Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: conrad hell le vendredi 04 février 2011, 23:19:03
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la journée etait en train de s’achever, les dernières lueurs du soleil faiblissaient lentement et la nuit s’installait petit à petit.
Conrad etait resté perché sur le toit d’un building durant la totalité de la journée, profitant de l’atmosphère de ce qui était son monde d’origine.
après des années d’errance et de solitude il avait enfin retrouver la civilisation avant de découvrir une faille menant jusqu’a une ville; quelques heures et une victime plus tard il sût où il se trouvait et décida de profiter de ces «vacances».
perchée en hauteur ou dissimulé dans l’ombre il passa plusieurs jours à observer les gens, choisissant ici et la une victime qui se révéla à chaque fois bien moins interessante qu’il l’avait esperé.
après plusieurs victimes laissées négligement dissequées sur place une psychose commença à naitre dans différents quartiers, la presse ne faisant rien pour calmer le jeu.
il redescendit du toit une fois la nuit tombé, circulant de toits en toits jusqu’a tomber sur une jeune femme attendant le bus; il se décida à la suivre.
pendant plusieurs jours il suivit le moindre de ces gestes et fut de plus en plus interessé par cette personne qui semblait tellement différente des autres.
et le voila, une semaine plus tard, perché sur le toit d’un bâtiment à réflechir, se demandant comment aborder une telle créature la solution vint par hasard lorsqu’un homme plutôt saoul la coinça dans une ruelle ; l’idée que son sujet d’étude soit affectée par un facteur exterieur fut loin de lui plaire.
l’homme n’eut pas le temps de poser un doigt sur elle qu’une main surgit des ténèbres, lui attrapant la tête avant de l’aspirer dans le noir avec une force surhumaine; quelques gémissements et bruits visqueux plus tard l’homme n’était plus qu’un amas de chair et d’os en bouillie.
dissimulé dans l’ombre Conrad observait Yume, incapable de cacher sa présence; son regard curieux croisa celui de la jeune femme
«heu...bonsoir ?»
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Nouvel exercice pour nouveau départ. A force de la voir fuguer , le foyer avait penser trouver une solution. Lui apprendre la liberté . En lui donnant des objectifs . D’abord très simple . L’habiller normalement . Plusieurs tenues . Au début, c’était durs . Puis, grâce à Sara, c’est devenu plus facile . Apprivoiser Yume, ne pas l’attaquer parce ce qu’elle ne sait pas . Tenter de lui montrer certaines choses qui lui seront nécessaire. Essayer de détecter la vision faussée des choses pour mieux les corriger , en douceur … La notion du nom semblait avoir beaucoup de mal à rentrer aussi Sara avait chercher à facilité la chose par des automatismes . Elle savait donc maintenant que si on lui demandait comme elle s’appelait , elle-même donc pas au téléphone, il fallait répondre Yume . Elle savait aussi maintenant que ce mot ne signifiait pas viens mais Rêve . Elle avait presque sourit à cette explication. Rêve, c’était cette chose agréable qu’elle vivait quand elle dormait . Son contraire était cauchemar, qui était un peu moins réjouissant . Elle savait maintenant que si le cauchemar arrivait, elle avait le droit d’aller voir Sara , quelque soit l’heure ou le jour .
Second objectif après l’habillement, la toilette. D’abord avec une bassine pour faire taire la peur de noyade . Puis le truc avec l’eau qui tombe du plafond. Ne lui demandez pas le mot, elle ne s’en souvient plus . Cela avait suffit . Troisième objectif au long nom pompeux de « subvenir à ses besoins nutritif » . En résumé, manger correctement . Les livres de photos culinaire avait beaucoup aidé comme l’imagier « Les cuisines du monde » ou « le système digestif » . Yume arrivait donc à l’étape de la sortie régulière . Il lui fallait une motivation . Motivation très vite trouvée : la bibliothèque municipale . Le principe avait beaucoup plu à la gamine . On emprunte un livre pendant une semaine dans une grande base de donnée . On le lit puis on y retourne la semaine d’après pour le rendre et en prendre un autre . A l’aide d’un plan, d’une carte de bus et de bibliothèque et d’encouragement chaleureux , cette expédition était devenue hebdomadaire … jusqu’à en devenir quotidienne … Mais ce qui devait arriver arriva
Tout était allé si vite et Yume s’était bien vite retrouvée acculée dans une ruelle par un homme . Était-elle tentatrice avec sa petite robe à motifs de papillons, ses nattes et des chaussette remontée et protégée par des ballerine noir ? Elle ne le savait pas, elle ne comprenait pas ce genre de comportement . Ni ce qui suivit . En un éclair plus d’homme menaçant . Juste un autre qui lui fit froid dans le dos . Il lui dit bonsoir et elle le dévisagea . Il était terrifiant mais cette notion était étrangère à la gamine . Une situation pouvait être terrifiante, pas un homme . Aussi, elle se leva et salua avec respect pour le remercier
« Bonsoir monsieur . »
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Conrad resta sans voix pendant plusieurs secondes, presque plus choqué qu’elle ne pouvait
l’être.
