Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: La Pourvoyeuse le jeudi 17 mai 2012, 19:37:02
-
Non loin des Terres Dévastées s'étend un vaste ensemble de ruines, vestiges d'une antique cité dont plus personne ne se rappelle les origines ou les raisons de sa déchéance (lien vers l'image (http://nsa30.casimages.com/img/2012/05/17//120517064946918110.jpg)). L'endroit n'attire pas les terranides, sauf les plus téméraires, qui n'y ont pas établi de village en raison des monstres réputés hanter la région et aussi à cause du peu de fertilité. Ce dernier point a cependant changé radicalement depuis deux ans : la végétation s'est mise à pousser et les sources fournissent une eau claire en abondance. L'antique cité a bien changé, intriguant les communautés terranides les plus proches et quelques rares aventuriers.
En son cœur, un temple souterrain s'est effondré depuis des lustres, donnant accès à un réseau de cavernes que personne n'avait encore découvert jusqu'à présent. De l'une des grottes les plus profondes émanent d'étranges lueurs vertes et violettes ainsi qu'un souffle tiède, fleurant bon le printemps. En son sein, pousse à même le sol une énorme plante boursouflée qui évoque plus une souche d'arbre qu'autre chose. Tout le reste de cette salle créée par les caprices de la nature se voit envahi d'une végétation qui semble issue d'un autre monde. Sans parler de ces petites bulles lumineuses des deux couleurs dominantes qui dérivent paresseusement dans l'air étonnamment respirable ( lien vers l'image (http://nsa29.casimages.com/img/2012/05/17/120517065412735068.png) ).
Alors que des bruits de pas (ceux de Theorem vraisemblablement) se faisaient entendre à l'entrée d'une galerie menant jusque là, une fissure craquela la plante-souche d'arbre qui se nimba instantanément d'une aura émeraude. En moins d'une minute, l'éclat envahit la caverne, pourtant très vaste, au point d'en devenir aveuglant. Puis, progressivement, la lumière s'estompa, laissant l'éclairage habituel reprendre ses droits. La plante boursouflée gisait, éventrée, ses parois intérieures exhibant leur chair verte dégoulinant de sève tandis que le curieux fruit qu'elle protégeait s'exposait aux yeux du visiteur : une créature féminine à la peau verdoyante, aux longs membres et aux ailes repliés en position fœtale, son visage arborant une expression paisible et aimante dans son sommeil.
Soudain, alors qu'elle semblait plongée dans un repos profond, elle ouvrit un œil rougeoyant qu'elle darda vers Theorem, nouant le contact avec son regard comme si elle parvenait à lire dans son âme. Hormis ses paupières, son corps avait conservé son immobilité et nulle hostilité ne filtrait en elle, bien au contraire.
« Qui êtes-vous ? »
Sa voix mélodieuse emplissait l'endroit de manière surnaturelle, se réverbérant et se répercutant à l'infini, envahissant de sa douceur les sens auditifs de tous ceux pouvant se trouver à porter. Etrangement, aucun mouvement n'animait ses lèvres pulpeuses.
-
L'exploration, l'aventure, les suées et la richesse à la clé. Chacun son boulot. C'était celui de Theorem. Non seulement il avait pour habitude de faire le plein d'argent par de la prostitution ou un travail de serveuse, mais il vivait surtout d'explorations. Dans son cas, c'était une cité abandonnée qui avait retenue son attention. On parlait beaucoup à son sujet. C'était une ancienne cité au succès et à la force rare, maintenant disparue, laissant des vestiges. La vie avait reprit ici. Ce sanctuaire oubliée amenait à des galerie populée d'une flore qu'on aurait dit venant d'un autre monde. Oui, c'est comme si ces ruines renfermaient un microcosme. Avec prudence, Theorem s'avança vers cette nature abondante et prolifique, luxuriante même, avant d'assister malgré à l'éclosion la plus magistrale qu'il avait vu. jamais Theorem n'aurait imaginé ça. C'était curieux et fascinant.
Alors que le calme semblait pour de bon brisé, une créature apparu devant lui, flottant doucement dans les airs d'une sérénité et d'un calme proche de la méditation. Cette créature devait certainement être une entité divine de l'ordre des sylvestre. Son collier de mousse, sa chevelure de feuille et sa peau verte claire pleine de chlorophyl confirmait cela. En plus de ça, elle dégageait un parfum de fleur... Pas de doutes, la créature flottante était certainement antédiluvienne... Elle avait été en stase dans cette souche. Maintenant qu'elle était sortit, voila que Theorem se présentait à elle, ou du moins lui demanda de suite son nom. Cette sérénité et ce calme donna envie à Theorem de se présenter dans les règles, avec calme et volupté afin de ne pas courroucer cette entité. Au contraire, il cherchait sa sympathie et voulait être capable de ce calme. Posant un genoux au sol, il se présenta, tête baissée et main sur le coeur.
"Paladin Theorem Stanov. Je suis là afin d'en apprendre plus sur cette civilisation disparue. Je prend comme un honneur d'avoir put assister à votre réveil. Je sens émanant de vous une aura très puissante liée à la vie dans ces forêts... Êtes-vous un dieu sylvain ?"
-
N'esquissant pas le moindre mouvement, ni même le plus petit battement de cils, l'entité continuait à sonder, à examiner le jeune humanoïde qui lui manifestait un respect qu'elle avait déjà connu bien des fois. Affable, courtois même, il répondit sans crainte à sa question. Quand il l'interrogea à son tour, les épais cils noirs voilèrent brièvement les doux yeux rouges.
Sans parler, elle se déploya lentement, ses membres retrouvant toute leur souplesse, son torse se redressant en affichant deux seins d'un calibre rare. Planant toujours quelques centimètres au-dessus de l'énorme plante éventrée, elle se tenait désormais debout, parée d'un simple pagne vert, et sur son ventre, l'entrelacs de tatouages roses brilla légèrement. Son imperturbable regard examina la grotte ; les lieux avaient considérablement changé depuis le début de son repos, de stériles ils étaient devenus foisonnant de vie végétale. Néanmoins, un détail troublait les sens supérieurs et étranges de la majestueuse créature. Ses yeux revinrent sur l'humanoïde et cette fois, ses belles lèvres bougèrent, laissant filtrer sa voix caressante :
« Je suis une exploratrice, Theorem Stanov. La nature est importante pour moi et je suis importante pour la nature. J'ignore tout de cette civilisation, toute vie avait déjà déserté cette région quand j'y suis venue. »
Sa tête s'inclina gracieusement sur le côté tandis que ses iris d'un autre monde parcouraient l'armure du jeune homme. Car si les traits androgynes de Theorem pouvaient semer le doute dans l'esprit de beaucoup, l'entité ressentait toujours avec exactitude le sexe des êtres qu'elle croisait et celui-ci dégageait une impressionnante énergie mâle en dépit de son aspect androgyne et de son manque de virilité. Il était en outre le premier mâle non hostile rencontré sur cette planète mais il possédait les mêmes caractéristiques que ceux qui s'en était pris à elle juste après son arrivée : la technologie le consumait et il ressemblait à un combattant. Un frisson fit bruisser les innombrables feuilles de sa longue chevelure et ses ailes se replièrent complètement, devenant invisibles dans son dos.
« Qu'est-ce qu'un paladin ? Et surtout, comment êtes-vous parvenu à me réveiller ? »
Si elle se sentait en forme, elle savait néanmoins que son nécessaire cycle de repos restait incomplet. Elle n'aurait pas du s'éveiller avant au moins plusieurs mois. Une perturbation telle que l'arrivée de ce garçon n'aurait pas du suffire à accomplir cela. Il y avait donc autre chose et cela l'intriguait, la mettait sur ses gardes.
-
La créature flottait encore un peu avant de finalement écarter ses bras et ses jambes, se posant de nouveau sur le sol. Elle ne portait comme vêtement qu'un grand pagne vert cachant son bas-ventre et son entre-jambes. C'était une grande créature et Theorem était bien trop court comparé à une telle personne. Pas de doutes, tout ce qui se dégageait d'elle avait une sorte de caractère divin. C'est fébrilement qu'il se releva un peu pour la regarder, bien qu'elle le dominait toujours de sa taille dans toutes les circonstances. Pas de bol, elle lui apprit que cette civilisation était déjà éteinte à son arrivée. Elle n'était donc pour rien dans sa chute ou dans son progrès. Ce n'était pas non plus la divinité de cette cité. Mais elle avait sûrement fait pousser cette flore par sa seule présence. Puis vint les questions. Il sentit que cette déesse était sur la réserve.
"Un Paladin est un chevalier errant, madame. Je suis loin de mes terres et erre dans l'espoir de retrouver mon paternel perdu il y a des dizaines d'années... Quant à votre réveil... Je le pensais tout à fait fortuit. Je suis entré dans cette caverne sans pour autant détruire de seaux ou encore prononcé de paroles inutiles... Je ne pense pas être à l'origine de votre réveil. Si c'est le cas, je vous prit d'accepter toutes mes excuses."
Il espérait en tout cas que ce soit suffisant. Avec politesse, il déposa ses armes pour lui montrer qu'il n'avait aucune intentions hostile envers elle. Son épée et sa dague au sol, il la regarda avant de reculer de quelques pas. Ainsi, il ne représentait plus du tout une menace.
"Avez-vous un nom ou une dénomination ?"
-
Flottant dans l'air chaud et riche en senteurs végétales, de petites bulles verdâtres passèrent entre l'entité et le paladin. L'Imprégnatrice toisait ce dernier du haut de sa royale stature sans pour autant le mépriser ou le considérer comme quantité négligeable. Theorem était plutôt agréable à regarder et ses traits féminins lui plaisaient de plus en plus. Sans doute car ils lui conféraient un aspect plus pacifique et aimable. Rien à voir avec les brutes l'ayant assaillie.
« Des dizaines d'années ? Vous semblez si jeune, bel enfant. »
Non seulement il paraissait à peine adulte mais en plus son énergie vitale respirait la jeunesse. Cela n'était sûrement pas étranger à la corruption par l'Acier qu'elle décelait en lui. Peut-être qu'il subissait contre son gré cette altération de son être. Elle esquissa un discret sourire et ses iris carmin lui communiquèrent une bienveillance sans limites.
« Les paladins sont donc des personnes très courageuses si ils prennent le risque de s'aventurer dans un lieu aussi périlleux pour un membre de leur famille. Vos excuses sont acceptées, je ne pense pas que cela engendrera des conséquences négatives. »
Du bout d'une griffe, elle récolta un peu de la sève nourrissante maculant les restes de son cocon protecteur et la porta à sa bouche, observant sans émotion les armes déposées par Theorem. Les armes, sources de mort, ne lui plaisaient jamais. Elle écarta tout de même définitivement la possibilité d'une ruse de sa part mais toujours, une vague sensation la tenait en alerte. Sur son beau visage, rien ne trahissait ce sentiment quand elle se présenta à son tour. Tout irait mieux quand ses forces se seraient régénérées.
« Vous pouvez m'appeler A'dana. »
Et ce n'était pas un mensonge. D'ailleurs elle avait opté pour ce même nom lors de son échange verbal avec la créature non-morte, la vampire, le seul être sociable rencontré lors de sa courte période de conscience suite à son irruption dans ce plan d'existence. D'un pas étonnamment léger pour un être de sa taille, elle fit quelques pas de côté, se mouvant avec une sensuelle grâce féminine, la fine étoffe du pagne ondulant entre ses longues jambes et sa très lourde poitrine oscillant délicieusement.
« Etes-vous un serviteur de l'Acier ? »
Le timbre chaud de la voix musicale invitait Theorem à répondre sans crainte d'une mauvaise réponse à cette question sibylline qui n'était en aucun cas un piège.
-
En effet, quand on disait que l'on recherchait pendant des dizaines d'années et qu'on faisait à peine 17 ans, on ne pouvait que soulever des questions. Finalement, le jeune Inu devait bien s'expliquer devant une entité pareil. Doucement, il porta la main à son diamant noir posé sur sa poitrine, caressant le coeur slime en pensant à autre chose. Puis enfin, il allait donner la réponse mais l'entité se présenta enfin. Elle passa peu de temps après sur une question. S'il était serviteur de l'acier... Elle voulait dire certainement si Theorem était un pro de la mécanique ou un ingénieur quelconque. Comment mentir à une telle créature, qui visiblement avait ressentit que son corps était mécanisé.
"Un serviteur de l'Acier ?... Je n'ai pas eu le choix. Je suis mort une fois... Je ne dois ma survie qu'à ça, à ces membres artificiels et à mon corps soigné de la sorte. A mon réveil, je comprenais la mécanique comme jamais. Elle fait partit de moi. Je ne peux pas cracher dessus. Sans cette trace indelible dans mon corps et dans mon âme, je ne serais plus. Maintenant je serais ainsi à jamais. Je n'aurais jamais de cheveux gris, ni de rides. Je serais éternellement sous ces traits juvéniles. J'ai accepté ceci il y a bien longtemps maintenant. Beaucoup de monde aimerait avoir ça alors par respect pour ces espoirs de jeunesse éternelle, je ne gâcherais pas ce don..."
C'est avec cette justesse de mot qu'il avait désigné son don et sa malédiction qui allait de paire. La fatalité ne le frapperait peut être jamais... Il serait donc en permanence sur ces terres sans obtenir de libération par la vieillesse, après une vie bien remplit. C'est peut être pour ça que son père avait fuit... ou parce qu'il avait causé la mort de son fils. Maintenant Theorem comptait surtout sur lui et ses capacités afin de le retrouver. Une fois qu'il aurait enfin retrouvé son paternel... Ses buts dans la vie seraient considérablement restreint. Probablement qu'il se retirerait pour vivre une vie plus pure et plus simple.
"Je sais que pour vous je dois paraître impur, vous qui n'êtes que nature, A'dana. Mais j'ai le désir de vivre en harmonie avec elle. Je veux comprendre le grand manège de la vie, la mécanique spirituelle qui régit ce monde, le purifie et permet la coexistence de toutes ces races. Ce serait pour moi une finalité."
-
Le mouvement des doigts du paladin attira l'attention de la Pourvoyeuse sur la gemme noire ornant son cou. Une vibration imperceptible dans l'aura vitale de Theorem provenait en réalité de ce bijou et elle ne parvint à en identifier la nature. Son visage d'un calme olympien se focalisa tout entier vers son androgyne interlocuteur, sondant ses immenses yeux verts, étincelant à leur façon comme des gemmes, des gemmes bien plus attrayantes que le diamant noir. La révélation, sincère et cohérente, qu'il lui fit, la peina intimement. Evidemment, rien ne transparut sur ses traits délicats. L'Acier gangrénait ce monde et le cycle de la Vie y était terriblement perturbé. Ce garçon devrait reposer sous terre, comme l'aurait du la vampire rencontrée des années plus tôt. Rester en vie au prix d'un tel sacrifice, d'une telle corruption, d'un viol de son âme, de cette cruelle condamnation à ne plus faire partie du Cycle, quelle tragédie ! Elle comprenait maintenant pourquoi le contact télépathique lui laissait d'anormales sensations, cela ne venait pas de son réveil mais de la modification du cerveau de l'humanoïde. Et ce qui la peinait d'autant plus était qu'elle ne pouvait réparer de tels dégâts, privée qu'elle était de la majeure partie de ses pouvoirs.
Ses lèvres s'animèrent d'un sourire plein de compassion tandis que ses yeux d'un rouge inhumain pulsaient d'une compréhension complète à l'égard de Theorem. En quelques pas silencieux, elle fut près de lui, le baignant de sa bienfaisante chaleur, de ses fragrances florales et se pencha, prenant ses joues à la peau claire, aussi douce que celle d'une jeune fille, entre ses élégantes mains, irradiant d'une puissance exceptionnelle et d'une bonté sans limites en dépit des menaçantes griffes prolongeant ses doigts fins.
« La Nature et la Vie sont indissociables. Ne les oublie pas bel enfant, chéris les et tu trouveras ta place au sein du Grand Cycle. On ne perd face à l'Acier que si l'on renonce. »
Chaude et limpide, la mélodie de sa voix s'accordait à merveille à l'ensemble des émotions qu'elle affichait. Si elle ne mentait pas, elle profitait de ce contact tactile pour ressentir plus précisément les traumatismes physiques. Ce qui confirma les propos du paladin quant à sa mort. En outre, elle put éprouver aussi la puissante énergie sexuelle mâle de cet être d'apparence si gracile, ce qui éveillait en elle une autre sorte de curiosité.
« Si ton père est dans les parages, je dois pouvoir t'aider à le retrouver jeune Theorem. »
Ses chaudes paumes se retirèrent en deux suaves caresses qui se prolongèrent jusqu'au bout des doigts sur les joues de l'Inu puis elle se redressa, sans la moindre gêne d'exposer ses prodigieux atouts féminins aussi près de lui.
