Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Poison Ivy le mercredi 29 février 2012, 22:08:25

Titre: Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le mercredi 29 février 2012, 22:08:25
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Village de Greenthornway

Greenthornway était un agréable petit village vivant essentiellement de camps de bûcherons multiples implantés dans la profonde forêt qui était à proximité du village. C’était un petit village paisible, qui transmettait ses bois au seigneur local, et les vendait les jours de marché, disposant de menuisiers pour tailler le bois. Greenthornway vivait donc de la vente de bois, et, chaque Samedi, des charretiers quittaient la ville pour convoyer les productions réalisées pendant la semaine, afin qu’elles soient vendues le Dimanche. C’était un paisible village de Nexus, qui comprenait notamment, sur une petite colline à proximité, un temple dédié à l’Ordre Immaculé. La ville se composait d’une petite garnison pour protéger les villageois des bandits et des monstres qui, parfois, attaquaient le village. Greenthornway était donc un village paisible et heureux.

Malheureusement pour les Thornwiens, ce n’était pas l’avis de Poison Ivy. Les camps de bûcherons abattaient de manière systématique les arbres, développant une véritable industrie qui vidait chaque jour la forêt de sa substance. Elle était arrivée à Greenthornway, et avait rapidement réalisé que ces humains exploitaient la forêt de manière abusive, sans véritablement permettre son renouvellement. C’était une chose qu’elle ne pouvait décemment accepter, mais elle ne pouvait pas non plus tuer tout le village. La punition semblait légèrement excessive. Ivy avait donc attendu pendant une ou deux semaines, capturant ici et là des chasseurs et des bûcherons, prenant le temps de modifier une partie de la forêt avec ses spores et ses tentacules. Le résultat avait été plutôt satisfaisant, et elle avait ensuite attaqué Greenthornway.

Les gardes n’avaient pas pu faire grand-chose contre elle. Sa stratégie avait commencé par attaquer les bûcherons, laissant plusieurs serfs partir afin d’alerter la ville que des espèces de monstres verdâtres les attaquaient. Ils n’avaient pas pu reconnaître leurs anciens amis, et les renforts n’avaient pas tardé à débarquer. Une bonne partie de la garnison locale, et il n’avait pas été difficile de les neutraliser, avant de les glisser dans les incubateurs, ces drôles de plantes qui permettaient à Poison Ivy de modifier provisoirement l’ADN de ses cibles, afin d’en faire des hommes-plantes dociles. Elle avait ensuite attaqué Greenthornway, réunissant tous les villageois dans la place publique, se débarrassant du bailli local. Elle s’était ensuite attaqué à la dernière forme d’autorité, le temple de l’Ordre, le prenant d’assaut. L’un des prêtres avait néanmoins réussi à s’enfuir à dos de cheval. Ivy décida toutefois de ne pas le poursuivre, ayant d’autres choses à faire. Elle alla voir ses ouailles, et leur expliqua ce qu’elle attendait d’eux.

« Écoutez-moi, mécréants ! Minables qui avez souillé la Nature ! La Nature est mécontente de vous. Ces arbres pleuraient, la forêt hurlait sa douleur de voir ses enfants la dévorer. Les hommes doivent se nourrir de la Nature, mais pas l’affamer. Je viens donc vous éduquer ! A partir de maintenant, je suis votre nouveau seigneur ! Et vous allez me jurer obéissance ! »

Ses spores et ses phéromones aidant, il ne fut pas trop difficile d’obtenir leur assentiment. Il y eut néanmoins quelques fous pour s’opposer à elle, assez vivement, mais ils se calmèrent rapidement, et, pour ceux qui s’avérèrent trop têtus, les tentacules se chargèrent de les tuer, de manière assez douloureuse et assez théâtrale pour calmer les autres. On baisa proprement ses pieds, et Ivy fut indiscutablement heureuse. Certes, elle était seigneur d’une bande d’imbéciles, d’ignares et d’arriérés, mais c’était mieux que rien.

Ivy devint donc la Maîtresse de Greenthornway, et, si les premiers jours furent difficiles, la situation se calma rapidement. Les villageois comprirent en effet qu’il était de leur intérêt de suivre les recommandations d’Ivy, dans la mesure où cette dernière n’interdit pas l’abattage d’arbres, mais opta pour un abattage plus intelligent, plus raisonnable, qui permettait à la forêt de se reconstruire. Pour que les villageois comprirent, elle organisa des tournantes avec ses incubateurs, amenant de nouveaux villageois et villageoises quand les précédents hommes-plantes redevenaient des humains. Après un passage dans l’incubateur, ils étaient néanmoins bien plus réceptifs aux problèmes de la nature. De son côté, Ivy diminua sensiblement les taxes fiscales, n’ayant pas besoin d’argent. Quand il y avait un litige à trancher, elle utilisait ses tentacules, et elle dormait dans la nature. Elle réinstaura en revanche des droits plus anciens, notamment le droit de cuissage, le pratiquant sur tous les couples. En tant que femme proche de la Nature, Ivy considérait que les lacunes sexuelles étaient un tort susceptible d’encourager les hommes et les femmes à devenir mesquins, et elle s’empressa donc d’y remédier, montrant aux hommes comment il fallait faire. N’aimant pas non plus la laideur, elle modifia avec ses incubateurs les corps des femmes et des hommes ne satisfaisant pas à ses critères.

Décrétant toute religion ne faisant pas de la Nature le pilier unique une hérésie, elle détruisit le temple de l’Ordre. La situation faillit se compliquer quand un détachement de chevaliers, d’archers, et d’arbalétriers, arriva, portant les étendards du seigneur local. Ils avaient été prévenus par le moine qui avait réussi à s’échapper, et venaient châtier la « sorcière ». Ivy, sachant qu’une bataille n’était pas l’option la plus envisageable, parvint néanmoins à négocier, passant du statut de « sorcière » à celle « nymphe », offrant aux hommes de chaudes nuits en compagnie des femmes de Greenthornway, les habitants commençant peu à peu à la considérer, non plus comme un tyran bienveillant, mais comme une espèce de Déesse de la Nature. Ivy coulait donc de jours heureux, et il n’y avait pas de raison que ça change. Ou presque...

... Car le prêtre déçu n’avait pas dit son dernier mot, et l’Ordre avait les moyens de se venger de ceux qui profanaient leurs temples, et tuaient les leurs. Ivy avait en effet tenu à tuer tous les hérétiques, et leurs corps étaient toujours au milieu des ruines, pendus à des branches d’arbres au milieu de l’ancienne salle de prière. Ivy, elle, passait généralement ses journées à faire l’amour avec ses serfs, passant le reste de son temps à les conseiller et à administrer ses terres.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le jeudi 01 mars 2012, 11:19:16
 Par chance, pour Ivy du moins, L'Ordre Immaculé n'était pas encore monté aux cardinaux et au pontife, qui auraient lancé un appel aux armes à la fois chez Nexus et chez Ashnard. les deux états se plaisants à chercher les bonnes grâces de l'Ordre, il se serait suivi un bain de sang mémorable et aurait probablement vu la mort de centaines de civils ainsi que d'Ivy.
 pour l'instant, la dissidence à l'intérieur de l'Ordre était parvenue à bloquer l'information, afin de donner à son agent de terrain le temps de voir la créature qui avait un tel impact sur le village de Greenthornway, et essayer de régler le conflit avant que le sang ne coule. d'autant plus importante était la mission que selon les quelques informations qui avaient filtrées, la créature était probablement en complicité avec la perversion qui s'étendait sur Terra.

  De tout ceci, Isamu ne savait que ce que son message lui disait. En gros qu'une curieuse créature aux pouvoirs végétaux avait pris possession du village de Greenthornway, qu'il devait se dépêcher de la voir pour récupérer les informations qu'il pouvait sur son sujet ainsi qu'un échantillon ou deux, et enfin qu'il vaudrait mieux trouver une solution pacifique parce que les armées d'Ashnard et de Nexus ne tarderaient pas à se manifester.

  Isamu n'eut pas de difficulté à trouver le village, la végétation ayant été grandement transformée dans la région sous l'influence d'Ivy. il vit l'état de la forêt et décida qu'il était assez proche comme ça. il échangea son armure, qu'il mit dans son sac, contre ses vêtement de paysans et décida d'entrer dans le village de nuit. lorsqu'il vit l'état du village, il réalisa qu'il lui faudra peut-être utiliser son épée pour entrer. en effet un mur épais de ronces avait poussé sur le pont du village, de sorte qu'il avait à choisir entre plonger avec son  équipement dans la rivière en risquant de perdre le sac, ou de tailler dans les ronces  en priant pour qu'aucun bruit ne se fasse entendre. tenant à garder son armure, il opta pour la seconde option, en tailladant le moins possible.

 pour se laisser plus de manœuvre, il jeta son sac un peu plus loin dans les ronces, avant d'y entrer lui-même. après s'être introduit dans le mur de ronces, il réalisa qu'il n'aurait pas beaucoup à tailler, seules trois branches l'empêchaient complètement de passer. il coupa la première liane, ramassa le sac pour le jeter un peu plus loin, tailla la seconde liane, et ainsi de suite jusqu'à la sortie. il allait entrer dans le village, lorsqu'il eut l'inspiration de retirer son sac pour plonger dans la rivière.

 Le village semblait encore endormi. il ne voyait que les silhouettes des bâtiments qui se découpaient du fond étoilé de la nuit. Pourtant, ces silhouettes présageaient d'une pleine invasion de la végétation, la place publique semblait particulièrement envahie. il repéra les incubateurs, sans savoir ce qu'ils étaient, et quelque chose dans son esprit lui fit penser à des potences. il est probable que si il avait put voir l’état du Temple, il aurait pleuré et aurait tranché toute plante qu'il trouvait dans les alentour. heureusement, il se tourna plutôt vers ce qui semblait être l'auberge, seule lumière encore allumée du village.

  L'aubergiste était encore éveillé. il songeait, assit à son comptoir, aux problèmes qu'il avait. tout d'abord, il n'avait plus d'emploi, les touristes étant rares en cas  d'invasion d'un village par une entité tyrannique. il n'avait gardé l'auberge ouverte que pour deux clients, un homme et une femme, qui avait fini par former un couple sous l'influence de Poison Ivy. il se doutait que la ''nymphe'', comme les habitants aimaient à présent l'appeler, n'allait pas le laisser sortir du village et qu'elle finirait par lui trouver une fonction, sans oser réfléchir à laquelle. mais surtout, il avait peur. voyez-vous, il était bedonnant, comme tout aubergiste qui se respecte, et n’était clairement pas un modèle de gravure. il était assez observateur pour comprendre que les personnes qu'Ivy jugeait moches passaient dans l'incubateur, et il avait aussi remarqué que ces personnes changaient de caractère après coup.

-Heum, bonjour. puis-je avoir une table, je vous prie?

L'aubergiste leva la tête. lorsqu'il vit Isamu, il repondit d'abord par un hochement de tête, puis encore perdu dans ses pensées, lui présenta une table, qu'il prit même la peine d'essuyer. il ne tiqua qu'après, et ne retena pas sa question:

-attendez, comment êtes-vous arrivé ici?
- vous voulez parler du mur de ronces qui occupe votre pont? en fait, je suis venu à la nage. Isamu montra un trou dans sa chemise Comme vous le voyez, j'ai quand même essayé de traverser les ronces.

l'aubergiste, occupé par ses problèmes, ne posa pas plus de questions, et lui servit sa commande. si il s'était agit d'une situation normale, il aurait certainement été plus curieux sur la raideur et la gêne d'Isamu, qui avait terriblement de mal à parler aux gens quand il ne portait pas son armure. toutes les phrases qu'il dit ce soir-là il les avait planifié avant d'entrer dans l'auberge. Il prit une chambre pour la nuit et s'installa dans le lit, son épée cachée sous le matelas.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le jeudi 01 mars 2012, 19:31:48
Comme une mère veillant sur ses oeufs, la nuit, les ronces jaillissaient autour de Greenthornway, protégeant ses habitants. Un intrus ne pouvait décemment entrer sans que la forêt ne le repère. Ivy était reliée à cette forêt qui avait commencé à se répandre dans la ville, lui donnant un air vétuste, mais aussi un certain charme. Deu lierre courait presque sur chaque bâtiment, et la puanteur ambiante de la ville avait disparu. Les villageois de cette époque aimaient à vivre dans la crasse, ce qu’Ivy avait changé, utilisant ceux qui avaient perdu leur emploi pour s’assurer de la propreté, réprimandant lourdement ceux qui nuisaient à la pureté de la ville. Elle les fouettait sur la place publique, utilisant ses tentacules comme fouets. Poison Ivy dirigeait sa ville avec quelques critères intransigeants, notamment sur le sexe. Elle avait inventé un nouveau délit, le délit de chasteté, punissant ceux qui se refusaient à des rapports sexuels. De son point de vue, les rapports sexuels étaient des choses naturelles, le bonheur que la Nature donnait aux êtres vivants. S’y refuser, c’était donc, pour elle, agir de manière contre-nature. Elle imposait ainsi à chaque villageois de faire l’amour une fois par jour, châtiant ceux qui s’y refusaient, et récompensant chaque semaine ceux qui avaient le plus couché.

Elle avait dressé un programme sur la place publique, indiquant ceux qui iraient dans les incubateurs, commençant peu à peu à transformer toute la ville. Elle continuait à instaurer de nouvelles règles, ayant notamment décidé de développer des relations sexuelles en public. La première séance aurait lieu demain, sur la place publique, entre un couple. Pour l’heure, elle se trouvait dans le manoir de l’ancien châtelain, dans la gueule d’une immense plante, sur une langue tendre et doucereuse, faisant l’amour avec deux soeurs, pratiquant son droit de cuissage. L’une n’avait que seize ans, environ, et l’autre était un peu plus vieille, une jeune mariée, mais qui n’avait pas une vie heureuse. Son mari passait son temps à boire avant qu’Ivy n’arrive, et avait tendance à battre sa femme. L’une des décisions d’Ivy avait notamment été de réduire sensiblement l’alcool à l’auberge, estimant qu’un homme bourré était bien moins talentueux au lit, ainsi qu’au travail. L’aubergiste avait été assez déçu, mais il n’était pas spécialement en mesure de se plaindre.

« Oh, Maîtresse, murmura la petite soeur sous le corps d’Ivy, succombant ses à baisers, sentant les remous de la langue caresser son corps.
 -  Oui... Oui, mon ange, profite donc... »

De douces odeurs régnaient dans la chambre d’Ivy, des effluves délicieuses. C’était un véritable cocon douillet, et les deux soeurs étaient naturellement très heureuses. Pour autant, si le corps et l’esprit d’Ivy étaient satisfaits, Ivy n’en oubliait pas d’administrer sa ville. Son esprit était perpétuellement relié aux plantes qu’elle produisait, ainsi qu’aux hommes-plantes. Plusieurs ne tardèrent pas à aller vers l’auberge. Massifs et verts, ils entrèrent tranquillement, et l’aubergiste se mit à trembler. Trois hommes-plantes s’approchèrent de lui, et l’un des trois finit par parler d’une voix rugueuse et sourde.

« Monsieur ?
 -  Je... Oui ?
 -  L’homme qui est venu ici... Où est-il ?
 -  Je... »

De la main de l’homme-plante, des tentacules jaillirent, s’enroulant autour du corps de l’aubergiste, qui se mit à blêmir, avant de donner le numéro de la chambre. L’homme, en soi, ne risquait rien, mais Ivy tenait à s’assurer qu’il ne serait pas une menace. Les hommes-plantes se reculèrent, et avancèrent, montant l’escalier. Ils étaient solides et puissants, et l’escalier en bois grinça sous leurs pas. L’auberge était déserte, et ils s’approchèrent de la porte. L’homme-plante frappa lourdement à la porte.

« Étranger ! Notre Mère veut s’entretenir avec vous ! Sortez immédiatement, ou nous devrons forcer la porte ! »

L’homme-plante frappa à nouveau à la porte.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le jeudi 01 mars 2012, 22:14:06
 Il n'eut pas tellement le temps de se reposer, que déjà il entendait un fracas. non pas qu'il comptait tellement sur son sommeil de toute façon. ça semblait venir d'en bas. son premier réflexe fut de se jeter directement au rez-de-chaussé pour éliminer tout assaillant.
 Mais il entendit la bribe de conversation suivante:
 -  ... Où est-il ?
 et conclu assez logiquement qu'on l'avait déjà repéré. la couverture étant fichue, autant se préparer convenablement. il pria pour que l'aubergiste n'ait pas à souffrir par sa faute, puis il chercha son armure dans son sac et choisit de la mettre par-dessus ses vêtements paysans pour gagner du temps.

il écouta les marches craquer, et conclut à au moins deux personnes, ou une seule si l'aubergiste l'accompagnait. il entendit alors frapper à la porte.

« Étranger ! Notre Mère veut s’entretenir avec vous ! Sortez immédiatement, ou nous devrons forcer la porte ! »
puis on frappa à nouveau à la porte.

en entend ceci, Isamu se rassura un peu. il ne tenait pas à attaquer qui que se soit avant d'avoir la situation bien claire, un pourparlers était donc tout ce qu'il souhaitait. il rengaina son épée, et répondit:
«Si vous voulez bien attendre, je coudrais finir de mettre mon armure. je tiens à être présentable devant votre Mère. » ce qu'il ne dit pas, c'était qu'il ne tenait pas à sentir la gêne qu'il avait eu devant l'aubergiste, augmentée de la nature certainement imposante de son interlocuteur.

  Devant les deux hommes verts, il failli avoir le geste malheureux de porter sa main à son fourreau. au lieu de quoi il demanda:
«qu'est il arrivé à l'aubergiste et surtout que va t-il lui arriver? si il le faut je suis prêt à témoigner du fait qu'il sait rien et n'a fait que le travail que lui donna le seigneur. »
 
  Il fut donc escorté par deux géants verts qui l'emmenèrent au manoir du châtelain, vers Poison Ivy.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le jeudi 01 mars 2012, 23:27:50
Le mystérieux inconnu ne semblait pas être arrivé là par hasard. Ivy en avait la certitude, et il se rendit sans résistance. C’était mieux pour lui. A moins d’être un guerrier talentueux, ou un ESPer, il ne fallait pas escompter vaincre facilement les créatures d’Ivy. L’homme se drapa dans une armure, et Ivy comprit alors qui il était. Un membre de l’Ordre, comme son armure rouge pouvait le montrer. Qu’est-ce que l’Ordre pouvait bien encore lui vouloir ? Elle s’en renfrogna légèrement. Difficile d’être énervée, quand on avait sur soi une belle femme en train d’embrasser ses seins. Ivy se laissa aller à ces plaisirs, tandis que les hommes-plantes guidèrent le visiteur.

