Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Bureau de la direction et infirmerie => Discussion démarrée par: Saika Idou le jeudi 20 novembre 2008, 20:40:46
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La vie de Saika au lycée avait une différence par rapport à celle des autres, elle était ponctuée des multiples catastrophes qu’il provoquait sans cesse. Combien de fois s’était-il retrouvé ici dans les bureaux de la direction ? Beaucoup trop pour les compter et chacun s’y était cassé les dents en constatant qu’il ne faisait vraiment pas exprès alors à la longue, on se contentait d’appeler l’assurance pour lui signaler les dégâts. Cette fois-ci c’était une nouvelle assistante de direction et accessoirement nouvelle prof d’anglais qui allait devoir affronter la catastrophe ambulante.
Je me demande bien sur qui je vais tomber. Une certaine Ophelia MacKenzie. Bizarre comme nom.
Saika soupçonnait l’équipe de direction de ne pas avoir prévenue la nouvelle de la particularité de ce dernier et d’en profiter pour se décharger du sale boulot sur elle. Arrivé devant son bureau, il toqua à la porte et rentra sur invitation de la personne. A l’intérieur, il y avait une personne inconnue à Saika, une jolie jeune femme rousse d’une vingtaine d’année.
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Ophelia était pleine de bonne volonté. Elle tenait absolument à être irréprochable dans son travail et faisait tout pour cela. Elle assurait ses fonctions de professeur avec enthousiasme et exécutait toutes les tâches administratives qui lui incombaient avec un zèle admirable. Bon, elle avait peut-être fait une gaffe ou deux, comme quand elle avait malencontreusement effacé les listings de tous les dortoirs (Elle avait mis trois quarts d'heure à réaliser qu'elle avait juste changé la couleur de la police qui se fondait à présent avec le fond....) ou quand elle avait perdu les fiches sanitaires des élèves (malencontreusement laissée dans la salle de musique où elle avait du régler un problème de piano... aucune n'avait disparu heureusement!)...
Là où elle se félicitait, c'était que ses petites erreurs de rien du tout étaient survenues sans créer de dommages irrémédiables et que personne n'avait été témoin de ses faiblesses. Elle était arrivée jusqu'ici, ce n'était pas pour faire regretter à la directrice de l'avoir engagée!
Plissant les yeux pour comprendre comment fonctionnait le système de gestion des emplois du temps, une version plus complète que celle à laquelle elle était habituée, Ely posa son menton dans la paume de sa main. Le coude posé sur la table, ce n'était peut-être pas une posture tout à fait digne d'un membre de la direction, mais ce n'était pas comme si quelqu'un était là qui allait la dénoncer à Shizuru ou à sa grand-mère! De sa main libre, elle jouait avec le bouton sous son sein gauche qui tenait en place sa tunique croisée. Le drappé de mousseline fine soulignait son buste, sa couleur sombre tranchant vivement sur sa peau pâle.
Saisissant enfin l'arcâne du programme, elle retint un cri de joie juste comme on frappait à la porte. Il lui fallut une seconde pour comprendre d'où venait ce bruit. Concentrée afin de ne pas perdre le fil qu'elle tenait, elle envoya un vague
- Oui oui... entrez!
Tout en achevant de cliquer furieusement pour sauvegarder et fermer ses applications, elle plissait les yeux en se mordillant la lèvre. Dès qu'elle leva le nez de son écran après avoir repoussé les mèches qui tombaient sur son front, elle sourit poliment à l'élève. Son expression était entièrement différente d'une seconde plus tôt. Un instant, elle affichait la mine passionée d'une archéologue devant un cartouche inconnu, l'instant d'après, son visage n'exprimait qu'un vague intérêt poli.
- Bonjour, que puis-je faire pour toi?
On ne l'avait prévenue de rien et elle n'était pas là depuis assez longtemps pour avoir déjà des rendez-vous à oublier. Mais bon, ce n'était pas les sollicitations qui manquaient dans ses nouvelles fonctions. Le problèmes quand on avait la casquette de professeure et celle de membre de la direction, c'était qu'on n'arrivait pas toujours à déterminer qui les gens venaient voir. Elle se comportait donc indifféremment dans les deux cas. Cachant toute véléité de sourire chaleureusement à l'élève (ce qui n'aurait pas été à propos : il avait peut-être fait une bêtise ou besoin d'aide), elle avait affiché son "masque". Insaisissable, son expression était soigneusement étudiée pour la protéger en toutes circonstances.
Il fallait dire qu'elle ne savait pas bien à quoi s'attendre. en tous cas, personne ne lui avait dit quoi que ce fut sur une catastrophe ambulante. Elle n'y aurait sûrement pas cru de toutes manières : Ophelia était trop optimiste pour imaginer qu'un des élèves puisse avoir le talent contestable de lui compliquer la tâche de façon pour ainsi dire constante.
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Saika entra dans le bureau et se retrouva face à celle qui allait devoir s’occuper de se cas aujourd’hui et qui allait sans doute faire comme tout les autres : pleurer et se débarrasser de lui vite fait. C’était une jeune femme d’une vingtaine d’années, assez jolie avec de belles formes et de magnifiques cheveux roux. Elle était habillée de manière élégante et avait un visage plutôt neutre.
Bonjour Sensei, je suis Idou Saika.
Bon, comment lui annoncer le reste ? Au fond Saika s’en fichait et son visage le montrait bien, sa maladresse provoquait des catastrophes mais il avait l’habitude maintenant alors autant se faire sermonner et punir de suite et que l’on en finisse.
Je viens pour cette histoire de piano détruit en salle de musique, on a dû vous le dire.
Cette fois la victime, c’était le piano de la salle de musique. Saika avait, comme d’habitude par inadvertance, percuté une étagère assez lourde qui était allé saluer le dit piano, écrasant le pauvre instrument et l’invitant à finir ces jours comme bois de chauffage. Vu le prix de la bête, les profs n’étaient pas contents, il se demandait maintenant quel sort lui réservait cette nouvelle enseignante.
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Elle s'était attendu à tout quand elle avait vu entrer le garçon. Il ne devait pas avoir plus de quatre ans de moins qu'elle, mais vu leur position respective, elle aurait pu avoir quarante ans et lui trois, elle ne se serait pas comportée différemment : elle devait être irréprochable. En bonne professionnelle qu'elle était, elle réfléchit à ce qui pouvait l'amener. Un formulaire à remplir, une demande pour un club quelconque, une demande d'autorisation de sortie ou de visite, une invasion d'extraterrestre ou un meurtre... Quoique si des extraterrestres avaient débarqué il y aurait surement eu des cris... Peut-être aussi s'il y avait eu meurtre. Elle lui sourit donc plutôt sereinement quand il se présenta, attendant tranquillement de connaître la raison de sa venue.
Si elle avait cru avoir tout envisager, elle s'était bien trompée! Peu à peu, à mesure que les mots de l'élève pénétraient son esprit embrumé par la stupeur, son masque de sérénité légérement distant s'effaça.
Qu'est-ce que c'était que cette histoire?! Elle fouilla fébrilement son bureau pour récupérer le petit paquet de message que lui avait transmis la secrétaire. Elle avait bien vu quelque chose sur un piano mais avait présumé, naïvement peut-être, que le "Idou S." mentionné d'une écriture nerveuse sur le morceau de papier était simplement l'accordeur!