Toute personne rationnelle aurait hurlée ou fuit dans une telle situation mais il n’émanait aucune panique de la jeune femme; certes il pouvait ressentir l’adrenaline et un soupçon de peur mais à des niveaux différents de la plupart des gens.
la jeune femme lui répondit, le saluant et le remerçiant avec un air plus intrigué qu’effrayé.
Conrad etait descendu du toit en rampant sur les murs telle une araignée, ses bras et jambes etaient d’une longueur inhumaine; ainsi dissimulé dans la pénombre il ressemblait à un être de cauchemar.
Il se pencha en avant, se baissant de manière à ce que son visage soit proche de celui de Yume
« tu n’as pas peur...pourquoi n’as tu pas peur ?»
Son visage n’avait rien d’effrayant, il etait souriant et surtout curieux
«normalement tu devrais fuir...non ?»
Il jeta un regard aux alentours, quelqu’un pourrait passer par ici et le voir; la sécurité etait une de ses priorités mais la jeune femme l’intriguait.
Il lui tendit une main ensanglantée
« veux tu venir avec moi ?»
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Elle l'observait calmement tandis que son regard semblait vide, si vide . Pourquoi n'avait-elle pas peur . Question stupide selon elle . Elle ne lui répondit pas tant la réponse lui semblait évidente . On a pas peur d'un être humain. D'un homme qui plus est. Et l'habit ne fait pas le moine, elle a lu cela dans un livre de dicton . Elle avait tant vue des hommes qui semblait normal en apparence , même beau et gentil . Il devait l'être devant leurs femmes et leurs enfants . Mais avec elle, Yume, la bonne , l'esclave , le jouet qu'elle avait été pour eux , elle les avait vu se tordre , devenir terrifiants et violents, rire de ses larmes et exulter de ses douleurs . Elle s'était dit alors que les êtres qui semblaient terrifiant, dans le juste retour des choses ne devait pas être si méchant . Ce n'était pas eux les monstres , elle devait les découvrir avant de les juger . De juger plutôt si elle devait partir en courant ou si elle devait rester et leur sourire .
""Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage." ... C'est pour cela que vous dites cela ? "
Elle reporta son attention sur la main qu'il lui tendait
"Vous êtes blessé ? Il faut vous soigner ."
Avant d'ajouter
"Je veux bien vous suivre si vous me permettez de rentrer à service social avant vingt heure , il ne faut pas que Sara s'inquiète ."
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La jeune femme etait une source constante de surprise, si proche d’elle il pouvait sentir avec aisance ce qu’elle ressentait mais il n’émanait d’elle rien de ce à quoi il s’attendait; il etait déconcerté et bien moins sur de lui qu’au moment où il etait intervenu.
Il s’approchait d’elle tandis que la jeune femme lui parlait, révélant un peu plus son corps à la lumière des lampadaires, dévoilant un peu plus son inhumanité à la jeune femme qui pouvait mesurer desormais combien ses bras et jambes etaient longs, bien trop longs pour un être humain.
"Celui qui n'a pas peur n'est pas normal ; ça n'a rien à voir avec le courage." ... C'est pour cela que vous dites cela ? "
il répéta la phrase de la jeune femme plusieurs fois, comme cherchant à comprendre quelque chose qui lui echappait.
