Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Félicia Hardy le mardi 21 février 2012, 23:36:24
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Le parc de Seikusu était relativement grand. C’était un parc municipal si immense qu’il disposait même d’un petit bois, une grosse tâche de verdure dans cette ville immense. New-Yorkaise de base, Félicia y voyait là son « Central Park ». Elle y traînait depuis maintenant une bonne heure, avançant tranquillement, et le soleil commençait à amorcer sa courbe descendante sur la ville. Les familles commençaient à rentrer des aires de jeux, après y avoir apporté leurs enfants, et les couples se promenaient. Seule et solitaire, Félicia les observait de temps en temps, éprouvant des pensées nostalgiques assez irritantes, se rappelant ses promenades, du temps où elle était mariée. En soi, elle ne regrettait pas vraiment son divorce, Flash ayant été un boulet plus qu’autre chose dans sa vie, et, si l’absence de ses filles lui manquait parfois, elle se sentait relativement bien en étant libre. Félicia n’était pas vraiment une très bonne mère… Ou, du moins, essayait-elle de se persuader que c’était mieux ainsi. Sa famille était sur un autre continent, et elle ne risquait désormais plus de mettre leur vie en danger comme elle avait pu le faire autrefois.
*Si j’étais aussi sereine, se sermonnait-elle, je ne regarderai pas ces couples en me disant que je suis vieille, ni ces enfants jouer en me disant que ma vie est un échec… Diable, j’ai encore le physique d’une étudiante, et me voilà à craindre que ma vie ne soit déjà gâchée ! Ma pauvre fille, tu as besoin de te reposer !*
Assise sur un banc, Félicia observait le défilé anonyme des gens et des individus, jusqu’à sentir quelque chose frotter contre ses bottes. La nuit n’étant pas encore tombée, la Chatte Noire était aux vestiaires, et seule Félicia Hardy tenait la scène. Sa longue chevelure blonde était nouée en une délicate queue-de-cheval, et, en revenant chez elle après sa journée de boulot au lycée, elle s’était comme d’habitude arrêtée dans le parc, sortant une cigarette, avant de se promener. Ce parc lui rappelait beaucoup Central Park, son ancienne existence, et y aller la faisait autant souffrir que sourire. Ce petit quelque chose poilu se mit à émettre de légers miaulements. C’était un chat de gouttière (http://www.toutypasse.com/photo1-chat-male-long-poils-blanc-et-tigre-brun-noir_chat-de-gouttiere-tigre-gris-1xex6x7w998654.jpg) à la fourrure brune et aux poils blancs, manifestement affamée. Dans un léger sourire, Félicia attrapa ce chat errant. Généralement, les chats errants fuyaient le contact des étrangers, mais Félicia n’était pas la Chatte Noire pour rien. Les chats ne la craignaient pas, loin de là, et elle s’empara du chat, se mettant à le caresser, le faisant ronronner.
« Je sais ce que tu as, mon minet, dit-elle. Tu as des besoins bien plus terre-à-terre que moi, toi… Je vais voir ce que je peux faire… »
Se redressant, Félicia relâcha le chat, qui se reçut élégamment sur ses pattes. Il portait un collier usé, signe, soit qu’il avait été abandonné, soit qu’il avait été fugué. Malheureusement, Félicia ne comprenait pas encore le langage des chats, ni ne parvenait à lire leurs pensées, et elle se demanda si elle n’allait pas l’adopter… Avant de se dire que seules les vieilles filles s’entouraient de chats. Dans son cas, elle n’adoptait pas vraiment les chats, c’était plutôt le contraire. Les chats allaient et venaient dans son appartement, et elle marcha, les talons de ses bottes claquant sur les graviers. Fort heureusement, Félicia n’en était pas encore au stade de se demander si les hommes la trouvaient belle et séduisante. Elle était une belle blonde dans la force de l’âge, et portait ce soir une courte jupe avec un débardeur. Quand on était prof de sport, il n’y avait que deux manières d’appréhender le métier : rester le cul vissé sur un banc en s’ennuyant toute la journée, ou choisir d’être plus active, comme le faisait Félicia. Elle portait donc un débardeur, et avait choisi de le conserver, remplaçant son pantalon par une jupe.
Félicia traversa le parc jusqu’à arriver près d’un stand de glaces, et autres sucreries. Le chat continuait tranquillement à la suivre, restant près d’elle. Le vendeur venait de donner à un enfant un cône en glace, quand Félicia s’approcha, cherchant ce qui pourrait bien faire plaisir à un chat. Sûrement pas des sorbets, ni même un beignet. Elle opta donc pour un sandwich comprenant des boulettes de viande, allant s’asseoir sur un banc à proximité. Elle écartela le sandwich, le chat sautant sur ses genoux, et commença à faire le tri à l’intérieur. Elle le regarda en souriant, tout en jetant un regard machinal vers le vendeur de glaces, qui accueillait d’autres enfants.
« Parfois, j’aimerais être comme toi, petit chaton… Tu ne dois pas avoir une vie bien palpitante, mais ça, après tout, tu t’en fous, hein ? »
Elle haussa les épaules, continuant à lui gratter l’échine, mais le chat se moquait bien des caresses de Félicia. Elle regarda à nouveau le vendeur, et essaya de se rappeler à quand remontait sa dernière partie de jambes en l’air. Le fait qu’elle mette un peu de temps avant de trouver la réponse était en soi une réponse à part entière, et elle se décida de régler ça, continuant à fixer l’échoppe.
*Grosse ou mince, vieille ou jeune, la première personne qui vient commander une glace, j’essaie de la séduire…*
Manque de pot, la première personne qui vint fut justement une femme dans la force de l’âge, et suffisamment enveloppée pour qu’on la croie enceinte d’une portée de triplés.
« Hum… Disons que c’était mon joker… Ça sera pour la prochaine, hein, minou ? »
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Et une journée de bâclé et pas trop rapidement mais pas trop tard non plus. Dernièrement, Aoki n'était pas surchargé de travail, les quelques oisillons qu'elle devait avoir sous son aile étaient pour la plupart en repos et le peu qui travaillait étaient en train de faire les boutiques pour quelques essaies en chanson pour la plupart. Trouver les vêtements que les producteurs demandaient, c'était important! Logiquement, c'était sa tâche à elle mais en ce moment, la mode chez les réalisateurs était de laisser libre cours à l'imagination de ses jeunes. Qu'ils imposent leur style, leur goût, qu'ils pensent par eux-même, pas besoin de manager, de producteur, de parent pour savoir ce qui était bon ou pas! À eux de trouver leur voie! Bien que cette pratique était idiote dans quatre-vingt-dix pour cent des cas, certains ne manquait pas de goût! Mais bon, libre à ses réalisateurs stupides de foutre en l'air leur carrière! Aoki saura rattraper ses petits au vol, mais pas ceux qui tenaient et dirigeaient la caméra... De plus, c'était par un beau soleil d'après-midi qu'elle pouvait partir sans avoir le moindre remords. Elle laissait tout de même son portable de travail allumé pour pouvoir aider ses petits au cas où une brillante idée leur viendrait à l'esprit comme lui demander conseil malgré tout.
Quittant son bureau en le refermant à clé, elle ne manqua pas de saluer ses collègues encore en train de travailler, ses différentes secrétaires et associer. Quand elle quittait le travail ainsi, tout savait que demain risquait d'être agréable en sa compagnie, si rien de grave n'arrive entre-temps bien sur. Certaines ne manquaient pas de récolter quelques points de bonne conduite en rajoutant un petit mot gentil à ses salutations afin de mieux être vu par la demoiselle. Empruntant l'ascenseur, elle descendit les vingt-trois étages du building et quelques dernières salutations avant de pouvoir mettre le nez dehors. Ha le temps merveilleux, la température ni trop froid, ni trop chaud, idéal! Au lieu de rentré tout de suite, pourquoi ne pas en profiter pour se balader un peu? Elle en profita donc pour faire quelques détours. Déjà, pas de bus, de métro ou quoi que ce soit, à pied, c'était tout aussi charmant! Elle fit un petit saut à ses endroits favori, le centre commercial ou elle fit un peu de lèche vitrine, un petit café en terrasse pour profiter du beau temps, puis un petit tour au parc avant de rentrée chez elle! Ça semblait parfait! Voir des enfants jouer avec leurs amis ou avec leur parent, c'était si charmant!
Marchant dans le parc de Seikusu, Aoki profita du grand air, un petit vent de liberté en cette journée rayonnante qu'elle pensait ne pas avoir vécu depuis bien longtemps. Trop longtemps! Elle observait tout ce qui se passait et aujourd'hui, tout semblait charmant! Les petits moineaux, les gens qui promenaient leur chien, les personnes âgées qui donnaient quelques graines à des piafs, cela était si agréable après tout ce qu'elle endurait au quotidien, il faut renouvelé ce genre de chose! Elle aurait pu en profiter pour sortir Rex au parc? Ce pauvre toutou devait en avoir marre des mêmes parcours? Peut-être en soirée ou demain? Elle n'était pas loin du parc en plus. Voyant bon nombre de personne passée avec une crème glacée, son ventre semblait soudainement en réclamer une! En cette journée, elle jurait avoir retrouvé ses dix ans! Sauf qu'elle n'était pas tout le temps le nez dans les études! Elle fit la queue pour finalement pouvoir en commander une à la vanille, son parfum préférer. Avant de quitter ce petit stand, son regard se porta sur une jeune femme blonde qui avait un chat sur ses genoux et soudain, elle fit le rapprochement avec son rêve cette nuit? Un chat noir qui la traquait sans pour autant lui vouloir du mal, juste que le félin la suivait partout, où qu'elle soit. Aoki sourit doucement à cette jeune femme avant de s'installer sur un autre banc pour déguster sa glace en finissant cette journée avec surement, de nouvelles bonnes surprises. Comme quoi elle avait raison! Sa sonnerie de portable lui signalait qu'un de ces petits avait besoin de ses conseilles. Deux minutes ont suffi pour remettre ce dernier dans le droit chemin. Au moins, ça sera une erreur en moins à corriger.
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La personne en question se présenta plus rapidement que ce que Félicia aurait cru. Alors qu’elle caressait le chaton, elle vit une mystérieuse blonde prendre une glace, avant de s’asseoir sur un banc. Elle observa brièvement Félicia, et cette dernière sentit ses instincts de féline se réveiller rapidement. Elle reporta son attention sur le minet se tenant près d’elle.
« Tu en penses quoi, mon chaton ? »
Il répondit en émettant quelques vibrations sonores, de délicieux ronronnements, alors que Félicia caressait son dos. Visiblement, le chat avait l’air d’accord… Elle reporta son attention sur la mystérieuse femme, qui était crochée avec son téléphone portable. Elle espérait que ce ne soit pas une espèce de quelconque petit ami, ressentant à cette idée une curieuse bouffée de jalousie, sentiment d’autant plus curieux qu’elle ne connaissait même pas le nom de cette belle dame ! Néanmoins, Félicia n’adulait pas les chats pour rien. Un chat était un animal propriétaire par excellence, et Félicia ne faisait guère exception, ce qui, pour ses ex’, notamment son ancien mari, avait parfois pu la rendre assez possessive.
*Il ne reste plus qu’à l’aborder, maintenant… songea Félicia. Reste à savoir comment faire… Bonjour, vous allez bien ?! Excusez-moi, j’ai perdu mon fils, vous pouvez m’aider à le retrouver ?! Je suis journaliste d’investigation, j’ai des questions à vous poser ! … Non, tout est nul.*
Draguer, ce n’était pas facile pour Félicia. Elle savait comment réagir quand on la draguait, ce qui était l’hypothèse la plus fréquente, mais l’inverse n’était pas vrai. Elle essaya de se rappeler les tentatives de drague, multiples, dont elle faisait l’objet, que ce soit quand elle était étudiante, ou même maintenant, mais les tentatives de séduction étaient généralement minables. Son regard se porta alors sur le chat qui l’avait adopté, et un sourire éclaira soudain les lèvres de Félicia.
« Peut-être que tu vas servir à autre chose que manger, toi, finalement… »
Curieux, le chat la regarda, et Félicia lui sourit. Si elle ne pouvait pas communiquer avec les chats, ses instincts de félin permettaient de leur faire comprendre des idées assez simples, et c’est ce qu’elle fit. Félicia ne tarda pas à se relever, et retourna voir le marchand, commandant cette fois-ci, à son tour, une glace. Lorsqu’elle se retourna, ce fut pour voir que son chat n’était pas sur le banc, mais avait bondi vers la jeune femme. Il s’était frotté à sa jambe, en quête d’un câlin, et un sourire amusé éclaira les lèvres de Félicia. Sans vraiment attendre, le chat se mit à bondir sur la femme, et renversa d’un coup de queue sa glace. Le cône heurta le banc.
« Zico ! s’exclama Félicia, inventant sur le coup un nom au chat. Mais qu’est-ce que tu fais, vilain chat ?! »
Se rapprochant, Félicia vit le chat, qui portait donc désormais le nom provisoire de Zico, bondir pour se faufiler entre les jambes de Félicia, les oreilles basses.
« Veuillez pardonner mon chat, Madame, lâcha Félicia. Il est du genre à bondir sur tout ce qu’il trouve attirant… »
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Après une journée plutôt bien pour le moment, Aoki avait fait un saut au parc afin d'avoir un peu plus de tranquillité et de paix. Elle en avait chez elle mais au parc, c'était tout autre chose quand même. Chaque chose était différente, ce n'est pas comme si elle serait rentré chez elle et qu'elle aurait entamé un livre ou s'occuper de ses animaux, ici, ce n'était que de l'improvisation! Dégustant sa glace, son regard se porta rapidement sur une jeune femme avec un chat avant d'avoir deux minutes de travail en conseillant une de ces futurs petite vedettes avant de retourner à rien. Observant ce qui se passait autour d'elle en dégustant doucement sa douceur sucrée à la vanille. Elle fut juste un peu surprise par un minou qui se frotta d'abord à sa jambe, c'était bien celui avec la jeune femme? Ha oui, elle commandait une glace, ce dernier devait être en manque d'affection et avant même qu'elle ne lui fasse signe de montée sur elle, ce dernier le fit sans attendre son autorisation. Le chat est un animal noble après tout, d'où il doit avoir l'autorisation de quelqu'un pour savoir quoi faire? Seule sa maitresse ou son monstres – ses, dans quelques cas – pouvait lui dire quoi faire. Mais en montant, sa queue cogna son cône qui se renversa sur le banc, juste avant que sa maitresse n'intervienne pour l'enguirlander. Et la complimentait! Quelle journée! Elle se contenta juste de sourire un peu plus en guise de remerciement.
« Ça ne fait rien, j'ai une aussi chez moi donc je sais ce que c'est puis je pense que ça doit être un signe pour surveiller ma ligne. »
Dit-elle en regardant sa glace qui aura plus servi pour le banc plutôt que pour elle mais ça ne fait rien. Non pas qu'elle ait besoin de surveiller ce genre de chose mais elle savait qu'en mettant le nez dans ses petites choses, c'était difficile de dire stop. Elle avait bien entendu le compliment mais elle ne préférait pas y faire attention pour le moment. Autant discuter un peu avec elle pour faire connaissance. Elle avait beau être charmante, c'était peut-être une imbécile finie? Et puis ce n'est pas une simple glace gâchée qui allait faire pencher la balance de cette journée vers le mauvais.
« Et si je peux vous corriger, ce n'est pas madame mais mademoiselle plutôt. Ne me dites pas que j'ai l'air vielle, je risque de prendre la mouche! »
Son sourire était assez gêné. Seuls les enfants l'appelait généralement madame mais pour eux, elle ne disait rien. Après tout, pour eux, un enfant de douze ans, c'était vieux alors une demoiselle de vingt-cinq ans, qu'est-ce que c'était dans leur petite tête? Son regard se portait de nouveau sur le chat qui continuait de zigzaguer entre les jambes de la jeune femme comme pour se faire pardonner.
« Vous devez drôlement bien vous entendre avec votre animal pour pouvoir sortir avec lui, sans la moindre laisse. Si j'oserais faire ça, la mienne serait trop effrayée et risquerais de s'enfuir je ne sais où? »
Kumaneko, le simple fait de la penser dehors, ne serait-ce que dans ce parc, elle serait terrorisée ou trop paniquée pour rester en place. Un chat d'appartement après tout! Aoki n'empêchait pas la jeune femme de prendre place à côté d'elle, non pas sur la glace mais sur le côté propre. Peut-être que cette jeune femme avait une sorte de lien très fort avec les félins, comme certains ont un certain feling avec les gens, les chiens, les serpents et ainsi de suite? Elle pouvait très bien avec ce genre de don après tout.
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Le plan de Félicia avait l’air de se dérouler plutôt bien... Bon, parler de plan, c’était sans doute assez exagéré. Le plan initial consistait à aborder la jeune femme, mais, maintenant, Félicia allait devoir y aller à l’improvisation, en suivant une ligne directrice simple. Ne pas faire comme Flash. Quoiqu’il arrive, ne pas faire comme Flash. S’il y avait bien un séducteur raté, c’était bien son ex-mari. Zico se glissa entre les pattes de Félicia, frottant sa queue contre ses jambes. Sa gêne passagère disparut assez rapidement, le chat étant visiblement content de retrouver sa maîtresse improvisée. La jeune femme ne tarda pas à répondre à Félicia, sur un ton incitant à la conversation, ce qui rassura Félicia. Elle n’était donc pas aussi mauvaise que ça. Il ne restait plus qu’à espérer que cette jeune femme ne soit pas fidèle si jamais elle était avec un homme. Elle doutait toutefois de cette alternative. A cette heure, généralement, le petit ami n’était pas loin, et une femme ayant envie de revoir son chéri ne traînerait pas dans le parc, mais plutôt chez elle.
*Voilà qui règle la plupart de mes problèmes...*
La jeune femme parla alors de Zico.
« Vous devez drôlement bien vous entendre avec votre animal pour pouvoir sortir avec lui, sans la moindre laisse. Si j'oserais faire ça, la mienne serait trop effrayée et risquerais de s'enfuir je ne sais où ? »
Ah, ça... Elle n’était pas loin de la vérité, et la réalité était même encore plus incroyable qu’elle ne l’imaginait. Félicia se permit de sourire avant d’attraper Zico, qui poussa un petit miaulement, avant de ronronner sous les caresses de la jeune femme.
« Je crois que j’ai un feeling naturel avec les chats, avoua-t-elle en souriant. Ils doivent me trouver à leur goût, je suppose... Je vous présente en tout cas mes excuses, Mademoiselle, mais je tiens à vous conseiller une chose. »
Félicia hésitait à s’asseoir, se disant que ce serait sans doute allé trop vite. Elle essaya encore de chasser dans sa tête le réflexe « Flash Thompson ».
« Je crois que votre diététicien vous fait marcher, s’il vous met au régime. Sous mon regard de prof, je ne pense pas que vous ayez besoin d’un quelconque régime... Un peu comme toi aussi, hein, mon beau ? » fit-elle en reportant son attention sur le chat.
Qui aurait pu croire que séduire puisse être si compliqué ? Félicia se devait toutefois d’avouer qu’elle avait rarement eu des aventures sentimentales heureuses. Entre un absentéiste, un autre qui était devenu un vampire, et un looser, elle avait été plutôt bien servie du côté des garçons ! Avec les filles, ça avait généralement duré un peu plus longtemps...
*Allons, Félicia, ne fais pas ta vieille, tout se passera bien !*
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Aoki qui finissait sa journée ensoleillé semblait devoir la partager avec une jeune femme blonde qui était venue se balader dans le parc avec son chat Zico, si sa mémoire est bonne? Cette rencontre n'avait eu lieu que grâce à ce matou qui venait de renverser sa glace, sans ça, elle ne se serait contenter que d'un petit sourire pour la saluer, rien de plus. Pour le moment, ce n'est qu'une discussion sans vraiment avoir une importance capitale, elles parlaient de chat, tout à fait innocent comme discussion après tout. Selon elle, elle avait un certain feeling avec les félins, ceci expliquait donc surement cela mais la jeune femme se contentait de garder le sourire en l'écoutant parler, jusqu'à même garder un petit rire en bouche lorsqu'elle parlait de régime. C'est qu'elle avait dit ça naturellement mais elle était loin d'en avoir vraiment un.
« Vous savez, je ne disais que comme ça. Je ne suis pas de régime mais j'essaie juste de faire attention. Une fois que je plonge dans ce genre de petite douceur, c'est bien difficile de m'arrêter! »
Néanmoins, dans sa phrase, elle avait retenu un petit quelque chose qui avait attiré son attention. Ce n'était peut-être pas le cas, peut-être travaillait-elle à son propre compte mais si c'était vraiment ce dont elle pensait, ça serait un bon moyen de briser la glace? Devenir plus que de simples connaissances qui ont abordé comme sujet, les chats et les régimes! C'est vrai que ce n'est pas top! Si un jour elles venaient à se revoir en se quittant juste après, ha oui, le fille au chat avec qui j'ai parler de régime! Il y a mieux comme souvenir. C'est pour cela qu'elle se décida d'aborder le sujet, si ça marche tant mieux, sinon tant pis! Mais qui ne tente rien n'a rien!
« Vous êtes professeur de gym ou quelque chose comme ça je suppose alors? Par hasard, vous ne seriez pas dans l'école de Seikusu? J'ai une amie qui y travaille aussi alors peut-être que vous la connaissez? Yamagachi Hitomi, professeur d'anglais, une jeune femme un peu plus grande que moi, rouquine aux cheveux longs. »
Quoique juste rouquine aurait pu suffire, il ne devait pas avoir beaucoup de professeur rousse dans cette école. Oui, dire qu'elles ne se sont recroisé que depuis quelque temps, des amies de l'époque de leurs dernières années d'école. Ça ressemblerait presque au genre de situation dans les séries télé, deux amies qui se perde de vue pour se retrouver plus tard, dans la même au même endroit, une coïncidence quoi! Si le début de cette rencontre avait été banal et qu'elles avaient un peu raconté ce qu'elles avaient vécu durant leur séparation, la suite lui avait laissé de bons souvenirs, incapable de penser faire ça avec son amie, ni elle peut-être d'ailleurs? Cette journée restera marquer à jamais dans leur esprit.
« Oups, pardonnez-moi, je parle, je parle mais j'en oublie les bases. Je m'appelle Aoki Kou, et vous? »
La jeune femme était de bonne humeur et donc aussi charmante que sympathique avec les autres. Oui, suite à une mauvaise journée, elle aurait surement dévisager la jeune femme au chat et l'aurait totalement ignoré elle et son matou. Elle aurait même été capable de l'envoyer balader avant de perdre patience. Une chance donc pour elle qu'elle l'ait croisé en ce beau jour!
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La conversation finit par aborder des terrains familiers, passant de chat et de gastronomie pour en arriver sur les activités professionnelles. Si on devait faire une série d’étapes sur le processus de la drague, Félicia estimait qu’elle était plutôt en bonne voie. Ceci étant dit, elle n’y connaissait toutefois pas grand-chose dans ce domaine, mais avait le sentiment de plus en plus persistant qu’elle y arrivait, qu’elle ne s’en sortait pas trop mal. La femme se présenta comme s’appelant Aoki, et Félicia répondit. Elle ne lui avait pas parlé d’Hitomi, pour la simple et bonne raison qu’elle n’en avait pas eu le temps.
« Félicia… répondit-elle rapidement. Félicia Hardy, et… Oui, je travaille bien au lycée… En tant que prof’ de sport ; c’était si évident ? glissa-t-elle avec un léger sourire. Quant à Hitomi… Je la connais, mais sans plus… »
Hitomi Yamagashi… Difficile de ne pas la croiser. Elle n’avait pas la réputation sulfureuse d’autres collègues, comme une professeur de sciences et vie, Mlle Isley, une rouquine qui avait la réputation d’être la prof’ la plus paradoxale qui soit, celle qui, tout en parvenant à être l’une des profs’ les plus sévères qui puisse exister, parvenait toujours à conserver son poste, après avoir été menacée à plusieurs reprises par des commissions disciplinaires et des associations de parents d’élèves. Il y avait des gens qui avaient une bonne étoile… Quant à Hitomi, Félicia la connaissait surtout parce qu’elles avaient plusieurs classes en commun, l’occasion de se voir lors des conseils de classe. Une femme plutôt bien roulée, du point de vue de Félicia. Elle imaginait volontiers ses élèves la draguer.
« Il n’y a pas de friction entre elle et moi, jugea bon de préciser Félicia. C’est juste que nous sommes assez nombreux au lycée, et je n’ai pas vraiment eu l’occasion de parler avec elle… Mais, sans indiscrétion, pourquoi me demander si je la connais ? Vous travaillez aussi au lycée ? »
Félicia doutait qu’Auoki Kou soit professeur. Non pas qu’elle prétendait connaître l’ensemble du personnel, mais elle avait plutôt une bonne mémoire visuelle, et, à la rentrée, l’établissement réunissait tous les professeurs, afin de leur transmettre des instructions, leur prodiguer des conseils, et leur dévoiler le calendrier de l’année scolaire. Or, Félicia se souvenait de ne pas avoir vu cette belle petite blonde sur place.
*Est-ce qu’elle… ? songea-t-elle alors. Non, c’est stupide… Si c’était sa petite amie, elle aurait commencé par l’appeler Hitomi… Quoique… Hum… Félicia ! Arrête d’être idiote !*
Étrangement, à l’idée qu’Aoki puisse être prise, qui plus est par une collègue, Félicia sentit une bouffée de jalousie s’emparer d’elle. Féline, elle sentait ce sentiment de possession propre aux félins s’emparer d’elle. Dans une certaine mesure, elle en venait presque à considérer Aoki comme sa ‘‘proie’’. Bien sûr, elle ne comptait pas la dévorer, mais son amour-propre serait blessé si jamais elle devait échouer parce qu’il y avait déjà quelqu’un. Son amour-propre… Et sans doute autre chose.
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Aoki changeait enfin un peu de sujet avec la jeune femme au chat, cela avait commencer très banalement avec comme sujet de discussion, les chats et la nourriture – qui n'est pas franchement géniale – mais elles changeait un peu de sujet et c'était mieux. Pas sur qu'elles ne parlent que de ça mais de chose et d'autres, ça va aider. Comme elle était professeur de gym au lycée de Seikusu, elle devait la connaître. Hitomi n'était pas le genre de femme à lui raconter des bobards, pas à elle en tout cas. La jeune femme blonde commençait à se poser des questions sur le pourquoi, parlait-elle de cette femme-là? C'est vrai que si on est curieux, on est en droit de se poser des questions? Le lien d'amitié, d'intimité, la vie privée, tout ça quoi. Mais Aoki était toujours célibataire même si elle ne refusait pas une aventure de temps en temps. Et ce qui s'est passé le jour de leurs retrouvailles resteront entre elles seulement et ce garder sera à jamais scellé. Aoki caressa un peu la tête du chat qui trainait sur le banc entre les femmes même s'il était surtout avec sa maitresse.
« Non, il n'y a rien entre nous si vous voyez ce que je veux dire. Nous nous connaissons depuis la fac donc nous somme des amies de longue date et nous avons repris contact il y a peu. Je suis loin d'être professeur. Enfin si dans un sens mais pas comme vous mademoiselle Hardy ou encore Yamagachi, je suis manager et je m'occupe de jeunes talents. Cela va dans tous les genres de la musique à la carrière de comédien, je suis sur que certains de mes clients sont d'ailleurs dans le lycée. Je dois dire que nous manquons pas de travaille et notre tranche d'âge est souvent celle des lycéens/collégiens. »
La jeune femme restait souriante et aimable comme toujours quand son humeur le veut. À la façon dont elle l'avait dit, en étant assez malin, on savait qu'elle avait goûter le fruit défendu en compagnie d'une femme auparavant et même souvent. Ce chat qui ronronnait rendait la situation plus agréable. Les ronronnements rendaient toujours les atmosphères plus calmes et plus détendues. La magie des félins! Elle ignorait comment allait finir cette journée mais elle sentait que ça allait plutôt bien finir? Simple pressentiment. La vie suivait son cours dans le parc, les enfants jouaient entre eux et les couples se baladaient. Certains ne faisaient que couper par le parc pour se rendre plus vite de l'autre coter, comme elle d'habitude mais pas aujourd'hui.
« À votre nom, Hardy, je dirais que vous êtes américaine non? À moins que ce soit anglaise? Serait-ce trop demander de savoir ce qui vous a fait quitter votre pays pour venir ici? Pardonnez-moi si je me montre trop curieuse mais c'est dans ma nature je crois. Puis les jolies blondes, ça ne court pas les rues par ici! »
Elle ponctua cette fin de phrase par un sourire gênée en étouffant un tout petit rire. Un petit compliment ne fait pas de mal puis c'était vrai après tout. Les autres blondes ne sont que des teintures, pour son cas, c'est naturel même si ses cheveux sont plus proches du châtain clair que du blond. Peut-être l'habitude de son métier qui faisait qu'elle se montre toujours curieuse avec les autres, vouloir tout savoir quitte à creuser un peu dans la vie privée des autres. Elle savait toutefois poser ses limites et quand c'était trop personnel, elle disait elle-même stop. Pour sa question, elle faisait peut-être fausse route, elle avait peut-être toujours vécu ici bien que ses parents sont originaires d'un autre pays? C'était à elle de voir ce qu'elle allait lui raconter.
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Zico semblait hésiter entre les deux blondes, et finit par revenir près d’Aoki. Cette dernière lui offrit quelques caresses, et le chat se frotta contre elle en ronronnant, sa queue se redressant ainsi que son museau. Le petit chat se rapprocha des jambes et des cuisses de la belle blonde, et alla se nicher dessus, exigeant des caresses. Félicia l’observait distraitement, tandis qu’Aoki lui parlait. Félicia en profita enfin pour s’asseoir à côté d’elle, la conversation devenant suffisamment intime pour le permettre. Aoki se présenta comme un manager recherchant des jeunes talents. Est-ce qu’elle travaillait pour une agence de téléréalité ?
Félicia l’écoutait silencieusement, alors que la jeune femme la rassurait sur ses relations entre elle et Hitomi. Une simple camarade de promotion… Bon, sur une échelle de menaces potentielles, Hitomi descendit de quelques barreaux, mais Félicia restait toujours prudente. Entre la grande amie de confiance et la petite amie, il y avait un pas qu’on franchissait souvent sans prévenir ! Aoki lui demanda ensuite pourquoi elle était venue ici, ne se trompant pas, tout en lui affirmant qu’elle était plutôt belle. Félicia rougit poliment en souriant, avant de se demander si elle devait ou non lui dire la vérité, ou mentir… Le S.H.I.E.L.D. s’était chargé de son anonymat, ainsi que Luke Cage, en lui disant de ne jamais parler de son passé, et sûrement pas à une inconnue dans un parc. Néanmoins, Félicia se disait qu’Aoki méritait sûrement le détour. De toute manière, elle n’avait pas grand-chose à craindre… Bien sûr, elle ne comptait pas lui dire qu’elle était une ancienne criminelle qui avait travaillé pour le compte de Wilson Fisk, avant d’essayer de le doubler, et avait manqué mourir, mais elle pouvait sans doute lui dire qui elle était, et ce dont elle était capable.
« Et bien… Votre intuition ne vous trompe, Mlle Kou. Je viens effectivement des Etats-Unis, et je suis depuis plusieurs mois à Seikusu… Mais je ne crois pas être la seule blonde qui vaille le coup d’œil dans cette ville, glissa-t-elle rapidement, à l’intention d’Aoki. En tout cas, je crois que mon chat vous trouve à son goût… Et je ne peux que le comprendre. »
Elle estimait cette opération de drague digne d’une série américaine pour adolescents, mais c’était tout ce dont elle se sentait capable de sortir ! Zico ronronnait tendrement, et Félicia enchaîna rapidement.
« Quant… Quant à mes raisons d’être venue ici, et bien… C’est assez long et compliqué. Vu que vous n’avez pas sourcillé en entendant mon nom, j’en déduis que les Hardy ne vous disent rien… Il y a quelques années, ma mère était l’une des plus grosses fortunes de New York… Elle avait hérité de son mari une fortune colossale… Mais il y a eu des problèmes… Enfin, c’est une longue histoire, et je ne veux pas vous embêter avec ça, surtout pas sur un banc… Si vous voulez tout savoir, il me faudra plus de temps pour tout vous expliquer… Un dîner me semblerait être le plus adapté, mais je ne tiens pas à vous forcer… »
D’emblée, Félicia venait carrément de lui proposer un rencard, et elle en rougit légèrement. Même sous cette forme normale, elle était parfois aussi désinvolte et franche que quand elle était la Chatte Noire. Aoki lui avait dit qu’elle était belle, après tout, et cette simple phrase signifiait beaucoup. Elle regarda donc Aoki en s’asseyant sur le banc, et glissa nonchalamment une main sur Zico, caressant ce dernier, sa main étant du coup assez proche du corps d’Aoki, la rapprochant de cette dernière.
