Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Bureau de la direction et infirmerie => Discussion démarrée par: Perona le mardi 11 novembre 2008, 00:20:12
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Perona attendait devant le bureau de la directrice, elle machouillait un chewing gum qu'elle avait volé a une autre élève, ou plutôt obtenue en lui menaçant de lui briser les deux jambes, puis après lui avoir cassé les deux jambes...Après tout, elle n'avait qu'a eviter de lui faire des commentaires sur son apparence physique. La princesse des voleurs soupira et commença a taper sur ses genoux en attendant un entretiens...Et ce chewing gum qu'elle avait piqué a cette fille était dégueulasse. Elle le détestait tellement...Mais pourtant elle le machait avec toute sa conviction parce qu'elle voulait faire une bulle avec, comme cette fille a qui elle avait cassé les jambes. Elle avait une si jolie couleur...Mais elle n'arrivait pas a trouver le chewing gum qu'elle avait utilisé, de un, et de deux, elle n'arrivait pas a faire de bulles...Elle plaça pourtant bien le Chewing gum entre ses lèvres et elle tenta de souffler dedans pour le faire grossir...Sans succès. Au bout d'un moment le petit jeu commença a taper sur les nerfs...Soudain, elle vit la bulle grossir...Oui...Oui avec un peu de chance, elle allait y arriver, la peau du chewing gum se gonfla quelques secondes, avant de se crever d'un air pathétique.
Perona salua ce progrès en enlevant le chewing gum de sa bouche et en l'écrasant sur la moquette devant le bureau du directeur, en compagnie de nombreux autres de couleurs différentes. Elle se mit a taper du pied avec violence pour prouver son mécontentement
"Assez!Perona en a assez!Au diable ces fichus bulles de couleurs!"
Fit elle avant de se lever. Visiblement un homme était arrivé très vite après avoir vu Perona ordonner a son nounours de casser les jambes de la lycéenne, et lui avait ordonné d'aller au bureau du directeur. Un vulgaire roturier lui parlant de la sorte n'avait pas d'ordre a lui donner, mais elle avait décidé pour une fois de suivre ceux ci, pour avoir l'occasion d'essayer ces chewing gum. Perona y était donc allé avec son paquet...Elle ne savait pas ce qu'était un bureau ni un directeur, mais elle s'était installée, et alors que la secrétaire était débordée a passer des coups de fils pour prévenir les parents et couvrir les frais d'hopitaux, elle s'était amusée ainsi...L'antichambre du bureau de la directrice était couverte de Chewing gum, non seulement sur la moquette, mais également aux murs et aux plafonds. Perona saisit Bearsy, son ours en peluche d'une main, et le tira derrière elle d'un pas nonchalent tout en sortant de la salle. Pour s'infiltrer dans l'école elle avait volé un uniforme de jeune lycéenne, abandonnant celle ci en sous vetements dans une ruelle en proie avec des malfrats.
Elle portait une marrinière ave cune jupe bleue, qui était trop petite pour la blonde, en effet la jupe arrivait au dessus des genoux, et le haut était noué, dévoilant le nombril et compressant la poitrine dans un décolleté qui feraient loucher même des adultes, et sur sa tête, une couronne. Perona descendit les escaliers, son ombrelle sur l'épaule.
Qu'est ce qu'elle s'ennuyait dans cette prison pour enfants...Si seulement quelque chose pouvait se passer.
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Sandji était revenu, parce qu'il s'ennuyait. Il savait où trouver Maman, et il avait déjà fait un sacré carnage dans les hôpitaux. La veille encore, on parlait de cette triste affaire où toutes les infirmières d'un hôpital se sont fait séquestrer des semaines dans les sous-sols, ont été violées puis la plupart sont mortes de faim, d'autres se sont fait dévorer vivantes, et les dernières ont été tellement traumatisée qu'aujourd'hui encore il était impossible de soutirer une seule information de celle-ci.
S'égarant dans les couloirs, ils ne retrouvait plus la salle de classe. Sandji s'était mis à hurler partout en pleine heure de cours:
" MAMAAAAAN ! MAAAAMAAAAN ! SANDJI EST REVENUUU ! "
Sur le chemin, il croisa un type qui transportait une fille aux jambes cassées. Oh, pauvre petite fille qui avait mal.
" Oh, mais elle a mal aux jambes ! "
- " Non, tu crois ? Retourne chez toi, tu n'as pas ton uniforme ! Tu n'as rien à faire ici ! "
" Mais elle a mal ! Sandji doit faire quelque chose ! "
- " Fais ce que je te dis ! "
" Sandji doit aider la jeune fille ! "
Aussitôt, un coup de pelle s'abattit en plein sur la joue du pauvre homme, qui tomba au sol, assomé net. La petite fille tomba elle aussi au sol, et regarda le blond d'un air implorant. Sandji sourit de ses dents de scie, en prenant sa pelle à deux mains.
" Sandji va aider la jeune fille ! "
Un coup. Un deuxième. On entendit ensuite un grand cri de douleur, et dans le couloir, les murs, du sang le recouvrait. Les deux genoux de la jeune fille étaient a présent sectionnés, un os dépassait alors qu'elle se vidait de son sang, Sandji prit une des jambes de la pauvre fille et sourit
" Sandji prends ça en compensation ! Sandji est gentil, Sandji le mérite bien ! Au revoir jeune fille, Sandji te souhaite bonne journée ! "
Et il se mit a gambader dans les couloirs, avant d'ouvrir une porte un peu plus bizarre que les autres. Et il vit, tout partout...
" DES BOUBOULES ! AAAAAHHH ! "
Il se mit a hurler, faisant piailler une secrétaire effarouchée, et Sandji commença à courir dans les couloirs comme un hystérique.
La collision eu lieu, et il tomba en plein sur une lycéenne armée d'une grosse peluche qu'elle traînait derrière elle. Assis dessus, Sandji commenca à appuyer sur la poitrine de Perona d'un air intrigué, et ensuite remarqua le nounours, il gardait la jambe de la jeune fille sous l'aisselle.
" GROS NOUNOURS ! SANDJI VEUT LE PRENDRE DANS SES BRAS ! "
Il mit ses mains en plein sur la poitrine de l'infortunée Perona, et mit sa face juste devant Perona, d'un air implorant
" Sandji peut lui faire un câlin ? Hein ? Dis ? Sandji peut lui faire un câlin ? "
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Elle était en train de rentrer simplement chez elle avec le paquet de chewing gum bien en poche, elle en prit un et le mit dans sa bouche pour le macher, hm, celui là au moins avait un bon gout. Perona essaya de se concentrer, fermant les yeux, elle se mit a imaginer plein de choses rondes, un ballon de foot, une mongolefière, une ampoule, le soleil, un bilboquet, un culbuto...Alors qu'elle se concentait elle se mit a souffler prudement dans le chewing gum et alors qu'elle ouvrait les yeux devant elle se trouvait une belle et grosse bulle rose. Perona écarquilla grand les yeux. Elle avait réussi!Elle avait fait une bulle!Une grosse bulle bien ronde. Elle allai tenter de sauter quelques marches pour voir si elle volait quand quelque chose la percuta en plein saut et l'écrasa un peu plus bas dans les escaliers, lorsqu'elle tourna son visage vers Sandji il n'était qu'une constellation de chewing gum éclaté sur son visage... Sandji se mit alors a hurler dans ses oreilles et a Perona de hurler encore plus fort. Leurs voix se mellant et criant tous les deux en commun, rendant leurs propres phrases incompréhensibles pour les autres.
Le monstre au visage de chewing gum tourna son visage vers Sandji, Perona saisit sa peluche a pleine poigne et assena un violent coup en plein sur le coté du visage du fou pour l'envoyer sur le coté. La lycéenne se releva, dos a lui et se débarbouilla le visage en toussant. L'hysterie semblait être passée. Quelqu'un avait porté la main sur elle, une noble, une princesse même, et cette personne devait a présent être en train de faire un vol plané a travers la fenètre. Présumant extrèmement de ses forces. Perona se mit a chercher par les fenètres pour voir où était passé le mec qui avait été balancé...Voir où il avait attérit, et contempler sa mise a l'exécution de cet horrible personnage. Mais elle ne le vit pas, a la place elle vit un jeune homme étalé sur le coté et Perona porta une main a sa bouche...Cette tenue si sophistiquée, était ce...Un homme au sang bleu, tout comme elle?Elle courrut vers lui avec son ombrelle sous le bras et un air désolé
"Aaaaaaah!Tout va bien Bel Ami?Perona a fait partir cet ignoble roturier qui vous a attaqué avec tant de virulence!"
Perona aida Sandji a se relever, remarqua la jambe qu'il portait sous son bras, la prit, l'examina, et la lui rendit mine de rien. Elle lui lança alors avec un grand sourire
"Perona vois que vous avez fait payer a qui de droit son erreur vous aussi!Je suis la princesse Perona!Quel est votre nom Bel Ami?"
Demanda t'elle avec curiosité, pour elle quelqu'un qui avait le charisme de Sandji était sans aucun doute lui aussi de haut lignage, elle ne se soucia pas du sang qu'il avait partout sur ses vetements. Elle se regarda elle même et se mit a rougir.
"Oh mon dieu!Ne jugez pas mal Perona parce qu'elle porte ces vetements de paysans, Perona ne pouvais pas entrer dans cet endroit sans les porter!"
Fit elle avant de prendre un air renfrogné
"Les vetements de Perona sont bien plus jolis que ça!"
réagit Perona avec un peu d'orgueuil...Elle vit que Sandji lorgnait sur Bearsy et lui tendit l'ours
"Débarassez moi voulez vous?"
Demanda Perona tout en donnant l'ours a Sandji pour qu'il le porte le temps qu'elle récupère son ombrelle
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La toute première réponse à la question de Sandji fut une peluche en plein dans la gueule. Dopée aux briques sûrement, car elle fut assez solide pour envoyer valser Sandji sur le côté, à moitié assomé en se prenant le radiateur.
" Sandji voit des p'tit pioupiou, tout partout... "
Se relevant péniblement, il épousseta ses vêtements tachés de sang, répandant de l'hémoglobine sur ses mains. Ne comprenant même pas pourquoi Perona venait s'excuser en l'aidant à se relever, il la regarda d'un air ahuri, en éméttant un pathétique
" Mweuh ? "
Il la regarda, encore sonné, puis il émit un espèce de gémissement quand elle prit la jambe de la jeune fille de ses mains, et quand il la récupéra, il lui fit un câlin, comme si il étreignait une peluche. Il regarda alors ensuite Perona, d'un air intrigué.
" Sandji. Il s'appelle Sandji. Content d'avoir une nouvelle copine de jeu. "
Il souria alors de toute ses dents de scie, et se mit a mastiquer un bout du muscle près du tibia, contenu dans son "trophée" récupérée chez la pauvre victime de Perona. Regardant alors d'un air nonchalant les vêtements de Perona en mastiquant, il ne s'exprima pas, sinon un:
" Sandji aime bien la cravate. Mais Sandji aime pas les uniformes ici, Sandji aime pas le bleu: trop bleu. "
Il regarda alors la peluche, et un large sourire carnassier prit place sur son visage. Au quart de tour, il attrapa la peluche, et se mit a l'étreindre en souriant, bien content de l'avoir enfin dans ses mains. Une fois récupéré l'ombrelle, Sandji tendit Bearsy à Perona, bien content d'avoir pu l'avoir. Reprenant sa pelle tachée de sang elle aussi, il tendit la jambe à Perona:
" Perona as faim ? Sandji as trop faim. "
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A l'arrière de Bearsy se trouvait une large fermeture éclaire montrant qu'il était facile pour Perona de placer ce qu'elle voulait dans l'ours, celà allait de tout a tout, des vetements jusqu'aux trésors obtenus dans les classes ou dans les rues...Mais la plupart du temps sur Terra, ce qui incluait la plupart du temps des objets appartenant a l'ordre immaculé. Et par ailleurs, en ce moment là, un couple de lingot d'or qui se trouvaient justement là pour faire bonne mesure. Perona ramassa sa couronne et se tourna vers Sandji pour l'aider, c'était donc là qu'on en était. On dirait que la noble de Terra avait finalement trouvé quelqu'un de son calibre, après tout si lui ne l'était pas qui l'était?Celà se voyait dans Lord Sandji qu'il était de la même espèce qu'elle. Des cheveux blonds et purs comme leur sang, un sourire étincellant et des vetements de qualitée quoique taché de sang pour Sandji, mais dont Perona se foutait bien, il savait s'habiller, c'était touit ce qui comptait pour elle, et d'après la tenue de son langage et de sa classe, il n'était surement pas issu de ces paysans répugnants.
Perona avait du mal a faire la différence entre la Terre et Terra, ce n'était pas parce qu'elle était blonde qu'elle cherchait a briser l'archétype qui courrait a son sujet. Elle s'ennuyait dans les plaines mornes où elle habitait dans une petite cabane, construite sur tous les trésors cachés qu'elle avait dérobé, allant de la boule de booling jusqu'au service a thé, mais en passant parfois par des diamants de plusieurs dizaines de carrats, Perona récupérait de tout sur Terre, la terre n'étant rien de plus qu'une ville bizarre pour la princesse. Elle avait vu le lycée un jour en passant dans la rue et avait demandé a toutes les lycéennes comment y entrer jusqu'a ce qu'elle ait ses réponses, un beau jour une malheureuse avait eu la bonne idée de lui dire qu'il lui fallait un uniforme. Elle fut remercie en étant déssapée dans une ruelle et assomée tandis que Perona prenait son attifement. Depuis Perona assistait aux cours, mais celà devint rapidement ennuyeux, sauf le cours d'histoire qui continuait a la passioner. Car ils y parlaient de guerres et de nobles, deux choses qui la captivaient.
Un beau jour alors qu'ils étudiaient le japon elle demanda pourquoi le capitaine Perry alors qu'il avait forcé l'ouverture des frontières du pays au canon, n'avait pas envahi ce pays de paysan boueux et ne les avait pas placé sous sa tutelle...Il y eut un espèce de tolé général dans la classe et Perona en fut sortie avant qu'elle n'ait pu dire ouf. Boudant, elle se vengea en balançant un distributeur de canettes de Soda dans la classe depuis la fenètre avant de prendre la fuite. Elle était très fière de son acte, et était convaincue que personne ne la suspecterais. Après tout, qui pourrait l'accuser si personne ne l'avait vue?Bref, Perona aimait le lycée, mais seulement quand elle pouvait follatrer en dehors des cours et essayer de nouvelles choses avec des conséquences catastrophiques sur l'environnement de l'école. Si Seikussu n'était pas régi par Aphrodite ce lycée aurait coulé depuis longtemps rien qu'avec les haut faits de Perona. Qu'on se demandait encore comment celà se faisait que cette élève, crainte de tous et qui n'était pas inscrite, pouvait continuer a venir ici sans aucun problème.
