Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Yamagashi Hitomi le vendredi 08 juin 2012, 23:26:20
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C'est triste à dire mais le travail : c'est le mieux pour se changer les idées. Enfin, quand le travail ne me pousse pas dans les bras de jeunes et beaux garçons. Parce que c'est justement ça, les idées que je veux me changer. Et c'est pas de la tarte, mais alors pas du tout ! Un peu de rigueur, ma petite Hitomi ! Tu te referas pas une virginité, mais tu peux au moins garder un peu d'exclusivité pour Kyle. Physique-sentiment... Abstinence forcée. Non : galipettes endiablées ! Et aériennes, c'est pas rien ! Ne pas se focaliser sur le négatif : penser positif ! Déjà que ça m'aide pas de vivre sous le même toit qu'un macho charmeur comme Gabriel, autant que j'évite de m'en rajouter.
Kanam... Kudo-kun m'a servi de leçon : depuis j'évite autant que possible de me retrouver seule dans une pièce avec homme. Le reste du temps je m'enfuis sans demander mon reste. Ça n'a pas fait que des heureux, d'autant que pas mal d'heures de soutien scolaire ont sauté. Et encore Gabriel, qui n'a pas l'air content du silence radio qui est revenu entre nous, même si cette fois je ne lui fais pas la gueule. Ça l'embêter autant que les autres de pas savoir qui est mon amoureux.
En tous cas j'ai encore de quoi m'occuper quand mon super-mec est en vadrouille. Avec les femmes j'ai beaucoup moins de mal à me contrôler, donc j'ai pu maintenir quelques cours particuliers. Les places qui se libéraient m'ont même permis d'accueillir une élève de plus. Onoki Yukio. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de discuter avec elle, ce qui est dommage mais normal vu nos statuts respectifs. Onoki-chan est un ovni de plus dans ce lycée. Riche, mignonne à croquer, réservée et gentille, donc une cible de choix pour les mauvaises langues. Et pour avoir connu ça à cause de mes racines irlandaises, je trouve qu'elle le gère très bien.
Chez les professeurs ça ne fait pas des romans : papa et maman ont le bras long. Donc on est gentiment priés d'être tout miel avec distinguée demoiselle. Et c'est le cas vu qu'elle ne nous donne pas motif à autre chose. Je me souviens encore de la tête du proviseur quand je lui ai dit que j'hésiterai pas à la saquer autant qu'une autre. Mais c'est déjà loin tout ça, et ça ne reviendra pas. Onoki-chan est tellement gentille et serviable qu'elle a bien voulu prendre ses cours à domicile... Mon domicile, pour me faciliter la vie.
Normalement Gabriel devrait encore courir après des troupeaux de sales types jusqu'à dix heures du soir. Donc j'aurai largement le temps faire mon petit cours d'Anglais et d'avancer mon boulot de la semaine avant son retour. Il ne manque plus qu'Onoki-chan. On devait se retrouver devant le lycée après ses cours. Même si j'ai choisi mon tailleurs gris, donc terne pour attirer un peu moins de regards, je ne vais pas passer inaperçu au milieu des élèves qui sortent. Les jolies robes et les beaux cheveux d'Onoki-chan ne sont pas discrets non plus. On devrait avoir du mal à se rater.
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Aujourd'hui comportait un événement un peu particulier. J'avais rendez-vous avec Yamagashi-sensei pour une séance de cours particuliers d'anglais. En effet, en ce moment, mes notes avaient chuté en anglais, ce qui ne me convenait pas. Je ne briguais pas le poste de tête de classe, mais j'avais besoin de bonnes notes pour continuer à vivre à l'écart de la vie mouvementée de mes parents. C'était la condition sine qua non. Cela ne me plaisait pas vraiment, puisque je m'étais attirée pas mal d'inimitié dans les premiers jours de mon arrivée dans ce lycée. Même si aujourd'hui, c'était du passé.
La sonnerie annonçant la fin des cours retendit dans le bâtiment. J'étais sensée retrouver Yamagashi-sensei devant le lycée, à la sortie des cours. Je récupérais donc rapidement mes affaires, et m'excusant auprès de mes amies, je filais à la grille. Je ne voulais pas faire attendre mon professeur, c'était déjà aimable de sa part de me prendre en cours particuliers. Surtout que pour des raisons de simplicité, il avait été fixé que le cours se déroule au domicile de Yamagashi-sensei. Mais quand même, elle me faisait l'honneur de me recevoir...
Je me mêlais au flot des étudiants sortant du lycée, guettant Yamagashi-sensei, quand je l'aperçu au coin de la grille. Il faut dire que l'on pouvait difficilement la louper du regard, en raison de l'éclatante chevelure rousse qu'elle avait. D'ailleurs, si on ne s'était jamais vraiment vu et parlé auparavant, j'avais mémorisé son nom et son apparence d'après ses cheveux. Elle était vêtue d'un tailleur gris qui lui donnait un air autoritaire. Je savais qu'elle était une personne charmante, mais qu'elle pouvait aussi se montrer très sévère si on dépassait les limites qu'elle fixait.
" Yamagashi-sensei ! Bonjour, et désolée pour cette attente. "
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Le grand lâcher de lycéens quotidien est toujours aussi dense et chaotique. Mais je ne tarde pas à remarquer des cheveux très clairs et un ruban noir qui nagent à travers la masse. En émergeant face à moi, Onoki-chan me laisse à peine le temps de lui sourire.
" Yamagashi-sensei ! Bonjour, et désolée pour cette attente.
- Bonjour. Ne t'excuse pas, je viens juste d'arriver. "
Ou du moins je n'avais pas de cours à assurer. Sans plus attendre je l'invite à me suivre, et il ne nous faut pas longtemps pour laisser la foule, les bus et leur vacarme derrière nous.
" En fait c'est moi qui doit m'excuser de te faire venir chez moi. Et merci encore. "
D'autant qu'elle doit avoir l'habitude d'un tout autre cadre que mon appartement. Un cadre qui ne se trouve pas à trois étages du sol. J'espère que l'appartement est toujours présentable, parce que depuis que je lui ai annoncé que je suis casée Gabriel multiplie les trouvaille pour me rappeler à son bon souvenir. Il laisse traîner un peu plus de bazar qu'avant, ou il part et revient sans prévenir, seul ou accompagné. Hier soir il n'était pas seul, et j'ai eu du mal à fermer l'œil.
Ça fait partie des choses sur lesquelles ont était d'accords dès le début, et je dois bien avouer que leur petit concert privé m'a bien aidé à gérer la tension du moment. Quitte à ne pas les déranger, j'en ai profité dans mon coin. Il faudra quand même qu'on en reparle. En attendant j'espère que Yukio ne va pas être trop mal à l'aise en découvrant mon petit nid de fonctionnaire. Je n'ai pas à me plaindre, mais je connais les standards de logement des quartiers aisés. On doit pouvoir empiler plusieurs fois mon appartement dans son manoir, je m'en doute même si je n'y suis jamais allé. Je ne suis pas jalouse, seulement un peu gênée.
D'ailleurs autant la prévenir, qu'elle ne soit pas trop choquée si elle voit les caleçons de Gabriel en train de sécher sur le balcon.
" Je dois te dire que je n'habite pas seule. Mon colocataire ne sera pas là, mais ne t'étonne pas si tu vois des vêtements d'homme. "
Quelques rues, une petite grimpette, et la porte de l'appartement s'ouvre sur le couloir. Deux porte à droite, la chambre vide et celle de Gabriel. par habitude je ne fais pas attention au fait qu'elle soit entrouvert. Le long du mur de gauche, une seule porte qui donne sur la salle de bain. Au fond se trouve le grand espace, pris à gauche par la cuisine ouverte, et à droite par le living. La pièce a beau être grande, elle est rognée par les étagères de dvd, de disques et bouquins. Aussi par le canapé, juste à côté de la porte de ma chambre, qui fait face à la télé et tout le bazar qui va avec. Au fond, les grandes fenêtres et la porte vitrée donnent sur l'étroit balcon qui longe l'appartement et dessert les trois chambres.
Je lâche un soupir d'agacement, aussi court que possible pour ne pas mettre mon élève mal à l'aise.
" Gabriel... Excuse-moi, Onoki-chan. Installe-toi, je suis à toi tout de suite. "
Je vais ramasser le "full aux canettes de bières vides par les tasses à café" qui traine sur la table basse. Et je file m'en débarrasser dans l'évier de la cuisine. Au moins l'appartement est présentable, ce qui est une habitude plutôt récente. Puis je rejoins la jeune femme sur le canapé pour fouiller dans ma serviette de cours.
" On va démarrer par un petit texte. Un peu difficile mais je l'ai choisi pour ça, donc ne t'inquiètes pas et n'hésite pas à t'arrêter si tu bloques. "
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" Yamagashi-sensei, ne vous excusez pas pour si peu. Si cela vous rend service, ça me fait plaisir. "
Et oui, j'étais le genre de fille serviable et aimable, toujours prête à aider mon prochain. Dans l'ensemble, cela ne m'avais pas trop mal réussi.
Je suivais ma professeur, pendant qu'elle me montrait le chemin de son logement. Il y avait quelque-chose, dans son attitude, qui laissait à penser que quelque-chose la gênait. Mais du diable si je savais quoi. Finalement, elle m'annonça qu'elle était en collocation, avec un homme. En toute franchise, je ne fus nullement surprise, je m'attendais presque plutôt à la savoir en couple. Après tout, Yamagashi-sensei était une jolie jeune femme, elle ne devait pas manquer de prétendants.
" Oh, je n'aurais été étonnée de toutes façons. "
Finalement, nous atteignîmes l'appartement de Yamagashi. Elle m'ouvrit la porte, et je pus découvrir son cadre de vie. Le vestibule donnait sur une grande pièce de vie, qui englobait une partie cuisine-salle à manger, et de l'autre coté un salon, comprenant plusieurs étagères, ainsi qu'un sofa et une télévision. Alors que je me déchausse, je peux observer à ma gauche une orte donnant sur une salle de bain correctement équipée, alors qu'à ma droite se trouve deux chambres, l'une visiblement inoccupée, l'autre devant être celle du colocataire de Yamagashi-sensei, à en juger par la paire de caleçons trainant sur le lit.
