Le Grand Jeu

Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Zeckiel Selenis le vendredi 13 septembre 2013, 19:56:23

Titre: Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le vendredi 13 septembre 2013, 19:56:23
Pour pathétique que peut sembler être Zeckiel, le sang mêlé ne périt pas immédiatement après avoir été abandonné au milieu d'un grand « nulle part ». La chance ou la malchance voulut que sa route le mène à Nexus et le jeune homme découvrit l'immense ville avec une stupéfaction incrédule et un émerveillement mêlé d'angoisse. Malgré un niveau de raffinement certain dans certaines échoppes et façade, la cité restait trop bruyante, agitée par des mouvements révolutionnaires violents, la cité n'avait rien pour accueillir un amoureux de la musique au tempérament calme.

Mais n'avoir rien d'accueillant, c'était encore trop beau. L'enfant Selenis apprit vite à cacher les protubérances frontales qui lui valaient le surnom de « Vachette » de la part des ivrognes agressifs et des regards méfiants de la part de ceux qui avaient déjà eu affaire à un être cornu. Son sceau ne le fit entrer en contact avec aucun esprit bienfaisant, si tant est que Nexus en fut pourvue.

Aussi et sans surprises, à peine deux jours après avoir passé les portes de la ville, Zeckiel était sale, affamé et faible. Si faible en fait qu'il n'avait pas réussi à se relever un matin, après s'être couché sous un porche assez sombre pour le dissimuler mais pas assez sec pour l'empêcher de tomber malade.
C'est ici qu'il fit la connaissance de Mara -ou plutôt, que Mara le trouva.

Le sang-mêlé jugea que Mara était une sorte de géante.... Malgré son âge et surpoids, la vieille femme était étonnement forte et imposante. Sous ses fins cheveux blancs se cachaient des yeux doux malgré le carré de la mâchoire et la puissante assurance qui se dégageait de ce corps à demi voûté.

Puis, Zeckiel passa quelques jours heureux à se faire consciencieusement soigner, laver, nourrir et bichonner dans une pièce au lit confortable où brûlait un âtre au délicieux crépitement. Le jeune constata que, pour une raison obscure, uniquement d'assez belles jeunes femmes venaient s'occuper de lui ou lui apporter à manger (rien à voir avec une suniite ou les connaissances de ses parents, mais tout de même, il n'avait pas vu beaucoup d'aussi jolies jeunes femmes en ville). Mara venait parfois en personne pour prendre connaissance de son état, semblant toujours plus satisfaite de le voir se rétablir.

A la question « pourquoi tant de générosité ? » ne se trouvait qu'une seule réponse « Je suis comme ça, voyons !  ».

Ce ne fut qu'au bout du dixième jour que le voile se déchira pour laisser place à la triste vérité.

« -Et bien mon garçon, je vois que tu as repris des forces ?
-Grâce à vous. Je vous suis infiniment reconnaissant.
-Infiniment hein ? 
»

Le ton avait changé, mais Zeckiel refusa de prendre garde à la lueur qui venait de s'allumer dans les yeux de la vieille femme. Trop sournoise, il voulait croire s'être trompé. Malheureusement...

«-J'ai justement ici de quoi te donner les moyens de te faire rembourser... Je suis sûr que tu n'es pas si innocent que tu en donne l'impression, avec tes vilaines petites cornes ! Tu dois bien avoir compris que les filles qui te soignaient n'étaient pas les miennes ! »

Non, il n'avait pas compris. Pour Zeckiel, l'ensemble de bruits accompagnant l'acte charnel était normal, naturel. Chez lui, il était impossible de passer une journée sans en avoir un maigre aperçu. Maintenant qu'il y pensait, cette réalité n'était pas censé être la même dans cette ville. Il était dans un... bordel ?!

 Le ton était devenu carrément agressif. Mauvais et terrifiant. Zeckiel leva des yeux qu'il voulait sereins sur la vieille femme, sans parvenir à dissimuler sa peur. En réponse, Mara répondit d'un rire hideux.

« -Quoiqu'il en soit, tu n'as pas le choix ! Je manquais justement d'hommes. Les jeunes garçons sont si fragiles... »

 
Et pour preuve... Zeck perdit connaissance.

Lorsqu'il se réveilla, la pièce au lit confortable lui sembla autrement plus inhospitalière et les ombres projetées par le feu dans la cheminée bien plus inquiétantes. Les poignets attachés, face contre matelas, sa nudité était exposée au dessus des draps qui l'avaient soutenu pendant sa convalescence. A mieux y regarder, un linge était posé entre lui et les draps, hideux de par son aspect comme par son but, que Zeckiel ne devinait que trop bien. Ce serait dommage de salir les draps...

Et voilà où il en était. Il avait tenté de se débattre mais la corde était solidement attachée et ses poignets avaient tôt fait s'écorcher et saigner faiblement. Il avait voulu changer de position mais une fois encore, l'entrave sur sur avants bras l'empêchait de se retourner ou d'adopter une posture plus décente. Quant à hurler... le baillon qu'il avait dans la bouche ne lui avait pas laissé la moindre chance. 

Depuis combien de temps était-il là, frissonnant à chaque craquement de plancher dans le couloir ? Assez longtemps sans doute, car la douleur et le manque d'oxygène dû au bâillon n'étaient pas loin de le faire craquer. Si bien qu'il était résigné lorsqu'il entendit le bruit de la poignée faire coulisser la porte de « sa chambre ». Il ne crierait pas, se dit-il.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le mardi 17 septembre 2013, 10:49:32
« Et si on allait voir la grosse Mara ?
 -  Pourquoi pas... »

Les soldats nexusiens, au nombre de quatre, n’hésitèrent pas longtemps. Ils avaient fini de harceler un petit dealer local, un jeune homme effrayé d’être tombé sur eux. Le quatuor était mené par le Caporal Vallant, une fieffée crapule, comme la quasi-totalité des soldats nexusiens en charge de la sécurité des bas-fonds de Nexus. Vallant était venu voir un dealer pour toucher sa petite commission, officiellement au nom de la protection du dealer, en réalité pour acheter son silence. Vallant avait sur lui des preuves accablantes qui l’auraient envoyé à l’échafaud, et le dealer, plutôt que de se voir raccourcir, préférait délivrer une partie de son argent à Vallant. Vallant était né dans les bas-fonds, et avait rejoint l’armée, sans aucun sentiment patriotique, mais simplement en se disant que, en étant de l’autre côté de la loi, il éviterait d’être poursuivi trop facilement. Vallant était un petit malin. Il n’avait rien d’un soldat patriotique, et se moquait bien de la guerre entre Ashnard et Nexus, tant qu’il pouvait avoir de l’argent pour consommer du fisstech, et pour se taper des putes. Parallèlement, il arrêtait parfois des escrocs, des petites frappes sans importance, des individus que les puissants seigneurs du crime des bas-fonds voulaient se débarrasser. Ainsi, tout le monde était content. Le contribuable avait l’impression que la situation était sûre dans les bas-fonds. Vallant était un grand philosophe, quelqu’un qui pensait que, tant que le peuple avait l’impression qu’une situation était régulée et contrôlée par quelqu’un, il n’y aurait pas de mouvement de panique.

La « grosse Mara » désignait un petit bordel situé hors des bas-fonds, soit un endroit assez cossu, où Vallant aimait bien se rendre. Mara était une grosse vache, un croisement curieux entre une porte de prison et un ours. C’était la matronne du bordel, que tout le monde appelait « Le bordel de Mara », en référence à la personnalité forte et envoûtante de Mara. Ses filles, elle les recueillait dans les bas-fonds, et elle s’amusait à les soigner, à les cajoler, avant d’en faire, de gré ou de force, des prostituées à son service. Vallant le savait, car il avait déjà remis plusieurs filles aux services de Mara. Elle se rendait en personne dans les geôles des bas-fonds, une fois par semaine, pour y recueillir les toxicomanes, les anciennes esclaves qui avaient naïvement cru pouvoir échapper à une vie de servitude, ou tout simplement les clochardes surprises à vagabonder, le vagabondage étant un délit réprimé par Nexus. Tout ceci, White Rabbit le savait. Elle aimait bien se promener à Nexus, qui était, comme Jaina l’appelait, une ville pleine d’opportunités. Elle surveillait Vallant, qui avait toujours le talent de la mener à des personnes amusantes, et elle ne doutait pas qu’il en serait de même pour le bordel de Mara. White Rabbit n’avait aucun objectif précis en tête, elle cherchait simplement à s’amuser, et à profiter de la vie.

Le quatuor quitta les bas-fonds, rejoignant des rues plus éclairées, plus sûres. Ils s’approchèrent ainsi de l’établissement de Mara, et entrèrent. Mara avait justement quelqu’un à leur présenter, un nouveau, un puceau. Ceci suffit à exciter Vallant, qui eut une érection rien qu’à cette idée. Il suivit donc la grosse vache à l’étage, et elle se conduisit dans la chambre où un incube était retenu.

« Un incube puceau, hein ? J’aurais vraiment tout vu… »

Vallant avait un côté bisexuel assez avoué, dans la mesure où il adorait sodomiser de jeunes éphèbes. Quelque chose lui disait qu’il allait avoir l’occasion d’être satisfait. Il paya la grosse vache, puis entra dans la pièce.

« Aaaah... Oui, il a des cornes... Comme les incubes...
 -  J’imagine que c’est toi qui ouvriras le bal...
 -  Tu peux toujours foutre ta queue dans sa bouche, il ne protestera pas... Les puceaux sont tous des couards. »

Vallant s’approcha de l’homme. Il était attaché par les poignets, les bras écartés, et avait un bâillon sur la bouche. Mara lui avait fait un cadeau, car elle comptait Vallant parmi ses clients favoris... Et il se faisait toujours un effort de satisfaire les dames, même si, en réalité, les hommes l’excitaient plus, et que, concrètement, toutes les prostituées de Mara avaient toujours simulé avec lui. Bien entendu, Vallant l’ignorait. Il se rapprocha de l’incube, lui caressant les fesses, le déshabillant, sans tenir compte de ses éventuels gémissements.

« Relevez un peu, qu’il soit bien droit... »

Ses hommes, amusés, obtempérèrent. L’un d’eux tira sur les cheveux de l’incube, douloureusement, relevant sa tête.

« Je vais fourrer ma queue dans ta petite gueule d’amour, ma pute... Couine, ça me fera plaisir... »

Vallant caressait les fesses de l’incube, tendres et rondes. Il n’y avait aucun poil, ce qui était sans doute lié à ses origines d’incube.

« Bon... J’ai payé pour son cul, il est temps d’y aller... »

L’homme entreprit de se déshabiller. Il lui fallait faire glisser son pantalon pour exhiber son sexe. Il ne semblait y avoir plus aucun espoir pour le pauvre petit Incube... Quand la lumière se mit subitement à faiblir, et les hommes qui l’entouraient à cesser de bouger. Ce fut comme si le temps était figé, avant qu’il ne puisse entendre, dans son dos, des bruits de pas s’approchant lentement. S’il avait l’odorat fin, il percevrait également dans l’air, un fin parfum envoûtant, sensuel. Une main gantée vint se promener le long du corps de l’homme, remontant jusqu’à ses cheveux, tandis qu’une forme féminine apparut devant ses yeux, avant de lentement fléchir les genoux.

Dans un sourire, le visage de White Rabbit apparut devant celui du petit incube. Un doigt se promena le long de la joue de l’incube, avant de glisser sur son bâillon.

« On dirait que tu es dans une situation délicate, mon mignon... À moins que tu ne voulais vraiment te faire labourer le cul par ces porcs, hum ? »

Elle tira un coup sec, arrachant le bâillon.

« Alors ? »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le mardi 17 septembre 2013, 17:01:14
La position dans laquelle il avait été immobilisé ne faisait guère de doute quant au sort qu'on lui réservait -pour puceau qu'il était, l'éducation de Zeckiel avait été riche en la matière et les ficelles théoriques des plaisirs charnels lui avaient été inculqués, parfois malgré lui, au grès des cris de jouissance et des suppliques extatiques de ses parents ou de leurs « invités ».

Pourtant Zeckiel ne put s'empêcher de forcer plus fort sur ses liens en constatant que celui qui entrait dans la pièce n'était pas une femme, mais un homme à la voix grasse et malsaine. Les femmes aussi pouvaient être lubriques -sa mère en était un parfait exemple- et il avait espéré que le « manque d'homme » vienne de ce genre de demande. Il lui semblait qu'il ne souffrirait pas autant ainsi, et l'espoir de se venger -peut être- en engrossant une cliente du bordel en utilisant ses qualités de suniite lui paraissait une vengeance presque digne (l'espoir seulement, car la vérité sur sa fertilité était toute autre).

Mais bien entendu ce n'était pas une femme ; quelle femme se serait satisfaite d'un jeune homme inexpérimenté ? C'était un homme. Pire, c'était un rustre. Pire encore, il n'était pas seul. La panique gagna l'enfant Selenis tandis que l'individu suggérait à l'un de ses comparses de lui fourrer son sexe dans le bouche de la façon la plus naturelle qui fut. Le sang-mêlé serra fermement son bâillon entre ses dents, à s'en faire mal. Il était un faible, sans nul doute. Un couard, non. Mais contrairement à ce qui s'était produit dans la forêt lors de sa première nuit, aucune pulsion, aucun bouillonnement dans son sang ne lui offrit la force et la détermination dont il avait cruellement besoin. La mention même d'incube, au lieu de déclencher en lui un sursaut d'amour propre et d'égo vengeur, ne lui apporta qu'un peu plus de désespoir. S'ils n'ignoraient pas ce qu'il était, ils n'auraient aucun scrupule. Au fond de lui, son cœur battait, saccadé, d'une façon presque douloureuse.

Il manqua pourtant un battement alors qu'une main caleuse se posait sur ses fesses, sans ménagement, fouillant méchamment du pouce pour obliger le jeune homme à détendre les muscles qu'il tenait fermement gainés. La douleur, seule, rappela l'organe à l'ordre et le jeune homme s'étrangla, sans égard avec la promesse qu'il s'était fait l'instant d'avant, tandis que son cœur reprenait son rythme effréné.

Mais le cri couvert par le bâillon donna sans doute du cœur à l'ouvrage à celui qui s'apprêtait à le violer. Si Zeckiel avait été préalablement déshabillé, ses tortionnaires (maudite soit cette infâme Mara) avaient eu l'obligeance de le couvrir d'un rien de drap, afin -sans doute- de suggérer un peu d'érotisme. L'homme aux mains caleuses jeta à terre tout cela sans égards tout en donnant l'ordre à ses sbires de le redresser. Obéissants, ils saisirent sans ménagement la corde qui tenait ses poignets attachés derrière le montant du lit, déclenchant en lui des vagues de douleur tandis qu'il sentait de fins fils de chanvre percer sa peau à vif. Mais il ne cria pas, supportant la douleur du mieux possible  en renforçant sa prise sur le bâillon, serrant les dents à en crever tandis qu'à ses yeux obstinément clos perlaient des larmes de rage.

Soudain, l'un deux lui tira les cheveux en arrière, obligeant les paupières à se redresser tandis que ses pupilles s'écarquillaient sur un visage qu'il ne put que trouver hideux.

« Je vais fourrer ma queue dans ta petite gueule d’amour, ma pute... Couine, ça me fera plaisir... »

Mais le pire n'était pas encore cette gueule édentée couronnée par un nez rougi par l'alcool. Le pire, sans aucun doute, c'était cette main qui lui labourait les fesses pour les forcer à se détendre tandis qu'une autre, humectée par un crachat, fouillait au creux de sa raie imberbe afin d'humidifier son orifice. Le pire, c'était qu'il avait mal et qu'il ne pouvait plus que lâcher prise.

Et puis, cette remarque affreuse, suivit du bruit d'une ceinture qui tombe sur le sol. Presque immédiatement Zeckiel sentit une chaleur hideuse se presser contre le haut de sa cuisse. Une vague de dégoût profond le fit trembler de haut en bas.

Et puis...

La lumière se fit plus diffuse. Etait-ce le temps qui s'était arrêté ? Les hommes ne bougeaient plus et seul restait Zeck et son cœur tambourinant. Sans cela, peut être aurait-il entendu les pas dans son dos mais pour l'heure, ses oreilles n'entendaient que la plainte du vecteur de sang. Ce fut son nez qui l'informa que quelque chose s'était produit. Il lui semblait sentir une exquise odeur, comme la pluie sur l'herbe fraîche, rehaussée de subtiles notes sucrée, électrisantes, de lilas ou de vanille, ou qu'importe sa composition. Ses sens furent bouleversés par cette senteur nouvelle, Ô combien inadaptée à sa situation !

Alors seulement ses oreilles l'avertirent que quelqu'un approchait. Puis, quelque chose de doux remonta le long de son corps tandis que les pas continuaient d'approcher, sans égards pour les corps figés à ses côtés. Les doigts remontèrent le long de son dos, parcourant un long dorsal jusqu'alors crispé par une crampe. Ses muscles se détendirent progressivement alors que le doigt remontait jusqu'à ses cheveux. Alors, Zeckiel fit apparaître face à lui une paire de jambes digne de l'odeur qu'il venait de sentir; parfaitement sensuelle. Une souple flexion plus tard, et voilà qu'apparaissait sous ses yeux un visage moqueur surmonté de deux yeux reléguant au rang de simples cailloux les plus flamboyantes améthystes.

« On dirait que tu es dans une situation délicate, mon mignon... À moins que tu ne voulais vraiment te faire labourer le cul par ces porcs, hum ? »

La main gantée, au dessus de sa nuque, cherchait le nœud du bâillon. La femme aux cheveux blancs l'arracha soudainement, ponctuant le geste d'un ; « Alors ? » que Zeckiel ne parvenait pas à identifier.

Que voulait cette femme ? Elle avait traité les autres de porc -à juste titre- donc elle n'était pas leur allié. Une autre sauveuse ? Zeckiel n'avait pas le temps de se poser des questions. Déglutissant péniblement, il ne sut que répondre avec difficulté ;

« -M...Merci de vôtre aide.   »

Avant] de pousser un profond soupir. Il avait gardé ses yeux braqués dans ceux de celle qui se tenait devant lui, dissimulant sa peur pour ne conserver qu'une farouche détermination. Maintenant qu'il se sentait en sécurité, la tension retomba et il dodelina de la tête, prêt à défaillir. Son corps s'affaissa doucement vers le sol, comme bercé par les senteurs sensuelles, si proches de lui. Mais il se redressa un peu, tant bien que mal.

