Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Yamagashi Hitomi le vendredi 16 mars 2012, 12:57:21
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" - Le responsable de l'usine se veux rassurant, déclarant que "c'est qu'une petite fuite de rien du tout, il suffit juste de trouver des serpillières qui fondront pas." Les autorités locales restent pourtant en alerte, l'eau de la nappe phréatique ayant viré au vert... "Coup de filet à Seikusu" : les services de police ont lancé une vaste opération visant à briser l'emprise du clan Yakuza Kojima sur la ville. Une vague d'arrestations et de perquisitions sans précédent pour des résultats jugés "satisfaisants" par le Ministère de l'Intérieur. Soixante dix-huit suspects interpelés, et une saisie de drogue, d'armes et de marchandises illégales s'élevant à présent à trois milliards et demi de dollars. Écoutons la déclaration du capitaine Kaneda Iroshi, capitaine de la brigade Anti-Gang :
- Aujourd'hui les forces de police japonaises ont prouvé leur efficacité de la meilleure façon possible. Grâce à une coopération exemplaire de la Police Judiciaire, de la Brigade de Répression du Banditisme, de la Brigade Financière, du Service des Douanes et de la Brigade Anti-Gang, en relations constante avec des agences étrangères et internationales, nous avons porté un coup décisif au crime organisé. Je peux déjà vous annoncer que cinq autres pays, dont les État-Unis et la Chine, sont arrivés a des résultats équivalents sur leur propre sol.
- Fort de ses bons résultats le capitaine Kaneda et ses hommes seraient déjà en train de préparer d'autres opérations de grande envergure. Mais ils auront déjà fort à faire pour ce qu'on qualifie déjà de "procès de la décennie" dans les milieux judiciaires... "
Saleté de télé. D'accord, tomber une famille yakuza en une nuit c'est vraiment pas à la portée de tout le monde. Qui j'ai vu soupirer à trois mètres de ce capitaine Kaneda ? Dans le mille : Gabriel. Déjà que quand on est dans la même pièce on se regarde en chiens de faïence, il va devenir invivable après ça. Il faut dire que notre première journée et la soirée qui a suivi ont été tellement foireuse. Je crois qu'il est déjà en train de se chercher un nouvel appart'. Je vais encore devoir me serrer la ceinture pour payer le loyer. Mais ça vaut mieux que l'ambiance pourrie qu'on se tape. Au moins on se crie pas dessus, c'est toujours ça.
Enfin ! J'ai autre choses à penser. Je me lève du canapé, rajuste mon tailleur et attrape ma serviette de cours. C'est reparti pour une journée a essayer de mettre un peu de plomb dans la crâne d'une armée de lycéens excités, in English. En plus je fais pas cours à Mélinda aujourd'hui, ceinture sur les sucreries. En sortant du bâtiment j'espère que je vais trouver quelqu'un pour me défouler un peu. J'en peux plus de toute cette tension à l'appartement. Mais m'écraser devant lui, d'une manière ou d'une autre : pas question.
***
Il fait chaud aujourd'hui, pourtant tout le monde est cagoulé dans la camionnette. le chauffeur a d'ailleurs l'air nerveux.
- T'es sûr que c'est pas chaud, Johnny ? Avec tout ce qui se passe en ce moment...
- Tu veux rejoindre les Kojima en taule ? T'en fais pas, ça va rouler. Je me suis jamais planté.
Le passager est aussi nonchalant qu'un cancre devant un exercice de math. Les deux surveillent la rue jusqu'à voir apparaître une jeune femme rousse, vêtue d'un tailleur.
- Là voilà.
- T'es sûr ?
- Attention : tu deviens chiant.
Le chauffeur lâche un sifflement admiratif.
- Il se fait vraiment pas chier, le salaud.
- Tant mieux, on va équilibrer... Allez, fonce !
La camionnette démarre en trombe. Les trois hommes derrière savent bien ce que ça signifie. Quand le véhicule vient piler au bord du trottoir la jeune femme est trop surprise pour se défendre. Le passager retourné sur son siège les regarde attraper leur proie et la tirer dans la camionnette, avec un coup de taser pour la sonner. Il tape contre le siège, signal que le chauffeur attendait pour repartir.
- Mollo, les garçons. Faudrait pas qu'elle fasse un arrêt cardiaque. Fouillez-là.
Les trois hommes obéissent, avec zèle.
- Qu'est-ce qu'on a dit, les garçons ? Pas touche : c'est du business. Et à mon avis elle cache pas ses papiers sous sa jupe.
- Ouais mais... Un porte-jartelle ? Pour aller à l'école ?
- La salooooope !
- Trouvé !
Le troisième sort la carte d'identité de la serviette en cuir avec laquelle la jeune femme a essayé de le frapper.
- Yamagashi Hitomi, c'est elle ?
- Ouais. attachez-la, bâillonnez-là et bandez-lui les yeux... Et arrêtez de la peloter !
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Un coup de filet spectaculaire ! Voila ce qui venait de se passer ! Et dieu sait qu'il était fier le petit Gabriel ! Il paradait comme un paon à la crime ! Avec ça, il pouvait pêut être espérer une promotion quand même ! Car peuiut-être que c'était ce crétin pompeux de Kaneda le responsable de l'affaire, mais sans Gabriel, ça aurait été clairement foutu ! Dieu sait qu'il avait été utile ! Et heureusement d'ailleurs ! Souriant, il aperçut la chef de division Tsubahana qui se retrouvait au centre des attention, elle avait validé et suvi l'opération de près, et en tant que supérieure hiérarche du crétin, elle avait aussi droit aux honneurs. Elle était belle dans sa tenue habituelle, un tailleur anthracite et chemisier blanc, les cheveux tirés en queue de cheval serrée, avec une frange sur le côté, elle semblait aux anges et se contenta d'un signe de tête à Gabriel, un remerciement des plus marquants venant d'elle...
Ces derniers temps, le jeune homme était resté très peu à l'appartement, l'ambiance était pesante, il ne comprenait qu'à moitié pourquoi Hitomi faisait la gueule, mais contrairement çà elle, lui il avait la conscience tranquille, mais se taper ses regards en biais, non merci ! Franchement, c'étauit à croire qu'elle avait oublié ce qu'il lui avait dit en s'installant ! Il préférait une bonne engueulade à des bouderies de gamine ! Car là, c'était exactement cema ! Elle jouait à la gamin, et au final, c'était devenu chiant comme colloc' ! Elle était incapable d'agir comme une grande fille ! Putain mais merde quoi ! Elle faisait la gueule depuis qu'elle avait été interrompue dans la baignoire ! Putain mais c'était lui qui éait resté sur sa faim, pas elle ! Alors merde quoi !
Enfin bon, l'enquête lui avait permis d'être surchargé de travail et ainsi, il n'avait pas eu l'occasion de rentrer si ce n'est pour se laver, se changer, parfois, manger, et repartir ! Il dormait au travail , c'est dire ! Et il se réveillait le lendemain matin en ayant bav sur ses dossiers, mais normal avec une telle ambiance qu'il n'ait pas envie de rentrer....il comprenait certains flics mariés qui restaient tard au taff....
Mais maintenant que c'était fini, il n'avait aucune raison de rester ici ! Il devait rentrer chez lui, il avait obtenu une semaine de repos rémunéré exceptionnel étant donné ce qu'il avait fait ! Mais voilà, il n'avait pas envie de rentrer mais il l'avait fait, il était allé se coucher sans piper mot à Hitomi à prt bonsoir, et il ne s'était réveillé que le lendemain midi, lorsque le téléphone sonna, la seule chose qu'il lui fallait, du boulot ! Il espérait que ce serait Tsubahana, elle avait le chic pour pourrir ses vacances mais il émettait lm'hypothèse qu'elle le faisait car en un sens, le temps où ils étaient coéquipiers lui manquait cruellement !
« Gabriel Valmy à l'appareil, j'écoute ! »
Il soupira vraiment avant d'écouter ce qui allait se dire, mais rien, rien, c'était tout à fait silencieux... puis il entendit des voix, comme si les personnes parlaient en bouchant de la main du combiné mais gueulaient à côté, très efficace....Gabriel se vit raccrocher au nez....
Il sourit et alla s'affaler dans le canapé, prenant la télécommande il commença à zapper ! Il n'y avait rien d'intéressant à la télé.
Et ce fut à son portable de sonner, il le prit, et regartda : numéro masqué....utile....il décrocha.
« Gabriel Valmy à l'appareil, à qui ai-je affaire ? »
Il avait la voix pateuse, un peu ensommeillée encore mais peu importait !
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La camionnette entre dans une usine désaffectée du Quartier de la Toussant. Le groupe groupe sort son otage encore groggy du véhicule pour l'entraîner sans ménagement. Le chef apparent suit ses hommes d'un pas visiblement fébrile. Il ôte sa cagoule pour découvrir un visage anguleux, étiré d'un sourire satisfait, et une tignasse en bataille teinte en blond.
" Voilà ! Tout se déroule comme prévu !
- C'est la suite qui m'inquiète.
- Arrête de ronchonner. Pense positif ! "
Une fois la jeune femme assise, ou plutôt ficelée sur une chaise avec des accoudoirs, ils la laissent reprendre ses esprits. Bâillonné et les yeux bandés elle ne risque pas de leur attirer d'ennui. Après avoir dissuadé trois fois de suite ses hommes de la réveiller à coups de baffes, leurs spécifiant bien qu'il ne voulait pas fournir à un certain flic des raisons de se rebeller, le chef sort de sa poche un téléphone portable et un bout de papier.
" Bon, c'est l'heure d'appeler. "
Il compose le numéro puis attend deux sonneries avant de plaquer l'appareil contre sa poitrine.
" Mais bande de cons ! Enlevez-lui le bâillon ! Comment vous voulez qu'elle parle ! "
Un des hommes accroupi derrière la chaise tire déjà sur nœud du chiffon, provoquant des plaintes étouffées de plus en plus marquées chez l'otage.
" C'est serré à mort... En plus y'a plein de cheveux pris dedans. "
Le chef remonte le téléphone à son oreille le temps d'entendre la voix de Gabriel, puis le plaque à nouveau contre son torse.
" Maniez-vous ! Il a décroché ! "
Le chauffeur soupire en sortant un couteau à cran d'arrêt de sa poche. Il bouscule son camarade pour venir trancher la bâillon, derrière la tête de la jeune femme pour ne pas risquer de la blesser au visage. Enfin libérée la victime se met à hurler à l'aide alors qu'on débarrasse ses cheveux des reste du bâillon. Finalement le chauffeur lui passe son couteau sous la gorge.
" La ferme ! "
Elle la ferme, mais le chef laisse s'envoler un gros soupir d'agacement.
" Et voilà ! Il a raccroché ! Fermez-la, j'appelle sur son portable. "
Il compose le deuxième numéro avant d'amener le portable contre l'oreille de son otage. La jeune femme effrayée et aveuglée frissonne. venant à peine de recouvrer ses esprit elle ne comprend rien à ce qu'on peut lui vouloir.
" Gabriel Valmy à l'appareil, à qui ai-je affaire ?
- Gabriel ?! "
Le chef éloigne le téléphone d'un pas dansant avant de l'amener à sa propre oreille.
" Valmy, comment ça va mon ripoux ? C'est Johnny ! "
Johnny, alias Katakuni Juntei, un freelance bien connu pour son casier vierge, un don pour trouver et faire disparaître les balances, et un style grand-guignolesque. Même sans l'avoir croisé Gabriel ne peut pas ignorer qui lui parle.
" Tu m'obligerais vraiment si pouvais me retrouver devant le parc d'ici une petite vingtaine de minutes. J'ai un petit service à te demander... Et au fait : ta gonzesse est là, tout va bien pour elle et bla bla bla... "
***
Mais c'est quoi encore ce délire ? Encore la faute de Gabriel, en tous cas ! Je ni ce qu'on me veut ni ce qu'on lui veut à lui, mais je doit dire je suis pas rassurer. Ces types qui m'ont enlevés ont l'air d'une sacré bande de bras cassés. Ils seraient quand même pas foutus de me tuer par accident ? Je dois mobiliser un peu de neurones pour me calmer. Ça craint. Statistiquement l'otage est foutu d'avance dans ce genre d'affaire. Et vu la finesse que je lui connais, Gabriel va tellement se faire remarquer s'il vient à la rescousse que ces mecs auront cent fois le temps de me trancher la gorge...
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Johnny....Johnny....c'était qui déjà ? Il se soufvenait vaguement d'en avoir entendu parlé, un tueur il lui sembalit, enfin à la base mais en gros c'était un sous fiffre à gage.....mais que foutait Hitomi là bas ? Bonne question ! Ma putain dans quelle merde elle s'était encore foutue ? Nan parce que chez elle, ça commençait à devenir une habitude ! Il allait lui mettre dans le sac une petite bombonne de poivre de cayenne et un pistolet à gaz ou un tazer si ça continuait ! Fallait pas déconner non plus ! Il allait aussi lui payer des cours de self-defence ! Elle en avait vraiment besoin ! Entre les deu connards du premier soir ce clown, franchelment, il n'avait qu'une seule envie, c'était de lui mettre les points sur la sécurité parce que là, elle commençait à être vraiment ridicule !
Bon, par contre il était en train de se dire que ça allait être une belle merde ! Parce qu'il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que ça allait être encore bien folklo ! Bon, que pouvait bien vouloir le Jonny ? Une rencontre dans vingt minutes au parc, okay, il y aurait deux tireurs embusqués au bas mot ! Et lui il serait comme un con à chercher l'indic qui lui dirait le motif de la rencontre sans pour autant l'aider parce qu'il serait davantage dans la merde ! Parce qu'au final, y avait Hitomi qui était en danger, et qui devrait jouer les sauveurs ? BIBI ! Franchement, ça le gonflait, si ils en demandaient trop, tat pis, mais bon, elle était menacé de mort. Faute de mieux, il ne voyait rien de mieux à faire que dkire quelque chise de simple, bpête, mais qui faisait du bien :
« Planté les mecs, jsuis célib, c'est pas ma gonzesse, jusre une colloc qui fait la gueule H24, je vous conseille de mieux vous renseigner la prochaine fois, car vous avez tapé à côté, et c'est pas comme si je voulais rester vivre avec elle vu la galère que ça apporte ! Alors je vous la laisse les mecs ! On se retrouve dans vingt minutes au parc pour voir les détails ? Pour que je puisse voir la vente de la barraque.... »
Il attendit quelques instants avant de rajouter :
« Non, plus sérieusement, je crois que nous avons des choses à nous dire Johnny, je suis chez moi, je n'ai aucun moyen de vous localiser donc, si vous voulez on en parle directement ici et cette histoire sera réglée. Je suis sur que je peux vous être utile, il suffit de me dire quoi faire, maintenant, le parc serait sans doute trop risqué, toute la brigade est déhà sur les dents, alors si vous craignez un minimum pour vos miches, mieux vaut me le dire directement ici, plus simple ! »
Il soupira avant de se demannder ce qu'il allait devoir faire pour sauver miss corps-parfait-mais-qiui-fait-la-gueule-tout-le-temps. Allons y....
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Je sais pas ce que Gabriel est en train de dire à ce Johnny mais j'ai la chair de poule. Il va quand même pas s'en laver les main ? J'ai pas été tendre avec lui depuis qu'il a emménagé mais il irait quand même pas jusque là ? Sans compter que personne sera plus avancé tant que le chef aura pas répondu. Et s'il l'envoyait bouler ? Pas le chef, Gabriel. Si finalement le Blondin était vraiment le plus grand dégueulasse que la Terre ait jamais porté ? Non, je suis en train de paniquer. Et après tout, si c'est après lui qu'ils en ont, c'est de sa faute si je suis là. Ça va bien le travailler un peu... j'aurais mieux fait de me noyer que de vider cette putain de baignoire !
***
" À tout de suite ! "
Johnny raccroche et range son portable dans sa poche.
" Alors ?
- Alors finalement c'est chez lui.
- Chez lui ? On va se ramener chez lui ? Chez un flic ?
- Non, seulement moi.
- Comme une fleur ? Je crois que tu dors pas assez, ces temps-ci.
- On s'en tape du lieu. Il peut bien me demander de venir lui expliquer tout ça dans le bureau du maire : on a une otage. En plus dans le genre ripoux il se pose là.
- Justement, il a fait des heures sup' pour les potes des yakuzas qu'il a coffrés hier. Tu devrais pas lui faire confiance, ni y aller seul.
- J'y vais seul, parce que si dans trois quart d'heure je t'ai pas rappelé, vous faites ce que vous voulez de la fille.
- Quoi ?! Mais j'ai rien fait, moi !"
En revanche toute la bande s'est tournée vers elle. Si elle voyait leurs regards elle aurait encore plus peur. Bizarrement celui du chauffeur est le moins vicieux, et le plus terrifiant. Le regard d'un tueur froid. le chef claque des doigts pour attirer leur attention.
" Dites, les garçons, vous seriez en train d'espérer que je me plante, par hasard ? Parce que ça va pas aider mes ondes positives.
- T'inquiète, je gère.
- Alors à tout à l'heure. "
Le chef quitte la pièce, laissant son otage à seule avec ses hommes de main. Et en parlant de mains, elle ne tarde pas à en sentir une se poser sur sa cuisse. Elle frémit avant de remuer les jambes autant que ses liens le lui permettent.
" Alors, la prof, on met de la lingerie ? T'es prof de quoi ?
- Me touchez pas !
- Je parie que tu dis pas ça à tes élèves, hein ?
- Combien tu t'en es tapée ?
- Elle pourrait bien nous tailler un petite pipe, elle est juste à la bonne hauteur.
- C'est ça ! Approche un peu ta queue pour voir !
- C'est qu'elle est méchante.
- Avec quelques claques dans la gueule elle sera plu gentille. "
Il n'a que le temps de lever la main que son geste est arrêté par le chauffeur, qui le saisit par le poignet. Les deux hommes s'affrontent du regard, le chauffeur gagne.
" C'est bon, on plaisante.
- Va faire un tour sur le toit. Toi : la rue. Toi tu surveilles la camionnette. "
Grand silence.
" Maintenant ! "
Les trois hommes de mains détalent comme des lapins, ne laissant plus que l'otage et le chauffeur.
" Tss... Amateurs... "
***
Après une petite balade tranquille, Johnny vient appuyer sur le bouton de l'interphone au bas d'un immeuble.
" Valmy ? T'es là, mon ripoux ? "
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Après lui avoir dit une salutation d'usage, il raccrocha.....il était moins bête qu'il en avait l'air ! Preuve en était cette fin au coup de téléphone, toutefois, Gabriel n'avait pas menti Il avait joué franc-jeu ! Et ce, depuis le début, à un détail prêt, peut être qu'en effet, c'était une foutue emmerdeuse, cette Hitomi, mais en même temps, bah elle pouvait être attachante....ou pas, non sérieusmeent arrêtons de déconner ! Il allait réparer les pots qu'elle cassait pour la simple et bonne raison qu'il n'y était pas pour rien, putain et dire qu'ilm allait sans doute devoir se faire choier pour elle alors qu'au final, cette miss égoiste n'avait rien fait d'autre que ce qu'elle avait voulu depuis qu'il s'était installé, ça allaitbsans doute renforcer son côté nombriliste, mais il pouvait pas la laisser crever !
Dans tous les cas, pas besoind 'être devin pour savoir qu'il allait devoir recevoir un comité dezs plus sympatoches et pour cela, pas trente six solutions, en effet, si ce n'est surprendre pour éviter d'être surpris, il ne voyait ruien de mieu à faire que d'attendre ! Il fallait la hjouer fine pour une fois,, il allait montré à cet enfoiré de Johnny qu'on tentait pas de lui en foutre plein le cul si facilement ! Il allait montrer à cette belle ordure ce que voulait dire se faire enculer ! Et pas au sens propre bien sur ! Inutile de vous dire que ça allait faire mal, mais d'abord, il fallait s'assurer qu'Hitomi serait sauve, et ensuite il leur rappelait qui il était. L'ennui de l'anguille, c'est que ça peut te montrer ce que c'était la fête de la chataigne sans même le vouloir !
Il prit son flingue de service, sion flingue perso, et une paire de couteaux de style opinel laguiole, pas très grands mais idéal pour être lancés. Bon, il était équipé, il avait son portable, il fallait sortir et se poster dans l'ombre, près dde l'interphone, ce qu'il fit, se tapissant dans un recoin de mur, là où aurait du êyre une gaine de chauffage sans doute, mais qui ne l'était pas.
Enfin, Johnny se manifesta de la manière qui semblait être la moins discrète et la plus sensible à l'embarras. Soit, mais s'attendait-il à cela ? Sans doute pas puisque Gabriel lui mit la main sur l'épaule et ml'attira dans la « planque » pour dire :
« Vous devriez être encore moins discret, ça ne suffit ptetre pas pour vous que tout le quartier soit au courant, mais réfléchissez, j'ai plin d'avantages à l'heure actuelle, si vous me les sucrez, je doute de pouvoir vous être utile! »
Il se dégagea et lâcha le pauvre type, oui, il considérait cet homme comme un pauvre type, tout simpelemt !
« Alors, que faut-il que je fasse comme service pour éviter à une pauvre jeune femme innocente d'avoir davantages d'emmerdes ! Mis vous savez, quelques bifetons m'auraient suffi... »
Il fallait toutefois bien qu'il montre une chose, qu'il agissait en tant que ripoux, là dessus se basait l'image qu'il avait voulu donner, en accord avec Tsubahana. Qui mieux qu'un ripoux pouvait se permettre ce genre de marchés ? C'était un atout assez particulier mine de rien, mais terriblement efficace !
« Et quelles garanties puis-je avoir hormis la parole d'un gars en qui je n'ai aucune confiance ? »
Il ne voulait pas montrer qu'il se souciait trop d'Hitomi, sinon ce chantage n'aurait jamais pris de fin, et surtout parce qu'il se montrerait vraiment coincé ! Après tout, c'était pour l'atteindre lui qu'ils l'avaient pris de la sorte et la culpabilité le rongeait un peu beaucoup quand même !
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Attendant un réponse de l'interphone, Johnny est soudain happé à l'écart dans un renfoncement du mur, entre l'entrée du bâtiment et les portes des garages.
" Vous devriez être encore moins discret, ça ne suffit ptetre pas pour vous que tout le quartier soit au courant, mais réfléchissez, j'ai plin d'avantages à l'heure actuelle, si vous me les sucrez, je doute de pouvoir vous être utile!
- Te sous-estime pas. "
Le criminelle notoire prend le temps de se dire que c'est dingue toute ces mauvaises ondes qu'il sent autour de Gabriel. Ce qui laisse à ce dernier l'occasion de revenir à la charge.
" Alors, que faut-il que je fasse comme service pour éviter à une pauvre jeune femme innocente d'avoir davantages d'emmerdes ! Mis vous savez, quelques bifetons m'auraient suffi...
- En ce moment c'est la crise, mon ripoux. Faut sacrifier les investissements douteux. "
Toujours avec son sourire confiant, presque nonchalant, Johnny laisse Gabriel continuer sans se laisser démonter. La pensée positive pour faire rayonner son karma. Jusqu'ici ça a marché, et vu la situation actuelle il ne compte pas abandonner la technique.
" Et quelles garanties puis-je avoir hormis la parole d'un gars en qui je n'ai aucune confiance ?
- Mes antécédents. Mon casier est encore vierge. Tu crois franchement que je veux le dépuceler avec un kidnapping qui se termine en meurtre avec préméditation ? Et je te passe le reste, mais gars sont pas des gentlemen. Mais ta petite prof ne coure aucun risque tant que le plan se déroulera sans accro. "
Johnny sort de sa poche une boîte d'allumettes pour s'en caler une au coin de la bouche.
" Pète un coup, mon ripoux, tu vas voir c'est d'une simplicité enfantine. Toi et ton pote le shérif Kaneda, vous avez fait razzia sur quelques petits objets de grande importance. Il me faut... "
Le grand maigrichon sort de sa poche un petit calepin qu'il met bien une minute à fouiller avant de trouver ce qu'il cherche.
" La pièce à conviction 555-XW-675. Une clé USB qui doit trainer au milieu de tout le bordel que vous avez pris chez Kojima. Tu enfourches ta monture, tu vas au ranch piquer la clé à tes amis cow-boys et tu me la ramènes. Dès que je l'ai j'envoie des signaux de fumée à ma petit troupe d'apaches qui relâchent ta petite dame. Les cow-boys ont rétabli l'ordre, les apaches partent chercher de plus vertes prairies au-delà des montagne et tu t'éloignes dans le soleil couchant avec la donzelle dans tes bras. Tout le monde est content, générique de fin. "
Il suçote son allumette avant de la faire rouler de l'autre côté de sa mâchoire.
" Si ça pouvait être fait avant deux heures ça m'arrangerait. Et... "
Johnny lève un doigt pour faire signe à Gabriel d'attendre comme sa main fouille la poche de son jeans.
***
L'ambiance est lourde dans la petite pièce, très lourde. L'otage ne sait pas depuis combien de temps elle est toute seule avec le chauffeur, mais la seule présence de ce type lui glace le sang. Son couteau replié à la main, il attend patiemment que l'échéance arrive à son terme. Soudain son portable sonne dans sa poche. Il décroche.
" Ouais ?... Nickel... Ok. "
Il approche pour tenir le téléphone à la jeune femme.
" Tout va bien, mademoiselle ?
- C'est une blague ?
- Parfait ! Je vous passe un ami qui est très... peu expansif. "
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Bon résumons un peu la situation. Hitomi était plus là, lui, il se trouvait là à devoir se faire chier pour la sauver alors qu'au final, c'était juste qu'elle avait été incapable de se défendre ! Et qu'est-ce qu'il lui de »vait ? Il n'était que le colloc gênant qui cherchait un autre endroit où vivre ! Franchement, elle avait été chaleureuse le premier jour, et depuis elle n'avait fait que tirer une tronche de six pieds de long, il lui avait déjà sauvé la vie une fois, ça lui suffisait pas ? Non, voilà qu'elle se remettait dans la merde ! Putain de gonzesses ! Jamais foutues de se défendre ! C'est pas étonnant que les jolies filles ne finissent jamais vieilles filles, toujours besoin d'une pauvre pomme pour jouer les gardes du corps ! Elle avait intérêt à bien le remercier après ça !
Donc oui, pourquoi ce clown était là ? Négocier une libération, une libération dans laquelle il n'avait aucune garantie ! Il avait beau avoir un casier vierge, cela ne voulait rien dire, un casier vierge, à seikusu, on trouvait ça à des prix tout à fait honnête, merci le système corrompu ! Bon, en même temps le système corrompu l'avait bien aidé, et il en avait outrageusement profité, il fallait le reconnaître ! Mais là n'était pas le sujet !
Au final, ça sentait le coup fourré à plein nez! Il ne pouvait pas aire confiance à cette garantie là ! Donc il devait apporter l'objet indiqué, une clé usb, versé au dossier des preuves de l'affaire Kojima, et le rapporter, putain mais cette clé prouvait la culpabilité de la majorité des gueunes ! Il n'imaginait pas le travail que ça avait demandé à Gabriel pour l'avoir ! Il serra les poings et les dents et opina du chef ! Et il avait deux heures en plus pour le faire !
Et comme si il avait besoin d'être motivé, voilà qu'on lui passait Hitomi au téléphone ! Putain mais à part savoir qu'elle était en vie qu'espérait-il que ça ferait ? Que ça le ferait rouler plus vite ? Qu'il aurait plus de facilité à etteindre son objetcif ? Mais il croyait quoi au juste ? Ce connard commençait sérieusement à l'emmerder !
« Ne t'en fais pas Hitomi, je vais te tirer de ce pépins, y a un beau tas d'emmerdes, mais je vais t'en dépétrer, promis ! »
Bon, autant lui donner de l'espoir, même si il se doutait, il voyait ça gros comme une maison, que l'autre mariolle ne la libèrerait pas aussi facilement que l'on pouvait le supposer !
« Ne te fais pas de soucis, tu seras tranquille dans moins de deux heures ! C'est promis ! »
En fait il ne savait pas trop dire d'autre de toute manière ! Puis, il sourit, navré, avant de dire à l'autre andouille :
« Bon, c'est okay, je vous amène ça où ? »
Il se doutait que ce serait un endroit neutre, mais qui sait....ce faisant, il ouvrit le garage pour sortir sa bécane, le casque était là haut, bon, tant pis pour ça ! Il irait sans.
« Alors, je vous amène la clé où ? »
Il n'attendait plus que le lieu pour partir direction le commissariat, et il faisait dajà chauffer le moteur à toute bringue !
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" Ne t'en fais pas Hitomi, je vais te tirer de ce pépins, y a un beau tas d'emmerdes, mais je vais t'en dépétrer, promis ! "
Sous le bandeau qu'elle porte encore sur les yeux, l'otage affiche un sourire blasé.
" Ne te fais pas de soucis, tu seras tranquille dans moins de deux heures ! C'est promis ! "
Le téléphone a l'air de changer de main avant de raccrocher. La rousse soupire.
" Je vais bien, merci de t'en inquiéter... "
Le chauffeur comprend tout de suite et rengaine le téléphone.
***
" Alors, je vous amène la clé où ?
- À l'entrée du parc, dans deux heures... Enfin si ça te convient, bien sûr. "
Gabriel ne tarde pas à partir en trombe vers le commissariat, laissant Johnny repartir seul. Le criminel a toujours l'air d'un simple promeneur. Il débouche dans la rue et va s'installer au volant d'une voiture grise. Une simple citadine, qui démystifie un peu le mythe du bandit pour qui ne sait pas ce qu'elle a sous le capot. Une fois bien installé il sort à nouveau son téléphone.
" Dévoile-moi tout !
- Le bus est prêt à partir.
- Bien ! Je vais chercher la glacière. Si tout se déroule comme prévu on sera à l'heure pour le pique-nique.
- Et sinon ?
- Tu es encore défaitiste. On est dans les temps et il fait grand soleil.
- Je dois te rappeler ce qu'on risque ? En plus les... les copains arrêtent pas d'essayer de piquer le gâteau.
- On verra ça. J'apporte la glacière. "
***
J'ai pas tout compris mais j'imagine que dans l'affaire c'est moi le "gâteau". Ça me rassure vraiment pas, cette histoire de bus. Ils ont forcément prévu ce qu'ils vont faire une fois qu'ils n'auront plus besoin de moi. Mais attachée comme ça, les yeux bandés, et avec type effrayant qui reste planté là, je ne peux pas faire grand-chose. J'espère juste que leur plan est assez bien huilé pour que je glisse loin de tout ça le moment venu.
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Le commissariat....voila sa destination. Pas le commisariat de quartier, mais le commissariat central, celui où était le bureau de Tsubahana ! Il se doutait bien que la clé ne serait pas accessible par n'importe qui, et encore moins qu'elle serait simplement sous scellé et en coffre fort ! Non, il fallait d'abord voir avec elle, elle lui devait une faveur, notamment grâce à la dcoration qu'elle avait eu. Le capitaine avait peut-être eu la majorité des honneurs, mais ne croyez ps que c'est à lui que le ministre de l'intérieur du japon avait serré la main, non, c'était à son supérieur, la chef de division Tsubahana ! Et les bruits de couloir laissaient entendre qu'elle pourrait obtenir une promotion non négligeable !
Par conséquent, elle lui en devait une, et parce qu'elle lui en devait une, il allait remettre la balance sur un pied d'égalité ! Il voulait ledit retour d'ascenceur nécessaire ! Et il alloait l'obtenir !
Il ne lui fallut pas plus de dix minutes pour y aller, et sur place, il ne prit même pas la peine de cadenassr sa moto, se contentant de prendre les clés, et la laissa là pour entrer, quitte à forcer le passage vers le bureau de la patronne. Il n'eut pas besoin de le faire, on le lauissa passer avec respect après le coup de filet, on n'yignorait pas son rôle, normal ! C'était lui qui avait mis la main sur THE preuve, la clé USB, c'était lui qui l'avait trouvé et qui avait pu voir ce qu'elle ontenait, et il n'aimait pas cela du tout ! Mais il ne voyait pas l'intérêt de Johnny à l'obtenir....enfin, peu importait, il lui fallait la récupérer.
Chika Tsubahana (http://www.anime-planet.com/images/characters/eriko_enuma_19597.jpg) était à son bureau, sur son petit nuage, admirant la joli bague ornée d'une éeraude qui lui aavait été offerte. Hier soir elle s'était lancée, son mec aussi, et Gabriel était désolé de venir la faire redescedndre sur terre brutalement ! Des cheveux noirs, longs et lisses cascadaient dans son dos, et son visage fin était décoré par de fines lunettes. Le joli brin de femme qu'elle était se trouvait dans un tailleurs anthracite. Elle sembla surprise de le voir. Il ne luo laissa pas le temps d'en placer une ! Lui déballant le fait qu'il y avait un problème avec les pièces du dossier et qu'il voulait y jeter un œil. Elle refusa en bloc, et Gabriel insista, lui rappelant l dette qu'elle avait à son encontre ! Elle finit par céder à condition que quoiqu'il fasse, elle savait qu'il ne ferait rien de plus que ce qu'il avait à faire et que ce serait dangereux. Elle insista pour u'il prenne un émetteur sous cutané des forces spécial, et il accepta, sachant très bien qu'à peine injecté, il grillerait comme une tranche de pain dans le toaster à cause de l'électricité statique.
Fort de cet accord, il se diriegea vers le bureau du capitaine en charge du dossier, le capitaine kaneda, homme de grande stature, ténébreux, la trentaine, cheveux bruns ! Un homme intéressant, peu prompt à agir sans réfléchir, le contraire de Gabriel en somme, mais bon, ils avaient réussi à collaboré, mais pas dit que cela continuerait....
« Capitaine Kaeda ? Je dois m'entretenir avec vous au sujet d'une certaine preuve, j'ai été affecté à ce dossier par la chef de division Tsubahana.....désolé du dérangement ;... »
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Non, il n'était pas désolé, pas le moins du monde, il fallait juste dire cela par respect....
-
C'est l'effervescence dans le bureau réservé à l'anti-gang. La brigade de Kaneda est là au grand complet pour tri les preuves et les premiers rapports d'analyse. Kaneda lui-même est de la fête quand arrive Gabriel. Le capitaine pose les mains sur ses hanche avant de souffler un grand coup. Par cette chaleur, après des heures à courir sur place dans cette pièce bondée, il est en nage dans son costume dont la veste repose depuis longtemps sur le dossier d'une chaise.
" Capitaine Kaneda ? Je dois m'entretenir avec vous au sujet d'une certaine preuve, j'ai été affecté à ce dossier par la chef de division Tsubahana.....désolé du dérangement ;...
- Venez m'expliquer ça, j'en profiterais pour faire une pause. "
Alors que les deux flics sortent dans le couloir une jeune femme les rattrape.
" Capitaine ! On a l'arme du crime d'Akira. "
Sans répondre il prend un dossier qu'elle lui tend et le parcoure rapidement.
" C'était Kotohiki.
- Merde ! "
Il referme le dossier et le rend à la jeune femme.
" Mettez ça en sécurité, je veux pas qu'un tueur de flic s'en sorte parce qu'on a égaré une preuve.
- Bien, Capitaine. "
La jeune femme repart fissa, laissant les deux hommes rejoindre le bout du couloir. Kaneda sort de sa poche un paquet de cigarettes qu'il propose à Gabriel avant de s'en allumer une.
" Pardonnez-moi si je suis un peu sur les nerfs mais c'est de la folie. Un petit malin s'est glissé entre les mailles du filet, et je veux pas le laisser s'échapper. "
***
À l'usine le temps semble bien long à tout le monde. Tenant toujours compagnie son otage, le chauffeur reste immobile, calé contre une table.
" T'es prof de quoi ?
- ... D'anglais.
- J'ai crevé les pneus de ma prof d'Anglais au collège.
- Très intéressant.
- Tu manques pas d'air de parler comme ça dans ta situation. "
Le silence, puis le claquement d'un couteau à cran d'arrêt dont on libère la lame. Des pas, lents et lourds. Soudain elle sent quelque chose de fin et dur glisser entre ses cheveux pour passer sous le bandeau qui l'aveugle. Elle ferme les yeux en baisse la tête alors que le bandeau tombe.
" Tu peux regarder.
- Je veux pas voir votre visage !
- Rien à foutre. Ce soir on sera loin.
- Et moi je serais morte.
- Seulement si ton Jules se plante... Mais vu la réputation de l'animal je comprends que tu flippes. "
***
C'est de pire en pire ! Tout ce que je sais sur les prises d'otages je l'ai vu dans des films. C'est suffisant pour comprendre qu'on ne laisse pas partir un témoin. Ou leur plan est vraiment bien huilé. Mais vu que ces abrutis n'ont pas été foutus de m'enlever mon bâillon pour me faire parler au téléphone j'ai de sérieux doute. Le gars qui reste avec moi a l'air différent des autres. Rien que sa voix me donne des sueurs froides. Les autres sont de parfait idiots mais lui : il est calme et déterminé. Un vrai chien de garde. Il n'attend que l'occasion de me mordre.
-
Le fait que le capitaine Kaneda soit sur les dents n'avait rien d'étonnant, bien au contraire, cela devenait logique ! Un tueur de flic était le rare type de personne que Gabriel ne se contentait pas de tabasser pour délit de sale gueule ! Non Gabriel le réduirait en bouillie avant de lui loger une balle dans le caisson, les tueurs de flics avaient souvent mieux que de simples automatiques : ils avaient des balles perforantes, et cea endait le kevlar complètement inutile et sans le moindre intérêt ! Et ça, c'état tordu ! Tuer un flic était tout simplement déjà assez odieux comme ça.
