Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Gabriel Valmy le jeudi 01 mars 2012, 21:08:39

Titre: collocataire ?? [Yamagashi sensei] FINI !!
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 01 mars 2012, 21:08:39
Il était bientôt 10h00, c'était la deuxième nuit qu'il avait du passer à l'hôtel, son proprio l'avait viré il y a peu, puisqu'il s'agissait de chambres de célibataires, ramener trop souvent des filles, même quand ce n'était jamais la même, était très mal vu ! Aussis'était-il vu à la rue, un beau soir bien frisquet quand même. En deux nuits, une petite fortune  en hôtellerie. Mais maintenant, c'était fini, oui, maintenant, il avait en main la carte qui allait lui faire btenir un toit moins cher ! Il avait appris par petites annonces qu'une colloc sembait dispo. L'avantage d'une colloc, c'était le prix, out était divisé par deux presque, et en plus, c'était tcc, toutes charges comprises, bingo ! Aussi, profitant d'une patrouille dans le coin, il était allé voir cela de plus près.

Il s'agoissait d'un quartier étudiant dans seikusu, proche du lycée. Ce mot avait fait tilt dans son esprit, à lui les rencontres de jolies minettes en uniformes...et peut être de profs sexies, qui sait....il avait bien le droit de rêver, non ?

Il gara sa moto de service (celle qu'il avait enfin réussi à avoir, ô miracle, sur le trottoire, merci le sigle de la police qui était indiqué dessus et s'approcha de l'interphone pour voir un peu ce qu'il pouvait tirer de cette visite, mais pour le moment, il trouvait ça pas trop mal.

Bien situé, pas bien loin du commissariat, du lycée, des commerces de grande surface, tout cela avait l'air pas mal. Il y avait de bons restos dans le coin, et pas cher vu que ce quartier était majoritairement étudiant. Tout cela semblait parfait. En plus, le bâtiment semblait avoir été refait à neuf il y avait peu, il se emandait si l'intérieur était comme l'emballage...

Enfin, l'avis de la personne qu'il avait eu par mail pour fixer la date et l'heure de la visite semblait convaincue que c'était le cas, restait à voir si c'était la vérité ou pas...

S'approchant de l'interphone, il appuya sur le nom qui correspondait à l'annonce, une certaine Hitomi Yamagashi. Et attendit que l'on décroche pour dire :

« Bonjour, excusez moi de vous déranger, mais je viens pour l'annonce, je m'appelle Gabriel Valmy, nous avions convenu hier soir de cette date par mail.... »

Il attendit qu'on lui ouvre pour monter jusqu'à l'appartement concerner et toquer à la porte, fringant comme à son habitude, grand cache poussière recouvrant jean basique et tee-shirt noir, cheveux brossés vers l'arrière. Par contre, il était fâché avec son rasoir...
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi seinsei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 01 mars 2012, 22:29:36
Le mercredi c'est bien, parce que le mercredi je ne fais pas cours. C'est ma petite oasis de la semaine. bien sûr je dois quand même préparer un peu mes cours quand je ne l'ai pas fait avant. mais je peux sortir me balader au parc, ou faire les magasins. Je peux buller tout l'après-midi devant ma télé comme une vraie célibataire. Je peux aussi faire la grasse matinée. Je peux m'étirer dans mon lit pour le seul plaisir de ma laisser retomber à plat dos sur le matelas. Et dire qu'il fait déjà jour. Un petit coup d'œil au réveil. Neuf heures. mes collègues et mes élèves sont en plein boulot depuis déjà une heure. C'est bon d'avoir rien à faire.

Soudain j'ouvre grand les yeux.

" Ho non ! "

Le type qui vient pour visiter l'appartement ! C'est ce matin à dix heures ! Je me redresse dans mon lit. Ma chambre est un foutoir pas possible, et par la porte grande ouverte je vois que le living n'est pas mieux. Le canapé est couvert de fringues sales, la table basse croule sous les vieux magasines, les tasses de thés à moitié vide, et même une bouteille de vin que j'ai eu la flemme de jeter. C'est bien simple : on jurerait un appartement de mec ! Décidément je ne sais pas vivre seule. Mais ça va changer.

Qu'est-ce que t'es en train de délirer Hitomi ! Personne voudra emménager avec toi vu le foutoir que c'est ! Je saute du lit et file à travers l'appartement. j'ouvre grandes les fenêtre, espérant que personne ne va en profiter pour me mater. T-shirt et petite culotte : pas vraiment une tenue pour se pencher à la fenêtre. Heureusement je vis au troisième. Une fois que tout l'appartement est en train de s'aérer je récupère tous mes vêtements sales pour tous les balancer dans ma chambre. Ensuite au tour des couverts, des tasses et des assiettes qui trainent partout. j'ai bien fait d'acheter un lave-vaisselle. Une semaine plus tôt j'aurais accueilli un colocataire potentiel avec un évier débordant.

Finalement j'arrive à cacher le gros du désastre, l'appartement est présentable. Je n'ai plus...

" Ho non ! Non ! "

Je n'ai plus que dix minutes ! Je fonce à la sale de bain pour prendre une douche express. Quand je ressors je n'ai que le temps de m'enrouler dans une serviette. L'interphone sonne, je file décrocher.

" Oui ?
Bonjour, excusez moi de vous déranger, mais je viens pour l'annonce, je m'appelle Gabriel Valmy, nous avions convenu hier soir de cette date par mail....
- Valmy, oui. Bonjour. Trois cent quatre. Montez. "

J'appuie sur le bouton, puis le relâche en espérant qu'il a eu le temps d'ouvrir. Je rejoins ma chambre en me frottant avec ma serviette, qui finie enrouler autour de ma tête. Avec le stock de vêtements sales que j'ai balancé sous mon lit, mon armoire fait vide. j'enfile les vêtements que je mets d'habitude pour aller trotter dans le parc. De toutes façons c'est ça ou un tailleur. Pantalon de sport blanc et la veste assortie sur un débardeur bleu.

J'ai à peine le temps de fermer les porte-fenêtres du living qu'on frappe à la porte. Je me précipite pour... J'enlève la serviette que j'avais encore sur la tête et la balance à travers la porte de ma chambre. Puis je me précipite pour ouvrir.

" Bonjour ! J'espère que je n'ai pas été trop longue ? Vous avez trouvé facilement ? "

Ça se voit que je suis un peu nerveuse ? En tout cas lui, il est... Il est grand et taillé comme un athlète. Avec son grand manteau il a l'air de sortir d'un film noir, récent. Maintenant que j'y pense je ne lui ai pas demandé ce qu'il faisait dans la vie. mais je ne vais pas le laisser sur le pas de la porte. Je l'invite avec un grand sourire.

" Entrez, je vous en prie. "

En fermant la porte derrière lui je laisse retomber mon sourire une demi seconde. Ce type me donne des frissons. Quelque chose émane de lui, dont je n'ai pas l'habitude. Mais il n'a pas l'air si méchant que ça. Pas trop. J'espère pas. Toujours souriante, je lui fait faire le tour. La cuisine, maintenant toute équipée, qui se trouve face à l'entrée. Je l'entraîne à gauche dans le living, et il ne peut que constater que de ce côté tout est plus qu'acceptable. Tout ce qu'il faut pour buller devant un film ou avec de la musique.

" L'immeuble n'est pas encore très peuplé, il n'y a pas de voisins directs à cet appartement. Donc on ne dérange personne, et personne ne dérange. "

Je lui indique la porte au fond du living.

" Celle-là c'est ma chambre. On va repasser par la cuisine. La salle de bain et les deux chambres libres sont de l'autre côté. "

J'espère que jusqu'ici ça lui va. Il faudra bien qu'on discute un peu, mais j'ai tellement besoin d'aide pour le loyer que je je ne vais pas placer la bar bien haut. Même si je suis un peu gênée. Les colocataires que j'avais à la fac étaient des filles. Enfin, c'est une histoire un peu compliquée. Vivre toute seule avec un homme, celui-là qui plus est... À la réflexion je pourrais m'y faire.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 02 mars 2012, 08:24:12
Pourquoi tant de nervosité quand elle ouvrit ? Pour un flic habitué aux interrogatoires, cela se voyait tout de suite ! Mais elle n'avait aucune raison de devenir nerveuse, il venait juste pour visiter, pas pour la demander en mariage !  Uoique maintenant qu'il la voyait....non, plus sérieusement, il fallait qu'elle se calme, elle apprécierait plus !

Quand elle le lui demanda, il nia de la tête le fait qu'il ait eu du mal, c'était très bien indiqué, donc cela n'avait pas posé le moindre problème d'accès, cela avait même été trop facile de venir, où était le piège ? Finalement, elle le laissa entrer. Ce qu'il fit sans hésiter. Pour lui pour le moment, tout se passait bien, et même plus que bien, surtout que la colloc était mignonne...

Il se contenta par la suite de rester silencieux durant toute la visite alors qu'elle lui montrait tout l'appartement. Il n'avait rien à redire, que ce soit concernant la cuisine, fonctionnelle autant que faire se peut, que le salon, bien proportionné et où on voyait, dans la disposition des meubles, une connaissance avancée en glandouille.....bon bah voilà un point commun !  Mais c'était peut être un peu trop rangé, non ? Est-ce qu'il parviendrait à rester assez ordonné pour cohabiter ? Bonne question.

Elle lui proposa de passer par la cuisine pour accéder aux autres chambres et à la salle de bain, sous entendant donc que les toilettes étaient dans la salle de bain, bah, bien maigre défaut....quoique ce n'en était pas forcément un si on voyait cela du bon angle.... Au passage, elle lui avait aussi montré sa chambre et il se disait que c'était dommage que la porte en soit fermée, sinon, il aurait pu comprendre, rien qu'à l'état de la chambre, ce jardin secret, il aurait pu comprendre quelle type de femme elle était. Par exemple, il avait été prouvé statistiquement qu'une femme bordélique était  un bien meilleur coup qu'une maniaque du rangement. Bon, il y avait bien des abberrations statistiques, mais au delà de cela, ça allait !

Un autre endroit qui montrait beaucoup de choses sur l'habitant, était la manière dont était tenue les chiottes, en fonctionde l'état, de la propreté, du type de lunette, on en apprenait énormément mine de rien, car après tout, on passait presque trois ans de notre vie aux toilettes, puisqu'on y allait presque six à huit fois par jours, quand même ! Et bien cette portion de vie sur le trône était très significative.

Il la laissa passer devant pour lui montrer le reste de l'appartement et en profita pour jeter un œil rapide à son déhanché et à la chute de ses reins, voir plus bas avec un regard droite gauche sur un superbe double détail. Réflexe de célib...enfin bon, cela avait été assez rapide pour ne pas qu'elle le remarque, enfin, il espérait, et le pire c'était que son intention n'était pas de se la taper, même pas, il appréciait juste la vue....bon, il n'irait pas dormir dans la baignoire pour autant si son lit était envahi par elle, mais là n'était pas le sujet !

« Je vois, et bien pour le moment, je suis parfaitement ravi de ce que j'ai pu apercevoir. Je ne doute pas qu'il y ait des détails pratiques à régler, mais sachez que si ce que je vois par la suite me plait autant que ce que j'ai vu pour le moment, et bien j'ose espérer que ma situation personnelle vous conviendra pour m'acceper comme collocataire ! »

Il sourit alors qu'il la suivait.

« C'est joli chez vous ! »

Soudain, il aperçut quelque chose qui était passé à la trappe sans doute, dans le salon, une culotte dépassait légèrement de sous le canapé. Intéressant. Il sourit...
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 02 mars 2012, 12:56:31
Il ne dit rien, il se contente de suivre. Pourquoi il dit rien ? J'espère que tout lui plaît.

" Je vois, et bien pour le moment, je suis parfaitement ravi de ce que j'ai pu apercevoir. Je ne doute pas qu'il y ait des détails pratiques à régler, mais sachez que si ce que je vois par la suite me plait autant que ce que j'ai vu pour le moment, et bien j'ose espérer que ma situation personnelle vous conviendra pour m'accepter comme collocataire ! "

Enfin je respire en repassant par la cuisine. Si de son côté tout va, on peut dire que le plus dur est fait. Il faut quand même que je lui montre sa chambre.

" C'est joli chez vous !
- Merci. Mais il y a de fortes chances que ça devienne chez nous."

Je tourne la tête le temps de lui sourire, mais lui-même tourne la tête. Je suis son regard vers le canapé... De sous lequel dépasse une de mes culottes. Et pas n'importe laquelle. La noir et rouge lacée sur le côté, celle qui va avec... peu importe. Je file la ramasser, ne manquant d'afficher un sourire crispé à mon invité.

" Excusez-moi. "

Je ramasse la culotte pour la fourrer dans ma poche.

" Désolée, je ne suis pas vraiment une folle du rangement. "

Mais je porte de la lingerie fine, ça il le sait. Le genre de sous-vêtements qui sont fait pour être montrés, puis enlevés devant ou par d'autres personnes. C'est gagné, il doit déjà me prendre pour une chaudasse. Remarque c'est peut-être bon pour moi, ou plutôt pour diviser mon loyer. Mon sourire est déjà moins crispé.

" On continue ? "

Je n'y avais pas pensé, mais je pourrais jouer de mes charmes. Il n'a pas l'air de vouloir refuser l'appartement, mais il sera d'autant plus gentil s'il croit qu'il a ses chances avec moi. D'un autre côté je me connais, c'est un terrain glissant. Qu'il se montre un peu entreprenant et je lui donnerai toutes les raisons de rester. Je le guide vers le petit couloir de l'autre côté de la cuisine. Il file droit vers une porte-fenêtre.

" Donc au bout c'est le balcon. Il coure sur toute la façade, donc tout le long de l'appartement. Les trois chambres donnent dessus, et aussi le linving. "

Un peu étroit, le balcon. Juste de quoi s'ouvrir une chaise pliante pour buller au soleil. Toute seule je ne savais pas quoi en faire, il aura peut-être des idées. Je le ramène dans le couloir pour ouvrir les deux chambres libres, dont les portes se font face.

" À vous de décider laquelle vous voulez. Je débarrasserais la grande. "

Quelques cartons vides à tasser dans un coin. Mais je l'emmène vite vers la salle de bain, le clou du spectacle. Quand j'ouvre l'air est encore chaud, chargé d'humidité. C'est que j'en suis sortie il y a moins de vingt minutes. Mélangée à celle du savon, c'est mon odeur qui flotte. Entre ça et la culotte, je pense qu'il sera plus que bien disposé à mon égard.

" Désolée, j'ai pris ma douche il n'y a pas longtemps. "

J'étais toute nue, juste là, à trois mètres de toi. Après j'ai traversé tout l'appartement que je viens de te montrer, sans rien d'autre qu'une serviette sur le dos. Et encore j'étais dans la cabine de douche, je me demande s'il imagine ce ça donne quand je prend un bain. C'est une des raisons qui font que j'adore cet appartement : il y a la douche pour se laver rapidement avant d'aller bosser, et un baignoire pour bien se détendre de temps en temps.

" Voilà ! je vous laisse voir un peu ça le temps d'aller chercher les papiers. Et tant que j'y suis, vous voulez boire quelque chose ? "
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 02 mars 2012, 13:32:17
Il put voir le reste de l'appartement, mais après le coup de la petite culotte....disons qu'il avait plus ou moins pris sa décision, surtout qu ce n'était pas ce qu'il y avait de plus banal. Elle reconnaissait  n'être pas une as du rangement, lui non plus, très bien, bon, en gros ça allait être un petit bazar. Mais va bene.

La salle de bain était tout à fait correcte, les toilettes étant dans un renfoncement, on pouvait aller aux toilettes quand quelqu'un était sous la douche sans se gêner, pour la baignoire, c'était une uatre paire de manches à cause du miroir au dessus du lavabo....mais peu importait après tout.

La chambre était bien, la plus grande était tout à fait acceptable, restait un dernier point à voir. Un truc tout bête, mais un truc tout de même, une question bête, mais qui méritait d'être posée, mais avant tout..

« Bon, pour moi c'est bon, à partir de maintenant je vais être ton nouveau colloc, alors du coup, plus de vouvoiement et tu m'appelles Gabriel ou tu trouves un surnom, sinon, ça va vite devenir lourd comme ambiance ! »

Il sourit et ajouta, sur un ton amusé, pour parler de ette histoire de culotte, histoire de jouer :

« Et puis, tu sais, moi même je suis assez bordélique donc, merdier sur merdier, je verrai plus que mes affaires, pas les tiennes qui seront dessous.... »

Il n'aimait pas sauter du coq à l'âne mais avant de placer autre chose, il resta sur le balcon, besoin d'une pause de nicotine !  Aussi, il  sortit son paquet de sa poche  et alluma une clope pour commencer à fumer sur le balcon, il se fdoutait bien qu'il ne fumerait ans doute pas ailleurs ici. Question de respect.

« Non, merci, ça va, j'ai juste besoin de ma dose de nicotine  pour entretenir un hypothétique crabe ! »

Quelque chose lui traversa l'esprit, quelque chose qu'il avait omis de lui demander avant qu'elle aille chercher les papiers. Le garage !  Il avait oublié de mentionner le garage !  Bon sang quel crétin ! Il écrasa sa clope et rentra dans l'appartement pour le lui demander.

« Dis-moi, j'ai oublié de demander, il y a un garage associé à l'appart ou pas ? Car j'ai une moto et la laisser dehors par tout temps...disons que je n'ai pas confiance le moins du monde ! Bon, après je sais pas comment est le quartier, mais c'est pour savoir si je laisse la moto au boulot ou si j'ai un endroit en sécurité pour la garer ! »

Il avait dit cela en errant au milieu de l'appartement à sa recherche, et sans réponse, il alla jusqu'à la chambre, toquant à la porte avant d'ouvrir pour lui demander, après tout, c'était juste pour des papiers qu'elle y était allé....

Oh bon sang le merdier !  Il se croyait dans sa propre chambre dans son ancien logement...oh bon sang, ça allait vraiment être folklo ! Faisant référence à sa dernière pensée statistique, il comprit qu'il devait avoir à faire un énorme coup. Il resta coi, jusqu'à voir quelque chose dépasser de sous une autre pièce de lingerie fine. Du papier.

« C'est pas ça là bas ? »

Il avait dit cela en montrant clairement le point dans le merdier....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 02 mars 2012, 14:23:26
Ça fait deux bonnes minutes que j'ai laissé Gabriel seul. Je sais où son les papier pour partager le bail, je les ai mis dans la serviette que je prend pour les cours. Comme ça j'étais sûr de savoir où les trouver. Mais où j'ai bien pu mettre la serviette ? Deux fois que je fais le tour de la pièce en vain. Il n'y a plus qu'une solution : elle est sous le lit. Je sens une enclume de trois tonnes me tomber sur les épaules.

" Forcément... "

Le problème c'est que j'ai tassé tout mon linge sale sous mon lit. Ça déborde. Non, pire : on dirait que le matelas est posé sur le monticule de linge sale. Et il y a de tout, de ma lingerie fine à mes jeans en passant par mes chemisiers et mes jupes de tailleurs. J'ai pris cinq minutes pour tout tasser, et comme il se doit je vais passer une heure à tout fouiller. Allez, Gabriel est en train de m'attendre. Je plonge à quatre pattes pour commencer à tout dégager, essayant de faire vaguement un tri au passage. Oui, c'est minimum quand on a tant dépensé dans de petits sembles coquins.

J'écarte un peu tout ce que je trouve, jusqu'à me retrouver la tête sous le sommier. Toujours pas de serviette. J'entends la voix de Gabriel qui grandi hors de la pièce, il parle d'un garage. Je commence à reculer mais soudain la porte s'ouvre. Je me fige un instant. la colocation démarre sur les chapeau de roue : il vient de tomber sur moi, ou plutôt nez à nez avec mes fesses, au milieu d'une décharge de vêtements et de sous-vêtements. le pire c'est que je suis obligée de me trémousser encore pour me dégager enfin.

C'est la honte. Pourquoi ça m'arrive tout le temps, ce genre de choses ? Peut-être parce que t'es une grosse tête de linotte, Hitomi ! Ouais, pas faux. Enfin, je peux me relever. Gabriel a l'air amusé. Je ne sais pas si c'est par la position hautement ridicule dans laquelle il m'a trouvé ou de voir une chambre de femme au moins aussi chaotique que celle d'un ado feignant. En tous cas c'est bien moi qui le fait sourire. Rouge comme une tomate, j'entrouvre la bouche pour me lancer dans des excuses quand il pointe le doigt vers le sol.

" C'est pas ça, là ?
- Si ! bien vu ! "

Je m'accroupis ramasser les papier qui... qui n'ont rien à faire dehors. Le temps de soulever encore quelques vêtements et je me rend compte que ma serviette est ouverte, et qu'elle s'est tranquillement vidée pendant que je tassais tout sous le lit ! Heureusement que j'ai Gabriel maintenant. Ça va me forcer à ranger un peu. Enfin, je fait contre mauvaise fortune bonne figure et l'entraîne dans le living avec un grand sourire.

" Bon ! Une ou deux signatures et tu pourras t'installer. Et il y a des garages privés au rez-de-chaussée pour les locataires. Moi je n'en ai pas l'utilité alors je te le laisse. "

Je l'installe sur le canapé et lui ramène un stylo, sur quoi je le laisse feuilleter les papiers si le cœur lui en dit. Mais avec sa dégaine de cow-boy des temps moderne, je doute qu'il soit un homme de paperasse. Je m'assied à côté de lui pour enfin souffler un peu.

" Je suis contente que quelqu'un ait enfin répondu. Ça commençais à urger. Entre l'internat de mon lycée et mes colocataires à la fac, ça fait plus de dix ans que je vis avec d'autres personne. Je ne sais pas habiter seule. "

Je ne vais pas lui dire qu'en plus, arriver à Seikusu m'a forcé à dormir seule. Parce que ça non plus je ne l'ai pas fait beaucoup ces dernières années. Mais un hommes aussi séduisant, avec son côté rebelle, son corps d'athlète et ses cheveux blonds qui ont tout l'air naturels... Je crois que ça va très bien coller entre nous.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 02 mars 2012, 14:59:02
C'était foutu si il avait pensé à obtenir un peu de rigueur en vivant avec la jeune femme, foutu, vraiment, mais le reste, wouaw ! Elle avait un derrière à tomber par terre, mais comment elle pouvait vivre encore seule ? Ça, c'était au dessus de ssa compréhension ! Il en déduisait que la place était libre, et ça, ça l'intéressait énormément ! La ccollocation avait parfois du bon....

Bon, les papiers étaient trouvés, ça, c'était trouvé ! L'ennui, c'était le reste, et quel reste ! La paperasse, un mot barbare et odieux  qui signifiait de l'ennui parce que même si il se foutait un peu des petits caractères il n'était pas fou, il y avait de beaux attrape-couillonss là dessous ! Enfin bon, elle le conduisit dans le living où il s'assit sur le canapé, regardant rapidement les clauses du condtrat, en diagonales, mais alors en très larges diagonales avant d'apposer les signatures sans même réfléchir, c'était réglé !

« Parfait !  Bienvenu chez moi donc ! Ça va me faire bizarre, je n'ai quasiment jamais vécu avec quelqu'un  depuis que j'ai quitté le cocon familial. Au mieux j'ai un peu squatté chez les touches du moment mais voilà, jamais je n'ai vraiment habité avec quelqu'un !  J'espère qu'on s'entendra bien ! »

Lui il l'appréciait déjà....mais bon, bbref, alors, garage, c'était réglé et ce de manière positive, donc il pourrait y mettre sa moto et ce qui ne rentrerait pas dans l'appartement ! D'ailleurs, il valida son texto et hop Bernard arriverait d'ici une petite demi-heure avec ses cartons....

Puis il écouta le petit discours de la miss. Ceci expliquait cela, en partie du moins, aussi relança-t-il en disant :

« Boarf, tu sais, c'est qu'un pli à prendre, moi ça fait presque dix ans que j'ai vécu seul, alors désolé par avance pour les réactions de mec célib ! Mais je pense que y a un point sur lesuel on s'entendra ! Attends que je me sos complètement installé, disons une petite semaine !  Et là, je vois ça d'ici !  Concour de celui qui a le plus de bordel dans sa chambre, et sans doute même ailleurs..... »

Il eut un sourire et rit un peu avant de rajouter, toujours sur le ton de l'humour ! Parmi les réflexes de célib vivant seul, il y avait celui d'aller de la chambre à la douche complètement à poil le matin, mais ça, c'état une autre histoire...

« Mais alors pourquoi n'avoir pas cherché directement une colloc au lieu de choisir un grand appart, et après, de proposer une annonce de collocation ? Je me plains pas hein !  Je sens que je vais me plaire ici, mais je dirai que c'est un peu érange, non ? »

Il enchaina, comme si il ne s'était agi que de questions de hétorique :

« Oh et puis on s'en fout, tu es plus seule maintenant en tout cas, mais dis moi, c'est quoi un peu le réglo, histoire que y a it pas trop d'emmerde , okay, fumer sur le balcon, pas de soucis, mais pour le reste, genre alcool, soirées et l'import de bons coups d'un soir ? Histoire qu'on se retrouve pas à se mettre sur la tronche pour des bêtises. En général, pour les bons coups, je découche, mais après, si je ramène qulqu'un pour la nuit, ça te dérange ou pas ? »

Il gratta sa pseudo-barbe avant de rajouter, sourire en coin.

« Et je ne sais pas si il y a un verrou à la porte de la salle de bain, mais pour t'éviter de mauvaise surprises, tu devrais peut être en mettre un si il n'y en a pas.... »

Il rit à nouveau avant de dire :

« Bon, on fête l'emménagement ou on prend racine ? »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 02 mars 2012, 15:47:33
Au moins il a l'air motivé. Il a à peine lu le contrat, comme je m'y attendais. En revanche, pour le concours de bordel, je ries un peu jaune. De toutes façons ce n'est pas si important, je pense qu'il fera au moins un peu d'effort pour garder l'appartement vivable. Et au moins ça mettra un peu d'ambiance dans mon quotidien. Entre ces murs, à part mes copies à corriger et la vaisselle, je ne me suis pas vraiment amusée. Il y a bien eu Priscilla, mais c'est une toute autre histoire. D'ailleurs il va falloir qu'on en parle. Pas de Priscilla, tant qu'à faire je préfère la garder pour moi. Mais les possibles mouvements nocturnes.

Déjà un petit truc, il ne me laisse pas le temps de répondre à ses questions. Ça pourrait devenir irritant à la longue, mais nous sommes colocataires, pas mariés. Et quand il en vient à parler de ses possibles conquêtes, je peux enfin en placer une.

" Pour ce qui est de faire la fête, demande-moi avant. Parfois j'ai pas mal de boulot avec les cours. Au fait : je suis professeur, je ne sais pas si je te l'avais dit. Mais les soirs où je serais libre, je compte bien profiter du fait qu'on ait pas encore de voisins. Pour tes "bons coups", je ne vois pas le problème. "

Vraiment pas. À la fac j'habitais avec deux filles et un garçon. Je me souviens d'un week-end entier que nous avons passé à l'appartement, entièrement nus. Et nous n'étions pas quatre mes sept. Un très bon et très long souvenir. Mais il n'a pas à le savoir, pas pour l'instant. Il est un peu bourru, mais je trouve ça assez charmant. J'aime bien prendre les grandes gueules à contrepied et je pense que je vais le bousculer un peu pour voir.

Pour le verrou à la salle de bain je me contente de hocher la tête en essayant de ne pas sourire trop largement. J'imagine un peu ce qui pourrait se passer s'il entrait pour me trouver en train de sortir nue de la douche... Ou de prendre un bain. Et l'inverse ? Comment il réagirait ? Ça mériterait une petite expérience. Pour l'instant il roule des mécaniques mais je me demande si je pourrais le faire rougir. Ce serait marrant. Je suis une fille bien élevée, mais une fois que je suis à l'aise c'est une autre histoire. Et plus la glace se brise vite, plus je me laisse glisser facilement.

" Bon, on fête l'emménagement ou on prend racine ?
- D'abord un petit mot sur tes conquêtes, Don Juan. Je te garantis pas qu'on sera copines, mais... "

Je donne un petit coup de tête vers l'arrière, la porte de ma chambre.

" Si tu en laisses une toute seule ici et qu'elle n'est plus là quand tu reviens : passes voir si elle n'est pas avec moi. "

J'éclate de rire en me laissant retomber au fond du canapé.

" Je suis sérieuse, Don Juan. Et j'espère que ça ne t'embêtera pas si de mon côté de ramène des hommes. Ne t'inquiètes pas, ils seront largement assez occupés pour ne pas regarder tes copines. "

J'imagine qu'il n'est pas du genre à s'envoyer en l'air avec d'autres gars, donc je n'y fait même pas référence. Mais je pense qu'il y aura quelques petites choses à tenter avec lui et les filles dont il parle. Cette colocation est pleine de promesse, au moins sur ce point. Je me rapproche et lève les yeux sur lui.

" Alors ? Quelque chose à proposer pour fêter l'emménagement ? "

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 02 mars 2012, 16:13:05
Il sourit à ses mots, elle jouerait avec ses conquêtes ? Intéressant, mais devait-il se retenir de partir dans le graveleux ? Ce serait très difficile ! Houlà, il craignait cette difficulté là...bon, on verrait bien ce que cela donne, mais bon, en gros, dans l'ensemble, de toute manière, il mettait les conquêtes à la porte le matin même en générale, donc la question ne se posait pas du coup, si une conquête restait, c'état qu'elle était très, très douée, et pour le moment, c'était arrivé à peine deux fois depuis le début, donc point de vu ratio, ça avait l'air d'aller ! Si un jour ça arrivait, il serait d'accord pour qu'elles jouent entre filles, il était persuadé qu'une femme ne pouvait apporter autant de plaisir à une autre qu'un homme qu cours de l'ébat. C'était un peu machiste, mais bon.

Après, les mec, tant qu'ils n'envahissaient pas son espace vital, pas de problèmes. NB : première chose à faire, s'acheter des boules quiès si jamais elle ne bluffait pas....

Après, point de vu gouts et couleurs, qui sait, elle serait ravie dans un plan à 3 avec deux mecs, qui sait....enfin bon, là n'était clairement pas la question, et sur le ton du jeu, il lui lança dès qu'elle aborda le sujet du type de fête qu'il fallait :

« Et bien je sais pas, en général, les fêtes de bienvenue sont organisées par les personnes qui sont déjà là, non ? Je suis sûr que tu es bien assez dégourdie pour avoir the idée qui tue. Ah oui, pendant que j'y pense, Bebert apporte mes affaire d'ici une demi-heure ! Du coup, va y avoir pas mal d'aller retour entre ici et en vbas, tu serais d'accord pour m'aider, s'il te plait ?  Nous ne seront pas trop de trois pour ça ! »

Il y avait notamment une magnifique commode qui avait appârtenue à son grand mpère aujourd'hui décédé. Ça allait être amusant sans doute ! Il attendit d'avoir son assentiment ou son refus avant de continuer :

« Si on partage mes conquêtes alors j'imagine que c'est réciproque quand tu ramèneras des jolies filles ! Pas de jalousie et pas de posséssivité, cela ne mènera nulle part !  Je te recommenderai même les bons coups si tu veux ! Les meilleures reviennent les autres sont flanquées à la porte au petit matin, donc tu le verras bien vite ! »

Il sourit avant de finir en concluant, malicieux, comme souvent :

« Enfin, sans trop m'avancer, je pense que je rirai en écoutant les performances de tes étalons, les bon coup de côté mâle sont de plus en plus rares, mais bon, c'est pareil chez les femmes. D'ailleurs, je ne sais pas si tu le sais, mais les femmes bordéliques sont souvent réputées pour être de bien meilleur coups que les autres ! »

Il lui tapota l'épaule avant de se lever.