-
Theorem savait que cette créature n'avait rien de belliqueuse ou de cruel. Pourtant, elle posait des fois un regard intrigué sur lui, comme s'il renfermait autre chose de plus important encore. Le jeune Inu fit une ultime caresse à son diamand noir, le coeur slime de Adin étant très sensible à ce genre de caresse. La déesse avait noté ça et elle se rapprocha du jeune paladin. A son tour, elle décida de caresser, et c'est Theorem qui fut choisit. Les mains, certes peu encourageantes de la déesse, fut douces et donnaient une sensation de plaisir à l'Inu. Elle lui donna quelques pistes à sa compréhension avant de se retirer doucement.
"C'est très gentil de votre part, A'dana. Cependant mon père n'est pas dans les parages. J'ai perdu sa trace il y a longtemps... J'ai des soupçons qu'il soit arrivé sur Terre malgré lui... Bref... Le monde et l'autre sont trop vastes pour moi... J'ai perdu un peu espoir de le revoir en vie. Alors je suis venu ici dans le seul espoir de visiter, d'enrichir mes connaissances. Je me dis que si je connais bien ce monde, j'aurais moins de mal à la retrouver..."
Le jeune Inu lâcha un soupire avant de remonter les yeux un bref instant. Il aurait pleuré s'il continuait. Le paladin s'était retenu au dernier moment. Finalement, il reprit son souffle en expirant doucement, faisant passer l'émotion. Il concentra de nouveau son attention sur A'dana, lui faisant un joli sourire. Là maintenant, il n'était pas contre un peu de méditation avec la sérénité de cette entité.
"Apprenez-moi la méditation... La relaxation... le Zen que vous semblez ressentir en vous. J'aimerais être capable de ça... Ce serait un honneur d'être votre élève dans ce domaine."
-
La douleur de la perte subie par le jeune homme associée au côté presque désespéré de sa quête personnelle le rendaient d'autant plus digne de sympathie. L'entité vit les larmes qui ne roulèrent pourtant pas sur les douces joues de Theorem.
« Au moins pourrai-je t'indiquer s'il s'est trouvé ici à un moment donné. »
Ajouta-t-elle avec une confiance absolue dans sa capacité à réaliser cela, observant avec plaisir le charmant sourire ayant éclos sur le juvénile visage. Expression qui accentua le caractère déjà fort féminin de ses traits délicats. Couplé à son essence mâle, ceci devait le rendre particulièrement attrayant dans ce monde. *Ou dans l'autre...* Releva mentalement la progéniture du Grand Arbre. A quel autre monde faisait-il allusion ? Mettant cette interrogation de côté pour plus tard, elle s'apprêtait à répondre à sa requête de méditation quand un chuintement détourna brusquement son regard.
« Vous pas partir Grande Nature. » Siffla une voix inquiétante.
Une créature araignée se tenait au pied du chemin emprunté par le paladin pour accéder à ce sanctuaire (lien vers l'image (http://img713.imageshack.us/img713/2492/femalespider.jpg)) et ses multiples globes oculaires les fixaient sans complaisance. Un long fil poisseux la reliait au haut plafond de la caverne.
« Vo-ous res-ter, no-ous man-ger lu-ui, vo-ous p-pas be-esoin de par-rtir. » Renchérit une autre voix cliquetante et sans âme.
La deuxième créature, bien plus massive, achevait d'émerger de l'obscurité d'une galerie située à l'opposé, partiellement masquée par la végétation extra-terrestre (lien vers l'image (http://img585.imageshack.us/img585/6006/creature2x.jpg)). Mélange d'insecte hideux et d'elfe, elle avançait sans bruit malgré sa taille. Réagissant d'instinct, l'Imprégnatrice posa une main protectrice sur l'épaule de Theorem, se mettant en avant pour faire barrage entre lui et les deux monstres qu'elle scrutait de ses imperturbables iris rougeoyants.
« Il n'est pas votre proie. » Affirma-t-elle le plus calmement du monde.
Au moins comprenait-elle maintenant en partie l'origine des perturbations ressenties lors de son réveil. Néanmoins, la présence de ces énormes prédateurs ne suffisait pas à expliquer le phénomène. Elle jeta un coup d'œil vers le jeune éphèbe et rencontra en douceur son esprit, s'adressant à lui avec son esprit.
« Connais-tu ces créatures ? »
-
Theorem était encore en pleine conversation avec cette dame nature incarnée quand des créatures firent leur apparition. Il s'agissait de deux spider girls, dont une dridder elfe noire. Voila donc les habitantes de cette grotte. Le jeune Inu était sans arme mais toujours capable de se défendre... mais c'est A'dana qui prit sa défense en s'opposant à l'approche de ces créatures. Visiblement, elle était de son côté et le protègerait contre ces créatures. Ou du moins les empêcheraient de le manger. Elle lui demanda si elle les connaissait. il s'avérait que non.
"Absolument pas... Elles devaient me suivre depuis mon entrée ici."
Le jeune Inu regarda tout autour de lui pour voir si d'autres de ces créatures se cachaient. Visiblement, il n'y avait rien de plus pour le moment, mais il ne voulait pas que A'dana se blesse ou se fâche avec les habitants de cette caverne, qui semblait l'appeler Grande Nature. Etait-elle vénérée ? Dur à dire. Il n'y avait pas d'autel ou de lieu de recueillement... Tout ceci était bien curieux à vrais dire.
"Je suis venus en paix. Et malheureusement pour vous, je ne suis pas comestible."
-
La femme-araignée fit peser son regard inhumain sur la personne de Theorem. Ni les propos de la Pourvoyeuse ni ceux du paladin n'avaient visiblement changer sa façon de considérer ce dernier. L'autre créature conservait une immobilité de statue et ne produisait aucun son mais n'en demeurait pas moins la plus impressionnante des deux. Leur attention finit par se focaliser sur l'Entité issue d'un autre monde et le silence s'installa.
Toujours en contact avec le jeune inu via sa main posée sur une épaule, elle s'imprégnait de la vie hantant cette étrange caverne, l'évaluant, s'efforçant de la comprendre et en quoi sa présence pouvait avoir perturbé l'équilibre des lieux en plus des habituelles conséquences. Le calme olympien de son noble visage vit éclore un doux sourire et son profond regard s'emplit de compréhension.
« Reste calme et prépare-toi à rebrousser chemin, jeune chevalier. » Lui glissa-t-elle à nouveau par télépathie, lui communiquant sa confiance.
Si elle avait initialement opté pour le vouvoiement dans ses échanges avec celui qui n'était plus vraiment un inconnu, la Déesse employait depuis quelques minutes, instinctivement, le tutoiement. Avant sa rencontre avec Theorem, elle ne connaissait pas cette langue après tout, et il lui faudrait certainement quelques semaines pour la maîtriser à la perfection.
Calmement, elle s'avança vers la femme-araignée qui sembla hésiter à reculer mais ne manifesta aucune hostilité. La dépassant d'une tête, A'dana ne cessait de lui sourire et prit tendrement la joue de la créature dans sa main aux griffes puissantes, comme une mère avec son enfant. Le monstre au torse d'elfe les rejoignit, lentement et elle aussi recueillit l'affection de l'Entité.
« Je sais. » Déclara-t-elle posément, d'une voix révélatrice de son empathie avec ces êtres. « Je ne vous abandonnerai pas. Aucune d'entre vous. Approchez. »
Son dernier mot fut prononcé alors qu'elle plongeait son regard carmin vers les ténèbres des nombreuses galeries débouchant dans la salle. Instantanément, des crissements, des chuintements, des sifflements, des sonorités molles et visqueuses se firent entendre, crescendo. L'une après l'autre, plusieurs douzaines de créatures mi-insecte ou mi-arachnoïde et mi-humanoïde s'extirpèrent de tous les recoins d'ombre, des crevasses et des tunnels. Toutes progressaient vers la forme irradiant de vie et de bonté au centre de la caverne. Toutes méritaient le qualificatif de prédatrices au vu de leurs attributs physiques. Et, enfin, toutes appartenaient au genre femelle. Ce flot de monstruosités taillées pour le combat ne perturbait pas la Pourvoyeuse et ne la dégoûtait pas non plus. Elle avait compris ce qui s'était passé ici pendant son sommeil et elle assumerait ses responsabilités.
« Maintenant Theorem. Repars discrètement à la surface. » Dit-elle, usant encore de télépathie. « Elles ne me veulent aucun mal mais leurs instincts naturels les pousseront à t'attaquer sur leur territoire. Tu ne craindras plus rien à la lumière du soleil. »
-
-HJ- J'adore les monster girl ^^ -HJ-
Theorem regardait ces créatures sans pour autant du dégoût. Visiblement, elle était une sorte de déité pour elles. Ces araignées monster girls avaient envahis les galeries face à A'dana avec une certaine élégance et rapidité d'action qui força le respect de Theorem. Il n'était pas un humain et il espérait un jour gagner le respect de ces créatures, devenir un peu plus ami avec elles. Certainement que leur instinct basique les forçaient à vouloir manger Theorem, bien qu'elles allaient être amèrement déçues dès la première bouchée. Le jeune Inu reçu la demande de A'dana de quitter la caverne et de revenir au soleil.
*J'espère qu'un jour, vous pourrez me présenter à elles de façon amicale à eux...*
Espérant un peu que sa pensée rejoigne le cerebrum de la déesse, Theorem s'éclipsa discrètement. Limitant un maximum ses bruits et arrivant enfin à la surface. Les monstres s'étaient tournés vers la déesse sans s'occuper de lui. Certaines avaient bien tourné leur regard vers lui, mais sans plus. Il rejoignit le soleil au bout d'un moment. Une fois de nouveau dans les ruines, Theo s'installa sous un ancien préau, attendant calmement le retour de A'dana. Les colonnades de pierres anciennes recouvertes de lierre étaient tout de même un spectacle intéressant. Le jeune Inu patienta le temps qu'il fallait. Il comprenait bien que cette peuplade souterraine croyait en elle... C'était normal qu'elle passe du temps avec elle. La journée s'achevait tout doucement et Theorem entreprit de manger un de ses rations. Du pain elfique allait suffire. Une bouchée et on était rassasié disait-on. On enjolivait grandement cette façon de s'alimenter... Sortant le petit pain enroulé dans une feuille, il croqua dedans, mâchant lentement en prenant le temps d'écouter le bruit du vent dans les feuilles et de regarder le soleil, ainsi que le paysage.
*Je me demande si elle reviendra... Et si la nuit venue je serais à l'abris...*
-
Pendant que le jeune humanoïde suivait ses recommandations et quittait cet étrange endroit, elle s'assura que la horde de créatures répondent à son appel et ne s'en prennent pas à lui. Tout se déroula sans accroc. Le sang-froid de l'Inu força l'admiration de l'Entité, surtout si l'on y rajoutait sa demande amicale envers celles qui voulaient le dévorer.
Un long moment plus tard, A'dana goûtait au bonheur du rayonnement solaire sur sa peau et son feuillage. Se fondant dans la végétation luxuriante, seule, elle observait avec un grand intérêt celui qui se sustentait. Elle appréciait de le voir pensif, s'intéressant au spectacle que lui offrait la nature. Ce Theorem représentait une énigme pour elle. Sur bien des plans, il constituait une nouveauté. Elle devinait en lui une belle âme, selon ses standards évidemment, et son apparence, son attitude féminines, l'intriguaient de façon plaisante.
Au bout de plusieurs minutes, affichant un beau et rassurant sourire, elle s'avança silencieusement dans son champ de vision et se rapprocha d'une démarche sensuelle qui mettait en valeur ses longues jambes, ses hanches pleines et sa lourde poitrine. Le long pagne glissant entre ses cuisses fermes attirait la lumière du soleil et la renvoyait, devenant ainsi surnaturellement chatoyant. Rien ne laissait deviner ses attributs mâles.
« Je suis ravie de te retrouver indemne, bel enfant. »
Sa voix chaude bruissait de sincérité et ses yeux écarlates indiquaient son réel intérêt pour son bien-être.
« Pensais-tu vraiment tes paroles concernant des rapports amicaux avec les créatures souterraines ? »
Si le paladin l'inspectait en détail, il ne pouvait manquer la grosse boule moussue qu'elle tenait de sa main gauche. Quant à elle, elle ne cachait pas son examen des traits délicats de l'aventurier. Arrêtée face à lui, à moins de deux mètres, elle restait debout et semblait totalement détendue.
« Comptes-tu partir bientôt ? »
-
Theorem croqua une fois de plus dans le pain elfique avant de sourire en voyant revenir la déesse de la nature. C'est avec un sourire amical qu'il se releva, époussetant son vêtement noir et vert avant de totalement se redresser. Et bien même debout sur ses deux quilles, elle le dominait toujours de sa taille naturelle. Son corps, bien différent de celui de Theorem, était certainement fait de la matière même des plantes. Certainement qu'elle se nourrissait de soleil et d'eau sans en exiger d'avantage, mais sa sagesse n'avait pas de limite. On disait que si les arbres pouvaient parler, il en découlerait les paroles les plus sages du monde... Certainement que celles d'A'dana vibrait de cette zénitude absolue et de la sagesse la plus pure. Elle lui demanda si Theo pensait vraiment ses paroles psychiques de tout à l'heure.
"Oui... Je suis toujours avide de rencontre, et de venir en paix au contact de peuplades différentes. Quand je voyais ces pauvres créatures... j'avais surtout envie de les aider. Vous venez en paix vers eux, calmement et elles approchent pour vous témoigner votre amour... La forme de communication la plus pure. J'envie tout cela chez vous. J'apprendrais, j'en ai la volonté."
Doucement, il croqua une dernière fois dans son pain elfique, ayant répondu le plus honnêtement possible. La seconde question de la déesse de la nature qui vint fut celle de son départ. Le jeune Inu ne désirait pas vraiment partir s'il trouvait là une mentor. Il voyait bien qu'elle le dévorait des yeux quand elle en avait l'occasion. Certainement que Theorem symbolisait un monde que la Pourvoyeuse ne connaissait pas, une entité curieuse et en constant combat entre divers éléments... Mais ce duelisme intérieur avait comme signature une recherche de calme... de plénitude. A'dana pouvait les lui apporter.
"Je ne souhaite pas partir... Toute notre vie, on recherche le lieu où on grandira, où on deviendra meilleur. Et bien je pense avoir trouvé ce lieu... A vos côtés, je deviendrais ce que je recherche, votre zen... C'est comme ça que je souhaite perdurer ma vie. Je souhaites tout ça. Certes, je ne suis qu'un Inu... Mais je peux faire mieux. Apprenez-moi votre essence, votre substance, ce qui fait de vous cette déesse... Peut être je vais m'élever moi aussi à votre compréhension, du moins je le souhaite..."
Il combla le vide les séparant, faisant quelques pas. Comme l'avait fait les araignées humaines de toute à l'heure, il approcha pour un câlin, pour de l'amour. Il désirait ça, cette forme d'amour qu'elle avait apporté aux spider girls. Après tout, Theo était un fils de la nature lui aussi... Il méritait de l'amour d'A'dana, en plus de ses efforts de compréhension et son respect.
"Aimez-moi comme vous avez aimé ces femmes plus bas... Je souhaite recevoir votre amour..."
-
Son regard, empli de douceur et de curiosité mêlées, se baissait sur son interlocuteur qu'elle écoutait attentivement
« Tu as su voir par-delà leur apparence redoutable et tellement étrangère à la tienne. Elles demandaient de l'aide, en effet. Outre ton courage, c'est vraiment remarquable. Tous ceux de ton espèce agissent ainsi ? »
Sa façon d'appréhender la situation malgré le danger ne devait pas être commune mais elle préférait poser la question. Une réponse positive serait un grand espoir pour ce monde souillé. Cette disposition d'esprit de Theorem rendait encore plus cruelle à ses yeux la corruption par l'acier de son corps et elle n'en éprouvait que plus d'intérêt, de tendresse pour son destin.
« S'accomplir. Devenir tout. Devenir un. Devenir soi. »
D'une voix basse mais claire, elle montra sa compréhension, son approbation de la noble quête du jeune homme. Ses yeux éternels avaient observé d'innombrables êtres se fixer le même objectif. Rares étaient les élus parvenant à l'Harmonie. Comment un être rongé par l'Acier pourrait-il réussir ? *Et pourquoi ne le pourrait-il pas ?* Songea-t-elle. Ce serait un cas unique s'il accomplissait un tel parcours. Elle rétablit la connexion avec les grands et limpides yeux émeraude de l'immortel adolescent qui se tenait désormais tout près, totalement confiant et ne cherchant pas à cacher son désir d'affection.