Ils sortirent de l’auberge sans lui répondre sur le sort de l’aubergiste, car ils n’avaient pas à lui répondre. Ils traversèrent la place publique, rejoignant le manoir d’Ivy. Ce manoir avait été relooké aux goûts d’Ivy, et était une espèce de grande maison végétale avec des lierres, de multiples fleurs, des tentacules. Le sol était constitué de mousse, et de saines odeurs se dégageaient de ce manoir. Les tentacules remuaient légèrement, et l’homme-plante se trouvant derrière le chevalier poussa ce dernier.

« Avancez », ordonna-t-il.

Ivy n’était toutefois pas prête à le recevoir. Les deux soeurs s’acharnaient sur elle, et elle en poussait des hurlements de plaisir. Les mains des deux soeurs caressèrent son intimité, s’enfonçant dans son petit trou, jusqu’à ce qu’elle s’abandonne au grand plaisir, se vidant en soupirant longuement. Elle put ensuite recevoir le chevalier, sa peau verte se recouvrant de sa tunique et de ses bottes. Elle se redressa sur son trône, et la porte s’ouvrit. Les deux hommes-plantes ne pénétrèrent pas dans ce sanctuaire, laissant le chevalier rentrer seul. Les portes se refermèrent derrière lui. Ivy était en hauteur par rapport à lui, la gueule de la plante s’était légèrement redressée, tandis que les deux soeurs continuaient à l’embrasser et à la caresser.

« Je vous souhaite la bienvenue à Greenheaven, Chevalier de l’Ordre », lâcha Ivy en souriant.

Il avait le corps typique d’un chevalier issu d’un quelconque conte de fées. Les tentacules grouillaient sous le sol, sur les murs, et sur le plafond. L’idée était que le chevalier comprenne qu’il n’était pas vraiment à son avantage. L’une des soeurs embrassa Ivy sur la joue, et cette dernière tourna la tête vers elle, afin de l’embrasser tendrement, pendant plusieurs longues secondes. Poison Ivy reporta ensuite son attention sur le chevalier.

« Présentez-vous donc, chevalier. Désirez-vous abjurer votre foi et devenir sujet de Greenheaven ? Comme vous le voyez, mes sujets n’ont pas à se plaindre de mes traitements... »
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le vendredi 02 mars 2012, 10:38:36
 Les deux hommes verts ne répondirent pas. de toute évidence, ils n'étaient que des exécuteurs de la créature qui avait prit possession du village.  Ils le menèrent sans aucun mot au manoir du châtelain, dont une observation plus rapproché permis de constater l'invasion végétale. il faisait encore nuit, il lui était donc difficile d'identifier les plantes à peine visibles sur ce mur.

 La porte s'ouvrit sans qu'Isamu ne voie comment. Les hommes verts se postèrent devant la porte, l'un d'eux poussant le pour qu'il entre.
« Avancez », fit-il. ordre bien superflu, Isamu n'ayant pas fait ce chemin pour reculer maintenant.

 l’intérieur du manoir, mieux éclairé donnait une sensation de jungle, mais une jungle folle, étant donné l’étrangeté des végétaux. sur un sol peuplé majoritairement de lianes poussaient des fleurs exubérantes, certaines plus grandes encore que lui, des fougères gigantesques qui touchaient parfois le plafond, et, s'insinuant dans tous les recoins,  grimpant à toutes les tiges et tous les troncs, tapissant les murs, ces tentacules qu'Isamu ne pouvait qu’interpréter comme étant des lianes, mais qui tendaient et semblaient le suivre d'un regard qu'elles n'avaient pas.

 Cependant ce n’était pas la végétation qui inquiétait Isamu, ni la lumière curieuse venue semblait-il de certaines fleurs, ni même l’atmosphère poudreuse chargée de spores, même si il prit le temps d'en récupérer dans une fiole. Non, son principal souci était le fait qu'il n’était pas dans son état normal, il se sentait un peu moite, fébrile, son cœur s'emballait, comme si il attendait quelque chose qui allait lui faire plaisir, mais il ne voyait pas ce que ça pouvait être. l'impression augmentait à mesure qu'il avançait, jusqu'à même lui provoquer une érection que l'armure eut la bonne idée de cacher. sa panique prit un élan supplémentaire lorsqu'il entendit les hurlements de Poison Ivy. il ne se méprenait pas, il avait déjà entendu ces cris autrefois, aux auberges par exemple. la première fois qu'il ait jamais entendu, il s’était bien précipiter pour sauver la demoiselle qui semblait avoir besoin d'aide, mais il fut fraichement reçu et apprit facilement à différencier ces cris. Mais l'idée qu'il ait à confronter une créature s'activant sexuellement sur une femme lui était très désagréable, même avec la chaleur douce sur son bas-ventre.

 puis la porte s'ouvrit et il pénétra dans l'antre proprement dit. le moins qu'on puisse dire d'Isamu est qu'il était surpris. il s'était attendu à une plante douée de parole, ou à un monstre à tentacule végétal comme il en avait combattu dans les landes dévastées. au lieu de quoi se trouvèrent trois femmes dont une à la peau verte. il essaya du mieux  qu'il put de faire abstraction de la nudité de deux d'entre elles, ou des caresses qu'elles prodiguaient à la troisième, qui semblait la maitresse des lieux, pour se concentrer sur cette dernière. Se faisant il fut obligé de reconnaitre la beauté de la créature qui avait envahit les lieux. une silhouette fine, des formes peut-être un peu trop excessives mais bien en proportion avec sa grande taille, la chevelure flamboyante semblait représenter son feu intérieur, qui était sensible jusqu'ici. les spores aidant, il eut des flashes d'elle nue, qu'il repoussa le plus vite possible. au final, il ne réalisa même pas que la porte était fermé, ni qu'il marchait parmi les tentacules.

« Je vous souhaite la bienvenue à Greenheaven, Chevalier de l’Ordre », fit-elle.
-Je-Je-je... commença-t-il, avant de se ressaisir. excusez-moi. Je vous remercie, Madame. je suppose que vous êtes la créature que les des êtres verts ont appelé ''Mère", ou ai-je présupposé un peu tôt?

  dans un cas de malaise comme le sien, il fallait avant tout qu'il pense à autre chose, avant de parler. Son truc à lui, c'était d'énumérer mentalement les règles morale de l'ordre des chevaliers de l'ordre immaculé. son sérieux fut cependant distrait par le baiser qu'échangèrent la "Mère" et la plus vieille de ses partenaires, confirmant par là, si besoin en était encore, une inquiétude qu'il avait sur les activités de ces trois femmes. il en avait entendu parler de la bouche de certains camarades écuyers, ces femmes qui dormaient dans le même lit et partageaient le même plaisir. En voir deux s'embrasser devant lui, encore pire, l'une n'étant pas humaine, ne fit que ressusciter son trouble. 

Le baiser sembla s’éterniser pour Isamu, lorsque finallement, elle s'adressa à lui:

« Présentez-vous donc, chevalier. »

- Haeum... oui! je suis né Isamu Yuu. le Seigneur m'a fait chevalier de l'Ordre Immaculé avant de m'envoyer ici pour m'entretenir avec vous.

« Désirez-vous abjurer votre foi et devenir sujet de Greenheaven ? »

son esprit flotta quelque secondes à l'idée d'avoir une telle reine, puis il se ressaisit avant de répondre:
- Non, non, je ne suis pas venu pour trahir ma foi, je...

elle coupa nonchalamment:
« Comme vous le voyez, mes sujets n’ont pas à se plaindre de mes traitements... »

décidant de passer outre l'argumentaire théologique sur l'abstinence, ce dont il n’était pas capable dans son état actuel, il continua.
- je viens de la part de l'Ordre, de manière officieuse, pour vous recommander de quitter le village et de le rendre à ses habitants. vos exploits ont attiré la foudre de l'ordre, et ce qu'une question de jours avant que deux puissantes armées soit envoyés pour vous détruire.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le vendredi 02 mars 2012, 21:51:49
Le chevalier avait l’air assez perturbé. Son regard semblait exprimer, au mieux le désir, la convoitise, au pire, une simple curiosité. Dans tous les cas, il semblait assez tenté par ce qu’il voyait, mais on pouvait le comprendre. Avec ses incubateurs, Ivy avait, et de manière perpétuelle, amélioré la beauté physique des habitants, leur offrant de précieux cadeaux. Et puis, ce n’est pas vraiment comme si on pouvait la considérer comme étant laide. Elle comprenait donc la gêne d’Isamu, qui se présenta comme un chevalier de l’Ordre Immaculé, et Ivy ne put s’empêcher de se demander s’il était encore vierge. Elle ignorait vraiment quelle était la ligne de conduite de l’Ordre vis-à-vis de la sexualité,e et ne voulait pas pronostiquer. Sur Terre, si le christianisme encourageait l’abstinence des prêtres, d’autres religions étaient plus réalistes. De ce qu’elle savait de l’Ordre, cette religion semblait toutefois s’apparenter plus au christianisme, ce qui laissait augurer peu d’espoir sur les aventures sexuelles de ses membres.

*Sans doute est-ce pour ça qu’ils sont si agaçants...* songea-t-elle.

Isamu ne tarda pas à préciser les raisons de sa visite, semblant retrouver un certain aplomb en annonçant que deux puissantes armées n’allaient pas tarder à venir pour la déloger, et qu’elle devait abandonner Greenheaven. A cette idée, Ivy sentit un rictus de colère la traverser, rictus qui se manifesta par un tremblement des multiples tentacules présents dans la pièce. De quel droit ce gringalet osait-il venir ici,d ans son antre, pour la menacer ? Elle en eut l’envie immédiate de le démembrer sur place, mais sut toutefois se retenir. D’une part, ça ne servirait pas ses intérêts, et, d’autre part, elle ne tenait pas à s’énerver en présence de ses sujets. Les deux femmes étaient d’ailleurs également surprises, et avaient arrêté de s’occuper du corps de Poison Ivy, attendant de plus amples instructions de sa part.

« Continuez sans moi, les filles.
 -  Oui, Maîtresse.
 -  Je veux que tu la fasses jouir, fit-elle en parlant à la grande soeur. (b]Je vais aller m’entretenir avec notre preux chevalier.[/b] »

Poison Ivy embrassa chacune des deux filles, puis se laissa descendre sur le sol, alors que des tentacules jaillissaient pour s’enrouler autour des bras et des jambes d’Isamu, paralysant ce dernier. Ivy avança vers lui, d’une démarche lente et sensuelle, tandis que ses deux sujets s’embrassaient et se caressaient, émettant en arrière-plan de délectables gémissements.

« Si je devais agir de la manière dont toi et tes semblables me perçoivent, je devrais te massacrer pour m’avoir transmis une aussi désagréable nouvelle. »

Effectivement, la perspective d’une puissante attaque, menée par deux armées, probablement sous impulsion de l’Ordre, n’était pas très bonne à entendre. L’Ordre Immaculé était présent partout sur Terra, de Tekhos à Nexus, et même à Ashnard. Malgré ses particularités, Terra restait encore une civilisation ressemblant plus au Moyen-Âge terrien qu’autre chose, un monde où la religion était encore le contrepouvoir le plus efficace.

« Néanmoins, rajouta rapidement IOvy, tu n’es que le messager, et ceci ne justifie pas une peine de mort. »

Elle s’était alors rapprochée suffisamment d’Isamu pour pouvoir tendre une main derrière sa tête, et caresser ses cheveux, le corps de Poison Ivy se plaquant contre le sien, sa poitrine s’enfonçant contre sa solide armure rouge.

« J’ai toujours aimé les hommes en armure... Maintenant que vous me voyez de près, Isamu, dites-moi donc si je ressemble au monstre qu’on vous a décrits. Je suis, tout comme vous, une humaine... Ou, du moins, je l’étais. Je suis devenue... Autre chose, quelque chose entre la nymphe et l’humaine. Je suis venue dans ce village païen, ce village qui détruisait la Nature pour l’améliorer. Je ne fais que rendre service à ces gens. Je leur montre ce qu’est le bonheur, je les éduque sur l’intérêt qu’il y a à permettre aux ressources naturelles de se restaurer naturellement, je les informe sur ce cycle naturel, cet équilibre qui est bafoué là d’où je viens. Si vos armées débarquent, comme vous le dites, que croyez-vous qu’il se passera ? Tous ces gens seront tués, massacrés, piétinés, la ville sera brûlée, et moi... »

Elle souffla au visage d’Isamu en souriant.

« Moi, je pourrais aisément m’enfuir. Néanmoins, ce scénario ne s’accomplira pas, Isamu, poursuivit-elle en promenant son doigt sur ses lèvres. Vous devez le sentir dans vos tripes, non ? Ce désir qui monte ? On m’appelle Poison Ivy, on me surnomme l’‘’Empoisonneuse’’, car mon corps répand naturellement des phéromones. Et mes lèvres, elles, mon cher, sont des aphrodisiaques puissants. Si vos armées n’arrivent, je n’aurais qu’à... Solliciter une entrevue avec leurs chefs, et leur faire entendre mes arguments. Croyez-vous vraiment qu’ils seront capables de me repousser ? »

C’est comme ça qu’Ivy s’en était toujours tirée. Quand elle était arrêtée, quand elle affrontait la police, elle séduisait les policiers pour qu’ils la libèrent, le Procureur pour qu’il ne soit pas trop sévère, les jurés pour la condamner à des mesures si légères qu’il lui était très aisé de s’évader. Sur Terra, le fonctionnement était exactement le même. Ivy resta collée à Isamu, tandis qu’on entendait la petite soeur trépigner, sa soeur plaquant une main sur sa bouche pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit.
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le samedi 03 mars 2012, 09:27:15
 Lorsque Isamu eut finit de présenter la raison de sa venue ici, il ne put s'empêcher de constater le rictus de celle qui se faisait appeler Mère. Il avait espéré qu'elle serait raisonnable, mais il s'y attendait un peu tout de même. Il savait quand même qu'il était difficile pour une personne de pouvoir d'abandonner ses fonctions, à plus forte raison si la personne en question n'avait la crainte de Dieu pour l'y pousser. les lianes qui tapissaient la salle s'agitèrent au rythme de sa colère, et Isamu réalisa qu'il n'avait pas envisagé la possibilité d'une connexion entre la Dame végétale et les plantes qu'elle avait manifestement créée. évidement l'aspect tactique d cette possibilité ne lui échappa  pas, et il comprit que si il dégainait, il aurait beaucoup à trancher pour espérer ne serait-ce que l'approcher.

 même les deux jeunes femmes entourant Ivy, pourtant peu passionnées par la conversation, s’étaient arrêtés par peur de la Dame verte.

« Continuez sans moi, les filles.
 -  Oui, Maîtresse.
 -  Je veux que tu la fasses jouir, fit-elle en parlant à la grande soeur. Je vais aller m’entretenir avec notre preux chevalier. »

Poison Ivy embrassa les deux jeunes femmes, qui reprirent leur activité (Regarde pas par là, idiot!) puis se dirigea vers Isamu, faisant s'enrouler des tentacules autour de ses bras et jambes. normalement il aurait dût essayer de les trancher, mais à ce moment-là la sensation de chaleur au bas-ventre prit un autre dimension, et son érection qu'il était parvenu à contenir reprit plus fort, et ll dû se concentrer pour ne pas battre la campagne. Les gémissements qui servaient de fond à la scène n'aidaient en rien la concentration d'Isamu.

« Si je devais agir de la manière dont toi et tes semblables me perçoivent, je devrais te massacrer pour m’avoir transmis une aussi désagréable nouvelle. »

  C'était de fait, Isamu devait bien reconnaitre, l'éventualité qui lui avait traversé l'esprit. néanmoins, l'honnêteté demanderait de préciser que dans ces condition, l'idée lui serait venu quelque soit son interlocuteur.

« Néanmoins, rajouta rapidement IOvy, tu n’es que le messager, et ceci ne justifie pas une peine de mort. »

- Eeen réalité... je tiens plus du diplomaate... dans ces circonstances, du moins... mais la conclusion est la même, alors je suppose que ça importe peu.
 Et voilà, son assurance commençait complètement à flancher. et ça n'alla pas mieux lorsqu'elle se colla à lui et lui caressa les cheveux. le simple contact des doigt dans sa chevelure, tirant quelque nœuds et les ongles frôlant son cuir chevelu, lui fit battre de nouveau la campagne. l'envie de lui voler en baiser était forte très forte, ainsi que d'enfouir les mains dans cette chevelure.


« J’ai toujours aimé les hommes en armure... »
gloups...

« Maintenant que vous me voyez de près, Isamu, dites-moi donc si je ressemble au monstre qu’on vous a décrits. »

-je je je  ne crois paaaas...

« Je suis, tout comme vous, une humaine... Ou, du moins, je l’étais. Je suis devenue... Autre chose, quelque chose entre la nymphe et l’humaine. »

Ici, il n'y avait pas à argumenter. il y avait clairement de la beauté de nymphe dans ce corps. Isamu se surprit à penser à la texture de peau qu'elle devait avoir.

« Je suis venue dans ce village païen, ce village qui détruisait la Nature pour l’améliorer. Je ne fais que rendre service à ces gens. Je leur montre ce qu’est le bonheur, je les éduque sur l’intérêt qu’il y a à permettre aux ressources naturelles de se restaurer naturellement, je les informe sur ce cycle naturel, cet équilibre qui est bafoué là d’où je viens. Si vos armées débarquent, comme vous le dites, que croyez-vous qu’il se passera ? Tous ces gens seront tués, massacrés, piétinés, la ville sera brûlée, et moi... »
elle souffla au visage d'Isamu, mais celui-ci, en entendant mentionner les victimes potentielles de ce massacre, reprit un peu de contrôle sur lui-même.

« Moi, je pourrais aisément m’enfuir. Néanmoins, ce scénario ne s’accomplira pas, Isamu »
Elle promena son doigt sur les lèvres d'Isamu, mais si il frissonna à ce contact, il refusa de s'abandonner à une pulsion au dépit de tant de vies. de plus, l mépris qu'elle avait pour ceux qu'elle se représentait comme son peuple le réveillait comme un verre d'eau glacée sur la nuque. 