Faute de clope, Gabriel prit une touillette qu'il se mit à mâchonner avec entrain. Il réfléchissait à la meilleure maière d'aborder le sujet, prendre des gants ou pas par exemple, ou encore lui raconter la vérité ou une vérité arrangeante ? Tant de questions bêtes...soupirant, il se lança, d'abord indirectmenet :
« Un tueur de flic ne mérite pas la prison, hélas, notre superbe système juridique nous empêche de lui loger une balle dans chaque endroit non létal de son corps comme il le méritait, et pas moyen non plus de lui mettre un coup de feu dans le caisson les médias gueuleraient à la bavure......on se retrouve à devoir l'arrêter commeles autres et il fera juste quelques années de plus que d'autres...du gros n'importe quoi... Enfin, soi vous avez besoin de quoique ce soit sur le dossier, n'hésitez pas, j'ai toujours de très bons tuyaux quand je sais où appuyer. »
Une façon de lui offrir une dette qu'il devrait honorer avant même de la contracter car il ne voulait pas s'arrêter là. Gros mensonge en perspective, il fallait la jouer fine....
« Une partie du réseau nous a échappé de manière flagrante ! Je me suis rendu compte de cela il y a peu....ce matin en fait.....et je souhaitais donc vous voir pour possiblement vous le débusquer, mais pour ça, j'aurain besoin de la pièce à conviction 555-XW-675, il s'agit de l clé usb qui contient toutes les informattions cryptées que vous n'arrivez pas à décoder.....j'ai eu une idée pour le décodage, quelqu'un qui pourrait le faire pour nous contre le salaire d'un indic. Je le paierai de ma poche si il faut, mais laissez moi lui apporter la clé USB, quitte à en vous laisser une copie si vous voulez ! »[/color]
Une lueur de désespoir vint se loger dans son regard, cette lueur de désespoir disparut, certes, aussi vite qu'elle était venue....
« Mais pour être sur de les piéger, cette histoire de copie de clé usb devrait rester entre nous....je ne soupçonne personne en particulier, mais pour qu'ils aient échappé aux mailles du filet, ça veut dire qu'il y a des flics qui bossent pour eux ! Donc moins il y a de monde au courant, mieux c'est, je pense être capable de les percer à jouer d'ici ce soir, et en contrepartie cette opération sera la votre, j'imagine déjà votre nom à la place de celui de Chika sur la porte du bureau du chef de division.... »
Il sourit avant de dire :
« Il me faut juste cette clé USB pour deux ou trois heures, et je vous la rend après..... »
Bon, le mensonge avait germé, restait à voir ce qu'il en ferait !
-
Le chauffeur soupire. La rousse refuse toujours obstinément d'ouvrir les yeux. Une vrai gamine. Il a même hésité à lui raconter tout le plan pour la rassurer. Mais il sait trop ce qu'on risque à dévoiler son jeu avant la fin. Par expérience il sait que milliers de choses peuvent encore tout faire foirer, et pas seulement le ripoux que Johnny a choisi comme coursier. Un bruit de moteur se fait bientôt entendre à l'extérieur de la pièce, et un des trois débiles vient ouvrir la porte en restant sur le seuil.
" Johnny. "
Le chauffeur quitte la pièce sans rien dire et ferme la porte. Il descend rejoindre la voiture, garée près de la camionnette, dont le chef de la petite bande descend.
" Messieurs ! Vos bagages sont avancés ! "
Il va ouvrir le coffre de la voiture, et ses hommes prennent les trois gros sacs de sport qu'il contient pour les porter dans la camionnette. Johnny en profite pour s'approcher du chauffeur avec grand sourire.
" Alors, tu commences à y croire ?
- Je crois ce que je vois, et je vois que c'est pas fait. "
Johnny soupire avant de remarquer que ses trois débiles restent devant les portes grandes ouvertes de la camionnette. L'un d'eux finit par tourner la tête.
" On... On peut regarder ? "
Le chef hausse les épaules puis monte dans le véhicule. Il s'accroupit près d'un sac qu'il ouvre en grand, dévoilant un paquet dense et bordélique de liasses de billets. Des dollars, bien verts et appétissants.
" Jamais vu autant de fric...
- Vous hallucinez, les garçons. C'est pas du fric, ça. C'est le Costa-Rica ! "
Sa façon rouler les "r" fait sourire ses hommes, ou est-ce seulement d'imaginer la plage tropicale où ils vont couler des jours tranquilles ? En tous cas Johnny referme le sac.
" Allez ! On se déconcentre pas ! La fille ?
- Rien à signaler.
- Parfait ! Je vais aller camper devant le parc en attendant mon ripoux. "
Sur ce il regagne sa voiture et, tout en démarrant...
" Costa-Rica ! "
***
Tirant profondément sur sa cigarette, Kaneda écoute patiemment tout ce que Gabriel lui raconte. Sa petite opinion des tueurs de flics n'a rien d'étonnant, le capitaine de l'anti-gang passe sa vie à traquer ce genre d'individus. Mais il tique en entendant le code de la pièce à conviction. Il laisse néanmoins Gabriel finir avant de répondre, après une longue bouffée.
" Hors de question. Je sais ce qu'il y a sur cette clé, et elle ne quitte pas le coffre tant que notre équipe d'expert n'est pas là pour s'en charger. "
Sa cigarette est presque au filtre, il l'envoie par la fenêtre d'une pichenette.
" Ne croyez pas que ce soit par un excès d'intégrité. Cette clé contient des informations bancaires qui vont nous donner un angle d'attaque sur tous les clans Yakuzas du pays. C'est la tête de pont que tous nos service attendaient pour lancer leur croisade. "
Le capitaine jette un œil alentour, pour être sûr que personne ne traîne dans le coin.
" Mais j'ai lu votre dossier et je vous ai vu à l'œuvre, alors je sais que vous allez comprendre. Paumé dans tout ce bordel il a y les traces de virements fait un homme en particulier. Katakuni Juntei, dit "Johnny la Torpille". Vous devez avoir entendu parler de lui, l'homme qui débusque toutes les taupes qu'on arrive à placer chez les Yakuzas. Je lui coure après depuis deux ans et demi. C'est la première fois que j'ai piste pour le coincer, et je ne vous fait pas assez confiance pour vous la confier. "
Kaneda approche d'un pas, fixant Gabriel droit dans les yeux.
" Il a grillé les couvertures de huit de mes hommes, et je sais qu'il en tué au moins quatre lui-même. Il n'ira jamais au tribunal. "
Le capitaine semble soudain se détendre. Il retourne s'adosser au mur, près de la fenêtre, avec un sourire en coin.
" Et maintenant qu'on sait tous les deux que vous ne mentez pas aussi bien que vous le croyez : dites-moi pourquoi je n'irais pas voir le chef de division, pour qu'elle me confirme tout ce que vous venez de dire ? "
***
Bordel ! Il en a mis du temps à se barrer ! Au moins je suis seule, j'espère qu'ils en ont encore pour un bon moment. Calme-toi, Hitomi ! réfléchit ! Regarde !... Je vois pas grand chose d'utile dans cette pièce. c'est carrelé jusqu'à mi hauteur des murs. Un table d'un côté, de vieux casiers de l'autre... Il y a peut-être quelque chose derrière mais vu comme je suis saucissonnée c'est pas... facile de... tourner la... tête ! C'est quoi ça ? Un miroir pété . Je l'ai à peine vu du coin de l'œil. Même si c'est ça aucune chance que ça marche. Tant pis, j'ai rien de mieux. Allez ! Allez ! Bouge, putain de chaise !
-
Gabriel soupira, bon, okay, il n'avait pas dit toute la vérité, mais bon , en même temps, avouez que le jeu d'acteur de notre blondinet n'était pas très bon, n'ayons pas peur de l'avouer ! Pas bon du tout même ! Plan B, puisque Kaneda ne voulait pas l'écouter, il fallait alors avancer des pions différents, et les bouger différemment.
Au moins, maintenant, c'était réglé ! Il savait ce que voulait Johnny dans cette histoire, et pourquoi avoir enlevé une jeune femme pour obtenir ça alors que des bifetons auraient suffi, pas bête le Johnny ! Loin de là, même ! Il voulait garder son casier vierge ! Et bien il allait être servi !
« Vous voulez appeler Chika Tsubahana ? Allez y, on verra bien ce qu'elle dit ! »
Sur le coup, elle avait pleine confiance en lui et kui en elle, il savait qu'elle le soutiendrait, ce n'était pas dur à deviner quand on connaissait ce duo qui avait fait fureur au sein des forces de police. Elle avait pu monter en grade, et lui, il ne l'avait pas suivi, devenir gratte papier, non merci !
« Mais bon, okay, elle reste là, mais c'est dommage, après tout, le père Johnny, je le tiens presque en flagrant délit d'enlèvement et sans doute bientôt avec une tentative de meurtre avec préméditation. J'avais juste besoin de cette clé pour l'appater, mais vous vous débrouillez rrès bien sans moi ! »
Il sourit en quoi avant de dire ; l'air étonné.
« Quoi, je ne vous avais pas dit pourquoi c'était fait ? Oups, oubliez ce que je viens de dire....à moins que vous ayez une quelqconque proposition à me faire bien évidemment ! »
Il avait baissé le ton sur ces derniers instants, tout simplement car si il avait confiance en Kaneda, il n'avait confiance en aucun de ses larbins, il ne fallait pas être stupide !
« Vous voyez, je n'ai confiance en aucun de vos hommes, et je n'ai confiance en vous que parce que Chika vous fait confiance, donc pas de marché avec eux, juste vous et moi, je vous dit où je dois le rencontrez, et vous vous pointez quand je le signale et hop, pris la main dans le sac l'autre connard ! Ça pourrait vous convenir ? »
l lui dirait qu'il est dans une usine désaffectée en périphérie de la ville, il ne lui dirait pas la vérité bien évidemment, mais une fois la clé en main, ce serait qu'une formalité.
« Je vous ai même proposé d'en garder ici une copie, histoire de. Ça ne vous suffit pas comme sécurité ? »
-
Une fois encore, Kaneda laisse Gabriel finir. D'ailleurs plus le blond avance plus la mine du capitaine se fait déconfite.
" Valmy, vous êtes vraiment une tâche. Pourquoi vous m'avez pas dit tout ça plus tôt ? "
Sans en dire plus Kaneda file à grandes enjambées vers la salle où ses hommes travaillent. Le temps que Gabriel arrive à la porte le capitaine ressort, la clé USB à la main. Puis, sans la moindre discrétion il entraîne Gabriel avec lui vers la sortie du central.
" On a pas une seconde à perdre. Si Johnny échappe à tout le monde c'est parce qu'il est méthodique et prudent. Je pensais pas qu'il se risquerait dans un enlèvement. Le connaissant comme je le connais ça peut vouloir dire qu'une chose : il va quitter le pays. Mais il aura pas pris d'otage sans prévoir son coup. Alors je vous lâche pas d'une semelle. "
Ils débouchent dans la rue où Kaneda tend la clé à Gabriel.
" S'il s'en sort on peut dire adieu à nos plaques. Et on a de grandes chances de se planter. Johnny n'a qu'un partenaire constant, son chauffeur. Tout ce qu'on a sur ce type c'est un visage sans nom et des preuves indirectes pour une quinzaine d'homicides. Il y aura peut-être aussi trois ou quatre petits truands, sans doute des hommes de main de Kojima qu'on a pas arrêtés. Si on les prend au dépourvu on devrait pouvoir gérer. Mais si on appelle la cavalerie il essaiera de négocier le temps de trouver un autre plan. "
***
Pas facile de manœuvrer une chaise quand on a les chevilles attachés aux pieds et les poignets aux accoudoirs. Mais c'est bien un miroir brisé que j'ai vu, et certains morceaux qui traînent par terre ont l'air assez gros. Il suffit de les attraper mais je sens que ça va pas être une mince affaire. Vite, avant qu'ils reviennent. S'il me trouvent en train d'essayer de trancher mes liens, je vais sans doute encore prendre un coup de taser. Peut-être pire que ça. Allez, saloperie de chaise ! Encore un effort ! Bascule ! Et fait pas trop de bruit !
-
Putain mais quel con ! Il en avait trop dit ! Bon et bien il fallait qu'il se le coltine ! Ou pas ! Mais notez bien qu'il était hors de question qu'il l'emmène avec lui ! Tant pis si il devait choper un blame pour ça ! Il le chopêrait et ce serait réglé ! Mais ce capitaine Kaneda, plus te mps passait et mins il pouvait le saquer, surtout qu'en plus d'être un crétin c'était aussi, il le voyait maintenant, un vrai trou du cul ! Bon, et bien....
Il arriva devant la moto et lui sourit avant de lui mettre une violente beigne dans le ventre. Puis il lui explosa la tempe par terre, sur le bitume. Rien à foutre des conséquences. Il serait suspendu, et alors ? C'était pas comme si il avait prévu d'avoir aucun pépin à la fin, à partir de l'instant même où celui-ci avait décidé de voler la clé USB, il avait su qu'il aurait des emmerdes.
« La différence entre vous et moi, c'est qu'avant de penser à ma plaque, j'ai pensé à l'otage ! »
Il récupéra la clé USB et mis le capitaine, bien assomé, dans une benne à ordure sur laquelle il posa des poids, histoire de prendre un peu d'avance sur son réveil, il ne resterait pas groggy bien longtemps ! Il soupira et mis la clé dans une poche de son trench coat qu'il ferma avec la fermeture éclair, puis il retourna dans le commissariat, et copia sur la clé usb de son propre pc les éléments de celle qui faisait office de pièce à conviction. Il avait une copie. Puis il courrut jusqu'à sa moto, qu'il avait garé à distance du commissariat, assez pour être discret, et démarra en toute bringue.
Mentalement, il fit le compte des emmerdes qu'il avait déjà accumulé : Vol qualifié et aggravé, aggression sur un supérieur hiérarchique, obstruction à la justice, et si personne n'agissait contre, double homicide au bas mot ! Bon et bien dans l'ensemble c'était pas trop mal ! Il ne fallait pas se plaindre. Mais bon, il avait pas de temps à perdre.
Il en était au point qui, au final, ltransformait la ville en un circuit de course avec des obstacles. Un vrai taré qui avait du pot de ne pas avoir eu d'accident ! Et tou(t en conduisant il se demandait si il n'avait pas frappé un peut fort l'autre tocard de capitaine de mes deux....
Il arrêta sa moto à côté du barque et y entra, main dans les poches, pếpère... serrant dans sa main la clé usb originale pleine des données qu'il voulait et hop, voilà, mais il ne donnerait rien avant d'avoir Hitomi en visuel avant de donner la clé USB.
-
Ça commence à faire un bon quart, et demi-litre de jus d'orange, que Johnny attend dans sa voiture quand il voit enfin Gabriel s'arrêter devant le parc. Aussi sec il sort son téléphone portable.
" Tout roule ?
- Au poil.
- Sortez le gâteau. "
***
Le chauffeur raccroche de son côté, puis fait signe à un des trois débiles de le suivre. Ils regagnent ensemble la salle où il avait laissé l'otage et...
" Merde ! "
C'est le moins qu'on puisse dire dans cette situation quand on est un kidnappeur amateur. La chaise est debout au fond de la salle, les cordes sont coupées, quelques gouttes de sang sont répandues au sol, deux chaussures de femme sont abandonnées sur le carrelage, et deux pieds gainés de nylon filé se glissent dans la bouche d'aération du plafond. Le chauffeur réagit immédiatement. Il prend trois pas d'élan avant de bondir pour se hisser dans le conduit. Mais à peine sa tête y entre qu'il récolte une volée de coups de talon au visage. Il abdique et se laisse retomber au sol pour découvrir son comparse pointant un pistolet vers le plafond.
" Non ! On a besoin d'elle vivante !
- Comment on fait ?
- Va rameuter les deux autres et suivez les conduits ! Et pas de flingues ! "
***
Ignorant ce qui se passe à l'usine, Johnny téléphone à nouveau.
" Valmy, mon ripoux adoré ! Si tu te retournes un peu vers la droite tu verras une petite bagnole grise... Coucou ! Veuille t'approcher par le côté passager, sans de geste... "
Son portable se met à sonner contre son oreille. Il jette un œil perplexe à l'écran.
" Excuse-moi, j'ai un double-appel... Qu'est-ce qui se passe ?
- On trouve plus le gâteau.
- C'est fâcheux... Appelle-moi dès que tu remets la main dessus. "
Il raccroche au nez de son complice.
" Oui, nous disions donc : par le côté passager, sans faire de geste brusque. "
***
Je ne sais pas si c'est ce tunnel d'aération plein de poussière et de toiles d'araignée, mais je sens que j'ai fait une grosse connerie. En plus le gars à qui j'ai éclaté le pif ne va pas être gentil s'il me coince. J'espère que c'était pas le flippant de la bande. En attendant il faut que je m'arrache de là. La vieille tôle fait un bruit pas possible quand je bouge.
-
Voilà, Johnny était là, il fallait en finir. Bon, où était Hitomi ? Et où étaient les complices de Johnny ? Il s'apprêtait à prendre une balmla n'importe quand, pour la simple et bonne raison qu'il avait affaire à un tueur de flic, c'était la raison pour laquelle il n'avait pas pris de Kvlar au QG, tout simplement car les balles perforantes le rendait complètement inutile ! Putain qu'il ne lui donne pas une occasion de le flinguer où Gabriel le ferait, et il se foutait des conséquences de cet acte, mais voilà, les tueurs de flics ne méritaient même pas la taule, non, juste qu'on li fasse péter le caisson tout simplement ! Inutile de chercher plus loin.
Voila qu'il lui demandait d'entrer dans la bagnole. Non mais fallait pas déconner non plus, il avait la clé usb, il fallait maintenant qu'il voit Hitomi, il n'aurait rien sinon, et quand à monter dans la bagnole, qu'il aille se faire foutre ! Il était pas cinglé au point de monter dans la bagnle d'un tueur de flic.
« J'i rempli ma part du marché, mon p'tit Johnny, maintenant, à toi de remplir la tienne, ici, c'était le point de rendez-vous, amèhne moi Hitomi ou sinon, je garde la clé USB. Simple comme idée, non ? Tu sais bien que je ne te fais pas coniance, alors donne moi une seul bonne raison de monter à côté de toi. Comme tu m'as si bien dit, tu ne souhaites pas dépuceler ton casier vierge.... »
Il eut une lueur mauvaise dans le regard et un sourire en coin, il jouait le mec assuré, mais il était mort de trouille. Non, pas pour lui. Que risuqait-il ? De crever ? Il n'y avait personne qui le regretterait, il n'avait pas d'attaches, et la seule chose qu'il allait laisser derrière c'était un salaire et une retraite à ne plus payer, mais bon, il savbait qu'il jouait avec le feu et Hitomi pouvait en ressentir les conséquences, l'ennui, c'était qu'il avait très bien compris une chose, que si il ne faisait pas gaffe, il finirait à bouffer les pissenlits par la racine.
Si Johnny voulait se barrer, c'était sans doute parce qu'il était sur de pouvoir y arriver, et si il avait cette certitude, il savait qu'il n'avait plus à s'en faire pour sa peau, il y passerait sans doute. Alors tanyt qu'à faire, autant faire en sorte qu'Hitomi soit épargnée. Mais il y avait des limites, fallait pas non plus le prendre pour un con !
« Idée à la con, mais je crois que je vais vous attendre ici....sauf si tu me trouves un moyen de garantir que tout se passera bien. Je me fous pas mal de tes magouilles et de tes objectifs, même si j'en sais assez pour avoir une vague idée. J'ai pas été suivi, les flics ont aucun moyen de savoir où je suis, alors je suis pépère, non ? »
Il sourit et tendit la main.
« Je veux parler à Hitomi de suite, preuve qu'elle va bien. Et j'accepterai peut-être de te suivre en moto, et encore, je trouve que c'est une maigre garantie ! »
-
À l'usine c'est pas la joie, pour personne. Les quatre hommes doivent fouiller l'immense édifice dans ses moindres recoins. La jeune femme non plus n'est pas à la fête. Sa jupe déchirée jusqu'en haut de la cuisse droit, sa veste abandonnée depuis déjà un bout de temps, elle avance toujours dans les conduits d'aération. Soudain, à deux mètres d'elle, une grille saute et un homme commence à se hisser. Panique. Aucun moyen de faire demi-tour, elle part à reculons.
" Bouge pas... Sinon... j'te... "
Un gémissement métallique se fait entendre. Après cet unique mise en garde tout une portion du conduit s'effondre, emportant le malfaiteur. la rousse met bien deux secondes à se remettre du choc et se décider. Elle avance pour déboucher dans une pièce qui devait servir de bureau. L'homme est au sol, ses jambes gesticulent alors que le haut de son corps est toujours piégé dans le tronçon de conduit d'aération. Après une cabriole maladroite la rousse tombe au sol, puis se relève pour s'enfuir.
***
Assis au volant de sa voiture arrêtée, Johnny laisse Gabriel finir son petit discours avant de soupirer un grand coup.
" Tu commences modérément à me faire chier, Valmy. Et j'aime pas qu'on me fasse chier : ça perturbe mes bonnes vibrations. Je dois te rappeler ce que je t'ai dit ? Tu me donnes la clé, puis je te dis où tu récupères ta copine. Je suis pas assez con venir me balader avec un otage en laisse devant tout le monde. Quand j'aurais mon du, mes hommes iront déposer ta rouquine. C'est ça le plan. "
Sur ce le malfrat dégaine un pistolet qu'il braque droit sur le visage du flic.
" Si je te collais une balle en pleine gueule ici et maintenant, tu pourrais t'estimer heureux. parce que si tu crois que Kaneda a revu sas taupes que j'ai déboulonnées tu te goures. C'est ça l'astuce de la méthode : pas de corps, pas crime. Si continue à contrarier mon plan, tu passeras ta vie à chercher les morceaux de ta copine. Ça c'est garanti. Pour le reste tu fermes ta gueule ! Je suis pas un vendeur de lave-linge ! Je suis un preneur d'otage, bordel ! "
Il soupire à nouveau, lançant des regard de part et d'autre.
" Dit-moi qu'il y a personne d'autre à moins de cinq mètres de la bagnole... "
***
La rousse cavale à travers l'usine, espérant ne pas se tailler les pieds sur les morceaux de verre qui trainent un peu partout. Elle aperçoit enfin une sorite, mais également une silhouette qui ne tarde pas à se lancer à sa poursuite. Foutue pour foutue elle s'élance vers les escaliers et passerelles métalliques qui encerclaient autrefois les chaînes de montage.
" Arrête-toi ! "
Les pas son rapides, plus que les siens. la rousse grimpe quatre à quatre une série d'escaliers dont le grillage lui scie littéralement la plante des pieds. Mais elle serre les dents et continue. Plus elle monte moins elle a de chance de s'en sortir, mais l'instinct est au commande et il ordonne de fuir dans n'importe quelle direction. Troisième pallier, elle abandonne les escaliers pour les passerelles. Elle file. Droite, gauche, droite... Puis tout droit. Mais devant elle la passerelle tourne en angle droit des deux côtés, en face il y deux bons mètres de vide jusqu'à une autre passerelle. La rambarde de son côté n'est plus là, ce qui n'est pas rassurant pour celle de l'autre rive. Tant pis. Si elle arrive à passer elle aura repris un peu d'avance. Elle accélère.
" Qu'est-ce que... Non ! Saute pas ! "
Mais elle saute, donnant toute la force qui reste dans ses jambes. Le temps semble ralentir. Devant elle la rambarde descend lentement tout en s'approchant, mais commence vite à remonter. Elle tombe droit dessus, la percute de tout son poids. La rambarde cède et tombe sur la passerelle. La rousse se retrouve avec les pieds dans les jambes dans le vide, sans d'autre qu'une rambarde cassée pour se retenir. les larmes lui montent aux yeux et se gorge se serre. Elle glisse lentement vers une chute de trois étages.
Soudain toute la passerelle tremble comme le chauffeur défonce à son tour un pan du garde-corps. Mais lui se relève immédiatement et, sans un mot, attrape la rousse par les bras pour la hisser. Il respire fort, mais contrairement à elle il aurait pu courir encore longtemps.
" Pauvre conne ! Qu'est-ce que tu croyais faire ?! "
Alors qu'il tourne la tête en fouillant ses poche, la rousse encore tremblante remarque l'arme à sa ceinture. Elle se rue sur lui pour la prendre puis recule d'un pas en le braquant. Le chauffeur se fige un instant, puis sort son portable de sa poche.
**
Le téléphone de Johnny sonne soudain dans sa poche. Il décroche.
" Qu'est-ce qui se passe ?... Ok. "
Il tend le téléphone à Gabriel.
" Ta copine. "
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J'ai peu le courage. Il était à un mètre de moi, j'avais qu'à replier le doigt et j'ai pas eu le courage. Même pas quand il m'a désarmée, d'une seule main. Pourtant j'aurais du le faire, pour m'enfuir, et pour qu'il ne puisse jamais me faire payer les hématomes qui se forment sur son visage. Je ne comprend même pas ce que je dis dans le téléphone, ni à qui je m'adresse. À force d'essayer de résister j'ai failli me tuer toute seule comme une conne.
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Et voilà qu'il s'énervait, bon, okay il allait monter, mais étrangement ce n'était pas le risque de faire prendre une balle en pleine gueule qui le faisait chier, il aurait même eu tendance à rapprodcher son front du canon comme pour provoquer la colère de ce connard ! Oui, c'était un connard, un vrai de vrai, un pur et dur ! Et si il croyait s'en tirer comme ça, il se foutait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude !
Il resta silencieux, il pouvait déblatérer, Gabriel pour une fois était stoïque et il avait même son sourire en coin, vous savez celui qu'il a quand il pense avoir une supériorité écrasante ! Ouais, celui là, ce même sourire avec l'étincelle qui passe d'habitude dans ses yeux. D'habitude car là, ce n'était pas le cas, non, son regard d'azur était de glace, une glace plus froide et plus dure que la pierre, une glace qui foutait parfois des frissons dans le dos aux salauds de la trempe de Johnny !
Quand il lui tenit le téléphone il le prit et reconnut la voix d'Hitpomi, complètement affolée, baragouinant des mots incompréhensibles. Il la laissa parler avant de doucement prendre la parole.
« Doucement Hitomi, j'arrive, calme toi, bientôt tu seras à l'appart', ne t'en fais pas, ne bouge pas, et s'il te plait, ne tente rien de stupide ! »
Mais de l'autre côté on raccrochait déjà, il avait tenté d'être cposé, calme pour lui donner confiance, il avait tenté de planquer sa trouille. Puis il sourit, pour se rassurer un minimum, devant se retenir de laisser à ses genoux le plaisir de jouer des castagnettes ! Il fit le tour de la voiture avant de monter du côté passager bien sagement. N'allez pas croire qu'il se pliait aux désirs de Johnny sans autre but que de protéger Hitomi.
« Tu sais Juohnny, ce qui est con, c'est que c'est pas ma copine, tu as beau dire ce que tu veux la dessus, voilà la vérité. Chais pas comment tes hommes ont fait pour savoir qu'elle était ma copine, mais à mon avis tu aurais du engager de vrais pros, et là ils auraient kidnappés la bonne personne. Enfin, avec le coup de filet, la bonne main d'oeuvre vient à manquer, mais ce sont les risque du bizness ! »
Il sourit et sortit de sa poche la clé usb,, qu'il montra à Johnny avant de la remettre là où elle était, il avait encore ce petit sourire en coin.
« J'ai bien ue clé USB sur moi, mais est-ce la bonne ? Il faut l'espérer. Vois-tu, c'est ça toute la beauté de la chose, au final, tu me bute, t'es dans la merde si c'est pas la bonne. Maintenant, où est Hitomi ? Je me suis pas fait chier pour rien en essayant d'éviter qu'on me suive. Y avait personne Johnny, sinon t'aurais pas sorti le flingue comme ça, je pense assez bien te comprendre pour croire que tu n'agis jamais inconsidérément. Bon, j'imagine que maintenant on va quelque part... »
Il soupira et mit les mains dans les poches de son jean, blasé mais en même temps amusé parce qu'il savait quoi faire pour le moment et aussi parce qu'il gardait certains atouts dans sa manche.
« Tu sais Johnny, de toute manière je me doute que nous allons aller dans un endroit où y aura Hitomi, deux mecs visbiles et le reste de planqué pour m'abattre au moindre mouvement de cil. Du copup je suis pas stressé par cette affaire. T'as aucun intérêt à me laisser en vie après tout.... »
Tant qu'à faire, autant jouer franco. Il savait qu'il n'en reviendrait pas !
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Johnny garde tranquillement son portable dans une main et le flingue dans l'autre alors que Gabriel joue les profilers et pronostique la suite des événements.
" Mais bordel t'es sourd ou t'es con ?! Je t'ai dit de me filer la clé et d'attendre que je t'appelle ! Deux fois ! Tu te crois à une soirée bière entre potes ?! "
Il presse à nouveau la touche d'appel du portable.
" Emballe le gâteau... Et allume les guirlandes, tant que t'y es... Oui, je suis sûr... Et passe-la moi... "
Il envoie le téléphone entre les jambes de Gabriel, qui le porte à son oreille.
" Écoute bien ce qu'elle va te dire.
- Gabriel !... Je suis dans une usine !... Ils me... Non ! Non, pas ça ! Arrêtez ! "
La téléphone change de main alors qu'Hitomi continue de crier et de supplier.
" Ta copine a sept kilos de plastique sur le dos. Tu continues de faire chier et je l'envoie sur orbite en pièce détachées. C'est pas Johnny qui a le doigt sur le bouton, c'est moi. T'as cinq minutes. "
Confiant de l'effet de son petit plan de secours, Johnny range son arme.
" Tu as raison sur un point, mon ripoux : je ne laisse rien au hasard. Maintenant tu seras gentil de sortir le petit ordi qui est dans la boîte à gant, d'y mettre la clé et de foutre le camp de ma bagnole. Merci d'avance. "
***
Je l'ai vu venir à trois bornes, ce gilet. Je suis toujours experte, mais dans les films c'est le genre de choses qui vaporise tout à cent mètres à la ronde. Et ils n'ont pas fait de mystère : si j'essaie de l'enlever je suis morte. Plus la peine d'essayer de m'enfuir, ils le savent aussi bien que moi. Qu'est-ce qui se passe dehors ? Ils n'avaient pas l'air si énervés que j'essaie de m'enfuir. Et tout à coup ils me transforment en bombe humaine. Pire : le gars flippant a envoyé les autres dans l'usine pour amorcer d'autres explosifs. Ils avaient sans doute prévu ça dès le début pour couvrir leur fuite.
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Putain mais c'était quoi ce putain de bordel de merde à la con ! Il savait que le Johnny avait tout prévu mais pas ça ! Par contre, si il estimait qu'il allait s'en sortir aussi facilement, il ne savait pas qui était son petoit ripoux. Il allait s'amuser le ripoux ! Bon, il avait cinq minutes, et cela ne m'tonnerait pas qu'il ait la montre en main. Le plus drôle, en fait, c'était qu'au final, Il se faisait baiser le petit con de Johnny, il devait pas avoir déjà compris à quel point, mais quand il le comprendrait, ce serait trop tard. Mais vous savez ce qui serait le plus con dans cette histoire ? C'était la suite. Le mec avait raccroché au nez d'Hitomi, précisant que c'était lui qui avait le moyen de mettre fin à la vie d'Hitomi. Johnny n'avait donc plus aucune sorte d'importance !
Elle était dans une usine. Où ça ? Laquelle ? Il y en avait plein ! Mais pas cinquante qui étaient isolées ! Il n'avait aucune précision quelconque ! Il n'y arriverait pas à temps. Bon et bien faute de mieux, il obéit. Ouvrant le vide-poche il en sorti le netbook et brancha la clé usb dessus. Au passage, il ponctionna la majorité de la batterie du PC, il tiendrait au mieux, cinq/dix minutes, rien de plus, il avait intérêt à savoir ce qu'il chechait.
« Bon voilà ! Et maintenant je file. »
Il ouvrit la porte mais il se ravisa, il avait autre chose à faire avant.Passant la main sur la partie métallique de la carosserie, il envoya un choc électrique de moyenne intensitémit hors service tout le matos électronique de la bagnole. Ça, c'était fait ! Bon, la suite maintenant ! Il sortit de la voiture mais laissa la porte ouverte, la tenant fermement et pompan t dans la batterie légèrement, assez pour qu'il tombe en rade assez vite, mais pas trop, il lui dit :
« Bon, elle est où ? »
Il attendait et ne lâcherait rien avant de savoir où elle était. Et si il se barrait à toute vitesse, il le suivrair, et il n'avait pas besoin de la moto pour ça ! Il utiliserait ls grands remèdes pour contrer les grands mots de sce malade !
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Johnny décroche à nouveau son téléphone (vive les forfaits illimités).
" Remet une pièce dans le parcmètre, j'arrive. "
Il jette un œil à Gabriel.
" Tu pensais quand même pas qu'on la libèrerait avant je sois loin de toi, de ton flingue et des pulsions violentes que tu pourrais avoir à mon égard ? "
Sur ce il démarre.
" Fait pas la gueule, mon ripoux, t'es bientôt sorti d'affaire ! "
Alors que la voiture s'éloigne sur le parking c'est le portable de Gabriel qui se met à vibrer. Un texto :
[je sais où il va. Si vous voulez être de la fête sautez sur votre moto et rappelez-moi à ce numéro. Vous êtes une tâche. Kaneda.]
***
Dans sa voiture, Johnny roule pépère, jetant de temps en temps un œil à l'écran du netbook. Quand soudain celui-ci annonce que la batterie est morte et s'éteint de lui-même.
" Hé ! Mais je t'ai mis à chargé toute la nuit ! "
Il referme le petit ordinateur d'un geste ferme mais pas violent, dans le but de ne pas encourager les mauvaises vibrations qui commencent vraiment à s'intensifier. Et bientôt la voiture s'y met en calant au premier feu rouge venu.
" Ha non ! Toi t'as été révisée hier par le spécialiste ! "
Mais il a beau s'acharner sur la clé de contact rien n'y fait. Une fois c'est le hasard, deux fois c'est une coïncidence. Autant dire pour quelqu'un qui ne laisse rien au hasard les coïncidences sont le signe très net que la journée va mal finir. Johnny attrape le netbook et quitte la voiture. Celle de derrière klaxonne bien fort, ce qui n'aide pas à la discussion, car il a encore dégainé le portable.
" Tu déballes pas le gâteau !... Je sens des mauvaises ondes !... Ouais, mauvaises de chez mauvaises !... Prépare tout pour aller prendre le bus !... J'arrive !
- Remonte dans ta bagnole, connard !
- J'te laisse ! "
Le malfrat approche de la voiture et du conducteur franchement pas très porté sur le civisme, et lui dégaine son flingue sous le nez.
" Veuillez libérer l'habitacle du véhicule avant d'y laisser des morceaux incrustés un peu partout. "
Le conducteur ne se le fait pas dire deux fois. Johnny saute donc dans sa voiture, une espèce de vieux break tout pourris qui fouette la clope froide et la bière. Et il reprend la route.
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Pas besoin de voiture pour suivre celle du Johnny, de toute elle allait tomber en rade dans 5.....4......3.....2.....1.....hop. Il se mit en rade. Et voilà il n'irait pas loin, maintenant, il suffisait dele rattraper, lui passer une bonne dose de courant à travers le corps et il chanterait comme un rossignol milanais ! Il allait en faire du bruit, et pas qu'un peu ! Il allait couiner comme un goret comme saigne !
Quoique ce n'était peut être pas une bonne idée. D'autant qu'il fallait se charger du capitaine Kaneda, il ne pensait pas avoir frappé si doucement ! Dommage, ou alors il avait le crâne dur, il devait être bélier....bon, peu importait, il appela sur le portable de ce connard. Pourquoi il l'appelait d'ailleurs ? Il pouvait très bien réussir sans lui. Mais voilà, un brin d'instinct et c'était parti, il attendit que cela dcroche, et préféra rentrer directement dans le lard, il n'allait pas se fait chier
« Bon, voilà, ici Gabriel, la tâche.dont vous parliez ! Je me fous de savoir où va Johnny, je veux savoir où est l'otage. Vous me le dites où vous laissez tomber, dans les deux cas, y a une copie des données de la clé usb sur celle de mon propre PC. Alors chopez Johnny si vous voulez, moi je m'en tape ! »
Il se tut, mais hors de question de le laisser parler avant qu'il n'ait fini, car il avait aucune envie d'entenndre les paroles de ce couillon de Kaneda.
« Je crois que vous voulez Johnny à tout prix quitte à sacrifier un otage mais si c'est le cas, vous pouvez aller vous faire foutre. C'est pas la personne qui vit sous le même toit que vous qui est retenue comme otage. Alors écoute moi bien, soit tu me donnes le lieu où se trouve Hitomi, soit tu te la boucle...au passage, Johnny vient de change de voiture! »
Il soupira, attendant une quelconque réponse en allumant sa moto et en commençant à rouler lentement, juste assez vite pour suivre Johnny à distance, au cas où ce ducon de Kaneda ne sache rien. Il imaginait très bien ce qu'il ferait à Johnny, il lui arracherait les boules pour les lui faire bouffer, puis, ce serait au tour des ongles, jusqu'à ce qu'il sache où elle se trouvait. Car il se doutait d'une chose : Kaneda ne saurait rien de plus que lui, il voudrait Johnny rien de plus !
« Crache le morceau ! Parce que là j'en ai raz le cul ! »
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" Vous avez du bol que je sois quelqu'un de patient, Valmy. "
Assis au volant de sa voiture de fonction, le Capitaine Kaneda reste à l'arrêt dans la rue qui fait face au parc. Arrivé juste à temps pour voir Johnny démarrer, il a aussi assisté à sa réquisition de véhicule.