Avoir un chat dans sa manche, c’était l’arme suprême des dragueurs ratés !
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Cette journée avait bien commencé et elle semblait bien se dérouler pour deviner qu'elle allait aussi bien se finir! Une bonne journée de travail pour finir plus tôt, une balade dans un parc, une rencontre qui semblait pas si anodine que ça! Et pourtant, rien ne laissait vraiment présager ça. Un matou qui s'approche d'elle, qui lui gâche sa glace, puis de fil en aiguille, voilà que les présentations se faisaient que la rencontre avançait doucement vers un lien d'amitié, voire plus? C'est vrai que Félicia allait plus vite qu'elle pour lui lâcher quelques petits compliments dissimuler entre deux phrases et Aoki suivait dans ce jeu bien qu'elle était un peu plus lente. La drague n'était pas son fort ou plutôt sa spécialité. Elle a déjà dragué mais avec l'aide de l'alcool, rarement au naturel comme ça, dans un parc en plus. Il y a un début à tout après tout! La drague, c'était plutôt les autres qui tournaient autour d'elle plutôt que l'inverse. Puis sans vouloir paraître étrange et perverse, c'est plutôt elle qui prenait le dessus sur les autres quand elle le pouvait. Le pouvoir du statut hiérarchique en somme. Un patron, un supérieur, douce te gentille comme une rose. Un employé plus bas sur l'échelle de l'entreprise, c'est la laisse autour du cou et le pied à lécher! Alors quand il s'agit d'inconnue qui ne travail pas avec elle ou qui ont une chance d'aller sur ce chemin, comment réagir? C'est là la véritable question!
Après un nouveau compliment, elle pouvait comprendre son chat et devait peut-être même l'envier un peu? Qu'importe, pour le moment le fameux Zico semblait loin de feuler vers elle. Comme elle l'avait dit, le nom Hardy ne lui disait rien? Peut-être le nom d'une chanteuse européenne non? Elle n'était pas une spécialiste en musique autre que ce qui marche plutôt bien au Japon mais il lui semblait avoir entendu ce nom un jour? Peut-être en France? Mais elle ne semblait pas en être de la famille puisqu'elle disait être américaine. Donc, mauvaise pioche! Mais au lieu de s'éterniser sur des détails insignifiants ou intéressants, elle ne voulait pas s'étaler dessus et avoua qu'il serait mieux de pouvoir en discuter autour d'une table avec un diner. Elle n'y allait pas par quatre chemins au moins! Vaut mieux ça que comprendre de travers ou se tromper. Elle n'avait rien de prévu ce soir, c'était une bonne journée alors pourquoi pas continué ainsi! Elle continua de caresser le chat, n'hésitant pas à caresser la main de Félicia parfois.
« Une idée plutôt bonne mademoiselle Hardy. Alors soit, disons ce soir, autour de vingt heures et... hum? »
Elle ne pouvait pas viser le luxe, elle n'en avait pas les moyens mais elle ne pouvait pas non plus viser les restaurants familiaux. Il y avait un juste milieu. Un endroit calme, sympathique où la nourriture est bonne. Pas au point quand même d'accepter n'importe qui, une tenue correcte? Il y avait bien ça, surtout dans le quartier où il y a tout un tas de restaurants.
« Pourquoi pas « Chez le grand Chef »? C'est plutôt bon, nous serons au calme puis ça serait l'occasion pouvoir vous mettre un peu plus en valeur? Pour moi de même! Si cela vous conviens, c'est parfait. Comme j'y vais quelques fois, je connais quelques personnes, nous aurons une table facilement. Qu'en dites vous? »
Jonglant sur deux terrains, elle caressait ce gentil matou, passant sa main un peu sur la sienne aussi sans pour autant aller trop vite. Ce n'est pas du rentre dedans, quelques petits messages? À voir si elle pouvait être libre ce soir et ainsi, elles partiront pour se rejoindre quelques heures plus tard. Le temps de se faire belle, séduisante et attirante.
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La main d’Aoki, comme le nota rapidement Félicia, ne se contentait pas que de caresser le pelage de Zico, qui ronronnait tendrement, mais glissait aussi sur sa main. Le cœur de la prof’ s’emballait. Aoki était une femme assez belle, et elle eut plusieurs flashs, l’imaginant dans son lit, à caresser son dos, ronronnant contre elle… Oui, elle devait lui faire de l’effet. Cette idée était particulièrement gratifiante.
Aoki lui proposa de la retrouver ce soir, à un restaurant qui s’appelait « Chez Le Grand Chef ». Elle en avait entendu parler. Ce n’était pas un restaurant où elle avait coutume d’aller. Il fallait y aller au moins en couple, et les prix, sans atteindre ceux d’autres restaurants, étaient tout de même assez élevés. A dire vrai, quand on parlait à Félicia de « restaurants », il s’agissait plutôt des McDo, où elle allait assez souvent. Pour un rendez-vous romantique, il fallait toutefois viser au-dessus. Le fait qu’Aoki affirme y aller assez souvent indiquait que Félicia avait probablement affaire à une femme assez aisée. Tant mieux ! La Chatte Noire aimait l’argent, après tout.
« J’en dis que c’est une très bonne idée ! Je vais vous donner mon numéro de portable… »
Ceci fait, Félicia ne tarda pas à quitter le parc. Son cœur était tout emballé, rebondissant furieusement dans sa poitrine. Zico, de son côté, s’était mise à la suivre, prenant le métro avec elle. Il sentait combien cette nouvelle Maîtresse était fébrile. Nerveuse, Félicia en avait les mains qui tremblaient.
*Mon Dieu ! Je me comporte comme une lycéenne ! Ressaisis-toi, Félicia ! Ce n’est pas la première fois que tu as droit à un rancard !*
La Chatte Noire était aussi très fière de ce qu’elle avait accompli. Après tout, c’était elle qui avait pris l’initiative de courtiser Aoki, et elle s’en était plutôt bien sortie. Aoki lui avait même invité à dîner ! Pour autant, la partie n’était pas encore jouée, et Félicia, alors qu’elle prenait une douche pour se détendre dans son appartement, songea à tout ce qu’il fallait faire, ou ne pas faire. Une chose était sûre : elle allait devoir lui parler de son passé, et elle espérait que cela ne ferait pas fuir Aoki… En même temps, elle ne comptait pas d’emblée lui dire qu’elle était une ancienne criminelle aux supers-pouvoirs qui ne pouvait plus revenir sur le territoire américain, sous peine d’être pourchassée par les super-tueurs du Caïd. Il fallait jouer la chose un peu plus finement.
Nerveuse ? A peine ! Félicia avait peur de ne pas être à la hauteur, et s’observait devant le miroir, cherchant la meilleure robe à mettre parmi celles qu’elle avait. Elles avaient toutes été achetées avec de l’argent sale, naturellement, mais il était inutile d’en dire plus à Aoki sur le sujet. Dans son appartement, plusieurs chats miaulaient, filant par la fenêtre, ou revenant. La Chatte Noire n’avait pas vraiment un animal de compagnie, mais les chats venaient fréquemment la voir, sentant bien que cette humaine n’était pas comme les autres. Félicia hésitait, soit à porter une robe courte, soit une robe longue. Elle trouvait que la robe longue ferait bien trop prétentieuse. Bon à utiliser si elle devait impressionner quelqu’un, ou si elle sortait dans un grand restaurant… Mais, d’un autre côté, la courte risquait de mal passer, de la faire passer pour une femme dépravée. Avec la longue, elle aurait ressemblé à une espèce de prédatrice sexuelle autoritaire et prête à fondre sur sa proie.
*La courte ou la longue ? Il faut bien que je me décide !*
Elle se retourna vers les chats qui la regardaient, certains se partageant sonr lit, ou mangeant dans les gamelles entreposées sur le balcon.
« Aidez-moi, vous ! Tâchez d’être utiles ! »
Les chats se contentèrent de miauler, et elle soupira, avant d’appeler un taxi. Elle referma le combiné, et décida d’opter pour la courte. Une délicate robe (http://www.1001lingerie.fr/2525-8452-thickbox/robe-de-soiree-noire-taille-s.jpg), assez sexy selon elle. Elle se contempla à l’intérieur, passant ses mains sur ses hanches, et se transforma. La robe ne se déchira pas, fort heureusement, mais Félicia serait moins comprimée sous sa forme normale. Quand elle prenait sa forme de Chatte Noire, ses muscles se tendaient, son corps grossissait légèrement, notamment au niveau de sa poitrine.
Elle hésita ensuite à se maquiller, et rejeta cette idée. Sans, ce serait mieux. Elle glissa autour de son cou un collier (http://www.eshopparis.com/productimages/collier_perle_cristal_transparent_cc47_183.jpg) qu’elle avait volé dans une bijouterie, parachevant le tout en s’asseyant sur le lit pour enfiler des sandales lacées (http://www.boutique-chaussures-mode.fr/media/16651.jpg).
« Bon… Ça ne m’a pas l’air si mal… »
Elle continua à s’observer pendant le miroir, jusqu’à ce que l’interphone sonne. Le chauffeur était arrivé. Elle s’était adressée à une compagnie offrant des taxis assez luxueux, et ne fut pas déçue en voyant sa carrosse : une Alfa Romeo (http://foto.autozone.be/fotosauto/ALF/web300x200/Alfa-Romeo-156_17614119.jpg) qui était également noire, sans la mention « TAXI » sur le toit. Elle se glissa à l’arrière, et le chauffeur la regarda à travers le rétroviseur.
« Où dois-je vous déposer, Mademoiselle ?
- Vous connaissez le restaurant « Le Grand Chef » ?
- Le restaurant européen ? Oui, je connais…
- Conduisez-y moi, je vous prie…
- Croyez-en mon expérience ; il va fondre en larmes. »
L’Alfa Romeo démarra rapidement, et Félicia sourit légèrement, se mordillant les lèvres. En l’occurrence, c’était plutôt « elle », mais sa vie privée ne le regardait pas. La voiture fila rapidement dans le centre-ville de Seikusu, rejoignant un long boulevard avec de nombreux restaurants. « Le Grand Chef » était dans une petite rue pavée longeant l’une de ces avenues, un peu reculé. Il y avait à proximité un grand parking à plusieurs niveaux, et l’Alfa Romeo s’arrêta là. Le chauffeur sortit pour ouvrir la porte de Félicia, qui en sortit, émerveillée et un peu émue.
« N’hésitez pas à me rappeler, si jamais vous désirez rentrer chez vous… Peu importe l’heure, je ne serais pas très éloigné. »
Le remerciant poliment, Félicia quitta le parking par un escalier ouvert menant droit près du restaurant. On montait par un perron se découpant en deux escaliers. Le restaurant avait l’allure d’une espèce de maison européenne avec un toit triangulaire. Il y avait surtout des couples, mais la terrasse se trouvait à l’arrière, avec un petit jardin. Félicia entra rapidement, regardant une horloge dans un coin. 21:05. Ce n’était pas trop tard ! Elle s’approcha des serveurs. Un majordome en costume s’approcha, droit comme une barre en acier.
« Mademoiselle, je vous souhaite la bienvenue !
- Merci…
- Pardonnez-moi à l’avance, mais… Seriez-vous Mlle Hardy ?
- Co… Comment le savez-vous ? s’étonna cette dernière.
- Secret professionnel, répondit le serveur sur un ton énigmatique. Mlle Kou a réservé une table. Veuillez me suivre, je vous prie… »
Félicia hocha la tête, se sentant légèrement nerveuse. Elle avait l’impression que des milliers d’yeux la dévisageaient, et elle ne pouvait s’empêcher de se demander si on l’observait pour se moquer d’elle, ou parce qu’elle était belle. Félicia suivit le majordome vers la table, ignorant si cette dernière serait à l’intérieur, ou dans le jardin…
*Je suis sûre que tout se passera bien, alors, détends-toi !*
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Pour son plus grand bonheur, Félicia avait accepté le rendez-vous, elle avait même donné son numéro de portable, toujours utile en cas de retard ou même pour un futur rendez-vous si celui-ci se passait bien. Qui sait? Aoki se leva en même temps que la jeune femme et la quitta d'un petit signe de la main en quittant le parc pour retourner chez elle où elle pourra se changer et mettre quelque chose qui la mettrait plus en valeur pour ce rendez-vous. Mais quoi? Sur le chemin, elle y réfléchissait déjà mais elle n'avait pas deux robes qui rendraient le choix plus simple. Elle en avait quand même une dizaine, c'est qu'avec ses nombreux rendez-vous galants ou pour affaire, elle avait dû se faire une garde-robe pour pouvoir mieux séduire ses clients pour accepter de prendre une de ces petites stars pour une émission, un tournage, un reportage, bref, de quoi les pousser un peu en haut de l'affiche. Après un peu de marche, elle était enfin chez elle où ses deux animaux de compagnie l'accueillaient comme toujours avec le même entrain. Quelques petites caresses pour ses deux-là et à elle la tranquillité. Aoki était le genre de femme à aimer prendre une douche le matin mais pour l'occasion, une deuxième ne lui ferait pas de mal. Pour une fois que son rendez-vous n'était pas pour affaire, autant se faire plaisir et mettre le paquet!
Se dirigeant vers la douche, elle y avait passé une bonne trentaine de minutes avant de ressortir aussi propre que possible. Par chance, elle n'était pas d'une pilosité monstrueuse et avait déjà pris rendez-vous chez son esthéticienne deux jours auparavant donc autant dire que si la soirée s'annonçait encore mieux, elle n'avait pas de problème de ce côté-là. Sur son lit, toutes ses robes, laquelle serait la mieux pour ce soir? Après quelques hésitations surtout entre la rouge sexy et la noire élégante (http://www.journaldesfemmes.com/luxe/haute-couture/selection/la-mode-qui-vous-attend-a-la-rentree/image/robe-noire-versace-448730.jpg), elle avait opté pour cette dernière. Elle n'était pas une fille de joie après tout! Elle pouvait la porter bien sur mais dans ce restaurant et pour une première fois, il y avait mieux. Elle ne sortait la rouge que pour des occasions spéciales, quand les clients semblaient déjà peut emballer par le sujet. Elle mit donc la robe noire sans mettre de soutien-gorge sinon cela se verrait mais par contre, elle n'en oublia pas de mettre une culotte de même couleur que la robe. Noir, avec un peu de dentelle, c'était charmant! Pour ce qui était du maquillage, elle n'en avait pas abusé mais mit juste un peu. Autour des yeux avec un peu de rouge à lèvres rose clair, cela se voyait à peine. Cela était suffisant. Pour les chaussures, là aussi, elle en avait des tonnes mais elle n'était pas embêtée pour le choix.
Afin de se rendre un peu plus belle encore, elle mit un collier autour du cou mais pas n'importe quels bijoux. Pas dans le sens qu'il coute une petite fortune mais disons qu'il avait une grande valeur pour elle. Un petit cœur (http://www.bijou-discount.com/img/p/266-322-thickbox.jpg), simple mais c'était le seul cadeau qu'elle avait eu de la part d'un de ses amants, le premier à vrai dire. Celui avec qui elle avait vu les choses en grand, ses premières fois avec lui aussi. Pour finalement être plaqué par ce goujat! Si elle avait tout jeté de cette ordure, elle avait quand même gardé ce bijou, la seule chose qu'elle ait gardé. Son geste l'avait touché la première fois. Elle était enfin prête! Avec un peu d'avance mais ce n'était pas grave. Elle avait fait appel à un taxi avant de se rendre là-bas la première. Il fallait bien avoir une table pour elles quand même sinon tout ça n'avait servi à rien. Après quelques minutes en voiture, elle était arrivé à destination et fut bien accueillie par le type de l'accueil avec qui, elle avait rapidement eu une table pour elle et son invité. Elle lui fit une petite description de la jeune femme qu'elle attendait afin d'être conduit à sa table dans un petit jardin. Elle prenait son mal en patience et ne s'inquiétait pas pour sa compagne, elle n'allait pas tarder...
Et quand elle arriva enfin, ouah! Elle était bien mieux dans cette robe! Enfin, ça se comprenait aussi que ce n'était pas le genre de chose qu'on met pour sortir dans un parc. Elle était très belle dans cette tenue mais un détail la surprenait quand même... sa poitrine... elle n'était pas si grosse avant? Non pas que c'était exagérer mais dans le métier d'Aoki, elle voyait souvent des femmes en petites tenues et voyait donc quand il y avait rajout ou non? Et là, ça semblait un peu plus gros? Non pas que ça la dérange mais bon, le souci du détail avec sa profession. Un petit sourire pour l'accueillir avant de commencé par les compliments!
« Vous êtes tout en beauté Félicia. Cette robe vous va à ravir. »
Elle ouvrit la carte en face d'elle pour l'examiner. L'idée d'en apprendre plus sur son histoire à propos des Hardy n'était pas la raison de sa venue ici, elle lui avait proposé alors pourquoi pas! Après elle n'était pas journaliste ou curieuse à ce point, elle voulait passer une bonne soirée en compagnie de sa charmante amie. Plutôt future amie, elle ne la connaissait pas assez pour la qualifier d'amie.
« Voulez-vous de suite passer une commande ou un bon petit verre de vin pourrait vous détendre un peu? Vous me semblez un peu nerveuse? »
Elle garda un petit rire pour elle pour la taquiner un peu. C'était mignon mais Aoki n'était pas d'humeur à vouloir la mordre! Quoiqu'elle n'était pas un fauve avec des crocs acérés, elle était plutôt du genre à vouloir mettre une laisse et un collier aux autres quand elle était de mauvaises humeurs mais comme là, c'était le contraire.
« Vous avez déjà diné dans ce genre de restaurant? À vrai dire, c'est la première fois pour moi que je ne dine pas pour affaire ici, vous avez l'honneur d'être la première à m'avoir invité sans parler argent. »
Autant commencer à parler de tout et de rien, ça allait la détendre un peu.
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En voyant Aoki, deux choses firent indiscutablement plaisir à Félicia. Un grand plaisir, même ! La première chose, ce fut le regard assez attentif qu’elle accorda à la poitrine de Félicia. Avec sa robe, il fallait dire que ses seins se voyaient mieux. Dans le parc, elle avait après tout été en tenue de sport, dans un débardeur qui n’épousait pas ses seins. Elle aurait peut-être du se sentir gênée qu’on mate ainsi ses seins, mais, en réalité, elle aimait cela. Surtout en présence d’Aoki. N’était-ce pas, dans le fond, la plus belle preuve qu’elle plaisait à la jeune blonde ? La seconde chose, celle qui amena Félicia à sentir son cœur battre follement dans sa poitrine, ce fut le collier d’Aoki… Un collier en forme de cœur ! Fallait-il y voir un message subliminal, une invitation ?
*Je ne savais pas que la séduction était un art si compliqué !* songea-t-elle.
Félicia s’assit en face d’Aoki, lui souriant sans ménagement.
« Je vous retourne le compliment, Aoki. Vous êtes exquise. »
Félicia reçut ensuite du serveur la carte de l’apéritif. Un beau dépliant, qui comprenait surtout les vins. C’était un lieu très luxueux, ici. Dans un sens, un tel endroit rappelait à Félicia son ancienne vie, avant qu’elle ne fasse l’objet d’un programme de protection du S.H.I.E.L.D., et ne se retrouve à Seikusu. A Manhattan, elle avait une petite fortune, et dînait fréquemment dans ce genre d’endroits. Un passé assez révolu, maintenant. Aoki proposa de commander du vin, et Félicia hocha la tête, afin qu’elle se détende. Félicia s’empourpra assez légèrement. Nerveuse, elle ? Mais pas du tout ! Enfin si, un peu, mais pas de quoi en fouetter un chat non plus ! Difficile d’avouer à Aoki que c’était son premier rencard depuis des mois… Et encore, elle ignorait si c’était, pour Aoki aussi, un rencard, même si son collier en forme de cœur semblait aller dans ce sens.
« Et bien… Je prendrais bien un peu de vin, oui… Pourquoi pas… Hum, voyons… »
Elle n’y connaissait quasiment rien en matière de vins et d’œnologie, et prit donc la chose qu’elle prenait depuis des années dans ce genre de restaurants. Elle regarda la carte, et fut sauvée en voyant qu’il y avait un vin estampillé « grand cru Saint-Émilion ». Un vin rouge.
« Je vais prendre le grand cru de Saint-Émilion… »
Aoki lui posa ensuite une autre question, et Félicia sourit légèrement. La première fois qu’elle ne venait pas ici pour affaires… Une autre perche tendue, et Félicia comptait la saisir, celle-là, tant elle était grosse ! Elle se sentait rassurée. Chaque seconde qui passait l’amenait de plus en plus à réaliser que, oui, Aoki devait apprécier le contact de Félicia. Qu’elle l’apprécie, c’était un bon début, mais ce n’était pas uniquement ce que Félicia voulait. Elle voulait aller encore plus loin ! Elle lâcha donc :
« Et bien… Quand j’étais à New York, j’allais souvent dans des restaurants de ce genre, mais, depuis que je suis à Seikusu, je dois bien dire que mes critères ont plutôt bien baissé… Me retrouver dans un tel restaurant, c’est… Grisant… Surtout en ta compagnie ! On peut dire que je viens dans un restaurant comme ça rien que pour toi. »
Il était relativement inutile de dire à Aoki qu’elle passait son temps à manger dans les fast-foods. Ce ne serait pas vraiment un beau moyen de la séduire ! Félicia la regarda donc, observant son collier, et finit par dire à son tour :
« Très beau collier… » nota-t-elle alors.
Une chance qu’elle apprécie Aoki. Elle aurait autrement pu le lui voler ! Certes, ce collier ne valait pas grand-chose, mais elle aimait bien le motif… Il était… Assez explicite. Bien plus que son collier de perles, en tout cas.
« Pardonne donc ma nervosité… Je n’ai plus l’habitude… » se défendit-elle.
Il y avait d’autres raisons qui expliquaient sa nervosité, mais elle ne pouvait tout de même pas dire à Aoki de but en blanc : « Ce qui me rend nerveuse, c’est imaginer ma tête entre tes seins, ou te dire que je suis une ancienne cambrioleuse de haut niveau qui a failli mourir au moins vingt fois au cours de sa vie ! » Mieux valait temporiser…
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Maintenant qu'elle était avec Félicia, la soirée pouvait enfin débuter. Elle avait patienté que sa nouvelle amie débarque ici de commander quoi que ce soit hormis de l'eau. Durant son attente, elle pensait à la tenue qu'allait porter la jeune femme, ce qu'elles allaient manger et surtout ce qu'il pouvait ce passé ensuite? Lors de leur rencontre au parc, elle n'avait pas eu ce genre d'idée, se disant juste qu'elles allaient discuter et faire connaissance mais après tous ses petits compliments échangés, son avis sur Félicia avait changé. Et en la voyant arrivée dans cette robe qui la rendait bien valeur, inutile de dire qu'elle avait bien envie de continuer la soirée chez elle ou chez Félicia si elle le désirait. Aoki faisait tout pour qu'elle se détende, elle ne lui voulait pas de mal après tout, loin de là même! À son compliment, elle ne fit que sourire un peu plus en l'observant, deux femmes exquises dinant dans un restaurant, de quoi questionner certains clients sur la suite des évènements. Invitant son amie à se détendre avec un peu de vin, elle la laissait choisir sans guider ses pas puis fermait le menu en choisissant la même chose. C'était un bon choix après tout, surtout qu'elle préférait le vin rouge au blanc. Parlant un peu de son ancienne vie à New York, la manager écouta ses paroles attentivement avant de lui décrocher un petit sourire.
« Eh bien, je suis donc la seule à avoir l'honneur d'être avec toi dans un restaurant depuis ton arrivée? Hum hum, intéressant... »
Ce petit mot pourrait la faire réfléchir un peu sur ce qu'elle voulait dire vraiment. Elle avait l'honneur d'être avec elle, c'était donc rare et il y avait peut-être plusieurs raisons à cela? Pas le temps, qu'elle était exigeante, qu'elle avait fait une exception, bref, ça ne manquait pas d'idée tout ça. Elle complimenta ensuite ce qu'elle portait autour du cou et la jeune femme le toucha du bout des doigts pendant que Félicia s'excusait à cause de sa nervosité, c'était mignon! Ce collier avait certes une histoire qui n'était pas des plus charmantes mais elle se sentait d'humeur à en parler, ne serait-ce que pour attendre le vin qui ne tarderait pas.
« Ce collier est un des seuls cadeaux que j'ai gardé, un cadeau d'une relation je précise. Le premier cadeau de mon premier petit copain. »
Le vin arrivait et le serveur déboucha la bouteille devant elles en servant deux verres en laissant la bouteille avec elles. Aoki le remercia d'un signe de la tête avant de reprendre.
« J'ai tout jeté de ce qu'il avait pu m'offrir une fois séparé, vêtements, bijoux, photo, tout sauf ceci. Cela devait être le plus beau cadeau qu'un homme m'ait fait. À l'époque où il m'aimait vraiment... »
Avant de se jeter dans les bras de la première pouf qu'il avait vu une fois que sa « petite amie » lui ai offert sa virginité. Un salaud de première oui! Mais ça, elle n'était pas obligée de le savoir. Dégustant une toute petite gorgée de vin, Aoki semblait ravi de ce choix et déposa le verre sur la table, continuant de vouloir discuter avec elle.
« Mais tout cela est de l'histoire ancienne et j'ai appris à ne pas craquer au moindre « je t'aime » de la part de quelqu'un. »
Replaçant une de ses mèches derrière son oreille, la jeune femme observa Félicia avec un petit sourire et un regard aguicheur. Un coude sur la table, la tête posée dans la main, elle se demandait ce à quoi elle pouvait penser d'elle? Dur en amour? L'objet de leur séparation? Pourquoi n'avoir gardé que ce petit bijou qui ne valait pas tellement chère alors qu'elle avait surement mieux parmi tous les colliers et les bagues offertes par ce même homme un peu plus tard.
« Et toi Félicia? As-tu eu le coup de foudre pour quelqu'un un jour? Au point que malgré la haine ou l'amour que tu lui portes aujourd'hui, tu ne puisses te séparer d'un objet? »
Elle aurait pu simplement lui demander si elle avait eu une relation sérieuse auparavant ou un petit objet comme elle qu'elle gardait en souvenir mais autant faire les deux en même temps.
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Le serveur ne tarda pas à venir, apportant ce que les femmes avaient demandé : une bouteille de vin. Professionnel, il montra à chacune des deux femmes l’étiquette de la bouteille. Un léger sourire éclaira les lèvres de la Chatte Noire, et il la déboucha alors devant elles, en expert, avant de remplir les verres à pied à la manière des serveurs de ce type de restaurant. La bouteille remonta rapidement, versant le vin dans le verre, sans qu’une seule goutte ne dépasse. Le serveur se retira ensuite avec un sourire poli, et Félicia contempla son verre. Elle se surprit à légèrement rougir quand Aoki se contenta de dire que le fait qu’elle soit la seule à avoir traîné Félicia dans un tel restaurant soit « intéressant ». A dire vrai, le dernier restaurant auquel Félicia avait été, avant celui-là, était un fast food à proximité du lycée. Un McDonald’s où des lycéens l’avaient convié pour essayer de la séduire. Contrairement à bon nombre de ses collègues, Félicia n’avait aucun problème à nouer des liens avec ses élèves, mais, là encore, contrairement à d’autres, elle n’avait pas encore été jusqu’à partager son lit.
Aoki lui parla ensuite de quelque chose qui troubla légèrement Félicia. Son passé... L’origine de ce collier, un petit ami qu’elle avait aimé avec passion, avant qu’il n’y ait la rupture. Félicia ne demanda pas de plus amples explications sur les causes de cette rupture. Elle comprenait. Les hommes étaient tous des lâches... Mais les femmes aussi, dans un certain sens. Félicia se demanda si, au fond d’elle, Aoki n’était pas toujours amoureuse de ce premier amoureux... Comme elle avec Morbius... Mais, à bien y réfléchir, ce n’était pas tant de Morbius que Félicia était toujours amoureuse, mais de ce que ce dernier avait fait naître, et qu’elle n’avait retrouvé avec personne, et qu’elle ne retrouverait plus jamais : une espèce d’idéalisme fiévreux, de surpuissance à l’idée d’être, non seulement amoureuse, mais aussi unie avec quelqu’un, unie pour la vie. L’union fait la force, disait-on... Avec Morbius, elle s’était crue invincible, elle avait cru qu’elle pouvait survivre à tout, tant qu’elle continuerait à l’aimer. Oui, avec lui, elle avait compris en quoi l’amour initial avait un zeste de folie, car elle était devenue folle, complètement déraisonnable.
Félicia sortit de ses pensées lorsqu’Aoki lui demanda si elle n’avait pas connu l’amour également. Un léger sourire se contenta d’éclairer les lèvres de la Chatte Noire. Retrouvant ses esprits, elle consentit à donner quelques explications à cette dernière. Un juste retour des choses... Faisant rouler entre ses doigts le verre de vin, elle parmla donc :
« Et bien... On peut dire ça, oui... C’était même un sacré coup ! lâcha-t-elle avec un léger sourire. Mais ce n’était pas mon premier petit copain... Ou fiancé, devrais-je dire... Mes premières relations, je les ai eu à la fin du collège. Mais bref... Inutile de revenir trop loin... Il s’appelait Morbius... Michael Morbius... Il avait un charme fou... Il venait d’Europe de l’Est, après tout, et... Bref, je l’ai follement aimé, et c’était réciproque... »
Elle soupira lentement. Inutile de trop en dire, mais elle devait quand même aller jusqu’au bout :
« Malheureusement, il y a eu des complications... »
En parler ne dérangeait pas vraiment Félicia, mais elle se voyait mal dire à Aoki que Morbius était devenu un vampire. Il fallait trouver un moyen de dire ça sans passer pour une cinglée... Les vampires et autres créatures fantastiques étaient certes monnaie courante à Seikusu, mais Félicia ignorait si Aoki le savait.
« Disons que Morbius a rencontré des problèmes, et qu’il a du quitter New York... J’avais pensé le suivre, mais cette nouvelle vie que ça impliquait... C’était trop pour moi... Il m’arrive parfois de dire que c’était une erreur de ne pas l’accompagner... Mais c’est assez rare. »
Devenu vampire, Morbius avait voulu rester seul, afin de lutter contre sa maladie. Félicia avait hésité à le suivre, à plaquer tout New York, et elle avait commencé par le suivre. Morbius avait fait équipe avec Blade pour chasser d’autres vampires, mais elle avait rapidement compris que cette vie n’était pas la sienne. Être constamment sur les routes, dormir dans des cloaques, et avoir comme petit ami un vampire assez particulier, et comme confident un chasseur de vampires fanatique... Non, ce n’était pas pour elle ! Elle avait fini par partir. A New York, elle avait pleuré comme une madeleine pendant une semaine dans sa salle de bains.
« Il y en a un autre, ensuite... Également un scientifique... Mais ça n’a pas marché... Sur ce coup-là, c’est lui qui était trop lâche... »
Peter Parker. L’éternel énigme Parker, alias le Tisseur. A côté de ses pompes, il n’avait jamais compris que son alter ego, Spider-Man, était en réalité ce qu’il était vraiment. Un super-héros était quelqu’un de très schizophrène, et dont l’existence amenait à se demander qui était dominant chez lui : le costume, ou la personne qui était dessous ? Pour Félicia, le doute n’était pas vraiment permis. Dans la phase qui avait suivi sa rupture avec Morbius, elle était devenue à part entière la Chatte Noire, et elle avait tenté de convaincre Spidey que, dans le fond, Peter importait peu, et se sacrifiait en permanence devant l’Homme-Araignée. Il n’avait pas compris, et c’était lui qui avait rompu. Même aujourd’hui, Félicia en conservait une certaine rancœur.
« Et, pour conclure la saga des coups de cœurs brisés, le dernier était un sportif... Il a tenu bien plus longtemps que les autres, vu que nous avons été mariés, mais, là encore, ça n’a pas marché... »
Elle hésitait à dire à Aoki qu’elle était mère de famille. Il y avait là de quoi faire fuir n’importe qui ! Elle se contenta donc d’attraper son verre de vin.