« Je ne suis pas une déesse, bel Inu. »
Du moins ne l'était-elle pas dans ce monde et elle ne mentait donc pas. Discrètement, elle attacha la boule de mousse à une lanière de son pagne puis leva ses mains devant le visage de Theorem. Sans effort, elle fit disparaître les longues griffes, ne laissant plus que de longs doigts fuselés qui vinrent entourer les joues soyeuses de ce mâle si singulier. Le couvant tendrement de ses prunelles rubis, elle se pencha doucement vers lui, l'enveloppant de sa fragrance florale, lui transmettant une sensation de vitalité hors du commun via ses doigts fins. Son nez délicat vint à frôler celui du garçon et elle interrompit son mouvement, sans reculer cependant, juste le temps de sonder amoureusement son si beau regard. Le trajet de ses pulpeuses lèvres vertes prit fin sur celles de l'Inu qu'elle embrassa avec une infinie tendresse, avec envie, avec du désir. Un seul baiser. Si elle rompit ce doux contact, elle prit possession des hanches du paladin avec ses mains et le pressa gentiment contre elle. Ce qui, vu sa taille, plaça son visage à lui contre sa monumentale poitrine dont la volupté ressemblait beaucoup à celle d'une humaine. Ses grandes ailes se déployèrent sans bruit et d'une poussée de ses puissantes jambes, elle les entraîna dans les airs à toute vitesse, les amenant rapidement à plus d'une centaine de mètres au-dessus des ruines.
-
La Pourvoyeuse lui demanda si son peuple était capable du même état d'esprit, de déceler les problèmes sans pour autant se laisser avoir par les apparences. C'était le cas de Theorem, mais de là à dire que tout les Inu étaient capable de la sorte, c'était compliqué et risqué. C'était la force du jeune Inu, il avait une ouverture d'esprit qui lui permettait de voir par delà les apparences. Quand ces femmes araignées c'étaient approchées, il avait vu une peuplade vouée à la famine. Bien sûr, il ne pouvait pas les aider maintenant, mais il faisait de son mieux.
"Certains le sont... Mais pas tous. Je ne suis pas retourné à mon peuple depuis longtemps... Je ne peux donc pas m'engager."
Le jeune Inu vit alors A'dana s'approcher. Elle murmura doucement une phrase découpée en trois actions... Oui pas de doutes qu'elle parlait de lui, de son choix. Doucement, il la vit s'approcher, rétractant ses griffes. Elle se pencha sur lui, jouant de la proximité avant d'approcher son visage. Elle fut bien plus proche puis enfin... elle posa ses lèvres sur les siennes... Theorem ferma les yeux et se laissa transporter... La douceur de ce contact le fit frémir de plaisir. Elle goûtait le sous-bois, le délice d'une balade en été... Puis elle rompit le contact pour enlacer Theorem. Sa tête s'enfonça dans l'ample poitrine de la créature qui finalement se présenta comme autre chose qu'une déesse. Elle continua de le serrer avant de soudain prendre son envole... Voler. Un vieux rêve de l'Inu. Il espérait un jour gagner des ailes et pouvoir rejoindre le ciel en battant ses propres ailes. Theorem s'agrippa solidement à A'dana, un peu inquiet. Mais il se sentait libre ici.
"A'dana... J'espère que vous m'aimez autant que je vous aime..."
-
L'air caressait son feuillage et sa peau durant la fulgurante ascension, lui communiquant une multitude de sensations dont elle s'était retrouvée privée pendant deux ans mais il ne s'agissait pas là des seules sensations qu'elle revivait : étreindre ainsi un être vivant remontait à bien plus longtemps que quelques années. Stabilisant sa position bien haut dans les cieux, elle se mit à battre doucement de ses longues ailes couvertes de plumes et considéra son passager, les yeux mi-clos en une expression rêveuse qui suggérait que sa conscience vivait pleinement l'instant présent mais explorait également d'autres lieux dans le même temps. Et pour cause, elle laissait son esprit se connecter à la Vie des alentours.
« Tu aimes l'amour Theorem. Et pour te répondre, le temps nous le révélera. »
L'amour revenait souvent dans les propos du membre de l'espèce Inu. Ce qui n'indisposait pas la Pourvoyeuse, au contraire même. Ses mains glissèrent langoureusement dans son dos et elle compléta l'enlacement, sans se sentir irritée par l'armure dont la composition restait essentiellement organique. Du coup, elle le pressait plus agréablement mais offrait une meilleure impression de sécurité à celui qui ne pouvait voler de ses propres ailes.
« Crains-tu le vide ou crains-tu que je te laisse choir ? Dans les deux cas, sache que dans mes bras, tu n'as à redouter ni l'un ni l'autre. »
Son regard se promena sur la très longue chevelure rousse. Que ce fût en raison de ses pouvoirs grandement diminués ou d'autres causes liées à ce monde, l'esprit supérieur de l'Entité en revenait souvent à considérer ce jeune mâle comme une femelle. Sans cesse, elle dissipait ses doutes en respirant les énergies viriles très prononcées du chevalier errant. Ce mélange inconnu perturbait une partie de sa divine conscience indissociable de son divin corps.
« Le Feu du soleil au-dessus de nous. L'Air nous environnant. Fie-toi à moi. »
Sur cette sibylline déclaration, conclue par un voluptueux sourire, elle bascula vers l'avant et, tenant toujours l'aspirant en quête de l'Harmonie, se laissa tomber comme une pierre en direction de la surface. Ailes rentrées, elle utilisait l'aérodynamique du mieux possible pour acquérir une vitesse maximale. Le vent sifflait à ses oreilles et cinglait son majestueux visage qui restait tourné, parfaitement serein, vers celui de l'Inu. La chute ne dura que quelques secondes. Au tout dernier moment, juste avant de heurter la surface bleutée d'un des lacs intégrés au paysage de la cité en ruines, elle rouvrit ses ailes amples et rétablit leur équilibre avec une surprenante douceur. La pointe d'un pied nu trempait dans l'eau tiède, provoquant une succession de plusieurs cercles qui parcoururent l'étendue liquide.
« L'Eau. » Souffla-t-elle paisiblement.
Cette chute ne constituait pas un test ni un jeu au détriment de Theorem. Ce n'était pas dans ses habitudes et elle n'envisageait pas le jeune homme comme un jouet ou un inférieur indigne de sa présence. Mais elle devait savoir à quel point l'Acier le modifiait et d'intenses émotions, l'adrénaline et une foule d'autres facteurs constituaient de précieux révélateurs. De plus, elle voulait également les amener vers ce lac.
-
Cette démonstration de pouvoirs ne fit pas paniquer Theorem. Deux choses lui permettaient de venir à la conclusion que jamais A'dana ne mettrait la vie de Theorem en péril consciemment. La première, c'est que dans cette grotte, Grande Nature aurait put laisser le jeune Inu se débrouiller avec les femmes araignées. La seconde, c'est que si elle avait désiré sa destruction, elle aurait put le faire de plusieurs façons possibles et sans attendre de l'amener autant en hauteur. En réalité, il prit ce qui venait comme une sorte d'initiation.
A'dana offrait à Theorem la chance de voir le monde sans limite. Approcher les couches les plus inaccessibles du ciel, ressentir les rayons du soleil et les caresses du vent avant de revenir plus en surface. La chute si rapide donna à Theorem le réflexe de s'accrocher plus solidement. Elle le mena vers l'endroit le plus hostile selon Theorem... les eaux profondes ! C'était sa phobie, tout simplement car Theorem coulait comme une pierre. En voyant ce miroir d'eau sur lequel A'dana posa ses pieds, le jeune Inu se raccrocha un peu plus vivement car il représentait un grand danger pour lui.
"A'dana... Pouvons-nous rejoindre la berge de ce lac ?... Je ne crains pas l'eau en particulier... Mais les eaux profondes me plongent dans la panique... Je ne peux lutter contre mon engloutissement sans que je puisse nager."
Il se remémorait déjà ses rares nages dans les lacs en altitude des montagnes de sa jeunesse... Mais déjà ils étaient presque tous gelés, ou alors trop froid pour survivre à une telle température bien longtemps... Finalement le jeune Inu avait délaissé cet enseignement. Lors de ses missions, il était tombé plus d'une fois dans l'eau. En coulant au fond de l'eau, plongé dans les abysses, il n'avait vu que la pire des morts. Heureusement en marchant au fond de l'eau, il avait rejoint la surface avant de manquer d'oxygène. Alors quand il imaginait des océans entiers... S'il tombait de son embarcation, il ne pouvait pas atteindre le fond des mers avant de disparaître... et en plus d'imaginer la quantité démentielle de créatures vivants dans les pélagiques... C'était tout bonnement le cauchemar de Theorem, de rejoindre ces zones profondes, sans lumière...
"... Si vous vouliez savoir ma limite, mes peurs... et bien voici la plus grande de toutes... Selon moi..."
-
Confiant lors de leur courte et folle descente, son protégé donnait des signes d'angoisse alors qu'elle planait calmement au-dessus du lac. Sous l'effet de l'étreinte nerveuse, un parfum frais et apaisant se diffusa spontanément par les pores de sa peau verte suprêmement douce. Elle n'excluait pas que l'efficacité de cette fragrance soit diminuée sur l'organisme spécial qu'elle enlaçait toujours affectueusement. En guise de réponse, elle hocha gracieusement la tête, fit disparaître ses ailes dans son dos et lévita lentement vers la berge arborée. La combinaison de magie et technologie des membres artificiels possédait donc quelques limites.
« Mieux vaut débuter ce voyage en connaissant la peur si l'on souhaite atteindre sa destination. » Se contenta-t-elle de chuchoter posément.
Les seuls témoins de leur arrivée au bord du lac semblaient être des libellules et quelques oiseaux nichés dans les branchages feuillus. Elle atterrit sur la bande de terre herbeuse qui glissait graduellement vers l'eau et relâcha le jeune Inu qu'elle avait porté sans le moindre effort. Dans leur dos se distinguaient et s'entendaient deux chutes d'eau provenant d'un lac supérieur et l'on voyait ici et là des vestiges de la cité sous la forme de colonnes, de grands blocs de pierre taillée ainsi qu'un chemin pavé. Avant de lui parler d'une voix envoûtante, elle le dévisagea longuement d'un regard qui l'était tout autant.
« Pourquoi ne te libérerais-tu pas entièrement de tes habits pendant que je me ressource sous une cascade d'eau ? Nous goûterons ensemble aux délices simples d'un bain. Sans trop nous éloigner de la terre ferme. »
Sur cette suggestion, elle posa la boule moussue dans l'herbe puis décolla du sol de quelques centimètres, tourna le dos et progressa vers la plus abondante des deux chutes d'eau. Nullement incommodée par le grondement de ce déluge, elle accueillit avec bonheur les embruns puis s'immisça au centre des trombes de liquide clair. Paupières closes, elle acheva son cycle de régénération, se purifiant, s'abreuvant pendant de longues minutes tandis que déclinait l'astre solaire. Quand elle finit par en émerger, elle revint vers l'Inu, ruisselante et les yeux étincelant de mille feux, de même que les tatouages décorant son ventre dépourvu de nombril.
-
Theorem fut bien content de poser ses pieds sur le sol ferme de cette plage plutôt que de se baigner dans ce lac profond et couler... Là il était d'avantage à son aise. Il foula un peu la terre des pieds avant de regarder la Grande Nature qui l'avait mené ici. Le décor était assez triste et beau à la fois. Les restes de cette ancienne cité, visiblement développée, laissait comme stigmate des pierres taillées, probablement pour des colonnes, et un chemin pavé ramenant à l'ancienne cité qu'ils avaient quittés il y a peu. Annonçant son envie de se ressourcer dans l'eau des cascades, A'dana s'en alla en lui demandant de retirer ses vêtements.
"Tant qu'on ne va pas là où je n'ai pas pieds, ça me va parfaitement."
Le jeune Inu la regarda partir en direction de la plus grosse cascade. Elle avait visiblement besoin d'énormément d'eau pour nettoyer son être naturel. Theorem entreprit de se déshabiller pour aller dans l'eau. Déposant ses affaires sur la berge, principalement son sac, son épée, sa dague et son heaume, il posa doucement la main sur le bijou noir à son poitrail. Le caressant doucement, le slime de ses vêtements entourèrent le bijou, redevenant un slime de petite taille qui regarda Theorem, alors en culotte noire un peu brillante.
"Je vais me baigner Adin. Reste un peu plus loin de la berge, je ne voudrais pas que tu te fasse mal dans l'eau. Si tu es sage, tu auras du pop corn."
Le slime noir ne pouvant pas encore parler comprenait néanmoins parfaitement ce que désirait Theorem et se mit sous forme de sphère, attendant à côté des affaires de Theorem. Le jeune Inu le caressa doucement avant d'attendre l'arrivée de A'dana. Le corps de Theo était androgyne et imberbe. Il avait le gabarit d'une personne de 17 ans à peine et pourtant il avait l'air d'avoir vécut plus longtemps que ça. Son bras droit et ses deux jambes étaient artificiels. Ce n'était pas tant des prothèses mécaniques que des membres proches des golems. En effet, il y avait là un mélange complexe de matériaux divers, principalement des minerais de wolframite et de cobalt, des runes en malachite gravés sur le dessus de sa main et autour de la "limite" entre son corps et les parties artificiels, formant le circuit magique en lui.
Son flanc gauche était recouverte d'un tatouage complexe présentant une icône tribal de deux "anges" de sa religion, à savoir Vera et Nadyezda, les archanges du dieux Hunder qui veillait sur tout les Inu. En dessous était écrit le code de la chevalerie des Inu. Pour conclure le tableau, les deux tétons de Theorem avaient des piercings. Son tatoueur qui lui avait fait cette marque à l'ancienne (aiguille et encre) lui avait fait un prix d'ami sur la pose de ses anneaux intimes. Sa culotte ne faisait pas partit de Adin... C'était un sous-vêtement en toile d'asmoïd, autrement dit de la toile de monstre araignée humanoïde (appelé Kumo dans son pays) et on tressait les fibres avec soin pour former des vêtements résistants, durables et proche physiquement du latex. Avanat d'avoir Adin, Theorem portait sur le corps des vêtements dans cette matière, mais Adin faisait mieux le travail et plus vite, pouvant adapter sa tenue à loisir.
-
Plus elle se rapprochait de la berge et plus elle laissait ses longues jambes vertes s'enfoncer progressivement dans l'eau. Quand elle s'immobilisa, le liquide clair clapotait juste au-dessus de ses genoux. Caressée par les rayons du soleil couchant, sa peau humide étincelait, rehaussant une sensualité qu'affirmait déjà ses rougeoyantes prunelles. Ces dernières ne soumirent pas l'Inu à demi-nu à un long examen, se contentant de l'effleurer d'un regard qui se posa en douceur sur le visage à l'ossature si délicate. Néanmoins, elle ne manqua rien des tatouages, des conséquences permanentes des blessures subies par Theorem. Celui-ci ne semblait pas plus que ça intéressé par sa présence. Peut-être qu'il se sentait mal à l'aise. Dur à définir pour la divinité extérieure. Malgré cela, elle allait lui imposer sa présence encore un peu car, elle était désormais sûre d'un fait.
Restant longuement silencieuse, rayonnant d'un calme olympien contredit uniquement par la chaude lueur de son regard carmin, la Pourvoyeuse finit par s'asseoir sur ses talons en face du paladin, sa plantureuse poitrine dépassant de la surface. Une petite partie de sa conscience analysa brièvement la forme de vie à la fois primaire et complexe liée au bijou du jeune androgyne.
« L'irruption de ton énergie vitale aux limites de ma conscience m'a attirée hors de mon cocon. » Enonça-t-elle d'une voix basse et mélodieuse. « J'en suis certaine. Mais j'ignore encore pourquoi. »
Le feuillage constituant sa chevelure bruissait doucement sous l'effet d'une brise tiède tandis qu'émanait d'elle une aura palpable qui s'étendit jusqu'à englober Theorem d'une sensation de bienveillance, de proximité charnelle et d'une voluptueuse caresse d'esprit à esprit.
« Entrer en contact avec tes pensées engendre une impression inhabituelle pour moi. Dis-moi si cela te perturbe, que je ne le reproduise pas. »
Et c'était d'autant plus inhabituel que cela accentuait la confusion quant à son identité sexuelle et faisait hésiter ses propres impératifs biologiques.
-
Le jeune Inu se demandait bien ce qui allait se produire par la suite. Allait-il découvrir quelque chose de rarissime ? Quelque chose de précieux qui ferais de lui l'être charnel le plus éveillé de son temps ? Il le souhaitait... La forme ultime d'évolution était d'acquérir cette compréhension universelle, cette façon de penser qui rendait par la même occasion capable de consentir à tout tout en restant ouvert à ce qui l'entourait. Cette omnidirection des sentiments était certainement ce qui caractérisait les entités divines et peut être même... qu'en le faisant on deviendrait un dieu à part entière, du moins dans cette réalité. Visiblement, c'est l'intrusion de son énergie vitale, ce que son peuple appelait l'animus vitae, ou encore le Chi dans certaines autres peuplades, la mana encore pour d'autres, qui avait réveillé A'dana. Si c'était le cas, son entité devait être palpable et certainement très forte.
