Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Liam Eckart le vendredi 14 octobre 2011, 11:18:46
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(http://img11.imageshack.us/img11/7828/hurryupagainbyevilflesh.th.jpg) (http://imageshack.us/photo/my-images/11/hurryupagainbyevilflesh.jpg/)
La belle jeune fille, environ seize années, un esclave ramenée de la terre, était liée par les poignets, bâillonnée, pendant à une douzaine de centimètres du sol. Lui, le vampire, lui tournait autour, cravache à la main, un sourire sur les lèvres, sourire en coin plus précisément. Cette jeune femme avait un corps si agréable à regarder, et si sensible ! La moindre caresse un tant soit peu violente de la cravache sur sa peau lui arrachait un cri de douleur des plus exquis. Des larmes lui perlaient des yeux. Cela faisait bientôt deux heures qu’elle subissait la souffrance de la morsure de la cravache. Les yeux bandés, elle ne savait pas où elle était, ni où il était, aussi, elle ne s’attendait à aucun de ses coups ne pouvant pas les prévoir.
Le jeune « homme » continuait ses petits jeux sadiques, l’entendant hurler et l’insulter, crier pitié en le traitant de tous les noms sauf celui qui lui valait la punition à cause de son omission, enfin, il essayait de deviner ses paroles, n'entendant que des choses incompréhensible à cause du bâillon. Il y avait des choses sur lesquels il ne fallait pas transiger, notamment sur les ordres qu’il donnait.
« Allez, dis-le et ton supplice se finit ! »
Il changea d’instrument, remplaçant la cravache par un chat à neuf queues, il commença à jouer de cet instrument sur son derrière, laissant e fines trainées sanguinolentes à cause des griffes en métal au bout des neuf lanières. Ah…le sang, quelle délicieuse odeur, cela ne lui donnait qu’une seule envie : frapper plus fort.
Il continuait son petit jeu, jouant à l’extérieur bien évidemment, dans la cour enneigée pour la morsure du froid sur les plaies, c’était plus agréable. Une cour pavée glissante recouverte d’une fine couche de neige. Celle-ci était bordée d’un mur d’enceinte de trois mètres de haut, avec des tours tous les huit mètres. Bref, impossible ou presque d’y entrer.
Les cris pouvaient ainsi continuer longtemps, puisqu’il le faisait plus par plaisir que pour le dressage, même si l'intérêt c'était de la dresser.
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C'était la fin d'un mois. Un autre comme tant d'autre. Gwen n'aimait pas ces échéances, car elles signifiaient qu'elle devait s'occuper de la paperasse engendrée par son bar. Elle n'avait pas de comptable et devait, de ce fait, se débrouiller seule. Dans cette grande pièce vide, assise devant son bureau, seule avec ses papiers. Il était tard, la nuit commençait à recouvrir de son voile noir la totalité de la ville. Plus que quelque papiers à signer et elle en aurait terminé. La journée pourrait s'achever pour Gwen qui avait hâte de retourner voir sa soumise, sa favorite. Oui, Isis avait une soumise particulière, qui s'était installée chez elle. Au yeux de tous,elle était son amie. Ce n'était qu'une façade, personne n'était apte à comprendre ce lien si particulier qui les unissait. Isis se doutait que certaines personnes comprenait qu'elle était autre chose qu'une complice, mais que les convenances passant avant tout, nul n'osait faire une remarque devant elle. Des chuchotements, des rumeurs circulaient. Isis s'en moquait, elle n'avait pas honte.
Une dernière signature et elle posa son stylo plume. Elle avait terminé. Elle s'étira de tout son long pour dégourdir ses muscles. Elle se leva, attrapa son long manteau et sorti, fermant la porte à clé derrière elle. Elle s'occuperait de ce qui devait être posté le lendemain. Elle rectifia devant la vitre de l'établissement son allure, ses cheveux un peu décoiffés et ferma sa longue pelisse. Elle s'aventura dans les rues de Seikusu, à la recherche de sa voiture. Elle l'avait garée un peu loin à cause du monde dans la journée. Marchant dans la rue, elle avançait avec hâte, sans traîner des pieds. Dehors il faisait peut être froid, mais elle appréciait la légère brise fraîche de la nuit sur son visage. Passant d'une maison à l'autre, elle devinait les formes, les gens qui s'activaient, ombres mouvantes, découpées à la faveur d'une lampe que le hasard avait judicieusement disposée. Alors elle imaginait, imaginait que ce fut elle dans ces murs, que sa vie soit autre, différente. Mais à peine ses pas l'avaient-elle emportés plus loin que le coin de la rue, elle redevenait ce qu'elle était, ce vers quoi elle marchait. Qui aurait pu croire qu'au détour d'une nouvelle ruelle, sa vie basculerait ? Pas elle, certainement pas elle...
Ce fut pourtant ce qui lui arriva, d'un coup elle senti la brise si douce venir lui mordre les joues. Elle nicha le bas de son visage dans la fourrure de son vêtement. Ses yeux se plissèrent un moment, observant ce qu'ils avaient autour d'eux. Gwen n'était plus dans la rue, mais dans un parc. C'était elle trompée de chemin, avait-elle prit la direction du parc de Seikusu ? Non, ça n'y ressemblait pas. Où était elle ? Elle se retourna et fut surprise de trouver en face de son nez un haut mur. Comment un mur pouvait se trouver sur le passage qu'elle venait d'emprunter ? Sa main s'avança et glissa sur les blocs de pierres, étrangement lisses. Elle longea un moment cette muraille, avant de bel et bien être certaine qu'aucune ouverture n'était présente, du moins de suffisamment proche comparé à son trajet.
En huit années dans cette ville Japonaise, elle avait bien sûr entendu parler des failles. Elle n'y avait jamais cru. Des racontars, des rumeurs pour faire peur aux enfants, rien de plus. L'évidence lui brûlait les yeux, elle avait eut tord. Ce monde parallèle existait bel et bien. C'était à se demander comment la pauvre fille avait pu ne pas en trouver une plus tôt. Peut-être que sa vie si rangée ne lui avait pas permis de faire cette étonnante découverte. Elle avait beau avoir une vie débridée, elle n'en restait pas moins cantonnée à son train-train dans son univers. Une autre évidence apparu aux yeux de la jeune femme : s'il y avait un mur, de la vie ne devait pas être si loin. C'était aussi bien. Elle devait trouver de l'aide pour retourner chez elle. Elle n'était pas en vacances et devrait remettre sa découverte à une autre fois. Rentrer était la seule chose à faire.
Gwen regarda autour d'elle, et dans une sorte de brume elle distingua une battisse. Elle devait se trouver sur le domaine de quelqu'un. Il suffisait de trouver cette personne et de lui demander de l'aide. Gwen était inconsciente du danger ambiant. Elle ne soupçonnait pas à quel point les êtres vivants, ou non, pouvaient être mauvais dans ces contrées. Elle aurait certainement dû. C'est donc pleine de confiance qu'elle s'aventura vers le bâtiment. Grand, imposant, à la mesure des la muraille qui l'entourait. Enfin, elle entendit du bruit. Un homme qui parlait et un claquement...oui ce vif claquement qu'elle connaissait si bien...Suivant cette musique, elle se retrouva devant une scène inattendu. Là, dehors, dans le froid, un homme et une femme. Leur position était sans équivoque pour Isis. Le hasard avait voulu qu'elle se trouve à cet endroit, elle, l'adepte du sadomasochisme, car il s'agissait bien de cela : Un couple s'adonnait à cet art !
Elle observa, en silence, et surtout, elle jugea, jugea l'homme qui fouettait sa compagne. Il était violent, très violent. C'en était trop pour les yeux de la jeune femme. Et sans se rendre compte elle parla:
- Comptez vous vraiment obtenir quelque chose de votre soumise de cette façon ? Vous vous y prenez vraiment très mal...
Et voilà, le mal était fait. Elle aurait du héler d'une autre manière, se présenter, s'excuser d'être là, lui demander son aide. Non. Lui balancer une insulte était tellement plus...judicieux.
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Le jeune vampire ne voyait un art que dans la torture, aucune forme d’art dans un simple coup de fouet, c’était sans doute trop hors de sa propre portée à ‘heure actuelle, il ne voyait qu’une seule chose de magifique : un gémissement e douleur étouffé par un bâillon, voilà le plus beau de cette scène, et encore un, puis un nouveau, et ainsi de suite jusqu’à ce que quelqu’un vienne troubler son petit jeu.
« Comptez vous vraiment obtenir quelque chose de votre soumise de cette façon ? Vous vous y prenez vraiment très mal... »
Il se tourna vers la nouvelle venue, et, comme un réflexe, son bras se détendit, et son fouet, tel un serpent, se détendit pour aller s’enrouler autour de la gorge de l’importune. Il tira d’un coup sec pour la ramener vers lui. Ses yeux étaient noirs, comme si il lançait des éclairs. Il était furieux que l’on vienne interrompre ses petits jeux sadiques.
D’une voix à la fois calme et glaciale, il prit la parole. Oh ce n’était pas des paroles violentes ni même méchantes, jute des questions de base quand quelqu’un venait vous interrompre :
« Qui êtes vous ? Et que faites-vous ici ? Pis encore, comment êtes-vous arrivée ici malgré les murs et le portail fermé ? »
Encore quelqu’un qui avait déjoué la sécurité des lieux, il commençait à vraiment se demander s’il ne ferait pas dresser des chiens pour attaquer quiconque pénètre en ces lieux. A force il commençait à vraiment désespéré, bien qu’il eut gagné au change au final cette fois là.
Il détailla d’un œil d’expert la jeune femme qui se tenait devant lui. Moui, il avait vu mieux, mais elle était loin d’être vilaine. Enfin bon, il déciderait de son sort plus tard puisqu’une étincelle de malice et d’amusement. Il venait d’avoir une idée.
« Vous pensez mieux pouvoir faire ? Alors montrez moi, que l’on s’amuse un peu ! »
Il lâcha le fouet et lui en tendit le manche.
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Une scène étrange qui se déroulait là. Vraiment.
L'homme qui se retourna sur Gwen exprima son mécontentement de vive voix. C'était compréhensible, mais Gwen n'était pas la fautive. Elle n'eut même pas peur de l'action qu'il entreprit à son encontre. Un sourire vint orner son visage, un sourire malicieux. L'habitude certainement. Il avait le geste sûr, la corde du fouet s'enroula autour de son cou avec une précision de maître, serré suffisamment pour affirmer une emprise sans la blesser. Alors pourquoi cette maîtrise n'était pas au rendez vous avec cette autre fille ? Il l'attira un peu vers lui, elle suivit sans résister. Il se posait des questions sur sa venue, et quoi de plus normal. Elle s'en posait aussi, et cela devenait difficile d'expliquer son arrivé en ces lieux.
- Si je vous parlais d'un portail dimensionnel, me croiriez vous ? Je me suis perdu en quelque sorte.
Il fit une chose à laquelle elle ne s'attendait pas du tout. Il la provoqua. Lui lança un défi que bien des êtres auraient refusé. Bien d'autres ne seraient pas venus jusque là de toute façon. Sans un mot, elle l'accepta. Elle était dans on domaine de prédilection. Et, tout comme lui, cela l'amusait. Elle sortait un peu de ses habitudes. Dresser une soumise ? Soit ! Elle y arriverai.
Elle se saisie avec douceur du fouet tendu. Tirant sur celui ci, elle déroula savamment la cordelette qui entravait toujours son cou, le faisant glisser lentement. Elle s'avança vers sa victime, sans le savoir. En bout de course, elle fit claquer la longue cravache non loin de la jeune femme. Ce n'était pas de l'esbroufe, le dressage commençait déjà. Un but simple, voir quel parti de son corps réagissait à se bruit, que tentait elle de protéger.
- Mon nom est Isis. Et pour toi, jeune putain, c'est Maîtresse Isis. Je ne le répéterais pas.
L'analyse visuelle terminée, elle avança sa main vers l'intimité de la jeune femme. La jeune femme ferma les cuisse sur la main inquisitrice, tentant de l'empêcher d'aller plus loin. Isis la sentit se crisper et eut un petit sourire ; cette satané résistance, cette peur panique qui pouvait se saisir d'une personne et la bloquer de façon définitive parfois, l'empêchant d'aller plus loin. Mais elle savait ce qu'il fallait faire pour la pousser au delà de cette limite, la forcer à dépasser cette peur et à se dépasser elle-même. Isis lui donna un coup sec sur l'intérieur de la cuisse pour qu'elle lui laisse le passage Et le constat fut bref. Elle était sèche. Le désert était plus humide que cette fleurs de vie. Pathétique. Elle interrompit son mouvement et retira sa main qui remonta sur son ventre. Elle savourait sous ses doigts la fraîcheur de cette peau. Elle parcourra, en laissant glisser sa main, l'ensemble de son buste, de son dos, de ses épaules. La pauvre petite tremblait, était ce le froid ? L'appréhension ?
Le corps de la jeune femme se détendait peu à peu. Elle appréciait le répit, la douceur qui lui était offert. Isis ne jouait pas encore du feu de la cravache, non, elle devait apprivoiser la future soumise. Lui faire comprendre qu'elle était dans des mains différentes, des mains sûres. Elle entreprit de caresser le corps de sa prisonnière lentement, faisant glisser l'objet scintillant sur sa peau, le dirigeant vers son ventre. La soumise, dont la respiration s'apaisait, sentit un doigt fin venir caresser l'ourlet de son sexe et se frayer une chemin dans son corps. Elle poussa un soupir en frissonnant. Isis le faisait aller et venir dans son intimité, le faisant tournoyer, pivoter, effectuant de petites rotations qui venait exciter ses chairs aux endroits les plus sensibles. La prisonnière s'abandonna.
Isis lâcha finalement le fouet confié qui tomba dans un bruit sourd à ses pieds. Elle n'en avait pas besoin, pas cette fois. Sans prévenir, de sa main libérée, elle se saisi d'un des téton de l'esclave. Elle lui tordit cruellement. La vive douleur se répercuta dans ton son corps sous l'effet de la surprise. La soumise se dégagea et tout cessa. Les va et viens et la torture. Isis attendait que la jeune femme se calme. Cette dernière était frustrée, son corps commençait à s'engourdir de plaisir mais la dominante l'avait laissé sur sa faim. Sans même sans rendre compte, son bassin s'avança vers la main qui s'était retirée mais dont la présence était perceptible de part ses effleurements. Comme pour accepter sa demande, Isis replaça son doigt, qu'elle accompagna d'un second. Lui laissant à peine le temps de retrouver le plaisir, son autre main vint lui torturer de nouveau le téton, tout aussi fortement, l'irradiant de douleur. La réaction fut la même que précédemment et la sentence s'accorda à sa décision. Tout cessa, une nouvelle fois. Et Isis recommença son petit jeu encore deux fois, jusqu'à interrompre vraiment celui ci.