Pour le moment elle avait rencontré ce jeune homme qui correspondait enfin a ce qui pouvait le plus se rapprocher d'un noble. Alors qu'elle regardait sa jambe et qu'il couinait elle lui rendit sa possession avant de lancer avec un air doux tout en serrant ses mains au niveau de sa tête
"Ah, Mr Sandji, vous êtes quelqu'un de si sensible. Perona est jalouse!"
La princesse regarda Sandji serrer sa jambe et lui sourit amicalement. Ce a quoi la princesse répliqua a son introduction avec autant de déférence dont son petit cerveau était capable
"Perona est ravie de te rencontrer Sandji!Perona adore les jeux aussi et cherchait un compagnon de jeu depuis tellement longtemps."
Le sourire de Sandji était étincelant comme des lames de rasoir et, pliant un peu la tête sur le coté, Perona lui répondit avec un sourire fluet et distingué comme ceux qu'on enseigne dans les couvents, il lui fit des commentaires sur ses vetements et a la princesse de répliquer
"Vous avez raison!Perona en a assez du bleu!Perona préfère le rose!Allons chercher de nouveaux vetements!Je suis sur que Bearsy est ravi de vous rencontrer"
Conclut t'elle en reprenant l'ours dans ses bras. Elle regarda Sandji lui tendre la jambe, et elle lui prit le bras, croyant qu'il l'avait avancé avec un air de gentlemen pour l'accompagner, elle sourit a sa demande et la repoussa gentiment
"Mr Sandji, Perona ne peut pas manger ce genre de choses enfin, Perona est une fille et a besoin de met raffinés."
Elle regarda la jambe.
Quoique...
"Enfin!Si vous le proposez Perona serait impolie de refuser!"
Fit elle en croquant un bon bout dans le tendon et en machouillant un peu...Ca avait son gout mais ça n'était pas forcement mauvais, elle avait un peu de sang sur ses lèvres et , pelle sur l'épaule de Sandji, ombrelle sur la sienne, les deux fous avancèrent dans l'école. Rien ne pourrait leur resister bien longtemps...
Ils repassèrent devant la scène du massacre, une jeune fille était allongée par terre et hurlait. Elle portait des vetement roses a franfreluches, et faisait clairement partie d'un groupe de Pompom Girl. Perona attrapa la fille par le col.
"Ah!Parfait!De nouveaux vetements pour Perona!"
Malgré ses protestations, Perona entraina la fille dans la classe d'a coté et ressortit quelques minutes plus tard vétue d'une jupe presque culotte et d'un top toujours trop petit pour elle...Elle était ravie de son affaire et revint voir Sandji
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Bien fier de contenter son amie, Sandji continua son sourire révélant sa dentition ressemblant plus à un piège à loup plutôt qu'à une machoîre humaine, et repris la jambe, avant de carrément en engloutir une moitié de muscle, comparé a la taille du tendon que Perona avait avalé, elle avait l'air d'avoir avalé une sardine et lui un thon.
La pelle sur l'épaule, il regardait distraitement les murs en chantant une chanson au hasard, qui ressemblait à:
" Le pudding à l'arsenic
Nous permet ce pronostic
Demain sur les bords du Nil
Que mangerons les crocodiles ?... "
Il s'arrêta net, regarda la pauvre fille par terre, alors que Perona s'occupait déjà de la mettre toute nue. Dressant une main devant sa bouche, il attendit que Perona revienne pour se mettre à la réprimander, en agitant son index de gauche à droite.
" Mais, Perona, ce n'est pas gentil ! Regarde, elle est toute nue, elle va avoir froid. Non non, ce n'est pas bien. Sandji va lui donner des vêtements pour pas avoir froid. "
Il alla dans la salle de classe dans laquelle Perona s'était changée, et il reprit le vieil uniforme, qu'il passa tant bien que mal à la victime qui arrêtait pas de hurler de douleur, tant que Sandji se sentit obligé de lui envoyer un coup de poing fulgurant en plein dans la figure, l'assomant net. Sa force surhumaine avait probablement joué quelque chose.
" Sandji as dû parce que ca l'ennuyait. Mais voilà elle fera un gros dodo maintenant. "
Il reprit sa pelle, en mangeant la jambe, il mit son instrument de fossoyeur sur son épaule et se remit à marcher aux côtés de Perona:
" Sandji préfère le rose. Ils sont jolis ces vêtements là. "
Remarqua-t-il, en observant les vêtements de Perona.
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Décidement ce Mr Sandji était un grand poète qui se cachait pas. Quel seducteur. Il savait trouver les mots biens pour mettre le coeur d'une jeune fille comme il fallait comme Perona sans dessus dessous. Et surtout il avait un bel appetît. Celà montrait qu'il était un homme non seulement de son rang, mais qu'il savait se décoincer, pas comme les autres nobles qui ne savaient pas reconnaître une bonne plaisanterie de Perona comme elle savait en faire, elle posa une main sur sa joue et feignit de rougir un peu comme toute bonne dame se doit de le faire dans une situation pareil
"Ararararararararara!Sandji est glouton et un flateur!Perona aime les beaux poèmes."
La fille était pas mal bruyante, donnant l'impression de piailler en permanence, mais avec Sandji ça ne devait pas être pas mieux niveau corde vocales. Après tout il se nourissait assez bien pour avoir un bel organe. Bref, une fois que Perona ressortit avec son costume rose elle se fit reprimender par Sandji, elle gonfla les joues et prit une mine boudeuse en se tournant vers l'autre fou
"Perona n'a pas grand chose a faire des considérations des roturiers, Mr Sandji a le coeur bien gros pour se soucier des paysans!"
Sandji se mit a rhabiller la villageoise et Perona ne put s'empecher de lacher quand elle se débatit et que Sandji l'assoma
"Hmpff, ces petites paysannes ne savent pas leur chance Mr Sandji, ignorez les."
Etait ce de la jalousie?Une fois qu'il se fut détourné d'elle en tout cas tout revint a la normale et Perona prit le compliment a nouveau avec son rire des plus enervants tout en agitant devant elle la main de celle qui fait mine d'encaisser les compliments mais qui est bien contente d'en recevoir
"Arararararara!Mr Sandji vous êtes un vil flatteur!"
Il est plus que probable que Perona ne sache même pas ce qu'est un vil flatteur, mais c'était généralement ce qu'une jeune fille bien éduquée repondait a un compliment...Alors qu'ils descendaient les escaliers ils tombèrent nez a nez avec une escouade de CRS venus les ceuillir, Perona regarda les forces de la police, regarda Sandji, puis regarda les forces de la police. Visiblement ils n'étaient pas des gardes au service du lord, alors que venaient t'ils faire a essayer de bloquer la voie, elle avança d'un pas et fit signe aux représentant de l'ordre
"Qu'est ce que vous faites sur le chemin de Perona paysans!?Laissez passer Perona ou sinon vous serez punis!"
La réponse de la police fut d'envoyer des flashballs qui rebondirent un peu dans la cage d'escalier, faisant se baisser Perona qui ne connaissait pas les armes a feu
"Kyaaaah!A moi mon prince!"
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Sandji, à vrai dire, n'était pas mieux que Perona niveau cordes vocales. De plus, son absence d'esprit étant ce qu'elle est, bien facile pour Sandji de supporter le rire de Perona, qui n'était pas franchement mieux que les cordes vocales au blondin.
Il se mit alors à regarder la pelle: la partie métallique était couverte de sang coagulé et séché. C'était assez dégoûtant, et d'ailleurs Sandji le fit remarquer:
" Sandji doit la laver. Maman ne serait pas contente si elle la voyait comme ça. "
Mais du coup, un espèce de bruit de troupe résonna dans les couloirs. Des hommes, casqués, tout en noir, armés de matraques, de fusils à tranquilisants et de bouclier transparents avaient été dépêchés pour se saisir des deux barjos. Seulement, Perona ne l'entendit pas de cette oreille, et crut bon de protester. La seule réponse fut une flashbang, qui assourdissa et aveugla Sandji, qui se mit a hurler en se frottant les yeux.
" SANDJI VOIT PLUS RIEN ! SANDJI N'OUÏE PLUS ! SANDJI EST MORT ! SANDJI EST MORT ! AAAAHH !! "
Ce fut les coups de matraques à l'arrière du crâne qui résonnèrent dans sa tête qui lui firent prendre conscience que non. Seulement, il était légèrement groggy, et en réflexe, sa pelle siffla dans l'air, et trancha la tête d'un des membres des forces de l'ordre.
" Ah, non. "
Il se tourna vers le reste des C.R.S., qu'il dévisagea d'un oeil noir, ses pupilles rétractées au maximum lui donnant un air effrayant.
" Sandji va devoir punir. Vous avez fait mal à Sandji, et surtout à Perona. On n'attaque pas les amis de Sandji ! "
Bondissant dans les airs, le tir siffla sous ses pieds, alors qu'il atterrissait derrière les membres des forces de l'ordre. Il prit la tête de l'un, et s'en servit comme d'une matraque, lui broyant le cou et envoyant au tapis deux C.R.S. en même temps, assomé par le désormais cadavre de leur camarade. Les restants, eux, virent leur destin s'achever d'un coup de pelle dans le ventre, et l'autre les yeux crevés: la pelle enfoncée dans le visage, a travers la visière du casque.
Derrière ce spectacle sanglant, c'était Sandji qui venait de terminer le show en prenant une des veste des C.R.S. et nettoyant sa pelle avec, enlevant juste le sang frais.
" Et voilààà, elle est toute propre. "
Il se tourna alors vers Perona, qui avait su rester sage, il lui tendit la main, en souriant gentiment.
" Perona vient ? Sandji veut se promener. "
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"OH NON!MR SANDJI!!"
Cria Perona en entendant Sandji crier, elle se rua alors vers les CRS tandis que son compagnon passait par dessus eux, tout en chargeant elle cria
"Perona ne vous pardonnera jamaaaaais!"
Elle avait saisit assez promptement Bearsy a ses cotés et avait commencé a l'agiter dans tous les sens pour fracasser le crâne des CRS avec, Sandji avait déjà expérimenté ce que ça faisait un coup d'nounours envoyé par Perona, les CRS se révélèrent moins chanceux, voltigeant presque dans la piece sous les coup écrasants du gros nounours de la princesse qui l'agitait avec a peine moin de rafinement que Sandji tout en braillant avec et en explosant des crânes a coups de peluches rembourées au lingot d'or. Elle commit un véritable massacre, pris entre deux flancs et ne s'attendant pas a un revirement de situation pareil, les policiers se firent exterminers. Perona finit son tas un peu plus rapidement que celui ci de Sandji et remarqua qu'il était bien vivant, elle s'arrêta donc, cachant son ours dans son dos quand il se tourna vers elle.
"Vous êtes si foooort Mr Sandji!"
Fit Perona avec de petites étincelles dans les yeux tandis qu'elle sautillait gaiement derrière le fou pour le suivre, son ours avait encore une partie du visage pleine de sang. Mais tant qu'elle ne salissait pas ses vetements ça n'était pas grâve. En tout cas Perona avait bien capté tout le coté enervant d'une pom pom girl. Et jouait ce rôle a merveille.
Ils sortirent de l'établissement pour le trouver évacué, les paniers a salade des policiers étaient encore là avec quelques uns d'entre eux au poste, elle pointa la fourgonnette
"Arararararararararara!Serais ce votre carosse Mr Sandji?"
Fit elle avant de lui lancer un regard langoureux.
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En regardant l'espèce d'amoncellement de cadavre, Sandji buta sur l'un d'eux, et faillit tomber par terre. Grognant, il regarda l'amas immonde de corps déchiquetés a coup de pelles et de peluche qui faisait désordre dans un couloir.
" Sandji devrait débarasser le couloir. Sandji doit ranger les jouets. "
Prenant les flics par les vêtement d'une seule main, il n'eut aucune difficulté à les balancer à travers une vitre d'une classe, renversant bancs et chaises, mais au moins le couloir était dégagé en une dizaines de secondes.
Frottant ses mains l'une contre l'autre, le blond afficha un sourire satisfait et déclara, poings sur les hanches
" Voilà, c'est mieux maintenant. "
En sortant du lycée, les deux victimes des C.R.S. purent apercevoir le moyen de locomotion des C.R.S. en question. Un beau fourgon blindé noir. Tout neuf. Avec une nouvelle peinture et tout et tout.
Un grand sourire se dessina sur le visage de Sandji, qui prit la main de Perona et se mit à courir vers le fourgon. Regardant tout autour, en ricanant comme un cinglé, il ouvra alors les portes arrières et, en riant, s'inclina en avant en faisant aller ses bras vers l'intérieur du fourgon, comme les vieux gentlemans.
" Si Perona veut bien monter dedans ! Hi hi hi... "
Il referma alors les doubles portes en rigolant comme un taré, et prit sa place au volant. Comprenant légèrement le principe de la conduite de voiture par simple observation (et ca lui était déjà arrivé de conduire des voitures. Volées, bien sûr.) il mit le contact, et le moteur se remit a tourner. Une radio s'alluma en même temps, sur une chaîne locale qui diffusait à l'instant Big Jack du groupe AC/DC, tandis que la radio de la police parlait encore de fourgon qui allaient vers le lycée. Prenant le combiné, Sandji se mit à rire dedans, avant de raccrocher, et démarrer.
Commença alors une espèce de course effrenée où ce fut le festival des feux rouges grillées et des provocations de carambolages mortels sur leur sillage. Et, bien entendu, la course-poursuite entre le fourgon et les voitures de police s'engagea bien vite, à aller n'importe comment à fond de balle dans la ville de Seikusu
" LAAAIISSEEEZZZ SANDJI PAAASSSEEEEERRR !! HAR HAR HAAAR !! "
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Perona regarda Sandji débarasser le couloir en se tortillant sur son passage, et en observant avec grand cas tous les efforts que faisait Sandji pour la présentations seule. Débarasser le couloir des cadavres de ces roturiers simplement pour qu'elle puisse y passer sans se salir avec leur sang! Et qui plus est c'était un homme qui n'avait pas l'air d'avoir peur de se servir les mains. Il y avait là de quoi épater la petite princesse qui collait aux talons de Sandji comme une ombre avec un enthousiasme macabre et dérangeant
"Oh Mr Sandji!Comme vous êtes un homme responsable!Perona est fière de vous compter parmis ses amis."
