »
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Il était manifeste que Mélinda appréciait les attentions de Voodoo. En témoignaient ses gémissements de plaisir. Mais il se passa quelque chose d'étrange : la jeune femme rencontra un obstacle au cours de son exploration digitale. Cela grossissait, remontait, si bien qu'à un moment donné elle dut retirer sa main. Quelque chose déforma le tissu de la culotte de son hôtesse puis cela prit de l'ampleur, au point de distendre l'étoffe.
Ce n'est tout de même pas...
Pensa-t-elle, les yeux écarquillés, la bouche bée. Eh oui, ce qui avait jaillit des tréfonds de l'antre humide de Mélinda était bel et bien un pénis ! Il sortit de biais, semblable à une espèce de créature souterraine, antédiluvienne, qui gagne la surface après des millénaires de sommeil. Il était enduit de semence et de mouille, son gros embout luisant à la lumière de la pièce. Voodoo le regardait comme hypnotisée, ne parvenant pas à croire ce qu'elle avait sous les yeux.
Peut-être bien que j’ai quelques petits secrets, moi aussi...
Dit Mélinda. Voodoo la regarda, regarda de nouveau son membre gluant puis la regarda de nouveau, son expression toujours figée sur l'étonnement, comme si elle en était l'incarnation même.
Tu... tu es une mutante ?!
"Mutant". Tel était le mot employé par les scientifiques pour qualifier les "pensionnaires" du centre OMAC, et dont Voodoo faisait partie. Ces têtes pensantes en étaient arrivés à la conclusion que ces fantastiques pouvoirs détenus par ces personnes n'avaient pour origine qu'une "altération génétique des cellules", une "évolution du génome humain" (Voodoo ne se rappelait plus vraiment les termes ou expressions exacts mais en gros c'était quelque chose comme ça).
En somme, dans l'esprit de la jeune femme, Mélinda ne pouvait être qu'une mutante.
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« Tu... tu es une mutante ?! »
L’étonnement de Voodoo fit sourire Mélinda. La strip-teaseuse à la poitrine énorme ne semblait pas croire à ce qu’elle avait sous les yeux. Comment telle chose était-elle possible ? Mélinda avait un sourire ravi, jusqu’aux oreilles, ressemblant alors à une espèce d’enfant qui, en venant de réaliser une farce, se félicitait de l’émoi qu’elle avait instauré chez ceux qui l’observaient. Mélinda continuait à remuer lentement ses jambes, ses petits pieds frottant la peau nue de Voodoo. L’un des deux continuait à jouer avec son intimité, et le second se frottait langoureusement contre son ventre. Mélinda s’était redressée, les mains en retrait, en appui sur la couverture.
Elle se mordilla les lèvres, les yeux pétillant de malice, son sexe fièrement tendu devant elle.
« Je ne suis pas une humaine, glissa-t-elle alors. Tu n’a pas encore compris ? Malgré mon jeune corps, j’existe depuis plusieurs siècles... »
Son sourire s’accentua brièvement, et deux dents se mirent alors à apparaître, comme démesurément longues... Et pointues. Les pupilles de Mélinda ne virèrent toutefois pas au rouge, mais elle s’était redressée. Ses mains s’enroulèrent autour de la nuque de Voodoo, et sa force renversa la femme, l’envoyant s’allonger sous son corps. Malgré sa petite taille, Mélinda disposait de cette force herculéenne propre aux vampires, cette force acquise à force d’absorber la vitalité des autres. Son nez vint se frotter contre celui de Voodoo, tendrement, amoureusement.
« Je suis une vampire, glissa-t-elle dans le creux de son oreille. Créature supérieure, prédatrice d’humains, chasseresse de sang... Mais ne crains point pour ta vie, ni pour ton sang. Je ne tue que ceux qui m’attaquent, et ton sang, aussi délicieux soit-il, est infecté par la nicotine. »
Elle lui lécha sensuellement le cou, à l’endroit où, traditionnellement, avait lieu l’Étreinte, ce terme romantique et sensuel pour désigner le fait de boire le sang. Une étreinte, car le vampire enlaçait sa proie. Le sang excitait sa libido, mais, paradoxalement, s’il se débrouillait bien, il était fréquent que la douleur que ressente le partenaire d’en face se mue également en intense plaisir. Mélinda embrassa sa peau après l’avoir léché, puis retourna l’embrasser sur les lèvres. Son sexe tendu glissait contre ses cuisses, avant de se tendre, et de se remonter longuement, se pressant entre leurs deux cops. Mélinda gémit silencieusement en fermant les yeux, sentant d’exquises sensations électriques la traverser. C’était particulièrement agréable.
La vampire remua lentement son corps, de haut en bas, gémissant silencieusement, et poursuivit :
« Hum... Mais ça, ça ne vient pas de là... Il existe beaucoup d’humaines aussi qui sont membrées. L’hermaphrodisme vrai... Le phénomène est rare, mais il existe aussi des individus disposant des deux sexes. »
Mélinda retourna l’embrasser, ponctuant ainsi ses brèves explications de baisers tendres. Elle ne pouvait pas dire à Voodoo toute l’histoire. Plus tard, peut-être, mais, en ce moment, elle avait d’autres soucis en tête que lui raconter sa vie... Comme un sexe tendu, et de gros seins qui l’attendaient.
« Moi, c’est... Ça m’a été... Greffé. Je le contrôle, mais, sous l’effet d’une forte excitation, je peux le faire sortir... Je crois que la vue de tes seins énormes a amené ma queue à sortir... »
Mélinda déplaça alors sa tête, et frotta son nez contre les deux seins, les faisant remuer de gauche à droite, avant de déposer sur chacun d’eux un bref baiser. Elle se hissa alors, et retourna s’asseoir en arrière, le dos penché en arrière, les mains en appui sur le coussin, son sexe dressé. Ses petits pieds étaient posés sur le corps de Voodoo, glissant le long de ses seins. D’une main, Mélinda alla ensuite lentement se masturber, faisant glisser ses longs doigts sur son chibre, pour ensuite lécher ses doigts lentement, avalant le sperme et la mouille qui étaient dessus.
« Mon sexe n’aime pas être tout seul... Quand je le sors de mon corps, il a froid... C’est un grand timide, il aime bien qu’on s’occupe de lui... Pourquoi n’utiliserais-tu pas tes seins, Voodoo ? Ils m’ont l’air... Amplement suffisants pour se frotter contre lui. »
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Une vampire ?!
Voodoo en avait le souffle coupé, non pas tant à cause du fait que Mélinda l'avait renversée en arrière sans effort apparent, comme si elle n'était qu'un fétu de paille, que la révélation qu'elle venait de lui faire. Son hôtesse lui lécha le cou avant de l'embrasser sur les lèvres ; elle pouvait sentir le sexe de la fille se frotter contre son intimité.
Peur et désir. C'était la première fois qu'elle ressentait avec une telle intensité ces deux sensations, qui, paradoxe étrange, peuvent coexister. Elle n'avait pas l'impression d'avoir en face d'elle une personne, mais une créature, un être surhumain, inhumain, dont elle avait peine à croire qu'il puisse exister. D'où son effroi.
Mais en même temps, elle sentait en elle quelque chose de vibrant et d'intense jaillir des tréfonds de son être, tel une vague gigantesque et qui menaçait de la submerger, de l'emporter avec elle. Était-ce du désir ? De l'exaltation ? De l'excitation ? Une révélation ? Un peu de tout ça à la fois peut être... Toujours est-il qu'elle restait figée, le corps et les membres immobiles, comme s'ils étaient devenus aussi lourds que du marbre, tandis que Mélinda continuait à l'embrasser et à lui parler.
Au bout de ce qui parut des heures (en réalité quelques minutes), la vampire se dégagea et revint se coucher sur le gros coussin, ses pieds continuant à caresser les seins de Voodoo. Cette dernière releva lentement la tête et eut la vision troublante de son hôtesse sensuellement allongée, son membre viril dressé, qu'elle masturbait doucement.
Mon sexe n’aime pas être tout seul... Quand je le sors de mon corps, il a froid... C’est un grand timide, il aime bien qu’on s’occupe de lui... Pourquoi n’utiliserais-tu pas tes seins, Voodoo ? Ils m’ont l’air... Amplement suffisants pour se frotter contre lui.
Elle ne répondit pas, se contentant de hocher la tête. Puis se redressa lentement. Elle n'arrivait pas à détacher son regard de ce pénis qui luisait doucement à la lumière tamisée de la pièce, comme s'il était une sorte de phare au sein de l'obscurité. Elle eut, durant une fraction de seconde, qu'il lui faisait signe, comme l'index d'une personne l'invitant à la suivre.
De sa mémoire surgit une scène de son passé : alors qu'elle était au lit avec une fille, après l'amour, cette dernière lui avait dit, sur le ton de la plaisanterie :
"J'aimerais être membrée comme un homme, comme ça je pourrais te défoncer ton joli petit cul !"
Elles avaient ri. Mais peu de temps après, Voodoo avait repensé à ces paroles et s'était dit qu'elle ne plaisantait pas vraiment. Ses partenaires avaient toujours été des dominatrices, des femmes fortes et Priscilla songeait que certaines auraient été plus à l'aise dans un corps d'homme.
Elle-même, parfois, alors qu'un garçon était en train de la besogner par derrière, s'était surprise à souhaiter avoir un pénis entre les cuisses, histoire de faire sentir à son partenaire ce que cela faisait d'être pris par derrière...
Elle s'approcha lentement de Mélinda, le regard fixé sur son phallus. Elle le prit dans sa main gauche, le sentant vibrer, pulser dans sa paume. Il était ni trop grand ni trop petit mais il était si chaud, si gluant. Elle pouvait presque l'entendre gémir, la supplier de prendre soin de lui...