- C'est à toi de décider, c'est les deux...ou rien.
Isis rattrapa le fouet posé au sol et rapprocha dangereusement ses mains du bâillon. Elle l'ôta. Cela aurait pu et aurait du être le bon moment pour la captive de dire qu'elle était retenu contre son gré, qu'elle devait l'aider. Aucun son ne sorti. Le demoiselle était hésitante et haletait un peu. Son corps réclamait justice. Isis recula vers celui dont elle ne connaissait pas le nom avec un sourire. Il n'y avait rien d'arrogant ou de victorieux, un simple sourire rassurant pour l'homme au regard impérieux.
- S'il vous plait...continuez...
La voix était timide, et Isis s'étant reculée eut presque peine à l'entendre. Pour toute réponse, la jeune fille eut droit à un coup de fouet sur chacun de ses flans.
- Demande le clairement que tout le monde ici t'entende ! Et mets y les formes sinon...
Tout le monde...il n'était que deux. Encore une phrase dont elle avait l'habitude d'user. La soumise se souvint de la première phrase qu'elle lui avait adressé. Elle accepta, vaincu par son désir, et ouvrit la bouche une seconde fois.
- S'il vous plait...Maitresse...continuez...s'il vous plait...
Isis se contenta d'enrouler le fouet et le tendit à son propriétaire. Il lui avait demandé de faire mieux et c'était chose faite. Après tout, il ne lui avait pas demandé de la dresser complètement non plus. Alors il ne fallait pas rêver, ça s'arrêtait là.
- Je vous rend vos biens. Je vous laisse reprendre vos droits, elle sera plus conciliante, c'est un fait. Quant à moi, je ne vais pas m'imposer à vous plus longtemps...Savez vous où je pourrais trouver un hôtel ou quoi que ce soit qui ressemble ça ?
Gwen n'avait aucune idée de là où elle était et ne savait même pas si une ville était proche. La seule chose qui lui apparaissait certaine, était la nuit qui venait peu à peu grignoter le ciel.
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Laissant la bride sur le cou à la nouvelle venue, le vampire s’éloigna de quelques pas, assez pour ne pas la gêner, et en même temps assez près pour tout voir et tout entendre. Bref, en lui faisant confiance mais pas entièrement….
Il l’observa agir, elle savait donc vraiment de quoi elle parlait, cette étrangère. Elle venait assurément de la terre et il avait entendu parler de plaisirs nommé « sadomasochisme » Et si il n’avait jamais testé, il lui avait semblé que cette pratique équivalait les siennes. Peut-être était-ce une erreur de sa part en ayant pensé ainsi….seule la manière dont elle agirait par l suite le lui dirait.
Une scène étrange qui se déroulait là. Vraiment.
« Mon nom est Isis. Et pour toi, jeune putain, c'est Maîtresse Isis. Je ne le répéterais pas. »
Logique, il lui avait dit quelque chose de semblable aussi, peine perdue. Mais que fit-elle après ?? Elle se mit à la…caresser ? Mais que venait faire la douceur là-dedans ? Là il était décontenancé. La douceur venait donc en élément primordial ? Quelle chose étrange. Ainsi, la douceur était-elle plus forte que la violence. Et comment pouvait-on se faire obéir sans le minimum de peur ? Il ne comprenait pas bien où elle voulait en venir. Que désirait-elle vraiment au fond ? Et pourquoi agir ainsi ? C’était incompréhensible…
Alors que la jeune femme lâchait le fouet, elle se mit à glisser sa main entre ses cuisses, entrant sans doute un doigt ans l’intimité de la future esclave. Ouais, une petite dose de plaisir pouvait peut-être aider. Mais cela n’asservissait pas ! Cela ne servait à rien ! Puis il sentit enfin une once de douleur quand elle lui tordit le téton avec force, et là ce fut lui fut aux anges. Enfin une sensation de douleur sur la victime, ladite maitresse Isis attaquait donc les choses sérieuses. Mais quand la jeune femme se dégagea. Et finalement sembla redemander du plaisir, plaisir qui vint immanquablement accompagné de la douleur. La victime se dégagea à nouveau. Combien de fois le manège recommença ? Il n’en sut rien, il ne compta pas les cris et les gémissements, chacun étant un extase, même en étant étouffés par le baillon !
« C'est à toi de décider, c'est les deux...ou rien. »
Elle lui ota le bailloon et récupéra le fouet avant de venir vers lui avec un sourire aux lèvres. Ah bah fallait pas croire elle n’avait rien eut ! Alors qu’elle ne se vante pas par avance !
« S'il vous plait...continuez... »
Liam avait-il bien entendu ? Il en ouvrit la bouche, complètement coi , venait-elle de faire le premier pas ? Il ut la satisfaction d’entendre que cela ne suffisait pas. En effet, il put entendre ce doux claquement qu’était celui du fouet sur les chairs de l’esclave. Délicieux murmure plus doux que le miel, moins qu’un cri de douleur, certes, mais quand même !
« Demande le clairement que tout le monde ici t'entende ! Et mets y les formes sinon... »
Décidément, c’était une femme bien, de très bonnes valeurs…
« S'il vous plait...Maitresse...continuez...s'il vous plait... »
Mazette ! Elle y était arrivée ! Là il n’en revenait pas ! Il frappa dans ses mains, vraiment surpris, avant de se mettre à applaudir. Il était grandement impressionné.
« Je vous rend vos biens. Je vous laisse reprendre vos droits, elle sera plus conciliante, c'est un fait. Quant à moi, je ne vais pas m'imposer à vous plus longtemps...Savez vous où je pourrais trouver un hôtel ou quoi que ce soit qui ressemble ça ? »
Il lui sourit avant de reprendre le fouet et le recoincer dans sa ceinture. Il était tout sourire. Décidément, il allait peut être lui faire une fleur…oui, il allait peut être la remercier…
« La ville la plus proche est à une demi-journée de cheval, et les routes ne sont déjà pas sures en journée, alors, une femme seule…autant vous offrir en pâture à tous les monstres et à tous les violeurs du coin, ce serait plus rapide ! Ou mieux, allez y nue avec une pancarte autour du cou : « servez-vous » ! Je suis désolé d’être si vindicatif, mais en gros, pour votre sécurité, vous feriez mieux de venir dormir ici. Contrairement à dehors vous pourrez dormir sur vos deux oreilles en sécurité. Soyez mon hôte pour la soirée. Vous aurez des draps de soie, un bon bain pour vous détendre, et un bon repas, préparé par mon chef cuisinier lui-même. »
Il sourit avant de rajouter.
« Je suis abasourdi par la qualité de votre prestation. Mais puis-je abuser et vous demander de me montrer l’étendue de votre savoir faire, et voir…de me l’apprendre. »
Le vampire lui sourit et lui proposa son bras pour entrer à l’intérieur alors que deux personnes détachaient la jeune femme pour l’emmener dans le quartier des serviteurs.
« Ils l’emmènent au dispensaire où le médecin du manoir va l’examiner. Question de prudence. Je ne veux pas qu’elle écope de blessures trop graves ou qu’elle tombe malade à cause de nos séances en plein air. C’est normal. Mais je sais que je vais sans doute abuser en vous demandant cela…mais j’aimerai énormément que vous m’appreniez à avoir votre doigté et votre talent… »
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Elle rit joyeusement à ses applaudissements. Ainsi donc, il avait apprécié le spectacle. Après tout, elle adorait ce genre de choses, c'était sa véritable nature d'être comme ça. Et puis, l'état dans lequel était la jeune femme avait très certainement aidé. La jeune femme qui souffrait le martyr avait du être bien aise de se retrouver presque choyé.
Elle avait écouté le long discours de l'homme avec infiniment d'attention et un intérêt grandissant, bouleversée par des sentiments contradictoires. Elle apprenait de bien terrible nouvelles. L'endroit où elle venait d'atterrir était fort dangereux. Isis avait été vite dégrisée de la joie de sa découverte quand elle comprit qu'elle s'était mise dans une situation délicate. Des monstres ? Etait ce possible ? Elle le fixait, les yeux brillants d'émotions et quand il se tut, elle baissa la tête un instant, soupira, puis releva les yeux vers lui. Elle ne savait que dire. C'était assez soudain, comme sa venue dans ce jardin. Un inconnu sans nom lui proposait de l'héberger. Au moins là, elle devait admettre qu'elle se sentait soulagée. Savoir qu'elle aurait pu être jetée en pâture à de telles atrocités lui retournait l'estomac.
- Je vous suis reconnaissante de m'accueillir chez vous et c'est avec joie que j'accepte votre invitation.
Redevenant pensive, elle cherchait une solution à son problème. Son hôte lui avait fait une proposition des plus étonnante. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on lui demande de faire les professeurs en matière de dressage. Prenant le bras offert, elle lui emboîta le pas, le suivant vers cette grande demeure qui lui faisait étrangement penser à la sienne. La différence était peut être que cette demeure était parfaitement adapté à son époque. Isis l'avait entendu dire que la ville la plus proche était à une demi journée de cheval et non pas de voiture. Cela signifiait-il que la technologie était encore à ses balbutiements dans ce monde ? Cela l'intéressait, autant qu'elle était effrayée. D'autre part, il n'avait pas semblé choqué outre mesure lorsqu'elle avait parlé de portail. Elle était donc dan le vrai.
- Et bien...je pense que je peux vous montrer comment je procède chez moi. Pourrais je vous demander une faveur en retour ? Ce monde m'est inconnu, et rien ne me dit que je tomberai pas une nouvelle fois dans un de ces portails. Seriez vous capable de "m'apprendre" ce monde, me l'expliquer, me le faire découvrir à travers vos yeux ?
Il y avait quelque chose de gênant dans cette proposition. Loin d'elle l'idée de ne pas vouloir le faire, c'était surtout qu'elle n'avait pas averti d'un éventuel départ et que cela risquait d'inquiéter son entourage. Et puis son commerce, si elle s'absentait sans prévenir, elle risquait de tout retrouver dans une pagaille monstrueuse. Elle ne pouvait pas rester là sans prendre de disposition avant. Le tout était de savoir s'il y avait moyen de retourner momentanément chez elle pour tout arranger.
- Rester avec vous m'est possible bien sur, mais n'y a t-il pas un moyen de faire l'aller retour entre ici et Seikusu ? Vous comprenez, j'ai plusieurs personnes qui m'attendent, que ce soit des employés, mes compagnons de jeux ou mes soumis...si je ne reviens pas vite, ils ne vont pas comprendre. Je peux parfaitement dire que je pars en vacances, je n'en ai pas pris depuis longtemps...cela me fera le plus grand bien après tout.
Oui, des vacances, des vacances un peu étrange...Encore fallait il que Liam la laisse faire.
- Oh et...puis je avoir le plaisir de connaître le nom de mon hôte ?
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« Je vous suis reconnaissante de m'accueillir chez vous et c'est avec joie que j'accepte votre invitation. »
Il souriait comme un enfant, quelle joie qu’elle ait accepté, cette rencontre pouvait être des plus profitables, et en plu, si elle lui rendait ce service en lui apprenant son art, il aurait même à la remercier chaleureusement. Non, vraiment ! Ce n’était pas des blagues !
« Et bien...je pense que je peux vous montrer comment je procède chez moi. Pourrais je vous demander une faveur en retour ? Ce monde m'est inconnu, et rien ne me dit que je tomberai pas une nouvelle fois dans un de ces portails. Seriez vous capable de "m'apprendre" ce monde, me l'expliquer, me le faire découvrir à travers vos yeux ? »
Le pire dans sa demande, c’était son honnêteté sans doute, naïvement, elle pensait à un échange équivalent, les étrangers ne savaient pas ce à quoi s’attendre ! Visiter et apprendre le monde de terra était à la portée du premier pécore venu, mais encore fallait-il avoir les trippes bien accrochées, car la vérité était là : terra n’était pas un merveilleux monde où les fées et les licornes se baladaient dans des champs de fleufleurs, bon, ça, c’était prévu avec son speech précédent….après, c’est sur qu’elle avait à en apprendre des choses ? Et pas qu'un peu ! Bien au contraire il lui restait une montagne de choses à savoir pour survivre dans le coin, et tout le monde finissait toujours pas oublier quelque chose, ce qui lui était fatal !
Rester avec vous m'est possible bien sur, mais n'y a t-il pas un moyen de faire l'aller retour entre ici et Seikusu ? Vous comprenez, j'ai plusieurs personnes qui m'attendent, que ce soit des employés, mes compagnons de jeux ou mes soumis...si je ne reviens pas vite, ils ne vont pas comprendre. Je peux parfaitement dire que je pars en vacances, je n'en ai pas pris depuis longtemps...cela me fera le plus grand bien après tout. Oh et...puis je avoir le plaisir de connaître le nom de mon hôte ? »
Il ne répondit pas immédiatement, pour la simple et bonne raison que ce n’était pas le lieu pour ce genre de discussions. Elle se passait dans de bons fauteuils, autour d’un âtre ronflant avec un thé amer fumant dans les mains…aussi apostropha-t-il le premier domestique venu et lui ordonna d’aller leur chercher du thé. L’homme s’inclina et partit en courant vers les cuisines.
« Mon nom est Liam, lord Eckart, mais je vous nen prie, appelez moi par mon prénom… »
Il sourit en l’invitant à entrer dans une pièce d’où provenait une très agréable chaleur, en effet dans l’âtre plusieurs bûches avaient été livré aux flammes. La pièce était spacieuse, peut être bien une bonne centaine de mètres carrés à elle seule.
« Bienvenue dans mon petit salon. Je vous aurai bien conviée dans mon étude, mais le feu vient juste d’être mis dans l’âtre, et la pièce sera sans doute un peu trop fraîche. Je vous en prie, installez-vous. »
Il désigna un couple de fauteuils dont l’accoudoir droit de l’un était relié à l’accoudoir gauche de l’autre fauteuil, les mettant ainsi l’un en face de l’autre, quoique légèrement décalés, de manière à permettre une conversation assez facilement tout en permettant d’être bien installés.
« Prenez vos aises ! »
Il sourit et un serviteur vint lui proposer de la débarrasser de ces affaires. Lui il s’installa de l’autre côté du vis-à-vis. Il attendit quelque peu, histoire qu’ils soient tous les deux installés, avant de prendre la parole.