« Vous devez le sentir dans vos tripes, non ? Ce désir qui monte ? On m’appelle Poison Ivy, on me surnomme l’‘’Empoisonneuse’’, car mon corps répand naturellement des phéromones. Et mes lèvres, elles, mon cher, sont des aphrodisiaques puissants. Si vos armées n’arrivent, je n’aurais qu’à... Solliciter une entrevue avec leurs chefs, et leur faire entendre mes arguments. Croyez-vous vraiment qu’ils seront capables de me repousser ? »

  Isamu nota dans sa mémoire le fonctionnement de cette tentation. l'Ordre serait certainement curieux de ces ''Phéromones'' qui avaient un tel pouvoir. Puis il refit le tour de la conversation passée, comme seul un mortel acculé peut parfois le faire, et réalisa qu'il avait encore une chance d'éviter le conflit. Il entendit vaguement les gémissements finaux de la plus petite des soeurs

Il parla rapidement, pour ne pas laisser le temps à l'empoisonneuse de l’interrompre.
- attendez, il y a quelque chose qui vous échappe dans l’équation. nous ne parlons pas d'une attaque programmée par un chef de guerre. Non, cela va monter beaucoup plus haut que ça. les rois des deux nations qui contrôlent la plus grande part de Terra vont se faire une joie de plaire à l'Ordre, ils n'abandonneraient pas l'idée sur un seul échec, ni même sur une génération d’échecs d'ailleurs.

 si vous parvenez à solliciter cette entrevue, comme vous dites, combien de temps pensez vous que ça prendra avant qu'il ne renvoient une salve, puis une autre, et ainsi de suite jusqu'à ce que les attaques soient ininterrompues? et avant qu'ils comprennent votre astuce et, refusent vos entrevues systématiquement?

 En venant Ici, alors qu'une seule armée a tenté l'assaut, je savais déjà que vous étiez de nature végétale. combien d'assaut se succéderont avant qu'ils comprennent votre nature, vos faiblesses? si j'en crois vos dires, vous êtes venu ici pour sauver cette forêt. combien d'assauts avant qu'ils n'en sachent assez pour décider de tout brûler? Nexus a à ses ordres des Pyrokinésistes extrêmement puissants, et Ashnard a certainement lui aussi ses bruleurs de plantes.

  Imaginez, les arbres qui nous entourent partir en fumée, en cendre, votre végétation exubérante détruite, la moindre plante dans la région éliminée pour des générations, pour cause de ''sorcellerie''. Oui, vous pourriez fuir, mais si c'était si peu important, si ça vous était aussi indifférent, vous ne vous seriez pas donné la peine d'envahir le village. D'ailleurs, si les habitants même de ce village vous sont si désagréables, pourquoi vous soucier de les capturer et de leur laisser leur économie basée sur le bois, car oui j'ai bien vu des arbres qui avaient étés coupés récemment en approchant du village.

Il était flamboyant, passionné. l'idée de parvenir à sauver un village entier lui avait donné les forces pour tout déclamer. il parla sans bafouiller, sans bégayer, criant presque juste devant celle qui l'intimidait autant, et qui fut obligée de reculer un peu pour ne pas se prendre trop violemment cette énergie. une fois cette exaltation tombé, il allait être d'autant plus fatigué.

il soupira. déjà cette force s’amenuisait.
-écoutez, ne me voyez pas en ennemi. je ne suis pour rien dans cette furie à venir, mais si on se décide maintenant sur un accord raisonnable, on évitera une perte considérable pour les deux partis. pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le samedi 03 mars 2012, 13:34:19
Après ses tirades, Isamu partit sur une longue tirade. Il était gêné, Ivy pouvait le sentir, gêné dans le sens où il était excité, ce qui n’était probablement pas quelque chose en accord avec le credo de l’Ordre Immaculé. Il se mit donc à parler, lui expliquant que sa stratégie ne fonctionnerait pas sur le long terme, et qu’elle prenait le risque de voir sa forêt finir détruite. Ivy, à cette idée, se détourna de lui, le laissant parler. Il lui parla des magiciens de Nexus, avant de lui demander en quoi le sort de ces villageois pouvaient lui soucier. Elle le laissa parler, regardant distraitement les deux sœurs qui se faisaient l’amour. La plus jeune venait de jouir suite à l’effet des doigts de sa sœur aînée, et un sourire ravi et épanoui éclairait ses lèvres. Elle avait l’air très heureuse, et Ivy, à cette idée, sourit également. En quoi leur sort lui importait ?

« Pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné. »

A cette dernière phrase, Ivy se retourna.

« Si aucun ordre n’a été envoyé, pourquoi aurais-je à craindre la venue de deux puissantes armées ? Je ne vois pas en vous un diplomate, plutôt un espion. Et les laquais d’une religion fanatique ne seront jamais mes amis. Je n’offre aux villageois que du bonheur. Je les éduque, je les améliore, je les instruis. Je n’ai pas à craindre la menace de rois ou de nobles. Contrairement aux religieux, ils ne sont pas obnubilés par une foi fanatique qui leur fait perdre la raison. J’accepterai leurs diplomates, j’accepterai leurs conditions, ils verront par eux-mêmes que je n’ai rien à cacher, et rien de dangereux pour eux. »

Sur ce point, Ivy était honnête. Elle savait que la noblesse avait généralement des préoccupations plus individuelles qu’autre chose. Tout ce qu’elle voulait, c’était toucher sa part dans cette histoire, et Poison Ivy était prête à leur offrir bien des choses. Avec ses incubateurs, elle pourrait accomplir leurs fantasmes. Néanmoins, elle restait encore inquiète. L’Ordre avait un poids très influent. Sur Terre, la religion avait toujours permis d’asseoir l’autorité de la noblesse, et il n’y avait pas de raisons que ce soit différent sur Terra. La plante comprenant les deux sœurs s’approcha lentement d’Ivy, qui put alors caresser les corps de ces deux beautés.

« En les transformant, j’ai mis en eux une part de moi, je leur ai permis de s’améliorer. Elles sont mes filles, et ils sont mes fils. Quelle mère leur voudrait du mal ? Je ne souhaite que leur bonheur, contrairement aux nobles, qui ne pensent qu’à asseoir leur pouvoir, et à vos prêtres, qui ne cherchent qu’à répandre autoritairement leur foi et leurs dogmes idiots. Moi, je leur impose une autre forme de tyrannie, celle du bonheur et de la joie. Qui serait contre ça ? N’êtes-vous pas point heureuse, mes chéries ?
 -  Oui, oui, Mère…
 -  Tout ce que l’homme recherche, c’est être heureux. Les délires métapsychiques sur le devenir de l’âme, sur la nécessité de souffrir, ne sont que des excuses religieuses pour justifier le néant de votre existence. La vie est quelque chose de bien plus simple et de bien plus complexe à la fois qu’une lutte entre la tentation et la droiture. La Nature nous a doté d’un corps, nous a doté d’hormones, de sexes, elle a voulu que faire l’amour soit l’une des plus belles choses qui soit au monde. Aller contre son gré, considérer que l’acte sexuel est quelque chose de mauvais, quelque chose de dégradant, d’immoral, c’est aller contre la Nature ! »

Réalisant qu’elle divaguait et qu’elle s’emportait, Ivy secoua la tête.

« Je ne souhaite pas la mort de l’humanité. Si la Nature a créé l’humanité, c’est parce qu’elle est l’aboutissement de la Création. Mais c’est un aboutissement jeune, un aboutissement qui a besoin de formation, et c’est ce que, dans la mesure de mes moyens, je m’efforce de faire. L’abattage de bois, cher Isamu, s’inscrit dans un cycle naturel. La Nature est ainsi ; elle lie destruction et construction, le second naissant du premier. Je ne fais que réguler ce cycle. Là d’où je viens, la destruction est telle que la Nature peine à se reconstruire. Je ne saurais tolérer ça sur Terra ! »

Poison Ivy caressait toujours ses deux chères filles, et deux gros tentacules jaillirent alors du plafond. La petite sœur était sur le corps de la grande, l’embrassant, tandis que les tentacules se rapprochaient, et, lentement, les pénétraient.

« Succombez au plaisir, mes chères filles… » les incita Ivy.

Elle se retourna vers Isamu, et s’approcha de ce dernier, retournant se coller contre lui, glissant l’une de ses mains dans ses cheveux.

« Contrairement à ce que vous pourriez penser, cher Isamu, mes spores ne créent pas le désir en vous. Elles ne font que réveiller ce que vous désirez, elles ne font que balayer les barrières que la société dresse contre la recherche naturelle du plaisir. »

Son autre main s’approchait de l’une des jointures de l’armure d’Isamu, et ses ongles se transformèrent en délicats et fins tentacules, qui filèrent sous l’armure, s’approchant ainsi du sexe du chevalier. Ivy sourit en sentant sa virilité. Ce n’était guère surprenant. Personne n’avait jamais pu résister à ce traitement, qu’elle avait même essayé sur des homosexuels convaincus. On ne pouvait pas lutter contre le désir, et la beauté suscitait toujours le désir.

« Alors, dites-moi, Isamu… Que désirez-vous ? »
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le samedi 03 mars 2012, 15:58:23
il avait vraiment donné toutes les forces de sa volonté dans l'assaut. il se sentait faible soudainement, et ne résistait plus beaucoup. Il avait vraiment espéré la voir chanceler à l'idée que cette forêt soit détruite. au lieu de quoi il ne la vit que se tourner ces deux femmes jouissaient discrètement. il n'y avait prit garde qu'après avoir fini, emporté par la passion qu'il était.
« Pour l'instant, aucun ordre n'a été envoyé, et si les choses s'arrangent maintenant, aucun ordre ne sera jamais donné. »

Il l'avait fait retourner, mais n'était pas de crainte, mais d'une ironie mordante:

« Si aucun ordre n’a été envoyé, pourquoi aurais-je à craindre la venue de deux puissantes armées ? »
 -quelques jours avant que l'ordre soit envoyé.
il manquait un mot à cette phrases, Isamu ne s'y attardait pas, ni Ivy.

« Je ne vois pas en vous un diplomate, plutôt un espion. »
cette phrase fit un peu réagir Isamu, qui se sentit mal à l'aise. mais il n’était pas un espion. il donnait des information à l'ordre, mais elles n’étaient pas de nature militaire, mais scientifique. et puis, il ne les volait pas, il les recevait de ceux qui les lui donnaient.

« Et les laquais d’une religion fanatique ne seront jamais mes amis. Je n’offre aux villageois que du bonheur. Je les éduque, je les améliore, je les instruis. »
-les ... exposant à la mort?
il comprit qu'il allait manquer de temps avant de succomber. il sentait à nouveaux venir les sensations qui le dérangeaient tant un instant plus tôt. il commençait à en accepter le coté agréable.

« Je n’ai pas à craindre la menace de rois ou de nobles. Contrairement aux religieux, ils ne sont pas obnubilés par une foi fanatique qui leur fait perdre la raison. J’accepterai leurs diplomates, j’accepterai leurs conditions, ils verront par eux-mêmes que je n’ai rien à cacher, et rien de dangereux pour eux. »
-leur...royaume mourant... dans l'anathème...prononcé par...le pontife. il...voudront pas...même pour votre luxure.
Chaque mot devenait une lutte à formuler. Il commentait à avoir de nouvelles images s'insinuer dans son esprit. il se voyait à terre, sur le dos, chevauché par  Poison Ivy, ou parcouru de lianes sur son corps nu pendant qu'il embrassait la Dame à l'endroit de son aine. il ne comprenait pas pleinement ces images que son subconscient avait pioché à partir de conversation attrapées ici ou là, notamment parmi les écuyers. Mais son esprit commençait à trouver ces situations hautement préférables à celle où il se trouvait.

 Poison Ivy le délaissa, et il de grandes peines à ne pas lui demander de rester. elle était retourné sur les deux femmes qui s'étaient abandonnée à leur plaisir. il ressentit une certaine envie, qu'il repoussa autant que possible.

  Il ne répondit pas, il n’écouta pas le discours anti-clérical de la Dame Verte. il était trop occupé à deux choses complétement en contradiction. d'un coté, il visualisait le peu qu'il pouvait ce que ce serait de toucher cette femme, de s'abandonner dans ses bras, d'oublier un instant l’ascétisme. d'un autre coté, il cherchait une solution pour éviter le conflit qui pointait à l’horizon.   

« Je ne souhaite pas la mort de l’humanité. Si la Nature a créé l’humanité, c’est parce qu’elle est l’aboutissement de la Création. Mais c’est un aboutissement jeune, un aboutissement qui a besoin de formation, et c’est ce que, dans la mesure de mes moyens, je m’efforce de faire. L’abattage de bois, cher Isamu, s’inscrit dans un cycle naturel. La Nature est ainsi ; elle lie destruction et construction, le second naissant du premier. Je ne fais que réguler ce cycle. Là d’où je viens, la destruction est telle que la Nature peine à se reconstruire. Je ne saurais tolérer ça sur Terra ! »

Il entrevit chez elle une tendresse pour le genre humain. il eut l'espoir  qu’elle finisse par  rassembler les éléments de l'affaire afin de constater qu'elle sauverait plus de vies en quittant le village, surtout si son empreinte restait quand même dans l'esprit de gens.
 Il allait mentionner ces points lorsqu'il vit les deux tentacules pénétrer l'intimité des deux soeurs.
 « Succombez au plaisir, mes chères filles… »
le spectacle l'interloqua, d'autant qu'il se surprit à penser que ces tentacules pourrait s'enrouler autour de son sexe. là-dessus l’érection prit une force supplémentaire, et il commença à croire que si il ne quittait pas vite son armure, il allait exploser.

il la vit s'approcher, se coller à lui, une main glissée dans les cheveux. son corps hurlait son envie.

« Contrairement à ce que vous pourriez penser, cher Isamu, mes spores ne créent pas le désir en vous. Elles ne font que réveiller ce que vous désirez, elles ne font que balayer les barrières que la société dresse contre la recherche naturelle du plaisir. »

Il pensait qu'elle devait mentir. il ne pouvait avoir naturellement des envies aussi humiliantes. ces figures du plaisir n'ont put lui être données que par quelque démon caché. mais elle avait eu l'air sincère, et il prit peur. il se savait vulnérable, et lorsqu'il sentit les tentacules glisser le long de son corps, il laissa sortir son propre gémissement, qui tenait aussi du soupir.
Oooh...

il s'abandonnait.
« Alors, dites-moi, Isamu… Que désirez-vous ? »
 il ne prit pas l'occasion qui lui était offerte de reprendre le débat. il repassa les images qui lui avaient été soufflées.

Il fit alors d'un ton suppliant
Je ne sais rien de ça...Prenez-moi... apprenez-moi.
et il se laissa porter.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le samedi 03 mars 2012, 18:05:43
« Je ne sais rien de ça...Prenez-moi... apprenez-moi. »

Voilà qui confirmait ce qu’elle pensait. Un vierge… Au moins, il n’était pas un eunuque. Le doute, après tout, était permis avec l’Ordre Immaculé. C’était un homme qui était face au désir, et qui ne pouvait y résister. Poison Ivy doutait néanmoins qu’elle puisse parvenir à le faire totalement changer. Une fois qu’il se serait adonné, il éprouverait probablement du regret, par regard à son passé et à son éducation. Les tentacules libérèrent lentement Isamu, lui redonnant l’usage de son corps. Promenant ses mains sur sa lourde armure, Ivy lui ôta son épée, la laissant tomber sur le sol, et entreprit de l’embrasser, se serrant contre lui, goûtant à la senteur de ses lèvres. Accessoirement, elle lui livrait, à travers sa salive, un puissant aphrodisiaque, qui achèverait de le soumettre à son autorité. Poison Ivy n’avait toutefois pas menti ; elle ne faisait qu’exciter le désir, pas le créer. Elle pressa ses lèvres contre les siennes pendant plusieurs secondes.

« Il n’y a rien à apprendre, Chevalier. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de laisser le courant vous emporter. »

Poison Ivy s’écarta un peu de lui, l’attrapant par la main, et le conduisit près des deux sœurs.

« Celle-ci s’appelle Lana, et celle-ci Andréa. »

Lana (http://img75.xooimage.com/files/f/3/e/woman-2--322f240.jpg) était la plus jeune des sœurs, une adolescente avec une courte chevelure argentée, tandis qu’Andréa (http://img68.xooimage.com/files/a/0/a/woman-4--322f330.jpg) était un peu plus vieille, avec de longs cheveux châtains.

« Regarde-les, mon brave, lui murmura-t-elle en se glissant dans son dos, caressant son armure, jouant avec les jointures. Observe ce bonheur auquel tu n’as jamais droit… Jusqu’à maintenant… Imprègne-toi de la beauté de leurs corps… »

Insatiables, les tentacules remuaient dans les corps des deux sœurs, tandis que Poison Ivy embrassait le cou de l’homme, soufflait dans son oreille, promenait sa langue sur sa peau, et commençait à le déshabiller. Il avait incontestablement une belle et lourde armure, saillante et propre, et elle le laissait regarder les deux femmes jouir, sachant que ce n’était pas un spectacle qui le laisserait indifférent. Poison Ivy, de son côté, finit par lui ôter le haut de son armure ainsi que ses gants, et ils tombèrent sur le sol végétal. Elle continua à le déshabiller, libérant son sexe, embrassant son corps, et continua à promener ses mains, jusqu’à ce qu’il soit ainsi entièrement nu, pendant qu’Andréa et Lana gémissaient de plaisir. D’autres tentacules s’approchaient d’elles, s’enfonçant dans leurs bouches, glissant dans leurs mains.

« Imagine ton sexe à la place d’un de mes tentacules… Je peux sentir son impatience, à quel point tu en as envie… »

En effet, avec une main, Ivy caressait le membre d’Isamu, le caressait lentement, avec deux ou trois doigts, remontant derrière lui. Elle embrassa son cou, l’amenant à tourner le regard pour l’embrasser. Elle continuait entre-temps à le masturber, accélérant lentement le rythme. Ivy connaissait suffisamment les hommes pour savoir qu’un homme excité était incapable de réfléchir longtemps, a fortiori quand il n’avait, comme Isamu, aucune expérience sexuelle.

« J’accomplirai vos rêves, Isamu… »

Une idée commençait entre-temps à éclore dans l’esprit d’Ivy. Demain, il y aurait une séance publique, une séance d’amour. Elle venait de trouver l’un des candidats… Du moins, elle l’espérait.

« Vous ne perdrez pas votre virginité ce soir, Isamu… Du moins, normalement. Je vais vous réserver un sort spécial. Néanmoins, ne doutez pas d’une chose ; cette nuit sera une ode au plaisir pour vous. »

Lana et Andréa venaient de jouir sous ses yeux, pendant qu’Ivy continuait à le masturber, attendant de le sentir éjaculer.
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le dimanche 04 mars 2012, 09:28:08
  Contrairement à qu'Ivy supposait, en s'abandonnant au plaisir, Isamu fit plus que céder les lois de son ordre à ses passions passagères. il s'agissait d'une vie d’écartement par rapport au sexe à laquelle il tournait le dos. évidemment, il n'allait pas devenir un monstre de débauche du jour au lendemain, mais un mécanisme qui semblait enrayé depuis longtemps se réactivait pour la première fois. il sera de fait plus facile de réveiller ce mécanisme les fois suivantes, pour peu que l'on se soucie de le séduire. bien sur, le regret sera aussi dans ses sentiments, ainsi que le repentir, mais il n'aura plus autant peur du loup, pour ainsi dire.

  il eut comme un regret quand il sentit partir les tentacules, il ne parvenait pas à se l'expliquer. heureusement, il sentait les mains qui s'affairaient sur lui. Il restait parfaitement immobile, attendant une autorisation pour bouger. il songea un court instant qu'une solution pour sauver les habitants du village serait de pourfendre la Mère, mais il était trop tard pour y penser, il était possédé d'elle. De toute manière, l'épée fut jeté à terre, et il n'aurait pas le temps de la récupérer.