" Le scellé de la clé USB est un traceur, vous ne pensiez pas que j'allais vous laisser partir avec sans une sécurité. Je suis dans le tout-terrain blanc garé devant la boutique d'informatique. Collez-moi aux fesses, on va suivre Johnny d'assez loin pour qu'il nous voit pas. Mais avant je dois vous prévenir : on a très peu de temps et on est pas seuls sur le coup. Ça venait de tomber quand vous êtes arrivés. Une écoute téléphonique de ce matin, les lieutenants de Kojima qu'on a pas réussi à coincer veulent la tête de Johnny. Apparemment il a barboté le pactole du vieux juste avant qu'on le serre. Et avec les informations de la clé il espère sûrement vidanger ses comptes à l'étranger. Si vous voulez revoir votre copine vivante on a intérêt à arriver les premier. Les renforts se préparent. Mais si les Yakuzas arrivent : on aura plus qu'à hurler "banzaï" en espérant vivre assez longtemps pour vider nos chargeurs. "
Sur ce il démarre, suivant le petite point rouge qui se déplace sur l'écran du GPS calé sur le tableau de bord.
***
Pendant ce temps Johnny se débat avec le levier de vitesse de la caisse toute pourrie qu'il vient de voler. Une fois revenu en troisième il ne peut s'empêcher de tapoter nerveusement le volant du bout des doigt.
" Tout va bien. Dans vingt minutes c'est fini. Costa-Rica... "
***
À l'usine aussi la tension monte. Hitomi est retour sur sa chaise, attachée, toujours couverte d'explosifs. Une fois de plus le chauffeur reste la surveiller.
" C'était vraiment la peine de m'attacher ? Avec ça sur le dos je risque plus de m'enfuir.
- Va savoir ce qui passe par les tête des gens quand on leur colle une bombe sur le dos.
- Si c'est que ça je peux vous le dire, je commence à me faire une bonne idée.
- Je préfère pas. "
La jeune femme fronce les sourcils. le chauffeur a vaguement souri en répondant. La première trace qu'il laisse voir d'une autre émotion que la colère. Mais il commence à se faire tard pour le baratin. D'ailleurs traverse la pièce pour aller ouvrir un des casiers et en sortir un gros sac qu'il pose sur la table.
" De toutes façons tu pourras bientôt oublier tout ça. "
***
Je sais pas pourquoi mais plus on a l'air de s'approcher de la fin, plus je suis stressée. En plus je pige vraiment rien. Je suis une bombe ambulante et ce type reste dans la même pièce que moi. En tous cas j'espère bien que vivrait assez longtemps pour oublier tout ça. Qu'est-ce que c'est que ce merdier qu'il déballe sur la table ? On dirait un ordinateur portable...
-
Ouais, c'est ça, il était patient, et bien quelle déveine pour lui. Il n'avait pas compris encore que quand quelqu'un l'emmerdait, la réponse universelle était « ta gueule ou jue te fous une beigne ! « Tant qu'il n'aurait pas compris ça, il arriverait jamais à rien, d'ailleurs, mettre une beigne à Kaneda, c'étaiit déjà fait, il pouvait recommencer, mais cette fois il frapperait assez fort pour l'assomer, voilà, par sa faute, il avait les yaks sur le dos aussi, putain, le jour d'emménager il aurait du se casser les deux pattes ! Parce que là, se faire chier pour miss fait-la-gueule....ça lui foutait les boules, c'était décié, il déménageait et retournait vivre seul ! Au moins, il n'avait pas d'emmerdes ainsi !
« Ta gueule et roule »
Ce fut les seuls mots prononcés par Gabriel avant de se rapprocher de la bagnole en motio, sans casque, sans rien. De toute manière il n'en avait rien à foutre ! Et oulant à côté de la bagnole de Kaneda, il adttendit qu'il ouvre la fenêtre pour lui dire :
« Je te préviens, tu oses seulement m'empêcher d'agir à un seul instant, je te troue la peau moi même ! Vu ? »
C'était clairement une menace, putain, déjà, à cause de lui, ils avaient la chance d'avoir des putain de yakuzas sur le cul, mais alors si en plus il devait se coltiner Kaneda, ça allait chier. Ralentissant, il laissa un peu de place entre la voiture de Kaneda et lui, n'attendant que de le voir se stopper pour y aller vraiment, et si il y allait vraiment, ce serait mortel, au propre comme au figuré.
Il continua d'avancer et finalement remarqua un détail, deux ou trois grosses berlines noires qui les suivaient. Pilotant d'une main, il sourit en prenant son téléphone, attendant que Kaneda décroche.
« On est suivis, tu vas volontirement te planter de direction, et de mon côté, je vais suivre tes indications pour continuer de suivre le mister, juste histoire de les semer. Tu voulais être utile, gagne du temps ! C'est la seule manière d'être réellement utile pour topi ! »
Il se stoppa juste le temps de mettre les écouteurs de son kit main libre sur ses écouteurs et son portable dans sa poche. Puis il accéléra pour remonter un peu, dépassant Kaneda, attendant les indications, répètant dans le micro :
« Faut savoir jouer intelligeamment, les yaks tireront dans le tas sans réflechir, agis comme il faut. »
Il n'avait de toute manière plus confiance le moins du monde en lui ! C'était forcément lui qui avait prévenu les mafieux, qui d'autre ? Mais avait-il le choix ?
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Dans sa voiture, le capitaine Kaneda conduit d'une main. Il passe l'autre sous sa veste pour en sortir son pistolet qu'il pose sur le siège passager. Trois voitures éminemment suspectes dans le rétroviseur, et qui le suivent sans s'occuper de Gabriel sur sa moto.
" Ne venez pas me parler de jouer intelligemment, Valmy. Vous n'êtes bon qu'à éclater des gueules de suspects. Fourrez-vous dans le crâne que je suis là pour vous aider, et arrêtez de me pomper l'air. Je dois vous guider et surveiller trois bagnoles de Yakuzas qui hésiteront pas à ouvrir le feu en pleine rue s'ils comprennent notre petit manège. "
Mais ce n'est qu'une question de minutes. Le temps d'embarquer ses poursuivants sur une fausse piste, le capitaine n'aura qu'à donner un coup sirène et partir en trombe. Tout le problème est là : qui sait ce qui peut se passer dans les minutes à venir.
" Prenez à droite, vers le centre commercial... Et faites gaffe, je pense qu'il se dirige vers le Quartier de la Toussaint. En ce moment on ramasse les cadavres à la pelle dans ce coin. "
***
De plus en plus nerveux, Johnny est aussi de moins en moins regardant sur le code de la route. La tension monte, et il sent que ça va se gâter. Trop de mauvaises vibrations un peu partout. La hantise du comploteur le prend : s'il a été assez malin pour monter un coup pareil, quelqu'un peut avoir été assez malin pour le remarquer. Et avec son ripoux il n'a pas fait une bonne affaire. Pour un pion il ne s'est pas laissé diriger facilement.
Après un petit quart d'heure il arrive enfin à l'usine. Sans un mot pour ses hommes de main il file à la pièce de l'otage. Il sourie aussi largement que possible en entrant, pour rassurer la jeune femme saucissonnée à sa chaise et couverte de pains de plastique.
" Votre calvaire touche à sa fin, très chère.
- Ça me rassure pas. "
Il hausse un sourcil à l'intention de son chauffeur, qui se contente de hausser les épaules en réponse. Sans perdre de temps il connecte la clé USB à l'appareillage qu'a préparé son subordonné.
" Combien de temps ?
- Si nous sommes en ligne ça devrait... C'est parti. "
La mafieux se frotte les mains avec un sourire déjà plus crédible, et fébrile.
" Détache-la, je vais appeler le ripoux et lui dire de... "
Alors qu'il sort son portable de sa poche, ce dernier se met à vibrer dans sa main. Même la jeune femme y vois un mauvais signe, surtout à la vitesse où le sourire de Johnny vient de retomber. Il décroche.
" Vous devez avoir fait un faux numéro.
- Toujours aussi marrant, Johnny. On m'en a raconté une bonne hier. Il paraitrait que t'aurais mis l'héritage de Kojima en lieu sûr ?
- Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez, monsieur.
- Une usine, c'est peu grand seulement cinq types. "
Johnny raccroche et fourre son téléphone dans sa poche.
" Koba est dans le coin. On a cinq minutes maximum. "
***
Je sais pas qui est ce Koba, mais il leur fait peur. Et à moi aussi. Ils ont beau me détacher et m'enlever la bombe qu'ils m'ont collée sur le dos, je suis pas rassurée. Alors quand ils me disent de rester là et de ne toucher à rien, j'ai pas franchement envie de désobéir. Maintenant c'est clair : ils ne peuvent plus sagement me déposer dans un coin tranquille. On se retrouve tous dans le même bateau, et plus que jamais je me dis que je n'ai rien à y faire. Vu les regards qu'ils ont en quittant la pièce, et l'électricité dans l'air, il va y avoir des morts...
-
Il suivit les indications de son collègue emmerdant ! Bon et bien enfin bon débarras, il roulait enfin seul ! Bon, il pouvait accélérer. Mais voilà, il trouvait ça trop lent, et le quartier de la topussaint en plus.....bon sang, au moindre coup de feu, ce serait la guerre des gangs assurée ! Il fallait vite se dépécher de se barrer du coin et arriver à l'usine, oui, à l'usine, il devait réussir à y aller, et en vitesse ! Allez, courage !
Il suivit ainsi pensant plusieurs minutes via téléphone la direction, okay, c'était bon, il savait où il s'était arrêté, pied au plancher, il avait mis tous les gaz pour jouer les casse-cou, une fois de plus, mais bon, il devait comme ncer à en avoir lm'habitude ça, à force ! Mais sur le coup, il ne le faisait pas pour le plaisir de la vitesse, mais par nécessité. Seulement, il trouvait qu'il mettaoit bien dui temps pour y arriver ! Vaec les embouteillages, il avait du faire plusieurs détours non néglligeables et voilà qu'il devait rattraper son retard comme il pouv ait ! A croire qu'il n'y serait jamais avant Kaneda ! Nom de dieu de nom de dieu de merde !
Et de facto, il arriva après coup, mais bon, ça sentait le mauvais coup venir mais alors il le sentait venir de manière complètement outrancière ! C'était si flagrant et si odieux qu'il en avait la chair de poule. Et il avait raison, le premier coup de feux retentit dans l'usine désaffectée. Son sang ne fit qu'un tour, son cœur manqua un battement, et d'un seul coup, il eut peur que ce soit l'otage qui soit abattu. Il fit demi tour, non pas pour se barrer, mais pour entrer de manière plus provocante et plus surprenante, l'effet de surprise et l'attrait de tous les regards serait un facteur sinon clé, carrément non négligeable !
Il avait vu une sorte de rampe qu'il s'empressa de monter, non sans difficulté, à toute bringue, le plus vite possible, aussi vite qu'il le pouvait pour son élan, et après, pour le saut, il ne fallait pas se planter, cela se jouerait à peu, merci les bâtiments accolés les bâtimets accolés les uns aux autres.
Les coups de feus pleuvaient en série alors que Gabriel arrivait au bout de la rampe, tournant brusquement pour sauter , roues en avant, sur la vitre de la source des coups de feux. Étrangement, il vit que les passes d'arme s'interrompaient momentanément. Lui, il lâcfha complètement le guidon pour se saisir des armes dans ses holsters et il fit feu, il ne visait qu'à moitié, ne faisant qu'une chose, tenter de localiser Hitomi, mais c'était un peu comme dans ces films de série B opù le héros ne voit pas la nana qu'il doit sauver du premier coup.
Mais toute cascade a sa chute, et la sienne approchait. Prenant appui sur les cale pieds à deux bons mètres du sol, il fit un saut en arrière et finit en roulé-boulé sur le béton du sol de l'endroit, bon dieu il allait le sentir passer après coup....non, en fait, il le sentait passr dès maintenant.
Se mettant à couvert, il regardea le nombre de balles, pâs beaucoup, mais assz pour le moment, et il n'avaut pas de chargeurs de rechange ! Il jeta un œil rapide au dessus de la machine outil abandonnée qui lui servait de bouclier, se baissant de justesse en sentant une balle le frôler. Bon, et maintenant ?
-
Johnny a annoncé cinq minutes maximum, et l'échéance approche dangereusement quand le chauffeur revient chercher l'otage. La jeune femme a à peine eu le temps de décréter qu'elle ne pigea rien à ce qu'elle voyait sur l'écran de l'ordinateur portable, et d'en venir à la conclusion que ce n'est pas le moment de faire une nouvelle connerie. Elle est donc presque heureuse de le voir arriver.
" Amène-toi, on trace. "
C'est avec grand plaisir qu'elle quitte la pièce avec lui, puis suit le couloir pour déboucher dans le grand espace où attendent la voiture et la camionnette. Johnny et les autres sont déjà à côté des véhicules. Soudain le chauffeur dégaine son pistolet, braque et tire. Le coup de feu résonne dans toute l'usine alors qu'un homme s'effondre à l'entrée. Soudain des hommes armés sortent de partout et se mettent à tirer dans tous les sens. Le chauffeur attrape la jeune femme par le bras pour l'entraîner vers le couloir. Les autres suivent. Johnny et son homme de confiance se retrouve chacun plaqué dos au mur d'un côté de la porte. À deux mètres de là, l'otage reste elle aussi plaquée au mur. Elle pointe un doigt vers sa poitrine, ou plutôt les pains de plastique qui la recouvre.
" Je vous préviens ! Si vous essayez de me lourder maintenant : je nous fais tous péter !
- Manquait plus que ça... Bon, où t'as mis les automatiques ?
- C'est toi qui devais te charger des automatiques.
- Quoi ? Tu m'as jamais dit de me charger des automatiques !
- J'avais autre chose à foutre que m'occuper des automatiques !
- T'aurais pu le dire, bordel ! Comment on fait maintenant ? On a que des petits flingues pourris !
- Vous vous en servez, bande de glands ! "
Déjà surpris par la remarque de leur otage, les deux malfrats hallucinent totalement quand une moto traverse une fenêtre de l'usine, larguant un flic qui défouraille dans tous les sens. Soudain la jeune femme fonce pour passer la tête par la porte.
" T'en as mis du temps !
- Heureusement que je t'ai mise à couvert, il aurait été foutu de te buter par accident.
- Il a pas intérêt !
- Bon ! Maintenant qu'il est là, on va suivre le plan B paragraphe petit b, alinéa 2.
- Ça veut vraiment dire quelque chose ?
- Bordel, on se barre, prend tes deux jambes à ton cou.
- Tu t'occupes de la fille.
- Non, je m'occupe pas de la fille. je pourrais pas faire un carnage si je l'ai dans les pattes.
- Je vais pas la laisser autres autres blaireaux, ils sauront pas quoi en faire.
- Hé ! On est là !
- Vous le dites si on vous emmerde.
- Au fait : comment on récupère le fric maintenant que la camionnette est dans le carré de la mort ?
- Très bonne question.
- Ça arrive !
Johnny et le chauffeur mettent un pied dehors histoire d'envoyer une voler de plomb, puis reviennent à couvert.
- Occupe-toi de la fille ! Moi je dois aller vérifier le transfert !
- Et alors ? T'as peur qu'elle vidange ton compte bancaire par la pensée ?
- Je préfère qu'elle vois pas vers quel pays on envoyer le fric !
- Tu te fous de moi ? T'as passé la journée à gueuler "Costa-Rica" comme un zouave !
- ... Ok, je m'occupe de la fille.
Sur ce Johnny emmène l'otage avec lui.
***
Je sais pas si c'est l'adrénaline où toute cette journée qui commence à me peser, mais je commence à en avoir marre. Au moins le killer de la bande charge Riri, Fifi et Loulou de tenir le couloir. C'est déjà ça. J'espère que leur chef aussi bon qu'il le prétend, parce que pour sortir de ce nid de frelon il va falloir un miracle. Au moins Gabriel est là. Lui aussi, j'espère qu'il est à la hauteur de sa réputation. En tous cas j'ai moins peur du foule aux as par les deux qui me tient compagnie depuis ce matin que de la horde de flingueurs qui les prend d'assaut.
-
Défourailler dans le vide, voilà qquelque chose que Gabriel évitait de faire, ça aurait été bête de se retrouver à court de munition, il n'avait que deux armes de point et des semi-automatiques avec un chargeur de rab, donc il avait pas forcément le droit de tirer n'importe où et n'importe comment, chacune des balles devait toucher du lard. Cela n'arrivait pas toujours, et il avait déjà vidé la moitié de chacun de » ses chargeurs en cours d'utilisation pendant son vol plané, il tira su un un yak, qui évita in extremis son coup de feu avant de se remettre en planque. Putain de bordel de merde, ces yacks à la cons qui lui tirient dessus avaient pas des armesz de tante ! Oh non, ils avaient des armes de maboules, des armes militaire nom de dieu ! Tu veux réagir comment comme ça ? Là, Gabriel avait l'air d'un gamin avec son pistolet à eau ! Il commençait sérieusement à en avoir raz le cul.
Coup de feu, coup de feu, clic.
Putain déjà ? Non mais arrêtez, c'était délire ça, il avait déjà fini un chargeur, l'autre aurait d'ici peu subi le même sort, il fallaitéconomiser, mais on ne pouvait pas prendre son temps pour viser dans ce genre de conneries, si tu pren ds ton temps, t'es mort, c'est le » principe même de ce genre de fusillades Mais rappelez vous, la priorité était de sauver Hitomi, et il ne voyait qu'une seule chose : les yaks tiraient sur des mecs vers un couloir, okay, par là alors !, mais si il y allait comme ça, il savait qu'il aurait des pépins, il ne savait pas combien de gland avaient été engagés pour défendre l'otage !
Il tira une nouvelle fois et sorti de sa planque en vidant son chargeur dans les tripes de l'un des connards qui l'empêchaient de fair »e comme il l'aurait voulu. Le mec tomba après s'être fait mettre du plomb dans le crâne et Gabriel se rua vers cette nouvelle planque pour récupérer une arme valable....oh la vache ! Quand il parlait d'armes de guerre il ne pensait pas si bien dire ! Un putain de P90 AVEC CINQ OU SIX CHARGEURS ! Avec ça, il allait pouvoir faire ce qu'il désirait, il allait pouvoir tirer comme il l'entendait !
Il leva la tête le temps de repérer ce qui se passait, et voir cmbien de tireurs il restait, très bien, il allait un peu accélérer le processus d'élimination des yakusas. Il posa la main sur la structure métallique et envoya une charge électrique démente. Bien vite il y eu une odeur de brûlé qui succéda à des étincelles, sacrée chataigne hein ? Étant donné la fumée des corps carbonisés, il pouvait établir qu'il en avait eu cinq, mais il en restait beaucoup encore....au diable les yakuzas, il allait chercher Hitomir et il balancerait tout ce qu'il avait comme électricité après, histoire de carboniser tout le monde.
Il y eut une courte de rafale de la part de Gabriel, un nouveau Yakuza tomba et Gabriel vint se placer dans l'angle de tir pour atteindre la portion suivant : le couloir. Qujelqu'un défourailla, il sentit une violente douleur dans l'épaule, et il s'écroula, avant de se relever lentement, son bras pên dant à ses côtés, rein de grave, mais disons juste que ça nuisait à sa visée avecce bras. Ambidextre comme il était, cela ne gênait pas vriment le flic qui changea de main;le P90 et tira da,ns le tas pour faire uen vuictime vers le couloir avant de se mettre à couvert pour voir sa blessure. Bon, c'était pas beau, mais il survivrait !
-
Pendant que les deux débiles survivants tiennent le couloir, le chauffeur part à l'opposé de la fusillade. Tout en marchant il recharge son arme qu'il glisse à sa ceinture, dans le dos.
***
Un étage plus haut Hitomi et Johnny arrivent à destination. Le malfrat se penche sur l'écran avant de pianoter de sa main libre. Il n'a pas rengainé, lui.
- Combien de temps ils peuvent tenir ?
- Tout dépend. Suivant le nombre et les armes ça peut aller vite. Espérons que votre mec nous fera gagner du temps.
- C'est pas mon mec.
Il jette un regard furtif à son otage avant de revenir à son écran.
- Vous connaissez le Costa-Rica ?
- Pitié...
- Laissez-moi une chance, je suis riche.
*Il claque soudain le capot de l'ordinateur portable pour se redresser, se tournant vers la jeune femme. Elle lui tourne le dos pour surveiller le couloir.*
- Vous êtes sérieux ? Alors que vous m'avez transformée en bombe humaine ?
- Soyez indulgente, c'est peut-être ma dernière occasion de charmer une femme.
- Et moi d'envoyer un lourdaud sur les roses.
*Ils passent dans le couloir, qu'ils remontent à pas de loup en chuchotant.*
- Vous ne m'avez pas rencontré sous mon meilleur jour.
- J'aime pas les hommes qui se compliquent la vie. Où on va ?
- On fausse compagnie à tous ces excités de la gâchette.
- Vous pouvez m'enlever le gilet ?
- Les hommes de Kota n'hésiteront plus à vous tirer dessus... Et le C-4 ne réagit qu'à l'électricité.
- Sauf que j'ai perdu de vue le bouton.
- Il est en sécurité.
***
Les yakuzas sont sortis en force, une bonne vingtaine s'est déjà répandu dans l'usine. Encore tenus à l'écart du couloir, certains grimpent sur les escaliers et les passerelles de fer. La plus haute file droit vers le troisième étage des bureaux, enjambant l'espace à découvert. Deux yakuzas y sont déjà parvenus. Soudain une ombre jaillit d'ans leur dos, sortant de l'ombre d'un conduit d'aération coudé. Le premier homme est égorgé d'un geste sec. Le second n'a que le temps de se tourner. Une main pousse son arme à l'écart alors qu'une autre remonte vivement. La lame du couteau entre derrière le menton pour remonter jusqu'au cerveau.
Son agresseur le suit au sol. Le chauffeur. Il fouille sa victime en épiant se qui se passe en dessous. Gabriel est presque à la verticale, un peu plus loin sous la passerelle. Une balle et il ne risquerait plus d'être un obstacle. Mais il suffit de rester au large pour le laisser attirer les Yakuzas. Dans la poche droite le chauffeur trouve une grenade fumigène, dans la gauche un talkie-walkie. Il dégoupille, prend le talkie-walkie et lance tout en parlant, et s'éloignant vers les passerelles.
- Deux pour moi, Kato.
La grenade éclate, au niveau du sol. la fumée se répand dans le dédale de passerelles, de vielles machines et de tuyaux. Le chauffeur laisse tomber l'appareil et dégaine son pistolet en plus de son couteau.
-
L'ennui de Gabriel, c'est qu'il n'est pas patient, mais alors pas du tout ! Aussi, à partir de l'instant où celui ci a décidé de mettre fin à quelque chose, la fin ne saurait tarder. Soupîrant d'exaspération, il lâche son arme et le premier chargeur de vide pour la jouer autrement. Il allait se rappeler au bon souvenir de la pègre locale...
L'anguille était de retour ! Insaissable ! Innarêtable, et surtout......électrique ! Ouais, surtout électrique......il aurait sans doute bien oulu jouer encoe un peu les anges de la mort, mais il avait sérieusement autre chose à foutre, et sa putain d'épaule ui faisait putain de mal à cause de cette saloperie de balle à la con. Beaucoup d'insultes pour peu de choses, en effet, il n'avait qu'une petite balle de neuf millimètres dans l'épaule.....ouais, une neuf millimètres....vous comprendrez qu'il ait envie de mettre fin à une fusillade à cause de ça, il commençait à avoir un peu mal quand même, et bon, il ne fallait que ça s'infecte mine de rien !
Lentement, un long frisson pacourut son corps et l'air se mit à crépiter autour de lui, à crépiter doucement, très doucement, l'air devenait lours, comme un orage miniature, mais 'était un peu cela. Il y eut un roulement de tonnerre silencieux, et il y eut un flash lumineux d'une grande ampleure dans la zone, ça plus le gaz fumigène, et c'était la mort assurée puisque la seule personne qui n'était pas affectée par le flash, s'y attendant et ayant donc par conséaquent fermé les yeux avant de retrouver la pénombre des lieux, les fenêtres, petites étant donnée la configuration des lieux. En plus, les nénons avaient explosé sous la puissance électrique dégagée.
C'était là qu'il fallait agir ! Il se baissa et dans une roulade, il récupéra le P90 au sol et lâcha une rafale sur le premier yak à portée, avant de sauter sur son dernier emplaement. Un deuxième P90 ! Et hop, il mit ses chargeurs à la ceinture et c'est avec une arme dans chaque main qu'il défouraillait, mais cette fois ci, il tirait sans réfléchir, il n'était plus qu'une masse d'instinct qui tuirait au moindre signe suspect. Et encore pire, il chargeait ses balles d'électricité perturbant le champ magnnétique des gens autour, résultat : entre les pertes de repères physiques, les pertes d'armes, les incapacité à viser ou se déplacer convenablement, ils étaient des menaces pour eux même, combien s'étaient tiré dessus sans le vouloir ? Ils commençaient à s'enretuer proprement !
Lui il en profitait pour abattre les mecs les moins destablisés, une équipe a bien la force de son maillon le plus faible en général, mais si on éliminait les plus forts, c'était d'autant plus vite réglé, il suffiait d'observer discrètement pour savoir qui abattre. Mais dans l'idéal, il fallait se mettre à découvert, et cela, c'était risqué ! Mais il en profita pour abattre l'un des autres manchots qui se chargeaient de garder le couloir, donc il devrait aller par là ? Okay !
Il défourrailla, vidant un chargeur dans le dernier avant de se jeter dans le couloir, se plaquant dans un renfoncement, au cas où. Et il fut bien inspiré, car plusieures munitions tirées en rafales courtes mais rapprochées sifflèrent à procimité de sa tronche. Il avait eu beaucoup de pot, le cul bordé de nouille, dommage qu'il ne soit pas cousu de fric!
-
- J'ai dit tout le monde ! Les brigades d'intervention, le déminage, les pompiers, Bioman : tout le monde ! On a tout un bloc industriel à sécuriser ! Et Ça va être le far-west ! Je dois vous laisser !
Effectivement, quand une bande yakuzas commence à mitrailler votre voiture c'est le moment de lâcher le téléphone. Kaneda fonce à toutes berzingues dans l'usine. Soudain une balle fait éclater un pneu. Sa voiture fonce droit dans le mur, juste à côté du couloir où Gabriel vient de s'engager. Choc frontal, airbag, autant dire que le capitaine a du plomb dans l'aile, penché sur les siège avant alors que son véhicule est toujours la cible de plusieurs tireurs. Un flingue dans la main droite, son portable dans la gauche, il ouvre la porte. Soudain il voit une silhouette au bout du couloir. Il réagit, et ce réflexe lui sauve la vie en prenant celle du troisième débile.
En se traînant hors de sa voiture, Kaneda reconnaît Gabriel et le rejoint, un peu chancelant.
- Valmy ! Les renforts arrivent ! Ça va...
Kaneda se fige, appuyé sur le montant d'une porte ouverte, le regard terrifié parce ce qu'il voit dans la pièce : un des charges explosives sensées raser le bâtiment pour couvrir la fuite de Johnny... Une fuite franchement compromise.
- J'ai bien fait d'appeler les démineurs.
***
Comme il l'avait annoncé le chauffeur fait un carnage. Il n'a descendu un seul yakuza depuis le début : il fend la brume avec son couteau, et ne tire que pour effrayer les ombres qu'il croise. Un autre mort, un autre talkie-walkie.
" Ça fait six, Kato.
- Fumier ! "
Soudain des sirènes de police se font entendre, en grand nombre. Des pneus crissent dans les rues alentours, des fusillades éclatent.
" Tu devrais renvoyer tes potes à la niche pendant que tu le peux encore. T'es baisé.
- Toi aussi. "
Des coups de feu se font entendre à travers le tallkie-walkie.
" Je pars pas avant de t'avoir chopé, mon salaud ! "
***
De son côté, la jeune otage sexy se fait une grosse frayeur en trébuchant dans un couloir. pas de boum, même pas un petit bip, la bombe qu'elle porte n'a pas l'air trop énervée par cette chute. Johnny l'aide à se relever, visiblement soucieux d'entendre le chant étouffé des sirènes de police.
- Ne bougez pas. Si ça continue vous allez vous faire péter toute seule...
De sa main libre il tire un fil, puis dégrafe le gilet. Hitomi laisse échapper un cri de frayeur quand il envoie le gilet d'explosif à perpète dans le couloir.
- Du calme, c'est que la pâte à modeler.
- Qui explose !
- Ça va pas exploser comme ça.
le malfrat reste au milieu du couloir, tournant la tête d'une côté puis de l'autre.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Toujours pas tentée par le Costa-Rica ?
- Je commence à en avoir marre de vos blagues.
- Alors ça va être le moment de se séparer.
- Vous allez me planter là ?!
- Mais arrêtez de vous énerver comme ça ! Je suis pas qu'un malfrat : je suis aussi un homme d'affaire. J'avais promis à Valmy de vous laisser en sécurité. Donc dès qu'on croise un flic je vous balance dans ses pattes et je me casse en courant. Ça vous va mieux ?
***
Tu parles que ça me va pas ! Mais dans le contexte ce blaireau est plus ou moins ma seule chance de survie. Entre ses potes, les yakuzas et la police, ça doit tirer de partout. Toute la ville va finir en gruyère, j'aimerais autant y échapper. Pas le choix, je le suis.
-
Alors qu'il avançait comme il pouvait, d'une planque à l'autre, voilà que la bagnole de ce couillon de Kaneda arrivait et manquait de le renverser, mais quel con, quand même, il lui avait pas demandé de le gêner ! Et pourtant, c'était exactement ce qu'il faisait depuis tout à l'heure, fallait arrêter de déconner ! Non mais il allait se prendr eun pain dans la tronche si seulement il osait l'ouvrir, le temps de passer et ce serait rêglé....okay, des renforts arrivaient, il comprenait pas que les renforts, c'était de suite et pas dans dix ans, quand aux démineurs, ouais, c'est ça, on lui dirait ! Il en avait rien à foutre bon sang ! Okay, ça pêterait sans doute mais si y avait des yakuzas de partout, ça ferait pas de perte très grave et si les collègues faisaient chier, eplosion de gaz, et basta ! Fallait pas non plus faire chier le monde, et si ils commençaient à faire chier, il leur rappèlerait que tortiller du cul pour chier droit, ben ça irait très bien dans cette histoire, et si ils ralaient, il leur répondrait par la réponse universelle aux emmerdes, un bon parpaing dans leur petite gueule !
Bon, allez, on oublie trouduc' et on continue d'avancer, il continuait de courir, en silence, armes chargées sans cran de sécurité, Kaneda ne méritait que de l'indifférence, et la merde, ça éclabousse, il se foutait que ça pête uil voulait juste aider Hitomi et bgasta....putain et dire qu'il faisait tout ça pour elle.... c'est con quand même....il sortait pas avec, il baisait pas la miss et poyrtant il allait la sauver comme si....il aurait besoin d'une sériueuse thérapie après ça quand même....
Il changtea d'étage, car de topute manière il n'y avait rien ici et guidé par son instinct, et accessoirement ce qu'il avait pu remarquer des lieux, il continua de monter jusqu'au troisième étage, dernier étage en même temps, qui communiquait d'ailleurs avec les bâtiments alentour et il se mit à fouiller, prudent, la zone, balançant un choc électrique dans la première gaine de fils à nu, faisant sauter tout l'éventuel courant de lma zone, ainsi, il pourrait approcher sans autre lumière que celle du jour, en toute discrétion....
Inspirant et expirant lentement, il s'accroupit pour n'être visibles d'aucunefenêtre , et ce fut plié en deux que le flic passa partout où il pouvait, cherchant avant tout à trouver Hitomi, le reste étant subsidiaire. Enfin, parmi le tumulte, il crut entendre des voix. Il se stoppa à l'angle, pour observer discrètemement, Il vit le gilet au C4 atterrir devant lui, et se couvrit, l'avait-on repréré ? À entendre les voix, probablement pas...Il sourit et se calma, vérifiant l'état de ses chargeurs, si lui ne pouvait entendre la conversation, il savait au moins grâce à elle qu'Hitomi allait bien, mais que Johnny était là ! Donc il lui fallait rester d'une grande prudence dans son intervention, mais outre ce fait, il pouvait donc vérifier les chargeurs en toute discrétion, et il régla les deux armes pour coup par coup, un seul tir à la fois, une seule frappe chirurgicale, il ne pouvait pas se permettre de défourrailler dans le tas, ce serait vraiment la merde....par contre, il avait eu une idée de plutôt bonne qualité en voyant le gilet au C4 Il allait pouvoir récupérer Hitomi et sans doute tuer Johnny par la même occasion ! Bon, c'était coton, mais bopn,k il fallait reconnaître que le jeu en valait la chandelle. Il se disait que le gueune allait sans doute tout faire péter pour partir et il se doutait que suir le gilet, y avait le même C4 qui répondrait au même signal, sur la même fréquence que les autres Johnny serait une preuve de sécurité, et ce, malgré lui. Bon, arrêtons le char, il fallait partir bien vite à l'action désormais.
« T'es mort connard, éloigne-toi d'elle ou je te promets que je te mets du plomb dans la cervelle ! »
Gabriel venait de sortir de sa planque, P90 en avant, juste un, pour pouvoir viser, œil dans le visuer, il tenait Johnny en ligne de mire.
« Hitomi viens ici qu'on en finisse. »
Il avait été doux et ferme, qu'elle comprenne bien qu'il n'y avait pas à tortiller et que c'était la meilleure chose à faire en l'état actuel ! Oui, c'était un ordre.
« Ah, et cadeau, Johnny ! »
Il lui lança le gilet au C4 dont il avait changé la fréquence via magnétisme, pas dur quand on sait que les ondes sont électriques.....
« Je te conseille de le mettre, il fait pas chaud dehors, et un gilet ne sera pas de trop ! »
-
Arrêt de jeux dans le couloir. Pendant une seconde rien ne bouge. Gabriel braque son P-90 sur Johnny qui reste figé, le gilet à ses pieds. Quand Hitomi se remet enfin de la surprise et fait un pas vers son sauveur, Johnny se jette soudain derrière elle, sa silhouette tassée derrière celle de la jeune femme. Il la retient d'une main sur l'épaule.
" Justement on te cherchais, mon ripoux.
- Maintenant qu'on l'a trouvé...
- Une minute, mon ange... Kaneda est pas là ?
- Évidemment que je suis là. "
Le capitaine arrive derrière Gabriel, couvrant ses arrières.
" Bah on est au complet.
- Ça l'air de sentir le roussi pour toi, Johnny ?
- Vous me connaissez mieux que ça, Capitaine... Tant qu'on y est, vous pourriez pas dire à Valmy d'arrêter de braquer un de vos hommes ? "
***
L'usine et ses alentours sont plongés dans un e véritable guérilla urbaine. Les premières voitures de police arrivées sur place ne sont plus que des carcasses trouées de plomb. Les policiers tiennent vaille que vaille les rues avec leurs armes de fonctions. Mais les fourgons blindés des unités d'intervention déboulent à toute allure, annonçant que la tendance va s'inverser. Les hommes de Kato se sont déjà repliés dans l'usine pour endurer le siège, ce qui part très mal avec la fumée encore épaisse.
" On y voit rien, boss !
- Tirez dans le tas au lieu de chialer, bande de lopettes ! Et chopez Kaneda ! Il a bonne gueule de bouclier humain ! "
***
Statu quo dans le couloir, pour l'instant.
" Expliquez-lui, je crois qu'il comprend rien.
- Et vite, s'il vous plaît.
- Johnny bosse pour moi depuis le début. Il a servi de porte de sortie à toutes les taupes que j'avais placées chez les yakuzas.
- Tu braques un infiltré, mon ripoux.
- Alors la bombe c'était...
- De la vrai pâte à modeler. J'ai eu du mal à trouver la bonne couleur.
- Enfoiré.
- Par contre celle qui sont posées un peu partout sont des vraies.
- Pour la suite c'est toi qui explique : c'était ton plan.
- Une stratégie audacieuse pour faire sortir Kato de son trou... Et filer sous les tropiques avec une retraite bien grasse. "
***
Je veux même plus chercher à comprendre : je veux juste qu'on me sorte de là !
-
Okay, franchement, vous voulez connaître l'avis de Gabriel sur la question telle qu'elle était actuellement formulée ? Et bien Johnny venait de passer de mec à abattre à mec à tabasser puis à livrer aux yakuzas. Quand à Kaneda, il était passé de trou du cul à salaud fini qui allait s'en prendre plein la tronche, le plus con dans l'histoire, c'est que si le but mlui avait été dévoilé, il lui aurai apporté le soutin néce »ssaire de manière inconditionnelle, mais voilà, ils avaient mis en danger sa colloc, et encore une fois, même si il ne couchait pas avec elle, même s'ils ne pouvaient pas se supporter en ce moment, on lui avait fait risquer sa vie.....et y a des limites à tout. Il explosa, comme ça, là où il était, et merde à tous les connards !
« Putain mais vous êtes conscients de ce que vous faites ? Bandes d'enfoiré ? Putain vous mettez en danger la seule personne qui soit un tant soit peu proche de moi, une civile innocente qui plus est, qui n'a rien à voir avec tout ça, vous la mettez en danger, vous mettez en danger tout un quartier de la ville, et pour finir vous nous piégez tous ensemble en plein cœur d'un entrepôt sous le feu ennemi ? Mais vous vous rendez compte de ce qui se passe au juste ? Vous vous rendez compte bande de fumiers puants ? Ramassis d'enfoirés, putain de connards ? »
Les coups de feu se rapprochaient peu à peu, les mecs ommençaient à monter. Putain de merde. Bon et bien puisqu'il le fallait, et bien il le fallait. Il se repris et pointa son arme sur la tronche de Johnny.