Fit elle en claquant des mains en rythme. Sans se douter que les pompons du costume qu'elle avait dérobé servait a ce genre de pratique. En tout cas elle était a fond dans son rôle et suivait Sandji comme une groupie excitée par le charisme naturel de son jeune bishou de base. Ce couple était assez bizarre pour rappeller une version bien plus gore du duo qui avait réuni le Joker et Harlequin. Ou alors une version pour adultes d'Hansel et Gretel.
Arrivé sur le parking il lui proposa une balade dans son chariot magique que Perona accepta avec le même rire distingué que le fou lui avait adressé
"Perona accepte avec plaisir Mr Sandji, j'espère que vos intentions ne sont pas déplacée hi hi hi..."
Une phrase encore qu'on apprenait a dire aux greluches sans cervelles dans le couvent d'où venait Perona et qui ignorait jusqu'au sens de ces mots. Perona remarqua alors que la camionnette n'avait pas de chevaux. C'était un de ces chariots modernes qu'elle avait déjà vu en ville. Ils allaient très vite!Perona était curieuse de voir ce que ça pouvait donner.
A peine eurent t'ils mis une musique de circonstance qui troubla un peu Perona mais qui se rassura en se disant que celà devait être les dernières tendances a la mode chez les nobles, ils prirent le départ et a Perona de surenchérir
"WEHEEEEEEEEE!PERONA EST UNE ETOILE FILANTE!"
Dans le genre plus niais on a rarement vu pire. Derrière eux les voitures de la police arrivaient et Perona fit la moue.
"Mr Sandji! Ils sont en train de ruiner notre balade!Perona ne les laissera pas faire!"
Fit elle alors qu'elle joignait le geste a la parole et tombait alors sur le siege passagé, completement inanimée. Son ours en peluche se leva alors et passa a l'arrière, mit un parballe, un casque et un bouclier anti emeute avant de bondir du fourgon, d'atterir sur une des voitures en l'explosant, provoquant un carrambolage avant de la soulever et de les envoyer dans celles restantes.
Une enorme déflagration retentit derrière le fourgon alors qu'un gros champignon de fumée s'élevait a l'arrière...Perona n'avait toujours pas repris connaissance
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Alors qu'il rigolait a gorge déployée, Sandji semait chaos et désolation dans son sillage. Le fourgon blindé tourbillonait dans tous les sens, faisant crisser les pneus et mettre à toute épreuves toute la carcasse du véhicule.
Mais un "BONK" sonore lui fit tourner la tête. Perona venait juste de se fracasser le visage par terre, et Sandji l'avait bien entendu, et ressenti. Ce fut ensuite le tour de la peluche de guerre blindée qui apparement avait décidé de partir en guerre contre leur poursuivant.
L'énorme explosion derrière eux obligea Sandji à s'arrêter. Inquiet, il sortit du véhicule, et agita des bras devant les débris qui jaillissaient encore en l'air, ce phénomène provoqué par le carnage total que faisait la peluche. D'autant plus, les policiers n'en revenaient pas: une peluche ? Ces types tiraient sur une peluche qui venait de dégommer au moins trois bagnoles.
Passant derrière le fourgon, il monta a l'arrière, et regarda le corps inanimé de la jeune fille. Elle s'était assomée, mais Sandji ne le savait pas. De plus, du sang recouvrait le sol... Sandji fut frappé d'horreur, mettant sa main devant la bouche.
" Non ! C'est horrible ! Ils ont tué Perona ! "
Il se retourna vers les flics qui commencaient à l'encercler. Sa pupille se rétracta, alors qu'un instinct de prédateur cannibale bouillonait. Montant dans l'habitacle, il reprit sa pelle, et monta au dessus du fourgon, avant de pousser ce qui semblait être un espèce de rugissement bestial, aigu. Foncant alors vers un des C.R.S. armé, il ne le frappa même pas de sa pelle: il s'était mis a carrément lui dévorer le visage. Arrachant peau et muscles, le fou dévorait vivant sa victime, alors que les balles s'enfoncaient dans sa peau, il poussa un deuxième rugissement, laissant le type sans peau sur le visage, il se mit a décimer avec sauvagerie les membres des forces de police restants. Une fois la première vague atténuée, Sandji laissa ses larmes couler alors, et il prit le corps inanimé de Perona dans ses bras.
La mettant sur son dos, il sauta depuis le fourgon sur un toit assez bas, un espèce de garage, avant de monter sur les toits via des échelles. Se dirigeant vers l'endroit où la peluche guerrière faisait règner le chaos, il déposa Perona sur le sol, et se mit à genoux, avant de pleurer.
" Sandji voulait pas que ca arrive ! Sandji aime Perona ! Perona peut pas mourir ! Perona peut pas mourir ! Sandji veut pas perdre son amiiiiie... "
-
Evidement, il était toujours plutôt surprenant pour n'importe qui de voir le pouvoir de possession de Perona a l'oeuvre, alors qu'elle désertait son corps pour aller habiter celle de Bearsy et s'occupait des voitures, elle n'avait que des souvenirs flous du combat qu'elle faisait après ça. Tout était instinctif, puissant et instinctif. C'était ça avoir passé sa vie dans un couvent, on apprend pas forcement a maitriser un pouvoir que la plupart des pères supérieurs considèrent comme Diabolique. Mais Perona avait fait beaucoup de choses aujourd'hui avec Sandji. C'était la première fois qu'elle volait un truc aussi gros qu'un véhicule et mangeait de la chair humaine...Décidement la princesse n'allait pas s'améliorer en compagnie du fou. Loin de là. Il était d'une mauvaise influence évidente sur elle, mais est ce que ça changerais quelque chose?Les filles de son âge aiment se rebeller contre l'autorité ainsi que les mauvais garçons. Bien que dans le cas de Perona ça ne soit pas forcement le cas, c'était parce qu'au contraire elle considérait Sandji comme un gentil garçon qu'elle partageait sa compagnie.
Il n'y avait pas d'ailleurs de "privilège" a partager sa compagnie pour une fois. Car Sandji était un noble, il était normal qu'il ait ce genre de privilèges qui ne sont pas autorisés au commun des mortels. Non, elle appréciait enormement de partager la compagnie d'un homme de son rang dans un océan de minables petit roturiers, et surtout un du charisme de Sandji, car ce n'était pas donné d'être charismatique pour Perona, même pour un noble.
Quoi qu'il en soit l'ours avait sauté de la camionette et s'était amusé a empoigner une des voitures pour la faire tourner comme une toupie et de l'envoyer en l'air, celle ci avait fini par atterrir au loin dans un immeuble de plusieurs étages de haut et qui crut revivre la tragedie du Wold Trade Center et vit nombre de ses occupant sauter depuis les étages alors que la voiture y explosait.
Bearsy repartit en arrière. C'était une vision assez étrange, noire et blanche, défonçant les passants qui se trouvaient sur son chemin, le nounours bizarre aux gros yeux exorbités revenait du coté du barrage de la police et ne voyait que des formes déchiquetées par terre. Bearsy s'evanouit alors et tomba au sol tandis que Perona ouvrait les yeux
-...pas que ca arrive ! Sandji aime Perona ! Perona peut pas mourir ! Perona peut pas mourir ! Sandji veut pas perdre son amiiiiie...
La princesse porta une main a sa bouche avec raffinement. Mon dieu, que d'émotion, elle se releva illico dans les bras du fou, a sa grande surprise.
"Ne pleurez pas Mr Sandji! Perona n'est pas morte!Perona va très bien!"
Lança la princesse avec une voix noyée dans l'émotion. Oui, les larmes étaient communicatives pour elles aussi. Elle sortit un mouchoir en dentelle, s'éssuya le coin des yeux, et se moucha dedans avant d'en donner un a Sandji
"Perona ne peut pas mourir!Perona est une noble et le monde ne saurait continuer a survivre sans moi!Ne pleurez pas Mr Sandji!"
Fit elle en le serrant contre elle, appuyant la tête de Sandji contre sa poitrine...Autour d'eux se trouvait un spectacle apocalyptique, la rue était sans dessus dessous, les immeubles étaient en feu, une bouillie de corps de policiers se trouvaient au sol, le bitume et l'asphalte étaient fracassés...Et au milieu les deux fous qui s'enlaçaient, elle vit les impacts de blessure et poussa un petit cri
"Mr Sandji!Vous êtes blessé!Ne mourrez pas s'il vous plait!Perona vous aime aussi beaucoup!"
Fit elle alors que de charmantes larmes apparaissaient aussi au coin de son visage
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Alors que Sandji pleurait tout son saoûl, la peluche continuait son carnage sans nom, créant un feu d'artifice à lui tout seul. Les mains sur le visage, le fou continuait de sangloter, croyant Perona morte.
Mais une petite voix fluette qu'il connaissait que trop bien retentit a travers ses larmes. Ecarquillant les yeux, il regarda et vit Perona en chair et en os, bien vivante. Se mettant alors à rire, il la serra dans ses bras bien fort.
" Perona est vivante ! Perona est vivante ! Sandji est content ! "
Il prit le mouchoir, s'essuya les yeux avec et finalement se moucha bruyamment, créant un bruit de trompette trouée.
Continuant de pleurer dans les bras de Perona, il avait posé sa tête sur la poitrine opulente de celle-ci, se calmant petit à petit, écoutant le bruit des sirènes des voitures accidentées pour se calmer. Avant qu'elle ne remarque un léger détail.
" Ah, oui. "
Il avait encore les balles dans son corps, il les avait totalement oubliées celles-là. Enlevant son manteau qu'il replia bien sagement, il se mit dos à Perona: le dos de Sandji était comparable à un emmental.
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Perona était ravie que Sandji était heureux...Mais malheureusement il était blessé!C'était très grâve!Un roturier ne devrait pas avoir a porter la main sur quelqu'un de sang royal!Perona était outrée et se promis d'organiser un grand massacre de ces paysans pour rendre la monnaie de leur piece a ces sales types!La jeune fille prit les mains de Sandji et voulu entreprendre une danse de la victoire, mais Mr Sandji n'était pas en était pour le moment, la princesse réfléchir et constata qu'ils étaient sur le trotoire, juste devant un immeuble arborant une plaque dorée intitulée.
Docteur Shkalpel
Chirurgien dentiste.
Elle ne savait pas ce qu'était un chirurgien dentiste mais elle savait ce que c'était qu'un Docteur, elle prit Sandji par la main et lui lança avec ferveur
"Venez Mr Sandji!Demandons au docteur de vous aider!"
Fit elle en defonçant la porte d'un coup d'ourson, l'ours traversant plusieurs cloisons et défonçant celle du cabinet de Dentiste ou le docteur Shkalpel était en train de profiter d'une pose bien méritée pour prendre sa secretaire sur la chaise de consultation, se rabraillant rapidement il hurla
-Mais qu'est ce que c'est que ce foutoir!?
La secretair n'arrêtait pas de hurler, Perona entra avec Sandji et lança au docteur qui rebraguettait son pantalon
"Silence roturier!La princesse Perona t'ordonne de t'occuper de soigner les blessures de son ami Mr Sandji!"
-Vous êtes tarés!Vous êtes completement tarés!Je vais appeller la police!
Hurla le medecin alors que le cri de la secretaire en bruit de fond brisait les tympans de Perona, elle saisit la pelle de Sandji
"Excusez du dérangement!"
Lança t'elle au noble avant d'assener un swing puissant en pleine figure de la secretaire dont le cou se brisa, permettant a la tête de faire une pivotation a 180° avant que celle ci ne s'écroule dans sa salive.
D'un coup c'était tout de suite plus calme. Elle rendit sa pelle a Sandji et lança au docteur
"Soignez Mr Sandji!C'est un ordre!"
-Mais...Mais je suis dentiste pas Chirurgien!
"SOIGNEEZ MR SANDJI C'EST UN ORDRE UN ORDRE UN ORDRRRREEEE!"
Se mit a trépigner Perona en donnant des coups d'oursons partout, explosant le materiel exorbitant du cabinet, le dentiste se mit a gémir
-D'accord!D'accord!Je vous en prie!arrêtez de tout casser!
-
Sandji aurait bien voulu danser, seulement avec une bonne dizaine de petits intrus en métal incrusté un peu partout dans le corps, il trouvait ça gênant. Sandji suivit donc Perona jusque devant l'enseigne, devant laquelle Sandji trouva matière à réfléchir: Chirurgien dentiste...
Suivant Perona de près, il était plongé dans une profonde réflexion de la signification de ce mot: Chirurgien dentiste... Dans dentiste, on entends dent. Et c'était un docteur. Un docteur à dent ? Sandji se creusait la cervelle, se grattant la tête, pour pouvoir comprendre, c'était une vraie torture mentale.
Passant à travers les ouvertures en forme d'ours en peluche, Sandji continuait ses mimiques et ses grimaces faisant signe qu'il était en pleine réflexion, et avait la cervelle en ébullition. Ce ne sont que les cris de la secrétaire qui le fit abandonner, alors qu'ils venaient de déranger le pauvre docteur au mauvais moment.
Mais avant même qu'il ne comprenne, Perona s'était saisie de sa pelle et avait transformé la secrétaire en hibou. Paniqué, il s'était rué pour reprendre l'objet, mais on le lui restitua, et il se mit alors à caresser le métal encore couvert de sang en chuchotant tout bas:
" Ne t'en fais pas chérie, Sandji est là, chérie est bien protégée, hein ? Dis ? "
Une fois perpertrée ses excuses à sa pelle, il vit une autre chose très intéressante: la chaise de consultation. Il trouva alors bon d'aller s'y allonger à plat ventre.
" C'est rigolo. "
Et subitement quelque chose lui revint en tête:
" C'est quoi un chirurgien-dentiste ? "
-
Perona gonflais les joues quand elle était contrariée, et ce n'était pas bien beau a voir!Alors si le medecin ne voulait pas faire beaucoup de peine a Perona (Et recevoir le coup de nounours offert avec qui le renverrais rejoindre sa secrétaire illico) il avait plutôt interêt de coopérer pacifiquement, car elle serait beaucoup moins gentille sinon, et quand on voyait ce que ça donnait une Perona gentille, on ne voulait pas voir une Perona méchante, ça non. Cette chouette qui hululait a présent sur le sol ne les gènerait plus. Perona croisa les bras sur sa poitrine et fit mine de gonfler les joues, ce qui fit paniquer le medecin
-Voilà!Voilà!Laissez moi prendre mes gants!