« Je reviens, je vais inaugurer on nouveau trône ! Ah et pendant que j'y penses, si tu as matière à raler contre moi, hésite pas, je préfère une franche engueulade que des gamineries comme bouder pendant des heures ! »

Il lui sourit et partit au toilettes, il n'en avait pas pour longtemps...
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 02 mars 2012, 23:10:02
" Évidemment, je vais pas vous laisser trimer tout seuls. "

Ce ne serait vraiment pas un bon départ de rester assise à les regarder trimballer des meubles. Même si du point de vue de la force physique je ne ferais sans doute pas grand poids. D'après ce qu'il dit ensuite je pense pouvoir le considérer comme un parfait goujat. Ça pose une épineuse question, que je garde pour plus tard. Si je couche avec lui et qu'il trouve que je suis un "mauvais coup" ? Il ne pourra pas me mettre à la porte, la cohabitation risque de devenir difficile. Mais encore faudra-t-il qu'il me trouve mauvaise. Ça m'étonnerais franchement. enfin ! Apparemment nous sommes d'accord en ce qui concerne nos fréquentations.

" Ne t'en fait pas pour moi, je sais comment motiver les hommes. Mais pour les filles que je ramène, je ne garantie pas qu'elles te laisseront approcher. "

Mélinda ou Priscilla le plieraient sans doute en quatre comme de le dire. Maintenant que j'y pense, je fréquente des gens dangereux. C'est sans doute pour ça que je me laisse si facilement aller avec ce gars. Je ne le connais que de puis une demi-heure, grand maximum, et déjà je pense à lui sauter dessus. Il faut dire que ça fait longtemps que je ne suis pas passée entre les mains d'un homme. Je veux dire un vrai, un adulte. Même Ulrique, qui est pourtant impressionnant, reste un lycéen.

Sa dernière remarque me fait rougir, un peu moins que sa main qui me tapote épaule. Je le regarde partir vers les toilettes. Ça y est, il est chez lui. Et mine de rien j'ai cru voir un romin... un contact physique. Je me lève du canapé pour m'étirer un peu. Je sens que cette cohabitation sera au moins intéressante. Si je retrouve un peu de mon sérieux et qu'il est aussi bordélique qu'il s'en vante, ça promet quelques prises de bec au bout d'un moment. Mais après tout, s'il aime vraiment la franchise il fera sans doute au moins un effort.

Gabriel est encore aux toilettes quand l'interphone sonne à nouveau. Son ami qui doit amener ses meubles ? Je vais décrocher.

" Oui ?
- Heu... Mademoiselle Yamayashi ?
- À peut près. "

Mon nom est marqué en toutes lettres juste à côté du bouton sur lequel ce gars est en train d'appuyer. Il ne tarde pas à me confirmer ce dont je me doute.

" Gabriel est avec vous ?
- Oui, c'est vous qui amenez ses affaire ? Je vous ouvre. Trois cent quatre.
- Ok. "

On dirait que ça se précise. je vais déjà rencontrer un  ami de mon colocataire. En moins d'une heure c'est pas mal. J'espère qu'au moins il se tiendra aussi bien que Gabriel. J'avoue qu'en le voyant à la porte je m'étais attendu à bien plus graveleux. Ou peut-être que je suis tellement vicieuse moi-même que je ne m'en rend plus vraiment compte.








Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 03 mars 2012, 00:27:10
Il avait entendu l'interphone et s'était dépêché de finir ses petites affaires avant de venir accueillir Bébert ! Il arriva quand il sonnait à la porte, et Gabriel prit la place de sa ccollocataire pour l'accueillir. Ce qui fut assez amusant à voir sans doute, en effet, après avoir vu la superbe colloc, il sembla ébahi, avant de se reprendre et lancer à Gabriel :

« Hey gueule d'ange !  Et bah alors tu perds pas de temps toi, t'as à peine signé pour l'appart que tu déhgotte déjà un canon !  Rhaaa ptit veinard !  Moi j'ai pas eu autant de pot depuis le 3 Février, il y a 2 ans ! »

Gabriel hocha la tête, il aurait préféré oublié cette date mais bon, que voulez vous.....les amis sont là pour ça....ce jour là, il était complètement déchiré tellement il avait bui, il avait embarqu une fille tout auss beurrée que lui et s'était réveillé le lendemain matin avec  cette nana et Bébert, Ainsi qu'une violente douleur à l'anus !  Et il n'était pas dur de deviner quand il se rappelait de l'enchevêtrement de orps, mais cela lui donnait assez mal au cœur en y pensant. Depuis, les plans à 3 avec un autre mec dans le lot, c'était à reculons qu'il y allait depuis. S'étant barré avant que Bébert se réveille, il n'en avait jamais rien su, vive les lendemain de soirée ou on se souvient de rien....et Gabriel préférait qu'il en soit ainsi !

« Non Bébert, ce coup ci, c'est juste ma collocatatire et rien de plus. »

Puis, plus bas, il ajouta à Bébert, mais pas de manière inaudible.

« Mais je ne dit pas non, pour en savoir plus sur elle ! »

Il toussota et se redressa pour se tourner vers Hitomi et désignant Bébert, il dit :

« Voici Bernard, dit Bébert, un collègue, on a fait quelque années à la BAC, il était l'ancien de la division et moi j'étais qu'un jeune con, avant que je sois promu lieutenant et que j'intègre la PJ à la brigade des mouers avant d'être officier polyvalent. Ah oui, je suis lieutenant de police, j'avais oublié de de te le dire ! »

Puis il posa a main sur l'épaule d'Hitomi pour dire :

« Et voici Hitomi Yamagashi, ma charmante collocataire ! Je peux pas te dire grand chose sur elle pour le moment, ça fait une petite demi heure qu'on se cotoie seulement ! »

Il en savait assez pour la faire rougir jusqu'aux oreilles sans doute, en ne citant que la lingerie fine, mais autant garder cela pour lui, ça l'amusait de se taire là dessus pour l'instant, avec une idée derrière la tête....

« Bon, Bébert, vu la place qu'il y a , on ne va pas tout monter, mais tu es venu avec le fourgon ? »

« Bah ouais, j'allais pas faire autrement ! »

« Mais qui surveille le quartier du coup ? »

« Y a le bleu qui patrouille en bagnole, ralant car tu devrai être en train de l'épauler ! »

Gabriel haussa les épaules avant de dire :

« M'en fous, je m'installe et ensuite je bosse ! »

Puis, d'un geste de la main, il ivita Hitomi à venir avec eux en bas pour choisir si des meubles l'intéressait, tout ne rentrerait pas dans sa chambre et il y avait des commodes bien sympa ! En bas, il y avait la moto banalisée, et à côté la fourgonnette de la brigade, remplie de meubles et de cartons, enfin, plus de cartons que de meulbles. Il y avait notamment un meuble à portes coulissantes et bureau à pan incliné, parfait pour bosser, enfin, pour ceux qui bossaient chez eux. Il était recouvert d'une plaque de cuir changée il y a peu, il était européen, datant du début du siècle passé, avec une rallonge cachée dedans qui se dépliait sur le côter.

L'autre meuble était une table basse, couleur acajoux, qui avait appartenu à son grand père, comme le reste des meubles, et posé dessus, une plaque de marbre.

« Si il y a des meubles qui te tentent ! N'hésite pas, le reste ira dans ma chambre ! »

Il y avait un futon et son sommier, deux tables de chevet, une petite armoire et des cartons d'affaire.

« Alors, le bureau te tente peut être ? Il est très bien, étudié pour ne pas se faire mal au dos en plus ! »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le samedi 03 mars 2012, 17:39:16
Je n'ai pas pu m'empêcher de rougir aux premiers mots de ce "Bébert". Au moins aussi bourru que Gabriel, voir plus. Mais quand on me qualifie de canon, même sans la moindre finesse, je préfère le prendre comme un compliment. Je ne sais pas trop que penser de la suite. Pour un policier mon nouveau colocataire a l'air un sacré numéro. Il doit donner des ulcères à ses chefs, comme dans les films. Et en plus il fait sauter ses rondes pour venir emménager. J'espère qu'il sera plus sérieux que ça au moment de payer le loyer.

Enfin ! Je préfère les laisser papoter entre mecs avant de les suivre en bas. Quand Bernard ouvre son fourgon, je me demande un peu où on va pouvoir caser tout ce bazar.

" Si il y a des meubles qui te tentent ! N'hésite pas, le reste ira dans ma chambre !
- Tu rigoles ? Ça tiendra jamais dans ta chambre, tout ça ! Va falloir en laisser dans le garage. "

Ça nous fera ça de moins à trimballer dans l'escalier, mais je pense que je n'ai pas à le dire pour qu'ils comprennent. La plupart de ces meubles ont l'air d'avoir vécu. Sans doute récupéré de ses amis, ou peut-être de sa famille. Sous son style de bad boy Gabriel serait-il un sentimental ? Ça ne m'étonnerait pas, en fait ça me plairait. Je crois que je commence sérieusement à fantasmer sur lui. Le mauvais flic, qui fume et boit sans doute, avec une grosse moto et un style bien particulier. Le cow-boy moderne au charme ténébreux, entre ombre et lumière. Il faut que je pense à autre chose, je commence à m'échauffer toute seule.

Allez ! Grand sourire l'air de rien. Au boulot que je puisse faire un peu le tri dans ma tête.

" C'est vrai qu'il a l'air pas mal ce bureau. Ça te gêne vraiment pas ? "

Il faut dire que mes vêtements sales ne sont les seules choses que je laisse traîner. L'espèce de table en allumettes qui me sers de bureau croule sous les tas de feuilles et les bouquins. Et même pas des bouquins de cours en plus. je vais peut-être lui taxer aussi une étagère pour ranger tout mon bazar de mangas et de romans. Tout ça pour dire que ces derniers temps je corrige mes copies et je prépare mes cours sur la table de la cuisine. Pas très confortable, en plus je compte bien centraliser mon travail dans ma chambre, maintenant que je ne suis plus seule dans l'appartement.

Quitte à se faire du mal autant le faire vite. On va en baver pour monter tout ça au troisième. Heureusement que mes deux compagnons sont costauds.

" On commence par quoi ? "
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 03 mars 2012, 19:04:28
Gabriel souffla comme un bœuf, enfin fini de tout mettre en place, ça avait été d'une lourdeur !  Et Bébert avec son idée à la con et ses foutus sangles disant qu'ils allaient faire passer son futon deux places par le balcon !  Il avait de grandes sangles et il avait voulu leur montrer et ils en avaient chier plus qu'autre chose, en effet, c'était devenu très compliqué quand, une fois hissé en haut à la force des bras il avait constaté que l'espace n'était pas suffisant pour le faire passer par la porte fenêtre. Il avait pesté, juré, engueulé Bébert, mais rien à faire. Ah la patience, toujours quelque chose qui lui manquait un peu trop, hélas...

Il s'affala sur le canapé, Bébert était parti une fois tout en place en quatrième vitesse, disant qu'il ne voulait pas gâcher une soi disante réunion de collocataires, pure jalousie, c'est tout ! Gabriel en était persuadé. Le plus folklo avait été de mettre les meubles chez la miss, Gabriel avait insisté auprès de bébert pour qu'il ne se donne pas la peine de le faire ! En fait c'était simplement parce qu'il y avait trop de bazar et qu'il se doutait que si lui, il allait assez bien la connaître pour savoir àn quoi s'en tenir, mais le regard des autres étaient différents. La bibliothèque était, avec la table basse et la commode, dans le salon, donnant un côté assez spécial en cotrsastant avec le mobilier bien plus récent qu'Hitomi avait mis.

« Tu veux que je t'aide à virer tes affaires  pour mettre les nouveaux meubles ? A moins bien sur que tu ne préfères t'occuper toi même des affaires, mais passe donc tout ce qui va au sale, tant quon y est on va lancer une machine, et je mettrai mes affaires avec, omme ça, ce sera fait ! »

Il réfléchit cinq minutes avant de dire :

« Si tu veux tu prendres ton temps hein, si tu préfères le faire toute seule, à la limite on mettra tout en place à la fin de la journée ! Comme ça te laisse le temps pour le faire comme tu veux ! Ça te va ? »

Il aurait bien aimé continuer à plus ou moins buller, enfin bon....

Son portable sonna, le bureau, ébidemment qui d'autre pouvait appeler. Il Regarda quelle était la personne qui s'occupait de lui remonter les bretelles : aoutch, c'état la dragonne, et on avait pas de quoi s'attacher pourtant.....jeu  de mot débile mais très connue au sein de la crime, bon, il allait devoir se magner de retourner bosser. Il décrocha et dit :

« C'est bon patronne j'y vais ! »

Puis il raccrocha, elle n'avait pas eu le temps d'en placer une. Mais si elle commençait, alors elle ne s'arrêterait pas et il n'avait pas envie de se prendre une branlée au téléphone devant sa nouvelle colloc. Il regarda rapidement son bipeur avant de dire :

« Je crois que je vais décoller, fusillade sur l'avenue Hirohito, et qui on envoie ? Bibi ! Donc je te laisse, ne m'attendds pas pour déjeuner, et je reviens vers six heures et demi, sept heure, tiens toi prête ! Prends une tenue pratique un une bonne veste, on va aller fêter mon emménagement, j'ai eu une idée de l'endroit où faire ça alors je vais prendre les choses en main si tu le permets. On fait comme ça ? »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le samedi 03 mars 2012, 23:58:05
Je me laisse tomber en arrière et soupire un grand coup. J'aime mon canapé, je crois que je vais le demander en mariage. Heureusement que Gabriel n'en pas amené un autre avec lui : son petit génie de copain aurait voulu le monté par le balcon. Je suis sûr que le blondin ne m'a même pas entendu engueuler Bébert tellement il criait fort lui-même. Pas étonnant qu'il est détalé comme un lapin, le Bébert. Tirer un  futon par des sangles sur trois étages, comment a-t-on été assez bête pour se laisser convaincre ?

Enfin ! C'est fait et on peut souffler. Monter la commode par l'escalier n'a pas non plus été une partie de plaisir. Finalement mon réveil tardif a eu du bon. Si je m'étais habillée pour faire bonne impression à mon nouveau colocataire la journée aurait été plus longue. Après notre petite pause, on pourra passer à la partie marrante : déballer les cartons, et commencer à faire vraiment connaissance. Gabriel en sait déjà beaucoup sur moi avec ce qu'il a vu dans l'appartement, l'aider à s'installer rétablira l'équilibre.

Il commence d'ailleurs déjà à me parler rangement. Encore essoufflée par tout cette exercice, je ne lui répond par de vagues gestes en soupirant. Mais quand son téléphone se met à sonner je sens que la fête est finie avant d'avoir commencé. En fait je le vois sur son visage.

" Je crois que je vais décoller, fusillade sur l'avenue Hirohito, et qui on envoie ? Bibi ! Donc je te laisse, ne m'attends pas pour déjeuner, et je reviens vers six heures et demi, sept heure, tiens toi prête ! Prends une tenue pratique un une bonne veste, on va aller fêter mon emménagement, j'ai eu une idée de l'endroit où faire ça alors je vais prendre les choses en main si tu le permets. On fait comme ça ? "

Je me redresse. Inutile de lutter. Et puis il est flic. Déjà qu'il déménage pendant sa patrouille, s'il laisse ses chef en plant il va se faire virer. Ce serait mérité, il faut reconnaître.

" Honnêtement je pensais qu'on passerais la soirée ici. Mais si tu as une idée alors d'accord. "

Je me lève du canapé et m'étire les bras et les jambes. Je n'ai pas l'habitude des épreuves de force.

" Envoie ton linge sale, je m'en occupe. Et file avant d'avoir des ennuis... T'es là pour partager le loyer, il faudrait pas que tu sois mis à la porte. "

Avec un sourire et un petit clin d'œil, quand même.  Ça me ressemble pas tant que ça d'être la voix de la raison hors d'une salle de classe. Mes habitude de coloc' seraient-elles en train de revenir ? En tous cas je vois d'ici le programme de la journée : lessive, rangement de ma chambre, et il faudra que je case un bon bain quelque part. Cette fois je devrait être habillée avant qu'il revienne, même si je doute que l'inverse le gêne vraiment.

Mais une fois Gabriel sorti, alors que je suis en train trier le linge pour les cinq bonnes lessives que je vais devoir faire, je fronce les sourcil.

" Attend... Qu'est-ce qu'il voulait dire par "une tenue pratique" ? "

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le dimanche 04 mars 2012, 01:13:09
Il était parti en coup de vent, si jamais il avait oublié quelque chose, il saurait bien vite quoi, car ce qui n'était pas dans les cartons lui était complètement indispensable, mais apparemment, il avait tout ! Il mit son casque et démarra la moto avant de filer rue Hirohito, en chemin, il en vint à repenser à ces premiers instants de collocation, femme bordélique, aimable, gentille, tout à fait charmante en somme, il se demandait si elle serat gênée par ses manières.

Grand dérapage, dix minutes plus tard il stoppait sa moto de service et descendait avant d'entendre distinctement les coups de feu. Il se hâta, jetant son casque au premier sous-fiffre venu avant de sortir une armpe et de vérifier le chargeur : plein, et avec de vrais balles, pas celles électrifiées.

Avançant il vit deux voitures  criblées d'impactes de balles. Un coup de feu qui retentit, il se jeta derrière la voiture la plus proche, un homme se tenait là, à côté de lui , en sueur, une balle dans le bras vu l'état du saignement

« Je suis là pour vous relever lieutenant, je vais régler ça en deux-deux !  Allez donc vous faire soigner ! »

Il sourit en pâlissant :

« On a un tireur isolé, un fusil à pompe, et je ne sais pas comment il l'ont eu, une mitrailleuse à pied ! Il sont une liste de recommandation longue comme le bras en plus ! »

Du lourd quoi ! Très bien ! Il serra les poigns, se fit craquer les articulations, au boulot ! Surtout que vu les trois camionnettes un peu plus loin, il serait filmé.

« Dites leur qu'on envoie quelqu'un pour les exigence ! »

[…]

Et pour finir dans notre émission de treize heure, le lieutenant de police Gabriel Valmy a bien voulu nous dire quelques mots sur les évènements dramatiques ayant causé lde graves blessures à trois policiers dont un officier.

« Et bien, nous avons mis du temps à établir un travail efficace, mais au final, même si nous craignons pour la vie de nos camarades et collègues, nous devons continuer à faire en sorte d'assurer la sécurité de la manière la plus efficace possible, alors s'il vous plait, laissez la police faire son travail, si nous obtenons de nouvelles informations, soyez sur que nous les communiquerons ! Mais il pourrait ne pas s'agir d'un acte isolé.... »

Il a refusé d'en dire plus. Dans un instant la météo suivi de vtre feuilleton télé....

Il passait à la télé !  Hola pour lui au commissariat ! Même de quoi faire annuler le blâme de l'avant veille ! La seule raison pour laquelle il était encore dans le métier , c'état que malgré ses méthodes à la limite de la légalité, il obtenait de bons résultats. Il fallait espérer que cela ne durerait pas !

[…]

18h00, il rentrait plus tôt que prévu, mais vanné par sa journée, plus intense que prévu. Il avait laissé la moto en bas et fit tourner le double des clés, d'ici qu'il ait son propre exemplaire, dans la serrure, oui, il avait de l'avance, mais peu importait. Il soupira et accrocha son cache poussière au porte manteau, retirant ses chaussures à l'entrée pour les ranger proprement sur le côté. Machinalement habitué à vivre seul , il ne s'annonça pas et se contenta de filer directement dans sa chambre pour prendre un deuxième casque et le sortir, avec ça, pas de problème, puis il sortit une serviette, il avait l'intention de prendre une petite douche avant de repartir, bon, il y avait une heure de battement tout de même. Il se dirigea vers la salle de bain.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le dimanche 04 mars 2012, 21:09:16
L'avantage qu'il y a à enchaîner les lessives, c'est que j'ai un peu de temps à perdre quand la machine tourne. Comme je n'ai pas envie d'ouvrir un livre pour m'arrêter toutes les vingt minutes, je me rabat sur la télé. Elle mérite bien son surnom de "boîte à connerie", je sens mes neurones s'échapper un peu plus nombreux à chaque seconde. Pourtant je zappe sans laisser le temps à mon attention de se fixer. Mais après avoir étalé le premier voyage de linge propre sur le balcon, je tombe sur Gabriel aux infos. Toujours aussi confiant alors des milliers de gens doivent être en train de le regarder sur leur écran. À se place je serais pétrifiée de trouille. J'ai d'ailleurs un frisson en repensant à ce qu'il m'a dit. Une fusillade, et maintenant ce ne serait peut-être pas un acte isolé. Ça fait froid dans le dos, j'espère que mes élèves ne trainent pas dans ces quartiers-là.

Mais d'une façon ou d'une autre, la police a réglé le problème immédiat. Je me demande quel rôle a joué Gabriel. Mais sa tirade une fois terminée, retour à la broyeuse de cerveaux après la météo. Heureusement la machine à laver sonne pour indiquer que la lessive en cours est finie. Je vais vider la machine, puis la remplir à nouveau. Et l'après-midi passe ainsi. Je déplie sur le balcon tous mes séchoirs, je sors même les chaises de la cuisine, le tout se retrouve vite couvert de vêtements trempés. Finalement, aux alentours de dix-sept heures, j'en arrive à la dernière lessive de la journée. D'ailleurs je me déshabille pour y mettre mes vêtements de sport, c'est l'occasion de les laver. Je vide le sac de linge sale de Gabriel pour compléter.

Le moins qu'on puisse c'est que... Ça sent l'ours ! J'espère qu'il aérera sa chambre régulièrement, parce que ses chaussettes sont loin d'être un régale pour les narines. Je trie un peu le linge que je fourre dans le tambour de la machine, littéralement au pif selon l'urgence. je ne tarde pas à tomber sur T-shirt apparemment moins touché que le reste. Sans doute le dernier qu'il ait porté. L'odeur me chatouille les narine. La transpiration de Gabriel, musquée, forte sans être dégoûtante. Ça sent l'homme. J'hésite un peu avant d'approcher le T-shirt de mon visage, et de fermer les yeux en prenant une grande inspiration. Son odeur me fait tourner là tête. Je repense à l'emménagement, quand on a monté les meubles avec cet idiot de Bébert. Mon nouveau coloc en train de sortir les biceps pour monter son mobilier. Sur le coup je n'y faisait pas vraiment attention, mais à y repenser c'était assez excitant de le voir en plein effort. Qu'est-ce qu'il penserait s'il me trouvait là, accroupie en sous-vêtements, en train de renifler un de ses T-shirt ?

Bon ! Reprend-toi un peu Hitomi, sinon il va vraiment te trouver comme ça en rentrant. Je fini de remplir la machine à laver, je lance le cycle et direction la baignoire. j'ai encore le temps, je me fait couler un bon bain chaud, et cette fois je prend un livre avec moi. Je laisse barboter en lisant les aventures d'un guerrier vampire et tout son folklore à la conquête de royaumes humains. Violence, romance, complots : tout ce qu'il faut pour faire une grande aventure. Mais moi qui pensais me changer les idées, j'arrive assez vite au moment où notre héros ténébreux ne peux plus se retenir d'approcher sa plus récalcitrante esclave humaine. Et quand les choses deviennent sérieuse je me dis que je n'ai besoin que d'une main pour tenir mon livre.

Je plonge ma main gauche dans l'eau pour lui faire dévaler mon ventre. J'imagine le grand château aux murs de pierre froids, le feu crépitant dans la grande cheminée, et mon maître vampire en train de me déshabiller alors que je suis encore debout, au pied d'un grand lit couvert de fourrures. je ferme les yeux en passant la main à l'intérieur de mes cuisses. Que peut-il bien me faire, ce seigneur vampire ? Les idées se bousculent, les images juste assez floues pour ressembler à des rêves. Ça il m'en fait, des choses. J'imagine la sensation de sa peau froide contre la mienne, le frisson de ses mains courant sur ma peau nue. Et bientôt il m'emporte sur le lit pour bien plus. Le laisse tomber mon livre à côté de la baignoire pour libérer ma deuxième main. Même en rêve, il ne peut pas passer à côté de ma poitrine.

Je me mets à soupirer quand mes doigts atteignent finalement leur but. Quelques caresses en surface, je glisse un peu plus entre mes lèvres intimes, tout en douceur. Je commence vraiment à prendre du plaisir. Mais comme les sensations se font plus précises, et plus fortes, mon amant au visage incertain ne suffit plus. Ses traits s'affinent, et sa silhouette. Il devient blond, mal rasé, il me rappellerait presque...

" Gabriel... "

Est-ce que je l'ai vraiment soupiré ? Je n'en suis pas sûre. De toutes façons il ne doit pas encore être rentré. Ça ne fait pas si longtemps que je barbote dans ma baignoire, si ?

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le dimanche 04 mars 2012, 23:32:49

Il voulait se laver, prendre une bonne douche, de quoi se rafraichir, mais il fallait croire que ce n'était pas prévu, non, pas prévu....ce bruit n'était pas prévu du tout. Avait-il bien entendu ce prénom, on prénom, en provenance de la salle de bain alors qu'il allait y entrer ? À croire que la salle de vain était prise, et à croire aussi que ce n'était pas que pour se laver. Combien de fois avait il entendu ce genre d'intonnation dans la vois avant d'entendre de petits géissements légers, comme étouffés par prudence, amusant, mais avait-elle vraiment pronocé son prénom ? Il aurait aimé en petre sur auquel cas, il se serait bien amusé. Il crut l'entendre une deuxième fois, grosse coincidence....mais bon, il laissa planer le doute emême si il en était presque sur, il préféra ne rien dire, ne rien faire, et il se dirigea vers  sa chambre pour retirer le haut et rester ainsi, torse nu et jean serviette posée sur la nuque, tombant sur ses pectoraux, alors qu'il  repassait, à pas de loups, pour aller dans le living. Sa tenue laissait clairement supposer qu'il était déjà là, il laissait ainsi supposer, sans fondement valable autre que l'incertitude à la jeune femme, le fait qu'il ait entendu. Et en plus, torse nu, il était bien plus à l'aise, quoiqu'il fasse !

En tout cas, il trouvait cela des plus flatteurs, faire fantasmer, si il ne s'était pas trompé, était toujours amusant et bon pour l'égo, et pas qu'un peu ! Il avait bien envie d'entrer et voir comment la demoiselle réagirait, positivement sans doute si elle fantasmait....houla stop, il ne savait même pas si elle était casée...quoique si elle l'éait, elle aurait pas eu besoin de collocs, non ?

Approchant sa main de la poignée, il se préparait à faire  une entrée fracassante, mais, au dernier moment, il se ravisa et fila sur le balcon, avant de voir tout le linge étendu.... Il en restait encore pas mal qui n'était pas sec....et le balcon se retrouvait innaccessible....et chier, il ne pouvait pas aller fumer... bon, tant pis...pareil, il voulait pisser....il se retiendrait....

Il prit une bande dessinée dans sa chambre une bande dessinée des tuniques bleues, vous savez, cette série de bandes dessinées française qui se passe dans l'ouest américain, ou l'on suit les aventures du sergent Chesterfield et du caporal Blutch pendant la guerre de secession....Ah, ce caporal Blutch, toujours e premier dès qu'il s'agit de tirer au cul ! Allant même jusqu'à apprendre à Arabesque, son cheval, à faire semblant de se blesser dès que le capitaine fait sonner la charge......

Une sonnerie se fit entendre, le cycle de la machine était fini. Mais Gabriel pourvait encore se demander longtemps ce que c'était si il restait là où il était, dans sa bande dessinnée. Aussi se mit-il à la recherche de la raison de ce bruit pour finalement tomber sur la machine à la ver le linge. Très bien, il pouvait bien s'occuper de ça après tout ! Prenant le panier à linge vide il l'emmena dehors et l'installa là où il restait de la place. Ce serait ça de moins qu'elle aurait à faire surtout que si elle prenait bien son pied, le linge pouvait vraiment prendre des mauvais plis dans la machine.....

Trouver de la place sur le balcon n'était pas facile, il devait se livrer à un véritable jeu de taquin.... Mais le plus amusant devait encore venir, surtout si Hitomi ne savait pas qu'il était là, étant resté des plus discrets. Il espérait toujours entre son nom au moment de la jouissance, sait-on jamais...
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 05 mars 2012, 01:58:36
" Hmmmm...Oui, comme ça... "

Il est doué, mon Gabriel vampirique. Mais je finie par abandonner ma petite séance de détente personnelle. Le vrai Gabriel ne va sans doute plus tarder. Et je crois que j'ai entendu le sifflement du lave-linge. Saleté de machine, toujours à finir au mauvais moment. Je m'assied dans la baignoire pour en retirer le bouton. L'eau tiède se vide, laissant mon corps trempé à la merci de l'air un peu froid. Je frissonne en me relevant. Attention à ne pas m'égoutter au-dessus de mon livre en sortant.

Je m'essuie rapidement les cheveux avant de m'enrouler dans ma serviette. Il faut encore je devine ce que c'est qu'une "tenue pratique". Je quitte la salle de bain pour remonter le couloir jusqu'au living, et à la porte de ma chambre. Mais en arrivant, je découvre Gabriel en train d'étaler le linge sur le balcon. Il est torse nu, une serviette jetée sur les épaules. Mais surtout il est là ! Depuis quand est-il là ? Je ne l'ai pas entendu rentrer. Et lui, est-ce qu'il m'a entendu ? Je rougie de honte rien qu'à cette idée. J'ai bien murmuré son nom en me masturbant, alors que je ne le connais que depuis quelques heures.

Soudain il bouge. Il se retourne ? Je n'attend pas pour le savoir et file dans ma chambre. Je prend le temps de souffler. Je l'ai bien aguiché ce matin, alors s'il ma surprise à murmurer son nom en me faisant du bien... Je comptais bien le faire passer à la casserole sous peu, mais sans trop découvrir mon jeu avant. De toutes façons ressasser ne sert à rien. Je jette ma serviette sur mon lit et vais ouvrir mon armoire. Une tenue pratique. Quelque chose de confortable, j'imagine. Je peux laisser mes tailleurs au placard, et aussi la jolie robe que Mélinda m'a offerte. je prend mon dernier jeans et... Tiens ! Pourquoi pas le débardeur que j'ai acheté avec Aoki ? Je les envoie sur mon lit avant de me pencher sur mon tiroir à sous-vêtements.

Soudain j'aperçois une ombre du coin de l'œil. Gabriel qui passe sur le balcon ! Tant pis : je saute dans mon jeans et enfile le débardeur à la va-vite. je prend quand même le temps de m'asseoir pour enfiler une paire de chaussettes. Je quitte ma chambre en espérant qu'il ne m'a pas vue, et toujours qu'il ne m'a pas entendu dans la salle de bain. Je passe dans le living pour sortir sur le balcon. J'espère qu'il va gober le coup de la surprise.

" Tiens, Gabriel ! Je ne t'ai pas entendu rentrer. La salle de bain est libre si tu veux. "

Et zut ! C'est tendre le bâton pour me faire battre, mais je ne peux pas résister.

" Tu es revenu depuis longtemps ? "

Pas remarque salace, par pitié ! Sinon je sens que je vais me jeter dans le vide.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 05 mars 2012, 09:27:31
Un bruit de porte qui se ferme, il l'avait bien entendu ! Il se retourna.....et il vit une jolie paire de gambette enrubanée d'une serviette qui filait dans la chambre. Ol était déçu, pas de cri de jouissance, rien, il s'attendait à mieux....enfin bon....et elle aurait pu bien se sécher et laisser la serviette à la salle de bain au lieu de l'emmener dans sa chambre, sinon, on ne la reverrait jamais ! Si certains voyaient en la machien à laver le linge, un trou interdimensionnel dns lequel une chaussette disparaissait de temps à autre pour se retrouver sous le lit, la chambre de la jeune femme était un espace de stockage interdimensionnel, quoiqu'on cherche, on avait une petite chance de le trouver là bas....

Elle devait être en train de s'habiller, aussi se faufila-t-il sur le balcon, à la dérobade, pour jeter un œil, il n'eut pas le temps de voir grand chose, elle avait du le remarquer....tant pis...enfin, dommage plutôt....il aurait bien aimé voir à quoi correspondait la jeune femme qui fantasmait sur la mécanique qu'il savait plus que bien faire rouler ! Mais bon, il laisserait travailler son imagination en la combinant avec ce qu'il pouvait voir sur le balcon en terme de sous-vêtements....