Absolument abasourdie elle étudia de nouveau l'élève. Elle ne tarda pas à retrouver la parole :
- Tu as détruit un piano?! Mais pourquoi tu as fait ça??
Elle ne pensait pas qu'il pouvait s'agir d'un accident : comment pouvait-on détruire un piano par accident?! Pourtant, si elle avait affaire à un criminel, elle ne semblait pas particulièrement inquiète : elle était trop ébahie pour ça. Pourquoi?! Mais pourquoi diable avait-il cassé un piano?! Et pourquoi personne ne l'avait prévenue si un criminel violent se baladait dans l'établissement? Il devait avoir un problème mental : il ne paraissait absolument pas repentant de son forfait...
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C’est bien ce qu’il pensait, les autres profs avaient décidés de jouer les bâtards et n’avaient pas prévenus la petite nouvelle du danger publique involontaire qu’elle avait en face d’elle. Saika soupira, il allait devoir tout lui expliquer.
Apparemment, ils ne vous ont pas prévenus Sensei. C’était à la fin du cours, on ramassait nos affaires et en prenant mon sac j’ai percuté involontairement une étagère lourde dont les vis qui la tenait au mur n’étaient plus en bon état, elles ont cédés sous le coup et l’étagère est tombée sur le piano. Il a pas aimé.
Saika sentait qu’il allait supporter une belle engueulade, comme si le faisait exprès, il n’avait jamais demandé à être un maladroit chronique et personne ne comprenait sa solitude.
Je suis venue pour ma punition, qu’est-ce que vous voulez que je fasse Sensei ?
Si la mise sereine de la prof était surprise et dépitée, Saika lui avait un visage triste et résigné, il espérait que ça allait se finir vite…
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Si elle avait tenté d'imaginer une explication, Ophelia aurait bien vu le garçon perdant son sang froid après un solo de piano. Comme ces chanteurs de rock qui cassent leur guitare mais à l'échelle supérieure... Ou alors il était énervé contre quelqu'un pour une raison inconnue et plutôt que de porter atteinte à son intégrité physique, il s'en était pris au piano, c'était encourageant dans un sens...
Quelle ne fut pas sa surprise en apprenant le fin mot de l'histoire?! Elle était encore plus ébahie même si elle n'aurait pas imaginé que ce puisse être possible! Ebahie et horrifiée! Car Ophelia ne voyait là aucune trace d'une proverbiale maladresse mais plutôt une négligence inadmissible qui pourrait très légitimement coûté un procès à l'établissement ou leur créer des problèmes avec les assurances. Elle pâlit violemment et coutourna le bureau pour prendre Saika par les épaules, l'examinant avec des yeux inquiets.
- Oh mon dieu! Tu n'es pas blessé au moins? Tu as reçu des débris quelque ch...
Elle s'interrompit pour le regarder avec incrédulité et incompréhension à mesure que les paroles de l'élèves prenaient sens dans son esprit. Décidément, ce garçon avait décidé de mettre son entendement à rude épreuve. Elle secoua la tête sans comprendre :
- Pourquoi diable voudrais-tu être puni? Ce n'est pas ta faute! Au contraire! Je dirais deux mots au concierge à ce sujet : il est inadmissible qu'un incident de ce genre ait pu se produire!
Il devait avoir battu un record. Ely avait rarement mis aussi peu de temps pour laisser tomber les distances qu'elle s'efforçait de maintenir et agir avec le naturel et la chaleur qui la caractérisent. Elle le prit dans ses bras :
- Mon pauvre chéri! Tu as du avoir horriblement peur!
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Saika s’attendait à beaucoup de réactions, en général les profs se cognaient la tête sur le bureau ou le mur ou hurlaient à la mort, certains en pleuraient même. Mais il ne s’attendait pas à ce qu’elle le regarde avec cette mine inquiète.
Non, je ne suis pas blessé, je ne le suis jamais… C’est pas toujours le cas pour les autres…
La jeune femme semblait pleine de bonté vu qu’elle croyait à un accident banal et Saika allait devoir lui expliquer.
Les accidents, avec moi, ça arrive souvent, les catastrophes, je les produits à la chaîne et les autres profs en deviennent dingue. Vous devez avoir le numéro de l’assurance avec les papiers. Dites-leur juste mon nom et ils vont comprendre… et ne vous étonnez pas s’ils hurlent de désespoir…
Saika fut un peu étonné par la réaction de la prof, elle qui était sereine quelques instants plus tôt était maintenant chaleureuse et Saika se sentait bien dans ses bras.
C’est rien sensei, j’ai l’habitude…
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Elle soupira de soulagement. Bien que n'étant pas responsables, Ophelia s'en serait horriblement voulu si Saika avait été blessé. C'aurait été comme un échec pour elle. Malheureusement, il se chargea de percer sa bulle de soulagement.
- Quelqu'un d'autre a été blessé?
Elle le lâcha et lui tourna le dos pour se pencher au dessus de son bureau, farfouillant dans la paperasse pour trouver le numéro de l'assureur et celui des pompiers. Tandis qu'elle se penchait encore pour aller fouiller un tiroir, son short en jean moula d'avantage ses formes. Elle n'y prêta pas attention. De toute façon, dans son esprit elle n'avait affaire qu'à des "bébés". Ce n'était pas comme si elle devait se soucier de ne pas donner de fausses idées à ses élèves. Se redressant avec des papiers de différentes couleurs, elle se retourna vers lui en souriant d'un air rassurant. Elle s'assit à moitié sur son bureau et fouilla dans les papiers :
- Ne dis pas de bêtises... Tu n'es pas responsable...
Lui souriant d'un air optimiste, elle tapota gentiment son épaule :
- Ne t'inquiète pas! Je suis sûr que je n'aurais même pas besoin de ton numéro de police d'assurance!
Elle se renfrogna, particulièrement énervée :
- Cette étagère aurait du être fixée. Je vais lui chauffer les oreilles à ce concierge moi, tu vas voir, maugréa-t-elle.
Non mais! L'établissement avait des responsabilités vis à vis des élèves! Elle ne pouvait pas laisser les bâtiments s'effondrer sur leur tête! Saika avait dit qu'il avait l'habitude, ce genre d'accidents arrivait donc souvent?!
Se mordillant la lèvre, Ophelia commença à s'inquiéter. La tâche serait elle bien plus compliquée que ce qu'elle avait pensé en parlant avec Shizuru?
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Saika avait l’impression de flotter sur un petit nuage, la jeune femme dégageait une telle douceur qu’il aurait pu rester dans ses bras pendant des heures.
Non sensei… pas cette fois mais je crois que le prof de musique va faire une dépression…
Elle lâcha ensuite, à son grand regret, et se pencha vers son bureau pour chercher des papiers. Se faisant elle lui offrit une jolie vu surs ses fesses bien formées et agréablement moulées par son jean. Saika en devint rouge de gêne même quand elle revint vers lui.