« Il y a beaucoup de choses à dire, la première, c’est que je vous propose d’au moins rester diner en ma compagnie, et que mon portail personnel, stabilisé par mes mages, il se trouve dans une de mes antichambres. Un endroit ou moi seul peut-y avoir accès. Bien sur, je puis vous laisser y avor accès si besoin est, le seul ennui, c’est le côté aléatoire de l’endroit opù vous arivrez. Mais majoritairement, il me fait arrivé au beau milieu du quartier de la toussaint. Après, si vous souhaitez apprendre le monde, sachez que ce n’est pas une mince affaire ! Il est vaste et plein de choses étranges y résident…et pas forcément des plus tendre, mais si vous le souhaitez, nous procèderons à un échange de savoir et de savoir faire ! Ce sera un plaisir d’apprendre de vous, et j’espère me montrer bon apprenti et bon professeur à la fois. »
Puis on entra dans la pièce, un domestique, chargé d’un plateau où reposaient une théière, deux tasses et un sucrier.
« Puis-je vous proposer une tasse de thé en plus de la chaleur de l’âtre pour vous réchauffer ? »
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Il lui donne son nom, et un titre. Cet homme est donc quelqu'un de noble. Elle fera comme il désire, elle l'appellera par son prénom. Elle se dit qu'elle est folle de tenter cette gageure, mais c'est un défi qu'elle a plaisir à relever et ses états de service sont plus qu'élogieux ! En entrant dans la grande demeure, un peu angoissée par ce nouvel environnement qu'elle va devoir affronter, elle souffle de contentement. Elle franchit la majestueuse porte d'entrée, un peu essoufflée, les pommettes rougies par le froid. Elle ne se sent pas intimidée par le décorum du lieu, imposant, presque écrasant de part le volume.
En pénétrant dans le petit salon elle ne pers pas de sa superbe. Son assurance et sa gaîté naturelle ne sont pas réduits à un pâle sourire de circonstances. Elle est à l'aise dans ce lieu. Peut-être trop. Elle donne naturellement son manteau à l'homme qui vient l'aider à se dévêtir. Elle se dévoile dans une jupe en cuir tanné de couleur clair, un chemisier blanc et des bottes ton sur ton avec sa jupe. Une tenue simple, de madame tout le monde. Rien à voir avec ce qu'elle porte parfois, la nuit, ces nuits.
- Mon véritable nom est Gwenaëlle Andersen. Mes amis m'appellent simplement Gwen. Isis est mon nom de scène si je peux dire. Vous pouvez choisir celui qui vous plait le plus.
Elle venait simplement de réparer une faute lors de sa première présentation. Elle ne pensait pas qu'ils allaient devoir se présenter réellement. Maintenant que la chose était faite, elle pu s'asseoir dans le fauteuil. Une causeuse comme on en faisait plus. C'était pourtant bien pratique, permettait la discussion sous une certaine forme d'intimité. Intimité qu'ils avaient de toute façon étant donné qu'ils étaient seuls dans cette pièce aux dimensions démesurées. Les yeux d'Isis se perdirent un instant sur son environnement.
Parcourant la pièce rapidement, son regard accrocha les curieuses gravures, les objets d'art...le Lord avait du goût. Tout en scrutant la pièce de ses yeux de glace, elle l'écoute lui raconter qu'il dispose d'un portail personnel et apprend la présence des mages. Il avait raison, ce lieu fourmille de choses au delà de la raison. Elle ne peut s'empêcher de montrer sa joie quant au fait qu'il accepte de lui laisser franchir le vortex. Elle déchante cependant en apprenant le coté aléatoire du lieu d'atterrissage. Surtout qu'il s'agit du quartier de la Toussaint. Elle le fuit, comme la peste. Ce n'est pas un endroit fait pour elle. Trop dangereux, un coupe gorge qui n'a rien à envier à Terra. Se retrouver seule là bas n'est pas option qu'elle peut envisager. Elle serait probablement retrouvée morte dans une ruelle sombre après avoir subi mille sévices. Elle aime les sévices, mais pas ceux là. Elle voit le nouveau serviteur apporter les tasses de thé et se reprend rapidement de sa déception.
- Avec plaisir. Un sucre s'il vous plait. Je sais à quel point il est difficile de chauffer une telle demeure. Le château de mes parents est un véritable Enfer de fraîcheur. Heureusement, chez moi je peut pallier à ces inconvénients. J'espère me montrer digne de votre confiance et je suis certaine que nos échange nous seront profitable à tout les deux.
Elle attrape la tasse que lui tend le domestique et elle la pose sur ses genoux. La chaleur dégagée par le thé bouillant, au travers de la porcelaine, lui réchauffe la peau. Elle reste un instant comme ça, sans boire le délicieux liquide dont elle inspire les arômes sous forme de vapeurs. Son interlocuteur à l'air d'être un homme bien, un homme serviable comme elle en rencontre rarement. Elle ne sait si elle peut abuser de son hôte pour l'aider. Elle tente. Sinon c'est certain, elle n'aura rien.
- Votre gentillesse me réjouie. Je vous remercie de me laisser accéder à votre portail. Cependant, puisque vous semblez connaître mon monde bien mieux que je connais le votre, vous ne serez pas surpris que je ne veuille pas l'emprunter. Du moins, pas l'emprunter seule. M'accompagneriez vous ? Seule je risque d'attirer la mauvaise graine...et ne jamais pouvoir honorer ma promesse envers vous. J'ai moi même un manoir qui pourrait...vous intéresser par son contenu.
Après tout, s'il y a bien un endroit où elle peut lui montrer l'étendu de son savoir, c'est là bas. Elle dispose de nombreuses pièces où sont entreposés une multitudes d'objets insolites servant à ses jeux sadiques. Qui sait, elle peux aussi lui montrer de nouveaux moyens de s'amuser...
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« Mon véritable nom est Gwenaëlle Andersen. Mes amis m'appellent simplement Gwen. Isis est mon nom de scène si je peux dire. Vous pouvez choisir celui qui vous plait le plus. »
Il avait donc le choix, Isis, Gwen, Gwenaëlle, les trois étaient intéressants, étymologiquement parlant. Isis….pas besoin de s’étendre dessus, la déesse qui représentait la mère elle-même, la grande déesse comme on disait dans les cultes modernes, et après il y avait Gwen, la pureté, la blancheur, caractère sacré de toute chose. Enfin, Gwenaëlle, la blanche et pure associé au symbole angélique au symbole de la royauté…en fait, les trois étaient parfaitement assortis à sa personne, ou du moins de ce qu’il avait vu et compris d’elle.
« Avec plaisir. Un sucre s'il vous plait. Je sais à quel point il est difficile de chauffer une telle demeure. Le château de mes parents est un véritable Enfer de fraîcheur. Heureusement, chez moi je peut pallier à ces inconvénients. J'espère me montrer digne de votre confiance et je suis certaine que nos échange nous seront profitable à tout les deux. »
Quelqu’un ayant du gout ! Enfin ! Un bon thé bien amer, voilà ce qu’il fallait, même si le sucre avait tendance à trop l’adoucir à son goût…quant aux échanges, oui, ils seraient très profitables sans aucun doute doute, surtout qu’elle avait besoin d’apprendre énormément sur ce monde, quand elle allait savoir autant de choses que lui, il doutait qu’elle ose y remettre les pieds. De son côté par contre il réutiliserait très certainement ces connaissances. Mais sur terre, écrire sur terra reviendrait à tendre les bras et dir « oui je suis fou enfermez moi ! »
« Votre gentillesse me réjouie. Je vous remercie de me laisser accéder à votre portail. Cependant, puisque vous semblez connaître mon monde bien mieux que je connais le votre, vous ne serez pas surpris que je ne veuille pas l'emprunter. Du moins, pas l'emprunter seule. M'accompagneriez vous ? Seule je risque d'attirer la mauvaise graine...et ne jamais pouvoir honorer ma promesse envers vous. J'ai moi même un manoir qui pourrait...vous intéresser par son contenu. »
Ma foi oui, pourquoi pas ... ce serait plus pratique pour elle, et donc un avantage pour lui… C’était très intéressant ! Lui-même avait sa tasse de thé dans les mains et en but une gorgée sans le moindre sucre, le côté amer du thé lui fit un bien fou.Il sourit avant de dire sur un ton doux.
« Et bien si cela ne vous dérange pas, je pense que Gwen est un surnom qui gâche toute la beauté de votre prénom ! Aussi je compte vous appeler Gwenaëlle si cela ne vous dérange pas. Serait-ce bien le dérivé féminin du breton Gwen-Maël, qui est devenu Gwen -Vaël et enfin Gwenaël ? La princesse sacrée en tradduction littérale si je ne m’abuse. C’est absolument charmant. »
Il sourit. Un peu de flatterie ne fgaisait jamais de mal et en général, les femmes appréciaient les compliments. Et puis au fond, il ne la qualifiait pas ainsi, il donnait juste la signification de son prénom, à elle de faire les déductions qui l’intéressaient. Lui, il avait dit tout et rien en même temps…
« Après, je puis vous proposer plusieur choses. En effet, si vous le souhaitez, on peut partir demain, ou alors on peut partir avant le diner, ou après. Tout cela c’est à vous de voir. Je vous suivrai. Après, la possibilité c’est de se rendre à mon manoir sur terre, aux portes de la ville de Seikusu…pour peu que j’ai un téléphone, un chauffeur viendra nous chercher sur place e vous..euh nous conduire où vous le désirerez ! »
Le vampire sourit et appela un domestique qui s’approcha. Il lui murmura quelques mots, sur ceux-ci, un seul fut compréhensible : ‘’mordeur’’. Qu4entendait-il par-là ? Elle eut vite la réponse, puisqu’il revint très rapidement, essouflé, avec, posé sur un plateau, un magnifique fouet. Liam prit le fouet sur le plateau et le tendit à Gwenaëlle. L’objet était d’une facture tout à fait remarquable.
« Voici un petit cadeau, il s’appelle mordeur ! N’est-il pas magnifique ? Il a été fait main et enchanté pour que le manche » s’adapte dans la main du porteur, pour une meilleure prise en main. Si vous le permettez, je souhaiterai vous en faire cadeau ! »
Il avait bien évidemment omis de lui dire qu’il valait une petite fortune…
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Elle ne put s'empêcher de sourire à la définition de son nom. Il prouvait sa culture en quelques mots. C'était plaisant de pouvoir trouver dans ce monde si hostile des gens qui étaient capable de deviser. D'ailleurs, c'était de la culture terrienne, preuve que cet homme avait eut de nombreuses occasions de s'informer sur celles ci. Elle reconnu bien là la flatterie légendaire que s'accordait certain homme. Un délice aux oreilles de la jeune femme. Elle n'en fit pas outre trop de commentaires, après tout, il félicitait surtout le choix de ses parents en matière de prénoms.
- Charmeur et érudit ! Un cocktail savoureux.
C'était troublant de se voir offrir un présent alors qu'ils ne se connaissaient qu'à peine. Evidemment, Isis ne doutait pas de l'immense fortune de Liam et qu'un cadeau tel que celui là n'était pas hors de sa portée. Se saisissant de l'objet, elle ne put cacher sa satisfaction. Il était d'une grande beauté. L'effet surprenant que procurait sa main sur le manche la fit frémir. Ses doigts s'enroulèrent sur le cuir, testant sa souplesse, sa douceur...Ah, nul doute qu'avec pareil objet, la morsure du fouet devait être divin. C'était jouissif. Elle avait hâte de le tester sur sa soumise, et sur tant d'autres.
- Je dois le reconnaître, vous avez fort bon goût. Je vous remercie pour ce présent...magnifique. Vraiment. C'est intéressant de voir que ici vous avez la possibilité de faire de pareilles merveilles.
Elle reposa le présent sur le plateau. Le domestique saurait très certainement où le poser en lieu sûr. Le vampire, dont elle ignorait toujours la nature, lui proposa de partir quand elle le souhaitait. Elle apprit qu'il avait lui aussi une demeure à Seikusu. Elle se mit à réfléchir. Il n'y avait pas trente six manoirs là bas. Elle connaissait la plupart des propriétaires et par de simples déductions, elle situait le domicile de son hôte. Il y avait des rumeurs qui circulaient sur elle, et des rumeurs qui circulaient sur les autres. L'une des demeures était soi disant habitée par un homme sombre et secret, doté d'une richesse difficilement chiffrable. Certains prétendaient avoir entendu des hululements de femmes...une évocation qui émoustilla Isis...
- Il est tard, mieux vaut rester ici cette nuit. Demain dans la matinée, ce sera parfait. Et puis, si vous avez besoin d'un téléphone je peux aisément vous prêter le mien. Et puis ce n'est pas si grave si la punition de ma soumise se prolonge de quelques heures.
C'était un fait, elle avait laissé une des ses jeunes soumises, prise en faute, attachée dans une position délicate dans une cellule. Punition traditionnelle qu'elle pourrait même avoir le plaisir de terminer avec Liam, pour peu que celui ci soit d'accord. Cependant, avant de l'inviter à s'amuser avec elle, il fallait bien qu'elle sache ce qu'il estimait lui manquer en matière de...savoir faire. Elle avait pu noter son maniement du fouet, mais ce n'était qu'un ustensile parmi tant d'autre, que connaissait il en réalité ?
- Dites moi Liam, me montreriez vous votre lieu de dressage ? Vous devez bien avoir un endroit où vous posez vos affaires ? Si j'en ai l'occasion, peut-être pourrai je vous faire découvrir des jeux.
D'un certain point de vue, si elle avait d'avance une notion de ce qu'il connaissait, elle pourrait lui montrer en priorité des choses encore inédite. A moins qu'il possède toutes les collections possible et imaginable. Vu sa fortune, c'était pas à mettre de coté. Elle prit enfin la tasse qui lui réchauffait les jambes pour en goûter le contenant. Le liquide chaud déferla en elle comme une petite vague empli de chaleur. Elle ferma un instant les yeux. Il y avait aussi des plaisirs simple dans la vie. Le thé faisait parti de ses péchés.