"Je ne comprend pas encore pourquoi... Peut être qu'un jour... je saurais de quoi il retourne. D'ici là, il me faudra apprendre auprès de vous..."
Ce n'était pas tout à fait vrais, car A'dana ne comprenait pas elle-même ce qui avait provoqué cela. Certainement qu'elle finirait par le savoir mais pas tout de suite. Finalement, Theorem accédait à un savoir colossale. Est-ce qu'il en était capable ? Biologiquement son cerveau avait une limite, mais... il devait tenter. Ce n'est pas comme si ce genre de choses venaient régulièrement. C'était des opportunités à saisir et en voila une de choix. Il était toujours bluffé par cette créature divine. Elle parla aussi d'une certaine gêne ou du moi un évènement inattendu quand elle se connectait à son esprit. En retour le jeune Inu n'avait pas ressentit quelque chose de particulier... Peut être que sa partie mécanique agissait comme un filtre là dessus.
"Ca ne me perturbe pas... Vous pouvez le faire si vous désirez."
Les mains de Theorem caressèrent doucement le corps de la Pourvoyeuse afin de ressentir d'avantage sa proximité. Elle avait la peau toute humide... Ca glissait le long de ses doigts et la rendait surnaturelle. Toujours frappé par cette beauté végétale, il se demanda s'il pouvait... et faute de se demander, c'est avec une timidité palpable qu'il lui demanda...
"Puis-je... Boire à votre sein ?..."
-
Ses longs cils battirent langoureusement et elle exprima son plaisir par un sourire enchanteur quand le mince Inu lui expliqua ne pas ressentir le contact d'esprit à esprit comme une intrusion, voire quelque chose d'encore plus désagréable. Son consentement tranquillisa la ruisselante Entité car communiquer par ce biais lui était plus naturel et cela lui permettrait d'en apprendre davantage sur l'étrangeté de ce jeune esprit affecté par l'Acier.
Quand il s'aventura à promener ses mains, y compris l'artificielle, sur sa peau verdoyante, elle continua à l'englober dans son aura personnelle, chaleureuse, revigorante et accueillante. Absolument rien de comparable avec une affection maternelle cependant. L'Essence de la Pourvoyeuse ne possédait rien de maternel.
*Je le désire. Et tu peux en faire autant. Cela aide parfois pour la communion.* Lui dit-elle onctueusement par télépathie.
Avant que ne soit posée la question de Theorem, les liens de la Déesse croissaient sensiblement avec toutes les formes de vie végétales environnantes, devenant de plus en plus riches, étendus tandis que déclinait le disque solaire. Les plantes sur la berge prenaient une teinte verte plus éclatante et les arbrisseaux débordaient de vitalité, parcourus de sève.
*Me boire ?* Murmura-t-elle avec douceur, toujours sans rien faire d'autre que sourire avec sa pulpeuse bouche.
Ses longs bras se levèrent et déversèrent gentiment l'eau claire contenue dans ses paumes sur les frêles épaules de l'humanoïde qu'elle effleura à plusieurs reprises de ses doigts pleins de vie avant de les mener tendrement vers les mamelons percés de métal.
*Tes yeux ont l'éclat de la Vie. Ils sont magnifiques.* Lui susurrait-elle, plongeant son regard carmin pour admirer le plus infime détail des émeraudes de l'Inu tandis que ses doigts atteignaient leurs destinations et frôlaient sensuellement du bas vers le haut chaque téton. *Mes seins peuvent donner un nectar mais pas plus que les tiens, ils ne peuvent donner du lait. Si tu souhaites t'y abreuver, il te faudra procéder d'une manière inconnue de ton peuple.*
Une nouvelle fois, elle prit l'eau en coupe dans ses paumes et la déversa avec une lenteur rituelle, non sur les épaules du paladin mais sur son minois juvénile, rompant temporairement le lien entre leurs regards.
« Enlève ce dernier bout de tissu et assieds-toi face à moi. » L'invita-t-elle à haute voix. « Puis tu placeras tes mains dans les miennes. » Finit-elle en plaçant ses paumes en direction des cieux, juste au-dessus de l'eau.
-
Le jeune Inu se demandait bien ce qui se produisait en ce moment. Il était en confiance et néanmoins... La Pourvoyeuse agissait d'une manière qui dépassait un peu la compréhension de ce jeune être qui était pourtant plus vieux qu'il n'y paraissait. Elle lui donnait des réponse sans vraiment tout dévoiler, agissait des fois curieusement en même temps sans manière agressive. Elle voulait visiblement le mouiller intégralement, mais il n'en comprenait pas encore bien le sens. Etait-ce un baptême ? Autre chose ? Une purification ? Il ne savait pas et même temps, s'il posait la question, allait-il avoir une réponse ? Faute d'impression clair à ce sujet, il en conclua qu'A'dana faisait tout simplement quelque chose que sa conscience supérieure lui permettait de saisir, mais pas Theorem. Il s'essaya à la télépathie pour lui répondre cette fois, répondant à son compliment sur ses yeux.
*Merci... Le votre est rouge comme la couleur de la vie...*
A'dana caressa doucement ses deux tétons, aimant visiblement de qu'elle trouvait là. Ce fut plutôt lent et doux... Il se rappelait bien le moment où on lui avait posé ces deux anneaux. C'était la même personne qui avait fait son tatouage. Il en avait eut pour son argent ce jour là, fait par une peuplade du désert, un peu nomade. Puis elle lui raconta que s'il désirait goûter au nectar de la déesse, il allait devoir faire ça d'une manière précise. C'était donc très sacralisé de s'occuper d'elle. Le visage encore ruisselant d'eau Il prit l'élastique de sa culotte en toile d'asmoïd et la fit doucement glisser sur ses jambes. Le jeune Inu dévoila ainsi ses deux pénis encore placides, mais bien présent et deux testicules. Pas de poil, et son aspect juvénile rappelait le sexe d'un jeune vierge... Il avait pénétré assez peu de personnes comparés aux choses sexuelles à côté. Une fois la culotte retirée, il la jeta un peu plus loin à côté de Adin et se retourna vers la Pourvoyeuse.
"Voila... je suis nu..."
Plus une seule once de vêtement, hormis le ruban retenant ses cheveux en une queue de cheval. Il joignit ses mains avec celle de A'dana, levant un peu les mains au dessus du niveau de l'eau pour prendre celle de la déesse verte, la peau encore toute ruisselante. Il était prêt à recevoir ce nectar, ce demandant ce que ça allait produire...
-
Là où le jeune Inu n'inspirait et n'expirait que par le biais de son nez délicat et de l'efféminée ouverture de sa bouche, A'dana l'accomplissait par tout son être. Son corps en apprenait ainsi de plus en plus sur l'odeur de celui l'ayant sortie de son sommeil. Par l'eau pure qu'elle déversait sur lui, elle dissipait les nuances des pollens, senteurs d'insectes et toutes conséquences de la journée de voyage de l'aventurier en quête de réponses au sujet de son père. Et ce faisant, elle s'approchait un peu plus de l'odeur personnelle, unique de Theorem.
*Le sang est la vie pour maintes espèces. Je ne suis pas le Sang.* Lui déclara-t-elle, prenant toujours garde de ne pas agresser ses pensées, ses mots venant vers lui en chaudes et aimantes caresses *Nous nous connaissons déjà mieux, paladin Stanov.*
Quand il acheva de se dévêtir, à sa demande, l'Entité entra en possession d'éléments lui permettant d'appréhender l'énergie sexuelle virile décelée dès leur rencontre sous terre. Un double appendice reproducteur mâle, entièrement fonctionnel. Ce qui devait être vu comme exceptionnel parmi les espèces humanoïdes de ce monde. Elle-même ne se rappelait en avoir observé que fort peu. Néanmoins, le jeune homme ne donnait aucun signe de honte ou de fierté en rapport avec cette rareté anatomique. Considérant son vécu, son expérience, ce devait être le cadet de ses soucis supposa la Créature toujours assise sur ses talons, dans une eau purifiée par sa présence.
« Tu es très beau. » Dit-elle, envoûtante, en l'enveloppant de son aura presque palpable, ses prunelles surnaturelles n'ayant pas cherché à mentir sur le plaisir que lui procurait la contemplation de cette nudité.
*Scelle tes paupières.* Lui indiqua-t-elle lorsque leurs paumes se joignirent et que, à peine perceptible, le contact spirituel monta d'un cran *Tu vas bientôt sentir une foison de nouvelles sensations, de parfums. N'aie crainte, ce n'est que la Vie qui nous environne. Une Vie à laquelle nous appartenons. Laisse-moi te guider.*
Leurs deux êtres formaient un cercle auquel elle s'efforça d'amener l'Harmonie. Entre eux. En essayant de le connecter avec elle à cette vie éclatante qui se tournait de plus en plus vers elle pour compenser le départ progressif du soleil. Ce moment de la journée, tout comme l'aube se révélait propice à une telle communion. A'dana ressentait son union avec son protégé, parvenait à calquer l'un sur l'autre ce qui leur tenait lieu de rythme cardiaque et respiratoire. Plus fugace qu'une étincelle, l'Harmonie s'établit et elle put offrir à l'Inu un bref aperçu de sa Communion avec la Nature, lui permettant de la vivre par son truchement, tout voir, tout ressentir, tout comprendre de la faune et de la flore avec une clarté et un amour irréels.
Quand elle rouvrit les yeux, cela provoqua aussi le soulèvement des paupières de son compagnon. Unis comme ils l'étaient encore, elle n'avait besoin de rien dire ou montrer pour qu'il comprenne l'estime bienveillante qu'elle lui portait en cet instant précis.
*C'est un miracle d'y être parvenu.*
Le temps avait coulé étrangement alors que leurs consciences s'étaient élevées. La lune brillait désormais haut dans les cieux et une lueur dorée rayonnait, féerique, de la silhouette de l'Entité. Gracieusement, elle inclina la tête par côté, faisant glisser sa si particulière crinière, puis avança ses lèvres émeraudes, les déposant moelleusement sur celles du mâle. Après ce bref contact, elle le regarda dans les yeux et fit glisser avec une passion sans équivoque ses doigts sur la peau claire des flancs, avant de reprendre ses baisers plus tendres que ne l'étaient ses doigts fuselés qui cherchaient, eux, à allumer un véritable brasier.
-
Le jeune Inu ne savait plus quoi penser de tout ça. Toujours en lui donnant des pistes, des indices, mais sans les dire clairement, Theorem se focalisa par la suite à l'appréhension de ce qui allait suivre. Ses yeux se fermèrent, suivant les consignes de la Pourvoyeuse avant de laisser un total accès à son esprit. De toutes façons, il n'avait pas grand chose à cacher. Les seules choses inavouables étaient stockés dans sa partie mécanique, très certainement inaccessible pour A'dana. La crainte de perdre la raison au contact de cette nature le fit un peu angoisser, mais ceci s'amenuisa progressivement pour ne laisser à la déesse verte que plus de temps et d'attention pour lui ouvrir le chemin. Synchronisant son existence avec celle de la Pourvoyeuse, il put entrevoir ce réseau naturel entre les formes de vie. certainement que pour elle, c'était une chose de tout les jours, au quotidien et en permanence. Mais ce n'était pas le cas pour Theorem qui découvrit une autre façon de voir le monde.
Dans ce réseau, tout avait une possible interaction, même la plus infime possible, que ce soit avec un brin d'herbe, un arbre ou autre. Préférant s'offrir à cette forme de communication dont il ne saisissait pas encore le langage, il passa ce bref moment à en apercevoir l'architecture naturelle. Ce monde était vivant, ça ne faisait aucun doute... Il respirait, bougeait, vibrait, évoluait... C'était donc ça la Nature comme on l'entend, pas juste regarder. Il sentit que la visite spirituel de cette endroit s'amenuisait, lui demandant un effort constant, puis... Il ouvrit les yeux. Face à lui, A'dana venait tout juste de se réveiller. Ils étaient parvenus à le faire, et d'après elle, c'était un miracle... Certainement que les organiques comme Theorem ne pouvait pas le faire comme ça. Mais sans l'aide de la Pourvoyeuse, il ne serait pas parvenu à le faire...
Puis il se produisit une étrange chose... Entouré de l'aura de Nature, il sentit qu'elle l'embrassait... D'abord rapidement, puis, elle déposa ses mains sur ses flancs et l'embrassa à nouveau. Ses lèvres douces étaient envoûtantes. Un peu tremblotant à cause de la fatigue qu'avait exigé un tel transfert d'énergie, il ne se rendit compte que maintenant qu'il faisait nuit... Il n'avait été dans ce réseau que quelques minutes... Mais dehors ça avait été bien plus long. La conscience de la nature était telle que pour elle le temps passait plus vite. Theorem ferma les yeux et roula sa langue avec celle de A'dana, voulant lui montrer son amour... A son tour, il posa ses mains sur la poitrine opulente de la Pourvoyeuse, les caressant doucement, les soupesants en les massant un peu sans se précipiter. Il continua ainsi un petit temps avant de rouvrir les yeux. Il lui souriait avant de passer sa main gauche organique sur la main de la déesse verte posée sur son flanc.
"Je suis prêt... Faisons-le..."
-
Consciente que son protégé avait puisé dans ses forces lors de leur éphémère symbiose, s'étant ainsi un peu fatigué, A'dana savait également que sans sa divine vitalité qu'elle lui avait diffusée, il serait en ce moment endormi au bord du lac. Mais ce détail disparaissait de ses pensées, toujours affleurant aux siennes, à l'appel de la souple langue rose de l'Inu auquel la sienne, verte, légère et agile répondait avec envie. Leurs goûts se mêlèrent, ce qui lui plut et accroissait son désir d'une nouvelle forme de communion. Lui, confirmait son intérêt pour ses opulentes éminences dont il choyait avec une certaine retenue le vert épiderme d'où émanait une diffuse lumière dorée. La Pourvoyeuse cependant, ne ressentait réellement que le toucher de la main organique sur elle, l'autre ne véhiculant aucune émotion, aucune énergie décelable pour ses sens érogènes. Tandis que ses longs doigts fuselés se montraient plus audacieux autour du flanc tatoué du garçon, elle jaugeait la montée de ses flux virils quand il posa sa fine main rose sur la sienne. D'un souffle à l'orée de l'esprit de l'Inu, elle manifesta son accord puis reprit d'une voix mélodieuse, nettement plus sensuelle qu'auparavant.
« Mes fruits sont d'un volume considérable, je le sais. Ils ne doivent pas t'effrayer. » La dernière partie de sa phrase jaillit d'entre ses lèvres pulpeuses avec une pointe de mystère. Il était vrai que chaque sein dépassait par ses dimensions la tête du jeune homme et pesait un poids conséquent mais il paraissait évident qu'il n'en concevait aucune frayeur.
Entrelaçant leurs doigts déjà en contact, elle amena la paume de son compagnon vers elle et y déposa un bref baiser, dirigeant vers lui ses aimantes prunelles sanglantes, lui susurrant avant d'éloigner ses lèvres de la peau claire :
« Choisis-en un et aime-le. De ta bouche, de tes lèvres, de ta douce langue, de ces doigts, aime-moi, bel enfant. »
Ses doigts se délièrent et elle maintint sa posture, assise sur ses talons, plus désirable car cambrée à l'extrême, lui offrant ses fruits tentateurs dont le vert très clair virait à une teinte plus intense sur les aréoles dont les mamelons bombés semblaient dépourvus de téton érectile comme habituellement chez les femelles.
Autour d'eux, la nuit et l'eau auraient du être fraiches mais un rayonnement agréable prenait son centre en la personne de l'Entité Extérieure et dissipait la froideur nocturne. Les Eléments ne troubleraient pas la suite de leur Communion.
-
Theorem savait bien que ses seins ne comportaient aucun danger. Après tout, la Pourvoyeuse ne semblait pas agressive. Si elle avait voulu sa mort, ce serait fait depuis déjà un moment. Au moment du vol, dans la grotte, bref, des tonnes de moment où elle avait eut la possibilité de le détruire. Donc c'est sans peur qu'il décida de s'occuper du sein droit de la pourvoyeuse. Doucement, il le caressa, collant son corps contre elle, avant de prendre ce sein entre ses deux mains pour le soulever un peu. Il déposa doucement ses lèvres sur l'aréole plus foncée, léchant doucement le bord. Il scella enfin sa bouche contre ce téton végétal et téta comme un enfant en bas âge, lové contre elle. Tout doucement, il lécha cette surface lisse, à la saveur fruitée, rappelant le goût du sirop de fruits verts mélangé avec du lait.