« Je propose de trinquer aux petits copains idiots ! »
Félicia but une gorgée, et ajouta ensuite, avec un léger sourire :
« C’est bien pour ça que je préfère me tourner vers l’autre sexe, maintenant... »
C’était un demi-mensonge. Félicia n’était pas devenue une lesbienne convaincue, mais avoir une petite amie n’était pas pour la déranger maintenant.
« Quant aux objets, non, je n’ai rien conservé de mes précédents ex’... A part deux choses, mais elles sont irremplaçables... »
Le serveur arriva à cet instant, confirmant ce talent inné que les gens avaient pour débarquer lors des situations impromptues :
« Désirez-vous prendre commande, Mesdames ? »
-
Débutant ce petit diner dans ce petit restaurant, un verre de vin à la main, les deux jeunes femmes commençaient à faire vraiment connaissance en parlant d'un sujet qu'elles connaissaient bien apparemment, les hommes. Mais seulement de ça, plutôt de leur vie amoureuse avec ces derniers. Aoki avait aimé quelqu'un, vraiment, une seule fois. Le premier amour que l'on croit impossible à briser mais cette image ne l'était que pour elle puisque une fois la première nuit passée ensemble, ce dernier ne semblait pas trop gêné de voir d'autres femmes dans le dos de la jeune femme, et à plusieurs reprises en abandonnant peu à peu Aoki. Ce n'était peut-être pas très poli mais une fois, elle s'était permis de fouiller le portable de son ancien petit ami pour découvrir des tas de messages d'amour et venant de plusieurs femmes. Après, la scène habituelle, les voix se lèvent, quelques objets se cassent, une porte se claque et ne laisse plus cet homme rentrer une nouvelle fois dans sa vie. Suivi de plusieurs jours à pleurer, maudissant cet homme! Destruction de tout souvenir de ce sale type mais elle n'osait pas jeter ou détruire ce petit pendentif. Le jour où il lui fut offert, elle était si heureuse et elle était prête à mettre sa main au feu, dans son regard, il l'aimait autant qu'elle pouvait l'aimer. Surement le seul cadeau qui lui était venu du cœur.
C'est donc à la fois un souvenir ce seul souvenir qu'elle ne veut pas briser mais aussi une cicatrice qui prouve qu'il ne faut pas faire confiance aux hommes, pas trop rapidement et aveuglement. Renvoyant la question à son amie, elle commença à en dire plus sur sa vie passée. Aoki ne réclamait pas tous les détails et lui laissait dire ce qu'elle voulait après tout. Elle n'était pas là pour faire sa biographie, juste en apprendre un peu plus sur sa vie avec les hommes. Au final, elle lui parlait de trois hommes différents, trois rencontres et trois échecs aussi. Quand vint la fin de cette trilogie, elle trinqua avec elle sur ces hommes lâche qui leur avait brisé le cœur. De quoi les rapprocher un peu sur ce point-là. Avant qu'elle ne puisse lâcher un petit commentaire sur tout ce qu'elle venait d'entendre d'où son intérêt pour les femmes elle aussi, le serveur arriva à point pour demander si elles voulaient déjà prendre la suite de la commande? Au pire, la bouteille restait avec elles donc pourquoi pas!
« Pour ma part, je vais prendre une escalope avec comme sauce... hum... normande. Avec cela, vous ajouterez un peu d'haricot vert saupoudré d'un peu d'ail, une pincée seulement. Quant au désert, nous y sommes pas encore. Et pour toi, Félicia? »
Elle la laissait choisir ce qu'elle voulait et une fois le serveur partit vers les cuisines, elles pouvaient à présent reprendre leur discussions.
« N'en dis pas plus sur tes deux choses irremplaçables, je ne suis pas ici pour fouiller ton âme et tout savoir de toi, juste faire plus ample connaissance. C'est toujours mieux que dehors, sur un banc avec un chat pour nous tenir la chandelle. Pour moi, je n'ai eu qu'un seul véritable petit ami dans ma vie. Le reste était pour la plupart des aventures sans lendemain mais je n'ai pas rejeté l'amour pour autant, j'attends juste de pouvoir le trouver un de ses jours... mais pas trop tard quand même. »
Elle replaça une des bretelles de sa robe qui descendait doucement son épaule avant de jouer avec son verre en faisant tourner le quart de vin restait dans son verre. Attention, le verre n'était pas non plus rempli à ras bord par le serveur afin que les demoiselles puissent le gouter avant de juger?
« Mais je dois avouer que je suis plus satisfaite de ce petit diner à présent... si je sais que je fais un peu d'effet à celle qui dine avec moi, alors ce n'est que plus amusant. Et puis cela est plus plaisant de ne pas cacher ce genre de chose, certaines femmes sont assez gênées de l'avouer mais pour moi, homme ou femme, ça m'est égal. »
Son sourire devint plus large, une petite touche d'érotisme de la part d'Aoki lorsqu'elle laissait entrevoir sa petite langue entre ses lèvres sans quitter Félicia des yeux.
« Je n'ai jamais vraiment eu de préférence pour les hommes ou les femmes à vrai dire mais pour ce qui est des expériences que certains pourraient faire étant jeune, moi j'ai sauté cette étape. Étant jeune, je laissais l'amour et toutes sortes de distractions pour me concentrer sur mes études. Et grâce à cela, j'ai plutôt bien réussi. C'est à présent que je souhaite profiter de la vie en faisant de nouvelles rencontre et en m'amusant. »
Aoki s'amusait à toucher son petit pendentif sans vraiment s'en rendre compte. Que ce soit pour passer le temps ou que ce soit nerveux, elle restait là à parler avec Félicia en attendant la suite du repas. Elle finissait son verre avant de reprendre.
« Mais si j'ai bien compris, tu avais une vie plutôt aisée avant? Sans rentrer dans les détails et histoires personnelles, pourquoi es-tu devenue une enseignante aujourd'hui? »
Certes, c'était le sport pour sa part mais elle restait une enseignante après tout.
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Aoki commanda une escalope avec des haricots verts. Félicia, puisque c’était à elle, hésita un peu, et choisit de commander du saumon avec des frites à part. Que ce soit le McDonald’s ou le « Fouquet’s », elle avait besoin de frites ! Le serveur s’inclina poliment, sans rien noter.
« Vous allez vraiment vous souvenir de tout ? demanda, suspicieuse, Félicia.
- Nous verrons bien », répondit ce dernier avec un sourire énigmatique, avant de se reculer.
Fronçant les sourcils, Félicia le laissa partir, se disant que c’était sans doute la marque de fabrique des restaurants de ce genre (NdA : authentique !). Elle en profita pour se replonger dans sa conversation avec Aoki, qui aborda maintenant des thèmes un peu plus sensuels. Maniant des allusions tentantes, Aoki lui parlait. Elle remit la bretelle de sa robe, et Félicia n’en rata pas une miette, pas plus que quand elle vit cette dernière sortir brièvement sa langue de sa bouche.
Miaou. C’était le message que les hormones de Félicia étaient en train d’émettre. Elle en oublia pour le coup ce serveur excentrique. Aoki lui avoua également qu’elle avait eu une jeunesse assez chaste, essentiellement tournée vers les études, et qu’elle en profitait pour se lâcher. Plusieurs de ses mots avaient rassuré Félicia. « Je n’ai pas rejeté l’amour pour autant », par exemple, ou encore : « J’attends juste de pouvoir le trouver ». Pour être honnête, la Chatte Noire ne connaissait pas suffisamment Aoki pour savoir si elle vivrait jusqu’à la fin de ses jours avec cette dernière. La Chatte Noire était bien moins ambitieuse ; rester au moins une semaine avec elle, ce serait déjà pas mal. Le reste se fera plus tard.
*Après tout, je pensais que mon aventure avec Flash sera un flirt sans lendemain... Et je me suis mariée avec lui, et ai eu deux enfants... Comme quoi...*
Fort heureusement, Aoki ne lui avait pas demandé de parler de ses filles. C’était un sujet assez sensible pour Félicia. Même si elle avait une situation financière bien plus stable que son ex’, elle n’aurait jamais pu avoir la garde de ses enfants. Pas quand on était fichée comme super-héroïne, qu’on faisait partie d’un programme de protection du S.H.I.E.L.D., et qu’on avait des ennuis avec la justice. Flash était un choix logique, même si, du coup, elle devait lui reverser des pensions alimentaires. Aoki finit ensuite par lui demander comment Félicia s’était retrouvée prof’. Se mordillant les lèvres, Félicia décida de lui répondre :
« C’est une longue histoire, en effet... Je te la raconterai peut-être un jour. Pour résumer, disons que j’ai du fuir mon ancienne vie... Je suis devenue prof’ un peu par nécessité, en fait. Ce n’est pas un boulot que j’ai choisi, mais une couverture qu’on m’a offert pour qu’on m’oublie J’aurais pu trouver un autre boulot, mais je dois dire que j’aime bien le métier d’enseignante... Surtout en sport... Ça me donne l’occasion de me défouler. Je suis une femme qui aime bien gigoter, Aoki, et qui aime bien les exercices physiques intenses et épuisants. »
C’était à son tour de lui offrir quelques allusions. Sentimentalement, Félicia savait qu’elle n’était pas parfaite. Son côté félin était à la fois une qualité et un défaut. Une qualité, car ça faisait d’elle une bonne amante au lit. Un défaut, car ça la rendait assez possessive. En soi, elle ne se considérait pas comme jalouse. Si un éventuel amant devait la tromper, elle serait plus déçue du fait qu’il ne lui en ait pas parlé, que du fait d’avoir été trompée. Félicia n’en était toutefois pas encore là avec Aoki, et, pour éviter que cette dernière ne croie qu’elle mentait, elle sortit de son sac à main son portefeuilles.
« Avant d’aller plus loin, il y a des choses que je dois te montrer... »
Un peu nerveuse, Félicia sortit sa carte d’identification en tant que super-héroïne. C’était une petite carte plastique qui ressemblait à ça (http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/a/a7/Superhuman_ID_card.png), et qui présentait plusieurs caractéristiques. Outre la mention « SUPERHUMAN REGISTRATION ACT», on voyait deux photos d’elle : l’une sous sa forme argentée, avec sa chevelure blanche, et l’autre sous sa forme normale, le tout à gauche. Au centre de la carte, son patronyme réel, « HARDY FELICIA » s’affichait, ainsi que son « nom de code », « CHATTE NOIRE ». Il y avait ensuite des caractéristiques physiques, puis un étalage de ses pouvoirs, sa signature, celle d’un responsable, et deux codes barres qui servaient à identifier la carte pour accéder à un dossier public.
« Je... Je suis une mutante, Aoki... Et... Tiens, voilà... »
Elle lui tendit un papier informatique plié en quatre, où on voyait, en gros, la mention « S.H.I.E.L.D. », avec, sous l’acronyme la dénomination complète, soit « Strategic Hazard Intervention, Espionage Logistics Directorate ». Le papier reconnaissait à Félicia le statut de « témoin international dans une affaire criminelle de haut niveau impliquant des élus », bénéficiant en ce sens du « programme de protection des témoins avancé de l’organisme ». Ce programme était détaillé dans le papier, incluant la « protection permanente par des agents de la famille du témoin », ainsi qu’une « couverture en tant qu’agent public dans la commune de Seikusu ». L’agent de liaison du S.H.I.E.L.D. était également mentionné, en la personne de « Norman JAYDEN ». Félicia récupéra timidement le paquet.
« Théoriquement, je n’aurais pas du te montrer ça... Mais bon, comme je ne pense pas que tu sois une terroriste internationale, je n’ai pas grand-chose à craindre » lâcha Félicia avec un léger sourire.
Quant à sa carte d’identification, elle était supposée la montrer à n’importe quel officier de police judiciaire, si on la lui demandait. Félicia s’humecta les lèvres, et reprit ensuite :
« Voilà pourquoi je suis prof’ au Japon... Disons que je suis, pour certaines personnes influentes, persona no grata sur le sol américain. Mais tu n’as pas à t’inquiéter pour moi ; il est impossible que ces personnes me retrouvent au Japon. Le S.H.I.E.L.D. sait prendre soin des témoins qu’il protège. »
La Chatte Noire glissa alors à Aoki :
« Alors, dis-moi... Qu’est-ce que ça te fait d’avoir été draguée dans un parc par une super-héroïne ? Ou ex super-héroïne, plutôt... »
Elle recula ensuite sa tête avec un sourire amusé.
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Durant ce début de repas, la jeune femme avait sous-entendu bien des fois que passer une nuit avec une femme n'était pas fait pour lui déplaire. Les hommes sont bien gentils et elle n'avait rien contre mais une femme, c'était bien plus doux et sensuel durant l'acte et très agréable de dormir avec. L'idée même de dormir avec elle cette nuit en se servant de sa poitrine comme oreiller en ne constatant cela qu'au petit matin, ça semblait si confortable! Alors que les cuisiniers devaient préparer les plats des jeunes femmes, Félicia restât assez mystérieuse sur le fait qu'elle devait se faire petite et qu'elle avait dû quitter le pays. C'était assez excitant de pousser ses hypothèses un peu plus loin que son imagination! Aoki n'était pas du genre à se montrer curieuse en s'incrustant dans la vie de la demoiselle mais elle avait bien le droit de faire travailler son imagination. Sa petite allusion lors de sa dernière phrase avait étiré son sourire. Elle voyait où elle voulait en venir et Aoki sentait de plus en plus que cette soirée allait se terminer en beauté! Caressant son menton avec le dos de ses doigts, la jeune femme souriait avec une arrière-pensée que Félicia devinera facilement.
« Si nous avons la chance d'en faire la démonstration, vous comprendrez vite que je risque de ne pas vous décevoir ma chère... »
Reprenant un peu plus place sur sa chaise, elle observa Félicia qui était de plus en plus charmante sous son regard de manager. Elle aurait pu avoir une bonne carrière, autre que professeur de sport mais être sous les projecteurs était loin de devenir un job très discret. Lorsqu'elle lui présenta la suite sous un ton un peu plus sérieux, elle comprenait que la plaisanterie n'était pas permise et écouta attentivement. Peut-être allait-elle lui parler de son passé, de sa cause de son changement des U.S.A. à Seikusu? Déposant une petite carte plastifiée, il y avait deux photos, Félicia et... elle aussi avec une coiffure plus blanche et un petit masque. Elle remarqua les autres détails comme « Chatte Noire » et tout le reste. Sur le coup, ça ressemblait à une mauvaise blague. Le genre de chose où à la fin du repas, tout le monde sort de sa cachette en criant que c'était une caméra cachée! Elle aurait pu avoir toutes les raisons de pensé ça en plus vu qu'elle n'était pas celle qui fit aller vers elle d'abord mais plutôt Félicia qui avait commencé à draguer la jeune femme avec son chat.
« Une mutante? »
Arquant un sourcil sous cette révélation. Depuis quand les mutantes sont sexy? Il y avait bien eu ce film pas terrible qu'elle avait pu voir, un film américain d'ailleurs et c'est vrai que l'actrice était plutôt sexy mais ce ne serait pas la même chose ici? Sa carte semblait être le genre de chose que pourraient avoir les super héros dans les bandes dessinés américaines! Consultant le papier qu'elle lui avait tendu, ça semblait trop pour un simple coup fourré! Après, certaines émissions ne reculaient devant rien pour piéger les autres mais non, tout semblait bien aller... à part ça pour le moment mais pas de quoi en faire un fromage. Récupérant ses papiers et fournissant les derniers points, Félicia mit un point final avant de recommencer un peu là ou leur discussion avait fini en rajoutant une touche de cette révélation qui expliquait bien tout ce qu'il y avait eu à savoir. Prenant une toute petite gorgée de son verre, elle gardait le sourire.
« Que veux-tu que je te dise? Ton histoire est bien ficelée mais... je ne suis pas encore totalement convaincu... Alors je ne vais pas presser les choses trop rapidement. Je sais attendre même si je sais aussi être impatiente. Donc, disons que nous continuons la soirée tranquillement et plus tard, dans quelques jours, tu viens me rendre une petite visite en « Chatte Noire »? Je veux t'entendre miauler et te sentir faire tes pattes de velours sur mon dos ou ma poitrine si tu préfères. »
Gardant son verre en main, son sourire exprimait clairement le fond de sa pensée alors qu'elle s'amusait à faire tourner le reste de vin dans son verre, ne lâchant pas le regard de Félicia. Le serveur passait près d'elles, pas de plat en vue pour le moment mais ça ne saurait tarder. Aoki se pencha, posant ses coudes sur la table, elle gardait ce même sourire, ce même regard destiné à Félicia.
« Avec un surnom pareil, je présume que vous avez une tenue bien moulante, en cuir, en latex? Peut-être un peu de fourrure pour le côté félin? Pourquoi pas une queue? Il me semble pas avoir vu de fausses oreilles sur la photo? Humph! En tout cas, je trouve cela... plutôt excitant. »
Sur ses derniers mots, le pied d'Aoki se frotta à la jambe de Félicia, doucement de haute en bas, la jeune femme semblait vouloir commencer à aguicher sa future partenaire. Ne voulant par contre pas commencer à allumer la dynamite qu'était le désir, elle changea un peu de sujet, retournant sur quelque chose de bien moins excitant!
« Mais je me demandais à part, si vous êtes ou était une superhéroïne, quels étaient vos adversaires qui vous mettiez des bâtons dans les roues et qui répandiez le mal à chaque apparition? »
Et oui, elle bosse aussi en tant que dénicheuse de futur mangaka donc même si elle n'a personne à qui vraiment conseiller pour cette branche, elle connaissait les bases!
-
Aoki avait visiblement du mal à la croire, ce que Félicia pouvait admettre sans problème. Si un inconnu ou presque vous abordait dans la rue en prétendant avoir des superpouvoirs et être un mutant, même à Seikusu, on aurait du mal à le croire. Et, si Félicia ne pouvait pas vraiment être qualifiée d’« inconnue » aux yeux d’Aoki, ce n’était pas non plus comme si les deux femmes se connaissaient depuis de nombreuses années. Aoki avait donc de légers doutes, mais ils étaient inévitables. Elle semblait plutôt encline à croire à l’histoire de Félicia, et, de toute façon, la jeune femme préférait voir un léger doute de scepticisme dans les yeux d’Aoki plutôt qu’une peur panique à l’idée d’être avec une mutante. La désinformation gouvernementale, la propagande américaine, avaient ruiné l’image des mutants, en faisant, soit des monstres, soit des rejetés en manque d’amour et avec un ego mal placé qui se croyaient au-dessus des lois. Aoki lui proposa donc de revenir dans « quelques jours » avec sa forme de mutante. Félicia fut tentée de lui dire qu’il était inutile d’attendre si longtemps, mais le serveur passa, et elle choisit de se taire. Mieux valait ne pas trop attirer l’attention ; un réflexe que la Chatte Noire avait acquis à New York. Après le passage bref du serveur, Aoki choisit de poursuivre, se rapprochant de Félicia, la dévorant du regard. Elle lui demanda si elle n’avait pas de longues oreilles pointues et une queue quand elle prenait sa forme améliorée, ce qui la fit sourire. Elle frémit également assez légèrement quand Aoki frotta sa jambe, ponctuant l’ensemble avec un mot qui résonnait avec délice aux oreilles de Félicia : « excitant ». Elle lui posa ensuite une autre question, mais, avant d’y répondre, Félicia préféra revenir sur d’autres points qu’Aoki avait abordé :
« Sous ma forme améliorée, je n’ai pas d’oreilles pointues, ou une longue queue. En revanche... »
Elle s’approcha alors d’Aoki, et murmura dans le creux de son oreille :
« Je ronronne comme une petite folle chaque fois que je suis excitée. »
Félicia ramena alors sa tête en arrière, avec un sourire amusé, laissant le temps à Aoki de comprendre ce que ça voulait dire. Elle répondit alors spécifiquement à sa question :
« Des ennemis, du reste, j’en ai eu beaucoup... A commencer par le peuple américain. Il serait assez compliqué de t’expliquer ce paradoxe, mais disons que, pour résumer, trop de super-héros tue le super-héros. La frontière entre « justicier » et « tyran » est plus ténue qu’on ne le croit, et je crois que bien des justiciers bariolés l’ont oublié. »
C’était rentrer dans un débat politico-philosophique assez complexe, et Félicia n’y tenait pas particulièrement. Elle préféra donc évoquer des ennemis un peu plus classiques :
« Sinon, des criminels, j’en ai aussi affronté... Un certain nombre. J’ai même aussi du combattre des justiciers. Mes intérêts ne coïncidaient pas parfois forcément avec eux. Pour tout te dire, je ne suis pas vraiment un exemple de justicière, et je n’ai d’ailleurs jamais prétendu en être une. A New York, j’ai obtenu mes pouvoirs de la part d’un homme extrêmement puissant : Wilson Fisk, alias ‘‘Le Caïd’’. Officiellement, Fisk se faisait passer pour un riche industriel philanthrope, finissant des orphelinats, développant des ONG, participant à des programmes municipaux pour lutter contre la paupérisation croissante. Un individu très médiatique, mais qui se servait de cette image de saint-maritain, de son passé de petit criminel ayant retrouvé le droit chemin, pour diriger toute une organisation criminelle internationale. Fisk était un homme extrêmement dangereux, bien plus dangereux que la plupart des super-vilains que j’ai pu croiser. J’ai du acquérir de nouveaux pouvoirs pour sauver ma mère, mais c’est une autre histoire. »
Plus spécifiquement, Félicia était, avant de croiser le Caïd, une étudiante un peu frivole, et qui a eu des problèmes avec les séides de Fisk. Elle avait découvert que sa mère avait eu affaire à Wilson Fisk dans le passé, tout comme son père. Et Fisk n’oubliait jamais rien. C’était une sombre histoire gouvernementale liée à des recherches militaires que Fisk avait voulu obtenir en s’aidant du père de Félicia, un cambrioleur professionnel. Fisk avait toutefois été dupé, et, quand le père de Félicia était revenu dans le monde des vivants, la vengeance du Caïd s’était abattue. Pour les sauver, Félicia avait du accepter de devenir la Chatte Noire.
« J’ai travaillé pour le compte de ce criminel. J’étais au sein de toute une équipe, mais, dans l’ombre, j’essayais de le coincer. J’étais une taupe, un agent double, et Fisk a fini par le savoir... Après ça, je ne pouvais plus rester à New York. J’ai bien failli mourir. Le gouvernement américain s’est chargé de me fabriquer une nouvelle identité, et m’a envoyé ici. Mais tu n’as pas à t’en faire, le Caïd a maintenant d’autres problèmes que me courir après. Il est en prison, expliqua-t-elle, et son règne touche à sa fin... Du moins, je l’espère. »
Wilson Fisk avait effectivement tout perdu. Ses activités criminelles avaient fini par être étalées au grand jour, et il était enfermé dans une prison de haute sécurité, Ryker’s Island, une prison d’où il lui était très difficile de continuer à diriger son empire. Ce dernier devait sombrer dans une guerre entre ses anciens lieutenants, et, si jamais Wilson arrivait à sortir de prison, ce dont Félicia le croyait capable, il lui faudrait probablement des années avant de redevenir l’homme qu’il était jadis.
Dans ses explications, elle n’avait pas vu le temps passer, et on finit par apporter leurs plats. Le serveur n’avait fait aucune erreur, et Félicia entama son saumon sans aucune hésitation, avant de regarder Aoki. La Chatte Noire avait une idée derrière la tête, et, avec un léger sourire, elle lui lança :
« Tu sais, nous n’avons pas que quelques jours à attendre... J’ai envie de faire un jeu avec toi. Ou, plutôt, un pari. »
Ménageant une petite pause le temps d’avaler l’une des grosses frites qu’on lui avait offert.
« Je suis une cambrioleuse hors pair... Et je parie que j’arriverais à entrer dans ta chambre sans que tu ne t’en aperçoives cette nuit. Qu’est-ce que tu en dis ? Si j’échoue, tu auras le droit... Hum... De m’avoir comme petit chaton, décida-t-elle. Tu es partante ? »
En somme, Félicia lui proposait de venir cette nuit chez Aoki et atteindre sa chambre sans qu’elle ne se fasse repérer. Pour quelqu’un qui avait réussi à infiltrer les bases du S.H.I.E.L.D., c’était un jeu d’enfant !
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Septique, c'était le mot sur le fait que Félicia serait une mutante. Elle ne prenait pas vraiment cela au pied de la lettre, Aoki était une grande fille et elle n'était pas naïve pour tomber dans ce genre de piège mais ne sait-on jamais! Les gouvernements cachent tellement de choses aux yeux du peuple que voire des mutants ou des zombies déboulés en pleines rue, ça l'étonnerait à peine! Elle s'intéressait quand même à son histoire de Chatte Noire et se demandait à quoi elle pouvait ressembler dans sa tenue? Elle avait un petit masque, des cheveux plutôt blancs et un peu de fourrure sur son col, c'est ce que sa photo laissait voir en tout cas. Mais pour le reste? Les oreilles et la queue? Ce n'était pas le cas selon elle, ni l'un et ni l'autre, c'était dommage! La voir se dandiner dans une jolie tenue en cuir, moulant à souhait avec une longue queue et des oreilles, voilà qui serait excitant! Se penchant un peu plus vers elle, elle écouta ce qui compensait le fait qu'elle n'avait aucun de ses deux accessoires indispensable quand on pense à un chat! Le sourire de la jeune femme fut plus amusé, plus étiré alors qu'elle observait cette Félicia Hardy. Elle aura bien l'occasion de voir ce soir si elle ronronnait de plaisir ou non? Elle allait la faire ronronner, oh que oui, quand Aoki voulait quelque chose, elle y arrivait!
Écoutant son histoire, elle était trop bien ficelée pour être un baratin pondue de suite en improvisation ou même de quelques jours. Il faut avoir du talent pour ne pas confondre tous ces noms. Même les professionnels pouvaient s'emmêler les noms et rôle quand il y en avait de trop. Et depuis cette après-midi, il y avait pas eu grand-chose de fait? Non, elle devait être honnête, même si son histoire de mutante n'était pas totalement avalée par Aoki. Les plats arrivées, la jeune femme avait bien son escalope suivit ses haricots verts à l'écart de son assiette, mise à part pour ne pas être mélangé. Ça avait beau ne pas être du luxe, ce restaurant ne mettait pas les petits plats dans les grands. Dégustant doucement son assiette, elle fut vite prise par l'histoire de Félicia, un pari? Tiens donc, cela l'intéressait beaucoup plus que son histoire de méchant à éliminer. Elle déposa ses couverts en écoutant ce qu'elle avait à proposer?
« Propose donc, j'adore relever toutes sortes de défi. »
Combien de jeunes talents avait-elle formé? Des cas que certains jugeaient trop bas ou même, sans aucun talent. Aujourd'hui, leurs noms se font de plus en plus une place dans le monde de la mode, de la télé, de la musique, alors ce n'est pas un petit pari qui allait lui faire peur! Entrer dans sa chambre en douce, sans qu'Aoki ne se rencontre de rien? Sur le coup, elle se voyait déjà gagnante! Fenêtre à double vitrage pour les bruits de l'extérieur, Rex dans le salon accompagné de la petite chatte, porte blindée, pour elle, aucun voleur - et voleuse – ne pouvait franchir les sécurités mise en place sans qu'elle ne s'en rende compte.
« Hum hum~ ça à l'air plutôt marrant! Considère cela comme quelques indications pour la suite mais je pense pas que tu arrives chez moi comme dans un moulin. Pour commencer, j'habite dans un bâtiment et autant dire que ce n'est pas au deuxième ou troisième étage que j'habite mais un peu plus haut encore, au septième. »
Coupant un morceau de viande, elle le dégusta, gardant Félicia sous ses yeux, léchant ses lèvres pour récupérer la sauce, elle se sentait d'humeur aguicheuse! Gémissant doucement – pour ne pas être repéré par tout le monde non plus – à chaque nouvelle bouchée, Aoki se voyait déjà avec son petit chaton à qui elle allait devoir tenir compagnie si jamais cette pauvre petite chose avait froid! Baissant un peu le volume de sa voix, elle ne voulait pas que quelqu'un d'autre entende cette conversation qui grimpait de plus en plus haute!
« Puis si tu es vraiment une chatte, dans mon salon se trouve ton ennemie héréditaire, un bon gros chien... mais je suppose que ce n'est pas un chien qui va te faire fuir? Tu as avoué être mon petit chaton si jamais tu perdais? Et bien ramène-toi avec un joli collier autour du cou car je vais te dorloter ma belle~... Comme je suis pas mauvaise joueuse, qu'est-ce que je risque si jamais tu réussi à rentrer chez moi sans que je m'en aperçoit? Si l'on reste dans le domaine des félins, sache que je peux être aussi douce qu'un petit chaton comme toi, mais aussi sauvage qu'un chat de gouttière! Enfin, je te laisse décider de ta récompense si jamais tu réussit ce défi! »
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[HRP – Je ne fais volontairement pas trop avancé l’intrigue, si jamais tu as encore des choses à dire à Félicia avant la mise en place du petit défi ^^ !]
Ainsi donc, la proposition de défi lui plaisait ! Félicia en était sûre ! Elle était joueuse, cette petite ! D’autant plus que l’appartement qu’elle lui décrivait avait l’air de ressembler à tout, sauf à une forteresse. Malheureusement, bien des vivaient en étant intimement persuadés que leur domicile était inviolable. Une grave erreur qui amenait les gens à être négligents, et qui permettait à des voleuses comme la Chatte Noire de pouvoir s’enrichir au profit des riches gogos. Que l’appartement d’Aoki soit au septième étage ne la dérangeait nullement. Qu’il y ait un chien encore moins. Si c’était un chien d’appartement, et même s’il s’appelait Rex, ça devait être tout, sauf un chien de guerre. Aoki semblait très intéressée à l’idée d’avoir un chaton grandeur nature, mais demanda malgré tout ce qu’elle risquait, si jamais elle échouait.
Avec un sourire aux lèvres, Félicia croqua dans une frite, et sembla hésiter, réfléchissant, avant de dire :
« Si tu échoues, hum... Et bien... Je t’empêcherai de dormir toute la nuit, et je suis plutôt douée pour ça... »
C’était un pari entre amies, sans réel gagnant, ni perdant. Dans tous les cas, le résultat final serait le même. Félicia lui fit un léger clin d’œil, avant de retourner croquer une frite. C’était bon, les frites.
« Tu verras, Aoki... C’est peut-être toi qui auras un collier autour du cou... Mais je pense que tu dois déjà avoir tout un attirail chez toi, non ? »
Une simple déduction logique. Félicia se doutait bien qu’Aoki devait être du genre à savoir prendre du bon temps. Et, vu qu’elle lui avouait publiquement la voir avec un collier, Félicia imaginait une petite antre du plaisir chez Aoki. Ceci l’amena alors à poursuivre, et à préciser le gage d’Aoki, si jamais elle venait à être surprise :
« Pour préciser les choses, je vais voler quelque chose chez toi. Quelque chose de valeur. Comme... Un bijou, un collier. Je le mettrais alors sur toi, et je te réveillerai. Si tu te réveilles avec le bijou sur ton corps, alors tu auras perdu. Si tu te réveilles, et qu’il n’y a rien, alors tu gagnes. Si tu gagnes, je serais ton petit chaton, mais, si je gagne, tu devras me montrer ton petit jardin secret... Car je suis sûre qu’une femme comme toi doit avoir chez elle une petite pièce où elle s’amuse beaucoup... »
Simple supposition de la part de Félicia, mais elle était plus ou moins convaincue de ne pas se tromper. Aoki l’amusait beaucoup. Félicia était décidément bien heureuse de l’avoir rencontré ! Elle se mordilla les lèvres, et mangea alors silencieusement, finissant son plat. La Chatte Noire était pour le coup toute excitée. C’était bien la première fois qu’une séduction de sa part se terminait en un cambriolage maison ! C’était inattendu, original, et, partant de là, très excitant.
Le repas se termina donc assez vite, et Félicia regarda ensuite Aoki, en sortant du restaurant. Un léger vent frais venait remuer leurs cheveux. Elle récupéra l’adresse d’Aoki, et lui fit un grand sourire, avant de l’embrasser sur la joue.