« Dans ce genre de cas, donnez moi une seule bonne raison de ne pas vous tirer une balle. Dans la tronche rien que pour ça ! Et si vous me sortez « vous n'êtes pas un tueur, alors oubliez ça ! Car si je suis un tueur, suffit de voir mon carnage en bas pour en être persuadé, tu sais combien de mec j'ai abattu ? Franchement, je ne vais pas faire le compte, je l'ai perdu ! Donc me dis pas que je suis pas un tueur ! Alors tu lâches Hitomi et même si c'est pas dans mes habitudes, je vais vous coller un rapport vite frait bien fait ! »
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Il eut un petit sourire sadique avant d'ajouter sur un ton presque théatrale :
« Mais avant....un petit avant goût..... »
Il envoya son coude dans le pif de Kandeda, pif qui eut un craquement sonore. Inutile de vous dire ce qui s'était passé exacement au niveau de cet appendice....bon, en tout cas il avait le nez cassé. Gabriel était un violent c'était très clair ! Et savoir qu'il n'hésiterai pas à faire pire si besoin était, devrait sans doute convaincre Johnny.
« J'attends Johnny, et la seule raison pour laquelle je te buterai pas sera parce que tu auras été honnête ! Allez, magne ! »
-
" Tu crois que je vais me justifier devant toi, l'Anguille de Yamikarasu ? "
Johnny sort de la couverture que lui offrait le corps d'Hitomi.
" En plus j'ai pas le temps : j'ai encore un homme qui barbote tout seul dans cette piscine de merde. "
***
Après quelques cadavres le mystérieux chauffeur de Johnny a regagné le dernier étage des passerelles. Les renforts et les équipes d'intervention ont fait merveille, la bataille tourne définitivement en faveur des flics. mais visiblement Kato n'a pas dit son dernier mot. Le chauffeur dégaine son portable et se lance sur la passerelle qui mène aux bureaux.
" Kato fonce droit sur vous avec une dizaine de types. Je les prend par le troisième étage. "
***
Johnny fourre son portable dans sa poche.
" Ça se gâte. Faut raccompagner la demoiselle en quatrième vitesse. On va passer par derrière. capitaine, tu tiens le coup ?
- Je tiendrais assez longtemps pour coller un blâme un quelqu'un.
- Les gonzesses adorent les gueules cassées.
- Ouais, on est trop gentilles avec les mecs pitoyables. "
Soudain Kaneda lâche un coup de feu auquel d'autres répondent il se met à couvert à l'angle du couloir.
" Merde ! Valmy ! Sortez-la d'ici avant que je vous rende tout ce que vous m'avez mis dans la tronche ! "
***
Hiiiii ! Ça y est, ça tire encore de partout ! Et j'ai même plus de faux C-4 pour me couvrir. Et en parlant de ça Johnny sort une petite télécommande de sa poche. Sans doute pour les vrai explosifs qui sont éparpillés un peu partout dans le bâtiment où ON SE TROUVE ENCORE ! Les mecs et les explosifs, c'est vraiment pas un bon couple. Ils auraient pas pau en rester au moyen-âge et se taper dessus avec des épées ?! Au moins j'aurais eu le temps de m'enfuir.
-
Ah bah ça c'était un peu facile à faire, non ? Remettre son passé délinquant sur le tapis, il croyait que c'était le moment , Bordel ! Il avait toujours tenté de faire amende honorable ! Il était un sale gosse, ses méthodes n'étaient pas orthodoxes, mais il y avait un monde entre ce qu'il se permettait de faire et ce que ces deux salauds avaient fait ! Ça allait chier au commissariat, ça, c'était quelque chose de certain, mais étrangement, ce ne serait pas Valmy qui aurait le plus gros blâme, loin de là !
Mais il dut faire un effort monstrueux pour ne pas lui sauter dessus et en finir aux poings avec ce connard ! La seule chose qui le retenait était la situation compliquée dans laquelle ils se trouvaient ! Nom de dieu de nom de dieu de merde ! Putain de saloperies de flics à la cons, sans eux, ce serait passé tout seul ! Il auirait pris Hitomiu, et il aurait laissé Johnny se faire abattre sans le moindre scrupule, et de toute manière si il avait le choix entre aller aider Johnny et le laisser crever, le choix était vite fait, et ouais, si tout le monde s'en sortait il irait tabasser Johnny, et ce serait réglé !
Donc récapitulons un poil, Johnny et ducon allaient retenir les salopatrds le temps qu'il fasse sortir la miss par il ne savait où...pratique....ça tirait de partout, donc Kaneda vint se mettre à couvert pour tirer, crétin, il fallait pas défourailler dans le tas avec des bombezs dans l coin et des structures métalliques par ci par là ! Ça allait ricocher et faire des étincelles.....enfin bon, on ne change pas un couillon en pro de la gachette. Il allait montrer comme se débarasser d'un groupe de gêneurs à la façon Valmy, ça allait être amusant, ça !
Contrairement aux planqués, Gabriel sortit ouvertement, comme si il n'avait pas peur des balles et il tira, une balle par personne, une seule, et son but n'était pas de toucher pour tuer, non, d'invalider et de faire un peu réfléchir, leur mettre du plomb dans la cervelle en un sens ! Puis il revint à couvert, changeant de main pour son arme, la prenant de son bras blessé. De l'autre, il saisit l'épaule d'Hitomi fermement.
« J'espère que tu sais courir parce que là on va en avoir besoin ! »
Il eut un sourire amusé avant de se ruer dans la direction opposée aux yakuzas, entrainant Hitomi avec lui.
« J'en vais te montrer pourquoi je suis l'anguille ! »
Devant eux, une porte condamnée, derrière eux, johnny, Kaneda et les yaks, il jetait de fréquents regards derrière car il ne faisait confiance à personne, et surtout pas à Johnny ! Y allant éaule en avant, il fit un sort à la porte qui céda dans un grincement sinistre. Bon, il fallait continuer à courir, et au bout de cette course, il le voyait d'ici, gros comme une maison, un joli petit trou, pourquoi taper dans l'originalité quand le classique allait si bien ! Putain mais il était pas harrisson ford ! Indiana jones, c'était pas lui ! Il se stoppa in extremis au bord du trou, un bon mètre cinquante, voir deux mètres de vide avec il ne savait combien de mètre de chiute si il se plantait.
« Je crois qu'on a pas le choix, je saute, et une fois que j'ai sauté, ce sera à ton tour, je te rattraperai si besoin est ! »
Il recula pour prendre son élan, mais quelque cgose attira son regard, un espèce d'arc électrique dans un coin, comme si il y avait une gaine électrique dans le coin....nickel!Il regarda en dessous, au dessus, okay, ça menait plus bas, il faudrait tout lâcher à deux mètres du sol ou se démerder autrement, mais ça permettait d'atteindre une échelle, déjà bien, non ? Hélmas, pour ça, il faudrait choper un fil électrique à mains nues....risqué, non ? Peut être un peu trop pour elle....bon et bien va pour le saut !
Il courut et fonça aussi vite qu'il le pouvait avant de se jeter sur l'autre côté du trou, qu'il franchit aisément. Puis, se plaçant au bord dudit trou, il cria à Hitomi de l'imiter ! Les coups de feu se rapprochaient, et déjà, il voyait Kaneda, ou du moins, son dos, à l'angle du couloir ! Bordel de merde, mais qu'elle saute !
« Putain mais saute, plus t'attends plus tu risques de devenir de la viande froide ! ! Vite ! »
Il était au bord du gouffre, bras tendu vers elle, au cas où !
-
Hitomi jette un regard inquiet en arrière.
" Putain mais saute, plus t'attends plus tu risques de devenir de la viande froide ! Vite ! "
Elle prend son élan et saute, bien assez loin et surtout de façon à se réceptionner à côté de Gabriel. Elle se relève pour lui donner une tape sur son épaule blessée, juste de quoi relancer un peu la douleur.
" Tu pètes le nez de tes copains si tu veux ! Mais c'est pas le jour pour me parler comme ça ! "
Puis elle part dans le couloir, d'un pas furibond pour tourner à l'angle et... se retrouver nez à nez avec un inconnu. Vu qu'il ne porte pas d'uniforme et qu'il est armé ça ne peut être qu'un Yakuza. malheureusement pour lui, il est le plus surpris des deux. Elle lui envoie son genoux droit entre les jambes. le pauvre gars en lâche son arme et s'effondre, plié en deux, étreignant ses pauvres parties maltraitées.
" J'en ai marre de vos conneries ! "
Une voix se fait entendre depuis l'autre bout du couloir.
" Hé, mon ripoux ! Elle a du tempérament ta copine ! "
Et la réponse ne se fait pas attendre.
" C'est pas mon mec ! Merde ! "
***
Un peu plus loin les Yakuzas ont l'air d'avoir tout entendu parce que Kato n'est pas content, mais alors vraiment pas.
" Mais ils se foutent de nous ! Vous attendez quoi pour les descendre !
- Boss, ils mitraillent tout le couloir ! "
Vraiment pas content, le Kato. Il dégaine son propre pistole, un colt 1911 gravé des mots "Clan-Devoir-Gloire". De sa main gauche il chope par le col l'homme qui a eu la bêtise de lui répondre, et il fonce dans le couloir en tirant à tout va. Johnny et Kaneda ont beau vider leur chargeur, le bouclier humain prend tout. Ils se replient en rechargeant alors que Kato abandonne son bouclier à l'angle du couloir.
" Il est remonté, l'enfoiré !
- Finalement on aurait du se charger de la fille et laisser Valmy se démerder ! "
***
Pendant ce temps la première équipe d'intervention entre enfin dans l'usine, mais très vite elle s'arrête.
" Reculez ! Tout le monde sort ! Le bâtiment est piégé ! "
***
C'est vraiment la pire journée de ma vie, et de loin ! Encore pire que l'année dernière, quand mon grand-père m'a surprise au lit avec ma cousine japonaise qui pose pour de la lingerie. Si je reste encore cinq minutes dans ce bâtiment je vais tuer quelqu'un. Non, je vais tuer tout le monde ! Entre les mafieux qui sont pas mafieux, les yakuzas qui tirent partout et les capitaine de police qui sont pas foutus de répliquer quand on leur met une patate... Et mon "sauveur" qui trouve rien de mieux à foutre que péter la gueule des seuls mecs qui ont l'air de se soucier de ma survie. Et qui me parle comme à une conne en plus !... J'aurais du accepter le Costa-Rica, je serais peut-être déjà dehors. Et riche en plus ! Y'en a marre : je trouve une fenêtre, je saute "et que ces cons se démerdent entre eux" comme disait Hudson.
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Rappelez bien à Gabriel de ne jamais se marier ! Putain ! Démenez vous pour aider quelqu'un et voilà comment on vous remercie ! On vous remercie en vous rappelant le bon souvenir d'une balle qu'on a toujours dans le bras, et on vous engueule car vous ne parlez as comme il faut, décidément, y a des jours où il vaut mieux rester couché, et c'était ce genre de jour. Gabreil en avait raz le cul, mais alors vraiment ra le cul, et la seule raison pour laquelle il ne dit rien après la tirade de la miss, ce fut car elle avait déjà repris sa route. Il étouffa même entre ses dent le « salope » qu'il s'apprêtait à lui balancer après ses derniers actes, gentil non ?
Il soupira et se lança à sa suite dans le couloir, elle allait trop vite et sans armes, qui faisait le plus de conneries ? C'était vite dit du coup ! Bon, il fallait avancer et continuer, et ça allait chier des bulles. Il se remit à courir, ne prenant même pas la mpeine de lancer une insulte à Johnny en réponse à ses paroles, ouais, Hitomi avait du tempéramment, et il s'en serait bien passé ! IL venait pour la sauver, et elle n'avait rien de mieux à faire que de l'envoyer bouler ! Bravo l'ingratitude ! Enfin, vous savez, venant d'elle il ne s'étonnait plus de rien, miss-saute-d'humeur sembalit être en période rouge constamment, alors forcément.....
Il continuait de la suivre quand il vit le yakuza plié en deux au sol, il avait du coup très bien compris ce qui s'était passé, suffisait de savoir regarder où il avait les mains, au passage, il se contenta de lui exploser la gueule sur le sol histoire de l'assommer d'un coup de pied sur le crâne relativement violent, récupérant son arme au passage. Hitomi en aurait besoin....quoiqu'elle serait capable de lui tirer dessus en remerciement ! On va se contenter de la couvrir !
Il se remit à courir pour rattraper Hitomi, mais au lieu de simplement l'arrêter, il la bouscula sur le côté pour passer devant.
« Nom de dieu reste derrière, tant qu'on est dans la merde, tu la ferme et t'obéis, moi, j'ai vu pire alors tu me suis ! Capiche ? »
Maintenant, il allait la faire sortir, et quitte à sortir, il allait falloir sortir en force, hélas ! Sauf si....Davantage de coups de feu provinrent, se rapprochant. Nom de dieu, il fallait qu'il fasse quelque chose, il saisit Hitomi et la plaqua dans un renfoncement en lui filant l'une des deux armes.
« Si tu cours au milieu du couloir, tu vas finir par te faire dézinguer. Jte conseille de serrer les dents et de tirer dans le tas si besoin est, ça va secouer ! »
Il s'agenouilla sur la passerelle, et il posa bien à plat les paumes sur le métal, il vérifia que la jeune femme était bien dans le renfoncement en béton avant de balancer tout le jus qu'il avait. L'air crépita, de petits arcs électriques secouèrent tout l'étage, puis vint une odeur de brûlé, de qui ? Bonne question, mais la passerelle allait rester électrifiée un bon moment étant donné la quantité d'énergie qu'il avait déboursé. La douleur de son épaule se ravaviva par la meêm occasion, et quand il se tourna vers la jeune femme, il était en suur, il avait des petits yeux, et ses traits semblaient plus creusés, notamment par d'immenses cernes sous les yeux, il avait l'air au bout du rouleau.
« Longe bien le mur en restant sur le béton ou ça va vraiment mal finir pour toi.... »
Il n'arrivait à marcher qu'avec peine et que parce que lentemet il récupérit du courant, il irait bien une fois que le courant aurait été complètement dispersé ou absorbé, d'ici là.....bref, mais au moins, la progression serait plus aisée, normalement il devrait bientôt y avoir un escalier de service....
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Toujours aussi insupportable, le Gabriel ! Action man avec une balle dans l'épaule, tu parles. J'ai bien envie de l'envoyer rejoindre le yakusa de tout à l'heure à l'air de repos des noix cassées. mais voilà qu'il me colle un... truc dans les mains. Je sais pas m'en servir, moi. Je suis qu'une prof d'Anglais, pas Lara Croft.
" Si tu cours au milieu du couloir, tu vas finir par te faire dézinguer. Jte conseille de serrer les dents et de tirer dans le tas si besoin est, ça va secouer ! "
Merci du conseil j'y aurais pas pensé toute seule. Au son, Kaneda et Johnny tiennent le coup pour laisser le temps à l'éclopé et la bonne à rien de libérer les locaux. Gabriel s'agenouille devant une passerelle et y pose sa main. Soudain je frissonne de partout, quelque chose me hérisse le poil. Et dans les secondes qui suivent ça sent la mauvaise grillade. je sais pas ce qui vient de se passer et je veux pas le savoir. De toutes façon, s'il y a un conseil à suivre à Seikusu c'est : "cherche pas".
" Longe bien le mur en restant sur le béton ou ça va vraiment mal finir pour toi.... "
Qu'est-ce qui vient de se passer ? Gabriel a pris vingt ans d'un coup, il tient à peine sur ses jambes. Au temps pour ses conseils, je viens me glisser sous son bras valide pour l'aider à marcher. Et je me fous que ça lui plaise pas. On est trop près de la sortie pour que je l'abandonne. Même s'ils m'ont mise dans cette situation, deux hommes sont déjà en train de risquer leur vie pour moi. Et la journée de Gabriel n'a pas du être plus facile que la mienne, il en a assez fait.
En débouchant au coin d'un couloir j'aperçois une porte qui donne sur l'extérieur. Quelques mètres à faire et j'aurais une histoire de dingue à raconter à mes futures conquêtes. un moyen comme un autre de me motiver pour vite avaler ces quelques pas. mais trop vite. On percute tous les deux la porte fermement verrouillée, ce qui n'a pas l'air de plaire à l'épaule de Gabriel.
" Merde ! "
Un coup pareil si près du but : c'est de la méchanceté gratuite. Je laisse Grabiel contre le mur et me prépare à assassiner cette saleté de porte. Je me campe fermement sur mes jambes et pointe le... le machin droit sur la serrure. Ça va sans doute faire un bruit monstre dans ce petit couloir. Et si les balles ricochaient ? Je préfère pas y penser. Je plisse les yeux en détournant un peu le visage, rentrant la tête dans mes épaules. Autant qu'en moins d'une seconde j'ai les épaules au niveau des oreille, le cou dévissé et les yeux fermés. Je presse la détente.
Pour faire du boucan, ça fait un putain de boucan ! Et c'est que ça tire en rafale, ce truc. Crispé par la surprise mon doigt reste appuyé sur la gâchette alors que le recul me fait lever les bras et manque de me faire tomber à la renverse. Quand j'arrive enfin à lâcher la détente j'ai les oreilles qui sifflent. je rouvre les yeux pour découvrir la porte presque coupée en deux par la rafale. Dehors ça grouille d'hommes armés, mais ceux-là sont les gentils.
Ils lèvent tous leurs armes vers la porte, ce qui n'est pas étonnant vu que je viens de la mitrailler. Je reste dans l'ombre du couloir, faute d'une meilleure idée.
" Tirez pas ! "
Puis je vais récupérer mon flic blessé, lâchant mon arme au passage. Je suis tellement contente de m'en sortir enfin, et effrayé que tout finisse mal d'un seul coup, que je tremble comme une feuille. C'est un miracle si on arrive à descendre l'escalier de secours sans se ramasser. Mais finalement on prend pied sur le bitume et quelques policiers viennent s'occuper de nous. Ils nous emmènent vers les ambulances qui attendent un peu plus loin.
La rafale que j'ai tiré me vrille encore tellement les tympans que j'entends à peine ce qu'ils disent. Mais j'entends très bien les explosions. Une rafale de coups de tonnerre éclate dans mon dos. Un souffle brûlant me jette au sol avec tous les flics alentours. Le sol et l'air tremblent comme si la terre allait s'ouvrir pour tous nous avaler. Mais au lieu de ça une épais nuage de fumée et de poussière de béton vient balayer tout le quartier. allongée sur le bitume, encore sous le choc de cataclysme que je n'ai évité que de quelques secondes, je roule sur le dos.
À travers la fumée je vois la silhouette du bâtiment qui tombe en ruines, ne laissant que quelques poutres d'acier qui dépassent d'une montagne de gravats. Si j'avais traîné en route, je serais un corps sous les décombres, comme tous les yakusas. Comme Kaneda, Johnny, et ce type qui ne me faisait plus si peur à la fin. Tous morts ? Comme ça ? Je devrais trouver ça horrible mais je suis trop contente d'y avoir échappé. Deux policier viennent m'aider à me relever, et il doivent presque me porter jusqu'à l'ambulance. J'ai les jambes en coton, mais j'en suis sortie vivante. Et Gabriel aussi, ce qui me fait vraiment plaisir.
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La dernière chose dont il avait besoin, c'était de sa pitié. De la pitié ? Ouep, de la pitié, il s'agissait de cela uniquement ! Autant vous dire qu'il tenta de se dégager, tentant de retirer son brs des épaules d'Htomi, elle était la dernière personne dont il voulait de l'aide en ce moment, mais peine perdue. Autant vous dire qu'il n'en menait pas large et essaya à plusieurs reprises de se dégager, mais peine perdue, il était bvraiment trop faible, et vu l'odeur de brûlé et certains cadavres un peu partout et régulièrement sur le chemin, il avait bien fait. Hitomi n'aurait pas su se défendre.
Bien vute, elle l'entraina vers une pôrte fermée. En forme, il auraoit filé des coups de latte et des coups d'épaule jusqu'à ce que cela cède....en pleine forme, et il n'allait pas demander à Hitomi de faire ça, logique, elle se démettrai l'épaule au bas mot ! Donc mieux valait trouver autre chose, et elle, elle décidait de tirer dessus, dans un envoironnement aux grands risques de ricochet.....logique....bon, elle y connaissait rien, mais quand même.....enfin, il allait pas râler parce que par unj pot énorme, elle avait réussi à leur ouvrir la porte sans qu'ils se récoltent de balles perdues à cause de ça....bon, il s'estimait donc très chanceux, oui, très chanceux.
Ensuite, un escalier....bon, tout ce qui était monté bdevait être redescendu, même les œufs qu'on montait en neige, aoprès, fallait les faire descendre le long de l'oesophage. Mais nul doute que d'après les vagues souvenirs que ce mec avait des escaliers, ils s'étaient bien débrouillés. Mias il y a une fin à tout, même à leur autonomie alor que des flics prennent le relais. Il tente d'atteindre sa plaque pour la leur sortir, mais il manque de force pour réussir, il n'y arrive pas, tout est brouillon dans sa tête, et point de vue terminsaison nerveuse, disons que c'est pâs exactement cela. Il se sent si fatigué, si fatigué....si il avait été une femme il aurait directement rejoint son lit pour une bonne sieste.
Il manqua de tomber encore une fois à cause d'un souffle particulièrement puissant, les explosifs sans doute, il en a les oreilles qui bourdonnent. Horrible. Le bâtiment avait du sauter, Kato, Johnny et Kaneda avec.....bon débarras. Méchant ? Non, il estimait juste en l'instant que c'était la seconde mbonne nouvelle, la première étant que même si elle était dans l'ambulance dans laquelle on le hissait, Hitomi s'en était sortie ssans trop d'encombres.
Il avait envie de dormir, il avait envie de dormir, tant et si bien que malgré sa blessure à l'épaule, quand on l'allongea sur la civière, il sourit et commença à rapidement dodeliner de la tête. Il allait s'écrouler, endormi, et ce n'était pas le sommeil qui allait le remettre complètement d'aplomb, un accumulateur vide restait vide même si on laissait sans chercher à pomper davantage dedans. Il lui fallait recharger ses batteries au sens propre du terme. Il prt doucement et lentement la main d'Hitomi dans la sienne la serrant délicatement pour attirer son attention.
« Il....il me faut la...les....les batteries dans....ma ch....chambre.....besoin.......électricité.... »
Pas forcément clair mais en même temps, vu son état, il aurait été dur de fauire mieux, et finalement, quelque chose le gagna plus tôt qu'il ne l'aurai cru, la lourde torpeur caractéristique des bienfaisants bras de Morphée, il plongea dans un sommeil profond, calme, sans rêve sans agitation, juste un sommeil qui faute d'être complètement récupérateur serait au moins reposant pour les ,nerfs. Petite nature ? Pas varaiment, étant donné la débauche d'énergie, mais personne ne pouvait comprendre cela, il avait besoin d'électricité.
Sur ses lèvres un mince sourire était resté quand il avait plongé dans le repos, et doucement dans l'air, on entendait doucement quelques bruits de respiration calme.
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Les policiers qui aidaient Gabriel à marcher sont vite remplacés par des infirmiers qui l'allongent sur une civière. Je me laisse entraîner à sa suite vers une ambulance. Je vais enfin pouvoir souffler un peu. Toute la rue est en pleine tempête de poussière, il y a même des hélicoptère pour ajouter au chaos. Puis soudain les portes de l'ambulance claque. Le vacarme des hélices, des sirènes et des ordres n'est plus qu'un brouhaha feutré. Le véhicule part en trombe, activant sa propre sirène pour se tailler une route jusqu'à l'hôpital. L'un des infirmier est déjà en train de découper le T-shirt de Gabriel pour dégager sa blessure.
" Regardez-moi ! "
Le deuxième s'occupe de moi. J'ai beau murmurer que je vais bien il me braque une lampe dans les yeux.
" Vous êtes blessée ?
- Non.
- Pas de douleur, nulle part ?
- Non ! "
J'ai mal partout. Entre les menottes et les liens que j'ai tiré pour essayer de m'enfuir, mon petit périple dans l'usine qui a failli me coûter une chute de trois étages, puis tous les murs que je me suis prise pendant la fusillade... Mais ça passera avec un bain et une nuit de sommeil. L'infirmier va aider son collègue. Et maintenant ? Je vais sans doute être retenue à l'hôpital, histoire d'être examinée et de faire une déposition. De toutes façons je ne comptais pas en sortir avant d'être rassuré sur l'état de Gabriel. Soudain il m'attrape par la main.
" Il....il me faut la...les....les batteries dans....ma ch....chambre.....besoin.......électricité.... "
J'en ai des sueurs froides. Pas à cause de ce qu'il dit. Il y a encore dix minutes il tirait à tout va et n'hésitait pas à me bousculer. Maintenant il arrive à peine à tenir ma main. Il a l'air à moitié mort. Non ! Pas ça ! Et pas maintenant ! Les deux infirmiers s'activent à panser sa blessure et déterminer son état. je fixe son visage endormi d'un regard horrifié. Rouvre les yeux, bordel ! T'es quand même pas venu me sauver pour me claquer dans les pattes ? T'es plus coriace que ça ! C'est pas une petite balle qui va te tuer !... À moins qu'une pauvre conne n'ait tapé au mauvais endroit.
C'est pas possible. Avec toutes les ordures qui voulaient notre peau dans cette usine, c'est quand même pas moi qui l'aie achevé ? Il y a forcément un moyen.
" Il a perdu autant de sang ?
- Pas de grosse hémorragie. Mais il est plat. "
Les mots de l'infirmier me percutent. À plat ? Les batterie, besoin d'électricité, et ce truc qu'il a fait avec la passerelle. Je dois halluciner parce que la seule conclusion que j'en tire est vraiment farfelue. D'un autre côté, depuis que je suis arrivée dans cette ville, mon quotidien est farfelu. Seulement là il y a une vie en jeu. D'accord, de l'électricité. Je me vois mal leur demander un détour par la maison pour récupérer les batteries dont il a parlé. Et leur demander d'arrêter l'ambulance pour aller fouiller sous le capot... Ils vont revenir m'examiner la tête en pensant que j'ai pris un très mauvais coup. Mais qu'est-ce que je peux bien trouver d'autre dans une ambulance ?
La réponse est juste en face de moi, sanglée à la cloison. Non, c'est la fausse bonne idée typique. Je sais pas grand-chose des défibrillateurs à part ce que j'ai vu dans des films. Et déjà dans les films c'est pas la joie, ça envoie du courant mais ça relance aussi bien le cœur que ça l'arrête. Sans compter que j'ai pas la moindre foutue idée de comment ça marche ! Tant pis si je passe pour une cinglée. J'attrape l'infirmier le plus porche par le bras et lui indique l'appareil.
" Envoyez-lui un coup de jus !
- Calmez-vous, madame ! On sait ce qu'on...
- Il a besoin d'électricité ! Il viens juste de...
- Il délirait !
- Non ! "
Finalement, connaissant l'animal, ce ne serait pas si étonnant qu'il marche à l'électricité. Il conduit comme un digne, s'excite pour un rien et pète toutes les gueules qu'il croise. Une version survoltée et armée du petit lapin de la pub. L'infirmier n'a pas l'air convaincu, mais au moins il semble douter.
" Si on le choque il va faire un arrêt cardiaque ! Et s'il a perdu trop de sang on pourra pas le faire repartir ! "
Pourquoi c'est sur moi que ça tombe ? Je suis ni docteur ni électricienne. J'ai aucune idée de comment un corps humain peut fonctionner comme ça. Je sais même pas ce qu'il voulait en faire, de ses batteries. Je le vois mal les avaler ou les prendre en suppo, et pour l'avoir bien vu et touché quand il était nu, je pense pas qu'il s'ouvre comme un radio-réveil.
" Par les mains ! La plus petite décharge possible !
- On va le perdre ! "
Sans répondre le premier infirmier va décrocher le défibrillateur. J'espère vraiment que j'ai vu juste, sinon j'aurai tué Gabriel pour de bon. Je me rassois pour les regarder faire, et ils vont vite. L'un d'eux tient les poignets, l'autre les palettes. L'appareil se met à siffler.
" On dégage ! "
Il plaque les palettes sur les mains de Gabriel. Un choc se fait entendre. L'autre repose immédiatement les bras de Gabriel pour prendre son pouls. Les quelques secondes qui passent me paraissent une éternité. Mort ? Vivant ? Sauvé ? Mourant ? Inconscient ? Dans le coma ? Merde ! Mais il va se décider à parler ou je dois deviner ?
" Stable ! "
Je pousse un soupir de soulagement en me jetant sur Gabriel mais l'infirmier me retient.
" Attention ! Il est pas sorti d'affaire !
- D'accord. "
Je me rassois et consulte l'infirmier du regard avant de prendre la main de Gabriel dans la mienne. Mais je le frôle à peine une décharge d'électricité statique m'engourdit les doigts. En tous cas ses yeux s'entrouvrent.
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Pourquoi se soucier de Gabriel ? Flic pourri, salaud avec les gonzesses ? Il aurait pu s'éteindre qui personne n'aurait sans doute émis la moindre larme...;si, Chika sans doute, mais bon, pas étonnant, ptêtre la seule nana du monde qui, le connaissant parfaitement cintinuait à l'aimer...;et dire qu'il persistait çà ne pas vouloir coucher avec elle ou même vivre avec elle, elle n'attendait que cela, elle rêvait de faire sa vie à côté de celle du basd boy et lui ne voulait pas, on pourrait le traiter de con, d'abruti fini, de salaud, d'incapable, de trisomique des sentiments, et on aurait raison.
Sur sa pierre tombale, il ne voulait même pas son nom, il ne voulait qu'une locution, un grand coup de pied dans le cul d'un dieu s'il n'y en a jamais eu un, d'un diable si il existe bel et bien, de son père, ça lui ferait du bien, du reste, car il y en avait qu'il n'avait pas nommé, ou à qui il n'avait pas pensé, mais qui en méritait un. « Allez vous faire foutre » digne de lui n'est-ce pas ? Il envoyait se fauiire foutre tous ceux qui étaient contre ce qu'il pensait, il envoyait se faire foutre tous ceux qui pensaient que la hiérarchie avait raison, il envoyait se faire foutre tous les autres aussi. Philosophie bien réductriice, mine de rien, mais celle d'un enfant brimé, battu, et épris de liberté, et plus ou moins de revanche sur la vie.
On pensait que Gabriel ne rêverait pas, pourtant, il se voyait, là, sur une chaise, devant un miroir, il était ligoté, et ne pouvait pas envisager le moindre geste. Et devant lui, le mec du miroir, lui, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, lui parlait,, enfin, c'était un Gabriel des bons jours, le genre de moments où il n'a qu'à sourire pour que les miss ne tombent comme des mouches... Il avait troqué son vieux cache poussière contre un neuf, ses cheveux étaient ordonnés, il était rasé de près......
« Dis, tu crois pas que tu en as raz le bol de te faire tirer dessus, enfin merde, t'es un cinglé ou quoi ? »
Le miroir parlait....enfin bon, ilo était plus à cela près.
« Ta gueule connard ! »
Et se levant, toujours attaché à sa chaise, il balança un grand coupn de boule dans le miroir.
Gabriel était dans un état de sommeil profond, pas de mort ou de coma, juste de sommeil profond, aussi, lorsu'il sentit les décharges électriques el parcourir, comme un coup de fouet, cela lui fit le même effet qu'un seau d'eau dans la gueule pour quelqu'un qui est sur le point de mourir déshydraté dans le désert, violent. Il ouvrit péniblement les yeux, serrant doucement la main d'Hitomi qu'il sentait dans la sienne.
« Putain....je peux même pas dormir tranquille ou quoi ? Qui est le con qui m'a balancé un coup de jus comme ça ? Ça fait mal nom de dieu.... »
Il était dans le coltar, et comme par hasard, c'est quand il tenta de bouger que son épaule lui rappela la douloureuse balle qu'ilo avait reçu dans l'épaule., mais pas pour bien longtemps. Mû par un égotisme largement au dessus de la moyenne, il ne put s'empêcher de dire, ronchon :
« C'est marrant, j'ai l'impression que je viens de me faire écraser par l'immeuble quand il a explosé, c'est moi, ou on m'a privé d'un putain de repos bien mérité ? »
Et c'est seulement ensuite qu'il se rendit compte qu'il tenait la main d'Hitomi, il leva les yeux vers elle avant de dire :
« Ah, t'es là toi, merde, je pensais être seul......putain, je me suis planté alors hein ? T'es blessée où ? »
Pour lui, il estimait juste que si quelqu'un était là c'était qu'il était blessé, logique, enfin, pour un esprit primaire, qu'elle soit dans l'ambulance pour lui tenir compagnie n'était pas quelque chose d'envisageable étant donné leur relation conflictuelle et le fait que personne n'était jamais venu avec lui dans ce genre de cas...;ah si, Chika, quand ils étaient encore coéquipiers.....
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Il se réveille... Et il râle comme un ours mal léché un lendemain de cuite. Mais il est vivant, et conscient. Je suis tellement contente que j'en pleure. J'ai envie de me jeter sur lui pour le serrer dans mes bras comme un grosse peluche mais je m'abstiens. Il a encore une balle dans l'épaule, et je voudrais pas aggraver encore sa blessure. Ça ne l'empêche pas de râler mais je ne le rembarre pas. Il y a quelques secondes je le voyais déjà mort dans cette ambulance. Je serre un peu plus sa main, enfin je crois. mes doigts sont encore engourdis. Il lève les yeux vers moi.
" Ah, t'es là toi, merde, je pensais être seul......putain, je me suis planté alors hein ? T'es blessée où ? "
Je ne me retient pas de sourire, et je ne cherche pas la petite bête. Je préfère me dire que même dans cet état il s'inquiète pour moi. Ma deuxième main vient rejoindre la première autour de la sienne.
" Nulle part. J'ai rien. "
Il va encore me prendre pour une girouette, du moins s'il est en état de réfléchir. Pas grave. Passer pour une caractérielle dont l'humeur tourne comme le vent, c'est pas si grave. Encore moins auprès de l'homme qui a pris tous ces risques pour me sauver. D'autant qu'il avait aussi l'air de s'inquiéter de son efficacité.
" Tu m'as sortie de là en un seul morceau... Merci, Gabriel. "
C'était gentil et sincère, j'espère qu'il ne va pas m'en vouloir d'avoir dit ça alors qu'il étais pas en état d'aller faire un tour pour esquiver. Après un virage un peu serré les sirènes se taisent, l'ambulance s'arrête. les deux infirmiers sortent la civière. Je les suis jusque dans l'hôpital sans lâcher la main de Gabriel, même quand un docteur vient se pencher sur lui.
" Blessure par balle, pas d'hémorragie, patient stable.
- On l'emmène en chirurgie. "
Une infirmière me retient alors qu'ils partent dans un couloir. La main de Gabriel échappe à la mienne et... Et d'un coup j'ai l'impression de le perdre. Je devrais sans doute pas m'en faire mais je peux pas m'en empêcher. Les heures qui suivent n'arrangent rien. Un docteur m'examine et me refile un cachet pour me calmer. Et je passe tout mon après-midi à raconter en boucle ce qui vient d'arriver. Je dois rejouer le film cinq fois d'affiler à des policiers, prenant soin de rester évasive sur certains détails comme le potentiel électrique de mon coloc' ronchon. D'ailleurs personne ne veut me dire comment il va et ça m'inquiète.
Le soleil descend déjà depuis un petit bout de temps quand on me relâche enfin. Merci de votre coopération, rentrez chez vous, y'a plus rien à voir. Et ta sœur ? À peine le dernier flic me tourne-t-il le dos que je file dans les couloirs. C'est affolant le nombre de pompier et policiers qui ont échoué ici. après tout c'était la guérilla, il doit y avoir plus grave que les chevilles tordus que je croise. Je veux savoir comment Gabriel va, et surtout je veux le voir de mes yeux. Mais à ce qu'on me dit c'est pas la peine d'y compter à moins d'être de la famille.
Je me suis pas écrasée devant des preneurs d'otage avant de me faire saucissonner à des explosifs. Alors à moins de m'assommer de tranquillisants les blouses blanches peuvent aller se gratter ! J'arrive à fureter jusqu'au vestiaire des infirmières et piquer un uniforme qui me va à peu près. J'abandonne au passage mon tailleur pour me retrouver en lingerie dans cet accoutrement. Ça, il va bien se foutre de moi quand il va me voir arriver, le Gabriel.
Je fais profil bas dans les couloirs et arrive à fouiller les admissions. Valmy, Gabriel, blessures par balle, chambre 305. Je file jusqu'à l'ascenseur, un quelconque plateau de médicaments dans les mains pour avoir l'air occupé. Est-ce que tous les internes et les docteurs se demandent qui je suis ? Ou est-ce simplement que mon uniforme volé me serre un peu à la poitrine ? En tous cas je baisse les yeux en rougissant. C'est gênant de se faire reluquer, mais me faire prendre sur le fait serait sans doute pire.
Troisième étage. Je sors de l'ascenseur et remonte le couloir en essayant de ne pas marcher trop vite. Je finis par trouver sa chambre. J'entrouvre la porte pour me glisser à l'intérieur, à pas de loup.