C'était doux et délicieux à la fois, bien que Theorem aurait préféré sentir un fluide s'écouler dans sa bouche... Il s'abreuva calmement de cette saveur de plante un peu sucrée qui pourtant lui plaisait beaucoup. Il continuait tranquillement, les yeux clos, reprenant des forces par ce nectar secret que certainement peu d'être vivants avaient put savourer. Le jeune Inu, une fois repus, rouvrit les yeux pour admirer A'dana. Il retira enfin ses lèvres de ce seins mais léchant longuement ce corps avant de lover son visage entre les deux orbes vertes. Léchant doucement entre les deux seins, il recula enfin un peu, bien qu'il s'était sentit bien ici, entre ces deux grosses boules... Tout doucement, il fit ensuite le tracé du tribal sur le ventre de la Pourvoyeuse avec sa langue, suivant les marques par jeu... Il espérait que cette initiative lui fasse plaisir...
"Je peux... Vous faire du bien... en bas ?"
Il parlait bien sûr de son sexe, si elle en avait un. Il ne savait pas et comme s'était une plante, il ne savait pas trop si leurs anatomies étaient compatibles. Dans le doute, il se fit un peu plus petit, et caressant les cuisses de A'dana, il voulu glisser sa main sous ce pagne...
-
Ses lippes généreuses s'écrasèrent en douceur parmi la longue et rousse chevelure, non loin d'une oreille velue, pendant que le jeune mâle se pressait contre elle. D'un geste délicat, elle écarta la main non-naturelle qui s'enfonçait dans son lourd attribut mammaire pour aider sa jumelle organique à la soulever.
*Pas cette main pour l'instant, bel Inu.* Emit-elle suavement d'esprit à esprit, plus aisément que jamais, lui communiquant qu'elle n'éprouvait aucune répugnance au toucher des prothèses. *Complétons-nous davantage d'abord.*
Car la nature même des membres artificiels demandait à son propre organisme supra-végétal beaucoup plus de temps pour une acceptation progressive qui ne romprait pas le plaisir de leur union. Car du plaisir elle en recevait en livrant son fruit droit à son protégé qui jouissait indéniablement d'une grande expérience sexuelle (il n'était pas si jeune après tout). Elle ne ressentait pas sur son anatomie ce jeu charnel comme l'aurait fait une femelle de ce monde mais les douceurs prodiguées par Theorem atteignaient leur objectif, surtout lorsqu'il donnait des coups de langue sur le centre de son mamelon, provoquant l'envoi d'ondes de plaisir spirituel à des mètres à la ronde. L'équivalent de gémissements pour l'Entité aux yeux langoureusement mi-clos. Son mince compagnon reprenait sa vigueur par la vie suintant de ses pores invisibles, vie qui faisait partie de son processus de rayonnement nocturne.
Etant toujours assise dans l'eau, sa poitrine seule en dépassant, elle ne bougea pas pour faciliter la progression de la bouche du garçon qui ne put donc lécher que la partie haute de ses rosâtres tatouages dont la forme fluctuait dès que l'on détournait le regard d'eux.
« Ton œuvre doit se poursuivre plus haut. » Séductrice et inaccessible, sa voix l'enveloppait, l'enjôlait pendant que d'une main adroite, elle s'immisçait chaleureusement contre le pubis juvénile, faisant plus qu'effleurer le double pénis. « Lève-toi, observe, devine et agis. »
Un arrière-fond énigmatique baignait son propos, toujours en insinuant qu'il n'y aurait que de bonnes réponses et du bien au bout du chemin. Les paupières toujours à demi-baissées, son noble visage ne semblait plus vivre que pour la contemplation de son protégé, comme elle ne vivait plus que pour ce moment avec lui.
Ce qu'allait immanquablement remarquer, pas forcément du premier coup d'œil, l'aventurier se situait au centre du sensible mamelon chéri par ses attentions buccales : une très fine fente verticale s'y voyait désormais. Et encore ne pouvait-il la remarquer que par la proximité de leurs corps et car la fente, haute d'un centimètre et large d'un millimètre, laissait entrevoir une chair d'un vert clair très vif et humide d'où perlait une minuscule gouttelette dorée.
La Pourvoyeuse le scruta sereinement tout ce temps, lisant sur son visage. Quand elle estima qu'il avait suffisamment observé, elle engloba les fesses fermes de l'hybride entre ses mains dont les longs doigts s'ancrèrent dans le sillon fessier et entama de le pétrir amoureusement, lentement mais en diffusant sa puissance. Dans cette position, lui debout et elle assise sur ses talons, et compte tenu leur taille respective, l'entrejambe de Theorem arrivait à hauteur de la poitrine et attirait les feux rougeoyants du regard de la déesse.
*Si tu as deviné ce que tu dois accomplir pour véritablement provoquer l'écoulement de mon miel, c'est à toi d'agir, bel Inu.*
-
Theorem n'avait pas put utiliser sa main droite. Visiblement la Pourvoyeuse ne voulait pas du contact artificiel que provoquait cette main. Ne pouvant utiliser que le bras gauche valide qu'il lui restait, il continua ses caresses du mieux qu'il pouvait. Sa main verte alla se poser sur le double pubis du jeune Inu qui la regarda faire, un peu surprit d'un tel contact. Mais il fut vite soulevé pour se retrouver debout face à la déesse. Loin du confort qu'il avait tiré du contact avec elle, debout, il sentit les deux mains de A'dana pétrir ses deux fesses, chacune englobant une demi-sphère rebondie. Elle continua ainsi avant de lui dire d'observer et d'agir... Encore une énigme. Il regarda le corps de la déesse et remarqua une fente qui venait de s'ouvrir sur le téton de la créature végétale. Souhaitait-elle... ce que Theorem imaginait ?... Ce n'était pas... douloureux ?
"J... J'espère que c'est ça..."
Il caressa plus en avant son pénis inférieur, gardant le supérieur dressé contre son bas ventre. Doucement, il s'approcha et frotta la longueur de son sexe sur ce mamelons verdâtre. Amenant son gland durci contre ce trou, il posa une main timidement sur l'épaule de A'dana, plaçant sa main droite sur sa propre poitrine en se caressant faiblement. Il allait la pénétrer dans la poitrine... Timidement encore et manquant d'assurance, n'ayant jamais pensé à une telle pratique, il poussa son bassin pour faire entrer son membre. Son gland poussa sur la fente encore petite, mais recouverte de salive... Il observa bien le visage de la Pourvoyeuse avant de pousser un peu plus... Son pénis se glissa de plus en plus en elle et il lâcha un gémissement. Son autre pénis retomba sur le sein alors que l'autre entrait en elle. Heureusement, il n'avait pas des mandrins énormes. Fermant les yeux, ayant peur... Il débuta des ves et vient dans cet orifice étroit et très chaud, n'osant imaginer ce qu'il faisait.
"... J'ai peur déesse... Je ne veux pas vous faire mal..."
-
Enfin son protégé entrait en érection. L'Entité s'étonna elle-même en réalisant à quel point elle avait anticipé, souhaité ce changement anatomique. Le double pénis s'érigea, doublement beau avec sa peau claire, son absence de pilosité et en harmonie avec le corps et la personne de Theorem : un sexe d'aspect quelque peu juvénile mais pleinement adulte. Ses yeux écarlates brillèrent doucement d'approbation devant l'approche à l'orée de son inhabituelle fente mammaire. L'Inu ne se trompait pas. Il doutait certes un peu devant cette étrangeté. Peut-être comme d'autres avaient douté devant l'étrangeté de ses deux verges.
Une délicieuse inspiration anima les délicates narines de la divinité quand la hampe masculine coulissa contre son mamelon humide. Sa chair stimulée, éveillée, goûtait au plaisir du frottement de la peau douce, de la chair ferme de l'Inu contre cette part de son intimité. D'une pensée ou d'une caresse de son aura, elle aurait pu le rassurer, dissiper ses doutes et atténuer sa timidité mais elle ne le fit pas, cela faisait partie du charme du moment. Et la timidité rendait encore plus attrayants les traits du jeune visage efféminé. Ses mains posées sur le fessier, au contact si féminin lui aussi, perdirent en fermeté au profit de la volupté, elle ne voulait pas influer sur le rythme de son protégé maintenant qu'il enfonçait son organe inférieur dans l'étroit petit orifice. Orifice qui n'avait de prime abord rien de commun avec un sexe féminin ou une entrée de derrière.
Gardant sa posture cambrée, acceptant volontiers la main du paladin sur son épaule, elle ne bougea pas, facilitant autant que possible l'insertion délicate du gland, ce qui demandait un certain doigté tant était peu étendue l'ouverture du sein. Quand il chercha son regard pour s'assurer de son bien-être, elle lui offrit la vue d'un visage qu'envahissait le plaisir : les yeux mi-clos de manière langoureuse, ses pulpeuses lèvres entrouvertes lascivement.
La pénétrer pouvait se comparer à s'enfoncer dans la chatte d'une jeune vierge sur-stimulée et avide de cette pénétration, accueillant le membre avec extase et donnant une impression de surprise, de ravissement de le sentir dans son étroitesse peu profonde. Les trois quarts seulement de la lance charnelle de Theorem purent se frayer un chemin au cœur de cet énorme sein. Au fond, le gland vient buter contre une paroi fine dont le contact sensoriel est si particulier, si intense sur le bout gorgé de sang de la verge qu'il manque purement et simplement d'amener l'Inu à l'orgasme. Ce qui rend diabolique les va-et-vient, augmentant la tentation de pénétrer entièrement à chaque fois, courant le risque de jouir trop vite.
D'une pensée fulgurante de concupiscence, elle l'incita à la modération pendant ses premiers enfoncements, tout en lui offrant un choix.
*N'agis point comme avec l'antre secret d'une femelle, mon bel Inu, sinon tu répandras trop vite ta semence.* Ses longs doigts descendirent sur les cuisses soyeuses du garçon *Endure et je te promets une extase plus profonde, d'autant plus que nous avons communié.*
Otant une main du corps de Theorem, elle la posa, bien chaude et câline, sur la queue qui, à l'air libre, se pressait contre la peau verdoyante de son fruit.
*Tu peux alterner pour tenir durablement et nous satisfaire tous les deux car crois-moi, tu ne me procures que du bien. Si tu le souhaites et si tu maîtrises la montée de ton plaisir, tu feras jaillir mon miel sans avoir répandu le tien. Et je te promets alors d'autres expériences et un accouplement plus profond.*
Ses doigts restés sur la cuisse de son amant remontèrent insidieusement pour lui caresser la sensible zone entre les bourses et l'anus. Pour faciliter la tâche du jeune mâle, elle aurait pu rester docile mais elle recevait trop de grisantes sensations physiques pour rester sans agir.
-
Theorem se rendit bien vite compte que la pénétration qu'il faisait à A'dana était très agréable pour elle. Son pénis de taille plus réduite que les étalons qu'on pouvait croisé sur ces terres s'enfonça sans mal, bien que comprimé dans l'étroitesse de ce sexe. Ce sexe, si on pouvait le qualifier ainsi, se termina par une membrane très douce et agréable qui manqua de faire jouir le jeune Inu. La Pourvoyeuse invita le jeune Inu à se retenir, à ne pas y aller fort... Il se décida donc à ne pas jouir et redoublerait d'effort pour ne pas le faire. Il souhaitait découvrir cette forme d'accouplement plus profond qu'elle semblait lui promettre s'il la faisait venir sans que lui ne vienne.
"B... Bien... Je vais me retenir..."
Il retira presque son gland pour renfoncer son sexe de moitié. Les caresses d'A'dana sur son deuxième pénis le faisait frémir. Quand enfin il se sentit au bout de jouir, son corps lui repellant que le point de non retour s'approchait, il retira son pénis pour y glisser l'autre, encore peu stimulé. Il bougea en rythme calme et imperturbable. Theorem garda ce rythme certes lent mais régulier, alternant son pénis quand il se sentait top enclin à jouir. Ainsi, l'acte sexuel fut doublé en durée et il sentait bien que sa partenaire ne tarderait pas à jouir. Il savait reconnaître ces gémissements, ces expressions... Quand elle fut proche du point de non retour à elle, Theorem plongea son regard dans le siens en gardant le rythme de ses vas et vient.
"A'dana..."
Tout en murmurant son nom, il entoura le cou de l'entité de ses bras et embrassa en douceur la déesse verte, roulant sensuellement sa langue avec celle de la Pourvoyeuse, ressentant le goût de la chlorophyle. Il continua de l'embrasser tout le long qu'il sentit son orgasme venir, oubliant son plaisir à lui et se concentrant uniquement sur celui d'A'dana.
-
La chair du sein pénétré ployait doucement sous le coup des assauts répétés et réguliers de son amant, chargeant un peu plus son corps et ses pensées immortels d'un plaisir qui n'était pas que terrestre. Theorem opta pour le choix de l'endurance et l'Entité souhaita qu'il parvienne à tenir la distance. Heureusement, il savait anticiper et maîtriser sa jouissance, ce qui lui permit d'alterner avec sa verge jumelle qui fut accueillie avec la même intensité, la même délicieuse étroitesse. Les longs et fins doigts verts se positionnèrent une nouvelle fois sur les fesses aussi soyeuses et bombées que celles d'une jeune fille et les choyèrent amoureusement.
Son rougeoyant regard embrassait le spectacle du jeune mâle contrôlant ses mouvements du bassin, prenant garde de ne pas heurter le fond de l'étrange passage intime. Sensible en ce point hautement érogène, la Pourvoyeuse ne tarda pas à se sentir submergée par plusieurs ondes grisantes et son aura pulsa d'un bonheur charnel. Sa bouche ne laissa filtrer aucun gémissement excité mais chaque pulsation en avait la troublante résonance.
*Theorem.*
Répondit-elle en un souffle de pensée, liant leurs regards avec passion juste avant qu'elle n'accepte et partage le baiser humide, tendre et voluptueux. L'extase sur le point de survenir, la déesse imprima de ses paumes sur le fessier l'ultime coup de reins de son partenaire, l'enfonçant jusqu'à la garde dans son énorme sein, provoquant la rétractation de la fine paroi interne et l'explosion orgasmique qui survolta son corps autant que son esprit. Ce qui engendra immédiatement des conséquences pour l'Inu. Un miel bien liquide, presque huileux se mit à jaillir du fond où était venu buter le gland turgescent. Ce nectar d'une volupté surnaturelle enveloppa la verge, surchargea les récepteurs sensoriels, décuplant le plaisir d'être si bien enserré par cet étrange orifice, provoquant instantanément l'orgasme du jeune mâle, décuplant aussi cet orgasme auquel il ne pouvait résister, juste une fraction de seconde après en avoir infligé un à la déesse. Connectée à lui, elle s'abreuva de sa jouissance, renforçant la sienne propre, la prolongeant plusieurs minutes après le coup de reins libérateur et la dernière salve de sperme projetée en elle. Pendant ce temps, ses mains ne cessèrent de le caresser, ses yeux écarlates de contempler les deux émeraudes quand sa bouche ne lui déposait pas des baisers dans le cou.
*Merveilleux.*
Soufflant doucement, elle battit plusieurs fois de ces épais cils noirs en le couvant d'un air encore plus sensuel et gentiment, le retira de son sein, observant avec intérêt le sexe mâle luisant d'un liquide doré semblable à un miel des plus purs et dont le contact était un régal. Le nectar suintait légèrement depuis le mamelon, coulant sur l'arrondi prodigieux de ce fruit mûr en direction de l'abdomen où le tatouage ondulait perceptiblement.
Rejetant l'envie de prendre en bouche les deux verges, elle se leva avec grâce, le dominant à nouveau de sa taille majestueuse, sans s'éloigner de lui.
*Mâle ? Femelle ? Mâle ou femelle ? Femelle et mâle ? Ta dualité trouble certains de mes sens.*
Les mots s'égrenèrent lentement, nimbés d'un certain mystère. Ses mains prirent en coupe le visage délicat de l'Inu.
*Comment te définirais-tu, bel enfant ?*
Elle le libéra de sa tendre emprise et recula d'un pas dans le lac, ses paupières s'abaissant à demi, lui conférant un aspect plus énigmatique et difficile à cerner.
*Selon les critères de ta race Theorem, il faut que tu saches que je suis moi-même...*
Le chatoyant pagne argenté, son seul habit, qui semblait ne pouvoir être affecté ni par le vent, ni par l'eau, se rétracta progressivement et disparut comme s'il n'avait jamais existé, dévoilant deux longs membres masculins, atteignant en toute simplicité la trentaine de centimètres au repos et allant de pair avec trois bourses remplies de testicules en conséquence. Le tout dans des tons verdoyants.
*...davantage mâle que femelle.*
Les fentes rougeoyantes de son regard guettèrent les réactions, lui laissant le temps d'assimiler, de découvrir cette facette de son anatomie. Puis, remontant d'une main son sein gorgé de nectar doré, elle s'exprima de sa voix aux accents mélodieux, posant la question qui lui permettrait de savoir si Theorem l'acceptait et ne s'effrayait pas.