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« Charmeur et érudit ! Un cocktail savoureux. »
A vrai dire, c’était plus dangereux que savoureux, surtout pour ceux qui écoutent les flatteurs. Se laisser endormir par les flatteries était un grand risque ! En plus, la flatterie avait tendance à surdimensionner l’égo, et ça, c’était un problème pour bon nombre de gens…mais Liam aimait dispenser des flatteries. Flagorner était un excellemment moyen de se créer les liens les plus intéressants. D’ailleurs, comme elle le flattait en la qualifiant d‘érudit, il sourit, son égo étant agréablement mis en valeur. Par contre le terme de charmeur, oui, c’était cela, il le reconnaissait ! Et le pire, c’était qu’il en était fier, très fier !
Elle se mit à manipuler le fouet précautionneusement entre ses doigts experts. Elle observa le fouet, il avait été fait main en plus ! D’où sa grande qualité, la douceur du cuir sous ses doigts, la poignée des plus ergonomiques. Bref, il était parfait. Oui, bon, il avait coûté une petite fortune, mais disons que cela servait de rémunération pour le service qu’elle allait lui rendre en lui apprenant ce qui lui manquait. Et puis disons que la jeune femme méritait bien cela. Et le gros avantage de l’objet de jeux, c’était son impossibilité à s’user avec le temps. Ainsi, jamais elle n’aurait besoin d’un autre…
« Je dois le reconnaître, vous avez fort bon goût. Je vous remercie pour ce présent...magnifique. Vraiment. C'est intéressant de voir qu’ici vous avez la possibilité de faire de pareilles merveilles. »
Evidemment qu’il avait bon goût ! Dans le milieu de l’esclavage, il y avait un minimum à respecter au niveau de la qualité, et celle du fouet était primordiale. Il en avait besoin ! S’il n’avait pas la possibilité d’avoir un matériel décent, alors autant fermer boutique. Il en allait de même avec les chaines, voilà pourquoi celles-ci, non seulement avaient été enchantées contre l’oxydation, elles étaient astiquées deux à trois fois par jours dans les cellules…
Elle le reposa et le domestique s’en alla pour le placer en compagnie des autres affaires de la jeune femme. Liam lui sourit.et indiqua de la main au domestique qu’il pouvait disposer. Celui s’exécuta, les laissant seuls. Mais non sans qu’il lui demande de faire venir le chef cuisinier d’ici une bonne vingtaine de minutes.
« Il est tard, mieux vaut rester ici cette nuit. Demain dans la matinée, ce sera parfait. Et puis, si vous avez besoin d'un téléphone je peux aisément vous prêter le mien. Et puis ce n'est pas si grave si la punition de ma soumise se prolonge de quelques heures. »
Le vampire sourit, se demandant comment elle avait laissé sa soumise. Elle était douée, et donc sans doute très inventive ! Mais il était curieux de voir jusqu’où elle pouvait aller ! Connaitre les limites des autres était des plus intéressants ! Il savait à qui il avait à faire avec cela. Et si il avait à qui il avait à faire, il connaissait donc la la limite de tout ce qu’il pouvait faire sans poser de souci ou sans empiéter sur un domaine tabou.
« Dites moi Liam, me montreriez-vous votre lieu de dressage ? Vous devez bien avoir un endroit où vous posez vos affaires ? Si j'en ai l'occasion, peut-être pourrai je vous faire découvrir des jeux. »
Lui montrer en autre les cellules, donc… hum oui, pourquoi pas, cela pouvait être intéressant de connaitre son point de vu.
« Je dois reconnaitre que je suis très exigeant avec mes soumises, elles sont donc très facilement punies. J’aime leur donner des tâches en sachant pertinemment qu’elles sont impossibles ou du moins, hors de leur portée. Cela entraine donc punition… et cette punition a soit lieu dehors aux vues de tous, soit dans les cachots. Une fois, je me suis même amusé à le faire en plein Seikusu, devant la populace…nous avions adoré cela ! Surtout elle ! »
Il sourit et finit son thé, très amer et non sucré, non, c’était lui qui avait apprécié la jeune femme se mettre à quatre patte et faire wouaf wouaf devant tout le monde, elle, elle en avait versé quelques larmes. Il d’attendit qu’elle ait fini. Puis il se leva et l’invita à faire de même, lui proposant sa main pour qu’elle se lève, puis son bras pour l’accompagner. Il y avait justement Aenetelia en bas. Ils n’avaient qu’à faire un détour par sa cellule. Elle avait eu le malheur de répondre au maître sur un ton déplaisant….elle en subissait les conséquences. Certes c’était démesuré, mais sinon, elle appréciait. Ce qui n’était pas le but, bien évidemment !
« Si vous acceptez de bien vouloir me suivre, noble dame ! »
C’est ainsi qu’il l’invita à descendre de deux étages sous le sol et qu’il la mena vers une cellule. Sur le mur du fond étaient accrochés un fouet, un transformateur, des pinces à poids ou électrifiées, une cravache, une lanière de presque une main de largeur de cuir simple et une autre de cuir clouté, différent vibros en terme de taille, d’epaisseurs, de matières, il en avait même à mointes rétractables, et différentes plumes. Le strict minimum quoi !
La jeune femme, elle était pendue par les poignets au plafond par des chaines, et ses pieds, loin de touche le sol, étaient solidement menottés à ses poignets par les chevilles, celle-ci passant dans son dos et non devant elle. Une vraie contorsionniste ! En plus de cela, sur tout son corps se trouvaient des pinces qui tenaient de petits morceaux de peau ou de chair et tiraient dessus à cause des poids dont elles étaient munies.
On pouvait apercevoir aussi certaines petites incisions à des endroit st=ratégiques pas sans gravité aucune…
« Nous aimons quand c’est assez hard, et comme elle est très, très souple, cela nous permet d’aller très loin. Tout à l’heure c’était autour de sa joli gorge que ses pieds étaient attachés… »
Il sourit et lui dit :
« Si vous souhaitez examiner le matériel ou le tester…je vous en prie ! »
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Elle ne put s'empêcher de rire en l'entendant dire qu'il donnait des tâches trop difficiles à atteindre à ses soumis. Un rire clair et agréable, bien loin de se moquer, Isis appréciait ses dires. Par contre, elle hoqueta quand il parla de Seikusu. C'était osé. La ville était, certes, libéré, mais pas à ce point là.
- Vous êtes sérieux ? Et personne n'est venu à votre rencontre pour vous arrêter ? En tout cas, voilà une audace que j'admire...nous sommes bien plus secret que ça, mais il faut dire que mes amis ne sont pas...n'importe qui et traîner, par exemple, le médecin famille honorable en laisse...serait probablement néfaste pour ses patients.
Il est vrai que de ce point de vue, Liam et Isis n'ont pas les même fréquentations, lui joue avec des esclaves qui n'ont pratiquement plus rien à perdre, elle, elle joue avec des gens qui reprennent une vie normale après les jeux. Alors pour vivre heureux, vivons caché. Evidement, Isis ignore que se sont des esclaves, sinon, elle crierait au scandales et aurait tout bonnement refusé de prêter main forte à cet horrible personnage !
Il accepta néanmoins, après avoir quémandé son cuisinier, de montrer à Isis son domaine plus en...profondeur. Il n'y avait non pas un, mais deux sous sols. Décidément, quel domaine surprenant ! Elle ne pouvait nier qu'il était bien équipé. Elle nota tout ce qu'elle voyait, que ce soit sur les murs ou une table. Rien ne lui échappait. Il y avait aussi un énorme transformateur dont l’utilisation ne laissait aucun doute. Voilà quelque chose qu'Isis pourrait rendre plus mobile...
Bien que fort jolie et visiblement soumise, Isis lui trouva un défaut : la politesse. Elle n'avait pas de bâillon, ni de bandeau sur les yeux et pourtant, Isis n'eut même pas droit à un signe de tête, une plainte, un souffle...enfin quelque chose montrant qu'elle l'avait remarquée...rien. Elle la trouvait d'ailleurs fort silencieuse. A peine son souffle était perceptible. Cela ne devait probablement pas être simple de respirer dan ces conditions et encore moins d'émettre le moindre son. Pourtant, ce manquement méritait, selon Isis, une petite correction. Puisque Liam lui donnait la permission de toucher...Elle allait remédier à son oubli.
Elle se rapprocha de la soumise et passa ses doigts sur son corps cambré qu'elle senti frémir, légèrement. Elle semblait au bord de la rupture. Son hôte venait pourtant de lui dire que peu de temps avant, elle était attaché d'une manière bien plus serrée. Cette femme était donc d'une souplesse un peu hors norme. C'était très apprécié chez les gens de son milieu, car les extravagances les plus folles pouvaient se réaliser. Elle joua avec les poids les faisant se balancer et parfois cogner l'un contre l'autre. Les chocs produisaient une sorte de vague qui résonnait dans le corps de la jeune femme. Pas de quoi la faire hurler ou même crier, juste une sensation désagréable, incommodante.
- Je vais t'expliquer une chose, chez moi lorsqu'un invité se présente, la moindre des choses pour un soumis, est de dire bonjour ou au moins de l'exprimer avec le moyens qu'il lui reste. Toi, tu en avais largement les moyens !
Sans prévenir, sinon l'effet de surprise perdait tout son sens, elle lui tira violemment les cheveux, forçant sa tête à suivre un mouvement l'inclinant plus encore. Elle sépara la magnifique et abondante chevelure brune en deux. Elle fit une chose simple, elle noua le tout autour de ses poignets. Si Aenetelia voulait respirer, elle devait forcer sur sa tignasse et pour libérer la douleur de son cuir chevelu, elle devait forcer sur son cou en le pliant plus que de raison. D'un coté comme de l'autre la douleur suivrait ses mouvements. Voilà, qu'elle parle maintenant !
- Mon nom est Isis, quel est le tiens petite chose ?
Isis ne lui laissera pas le temps de répondre, pas tout de suite. Elle voulait d'abord l'entendre gémir de douleur. Pour tester sa résistance elle tira doucement sur l'une des pinces, puis de plus en plus fort, mettant l'élasticité de la peau de la contorsionniste à rude épreuve. Et puis d'un coup sec, la pince fut arrachée. Elle fit de même avec plusieurs autres, autant de fois qu'elle avait vu de marques sur son corps. Elle replaça les pinces dans le creux des incisions, là où la chair était à vif. Pour être certaine d'obtenir un cri conséquent à chaque fois qu'elle refermait un pince, elle n'hésitait pas à appuyer longuement sur la plaies avec ses ongles. Et puis, si elle allait trop loin...son maître le lui dirait, non ?
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« Vous êtes sérieux ? Et personne n'est venu à votre rencontre pour vous arrêter ? En tout cas, voilà une audace que j'admire...nous sommes bien plus secret que ça, mais il faut dire que mes amis ne sont pas...n'importe qui et traîner, par exemple, le médecin famille honorable en laisse...serait probablement néfaste pour ses patients. »
Ah attention, il n’avait pas dit ça ! Mais bien vite on l’avait laissé en paix pour faire ce qu’il voulait. Personne n’osait le défier sans conséquences. Et puis, disons qu’il était très convaincant et très persuasif…il avait les moyens de forcer les gens à se la fermer définitivement sur un sujet quelconque. Et puis, quand la petite chienne qu’il trimballait alors en laisse suppliait la personne qui voulait interrompre leur humiliation de l ;es laisser tranquille et laisser Liam faire, il fallait reconnaitre que c’était assez efficace.
Il sourit quand il vit la dominatrice prendre le dessus sur la jeune femme qu’était Gwenaëlle. Il la laissa faire, voulant voir ce qu’elle comptait faire, approuvant à l’avance toute douleur qu’elle infligerait…il la vit jouer avec les poids des pinces, c’était amusant, mais en partie seulement puisqu’aucun son ne sortait des lèvres d’Aenetelia. Le vampire sourit, se demandant jusqu’où irait Isis/Gwenaëlle.
« Je vais t'expliquer une chose, chez moi lorsqu'un invité se présente, la moindre des choses pour un soumis, est de dire bonjour ou au moins de l'exprimer avec le moyens qu'il lui reste. Toi, tu en avais largement les moyens ! »
Pas faux, et même tout à fait vrai ! La jeune femme tira alors sur les cheveux d’Aenetelia qui eut un hoquet de surprise et un petit cri de douleur qu’accompagnèrent quelques gouttes de nectar féminin qui tombèrent sur le sol. Elle se débattit un court instant, cherchant une position supportable, mais rien à faire. Cela ne fonctionnait pas. Auss préféra-t-elle tirer sur les cheveux que sur la nuque et le cou.
« Mon nom est Isis, quel est le tiens petite chose ? »
Aenetelia ne réagit pas quand elle joua avec les pinces, et il fallut qu’elle joue des ongles sur les plaies pour qu’un léger gémissement sorte de ses lèvres. Elle était sacrément résistante, c’était ce qui amusait beaucoup le dénommé Liam Eckart. Sinon, elle se serait tue. Et finalement, elle articula avec peine.
« Ae…Aenetelia, madame ! »
Liam s’approcha et mit une rouste à sa soumise, une bonne gifle qui laisa une belle marque sur la joue d’Aenetelia. Puis il prit dans un recoin une boite de punaises et s’approcha de ses cuisses. Puis, avec un plaisir sadique il enfonça une dizaine de puniases jusqu’au bout, dans ses cuisses. Chacune lui fit pousser un gémissement, voir un cri de douleur pour certaines.
« Petite chienne, tu as oublié quelque chose je crois… »
Lentement, du sang se mit à couler des plaies causées par les punaises dans sa chair. Il se tourna vers Isis, la désignant.
« Ce n’est pas madame Isis, c’est maitresse Isis ! Désolé pour l’intervention mais avant que vous ne le demandiez, je devais lui expliquer ce détail. Et vous n’êtes pas habilitée à le faire…»
La soumise regarda, l’œil empli de défi la jeuen femme qu’elle devait séormais appeler maitresse, et tirant un maximum sur ses cheveux, elle lui cracha dessus.
« mon seul maître et la seukle personne qà qui je dois le respect est Liam Eckart ! »
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Tellement prévisible. Isis n'eut aucun mal à esquiver son crachat haineux. Elle allait payer ça, bien entendu. Dans un premier temps, elle se saisit d'une véritable cravache. Elle porta un coup, non pas au visage de la jeune femme, mais là où les punaises avaient été enfoncées. Et puis un second, juste pour son plaisir. De quoi la faire gémir de satisfaction ! Ou pas. Gwen la trouvait mal éduquée. Oh oui, du point de vue fidélité envers son maître, c'était bien, mais du point de vue respect...on repassera.
- Allons donc...de la rébellion ! Tu parles de respect envers ton Maître, pourtant, par ton acte, tu viens inévitablement de lui en manquer. Tu as bien compris, j'ai dis Lui. Cela va de soi que je n'ai pas loupé ta désinvolture à mon égard...