« -Ces homm...Ces porcs s'apprêtaient à me violer, je n'ai pas décidé d'être dans cette posture. Je ne sais comment vous remercier. »

Il se garda de dire « merci infiniment », regrettant encore les mots qu'il avait prononcé pour Mara. Et puis, maintenant qu'il reprenait possession de ses moyens... il se sentait intimidé. Cette femme n'était pas comme les autres. Elle avait mis hors d'état de nuire les quatre sbires de son agresseur et se montrait devant lui un grand sourire aux lèvres en dépit de la situation pour le moins désavantageuse dans laquelle il se trouvait. Quelque chose ne tournait pas rond.

Mais il était sauvé. A cette pensée, la tension retomba encore un peu et Zeck fut agité d'un nouveau frisson.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le vendredi 20 septembre 2013, 02:11:59
Jambes pliées, White Rabbit se tenait devant le petit homme, un sourire amusé sur ses belles lèvres. Son parfum devait l’enivrer. Elle s’était rapprochée sans aucune difficulté, afin de le protéger, et l’observait. C’était un Incube, elle le sentait, et il était plutôt mignon. Les trois humains autour de lui étaient comme figés, et le sexe tendu de l’homme frottait toujours contre les fesses nues de l’homme. L’Incube avait une peau propre, très peu de poils, et semblait visiblement perturbé.

« Ces homm...Ces porcs s'apprêtaient à me violer, je n'ai pas décidé d'être dans cette posture. Je ne sais comment vous remercier. »

White Rabbit lui sourit, et approcha l’un de ses doigts, caressant ses joues, son doigt ganté venant glisser sur ses belles lèvres, avant de s’enfoncer à l’intérieur, titillant ses dents.

« Oh, je me doute bien que ce n’est pas volontaire... »

Elle souriait, et enfonçait son doigt, tandis que son autre main caressait la joue de l’Incube, remontant vers son oreille, qu’elle titilla, la pressant tendrement, tout en remuant son doigt sur sa langue, le caressant. La femme-lapine était plutôt douée, et les autres hommes étaient figés. Inversement, si elle se mettait à agir sur eux, l’effet magique se briserait, et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle avait tout simplement ralenti le temps autour d’eux, tellement qu’une seconde mettrait une heure à venir. White Rabbit se redressa lentement, finissant par retirer son doigt de la bouche de l’homme, puis regarda les cordes retenant le malheureux. Pourquoi diable était-elle intervenue ? Elle ne le connaissait pas, et il n’y avait aucune raison susceptible de l’amener à agir... Si ce n’est que White Rabbit aimait bien agir comme ça, de manière improviste, afin de s’amuser. Et, de plus, elle sentait que ce petit homme était encore vierge, ce qui, évidemment, l’intéressait fortement.

White Rabbit défit les liens le retenant, et l’homme tomba sur le lit, s’y affalant, tandis que White Rabbit s’assit devant lui, tendant ses jambes à gauche et à droite. Quand il relèverait la tête, il aurait une formidable vue sur ses cuisses, ainsi que sur ses seins... Et sur le beau sourire qu’elle lui faisait. Sensuelle au possible, White Rabbit était l’incarnation de la liberté et du plaisir, là où Jaina, sa sœur jumelle et âme sœur, incarnait la discipline et l’autorité. Elle pencha la tête sur le côté, et écarta sa jambe, venant frotter la nuque de l’homme, glissant sa jambe sous son flanc.

« Hum... Je pense savoir comment tu peux me remercier, mon mignon... Tu es un incube, n’est-ce pas ? »

La question n’appelait pas vraiment de réponses, car elle la connaissait déjà.

« Mais tu n’es pas encore libre, tu sais... Ces hommes ont juste été figés... Je me disais toutefois que quelqu’un comme toi, un mignon petit garçon, mérite mieux comme première fois... Car tu es encore vierge, je peux le sentir... »

Oui, elle le sentait très bien, et remonta un peu sa jambe, faisant frotter le bout de sa botte contre la tête de l’homme. Pour un incube, il n’avait pas l’air très à l’aise avec le sexe... Plutôt curieux, elle aurait cru que le sexe leur était naturel pour eux. Mais bon, il fallait de tout pour faire un monde, après tout.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le lundi 23 septembre 2013, 00:56:30
Décidément, non. Quelque chose n'allait pas. Si l'intonation de la voix de la femme ne l'avait pas particulièrement choqué, c'était uniquement à cause de la voix de sa mère, au moins aussi envoûtante. Peu porté sur l'inceste, Zeck n'avait jamais considéré ces intonation comme particulières, raison pour laquelle il ne pouvait reconnaître le ton de la cajolerie à sa juste valeur.

Pour autant, jamais on ne lui avait glissé un doigt entre ses lèvres sensibles et le message de ce geste était parfaitement clair dans toute la sensuelle ambiguïté qu'il communiquait. Mais la situation dans laquelle il se trouvait ; encore nu et attaché, s’accommodait mal à la vision romantique et démodée que Zeckiel s'était fait de son premier rapport charnel. L'enfant Selenis ne se sentait guère mieux que pris au piège, car la femme la plus belle du monde est toujours moins attirante lorsque l'on sent encore contre ses fesses le sexe d'un homme qui s'apprêtait à vous violer quelques secondes auparavant.

Ce ne fut que lorsqu'un doigt lui caressa délicatement l'oreille qu'une nouvelle émotion s’immisça, aussi sournoise que de la brume dissimulant le soleil du petit matin. Car le sang mêlé ne pouvait malheureusement ignorer le plaisir diffus et infiniment subtil d'une telle caresse. Qu'il s'y refusât, consciemment ou non, il ne pouvait empêcher un voile de plaisir lui obscurcir la raison et son cœur trouva là une nouvelle raison de s'alarmer.

Il recouvrit ses sens tandis que la femme masquée dégageait ses liens, l'enchantement se rompant tandis que les doigts gantés quittaient sa peau trop sensible. Ses sens, mais pas ses esprits... Alors qu'il tombait mollement sur le matelas duveteux, Zeckiel se battait contre des émotions contraires et des pensées incohérentes. Son sang bouillonnait.

Et ce n'était rien par rapport à ce qui l'attendait en levant les yeux, geste qu'il ne fit que pour implorer une réponse à une question muette. Ce fut un choc. Car jamais peau ne lui avait paru si parfaite que les cuisses qui couvraient les draps, juste sous son regard. Pourquoi avait il aussi douloureusement envie de les goûter  ? Et ses pupilles furent comme attirées par le reste du corps qui se trouvait devant lui, comme offert. Son cœur accéléra encore alors qu'il levait des yeux presque coupable sur les hanches de sa sauveuse et sa poitrine dont il ne parvint à détacher le regard que parce qu'un sourire plus ensorcelant encore la surmontait. A la limite de sa conscience, un désir naissait... Le simple et inexplicable désir de toucher cette femme intouchable.

Dans ses pupilles ne se lisaient incompréhension mêlée de crainte et le jeune homme ferma un instant les yeux, comme pour retrouver ses esprits. Zeckiel n'en avait pas conscience, mais juste au dessus de ses fesses commençait à s'extirper malicieusement l'organe démoniaque dont ses parents le croyaient privé, millimètres par millimètres.

« Hum... Je pense savoir comment tu peux me remercier, mon mignon... Tu es un incube, n’est-ce pas ? »

L'appendice caudal qu'il devait à son sang paternel cessa sa progression hors du corps du garçon, mais un instant seulement. Car une jambe se lovait désormais autour de lui et sa caresse provoqua chez Zeckiel un frisson irrépressible, qu'il ne chercha à dissimuler que par honte. La phrase suivante de sa sauveuse, en revanche, équilibra la balance entre peur et désir coupable, replongeant Zeckiel dans une confusion extrême. Les hommes, juste figés ? Qu'est ce que cela signifiait ? Il lui fallait absolument obéir. Et il en avait, à sa grande honte, envie. Inconsciemment, il avait approché sa joue de l'une des cuisses de celle qui continuait de le garder captif et le parfum le bouleversa tandis qu'il relevait ses yeux incertains sur sa « sauveuse ».

«  -Je ne suis qu'en partie incube, mais vous avez raison... A propos de ma virginité... Si je peux néanmoins vous témoigner ma gratitude, je ferai tout pour continuer de voir ces hommes figés jusqu'à mon départ de ces lieux.  »

Avait-il réellement prononcé ces mots ? La sournoise chaleur qui se diffusait dans son bas ventre et dans le bas de son dos lui faisait certainement perdre la raison. Pour autant, lorsque cette sensation lui ordonna de glisser ses mains sur la peau de ce qu'une partie de son esprit continuait d'appeler « l'intouchable »,  il ne lui céda aucun terrain. Ou alors, juste un peu. Car ses longs doigts se stoppèrent à mi chemin, à quelques millimètre de la peau électrisante. Son majeur pouvait sentir la chaleur se dégager du corps de la magicienne, mais Zeckiel replia sa main, luttant toujours contre des émotions non maîtrisées.

Une maladresse propre aux vierges, sans doute. Les vierges incubes et suniites, quant à eux, qui sont en plus parcourus par des vagues de plaisir presque douloureuses au seul contact d'une botte sur la tête, ne peuvent guère faire preuve de l'assurance qu'un sang bouillonnant leur oblige à assumer. Il ne pouvait plus se dissimuler sa propre érection.

Zeckiel ne pouvait qu'attendre les ordres qui lui permettraient de gagner sa liberté.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le lundi 23 septembre 2013, 13:13:24
Ah, la liberté, ce bien précieux, si inestimable, que les individus, tout en la louant, ne pouvaient s’empêcher de brimer. Quand on avait passé des millénaires enfermée dans un sceau magique, on comprenait vraiment ce qu’était la liberté. White Rabbit se définissait volontiers comme une anarchiste totale, en ce sens qu’elle rejetait toute forme d’autorité supérieure à elle, qu’elle soit étatique, ou même naturelle. C’est pour cette raison qu’elle ne se rapprochait de personne. Elle ne cherchait pas l’amour, mais le fuyait, car l’amour était une forme de contrainte qui restreignait instinctivement et naturellement la liberté. De même, elle ne cherchait pas d’esclaves... Mais il lui arrivait de se faire plaisir. Le petit incube était allongé devant elle, entre ses jambes, et elle pouvait sentir son excitation, ainsi que sa gêne. C’était mignon, et elle se surprit à sourire. Non, décidément, il ne méritait pas de perdre sa virginité devant des Nexusiens aussi ridicules. Il était verni que White Rabbit soit passée par là. La lapine sentait ses mains glisser sur ses collants blancs, se rapprochant de sa peau, la faisant frissonner. Le sexe... Il était navrant que les êtres vivants cherchent perpétuellement à enchaîner ce qui, pour elle, représentait l’expression pure et naturelle de la liberté la plus simple qui soit : la liberté d’user de son propre corps comme bon on l’entendait. C’était la base fondamentale, car qui n’était pas libre de son corps n’était jamais libre.

En revenant à la vie dans ce monde nouveau, White Rabbit s’était renseignée, et avait appris bien des choses sur la nouvelle culture terrienne, comme en témoignait le fait que Jaina Hudson enseignait à l’université de Seikusu. Ce n’était pas la fac’ la plus réputée du Japon, mais elle restait malgré tout une fac’, et Jaina avait découvert qu’il existait des penseurs et des philosophes modernes qui défendaient également la liberté. Elle y pensait fugacement alors que l’incube remuait devant elle, en proie au désir

«  Je ne suis qu'en partie incube, mais vous avez raison... A propos de ma virginité... Si je peux néanmoins vous témoigner ma gratitude, je ferai tout pour continuer de voir ces hommes figés jusqu'à mon départ de ces lieux » lui dit-il.

Elle sourit, penchant la tête sur le côté, et lui répondit assez rapidement :

« Ainsi donc, c’est être libre qui te motive ? Tout comme les humains sont prédestinés à la servitude, les incubes sont prédestinés au sexe. Tu dois donc chercher à être vraiment libre, c’est une chose que je respecte, petit bout. »

Elle remuait un peu sa jambe, continuant à frotter le corps de l’homme. Le lit n’était guère confortable, à l’image de ce bordel sinistre : le matelas était usé, crevassé, et gémissait à chaque fois qu’on remuait un peu trop. Elle n’allait pas rester ici éternellement, et, tandis qu’elle regardait l’incube, elle se mit alors à faire une citation !

« ‘‘La liberté, ô mes frères, commence avec la complète possession de soi-même, avec l'appropriation clairement affirmée de notre corps et de notre esprit. Quelles sont donc les plus lourdes chaînes de l'homme ? Celles qui sont à l'intérieur de sa tête, rivetées dans son crâne par les sermonneurs des siècles passés ou les moralistes du temps présent et qui lui font dire Je dois !, chaque matin lorsqu'il se lève.’’ C’est de Pierre Lance, petit incube. La liberté est la seule véritable chose qui importe, la possibilité de faire ce qu’on veut, quand on veut, où on le veut. »

Pierre Lance ne devait rien dire à un Terran, vu qu’il venait de Terre, et faisait partie de cette littérature que Jaina avait lu, pendant qu’elle passait des examens. En soi, elle n’avait eu aucune difficulté à les réussir, car il lui suffisait d’user de ses dons magiques pour lire dans les esprits des autres. Jaina avait ainsi découvert des penseurs comme Lance, mais aussi, de manière plus ancienne, comme Locke, qui, en reprenant Overton, avait posé les bases de la théorie du self-ownership, soit le droit inné, pour tout individu, à disposer de son propre corps. Une théorie à laquelle White Rabbit adhérait instinctivement, cela allait sans dire.

« Tu ne pourras jamais connaître ce qu’est la liberté sans en avoir été privée, mon mignon. Alors, ce soir, tu m’obéiras, et je te montrerais les joies de la liberté... Mais pas ici, cet endroit me donne envie de vomir. »

De plus, elle n’aimait pas la décoration. Elle se redressa un peu, et attrapa l’incube par les épaules, le soulevant sans aucune difficulté pour l’amener à se coller contre elle. L’une de ses mains alla se poser sur les cheveux de l’homme, et elle retourna caresser ses lèvres avec l’un de ses doigts, avant de l’embrasser tendrement, fourrant sa langue dans sa bouche. Elle ferma les yeux tout en l’embrassant, et se téléporta, avec lui. Ils arrivèrent instantanément dans un lit beaucoup plus grand, beaucoup plus ferme, et dans une pièce un peu plus grande.

C’était une chambre avec un balcon. Le balcon permettait de voir Nexus, mais depuis un autre point de vue. Ils étaient en hauteur, dans le manoir d’un des puissants barons de la ville. Ce dernier utilisait son manoir quand il devait se rendre à Nexus, et préférait, autrement, siéger chez lui. Il y avait toujours des gardes, veillant à empêcher les indésirables d’entrer, des domestiques qui entretenaient chaque jour le manoir. Le seigneur ne s’annonçait pas toujours, et l’endroit devait toujours être impeccable.

« Ce décor te plaît ? »

Il y avait une peau de bête sur le sol, la fourrure d’un ours immense, ainsi qu’une cheminée, et quelques tableaux représentant des paysages.

« C’est la chambre d’un des puissants de la ville. Tes instincts d’incube doivent le sentir, non ? Chaque fois qu’il se rend ici, il organise des orgies avec les prostituées les plus luxueuses de la ville, tellement luxueuses qu’elles se considèrent elles-mêmes comme des dames de charme. Prends garde à ne pas les appeler prostituées, ou elles te poursuivront. »

White Rabbit était restée allongée, et avait légèrement écarté ses jambes.

« Maintenant, viens lécher ma culotte, mon mignon... Il est temps pour toi de découvrir ce qu’est le corps d’une femme. »
Titre: Re : Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le jeudi 26 septembre 2013, 17:45:14
Rien ne saurait décrire la surprise que ressentit Zeckiel lorsque celle qui le tenait en son pouvoir prit la parole. Les mots se gravaient-ils avec d'autant plus de force qu'ils étaient prononcé par cette femme envoûtante aux caresses délicieuses ? La citation en particulier lui fit un grand effet, lui qui n'était ni philosophe ni habitué aux citations.

« Les moralistes du temps présent qui lui font dire « je dois  » chaque fois qu'il se lève »... Faire ce qu'il voulait, quand il le voulait ? A peine deux jours plus tôt, Zeckiel aurait affirmé que ce qu'il voulait, c'était que l'on cesse de lui demander de copuler. Son « devoir » à lui était en l'occurrence issu de l'hérédité dont son interlocutrice faisait si grand cas, tandis que sa liberté était la volonté de s'en soustraire. Il était incube et suniite, certes, mais n'était pas attaché tant attaché au sexe qu'à l'amour des choses paisibles et refusait que l'on impose l'un sous prétexte qu'il était né de créatures de luxure.

Une conviction fortement ébranlée par les vagues de désir qui le parcouraient tandis que des décharges érotiques se déversaient dans chacun de ses muscles dorsaux. La femme poursuivit d'un ton professoral dépourvu d'autres malices que la conviction profonde dans ses idées, indifférente à la sensuelle torture qu'il subissait.

« Tu ne pourras jamais connaître ce qu’est la liberté sans en avoir été privée, mon mignon. Alors, ce soir, tu m’obéiras, et je te montrerais les joies de la liberté... Mais pas ici, cet endroit me donne envie de vomir. »

Tout cela semblait à la fois contradictoire et confus aux oreilles du sang mêlé, tout en étant extrêmement limpide dans sa finalité. Connaîtrait-il les joies de la libertés en subissant celle de celui qui l'enchaînerai le temps d'une nuit d'étreinte, ou bien serait-il libéré du joug moral qu'il s'imposait en acceptant sa nature profonde ? L'un ou l'autre, les deux idées et les promesses implicite des caresses de la magicienne faisaient naître en lui un sentiment d'excitation intellectuel et physique agitant tout son être d'une curiosité honteuse. Et par les démons, ô combien le contact de la jambe de « l'intouchable » était agréable  !