  En l'embrassant, Ivy remit en lui la force de bouger. il osa pour la première fois passer ses doigts dans la chevelure rousse. il sentait la douceur entre ses doigt et la douceur dans sa bouche. il ne s'agissait curieusement pas de son premier baiser, et il eut l'audace de jouer avec la langue de sa Dame. il s'en sentit coupable envers la Dame et cessa donc.

« Il n’y a rien à apprendre, Chevalier. Tout ce dont vous avez besoin, c’est de laisser le courant vous emporter. »

il fut un peu déculpabilisé par cette phrase. il laissa emporter par elle, en prenant le temps de la parcourir du regard.

« Celle-ci s’appelle Lana, et celle-ci Andréa. »
-enchanté, Mesdames.

c’était quelque chose de stupide à dire, bien sûr, mais ça lui était venu tout seul.

« Regarde-les, mon brave
il la sentit dans son dos, caressant l'armure.
 Observe ce bonheur auquel tu n’as jamais droit… Jusqu’à maintenant… Imprègne-toi de la beauté de leurs corps… »

Certes, leur beauté était grande. il songea néanmoins qu'elles avaient le droit à un traitement si intime par la dame. il regarda les corps s'épanouir dans cette activité, se caressant pour sentir une plus grande satisfaction. il eut une violente envie de les aider à cette tache, mais ne savais pas si il y serait apte. Soudain il fut embrassé dans le cou. son corps embrasé lui dicta de participer au déshabillage, il dénouait donc les liens qui tenaient l'armure, tandis que Poison Ivy retira les pièces. il se sentait toujours faible en public sans son armure, mais ici il trouvait cette faiblesse naturelle.

ce faisant, il observait les deux femme dans leur jouissance. en les voyant si heureuses, il en éprouvait une certaine envie, lui sentait son corps devenir pur flamme. sentit son sexe à l'air libre et ne put retenir le geste d'y plaquer sa main pour amorcer lentement le mouvement d masturbation. il vit les autres tentacules parcourir les jeunes femmes, et se demanda pourquoi elles ne le faisaient pas pour lui.

Ivy repoussa la main d'Isamu pour y glisser la sienne. elle caressa son sexe, et il eut encore un frisson. la main était froide mais dune douceur inattendue.

« Imagine ton sexe à la place d’un de mes tentacules… Je peux sentir son impatience, à quel point tu en as envie… »

dans les faits, il s'imaginait surtout dans les bras d'Ivy, subissant les pulsions d'une reine de la nature avide de sexes. il avait le droit aux doigts de sa main, à sa bouche sur son cou, et déjà il chavirait. il tourna la tête pour recevoir ces lèvres. il la sentait qui le masturbait. il se perdait dans des fantasmes que lui seul avait le droit de connaitre, cette  main lui faisait rencontrer des parties de son esprit qu'il ne souhaitais pas connaitre en temps normal. 

« J’accomplirai vos rêves, Isamu… »
il répondit:
-je veux vous rendre ce que vous me donnez.
elle se méprit peut-être, ou peut-être n'entendait-elle pas. toujours-est-il qu'elle ajouta:
« Vous ne perdrez pas votre virginité ce soir, Isamu… Du moins, normalement. Je vais vous réserver un sort spécial. Néanmoins, ne doutez pas d’une chose ; cette nuit sera une ode au plaisir pour vous. »
il se demandait vaguement pourquoi elle continuait alors qu'elle voulait le laisser vierge. il ne se doutait pas de la nuance que tout le monde percevait entre un acte sexuel et la masturbation. il n'en avais jamais pratiqué en fait.

il précisa sa pensée précédente.
-je veux vous rendre ce que vous me donnez. de la même façon.
il tenait vraiment à faire dans la réciprocité, malgré son plaisir actuel il pensait qu'il le sentirait plus pleinement si il en donnait aussi.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 04 mars 2012, 15:31:17
« Je veux vous rendre ce que vous me donnez. De la même façon. »

Ivy sourit. Il lui serait en fait difficile de vraiment faire ce qu’il disait, car ce qu’il ressentirait serait extrêmement intense. Les premières expériences sexuelles étaient inoubliables, et Ivy était loin d’être chaste. Elle avait perdu sa virginité et tout le reste il y a bien des années. Elle continua à le masturber, avant de finir par relâcher son sexe, promenant ses mains sur son corps.

« Ne vous inquiétez pas, Chevalier, pensez à vous… Mon bonheur, je le trouve en voyant mes protégés heureux. Laissez-vous plonger dedans, et ne pensez à rien d’autre. Je ne vais pas vous retirer votre virginité, mais les plaisirs sexuels ne résument, fort heureusement, pas qu’à une simple pénétration. »

Poison Ivy retourna alors Isamu, et l’embrassa à nouveau, l’embrassant longuement. Elle l’avait senti utiliser sa langue. C’était en soi un bel exploit ; lors de son premier baiser, elle avait eu les lèvres closes, tant elle avait été nerveuse. Elle s’en souvenait encore parfaitement bien… A cette époque, elle était encore une étudiante consciencieuse, mais affreusement timide, et qui avait été manipulée… A vrai dire, elle ne regrettait pas vraiment en soi sa manipulation, vu la perfection qu’elle était devenue. Elle aventura sa langue dans la bouche d’Isamu, comme pour le rassurer, se pressant contre lui, enfonçant ses seins contre son corps, et l’embrassa assez fougueusement et assez longuement, sentant son membre durci frotter contre ses cuisses. Il était tentant de le laisser s’enfoncer en elle, mais Ivy n’y tenait pas particulièrement, ayant un programme à respecter. Ce serait bien mieux qu’il perde sa virginité devant sa foule, et, s’il voulait le faire avec elle, elle ne le refuserait pas.

Elle prolongea le baiser pendant de longues secondes, avant de promener ses mains sur le torse glabre d’Isamu. Il n’avait rien de viril sans son armure. Il se rasait proprement, avait une peau douce et fine, un visage assez innocent, mais c’était ce qui lui donnait son charme. Ivy n’aimait pas vraiment les hommes poilus. Sans prévenir, elle poussa alors Isamu, l’envoyant s’étaler sur la plante où Lana et Andréa étaient allongées, apaisées après avoir joui. Isamu tomba entre elles, et elles caressèrent son corps, glissant vers son sexe, le serrant, avant de l’embrasser tour à tour.

« N’est-il pas agréable, les filles ?
 -  Oui, Mère ! Il est délicieux !
 -  Vous vouliez me rendre service, Chevalier Isamu ? Alors, je vais vous faire plaisir.

Ivy se dressa, se mettant debout sur sa plante, et une partie de sa tunique disparut, comme avalée par son corps, montrant son intimité humide. Deux tentacules jaillirent alors, soulevant Isamu par les poignets, afin de le mettre face à ce trou béant. L’une des mains d’Ivy l’attrapa autoritairement, le tirant par les cheveux pour l’approcher de sa grotte.

« Goûtez, Chevalier Isamu, imprégnez-vous de cette merveilleuse sensation ! »

La cyprine d’Ivy n’était pas une cyprine normale. Elle tenait de celle des nymphes, et il se dégageait d’elle, outre un goût sucré particulièrement enivrant, des exhalaisons superbes. Une délicieuse odeur qui faisait penser à la plus merveilleuse des fleurs. Inutile de préciser qu’elle était également aphrodisiaque, mais, dans la mesure où, quand on en arrivait là, le sujet était déjà passablement excité, on ne ressentait pas vraiment cette sensation. On la ressentait plutôt en pénétrant Ivy. La cyprine renforçait l’érection. Pendant ce temps, Lana s’était mise de manière à pouvoir pratiquer une fellation sur Isamu. Ce dernier se retrouva assis sur les fesses, avec son sexe qui pointait, et Lana s’était allongée devant, entre les jambes de sa Mère, et suçait le membre du Chevalier. Andréa, de son côté, était dans son dos, le caressant et l’embrassant, enfermant le Chevalier dans un délicieux cocon de chaleur et de douceur.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le dimanche 04 mars 2012, 22:45:17
elle ne répondit pas, dans un premier temps. elle continua, en souriant, sa petite affaire, avant de relâcher le membre transit de plaisir, pour parcourir le corps du chevalier. si il eut été possible, Isamu aurait eu une plus grand érection encore. Il ne fit aucun mouvement, tout à ses sensations nouvelle qui étaient un pur délice et qu'il ne comprenait qu'en idées vagues et incertaines.

« Ne vous inquiétez pas, Chevalier, pensez à vous… Mon bonheur, je le trouve en voyant mes protégés heureux. Laissez-vous plonger dedans, et ne pensez à rien d’autre. Je ne vais pas vous retirer votre virginité, mais les plaisirs sexuels ne résument, fort heureusement, pas qu’à une simple pénétration. »

ces phrases le confondaient un peu. Il aurait vraiment été heureux de lui fournir à son tour une sensation, même si faible qu'elle pouvait être avec sa maladresse de débutant. la seconde partie de la phrase le fit se sentir plus proche d'elle, il avait des sentiments comparables pour le genre humain. la dernière phrase l'intrigua particulièrement. le sexe, pas qu'une pénétration? il songea à tout ce qu'il avait senti depuis qu'il était entré dans cette salle, et comprit après une certaine réflexion que tout ceci était sexuel au même titre que l'acte.

 il fut retourné et embrassé derechef. cet acte-là il avait beaucoup de joie à le refaire, tout d'abord parce qu'il s'agissait du moment où il avait le meilleur contact avec elle, ensuite parce qu'il avait une petite expérience qui le fit se sentir moins dérisoire, et enfin , peut-être surtout parce que ces moments avaient une pleine résonance avec son propre passé. il refit ce qu'il avait fait la fois précédente, plus assuré à mesure qu'il ne se sentait pas repoussé. il même l'audace de poser ses mains sur elle, une entre les omoplates et une frôlant, ne touchant qu'à peine, le fessier. le baiser dura beaucoup plus longtemps, semblait-il, ou peut-être était-ce le temps qui s'etait suspendu autour de lui, il détailla en tout cas plus longuement, avec plus d'acuité le panel de sensation que ses sens lui ramenaient. il maitrisa autant qu'il le put la réaction presque pure ment musculaire de tenter de pénétrer une intimité à portée de pénis.

il songea qu'il avait dû quand même frôler cet antre lorsqu'il se senti repoussé violemment en arrière, tombant sur la fleur géante. les deux femmes déjà installées, et dont le silence n'avait même pas marqué Isamu. elles s'activèrent sur lui, le chargeant de baisers et de caresses auxquelles il n'osait que timidement répondre, caressant du bout des doigts, embrassant du bout des lèvres. ce faisant il se sentit rejeté jusqu’à ce qu'il entende la voix qui l'avait amené là:

« N’est-il pas agréable, les filles ?
 -  Oui, Mère ! Il est délicieux !
 -  Vous vouliez me rendre service, Chevalier Isamu ? Alors, je vais vous faire plaisir.

il n'osa pas croire ce qu'elle venait de dire, ce que cela impliquait. il allait avancer une main vers elle voyant la tunique disparaitre, mais les deux tentacules avaient étés plus promptes et il se trouvait le nez devant le sexe de Poison Ivy. la part animale en lui comprit immédiatement, et ni le geste de lui tirer les cheveux, ni l’autorisation qu'elle lui donna ne furent nécessaires.

« Goûtez, Chevalier Isamu, imprégnez-vous de cette merveilleuse sensation ! »

- je me fait un honneur d'obéir, Dame des Forêts.

il commença par lécher fort méthodiquement le liquide sucré autour de l'antre, avant de tendrement, amoureusement presque, sucer les lèvres intimes. il ne réfléchissait pas, il se contentait de retranscrire sur le sexe ce qu'il avait dans les bouches, avec quelques fulgurances improvisées. se guidant avec l'expression d'Ivy, il entreprit de passer la langue dans la fente. il sentit la chaleur d'Andréa sur son dos comme une couverture d'amour pur, puis Lana enfonçant son sexe dans la bouche, et il eut une grande tendresse pour ses deux partenaires accidentelles. il continua, remontant parfois la langue sur le mont de Vénus, pinçant de ses lèvres celle de sa partenaire, puis il sentit quelque chose de nouveau.

il en avait entendu parler et comprit tout de suite ce qui allait arriver.
 
- Lana, Attention! cria t-il.
à temps. la jeune femme, surprise, avait reculé d'un coup sec, ses lèvres produisant la dernière stimulation nécessaire pour l'éjaculation.

le sperme partit sur la poitrine de la personne. il sentit en lui un torrent inénarrable, une cascade qui descendait son corps jusqu'au gland tandis que un soleil chauffa encore son ventre remontant jusqu'au crane. ne voulant pas abandonner sa tache, il avait pincé le clitoris assez fort avec ses lèvres. tentant de retrouver ses forces, il reprit lentement avec la langue la stimulation orale de La reine de sa sexualité.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le lundi 05 mars 2012, 01:18:54
Poison Ivy ne tarda pas à offrir aux oreilles d’Isamu et de ses deux chéries le spectacle de ses gémissements de plaisir. Ses mains caressèrent et serrèrent les cheveux du jeune chevalier, tandis qu’lele plaquait sa tête contre son intimité. Le brave chevalier avait l’air particulièrement heureux et épanoui, goûtant aux joies du sexe. Poison Ivy ne le déflorerait pas ce soir, mais l’alternative ne serait pas pour lui déplaire. Elle était mine de rien en train de faire l’amour avec un chevalier de l’Ordre ! Cette perspective était particulièrement jouissive. Poison Ivy n’avait pas le sentiment de corrompre cet homme, plutôt de le guider. Elle éprouvait cette joie naturelle qu’on ressentait en rendant quelqu’un heureux, en lui montrant quel était le droit chemin. Et puis, elle était également très excitée. Isamu était un novice, mais se débrouillait bien.

« Han Isamu... C’est très bon... Mais pose donc tes mains sur mes fesses, c’est là qu’elles y seront le mieux... »

Poison Ivy utilisa ses tentacules pour amener les mains du jeune chevalier à se poser sur son fessier. Elle continua à soupirer et à gémir, serrant parfois les cheveux de l’homme, se laissant progressivement aller à ce plaisir suprême qu’était la jouissance. Elle ne comptait pas encore jouir tout de suite, préférant pour l’heure caresser les cheveux d’Isamu. Elle se sentait terriblement bien, pour être honnête, et devait régaler les oreilles de ses partenaires de ses cris et de ses soupirs, sentant sa mouille filer sous les assauts du jeune homme.

« Tu te débrouilles très bien, Isamu... Tu en avais besoin, je le sens... Alors, profite-en, nous allons nous amuser ensemble toute la nuit... »

Elle parlait à voix basse, tandis que, de son côté, Lana se régalait. Isamu avait une superbe érection, une queue bien dure et bien grosse. Elle sentit l’une des mains de sa soeur caresser sa tête. C’était une relation incestueuse, mais Ivy considérait que l’inceste n’était pas une mauvaise chose. Elle était terriblement libérale,et Lana était, à vrai dire, particulièrement heureuse de faire l’amour en présence de sa soeur. Elle suçait avec plaisir le membre d’Isamu, gémissant entre des bruits de succion, tirant sur ce morceau de chair, promenant sa langue. Elle n’était malheureusement pas une grande experte en fellations. Elle n’en avait fait qu’une, et elle n’avait pas vraiment apprécié, ayant été plus ou moins forcée par le fils du forgeron, mais c’était ici bien différent. Elle sentit toutefois le sexe se tendre de plus en plus, le corps d’Isamu semblant se bander comme un corde de violon.

« Lana, attention! hurla-t-il alors.
 -  Hum ?
 -  Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Lana en se redressant.

Elle avait toujours la main posée sur son membre, et sentit alors quelque chose éclabousser contre elle. Le sperme éclaboussa sur la poitrine de Lana, qui en sursauta, heurtant légèrement les jambes de sa maîtresse. Le pénis d’Isamu lança plusieurs giclées, et Poison Ivy eut un sourire, continuant à caresser les cheveux d’Isamu.

« Ta première érection, mon beau ? lui demanda-t-elle. Tu n’as pas à avoir honte de ton sperme ; je doute qu’il soit aussi bon que ma mouille intime, mais ce n’est pas mauvais pour autant... N’est-ce pas, Lana ? dit-elle à l’intention de la jeune fille, qui promenait ses doigts sur ses seins pour lécher le sperme.
 -  N-Non, Maîtresse... » confirma Lana.

Elle trouvait néanmoins que la cyprine de sa Maîtresse avait bien meilleur goût. Ivy reporta son attention sur Isamu, continuant à le laisser lécher. Visiblement, il adorait se servir de sa langue. Après tout, il aimait bien parler... Ivy continua à le laisser faire cependant un certain temps, puis, lentement, tira sur ses cheveux, libérant son intimité. Sa cyprine se mit à couler sur ses jambes, et elle le poussa, l’envoyant s’allonger au milieu du cocon, pendant que les deux soeurs se pressaient contre Ivy, embrassant et léchant ses jambes. Ivy tendit deux doigts vers le chevalier. Les doigts se transformèrent en de fins tentacules qui allèrent s’enrouler autour de la virilité de l’homme, se mettant à l’exciter.

« Hum... En définitive, peut-être vais-je vous offrir le plaisir de perdre votre virginité cette nuit dit-elle, revenant sur son jugement. C’est quelque chose d’assez tentant... Je vais vous laisser y réfléchir, mais, avant ça, j’ai cru comprendre que vous aimiez bien mes tentacules... »

Jaillissant du cocon, un tentacule en forme de verge s’approcha des lèvres d’Isamu, et se glissa dedans. Ce n’était pas parce que c’était un homme qu’il n’avait pas droit à sa fellation.

« Andréa, va donc t’occuper de ce sexe, je sais que tu en meures d’envie. »

N’attendant pas plus, Andréa s’approcha, se contentant de délivrer des baisers sur cette verge, sans chercher à la prendre en bouche, les tentacules la gênant. Le tentacule dans la bouche d’Isamu se mit à remuer, s’enfonçant lentement dans sa bouche, jusqu’à lui faire quelques gorges profondes.
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le lundi 05 mars 2012, 21:42:47
En entendant le cris de Poison Ivy, Isamu fut rassuré. il semblait pas si mauvais qu'il ne le croyait, finalement. l'idée de parvenir à satisfaire sa dame lui mettait tant de joie au cœur qu'il 
eut une surplus d'ardeur, augmentant et sa vitesse et la fermeté du coup de langue. il fut d'autant plus entreprenant qu'elle lui plaquait la tête contre le sexe à l'odeur prodigieuse.