« A tout à l’heure, alors... Dans ton lit ! »
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La jeune femme écouta avec une certaine passion ce que Félicia avait à lui dire, à propos de ce qui pourrait bien lui arriver si c'était Aoki qui perdait ce petit pari par exemple? Le programme était alléchant bien que ça risquait de lui jouer un ou deux mauvais tour demain au bureau mais le jeu n'en vaut-il pas la chandelle? La soi-disante superhéroïne se vanta d'ailleurs que ça serait peut-être Aoki qui aura le collier autour du cou? Le fameux collier pour animaux! C'était possible puis elle l'avait bien percé à jour! La jeune femme avait quelques genres de jouets comme ça cacher sous son lit dans une boîte banale. Mâchant sa viande avec un sourire des plus explicites, elle sortit sa langue pour humidifier ses lèvres et ajouter une petite touche de charme à ses dires.
« Peut-être bien... »
Le sourire bien étiré, Aoki avait après tout quelques petites choses pour s'amuser en cas d'invitée surprise comme Félicia, ce soir. Elle ignorait si son histoire de mutante était du pipeau ou non mais elle avait un sens de la déduction très poussé! Ou alors des agents travaillant pour elle ont fait une petite fouille chez elle! Mais bon, avec ce qu'elle venait de lui dire, il était logique qu'une femme comme elle pense que la manager ait un petit coin réserver aux adultes. Ce petit coin était sa chambre et tout était bien rangé, comme tout chez elle! Sa bibliothèque comme sa cuisine, tout était à sa place.
« Dans ce cas, en arrivant je rangerais ce petit bijou... » elle montra celui autour du cou « et ça sera à toi de le trouver et le mettre à mon cou. Néanmoins, tu pars avec un handicap, je vais bien le cacher mais bon, si tu à ce genre de talent pour trouver n'importe quoi alors ce n'est pas ça qui va t'arrêter. Mais! Avec tous ses petits sous-entendus et ce que tu annonces pour ce soir, tu crois vraiment que je vais arriver à fermer les yeux? Au mieux, j'aurais le sommeil très sensible gare à toi... et tes jolies petites fesses! »
La fin fit annoncer à voix basses mais ça avait eu de quoi exciter Aoki alors Félicia, ça avait du jeter de l'huile sur le feu! Le repas reprenait et le calme s'installa bien que quelques sujets anodins firent lancer jusqu'au dessert où chacune des ladys repartait de leur côté, Aoki ayant donné son adresse, elle reçut une petite bise sur la joue avant leur prochaine rencontre qui ne tardera peut-être pas?
« Si tu n'a pas ton beau costume, fait une croix sur notre petite soirée, bye~ »
Un petit geste de la main avant de prendre le même chauffeur de taxi qui l'avait emmené. Une brève discussion entre eux eut lieu et rapidement, Aoki avait regagné son appartement. Ses deux occupants étaient là, fatigués mais quand même présent pour accueillir leur maitresse. Elle n'oublia pas de signaler à son Rex de ne pas grogner si quelqu'un rentre dans sa chambre. Mais comprenait-il seulement ce qu'elle lui ordonnait? Sans prendre de douche, elle se passa un rapide coup d'eau sur le corps avant de préparer le tout. Portes fermer à double tour, de même pour sa chambre avec une chaise pour bloquer la porte de sa chambre, fenêtre bien fermer, OK. Question sécurité, fait! Son tour vint ensuite! Elle enfila un petit string en dentelle noir (http://bea.imdoc.fr/image/lingerie-et-maillots-de-bain/lingerie/slip-string/chantelle/slip-string-rive-gauche-culotte-noire-dentelle-gris-fonce-chantelle-325162325-178947.jpg), une de ses préférer avec une petite nuisette sombre, bleu foncer, (http://www.squaredesignx.fr/168-595-thickbox/nuisette-lightning-blue.jpg) un petit mélange bien affriolant! Il ne restait plus que collier, où le ranger? La boîte, trop classique, non, il fallait compliquer la tâche de la voleuse...
Elle avait trouvé! Sous son oreiller! Chose faite, il ne lui restait plus qu'à trouver le sommeil qui promettait d'être difficile. Combien de fois c'était elle retourné sous ses draps? Trop excité de rencontrer sa visiteuse nocturne, trop impatiente de la surprendre, ça va pas être de la tarte! Et pourtant, avec un grand sourire, elle trouva le sommeil, un vrai sourire de petite fille sage sur les lèvres! Restait à savoir qui allait gagner le pari? Aoki? Félicia?
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Ça avait été une très bonne soirée. Une soirée aussi inattendue qu’agréable. Félicia avait fait une très bonne connaissance, et elle s’apprêtait maintenant à aller cambrioler quelqu’un. Elle se faisait un peu l’effet d’être ces espèces de faux pirates qui pirataient des systèmes informatiques afin d’en montrer les failles à leurs exploitants. Elle avait l’adresse d’Aoki, et, chez elle, dans ce studio qu’elle quitterait bientôt, Félicia entreprit de changer, sans tenir compte des miaulements des multiples chats errants qui venaient fréquemment chez elle. Elle se débarrasse de ses vêtements, se transforma, et enfila sa tenue en cuir, s’observant dans un miroir. Elle était nerveuse, anxieuse, excitée. Des frémissements parcouraient tout son corps, et elle soupira.
*Reste calme, ma grande ! Ce costume ne me boudine pas, j’espère ? Non, c’est idiot, il me va comme un gant...*
Elle grommela, et posa sur ses yeux son fameux masque, remontant ensuite sa fermeture Éclair à hauteur de ses seins, afin d’offrir à son corps un décolleté plongeant. Elle s’observa dans le miroir, se demandant pourquoi elle s’était posée cette question. Sans prétendre être narcissique, Félicia savait qu’elle était belle. Sa beauté était autant une arme qu’un fardeau. Elle s’observa, tout en se demandant si Aoki ne s’était pas jouée d’elle, et si elle ne lui avait pas donné une fausse adresse. La femme avait semblé sincère, mais les femmes avaient un talent naturel pour la duperie ; la Chatte Noire en savait quelque chose.
*Le meilleur moyen de le savoir, ce sera sans doute d’y aller...*
Sortant de sa chambre, elle attrapa ses clefs, et sortit. Elle rejoignit sa moto, et démarra, roulant vers l’adresse donnée par Aoki. Seikusu était une ville animée. Même la nuit, il y avait de nombreuses boutiques ouvertes, des voitures, des lumières, et des badauds. La ville semblait ignorer le sommeil, mais le périphérique était, fort heureusement, peu rempli. Félicia put ainsi rouler à vive allure, et atteindre l’adresse. C’était bien un immeuble. Il n’était pas très grand, par rapport aux gratte-ciel. Elle compta, repérant le septième étage, et choisit ensuite de garer sa moto.
La porte d’entrée était fermée, et la Chatte Noire n’avait pas le badge magnétique permettant d’entrer. Elle trouva néanmoins sur l’interphone le numéro d’appartement de sa charmante blonde, et en eut un large sourire. Elle ne lui avait pas menti ! Contrairement aux immeubles new-yorkais, il n’y avait pas non plus d’escaliers de secours dans le coin, par où elle aurait pu grimper. Félicia décida donc de grimper par d’autres moyens. Elle sauta sur la poubelle d’un immeuble adjacent, qui était plus petit. Une espèce d’épicerie avec un entrepôt de stockage dans le même bâtiment. Elle grimpa sur le toit de la structure à l’aide d’une gouttière, puis observa l’immeuble où vivait Aoki. Sa proie...
Félicia prit son élan, et sauta dans les airs, s’agrippant à un petit muret. Elle devait bien être au troisième ou au quatrième étage, et elle longea le muret vers la gauche. Le vent la faisait trembler, mais il n’était pas suffisamment fort pour la renverser. Ses seins raclaient contre la paroi, et la Chatte Noire entendit alors des sons. Une musique sourde, qui s’échappait d’un autre versant de l’immeuble. Continuant sur sa progression, elle ne tarda pas à identifier l’origine du son : une espèce de fête que des jeunes organisaient. Ils avaient ouvert les fenêtres, et de la lumière s’échappait, tandis que des airs de reggae s’échappaient de la pièce. En se rapprochant, Félicia sentit également une odeur très forte. Ça devait fumer sec là-dedans. Elle jeta un bref coup d’œil par une fenêtre. Une chambre. Des jeunes, environ vingt ans ou moins, qui étaient écroulés par terre, à sniffer de la cocaïne, devant une télévision où deux jeunes tentaient vainement de jouer à un jeu vidéo. L’une des femmes portait un curieux cosplay.
La Chatte Noire alla sur le balcon. Le salon comprenait d’autres jeunes, mais la fête semblait se terminer. Ils étaient tous affalés, à fumer en silence. Passer en plein milieu était toutefois risqué, mis elle n’avait pas spécialement envie de grimper jusqu’au toit. La Chatte Noire décida donc d’entrer par une autre fenêtre, petite et étroite, et qui menait à la salle de bains. Elle passa les bras en premier. Une femme gisait dans la baignoire. Une lolita gothic, qui cuvait son vin en dormant.
*Ça ne me rajeunit pas, tout ça... Mais j’ai passé l’âge pour ces conneries. Maintenant, je m’infiltre ne douce dans les appartements.*
Atterrissant dans la salle de bains, la Chatte Noire regarda dans l’entrebâillement de la porte, et se faufila. Elle déverrouilla la porte, l’ouvrit, et sortit dans le couloir. Elle avait l’étage d’Aoki, et son numéro d’appartement. Félicia monta donc par l’escalier, grimpant rapidement, et atteignit le couloir, ainsi que la porte. Elle était naturellement fermée, et la Chatte Noire n’eut pas d’autres choix que de la crocheter. Elle sortit ses rossignols, et les utilisa sur la serrure. Elle était de bonne facture, mais la Chatte Noire était une experte. La porte ne tarda pas à s’ouvrir, et Rex, le chien d’Aoki, ouvra l’œil.
Félicia n’avait pas oublié la présence du chien, tout comme celle du chat, et elle sortit alors un petit sac en cellophane, et l’ouvrit, le déposant devant la porte. Curieux, le chien s’approchait de la porte, et elle déposa le sac, comprenant un morceau de viande. Prudent, Rex s’approcha lentement, montrant les dents, et Félicia s’éloigna de la porte. Le flair des chiens était beaucoup plus développé que les humains, et l’odeur appétissante de la viande le tenta. Il renifla le morceau de viande, ne sentant pas le somnifère que Félicia avait mis dessus. Quelques gouttes efficaces, qui envoyèrent Rex sombrer sur le sol. La Chatte Noire le ramena dans l’appartement, et ne tarda pas à voir le chat d’Aoki, qui miaula, et fila se cacher.
*Ça, c’est un bon chat...* songea Félicia, amusée.
Elle déposa le chien endormi sur un tapis, marchant silencieusement. Le chat s’était faufilé derrière un meuble, et la Chatte Noire alla refermer la porte. Il lui fallait maintenant trouver le collier d’Aoki. Vu comment cette dernière avait eu l’air excitée, il était probable que le collier soit dans sa chambre, avec elle. Vu les regards craintifs du chat vers une porte, elle en déduisit que c’était par là. La Chatte Noire s’avança sur la pointe des pieds. La porte était fermée, et elle hésita. Il y avait sûrement une sécurité, comme un détecteur de mouvements. On en fabriquait au collège. Dès qu’on ouvrait la porte, une alarme se déclenchait.
La Chatte Noire manquait de précautions. Elle choisit donc d’aller sur le balcon, et s’approcha de la fenêtre d’Aoki, comprenant que sa chambre était verrouillée. Il n’y avait pas de détecteur de mouvements, mais une chaise bloquait la porte. Impossible de passer par là, et il n’y avait que deux entrées. Outre la porte, Félicia pouvait passer par la fenêtre, mais ceci reviendrait à abîmer cette dernière. Néanmoins, elle n’avait aucune autre solution. Hésitant, Félicia s’attaqua à la fenêtre, faisant un petit trou, et rattrapa le verre.
*Il va falloir que je lui achète un nouveau carreau...*
Félicia écarta pour de bon les rideaux recouvrant la fenêtre, son bras à l’intérieur, et ouvrit la fenêtre. Elle sauta alors sur le sol, tombant sur un tapis, afin d’étouffer les bruits de ses pas. Sur place, elle referma les rideaux, et s’approcha des meubles. Elle fouilla le bureau, mais ne le vit pas, et alla inspecter l’armoire, trouvant un coffre, mais ne vit rien non plus. Son regard se tourna alors sur le lit...
*A sa place, je l’aurais mis le plus près possible...*
La Chatte Noire s’avança vers le lit, et croisa le visage endormi d’Aoki. Un sourire de plaisir traversait ses lèvres, et elle dormait seule ! Pas de petit ami, donc... Tant mieux ! Elle regarda le cou d’Aoki, mais sans voir le collier. Était-elle dans le lit ? Félicia hésita, maintenant très proche d’Aoki, mais son regard oscillait surtout entre les seins d’Aoki et son sourire. Elle se mordilla les lèvres, et posa l’une de ses mains sur le matelas. Aoki n’allait pas tarder à se réveiller, et Félicia releva sa main, la posant sur le cou de la femme, remontant le long de sa joue, et alla l’embrasser sur les lèvres, s’allongeant un peu plus sur le lit.
Le corps de Félicia la trahissait, et elle se mettait à ronronner. La Chatte Noire était alors assise sur le lit, et embrassait Aoki, avant de tendre son autre main sous l’oreiller. Sa main remontait le long de celle d’Aoki, et elle sentit alors, entre ses doigts, le collier. Souriant, Félicia interrompit légèrement son baiser, et récupéra le collier. Alors que les yeux d’Aoki s’ouvraient, Félicia déposa le collier sur les lèvres d’Aoki, le laissant tomber le long de son cou, et parla d’une voix douce et faible :
« Bonsoir, ma belle... Tes lèvres étaient tellement attirantes... »
Félicia s’écarta alors d’elle, se laissant tomber à côté d’elle, allongée, afin de ne pas trop la déranger. Difficile de dire si Félicia avait perdu ou gagné. Elle avait trouvé le collier par hasard, mais elle laisserait à Aoki le soin de décider.
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Comment trouver le sommeil dans toute cette agitation? D'un instant à l'autre, une belle jeune femme en tenue moulante noire allait faire irruption dans sa chambre et tenter de gagner le pari! Or, si elle gagne, elle pourra avoir un doux chaton avec qui jouer! Même perdante, elle était gagnante mais le fait de gagner était tellement mieux! Après s'être tourné, puis retourner, puis encore tourner, Aoki avait finalement trouvé le sommeil. Sombrant dans le sommeil, elle ne se souvenait plus de quoi elle avait rêver? Trop tôt pour rêvé! Elle savait juste qu'avant d'ouvrir les yeux, elle se sentait si bien, comme dans un rêve. Une douce odeur sous ses narines, une agréable sensation dans la bouche, la chatte était-elle là? Ses yeux ne la trahissaient pas, la belle Félicia dans sa tenue ô combien délicieuse! Un petit gémissement de plaisir au réveil dans cette petite sieste, elle sortit une de ses mains de sous sa couette pour récupérer le collier qu'elle avait trouvé.
« Bonsoir mystérieuse inconnue... c'est donc toi... qui m'as réveillé en douceur? Hum... je pense donc que tu as gagné le pari... » Son regard observait la porte, le système était toujours enclenché pour éviter qu'elle ouvre la poignée de l'extérieur de la chambre. Donc, la fenêtre... « et aussi de me repayer une vitre... »
Malgré la remarque, elle avait un petit sourire aux coins des lèvres. Ce n'est pas ça qui la dérangeait mais à présent, la nuit pouvait vraiment commencer! Mais avant toute chose, les récompenses pour la gagnante, après un baiser qu'elle réclamait encore. Sortant ses bras nus de sa couette, elle vint les placer autour du cou de Félicia et ses jolis cheveux blancs qui ne la rendaient pas âgée pour autant, mais tout aussi ravissante!
« J'ai à peine profité de ce baiser qui me faisait tant envie depuis le parc, alors à présent, profitions en vraiment ensemble, Félicia, pardon... Chatte Noire! »
Aoki rapprocha ses lèvres des siennes et l'embrassa tendrement, tout en douceur sans balader ses mains ailleurs. Elle ne voulait pas perdre ce contact si délicieux et comptait bien avoir un baiser, comme elle les aimaient! Ce n'est qu'après un bon et long baiser langoureux où leurs langues s'étaient collé, frotté, enlacé que les deux jeunes femmes pouvaient passer à la suite. Baissant son regard, elle pouvait voir la poitrine bien mise ne valeur avec cette tenue, ouverte sans trop laissez-en voir. Aoki avait de ses envies de la déshabiller même un peu pour en faire des photos érotiques! Dommage qu'elle n'avait pas de vrai appareil-photo sous la main! Prenant le collier, elle le déposait sur sa table de nuit. Confortablement installé, Aoki ne laissait encore rien voir de sa petite tenue pour ce soir, sa couette était bien remontée et seules ses épaules laissaient voir les brettes de sa nuisette.
« Si je me souviens bien, tu as gagné le droit de voir mon petit jardin secret? Bon, je ne suis pas une mauvaise perdante! Sous le lit, il y a une boîte à chaussure, il y aura de quoi nous tenir éveillé toute les deux. »
Dit-elle avec un petit clin d'œil alors qu'elle semblait déjà mieux réveillée. Dans cette fameuse boite, il y avait quelques petits objets amusant qu'elle avait acheté pour elle quand elle est seule ou bien accompagnée comme Félicia par exemple. Un long gode orange, exprès pour deux personnes, un gode classique avec fonction vibro, un collier avec une laisse, une cravache, un anneau vibrant bien que ce soit inutile ce soir, un peu de lubrifiant et deux ou trois petites choses encore! Sa mémoire ne retenait que ses préférer! Quelle sera la réaction de la chatte noire? Elle attendait cela avec impatience.
« Mais... je fais peut-être fausse route... tu voudrais peut-être t'amuser avec mon jardin à moi? »
Son sourire aguicheur lui allait bien, surtout dans ce genre de condition ou elle s'amusait bien avec ses invitées. Par quoi elles allaient commencer? Tout un programme pour Aoki!
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Allongée à côté d’Aoki, Félicia eut un sourire en la voyant. Elle se faisait l’idée d’être une espèce d’intruse venant s’immiscer dans l’intimité d’une jeune femme. N’était-elle pas entrée comme une voleuse dans la chambre d’Aoki ? L’extirpant de son sommeil ? Aoki avait été réveillée très rapidement, signe qu’elle avait du avoir bien du mal à dormir... Félicia se mordilla les lèvres, si proche d’elle, sentant sa belle couverture. C’était tellement excitant qu’elle en avait de longs frissons qui remontaient le long de son corps. Félicia rapprocha son visage de celui d’Aoki, qui fit une remarque sur sa vitre. La Chatte Noire en sourit légèrement, rajoutant brièvement :
« Je te rembourserai, ma belle, ne t’en fais pas... »
Si Félicia avait eu une autre option, elle l’aurait saisi, mais Aoki avait condamné la porte. Partant de là, la Chatte Noire n’avait pas eu le choix Aoki lui annonça aussi qu’elle avait gagné le pari, ce sur quoi Félicia était plus réservée. Elle avait certes dérobé le collier, mais elle n’avait pu le faire qu’en réveillant Aoki. Elle fut bien tentée de le lui dire, mais Aoki proposa alors un nouveau baiser, un vrai. En lui annonçant qu’elle en avait envie « depuis le parc », la Chatte Noire en rougit furieusement, et se sermonna pour ça, mais n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’Aoki l’embrassa, se collant à elle.
Félicia en eut pour le coup des ronrons, et ses mains se glissèrent dans le dos d’Aoki, la caressant. C’était... C’était terriblement bon, tout simplement. Le corps de Félicia se détendit lentement, et elle ferma les yeux, le plaisir montant de manière virulente, et particulièrement étonnante. Félicia avait été embrassée à de nombreuses reprises au cours de sa vie, mais celui-là... Ce baiser était... Particulier.
*Depuis le parc... Elle a bien dit... Depuis le parc ?! Mon Dieu... Et je ne l’ai même pas remarqué ! Depuis le parc...*
Tout ça remettait absolument tout en perspective ! Et Félicia ne savait vraiment pas quoi en penser. S’engager dans une nouvelle relation amoureuse... C’était un pari risqué, source de bien des cadeaux, mais aussi de bien des souffrances. Elle avait aimé Morbius, et, quand il était parti, elle en avait eu le cœur brisé, à tel point que Félicia Hardy avait quasiment disparu au profit de la Chatte Noire. Et, quand Peter l’avait plaqué comme une vieille chaussette... Quant à Flash, il continuait encore à l’embêter. Le problème de Félicia est qu’elle n’avait jamais trouvé quelqu’un qui aimait tout ce qu’elle était. Félicia Hardy n’était pas que Félicia Hardy. Elle n’était pas qu’une simple prof’ qui faisait le pied de grue tous les matins dans le gymnase, et jouait au foot’ avec ses élèves, en leur rappelant qu’imiter Kojirô Hyûga et son tir du Tigre ne permettait pas de le faire. Elle était aussi une cambrioleuse hors pair, une guerrière spécialisée dans les arts martiaux, et qui aimait grimper sur les toits. Elle était aussi la Chatte Noire, et le seul qui avait pu scinder les deux fut Morbius. Dans le fond, à travers Flash et Peter, elle n’avait fait que rechercher un nouveau Morbius, mais, si Flash n’avait été intéressé que par Félicia, Peter, lui, ne l’avait tout simplement pas aimé. Et Morbius... Morbius l’avait abandonné, refusant de la laisser partager une vie vampirique.
Incroyable... Incroyable de voir ce qu’un simple baiser arrivait à procurer ! La Chatte Noire se sentait ailleurs, transportée de bonheur, dans un cocon de douceur et de bonheur. Elle répondait avec une ferveur non feinte au baiser d’Aoki, qui fut relativement long et plaisant. La belle avait une bouche magnifique, source de bien des promesses, et Félicia remonta sa main le long de son dos, le grattant pour la plaquer sur sa nuque, grattant sa chaude peau. Elle était si belle, si enviable, si attirante... Félicia ne pouvait pas voir sa nuisette, seule sa tête dépassait. Tout son corps était dissimulé sous sa couette, et la Chatte Noire se contentait donc de l’apprécier en caressant son dos, glissant le long de sa colonne vertébrale, jouant avec la langue d’Aoki. Cette femme savait décidément plutôt bien s’y prendre ! Son baiser était angélique, extrêmement savoureux.
Au bout d’un moment interminable, Aoki rompit le baiser. Félicia était sur la couette, et elle put donc lorgner son corps attirant. La Chatte Noire se sentait ailleurs, envahie d’une espèce de joie infantile. Elle flottait sur un nuage, pour ainsi dire, et était prête à accepter n’importe quoi. Elle aurait pu lui demander un strip-tease qu’elle aurait accepté ! Au lieu de ça, Aoki, avec une lueur de désir dans le regard, choisit de déposer le collier sur sa table de chevet.
Elle lui fit ensuite une proposition intéressante. Sous le lit, il y avait une intéressante boîte à chaussures, comprenant visiblement des objets que la jeune femme ne devait pas montrer à n’importe qui. Félicia s’en sentit toute fière, mais Aoki rajouta ensuite qu’elle pouvait peut-être attendre un peu... Et s’occuper d’elle. La Chatte Noire sentit son sourire s’élargir, et bondit alors, atterrissant au-dessus d’Aoki, ses jambes pliées, offrant à Aoki une belle vue sur sa superbe poitrine.
« Hum... Tu me places dans une situation bien délicate, ma belle... Mais, après tout, la porte est coincée... Et, vu que tu as l’air bien réveillé, je crois que nous allons passer toute la nuit ensemble... »
Félicia s’en lécha légèrement les lèvres, et plia ses jambes, s’asseyant alors sur le corps d’Aoki, relevant ainsi son corps pour lui offrir une vue de son ventre. Mutine, elle porta ses mains sur sa fermeture Éclair. Sa combinaison offrait déjà un joli décolleté, et elle tira très légèrement dessus, avant de retirer ses doigts. Félicia lui fit un sourire, et se faufila alors sous la couette à son tour, pressant son corps contre celui d’Aoki, ses jambes s’entremêlant avec les siennes. Elle caressa son dos, et glissa une main sous sa nuisette, caressant alors son postérieur. Aoki la perturbait. Félicia la désirait, mais elle ne savait pas jusqu’où ce désir allait. Était-il simplement physique ? Elle avait à la fois envie que ça soit le cas... Et que ça ne le soit pas. Elle embrassa à nouveau Aoki, pressant son postérieur.
« Je ne souhaite qu’une chose, ma belle, une chose que je désire depuis que je t’ai vu, mais que je ne réalise que maintenant : être avec toi... Avec toi, mais aussi dans toi » précisa-t-elle.
De cette manière, sa tournure de phrase paraissait bien plus érotique. Elle ne voulait pas d’une discussion sérieuse avec Aoki. Pas maintenant. Plus tard, peut-être. Pour l’instant, elle avait juste envie de passer du bon temps avec elle.
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Perdante dans le pari, pas totalement car elle gagnait quand même la compagnie de Félicia bien qu'elle ne sera pas son petit minou pour la soirée. Tant pis, pour le moment, elle restait quand même avec elle et c'est ce qui comptait le plus! Un baiser si délicieux de partager avec elle, elle se sentait si bien! C'était peut-être ce dont elle avait besoin? Depuis ses retrouvailles avec Hitomi, elles qui pensaient au grand amour ensemble, elles en avaient finalement conclu autrement et bien qu'elles l'avaient accepté, Aoki avait du mal à vraiment tirer un trait définitif sur la jolie rouquine. Elle fut sa première véritable amie, la première femme avec qui elle aurait pu partager sa vie si seulement il n'y avait pas eu tous ses problèmes d'étaler. Il valait mieux ça que vivre quelque temps ensemble et de souffrir avec elle autant qu'elle avait pu souffrir la première fois! Puis voilà, aujourd'hui, elle rencontrait Félicia Hardy, sublime femme blonde en journée, très jolie chatte la nuit! De quoi avoir une vie mouvementer! De là à dire qu'Aoki aimait Félicia, c'était vite dit! Mais elle se sentait bien avec elle puis... une part en elle voulait voir ce que ça pourrait donner, plus loin. Demain par exemple, le réveil à ses côtés, puis des nouveaux rendez-vous ensemble? Un programme qui se dessinait petit à petit sous ses yeux.
Proposant à la Chatte Noire d'ouvrir sa mystérieuse boite qui était sa récompense après tout mais cette dernière prit place sur elle, proposant de voir ça plus tard, elle souhaitait autre chose apparemment, en plus de passer la nuit éveillée, ensemble. Une idée qui la mettait de bonne humeur, faisant fuir ce peu de fatigue qu'elle avait accumulée. Ouvrant doucement sa tenue, elle donnait de plus en plus envie à la jeune femme! Elle savait y faire la cambrioleuse professionnelle! Rapidement rejointe sous ses couvertures, elle ne prenait pas la peine de regarder la petite tenue qu'elle avait mise en pensant à elle, se pressant contre en sentant sa main baladeuse derrière elle. Sa main passant sur sa fesse, elle avait envie de la voir aller plus loin, bien plus loin! Mais elles se faisaient mutuellement languir. Autant Aoki était la perdante du pari et devait laisser Félicia avec une position plus dominante, pas Félicia qui pouvait exiger la moindre petite chose en tant que gagnante. Sa phrase qu'elle avait prononcé en la regardant dans les yeux, ça ressemblait presque à une déclaration... si elle n'aurait pas rajouté la fin de phrase qui était un peu là pour retirer du sérieux à sa phrase. Ayant un sourire amusé mais un regard étonné, elle étouffa un petit rire en la regardant toujours dans les yeux, se pressant un peu plus contre elle, leur poitrine se collant de plus en plus.
« Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir vu ce genre de chose entre tes jambes. Vu ta tenue, je l'aurais remarqué si tu aurais été une transsexuelle ou mieux, une hermaphrodite! »
Aoki n'avait jamais vu de futanari sauf dans des revues d'adulte en version manga, quant aux hermaphrodites, pareil, jamais vu en vrai! Sa main se faufila entre les jambes de la Chatte Noire et caressa doucement son entrejambe sur ce cuir si résistant et surtout excitant. Oui, une sensation qui ne faisait que rajouter un peu plus de passion et d'envie entre ses deux femmes.
« Pas de bosse qui vient? J'avais donc raison! »
Sa main glissa vers l'une de ses fesses qu'elle caressait en se disant qu'elle serait mieux sans sa tenue, ou au moins une tenue plus légère, lui permettant de sentir sa peau sous sa main. Elle avait de quoi se rattraper au moins puisqu'elle visa son cou avec sa bouche, venant l'embrasser au creux du cou, faisant doucement sentir ses lèvres dessus, allant même jusqu'à commencer à lui faire un suçon alors qu'elle n'arrêtait toujours pas sa main sur sa fesse. Que voulez-vous, Félicia était si excitante dans sa tenue.
« Remarque, si tu veux te sentir en moi... j'ai un long et bel objet dans ma boîte, ça ne sera pas ma peau certes, mais ça donnera l'impression que nous ne formons qu'une seule personne. »
Un long gode double ce qui permettrait à ses deux beautés de ne faire plus qu'un! Enfin, à une petite condition qu'Aoki ne tardait pas à lui exposer! Déjà bien coller à elle, elle faisait tout pour garder Félicia prisonnière de ses bras, le sourire remplit de malice et de perversion.
« Au fait, je vois que tu as tenu parole en venant avec ta belle tenue... tu pourrais au moins me complimenter moi aussi avant de t'amuser, vilaine petite chatte égoïste ♥ »
Reculant légèrement pour la laisser voir sa « récompense » qui faisait partie du lot, elle allongea le bras derrière elle pour allumer une lampe de chevet, éclairant ainsi un peu mieux les deux ravissantes femmes.
« Si tu veux, je peux éteindre la lumière? Mais je pensais qu'on n'aurait pas de mal à se voir comme ça. »
Quoi que Félicia ne devait pas vraiment en avoir besoin avec sa vision de chatte nocturne?
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Félicia s’était rattrapée à la fin de sa tirade. Aoki... Difficile de dire ce qu’elle ressentait, mais, après trois échecs sentimentaux (Morbius, Peter, et Flash), Félicia ne donnait plus son cœur si facilement. Son corps, oui, mais le cœur était plus protégé. Elle laisserait à leur relation le temps de se construire toute seule... Mais la Chatte Noire savait que ce serait plus compliqué que ça. Elle n’était pas une Chatte Noire pour rien ! Et le regard étonné d’Aoki semblait entendre que cette dernière avait également compris le sens profond de cette phrase, ce qui fit hésiter Félicia. La femme se pressa alors contre le corps de Félicia, qui en frémit, et rougit alors quand elle sentit les doigts de cette dernière se poser sur son entrejambes, frottant contre son cuir. Un sourire amusé traversa les lèvres de Félicia, alors qu’Aoki signala qu’il n’y avait « pas de bosse ». La Chatte Noire s’approcha alors de l’oreille de la femme, et murmura dans le creux de son oreille :
« Cette option n’était pas fournie avec mes améliorations génétiques, ma jolie... » plaisanta-t-elle.
La Chatte Noire soupira à nouveau, en sentant l’une des mains d’Aoki se poser sur son postérieur, la caressant encore une fois à travers sa tenue. Ce coup-ci, la Chatte Noire en gémit, et remua lentement son corps contre celui d’Aoki. Elle se sentait... Inexplicablement bien. Aoki l’aguichait, l’excitait, et elle était très douée. Quelques vibrations sonores se mirent à traverser le corps de la Chatte Noire. Cette dernière se mit à ronronner lentement, sentant Aoki lui faire un suçon sur le cou, tout en continuant à masser son postérieur. Félicia remua à nouveau son corps, une main posée sur les hanches d’Aoki, l’autre serrant le traversin.
« Meeoooww... » miaula faiblement Félicia.