N-non sensei, c’est vraiment de me faute, laissez le concierge tranquille… C’est toujours comme ça, quoique je fasse, je provoque toujours des gaffes et des catastrophes, si vous lisez mon dossier vous le verrez bien…
Saika semblait un peu triste et en même temps résigné.
Vous n’aurez pas besoin de mon assurance, appelez seulement celle de l’école et dites mon nom, je suis classifié à catastrophes naturelles.
Le jeune homme lui fit ensuite un petit sourire pour la calmer et essayait de cacher sa gêne face à cette femme à la fois gentille, belle et douce.
S-si vous ne me punissez pas, les autres profs vont vous en vouloir, vous ne voulez vraiment pas que je fasse quelque chose Sensei ?
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Elle balaya ses protestations d'un geste de la main.
- Mais non! Et même si tel était le cas, si une malchance inouie te poursuivait, tu ne pourrais pas être tenu pour responsable! On contraire, on devrait te plaindre et faire d'autant plus attention à toi!
Elle inspira à fond pour se calmer, n'abordant plus le sujet du concierge avec lequel elle comptait bien pourtant avoir deux mots.
- Ne t'occupe plus de tout ça. Il est hors de question que tu sois puni, et puis quoi encore?
Elle sourit d'un air amusé :
- Que voudrais-tu que me fasses mes collègues? Me mettre au coin? Me donner une fessée?
Elle éclata de rire et le rejoignit pour passer gentiment un bras autour de ses épaules déclarant très sérieusement :
- Ne t'inquiète donc pas pour moi : je mord.
Ophelia lui sourit innocemment, cachant tous de ses réflexions. Elle avait peur de ne pas parvenir à le rassurer, à le convaincre que non seulement elle ne craignait rien mais qu'en plus il n'était pas le fléau qu'il croyait être. Bien qu'il eut été plus simple de contourner le bureau, elle se pencha à nouveau par dessus, soulevant un instant ses jambes pour atteindre le deuxième tiroir de gauche duquel elle sortit une boïte de chocolat.
Fort contente d'elle, elle se tourna à nouveau vers lui en souriant et lui tendit la boîte.
- Tiens! Prends un chocolat et assieds toi le temps de retrouver ton calme. Cette histoire à du te mettre dans tous tes états!
Elle glissa un chocolat parfumé à la framboise entre ses propres lèvres (elle connaissait tellement bien la chocolaterie en question qu'elle pouvait reconnaître les différentes variétés juste en les voyants) et alla mettre de l'eau à chauffer dans sa petite bouilloire en lui demandant s'il voulait un thé.
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Saika aimait cette prof, elle était gentille et ne le traitait pas méchamment mais pour combien de temps ?
Je vous remercie sensei, vous êtes très gentille.
Son rire était aussi réconfortant qu’une mélodie et lorsqu’elle se colla presqu’à lui, il se mir à rougir en sentant son parfum envahir ses sens. Il du faire un énorme effort mental pour se calmer. Peine perdue car il se mit à rougir violement quand elle se pencha par-dessus son bureau, soulevant ses fesses face au pauvre jeune homme timide. Quand elle lui tendit la boîte de chocolat, il en prit un et l’avala.
M-merci, c’est très bon sensei.
La façon dont la jeune femme mettait son morceau de chocolat en bouche avec gourmandise dégageait comme un petit quelque chose de sensuel et Saika se sentait rougir encore un peu plus.
O-oui… Je veux bien un peu de thé.
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- N'est-ce pas? Ils peuvent ! Quand j'étais à Londres, je ne pouvais pas m'empêcher d'aller faire un tour à Piccadilly... Maintenant je dois commander à Tokyo... Mais ça en vaut la peine non?
Elle but une gorgée d'eau de la bouteille qui trainait dans un coin et prépara deux tasses. Elle se pencha sur le tiroir qui avait abrité les chocolat, offrant cette fois une vue ignorée de son décolleté.
- Tu as une préférence pour le thé? Moi je prends du Earl Grey en ce moment, mais j'ai aussi du Darjeeling, Assam... Keemun... J'ai du thé à la canelle et à la rose...
Elle leva le nez pour lui sourire d'un air contrit :
- Tu préfères sûrement le thé vert? Je n'en ai qu'à la menthe ou au citron...
Elle s'en voulait un peu : après tout, au pays de la cérémonie du thé elle n'aurait pas du étaler sa collection de thés à infuser.
L'eau chauffait lentement et elle ne put résister à la tentation de prendre un deuxième chocolat -une ganache toute simple cette fois- avant de refermer sagement la boîte et de la ranger.
Sortant son propre sachet, elle le mit dans une des tasses et attendit la décision de Saika en souriant patiemment.
- Tu es en quelle classe au fait?
Ce n'était pas vraiment le sujet, mais la question lui était passée par la tête et c'est tout naturellement qu'elle n'avait pas su la retenir. Elle ne savait même pas ça et n'avait pas encore assez les noms des uns et des autres pour les identifier. Il y avait bien quelques visages de la seconde trois qu'elle remettait... Les filles du club de théâtre aussi, mais à part ça, c'était le flou artistique...
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Saika était assez impressionné par ce nouveau professeur, elle avait vécu à Londres, vu du pays, lui n’avait jamais décollé d’ici… Quand elle se pencha, il eut droit à une vue plongeante sur son décolleté, c’était peut-être ça en fait sa punition : une tentative de mort par arrêt cardiaque où peut-être les autres profs avaient-ils trouvé un moyen de se débarrasser de lui…
J-je n’ai pas de préférence… je fais confiance à vos goûts sensei.
Elle retourna à son tiroir et Saika remarqua qu’elle avala un autre chocolat par gourmandise et elle avait même un air de petite fille espiègle sur le coup qui la rendait adorable.
Euh… ma classe ? Troisième année… classe C.
C comme catastrophes…
La discutions avec cette gentille prof était assez agréable et Saika pouvait rester des heures avec elle si elle en avait envie.
Vous voulez de l’aide Sensei ?
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Haussant une épaule, Ophelia sortit un deuxième sachet de Earl Grey. Dès qu'elle eut versé l'eau chaude, des effluves de thé et de bergamote embaumèrent dans toute la pièce. Un sourire gourmand sur les lèvres, elle laissa infuser tranquillement et demanda :
- Tu prends du sucre? Du lait peut-être?
Son ton laissait deviner qu'elle désapprouvait cette dernière pratique. Un peu de sucre passait mais elle ne supportait pas qu'on mette du lait ou de la crème dans le thé. C'eut été à ses yeux comme de mettre des boulettes de viandes dans une soupe aux vermicelles ou des fruits confits dans un gratin dauphinois : totalement hors de propos. Heureusement pour elle, la plupart des japonais partageaient son avis. Mais elle avait eu affaire deux ou trois fois à des amis de son oncle, à Tokyo, qui sou prétexte d'adopter un style pseudo rafiné emprunt d'occidentalisme, se permettaient des fautes de goût qui l'avaient plusieurs fois piquée au vif. Elle n'avait du qu'à des années d'une éducation pointue et stricte quant aux manières à adopter en public de ne pas laisser parler son caractère franc et... vigoureux.
Elle chassa ses pensées qui risquaient fort de l'énerver à nouveau.