Elle déposa un petit baiser sur l'embout, puis sa langue lécha le petit orifice qui débordait de mouille et de sperme, le lapant comme une chatte buvant du bon lait. Puis elle le goba entièrement, le faisant disparaître dans sa bouche avide. Puis elle remonta lentement la tête, les lèvres serrées contre la hampe chaude et humide jusque tout en haut où elle baisa de nouveau le haut du gland avant de recommencer à le savourer entièrement, pareille à une gamine dégustant un berlingot.
Elle effectua des mouvements de va-et-vient, sa tête s'abaissant, remontant, s'abaissant, remontant, tandis que ses mains étaient crispées sur les cuisses de Mélinda.
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Le sourire sardonique de Mélinda exprimait tout l’amusement de la petite vampire face à l’émoi de Voodoo. Ça, pour une surprise, on pouvait dire que c’en était une... Une grosse surprise, à tout point de vue. L’avantage d’avoir un sexe magique, c’était que Mélinda pouvait en allonger la taille, si elle le voulait. Cependant, dans la mesure où cet effort pompait lourdement sur son sang, elle préférait laisser, dans la mesure des choses, laisser la nature agir. En d’autres termes, la taille de cette belle virilité était celle qu’elle atteignait normalement en le laissant sortir. Son sexe était donc long, épais, formant une belle tige, sans avoir atteindre une taille démentielle. De toute manière, elle se serait mal vue faire pousser un chibre faisant plus de trente centimètres, avec sa petite taille... Ça n’aurait pas été harmonieux, et, pour elle, la beauté était une affaire d’harmonie. Ses formes et courbes étaient parfaites parce qu’elles s’inscrivaient dans un ensemble harmonieux, faisant d’elle un corps de rêve. Peut-être elle devait-elle s’inscrire à des concours de beautés, car elle était convaincue qu’elle remporterait la première place.
Dans tous les cas de figure, son attention se reporta sur sa partenaire. Ses pieds continuaient à caresser sa peau, et, une fois la surprise passée, Voodoo, sans émettre de contestation, s’occupa du membre pointu de Mélinda, qui ne se posait qu’une question : cravate de notaire, ou fellation ? Les deux y passeraient, bien sûr, car elle comptait bien offrir à Voodoo un bel intégrale, mais elle était assez curieuse de savoir ce que la femme désirait ensuite. Au moins, elle pouvait la féliciter de ne pas partir en courant et en hurlant aux démons en ayant vu les dents pointues de Mélinda et son sexe. Comme quoi, il fallait bel et bien croire que l’air de Seikusu permettait de tolérer ce que les humains de la Terre considéraient comme le paranormal.
Voodoo embrassa son sexe, faisant soupirer Mélinda. Oui, elle n’avait pas tort, quand elle considérait que son sexe avait l’air de supplier qu’on s’occupe de lui. Une érection, c’était un appel au sexe, un signe sûr et fiable que l’individu disposant d’un tel appareil était dans un état où il n’avait pas spécialement envie de jouer aux cartes, mais de passer sur la table, de balayer le jeu de plateau, et d’honorer sa partenaire à la manière des anciens : à coup de triques. La modernité avait permis de déplacer le simple cadre du coït pour apprécier de plus amples figures, et c’est ce que Voodoo, en avalant sa virilité.
« Haaa... »
Montrant tout son talent, toute son expertise, avant de directement prendre ce sexe en bouche, Voodoo l’avait effleuré, caressé avec sa langue, sensuellement léché, le redressant. Elle avait sucé, du bout de son tas de muscles, ce mélange de chair et de mouille. Sa verge était un peu plus gluante qu’un sexe d’homme, car elle sortait, après tout, d’un endroit très humide. Voodoo en avait léché l’extrémité, avidement, avant d’enchaîner en l’enfournant entre ses lèvres. C’est ce qui avait Mélinda à soupirer. Ses jambes remuèrent davantage, frottant le corps chaud et tendre la femme, tandis que ses mains griffues se déplacèrent sur ses cheveux, les caressant, veillant à ce que sa tête reste bien plaquée contre elle.
Elle sentait les mains de Voodoo sur ses cuisses, tandis que la bouche de la femme remontait le long de son morceau, glissant et descendant, dans ce mouvement en deux parties, à l’origine de la vie, et des plaisirs immenses. C’était jouissif, merveilleux. La bouche sucrée de Voodoo remuait longuement en elle, avec délice. Mélinda soupira, continuant à se tortiller sur le gros coussin, toute nue. D’une main, elle alla caresser ses seins, les pinçant, faisant baigner la pièce dans ses soupirs et ses gémissements langoureux, continuant à faiblement remuer son corps, surtout ses jambes, qui creusaient des sillons en se frottant au tissu du coussin.
« Ohhhh, Voodoo, haaaaannn... C’est… Hummm, c’est tellement bon, haaa ! »
Elle ne pouvait pas dire qu’elle n’aimait pas ça. Les fellations, c’était jouissif, et, tandis que Voodoo glissait, descendant de plus en plus, la main de Mélinda se faisait de plus en plus insistante.
« Plus... Plus profond, ma belle... Aaaah oui... Je veux sentir ta gorge, je veux me perdre en toi, hunnn... »
Elle voulait enfermer son vit dans un cocon de chaleur et de douceur.
Car c’est ça qui était bon.
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Voodoo était ravie que Mélinda apprécie ses attentions buccales. Et Mélinda était ravie que Voodoo lui procure tant d'extase. Bref, tout le monde était content.
Etendue sur son gros coussin, son hôtesse se caressait les seins, poussant de petits gémissements de plaisir ; il était vrai que Priscilla n'était pas spécialement mauvaise pour les "rapports bucco-dentaires". C'était à seulement 19 ans qu'elle avait été en quelque sorte initiée à ce genre de pratiques : un type de son lycée, un peu timide et gauche mais plutôt joli garçon l'avait invité chez lui pendant que ses parents étaient absents. Une fois dans sa chambre, il s'était jeté sur elle, l'avait embrassé et lui avait demandé une fellation ; surprise, Voodoo s'était exécutée. Une fois son plaisir atteint, il lui avait éjaculé en plein visage et, sans lui laisser le temps de se débarbouiller un peu, l'avait prise par derrière, la sodomisant dans les règles de l'art...
Il ne l'avait pas violé : il avait été plus maladroit et empressé que brutal ; qui plus est, comme la plupart des jeunes de son âge, il avait la sale manie de mater des films pornos. Néanmoins elle ne lui en avait pas vraiment voulu car il s'était excusé peu de temps après et elle, de son côté, avait découvert des sensations inédites depuis cet instant.
Voodoo continuait à ramoner le phallus de Mélinda, dardant sur elle un regard de braise. A un moment donné, elle arrêta ce qu'elle était en train de faire et plaça le membre viril entre ses gros seins. Le petit embout rose dépassait : on aurait dit un petit animal blotti entre ses deux masses de chair frémissantes.
Elle entama ensuite un mouvement de va-et-vient avec sa poitrine, branlant la verge de sa partenaire. Aucun homme ne résistait à ce type de traitement et elle était sûre que Mélinda ne faisait pas exception à la règle. Elle passa à l'étape suivante : un sein montait tandis que l'autre descendait, les deux continuant à masturber la tige de son hôtesse. La poitrine de Voodoo était suffisamment opulente pour qu'elle n'ait pas besoin de trop enserrer un chibre pour bien l'emprisonner.
Elle passa à la vitesse supérieure, accélérant le tempo. Elle sentait que peu de temps la verge allait exploser...
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Le plaisir était comme une sorte de rivière qui, peu à peu, s’emballait, son rythme s’accroissant progressivement, jusqu’à devenir frénétique et incontrôlable. La respiration de Mélinda était haletante, son souffle de plus en plus précipité. Elle se mordillait les lèvres, serrait les poings, allant parfois caresser l’un de ses seins, le tripotant, tout en gémissant. Ses doigts glissaient sur les beaux cheveux de Voodoo, et elle était tout simplement aux anges. Le plaisir explosait en elle, sans qu’elle ne puisse vraiment chercher à le retenir. C’était intense, tout simplement. Le reste était sans importance. Le plaisir explosait sans retenue, grimpant comme si elle était en train d’escalader une montagne. Elle sentait la salive se répandre sur son sexe, elle sentait le talent naturel de la femme s’exercer. Ses lèvres emprisonnaient son membre, s’enfonçant en profondeur. Mélinda avait l’habitude de se laisser faire. Son phallus était souvent un organe que ses esclaves adoraient avoir entre leurs bouches, l’assimilant à une espèce de grosse sucette. La vampire ne comptait plus le nombre de fois où on l’avait ainsi sucée, ou, au contraire, le nombre de fois où elle avait baisé des bouches, plaquant ses mains sur la tête de la jeune femme, ou du jeune homme, avant de remuer rapidement, pour enchaîner de longues gorges profondes, où elle jouissait généreusement, abreuvant la bouche de son partenaire de sa semence.
Mélinda jouirait sans problème dans la bouche de Voodoo, mais cette dernière avait visiblement un autre programme de prévu. Retirant ses lèvres, laissant une verge trempée et dressée, elle la pressa généreusement entre ses seins, pour la masturber. Elle la branla. Ses seins étaient suffisamment gros pour cet exercice, et elle les remua avec un talent et une maîtrise de soi qui laissaient entendre que ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait à un tel exercice. La belle strip-teaseuse comprimait son sexe, remuant alternativement ses lourds seins. Mélinda avait les bras trop courts pour l’attraper, et elle se tortilla donc, ses griffes glissant hors de ses ongles, fendant l’air, avant de heurter le coussin, en déchirant le tissu. Son joli corps d’albâtre se tortillait et remuait sur le coussin.
