Rêvons un peu, d'accord ? Rêvons qu'il existe à la surface de la Terre et de Terra une plage permettant la communication entre les deux mondes. Imaginons que cette plage ne s'ouvre à la vue que l'été, imaginons que c'est un fait banal et avéré pour tout nos personnages. Imaginons que c'est d'ailleurs le moment de s'y rendre, tiens ! Enfilez les bikins échancrés, sortez les tubes de crème solaire et les parasols, SP vous emmène en vacances ! \o/
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Pourquoi ? Pour partager -le temps d'un One Shot un peu particulier- , un rp "commun" à tout le monde, à tout les mondes. Embarquez votre(vos) personnage(s) sur cette plage de rêve où le soleil de l'été tape fort, où le sable est fin, où tout le monde peut se pointer ! Disons que c'est une plage godmode qui empêche les vampires de cramer au soleil, les cinglés du grobillisme de tout casser. Disons que c'est l'idéal pour se marrer un coup, quoi ! Le but ? Pas nécéssairement la grosse orgie ou des posts de folie. Créer une ambiance de joyeux bordel comme il n'y a que sur LGJ qu'on sait le faire, en somme :3
N'importe qui peut participer, ouaip. Pas de partenaire attitré pour qui que ce soit, pas de lignes ou de trame. Hommes, femmes, créatures diverses et variées... Vous pouvez entrer comme vous voulez, même si ce n'est qu'un passage histoire de dire "ayé, j'ai posté là !" Vous avez saisi le principe ? C'est bien.
En avant, alors !
Et puis, ma foi, si des relations naissent... Vous aurez toujours le temps d'aller vous éclipser derrière les rochers de la petite crique tout à côté histoire de parler nichons ;D]
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Short de bain ? (http://nsa30.casimages.com/img/2012/06/05/120605110725663025.jpg) Paré ! Lunettes de soleil bien classes (et accessoirement bien chères) ? Parées ! Sac de plage plein à craquer de romans érotiques ? Paré ! Ajoutez à tout ça ma petite gueule d'amour et le soleil qui tape fort sur mon corps d'éphèbe urbain et vous aurez en main toute la panoplie du SP partant en vacaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaances !
Me rendre à cette drôle de plage n'avait pas été compliqué, en fait. L'accès était facile et -histoire de faire le malin- j'avais fais le voyage en volant depuis Seikusu et avais atteri non loin du Milky Can, le bar de plage qui offrait boissons diverses et jolies serveuses à toute cette côte de rêve. Le but de la manoeuvre ? Mater un maximum de nichons et en tripoter quelques uns le cas échéant ! Ah, me faire dorer la pilule, aussi. Le bronzage bien travaillé irait sans doute très bien avec mes yeux bleus !
Un coin de sable à côté d'un cocotier, la serviette étendue et le radar à culs en parfait état de marche, j'étais bien décidé à entamer ma journée. Alors, les filles... On vient remuer du popotin, ou bien ?
Imaginez-le, ce fier guerrier sortant de l'eau au torse ruisselant d'eau salée, exhibant sa musculature virile en dégageant de son visage quelques mèches trempées de sa longue chevelure ténébreuse, voyez cet homme dans toute sa splendeur courir au ralenti, chacun de ses muscles se contractant et s'étirant dans des mouvements fluides, sa peau dorée convenablement par le chaud soleil de l'été, regardez ce Dieu, cet être parfait, dévoiler ses dents magnifiquement blanches, et s'exprimer de sa voix, forte et claire:
"J'AI UN CRABE QUI ME PINCE LE CUUUUUL!"
Regardez-moi ce couillon détaler dans le sable, uniquement vêtu d'un caleçon en bandages, avec en effet, un crabe plutôt costaud accroché à sa fesse gauche, criant comme un dératé en courant, faisant voler le sable dans son sillage pour qu'il se répande sur les gens qui aimeraient bien lézarder en paix. Ce foutu fruit de mer l'avait eu alors qu'il nageait au cœur d'un gigantesque rouleau. Le crabe lui avait fait perdre son rythme, et, surpris, il avait été emporté par le courant et tourneboulé dans l'écume, la tête sous l'eau. Il avait du sel plein le nez, du sable mouillé entre les orteils, et il courait de long en large et en travers en espérant que cette saloperie lâche prise. Ensuite de quoi, il ferait littéralement exploser cette foutue bestiole.