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Bon elle avaoit rien, mais il ne voyait donc pas pourquoi elle avait le sourire....Et c'est dans ce genre de moment à la con qu'on se rend compte des mots à la con, sourire, sous rire, y a juste pas de quoi rire....putain mais si elle était indemne, pourquoi ils sl'avaient fait monter ? Sacré paranos les mecs...elle aurait été bien mieux à l'appart, où un bon roupillon l'aurait remise d'aplomb...enfin bon, mais alors pourquoi elle était là ? Non mais il fallait pas déconner, point de vue inurilité ça allait vers des sommets, à part faire baliser Gabriel sur des conneries, elle servait pas à grand chose ici. Elle était blessée mais elle refusait de le dire ! Bah ouais, logique, après tout...elle semblait être du genre à chercher à ne pas faire inquiéter les autres pour elle, préférant faire croire que tout allait bien tout le temps, le genre boulet qui serait pénible si il fallaitb toujours tout décoder et toujours décortiquer pour comprendre, avec un mode huitre il en était sur !
Fin bref, par contre elle disait qu'elle indemne grâce à lui, qu'ils s'en étaient sorti tous les deux sans souci majeur grâce à lui, il se souvenait pas exactement des choses de la même manière...c'était pas elle qui les avait fait sortir du lieu ? Dans ses souvenirs elle l'avait aidé à marcher sur la derière portion étant donné son état
Après vint le coup du bloc opératoire, hum, comment dire, à partir du moment où il lâcha la main d'Hitomi, ce fut l'enfer...pour les médecins....si il était resté sage en présence d'Hitomi, avec le coup de fouet que lui avait mis le défibrilateur, il avait de quoi assomer un bœuf à mains nues, il se remettait vire le salopard, trop vite pour le chirurgien, pour le chef de bloc, pour l'anésthésiste, pour les deux infirmières, et chose étrange, tous les moniteurs sembaleint griller les uns après les autres, et il fallut lui passer une camisole de force, ou presque, pour pouvoir l'opérer tranquilement, et encore, limite si il ne lui fallut pas du tranquilisant pour rhinocéros ! Et ue je tente de décscende du lit, et que je file un coup dans les valseuses du chirurgien, et que je morde l'anésthésiste....sale gosse...
Il fllut lui mettre une sacrée dose pour le shooter assez et lui retirer la plaie, faire attention à l'hémorragie,e snsuite vint le bandage et la salle de réveil avant qu'on le reconduise dans sa chambre, il fut content, mais quand on lui dit qu'il devait rester quelques jours, une assiette vola et l'infrimière du se baisser et accepter de voir l'assiette d'épinards se fracasser contre le mur du fond de la chambre avant de prendre ses jambes à son coup sous la montagne d'insultes que le jeune homme lui envoyait à la seconde, houlà il était remonté.
Autant vous dire que la journée du jeune flic avait été à chier, mais alors mortellement, et que dire des cinq piqures qu'on lui fit dans l'après midi ? Heu que c'était trop.....quand la porte s'ouvrit douceent une nouvelle fois, l'infirmière devait espérer qu'elle passerait inaperçu, ce fut carrément le plateau qui vola à travers la pièce, pour s'exploser contre la porte.
« Je vous préviens, si vous venez encore pour une piqûre je vous enfonce votre pûtain de seringue dans le gros colon juqu'à l'estoma ! »
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Manque de pot c'était pas forcément une infirmière, enfin, si elle en avait l'allure vestilentaire, mais elle ressemblait à Hitomi....Hitomi ?
« Oups, vboulette, bon, oublie ça....tu m'as fat peur, pendant un instant j'ai cru que j'allais devoir mettre ma menace à execution....sympa ta tenue....t'as changé de carrière ? En tout cs l'uniforme te va très bien ! »
D'ailleurzs ses yeu firent un petit droite gauche.
« C'est agréable de voir une tête appréciée ici, comme le seul membre de ma famille je peux pas le voir, je m'attendais à aucune visite avant de rentrer chez moi....d'ailleurs, tu devrai pas être à l'appart à te reposer après les émotions de ce matin ? »
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Vu l'accueil, que j'ai esquivé in extremis, il a retrouvé la pêche. Il est passé sur le billard quand même ! Je pensais le trouver amorphe sur son lit, complètement défoncé par l'anesthésie. Penses-tu ! Il bazarde des trucs à travers la pièce et aboie comme un doberman. On va dire que sur le coup ça me rassure, mais je plains les infirmières qui vont devoir s'occuper de lui. Et quand il remarque enfin que je suis pas une infirmière il se met à blaguer. Mais je m'attendais à pire que ça vu qu'on a déjà failli coucher ensemble. On va dire que je m'énerve pas encore, c'est son style. Et puis c'est lui le blessé dans l'histoire.
" C'est agréable de voir une tête appréciée ici, comme le seul membre de ma famille je peux pas le voir, je m'attendais à aucune visite avant de rentrer chez moi....d'ailleurs, tu devrai pas être à l'appart à te reposer après les émotions de ce matin ? "
On va dire que là... Là... On va dire...
" Connard ! "
Je me retiens de lui gueuler dessus, mais c'est bien parce que je me suis donné tout ce mal pour arriver dans le feutré. C'est pas croyable, ça ! Dès qu'un de nous deux ouvre la bouche ça finit en engueulade ! Ouais, chaque fois, même quand c'est pas pour parler. Hors de question que je me tire après tout ça. Quoi ? Je rentre à la maison et j'attends sagement que môssieur le héros ramène sa fraise de râleur ? Que dalle ! Il l'a dit dès le départ : si doit péter ça pète ! Mais je m'approche pour l'engueuler à voix basse.
" Tu te rends compte de ce que tu viens de dire ? Pour qui tu me prends ? Tu crois que je suis qu'une garce ? Que j'allais tranquillement rentrer faire la sieste pendant que tu te faisais charcuter ? "
Et merde, voilà que j'ai les larmes aux yeux.
" J'ai passé la moitié de la journée attaché à une chaise ! À espérer que t'allais pas te faire tuer pour qu'on me libère ! Parce que j'y ai pensé, figure-toi ! Et la deuxième moitié j'étais avec les deux flics les plus cons de la ville ! À leur expliquer en long, en large et en travers que j'avais rien pigé à tout ce bordel ! Et personne voulais me dire comment t'allais ! "
Je m'appuie des deux mains sur le lit, mais même comme ça je suis pas certaine de tenir debout jusqu'à la fin. Vider son sac c'est déjà pas facile, alors quand on a l'impression de parler à ses pompes c'est pire. Maintenant je pleure. Il faudra encore un peu de temps avant que cette journée devienne une histoire de dingue. En attendant c'est une histoire de merde qui m'a collé la trouille de ma vie.
" J'ai cru que t'allais mourir sous mes yeux dans cette ambulance ! Tu crois que je me suis déguisée pour te faire la surprise ? J'ai rasé les murs dans tout l'hosto pour esquiver les flics et les docteurs. Ça m'a pris une heure pour te retrouver. Je sais même plus où j'ai laissé mes fringues quand j'ai piqué ça... "
J'en peux plus. Va vite falloir que je me trouve un coin bien désert et isolé, sombre de préférence. Un endroit où je pourrais m'effondrer et chialer un bon coup, un très long coup. Je prends une grande respiration. Je dois tenir au moins quelques secondes de plus, le temps de finir. Après ça il pourra bien me rembarrer, tant qu'à y être j'aurais rien à regretter. Je m'essuie les yeux d'un revers de la main avant de fixer son regard. J'ose même pas imaginer de quoi j'ai l'air. En plus cet uniforme me serre tellement que j'ai du mal à respirer.
" Je me suis fait un sang d'encre pour toi... Toute la journée... Si tu peux pas le comprendre... Ou si tu veux pas. je suis désolée... Mais on a plus rien à foutre sous le même toit. "
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Qu'avait-il fait au juste ? En quoi méritait-il – aussi faible soit elle – cette insulte ? Il n'en savait absolument rien, et voilà qu'il la mettait dans tous ses états juste parce qu'elle n'avait pas apprécié qu'il pense à son bien être ? Non mais il ne fallait pas déconner ! Et en plus elle se mettait à déblatérer les plus grosse conneries possible, comme si il avait envisagé à une seul instant qu'elle puisse agir en garce, il avait juste pensé logiquement, elle avait besoin de repos, et ce, bien plus que lui, c'était pas lui qui s'était trimballé avec des explosifs sur le dos ! C'était pas lui qui avait été pris en otage ! Enfin quoi, merde ! Il n'avait, depuis ce matin qu'agi pour elle et en fonction d'elle, rien de plus !, si elle l'avait compris, elle n'aurait pas agi de la sorte !
Et la voilà qui fondait en larmes, et avec ses nouveaux propos, Gabriel écarquilla les yeux. Elle avait eu du souci pour lui ? Quelqu'un avait eu du souci pour lui ? Allons, non, elle mentait, ce n'était pas vrai ! Tout le monde s'en foutait de lui, il pourrait se faire dézinguer, il pouvait être sur que même le serv ice funéraire de la police l'oublierait......
Il était tellement dans un autre univers qu'il n'entendit qu'à peine les autres propos sur le fait qu'elle s'inquiétait vraiment pour lui, plus il entendait cela, plus il essayait de se dissuader d'y croire et plus il y croyait.....paradoxal, mais que voulez-vous, si Gabriel était un mec simple ça gâcherait le plaisir du narrateur de talent que je suis...enfin bref ! Il en avait ouvert la bouche, yeux écarquilés dans une moue d'étonnement parfaitement non feinte. Il était largué, et c'est plus ou moins en balnbutiant qu'il se reprit finalement en disant, presque pour lui même, comme si il avait été frappé de plein fouet par un 33 tonnes....
« Tu.....tu t'inquiétais.....pour moi ? »
Oui, il n'en revenait pas et il ne savait que trop faire pour se faire pardonner. Il n'allait pas se justifier quand même ? Si ? Putain mais quel con, cette simple idée, idée que quelqu'un puisse s'inquiéter pour lui, lui avait ôté tous ses moyens et même sa rogne d'il y a quelques instants...
« Désolé,....je pensais juste que.....après tout.....ce n'est qu'une balle dans l'épaule, et j'avais l'impression d'en avoir bien moins fait que toi dans cette histoire au niveau des émotions...alors quand on m'a demander si j'avaias de la famille à faire venir ici, j'ai machinalement répondu non.......désolé.... »
Il s'enfonçait, alors autant passer à autre chose, et, dans un élan de réconfort, il se releva et ouvrit grand les bras, arrachandu même coup sa perfusion de son bras – bon débarras - et il embrassa Hitomi, au sens propre, non pas un b aiser, il la prit juste dans ses bras, il la prit en ses bras, et la serra contre lui, il n'avait aucune meilleure idée sur le coup, et en même temps il pensait que ça devrait aller, et de toute manière il ne voyait pas quoi faire de plus.
« Pardon......ô pardon ! »
Il attira la tête d'Hitomi contre son épaule non meurtie et dans un geste de réconfort tant que d'affection, il lui caressa doucement les cheveux, derrière la tête, déposant un baiser sur sa tempe.
« Merci.....merci, Hitomi..... »
Il finit par dire, pour finir.
« Ça va tu vois, c'est pour ça que je voulais que tu te reposes et que tu te remettes.....allons, calmons le jeu, ça set à rien de s'énerver parce que l'on ne s'est pas compris, hein ? »
Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de moment de douceur dans la vi de Gabreil, y en avait-il seulement eu ? Même pas sur....
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J'ai les yeux tellement embrouillés que je distingue à peine son visage, mais je crois qu'il est surpris. Sa voix est lointaine, mais à cœur ouvert je crois pas qu'il parle très fort. La seule facette que j'ai vue de lui est aussi patiente qu'une enclume, et je ne suis même pas sûre de vouloir entendre ce qu'elle aurait à dire. Je crois que j'entends des excuses mais mon cœur bat si fort que j'ai du mal à distinguer sa voix. Puis il se redresse et passe ses bras autour de moi. Je voudrais lui dire de me serrer fort, mais je fond en larme contre lui. Je le rejoint sur son lit d'hôpital pour blottir contre son corps rassurant.
Ça fait tellement de bien de se laisser aller. Je m'abandonne aux larmes, enveloppée de son étreinte tendre et chaude, bercée par sa voix dont je ne cherche même pas à comprendre les paroles. Son timbre est doux, chaleureux, à mille lieu du macho me hérisse le poil depuis des semaines. Je sais pas d'où sort ce type soudain si attentionné, et je doute de le revoir de si tôt. Mais pour l'instant il est là. Il soutient mon corps secoué par les sanglots, et le garde du froid de la solitude avec laquelle j'ai l'impression d'affronter la vie depuis si longtemps. J'en avais tellement besoin.
Le temps passe, les larmes coulent, et il me garde contre lui alors que peu à peu le calme revient. Ma tête se vide de l'inquiétude et de la douleur qui me tourmentaient. La tempête de mes sanglots laisse place à une mer sereine sur laquelle je me laisse dériver. Le monde reprend forme autour de nous, mais qu'est-ce qu'une chambre d'hôpital peut bien avoir à offrir quand je suis dans ses bras ? Ça ne deviendra pas une habitude, je ne me fais pas d'illusions. Alors j'en profite au maximum, simplement en restant là, dans la chaleur douillette qu'il m'offre.
Puis je finis par me redresser pour passer les bras autour de ses épaule. L'une de mes mains presse dans son dos, l'autre va se perdre dans ses épis blonds. Je l'enjambe pour m'asseoir sur ses cuisses, mais dans le seul but d'aller poser ma tête sur épaule.
" Merci, Gabriel. "
Pas la peine de faire l'étalage de tout ce que je lui dois depuis ce matin. Il a du se plier au jeux d'une bande de malfrats, a sans doute essayé de les doubler, a sacrifié sa chère bécane, risqué sa vie et pris une balle. Tout ça pour moi. Mais pour rien s'il n'avait pas été là pour me soutenir. Si je n'avais pas pu le retrouver, toutes ces épreuves n'auraient eu aucun sens. Je le serre fort contre moi encore un moment, puis mon étreinte commence à se détendre. Il a beau être monté sur batteries ce n'est pas une peluche : c'est un fauve. Je préfère le relâcher avant qu'il ne se sente étouffé.
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Hé bah ! Gabriel n'en mpenait pas large, il avait l'habitude de faire pleurer les donzelles, mais de là à ce qu'elles pleurent dans ses bras....non en fait ça n'arrivait pas bien souvent, en fait sans doute que cela n'était jamais arrivé, les scènes larmoyantes n'étaient pas le fort de l'handicapé du cœur qu'était notre che »r policier. IL érait quelqu'un qui en avait tellement bavé que s'ouvrir aux autres et voir les autres s'ouvrir à lui était au dessus de ses forces. Mais pour la première fois, il se laissa aller à un instant de réconfort, se contentant de gestuer, ne pipant mot, n'estimant pas cela nécessaire, surtout si c'était pour l'ouvrir et dire une connerie...autant se contenter de se la fermer au lieu de s'enfoncer....très bonne initiative de sa part au passage, initiative mine de rien pas si courante que cela non plus....
Il se taisait et la réconfortait, ne disant rien, se contenant de caresser couement sa teête, ses cheveux de feu, par contre il fallait pas que cela dure trop longtemps non plus, il était d'accord pour réconforter, il y avait des limites à la domestication que l'on pouvait faire d'un animal sauvage comme Gabriel, c'éest comme le débourrage d'un étalon fraichement capturé (sans connotation particulière voulue cela va de soi), il faut le débourrer, mais pas y aller brutalement, faut faire cela peu à peu, aller plus loin peu à peu.
Mais le plus drôle là dedans, c'était qu'il était le roi pour aller jusqu'au dernières limites, pour aller directement là où on allait après la case sentiment, mis alors faire toutes les étapes une à une, il ne pouvait pas, ah ça, si c'est pas un problème....non mais reconnaissons une chose, il était doué dans le fait d'ller u bout de la nuit en épuisant l'autre, mais pour le côté sentimental, il pouait aller se faire foutre généralement....
Les remerciements de la jeune femme râclèrent ses oreilles, percèrent ses tympans et quand il les goba, lui laissa un goût très amère sur la langue, il n'aimait pas du tout ses remerciements. Il trouvait cela injuste, bordel, pour la première fois il avait entrainé quelqu'un dans ses emmerdes à cause de son travail, c'était ptêtre la raison d'un déménagement possible, enfin bref !
Le contact réconfort commençait à durer unpeu trop et il commença à entrer en apnée malgré lui, oui, voilà, il avait sa dose de contact humain pour le moment, il fallait qu'elle desserre un peu l'étrinte où il allait finir par la repousser brutalement sans le vouloir, ce qu'elle fit, il eut un léger frisson d'ailleurs avant de se reprendre et, du bout des doigts essuyer les reliquats des larmes versées par la jeune femme.
« Ça va mieux ? »
Question à la con, oui elle allait mieux, elle semblait être détendue, mais ses traits étaient un peu tiré, c'était que pleurer attirait toujours un peu de fatigue mine de rien. Il lui caressa la joue gentiment avant de prendre une de ses mains dans les siennes, tout simplement.
« Tu n'as pas à me remercier, c'est à cause de moi que tu étais dans la panade, j'ai fait ce que je pouvais pour réparer mes conneries.....u as du me maudire quand même.....enfin bon, on se refait pas, qu'on me maudisse si on veut.....le seul numéro à enfoiré dans les pagez jaunes est le mien, mais au moins, je peux promettre une chose, je veille sur ceux qui m'entourent, j'ai pas forcément le tact, et pas forcément la diplomatie pour le faire comme on s'y attends, mais bon, ça va. »
Il sourit avant de se laisser retomber sur son oreiller, moelleux comme une brique.
« Dis, pendant que tu es en infirmière, on pourais ptêtre en profiter.....tu pourrais peut être....enfin.....-il semblait affreusement gêné....-aller trafiquer les feuilles d'admission, si je reste ici quelques heures de plus je vais étriper la première infirmière qui vient...quoique non, oublie, j ene vais pas te foutre dans la merde alors qu'on vient juste de t'en sortir ! »
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Il soupira bruyamment, il allait faire avec, tant pis, par contre elle, elle devrait donc profiter du fait qu'il n'était pas là pour se reposer, mais ça, après la façon dont elle l'avait envoyé bouler, il doutait que c'était judicieux....
« À la réflexion, je crois que c'est pas à toi de me remercier de t'avoir tiré de ce merdier, c'est à moi de te remercier pour m'avoir aidé à en sortir indemne..... »
Il regarda son épaule avant d'ajouter.
« Ouais bon, oublie l'épaule, ça c'est juste car un gilet pare balle aurait été trop voyant, donc pour intervenir discretos je l'ai laisser au bureau.... donc ça, même si tu avais voulu m'en préserver c'était mort mais c'est bon, j'ai déjà vu pire....bon, je n'ai pas d'idée précise en tête, mais surement »
Chassez le naturiste, il revient au bungallow...heu, chassez le naturel, il revient au grand galop !
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Ça m'a fait du bien, et je suis sûre qu'à lui aussi même s'il n'est pas aussi expansif que moi. Mais il faut bien reconnaître qu'on est pas franchement ressemblants. Lui le dur à cuire et moi la madeleine bien tendre. Je hoche doucement la tête en souriant quand il me demande comment je vais. Je ne peux m'empêcher de rougir un peu quand il prend ma main. Je me sens un peu idiote d'avoir craqué alors que finalement tout allait bien. Ça me fait toujours cet effet-là, même si je sais que j'en avais besoin. Quelque part je prend son geste comme un effort de plus qu'il fait pour moi. Décidément je ne l'aurais pas ménagé aujourd'hui.
" Tu n'as pas à me remercier, c'est à cause de moi que tu étais dans la panade, j'ai fait ce que je pouvais pour réparer mes conneries.....u as du me maudire quand même.....enfin bon, on se refait pas, qu'on me maudisse si on veut.....le seul numéro à enfoiré dans les pagez jaunes est le mien, mais au moins, je peux promettre une chose, je veille sur ceux qui m'entourent, j'ai pas forcément le tact, et pas forcément la diplomatie pour le faire comme on s'y attends, mais bon, ça va. "
C'est que dans cette histoire je n'étais qu'un moyen de l'atteindre lui. Et je l'ai maudit un peu dans tout ce bazars. Pour le manque de tact c'est le moins qu'on puisse dire. Je retiens l'une de ses mains comme il s'allonge.
" C'était pas ta faute... Et j'ai pas été un modèle de patience non plus ces derniers temps. "
Je ne sais pas quoi répondre à la suite. Trafiquer les fiches d'admission c'est bien joli mais c'est encore un truc que je ne sais pas faire. Et comme il le dit ça pourrait me rapporter des ennuis. Par contre, qu'il me remercie de l'avoir sorti de l'usine, ça je ne m'y attendais pas. Après tout ce qu'il en a bavé je me disais qu'on était quitte. J'ai servi à quelque chose ! Youpi ! Par contre je veux bien le croire quand il dit qu'il a vu pire. Le peu qu'il m'a laissé voir de son passé n'a rien de très agréable.
Le silence plane un petit moment dans la chambre. Et comme il n'y a plus grand chose à dire je commence à me rendre compte de quelques petites choses un peu gênante. D'abord j'ai quasiment rien bu ou mangé de la journée, et l'après-midi tire à sa fin. Sans compter qu'après tout ça j'aimerai bien me prendre une bonne douche et m'affaler dans mon canapé... Ou rester encore un peu lui tenir compagnie, que j'ai moins l'impression de l'abandonner. Mais un docteur ou une infirmière ne va pas tarder à passer la porte et me prendre en flagrant délit de je sais pas quoi. je finis par lâcher sa main et me relever.
" Je vais me trouver quelque chose à grignoter... Et si la voie est libre je repasse te dire bonne nuit. "
Puis je m'en vais après un dernier sourire. La journée aura été longue et riche en émotions fortes, j'ai pas volé une bonne nuit de sommeil. Sauf qu'un quart d'heure plus tard je reviens dans sa chambre au pas de course, poussant un fauteuil roulant, une barre de céréales coincée dans la bouche.
" Chaute là-d'dans ! On ch'tire ! "
Et non, j'ai pas pu résister à l'envie de faire une connerie de plus. Mais aujourd'hui je suis plus à ça près.
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Il ne voyait hélas pas le rapport entre le fait quelle ait été un modèle de patience et ce putain d’imbroglio de la matinée, enfin bon, il ne voulait pas chercher bien loin, à quoi cela aurait-il servi ? S’engueuler pour savoir si c’était de sa faute ou pas ne le tentait à l’heure actuelle pas vraiment, non en fait c’était bien la dernière chose qui le tentait….plus bêtement vous savez ce qui l’aurait tenté plus qu’autre chose ? Une bière, un bon bain….et un nouveau cache poussière, le sien était dans un bien sale état à cause des balle….c’était bassement matériel, il le savait, et alors ? Cela ne le dérangerait pas plus que ça de rester à un niveau aussi bas. Ne connaissez vous pas le dicton ? Quand on ne sait pas voler, on reste au niveau des pâquerettes !
Il sourit, un poil trop fatigué pour faire plus que cela et hocha la tête, quelle aille se faire un bon festin, elle le méritait amplement, on ne prenait pas toujours une prise d’otage aussi bien en apparence, mais forcément, après avoir chialé un bon coup, c’est sur que l’on se sent soulagé et sans doute un peu beaucoup fatigué, qu’elle rentre et se repose, elle en avait le plus grand besoin à n’en pas douter un seul instant ! Pour Gabriel, c’était différent, un bon coup de jus lui suffisait, donc il serait un poil patraque pour rentrer, mais une fois rentré, il se taperait une bonne sieste, se balancerait une bonne dose de chocs électriques et il n’aurait plu besoin de dormir juste de faire ttention à son épaule, soit, ps de moto pendant un bon moment, ça c’était pas glop pour un sou, il en avait déjà marre, rien qu’à cette pensée !
Il la regarda partir, suivant son joli déhanché jusqu’à la porte et soupira, fermant les yeux, cherchant le sommeil, sans réellement réussir à le trouver, dieu seul sait, si dieu existe bel et bien, chose dont il était loin d’être sur. Mais peut être ne fut-ce pas plus mal qu’il ne cherchât point à en comprendre la raison et qu’il resta, quoiqu’un peu dans le pâté, dans un état éveillé plus ou moins alerte, cherchant du regard quoi balancer si jamais un infirmier ou une infirmière, voir pire encore, un médecin, tenait à entrer ! A part son oreiller il n’avait hélas rien, dommage, ce serait l’oreiller, et quelque chose lui disait qu’on ne le lui rendrait pas aussi facilement….
La poignée tourna, il mena son bras derrière sa tête, son bras valide évidemment, et saisit le coin de son oreiller, il en enverrait la tranche dans la tronche du premier gons qui voudrait le faire chier avec des exaens, il avait planté ses examens au lycée, on allait pas lui faire chier avec d’autres ! Les seuls qu’il n’avait jamais raté étaient les examens d’urine et il ne voulait pas en savoir plus, basta !
Heureusement, c’était Hitomi et il se retint de justesse. Heureusement car cette fois ci, il ne l’aurait pas manqué, et elle l’aurait très ml pris, et pour mal prendre les choses, elle était très douée, ça, il l’avait constaté à ses dépends ! Enfin, il avait compris que si elle voulait que cela se passe bien, il faudrait qu’il la ménage, désormais c’était clair, soit il faisait un effort, soit il en prenait plein la gueule, enfin bon, elle lui proposait un moyen de se barrer, et il allait pas dire non !
« Merci ! Tu me sauves ! »
Tout sourire, une étincelle de malice dans les yeux, il vira en vitesse la couette , se retrouvant presque en tenue d’Êve, la tenue dans les hôpitaux étant des plus légère, sans compter qu’un mince lacet la retenait juste dans le dos… mais cela ne l’arrêta pas, elle l’avait déjà vu moins habillé que ça et vis-versa, aussi, il se contenta heureux comme un gamin avec son nouveau jouet, de se lever, et de s’asseoir dans le fauteuil. Puis il leva la tête vers Hitomi pour dire :
« Si on sort sans se faire gauler, je t’offre une pizza et une bonne bouteille de whisky ! »
Un frisson lui parcourut l’échine : ni mal aise, ni mauvais pressentiment, juste une vérité simple : il s’amusait follement, c’était excitant ce genre de situation ! C’est vrai, ps au sens sexuel du terme, mais plutôt au sens adrénaline, elle montait quand même un peu et ce n’était pas désagréable, l’adrénaline était un truc qui lui montait vie à la tête, il lui suffisait de faire gaffe à ce qu’il dirait, à ce qu’il ferait !
« Je sens que ça va être sport ! Mais justement parce que c’est tendu comme uns tring que ça rend les hoses amusantes ! »
Il eut un rire étouffé avant d’attendre des directives supplémentaires de la chefesse de service !
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C'est parti ! Je suis excitée comme une puce, une vraie gamine ! Cette fois personne qui risque de me tuer : c'est de la pure connerie que je suis en train de faire. Ma barre de céréale encore plantée dans l'a bouche je le regarde se lever. Ça va être coton de rentrer à l'appartement déguisés comme ça. Une infirmière et un type presque à poil. Mais on va pas s'arrêter à des considérations de ce genre. Une fois Gabriel assis j'enfourne la plus grosse bouchée possible, balance le reste sur le lit, et par à reculons en tirant le fauteuil.
Alors déjà, dans le couloir, l'infirmière qui a la bouche pleine : ça doit être suspect. Mais j'essaie de rester cool en nous dirigeant vers l'ascenseur. La plupart des infirmières et des docteurs qu'on croise on l'air amusés de me voir. Après tout il paraît qu'ils ont un rythme infernal, une infirmière qui grignote ne doit pas les choquer.
" Il est où ? "
Ça vient de derrière, ça doit sans doute être pour nous. J'avale tout rond ce que j'ai dans la bouche. c'est bon, je suis juste une infirmière en train de pousser un patient en fauteuil. Ils sont derrière donc ils ne peuvent pas voir qui est le patient en question. Je me penche un peu sur Gabriel.
" Surtout tu bouges pas. "
Si monsieur "je fonce dans l'tas" prend la tête des opération, ça va virer à l'épidémie de nez cassés dans l'hôpital. Autant s'éviter ça. cette fois c'est bien à moi de la sauver. Il suffit de rester cool et...
" Là-bas !
- Hé ! Mademoiselle ! "
J'étouffe un juron, et un éclat de rire, pour foncer comme une folle à travers le couloir.
" Arrêtez !
- Poussez-vous ! Dégagez ! "
Droit vers l'ascenseur, qui malheureusement est fermé quand on arrive. j'appuie d'un main sur le bouton, de l'autre sur l'épaule intacte de Gabriel pour l'empêcher de se lever.
" Reste assis ! "
Mais j'ai du mal à ne pas sauter au plafond. C'est qu'un docteur et un flic sont en train de remonter le couloir comme des torpille. Soudain "Dong !". l'ascenseur s'ouvre. Je pousse Gabriel à l'intérieur et le suit pour appuyer sur le bouton du rez-de-chaussée. Puis je m'autorise enfin à éclater de rire.
" Merde ! On a failli se faire avoir ! "
Mon Schtroumph Grognon doit être bien déçu d'avoir cogné sur personne mais c'est pas le plus important. Le doc et le flic doivent être en train de dévaler les escaliers, ou d'attendre l'autre ascenseur. Peut-être même qu'il y aura quelqu'un pour nous cueillir au rez-de-chaussée. Donc en toute logique j'appuie sur le bouton du premier étage.
" Allez ! Discret. Et si on se fait encore repérer... "
Je dois reprendre mon souffle au milieu, c'est tellement débile.
" Si on se fait repérer tu fais gaffe : tout le va voir tes fesses quand tu te mettras à courir. "
-
Cette fille est une grande malade !Autant vous dire que ce fut assez hard, il n’avait jamais osé faire un concours de vitesse en fauteuil roulant autant vous dire que Gabriel n’était pas rassuré, quand il conduit, ça va vite, mais quand il conduit pas, la vitesse le rend malade, tout comme se faire conduire tout simplement. Il conduisait ou il était malade, et là, ça avait tendance à le rendre malade, mais alors qu’il était malade, il ne s’empêchait pas d’accélérer en donnant des impulsions au niveau des roues, quitte à se faire mal à l’épaule, il ne voulait pas être enfermé, il ne supportait pas cela, il avait besoin d’air, d’être libre et on était pas lire à l’hosto, c’était une prion pour les malades et basta, et puis bon, autant se marrer tant qu’on le pouvait ! Au bruit qui venait de derrière, d’ailleurs, nul doute qu’il ne serait pas repris comme ça, non, ce serait sans doute plus difficile qu’on s’y attendait ! Pendant quelques instants, il eut peur qu’elle lui fasse prendre les escaliers, pour aller plus vite, et vu ‘état de la jeune femme, il avait eu les pétoches car il croyait vraiment qu’elle en était capable ! Fort heureusement non, elle appela l’ascenceur. Il le regardait descendre avec es numéros indiqué, six, cinq, quatre, dong !
Enfin le voilà on s’y engouffre sagement, et lentement – trop ? - les portes se ferment au nez et à la barbe des poursuivants, et l’ascenceur commence sa descente vers le rez de chaussée. Euh rez de chaussée ? 2tait-ce une bonne idée ? Il en doutait furieusement ! Mais bon, c’était l’ennui de l’endroit, une seule sortie posible apparemment...sauf si….non, pas une bonne idée, mais il ne fallait pas se planter, sinon, il serait sous surveillance, et elle aussi ! Etrangement, sous l’incongruité de la situation, il se prit à rire, malgré la débilité de la réaction de la jeune femme. Il en avait rien à fiche de montrer ses miches si il pouvait s’évader de ce trou à rat ! Bon sang, l’ascenceur était trop lent, il fallait trouver une autre idée……L’accès aux blocs ! c’était au combientième déjà ? Oh et puis merde ! Depuis le fond de l’ascenceur, il ne voyait rien.
« On est où ? »
Une pancarte le lui indiqua plus vite qu’elle le le fit.
« Deux choix ! on descend et on se fait serrer ou on se planque dans la première porte où il y a marqué « personnel uniquement » Au choix, mais décide vite ! »
Etant donné son état il n’avait de toute manière ps d’autre choix que de s’en remettre à la jeune femme, à elle de voir où aller. Il n’allait pa moufeter dans son fauteuil !
« Tant qu’on prend pas les escaliers avec le fauteuil….enfin, et à l’autre bout du couloir, y a pas l’accès au urgences et donc à dehors ? »
Idée brillantissime alors que, venant de l’escalier on entendait des bruits de pas à toute allure qui martelaient les marches…bon, au moins comme ça, les deux ou trois gonz faisaient de la cardio !
-
" Au premier étage. "
Je respire un bon coup histoire de retrouver mon calme, puis je pousse le fauteuil hors de l'ascenseur. Finalement Gabriel est moins en forme que son lancé de plateau ne le laissait voir. J'aimerais autant qu'on ne se fasse pas choper, mais se planquer dans un coin ne me paraît pas une bonne idée. Et ce serait pas aussi amusant.
" La dernière fois que j'ai vu les urgences, c'était plein à craquer de tes collègues. Même en rasant les murs... "
Soudain je perçoit les bruits de pas dans les escaliers. Ça cavale sévère là-dedans, et ça vient vers nous. Je continue de marcher, prête à courir. S'ils sortent à cet étage la balade aura été courte. Pourvu que ma petite diversion ait marché. Je reste calme, tout va bien, ils font que passer. Mes doigts sont tellement serrés sur les poignées du fauteuil que j'ai peur de les casser. Les pas approchent toujours. Soudain un bruit de choc me fait sursauter. Puis les pas continuent de descendre vers le rez-de-chaussée.
Je m'accorde un soupire mais je ne me détend pas pour autant. J'ai le thème de "Mission : Impossible" qui tourne en boucle dans ma tête, et je dois dire que mine de rien le tempo m'aide à garder mon calme. J'avance dans les couloirs en poussant mon Gabriel à roulettes... mais je sais absolument pas où je vais ! Pas bon. Je vais quand même pas demander mon chemin, ou m'arrêter pour jeter un œil au plan d'évacuation. Pas le choix, il faut qu'on fasse une pause.
J'ouvre une porte aussi discrètement que possible, des stocks de chirurgie d'après le panneau. Mais alors que j'y entre à reculons en tirant le fauteuil, quelqu'un jaillit des escalier. La trentaine, les cheveux brun presque à hauteur d'épaule et en bordel, blouson sur chemise quadrillée rouge et noir, et surtout des yeux bleus qui balayent vite le couloir pour se fixer sur moi.
" Stop ! "
Top départ, tu veux dire ! Et c'est reparti aussi vite que possible alors que la voix de ce mec me rattrape.
" Bouge-toi Roger ! Ils sont là ! "
Je file dans le couloir, et j'engueule tout le monde comme un routier en overdose d'heures supp'. Droit au bout du couloir, qui débouche sur le réfectoire. je doute que nous balancer par la fenêtre soit une brillante idée mais je vois pas bien ce que... C'est quoi ça ? Un escaliers ?... Non : une rampe ! Je mets les bouchées doubles droit dessus. C'est prévu pour les fauteuils roulant, ces truc-là, non ? Je sens que Gabriel va pas aimer.
" Accroche-toi ! Ça va faire peur ! "
Et effectivement ça fait peur. Je sais pas si Gabriel a déjà fait du freestyle en fauteuil roulant, mais vu que la rampe est en colimaçon il ferait bien de se découvrir un don, et moi aussi. On arrive vite, et on continue encore plus vite ! Je dois sauter à pied joints sur la pédale du milieu, celle qui retient le fauteuil quand il est plié. C'est ça ou le lâcher tellement il prend de la vitesse. mais c'est pas prévu pour ce genre d'exercice, heureusement que j'ai le réflexe de me pencher en avant, quitte écraser un peu Gabriel, sans quoi on partirait à la renverse.
Je force du pied contre la roue gauche pour faire maladroitement tourner le fauteuil selon la courbe de la rampe. Un vrai grand huit, je pourrais me demander si les internes s'amusent à ça, mais j'ai trop peur et trop besoin de ma concentration. On arrive enfin au rez-de-chaussée, dans le hall, pour s'arrêter en dérapage tout à fait incontrôlé à deux doigts d'une civière vide poussée par un infirmier. le pauvre gars semble paniqué par notre arrivée, mais c'est rien comparé à la suite.
" Je vous tiens ! "
Le flic de tout à l'heure atterri à pieds joints sur la civière, qui se met à rouler et ruine sa réception. Alors que la civière part tranquillement dans le hall le policier en civil s'étale pitoyablement aux pieds de l'interne. un soupire sonore attire mon attention vers le haut. Penché près de l'entrée de la porte, un black moustachu en costume du dimanche a l'air bien désespéré.
" J'suis trop vieux pour ses conneries... "
Au niveau du sol, l'infirmier est déjà penché sur le flic qui se tortille de douleur.
" Ça va aller ?
- Bougez pas... j'vous arrête... "
Je prends ça pour un oui et fonce vers la grande porte avec mon Gabriel à roulettes.
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Bon, elle n’avait pas tort pour les urgences, mais y avait quoi d’autre comme chemin ? Aucune idée ! Enfin, Hitomi semblait savoir ce qu’elle faisait, il allait lui faire confiance , et il verrait bien où ça irait. Il espérait juste qu’il n’avait pas mal placé sa confiance, enfin bon, tous les patients ne peuvent pas se vanter d’avoir une infirmière aussi bien gaulée pour s’occuper de lui ! Bon, allez, au boulot ! Il fallait se tirer. Ils commençaient à se rendre dans une salle dont il n’avait pas vu le nom de l’endroit et n’en verrait jamais le contenu ! En effet, quelqu’un les arrêta d’un grand stop complètement inutile avant de finalement puisqu’elle accélérait en retournant dans le couloir !