« Haaa... Hunnnn... »
Elle était en train de mouiller. Son phallus avait jailli de son intimité, mais il restait, malgré tout, un léger espace en-dessous, une sorte de fente, par laquelle sa mouille s’échappait lentement, filtrant délicieusement. Soupirant, des gouttes de sueur s’échappant de ses longs cheveux, Mélinda se laissait faire. Le talent de Voodoo était certain, et son membre, tendu, assoiffé, semblait sur le point de bondir, tel un serpent rompu à l’attaque.
Au bout de quelques minutes, la projection finit par venir. Le bout de sa verge heurtait le menton de Voodoo, près de ses lèvres, et c’est dans cette situation que la vampire sentit le courant venir. Elle se crispa alors, son visage se figeant en une expression de bonheur, à mi-chemin entre le plaisir et la douleur, alors que, dans un soupir rageur, elle expulsa son sperme. Ce fut comme une sorte de choc électrique, et, par plusieurs à-coups, des filaments de sperme jaillirent. Ils heurtèrent le menton de Voodoo, ses lèvres, mais aussi son nez, avant de glisser le long de ses seins. Mélinda jouit à plusieurs reprises, lançant de chaudes giclées.
« Haaaa..., soupira-t-elle. Oh putain, si c’est bon... »
Son érection décrut ensuite légèrement. Dans un sourire innocent, presque enfantin, sa poitrine se soulevait et s’abaissait lentement. Sa tête était penchée sur le côté, ses bras étalés en angle au-dessus de sa tête, alors que son sexe gardait tout de même une honorable réaction, même si son bâton était désormais un peu plus mou. Avantage d’un sexe greffé par le biais de la magie ashnardienne et de la technologie tekhane : son érection perdurait, même après qu’il se soit déchargé.
Et ça, du point de vue de Mélinda, c’était un avantage indéniable. Le sperme qu’elle avait balancé sur Voodoo glissait entre ses seins, filant également sur les tétons, formant de petites rivières blanches et collantes, légèrement poisseuses.
La cliente était contente. N’était-ce pas là l’essentiel ?
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Vint enfin le moment où Mélinda atteignit le pic de son plaisir en poussant un soupir d'extase tandis que son phallus expulsait une généreuse quantité de semence. La première salve jaillit brusquement, tel un geyser, maculant les lèvres, le nez et le menton de Voodoo, cette dernière continuant à effectuer ses mouvements de va-et-vient avec ses seins ; d'autres salves suivirent qui allèrent en decrescendo si bien qu'à la fin il ne s'écoula plus qu'un mince ruisseau de foutre chaud de l'urètre.
Voodoo prolongea encore un peu la cravate de notaire puis s'arrêta. Du liquide séminal coulait le long de ses seins et des ses doigts, brillant doucement à la lumière de la pièce mais cela ne la dérangeait nullement.
Eh bien, quelle vigueur !
Dit-elle à Mélinda, avec un beau sourire. "Cravate de notaire", le terme l'avait souvent amusé. Elle ne savait pas trop d'où cela venait mais la première fois qu'elle l'avait fait, c'était avec un notaire justement : ce dernier, avec quelques amis, était venu à Las Vegas pour enterrer sa vie de garçon ; l'un d'entre eux l'avait contacté pour qu'elle fasse un strip-tease privé dans une suite luxueuse du Caesar Palace, pour la mirifique somme de 4 000 $. Elle avait bien entendu accepté et, une fois son show terminé, avait fini le reste de la soirée avec le sémillant jeune notaire dans une des chambres de la suite.
Le sexe de Mélinda était toujours en érection, même s'il était un peu moins raide, mais Priscilla savait comment lui rendre toute sa raideur : elle baissa le menton et ses lèvres fines baisèrent l'embout chaud et gluant, suivies par sa petite langue qui se mit à titiller la petite fente qui avait un petit goût salé. Avec un tel traitement, l'organe retrouva vite sa verticalité.
La jeune femme le saisit d'une main et le guida dans son intimité, poussant un long soupir de plaisir. Puis elle commença à faire des petits mouvements de bas en haut avec son bassin, tandis que ses mains étaient crispées sur la poitrine de Mélinda. A chaque mouvement ses seins tressautaient...
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« Et bien, quelle vigueur ! »
La remarque amena sur les lèvres de Mélinda un sourire amusé, légèrement malicieux. Elle montra ses belles dents, ses beaux yeux verts louvoyant sur le corps de Voodoo. Son sexe était près de ses lèvres, et ne tarda pas à retrouver toute sa vigueur quand Voodoo s’appliqua à le réveiller, à l’aide d’un traitement sur son sexe. Soupirant silencieusement, Mélinda sentit son membre retrouver sa dureté habituelle. Elle ignorait si c’était là un avantage de sa nature de vampire, ou simplement quelque chose qu’on retrouvait chez n’importe quelle femme membrée par la technologie tekhane. Quoiqu’il en soit, le sexe tendu de Mélinda était une jolie vue, sur ce corps raffiné. Les choses allaient pouvoir continuer, et Mélinda vit la belle Voodoo se redresser un peu, afin de se rapprocher d’elle, dans la ferme intention de s’empaler sur sa queue. Encore une fois, la vampire aurait pu, si elle le souhaitait, réagir, et inverser les rôles, mais, pour l’heure, elle préférait laisser Voodoo agir. Elle avait payé pour cette femme, après tout, et elle espérait bien que cette dernière soit digne du prix que Mélinda avait versé.
Mélinda comptait donc la laisser agir. Tandis que Voodoo se rapprochait, un frisson la parcourut, une bouffée de plaisir et de désir. Les yeux de la vampire s’écarquillèrent légèrement, et elle accepta ensuite le poids du corps de sa partenaire. La strip-teaseuse s’empala sur son sexe, et Mélinda soupira, chacune des mains de Voodoo venant jouer avec ses seins.
« Haaa... ! » gémit l’intéressée.
La vampire ferma les yeux en remuant un peu son corps, et posa ses mains sur les hanches de Voodoo, glissant le long de sa peau, pour attraper ses fesses, glissant ainsi ses mains derrière son corps, agrippant ses fesses. Elle les pressa tendrement, tout en soupirant à nouveau, et planta son regard dans les yeux de Voodoo, au-dessus de son épaisse poitrine, tendue et gonflée. Ses mains glissaient sur son joli postérieur, et elle lui répondit alors :
« Les... Hum... Les vampires sont très endurants, ma belle... »
Pour le coup, Mélinda ne comptait pas s’arrêter là. Voodoo allait comprendre que ce n’était pas tous les jours qu’on avait la chance unique d’avoir comme cliente la magnifique Mélinda Warren. La belle vampire était aussi belle qu’endurante, et son sexe perdait joyeusement en elle. Ses fesses s’enfonçaient dans le confortable coussin, continuant à creuser ce dernier. Il allait sans doute falloir changer de lie sous peu, afin d’opter pour une chambre, avec un lit dur. Elle observait les seins de Voodoo rebondir, et aventura ses doigts près de la croupe de la femme, se rapprochant de son anus.
De ce geste, on pouvait deviner l’amour latent de Mélinda pour la sodomie.
Ainsi que le plaisir vif qu’elle était en train de ressentir en ce moment.
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Voodoo continua ses mouvements verticaux, chaque passage lui arrachant un petit gémissement de plaisir, qui offrait un écho à ceux de Mélinda. Cette dernière avait mis ses mains sur les hanches de la jeune femme et les caressait ; son exploration ne se limita pas à cette partie de son corps : les petites menottes allèrent se glisser sous ses fesses, jusqu'à effleurer le petit bouton rose de son anus et Priscilla se mit à pousser un véritable râle tandis qu'elle sentit une onde de désir lui traverser le corps.
Ses mains quittèrent les seins de son hôtesse pour aller se positionner de part et d'autre de sa tête puis elle se pencha de manière à ce que ses seins soient à la hauteur de la bouche de la vampire. Ils étaient encore recouverts de sperme et étaient un peu poisseux mais un petit quelque chose lui dit que cela ne devait certainement pas déranger Mélinda. Bien au contraire.
- Les... Hum... Les vampires sont très endurants, ma belle...
- Mais j... j'es... père... bien...
Elle ne prononça pas ses paroles d'une seule traite mais par petits morceaux, entre deux ondulations de bassin. Ces dernières devinrent de plus en plus frénétiques et le reste de son corps suivit le même rythme, ses seins notamment qui se mirent à tressauter, virevolter, bouger dans tous les sens, ses tétons, raidis et gonflés par le désir, fouettant doucement le visage de sa partenaire.
Vint un moment où la frénésie atteignit son point culminant et Voodoo poussa un "AAAAAaaaaaahhhhhh !!!" d'extase, de joie et de férocité mêlées ; les parois de son intimité se contractèrent d'elles-mêmes autour du membre viril de Mélinda et la jeune femme resta quelques instants ainsi, le corps tendu à tout rompre puis elle s'abattit sur la petite femme, sa poitrine opulente s'écrasant contre son visage adorable, poussant des halètements qui ressemblaient à des soufflets de forge.
Elle ne se sentait pas spécialement fatiguée, bien au contraire : elle se sentait capable de recommencer tout de suite - enfin le temps de reprendre un peu son souffle. La question était de savoir si l'affirmation de Mélinda, sur l'endurance des vampires, n'était pas seulement une fable...