Continuant à l’exciter, Aoki lui parla d’un objet particulier dans sa boîte, un « long et bel objet ». Félicia comprit immédiatement cette allusion, mais n’eut pas le temps de s’en emparer qu’Aoki s’écarta un peu. Voir sa tenue... La Chatte Noire s’en mordilla les lèvres, et une lampe s’installa. Précision inutile pour Félicia, puisqu’elle était effectivement nyctalope. Cette dernière se releva alors sur ses pattes arrières, et tira sur la couverture, l’écartant pour voir tout le corps d’Aoki. La belle blonde lui avoua alors qu’elle pouvait éventuellement éteindre la lumière, mais la Chatte Noire ne put lui répondre. Elle était absorbée par le corps d’Aoki, par ces longues jambes fuselées et tellement douces. Félicia se mordilla les lèvres, les lécha, et ne put que faire une remarque typiquement féline :
« Graaoouuu... »
Elle remonta de ses délicieuses jambes, vit le string en dentelle d’Aoki, et sa nuisette... Elle miaula alors, et la regarda dans les yeux en souriant lentement :
« Chercherais-tu à me faire perdre la raison, Aoki ? »
Son cœur battait follement la chamade dans sa poitrine. Aoki portait une nuisette bleue ample et transparente, et Félicia se pencha vers elle, embrassant son estomac à travers la nuisette, en avalant une partie, avant de la relâcher, et de descendre le long de son corps. Elle embrassa son aine, puis s’occupa de sa jambe gauche, la tenant sous ses doigts pour l’embrasser avec une tendresse et une ferveur innée. Félicia lui mordilla légèrement la peau. C’était une vraie peau de bébé, tendre et douce, et elle continua ainsi jusqu’à atteindre son pied, et positionna alors son corps. Bombant les fesses en arrière, elle s’appuya sur le rebord du lit, et attrapa son pied gauche entre ses mains, le soulevant pour le porter à ses lèvres.
« Tu me rends folle, Aoki... Rrrrrrrrrrr... »
Elle souleva son pied, et approcha ses lèvres, léchant l’arrière de son pied. Fétichiste, elle ? Entre autres choses... Elle le lécha lentement, remontant le long de son pied, puis l’embrassa sur le devant, mordillant sa peau, avant de s’approcher de ses doigts de pied, et d’y frotter son nez tendrement, ronronnant légèrement. Son autre main attrapa le second pied d’Aoki, afin de le faire glisser sur le bas de son ventre, contre son nombril, afin qu’elle tire sur la fermeture Éclair.
« Je suis ta petite chatte, Aoki... »
Elle reposa alors ses deux mains sur l’autre pied d’Aoki, et suçota ses doigts de pied, tirant dessus, promenant sa langue sur chacun de ses doigts. Elle se promena ainsi pendant plusieurs minutes, frottant son nez et ses joues sur son pied, puis le reposa, et retourna l’embrasser, remontant le long de sa jambe. Un baiser sur le talon, et elle prolongea ainsi, à coups de baisers et de lèchements de langue, jusqu’à atteindre son string, qu’elle s’amusa à prendre dans sa bouche, tirant dessus, avant de la relâcher, le faisant claquer sur ses cuisses. Félicia remonta ensuite sur son ventre, l’embrassa, et remonta ainsi pour embrasser ses seins, suçotant les tétons d’Aoki brièvement, puis alla enfin sur son visage, l’embrassant alors avec passion.
Une main agrippa les cheveux d’Aoki, une autre pétrit l’un de ses seins, et sa langue se faufila dans la bouche d’Aoki, lui offrant un long, passionnant, et langoureux baiser. La Chatte Noire en ferma les yeux, remuant lentement son corps, sentant le lit craquer délicieusement, alors que le baiser se prolongea. Une minute s’écoula ainsi, sans que Félicia ne rompe son baiser, respirant par le nez. Elle rouvrit alors les yeux, et planta son regard dans celui d’Aoki, continuant le baiser, jouant avec sa langue, caressant ses dents, la laissant être mordillée, soupirant de plaisir. Dans leurs yeux, tout un jeu se lisait. Aoki pouvait-elle lire la passion qui suintait dans les yeux de Félicia ? Ce désir inattendu ? Tout l’espoir que cette doucereuse, câline, et perverse femme représentait ?
*Je ne sais pas ce que je ressens pour toi, Aoki, mais je veux y aller. Je veux y croire.*
Voilà ce que ce regard disait.
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Finalement, elle l'aura eu son compliment sur sa petite tenue! Sans la venue de Félicia, comment aurait-elle fini? En culotte, à dormir seule sous sa couette et ses draps? C'était beaucoup plus amusant dans cette optique plutôt que dans l'autre. Elle se sentait littéralement dévorer du regard alors que la belle chatte se tenait au pied du lit, à l'observer de haut. À sa question, elle n'y répondit pas vraiment mais c'était très clair! Un petit rire étouffé associer à son regard de braise qui lui disait une chose aussi clairement que de l'eau de roche, bien sur! Cette tenue n'était pas là pour la dégouter ou le pur fruit du hasard! Aoki avait mit du temps avant de trancher pour cette nuisette et ce petit string qu'elle était impatiente de retirer pour passer aux choses sérieuses. Mais d'un côté, si les préliminaires se prolongent un peu... elle n'était pas contre. La nuit leur appartenait.
Restant à sa place, Félicia agissait d'une façon inattendue. En effet, la jeune femme ne s'attendait pas à ça! Un jeu, une façon spéciale de faire l'amour ou une pratique mais ça... Quand son pied fut lécher, elle ne s'y attendait pas mais ce n'était pas désagréable... ça lui était déjà arrivée de sentir une autre langue sur ses petits pieds mais elle n'était pas de si bonne humeur. Voir Aoki en une dominatrice aux pratiques SM, c'est la voir sous un mauvais jour, inversion des rôles, très bon jour comme aujourd'hui. Chacune des femmes appréciait ce que faisait l'autre donc où était le problème. Positionner sur ses coudes, elle pouvait mieux voir la chatte noire prendre son pied – c'était le cas de le dire. Alors que son deuxième pied se joignait au jeu, elle invita cette fois-ci à la mettre plus à nu en tirant un peu plus sur sa petite fermeture éclair. Son pied caressant le nombril... c'était avec autre chose que le pied qu'elle voulait toucher son adorable petit ventre.
« Hihin... Ma petite chatte... mon petit minou d'amour... Pourtant ça devrait être le contraire? C'est toi qui as gagné ma jolie chatte noire. »
C'était plus un match nul à vrai dire. Félicia devait trouver et mettre le collier avant son réveil et elle l'avait juste trouvé sans le lui mettre mais pour Aoki, ça comptait quand même! Sans son doux baiser, elle ne se serait surement pas réveillé. C'était quand même amusant de voir à quel point la jeune femme adorait ses pieds, tant mieux dans un sens, elle n'avait jamais vraiment essayé ça, à part se faire lécher les pieds – et inversement – Aoki n'avait pas de grande expérience avec ça. Pour sûr que si les modifications génétiques lui auraient donné quelque chose entre les jambes, ses pieds auraient servi à la faire jouir! Même sans pénis, ça pourrait surement marcher? À voir plus tard... Alors qu'elle remontait en parcourant son corps avec sa langue, elle fit une pause à chaque étape, son petit string qui aurait très bien pu se retirer, son ventre et sa poitrine qui commençait enfin à être utile dans cette soirée! Mais pour le moment, un nouveau baiser passionnant se fit sentir. Plus fougueuse que la fois d'avant, Félicia y mettait plus de passion dedans, dans ses gestes comme avec le baiser tout simplement.
Aoki ne se privait pas de l'embrasser avec la même passion, gémissant doucement sous les caresses de sa poitrine, ne serait que sentir son corps si chaud se frotter contre le sien, ça devait être mieux nue! Mais chaque chose en son temps. La jeune femme n'était pas du genre à calculer combien de temps durait un baiser mais celui-ci fut assez long! Ouvrant un œil de temps en temps pour la voir, elle patienta jusqu'à croiser son regard... une expression.... qu'elle ne lui connaissait pas mais qui restait pourtant si envoutante. Ses mains caressaient ses courbes de rêves alors qu'elle arrêtait doucement le baiser en gardant ses yeux dans les siens.
« Tu sais que tu as des yeux de rêve! Ils sont si beaux... j'aimerais m'y perdre, au moins cette nuit... »
Le sourire rêveur, la tête légèrement penché, difficile de rester de marbre devant un tel regard de la part de sa partenaire. Se rapprochant d'elle, ses lèvres se perdaient sur son torse qu'elle embrassait lentement, quelques baisers sur sa peau si chaude, elle se redressa doucement alors que ses mains, posées sur son ventre plat et bien formé cherchaient un chemin pour découvrir un peu plus de sa peau douce. Passant sous sa combinaison, Aoki laissait ses mains aller doucement dans son dos et tant pis si c'est humide, ça en était excitant! Elle se sentait si bien avec Félicia, sans avoir besoin d'être la gentille soumise ou la grande dominatrice, elle laissait simplement ses instincts parler, peut-être son cœur? Elle ne repensait plus à l'amour et tout le reste depuis ses retrouvailles avec Hitomi mais ça jouait peut-être dessus? La jeune femme faisait souvent en sorte de faire taire son cœur, ne laissant que son corps s'exprimer mais dans la folie, son cœur avait surement remis son grain de sel? Il était trop tôt pour dire ça, il faut vivre l'instant présent et qui sait, ce n'était que l'ambiance peut-être? Rien à voir avec l'amour?
L'une de ses mains tentait difficilement de se faire un chemin jusqu'à ses petites fesses mais la tenue de cuir l'empêchait de réaliser cela. Sa langue venait alors se perdre entre sa belle paire de seins. Passant bien entre ses deux jolis seins, elle ne recommençait pas plusieurs fois mais déposa un bon nombre de petits baisers en haut, juste avant le peu d'espace que laissait sa poitrine. Une goutte de sueur aurait du mal à traverser le petit couloir entre ses seins! Son entrejambe se réchauffait un peu plus sous ses préliminaires mais Aoki retarda un peu le jeu avec une question dont elle aurait bientôt la réponse...
« Mon minou, je voulais savoir... est-ce que tu portes quelque chose sous cette tenue si sexy? »
Déposant de nouveau quelques baisers sur sa poitrine mise à nu en partie, elle venait de remarquer un petit détail amusant qu'elle ne tarda pas à exploiter. Ses deux petits bouts de chair qui pointaient sous son cuir noir. Sans même chercher midi à quatorze heures, Aoki déposa ses lèvres autour, allant sucer le petit morceau de cuir bien dur, faire glisser sa langue dessus et même ses dents sans appuyer dessus pour autant... le but n'était pas de lui faire mal, sauf si elle le demandait. C'est dingue ce qu'elle se sentait bien ce soir... presque aussi euphorique depuis... Hitomi...
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La séance de fétichisme n’avait déplu, ni à Félicia, ni à Aoki. Même quand elle n’était qu’une simple étudiante, Félicia était déjà loin d’être la stéréotype de l’étudiante travailleuse qui s’enfermait dans une bibliothèque jusqu’à dix heures du soir pour travailler. Elle avait toujours été une étudiante moyenne, qui n’avait qu’à « se mettre à travailler pour vraiment briller », selon la formule d’un de ses anciens professeurs. Malheureusement pour ses professeurs, Félicia avait toujours préféré les soirées et les plaisirs aux études. Alors, maintenant qu’elle était la Chatte Noire, il allait de soi qu’elle ne pouvait que poursuivre dans cette voie. Ses goûts sexuels étaient à l’image de son existence : déviants, sans aller toutefois dans les extrêmes. Félicia aimait bien tout ce qui était un peu crade et pervers : sodomie, fellation, fétichisme... Elle aimait prendre son temps, sentir monter le désir et l’impatience. Et elle avait le sentiment que c’était similaire pour Aoki. Ceci expliquait ce regard qu’elle lui jetait, et qui perturba Aoki.
Félicia en sourit et en rougit, et secoua lentement la tête, se mordillant les lèvres sous une gêne subite, imprévue, et étrange. Aoki descendit ensuite ses lèvres, fourrant sa tête entre les seins de Félicia, et partit à l’assaut de la combinaison de la Chatte Noire, glissant ses mains dans son dos, frottant sur le cuir pour l’écarter. En sentant le tissu se décoller de sa peau, Félicia poussa des soupirs de plaisir. C’était si bon, si agréable... La Chatte Noire en frémissait agréablement, et sentait les mains d’Aoki descendre. Malheureusement pour les deux coquines, la combinaison était résistante, et collait plutôt bien. Aoki se trouvait sur le bas du dos de Félicia, mis n’arrivait pas à percer plus loin. La Chatte Noire émet de légers ronronnements, en sentant la langue et la bouche de sa partenaire explorer sa peau, entre ses seins, avant de remonter Son menton se collait entre ses seins, et Félicia, d’une main, caressait les cheveux d’Aoki, utilisant l’autre pour s’appuyer sur les couvertures. C’était très agréable. Dommage que la belle n’ait pas réussi à atteindre son postérieur, mais Félicia ne comptait pas rester éternellement avec sa combinaison, de toute façon.
Aoki finit par lui demander si elle portait quelque chose dessous... La question fit frissonner la Chatte Noire, qui ne répondit pas sur le coup, préférant lui donner visuellement la réponse. Aoki s’amusa ensuite à caresser ses seins, pinçant au niveau des tétons, et Félicia soupira, la laissant faire. Ses tétons étaient dissimulés sous la combinaison, mis étaient néanmoins accessibles assez facilement.
« Hum... soupira la Chatte Noire, avant de se décoller très légèrement. J’ai une idée... » glissa-t-elle avec un sourire.
Elle la regarda. Cette femme... Elle y tenait énormément, et elle enchaîna, un sourire espiègle sur le visage :
« Retourne-toi, et ne regarde pas ! lâcha-t-elle. Je suis sérieuse ! »
Elle fronça les sourcils comme pour montrer à quel point elle était sérieuse, et attendit qu’Aoki s’exécute pour se relever. Félicia ne tarda pas à trouver la garde-robe d’Aoki, et en sortit une culotte. Elle ferait l’affaire. Félicia se retourna ensuite, et retourna sur le lit, bondissant élégamment dessus, et se glissa dans le dos d’Aoki, appliquant la culotte sur sa tête. Elle la serra et la noua, afin d’en faire une espèce de bandeau sur les yeux d’Aoki, qu’elle noua derrière sa tête. Ses mains caressèrent ensuite les joues d’Aoki, et elle se pencha sur le côté, faisant tourner la tête de la magnifique blonde pour l’embrasser à nouveau, ses seins s’enfonçant contre son dos.
« Alors, comme ça, tu veux savoir si je porte quelque chose en-dessous ? Et bien... Pourquoi ne pas le constater par toi-même... Pas avec tes yeux, bien sûr, mais... Avec tes mains... Ou tes lèvres. »
Et, sur, ce Félicia se laissa tomber en arrière, s’allongeant au milieu du lit, ses jambes de part et d’autre du corps d’Aoki.
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Elle était la récompense du minou noir et Aoki comptait bien tenir parole malgré le fait qu'elle soit du genre à aimer gagner et non perdre. Enfin, un pari est un pari puis elle aurait bien l'occasion de reprendre un peu le dessus? Elle se tâtait continuellement, bonne joueuse, mauvaise joueuse? Que faire! Elle préférait laisser le hasard en décider puisque la belle chatte n'était pas non plus très tentée pour se contenter des règles, voulant en sauter quelques-unes. L'imprévue était tellement plus amusant que ça après tout! Pourtant, plus jeune, Aoki se fiait à toutes les règles, aujourd'hui, elle n'y tenait plus vraiment. Pas au point de jouer les délinquantes mais certaines règles pouvaient être violées. Félicia était sur elle, elle avait la tête au niveau de ses seins, léchant le cuir qui laissait apparaître une petite bosse au niveau de son petit bout de chair. C'était incroyable à quel point cette chatte l'excitait! Elle ne savait pas si c'était la combinaison ou quoi mais c'était plus fort que d'habitude! Le fait qu'elle soit une mutante, une super voleuse? C'était sa première fois – à sa connaissance – avec une personne pareil.
Les ronronnements de la belle étaient si agréables à entendre, ajoutant tant de bonnes choses dans cette relation d'un soir – ou non? Sa question fut répondue avec une once d'autorité et la jeune femme s'y pliait gentiment – là, c'était amusant de suivre les règles. Se retournant, elle écoutait ce que trafiquait Félicia dans sa chambre? D'où une simple question nécessitait une fouille dans sa chambre? Ou autre chose qui ferait qu'elle ne doit pas regarder? Et si elle se déshabillait, là, si près d'elle? Ou mieux! Qu'elle emprunte l'un de ses dessous pour le porter car elle est en réalité nue dessous? Aoki aussi pouvait avoir quelques petits fantasmes, presque du fétichisme en plus. Lui faire l'amour alors que chacune partenaire portaient la culotte de l'autre, c'était un brin excitant tout ça! Se prêtant au jeu, elle attendait de savoir la réponse et elle la sentait s'approcher et lui coller quelque chose sur les yeux? Un bandeau? Oui mais... assez différent... La matière n'était pas un simple vêtement. Pas une chemise bien pliée ou un maillot mais... elle porta sa main sur ses yeux, touchant simplement la barrière. Une culotte? Bon sang, elle n'était pas nette celle-là! Et ça l'excitait en plus! C'était tellement rare ce genre d'imagination! Ses lèvres embrassaient déjà Félicia, une nouvelle fois avant d'avoir les règles de son jeu.
« En voilà un jeu amusant! Eh bien puisque c'est si gentiment proposer, je vais le découvrir et sans les mains! Humhum! »
Enfin, sauf pour l'aider à se déshabiller si ce n'était pas le cas? En se retournant, elle portait sa main au niveau de son visage juste pour bien savoir si elle était là, histoire qu'elle ne cherche pas dans le vide! La Chatte Noire allait voir de quoi était capable un manager qui s'occupait pas mal de mannequinat et d'idol! Du bout des doigts, elle toucha la joue si douce de la jeune femme et rapprocha son visage, pas pour l'embrasser! Humant cette délicieuse odeur, elle s'abaissait doucement jusqu'à presque ramper sur le lit. Approchant sa bouche, elle allait embrasser ce qui se trouvait être... le nombril! Mauvaise pioche mais elle restait quand même là à embrasser son petit ventre plat si sexy! Usant de sa langue pour y faire le tour, elle se décida de ne pas trop d'égarer.
« Mauvais trou apparemment! »
Étant face à sa cible, sa langue lécha l'entrejambe de la belle chatte, humidifiant le cuir noir qui glissait sous sa langue. Y avait-il une seconde barrière dessous? Difficile à dire. Le cuir pouvait aider comme mettre dans le doute et c'était le cas en ce moment. Elle léchait cette zone à plusieurs reprises surtout pour avoir raison – et aussi la stimuler un peu – puis elle penchait sur une réponse.
« Je dirais que tu ne portes rien du tout. Mais comme j'ai un doute, il va falloir m'aider à te déshabiller ma petite chatte. »
Se redressant, ses mains posées sur ses épaules, elle faisait glisser sa combinaison avec elle embrassant chaque chose qui se présentait à elle en chemin, son cou, son épaule, sa poitrine, son sein, son ventre, son nombril encore une fois puis son bassin. La réponse finale approchait, gagner ou perdue? Elle laissait Félicia finir pour ne pas sentir une éventuelle culotte entre ses mains? Avec un sourire de malice, impatiente sur son petit minois elle attendit un petit signe avant de rapprocher son visage lentement vers la réponse. Telle une cannibale en manque, elle ouvrait sa bouche de plus en plus pour sentir dans sa bouche une douce sensation de peu humide qui glissait parfaitement dans sa bouche. Gagner! Rien! De quoi rendre la chose plus passionnante!
« On dirait que j'avais misé juste! »
Aoki se redressait en retirant son bandeau, observant le magnifique corps déshabiller de la Chatte Noire. Sublime créature de la nuit, elle était parfaite, sans la draguer, avec un tel corps, elle pourrait facilement lui obtenir des rendez-vous photo pour des grandes marques, surtout de lingerie! Mais avec son identité secrète, ça ne sera pas possible. La jeune femme passait ses bras autour de son cou, son visage coller au sien, sans la moindre bise, juste un délicieux contact, elle s'écrasait contre elle en lui murmurant quelques mots doux à l'oreille.
« Ça faisait longtemps que personne ne m'avait mis dans un tel état en si peu de temps et sans aller très loin. Tu dois vraiment être quelqu'un de spécial pour moi, ma petite chatte. »
Une déclaration cachée? Oui et non, Aoki disait déjà ça pour son état d'excitation alors qu'elle se mettait à lui embrasser le cou, quelque peu séparer de ce sublime corps, sa main glissa le long de son corps sculpté par des dieux pour caresser ce qui se trouvait entre ses jambes. Et dire que tout cela... n'était que le début! La suite risquait d'être très alléchante!
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Quiconque croyait que Félicia Hardy était une tranquille jeune femme aimant passer ses soirées à lire un livre en train de caresser un chat se tromperait méchamment. Elle était avant tout très mutine et très sauvage. Et faisait parfois preuve d’une imagination sensuelle débordante... Aoki semblait réussir à exciter cette partie de son esprit. Félicia aurait, pour le coup, bien aimé pouvoir lire dans ses pensées pour savoir ce que la belle blonde avait pensé quand ses doigts avaient touché ce bandeau improvisé pour sentir la texture de l’une de ses culottes. Elle en avait eu un sourire de plaisir, avant de voir, à la manière dont Aoki avançait, que la blonde était très excitée... Sans doute autant que Félicia pouvait l’être. Aoki opta pour utiliser uniquement sa bouche, ce en quoi Félicia ne pouvait être que consentante. La Chatte Noire resta en position, sentant Aoki se rapprocher, et toucher avec ses doigts ses joues. Ses lèvres se rapprochèrent, et la Chatte Noire caressa brièvement l’idée d’un baiser... Jusqu’à ce qu’Aoki descende ses lèvres, frôlant la confortable poitrine de la Chatte pour aller embrasser son nombril. Tout dans cette femme ruisselait de douceur et de sensualité. Un nouveau ronronnement s’échappa du corps de la Chatte Noire quand la langue d’Aoki glissa sur son nombril, la faisant glousser. C’était plus rigolo qu’autre chose, pour être entièrement honnête. Aoki avoua alors s’être trompée de cible. Appuyée sur ses avant-bras pour la voir, Félicia avait écarté les jambes, et lâcha rapidement :
« Je suis sûre que tu vas trouver le bon... »
La tête d’Aoki revint à l’assaut, léchant désormais le cuir de sa combinaison à l’emplacement de son intimité. Félicia en soupira légèrement, basculant sa tête en arrière en serrant les lèvres, avant de la regarder. Aoki léchait sa combinaison sans hésitation, essayant d’enfoncer sa langue, comme pour essayer de sentir la présence d’un sous-vêtement. Ce petit jeu dura quelques secondes, avant qu’Aoki ne se redresse. Elle avait une intuition, et Félicia se contentait d’un sourire amusé, se sentant revenir dix ans en arrière, à une époque où elle n’avait pas Wilson Fisk cherchant à la tuer, le S.H.I.E.L.D. qui la protégeait, un ex-mari et deux filles. Oui, Aoki lui offrait ce cadeau précieux, inestimable : la ramener à l’époque d’insouciance, où rien d’autre ne comptait vraiment que se faire plaisir.
Félicia aurait donné beaucoup pour une nuit de ce style, et, maintenant qu’elle l’avait sous le nez, elle n’allait pas la laisser filer. La Chatte Noire se laissa donc déshabiller, écartant les bras, frissonnant à chacun des baisers rapides d’Aoki, à chaque fois que ses délicieuses lèvres se posaient sur sa doucereuse peau. Félicia dut l’aider, remuant son bassin, repliant et détendant ses jambes, tout en tirant autant que possible sur la fermeture Éclair. Le haut de la combinaison tomba rapidement, s’ouvrant en deux comme une orange, ne laissant que le bas, que la Chatte Noire retira rapidement. Aoki se tenait alors entre ses jambes, et ses deux jambes glissaient de part et d’autre de ses épaules, l’emprisonnant provisoirement dans un étau de chair. Aoki sentait-elle avec son nez la mouille de Félicia ?
*Sens-le, Aoki. Sens dans quel état tu me mets, petite peste.*
Elle avait sur tout le corps la présence des lèvres de cette femme, lui donnant une impression de fraîcheur et de bien-être intense. Aoki posa finalement ses lèvres sur son sexe, et Félicia soupira très lentement. La culotte d’Aoki se retira soudain de ses yeux, et elle resta muette de stupeur en voyant le corps nu de Félicia. En voyant l’expression de son visage, la Chatte Noire en eut un sourire de fierté. Oui, Aoki était définitivement sous le charme. En même temps, Félicia était sous sa forme argentée, celle où son corps était plus costaud, plus musclé, plus ferme, plus tendre, plus... Plus mieux, tout simplement. Félicia se redressa lentement, complètement nue, et Aoki grimpa sur elle. Elle la sentit se coller à elle. La Chatte Noire en soupira légèrement, leurs nez se touchant, s’effleurant dans une sensuelle et fort délicieuse étreinte. Ses mains se posèrent également sur la nuque d’Aoki et sur le bas de son dos, glissant sous sa nuisette pour finalement s’appuyer sur l’une de ses délicieuses fesses rebondies.
Aoki lui glissa alors quelques mots qui firent à nouveau rougir Félicia. Quelqu’un de spécial... Il fallait croire que, comme elle, la belle blonde adorait les phrases aux doubles sens ambiguës. Celle-là en était un parfait exemple. Félicia s’en humecta brièvement les lèvres, détournant brièvement le regard, comme gênée, avant de regarder à nouveau Aoki. Elle avait également détourné le regard, plongeant sa tête sur son cou. Quelqu’un de spécial... Indéniablement, Félicia était une femme spéciale, puisqu’elle était la Chatte Noire, mais que fallait-il comprendre par là ? La Chatte Noire cessa provisoirement d’y penser quand la main baladeuse d’Aoki alla effleurer son intimité. La Chatte Noire eut un soupir, et remonta la main posée sur la nuque d’Aoki pour caresser ses cheveux, glissant ses doigts dans ses mèches blondes, essayant d’écarter les jambes pour faciliter les doigts d’Aoki dans son sexe.
« How, Aoki... » gémit-elle.
C’était si bon, tellement délicieux. Oui, un véritable régal. Félicia continua à la laisser faire, tout en pressant l’une de ses fesses, glissant ses doigts le long de son string, frottant sa raie entre ses fesses avec son ongle, remuant du coup légèrement ce bout de tissu.
« Je... Je crois que je suis également curieuse, ma petite Aoki. »
Et, disant cela, Félicia utilisa ses fesses comme support. Elle bascula tout son poids sur ces dernières en tendant son dos en arrière, puis bondit en avant. Aoki s’écrasa sur le lit, Félicia sur elle. La Chatte Noire eut un sourire, et posa ses mains sur les hanches d’Aoki, s’en servant pour la retourner, l’allongeant sur le ventre. De là, elle glissa ses mains sur son sous-vêtement, et le fit lentement glisser le long de ses jambes. Elle le récupéra, et s’assura qu’Aoki avait tourné le regard pour la voir renifler ce dernier.
« Tes vêtements sentent bons, Aoki... Une délicieuse odeur de sexe ! »
Elle reposa le sous-vêtement sur le sol, et entreprit alors de masser l’agréable petit cul de la blonde. Elle utilisa chacune de ses mains sur ses fesses, les serrant. Elle remua ainsi très lentement son fessier, choisissant de lui laisser pour le moment sa nuisette. Ses deux pouces s’enfonçaient dans sa croupe de temps en temps, mais sans viser pour le moment son anus, sans chercher à s’y enfoncer. Tout en agissant, Félicia pencha sa tête en avant, courbant son corps, et put ainsi embrasser les fesses de la blonde. La nuisette finit par partir assez rapidement, car elle devenait de plus en plus embêtante. Sans cette dernière, Félicia put retourner à la contemplation du fessier d’Aoki.
En retournant Aoki, elle avait, probablement sans le réaliser, posé cette dernière près du rebord. Il était dès lors sûrement possible, en tendant le bras, de pouvoir accéder au petit coffre secret d’Aoki. Félicia, elle, ne songea qu’à s’occuper des fesses de la blonde, les embrassant, les serrant, les écartant pour placer sa langue sur sa croupe, remontant tout le long pour embrasser le bas de son délicieux dos, avant d’y retourner. Ayant des attributs félins, Félicia adorait les câlins, autant en faire qu’en recevoir. Elle s’appliquait donc, avec un talent certain.
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Félicia était une femme si délicieuse, débordante de sensualité, de douceur, d'envies curieuses qui la poussait à voir ce dont elle pourrait encore avoir envie de faire? À croire que tout chez elle – du moins jusqu'à présent – lui plaisait! Juste avant d'avoir sa réponse à son petit jeu intitulé, Félicia porte-t-elle une culotte, elle fut prisonnière de ses cuisses si chaude alors qu'elle était si proche de son véritable but! Bien sur, elle avait senti son entrejambe mais elle n'avait pas un odorat assez développer pour savoir qu'elle mouillait mais sans avoir besoin de cela, elle le savait parfaitement! Qui resterait de marbre dans un lit avec Aoki? En voilà une bonne question! Mais une fois qu'elle avait eu sa réponse, elle retourna près de Félicia et sa gueule d'amour! Elle lui laissait son petit masque autour des yeux pour lui laisser ce coté mystérieuse femme puis elle commençait à lui embrasser le cou, sa main caressait parfaitement sa petite zone sensible, si douce et humide.
Elle se laissait volontiers caresser la nuque et les cheveux, Félicia en avait parfaitement le droit, une femme comme elle, surtout ce soir, pouvait tout lui demander. Aoki avait perdu et respecterait l'engagement, être sa petite chose toute la nuit! Pour reprendre les véritables mots, c'était ne pas dormir de la nuit mais ça allait dans le même sens quand on lis entre les lignes. Manipulant ses doigts comme sur un instrument à cordes, la jeune femme fit glisser son index doucement en elle, ne cherchant pas un coin plus sensible qu'un autre, elle resta simple en faisant de lent va et viens avec son doigt. Son cou si tendre, son intimité si douce, que demander de plus? De son côté, la chatte en profitait aussi, glissant sa main sur sa fesse, elle commençait à jouer avec son petit string, dernier rempart avant d'accéder à son entrejambe tant convoité par la belle chatte.
De là, elle semblait vouloir reprendre les rênes en main en la faisant basculer en arrière pour agréablement l'écraser avec son corps, s'offrant de suite à la belle chatte. Mais Félicia ne voulait pas la dévorer de suite, voulant d'abord jouer avec sa proie, elle la retourna sur le ventre avant de lui retirer son petit string. Rien sur elle à part sa nuisette? Certaines personnes trouverait ça inutile, voyant le contraire plus amusant, à savoir string sans nuisette mais Aoki devait reconnaître que c'était bien érotique! Le genre de petite chose qu'un couple se permet pour éviter de toujours être dans le plus simple appareil, de la luxure sans rester dans le banal où deux corps nus se frotte! Puis ce genre de chose était fait pour allumer la flamme du désir, la retirer gâchait un peu le tout, hors là, ça laissait au contraire le plaisir! Bien vu de la part de la Chatte Noire!
Se retournant un peu en prenant appuie sur ses avant-bras, elle pouvait voir une délicieuse femme renifler son string, reniflant une odeur de sexe? Qu'elle était mignonne cette petite fille. Son index caressait sa lèvre inférieure alors qu'elle repliait une de ces jambes qui vint caresser au passage le ventre de la belle voleuse. D'un regard purement érotique, avec sa gestuelle, Aoki n'était plus l'étudiante correcte et sainte ni touche qu'elle était quand elle avait rencontré Hitomi, elle avait bien évolué!
« Mais il n'y a pas que mes vêtements qui sente le sexe... je te laisse vérifié ça par toi-même. »
Allait-elle aller jusqu'à la renifler? C'était à la fois amusant et terriblement excitant! Lorsqu'elle sentait ses mains sur ses fesses pour la masser délicieusement, elle lâcha un soupir de satisfaction, se laissant pétrir bien gentiment. Son dernier vêtement finit par partir car il devait gêner la chatte mais Aoki s'en fichait un peu, elles étaient toutes les deux nues à présent et c'est ce qui comptait! Alors que sa compagne s'occupait de son fessier, elle observa la situation sous un autre angle en cherchant avec une main quelque chose qui se trouvait sous son lit. Continuant de doucement gémir ou soupirer sous les mains agiles de sa partenaire, elle ouvrit la boîte mystère en cherchant rapidement quelque chose. La lumière n'était pas dans cette direction mais ça restait bien visible malgré tout. Qu'avait-elle de beau à lui proposer?