- La C? C'est le stagiaire qui t'a en anglais, c'est ça?
Ce qui aurait espliqué qu'elle ne se souvienne pas de lui : elle s'efforçait de garder en mémoire les élèves auxquels elle avait affaire. Un minimum en tous cas...
Quand il lui proposa de l'aider elle secoua la tête en souriant chaleureusement :
- Non non, je me débrouille merci...
Elle retira les sachets infusés et contourna le bureau et Saika. Elle ouvrit la fenêtre, provoquant un courrant d'air qui fit légèrement voleter sa tunique. Sans se soucier de la bise fraîche, elle déchira les sachets et en répendit le contenu dans les pots qui étalaient leurs fleurs mauves sous les vitres. Se frottant les mains, elle referma et rejoignit les tasses. Ophelia but à nouveau à sa bouteille pour ne pas mélanger le goût du chocolat et celui du thé. Elle prit un mug qu'elle lui tendit et lécha sur l'autre une goutte qui coulait le long du rebord. Elle passa ensuite sa langue sur ses lèvres :
- Fais attention c'est brûlant, précisa-t-elle avant de siroter un gorgée, à nouveau à moitié assise sur le bureau devant lui.
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L’odeur du thé qui infusait se diffusait dans la pièce et calmait Saika qui avait du mal à être à l’aise en présence de cette jeune femme à peine plus âgé que lui.
Du sucre pour moi, ça ira très bien.
Normalement les japonais boivent du thé vert qui plutôt amer pour ceux qui n’ont pas l’habitude mais Saika avait lui l’habitude de mettre du sucre, un peu de douceur dans une vie dure…
Euh oui, c’est ça.
Saika ne connaissait pas bien la plupart de ses professeurs, il faut dire qu’en majorité, ils préfèrent évités tout contact avec lui et sa « chance légendaire ».
Mais j’avoue que j’aimerais bien vous avoir… je veux dire, vous avez vécu à Londres, ce doit être super intéressant pour un prof.
Saika essayait de rattraper le coup comme il pouvait, c’est vrai qu’il aurait aimé l’avoir comme professeur mais surtout parce qu’il aime la présence de cette jeune femme. Pour l’instant il la regardait faire, ces gestes étaient gracieux et précis et Saika avait l’air un peu hypnotisé, le coup du mug et sa façon de le lécher le fit rougir encore d’avantage, cette fois c’était sûr, elle tentait de le tuer…
M-merci sensei…
Dit-il en prenant la tasse de thé et en buvant une petite gorgée, il était très doux.
C’est délicieux, vous êtes très douée sensei.
Il lui répondit avec un grand sourire. Mais le problème quand on est Saika, c’est que l’on reste parfois un boulet. Nerveux par cette présence, la tasse lui glissa des mains et le thé tomba sur son pantalon. Cela le brûlait un peu mais il s’en fichait. La douleur avait un petit côté rassurant, pas dans le sens où Saika est maso mais dans celui où elle lui dit que c’est lui qui est blessé et pas les autres, il aurait pu la faire tomber sur la jeune femme et il s’en serait voulut à mort.
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Ophélia sirotait tranquilement son thé. Elle estimait s'en sortir plutôt bien : Saika paraissait nettement moins traumatisé par l'incident. Peut-être même avait-elle réussi à lui faire oublier cette petite histoire de piano!
Elle fut ramenée à la situation présente par les propos de l'élève. Ils étaient un peu... disons... ambigus. Elle hocha simplement la tête en lui souriant doucement pour le remercier de ce "compliment" et embraya.
- Ce n'est pas si extraordinaire dans mon cas : je suis née en Ecosse et j'ai passé près de la moitié de mon temps à Londres... Ma mère est anglaise...
Elle haussa une épaule comme si ceci expliquait cela. A la façon dont elle avait parlé de la nationalité de sa mère on sentait qu'elle-même ne se considérait pas comme anglaise... Britannique à la rigueur, mais écossaise avant tout ! Beaucoup de professeurs n'auraient pas cautionné ses confidences, mais Ely considérait qu'elle n'avait rien à cacher. Et puis ce n'était pas un secret qu'elle dévoilait...
Ophelia gloussait doucement en entendant les louanges que lui offrait Saika. Ses jambes tendues devant elle, elle avait croisé ses chevilles. Sa belle quiétude fut troublée par l'incident. Reposant précipitamment sa propre tasse sur le bureau derrière elle. Elle lui prit son mug vide des mains et le posa avec le sien.
- Ohlala! Ca va? Tu t'es brûlé?
Ely sortit de la poche arrière de son short un mouchoir en vichy rose. Elle tenta de l'essuyer un peu mais ça ne changerait rien à la douleur. Allant chercher sa bouteille, elle mouilla le mouchoir d'eau fraîche et le lui tendit.
- Tiens, passe toi ça sur la brûlure...
Songeant qu'il serait peut-être gêné de faire ça devant elle, elle se détourna.
- Si tu préfères, je peux t'amener à l'infirmerie... Si c'est grave, il faudra la montrer à quelqu'un...
Elle passa une main dans ses mèches rousses, les dérangeant et se mordilla la lèvre avec culpabilité :
- Je suis désolée... C'était trop chaud, j'aurais du attendre un peu...
Le pauvre garçon! Il n'avait pas besoin qu'elle l'ébouillante!
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La prof était gentille et attentionné, la façon dont elle s’inquiétait pour lui réchauffait le cœur du jeune homme.
Ce n’est rien sensei.
Saika fut en revanche très gêné quand elle commença l’essuyer. En effet, il s’était taché sur la cuisse et le simple fait d’avoir une jolie femme en train de le toucher à cet endroit là suffisait à réveiller une certaine partie de lui dont il aurait préféré qu’elle reste calme. Fort heureusement, elle se retourna pour tremper le mouchoir et le tendre à Saika qui le prit de bonne grâce avant de rougir fortement. Il profita qu’Ophelia se détourne pour ouvrir son pantalon et glisser le tissu humide sur la légère brulure, ce qui eut pour effet de le calmer.
Ce n’est pas grave sensei, inutile de vous inquiéter et puis ce n’est pas votre faute, je vous disais que je faisais tout le temps des gaffes. C’est moi qui m’excuse d’avoir renverser le délicieux thé que vous m’aviez préparé.
Il lui avait répondu avec son grand sourire sympathique, il aimait beaucoup cette jeune femme et n’avait pas envie qu’elle culpabilise à cause de lui.
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Ophelia avait plaqué les mains sur ses joues et se morigénait à satiété. Cela allait de "pourquoi je n'ai pas attendu avant de lui donner cette satanée tasse" à "j'aurais mieux fait de le punir comme il l'avait demandé : il n'aurait pas eu mal!". On pouvait-d'ailleurs l'entendre s'enguirlander à mi voix en anglais. Ses cogitations furent stoppées net. Ce garçon avait le dos de la faire réagir au quart de tour avec ses excuses incessantes!
Avant d'avoir vraiment réfléchi à ce qu'elle faisait, elle se tourna, une expression décidée sur le visage et vissa son regard à celui de Saika.
- Ecoute-moi bien : tu n'y es pour rien! Si ce thé n'avait pas été si chaud tu ne te serais pas fait mal, tu n'aurais eu qu'à te nettoyer un peu et puis basta!