Il en profita d'ailleurs pour sortir sa dose de nicotine et commencer à fumer, un jour, ça allait le tuer, la cigarette tuait lentement, mais il s'en foutait, il n'était pas pressé le moins du monde ! Mais la voilà qui débarquait sur le balcon, aussi se faufila-t-il en faisant attention aux cendre, jusqu'à elle....par contre, point de vu jeu de talent d comédienne, elle devrait sans doute repasser le test d'admission pour les débutantes, la surprise feinte ne devait pas être son fort, surtout qu'il se doutait bien qu'elle l'avait vu dès qu'il était passé devant la fenêtre !

Enfin, elle posa la question de la durée, la plus amusante, la plus attendue, la plus prévisible, mais celle qui était la préférée de Gabriel. Levant les yeux au ciel, comme si il réfléchissait....

« Je ne sais pas trop depuis combien de temps je suis là, en tout cas, ne te voyant pas j'ai supposé que tu profitait d'un long bain pour te détendre, bain qui, je dois bien t'avouer, me faisait bien envie après la journée que je me suis tapée.... »

Il sourit avant de passer à côté d'elle, en gardant ses distances, il devait sentir fort après une telle journée, et autant lui épargner cette odeur....

« Par contre tu pourrais me sortir du désinfectant après la douche  ? Je me suis bien abimé la cuisse lors de la fusillade de tout à l'heure, je dis pas que je n'ai pas fait le casse-cou pour régler ce pépin, mais disons que j'ai eu des réactions un peu trop imprudentes sans doute.... »

Oh, ça le ne gênait pas beaucoup, mais avec ces plaies, mieux vaut toujours penser à bien désinfecter, ce qu'il n'avait pas encore fait....il s'était contenté de changer de froc au commissariat !

« Après, si tu es toujours partante pour ce soir, essaye l'un des deux casques que j'ai posé sur le futon, dans ma chambre, et prend celui qui te va le mieux, je connais un petit resto italien tout à fait sympa, le patron, Cezario, m'a à la bonne, tu verras il est très sympa ! »
[/b]
Souriant, il se dirigea vers sa chambre, il laissa, machinalement, le reste des vêtements, l'habitude de vivre seul, pour se rendr, accompagné seulement de sa serviette en travers des épaules à la salle de bain encore aussi chaude et humide que l'entrejambe d'une femme bien chauffée !
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 05 mars 2012, 14:29:15
Un long bain pour me détendre ? Ça ne m'avance pas vraiment. Au moins, s'il m'a entendue il n'enfonce pas le clou. Il passe près de moi pour quitter le balcon. Il reste aussi loin que possible mais ça ne suffit pas à m'épargner l'odeur musquée de sa transpiration. J'en ai la tête qui tourne une seconde. Cet odeur d'homme m'excite encore plus vite et plus fort quand lorsque j'ai sentit son t-shirt. Je sens une vague de chaleur envahir mon visage, je suis sûrement en train de rougir. Je reste un peu plus longtemps sur le balcon histoire de me calmer à l'air libre. Ça fait tellement longtemps que je n'ai eu l'occasion de fréquenter un homme de son genre, il me met dans tous mes états.

Par contre il continue à me parler, je le suis donc à l'intérieur.

" Par contre tu pourrais me sortir du désinfectant après la douche  ? Je me suis bien abimé la cuisse lors de la fusillade de tout à l'heure, je dis pas que je n'ai pas fait le casse-cou pour régler ce pépin, mais disons que j'ai eu des réactions un peu trop imprudentes sans doute....
- Aïe ! T'inquiète pas, je dois avoir ce qu'il faut. "

J'essaie de n'en rien montrer mais je trouve ça terrible. Il s'est blessé dès le premier jour. Et s'il avait pris une balle ? Pour le coup mes ardeurs se calment mieux qu'avec une douche froide. Sa blessure ne doit pas être grave s'il est revenu ici tranquillement. Mais la prochaine fois ? Soudain cette colocation me semble moins attrayante. Je ne fais pas vraiment attention à ce qu'il dit ensuite, avant d'entrer dans la salle de bain. je rejoins sa chambre et reste sur le seuil.

Des cartons encore fermés, quelques meubles, son futon. Deux casques de motos et une bande-dessinées française posés dessus. Sa chambre, depuis quelques heures seulement mais tout de même sa chambre. Et s'il se montrait trop imprudent demain ? Ou le jour suivant ? Dans une semaine ? J'espérais avoir un peu de temps avant de commencer à penser à ce genre de choses. Peut-être que j'aurais du y penser avant de lui faire signer les papiers ? D'un autre côté je ne l'aurais pas refusé parce que sa vie est dangereuse. Ça vient de me tomber dessus, j'aurais du voir le coup venir.

En tous cas je suis toujours partante pour ce soir. Je respire un bon coup et essaie de ma calmer en essayant le premier casque. Trop grand, ma tête flotte dedans. Je le repose et enfile l'autre. Il va déjà bien mieux. Maintenant que j'y pense je n'ai pas souvent fait de la moto dans ma vie. C'est impressionnant quand on a pas l'habitude, et de ce que j'ai pu constater de son tempérament Gabriel doit être un pilote. le jeans est bon, mais je ne vais pas non plus monter derrière lui bras nus.

Je retourne à ma chambre. Je l'entends prendre sa douche derrière la porte fermée de la salle de bain. Un sourire gourmand passe sur mes lèvres. Gabriel tout nu dans l'air chaud et humide de la salle de bain. Est-ce qu'il pense à moi comme j'ai pensé à lui tout à l'heure ? Mieux vaut que je n'y pense pas, sinon je vais encore craquer. Avec tout ce que j'ai lavé aujourd'hui mon armoire est un peu vide. Tant mieux, je n'aurais pas à fouiller. j'ai besoin de quelque chose à me mettre sur le dos pendant le trajet. Je trouve vite mon bonheur, une petit veste en cuir noire. C'est une copine de la fac qui me l'avait offerte pour mon anniversaire. Je n'ai pas souvent l'occasion de la mettre celle-là. Je l'essaie pour vérifier qu'elle me va encore, et je me rend compte qu'en deux ans ma poitrine a encore grandi.

Enfin ! Ça c'est fait. Il ne manque plus que le désinfectant et...

" Et merde... "

La trousse à pharmacie est dans la salle de bain, et la salle de bain est occupée. je m'approche de la porte derrière laquelle j'entends encore l'eau qui pleut dans la cabine de douche. Qu'est-ce que je fais ? Je ne vais tout de même pas entrer comme ça, et j'hésite à frapper à la porte. Je reste dans le couloir comme une cruche à attendre je ne sais quoi. Derrière la porte j'entends l'eau qui coule toujours. Le bruit change selon les mouvements qu'il doit être en train de faire. Je me demande où il en est, et fatalement je l'imagine encore nu sous la douche.

Soudain l'eau s'arrête de couler. Le claquement de la porte de la cabine de douche. Des pas, et le bruit d'une serviette de douche. Je n'ai qu'à pousser la porte et je le verrais. Non, ce serait vraiment trop... Mais j'y pense sérieusement. Même si ça le choque, je sais que j'arriverais vite à le mettre en confiance. Mais qu'est-ce qui me prend encore ? je recule d'un pas pour souffler, puis reviens frapper à la porte.

" Gabriel ? J'avais oublié, le désinfectant est dans la salle de bain. Tu veux que je te dise où il est ? Ou tu préfères que je te l'amène dans ta chambre quand tu auras fini ? "

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 05 mars 2012, 14:52:22
Gabriel sourit alors qu'il entrait dans la douche pour se laver, et mettant à siffloter wind of change, d'un groupe de Heavy allemand très connu, Scorpions,  connu pour la chanson ayant causé le plus gros baby boom depuis la seconde guerre mondiale, still loving you, il avait ces deux chansopns dans la tête et les sifflotait paisiblement en se lavant, faisant bien attention à nettoyer la plaie, en profitant pour retirer les gravillons qui se trouvaient encore dans la plaie, il y en avait un ou deux, pas grand chose au final....

La douche ne fut pas spécialement longue, elle n'étaot pas là non plus pour lui permettre de faire mumuse, il n'allait pas emmener popol au cirque avant de monter en moto, et il savait que si il commençait, ça pouvait être long, non, il préférait très largement se contenter de bien se laver avant de sortir, il n'était pas là pour autre chose que se laver pour ôter la crasse et la transpiration, il en profita pour se laver les cheveux, puis il sortit.

Et c'est à ce moment là qu'il entendit Hitomi par la porte, alord qu'il se séchait les membres supérieurs, c'était pour le désinfectant, pas de soucis, à la réflexion il pouvait utiliser sa petite flasque de whisky de basse qualité dans la poche de son trench-coat, mais aller gaspiller du whisky, même mauvbais, était un crime ! Il mit la serviette autour de sa taille, il serra et  fit en sorte que cela tienne avant de se diriger cersla porte de la salle de bain.

Les gouttes d'eau continuaient de ruisseler sur son corps, il ne s'était séché que sommairement, mais cela suffiait pour le moment, et le principal était couvert pour kle pas la gêner, quoiqu'il se demandait si cela la gênerait vraiment...il y avait des questions à se poser pour le coup, est-ce que cela la gênerait vraiment ? Une expérience à faire, ce serait amusant....

Faisant le lien un peu plus lâche autour de sa taille pour avoir la possibilité de voir la serviette tomber accidentellement, qui sait....et enfin, il se décida à ouvrir la porte.

« Je pense que c'est mieux que tu me montres, ce sera mieux, car qui sait, je veux pas non plus fouiller de fond en comble....d'ailleurs, serait-il possible de me garder un espace dans un placard pour mettre mes affaires de toilette ? »

Tout en attendant et le désinfectant et l'mplacement ou poser ses affaires, il se saisit de sa seconde serviette pour se sécher de manière plus approfondie. En enlevant l'eau il laissait pleinement la fragrance de son gel douche envahir le lieu, une odeur de sève, de la sève de conjnifère, du pin il lui semblait, enfin, peu importait.

Mais alors qu'il se séchait, le nœuds lâche de la serviette se défit, et elle tomba....

« Oups.... »

Il se baissa pour la ramasser, et faisant attention de bien plier les genoux, question de dos, il mit involontairement en évidence sa cuisse blessée, de magnifiques sillons couraient le long, mais ce n'était pas tout, à y repenser, il avait plusieurs hématomes sur le reste du corps....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 05 mars 2012, 16:21:16
Je m'écarte en entendant la poignée de la porte. Elle s'ouvre sur un Gabriel encore trempée, une serviette autour de la taille. Je prend une pleine face une vague d'air chaud et humide, où flotte l'odeur de mon nouveau colocataire mélangée à celle d'un gel douche quelconque. je ne peut retenir un frisson, dont j'essaie de me convaincre qu'il vient de la différence de température. Si la blessure de sa cuisse est cachée par la serviette, je vois quelques bleu sur ses bras et ses abdos... Ses abdos. Une belle tablette de chocolat qui vient titiller ma gourmandise.

Il m'invite à entrer pour lui montrer où je garde la pharmacie. J'entre en détournant les yeux pour fuir son regard. Il n'a pas à rougir de son corps, mais de là à se montrer comme ça... Ou peut-être qu'il joue avec moi ? Je pencherais plutôt pour cette explication.

" D'ailleurs, serait-il possible de me garder un espace dans un placard pour mettre mes affaires de toilette ?
- Bien sûr. "

Je me suis même pas retournée pour lui dire ça. Mon petit jeu de ce matin est en train de me rattraper à vitesse grand V. Je file au fond de la salle de bain pour m'accroupir devant un meuble à quatre tiroirs assez larges et haut.

" Les deux tiroirs du milieu sont vides, tu n'as qu'à en prendre un. "

Mes affaires de toilette sont dans le premier, et bien sûr dans le dernier il y a ma petite pharmacie. Ça ne déborde pas de médicaments. Quelques tubes d'aspirine, du désinfectant, des sprays pour les piqures d'insecte, des pansements et de la gaze. Il y a aussi l'atèle de poignet que je garde depuis que je me le suis cassé à la fac. Toute une histoire encore, mais je préfère ne pas y penser. Je suis déjà bien assez sur les nerfs de savoir Gabriel presque nu derrière moi.

Il faut que je sorte de cette salle de bain pour partir à la recherche de mes neurones. Qu'est-ce qu'il fait chaud dans cette pièce ! J'attrape le désinfectant, le sparadrap et de la gaze avant refermer le tiroir. Allez, c'est presque fini. je lui donne tout ça, je sors me calmer pendant qu'il s'habille et au resto ça ira mieux. Je me relève et me retourne vers lui.

" Oups.... "

Je reste pétrifié une seconde en constatant que la serviette est au sol, ou plutôt qu'elle n'est plus où je regarde. J'ai à peine le temps de voir son membre qu'il s'accroupit pour récupérer la serviette. C'est pas possible, il le fait exprès ! Mais en suivant des yeux son mouvement je voit la blessure sur sa cuisse. Rien de grave, mais il s'est quand même bien râpé la peau. Il se redresse pour se couvrir à nouveau. Il me faut tout de même deux secondes pour remettre ma cervelle en marche.

" Désinfectant... Tiroir du bas. "

Je dois avoir l'air d'une parfaite cruche en disant ça. Je ferme les yeux le temps de souffler. J'hésite encore. Est-ce que je pose tout ça au bord de l'évier pour le laisser se débrouiller ? Visiblement il va bien, mais il a quand même l'air d'avoir fait du catch avec un camion.

" Tu veux que... que je te fasse le pansement ? "

Le pire c'est que je propose ça sans arrière pensée. Mais je suis sûre qu'il va y voir tout autre chose. Il va quand même s'asseoir au bord de la baignoire, tenant la serviette pour cacher son entrejambe. Je vais prendre un morceau de coton avant de m'accroupir à côté de lui. Comment je peux avoir la gorge aussi sèche alors que j'avale l'équivalent d'un verre d'eau chaque fois que je respire ? Ça tiens sans doute au fait que, d'habitude, quand je suis dans cette situation avec un homme ou une femme, ma tête est entre ses jambes. Encore une pensée que j'aurais pu m'épargner.

J'ouvre la bouteille de désinfectant pour en imbiber le coton.

" Ça... Ça va peut-être piquer. "

Mais quelle idiote ! Il fait que j'arrête de dire des âneries avec cette petite voix tremblante. Il doit bien se douter que ça va piquer. D'ailleurs ça pique sans doute depuis des heures. les muscles de sa jambe se contractent un peu quand je je les tamponne doucement avec le coton. Il ne se plaint même pas d'un souffle. Je me concentre sur mes soins pour ne pas relever les yeux vers son visage. Mais comment me calmer dans cette situation ? Je m'éclaircis la gorge en déchirant l'emballage de la gaze. Je la pose sur sa blessure, qui est entièrement couverte. Cette fois je suis bien obligée de relever la tête.

" Tu me tiens ça ? "

La suite fait monter encore la tension que je ressens. Le sparadrap : c'est le mal incarné en scotch. Je mets deux bonnes minutes à le décoller pour en couper quatre morceaux inégaux. Je suis même obligée de finir le dernier à coups de dents ! Enfin, je n'ai qu'à les presser gentiment sur les coins du pansement et le tour est joué. Alors que je me redresse tout son corps défile à quelques centimètres de mon visage. Tous les hématomes qui marquent sa peau. L'envie de le toucher n'en est que plus grande. Arrivée debout, face à lui, nos regards se croisent. Je suis comme piégée par ses yeux, attiré par la proximité de son corps.

" Tu... Tu as besoin d'autre chose ? "

Je n'arrive même pas à faire le tri dans ma tête. Je ne sais pas si je veux partir en courant ou le laisser me prendre là, tout de suite.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 05 mars 2012, 19:48:53
Elle semblait troublée, mais pas gênée, la proximité d'un homme nu ne semblait pas la gêner tant que la décontenancer, elle semblait ne plus savoir où elle en était, et si elle put lui indiquer où ranger ses affaires et lui sortir de quoi panser la zone abimée, ce n'était rien de grave, juste le dérapage final en moto quand il avait voulu jouer à entrer à l'intérieur du batiment tout en faisant une roue avant pour ne pas prendre de balle dans le corps. Quiand il disait qu'il était casse-cou, il ne racontait aucune ânerie, une vraie tête brûlée, qui ne connait pas le courage mais fleurtait avec la mort en apprenant au mot téméraire ce qu'il voulait dire !  Il était l'incarnation de l'imprudence, l'irresponsabilité et souvent même, l'inconscience, il elle était troubklée par les blessures alors heureusementn elle ne l'avait jamais vu entrer avec une balle dans l'épaule ! Et fasse que cela n'arrive jamais vu qu'il faisait ses propres sutures...

Elle s'approcha de lui, et lui il s'assit sur le rebord de la baignoire, elle semblait vraiment ailleurs....totalement perturbée. Il lui faisait de l'effet, quelqu'il soit....Et si elle lui proposât de faire le ansement, Gabriel ne put que se contenter de cacher le triple détail avec la serviette alors qu'il la laissait faire, mais la position de la jeune femme....elle devait vraiment le faire exprès là par contre....il aurait eu droit au languissement qu'il n'y aurait pas eu d'autre position....si il n'avait pas surpris les soupirs forts distrayants, il aurait sans doute  pu se demander ce qui se passait, mais entre la lingerie fine (et sexy), le déhanché magnifique, le moment où elle avait mis la tête sous le lit, dandinant la croupe, et maintenant, et bien il avait une ide très précise de la situation, et cette idée semblait mener à biens des choses toutes aussi intéressantes. Gabriel fut soudainement content d'avoir repris sa serviette....

sa position, ainsi, entre ses cuisses, la manière délicate qu'elle avait d'effleurer sa peau pour tout nettoyer (et non, le désinfectant ne piquait pas, une fois qu'on a pris plusieures balles dans le corps, de l'alcool sur la plaie,  c'est du pipi de chat ! Et si les muscles se contractaient, ce n'était que par réaction indépendante de sa bvolonté. Il ne cilla pas. Il la regarde faire, regarde aussi son décolleté via le débardeur, la veste n'étant pas fermée... Mais dès qu'elle relève la tête - bon sang, on s'y croirait vraiment..... - Il plonge son regard d'azur dans le sien et sourit, encourageant.

Une fois fait, alors qu'elle se relève, il sourit et se lève aussi, c'est minime comme blessure, continuant de la regarder dans les yeux avant que des mots ne percent difficilement ses lèvres, pour lui demander si il avait besoin d'autre chose, et lui, crétin, la seule chose qu'il rouve à faire, c'est d'avoir un regard qui pétille soudain et un sourire en coin....

« Ça se pourrait bien, oui.... »

Doucement, il regarda alentour avant de lui demander :

« Tu n'as pas un gel anti-douleur, mlle l'infirmière? Pour les bleux, c'est pas comme si je pouvais les ignorer.... »

Il sourit, et d'un coup, il la voyait entenue d'infirmière....Stop, il n'allait pas s'y mettre lui aussi ! Aussi se contenta-t-il de dire :

« J'avoue que je préfère en pommade ou en gel, c'est plus pratique, une fois bien étalé et que ça a bien pénétré la zone douloureuse ça agit assez vite.... »

Et coupez, c'est bon, c'est à ce moment là qu'on met fin à cette situation, de manière mesurée, de manière posée, comme un chef, comme quelqu'un qui a l'habitude. Vous connaissez peut être cette méthode qui est de draguer, il faut faire rêver et trembler, mettre en avant un côté aventureux, et quand les choses pârent dans le bon sens, on se retire. La fois d'après chez soixante-dix pourcents des cas, on se faisait arracher les vêtments...

« Bon, par contre va falloir que je m'habille on ou va être en retard...je mettrais l'arnica en rentrant ! »

Il sourit, et avec douceur, de la main, il l'écarta de son passage pour filer s'habiller, il n'était pas encor tout à fait sec, mais pas grave ! D'ailleurs, il avakit laissé la serviette au moment où il s'était levé, ne dissimulant plus l'engin au repos, et il mit un temps recorsd pour s'habiller fut rapide, jean propre, boxer propre, et ô, miracle, une chemise !  Un peu froissée, certes, mais bon, ça par contre c'était très rare pour lui, adpte des tee-shirts basiques, une chemise noir avec de très fins traits rosé verticaux. Puis il fila dans le living et lui lança :

« Je pense qu'on va pouvoir y aller, ma beauté nous attend ! Tu verras, elle est sublime, la féminité incarnée ! Tout courbes et en finesses, de grandes performances, elle répond au doigt et à l'oeil, elle est parfaite ! Je suis sur que vous allez vous plaire ! Moi, j'ai eu le coup de foudre grâce à Cezario ! Pour ça qu'on va dans son resto ce soir ! Tant que tu ne connais pas Cezario et que tu ne la connais pas, alors tu ne me connais pas ! »

Il sourit et mit son cache poussière, et mit ses chaussures pour y aller ! Merde, les casques !

« Tu peux prendre ton casque dans la chambre s'il te plait ? Que tu ne partes pas sans ! Je t'attends en bas ! »

Il avait hâte de faire les présentations....aussi détendit-il quatre à quatre les marches pour arriver devant l'immeuble, où il avait garé sa moto, et il mit son propre casque, ses gants et  attendit la miss, quand enin, il s'exclama :

« Tadaaaa ! Voila !  Alors, verdict ? N'est-elle pas parfaite ! Regarde moi ces courbes gracieuses, la doucur de son revètement, le moelleux du siège, ne te semble-t-elle pas parfaite ? Oh je l'aime mon bébé !  T attends de l'entendre ronronner ! »

Il sourit et se mit en selle.

« Tu montes derrière et tu glisses tes mains dans les poches de mon jean, pour les garder au chaud, colle toi bien à moi car sinon, ty vas avoir kl'impression que tu vas partir en arrière ! »

De toute manière, vu la place, elle n'avait pas le choix pour la position, devant plus ou moins s'encastrer entre lui et le petit coffre derrière, appelé topcase.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 05 mars 2012, 22:00:19
Ça se pourrait bien ? Pendant une demi-seconde je suis prête à exploser. Antidouleur ? Je pousse un gros soupir en mon for intérieur. Sauf que je ne sais pas vraiment ce que je ressent. Soulagées ? Déçue ? Peut-être les deux ? En tous cas on y voit clair, c'est toujours ça de pris. Je retourne ranger les pansements dans le tiroir. Tant que j'y suis je prend la petit bouteille d'arnica. J'aurais peut-être puis proposé un petit bisou sur ses bobos pour - non mais qu'est-ce que je suis encore en train de penser ?! Je garde quand même l'idée pour plus tard. Qui sait, ça pourra au moins l'amuser... Par contre il faudra que j'y pense avant qu'il n'applique le gel.

Je reviens poser le remède sur le bord de l'évier et je n'en reviens pas de ce que j'entends. Un gel qui "pénètre" les "zones". Il pouvait choisir ses mots un peu mieux ? Ça fait une demi-heure que je ne suis plus fichue de me tenir de bout correctement parce qu'il se balade à moitié à poil sous mon nez. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour qu'il comprenne que je suis troublée ? Ramener un quatuor à corde pour le lui chanter ? Ou alors ça l'amuse de me faire tourner en bourrique ? Il part enfin s'habiller. Maintenant que je suis toute seule dans la salle de bain, j'ai envie de hurler un bon coup de me cogner la tête contre un mur pour relâcher la pression. Mais il serait encore foutu de ne pas comprendre.

Je sors l'attendre dans le living. Il quitte sa chambre en jeans et chemise. Tiens ? Je pensais qu'il était plutôt T-shirt contre vents et marées, avec son manteau de cow-boy. Ou peut-être que c'est sa façon de faire un effort pour moi. Déjà qu'apparemment il m'invite dans un restaurant où il est connu comme le loup blanc. Finalement il cherche peut-être aussi à me faire bonne impression ? Si c'est le cas il s'en tire bien mieux que moi.

" Je pense qu'on va pouvoir y aller, ma beauté nous attend ! "

Sa beauté ? Pendant un instant j'ai peur qu'il ne parle d'une autre femme. Ou pire : d'une enfant. Ce serait bien ma veine. Un coloc baraqué, beau gosse, bien virile et dans mes âges, mais avec une enfant probablement née d'un premier mariage vraiment trop précipité et parti à la dérive quelques mois après la naissance de la petite... C'est pas vrai ! Dans le graveleux ou le tragique j'ai vraiment l'imagination qui déborde aujourd'hui ! Mais heureusement il parle de sa moto.

Les mecs et les motos... Je suis sûre que si sa bécane avait une bouche, c'est elle qu'il inviterait à dîner. Au moins je n'ai pas à m'inquiéter de ses sentiments, apparemment il est déjà amoureux de sa grosse cylindrée. C'est assez amusant, en fait. J'ai l'impression de m'entendre décrire Mélinda. je crois qu'elle m'étranglerait si elle m'entendais penser ça. Il enchaîne sur Cezario, le patron du restaurant et visiblement un bon ami. Honnêtement je ne suis pas sûre de vouloir rencontrer d'autre de ses amis aussi vite. Au moins il y a peu de chance que Cezario nous fasse tirer un futon sur trois étages.

Gabriel ne tarde à pas filer comme un gamin qui part fouiller son coffre à jouet. Je vais prendre mon casque dans sa chambre avant de le suivre. Quand j'arrive dans le garage, le grand blond est fier comme un paon devant son bolide d'amour. Il me fait l'article à tel point j'ai l'impression qu'il veut me la vendre. Je n'y connais rien, mais que serait un bad boy sans sa bécane ? C'est vrai qu'elle est impressionnante, et visiblement il en prend soin. J'espère qu'il en ira de même pour l'appartement. Il enfourche finalement sa monture.

" Tu montes derrière et tu glisses tes mains dans les poches de mon jean, pour les garder au chaud, colle toi bien à moi car sinon, ty vas avoir kl'impression que tu vas partir en arrière ! "

Soudain ça me saute au visage. J'ouvre de grands yeux effarés. Ce n'est pas ce qu'il a dit, mais pas du tout. Mais ses cheveux blonds, se barbe de trois jours, son côté "gentil bad boy". Je pointe le doigt dans sa direction.

" Joe ! "

Il n'a pas l'air de comprendre.

" J'ai trouvé à qui tu me fais penser : Joe, le "blondin". Clint Eastwood dans "Le Bon, la Brute et le Truand" ! "

J'éclate de rire avant de passer mon casque et de venir m'installer derrière lui. je rie encore un peu en passant les bras autour de son ventre pour me serrer contre lui.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 05 mars 2012, 22:42:44
Être comparé à un gars de film ét&it flatteur, aissi sourit-il avait de fredonner la musique célèvre issue du film. Oui, il le connaissait, mais le bad boy était autrement plus bad que le mec qui jouait dans le film. Mais merci clint eastwood pour ça, ce n'était pas désagréable à regarder comme film. Si elle aimait les clint eastwood, il y avait moyen de passer de bonnes soirées télés...

Il attendit qu'elle soit bien installée, et prenant doucement ses mains, il les fourra dans lesdites poches avant de baisser sa visière, parce qu'il avait une passagère, le trajet prendrait une petite vingtaine au lieu des cinq minutes possibles qu'il aurait eu tout seul, il ne voulait pas qu'elle ait peur, et encore moins qu'elle ne veuille plus monter sur son bébé.

Il mit en route la bécane et démarra, faisant se lever légèrement la roue avant. Dre qu'il roulait bien était un peu exagéré, en fait il roulait comme un cinglé, ou du moins, on sentait poindre l'as sous le cinglé, il avait l'habitude de longues poursuites et pour lui, les routes étaient un vaste terrain de jeu ! De plus, il n'avait jamais été trop cramé pour tenter l'impossible, il était assez pragmatique, sacré avantage ! Mais bon, il ralentit la cadence en la sentant se crisper, pour se dérmément aux limitations...

Le reste du trajet finit sans anicroche, presque jusqu'à la fin.... en effet grande ligne droite, le restaurant était au bout, mais voilà, il y avait une tradizione pour les motards qui venaient chez Cezario, le principe du dernier qui freine est un lâche...;avec une vielle alareme à détecteur de mouvement, Cezario avait bricolé ça, et Gabriel fonçait à toute bringue, couché sur sa moto, avant de finalement piler et faire un magnifique dérapage dans des gravillons prévus à cet effet, le dérapage, ponctué de coups de frein bien prévus à l'avance avait pour but de dessiner une figure dans les gravillons.....il aurait peut être du le faire une autre fois, mais bon. Quand la moto se stoppa, il dit, amusé en coupant le contact :

« Terminus, tout le monde descend, nous sommes arrivés ! »

Ouais, il aurait du se retenir, la dernière avait gerber t étrangement, il sentait qu'elle serait sans doute un peu chamboulée, la petite Hitomi, mais ça pouvait paraître logique ! Aussi, l'aida-t-il à descendre et à gravir les marches pour s'installer en terrasse, laissant la moto là où elle était. Doucement, il la fit s'asseoir à une table et un serveur vint demander ce qu'ils désiraient. Le blondinet dit qu'il voulait voir Cezario malheureusement il n'était pas là, tant pis, alors deux verres de scotch, histoire de se remettre, rien de tel qu'un verre de scotch...

« Tu devrais regarder en dessous, par dessus la balustrade, vers la moto, surprise !Tu penses que ça va aller ? »

On leur apporta  bien vite les verres et deux cartes. En bas, était dessiné dans le sol grâce au dérapage, un superbe éclair sous un nuage....c'état de l'art....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mardi 06 mars 2012, 12:26:09
Mais il est malade ce type ?! Il fonce comme un taré avec sa bécane ! J'aurais du garder les sangles de Bébert pour m'attacher à lui. Chaque fois qu'il freine ou tourne, je décolle de la moto. Je n'imagine pas quand il est seul, et pressé. Je n'imagine pas grand-chose en fait. La ville défile autour de moi, les voitures, les bruits de moteurs ou de klaxon. Il penche tellement dans les virages que j'ai l'impression d'être sur une barque en pleine tempête. Il n'a peut-être pas apprécié que je le compare à Clint Eastwood ? Ou il veut me dégoûter de la moto ? Les mains toujours dans ses poches je me serre contre lui durant tout le trajet. Je ne veut pas voir ce qui se passe autour de moi, mais je n'ose pas fermer les yeux.

La fin de la route est moins secouée, mais tout aussi terrifiante. Il fait rugir son bolide à fond de gaz dans la dernière ligne droite. Et alors que je crois qu'il n'y aura pas pire, il se met à déraper dans tous les sens sur du gravier. Cette fois je ferme les yeux, serrant les dent pour retenir un cri. Si ça se trouve il a fini par perdre le contrôle ? J'ai encore l'impression que je vais décoller, mais qu'il va aussi partir dans le décors, et la moto dans une autre direction. La peur de ma vie. Quand il arrête finalement la moto je manque encore une fois de partir les quatre fers en l'air. Je descend, tremblante comme une feuille et sans doute pâle comme un linge. Après avoir enlevé mon casque je suis encore trop choquée pour lui passer un savon. Qu'il risque sa vie dans son travail me donne déjà assez de soucis, mais qu'il risque la mienne sur son temps libre...

Il remarque sans doute dans quel état je suis car passe dans mon dos un bras rassurant pour me guider à la terrasse. Apparemment son ami n'est pas là, en revanche ils ont du scotch. Le serveur part nous en chercher un verre chacun en nous laissant les cartes.

" Tu devrais regarder en dessous, par dessus la balustrade, vers la moto, surprise !Tu penses que ça va aller ? "

Je suis le conseil pour découvrir une espèce de tag au sol représentant un nuage et un éclair. Et en bout du sillon qui creuse le gravier, le roue arrière de la moto. Il est fier de lui, le casse-cou. Heureusement le serveur revient avec les verres. Sans un mot je prend le mien et le vide d'un trait. Il est pas fameux, ce scotch. Au moins il a fait retomber la panique. Je braque un regard noir sur Gabriel.

" Tu conduis comme un malade. J'ai déjà peur de remonter sur ta moto pour rentrer à l'appartement. "

C'est lui-même qui m'a dit qu'il voulait de la franchise, autant commencer tout de suite. Je prend la carte en commence à lire en diagonale. Je pourrais encore enfoncer le clou, mais ce ne serait pas aussi pertinent. D'un autre côté il aurait pu réfléchir un peu. Je n'ai pas de voiture, même pas un vélo. Et il me joue la scène d'ouverture d'Akira version Seikusu. Pour draguer un petit d'adrénaline est plutôt une aide, mais il y va vraiment trop fort. Je suis prof, pas cascadeuse.