Le long godemiché pour qu'elles soient unis comme le désirait tout à l'heure? Le petit oeuf pour la faire vibrer de plaisir? Un gode ceinture pour vraiment avoir l'impression qu'elle appartenait à la chatte et qu'elle était son petit joujou? Un gode, tout simplement? Un anneau vibrant... totalement inutile pour cette situation! Un petit martinet ou une cravache? Tiens donc, ça lui rappelait sa tenue bien ranger et glissé sous son lit, une belle tenue de cuir... maintenant qu'elles étaient nues, ce n'était pas la peine de chercher ça! Elle abandonna cette idée puis au pire, ça serait l'excuse pour la faire revenir un autre soir! La fameuse petite paire de menottes en fourrure jaune et non rose! Elle avait certains articles en double pour les invités mais il est vrai qu'elle avait une belle petite collection, quand on vit seule sans avoir de partenaire régulier plus de deux soirs de suite, c'est très utile. Que faire, que choisir? Autant lui faire plaisir en lui rappelant ce qu'elle voulait faire il n'y a pas si longtemps!
Elle prit le grand gode pour elles – avec un S – puis elle se mit à lécher l'une des extrémités, comme si c'était celle de Félicia sous les yeux puis dans un dernier gémissement, alors qu'elle progressait dans sa quête de la faire jouir, Aoki se tourna un peu en lui tendant le très beau joujou de couleur rose.
« Ma petite chatte... soyons unis... par les liens sacrés du godemiché! J'ai bien léché un des glands... en imaginant que c'était le tien. »
Elle lui laissait le temps de prendre et analyser cette superbe invention typiquement féminine avant qu'elle ne ricane comme une écolière lors de ses premiers ébats amoureux. Sa main tendu en arrière, elle se caressa la fesse, puis la main de Félicia avant de la guider vers le petit trou, juste la guider, ne pas faire entrer son doigt.
« Enfonce bien ce côté en toi et prends-moi de la façon que tu veux! En douceur, sauvagement... mais surtout, prend le trou qui te fait envie, ma jolie. »
Quelle surprise attendait Aoki? Elle n'était sur de rien, Félicia et ses lubies, une grande histoire d'amour et de surprise! Au moins, elle savait qu'elle allait être heureuse, ça la réconfortait déjà. Mais avant d'en finir, elle jeta près d'elle un œuf rose avec un petit fil et une petite télécommande au bout. Le sourire coquin, elle glissa une derrière chose dans une voix sensuelle et enivrant.
« Ceci... considère-le comme un bonus... Si jamais tu veux me faire vibrer un peu... ou le garder pour toi? »
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Félicia massait avec envie les fesses d’Aoki. Elle lui avait finalement ôté sa délicieuse nuisette, car elle trouvait cela plus simple. De toute façon, cette soirée était trop exquise pour être la dernière, et la Chatte Noire ne l’admettrait pas. Oui, elle comptait bien revoir Aoki après cette nuit, et prolonger leur relation, la travailler, et la laisser mûrir. Pour l’heure, elle se contentait de lécher et de caresser le fessier de la belle blonde, tout en reniflant cette partie de son anatomie, souriant légèrement. Aoki était excitée, oui, et elle l’entendait chercher dans une boîte sous son lit. Son fameux petit coffre secret... Félicia lui mordilla tendrement une fesse, attendant de voir ce qu’Aoki allait finalement prendre. Elle retourna ensuite lécher son fondement, titillant avec sa langue son petit trou, son délicat fondement. Sa langue s’y glissait brièvement avant de repartir. Félicia la claqua contre son palais, rabattit une mèche de cheveux rebelles, et bondit à nouveau sur son cul. C’était plus fort qu’elle, Aoki avait un formidable fessier. Elle continua à le prendre, jusqu’à ce qu’Aoki se redresse. Elle avait bien remarqué que cette dernière avait cessé depuis un certain temps de remuer dans sa boîte, et était occupée à sucer quelque chose.
Quand elle vit ce « quelque chose », un frémissement parcourut le corps de Félicia. Aoki venait de sortir une espèce de tige avec deux verges, chacune d’un côté. Aoki avait léché l’un des bouts, et le tendit, avec un sourire espiègle, à Félicia, qui le prit entre ses doigts. Elle considéra brièvement le jouet en esquissant un sourire, Aoki en profitant pour masser ses fesses.
*C’est fou... Dans quel état est-ce qu’elle me met ?!*
La Chatte Noire, pensivement, s’amusa à son tour à lubrifier sa verge. Elle le prit en bouche, le suçotant, tout en humidifiant parfois ses doigts avec sa salive pour caresser ce membre artificiel. Les sex toys... Elle mentirait si elle disait qu’elle n’en avait pas utilisé à l’époque où elle était étudiante. Surtout lors des périodes d’examens. Impossible de se permettre de perdre du temps en faisant l’amour à un étudiant, alors, à défaut, pour se détendre, elle utilisait un gros vibromasseur en l’enfonçant en elle.
Aoki finit par prendre l’une des mains de la Chatte Noire, et l’approcha de son fondement. La lueur dans ses yeux était très explicite, mais, même malgré cela, Aoki crut nécessaire de préciser ce qu’elle entendait. Elle laissait libre soin à Félicia de choisir par où la prendre : les fesses, ou par son intimité. Le choix était vite fait, mais, avant que la Chatte Noire ne puisse le dire, Aoki sortit un objet de la boîte, y retournant. Elle fronça les sourcils, avant de voir l’objet. Aoki devait avoir une vraie collection là-dessous... Planquée sous le lit... Ça lui rappelait sa copine, à l’époque du collège, qui avait planqué bien sous son lit un classeur avec des images d’hommes musclés, bien bâtis, et complètement nus. La Chatte Noire en sourit, et réfléchit brièvement, faisant la moue, puis récupéra le curieux objet. Elle contempla l’œuf, et retourna Aoki, l’allongeant à nouveau sur le ventre.
« Lui, je crois savoir où le mettre... Hum... »
Elle écarta avec une main l’une des fesses d’Aoki, se penchant, et parvint à glisser la petite boule dans son fondement. Elle délivra un baiser sur ses fesses, et se redressa. Lentement, Félicia tira sur le petit fil, un sourire sur les lèvres, puis s’approcha de la télécommande, et enclencha les fonctions vibrantes de la machine.
« C’est ton objet, c’est à toi de l’avoir, ma belle... Alors, alors... Hum... »
La Chatte Noire aida Aoki à se retourner, l’allongeant sur le dos, et observa le double gode. Elle le retourna alors, et désigna la partie qu’elle avait humidifié.
« Sois un trésor, mon ange, et laisse-toi faire. Utilise tes mains pour écarter tes lèvres vaginales, afin que je puisse plus facilement l’enfoncer. »
Tenant le gode d’une main, elle utilisa l’autre pour l’orienter, et le glissa dans l’intimité de la femme. Félicia eut un sourire, et appuya sur le gode, le tirant de haut en bas, comme pour éprouver sa résistance. Félicia se releva alors. D’une main, elle maintenait l’objet en suspension, et alla s’empaler dessus, poussant un cri de plaisir, avant de se laisser basculer en arrière. Ses jambes se retrouvèrent de part et d’autre du corps d’Aoki, s’écrasant sur les oreillers, et elle utilisa ses mains pour agripper celles d’Aoki, les maintenant fermement, et commença à remuer son corps, s’empalant ainsi, en rythme avec Aoki.
« Haaaaa, haaaaa, haaaaannn !!! »
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Aoki ne saurait dire ce qu'elle éprouvait vraiment pour Félicia? Elle était belle, une très bonne partenaire sexuelle et pour ce qui est de leurs relations, cette petite discussion au parc et ce petit restaurant était vraiment sympa! Pour le moment, elle évitait de penser à ce genre de chose, elle avait eu le cœur brisé pour la première fois avec un homme et sortait d'une situation étrange et compliquée avec Hitomi. Alors déjà pensé à ça, c'était un peu rapide. Mais il y a des choses qu'on ne peut laisser volontairement de côté, ça refait surface comme un ballon qu'on essaye d'enterrer sous l'eau, tôt ou tard, il remonte à la surface. Ayant donné ses joujoux à la belle chatte, Aoki la laissait choisir après avoir eu les fesses bien massées, bien mordillé aussi. Gardant sa pose, allongé sur le lit, sur le ventre, Félicia avait décidé déjà pour l'œuf que l'on nommait plug et elle décida la simplicité. Son plug donc pour elle! Aoki aimait bien prêter ses jouets aussi mais ce soir, Félicia avait le dernier mot. Laissant la belle lui mettre cette petite boule dans son petit trou, elle gémit de plaisir en saisissant les draps entre ses mains. Son baiser, la sensation, les vibrations.
« Hum huuuuUUUummm... j'adore ççaaaAAA... Merci ma b-belle. »
Un petit remerciement, ça ne mange pas de pain puis pour elle, la jeune femme pouvait se montrer douce et gentille. Alors qu'elle s'emparait enfin du gode double verge, la jeune femme se retourna doucement en sentant les vibrations en elle, observant la suite du programme. Avec une infinie délicatesse, elle caressa la main de la voleuse avant de passer le bout de ses doigts sur cette fausse verge, celle qui était mouillée par Félicia, sa verge à elle.
« Il su-suffit de demander m-mon miIIiinou... »
La jeune femme repliait ses jambes vers elle en les écartant, elle tirait sur sa peau pour bien l'aplatir et séparer ses deux lèvres intimes, bavante de plaisir, les vibrations en plus de cette situation aidaient à ce résultat. La jeune femme se cambra en arrière, les yeux fermées sous le plaisir en sentant cette belle queue en plastique s'enfoncer en elle. Une simple pensée pour imaginer sentir la véritable queue de la voleuse et le bonheur était doublée. Sa partenaire vint rapidement la rejoindre et elle s'attendait à la voir au-dessus de son corps comme elle l'avait prévu mais elle était allongée elle aussi. Juste en dessous en rapprochant ses lèvres inférieures de celles d'Aoki. Remuant toutes les deux sur leur jouet commun, elle sentait les mains de Félicia saisir les siennes pour être uni, sa jambe sur son corps, ce premier orgasme en commun allait être fantastique! La jeune femme remuait ses hanches pour sentir la queue en plastique de sa partenaire toujours plus loin et plus profondément en elle, la bouche bien ouverte, elle laissait libre cours à sa voix de raisonner entre ses murs. Qui allait-elle gênée? Kumaneko et Rex? La belle affaire!
« HaaaaaaAAnnnnNNN Fé-féliciiaaaaaaa... Oui! Oui! C'est bbbbbon! »
Quelle divinité elle devait remercier pour ce moment? Une déesse du sexe? Le dieu universel? Cupidon? Redressant sa tête, elle avait une belle vue sur son corps allongé mais si éloigné... sauf son pied! Et si? Elle faisait comme elle? Aoki n'avait rien qu'on lui lèche les pieds mais le faire à son tour, pourquoi pas? Félicia le méritait amplement en plus! Approchant sa tête, son souffle haletant sur son pied devait déjà lui donner l'alerte mais trop tard! Sa langue passait lentement du haut vers le bas, des orteils jusqu'au talon. Amusé par son petit jeu, elle recommençait plusieurs fois, tentant de lécher un de ces orteils dans sa bouche – sans grand succès – elle continuait donc son petit jeu, ses pieds à elle étaient assez écarté de la belle voleuse, question de précaution.
« Haaan... Ma petite chatte... Je-j'espère que tu aimes ta récompense... HUMMMM... OuiiiiiiIIII, j'adore ça... faire l'amour avec toi... oh quel pied! Ce soir... je suis ta chose... alors domine-moi! Viens mon minou, viens vvvoir maman... et fait lui ce que tu veux! » Son regard se fit plus insistant et silencieux – en dehors des souffles de plaisir – quelques instants avant de reprendre. « j'ai biiiEEN dit TOUT ce que tu veux! »
Le sourire large et secret, elle lui laissait imaginer ce qu'elle pouvait lui demander dans cette nuit magique qu'elle avait gagné en sa compagnie. Avec tous les délires obscènes de ses patrons, Félicia ne pourrait pas faire mieux! Quoi que? Laissons son esprit pensé à tout ça pour le moment.
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C’était génial ! Félicia ne voyait pas comment décrire plus simplement ce qu’elle ressentait. Elle avait rapproché son corps de celui d’Aoki, et leurs bassins n’avaient que quelques centimètres d’écart, un écart qui allait se réduire au fur et à mesure qu’elles continueraient à mutuellement se pénétrer. Dans cette position, chaque mouvement de l’une influait sur le plaisir de l’autre. Quand Aoki enfonçait son gode, ce dernier s’écartait de l’intimité de Félicia, pour mieux y revenir. Leurs mains jointes les empêchaient de trop s’éloigner, Félicia usant de sa force surpuissante pour retenir près d’elle la superbe blonde. Oui, ce moment était tout simplement superbe. Aoki faisait une espèce de grand écart avec ses jambes, et Félicia, quant à elle, avait rapproché les siennes des joues de la femme, pouvant presque les atteindre en tournant ses pieds. Aoki finit par le comprendre, car elle sentit sa langue s’attaquer à ses pieds.
*Aurais-je réveillé des désirs fétichistes chez cette femme ? Grrrr... Fais gaffe, Aoki, il se pourrait qu’un gros chaton aimant les combinaisons moulantes s’attache à toi !*
Le risque était on ne peut plus sérieux, tant chaque instant passé avec Aoki rendait cette femme encore plus attirante. Elle en arrivait même à donner un autre visage à Seikusu, une ville que Félicia, somme toute, n’avait jamais vraiment aimé. Vu les cinglés qu’elle avait coutume d’y croiser, tomber sur une femme rationnelle, mais à la fois aussi sensuelle et attirante, c’était presque inespéré. Une vraie petite perverse, dans le bon sens du terme. Avec Aoki, elle avait l’impression qu’elle pourrait accomplir tous ses rêves et ses fantasmes. Oui, rien ne lui semblait interdit avec cette femme. Et ses cris de plaisir répondaient en écho à ceux d’Aoki, au fur et à mesure qu’elle mouillait le lit.
« Haaaaaannnn !!! A... Aokiiiii !! J’aime, j’aime, j’aime, oui, j’aime, oh, j’adore, aaaahhh ! En... En moi, oui, hum... »
Utilisant ses mains, Félicia tirait sur le corps d’Aoki tout en poussant avec son bassin, et ainsi, à plusieurs reprises, leurs sexes se frôlèrent et se touchèrent, avant de se décoller sous la pression de cette double verge. Le contact était excitant, et c’est probablement ce qui finit par conduire Félicia à un premier orgasme. Le lit craquait alors furieusement sous leurs ébats, et les draps ressemblaient à tout, sauf à des draps propres. Des plis se formaient un peu partout sous le passage des deux femmes, se couvrant de sueur. Mais rien n’aurait arrêté la Chatte Noire. Oh non ! Elle allait probablement passer sa nuit la plus sensuelle depuis de très longues années. Même les Sinister Six n’auraient pas pu l’extirper de ce lit. Plus rien d’autre ne comptait.
« Haaaa, haaaa, HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »
Ce cri suraiguë signala la venue de sa jouissance. Sa cyprine explosa plus rapidement, et elle frotta ses fesses contre la couverture humidifiée, tandis qu’Aoki venait lui proposer de faire tout ce qu’elle voulait, absolument tout. Sans aucune restriction. Cette phrase ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, et, comme la Chatte Noire venait de jouir, elle décida de se relever, de se redresser, et se rapprocha d’Aoki, venant à quatre pattes près de son corps pour presser l’une de ses seins entre ses doigts.
« Tout ? répéta-t-elle sur un ton plus calme. Même... Ça ? »
Félicia respirait lourdement, sa poitrine se soulevant et s’abaissant, des gouttes de sueur tombant de ses cheveux, mais elle se contrôlait encore suffisamment, et était assez excitée pour voir jusqu’où elle pourrait aller avec Aoki. Elle allait prendre des risques, mais elle était bien trop excitée, et quelque chose lui disait que la blonde devait être du genre à apprécier le sadomasochisme. Quand on avait un petit coffre comme ça sous son lit... La Chatte Noire retourna donc palper brièvement son cul, sans lui retirer son plug... Et la gifla alors sur les fesses. La claque n’était pas très violente, mais suffisamment forte pour qu’on ne la confonde pas avec une caresse. Félicia s’approcha alors de l’oreille d’Aoki, et murmura :
« Tu sais... Tu es une vilaine catin, Aoki. Et je crois que c’est à la chatte qu’il revient de dresser et de punir l’humaine. Et... Peut-être même que tu pourras ensuite punir la vilaine chatte qui se sera révoltée contre sa Maîtresse... »
Félicia ponctua cette phrase en lui mordillant gentiment l’oreille. Les règles du jeu étaient claires. Aoki les accepterait-elle ? La Chatte Noire ne pouvait que l’espérer, tout en le craignant. Si elle les acceptait, alors c’est que cette femme mériterait vraiment le détour !
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Dieu qu'elle aimait ce genre de relation! Aoki adorait cette femme, elle n'avait pas gobé sur le coup son histoire de femme mutante et d'agent secret qui la surveillait et ainsi de suite et honnêtement, elle s'en foutait! Mais Félicia Hardy, que cette femme était un pur délice! Elle était drôle, belle, intelligente et bonne au lit, que demander de plus? Un pénis? Non, ce ne serait plus une femme mais une hermaphrodite... ou transsexuelle. Elle n'irait pas par contre jusqu'à vouloir être en couple avec elle. Non seulement c'était trop rapide mais en plus, elle gardait de mauvais souvenir du mot couple. D'un côté, un homme, tout ce qu'il a de plus logique dans un couple normal, un homme et une femme. Résultat, un cœur brisé et réduit en petit morceau ce qui avait valu à la jeune femme plusieurs années de célibat avec des coups d'un soir, parfois deux sans jamais avoir la moindre relation amoureuse, purement sexuelle. Il y a encore peu de temps, elle avait essayé le mot couple au féminin avec Hitomi. Là aussi, ça n'avait pas marché mais elles étaient reparties en bon terme puis la jolie rouquine restait encore avec elle pour s'amuser de temps en temps avec Aoki.
Donc pour ce qui était de former un couple, ça ne sera pas demain la veille même si elle avouait bien aimé la chatte et vouloir la revoir bientôt dans son lit ou le sien, qui sait? Reliée par un long gode qui s'enfonçait en elles, les deux beautés se faisaient l'amour en gémissant dans un joli concert de voix, de plaisir et d'amour. Leurs mains étaient jointes aussi et ceux leur bonheur pouvait s'entendre et se voir. Plus d'un homme – et d'une femme – tuerait pour voir un tel spectacle sous leurs yeux! Ses deux-là avaient tout pour être de véritables petites beautés alors les voir couché ensemble, bonjour les dégâts! Et quand vint enfin le moment tant attendu, la fin de ce premier acte, les deux femmes jouissaient et c'était presque en même temps, Aoki d'abord puis Félicia juste après même si leur voix s'unissait dans ce moment de pur bonheur.
« Ooooohhhhhh OOOOOUUUUIIIIIIIII!!!!!! Haaaaaaannn.... han han... »
La jeune femme reprenait doucement son souffle, allongé sur le dos, elle était si heureuse d'avoir joui avec la Chatte Noire, sentir d'ailleurs sa cyprine sur le corps, c'était si érotique! Elle ne s'en débarrassait pas, loin de là. De même pour ses draps inondés! Non seulement c'était pas le moment mais en plus ça avait un côté excitant de dormir dans leurs fluides – oui leurs car elle espérait bien dormir un peu mais pas seule. Félicia se retira du jouet en même temps que celui de son intimité mais elle sentait toujours d'agréable vibration dans son deuxième orifice et ça la faisait stagner à un bon pic de plaisir encore. La main de la chatte se posa sur son sein et sa propre main la rejoignait pour la lui caresser. Félicia était si belle, Aoki avait beau être en sueur après avoir tant eu de chaleur en sa compagnie, elle la trouvait toujours si... excitante! Et son comportement dominante qu'elle avait en lui pressant son petit bout de seins ce qui la faisait de nouveau gémir doucement de plaisir, comme la claque qui la fit monter un peu plus fort dans ses cris de plaisir. Elle aimait ça! Être la soumise comme la dominante. Avec elle, c'était du pile ou face de toute façon, elle pouvait très bien se réveiller de mauvaise humeur pour finir la journée en une petite esclave docile comme se réveiller de bon poil et finir avec une cravache dans la main.
La jeune femme ne pouvait s'empêcher de glousser sous ses recommandations et elle passait une main dans les cheveux de la voleuse, le sourire toujours bien accroché.
« Vas-y, viens me dresser mon minou!... Claque mon petit cul de garce à... à ta guise, ce soir n'oublie pas, je suis ta pe-petite chose alors rien ne sera trop hard pour que je dise non. »
Il y avait quand même des limites mais aussi cinglées – dans le bon sens – soit-elle, elle n'irait quand même pas dans le gode pour prendre son pied. Sa main passait de ses cheveux vers sa joue puis caressa le menton de la jolie chatte qu'était Félicia.
« Quant à ta proposition... on remettra ça à plus tard. On verra après quand sera notre prochain... rendez-vous... »
Une bonne occasion de la revoir plus tard si cette jolie chatte voulait être dressée par la belle Aoki qui se fera une joie d'avoir une belle petite chatte obéissante à ses côtés. Venant chercher un baiser avec passion, Aoki continuait de gémir sous la pression sur son sein et sous les vibrations de son plug.
« Haaa! Fais-moi l'amour Félicia!!!! Prends-moi, faits-moi mal si tu veux... viens piocher dans... mes joujoux et surprends-moi!! Je veux voir de quoi tu es capable ma jolie chatte! »
Sa main glissait entre les jambes alors qu'elle plongeait son regard rempli d'envie dans les yeux de la chatte, Aoki savait y faire pour rendre les choses tout de suite plus coquines, exciter une proie et ce, sans la moindre magie! Toute façon, elle ignorait tout de Terra! Elle se doigtait en observant la belle chatte, haletant si près de son visage et juste avant la séparation de leur visage, elle essuya ses doigts sur les lèvres de Félicia, le sourire digne d'une petite peste qui venait de faire un sale coup!
« Défoule toi autant que t-tu veux sur mon petit cul.... défonce-moi la chatte mon superbe minou... joue avec mes seins... je suis entièrement à toi ma jolie Maîtresse! »
Il ne lui restait plus qu'à savoir comment punir sa petite Aoki? Quelles surprises l'attendaient au tournant?
-
Ah, Aoki ! Quelle femme ! Félicia jubilait littéralement de voir à quel point la blonde était coquine. La perspective de monter d’un cran dans l’échelle de la douleur semblait complètement la séduire, ce qu’elle ne tarda pas à prouver en l’encourageant vivement à pratiquer sur son corps, à la faire hurler de souffrance et de bonheur. Il allait naturellement de soi que Félicia se fixerait certaines limites à ne pas franchir. Même si elle aimait le sexe hard, elle savait quand ce qu’on faisait relevait du sexe, ou n’en relevait plus. Du reste, Aoki rejeta sa proposition, quoique séduisante, de lui rendre la pareille, préférant se réserver ça pour une autre occasion. Ceci signifiait donc que Félicia n’était pas qu’un coup d’un soir. Mine de rien, cet aveu lui procura un bien fou, renforçant encore plus son envie de la faire jouir, soit de la battre.
*Elle souhaite qu’on se revoit... Et ben, j’ai bien gagné ma journée, moi !*
Un sourire confiant aux lèvres, Félicia bondit hors du lit, ses pieds atterrissant sur le sol, et elle posa un doigt sur les lèvres d’Aoki, comme si elle lui intimait le silence :
« Chut, petit catin. Ta correction va venir, ne t’en fais pas. Tu seras sévèrement punie, sois-en sûre. »
Autant laisser son imagination travailler. S’agenouillant, Félicia trouva rapidement le coffre intime d’Aoki, et l’ouvrit. Il aurait été tentant de remettre sa combinaison, ou, dans tous les cas, de porter une tenue qui ressemble un peu plus à une dominatrice, mais Félicia était bien trop excitée pour se permettre de perdre du temps. Ce serait pour une prochaine fois. Puisqu’elles comptaient se revoir, autant ne pas tout faire en une seule soirée. Il ne fallait, en somme, pas avoir les yeux plus gros que l’estomac.
Ouvrant donc la boîte, Félicia contempla les divers objets, souriant parfois, le regard évasif, rêveur. Les idées commençaient déjà à fourmiller dans son esprit, et elle s’en mordilla les lèvres. Elle sortit ainsi plusieurs objets, tout en sachant qu’Aoki avait toujours, dans les fesses, un plug qui devait ronronner en émettant dans tout son corps de silencieuses et tendres vibrations. Un sourire sur les lèvres, la Chatte Noire sortit ainsi une cravache, la posant à côté d’elle, des cordes en soie pour le bondage, de curieuses menottes... Il y avait décidément de tout ! Elle vit même de curieux gants en cuir, et comprit rapidement leur fonction en voyant qu’ils étaient pourvus depuis l’intérieur de centaines de petites pointes en acier rétractables ou non. Des gants du vampire (http://shop.morgane-folies.com/les-gants-du-vampire.html), aussi élégants que redoutables. Elle vit également des pinces pour seins avec une chaîne (http://shop.morgane-folies.com/media/catalog/product/cache/1/image/5e06319eda06f020e43594a9c230972d/s/t/st185b5fw.jpg) en argent les reliant, qu’elle prit, ainsi qu’un collier de bondage en cuir (http://shop.morgane-folies.com/collier-de-soumission-en-cuir.html).
« Et bien... C’est la caverne d’Ali Baba dans ton coffre, ma petite cochonne. Il était grand temps que je passe par là ! » s’exclama-t-elle.
Félicia passa alors aux choses sérieuses. Elle commença par mettre le collier autour du cou d’Aoki, veillant à ne pas l’étrangler, mais à tout de même bien le serrer. Aoki était alors couchée sur le ventre, et Félicia resta à califourchon sur son dos, enfilant tranquillement ses gants de vampire. Elle frotta entre elles les pointes en acier, et commença à les promener sur les hanches d’Aoki, descendant lentement le long de ses cotes. A aucun moment, la peau d’Aoki se mit à saigner. Au contraire, elle resta propre et lisse, mais des espèces de rayures rouges se formaient parfois. Ce contact devait être excitant, et la faire autant frémir que frissonner. Félicia continua ainsi, pendant plusieurs minutes, son massage, promenant les doigts aux pointes en acier sur son dos, ses omoplates, remontant pour caresser sa nuque, et glissant sur ses épaules, avant de retourner le long de sa colonne vertébrale. C’était autant un massage de douceur que de souffrance, mais Félicia était loin d’en avoir terminée.
Comme pour ponctuer cela, elle sortit la corde de bondage, ou, plutôt, les cordes, et attacha les jambes et les poignets d’Aoki au lit, l’immobilisant ainsi contre la couverture. Elle caressa alors sa belle nuque en souriant :
« Te voilà bien, ma petite catin, mais... Je crois que ce n’est pas encore assez... »
Les nœuds étaient solides. Aoki était bel et bien sa prisonnière. Sa tête se lovait entre deux oreillers. Félicia sortit d’autres jouets, à savoir les pinces pour seins, et se pencha pour aller les mettre, pinçant chacun des tétons d’Aoki, tout en susurrant dans le creux de son oreille :
« Est-ce trop pour toi, Aoki ? »
L’idée d’aller au-delà de ce qu’Aoki pouvait endurer lui était insupportable.
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Ce soir, c'était une Aoki docile qui allait jouer avec Félicia. Aoki ne manquait pas de facette, de la jeune timide amoureuse à la nymphomane dominatrice, il y en avait pour tous les gouts! Il suffisait simplement de piocher la bonne carte et en bonne joueuse, elle accepta bien gentiment sa posture de perdante face à la chatte. Son index posé sur ses lèvres, elle éprouvait à la fois la satisfaction et une grande admiration envers la voleuse, elle ne saurait dire et comment mais tout chez elle la fascinait! Un simple long sourire pour lui indiquer la joie à venir, être puni par sa maitresse... rien que d'y penser la mettait dans un de ses états! De son lit, elle observait chacun de ses choix, s'imaginant déjà ce qu'elle allait recevoir ou non. Elle ne saurait dire ses préférences, elle ne connaissait pas Félicia si bien que ça donc tout lui était possible, c'est ça qui était excitant! Mais elle ne lui donnait aucune indication sur ses préférences, laissant tout le libre choix à la belle voleuse mutante.
« Hin hin... Fallait bien que je m'amuse les soirs où je suis toute seule dans mon grand lit, sans personne pour faire joujou avec moi. »
Le sourire purement pervers, elle laissa la belle chatte lui grimper sur le dos et lui installer son collier, fidèle marque de soumise. Effleurant son signe de soumise, elle n'en était pas moins fière! Même ainsi, elle pouvait sentir sur son dos la douche zone secrète de la belle, humide comme il faut, excitant et surement délicieux... C'est vrai que depuis le début de cette soirée, elle avait à peine léché sa jolie chatte. Aoki était une acro à la cyprine! Si elle avait un petit faible pour l'alcool quand elle était de mauvaise humeur, ce doux nectar était sa petite drogue quand elle était avec une femme. Ce n'est pas grave, elle aura bien le temps de continuer ainsi, ce soir ou plus tard. Son offre n'avait pas eu l'air de la surprendre en tout cas, bien au contraire et c'était tant mieux. Sur le ventre, elle sentait la main de vampire lui caresser ses courbes, doucement, avec tendresse et un minimum de douleur, elle se régalait de subir les choix de sa maitresse.
Quel doux mélange qu'étaient le plaisir et la douleur, deux choses en définition si opposé, réuni en parfaite harmonie dans ce contexte. L'amour était vraiment un art véritable ou le blanc pouvait devenir noir sans poser aucun problème à qui que ce soit. Son dos, ses hanches, ses omoplates, elle était ravie de sentir toutes ses petites piques lui tailler la peau. Elle n'avait rien contre les marques du moment qu'elles ne se voyaient pas. Le dos par exemple mais pas le visage. C'est que ça ne ferait pas très bien au boulot. Si ce n'est qu'une petite marque, elle peut très bien accusé Kumaneko mais sinon... Et comme la belle se balade au travail toujours en tailleurs et en jupe, pas les jambes non plus! Plutôt difficile pour une soumise! Mais comme Félicia en restait à des parties de son corps toujours cachées, elle la laissait agir à sa guise. Sur certaines zones de son corps, elle se mordait la lèvre inférieure, plus ou moins fort en sentant son traitement sur son dos. Dieu que c'était bon! Si en plus les vibrations de son plug ronronnaient en harmonie avec le reste, que demander de plus?
Passant à autre chose, elle fut attachée, les membres aux quatre coins de lit, la voilà totalement sous l'emprise de Félicia, ça promet! Le regard plein d'envie et d'excitation, elle se demandait à quoi elle devait faire face à présent. Les yeux de la chatte plongée dans les siens, elle semblait aussi heureuse qu'une chienne qui viendrait de retrouver sa maitresse... c'était un peu le cas. L'excitation a l'état pur! Le plaisir, idem. Sa douce poitrine se relevait sous l'excitation à plusieurs niveaux, que ce soit dans sa poitrine, entre ses jambes et surtout dans son petit trou secret, elle mouillait très bien en attendant la suite du programme. Les belles pinces pour ses petits mamelons semblaient tout à fait adapter mais pas pour le moment. Bien sur, elle n'en disait rien mais sous le plaisir, sa tête se calait un peu mieux entre ses oreillers, gémissant sous cette douleur terriblement douce!
« Hmmmm... nan Félicia! Retire-les pour le moment! Hum~ je veux que la belle petite chatte fasse ses pattes de velours sur ma belle poitrine! Oh ouiiii! Ma belle... n'hésite pas à me faire mal... pas trop fort mais pas trop douce non plus ♥ »
Son sourire mélange entre innocence et perversion, un nouvel opposé parfaitement possible dans le domaine du sexe, la belle Aoki redressait un peu sa tête, en quête d'un baiser de la part de sa maitresse Félicia.
« Laissse-toi aller sans me demander mon avis hummm... Je sais que tu le sauras quand tu iras trop loin alors... domine-moi et fait-moi mal! Fais-moi ressentir que j'existe! Hum! Fais-moi jouir... autant de fois que tu en auras envie... Hin hin... ce n'est pas toi qui voulais... Haaahaannn... me faire... tenir éveillé? Je suis offerte à toi Félicia, tout mon corps... »
Et toute mon âme... Non, elle ne redevenait quand même pas amoureuse? Ce genre de phrase, elle ne les a pas prononcé beaucoup de fois mais elle en avait beaucoup souffert? Elle risquait de devoir recommencer? Non, c'était dans le feu de l'action simplement... voilà tout... il vaut mieux oublié ça... tenté au moins...