Parlant de ma professeur, elle m'indiqua où m'installer, pendant qu'elle partit ranger quelques affaires qui trainaient, à savoir des reliquats de consommations. Pendant ce temps, j'allais m'assoir surle sofa, posant mon sac à mon coté. J'en profitais pour observer un peu les étagères, par curiosité. L'une d'entre elle contenait nombre de DVDs, mais le rose me monta au joues lorsque je lus certains titres relativement... explicites. Yamagashi-sensei avait ce genre de passe-temps ? Non, impossible. Il devait s'agir de son colocataire, je voyais mal une professeur aussi droite que Yamagassi-sensei visionner ce genre de films.
Elle me rejoignit justement, ce qui sonna le début du cours. Elle me sortit un texte de sa sacoche, en me donnant ses consignes. En élève studieuse, je m'attaqua directement au texte. Le début ne me donna pas de problèmes, mais les difficultés ne tardèrent pas à se montrer.
" Excusez-moi, Yamagashi-sensei, mais j'ai toujours un peu de mal avec le sens les mots actually, ici, et evntually, à cet endroit.... "
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Fidèle à sa réputation, du moins celle que je voulais bien croire, Onoki-chan est un crème. Et une élève studieuse qui mériterait de meilleures notes pour sa seule attitude. Elle m'a l'air un peu tendue, juste un tout petit peu. Je mets ça sur le compte de la situation. Être invitée chez une de ses enseignantes doit bien la stresser un peu, c'est compréhensible. Le mur de convenances qui nous sépare est bien plus épais que ceux de cet appartement.
Je la laisse démarrer sa lecture et en profite pour m'installer plus confortablement dans le canapé. Je sens un truc qui frotte contre le tissu de ma jupe. Quelque chose de vraiment léger, à peine perceptible... Qui traîne entre les coussins du canapé, forcément. Sur quoi je vais encore tomber ? Un emballage de chips ? Un vieux pansement ? Au moins c'est pas une balle de neuf millimètre. Oui, je connais, comme quoi les mecs laissent vraiment tout traîner. Je profite que mon élève est absorbée par son exercice pour aller chercher l'élément perturbateur du bout des doigts.
Je me fige, le souffle coupé. Non ! Non, non, non et re-non ! Et encore re-non derrière ! Ce n'est quand même pas ce que je crois que c'est ? Pourtant plus mes doigts tâtent le petit objet mou plus l'évidence est flagrante. Ce truc... est un... préservatif. Il est encore emballé -et tant mieux pour un certain maladroit !- mais c'est un préservatif qui traîne entre les coussin du canapé. Canapé sur lequel je suis en train de faire un cours de rattrapage !
Je respire, je me calme et je pousse le petit objet honteux bien au fond du canapé. Je l'enterre, mais quand je vais l'exhumer ça va faire mal.
" Excusez-moi, Yamagashi-sensei, mais j'ai toujours un peu de mal avec le sens les mots actually, ici, et eventually, à cet endroit....
- Ha, je vois... "
Grand sourire, tout va bien. Vu où elle est assise Onoki-chan ne peut pas avoir remarquer ce détail accablant. Elle serait sans doute choquée, et un petit exercice d'Anglais ne l'aurait pas calmée si facilement.
" Ça arrive souvent avec ces deux mots. Actually souligne quelque chose de marquant. L'idée c'est d'apporter de la précision, ou d'en demander. Actually c'est ce qui s'est vraiment passé. Ça peut se traduire de différentes façons, donc le mot est facilement mal employé. Et le sens peut se recouper avec eventually. Eventually : c'est une finalité... Tu vas voir. "
Je me penche sur la feuille pour lire les mots qu'elle a pointé du doigt, avec l'intention évidente de lui traduire les phrases entières pour expliquer.
" Donc là : Actually I didn't feel like... staying alone... at home... What the..? "
Je lui ai pris la feuille des mains en me penchant dessus d'un air anxieux, ma voix a baissé pour ne plus être qu'un murmure concentré, presque machinal. Et pour cause : ce n'est pas le texte que j'avais prévu. Mais alors qu'est-ce que...
" Ho crap... "
Non ! Autant de fois que tout à l'heure, voire même plus ! C'est une nouvelle érotique que j'avais commencé à écrire pour passer le temps. J'ai du la glisser dans le mauvais tas de feuille en rangeant mes cours. Peu importe, ça n'a rien à voir avec ce que je fais lire à mes élèves. Heureusement qu'Onoki-chan s'est arrêtée à eventually : les trois phrases qui suivent ne sont pas bien compliquées, et après ça devient limpide quand on connaît le nom de certaines parties du corps humain.
Pourvu qu'elle n'ait pas trop cherché à lire entre les lignes. Ça parle de solitude, de longues nuits chaudes, de jeux de mains, d'une femme troublante, d'une mystérieuse et obsédante invitation... J'espère que je ne tremblote pas trop en fuyant du regard la jeune femme pour fourrer la feuille dans ma serviette en cuir.
" Désolée ! Ha ha ! Je me suis trompée de texte. "
Le rire nerveux, manquait plus que ça. En plus je dois être en train de rougir. La feuille dépasse encore de ma serviette quand je sens mon téléphone portable qui vibre. L'appartement va prendre feu tout de suite ou j'aurais une seconde pour souffler ? C'est peut-être important, mais sinon je laisse sonner. Je dois vite retrouver le bon texte pour le donner à Onoki-chan, qu'elle n'ait pas trop le temps de se demander... Kyle ! C'est Kyle qui m'appelle. Ho non ! C'est Kyle ! Je peux pas lui coller un râteau téléphonique, déjà qu'on se voit pas beaucoup. Et si ça se trouve c'est pour me dire qu'il est libre ce soir !
" Je... Excuse-moi, Onoki-chan. Il faut que je décroche. J'en ai pour une toute petite minute. "
Je bondis du canapé, direction le balcon. Et trop contente d'échapper à la panique, je n'essaie pas cacher que quand je parle à cet homme là, je suis pas plus mâture qu'une lycéenne. Ce qui risque de faire durer cette toute petite minute un bon quart d'heure.
" Hi, Sweet Pea !... Hooon ! I miss you too... "
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Yamagashi-sensei commença à répondre à ma question, puis elle récupéra le texte pour me faire une traduction de ce que je ne comprenais pas. Mais rapidement, son air prit une teinte soucieuse, pendant qu'elle murmurait quelque-chose d’inaudible. Soudainement, elle eut une exclamation, et se mit à ranger la feuille de manière fébrile. Je la regardais faire, interrogative, quand elle m'expliqua qu'elle s'était trompée de texte. J'allais répondre que ce n'était pas grave, quand je fus coupée par un bruit de vibration. C'était son portable. Décidément, rien n'allait droit dans ce cours ! Je ne pus retenir un petit rire quand Yamagashi-sensei s'excusa de devoir prendre l'appel.
" Je vous en prie. Si c'est important... "
Je profitais de son absence pour me réinstaller confortablement sur le sofa. Les minutes passaient, et Yamagashi-sensei ne revenait toujours pas. Je laissais mon regard dévier dans la pièce, quand il tomba sur le texte dépassant encore de sa sacoche. La curiosité l'emportant, je le saisis. Après tout, j'étais ici pour faire de l'anglais, autant le pratiquer, même si le texte n'était pas celui prévu. D'ailleurs, je ne voyais pas en quoi celui-ci n'était pas le bon. Sans doute une histoire de difficulté...
Je fus forcée de revoir mon jugement. Après avoir avancé ma lecture, je compris mieux l'air paniqué de Yamagashi-sensei. Si je ne comprenais pas toujours tout les détails, j'avais une idée assez précise du sujet : il s'agissait d'une nouvelle érotique ! Qu'est-ce que ma professeur pouvait bien faire avec un tel texte dans son sac ? Son air strict et droit ne collait tout simplement pas avec cette nouvelle. Que fallait-il en conclure ?
Je secouais la tête, et voulus reposer le texte. Pourtant, je n'en fis rien. Pire, je continuais de le lire. Les scènes étaient données avec forces précisions, si bien que des symptômes physiologiques révélateurs de mon excitation se pointèrent : rougeur aux joues, respiration lourde, chaleur au bas ventre...
Une fois la lecture finie, je reposais la feuille sur la table, l'esprit chamboulé. Je ne parvenais pas à aligner deux pensées cohérentes, tant dans ma tête défilaient des images un peu trop explicites à mon gout. Je me souvins alors voir vu la salle de bain à mon arrivée. Me passer de l'eau sur le visage m'aiderait surement à me calmer. Je m'y rendis donc, ouvrais le robinet, et passant mes mains sous le jet, m'aspergea plusieurs fois la figure. Je m'essuyais dans une serviette, mais dus me rendre à l'évidence : je n'étais pas d'avantage calmée. Mon bas-ventre me picotait, c'en était presque douloureux. Je savais ce que mon corps voulait, mais je ne m'imaginais pas faire une chose pareille chez ma professeur.
Mais mon corps agissait indépendamment de ma volonté. Ainsi, ma main descendit le long de mon ventre pour venir appuyer sur mon intimité, au travers de ma jupe. Un frisson me parcouru des pieds à la tête, et je sus que je ne pourrais m'arrêter. Je continuais à me tâter ainsi plusieurs fois, avant d'en vouloir plus. Je soulevais donc ma robe, pour venir caresser ma fente à même ma culotte. Je la sentis s'humidifier, et eus une pensée coupable pour Lucie, qui passait de longues heures à tenter de récupérer mes ensembles de lingerie fine ainsi abimés. Elle était d'ailleurs la seule du manoir à être au courant de mon secret.