Je lève furtivement les yeux de ma carte histoire de voir si la douche froide à eu son petit effet. Après tout ça commence à faire pas mal de temps qu'il me fait tourner en bourrique. J'ai bien droit à une petite revanche. Il y a encore cinq minutes il devait se dire que c'était du tout cuit, mais je me demande à combien il évalue ses chance de me mettre dans son futon ce soir ?
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 06 mars 2012, 12:59:08
Lui ? Conduire comme un malade ? Il était certes peut être imprudent, mais il ne conduisait pas ! Il pilotait ! Il était un as, et il avait voulu montrer ce qui se passait, à moindre échelle, certes, mais le montrer quand même, et après, elle ne s'étonnerait plus de ses blessures si il en avait. L'ennui, c'était qu'il lui vaiat fait peur pour rentrer. Ce n'était pas facile à entendre....d'un autre côté on lui avait dit qu'il aurait du rouler sur circuit au lieu de deveni flic...

Il soupira....comment faire pour réparer sa boulette ? Il n'y avait aucun moyen, car il ne pouvait pas dire grand chose et bizarrement, il n'avait plus soif, il avait voulu lui faire gouter à l'ivresse de la vitesse, il avait voulu lui faire sentir le vrombissement de moteur qui envoyait dans tout le corps de petites vibrations du au moteur sous la carosserie...il avait voulu lui montrer un de ses plaisirs, et il était bien mal agencé dites moi....

Il était tout peunaud maintenant, il n'avait eu aucune mauvaise intention, aucune, rien du tout, il y avait juste eu une mauvaise interprêtation. C'était bien triste d'en être arrivé à ce niveau, non ? Lui, il était persuadé que oui, la peur de la vitesse était une absurdité, quand on allait dans un grand huit, c'était pareil après tout ! Mais bon, il savait ce qu'elle attendait sans doute de sa part, et malheureusement, elle était parfaitement en droit bde l'attendre...

« Au début, je voulais te dessiner dans les graviers, mais c'est un peu trop compliqué.... »

Il se passa la main des les cheveux encore un peu humide, soupirant avant de lâher, toujours en culpabilisant :

« Désolé, je ne voulais pas te faire peur, si tu préfères que je t'appelle un taxi pour rentrer, pas de problème, je comprendrai.... »

Appeler un taxi, il ne l'avait jamais fait et il n'aurait jamais aimé entendre ces mots.... c'était quelque chose qu'il apprécierait ne jamais plus avoir à refaire d'ailleurs....enfin bon. Il avait désormais le ventre un peu trop noué, mais il se dénouerai avec la faim...

« Encore vraiment désolé....je me ferai pardonner, promis.... »

Il effleura sa main avec douceur alors, comme pour vouloir offrir un contact rassurant, malgré son côté fugitif. Toujours en soupirant il but une gorgée de son scotch, il n'était décidément pas bon, il était habitué à mieux point de vue qualité, en même temps, Cezario quand il était là lui serviait quelque chose de bien meilleur. Espérons que le repas soit plus prometteur que l'apéro.

Encore gêné de son effet un peu trop fort par rapport à ses prévisions, il avait l'impression d'aller doucement, enfin bref.

« Tu me laisserais une seconde chance.... »

Puis, à lui même, il dit :

« F O R midable, comment bousiller une soirée....Gabriel, tu es trop fort ! »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mardi 06 mars 2012, 16:14:44
Ça marche, j'arrive pas à y croire. Il se met à se justifier et s'excuser, avec quelques petites gestes révélateurs. La main qu'il passe dans ses cheveux par exemple. Il doit vraiment croire qu'il a griller ses chances. Il me propose même d'appeler un taxi. De la façon dont je tiens mon menu il ne voit que mes yeux, et je lui fais les gros yeux de méchante prof que je réserve aux élèves qui me mettent trop ouvertement en classe. Mais en dessous je ne peux m'empêcher de sourire. Et bien sûr je ne répond pas, je le laisse s'enfoncer, puis commencer à se morfondre. Mon super flic de coloc' n'est plus si sûr de lui.

" Tu me laisserais une seconde chance.... "

C'est trop beau, je ne peux pas résister. Plutôt que de répondre je baisse les yeux vers mon menu, apparemment toujours aussi dire. L'ambiance de merde que je suis en train de coller ! Tout le monde à la terrasse doit le sentir. Du coin de l'œil je l'aperçoit qui détourne la tête. Je n'entends pas ce qu'il marmonne mais je pense en avoir une vague idée. C'est bon, Hitomi, il a son compte. Maintenant il sait que malgré tout ce n'est pas si facile de mener la danse. Après tout je ne suis pas de ses "coups" d'un soir qui prendra la porte au petit matin. On va partager l'appartement, se fréquenter de façon intime d'une manière ou d'une autre. Ce n'est pas rien.

Je fais mine de me redresser sur ma chaise pour cacher que j'enlève une de mes chaussures. Sans baisser la menu qui cache mon sourire. J'avance mon pied sous la table pour trouver l'intérieur de son mollet, puis je remonte lentement. Arrivée à sa cuisse je laisse tomber la carte en éclatant de rire. Je manque d'en tomber à la renverse sur ma chaise. Mon pied revient se glisser dans sa chaussure. C'est que mine de rien je n'ai pas mangé de la journée. Entre les meubles, les cartons, la bonne idée de Bébert, les lessives et toutes ces émotions : je commence à avoir faim.

" Vas-y molo au retour et je verrais si tu mérites te seconde chance. "

J'approche ma chaise de la table m'y accouder et me pencher vers lui avec mon menu.

" Au fait, vu que tu connais la maison : qu'est-ce que tu me conseilles ? "
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 06 mars 2012, 19:11:59
La question n'était pas en fait tant de la seconde chance que de la confiance, elle disait avoir peur de rentrer avec lui, donc qu'elle ne lui faisait pas conifance pour rentrer, cela voulait tout dire, ça commençait bie,ne trouvez vous pas ? C'étaot parfait ! Oui, aussi merveilleux qu'une punaise dans un pantalon ou qu'une de ses chaussette de la veille sous le ,nez....c'était délicieusement et merveilleusement à chier ! Il n'ose pas la regarder alors qu'il avait la tristesse de remarquer que rien ne semblait avoir changé.

La froidure soudain sembla s'amplifier, le silence de la jeune femme amenait un froid comme rarement il en avait senti sauf dans la maison familiale....Super, il avait pas quitté un enfer pour un autre...il était passé de l'enfer du devoir au monde du silence...charmant, et ça, parce qu'il avait eu la merveilleuse idée de montrer à Hitomi à quel point il aimait sa bécane et à quel point elle marchait bien....d'autant qu'au final, il voulait aussi frimer un peu beaucoup...

Il sentit quelque chose contre sa jambe, remontant le long de son mollet vers sa cuisse. Il regarda sous la table pour voir, à sa grande stupéaction, le pied de la jeune femme, un peu plus et il donnait un coup de pied, heureusement qu'il  ne frappait pas à l'aveugle en pensant que c'était le chat de la voisine, car il aurait pu en prendre à nouveau pour son grade....

La carte du menu tombe, laissant poindre le visage de la jeune femme, qui était en train de beaucoup se marrer, de rire de manière assez flagrante, preuve qu'elle s'était clairement foutu de sa tête ! Bon sang, lui il la jouait réglo, et elle, elle la jouait de cette manière ? Pas juste !  Il se sentait un peu frustré en même temps, de s'être laissé avoir si facilement, ça ne se reproduirait pas !

Par contre y aller mollo.....mais il y était allé mollo, mine de rien ! Elle ne l'avait jamais vu aller à toute bringue en pleine poursuite à moto, non, là, il avait roulé posément, doucement même, c'était resté extrèmement soft pôint de vue conduite ! Mais sur le coup, autant fermer sa gueule !  C'était la chose la plus intelligente à faire !

Il se contenta donc d'acquisser de la tête, promesse qu'il tenterait de faire mieux, pas qu'il réussirait ! Après, pour son autre question, les choses étaient plus compliquées, en effet, mais les choses ne pouvaient être que plus simples en même temps, tout était bon ! Mais la spécialité du resto de Cezario, c'était la catégorie des pâtes, pas ces nouilles que l'on mangeait en bol avec un bouillon et plein de garniture, juste un plat de pâtes maisons, que ce soit la pure sauce italienne, semblable à une sauce bolognaise (mais ne le dite jamais à Cezarip, où il s'énervera …), une sauce carbonara, une sauce à la menthe....franchemen, il avait déjà du mal à lui tout seul pour choisir sa propre pitance, mais alors celle d'une autre personne.... le tout était de choisir la sauce des pâtes en fonction de la personne et de l'humeur....

« L'ennui, c'est que tout est bon, même si j'ai une préférence pour les pâtes, mais alors après choisir, c'est comme si il fallait désigner, dans une fraterie jumelle une des deux personnes en se basant sur le physique uniquement....c'est trop difficile, du coup, comme je viens là presque une fois par semaine depuis plusieurs années, disons que je fais tourner. Aujourd'hui, je vais prendre un plat de tagliatelles faites maison avec une sauce au poisson, au saumon même ! Les tagliatelles sont meilleures que les les autres types de pâtes à mon avis, et si les petits oignons ne te dérangent pas, je te conseille la carbonara, avec sa généreuse dose de bonne crème, ses petits lardons fondants....un vrai délice !  Et ils te casse un œuf dessus au dernier moment pour que le jaune se ballade sur les pâtes alors que tu manges... »

Il sourit avant de s'avancer vers elle, comme poyur une confidence avant de dire  amusé :

« Par contre, ils sont un peu radin sur le parmesan.... »

Ne pas dire en plein restaurant que le patron est radin quelque part, ça se fait pas, enfin, pas à haute voix du moins ! Puis, doucement, il appela le serveur pour demander une bouteille de vin. Oh, il ne buvrait pas trop, les bouteilles pour deux étaient plus petites que les bouteilles normales et quand le serveur apporta le rosé, qui irait le mieux avec les pâtes, il dit, pour rassurer Hitomi :

« Bon, si je conduis comme un malade alors ne me vois jamais en train de bosser...;remarque, tu as peut être une idée sur certaines blessures ainsi, mais pas celles d'aujourd'hui....quand je me casse la gueule en moto, je fais pas le fier, je me la boucle et je me soigne en silence car c'est sans doute préférable de ne pas la ramener quand je me plante, même si c'est rare ! »

Pure bravade en vain avant de conclure, tout sourire :

« Mais j'ai une question, toutes tes collègues sont comme toi, où tu marques la règle à la française, par une exception ? »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mercredi 07 mars 2012, 14:51:08
Il n'a pas l'air ravi que je le fasse tourner en bourrique, mais il ne relève pas. Et en me répondant il montre bien qu'il est toujours en confiance. Tant mieux. Je voulais juste rétablir un peu l'équilibre, pas briser le rêve. De toutes façons je pense en avoir juste assez fait sous la table pour lui donner envie d'expédier le dessert. Donc il me conseille les carbonara, ce qui est plutôt tentant. Puis il se penche vers moi.

" Par contre, ils sont un peu radin sur le parmesan.... "
- J'imagine que si Cezario était dans les parages, il faudrait pas qu'il entende ça. "

Ça valait bien un sourire, mais le serveur ne va plus tarder à revenir prendre les commandes. je me replonge dans le menu.

" Les carbonara c'est un peu riche, non ? "

Je compte bien me coucher tard, mais j'ai autre chose en tête qu'une digestion intensive. Heureusement je ne tarde à trouver quelque chose de plus léger, et qui sent toujours la Méditerranée. Tomates, ail, huile d'olive... Le garçon revient. Allez, va pour les spaghettis à la romaine. Comme il se doit, c'est monsieur qui commande le vin. Une fois de plus je préfère me taire, et je trouve qu'il fait le bon choix. Un rosé. Ça me rappelle quand je vais passer des vacances dans le sud de la France, chez des amis de ma mère. Il ne manquerait plus que les cigales et le soleil, mais ça m'étonnerait qu'on en trouve au Japon à une heure pareille.

Une fois la bouteille sur la table et le premier verre servi, je crois qu'on peut dire que les choses sérieuses commencent. Enfin, d'une certaine façon.

" Bon, si je conduis comme un malade alors ne me vois jamais en train de bosser...;remarque, tu as peut être une idée sur certaines blessures ainsi, mais pas celles d'aujourd'hui....quand je me casse la gueule en moto, je fais pas le fier, je me la boucle et je me soigne en silence car c'est sans doute préférable de ne pas la ramener quand je me plante, même si c'est rare !
- Je ne voulais pas te vexer, enfin pas vraiment. Mais j'ai pas l'habitude de la vitesse. Ici je me déplace seulement à pied ou en bus. depuis que je suis toute petite je préfère marcher. "

Il faut dire que j'ai grandi dans un petit village irlandais au bord de la mer. C'était toujours plus amusant de se balader que de rester sur le bitume. Et à cet âge, quand on fait des bêtises, mieux vaut toujours fuir à travers champ. En attendant les assiettes je sirote une gorgée de vin. Bien frais, juste assez sucré. Cezario doit plus s'y connaître en vin qu'en whisky. Mais les méditerranéens et le whisky... personne n'est parfait, il n'y avait qu'à me voir descendre de la moto, ou me demander de faire la cuisine...

" Mais j'ai une question, toutes tes collègues sont comme toi, où tu marques la règle à la française, par une exception ? "

Je manque de m'étrangler avec ma gorger de vin. Je repose le verre en passant le revers de ma main libre sur mes lèvres.

" Si tu veux tout savoir je suis arrivée en remplacement d'une prof de soixante-deux ans qui prenait sa retraite anticipée. Je dois être la plus jeune du lycée. D'ailleurs, si j'étais pas à moitié irlandaise : je serais sans doute encore en train bûcher des exams. J'espère bien que je sors du lot. "

À vrai dire je ne passe pas beaucoup de temps avec mes collègues. Entre l'appartement dont je devais m'occuper toute seule, mes cours, et mes autres "occupations", je n'avais pas le temps. Ça va peut-être changé ? Mais je verrai au fur et à mesure. Je ne sais pas encore qui a emménagé avec moi. Un colocataire qui fera sa part de travail ou un gamin qui laissera traîner ses chaussettes sales jusque dans le frigo ? Cela dit a l'air au moins un peu sérieux. Il aurait pu profiter cent fois de la situation aujourd'hui : il a préféré m'inviter au restaurant.

Je pense bien qu'il a une idée derrière la tête, moi-même j'en ai plein. Mais pour une fois que j'ai l'occasion de faire connaissance avec quelqu'un je préfère ça. Je m'accorde une nouvelle gorgée de vin avant de reposer mon verre.

" Et toi ? J'imagine que tous tes collègues ne chargent pas à moto dans des fusillades. "




Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mercredi 07 mars 2012, 15:35:28
Pourquoi demander un avis si ce n'était pour le suivre ? Bah apparemment histoire de causer. Boarf, sur le fond elle n'avait pas tord hein ! La sauce romaine était délicieuse, mais bon, dans ces condiytions, on ne demande pas son avis à la personne avec qui on mange !  On se contente de se taire et de faire son choix en silence, même si, il fallait le reconnaître, elle avait eu raison d'ignorer les pâtes à la carbonara, pour le retour, surtout qu'implictement, elle acceptait de remonter sur la moto pour le retour.

Maintenant qu'il en avait l'explication, il comprenait, mais quand même, il n'allait pas si vite !  Enfin bref, peu importait au fond...l'important était de mettrre fin à cette histoire, et on en parlerait plus, elle finirait par s'y faire  de toute manière !

Il ne put s'empêcher de sourire à sa remarque sur le corps enseignant et sur son propre cursus, fallait-il entendre par là qu'elle n'était pas pédagogiquement qualifiée mais seulement lkinguistiquement qualifiée ? Doué en langue alors ? Bon, ça voulait dire qu'elle avait de bonnes bases d'anglais, lui, au dela de hello, goodbye et autres mots moins catholiques mais bien plus utiles avec les étrangères......au dela de ça, heu non, il n'y connaissait rien, mais c'était intéressant de mieux la connaître, et son origtine expliquait alors les cheveux et laissaient supposer que c'était une rousse naturelles, extrèmement rares au japon, autant que les blondinets aux yeux bleus d'ailleurs, en un sens, il y avait un duo de rareté ici même !  Très amusant !

Sa question le fit rire franchement alors que les deux assiettes venaient se placer en face d'eux il remercia le serveur avant de ficer Hitomi, la voir manger les premières pâtes, et voir si elle se servait de son couteau, là on remarquait qui était assez amateur de pâtes pour ne pas y toucher !

« Franchement, évidemment que non, mais quand le stress et l'adrénaline monte, je supporte pas d'attendre les unités d'élites planqué au sol contre une bagnole en espérant que celle ci n'explose pas, je suis la tête brûlée du service et du coup, j'avoue que c'est le bazar au bureau, y a les grattes papiers, ou aussi appelés officiers et sous officiers, et y a les ducons, les flics de base qui savent même pas faire la différence un tutu et une voilette mais qui sont autrement plus intelligent sur le terrain, alors qu'ils doivent  attendre les ordres des grattes papiers pour qui la vie d'un flic ne vaut pas assez pour faire faire une vingtaine de gilets par balle, et comme sous la moto c'est renforcé alors en roue avant, ça peut passer, ou alors ça casse, et ça fait mal alors, trois motos en deux ans.... 

J'ai beau être lieutenant, un sous officier à la limite de l'officier, rester à rien faire, ça m'énerve plus qu'autre chose, j'ai horreur de la paperasse et elle me le rend bien parce qu'en général, j'ai tendance à me foutre vite dans des situations space ! »

Il se passa la main dans les cheveux avant d'enrouler des tagliatelles autour de sa fourchette pour enfournée une belle portion dans sa bouche, les yeux mi-clos, il savourait en habitué le met qui était savoureux, et une fopis avalé il dit, sur un ton ravi :

« Hmmmmm je dois avouer que c'est particulièrement bon !  Bravo Luigia ! »

Luigia était la chef cuistot et femme de Cezrio, qui lui gérait l'affaire, un sacré cuple ces deux là ! Enfin bref, ilo se servit juste un demi verre de vin avant de le déguster de même.

« Promis je ne bois pas trop car je conduis ! »

Et en diant cela, il finit son verre en enchainant sur autre chose :

« Ainsi t'es pas du coin ? Veinarde, toi tu as vu autre chose que cette ville !  Moi j'y ai droit H24 depuis ma naissance, et si il n'y avait pas un boulot intéressant et de belles rencontres – il fit un geste de la tête pour signifier qu'elle en faisait partie. - je pense que je me serai tiré d'ici vite fait ! Et je coris que j'ai bien fait de ne pas le faire !»
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mercredi 07 mars 2012, 19:48:47
Les assiettes arrivent enfin. Manger ! Mais attention, pas n'importe comment. Je vis au Japon depuis un bon moment, et à la maison, en général, c'est nouille ou soupe de nouilles. Autant que les fourchettes sont devenues exotiques pour moi. Tant mieux : je trouverais ça moins rigolo d'enrouler mes spaghettis. Et je viens de me rappeler que le mieux pour faire propre c'est encore une cuillère à soupe. J'attaque en écoutant Gabriel me dresser un portait mitigé de sa profession. On a à peu près le même avis sur l'administration. Ça nous un point commun... Avec le reste du monde.

Par contre, les trois motos en deux ans. S'il roulait moins vite que d'habitude tout à l'heure, je ne suis pas vraiment surprise. Mais il a du se casser quelques os dans la foulée. Un casse-cou pur et dur. Je n'en ai pas connu beaucoup dans ma vie. Je crois que la pire était Makiko, une de mes coloc' de la fac. Mais elle ne faisait pas de moto : elle se battait. Ce n'est pas toujours une bonne idée de pincer les fesses d'une étudiante : qui sait si elle n'est pas championne universitaire d'arts martiaux. Elle plairait sans doute à Gabriel, et c'est bien pour ça que je ne lui en parle pas.

Il attaque finalement sa propre assiette.

" Bravo Luigia. "

Je pourrais lui demander de qui il parle, mais avec des spaghettis plein la bouche ce ne serait pas du plus bel effet. Et pour le coup j'ai mieux à faire : ces pâtes sont délicieuses. Le problème en matière de cuisine c'est que les goûts divergent, tant d'un client à l'autre que d'un cuisto à son voisin. Et pour la cuisine italienne l'ail est l'un des points les plus sensibles. Un chouïa trop ou trop peu et le plat est immangeable ou fade. Là c'est parfait. Avec un filet de rosé pour relever ensuite on touche au sublime.

Gabriel a l'air de partager ce sentiment, mais je m'étonne de voir qu'il a une bonne descente. Il promet de ne pas trop boire, et je lui fait confiance. Et je ne compte pas trop boire non plus. J'ai déjà été assez maladroite jusqu'ici, pas besoin d'en rajouter.

" Ainsi t'es pas du coin ? Veinarde, toi tu as vu autre chose que cette ville !  Moi j'y ai droit H24 depuis ma naissance, et si il n'y avait pas un boulot intéressant et de belles rencontres... "

À sa façon de le dire et de me regarder, je prends ça comme un compliment.

" Je pense que je me serai tiré d'ici vite fait ! Et je crois que j'ai bien fait de ne pas le faire ! "

Allez, Hitomi : une petite pause de spaghettis histoire de ne pas le laisser faire tout le travail. Mais rapide, il ne faudrait pas que ça refroidisse.

" Je suis assez d'accord sur le principe, mais c'est quand même dommage. Moi j'ai toujours beaucoup voyagé et ça vaut le coup. Même si je n'avais pas vraiment le choix. "

Il faut dire ce qui est. Je ne regrette rien mais je suis née dans une famille hors-norme. J'ai deux famille en réalité.

" Mon père est japonais et ma mère irlandaise. J'ai plus pris d'elle. "

J'ai envie de dire "heureusement" : mon père a les oreilles sévèrement décollées.

" J'ai grandi en Irlande jusqu'à mes six ans, ensuite j'ai rejoint mon père au Japon. Mais toute petite déjà je faisais la navette entre les deux à toutes les vacances. Toute la famille de mon père est ici, mais du côté de ma mère tout le monde a la bougeotte. J'ai de la famille en Irlande, en Angleterre, en Espagne. J'ai même une cousine qui s'est installée aux États-Unis. "

Ce qu'il y a de drôle c'est que je la vois tous les jours depuis trois semaines, le jour où ils ont changé les affiches publicitaires de l'arrêt de bus en bas de chez moi. C'est que ma cousine est mannequin pour une ligne de prêt-à-porter. Et encore, elle aussi fait dans la lingerie fine. Encore un détail que je garde pour moi. De toutes façons je suis bien plus jolie qu'elle, et j'ai une plus grosse poitrine.

" Et je ne parle même pas des amis de ma mère. Si un jour tu veux voyager je pourrais t'aider à organiser ça, j'ai l'habitude. Je suis revenue de la France deux jours avant de m'installer ici. "

Maintenant que j'y pense, Gabriel Valmy, ça sonne plutôt européen. J'espère que je n'ai pas fait une bêtise en lui racontant tout ça.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mercredi 07 mars 2012, 20:51:04
Ainsi donc elle était étrangère, elle avait voyagé, elle avait eu beaucoup de chance, lui, à par les coups de son connard de père, il avait jamais rien eu de familial, pas de voyage, pas de visite des grands parents, pas de visite de cousins, cousnes, non, juste des claques, des coups de poing, des coup de pied, de cinturon, et même parfois de clé à molette....comment dire....merci papa.....

Il se renferma quand elle parla de la famille, bien malgré lui, il ne comprenait pas cela, il ne le connaissait pas....et au fond , il s'en foutait royalement ! La famille, c'était pour les autres, lui, il n'en avait pas besoin, non, la famille, c'était pour les personnes dépendant des autres, lui, il savait se débrouiller seul, pas toujours de la manière la plus honnête, mais il savait se débrouiller. IL passait parfois par quelques magouilles et pots de vin, mais il passait toujours ou presque, et cela cassait extrèmement rarement, aussi,, ne se souciait-il pas de cela,, ayant toujours pu se débrouiller seul et ayant toujours cherché à se débrouiller seul, il se demandait si cette collocation n'était pas d'un seul coup moins intéressante, il l'appréciait beaucoup moins, cela n'avait rien à voir avec Hitomi, la prof était sexy, délicieusement sexy, elle semblait de plus avoir beaucoup d'esprit, et elle sembalit aimer le jeu, donc cela n'avait rien à voir avec elle c'était juste un preessentment....

De plus, étant donné qu'il avait toujours état sans attache, il n'avait jamais  pris vraiment le soin de se préoccupé des problèmes qu'il pouvait cuser à ses proches, son père aurait pu crever la gueule ouverte entre les mains d'un mafieux qu'il s'en serait foutu.

À treize ans ilm avait fugué et n'était jamais revenu chez lui, même l'image de son géniteur lui était floue, quand à sa mère, c'était peut être la seule chose qu'il avait gardé dans sa vie, une photo....

« Je vois...je reviens, désolé de mon impolitesse, mais je n'ai plus très fin tout à coup.... »

Tout doucement, il se leva et se dirigea vers les marches de la terrasse pour aller faire quelques pas, laisser exploser sa rage contre la première petite frappe qui passait par là et revenir aussi sec une fois défoulé, il en avait très gros....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mercredi 07 mars 2012, 23:44:55
Ho non ! Rien qu'à voir sa tête je sens que j'ai fait bêtise. Je ne questionne jamais les gens, du moins en général. Même ceux qui me sont proche doivent me laisser voir un sérieux problème pour que je leur demande ce qui cloche. Sinon je me contente d'être là pour leur remonter le moral. je ne suis pas indiscrète, mais il y a un vice dans la technique. Puisque je ne demande, tout ce que je peux faire c'est parler de moi. Parfois ça suffit à blesser.

" Je vois...je reviens, désolé de mon impolitesse, mais je n'ai plus très fin tout à coup....
- Gabriel... "

Trop tard. Il se lève déjà et traverse la terrasse.

" Attend ! "

Mais il ne s'arrête pas. Je me sens tellement mal que je n'arrive pas à me lever de ma chaise. Comme si j'étais écrasé par le poids de sa réaction, ou peut-être des regards ? Les autres clients n'ont rien manqué de ce petit spectacle. Et maintenant qu'il a quitté la terrasse c'est vers moi que tout le monde se tourne. Grand silence. Certains ont l'air inquiets, d'autres désolés, ou amusés, et les derniers sont moqueurs. Puis les murmures, les commentaires à voix basse. La soirée reprend sont cours mais on se tourne encore vers moi sans vraiment s'en cacher. Je sans que je vais craquer. Une chaleur étouffante envahi mon visage, je sens les larmes qui me monte aux yeux.

J'en ai fait des gaffes aujourd'hui, mais cette fois j'ai vraiment honte. Je guette le retour de Gabriel, espérant ne pas entendre sa moto démarrer. Mais je ne vois que les ténèbres de la nuit et les lumière de la ville. Ma vision se brouille de plus en plus, ma gorge se serre. Et toutes ces voix autour de moi. Elles sont trop basses pour que je les comprennent pourtant elles sont assourdissante. Réagit, Hitomi ! Bouge ! Je manque de renverser ma chaise, et aussi la table quand je me lève pour partir à grand pas. Je ne prend même pas le risque d'engueuler tout le monde. Si je fais autre chose que respirer je vais tomber en morceaux.

D'ailleurs c'est qui manque de m'arriver quand j'arrive au bas des quelques marches qui mène au parking. Je les entends plus, je sens plus leurs regards. Je pourrais tranquillement me laisser tomber par terre, me rouler en boule et pleurer toutes les larmes de mon corps. J'en ai tellement envie, ne serait-ce que pour me calmer. Mais je me force à avancer, à respirer à fond un pas après l'autre. Il ne peut pas être allé bien loin. Je veux juste le voir, et m'excuser si j'en ai la force.

" Gabr... "

Je n'arrive même pas à dire son nom. J'ai l'impression qu'on m'étrangle quand j'essaie de parler. Mais je continue. La moto est encore là. Sa foutue moto ! Si j'avais fermé ma gueule sur ce sujet il aurait peut-être mieux encaissé la suite. En y réfléchissant je n'ai pas été si tendre avec lui, il est peut-être plus sensible qu'il ne veux bien le dire. J'espère, sinon il a vraiment fallu que je cogne où ça fait le plus mal pour le pousser à partir. Je continue de marcher, et bientôt je trottine. Mon corps se remet doucement à fonctionner normalement. Je quitte bientôt le parking pour arriver dans une rue.

Soudain j'aperçois une silhouette qui tourne au coin d'un immeuble. À une seconde près je le manquais, c'est sans doute lui.

" Gabriel ! Attend ! "

Je me lance à sa poursuite, remontant le trottoir aussi vite que possible. Enfin je tourne dans la ruelle.

" Gabriel ! "

Je me fige.

" Non. "

Ce type est juste en face de moi, à moins d'un mètre. Tout s'enchaîne dans ma tête en une fraction de seconde. J'aime son regard, j'aime pas son sourire, j'aime pas sa tronche, je dois me barrer au plus vite. Mais je n'ai pas le temps de me retourner. Qu'on m'attrape par les poignets pour me tirer les bras dans le dos. Le gars en face de moi m'attrape à la gorge. Cette fois on m'étrangle pour de vrai, et je ne cherche pas à retenir mes larmes. J'essaie de crier mais il serre trop fort, j'arrive à peine à respirer. Celui qui est dans mon dos parle, sa voix me semble déjà lointaine.

" Merde, elle même pas un portable dans la poche.
- Rien à foutre. "

Le visage de celui m'étrangle emplit mon regard, les larmes le rendent difforme, monstrueux. Le peu d'air que j'arrive à respirer pue tellement que j'en ai la nausée.

" Tu peux chialer, tant que tu fais pas de bruit. "

J'essaie encore de parler, mais seuls des gargouillis étranglés parviennent à s'échapper de ma gorge. Pourtant je n'essaie pas de dire grand-chose. Seulement un nom.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 08 mars 2012, 09:37:41
A bout de la ruelle, Gabriel avait pris en effet à gauche et non à droiten donnant des coups de pied dans un caillou, toujours le même, qu'est-ce qui lui avait pris de se barrer comme ça ? Il n'avait eu aucune raison de rester en même temps, si c'était pour entendre les joies de la famille de sa colloc, il préférait se barrer, elle n'avait rien fait pour mériter cela. Bon, ce n'était pas parce que lui avait eu une chance infernal de ce côté là que tous les ajutres devaient avoir aussi mal que lui en évoquant la famille, il avait préféré partir car dans ce genre de conversation, ou plutôt dans ce monologue, il n'avait pas sa place, et se faire mal n'était clairement en rien son objectif....

Il se stoppa. Le poursuivait-elle ? Apparemment, mais rien de plus puisqu'il ne la vit pas, par contre, ce qu'il voyait et cela par contre il s'en réjouissait, c'était une agression....Non pas qu'il je réjouisse pour la rouquine agressée mais.....euh attendez.....rouquine ? Merde !  Hitomi !  Il y avait pas trente-six rouquines dans le coin ! De toute manière, il serait intervenu, il avait besoin de frapper quelqu'un, il avait besoin de se défouler, et en même temps, il allait faire respecter la loi !

Il s'approcha vers eux, mais quels but avaient-ils ? Vu où les mains s'égaraient, nul doute mais bon, alors il fallait avancer plus vite !  Il se mit à courir à grandes foulées, sans vraiment se fatiguer, il stoppa au niveau des deux malfrats :

« Arrêtez vite ça, ou je vous promets que je vous écorche vifs... »

Sa voix était glaciale et ses yeux azurés n'exprimaient plus que de la colère, l'air semblait presque crépiter autour de lui. Non, il crépitait, mais ce n'était pas possible, si ? Quelu'un de normal n'y aurait pas vraiment cru, et il espérait sur le fond qu'Hitomi mettrait cela sur le fait du manque d'oxygène ;

« T'es qui gueule d'ange ? Un petit minet qui veut lui aussi une dose ? »

Le premier sortit un couteau, le deuxième une petite arme à feu de poing, rien de dangereux en somme....