 Il se savait dans le péché, mais il savait aussi qu'il réalisera sa rédemption avec presque autant de passion et autant de sincérité. il était comme ça. il considérait que si cette facette de la vie  ne devait pas en être éliminé, elle ne devait pas constituer toute son existence, auquel toute ce qui fait humain dans la race humaine aurait été superflu, jusqu'au langage qui n'aurait été qu'accessoire.
 
« Han Isamu... C’est très bon... Mais pose donc tes mains sur mes fesses, c’est là qu’elles y seront le mieux... »

Il n'avait pas eu à obéir, les tentacules s'en chargeaient. il put ainsi sentir pleinement la sensation de la peau de sa Dame. il supposait qu'il devait les masser, encore qu'il n'en eu aucune certitude. il s'appliqua à y aller instinctivement. Elle lui caressait les cheveux, gémissant plus fort encore. les gémissements seuls auraient probablement provoqué une éjaculation, tant le corps d'Isamu atteignait ses limites.
 
« Tu te débrouilles très bien, Isamu... Tu en avais besoin, je le sens... Alors, profite-en, nous allons nous amuser ensemble toute la nuit... »

Toute la nuit? il en doutait, très honnêtement. déjà si il parvenait à résister encore cinq minutes de ce régime, il prendrait ça pour une intervention divine.
D'ailleurs, en y réflchissant ne serait-ce pas....
« Lana, attention! cria-t'il, voulant pas imposer une telle nourriture issue de son sexe.
 -  Hum ?
 -  Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Lana en se redressant.

les giclées blanches se succédèrent , mais Isamu ne prit pas le temps de les regarder occupé à découvrir la sensation.

« Ta première éjaculation, mon beau ? lui demanda-t-elle. Tu n’as pas à avoir honte de ton sperme ; je doute qu’il soit aussi bon que ma mouille intime, mais ce n’est pas mauvais pour autant... N’est-ce pas, Lana ? dit-elle alors.
 -  N-Non, Maîtresse... » confirma Lana.
Isamu , abandonnant un court instant son nettoyage qu'il n'avait pas stoppé, regarda et la vit essuyer le sperme du doigt et s'en délecter.
- Je ...ne voulais... pas en... imp...poser le... goût si... elle n'en voulait pas. justifia Isamu à bout de souffle. puis il recommença son travail, lentement parce que toujours dans l’état  de petite mort, mais souhaitant vraiment remercier la Dame des Plantes.

il se sentit tiré en arrière, et il se demanda si il avait été maladroit. au moins se disait-il en voyant Lana et Andréa, la Dame n'allait pas finir sur cette déception. Il prit un repos court mais suffisant pour ce qui viendrait.

  En voyant les deux tentacules surgir de ses doigts, il conçut la crainte d'avoir été dupé et d'être sur le point d’être mis à mort. incapable de bouger, il regarda les deux lianes se faufiler jusqu'à son organe encore humide. en sentant le contact, il une nouvelle érection. au vu du vidage qu'était le premier orgasme, il ne savait même pas qu'il pouvait encore en avoir une le même soir. la masturbation végetale reprit.

Poison Ivy lui fit miroiter une satisfaction supplémentaire.
« Hum... En définitive, peut-être vais-je vous offrir le plaisir de perdre votre virginité cette nuit
il fut tenter de la supplier, puis se demanda si il allait y survivre.
 C’est quelque chose d’assez tentant... Je vais vous laisser y réfléchir, mais, avant ça, j’ai cru comprendre que vous aimiez bien mes tentacules... »

il ne sentit pas venir la fellation végétale, et fut surprit de la sensation. cette pseudo-verge épousait les parois de sa gorge, sans l'étouffer. l'impression le fit se demander si une femme sentait la même chose avec un vrai pénis. comme si il mangeait quelque chose qu'il n’avalerait pas.

« Andréa, va donc t’occuper de ce sexe, je sais que tu en meures d’envie. »

Andréa se jeta sur son sexe, mais celle-ci ne l’avala pas, se contentant de l'embrasser.  Le tentacule se mouvait en Isamu jusqu'à la profondeur de la gorge, mais ne lui donna pas réellement la nausée.en fait, il se demandait si cela lui plaisait ou non.

Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le lundi 05 mars 2012, 23:02:33
Les tentacules d’Ivy avaient cette faculté qu’ils permettaient de lutter contre les gorges profondes, ou, plutôt, contre la sensation de nausée qui s’emparait du corps humain en répandant dans  la gorge un liquide qui permettait de traiter ce problème. Le tentacule se glissa donc de plus en plus profondément dans la bouche d’Isamu, remuant avec un plaisir évident. Visiblement, la perspective de perdre sa virginité avait semblé lui faire très plaisir, et Ivy n’était pas, dans ce domaine-là, particulièrement cruelle. S’il tenait tant que ça à la perdre ce soir, elle le lui ôterait sans aucune protestation, bien au contraire. Dans un sens, ça l’encourageait. Il serait ainsi plus féroce demain, quand il ferait l’amour en public. Elle se régala de sa verge tendue, de son corps heureux. Après une érection, le sexe d’un homme faiblissait toujours un peu, mais, avec Ivy, n’importe quel homme retrouvait sans difficulté sa virginité.

« Allez, Chevalier, goûtez donc… Je vois que vous en avez envie. Sucez, mordez, promenez votre langue sur ce tentacule… »

Elle pouvait sentir tout le bonheur du Chevalier. Difficile de croire qu’il avait succombé aussi rapidement… Il ne devait sûrement pas être l’un des fanatiques classiques de l’Ordre, comme ce prêtre qui avait fui, et qui l’aurait volontiers incendié sur un bûcher. Lana, de son côté, finit par se séparer de la jambe de Poison Ivy pour aller embrasser le tentacule qui pénétrait Isamu par la bouche, glissant ses lèvres dessus pour l’embrasser sur les joues. Isamu était dans un état difficile, et elle le sentait à travers sa verge qui enflait, chaude et impatiente. Ivy laissa encore plusieurs minutes, essayant de s’assurer que l’homme ne jouisse pas, tandis que le tentacule continuait à jouer dans sa bouche.

Le tentacule en forme de verge finit par jouir, remuant de plus en plus rapidement, continuant à rester assez profondément, faisant une fellation prolongée. Lorsque le tentacule se reculait, c’était pour stagner au milieu de la bouche d’Isamu, avant de s’enfoncer à nouveau. C’était une belle bouche, fine, délicate, jeune. Lana embrassait les lèvres d’Isamu, tournant autour de sa tête, tandis qu’Andréa glissait ses lèvres sur ses jambes, qui se retrouvèrent enroulés dans des tentacules. Elle ignorait si Isamu était un fan du bandage, mais elle allait le découvrir. Des tentacules se serrèrent sur ses jambes, les remuant lentement, et Andréa baisa les tentacules en descendant, promenant sa langue sur la peau du Chevalier, avant de remonter s’occuper de ses testicules, les caressant et les embrassant, posant ses lèvres sur les poils pubiens de l’homme.

Au bout de plusieurs minutes, Ivy fit disparaître sa tenue végétale, finissant entièrement nue, et libéra le membre d’isamu, après que le tentacule dans sa bouche eut pris soin de jouir. Il cracha un sperme verdâtre et chaud dans les lèvres d’Isamu, le forçant à boire.

« Bois tout, mon beau… Ensuite, je t’offrirais ce que ton corps réclame… »

Elle attendit un certain temps, et le tentacule finit par repartir. Ivy s’allongea alors à côté de l’homme, son sexe tendu frottant contre ses cuisses. Poison Ivy s’allongea sur le dos.

« Viens… Viens, Isamu, et donne-toi à moi, mon chéri. Mon corps n’attend plus que toi. »
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le mardi 06 mars 2012, 18:16:18
  L'idée de fellation, même quand il ne s'agissait que d'une plante, mettait Isamu légèrement mal à l'aise. il s'agit d'un malaise purement réflexif ceci dit, la sensation ne le gênait pas, c'était l'idée qui lui était inconfortable. le liquide répandu gentiment dans sa gorge lui permettait néanmoins d'accepter le désagrément.

  En fait, son attention se portait plus sur son espoir de pouvoir se donner pleinement à Poison Ivy. il voulait au moins essayer de joindre leur sensations respectives dans un acte où l'on donnait autant qu'on recevait. De plus, il ne songeait pas à rester: outre ses obligations envers l'Ordre, il aimait bien sa façon de découvrir le monde. il n'avait donc pas prévu de laisser les choses dans un état incomplet.


« Allez, Chevalier, goûtez donc… Je vois que vous en avez envie. Sucez, mordez, promenez votre langue sur ce tentacule… »

A vrai dire, c’était inexact: il n'était pas tenté de faire quoi que ce soit à à ce tentacule. mais, pour plaire à a Dame, et espérant qu'elle le sentirait, il commença à promener sa langue sur l’appareil volumineux

  Il sentait toujours la jeune Andréa qui couvrait de baisers sa virilité, et, appréciant ses façons de faire, il se demanda vaguement si on lui demanderait de la satisfaire aussi.

  Isamu n'était pas fanatique. il songeait aux pêcheurs comme étant des personnes égarées et comblant leur malheur comme elles le pouvaient. il avait croisé un authentique démon, une fois. l'être avait été capturé, avait subit différents sortilèges pour lui retirer tout pourvoir, le réduire aux faiblesses de l'Homme, et allait bruler quelques temps plus tard. pourtant, sa haine envers l'humanité et Dieu l'amenait à se montrer immonde jusqu'au dernier moment. pas de peur pas de regret, pas d’exception dans ses injures qui tétanisaient tout le village jusqu'à ce que le feu l'eut consumé. Isamu pouvait faire la distinction entre ça et ceux dont il faisait désormais parti, les égarés à guider. quand à Ivy, son sort était presque plus triste encore, puisqu'elle pensait dominer, régner alors que son royaume se limitait aux terres de la passion qu'elle invoquait.

  Il commença à s'impatienter un peu. le jeu de la tentacule dans la bouche l'ennuyait un peu et si il n'y avait que ça, il se serait déjà levé(ou aurait essayé). il sentait la bouche d'Andréa, les tentacules sur son sexe, et eut bien vite le gout de la salive de Lana, par truchement de la tentacule. ceci lui fit prendre son mal en patience, mais tout de même, il s'en satisfaisait plus. il sentit soudain la tentacule accélérer, ce qui créa une certaine panique chez le jeune homme.

 Lana s'était approchée, embrassant ses lèvres. ça lui plut bien. puis des tentacules prirent les jambes d'Isamu, et s'y enroulèrent. Isamu ne put cacher que son trouble lui revenait à l'idée de ne pouvoir fuir les événements à venir. il sentit aussi la langue d'Andréa glisser sur sa jambe et il en éprouva la volupté, avant de la  sentir remonter sur ses testicules qui envoyèrent une nouvelle aura de plaisir.

il remarqua qu'Ivy était désormais nue. il ne put y réfléchir puisque la tentacule commençait à crachr quelque chose d'autre.

« Bois tout, mon beau… Ensuite, je t’offrirais ce que ton corps réclame… »

à ces mots, il se força à tout avaler, et il se sentait mieux de savoir que l'autre tentacule était parti. il eut tout de même la surprise de trouver la substance revigorante.

Ivy s’allongea à coté de lui, sur le dos, nue, image même du désir de qui se sait dominnante.

« Viens… Viens, Isamu, et donne-toi à moi, mon chéri. Mon corps n’attend plus que toi. »

-OOooh... Ma Dame. soupira t-il, se glissant tendrement sur elle. il fit lentement glisser son pénis sur le bas-ventre d'Ivy jusqu'au mont de venus, puis pénétra dans son antre des plaisirs. il commença lentement à avancer et reculer son bassin, se tenant sur ses poignets posés de chaque coté de Poison Ivy, pour ne pas l'écraser.

prit d'une inspiration folle face à cette sensation divine, il murmura:
 fouettez moi si je le fais mal, maitresse!
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le mercredi 07 mars 2012, 02:19:02
Poison Ivy s’était tranquillement allongée sur le dos. La fellation… Isamu l’avait-il apprécié ou non ? Son sexe ayant été tendu du début à la fin, il était difficile de dire s’il l’avait ou non apprécié. Ivy aurait aimé que ce soit le cas, mais les hommes pouvaient parfois se montrer très réticents à subir ce qu’ils adoraient faire. La sodomie en était un parfait exemple. Un mâle fantasmait à se glisser dans le derrière d’une femme, mais, à l’idée qu’on se glisse dans son derrière, l’envie d’un homme partait très rapidement. Il ne fallait pas chercher à comprendre… C’était sans doute l’expression de l’esprit de domination propre aux hommes, tout simplement. Poison Ivy ne s’en formalisait pas ; Isamu n’avait jamais découvert le sexe, il était naturel qu’elle vérifie ce qu’elle pouvait faire, et ne pas faire.

Visiblement, l’idée de la pénétrer était très tentante pour Isamu, et elle le laissa donc faire, Lana et Andréa restant à proximité. Ce dernier avait l’air de bien plus apprécier cette pénétration que la fellation tentaculaire. Poison Ivy se mit à sourire et à haleter, sentant le plaisir venir. Il était dommage qu’Isamu soit resté vierge si longtemps ; son sexe était tout à fait honorable. Le Chevalier de l’Ordre vint à lui dire de ne pas hésiter à le fouetter s’il lui faisait mal, ce qui, naturellement, fit s’esclaffer Ivy :

« Ah, Isamu ! Mais c’est justement ça qui est intéressant dans le sexe ! Ne le comprenez-vous pas ? Le plaisir sexuel, c’est l’union des deux choses fondamentales qui nous disent que nous sommes vivants : la souffrance et le plaisir ! Laissez-vous porter par le courant, Isamu ! Laissez le désir vous transporter, et remuez ! »

Le plaisir de Poison Ivy monta en flèche, faisant trembler cette micro-forêt. Les tentacules se mirent à gargouiller, glissant sur Ivy pour s’enrouler autour de ses bras et de ses jambes, l’emprisonnant en serrant fort, lui procurant un plaisir immense. Lana et Andréa ne firent pas en reste, s’approchant d’Ivy pour l’embrasser, ou embrasser Isamu, plaquant chacune une main sur ses fesses pour l’inciter à accélérer le mouvement, et à viser de plus en plus profond. Ivy souleva ses mains pour les enrouler autour du cou du Chevalier, afin de le plaquer contre elle, le régalant de ses cris et de ses gémissements. Pour une première expérience, on pouvait dire que le Chevalier était plutôt servi. Poison Ivy se lâchait sans la moindre once de retenue, sa mouille se répandant sur ses jambes, alors que les tentacules tiraient sur ses membres.

Ce que ça pouvait être bon ! C’était sans doute encore mieux pour Isamu, puisque c’était sa première fois. On pouvait dire qu’une première fois avec Poison Ivy, c’était un coup à devenir accroc. Littéralement. Des tentacules se mirent à fouetter les dos de Lana et d’Andréa. Elle ne voulait pas fouetter Isamu pour qu’il ait de mauvaises interprétations, mais, pour les deux autres filles, elle pouvait y aller.

« Oh, Isamu, haaaa… N’est… N’est-ce pas délicieux ? »
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le jeudi 08 mars 2012, 13:25:23
  Isamu entendit sa partenaire haleter, et eut une bouffée d'orgueil à l'idée de procurer du plaisir à sa Dame. il la réprima toutefois, sachant qu'il ne ferait pas un meilleur amant en s’auto-congratulant.

à son exclamation elle lui répondit:
« Ah, Isamu ! Mais c’est justement ça qui est intéressant dans le sexe ! Ne le comprenez-vous pas ? Le plaisir sexuel, c’est l’union des deux choses fondamentales qui nous disent que nous sommes vivants : la souffrance et le plaisir ! Laissez-vous porter par le courant, Isamu ! Laissez le désir vous transporter, et remuez ! »
  Elle avait mal comprit son exclamation. il pensait surtout à tout ce qu'il pouvait faire de travers, dont certes la douleur qu'il pourrait provoquer. néanmoins il ne la détrompa pas et suivit son conseil en accélérant le mouvement, et en prenant la liberté de l'embrasser, plus sauvagement cette fois.

  il sentit en se penchant sur elle son odeur, une odeur particulière, comme le parfum d'une forêt fleurie. il eut les tétons de sa dame contre lui pendant cette embrassade, et songea qu'il voudrait parcourir son corps. mais ses bras étaient placés pour lui éviter d’écraser sa compagne, et il ne voyait pas comment les libérer.

 une une fois le baiser terminé, il embrassa le cou, il embrassa aussi entre les deux seins, puis chacun d'eux. La végétation du palais était parcouru d'un long frisson, qui fit surgir des tentacules cernant les bras et les jambes d'Ivy. Il fut surprit de la voir aimer ça, mais n'en arrêtant pas moins le mouvement.

  les deux sœurs, pour ne pas rester à l'écart, embrassèrent le couple tour à tour Isamu puis Ivy. elles appuyèrent aussi sur son bassin pour le pousser plus loin dans Ivy. Celle-ci entoura son cou de ses mains, et le poussa contre elle. il se posa donc sur ses coudes, ayant ainsi un meilleur contact avec elle. il avait aussi la possibilité de la visiter un peu avec ses mains. il fit donc de nombreuses caresses, partant de nuque pour aller sur le dos, agrippant les fesses un instant pour intensifier certaines pénétrations, puis passant sur l'avant du bassin, remontant le ventre ver la poitrine qu'il massa un peu, pour finir les mains enroulées derrière le cou.

 Poison Ivy criait et gémissait de plaisir, lui-même poussait des soupirs qui tournaient au gémissements. il n'osait pas faire trop de bruit de peur de déranger le plaisir des autres, mais oui, il atteignait des sommets de plaisir, et se retenait de justesse de le hurler.

« Oh, Isamu, haaaa… N’est… N’est-ce pas délicieux ? »
il cria
- Ou...Ouuui, maitresse.

 il n'y avais de désir de domination chez Isamu. c'est un acquis profond de ses croyances tant religieuses qu'humaines, de ne jamais passer ses besoins devant ceux des autres. si il n'avait pas apprécié le tentacule dans sa bouche, c'est tout simplement les actes d'homosexualité qu'on lui avait dépeint qui ressortaient, et il n'en  avait du tout le gout. donc, lorsqu'il il entendit les fouets partir sur Lana et Andréa et leur cris de plaisir, il eut envie d'essayer la chose.