Puis une vague de tremblements me ramena à la réalité. Mon doigt glissait sur ma fente, me procurant des sensations de plaisir. Ma respiration devenait saccadée, et fait je haletais. Dans le même temps, je glissais le long du mur, pour finir par me retrouver assise sur le carrelage, les cuisses écartées. Incapable de me retenir, ma main se glissa directement dans ma culotte, pour enfoncer deux doigts directement dans mon vagin. Je gémis sous la sensation. J'espérais que Yamagashi-sensei en aurait encore pour un certain temps...
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Pas de Kyle ce soir, je suis triste. Alors forcément je ne lâche pas le téléphone et on enchaîne les banalités juste pour profiter encore un peu de la voix de l'autre. Et comme je l'ai dit je ne suis pas plus mâture qu'une lycéenne dans ces cas-là, ce qui donne à nos banalités un tour des plus niais.
" Ring off... No, you ring off... I'm not, you... Ok, one... Two... Riiiing off !... "
Rien qu'à m'entendre j'ai honte de moi. Une vraie gamine. C'est pas un cours de rattrapage que je suis en train de faire, c'est un scène de soap gnangnan. Mais Onoki-chan a de quoi s'occuper. La dernière fois que je me suis retournée pour voir elle était en train lire le texte que je lui ai... Minute : je ne lui ai rien donné avant de me lever. Alors qu'est-ce qu'elle était en train de lire ? Je me retourne pour découvrir le salon désert et une feuille un peu froissée sur la table.
" Ho crap ! "
Je raccroche machinalement en lançant ma main libre vers la porte-fenêtre. Puis ma main revient avec le poing serré alors que je supplie mon téléphone du regard.
" No ! Crap ! "
Quelle conne ! Je viens de raccrocher au nez de Kyle ! Mais pas le temps de le rappeler, surtout si c'est pour y repasser quatre heures. Onoki-chan a disparu ! En rentrant je vois que ses affaires sont toujours là, et que c'est ma nouvelle érotique qui traîne sur la table. l'appartement veut vraiment pas s'enflammer ? C'est le moment, il devrait en profiter. Non ? Ok. Onoki-chan ne doit pas être bien loin. Elle ne l'ai pas, en fait. En arrivant devant le couloir je n'ai pas besoin de l'appeler pour voir que la lumière de la salle de bain est allumée. Je laisse de bon cœur s'envoler un soupir de soulagement.
Et mon soupir est repris par un petit gémissement, qui s'échappe du couloir. Et je crois reconnaître le ton de ce petit chant qui se répète, en fait c'est surtout la répétition que je reconnais. Mais je ne peux même pas me convaincre qu'il y ait une chance que ce soit ça. J'hésite bien à appeler. Si je me trompes elle a peut-être glissé dans la salle de bain et elle s'est fait mal. Elle ne peut quand même pas être en train de faire ce que je crois qu'elle fait. Quoique si elle a lu ma nouvelle... Moi aussi j'ai fait ce que je crois qu'elle fait, quand je l'écrivait. On a besoin d'une seule main pour taper sur un clavier, même si ça fait pas mal de faute de frappe quand l'autre main...
Je m'égares. En ce moment je ne pense qu'à ça de toutes façons, sans doute le sevrage brutal que j'essaie de m'imposer. Je m'approche juste un peu et si elle a l'air d'aller bien je repars. Mais quand même, l'idée qu'Onoki-chan est peut-être en train de... Je devrais déjà l'avoir appelée en faisant semblant de ne me douter de rien. Parce que même si c'est le cas je ne vais pas infliger à une si gentille fille la honte d'avoir été découverte.
J'approche tout doucement de la porte entrouverte, et Onoki-chan est effectivement en train de faire ce que je croyais qu'elle faisait. Je sens que je rougie de honte, je ne devrais pas l'espionner comme ça. Mais elle est tellement mignonne, et elle prend beaucoup de plaisir. Trop pour remarquer que je la dévore le régale qu'elle est pour les yeux. Ses cuisses fine et pâles écartés sur fond de sa robe noir, sa main qui remue dans sa culotte mouillée. Mais surtout ses joues bien rougie et l'expression presque douloureuse de son visage, démentie par ses petits gémissements.
Je ne peux pas résister une seconde de plus. La main qui tient encore mon portable vient s'appuyer contre le mur, et l'autre file se glisser dans ma jupe. Je me mords la lèvre, comme pour me rappeler que je dois être encore plus discrète qu'elle. Rien qu'à sentir mes autres lèvres gonflées par l'excitation, à travers ma culotte encore un peu humide, j'expédie vite cette formalité. Et j'écarte vite mon sous-vêtement pour faire glisser un doigt le long de ma petite fente. Je recommence déjà à mouiller.
Avec un tel spectacle ce n'est pas étonnant, et le rôle de la voyeuse n'est pas pour me refroidir. Si ça se trouve elle aussi va me surprendre, d'autant que je ne suis pas très attentive. Je ne peux pas me retenir de fermer les yeux pour guetter ses soupirs, ses petits gémissements, et les petits bruits étouffés par sa culotte. C'est tellement bon que j'en ai vite les jambes qui tremblent, comme mes doigts qui s'agitent en moi-même. Je commence à m'imaginer affalée au pied du mur à côté d'elle, et dans ce petit fantasme ce n'est plus ma main qui me touche.
Mon cœur s'emballe à cette idée. La chaleur devient infernale, j'étouffe dans mes vêtements, je commence à transpirer. La belle Onoki-chan et moi, en train de nous masturber mutuellement. Heureusement que je me mords la lèvre pour me retenir de gémir, parce que je commence à me sentir partir. Je glisse, je... Tombe ?
" Kyaaah ! "
Je fais claquer la porte en m'étalant ridiculement de tout mon long en travers de la salle de bain, pour me retrouver avec la tête entre les pieds d'Onoki-chan. Je suis toute rouge et essoufflée, une main dans ma jupe. Je relève les yeux vers elle. Je n'ai jamais été aussi gênée de ma vie.
" Ho... Crap... "
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Mes doigts s'activaient dans mon intimité, qui devenait de plus en plus mouillée. Le plaisir avait emporté la honte et la gêne, et je me masturbais désormais franchement. Ma culotte était complétement trempée, elle serait sans doute irrécupérable. Mon nectar coulait de ma fente, se répandant sur mes doigts, ma main, glissait le long de mon aine pour former une petite flaque sur le carrelage. Mon autre main, pour ne pas rester inactive, était remontée et je me caressais le sein avec, pinçant mon téton quand je le sentis poindre au travers du tissu. Je sentais que j'allais bientôt atteindre l'orgasme libérateur, lorsque la porte de la salle de bain s'ouvrit violemment, lassant passer le corps de Yamagashi-sensei qui s'affala tout du long, sa tête à mes pieds.
Un ange passa. Yamagashi-sensei me regardait, et je lui rendait son regard. Puis la réalité de la situation me rattrapa. Je venais d'être prise sur le fait en train de me masturber. Pire, mon enseignante devait m'avoir observée depuis quelque temps en train de me prodiguer du plaisir.
" Ah... A-Aah... KYYAAAAAAAAAAAAAAAHH !! "
Je resserrais mes cuisses, pendant que mes mains montaient me couvrir le visage. Qu'avais-je fait ? Qu'est-ce que Yamagashi-sensei devait penser de moi maintenant ? J'étais morte de honte. Les larmes me montèrent aux yeux, et un sanglot me prit la gorge.
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Dans le genre epic fail je crois que je viens de péter mon propre record, là. Et je me sens d'autant plus mal qu'Onoki-chan pousse un cri effrayé avant de se recroqueviller comme une pomme de pain. La pauvre fille catastrophée est déjà en pleurs quand j'arrive enfin à extirper ma main de ma jupe. j'aurais la relever au lieu de... Mais qu'est-ce que je pense là ? J'aurais surtout du la laisser tranquille au lieu de jouer les voyeuses ! Et je me retrouve à genoux sans savoir où me mettre ni quoi faire pour la soulager de ses sanglots.
Je devrais sans doute quitter le pays. Une élève qui se fait prendre en flagrant délit de masturbation c'est considéré comme grave. Alors la prof qui la matait en faisant pareil c'est combien de barreaux plus haut sur l'échelle ? C'est la crise dans ma tête. Je me sens tellement conne ! Il faut que je fasse quelque chose pour arranger ça, ou au moins limiter un peu la casse. Après tout c'est juste une lycéenne, une gamine qui vient de se faire prendre la main dans le... qui vient de faire une bêtise et qui en fait une montagne.
Vu son éducation ça risque de ne pas arranger les choses, mais je ne vois rien d'autre à faire. Je me traîne jusqu'à elle pour la prendre dans mes bras et poser ma tête contre la sienne. Je chuchote à son oreille pour essayer de la rassurer, ou plutôt je la supplie.
" Ne pleure pas Onoki-chan... Je suis désolée... Je n'aurais pas dû te regarder... "
C'est ma faute, pas la sienne. En fait je suis indéfendable sur ce coup. Elle n'aurait pas du se masturber dans ma salle de bain, ça c'est clair. Mais sans le vouloir je l'y ai quand même bien poussée en lui mettant ce texte entre les mains. Et cette erreur n'est que le premier de mes méfaits. Je continue de la bercer doucement contre moi, de lui murmurer des paroles qui se veulent rassurantes. En espérant que ça suffira à la calmer, au moins assez pour qu'on mette à plat cette petite catastrophe...
Mais de l'avoir là, contre moi, en train de pleurer, ça commence à me rendre triste. Si ça continue je vais m'y mettre aussi.
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Alors que je pleurais, recroquevillée sur moi-même, Yamagashi-sensei vint me prendre dans ses bras. Je sentis sa tête s'appuyer contre la mienne, tout comme je l'entendais me murmurer des paroles destinées à me réconforter. Je me devais d'avouer que j'étais un peu sous le choc d'avoir été découverte en train de me masturber par mon enseignante. Après, j'avais peu être réagit de manière un peu excessive, c'était vrai aussi. Mais j'étais coupable aussi, quoiqu'elle dise. De deux choses : d'être allée fouiller dans ses affaires, et de m'être masturber dans sa salle de bain. Je calmais un peu mes pleurs, pour pouvoir parler correctement.