« je ne comprend pas ces mots, pourquoi parler de courage, pourquoi ne ressens tu pas cette sensation ? de quoi parles tu...quelle..blessure ? »
Il observa sa main, remarquant cet épais liquide rouge qui degoulinait avant de s’essuyer sur ses vêtements; il jeta un regard au cadavre disloqué qui gisait derrière lui puis le designa à Yume
« ce n’est pas mon sang, c’est le sang de l’humain qui voulait copuler avec toi; il avait l’intention de nuir et d’influencer mon cas d’étude, je ne sais pas trop pourquoi je l’ai tué..je pense que je ne voulais pas qu’il t’ai pour lui»
Le corps ne représentait visiblement rien pour lui, il ne quittait pas Yume des yeux et la détaillait avec le regard d’un enfant gourmand. Lorsque la jeune femme accepta son offre son sourire s’elargit, il ne comprenait pas ce qu’elle voulait signifier par cette histoire de service social et s’en moquait un peu pour le moment; il fit passer son bras autour de sa taille et la rapprocha de lui
« on va monter, accroche toi»
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Elle pencha la tête sur le côté , surprise, d'habitude, c'était elle qui ne comprenait pas les paroles qu'on lui adressait. Était ce bon signe que le rôle s'inverse de temps à autre ? Peut être avait elle acquis suffisamment de savoir pour comprendre ses pairs et les impressionner, pour se détacher du lot . Se rapprocher du stade d'être humain, tel était son objectif . Il ne suffirait pas de la vie qu'elle avait alors s'en rapprocher était une fin réaliste pour elle
Se laissant faire, elle s'aggripa à son cou, se serrant à lui pour le laisser l'emmener
"C'est une "citation" . C'est une phrase d'une personne qui parle et qui pense d'une belle manière et qu'on peux réutiliser dans une situation qui s'y prête . L'homme qui a dit ça s'appelle Sartre. Il avait des pensées ... un peu particulière mais sa phrase m'a aider à illustrer l'instant présent. J'ai peut être eu tord ?"
Elle le questionna du regard pour plusieurs raisons , se disant que s'il l'éclairait , elle serait plus "humaine"
"Si j'était ... normale ... Qu'aurais-je du ressentir ? On a pas peur d'une personne que l'on ne connait pas ... Il faut une raison pour avoir peur sinon, ça marche pas ."
Enfin le mot cas d'étude la fit sourire , curieuse et candide .
"Cas d'étude ? Vous êtes un savant ? Vous étudiez quoi? Qu'est ce qui est votre cas d'étude?"
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«Si tu avais été normale tu aurais peur de mon apparence et de la situation; tu aurais eu peur lorsque cet homme t’avait attaqué. c’est ainsi que le corps et l’esprit reagissent chez les humains face à l’inconnu et au danger.»
Il pencha la tête sur le côté; maintenait qu’il touchait sa peau il avait accès aux informations sur son corps, de par son don il prit connaissance de son organisme et de sa chimie interne. La jeune femme etait aussi etonnante mentalement que physiquement, Conrad ne s’expliquait pas comment quelqu’un pouvait aussi différent des autres
« tu es mon cas d’étude...quand à ce que je suis, et bien...disons que je suis curieux»
il assura sa prise tandis qu’elle se tenait fortement à son cou; contractant es muscles avant de bondir vers un mur, escaladant sa surface avec la vitesse et la facilité d’une araignée. Atteignant le toit, Yume pu voir le corps de Conrad changer et s’adapter; ses bras reprirent une longueur normale, ses jambes se contractèrent et prirent une forme plus animale tandis que sa musculature se modifia egalement.