Soudain, elle le tira en avant et le contact de sa peau le brûla d'un désir qu'il n'avait jamais ressenti auparavant tandis que son baiser fut quant à lui un régal au delà de tout ce qu'il aurait pu concevoir. Et la main qui lui maintenait la tête tout en effleurant ses cheveux ! Son érection en devenait presque douloureuse... Comment expliquer que les fines caresses d'une langue puissent éveiller en lui un tel sentiment de plénitude sinon en admettant que son hérédité était en cause ? Il ferma les yeux pour goûter pleinement à l'extase.

Il n'eut pas besoin d'ouvrir les yeux pour sentir qu'il n'étaient plus dans la chambre du bordel. Comme les délicieuses lèvres se séparaient des siennes, Zeckiel fut envahi d'une pulsion sauvage, du désir d'un plonger à nouveau la langue. Sa queue d'incube émergeait désormais d'une trentaine de centimètres au moins de la base de son dos, comme l'incarnation du désir que son corps ressentait. Il résista difficilement à cette pulsion, tout comme il cessa avec difficulté d'admirer le visage de sa sauveuse pour contempler le décor dans lequel ils se trouvaient.

La chambre fit sur lui forte impression. L'impression d'être bien plus que le jeune homme qui avait erré dans les rues de la villes quelques jours plus tôt, pour finir malade et affamé au fond d'un caniveau. Il ne put s'empêcher d'être envahi d'un sentiment de puissance ainsi que d'une joyeuse pointe de son amour-propre ayant obtenue vengeance.

« Ce décor te plaît ? »

Il chuchota seulement ; «   Oui... », a la fois honteux de ses sentiments et dévoré par l'envie.

« C’est la chambre d’un des puissants de la ville. Tes instincts d’incube doivent le sentir, non ? Chaque fois qu’il se rend ici, il organise des orgies avec les prostituées les plus luxueuses de la ville, tellement luxueuses qu’elles se considèrent elles-mêmes comme des dames de charme. Prends garde à ne pas les appeler prostituées, ou elles te poursuivront. »

Oui, il l'avait senti. Avait-il déjà senti ce genre de choses auparavant ? Sans doute ses instincts s'éveillaient-ils réellement. Ses yeux entrevoyaient en mirage des scènes de débauches animales tandis que des effluves lascives imprégnaient ses narines.

Pourquoi lui disait-elle cela ? L'attitude pédagogique de cette femme, ses manières... Connaissait-elle le poids de chacun de ses mots dans la psyché du jeune homme ? Aussi mystérieuse que désirable, érudite que débauchée, elle semblait donner comme elle aurait pu prendre.

Son sang répondit en hurlant à la demande qu'elle lui fit finalement en s'allongeant sur le lit. Zeckiel parcourut le regard de la femme avec une envie carnassière tandis qu'il s'agenouillait sur les draps pour répondre à l'injonction.

Les précédentes paroles de la magicienne lui revinrent. S'il voulait connaître sa nature profonde plutôt que la fuir dans la crainte, porter en connaissance de cause les chaînes qu'il s'imposait, il lui fallait obéir à tout ce que son sang réclamait. Il lui fallait se montrer digne de son double héritage et donner à cette femme autant de plaisir qu'il lui était possible d'en donner.

Aussi le demi-démon ne se contenta-t-il pas de répondre à l'ordre. Tandis qu'il baissait son visage vers le corps de l'ensorceleuse, il céda à l'impulsion qui lui commandait de goûter cette peau au parfum si enivrant. A mi-chemin, sa langue se posa à l'intérieur de la cuisse, bientôt rejoint par les lèvres qui embrassèrent lentement la chair nue. Un délice.

Néanmoins, il avait reçu un ordre et ne pouvait se résoudre à y désobéir. Se courbant plus avant, Zeckiel fit courir la pointe de sa langue le long de l'aine de la magicienne, la glissant imperceptiblement sous la lingerie avant de dessiner des courbes sur la partie centrale de la culotte,  de haut en bas, lentement et délicatement, juste assez fort pour que le contact soit perceptible. Le sexe de la magicienne, si proche sous la langue du jeune homme et séparée de lui par une si infime épaisseur de tissu, ne pouvait plus lui dissimuler ses attraits érotiques.

Ne pouvant plus se contenir qu'avec difficulté, Zeckiel plia sa langue en appuyant un peu plus. Il ne pouvait se résoudre à se contenter de lécher avec la pointe ; il lapa lentement les parties les plus intimes du sous-vêtements. Ce dernier fut vite trop humide pour empêcher Zeckiel de sentir sous sa langue les lèvres intimes de la magicienne et il les caressa délicatement de bas en haut, marquant chaque descente par des courbes lascives.

Sa conscience, pourtant, se débattait encore faiblement. Céder aux pulsions, n'était-ce pas là la faiblesse qu'il s'était toujours refusée ? Trop tard pour de telles considérations ! Il ne put s'empêcher de faire remonter un doigt le long de la jambe de la magicienne, comme si chaque contact physique lui était physiquement indispensable et que s'empêcher de caresser plus hardiment était une réelle souffrance. Il ne s'arrêta que bien trop haut, et plus parce qu'il réalisait qu'elle ne lui avait rien demandé de tel que parce qu'il se refusait de céder à ses pulsions.

Désormais, une seule pensée l'obsédait ; satisfaire sa sauveuse. Il remonta sa langue du côté de la culotte qu'il n'avait pas encore léchée, désolé à l'idée de l'avoir délaissé et d'avoir, peut-être, fait ce qu'il ne fallait pas, et leva ses yeux pour tenter d'apercevoir une réaction de sa part.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le vendredi 27 septembre 2013, 16:38:25
Cette chambre était délicieuse. White Rabbit aimait s’y rendre, l’humer, s’imprégner de ce mélange de sexe et de luxe qui suintait des murs. Elle dormait volontiers dans ce lit, sachant très bien que personne n’avait le droit d’entrer dans la chambre pendant la nuit. C’était très agréable, mais c’était bien la première fois qu’elle y conduisait quelqu’un d’autre. L’incube avait un corps de jeune adolescent, un visage fin et délicat. Elle n’avait même pas besoin de sa magie pour savoir qu’il était vierge, il suffisait de voir son trouble face à White Rabbit. Belle et entreprenante, aventureuse et sensuelle, elle incarnait, à ses yeux, le fantasme masculin de la femme dominante, joueuse et aguicheuse. Allongée sur le lit, elle attendait que l’incube vienne... Et il finit par venir, comme elle s’y attendait. Comment résister à une telle vision ? White Rabbit s’offrait à lui. Il se rapprocha donc, allant sur le lit, et obtempéra silencieusement.

Elle avait vu sa queue jaillir de son dos, cette queue caudale qui caractérisait traditionnellement les démons. La main de la femme vint caresser ses cheveux, alors qu’elle frissonnait en sentant les lèvres du brave homme se poser sur son aine, lui provoquant des frissons de plaisir. C’était... Et bien, c’était agréable, tout simplement ! Elle se surprit ensuite à soupirer quand il aventura sa langue sur sa culotte rose. Il essayait de recouvrir toute la surface de la culotte, léchant ici et là, comme l’aurait fait un petit chiot affamé. White Rabbit remuait lentement ses jambes sous le corps de l’homme, savourant ce contact.

Indéniablement, elle adorait sa tenue. Quand elle était revenue à la vie, et avait découvert, dans les cabarets, l’existence des bunny girls, elle avait compris que cette tenue lui irait à ravir. On peut dire qu’elle ne s’était pas trompée. N’était-elle pas ravissante ainsi ? Ce n’était sûrement pas le brave incube qui allait prétendre le contraire, lui qui était allongé entre ses cuisses, à lécher sa culotte. Il y allait avec une certaine passion, une dévotion qui était plaisante à sentir. La femme remuait un peu sur le lit, frottant ses cheveux, et le laissa encore faire pendant quelques minutes.

« Mmmh... Là, mon beau, continue, mon mignon... »

Elle commençait à sentir son sexe s’humidifier, et ce n’était pas sous l’effet de la salive que l’homme laissait. Sa petite culotte rose glissait contre sa peau, et elle continua à le laisser faire, pendant quelques minutes. Tout lui plaisait, autant la langue que l’incube que son corps posé sur ses jambes, ou le lit très confortable. Il s’écoula donc un certain temps avant qu’elle ne se redresse. Son dos se releva, et ses deux mains vinrent caresser les joues de l’homme, filant finalement sous sa tête, l’empêchant de lécher davantage la culotte, pour relever sa tête.

« Là, là, je crois qu’elle est bien trempée, maintenant... »

White Rabbit lui fit un léger sourire, et l’incita à s’allonger sur le dos, où elle se fit désormais plus aventureuse. Ses mains vinrent glisser sur le torse de l’homme. Elle l’avait trouvé nu, et c’était ainsi qu’il se trouvait, face à elle. Aucun poil ne venait orner son torse, qui restait aussi propre et doux que celui d’une femme, et elle s’y attaqua, avec ses lèvres, embrassant son cou, pour glisser très rapidement près de ses tétons, les léchant. Elle savait que les tétons des hommes n’étaient pas aussi sensibles que ceux des femmes, mais elle savait aussi qu’ils constituaient quand même des zones érogènes, qu’elle savait stimuler. Sa langue vint jouer dessus, tandis que l’une de ses mains se mettait à descendre le long du ventre de l’homme, caressant sa peau, glissant de plus en plus bas, sous le nombril, pour se rapprocher de sa virilité... Habilement, deux doigts s’écartèrent, venant glisser autour de son sexe, raclant quelques poils pubiens, avant de presser tendrement les testicules de l’homme.

Elle jouait avec lui, tout simplement. N’était-ce pas ce qu’elle aimait faire par-dessus tout ? Ses lèvres délaissèrent ses tétons, et elle se redressa, ses seins venant frotter son torse, et elle l’embrassa dans le creux du cou, mordillant tendrement sa peau, frottant son nez.

« Je peux le sentir, tu sais... » lui lâcha-t-elle.

C’était une phrase bien énigmatique, et elle s’empressa donc de l’éclaircir, en caressant sa virilité, la pressant entre ses doigts :

« Ton désir... Tu ne seras jamais libre tant que tu n’arriveras pas à contrôler tes pulsions, mon petit trésor... »

Elle remonta ses doigts le long de son sexe, caressant brièvement sa verge, avant de la relâcher, pour poser sa main sur sa hanche.

« Dis-moi... Avec tout ça, je ne sais même pas si tu portes un nom, petit incube. Moi, tu peux m’appeler White Rabbit... »

C’était un nom assez curieux, mais c’était pourtant le sien. Elle n’était pas Jaina.
Titre: Re : Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le mardi 01 octobre 2013, 22:42:11
Elle soupirait ! Zeckiel fut envahi d'une sensation de plénitude tandis que son désir augmentait à la seule pensée d'être en train de donner du plaisir à sa sauveuse. Ce sentiment trouva presque son paroxysme lorsqu'elle lui saisit les cheveux pour l'inciter à continuer. Le jeune homme ne se fit pas prier, glissant sa langue entre les lèvres qui se dessinaient sous le tissu tout en faisant courir un doigt (à son corps défendant) le long des cuisses, et jusqu'aux hanche de l'ensorceleuse.

Lorsque sa langue goûta la cyprine à travers le tissu, Zeckiel fut transporté d'une joie plus intense encore que procure la réalisation d'une calligraphie inestimable. Il savoura chaque goutte de ce qui n'était pour lui rien de moins qu'un nectar divin. Lorsqu'elle lui pria d'arrêter, il n'obéit qu'à regret,  en glissant une dernière fois la langue contre son palais...

Le jeune homme eut la sensation que, comme le sang pour un vampire ou l'héroïne pour un homme, il trouverait à jamais enchaîné car il chercherait de tout son être désormais à satisfaire une soif qu'il n'étancherait jamais. Alors que la magicienne le faisait pivoter et allonger confortablement sur le lit, Zeck' réalisa la portée du sentiment qui venait de l'envahir avec crainte, repoussant ses dernières impressions.

Mais il ne pouvait plus garder ses esprits clairs depuis longtemps. Sa sauveuse aux cheveux d'argent lui caressait désormais le torse comme d'autres peignaient des chef d'oeuvre. Qui pouvait-elle être ? Seules les suniites devaient être capable de créer de telles sensations ! Si elle en était une... Beaucoup de questions trouveraient des réponses dans l'esprit du jeune homme. Car Zeckiel ne pouvait admettre que sa seule sensibilité et inexpérience lui procurait de telles sensation. Il ignorait ainsi le plaisir que l'on pouvait trouver à être dominé, source de toutes les émotions qui l'avaient envahi jusqu'à maintenant.

Alors que sa sauveuse faisait entrer bouches et lèvres dans son tableau charnel, l'innocent aux mains longues agrippa fermement les draps, incapable de s'empêcher de gémir faiblement malgré la morsure de la  lèvre inférieure qu'il s'imposait. Sa respiration et ses soupirs s'accélérèrent tandis que des doigts se dirigeaient vers son bas-ventre.

Soudain pris de sursauts électriques et irrépressibles, Zeckiel réalisa que tout son corps se dressait confusément pour que la magicienne, au lieu d'une lente torture érotique, saisisse immédiatement son sexe dressé et implorant. Bien trop expérimentée et taquine, elle n'en fit rien, se contentant de saisir ses testicules imberbes. A ce contact, Zeck poussa un nouveau gémissement, plus long et intense que le précédent.

Lorsqu'elle se redressa, se cambrant pour venir lui mordre le cou, le sang mêlé fut pris d'envies sauvages. La poitrine pressée contre lui l'emplissait d'envies obsédantes et le plaisir mêlé à la douleur éveillait en lui de très lointaines envies masochistes, s'illustrant dans son esprit comme autant de canines humides et tranchantes sur sa peau. Reprenant conscience, il ôta soudain sa main droite par laquelle il avait saisit les cheveux de son amante, comme pour la forcer brutalement à continuer.

Qui était-il pour faire ce genre de gestes ?! Il n'avait aucun souvenir d'avoir placé sa main là. Il devait pourtant rester obéissant s'il voulait regagner sa liberté ! Le visage du jeune homme était , de toute façon, couvert d'un fard depuis trop longtemps pour que ce moment de gêne soit particulièrement remarqué.

Alors que son amante lui parlait, Zeck' n'entendit guère que la première moitié de la phrase énigmatique. Car lorsque la magicienne lui saisit le sexe, le corps de Zeckiel se souleva faiblement tandis qu'un puissant orgasme déchirait son corps en mille morceaux extatiques.   Aaaah !...

Cela ne dura qu'un instant et il n'avait pas éjaculé, sans savoir comment ou pourquoi cela lui était possible. Sans doute encore un cadeau hérité de ses géniteurs.

Sa tortionnaire fit mine de ne rien avoir remarqué, glissant d'une voix joueuse ;

« Dis-moi... Avec tout ça, je ne sais même pas si tu portes un nom, petit incube. Moi, tu peux m’appeler White Rabbit...  »

Zeckiel allait répondre -comment aurait-il, de toutes façon, pu s'opposer à la volonté de la magnifique et puissante White Rabbit? - lorsqu'il fut envahi d'un doute. Les magiciens avaient, parait-il, pour habitude de plier les démons à leur volonté pour en faire des serviteurs. Pour cela, d'après son père, il ne leur fallait que posséder nom du démon. Etait-ce là le but de l'ensorceleuse depuis le début ? Après tout ; sa nature d'incube ne lui avait jamais été inconnue, pas même un seul instant. Pour autant, Zeckiel lui même n'était pas certain de la pureté de sa nature démoniaque, pas plus qu'il n'était certain que Zeckiel Selenis fut son nom de démon. Une chose était sûre ; il ne pouvait que répondre à la question de sa sauveuse ; ce qu'il fit donc en se relevant sur les mains. Redressé comme il était, la vue était à couper le souffle...

«  – Je m'appelle Zeckiel. C'est un ho...  »

Il fut cependant interrompu par une sensation troublante au niveau de ses fesses. Une queue de démon ! Il avait une queue de démon ! Cette dernière s'était enroulée autour du poignet que White Rabbit n'avait pas portée au niveau des hanches, comme pour la forcer à replacer ses doigts contre sa verge.
Cette pensée et la constatation qu'il possédait désormais un nouveau membre le choqua bien trop pour qu'il puisse continuer sa phrase. Plus il tentait de maîtriser son appendice, plus ce dernier échappait à sa volonté. L'extrémité plutôt acérée de sa queue démoniaque se dirigeait désormais contre la culotte de la magicienne, la frôlant d'une caresse furtive.

C'était... L'expression de son désir sexuel ? Douée d'une volonté propre, sa queue s'animait là où il aurait aimé poser ses doigts ! Son rougissement s'accentua encore.

«  –Je ne sais pas ce qu'il se passe, pardonnez moi ! Je n'avais pas de queue avant !..  Ce n'est pas à cause de votre magie? Je n'arrive pas à arrêter !  »

Et il n'arrêtait réellement pas. Car l'idée de toucher ce qu'il ne devait pas caresser était par trop agréable, même inconsciemment. Or, les pulsions violentes qu'il ressentait démentaient ses propos ; il voulait confusément saisir les cheveux de la magicienne afin qu'elle se cambre afin de pouvoir lui embrasser la gorge et descendre jusqu'à sa poitrine, il voulait faire glisser son doigt le long de ses fesses pour en apprécier la douceur, saisir ses hanches et ses goûter ses seins.

En réponse ; la queue exécuta une partie de sa volonté refoulée. Elle lâcha le poignet de White Rabbit pour caresser lascivement les fesses, glissant malicieusement près de son anus, avant de remonter lentement sur sa colonne vertébrale. Zeckiel retomba sur le lit, tortillant ses jambes pour tenter de saisir sa nouvelle queue. Il s'arrêta immédiatement, constatant que sa maladresse le conduisait à frotter son genoux contre le sexe de la femme masquée.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le jeudi 03 octobre 2013, 00:45:49
Zeckiel... C’était un nom assez classique pour un démon. Elle doutait que ce soit son vrai nom. Un démon ne donnait jamais son vrai nom, car quiconque le connaissait pouvait le soumettre. Généralement, le patronyme d’un démon, celui qu’il donnait, était une traduction de son nom. La langue des démons était une langue magique difficile à comprendre, aux intonations lourdes et sourdes, si complexes qu’un humain normal, en l’entendant, ne percevrait que des murmures et des frissons, des frissons qui lui donneraient de mauvaises idées, et étaient susceptibles de provoquer des cauchemars. White Rabbit était toutefois avertie. Elle connaissait la langue rudimentaire des démons, cette langue ancestrale à la base des langues occultes, comme pouvait l’être le dialecte obscur des sorcières. Mais, dans le fond, le véritable nom de Zeckiel lui importait peu : non seulement elle ne voulait pas le contrôler, mais, de toute manière, elle n’avait pas spécialement besoin de ça pour le faire. Le brave incube était déjà à son service.