" Non, c'est ma faute, Yamagashi-sensei... Je n'aurais pas du me... enfin... faire "ça" ici... Je n'aurais jamais du le faire tout court d'ailleurs... "
Je sèche mes dernières larmes. Je suis calme, désormais. Pourtant, Je ne rompt pas le contact avec Yamagashi-sensei. En toute franchise, j'apprécie beaucoup être dans ses bras de la sorte. Cela me rappelle des bon moments passés avec mes parents. Ma mère en particulier. Mais je ne veux pas lui avouer. À la place, j'oriente la discussion sur le premier sujet qui me vient à l'esprit.
" Yamagashi-sensei... Cette nouvelle, c'est vous qui l'avez écrite ? "
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Ho crap... Cette fois je pense seulement. La pauvre, je l'ai traumatisée du sexe, ou au moins des plaisirs solitaires. Et sur le coup je ne sais vraiment pas quoi répondre. Je ne vais quand même pas l'encourager. Elle a beau se calmer elle reste blottie contre moi comme un oisillon tombé de son nid.
" Yamagashi-sensei... Cette nouvelle, c'est vous qui l'avez écrite ? "
Je me disais aussi que j'aurais pas volé trois tonnes de briques en pleine figure. J'hésite, ou plutôt je panique un petit moment avant de répondre. Je tremble en baladant un regard inquiet autour de moi. Comme si la baignoire allait me souffler une réponse. Je ne peux ni fuir ni me cacher. À mon tour de mourir de honte.
" Je... Oui, c'est moi. "
Je ne supporte plus d'avoir les main sur elle tellement j'ai honte. Je m'écarte un peu d'elle, à genoux la tête baissée. Je devrais même me prosterner.
" Pardon de t'avoir laissé voir ça, Onoki-chan... C'est de ma faute si... "
Je lève une main vers mon front en me retenant de me frapper.
" Qu'est-ce que tu dois penser de moi... "
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Ah, ma question embarrasse Yamagashi-sensei. Ce n'était pourtant pas mon intention. Mais je suppose qu'après une telle scène, sa réaction est normale, si je puis dire. Elle m'avoue que c'est bien elle, avant de rompre le contact, ce qui m'occasionne une petite déception. Elle se met alors à s'excuser platement. Sa gêne me fait poindre un peu de culpabilité. Je ne voulais pas la blesser, vraiment. Je m'approche de ma professeur, pour lui prendre sa main, et lui relever la tête.
" Je ne voulais pas vous mettre dans l'embarras... Je voulais juste savoir, comme cette nouvelle était très bien écrite... Vous avez du talent, Yamagashi-sensei. "
Aïe, mais qu'est-ce que je raconte ? D'un coté, mon enseignante va croire que je la prends pour une virtuose de l'érotisme, et de l'autre, penser à cette nouvelle refait réagir mon corps ! Holalala, rien ne va plus... Un peu paniquée, j'essaie de corriger le tir.
" Euh, ce que je voulais dire par là, c'est que indépendamment du style,vous savez retransmettre les émotions de vos personnages... Enfin, non, mais le lecteur a un lien d'empathie... Euh, oui, non, ce n'est pas ça, mais... kyaaah ! "
Emportée dans mon élan pour remonter le moral de Yamagashi-sensei, j'en oublie que je me tenais accroupie, et non à genoux. Je perds donc l'équilibre, et tombe en avant, sur mon enseignante. Nous nous retrouvons allongées l'une sur l'autre, nos visages à une pincée de centimètres l'un de l'autre. Rougissante, je lâche dans un souffle :
" Sensei... "
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Elle me complimente. Est-ce que c'est seulement une tentative maladroite pour me remonter le moral ? Ou est-ce qu'elle le pense vraiment ? Ça n'arrangerait pas l'embarras de la situation, et c'est la dernière personne qui devrait me donner son avis sur un texte de ce genre. Mais ça me ferait quand même plaisir. Je suis prof, et s'il y a bien une chose pour laquelle ce métier est ingrat c'est pour ça. Quel lycéen reste après la classe pour vous dire que votre cours d'Anglais était bien mené ? On cherche nos félicitations dans l'attention des élèves et dans leurs progrès, parce qu'il n'y a personne pour nous les donner.
La réponse que je lis sur son visage, et que sa voix nerveuse semble confirmer, me fait lever un petit sourire reconnaissant. Pas grave, j'ai l'habitude, mais c'était quand même gentil d'essayer. Je détourne les yeux un instant comme pour chasser ces pensées. Soudain elle cris à nouveau, et me tombe dessus avant que j'ai le temps de comprendre ce qui se passe. Par réflexe un de mes bras file dans son dos pour la retenir. Nous finissons toutes les deux par terre. Enfin, moi par terre, sur le dos, et elle sur moi...
" Sensei... "
Les lèvres entrouvertes, je me sens démunie sous ses grands yeux d'or. Son visage rougit, suspendu à deux doigts du mien, comme une pêche qui n'attend que d'être cueillie. Elle est tellement belle, tellement près. Déjà ma tête commence à lentement quitter le sol. J'ai à peine assez de souffle pour soupirer.
" Onoki-chan... "
Je devrais me cogner le crâne à fendre le carrelage pour faire passer ce désir, mais il me tient. Et quand mes lèvres rencontrent enfin les siennes c'est elle qui me retient, peut-être malgré elle. Le bras que j'ai passé autour d'elle pour la protéger presse tendrement son corps contre le mien. je ferme les yeux, chassant des larmes de honte qui n'auraient pas tardé à couler d'elle-même. Le poing de ma main libre se serre à en faire trembler mon bras.
Nos lèvres finissent par se séparer et je laisse ma tête retomber comme une pierre. La petite plainte que je lâche est due au remord plus qu'à la douleur. Cette fois ce n'était pas un maladresse. J'ai profité de la situation, je n'en ai été que trop heureuse, et je le suis encore du goût qu'ont laissé ses lèvres sur les miennes. Maintenant je n'ose même pas rouvrir les yeux pour affronter son regard.
" Pardon, Onoki-chan... Pardon. "
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Aah, Yamagashi-sensei est tellement proche... Je sens son bras qui me tient tout contre son corps chaud. Je ne sais pas si c'est la nouvelle, ma masturbation, le fait qu'elle m'ait surprise, ou un mélange de tout ça, mais je me sens toute chose. Ma professeur soulève sa tête, murmurant mon nom. Son bras ressert son emprise, son visage se rapproche... Et je goute les lèvres de Yamagashi-sensei.
Ses lèvres sont douces, elles ont le gout d'un fruit rare et précieux, doux et sucré. Quand le contact est rompu, le gout reste imprimé sur mes lèvres, et je ne peux me retenir d'y passer ma langue. J'en veux plus. Mais Yamagashi-sensei n'est pas de cet avis.
" Pardon, Onoki-chan... Pardon. "
Pourquoi s'excuser ? C'était parfait pourtant. Puis je réalise qu'elle s'imagine m'avoir forcé la main, et que j'ai détesté ça. Et même si c'est un peu vrai pour la première partie, j'ai beaucoup aimé, au final. Mais elle ne peut pas le savoir à l'avance.
" C'est bon, Yamagashi-sensei... C'est bon. "
Comme elle a les yeux fermés, elle ne eut pas voir ce que je m’apprête à faire. Mais elle peut sentir ma main remonter son dos pour venir la prendre par l'arrière de l'épaule, mon autre main venir se lover dans sa main à elle. Je suis toute tremblante de ce que je vais faire, mon cœur bat à tout rompre, mais j'en ressens le désir impérieux. Finalement, mon visage s'abaisse, et mes lèvres peuvent enfin gouter à nouveau ce fruit unique, la bouche de Yamagashi-sensei.
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Non c'est pas bon, pas bon du tout. Je suis sûre qu'elle essaie encore de... de me... m'enlacer ? Le temps de réaliser ce qu'elle est en train de faire, mes lèvres s'entrouvrent d'elles-mêmes en sentant son souffle. Puis elles accueillent les siennes. C'est bon. C'est vraiment bon. La main que j'ai dans son dos remonte se glisser sous ses doux cheveux pour venir caresser sa nuque. Cette fois c'est elle qui demande, alors j'ose répondre en passant ma langue entre ses lèvres.
Sentir Onoki-chan toute tremblante contre moi fait ressurgir mon fantasme disparu il y a une minute à peine. Mais il reste encore lointain, tenu à l'écart par le délice de ce baiser. Je les doigts entre ceux de la main qu'elle m'a offerte, et mon autre main redescend dans son dos. Je nous ai interrompues en pleine course, ai-je tort de penser qu'elle m'invite à repartir ensemble ? Je ne crois pas.
Je me résous à abandonner sa main pour me redresser, la soutenant comme le ferait un homme jusqu'à ce que nous soyons toutes deux assises. Je suis tellement excitée, de m'être touchée, mais aussi de l'avoir vu faire et senti franchir d'elle-même la barrière pour me rejoindre. Je ne peux pas me retenir de poser ma main sur sa cuisse pour la caresser.
" Merci, Onoki-chan... Laisse-moi me faire pardonner... de t'avoir interrompue. "
Je remonte dans son pour soutenir à nouveau sa nuque alors je dévore son cou de tendre baisers. ma main se glisse sous sa rboe pour remonter l'intérieur de sa cuisse, vers sa culotte détrempée.
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Quand je repense à ce que je viens de faire, je sens mon cœur s'emballer. C'était quand même drôlement osé de ma part. Mais dans le même temps, j'ai envie de ma professeur. Sans doute le coté secret de ma personnalité... D'ailleurs, je me rends compte de quelque-chose : je commence à voir Yamagashi-sensei de moins en moins comme ma professeur, et de plus en plus comme une femme désirable. Avais-je envie de coucher avec elle ? La réponse, je le crains, est un oui. C'est contre les convenances, mais je m'en fiche.