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Lorsque Voodoo offrit à Mélinda la possibilité de goûter à ses seins, il allait de soi que la redoutable vampire ne se gêna pas pour y goûter. Se hissant sur ses avant-bras, avant de s’appuyer sur les épaules de la belle Voodoo, elle se hissa, et entreprit de sucer amoureusement ses seins. Se redressant donc, son sexe resta fiché dans le corps de la sombre strip-teaseuse et prostituée, mais elle put s’attaquer à ses seins, léchant ses tétons, tirant dessus. Ses seins étaient énormes, sa poitrine était considérable, et elle la léchait, goûtant sans hésitation à son propre sperme. C’était bon, délicieux, et elle adorait ça. Son sexe s’enfonçait délicieusement dans les profondeurs du corps de Voodoo, se complaisant à l’intérieur, dans une sorte de grosse piscine de mouille, comme si son membre était anesthésié, baignant dans le liquide amniotique. Elle sentait toute l’excitation traverser le corps de Voodoo, et avait une envie de plus en plus forte de la mordre, de planter ses crocs dans cette belle chair vive pour y goûter un peu de sang. Pour le coup, elle était même sûre qu’elle pourrait faire abstraction de l’arrière-goût de nicotine qu’elle ressentirait en plantant ses crocs.
Mélinda sentit le plaisir de Voodoo croître jusqu’à atteindre un point culminant. Elle goba son sein en la sentant jouir. La strip-teaseuse poussa un hurlement de plaisir, un long gémissement, tout en se vidant sur la verge de la vampire. Cette dernière poussa un long soupir de plaisir, avant de libérer les deux seins trempés de Voodoo. Elle pencha son dos vers l’arrière, et posa ses avant-bras sur le coussin, en l’observant, un léger sourire sur les lèvres. Elle resta ainsi quelques secondes, avant que Voodoo ne s’écroule sur elle. Mélinda poussa un soupir étouffé en sentant la strip-teaseuse s’enfoncer contre elle. Un contact doux, chaud, légèrement étouffant. La vampire remua lentement la tête, en avançant ses mains, les reposant sur les fesses de la femme. Elle les pressa tendrement, et repoussa Voodo, la couchant sur le dos, Mélinda s’étalant sur elle. Elle se releva alors, et se rapprocha de son visage, en souriant tendrement, avant de l’embrasser. Son sexe s’était retiré de l’intimité de la femme, et glissait sur son estomac, laissant des résidus de sperme et de cyprine sur son corps.
« C’est si bon de te faire l’amour, ma belle... »
Elle lui lécha ensuite la joue, avant de frotter son nez, l’enfouissant dans sa nuque. Ses bras enlacèrent la femme autour du cou, et elle l’embrassa encore, plaquant ses lèvres contre les siennes, dans un baiser sonore. Elle lui sourit ensuite, frottant son nez contre celui de la femme.
« Tu veux qu’on continue ? Je crois qu’il y a encore une partie de ton corps qui n’a pas encore subi ma présence... »
Il était assez aisé de deviner de quoi elle voulait parler. Elle ménagea une pause de quelques secondes, afin de laisser le temps à la femme de comprendre de quoi elle voulait parler. Elle rapprocha sa bouche de son oreille, afin de murmurer, sur le bout de ses lèvres, ce à quoi elle voulait goûter :
« Ton petit cul... »
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Ton petit cul...
Ces trois mots, ces quatre syllabes prononcées d'une voix calme, murmurées à l'oreille de Voodoo, étaient chargées d'une telle violence sexuelle, qu'elle sentit son désir reprendre de plus belle, un peu comme on alimente un feu de cheminée avec quelques bûches. Elle avisa le sexe de Mélinda reposant sur son ventre, perdant petit à petit de sa raideur et duquel s'échappait un mince filet de foutre.
D'une main, Voodoo s'en empara tandis qu'elle repoussait gentiment son hôtesse, l'allongeant sur le gros coussin.
Voyons voir si mes lèvres pourront lui faire redresser la tête...
Puis elle déposa sur le gland un baiser suivi d'un coup de langue affectueux. Elle ne voulait pas bien entendu l'exciter au point de provoquer chez son hôtesse un orgasme mais tout simplement pour qu'il retrouve toute sa raideur. Ce qui ne tarda guère : quelque secondes et quelques coups de langue suffirent pour lui redonner toute sa vigueur.
Voodoo, tout en masturbant le sexe de Mélinda, porta son visage à hauteur du sien, l'embrassant doucement. Elle n'était pas contre une exploration anale, bien au contraire, mais elle n'avait pas envie de trop brusquer les choses. Elle s'assit ensuite à califourchon de manière à ce que sa chatte humide soit à la hauteur de la bouche de la vampire, puis elle abaissa son buste, donnant de nouveau des petits coups de langue sur le pénis.
Au bout de quelques secondes, elle se redressa et, tournant toujours le dos à son hôtesse, se plaça de façon à ce que sa "face nord" soit à hauteur de l'embout brûlant, jouant avec en lui faisant frôler sa petite rondelle fine...
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Mélinda et la sodomie... C’était à croire qu’on ne pouvait pas envisager une relation sexuelle avec elle sans que, tôt ou tard, les fesses ne soient pas mises à contribution. Un tel hobby pouvait sans aucun doute s’expliquer par son passé, où son frère l’avait longuement violé en usant ses fesses. Quand Mélinda était devenue une vampire, elle avait du se forcer pour apprécier le sexe, pour surmonter ses traumatismes et ses phobies, seul moyen, selon elle, de définitivement enterrer le fantôme de son père, et de pouvoir être libre. La sodomie était devenue quelque chose qu’elle adorait, qu’il s’agisse de l’infliger, ou qu’il s’agisse d’être exploré. Voodoo, quant à elle, entreprit de réveiller la virilité de la vampire, poussant cette dernière, qui la laissa faire.
Sentir une bouche avaler son morceau de chair, la langue glisser dessus, voilà qui était délicieux. Mélinda gémit de plaisir, remuant lentement ses jambes, les glissant sur les textures, et sa virilité ne tarda pas à retrouver toute sa force, toute sa vigueur, se dressant dans la bouche de sa partenaire, happant le sang de Mélinda. La vampire soupirait de plaisir et d’impatience, glissant ses mains moites sur les cheveux de Voodoo, les caressant. Cette dernière se redressa alors, et posa ses cuisses sur le visage de Mélinda, qui soupira lentement, fourrant sa langue dans son intimité, goûtant à sa mouille, titillant son bouton de plaisir, posant ses mains sur les fesses de la femme, les pressant, la laissant faire. La vampire l’avait payé pour qu’elle agisse, et il lui semblait donc normal de la laisser faire, au moins un peu. Cette strip-teaseuse avait un indéniable talent, et Mélinda savait très bien que Voodoo n’agissait pas uniquement que pour avoir de l’argent, mais aussi, tout simplement, parce qu’elle appréciait ça. Avoir du cœur à l’ouvrage, voilà qui était intéressant, voilà qui était passionnant ! Mélinda la laissait faire sans protester.
Voodoo se mit à la défier, frottant ses fesses contre sa verge, comme pour provoquer Mélinda. Cette dernière esquissa un sourire, et redressa son buste. Il était temps pour la petite vampire d’agir. Elle posa ses mains sur les hanches de Voodoo, et la repoussa, tandis que la vampire en profitait pour se relever, le bout de son sexe venant frotter contre les cuisses de l’intéressée.
« Hum... Laisse-moi m’attaquer au plat de résistance... »
Mélinda se pencha vers ses fesses. Bien évidemment, elle n’allait pas la pénétrer d’un coup. Son intention n’était aps de torturer cette femme, et, en usant un peu de sa force vampirique, elle amena Voodoo à se mettre à quatre pattes, en position de levrette, la position la plus indiquée pour une sodomie. Mélinda fléchit alors les genoux, et approcha sa tête de ses fesses, léchant sa raie, glissant son visage cotre son croupe. Elle se servait de ses mains pour écarter la sombre peau de Voodoo, dévoilant ainsi l’accès à sa rondelle, qu’elle allait alors titiller avec sa langue, glissant tendrement dessus. Elle frottait cet orifice, y enfonçant le bout de sa langue, puis y glissa ensuite un doigt, tout en conservant son visage à proximité de ses fesses. Comme Mélinda l’avait pressenti, Voodoo avait un très joli cul, et elle remua lentement son doigt, faisant décrire avec ce dernier de petits cercles, l’enfonçant délicatement, avant d’aller le sucer, puis d’y retourner. Petit à petit, elle répandait sa salive dans cet endroit, contribuant à dilater les parois. Son sexe était humide, trempé par la salive de Voodoo, ainsi que par sa mouille, mais ce n’était pas une raison pour préparer le terrain. Ce genre de moments faisait office, pour Mélinda, de préliminaires, et elle n’avait nullement envie de les rater.
La vampire s’appliquait donc, avec un zèle insoupçonnable, remuant son doigt, répétant le même geste, sans se lasser, son sexe assoiffé l’amenant progressivement à utiliser son autre main pour se masturber. Elle y allait avec un certain talent, une certaine habitude, et continua sur ce rythme, pendant un certain temps, jusqu’à ce qu’elle estime Voodoo prête, au regard de son débit sanguin, ou de la manière dont son anus était dilaté.
« Je te promets que tu vas adorer ça, ma belle... »
Mélinda se redressa, tenant son sexe d’une main, et se rapprocha du corps de Voodoo. Son membre heurta sa peau, glissant le long de sa croupe, filant vers sa porte arrière... Et la pénétra, Mélinda posant alors ses mains en appui sur les cuisses de la femme, se crispant contre sa peau.
Ça allait être intense, et c’était tout ce qu’elle demandait !
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Mélinda prit son temps. C'était sûrement ce que Voodoo appréciait le plus chez sa partenaire : elle ne précipitait pas les choses, y allait en douceur, et ce malgré sa force surnaturelle. Cette dernière avait quelque chose de fascinant puisque celle qui la possédait était petite et menue, à tel point qu'on eût cru qu'un souffle de vent pourrait la renverser. Et pourtant c'était plutôt elle qui renversait les êtres et les choses !