Répondit le dentiste paniqué alors qu'il commençait a triturer les blessures de Sandji pour extraire les balles avec un haut le coeur, c'était pour ça qu'il n'était pas devenu chirurgien, il ne supportait pas la vue du sang. Pendant ce temps Perona adressa un regard noir a celle qui était devenue sa rivale entretemps...J'ai nommé la pelle de Sandji!Mais qui était cette pétasse qui osait se mettre entre son Mr Sandji et elle?!Et quel genre de relation entretenait cette pelle avec son Mr Sandji!Le regard de l'outil et de Perona se croisèrent, et la tension monta alors que la pelle restait indifférente a ses appels au secours...Finalement elle regarda Sandji, sur le ventre, et le docteur en train de s'occuper de ses blessures et lança un regard cruel a la dite pelle.
Maintenant c'est personnel.
Perona attrapa la pelle de Sandji et se faufilla discrètement hors du cabinet pour la balancer dans la fenètre de l'arrière court, la faisant tomber dans une benne a ordure. Perona cracha a l'outil
"Ararararararararara!Désolée ma chère, maintenant c'est entre Mr Sandji et Perona!"
La pelle de Sandji envoya un regard implorant a la jeune noble qui se contenta d'envoyer Bearsy sur la benne pour en refermer le couvercle, l'écrasant completement avec la force du lancer avant de récupérer l'ours et de revenir assister au traitement de Sandji tranquillement...
Au bout d'une heure et demie de haut le coeur le medecin retira la dernière balle du corps de Sandji
-V...Voilà, c'est fait, laissez moi partir!
"Hors de question!Perona vous ordonne que vous bandiez les plaies!C'est un ordre!"
C'en fut trop pour le dentiste déjà livide qui finit par tomber a la renverse, s'écrouler sur le corps de sa secrétaire avec un peu de bave aux lèvres. La tension et le stress avaient fini par atteindre son coeur fragile
"Heeeeein?Perona ne l'a pas touché pourtant!!"
La jeune fille se mit a entamer une danse de la victoire de circonstance
"C'est parce que Perona est une princesseeeeee!"
Fit elle avant de virevolter vers Sandji
"Venez Mr Sandji!Allons nous en!"
-
Même si on avait pas répondu à sa question, Sandji n'allait pas sortir d'ici sans bon souvenir: l'opération, qui avait duré des heures, avait provoqué chez Sandji des rires incontrôlables dû aux chatouillements provoqués par le scalpel.
Mais une fois le chirurgien de fortune mort d'une crise cardiaque, qui suscita d'ailleurs la curiosité de Sandji, ce dernier s'amusant a faire gigoter le cadavre, ne remarqua tout d'abord pas un léger détail.
" On dirait une poupée, Sandji trouve ça rigolo. "
En se relevant, il sentit que quelque chose lui manquait. Il regarda dans ses poches, dans son manteau, ses vêtements... Non, rien ne lui manquait... A part... A part...
" NON ! NON ! MAMAN ! NOOOOON ! CHERIIIIIE ! "
Ayant subitement une crise de folie suraigue, il s'était mis à agiter des bras en renversant tout sur son passage, comme un buffle enragé: tout vola, des papiers jusqu'au siège d'opération. Sandji hurlait comme un taré, d'une voix suraigüe, répétant sans cesse les même mots en retournant tout.
" NON ! NON ! OÙ ELLE EST ! OÙ ELLE EST ?! "
Se jetant au sol, il venait de péter le parquet d'un coup de poing en s'éclatant celui-ci, répandant du sang dans le trou formé. Il martela le sol, en répétant sans arrêt.
" NON ! SANDJI VEUT EXISTER ! SANDJI VEUT EXISTER ! SANDJI NE VEUT PAS MOURIR ! SANDJI NE VEUT PAS MOURIR ! "
Il en avait totalement oublié la présence de Perona, en continuant de gémir et hurler par terre, tremblant comme un drogué en manque.
-
Perona avait éliminé une rivale potentielle par la seule manière dont les êtres civilisés pouvaient se targer d'utiliser:Les bassesses les plus indignes. Et comme naturellement, elle était une princesse, Perona était très habile a manipuler ce genre de protocoles qui consistait a se débarasser du rival de la manière la plus horrible possible en utilisant tous les pires stratagèmes imaginables. Et il fallait avouer qu'elle était très douée dans ce genre de choses. Quand la princesse voulait quelque chose, elle le voulait maintenant, tout de suite, sans délais et sans souffrir aucune interférences dans ses plans parfaits. Et Perona voulait devenir l'amie de Mr Sandji, mais il n'y avait pas de place pour deux amies de Mr Sandji. C'était pour ça que Mademoiselle Pelle avait du partir. Est ce que Mr Sandji pouvais comprendre ça?Non, elle ne pensais pas, Mr Sandji était bien trop sensible pour pouvoir encaisser une telle nouvelle. Elle allait devoir le protéger parce que Perona était l'amie de Mr Sandji!
Pour le moment une amie accrochée au jambes de Sandji a essayer de faire en sorte qu'il ne soit pas tranquille
"Ouuaaah!Calmez vous Msieu Sandjiiii!"
Pria Perona avant de passer ses bras sous ceux de Sandji pour qu'il arrête un peu de s'exploser et de gesticuler, collant sa poitrine a son dos
"Mademoiselle la pelle est partie très loin!Elle a dit qu'elle ne vous aimait pas et ne vous aimerais jamais!Mais ne vous en faites pas Mr Sandji!Perona sera votre nouvelle amie a la place de Mademoiselle la pelle!"
Le discours était tellement flagrant d'innocence que même le dernier des inspecteurs de police aurait su qu'elle y était pour quelque chose. Mais c'était une conversation entre fous. Alors Perona avait ses chances.
"Elle ne vous méritez pas Mr Sandji!Perona sera une bien meilleure amie qu'elle!"
Lança la princesse avec insistance.
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Sans sa pelle, Sandji étais nu comme un ver. Sans sa pelle, Sandji ne vivrait pas. C'est comme un coeur, et le perdre serait un synonyme de mort. Pas une mort physique, mais une mort mentale. Mais tenter de comprendre serait compliqué pour un esprit rationnel.
Presque en titubant, Sandji avait pris Perona aux épaules, son air terrorisé gravé sur le visage:
" Non, c'est pas vrai ! Il faut que Sandji la retrouve ! Sandji ne veut pas mourir ! Sandji NE PEUT PAS mourir ! "
En continuant de fouiller à travers la pièce, elle n'arrêtait pas de répéter les mêmes mots fébrilement, en cherchant partout. Après une longue recherche, Sandji s'arrêta enfin cinq secondes, pour s'assoir dans un coin, près d'un bureau fracassé en deux, replier les genoux contre lui-même, et se mettre à se balancer d'avant en arrière. Il s'était mis a parler tout bas, de manière inaudible. Seul lui pouvait s'entendre, Perona ne pouvait à peine entendre les marmonnements de Sandji.
D'un coup, le blond se leva. Il avait réfléchi: si elle n'étais pas ici, elle étais ailleurs ! Et Sandji irait jusqu'au bout du monde pour la retrouver, après tout Sandji ne pouvait pas mourir.
Il se dit que d'abord visiter la propriété était un bon début. Il avait fouillé le bureau, la salle d'opération et la salle d'attente, pourquoi pas tenter l'arrière-cour ? Il sauta par la fenêtre, et se mis à fouiller sous chaque feuille d'arbre qui y restait collé au sol.
-
C'était la tuile!Il fallait persuader Mr Sandji qu'elle vallait mieux que cette satanée pelle!Elle se mit a tirer sur les manches de Sandji pour essayer de le raisonner et d'abandonner cet amour qui ne le ferais que souffrir. La princesse se mettait a paniquer, cherchant a tirer son compagnon lord de cette passion si forte qu'elle lui donnait un ulcère a l'estomac. Perona était jalouse, oui. Elle était généralement jalouse très facilement mais c'était la première fois que ça concernait un être humain et non pas une belle paire de bottes qu'elle pouvais arracher avec le pied de la jeune fille qui allait avec. Non, cette fois c'était de Mr Sandji dont on parlait, et elle allait devoir utiliser tout son peu de subtilité et toutes ses connaissances en roman a l'eau de rose pour le retenir près d'elle
"Mr Sandjiiiii!Vous n'allez pas mourir!Peronna ne vous laissera pas mourir!"
Fit elle en se mettant a Secouer Sandji pendant qu'il hurlait, créant de plus en plus de chaos dans la piece entre les hurlements, les robinets défoncés qui remplissait le sol d'eau, des trous dans les murs et deux cadavres
"Pourquoi Mr Sandji ne comprend t'il pas que Perona vaut mille fois mieux que cette bécheuse de pelle!"
La le jeu de mot était particulièrement pertinent, mais la princesse ne le reconnaissais pas du tout. Alors qu'il se trouvait dans la cour arrière Perona se mit a paniquer, si il arrivait a la poubelle, il trouverais Mlle Pelle et celle ci n'hésiterais pas a se vanter qu'elle l'avait pour elle toute seule, aussi Perona tomba a genoux devant la poubelle
"...Mr Sandji..."
Des petites larmes coulaient sur ses joues et elle leva ses grands yeux ronds vers le fou
"Pourquoi est ce que vous passez votre temps a parler de cette pelle qui ne reviendra pas!Perona ne veut pas voir Mr Sandji souffrir!Perona aime beaucoup Mr Sandji alors Perona sera là auprès de Mr Sandji pour le soutenir!"
Meilleur oscar de l'actrice du siècle. Mais les filles marchent différement des garçons et Sandji n'était surement pas a un cinéma près
"Est ce que vous aimez Perona Mr Sandji?"
Demanda t'elle avec ferveur
-
Il remua tout: de la brique bringuebalante des murets à la moindre feuille d'arbre collée sur le carrelage, Sandji avait passé au peigne fin le moindre centimètre carré de la cour, il avait même regardé sous la benne à ordure.
C'est alors qu'il allait changer d'endroit de recherche que Perona arriva, et Sandji se mit alors à la fixer. Ou plutôt la benne derrière: il n'avait pas regardé dedans.
Avec un air obnubilé, il fixait le couvercle de la benne et avançait doucement vers elle, comme dans la Belle aux bois dormant lorsqu'elle s'approche de l'aiguille...
N'écoutant presque pas Perona, il l'écarta doucement, avant de soulever le couvercle de la benne...
" Oh, elle étais cachée là ! "
Remettant enfin la main sur son objet précieux, Sandji serra l'objet tout contre lui et le rattacha à sa ceinture, heureux
" Sandji fera plus attention maintenant. "
Il se tourna alors vers Perona, et, enthousiaste, prit les joues de celle ci dans ses mains et opéra... Un baiser sur la bouche de celle-ci. Bref mais content.
" Merci d'avoir retrouvé la pelle de Sandji, Perona ! Perona est très gentille. "
Tout fier, il regarda alors autour, et ouvrit la porte qui donnait vers les appartements du concierge, mais sans concierge. Tombant sur le frigo, il ne se priva pas de l'ouvrir et regarder ce qui pouvait être comestible à l'intérieur: des fruits, des légumes, de la bière, des steaks... Il resta là, perplexe, devant les réserves.
-
Perona laissa Sandji briser sa performance du meilleur rôle...Et le regarda remettre la main sur la pelle. Pourtant elle l'avait bien cachée!Et pourtant Sandji avait remué ciel et terre pour la retrouver, d'une manière très héroique et chevaleresque. Elle encaissa sans brancher le regard empli de mépris et de condescendence de la pelle et lui tira la langue pendant que Sandji avait le dos tourné et se mit a poser les mains sur ses hanches avec une moue boudeuse et commença a entamer sa contre-attaque mais c'est alors que Sandji choisit ce moment pour l'embrasser en plein sur la bouche et a Perona la première surprise, rougissant de ce contact inatendu tandis que Mr Sandji la remerciait, elle resta interdite quelques secondes alors qu'il allait réquisitionner l'appartement du concierge.
Perona le suivit avec une main sur ses lèvres. Elle avait grandit dans le grand couvent de l'ordre. Ce genre de choses étaient considérées comme taboues pour Perona mais le baiser de Sandji avait rappellé quelque chose en elle, quelque chose qu'elle ignorait jusque là et qui avait fini par se reveiller
En tout cas le baiser de Sandji l'avait ramener sur terre...Ce n'était pas la pelle qu'il préférait c'était elle...
S'ensuivit alors la scène qui devit s'ensuivre...
"OUIIIIN, MR SANDJIIII !"
Lança Perona en s'accrochant au pantalon du sois disant noble -décidement une habitude dans ce sujet avant de lui lancer avec de grandes larmes dans les yeux
"Perona n'a pas aider Mr Sandji a retrouver sa pelle!Parce que Perona est celle qui a caché la pelle de Mr Sandji!C'est parce que Mr Sandji aimait tellement sa pelle que Perona s'est sentie très jalouse et qu'elle a voulu la faire disparaître!Est ce que Mr Sandji pourra jamais pardonner a Perona?"
Elle leva ses yeux vers lui
"Pourtant!Pourtant!A chaque fois que je suis avec Mr Sandji je sens une grosse boule chaude dans ma poitrine, et quand Mr Sandji pose ses lèvres sur les miennes mon coeur bat plus fort!Perona ne comprend pas pourquoi!"
Fit la princesse en lançant un regard interogatif a Sandji. Allait t'il la pardonner?
-
Mais Sandji, absorbé par son choix dans le frigo, entendit les pleurs de Perona, qui le fit sursauter, alors qu'il était en train de manger un paquet de fromage râpé.
Il se retourna, et constata que la noble était là, en train de pleurer sur son pantalon, et Sandji s'accroupit
" Mais pourquoi Perona pleure ? "
Mais il écouta l'histoire. Il attendit que Perona aie fini de parler, mais du visage souriant, il était passé à un air grave et effrayant. Il resta ainsi quelques secondes, à fixer le sol, puis Perona d'un air meurtrier...
Avant d'éclater de rire, et l'aider à se relever.
" Oooh, ce n'est pas bien de mentir pour ça mademoiselle Perona ! Pourquoi Perona s'accuse de l'innatention de Sandji ? C'est Sandji qui n'as pas fait attention à elle, c'est de sa faute, pas celle de Perona. "
Il pencha à tête sur la droite, alors. Tout aussi interrogatif. Il pris son coude dans sa paume, et posa son index sur ses lèvres, en pleine réflexion...
" Une seconde... Ca dis quelque chose à Sandji... Ah oui, voilà ! Sandji s'en souviens, Maman lui avait expliqué !... Eh ben en fait, les bisous, c'est pour dire à quelqu'un qu'on l'aime bien sans avoir à le dire, et la boule dans la poitrine et le coeur qui bats c'est soit un truc que Perona arrive pas à avaler, ou alors Perona est amoureuse. "
A ce mot, le franc tomba, et il leva le nez vers Perona.