[HRP désoler mais dans ma position actuelle, je peux pas faire avancer les choses XD /HRP]
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La phrase d’Aoki l’avait fait sourire. Effectivement, seule, il fallait bien réussir à s’occuper, mais, pour autant, la blonde avait quand même un sacré attirail !
*Si tu te sens si seule, ma belle, il va falloir que je vienne remplir tes nuits...*
Félicia conserva cette réflexion pour elle. Elle avait placé sur les tétons d’Aoki les deux pinces, et, visiblement, ce qu’elle lui faisait était loin de déplaire à Aoki. Des spasmes et des frissons de plaisir semblaient traverser son corps, et elle frottait sa tête entre les oreillers, comme pour exprimer physiquement sa joie et son plaisir. Ce spectacle était très gratifiant et excitant. A oki se tortillait de plaisir, et Félicia avait posé ses mains sur son ventre, le long de son estomac, son corps se collant contre celui d’Aoki, ses lèvres embrassant sa joue gauche et son oreille gauche, promenant parfois sa langue pour lécher sa tendre peau. Ses seins s’enfonçaient contre son dos, et elle remuait lentement son corps, se frottant contre la peau de la blonde.
Aoki finit par parler, et exprima à Félicia son souhait de sentir les doigts pointus sur ses seins avant de lui mettre les pinces. La Chatte Noire fit une légère moue, mais, visiblement, le contact des pinces ne semblait nullement effrayer Aoki, qui, du reste, laissa à Félicia la liberté de faire ce qu’elle voulait, sans avoir à lui demander son avis. C’était une marque de confiance qui toucha un peu Félicia. Elles ne se connaissaient depuis même pas une journée, et, pourtant, elles en étaient venues au point où la Chatte Noire pouvait faire souffrir Aoki. Comment les choses avaient-elles pu aller si vite, c’était une question que la Chatte Noire se poserait bien souvent après cette nuit, se disant à chaque fois qu’il n’y avait aucune réponse à apporter. Le coup de foudre ? Elle n’y croyait pas. Une forte attirance qui était montée en crescendo tout au long de cette soirée jusqu’à atteindre son point névralgique ? C’était plus probable. Mais, dans le fond, ça n’avait qu’une importance modérée. Elle y était, et c’était tout ce qui comptait.
Félicia se mordilla les lèvres, et ôta donc les pinces, tout en laissant l’objet à proximité, et pressa ses mains sur les seins de la blonde, réservant un sein pour chaque main, et se mettant à les caresser avec plaisir, à les griffer et à les exciter. Elle les pétrissait, les serrait, ses pouces glissant les deux tétons de la femme. Félicia était toujours écrasée sur elle, sa mouille continuant à s’échapper de son intimité.
« Comme ça, petite catin, hum ? glissa-t-elle dans son oreille en pressant ses seins. Tu aimes ça, hein ? Tu n’es qu’une traînée, Aoki ! Voyons à quel point ça t’excite... »
Et, tout en disant cela, la Chatte Noire descendit l’une de ses mains pour atteindre l’antre intime de sa partenaire. Elle la pénétra alors, glissant un doigt en elle, le remuant lentement, les pointes en acier raclant ses parois intimes particulièrement humides. Félicia en ronronna, et sortit son doigt, pour l’enfoncer dans la bouche d’Aoki, avant de continuer ses propos blessants, injurieux, mais tellement délicieux à entendre dans cette circonstance.
« Goûte donc, petite pute, goûte comme tu es excitée... Il était décidément temps que j’intervienne dans ta vie. »
Elle ponctua cette phrase d’une gifle sur le coin des fesses de la blonde. La gifle résonna dans la pièce, et Félicia alla gratter à nouveau les seins d’Aoki, pendant un certain temps. Pendant ce temps, elle relevait et abaissait son bassin, frappant ainsi contre celui de cette superbe femme, cette femme qu’elle considérait déjà plus que comme une simple amie, ou même comme une simple partenaire sexuelle. C’était évident ; Félicia la reverrait. Elle continua à pétrit ses seins pendant un certain temps, et changea alors de place.
« Si tu savais comme tu m’excites, ma petite chienne... »
N’importe qui pouvait en effet entendre dans cette pièce les ronronnements que le corps de Félicia émettait, ces vibrations sonores qui la trahissaient. La Chatte Noire remit sur les seins d’Aoki les pinces, emprisonnant chacun de ses tétons. La Chatte Noire avait besoin de ses mains, et délia alors les poignets de la blonde. Un geste qui pouvait a priori paraître surprenant, mais qui allait très vite s’expliquer. En effet, tandis que Félicia faisait ça, elle attrapa à nouveau, autoritairement, les poignets de la blonde, et les noua derrière son dos, chacun de ses bras décrivant une espèce d’angle droit. Elle les noua à hauteur des poignets, puis se déplaça, afin de délier les jambes de la blonde. La Chatte Noire, sans attendre plus longtemps, alla chercher une laisse qui traînait dans le coffre, et la noua autour du collier.
Ainsi prête, Aoki était presque à point. Félicia tira un peu sur le collier, se remettant de bout, et Aoki trébucha ainsi du lit. Félicia la rattrapa de justesse pour l’éviter de tomber tête la première, et l’aida à se mettre à genoux. Prostrée devant Félicia, Aoki avait la tête devant l’intimité trempée de cette dernière. Félicia avait également sorti du coffre une cravache, et frappa le dos d’Aoki depuis sa position, son autre main allant attraper Aoki par la nuque.
« Viens, ma petite chienne, viens lécher le minou de ta Maîtresse ! »
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La demande de la jeune femme pouvait paraître un poil excessif. Comme le pensait la chatte, cela ne faisait que quelques heures à peine qu'elles se connaissaient et elle lui laissait la liberté de son corps? Aoki était loin d'être une femme de joie mais pour le coup, elle se sentait si bien avec elle que lui laisser son corps semblait justifiée. Ses drôles de pensées continuaient de la hanter, aimait-elle Félicia ou était-ce autre chose qui faisait qu'elle se sentait si bien en sa compagnie? Elle voulait éviter de se dire qu'elle l'aimait comme elle avait pu aimer deux autres personnes avant-elle mais le cœur à ses raisons que la raison ignore. Elle espérait sincèrement que ce n'était pas ça mais... qu'en savait-elle vraiment? Les mains de vampire de la Chatte Noire caressaient de nouveau son corps, pressant sa poitrine une fois les pinces retiré. Cette douce sensation de plaisir mêlée à la douleur, elle serrait les dents mais elle aimait ça! Aoki n'était pas une masochiste pourtant? Elle aimait bien recevoir quelques claques sur son derrière, aller brièvement sur le terrain qu'empruntait Félicia sans pour autant trop en demander. Mais avec elle, ça semblait naturel et tellement mieux. Elle honorait au moins sa dette, elle ne devait pas dormir de la nuit et rester avec elle, ça risquait de devenir le cas.
Sa poitrine si belle et douce écrasait son dos alors que ses doigts torturaient sa belle poitrine. Dieu qu'elle était salope parfois! La jeune femme ne tombait pas si bas d'ordinaire? Même quand la journée était radieuse pour elle, elle ne faisait pas aussi esclave? Couché avec une « mutante » devait obligatoirement la rendre comme ça? Elle avait peur d'avoir la bonne réponse à toutes ses questions qui la tourmentait mais par chance, l'euphorie, le plaisir et la douleur l'aidait à ne pas penser à tout ça. Oubliant cette réponse sentant ses petits mamelons être pris en otage entre ses doigts si piquants. Avec ça, elle risquait d'avoir quelques blessures mais elle espérait que sa gentille maitresse utilise sa langue pour calmer cette petite douleur et l'aider à guérir.
« Haaaa, mouiiii! Haaa-AaaaAaaa... MMMhhhh maaaal... con... continue... »
Être traité de catin l'excitait même au plus haut point! Alors que sa main se glissait vers sa zone sensible, ça allait être tout nouveau pour elle. Jamais personne ne lui avait fait cette combinaison, la plupart de ses partenaires se contentaient de quelques gifles sur son derrière avec les gants sans aller trop loin. Une peur et une délicieuse envie d'apprendre, voilà ce qu'elle voulait sentir. Serrant sa mâchoire en sentant ses piques racler doucement ses parois, elle n'osait pas serrer les jambes mais son corps vibrait sous le plaisir de cette sensation, de son très gentil plug aussi et de Félicia mais elle avait mal, un mal si doux. Par chance, cela n'avait pas duré et Félicia lui glissa son doigt dans sa bouche en écoutant ce qu'elle avait à dire, elle léchait doucement son doigt ganté.
« HA!!! Merci... merci maîtresse! Merci de vous occuper de la p... mmmouiiii... de la petite pute que je suis! Traitez-moi encore! Faites-moi mal! »
Une véritable catin, vraiment. Ses seins de nouveau pétrit, son bassin frappait ses fesses, recevant un peu de sa mouille sur son derrière, il ne lui manquait qu'un beau pénis ou un gode pour que ce soit parfait! Mais cette femme avait déjà tant à lui offrir qu'un simple accessoire semblait être bien dérisoire! Une fois la suite des ébats entamés, Aoki était libéré de ses chaines pour avoir les mains lié dans le dos et une jolie laisse. Aoki entendait très bien les ronronnements de la belle chatte et à sa place, elle ronronnerait de la même façon. Quelque peu fatigué par ce plug qui vibrait, ça avait fini par lui retirer toute sensation dans son petit derrière. La pince s'occupait déjà de sa poitrine et la jeune femme devait descendre du lit, manquant de tomber, elle fut sauver par sa belle princesse charmante avant de garder une position bien soumise. À genoux devant elle, la cravache frappant son dos, elle observa Félicia debout, cela lui donnait l'air encore plus dominatrice! La jeune esclave ne lui répondait qu'avec un petit rire cassé par un gémissement avant de coller sa tête entre les jambes de la belle.
Sa jolie zone intime était si lisse, elle avait bien mouillé depuis le début pour rendre sa chatte si lisse, si douce. Elle n'y trouvait aucun poil, trahissant son pseudo de chatte mais ce n'était pas plus mal. Se contentant de gémir en lui léchant ses lèvres de haut en bas, elle poussait le jeu de plus en plus loin en récoltant sa mouille si délicieuse. Sa joue se frottait parfois sur sa cuisse le temps de retirer sa langue pour mieux reprendre son souffle. Mais à force de sentir ses vibrations et surtout tous ses châtiments, elle interrompit son léchage pour jouir sur le sol. Si heureuse que boire sa cyprine avait été le coup de grâce pour sa limite. Elle continua de regarder Félicia en restant à genoux, le regard d'une soumise, le sourire d'une femme comblé. Son corps gardait les marques de ses propres gants, et alors? Elle était heureuse!
« Maîtresse ♥ »
Fourrant son visage entre ses jambes, elle suçait sa petite boule de chair si adorable. Une véritable vorace qui gémissait à chaque coup de langue qu'elle donnait dessus, remuant ses fesses que ce soit sous le plaisir ou pour laisser Félicia faire parler sa cravache, qu'importe. Elle continua ainsi en changeant un peu de méthode, suçant comme si elle essayait de la lui arracher avec ses lèvres, la faisant rouler doucement entre ses dents, retombant sur ses lèvres pour léché sa drogue, Aoki n'attendait qu'une chose. Être arrosé de sa cyprine. Un bukkake de cyprine! Il y avait tant de chose encore pour la rabaisser ou lui faire adorer son statut. Tirer doucement sur les pinces, enfiler le gode-ceinture, simplement continuer à faire l'amour, Aoki adorait jouer avec Félicia et son retour dans cette chambre sera obligatoire! Si c'est une fois par semaine, ça sera un minimum.
« Oh Maîtresse ♥... Je veux vous voir jouiiiiiir... haaaa... sur la petite salope... S'il vous plaîtttttt~ »
La langue en dehors de sa bouche, elle n'attendait que ça!
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Les choses sérieuses continuaient, et, si Félicia était excitée, ce n’était rien en comparaison d’Aoki. Cette dernière ne ressemblait plus du tout à la souriante petite blonde qu’elle avait vu dans le parc, celle qui avait rigolé en voyant Zico, le chat errant que Félicia avait dompté très facilement. Oui, les choses sérieuses continuaient, et Aoki ressemblait désormais à une traînée assoiffée de sexe, qui s’insultait toute seule, et suppliait sa Maîtresse qu’elle l’insulte. Le talent naturel de la Chatte Noire s’exprimait. Elle avait toujours eu une espèce de don inné pour déclencher les pulsions sexuelles des gens. Spider-Man avait été la seule relative exception, car elle savait qu’elle lui avait fait de l’effet ; il avait juste été trop lâche pour l’admettre. Quant à Flash... Et bien, Flash avait été l’exemple parfait que la survie d’un couple ne tient pas uniquement à leurs prouesses sexuelles dans le lit. Les parties de sexe avec lui avaient parfois ressemblé à des rodéos enflammés, car, comme l’homme s’était amusé à le dire, elle avait « la libido d’une équipe toute entière ». Pour autant, que ce soit avec Morbius ou Flash, elle n’avait jamais été dans cette situation. Le sado-masochisme, le bondage, elle l’avait fait dans des clubs d’échangisme, quand elle venait avec des rencontres d’un soir. Elle n’avait jamais été aussi loin avec quelqu’un en intimité. Cette révélation était une sombre perspective, rassurante, mais aussi inquiétante, car elle annonçait des plaisirs naissants qui seraient forts et nombreux. Et encore, c’était sans parler des sentiments qui en découleraient.
A ses pieds, Aoki vint se plonger dans le minou de la Chatte Noire. Elle s’épilait à cet endroit précis. Et il fallait dire qu’elle s’épilait même plutôt bien, car sa paroi intime était complètement lisse et propre, douce et délicieuse, et l’était d’autant plus qu’elle mouillait. Et elle mouillait d’autant plus qu’Aoki vint poser ses lèvres à son corps, pour l’enfoncer dans sa bouche, et lécher avec avidité. Félicia soupira, gémit, attrapant les cheveux d’Aoki, yeux clos. Comme elle devait être heureuse, cette petite blonde ! Elle avait tout pour l’être après tout : les pinces lui martelaient les seins, et elle devait encore avoir sur elle les sensations des griffures, griffures que Félicia continua à faire avec ses mains, caressant la nuque et le cou de la beauté.
*Et le plug, Félicia, n’oublie pas le plug enfoncé dans son cul ! Hey, il y a là de quoi faire hurler n’importe qui, tu ne crois pas, non ?*
Assurément. Aoki se lâchait, et finit par jouir. Félicia put le sentir quand la tête d’Aoki se redressa, et, en baissant les yeux, elle vit effectivement une flaque de mouille s’étaler sur le sol, entre les jambes de la blonde. Le désir traversa à nouveau le corps de Félicia, remontant tout le long de son corps, s’exprimant à travers des frissons de plaisir. Oh, si c’était bon ! La Chatte Noire serra les lèvres, et ne put s’empêcher d’insulter à nouveau Aoki, comme cette dernière l’avait demandé :
« Tu n’es qu’une sale petite traînée, Aoki ! Une vilaine petite pute ! »
Elle lisait dans les yeux d’Aoki un désir vorace, et la Chatte Noire en tremblait. Elle récupéra la cravache, et vit la langue d’Aoki pendre, la faisant ressembler à une espèce de chienne assoiffée, alors qu’elle la suppliait de jouir dans sa bouche. La proposition était tentante, et, même si, pour ça, la Maîtresse aurait normalement dû sévèrement la punir, vu qu’Aoki lui avait dicté des ordres, la Chatte Noire était bien trop excitée pour refuser. Elle abattit toutefois fermement la cravache sur le dos d’Aoki, et gémit en entendant le claquement. Elle frappa une seconde fois, plus ou moins au même endroit, et plaqua la bouche d’Aoki contre son intimité, tout en hurlant :
« Ah, tu aimes, hein, petite chienne ?! Tu en as envie, hein ? HEIN ? Alors, ouvre grand la bouche, ma salope, et prépare-toi, car je vais venir ! Ouvre bien ta belle grande gueule de chienne, et prépare-toi ! Haaa ! »
Et, tout en parlant, Félicia continua sur sa lancée. Elle remua son corps d’avant en arrière, rapidement, le frottant contre la bouche d’Aoki, tout en continuant à la battre, la cravache claquant de plus en plus, parfois heurtant le cul de la blonde, parfois frappant entre ses cotes. Son autre main agrippait la nuque de la blonde, s’en servant comme d’un appui pour enfoncer ses lèvres intimes contre les siennes.
Et ce fut naturellement comme ça qu’elle en vint à jouir rapidement. Ce fut un orgasme superbe ; la Chatte Noire était dans un tel état qu’elle n’eut pas qu’un seul orgasme. Un deuxième le rejoignit très rapidement, mais, quand celui-ci survint, elle n’était alors plus dans la bouche d’Aoki, et se doigta donc sous ses yeux, ressentant du coup la sensation exquise qu’Aoki avait du éprouver quand elle avait enfoncé en elle un doigt. La souffrance fut noyée dans des jets de cyprine qui vinrent éclabousser les joues, le cou, le nez, le menton, et les seins de la blonde.
« HAAAAAAANNNN, HAAAAAANNNNNN !!!! »
Les longs soupirs de Félicia témoignaient de ce plaisir important qu’elle ressentait. La Chatte Noire était heureuse, et lâcha des giclées de cyprine. Quand elle en eut terminé, elle rouvrit lentement les yeux, se sentant bien plus sereine, mais, dans ses yeux, la lueur de l’envie brillait toujours. Comme Aoki lui semblait belle, avec ses pinces, son plug, ses mains emprisonnées, et cette mouille qui dégoulinait le long de son corps. Le bout de la cravache de Félicia vint glisser entre les seins d’Aoki, dessinant une petite ligne en remontant pour se glisser dans ses lèvres.
« Lèche, ma belle esclave. Ma délicieuse petite salope. Goûte donc au jus de ta magnifique Maîtresse ! »
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Le sexe était une façon rapide de changer une personne. Belle et naturelle, poli et sociable, sous ses beaux jours, la jeune femme avait tout de la demoiselle que n'importe qui aurait envie de séduire car elle émanait un petit quelque chose qui pouvait faire croire que tout le monde pourrait avoir sa change en la draguant, ce qui était faux. Mais l'espoir fait vivre! Puis ce n'était pas n'importe qui qui l'avait dragué tout à l'heure, Félicia Hardy dit la Chatte Noire. Toutes les deux, ses deux superbes femmes jouaient sur deux terrains différents. Si la première face était assez identique, la seconde était différente. Pour le coup, Aoki n'était qu'une petite esclave soumise par la Chatte Noire. Elle avait perdu son pari alors elle le restera ainsi jusqu'au matin puisque la récompense était normalement de ne pas dormir de la nuit. Dans le cas contraire, c'était sa partenaire qui aurait pu être à sa place mais aurait-elle été si sadique? D'un côté, Félicia ne faisait que lui faire plaisir en découvrant le nombre de jouet qu'elle utilisait quand elle était seule. Sans ça, les rapports auraient pu être plus doux? Toutes ses petites facettes seront facilement découvertes par Félicia, Aoki ne comptait pas laisser filer une telle partenaire si facilement, elle comptait la revoir, elle avait tant à lui faire montrer de sa personne et elle voulait tant connaître de sa personne aussi, celle de sa partenaire.
Il fallait inverser les rôles, jouer la partenaire simple, soumise, jouer sur l'amour érotique, oui, Aoki ne manquait pas d'idée pour refaire venir la Chatte Noire chez elle ou venir la voir, quand la jeune femme avait une idée en tête, elle ne la lâchait pas si facilement! Mais revenons en à nos moutons, à nos minous plutôt. Aoki venait de jouir seule en étant si fortement exposé au plaisir avec la chatte, que ce soit le plug dans son anus ou la façon d'être traitée, il y avait de quoi être heureuse! Se faire traiter par elle, par cette femme, ça la rendait folle, ça ne rendait que les vibrations que meilleures! Se faire traiter ainsi, c'est comme si un chrétien entendait la voix du seigneur lui parler à lui seulement, Aoki était une religieuse devant sa déesse. Chaque fois qu'elle ouvrait la bouche, elle lui rajoutait des étoiles dans les yeux, chaque coup de cravache ne faisait qu'augmenter son désir de la voire jouir sur elle. Gémissant sur chaque coup, elle fermait aussi les yeux pour les ouvrir de nouveau et remuer sa langue lorsque sa bouche était plaquée sur ses lèvres intimes, elle ne voulait pas ça vraiment mais ça restait la seconde place de ses désirs quand même.
Entre les coups de cravache et le corps de Félicia qui se frottait sur son visage – la partie basse de son corps plutôt –, la jeune femme ne regretterait jamais cette nuit. La Terre pouvait exploser demain matin, elle aura passé une superbe soirée, assez pour ne rien regretter. Il y a avait quelques petites choses qu'elle voulait faire avant de mourir comme tout le monde après avoir vécu ça, ce genre de chose pouvait bien être mis au placard quelque temps! Savourant chacune des gouttes, des petits jets dans sa bouche, elle fermait les yeux mais s'il serait ouvert, elle les auraient révulsés! Chaque petite goutte de son jus intime coulait dans sa gorge bien que quelques-unes coulaient le long de son menton. Et quand elle pouvait reprendre de l'air avec sa bouche, elle ouvrait les yeux doucement pour revoir sa maîtresse sous un angle merveilleux! Véritable œuvre d'art! À genoux, Aoki pouvait savourer Félicia qui se doigtait avec le gant de vampire, ses lèvres bien humides face à elle, elle avait un large sourire comme un gosse qui reçoit un cadeau aussi grand que lui! Son désir qui la hantait depuis qu'elle était par terre allait-il voir le jour? Maintenant? Oui!
« Haaaaaa ♥ Maîtreeeeeeeesse! ♥ »
En voilà une qui aurait pu avoir sa place auprès des prêtresses de Lust ce soir! Mais ignorant tout de ce second monde, elle voyait déjà Félicia comme la femme la plus incroyable et la plus unique du monde! Personne ne pourrait lui arriver à la cheville si ses histoires de superforce étaient vraies? Elle ne doutait pas de son statut de mutante mais elle n'avait pas pu la voir à l'œuvre. Quand le jet fit expulser sous les gémissements de la chatte, sa cyprine avait l'effet d'une pluie bien fraiche un jour de canicule! Son visage était aspergé en grande partie et ça coulait sur sa poitrine qui se soulevait bien vite. L'excitation du moment, les vibrations de son plug, ses pinces, comment pouvait-elle être calme? Chaque goutte qui coulait toujours plus bas vers le sol, rependant une ligne de jus intime sur elle... comment décrire une telle chose? Aoki était si heureuse ce soir. Heureuse sexuellement au moins! Quand la chatte baissait son regard sur sa « chose », elle se léchait les babines comme une petite chienne qui réclamerait un nouveau bonbon.
Elle léchait volontiers la cravache comme s'il s'agissait d'un pénis qui aurait les dernières gouttes de sperme qui coulaient. Oh oui, il ne manquait que ça à Félicia mais soyons lucide, c'est naturel et anormal à la fois ce genre de femme avec pénis. Il lui semblait en avoir rencontré une, un soir quand elle n'était pas dans sa meilleure forme? Elle et l'alcool des mauvais jours, rarement un bon ménage! Dieu merci, l'homme pervers – ou la femme seule? - inventa le gode qui se transformait facilement en gode ceinture!
« Maî... » prenant le bout de la cravache entre ses dents, secouant doucement l'instrument en secouant sa tête et en le gardant en bouche, elle reprit la suite aussi simplement. « ...trèche ♥ »
Quelle vilaine petite chienne elle faisait à abimer le matériel de sa maîtresse – qui était surtout le sien! Lâchant l'objet qu'elle retenait entre ses dents, elle se recula, toujours sur ses genoux avant de se retourner et se pencher par terre, ses petites fesses marquées par le gant de vampire, la petite ficelle rose du plug toujours actif en elle. Sa tête par terre, tourner vers Félicia alors que sa poitrine frôlait aussi le sol avec ses pinces.
« Félicia.... » Elle oublia le statut maîtresse et esclave le temps de cette demande. « Retire-moi ce plug... j'en ai plus envie... Je veux te sentir encore dominante, alors prends-moi s'il te plaît! Fais-moi oublier ce petit jouet et enfonce plutôt quelque chose de bien gros dans mon petit cul ♥ Fait-moi voir ce que je rate si jamais tes mutations t'aurait donné un beau, gros et grand pénis! ♥ »
Pour le coup, elle parlait beaucoup et c'était bien la preuve que le plug ne lui faisait presque plus rien, elle n'avait pas vraiment fait de pause. Mais pour reprendre leurs petits jeux après cette demande de femme à femme, son sourire s'élargit alors que ses petites fesses faisaient des petits cercles pour l'attirer à elle.
« Maîtresse! La petite pute en a très envie! ♥ »
Libre à elle de ne pas la satisfaire entièrement en prenant seulement le plus gros godemiché ou recommencer à jouer avec le gode ceinture, elle voulait recommencer cette étape et elle comptait bien en profiter une nouvelle fois!
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Quel spectacle réjouissant et fascinant ! La Chatte Noire était transportée, en harmonie totale avec Aoki. C’était presque comme si elle pensait la connaître depuis des années. Une chose amusante, car elle ne la connaissait même pas depuis une journée. Félicia ne pensait pas être une fille facile. Du moins, elle ne couchait pas avec un individu, homme ou femme, au bout d’une seule journée (ou, en tout cas, pas consciemment), mais, avec Aoki, tout semblait différent. Elle s’était laissée amener, s’était laissée porter, sans comprendre vraiment pourquoi. Une chose était sûre, toutefois : elle n’aurait cédé sa place pour rien au monde. Aoki était entre ses jambes, suçant et léchant avec envie, et la sentir, sentir sa belle langue, faisait frémir et vibrer Félicia. Elle ronronnait follement, excitée comme un gros chaton qui recevrait le plus attirant de tous les câlins.
« Mrrrraaaaawww... Vas-y, vas-y, ma petite salope, oui, oui, oui... Haaaa... Encore, là, oui, hummmm... J’aime quand tu lèches mon minou, petite chienne... »
La Chatte Noire parlait sur un ton bas, lent, excité. Son corps était chaud, bouillonnant. C’était si bon, tellement délicieux. Elle n’arrivait pas à croire que ça pouvait être si bon, avec une femme dont elle ne connaissait quasiment rien... Et quasiment tout en même temps. Ses mains gantées et édentées caressaient les cheveux de la délicieuse femme, la grattait, tandis qu’elle continuait, yeux clos, à lécher. Aoki était comme absorbée, passionnée, et ça se sentait. Elle avait toujours les mains prisonnières, les tétons pressés, et son petit cul accueillait la présence de ce plug. L’ensemble formait un délicieux contexte sexuel confirmant qu’Aoki était une vraie perverse.
En ce sens, elle était parfaite pour Félicia, qui ne tarda pas à gratifier les délicieuses lèvres de l’adorable blonde d’un orgasme amplement mérité. La Chatte Noire continuait à donner des coups de cravache, tenant Aoki avec sa main tandis qu’elle se mit à jouir dans sa bouche. C’était si bon, si délicieux, cette sensation de puissance, de pouvoir, de domination ! Elle en jubilait, et le fit savoir en donnant un autre coup de cravache, fort, sur le cul d’Aoki. Son délicieux cul devait être bien rouge, maintenant, et elle rêvait de continuer à le meurtrir. A force de la traiter de salope, elle ressentait en elle des pulsions la poussant à vouloir la considérer comme une salope, et, partant de là, à méchamment lui baiser le cul !
*N’exagère rien, Félicia... Je sais qu’Aoki est phénoménale, mais il ne faut pas faire passer la charrue avant les bœufs, et ce bien que je sois la première à reconnaître que ce petit cul de pute ne mérite sans doute pas mieux que de se faire sauvagement écarteler.*
La mouille de Félicia glissait des lèvres de la belle blonde, filant le long de ses jambes. Elle eut un orgasme assez violent, plaquant la tête d’Aoki aussi fermement que possible entre ses cuisses, utilisant pour cela sa musculature surdéveloppée. Ses ongles pointues se transformèrent brièvement en griffes, manquant déchirer les gants d’Aoki. Quand elle lui aurait suffisamment fait l’amour pour pouvoir mieux contrôler les réactions de son corps, la Chatte Noire pourrait s’amuser avec ses griffes sur le dos de la belle blonde. Ohhh, ce serait fabuleux ! Elle en frissonnait d’avance, à promener la pointe de ses griffes sur ses omoplates, et à passer sa langue ensuite... Hum... Elle en imaginait la scène, longeant les gouttes de sueur, les perçant avec ses griffes, se livrant à un travail de chirurgienne sur le dos nu d’Aoki...
Elle en mouilla encore, gémissant, et sentit alors quelque chose tirer sur sa cravache. Sortant de sa silencieuse rêverie, elle rougit en voyant Aoki... Sucer sa cravache ! Elle avait enfoncé le bout de sa cravache dans sa belle bouche, et la suçait, remontant sur cette dernière en gémissant, ses joues gonflées. La Chatte Noire en tremblant, sa poitrine se soulevant et s’abaissant lentement. Elle observait ce silencieux spectacle. C’était fascinant, et très explicite, surtout quand Aoki la regardait en le faisant, avançant sa tête de haut en bas. Félicia en trembla, et se rappelait fugacement ses séjours sur Tekhos, à Terra. Certains chirurgiens greffaient aux femmes des sexes masculins rétractables. Quand elle avait vu ça pour la première fois, elle avait halluciné, et cru à une arnaque, mais, quand elle avait vraiment vu une femme membrée, elle s’était crue dans ces mangas érotiques que les lycéens regardaient : Bible Back, Discipline, ce genre de trucs où toutes les lycéennes étaient des nymphomanes compulsives qui se faisaient violer avec plaisir. Aoki mimait le geste d’une fellation, dans une prière silencieuse.
*Je n’avais aucune raison de me faire greffer un tel engin, même si se faire baiser par une femme dotée d’un pénis... Ça mérite réflexion...*
Mais, avant ça, elle allait d’abord devoir prolonger ses relations avec Aoki. Cette dernière continuait à avaler sa cravache. Félicia tirait lentement sur cette dernière, rien que pour voir Aoki grogner en plantant ses dents dessus, comme pour maintenir le bout de la cravache.
« Une vraie chienne, hein, ma petite chérie ? Tu veux ton petit os à mordiller, hein ? Oh oui, il est bon le no-nos, hein !! Miam miam !! »
La Chatte Noire ne se contrôlait plus, continuant à mouiller. Aoki finit malgré tout par retirer la cravache de sa bouche, et bomba alors son délicieux cul, le remuant, tout en lui demandant de la pénétrer fort. Elle parla également de donner un sexe masculin à Félicia, ce qui surprit la Chatte Noire. A croire qu’elles avaient lu réciproquement dans leurs pensées mutuelles. Félicia leva un pied, et toucha le cul d’Aoki avec, poussant légèrement dessus, puis s’écarta, et alla à nouveau farfouiller dans le coffre.
« Ma petite Aoki, tu es décidément une véritable salope, lâcha-t-elle. Mais je devrais trouver de quoi pulvériser ton joli petit cul. »
Et, effectivement, Félicia trouva. Elle sortit de ce trésor une espèce de culotte noirâtre avec une ceinture et un trou permettant de loger un gode. Il y avait également à l’intérieur deux autres petits trous. Tout un attirail. Elle trouva une petite boîte avec différents godes de dimension ajustable, et les compara. Trois godes pouvaient être incrustés dans cette ceinture : deux pour la porteuse, un pour l’autre. Elle vissa soigneusement les godes, prenant un gode assez gros pour pénétrer Aoki, et enfila la ceinture. Elle prit le soin de prendre une espèce de petite télécommande qui, visiblement, permettait de faire vibrer les godes. Un engin révolutionnaire !
« Haaa... »
Elle remua lentement, sentant ces deux morceaux de plastique s’enfoncer en elle. Ça ne valait pas la verge d’un homme, mais, à défaut, elle pourrait s’en contenter, et ça ne l’empêchait pas de mouiller. Elle activa la fonction vibrante des objets, puis se pencha vers Aoki. Elle lui ôta son plug, l’envoyant rouler au loin, et posa ses deux mains sur ses hanches, s’appuyant dessus afin de la redresser un peu, puis l’attrapa par la laisse. Sa force herculéenne lui permit de maintenir Aoki en l’air sans difficulté. Elle attendit un peu, et, voyant qu’elle n’était pas étouffée, elle utilisa son autre main pour diriger le gros gode. Il était d’une taille considérable, et heurta les fesses de la blonde, avant de s’enfoncer dans son petit trou déjà bien dilaté.