Voodoo se retrouva donc à quatre pattes, prête à recevoir les attentions de Mélinda. Mais, comme dit plus haut, cette dernière prenait son temps, écartant les fesses de la jeune femme avant de lui titiller la rondelle avec sa petite langue. De temps à autre, elle y enfonçait un doigt, faisant pousser un petit cri de plaisir et de surprise mêlés à Voodoo.
Un souvenir rejaillit de sa mémoire : peu de temps avant de se faire kidnapper par les membres de l'OMAC, elle avait accepté de faire un "tournage porno amateur artistique" (sic) dans lequel elle jouait une princesse endormie qui se faisait réveiller par son prince charmant, comme dans La Belle au Bois Dormant. Évidemment, ce n'était pas un simple baiser qu'il fallait en l'occurrence...
Toujours est-il qu'elle s'était retrouvée à un moment donné à quatre pattes en train de se faire brouter le minou ; le problème est qu'à midi elle avait la mauvaise idée de manger un chili con carne bien épicé et qui lui avait bien pesé sur l'estomac. Conséquence : au beau milieu du tournage, elle se mit à lâcher une caisse monumentale, en pleine figure de son "compagnon de travail". Elle avait été prise d'un tel fou rire que le réalisateur, blessé dans son amour-propre artistique, l'avait viré. Dix minutes après, alors qu'elle quittait le studio, elle se tenait encore les côtes tellement elle était écroulée de rire.
Fort heureusement, pour Mélinda, la jeune femme n'avait pas mangé un chili, d'ailleurs elle évitait d'en manger avant d'aller bosser en général, mais à chaque fois qu'elle repensait à cette scène, elle ne pouvait s'empêcher de sourire, voire de pouffer de rire...
Avant même que ce ne fut le cas, Mélinda décida enfin de passer à l'action : elle fit lentement pénétrer son pénis entre les parois étroites de son intimité et la strip-teaseuse oublia instantanément ses souvenirs cocasses pour se concentrer sur le plaisir qui la submergeait petit à petit.
Elle poussa un gémissement de plaisir, prélude à des nombreux autres...
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Dans cette position, à l’ancienne, Mélinda retrouvait les joies classiques d’une sodomie. Elle s’enfonçait dans les fesses de Voodoo, et elle aurait effectivement plutôt mal pris que cette dernière lui pète dessus. C’était les petits détails techniques auxquels on ne pensait pas, le plus classique étant de vomir lors d’une fellation... Ce à quoi Mélinda avait déjà eu droit, de la part d’esclaves nerveuses, peu douées, qui, face à une gorge profonde, se mettaient à paniquer... Et à lui vomir dessus. En revanche, elle n’avait jamais eu droit à des débordements scatophiles avec la sodomie, ces dernières s’étant toujours relativement bien déroulées. Après tout, quand on avait une verge plantée dans le cul, on devait avoir autre chose en tête que lâcher une caisse. En attendant, Mélinda continuait à la prendre, longuement. Elle y allait de plus en plus vite, mais elle avait effectivement fait le pari d’y aller en douceur. Jadis, elle avait eu droit à bon nombre de sodomies forcées, si douloureuses qu’elle en avait hurlé, hurlé à s’en casser la voix, avec la sensation d’être brisée en deux. Il lui avait fallu des efforts monstrueux pour surmonter les traumatismes passés, et pouvoir apprécier une sodomie. Sodomiser Voodoo, ce n’était pas que pour un simple et pur plaisir physique, mais aussi une sorte de satisfaction, de revanche sur la Mélinda victime qu’elle avait jadis incarné. Maintenant, elle était une prédatrice, une chasseresse, et, dans une certaine mesure, son rapport à la sodomie traduisait ce sentiment.
Comme le reste de son corps, le cul de Voodoo était délicieux, et la vampire éprouvait un certain plaisir à la prendre ainsi. Mains en appui sur les hanches, elle remuait son corps, d’avant en arrière, puis le ramenait en avant, pour le rabattre ensuite. Une simple logique, en deux temps, tout en creusant à chaque fois les fesses de Voodoo, déformant son canal, ce dernier se faisant peu à peu à la place de ce membre. Elle l’avait bien humecté, ce qui évitait que la peau ne s’irrite, ou que la douleur ne soit trop forte. De cette manière, chacun y prendrait son pied, et, même pour Mélinda, c’était plus agréable.
Il y avait quelque chose de troublant, de paradoxal là-dedans. Voodoo était plus grande qu’elle, et Mélinda aurait presque pu passer pour sa fille. Pour autant, c’était bien elle qui agissait, et sans aucune hésitation. Ce n’était pas la première fois qu’elle prenait ainsi des femmes plus grandes qu’elle. En tant que vampire, elle était éternellement, ou presque, figée à l’âge où on l’avait transformé, et elle avait été transformée alors qu’elle était encore une adolescente. On avait utilisé la chirurgie esthétique pour grossir ses seins, car il fallait en faire une pute, une prostituée qui aurait pu tromper son père, afin de pouvoir le tuer. Mélinda s’était acquittée avec une extrême cruauté de sa mission, et elle estimait n’avoir jamais été aussi heureuse que ce jour où elle avait pu torturer son père, mettant enfin en application une haine longuement entretenue, qui avait explosé en un seul coup. Jamais elle n’avait ressenti la moindre honte pour ce qu’elle avait fait, et, avec le recul, elle se disait que, si c’était à refaire, elle le referait sans hésiter.
« Hann !! Hann !! »
Mélinda haletait, ses mains griffues serrant les fesses de Voodoo, et elle continuait à rentrer, à s’enfoncer, toujours un peu plus loin, toujours un peu plus profondément. De la sueur continuait à couler le long de son corps, mettant fin à ces rumeurs sur la peau perpétuellement froide des vampires. Sous un effort physique intense, la température corporelle montait, et le corps de Mélinda, comme n’importe quel autre, devenait alors tout chaud. Au repos, en revanche, il était vrai que sa température corporelle était plus faible que la normale, car, en tant que vampire, elle savait mieux contrôler son rythme cardiaque. Ce que certains interprétaient naïvement comme la preuve que les vampires étaient des morts-vivants n’était rien d’autre, pour Mélinda, que la preuve concrète qu’ils leur étaient supérieurs. Pour l’heure, elle sodomisait cette femme, et, plus le temps passait, plus elle y allait.
Ses coups étaient en effet de plus en plus forts, de plus en plus rapides, et elle se crispait à la peau de sa partenaire, afin de pouvoir mieux la défoncer.
« Owwww, ma chérie, haaa !!! Ce que tu es bonne, putain, haaaa !!! Haaaann !! »
-
Oui...
La verge de Mélinda ramonait le cul de Voodoo, s'y enfonçant comme dans du beurre - ou presque - tant il avait été bien humidifié, lubrifié par la salive de la Vampire. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait sodomiser bien sûr, mais parfois ses partenaires s'y prenaient mal : ils allaient trop vite, ne prenant donc pas le temps de bien préparer son orifice ce qui faisait qu'à la fin elle avait un peu mal au cul ; d'autres fois, ils ne bandaient pas assez ce qui faisait qu'elle avait eu l'impression qu'elle avait une saucisse molle en train d'essayer de vainement entrer dans son arrière-train...
Oui !...
Mais d'autres savaient bien s'y prendre et Mélinda en faisait partie. Ce qui était le plus excitant dans tout ça, c'était le fait que la personne qui lui distribuait ces coups de boutoir était une fille. Elle avait toujours secrètement rêvé d'une partenaire pourvue d'une verge, fièrement dressée, dure, sauvage...
Oui... Oui... Oui !...
Et voila que ce fantasme avait pris corps, un délicieux corps avec une jolie frimousse aux boucles brunes, aux yeux mutins et au sourire espiègle et carnassier. Voodoo tourna le visage et vit dans un miroir la silhouette de Mélinda en train de s'activer. Il y avait un contraste saisissant entre ces deux personnes, entre cette grande jeune fille à la peau bronzée et aux seins lourds et frémissants et ce petit bout de femme à la poitrine menue qui était en train de besogner l'arrière-train de la première.
Oui !... Oui !... Ouiiiiii !...
Tudieu, cette gamine était virile ! Chaque coup de rein plongeait Priscilla dans un sorte d'extase sombre, lui arrachait un nouveau râle de plaisir. Elle souhaitait que ce moment n'eut pas de fin, qu'il dure pour l'éternité. Après tout, c'était peut être cela le Paradis : une jouissance sans cesse répétée, un orgasme permanent. A tout prendre c'était bien mieux que le royaume des cieux cotonneux où les anges chantaient tout le temps les louanges de Dieu ; elle voyait mal l'église catholique tenir ce genre de propos à ses fidèles...
Oui !... Oui !... Oui !... Ouiiiiiiii !...
Elle sentait les bourses de la belle vampire taper doucement contre l'entrée de son vagin. Elle passa un bras sous son corps et commença à se caresser, plongeant deux doigts dans son intimité : elle était toute chaude et humide. Avec son l'autre main, elle prit un de ses seins et l'amena à sa bouche, suçant, léchant la pointe durcie.
Oui !... Oui !... Oui !... Ouiiiiiiiiiiiiii !...
Les ongles griffus de Mélinda pénétraient dans la peau des fesses de Voodoo tandis que ses coups de boutoir devenaient de plus en plus frénétiques, plus forts, plus rapides. Elle ressentait de véritables bouffées de chaleur et autour d'elles l'air devenait de plus en plus chaud, plus moite.
Oui !... Oui !... Oui !... Oui !... Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !...
Owwww, ma chérie, haaa !!! Ce que tu es bonne, putain, haaaa !!! Haaaann !!