Yamagashi-sensei me redressa, et nous nous tenions désormais assises l'une en face de l'autre, toutes proches. Elle commença alors à couvrir mon cou de baisers, m'occasionnant quelques frissons. Instinctivement, je rejetais la tête en arrière, pour mieux profiter de ses attentions. C'était tellement bon... Je sentis aussi sa main glisser sur ma cuisse et passer sous ma robe. Et je lâcha un petit gémissement en sentant ses doigts sur ma culotte passablement humide. Ma main vint attraper la sienne, non pas pour l'arrêter, mais pour lui montrer ce que je souhaitais : un mouvement vertical le long de ma fente, jusqu'au clitoris. Je fis faire le mouvement à sa main quelques fois, puis la laissais continuer.
" Humm... Ya-Yamagashi... sensei... Aanh... "
Ses caresses, assorties au désir et l'envie que je ressentais, me faisaient gémir de plaisir. Sentant ma température monter, j’ôtais ma veste et déboutonnais ma chemise, la laissant flotter et révélant par là même mon soutien-gorge. Puis je me laissa aller en arrière, poser mon dos contre le mur, et écarta les cuisses. Ma position devait être obscène, mais je n'en avais cure. À dire vrai le monde pouvait bien s'effondrer, ma seule préoccupation, c'était les doigts de cette magnifique femme sur ma fente.
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Les masques sont tombés pour de bon, et les murs aussi. D'une certaines façon les rôles s'inversent également. Onoki-chan guide ma main pour m'apprendre comment lui faire plaisir. Je trouve ça mignon. Et comme elle n'a pas pris l'initiative de me rendre mes caresses je peux bien m'appliquer à dessiner le trait de sa petite fente à travers sa culotte. Je frissonne d'excitation en sentant ses lèvres intimes tendres et gonflées par le plaisir, et je presse un peu plus fort le bout de mon doigt quand il passe sur son clitoris.
Je ne me suis jamais retrouvée dans une telle situation. Malgré sa position obscène je trouve Onoki-chan tout à fait adorable. Son chemisier est grand ouvert sur sa jolie petite poitrine qui se soulève à chaque souffle, d'autant plus qu'elle se cambre en réponse au plaisir que je lui donne. ses cuisses écartées laissent sa petite culotte à mon entière merci, comme une offrande consentante. Quant à son visage rougissant, admirablement déformée par la honte du plaisir coupable, je crois que c'est le beau que j'ai jamais vu.
L'entendre supplier mon nom me mets dans tous mes états, mais pour l'instant ma position dominante est trop grisante pour que je l'abandonne. Je reviens à son oreille pour soupirer.
" Tu me pardonnes, Onoki-chan ? Tu me pardonnes d'avoir gâcher ton plaisir ? "
Je ne lui laisse pas vraiment le temps de répondre. Je cesse mes caresses, juste le temps de glisser la main dans sa culotte. Elle avait déjà passé ce barrage quand je l'ai interrompue, pour faire amende honorable il faut que je reprenne où elle s'est arrêtée. Et combien ? Un doigt ? Non, son corps en réclame bien deux. Et je les lui offre de bon cœur, tout en douceur. Mais je ne lui caches pas à quel point je peux être perverse.
" C'est comme ça que tu fais ? Comme ça que tu aimes te toucher ?... Est-ce que je le fais bien ? "
Je ne peux pas m'empêcher de sourire à l'ombre de ses beaux cheveux clairs. Tout ça me rappelle ma première fois avec une autre femme. d'ailleurs je devais avoir l'âge d'Onoki-chan, et j'étais à sa place. Je fais aller et venir mes doigts en elle un peu plus vite, et je les écarte un peu de temps en temps pour les agiter le long de ses parois intimes. Est-ce que je suis en train de lui apprendre des choses ? De réaliser un fantasme ? En tous cas tout ça m'excite au moins autant qu'elle. J'espère la faire jouir avant de céder à l'envie. Je veux voir le visage qu'elle fait au summum du plaisir, avant de lui proposer de voir le mien.
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Yamagashi-sensei poursuivait ses caresses sur mon intimité. C'était tellement bon ! À chaque passage de ses doigts, je me cambrais, creusant le dos, ce qui faisait ressortir ma poitrine. Le sang me montait au visage, comme il descendait aussi gonfler mes lèvres d'en bas. Ma conscience me disait que c'était mal, être masturbée par ma professeur, mais elle était étouffée par le plaisir qui me consumait. Son doigt pressa à nouveau mon petit bouton, et je gémis. C'est à peine si je me rendis compte que Yamagashi-sensei avait approché son visage de mon oreille.
" Tu me pardonnes, Onoki-chan ? Tu me pardonnes d'avoir gâcher ton plaisir ? "
Oh oui, je la pardonnais, je la pardonnais d'autant plus qu'elle me faisait un bien fou. Puis sa main cessa son mouvement. J'allais lui demander de recommencer, quand je sentis ses doigts venir se glisser entre ma peau et ma culotte, pour venir au contact direct de ma fente. Yamagashi-sensei inséra deux de ses doigts dans mon vagin, et je lâchais un gémissement plus fort que les autres face à l'assaut.
" C'est comme ça que tu fais ? Comme ça que tu aimes te toucher ?... Est-ce que je le fais bien ? "
" O-Oui... Sensei... Aaah... Vous me f-faites... Du bien... Uhm... "
Ses doigts étaient divins. En avant, en arrière, parfois ensemble, parfois alternés, écartés, pliés, ... Ils frottaient contre mes parois, ce qui déclenchait en moi des vagues de pur plaisir. Mon nectar coulait de mon orifice comme jamais. Je ne pensais pas que le faire avec une autre femme pouvait être si bon. Mon esprit commençait à flancher, la jouissance approchait...
Je n'eus pas le temps de prévenir Yamagashi-sensei, qu'elle était déjà là. Mon corps se contracta d'un coup, je perdis mes sens, et un jet de mon nectar fut libéré. Puis je me relâchais, et des spasmes m'agitèrent. Quand je regagnais mes sens, je gisais au sol, pantelante et haletante.
-
" O-Oui... Sensei... Aaah... Vous me f-faites... Du bien... Uhm... "
Comme elle est douce à entendre, cette voix suppliante et essoufflée ! Je n'arrive pas à croire que je prend tant de plaisir alors que je ne me touche même pas moi-même. Je pourrais, mais il faudrait pour ça que j'écarte mon visage de celui d'Onoki-chan. Ce serait trop cher payer. Je sens son sexe qui réagit à l'agitation de mes doigts, qui mouille à grande eau pour les convaincre de rester, et se resserre un peu comme pour les retenir. Tout son corps les réclame et s'enivre de leurs attentions.
Je meurs d'envie de plonger dans le plaisir qu'elle ressent. Ne serait-ce que l'embrasser encore, toucher sa poitrine qui se soulève de plus en plus vite, faire courir ma langue et mes lèvres sur sa peau si douce. Mais c'est tellement plus excitant de rester dans les limites déjà établies. C'est bien la première fois que je ne regrette pas d'être économe. Soudain je sens une contraction plus marquée autour de mes doigts, très vite reprise par son corps entier.
Je découvre enfin sa façon d'accueillir la jouissance. Rouge comme une tomate, plus suppliante que jamais, sa bouche grande ouverte sur un gémissement pourtant à peine perceptible. Puis elle s'effondre, foudroyée. Certaines trouveraient qu'elle a joui trop vite, je ne suis pas de cet avis. ce n'est pas un défaut de se laisser prendre par le plaisir. D'autant que le honte et la morale ont bien du tenter de l'en distraire. Je sais ce que c'est, je passe même souvent par là. Et ça ne m'empêche pas d'être au moins aussi sensible qu'elle au plaisir.
Je sors la main de sa culotte, et cède à l'irrésistible envie de porter mes doigts à ma bouche. Je savoure en silence le nectar délicieux qui les macule, et me reproche soudain de pas l'avoir goûté directement à la source. Je prends une interminable seconde pour réfréner le désir oppressant de me toucher pendant qu'elle est sonnée, allongée sur le sol de ma salle de bain. Je me penche sur elle avec un grand sourire et lui caresse la joue pour l'aider à reprendre pied. J'espère qu'elle ne va pas s'endormir à même le carrelage.
" Onoki-chan ? Tu es toujours là, ma belle ? "
Jusque dans ma voix je mets mille précaution. Je ne veux surtout pas froisser un pétale de la fleur délicate que je viens de découvrir. C'est bien plus important à mes yeux que de réclamer ma part de réjouissances. je me redresse pour m'agenouiller, puis me penche à nouveau pour passer doucement une main sous ses côtes et l'aider à se redresser en douceur. Même si son corps est encore chaud, elle est à moitié nue.
" Ne reste pas allongée là, tu vas prendre froid. "
-
" Onoki-chan ? Tu es toujours là, ma belle ? "
La voix de Yamagashi-sensei perce le brouillard qui m'entoure. J’émerge progressivement des profondeurs de mon inconscience comme elle me redresse doucement. J'ai vraiment l'impression d'être une poupée. J’entrouvre les yeux pour les plonger dans le regard de ma professeur. J'y vois de l'affection, et cette affection me fait fondre.
" Ne reste pas allongée là, tu vas prendre froid. "
Pour le moment, c'est le cadet de mes soucis. En dépit du plaisir qu'elle m'a prodiguée, j'ai encore du désir envers Yamagashi-sensei. Serait-ce un coup de passion ? Mais j'oublie bien vite ma recherche d'une cause à cet état d'esprit. En revanche, je sens poindre l'envie de rembourser mon enseignante pour ses soins. Je monte une main pour caresser sa joue, en dépit d'avoir l'impression que mes bras sont en plomb. Je continue à me redresser, et alors que nos visages se rapprochent, je fonds soudainement sur ses lèvres.
Aah, les lèvres de Yamagashi-sensei... Si douces, si parfumées... Je me plaque du mieux que je eux contre elle, alors que ma langue commence son ballet avec sa congénère. Mes bras lui enserrent le cou et le dos, et je la repousse délicatement contre le mur.