« Veux-tu toujours boire de mon miel ? »
-
Theorem ne put tenir cette cadence sexuelle aussi intense... Elle savait comment arriver à son plaisir et c'est sans surprise que le jeune Inu se retrouva bien vite mené au septième ciel alors que la Pourvoyeuse voulait y arriver également. C'est en bougeant son bassin d'avant en arrière qu'il parvenait au plaisir libérateur, mais c'est la déesse de la nature qui poussa enfin sur ses fesses pour lui donner le vas et vient ultime ! Son corps tout entier se dressa comme s'il était en train de faire de l'athlétisme. Son sexe ayant touché la parois au fond de ce sein, il ne put se retenir bien longtemps. La tête en arrière, exprimant un ahegao d'une perversité sans limite, il se déversa enfin en elle, sentant un étrange fluide sexuel entouré son membre en elle. Celui au dessus de son sein éclaboussa un peu le corps de la Pourvoyeuse alors que Theorem revenait doucement sur terre. Son orgasme avait été très puissant... Il avait l'impression d'avoir perdu son pucelage, d'avoir atteint le réel plaisir...
"Haaaan..... han oui... Hmm... Si bon... ♥"
Theorem continua de subir son orgasme qui s'amenuisait lentement. Puis enfin, il leva ses yeux sur A'dana qui se recula d'un pas. Elle parla de la sexualité des genres... en effet Theo savait que certaines personnes n'étaient ni fille ni garçon, mais un mélange habile des deux, ou un tout autre genre encore. Elle lui demanda de quel genre lui se sentait. Emprisonné entre les mains de la belle Pourvoyeuse, il s'essaya à une réponse.
"Je suis belle et mignonne comme une fille, ma voix est féminine... mon petit derrière est beau et rond comme celui d'une fille... Mais j'ai deux pénis de garçon... Je suis autant attiré par les filles que par les garçons et je parle de moi au masculin car j'ai été élevé ainsi... Mais je crois que je suis un transgenre... Un travestit..."
Puis enfin, A'dana révéla sous son pagne argenté son double pénis. Ils faisant 30 bon centimètres chacun et commençaient leur érection. Theorem ouvrit en grand les yeux en voyant ça, s'étant imaginé à un sexe féminin tout a fait conventionnel, bien qu'elle soit une plante... Mais pas à ça. Elle sembla l'inviter à boire le miel et le sperme sur son sein, ne voulant pas qu'il parte. Theorem imaginait donc parfaitement la suite... et l'accepta avec plaisir.
"Oh oui..."
Il se redressa et comme A'dana était debout, il avait son sein au niveau du visage. Le jeune Inu le prit entre ses mains, se demandant s'il pouvait se servir de son bras droit maintenant, mais dans le doute, il le laissa en retrait. Doucement, il lécha le jet blanc sur sa peau verte avant de lécher l'embouchure de son sein, prélevant le miel tant mérité. En effet, son nectar était des plus délicieux, aux saveurs fruitées impossible à décrire... Il continua ainsi avant de dérober sa main gauche... pour attraper un des pénis de la Pourvoyeuse. La masturbant doucement, il glissa deux doigts dans sa fente mammalienne avant de sortir deux doigts recouverts de miel... Le popotin hors de l'eau, il glissa ses deux doigts autour de son muscle anal... lubrifiant ce dernier en douceur alors qu'il s'abaissa pour prendre le premier gland dans sa bouche. Il caressa de sa langue la chair sensible tout en se pénétrant de ses deux doigts. Levant ses yeux émeraudes vers elle, Il prit d'avantage de ce sexe chaud dans sa bouche avant de passer à un autre, le suçant comme son voisin.
"Han... Han... Prenez-moi... A'dana... Comme si j'était une fille~... ♥"
-
Son regard irradiant une sagesse millénaire que n'amoindrissaient pas les flammes d'un désir charnel, elle laissa les propos de son jeune amant la pénétrer. Une lueur dans ses yeux écarlates signala sa compréhension ainsi que son acceptation ; le garçon ne lui mentait pas mais surtout, il ne se mentait pas à lui-même et assumait ce qu'elle nomma sans lui cacher sa pensée :
*Hermaphrodisme spirituel ?*
Les mots transgenre et travesti faisaient appel à des concepts inconnus dans ses mondes d'origine. Le reste de la réponse de Theorem lui parlait bien davantage et elle ne put qu'acquiescer un peu plus par un doux sourire.
L'étonnement suivant la révélation de ses massifs organes sexuels se mua en acceptation ravie sur les traits délicats de l'Inu, pour la plus grande joie de l'Entité. Elle lui présenta donc ce sein qu'il saisit et qu'elle ne lâcha pas pour autant, l'entourant de son regard et de son aura voluptueux, sentant son excitation s'enflammer en le voyant laper sa propre semence. Vision qui lui donna encore plus envie de sucer bientôt les pénis jumeaux pour en extraire leur fluide crémeux à l'odeur si stimulante. Quand il récolta, de sa langue, son miel dont la saveur sucrée, la texture huileuse ne connaissaient pas d'égal dans le monde animal et végétal, Theorem ne risquait pas de le trouver mêlé au sperme déversé au cœur du sein ; rien ne pouvait altérer sa pureté et le sperme s'était retrouvé aspiré, assimilé par le corps de la divinité, contribuant à alimenter son appétit sensuel. Son miel dissipait la fatigue, restaurait les forces et stimulait l'esprit des êtres vivants mais ses vertus ne se limitaient pas qu'à cela.
Une onde de plaisir traversa son corps puis balaya la zone à plusieurs mètres alentour quand les doigts fins de l'hybride humain firent connaissance avec une de ses verges qui s'éveilla doucement, faisant bon accueil à cette initiative. Et, par lui-même, son amant devina l'une des autres vertus de son nectar doré ; le voir masser son propre anus avec le miel accéléra l'érection de ses deux énormes membres. En effet, ce fluide donnait souplesse, résistance et endurance aux voies corporelles, aussi efficace sur les mâles que les femelles. Ce qui rendait généralement possible l'accouplement. Cependant, cela n'évitait pas toutes les blessures et, avec certaines espèces, l'accouplement demeurait irréalisable car trop dangereux pour le/la partenaire potentiel(-le).
« Tu es une jeune femelle très désirable, bel Inu. »
Le volume de sa voix dépassait à peine le chuchotement, voilée qu'elle était par son désir grandissant devant les caresses plus précises, plus appuyées de cet être qui lui semblait de plus en plus femelle. Le voir se doigter si délicieusement, couplé avec la chaleur humide de sa bouche autour de son gland verdoyant, acheva la montée de sève au sein de ses deux monstrueux organes. Atteignant désormais cinquante centimètres, ils paraissaient d'autant plus monstrueux ( image ici (http://img11.hostingpics.net/pics/648085LaPourvoyeuseextra.jpg) ) qu'ils côtoyaient le beau minois de Theorem, ce minois dont la folle expression orgasmique occupait encore une partie de ses pensées.
« Te prendre ? »
Ses rouges et intenses prunelles happèrent les belles émeraudes levées vers elle. Elle ne désirait que cela. Le posséder sans réserve, bien profondément. Tous ses sens lui soufflaient de s'accoupler avec lui comme s'il s'agissait d'une femelle fécondable. Le trouble qui ne cessait de la perturber sur l'identité sexuelle de son amant le rendait d'autant plus désirable, irrésistible. Se penchant un peu, elle promena une main sur la cambrure du jeune homme jusqu'à atteindre l'orifice anal en plein "assouplissement". Là, elle s'empara gentiment du poignet artificiel et amena les doigts luisants à ses lèvres pulpeuses qui les baisèrent puis les engloutirent pour les sucer avec gourmandise. Puis elle les guida vers sa fente mammaire d'où s'écoulait toujours un filet doré et les y enfonça pour les enduire généreusement d'une nouvelle dose.
« Oui, je peux accepter le contact des parts non naturelles de ton anatomie maintenant. » Lui dit-elle en reconduisant les doigts là où elle les avait capturés, un sourire complice relevant le coin de ses lèvres.
« Mais pourras-tu, toi, m'accepter en toi alors que tu es si gracile, si délicat et que mes organes semblent démesurés, inappropriés pour ta délicate anatomie ? Je crains que non, sublime femelle. Même en t'enduisant et en m'enduisant de mon miel. »
Si la sincérité de sa préoccupation ne faisait aucun doute, la concupiscence rayonnante de la Déesse n'en demeurait pas moins flagrante, palpable. Les deux verges hypertrophiées, gavées d'une sève bien chaude, à l'épiderme velouté (sans être parcouru par la moindre veine apparente), palpitaient sous l'emprise de l'Inu, en partie semblables au à la vue à des pénis d'humanoïdes mais différents au toucher sauf en ce qui concerne la fermeté . Se penchant, sa chevelure feuillue bruissant légèrement, elle releva le menton de Theorem et trouva ses jolies lèvres pour les laper délicieusement, de bas en haut, y cueillant les arômes des fluides mêlés et leur faisant éprouver la volupté de sa langue.
« Si tu ne veux courir ce risque, toi et moi avons bien des possibilités de jouissance à notre disposition, comme les plaisirs de nos langues. »
-
Theorem écoutait A'dana tout en lui faisant du bien. C'était un véritable plaisir que de sucer un tel engin. Son membre était gros et dur, à la surface douce. Rien à voir, ou presque, avec autre chose. Il continua donc lentement sa fellation, prenant de plus en plus de ces deux hampes dressées. Le jeune Inu sentit qu'A'dana prit son poignet droit pour qu'il récolte d'avantage de miel afin de revenir à sa dilatation anale. Il reprit donc son doigtage en douceur, pénétrant son troisième doigt en lui. La Pourvoyeuse ne semblait pas encore décidée à le pénétrer, ou du moins avait des inquiétudes à son sujet... Mais tout le corps et l'esprit de l'Inu lui imposait ça. Il le voulait ! Malgré les risque de finir blessé, c'est ainsi. Elle le redressa un peu afin de l'embrasser, ou du moins de lécher ses lèvres. Le jeune Inu ne lâcha pas un de ses pénis pour autant.
"Han... A'dana... Malgré les risques, je le veux... Je veux me lier avec toi ainsi..."
Souriant à l'entité verte, il s'abaissa à nouveau. Suçant un de ses pénis, il masturba l'autre de sa main gauche. Theorem avalait tout de même un peu plus que le gland à chaque fois, faisant buter le pénis d'A'dana au fond de sa gorge, produisant un son humide et d'étouffement mine de rien assez sexy à entendre. Il continua ainsi, gémissant, changeant de cible avant de les lever tout les deux, léchant les testicules de la Pourvoyeuse avec talent. Le jeune Inu en gobait des fois un ou deux, léchait la hampe droite puis gauche, reprenant sa fellation. Il ne laissa pas la déesse faire autre chose qu'aimer ça. Une fois ses deux membres durs et lubrifiés, Theorem se retourna, présentant son dos cambré. Ecartant ses deux fesses, montrant son petit trou lubrifié et prêt, il amenant le gland contre sa rondelle ouverte, gémissant.
"Faites-moi l'amour... Ma déesse de la nature..."
Si ça pouvait entrer, Theorem allait tout faire pour. Il était détendu au maximum et en plus il avait lubrifié ces deux sexes au maximum, surtout le gauche. Le jeune Inu avait insisté sur celui là et il était particulièrement recouvert de salive. Rentrant en contact avec son anus recouvert de miel provenant de son sein et dilaté... Il garantissait au moins un 25 cm de pénétration, soit la moitié... Et si A'dana faisait ça bien, peut être que les deux tiers ou les trois quarts parviendraient à entrer en lui... Ou idéalement, que les fesses de Theo entrent en contact avec le bassin de la Pourvoyeuse !
-
Aucune appréhension ne fit vaciller le désir de son jeune et immortel amant qui ne rompait jamais totalement leur étreinte. Lui indiquant tout aussi clairement son choix de sa voix transportée par le plaisir, il ne perdit pas de temps à lui infliger à nouveau les voluptés de sa merveilleuse petite bouche. Etre ainsi sucée et empoignée par ce délicieux être androgyne qui savait ce qu'il voulait et aux yeux de qui elle n'était source d'aucune crainte, d'aucune gêne, cela enfiévrait l'Entité et dissipait ses quelques réserves. L'un après l'autre, ses glands palpitèrent et enflèrent un peu plus à l'intérieur de l'affolante bouche qui parvenait à les avaler pour les soumettre à de paradisiaques tortures. Des ondes de plaisir de la divinité pulsèrent depuis son bas-ventre, palpables à plusieurs mètres à la ronde, et les signes ressemblant à des tatouages reprirent leur lente ondulation. Theorem devenait de plus en plus tentant et elle se grisait de la confusion des genres qu'il suscitait dans son esprit âgé de plusieurs éons.
« Tu es une pure merveille. »
Les mots jaillirent langoureusement d'entre ses lèvres, adressés à l'éphèbe passé maître dans l'art de choyer un sexe mâle (et même deux), voilés par un enchantement charnel qu'elle ne cherchait nullement à lui dissimuler. Quand il s'interrompit, non par fatigue car le miel coulant en lui prévenait cela, ce fut pour la tenter davantage en prenant les devants. Elle laissa tous ses sens se gorger de l'aguicheuse posture adoptée par le bel humanoïde. Elle ne le fit que pendant une seconde. Peu de temps pour Theorem mais assez pour qu'elle puisse apprécier le moindre détail, graver la scène dans sa mémoire. Habile et malin, il amenait avec envie le membre le mieux lubrifié par sa chaude salive. L'Entité admira la beauté de cette jolie croupe, si parfaite de féminité.
« J'accepte cette offrande mon bel Inu. » Lui répondit-elle en douceur, ses prunelles écarlates naviguant entre les grands yeux verts et l'orifice qu'il lui offrait.
Elle se pourlécha les lèvres, saisie par l'excitante exigence de l'envahir avec sa langue, de le goûter et le mener à l'extase par ce biais. Ses mains puissantes prirent possession des fesses à la peau claire et le bout de plusieurs de ses doigts vinrent prendre appui sur l'orifice dilaté, l'étirant encore plus. Puis ils se mirent à masser savamment, retardant le début de la pénétration et frustrant peut-être le paladin. A'dana se fendit d'un sourire un rien malicieux. Un peu de frustration ne pouvait nuire. Et de toute façon, même si le jeune homme pensait être prêt à accueillir cette hampe de chair plus longue qu'un avant-bras, il ne l'était pas. Pas tout à fait en tout cas. Sans cesser son malaxage, elle inclina son buste, permettant au miel de couler directement de son sein au fond de ce puits sombre et de lui faire connaître le chaud plaisir huileux qui lui conférerait une protection plus sûre. Bougeant légèrement sa poitrine, elle laissa ruisseler les dernières gouttes dorées sur l'entrée de plus en plus triturée, écartelée. Peut-être que même un amant/une amante aussi expérimenté(-e) que Theorem se découvrait une nouvelle élasticité anale. L'ultime gouttelette tomba lourdement sur l'extrémité gonflée de sa verge gauche, si bien sucée, qui fit de nouveau sentir sa présence vibrante de désir à l'orée de l'orifice honni à tort par tant de cultures. Les doigts cessèrent leurs caresses et reculèrent presque tous pour laisser le passage à la masse énorme de l'organe reproducteur. La divinité extérieure devinait qu'il serait superflu de lui prodiguer des conseils afin de faciliter la future pénétration, alors elle se contenta de chercher les sublimes émeraudes de son regard pour les attirer dans la passion extrême de ses yeux inhumains.
« Aimons-nous. » Lui communiqua-t-elle d'une voix aussi envoûtante que le délicat contact entre leurs esprits qui vint en même temps. *Aimons-nous.*
Et elle joignit aussitôt les actes aux paroles. Le gland turgescent se pressa contre ce cercle agrandi de peau tendue mais rendue souple par le lubrifiant divin. Malgré tout, pas assez écartelé pour y plonger d'une traite. La proue de son appendice était loin de pouvoir passer facilement. Seul le bout du bout se collait et disparaissait pour l'instant. Les mains vertes s'avancèrent vers les hanches de Theorem et, à peine s'y furent-elles agrippées, que la déesse imprima une douce avancée de son bassin à elle et procéda à la délicate étape de l'enfoncement du gland. Etape dont elle savourait le moindre millimètre du coulissement de sa chair bouillante enserrée par cette valve prodigieusement écartelée qu'était l'anus de son bel/sa belle Inu. Une onde émana d'elle, tel un soupir lascif, et se propagea au paladin auquel elle se liait corps et âme pour la suite de leur communion. Quand la circonférence couronnant sa verge eut fini de déformer le trou offert et parvint à s'y engouffrer, la Pourvoyeuse marqua une pause pour jouir de l'instant tout en guettant le plus infime son, le plus discret des gestes du jeune humanoïde puis elle commença à onduler son bassin de la droite vers la gauche. Le ventre joufflu de son pénis droit frottait gentiment contre la fesse droite tandis qu'elle laissait le temps à l'étroit (relativement étroit dirons-nous) fourreau de s'habituer à la pointe de cette épée bien trop grosse. Elle prenait plaisir à sentir la peau sensible de son gland entouré de ces parois étirées et humectées de son miel. A y réfléchir, cette entame de pénétration s'était déroulée plutôt facilement. Alors elle arrêta son mouvement et commença à se mouvoir à lui. A peine en vérité. Juste des va-et-vient très doux qui ne firent pas progresser le gland plus profond que quelques millimètres. De quoi en découvrir plus sur Theorem. Et aussi, il était particulièrement bon de posséder ainsi juste l'entrée de cette croupe enchanteresse. Ainsi, c'est ce qu'elle fit pendant un petit moment et dès qu'elle en sentit la possibilité "raisonnable", ses reins allèrent plus vers l'avant et, tout en le maintenant bien par les hanche, elle logea lentement mais sûrement une bonne quinzaine de centimètres de sa monstrueuse queue. Tout son être irradiait de plaisir et, à défaut de gémir et soupirer, elle en abreuvait son Inu.