Cette façon de parler, ces mots grossiers avaient toujours eu l'effet, chez elle, de renforcer l'excitation sexuelle ; elle aimait quand son partenaire utilisait des mots crus (dans une certaine limite bien entendu) mais le fait qu'ils viennent de Mélinda, qui a l'apparence d'une petite fille bien sage du début XX° n'en était que plus troublant. Sous ses airs de "couvent des Oiseaux" se cache une véritable diablesse !
Oui !... Oui !... Oui !... Oui !... Oui !... Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !...
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Les soupirs et les gémissements de Voodoo égrenaient les ébats, constituant l’horloge de cette sodomie. La vampire la prenait dans les règles de l’art, pour autant qu’on puisse voir en une sodomie de l’art... Mais, après tout, si l’art était une manière de s’évader de la réalité, alors, en un sens, le sexe était comme une sorte d’expression artistique. Mélinda avait une certaine expérience sexuelle, ce qui se ressentait dans sa manière de faire l’amour. Elle pensait, comme Voodoo, que bien trop d’amants agissaient dans la précipitation et dans la nervosité, sous l’effet de l’excitation. Savoir se contrôler soi-même dans ce genre de situations, c’était là que résidait le réel défi. C’était là que tout devenait difficile, que toutes les promesses et que toutes les lignes dures s’écroulaient comme la neige fondant au soleil. C’était à ce moment précis que le jeune timide devenait un amant fougueux, ou, inversement, que le prétentieux révélait qu’il n’était qu’un colosse aux pieds d’argiles. Le sexe, c’était un peu ça : un autre monde, une autre conception de la réalité, avec des règles différentes. Une zone de non-droit, et, même, une zone de non-civilisation, une situation dans laquelle tous se ressemblaient, et obéissaient à des règles immuables : le désir, la frustration, l’envie, et, à la clef, une jouissance éternelle. C’était la base de la vie, la base de tout. Il était donc important de savoir appréhender cette chose, car, dans un rapport sexuel, c’était un autre moi qui se révélait, une autre personne : la personne profondément enfouie en chacun de soi, cet être sauvage et primitif qui sommeillait dans votre être. Une créature qui ne répondait à aucune convention sociale, et qui, sous l’effet de la frustration sexuelle, ne demandait qu’à se réveiller. Le sexe, c’était la preuve que la réalité n’était qu’apparence et faux-semblants, à l’image de Mélinda, gracieuse jeune femme, douce et belle, qu’on imaginait aussi dangereuse que la Princesse des contes de fées, et qui se transformait alors en une redoutable amante, expérimentée, impatiente, et autoritaire. Elle labourait le cul de Voodoo en accélérant le rythme, en intensifiant ses pénétrations, en y allant toujours plus fort. C’était intense, c’était magique, exquis ! Tout simplement.
Mélinda avait les mains posées sur les belles fesses de Voodoo, et elle ne s’observait pas dans le miroir. Yeux partiellement clos, elle ne faisait plus qu’un avec le courant, avec le désir qui montait en elle. Le plaisir à l’idée de lui labourer le cul, mais la frustration en sentant l’orgasme approcher... Deux sentiments diamétralement opposés l’un à l’autre, mais qui, mis ensemble, formaient un cocktail magnifique. Mélinda s’enfonçait donc dans la croupe de la femme, ne l’empêchant nullement de se doigter en même temps.
« Haaann ! Haaann !! »
À chaque coup de reins, la vampire soupirait, se mordillant les lèvres, accentuant le rythme, tout en continuant, de temps en temps, à l’insulter.
« Haa !! Haa !! Petite salope, huunnn… Te défoncer le cul, c’est… Si bon, si booon, haaann ! Si étroit... »
Mélinda se faisait plaisir, et elle continuait ainsi à la prendre, pendant de nombreuses minutes, sans que rien ne semble pouvoir l’arrêter. Elle finit ainsi par jouir en elle, mais continua après ça, donnant encore des coups. L’avantage de sa verge, c’était qu’elle retrouvait rapidement son érection, a contrario d’une verge « naturelle ». Elle continua à la prendre, pelotant les fesses de Voodoo avec ses griffes, savourant cde corps chaud et doux, fait de courbes et de formes. Elle était belle, magnifique. L’enculer comme une chienne, c’était superbe, et ce d’autant plus qu’elle était lourde, plus grande qu’elle, et qu’il y avait donc de la chair à prendre. Plus Mélinda y allait, et plus ce corps généreux remuait. Elle n’était pas pressée de sortir, et faisait durer le spectacle, son sperme rendant ce conduit interne encore plus glissant. Comme elle aimait s’y faufiler, la pénétrer, encore et encore !
Elle haletait et soupirait, ses longs cheveux plaqués contre son corps, et continua encore pendant de longues minutes à la sodomiser comme il se doit.
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"Haa !! Haa !! Petite salope, huunnn… Te défoncer le cul, c’est… Si bon, si booon, haaann ! Si étroit..."
Ces mots crus ! Voodoo se doigta avec plus d'ardeur tandis que Mélinda continuait à la ramoner. Elle aurait voulu qu'il y ait deux comme elle : une qu'elle chevaucherait allègrement tandis que l'autre était en train de la sodomiser ; ou alors une en train de la prendre en levrette tandis qu'elle taillerait une pipe à l'autre...
Oui... Oh oui !... Défonce-moi !
Encore heureux qu'on était chez Mélinda, qui possédait une vaste propriété et n'était donc pas gênée par le voisinage, et non chez elle car il y aurait fort à parier que les autres locataires l'auraient entendu en train de hurler ! Certes, elle avait déjà invité un garçon à son appartement pour faire l'amour avec lui et elle n'était pas du genre à être discrète pendant l'acte mais là, ses cris étaient tellement puissants que les murs auraient tremblé !
Trois Mélinda : Voodoo assise à califourchon sur la première, la seconde en train de l'enculer et la troisième en train de se faire sucer. Oui, ça serait pas mal ça.
A côté de son appartement vivait un couple avec un enfant, un garçon d'environ dix ans et, d'après ce qu'elle avait compris, sa chambre était voisine de la sienne, séparée par un mur bien entendu. Il y avait fort à parier que le gosse devait l'entendre quand elle avait des rapports intimes avec un homme (ou une femme) et elle avait remarqué que ces derniers temps, il la regardait d'un drôle d'air quand elle le croisait dans le couloir...
Ah, oui... je... OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !..............
Elle sentit un liquide chaud et épais inonder son anus. Mélinda venait d'éjaculer en elle. Au lieu de s'arrêter et de se retirer, comme le faisait la plupart de ses partenaires, la Vampire continuait de la ramoner continuant à répandre sa semence. Il y en avait tellement qu'elle débordait du canal et allait s'écouler au dehors, maculant ses doigts qui avaient continué à exciter sa chatte. Cette dernière aussi avait explosé, expulsant une belle quantité de mouille qui alla maculer le gros coussin.
C'était la première fois qu'elle ressentait quelque chose d'aussi fort, d'aussi intense avec quelqu'un et Voodoo se dit qu'elle ne rencontrerait pas de sitôt une personne aussi experte des choses de l'amour que Mélinda. Cette dernière avait vraiment une vitalité à toute épreuve : son membre reste bien raide, continuant à effectuer des va-et-vient dans son anus. Elle ne hurlait plus cette fois mais poussait des gémissements qui, chose étrange, évoquaient ceux d'un animal blessé.
Au bout d'un moment elle se retira et se saisit du phallus de sa partenaire : il était poisseux de sperme et toujours vigoureux.
Encore ! Mais il reste toujours comme ça ?!
Dit-elle avant de l'engloutir. En fait c'était plus un nettoyage qu'une fellation : sa langue vive lapait la semence à toute vitesse et elle ponctua cette "toilette" en déposant un petit baiser sur l'embout. Puis elle s'allongea sur le dos et leva les jambes, écartant les cuisses avec une expression des plus lubriques.
Le message était clair : elle en voulait plus !
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Elle avait le sentiment qu’elle pourrait faire ça pendant des heures... Ce qui, à vrai dire, n’aurait pas été que de la pure vantardise. Mélinda était une vampire, ce qui revenait à dire, tout simplement, qu’elle pouvait bien mieux contrôler son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Elle le faisait inconsciemment, instinctivement, et faisait preuve d’un talent terrible, un talent qui ne cessait de la confirmer comme Maîtresse de son harem. Elle se faisait ainsi un point d’honneur à être capable d’épuiser, physiquement, toutes ses esclaves. La chose n’était pas facile, car ces dernières étaient souvent aussi gourmandes qu’entraînées. Elles avaient grandi dans un harem, et, depuis leur plus tendre enfance, étaient confrontées au sexe, sans tabou. Bien sûr, elles ne voyaient pas de coït à l’âge de dix ans, mais elles apprenaient à embrasser dès leur plus jeune âge, et apprenaient tous les bienfaits du sexe. D’aucuns auraient pu s’en choquer, les bienpensants auraient pu trouver qu’il était indigne de les préparer ainsi, mais Mélinda préférait ça à les faire vivre dans une tour d’ivoire jusqu’à ce qu’elles aient quinze ou seize ans, puis les forcer ensuite à coucher avec des clients sauvages et dominateurs. L’étiquette de son harem était claire : les clients avaient affaire, non pas à des esclaves désœuvrées qui hurleraient comme des godiches, mais à des professionnelles, des femmes capables d’endosser un certain nombre de casquettes. Pour Mélinda, il était important de leur rappeler qui était la Maîtresse, et il était donc fréquent qu’elles fassent ensemble l’amour plusieurs heures. C’était une sorte de fierté personnelle. Même si elle avait du dormir dans les bras d’une seule femme, jamais ses esclaves ne l’auraient considéré autrement que comme sa Maîtresse. Mélinda les éduquait bien, avec un savoir-faire qui, sauf à de rares exceptions, finissait par leur garantir une fidélité sans failles. Mélinda avait donc fini par développer une certaine endurance sexuelle, ce qui devait sûrement être la preuve que, end ‘autres circonstances, elle aurait pu être une vampire puissante et dangereuse, car l’énergie qu’elle déployait en faisant l’amour était phénoménale... Et puis, de toute manière, si jamais elle tombait sur un partenaire trop endurant, sa stratégie usuelle était de lui mordiller le cou pour l’affaiblir pendant les ébats. C’était une forme de tricherie, oui, mais elle l’assumait complètement.