Sous l’effet d’une excitation sexuelle qu’il n’avait jamais du ressentir auparavant, sa queue démoniaque se mit à pousser et à remuer, rejoignant le corps de la femme, qui se mit à sourire, amusée, en voyant cette dernière glisser sur son corps, tapotant son sexe, puis s’attardant sur ses fesses, glissant comme un délicieux serpent, provoquant sur le corps sensible et parfait de White Rabbit des soupirs qui l’amenèrent à fermer les yeux, afin de profiter pleinement de ce moment. La queue glissait lentement, renforçant la gêne de l’incube, qui feignait probablement de ne pas comprendre ce qui arrivait.

*Mais, toi et moi, nous savons très bien ce qui t’arrive... Comment résister à une femme telle que moi ? Tu essaies de lutter contre une force qui te dépasse...*

C’était mignon, en un sens... Un humain normal ne pouvait pas lutter, alors, que faire avec un démon ? Il était naturellement prédestiné au sexe, et c’était bien pour ça que sa queue caudale était en train de se dresser, de remuer, exprimant des désirs qu’il n’osait pas affirmer, probablement par gêne, ou par honte. Ce dernier tremblait, près de la femme, humant son parfum, son odeur, sa présence, et entreprit de lui répondre :

« Je ne sais pas ce qu'il se passe, pardonnez moi ! Je n'avais pas de queue avant !..  Ce n'est pas à cause de votre magie? Je n'arrive pas à arrêter ! »

White Rabbit l’interrompit, en posant un doigt sur ses lèvres. Elle lui souriait, et l’amena peu à peu à se recoucher sur le dos, sa queue continuant à remuer, tandis que son sexe tendu, et dur, venait frotter son bassin, remuant dessus. La belle femme lui souriait lentement, et resta avec son doigt ainsi, s’assurant d’avoir l’attention de l’homme.

« Tout dépend de ce que tu appelles ‘‘magie’’, mon beau... »

Le doigt de la femme se mit alors à remuer, glissant le long des lèvres de l’homme, remuant tendrement dessus, filant le long de la commissure des lèvres. Elle avait un léger sourire ravi sur les lèvres, amusé et joueur. Oui, elle s’amusait, et s’allongeait un peu plus sur l’homme, remuant très lentement son corps, le déplaçant un peu, sentant le membre tendu de l’homme se heurter à sa peau, se tendant, avant de progressivement s’étaler à la verticale, entre eux. De manière talentueuse et élégante, elle remuait son corps d’avant en arrière, faisant ainsi glisser le chibre de l’homme sur son ventre, le masturbant ainsi. Elle enfonça progressivement son doigt dans la bouche de l’homme, afin qu’il le suce, son autre main venant caresser la joue de l’homme.

« ...Puisque les poètes considèrent que la beauté féminine est une essence divine, alors je pense qu’on peut considérer que ce qui t’arrive est magique. »

Le sourire de White Rabbit s’accrut, et elle retira son doigt.

« Tu es un incube... Ta queue trahit tes émotions, ce que tu veux... Elle répond à tes pulsions sexuelles, comme ce bout de chair qui se presse contre mon ventre. »

Elle approcha ses lèvres, et l’embrassa sur le bout de la bouche, tirant lentement dessus, avec un sourire malicieux sur les lèvres.

« Alors, comme ça, mes fesses te plaisent ? Voilà qui n’est pas très prude, jeune homme... Tu aimerais les presser ? Glisser ta langue dessus ? Ou même ton sexe ? »

Elle se rapprocha de son cou, et le mordilla tendrement, léchant ensuite sa peau pour remonter vers son oreille, toujours aussi envoûtante, parlant de cette voix sensuelle et excitante qui devait être à l’origine de son émulation :

« Parle, mon mignon, confie-toi à moi... Libère tes fantasmes, c’est bien pour ça que tu es là... La liberté, vois-tu, est avant tout une affaire qui préoccupe ce petit bonhomme, dit-elle, en appuyant avec son estomac contre son sexe. Mes fesses sont toutes à toi, si tu as le courage de venir les chercher... »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le vendredi 11 octobre 2013, 20:29:56
Zeckiel paniquait ; sa queue ne lui obéissait plus (pourquoi l'aurait-elle fait, lui qui ignorait jusqu'à son existence ?) et -pire- entreprenait seule la conquête du corps de celle qui se faisait appeler White Rabbit.

Le doigt qu'elle lui posa sur la bouche ne le calma guère. Ce ne fut que lorsqu'il croisa le regard de la magicienne qu'il réalisa la profondeur de son expérience. Rien ne semblait l'inquiéter, rien ne semblait la choquer.

Sa phrase taquine et sensuelle accentua le fard aux joues du sang-mêlé. Elle lui confirmait ses craintes ; la magie profane n'avait rien à voir avec la manifestation de luxure dont il était l'auteur. Le jeune homme ne savait comment réagir mais -heureusement pour lui- sa partenaire ne connaissait pas ce genre de problèmes.

Lorsqu'il sentit le ventre se poser sur son sexe, la surprise se mêla à un rien de douleur car, érigé comme il l'était, son pénis ne semblait apte à se plier qu'avec réticence. Mais White Rabbit savait se faire pardonner. Zeckiel écarquilla des yeux où se lisait une surprise à la hauteur de son plaisir tandis que la chair nue et chaude de sa sauveuse faisait savamment jouer son prépuce. A la limite de ses sens, au niveau de ses testicules, le sous vêtement humide l'effleurait de ses promesses tandis que l'extrémité de son sexe  frottait parfois le tissu du corset de la femme-lapine, comme pour lui rappeler qu'il restait tout un corps à découvrir.

Le doigt qui s'enfonça dans sa bouche ne trouva guère de réponse de la part du jeune homme. Il aurait aimé serrer fermement sa mâchoire pour s'empêcher de gémir, aussi ne put-il s'empêcher de mordre faiblement le doigt ganté tandis que la magicienne continuait sa masturbation experte, torture pour les sens trop vifs de Zeckiel.

Une fois encore, la voix sensuelle de la jeune femme rappela sa conscience à la réalité alors qu'elle s'égarait sur des images de débauche sexuelle violente, pulsions incontrôlables. Pédagogue et joueuse, encore. Cette voix et ses intonations constituaient à elle seule, sans aucun doute, partie intégrante de l'ardeur incontrôlée du jeune homme.

« ...Puisque les poètes considèrent que la beauté féminine est une essence divine, alors je pense qu’on peut considérer que ce qui t’arrive est magique. »

« Tu es un incube... Ta queue trahit tes émotions, ce que tu veux... Elle répond à tes pulsions sexuelles, comme ce bout de chair qui se presse contre mon ventre. »

Alors elle savait. Zeckiel, réalisant qu'il avait fermé les yeux sous le coup du plaisir, n'avait aucune envie de les rouvrir. Son appendice caudal, lui, vibra d'une joie égale à son impudeur devant cette déclaration. Abandonnant le contour des hanches, non sans avoir caressé langoureusement la naissance d'un sein, il se glissa à nouveau sur les fesses, se lovant autour de la queue de lapin avant de replonger plus profondément entre les cuisses.

Un baiser ardent força le sang-mêlé à rouvrir les yeux.

« Alors, comme ça, mes fesses te plaisent ? Voilà qui n’est pas très prude, jeune homme... Tu aimerais les presser ? Glisser ta langue dessus ? Ou même ton sexe ? »

Qui était le lapin et qui était le démon, en vérité ? Hypnotisé par les yeux de la magicienne, Zeckiel n'arrivait à se détacher de son regard pénétrant. Cela valait mieux, sans doute, que de penser aux ébat et caresses que sa queue se permettait sur le corps de cette dernière. Mais cette fois, elle le laissa un instant seul avec ses pensée, caressant, mordillant et surtout léchant son cou avant de lui susurrer des mot qui faisaient bondir d'émotion le pauvre cœur innocent de Zeckiel. Le souffle chaud sur la peau laissée humide par une langue experte aurait suffit, sans doute. Le corps entier du jeune homme était une zone érogène.

Lorsqu'elle se pressa un peu plus contre son pénis, Zeckiel ne pu empêcher un gémissement grondant s'échapper de ses lèvres. La liberté... Pouvait-il réellement lui confier les images qui lui traversait l'esprit, des images qu'il avait entrevues à travers les tentures évanescentes de son ancienne demeure où se déroulaient trop souvent de décadentes orgies ? Plus que des images, des sensations impossibles à exprimer l'assaillaient, des pulsions et des envies de sentir la peau nue et chaude contre la sienne, de la renifler et la goûter, la lécher et la mordre. Il voulait sentir plus de chaleur contre son sexe, être mêlé à elle et à son parfum...

Mais comment aurait-il pu le formuler ? Sa queue de démon, elle exprimait tout cela confusément ; après s'être glissée sous la culotte, elle s'était légèrement enroulée autour des hanches de White Rabbit pour la presser un peu plus contre lui. Elle remontait désormais, sans doute pour attraper l'une des boucles des cheveux blancs qui cascadaient sur le dos de la magicienne.

Chose que Zeckiel ne pouvait tolérer. Il voulait, seul, sentir le contact des cheveux contre ses doigts et lança sa main vers la nuque de White Rabbit, enlaçant une boucle entre ses doigts. Ce geste le surpris lui même, mais lui donna le courage d'articler ;

«  -Je veux que vous me montriez à quel point votre beauté est d'essence divine. Je veux vous goûter et vous sentir, entièrement.   »

Sa voix s'était-elle affermie en prononçant ses paroles ? Très certainement, et la transformation fut totale, l'espace d'un instant, tandis qu'une main agrippant les cheveux de son amante, sa démoniaque queue lovée autour d'une fesse, Zeckiel prononçait des mots dignes de sa paternité. Mais cela ne dura qu'un instant et le jeune homme poussa un soupir mal réprimé tandis qu'il sentait son pénis se soulever par à-coups, gagnant encore en ardeur.

Néanmoins, sa main libre s'était glissée contre le gant de sa sauveuse et s'efforçait désormais de l'ôter délicatement, comme pour donner plus de sens à ses propos.

Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le dimanche 13 octobre 2013, 01:22:08
White Rabbit était aux anges, en train de s’amuser avec son partenaire. Le brave petit incube se tortillait contre elle, son pénis tendu heurtant le corps parfait et propre de la Lapine. La belle femme s’amusait de l’hésitation de l’homme, titillant son excitation, lui offrant ainsi progressivement une idée de la liberté. La liberté n’était pas quelque chose qui était innée, un droit, mais une récompense pour laquelle il fallait se battre, non seulement contre les autres, mais aussi contre soi-même. Zeckiel devait accepter ce qu’il était, un Incube, un démon sexuel, pour vraiment s’épanouir. La Lapine était autant son amante que sa formatrice. Oh, il n’était pas à plaindre, et elle frissonnait en sentant la queue de l’Incube, qui continuait à glisser sur son corps, caressant ses formes, les frottant tendrement.

Elle sentit l’une des mains de Zeckiel remonter près de ses longs cheveux, entortillant un doigt dans une mèche. La Lapine, avec un sourire agréable sur les lèvres, le laissa faire, tandis qu’il se mit à commenter :

« Je veux que vous me montriez à quel point votre beauté est d'essence divine. Je veux vous goûter et vous sentir, entièrement. »

Il appuya ses dires en essayant de retirer l’un des longs gants de la Lapine. Cette dernière remua alors sa main, pour empêcher que ceci ne se produise.

« S’il y a un seul vêtement que tu devras me retirer, Zeckiel, ce n’est pas mes gants... »

Elle tenait à ses gants. Non pas que son corps ait une quelconque cicatrice dessous, mais elle les trouvait sensuels, sexys. Elle aimait bien les conserver... Et, après tout, une bunny girl sans ses gants, ce n’était plus vraiment une bunny girl. White Rabbit retourna embrasser l’homme, sur les lèvres. Peu à peu, elle le sentait s’abandonner, comme si les barrages de son esprit cédaient progressivement. Un raz-de-marée était en train de l’envahir, une vague de désir qui était en train de le submerger. La langue de la Lapine s’engouffra dans la bouche de l’homme, remuant entre ses dents. Elle soupirait lentement de plaisir, et finit par se retirer, frottant son nez contre le sien.

White Rabbit aimait bien ce petit homme. Elle lui titilla le nez avec l’un de ses doigts, se frottant encore contre son corps nu. Il avait très peu de poils, ce qui, en l’état actuel des choses, lui plaisait. Les hommes poilus avaient aussi un certain charme, mais elle trouvait que ça ne collait pas avec ce corps de jeune éphèbe. Les Incubes étaient généralement de beaux hommes au corps d’Apollon, sans aucun poil, avec une sorte de beauté surréaliste. Zeckiel était encore jeune, mais, en vieillissant, le sexe s’affirmerait en lui, son corps s’affinerait, et il deviendrait un amant formidable, pleinement libre de satisfaire ses pulsions, d’être libre.

La Lapine se remit à masturber tendrement l’homme, et se décida à le satisfaire, glissant ses lèvres le long de son cou, puis de son dos, l’embrassant en filant ainsi vers son bassin. Elle poussait de brefs soupirs, ses lèvres glissant ainsi sur sa peau, une peau douce et chaude. Elle était tendre, magnifique, comme si elle embrassait une peau de bébé. Sa bouche déposait de brefs baisers, et s’arrêta à hauteur du nombril, où White Rabbit lécha cette partie de son corps, sa langue glissant joyeusement, roulant dessus.

*Il a vraiment une peau très agréable...*

Elle continua à l’embrasser, puis continua à descendre. Après tout, il lui avait demandé de la voir agir, et c’est bien ce qu’elle comptait faire. Il allait goûter à son corps, et, plus particulièrement, à sa bouche, puisqu’il avait l’air d’en être particulièrement friand. White Rabbit finit ainsi par atteindre le chibre de l’homme, sa verge tendue. Elle la frotta avec son nez, glissant le long de cette partie tendre et chaude, puis vint la lécher, en allant sous le sexe. Ce faisant, le membre se redressa, et elle alla ainsi le pousser avec le nez, sentant le membre glisser le long de sa tête. Il se retrouva tendu à la verticale, et elle s’imagina les entrailles de l’incube se tortiller lentement. Elle continua à pousser le sexe, et posa alors la paume de sa main sur l’extrémité de la verge, la pressant contre sa peau, afin de le frustrer, d’exciter son sexe. Elle l’écrasa tendrement, sachant très bien que, vers le haut de la verge, et non sur les testicules, la douleur s’effaçait devant un plaisir assez fort.

White Rabbit relâcha ensuite le sexe, un léger sourire sur les lèvres, et retourna le masturber, en remuant légèrement son corps.

« Hum-hum..., lâcha-t-elle alors, en dodelinant de gauche à droite, tu veux me sentir, n’est-ce pas ? Je connais un organe de ton corps qui va bientôt sentir mon goût de très près. »

Elle lécha ensuite le sexe, sans encore le prendre en bouche, et le mordilla un tout peu, sur le flanc du sexe, tirant dessus, avant de le relâcher. Elle jouait avec lui, puis descendit ensuite ses lèvres près de ses testicules, continuant à explorer son sexe. Lentement, elle lécha les poils pubiens, sans trop s’y attarder. La Lapine alla ensuite enfin prendre son sexe en bouche, et commença donc sa fellation, posant une main en appui sur son bassin.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le mercredi 23 octobre 2013, 16:53:35
Le sang-mêlé cessa son geste tandis que la magicienne remuait la main pour l'empêcher de continuer. Enlever autr...? Un baiser fougueux l'interrompit dans sa réflexion, tandis qu'il réalisait le sens des propos de son amante. Le rouge lui monta aux lèvres tandis qu'il réagissait à l'intrusion de la langue, se risquant à lui répondre du bout de sa propre langue afin de retrouver la sensation de tout à l'heure. Son nez collé contre celui de White Rabbit, lèvres contre lèvres, langue contre langue, les odeurs et les goûts se mêlaient pour exploser en symphonie. Le sang mêlé s'abandonna tandis que la bouche descendait dans son cou.

Sa main parcourut le corset de la magicienne, de haut en bas, glissant sur les lacets. Il voulait l'ôter aussi, ce vêtement bien trop imposant ,qui dissimulait par trop le corps délicieux de son amant !. Le seul contact de ses lèvres et joues était un délice ; sentir la chaleur de son corps entier serait un divin. Zeckiel n'était pas expert en érotisme et désormais en proie aux affres de la chair, il lui devenait difficile de se contrôler. Cela dit, il n'arriva à aucun résultat et lorsque la lapine reprit son mouvement de va et vient contre sa verge, Zeckiel se contenta de crisper ses bras contre le corps de sa sauveuse en gémissant.

La bouche descendait progressivement et tout le corps de Zeckiel se tendait pour sentir les lèvres parfaites s'écraser légèrement contre sa peau, avant de se presser délicatement en un mouvement de succion se terminant sur le claquement caractéristique que produit un baiser. Cela, seul, était parfait mais *aaah* c'était sans parler de la main qui le masturbait délicatement à gestes lents et fermes.   

Le corps de White Rabbit descendit, hors de portée des mains du jeune homme qui ne pouvait plus que s'abandonner. Il leva son visage pour voir les cheveux argents contre sa peau, le dos cambré de la jeune femme et ses fesses en l'air, pompon tendu vers le haut. Une vague de frustration l'envahit à l'idée de ne plus pouvoir toucher ce qu'il voyait, mais sa queue prit le relais, continuant ce que sa langue avait commencé plus tôt, sur la culotte humide. Les gémissements de White Rabbit se mêlèrent bientôt au siens, pour son plus grand plaisir.