Soupirant, elle posa ses mains sur ses hanches d'un air résolu pour ajouter, ponctuant ses mots de mouvements du menton :
- Et tu n'as pas besoin de t'excuser d'une maladresse de rien du tout! C'était du thé en sachet, pas de l'or liquide!
Ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua qu'il avait baissé son pantalon. C'était pourtant logique : elle lui avait demandé elle-même. Mais entre l'avoir dit dans le feu de l'action et le réaliser de visu, il y avait une marge! Ely sentit son visage devenir écarlate et elle s'empressa de lui tourner le dos à nouveau.
- Oh ! Je suis désolée! Je... Euh... Pardon...
La jeune Ecossaise prit la résolution de supprimer cette seconde de spectacle de sa mémoire afin de ne pas gêner le garçon. Elle réussit à retrouver un semblant de calme après trois secondes d'observation du plafond puis demanda, histoire de changer le sujet :
- Et donc? Comment tu te sens en bas?
Elle ne réalisa bien évidemment pas la connotation que pouvait avoir ses propos vues les circonstances, s'inquiétant simplement de son état de santé. Elle trouva même le moyen de rajouter :
- Tu veux que je regarde s'il faut que je m'en occupe?
Elle pensait là en termes de soins médicaux bien sûr! El s'enorgueillissait d'ailleurs d'avoir suivit une formation aux secours d'urgence d'une semaine qui l'avait préparée à toutes sortes de situation : un accouchement ne l'aurait pas effrayée, une tentative de suicide ne l'aurait pas prise au dépourvue! Ce n'était pas une brûlure qui ne devait pas être si grave qui plus était qui allait la faire paniquer!
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Malgré toute ces tentatives, c’était peine perdue, là voilà qui s’insultait en anglais à voix basse. Elle le regarda ensuite les mains sur les hanches d’un air résolu et qui ne souffrait aucune contestation.
Euh… D’accord Sensei…
Il la vit ensuite rougir et quand il comprit que son regard se portait sur ses cuisses nues, il se mit à rougir violemment à son tour.
C-c’est pas grave sensei.
Alors qu’ils essayaient tous deux de reprendre leur calme, la remarque suivante fit rougir encore plus Saika qui ne savait plus quoi répondre. Elle lui proposa ensuite de jeter un œil et Saika avait du mal à parler correctement.
Euh… s-si voulez… sensei…
Il n’était pas vraiment sûr de ce qu’il disait mais il valait peut-être mieux que quelqu’un y regarde pour voir si ce n’était pas trop grave.
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Quand elle réfléchit à nouveau à ce qu'elle venait de dire, Ophelia présuma que Saika allait refuser. Après tout, elle l'avait déjà assez gêné comme ça ! Aussi manqua-t-elle tomber à la renverse en l'entendant acquiescer. Elle rougit vaguement et passa une main dans ses cheveux le temps de retrouver un semblant de sérénité.
Plaquant sur ses lèvres un sourire professionnel, elle se tourna vers lui. Elle le rejoignit en deux pas et s'agenouilla devant lui.
- Hmm... Voyons voir ça...
Si jusqu'à présent, elle avait réussi à considérer ses élèves comme des "bébés", dans cette position, cela devint beaucoup plus dur. Soudainement, Ely réalisait qu'elle avait bel et bien affaire à de jeunes gens... Presque des adultes pour certains. Tous en état de procréer, d'un point de vue strictement biologique. Elle déglutit et prit une profonde inspiration. Elle passa sa langue sur ses lèvres et approcha ses doigts fins et délicats de la cuisse de son élève. Elle écarta précautionneusement le mouchoir mouillé, posant sa main fraîche près de la zone rouge.
- Ca ne me semble pas dramatique... Peut-être faut-il mettre un peu de pommade... en tous cas, ce n'est pas à vif...
Elle souffla dessus comme si ça pouvait suffire à calmer la douleur puis, sans se relever ou enlever sa main de la cuisse de Saika, elle leva les yeux pour lui demander :
- Je dois en avoir un tube, tu veux que je m'en occupe?
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Il lui sembla que la prof était soudainement très gênée par son acquiescement car il la sentit rougir et lui-même en fit autant quand il prit conscience de ce qu’il avait dit. Elle vint s’agenouiller devant lui et la situation devenait vraiment très gênantes, quand elle posa ses mains fines et délicates sur sa peau sensible, il ne put réprimer un frisson et un autre plus fort quand il sentit son souffle doux parcourir cette zone. Elle lui proposa ensuite de lui passer un peu de pommade.
Euh… oui sensei… si ca ne vous dérange pas.
Saika avait surtout un gros problème sur le moment, c’est que comme une jeune femme très jolie était en train de lui caresser sans le vouloir la cuisse, il sentit une partie propre à tout individu de sexe masculin se réveiller et gagner en volume. Il espérait pouvoir la calmer le temps que la prof cherche la pommade… en espérant qu’elle ne soit rendue compte de rien…
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Si elle avait été consciente de ce qui se passait dans disons... l'esprit de son élève, Ely aurait peut-être pensé à prendre son temps pour aller chercher le tube. Au lieu de quoi, elle se pencha à nouveau par dessus son bureau et tira d'un des tiroirs une petite boîte en bois peinte de motifs celtiques, offrant une nouvelle vue de son appétissant fessier. Farfouillant dans la boîte, elle sortit rapidement un tube neuf : elle avait beau se couper ou s'écorcher facilement, elle se brûlait nettement moins souvent. Non mais...
S'agenouillant à nouveau, elle finit bien par remarquer quelque chose; elle n'était pas aveugle non plus ! Elle se figea, bouche bée, les yeux fixés sur une certaine partie de l'anatomie de Saika dont elle pouvait discerner la forme. Elle déglutit et se décida à passer la pommade à gestes lents et précautionneux sur la zone rouge qui apparaissait sur la cuisse du garçon.
Elle hésita un long moment quant à ce qu'elle devait faire pour... "ça". Déglutissant, elle prit une profonde inspiration qui gonfla sa poitrine dans son décolleté et demanda d'une voix hésitante, presque intimidée.
- Ca... Ca ne te fait pas mal...? Je... je peux te soulager si tu veux... pour ça aussi je veux dire...
Si ses premiers mots avaient pu paraître parler de la brûlure, la suite prouva qu'elle avait autre chose en tête.
La pauvre petite avait peu d'expérience en la matière : le premier et dernier mâle qu'elle avait fréquenté dans cet état avait odieusement manipulé l'Ecossaise. "Ely... Si tu savais comme c'est dur pour moi... Tu veux bien m'aider...?" Que n'aurait-elle fait pour son grand frère chéri? Il lui avait montré ce qu'elle devait faire puis, une chose en entraînant une autre, elle s'était retrouvée exténuée, en sueur, toujours vierge mais nettement moins innocente, et elle était tombée endormie sur ses oreillers.
A présent que son devoir était de veiller au bien-être de ses élèves, n'était-il pas normal qu'elle cherche à le soulager d'après ses connaissances? Le sujet n'avait pas vraiment été abordé pendant sa formation, Mais Shizuru avait bien dit qu'elle entrait dans une grande famille où tous devait veiller au bien des élèves.