" Yamagashi-sensei... Laissez-moi vous rembourser... "
Alors que je dis ça, mes mans quittent leurs positions. L'une vient sur sa veste, se poser sur son sein. L'autre, plus aventureuse, glisse le long de sa cuisse jusque son intimité.
" Onoki-chan... Onoki-chan veut vous faire sentir bien, sensei... "
-
Moi qui croyais qu'elle allait mourir de honte, je découvre qu'Onoki-chan n'est pas du genre à fuir après ses crimes. Tant mieux pour moi. Après une tendre caresse sur ma joue elle me tombe dessus comme un rapace. Sa langue est bien plus assurée qu'avant, et tout le reste aussi. je ne suis que trop contente de me laisser guider pour prendre sa place au pied du mur.
" Yamagashi-sensei... Laissez-moi vous rembourser...
- Touche-moi, Onoki-chan ! Vite, je t'en prie ! "
Pour parfaire ma réponse mes mains viennent tirer sur ma jupe pour la relever sur mes cuisses. Je les écarte pour laisser passer la main de mon élève. Je n'ai même pas eu à demander, mais je n'ai pas pu m'empêcher de supplier. Ses doigts ne tardent pas à atteindre ma culotte, une horreur blanche d'un banal affligeant. Je pensais que sans la confiance que me donne ma lingerie je serais moins susceptible de tomber dans ce genre de piège. Mais en la voyant en train de se faire du bien, même déguisée en canard je n'aurai pas eu peur du ridicule.
" Onoki-chan... Onoki-chan veut vous faire sentir bien, sensei... "
Comme elle l'avait fait pour moi, je guide ses premiers attouchements pendant que ma main libre déboutonne ma veste et mon chemisier. Mes joues se teinte de rouge. Le plaisir, la chaleur, mais aussi un peu de honte. Les gestes que je lui demande silencieusement sont plus rapides que les siens. Je suis tellement excitée !
Mon affreux soutien-gorge assorti à ma culotte aussi rend honteuse. Onoki-chan est une fille coquette, de ce point de vue elle ne me découvre pas sous mon meilleur jour. Je profite de ces derniers préparatif pour glisser une main dans mon dos et dégrafer le soutien-gorge, qui se relâche. Puis je n'ai plus qu'à la dévorer des yeux en la laissant me donner du plaisir.
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- Touche-moi, Onoki-chan ! Vite, je t'en prie ! "
Si jamais j'avais encore des doutes sur la pudeur de Yamgashi-sensei, ils venaient d'être complétement balayés. Elle avait relevé la jupe de son tailleur et écarté les jambes, révélant une culotte de coton blanc tout ce qu'il y a de plus classique. Je ne m'attardais pas sur ce point de détail, et ma main entama son ballet sur son intimité. Comme moi tantôt, sensei me prit la main pour me guider, me montrant ce qu'elle voulait que je lui fasse. Les gestes qu'elle me demandait étaient bien plus rapides que les miens. Je repris la cadence, intensifiant la pression quand mes doigts passaient sur son petit bouton.
Son soutien-gorge assorti à sa culotte semblait se relâcher. J'en profitais, opportuniste, pour glisser mon autre main en dessous. La poitrine de Yamagasi-sensei était vraiment opulente... À coté de la sienne, la mienne faisait pale figure. Je pris le globe de chair à pleine main, le massant tendrement, avant de recentrer mes doigts sur son téton, que je fis rouler. Dans le même temps, je gratifiais ma professeur d'un autre baiser. C'était vraiment plus fort que moi, je ne pouvais m'en passer.
" Est-ce qu'Onoki-chan vous fait du bien, sensei ? "
-
Onoki-chan n'a plus à avoir honte, maintenant. Et encore, la situation y est plus que les attouchement dans le plaisir grisant qui monte en moi. La tension de ces derniers jours, la honte d'être en train de tromper mon homme, en me essayant de me convaincre que cette fois, avec une autre femme, ce n'est pas si grave. Mais surtout la façon dont tout s'est enchaîné depuis que je l'ai ramenée à l'appartement. En tout bien tout honneur, puis un quart d'heure plus tard... Comment je pouvais résister en la voyant craquer elle-même ?
Et c'est encore meilleur de subir docilement ses tendres assauts, de me laisser choyer. Ses doigts courent avec insistance sur le tissu déjà trempé de ma culotte, et elle sait très bien manipuler ce qu'il y a en-dessous. Elle ne se gêne vraiment plus, et commence d'elle-même à jouer avec un de mes seins. La fille que je découvre à travers ces geste et ces attitudes m'excite encore plus. Une fille qui a plus de fantasmes que de souvenirs dans la tête, et dont l'expérience est surtout limitée à son propre corps. Comment ne pas mouiller encore plus en fermant les yeux pour l'imaginer ? Onoki-chan seule dans son grand manoir, qui s'enferme dans sa chambre pour s'adonner à son plaisir coupable, et surtout chercher du bout des doigts comment le rendre meilleur. Je suis sûre qu'elle l'a déjà fait pendant des heures, jusqu'à s'effondrer sur un grand et luxueux matelas transformé en éponge.
" Est-ce qu'Onoki-chan vous fait du bien, sensei ?
- Hin... Oui... Onoki-chan... fait du bien... Haaa... Onoki-chan... va me faire... "
Je ne suis qu'une pauvre mortelle qui a été coupée dans son élan. Je ne le regrette pas du tout, mais je ne vais lutter contre un orgasme qui monte aussi vite. D'autant qu'il est poussé par une petite main plus experte qu'on ne le croirait. Les filles sages, ou prétendues telles, ont vraiment quelque chose en plus. je passe une main tremblante derrière sa nuque pour l'attirer à moi. Ses lèvres viennent à nouveau sceller les miennes, retenir mes soupirs enivrés, et nos langues se mettent à danser.
Je sens la vague qui monte, mon corps qui commence à se tendre. Encore une poignée de secondes... Puis une minute pour souffler avant de reprendre, je ne vais pas la laisser partir comme ça.
-
Sous mes caresses, je sens Yamagashi-sensei se tendre, de plus en plus. Elle me prend par la nuque pour m'embrasser à nouveau, tendrement. Je ne dis pas non.
Avoir ce genre de relation avec une femme, c'est très différent de ce que l'on peut faire seul, chez soi. Jusqu'à maintenant, je n'avais eu que des expériences en solitaire. Ce n'est que très récemment que j'ai commencé à découvrir le plaisir avec un partenaire. Et c'est la première fois que je le fais avec une femme. Je ne trouve pas ça déplaisant, bien au contraire.
Pour en revenir à la situation présente, Yamagashi-sensei semblait approcher de la jouissance. Je sentais sa culotte s'humidifier, tout comme son téton durcissait sous mes doigts. Je décidais de passer à la vitesse supérieure. Ma main écarta le pan de tissu, et mes doigts entrèrent directement au contact de la fente humide de ma professeur. Audacieuse, je poussais le vice jusqu'à insérer mes doigts dans son vagin chaud et mouillé. Deux de mes doigts pénétrèrent ainsi Yamagashi-sensei, tout comme elle m'avait pénétrée. M"inspirant de ses mouvements, je fis bouger mes doigts en elle, des mouvements oscillants. Pendant ce temps, mes lèvres n'avaient pas bougé de leur position, continuant d'embrasser ma professeur.
-
C'est trop bon ! Je ne peux pas m'empêcher de figer notre long baiser, la bouche grande ouverte pour laisser s'échapper un soupir presque douloureux. À peine entrés ses doigts commencent à s'agiter en moi. Me demander si elle se touche elle-même de cette façon m'excite encore plus. Je ne pourrais pas tenir longtemps, je me force, juste pour avoir encore plus de plaisir. Mes jambes remuent d'elles-mêmes, trop tremblantes pour le faire rapidement.
Puis je laisse les lèvres d'Onoki-chan m'échapper, à la toute dernière seconde, et à contrecœur. À force de m'électriser ses doigts me foudroient. je me cambre, je me cogne même la tête au mur derrière moi. Mais si je gémis, ce n'est certainement pas de douleur. Bien que ça y ressemble. Quelques longues secondes passent, intensément délicieuses.
Puis la vague reflue, emportant mes forces. Je frissonne de partout, à bout de souffle et passablement sonnée. Mais je ne suis pas K.O. pour le compte. Je tiens encore assise même si je dois poser une main au sol. L'autre va se glisser dans le cou de mon élève. Du pouce, je lui caresse la joue en souriant.
" Onoki-chan est très douée, en plus d'être jolie. "
Et elle n'est pas sortie d'affaire, ça non. On a encore un cours de langue sur le feu, même si ce n'est plus celui qu'on avait prévu. je ne l'abandonne que le temps de me relever, puis je la prend tendrement par la main.
" Viens, trouvons un endroit plus confortable. "
Je me demande encore jusqu'où je tiendrais avant de la débarrasser de sa robe... Quoi qu'elle lui va si bien, et il n'y a qu'à la relever.
-
À force d'efforts, Yamagashi-sensei finit par connaitre la jouissance à son tour. Déjà que ses jambes s'agitaient d'elles-même, sans doute était-ce dû au plaisir qui la parcourait. Soudainement, elle envoya sa tête en arrière, poussant un long gémissement. Dans le même temps, ses parois intimes se resserrent sur mes doigts. Est-ce ainsi que j'avais joui, tantôt ? Je ne peux m’empêcher de m'interroger, mais je ne peux pas ouvertement poser la question, cela casserait l'équilibre qui s'était installé.
Progressivement, la vague qui secouait sensei reflue, et elle se calme peu à peu. Je sens alors sa main venir le long de mon cou, et son pouce de caresser ma joue.
" Onoki-chan est très douée, en plus d'être jolie. "
" S-Sensei... Vous ne devriez pas dire de telles choses... "
J'étais embarrassée que Yamagashi-sensei me complimente de la sorte sur un tel sujet. D'un autre coté, le sujet en question était déjà sujet à causer l'embarras, alors... J'en suis encore à rougir légèrement quand je remarque que sensei s'est relevée, et me prend par la main.