Pour Isis, ça coulait de source, lorsqu'un Maître demandait une chose à sa soumise, celle ci devait s'exécuter sans broncher. Le fait qu'elle refuse visiblement de se soumettre à Isis alors que Liam venait de le lui demander gentiment était un manquement aux règles...Isis punirait Aenetelia en premier. Elle était l'invitée et donc avait la priorité. Elle n'avait pas manqué de voir que les punaises étaient plus convaincantes sur la jeune femme. C'était normal pour Liam de les utiliser, il la connaissait bien mieux qu'elle. Elle demanda à Liam de garder la boite avec les punaises un moment, le temps qu'elle prépare deux ou trois petites choses.
Elle délaissa ses deux amis de jeux, retournant hors de la cellule, visitant les lieux, regardant chaque objet plus particulièrement. Son choix se posa sur les vibromasseurs. Oui, ce serait parfait pour la suite. Elle passa en revu l'ensemble de ceux qu'elle avait à disposition. Elle les testa tous, du moins leurs puissance de vibration. elle ne regardait pas la taille, ce n'était pas ce qu'elle cherchait, mais bien la vitesse de ces derniers. Elle trouva son bonheur et le ramena avec elle, sans le mettre en fonction.
- Et personne ne t'a demandé d'ouvrir la bouche...
Elle pinça les narines de la soumise pour l'empêcher de respirer par le nez, l'obligeant, au bout d'un moment qu'Isis eut la patience d'atteindre, à entrouvrir ses jolies lèvres. Et elle lui enfonça le dard en plastique sans ménagement, jusqu'au fond de la gorge. Bien que d'une taille raisonnable, cela l'empêcherait de respirer correctement et surtout de dire des phrases désagréables. Pour éviter tout rejet éventuel, elle utilisa un bâillon qui passait devant le vibromasseur en faisant le tour de sa tête. C'était en rien définitif, un prémisse de punition et une façon comme une autre de lubrifier l'objet.
Elle retourna son attention vers Liam et surtout sur la petite boite où quelques punaises se battaient toujours en duel. Elle enfonça deux doigts dans la moiteurs de ses chairs, allant et venant dans celle ci. Elle ne se préoccupait pas de savoir si Aenetelia éprouvait un quelconque plaisir, qu'elle ne s'avouerait d'ailleurs certainement pas puisque venant d'Isis. Elle voulait que son antre s'ouvre un peu plus pour pouvoir passer à la suite. La soumise était déjà dans un état qui rendait les choses plus simples et plus rapides. La jugeant prête, elle attrapa l'une des punaises au fond de la boite. Sans hargne, elle lui planta à l'orée de son intimité, lentement et le plus profondément possible. Elle recommença avec une seconde punaise, enfoncée plus loin dans son vagin. La soumise se vit tapissée de l'intérieur. Plusieurs petits clous, comme autant de griffes, s'enfonçant en elle.
Elle tira sur le bâillon pour la libérer de cette entrave. Sa main récupéra le vibromasseur humide qu'elle retira de la bouche néfaste de le jeune femme. Elle le plaça à l'entrée de l'intimité de la soumise, appuyant le gland synthétique, la préparant psychologiquement à la suite. Dardant son regard sur elle, sur son visage, et d'une poussée, elle enfonça le membre en elle, buttant contre le fond de la cavité. Elle actionna alors la molette, faisant vibrer au maximum l'objet dans son intimité. Il appuyait de façon irrégulière sur toutes les petites punaises qui s'enfonçaient encore plus dans ses chairs frémissantes. La jeune femme devait avoir l'impression qu'on lui plantait une multitude de clous toujours plus profondément en elle. Si les lui enfoncer dans la cuisse avait pu provoquer quelques cris de douleurs ténus, qu'en serait il à l'endroit le plus sensible, outre l'anus, de l'anatomie féminine ?
Isis s'écarta un peu d'elle. Si Liam voulait intervenir pour corriger son manque de respect, il avait la place à présent.
-
Quand la nouvelle maitresse frappa sur ses cuisses d’où coulaient un mince filet de sang du aux punaises, ce ne fut qu’un gémissement étouffé qui parvint, et pas forcément que de douleur…bon, en même temps comment Aenetelia aurait pu tant aimer Liam si elle n’était pas masochiste jusqu’à l’extrême…
« Allons donc...de la rébellion ! Tu parles de respect envers ton Maître, pourtant, par ton acte, tu viens inévitablement de lui en manquer. Tu as bien compris, j'ai dis Lui. Cela va de soi que je n'ai pas loupé ta désinvolture à mon égard... »
Oui, normal que ça coulait de source, sauf si la douleur était ce que recherchait la soumise. Elle désirait ardemment être punie, elle voulait avoir mal pour avoir du plaisir en même temps ! Elle voulait se soulager dans une souffrance exquise, une souffrance qui irait loin, très loin, car elle aimait ça, autant qu’une drogue, elle avait besoin de souffrir pour se sentir vivante, elle avait besoin de souffrir pour se sentir bien.
Liam restait passif désormais, elle avait les choses en main et bien vite, il était sûr qu’elle « dresserait » Aenetelia de manière très efficace, il fallait juste qu’elle comprenne qu’il n’y avait pas de place pour les demi mesures, avec elle, il fallait y aller franco, tout simplement. Il la laissait donc se débrouiller pour qu’elle le comprenne, restant là, plus comme un instrument de ce petit jeu que comme acteur de celui-ci…il était la plus en cas de besoin, que réellement comme acteur, il voulait voir jusqu’où Gwenaëlle serait prête à aller. Il sourit en lui gardant la boite de punaises alors qu’il la laissait choisir le prochain instrument, de son côté, Aenetelia gémissait de contestation du faire que l’on ne s’occue plus d’elle….quand enfin Isis revint, il comprit son intention, rien qu’en voyant l’objet entre ses mains. Ça allait être amusant !
« Et personne ne t'a demandé d'ouvrir la bouche... »
Aenetelia hoqueta et eut un léger haut le cœur quand le vibro éteint pénétra ses lèvres, lui bloquant presque la respiration, et quand elle voulut le recracher, elle comprit qu’elle ne pourrait pas, en effet, le bâillon l’en empêchait. Elle jura silencieusement, et en fut ravie en même temps. Mais si cela n’avait d’autre but que de la bâillonner, alors elle était déçue, très déçue. Et Liam le fut aussi, jusqu’à ce qu’il voit la suite…
En effet, le spectacle des premières larmes d’Aenetelia de la séance étaient un beau spectacle, et il s’accompagna de doux bruits de cris de douleur étouffés, c’était si agréable à l’oreille…Quelle bonne idée il avait eu en sortant cette boite de punaises…décidément à eux deux ils avaient vraiment le don de briser quelqu’un, aussi nota-t-il dans un coin de sa tête tout ce qu’elle faisait, chaque geste, elle avait donc d’abord donné un peu de plaisir, faisant couler la cyprine, pour lubrifier le tout et planter les punaises dans son intimité, intéressant…lui il aurait forcé le passage avec la punaise…chacun sa méthode…
Enfin, elle en vient au plus sympathique. En effet elle prit le joli vibro, et en quelques instants, l’enfonça complètement en elle, par-dessus les punaises…nouveau cri d douleur, mais cette fois non étouffé. Elle avaot l’impression qu’en elle, l’objet lui fouillait les entrailles, c’était comme si il était armé de picôts acérés, elle avait déjà goûté à une gaine métallique recouverte de micro-lames qui s’enfilait par-dessus un sexe masculin, ses hurlements avaient été délicieux alors…
Et quand Isis s’écarta enfin, il sourit avant de dire.
« Vous êtes vraiment talentueuse, réussir aussi vite à m’offrir des larmes d’Aenetelia…même moi j’ai du mal ! »
Il s’approcha et tapota à nouveau les punaises dans ses chairs, puis il s’écarta pour prendre deux choses, une bouteille en verre, pleine, un entonnoir, et un petit bâton avec manche en plastique, le bâton produisait de légers hocs électriques, heu, non, pas si légers que ça…juste assez fort pour ne pas s’évanouir…
Il tendit le bâton à Gwen, elle saurait sans doute quoi faire, personnellement, la dernière fois, il lui avait enfoncé dans le fondement avant de mettre en route…
Armé de sa bouteille, il s’approcha de la figure d’Aenetelia, il lui força l’ouverture de la bouche, la boquant avec l’entonnoir, puis il ouvrit la bouteille. Rien qu’à l’odeur, on devinait son contenu : du vinaigre ou quelque chose d’assimilable à du vinaigre, et il se mit à verser le liquide dans la gorge de la jeune femme via l’entonnoir. Son corps fut secoué de soubresauts, mais il n’arrêta pas. Elle manqua de s’étouffer, ne pouvant pas respirer avec la gorge remplie de liquide , de même, il continua jusqu’à ce qu’elle finisse par être forcée d’avaler le vinaigre, toute la bouteille. Une fois cela fait, il prit la bouteille vide, et tourna autour de la soumise. Et dire qu’au début, il avait voulu ne pas intervenir…la tentation était trop forte…
Une fois derrière elle, il prit bien en main la bouteille et d’un seul coup d’un seul, il força le passage de son anneau rectal, l’enfonçant au maximum, goulot en avant. Il la fit presque complètement rentrer, na laissant dépasser de moins d’une dizaine de centimètres. Elle accueillit cela d’un nouveau cri de douleur avant que le vampire ne s’écarte.
« Je vous prie de m’excuser, Gwenaëlle, elle est toute à vous pour la séance, je n’aurai pas du intervenir, mais l’envie était trop forte….
-
Gwen vit Liam venir continuer l’œuvre commencé sur la soumise. L'homme avait des idées pleins la tête, des idées qu'Isis ne saurait tolérer sur ses soumises. Elle devra l'avertir de ça. Après tout, les compagnons d'Isis ne sont que des humains normaux, tout comme elle. Evidement, ce n'était ni le temps, ni le lieu. Il lui donna une tige, un ustensile qu'elle connaissait bien, dont elle usait et abusait. Elle le laissa se réapproprier sa chose, le regardant lui faire ingérer le terrible liquide qui devait lui brûler les entrailles. La bouteille servit de bouchon. Un bouchon imposant entre les reins de la jeune femme. Isis voyait bien que la soumise commençait à flancher. Les yeux bleus d'Isis devinrent le reflets d'elle même, glacés et terriblement...électrique. Liam s'excusait ? Mais de quoi au juste ?
- Rassurez vous Liam, j'ai l'habitude d’œuvrer avec d'autres dominants...sous les yeux de nombreuses personnes. Votre intervention est justifiée et appréciée. J'aime partager.
Gwen toucha la bouteille du bout du doigt. Le fait qu'elle soit imposante devait rajouter à la douleur de la jeune femme qui n'avait pas même eut droit à une quelconque préparation de son Maître. Elle comprit que c'était aussi la façon de faire de Liam. La douleur avant le reste. Ce qui n'avait pas l'air de déranger la jeune femme emprisonnée. Oh oui, elle criait de douleur mais Gwen savait écouter et les sons qu'elle émettait rendaient aussi leur lot de plaisir. Cette femme appréciait ce qu'elle vivait. Et l'écoulement continu de son intimité ne saurait mettre en doute cette vision. C'était là l'essentiel pour Isis, que la soumise prenne son plaisir de cette façon ou d'une autre...ça restait du plaisir. Malgré tout, Isis montrerait une autre façon d'appréhender un dressage. Libre à lui ensuite d'en prendre note ou non, de l'appliquer ou d'oublier. Isis passait bien sûr par la douleur, mais aussi par le plaisir et par l'appréhension, la sollicitation des peurs mentales. Ce qu'Isis aurait pu faire si ce verre avait été plus fin aurait été pour Liam un spectacle...enivrant.
Revenant sur Aenetelia...
- Le métal... quel élément passionnant, quelle fantastique matière, froide, rigide, immobile et sans concession ! - Du bout des doigts, elle caressait une des chaînettes attachées aux pinces, faisant trembler sa peau. - Oui...quelle merveille que le métal...il contient, il dirige, il est conducteur.
Elle toucha la chaînette du bout du tube et immédiatement Aenetelia sentit l'électricité parcourir son corps par toutes les pinces qu'elle avait posé sur elle. Son corps trembla, tirant sur ses entraves et les pinces s'enfoncèrent dans sa chair. La sensation était inqualifiable, profonde, irritante, terriblement perturbante, insupportable. Isis appliqua le tube sur les pinces posées sur ses seins et une nouvelle décharge électrique la parcourut alors que, dans un même mouvement, elle retirait une pince de son sexe, lui arrachant un long râle. S'arc-boutant dans ses entraves, Aenetelia rua. Il devait lui sembler que quelqu'un traversait son entrejambe avec la lame d'une épée et perforait lentement ses chairs. Elle retomba sur ses liens, secouée de spasmes mais une nouvelle décharge électrique la traversa et la releva encore une fois.
Isis retira rapidement le tube de la chaîne pour le poser sur une des pinces proche de son intimité. Aenetelia fut traversée par l'onde de douleur comme par des milliers de morsure d'épingle, sensation qui se répandit dans tout son être comme un feu brûlant. Le feu électrique était un incessant picotement qui incendiait sa chair, bousculait ses nerfs. Le tube finit sa course sur l'une des punaises qui ornaient l'entrée de l'intimité de la jeune femme. Chacune d'entre elles furent traversées par le courant, intensifiant l'effet de perforation de celles ci, enflammant ses chairs.
- Je dois l’avouez jeune fille, je suis impressionnée par ta résistance. Je me demande jusqu'où je pourrais aller avec toi, ou plutôt jusqu'où tu serais capable de m'emmener.
Elle avait dit cela sans lâcher l'emprise du tube sur son intimité, bien décidé à la faire vaciller, ne serait ce qu'un peu, vu la nature résistante de la jeune femme. Jamais, jamais Isis n'avait eut à faire avec pareille créature. Cette fille avait des limites personnelles extrêmement élevées. A croire qu'elle n'était pas humaine. Isis n'en revenait pas, bien qu'elle ne le montrait pas, l'art de cacher ses véritables émotions, elle en est passé maître. La dominante qu'elle était n'avait jamais été si loin dans la souffrance d'une jeune femme. Ni même celle d'un homme, pourtant bien plus solide en théorie. Ce fut une voix qui coupa l'élan d'Isis, coupant dans un même temps le contact du tube sur l'épingle conductrice. Un homme se tenait derrière eux, un homme habillé en blanc qu'Isis n'eut peine à reconnaître : un cuisinier.