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La jeune femme le quitta un instant et Saika cru pouvoir respirer un peu et essayer de se calmer, malheureusement, ça ne se passait pas comme prévue. Elle se pencha par-dessus son bureau et offrit au jeune homme une vue superbe de ses fesses moulés dans son petit jean serré et le jeune homme sentit sa verge se gonfler de plus belle. Pourtant, ce n’était pas faute de faire les pires efforts mentaux pour la calmer. Quand la prof revint s’agenouiller devant lui, elle sembla se figer un moment. Maintenant c’était sûr, elle l’avait remarqué, enfin c’est pas comme si c’était particulièrement bien dissimulé. Il se voyait déjà se faire baffer et insulter de tous les noms par la jeune femme mais elle ne dit rien, commençant à masser sa cuisse avec la pommade. Ce doux massage eut pour effet de le stimuler un peu plus et il était maintenant complètement déboussolé. Quand elle lui proposa de le « soulager », il crut faire un arrêt cardiaque.
Euh… sensei… vous voulez vraiment faire ça ?
En temps normal, il aurait dit non par respect mais là, il avait une vue magnifique sur le décolleté de la jeune femme et pouvait voir sa poitrine se gonfler au rythme de sa respiration, il n’arrivait plus à réfléchir correctement.
F-faites ce que vous voulez Sensei…
Réponse évasive ne disant ni oui ni non mais démontrant clairement son incapacité à avoir une réflexion sensé.
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Si elle souhaitait faire ça? Ely n'aurait su dire si elle en avait "envie". Ce qu'elle savait, c'était que son frère lui avait été très reconnaissant quand elle l'avait soulagé, et qu'elle même en avait été plutôt gratifiée... Une bouffée de chaleur la gagnait justement comme lui revenait les souvenirs de sa dernière nuit avant son départ pour le Japon.
Prenant son courage à deux mains, elle le regarda, assise sur ses talons et lui sourit d'un air tout à fait charmant, désireuse de le détendre.
- J'espère plutôt faire ce que toi tu veux...
Elle s'essuya sur son short et souffla dessus pour que ses doigts ne soient pas trop froid. Passant le bout de sa langue sur ses lèvres, elle posa ses mains sur le sous-vêtement de Saika et glissa le bout de ses doigts sous l'élastique qu'elle abaissa très lentement. Elle embrassa doucement la bosse avant de faire réellement descendre la barre de tissu.
Elle lui lança un petit coup d'oeil hésitant.
- Si tu veux que j'arrête, tu n'as demander...
Alors, très légèrement, elle effleura de la pulpe de son index le sexe tendu du garçon, surveillant ses réactions de sous ses longs cils noirs. Lentement, elle enroula ses doigts autour.
- Et si tu veux quelque chose de précis... Demande aussi...
Elle fit glisser sa main vers elle.
- ...D'accord...?
Sa main gauche caressait la cuisse de Saika, remontant vers sa hanche, puis son ventre...
-
Saika avait un petit de mal à vraiment comprendre la situation, cette jolie jeune se proposait de le soulager sans aucune hésitation. Et bizarrement, il n’avait pas envie de refuser cette offre. Il la vit commencer doucement, elle déposa un petit bisou sur son caleçon et sortit ensuite son membre bien dur au grand jour.
Non… c’est bon… continuez sensei…
Elle effleura d’abord sa verge timidement puis la saisit délicatement entre ses doigts fins. Cette sensation de douceur sur son intimité ne faisait que l’exciter d’avantage. Elle se proposait de lui faire ce qu’il voulait et malgré sa gentillesse et son respect, il mourrait d’envie de profiter à fond de l’offre. La prof était belle, gentille et désirable, tout ce qu’il avait à souhaiter chez une femme, il ne pouvait le nier, au fond il avait envie d’elle et puisqu’elle se proposait sans qu’il ne le demande, il n’avait aucune raison de refuser. D’autant plus que la main de la jeune femme en train de lui stimuler sa verge et celle qui caressait son corps, ne l’incitaient pas à dire non, bien au contraire. C’est pour ça que, bien que timidement, il demanda à la charmante professeur d’anglais.
Sensei… Est-ce que vous pourriez… avec votre bouche… s’il-vous-plait ?
-
Ainsi encouragée, Ophelia commença à le masturber doucement, serrant légèrement l'emprise de ses doigts pour varier l'effet. Elle aurait pu continuer pendant un certain temps : ses doigts se mouvaient presque d'eux-mêmes comme s'ils se souvenaient de la danse enseignée de longs mois auparavant.
A la demande de Saika, Ely réagit en rougissant tandis qu'elle levait les yeux vers son visage. Elle sourit humblement.
- Je... Je n'ai fait ça qu'une fois... Si tu as une remarque, surtout n'hésite pas...
Si elle pouvait sembler froide et distante au tout début de leur entretien ou vive, naturelle et presque brusque par la suite, Ely avait à présent l'air d'une jeune mariée, une vierge rougissante ou peu s'en fallait.
Elle n'hésita pas un instant, ses seules réserves tenaient à son manque d'expérience mais elle ne montrait aucune répugnance à l'idée de s'adonner à cette pratique. Certaines femmes trouvaient peut-être cela avilissant mais il ne faut pas oublier que l'éducation sexuelle d'Ely avait été faites par son frère et sa soeur. Si sa soeur n'avait pas abordé ce thème -préférant se concentré sur un aspect purement féminin des choses-, son frère s'était chargé de lui montrer ce qu'il pouvait y avoir de valorisant à faire ce plaisir à un homme. Ainsi, pour Ophelia, cela faisait simplement partie des choses que l'on pouvait faire pour soulager quelqu'un ou simplement montrer son affection. Tragique...
La jeune professeur n'hésita donc pas longtemps avant de caresser du bout de sa langue le pénis de Saika. Elle remonta de la base de sa verge jusqu'à son gland, autour duquel elle fit tourner sa langue avant de le prendre entre ses lèvres rosées.
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La jeune femme avait un petit quelque chose d’étrange sur le coup, on aurait dit une jeune fille qui s’initiait aux joies de la chair, ne comprenant pas vraiment toute la portée de ses actes. Saika n’était pas un profiteur dans l’âme, il ne voulait pas abuser d’elle, si elle refusait quelque chose, il n’insisterait pas et s’excuserait. Néanmoins, il avait bien envie d’inverser les rôles et de jouer les profs à son tour. Il ne put empêcher un petit gémissement quand il sentit la jeune femme jouer de sa langue avec sa verge avant de la prendre goulument en bouche.
C’est… magnifique sensei… vous faites ça… divinement bien…
Portée par l’ambiance, l’une des mains de Saika vint gentiment caresser le visage de la jeune femme, l’encourageant dans son acte, l’autre descendit le long de l’épaule de la prof avant d’aller délicatement plonger dans son décolleté pour venir caresser l’un de ses seins. Pour le moment, le jeune homme était porté par l’ambiance, cette jeune femme lui faisait du bien et il avait envie de le lui rendre…
Sensei… est-ce que vous voulez… que je vous apprenne… des choses ?