« Range ta machine à faire des piercing, mec, ou la gueule d'ange va se faire un plisir de retomber en enfance ! »

« Ouais, c'est ça, on lui dira, circule timbré ! »

Non, là, c'était trop, pivotement des hanches, prise d'appui sur le pied arrière et un bon coup de pied dans la main qui tient l'ame à feu, ce qui est sensé être le la plus dangereuse des deux, avant que son deuxième pied décolle du sol pour atteindre le même gars au creux de l'estomac, l'envoyant au sol. Mais là n'est pas le véritable danger non, l'autre, par peur, s'était placé derrière Hitomi et avait plaqué le couteau sous la gorge.

« Approche pas ou je la crève ! »

Gabriel pencha la tête sur le côté.

« C'est dingue comme ta menace m'effraie !  Tu ne feras rien, car tu ne souhaiterais pas vexer l'anguille du Yamikarasu, n'est-ce pas ? »

Il sourit et s'approch...

« L'angu.....l'anguille ? Arrête tes conneries, il est mort il y a des années, dans une fusillade ! »

Il sourit, non, il n'était pas mort, il avait laissé tomber le gang, il y aavait six ans de cela, le chef avait déserté ses bikers....

« Okay, il est mort, pourtant je me sens étrangement vivant... »

Il s'approcha, la prise sur le couteau de la deuxième frappe tremblait assez pour que la lame égratigne sans gravité la gorge de sa colloc.

« Erreur.... »

Et là, on ne comprit plus rien, il avait rapidement sorti sa propre arme de service et avait tiré, pas mortellement, juste près de la personne, juste assez pour la faire baliser avant de lui donner un coup dans le nerfs du bras, histoire de le calmer, et quand il lâcha son couteau, il le prit par le col pour lui éclater le nez avant de le laisser tomber en gémissant au sol.

« Ça va, tu n'as rien ? »

Il prit avec douceur Hitomi dans ses bras pour la serrer contre lui avant de sortir un petit mouchoir et le passer sur l'gratignure pour retirer la très légère dose de sang.

« Et si on allait manger ? »

Au sol deux mecs n'osaient plus bouger....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 08 mars 2012, 11:57:47
Je me sens... bizarre. Je sais que mon corps souffre du manque d'oxygène, pourtant je ne ressens pas vraiment de douleur. Quelque chose se fraie un chemin sous mes vêtements mais je n'arrives à pas sentir ce que c'est. La ruelles qui me paraissait si sombre est de plus en plus lumineuse, sans doute à cause des larmes. Je n'ai plus force, et malgré le danger je n'ai plus vraiment peur. Qu'est-ce qui m'arrive ? Est-ce que je suis... en train de...

Soudain j'ai l'impression de m'envoler. Ma gorge se déploie alors que je percute quelques chose. Mes jambes se dérobent, je m'effondre. L'air s'engouffre à nouveau dans mes poumons. Ça fait un bien fou. Mais le seconde qui suit ça vire au cauchemar. Tout mon corps m'envoie des signaux de douleur. Une barre de fer brûlante me mouline le cerveau, j'ai l'impression que je respire du verre pilé. Je me mets à tousser et ça fait encore plus mal, mais je ne peux pas retenir.

Malgré tout mon esprit se remet en marche vaille que vaille. Je crois que j'entends des voix mais je n'arrive pas les différencier, ni à comprendre ce qu'elles disent. Les deux mecs qui m'ont attrapée. Ils ne m'ont sûrement pas relâcher pour rien. Ils vont passer à la suite. Je ne pourrais pas en encaisser plus, je dois me relever. Les voix continuent de parler. Je sens l'adrénaline qui fuse dans mes veines, je frissonne comme si on me passait un fil électrique dénudé sur la peau. Je suis à genoux au pied d'un mur et je serre les dents. Je dois me relever. Mais quand j'essaie mes jambes refusent de me porter.

Je tombe à la renverse. Le choc avec le sol secoue mon corps d'un nouveau frisson. J'ai l'impression de porter une armure de trois tonne riveté à mes os à travers mes muscles. Si j'en autant bavé une fois dans ma vie j'ai du oublier. Et je ne veux pas mourir ce soir dans cette ruelle glauque. Je veux vivre, bordel ! Je vois pas à deux mètres, je pige rien à ce que j'entends, tout ce qui est clair c'est le bitume sous ma tête et la douleur qui me cloue au sol. J'ai bien l'impression de hurler en poussant sur mes mains pour me redresser. J'espère bien que je gueule à rameuter toute la ville parce que ça fait un mal de chien. Je crois que j'aurais moins mal en m'enfonçant un fer à souder dans la gorge.

Soudain quelqu'un m'agrippe par les cheveux et me tire violemment. Je me retrouve sur mes deux jambes, enfin façon de parler. C'est un homme, et s'il ne me tenait pas par la taille je retomberais par terre. Un des deux gars qui me sont tombés dessus. Alors on passe à la suite... Et cette fois ce n'est pas une main qui me passe sous le menton. C'est froid, rigide, et très fin. Un couteau. Il y a aussi quelqu'un devant moi, j'arrive à distinguer une silhouette.

Soudain mon agresseur se met à gueuler comme un putois. J'en ai les oreilles qui sifflent, mais ça les débouche. La rue tangue et je tiens à peine sur mes jambes. Je n'ose pas lever les main pour m'essuyer le visage, je ne peux que cligner des yeux pour chasser les larmes. la silhouette met du temps à se préciser.

" C'est dingue comme ta menace m'effraie ! Tu ne feras rien, car tu ne souhaiterais pas vexer l'anguille du Yamikarasu, n'est-ce pas ? "

Jamais entendu parler de ce type, mais je connais cette fois. À chaque clignement paupière ma vision se fait un peu plus nette. Alors qu'ils parlent encore la silhouette prend forme. Un long par-dessus, des cheveux blonds en bataille et des yeux bleus.

" Gab... "

Le couteau presse un peu plus contre ma gorge, en tremblant. Un instant j'ai peur qu'il ne me scie le cou. Soudain Gabriel redevient une silhouette indistincte. Je ne sais pas ce qu'il fait, ça va trop vite. Un coup de feu, le couteau quitte ma gorge, puis le grand blond est juste à côté de moi. Il soulève mon agresseur du sol pour l'envier au tapis.

" Ça va, tu n'as rien ?
- Je... "

Mes jambes se mettent à trembler. Je manque de m'effondrer mais il me rattrape et me serre contre lui. Je me sens bizarre à nouveau, mais rien à voir avec le vide glacial qui m'enveloppait tout à l'heure. Je suis bien, en sécurité, au chaud entre ses bras. Je pourrais passer la nuit là, ma vie entière même. Je crois que je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis mes six ans, quand je suis arrivée au Japon et que mon père m'a bercée toute une nuit pour me consoler d'avoir laissé mes amis à l'autre bout du monde. Pour tout dire j'ai bien envie de fondre en larme pour en finir enfin avec tout ça. Il sort un mouchoir de sa poche pour éponge délicatement mon cou, à l'endroit où le couteau a égratigné ma peau.

" Et si on allait manger ? "

Je ne suis pas sûre d'avoir encore faim, mais je lui doit bien ça. Je m'efforce de me calmer et de sourire en levant la tête vers lui.

" D'accord. "

Je ne m'excuse pas pour tout à l'heure, je ne veut pas remuer le couteau dans la plaie. J'ai fait bien assez de connerie pour aujourd'hui, même pour toute l'année. J'essaie de ne pas avoir l'air trop chamboulée quand nous repartons vers le restaurant. Pour les deux types qui jouent les serpillières sur le bitume, j'ai beau être gentille, je connais une ou deux filles sur qui j'aimerais qu'ils tombent. D'ailleurs si elles venaient à savoir ce qu'ils m'ont fait je ne donnerais pas cher de leur peau.

Mais tout ce qui compte pour l'instant, c'est que je m'en sois sortie indemne. Qu'il m'en ai sortie indemne, plutôt. Et finalement j'ai une faim de loup.



Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 08 mars 2012, 13:37:28
Avant de faire quoique ce soit, un ou deu x bons coups de pied dans les côtes, histoire de leur apprendre à vivre, puis il ramassa le petit pistolet, vérifiant le gchargeur....une arme à gaz....crétins, quand on menace, on fait en sorte d'avoir les moyens qui vont avec ;...

Avec douceur, il la soutenait en la raccompagnant vers le restaurant, elle disait que ça allaitj, mais non, ça n'allait pas, cela se voyait d'emblée, on dit toujours que ça va, car on a évité le pire, mais non, ça ne va pas, c'est un foutu choc émotionnel mine de rien, menaces de mort et tentaives de viol, il se souvenait des différentes personnes ayant eu droit à cela, et aucune ne s'en sortait bien, il fallait toujours un petit moment pour arriver à réaliser que ça allait vraiment bien, sur le coup on dit ça va, car on est plus dans la mmerde, mais le trauma reste quelques instants, pour ça que ça ne servait à rien d'interroger une victime l'instant après son choc, il fallait attendre, il fallait le temps que le cerveau accumule tout cela, il falmait le temps qu'il intègre ce qui venait de se passer, et au fond, il fallait enfin l'accepter et non le refouler ! Ça, c'était le plus difficile dans le lot !

Dil ne fallait en aucun cas brusquer les choses, mais avant tout, l'éloigner de ce lieu et retourner au restaurant. Il ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Si il avait fermé sa grande gueuele et qu'il était resté stoique, rien ne serait arrivé, rien du tout, ils auraient fini leur repas, il seraient rentré et ils auraient commencé une vie sympathique en collocation. Tous les deux.

Puis, doucement, il sourit, se voulant rassurant, et il serra doucement la main de la jeune femme dans la sienne, comme pour la rassurer, l'assurer de sa présence, l'assurer du soutien qu'il représentait si elle en avait besoin, et qui mieux qu'elle la comprendrait ? Même si il n'avait jamais connu une tentative de viol à son encontre, il fallait reconnaître que les situation délicates, et bien disons qu'il était passé maûtre dans leur apparition. Ah ? Il ne te l'avaient pas dit ? Gabriel était magicien, il avait la faculter d'invoquer les emmerdes sur son propre compte, enfin, en règle générale....

Doucement, il la conduisit à table, reprenant leurs plats qui risquaient d'avoir un peu refroidis, avant bde commander un scotch, double, sans glaçons, et de la cuvée de Cezario, et que si ce n'était pas fait ainsi, il l'appelait de suite. Il ne parlât pas de l'incident, on en parle pas, cela restait entre eux et cela allait mieux ainsi. Doucement, il tendit la main par dessus la table pour aller caresser la joue dHitomi, un autre signeal rassurant qu'il voulait lui offrir avant de l'inviter à se remettre à manger, ce que lui fit.

Le silence était sans doute préférable, il savait qu'elle aurait besoin d'évacuer à un moment ou à un autre, mais il n'avait pas à patiquer un trou dans le sac pour qu'elle le vide, c'était à elle de choisir quand le déballer, quand en parler, et avec qui. Enfin, rompant ce silence il lui dit :

« Je crois que je te dois des explications un peu, non ? Enf fait, Cezario et moi venons tous les deux du même bahut, et avant d'être un restaurant, cette bicoque était le lieu où notre petit groupe de motard – qui contenait presque une cinquantaine de membres, mais ça, il ne le disait pas – aimait se retrouver, il a juste recouvert l'endroit où nous faisions les burn-out par du sable et du gravier et a mis en place ce concours...On était les chefs de bande, jusqu'à ce qu'on ange nos barres de fers et nos chaines.... enfn, c'était il y a longtemps.... »

Et ce temps ne lui manquait pas du tout, mais il avait su se faire un nom et en profitait de temps à autre ! Ça lui ouvrait les portes des gangs pour des enquêtes et on se confuiait plus facilement à lui quand on était motard, on savait de quel bord il était !

«  C'est Bébert qu'i m'a sorti de cette vie là, pour ça que c'est un très bon ami ! »

Il se tut et n'en rajouta pas plus sur le sujet pour finalement dire :

« Le moindre problème avec des loubards, élèves ou non, et je rapplique, le lycée porte encore ma marque, je le sais, jh'ai vérifié la semaine dernière, j'ai pas été un enfant adorable, y a  un tiroir qui m'est reservé dans les archives...beaucoup de problèmes, enfin, bon, ce que je veux dire, c'est que tu parles de l'anguille du Yamikarasu aux plus pénibles des élèves, ils connaissent....pratique ce tuyau, non ? »

Enfin les mots qui devaient sortir, finirent par sortir :

« Oh et puis merde !  Chuis désolé, si j'avais pas fini par me barrer comme un con pour un détail de ma vie qui m'emmerde surtout quand je me retrouve à comparer aux autres malgré moi, rien ne se serait passé, toutes mes excuses ! »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 08 mars 2012, 15:44:02
Le retour au restaurant n'est pas une mince affaire. J'ai les jambes qui flageolent et la tête qui tourne encore. Sans le bras de Gabriel pour me guider je ne pourrais sans doute pas faire un pas sans m'appuyer contre un mur. Ce n'est pas la première fois qu'on m'agresse, mais j'avais toujours eu quelqu'un pour m'aider, ou le réflexe pour m'en sortir. Tout va toujours très vite, trop vite dans ce genre de situation. Mais jusqu'ici j'avais réussi à crier ou donner quelques coups pour me défendre. Cette fois je n'en ai même pas eu l'occasion. Si Gabriel 'était arrivé une minute plus tard, dans quel état m'aurait-il retrouvée ?

Je ne peux pas m'empêcher d'y penser, à tel point que je vois tout ce que ces deux hommes auraient pu me faire. J'en suis glacée d'horreur et j'arrive à peine à me retenir de trembler. Je voudrait chasser ces images terrifiantes mais elles assaillent mon esprit. Quand finalement nous retrouvons la terrasse, et notre table, je m'efforce de faire bonne figure. Je sourie en espérant que mon visage ne tremble pas trop. Je ne veux pas lui laisser voir que je suis morte de peur, même alors qu'il me caresse la joue pour me rassurer. Et les autres clients recommencent à me regard, à murmurer. À croire qu'ils veulent vraiment me voir voler en morceaux.

Je ne sais pas si Gabriel essaie de couvrir leurs voix, mais ça ne marche pas. Entre les scène terrifiantes qui défilent dans ma tête, les autres clients et une foutu bourdonnement qui me fait vibrer le crâne, je comprends à peine ce qu'il me dit. J'essaie de me concentrer, sans laisser paraître l'état de fragilité dans lequel je me trouve. Je sens bien qu'il fait un gros effort en me racontant ça, et c'est adorable de sa part. Mais ça ne suffit pas. Je reprends ma fourchette et ma cuillère, et commence à enrouler quelques spaghettis en espérant que ça suffira à le rassurer. je relève les yeux vers lui. Je sourie quand il sourie, prend un air peiné quand il redevient sérieux, et ainsi de suite. Du moins j'espère.

Et finalement il souffle.

" Oh et puis merde !  Chuis désolé, si j'avais pas fini par me barrer comme un con pour un détail de ma vie qui m'emmerde surtout quand je me retrouve à comparer aux autres malgré moi, rien ne se serait passé, toutes mes excuses ! "

Il pourrait se lever pour coller son poing en plein visage que ça ne ferait pas plus mal. C'est moi qui n'ai pas su fermer ma grande gueule. C'est moi qui l'ai poussé à quitter la table. Et si j'avais eu l'intelligence le laisser souffler au lieu de partir toute seule dans les rues désertes, je n'aurais récolté qu'un peu de gêne pour l'avoir blessé. Ce qui s'est passé n'est pas de sa faute : c'est de la mienne. Sourie Hitomi ! Respire ! Tient le coup encore un peu !

" Tu... Tu n'as pas à t'excuser... Sans toi... "

Mieux vaudrait ne pas y penser, mais je ne pense qu'à ça. C'est l'enfer.

" Je vais bien. "

Il n'y crois pas une seconde, et j'ai beau sourire ça ne change rien. Ne trouvant rien d'autre à faire j'enfourne mes spaghettis en faisant mine de me régaler. Il y a encore dix minutes je trouvais ces pâtes délicieuse. Plus je les mâche plus j'ai envie de vomir. J'essaie d'avaler mes ma gorge se serre à nouveau. Je sens les larmes qui reviennent, j'ai plus en plus de mal à sourire. Mais je me force à avaler. Je sens la nourriture qui descend tant bien que mal. C'est plus que je ne peux supporter. Mon sourire retombe, et malgré la honte je le supplie du regard.

" Ramène-moi à la maison. "

Mais quelle maison ? Celle d'Irlande, au bord de la plage, où ma mère me fera un thé bien chaud. Où elle me bercera sur le canapé, toute la nuit devant la cheminée. À des milliers de kilomètres de cette ruelle. La maison de mon père, avec sa porte bardée de verrous, où il me prendra dans ses bras pour me fredonner un comptine. L'appartement que j'occupais à la fac, où toutes mes amies se plieront en quatre pour me remonter le moral.

Il ne faut pas rêver, surtout pas maintenant. Je vais devoir me contenter de l'appartement. J'espère seulement avoir le temps de fermer la porte de ma chambre, et m'enfoncer la tête sous les coussins avant de fondre en larmes. Je ne veux pas qu'il me voit comme ça. Je ne veux pas qu'il se dise qu'il est arrivé trop tard alors qu'il m'a sauvé la vie.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 08 mars 2012, 18:50:20
Elle avait beau dire qu'il n'avait pas s'excuser, que sans lui, on ne préférait pas savoir ce qui se serait passé, mais prnons le dans le sens inverse : Sans lui, que ce serait-il passé ? Elle aurait eu une soirée pépère au sein de son petit appartement sans colloc mais sans problème, donc est-ce qu'il faut vraiment y voir  une raison de ne pas s'excuser ? Aucune ! Il n'y avait aucune raison pour qu'il ne s'excuse pas !  C'était le principe même de la chose. Mais hors de question qu'elle reste seule un quelconque instant, il savait, pour avoir vécu comme observateur cette scène un grand nombre de fois, il savait comment cela se passait, si on la laissait seule, elle se morfondrait pendant trop longtemps, il ne forcerait pas le fait que cela sorte, il se contenterait d'être là !

Elle semblait vraiment à bout, pas besoin d'être particulièrement empathique ou devin pour le savoir, cela coulait de source, qui serait bien suite à cela, alors il n'avait qu'un seul mot en tête pour définir ça : menteuse. Il continua néanmoins de sourire, il savait qu'elle avait besoin de voir un sourire, de savoir qu'elle avait quelqu'un sur qui compter, de savoir que qulqu'un resterait avec elle ce soir, elle avait besoin de ne pas se sentir seule !

Il vit son sourire de façade s'effacer et ce n'était pas plus mal, c'était le premier pas vers la crise des nerfs qui avaient supporté tout cela, elle avait besoin de s'en aller, de rentrer, et Gabriel commençait à penser qu'elle avait besoin de plus que ce qu'il pourrait lui fournir, oui, il avait besoin d'une personne qu'elle connaissait bien, d'une personne qui saurait faire quoique ce soit ! Lui, il ne pouvait pas faire grand chose...ou du moins si, mais cela allait lui arracher la gorge de le faire, il allait, si elle n'allait pas mieux d'ici demain, fouiler son réepertoire téléphonique trouver le numéro qui est général précédé d'un A pour être tout en haut et voir si cette personne ne pouvait rien faire, et si cela n'allait pas mieux, il appelerait Imori, qui s'occupait dui soutien psychologique des foreces de l'ordre, que pouvait-il faire de plus ? Dès qu'elle dormirait, il agirait.....

« Oui, on rentre.... »

Mais était-ce bien son appartement dont elle avait besoin ? Dans tous les cas, il se leva et l'emmena avec lui à l'intérieur, refusant de la laisser seul une seule minute, main doucement posé un peu plus haut que la taille, pour régler l'addition avant de l'emmener à la moto. Il l'aurait portée qu'elle aurait sans doute été plus à l'aise...

Tout le trajet fut lent, posé, calme, il prit une attention toute particulière, quitte à se sentir un escargot, à ne jamais dépasser les cinquantes kilomètre heures. Il conduisait souvent d'une main , posant son autre main sur sa cuisse, pardesus la main d'Hitomi qui était fourrée dans sa poche. Evidemment, ces contacts étaient faibles, fugaces, car il reprenait vite le guidon à deux mains....

Au bout de presque une trentaine de minutes, ne voulant pas la brusquer il avait choisi l'itinéraire le moins casse-cou, le plus sur, le plus lent, le moins en courbes, pour le moins se pencher. Il avait été des plus attentionnés, tout le contraire de l'aller....

Arrivé il l'aida à monter pour la faire s'installer dans le canapé, il n'avait pas prononcé le moindre mot. Il ne les prononça qu'une fois qu'elle fit installée.

« Franchement, je vais pas chercher à tirer dans lmes coins, je sais que ça ne va pas, et crois moi, je trouv e ça bien plus dur que tu ne le crois de voir que tu tentes de faire bonne figure, parfois, se lâcher sa fait du bien, et l'avantage, c'est que comme je ne te connais pas encore assez, je ne peux pas te juger. Ne bouge pas je fais te faire quelque chose de chaud ! »

Deux choses :  Il mit la bouilloire en route, et ensuite, il lui apporta du chocolat, c'était connu pour être euphorisant....

« Tu veux que je te fasses couler un bain pour que tu te détendes ? »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 08 mars 2012, 20:09:11
Je n'ose pas le dire à Gabriel, mais c'est de pire en pire. À chaque mot, à chaque geste, le moindre de ses regards enfonce le clou. Il me sourie gentiment, alors que depuis ce matin je n'ai droit qu'à des sourires en coin de dragueur. Le super-macho célibataire, buveur et fumeur au tempérament de feu que je commençai seulement à connaître est soudain devenu le mec plus attentionné du monde. Il ne me lâche plus d'une semelle, il me couve comme un œuf. Il met une demi-heure à me ramener. Même pour me mettre dans son lit ce soir il ne se serait pas sacrifié à ce point, j'en suis sûre.

Quand nous arrivons à l'appartement je suis vraiment à bout. J'ai l'impression de devenir folle, et il n'arrête pas. Je m'accroche au peu de volonté qu'il me reste, et il veut me faire lâcher. Qu'il me dorlote soudain me donne l'impression que ce n'est pas fini. Je pourrais tomber raide morte à tout moment, ou il ne serait plus capable de me défendre si les deux enfoirés revenaient.

" Franchement, je vais pas chercher à tirer dans lmes coins, je sais que ça ne va pas, et crois moi, je trouv e ça bien plus dur que tu ne le crois de voir que tu tentes de faire bonne figure, parfois, se lâcher sa fait du bien, et l'avantage, c'est que comme je ne te connais pas encore assez, je ne peux pas te juger... "

Conneries. C'est justement quand on ne connaît pas les gens qu'on les juges. Ceux qu'on connaît, on les comprend. Il commence seulement à me connaître, et ce n'est certainement pas l'image que je voulais lui donner. Coquète, gaffeuse, aguicheuse, pas trop sérieuse, un peu peureuse. mais pas ce qu'il voit en ce moment.

" Ne bouge pas je fais te faire quelque chose de chaud !
- C'est pas la peine. "

Mais il il part quand même dans la cuisine. Je sais qu'il veut bien faire, et c'est la dernière chose qui me retient de lui exploser à la figure. Quand il revient la tablette de chocolat, ça ne suffit plus.

" Tu veux que je te fasses couler un bain pour que tu te détendes ? "

Je bondit du canapé, attrapant mon casque au passage que je jette jusque dans la cuisine.

" Mais putain tu vas arrêter ces conneries ! "

Ma gorge en prend vraiment pour son grade ce soir, mais je ne peux plus m'arrêter pour si peu. Ça y est, je craque, il a ce qu'il voulait.

" J'ai cru que j'allais mourir tout à l'heure ! Ce connard était en train de m'étrangler ! Je me sentais partir, bordel ! Évidemment que ça va pas ! Et c'est pas près d'aller ! Mais tu pouvais pas me laisser craquer tranquillement ?! C'était trop demander ?! "

La douleur de ma gorge descend jusqu'à mon ventre. Un mot sur deux j'expire plus que je ne parle. Je ne distingue plus rien autour de moi tellement je pleure. j'ai l'impression que mon crâne va exploser. Je veux qu'il explose, pour enfin échapper à tout ça.

" Si tu veux me voir gueuler et chialer tu vas être servi ! Et si tu veux m'aider profites-en ! Fout-toi de ma gueule ou baise-moi ! Mais arrête de faire comme si j'étais en sucre ! "

Je m'arrête, mais seulement parce que je n'ai plus de souffle et que ma gorge me fait un mal de chien. Le problème quand on craque, c'est que tout remonte à la surface. Tout ce que je croyais enterré, tout ce que je n'ai jamais voulu dire à personne, tout ce qui fait le plus mal. Et comme si ça ne suffisait pas je m'en veux de l'avoir engueuler pour sa gentillesse. Je sens que je tangue. Mais jambe se dérobe encore pour laisser tomber sur le canapé. J'enfouis mon visage dans mes mains, plus le cacher d'autre chose. Et je pleure sans trouver la force de m'arrêter.

Je voudrais tellement m'excuser, revenir en arrière pour fermer ma gueule juste deux minutes de plus, le temps de filer dans ma chambre. Je suis pitoyable, je suis faible, plus encore qu'il ne le pense. Je n'en peux plus. Je voudrais m'ouvrir le crâne pour en faire sortir toute cette merde.



Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 08 mars 2012, 23:32:47
Il soupira, et voilà, c'était parti, mais il s'attendait plus ou moins à ça, mais pas qu'elle abîme le matériel ! Il ramassa le casque pour retourner dans le salon et le poser sur la table basse. Et se contenta de la regarder s'égosiller, sans s'émouvoir plus que de raison, en apparence du moins, intérieurement, il se persuadait d'éviter d'utiliser le remède universel contre un problème :  le parpin (ou plutôt ici la gifle) dans la petite gueule du problème, ici, c'était l'exception qui confirmait la règle !

Il soupirait à cahcun de ses mots, il ls connaissait presque à l'avance à chaque fois, c'était douloureux, c'était blessant tant pour soi que pour les autres, on se sentait honteux, et pourtant, il restait là, il l'écoutait déballer son sac, il interviendrait uniquement lorsqu'elle aurait tout donné, il ne fallait pas arrêter le robinet tant que toute l'eau croupie n'était pas sortie quand on commençait à l'ouvrir, bah c'était pareil pour les grandes gueules !

Il sourit et attendit, elle avait donc honte de craquer, et elle croyait quoi ? Que lui, quand il manquait de crever il allait chanter la vie sur touts les toits ? Non, il passait un ou deux jours patraques, à chialer rt à rester végétatif ! Et enfin, quand elle se tut il se permit de parler, mais non sans une pause conséquente :

« Mais tu crois quoi ? Que je réagis comme ça car je ne te comprends pas ? Putain j manque de crever presque une fois par semaine, parfois deux, et tu peses que je fais quoi là ? Tu sais, personne t'as empêché de rejoindre ta chambre pour craquer, c'est toi qui a craqué ici, et je vais te dire pourquoi ! C'est tout simplement parce que ce n'st pas le genre de choses que l'on arrive à bien vivre seul, tu veuxsavoir comment j'ai bien failli y rester ? Entre ls fusillades, les gangs et les autres conneries, je passe mon temps à risquer ma vie, je passe aussi beaucoup de temps à voir des peronnes qui sont passéees encore plus près de la mort que toi, des personnes qui sont allées jujsqu'au coma avant de revenir, alors dis moi, tu ne penses pas que tu en avais besoin de craquer ? Moi je vais te dire, si tu étais là tiute seule, tu aurais peut être fait une connerie, mais voilà, je suis là et je te soutiens, enfin quoi, merde !  Je soutiens la seule personne que je commence à apprécier et qui n'est pas un collègue ! Toi tu as de la famille, des vrais amis sur qui tu te repose en cas de coup dur, et sur qui tu peux gueuler si ça va pas, tu as une chance abominable et tout ce que tu trouves à faire, c'est vouloir passer à côté en t'enfermant !  C'est dans ce genre de cas que l'on a besoin des autres ! Et surtout des p »rsonnes qui sont proches ou qui sont amenées à devenir proche ! »

Il sourpira et vint s'asseoir à côté d'elle sans rien demander à personne. Il posa sa main sur son épaule, et attendit avant de l'ouvrir de nouveau, qu'elle prenne la pleine mesure de ses parles, comprenait-elle où il voulait en venir ? Il espérait qu'il ne s'assèchait pas la gorge pour rien !

« Et franchement, je n'ai ni envie de me foutre de ta gueule, ni de baiser, comme tu l'as si bien dit, dans les deux cas, c'est mal barré parce que je sais exactement ce que tu as vécu, je ne te connais pas encore assez bien pour être sur que ce que je fais n'est pas vain, mais je fais ce que je sais, et ça déjà, c'est énorme ! Si t'as envie de me gueuler dessus, gueule moi dessus rien de ce que tu me diras ce soir ne me blessera ou ne me fera du mal, et ça m'étonnerait que, si tu en viennes aux mains, tu puisses me faire pire que ce j'ai déjà vécu ! À moins que tu manies mieux la clé à molette que mon père !  Tu as failli mourir mais t'es en vie, tu te rends compte de la chance que tu as où en es-tu incapable, au juste ? Putain, chaque jours y a des mecs qui se font flinguer, et chaque jours y a des mecs qui se font refroidir d'une manière ou d'une autre !  T'as la chance d'être en vie, alors profite ! »

Il s'absenta et revint avec une infusion qui sentait la valériane.

« Tiens, bois ça, et t'as pas le choix, tu le bois ou je te le fais boire et après, soit tu préfères aller te coucher, soit je suis à ta disposition pour les autres possibilités ! »

Et vu son état élmotionnel, elle en aurait besoin, de cette possibilité, pour parler, oui, parler, elle avait besoin de parler, il le voyait, et si cela se contentait d'être pour l'insulter, et bien okay, il assumait !

« Mais sache que c'est pas ce soir que je me foutrai de ta gueule ou que je baiserai avec toi, pas alors que tu es dans cet état, ce serait à chier, tant pour toi que pour moi ! »

En tout cas, dès demain, il appèlerait le service de soutien psychologique de la crim', car elle avait beau sembler vouloir ne pas en parler, vu son état elle en avait besoin !
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 09 mars 2012, 15:07:10
Ça fait du bien de craquer. Gueuler n'importe quoi sur n'importe qui, puis fondre en larmes. Ça soulage, ça fatigue, ça vide la tête. La tempête déclenchée par toutes ces idées noires et toutes ces émotions douloureuse les balaie peu à peu. Et dans la tourmente, la voix de Gabriel parvient à percer. D'abord difficilement puis de plus en plus nette, assez pour que je m'y accroche. Il met encore largement à côté de la plaque, mais comment pourrait-il s'en douter ? Il n'a pas tort, simplement il ne sait pas. Très peu de gens savent, le moins possible en réalité.

Je me calme au fil de ses paroles, et je découvre des choses qu'il ne livre sans doute pas à grand monde. Seulement quelques heures après notre rencontre il va probablement plus loin qu'avec n'importe quel "coup" qu'il a emmené au restau. D'un autre côté ce genre de soirée ne doit pas être habituelle. Et je finis par comprendre pourquoi il pense vraiment comprendre ce que je ressens. D'ailleurs c'est de la rage que je ressens quand il parle de son père. Frapper son gosse avec une clé à molette. Voilà donc le gouffre entre nous, ce qui l'a fait fuir quand j'ai parlé de ma famille.

Je me sens bien conne d'avoir été aussi imprudente. Les bad boys ne sont pas ténébreux pour rien, avec son style de vie j'aurais du me douter que sa famille n'avait rien en commun avec la mienne. Pour le coup c'est que je voudrais voir craquer, juste pour pouvoir le consoler. Ça, ça m'aiderait vraiment. Mais la cohabitation part déjà assez mal. Des le premier soir on enchaîne les points de non-retour. ce sera bientôt mon tour de faire un pas vers lui, mais pas encore. Je dois me calmer avant, réparer un peu la muraille qui retient tout ça.