*Theorem.*
Elle palpitait en lui tandis que la sève circulait follement et quand elle se remit à bouger, elle le fit dans le but majeur de solliciter la prostate du sodomisé, cet organe délicat qu'elle avait localisé sans commettre d'erreur. Les aller-retour se firent sans violence et sans grande amplitude pour le moment, ne cherchant pas à atteindre les tréfonds de l'intimité anale mais à caresser, toucher la prostate avec régularité et doigté.
-
Bien que gémissant, un peu inquiet et terriblement excité, Theorem resta en place pour offrir sa croupe à cette créature de la nature. Que pouvait-il bien se passer ? Il était en confiance et était persuadé que tout se passerait bien. A partir de là, que pouvait-il se produire ? Sa partenaire, bien que possédant une taille démesurée par rapport à l'Inu, semblait prévenante et amoureuse. Il continua donc d'offrir son derrière alors que cette belle déesse de la nature prit doucement possession des hanches de ce bel androgyne. Elle prit tout son temps. Le muscle anal de Theorem ainsi sollicité commençait à s'écarter de plus en plus. Tout doucement, son fondement acceptait de plus en plus de ce barreau de chair alors qu'il entrait de plus en plus en lui. Poussant d'abord un gémissement inquiet quand le gland entra au complet dans son anus, le rendant très étroit et tendu à l'extrême, le jeune Inu poussa un grand soupire de soulagement quand l'extrémité verte poussa délicatement sur sa prostate.
"Han... C... C'est... bizarre... Mon ventre se sent... drôle..."
Bien que la tension extrême réalisée sur son muscle anal rendait la chose délicate et très faiblement douloureuse comparé au plaisir qu'il en tirait, Theorem sentait sa prostate se contracter. Ce petit organe gros comme une noix, pressé ainsi, donnait des contraction au jeune Inu qui sentit ses deux hampes de chair se dresser et se coller à son bas ventre. Le plaisir était un peu spéciale, car différent. Une sorte de vague de chaleur enveloppait son bas ventre et il s'offrait volontiers à A'dana qui disposait ainsi de son corps avec talent et soin. Elle pouvait dans l'actuel lui faire ce qu'elle voulait, sans que son amant ne se rebelle ou rouspète. Il était à elle pour cette accouplement et l'impression palpable d'avoir l'ascendant total sur lui devait être grisant...
"Han... ... han ... Han.. Haaan.... Han oui.... Hmm... haaaan...."
Incapable de parler sous tout le plaisir que le jeune Inu tirait, A-dana ne pouvait lui arracher que des gémissements de plaisir, des encouragement pour plus... La volonté d'être remplit par Theorem était grande et il ne savait pas s'il pouvait, mais il le voulait intérieurement. Du fait que la déesse verte était dans sa tête, elle pouvait savoir ceci le concernant. Gémissant toujours, serrant les dents par moment, sentant son bas ventre des plus tendu et couinant comme une fille, il posa ses mains sur ses genoux pour s’arque-bouter. Sa queue d'Inu à la fourrure douce bougeait de droite à gauche, caressant le bas ventre de la déesse.
"Hmmm... Remplissez-moi... Je suis à vous..."
-
Dans son univers d'origine, adapter ou métamorphoser son anatomie ne posait aucune difficulté à l'entité divine et là-bas, si loin de ce monde, modifier sensiblement son corps pour faciliter l'union charnelle avec son amant Inu serait déjà fait. Malgré tout, pour s'accoupler dans le but de procréer, il lui fallait conserver sa véritable apparence, celle qu'elle présentait actuellement ; son désir sans cesse grandissant pour le merveilleux androgyne lui inspirait de toute façon le besoin d'un tel accouplement.
*Tout mâle que puisse être ton corps, tu es plus désirable que la plus fécondable des femelles.*
La pensée qu'elle lui communiqua s'accompagnait d'un élan torride qui déferlait sensuellement sur l'esprit joint du jeune éphèbe tandis qu'elle étreignait ses hanches et amener son gland buter avec délice contre la prostate. Il aimait cela alors elle lui en donnait davantage mais sans chercher à s'enfoncer beaucoup plus dans l'étroit fourreau en dépit de l'appel que lui lança d'abord le corps puis l'esprit et enfin la bouche de Theorem qui s'arquait sous ses yeux tout en l'assaillant des sons érotiques de sa voix féminine. Même l'animale queue soyeuse participait en balayant de façon excitante son deuxième orgasme titanesque.
Maintenant son emprise sur sa taille d'une seule main, poursuivant la grisante cadence de la pénétration, elle glissa sa dextre sur le bas-ventre, caressant le piercing du nombril, effleurant les verges jumelles puis s'arrêta, la paume se collant à la zone du bas-ventre où irradiaient la chaleur et le plaisir de son paladin.
*Je te sens.* Lui souffla-t-elle, brûlante.*Oui, femelle enchanteresse, tu seras remplie.*
Elle se mit à presser sur la zone qu'elle venait de cibler tout en frottant lentement de sa paume apportant une nouvelle source de chaleur et de stimulation à la glande que son membre hypertrophié malmenait avec art en interne. La paroi enduite de miel se prêtait parfaitement à cet exercice - ne se bornant pas à prévenir les blessures - décuplant le contact et les intenses sensations physiques pour les deux partenaires. Les ondes de plaisir émanant d'elle et distendant son aura en de voluptueux à-coups se firent plus nombreuses – sa manière, ou une d'entre elles du moins, à elle de gémir – et résonnaient directement spirituellement et physiquement avec Theorem grâce à leur communion initiale. Néanmoins, son plaisir grimpant démesurément, il pulsa jusqu'à atteindre toute la région des ruines, affolant la faune et la flore, culminant au moment où l'imminence de l'extase du bel Inu devint évidente. Unis comme ils l'étaient, cela signifiait aussi la survenue de son orgasme à elle et provoqua l'accélération, mais pas la profondeur, des mouvements de son bassin tandis qu'elle ne cessait de murmurer avec envie et passion son prénom.
« Theorem, Theorem, Theorem. »
Ses doigts puissants s'enfoncèrent dans l'épiderme velouté de son amant, ses amples ailes vertes se déployèrent d'un coup et elle explosa, submergeant toutes les consciences animales et végétales des alentours de la suprême délectation qu'elle atteignait en libérant un bon litre de sève d'un seul, long jet faramineux dans les entrailles de l'immortel adolescent, jouissant comme elle n'aurait jamais cru cela possible avec un être corrompu par l'acier. Son esprit plana longuement sur les hauteurs de la félicité charnelle, comme nul mortel ne pouvait le faire, y entrainant Theorem avec elle, certes pas aussi pleinement qu'elle l'aurait souhaité mais cela relevait déjà du miracle vu l'interface artificielle qui affectait l'esprit de l'Inu. En fait, cela restait exceptionnel même avec une créature totalement dévouée à elle et à la Nature.
De ses bras déliés, restant dans son dos, elle l'enlaça pour le plaquer gentiment contre son torse, sa tête rousse se retrouvant entre les colossaux fruits mûrs de sa poitrine et acheva de l'entourer complètement, l'isolant du monde, avec ses grandes ailes duveteuses. Ce n'est qu'après, très lentement, elle ôta son dantesque pénis de l'anus désormais bien assoupli et gorgé d'une sève crémeuse, blanche aux reflets nacrés, qui se mit à ruisseler sur ses cuisses. Ses mains choyèrent amoureusement le buste du jeune homme, n'oubliant pas de s'occuper des tétons percés de métal. Elle ne ressentait aucune fatigue et savait qu'il en allait de même pour lui car il s'était abreuvé de miel fortifiant à son sein.
-
Le jeune Inu sentait le pénis de la Pourvoyeuse frotter à l'intérieur de lui. Elle avançait et reculait en rythme, frottant son point G masculin. Le pauvre petit Inu était une marionnette sexuelle dans les mains de cette créature et il s'y était offert volontairement. Maintenant qu'il était dans ses pattes, il espérait bien qu'elle allait le remplir et faire de lui encore plus... qu'une poupée. Theorem ferma les yeux pour s'abandonner au plaisir de l'abandon sexuel, à la décadence la plus savoureuse. Ce grand pénis occupait beaucoup son fondement et il adorait ça... L'orgasme de la déesse allait venir, il le sentait grâce à sa connexion psychique avec elle. Finalement, il tremblotta et savait que lui aussi allait jouir... Jouir ? Non... Elle lui avait demandé de se retenir de jouir la dernière fois... et elle ne lui avait pas redonné ce droit depuis. D'une main, il glissa sa main sur son double sexe et serra la base en gémissant.
"Haaaan ! Venez en moi... déesse..."
Et ça ne tarda pas à venir. Elle expulsa un bon litre de sève chaude dans son anus. Pendant les premières minutes de cette invasion chaude et douce, le ventre de l'Inu se gonfla un peu. Puis le trop-plein ne tarda pas à s'évacuer par la rondelle du travestit aux cheveux rouges. Il serra plus fort la base de ses deux pénis... Quel plaisir unique, que de sentir sa partenaire juter sans que vous en ayez le droit... Theorem était amateur du BDSM. Il n'avait pas vécut cette punition comme quelque chose de mal. Surtout qu'il était peu de chose devant la présence de la déesse végétale.
"Han... Han... Han... Han ?"
Il se sentit doucement plaquer dos contre le torse de la Pourvoyeuse. Sa tête disparue entre ses deux gros seins, l'isolant du monde quelques minutes. Le gros pénis de la déesse sortit de son anus et le reste du miel s'évacua doucement, le long de la verge de la déesse. Theorem était ainsi calé qu'il sentit les mains de la déesse jouer avec ses tétons. Il se mit à fantasmer dans le noir de ses deux seins... Cette vision allait certainement atteindre A'dana. Mais il serait temps de le regretter plus tard... Il s'imagina partiellement absorbé par elle, rejoignant son corps et ne faisant qu'un avec elle, alors qu'elle l'absorbait non pas par sadisme, mais par un amour bien spécifique... Ca solderait peut être la fin de sa vie... Mais c'était un fantasme.
Par contre, une deuxième image lui vint. Il s'imagina toujours dans cette position, les mains hissées de chaque côtés de la poitrine d'A'dana, liées par une liane venant de son corps pour retenir ses bras. Ses jambes repliées pour arriver dans le dos de la déesse subiraient le même sort. Theorem deviendrait une parure vivante pour A'dana qui pourrait le câliner à loisir, lui donner à manger de ses fruits, de son essence... Et en cas de désir sexuelle, elle n'avait qu'à glisser ce gros pénis dans son corps... Il aurait ainsi tout le loisir de synchroniser son esprit avec le siens, de vivre ses jouissance à travers elle, de voir le monde à travers elle, alors qu'il était maintenu aveugle et muet entre ses deux gros seins... A'dana pourrait continuer à vivre, rencontrer des personnes, avec Theo accroché à elle, tel un bijoux précieux...
Et si A'dana acceptait ?...
Il serait certainement d'accord...
-
Ses ailes repliées sur le couple qu'elle formait avec l'adolescent Inu, elle les isolait tous deux physiquement du monde tout en les y maintenant reliés par le fil de son esprit divin. Ses plumes duveteuses effleuraient agréablement Theorem sans le priver d'air ni le réchauffer de façon excessive tandis que ses doigts fuselés caressaient son torse, en jouant comme d'une zone érogène qu'elle découvrait un peu plus à chaque millimètre parcouru de cette peau douce que devaient envier bien des femelles. L'indescriptible parfum floral émanant de la verte entité se mêlait désormais aux senteurs âcres du sperme du paladin et celles sucrées de la sève blanche.
*Accepte la plénitude de ta jouissance ma merveilleuse petite créature, cela amplifiera la mienne et aura pour conséquence de magnifier la tienne également. C'est si bon en toi.*
Aucun reproche décelable dans les échos mélodieux de sa pensée qui n'était qu'amour et désir. Ses propres vigoureuses verges jumelles se dressaient telles des tours de chair, frottant délicieusement contre les jolies fesses rebondies et ruisselantes d'abondante semence nacrée. Progressivement et sans hâte, ses jambes décollèrent doucement du fond du lac jusqu'à les faire léviter un au-dessus de la surface agitée par quelques remous.
De par leur union, elle reçut les fantasmes extrêmes qui émanaient avec fougue de l'esprit de son amant. Non que ces envies furent considérées par elle comme extrêmes mais elle les perçut comme l'étant pour une forme de vie humanoïde telle que l'était le jeune Inu.
*Annihiler ton corps ? Annihiler ta volonté ? Annihiler ton être ?*
Ses mains assaillaient adroitement ses abdominaux et tiraient sur un piercing mammaire tandis que sa chaude pensée enveloppait la conscience liée à la sienne, lui transmettant l'excitation ressentie au contact de son corps androgyne gorgé de soleil, de miel et de sève. Elle le désirait avec une passion insensée et palpable.
*Abandonne-toi, donne-toi, donne-moi.* Susurra-t-elle mystérieusement, ne cherchant pas à dissimuler que ses mots possédaient un sens précis pour elle.
Sur toute leur étendue, ses ailes se déployèrent puis imprimèrent une poussée qui les propulsa dans les airs, fendant la nuit et les rapprochant des étoiles de plusieurs centaines de mètres en un bref laps de temps. Elle s'immobilisa, suspendue dans l'air plus frais comme si elle marchait dessus et fit face au clair quartier de lune bien visible pour tous les deux. Sa tête s'inclina et ses lèvres pulpeuses trouvèrent celles si désirables de son amant que son étreinte rehaussée avait amené à sa portée. Ce qui surviendrait après le baiser – essentiellement un tournoiement de langues humides entre des bouches largement, impudiquement ouvertes – dépendrait de la réponse ou des réponses du troublant garçon.
-
Le jeune Inu était un peu perdu. En effet, il était tout soumis à la Pourvoyeuse. C'était un peu extrême comme désire, oui, mais il voulait indirectement vivre ça. C'est un peu le chaos de l'esprit des humanoïdes qui était bien différent avec celui des végétaux. Contrairement au calme profond et la sérénité de la déesse, Theorem était emplit d'hésitations, de désir mais aussi de crainte, d'angoisse, qui faisait un savant mélange entre peur et excitation. C'était un peu spécial à décrire, mais cette étrange sensation inondant le ventre, cette sensation qui vous serre quand vous montez dans un manège ou encore quand vous montez un dos d'âne trop vite en voiture.
"Je... et bien..."
Mais il n'eut pas le temps de finir qu'il se sentit levé dans les airs. Il ferma fortement les yeux, pas du tout sûr une fois dans les airs. Le jeune Inu ferma les yeux de peur mais il les leva au bout d'un moment pour voir la lune. Il se sentait mieux à voir le ciel que le sol... Faute de souffrir d'un grand vertige, il pouvait apprécier le ciel. Elle répéta sa demande de s'abandonner... L'angoisse lui revint et... là dans les airs, il avait un peu peur. Le jeune Inu embrassa doucement la Pourvoyeuse, fermant les yeux, avant de noyer son regard dans les yeux de la déesse. Il lui souria, les joues toutes rouges avant de regarder un peu ailleurs, tenant la créature verte dans ses bras, les pieds posés sur ceux de la Pourvoyeuse.
"... Oui... Je me donne... à toi..."
-
Leurs lèvres et leurs langues descellées, l'étrange couple d'amants se faisait face, environné par l'immensité du ciel, sans aucune barrière à perte de vue. Quelques barrières subsistaient cependant dans l'esprit du jeune humanoïde roux.