- Vous...vous m'avez fait demander monsieur ?
L'homme était fébrile. Son visage était blanc comme un linge et respirait l'insécurité. Etait il gêné par la posture de la soumise ? Isis se souvenait avoir entendu Liam requérir sa présence. Gwen, reprenant sa mine de femme normale le salua. Certes, cet homme venait de briser une partie de la magie du moment. Qui des trois protagonistes serait le plus frustrés ?
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« Rassurez vous Liam, j'ai l'habitude d’œuvrer avec d'autres dominants...sous les yeux de nombreuses personnes. Votre intervention est justifiée et appréciée. J'aime partager. »
Ah bon , Bah tant mieux, c’était vrai que peut être elle aimait qu’on intervienne, lui par contre quand il s’y mettait, le premier qui intervenait était vite écorché vif, ou bien pire…c’était selon son humeur…aussi, intervenir pendant qu’il s’amusait était bien stupide, très stupide, et c’était une erreur de débutant…
En effet, Aenetelia, aimait la douleur à un point où un masochiste des plus extrêmes aurait pu passer pour quelqu’un n’ayant pas ce genre de déviance. C’était dire ! Et la douleur n’était rien par rapport au plaisir qu’elle éprouvait en ce instant, et le pire c’était qu’elle en voulait toujours plus, toujours d’avantage ! Cette jeune femme, quoique femme était un terme inapproprié puisque la jeune femme était à des années lumières d’être humaine, enfin, ne gâchons pas la surprise de ce qu’elle était réellement…
« Le métal... quel élément passionnant, quelle fantastique matière, froide, rigide, immobile et sans concession ! - Du bout des doigts, elle caressait une des chaînettes attachées aux pinces, faisant trembler sa peau. - Oui...quelle merveille que le métal...il contient, il dirige, il est conducteur. »
Il la regarda faire, des étoiles dans les yeux. Elle savait sacrément bien y faire ! Aenetelia n’avait jamais aussi bien répondu aux douleurs qu’il lui causait. Il passait par les pinces qu’elle avait sur le corps. Quel dommage qu’elle ne lui enfonce pas le tube dans les chairs pour lui infliger de la douleur ainsi, elle perdrait moins de courant. Enfin bon elle savait mieux que lui ce qu’elle faisait, après tout, rien que dans la manière de tenir son joujou.
Par contre elle ne devait pas avoir peur de prendre un peu de courant puisqu’elle lui retirait violemment une pince de la vulve. Aenetelia en eut un léger cri de douleur qui, sous le courant électrique, passa comme un râle, puis vinrent les spasmes. Comme si, elle, La soumise commençait à sérieusement arriver à bout…quoique…Liam l’avait déjà poussée bien plus loin, au point où elle commençait à demander au maitre d’arrêter…et c’était souvent peine perdue de supplier….bien évidemment, Isis interrompit bien vite les spasmes avec de nouveaux chocs électriques. L’un d’eux, d’ailleurs, eut lieu sur son initimité, ce qui lui valut un cri de douleur…
« Je dois l’avouez jeune fille, je suis impressionnée par ta résistance. Je me demande jusqu'où je pourrais aller avec toi, ou plutôt jusqu'où tu serais capable de m'emmener. »
Elle fut vite interrompue par l’arrivée du cuistot.
« Vous...vous m'avez fait demander monsieur ? »
Il semblait un peu faiblard, mais Liam ne s’arrêta pas devant lui, il continua donc sans se stopper, l’œuvre de Gwen…à sa manière… Il avait pris un tisonnier brûlant, chauffé à blanc et négligemment, il le possa sur le dos de son esclave qui hurla de douleur et de plaisir en même temps. Elle en voulait toujours plus, Liam le savait, alors il glissa le tisonnier entre la bouteille et le vibro, et il perfora sur deux petits centimètres la cloison les séparant àç l’aide de la pointe du tisonnier, Aenetelia en eut les larmes aux yeux et hurla à s’en faire exploser les cordes vocales.
« le gros avantage avec la magie qui existe ici, c’est qu’elle peut tout réparer… »
Il éclata de rire et posa un doigt à l’endroit saccagé par le tisonnier. Soubresaut de la part d’Aenetelia, et plus rien, plus la moindre marque à cet endroit, il avait rayé la blessure de la demoiselle de la surface et de l’intérieur de son corps.
« Encore… »
Et Aenetelia qui en redemandait….Il posa le tisonnier au sol, se désintéressant momentanément de la jeune femme, et se tourna vers le cuisinier en chef du manoir.
« Et bien quoi ? Tu veux participer ? »
L’homme recula d’un pas…
« Non…non monsieur…c’est juste que….que vous m’avez fais mander… »
Ah oui…il s’en souvenait maintenant. Mais pourquoi tant de retard ? Il ne comprenait pas…il n’y avait aucune excuse valable à celui-ci…ou du moins si il y avait une raison, il ne s’attendait à devoir descendre ci. Mais sça, Liam n’en avait que faire…
« Ah…oui…c’est vrai…j’espère que notre invité ne tiendra pas rigueur de ton retard… »
« M…mais… »
« Non, aucune excuse enfin bref…que peux-tu me proposer pour le diner ?
L’homme était vraiment gêné, voir terrorisé par le maitre des lieux, bizarre, pourtant le cuisinier, comme ses prédécesseurs, avait été jusque-là bien traité, enfin…si…si…il avait été bien traité, très bien traité même. Il y avait juste cette légère question de faire rosser son aide pour un cheveu dans la soupe….boarf il ne fallait pas qu’il s’en fasse pour ça…
« S….san…sanglier mariné et p…purée de celeri votre seigneurie. »
Liam soupira et se tourna vers Isis un regard interrogateur, est ce que cela allait ? Voilà ce que son regard lui demandait.
-
En voyant le cuisinier si mal à l'aise, Isis pensa que cela était du fait de voir Aenetelia dans cet état. Pour quelqu'un qui arriverait, voir une jeune et délicate femme être ainsi torturée de la sorte pouvait être déstabilisant. Bien que moindre, Isis était habituée à ce genre de comportement. Elle ne s'attaquait plus vraiment elle même aux moyens extrêmes pour satisfaire ses partenaires, elle était plus douce, il fallait en convenir. Quand elle vit le tisonnier s'approcher dangereusement d'Aenetelia, elle eut un instant de panique. Elle se raccrocha au fait que la jeune femme était particulièrement particulière...une fois de plus, Isis fut soufflée par la résistance et le plaisir que prenait Aenetelia. Elle était tellement saisie qu'elle en venait à se poser des questions. Des questions sur la nature même de la jeune femme, voire de la nature du jeune homme. En tout cas, lui était magicien...enfin pas un magicien de cirque qui vous fait des tours de cartes, non, un véritable mage, avec une véritable magie. C'était intéressant, très intéressant.
Liam se désintéressa de sa soumise pour aller vers le cuisinier qui tremblait légèrement. Il l'interrogea sur sa venue, se moquant de lui en lui proposant de participer. Le pas de recul ne passa pas inaperçu à Gwen qui ne put s'empêcher de sourire. Il était terrorisé, et elle, elle trouvait ça...amusant. Evidement, si elle avait comprit la nature de cette terreur, peut-être n'aurait elle pas été amusée, mais alors pas amusée du tout. Après une discussion qui ne faisait qu'amplifier le désarroi du cuisinier elle senti le regard interrogateur de Liam demandant son accord sur le menu. Oh, elle aurait pu abréger les souffrances du pauvre homme en acquiesçant simplement à ses dires. Seulement voilà, le sadisme d'Isis ne concerne pas que les jeux érotiques.
- Du sanglier...et du céleri. Vous êtes mal tombé mon ami. J'ai en horreur la viande rouge et je suis allergique au céleri. Vous allez devoir tout changer...ça ne vous dérange pas au moins ?
Il ne pouvait pas refuser au risque de faire passer Liam pour un mauvais hôte. Inconcevable dans cette belle demeure. Isis le savait puisque chez elle il en était de même. Les invités étaient traités comme des Rois. Au fur et à mesure qu'elle avait parlé, elle se rapprochait avec lenteur du pauvre cuistot qui suait à présent. Son sanglier était déjà en train de rôtir et il s'était donné du mal et voilà qu'elle lui disait qu'il avait fait ça en vain. La garce.
- De la viande blanche, oui, ce serait préférable. Un chapon au vin rôti à la broche avec un écrasé de pomme de terre à la truffe et chou romanesco. Voyons voir, pour l'entrée un foie gras aux figues et en dessert...une meringue moelleuse à la vanille Bourbon accompagné d'une mousse aux chocolat noir avec un coeur au chocolat blanc.
- Mais...madame je...je...
Il se tut. Désespéré il était. Rien que la cuisson d'un chapon prenait trois bonnes heures. Et il devait servir d'ici une grosse demi heure, trois quart d'heure tout au plus. Mission impossible. Il n'avait pas le temps, ni les connaissances magiques nécessaires pour fabriquer un tel repas. Il lui sembla que sa vie défilait sous ses yeux. Les mains jointes, il se triturait les doigts cherchant une solution. Pendant que le cuisinier réfléchissait, Isis s'était suffisamment approchée pour être à sa hauteur et elle posa en douceur sa main sur son bras.
-Voyons mon ami, je plaisantai. Je serais une invitée bien présomptueuse et mal élevée si je vous demandai ça. Rassurez vous, le sanglier et sa purée me vont très bien. Je suis certaine que ce sera un délice. Et vous devriez vous offrir un verre d'alcool à ma santé, vous en avez bien besoin.
Il balbutia un merci dans sa barde, bien heureux de ne pas devoir recommencer son menu. Elle, elle fit volte face et retourna auprès de la délaissée sans plus même s'occuper du serviteur. En attendant le retour de Liam, elle allait s'occuper d'Aenetelia qui réclamait visiblement qu'on s'occupe d'elle, n'hésitant pas à réclamer de vive voix. Gwen attrapa une des pinces qu'elle avait retirée des lèvres intimes de la jeune femme. Elle lui fit ouvrir la bouche et elle lui attacha la pince à la langue. Puis reposant le tube de métal contre son sein, elle envoya une série de décharges dans son corps, tout en arrachant une troisième pince de son sexe. Vive comme l'éclair, elle caressa ses lèvres ouvertes avec la baguette d'acier, transformant son cri en un lamento guttural. L'électricité la secoua de tremblements incontrôlables mais les sons qu'elle proférait n'était plus ceux de la douleur. La tige de métal glissa d'entre ses lèvres trempées, forçant le passage entre le vibromasseur et les punaises. Le tube appliqué diffusant les picotements brûlants dans tout son corps. Simplement, Isis savait une chose, elle ne serait pas celle qui ferait hurler de plaisir la jeune femme, seul le véritable Maître pourrait la délivrer.
-
« Du sanglier...et du céleri. Vous êtes mal tombé mon ami. J'ai en horreur la viande rouge et je suis allergique au céleri. Vous allez devoir tout changer...ça ne vous dérange pas au moins ? »
Liam sourit en entendant ces mots, il n'avait pas espéré autant d'elle, c'était tellement bien donné, que ce soit le ton, ou la manière de le dire, mais il percevait dessous le pur sadisme de la jeune femme, un sadisme qui n'allait pas à l'aune du sien, certes, mais un sadisme tout de même. Le cuistot était de plus en plus mal à l'aise, et si il suait, ce n'était pas à cause de la chaleur des braseros...
« De la viande blanche, oui, ce serait préférable. Un chapon au vin rôti à la broche avec un écrasé de pomme de terre à la truffe et chou romanesco. Voyons voir, pour l'entrée un foie gras aux figues et en dessert...une meringue moelleuse à la vanille Bourbon accompagné d'une mousse aux chocolat noir avec un coeur au chocolat blanc. »
« Mais...madame je...je... »
Il se tut quand Liam lui lannça un regard ghlacial, il avait su alors qu'il fallait se taire et obéir, sous peine de voir sa tête se détacher du reste de son corps. Mais en même temps, si le diner n'était pas prêt à temps, cela reviendrait au même, alors au final, rien ne changeait, si il ne pouvait pas satisfaire l'hôte, alors toutes ces années de bons et loyaux services n'avaient servi à rien, absolument à rien !
Dabs sa tête tout tournait à cent vingt à l'heure, il réfléchissait à toute vitesse pour trouver une solution viable, sans en trouver une de plaisante, ni même de respectable. Il fyut tiré de sa réflexion par la main de la jeune femme, qui se posa sur son bras. Il releva la tête vers elle.
« Voyons mon ami, je plaisantai. Je serais une invitée bien présomptueuse et mal élevée si je vous demandai ça. Rassurez vous, le sanglier et sa purée me vont très bien. Je suis certaine que ce sera un délice. Et vous devriez vous offrir un verre d'alcool à ma santé, vous en avez bien besoin. »
D 'abord, il y eut un profond soupir, et ensuite vint, presque inaudible, et surement incompréhensible, un merci, qu'il prononça dans sa barbe av&aant de se sauver dès qu'elle lui eu tourné le dos. Un profond soulagement l'avait envahi et il en était ravie et rassuré. Il retourna prestement à ses fourneaux pour obéir aveuglément à la demande de la jeune femme : un verre de gnole, pour le remettre d'aplomb, et il se remit à la préparation du repas.
Liam avait un peu pris de l'espace,pour observer comment la jeune femme continuait de faore souffrir, trop gentiment, il en convenait, Aenetelia. Elle avait beau gémir, crier, être parcourue de soubresaut, c'était toujours la même chose, le plaisir dominait la douleur au point de quasiment l'occulter...
Alors Liam s'approcha de la dominatrice et lui murmura, dasn le creux de l'oreille, en lui glissant le manche du tisonnier dans la main, d'un ton doux, calme, une tranquille cruauté l'on pourrait dire :
« Vous pourriez commencer à cautériser les plaies avec ça, qu'en dites vous ? »
Il guida sa main armée du tisonnier vers le dos d'Aenetelia et lui imprima un brusque mouvement : l'arme incandescente s'appatit sur ses chairs. Il la força à le laisser sur la peau d'Aenetelia jusqu''à ce que celle ci hurle vraiment de douleur, plus d'once de plaisir, il fallait bien lui rappeler qu'il n'était pas là pour lui apporter du plaiir, mais pour la punir...