" Viens, trouvons un endroit plus confortable. "
Sous l'impulsion de sa main, je me relève à mon tour. Puis, docile, je me laisse guider vers la mystérieuse destination annoncée par Yamagashi-sensei. Je ne tarde pas à découvrir ce qu'elle appelle un endroit plus confortable. Traversant le hall puis le salon-cuisine, mon enseignante m'emmena dans sa chambre. C'est une pièce de bonne taille, quoiqu'une bonne partie de l'espace était mangé par un lit de belles dimensions. Dans un coin, se trouvait un bureau sur lequel trônait un ordinateur. Une armoire volumineuse terminait le tour des meubles présents.
Yamagashi-sensei... Qu'avez-vous en tête, si je puis me permettre ?
-
Ma chambre, pour une fois qu'elle est rangée autant en profiter. Pas très subtil mais au point où on en est toutes les deux ça m'étonnerait qu'elle soit surprise.
" Yamagashi-sensei... Qu'avez-vous en tête, si je puis me permettre ? "
On dirait que je me suis avancée. Je la regarde à nouveau et qu'est-ce qu'elle est mignonne ! Elle doit bien se douter de ce qui va lui tomber dessus : moi. Je la contourne pour me placer entre elle et la porte, et d'une certaine façon l'acculer contre le lit parce que je commence à avancer lentement. Ça ne doit pas la rassurer.
" Bien sûr que tu peux te permettre, Onoki-chan. On s'est déjà permis beaucoup de choses, tu ne trouves pas ? "
Je m'approche, lentement mais sûrement.
" Ce que j'ai en tête ? Voyons... Tu as lu ma petite histoire, et tu ne peux pas avoir déjà oublié ce qui vient de se passer... "
Et ça y est, je suis là juste devant elle. Je lui caresse la joue en la regardant dans les yeux.
" Je t'ai emmenée dans ma chambre, Onoki-chan. Ce que j'ai en tête : c'est nous deux sur mon lit... Enfin, si je puis me permettre. "
Qu'elle me permette, elle ne sera pas déçue.
-
Yamagashi-sensei se déplace autour de moi, se plaçant dos à la porte. Puis, elle commence à avancer vers moi, lentement. Quelque-chose dans sa manière d'agir commence à m'inquiéter. J'ai l'impression d'être acculée dans quelque-chose, mais je ne sais pas quoi encore. Lentement mais surement, Yamagashi-sensei s'avance vers moi. Instinctivement, je recule, mais je ne vais pas bien loin : je butte dans le lit qui se trouve derrière moi, et manque de tomber à la renverse. Sensei tend sa main et me caresse la joue, tout en braquant son regard dans le mien.
" Ce que j'ai en tête ? Voyons... Tu as lu ma petite histoire, et tu ne peux pas avoir déjà oublié ce qui vient de se passer...
Je t'ai emmenée dans ma chambre, Onoki-chan. Ce que j'ai en tête : c'est nous deux sur mon lit... Enfin, si je puis me permettre. "
Ah... Je finis par comprendre ce que Yamagashi-sensei a en tête. Oui, je n'ai pas oublié ce qui s'est passé dans la salle de bain. Comment pourrais-je avoir déjà oublié ? Mais cela c'est fait sur le coup, sans vraiment y réfléchir. Maintenant, si nous franchissons la ligne une nouvelle fois, ce sera en tout état de cause. Est-ce que Yamagashi-sensei voulait vraiment aller jusque là ? Je n'étais pas sur de le vouloir, personnellement...
Dans le même temps, je sentais encore les doigts de sensei courir dans mon intimité. Et puis, de quoi avais-je l'air... Ma culotte était trempée, ma chemise grand ouverte sur mon soutien-gorge, mon visage était encore rougissant... Et à l'idée de le faire encore une fois, je sentais mon coeur s'emballer. Il faillait bien se rendre à l'évidence...
" Yamagashi-sensei peut tout se permettre... Avec Onoki-chan. "
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Onoki-chan est vraiment à tomber à la renverse. Un vrai cadeau, déjà quasiment déballé. Elle semble hésiter mais je pense que ce n'est que par principe. Pour ma part, à voir son corps frêle dévoilé par sa chemise ouverte et ses joues rougies par toutes ces émotions, mes principes ne m'obligent qu'à demander avant d'agir. Ensuite à la faire jouir autant qu'elle pourra le supporter.
" Yamagashi-sensei peut tout se permettre... Avec Onoki-chan. "
Maintenant que c'est dit, je me permets de combler le peu de distance qui nous sépare. Je passe un bras dans son dos, un autre derrière sa nuque, et je l'embrasse. Mes lèvres se pressent tendrement sur les siennes, et ma langue s'aventure entre elles pour s'agiter doucement. Un avant-goût de ce qu'elle fera bientôt entre d'autres lèvres.
Pour heure je l'amène à s'asseoir sur le lit, tout en douceur. Sa façon de parler d'elle-même à la troisième personne annonce bien qu'elle ne se défendra pas ou ne cherchera pas à fuir. Si c'est la façon dont elle veut jouer, soit. Mais elle n'est pas non plus un objet. Assise, puis bientôt allongée, et je m'étends près d'elle pour caresser son ventre sous son chemisier ouvert.
" C'est la première fois avec une autre femme ? C'est pour ça qu'Onoki-chan est tellement gênée ? "
Les premières fois me mettent toujours dans tous mes états. À chaque fois je veux qu'elles valent au moins les trois suivantes.
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Ma réponse est comme le déclencheur de quelque-chose. Yamagashi-sensei m'enlace et m'embrasse, sa langue s'agitant dans ma bouche. Puis elle me fait assoir, puis m'allonger. Je regarde le plafond, quand je sens sensei qui s'allonge coté de moi. Je sens sa main me parcourir le ventre. Ses caresses me réchauffent tendrement.
" C'est la première fois avec une autre femme ? C'est pour ça qu'Onoki-chan est tellement gênée ? "
Il me faut un peu de temps pour comprendre, tant je suis en train de planer. En effet, c'est bel et bien ma première fois. J'ai d'ailleurs le coeur qui bat à tout rompre. Ma main va à la rencontre de celle de sensei, et la prend. Sans vraiment réfléchir, je la remonte sur mon sein gauche, là où se trouve mon coeur.
" C'est la première fois d'Onoki-chan, avec une femme... Onoki-chan est nerveuse, son coeur bat fort... Est-ce que Sensei sent battre de coeur d'Onoki-chan ? "
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Je la laisse guider ma main vers sa poitrine, mon regard allant et venant de nos mains jointes à ses yeux.
" C'est la première fois d'Onoki-chan, avec une femme... Onoki-chan est nerveuse, son coeur bat fort... Est-ce que Sensei sent battre de coeur d'Onoki-chan ? "
Avec un grand sourire je retire ma main pour venir directement poser mon oreille sur sa poitrine, sans que mes yeux ne quittent les siens.
" C'est vrai qu'il bat fort. "
Je remonte pour l'embrasser sur les lèvres, alors que ma main revient sur son petit sein pour le masser tendrement.
" J'espère qu'Onoki-chan n'a pas peur... qu'elle sait que Yamagashi-sensei va prendre bien soin d'elle... "
Je presse doucement sont téton du bout des doigts en me régalant du spectacle de son visage un peu anxieux.
" Même si le cœur d'Onoki-chan va battre encore plus fort. "
Ma main descend pour tirer la jupe de la lycéenne. Mes lèvres descendent également, pour déposer de petits baiser dans son cou, puis descendre encore. Je m'attarde un peu sur sa poitrine, pour jouer de la langue sur ses petits boutons de chair durcis par l'excitation et le plaisir qu'elle a déjà reçu de mes doigts. Le temps de descendre poser un dernier baiser sur son nombril, je le couvre de sa jupe relevée. Puis je remonte vers son visage. Plus bas, je fais aller et venir le bout de mon index sur sa culotte encore détrempée, sans trop appuyer alors que je dessine à travers le tissu la ligne de sa petite fente. Et j'adresse à mon élève un grand sourire.
" Si Onoki-chan est nerveuse elle sera peut-être rassurée de savoir ce que Yamagashi-sensei va faire... Ou elle préfère peut-être le découvrir plutôt que l'entendre ? "
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" J'espère qu'Onoki-chan n'a pas peur... qu'elle sait que Yamagashi-sensei va prendre bien soin d'elle... Même si le cœur d'Onoki-chan va battre encore plus fort. "
Oh ça oui, mon cœur va battre plus fort, j'en ai bien peur. Quant aux "soins" que Yamagashi-sensei va me prodiguer... Disons que la nervosité me rendait anxieuse, surtout dans notre situation. Je ne pouvais m’empêcher de penser que ce que nous nous apprêtions à faire n'était pas "propre" d'un point de vue moral. Sans compter son coloctaire qui pouvait peut être renter d'un instant à l'autre. Puis Sensei commença à m'embrasser sur tout le corps, et je perdis le fil de mes pensées. Je frissonnais pendant que son doigt dessinait ma fente intime a travers de ma culotte.
" Si Onoki-chan est nerveuse elle sera peut-être rassurée de savoir ce que Yamagashi-sensei va faire... Ou elle préfère peut-être le découvrir plutôt que l'entendre ? "
À dire vrai, je m'en moquais un peu. L'excitation me gagnait, et avec, une certaine impatience. Je voulais que Sensei passe à l'acte, et vite.
" Onoki-chan veut que Sensei le fasse... Vite, s'il vous plait... "
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Cette fille est un vrai cadeau. Elle se perd si vite et je ne veux surtout pas reprendre pied. C'est tellement bon de l'avoir si offerte sous mes doigts que je ne sais pas vraiment par où commencer. Je n'ai que deux idées à tenter immédiatement, mais elles vaudraient toutes les deux le coup. Et si c'est ça première fois avec une femme, l'une d'elle est forcément inédite.