Le plaisir devient nettement plus fort lorsque la bouche descendit. La langue glissa furtivement contre son sexe, avant que White Rabbit ne pose sa main contre le gland de Zeckiel. La douleur se mêla au plaisir et le jeune homme poussa un faible grognement d'érotique frustration. Il se mordit la main pour s'empêcher de faire trop de bruit. Son appendice caudal lui, attrapa vivement la main qui était restée là.

« Hum-hum...tu veux me sentir, n’est-ce pas ? Je connais un organe de ton corps qui va bientôt sentir mon goût de très près. »

A ces seuls mots, Zeck' comprit la faveur qu'elle allait lui faire. Son éducation sexuelle était vraiment entre de bonnes mains. Le plaisir du jeune homme était délicieusement stimulé par cette formidable zone érogène qu'est le cerveau. La frustration pourtant, persista l'espace un instant. Il désirait pouvoir lui rendre la pareille, il désirait lui même la parcourir de sa langue.

Elle lécha encore, ses yeux malicieux ne se décrochant pas de ceux de Zeckiel jusqu'à ce qu'elle remonte le long du sexe. Le jeune homme n'en perdait pas une miette. Elle ouvrit la bouche un peu plus. Le jeune homme poussa un cri tandis que les lèvres se refermaient délicatement contre son sexe. Tout son corps se raidit soudainement, jusqu'au bout des pieds. La bouche descendit. Le plaisir était trop fort, beaucoup trop fort, Zeckiel ne se contrôlait plus. Il n'avait plus la moindre idée de ce que son organe démoniaque faisait et il était probable qu'elle même se trouvait démunie devant cette vague de plaisir. La bouche remonta. Pourquoi, pourquoi ? Pourquoi ?! Elle remonta jusqu'en haut et Zeckiel poussa un nouveau cri tandis que les lèvres serrées ramenaient son prépuce au dessus de son gland. Après être restée en suspend, comme si elle allait s'écarter, la bouche redescendit soudainement. Ce plaisir était insoutenable. La chaleur se déversait dans le bas ventre du sang-mêlé. Il ne tiendrait pas longtemps ; il allait éjaculer.

Mais il était incapable de réagir. Ses pensées se perdaient, focalisées sur les sensations, suppliant à chaque mouvement que le prochain déclencherait autant de plaisir. Sa tête était enfoncée contre l'oreiller qu'il avait saisit pour étouffer ses gémissement incontrôlables tandis que les doigts qui le maintenait à cet endroit menaçaient de le déchirer à chaque fois que la tête de White Rabbit se soulevait.

L'instant d'avant, il voulait agir. Désormais, il n'avait envie que d'une chose ; que cela ne s'arrête pas. Il luttait de toutes ses forces contre les vagues de plaisir qui ébréchaient sa volonté de ne pas éjaculer. Il allait craquer. Son corps fut parcouru d'une violence secousse.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le jeudi 24 octobre 2013, 01:21:26
Perdre sa virginité avec White Rabbit était probablement l’une des plus belles choses qui puissent arriver à quelqu’un. N’était-elle pas douée, après tout, cette Lapine ? Sa langue jouait agréablement sur la verge de l’homme. Le brave Zeckiel se tortillait sous elle, après le traitement buccal qu’elle avait fait subir à son corps en glissant jusqu’à sa virilité. Son membre était tendu, gros, dur, comme elle les aimait, et, tout en remontant ses lèvres, elle s’amusait à le mordiller, très délicatement, non pas pour le blesser, mais pour en éprouver la fermeté, l’épaisseur. La Lapine remontait et descendait, dans un mouvement simple, en deux temps, presque une forme d’éternelle litanie qui se répétait inlassablement. La Lapine relevait ses yeux de temps en temps, et constata que l’homme était loin d’être insensible à ses charmes. Probablement gêné par les sensations qu’il éprouvait, incapable de réagir, écrasé devant cette vague de plaisir qui devait remuer dans ses entrailles, il posa sa tête contre son oreiller, étouffant ses gémissements. La Lapine fronça les sourcils, désapprouvant cette méthode. Un individu ne devait pas refuser son propre plaisir. Le plaisir sexuel était naturel, normal, sous peine de devenir pervers. Il ne fallait pas le réfréner, ni essayer de le comprimer, surtout quand il s’exprimait.

White Rabbit sentait l’homme s’abandonner, refusant inutilement le plaisir suprême qui venait, l’extase qui s’annonçait au fur et à mesure que son membre se. tendait, et que White Rabbit poussait de petits soupirs, ces gémissements que les hommes adoraient entendre. Ses mains étaient toujours posées sur les cuisses de l’homme. Sa peau était douce comme celle d’un bébé, et elle continua, remontant alors très lentement, humectant par sa salive le sexe de l’homme, le suçant en aspirant de l’air, ce qui creusait ses joues. Elle continua donc, et, quand elle sentit que l’homme allait éjaculer, White Rabbit, de manière très perverse, retira alors ses lèvres d’un coup sec, faisant glisser le sexe de l’homme contre son menton, et elle attrapa l’oreiller, l’envoyant voler au loin. White Rabbit se redressa alors, et posa un doigt sur les lèvres de l’Incube, s’écrasant sur lui. Elle savait combien la frustration sexuelle pouvait être terrible, provoquant une sorte de désir horrible et insoutenable. Le sexe de l’homme heurtait son ventre, et elle lui parla rapidement, en souriant lentement :

« Je ne veux pas que tu caches ton plaisir...Un homme excité est beau, et voir qu’on l’excite est toujours une grande fierté pour une femme... Ne retiens pas tes gémissements, mon beau... Sinon, je t’empêcherais de jouir... »

Elle ne pouvait pas éternellement retirer ses lèvres de son sexe, mais la magie était très utile. La Lapin pouvait utiliser sa magie rose pour empêcher l’éjaculation d’avoir lieu. L’éjaculation, d’un strict point de vue scientifique, avait lieu quand le sperme était expulsé, sous l’effet de l’excitation à la base de l’urètre. Lorsque ce moment arrivait, le plaisir et la frustration de l’homme atteignaient le point culminant, une zone de non-retour où le sperme restait bloqué dans l’urètre, et ne pouvait qu’en ressortir. De ce que la Lapine avait cru comprendre, l’homme sentait cette stade, comme si un train entrait dans la gare, et s’apprêtait à partir à toute allure. Un muscle situait dans la verge, au nom imprononçable, expulsait ensuite le sperme à chaque fois qu’il se contractait. La magie de White Rabbit comptait agir durant cette période, en bloquant ce muscle, retenant ainsi le sperme dans l’urètre.

Elle voulait décrisper l’homme, le décoincer, et elle savait que le sexe était, pour cela, l’arme la plus efficace qui soit. Elle retourna lécher cette belle verge, et continua à agir sur le corps de l’homme, à le soumettre, pour mieux le libérer. Pour éviter qu’il n’ait la tentation d’attraper un autre oreiller, des liens magiques serrèrent ses poignets, les plaquant contre le lit, et elle le masturba très légèrement.

« Je veux l’entendre dans ta bouche... Je veux que tu hurles ton envie de jouir en moi, de balancer ton jus dans ma bouche... Tant que tu ne le feras pas, tu ne jouiras pas, et ce sera douloureux... »

Elle lécha encore sa verge, et frotta son nez dessus.

« Tu as une très belle queue, en tout cas... Rassure-toi, tu me défonceras le cul avec... »

Elle recommença alors à le sucer, et agit de manière plus intense. Cette fois, elle opta pour une gorge profonde relativement longue, car elle savait que les hommes adoraient ça, et la magie lui permettait de faire ça sans avoir à souffrir de cette présence intrusive dans sa gorge, une présence qui, en temps normal, donnait envie de vomir, et coupait la respiration.

Elle avait posé ses règles. À Zeckiel de les suivre.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le samedi 26 octobre 2013, 12:04:01
Il allait éjaculer. Chacun des muscles de son corps se raidit et ses testicules allaient enfin être libérées du sperme qu'elles contenaient.

Mais White Rabbit s'arrêta.
L'esprit du jeune homme hurla sa frustration. Zeckiel redressa brutalement sa tête, son appendice caudal fouettant l'air afin de saisir la gorge si experte de son amante pour la forcer à continuer. En vain ; la Lapine s'était déjà levée contre son corps nu. L'oreiller qu'il avait soulevé afin de voir et comprendre la raison de cet arrêt s'envola, hors de portée, laissant jaillir un cri.


«  Je ne veux pas que tu caches ton plaisir...Un homme excité est beau, et voir qu’on l’excite est toujours une grande fierté pour une femme... Ne retiens pas tes gémissements, mon beau... Sinon, je t’empêcherais de jouir...  »

Le visage fin du demi-démon était crispé par un mélange de souffrance et de plaisir, des mèches moites étaient collées sur les minces cornes qui ornait son front. Une vague de plaisir le submergea, bientôt transformée en douleur par son cerveau, incapable de comprendre ce qui se produisait dans le corps du sang-mêlé. Il s'agita en poussant un profond râle, abandonné aux caprices de son corps frustré. Il était à bout. Pourquoi ne pouvait-il éjaculer ? Son sexe gonflé et tendu était comme privé de la faculté de parachever son orgasme et l'immense plaisir côtoyait l'atroce douleur. Parce que White Rabbit le lui avait demandé ou pas, Zeckiel ne pouvait plus retenir gémissements. Elle l'empêchait de jouir, c'est ce qu'elle avait dit ?

La vague reflua lentement, rendant à son esprit un soupçon de lucidité ; assez pour que Zeckiel se sente plaqué contre le lit au niveau des poignets, le souffle court. Les liens magiques n'étaient pas rêches et donc guère douloureux en eux même sur sa peau déjà abîmée par les cordes qui l'avaient lié plus tôt. Mais puisque le jeune bandait chacun de ses muscles dans de vaines tentatives de saisir le visage de la femme ou de se mordre les poings, une autre douleur apparaissait à la limite de ses champs de perception, se mêlant elle aussi à son exquise torture.

L'incube et le suniite, le plaisir et la souffrance, tout était désormais mêlé. Il hurla un peu plus fort «  -Aaah !   » tandis qu'une pression plu forte s'exerçait sur son sexe. S'il avait eu plus d'expérience sexuelle, Zeckiel aurait reconnu là la grande différence entre prendre un pénis dans sa bouche et le sucer réellement. Si désormais la lapine s'était contenté de le lécher ou le prendre entre ses lèvres il n'aurait probablement plus rien senti tant son sexe était la source d'une explosion tactile, d'une chaleur érogène insensibles aux caresses furtives.

Puis la fellation s'arrêta et ce fut une main gantée qui reprit le mouvement de va et vient, trop compétente pour qu'il en ressente une perte de plaisir. Son souffle charriait maintenant des gémissements mal contenus parmi lesquels des mots confus se glissaient ; «  -Non ! Aah ! Pourquoi.... OUI ! Par pitié... Aah ..!  »  La voix de White Rabbit le rappela à l'ordre.

« Je veux l’entendre dans ta bouche... Je veux que tu hurles ton envie de jouir en moi, de balancer ton jus dans ma bouche... Tant que tu ne le feras pas, tu ne jouiras pas, et ce sera douloureux... »

«  -Mmmmmm...  »

« Tu as une très belle queue, en tout cas... Rassure-toi, tu me défonceras le cul avec...  »

Cette phrase seule, dans son état, aurait suffit à faire répandre sur le corps de sa sauveuse toute sa semence accumulée, mais il ne pouvait pas. Répondre immédiatement lui fut impossible ; il n'était plus capable de s'exprimer de façon claire et ne contrôlait plus son souffle. Son appendice caudal s'enroulait brutalement autour du corps de White Rabbit ; gorge, seins, jambes, sans jamais se fixer en un point précis et sans la lenteur sensuelle dont il avait fait preuve auparavant, comme un reptile furieux s'entortillant autour d'une proie. Les secondes étaient des heures de plaisir et de douleur.

Et bientôt, des barrières mentale se fissurèrent tandis que le jeune homme se rendait compte que sa honte ou sa gêne, le fait qu'il se retienne était actuellement la cause de sa souffrance. Il pourrait supplier, cela ne lui apporterai rien. Elle l'avait retranché, il était forcé d'assumer ses envies et ses vices. La magicienne était très certainement le professeur ou le tortionnaire le plus compétent de ce monde.

«  -Aaaah... Laissez moi éjaculer par pitié ! Je veux jouir, encore et encore Aaaah !.., et souiller aah... tout ce qui se trouve dans cette pièce ! Votrehmm bouche et votre cul ] inclus.  »

Il continua de se tordre sur le lit ; la douleur n'avait pas cessé. Pourtant, c'était là la réalité ; il voulait voir tout le corps de la magicienne moite de sueur et de sperme et dans son esprit dansaient des images de son corps nu et humide sur lequel jouaient les reflets de l'âtre. Il la voyait cambrée sous lui et sur lui, son sexe profondément enfoncé en elle quand ils n'étaient pas mêlés l'un à l'autre pour se donner simultanément du plaisir oral. Le fait d'avoir prononcé ces paroles brisa une nouvelle barrière, la sauvagerie du jeune homme s'extirpa tandis qu'il se rendait compte que les mots précédents ne suffiraient peut être toujours pas.

«  -Libérez moi et je vous ferai gémir et implorer !  »

Il avait crié au et fort, avec un sorte de fureur folle qui avait ébranlé le lit en même temps qu'il avait à nouveau bandé tout son corps pour se défaire de ses liens. Ses vices, eux, n'étaient plus enchaînés dans le carcan de son esprit.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le samedi 26 octobre 2013, 14:44:05
C’était une forme de torture, tout simplement. La Lapine en avait conscience, et, si elle n’aimait pas la torture, elle devait parfois faire avec. C’était dans l’intérêt de Zeckiel, tout simplement. Il en avait besoin pour réussir à s’affirmer, pour pouvoir se transcender, et devenir quelqu’un qui accepterait l’étendue de sa véritable nature. Elle jouait donc avec lui, le sentant proche, très proche, de l’éjaculation. Si elle n’utilisait pas sa magie, l’Incube se serait probablement lâché, mais elle tenait à le pousser dans ses retranchements, à ce qu’il se libère de sa gêne. Avant toute autre chose, le sexe était avant tout une sphère, une bulle de liberté contre les règles sociales, une façon de pouvoir, pendant quelques infimes secondes, s’abandonner totalement, oublier tout pour revenir à ce qui, fondamentalement, caractérisait les êtres vivants : la capacité de se reproduire. Elle voulait qu’il se laisse aller, car c’était ainsi que les choses devaient se passer.

Zeckiel couinait et gémissait, se tortillant sur le lit. La douleur devait être forte, la frustration devait être en train de supplanter tout ce qu’il était théoriquement capable d’éprouver. Elle n’aurait pas aimé être à sa place... Pas du tout. Ce devait être douloureux, et, si elle le comprenait, elle n’en était pas moins excitée par ce qu’elle voyait. Un petit sourire ravi était ainsi en train d’éclairer ses belles lèvres. L’homme remuait lentement, ses jambes remuant sous son corps. Malheureusement pour lui, il ne pouvait rien faire d’autre que se soumettre au jeu de la femme qui l’avait libéré. Elle avait empêché l’Incube d’être violé, et se chargeait, à sa manière, de son initiation sexuelle. Le brave homme soupirait et gémissait, avant de finalement se mettre à parler, d’une voix lente, difficile, mais de plus en plus affirmée, comme si la bête sauvage en lui était en train de se réveiller, se révoltant contre ce qu’elle était en train de subir :

« Aaaah... Laissez moi éjaculer par pitié ! Je veux jouir, encore et encore Aaaah !.., et souiller aah... tout ce qui se trouve dans cette pièce ! Votre hmm bouche et votre cul inclus. »

La Lapine sourit, relevant ses yeux pour l’observer, le suçant toujours très lentement, remontant sa bouche le long de sa verge, laissant sa salive sur sa queue. Elle attendit encore un peu, alors que son sexe lui semblait être sur le point d’exploser.

« Libérez moi et je vous ferai gémir et implorer ! »

Inutilement, son corps s’était tendu pour se libérer de ses liens, mais la Lapine en avait assez entendu. Continuant à s’amuser, elle reporta son attention sur le membre de l’homme, et enfonça son sexe aussi loin que possible. L’une de ses mains vint caresser ses testicules, se glissant debout en les remuant, les frottant, veillant à ne pas arracher les sensibles poils pubiens de son membre. Yeux clos, la Lapine fit appel à sa magie, et ne mit que quelques secondes pour permettre la contraction des muscles. Un coup de langue, et, comme elle s’y attendait, le jus jaillit. Il fonça en elle, par à-coups, à chaque contraction des muscles, libérant enfin le pauvre Zeckiel de sa souffrance, tandis qu’il se mettait à jouir en elle. La magie de la Lapine agissait encore très légèrement, mais Zeckiel restait un incube, ce qui faisait qu’il libérait quand même un bon petit paquet de spermatozoïdes dans la gorge et dans la bouche de la Lapine, qui remuait lentement ses lèvres, les glissant le long de la verge, le laissant jouir dans sa bouche.

Quand il se fut soulagé, et que l’épaisseur de sa verge eut décru, White Rabbit ne bougea pas, et, entre les soupirs de l’homme, on pouvait entendre les bruits de mastication et les discrets soupirs de la femme, qui avalait son sperme, et léchait son sexe, le nettoyant des résidus de sperme qui le maculaient. Les liens magiques qui retenaient ses poignets disparurent entre-temps, et White Rabbit continuait à le nettoyer pendant une petite minute, avant de lentement se redresser. Il ne restait plus de traces de sperme visible. Elle sourit à Zeckiel, et caressa l’une de ses joues, avant de l’embrasser encore, retournant goûter à ses lèvres, fourrant sa langue dans sa bouche, en s’étalant sur l’homme.

Elle prolongea assez longuement sur ce baiser, masturbant l’homme avec l’une de ses mains, lentement, sans forcer, simplement pour entretenir la flamme. Elle aurait pu utiliser sa magie pour renforcer son érection, mais elle préférait se référer uniquement à son charisme et à l’attirance naturelle que les individus ressentaient pour elle. White Rabbit finit par interrompre le baiser, et écarta lentement sa tête, plantant son regard dans celui de l’homme.