-fouettez-moi aussi. fit-il avant de lui embrasser un sein. s'il vous plait. ajouta-il en embrassant l'autre.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le jeudi 08 mars 2012, 17:26:17
Le brave Isamu semblait très excité et très heureux de ce qu’il vivait. Difficile de croire qu’il était encore vierge, et que c’était sa première pénétration. Il faisait preuve d’une solide résistance, et d’un talent certain, allant, non seulement pénétrer Ivy, mais aussi l’embrasser, la caresser, posant ses mains sur les fesses de cette dernière, embrassant ses seins, l’excitant follement. Elle mouillait sans retenue, lâchant son jus intime.

« Fouettez-moi aussi, s'il vous plait. » lâcha-t-il.

Un léger sourire naquit sur les lèvres d’Ivy. Lana et Andréa avaient l’air aux anges, mettant les tentacules leur heurter le dos en cadence. Les tentacules ne frappaient pas fort, mais suffisamment pour répandre de la douleur. Elles gémissaient et hurlaient, mouillant également, leurs cris devaient inspirer Isamu. Soupirant longuement, Ivy le regarda, et sourit.

« Si… Si tel est votre plaisir, Chevalier… Mais remuez-vous… Continuez à danser en moi ! »

Qu’il l’appelle « Maîtresse » était très gratifiant, et elle se mit à satisfaire sa requête. Des tentacules jaillirent du plafond, frottant la peau d’Isamu au niveau du dos. Trois tentacules verts, qui commencèrent par frotter, avant de les abattre violemment et douloureusement sur son corps. Les tentacules s’abattirent sur son corps en cadence, allant de plus en plus vite, régalant Isamu. Les fouets s’arrêtaient parfois, laissant à ce dernier le temps de respirer, avant de continuer.

« Vous avez un dos solide, Chevalier… Là, laissez-vous aller, que le plaisir explose… Haaaannnn… Encore, encore ! »

Exaltée, Ivy se sentait terriblement heureuse, s’humidifiant. Elle embrassa langoureusement Isamu, répandant en lui ses aphrodisiaques. Elle l’embrassa longuement, lui griffant le dos, avant de libérer ses lèvres, afin de se délecter des soupirs et des cris de ce dernier. Elle sentit les deux filles se presser encontre contre eux, allant suçoter les mains et les doigts de Poison Ivy, qui ferma les yeux, en sentant l’orgasme approcher. Dans une explosion de cris et d’odeurs délicieuses, Poison Ivy atteignit un merveilleux orgasme, et eut ensuite un sourire ravi.

« Comme c’est bon… »
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le jeudi 08 mars 2012, 21:52:19
 Lorsqu'il réussissait à l'exprimer, la passion avait toujours réussit à Isamu. il avait fait ses plus belles batailles en combattant les êtres qu'il trouvait les plus méprisables, il avait attendrit des chefs de guerres cyniques lorsqu'il avait eut à défendre un village de pêcheur, et le seul amour qu'il eut fut conquise par la violence de cette passion. de la même manière, la passion le guidait dans ces égarement sexuels, obtenant ainsi d’honnêtes résultat.

 A sa demande, Ivy répondit en un sourire léger:
« Si… Si tel est votre plaisir, Chevalier… Mais remuez-vous… Continuez à danser en moi ! »

 Le remuement n'était certainement pas pas négligé par Isamu, il redoubla d'effort dans ce sens, tout en parcourant les seins puis les fesses d'Ivy avec ses mains. des tentacules se promenaient sur son dos.

c'est avec les mains sur les cotés du bassin de la Dame Végétale et la langue glissant d'un sein à l'autre qu'Isamu sentit le premier coup, qui le fit se cambrer dans un cri, enfonçant encore davantage son sexe dans l'intimité de sa partenaire.
HAAhh!!
Il eut un flash. deux épées se cognant l'une contre l'autre.

Il avait sentit le plaisir, mais l'image ne lui plaisait pas. les tentacules ne lui laissèrent heureusement pas l'occasion de la ressasser, rebattant son dos avec violence. il se cala au rythme imposé par les appendices verts, accélérant avec la même régularité. il sentit la cyprine couler sur ses jambes, et risqua un coup d’œil de chaque coté. les deux partenaires de Poison Ivy étaient en train de se frotter à lui pour se soulager. il les encouragea ponctuellement, entre deux parcours de l'anatomie de sa maitresse, d'une caresse ici et là.

« Haaaannnn… Encore, encore ! » fit Poison Ivy
- oui, Oui, OUi, OUI fit Isamu.
- Haaah! Haaah! Haaah! fit Lana
- Hiiiiii!!! fit Andréa

dans l'explosion que fut son orgasme, Isamu perdit le détail mais il comprit une chose: tout les quatre avait eut leur jouissance dans une échelle de temps assez proche. il ne sut pas si devait laisser sa semence partir en Ivy ou si elle préférait  qu'il l'en prive, mais il attendit de voir si il allait être repoussé avant de bouger.
« Comme c’est bon… »

il perdit contact avec la réalité à ce moment-là, et s’évanouit.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le jeudi 08 mars 2012, 22:44:37
Isamu sombra, tombant dans les pommes. Ivy haussa les sourcils, son sexe resté en elle, et lui caressa lentement le corps, frottant son dos avec ses ongles.

« Quel homme énergique…
 -  Vous l’avez épuisé, Mère…
 -  Je vois ça… sourit lentement Ivy. Mais vous, vous n’avez pas l’air épuisé…
 -  Nous sommes des femmes endurcies, Mère… répliqua Lana en l’embrassant tendrement, et à plusieurs reprises. Très endurcies… Très, très, Mère… poursuivit-elle.
 -  Mmmm… fit-elle en répondant en son baiser. Tu as de gros manques affectifs, toi…
 -  Vous ne pouvez pas savoir à quel point, Mère… Vos caresses me manquent…
 -  C’est à cause de vous que nous sommes ainsi, Mère… Tout est de votre faute ; c’est à vous d’assumer… poursuivit Andréa.
 -  Je vois… »

Poison Ivy utilisa ses tentacules pour délicatement écarter Isamu, l’isolant dans un coin, et les trois femmes s’amusèrent mutuellement. Des feuilles recouvrirent une partie du corps d’Isamu, comme pour en faire une couverture, tandis qu’Ivy succomba aux assauts de ses deux beautés, leurs halètements et leurs cris rugissant pour une bonne partie de la nuit.

Le sommeil de Poison Ivy fut donc plutôt court. La plante se referma progressivement sur elles, les enfermant dans un cocon de chaleur, de soupirs, de gémissements, et de douceur. Les tentacules finirent par les recouvrir, et Lana et Andréa durent s’avouer vaincues, dormant dans le creux des bras d’Ivy, chaque main posée sur l’un des seins d’Ivy. Elles dormirent toutes paisiblement, Ivy caressant leurs épaules dénudées. Le sommeil vint la guetter, ses jambes étant recouvertes de mouille et de sueur.

Le lendemain matin, le soleil jaillit à travers des trous recouverts par la végétation luxuriante de la chambre. Des rayons de soleil jaillirent, et la plante dans laquelle elles dormaient s’ouvrit en grand, laissant des éclairs passer. Ivy dormait toutefois,et fut lentement réveillée, par les caresses et les baisers de ses deux sujets.

« Réveillez-vous, Mère… Vous devez présider la séance publique…
 -  Hummm… »

Ivy comprit alors qu’il n’y avait qu’une seule des sœurs. Elle tourna la tête, et sourit en voyant Lana, collée contre Isamu, l’embrassant furieusement.

« Je crois que ma sœur a craqué sur lui… Elle a toujours aimé les contes sur les chevaliers de l’Ordre…
 -  Je vois ça… songea-t-elle. Il ne faudrait toutefois pas qu’elle ne me l’épuise trop ; j’en ai besoin pour la cérémonie publique…
 -  Elle est insatiable
 -  Je sais… »

Chez elle, Lana avait senti ses pulsions sexuelles se réveiller avec Ivy. Elle avait après tout suivi une éducation assez stricte, réfrénant ses fantasmes, qui s’étaient réveillés grâce à l’Empoisonneuse. De ce qu’elle en savait, Lana dormait généralement avec au moins deux hommes chez elle, dont son mari. Toute une partie du village lui était passé dessus. Elle était donc une merveille, du point de vue d’Ivy !

« Oh beau chevalier ! Comme vous êtes fort ! »
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le vendredi 09 mars 2012, 15:59:08
 Cette nuit-là, Isamu rêva.
il était seul, dans une place de village pavée.
il lui semblait reconnaitre cette place, mais ne se souvenait plus pourquoi.
une lumière aveuglante surgi d'une rue.
il tourna la tête dans cette direction, prêt à accueillir l'ennemi éventuel
(il Y A un ennemi. je le sais. mais où?)
et vit à la place une silhouette qui marchait vers lui, semblant flotter dans la lumière.
sans qu'il se décide à faire le moindre geste, elle fut assez proche pour qu'il reconnaisse la silhouette.
elle.
il marcha vers elle, et fut absorbé par cette lumière.
il ne s'en souciait pas.
il la prit dans ses bras, contre lui.
je suis content de te voir. cela faisait si longtemps.
elle lui sourit tendrement.
il en aurait eu les larmes aux yeux mais cela l'aurait réveillé, il s'en abstint donc. 
il eut mauvaise conscience.
 je suis désolé de ce qui c'est passé cette nuit. je me suis encore fait avoir et cette fois encore, c'est toi la...
elle mit un doigt sur sa bouche.
elle eut un sourire triste, mais bienveillant.
il comprit ce qu'elle voulait de lui, et il eut un émoi encore plus doux pour elle.
je suis désolé que tu ne sois pas avec moi. ça ne serait pas arrivé si c'é...si je ... si il...
l'émotion le submergeait, et cette fois, c'était elle qui le tint dans ses bras.

il sentit un baiser, puis un autre, mais ils ne venaient pas du rêve. il allait bientôt se réveiller.
je dois y aller. je vais y arriver, cette fois.
elle mit sa main sur son cœur, et il entendit Lana:

« Oh beau chevalier ! Comme vous êtes fort ! »

il ouvrit les yeux, lui sourit paternellement, mais il la repoussa doucement, et se leva. il partit en quête de ses frusques, et fut content de voir que la végétation ne les avait pas englouties.

-bon! fit-il, en se rhabillant où est la maitresse de maison? ah, là! bien, j'aimerais vous dire deux mots, mais cette fois je voudrais ni témoin se satisfaisant sous mes yeux, ni plantes m’agrippant les jambes, ni substances chimiques affectant mon mental. vous pensez pouvoir y parvenir, ou dois-je demanda-t-il, marquant une pause pour saisir son épée et se positionner, prêt à couper,   m'en aller sans vous avoir vraiment parlé?

 Il n'avait pas en tête de menacer, vraiment pas. il voulait parler d’égal à égal avec une personne raisonnable au moins une fois dans cette affaire. il ne craignait pas non plus de succomber cette fois. mais il ne voulait simplement pas se retrouver saucissonné comme la dernière fois et couperait la premier plante qui tenterait l'aventure.

Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le vendredi 09 mars 2012, 22:32:15
Isamu se réveilla, en écartant Lana délicatement. Cette dernière le regarda en fronçant les sourcils, et Ivy se contentait d’un léger sourire. Il était bien un homme… Sans un mot, sans un regard, comme s’il se sentait gêné, le Chevalier de l’Ordre s’éloigna du cocon, récupérant ses habits, et Ivy ne chercha pas à l’en empêcher. De toute manière, l’Empoisonneuse se réveillait. Elle sentit Lana venir contre elle, et Ivy lui caressa le dos.

« Ne sois pas vexée, ma belle… C’est un homme, et, qui plus est, un chevalier de l’Ordre… Leur fierté leur interdit de montrer à une femme qu’ils sont heureux d’avoir fait l’amour…
 -  Mouais… répliqua Lana, déçue.
 -  Voilà pourquoi je préfère rester célibataire… »

Isamu avait entre-temps remis son armure, et s’était retourné vers Ivy, attrapant la manche de son épée, pour se mettre directement à menacer Poison Ivy.

« Où est la maitresse de maison ? Ah, là ! Bien, j'aimerais vous dire deux mots, mais cette fois je voudrais ni témoin se satisfaisant sous mes yeux, ni plantes m’agrippant les jambes, ni substances chimiques affectant mon mental. vous pensez pouvoir y parvenir, ou dois-je m'en aller sans vous avoir vraiment parlé ?
 -  Cette ingratitude me vexe… Vous ne sembliez pourtant pas vous plaindre de mes délicieux tentacules cette nuit, et encore moins de ces deux belles femmes… Et on dit que ce sont les femmes qui ne savent pas ce qu’elles veulent… Quoiqu’il en soit, je vais au moins accepter votre requête. Il est temps pour Andréa et Lana de retourner chez elles…
 -  Mais ! protesta Lana.
 -  Il n’y a pas de ‘‘mais’’, petite peste ! Retournez dans vos familles. Nous nous reverrons dans une heure ou deux, sur la place publique… »

De mauvaise grâce, Lana et Andréa s’exécutèrent, surtout pour Lana, qui appréciait follement le contact de Poison Ivy. Elles descendirent du cocon, laissant une Poison Ivy allongée, des tentacules se promenant sur ses jambes et sur ses bras. Lana passa à côté d’Isamu, et ne put s’empêcher de l’injurier en sortant.

« Sale con… »

Elle était jeune… Ivy se contenta d’un léger sourire, et utilisa ses tentacules pour l’étirer, ces derniers tirant sur les membres de son corps, provoquant de délicieux fourmillements dans le corps de la femme. Elle en gémit légèrement, poussant un soupir, puis se redressa, avant de regarder Isamu.

« Que comptez-vous faire avec votre épée, Chevalier ? Auriez-vous peur de votre ‘‘Maîtresse’’ ? Je vous ai injecté des produits, c’est vrai, mais il ne s’agissait que d’aphrodisiaques naturels. Le désir réside en vous, Isamu. Vous le dissimulez derrière votre armure. Les moines aiment à dire que la foi est leur bouclier, mais j’aurais plutôt tendance à considérer qu’elle est un carcan, et que vous ne comprenez pas très bien cette notion. Quoiqu’il en soit, je suis prête à vous écouter, mais vous devriez vous dépêcher… Permettez… »

Un tentacule s’approcha d’Ivy, et Ivy écarta les lèvres. Un jus se mit à en couler, un liquide qui lui rafraîchit la gorge. Poison Ivy eut ensuite un léger sourire épanoui sur les lèvres. Elle promena sa langue sur ses lèvres, afin de mieux boire, puis regarda ensuite Isamu.

« Alors, où en étions-nous ? J’ai une cérémonie à organiser, alors je suis assez pressée… Si vous en veniez directement à l’essentiel ? »
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le samedi 10 mars 2012, 09:14:52
« Ne sois pas vexée, ma belle… C’est un homme, et, qui plus est, un chevalier de l’Ordre… Leur fierté leur interdit de montrer à une femme qu’ils sont heureux d’avoir fait l’amour…
 -  Mouais… répliqua Lana, déçue.
 -  Voilà pourquoi je préfère rester célibataire… »

Bien sûr, ce qui se passait dans la tête d'Isamu était autrement plus complexe que ce qu'elle prétendait, mais il savait que les gens en colère avait tendance à étendre un caractère qu'ils n'aiment pas à toute une catégorie de personnes.

« -Où est la maitresse de maison ? Ah, là ! Bien, j'aimerais vous dire deux mots, mais cette fois je voudrais ni témoin se satisfaisant sous mes yeux, ni plantes m’agrippant les jambes, ni substances chimiques affectant mon mental. vous pensez pouvoir y parvenir, ou dois-je m'en aller sans vous avoir vraiment parlé ?
 -  Cette ingratitude me vexe… Vous ne sembliez pourtant pas vous plaindre de mes délicieux tentacules cette nuit, et encore moins de ces deux belles femmes…
-  je ne le nie pas. dit-il calmement
Et on dit que ce sont les femmes qui ne savent pas ce qu’elles veulent… Quoiqu’il en soit, je vais au moins accepter votre requête. Il est temps pour Andréa et Lana de retourner chez elles…
 -  Mais ! protesta Lana.
 -  Il n’y a pas de ‘‘mais’’, petite peste ! Retournez dans vos familles. Nous nous reverrons dans une heure ou deux, sur la place publique… »
-merci de me l'accorder.
il avait pu constater qu'Ivy n'aimait pas devoir obéir à un ordre , et se doutait quelle n'appréciait pas ses requêtes. il lui fut en quelque sorte reconnaissant d'avoir facilité les choses.

dans son départ, Lana lâcha un « Sale con… » qui ne le surprit même pas. il était pour tout dire loin de la considération de ce qu'elle pouvait penser de lui.

Poison Ivy s'étira en souriant et s'aidant de ses tentacules.

« Que comptez-vous faire avec votre épée, Chevalier ? Auriez-vous peur de votre ‘‘Maîtresse’’ ? »
il ne rougit même pas à l'allusion. il l'avait dit, mais ce terme n'avait pas la même force qu'alors, et plus le même sens non plus.
j'espère ne rien avoir à faire, mais je veux en avoir le choix.

« Je vous ai injecté des produits, c’est vrai, mais il ne s’agissait que d’aphrodisiaques naturels. Le désir réside en vous, Isamu. Vous le dissimulez derrière votre armure. Les moines aiment à dire que la foi est leur bouclier, mais j’aurais plutôt tendance à considérer qu’elle est un carcan, et que vous ne comprenez pas très bien cette notion. Quoiqu’il en soit, je suis prête à vous écouter, mais vous devriez vous dépêcher… Permettez… »

Isamu la laissa boire le liquide dans la tentacule sans l'interrompre. il voulait un maximum de son attention.

« Alors, où en étions-nous ? J’ai une cérémonie à organiser, alors je suis assez pressée… Si vous en veniez directement à l’essentiel ? »

-votre discours sur l'ordre prouve que si je vais à l'essentiel, vous vous méprendrez.  je ne conçoit aucun mépris, aucune haine pour vous, et si j'ai du regret à propos de cette nuit, je suis le premier à en réaliser ce qui venait de moi.

 Oui, j'ai aimé cette nuit, et oui, je vous en suis en quelque sorte reconnaissant. mais non, je ne songe pas à continuer ma vie avec vous, et non ce n'est pas ce que vous croyez.
 Je n'ai même pas autant de regret religieux que je le devrai! l'Ordre a ses brebis galeuses même dans les plus hautes sphères, et si ça ne m'excuse pour rien, ça me montre quand même le chemin qui me reste à parcourir avant la damnation.
 en fait, la vraie raison de mon regret, c'est qu'en me soumettant à vous, j'ai sacrifié plus que je n'étais moi-même.
 Il soupira. ce qu'il avait à dire demandait d'en savoir plus sur elle, deux questions devraient l'y aider:

- pour vous expliquer, il faut que je sache à quelle distance on est l'un de l'autre, donc répondez-moi honnêtement. n'avez-vous jamais aimé quelqu'un plus que vous n'aimez ces villageois, plus que vous? avez-vous jamais senti que vous l'aviez trahi, même sans le vouloir, ou peut-être vous a t-il trahi, lui?

la suite de son discours dépendait de sa réaction. il attendit donc.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le samedi 10 mars 2012, 17:29:20
« Je ne songe pas à continuer ma vie avec vous » lâcha-t-il au milieu de sa tirade.