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Les compliments de l'élève lui donnaient un peu d'assurance et elle aspira légèrement son sexe avant de passer ses lèvres le long de son sexe jusqu'à la base. Saika semblait se laisser prendre au jeu lui aussi si Ely devait se fier à la caresse de ses mains sur sa peau. Elle lâcha un gémissement quand il s'infiltra dans son décolleté. La mousseline de son haut bordeaux était trop fine pour qu'elle puisse porter un soutien-gorge et les pointes de ses seins se dressèrent, tendant le tissu. Un bouton. Un seul petit bouton de rien du tout c'était tout ce qui tenait en place sa création pour empêcher les mains de son élève de se repaître de sa poitrine généreuse.
Ses mains tenaient le sexe du garçon, le caressant en même temps que ses lèvres laissaient une traînée humide pour retourner prendre son gland dans la chaleur de sa bouche.
Il lui fit une proposition qu'elle n'attendait pas. Jusqu'à présent, c'était elle qui avait pris l'initiative. Il lui avait certes demandé une fellation mais elle en serait certainement arrivée là vu le plaisir qu'y avait pris son frère. A présent, il lui proposait de se faire son professeur. Elle recula son visage et retira le sexe de Saika de sa bouche, continuant de le caresser légèrement de bout des doigts avant de le frotter contre sa joue avec un sourire mutin.
- J'en serais ravie... Je dois t'appeler Sensei ?
Continuant de le caresser rêveusement, elle déposa un petit baiser sur la peau chaude et douce de sa verge. Se respiration était légèrement saccadée et elle sentait une douce moiteur entre ses cuisses.
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La jeune femme continuait ses caresses buccales avec douceur et sensualité. Pour une débutante, d’après ses dires, elle faisait ça très bien et Saika y prenait un plaisir évident. En infiltrant sa main dans son haut, il fut surprit de ne pas trouver de soutien-gorge au début mais commença ses caresses sans plus attendre alors que les tétons de la prof se durcissait, signalant qu’elle y était réceptive. Quand elle répondit à sa proposition, l’air rêveur et petit sourire coquin au visage, il n’eut plus qu’une envie : la satisfaire.
Très bien, dans ce cas comment veux-tu que je t’appelle charmante élève ?
Saika, qui était assis sur la chaise depuis le début invita la jeune femme à se relever et la fit s’assoir à califourchon sur ses genoux. Il lui embrassa d’abord le cou tendrement puis le mordilla très légèrement. Il déboutonna ensuite l’unique bouton du haut de la jeune femme qui s’ouvrit, laissant sa magnifique poitrine à nue.
Tu es magnifique Ely…
Sans plus attendre, il prit l’un de ses charmants mamelons en bouche, jouant avec de mille manière possible pendant qu’une de ses mains venait s’occuper de l’autre sein de la jeune femme et que l’autre lui caressait sensuellement le dos…
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Ely avait pensé qu'il proposait de lui enseigner des gestes pour parfaire sa fellation, aussi se laissa-t-elle faire bien sagement. Elle s'installa à califourchon sur lui, bénissant le ciel qui l'avait faite si légère (au pris d'une activité physique régulière mais il fallait savoir apprécier le merveilleux dans chaque chose!) et un gémissement lui échappa en sentant les lèvres de Saika dans son cou. Décidément, elle aimait beaucoup ce genre d'occupation : elle s'en rendait compte un peu plus chaque fois que ce genre de situation se présentait... Glissant une main dans les cheveux de Saika, elle laissa son autre main descendre de son épaule à son ventre et sourit à son compliment.
- Merci, Sensei...
Elle frissonna sous ses caresses, les mains du garçon réveillaient en elle de doux échos, la nuit précédant son départ, son entretien d'embauche...
Mais elle n'était pas forcément satisfaite : elle devait et voulait s'occuper de lui et non l'inverse! Elle voulait qu'il lui apprenne des choses mais surtout qu'il lui enseigne comment lui donner du plaisir. Les doigts d'Ophelia glissèrent jusqu'à son sexe, le caressant à nouveau.
- Je pensais que tu voulais m'apprendre à m'occuper de toi...
Ses lèvres formaient une petite moue déçue, comme si on lui avait pris son jouet. Elle ne détestait pas ce qu'il lui faisait, loin de là mais ça ne correspondait plus vraiment à la tâche qu'elle s'était fixée de le soulager.
-
Pendant qu’il s’occupait de sa poitrine, la jeune femme revint prendre son sexe en main et lui fit une petite moue, elle semblait vouloir se dévouer à son seul bonheur et Saika avait envie de corriger un peu ça. Il allait devoir amener son argumentaire dans le bon sens pour réussir.
Les deux sont liés, tu ne pourras jamais donner du bon plaisir si tu ne sais pas ce que c’est. Et puis chaque homme est différent, certains ne sont pas soulagés tant qu’il n’ont pas vu celle qui les accompagne prendre elle aussi du plaisir.
Il reprit alors goulument son sein en bouche, lui tirant un gémissement de plaisir et il continua ses assauts sur le petit fruit rose, léchant, mordillant, suçant, aspirant…
Tu as compris Ely ? Et puis, ce n’est pas comme si c’était désagréable. Mais bon, puisque tu aimes tant que ça me faire plaisir, je vais t’enseigner une nouvelle méthode. Mets-la entre tes seins et stimule là avec.
Une partie de subconscient se demandait encore ce qu’il pouvait bien foutre. Il était venu pour se faire punir et voilà qu’il initiait cette charmante professeur à la branlette espagnole. Il avait encore un peu de mal à comprendre comment il en était arrivé là…
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La première réponse de son élève ou de son maître, ne la satisfît qu'à moitié. Elle savait ce qu'était le plaisir. Mais elle doutait fortement que son orgasme soit absolument nécessaire à celui d'un homme. En outre, il n'avait pas fait mine d'approcher ses mains de son intimité, seule façon que connaissait Ely pour jouir... La seule qu'elle parvenait à envisager après toutes les préventions que lui avait imposer son frère et sa soeur sur ce qu'il était permis ou non de faire avec un partenaire. C'est donc avec une moue dubitative qu'elle lui répondit tout d'abord. Mais elle ne tarda pas à avoir autre chose en tête comme il stimulait son sein.
Le plaisir l'embrumait tant qu'il lui fallut un moment pour comprendre cette nouvelle consigne. C'était avec un enthousiasme renouvelé qu'elle quitta le siège de ses cuisses -en veillant à ne pas frotter sa brûlure- pour s'agenouiller à nouveau entre ses jambes. Finissant de retirer son haut, elle le lança négligemment sur le bureau pour ne plus avoir à s'en soucier. Se penchant vers lui, elle posa une main sur le côté de chacun de ses seins et en entoura la verge de Saika. Après une légère hésitation, elle pressa plus fortement ses globes fermes, savourant le contact nouveau sur cette partie de son corps.
Elle le regarda intensément au dessus de ses petites lunettes pour lui demander d'une voix légèrement voilée :
- Comme ça, Sensei...?