Il faisait un temps magnifique, une chaleur des plus fortes, mais Lucie la supportait plutôt bien. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir faire aujourd’hui ? Elle était en vacances, alors pourquoi ne pas faire un peu de farniente ? Bon, ce n’était pas vraiment dans les habitudes de la française, mais rien qu’une journée, ça ne fait pas de mal.
Lucie s’était levée tôt, et partit en bicyclette, simplement vêtue de son maillot de bain deux pièces vert à pois blancs. Où, me direz-vous. À la plage pardi ! Arrivée devant l’étendue de sable, il y avait encore personne de si bonne heure. Juste la baraque pour louer des barques était ouverte. Une barque ? Oh, ma foi, pourquoi pas ? La rondouillette décida d’en louer une à la journée, le prix n’était pas énormissime.
Hop ! Barque à l’eau, ombrelle prête, un peu d’eau en bouteille, et voilà Lucie voguant sur l’eau telle un corsaire pir…Ouais, non. En fait, elle n’était pas très loin de la plage, l’eau n’était d’ailleurs pas vraiment profonde pour la barque. Elle installa son ombrelle, se positionnant dessus. Petite séance de badigeonnage de crème solaire sur tout le corps. Car oui, Lucie était une fille à finir couverte de coups de soleil à la fin de la journée. Et je peux vous dire que ce n’est pas drôle, quand vous êtes rouge de partout, et que vous devez enfiler des vêtements ou simplement dormir…
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La jeune femme avait également pris avec elle, une serviette, qu’elle mit en boule pour caler son dos dans la barque. Avant de s’allonger pour lire un de ses bouquins, elle accrocha un fin fil de pêche à son gros orteil gauche, lié au bout avec un flotteur. Un petit morceau de pain, et hop, l’hameçon est lancé ! Il fallait juste attendre maintenant.
Les heures passées et Lucie n’avait que pêché 3 ridicules poissons, qu’elle avait remis à l’eau. Arrivée à la moitié de son bouquin, elle ne s’était pas rendue compte que la plage se remplissait petit à petit, souriant parfois aux petits malheurs, mais drôles, des baigneurs-bronzeurs.
L'incroyable embarcation avait, comme qui dirait, popé en pleine mer, à quelques lieues à peine de la plage, et faisait voile toutes rames dehors vers le lieu susnommé. Un drakkar, comme l'aurait appelé la plupart d'entre vous, par abus de langage. Un Langskip, plus précisément, un long bateau à voile unique, la proue sculptée d'une figure de dragon, le pont bordé de multiples boucliers aux peintures délavées et aux entrelacs ciselés. A l'avant, se tenait Svart, toisant fièrement l'horizon de son regard conquérant. Les cheveux dans le vent, la toison embrumée de sel d'eau de mer, ne cillant point sous le soleil d'acier. Lui et ses hommes étaient vêtus de pied en cape comme de fiers guerriers tout droits sortis de la Scandinavie moyenâgeuse.
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Distinguant la plage, et scrutant ce qu'il s'y passait, le regard de Svart s'emplit de lascivité lorsqu'il aperçut de nombreux fessiers se dandinant allégrement au rythme des pas de ces dames sur le sable fin, soulevant voluptueusement leurs seins agréablement soulignés par leur étrange mode vestimentaire. Il s'enquit de faire part à ses hommes que le temps était venu de chasser la sirène.
- Haro sur la gourgandine, gueux ! Souquez ferme, car les sables sont à quelques brasses encore ! Empoignez épées, scramasaxes et boucliers, car je pressent l'odeur de la sueur et du sang ! Til enda veraldar !
Et, tous les hommes, de reprendre en chœur : Til enda veraldar ! quand leur chef revêtit son casque à nasal et lunettes caractéristiques, prêt à en découdre avec ceux et celles l'empêchant de ripailler et d'allégrement gourgandiner les frivoles. S'ils avaient été pris dans ce maelström, et projetés une paire de siècles dans l'avenir, ce n'était sûrement pas pour mener une vie d'éphèbe ou d'ascète ! Óðinn, du haut de son trône, les tenait à l’œil, et le bon !
Il s'apprêtaient à débarquer quand Svart repéra celle dont il conquerrait le cœur et les jupons dès qu'il aurait pris la plage. Sa peau d'un blanc immaculé le tourmentait, et le rendait nostalgique des neiges éternelles de la mère patrie. Peut-être était-ce là un maléfice illusoire du malin Loki, mais quoiqu'il arrive, Svart en aurait le cœur net.