« Vous voyez, elle est là parce qu'elle est punie, il ne faudrait pas non plus lui offrir un orgasme en récompense....et l'avantage, c'est qu'avec elle, vous pouvez y aller, il n'y a aucune limite imposée par elle, elle prendra tout ce quon lui offre, elle subira tout ce qu'on lui inflige...et elle fera tout cela avec bonheur.... »
Il lâcha la main de Gwenaëlle pour se placer sur le côté, qu'elle joue avec la soumise sans la gênaer davantage, avant de lui lancer, sur un ton joueur :
« Très bien, considérez moi désormais comme un instrument de torture pour elle, et utilisez moi quand et comme bon vous semblera ! »
Il se mit à rire.
-
Le cuisinier parti, Liam revint vers la dominatrice. Ce qui suivit la déstabilisa bien plus qu’elle ne le montra. Grâce à son habitude de jouer des rôles, elle pouvait facilement cacher son désarroi et conserver son masque de dominatrice sévère en toute circonstance. Elle senti son poignet être saisi alors que le vampire déposait dans sa main le tisonnier rougeoyant. Il conduisit l’action suivante à laquelle elle n’opposa pas de résistance. La surprise avait eu raison d’elle. Jamais personne n’avait eu, jusqu’à ce soir, l’idée de faire un tel acte.
Il venait de la forcer, la forcer à faire une chose dont elle n’avait pas eu envie. Qu’il participe, ça elle était d’accord, mais qu’il lui fasse faire ses quatre volontés…non ça n’allait pas du tout. Elle l’écouta attentivement et se rendit compte qu’il y avait une notion qui différait entre eux. Elle cherchait simplement à produire du plaisir en passant par la douleur, lui n’était là que pour infliger une torture à sa compagne, ou quoi qu’elle puisse représenter.
- Je n’aime pas trop ses manières sachez-le ! J’aime rester maîtresse de mes actes, ce n’est pas moi ici qui vous suis soumise !
Et il s’imposait là, en tant qu’instrument de torture…en même temps, c’était tentant. Du point de vue de la qualité de la soumise, dépasser certaines limites qu’elle s’imposait, oser aller dans les tréfonds de son esprit pour faire les choses qui lui traversaient la tête sans se poser la question du mal ou du bien…Etait-elle prête à franchir ce cap ? Ne risquait elle pas de tomber dans une spirale qui allait l’entrainer de plus en plus loin ? Car faire sauter des barrières c’est bien, encore faut-il savoir les remettre ! Faire souffrir, oui ça elle pouvait le faire, des idées elle en avait, plein la tête. La petite marionnette qu’elle avait entre les mains pourrait hurler si fort qu’elle exploserait probablement ses cordes vocales.
- Si je vous comprends bien, vous souhaitez voir quelles sont mes…possibilités ? Vous dites vouloir la punir et que je dois me servir de vous comme instrument ? Et bien c’est à ce strict effet que vous me servirez ! Vous ne devez plus la toucher sans mon accord.
Puisqu’il souhaitait la punir, elle ne voyait pas pourquoi elle offrira à la jeune femme la plaisir d’être punie par son maitre quelle devait adorer au plus haut point pour convenir d’être ainsi martyrisée. En gros, Liam devrait se contenter de faire le laquais de service. Une tâche très certainement ingrate pour le jeune homme mais s’il voulait vraiment voir la torture sous sa plus belle forme, alors il s’y pliera. Gwen ayant toujours la tige de métal en main elle le reposa dans le brasero qui redonna immédiatement une jolie couleur virant presque sur le blanc tant il était chauffé. Pourtant, elle n’y retoucha plus et préféra reporter son attention sur les pinces qui restaient sur les plaies d’Aenetelia. Elle tourna un peu autour d’elle sans la toucher puis son regard se posa sur les pinces qu’elle avait enlevées et elle les reposa toutes sur des endroits stratégiques. Pas vraiment là où elle avait la peau ouverte, elle cherchait plutôt là où elle savait que le système nerveux passait pour être au plus proche.
Elle attrapa du fil de fer, un très bon conducteur et suffisamment souple pour être entortillé autour de chacune des pinces. Elle termina son œuvre en reliant chacun des fils entre eux et le tout fut noué à la baguette électrique. Elle n’alluma pas encore le dispositif pour la simple et bonne raison qu’elle voulait le faire crépiter pendant un long moment et donc il fallait le démarrer au dernier instant car nul doute qu’il ne tiendrait pas tout le temps du repas. Isis attrapa la mâchoire d’Aenetelia et rivant son regard d’océan dans celui de la marionnette.
- Tu es résistante n’est-ce pas ? Alors tu vas bien supporter ce petit traitement bien gentiment ! Je ne veux pas entendre un son…et ne t’endors pas non plus.
Elle se retourna vivement lâchant du même coup la poupée et fixa avec intensité son hôte, toute souriante comme si elle avait déjà oublié ce qui venait de la froisser...
- Je vous laisse le soin de choisir l’intensité, vous connaissez mieux que moi les capacités de votre matériel. J’aimerai que cela soit suffisamment fort pour qu’elle en ressente une gêne mais que vous fassiez attention à ce que ce ne soit pas trop fort pour qu’il ne se décharge pas trop vite. Evidemment, s’il y a un moyen de brancher le boitier sur une source plus grande…pleine puissance !
Isis s’étira comme un chat aussi gracieuse qu’un roseau…
- Je meurs de faim, pas vous ?
Le but d’Isis était simplement de laisser la jeune femme en proie aux chocs électriques pour affuter ses nerfs au maximum et lorsqu’elle redescendrait, Isis la soignerait…tout particulièrement.
-
Vous savez, parfois, il ya des fois où on ferait mieux de ne pas avoir agi, où l'on aurait mieux fait de rester immobile au lieu de bouger, et bien, vu la réaction de Gwenaelle, tout semblait indiquer que c'était ce genre de cas ! Elle n'hésita pas à le lui dire, d'ailleurs ! Elle ne voulait pas chercher à comprendre l'autre, elle restait dans cette petite certitude qu'elle avait comme quoi chacun avait un rôle ! Incroyable n'est-ce pas ? Bon, lui, c'était donc dans la nature des choses qu'il soit plus puissant, qu'il soit plus haut placé que les mortels, qu'il les domine, elle, elle n'avait aucun droit de se placer comme telle, elle avait juste le droit de prendre la liberté tant qu'elle ne dépassait pas le statut de sa race, une race avilie et basse, faible...
Pour le moment il tolérait bqu'elle lui donne des ordres car il lui avait proposé de fonctionner ainsi pour observer attentivement la manière dont elle voulait gérer les choses, la manière qu'elle avait de faire plier quelqu'un, ça, ça l'intéressait grandement ! Même si elle semblait être contre ce qu'il faisait, en reposant le tisonnier, elle semblait le montrer, avant de lui faire une démonstration de « torture douce » Elle avait fait en sorte que certaine zones de son corps soit exposées à des chocs électriques réguliers et ininterrompus.
L'avantage de la situation, c'était que la jeune femme n'était pas rancunière, pas avec lui du moins, aussi avait-il souri en écoutant son idée et en l'éxecutant, plaçant le réglage à fond après avoir changé la batterie, il sourit avant de dire à sa compagne d'un soir :
« Et bien soit, voilà, avec une batterie neuve, nous avons une heure et demi d'autonomie à fond, cela vous convient-il ? »
Il avait dit ça en prenant son bras pour la mener à table, elle avait faim, et le repas serait tout chaud, il serait fumant, prêt. Avec douceur, il l'emmena, comme un gentleman , à la salle à manger pour profiter d'un repas bien mérité.
« J'ose espérer que vous apprécierez, le sanglier a été chassé avant hier et le morceau marinait depuis, la marinade devraot être excellente, surtout que mon chef a une sauce spéciale qu'il distille dans ses plats, les rendant incroyablement exquis, vous devriez aimer je pense, vous vous ferez vitre propre opinion, une favorable j'en suis sur ! »
Toujours comme un gentleman, il lui tira la chaise et l'aida à s'asseoir, avant de s'asseoir en face. Cette salle à manger, somptueuse, était éclairée par plusieurs chandeliers et un lustre à chandelles orné de cristal, de plus, il y avait ici, trois grands âtres qui dégageaient de la chaleur et de la lumière eux aussi, ainsi, le chauffage était bien haut, permettant une température agréable entre ces murs de pierre brute particulièrement épais.
Un serviteur entra, discrètement, et une floppée le suivirent, apportant mets sous cloche et boisson alcoolisée de grands crus. Les plats furent disposés sur la tabl, les cloches otées pour révéler un énorme morceau de sanglier au fumet alléchant. Le plat était tellement chaud que l'on pouvait distinguer une légère fumée qui s'élevait dans les airs....
Un serviteur coupa un morceau bien tendre et sans os pour servir l'invitée d'honneur, en même temps, il n'y en avait pas cinquante, et il rajouta une dose de purée de céleri avant de poser à côté de la jeune femme le saucier. Saucier contenant une délicieuse sauce à base....de ang, mais cela, il ne le dit pas, il y avait une dose de sang humain dedans. C'était la seule manière qu'il avait eu de pouvoir apprécier n'importe quel plat et le trouver un tant soit peu nourrissant : cette sauce à base de sang, mais bien évidemment, il ne souhaitait pas le lui révéler, qu'elle goute par elle même....
Puis, sans crier gare, un serviteur coupa un très petit morceau de la viande dans l'assiette de Gwenaelle pour le faire passer à Liam, qui le mangea en souriant avant de dire.
« C'est une coutume remontant à deu ou trpis siècle, une manière de faire pour montrer que le met n'est pas empoisonné, j'aurai peut être du vous prévenir avant, et je suis navré de l'avoir omis, cette coutume est , au manoir, habituelle.... En tout cas, j'ose espérer que vous aprécierez le met ! Et je vous en prie, goutez la sauce, elle est assez particulière, mais vous apprécierezsans doute grandement sa délicatesse ! »
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Liam s’était donc occupé de faire comme Isis le lui avait demandé branchant une batterie de secours. Aenetelia serait donc occupée pendant une heure et demi à ressentir de longues ondes brûlantes lui parcourir l’entièreté du corps. Isis savait qu’à pleine puissance, l’électricité ainsi dosée pourrait causer des séquelles graves et irréversibles à l’une de ses protégés. Isis espérait violement que son hôte ne lui ai pas menti et que la jeune femme, aussi résistante soit elle, n’en aurait aucune séquelle. Elle devait essayer de faire confiance à cet homme qui pourtant lui laissait à présent un certain malaise. En la forçant il avait perdu une partie de cette dite confiance et Isis se reposait de nouvelles questions à son sujet.
Elle se laissa prendre par le bras, acceptant de se faire conduire jusqu’à la salle à manger. L’homme se montra prévenant, signe de sa bonne éducation, n’omettant pas de tirer sa chaise pour mieux la rabattre sous ses genoux pour installer l’invité. Pendant que Liam allait s’asseoir à son tour, elle observa les lieux. Tout était très beaux, très propre. On sentait que la représentation y était, les objets soigneusement posés, chacun à leur place. Finalement, la jeune femme ne trouva rien à redire, aucune faute de gouts. Cependant, elle savait qu’elle ne pourrait s’y plaire et s’y épanouir. L’endroit manquait cruellement, selon elle, de chaleur humaine. Mais après tout, c’était peut-être le style terranien qui voulait ça. D’ailleurs, elle ne savait toujours pas où elle était, hormis dans un manoir au milieu de nulle part.
Liam lui présenta le plat qu’elle allait déguster et insista particulièrement sur la sauce qu’elle ne devait pas oublier de gouter. Les serviteurs commencèrent à défiler autour de la table, portant de riches plats couverts de nombreux mets, tout aussi raffinés les uns que les autres. Ils utilisaient de petites fourches, qui étaient un comble de raffinement, pour se servir dans les plats et remplir leur assiette. Elle attendit qu’on la serve et s’apprêta à attaquer son pavé de sanglier. Son geste fut coupé par l’un des serviteurs qui vint scinder un morceau de sa viande pour aller le déposer dans l’assiette de Liam. Elle resta silencieuse, ne sachant comment interpréter ce geste. Ce fut le vampire qui lui donna une explication.
- Je vois…votre pays doit véritablement être pourvu d’être fourbe pour qu’une telle tradition existe ! Dois-je vous laisser gouter à l’ensemble de mes mets ? Et puis, vu les pouvoirs que vous semblez posséder, je me doute qu’il doit exister d’autre personnage capable de telle puissance et qu’ils peuvent occire n’importe qui par la pensée.
Cependant, elle trancha enfin dans son morceau pour s’en offrir enfin un peu réconfort. Gwen avait faim et elle mordit avec appétit dans le beau morceau qu’elle venait de se faire. Liam venait de lui rappeler de prendre de la sauce, décidément, il était insistant. Etait-ce là une autre tradition à respecter ? Et puis, qui sait, la viande était peut-être sans danger, mais la sauce pouvait très bien être empoisonnée ! Elle eut un sourire à cette pensé qui lui traversa l’esprit. Elle plongea alors un nouveau morceau de viande dans la sauce si spéciale. Elle porta le tout à sa bouche et dégusta avec lenteur et une certaine appréhension. Rien ne se passa, pas de langue lourde, de picotements ou encore d’envie soudaine de vomir. Non. C’était très bon, elle reconnut le gout du sang, très certainement du sang de la bête savamment chauffée pour en tirer l’essence. Elle soupira de satisfaction.
- C’est succulent, mes compliments à votre chef ! Un véritable ravissement pour les papilles…
Gwen goûtait pleinement la soirée. Mais elle buvait avec parcimonie, ne voulant pas risquer de trop déraisonner lorsqu'il lui faudrait toute sa clairvoyance. Il lui faudrait un maximum de concentration pour ne pas se laisser complètement aller, ne pas dérailler ou déraper sur la pauvre soumise. Bien étrange soumise qui au dire de son Maître, aimait ce genre de châtiments. Drôle de planète et drôles de mœurs.
- J’aimerai éclaircir un point. Il faut que vous compreniez que ce qui va se passer ce soir est exceptionnel et doit le rester. Il est hors de question que l’une de mes filles soit traitée de la sorte…nous ne sommes pas comme vous…
Gwen était consciente de ce qu’elle faisait et espérait que Liam respecterait ses désidératas. Elle ne supporterait pas de le voir faire souffrir pour la souffrance ses amantes et amies. Il ne restait plus que le dessert et les festivités commenceraient…
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Occir quelqu'un par la pensée....oui, c'était faisable ! A vrai dire il ne connaissait personne qui était en mesure de le faire, mais cela ne voulait pas dire que cela n'existait pas....oui, cela devait exister, forcément, c'était le gros avantage de Terra, l'arbre des possibkes dépassaient l'entendement des êtres qui peuplaient ce monde, et il était autrement plus réalisable, autrement plus fourni que sur terre, sur terre, l'arbre des possibles était si réduit.....quel dommage.... c'était tellement grandiose ce qui pouvait être ici. Des êtres relativement banals ici passaient par des dieux une ois sur terre, imaginez le nombre de sectes qui étaient implanté au japon, à Seikusu ! C'était abominable pour les autorités, lui, il était amusé par cela, on prenait vite la grosse tête....