Aux doutes, aux craintes avec lesquels l'Inu s'efforçait de composer, effrayé de voir peut-être se réaliser de profonds et inhabituels fantasmes, la déesse de la Nature opposa un regard limpide, bienveillant, rendu plus vif par l'inextinguible désir qu'elle éprouvait ainsi que par un soupçon de mystère qui se mua en étincelle brillant de mille feux après l'acceptation formulée par Theorem. D'une main elle lui caressa amoureusement le contour de son joli minois, de l'autre elle le tenait par la taille, un doigt s'égarant sur la naissance d'une fesse délicieusement ferme. Sa chevelure ondula, trop pour que ce fut l'effet du vent, et deux faisceaux composés de longues mèches prirent vie, chacun s'emparant d'un poignet du jeune mâle efféminé. Les feuilles qui les constituaient enserrèrent les poignets sans violence et décollèrent Theorem d'elle, le soulevant sans effort à un mètre d'elle comme un prisonnier. Ses éternelles prunelles se délectèrent ostensiblement de ce corps sublimé par la dualité sexuelle de l'âme qui l'habitait. Ses paupières couleur émeraude s'abaissèrent à demi, langoureusement, puis les mèches jointes de sa chevelure firent pivoter le garçon face à l'astre lunaire pour lui offrir son dos où s'épanouissait la bien visible queue touffue.
« Je vais t'annihiler mon si désirable Paladin. » Susurra-t-elle, envoûtante.
Et elle ne mentait pas. Néanmoins, elle allait interpréter le singulier fantasme de son amant, à sa façon. Ses puissantes mains à la peau douce comme la soie prirent possession des hanches de l'androgyne et les amenèrent contre la base de ses titanesques pals de chair dont l'un luisait particulièrement après la première sodomie. C'est à son second membre qu'elle fit donc profiter de la lune ruisselante de l'Inu, faisant coulisser la raie des fesses sur la hampe dodue, lui soulevant et baissant les hanches comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une plume. Peu à peu, c'est surtout le gland qui frotta de façon jouissive sur la rondelle assouplie et maculée de semence qui allait servir de lubrifiant. Elle-même ne bougeait pas son corps mais manipulait celui de l'adolescent qui n'en était pas un, lui maintenant poignets et hanches sans lui laisser la moindre possibilité de manœuvre et encore moins d'échappatoire. Son énorme sexe alourdi par sa masse considérable se retrouvait presque à l'horizontale, parallèle à la surface du lac si loin sous leurs pieds, son bout durci collé à l'entrée de l'orifice, source de plaisir pour eux deux, rentrant déjà presque à l'intérieur sans qu'elle le veuille et sans difficultés.
« Theorem, je souhaite que tu survives. » Murmura-t-elle d'une voix vibrant d'excitation sexuelle, donnant l'impression de se parler à elle-même.
Ses bras ramenèrent alors son captif vers elle, provoquant son empalement progressif sur sa verge hypertrophiée et parcourue de grisantes palpitations. Tout d'abord, elle prit le temps de savourer le délice de l'anneau tendu de la rondelle pressant fortement la si sensible peau de son gland puis, sans peine, elle parvint à y loger près de la moitié de sa virilité et le souffle de ses pensées balaya l'esprit de Theorem avec la jouissance ressentie. De sa poigne infatigable, elle fit alors aller et venir le corps de l'éphèbe, quelques centimètres en avant alternant avec quelques centimètres en arrière conservant pour un moment cette profondeur de pénétration qui suffisait déjà à bien remplir l'intimité anale. Les sensations ainsi procurées allant crescendo, elle le fit s'embrocher un peu plus au fur et à mesure, écartelant son petit trou, repoussant les douces parois rendues visqueuses, perforant ce conduit naturel avec une ampleur et d'une manière que la nature n'avait pas totalement prévue. Sachant que la douleur se mêlerait plus fortement au plaisir, la Pourvoyeuse n'en hésita pas pour autant. L'agencement des entrailles et organes internes du jeune sodomisé n'eut d'autre choix que de s'adapter à cet envahisseur colossal qui défiait toutes les limites en accomplissant un enfoncement total, amenant les fesses rebondies à buter contre son bas-ventre. Avec une onde mentale évoquant un râle musical, la Déesse s'arrima plus fermement aux hanches et les tira vers elle avec entrain pour déguster ce parfait emboîtement de leurs corps. Nulle blessure, nulle déchirure, grâce au miel et à la sève présents, n'étaient venues entraver le sentiment et les sensations exaltants qu'elle vivait. Dominant l'être gracile qu'elle couvait d'un regard enflammé, elle se mit à lui labourer - toujours en le bougeant lui - les tréfonds de son fondement pour le forcer à s'habituer un peu à cette énorme intrusion. Ce faisant, son deuxième organe mâle frottait contre la croupe et la peau soyeuse des cuisses de Theorem faisait plus que frôler ses trois bourses pleines.
*Si bon !*
Sous le regard des lumineux astres nocturnes qui ne portaient aucun jugement sur leur accouplement, la verte divinité ne tarda point à connaître un orgasme bien semblable au premier si ce n'est que cette fois, elle déchargea sa sève le plus loin possible dans son bel amant et que les remous engendrés dans son aura et son esprit assaillirent plus intensément le jeune Inu. Cette déferlante menaça d'engloutir la psyché de sa proie consentante car elle ne fit aucun effort pour se contenir. Doucement, alors que le plaisir régressait tel la marée, elle ôta Theorem de son robuste attribut. Une grande quantité de sève nacrée se déversa avec des sonorités liquides par l'ouverture béante. Ouverture béante qui ne le resta pas longtemps car les inflexibles mains de A'dana conduisirent la féminine lune de l'androgyne vers la deuxième verge, bien fringante et vibrante du désir de renouer avec l'étroitesse de ce fourreau après tous les frottements subis lors du coït.
-
Theorem craignait un peu ce qui allait suivre. Il n'avait jamais connu ça et... quelque part il savait que A'dana pouvait le détruire sans mal. Maintenant c'était réalité et... cette peur continua de le tenailler autant que l'excitation. Devenu une brindille facilement manipulable entre les mains de la Pourvoyeuse, il se sentit hissé dans les airs par deux lianes issues de la chevelures de la déesse verte. Elle lui certifia alors ses intentions de le détruire... Avec une pointe de sensualité et de plaisir non feint. Après tout, elle allait s'amuser avec lui... Elle ne l'avait connu que depuis quelques temps et c'est surtout la curiosité à l'égard de Theo qui lui avait servit.
"Han..."
C'est tout ce qu'il put répondre. Il avait certainement déjà prononcé ses derniers mots. Maintenant elle le tenait solidement et malgré tout, comme si elle émettait une réserve, elle lui précisa qu'elle espérait que Theo survive. Il n'eut pas le temps de répondre qu'il sentit le pénis délaissé la dernière fois par A'dana. Il pénétra son anus et c'était un peu comme le supplice du pal. Le grand membre prit d'abord une place acceptable dans le corps de l'Inu, mais les solides mains de la Pourvoyeuse poussèrent encore plus. Theorem lâcha alors un couinement plaintif alors que le rectum remplit par le pénis d'A'dana poussa encore plus loin. Theorem ouvrit en grand les yeux en sentant cet étrange invasion. Son gros intestin reçut alors la visite du reste du pénis de la déesse verte qui embrocha littéralement le jeune Inu. Theorem vit une bosse dans son bas ventre, voyant là le gland de la Pourvoyeuse se glissa en lui. La douleur se fit vive et Theorem lâcha un cri. Ah, il s'était attendu à souffrir, mais peut être pas autant... et il l'avait demandé après tout, non ? :p
"Haaa ! Haaa! S.. Stop ! C... Ca fait... Haaa !"
Mais les suppliques de Theorem étaient vaines. Il avait demandé à subir ça alors il avait ce qu'il avait demandé. A'dana y prenait un fabuleux plaisir que l'Inu ressentit à travers lui, la déesse laissant son plaisir inonder les environs. Devenu un jouet, il agita un peu ses jambes, mais la Pourvoyeuse y allait franchement maintenant. Le cul tout rouge de Theorem, ses testicules rencontrant par moment ceux de la Pourvoyeuse tant elle faisait des vas et vient puissants, voila ce qui décrivait fort bien la situation de Theorem, devenu un ona-hole pour une créature séculaire.
"Haaaaaaa !"
Elle éjacula enfin en lui, inondant ses tripes et en faisant même remonter dans son estomac tant il y en avait. Quand elle se retira, le liquide s'écoula hors de lui. La vague de plaisir fut si forte, l'onde cérébrale sans aucune retenue, frappa de plein fouet la psychée de Theorem qui se sentit sombrer un moment, mais il revint à lui presque aussitôt, les yeux dans le vide. Les dégâts et traumatismes que son corps prenait était toujours réparé peu de temps après, donc peu de risques pour qu'A'dana le brise. Et puis, c'était un jouet idéal, non ? Sa psyché finirait peut être par se briser mais... au bout d'un moment, l'Inu accepterait son état d'ona-hole. Il eut tout juste le temps de sentir le deuxième pénis de la Pourvoyeuse se frayer un chemin vers son anus.
"Q... en-core ?..."
Et oui, encore. Mais Theorem était un jouet à présent. Si la Pourvoyeuse voulait coucher jusqu'à l'aube, c'était son choix. La transformation de Theorem n'était pas complète cependant. Là elle le tenait juste par les bras. Theo voulait à la base être une parure, un bijoux vivant porté en continu sur son corps, dos contre son ventre, bras maintenue en l'air et jambes ramenées dans son dos. Il voulait que son visage soit engoncé dans sa poitrine, réduit au silence uniquement brisé par les bruits internes de la Pourvoyeuse, et surtout, sans que la lumière ne vienne à lui. L'idée d'une cagoule végétale prenait alors son sens, faisant de lui un jouet anonyme... Qu'il adorerait vivre. Certes, là il payait un peu pour ses désirs, mais... On a rien sans rien !
-
Tout comme elle s'était contentée d'un simple et lascif *Oui.* lors de la demande du paladin d'arrêter l'inhumaine pénétration, elle répéta ce mot avec délice quand il manifesta sa surprise et son inquiétude de l'imminence d'un nouveau coït. Les folles pensées du bel Inu au fondement maculé de semence atteignirent bien entendu celles de la divinité qui se fendit d'un sourire merveilleusement doux.
La seconde d'après, elle faisait s'empaler Theorem d'une seule et magistrale traite, tel un fourreau vivant pour son énorme mandrin. Les pauvres entrailles qui avaient commencé à reprendre timidement leurs emplacements anatomiques furent brutalement déplacées et le ventre plat de l'humanoïde se déforma, révélant la massive présence du gland turgescent. Sous la force de l'impact, les fesses rosies claquèrent contre le bassin de la Pourvoyeuse, les nombreux testicules se cognèrent souplement et la déesse exhala une vibration spirituelle d'une concupiscence extrême, affermissant sa prise sur la taille gracile de son amant et ses liens végétaux tirant davantage sur ses poignets. Gagnée par l'euphorie sexuelle de cette pénétration totale, elle resta plantée en lui à savourer l'ensemble des réactions corporelles, psychiques, vocales du captif. Le manipulant aisément, elle le retira lentement d'elle, faisant durer le coulissement pour accentuer encore l'impression de grandeur démesurée de son vigoureux appendice. Ne s'arrêtant qu'à un centimètre d'extirper le gland, elle reproduisit le même foudroyant empalement qui s'accompagna d'un indécent bruit spongieux dû au volume de jus précédemment éjaculé. La manœuvre se répéta, encore et encore, jusqu'à ce qu'un palier soit franchi vers l'accès au nirvana charnel ; elle se mit alors à accélérer les mouvements de ses bras infatigables, défonçant Theorem tout aussi profondément sur un rythme ô combien plus violent. La partie de son esprit soudée à celui de son amant fit ressentir à celui-ci la succession d'extases qui la posséda comme une série de mini orgasmes, brefs et intenses mais sans égaler individuellement la puissance du précédent. Autre différence, elle projeta non pas un seul jet mais une dizaine, autant que les mini-orgasmes, moins abondants séparément mais qui réunis, revenaient au même volume : un chaud petit déluge dans le rectum ravagée de manière épique. Son esprit enflé par ces sublimations déborda donc à dix reprises dans celui de l'Inu, menaçant autant de fois son intégrité mentale et provoquant chez lui un double orgasme fulgurant qui fit gicler le sperme par ses si belles verges jumelles.
*Toi qui me plais tant.* Souffla-t-elle, chargée de désir *L'étape initiale est enfin passée.*
D'une main affectueuse, elle caressa les fesses malmenées tout en enlevant le troublant androgyne de son mât toujours dressé, libérant au passage la semence qui suintait avec un bruit visqueux très érotique. Le lianes ramenèrent le visage juvénile près du sien qui irradiait de bienveillance de par son sourire et d'une soif de sexe illimitée de par son regard rougeoyant. Amoureusement, elle lui lécha les lèvres, le dévorant brièvement des yeux avant de rapidement le remettre dans la même position. A sa merci. Sans tarder, elle le sodomisa une nouvelle fois en changeant de pénis et de manière à provoquer la jouissance du point G masculin, pénétrant sans ardeur ni profondeur excessive, se régalant des contacts entre le sensible bout de son membre et la délicate prostate jusqu'à provoquer l'orgasme de l'éphèbe qui entraina presque aussitôt le sien qui éclata avec une vigueur fabuleuse pour engloutir le moi spirituel de Theorem qui venait juste d'être désarçonné par sa félicité physique.
L'Imprégnatrice continua encore et encore, alternant les manières dont elle usait pour sodomiser le sublime cul de femelle de ce mâle si désirable qu'elle remplissait encore et encore de litres de sève tout en oblitérant peu à peu son psychisme et sa personnalité, le faisant jouir encore et encore jusqu'à ce que ses orgasmes ne s'accompagnent plus d'éjaculation de ses beaux sexes roses. Là, elle colla l'adolescent contre elle, son dos chaud et en sueur contre son torse végétal rafraichissant, ensevelissant la jolie tête rousse entre ses appâts à l'opulence outrageante, attachant ses bras à son buste et enserrant également les fines chevilles artificielles pour les replier en arrière. Les doigts de Ad'ana choyèrent le ventre clair, là où la peau se distendait en une grosse bosse, conséquence de l'effarante insertion. Appuyant sur son ventre, elle entama cette fois des mouvements de son bassin à elle, défonçant l'anus, le rectum, les intestins etc.. en bougeant elle et en maintenant le paladin immobile, plaqué contre elle, étouffant les sons provenant de sa gorge avec la masse de sa prodigieuse poitrine. Elle copula tantôt calmement, tantôt intensément et parfois sauvagement. Toujours avec de l'amour.
Quand les premiers rayons de l'astre solaire léchèrent leurs corps nus, les vertus revigorantes du miel ingéré par le jeune être s'estompèrent, le privant de l'énergie nécessaire pour rester physiquement réveillé. Pour ce qui était de son esprit, il était plus que probable qu'il ne restait plus rien de la personnalité et de la conscience de Theorem.
-
Theorem passa la nuit à être traité comme un jouet. Le temps que l'astre solaire ne se pointe à l'horizon, c'est le corps du jeune travestit qui fut maltraité comme l'aurais été un jouet sexuel. Ses organes internes accueillait la grosseur du sexe de la déesse verte alors qu'il gémissait et couinait des fois de douleur sans sa partenaire y prête une quelconque importance. Après tout, il l'avait demandé et on devait des fois faire attention à ce que l'on souhaite. Dans son cas, désormais, Theorem payait cher son fantasme. Il l'avait voulu, il l'avait. Chaque orgasmes de la Pourvoyeuse heurtait son psychisme en une vague puissante d'onde psychiques qui emportait un peu de sa conscience à chaque fois.
"Haaaaan !!! Mon derrière !!!"
Ce fut ses derniers mots de la soirée. L'orgasme de la déesse qui suivit termina de fracturer pour de bon sa conscience et sa personnalité. Elle s'évaporerait avec les orgasmes suivants. Finalement, elle le colla contre son ventre avant de placer sa tête entre ses seins. On ne voyait de Theorem qu'un torse désormais, aux membres repliés et attachés alors que son ventre était gonflé de cette pénétration si puissante. La Pourvoyeuse l'utilisa désormais comme jouet, comme il l'avait désiré. La personnalité et la conscience de Theorem se brisa lentement. La Pourvoyeuse caressa son corps tel un objet précieux, ce que Theorem était devenu. On pouvait toujours le nommer ainsi, mais ce n'était qu'un corps. Sa personnalité avait été éradiquée, exterminée par les orgasmes de la Pourvoyeuse. La tête logée entre ses seins, lâchant par moment des couinements, il allait certainement passer le reste de son existence comme ceci, comme parure du corps de la déesse.
Lâchant plusieurs soupires alors que son corps tendu à l'extrême se vidait de la semence accumulée dans son corps. La sève blanchâtre se vida lentement alors qu'il était encore maintenu attaché par les lianes de la Pourvoyeuse. C'était le risque d'avoir désiré de choses extrêmes pour une entité qui vous était particulièrement supérieure. La suite des évènements ne dépendait désormais plus du corps collé à son ventre... mais à celle qui le portait.