Il devint plus animal que monstrueux, son corps changé pour être apte à bondir vers les autres toits
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Yume vint se blottir sur son dos ... ou tout du moins ce qui semblait l'être . Elle serrait son sac contenant ses livres de toutes ses forces, faisant de son mieux pour ne pas le gêner dans ses mouvements. Elle était toujours accrochée à son cou, observant celui qui la portait avec de l’émerveillement d'un enfant . Ce corps la fascinait dans son habilité à changer de forme pour mieux s'adapter à l'environnement. Elle rêvait presque . Si seulement elle pouvait avoir cette capacité d'adaptation, tout serait tellement plus simple
Elle repris ses esprits, hochant la tête à ses paroles
"Les hommes ... dans mon ancienne vie .... étaient toujours comme ça ... avec moi ... Alors je n'arrive plus à avoir peur ... enfin à le ressentir . "
Elle sourit doucement
"Et je ne peux pas avoir peur de mon sauveur . Vous êtes si gentil jusqu'à maintenant"
Elle fut flattée quand il lui dit qu'elle était son cas d'étude . Plus son corps changeait de forme et plus elle éprouvait de la curiosité , de l'admiration pour cet être . Elle se demandais quelles formes il lui était possible de prendre .
"Vous êtes un peu comme un magicien , en faite . Je pourrais dire que j'ai rencontré un magicien aujourd'hui . "
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Il se redressa pour voir au loin, l’écoutant d’une oreille attentive tandis qu’il calculait la distance qui le séparait de sa cachette; il s’appretait à partir, s’assurant que la jeune femme soit bien accrochée en faisant pousser un appendice tentaculaire qui s’enroula autour de sa taille
« la copulation est une constante chez l’humain, le plaisir ressentit est important ce qui pousse la majorité d’entre vous à être obsedé par ce besoin. Je pense qu’avec ce qui t’es arrivé tu as inconsciemment atrophié les reactions chimiques engendreant la peur...mais cela à du aussi affecter l’ensemble de ton corps»
Il se lança dans sa course, bondissant d’un toit vers l’autre avec l’aisance d’un félin; ses griffes laissaient de larges marques sur le béton et les tuiles alors qu’il offrait à la jeune femme une chevauchée nocturne unique en son genre.
« je ne suis pas gentil» annonça t’il un instant avant de se lancer dans un bond de plusieurs dizaines de mètres.
Le voyage fut long d’une vingtaine de minutes avant qu’il n’amene Yume jusqu’a sa cachette sur terre, une vieille et large demeure abandonnée perdue au milieu de nul part. L’aterrissage fut quelque peu brutal mais Conrad fit de son possible pour qu’elle ne soit pas trop secouée.
« un magicien ? j’ignore ce que c’est...pourquoi me nommer ainsi ?»
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Yume l'écoutait de manière attentive, comme ci ce qu'il lui racontait était capital pour la suite de son existence . Comprendre ce qu'il racontait était une autre paire de manche . Copulation ne faisait pas partie de son vocabulaire même si l'action en elle même avait été sa tache pendant trois à quatre ans , elle ne savait plus elle même . Elle ne concevait pas l'être humain .. et elle même en tant qu'être remplis de réaction chimique, cette notion lui était si inconnue pour elle . C'était tout juste si elle comprenait l'utilité du tableau de Mendeleïev.
Elle murmura cependant
"Si , vous êtes gentil . Parce que si vous aviez été méchant, vous auriez regarder cet homme me faire du mal du haut de votre perchoir puis vous auriez analyser mes réactions. ça n'a pas été le cas "
Elle resta silencieuse, jusqu'à l'arrivée dans cette demeure . Elle examina le bâtiment, y entrant sans demander la permission, constatant la saleté et ce qu'elle pourrait faire
"Si vous voulez, je peux nettoyer au moins une pièce et la rendre agréable à vivre . Ou toute la maison si vous le souhaitez"
Elle souriait doucement, heureuse d'être avec cet être qui la passionnait
"Un magicien, c'est un homme avec plein de pouvoir magique, comme vous . C'est bien, un magicien ."
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« je ne suis pas un magicien, je peux comprendre et modifier les corps; la chair n’est qu’un jouet entre mes mains, j’ai pensé un instant faire ce que tu as dis, mais ....je ne sais pas, cet homme ne m’a pas plus, cela ne convenait pas comme expérience»
annonça t’il en réponse tandis que sa forme reprenait peu à peu le chemin vers l’humain et que la jeune femme entrait dans sa «tanière». Lorsqu’il la retrouva dans le salon il avait reprit forme humaine, seuls le sang et ses vêtements en lambeaux trahissaient sa précédente transformation.