Ely commença alors à masser le pénis du garçon avec sa poitrine, de la base jusqu'en haut. Le gland dépassait juste de la vallée entre ses seins, et après une légère hésitation, elle redescendit au même rythme et prit le bout de son sexe entre ses lèvres, le stimulant de sa langue au rythme qu'elle utilisait déjà pour presser ses seins contre lui.
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Obéissant gentiment, la prof quitta le siège et vint s’installer entre ses jambes en se débarrassant de son haut. Elle plaça ensuite délicatement la verge se Saika entre se seins puis pressa un peu dessus avant de commencer de lent massage rythmé…
Oui… comme ça Ely… c’est très bien.
Elle apprenait très vite pour ce genre de chose, il ne lui avait encore rien demandé qu’elle utilisait sa bouche pour le stimuler d’avantage, lui tirant des soupirs de plaisir…
Tu es une élève très doué Ely… tu apprends très vite…
Elle continua à ce rythme un petit moment et Saika commençait à se sentir très bien.
Ely… si tu continue, je vais… je vais jouir…
-
Chacun des compliments de Saika était comme un tison passé sur sa peau. Ely avait l'impression d'être brûlante. Quand il lui annonça qu'il allait jouir, elle lui sourit d'un air gourmand et répondit de sa voix la plus veloutée :
- C'est le but, non...?
Elle accéléra un peu les mouvements de ses seins, alternant un instant leur direction, en montant un tandis qu'elle descendit l'autre. Sa bouche reprit sa place sur son gland et quand elle sentit l'excitation monter en elle, elle décida qu'elle devait le faire jouir. Elle le voulait. Elle voulait sentir son sperme dans sa bouche et se demanda confusément, bien que son esprit fut embrumé, si cela aurait le même goût qu'avec son frère. Tandis qu'elle serrait sa poitrine autour de la base de sa verge, elle le prit plus loin dans sa bouche en aspirant légèrement.
La bouche pleine, elle lui lança un regard suppliant comme pour l'implorer de jouir entre ses lèvres.
Elle ne détournait pas les yeux, voulant lire le plaisir et le soulagement sur son visage.
-
La jeune femme semblait vouloir le faire jouir très fortement et à plus forte raison dans sa bouche, elle usait de toute sa technique à un point tel qu’on pouvait se demander si c’était vraiment la première fois qu’elle faisait ça… Le contact de la peau des seins sur sa verge, la voix velouté suivit de cette bouche aspirant son gland et les yeux suppliant de la professeur d’anglais eurent bientôt raison de la résistance du jeune homme. Dans un râle de plaisir, il se lâcha fortement à l’intérieur de la bouche de la prof, sentant cette dernière lui aspirer autant de son délicieux liquide que possible.
Merveilleux Ely…
Saika avait beau avoir jouit, sa verge avait encore gardé en fermeté, en fait il n’était pas satisfait et il ne le serrait pas tant qu’il n’aurait pas entendu les cris de jouissance de la jeune femme. C’est pourquoi il l’attrapa par le bras avec douceur et l’invita à s’assoir sur ses genoux. Cette fois-ci, il l’installa dos à lui, il écarta alors ses cuisses, ce qui pour effet d’écarter grandement celle de la jeune femme et il lui susurra à l’oreille.
La leçon n’est pas finie Ely… c’était excellent mais pas assez, je ne suis pas totalement soulagé…
Il commença par lui lécher le cou avec sensualité pendant qu’une de ses mains alla récompenser la douce poitrine qui lui avait fait tant de bien. L’autre commença une douce descente à cou de caresses brûlantes le long de son ventre, puis elle vint déboutonner le short en jean avec lenteur et délicatesse avant de s’infiltrer dans le sous-vêtements de la jeune femme pour venir caresser son intimité. Il commença doucement, caressant à peine ses lèvres intimes, prenant soin d’éviter son clitoris, il voulait faire monter le désir en elle à son plus haut niveau en prenant bien soin de prendre son temps…
-
Ophelia ne put que se féliciter de la jouissance de son élève. C'était pour elle comme une preuve qu'elle faisait bien son travail. Elle avala sa semence avec autant de délice que s'il se fut agi d'un verre de thé glacé en pleine canicule. Comme elle l'avait pensé, il y avait un petit quelque chose de différent dans le goût... Pas désagréable. La jeune Ecossaise en était à se demander si chaque homme avait son propre goût ou si cela tenait simplement de la différence de régime alimentaire entre la Grande Bretagne et le Japon. Questions totalement oiseuses et qu'elle s'empressa d'oublier quand il la fit s'assoir à nouveau sur ses genoux.
Avant qu'elle ait eu le temps de protester ou juste de dire quelque chose, elle se cambra sous la caresse de son souffle contre son oreille comme il parlait tout bas à son oreille.
- Je... Je vais encore apprendre des choses alors?
Le contact de sa langue chaude et humide sur sa peau lui arracha un frisson et fit se terminer sa phrase sur un gémissement. Résistant à la tentation de presser contre son corps brûlant les mains de Saika, elle passa une main derrière elle pour caresser les cheveux de son élève, l'autre effleurant le bras qui ouvrait son short. Elle rougit bien pendant un moment en songeant que sa culotte de coton rose devait être mouillée, mais il ne sembla pas y prêter attention.
Elle bougea ses hanches comme pour se presser contre cette main mais s'immobilisa pour murmurer entre deux soupirs :
- Je... Je vais te faire mal... Ta blessure...
Sur ses mots, elle tenta de se dégager pour se relever de ses genoux mais ses jambes semblaient à peine à même de la porter.
-
Quand elle tenta à peine de se dégager, il la garda contre lui en accentuant les caresses sur sa poitrine tout en restant doux, il ne voulait pas la forcer mais sentait bien qu’elle n’avait pas envie d’arrêter.
Ne t’inquiètes pas pour ça, grâce à toi, ca ne me fais pas mal. La seconde leçon porte sur toi, saches que certains hommes aiment aussi sentir une femme prendre du plaisir sous leurs caresses, sois juste honnête avec toi-même et tu verras que c’est délicieux. Et puis, ton intimité est si humide que tu ne peux pas nier en avoir envie…
Il reprit son exploration du cou à coups de langue sensuels, sa main s’amusait à titiller ses adorables tétons de plusieurs manières possibles. Son autre main écarta doucement ses lèvres intimes et commença à s’attaquer à son clitoris. L’adorable petit bouton d’amour fut stimuler avec beaucoup d’attention et de toutes les manières, Saika pouvait sentir le doux nectar de la jeune femme couler sur sa main avec abondance. Les gémissements de plaisir de la prof étaient une musique délicieuse qui ne pouvait qu’enchanter le jeune homme et le stimuler au point que sa verge en redevint très rigide et frottait sous le short.
Ely… tes lèvres et ta poitrine m’ont fait du bien… mais les seuls qui peuvent me soulager… sont ces lèvres-là…
Il glissa cela à son oreille tout en accentuant encore les caresses sur son intimité pour désigner l’endroit. La jeune femme était belle, douce et gentille. Il s’était sentit bien dès qu’elle l’avait prit dans ses bars tout à l’heure, il l’aimait beaucoup et depuis qu’ils avaient commencés, il avait très fortement envie d’elle, envie qui ne s’était même pas calmé après sa jouissance, mais qui au contraire allait en grandissant…