" Oh ! Perona est amoureuse ? De qui ? Hein ? De qui ? "
Fit-il, trépignant d'impatience.
-
Perona ne savait pas être sincère dans ses emotions et en faisait toujours des tonnes, battant des pieds pendant qu'elle pleurait tout en secouant la tête de gauche a droite et en se roulant par terre. C'était le problème qui faisait de Perona une fille rapidement enervante, mais ce problème n'existait pas pour Sandji, qui avait également toutes les qualitées pour être comparé a un psychopate et dont la seule personne a pouvoir jamais tomber amoureuse de lui pour ses meurtres et son attitude était surement Perona. Les deux fous s'entendaient parfaitement bien dans leur folie. Et bien que Perona avait sa folie des grandeurs elle avait placé Sandji par un coup de pot inespéré a la même classe sociale qu'elle. Il fallait remercier les vetements d'une autre époque et l'attitude du fou pour en être arrivé a de tels résultats...
Perona leva des petits yeux de chaton meurtri vers Sandji lorsqu'il prit son air sévère. Oh là là, elle allait se faire gronder. tout ça a cause de cette pouff qui lui volait son Sandji!Si seulement elle pouvait l'étrangler et lui enfoncer la tête profondement dans la terre...Non, non ça lui ferait trop plaisir a cette voleuse d'homme!Mais finalement Sandji pris ça a la rigolage et Perona, vexée d'avoir marché dans son jeu se mit a gonfler les joues comme un poisson lune avant de se relever et de lancer sur un ton mi appaaisé et mi véxé
"Raaah!Espèce de Fripon Mr Sandji!Vous avez fait une peur bleue a Perona!"
Et enfin Sandji utilisa la science infuse transmise par sa mère pour expliquer a Perona ce qu'elle ressentait et ce que ce baiser faisait. Elle écouta Sandji, et elle essaya de déglutir pour voir si c'était quelque chose qu'elle avait avalé...Mais visiblement pas. Ce qui signifiait que...
"Aaaah!Perona est malade!Elle ne sait pas où elle a pu attraper l'amoureuse !Perona ne veut pas être malade!"
Fit la jeune fille avec impatience en se tournant vers Sandji, le pourpre lui était monté aux joues, montrant que c'était assez difficile pour elle de refrener cette chaleur inconnue qui l'envahissait.
"Mr Sandji !"
Répondit Perona en pointant son index vers Sandji. En fait la phrase avait été "C'est toi qui m'a donné l'amoureuse!" Mais elle avait préféré l'écourter, pour économiser ses forces.
Ainsi voilà la reponse directe a la question "Qui aime tu?"
-
En la voyant s'agiter, Sandji restait calme et réfléchi, comme un scientifique devant une souris blanche frappé de choléra. C'est vrai qu'à vrai dire, Sandji n'y connaissait rien en amour, il ne savait simplement que ce que sa mère lui avait dit, mais ne comprenait rien à ces connaissances. Restant tout à fait calme, il contrastait face à l'attitude paniquée de Perona.
" Euh, l'amoureuse, ca s'attrape, c'est a l'intérieur mais c'est pas une maladie, euh... Maman as dit à Sandji que c'est quelque chose de bien qui as entre deux personnes, et euh, ca s'attrape comme ça, rien qu'en se voyant. "
Il regarda Perona, frappé de stupeur, en s'autopointant du doigt.
" Quoi ? Mais Sandji n'est pas malade ! Il as contaminé personne ! "
Et en y repensant, une certaine information lui vint dans l'esprit, lui offrant une illumination.
" Mais... Maman as dit que si deux personnes sont amoureuses entre elle, il y a des chances qu'à la fin il y aie un bébé... Alors... C'est comme ça qu'on fait les bébés, en attrapant l'amoureuse ? "
Il fixa alors Perona, tout aussi ahuri.
" Mais alors... Si Sandji as l'amoureuse, ca va faire un bébé, non ? "
-
Perona appreciait dans ces instants la grande sagacité de Sandji qui était, a ses yeux, un sage parmis les sages et un savant homme parmis les savant hommes!Si Mr Sandji arrivait a trouver de quoi corroborer sa théorie, alors c'est qu'elle était pertinente, et dans ce cas là pourquoi la réfuter!Perona se mit a s'agiter comme une puce
"Perona ne sait pas comment...Peut être que Mr Sandji et Perona ont attrapé cette maladie en cotoyant les roturiers!Tout le monde sait que les roturiers sont plein de maladies!Il n'y a que eux pour nous en donner!"
Répliqua la jeune fille avec tenacité et un air déterminé. Les roturiers avaient attaqué une fois de trop, et elle n'avait pas besoin que leur microbes bizarre la fasse tenir toute drôle devant Mr Sandji!Ca non!Elle ne voulait pas avoir l'air stupide devant Mr Sandji. Perona se gratta un peu la tête sous sa couronne et lança a Sandji
"Perona doit trouver le moyen de se débarasser de cette maladie!Perona est trop riche pour être malade!"
Lança la princesse pourrie gatée encore une fois, Sandji parla de cette maladie de moyen tellement grave qu'on pouvais avoir un bébé. Elle ne savait pas ce qu'était un bébé, surement une sorte de tumeur de medecine scientifique medecinale que Mr Sandji connaissais car il était trop fort. Surement pas un bébé, c'était pas possible, les bébés naissaient dans les choux et dans les roses, elle l'avait vu dans le catéchisme
"Vite!Mr Sandji, vous qui savez tout!Donnez a Perona le remède contre l'amoureuse!"
Demanda la jeune fille avec détermination
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Sandji continua de réfléchir, essayant de rassembler les information sur l'amour. Il se souvenait que malgré tout, il est difficile de se débarasser de l'amour.
" Sandji sait juste que c'est quelque chose qui s'attrape comme ça, même quand personne ne l'as. Normalement, l'amoureuse, on l'attrape et on la ressens uniquement quand on voit quelqu'un. "
Il continua de réfléchir, mais plus rien ne vint, alors il claqua des doigts, ayant subitement une idée.
" Oh, Sandji sait ! Il faut trouver un dictionnaire, et regarder à "amoureuse" ! Peut-être que on va trouver le remède là dedans. "
Se ruant vers les armoires, il trouva finalement un tiroir où étais rangé un gros dictionnaire vieux d'un an, qu'il flanqua sur la table et se mit aussitôt à feuilleter les pages:
" Alors, amoureuse, amoureuse... Ah, voilà... Euh... Faut regarder dans "amour" alors ?... Bon... Amour, amour... "
Absorbé par ces découvertes, il récita alors la description d'Amour à voix haute
" amour [ amuʀ ]
amour n.m.:
Definition :
1. sentiment d'affection et d'attachement profond qu'éprouve une personne pour une autre
(connaître le grand amour)
2. lien affectif puissant
(l'amour d'un enfant pour sa mère) (amour filial)
3. intérêt passionné, engouement (pour quelque chose)
(l'amour de l'argent)
4. attention, soin porté (à quelque chose)
(faire quelque chose avec amour)
5. terme de tendresse, lorsqu'on s'adresse à la personne que l'on aime, que l'on chérit
(mon amour)
6. attirance physique ou relations sexuelles
(une scène d'amour torride) (amour libre) (enfant de l'amour)
7. sentiment d'attachement absolu
(l'amour du prochain)
8. personne ou chose que l'on trouve particulièrement gentille ou mignonne
(un amour d'enfant)
9. chérubin généralement muni d'un carquois, d'un arc et de flèches, représentant en peinture ou en sculpture le dieu de l'amour
(des boutons de porcelaine décorés d'amours)
faire l'amour
Definition :
1. avoir des relations sexuelles (familier)
(manger, dormir et faire l'amour)"
Faire l'amour... Ca lui rappellait vaguement quelque chose...
"Dès que tu en vois une, n'hésite pas. Elles sont pour toi, dingo."
Mais oui ! Il s'en souvenait ! C'était ce que Maman lui avait appris à faire... Bien sûr, comment il pouvait oublier ça ?
" Oh, Sandji se souviens de tout maintenant ! Sandji sait ce que Perona as, et elle est pas malade ! Elle as pas attrapé l'amoureuse, mais Perona aime quelqu'un ! Et elle veut faire l'amour avec ! Voilà ce que ca veut dire ! "
Fier de sa découverte, il referma le dictionnaire comme quelqu'un qui venait d'y trouver le vaccin contre le sida dedans. Il se tourna alors vers Perona et tint à peu près ce langage:
" Perona veut faire l'amour avec qui, hein ? "
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Perona semblait désespérée...Impossible de se débarasser de cette stupide maladie de roturier qui n'avait décidement rien a faire là, dans la poitrine de Perona, qui était de sang bleu. Comment osaient t'ils lui donner des maladies comme si elle était de leur rang!Perona n'attrapait que des maladies de nobles, et certainement pas celles de paysans. Sous le coup de l'enervement elle se mit a taper du talon, signe avant-coureur de gros caprice.
"C'est injuste!Perona ne voit pas pourquoi elle devrais avoir l'amoureuse alors que Peronna n'a rien demandé!"
Fit elle, d'un air bouguon en observant Mr Sandji le preux chercher une solution pour défaire le vil dragon d'amour. Puis soudain il eut une idée et Perona le suivit jusqu'a la bibliothèque, l'évidence frappa alors la petite princesse comme un coup de foudre.
Les livres!
Tout le monde sait que toutes les choses intelligentes se trouvent dedans!Perona ne lisait jamais de livres si il n'y avait pas d'images illustrées toutes les deux pages. Et même avec ça elle ne lirait pas un livre aussi gros que celui que Sandji avait en main!Tout était écris en tout petit et sans image.
Sandji commença a lire, mais bienvite Perona s'ennuya et se posa sur un canapé, la tête contre Bearsy pour écouter ce que Sandji avait a dire. En se demandant la différence profonde qu'il pouvait y avoir entre un nounours ours, et un nounours lapin et a se demander si elle ne devrait pas varier un peu. Tant et si bien que quand Sandji conclua, Perona n'avait rien écouté et leva une oreilel distraite.
"Mr Sandji a trouvé le remède?"
Perona fit une moue boudeuse, elle ne comprenait rien a cette histoire de Fair La Mour. C'était un érudit de l'époque ou quoi. Elle fit une mine grincheuse
"Perona ne comprend rien a ce que dit Mr Sandji!Mr Sandji ferait mieux de montrer a Perona comment Perona doit chercher le remède!"
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Sandji éclata de rire devant la réaction de Perona. C'est vrai que elle n'avait pas la même Maman que Sandji. Parce que la Maman de Sandji, c'était la meilleure.
" Eh ben, Sandji as découvert qu'en fait Perona est pas malade ! Sandji as regardé dans le livre: l'amoureuse c'est pas une maladie ! C'est autre chose, qui n'est pas dangereux. Et Sandji sait comment on le fais, l'amour ! "
Il se mit alors à se gratter le menton, en plein réflexion.
" Mais Sandji ne sait pas comment faire partir l'amoureuse. Peut-être que l'amoureuse s'en va toute seule ? "
Il réfléchissait, mais rien dans le livre n'indiquait un remède ou un antidote à ça. La meilleure solution restait d'attendre.
" Sandji sait juste qu'il as aussi attrapé l'amoureuse avec sa Maman, mais depuis que Sandji ne voit plus Maman, il ne sent plus trop l'amoureuse. Mais Sandji se souviens que c'était bien, l'amoureuse. "
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Perona n'avait pas le temps de se préoccuper des petites anecdotes de Sandi!Perona devait guerrir de cette horrible maladie de roturier!Si jamais on apprenait qu'elle avait une maladie de roturier...(Passons sous silence le fait qu'elle ne connaisse personne de la haute société) peut être la traterais ton comme une pauvre et comme une paysane a son tour!Kyah!Perona ne voulait pas devenir une paysane!Elle préférait encore manger ses céréales sans lait le matin que de devenir une paysane a cause d'une maladie stupide!
Mais Perona pencha la tête sur le coté quand Sandji lui annonça que ce n'était pas une maladie, c'était quoi alors?Et c'était quoi le problème de Mr Sandji avec Fair La Mour?
"Perona ne comprend plus rien!Est ce que l'amoureuse part si Perona sait Fair La Mour?"
Les super oreilles musclées de Perona décelèrent une nostalgie dans la voix de Sandji quand il parla de sa mère. S'opposer a la propre mère de Sandji n'était pas irrationel pour Perona, elle le voulait pour elle toute seule. Et les flammes de la jalousie déjà se dressaient. Elle se leva d'un bond
"Mr Sandji!Perona est sure que c'est l'amoureuse de votre maman qui est la cause de l'amoureuse de Perona!Ca veut dire que Perona est amoureuse avec toi."
Fit la princesse avec beaucoup de science, en se tripatouillant le menton tout comme Sandji pour se donner un air savant. Sans se douter que répéter des mots très rapidement ne rendait pas plus intelligente Perona. Perona attrapa la main de Sandji entre ses deux mains et déjà le rouge lui revenait au joue
"Perona veut être bien avec l'amoureuse comme Sandji et sa maman!Perona veut que Mr Sandji apprenne a Perona même si ça implique beaucoup beaucoup de Fair La Mour!"
Oulà, être prête a tomber dans la philosophie, Perona était décidement prête a tout.
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Sandji sourit devant la perspicacité étonnante de Perona, elle avait compris tout ça très vite, même si quelques détails lui avaient échappés. Refermant le frigo, les bras remplis de vivres du genre pot de yaourt, fromages, steaks encore emballés et charcuterie, il flanqua tout sur la table avant de s'asseoir et trier la nourriture.
" C'est bien, Perona as compris ! Bon, Sandji as faim, Sandji as faim... "
Il tira une chaise à côté de lui pour permettre à Perona de s'asseoir, et pris même un essui de vaisselle pour confectionner un coussin à Bearsy, pour qu'il puisse s'asseoir dessus. C'est vrai après tout, il n'avait pas à couvrir ses nobles fesses de la poussière de la table. Une fois les vivres triées pour on ne sait quelle raison, Sandji remballa tout pêle-mêle, rendant son tri totalement inutile, avant de se lever.
" Sandji trouve qu'on s'ennuie ici ! Où mademoiselle Perona veut aller ? Et si mademoiselle Perona as encore des questions sur l'amoureuse, qu'elle demande, Sandji as gardé ça. "
Il désigna le gros dictionnaire qu'il avait gardé.