" Onoki-chan veut que Sensei le fasse... Vite, s'il vous plait...
- Je n'ai pas beaucoup d'élèves si bien élevés qu'Onoki-chan... Ni beaucoup d'amants... "
Je dépose un baiser sur ses lèvres, puis je recule sans la lâcher des yeux. Elle ne peut pas ignorer ce que je vais faire. Je suis la première, mais il y a peut-être eu des hommes avant. Et j'espère les battre à plate couture. Je quitte le lit pour m'agenouiller entre ses cuisses, et la débarrasser de sa petite culotte détrempée. Puis je pose les mains sur ses genoux, puis remonte entre ses cuisses pour les écarter.
Je me mordille la lèvre en dévorant du regard le petit trésor qui s'offre à moi, et je ne peux pas résister à l'envie de gêner un peu plus mon élève.
" La petite fente d'Onoki-chan est très mignonne... Est-ce que la sensei est aussi la première à la voir comme ça, toute mouillée ? "
Mes doigts arrivent enfin mais je ne les laisse pas aller trop loin. Je presse doucement ses lèvres intime gonflées, je les masse du bout de mes index. Je me fais autant de mal qu'à elle, en approchant si lentement mon visage. Je ferme les yeux pour prendre une grande inspiration par le nez.
" Et comme elle sent bon ! "
Je mets fin au calvaire d'un premier coup de langue qui remonte de bas en haut. Puis je presse mes lèvres contre les siennes, je suçote pour en retenir une. Ma langue repasse, encore et encore, un peu plus insistante à chaque fois. Puis s'aventure presque timidement, n'osant que la pointe pour chercher un précieux petit bouton qui emportera le trésor allongé sur mon lit.
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" La petite fente d'Onoki-chan est très mignonne... Est-ce que la sensei est aussi la première à la voir comme ça, toute mouillée ?
Et comme elle sent bon ! "
" Sensei, arrêtez ! C'est gênant ! "
Je n'ai pas su retenir ce cri. Il faut dire que Yamagashi-sensei fixait mon intimité avec insistance, et en dépit de ce qui s'était passé entre nous il y a quelques instants, je restais relativement timide. Et il y avait une autre raison à ce cri : je ne voulais pas répondre à sa question. En effet, depuis mon arrivée à Seikusu, plusieurs hommes s'étaient délectés de mon trésor, ce que je ne voulais à aucun prix révéler à quelqu'un, fusse-t-elle mon professeur.
Puisque l'on parlait d'elle, Yamagashi-sensei ne s'était pas inquiétée de ma réponse, et avait commencé ses offices. À peine ses doigts entrèrent en contact avec ma peau que je ne pu retenir un gémissement. J'étais tellement tendue que cela m'avait rendue incroyablement sensible... Rapidement, les caresses digitales laissèrent place aux caresses buccales, signant ma fin. Tendue comme une corde de violon, et aussi sensible à l'ambiance sensuelle que Yamagashi-sensei avait instaurée entre nous, je me laisse complètement emporter dès les premiers assauts du plaisir qui m'était offert. Ma respiration s'alourdit rapidement, et je lâche même un petit cri quand sa langue vient toucher mon clitoris.
" Ya... Yamagashi-sensei... Moins vite, s'il-vous-plait... "
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Vraiment bien élevée, la petite Onoki-chan. Sa gêne semble presque maladive, alors que j'avais les doigts bien plus engagés que ça il y a une poignée de minutes. Alors je ne sais pas si je suis la première, mais je vais faire comme si. Ce qui va être compliqué : aussi excitée elle partira au quart de tour quoi que je fasse. Moins vite ? D'accord, mais c'est bien parce qu'elle est tellement mignonne comme ça.
Je laisse ma langue redescendre entre ses lèvres intimes, et goûter à l'envie le nectar entêtant de mon élève. L'une de mes mains part chercher la sienne alors que l'autre reste sur son ventre. Je glisse doucement les doigts entre les siens alors qu'elle reprend son souffle, enfin je crois. Ma langue suit sagement ce petit trait qu'elle a envie d'élargir, mais elle n'a pas pour autant déserté. Pas avant que je la rappelle un petit instant, pour faire monter un peu la tension.
" Onoki-chan coule comme une fontaine... C'est délicieux. "
J'ai du avoir l'air de confondre son vagin et son oreille, mais je voulais qu'elle sente mon souffle brûlant de désir sur ses lèvres avant que ma langue n'y revienne. Cette fois elle s'enfonce tendrement, je la remue juste ce qu'il faut pour qu'elle se faufile dans cette chair humide et douillette. Je ne vais pas trop vite, mais je ne m'arrêterais pour rien au monde.
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À ma demande, Yamagashi-sensei arrête ses mouvements de langue, me laissant reprendre un peu mes esprits. Ma tête, et mon corps d'une façon générale, ne sont plus qu'un brasier. Pendant que je calme ma respiration, sensei continue de lécher de temps à autre mon intimité, goutant au nectar qui en dégouline. Je l'entends d'ailleurs émettre un commentaire à ce sujet, ce qui achève de me mettre au comble de l’embarras. Puis sa langue revient se fourrer dans mon antre, et une nouvelle vague de pur plaisir me traverse.
Et quelque-chose y répond.
Je ne saurais clairement expliquer ce qui se passa à ce moment précis. Mais je peux néanmoins décrire ce que je ressentis. Je repensais à ma position : héritière de l'empire Onoki. Un nom synonyme de puissance. Je suis consciente de ce que ça signifie, mais je ne m'étais jamais vraiment étendue sur le sujet. Mais maintenant que j'ai le doigt dessus, je commence à mieux réaliser que ma position m'offre quelque-chose que tout le monde désire : le pouvoir. Je suis née différente du commun des mortels, et mon destin est d'un jour être amenée à diriger celui de plusieurs centaines, milliers, voire dizaines de milliers de personnes. Pourquoi ne pas commencer maintenant ?
Toutes ces pensées me traversèrent en un instant, et quand je releva la tête, mes perceptions étaient changées. Je regarda Yamagashi-sensei, qui ne semblait pas remarquer, absorbée dans ses activités tournant autour de mon intimité. Ma professeur, qui était gentille avec moi, qui a accepté mes travers, et m'a donné un instant de plaisir en tout point exceptionnel. Je la détailla : ses longs cheveux roux, des yeux bleu profonds, ses taches de rousseur, qui loin d’altérer la beauté de son visage, ne font que la renforcer. Et son corps, tout en courbes harmonieuses et généreuses là où il faut. Oui, cette femme est splendide, et désirable.
Sans plus réfléchir, mes mains viennent agripper les poignets de Yamagashi-sensei, et je l'attire ainsi à moi, la forçant à abandonner son travail sur ma fente. Toujours allongée sur son lit, je la guide jusqu'à ce que son visage soit quasiment à la verticale du mien, fixant mon regard dans le sien. J'y vois de la surprise. Alors qu'elle allait ouvrir la bouche pour dire quelque-chose, je ne lui offre pas l'occasion d'aller au bout de sa pensée : avec une vivacité qui me surprend moi-même, je projette ma tête en avant, lui scellant les lèvres en un baiser passionné.
Je ne m'arrête pas là. Tout en lui dévorant la bouche, je pousse avec une de mes mains, me servant de l'autre comme pivot, de manière à nous faire tourner, et ainsi passer sur Yamagashi-sensei. Durant toute la manoeurve, je n'ai de cesse de gouter à ses lèvres, à sa langue, si parfumées. Finalement, je me plaque contre elle, mettant au maximum mon corps au contact du sien.
Le baiser dure. Je finis par me redresser, chevauchant ma professeur. Je la fixe en plissant légèrement les yeux : qu'elle est belle. J'en veux plus encore.
" Yamagashi-sensei fait beaucoup de bien à Onoki-chan... Mais Onoki-chan veut aussi donner du plaisir à Yamagashi-sensei... En fait, Onoki-chan croit qu'elle aime beaucoup Yamagashi-sensei... Et elle trouve que Yamagashi-sensei est très désirable... "
Et tout en insistant sur ce dernier mot, je laisse descendre ma main pour venir caresser de mes doigts la bouche de Yamagashi-sensei, et les laisser courir le long de son cou, entre ses seins magnifiques, jusque sur son ventre plat.
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Je lui laisse la main, et ma bouche par la même occasion. Cela n’a rien d’un supplice, bien au contraire, et je réponds à sa langue soudain aventureuse en suivant ses gestes. Je me retrouve vite allongée sous elle, sous ses mots flatteurs et ses mains légères. Je me cambre avec un frisson, poussant un peu du bassin sous le sien. Si j’étais une chatte je ronronnerais à ses compliments et ses caresses. Mais je suis une femme.
Ma lèvre inférieure passe un instant entre mes dents pour retenir un petit rire. Je passe les mains sur ses cuisses en répondant à son regard par des yeux décidés, mais excités.
« Onoki-chan aussi est désirable… Sa sensei veut lui faire encore plus de bien parce qu’elle aussi l’aime beaucoup. »
Mes mains glissent à nouveau pour chercher la fermeture de sa jupe.
« Onoki-chan veut donner du plaisir à sa sensei, sa sensei aussi veut lui donner du plaisir… »
Il n’y aura plus qu’à laisser sa jupe glisser, mes mains montent dévoiler le reste et mes yeux s’en repaître.
« Et aucune ne veut attendre… »
Mes mains se referment soudain sur ses hanches et je la fait basculer. Je reprends le dessus, mais juste le temps de sourire.
« Alors elles vont se donner du plaisir ensemble. »
Je recule en tirant sa jupe avant de me débarrasser de la mienne. Puis je reviens sur le lit pour m’installer face à elle, assise et cambrés en arrière.
« Onoki-chan doit écarter les cuisses, comme sa sensei, et venir tout contre elle. Comme si elles voulaient se donner un baiser avec les lèvres d’en bas… Elle n’a qu’à faire comme sa sensei. »
Qu’est-ce que c’est bon d’être prof !