Il finit par m'apporte la tasse de thé que j'avais d'abord prévu de lui jeter au visage. Je relève enfin la tête pour la prendre dans mes main.

" Merci."

Je ne prend même pas la peine de sourire, il prendra ça pour énième tentative de le rassurer. Mais en baissant la tête sur mon thé je ne peux m'empêcher de sourire un peu en l'entendant parle des "autres possibilités". Il ne tarde pas à réduire les champ des possibilités. Je laisse la vapeur glisser sur mon visage avant de souffler dessus. je suis déjà bien plus calme. Le temps de finir ma tasse en silence, de me réchauffer un peu, je suis prête à plonger. J'espère qu'il est prêt à suivre.

Je pose la tasse vide sur la table basse. Et tout à coup je ne me sens pas le courage de relever les yeux vers Gabriel. Par où commencer ? Il va encore falloir que je lui parle de ma famille, même si ce n'est pas vraiment l'essentiel. Et merde, je me lance. Ça donnera ce que ça donnera.

" J'ai essayé de me suicider quand j'étais à la fac. "

Rien que de le dire j'ai l'impression de m'arracher le cœur. Mais je relève les yeux vers Gabriel.

" Je te dirais pas pourquoi. J'ai eu assez de mal à m'en remettre. Mais il m'est arrivé quelque chose d'affreux et j'ai... Je me suis retrouvée avec toute ma famille et tous mes amis sur le dos, à m'étouffer de gentillesse. même mon grand-père s'y est mis. "

C'est assez drôle, mais dans l'ironie comme le montre mon sourire. Parce que cette fois je relève les yeux vers Gabriel.

" Papi Yamagashi c'est un Japonais pur et dur. Le jour où mon père a décidé d'assumer ses sentiments pour une gaijin c'est devenu le fils indigne. Et moi il m'avait toujours regardée comme un chien perdu. Mais c'est comme ça que ça marche, je m'y étais faite. Et même lui il a fini par avoir pitié de moi. C'était pas énorme, mais ça suffisait pour montrer qu'au fond il tenait à moi. Même lui, il a pas été foutu de comprendre que c'était justement ça qui me foutait le plus en l'air. "

Je détourne les regard quelques secondes pour me passer la main sur les yeux. Mais je m'accroche pour rester calme et cohérente.

" Je les ai suppliés d'arrêter pendant des jours. Et comme ils m'écoutaient pas j'ai... J'ai pris le ferry, et quand on a été assez loin de la rive : j'ai sauté à l'eau. "

Ça j'en ai honte. Parce que quand je me suis réveillée j'ai vu tout le mal que j'avais fait aux gens qui tenaient à moi.

" Je suis restée quatre jours dans le coma. Et quand je suis revenu mes parents étaient là. Mais au lieu de sauter de joie tout le manège a recommencer, en pire. Tout le monde au petits soins pour m'étouffer de gentillesse. Et j'ai pas pu échapper au psy, aux séances de groupe. Des plombes à fouiller les vieux traumas de l'enfance, à chercher des responsables. Personne voulait me laisser croire que la vie pouvait continuer. "

En quelques semaines j'avais essayé de me foutre en l'air et je m'étais loupée. Je mangeais plus, je dormais plus, j'étais devenu un zombie qui se demandait pourquoi il tenait encore debout. Je ne voyais même pas à quel point la situation était horrible, parce qu'à la fin je ne ressentais plus rien. Mais je m'en suis sortie. Et c'est à ce moment que je commence à retrouver mes moyens. Dans l'histoire que je raconte, mais aussi maintenant, dans cet appartement, avec Gabriel.

" Et un soir, mes coloc' ont réussi à me faire sortir de l'appartement. Elle m'ont emmenée me balader dans un coin tranquille, soi-disant que ça me ferait du bien. Et au milieu de la balade, quand on est arrivées dans un coin vraiment isolé : elles m'ont mise en pièces. J'ai rien compris. Elles se sont mises à me rabaisser, puis à m'insulter. De la plus gentille à la plus nerveuse. Je crois qu'elles craquaient aussi, parce qu'à travers moi je leurs avait aussi fait beaucoup de mal. Mais j'en ai jamais autant pris dans la gueule. "

Je ne pleure pas. Je frissonne, mais ce n'est ni de la peur ni de la tristesse. C'est de la colère, envers moi-même.

" Ça a duré des heures. J'ai pleuré, je leur es demandé pardon à genoux. Je les ai suppliées d'arrêter, ou au moins de me dire pourquoi. Mais elles ont continué sans me laisser une chance de partir. Quand j'essayais de me défiler elle m'attrapaient et elles me jetaient par terre. Et elles continuaient. J'ai vomi tout ce que j'avais sûr le cœur, je suis devenue complètement folle. Je croyais que j'avais fini par mourir et que j'étais en enfer. Et puis... "

Je marque une pause et détourne les yeux le temps de me repasser la scène. Je les revois autour de moi au moment où... Je reviens à Gabriel avec un sourire.

" J'ai répliqué. Je me suis mise à les insulter aussi. Je les ai traitées de tous les noms, je les ai maudites. À la fin j'ai même essayé de les frapper. Et c'est là que j'ai compris pourquoi elles avaient fait tout ça. Après ce qui m'étais arrivée j'avais pas besoin de pitié et de gentillesse. J'avais besoin qu'on me rappelle que j'étais encore assez forte pour me relever. Et après ça... "

Après ça on s'est toutes mises à chialer comme des gamines en se tombant dans les bras. Une des pires journées de mon existence, mais aussi la meilleure. Celle où mes meilleures amies m'ont sortie du trou à coups de pompes dans le cul. Je m'affale confortablement au fond du canapé. Cette fois, comme à l'époque, je suis de retour.

" Après ça j'ai envoyé chier tout le monde. Sauf mon psy : c'est lui qui m'a envoyée chier quand j'ai raconté ça à mon groupe. Bien sûr j'étais pas toute seule, et quand ma famille a vu que j'allais mieux ils m'ont laissé du mou. Mais j'ai rattrapé mes cours, j'ai repris du poids et... Et voilà le travail ! "

Bien sûr je fais un grand sourire à Gabriel, un sourire confiant dont il ne peut pas douter. J'accompagne le sourire d'un geste qui balaie mon corps, aux courbes que je sais si alléchantes. C'est à force de volonté que j'ai pu retrouver mes formes, et les garder. Sans parler du reste de ma vie. ma famille, mon travail, et surtout mes amies que j'aurais pu perdre si je n'avais pas retrouvé la force de les garder. Mais il reste encore une chose à dire.

" Je sais encaisser les coups durs, Gabriel. Ce soir, ce qui m'a chamboulée, c'est pas ce que ces gars m'ont fait, ou ce qu'ils auraient pu me faire. C'est que j'ai pas réagi... Et la dernière fois que j'ai abandonné : je me suis jetée d'un ferry dans la baie de Tokyo. "

Depuis que cette période de ma vie est passée je n'en avais plus parlé à personne. Il y avait déjà assez de monde au courant. Je dois admettre que ça m'a fait du bien de remettre ça sur le tapis devant quelqu'un, de refaire le chemin qui m'a sortie des temps les plus sombres. Mais je commence déjà à penser que j'ai encore fait une connerie. Vu comment il a réagi quand j'ai seulement dit que j'avais de la famille un peu partout, je me demande ce qu'il va penser de la relation au moins aussi forte que j'avais avec mes amies de la fac.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 09 mars 2012, 15:47:42
Après touts ces paroles, Gabriel n'eut d'autre réactif qu'un sifflemnt... Ouais, moi aussi j trouve ça léger....mais bon, chacun sa manière de faire....Il ne voulut pas savoir plus qu ce qu'elle acceptait de dire, il n'en avait pas besoin, pu importe la raison, le suicide était toujours motivé, pas forcément réfléchis, mais motivé. Il n sourit pas, ne répondit pas, ne se rembrunit pas. Qu l'on parle de famille, ça lui faisait chier mais de manière assez violente, certes, mais il préférait éviter de montrr l point auquel ça l'affectait, il avait craqué il y avait assz longtemps comme ça avant de rejtr sa vie passée, même si elle restait parfois encré en lui comme si c'était écris au fer rouge, il pouvait renier cett partie de sa vie, pas l'effacer, et il ne chrchait certainement pas à l'effacer, non, juste à l'occulter tant qu'il pouvait, il avait craqué après avoir fugué, et il ne craqurait plus à ce sujet, il prenait presque les coups, quand il y repensait avec ce sourire aux lèvres de pure insolnce, il avait bau tout essayer, jamais il n'avait réussi à briser sa soif d liberté, son envie de partir, non, tout c qu'il avait fait avait été vain et cet homme mérirait davantage de dérision que de haine, avc sa fugu, son géniteur avait prdu ls drnirs vstiges de sa femme et nul doute qu'il en était mort, mais vous savez quioi ? Gabriel n'arrivait pas en éprouver le moindre élan d tristesse, pas l miindr élan de compassion, pas le moindre élan d'amour, juste de quoi sourir, sourire, c'st un signe montrant qu'il n'y a pas de quoi dir, ou on ne parlerait pas de sous rire....

Après, l'histoire de la jene femme était tragique, mais si il voyait aussi le rapport avec la mort comm dénominateur commun, le reste, c'était incomparable, l suicide par lui même mettait n avant un mal-être, d'où la gentillesse et la bonté exacerbée, la craint d'une mort inévitable, d'une victim sauvée in xtrmis, cela n'avait aucun rapport, quoiqu'à l'avis de Gabriel, la jeune femme n'était pas prête de mourir, il y aurait eu quelqus dizains de minuts avant cela, pas d quoi fouetter un asticot n somme, enfin, pas pour la victime....

Il se montrait gentil et aimable pour de très simples raisons : djà, faire avaler la pilule du fait que son côté casse-cou pouvait lui attirr de baux mrdir dans lesquels elle pourrat se retrouver impliquée, et ensuite parce que c'était tout simplment normale, ils étaient collocs, ils allaient vivre ensemble,, il allaient quand même bien se connaître ! C'st con quand même le fait qu'au final, elle avait le risqu de devnir la personne qui se rapprocherait le plus d'une membr d sa famille ! Putain, mais merde quoi, elle ne le comprenait pas ? Idiote ! Bon, en même temps il n'avait pas donné touts les billes pour comprendre cela, et il ne pouvait donc le lui reprocher !

Doucement, sans se presser, c'était essentiel, il s'enfonça dans le capaé pour serrer la jeune femme contre lui, dans ses bras. La raison à cela ? Le fait qu'il pensait la comprendre sans doute, à tort ou à raison !

« Je pnse que je te comprends, mais tu vois, tu me montrs bien un chose, c'est pas le genre de chose dont on revient indemnee, et ncore moins dont on revient seul !  Alors écoute moi, voilà ce que je et propose, je me contenterai juste de ça, et c'st ce que je te propos, je vais agir normalement, comme si rien ne s'était passé, et on verra, mais si ça ne va pas, alors je t'en prie, pête moi un câble à la gueule si ça te chante, mais exprim toi !  N reste pas nfrmée n toi, sinon, tu vas ressassr ça tout ta vie ! »

Il sourit avant de la lâcher pour finalemnt lui dire :

« C'est simple, du coup, c'est moi qui vais allr prndre un bain du coup, je pense que la thérapie va suffir pour ce soir et pour les autres soirs, pas la pin d'n reparler, sauf si tu en vois l'importance. »

Il s leva pour commencer à s'éloigner avant d finalemnt se retourner pour lui dire :

« La vie, au final, c'est pas forcément la rose tous les jours mais ce n'est pas si mal, si ? »

Il lui fit un clin d'oeil et la laissa là, libre à elle de faire ce qui lui passait par la tête sauf une conneri bien sur, mais bon, inutile de trop rssassr, et il avait compris qui ce n'était pas en agissnt comme il pensait le faire qu'elle s'en sortirait, il allait lui faire confiance et se contenter d'observer.

Il ne fit marche arrière que pour déposer un baiser dans ses cheveux, ou plutôt, sur son front, et et repartit en se mettant à siffler une musqiue d'un groupe allemand, scorpions, still loving you, en allant se fair coulr un bon bain bien brûlant histoire de se calmer, min d rien, lui aussi était chamboulé, mais il avait assez donné dans le craquage de nerfs pour aujourd'hui et même, en ce qui concrnanit ss fusibles qui sautent, pour le rste de sa vie. La carapace de Gabriel, cachat la molesse d son sprit sous une envelopp de pragmatiqu, et parfois même de sarcasme, de cynisme, d'ironie et de désinvoltur, avait tenu le choc jusque là, et ça allait continur ainsi !
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 09 mars 2012, 23:24:50
" C'est simple, du coup, c'est moi qui vais allr prndre un bain du coup, je pense que la thérapie va suffir pour ce soir et pour les autres soirs, pas la pin d'n reparler, sauf si tu en vois l'importance. "

Au moins il finit par me faire confiance. Après un petit tour dans ses bras pour me rassurer. Quitte à lui raconter tout ça, j'aurais aussi pu lui de quelle façon on se remontait le morale entre colocs à la fac. Ça, pour se prendre dans les bras on ne se privait pas. Mais on s'arrêtait pas là. Enfin, après toute cette avalanche d'émotions profondes, j'imagine qu'il n'est pas d'humeur. Après tout Gabriel est un solitaire, pas besoin d'une boule de cristal pour le deviner. J'aurais du lui sauter dessus quand il sortait de la douche, et en y réfléchissant ça nous aurait épargné tout ce bordel.

" La vie, au final, c'est pas forcément la rose tous les jours mais ce n'est pas si mal, si ? "

Je me contente de sourire, n'osant pas lui dire que j'ai repris goût à la vie depuis longtemps. je ne veux pas avoir l'air de rembarrer gratuitement. Il revient pour me donner un un petit baiser sur le front, puis part vers la salle de bain. Je me retrouve toute seule dans le salon. Une occasion de faire le point sur cette soirée catastrophique, et de regrouper les dernières idées noires qui me trottent dans la tête. Je suis encore un peu chamboulée, mais ça finit de se tasser. Je suis fatiguée, mais je n'ai pas envie de dormir. Finalement j'aurais peut-être du le laisser remplir la baignoire avant de péter ma durite.

Je me lève et fait quelques pas dans le salon pour aider mon corps à reprendre son rythme normal. Je ne vais pas avoir à beaucoup me dépenser pour sentir le coup barre qui m'expédiera au lit, enfin je crois. Et maintenant que j'y pense je n'ai presque rien mangé au restaurant. En me tournant vers la cuisine je vois la tablette de chocolat posée sur la table basse. je la prend et je pars vers le balcon. un peu d'air ne pourra me faire que du bien. Je trouve une place entre les étendoirs à linge et m'appuie sur la rambarde. Je casse un morceau de chocolat que je commence à grignoter.

Seikusu a l'air si paisible vue d'ici. Combien de milliers d'histoires peuvent être en train de se dérouler en ce moment ? Combien de mes élèves sont en train de réviser, de s'amuser, de passer la soirée avec leur copine ou leur copain ? Je ne tarde pas à un voir trois qui passent dans la rue en contrebas. Ils parlent un peu fort en suivant le trottoir, visiblement leur soirée a été plus heureuse que la mienne. L'un d'eux m'aperçoit et signale ma présence aux autres. Ils lèvent les yeux vers moi.

" Hé, ma jolie ! On se sent seule ?!
- C'est comme ça qu'on parle à sa prof, Takashi-kun ?! "

Ils sont trop loin pour que je le vois vraiment, mais j'imagine bien en détail la tête qu'ils font.

" Merde !
- T'es con, c'est Yamagashi-sensei !
- Pardon, sensei ! "

Je serais pliée de rire si je n'avais pas peur de recracher le chocolat que j'ai dans la bouche. Ils filent comme des voleurs et se disputant à voix basse. Au coin de la rue ils commenceront à en rire. Et je me retrouve seule à nouveau. Seule. Je soupire avant de me casser un autre morceau de chocolat et de rentrer. C'est vrai que je me sens seule d'un coup. Et à cette heure je ne vois pas qui je pourrais bien déranger. Je traverse le salon pour aller poser la tablette de chocolat sur la table. Un verre d'eau et je repart. Je suppose que je n'ai plus qu'à me mettre au lit, et voir comment je peux tromper ma solitude.

Mais en traversant le salon, je m'arrête devant le couloir plongé dans l'obscurité. Le voyant vert de l'interphone brille au fond, et plus près la lumière qui passe sous la porte de la salle de bain dessine les contours du couloir. Je m'approche pour m'appuyer à l'angle du mur, ne laissant que ma tête et la moitié de mon corps à l'orée du couloir. Dire qu'il est la-dedans, complètement nu dans la baignoire où je me suis fait du bien il y a quelques heures. Et en pensant à lui.

Je sens monter une folle envie de me déshabiller pour le rejoindre, comme ça, sans lui demander son avis. Finir la soirée comme ça, épuisée par mon sauveur avant de me laisser doucement dériver vers demain. Mais je lui ai est déjà trop demandé pour aujourd'hui. Il m'a assez dit qu'il ne voulait pas. Et même si je lui jure que ce n'est pas à cause de ce qui s'est passé... Je comptais bien finir au lit avec lui, pas forcément cette nuit. Mais toutes ces épreuves ont transformé mes envies de sexe en un besoin de tendresse que je m'efforce de juguler.

Je reste là à fixer la lumière. Je me demande ce qu'il fait, comment il s'est installé. Je l'ai vu nu, et la scène repasse dans ma tête. Je ne pense qu'à lui, et à ce qui se passerait s'il ouvrait soudain la porte. Est-ce que je filerais dans ma chambre, ne lui laissant apercevoir qu'une ombre ? Ou est-ce que je resterait pour... Pour quoi qu'il puisse se passer. Je ne sais pas, et tant que je peux encore espérer qu'il y a une chance, je ne veux pas savoir.





Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 10 mars 2012, 09:06:21
L'onde commençait lentement à s'écouler, remplissant la baignoire de ce liquide bienfaisant dans lequel il dsirait se tremper intégralement, il aurait un plaisir fou à se délasser là dedans, et d'ici là, il remettait ses idées en place, bon, il avait la chance de ne pas avoir à trop se casser la tête, demain, il commençait à travailler assez tôt, aussi, il ne devait pas trop ressasser ses idées et se contenter de les démanteler et de se débar'asser des restes.

Il commença à lentement à se déshabiller....décidément, il détestait les chemises, il s'était forcé car c'était une sortie et parce qu'on lui avait souvent reproché sa manie de ne faire qu'enchainer les T-shirt et les polos, mais en même temps, logique si il n'aimait pas les chemises, il en avait mis une il avait fait sa BA de l'année et Basta, il ne fallait plus trop luii en demander à ce sujet !

Il soupira en finissant de la déboutonner puis passa au reste, retirant le boxer et les chaussettes, se retoruvant alors complètement dénudé, avnt de se dire qu'il aurait peut être du prendre une bande dessinée pour lire dans son bain, oui, lui aussi lisait dans son bain, il s'approcha de a porte et l'ouvrit brusquement, dans le but de bse dépêcher, il avait entre temps profité de la salle de bain pour se raser, car le style barbe de trois jours, c'est bien, mais ça finit par gonfler un peu, et c'était donc rasé de près qu'il avait ouvert ouvert la porte, ça ne durerait pas, la nature de sa pilosité reprendrait les droits, mais bon....

Mais comme un papillon devant la lumière, il voit Hitomi, le regard dans sa direction. Heu ouais, bon....elle veut quoi ?

« Un problème Hitomi ? »

Et en attendant la réponse, il alluma le couloir pour se diriger vers sa chambre, toujours en sifflotant, ah bah ça, siffler, il aime et pas qu'un peu !  Voir Gabriel qui n'est ni en train de siffloter ni en train de chantonner, c'ezst un peu comme voir une tourterelle qui ne roucoule pas, ce n'est pas normal !

Il sourit sur le retour et se contente d'entrer dans la salle de bain pour couper l'eau avant de ressortir, au final, il avait oublié sa bande dessinnée sur le lit !  C'est donc un véritable défilé de sa personne nue qu'il expose sans y penser, estimant que, puisq'elle l'avait déjà vu nu, il n'avait plus besoin de s'emmerder avec la pudeur, et en un sens, cela lui simplifiait drolement les choses ! Le tout étant d'aviter de sortir avec la gaule, car ça, c'était moins sympatoche et ça signnifiait qu'il avait une idée derrière la tête....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le samedi 10 mars 2012, 21:01:37
Soudain la porte s'ouvre. Et je ne bouge pas. Je ne recule pas derrière le coin du mur, je ne courre pas me cacher dans ma chambre. Je ne trésaille même pas. Gabriel sort, entièrement nu, déjà entouré de la fine brume libérée par l'eau chaude. Je dévore des yeux son corps entre ombre et lumière, comme s'il m'hypnotisait. Enfin, le peu que j'ai le temps de d'admirer.

" Un problème Hitomi ? "

Je remonte d'un trait vers son visage. Il s'est rasé. Je ne sais pas pourquoi ça me surprend, mais ça me coupe le peu de moyen que j'ai. Pourtant je suis calme. Ce n'est que lorsqu'il allume le couloir que j'arrive à articuler une réponse.

" Non... Ça va. "

Je tourne sur moi-même pour me retrouver dos au mur du salon. Je l'entends qui marche, j'essaie de suivre ses déplacement au faible son de ses pieds nus sur le sol. Sa chambre ? Sans doute. Puis il revient dans le couloir, je vois son ombre sur le sol du living. Elle passe, soudain plus de lumière. Une porte se ferme... Puis se rouvre ? Mais qu'est-ce qui lui prend ? Il refait la visite de l'appartement ? Je commence à croire qu'il a vraiment menti : il se fout de ma gueule ! Et pour le reste, s'il en veux je compte bien qu'il soit servi ! Allez ! Respire, ma fille ! Et fonce !

Mais en revenant face au couloir je ne vois que son dos qui disparait, et la porte qui se ferme à nouveau. À une seconde près. J'enrage ! Une seule petite, minuscule foutue seconde ! Je devrais me dire que c'est sans doute mieux comme ça, mais je suis une trop mauvaise menteuse pour me convaincre moi-même. Je ne vois pas de solutions, aucune de sensée en tous cas. Cette fois je n'ai vraiment plus qu'à filer dans ma chambre et me mettre au lit. Tant pis, pour ce soir je me débrouillerai toute seule. Demain sera un autre jour. De toutes façons il habite ici maintenant, ça finira par venir d'une manière ou d'une autre.

Tant pis ?! Pas question ! Pas ce soir ! Ou plutôt si : tant pis s'il me prend pour une folle, une traînée ou pire. Je commence à me déshabiller là où je me trouve, le temps faire assez monter mon courage pour être sûre de ne pas reculer. Puisque c'est la seule solution alors j'y vais, et qu'il ose seulement m'envoyer sur les roses ! Il pourra toujours voir ça comme un appel de détresse : il aura raison. Je veux qu'il me sauve du vide entre mes cuisses, de la caresse frustrante de l'air sur ma peau. Lui et pas un autre, tout de suite !

Je remonte le couloir, aussi nue que déterminée. Ne surtout pas hésiter. Si je me fige en ouvrant la porte ce sera foutu. Chaque pas fait grandir les clapotis de son corps dans la baignoire. Je prend une grande inspiration avant d'arriver à la porte, puis je l'ouvre en grand pour entrer. Il est dans le bain, une bande-dessinée dans les mains, un grand album qui n'a rien à voir avec un manga. Mais je ne m'arrête pas une seconde. Je la lui prend des main pour la poser rapidement sur l'évier, puis enjambe le bord de la baignoire. Je ne fais même pas exprès d'écarter les cuisses si près de son visage, lui offrant une vue imprenable sur mon intimité rasée.

Ma seconde jambe suis de près. Je me coule sous l'eau, me laisse glisser contre lui. Mon bras gauche passe derrière sa nuque pour me retenir, ma main droite glisse dans l'eau pour chercher son flanc. Mais ce n'est qu'un début, elle ira bientôt chercher ailleurs. Je le fixe droit dans les yeux pour lui faire comprendre que cette fois : je n'accepterai qu'une réponse.

" Je te veux. Maintenant. "

Et tout le nuit s'il tient la distance. Contre moi, sous moi, sur moi, mais avant tout en moi.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le samedi 10 mars 2012, 22:14:05
Il avait commencé à savourer sa bande dessinée en toute tranquilité, il riait doucement devant certains gags, oh, cretes, il connaissait la fin, mais là n'était pas l'essentiel, non, même si il connaissait la fin, il adorait toujours autant lire ce genre d'âneries, ces bandes dessinées, il les tenaient pour son bien le plus précieux !

Il entendit la porte s'ouvrir, et il ne se donna même pas la peine de se tourner, restant rivé dans sa bande dessinée, elle venait sans doute chercher une quelconque affaire à elle avant de le laisser terminer de se détendre avant d'aller au lit, puis, une fois couché, il ferit un gros dodo jusqu'au lendemain, pour aller bosser. Ouais, progralme parfauit, et demain soir pasr contre, ce serait intéressant....

Mais elle en avait décidé autrement, puisqu'il se vit ôter sa bande dessinée des mains, ah ben ça n'allait pas aller si on lui retirait son moyen de détendre....pas du tout. Il tourna la tête pour commencer à engu.....oh mazette hé ! Elle était là, nue !  Non mais attendez, il avait voulu attendre demain pour fantasmer, merde alors !  Et lui qui ne voulait pas en profiter pendant un moment de faiblesse de la part de la jeune femme...

Il avait des scrupues à faire autre chose que sortir du bain, mais si on lui mettait un joli minou sous le nez.....il n'en restait pas moins un homme ! Et aucun homme digne de ce nom ne pouvait résister à ça. Pas même l'homme le plus moral de ce monde. Gabriel en étant loin, il n'en fallait pas beaucoup pour le décider, quoiqu'il puisse en dire...

Doucement, il sentit son propre corps venir se glisser contre le sien, piutain mais elle faisait quoi ? Elle voulait lui faire oublier ses paroles précédentes ou quoi ? Oh non de dieu ! Il allait pas résister si elle y mettait les forme, c'était l'ennui d'un mec, et il l'affiramit bien haut, il était un mec parmi les autres, si on lui en donnait l'occasion la première chose qui pointe donne le ton....

Sentant sa main sur sa nuque et l'atre sous son flanc, il sourit et doucement lui caressa la joue alors qu'elle lui disait enfin ce qu'il savait depuis un petit moment....un petit sourire triomphant apparu sur ses lèvres alors qu'il lui disait, continuant de lui caresser la joue :

« C'est con quand même, le dire tout de suite, quand tu as compris que j'avais entendu tes soupirs dans ton bain, au lieu d'attendre d'être dans le bain....si tu me l'avais avoué plus tôt, j'aurai bien aimé te déshabiller....et on aurait commencé bien plus tôt... »

Il se mit jouer avec une mèche de ses cheveux roux alors qu'il posa deux doigts de la main qui lui caressai jusqu'alors la joue sous son menton, relevant sa tête pour qu'elle le regarde dans les yeux avant de finalement lui déposer un baiser sur ses lèvres. Il avait craqué, ses instincts d'homme, ses pulsions, avaient repris le dessus de manière complètement flagrante !

Alors qu'il déposait ce baiser sur ses lèvres, très délicatement, la main sur sa nuque commença de très légers cercles sur son omoplate alors qu'il commençait une douce caresse, il avait l'intention d'y aller très lentement, il allait l'ennivrer de la simple idée de désir avant qu'elle ne puisse enfin l'assouvir, c'était ainsi qu'il fonctionnait !

Dans une étreinte, il l'avança davantage sur son corps pour l'embrasser davantage avant de déposer un baiser à la comissure de ses lèvres, puis sur sa joue, et sur sa tempe allant de rejoindre son oreille.

« Et dire que j'allais attendre demain soir pour ça...tu m'as pris de vitesse.... »

Il lui mordilla l'oreille rapidement avant de revenir l'embrasser.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le dimanche 11 mars 2012, 11:25:02
J'ai vraiment du le surprendre pour qu'il mette autant de temps à réagir. Il faut dire que je n'y suis pas allé de main morte. Je dois commencer à aimer ça, devenir une fonceuse, forcer la chance. Il n'y a pas si longtemps j'avais toujours peur d'en faire trop au début, de braquer mes partenaires. Mais en quelques expériences j'ai pris goût à ce frisson. C'est Mélinda qui m'a montré que j'avais ça en moi, avec Iruka-kun je me suis maladroitement laissée porter, avec Aoki-chan je me suis enfin lancée. Ce soir est encore différent. Il est différent. Mélinda n'allait ne m'a pas vraiment demandé mon avis, Iruka ne pouvait rien refuser, Et Aoki... Après tout le temps qu'on avait perdu je crois qu'elle aussi en mourait d'envie.

Mais lui, je ne le connais pas vraiment. Après tout ce qui nous est tombé dessus aujourd'hui, et sachant que nous allions vivre ensemble, il aurait pu ne pas vouloir. Je n'aurais peut-être même pas du essayer. Mais j'ai envoyé ça au loin, avec les milliers de façons il aurait pu me repousser, et autant de raisons qu'il aurait eu de le faire. Maintenant que je suis près de lui, que mon corps flotte entre deux eaux juste au-dessus du sien, je sais que mon courage a payé. Je me sens forte, je me sens fière, et je sens mon désir pour lui qui grandit encore. Il ne nous reste plus qu'une chose à faire : profiter l'un de l'autre.

" C'est con quand même, le dire tout de suite, quand tu as compris que j'avais entendu tes soupirs dans ton bain, au lieu d'attendre d'être dans le bain....si tu me l'avais avoué plus tôt, j'aurai bien aimé te déshabiller....et on aurait commencé bien plus tôt... "

Je lui sourie avant de répondre, appréciant la douce caresse de sa main sur ma joue.

" Je crois qu'on a tous les deux trop attendu. "

D'un autre côté ça n'en sera que meilleur. Gabriel commence à jouer avec un mèche de mes cheveux. Quand il me fait relever la tête je me hisse à jusqu'à lui pour recevoir son baiser. Un baiser tendre, qui ne passe pas encore le rempart des lèvres. Un début en douceur, pour ce mettre en confiance. Il me tire ensuite à lui pour une second baiser, juste un peu plus appuyé.

" Et dire que j'allais attendre demain soir pour ça...tu m'as pris de vitesse.... "

Je penche la tête pour le laisser remonter le long de mon cou et me mordiller l'oreille. Je sens d'agréables frisson parcourir mon corps, partagé entre l'eau chaude et l'air humide de la pièce. Je ne me retient pas de soupirer.

" Moi j'attends depuis des heures... Cet après-midi, quand tu m'as entendu... Je ne suis pas allée au bout... "

Si j'avais su ce qui m'attendait je n'aurais peut-être pas abandonné en route. En tous cas il m'a entendu, et ça je n'en était pas certaine. Ça ne me gêne absolument pas, bien au contraire. D'ailleurs il n'a pas cherché à regarder, et encore moins à me rejoindre. Vu comme il mène sa bécane, je m'étonne qu'il soit si... Comment dire ? Délicat ? Le tempérament qu'il m'a laissé voir présageait tout autre chose. Je pensais qu'il jouerait un peu plus de sa force, prendrait d'autorité les choses en main quand je finirais par m'offrir. Il me surprend par sa douceur, et sa patience. Il veut peut-être me faire craquer ?

Quand il revient m'embrasser je décide de passer la vitesse supérieure. Quand nos lèvres se rencontrent, je presse tendrement ma langue entre les siennes pour y chercher un passage. Sous l'eau ma main glisse le long des ses côtes pour remonter vers son torse. Mes doigts palpent doucement ses pectoraux fermes alors que ma langue trouve enfin son chemin vers la sienne. Bien sûr je pense à faire plus, et plus vite. Ma main libre aurait pu plonger droit vers son membre, j'aurais même pu me laisser glisser toute entière d'an l'eau pour quelques baiser sous-marin sur son corps d'athlète.