Pour l’heure, elle continuait à enculer Voodoo, encore et encore. La sodomie... Pour elle, c’était presque une sorte d’obsession, de psychose. Chaque coup de reins dans le cul de Voodoo, chacun des cris et des soupirs de cette dernière, chaque insulte que Mélinda poussait... Chacun de ces gestes était comme une manière, pour elle, de revendiquer sa liberté, de battre en brèche son lourd passé, de s’affirmer pleinement. Aussi labourait-elle ce cul, aussi insultait-elle Voodoo, aussi continuait-elle à jouir en elle, sans que son érection ne semble jamais devoir s’arrêter. Sa verge faiblissait pour rapidement reprendre de l’ampleur, et ses gémissements témoignaient l’intense plaisir que la belle vampire ressentait, encore et encore. Comme une mécanique infernale, une danse sans fin. Elle se délectait des hurlements de Voodoo, hurlements qui allaient à se tarir, jusqu’à ce que la belle femme ne finisse par se retirer. Le sexe de Mélinda se retrouva à l’air libre, recouvert de sperme, le corps de la vampire décoré ici et là par de belles plaques rouges de sueur. Ses cheveux étaient collés à sa peau, et Voodoo, qui s’était retirée, se retourna, et sembla visiblement surprise, en voyant que Mélinda, malgré sa fatigue, avait une nouvelle érection.
« Encore ! Mais il reste toujours comme ça ?!
- Hihi, gloussa la vampire. Seulement quand il est en présence de belles femmes motives comme toi. »
Voodoo attrapa sa queue, et la fourra dans sa bouche, la léchant avec ses belles lèvres. Mélinda soupira un peu, gémissant de plaisir, fermant les yeux, basculant légèrement sa tête en arrière. Elle savourait le contact de la bouche de Voodoo sur son chibre. Il fut toutefois bref, car la femme, après un tendre baiser sur son sexe, s’écarta d’elle, et écarta chacune de ses jambes, en une invitation implicite, confirmée par ses expressions faciales.
« Hum... Ma belle... »
Mélinda s’avança, et posa ses mains sur les épaules de Voodoo, afin de pouvoir confortablement s’étaler sur elle, puis attrapa, avec l’une de ses mains, son sexe, et le guida ainsi dans son intimité, avant de la pénétrer.
« Aaaahh... Ce sexe-là n’aime pas être à l’air libre, tu sais... » avoua-t-elle ensuite, un sourire espiègle sur les lèvres.
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Cela dura toute la nuit, ou tout au moins une bonne partie.
Bon sang, Voodoo n'avait jamais connu de telles étreintes ! Inlassablement, le membre viril de Mélinda la ramonait, lui arrachant à chaque coup de boutoir, des râles de plaisir et de jouissance. Quand la Vampire n'éjaculait pas en elle - remplissant ses orifices de sperme chaud - elle le faisait sur elle, maculant son ventre, ses seins, son visage ou encore son dos (quand Mélinda la prenait par derrière) de sa semence.
Voodoo en était recouverte de la tête aux pieds, au sens propre du terme, et la pièce embaumait le musc, sexe, la sueur et le foutre ; qui plus est, l'air était aussi lourd et moite que si elles se trouvaient en pleine jungle, presque palpable, enfermant les deux femmes dans une sorte de cocon.
Finalement, alors que l'aube n'était plus très loin, Voodoo s'écroula, complètement épuisée, les jambes flageolantes, le souffle coupé, le sexe et l'anus en feu, sur le gros coussin. Des étoiles dansaient devant ses yeux et elle avait l'impression d'avoir fait un marathon - ce qui en un sens était vrai. Elle resta couchée sur le dos de longues minutes, sans dire un mot, une vague expression de bonheur, et de lassitude, sur le visage ; elle se sentait comme une personne perdue en mer et qui aurait lutté des heures durant contre une tempête pour finir par être rejetée par une vague sur une plage paisible.
Elle se redressa sur les coudes, expulsa un peu de sperme de sa bouche - Mélinda avait ramoné cet orifice là aussi - et demanda :
T'as pas quelque chose à boire ? Je meurs de soif !
Elle s'aperçut que sa voix était enrouée et pâteuse. Elle avait tellement hurlé de plaisir que c'en était miracle qu'elle n'ait pas une extinction de voix.
Elle avait également envie d'une bonne douche bien chaude mais cela pouvait attendre encore un peu. D'autant plus qu'elle sentait que ses jambes n'étaient pas encore capables de la porter et qu'elle avait un peu le vertige.
Puis elle se laissa retomber de nouveau et fixa le plafond, admirant sans vraiment les voir les boiseries.
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Il était connu que les vampires étaient plus résistants et bien plus endurants que les humains normaux. Cette réputation pouvait se vérifier sur le champ de bataille, où les vampires se montraient rapides et résistants, mais elle se vérifiait aussi au lit. Si Mélinda était une piètre guerrière, pour ce qui était du sexe, elle se révélait être infatigable, et elle coucha donc avec Voodoo pendant de longues heures, entraînant la résistante humaine dans un marathon endiablé. Son sang carburait dans ses veines, et coucher avec cette belle femme à la peau marron était un régal constant. Elle jouissait en elle sans relâche, s’abandonnant dans son cul, dans son vagin, contre ses seins, sa bouche, se frottait contre son corps pour éjaculer à nouveau contre son estomac, son dos, ses hanches. Halètements, cris, jouissances, orgasmes, tout se mélangea dans une tornade rose qui ravagea le corps de Voodoo, couvrant sa peau sombre de tâches blanches, au fur et à mesure que Mélinda la prenait, encore et encore.
À chaque fois que la vampire était fatiguée, elle sentait le désir remonter en elle, et le sang continuait à filer dans ses veines, continuant à la maintenir en forme, lui permettant ainsi d’offrir à Voodoo une superbe partie de baise. Elle était encore loin des performances sexuelles des succubes, qui pouvaient faire l’amour des jours et des jours sans s’épuiser, mais elle estima tout de même offrir une résistance honorable quand, pour la énième fois, sa verge se retira des fesses de Voodoo. L’humaine semblait alors fonctionner en pilotage automatique, laissant la vampire jouir en elle sans véritablement chercher à la repousser, se contentant juste d’accompagner les gestes de la femme. Elle n’opposait aucune défense, se laissant peu à peu faire, se laissant guider par l’insatiable vampire. Elle jouit une dernière fois dans ses fesses en se retirant, et sentit un vertige la traverser. Mélinda manqua tomber en arrière, mais elle réussit à se maintenir, restant debout, clignant des yeux à plusieurs reprises, tandis que Voodoo gisait par terre, s’affalant sur le fauteuil. La respiration de Mélinda était lourde et profonde, le signe certain que la jeune femme était épuisée, et qu’elle avait beaucoup donné. Tout son corps était en sueur, ses beaux cheveux étaient plaqués contre sa tête, et elle avait terriblement chaud. Elle se sentait complètement fourbue, épuisée, mais, d’un autre côté... D’un autre côté, oui, elle se sentait merveilleusement bien, et contemplait le corps assoupi de Voodoo. La belle strip-teaseuse aux seins énormes avait été très résistante, capable d’endurer les assauts de Mélinda pendant une bonne partie de la nuit.
La jeune femme recracha un peu de sperme qu’elle avait dans la bouche, pour ensuite lui poser une question, d’une voix affaiblie par la fatigue et par l’effort dont elle avait du faire preuve pour survivre aux élans impétueux et torrides de Mélinda :
« T'as pas quelque chose à boire ? Je meurs de soif ! »
Un sourire éclaira les lèvres de Mélinda, qui se rapprocha de la belle. Son sexe, flasque et mou, était rentré dans son corps, et elle se pencha vers elle, l’embrassant sur le coin d’un des seins. Mélinda avait plutôt bien joui, et Voodoo, au moins, n’était pas tombée dans les pommes.
« Je vais aller te chercher de l’eau fraîche, ma belle... »
La gorge de la femme devait être enrouée, après l’effort physique et les hurlements qu’elle avait fourni. Toute nue, Mélinda sortit de la pièce. Le manoir était passablement endormi, et elle ne croisa aucune servante dans le couloir. Elle se rendit vers la cuisine la plus proche, et remplit une bouteille d’eau claire, puis retourna voir la jeune femme. ¨Pour une humaine, il fallait reconnaître qu’elle avait des reins solides. Mélinda avait rarement vu des femmes aussi endurantes.
Elle retourna dans la pièce une dizaine de minutes plus tard, et alla s’asseoir sur le canapé, s’allongeant à côté de la femme, avant de lui tendre la bouteille d’eau.
« Tiens... Abreuve-toi là-dessus... »
Elle se lova ensuite contre elle, son corps se frottant tendrement et sensuellement contre le sien, recouvert de tâches de sperme. Elle ronronnait tendrement contre elle, l’embrassant dans le creux du cou, léchant ses seins, avalant un peu de sperme.
« Je te félicite, Voodoo...Rares sont les humaines que je n’ai pas formées qui peuvent tenir aussi longtemps sans tomber dans les vapes... Ta résistance est vraiment très impressionnante. »
Mélinda le pensait vraiment. Encore un peu, et elle lui proposerait presque de devenir son esclave...