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Plus Sandji parlait, et moins Perona comprenais ce dont il était en train de parler. Peut être que Sandji allait lui parler de Fair La Mour, il s'installa avec de la nourriture, installa Sir Bearsy sur un siege aussi et Perona se plaça sur une autre chaise avant de l'avoir soigneusement recouverte par un mouchoir en dentelle rose. Et elle attendit. Elle attendit pendant que Sandji rangeait les fournitures par ordres alphabétiques, en pensant qu'il allait faire un commentaire...
Même pas. Il remballa les fournitures et demanda a Perona si ils pouvaient partir. Perona pour toute réponse shoota dans le dictionnaire et se mit a se rouler par terre en tapant du poing et des pieds comme un gros bébé. Elle était passée en mode Caprice.
"OUIIIIN!POURQUOI MR SANDJI SE MOQUE T'IL DE PERONA COMME CA?!PERONA VEUT QUE MR SANDJI L'AIDE POUR FAIR LA MOUR PERONA LE VEUT ELLE LE VEUT ELLE LE VEUT MAINTENAAAAANT"
Les murs tremblèrent presque devant la demande aigue de la princesse et un verre sur l'évier explosa.
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Pour toute réaction, Sandji alla rechercher le dictionnaire placidement, en frottant dessus, avant de revenir s'asseoir, alors que Perona hurlait à s'en exploser les cordes vocales. Une fois la crise passée, Sandji prit à nouveau un air savant et s'exprima:
" D'accord, mais Sandji ne peut pas faire l'amour comme ça. Ca demande de la préparation selon les instructions de Maman. "
Il aida Perona à se relever, et reprit
" Tout d'abord, il faut trouver un hôpital, et puis une infirmière. Ensuite, Sandji va montrer à Perona comment faire. Perona sait où il y a un hôpital ?... "
Il gardait le dictionnaire près de lui, tout autant que sa pelle.
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C'était la première fois qu'on lui faisait un affront pareil. Normalement quand la princesse exigeait quelque chose, il fallait qu'elle l'obtienne, maintenant, et sans conditions. Mais dans le cas de Sandji elle pouvais difficilement lui exploser le crâne si il refusait d'obeir a ses demandes. Après tout Mr Sandji était un noble tout comme elle, quand elle partit elle cru une seconde qu'il allait enfin se mettre serieusement a ce qu'elle demandais, mais visiblement il allait juste récupérer son stupide livre!Oh elle détestait les livres!C'était nul et il n'y avais rien d'interessant dedans!Perona se mit a serrer les dents et a montrer des signes de larmes apparentes...Signe d'un gros caprice imminent, mais apparement Sandji s'en foutait. Ô, comment Mr Sandji qui était si sensible d'habitude était t'il devenu aussi froid?Perona s'arrêta de faire son caprice et s'assit calmement pour observer ce que Mr Sandji avait a lui dire...Hm. Il fallait un hopital et une infirmière...Perona se mit a reflechir un moment et secoua la tête timidement en guise de comprehension. Elle avait compris.
"Ne bougez pas Mr Sandji!Perona sait ou trouver tout ça!"
Perona se précipita dehors et monta a l'étage ou se trouvait le cabinet du medecin, quelques secondes plus tard, elle appella Sandji et lui demanda de la rejoindre, au dessus du trou en forme de nounours on avait bariolé une enorme croix rouge dans du sang. Plus loin se trouvait dans la salle d'attente une jeune femme qui acceuillit Sandji, habillée avec une blouse d'infirmière, elle avait deux couettes roses proéminentes
"Ararararararararara!Bienvenue dans le cabinet des chirurgiens hospitoliers!Je suis une infirmière qui n'est absolument pas la princesse Perona et je suis là pour que Mr Sandji montre a la belle Princesse Perona comment c'est Fair La Mour!Je répète je ne suis pas la princesse Perona."
Fit Perona, sous son déguisement inventif. Elle avait déssapée une assistante qui avait été assez malchanceuse pour se trouver sur le passage de Bearsy lors de l'attaque. Elle portait une tenue d'infirmière plutôt moulante accompagnée de bas du même genre, la tenue plutôt blanche a la base virait un peu au rouge rosé dans certain coin, elle avait fait de son mieux pour enlever le sang en vain.
Elle était sure que Mr Sandji n'y verrais que du feu!Elle était trop bien déguisée!
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Sandji fut content que Perona aie immédiatement compris tout ça, même si pour cela il avait réussi (et c'était authentique) a avorter un gros caprice de Perona. Attendant quelques minutes, il monta enfin en haut, en regardant la jolie croix rouge au dessus de la silhouette de Bearsy qui avait traversé le mur.
Seulement, en entrant, pas de Perona, rien. Il se mit alors à regarder autour de lui, apercevoir la jeune fille qui ressemblait un peu à Perona - mais ce n'était pas elle, Perona ne s'habillait pas comme ça - avant de s'exclamer.
" Mais... Elle est où, mademoiselle Pero... "
Il ne l'avait pas tout de suite remarqué, mais il avait devant lui une infirmière, une très authentique infirmière. Et déjà, dans sa tête, les images fusaient, frappant son visage d'une expression de surprise et le destabilisant suffisament pour lui faire poser un genou à terre.
Il se souvenait, encore, du rire méchant des infirmières avec leur fichues seringues. Sandji voulait tellement les tuer, les manger, leur faire mal tout comme elles avaient fait mal à Sandji alors qu'il était un gentil petit garçon, il avait toujours été un gentil garçon... Mais une autre image, bien plus forte, surgit dans sa tête, et s'y ancra, celle de sa maman, dans l'école, lui expliquant son devoir.
"Tu sais quoi? Tu devrais baiser une de ces femmes en blanc, ça te ferait du bien..."
Et lui de répondre
"Oui maman..."
Il se releva, encore marqué par l'image. Il leva ses yeux, et un air dérangé et effrayant s'imprima sur son visage, en fixant Perona déguisée. Il tendit sa main vers elle, prêt à l'attraper.
" Ne t'en fais pas, tu va servir à Sandji pour montrer comment faire l'amour à Perona... Sandji ne va pas être doux, comme tu l'aimes !... "
Et d'un très agile bond, il coinça Perona déguisée contre le mur, son visage à deux centimètres du sien.
" Sandji va bien s'amuser, tu va beaucoup aimer ! Har har har ! "
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Perona allait enfin savoir comment se débarasser de l'amoureuse. Mr Sandji allait lui montrer et elle serait aux première loges pour voir ça!Qu'est ce qu'elle était maline!Perona se jetterais bien des fleurs en ce moment même tiens, elle était une vraie femme de la haute société qui arrivait a ses fins qu'importe les moyens, comme on le lui avait appris au couvent. Elle était très fiere de sa performance et irait surement quelques temps plus tard réclamer haut la main son doctor ES manipulation et coup fourrés qu'elle avait bien mérité. Il lui avait fallu longtemps, mais Mr Sandji allait finalement lui apprendre les secrets de Fair La Mour. A cette tierce infirmière qu'elle était, il allait lui reveler les secrets interdit du philosophe Fair La Mour, bref, elle était toute ouïe.
"Perona ne sait pas ou se trouve Mademoiselle Perona!Peut être est elle là a regarder quelque part Mr Sandji et Mademoiselle l'infirmière qui n'est pas Perona!"
Fit elle, il n'y avait que Sandji pour ne rien remarquer a sa comédie grotesque, mais soudainement, Mr sandji ne se sentit pas bien...oh là là, que se passait t'il?Il était tombé a genoux, et il avait un air effrayant sur son visage, il s'avança vers Perona qui recula un peu, soudainement inquiète.
"Mr...Mr Sandji, vous allez bien?Perona est une infirmière et elle peut vous soig..."
Elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit que Sandji arrivait et la bloquait de manière menaçante, Perona couina un peu, prenant peur devant les allures éffrayantes de son ami et répondit
"Ah!C'était une blague!Perona n'est pas vraiment une infirmière!Perona est Perona!"
Fit elle, commençant a avoir peur de Sandji. Mais ça se voyait que cette infirmière mentait comme elle respirais de toute manière et qu'elle ne cherchais qu'a sauver sa peau!
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Un rire compulsif et effrayant sortit de la bouche de Sandji, toujours collé à mademoiselle l'infirmière qui n'était pas Perona. Sa tentative grotesque de fuite était totalement futile, et pour toute réponse Sandji avait déjà flanqué ses mains sur la poitrine de Perona l'infirmière, en riant.
" Har har har ! Ce n'est pas bien de mentir ! Sandji te dis que tu va aimer, Sandji le sait bien, Maman lui as tout dit ! "
Il regarda autour de lui, le même sourire frappé sur son visage, lorsqu'il remarqua un bureau qui tenait encore debout, parfait pour ce qu'il comptait faire. Attrapant Perona au col, il la flanqua sur le bureau, les fesses bien en évidence, et à Sandji de se préparer lui-même à l'opération.
" Ca faisait longtemps que Sandji n'avait pas pu toucher la veste... "
En regardant bien, c'était vraiment l'infirmière qu'il fallait: en blouse et en jupe, beaucoup plus simple pour lui. Il prit les poignets de sa victime, et les bloqua dans le dos de celle ci, contre le bureau, alors que le blond arrachait carrément la culotte, en riant.
Une fois son rire terminé, il commença sa pénétration, forçant l'entrée comme une brute, et déjà commencer des va-et-vient violent, sans rien préparer, avant de retourner Perona sur le dos pendant l'acte et lui tenir les bras au niveau des épaules, pour qu'elle puisse voir son visage illuminé de son désir malsain.
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Les mains sur la poitrine de Perona l'incomodèrent beaucoup. L'amoureuse se mit a se faire de plus en plus présente, la remplissant de chaleur et de ces sentiments encore inconnus pour elle. Son déguisement avait trop bien marché, et Sandji ne la croyait plus, Perona essaya néanmoins de le convaincre, naïvement comme toujours, s'insurectionnant contre le traitrement du fou
"Non!Tu dois croire Perona elle n'est pas l'infirmière!"
Fit elle, le visage écarlate alors que Sandji commençais a la toucher et que son souffle devenait soudain plus rapide, puis elle fut tirée par le col sur le bureau d'a coté et Sandji la retourna sur le ventre, paniquée, Perona lança a Sandji avec appréhension
"Que faites vous Mr Sandji!?Aie!Vous faites mal a Perona!"
S'écria la princesse quand il lui bloqua les poignets, il lui arracha par la suite sa culotte et a Perona de crier
"Kyaaaah!Mr Sandji c'est indécent!"
Elle ne savait pas ce que voulais dire un dé cent, mais, elle savait que c'était ce qu'elle devais dire dans ces cas là, elle l'avait appris a l'église.
Puis soudain la pénétration et Perona cria sous le coup brutal de rein de Sandji. Elle eut comme un hoquet alors qu'il allait et venait en elle avec force, elle ne comprenais pas ce qui se passait. Elle fut retournée et put alors voir le sourire de Sandji, ainsi que ce qu'il faisait...Il utilisait quelque chose qu'il avait entre ses jambes pour entrer en elle, perona ne savais pas ce que c'était, mais elle avait mal, un peu de sang coulait d'elle alors que Sandji la prenait avec force, ses yeux étaient légerement larmoyant
"Mr Sandji...Vous..."
Commença t'elle, sa poitrine ballotant au rythme de ses coups
"...QU'est ce que vous faites Mr Sandji?"
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Le premier cri fit frissonner le blond d'une satisfaction palpable, comblé avec le plaisir charnel qu'il venait de prendre en pénétrant Perona (en la prenant pour une infirmière)
Les protestations, et même la manière de parler propre à Perona ne le destabilisèrent pas, il ne fit que rire
" Har har har, ce n'est pas bien d'imiter Perona ! Sandji n'est pas idiot ! "
Il n'avait même pas compris qu'il venait par cet acte de prendre la virginité de Perona, et ce n'était vraiment pas un souci pour deux fous comme eux, uniquement lié par un moyen de pensée totalement décalé par rapport à celui de l'humain banal.
Heureux d'entendre le cri, Sandji ne se priva pas d'y aller brutalement, accentuant son plaisir personnel mais peut-être pas celui de Perona, ou plutôt de l'infirmière, car de toute façon c'était comme ça qu'elles aimaient, brutal et violent, comme Maman l'avait expliqué.
" Sandji baise, Sandji fait l'amour ! "
S'exclama t'il en tenant toujours les poignets de Perona coincé, pendant qu'il regardait la poitrine de celle ci, au rythme donné par ses propres coups de reins, rapides et violents.
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La poitrine de Perona se secouait a travers l'uniforme d'infirmière trop etrois, elle était large, ronde, et plutôt souple au vu de comment elle suivait les mouvements de bassin de Sandji. Néanmoins les jambes de perona s'écartaient instinctivement sous le plaisir et déjà les halletements reprirent par dessus la douleur. Perona se mit a sangloter un peu quand il ne la reconnut pas, elle était trop maline, et maintenant elle le payait
"Mais Mr Sandji!Hah!C'est !Hah!C'est vraiment Perona!Haaaah!"
Cria t'elle, essayant de se débattre, envahie par un mouvement de chaleur qui prenait tout son corps, l'amoureuse se rependait en elle comme une trainée de poudre et son visage devint rouge sous les trois sentiments d'effort, de douleur et de plaisir conjugué. Sandji n'était pas délicat. Mais Perona était stimulée
"Hah!Perona ne comprend pas ce que dit Mr Sandji!"
Fit elle alors qu'il la prenait sans vergogne, elle s'écria
"Mr Sandji fait Mal a Perona!Perona saigne!Arrête!"
Fit elle alors que petit a petit la douleur laissait place a un autre sentiment inconnu...Elle avait envie de cesser de se debattre pour masser sa poitrine, mais Sandji la tenait trop bien
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Décidément, elle comptait vraiment essayer de faire douter Sandji ? Il n'était pas dupe, il voyait bien que ce n'était pas Perona, ce n'est pas ça qui l'empêcherait de s'arrêter.
Emporté par le plaisir, Sandji se décida enfin à libérer les bras de Perona, mais en revanche il préféra prendre les cuisses de celle-ci et ramener ces dernières contre Perona, pouvant ainsi mieux admirer son acte, d'autant plus confortablement pour lui.
Il n'y allait pas du tout de main morte au contraire, il prenait un plaisir incroyable à la brutaliser comme ça, haletant de ses effort récompensés à chaque mouvement.