J'ai bien compris son petit jeu, et je ne veux pas le laisser gagner trop rapidement. Je veux au moins qu'il pense à s'avouer vaincu avant moi. Mais je ne ferais pas durer trop longtemps. J'ai envie de le laisser mener la danse, au moins au début.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le dimanche 11 mars 2012, 12:17:51
Ouais, il avait remarqué qu'elle n'était pas allée au bout, il l'avait remarqué, et qu'elle n'en doute pas, là, ils iraient au bout ! Il n'avait pas la moindre intention de fléchir avant la fin, et il ne fléchirait de toute manière pas. Il n'avait jamais fléchi, ne s'était jamais échappé de rien du tout ! Et il avait bien l'intention de continuer de la sorte !

C'était cmme la délicatesse et la douceur elle avait but, un objectif simple et efficace, ou du moins qui s'était révélé efficace par le passé. L'idée était toujours d'ennivrer de désir avant même qu'il ne soit assouvi, son objectif était de la mettre dans un tel état qu'elle en soit presque réduite à supplier, ça n'avait pas toujours marché, mais en généralo, si, en général seulement, cela voulait donc bien dire qu'il y avait eu des exceptions !  Tout dépendait de la manière dont tout cela serait amené, tout dépendrait de la réceptivité 'Hitomi, avant d'attaquer le gros morceau, le moment où la force, et même oarfois un peu la brutalité prenait le relai de la douceur et de la délicatesse, pas subitement, mais dans un changement progressif et qui avait été loin de déplaire à plus d'une conquête !

Et c'était alors à ce moment là que le jeune homme prendrait les choses en main ! Il aiamit diriger, il aimait contrôler, il aimait avoir le pouvoir dans ce genre de situations, mais bon, pour le moment, le jeu de la douceur, de la tendresse, de la délicatesse !

Doucement, elle tenta d'imposer sa langue durant le baiser, mais voilà, première petite indication de son envie de domination de la situation, si elle parvint à franchir ses lèvres, ce fut pour  se rerouver face à un autre obstacle : celui de ses dents, qui sans être serrées au maximump, interdisaient d'aller plus loin...non pas qu'il ne voulait pas d'un tel baiser, au contraire, mais il ne voulait pas lui offrir la liberté de le donner, il lui offrirait un tel baiser, c'était aussi simple que cela....

Il attendit que le baisr prenne fin avant d'en offrire un autre, et cette fois ci, c'était lui qui tentait de passer outre la barrière des lipes d'Hitomi, il ne forçait pas le chemin, ne forçait jamais qui que ce soit à quoique ce soit, il invitait juste à accepter ce qu'il offrait, et ce qu'il offrait, en l'occurence, un baiser plu approfondi, une forme de communion entre deux êtres avant même que leur corps ne se complète.

Frissonnant sous les caresses que procurait la jeune femme  dont le flamboiement  reflètait sans doute le désir de la jeune femme si elle parlait de se retenir depuis un moment !  De son côté, Gabriel n'avait jamais cherché à y réfléchir, mettant carrément ça de côté le temps de l'emménagement et aux vues des évènements e la journée, il avait reporté son envie masculine de fantasmer sur sa colloc à plus tard, quitte à se mettre des baffes pour ne pas y penser, tout simplement. Mais là, dans le feu de l'action et de ses cheveux qui cascadaient de part et d'autre de son visage, il voyait les choses différemment....

Doucement, ses caresses s'accordaient sur le rythme de celles que la jeune femme lui offrait, un échange mutuel de douceur et de tendresse dans un monde qui avait rappelé à ces deux jeunes personnes sa brutalité il y avait peu de temps. Elles s'accentuaient même, allant à la découverte du dos de sa collocataire, tout en douceur et en délicatesse alors qu'il mettait fin au baiser pour lui en offrir un autre, caressant de son appendice nasal le sien à la manière des inuit avant de déposer un vrai baiser sur son eptit bout de nez.

Gissant ses lèvres le long de sa joue, il traçait un chemin de ses lèvres le long de sa joue pour descendre dans son cou et sur sa gorge, mordillant la peu très légèrement, de temps en temps....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le dimanche 11 mars 2012, 15:55:01
Il garde les dents fermées, pas à serrer les mâchoire, mais il m'empêche d'atteindre mon but. De quoi veut-il me punir cette fois ? Il ne va pas reculer ? Non, il peut plus reculer. Alors quoi ? Quand il revient m'embrasser encore, je commence à comprendre. Cette fois c'est sa langue qui demande la mienne. Et je la lui accorde, bien sûr. Nous nous caressons, nous frôlons entre nos lèvres. Je sens tout mon corps frémir en me délectant de ce baiser. Je l'attends depuis assez longtemps. Mais sais ce qu'il trame. Ce qu'il veut, quand il veut et pas avant. D'accord. Mais ce genre de choses se méritent. Nous sommes colocataires à présent, même s'il faudra faire des concessions il y aura aussi des limites.

Pour l'instant peu importe. Il a du en embrasser beaucoup avant moi, parce qu'il sait y faire. Tout en douceur, ni trop vite, ni trop loin. Et même si mes doigts continuent de courir sur son corps, dessinant à l'aveuglette le contours de ses muscles, il ne se laisse pas distraire. En revanche, les siennes me font frissonner. Elles partent se balader dans mon dos, y laissant couler des sillon d'eau tiède qui se rafraîchit au contact de l'air. La danse de nos langues prend fin. Il frotte le bout de son nez contre le mien avant d'y déposer un baiser, puis sur ma joue, sous ma mâchoire.

Mes mains quittent son corps pour aller saisir le borde de la baignoire derrière lui. Je me hisse pour lui épargner d'avoir à se plier en deux, ou de se laisser couler. Ses lèvres passent sur la peau fine de mon cou, de ma gorge. J'en frissonne à nouveau, laissant échapper un soupir de plaisir. Gabriel embrasse, mordille parfois, toujours avec une langueur qui me rend folle. Ça me fait hésiter quelques instants. Je pourrais me hisser un peu plus haut pour lui offrir ma poitrine, ou redescendre pour lui rendre la politesse. Comment s'y prendrait-il pour refuser cette fois ? Je pourrais aussi cherche son sexe pour le presser entre mes cuisses. Ça, il aurait bien du mal à aller contre.

Mais pas pour l'instant. Une autre idée m'est venue et j'ai hâte de voir sa réaction. Sans prévenir je me redresse pour partir en arrière. avec un petit rire je vais m'asseoir à l'autre bout de la baignoire, entre ses pieds. Les gouttes d'eau volent dans tous les sens, mon corps s'enfonce à nouveau sous le rideau troublé de vaguelettes. Et je le fixe. Croyait-il que j'allais me rendre si facilement ? Je le croyais moi-même à vrai dire. À part se balader tout nu, il n'a pas fait grand-chose pour me conquérir. Tout en le fixant je lève les jambes, jusqu'à mener mes pieds hors de l'eau. Je les pose sur son torse pour les y balader sans écarter les cuisses, toujours souriante.

" Si tu veux mener la danse, la moindre des choses est de venir me chercher. "

Piégé ! Il va devoir faire un effort s'il en veut autant que moi. Dans cette position nos bassins son si près l'un de l'autre, pour un peu il n'y aurait qu'à se laisser glisser. Mais pas encore, je suis loin d'en avoir fini avec ces petits jeux. Il devra se laisser faire, ou s'imposer. Mais certainement plus me faire attendre.

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le dimanche 11 mars 2012, 17:58:56
Le jeu commença vraiment quand elle se déroba à lui. Il s'y attendait un peu, mais en général cela venait plus tard, elle devait vraiment s'impatienter pour brûler les étape d'un jeu comme celui ci, jeu auquel la patience était tant une arme qu'un bouclier, et malgré son impétuoité et sa fougue naturelle, il avait dompté dans une ceryaine meure son impatience, et ce domaine en faisait partie !

Elle s'était placée de manière à être face à lui, à l'autre bout de la petite baignoire, la situation était intéressante preque l'un coute l'autre, à peine quelques centimètres séparaient leur bassin, et cette situation n'était pas pour lui déplaire, loin de là ! Et le manège de ses jambe caressant son torse était original et lui donnait aussi des frissons, de quoi bien s'amuser en un sens....

Ses paroles l'amusèrent, elle voulait être conquise, c'était a condition au fait qu'il prenne le contrôle de choses, logique, il n'allait pas aller contre cette question de bon sens ! Et si il le fallait, il le ferait, mais pas à la manière dont elle pourrait s'y attendre....

Il était en effet hors de qyestion d'aller directement à elle, et encore plu hors de quetion d'au final, se soumettre à a façon de voir le choes, il allait contourner le problème, et il ne s'avouerait pas vaincu, il était là pour jouer, pa pour abandonner alor que cekla ne commençait qu'à peine !  Aussi, il n'y avait pas trente six solutions.

Doucementj il ramena ses jambes  devant lui, s'asseyant davantage dans la baignoire, mettant se genoux contre es pectoraux avant e doucement laiser glisser sses pieds, restant bien serré, pour atteindre les jambe d'Hitomi, jambes contre lesquelles il glissa jusqu'à mi cuisses avant d'écarter le passage de ses jambes en écartant celles-ci en glissant antre d'abod ses orteils, puis ses pieds, puis  ses mollets, de sorte à avoir une vue des plus clair sur ce que dissimulaient les gardiennes de la pureté à traver l'eau encore des plus limpides étant donné qu'il n'y était entré qu'il y avait que peu de temps.

« Je relève le défi »

Il bloquait grâce à ses genoux les jambe d'Hitomi contreles paroi de la baignoire et doucement, ses doigts de pieds se mirent à courir sur son bassin, remontant lentement vers sa poitrine alors que se mains commençaient à masser la plante des pieds de la jeune femme.

Il n'avait aucune raison d'aller plus vite, il avait le contrôle de la situation. Et enfin, ses gros orteils vinrent frôler sa poitrine doucement, fugacement avant de retourner  jouer ur on bassin....

Gabriel affichait un petit sourire en coin alors que ses yeux à la couleur de l'azur pétillaient de malice !
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 12 mars 2012, 15:39:26
Alors là je dois bien dire que je ne comprend rien à ce qu'il me fait. Même dans une baignoire on ne m'a pas fait le moitié d'un coup comme ça. je me retrouve jambes écartées, ses pieds se baladant sur mon ventre, et un pied dans chacune de ses mains. Je me sens un peu piégée car, de là, tout ce que je pourrais faire c'est lui tripoter les orteils. Encore un de ces petits tours pour montrer qui est le patron... Ses orteils tournent autour de mon nombril, ses jambes caressant les miennes au fil de ses mouvements. Mais après avoir gentiment soulevé mes seins du bout des orteils il n'est plus approché d'un point sensible.

Je ne sais pas où il a appris à masser les pieds d'une main. Il s'en tire pas trop mal. Par contre ça va vite me gonfler de lui servir de paillasson sous-marin ! Et avec ses pieds sur le passage, je ne peux même pas me toucher moi-même. Pas que je veuille m'amuser toute seule, mais ça le motiverait peut-être à passer la vitesse supérieure. Je dois trouver une idée pour... Hé mais ! Il y aurait bien un coup à jouer. Je le fixe avec un grand sourire avant de me laisser glisser dans la baignoire. L'eau recouvre lentement ma poitrine, puis mes épaules. Mes cheveux flottent à la surface comme de fines algues couleur miel. Je prends ma respiration et immerge mon visage.

Je ne suis pas une championne d'apnée, et je n'ai pas beaucoup de place. Je guide ses pieds jusqu'à mon épaule puis mes mains dévalent ses cuisses. Je me redresse comme je peux, pliée en deux les jambes toujours largement écartées. J'arrive tout de même à sortir la tête de l'eau, juste assez pour respirer. Si ce genre d'acrobaties devient une habitude, j'ai intérêt à me mettre à la gymnastique. Mais je suis à portée maintenant. Mes doigts savent bien ou chercher et ils ne tarde pas à trouver le sexe de Gabriel, encore paresseux du fait de l'eau tiède. Je ne pense pas qu'il va me laisser faire bien longtemps, je n'espère pas en fait. Même si ça lui mettra un peu la pression, j'ai le poids de ses jambes qui essaie de me repousser vers le fond de la baignoire. Sans parler de ma propre position, qui commence sérieusement à manquer de confort.




Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 12 mars 2012, 16:00:25
Il la regardait faire, tenter de se démener pour sortir de se piège, et la regarder lentement se frustrer de ne pas y arriver....quoique....non, en fait elle semblait assez débrouillarde pour se sotrtir d'un tel guépier, de quoi jouer aux acrobates mais cela ne semblait pas la gêner outre mesure D'autant qu'avec sa manière, elle se mettait en position pouyr accélérer un peu les choses....tsssss tant d'impatience.....il fallait reconnaître qu'au final c'était presque décevant qu'elle en arrive déjà là....bon et bien allons y pour rappeler ui commande....ce serait peut être préférable....

« Non, non, non....... »

Il avait dit cela sur un ton joueur, un ton amusé, on le sentait tout à fait bien dans sa peau, on le sentait tout à fait à l'aise alors que doucement elle commençait à atteondre son point le plus sensible, il frissonnan légèrement des caresses sur ses cuisses avant de frmir uand elle entra en contact avec le principal intéressé qui faisait encore dodo dans l'eau....

Mais voilà, ce n'était pas encore le moment.... Non, il avait d'autres idées, d'autres plans pour ces jeux là, il avait l'intention de faire autrement, et il aimait s'imposer, mais si il commençait à accélérer dès maintenant, elle aurait gagné à ce petit jeu amusant qui ne commençait qu'à peine. Alors, il préféra largement dégager ses pieds de sur les épaules de la jeune femme pour  les glisser entre elle et lui, rien n'est fait au hasard puise parallèlement ses mains dévalent depuis ses épaules ses bras avaec lenteur, les écartant fermement, sans violence, juste de quoi affirmer que ce n'est pas le bon moment oà la bonne manière, en fait, son idée, c'était qu'elle en vienne à devoir se faire plaisir toute seule, devant lui, qu'elle lui montre comme elle en avait bnesoin au point de commencer sans lui....certes il l'interrompprait, mais le but était juste de mettre en conditionj la jeune femme, il fallait qu'elle en arrive à tellement en vouloir qu'elle se sente obligée de montrer comment elle en avait besoin....

« Allons, du calme, nous avons tout notre temps, inutile de se presser autant.... »

Et de ses mains, il remonta vers l'intérieur des bras d'Hitomi, passant sur les aisselles pour redescendre le long des côtes, de la taille, des hanches, et se faisant, il l'invitait, toujours avec fermeté à se décaler, à retourner vers son bout de baignoire...

Avec douceur, délicatesse et savoir faire, il laissa ses mains descendre sur les cuisses, caressant les muscles de celles-ci, restant toujours loin de l'intimité, histoire de , alors qu'il se penchait sur elle pour l'embrasser.

« Il faut me donner envie de venir te chercher.... »

Il lui avait soupiré cela au cruex de l'oreille entre deux baiser doux comme le miel....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le lundi 12 mars 2012, 22:01:43
Une fois de plus il me coupe en pleine action. Je commence à me dire qu'on va y passer la nuit. Si ça continue l'eau va froidir et, qu'il le veuille ou non, il ne pourra plus rien faire. Mais bon ! Je lui laisse la main, pourvu qu'il sache quoi en faire. Il a l'air de tenir à sa mise en scène. Je ne demande pas la lune. Un peu de douceur et de tendresse, un peu, avant une bonne séance de sexe débridé ! Maman veut son su-sucre ! Je sens que je vais me venger de l'attente qu'il me fait subir en faisant de sa vie un enfer. Je vois tout d'ici. Un slip qui traine : engueulé ! Il oublie de faire les courses : engueulé ! Et surtout privé d'Hitomi pour le dessert. C'est quand même dingue, ça : il est sensé me faire perdre la tête je ne pense qu'à autre chose.

Au moins il embrasse pas trop mal... Même bien, dans une certaine mesure... C'est pas génial-génial mais... Mais en fait si, carrément.

" Haaaaa... "

L'enfoiré. Il ne touche toujours pas aux bons endroits, mais sait se maintenir à flot. Il a plutôt intérêt à se montrer à la hauteur pour la suite, parce que je vais être exigeante.

" Il faut me donner envie de venir te chercher.... "

Il recommence à m'embrasser, et je ne me laisse pas bêtement faire. Je lui montre que moi aussi je suis douée de ma langue, et qu'il ne serait pas déçu que je la promène autre part. Mais ça ne m'aide pas à en placer une.

" Tu sais que je pourrais me vexer... Je suis quand même là, toute nue... D'habitude ça donne envie... "

C'est vrai quoi, moi aussi j'aime bien qu'on me coure après. Mais là ça urge, je me suis retenue toute la journée. Pas étonnant que ses seuls baisers arrivent à faire mon ter la tension. Vu qu'on est dans l'eau je ne sais pas trop ce qui se passe entre mes cuisses, et j'ai bien l'impression que je commence à laisser filtrer des indices. Je ne peux me contenter que de ce qu'il me donne alors j'essaie d'en profiter au maximum. Je fais danser ma langue contre la sienne, entre nos lèvres. Je me gorge de cette douceur et cette tendresse.

Mais à force de patienter j'en viens vite à m'impatienter, à nouveau. L'air chaud et humide de la pièce, peut-être ? Je brûle de l'intérieur, impossible de me calmer. J'ai la tête lourde, ouvrir les yeux devient vraiment un effort. J'arrive parfois à m'échapper sur sa joue, ou dans ses cheveux qui se trempent de sueur et de la vapeur en suspension. Même ainsi dilué le parfum viril me tourne les sens. J'en frissonne dans l'eau pourtant chaude encore. Je m'enivre de ces sensations dont l'intensité ne suffit pourtant plus. Et je finis par y trouver du plaisir.

Est-ce parce qu'il m'embrasse que je commence à vraiment me plaire dans cette baignoire ? Ou est-ce parce que je n'ai pas su me retenir de glisser une main entre mes cuisses ? Je pense bien que c'est la deuxième option. C'est frustrant, j'ai l'impression de reprendre où je me suis arrêtée. Finalement j'aurais du filer dans ma chambre me débrouiller toute seule, comme une grande, au lieu de subir ses caprices. Au moins il y a quelque dans cette baignoire qui me touche comme je veux être touchée. Pour l'instant ce ne sont que des caresses pour tromper mon impatience, mais ça ne fera pas long feu. Dépêche-toi, Gabriel, sinon je serais vraiment la seule à m'amuser ce soir...

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le lundi 12 mars 2012, 22:42:42
« Oh mais qui te dis que te voir nue ne donne pas envie ? C'est juste que parfois, il faut savoir faire plus, montrer à quel point on désire cela, non ? »

Souriant il continuait de l'embrasse sentant ses frissons en souriant, c'était très amusant pour lui et apparemment bien vite, elle se lassa de cette manœuvre pour la bonne raison qu'il vit, elle n'était pas discrète d'ailleurs à ce sujet, qu'elle commençait à se toucher en toute tranquilité, ils souriait, ses yeux pétillaient de malice, avec douceur, il glissa sa main vers la sienne et se décida enfin à agir comme elle devait l'entendre....ou pas....

posa sa ain sur la sienne, il l'écarta de la zone de plaisir qu'elle voulit atteindre et il y posa sa min, mais ne fit rien de plus à ce niveau là....héhéhé coincée, toutefois, il avait compris le message et était d'accord avec elle, il était plus que tant de passer au caresses sur zones érogènes, aussi approcha-t-il son auyre main de sa nuque sur laquelle il la posa  alors que ses lèvres quittaient les siennes pour recommencer son manège sur son cou, sa gorge avant de commencer à descendre plus bas, vers sa magnifique poitrine , que, soit-dit en passant, il n'avait que modérément détaillée, vu que ce n'était pas forcément le tour de poitrine qui l'intéressait le plus le jeune homme chez une femme...non, il zyeutait avant tout ses miches, si elles semblaient assez rondes, assez fermes, mais c'était aussi la dernière chose à laquelle il touchait, amusant non comme paradoxe ? En fait, c'était surtout car tout se méritait, même les plaisirs qu'il prodiguait. Il ne s'arrêta dans ses baisers, ses morillements, pour lui dire :

« Tu vois, ce qui est drôle, c'est que j'aime que l'on me demande, j'aime faire monter la pression jusqu'à ce que l'on se mette àme demander ce que l'on veut....mais tes gestes suffisent à prouver ton envie, et à me donner envie... »

Il recommença ses baisers, à chaque fois il descendait plus bas d'un deux centimètres, volontairement et à chaque fois qu'il atteignait cette limite, il repartait d'un doux baiser sur ses lèvres. Oh certes, il atteint lentelment la poitrine, mais ce qui est le plus sensible, ne se trouve pas n'importe où sur sa poitrine, et il semble encore vouloir éviter cette zone quelques instants avant d'embrasser ses boutons de chair et de leur offrir un coup de langue à chacun avant de se remettre à l'embrasser passionnément, , passant ses genoux sous son propre corps pour pouvoir  se serrer contre elle, jouer de son torse de légers mouvements contre ces deux petites pointes rosées, les caressants alors qu'il reprend possession de ses lèvres, la main toujours immobile sur son intimité, comme une coque protectrice emêhant toute augmentation de plaisir deans cette zine par contact alor que son autre main dévale son dos jusaqu'à la chute de ses reins pour remonter.

« Laisse moi deviner, tu préfère cela non ? »

Il souriait encore et toujours.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mardi 13 mars 2012, 11:10:56
Enfin il se décide à venir chercher mon petit trésor, et ce n'est pas trop t... Quoi ? Mais c'est pas possible d'être aussi méchant ! Au lieu de me prendre le relai de la mienne, sa main se contente d'interdire l'accès. Il fait blocus sur le port du plaisir. Maintenant je n'ai plus doute : ce type est sadique. Il me redresse contre pour se lancer à l'assaut de ma poitrine. Je n'ai jamais joué ce jeu-là, il fait tout dans le désordre. Je fais un pas en avant, il en fait deux en arrière. Ça commence à me frustrer. Pire : ça me refroidit. Je brûlais déjà en entrant la salle de bain, j'étais partie comme une flèche. Et il m'a coupée dans mon élan. Chaque fois que j'essaie de repartir il me freine à nouveau. À croire qu'il n'en a pas vraiment envie.

Il continue de me caresser et de m'embrasser. Il est très adroit, et je sens qu'il aime ça, ile ne manque pas de me sourire pour me le montrer. Ça devrait me plaire aussi mais je m'y perd. Je n'arrive pas à entrer dans son jeu. Je n'ai pas connu que des étalons dans ma vie. Même les plus maladroit ont au moins réussi à contenter en se laissant guider ou en prenant l'initiative. Mais tout le problème est là. Gabriel n'a rien de maladroit, il sait précisément ce qu'il fait. Et en bon macho il est convaincu d'assurer. Je n'ose même plus poser les mains sur lui de peur qu'il ne se dérobe encore.

" Laisse moi deviner, tu préfères cela non ? "

Tant pis. Je me connais, d'une seconde à l'autre je vais décider que j'en ai marre. Je me laisserai mollement faire, il baisera un planche en en essayent d'y remettre le feu, et un fois l'affaire dans le sac : bonne nuit et à demain. Hors de question d'en arriver là, je préfère encore ne rien rein faire que de mal faire. Puisqu'il ne veut pas comprendre je vais devoir lui dire clairement, pourtant je déteste en arriver là. Je crochète mes jambes autour de sa taille pour me plaquer contre lui, emprisonnant sa main entre nos deux corps. Une main dans son dos, l'autre derrière sa nuque, je me hisse jusqu'à son oreille.

" Non. "

Paf ! Take it int the teeth ! J'espère que ça va l'aider à se mettre un peu à ma place. Il oublie un peu trop qu'on est deux à jouer.

" D'habitude j'ai rien contre un peu de mise en scène, mais ce soir je suis pas d'humeur à tourner autour du pot. Il va m'en falloir beaucoup. Va falloir que ça vienne vite, et que ça dure longtemps... Et t'inquiètes pas, quand on en sera là tu pourras me faire tout ce que tu voudras, comme tu voudras. "

Il va vite se rendre que je peux être aussi casse-cou que lui sur sa moto, si c'est lui qui fait la moto.

" La prochaine fois on fera à ta façon, tu pourras me laisser supplier pendant des heures si ça te chante. Mais ce soir, si tu te décides pas très à passer aux choses sérieuse : je laisse en tête à tête avec ta main. Je plaisante pas. Demain matin tu pourras pas me mettre à la porte, et tu pourras pas t'enfuir non plus. "

Je déteste vraiment ça, mais il ne m'a pas laissé le choix. Je l'ai pourtant prévenu : je me suis retenue toute la journée. J'ai même laissé filer un orgasme que j'avais à portée de doigts juste pour qu'il me le donne ce soir. Il a intérêt à répondre vite et bien, sinon notre cohabitation va vraiment partir du mauvais pied.






Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 13 mars 2012, 11:45:20
Et bah, pour refroidir les ardeurs, que ce soit à table ou pendant de longs préliminaires, il fallait dire qu'elle savait y faire de manière magistrale, fort heureusement, il ne s'avouait jamais vaincu ! Surtout dans ce domaine, et si elle l'avait vexé par ses propos, déçu même un peu, et bien faute de grive on mange des merles...pr contre, elle envoyait un petit comme »ntaire provocant, et bien soit, à provocation, provocation et demie, et il fallait parfois savoir perdre du terrain pour en gagner davantage par la suite, elle n'en pouvait en fait déjà plus depuis un bon moment....ainsi, c'était cela, ; tout était plus clair, en fait, il n'avait pas remarqué, peut être par la saturation d'humidité de l'air chaud, qu'elle était déjà bouillante avant même qu'elle n'entre, elle devait tout simplement ne plus en pouvoir, oui ce devait être cela, elle n'en pouvait tellement plus qu'elle en avait marre de ce petuit jeu, elle voulait qu'ils passent aux choses sérieuses alors...certes, c'était tout à fait possible ! Il touvait cela dommage, était un poil déçu, un poil refroidi par les paroles de la jeune femme mais bon....

« Ma main est sacrément docile tu sais.....s'en contenter peut être une solution...... »

Et ce faisant, sans crier garde, il laissa un doigt pénétrer la grotte où le serpent viendrait bientôt prendre place - mais pas tout de suite, cela va de soi.... - il l'embrassa une nouvelle fois avant de retirer son doigt pour se contenter de caresser le pourtour de ces lèvres intimes.

« Mais je pense que ce serait du gachis que seule ma main puisse s'amuser, non ? »

L'eau avait un ennui, il avait plus de mal à concentrer et utiliser l'électricité, aussi devait-il renoncer à cette idée pour mettre en avantr une autre solution, se contenter de contacts physiques. Lentement,, ses doigts caressaient les lèvres et leur pourtour, glissant parfois un doigt le long de l'ouverture entre celles ci sans jamais plus pénétrer comme il l'avait fait pour le moment. Doucement, sa main dévala à nouve&u son dos, ses reins, pour se glisser tant bien que mal sur son fessier, cette main se retrouvant coincée dessus, il ne pouvait donc plus vraiment caressr, si ce n'est par des mouvements du bout des doigts.

Il l'embrassa une nouvelle fois avant de prendre un téton en bouche pour commencer à le mordiller, à le téter, à le suçoter, tirer dessus, il commençait un jeu toujours doux avec celui ci, même si on sentait que déjà un cap était franchi. Saisissant toute l'auréole dans sa bouche, il se mit à faire bouger le téton avec la langue avant de s'arrêter mpour la regarder dans les yeux, pour l'embrazser de nouveau, plus fougueusement cette fois-ci, alors qu'il dégageait sa main de son postérieur pour lui masser le sein encore intact, qui n'avait pas encore subi la même chose que l'autre.

C'était ferme, c'était chaud, et c'était agréable, et ça allait pile poil pour sa main, ses mouvements de doigts, de main sur ce sein étaient impérieux, fermes, forts, et en un sens, un peu fiévreux....

C'est à ce moment là que son doigt repris à nouveau place en elle, commençant à fouiller son entrejambe de manière plus approfondie, il y avait toujours ce côté impérieux alors qu'il plongeait son regard vers son principal intéressé avant de rementer son regard vers la jeune femme.

« Comme je l'ai dit, si y a que ma main qui s'amuse, c'est du gâchis....... »

Une étincelle de malice pasa brièevement dans ses yeus....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mardi 13 mars 2012, 14:29:54
Tout mon corps se tend en quand son doigt passe sans prévenir la frontière qu'il gardait jusqu'alors. Enfin ! Ça fait du bien, malheureusement ça s'arrête trop tôt. Son doigt ressort patrouiller avec les autres autour de mon intimité. C'est déjà ça.

" Mais je pense que ce serait du gachis que seule ma main puisse s'amuser, non ? "

Je ne peux pas lui donner tort, mais pour l'instant je préfère profiter. Il me donne enfin quelque chose. Et je veux m'accorder un petit moment de plaisir égoïste, voir profiteur. Je me redresse tout de même pour bomber ma poitrine entre deux baiser. Il mordille, tète et suçote, toujours le même téton. je ne sais pas s'il regrette de n'avoir qu'une bouche, mais je voudrais bien qu'il en est deux. Heureusement sa main, qui palpait à l'envie mes fesses sous l'eau, vient équilibrer les choses.

Je me laisse manipuler un petit moment. La chaleur remonte, il souffle sur les braises qui ne tarderont pas à prendre. Déjà sa main redevient plus aventureuse. Son doigt repart explorer l'antre douillette où bientôt son membre prendra place. Mais pas encore.

" Comme je l'ai dit, si y a que ma main qui s'amuse, c'est du gâchis....... "

Ça devient vite moins drôle quand on s'échine sans entrevoir la moindre récompense. Je lui fait grâce de la remarque et lève la punition. Un petit sourire en me mordillant la lèvre inférieure, histoire de lui montrer que l'excitation est revenue. Puis ma main plonge lentement vers son ventre. Je passe sur ses abdos pour atteindre l'objet de ma convoitise. Parce que c'est surtout lui que j'ai attendu tout la journée. Le petit bonhomme est encore assommé par l'eau chaude, mais je me fait fort de lui rendre toute sa pêche. Je commence par le masser délicatement, le laissant tranquillement se réveiller, grossir et durcir un peu au bout de mes doigts.

Je fixe Gabriel dans les yeux autant que possible, parfois je les ferme. Mon souffle devient plus profond, je ne cherche pas à le retenir. Mon corps se met à onduler, presque malgré moi. Je frissonne, m'accrochant à son épaule de ma main libre pour me maintenir en place. J'en profite pour revenir l'embrasser, un baiser appui pour le guider, mais dans lequel je lance toute mon ardeur. Son sexe a déjà assez grandit pour dépasser le creux de ma main. Je le presse tendrement, le dévale pour le remonter, en douceur. Nous commençons à peine à trouver un rythme, je ne veux pas tout gâcher par mon impatience.

D'ailleurs je n'ose pas baisser les yeux. J'ai déjà tellement envie d'y goûter, d'en éprouver les contours du bout de la langue. Ça viendra, je ne m'en fais pas. Mais je l'ai sans doute déjà forcé à brûler trop d'étapes dans son petit jeu. Si j'insiste trop c'est lui qui risque de se refroidir. Quoique ce que je sens au creux de ma main est bien chaud. Il n'a plus qu'à maintenir l'allure, et cette nuit je serait toute à lui.

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 13 mars 2012, 15:12:48
Elle l'embrasse, il répond à son baiser, la passion monte, les étages du plaisir commencent à défiler dans l'ascenceur de ces baisers, caresses, jeux linguaux sur leur corps, oh bon  dieu, ça fait toujours du bien par là où ça passe ! L'excitation semble être revenue chez la jeune femme, sa théorie est qu'elle n'avait pas encore eu le temps de s'en départir, au fond, l'envie ne l'aurait pas quitté, et si il avait continué son petit jeu, elle aurait sans doute fini par craquer, mais voilà, un cap de non retour était franchi avec les caresses génitales et comme si ce cap était un point capital, Gabriel avait voulu le retarder, jusqu'alors il n'y avait eu qu'une mise en condition, et là, on passait à l'échauffement réel des corps....