« je n’apporte aucune importance à ce lieu, il ne fait que cacher ma tanière»
Il pointa le sol en lui expliquant le peu d’interet qu’il portait à cet endroit
« celle ci est enfouie au plus profond, cette demeure n’est qu’une façade»
Chaque mouvement de la jeune femme etait analysé; elle etait chez lui desormais et il etait libre de se lancer dans l’experimentation de son choix, néanmoins il se sentait plus interessé par son esprit que sa chair pour le moment
«tu as parlé d’autres hommes, qu’as tu subis qui t’ai changé à ce point ?»
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Yume baissa la tête . Elle préférait l'imaginer en magicien et ainsi flatter son âme d'enfant réveillée par Sara lui prenait son esprit et la parfaite confiance qu'elle avait en cet homme venait de là . Continuant de sourire, elle s'attela à déplacer et fouiller certains meubles dans l'idée de trouver un balai . Elle en trouva finalement et, ignorant sans le vouloir ce qu'il lui avait dit . Elle soufflait sur les nuages de poussière, éternuant de temps à autres d'une manière d'enfant, avec un petit bruit . Elle danse presque avec son instrument, chantonnant des chansons dans un murmure
"Tell me what the rain knows
O are these the Tears of Ages
That wash away the Wolf's Way
And leave not a trace of the day?
Tell me what the rain knows
O is this the flood of fortune
That pours itself upon me?
O see how I drown in this sea"
Elle s’arrête cependant quand il lui pose la question fatale . Blessures enfouies, qu'elle ne veux plus raviver
"Chez les gens, il y a des moments... de sa vie qu'on aime pas raconter parce que ça nous fait trop mal . Et bien ... Ce moment m'est trop douloureux ... pour le raconter"
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La jeune femme sembla l’ignorer et partit à la recherche de quelque chose; il l’observa farfouiller un moment et revenir avec un bout de boit, Yume se mit à faire le menage dans la demeure poussiereuse et délabrée.
« il n’y a pas besoin de nettoyer»
Elle ne l’ecoutait pas, trop occupée à nettoyer et chantonner; La jeune femme commença même à danser au bout d’un moment, à son grand étonnement. Elle finit par entendre sa question et se mit à sentir la tristesse et le chagrin; il pencha la tête sur le côté en reflechissant à ce qu’elle pouvait avoir subit.
« et si je retirais la souffrane ?»
il s’approcha d’elle, ses doigts pianotant dans le vide machinalement
« je pourrais retirer la douleur, bloquer ce qui provoque ta tristesse...»
il observait sa reaction, attendant sa réponse
« je peux te faire te sentir bien»
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Elle l'observait attentive, toujours appuyée sur son balai , cherchant à chasser les mauvaises pensées de son esprits . Tous ses souvenirs remontaient peu à peu, tous ces souvenirs que certains avait tout fait pour les chasser. Elle s'était remis à balayer, la pièce reprenait des couleurs mais elle s’arrêta , consciente qu'elle ne pourrait pas faire mieux sans eau et sans produits ou autres ustensiles. Yume trouvait dommage de tout laisser en plan ainsi alors qu'elle avait si bien commencer . Elle se demanda si son protecteur pouvais ressentir cette déception et s'il y pallierait. Il y avait aussi cette faim qui taraudait son estomac et qu'elle aurait aimé assouvir mais elle n'en dit rien
"M'enlever la souffrance ? La douleur ?"
Elle fut pensive avant de s'approcher de lui, lui caressant ce qui semblait être sa joue, voulant lui faire part de sa douceur
"C'est vrai .. que c'est un rêve de beaucoup de personnes de ne plus ressentir ces sentiments . Mais pas le mieux . Si je ne suis pas triste , comment pourrais-je être consciente que je suis heureuse . Si je n'ai pas mal, comment savoir que je me sens bien à un autre moment ? Cela marche comme cela pour moi, on doit connaitre le contraire pour pouvoir ressentir cela ."
Elle se rapprocha de lui, baissant les yeux,avant de lui murmurer son ancienne fonction tandis que la tristesse l'envahissait. Esclave sexuelle .
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L’organisme de la jeune femme etait perturbé; il y avait des carences perceptibles en énergie signe d’un manque de nourriture, des éléments chimiques parcouraient son système et induisait la tristesse en reaction avec une activité cérébrale, elle se souvenait et cela la faisait souffrir.