Un léger sourire traversa les lèvres d’Ivy. Que les hommes pouvaient être cruels ! Un vrai crève-cœur ! Elle l’écouta silencieusement parler, croisant les jambes, sa gorge rafraîchie. Boire lui avait fait du bien, et elle pouvait sentir son peuple se réveiller. Les habitants de Greenheaven se réveillaient paisiblement dans une ville luxuriante, une ville où on n’aurait plus besoin de marcher dans la boue, où il faisait bon vivre. La nature était partout, s’insinuant dans les maisons des gens, recouvrant les murs de lierres. La végétation était partout. C’était sans doute la ville la plus agréable de tout Terra. Poison Ivy ferma lentement les yeux, lorsqu’Isamu commença à lui poser une question qui était très intime.

« N’avez-vous jamais aimé quelqu'un plus que vous n'aimez ces villageois, plus que vous ? Avez-vous jamais senti que vous l'aviez trahi, même sans le vouloir, ou peut-être vous a t-il trahi, lui ? »

Ivy le regarda tranquillement, laissant un silence assez déstabilisant s’installer. Elle ne lui répondit pas sur le coup, réfléchissant. Elle se contenta de le fixer, ses souvenirs revenant. Jason Woodrue… Oui, si elle avait vraiment aimé quelqu’un plus qu’elle-même, ce ne pouvait être que Woodrue, Elle se mordilla les lèvres, hésitant à lui répondre, déstabilisée. Woodrue était une histoire ancienne, pourtant… Un vieux cauchemar qui ne devait pas ressurgir, mais qui revenait malgré tout…

« Je ne suis pas sûre que nous soyons assez intimes pour que je réponde à une telle question, Chevalier… Néanmoins, puisque je vous ai ôté votre virginité, je crois que je peux bien vous accorder cela… J’ai aimé quelqu’un, oui. Vraiment aimé. Au point de lui offrir mon corps et mon âme, avec cette passion insouciante et irréfléchie propre à la jeunesse. Et il s’est servi de moi, mais, dans un sens, je ne peux pas lui en vouloir… C’est à cause de lui que je suis devenue… Ce que je suis… Il a pu admirer par lui-même le succès de ses théories », avoua-t-elle en souriant légèrement, contemplant ses mains.

De petits tentacules jaillirent de ses doigts, grossissant légèrement, avant qu’Ivy ne les rétracte.

« Pourquoi cette question ? lâcha-t-elle soudain, retrouvant son aplomb. Il me semblait vous avoir dire que je suis pressée… Si vous voulez quitter Greenheaven, je ne vous en empêcherais pas.#

Descendant de son trône, Ivy marcha sur le sol, s’approchant d’Isamu. Elle sourit en voyant qu’il était légèrement crispé sur son épée. Était-elle si effrayante ?

« C’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux… J’offre aux villageois une vie de rêve, une vie où ils sont beaux, où ils n’ont pas d’autres soucis à se faire que manger et être heureux… Une vie où l’Homme ne peut plus interférer dans le dessein de la Nature, et être réellement l’une de ses créatures… Si vous ne voulez pas faire partie de ce rêve, Isamu, je ne saurais vous y forcer. Maintenant, à vous de me dire ce que vous voulez… »

Tout en parlant, Ivy s’était recouverte avec son habituelle tunique verte, sa peau devenant un peu plus beige, se rapprochant plus de la pigmentation propre à un être humain lambda de couleur claire. Ses mains gantées caressèrent quelques fleurs, et elle huma leurs parfums. Quelques petits oiseaux rentraient dans ce cocon de verdure et de beauté. Elle attendait qu’Isamu en vienne à l’essentiel, ayant bien compris qu’il était toujours dans son raisonnement. Elle espérait juste qu’il n’espérait pas en savoir plus sur Woodrue, car Ivy ne comptait pas satisfaire sa curiosité outre mesure.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le samedi 10 mars 2012, 19:01:55
 Le silence qu'Isamu entendit était pesant, mais il lui semblait avoir touché quelque chose de sérieux en elle. pour la première fois il avait peut-être réussit à la déstabiliser.

puis la réponse vint:
« Je ne suis pas sûre que nous soyons assez intimes pour que je réponde à une telle question, Chevalier… Néanmoins, puisque je vous ai ôté votre virginité, je crois que je peux bien vous accorder cela… J’ai aimé quelqu’un, oui. Vraiment aimé. Au point de lui offrir mon corps et mon âme, avec cette passion insouciante et irréfléchie propre à la jeunesse. Et il s’est servi de moi, mais, dans un sens, je ne peux pas lui en vouloir… C’est à cause de lui que je suis devenue… Ce que je suis… Il a pu admirer par lui-même le succès de ses théories »

-je vois...
effectivement, ça expliquait bien des choses dans son comportement et dans sa philosophie. il réalisa que même si il parvenait à lui faire comprendre ce qu'il comptait raconter, elle ne se rendrait pas compte de ce que tout ceci signifiait. il n'en était même pas sûr lui-même à vrai dire.

« Pourquoi cette question ? lâcha-t-elle soudain, retrouvant son aplomb. Il me semblait vous avoir dire que je suis pressée… Si vous voulez quitter Greenheaven, je ne vous en empêcherais pas."

Ivy se déplaça vers lui sur le sol, et Isamu crispa un peu ses mains sur la poignée de son épée. il craignait un peu qu'elle trouve la confidence trop indiscrète pour la laisser à un inconnu, une aventure d'une nuit.

il se demandait si c’était encore valable d'essayer d'expliquer, surtout si elle le laissait s'en aller. il vrai qu'elle lui avait fait une confidence et que lui en donner une en échange serait juste, mais elle n'allait probablement pas s'y intéresser.

dans sa réflexion, il laissa planer un silence, que Poison Ivy remplit  des mêmes arguments qu'auparavant:

« C’est à vous de voir ce qui vous convient le mieux… J’offre aux villageois une vie de rêve, une vie où ils sont beaux, où ils n’ont pas d’autres soucis à se faire que manger et être heureux… Une vie où l’Homme ne peut plus interférer dans le dessein de la Nature, et être réellement l’une de ses créatures… Si vous ne voulez pas faire partie de ce rêve, Isamu, je ne saurais vous y forcer. Maintenant, à vous de me dire ce que vous voulez… »

en la voyant retourner à sa forme humaine, Isamu réalisa qu'il l'avait fait trop attendre. il rengaina son épée, et reprit:

-après avoir bien réfléchi, peut-être vaudrait-il mieux que je n'essaye pas de me justifier. comme vous lavez dit, vous êtes pressée et mon histoire ne vaut votre temps.
 je vais donc reprendre ma route vers d'autres lieux de Terra. dit-il en se tournant vers la sortie et s'y dirigeant.
 
-je sais que vous n'allez pas aimer m'entendre le dire, mais si vous ne quittez pas le village rapidement, les armées d'Ashnard et de Nexus se feront une course à celui qui vous éliminer le plus vite, se souciant fort peu des citoyens qui viendraient sous leurs lames ou de la forêt qui leur semblera probablement l'origine de la nymphe. 
Et l'Ordre ne lâchera l'affaire que si le village est rendu ou pillé.
je vous conjure donc, si vous restez, essayer au moins d’épargner cette population innocentes, de la manière la plus efficace que vous pourrez, sans quoi vous risqueriez fort de ressembler à ceux qui détruisent les forêts pour leurs envies et envers lesquels vous semblez si pleine d'amertume.

  Il avait dit ça en marchant, sans aucune haine, aucun mépris. même une certaine tristesse dans sa voix. il voulait juste l'avertir, puisque à tout prendre, il pleurerait probablement sa mort au même titre que celle des villageois.

Isamu avait atteint la porte, et l'ouvrait, prenant tout de même le temps de dire une dernière phrase
-si vous avez envie de me parler, je serais encore un court instant à l'auberge, pour récupérer mes dernières affaires.
et il passa la porte, à la fois soulagé et triste, sans en savoir trop les raisons.

en tout cas, il songea qu'il lui avait donné toutes les cartes pour faire son choix, en espérant qu'elle n'en fasse pas de mauvais
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le dimanche 11 mars 2012, 12:45:06
Poison Ivy renifla ses pétales, tandis qu’Isamu sembla se détendre. Il lui parla, arguant qu’il comptait partir. Qu’il fasse donc ! Il était d’un ennuyeux ! Poison Ivy préférait renifler ses fleurs, sentir les odeurs de la nature, tandis qu’Isamu revint sur le sujet qui lui tenait à cœur : faire d’elle un cancer qui provoquerait le chaos et la ruine. Là encore, Poison Ivy le laissa parler, sans répondre, et finit par se retourner quand elle l’entendit ouvrir la porte.

« Si vous avez envie de me parler, je serais encore un court instant à l'auberge, pour récupérer mes dernières affaires. »

Là encore, Ivy ne dit rien, se contentant de le regarder. La porte finit par se refermer, et la jeune femme se retourna, continuant à inspecter ses plantes, puis s’approcha d’une partie du mur, qui s’écarta rapidement. Le lierre, les tentacules, bougèrent, permettant à Poison Ivy de passer par un couloir qui l’amena dehors. Le soleil éclairait la ville par intermittence, à travers d’immense set d’énormes branches. Un énorme feuillage qui se dressait dans le ciel. Poison Ivy descendit le perron de son palais. La place publique était prête, avec un cocon au centre, comprenant une mousse tendre et délicate, au milieu des incubateurs, qui étaient vides.

« Bonjour, Mère ! lança un homme. Avez-vous trouvé des candidats pour… ?
 -  J’avais trouvé un homme, fit Ivy en lui caressant les cheveux, mais je crois qu’il va se désister… Et oui, mon mignon, certains hommes n’aiment pas se faire plaisir… Mais ne vous inquiétez pas, la cérémonie aura bien lieu… »

Tout en marchant, dans une végétation aussi luxuriante, Poison Ivy avait retrouvé sa peau verdâtre. Elle avança, jusqu’à ce que quelqu’un s’approche d’elle rapidement, essoufflé.

« Mère ! Mère ! Mère ! »

Poison Ivy le regarda. Quint, l’un des chasseurs du village, qui avait pour habitude de s’éloigner de Greenheaven afin de trouver des daims et des biches. L’un des meilleurs chasseurs du village, qui utilisait ses nouvelles propriétés pour se fondre encore plus efficacement dans la nature. Il avait doublé ses scores de chasse depuis qu’il avait rencontré Ivy, parvenant bien plus facilement à entendre les bruits de la forêt, et à se mélanger à l’intérieur, afin de ne plus apparaître comme une menace.

« Que veux-tu ? »

D’une voix essoufflée, Quint lui parla des immenses armées dehors, à la lisière de la forêt, qui marchaient vers Greenheaven. L’armée avait la bannière de l’Ordre, mais il avait reconnu des bataillons de Nexus et d’Ashnard. Visiblement, les deux empires avaient répondu, envoyant des contingents, qui avaient formé une armée commune, sous la bannière de l’Ordre. Quint avait repéré des armes de siège, des balistes incendiaires, des hommes en armure, des mages… Ivy l’embrassa pour l’aider à se détendre, lui assurant qu’elle avait les choses en main. Cette histoire, toutefois, l’ennuyait, dans la mesure où elle devrait peut-être remettre à jour ses projets, vis-à-vis de cette cérémonie publique.

La foule ne tarda pas à arriver, se concentrant autour de la place publique. Toute la foule finit par arriver, et Ivy resta au centre, observant l’assistance en souriant. Il  y avait derrière elle sa plante en forme de lit nuptial végétal concentrique. Elle observa son peuple, sentant la protection de la forêt. Il lui suffisait de fermer les yeux pour voir la forêt brûler, les arbres se disloquer, les hurlements du peuple, les hommes en armure en acier enfonçant leurs épées dans les cadavres… Essayant de se concentrer, Ivy rouvrit les yeux, revenant au moment présent, et ne tarda pas à parler. Ce petit incident devrait être évoqué, naturellement, mais pas tout de suite. Pour l’heure, Poison Ivy avait de plus amples prérogatives.

« Habitants de Greenheaven, je suis heureuse de vous voir tous ici ! Quand je suis arrivée il y a quelques semaines, Greenthornway était un village sinistre, lugubre, désolé, où vous n’étiez pas heureux, où vous crouliez sous les impôts et sous le joug d’un seigneur incompétent. Depuis que j’ai repris ce village en main, il y fait bon vivre, et vous êtes plus heureux, plus libres, plus joyeux, et plus productifs. Mais ce n’est pas suffisant ! Je me dois aussi de veiller à votre éducation, et notamment celle des plus jeunes, ce qui explique notamment pourquoi j’ai tenu à ce que vos enfants soient là. »

Parmi la foule, on trouvait effectivement de jeunes filles et de jeunes garçons.

« L’éducation que vous avez reçu est une éducation mauvaise, vicieuse, et il est de mon devoir d’éviter que cde schéma ne se reproduise avec les plus jeunes d’entre vous. L’éducation que vous avez reçu pose comme fondement que le sexe est une chose mauvaise, une chose dont nos plus jeunes devraient être protégés. Là d’où je viens, on appelle ça le puritanisme, et c’est une doctrine mauvaise, inutile, et hypocrite. Hypocrite, car on considère que montrer aux jeunes les plus belles choses que la vie offre est néfaste, plus néfaste que de leur montrer la mort, la violence… Là d’où je viens, le monde est un monde de violence perpétuelle, parce que les hommes sont plus habitués à vivre dans la violence que dans l’amour, et dans tout ce que l’amour implique. Je ne prétends pas changer cet état des choses, mais, pour vous en tout cas, je le ferais. Voilà donc pourquoi, à partir de maintenant, chaque Vendredi, deux individus volontaires feront l’amour en public.
 -  C’est immoral ! » tonna une voix.

Tournant la tête, Poison Ivy remarqua l’aubergiste, qui venait de parler, et s’avança vers elle. Il désigna d’un doigt l’un des enfants.

« Vous n’avez pas le droit de faire ça ! Ils ne sont pas à l’âge nécessaire pour comprendre ! »

Ivy se permit de lui rire au nez.

« Là d’où je viens, et sur ce monde aussi, un enfant de cinq ans peut voir un meurtre de manière très fidèle. Ne croyez-vous pas que quelqu’un qui voit la mort de ses yeux est en âge de voir l’amour ?
 -  Vous n’êtes qu’une sale pédophile, et je… ! »

Un tentacule jaillit brusquement, fouettant l’aubergiste au visage, le renversant sur le sol.

« Ne revenez jamais m’insulter ainsi ! vociféra Poison Ivy. Je me contente de les éduquer sexuellement, de leur montrer ce qu’est l’amour, afin qu’ils ne voient plus cela comme une chose taboue, une chose dont il faudrait se cacher, mais comme la chose la plus naturelle au monde ! Ils n’ont pas l’âge requis pour ressentir de tels désirs, c’est un fait, mais ce n’est pas une raison pour qu’ils ne voient pas par eux-mêmes ce qui les attend. Pour tout vous dire, je rêve d’une société utopique qui serait la reproduction exacte de la Nature, une société où la notion de « famille », avec tout ce qu’elle entraîne de négative, serait supprimée au profit de la communauté, de la société. Comme dans une ruche… »

L’aubergiste entreprit de se relever. Ses yeux fusillaient Ivy du regard, mais elle n’en tint pas compte, préférant reporter son attention. Elle désigna d’un doigt Lana, et, d’un autre, un homme, Jason. Les deux s’avancèrent. L’aubergiste choisit de partir, se massant la joue.

« Ceux qui sont choqués ont le droit de partir. Je ne force personne. Après cette séance, je devrais toutefois m’entretenir avec vous tous. Pour l’heure, il est temps d’honorer les attributs dont la Nature nous a doté ! »

Lana et Jason se déshabillèrent rapidement, sous les regards étonnés des plus petits. Ivy ne se sentait nullement gênée de leur offrir un tel spectacle. Pourquoi l’aurait-elle été ? Elle ne faisait que les éduquer, loin de la schizophrénie de la société, de cette société qui vous disait quand vous aviez dix ans que le sexe était mal, avant de vous dire à vingt ans que ne pas pratiquer le sexe était mal. Lana et Jason s‘assirent sur le cocon, et commencèrent à s’embrasser. Qu’ils étaient beaux… Deux beaux corps jeunes et superbes… Ivy les regarda silencieusement, avant de s’approcher des spectateurs, commençant à faire une tournée de baisers, en embrassant chacun, caressant avec ses mains les cheveux des plus jeunes. On alla parfois lui peloter les fesses, et elle prolongea plusieurs baisers, serrant contre elle les hommes ou les femmes qu’elle embrassait.

« Vous êtes un bénédiction, Mère… lâcha une femme.
 -  Je sais… » lui répondit-elle en lui offrant un autre baiser.

Elle se déplaça ensuite vers un homme, et l’embrassa tendrement, avant de se retourner, se glissant dans ses bras, souriant en voyant Lana empalée sur Jason. Elle ne s’était pas trompée en choisissant Lana. Yeux mi-clos, elle hurlait son bonheur, et semblait particulièrement heureuse. Le soleil effleurait son corps très clair, luisant dessus, lui donnant presque l’allure d’une sainte.

« La Madame, elle souffre ? » demanda une jeune fille à côté d’Ivy, qui avait l’air inquiète.

Poison Ivy sourit, et prit la jeune fille entre ses mains, la soulevant, la tenant dans ses bras.

« Oui et non… Disons qu’elle souffre de bonheur…
 -  Comment ça ? s’étonna-t-elle. Elle est bruyante… »

Ivy se contenta de sourire, délivrant un baiser sur la joue de la jeune fille, puis la reposa. Ses phéromones influaient dans l’air, et elle se demandait si la scène n’allait pas virer en une espèce de grosse orgie. Ce ne serait pas pour la déranger, mais il fallait aussi qu’elle leur parle…
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le lundi 12 mars 2012, 18:58:14
il s'était dirigé rapidement vers l'auberge sans regarder autour de lui. Il ne voulait même pas savoir ce qu’était devenu le temple de l'Ordre. il récupéra son sac dans sa chambre, vérifia rapidement qu'il n'y manquait rien, et repartit. il aurait normalement dut rédiger son rapport, mais il n'avait pas envie de rester dans ce village qui était tout de même une tentation pour lui.