« Alors, mon beau ? Quel effet ça fait, de jouir dans la bouche d’une femme ? »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le mardi 05 novembre 2013, 00:06:09
La pression était assez forte pour qu'il la sente ; le bout de son sexe était écrasé au fond de la gorge de sa partenaire lorsqu'il prononça ses mots, toute sa verge était parcourue de décharges électriques à mesure que les lèvres se pressaient contre elle et ses testicules lui faisaient mal malgré la main diligente qui était venue les masser délicatement.

Et puis, Zeckiel ne sut plus vraiment ce qu'il ressentait tandis que toutes les sensations se perdaient dans le fracas puissant de son orgasme, tout son être assourdi par les vagues de sperme qui s'écrasaient, hors de sa conscience. Son esprit se jeta brièvement hors de son corps transpercé de plaisir et le jeune homme s'entendit pousser un cri d'extase à travers les brumes de son Nirvana.

Ses mains tenaient fermement les draps et tout son corps se cambra, s'enfonça un instant au plus profond de la bouche de la magicienne. Il ignorait que peu de femmes étaient capable de tenir ainsi son organe dans leur gorge, ou que ce qu'il était en train de faire fut d'une violence déplacée qu'une autre aurait immédiatement sanctionné par un arrêt définitif. Heureusement pour lui, la magicienne était bien au delà du commun des mortel(les) et ne s'arrêta pas là. Au contraire. Pendant toute son éjaculation, elle avait continué son va et vient, ce qui eut pour résultat de faire couler la semence hors de sa bouche, le long de la verge et sur les testicules presque imberbes du jeune homme.

Zeckiel avait le souffle court, son cœur battant si puissamment dans sa poitrine que la chose en était presque audible et les draps commencaient à porter les stigmates de sa peau, inévitablement moite. Mais lui même n'était pas au bout de ses ressources, malgré les longs gémissements qu'il ne contenait plus, et son désir violent ne s'était pas éteint pour autant.

Peut être la magicienne sentit-elle le goût particulier de la semence des suniites, bien plus sucré que celui d'un humain ?  Toujours est-il que White Rabbit lécha bientôt consciencieusement chaque goutte de son sperme, mêlant ses soupirs à ceux de Zeckiel. L'idée d'un tel traitement aurait sans doute dégoûté le sang-mêlé à peine une heure auparavant, mais c'était désormais une source d'excitation perverse inégalable.

Voilà pourquoi la main gantée n'eut pas à reprendre son mouvement pour que le sexe du demi-incube soit à nouveau fermement dressé. Mais c'était là aussi, sans doute, la force des jeunes gens vierges. Ainsi que de ceux qui lui avaient donné son sang, lequel bouillonnait à nouveau d'une envie sauvage et animale. White Rabbit l'embrassa, et il répondit ardemment aux longues caresses de sa langues et de ses lèvres, remuant son bassin en réponse aux caresses de la magicienne sur son sexe.
Lorsqu'elle posa sur lui ses yeux d’améthystes, les pupilles de Zeckiel semblaient légèrement plus fendues, donnant à son regard une intensité incomparable à celle du jeune musicien effarouché qu'il était la plupart du temps. Mais pour l'heure, entre des mèches humides et des joues rougies par l'émotion, ses yeux plissés par une grimace de plaisir n'avaient pas encore l'intensité de ceux d'une magicienne masquée.

Aussi, c'est tout naturellement qu'à la question de la femme-lapine, son sexe se dressa d'excitation tandis qu'il répondait entre deux râles ;

 -Je n'ai... jamais rien ressenti d'aussi bon. J'aime cette ..ha.. perversion.

Son dernier soupir ressemblait au  grondement d'un animal ; en même temps que le mot « perversion » traversait ses lèvres, l'idée qu'il véhiculait faisait apparaître chez lui une flopée d'images du même champ sémantique.

C'est ainsi qu'il effectua soudainement un geste qu'aucun jeune homme inexpérimenté n'aurait normalement eut l'idée ou l'instinct de réaliser. Au fond de lui, l'envie de torturer la lapine autant qu'elle avait joué avec lui était irrépressible ; il voulait passer à nouveau sa langue sur l'entrejambe de la femme, encore et encore, au delà du tissu, et il se voyait tenir fermement les cuisses et les fesses de White Rabbit entre ses bras, jusqu'à ce qu'elle se torde et se cambre elle aussi sous l'intensité du plaisir.

 Ainsi, il glissa ses jambes entre celles de la magicienne qui se tenait à quatre pattes sur lui, glissant son corps vers le fond du lit en agrippant sans aucune honte les fesses parfaites de femme-lapine, pour pousser fermement son bas ventre vers son visage. Il lova son bras gauche entre la jambe droite de celle qui était désormais sa cavalière pour permettre à ses épaules de passer.. Tout cela se fit en deux battements de cœur tout au plus ; une surprise certaine pour la femme masquée qu'il avait légèrement déséquilibrée et qui était désormais presque assises sur le jeune homme.

Sans attendre de répit, il mordilla brièvement l'intérieur des douces et sensibles cuisses de sa sauveuse, redressant peu à peu sa tête pour finalement frotter son nez contre la culotte humide de la magicienne, la griffant légèrement de ses cornes en une caresse sadique. Le parfum qu'elle dégageait fit bondir le cœur du sang mêlé, troublant à nouveau son sang dans la folie de ceux de son espèce. Il n'était plus lui même. Comment expliquer, sinon, cette sauvagerie avec laquelle il glissa sa langue sous la lingerie ? Il remonta bientôt, plus délicatement, baiser par baiser, le long du sexe de l'ensorceleuse, effleurant du bout de la langue un clitoris dont il ignorait tout.

Par les diables, hmmm, ce que c'était bon... C'était comme si ses papilles n'étaient faites que pour goûter pleinement à ce nectar salé qu'il  léchait avec une avidité sournoise, à la recherche de sa source, dirigeant sa langue toujours plus loin sous le sous-vêtement de White Rabbit, plus profondément entre les deux voluptueuses lèvres dont il volait le baiser.

De l'index et le majeur de la main droite, il écarta le tissu, attardant ses doigts là où les soupirs de la magicienne le lui intimaient, tandis que sa main gauche s'était glissée à l'arrière, la paume se délectant de la courbe d'une fesse tandis que son pouce caressait vers le centre en serpentant, s'aventurant lentement vers une zone sensible négligée par la langue de Zeckiel.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le mercredi 06 novembre 2013, 01:55:52
Le sexe de Zeckiel avait eu beau décharger la sauce, il était toujours fidèle au poste, bien dressé, au garde-à-vous. Un tel engouement faisait plaisir à voir. La petite créature était décidément un Incube, dans tout ce que cette notion impliquait. La Lapîne ne regrettait pas d’avoir joué avec lui en le privant du droit de jouir. Il avait pu se lâcher, et, là, étalé sur ce lit, sous le corps confortable et magique de la Lapine, Zeckiel était aux anges. White Rabbit le sentait, et s’en délectait. Un sourire amusé éclairait ses superbes lèvres, et elle se les humecta brièvement, reniflant le corps de l’homme, brièvement. Il n’avait pas de parfum, pas comme elle, mais il sentait bon. Le sexe, chez les Incubes, était comme l’engrais qui permettait à une plante de se révéler, de pousser et de croître.

« Je n'ai... jamais rien ressenti d'aussi bon, avoua-t-il. J'aime cette ..ha.. perversion.  »

Elle lui sourit, avant de caresser l’une de ses joues, tendrement. Ce devait être la première fois qu’il jouissait avec une femme. Il restait toujours vierge, mais ce n’était maintenant qu’une question de temps. La Lapine, elle, devait bien admettre que son sperme avait un arrière-goût entraînant. Généralement, le sperme était une substance âcre, collante, poisseuse, qui donnait envie de vomir. Rien à voir avec le jus intime d’une femme. C’était une texture amère et collante, et la Lapine ne la buvait que par perversion. Cependant, le jus de Zeckiel était différent. Il était meilleur, plus réussi, plus riche. Y goûter était un grand plaisir. La Lapine souriait devant le visage de l’homme, quand il se mit à agir, la surprenant. Elle s’était attendue à un comportement passif, mais, en réalité, jouir l’avait réveillé, l’excitant. Son sexe était toujours tendu après tout.

Il posa ses mains sur les belles fesses de White Rabbit, et s’en servit pour la pousser. Cette dernière perdit brièvement l’équilibre, alors que son corps remontait, et elle posa une main contre le mur, qui se rapprochait de sa tête, avant de sentir l’homme arrêter sa course, son visage se retrouvant à hauteur des cuisses de la Lapine. Difficile, dès lors, de se méprendre sur ce que l’homme avait envie de faire. Sa langue se mit à glisser sur la culotte, cherchant rapidement à écarter ce morceau de tissu pour directement s’attaquer à son antre intime. Ce faisant, son autre main caressait le fessier de White Rabbit, son pouce glissant dessus, filant près de sa raie. Elle se rappela alors les mouvements de sa queue, et esquissa un léger sourire, avant de lentement se relever. Elle se retrouva ainsi assise sous ses genoux, ses talons heurtant le bas de ses fesses. Elle baissa la tête, et tendit sa main, caressant les cheveux de Zeckiel, tendrement. Remuant ensuite légèrement son bassin, elle frémissait au contact des petites cornes de Zeckiel sur sa peau tendre et douce.

« Hum... Voilà ce que j’appelle une bonne initiative, Zeckiel. C’est très bien, mon beau... »

Elle continua à se redresser, lentement, s’habituant à sentir cette tête sous ses cuisses, et décida de pimenter un peu les choses. Elle ne cherchait pas à le restreindre, simplement à l’étouffer dans un cocon de chaleur et de douceur. Elle posa sa main sur sa tête, et s’aida de sa magie. Son corps se souleva légèrement, ainsi que celui de Zeckiel, suffisamment pour dessiner un espace entre sa tête et la couverture. Les jambes de White Rabbit se déplacèrent alors, et filèrent toutes les deux sous la nuque de Zeckiel, jusqu’à former une sorte de croix qui l’emprisonnait. La jambe gauche de White Rabbit partit sur sa droite, et sa jambe droite sur sa gauche, la jambe gauche sous la droite. En somme, c’était comme si White Rabbit était assise en tailleur, avec la tête de Zeckiel qui filait entre ses jambes, en appui sur ses cuisses.

Lentement, elle descendit son doigt, et caressa les lèvres de l’homme, un sourire ravi.

« Entre les cuisses d’une femme... Je me demande si ce n’est pas ça, finalement, le meilleur endroit au monde... »

Elle retira alors son doigt, et ramena son intimité contre le visage de Zeckiel. Avec cette position, la Lapine pouvait se redresser, se tenir fièrement droite, tout en soulevant légèrement ses fesses. Elle conserva une main en appui sur la tête de Zeckiel, caressant ses cheveux, mais déplaça l’autre, la faisant glisser sur ses propres fesses. Elle écarta légèrement la ficelle de son sous-vêtement, révélant ainsi sa croupe.

« Je pense savoir où tu veux glisser ton pouce, mon beau... Relève-le, lentement... Et n’arrête pas de remuer ta langue. »

Tandis qu’il s’exécutait, White Rabbit fit appel à sa magie, essentiellement sa magie rose. Comme elle était excitée, et qu’elle mouillait, la magie rose était plus facile à utiliser, et elle créa tout simplement un clone... Non pas d’elle-même, mais de Zeckiel. La magie se concentra derrière eux, à hauteur des pieds de Zeckiel, forçant une sorte de nuage tortueux, qui prit peu à peu forme humaine, jusqu’à prendre l’apparence de Zeckiel... Sans être lui. Ce n’était qu’un clone magique, qui remonta le long des jambes de l’homme.

« C’est un petit cadeau de ma part, pour récompenser ta... Hum... Ta dévotion... »

La femme remuait un peu son bassin, se dandinant sur la tête de Zeckiel, tandis que son clone se rapprocha de son sexe tendu, et entreprit de le lécher, parcourant sa belle langue dessus, avant de le prendre en bouche, comme White Rabbit l’avait fait auparavant. Depuis sa position, White Rabbit doutait que Zeckiel puisse voir l’apparence de son clone, et ne devait donc probablement pas comprendre qui était en train de s’attaquer à son membre... Elle préférait lui laisser la surprise. Après tout, il fallait bien mettre un peu de mystère, dans le sexe, pour que ce soit palpitant.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le samedi 09 novembre 2013, 16:22:42
Elle ne souffrait pas assez des affres du plaisir ; la magicienne le complimentait comme on congratule un animal de compagnie obéissant ! Si une part de Zeckiel en était infiniment satisfait- à l'instar de son sexe qui se dressait à mesure que White Rabbit bougeait son bassin et lui caressait les cheveux -son instinct dominateur d'incube s'en trouvait inexplicablement vexé. Heureusement, chaque gémissement était une symphonie apaisant ses pulsions et le nectar qu'il léchait était pour lui une récompense plus que suffisante.

Lorsqu'il trouva comme par enchantement sa nuque posée entre les jambes de la magicienne, ses muscles étaient si apaisés qu'il était déterminé à s'en montrer reconnaissait et redoubler de malice dans ses assauts. Mais White Rabbit posa un doigt sur ses lèvres pour ponctuer les préliminaires de virgules aussi frustrantes que sensuelles ;

« Entre les cuisses d’une femme... Je me demande si ce n’est pas ça, finalement, le meilleur endroit au monde... »

Zeckiel était vaincu ; au jeu de la domination White Rabbit était imbattable. Mais il ne s'avouerait pas vaincu si rapidement. Tandis que l'ensorceleuse se dressait sur lui, Zeckiel enfonça brièvement sa langue au plus profond de l'intimité de sa partenaire. Puis, de ses lèvres, il pinça légèrement celles -intimes- de la lapine, les suçant délicatement avant de passer à une nouvelle zone érogène, faisant courir langue et lèvres de haut en bas à des rythmes variés, sans schémas prévisible qui eut pu rendre la chose lassante. En récompense, la lapine souleva l'arrière de son sous-vêtement ;

« Je pense savoir où tu veux glisser ton pouce, mon beau... Relève-le, lentement... Et n’arrête pas de remuer ta langue. »

Le jeune homme ne se fit pas prier. Son pouce trouva facilement l'anus et en caressa la surface, jouant à se placer dessous comme pour s'y enfoncer, mais retardant la chose par d'autres caresses des sublimes fesses.

Puis, il sentit quelque chose remonter le long de ses jambes et, sous la surprise, il enfonça son pouce dans l'orifice de la magicienne. Il y avait quelqu'un d'autre ? L'explication ne tarda pas à venir, la femme-lapine l'empêchant de lever vers elles des yeux interrogatifs en maintenant la pression de sa main sur sa tête :

« C’est un petit cadeau de ma part, pour récompenser ta... Hum... Ta dévotion... »

Après tout, c'était une... haaa ! Le « cadeau » léchait son sexe et huuum... il le suçait  divinement ! S'il n'avait éjaculé quelques instants auparavant, il aurait probablement remarqué que la sensation était différente ; la douceur des lèvres moins voluptueuse mais, en l'état... La technique était la même, et le sang-mêlé ne pouvait s'empêcher de se cambrer par à-coups pour apprécier la nouvelle torture. Sa queue démoniaque était enroulée sans pitié autour du cou de ce mystérieux cadeau, le forçant à prendre son sexe à pleine bouche.

A mesure que son plaisir montait, Zeckiel accélérait lui même la cadence, suçant désormais les exquises petits lèvres mouillées de White Rabbit tandis que sa langue tournait autour du clitoris couvert de cyprine. Le pouce de sa main gauche s'enfonçait lentement dans l'anus de son amante, à chaque assaut d'un millimètre de plus, tandis qu'il ramenait sa main droite sous son menton, caressant de son index le vagin de la belle et bien décidé à lui faire subir un sort identique.

Mais avant cela, le sang-mêlé dégagea légèrement sa tête, gonflant d'air et d'odeurs de luxures ses poumons fortement mis à contribution par l'exercice. Il était, après tout, encore novice.

Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le dimanche 10 novembre 2013, 02:38:52
L’Incube était ambitieux, mais il ne jouait pas dans la même cour que la femme. Son esprit était en train de s’éveiller au désir sexuel, aux plaisirs immenses et intenses, alors que elle, elle, connaissait ce genre de jeux depuis longtemps... Depuis qu’elle était sortie de son sarcophage, elle pouvait pleinement en profiter. Son côté joueur dissimulait une forte indépendance, un singulier sentiment d’autonomie. Impossible à soumettre, impossible à commander, White Rabbit jouissait de ce sentiment sacré de supériorité et de liberté qu’elle éprouvait sur les autres personnes. On ne pouvait la commander, on ne pouvait la contraindre à obéir, on ne pouvait l’obliger à faire ce qu’elle ne voulait pas. Ainsi raisonnait la Lapine. Pour autant, elle n’avait pas vraiment de problèmes à soumettre les autres personnes, si c’était pour leur bien... Comme pour Zeckiel. Un sourire sur les lèvres, la Lapine remuait son bassin d’avant en arrière, tout en tendant sa main derrière elle, afin de caresser brièvement les cheveux du second Zeckiel.

Difficile de dire à qui correspondait ce clone : à la vision fantasmée que la Lapine se faisait de Zeckiel ? Ou à la vision fantasmée que le brave Incube se faisait de lui-même ? Une intéressante question. Quoiqu’il en soit, ce clone se débrouillait pour faire une agréable fellation, s’étalant entre les jambes de la version d’origine, optant pour une longue et intense fellation. Il n’était pas trop rapide, savourant cette belle sucette, remontant, glissant dessus avec sa langue, raclant brièvement ce chibre avec ses dents, sans chercher aucunement à blesser Zeckiel, simplement à l’exciter un petit peu. Et, vu la manière dont le brave soupirait et se tortillait, il était visiblement loin d’être insensible au talent certain de son double.

Plusieurs minutes s’écoulèrent ainsi, la Lapine remuant entre le doigt glissé dans ses fesses et cette langue joueuse qui farfouillait dans son antre intime, récoltant quelques dépôts de cyprine en s’aventurant dans son corps. Sa main gantée caressait les cheveux de Zeckiel, et elle remuait très légèrement son corps, appréciant le contact du corps de l’homme. Le brave Incube avait une peau terriblement douce, une peau qui le rendait, à ses yeux, encore plus attirant. Se tenir ainsi sur lui était un véritable régal, et elle continuait à le laisser faire, pendant encore un certain temps, avant de finalement se retirer.