Continuant de jouer avec plaisir sur sa poitrine de la main, et parrticulièrement avec son téton qu'il pinçait tout simplement, ou tirait doucement dessus avat de le caler dans le creux de sa paume pour se rmettre à pétrir l'intégralité du sein, changeant régulièrement, allant de l'un à l'autre, histoire qu'il n'y ait pas de jalousie.

Son triple détail commença à s'échauffer alors qu'il sentait une main aventureuse qui commençait à masser la limace qui finirait bien par devenir une lame en quête de chair à percer de son fil aiguisé d'un coup d'estoc bien placé, d'un délicieux fourreau pour la nuit...

C'était amusant comme d'un seul coup elle semblait plus emballée par la chose qu'il y a quelques instants, et mieux encore, il semblait qu'elle ait fini son moment de soit-disante punition. - Mais qui aurait été le plus puni des deux ?  Question à la c.... - son doigt commença des vas et viens en elle, très lent, trop peut être mais bon....

Il sourit alors qu'il gagnait son oreille pour la mordiller avant de commencer à jouer avec une petite zone de peau, à la base du cou, à sa jonction avec l'épaule même, qu'il mordillait et suçotait, jouant avec, comme pour un suçon, non, c'était exactement cela, libre à elle de se dérober, mais il le faisait à un endroit où le dissimuler ne serait pas difficile, après tout, elle n'avait pas à se plaindre, il se souvenait d'une fois où il avait fait cela sur le front avant de jeter dehors la jeune femme....allez rouver un coup d'un soir avec ça sur le front sans passer pour une chaudasse qui a en permanence le feu aux miches...

Doucement, laissa glisser la main de sa poitrine vers ses fesses qu'il se remit à pétrir alors qu'il quittait ses lèvres pour reprendre possession à tour de rôle de ses auréoles et de leur bouton de chair qu'il traitait avec une forme d'avidité, une forme de voracité, il mordait, mais pas trop fort non plus, il tirait dessus, il jouait avec, les têtant comme si il espérait en voir sortir une dose de lait qui ne viendrait pas.

Soudainement, il glissa un deuxième doigt en elle, il se demandait combien il pourrait en mettre, il se demandait même si une fois complètement lubrifiée il y glisserait son poing ? C'était une exprérience à tenter, mais pas de suite, les jeux de dilatation iraient pour plus tard, d'abord, la faire hurler de plaisir et ensuite les autres jeux sexuels ! Chaque chose en son temps !

Puis il approcha son doigt qui dévalait son fessier de sa rosette anale, juste pour voir sa réaction si il l'effleurait alors qu'il retournait brièvement l'embrasser avant de se remettre à jouer sur sa poitrine.

Souriant, il laissa tout jeu de côté retirant même ses doigts de là où ils étaient pour la saisir par les hanches et qu'il se glisse sous elle, inspirant un grand coup, il se laissa complètement immergé, invitant la jeune femme d'une pression vers l'avant sur ses hanches, l'attirant au dessus de son visage pour aller déposer un baiser sous marin sur sa zone la plus sensible, soufflant à cet endroit, libérant des bulles qui caressaient ses grandes lèvres.

Il la maintenait de force asse haut pour qu'il puisse retourner respirer si il le voulait, il commandait d'une main de fer la hauteur de son bassin, histoire de ne pas risquer sa vie dans un simple cuni....
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le mardi 13 mars 2012, 18:58:04
Son deuxième doigt me fait tressaillir, et peu de temps après celui qui se glisse entre mes fesses. C'est pas aller trop vite, ça ? Mais il ne fait qu'effleurer mon petit œillet qui répond d'un frémissement. Je me demande s'il va vraiment tenter cette chance-là ce soir ? Si on lit un peut entre les lignes, il a tout de même dit qu'il enchaînait les conquêtes et que la grande majorité ne tenaient qu'une nuit. Même s'il se vante ça peu cacher beaucoup de choses, que je ne tarderai sans doute plus à découvrir. Et si sa vie sexuelle est comparable au reste, vers quel genre de jeux pervers est-il en train de m'entraîner ?

Je n'ai pas le temps de m'en inquiéter qu'il fait d'un coup à ses caresses et se soustraie aux miennes. Il me saisit par les hanches pour me pousser en arrière et lever mon bassin. La manœuvre m'a surprise. Je m'accroche au rebord de la baignoire, y pose mes avant-bras pour ne pas partir à la renverse. Mais je n'ai pas le temps d'assurer cette position que je sens une colonne de bulles chatouiller ma petit fente. Je frissonne en tentant de m'adapter aux changement de hauteur. En baissant les yeux je découvre Gabriel qui remonte respirer avant de plonger à nouveau. Cette fois il pose ses lèvres sur les miennes avant de laisser l'air s'échapper. Il a l'air d'avoir trouvé la position qui lui convenait.

Au retour ce n'est plus que de l'air, c'est aussi sa langue qui vient glisser le long de mes lèvres intimes. Je sens un éclair remonter le long de mon corps, faisant frissonner mes muscles un à un jusqu'au bout de mes doigts. À chaque fois il va un peu plus loin, puis remonte respirer. Je profite aussi de ces interludes pour souffler un peu. C'est que je dois forcer sur mes bras pour rester à flot. Mes cheveux trempés rendent ma tête lourde, je la laisse aller en arrière de temps à autres avant de la relever. Je ne tarde pas à trembler, les efforts que je dois faire rendent ce plaisir ponctué encore plus insoutenable. Je n'arrive qu'à émettre quelques gémissements, essoufflés et plaintifs. J'espère qu'il tiendra aussi longtemps que moi, même si chaque nouvelle vague de sensations menace de me faire lâcher prise.

" Haaa !... Gabriel !... Hin !... Encore !... "

C'est tellement bon comme ça, dans l'eau encore chaude. Et cet homme est une vrai anguille, rapide et précis pour se faufiler au bon endroit. Après une telle attente, dans cette position bizarre, et d'un amant si adroit, je sens que je pourrais jouir d'un moment à l'autre. Mais si je le lui dit, est-ce qu'il va me priver de ça aussi ? D'un autre côté je ne dis rien il s'en rendra bien compte, il voudra peut-être me le faire payer d'une manière ou d'une autre. Mais est-ce que ce serait vraiment plus mal pour moi ? Ha ! Cruel dilemme !
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le mardi 13 mars 2012, 22:31:42
Il aimait bien s'amuser ainsi mais il avait peur de finir noyer. Il risquait certes de finir noyer puisque si elle lâchait tout, parce que le plaisir était trop grand pour qu'elle parvienne à se maintenir en surface comme elle le faisait inéfiniment, et quand elle lâcherait, elle lui tomberait dessus, commençant à l'étouffer purement et simplement....moche comme fin, non ? Aussi, dans un souci de sécurité, il glissa ses mains depuis les hanches de la jeune femme sous ses cuisses pour la soutenir comme il pouvait,, la soulager un peu de ce poids. Non, en fait il ne la soulageait en rien, il acait juste ses mains en dessous, pour amortir quand elle ne tiendrait plus, évitant ainsi de mourir étouffé. Mais il la laissait se tenir elle même pour la simple raison qu'il trouvait cela amusant, et qu'il se demandait combien de temps elle tiendrait.

Elle pouvait toujours gémir, et même hurler, là, il n'entendait rien, ou du moins, le son était tellement déformé que rien de ce qu'il pouvait entendre n'était réellement compréhensible !  Mias il n'avait pas besoin de grand chose pour comprendre ce qu'elle ressentait, le goût de ses lèvres intimes suffisaient amplement à cela !  En effet, malgré l'eau, il n'tait pas dur de sentir un autre goût plus particulier en émaner !  Et encore, il n'avait pas encore laissé sa langue pénetrer cette murille qui ne demandait apparemment qu'à être franchie !  Il s'était contenté de souffler dessus, de lécher les lèvres et leur pourtour !

Il profita de sa dernière prise de souffle pour déposer un baiser sur son pubis avant de retourner entre ses cuisses, mordillant au passage le bouton de chair qui émergeait largempent à la suite de ses lèvres, ce petit appendice synonyme de plaisir chez la fmme nommé clitoris, avant de sourire et glisser sa langue au dela des parois que formaient ses lèvres intimes, retenant son souffle, avant de coller ses lèvres contre celles de son intimité pour retirer sa langue et souffler tout l'air qu'il avait dans les poumins dans le faible exspace que la langue avait dégagé.

Reprenant sa respiration, il ne put s'empêcher de dire, moqueur :

« Et bien, je n'entends pas grand chose, là dessous, moi....ça te plait au moins ? »

Mais c'était de la pure rhétorique, rien qu'à sa façon de se tenir, il savait très bien ce qu'il en était....mais voula, c'était quelque chose qu'il voulait entendre avant de replonger, alors qu'il déplaçait ses mains pour qu'elles prennent le relai sur son intimité, l'une utilisant un doigt pour titiller le clitoris, et deux doits de son autre main pour fouiller avec fougue l'intérieur de la jeune femme.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 15 mars 2012, 10:57:52
" Et bien, je n'entends pas grand chose, là dessous, moi....ça te plait au moins ? "

Je relève la tête pour lui réponse, mais il me coupe le peu de souffle que j'ai repris. Ses doigts reviennent à l'assaut, toujours aussi volontaires. Et il occupe un peu plus de terrain, une véritable invasion. Ma tête repart en arrière et je tremble de plus belle.

" Ha !... Gahaaaaa !... Brièèèè !... Haaaa ! "

Je n'en peux plus. Je vais bientôt lâcher : d'abord un orgasme, ensuite la baignoire. Mais je ne peux pas lui dire, et mes gémissements suppliant ne doivent être qu'une raison de plus de continuer. Mon bassin remue tout seul pour amplifier les sensations, comme s'il voulait dévorer les doigts qui m'explorent. Ça ne m'aide pas à garder l'équilibre, ni à retenir la vague. Je serre les dents et ferme les yeux, essayant de résister de toutes mes forces. Mais ma volonté se fait balayer sans mal. Ça éclate dans ma tête comme du pop-corn, tout mon corps se tend. Je me redresse, tremblante comme une feuille sur un ultime cri de plaisir. Et plouf !

Oui, plouf. Mes bras ne pouvant pas en supporter davantage, je tombe en arrière dans la baignoire. Ma tête fini complètement sous l'eau, tendrement enserrée dans le doux écrin de l'eau chaude. Mais il me faut de l'air. Je m'agrippe au rebords de la baignoire pour me redresser, et en profite pour m'échapper des mains de Gabriel. Je m'assied au fond de la piscine, quelques secondes pour reprendre mon souffle. J'en profite pour chasser les cheveux trempés plaqués sur mon visage, dévoilant un sourire conquis.

" Ha... Génial... "

Vivement un lit qu'on puisse s'amuser dans le confort. Mais en attendant je dois bien rendre la politesse à mon nouveau colocataire. J'en salive d'avance. Sauf que je ne risque pas de lui soulever les fesses, j'ai déjà des fourmis dans les bras. Quoi que j'aurais bien envie d'envoyer un doigt en reconnaissance entre ses belles fesses musclées. Rien de plus que ce qu'il a fait tout à l'heure, juste pour voir sa réaction. Mais je ne pense pas qu'un macho de ce genre le prenne bien.

En tous cas je reviens sur lui, le repoussant doucement vers son côté de la baignoire. Je détourne son attention d'un long baiser langoureux alors qu'une de mes mains vient retrouver son membre encore tendu. Nos lèvres se séparent. Je le regarde dans les yeux avec un sourire gourmand.

" À mon tour. "

Puis je me laisse lentement glisser, prenant ma respiration avant de passer à mon tour sous l'eau. Je ne sais vraiment pas ce que ça va donner. Moi aussi je vais devoir remonter trouver de l'air, et après ce qui vient de se passer je n'ai plus beaucoup de souffle. Mais je m'y mets quand même. D'abord quelques petits baisers et passage de ma langue le long du pieux de chair, qui laissent échapper quelques bulles d'air de mes lèvres. Un petit passage sur la pointe sensible avant de remonter à la surface. Puis je reviens, cette fois plus avide. Je presse mes lèvres contre son gland pour l'accueillir sans laisser entrer l'eau. Dans l'air chaud et humide de ma bouche, son membre ne doit pas comprendre ce qui lui arrive. Et ma langue est déjà plus à l'aise pour le titiller, puis l'attaquer.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 15 mars 2012, 12:06:25
Elle semble déjà à bout....il la pensait plus résistante que ça, mais entre l'attente de la journée et les émotions fortes, c'était normal qu'elle n'en peuve déjà plus, ou alors c'était une rapide....dans le premier cas comme dans le second, ça allait trop vite, heureusement, il pensait être toutefois plus endurant qu'elle sur le coup, sinon....des lapins, ouais, voiila des lapins, c'est court,  certes intense, mais trop court....

Il cacha toute moue déçue, mais si elle n'avait que ça comme endurance, alors que le mieux qu'il avait mis en elle, c'était deux doigts , il craignait la durée de la suite....Ce serait vite fait et au final, pas de bon coup....

Comme il le pensait, sa jouissance ne tarda pas à suivre, trop rapide. Il la sentit se raidir avant de se laisser aller, se laissant tomber dans l'eau au point de manquer de se cogner la tête congtre le robinet d'eau, envoy&nt de l'eau bien en dehors de la baignoire. N'ayant eu droit qu'à quelques baisers et quelques caresses, il n'avait encore rien perdu de sa lucidité puisque le temps où il s'occupait d'elle, lui, il n'avait eu droit à rien, elle aurat pu se cramponner et envoyer une de ses mains derrière elle pour jouer, mais non.... enfin bref....tant pis.... il espérait juste que tout ne serait pas autant à sens unique. Sinon, ce serait chiant ! Très chiant, et franchement, ce serait pas à refaire, sauf quand il n'y aurait rien de mieux ! Enfin bref.....il espérait qu'elle n'aurait pas droit à tout, et lui rien comme cela semblait pêtre le cas, sinon, il ne donnait pas cher de la colloc....

Bon, certes elle le complimentait, mais c'est pas comme si il ne voyait pas déjà qu'il avait fait quelque chose de génial !  Il voyait cela tellement clairement qu'il ne sentait pas l'intérêt de le répéter !  Normal que ce soit génial, c'était lui qui avait fait cela après tout !  Il savait y faire !

Puis enfin, elle dit que c'était à son tour....euh ? Ah son tour ? Non, au tour de Gabriel ! Enfin bon, en sentant la main de la jeune femme glisser sur le barreau de chair de son partenaire, il comprenait mieux ce qu'elle appelait son tour, pas son tour d'avoir du plaisir, mais son tour d'en donner, et avec ce regard gourmand, il comprenait où elle voulait en venir. Aussi en profita-t-il pour se caler convenablement dans la baignoire et de bien écarter les jambes, les calant contre les bords, hiotoire qu'il n'y ait rien qui ne la gêna dans ses cates qui devenaient de plus en plus intéressant....

Il frissonna en sentant les lèvres de la jeune femme se glisser sous l'eau pour déposer des baisers le long de cette verge qui finissait cette partie de son anatomie. Souriant, il se laissa aller en se contentant pour le moment de frissonner, il serrait les dents et clouait dans sa gorge tout son qu'il aurait pu émettre, pour la simple et bonne raison qu'il voulait d'abord retenir les gémissements quand ils viendraient. Par principe, mais il n'y était pas encore, et loin de là même, de simple baisers ne suffiraient pas à cela !

Les coups de langue, c'était déjà mieux, même si il manquait quelqu......oubliez cela, non  c'était bien ce qu'elle faisait, et elle le faisait très bien.....il aurait eu envoie de dire qu'on sentait qu'elle faisait cela souvent, qu'elle avait de l'expérience en la matière....mais la dernière fois, ça avait étéit un peu une connerie de dire cela, non, io ne dit rien, se contenatnt de poser sa main à la base de la nuque de la jeune femme, lui caressant doucement la tête, les cheveux, alors qu'elle faisait doucement pénétrer entre ses lèvres faciales l'épée de chair qui avait trouvé un premier fourreau !

Sa bouche était chaude, délicieusement chaude, il sentait la langue de la jeune femme jouer sur la chair qui venait d'entrer dans sa bouche, c'était si agréable, il en ferma les yeu de délice  avant de laisser passer le premier gémissement, accompagné d'un petite mot :

« Oh bon dieu ce que c'est bon.....C'que tu te débrouilles bien ! »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 15 mars 2012, 15:38:18
Il dit quelque chose mais sous l'eau je n'arrive pas à saisir. Ça m'étonnerait bien qu'il se plaigne avec ce que je suis en train de lui faire. Mais c'est un véritable exercice d'apnée ! Rien que d'arriver à emprisonner le bout sensible de son membre sans laisser filtrer l'eau demande du temps et de la délicatesse. Ça me laisse peu de souffle pour m'amuser ensuite. Et quand je remonte à la surface, comptant sur ma main pour le garder en alerte, je dois aussi dégager les cheveux qui me reviennent contre le visage. C'est un vrai casse-tête. Au milieu de tout ça je continue, en espérant cette fois que ce n'est pas ma galère qui va le refroidir.

Si on était au sec je lui aurait déjà fait hurler à l'aide. J'essaie bien à un moment de laisser ma poitrine prendre un peu le relais des caresses. Mais à quatre pattes dans une baignoire : ni la position ni l'endroit ne sont très adaptés. Je dois donc en revenir à ma première idée. Heureusement la main de Gabriel sur ma nuque retient ma chevelure. Même si je prend le coup ça ne me plaît pas vraiment. Ça lui plaît, à lui. Normalement ça devrait me suffire pourtant non. Et quand il finira par jouir ? Moi qui suis gourmande de la semence des mes partenaires, je n'ai pas envie de découvrir la sienne mêlée à une eau dans laquelle je mouille et je transpire depuis tout ce temps.Je ne veux pas non plus gâcher cette rencontre que j'ai attendue toute la journée.

Je me suis piégée toute seule dans cette baignoire. Je ne sais pas si je me suis décidée trop tôt ou trop tard, en tous cas je me suis bien plantée. En fait je ne vois qu'une solution pour ne pas... C'est quoi ce bruit ? En remontant la tête à la surface je le reconnais déjà mieux : la baignoire est en train de se vider lentement. J'ai du tirer la chaînette du bouchon avec mon pied sans faire attention... Mais la voilà ta solution, pauvre cruche ! Je replonge pour une nouvelle fellation en apnée, profitant de la diversion pour entortiller la chaînette autour de mon orteil. Et c'est reparti ! En remontant à la surface je laisse échapper un soupire agacé.

" Fait chier. "

Cette fois je tire d'un coup sec. Alors que l'eau commence à se vider je plonge à nouveau. La surface descend lentement, laissant mes cheveux se plaquer sur mon visage. Et je n'ai plus à remonter respirer. Maintenant je peux me donner à fond, balader ma langue et mes lèvres sur toute la longueur de son sexe. Il palpite de plus en plus, envoyant au reste du corps de Gabriel des signaux qui le font frissonner et bandent ses muscles. Je peux même libérer ma main pour descendre jouer tout en douceur avec ses testicules. Heureusement l'air de la pièce est assez chaud et humide pour ne pas trop nous rafraîchir après tout ce temps dans l'eau.

Enfin libre je laisse mes appétits s'exprimer. Je dévore chaque parcelle de son épée de chair, je l'aiguise entre mes lèvres, la polie contre ma langue. Je la rengaine et la dégaine pour la retrouver toujours prête à l'action. J'ai hâte de me laisser vaincre par ses coups. Aussi souvent que possible j'essaie de lever les yeux vers Gabriel, et quand je le peux un sourire joueur. Dans ses moments, de petites pauses dans le jeu, ma main remonte cajoler son membre comme un petit animal. Je le caresse, le presse tendrement contre ma joue, le chatouille du bout du nez. Puis la gourmandise reprend le dessus et je reviens le dévorer. Je me force même à l'enfoncer au plus profond, presque jusque dans ma gorge, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Mais jusqu'ici je ne suis pas très contente de moi. J'espère me racheter pour avoir troubler le jeu auquel il semblait tellement tenir... Et bientôt pouvoir savourer ce qu'il aura à m'offrir.
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le jeudi 15 mars 2012, 15:58:10
Gabriel sent qu'elle patine un peu, qu'elle a un peu de mal avec cette méthode, mais bon, en même temps....lui il a bien galégré aussi, et pourtant, il s'y est accomodé ! Bah apparemment pas elle puisqu'il n'était pas dupe, elle avait clairement voulu changer les règles du tout au tout, et il appréciait relativement peu....certes, c'était très bon aussi sans l'eau, mais croyez le ou pas, d'un seul coup, c'est moins sympa, et dire que c'était bien parti, et bien non....dommage, très dommage....Il attendit qu'elle ne le regarde pas pour faire apparaitrre et aussi vite repartir une moue désapprobatrice. Il fallait le faire en apnée ! Et elle, parce qu'lle ne voulait pas jouer le jeu, elle vidait le bain, du coup, je ne vous raconte pas comme il était mal installé, une baignoire vide était loin d'être le cadre le plus appréciable et il avait bien envie de mettre fin à cette séance de petits jeux ici....oui, il pensait clairement à cette possiblité, cruel, certes, mais bon, il avait testé bien des endroits, et une baignoire vide...nnon, ce n'était pas une bonne idée du tout, il n'appréciait pas du tout.

Certes elle savait y faire et il était ravi de la manière dont l'armurière se chargeait de sa lame, mais en même temps, non, ça n'allait pas...il soupira à la fois de contentement et d'exaspération....alors oui nl'eau l'emmerdait ptetre, mais c'était elle qui avait commencé ça ici, non ? Il s'tait plié à cette idée de le faire dans l'eau en sachant très bienq ue ce ne serait pas une mince affaire, et il l'avait fait !  Pourquoi pas elle ? Bah......les femmes.....plus capricieuses que ce que l'on pouvait imaginer, enfin bref, il préféra, avec douceur la repousser légèrement, mettant ses lèvres hors de lportée de son barreau de chair.

« Non je suis désolé, mais si il n'y a plus d'eau, je préfère largement qu'on aille jouer ailleurs. »

Il ne l'avait pas dit sur un ton sec, ni méchant, ni quoique ce soit, il l'avait juste dit, doucement mais fermement, le ton était assez ferme pour que l'on comprenne que c'était soit cela, soit il se contenterait de sa main droite pour ce soir, et elle de ses propres doigts.

Baiser dans une baignoire vide n'avait aucun intérêt, dans ses conditions, même le faire à même kle sol, le carrelage froid de la salle de bain étit préférable et plus agréable !

« Si y a même plus le côté aqueux, autant aller jouer dans un lieu confortable.... »

Il se leva et sortit de la baignoire pour se sécher, non pas qu'il n'ait pas envie d'elle, elle avait bien assez fait pour cela, mais c'était juste le lieu, et un peu le principe aussi....

« Dans une baignoire sans eau, ça n'a aucun intérêt.... »

 Il tendit une serviette à la jeune femme et finit de se sécher avant de dire :

« Si tu veux, je te laisse une nouvelle fois choisir où... »
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le jeudi 15 mars 2012, 23:26:59
" Non je suis désolé, mais si il n'y a plus d'eau, je préfère largement qu'on aille jouer ailleurs. "

Pardon ? On pourrait pas me la repasser avec les sous-titres ? Je crois que j'ai mal compris.

" Si y a même plus le côté aqueux, autant aller jouer dans un lieu confortable.... "

Au temps pour moi, en fait c'était ça. Et il se lève, tranquille, tout va bien. Typique des mecs, ça. Que tu te ruines les genoux par terre pour leur faire une petite gâterie ça ils s'en tapent. Pour t'allonger sur du carrelage bien glacé ils sont toujours partant. T'asseoir sur un plan travaille en inox ça les embête pas, c'est pas leurs fesses qui vont cramer toute la semaine. Et quand il s'agit de te faire galérer dans un baignoire alors là aucun soucis. Mais quand c'est à eux de sacrifier le confort : même plus la peine. Bon, je vais passer la nuit là. Je sors aussi.

" Dans une baignoire sans eau, ça n'a aucun intérêt.... "

Merci, ça fait plaisir ! C'est moi qu'il voulait se taper ou la baignoire ? J'ai peut-être interrompu son deuxième rencard de la soirée. J'attrape la serviette qu'il me tend et commence à me sécher sans rien dire. Quand je pense que je me suis retenue tout la journée pour que ce soit lui qui me fasse jouir... D'ailleurs parlons-en de cette journée ! Avec deux abrutis qui m'ont fait tirer des meubles par le balcon du troisième étage. Et les plombes de lessives que je me suis tapées. Après ça ce taré qui essaie de passer le mur du son à moto, et qui se vexe pour un rien. Les deux enfoirés qui me sont tombés dessus la honte devant tout le monde au restau, avant et après. Comme si ça suffisait pas en rentrant il fallu que j'aille remuer les pires merdes que j'ai connues dans ma vie pour qu'il me lâche du lest.

Et après ça trois plombes à lui courir après et subir ses petits caprices. Il fait vraiment ça à toutes les filles qu'il rencontre ? Je vois d'ici sa définition d'un "mauvais coup". Elles devaient toutes être malheureuse de se tirer le lendemain sans son numéro. D'ailleurs ça m'étonnerais qu'elles soient nombreuses à être revenue frapper à sa porte. je commence vraiment à en avoir marre de cette journée de merde. Le jour où j'ai posté mon annonce j'aurais mieux fait de me péter une jambe.

" Si tu veux, je te laisse une nouvelle fois choisir où... "

C'est ça, courre toujours. Vite essuyée j'envoie ma serviette au bord de cette foutue baignoire. Et surtout je ne me tourne pas vers lui. Pas envie qu'il essaie de rattraper le coup. Ça lui apprendra à prendre un peu sur lui.

" Laisse tomber, c'était une mauvaise idée dès le départ. "

Voilà, c'est même pas de sa faute. Je quitte la pièce sans lui laisser le temps d'en placer une.

" Bonne nuit ! "

Et file à ma chambre. Tant pis pour les fringues qui trainent, tant pis pour la salle de bains inondée. Je nettoierais demain, ça m'occupera. une fois la porte de ma chambre fermée je vais m'effondrer sur mon lit. La journée a été beaucoup trop longue, demain je vais encore devoir parler dans le vide à des troupeaux de babouins hypnotisés par ma poitrine. Je suis crevée, je veux dormir... Mais c'est pas pour tout de suite. J'attrape mon bouquin du moment pour me changer les idées. Sauf qu'après ce qui s'est passé cet aprèm' je vois la tronche de Gabriel dès que ça parle du seigneur Vampire, et vu que c'est son histoire. Je referme le bouquin et le balance au pied de mon lit pour me relever.

Demain c'est décidé je me trouve un club de sport. Cogner sur des sacs, ça va me détendre. En attendant il faut que je me change les idées. je vais fouiller un peu ma collection. Allez, "Lord of the Ringards", ça marche à tous les coups. Mais cette fois il me faut bien cinq ou six pages pour commencer à rire. J'aurais jamais du prendre un mec comme coloc'. Vu ce qu'a donné le premier jour, je sens que ça va pas être la joie.

Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Gabriel Valmy le vendredi 16 mars 2012, 10:59:25
Non mais ho !  C'était quoi ce coup de gueule ! Putain mais attend, c'est qui qui avait joui au juste ? C'est qui qui avait reçu le plus de plaisir dans cette histoire ? Qui en était arrivé à jouir, lui ou elle ? Alors qui méritait de gueuler ? Nom de dieu de merde ! Bon bah tant pis pour elle, au final il ferait ça plus tard ! Il la regarda partir. Putain non mais franchement !  Elle croyait quoi au juste ? Fallaita rrêter de déconner ! Bon, il mettait ça sur le compte de l journée !

Et en plus il supposait qu'elle attendrait des excuse, comme quoi, il ne fallait jurer de rien !  Mais qu'elle crever !  Il n'avait rien fait, c'était elle qui avait tout foutu en l'air, non ? C'était elle qui avait choisi la baignoir epeine d'eau, lui, il s'était contenté de se plier à l'environnement !  Il l'avait fait jouir en apnée, non ? Bah elle aurait bien pu tenter la même chose, ça faisait partie du truc, sinon elle aurait attendu qu'il soit sorti, mais non, c'était elle qui avait voulu le faire ici même !  Lui il avait juste accepté de le faire ici, jouant avec ce qqu'il y avait sur place, et elle ne s'en était pas plainte !  Et voilà qu'elle, bah non, elle faisait cesser l'attraction qui changeait une simple baise en baise sympa !

La colloc débutait mal et il n'y était pas pour rien, il le savait !  Elle aussi n'y était pas pour rien ! Enfin, merde quoi ! Bon !  Du coup il mettait quelle note ? Il haussa les épaules et se dit qu'il devait se rattraper parce qu'ils allaient vivre ensemble et franchement, il ne voulait pas que ce soit prise de tête tous les jours. Putain ça allait lui arracher la gorge !

Rageur, il fila dans sa chambre  et balança un coup de pied dans le futon, se faisant mal au gros orteil contre le sommier au passage. Il sautilla sur un pied en jurant comme un charretuier à mi-voix avant de sortir de sa chambre et se rendre dans le living, depuis lequel il  toqua à la porte d'Hitomi et il soupuira avant de dire, penaud, alors que ces mots lui arrachaient la gorge !

« Bon, même pas la peine d'ouvrir, ça je m'en tape, ce que je vais dire je le répèterai pas, tout simplement parce que si je le dis, c'est pour te faire comprendre que je veux pas me prendre la tête dans une colloc, alors, désolé si je t'ai coupé dans ton élan. Franchement j'ai un peu exagéré, et si je continue à penser que je suis pas le seul, au moins j'ai l'honnêteté d reconnaître ma part des emmerdes. T'en fais ce que tu veux après, moi je m'en tape royalement !  Au moins c'est fait !  Bonne nuit ! Mais putain, évite de tirer la tronche pour trois fois rien ! »

Il soupira et se contenta de s'asseoir dans le canapé, il était encore assez tot, pas envie de dormir que faire ? Il hsita avant de se décider. Et si il allait fumer une clope ?  Ouais, ça lui ferai le plus grand bien, une clope,, et ensuite aun petit film à la con genre dogma histoire de finir la soirée en rire. Putain de soirée de merde à la con !

Il se dirigea, toujours avec une simple serviette autour de la taille, vers le balon pour fumer....espérant que les prochains jours seraient meilleurs....Non, en fait vu la journée de demain, il envisageait de se faire porter pâle...
Titre: Re : collocataire ?? [Yamagashi sensei]
Posté par: Yamagashi Hitomi le vendredi 16 mars 2012, 11:45:12
Mais c'est qu'il me cher, en plus ! J'étais en train de bien délirer sur le mec du péage de la rivière elfique qui refoule les Nazbrocks, et il vient me pourrir ça en plus ! Je répond même pas. Je reste à fusiller la porte du regard. Si je répond je crois que je vais aller ouvrir rien que pour lui tirer une tarte. Voire carrément un coup dans les roustons pour bien faire passer le message ! J'ai pas envie, et surtout pas avec lui ! De toutes façons il paraît que coucher avec ses coloc' n'amène que des ennuis. À la fac c'était pas pareil, on était trois filles pour un gars, et de toutes façons on se retenait pas. Là, que tous les deux, c'est trop exclusif au départ. Ça pourrait trop facilement déraper.

Autant en baver tout de suite qu'attendre. Je replonge dans les aventure de Fripon et ses débiles de potes quête contre le Mal. Et je vais quasiment jusqu'à la fin du bouquin. J'entends à travers la porte qu'il regarde la télé, puis l'éteint plus tard. Quand finalement je décide à essayer de dormir, je me dis que ça ne pouvait commencer plus mal. Je me retrouve avec un flic célibataire endurci, et sans doute un peu ripoux sur les bords, pas foutu de décoder une femme quand elle a le feu aux miches. Parce que tout à l'heure j'avais bien le feu aux miches, j'ai pas honte de le dire.

Mais après tout, qu'est-ce qui peux bien arriver de pire ?

[À suivre dans "Seikusu Dog Days"]