  En regardant par la fenêtre, il vit un chasseur courir, sortant de la forêt et il murmura: dépêche-toi, la ''cérémonie'' a  déjà dû commencé.
il le vit rejoindre Ivy, mais n'y prêta pas attention.
  En sortant, il vit que la place s'était remplie. il songea à ce que cette cérémonie pouvait être, se forçant à ne pas s’arrêter, mais un homme l'interpella:
-Monsieur le chevalier! monsieur le chevalier!

   Isamu fut bien obligé de se retourner, découvrant ainsi l'aubergiste qui lui courrait après du mieux qu'il pouvait. il revenait certainement lui-même de la place, et semblait avoir récolté un coup de liane. Isamu ralenti le pas, le laissant le rattraper, content de le voir en vie après les ennuis qu'il lui avait causé.
- vous êtes chevalier de l'Ordre, non? vous devez l'arrêter. fit-il en pointant du doigt la tache verte qu'était Poison Ivy.  elle est en train d'organiser des séances de perversion devant des gamins!
ceci eut la conséquence de stopper net la marche d'Isamu, qui se demandait maintenant qu'en penser.
- c'est parfaitement immonde! vous pouvez la combattre, vous lui avez résisté, au moins suffisamment pour vouloir partir, et...
- ''immonde'', ''lui résister'', ''vouloir partir''? vous n'avez pas comprit, cher aubergiste  répondit-il en reprenant sa marche  qu'avec cette femme-là rien n'est aussi simple, ni aussi tranché? elle a son propre système logique, sa propre morale. on ne peut pas y calquer si facilement les nôtres.
 l'aubergiste resta un instant silencieux, semblant se rappeler toute la suite d'évènements qui avaient eu lieu ici depuis que Poison Ivy s'était installée. il baissa la tête, comprenant ce qu'Isamu voulait dire.

  -puis-je au moins vous accompagner? j'ai pas ma place dans son utopie.
-ni moi-même, pour d'autres raisons toutefois. enfin bon, je ne vois pas d’inconvénient à ça. allez vite chez récupérer vos affaires et... Il s'interrompit en voyant son pigeon messager avec un papier à la patte, se poser devant lui.
-permettez, je dois lire ce mot, c'est important.
il ramassa le mot et étouffa un juron.
écoutez-moi et bien, encore! rentrez chez vous, préparer vos affaires, et au premier cri de terreur que vous entendez, vous courrez dans la direction la moins peuplée que vous verrez, d'accord? si vous pensez que quelqu'un vous écoutera, dites-lui d'en faire autant.
l'aubergiste ouvrit d'abord ses yeux en grand avant d'ouvrir aussi grand la bouche, et de courir.

  Isamu ne regarda pas si l'aubergiste se dirigeait vers son auberge ou chez un voisin. Il devait se frayer un chemin parmi la foule qui suivait d'un œil gourmand la scène qu'Isamu ne prit pas le temps d’observer. il dut beaucoup repousser de badauds pour finalement atteindre Poison Ivy interpella aussi discrètement qu'il put. tant qu'a faire, il voulait éviter la panique , et il lui fit signe d'approcher de lui pour lui parler bas:

- C'est important, ce qui ce passe, vous savez! je crois que vous avez appris de votre chasseur que les armée d'Ashnard et de Nexus approchent. mais il n'ont pas attendu un ordre officiel de L'Ordre Immaculé pour le faire. il ont été avertit par le prêtre que vous avez chassé d'ici, ils savent quels sont vos moyens et ont probablement deviné vos faiblesses. vous devez faire quelque chose, et vos parades habituelles ne seront pas utiles si ils lancent une charge de golems ou embrasent la forêt. J'ai peut-être un plan, mais ça voudrait dire fuir le village et me faire confiance.
 
il attendait la réponse. il la savait assez têtue, mais peut-être que l'urgence de la situation la ferait changer d'avis. en tout cas, il lui avait donné des informations neuves sur ce qui s'approchait dangereusement du village. 



Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le mardi 13 mars 2012, 00:14:50
La cérémonie se déroulait à la perfection. C’était un hommage, tout simplement, et c’est bien ainsi qu’Ivy comptait l’appeler. L’Hommage. L’hommage envers ce que la Nature pouvait offrir, comme une suggestion à ne pas rechercher le bonheur dans la trompeuse technologie, mais en revenant aux fondamentaux, à ce que la Nature peut produire. En soi, Poison Ivy ne remettait pas en cause la science et le progrès en tant que tels, mais la contestait quand cette évolution amenait à détruire le monde. Force est d’admettre que la science finissait par amener plus de problèmes qu’elle n’en résolvait. Et, même si c’était, dans le fond, la science qui avait créé Poison Ivy, ça ne l’empêchait pas d’être très critique envers cette dernière. La belle femme observait la scène silencieusement, fascinée par le spectacle de Lana. La main de Jason empoignait l’un de ses lourds seins, la serrant tendrement, et le soleil continuait à l’éclairer. Une nymphe… Lana ressemblait à une nymphe.

C’est à cet instant qu’Isamu l’importuna. Surprise, Ivy le regarda. Il n’était toujours pas parti ? Mais qu’attendait-il donc ? Sa bénédiction ? Elle fut tentée de lui dire de la laisser, mais l’homme parla plus rapidement.

« C'est important, ce qui ce passe, vous savez ! Je crois que vous avez appris de votre chasseur que les armée d'Ashnard et de Nexus approchent. Mais il n'ont pas attendu un ordre officiel de L'Ordre Immaculé pour le faire. il ont été avertit par le prêtre que vous avez chassé d'ici, ils savent quels sont vos moyens et ont probablement deviné vos faiblesses. vous devez faire quelque chose, et vos parades habituelles ne seront pas utiles si ils lancent une charge de golems ou embrasent la forêt. J'ai peut-être un plan, mais ça voudrait dire fuir le village et me faire confiance. »

Ivy lui sourit, et, sans lui laisser le temps de poursuivre, posa un doigt sur ses lèvres, et, prenant son temps, l’embrassa.

« Votre inquiétude est touchante, Chevalier, mais je vous ai dit que vous n’aviez pas à vous en faire. J’ignore quel est votre plan, mais j’en ai déjà un, et je compte l’annoncer à mon peuple. Les armées conjointes seront sûrement là dans la soirée, mais, à cet instant, tout serait réglé. »

Poison Ivy rejoignit à nouveau la place publique, où Lana avait pu jouir. Poison Ivy s’approcha près du lit, et l’embrassa tendrement.

« Êtes-vous fière de moi, Mère ?
 -  Plus que jamais, mon ange… répondit Ivy en l’embrassant à nouveau. (b]Tu es ma fierté personnelle.[/b] »

Lana rougit poliment, et Poison Ivy se retourna vers l’assistance.

« J’espère que cette scène vous a plu ! Il est maintenant temps pour moi de vous dire qu’une nouvelle ère va commencer pour ce village. Là, dehors, des armées entières fondent vers nous, et nous massacreront dès ce soir… Sauf si nous ne sommes plus là. Cette forêt est immense. Voilà donc ce que vous allez faire, mes enfants ! D’ici quelques minutes, les effets de mes aphrodisiaques s’évanouiront, et vous pourrez alors sérieusement réfléchir à votre avenir. D’ici deux ou trois heures, ceux qui voudront partir n’auront qu’à se mettre près du moulin à eau. Les autres resteront ici, et accueilleront comme il se doit leurs libérateurs. Greenheaven disparaîtra rapidement, redevenant ce village triste et fade qu’il était avant mon arrivée.
 -  Où… Où irons-nous, Mère ?
 -  Nous remonterons le cours de la rivière, et vous vivrez en harmonie avec la Nature, dans l’insouciance de cette vie. Je vous élèverais, je vous apprendrais à vivre dans la nature, à vous protéger, et vous serez heureux. La forêt est suffisamment immense pour couper les ponts entre Greenthornway et Greenheaven. Quant aux soldats… Ce qui les intéresse est le village et les gisements de pierre.
 -  Il y a forcément une autre solution !
 -  Malheureusement, non. C’est à vous qu’il incombe de prendre cette décision. »

Et Ivy se tut là. Les dés étaient jetés. Les villageois parlaient entre eux, et les incubateurs implosèrent alors. La civilisation allait reprendre ses droits sur ce village. Ivy en ressentit une légère pointe de nostalgie, mais, en soi, les bâtiments ne l’intéressaient pas. Lorsque les troupes de Nexus arriveraient, elle espérait que le village serait un village fantôme, mais elle n’y croyait pas trop… Néanmoins, elle ne comptait pas influer sur les choix des habitants. C’était à eux de prendre leur décision, et elle savait qu’il n’y aurait pas une réponse unanime. C’était la diversité de la Nature, tout simplement.
Titre: Re : Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Isamu le mardi 13 mars 2012, 22:19:11
  Le baiser eut le don d'irriter Isamu au possible. il devait bien en reconnaitre l'agréable, mais c'était une sensation bien perdue pour lui. dans une situation qui demandait une solution immédiate, tout ce qu'elle avait en tête c'était de le chauffer encore une fois. pour ne pas envenimer la situation, il ne dit rien.

« Votre inquiétude est touchante, Chevalier, mais je vous ai dit que vous n’aviez pas à vous en faire. J’ignore quel est votre plan, mais j’en ai déjà un, et je compte l’annoncer à mon peuple. Les armées conjointes seront sûrement là dans la soirée, mais, à cet instant, tout serait réglé. »

  Il aurait dû s'attendre à une réponse pareille, mais jusqu'alors, il ne l'avait jamais vu changer son attitude vis-à-vis de cette affaire, et ne l'imaginait pas planificatrice.
  Elle avait donc un plan. il se demandait ce qu'elle allait faire précisément, mais il était inquiet de songer à ce que pouvait donner le plan d'une personnalité aussi dominatrice.


Après avoir embrassée sa protégée (tiens, c'est Lana!) et lui avoir dit deux mots, Poison Ivy se retourna vers l’assistance.

« J’espère que cette scène vous a plu ! Il est maintenant temps pour moi de vous dire qu’une nouvelle ère va commencer pour ce village. Là, dehors, des armées entières fondent vers nous, et nous massacreront dès ce soir… Sauf si nous ne sommes plus là. Cette forêt est immense. Voilà donc ce que vous allez faire, mes enfants ! D’ici quelques minutes, les effets de mes aphrodisiaques s’évanouiront, et vous pourrez alors sérieusement réfléchir à votre avenir. D’ici deux ou trois heures, ceux qui voudront partir n’auront qu’à se mettre près du moulin à eau. Les autres resteront ici, et accueilleront comme il se doit leurs libérateurs. Greenheaven disparaîtra rapidement, redevenant ce village triste et fade qu’il était avant mon arrivée.
 -  Où… Où irons-nous, Mère ?
 -  Nous remonterons le cours de la rivière, et vous vivrez en harmonie avec la Nature, dans l’insouciance de cette vie. Je vous élèverais, je vous apprendrais à vivre dans la nature, à vous protéger, et vous serez heureux. La forêt est suffisamment immense pour couper les ponts entre Greenthornway et Greenheaven. Quant aux soldats… Ce qui les intéresse est le village et les gisements de pierre.
 -  Il y a forcément une autre solution !
 -  Malheureusement, non. C’est à vous qu’il incombe de prendre cette décision. »

Là, Isamu fut bien obligé d'admettre que la dame verte l'avait carrément estomaqué. Non seulement ce plan correspondait au vouloir de l'Ordre (du moins de la partie de l'Ordre auquel il obéissait) et contredisait les affirmations initiales de Poison Ivy, mais encore il dut bien reconnaitre qu'il s'agissait d'un parfait compromis qui arrangerait tous les partis, même le problème de l'aubergiste. les seuls lésés dans cette affaire seraient les armées qui espéraient piller dans la joie et la bonne humeur.

  d'ailleurs à ce propos, il se devait de faire une petite précision à toute la populace:
-Pour tout ceux qui craindraient que les deux armées les tuent sans autre forme de procès, je précise que j'ai en ma possession un moyen d'assurer qu'ils évitent tout assaut inconsidéré. J'ai sur moi un signal de l'Ordre immaculé que toute armée se doit de respecter. Quel que soit votre choix, il n'y aura donc pas de danger de mort. il ne prêcha pas les valeurs de l’Église, il ne pensait pas que ça avait une valeur quelconque dans la situation. il ne chercha même pas à convaincre qui que se soit du mieux fondé de Greenthornway, il avait depuis la nuit précédente une vision beaucoup moins claire et tranchée du Bien et du Mal.

puis il se tourna vers Poison Ivy :
- pour être sûr qu'ils ne partent pas à votre recherche, je pense qu'il faudrait que j'affirme vous avoir vaincu. vous pourriez me donner un trophée quelconque, pour être plus crédible?

 Rapidement, les deux camps se formèrent. aucune dispute ne fut entendue, aucune rancœur parmi les gens de groupes différents, ils semblaient comprendre que c’était un choix à faire individuellement, en son âme et conscience. il y avait plus de villageois restant au village qu'Isamu ne le pensa au premier abord. il y avait notamment quelques familles qui s’inquiétait de l'influence de ce traitement sur leurs enfants, un ou deux couples d'amoureux qui n'envisageaient pas leur vie avec ce genre  d'état d’infidélité officielle, des personnes attachées à leur maison ou leur village, et des personnes plus vieilles qui avaient passé l'âge pour ces cornichonneries, ma bon'dame. la majorité revenait certes à Ivy, mais étant donné qu'il supposait une unanimité, il ne se plaignait pas.

 Lorsque elle était sur le point de partir, il l'interpella:
-attendez! fit-il.  nous séparons-nous en bon termes? je m'en voudrait de n'avoir été qu'une gêne pour vous, après tout ce qui s'est passé... enfin...
 on sentait que sa passion retombait après avoir su qu'une solution avait été trouvée, il était déjà moins à l’aise qu’auparavant.
après un geste d'impuissance verbale,il tendit la main.
-...je crois que ce que je veux dire, c'est que j'ai été honoré de faire votre connaissance, Madame Ivy.


  Il fut facile de convaincre les deux armées qu'il n'y avait plus à craindre ''La Succube Verte'' que le prêtre avait décrit. il y eut une certaine suspicion au premier abord, mais force était d'admettre que tout le village était normal à nouveau et qu'imaginer une créature aussi influente et de caractère aussi imposant quitter sa place forte sans le moindre combat était aberrant.
  Il fut admiré pour sa bravoure, malgré toute ses protestations sur le fait qu'il avait eu plus de chance que de courage (ajoutant aussi une allusion à la direction divine qui avait guidé sa lame, bien sûr.) et le nombre réduit de survivants.
  Isamu prit le temps de glisser à l'oreille du prêtre du village d'éviter le sujet de la Succube Verte devant sa paroisse, comme quoi les gens étaient encore assez irritables à ce propos. il voulait éviter que le prêtre soit lynché , il serait dommage qu'il soit le premier mort qu'Isamu aurait à se reprocher autour de ce village, tout de même.

  puis il reprit sa route, songeant qu'il devrait laisser cette histoire décanter dans sa tête avant d'en faire un rapport. Pour éviter tout problème, il savait déjà qu'il ne mentionnerait pas sa défaillance, donnerait la même idée de la fin de la ''créature''.
 il sortit de la forêt, sifflotant une ballade religieuse, les yeux dans le vague et les pensées divisées entre deux personnes.
Titre: Re : Paradis perdu [Isamu]
Posté par: Poison Ivy le mardi 13 mars 2012, 23:08:38
Tout était bien qui finit bien… Mais Ivy se sentait quand même légèrement déçue. Isamu assura aux villageois qu’ils seraient protégés, avant de la voir.

« Pour être sûr qu'ils ne partent pas à votre recherche, je pense qu'il faudrait que j'affirme vous avoir vaincu. vous pourriez me donner un trophée quelconque, pour être plus crédible ? »

Ivy esquissa un léger sourire amusé… Voilà qui lui assurerait aussi une certaine forme de gloire personnelle… Oh, elle ne doutait pas du bien-fondé des intentions d’Isamu, mais elle ne croyait pas que ce dernier soit totalement désintéressé par des ambitions personnelles. Hésitant sur ce qu’il convenait de lui donner, elle arracha une longue mèche de cheveux, les déposant dans la paume de sa main.

« Vous n’aurez qu’à leur dire que vous m’avez brûlé. Les religieux aiment les feux. »

Ayant dit cela, Poison Ivy s’isola un peu. Elle sentit la forêt recouvrant Greenthornway disparaître, ce qui l’attristait un peu. Elle s’isola, refusant de communiquer avec tout le monde, s’enfermant, afin de pouvoir verser quelques larmes. Les heures défilèrent rapidement, et, quand elle sortit de son isolation, ce fut pour voir que les deux camps étaient formés. Deux camps…Il n’y avait qu’un seul camp, celui qui attendait sur la place publique, les autres restants dans leurs maisons. Greenthornway était redevenu un village triste et sombre, froid et gris. Ivy s’approcha de ceux qui avaient décidé de la rejoindre, reconnaissant naturellement Lana, son mari, et plusieurs de ses amants. Andréa était également là, ainsi que d’autres.

« Pourrons-nous les revoir un jour ? demanda une femme.
 -  C’est à eux d’en décider… répliqua Ivy. Je me contenterais d’être votre guide, et, si je ne comprends pas leur décision, je l’accepte. »

Ivy les regarda. Certains semblaient tristes, et elle tâcha de les rassurer.

« Vous avez pris la bonne décision. Il n’est pas simple d’abandonner sa maison, je le concède, mais, si vous êtes ici, c’est que vous avez du comprendre que cette civilisation-là n’est pas la bonne, qu’elle est un carcan qui vous étouffe. Je vous offre la possibilité de recommencer une nouvelle vie. Il est normal que cela vous perturbe, mais vous irez mieux ensuite. »

Les villageois n’étaient guère convaincus, et Ivy commença à se mettre en marche, lorsqu’Isamu vint l’interrompre.

« Nous séparons-nous en bon termes? je m'en voudrait de n'avoir été qu'une gêne pour vous, après tout ce qui s'est passé... enfin... »

Là encore, Poison Ivy se contenta d’un léger sourire, et lui répondit en l’embrassant tendrement, sans se donner la peine de lui saluer la main. Elle n’agissait pas ainsi.

« Sachez que Terra est un monde plus petit qu’il n’y paraît, et que, malgré vos manières froides et chevaleresques, vous fûtes un bon amant. »

Une réponse relativement énigmatique, mais qui confirmait plutôt bien ce qu’elle pensait. Poison Ivy se retourna ensuite, et marcha vers la forêt, sans jamais se retourner. Elle resterait encore probablement quelques semaines ici, avant de devoir les quitter, le temps de s’assurer qu’ils pourraient vivre sans elle.

FIN

[Merci pour le RP !]