Lentement, ses jambes se décroisèrent, et elle plaqua la tête de Zeckiel contre le lit, avant de s’écarter lentement, et de s’allonger à côté de lui, avec, toujours sur les lèvres, ce léger sourire qui la caractérisait. De sa main gantée, elle caressa la joue opposée de Zeckiel, et redressa légèrement sa tête, allant tendrement l’embrasser sur les lèvres, plaquant sa bouche contre la sienne, enfonçant sa langue dans sa bouche, tendrement. La Lapine soupira de plaisir, et finit par se redresser, caressant les belles lèvres de l’Incube du bout des doigts.

« Je t’ai offert une petite surprise, mon beau Zeckiel... Je pense qu’elle te plaira... »

Le clone de Zeckiel avait cessé de jouer avec le sexe, et remontait lentement. Quand il posa ses mains sur les hanches de son double, et s’en servit pour se redresser, la Lapine se coucha sur le flanc, et vit le second Zeckiel enlacer le premier, leurs deux sexes tendus se caressant entre eux, tandis qu’il l’embrassait, sans aucune hésitation, sur les lèvres. Fermant les yeux, le second Zeckiel poussa un léger soupir de plaisir en l’embrassant, fourrant sa langue dans sa bouche, tout en donnant progressivement quelques discrets coups de bassins sur celui de Zeckiel. La scène ne manquait pas d’un certain attendrissement. Les deux mâles étaient très beaux, très efféminés. La Lapine aimait autant les hommes bourrus que les hommes comme ça, les beaux incubes à la peau d’albâtre.

« En voilà un qui a l’air d’apprécier le goût de ta bouche, mon beau Zeckiel... »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le jeudi 05 décembre 2013, 21:54:49
Ces plaisir deviendraient, c'est certain, la raison d'être du jeune homme. Il gouttait chacun des coups de lange qu'il donnait comme s'il les recevait lui même, cette impression étant bien évidemment rendue encore plus plausible par les efforts prodigués à l'égard de son propre sexe. Comme la langue du jeune homme se faisait douloureuse -car un tel exercice demande de l'entraînement ! - White Rabbit se leva voluptueusement, avant de l'embrasser avec tendresse.

« Je t’ai offert une petite surprise, mon beau Zeckiel... Je pense qu’elle te plaira... »

Le jeune homme resta interdit tandis que son amant s'allongeait à ses côtés. Puis la bouche qui jusque là s'était contentée de lui sucer le sexe remontait désormais par petits baisers jusqu'à sa tête, qu'elle atteint en se posant directement sur ses lèvres, par un baiser passionné. Zeckiel, les yeux gardés ouverts par la curiosité, les écarquilla un instant en constant les ressemblances de son partenaire, et en sentant contre lui le sexe dressé de son nouveau partenaire. Malgré son trouble, l'érection de Zeckiel ne faiblit pas une seconde ; ses désirs étaient désormais comme une soif inextinguible et pouvoir presser à nouveau sa bouche contre des lèvres ardentes était devenu pour lui une façon comme une autre d'assouvir un peu de ce trop plein de luxure.

Zeckiel n'en plongea pas moins son regard dans les yeux de la magicienne, pour y trouver une explication. A la lumière de malice qui jouait dans ses prunelles, le jeune comprit. N'était elle pas enchanteresse ? L'idée de se faire l'amour à soi même s'évanouit corps et bien devant l'attitude féline de la magicienne. Il répondit donc à l'allégresse de son double, gémissements contre gémissements, caresses contre caresses, mouvements de bassin contre mouvements de bassin. Zeckiel alla jusqu'à saisir entre deux doigts le sexe de son partenaire, le masturbant lentement comme pour lui rendre la pareille du plaisir que sa bouche lui avait donné naguère.

Pendant ce temps, l'appendice démoniaque du sang-mêlé parcourait ce nouveau corps imberbe, griffant quelque peu au passage fesses et dos. L'autre poussa un petit gémissement, partagé entre la douleur et le plaisir, et Zeckiel en tira une immense satisfaction. White Rabbit commentait ;

« « En voilà un qui a l’air d’apprécier le goût de ta bouche, mon beau Zeckiel... »  »

Etait-elle en reste ? Zeckiel ne pouvait qu'imaginer la frustration qu'il aurait ressenti à sa place. C'est bien souvent le problème lorsque trois être se partagent des draps ; l'un d'eux s'ennuie souvent. La lapine avait l'air à son aise, mais le sang-mêlé, lui, sentait son esprit hurler de désir chaque fois qu'il posait ses yeux sur son corps ô combien désirable.
Achevant d'embrasser son partenaire et repoussant langue et lèvres dans double halètement de plaisir, Zeckiel articula ;

-  La vôtre me manque. Suis-je si déplorable que vous n'avez pas le cœur à vous joindre à nous ?   

A ce mots, il s'était quelque peu redressé, de sorte que son double était lui même obligé de se redresser. Les deux éphèbes, l'un contre l'autre et portant sur leurs corps tous les stigmates du désir, regardaient ensemble la magicienne d'un regard d'un œil aussi ardent qu'implorant.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le samedi 07 décembre 2013, 02:07:57
Allongée sur le côté, la Lapine se faisait plaisir à observer Zeckiel s’embrasser avec lui-même. Ce spectacle avait quelque chose de délicieusement fascinant. La main en appui sur sa tête, elle observait cette scène, un sourire espiègle sur les lèvres, une lueur malicieuse dans le regard. Il y avait là quelque chose de magnifique. Elle ne se sentait pas en manque, simplement heureuse devant ce spectacle. Les deux Zeckiel gémissaient et soupiraient, s’embrassant goulument, deux beaux éphèbes. Zeckiel aurait eu une carrière formidable dans l’un des bordels de Nexus. Peut-être était-ce à quoi il était prédestiné, après tout ? Devenir un prostitué, un délicieux petit homme qui ferait plaisir à d’autres hommes, et à d’autres femmes ? White Rabbit ne comptait pas l’emmener avec elle, elle voulait juste le former un peu, l’éveiller au sexe... Puis elle le laisserait aller. Peut-être retournerait-elle le voir, goûter à ce corps maigre, et d’une blancheur qui touchait à la sainteté. D’aucuns prétendaient que les démons avaient en eux une sorte de beauté noire, de cuir, mais, face à des gens comme Zeckiel, on réalisait combien ces préjugés souffraient. Les démons pouvaient aussi être beaux et fins, semblant taillés dans la même grâce que les anges. C’était un très bel amant. La Lapine se délectait de le voir.

Il continuait à embrasser son clone, à le caresser, mais la Lapine voyait bien que son regard revenait constamment vers elle. C’était mignon. Il préférait faire l’amour à White Rabbit, plutôt qu’à lui-même. Au moins, on ne pourrait pas lui reprocher un éventuel narcissisme. Le jeune homme finit par se redresser, soulevant avec lui son clone, qui se blottit tendrement contre lui, apposant sa joue contre son torse, caressant ses hanches, tandis que Zeckiel, à sa manière, cherchait à amener la Lapine à s’occuper de lui.

« La vôtre me manque. Suis-je si déplorable que vous n'avez pas le cœur à vous joindre à nous ? »

Essayer de jouer sur la susceptibilité de la Lapine n’était pas une technique qui marcherait, connaissant son caractère. Elle était très joueuse, et esquissa un léger sourire. La queue caudale du clone de Zeckiel se mit à remuer, et se glissa entre leurs corps, s’enroulant délicatement autour du membre de l’homme, le pressant tendrement, le masturbant, tandis que le clone embrassait son épaule. La Lapine se déplaça, et s’allongea un peu plus, se rapprochant de Zeckiel, se couchant sur le dos. Elle glissa sa main sur le dos de l’homme, le caressant, glissant sur cette dernière, descendant peu à peu vers le bas de son dos. White Rabbit avait envie de profiter du corps du bel éphèbe, et c’était bel et bien dans ce sens qu’elle comptait poursuivre ce jeu.

Cet homme lui plaisait, en effet. Sa beauté, son charme, cette espèce d’innocence sexuelle qui se dégageait de lui... Prédestiné au sexe, il commençait à en réaliser combien son corps était accroc à ce genre de sensations, au contact d’une femme, des belles lèvres et du corps du beau sexe... Elle ne pouvait que l’encourager dans ce sens. Aussi, White Rabbit finit-elle par s’avancer contre le dos de l’homme, passant ses jambes de part et d’autre de son corps, ses seins venant se heurter contre la tête de Zeckiel, formant comme une espèce de coussin. Les doigts de la Lapine vinrent jouer à hauteur de la bouche de l’homme, s’enfonçant dedans, remuant tendrement. Elle avait sur le coin des lèvres un petit sourire encourageant, et aventurait son autre main le long des fesses du clone de Zeckiel, allant jusqu’à le sodomiser.

Le clone soupira en se contorsionnant faiblement, sous le contact de ce doigt inquisiteur, et la Lapine sourit à nouveau.

« Ton clone a un très joli cul. »

Elle le dit en le murmurant dans le creux de l’oreille de l’homme, frottant sa joue contre sa corne.

« Et le tien ? Tu crois qu’il aimerait sentir mes doigts, hum ? Qu’en penses-tu, mon beau petit Zeckiel ? »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le dimanche 15 décembre 2013, 16:24:35
Ô joie ! La magicienne répondit à son invitation, collant son corps derrière lui pour l'enfermer dans un étau lubrique. Zeckiel sentait la douceur des courbes de son amante contre sa tête, qu'il ne put s'empêcher de remuer lentement pour caresser la voluptueuse poitrine tout en suçant le doigt avec lequel White Rabbit le taquinait.

Chaque soupir, chaque nouvelle caresse déclenchait chez Zeckiel comme un pétillement de désir venu du fond de son être, qui produisait en remontant sur son corps une chaleur grisante. La queue du sang-mêlé trahissait tous ces émois par des torsions impudiques dirigées vers l'entrejambe offerte de White Rabbit, pratiquement assise au dessus de la naissance de l'appendice. Ses caresses allaient bien au delà de la caresse lointaine désormais, et lorsque l'extrémité de la queue se glissa sous la culotte de l'ensorceleuse, glissant entre les lèvres humides de la lapine du bas vers le haut,  l'organe complet suivit le mouvement en produisant une longue et intense stimulation clitoridienne avant de se retirer  tout aussi sensuellement. Et Zeckiel, entre deux gémissements étouffés par le doigt ganté, n'en perdait pas une miette ; sa queue démoniaque était au moins aussi sensible que sa symétrique homonyme qui jouissait de son côté des faveurs du clone.

« Ton clone a un très joli cul.   »

Le sang mêlé sourit en réponse au compliment, avant d'être parcouru par un frisson de plaisir provoqué par le souffle chaud contre son oreille. Une zone bien plus érogène que le jeune garçon n'aurait pu le soupçonner.

« Et le tien ? Tu crois qu’il aimerait sentir mes doigts, hum ? Qu’en penses-tu, mon beau petit Zeckiel ?  »

Le jeune homme, dans d'autres circonstances et avec une autre amante, aurait sans doute un peu hoqueté de surprise avant de considérer la chose avec attention. Il aurait alors remarqué que son anus trahissait lui aussi des signes d'excitation et aurait peut être, avec appréhension, accepté l'invitation.

Mais les circonstances actuelles ne lui donnaient pas le loisir de l'incertitude. Il voulait du sexe, donner et prendre du plaisir de la façon la plus complète et jouissive qu'il lui était possible de le supporter. Comme White Rabbit retirait lentement le doigt de sa bouche, produisant un fin fil de salive, Zeckiel gémit joyeusement ;

-  Absolument.  

Le fait de ne pas voir White Rabbit mais simplement de la sentir et l'entendre était particulièrement excitant, mais le jeune homme sentait peu à peu le désir de donner plus qu'il ne subissait. L'appendice caudal répondit à ce vœu en retournant se lover contre les fesses de la lapine, prêt à retourner chaque caresse qui serait faite à son maitre.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le lundi 16 décembre 2013, 01:41:06
Le brave Zeckiel était décidément un élève bien agréable. White Rabbit se félicitait de l’avoir pris sous son aile. Sa perversion était en train de se réveiller, comme un bourgeon naissant au soleil. Ses belles pétales de perversion se libéraient, et ce spectacle était délicieux. Ravissant à voir, à admirer, et à sentir. La Lapine continuait à caresser son beau petit corps, tandis que le clone semblait de plus en plus absent. La Lapine l’avait créé simplement pour continuer à pervertir le beau Zeckiel, mais il y avait beaucoup de chances pour que ce dernier finisse aussi par disparaître. C’était un point de vue assez égoïste, mais ce clone, quand bien même il n’était pas une présence réelle, perturbait la Lapine, qui voulait Zeckiel pour elle toute seule. Aussi, quand Zeckiel lui avoua qu’il voulait sentir ses petites fesses être explorées, White Rabbit, dans un sourire, claqua des doigts... Et, comme par enchantement, le clone se volatilisa dans une gerbe de fumées roses, si épaisse qu’elle les recouvrit pendant quelques secondes. Une fumée rose très agréable à sentir, puisque le clone, à la base, avait été créé par la magie rose.

Dans un nouveau sourire, la Lapine continua à caresser le visage de Zeckiel entre ses mains gantées, ses doigts glissant sur sa belle peau mate et douce, veillant soigneusement à ne surtout pas toucher à son sexe tendu. Elle comptait encore le frustrer, oui, mais pas autant que la précédente fois... Simplement parce qu’elle trouvait très amusant de l’imaginer devenir rouge, et perdre son contrôle, et parce que, de manière plus générale, frustrer une personne était la meilleure manière de voir cette dernière se déchaîner, se défouler, et se laisser aller. Et, dans le fond, c’était là ce qu’elle voulait : que le petit Zeckiel accepte pleinement, au moins pour une soirée, l’étendue de son héritage. Sa queue caudale tapotait à nouveau les fesses de sa Maîtresse, qui remonta ses mains, jouant avec ses cheveux, ses pouces glissant sur ses deux petites cornes.

« Rassure-toi, mon beau petit Zeckiel, je t’offrirais l’occasion de me pénétrer par là. Mon seul souci est de parfaire ton éducation sexuelle, afin que tu puisses accepter ce que tu es. »

Elle lui sourit, restant dans son dos, et glissa ensuite ses mains sur ses oreilles, venant les caresser toutes les deux, les malaxant lentement, tendrement, avec une sorte de délicat doigté qui ne pourrait que faire plaisir au brave Incube. Elle continuait à glisser, pendant un certain temps, attardant son regard vers la virilité de l’homme, puis, par la suite, descendit sa main, la faisant glisser le long de sa peau chaude, légèrement en sueur, pour se rapprocher de son sexe, qu’elle se mit à généreusement masturber. Ses doigts s’enroulèrent autour de ce monceau de chair, qu’elle se mit à presser, tendrement, délicatement, le remuant, glissant ses doigts de haut en bas, avec ce talent inné qui se dégageait perpétuellement d’elle.

« Mon beau petit Zeckiel, répéta-t-elle, tu es un élève très prometteur... Je suis sûre que tune regrettes nullement d’être entre mes douces et chaudes mains. Hum... Laisse-toi aller, laisse ta Maîtresse te soulager et te faire plaisir. »

White Rabbit lui mordilla tendrement une oreille, et continua ainsi à le soulager. Elle allait cependant bien trop lentement pour qu’il puisse jouir, mais ce n’était pas là son intention. Pas encore... Après un certain temps, elle retira ses mains, laissant le sexe de l’homme à l’air libre. Son vit tendait furieusement vers le plafond, avec une formidable érection, qui trahissait ses gènes d’incube. Ces Incubes n’étaient pas d’excellents partenaires sexuels pour rien, après tout. Son soldat était fièrement dressé au garde-à-vous, prêt à bondir.

« Bien... Mets-toi à quatre pattes, maintenant, mon mignon... »

Elle l’aida à agir, puis attendit un peu. Ainsi, Zeckiel était dans une position pleinement satisfaisante, mais la Lapine estimait que ce n’était pas encore suffisant. Utilisant encore sa magie, elle fit apparaître un collier autour du cou de l’homme, avec une laisse, qui allai se fixer contre le lit. Elle fonctionnait comme une espèce de ventouse fixée sur le matelas, empêchant ainsi l’homme de bouger. La Lapine leva alors sa main, et gifla un peu ses fesses. Elle laissa ensuite sa main sur son postérieur, et amena l’autre, se mettant à malaxer son postérieur. Ses mains remuaient de part et d’autre sur ces belles petites fesses, les pressant, les écartant les unes de l’autre, avant de les ramener, de les serrer, pour les écarter encore. Ses doigts s’enfonçaient dans la chair des fesses, remuant dessus, et elle continua pendant un petit moment, ses pouces se rapprochant à chaque fois de son anus.

La Lapine agissait avec talent et dextérité, ses doigts glissant sur son petit trou, sur cette délicate porte arrière. Elle finit par enfoncer son doigt dans son corps, le remuant lentement, l’enfonçant progressivement, tandis que, avec son autre main, elle retourna masturber le brave Zeckiel.

« Là, mon mignon... Laisse-toi aller... »
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le samedi 21 décembre 2013, 22:57:26
L'ensorceleuse était toujours dans son dos et le sang-mêlé sentait avec un plaisir décuplé les peaux moites en contact tandis que sa propre poitrine se soulevait aussi rapidement que son souffle était court, créant une fugitive et humide caresse. Puis White Rabbit claqua des doigts et les amants se trouvèrent à nouveaux seuls, au milieu d'un nuage rose qui dispersa un instant une odeur exaltante.

Puis la lapine recommença à caresser le corps svelte du jeune homme, comme pour réveiller ses nerfs atrophiés par l'orgasme qu'elle lui avait donné tout à l'heure. Il y un éternité de cela, quand Zeckiel tentait encore de lutter contre ce que la magicienne appelait ses instincts. Désormais le jeune homme ne contenait plus les gémissements sourds qui franchissaient ses lèvres entre deux halètements et ses mains se risquaient, à l'aveugle, à rendre les caresses de sa sauveuse. Après lui avoir massé les oreilles, plaisir encore plus insoupçonné que tout ce qu'il avait découvert en cette soirée et le força à abandonner ses caresses pour se contorsionner sous ce plaisir d'autant plus frustrant que la main de White Rabbit ne cessait de glisser sur son corps et jusque sur ses aines, sans jamais saisir le membre tendu et implorant du jeune homme. Lorsque finalement la maint gantée saisit son sexe, Zeckiel expira profondément un râle silencieux, qui emporta en s'échappant une partie de la conscience du garçon.

