*Le Vol 785496 reliant Sydney à Tokyo est fier de vous annoncer que vous êtes actuellement arriver. La température est de 82 °F, vous promettant une journée chaude et ensoleillée. Nous vous conseillons de voir l'office de tourisme pour plus d'information sur les activités touristiques ...*
Taylor Junior regarda à travers le hublot côté passager, pour voir l'immense mégalopole nippone. Et y a pas àdire, niveau ville, les Japonais battent a plate couture tout ce que le jeune Timothy avait vu jusqu'ici. Descendant de l'avion, seul, il pris ses bagages au terminal et demanda un plan de la ville a l'office du tourisme. Il quitta le bâtiment et se dirigea vers les voies de bus. Il sorti un paquet de cigarette, des Lucky Strike, s'en alluma une et se demanda ce qu'il ferait en premier. Il avait le temps, une bonne semaine avant de profiter du système éducatif japonais. Il se décida d'aller visiter un peu la ville de Seikusu, la même ville où est son nouveau campus. Jetant sa fin de cigarette, avec un pas nonchalant, il se dirigea vers le bus.
Le paysage était splendide (http://http://mw2.google.com/mw-panoramio/photos/medium/71513440.jpg/), et les vagues, bien que pas assez suffisante pour surfer, donnait des idées de baignade au jeune sportif lycéen. Finalement, ce pays a certains charmes... Pas aussi sauvage que l'Australie, mais une beauté préservée, ce qui n'est pas si mal, en fin de compte. Casque audio sur les oreilles, il avait pour environ deux heures de route. Autant faire une petite sieste...
Il se réveilla juste avant l'arrivée à Seikusu. La ville était particulière, différente et en même temps assezsimilaire à la capitale Nippone ... Les rues étaient propres et les gens avaient l'air de sourire. On sent que la vie est agréable ici. Regardant des deux côtés de l'Autobus, il remarqua plusieurs Skateparks et denombreuses personnes utilisaient des rollers pour se déplacer. Génial, ça lui fera aucun dépaysement de ce côté-là.
Arrivé à la gare routière, il décida d'aller faire un peu de roller, histoire de prendre « l'atmosphère » de la ville. Il enfila ses « boots », et parti à l'assaut de l'asphalte. Le temps c'était rafraichi, après tout, il devait être 18h,18h30 environ. Parcourant le bitume comme un poisson dans l'eau, il ridait avec délectation et pure sensation bien entendu. Se dirigeant vers le parc le plus proche, il avait envie de faire quelques figures, histoire de s'entrainer et pis, faut l'avouer aussi, épatez la galerie...
Soudain, il entendit une dispute, ou plutôt un accrochage. Ne comprenant pas encore toute la beauté de lalangue Japonaise, il comprenait néanmoins que c'était pas vraiment pour rire. Il se dirigea vers le bruit, quand il vit ce qu'il craignait. Une jeune femme, poussette à côté d'elle, était emmerdé par trois loubards, du même âge que Timothy environ. Ne voyant personne aider la jeune femme, ni aucun policier aux alentours, il fonça l'aider. Pas vraiment le type de prince charmant, mais plutôt que voir une jeune maman se faire emmerder par des guignoles, cela avait le don de l'énerver.
Posant son sac, il pris un maximum de vitesse et se dirigea vers le plus gros des trois loustics, celui quiétait à terre, calmé par la jeune femme d'un superbe coup de pied dans l'entrejambe. Ne cherchant même pas à être diplomate et, avec son élan, il mit un coup de pied dans la tête du chef de la bande. Ce coup de pied, digne d'un footballeur professionnel, frappa de plein fouet la tête du loubard, qui perdit quelques dents au passage et de plus, tomba dans les pommes.
« Bande de lâches ! Vous êtes vraiment les pires des gonzesses pour vous en prendre à une femme seule,v'nez vous foutre sur la tronche avec un mec pour voir si vous avez encore des couilles ! J'vais vous apprendre moi ! »
Bon, les deux loubards restant n'ont compris aucun mot de ce que venait de dire le rouquin. Car après tout, T. avait proféré ses insultes en Anglais, avec de l'argot typiquement australien. Ce qui n'était pas réellement simple à comprendre. Néanmoins, voyant la colère du jeune homme et leur chef étalé par terre, ils ne discutèrent même pas, lâchèrent la jeune femme, et s'enfuirent en courant, sans oublier de prendre leur chef au passage. Voyant les trois voyous partirent, Timothy ne pris même pas la peine de les poursuivent et s'approcha de la jeune femme.
« Vous allez bien madame ? Vous n'êtes pas blessé ? »
Toujours en anglais, bien sûr ...