« Huuurrrmpppffff... Un vrai cul de salope, ça ! »
Elle tenait Aoki par la bride, pour parler ainsi, et donna une autre gifle sur les fesses d’Aoki, glissant ensuite sa main sur sa cuisse, s’en servant comme appui pour enfoncer son gode. Félicia commença alors à remuer, y allant sans passer par le dos de la cuillère. Comprenons par là qu’elle était en train de défoncer ce joli et merveilleux petit cul.
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C'était fait, Aoki n'avait qu'une seule envie, jouir encore et encore avec cette merveilleuse partenaire qu'était Félicia. Avait-elle connu mieux dans sa vie? Hitomi... non, Hitomi c'était plus sentimentale, il y avait eu du doux, du brutal aussi, juste un peu, mais ce n'était pas si... comment dire... Avec Félicia, elle se sentait bien mais c'était purement sexuel! C'est ce qu'elle se disait et ça semblait lui convenir pour le moment, revoir une histoire d'amour, pas pour le moment! Quitte à fréquenter une femme, ça sera pour le cul, le cul et encore le sexe et rien d'autre! Sa petite demande de chienne en chaleur était faite et sentir le pied de sa maitresse posée sur ses fesses la fit sourire comme si elle se disait qu'elle avoir plus que ce qu'elle demandait. C'est dingue comme de simples mots la mettaient en transe, se sentant si bien en étant traités de salope, de chienne et de savoir son petit cul bientôt en choux-fleur si jamais elle prenait ce qu'Aoki avait de plus gros dans sa collection. Il ne faut pas rêver, elle avait eu les yeux plus gros que le ventre ce jour-là, c'était beau et gros, mais trop gros! Jamais elle n'avait pu rentrer ça en elle et elle pensait que ça servirait juste à faire peur aux fortes têtes qu'elle ramenait ici pour parler boulot.
Elle jetait un œil à ce que la chatte avait choisi et en voyant son choix, elle gloussait en se passant la langue sur ses lèvres. Elle allait avoir la sensation d'être prise par cette femme, ça lui faisait le même effet qu'être dans un jeu télévisé et de savoir ce qu'elle allait gagner entre le gros lot et une petite merde. La peur et l'excitation, oh oui, elle savourait chaque seconde en sentant sa poitrine faire des bonds! Son cœur n'allait pas tenir à force! Le plug se retira et volait dans la chambre, ne sentant plus vraiment son anus à cause du trop pleins de vibration, elle ne sentait pas vraiment le début du jouet et par chance, ce ne fut pas le cas ensuite! Elle était tenue par sa laisse, soulever et ensuite, ce fut le contact avec le gode. Si les premiers centimètres la laissaient presque de marbre, le gland enfoncer, elle commençait à gémir en gesticulant de plus en plus pour mieux enfoncer le jouet dans son petit cul.
« HHHHHAAAAAAAANNNNN OOOOOUUUUUHHH!!!! »
La gifle reçue sur ses fesses la fit stopper ses couinements avant de reprendre plus bas, sentant sa main de vampire caresser sa cuisse pour mieux se faire prendre. Ça allait peut-être au-delà des autorisations d'une simple esclave mais tant pis si elle devait rester chienne, elle le restera mais peu à peu, elle voulait ne plus avoir affaire avec ce trop plein de douleur, elle voulait un peu de douceur après tant avoir souffert – avec joie bien sur. Sa main posé en arrière, sur la cuisse de Félicia, sa main de libre se glissait vers ses seins pour retirer ses pinces en les laissant tomber devant elle, laissant ses petits bouts respirer et retirer cette souffrance délicieuse. Mais pourquoi la retirer si elle aimait ça? Car elle allait apprécier plus encore la suite! Aoki prit une des mains de la Chatte Noire, son corps rappelant un arc de cercle juste pour embraser Félicia pour lui éviter les questions. Retirant son gant en tirant le petit bout de cuir en haut de son majeur, elle jetait le premier gant et en fit de même avec la main sur sa cuisse. Sa langue se mêlait à celle de la chatte, elle aimait ce petit moment de bonheur où le bas de son corps était torturé par un gros et grand morceau de plastique souple alors qu'elle recevait tant de douceur en haut. Sa main montait d'abord caresser les cheveux de sa partenaire, se perdant dedans, si longs, si doux, c'était un véritable plaisir de caresser cette chatte.
* Félicia... je ne sais pas ce que je ressens pour toi mais j'adore ça! Être ton esclave ou juste baiser avec toi... je ne sais pas ce qui me met dans cet état mais il va falloir essayer un tas de choses ensemble, et très bientôt! *
Ayant assez savourer sa langue, elle ne la lâchait pas pour autant! Mais elle devait occuper ses mains à présent. Se redressant un peu pour coller son dos contre sa poitrine, elle prit une de ses mains pour la mettre sur son sein gauche, la laissant lui caresser son sein si abimer par le gant, elle voulait à la fois sentir sa douce peau dessus et sa langue pour laver ses blessures.
* Touche-moi... caresse-moi... sent mon cœur battre pour toi... j'espère que tu vois dans quel état tu me mets maintenant! *
Prenant délicatement son autre main, elle la fit caresser sa peau pour rejoindre son intimité et l'invitait à la doigter ou titiller son bouton d'amour, tant que ça lui faisait du bien. Elle lâchait sa langue quelques instants pour la lui faire sentir sur le cou, en dessous de son menton, elle était sa chose mais la chose pouvait très bien agir seule pour lui prouver qu'elle pouvait aussi la rendre heureuse. Elle haletait, elle gémissait, Aoki n'était rien d'autre que la plus perverse et la plus belle des femmes soumise ce soir, dans cette ville, voire même ce pays? Qui sait?
« Haaan.... hannnn ooouuii!!! Ha c'est ça... prends-moi sauvagement... haaaaaaaa je t'aime... »
Houla, le mot de trop? Elle aussi s'en rendait compte! Elle n'avait pas envie de briser ce moment magique ni même lui faire peur! Aoki ne savait même pas ce qu'elle ressentait et que risquait-elle, maintenant? Briser ce moment, la faire fuir? La faire rester ici en se disant que c'était la bonne chose à faire alors que c'était peut-être une erreur? Elle devait se rattraper et fit passer cette pause pour un long gémissement.
« Oui! Je t'aime, toi et ta belle queue! »
Joli rattrapage! Elle cogna ses fesses sur le gode pour lui donner un peu plus de plaisir encore, elle n'allait pas tarder à jouir sous les coups de Félicia, elle était si doué, si bonne... si belle.
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C’était intense. Félicia menait la danse, et tremblait sur place. Elle sentait les godes internes de cette culotte s’enfoncer en elle, pilonnant son corps, lui procurant également d’intenses sensations de bien-être. Elle raffermissait sa prise sur la laisse, s’en servant pour maintenir Aoki, et la tirer vers elle. Yeux mi-clos, Félicia essayait de remuer son corps, haletant et gémissant. La Chatte Noire était en sueur, mais ce n’était, après tout, pas très étonnant. Aoki... Dieu, ce que cette femme était terrifiante ! Félicia n’avait jamais été aussi entreprenante, aussi rapide avec quelqu’un, et voilà qu’elle la tenait maintenant avec la laisse, la soulevant lentement, pour presque la plaquer contre elle. La sodomie s’en trouvait du coup un peu plus compliquée, mais ce n’était pas très grave ; les fesses d’Aoki avaient de toute façon suffisamment souffert comme ça.
D’ailleurs, cette dernière semblait se lasser de la douleur, comme elle le montra en ôtant les pinces qui malmenaient ses tétons. La Chatte Noire en rougit légèrement, se sentant curieusement honteuse à l’idée d’avoir outrepassé les limites. Il fallait dire qu’elle s’était lâchée, en supposant que le consentement d’Aoki serait tacite, en le présumant. Mais... Peut-être qu’elle avait été trop loin ? Cette idée lui imposait comme une douche froide, et elle cessa de bouger, devenant inerte, tandis qu’Aoki était dos contre elle. Le gode enfoncé dans le fondement d’Aoki ne remuait plus, et la Chatte Noire se sentait tout d’un coup détachée.
*A quand est-ce que je n’ai pas eu une partie de baise de ce type ? Félicia... Se laisser aller ainsi n’est nullement souhaitable !*
Elle se sermonnait mentalement, et sursauta quand elle sentit la main de sa partenaire ôter ses gants. Aoki l’embrassa alors, tournant la tête, et ce baiser ramena progressivement la Chatte Noire à la réalité. Si elle n’aimait vraiment pas ça, elle le lui aurait fait remarquer... Elle l’aurait dit, ou elle aurait demandé d’arrêter. La Chatte Noire en était là de ses réflexions. Aoki ne l’embrasserait pas avec autant de désir dans la bouche. Elle voulait juste... Juste que ce soit plus doux. Comme si... Comme si... L’esprit de Félicia s’emballait furieusement.
*Elle veut que ce soit plus doux, plus tendre, comme si deux amants se faisaient l’amour, et non deux partenaires sexuels...*
Cette perspective redonna espoir à Félicia, qui caressa alors le corps d’Aoki, tout en remuant lentement son gode dans ses fesses. Elle la doigtait, la caressait, et léchait sa nuque, gémissant dans ses oreilles, essayant d’agir comme une amante, chose assez difficile pour elle, puisqu’elle s’était jurée de ne plus retomber dans de telles erreurs depuis l’expérience Flash Thompson. Mais il était trop tard pour ça. Félicia vint lécher le creux du cou d’Aoki, mordillant sa délicieuse peau trempée. Aoki lui demanda de la prendre sauvagement, tout en glissant qu’elle l’aimait... Félicia n’en fut même pas surprise, car elle le savait déjà, et la justification d’Aoki renforça encore plus l’amour qu’elle lui portait.
*On se voilera mutuellement la face, Aoki, car nous avons érigé des murs autour de nos cœurs. Des pansements pour colmater les brèches en attendant qu’elles cicatrisent, et tu es comme moi, pas encore prête à les rouvrir. On a beau être une super-héroïne, on n’en a pas pour autant un super-cœur.*
Cette réflexion s’imposa brutalement en elle. Félicia esquissa alors un léger sourire, et, sans prévenir, poussa Aoki, l’envoyant s’étaler sur le dos.
« Tes petites fesses ont assez souffert comme ça pour la soirée, ma belle glissa Félicia. Il est temps que ma petite salope adorée goûte à la jouissance ultime ! »
Félicia la rejoignit rapidement, et glissa son gode dans le vagin d’Aoki, l’enfonçant en elle, et trépigna en sentant Aoki se cambrer, comme si quelque chose venait de la couper en deux. Elle se tortilla faiblement sur le lit, et Félicia l’embrassa, tout en attrapant ses poignets, et commença pour de bon à la pilonner, s’enfonçant dans son intimité, remuant son bassin rapidement et intensément. Elle la prenait sauvagement, mais elle trouvait cela bien mieux ainsi, bien plus... Bien plus amoureux, dans un sens. Félicia prolongea le baiser, se forçant à rester la tête plaquée contre celle d’Aoki, maintenant cette dernière contre le lit, l’écrasant sous sa force. Les articulations du lit craquèrent, et la Chatte Noire ne tarda pas à avoir un orgasme. Elle ronronnait, faisant vibrer tout le lit, et rompit alors le baiser, allant poser ses mains sur le corps de la blonde, continuant à la prendre, à lui faire l’amour.
Le lit semblait solide, et c’était tant mieux. Félicia se lâchait, se lâchait tellement à remuer son corps que parler devenait difficile. Elle se contentait d’haleter à chaque coup, comme une sportive en fin de match. Mais ça ne suffisait pas à l’arrêter. Tout ça... C’était bien trop bon pour qu’elle daigne s’arrêter maintenant ! Un nouvel orgasme ne tarda pas à rejoindre le premier, Félicia gémissant en fermant les yeux.
« Haaaaannnn !! HAAAAAAAANNN, haaaan, haaaaan... Oh, haaaaa !!! »
Le ton était saccadé, haché, découpé, martelé, éclaté. La Chatte Noire continua ainsi à baiser Aoki pendant une bonne quinzaine de minutes, jusqu’à ce que le rythme, lentement, décroisse. Elle se sentait éclatée de partout, une véritable chaudière qui était en bout de course. Épuisée, Félicia soupirait comme un buffle, reprenant son souffle. On aurait presque pu la croire asthmatique. S’appuyant sur ses avant-bras, elle restait au-dessus d’Aoki, éreintée, sa sueur tombant sur le corps d’Aoki. Félicia ne disait rien, mais parler était, non seulement impossible pour le moment, mais également superflu. Sa prestation en témoignait. Félicia se sentait incroyablement légère, incroyablement insouciante, retrouvant ce sentiment de légèreté qu’elle n’avait plus jamais ressenti depuis que Morbius l’avait quitté. L’insondable légèreté de l’être, c’est comme ça qu’elle appelait ce sentiment, volant ainsi à son compte la quasi-totalité du titre du célèbre roman.
*Je t’aime, Aoki.*
Ça s’imposa sans contestation possible. Félicia savait qu’elle en douterait ensuite, qu’elle se dirait qu’elle ne l’aimait pas vraiment, que le plaisir sexuel, intense, l’avait mis dans un état rêveur, mais elle était, sur ce moment précis, sur cette minute de silence, cette minute où les regards fatigués communiquaient entre eux, où les corps étaient encore entremêlés, sur cette éternelle minute de l’après, absolument convaincue de cet état de choses. Elle aimait cette femme. Ce fut une minute interminable, soixante secondes d’éternité, avant que Félicia ne finisse par cligner des yeux, et par sourire. Son gode était toujours enfoncé dans l’intimité trempée d’Aoki. Si Félicia avait été membrée comme les femmes tekhanes en ce moment précis, Aoki serait sûrement enceinte. Félicia avait tant de choses à dire à cette femme, mais, pour le coup, aucun mot ne lui venait à l’esprit. Rien. Elle visulaisait vaguement les idées, mais n’arrivait pas à les concrétiser, à mettre le grappin dessus. Alors, elle ne dit qu’un seul mot, un mot qu’elle souffla du bout des lèvres, comme un léger soupir dans cet océan de sueur et de sexe :
« Merci. »
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Aoki avait du mal à trouver quelque chose à dire, quelque chose à faire, elle voulait être pour Félicia, en cet instant précis, elle réfléchissait comme un véritable objet sexuel et voulait appartenir à la chatte, être à elle et avoir une importance pour elle, pour son lit. Une partie d'elle voulait aussi obtenir une partie dans son cœur mais Aoki voulait se convaincre du contraire. L'amour pouvait avoir l'air rose bonbon, elle l'avait connu mais très peu de temps avant que ce doux bonbon sucré ne devienne acide et amer. Et Félicia? Quel genre de bonbon était-elle? Que ce soit son premier amour ou Hitomi, elle avait souffert. Moins avec sa belle rouquine avec qui elle gardait une bonne relation, passant quelques soirées ou après-midi ensemble quand leur emploie du temps le permettaient, la jeune femme ne lui en voulait pas à sa meilleure amie. Si ce mot existe, il ne faut pas le confondre avec petite amie, et c'est cette erreur qu'elles avaient faite en réalité. Oui, Hitomi Yamagachi restait une très belle femme, une bonne partenaire de chambre aussi. Mais la belle chatte en combinaison moulante? La même qui profitait de bien des façons de son corps et qui l'avait tant détruit, qui l'avait tant fait adorer ce sentiment de souffrance? Félicia Hardy, un nom qu'elle allait garder pour longtemps dans sa petite tête, du matin au soir! Que ce soit pour ses talents de voleuse, pour ses talents sexuels, pour sa beauté, son savoir-faire avec les chats, elle allait beaucoup y penser et ça risquerait aussi de la perturber.
Aoki voulait l'aimer mais elle refusait de l'aimer. Une drôle de négation, de barrière, de contradiction. La jeune femme avait beau remuer le tout pour trouver une réponse satisfaisante, elle n'en trouvait aucune de bonne pour le moment, elle préférait saisir l'instant présent en profitant des mains expertes de Félicia. Mais cette petite séance de caresse prit fin et le beau gode dans son petit derrière en ressortait alors que la Chatte Noire la poussait sur le lit en voulant lui offrir un peu de repos pour ses fesses bien rouge et marqué. Elle avait beau avoir obtenu le nom de « salope », elle souriait comme si on lui avait annoncé la meilleure nouvelle qui soit de sa vie! Cambrer sous l'effet du gode en elle, la jeune femme ne pouvait être plus heureuse! Ha si? Que ce soit un vrai membre mais il faudra bien qu'elle vive dans la réalité! Les femmes à bites, ça n'existe pas! Et si c'est le cas, ça s'appelle une transsexuelle. Et les très rares femmes à avoir un pénis sur cette terre sont aussi courantes que... que... difficile de trouver un bon exemple! Ça prouve à quel point c'est rare! À moins que le bonheur ne l'empêche de vraiment réfléchir à tout ça. Aoki était en proie avec Félicia, elle était sa maitresse adorée qui la maintenait sur le lit, celle dont le baiser avait un goût des plus délicieux, une chose qu'elle ne voudrait rompre comme ça. Un simple baiser exquis, un simple gode en elle qui la faisait mouiller au-delà du raisonnable. Leur poitrine se collant l'une à l'autre, depuis combien de temps une partie de jambe en l'air ne fut-elle pas si mémorable?
* Félicia... si seulement je n'avais pas peur de souffrir de nouveau, je t'avouerais bien mes sentiments... mais je suis trop peureuse pour souffrir à nouveau. Qu'est-ce qui va nous arriver si je te dis ses quelques mots qui pourrait tout changer entre nous? Le meilleur? Le pire? Je l'ignore, et cest ça qui me fait peur... *
Aoki n'était plus l'esclave de Félicia, elle était aussi celle du plaisir! Chaque fois qu'elle jouissait, elle se cambrait un peu plus contre le sublime corps de la voleuse en gémissant même si leurs lèvres collée empêchait de l'entendre crier dans toute la chambre. Quand c'était au tour de la chatte, elle ronronnait de plaisir et c'était agréable à entendre... et plutôt amusant! Elle sentait les vibrations dans son corps, faisant de la Chatte Noire un énorme plug qu'elle ne pouvait pas rentrer en elle, pas entièrement... Heureusement! Combien de fois avait-elle pu jouir grâce à Félicia? Difficile à dire, que ce soit dans ses quinze dernières minutes de folie, que ce soit au total dans cette soirée, Aoki était incapable de trouver le chiffre exact même si sa vie était en jeu. Quand le rythme avait bien ralenti, laissant place à un dernier orgasme bien plus doux que les derniers, les deux femmes étaient à plat! Aoki était endurante mais elle n'était pas non plus une nymphomane, pas une femme qui pourrait coucher des heures entières. Jusqu'au matin, des paroles en l'air qu'elle ne regrettait pas. Son cœur n'aurait pas tenu ainsi!
Aoki ne saurait dire pourquoi? Ou comment? Mais en reprenant un peu de souffle, un peu d'énergie, les deux femmes se regardèrent, les yeux dans les yeux, n'osant pas cligner de peur de ne plus voir personne quand leur paupière s'ouvrira de nouveau. Elle aurait pu regarder ses belles lèvres, son petit nez adorable, ses cheveux collés à son front à cause de sa sueur – tout comme pour elle. Mais nom, son regard était bien mieux que tout ça. Aoki n'avait plus aucun doute, pas d'alcool dans le sang, pas de drogue ingurgitées sans s'en rendre compte, elle aimait cette femme alors qu'elle ne la connaissait que depuis quelques heures. Pourtant, cette soirée avait tout changé. D'un simple bavardage au parc, voilà qu'elle aimait de nouveau une femme! Ce n'était pas pour autant qu'elle allait lui ouvrir son cœur. Oh non, elle avait trop souffert à cause de ça. Elle avait avoué ses sentiments à cet homme, elle avait beaucoup souffert... elle avait avoué ses sentiments à cette belle rouquine, elle avait aussi souffert... plus jamais elle ne dira ses mots, même si pour cela, Félicia lui échapperait pour tomber dans les bras d'un ou d'une autre, même si elle devait retourner en Amérique demain. Si elle ne lui ouvre son cœur, elle n'en fera rien. Voilà ce qu'elle se disait pour que ça ait une chance de marcher.
Dans cet échange, elle ne saurait dire combien de temps avait duré ce regard, une minute, dix secondes, dix minutes? Ce n'était pas important, aussi insupportable, aussi idiot soit ce choix pour sa vie amoureuse, elle n'avouerait ses sentiments qu'en second. Si Félicia lui disait même ses quelques mots, elle le ferait aussi, sinon, elle garderait tout ça sur son cœur si abimé par les ravages du fléau d'amour. Félicia ouvrait enfin la bouche, même si elle redoutait ses quelques mots après avoir passé une telle nuit, ce n'était qu'un petit remerciement qui en sortait, ça la rassurait dans un sens et ça l'attristait. Est-ce qu'elle verra toujours en elle une bonne partenaire? Un bon plan cul? Une bonne sex-friend? Elle avait fait un choix pour sa vie et elle devra s'y plier, c'était son choix personnel pour lui éviter de souffrir une nouvelle fois. Remuant doucement son bassin pour se déloger du pénis en plastique, elle poussa doucement la voleuse sur le côté. Enfin, poussé était un grand mot, elle lui faisait plutôt comprendre de ne pas rester sur elle. Ce n'est pas que ça la gênait pas elle préférait une autre position pour commencer sa nuit.
« C'est moi qui devrais te remercier Félicia... ça faisait bien longtemps que je n'avais rien vécu de si... extraordinaire. »
De magique, de phénoménale, les mots ne manquaient pas mais il ne faudrait pas en faire de trop non plus. Qu'elle retire ou non sa culotte à gode lui importait peu, elle se collait à elle, légèrement abaissé pour avoir sa tête sous son menton, ses mains posées sur sa poitrine, sans chercher à rallumer les flammes du désir, juste sentir sa peau contre elle. Elle mourrait d'envie de lâcher ses quelques mots mais cette peur persistait à la faire renoncer. Si près d'elle, sans chercher à avoir un dernier orgasme, elle remarquait sa délicieuse odeur, était-ce la luxure de cette soirée qui la rendait si délicieuse à sentir ou c'était son odeur naturelle? Est-ce que c'était vraiment important au final?!
« Félicia... » elle patienta quelques secondes, remuant doucement pour mieux se coller à elle, de peur de la voir partir dans les secondes qui suivirent. « On remettra ça, hein? Bientôt... »
Ce qui ne voulait pas dire grand-chose, demain, une semaine, un mois? L'espoir au moins de la revoir bientôt dans ce même lit souillé par leur fluide sexuel. Quitte à rejouer les esclaves, inversé les rôles, rien n'était important tant qu'elle se trouvait avec Félicia Hardy ou la Chatte Noire, ce binôme, elle l'aimait tant.
« Il y a plein de choses qu'on n'a pas encore essayé en plus... »
Prêté pour un rendu oui! Mais Félicia devait bien lire en elle, c'était plutôt simple... Il ne leur restait qu'à remonter les couvertures pour se protéger du froid de la nuit, dormir un peu, entre elles et se réveiller... ensemble? Une angoisse de plus pour la jeune femme...
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Ça avait été tellement bon. Félicia se sentait complètement ailleurs, maintenant, et sentit le plaisir disparaître assez rapidement, comme s’il était aspiré par quelque chose. La Chatte Noire était vidée, mais tellement heureuse. Elle baignait dans un cocon de chaleur, contre le corps d’Aoki, avec le gode toujours enfoncé en elle. Une violente vague de fatigue s’empara du corps de la femme. Cette fatigue était la bienvenue ; Félicia avait l’impression de ne jamais s’être sentie aussi bien depuis plusieurs mois. Elle sentit lentement le corps d’Aoki remuer sous elle, la tirant d’une silencieuse rêverie dans laquelle son corps commençait à se plonger. Ses muscles engourdis fournirent un dernier petit effort. Elle se décala, le lit craquant lentement, et dénoua rapidement la culotte spéciale, soulageant ainsi son corps.
« Haa... »
Elle poussa ce léger soupir en sentant les membres artificiels ressortir de son corps. Félicia délaissa l’objet par terre, et un filet de cyprine s’évacua de son intimité, coulant lentement, venant tâcher les draps. La Chatte Noire se dit que tout le lit était bon pour un lavage complet, et qu’elles allaient sûrement le faire ensemble... Et qu’elles risquaient probablement de devoir nettoyer les prochains draps qui suivraient. Félicia n’avait, en effet, pour le coup, pas la moindre envie de partir. Aoki se retourna vers elle, venant se blottir dans ses bras. Les deux femmes étaient épuisées, éreintées, et, pour Félicia, formaient alors un délicat couple.
Car, pour elle, le doute n’était plus permis. Elle était suffisamment intelligente et clairvoyante pour ne pas se lever les yeux. Était-ce le coup de foudre ? Ou la stupidité ? Elle l’ignorait, mais toujours est-il que ce bonheur instinctif qu’elle ressentait dans ce lit ne s’inventait pas. C’était un bonheur à double tranchant, comme une redoutable drogue. Tant que Félicia aurait sa dose, elle serait contente, mais, si on venait à la lui priver, elle serait en manque... L’amour... Le plus formidable des poisons. Aoki se pressa doucement contre elle, et Félicia vint lui embrasser le front, sentant cette dernière s’appuyer sur ses seins. Elle fut brièvement tentée par l’idée de revenir à sa forme normale, mais la rejeta. Elle se sentait bien comme ça.
Un silence s’instaura entre elles. Félicia n’avait rien à dire. Elle avait toujours aussi chaud, mais un peu moins. Et puis, elle tenait dans ses bras une délicieuse petite blonde, qu’elle n’avait pas envie de lâcher. L’une de ses mains caressait la nuque d’Aoki, et l’autre frottait sur son dos. Elle savait qu’elle l’aimait. Elle ne pouvait pas vraiment s’expliquer pourquoi elle en était tombée amoureuse, mais c’était bien le cas. Elle avait chuté, car l’amour, en somme, n’est rien de plus qu’une chute en avant, un saut dans le vide avec un parachute qui avait une chance sur deux de lâcher. Les mains de Félicia la caressaient doucement. Elle voulait rester sous cette forme pour le moment, car elle savait qu’Aoki avait, comme elle, souffert. Mais elle, elle était la Chatte Noire, et elle voulait être un soutien, un pilier, qu’Aoki sache qu’elle était forte.
Aoki prononça alors son nom, et se remua un peu, avant de relever la tête. Sa tête était posée sur le torse de sa partenaire (concubine ?), au-dessus de ses seins. Félicia baissa les yeux, et sourit devant sa requête. Elle ne dit rien, se contentant d’un léger sourire. Aoki ne faisait que confirmer ce que Félicia éprouvait. L’amour... L’amour était merveilleux quand il était partagé, mais ça ne le rendait pas moins atroce. Félicia et Morbius s’étaient follement aimés, aimés à tel point que Morbius avait préféré fuir.
*Mais toi, je ne te laisserai pas fuir, Aoki...*
Cette dernière crut bon de rappeler à Félicia qu’ils avaient encore des choses à essayer, et elle embrassa Aoki sur le front. Elle se réfugiait derrière le sexe, ressemblant à une petite fille qui avait peur qu’on la laisse seule. Cette image toucha Félicia, qui s’empressa de préciser :
« Hum... Demain matin, ça me semble bien, Aoki... »
Elle l’embrassa à nouveau sur le front, et s’allongea alors sur le dos, soulevant Aoki pour l’allonger sur elle, glissant la tête de la blonde entre ses seins, et caressant avec une autre main ses fesses. Elle lui caressa les cheveux, et remonta la couverture jusqu’au cou d’Aoki, continuant à gratter tendrement son dos.
« Il paraît que mes seins sont très confortables, Aoki... Maintenant, dors, et repose-toi... Tu as un chat, non ? Alors, tu sais que les félins, s’ils sont très indépendants, sont également très affectueux et très possessifs... »
Elle parlait d’un ton faible et détaché.
« Ne t’en fais pas, ma belle, et dors paisiblement... »
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Voilà la fin d'une terrible soirée! Tout ça partit d'un rien! Un petit diner pour faire plus ample connaissance et voilà que de fil en aiguille, la proposition tomba pendant le repas comme l'addition pour le repas. Et après, une longue te délicieuse partie de jambes en l'air! Le corps de la blonde gardait encore de nombreuses marques, surtout pour ses fesses! Son corps gardait quelques marques qui seront quasiment effacé demain matin, sauf peut-être pour sa poitrine aussi? Ses fesses et sa poitrine, voilà deux choses qui ont bien souffert mais dans un meilleur sens que le mot souffert pouvait vouloir dire. Si proche de Félicia et elle voulait pourtant être aussi loin d'elle, cruel dilemme que voilà. Mais pour le moment, ce n'était pas le moment de penser à cela, elle restait contre elle pour se laisser plonger doucement dans le sommeil, une petite question où elle devait obtenir une réponse pour mieux dormir... ou ne pas dormir. Les baisers de la voleuse étaient délicieux, même si c'était sur son front, elle était aussi bien que lorsqu'elle était petite, dans les bras de sa mère quand elle se sentait pas bien. Félicia n'avait rien d'une mère, Aoki ne voyait non plus rien qui pourrait lui rappeler sa mère? Mais elle était aussi rassurante et c'était ce dont elle avait besoin pour le moment.
Jugeant bon de qualifier le sexe pour la faire rester auprès d'elle – elle ne connaissait pas les sentiments de la chatte et voulait donc éviter de souffrir. Sa réponse lui fit décrocher un petit rire discret. Oui, il faut voir ça demain matin, pour le moment, même si elle le lui aurait proposé une dernière fois, maintenant, tout de suite, elle aurait surement préféré rester entre ses bras. Aoki était épuisé et serait donc incapable de prolonger le jeu, comme si elle ne sentait plus la moindre goutte de cyprine en elle! Si demain matin elle a repris un peu de force alors pourquoi pas! Une façon de bien commencer la journée, de la mettre de bonne humeur ce qui sera un petit plus pour tous ses rendez-vous de la journée qui vont bien ce passé! Tandis que Félicia changeait légèrement de position, Aoki fit soulever pour être sur elle, entre ses deux seins, doux et confortable. Elle en profita rapidement pour retirer le collier qu'elle avait autour du cou, elle n'était plus la petite esclave à sa maitresse, juste une femme comblée et fatiguée. Aoki jeta le collier par terre, rejoignant la culotte tri-godes et autres culottes, accessoires sexuels. Elle déposa sa tête sur sa poitrine en l'écoutant parler.
Ses dernières paroles lui donnaient un petit espoir pour la suite... affectueuse et possessive, c'est vrai que ça caractérise bien les chats, et quel est le surnom de Félicia quand elle a cette jolie tenue en cuir noir? Un petit message subliminal pour lui dire qu'elle tenait à elle? Aoki devrait s'attacher à ce maigre indice pour espérer un jour être aimé par cette belle jeune femme? Elle préférait ne plus y penser et dormir comme ça sur sa poitrine, elle y était si bien installé. Ce n'était donc pas des mensonges, on était bien sûr sa poitrine. Avec le sourire, elle s'y installait un peu mieux avant de laisser ses derniers mots sortir avant de sombrer dans le sommeil...
« Bonne nuit, Félicia. »
Fermant ses yeux, elle en profita pour déposer un ultime baiser sur ses lèvres, sans la langue, juste une bise avant de retrouver ses deux oreillers moelleux. Une main posée sur son bras, l'autre près de son cou, son cou, celui de Félicia, celui qu'elle voulait encore embrasser mais la fatigue l'emportait en laissant la jeune femme s'endormir sur celle qui allait la hanter cette nuit, dans ses songes. Et surement dans les prochains songes aussi? Qui sait ce qui allait se passer demain? Et après-demain? Dans les prochains jours? Semaines? Mois? Personne ne le savait quelle surprise il allait arriver pour ce duo d'amantes, les amantes qui refusaient pourtant de porter le nom de couple, allant même à bannir certains mots entre elles, pas de « je t'aime » ou de doux nom comme « mon amour ». Non, que des noms salaces et sexuels, tout simplement en remplacer certains par d'autres! Mais pour l'heure, Aoki dormait avec Félicia, elle allait rêver d'elle et se réveiller avec elle aussi.
♥ END ♥