Elle se mit à aller à toute vitesse dans le couloir, il commençait à avoir un peu peur….non, sans déconner, elle l’avait traité de grand malade au volant, ou plutôt au guidon, mais alors elle aux commandes d’un fauteuil roulant…c’était pire ! Et là, c’était lui qui servait de pare choc ! Il serrait les dents, n’osant pas dire qu’il pourrait sans doute courir, de peur de se mordre la langue ou de crier, ça elle allait en entendre parler ! Elle lui avait reproché sa conduite, il allait faire de même ! Remarquons, soi dit en passant, que le problème de conduite de Gabriel, vu qu’il n’avait plus de moto désormais….dommage…quelle tragédie, quand il se rappelait le temps qu’il avait passé à la bichonner….c’était de quoi lui mettre un peu le bourdon !
S’accrocher car ça allait faire peur ? Bordel, c’était déjà le cas ! Il en pouvait plus, que ça s’arrête ! C’était pire que cette putain de fusillade de tout à l’heure ! Autant aller se foutre en l’air au travers de la fenêtre ! Il finit par en fermer les yeux au point d’en avoir recours à d grandes extrémités : il en revient même à prier !
Un mec gueule qu’il les tient, et hop, il se cramponne davantage, il se sent secoué dans tous les sens, d’autres paroles qu’il entend à moitié, il a envie de vomir. Putain, c’était franchement odieux, il en pouvait plus ! Il se dégagea en toute hâte et fionit par se lever, manqua de tomber.
« Je veux bien finir avec le cul à l’air, mais te relaisser conduire, c’est hors de question ! »
Il se mit à nouveau à courir et fila entrainant Hitomi à sa suite par le poignet, là, ça devenait intéressant, et il pouvait fuir sans le mal de cœur, autant vous dire que ce ne fut pas sans duifficulté, un mec qui se ballade le cul à l’air et ^pieds nus, ça passe pasinaperçu, mais en même temps quel beau fessier ! Il est à tomber !
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Le fauteuil roulant ça va peut-être suffire, une fois dehors on se fera bien assez remarquer comme ça.
" Je veux bien finir avec le cul à l’air, mais te relaisser conduire, c’est hors de question ! "
Il a pas l'air content, le Gabriel. À tous les coups il va me faire payer ça en... Ha bah non : il a plus de moto. Sans doute son plus gros sacrifice de la journée, je vais vraiment devoir y aller avec des pincettes pour éviter une nouvelle guerre froide. En attendant je peux pas m'empêcher de rire en me laissant entraîner par le bras. Tout le monde est complètement pétrifié de stupeur autour de nous. Il faut dire qu'on a fait une entrée plus difficile à rater, et que le flic a encore souligné en se vautrant. Là-dessus un patient qui se lève comme par miracle de son fauteuil roulant, pour ainsi dire à poils, et qui embarque une infirmière comme un papa emmènerait sa gamine turbulente... Bref : c'est l'éclate.
On sort au grand jour, à l'air libre auquel la fine blouse de Gabriel a un peu de mal à résister. Derrière on voit tout, et au moindre coup de vent...
" Attention : toutes les filles peuvent voir sous ta petite robe. "
Il va me détester pour ça, mais je suis prête à faire amende honorable dès qu'on sera tranquilles. D'ailleurs il m'agite ses fesses sous le nez, et pendant qu'il coure en plus. J'ai envie de le pincer, juste un tout petit peu du bout des doigts. Mais en pleine course ça pourrait finir en maladresse très mal appréciée par un macho de son genre. J'espère qu'il a bien récupéré parce que dès qu'on sera au calme, justement je deviendrais tout sauf calme ! J'ai commencé la journée en me faisant kidnapper par des malfrat, et je la termine en kidnappant un flic.
Heureusement que l'appartement n'est qu'à quelques rues d'ici. Gabriel est pour ainsi dire nu, surtout des pieds. Un coup à finir sur les rotules avec un rhume en bonus. Et cet uniforme d'infirmière me serre tellement que j'arrive à peine à garder mon souffle. On file du parking aussi vite que ses pauvres pieds peuvent encaisser le bitume. Une fois dans la rue j'essaie de le retenir un peu, mais allez ralentir un enragé pareil !
Quand finalement on arrive au pied de notre immeuble, je suis au bord de l'évanouissement. Gabriel a l'air de marcher sur des braises. J'espère qu'il ne s'est pas blesser : manquerait plus qu'il se paie une infection par ma faute après tout ça. En tous cas on est pas vraiment plus avancés tant qu'on ouvre pas la porte. Trop essoufflée pour parler je lui tourne le dos.
Pour une fois que j'ai pas été une parfaite tête de linotte. Je passe la main dans mon décolleté d'infirmière pour en sortir mon porte-feuille. j'ai déjà abandonné mes vêtements, et je me disais qu'un peu d'argent pourrait servir. Et ensuite je plonge la main juste un peu plus loin pour attraper les clés que je lui lance en me retournant.
" Ça y est !... Sauvés !... "
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Merci, c’ets oujours un plaisir de se rappeler un peu une humiliation ! Devoir se ballader comme ça dans la ville, michs à ‘ir libre…putain ça sentait le blâme à plein nez cette connerie ! Et encore, si c’était que ça mais le pied nu sur le goudron, ‘est loin d’être comme sur du sable blanc en sierra leone ! c’était carrément l’enfer ! Le goudron, ça rape, ça brûle, les gravillon s’enfoncent dans votre peau…..que du bonheur, que du plaisir…son cul ouais ! Putain de bordel de course à la con, après ça, il aurait besoin d’une très bonne thérapie, mais surtout, que la psychiatre soit jeune et jolie ! Nom de dieu de nom de dieu de merde ! Ils en avaient pour longtemps encore à courir ? Il avait les pieds en feu et les remarques sur ses miches et sa tenue avaient raison de sa patience…ouis, car il a de la patience, le Gabriel, dur à croire n’est-ce pas ? Et son épaule commençait à lui faire mal, il avait des points, un ou deux, certes mais des points out de même ! Fallait y aller doucement, chose que Gabriel ne savait certes pas faire, mais qu’Hitomi, en personne raisonnable et au comportement habituellement plus mature, aurait du encourager à faire….enfin, normalement….
Enfin, ls arrivèrent au niveau de l’immeuble, mais merde….c’était pas lui qui avait les clés, le seul endroit où il aurait pu les planquer, il refusait d’en entendre parler…heureusement, Hitomi semblait avoir tout prévu, elle semblait plus fatiguée ou du moins, plus à bout que lui, ce qui le fit doucement rigoler. On voulait l’aider à fuir, mais on était incapable de tenir la longueur, la cadence, comme beaucoup d’autres femmes avec lui dans d’autres domaines, mais bref, passons Elle lui lança les clés qu’il attrapa au vol pour les enfoncer dans la serrure rapidement. Il y eut juste un clic, pas deux, il avait mal fermé la porte, en ne verrouillant qu’un tour au lieu de deux, mais comprenez le, quand il était parti, il était des plus pressés, enfin, l’essentiel, c’était que Hitomi le comprenne.
L’appartement était resté en l’état, tel qu’il l’avait laissé, rien n’avait bougé, pas même la canette de bière sur la table du salon, pour se réveiller, qu’il n’avait même pas fini de boire d’ailleurs. Elle devait être éventée maintenant et donc loin d’être bonne, mais sa première priorité fut de courir une dernière fois, un dernier sprint, vers la salle de bain, pour tremper ses pieds dans de l’eau bien froide, une eau glacée, quelque chose qui soulagerait ses blessures aux pieds, même si il s’agissait juste d’éraflures n’ayant entraîné aucun saignement, merci la corne, comme quoi, c’était important de souvent aller et venir pieds nus, ça les renforçait !
Il mit en route un peu d’eau, pour faire un bain de pieds, et il commença à ôter sa tenue, à la barbare, et parce qu’il avait besoin de se lâcher il se la joua à la hulk, des mouvements secs, brutaux, accompagné de cris bestiaux, un délire personnel, il fallait bien l’avouer. Au bout de quelques secondes, des morceaux de la tenue volèrent dans le couloir.
« Saloperie ! »
Avant de voir passé un Gabreil, nu comme un ver qui se dirigeait vers sa chambre. Le but : s’habiller et se mettre des pinces liées aux batteries de bagnole pour se requinquer et accessoirement accélérer le processus de guérison…..
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Enfin la maison ! C'est la première fois que je suis aussi contente de rentrer. Je n'ai pas le temps de proposer à Gabriel de m'occuper de ses pieds qu'il file déjà dans la salle de bain. Je suis crevée, j'ai soif, et plus important j'étouffe ! Première chose à faire : me libérer un peu de cette saleté d'uniforme. Je le déboutonne jusqu'au nombril. Comment j'ai pu tenir aussi longtemps, et faire autant d'efforts dans cette camisole de force ? Ça fait du bien de respirer normalement, et j'en profite. Si Gabriel s'allume une clope à l'intérieur je n'aurai pas le courage de l'envoyer bouler.
Alors qu'il semble que quelqu'un ait lâché un ours enragé dans la salle de bain, je file à la cuisine pour me faire couler un verre d'eau bien fraîche. je fait quelques pas en le sirotant, évitant de m'approcher de la fenêtre. C'est que j'ai le soutif à l'air, et l'uniforme est tellement serré que la course l'a fait remonter à mi-cuisse. Autant ne pas ajouter l'attentat à la pudeur à la liste de mes méfaits de la journée. Je guette quelques minutes alors que la tension finit de descendre. Je m'attend encore à quelque chose, n'importe quoi, qui pourrait me renvoyer courir.
Mais personne ne sonne à l'interphone, pas de sirènes ou de rugissement de moteurs dans la rue. Tout est calme. C'est bizarre, on s'habitue vraiment à tout. cette journée a été la plus stressante de ma vie. Depuis que j'ai repris connaissance à l'arrière de la camionnette de Johnny je n'ai eu qu'une envie : que ça s'arrête. Maintenant j'ai l'impression que ça me manque. Et quand je vois Gabriel traverser le couloir, tout nu pour de bon, je me rend compte que toute cette intensité s'est bel et bien envolée. Bien sûr je ne dirais pas non à un petit câlin, mais la fatigue a fini par me rattraper.
Je sens que si je pose mes fesses quelques part elles seront pas près de s'en décoller. Alors qu'est-ce qui reste à faire ? Une bonne douche et au lit ? C'est tentant. D'un autre côté l'idée est un peu fade. Depuis que Gabriel a emménagé on ne fait que s'éviter. On se croise à peine alors qu'on autant chez nous l'un que l'autre. Jusqu'ici on avait chacun nos raisons, on les a encore, mais je ne veux pas laisser le manège continuer par simple flemme. D'ailleurs tant que j'y suis je vire mes chaussures. les vraie infirmière cavalent vraiment dans les couloirs avec ça aux pieds ? Plus ça va plus je les plains. Au moins je leur aurait épargné un patient récalcitrant.
Il doit d'ailleurs être en train de recharger ses batteries. Je crois savoir ce qui peut bien manquer à son réconfort... Non, pas ce que vous pensez. Une fois mon verre vide je reviens à la cuisine pour le poser à côté de l'évier. J'en profite pour vider la canette de bière qui traînait et la mettre à la poubelle. Direction le frigo où je prends le pack de six à peine entamé. Je traîne les pieds jusqu'à la porte entrouverte de la chambre de Gabriel. Je frappe sans chercher à jeter un œil à l'intérieur. Il est sans doute encore à poil, mais je n'ai pas vraiment envie de savoir ce qu'il fait avec ses batteries. Comme la porte s'ouvre un peu plus je lève le pack de bière dans l'embrasure.
" Je peux entrer ? "
J'ai pleuré tout ce que j'avais à pleurer, je suis trop crevée pour une engueulade. Si on évite les vieux sujets qui fâchent ça devrait bien se passer...
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Gabriel était sur son lit, en ayant envoyé valser sa couette et ét&ait donc sur son lit, à l'air, nu, allongé sur le dos, une BD à la main, des pinces reliées aux batteries sur les oreilles....ouais, sur les oreilles, d'habitude, il utilisait les doigts mais là, il lisait une BD, pas très pratique si il avait eu les trucs sur les doigts! Il ne se marrait pas il aurait du, vu la BD, enfin bon....soudain, un pack de canettes de bière se mit à voleter dans l'entrebaillement de la porte ! Diantre ! Quelle chose étonnante......ah mais non ! C'était Hitomi, hissant le drapeau blanc en soigne de paix dans l'attente e cette locution très simple l'invitant à pénétrer dans sa chambre....
« Ouais, bien sur ! »
Il posa sa BD, se débrancha pour se placer les pinces sur les poignets. Puis il se mit à chercher un caleçon dans ce que l'on aurait pu considérer comme un champ de bataille, les affaires sales côtoyaient les propres, jonchant le sol en vrac, tout était froissé, et une pile de caleçon sales était sagement déposé dans un coin de la pièce, comme si une personne attentionnée allait venir, tout récupérer et tout laver.....il avait de l'espoir, lui.....
« Ouais, bon, je sais, j'aurai du faire du ménage, mais bon, au moins, le bazar ne dépasse pas ma chambre......et promis je vais aller jeter les restes de la tenue de l'hopital qui sont dans le couloir ! »
Trouvant enfin un caleçon, ill'enfila et partità la recherche d'un tee-shirt et un futal avant de la rejoindre à la porte.
« En fin de compte, mieux vaut ptêtre aller dans le salon, tu ne crois pas ? »
Ouais, préférable, et pas qu'un peu....mais c'étrait pas avec de la bière qu'il se prendrait une murge.....enfin bref.....
« Moi je trouve que ça fait du bien quand même d'être rentré et de pouvoir se parler ! »
Il prit un dossier et le mit sous le nez de la jeune femme. Sur celui ci il y avait marqué recherche d'appartement. Il y eut un crépitement et il prit feu pour disparaître. Plus de problème, plus de raison de vouloir déménager....Mais il se sentait un peu con quand même.....bon, il allait faire quelque chose qu'il ne supportait que difficilement....il allait faire ce qu'il detestait le plus au monde...Il se massa la nuque et il retira ses pinces, il ne pourra pas les emmener dans le salon.
« Heu....je crois que j'ai été un sacré con ces derniers temps.... - il baissa la tête, penaud - chuis vraiment désolé..... »
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Je jette à peine un regard à l'intérieur que je dois me retourner pour étouffer un rire. C'est qu'il a pas l'air fin avec les câbles qui pendent de ses oreilles, et à poils en plus. Je reviens à l'entrée de sa tanière de mâle célibataire pour découvrir que les câbles sont descendus à ses poignets, et qu'il a déjà enfilé un caleçon. Comme il vient de l'évoquer je cherche dans le couloir la blouse de l'hôpital, qui est effectivement dans un sale état... Ou plutôt en morceaux qui sont dans un sale état.
" Dommage, ça te mettait en valeur. "
C'est vrai que les hommes n'ont pas l'habitude qu'on les complimente sur leur joli petit cul. Par contre la suite rallonge la liste déjà longue des surprises de la journée. Qu'il ait cherché un autre appartement ne m'étonne pas, à vrai dire je l'ai un peu espéré ces derniers temps. Qu'il soit revenu sur sa décision me touche, même si je me demande un moment s'il va pas mettre le feu à l'appartement. Mais c'est ce qui sort de sa bouche qui me coupe les jambes. Des mots comme "parler" ou "désolé", même si le deuxième à l'air de lui coûter.
Plus que son numéro de Punisher ou la patience avec laquelle il a enduré mes pétages de plombs, son air gêné me touche. La tête basse, la petite voix pour s'excuser, ses mains dont il ne sait plus quoi faire. Un vrai gamin. Mais connaissant son niveau sentimental je préfère ne pas le traiter comme tel. Je le prend par le bras pour l'entraîner vers le salon.
" T'as pas à t'excuser. Je suis pas un cadeau quand je m'y mets. "
Ça compense les fois ou je reste la bonne pomme de l'histoire, même quand je sais que ça ne m'apportera que des problèmes. Avoir quelqu'un dans le nez et le lui montrer sans la moindre pitié n'est pas un signe de force. Je me suis encore laissée emportée. J'ai bien l'intention de recommencer ce soir, mais dans une toute autre direction. On en est pas encore là. Je pose le pack sur la table basse avant de m'asseoir dans le canapé. Et j'ai soudainement l'impression que quelqu'un essaie de me planter entre les coussins à coups de batte de base-ball en mousse derrière la tête. je soupire avant de me redresser.
" Je suis désolée pour le coup à l'épaule. "
Je pourrais enrober en disant que j'étais énervée, pas dans mon état normal. Ça n'excuserait rien et de toute façons j'ai la flemme de broder. par contre je suis encore largement en état de nous ouvrir une bière chacun et de sourire.
" Mais fait gaffe : t'as pas été le seul à casser des pifs aujourd'hui. "
Quand j'y repense j'ai encore du mal à y croire. J'ai trop envie de lui raconter, voir ce qu'un dur à cuire comme lui pensera de ma performance.
" Je sais que c'était pas malin mais ce matin j'ai essayé de m'enfuir. D'ailleurs je vois même pas pourquoi ils avaient plastiqué l'usine : elle tombait en ruine. Quand j'étais dans les conduit d'aération un des gars de Johnny a essayé de me suivre. Alors je lui ai envoyé mon pied en pleine face ! "
En plus c'était un des trois sous-fifres qui passaient leur temps à essayer de mater sous ma jupe. Il en a sans doute vu plus que ses copains, mais ça a pas été gratuit. Par contre la suite de l'aventure a été moins glorieuse. Je me laisse tomber tomber au fond du canapé avec un sourire, ma bière dans les mains. Et maintenant que j'y pense mon uniforme d'infirmière est toujours largement ouvert. Mais je ne compte pas le refermer pour encore m'écraser la poitrine, j'ai pas envie de me lever pour aller me changer. De toutes façons il a déjà tout vu et moi aussi, ça choque personne.
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Ils ne devaient pas avoir la même notion de mettre en valeur, mais grosso modo, il y avait un détail sur lequel il fallait s'accorder ! Il avait un physique de rêve ! Et se balader à poil n'était pas déplaisant pour les entourages ! Il manqua de lui dire qu'elle était très sexy en infirmière, en même temps, la tenue était hyper moulante,et le côté minijupe lui allait pas mal....si seulement il avait eu des profs comme ça au lycée,il aurait pas mis des serpents dans la salle des profs, pour une fois où il avait été particulièrement subtile et propre ! Il fallait le reconnaître, il avait fait énormément d'autres horreurs, et bien pire.....pauvres enseignants de son époque....quoiqu'il devait encore y avoir ce super pachyderme qui ressemblait à un croisement entre un singe et un rhinocéros, un prof de japonais classique.....un putain d'emmerdeur qui avait autant de charisme et de sex appeal qu'une langouste qui venait d'être lyophilisé !
Le fait qu'elle reconnaisse qu'elle était pas un cadeau non plus était doux à ses oreilles, elle avait pas été un cadeau, ça c'est sur, mais bon, c'était ce que l'on appelait une femme, donc c'était compris dans le putain de contrat de location qui allait avec le prix de sa part de l'appart' ! Pour ça que c'était pas trop cher ! Il sourit en voyant le pack de bière,ça le tentait furieusement, et pas que ça d'ailleurs ! Après tout, il avait à côté de lui une jeune femme en mini jupe, au décolleté jusqu'à la taille, à la poitrine fort attirante, et très agréable à tâter d'ailleurs....il avait pas fait grand chose de plus au final avec elle, mais bref ! Pas le sujet ! Il se laissa tomber sur le canapé à côté d'elle.
Elle s'excusa d'ailleurs pour son épaule, il haussa les....bon, okay, l'autre épaule, pas celle là ! Il commençait à avoir l'habitude de se prendre des putains de coups, une balle, c'était du pipi de chat ! De la merde en barre ! Là, ça picotait un peu, mais pas grand chose si on y réfléchissait ! Puis, fière comme un paon, tellement fière qu'elle d'avoir mis un pain, elle lui raconta le coup de la ventilation.....pas mal quand même ! Elle s'était bien débrouillé !
« Bien joué, beau geste ! Mais dis moi....tu as des bases de self-defence ? Non, je me contente de demander hein ! Prends le pas mal ! »
Il ne se retint pas de sortir une ânerie.
« Faut que je fasse gaffe à ce que je dis maintenant car je pourrai me prendre un gnon dans le pif ou dans l'oeil ! »
Il éclata de rire, avant de se retourner vers la jeune femme, dans une grande gorgée de bière...le pire là dedans, c'était qu'elle en serait capable, il préféra de suite arrêter de rire, questiond e sécurité, e de diplomatie....
« Pour en revenir à ce que tu disais sur ma tenue, la tienne est vachement bien aussi, c'est vrai quoi ! Elle te met sacrément en valeur ! »
Il se rapprocha d'elle, sur le canapé, ses yeux passant vite fait sur son physique à faire triquer n'importe quel mec, et dont la plastique faisait rêver !
« Tu vois, le truc c'est qu'étant donné mon état, avoir une infirmière à domicile, c'est le pied ! »
Il posa sa main sur sa cuisse avant de venir l'embrasser.
« J'adore les jolies infirmières..... »
Il se demandait si cette fois ci il ne faisait pas une nouvelle boulette mais en même temps, si on ne pouvait plus rien dire....et bon, si elle ne voulait pas en venir là en dévoilant un tel décolleté et en remontant la jupe à raz le terrain le jeu, bah elle savait pas encore assez bien qui il était !
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" Je connais deux ou trois trucs. "
Quand on passe deux ans en colocation avec une championne universitaire d'arts martiaux on apprend forcément "deux ou trois trucs". Je n'ai fait que vivre sous le même toit, je l'ai aussi accompagnée plusieurs fois à la salle de sport. Ça elle m'en a appris des choses : elle passait la moitié de ses entraînements à retourner des gaillards sur le tatami, et la deuxième moitié à retourner ces mêmes gaillards dans les vestiaires. Inutile de préciser sur quel terrain j'étais largement à son niveau.
Sa petite réplique sur la prudence m'amuse, mais ce qui me fait rire c'est justement qu'il n'en rit pas tant que ça. Comme s'il avait déjà peur d'en prendre une. Est-ce que j'ai l'air si méchante que ça ? Apparemment pas vu qu'il n'hésite pas à s'approcher après un petit compliment sur ma tenue. Mais je n'ai pas de mérite : presque relevé jusqu'aux fesses et ouvert du col au nombril, cet uniforme me rapporterait vite une fortune sur le trottoir. J'ai beau être un femme pour le moins libre et libérée, l'idée ne me tente pas le moins du monde.
Et je vais déjà devoir payer de ma personne en tant qu'infirmière particulière. Un vrai calvaire en perspective mais je vais prendre sur moi... Ou en-dessous ? Sa main me fait frissonner en se posant sur ma cuisse alors qu'il se penche pour m'embrasser.
" J'adore les jolies infirmières... "
Une jolie infirmière à l'uniforme déjà bien ouvert, laissant voir son soutien-gorge, et assez relevé sur ses cuisses pour laisser voir le porte-jartelle assorti qui tient ses bas. Il faudrait être gay pour ne pas m'adorer, ou plutôt pour ne pas vouloir coucher avec moi. D'ailleurs je suis plutôt fière d'avoir sauvé ma lingerie. J'ai quand même sacrifié un tailleur dans l'histoire... Mais je crois que je n'y perds pas au change. Et je vais devoir me montrer à la hauteur de sa chère bécane.
" T'avais une drôle de façon de leur montrer à l'hôpital. "
Cela dit je n'ai pas croisé que des canons dans les couloirs. Je me redresse pour poser ma cannette de bière sur la table, et tant qu'à y être je roule sur le côté pour arriver assise sur ses cuisses, face à lui. On jurerait que ses yeux veulent sauter de leurs orbites pour plonger dans mon soutien-gorge. Moi je ne me gêne pas pour caresser son torse à travers son T-shirt, prenant bien soin de ne pas trop m'approcher de sa blessure.
" Tu vas devoir suivre gentiment ton traitement... "
Une de mes mains monte pour se glisser derrière sa nuque alors que je me penche avec un sourire aguicheur.
" D'abord un peu d'Hitomi par voie orale... "
Nous lèvres se rencontrent pour un long baiser. Pas une foire sauvage à finir attachés par la langue. Un baiser langoureux pour démarrer en douceur. Il doit déjà regretté de s'être rhabiller, en tous cas moi je le déplore. Mais ce problème sera très vite réglé, je ne m'en fait pas pour ça. Ma langue joue encore un peu avec la sienne. Mes lèvres partent dériver sur sa joue, puis dans son cou.
" ... et en application cutanée, beaucoup. "
Je compte bien m'appliquer, et continuer à descendre. La dernière fois je lui ai quand même fait un sale coup en le laissant sur sa faim. Cette fois c'est son tour de profiter, question de justice. Et je ne pense pas qu'il y trouvera à redire.
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Quoi ? Comment çail avait une drôle de manière de le montrer à l'hôpital ? Là bas c'étakt différent ! Entre les grosses, les thons et les mecs, y avait pas de jeune et jolie infirmière....pis y en avait pas d'aussi sexy non plus....enfin bref ! Elle allait pas se plaindre qu'il lui accorde un peu d'attention en plus, non ? Et on s'étonnait qu'il ne cherchât pas une relation stable, mais des coups intenses, brefs et incroyablement variés...la psychologie féminine, ça le dépassait de loin. Et il ne cherchait pas à comprendre, ce serait une trop grosse prise de tête, et sa cervelle en ferait des pop corns si il essayait !
Elle lui proposait un traitement....quand c'est une aussi jolie femme qui en parle, ça prend un certain charme.....un traitement, mais il faudrait qu'elle soit aussi capable d'endurer un traitement spécial préventif....incluant la col...enfin bref...si c'était elle qui dispensait le traitement alors là, aucun souci ! Il avait hâte de savoir ce qu'elle allait lui prescrire....il n'avait même pas l'envie de mener le débat, pour le moment ! Qu'ele dirige si elle y tenait, il ne garantissait pas de laisser durer cette manière de faire jusqu'au bout, mais pour le moment, ça lui conviendrait !
Elle annonçait à l'avance chaque chose qu'elle faisait, et si cela le « rassurait », lui qui aimait tant tout contrôler à ce niveau là, cette annonce était en même temps assez bien tourné pour qu'il ne s&ache pas à quoi s'attendre exactement touten se faisant une petite idée qui se confirmait ou pas par la suite.
La première prescription était assez évidente, un bon et long baiser. Sans vouloir trop la flatter, on sentait rien qu'à ce baiser, ce long baiser langoureux baiser, elle savait exactement quoi faire et quand, on sentait un peu beaucoup la femme d'expérience dans ce domaine, et ça, c'était intéressant ! Non pas qu'il ne l'ait pas déjà sentit avant leur interruption, mais là c'était différent ! Très différent ! Ce baiser fut doux, calme, posé, rien de fiévreux, de fort, de sauvage, non, juste de la langueur, et de la lascivité.
L'un dans l'autre, il fallait reconnaître que la jeune femme savait comment faire frissonner n'importe qui rien qu'avec ses lèvres et sans parler d'aller là où vous pensez. Car après ce long baiser, elle commença, après l'avoir précisé dans le traitement, à oindre la peau du jeune homme de baisers, il se laisse faire, avachi dans le canapé, l'invitant juste de ses mains posées sur son corps à rapprocher son corps du sien, et si elle caressait sa peau par des baisers, lui il caressait doucement sa partenaire avec les mains, passant dans son dos, griffant légèrement le dos de celle ci au travers de la tenue qu'elle portait de manière tout à fait charmante.
Doucement, ses mains vinrent glisser sur les hanches de la jeune femme pour remonter lentement juqu'à ses aisselles, puis redesndre à nouveau jusqu'à sa croupe, appuyant légèrement pour l'inviter à se placer face à lui, pour qu'elle se place plus ou moins sur ses genoux pour continuer. Hors de question de rester à rien faire quand même !
"Je commence à me demander si je n'aurai pas besoin de soins semblables tous les jours..."
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Hors de question de m'éloigner de lui avant demain matin. Son corps est tellement chaud, même à travers ses vêtements. Je n'en ai jamais assez de balader mes lèvres sur le peau de peau découverte. Celle de son cou est fine, douce. Je sens par endroit les veines qui palpitent en dessous, et par moment les poils de sa barbe de trois jours qui chatouillent ma joue. Un peu plus bas il y a son épaule, ou en dessous l'orée de son torse. Il y a du muscle sous la peau, encore plus de chaleur. Je le sens sous mes doigts à travers son T-shirt que je gratte doucement. Si ça pouvait suffire à me débarrasser de cet obstacle...
Gabriel ne reste pas les bras ballants, et je n'en espérais pas moins de sa part. Il me presse, il me pousse, me calant un peu mieux sur ses cuisses. Ses mains courent sur mon corps, grattent et griffent elle aussi. Mais cet uniforme me colle tellement à la peau que le moindre pli hachure ses attouchements. Heureusement mes fesses sont assez découverte pour le laisser sentir sa peau contre la mienne. Ses caresses me font frissonner.
" Je commence à me demander si je n'aurai pas besoin de soins semblables tous les jours... "
Moi je commence à être certaine que ce sera le cas. Et on ne fait que commencer. D'ailleurs le moment me semble bien choisi pour monter d'un cran, ou plutôt descendre. Je me redresse, laissant mes mains glisser sur son torse. La droite continue de descendre pour venir tâter son entrejambe. Ce que je sens là est en pleine forme. Je fais une moue douloureuse.
" Hou... Laisse-moi deviner : raideurs chroniques ? "
J'en viens presque à le plaindre d'avoir cette belle grosse queue coincée dans ses vêtements. Nous, les filles, quand on s'émoustille on peut très bien le cacher. Mais pour les hommes ça doit être aussi gênant qu'inconfortable. Plus je le sens enfler et durcir sous mes doigts, plus je le sens palpiter malgré le tissu qui l'étouffe, plus je me demande comment il se retient d'arracher son propre pantalon. Il faut dire que j'ai de l'avance d'une certaine façon : hormis ma lingerie je ne porte qu'un vêtement, et il n'est vraiment plus là que pour faire joli.
Je me penche un peu en arrière pour lui donner l'occasion de jouer aussi avec mon corps. Ma main presse toujours tendrement entre ses cuisses.
" Je crois qu'il falloir des soins très particuliers pour te soulager à ce niveau... "
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La tenue la moule décidément trop pour son propre bien, mais il adorait ça ! Sentir sous ses mains les muscles et la chair au travers du tissu devait être agréable pour l'un comme pour l'autre, la nuit allait être longue, très longue, enfin, si elle résistait ! Ce qui n'était pas encore dit, cela débutait juste...et il ne doutait pas un seul instant de ses capacités dans une danse horizontale qui serait, sans nul doute possible, endiablée,surtout qu'il n'avait aucune envie de se limiter à une petite partie du reste de la journée, non ! Il comptait bien à passer une soirée mémorable !
Il profitait de tout le galbe de son fessier, le pétrissant, le malaxant doucement, plantant parfois ses ongles dans ses miches, mais jamais en cherchant vraiment à faire mal. A picoter un peu, tout au plus. C'est vrai quoi ! Il n'allait pas abîmer son corps, il ne manquerait plus que cela ! Quelques marques sur sa peau seraient un gâchis plus que certain. Elle se redressa, lui offrant une vue magnifique sur l'écart entre de ses magnifiques seins, et au premier plan sur la bande de son soutif. Et tandis quel'une des mains de la jeune femme descendait devant lui, l'une de ses propres mains remontait depuis son postérieur jusque dans son dos. L'objectif principal étant, après, de la rapprocher de lui pour qu'il puisse goûter aussi à sa peau, mais il s'abstint en sentant la main d'Hitomi descendre bien bas...ouep ! Là où vous pensez, exactement ! Mais elle tira une drôle de tronche....ce qui eut un peu le mérite de faire passer dans les yeux de gabiriel une très brêve, puisqu'elle s'estompa quand elle prit la parole, pour parler d'une raideur courante....il sourit, amusé....
Elle se cambra et il l'attira à lui, c'était comme une invitation, une invitation à laquelle il ne convenait pas de répondre non, rassurez vous il n'avait pas eu envie de répondre ainsi depuis le début. Il l'avait au contraire même, presque collée à lui, pour commencer par un baiser, avant de descendre par mordillements successifs, d'abord le longe de sa mâchoire, le long de son cou, on remontait légèrement sur la gorge.
Il ne répondit pas immédiatement quand elle parla de le soulager, et pour cause il était occupé à mordiller sa peau, mêlant cela à une légère succion, c'était dans un endroit toiut à fait adapté, la gorge, mais lui, il s'en fichait ! Pis un suçon, c'était mignon il trouvait ! Enfin, il prit le telmps de répondre.
« Je crois que la raiseur est même pas chronique vu que c'est un os.....mais c'est l'enflement qui me gêne, madame l'infirmière, j'crois que je vais finir par avoir un problème de circulation si vous ne faites rien.... »
Puis il se tut, plongeant son visage dans le décolleté de la jeune femme pour mordiller la naissance de sa poitrine, la main qui caressait son fessier cessant pour se glisser devant et finir de détacher le haut de l'infirmière, mais pas comme il le ferait normalement, non, il préféra glisser sa main le long de la fesse, rejoignant la cuisse, remontant sur le ventre, détrachant ce qui restait de bas en haut. Mais il ne le lui ôta pas, non, il se contenta de le détacher,n elle voulakit l'enlever, elle le ferait....
Ladite main retourna bien voite d'où elle était venue...
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Gabriel me met vraiment dans tous mes états. À force de mordiller et suçoter mon cou il pourrait y laisser une marque, mais c'est le cadet de mes soucis. Chaque caresse de ses mains ou ses lèvres est un frisson de plus qui me donne le vertige. Ce qu'il dit me fait sourire. Je ne cherche même pas à comprendre son histoire d'os, le seul point commun que je vois c'est tout simplement que c'est dur. Et il en appelle aux bons soins de madame l'infirmière pour régler au mieux cet encombrant problème. Alors que je pense seulement à dévoiler tous mes atouts, il s'en charge à ma place. Les boutons de mon uniforme volé cèdent les uns après les autres, de bas en haut.
Mes cuisses se découvrent enfin, et leurs bas blancs. Puis les fines bretelles qui remontent jusqu'au porte-jartelles autour de mon nombril. La même dentelle fine que mon soutien-gorge, qui masque par ses motifs entremêlés ce que le reste laisse deviner. J'écarte ma main de son entrejambe pour le laisser voir ma culotte, dernière pièce de l'ensemble. Je la porte par-dessus le porte-jartelles, ce qui ne m'obligera pas à enlever ce dernier. Sa main repart sous l'uniforme grand ouvert pour caresser ma hanche puis glisser à nouveau sur mes fesses.
Je passe une main dans ses cheveux, l'accompagnant alors que ses lèvres sont descendues sur ma poitrine. Puis je me redresse pour mettre ma gorge hors de portée. Je baisse les yeux vers lui avec un mine autoritaire.
" Monsieur Valmy, vous n'allez quand même prendre vos médicaments avec leur emballage ? "
Je dégrafe mon soutien-gorge avec autant d'aisance que si je claquais des doigts. Car il s'ouvre par devant, c'est tellement plus pratique. Et dans notre situation tellement plus excitant. Si j'avais du tomber l'uniforme pour libérer ma poitrine, sans parler de la perte de temps, je n'aurais plus été qu'une coquine en lingerie. Mais temps que je garde cet uniforme, même complètement débraillé, je reste madame l'infirmière. Si notre fiasco monumental m'a appris quelque chose, c'est que Gabriel tient à la mise en scène. Et je dois dire que le jeu m'amuse beaucoup.
Je me penche à nouveau sur lui pour lui offrir ma poitrine enfin libre, et me cambre comme si mes fesses voulaient tripoter ses mains et non l'inverse. Ma main libre replonge entre nos deux corps pour venir masser son "os" à travers son pantalon. Il faut vraiment que je fasse quelque chose à ce sujet, mais je me laisse un peu de temps pour hésiter. J'ai une recette toute trouvée pour soigner ce mâle, mais je ne veux pas le priver trop tôt du reste. D'un autre côté ce que je sens sous mes doigts a l'air aussi pressée que moi que le pantalon de Gabriel lui tombe aux chevilles.
En fait je ne vois même pas pourquoi j'attends. Le sexe ou la médecine c'est du pareil au même, surtout dans notre cas. Je penche la tête pour soupirer à son oreille.
" Laissez-vous faire, monsieur Valmy. Il faut que je vous examine. "
Puis je repose les pieds au sol, entre ses jambes, et me laisse glisser le long de son corps pour arriver à genoux. Je tire son pantalon, qui révèle un caleçon dressé comme un chapiteau de cirque. Je le tire lui aussi pour enfin me pencher sur le "problème" que je prend délicatement d'une main en le détaillant du regard.
" En effet, ça a l'air grave... Vous sentez une amélioration si je fais ça ? "
"Ça", consiste à faire aller et venir pas main le long de son membre. De haut en bas, puis de bas en haut, lentement, sans trop serrer les doigts. Je lève les yeux vers son visage, attendant sa réponse.
