Les gestes de Missy ne furent pas assez discret pour la russe, qui avec le temps était devenue une vraie experte dans l'observation de ce genre de manière, Missy était la seule à avoir voulut se toucher pour se procurer du bien. Son observation discrète et silencieuse fut d'un coups interrompu par le professeur qui se mit à réfléchir où il allait la mettre. Puis la russe se vit désigner la place derrière Missy.
- O .. Oui ... Senseï !
Lyubovnitsa se mit à trottiner un peu vers sa place, une fille timide étant vite gênée d'être le centre de toutes les attentions, en passant près de la demoiselle, la russe put sentir une odeur qu'elle ne connaissait que trop bien, celui de la mouille, pour beaucoup cela serait passé inaperçue, mais pour Lyubovnitsa c'est une toute autre histoire. Cette dernière recula sa chaise et s'installa sans faire de bruit, tout du moins en essayant d'en faire le moins possible. Ce que la chasseuse pouvait sembler aussi mignonne à agir en fille timide, la russe se doutait même que sans les phéromones, elle aurait déjà deux trois élèves à ses pieds.
Puis les cours reprirent, de la philosophie, visiblement ce n'était pas la tasse de thé de Lyubovnitsa, entre Machin, Truc et Much, qui disaient, le bien c'est moi les autres c'est le mal, tout le monde il est gentils ect ... La russe en eut très rapidement marre, ce qui se traduisit sur son visage d'ange par une fausse concentration. Heureusement que Missy vint à sa rescousse en entamant une discussion qui allait profiter à la russe.
Elle émit une très légère expression surprise, de l'étonnement. C'est vrai qu'il est rare de voir une élève transférée dans la soirée se faire aborder par un camarade de classe en même pas dix minutes, preuve qu'elle n'était pas la seule à trouver le cours chiant.
Lyubovnitsa se mit à frictionner avec lenteur ses poignet ce qui joua aussi sur la hauteur des épaules, faisant passer cela pour un tic qui montre son stress et sa gêne.
- O ... Oui m ... merci. B ... Belyĭ C'est m ...mon pré ... prénom.
Elle baisse de nouveau le tête, puis elle saisit une feuille volante pour écrire quelques chose, tentant de dissimuler son regard de sa camarade, puis elle tendit le bout de papier.
La russe semblait penser qu'il serait plus facile pour une fille timide d’écrire que de parler, d'un autre côté, il n'y a pas à formuler une phrase avec sa bouche et risquer de se faire entendre par tout le monde.
Missy pouvait lire ceci :
" J'ai un peu de mal à comprendre tout les mots en japonais."
Si la demoiselle regardait la russe, elle verrait un visage qui devenait rouge.