Mais bon....il commença à manger, arrosant généreusement de sauce son assiette, faisant baigner la viande dans le sang, avant de lentement savourer les pièces de sanglier qui vaient reposé dans la purée de céleri.....huuum un vrai délice, de quoi se faire amplement plaisir, avec un ravissement pour les papilles de tout gourmet qui se respecte. Et Gwenaelle avait clairement mis en exerce cet avis sur la nourriture, oui, c'était délicieux, et cette sauce au sang humain était un vrai délice, un ravissement, ceci était principalement du au fait que ce soit du sang humain, Liam ne pouvait manger de la nourriture autre que le sang sans cette sauce !
Les paroles suivantes de la jeune femme le mirent en alerte, il s'agissait, il était vrai de douleur pour la douleur ici même, rien de plus, et elle, elle offrait de la douleur pour du plaisir, aussi, il ne fallait pas croire qu'il pouvait faire ce qu'il voulait sur terre avec les filles de la dominatrice sado-masochiste, logique mais décevant, elle ne comprenait donc pas le véritable enjeu de la douleur réelle, ce n'était au final pas cela qu'elle comprenait, qu'elle maitrisait, juste un détail tout bête qui faisait une différence énormissime ! Enfin bon, il était curieux de voir comment elle lui apprendrait à jumeler la douleur et le plaisir chez ses victimes....c'était cela qui l'intéressait au plus haut point, ayant ainsi la possibilité de soumettre plus facilement, info pratique qui était tout l'intérêt de cette idée de leçon.....
« Je comprends ce que vous cherchez à dire et rassurez vous, puisqu'il s'agit, comme je vous l'ai demandé, de leçons que vous donneriez sur terre, cela apparait comme logique qu'une fois sur terre durant les leçons, vous gardiez la direction de tous les actes et la possibilité de tout interrompre à tout moment..... »
Il tapa dans ses mains et la table fut débarrassée et redressée pour le dessert, comme plat final, il s'agissait d'une sorte de gateau fait à la crème patissière et à la patte feuilletée, un gateau qui venait de la terre, de russie et que l'on avait baptisé en référence à un grand conquérant, un général et un empereur de renom : Napoléon, le gateau tait simple : haut d'une quinzaine de centimètres il disposait de plusieurs couches , alternant entre la patte et la crème....un vrai délice ! Restait à voir si elle apprécierait ou pas. Et pendant qu'un domestique, ou plutôt un esclave, coupait le gâteau – qui au final tenait du mille feuille géant plu qu'autre chose ! - Liam reprit concernant les traditions chez lui :
« Disons que c'est assez spécifique à la famille, mon grand père adorait les poisons et autres substances ayant des effets sur les personne sl'entourant. Quand cette rumeur a été révélée comme fondée, et bien disons qu'il était clairement impossible de ne pas offrir à l'invité une certitude de ne rien craindre au niveau alimentaire, c'est une tradition qui est restée malgré la perte de tout fondement ! »
Il sourit et prit un nouveau verre de vin, ne pouvant pas être ivre, il pouvait boire plus que de raison sans le moindre problème !
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Liam dissipa les craintes de la jeune femme, ou du moins il lui expliqua qu’il comprenait ses craintes et qu’il ferait comme elle voudrait une fois sur Terre. Toute ombre semblait levée. Elle respirait plus librement. La soirée augurait d'être riche en découverte, à commencer par le dessert. Elle le reconnue aisément malgré la hauteur du Napoléon. Isis avait plus l’habitude de manger de petits mets, des mignardises comme on dit. Elle se vit servir une jolie part, trop imposante pour elle. Isis ne savait pas ce que les codes de ce pays imposaient pour les repas. En France, son pays d’origine, on se devait de laisser un petit morceau dans son assiette, signifiant qu’on avait plus faim. Par contre, au japon, on se doit de manger l’entièreté de son plat car si on laisse ne serait-ce qu’un grain de riz…on vous ressert une plâtré. Et n’essayez pas de dire à votre hôte que vous n’avez plus faim, il serait vexé !
Isis hésita mais opta pour la version Française. Liam avait su noter l’étymologie de son nom et donc sa provenance Française, avec un peu de chance il attribuerait cette façon de faire à ses origines. Le dessert n’en fut pas moins délicieux, elle pouvait reconnaître que ce chef était aussi un bon pâtissier…à moins qu’ils soient deux à travailler, un cuistot et un pâtissier donc. Et malgré le fait qu’elle en laissa une partie elle y fit honneur, il n’y avait que le juste morceau convenable qui fut abandonné à son sort. A sa grande joie, Isis se vit desservir. C’était le signe que son attitude avait été comprise. Un ouf plus tard, elle accepta un thé en guise de digestif. A cette demande, le serviteur s’inclina et servi dans une très belle tasse d’où elle put voir finalement les volutes de fumée s’échapper de celle-ci montrant que le thé était bien chaud. Elle devrait attendre un peu avant de la gouter.
- Dites-moi, qu’est ce qui peut pousser un homme ayant une attitude si civilisé à habiter dans un lieu si retiré de tout ? Chez nous passeriez pour un hurluberlu un peu fou…
Isis engageait la conversation, le temps que son thé refroidisse et puis elle voulait en savoir plus sur son hôte qui était un peu étrange pour elle. Peut-être était-ce simplement parce qu’elle n’était plus sur Terre. A bien y repenser, Isis ne s’était pas offusquée plus que ça quand il lui avait dit qu’elle n’était plus sur sa planète, non, cela avait semblé naturel à la jeune femme, tout comme d’apprendre qu’il y avait d’étrange créatures peuplant cette Terre là. A croie que le fait d’approcher de Seikusu rendait les gens plus ouvert aux nouveautés. Jamais elle n’aurait dû faire confiance à cet homme et encore moins tenté de de le suivre dans sa maisonnée. Et bien si ! Elle était là en train de respirer l’odeur délicieuse de son thé dans un cadre luxueux.
En même temps, Isis réfléchissait à la suite des évènements. Elle devait bien avouer qu’elle appréhendait cette suite. La torture à venir n’était vraiment pas dans ces habitudes. Elle ne savait pas trop si elle allait être capable de supplicier la jeune femme comme l’aurait fait un bourreau du moyen âge. Son esprit était furieux et en même temps la curiosité s’emparait de lui. L’Homme à toujours au fond de lui une part d’ombre qu’une barrière maintient vigoureusement cachée au plus profond d’eux. Lorsque cette barrière saute, on se retrouve avec des gens qui n’hésitent pas à tuer père et mère pour satisfaire une envie incongrue et malsaine. Isis allait-elle devenir comme ces gens si elle laissait libre court à son imagination ? Serait-elle capable après de ne pas recommencer si cela lui plait ? Grand dieu non ! Cela ne devait pas lui plaire, ça irait à l’encontre de toutes ses convictions…
- Vous savez Liam, je sais que vous attendez quelque chose de moi pour votre soumise, mais je ne suis pas certaine de pouvoir vous l’offrir. Il se peut que sous ce toit, ce soit vous le professeur et moi l’étudiante. Bien que je sois consciente que votre amie n’est pas humaine comme moi, j’ai peur de ne pas savoir où aller et faire une chose irréversible…qui ne ferait pas que lui faire mal.
Sur ce, elle porta son thé à ses lèvres et fit couler le liquide encore chaud dans sa gorge. Gwen n’était pas sereine et ne pas faire trembler sa tasse devenait difficile. Le couperet allait bientôt tomber…
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La question de Gwenaëlle était légitime et il était ravi de la voir s'intéresser un peu plus à ce qui l'entourait. Bon, tant qu'elle ne posait pas des questions dont elle ne voulait pas vraiment entendre les réponses, tout se passerait bien, mais d'ici là....bah il ferait avec, que voulez vous, il répondrait honnêtement à certaines questions, faussement à d'autres, et par omission aux dernières. L'un dans l'autre, il devrait pouvoir s'en sortir sur toutes les questions susceptibles d'être posées ce soir, au pire, il prétexterait un malaise et irait finir par faire semblant de se coucher et partirait chasser sa nourriture de la nuit.
Il dégusta modérément le dessert, picorant plus que mangeant, mais c'était l'un des rares plats sans assaisonnement spécial, aussi, pour éviter les crampes d'estomac, il devait éviter d'en manger énormément, problème qu'il n'avait pas avec le thé, un thé noir très amer, voilà ce qu'il avait préféré et il l'avait bu brûlant, sans sucre, en puriste, savourant l'arôme délicat d'un que attendit que maitre Eckart ait pris un cigare et qu'il l'eut mis en bouche pour l'allumer à l'aide d'un briquet à l'effigie effroyable d'un corps mutilé et dont l'expression faciale exprimait une joie frénétique. En bas était gravé une phrase, très simple « Mon corps appartient à mon maître, tant que je lui sers, mon bonheur est comblé! » En fait ne cherchez pas de double sens ou autre, ul s'agissait d'un briquet terrien qu'il avait trouvé amusant. Il en avait donc acheté trois douzaines pour avoir de la réserve ! Les gens ont parfois des réflexes bêtes, les vampires aussi !
Il ne semblait pas vraiment décidé à répondre à la jeune femme, mais finalement, il se lança, d'une voix douce et quelque peu condescendante.
« Voyez vous, mon espèce se nourrit de certaines substances qui abondent tellement en ville que cela me rendrait fou très rapidement, je ne me contrôlerai plus et je ferai un massacre. De plus, d'ici, je peux mieux gérer ma profession, je peux aller moi même récupérer une marchandise pour l'envoyer à mes vendeurs pour en tirer le meilleur prix ! »
Il sourit avant de rajouter.
« L'autre intérêt c'est le calme, je préfère être au calme campagnard que dans le boucan citadin, ici, le seul bruit qui vient troubler la quiétude de ma retraite de tout monde civilisé est le bruit de la troupe de loup garou dévorateurs, c'est bruyant, de temps en temps faut les calmer à l'argent, mais au delà de ça, c'est un coin tranquille ! »
Un hurlement vint appuyer ses paroles alors qu'il souriait. Il prit une bouffée de tabac et reprit la parole.
« Je comprends votre impression, mais ne vous en faites pas, je ne vous forces en rien, je continuerai seul à un autre moment si vous préférez. Vous êtes mon invité, je ne vous impose rien que vous ne vouliez pas. »
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Au fur et à mesure que son vis-à-vis lui répondait, Gwen se décomposait. Elle se repassa le fil de la soirée dans sa tête, son arrivée, ses jeux, le diner…et ce fut comme si une alarme se mettait à sonner dans sa tête. La peur vint la saisir. Cette peur, celle qui vous transcende et perce à jour vos plus profond secret. Le hurlement du loup garou termina d’achever sa conviction. Elle avait l’impression soudaine que l’homme qui se tenait face à elle se jouait d’elle. Quand il avait parlé de massacre, elle comprit que cet homme était fort dangereux, peut-être bien plus que le loup qui redoublait d’effort pour se faire entendre. Qu’est ce qui pouvait bien se trouver en abondance dans une ville et pas à la campagne ? Les humains n’est-ce pas…
Gwen était littéralement pétrifiée. Le regard de Liam, aussi noir que vivant et d'une insondable et vertigineuse profondeur la terrassa. Son cerveau était embrumé par la terreur, la sensation que la mort lui faisait face et l'attendait. Elle en avait des hauts le cœur et l'envie lui prenait de courir vers la sortie, ce qu'elle aurait sans doute fait si ses jambes avaient seulement voulu lui obéir. Au lieu de ça, elle ne bougeait plus. La tasse toujours entre ses mains se renversa sur sa robe et termina sa course en se fracassant au sol.
Lorsqu’un serviteur s’approcha pour l’aider elle cria, un véritable cri de stupeur. Ne comprenant pas ce cri, l’homme continua son avancé vers la jeune femme posant ses mains sur la jupe pour essuyer à l’aide d’un linge blanc. Cette fois, c’en fut trop pour la pauvre demoiselle qui s’écarta vivement, sa petite cuillère à la main, faisant tomber sa chaise à la renverse. Elle darda sur le serviteur un doigt pointé sur son visage, l’obligeant à ne pas la suivre alors qu’elle reculait lentement vers l’âtre brûlant.
- Ne…ne me touchez plus…je ne veux pas !
Le serviteur ne s’opposa pas plus que ça à cette injonction. Cela rassura un peu Gwen lorsqu’elle vit le domestique faire demi-tour pour se contenter de ramasser les éclats de la tasse. Restait plus qu’à voir la réaction de Liam qui ne devait pas bien comprendre la soudaine frayeur de Gwen. La jeune femme tentait de réfléchir, de se raisonner, de voir qu’elle n’était pas en danger. Qu’en savait-elle au fond ? Qu’est ce qui lui prouvait que cet homme n’était pas lui aussi une créature démoniaque ou autre…d’ailleurs, il avait parlé d’espèce, sous-entendu évident qu’il n’était pas humain. Elle tourna son regard vers Liam, les yeux rouge et embrumé d’un voile de larmes refusant de couler. Comme arme, elle avait sa petite cuillère pointée sur lui. Terrifiant !
- Je veux tout savoir, ce que vous êtes…votre espèce…
En fait, c’était complétement ridicule comme comportement, pour plusieurs raisons. L’une d’elle étant que de toute façon, il pouvait lui raconter n’importe quoi, elle resterait toujours dans l’incertitude. Elle ne comprenait plus ce qu’elle faisait ici, elle avait l’impression inconfortable d’être dans une prison, une prison dorée qui la mènerait à la mort. Elle continuait de reculer et finit par heurter le haut de la cheminée ce qui la fit sursauter de plus belle, permettant à ses larmes d’enfin libérer ses yeux. Elle n’avait cure que sa jupe trop proche des flammes et qu’elle brûle. Elle regrettait de l’avoir invité chez elle…si ça tombe, c’était un vampire et il était prêt à vider ses filles…Gwen n’est qu’une humaine et à des réactions d’humaine confrontée à quelque chose qui la dépasse.