Presque.
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Après lui avoir fait un joli sourire et un baiser sur un de ses seins, Mélinda alla chercher de l'eau pour sa partenaire. Cette dernière, toujours un peu dans les vapes, continuait à regarder fixement le plafond, comme si elle espérait y percer dieu savait quel secret.
Son hôtesse revint avec une carafe d'eau bien pleine. Voodoo la remercia d'un sourire et ne se fit pas prier pour étancher sa soif, buvant au goulot. Quand elle eut vidée la moitié d'un trait, elle reposa la bouteille sur un guéridon à côté d'elle et se mit à caresser les cheveux de la vampire qui s'était blottie contre elle, embrassant son cou, léchant ses seins couverts de sperme. Elle avait encore du mal à croire qu'elle avait fait l'amour avec une fille dotée d'un membre viril, et aussi endurante qu'une équipe de rugby ; elle en avait connu des mecs capables de la sauter longtemps mais jamais toute la nuit.
- Je te félicite, Voodoo...Rares sont les humaines que je n’ai pas formées qui peuvent tenir aussi longtemps sans tomber dans les vapes... Ta résistance est vraiment très impressionnante.
- Merci ma belle ! A vrai dire j'ai cru qu'à un moment donné j'allais défaillir. Punaise, jamais vu quelqu'un d'aussi résistant que toi ! Toujours est-il que c'est une expérience que je ne risque pas d'oublier de sitôt ; pour être franche, il y a maintenant dans ma vie un "avant-Mélinda" et un "après-Mélinda".
Elle l'embrassa sur la bouche, maculant sa bouche de semence puis elle se leva. Elle avait les jambes encore un peu flageolantes mais elle se sentait mieux. Du sperme mêlé à sa mouille coula le long de son visage, de son ventre, de ses seins, de ses cuisses pour finir par tomber sur le sol en grosses gouttes poisseuses. Même ses cheveux étaient maculés de foutre !
- Une bonne douche bien chaude me ferait le plus grand bien...
Elle jeta un regard espiègle à Mélinda, espérant qu'elle la prendrait avec elle...
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Un « après-Mélinda »... Un sourire amusé traversa les lèvres de Mélinda alors qu’elle sentait les doigts de Voodoo jouer contre ses délicats cheveux. Avec la strip-teaseuse, elle avait passé une soirée magnifique, rythmée et énergique. Contre elle, elle sentait les énormes seins de cette femme, et ses mains continuaient à caresser son corps, glissant sur ce mélange de sueur et de sperme. Était-ce terminé ? Ou une simple pause avant les prolongations ? La jeune humaine planait, et les canines de Mélinda frottaient contre sa nuque. Si elle allait boire de son sang, Voodoo s’écroulerait pour une longue sieste... Et Mélinda n’en avait pas encore totalement envie. L’insatiable vampire restait ce qu’elle était : assoiffée, et aimant toujours autant la belle compagnie contre elle. Voodoo l’embrassa sur les lèvres, et Mélinda y répondit tendrement, sentant sa délicieuse bouche, sa salive, son corps. Le désir frémit en elle, comme un substrat contre son corps. Vampire... Infatigable, Mélinda aimait toujours autant le sexe.
Le baiser fut assez bref, Mélinda le rompant avec un léger sourire, la tête légèrement penchée contre celui de la femme. Elle respirait assez fort, sentant sur ses belles petites lèvres le souffle précipité de Voodoo.
« Une bonne douche bien chaude me ferait le plus grand bien... » souffla alors la belle femme à la peau sombre.
Mélinda esquissa un léger sourire, et son nez vint frotter contre celui de Voodoo, glissant dessus. Elle ne répondit pas sur le coup, préférant plutôt jouer avec la dame, et embrassa ensuite le bout de son nez. Elle restait contre elle, frissonnant en sentant le corps de cette femme, en s’y blottissant... Presque comme une fille allant chercher un câlin de la part de sa mère... Avec Mélinda, tout tournait autour de ça : l’absence, chez elle, d’une mère. Toute son existence semblait tourner autour de ça : la création fictive d’une mère œdipienne et incestueuse. La vampire se releva alors, se mettant à califourchon sur le corps de la femme, et caressa son propre corps, où il y avait des traces de sperme, et s’amusa à les lécher avec ses doigts, jouant avec la femme. Comment pouvait-on croire que c’était ce petit bout de femme qui avait pu jouir avec autant d’acharnement ? La force des vampires était terrifiante, et Mélinda avait en elle un réservoir de sang à brûler pendant des heures et des heures.
Elle resta ainsi assise sur elle, puis la regarda ensuite, en souriant, approchant son doigt de ses lèvres.
« Une douche, tu dis ? Ma foi... Il serait inconvenant que mes petites protégées me voient ainsi, dans tous mes états... »
Dans son harem, Mélinda n’avait pas de douche, simplement des bassins avec une eau chaude et délicieuse dans laquelle trempaient ses esclaves. Elle avait son propre jacuzzi là-bas, mais, à Seikusu, elle avait des salles de bains plus classiques. Elles étaient généralement jointes aux chambres individuelles, même s’il y avait aussi une salle de bains commune, évoquant une piscine interne.
« Suis-moi, ma belle, si tu sais encore marcher... »
Elle la provoquait à moitié, et Mélinda se releva, puis sortit. Elle laissa à Voodoo le soin d’observer ses fesses et sa chute de cheveux dans son dos, puis s’avança le long d’un couloir. Elles rejoignirent un escalier, le grimpèrent jusqu’au dernier étage. Voodoo devait avoir l’impression de s’enfoncer dans un immense manoir silencieux. Il n’y avait personne ici, et toutes les portes des chambres étaient fermées. Elles étaient insonorisées, et le soleil commençait à se réveiller par les fenêtres des couloirs.
Mélinda rejoignit une chambre, la sienne, et ouvrit la porte. Il n’y avait personne à l’intérieur, et le lit était fait. C’était un grand lit se terminant en forme arrondie, et pouvant contenir au moins six personnes. Un énorme lit, donc. Mélinda alluma les lampes basses, et ouvrit la porte menant à sa salle de bains.
« Par ici, ma belle... »
Sa salle de bains comprenait un bassin très confortable, en forme de quadrilatère surélevée, ainsi qu’une superbe douche de luxe (http://img108.xooimage.com/files/f/d/5/salle-de-bains-priv-e-4590368.jpg) en forme ovale, assez grande. Mélinda y pénétra, et laissa Voodoo la rejoindre.
« Je te préviens, ma belle, j’aime quand l’eau est très chaude ! »
La peau de Mélinda résistait un peu plus que les humains à la chaleur, sûrement en raison de ses origines vampiriques. Elle fit tourner le robinet, et l’eau se mit à affluer dans la cabine. Un sourire pervers éclairait les lèvres de Mélinda en regardant Voodoo, une lueur espiègle brillant dans ses yeux.
« Je crois que je vais encore devoir te baiser, ma belle... Si tu continues à rôder près de moi, il se pourrait que je finisse par te prendre pour de bon à côté de moi... » glissa-t-elle, amusée.
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Suite à la requête de Voodoo, Mélinda l'invita donc à la suivre, ne pouvant s'empêcher au passage de lui lancer une petite pique. Même si elle n'était pas capable en ce moment de faire un 100 mètres, elle était encore capable de se mouvoir. Elles déambulèrent donc à l'intérieur du manoir, qui avait vraiment des allures de demeure hantée : en dehors des deux femmes, il n'y avait nulle âme qui vive et un silence irréel régnait.
Finalement, la vampire poussa une porte et elles se retrouvèrent dans une chambre décorée avec goût, pourvue d'un lit suffisamment grand pour accueillir au moins six personnes. Voodoo en conclut que c'était la chambre de son hôtesse.
Mélinda lui montra la salle de bains et Priscilla ne put retenir un sifflement admiratif :
- Ça c'est de la salle de bains !
La vampire entra dans la douche : elle était suffisamment spacieuse pour accueillir trois personnes. Voodoo se demanda pourquoi la taille de sa maison était inversement proportionnelle à sa taille mais elle garda pour elle cette réflexion.
- Je te préviens, ma belle, j’aime quand l’eau est très chaude !
Dit-elle avec un sourire en coin. Voodoo sourit à son tour : avec son "cryo-pouvoir", elle était capable de supporter les chaleurs les plus extrêmes, aussi ce n'était pas une douche un peu trop chaude qui allait la gêner.
L'eau coula du robinet et la strip-teaseuse entra dans la cabine, savourant le contact de l'eau sur sa peau. Elle s'empara d'un savon et, après l'avoir fait mousser, commença à se laver, se débarrassant du sperme qui maculait son corps et ses cheveux. Elle porta un soin particulier à nettoyer ses parties intimes : du liquide séminal s'écoula de ses orifices et alla couler le long de ses cuisses avant d'être emporté par l'eau pour ensuite être évacué par la bonde.
- Je crois que je vais encore devoir te baiser, ma belle... Si tu continues à rôder près de moi, il se pourrait que je finisse par te prendre pour de bon à côté de moi...
- Une autre fois ma chérie... J'ai la chatte et le cul en feu et je ne peux même pas te tailler une pipe tant ma bouche est enflée ! Tout ce que je veux c'est rentrer chez moi et dormir. Oui, dormir...
Répondit-elle d'une voix lasse. Ce qui ne l'empêcha pas d'appliquer du savon sur le corps de Mélinda, la lavant comme le ferait une mère avec son enfant. A bout d'un moment, elle la prit dans ses bras et lui murmura à l'oreille :
- J'ai passé une nuit extra avec toi et j'espère qu'on s'en fera d'autres comme ça !...