Les cris de douleur de Perona ne faisaient que l'encourager, tout se passait selon ce qui étais bien prédit par Maman, elle avait de toute façon toujours raison. Accentuant de plus belle ses coups de reins, il tenait bien fermement les jambes de Perona dans les airs, prenant bien plaisir à violer l'infirmière qui n'était autre que son amie Perona, sans qu'il s'en doute.
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Sandji ne l’écoutait pas, il ne l’écoutait plus, sûrement parce qu’il croyait qu’elle était une de ces filles de basse extraction, une roturière qui ne méritait pas son intérêt mais que son dédain, tout comme Perona avait jugé que les roturières le méritaient également. Elle se cabra un peu sous les coups de reins de son amant qui devenait de plus en plus violent et qui n’écouterais en rien ses sornettes, persuadée qu’elle était l’infirmière, et non pas Perona, Perona criait plus il entrait avec force, plus elle criait fort…Mais son cri se muta bientôt en une sorte de râle de jouissance…Elle en voulait plus…Elle avait envie d’en avoir plus, petit a petit ses jambes écartées se refermèrent sur le dos de Sandji , accompagnant les mouvements de bassin de celui ci en gemissant, il la lacha et Perona se mit a caresser instinctivement sa poitrine, l’amoureuse avait atteint des sommets et Perona ne le contenait plus que difficilement
« Aaaah !Mr Sandji !Mr Sandji! Mr Sandji entre en Perona si loin!Perona se sent defaillir ! »
Encore un mot que la pauvre donzelle ne connaissait pas mais qui semblait de circonstance en ce moment, les yeux larmoyants de Perona se mirent a se froncer un peu alors qu’elle se tendait de plus en plus, ressentant les vibrations de Sandji dans tout son corps. Elle ne savais pas ce que Sandji faisait, mais c’était terriblement bon !Comment les roturiers avaient t’ils droit a un tel traitement, et pas Perona ?Cétait honteux !Toutes les bonnes choses devaient aller aux nobles !C’était comme ça qu’était la vie !
Perona halletait au rythme des coups de reins de Sandji et s’accrocha soudainement au coup de celui ci, sa poitrine contre la sienne et l’embrassa, le geste avait été spontanné. Sans qu’elle sache pourquoi, elle s’était dressée contre lui et se mit l’embrasser de façon toride, bien trop pour une jeune fille de bonne famille dirait ses précepteurs…Mais là elle n’était plus a ça prêt non ?
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Pourquoi ne criait-elle plus ? Elle devait se plaindre, le supplier d'arrêter pour que Sandji continue !... Pourquoi ne le faisait-elle pas ?...
Maman lui avait expliqué qu'une fille faisait toujours le contraire de ce qu'elle pensait. Hors, là, si elle ne disait rien, ce n'était non pas pour le décourager parce que elle ne se plaignait pas, mais au contraire pour y aller encore plus fort !
Fier de cette déduction correcte, Sandji s'appuya un peu plus sur les jambes de Perona, redoublant ses efforts, il copulait à présent avec Perona avec la force et l'endurance d'un animal. Car dans un certain sens, Sandji n'était pas vraiment humain, ce qui n'était pas pour déplaire à ses partenaires.
Il fut assez surpris quand l'infirmière l'embrassa. Encore une tentative de découragement ? Sandji n'était pas dupe ! Sandji savait très bien qu'elle faisait semblant de prendre plaisir pour faire croire à Sandji qu'elle n'aimait pas, alors qu'elle sait très bien qu'elle aime ! Comme c'est vicieux, une infirmière, parfois...
Pour la punir de cette tentative ratée, il continua alors toujours aussi brutalement, prêt à décharger tout son plaisir accumulé jusque là très bientôt...
" Oh, Sandji aime... Sandji ne va plus se retenir... "
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Perona n’en pouvais plus, un flux de sensations étrangères se déversaient dans son corps a une vitesse folle, la douleur, le plaisir, l’extase, la jouissance presque. Elle se sentait transportée entre les bras de son ami et a présent amant Sandji et bougeait ses côtes de plus en plus vite en adéquation avec les mouvements de bassin de Sandji, utilisant ses mains pour se caler sur les épaules du fou alors qu’elle accélérait elle même le mouvement en se soulevant alors que le sexe ressortait pour qu’il entre avec encore plus de violence en elle…
Perona aimait tellement la douleur mêlée a ce plaisir charnel que si la bienséance ne l’en aurait pas empêchée un peu de bave coulerais de sa bouche. Dans l’état actuel des choses l’orgie de plaisir de Perona était telle que si Sandji avait le malheur d’arrêter elle se forcerais d’elle même contre son bassin. Et si jamais il devait laisser tomber elle l’aurait sûrement même assommé pour pouvoir profiter du sexe un peu plus longtemps. C’était une découverte explosive pour la princesse qui se sentait projetée si loin au dessus des étoiles…
Qu’elle en perdrais la tête
« Hah !Haha !Arara!Mr Sandji!Mr Sandji!”
Elle n’arrivait plus qu’a dire cela. Perona aimait ce qui lui arrivait, c’était cru, c’était bon, un peu comme Sandji lui même. L’amoureuse explosait en elle comme des milliers de papillons rouges, et sa poitrine opulente
se frottait contre le torse de Sandji en décrivant des ronds. Elle se cabra de plus en plus, arrachant des cris a la nuit et a l’étreinte de son amant, en voulant toujours plus, bloquant Sandji entre ses jambes pour l’attirer encore plus en elle. Et a présent, c’était lui, l’esclave de sa volonté…
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Prisonnier d'une volonté dont il ne voulait pas se rebeller contre, Sandji était lui-même soumis à ses instincts animaux. Emportés dans un espèce de "devoir" qu'il lui fallait accomplir, Sandji ne s'arrêterait pas avant d'avoir entendu les hurlements de jouissance de sa partenaire.
Il ne pouvait plus se passer de la sensation. C'était doux et dur à la fois, cet antre de plaisir dont il ne voulait pas en sortir, serré autour de lui, étant incroyablement bon, il ne pouvait pas s'empêcher d'exprimer son plaisir.
Et elle non plus ne voulait pas. Prisonnier derrière les jambes de Perona, Sandji en avait profité pour se tenir aux épaules et contre la table, ayant un meilleur appui, ses coups de bassins pouvaient encore s'intensifier, tout comme son plaisir qui menacait d'exploser d'un moment à l'autre, durant l'échauffement des deux corps.
La sentir contre lui lui faisait ressentir d'étranges sensations, différente de ce qu'il avait connu à présent. Pourquoi ?...
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Les yeux de Perona étaient presques retournés dans ses orbites, tellement ceux ci partaient vers le haut de sa tête sous les coups de bassin de Sandji elle se sentait transportée de plus en plus loin, mais bientôt elle allait arriver au bout du voyage. En effet, elle avait de plus en plus approché ses limites sans jamais les atteindres...Mais chez Perona c'était quelque chose de nouveau et capable de grand suspens, qu'est ce qui allait se passer?Une fois que l'amoureuse allait exploser dans sa poitrine, est ce qu'elle allait mourir?Elle pouvait mourir, car après ça, il n'y aurait rien de similaire, et elle pouvait mettre un terme a sa vie maintenant ça lui serait égal.
C'est une Perona pleine de plaisir, plus jamais pleine qu'elle l'avait été qui répondit
"Mr Sandji!Perona va exploser!"
Cria t'elle alors que la sensation devenait plus forte, la sensation de savoir Mr Sandji ne faire qu'un avec elle lui était supérieure a tout ce qu'elle avait pu ressentir, la violence dans l'acte n'était pas non plus pour déplaire a la princesse qui sentait son premier orgasme arriver. Et poussant un cri, elle se cabra sur elle même pour le grand final
-
C'était si amusant de constater, à ce stade de leur relation, à quels points ils allaient si bien ensemble. Leurs esprit, autant que leurs corps, étaient synchrone. A croire qu'ils faisaient partie d'un même être, mais divisé en deux, séparés par deux corps et deux sexes différents. Mais au bout du compte, ils allaient si bien.
Mais à présent ils ne faisaient qu'un, et pouvaient ressentir le plaisir que pouvait dégager cet être à présent complet. Un plaisir qu'aucun autre humain ne pourra ressentir dans sa vie.
Seulement, eux deux non plus n'étaient pas capable d'encaisser autant, et ce fut Perona qui fut frappée la première. L'excitation et le plaisir s'accumulaient dans sa poitrine telle une bombe prête à péter, tout comme Sandji, lui aussi ne pourrait pas endurer plus longtemps.
" S-Sandji va... "
Sandji avait essayé de répondre à l'infirmière qui se prenait encore pour Perona, mais il ne put pas. En entendant son dernier cri, Sandji fut foudroyé par quelque chose de bon, tellement bon qu'il en perdit sa concentration et, comme de fait, ne se retint pas plus longtemps. La semence, signe extérieur de jouissance chez l'homme, alla se répandre dans le ventre de Perona, lui réchauffant les entrailles alors que Sandji, encore frappé par le plaisir, haletait au dessus de Perona, son visage proche du sien, son corps presque affalé sur elle.
Après un petit moment, il se remit à sourire.
" Bon, Sandji va voir qui se prends pour Perona... "
Le bonnet d'infirmière toujours sur la tête de Perona, Sandji mit sa main dessus et l'enleva. C'est alors que son visage fut frappé d'horreur, comme si il avait vu quelque chose qu'il ne fallait pas. Il poussa un cri et recula, tombant par terre.
" S-Sandji est désolé ! Sandji ne voulait pas être méchant, c'est vrai ! "
Il ne savait pas si ce qu'il avait fait était juste ou non. Sandji devait violer les infirmières c'est vrai, mais quand était-il des amies de Sandji ? Ca il ne le savait pas, et à présent il s'était mis à trembler comme une feuille assis par terre.
-
La fatigue fut le sentiment qui succéda a la jouissance la plus pure, lorsqu’elle vint Sandji put sentir que l’étreinte de ses jambes se détachait et coulait le long de son corps, détendant ses muscles pour laisser retomber ses jambes le long du bassin de Sandji et se laisser faire, le fou continuant a lui assener des coups de bassins et perona continuant a les encaisser, serrant les dents et fermant les yeux alors que sa poitrine s'agitait, elle relacha ses mains le long du cou de son amant et se laissa tomber sur la table tandis qu'il continuait son oeuvre.
Puis finalement il vint et a Perona de crier a nouvea, que venait t'il de faire?Elle sentait son ventre se remplir d'un liquide brulant qui lui arracha un petit cri avant de retomber en arrière, halletant enfin, car l'effort était fini a présent et elle pouvait reprendre son souffle enfin après une longue et halletante union entre les deux êtres si étranges que tout rassemblait. Ils avaient fait l'amour ici même.
A même ce bureau
A coté d'un cadavre et du corps d'un medecin.
Perona était en sueur et quand Sandji s'apperçut a qui il avait affaire Perona se releva finalement, enfin libéré de l'etreinte de son amant, elle se sentait collante dans son entrejambe, elle se demandait bien ce que Mr Sandji avait fait...Quand celui ci s'excusa Perona se leva et lança
"Vous êtes culloté Mr Sandji!"
Perona n'était pas contente oh non.
"Comment osez vous faire a des roturieres ces choses que même Perona ignorait jusqu'a maintenant!"
Perona gonfla les joues et regarda Sandji avec un air vicieux
"Ca met Perona très en colère!Vous auriez du parler a Perona avant!"
Fit elle en faisant la moue...Puis elle s'approcha de Sandji avec le sourire aux lèvres, toujours aussi débraillée qu'avant
"Mais Perona a beaucoup aimé...Quand elle était avec Mr Sandji..."
Elle se jetta a son cou et l'embrassa
"Perona ne savait pas qu'elle pouvait autant s'amuser avec Mr Sandji!Dorénavent vous serez mon mari!"
Fit la jeune femme, décidée a se marier a ce noble. C'était un peu tard mais Sandji devait prendre ses responsabilités.
"Sandji est le mari de Perona maintenant!Et ils vivront heureux jusqu'a la f..."
-Maintenant ça suffit les malades.
Le docteur s'était visiblement reveillé et braquait un colt vers les deux amants nu, il eut un petit sourire
-J'ai...J'ai appellé la police, ils vont venir vous chercher, si vous bouger je vous plombe!
Cria le dentiste, perdant son sang froid.
-
Sandji, sur ce coup, ne s'était pas retenu en effet. Et c'était le fait d'avoir un peu sali l'intérieur de Perona qui avait rendu Sandji apeuré, encore assis par terre, qui reculait contre le mur en tendant son bras vers Perona, terrorisé
" M-mais Sandji voulait être gentil, c'est vrai ! Sandji n'as pas voulu être méchant ! "
Collé contre le mur, il se recroquevilla sur lui-même, ses mains devant sa tête en entendant Perona protester. Oh non, elle n'avait vraiment pas l'air contente. Mais comment pouvait-il savoir ? Elle était bien déguisée, quand même !
Mais, étrangement, il entendit sa voix se calmer. Il risqua d'ouvrir un oeil. S'était-elle calmée ?...
Elle souriait. Etonné, Sandji enleva ses mains de devant son visage, c'est à ce moment qu'elle profita de son innatention pour l'embrasser, brusquement. Surpris, il n'avait pas su réagir, mais néanmoins il ne regrettait pas de ne pas avoir réagi: c'était si bon... Il avait un étrange sentiment dans le ventre, comme une boule bizarre. Comment pouvait-il expliquer ça ?
Sandji sourit, rassuré qu'elle ne soit pas plus fâchée. Il fit un gros câlin à Perona.
" Oui, Sandji sera le mari de mademoiselle Perona. "
Il ne savait même pas ce qu'incombait cette responsabilité et il s'en foutait. Il était trop bien avec Perona que pour refuser ses caprices.
- Maintenant ça suffit, les malades.
Sandji releva la tête. Le docteur... Ou plutôt l'étrange bonhomme qui avait retiré les balles, tout à l'heure. Il était là, debout, braquant une... Une arme vers eux. Et plus précisément vers le dos de Perona.
- J'ai...J'ai appellé la police, ils vont venir vous chercher, si vous bougez je vous plombe!
Il voulait tuer Perona ?
Le sang de Sandji ne fit qu'un tour. Il se libéra doucement de l'étreinte de Perona, et se releva.
- J-j'ai dit que j'allais faire feu ! Ne bouges plus !
Il avança doucement, une espèce de colère atroce naissait sur son visage.
- ARRÊTES TOI !
Perdant son sang-froid, un coup de feu partit dans le ventre de Sandji. Il regarda sur son ventre, le frotta. Il y avait du sang.