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Alors qu'il commençait à doucement goûter à ses magnifiques oranges fermes, elle les retira de sa portée, se redressant ! Non mais ho ! Y a des choses qui se font ^pas ! Comme proposer un dessert sans passer par la case fromage, ou un apéro sans pure malt, il ne fallait pas retirer le pain de la bouche à Gabriel, surtout quand on le faisait saliver avant ! C'était pas réglo ! Et surtout pas juste!Il leva la tête, les yeux, vers les sien, comme si il allait protester,mais il s'abstint e,n voyant son regard, non pas qu'il aime qu'on le commande, mais plutôt qu'avec les paroles, il comprit que cela faisait partie de ce jeu qui lui plaisait énormément et qui était en train de se mettre en place entre eux. Un superbe jeu de rôle tout à fait plaisant ! Il sourit et se contenta d'opiner du chef. En effet, les médocs, mieux valait les prendre sans l'emballage, mais il aurait bien aimé défaire lui même cet emballage, avec les dents.....ouais, il l'avait déjà fait, il pouvait très facilement recommencer ! Ce n'était pas extrêmement dur, loin de là même !Enfin, si elle tenait à lui offrir le médoc sur un plateau d'argent, soit, c'était rare, mais il acceptait plus ou moins de se laisser mener à la baguette de temps à autres, mais jamais indéfiniment, il reprendrait la main, tôt ou tard.
Enfin, elle lui offrit un médicament, un délicieux médicament, qu'il saisit à pleine bouche, comme si il s'agissait d'une quelconque nourriture. Voracement, il avait saisi un de ses bouton de chair et commençait à le malmener légèrement, le mordillant plus ou moins fort, tirant dessus, avant de changer, saisissant l'autre bouton de chair pour le soumettre à un traitement similaire. Traitement auquel elle s'échappait alors que doucement, lentement mais sûrement , ses mains s'insinuaient vers les parties plus charnues de son anatomie, ses doigts habiles tentaient de trouver les bonnes zones, détaillant chaque millimètre carré, à la recherche de ce qui, hors intimité, la ferait gémir, non, mieux, la ferait crier...dommage qu'elle se dérobe trop tôt, trop vite!Pas juste....
Elle s'était laissée glissée sur le sol, à genoux, il se contentait de l'observer, faute de mieux, ses atouts étaient hors de portée, et elle semblait prendre un malin plaisir à l'empêcher de faire autre chose que d'être passif ! Bon sang, mais c'était pas bon pour ses nerfs, enfin, si madame l'infirmière estimait qu'il fallait agir de la sorte, et bien soit ! Alors qu'elle fasse ce qu'elle disait ! Qu'elle examine ! Et qu'elle examine tactilement tant qu'à faire ! Enfin, ce n'était qu'une suggestion mentale, mais hors de question de rester làà rien foutre il devait trouver une activité....
La main de la jeune femme se posa sur l'épée de chair du jeune homme, tout en délicatesse, alors qu'elle demandait si ce genre de traitement lui convenait, il était bien forcé d'admettre que c'était pas mal ! Mais attention ! Il ne se contenterait pas de cela. Avec un plaisir évident, il sourit et lui dit :
« Je crois que oui......mais ça risque pas de faire empirer la raideur, madame l'infirmière ? »
Doucement, il alla caresser d'une main la joue de la jeune femme, il ne voulait pas se plier en deux, mais il avait encore des pieds... Alors il avait une idée. Il glissa sa jambe entre les genoux de la jeune femme et le laissa remonter le long de l'intérieur de ses cuisses jusqu'à un emplacement ô combien sensible et il commença à le frotter, du gros orteil.
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Il joue le jeu, mais je sens qu'il n'est pas loin de péter un câble. Pour un peu j'éclaterai de rire. Il me caresse la joue comme pour faire diversion alors que son pied remonte entre mes cuisses. Je prends des risques à jouer ce petit jeu avec un partenaire si difficile à déchiffrer. Le dernière fois je me suis jetée toute chaude dans son bec et il m'a boudée. Cette fois il veut son infirmière sexy mais le jeu n'a pas l'air tout à fait à son goût.D'un côté je me venge un peu. C'est qu'après le fiasco de la baignoire il n'est pas le seul à être resté sur sa faim. je suis même tentée une seconde de serrer les cuisses, voir s'il va me refaire le même coup.
Mais ce serait nous laisser tout seuls chacun dans notre coin avec nos mains pour... pleurer. Je me mordille la lèvre une seconde alors que son orteil arrive enfin pour gratter ma culotte déjà humide. J'allais lui dire que ça risquait d'empirer encore avant de lui montrer de quoi je suis capable quand je ne dois pas retenir ma respiration. Mais j'ai une autre idée. Toujours aussi cruellement douce et lente dans mes caresses, je relève les yeux vers lui.
" Il va falloir un traitement de choc pour vous soigner... Je vais avoir besoin de votre aide. Allongez-vous ! "
Après tout, s'il veut participer. Je sais de quoi il est capable, et puis c'est pour son bien. Peut-être que c'est justement de jouer tour à tour qui nous a plombés la dernière fois. Mais ce soir on est plus dans la baignoire : on est sur le grand canapé. Il y a largement assez de place pour jouer ensemble.
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Rester passif était difficile, surtout pour lui, quelque soit le domaine, il était un homme d'action, un homme pour qui l'inaction était presque douloureuse!Il savait tolérer cette incapacité à agir pendant un petit moment, mais ça finissait toujours par exploser, et quand ça explosait.......essayez d'imaginer une bombe qui se charge en explosif au fur et à mesure du compte à rebours, bah là c'est le même principe ! Inutile donc de préciser que se tenir loin, dans ce genre de moment, était de loin préférable, sauf si un hyperactif sous dose massive de café et de redbull vous attirait, bien évidemment !
Il souriait, indéniablement, les longs aller et retour sur la hampe de notre chère anguille était agréables ! Elle avait du doigté....ou plutôt, vu la position, de la poignée, mais ne jouons pas sur les mots ! Elle était cruellement douée ! Pourquoi cruellement ? Parce que la lenteur du mouvement d'abord ascendant puis descendant qu'elle imprimait doucement ne faisait que garder chaud le morceau de viande, ça ne l'échaufferait davantage que trop lentement, cela ne lui convenait pas vraiment, d'autant plus que, hormis ses caresses du gros orteil, elle s'était placée hors de portée, comme pour volontairement le faire languir d'avantage, ce n'était pas humain !
Ah quelle douce vengeance elle exerçait là pour la manière dont il l'avait traitée dans le bain ! Il avouait qu'il ne s'y attendait qu'à moitié, mais bon, c'était de bonne guerre et il en aurait rit plus qu'autre chose, enfin bref ! Inutile de revenir dessus ! Match nul et basta ! Elle prit kla parole. Il ne s'attendait pas à une vacherie, peut être à un et toc bien mérité, mais non, elle continua ce jeu de rôle. Un traitement de choc qui nécessite de s'allonger ? Voila qui devenait plus intéressant, et la suite était assez prévisible ! Mais pourquoi le signaler , Il ferma sa grande gueule, et pas de soucis, hop, reglé !
Il obtempéra sans difficulté en espérant qu'elle n'allait pas prendre cette mauvaise habitude qu'était celle de diriger les ébats, lui il l'avait déjà prise, donc autant qu'il continue, mais inutile que quelqu'un tombe encore dans ce vice et qu'on le laisse faire ! Noble idéal pourrait-on croire, mais si on connaît Gabriel, on sait qu'il ne s'agit là que d'une pure hypocrisie qui lui sert de fausse bonne excuse pour garder la maîtrise des choses. Ah oui, aurai-je omis de dire que Gabriel n'était pas du genre à accepter le non-maîtrisable, Il partait du principe qu'il y avait le maîtrisable d'un côté, et rien de l'autre, tout étant une question de moyen, d'ingéniosité, et de volonté, tout était résumé là dedans !
Quand il eut fini de s'installer, il vit que la jeune femme se plaçait au dessus de lui, dans l'autre sens, lui offrant une vue imprenable sur son puits d'amour, et le reste aussi d'ailleurs, enfin, à) travers le tissu de sa lingerie bien évidemment ! Doucement, il fit glisser ses mains le long des jambes, partant des chevilles, remontant le long des mollets, dans le creux du genou, le long des cuisses, passant sur ses bas qu'il ne lui ôterait sans doute pas de la soirée, à quoi bon d'ailleurs, pis les jarretelles, c'était sexy ! Surtout quand on les portait bien, ce qui était le cas de la jeune femme ! Il remonta donc les mains jusque sur le fessier de la jeune femme avant de redescendre, hors de question, de même, de lui ôter sa culotte de suite, non, il avait bien l'intention de la lui laisser, à dessein bien sur !
Il leva la tête pour aller doucement mordiller sa chair, juste en dessous de la dentelle de la culotte, sur sa chair à nue juste au dessus de la jarretelle. Puis,doucement, il descendit le long de celle ci, mordillant doucement à travers le bas de la jeune femme jusqu'à mi cuisse pour recommencer de l'autre côté, enfin, il commença à réellement s'intéresser à son entrecuisse ! Ses doigts se mirent à caresser doucement la limite de la culotte alors qu'il soufflait doucement sur cette zone ;
« Si vous le permettez, madame l'infirmière, je dois d'abord préparer le médicament avant de le prendre ! »
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J'espère que ça va lui plaire. En tous cas ça a l'air. J'ai à peine posé les genoux de part et d'autre de sa tête qu'il s'est mis à caresser mes jambes. Je commence à me demander si son surnom "l'Anguille" vient bien d'un gang. La façon dont ses doigts glissent sur ma peau vaut bien la comparaison. Penchée sur son corps, je me contente de profiter au début. Ses caresses me chatouillent un peu, et épicent les vagues frissonnantes qui se diffusent en moi. Je fait rouler ma tête entre mes épaule le temps d'un soupire presque rieur.
Puis je sens son souffle approcher de ma peau qu'il commence à mordiller. Il reste encore à l'écart de ma lingerie, mais s'en approche. Je baisse les yeux vers son membre, bien dressé juste devant mon visage. Ma main vient se poser sur le ventre de Gabriel pour descendre lentement. Tout en caressant je passe sous son pantalon pour le faire descendre encore un peu, de même avec son caleçon. Je m'aventure du bout des doigts entre ses cuisses musclées. Puis je reviens, frôlant au passage ses bourses avant de prendre à nouveau sa chaude lance en main.
" Si vous le permettez, madame l'infirmière, je dois d'abord préparer le médicament avant de le prendre ! "
Comme si j'avais pensé à autre chose en lui collant ma petite culotte sous le nez. Remarque c'est bon signe : si la chute de ses fonctions cérébrales est proportionnelle à son érection ça veut dire que je lui fait de l'effet. Je baisse la tête pour essayer de voir son visage entre nos deux corps. Avec ma poitrine sur le chemin, j'aperçois à peine son menton. Maintenant que j'y pense mes cheveux doivent être en train de le caresser juste sous le nombril.
" J'imagine que vous savez quoi faire ? "
Dans tous les cas tu vas vite piger, mon joli. D'abord je dois pousser un peu plus loin mon examen. Je relève le visage vers son membre et commence à en dessiner les contours du bout de la langue. En effet la raideur a empiré. Les tissus sont enflés et brûlants. C'est inquiétant. Heureusement pour lui la gentille infirmière est sur le coup, toujours prête à donner de sa personne ! Et même si c'est toujours pas remboursé par la sécu, un petit bisou pour chasser la méchante douleur ça fait toujours plaisir.
En tous cas j'aime bien, juste pour l'échauffer encore un petit peu. Quand on en viendra à la rééducation de sa ceinture abdominale, je sens que j'aurais pas besoin de m'accrocher aux rideaux pour sauter jusqu'au plafond. Mais ça se prépare. Du bout des lèvres, à grand renfort de salive et de jeux de langue. Cela dit ne suis pas certaine de rester aussi tendre et douce tout du long. Je n'ai rien d'une frigide et il est loin d'être un amateur. À force de s'effleurer et de se torturer par frustration on va tous les deux péter un câble.
C'est peut-être moi qui vais finir par lui rentrer dedans, au figuré bien sûr.
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Se retenir de rire, se retenir de rire....il était persuadé qu'elle le prendrait mal si jamais il se mettait à rire. Mais en même temps, ses cheveux venaient chatouiller son ventre, comment ne pas avoir envie de rire dans pareilles conditions ? Bah c'est simple, c'est comme quand tu envies de pisser en pleine réunion, tu te contiens et tu la fermes ! Enfin, ça, c'est la théorie, la pratique c'est plutôt du genre à tu te retiens tant bien que mal ou tu limites les dégâts ! Il profitait clairement du fait que sa langue commençait à venir toucher son cerveau primaire pour étouffer son rire dans un soupire de contentement, bon, maintenant, agir pour éviter que cela ne recommence !
Doucement, laissa aller des mains dans une série de frôlements le long de l'extérieur des cuisses de la jeune femme, les laissant continuer leur trajet, passant lentement sur son fessier, redescendant sur son ventre plat, continuant ainsi un magnifique voyage en terre pas si inconnue que cela au finalement. Il passe au large des deux magnifiques stalactites - à moins que ce ne soit stalagmites, oh et puis on s'en foutait ! Et enfin, doucement, revenant vers leur point de départ, il en profita pour écarter sa magnifique chevelure de feu qui cascadait de part et d'autre de son corps de rêve !
Oui, un corps de rêve, surtout depuis la vue qu'il en avait ! Beaucoup de filles pouvaient être considérées comme les crevettes que l'on vous sert à table, on laisse tomber la tête pour leur bouffer le cul ! Mais chez Hitomi, il n'y avait rien à enlever, rien du tout ! C'était franchement loin d'être vilain à regarder, quelque soit la couture que l'on observe ! Et surtout celle qu'il observait en ce moment même ! Quoiqu'au final, il ne voyait rien de vraiment intéressant, elle avait encore sa culotte, quoiqu'il espérait bien qu'elle en devienne translucide au bout d'un moment, si il ne la virait pas d'ici là pour entrer dans le vif du sujet....au sens propre bien évidemment !
Une chose est sûre, elle sait se faire désirer en en faisant le minimum ! Et pas qu'un peu en plus ! Juste ce qu'il faut, pas plus ! Douée, expérimentée, elle avait tout pour elle ! Mais si elle croyait que cela suffirait, elle se plantait lourdement ! Tlui aussi, même si iln'était pas du genre à tailler dans la subtilité, savait y faire ; Il hésitait juste un peu sur la manière.....sur un avec ou sans... pic, dic,douille, c'est toi l'andouille, ce sera sans !
Doucement, ses doigts se glissèrent sur son fessier, il s'agissait plus de frôlements là, non, mais de caresses marquées, appuyées même, une main sur chaque fesse, il en tâtait le galbe, la texture, la fermeté. Mais aller croire que cela serait tout....non, pas du tout ! Elle avait bien d'autres points sensibles ! Celui ci par exemple....
La main gauche quitta sa position pour venir doucement saisir à bout de bras, pas confortable pour lui de faire ça, mais qu'importe, l'un de ses deux monts qui ornaient son buste pour le masser, pinçant doucement le bouton de chair, jouant avec, massant le reste de cette partie de son corps avec une douceur qui n'était pas coutumière et qui, il fallait s'en douter un minimum, ne durerait sans doute pas !
Doucement, ses lèvres vienrent se poser entre ses cuisses, contre sa culotte, pour y déposer un baiser avant de faire glisser l’arête de son nez au même endroit, puis, doucement, il se mit à souffler sur sa peau aux bordures du sous-vêtement, jouant avec celles ci du bout de la langue, comme un pied de nez, comme si il disait : c'est ça que tu veux, hein ? Hé bah tu attendras ! » Mais il n'avait aucune ment l'intention de la faire attendre très longtemps puisqu'il finit par revenir caresser la culotte du bout des lèvres. Oui, il savait pertinemment quoi faire !
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Je n'ai peut-être pas de diplôme d'infirmière mais je suis sûre que mon patient m'adore. En tous cas il ne manque pas d'apprécier ce que je lui met sous... sur ?... enfin devant le nez. Et même le reste, qu'il explore de ses mains qui n'ont rien de tâtonnantes. Il connaît déjà tout, j'imagine que c'est pour ça que la balade ne dure pas trop. Ou je fais monter la pression un peu trop vite ? Non, je ne pense pas. Je retiens justement d'en faire plus donc ça ne peut pas être trop. Mais je suis rassurée de le sentir palper mes fesses à pleines mains. J'ai encore un peu peur que les préliminaires nous fauchent en plein élan, comme la dernière fois.
Mais tout semble bien parti, comme une de ses mains qui revient s'occuper de ma poitrine. J'ai de plus en plus de mal à me tenir tranquille. Quand je pense qu'il est en tête à tête avec ma culotte qui s'imbibe de plus en plus. Comment il fait pour résister ? À sa place je l'aurais déjà écartée pour me faire un festin de ce qu'elle cache. Et je ne dis pas ça pour vanter mes attraits : j'ai déjà été à sa place. Et...
" Ahin ! "
Je commençais à désespérer, mais soudain je regrette presque de sentir ses lèvres à travers le tissu fin et trempé de ma petite lingerie. D'autant qu'il me caresse avec... Un doigts ? Non, autre chose. Mais il ne va pas plus loin. Je ne peux pas m'empêcher de tortiller des chevilles et des orteils. J'en veux encore, j'en veux plus ! Et j'ai du mal à ne pas réclamer. Ses mains, son corps juste en-dessous du mien, le goût de son sexe, sa chaleur sur ma langue et entre les doigts, son odeur qui m'est montée à la tête. Au milieu de tout ça je n'arrive plus à jouer l'infirmière. Si j'ouvre la bouche ce petit fantasme va voler en éclats et il va...
Minute, ma grande... Évidemment que je n'ai qu'à ouvrir la bouche pour en demander plus. Ordonner, même ! Il suffit de me lâcher la bride, ce que je fais immédiatement. Je passe une dernière fois la langue sur son membre tendu, de la base au sommet, puis arrivée là... Arrivée là c'est lui qui devient le docteur parce que j'ouvre grand pour enfourner son gros thermomètres, à l'américaine vu que là-bas ils prennent la température par la bouche. Et vu qu'il a des origines françaises j'espère qu'on va traverser l'Atlantique avant de finir notre longue examen.
En attendant je me laisse aller. Beaucoup moins tendre mais tout aussi appliquée, je prends ma revanche sur la baignoire. Plus rien ne m'empêche de dévorer le membre de Gabriel, de jouer avec comme je brûle de le faire depuis le premier jour. Parce qu'il ne faut non plus oublié qu'il me plaît, de plus en plus alors que ses lèvres reviennent s'occuper de ma culotte. Je pense qu'il ne va plus tarder à monter d'un cran, en tous cas j'ai lâché prise. Je me gave comme une affamée, je me force presque à engloutir autant de chair ferme et brûlante que ma bouche peut en contenir.
Mais je ne suis pas non plus une sauvage. De temps en temps je le libère, comme pour le laisser respirer. D'autres fois je presse son gland entre mes lèvres et ma langue, je l'étouffe pour mieux lui plaire. Et ma main continue d'aller et venir à la base de sa hampe, montant prendre le relais et étaler la salive que je laisse en relevant la tête. Je pense qu'il sera bientôt guéri de sa raideur tenace, mais je ne lui en voudrais pas qu'il craque un peu trop vite. Chacun son jeu au final : s'il ne m'en donne pas assez, alors moi j'en donne trop...
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Elle en voulait plus ? Lui aussi ! Et il n'avait aucune intention de cesser de jouer, il était impatient de nature, certes, mais il savait très bien jouer le temps, le jouer de manière à ce que plus que du désir, cela devienne une obsession, il allait prendre son temps pour la faire devenir folle, complètement folle. Chassez le naturel, il revient au galop ! Il souriait alors qu'il jouait à caresser la culotte trempée du bout du nez, l'embrassant aussi régulièrement ! Parfois, des réflexions bizarres viennent nous assaillir aux moments les plus incongrus. Bah voilà, il se disait que si jamais il s'amusait à frotter du bout du nez les lèvres intimes de sa partenaire en cet instant, il risquait un encombrement des voies nasales puis une lente noyade....idée saugrenue et complètement idiote, mais peu importait !
Tout le corpzs de la jeune femme montait qu'elle en voulait plus, et il comptait bien en avoir plus aussi ! Que chacun fasse son boulot on pourrait dire, mais là, c'était plutôt que chacun fasse son travail avec l'autre ! Il sentit sa lame entrer dans un délicieux fourreau, un fourreau de chair gardé par une rangée d'ivoire tout autour. Un fourreau diablement agréable, bien chaud, humide, parfait ! Mais attention, le fourreau seul ne suffirait, il fallait encore que celui aiguise la mae pour après la transpercer de part en part ! Mais chaque chose en son temps ! Soupirant de délice, comment ne pas aimer cela, après tout, surtout quand on sentait qu'elle savait y faire, il se dit qu'à travers cette gâterie fort plaisante qu'on lui offrait, il s'agissait d'une invitation à en faire plus ! Vraiment ? Et bien soit ! Quittant sa poitrine, sa main glissa sur son ventre plat, doucement, lentement, se dirigeant vers la culotte doucement, alors qu'il se mettait à donner des coups de langue au travers de celle ci, doucement.
Il continuait de jouer de la sorte alors qu'elle astiquait, aiguisait, préparait sa lance pour la joute, quoique le terme de lance, soit bien excessif pour cette dague, il ne fallait pas exagérer hein ! Certes, il était bien foutu, mais il n'était qu'un homme ! Il n'avait pas plus que certains, et bien moins que d'autres, mais mieux valait une moyenne qui marche qu'une grosse qui déconne et qui fait tout foirer ! Pis peu importe le calibre, il suffisait de savoir d'en servir à bon escient ! Il connaissait des personnes qui, mal foutues au niveau de cet organe arrivaient à combler de manière incroyablement efficace leur manque de taille par lez doigts et la langue ! Et leur partenaire criait bien plus que la sienne lors de ces parties de jambes en l'air assez org....bref ! Et ce toute manière il s' était toujours cru capable de très bien se débrouiller, il était fier d'être un bon coup !.
Il continuait donc de jouer au travers de la culotte jusqu'à ce que a main, celle sur son fessier, se glisse dans la culotte pour continuer son massage du postérieur à même la peau, mais la langue continuerait encore un peu ses perfides manigances ! Perfides, oui, étant donné qu'il n'avait aucunement l'intention de virer la culotte de suite ! Je le rabâche, je sais, mais bon, comprenez, le narrateur se fait vieux ! (et s'éclate à faiore du remplissage grâce à des débilités, alors stop!)
Les doigts de son autre main jouaient eux aussi, entre deux coups de langue, pinçant doucement, il ne savait pas si elle aimait un brin de douleur, donc il n'avait aucune intention de tenter le coup, il ne voulait pas tout foutre en l'air, encore.Il eut un râle, léger, mais un râle quand même, avant de dire.
« Je ne sais pas si votre traitement est efficace, mais une chose est sure, ça fait beaucoup de bien, madame l'infirmière ! »
En parlant en termes médicaux, il comptait bien vérifier son état de santé à elle aussi, il avait déjà la laryngoscopie en cours, l'utéroscopie et la rectoscopie seraient à prévoir pour un bilan correct ! Mais bon, il n'était pas médecin....et il ferait avec les outils du bord !
Il finit par écarter la culotte, le temps de donner deux ou trois coup de langue sur son puits d'amour, puis il la remit en place pour continuer par dessus la culotte, il se mit à alterner ainsi, deux coups sans pour cinq avec ! Et il tentait de rester contant dans le rythme. Mais plus il faisait cela, plus il avait envie de faire péter la culotte une bonne fois pour toute !
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Mais quel sadique, ce type ! Je lui parle de traitement de choc et il ne me donne que de l'homéopathie. Il a fini par sortir sa langue, mais un coup sans la culotte, deux coups avec. Ça avance pas vite, cette histoire ! J'espère qu'il tiendra la longueur une fois lancé dans les choses sérieuses, parce qu'il faudra plus compter que je me retienne. D'ailleurs j'ai bien envie de démarrer sans lui demander son avis, et à moins de débander à la vitesse de l'éclair ou de me repousser il n'y échapperait pas. Mais il serait encore foutu de jouer son blasé et de me prendre comme si ça l'emmerdait. S'il fait tomber ainsi toutes ses conquêtes en dépression nerveuse il n'a vraiment pas de quoi se la péter. Je dirais même qu'il gâche un gros potentiel, et je m'y connais dans ce genre de gros potentiel.
Qu'est-ce que je peux faire ? Maintenant que je suis lancée, si je ralentis il risque d'en faire autant. Si j'accélère je pense pas obtenir mieux qu'un troisième sans la culotte par série. Je suis bloquée. J'ai l'impression de faire du sur place et ça nuit méchamment au plaisir qu'il me donne. Mais je vois pas comment traduire "pitié met-moi un doigt" en termes médicaux. Et je vais pas le lui sortir comme ça. Je suis prof de langue, au niveau du vocabulaire je me dois de respecter un certain standing. Je suis sûr qu'il sent dans quel état je suis et que ça lui plaît. Si la domination y est, la méthode désacralise bien le mythe bourrin du mâle alpha.
Entre le plaisir et les nerfs j'arrive pas à me concentrer pour trouver une formule. De toutes façons il faudrait que je me calme pour la dire sur le bon ton. Pourtant c'est le but : il veut que je le supplie... Ou que je m'endorme. Aurais-je loupé une réplique de notre mise en scène où il se présente comme anesthésiste ? Heureusement que je pense tout ça au lieu de le dire, il le prendrait sans doute mal et sortirait se trouver un "bon coup". Mais qu'il la ramène à l'appartement pour voir ! Je la fait fuir ou je la lui pique sous le nez !... Intéressant, faut que je garde cette idée en tête.
C'est bien la première fois que je me disperse autant pendant les préliminaires, avec un mec normal je veux dire. Parce que pour un gars qui marche à l'électricité, je le trouve pas très survolté. J'aurais peut-être dû voler un défibrillateur à l'hôpital ? C'est pas bon, trop de réflexions complexes qui se forment alors que j'ai encore les lèvres autre de son membre. Je commence à me dire que je pourrais corriger mes copies en même temps pour faire d'une pierre deux coups. Il est en train de me passer l'envie de prendre un congé, ce qui serait normal après ma mésaventure d'aujourd'hui. Forcément je peux pas chasser de ma tête la calamiteuse expérience de la baignoire. La dernière fois que j'ai pris les devants il m'a gentiment rembarrée. Et aujourd'hui y'a que ma culotte qui s'amuse !
Le comble c'est quand même que malgré tout ce que je lui fais, il a pas franchement l'air de chauffer. C'est démoralisant. S'il fait tomber ainsi toutes ses conquêtes en dépression nerveuse il n'a vraiment pas de quoi se la péter. Je dirais même qu'il gâche un gros potentiel, et je m'y connais dans ce genre de gros potentiel. Y'en a marre, je craque ! Tant pis si ça lui suffit, cette fois il pourra pas la ramener. Fini les demi-mesure, j'enfourne une énième fois son membre et cette fois je ne relâcherais pas avant de le faire jouir, ou qu'il me supplie d'arrêter.
Juste sous mes lèvres ma main continue de le masturber, un peu plus vite. Je serre les lèvres autour de son sexe, et quand j'en ai le souffle j'aspire. Je le comprime entre ma langue et l'intérieur de mes joue. Je force le rythme quitte à le sentir taper au fond de ma gorge un coup sur deux. C'est sans doute l'une des fellations les plus rageuses que j'ai données dans ma vie, en tous cas elle est bien dans le top dix. Ma tête monte et descend tellement vite que j'en ai le tournis, et bizarrement ça fait de la place pour les autres sensations. Ses petits coups de langue retrouvent un effet plus intense, mais pas encore assez.
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Il voulait la faire patienter, la faire poireauter un peu, chacun à son tour de languir, mais l'ennui, c'était que de son côté, elle redoublait d'effort dans ses attentions, c'en était presque rageur ! Mais bon, de toute manière il avait vite compris que lui même ne tiendrai pas indéfiniment en se retenant de jouer franco. Il ne voulait pas savoir exactement ce qu'elle pensait de ce qu'il faisait, mais avec de tels arguments que ceux que lajeune femmelui offrait, il ne voyait pas en quoi il devait se retenir ! Et puis merde ! On envoie la sauce !
Il se décida enfin à n'agir que sur la chair à nue et il commença à y aller vraiment, elle devait se donner à fond, car quelqu'un comme Gabriel, même pour une nuit, ça se mérite un minimum ! Et sans péter plus haut que son cul !
Notre cher Gabriel n'avait jamais été doué pour la subtilité, le seul moment où il se débrouillait bien, avec ce mot, c'était dans les parties de jambes en l'air. Il avait semblé au début préférable de ne pas le faire, mais pourquoi se retenir si elle y mettait le paquet ? Tant qu'on utilisait que son corps, pourquoi se priver au juste ? La lumière grésilla dans la pièce avant qu'il n'écarte la culotte pour mordiller ses lèvres intimes. Choc électrique. Il ne s'agissait pas d'une très grande intensité, mais d'une forme très légère d'électricité, le genre qui se calque sur les inductions nerveuses, un peu comme si les terminaisons nerveuses devenaient presque trop sensibles, mais pas que les nerfs des zones érogènes.
Il déposa un baiser sur cette même zone. Nouveau choc électrique du même genre d'effet. Si il continuait comme ça, il pourrait presque lui coller une mandale qui serait érogène. Mais que le lecteur se rassurer ! Il n'avait pas ce genre d'intention ! Mais une fois que l'on a assez exacerbé les nerfs, les rendant presque trop sensible, comme il l'avait si bien fait, peu importait où les mains passaient, cela serait très agréable ! C'était aussi ainsi qu'il faisait en sorte que la première nuit d'une vierge se passe le mieux possible – pour peux que ce soit lui qui la saute, j'entends – en atténuant certaines douleurs.
Il ne voulait pas le faire à l'origine, se demandant quelle serait sa réaction, et craignant qu'elle ne soit pas vraiment d'accord pour cela, mais bon, encore une fois, il avait bien l'intention de lui montrer qu'il était un bon coup comme on en voit peu ! Il se mit doucement à passer sa langue électrique sur les pourtours de son intimité, disons que là, par contre c'était vraiment de la torture.
Mais il y avait toutefois un effet négatif et indésirable à tout cela,oh, il n'était pas spécialement indésirable, mais plutôt gênant, sans doute pour elle plus que pour lui. En effet, le problème était q'à cause de la circulation du flux électrique dans le corps de Gabriel et le canal de sortie de celui ci, le corps de notre flic pourri se mettait lentement à chauffer. Il devait juste faire attention à ne pas devenir trop chaud pour elle !
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Il n'a pas encore vraiment réagi, mais je me contente de ce que j'ai. Et ce que j'ai est un vrai délice pour mes lèvres et ma langue. Et c'est une vengeance sur cette saleté de baignoire : je vais enfin pouvoir aller jusqu'au bout. Rien que d'y penser je salive un peu plus sur son membre. Je vais enfin le faire jouir comme il m'a faite jouir, avec ma bouche. Et ça ne devrais pas prendre...
" Gwiih ! "
Qu'est-ce que c'était que ça ? Ça me... Je ne sais pas, ça m'a presque fait sursauter, et j'ai l'impression ça m'a rendue plus sensible, d'un coup. C'est comme si la langue de Gabriel était soudain devenue plus chaude et plus agile. Je sens que j'en frémit encore, à l'intérieur. je suis même obligée de relever la tête une seconde pour reprendre mon souffle.
" Hiiiin... "
Oui, reprendre mon souffle et gémir. Je replonge sur son sexe, mais je tremble presque. J'essaie tout de même de reprendre le rythme et continuer à le pousser. Mais la lumière de la pièce faiblit à nouveau alors que cette sensation revient. Ça me rend toute chose, mais vraiment. Je ne sais pas comment décrire ça. Je sais seulement que je mouille encore plus qu'avant, j'en ai presque honte. Et je prends un plaisir presque effrayant à lécher encore son membre en soupirant.
L'enfoiré... C'est tout ou rien avec lui. Je sens sa langue chaude caresser encore les contours de mon intimité. Il y a quelques minutes ce même geste me frustrait, maintenant il me ferait presque sauter au plafond. Mon vagin excité en redemande, ou plutôt il en veut, tout de suite. Je fais un gros effort pour ne pas me mettre à supplier Gabriel de me prendre tout de suite. Et seulement parce que je veux trouver un bonne façon de le faire. Je ne suis pas particulièrement arrogante, mais je veux encore lui faire croire que je me contrôle un peu. Je suis à deux doigt de littéralement sauter sur son membre pour le chevaucher comme un cheval au galop. Ça va venir, et ça collera à son style de cow-boy solitaire.
Mais j'ai du mal à garder les idées claires après ce soudain pic d'excitation, et le plaisir qui en découle. On en était où, déjà ? L'infirmière et... Sa queue est tellement chaude, et douce et délicieuse. L'infirmière ! Et donc le patient... Le patient qui... Qui a une langue que c'est vraiment pas jeu. Il n'a même pas de la glisser où il faut pour me mettre dans tous mes états. J'en peux vraiment plus cette fois. J'espère juste que je vais arriver à parler... En fait non j'espère juste qu'il va vite me pénétrer.
" Je crois que... Haaaa... Qu'il est temps de... Hmmmmm... De péné... procré... Haaaa... Procéder... Au... Hiiiin... "
Ça y est, j'ai tout donné. Trop compliqué de parler, de toutes façons. Je ne sais pas s'il voulait me mettre aussi vite dans cet état, mais après une journée pareille et depuis le temps que je ronge mon frein, je devais bien craquer à un moment où un autre.
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Quoi ? De la triche ? Bah il n'utilisait aucun élément extérieur, juste un truc bateau : les capacités phénoménales de son propre corps ! Ouais, juste ça ! Il avait fait durer la partie chiante pour qu'elle baisse sa garde et il avait frappé pendant qu'elle se frustrait de n'avoir droit qu'à un traitement tout juste limite et donc en donnait plus de son côté, et quand il balançait la sauce, c'était une coupe réglé, chacun tirait un maximum de sensations du coup en cours ! Mais attention, il triait sur le volet ceux à qui il offrait quelque chose comme ça, déjà il évitait vis à vis de ceux qui ne l'avait jamais vu utiliser l'électricité, et ensuite, il l'utilisait pour en mettre plein la vue ! Cette technique pour la galipette en valait une autre, et puis, disons que c'était la moindre des choses puisqu'elle l'avait fait sortir de l'hopital, elle méritait bien un petit coup de jus, au figuré comme au propre !
Bon, il la mettait dans tous ses états, c'était trop facile. Il cessa de l'électrocuter, non, de la stimuler par impulsions électriques, toutes les bonnes choses ont une fin après tout ! Mais non, finalement, pas maintenant la fin de ce petit jeu ! Elle en voulait plus? Ouias, elle en aurait plus ! Elle en aurait pour son compte ! Et ce serait un sacré virement en liquide, mais cessons ces comparaisons foireuses pour se concentrer sur une tâche autrement plus importante ! Ses petits cris montrent qu'il fait bien son office d'ailleurs et aucune raison de ne pas continuer alors ! Si elle aimait, alors elle allait adorer la suite ! Oh ça oui, elle adorerait sentir ça !
Il sourit et dirigea son visage vers un autre endroit, ou du moins, décala ses lèvres un peu. Elle en voulait beaucoup! Elle en aurait beaucoup ! Pour cela, rien de plus facile ! Il donna un coup de langue électrique sur l'intimité de la jeune femme ! Il y donna un simple coup de langue sur ses lèvres avant de lentement glisser son appendice lingual entre celles ci. Elle voulait cela, non? Ou elle voulait autre chose de plus gros ? Elle attendrait ! Le tricheur qu'il était avait toujours envie de faire mumuse pour le moment.
Il introduisait donc sa langue légèrement entre ses lèvres gonflées d'envie, goûtant à son intérieur comme il le pouvait, enfonçant sa langue comme il le pouvait avant d'arrêter, de revenir en surface pour se remettre à jouer autour. Puis, finalement, le doigt qui retenait la culotte se glissa entre les cuisses de la jeune femme, s'enfonçant en elle avant de gigoter à l'intérieur. La langue, elle, se concentra alors sur la petite proéminence de chair lié au puits d'amour. Qu'il se mit à titiller, voir même, parfois, en retirant son doigt, à mordiller cet endroit.
Mais tout au long, il diminuait le flux électrique qu'il lui envoyait jusqu'à le stopper, l'énergie résiduelle gardait les zones électrocutées comme sensibles encore un peu, mais ça aurait été bête de provoquer des dégâts irréversibles à cause d'une trop longue exposition ! Il fallait être prudent tout de même, ce n'était pas parce qu'il pouvait encaisser des coups de foudre à la chaîne qu'elle pouvait en faire autant ! Mais n'allez pas croire que ses gestes s'arrêtèrent, non, bien évidemment ! Il n'avait aucune raison de les arrêter, bien au contraire !
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C'est pas croyable, ce mec veut ma mort. Il me cuit à petit feu, et ce n'est pas une image. Son corps est brûlant et le mien aussi. Je me sens fiévreuse, assommée par la chaleur et le plaisir. J'ai même dû arrêter ma fellation si bien partie pour essayer de me remettre. Les frissons qui se succèdent depuis ses petites impulsions me tiennent éveillée, mais elles me fatiguent aussi. Je m'engourdis, et je suis en nage. Tout mon corps est devenu plus sensible, même Mélinda et Priscilla ne m'ont pas mise dans cet état. Une chance pour elles parce que je n'aurais pas tenu la longueur.