Aussi n'entendit-il qu'une fin de phrase ; «   Hum... Laisse-toi aller, laisse ta Maîtresse te soulager et te faire plaisir.   » prononcée par son amante, qui suffit amplement pour regrouper ses pensées en un désir de plus en plus pressant. Lorsque les fines dents de la magicienne s'emparèrent de son oreille, Zeckiel gémit comme le jeune homme dominé par des mains expertes qu'il était, chaque goutte de salive de la langue, chaque caresse des lèvres de sa sauveuse déclenchant chez lui des décharges érogènes insoutenables.

Mais White Rabbit ne comptait pas en rester là ; l'éducation du sang-mêlé n'était pas encore terminée. Comme en l'enjoignait à se mettre sur les genoux, le jeune homme s'exécuta, quoiqu'un peu à contre-coeur. Quitter le corps et les caresses de son amante, même un instant, lui semblait aussi agréable que se faire jeter sous un lac gelé et il n'aurait probablement pas réagit si promptement s'il n'avait été guidé dans sa position par de savantes caresses.

Mais soudain, un collier relié à une chaîne se matérialisa autour de son cou ! Zeckiel avait vécu dans un environnement bien trop dépravé pour ignorer que ce genre de pratiques existaient, mais il n'en fut pas parfaitement rassuré pour autant. D'autant que l'idée d'être si soumis, alors qu'il s'était conforté dans le désir de faire implorer White Rabbit, vint quelque peu le contrarier. Heureusement, le plaisir du garçon était monté bien trop haut pour que ces pensées le fassent retomber parfaitement. -Han !   La fessée qu'il reçut l'instant suivant était sans doute la concrétisation parfaite de cette ambivalence entre plaisir et étonnement (ou encore frustration) matérialisé par une vive douleur... Bientôt remplacé par un agréable picotement, comme crée par un étrange jeu de stimulation nerveuse se refusant à ressentir autre chose que du plaisir. Une initiation au masochisme remarquablement assimilée.

White Rabbit ne se laissa pas démonter une seconde et entama ses caresses plus intimes, sur les fesses de Zeck'. Le plaisir n'était guère causé que par la direction des mouvements et les frustrations en découlant, à moins de se décider à mettre une certaine force dans le massage. L'excitation n'en était pas moins forte et l'appendice caudal du garçon, aussi sensible que son membre viril, s'enroulait fiévreusement autour des bras de la magicienne.

Lorsqu'un doigt pénétra finalement son anus en même temps qu'une main saisissait son sexe, Zeck laissa s'échapper un cri de plaisir ambigu qu'il ne put calmer qu'en plongeant la tête dans les draps. Les mouvements imprimés par le doigt compensaient largement l'impression étrange et gênante de sentir quelque chose à la frontière de sa petite porte, aussi le sang-mêlé ne pouvait-il s'empêcher de donner de légers coups de bassin en se cambrant, accentuant les plaisir des stimulations procurées par les deux mains de l'ensorceleuse, gémissant et criant son plaisir par saccades.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le lundi 23 décembre 2013, 02:47:25
Si la Lapine aurait lu dans la tête de Zeckiel, elle aurait été très amusée d’apprendre que ce dernier avait caressé l’idée d’essayer de la soumettre, de la frustrer, de prendre une sorte de revanche sur ce que le doigté expert et délicat de White Rabbit lui avait fait subir. Rares, très rares, étaient les personnes capables de pouvoir prétendre la Lapine. Sur ce point, elle n’était guère égalitaire. La vie n’avait guère été généreuse avec la Lapine, et elle ne voulait surtout pas qu’on l’enchaîne à nouveau... Pas après avoir passé des millénaires dans un sarcophage magique, à survivre sous forme de fantôme, avant de finalement réussir à en sortir. Si Jaina était le Devoir, elle, elle était le Plaisir. Un plaisir à l’état pur, qui ne se souciait pas des règles sociales, une femme qui ne cherchait qu’à se faire plaisir. Zeckiel était là pour ça. Lui rendre service, le libérer des sales types qui avaient voulu le violer, ce n’était qu’une heureuse coïncidence. La Lapine pouvait autant être une tortionnaire qu’une libératrice. Elle n’était pas immorale, mais amorale. Pour l’heure, elle observait le corps tendre et beau de Zeckiel. Le petit vierge était à quatre pattes sur le lit, immobilisé, piégé par les doigts et par le corps de la Lapine. Cette dernière comptait bel et bien lui faire plaisir, le soulager, lui ôter sa virginité... Mais, quand on avait passé des millénaires en prison, on savait prendre son temps.

La main de White Rabbit glissait sur son sexe, le caressant. Le membre du brave Zeckiel avait retrouvé son érection, et durcissait de plus en plus. La Lapine prenait tout son temps, agissant lentement, ses doigts glissant de haut en bas, pressant son sexe, son pouce venant titiller l’extrémité du sexe. Elle revenait ensuite à l’envers, laissant filer ses doigts le long de ce morceau de peau fripé et chaud. Son autre main, quant à elle, avait un doigt enfoncé dans son fondement, son majeur. Elle le remuait d’avant en arrière, glissant dans son corps, remuant longuement, s’enfonçant le plus loin possible, avant de ressortir, de ramener son doigt ganté à l’arrière, et de le renvoyer en avant. Là aussi, elle opérait de manière assez lente. Personne n’avait probablement encore sodomisé Zeckiel, et il fallait donc l’habituer, y aller lentement, avec ce talent qui la caractérisait, et qui avait aidé tant de personnes à se libérer, à se laisser pleinement aller.

« Hummm-hummm... Ton petit trou est vraiment très étroit, mon cher Zeckiel. C’est un régal de l’explorer, tout comme te soulager... »

L’Incube avait enfoui sa tête dans l’oreiller, pour essayer, vainement, d’étouffer ses cris. Pensait-il donc qu’elle ne savait pas qu’il était excité ? La manière dont son sexe se tendait, et se durcissait entre ses doigts, constituait un excellent indicateur, un excellent témoin de la situation dans laquelle il se trouvait. White Rabbit n’avait besoin de rien d’autre, et continua ainsi pendant un certain temps Elle veilla toutefois à ne pas le faire jouir, et, quand elle l’estima à point, elle cessa alors sa masturbation. Sa main se retira, et elle délaissa, par la suite, les fesses de Zeckiel. Ce faisant, la laisse magique qui le retenait se volatilisa également, et White Rabbit s’assit sur le lit, dos relevé, écartant les jambes, de part et d’autre du corps de ce brave Zeckiel.

« Maintenant que tu es à point, il est temps pour toi de faire un choix, Zeckiel... Un choix dans lequel tu ne pourras être que gagnant, tu en as, de la chance. »

Ce n’était pas un traquenard. Elle esquissa un léger sourire, ses yeux violets observant attentivement l’incube.

« Je te laisse choisir dans quel trou tu veux glisser ton sexe. Désires-tu un coït traditionnel ? Ou préfères-tu que ce soit l’expertise de ma langue qui soulage ta virilité ? »

Elle sourit alors brièvement, ménageant une petite pause, révélant ses belles dents blanches, et poursuivit :

« À moins que tu ne préfères... Ma porte arrière ? Tu es libre de choisir, mais il faut que tu fasses un choix, Zeckiel. Oh, bien sûr, selon ton niveau d’endurance, tu pourras me prendre par partout... Alors, la question que tu dois poser, c’est... Qu’est-ce qui t’attire le plus ? Ma bouche ? Mes fesses ? Mon vagin ? Énonce ton choix, et je m’offrirais à toi. »

Il n’y avait aucun piège. Il lui fallait juste choisir.

Et, parfois, un tel choix n’était pas forcément simple. White Rabbit voulait voir quel était le choix qui s’imposerait à son esprit sous l’effet de cette excitation. Il était à un tel niveau d’impatience que les barrières inhibitrices n’existaient plus, et que, par conséquent, son choix serait l’expression de son plus fort fantasme.

Curieusement, la Lapine ne pensait pas que son choix premier serait pour son vagin.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: Zeckiel Selenis le samedi 04 janvier 2014, 19:49:56
Zeckiel n'était plus que plaisir. Il ne se sentait ni remuer les fesses sous les caresses de la lapine, ni tendre son sexe contre ses paumes gantées. Lorsqu'il le pouvait, il poussait des cris, mais tout son corps était comme replié sur lui même, plié dans cette position peu flatteuse pour profiter de chaque parcelle de plaisir. Le plaisir montait, sans s'arrêter, freiné simplement par le sang-mêlé qui contrôlait de mieux en mieux ses talents de luxure. L'orgasme (les orgasmes?) précédent lui permettaient de sentir plus en détail la lente progression du désir.

White Rabbit sût parfaitement quand s'arrêter ; lorsque les secousses de l'incube devinrent plus frénétiques. Le jeune homme sentit que la lien qui le maintenant collé contre le lit avait disparu et se  tourna, ardent de désir. Une position pleine de promesse, lui évoquant autant d'images que d'idées indécentes s'offrit à lui. Son amante était offerte et commentait d'un air moqueur la chance qu'il avait.

Zeckiel se mordit les lèvres sous l'excitation. Il parcourut d'un regard brûlant le corps de son amante, avant de s'arrêter sur ses lèvres courbées dans un fin sourire. Ses yeux rencontrèrent ceux de l'ensorceleuse, à la fois curieux et provocateurs. S'il ne l'avait pas légèrement craint, il se serait jeté sur elle. Elle poursuivit ;

«   Je te laisse choisir dans quel trou tu veux glisser ton sexe. Désires-tu un coït traditionnel ? Ou préfères-tu que ce soit l’expertise de ma langue qui soulage ta virilité ?  »

A cette évocation le jeune homme ne put s'empêcher de penser à ce qu'elle lui avait fait, à la manière dont elle avait bu son sperme une éternité plus tôt. Son sexe se souleva en une brève saccade à cette seule pensée, approuvant la proposition de la magicienne tandis que le jeune homme se forçait à ne pas gémir. Enfin, cette dernière énonça sa proposition dans la totalité, chacun de ses mots faisant trembler d'impatience le jeune homme. Elle s'offrait totalement et Zeckiel aurait pu hurler de plaisir et d'une sorte de rage sexuelle qu'il sentait bouillir au fond de lui.  Lorsqu'elle fit allusion à sa porte arrière, ce fut au tour de l'appendice caudal de Zeckiel de se manifester, glissant lentement entre les propres de cuisse du sang-mêlé -une première- comme pour le supplier d'accepter. Pourtant, contre toute attente, Zeckiel avait envie d'autre chose.

 Je suis ...sûr que cela n'aura rien d'un coït traditionnel.  

Prendre une femme par son sexe était dans la nature des suunites, et les incubes aimaient souiller la virginité de leurs victimes, si possible on y laissant autant de semence que possible. Pour des raisons qu'il ne s'expliquait pas, Zeckiel était ainsi affreusement attiré par ce que White Rabbit avait à lui offrir de plus « traditionnel », tout en étant persuadé qu'il n'existerait rien d'aussi bon. Sa queue cependant, fouettait l'air, comme frustrée.

Le sang-mêle ne s'avança pas moins à quatre pattes vers la jeune femme pour s'enhardir de son parfum si particulier, la dévorant du regard. Il posa sa main sur la base de son cou et la descendit lentement, caressant l'ombre d'un sein, jusqu'au nombril, avant de descendre directement sous la culotte de la magicienne. Ses yeux ne quittaient pas ceux de White Rabbit, avides de réaction, tandis qu'il enfonçait légèrement son majeur dans le vagin de la lapine, la paume plaquée contre son clitoris. Remuant légèrement sa main, il commenta d'un air triste et joueur qui ne lui ressemblait guère;

 Mais nous ne sommes décidément pas à égalité...   

Alors seulement son visage descendit le long du corps, embrassant chaque bout de peau nu jusqu'à atteindre la culotte, qu'il fit glisser sur les premiers centimètres avec une lenteur excessive tandis que ses baisers descendaient au creux de l'intimité de la lapine. Lorsque sa bouche atteint enfin le lieu qu'avait pénétré son majeur, Zeckiel y glissa sa langue avec délectation, gémissant lui même sous le plaisir de lécher enfin directement le sexe de la lapine. Le sang-mêlé ne connaissait pas dans le détail l'anatomie d'une femme mais il était indéniable qu'il n'avait sous la langue rien d'autre qu'une chose délicieuse, douce et humide, vers lequel ton son être se tendait. Il remua doucement la langue, attentif aux soupirs de son professeur.

Au bout d'une minute ou deux, ses mains avaient glissé jusqu'aux chevilles de la lapine et abandonnèrent ici la culotte pour s'appuyer contre le matelas et l'aider à sa redresser au dessus de l'ensorceleuse. Zeckiel s'avança maladroitement, poussant sa verge tendue et implorante vers le sexe offert de son amante, avant de rencontrer le premier réel frein dans son émoi depuis que la magicienne avait décider de s'occuper de lui.

Il n'arrivait pas à trouver la position adéquate pour la pénétrer.
Titre: Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
Posté par: White Rabbit le lundi 06 janvier 2014, 02:07:46
Assise face à Zeckiel, jambes écartées, généreusement offerte, la Lapine attendait que l’Incube se décide à agir. Lentement, ce dernier réagit, et aventura sa main sur la base du cou de White Rabbit, avant de lentement la faire descendre. Quand ses doigts glissèrent sur son frein, un frisson parcourut White Rabbit, qui remua légèrement, son innocent sourire se muant en un léger soupir de plaisir. Voilà, en effet, qui était très agréable. Elle ferma brièvement les yeux, en sentant la main redescendre, sensuellement. L’Incube acceptait peu à peu son héritage, sa destinée : jouer avec le sexe, en être un maître et un acteur, se perdre dans les douceurs infinies du plaisir sexuel. C’était ce à quoi il était destiné, et il commençait à maîtriser son jeu, sous la formation experte et avisée d’une femme qui était, à elle seule, un fantasme sexuel en puissance. White Rabbit laissa redescendre les doigts de son partenaire jusqu’à sa culotte rose. Elle soupira légèrement quand Zeckiel la pénétra avec son majeur, le faisant glisser sous la culotte.

« Hummm... »

Ses yeux violets observaient ceux de Zeckiel, jaunes et démoniaques, alors que ses lèvres se serraient, ses dents mordillant sa chair. Elle redressa son buste d’un coup, comme pour accepter cette vague de plaisir qui s’insinua en elle, et reposa ensuite son dos contre le mur, soupirant légèrement, joyeusement. Agréable... C’était une sensation particulièrement agréable. Ce doigt remuait lentement en elle, tendrement. Les jambes de White Rabbit glissèrent sur le lit, et l’une de ses mains vint caresser la nuque de son partenaire. Elle souriait, heureuse, et le sentit alors descendre son visage, abaisser son corps, se glissant entre les cuisses de sa partenaire et Maîtresse. Ainsi donc, le jeune Incube avait choisi... Défiant les pronostics de White Rabbit, il avait choisi, non pas une sodomie, mais un coït, à l’ancienne. À la frustration de sa queue caudale, ce que la Lapine avait pu noter, il opta pour une pénétration sexuelle classique... Mais qui n’en serait pas moins délectable.

La Lapine était en train de mouiller, lentement, délicieusement, lorsque Zeckiel entreprit de déplacer sa culotte, de l’ôter. Elle glissa lentement, doucement, le long des jambes de la femme. L’Incube savait que, dans ce genre de domaines, il était parfois risqué d’être trop hâtif. Il ne fallait pas sous-estimer l’importance des préliminaires, cette partie où le désir, lentement, montait, comme une sorte de feu bouillonnant entre les amants. Il fallait y accorder une bonne importance, afin que l’acte en lui-même soit divin. Trop souvent, White Rabbit avait pu noter l’impatience des mâles. Incapables de contrôler leurs érections, ils pénétraient rapidement la fille, sans prendre le temps de l’échauffer, sans prendre le temps d’aiguiser son désir. Ce n’était pourtant pas grand-chose, mais l’homme était souvent aveuglé par son propre désir. Que Zeckiel prenne le temps d’exciter davantage la Lapine, alors qu’il avait une belle érection, était une bonne chose, pour son avenir en tant qu’Incube, en tant qu’être qui devrait tenter les femmes.

« Haaaa... ! »

White Rabbit poussa un soupir de plaisir, un délicieux gémissement, quand l’homme enfonça sa langue dans son intimité, et pressa ses deux mains gantées contre sa tête, caressant ses cheveux, ses épis, enfonçant sa tête contre l’oreiller, s’allongeant le long du lit, remuant un peu son bassin, de bas en haut, très légèrement. Elle sentait cette langue s’enfoncer en elle, cherchant son clitoris. Ses mains prenaient appui sur la culotte, et il continua à lécher, soupirant brièvement, orientant sa langue le long de ses parois, cherchant le clitoris, cherchant le bouton, baignant dans une antre humide qui était en train de se répandre de plus en plus rapidement, comme une petite fontaine. Sa semence s’enfonçait dans la bouche de son partenaire, heurtant sa langue, l’imprégnant.

« Hummm, Zeckiel, haaaa... » gémissait lentement White Rabbit.

La culotte glissait lentement, jusqu’à arrêter sa course à mi-hauteur de ses jambes. Zeckiel se redressa alors, la bouche humide, et, sans attendre, White Rabbit raffermit sa prise sur sa tête, afin de l’embrasser. Salive et cyprine se mélangèrent dans cet échange buccal et lingual, sa langue ne tardant pas à partir à l’assaut de la bouche de Zeckiel, la caressant tendrement, tandis que son sexe heurtait sa peau, cette queue tendue et impatiente, s’écrasant contre sa chair.

Soupirant dans sa bouche, une main sur sa nuque, la Lapine avança son autre main, et attrapa le sexe de l’homme. Elle l’écrasa entre ses doigts, et le déplaça lentement vers son intimité. Elle n’eut ensuite plus qu’à relâcher son sexe, et à poser une main ferme sur ses fesses, pour qu’il s’enfonce en elle d’un coup sec.

« HUUUMMM !! »

C’était nettement plus épais qu’un doigt.

Et nettement plus délicieux.