" Sandji as eu mal. "
Il fit un bond en avant, et attrapa la gorge du docteur, le soulevant d'une dizaines de centimètres dans les airs, à bout de bras. Les jambes du docteur battaient l'air alors qu'il tirait futilement au sol.
" Tu as été méchant, tu as failli tuer Perona. "
Il se retourna brusquement, et le docteur vola à travers la pièce, brisant la vitre du fond et atterrissant dans le container, là où avait été cachée précédemment la pelle, container dont le couvercle s'abattit sur la tête du médecin, l'assomant.
Sandji lui, retourna auprès de sa à présent épouse et lui tendit la main pour l'aider à se relever, et ensuite se rhabiller.
" Où mademoiselle Perona veut aller, maintenant ? "
-
La bouche de Perona s’ouvrit et regarda le pistolet pointé vers elle et son amant. Tiens, elle avait déjà vu ce roturier quelque part, elle ne savait où, c’était dur de se rappeler du visage des paysans, ils se ressemblaient tous, le pistolet l’intrigua un peu et fit se demander si il faisait partie des gens incroyablement grossiers qui les avait poursuivit elle et Mr Sandji tout le long du chemin, alors que le dit Mr Sandji se mettait en travers de son chemin encore une fois et qu’il avançait vers le médecin, cela lui revint, c’était le gentil monsieur qui avait enlevé les balles du corps de Mr Sandji, alors pourquoi est ce qu’il avait un pistolet entre les mains ?N’avait t’il aucune fierté du travail bien fait celui là ?Perona se cacha rapidement en poussant un cri strident !Elle était apparue dans une tenue plus que légère devant un homme d’un rang inférieur !Elle ne savait pas trop en quoi mais c’était un crime très grave d’après ce qu’on lui avait inculqué au couvent de l’ordre !Presque autant que le péché de chair, bien qu’elle ignore tout de ce qu’était un péché decher, mais qu’elle se garde bien d’en commettre un !
Bref, tout en restant toujours aussi innocente elle regarda Sandji se faire tirer dessus et décapiter le petit prolétaire d’un coup de pelle bien placé, bien. Le mal était réparé, elle pouvait redevenir décente. Il aurait été indécent que ce minable petit paysan la voie ainsi, d’une manière si déshonorante, elle baissa les bras et regarda le fils prodige revenir. Mais bien vite les joues de Perona se gonflèrent, signe que Sandji avait encore fait une betise, elle lui lança sur le ton du reproche
« Mr Sandji !Ou peut être que Perona devrais dire Sandji-Cheri maintenant ?Sandji-Cheriiiiii !Oui ça sonne mieux !Hm. Pourquoi est ce que Perona voulait crier sur Sandji-Cheri ? »
Elle se gratta la tête et finit par taper dans sa main
« Ah !Perona sait !Sandji-Cheri a encore trouvé le moyen de se faire tirer dessus !Sandji-Cheri sait que Perona en a assez de trouver comment retirer les balles ?! »
Fit Perona sans se rendre compte le moins du monde de ce qu’elle risquait il y a quelques secondes, on lui tendit ses vêtements et elle les enfila sans protester, quand il lui demanda où elle voulait aller elle l’attrapa par le bras et prit son ombrelle a la main pour la faire tourner et se cramponner a Sandji en levant un pied en arrière, car après tout c’est beaucoup plus mignon comme ça
« Sandji-Cheri !Maintenant que Sandji Cheri est le mari de Perona il doit l’emmener dans son château où Perona et Sandji-Cheri vivront heureux a jamais pour toujours ! »
Trop de littérature pour jeune fille dans son couvent lui avait grillé le cerveau, bien que ce n’était pas difficile dans le cas de Perona. Alors ?Ou allait se trouver le château merveilleux de Perona et Sandji ?
-
Il se gratta l'arrière de la tête: il se sentait honteux de mettre Perona dans un tel embarras: c'est vrai, ca devait être ennuyant de devoir retirer les balles de son corps.
Mais au moins, il avait cette fois ci évité une autre catastrophe: c'est vrai que Sandji aurait bien voulu lui enlever les yeux pour pas qu'il voie Perona comme ça - bien entendu, ils les aurait rendus après, Sandji n'est pas un voleur - mais ca aurait risqué de tacher Perona, et ça il ne voulait pas, oh non, Perona aurait risqué de se fâcher.
Non, l'évacuer par la fenêtre de secours était plus simple, au prix d'une balle dans le ventre, même si ca gêne un peu c'est pas tellement grave.
Il revenait doucement vers son épouse - Oui, Perona était son épouse, même sans alliance. - et l'aida à se relever, avant de la regarder réfléchir, d'un air ahuri.
" Euh... "
Il recula quand elle frappa dans sa main, un peu surpris.
" Mais... Sandji voulait juste... "
Il n'eut même pas le temps de caler trois mots qu'elle s'accrochait déjà à son bras, une Perona qui faisait des mimiques digne d'un manga quelconque tandis que le blond, lui, ne savait même pas où se mettre, désemparé par l'empressement de sa moitié.
" Euh... Le château de Sandji, le château de Sandji... "
Il réfléchit. Un château ? Sandji n'en avait pas. Ou tout du moins, pas encore. Il irait en chercher un, c'était qu'une question de temps avant qu'il en trouve un. Si il y avait encore des gens à l'intérieur, c'est pas grave: il mettrait tout le monde dehors. Après tout, c'est quand même à lui, non ?
" Le château de Sandji est loin, mais Sandji as une maison tout près. Sandji cherchera le château pendant que Perona ira visiter la maison de Sandji. D'accord ? "
Il s'apprêtait à sortir, déjà, mieux ne valait pas rester avant que la salle n'empeste la mort...
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Perona récupéra ses vetement de Pom Pom girls super légers qu'elle avait en arrivant et se mit a taloner Sandji vers la sortie, leur panier a salade de policier se trouvait encore devant la porte et Perona rentra dedans, elle se demanda a quoi ressemblait la petite maison de Sandji et pourquoi diable Sandji devait aller vivre dans une maison quand il avait de toute évidence un palais?Peut être parce que comme elle il s'était enfui?Non, Sandji lui avait dit qu'il avait un chateau, et Sandji n'avait pas interêt a avoir menti. Parce que sinon ça allait mal se passer dans le couple nouvellement formé et ça allait barder sous la chaumière. Bref. Ils montèrent tout deux dans le panier a salade et mirent le contact avant de partir, Perona se pencha vers Sandji et posa sa tête sur ses genoux près de son entrejambe comme si elle s'appretait a lui faire une gaterie...Perona lui fit un grand sourire
"Perona va venir en aide a son mari!"
Mais en fait elle remonta vers le flanc et la plaie de Sandji et se mit en tête d'arracher la balle avec les dents alors que Sandji était au volant. S'ensuivit moult tribulations a bord du volant qui firent tourner le panier a salade a moitié défoncé dans toute la ville en éclatant tout un tas de bagnoles autour de lui. Finalement Perona ressorti une bouche pleine de sang et cracha la balle par la fenètre avant de s'essuyer la bouche avec un mouchoir en dentelle. Ca c'était une femme. Le problème était que Sandji et Perona se trouvaient a présent sur une départementale, et qu'ils n'avaient aucune idée d'où ils allaient.
Une heure plus tard.
"Perona s'ennuie!"
Fit perona en faisant remonter et descendre la vitre automatique. et en s'amusant a coincer Bearsy dans la fenètre.
"Quand est ce que Sandji cheri ammène Perona dans son chateau?Perona espère que Sandji Cheri a bien un chatea...WOAAAAAH O_O"
Une enorme tour colossale venait d'apparaître au dela des colines, brillant dans le ciel obscur comme un néon et faisant s'agrandir les yeux de Perona
"C'est le chateau de Sandji Cheri!Il est si grand!Si beau!"
En effet le chateau était colossal, lumineux, et semblait s'étendre sur un vaste fief.
En grande lettres lumineuses étaient marquées le nom du royaume dans lequel ils pénétraient.
"D...Disneyland?C'est ça?!Sandji-Cheri est prince de Disneyland?!"
Fit Perona qui était excitée comme une puce.
Oh
Mon
Dieu.
Rampage en prévision
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Le blond regarda avec un sourire sa désormais "épouse" se rhabiller avec les vêtements de Pom-pom girl. Il se retourna enfin quand celle-ci fut prête, et direction le "carosse", c'est à dire le vieux fourgon cabossé que les deux malades ont pris un malin plaisir à presque totalement détruire.
Sandji n'avait, jusque là, jamais menti. Et il n'était pas près de commencer. Au volant du fameux fourgon, il remit le monstre en route et regarda Perona poser sa tête sur ses genoux. Bah, dans le fond, il comprendrait si elle avait envie de dormir: elle avait eu une dure journée.
" ... Ah ? "
S'ensuivit moult dérapages et mésaventures sur la route, comme par exemple avoir failli faire crasher un camion de pétrole ou un car d'école, néanmoins leur fourgon à eux n'avait rien. Du moins uniquement le fourgon, car dans le sillage c'était un véritable chaos, on aurait dit la ville après une guerre.
Enfin arrivé sur la départementale et la balle retirée - il fallait préciser que Sandji avait eu du mal à ne pas péter un plomb, car ca avait causé d'atroces chatouillis. - Sandji eut compris ce à quoi Perona serait capable si il ne se tenait pas tranquille. C'était assez effrayant, en fait...
" Sandji pense que c'est plus très loin. "
Oh, un château. Rose, coloré. Sandji trouvait d'ailleurs ce château un peu familier, mais il ne savait pas pourquoi... Peut-être étais-ce une des vieilles VHS qu'il regardait chez lui étant petit ? Probablement. Néanmoins, ce château serait parfait pour Perona et lui.
" Eh ben... Oui ? "
Il sourit et poussa un peu sur le champignon. En deux-temps trois mouvements et quelques raccourcis en défoncant les barrières de sécurité sur la route, ils se retrouvèrent à un parking où le carosse fut abandonné et là ils purent constater l'immensité du fief. Un vaste terrain, somme toute.
" Voilà. Perona veut venir avec Sandji ? "
Il lui tendit la main, pour l'inviter à le suivre: direction le fameux château.
-
Perona était sur le bord de la crise cardiaque tellement son cœur battait fort elle avait l’impression que des ailes de papillons allait lui pousser dans le dos et qu’elle allait s’envoler pour vivre a jamais dans son palais magique en compagnie de son mari adoré, Disneyland, le prince d’un pays merveilleux qu’elle ne connaissait pas !En même temps, Perona connaissait très peu de choses, et était souvent l’objet de moqueries préféré de ses camarades au couvent, jusqu'à ce qu’elle ait ses pouvoirs bien sur, a ce moment là plus personne n’osa l’approcher, pas même les mères supérieures, qui devaient être bien contente de la voir s’échapper. Ce que Perona était loin de savoir c’était que sa « brillante » évasion avait été organisée par les sœurs comme un plan pour se débarrasser d’elle. Le plan avait merveilleusement bien marché, mais il y eut quand même un gros souci.
Aucune d’elle n’avait pensé qu’elle fuirais avec la couronne du couvent, celle qu’elle portait sur sa tête en ce moment, ce qui fit que l’une des plus grosses reliques de l’ordre se trouvait sur le chef de Perona qui en était très fière. En même temps elle ne regrettait rien, elle allait vivre le rêve de sa vie et s’installer dans le royaume de son époux et vivre heureuse a jamais pour toujours, peu de ses anciennes camarades de couvent pourraient se vanter d’avoir pour mari un prince de si haut lignage et aussi obéissant qui plus est…Perona lança un regard méprisant a la pelle pendant que Sandji conduisait. Un jour elle évincerait cette rivale, puis la mère de Sandji et elle serait la seule femme dans l’existence de son mari adoré. Parce que Perona ne partageait pas. Jamais, et avec personne. Elle était tout sauf la princesse qu’elle revait être. Ce qui tombait bien puisque Sandji était tout sauf le prince qu’elle croyait qu’il était.
Quoi qu’il en soit ils passèrent le porche, c’était le festival de noël, il y avait énormément de monde et des feux d’artifice furent lancés a l’arrivée des amants ce qui ne manqua pas de réjouir et d’éblouir Perona qui traina Sandji en dehors de la voiture alors qu’il finissait a peine de « garer » le panier a salade.
« Dépèche toi Sandji Chéri !Perona peut entendre tes serviteurs qui sont venus nous accueillir ! »
En effet le défilé de noël avançait droit vers l’entrée de Disney land avec ses majorettes et ses grands chars ou un vieil homme, surement un laquais, distribuait des cadeaux au paysans !Une vraie perte de temps !Mais Sandji montrait qu’il avait bon cœur…Bien que Perona s’occuperais du problème dès qu’elle serait reine de son nouveau royaume.
« Sandji-Cheri est un excellent mari pour Perona ! »
Fit elle avait de l’embrasser aussi soudainement qu’il était possible sa bouche pleine de sang rentrant en contact avec celle du fou
-
Ce petit univers imaginaire fabriqué de toutes pièces par l'imagination humaine allait carrément en devenir le terrain de jeu exploité par des esprits malades. La folie à deux, portée à son paroxysme et surtout en des êtres exceptionnels comme Sandji et Perona, la situation était claire: rien, absolument rien, ne pouvait entraver leurs plans loufoques.
C'était cette espèce d'harmonie de l'illogique, cette symbiose de folie qui faisait de Perona et Sandji deux être inséparables, comme des atomes qui se collent entre eux. Sauf que c'était bien moins poétique lorsque c'était mis en pratique...
Tiré de sa contemplation du château lointain, Perona venait carrément de le tracter à l'intérieur du parc, faisant fi de tout contrôle de ticket, d'ailleurs Sandji avait encore dans les mains une des barrières automatiques, arrachée de son portique.
En plein milieu devant la grande parade, même Sandji n'en revenait pas: il avait rarement vu quelque chose d'aussi beau. C'est vrai, Sandji n'était jamais allé à Disneyland, au moins jusqu'à aujourd'hui, et il ne regrettait rien. Ce défilé était tellement... Magique, sur le thème de Noël. Eh ben, son royaume avait de la ressource...
" ... Ah ? "
Il faillit tomber par terre quand Perona lui sauta au cou, pour l'embrasser comme un bulldozer à la charge. Même si ca ne manquais pas de passion, le début avait été un peu brutal et le sang qui se mélangeait dans leur bouche faisait une drôle d'impression, agréable quand même.
Il passa doucement ses bras autour des omoplates et des hanches de Perona, et la serrer doucement contre lui.
" C'est bien ici, hein ? "
Il regarda alors en direction du château. Ils avaient encore beaucoup de choses à découvrir.
" Vers où Perona veut aller ? "