Et je ne dois qu'à mes principes de me tenir encore sur mes quatre pattes. Je voudrais m'affaler comme une grosse faignante et le laisser m'occuper de moi. j'ai pas la tête assez clair pour me demander si c'est ce qu'il veut. Il en serait bien capable, autant que de me laisser une fois encore. Mais question que je le supplie plus que je viens de le faire. Je devrais plutôt l'engueuler : c'est pas bien de pas écouter l'infirmière. C'est pas bien non plus de lui envoyer son plateau-repas à la tronche et ça ne l'a pas gêner.
" Khya ! "
Sa langue, ou plutôt la charge qui vient avec, me donne un petit coup de fouet dont je profite. Go, Hitomi ! Bring it on ! Aujourd'hui t'as tenu face à des gangster armés, des flics infiltrés, des infirmières et des docteurs, c'est pas ce vilain tricheur qui va te mettre à genoux !... Ok, t'es déjà à genoux mais c'est pas une excuse !
" Haaaan ! "
Et il ne va plus tarder à me faire jouir. Je replonge sur son membre, bien décidée à me hisser en tête de sa liste des "bons coups" à la force des lèvres et de la langue. Faut que j'y arrive avant de m'effondrer. Parce qu'après ce qu'il me subir je vais avoir besoin d'une minute ou deux pour souffler. Perchée sur un bras tremblant j'ai bien du mal mais je m'accroche. Ma main libre va et vient à la base de son sexe, je le branle doucement, je presse un peu de temps en temps pour ne pas le laisser respirer.
Plus haut c'est un vrai passage à tabac. Mes lèvres serrent faiblement son membre, glissent de haut en bas puis de bas en haut. Ma langue le presse et l'étouffe dans ma bouche. Quand je dois ouvrir pour respirer elle continue de pousser ou donne de furieux petits coups. Mais tu vas jouir, oui ? Je suis une jeune femme tout ce qu'il y a de banal, je peux pas envoyer des décharges électriques ou me faire pousser une deuxième langue. Mais j'ai ma petite fierté quand même ! Il est déjà le premier mec à m'avoir planté avant la fin : hors de question qu'il double cet exploit !
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Elle était tellement sous le choc de ce que Gabriel lui faisait que celui ci devait, semble-t-il, se contenter de la vision de la croupe et des bruits qu'elle faisait, pour tenter d'obtenir un plaisir qui ressemblait davantage à celui du voyeurisme que de acte charnel, il faillit s'interrompre pour lui montrer que les deux parties devaient mettre du leur. Si elle ne faisait rien, pourquoi ferait-il quoi que ce soit ? Après tout il avait bien constaté ça dans la baignoire il s'était cassé le cul pour elle, elle avait eu son petit orgasme et elle s'était plus ou moins tirée après, se défilant honteusement quand c'en était arrivé à son tour ! Donc oui, il était tenté d'arrêter en plein milieu ! Mais il avait un minimum d'éthique et de morale (si, si, je vous jure ! Aussi incroyable que cela paraisse!), enfin, façon de parler !
Fort heureusement, elle s'y remit vite, juste le temps de se remettre de ses émotions et la main reprenait sa place attitrée ! Pas bien dur de voir qu'il la poussait dans ses limites, et alors ? Il la sentait vaciller, chanceler presque, il pouvait tout à fait voir ses tremblements, ne serait-ce qu'en tournant les yeux dubon côté, mais encore, il fallait voir qu'elle avait de la chance tout de même, ouep, de la chance, il aurait pu y aller bien plus fort sur la dose ! Et il aurait pu la blesser sans le vouloir par la même occasion ! Elle avait de la chance qu'elle soit avec quelqu'un de doué, d'assez doué et avec assez d'expérience pour gérer comme un pro de ce côté là ! Et elle avait aussi de la chance d'expérimenter cela, tout le monde ne pouvait pas lui faire découvrir de nouvelles sensations ! Mais le contrôle était la raison qui lui avait fait arrêter cela aussi, si il perdait le contrôle, quand, par exemple, elle le ferait jouir, car elle y arriverait, n'en doutez pas, une femme comme ça ferait couler n'importe quel mec, et il était persuadé qu'elle serait assez forte pour emballer un gay, il risquait de balancer une décharge trop forte et lui griller le neurone de trop...
Enfin, les lèvres reprirent du service avec la langue et comme pour l'en remercier, il enfonça un deuxième doigt en elle, pour des vas et viens.Peut être que cette pause avait avantagé la jeune femme,puisque l'interruption avait exacerbé les sens du piquet de Gabriel, et en même temps, avec ce qu'elle avait donné il y a peu, comment ne pas être au bord de la jouissance ?
Un choc, des spasme, et le premier acte se finissait malgré lui, en effet, au moment où elle libérait le membre masculin pour respiré, il arrêta ses jeux de bouche et de langue pour murmurer dans un doux râle :
« Je crois que le traitement fait de l'effet docteur, le corps étranger va...va être expulsé ! »
Et quand elle le reprit en bouche, un choc, il envioya une décharge au travers de ses doigts, à l'intérieur d'elle, une décharge tellement brève qu'au final était-ce un rêve ou une réalité ? Vu l'entame dans les forces de Gabriel c'était réel, mais elle qu'en penserait-elle ? En tout cas, du à cette débauche d'énergie, il ne put se contenir. Début de la fin il fallait croire, mais la fin de quoi ? De pas grand chose....le meilleur était, il espérait, à venir...
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Il m'en fait vraiment voir de toutes les couleurs, ou c'est l'électricité qui me monte au cerveau. En tous cas je suis au bord du gouffre et je n'ai qu'une envie : me laisser tomber dans le vide. Et ses doigts me poussent dans cette direction avec plus de force qu'un bulldozer. Je gémis tellement que j'en perds mon souffle à chaque fois que je relève un peu la tête. L'idée qu'il tienne aussi bien le coup une fois qu'on sera passés aux choses sérieuses n'est pas un luxe pour tenir encore, retarder la vague de quelques secondes.
Et soudain une secousse un peu plus marquée. Est-ce que ça y est, enfin ?
" Je crois que le traitement fait de l'effet docteur, le corps étranger va...va être expulsé ! "
La bonne infirmière est sur le coup, mais suis soudain foudroyée par l'orgasme que je ne peux plus retenir. La semence chaude qui se répand dans ma bouche m'empêche de crier. J'avale ce que je peux alors que chaque jet pousse le précédent et qu'un peu de sperme glisse de mes lèvres le long de son membre. Une fois l'orage passé je relève enfin la tête pour prendre une bonne bouffée d'oxygène que je libère ensuite en un râle épuisé mais heureux. Je me suis rarement autant donnée pour une fellation. Si j'avais su je serais restée à genoux au lieu de le laisser me prendre en traître avec ses petits tours électriques.
Je reste encore perchée sur mon bras tremblant le temps de bien nettoyer ce qui m'a échappé, et coule encore le long de son sexe jusque sur ma main. Puis une fois ma tâche consciencieusement accomplie je me laisse tomber sur lui, hors d'haleine.
" Haaa... T'aurais pu prévenir... que t'avais... un mode vibreur. "
Et c'était seulement les préliminaires. Je prends encore un petit moment pour souffler, puis je me redresse. Et mes doigts se referment à nouveau sur son membre pour le masturber doucement. Je tourne la tête pour lancer un regard désolé, presque honteux, à Gabriel.
" La raideur est encore là. Il va falloir un traitement plus lourd. "
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui proposer ? J'ai passé assez de temps à quatre pattes pour l'instant. Je me lève pour vite revenir m'asseoir sur ses cuisses, face à lui. Je cajole encore un peu son membre entre mes doigts pour bien raffermir sa "raideur", puis je me dresse à genoux, me retenant d'un main au dossier du canapé.
" Vous êtes prêts ? "
Et je commence à descendre, guidant son sexe vers le mien pour le laisser glisser à l'intérieur. Excitée comme je le suis après ses toutes ses impulsions, je ne sens que du plaisir l'en accueillant enfin en moi. Et une grande satisfaction à avoir enfin amené cette queue bien chaude où je la voulait. Je ne doute pas qu'il me réserve encore quelques petites surprises sous tension, d'autant que j'ai pris les rênes.
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Il vinrent grosso modo en même temps, et si elle se délectait de sa semence, lui, il récoltait chaque goutte du nectar de cette belle plante qu'était Hitomi. Il était aussi vorace qu'elle, mais chacun avait ses préférences, et l'entrecuisse d'Hitomi allait très bien, un met très savoureux, délicieux ! Et il ne se privait pas pour le lui montrer en en buvant un maximum, raclant avec de doux coups de dents, des mordillements ses cuisses et es coups de langue jusqu'à la dernière lampée, ne rien gâcher !
Il sourit quand elle se laissa tomber sur elle et il continua à flatter de ses mains son corps, la caressant doucement, souriant à ses mots, insistant particulièrement sur ses cuisses, ses fesses, ses reins, une façon de ne jamais cesser de s'occuper d'elle, de rester présent et pas juste se satisfaisant de ce qui venait de se passer, comme une machine. Il l'aurait bien embrassée, mais étant dessus, c'était elle qui avait la main, bvien plus que lui, et puisqu'elle restait l'infirmière, hors de question de briser ça ! Elle choisissait le traitement, elle l'administrait, et lui en rajoutait une bonne couche.
Il ne comprit pas tout ce qu'elle disait, ces premiers mots ne furent pas assez clairs pour qu'il réagisse vraiment. Il se contentait de savoir qu'il avait fait, apparemment, forte impression ! Et c'était déjà une sacrée fierté, fierté qu'il éprouvait toujours dans ce genre de cas. C'était con mais c'était masclin, que voulez vous, rappelez vous, messieurs, de votre première fois, comme vous en êtes fier, vous vous croyez les aîtres du monde ! Bah Gabriel aimait garde cette sensation à chaque partie de jambe en l'air, du début, marqué par le premier orgsme féminin, jusqu'à ce que ni l'un ni l'autre ne soit capable de faire quoique ce soit !
Alimentant le jeu, la jeune femme se tourna vers lui pour lui dire qu'elle n'avait pas donné de traitement assez fort et qu'il fallait un traitement de choc, elle était assez bonne actrice pour avoir l'air honteuse dans cette histoire, ça ne l'amusait que davantage évidemment ! Il souriait jusqu'aux oreilles en hochant la tête, glissant deux doigts contre l'intimité de la jeune femme pour la conserver à l'aise au même titre qu'elle ne cessait de constater l'état de sa raideur. D'ailleurs il se contenta d'opiner du chef, popole au garde à vous.
D'ailleurs, tout en promesses futures, la jeune femme se dresse pour s'installer dans l'autre sens, sur ses cuisses, prête au plat principal ;, au même titre que lui. Enfin, le grand moment arriva quand elle descendit le bassin, faisant coulisser l'épée acérée de Gabriel dans son tendre fourreau de luxure. La grande joute charnelle commençait vraiment.
A peine avait-elle fini de s'empaler qu'il venait, de ses mains, s'emparer de ses hanches, elle avait beau être dessus, il contrôlerait autant que faire se peut ! Ne pas maîtriser lui était insupportable ! Alors autant éviter ! Mais en douceur bien sur ! Il commença alors, des mains, à lui imprimer un léger mouvement, non pas de haut en bas, mais d'avant en arrière, et alors qu'il faisait cela, il fit glisser les mains de ses hanches dans son dos, pour l'attirer contre lui, la galipette distance, très peu pour lui ! C'était quand les corps s'enchevêtraient que c'était le plus agréable !
"Je crois que ce genre de traitement me va très bien aussi....mais tout dépend de la dose !"
Au fur et à mesure où il l'attirait dans ses bras, il remontait les mains dans son dos, pour finalement qu'elle soit assez proche pour qu'il l'embrasse : un minimum de classe quand même, avant de descendre mordiller son cou. C'était doux et classique, mais pour combien de temps ?
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Cette fois il ne perd pas de temps. Exigeant comme patient, on pourrait même dire récalcitrant. Il m'attrape les hanches pour imprimer le rythme, et aussi le mouvement. En somme il ne lâche rien. C'est peut-être lui qui aurait dû mettre l'uniforme d'infirmière ? En tous cas je ne vais pas me plaindre. Ça tue un peu le jeu, mais s'il veut s'occuper de tout je ne vais pas le forcer. Je ne me force pas non plus. D'accord je suis du genre à jouir vite, mais je repars au quart de tour. Et perchée comme ça sur lui je n'ai pas de mal à suivre l'exemple qu'il m'a donné.
Mais rien n'est jamais simple avec lui, ou c'est moi qui lui complique tout ? Je sens que ses mains commencent à remonter et passer dans mon dos. Je me laisse guider. Forcément quand je me penche, mon bassin suit le reste. Et ça réduit d'autant l'amplitude que je peux donner au va et vient. Plus je découvre les critères de ses "bons coups", plus je me dis qu'il faudra que j'en attrape une à la sortie de sa chambre pour qu'elle me donne des cours. Chaque retour un peu moins profond de son membre est un coup boule de démolition qui ébranle ma confiance.
Même quand il m'embrasse avant de descendre dans mon cou, j'ai l'impression de mal faire. J'en viens à regretter de ne pas m'être simplement allongée sur le dos, les cuisses écartées. Encore que ça ne lui aurait peut-être pas plu ? C'est trop de paradoxes par ma petite tête, surtout dans l'état où je suis. Les frissons sont de moins en moins agréables, je commence même à me sentir mal à l'aise. On va pas encore s'arrêter au milieu, quand même ? Si je commence à refroidir il va le sentir, ça va le refroidir aussi et ça va encore être ma faute.
Championne d'apnée, contorsionniste, qu'est-ce que je vais devoir m'improviser la prochaine fois ? Lanceuse de javelots ? S'envoyer en l'air avec ce type c'est la parodie porno Jeux Olympique. Je dois agir avant que le mental ait raison du physique. Je passe une main derrière sa tête et je me redresse tout doucement. Dessus-dessous ça marche pas jusque là, alors peut-être qu'à égalité on aura une chance.
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Qu'elle n'appréciait pas était flagrant ! C'était comme le nez au milieu du visage, mais elle attendait quoi au juste ? Il était un peu perdu, non complètement, reconnaissons-le. Il ne comprenait pas. N'aimait-elle pas un petit instant de douceur? Il n' y comprenait plus rien. Que faisait-il de mal ? Et avec ces tracasseries en plus, les sensations de plaisir qui commençaient à renaître après cette pause. Mais voilà, elle n'y était pas et il le sentait. Putain, elle allait pas tout abandonner en plein milieu!Hors de question ! Il allait faire des pieds et des mains pour qu'elle oublie vite ce qu'elle avait en tête, au moins pendant l'acte quoi ! A moins qu'elle ne soit déjà en train de juger sa performance bien évidemment, auquel cas elle serait gonflée, c'était elle qui , aux vues de la position, qui devait faire la majeure partie du travail ! Si elle ne pouvait pas le faire sans avoir l'impression qu'il n'en foutait pas une rame, il ne pouvait, dans la position actuelle, celle qu'elle avait choisi, rappelons le, faire que très peu de choses, et le fait qu'elle n'ait apparemment pas la tête à ce qui se passait n'était pas encourageant. Enfin, il devait la ramener à l'action présente. Y avait de l'eau sur le feu, mais voilà, l'eau avait tendance à se refroidir, et donc elle avait besoin de flammes ardentes ! Et bien soit ! Il avait juste voulu un biser et il avait l'impression d'avoir tout foutu en l'air, il allait devoir rattraper cela tant bien que mal ! Il allait falloir donner un léger coup de collier, mais en même temps, comme c'était mademoiselle l'infirmière qui administrait un traitement, mieux valait écouter sa posologie dans le dosage du médicament.
Mais avant qu'il n'ait pu vraiment agir, la situation changea, elle avait pris les devants et l'avait redressé ! Mais tant qu'il ne prenait pas appui sur le mauvais bras, tout irait bien ! Ses mains redescendirent alors, du haut de son dos, elles dévalèrent dans une hâte mesurée le long de la colonne vertébrale de la jeune femme jusqu'à atteindre ses reins, puis sa croupe à damner saint. Empoignant les rondeurs qui se dessinaient sur celle ci pour se mettre à les pétrir, il se mit à accompagner les mouvements de la jeune femme, elle imposait son rythme, quel qu'il soit, et il n'irait pas contre,qu'elle lui montre ce qu'elle avait dans le ventre (il fouillait d'ailleurs déjà dedans si on y réfléchissait bien....
L'avantage de la position que la jeune femme lui avait proposé, c'était que si les bassins jouaient ensemble, cela n'empêchait pas le reste, notamment les mordillements et les baisers, tel qu'il en donnait dans le cou de la jeune femme, des baisers fiévreux, des mordillements voraces mais jamais avec pour but une douleur. Il dévorait la peau de son cou, de sa gorge, régulièrement ses lèvres aussi, alternant les zones et les façons de faire.
Il avait déjà bien commencé à entamer sa batterie et il hésitait à continuer, d'autant qu'elle n'avait pas clairement affirmé que ça lui plaisait. Bon, elle n'avait pas non plus dit qu'elle n'aimait pas ça ! Bon, allez, on se lance un poil plus loin ! Les douces ondes, les impulsions reprirent, très légères, bien plus légères que les précédente, juste de quoi réveiller les zones sensibilisés ainsi la dernière fois. Pourquoi se priver ? Après tout, il lui montrait ce qu'il valait, rien de plus.
En même temps, même si il était mal placé pour ça, il tenta un léger coup de reins vers le haut, doux, juste pour tester si ça lui plaisait qu'il fasse comme il pouvait des mouvements asynchrones aux siens, attendant par exemple qu'elle atteigne un point culminant pour y envoyer son épée aussi....ce n'était qu'un test alors qu'il se courbait légèrement pour embrasser le bas de sa gorge. Il y avait de la chair à proximité qu'il prendrait bien en bouche, amis parfois un peu d'attente ne fait pas de mal au désir, non ?
Le plaisir qui avait manqué de s'évaporer avec la drôle de sensation avec Hitomi revenait et ce n'était pas pour lui déplaire, loin de là, il en poussait parfois de légers soupirs.
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Maintenant que je suis plus pliée en deux je peux enfin y aller franchement. Gabriel semble avoir perçu le malaise, mais heureusement il ne s'est pas arrêté. Il est peut-être moins exigeant que ce que je pensais ? Et il m'a suivie. Ses mains ne cherchent plus à donner le rythme, elles suivent simplement. Il me dévore le cou de petits mordillements et de baisers voraces. Finalement je me faisais encore une montagne de pas grand-chose. Je sens mes doutes qui s'envolent, chassés à grands coups de pompes par les frissons de plaisirs. Je le sens, ça revient au galop, je prends mon pied !
De nouveaux frémissements électriques viennent réveiller mes points sensibles. Le plaisir devient écrasant, je laisse ma tête aller en arrière pour soupirer au rythme de mes propres mouvements le long de son membre. C'est trop bon... vraiment trop. Un petit coup de rein vient me rappeler que ce n'est pas encore l'heure de la pause pour l'infirmière sexy. je lui ai fait miroité un traitement de choc, c'est le moment d'être à la hauteur de mes prétentions. Je pose une main sur son épaule alors que ses lèvres dansent encore sur mon cou, et l'autre main agrippe le dossier du canapé.
Et je force le rythme, assez lentement pour ne pas échapper à ses mains. Puisque je n'ai plus à m'inquiéter de mal faire, mon bassin se laisser guider par l'inspiration. D'avant en arrière, en s'inclinant d'un côté ou de l'autre pour un peu plus de plaisir. Et je me retiens au canapé pour ne pas trop secouer le haut de mon corps. Bien cambrée, je ne pense pas lui donner le moindre mal à me dévorer. Je laisse même s'échapper de petits gémissements quand ses dents pressent un peu ma peau.
Je suis lancée. Bientôt je ne pourrais plus me retenir de m'empaler encore et encore sur son membre à un rythme effréné. Mais pour l'instant je reste langoureuse. Les lèvres de Gabriel ne font que descendre, et je ne voudrais les priver de ce qu'elle cherchent.
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Et Hop, c'est parti mon kiki ! La voir reprendre du poil de la bête et s'affirmer, ça faisait plaisir, au moins, ça évitait que ça finisse en soirée congelée ! Et puis, quand on prenait son pied, c'était tout de suite plus agréable ! Et pour prendre son pied, disons que ça commençait bien, ce n'était pas encore la chevauchée fantastique, mais le rythme qu'elle imposait, langoureux à souhait, était tout aussi plaisant ! Il n'y avait pas de quoi s'ennuyer dans cette partie de jambe en l'air ! Ses mouvements de haut en bas le long du barreau de chair étaient réguliers, dlectables !
Elle semblait même vouloir lui faciliter le travail, en envoyant la tête en arrière, corps offert à ses lèves. Oui, c'était un peu l'impression qu'elle lui donnait, elle offrait son corps à ses baisers, ses mordillements, et le fait qu'elle ait basculé la tête mettait en avant toute sa gorge, lui facilitant drôlement les choses. En parlant de faciliter les choses, elle eut la délicatesse, quand elle prit appui sur le canapé et sur son épaule, de prendre appui sur son épaule valide, lui évitant ainsi la si particulière joie de serrer les dents et d'endurer en silence...charmante attention, d'autant qu'ainsi, elle pouvait mieux gérer ses mouvements de bassin, les faisant varier pour varier les sensations, - même si c'était toujours du plaisir – et en même tyemps, elle tâchait de ne pas l'empêcher de continuer de jouer avec le haut en évitant de trop bouger à ce niveau là, était-ce pour cela qu'elle gardait un rythme plus langoureux ? Sans doute ! Ou alors elle ne se sentait pas capable de plus...no, just joking !
Il continuait de mordiller et d'embrasser sa peau, parfois les coups de dent étaient légèrement plus fortsque les autres, mais il ne voulait laisser aucune marque ! Enfin, pâs de marques de dents, un petit suçon par ci ou par là, il ne s'en privait pas le moins du monde, d'ailleurs il vint en faire un de chaque côté de cette gorge offerte. Ce qu'il aimait dans ce geste de basculement de tête en arrière, c'était la vulnérabilité de la personne, pour lui, c'était vraiment une délicate attention puisque, tout simplement, on semblait assez avoir confiance en lui pour dévoiler un point faible parfaitement humain ! La gorge était un endroit très facile à percer d'une lame après tout....enfin, cen'était que sa vision des choses sur ce petit geste !
Il redescendit ensuite ses lèvres jusqu'à l'un des boutons de chair de sa sculpturale poitrine pour le prendre en bouche et enfin relever la tête, sans le lâcher, le tenant délicatement entre ses dents. Il s'amusait à le suçoter, dévorer ce mamelon tendrement durci par le plaisir, a langue se mettant ç jouer avec à l'intérieur de sa bouche avec douceur. Mais cette douceur ne dura pas puisque bientôt, cette douceur se mua en voracité alors qu'il jouait plus intensément avec ce bout de chair et même la chair qui entourait ce bouton, en en prenant autant qu'il le pouvait dans la bouche pour jouer avec.
Sur son fessier parfait, il continuait de passer les mains, malaxant la chair, la pétrissant, jouant avec au rythme des mouvements imposés par la jeune femme. Il s'occupait avec fermeté de ces deux parties tout en chair parfaitement rebondies, il aurait bien joué du doigt comme d'un thermomètre à la française, mais il préférait laisser madame l'infirmière dire ce qui était bien ou pas, pour le reste, il verrait bien, et de toute manière, il continuait de donner de très légères impulsions électriques, non pas en continue, mais en coïncidant avec un certain moment, au moment où il se sentait enfoncé le plus possible en elle, ou du moins, le plus loin qu'elle décidait. Opuais, elle décidait et ce n'était pas naturel pour Gabriel de se laisser faire, mais sur le coup, vous savez quoi ? Ça lui plaisait.....
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Mes doigts se serrent un peu plus sur le dossier du canapé et l'épaule de mon amant. Je commence à avoir du mal à me retenir. C'est un peu de la faute de Gabriel qui gloutonne mes seins comme un gros bébé affamé. Je suis sûre qu'il détesterait l'image, mais il adore l'acte. Je ne lâche la bride que très doucement, prudemment, pour ne pas risquer de lui échapper trop vite. Je brûle de l'intérieur et il continue de souffler sur les flammes, en lançant de nouvelles impulsions aux moment choisis. Je vais bien devoir lui avouer qu'il est un bon coup après tout ça.
Pour l'instant je ne fait que gémir, en retenant mes hanches de trop s'agiter, d'avant en arrière pour ne pas avoir à me soulever. Les doutes et les petites maladresse sont bien loin, maintenant. De toutes façons ça ne m'avait pas empêchée de foncer tête baissée. Je n'ai même pas enlevé ma culotte, je l'ai seulement écartée pour pouvoir m'empaler plus vite sur sur ce sexe qui me défiait de toute sa dureté. Et il fait toujours le malin ! Ce qui me donne encore plus envie de le corriger à grands coups de bassin !
Le plaisir que mon corps a retrouvé, et qui a aussi regonflé mon ego, est tellement prenant que je ne rend pas tout de suite compte. On commence à rebondir un peu les coussins du canapé. Je ne me retiens plus vraiment, autant lâcher les rênes pour de bon. Et dans cette chevauchée de plus en plus endiablée, c'est la cavalière qui va partir au triple galop.
" Prêt pour... Hin !... Le trai-Ha !... Trait'ment d'choc ! "
J'ai eu du mal à le dire en entier, il va falloir que Gabriel se contente de ce seul avertissement. Ma poitrine échappe à ses lèvre alors que laisse enfin mon corps s'exprimer. Je pousse et je tire des cuisses aux bras pour enchaîner les va et vient. Plus vite, plus profond, dans tous les sens : un vrai rodéo. je ne respire plus : j'aspire de l'air pour pouvoir satisfaire mon irrépressible besoin de gémir. Je ne vais plus tenir bien longtemps, et j'espère que lui non plus parce que ne pourrait pas tenir le rythme toute seule après un orgasme.
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Petit à petit, d'autres sensations naissent, notamment sur le fait qu'elle se lâche, vinrent renforcer le plaisir qu'il ressentait et, il avait la nette impression, qu'elle ressentait elle aussi ! Et peu à peu, alors qu'il la sentait s'abandonner physiquement à cet acte charnel, lentement, elle se mit à accélérer, oui paradoxal d'accélérer lentement, alors disons plutôt progressivement, oui, le terme est plus adapté, donc, progressivement, elle accélérait,ou du moins, il sentait les muscles ses tendre, elle n'attendait que cela !
Elle lui informa que le traitement allait commencer, enfin, elle le balbutiait, car c'était difficile de comprendre ce qu'elle disait quand elle y mêlait les gémissements. Ce n'était pas clair, mais peu importait, il avait comprit l'idée principale, et quand bien même elle n'était pas comprises, les gestes qui suivirent balayèrent tout besoin d'explications, elles étaient futiles après tout devant l'accélération importante qu'elle manifesta dans ses coups de bassins, décuplant le plaisir qu'elle arrivait à lui offrir, et il espérait, non, il constatait, que ledit plaisir était partagé, ce qui était l'essentiel après tout, si chacun y trouvait son compte et y prenait son pied, il n'y avait rien à demander de plus !
Tout changea, rien n'était plus langoureux, rien n'était plus doux, non, c'était de la passion enflammée de la bestialité aussi, si l'on peut dire, étant donné l'accélération soudaine, faisant échapper la chair qu'il tenait dans la bouche et qu'il « dévorait », mais il ne s'en plaignit pas, non, ce dont il plaignait, c'était qu'elle faisait tout le travail ! Mais elle le faisait très bien, donc il ne dit rien et se laissa aller à ce plaisir, oubliant même d'envoyer quelques impulsions stimulatrices !
Elle montait et descendait à toute vitesse sur le barreau de chair, dansant dessus comme une danseuse faisant du pôle dancing, de manière bien plus charnelle bien évidemment ! Et puis, il était rare que lesdites danseuses s'emballent sur leur barre ! Mais Bon, okay, l'explication était mal foutue, la comparaison à chier, mais il avait autre chose à penser dans l'immédiat ! Notamment à ça !
Il glissa ses mains sans sa culotte pour continuer à malaxer les fesses d'Hitomi au fuir et à mesure de ses mouvements de bassin, redonnant des coups de jus, s'adaptant à son rythme ! Oh putain c'était drôlement bon ce qu'elle faisait ! Et si elle appréciait autant que lui, aussi intensément que lui, alors il savait que le prochain orgasme les mettrait hors jeu tous les deux, dommage, enfin, surtout elle car les doigts dans la prise, un coup de jus, et hop à nouveau en pleine forme, mais il lui épargnerait cela sans doute, enfin, cela dépendrait d'elle !
Un coup dejus plus puissant que les autres, sans être non plus douloureux fut envoyé, et lui, il hésitait franchement sur ce qu'il devait faire, la renverser pour prendre le relai, ou la laisser faire jusqu'au bout. Oh et puis, c'était elle qui administrait le traitement ! Si elle souhaitait inverser la position et le laisser se fatiguer au lieu d'elle, elle en serait ainsi, c'était elle l'infirmière !
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C'est pas en infirmière que devrais être habillée : c'est en cow-boy. Ou plutôt en indienne vu que c'est lui le cow-boy. En tous cas je le chevauche comme un cheval au galop, j'en ai l'intérieur des cuisses qui commence à chauffer. Le rythme chute parfois d'un cran pour que je puisse bien apprécier la longueur de son sexe, m'empaler jusqu'à sa garde pour le laisser s'échapper presque entièrement. ces rares accalmies ne sont qu'un prétexte à vite reprendre le rythme effréné de mon bassin.
Même dans sa situation Gabriel ne lésine pas sur ses attentions, de ses petites impulsions à la fermeté de ses mains. Je sais déjà qu'il aime bien contrôler, et qu'il ne cherche pas à renverser la vapeur m'étonne autant que ça m'excite. S'il se laisse faire comme ça c'est que je lui donne assez de raisons de subir. Je le domine, d'une certaine façon. Le jeu de l'infirmière doit aider, mais il n'y a pas que ça. Il y a ma façon de varier un peu le rythme et les mouvements, de tirer son sexe avec le mien, vers la gauche ou la droite, d'avant en arrière. Il y a sans doute aussi mes doigts serrés sur son épaule, qui pousse pour soulager mes cuisses du poids de mon corps. Et bien sûr il y a les gémissements que je pousse.
L'infirmière se donne à fond, de l'acharnement médical pur et simple. Et le patient a l'air bien content de son overdose de traitement à l'ancienne. Sentir ma culotte tirer quand ses mains passent dessous me donne encore plus de plaisir. Ce n'est pas souvent que je suis habillée pour m'envoyer en l'air. Je transpire dans mon uniforme qui flotte grand ouvert. Il est trop serré et ça se sent encore à certain endroits, comme des entraves contre lesquelles ne force et qui me donnent encore plus de frisson.
Mais l'infirmière aussi a une dose prescrite, et elle ne va pas tarder à l'atteindre. Je commence à trembler un peu plus fort, mes mouvements deviennent un peu plus chaotiques, un peu plus pressés. Mon corps s'emballe dans la dernière ligne droite.
" Ha !...Je- Han !... J'vais !... Jouiiir !... Hin ! "
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Putain ce que c'était bon, okay, emballez, c'est déjà classé, il fallait reconnaître que cette jeune femme était loin devant les autres, niveau bon coup ! E,foin bref, revenons à nos moutons ! Non contente d'aller et venir par des mouvements classiques, elle savait faire varier le plaisir avec des mouvements de droite à gauche, d'avant en arrière, l'un dans l'autre, Il y avait la preuve formelle qu'elle était très douée, elle savait attiser, enflammer le désir d'un homme à un point où il ne se souciait plus de grand chose si ce n'est de ce qu'ils faisaient à deux !
Tout comme elle, il sentait venir les effets des impulsions, pour elle, c'était la jouissance, pour lui, c'était la fatigue et la jouissance, il avait vraiment beaucoup de chances d'être tombé sur une colocataire comme celle ci ! Une vraie bombe sexuelle et quand elle se déchaîna, c'était vraiment, elle était vraiment fortiche pour donner du plaisir, et vu sa tête, et même son corps, elle y prenait aussi beaucoup de plaisir, et puis, il y avait de sacrés gémissements venant d'elle, quelle femme incroyable !
Le jeune homme continuait ses coups de jus, avant de le coup de jus final, qui viendrait bien vite étant donnée la situation, d'ailleurs, en parlant de cela, il entendit les paroles de la jeune femme qui furent comme un signal pour lui, il sentait de plus en plus que cela monte et quand ça monte trop, ça part, mais voilà, pour que tout parte, elle savait y faire.
Il comprit qu'elle en arrivait au point de non retour, le point de jouissance, elle parle de jouir et il sent très bien tout son corps se tendre alors qu'il devine très bien que ce qui arrive, c'est l'instant critique pour elle....et alors que l'instant critique vient pour elle, il le sentait aussi venir pour lui ! Ça n'allait pas tarder et ça se voyait sans doute au fait que ses mâchoires se serraient, il se contractait pour pouvoir se retenir, mais voilà, il ne put pas davantage et dans un râle rauque, il la plaqua contre lui, empalée autant qu'il pouvait. Et il vint en elle, arrosant ses parois interne de cette semence blanche qu'elle avait ava;é comme une gourmandise lorsqu'il avait joui dans sa bouche.
En temps habituel, il ne se serait pas contenté de là, mais les émotions de la journée, la douleur dans l'épaule, le fait qu'il ait balancé tant d'énergie pour la rendre folle ! Il étaitvanné, mais content. Il souriat et se laissa retomber en arrière sur le canapé, attirant doucement el corps chaud d'Hitomi contre le sien.
« Bon et bien la question est claire, l'un des meilleurs coups auquel j'ai jamais eu droit ! Tu tires de mon corps de ces sensations ! Wouaw ! T'es géniale ! »
Il l'embrassa doucement.
« Je crois, madame l'infirmière, que le traitement est d'une efficacité sans pareil. Vous me faites une ordonnance pour les jours à venir ? »
Il eut un petit sourire en coin....
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Soudain tout mon corps se tend, il s'accroche dans la fraction de seconde qu'il faut à l'orgasme pour monter me surcharger le cerveau. Et Gabriel en remet une couche en me plaquant contre son bassin.
" Nyyyy-hiiiiiin ! "
Je le sens exploser aussi loin que possible. Je suis tellement éclatée que je ne sais même plus si tous les frissons qui prennent sont normaux ou du à son traitement électrique. En tous cas c'est bon ! Quand il se laisse tomber allongé, je m'efforce de tenir encore un peu. Juste le temps de quelques va et vient, laborieux je dois dire, pour achever de calmer son membre. Après une course il ne faut pas s'arrêter d'un coup, tous les sportifs le savent.
Puis je me laisse tomber sur lui, essoufflée. Et je souris à ses compliments, passablement macho pour le premier.
" Merci. Toi t'es... Crevant. "
Pour ce genre de choses on a pas envie d'un homme calme. Le mieux quand on s'envoie en l'air, c'est de retomber trop épuisé pour tenir debout. Dans le cas présent il va bien falloir que je me lève. J'ai besoin d'une bonne douche pour clore la journée, et après je vais dormir tout une semaine ! Mais je compte bien lui retomber dessus quand on sera tous les deux en pleine forme. Et là, il aura intérêt à garder une batterie à portée de main.
" Vous me faites une ordonnance pour les jours à venir ? "
Je souris encore. Comment je pourrais tourner ma réponse ?
" Nan. "
C'est un bon début. Je relève la tête vers lui, avec un regard gourmand et amusé malgré la fatigue.
" J'ai bien peur que ce soit une pathologie chronique. Je vais devoir surveiller votre état pour adapter le traitement. N'hésitez pas à me prévenir si vous sentez que vous avez une crise. "
Mais je sens que l'infirmière ne fera pas long feu. J'ai bien envie de lui montrer comment une prof digne de ce nom traite les vilains tricheurs dans son genre. Je me redresse, et me relève assez lourdement. J'ai les jambes qui tremblotent, ce dernier vertige est des plus plaisants. En partant vers le couloir je m'arrête, le temps d'un dernier clin d'œil aguicheur à mon colocataire.
" Et il faut confirmer pour rester au top. "
***
C'est marrant comme la vie reprend vite son cours après les événements les plus délirants. Ça fait à peine une semaine et cette folle journée est déjà archivée dans un coin de ma tête, avec mon stock d'histoires capilotractées. Bien sûr elle est moins rose que les autres. Il y a eu du danger, de la violence, même des morts. Mais il y a aussi eu de la connerie presque infantile, et de la grimpette aux rideaux. En une semaine on a déjà remis le couvert plusieurs fois avec Gabriel, et j'ai ajouté l'uniforme d'infirmière à ma garde-robe. En tous cas ça va beaucoup mieux à l'appartement.
Et en rentrant du lycée, ma première journée de boulot après cette aventure, je me sens d'humeur anxieuse : il va falloir que j'examine mon patient pour me rassurer. Mais cette idée s'efface d'un coup, et j'arrive à peine à souffler des mots en Anglais dont la moitié n'ont pas leur place dans une salle de cours.
" No way... You bastard... "
Et qu'est-ce qui peut bien provoquer ça ? Pas compliqué : une belle plage tropical sur papier cartonné, accompagnée d'un slogan écrit en grosse les jaunes : " Costa-Rica waits for you ! " La carte postal ne porte ni nom ni adresse autres que les miens. Johnny, enfoiré ! je veux même pas savoir comment il a fait. Je file planquer ça dans ma chambre. Pour moi c'est une bonne nouvelle, finalement tout a été beaucoup mieux que je le pensais. Mais pour Gabriel ce serait sans doute une erreur à corriger, quitte à nager jusqu'en Amérique Centrale avec son flingue entre les dents... Alors tant qu'à se fatiguer à l'horizontale, je préfère qu'il le fasse avec moi.