Il lui empoigna l’avant bras avec douceur, ses doigts s’enfoncèrent dans sa peau sans souffrance, causant à peine de légers picotements tandis qu’il se connectait à son organisme
« je ne parlais pas d’un etat permanent mais d’une aide pour l’instant présent et je ne parlais pas de couper toutes tes émotions»
Son don se mit en route; il transferra une partie de ses cellules dans l’organisme de la jeune femme de manière à ce qu’elles ce soient transformé en nutriments et coupe la sensation de faim pour un moment. Alors que la jeune femme lui révéla son ancienne fonction, Conrad lui envoya une dose massive d’endorphine ce qui provoqua chez elle un debut d’euphorie et de bien être
« juste de quoi être détendue...esclave sexuel...quel fonction que cela ? le terme sexuel je comprend, mais normalement cela est censé être une chose plaisante pour les humains..est ce ce mot, esclave, qui vous fait reagir aussi tristement ?»
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Elle sentit qu'il la touchait et elle sursauta. Elle n'osa pas regarder quand ses doigts s'enfoncèrent, de peur de paniquer et donc de faire devenir dangereuse la situation à cause d'un faux mouvement ou de sa colère . Oui, Yume craignait encore la réaction d'autrui . La peur que Conrad cherchait était là . Mais une peur différente de celle d'une phobie . C'était plutôt un peu de confiance en elle qui partait au plus profond d'elle même laissant place à sa crainte quelques instants avant de revenir . La faim qu'elle avait ressentit plus tôt avait disparu bien que son estomac était encore vide . Elle ne comprenait pas . Si , il lui avait expliqué son pouvoir auparavant mais elle n'avait compris mots à l'explication scientifique . Elle hocha la tête quand il lui parla d'aide et ressentit une espèce d'euphorie, lâchant un rire alors qu'il continuait ses questions. Elle tenta d'imager son propos
"Vous voyez ... Et bien l'homme ... de tout à l'heure .. C'est comme ci ça m'arrivait très souvent sans que j'ai mon mot à dire et sans que je puisse me protéger . Les hommes en blanc .. Les médecins ... ont dit que j'aurais probablement beaucoup de mal .. hihihi ... à ressentir du plaisir sexuel comme vous dites... Maintenant "
Elle se blottit contre lui, tandis que des larmes s'échappaient et dévalaient sur ses joues . Elle était débousollée par cet instant d'euphorie, cela n'allait pas avec ce qu'elle racontait . Elle suppliait "l'homme " du regard pour qui la laisse redevenir normale .
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Conrad fut tout d’abord amusé de sa reaction, la voir ainsi detourner le regard pour ne pas voir ce qui se passait dans sa chair se revela amusant; il apprit beaucoup de chose sur elle, definissant ses emotions et ses sensations, spéculant sur leurs orgines, calculant les liens de cause à effet selon differentes hypotèses.
Il put sentir sa peur, la fragilité de son etat et ses craintes; il ne pouvait qu’effleurer ses pensées mais cela se revela des plus enrichissant. La jeune femme lui expliqua quelque chose, à quel point elle n’avait jamais eu de contrôle sur ses actes et comment de nombreux mâles avaient abusés d’elle; elle s’accrocha à lui, le suppliant de faire cesser cette euphorie.
Il hesita un moment, etonné qu’elle ne veuille pas ressentir ces sensations et tenté de continuer l’experience mais quelque chose le fit hesiter; un souvenir qu’il crut oublié où lui même fut privé de toute forme de choix et de libre arbitre. Il pouvait comprendre ce qui lui arrivait vu que lui même avait perdu son humanité à cause de ce que d’autres lui avaient fait.
Ses doigts bougèrent dans la chair de Yume, sans lui causer autre chose qu’une sensation de picotement alors qu’il faisait cesser ses modifications, lui permettant de reprendre un etat d’esprit normal tandis que dans cette symbiose entre eux la jeune femme eu l’occasion d’appercevoir à quel point l’esprit de Conrad etait lui aussi brisé.
«je te comprend.»
Ce fut tout ce qu’il dit avant de relacher sa prise, ses doigts se retirant du bras de Yume sans laisser la moindre trace.
«je pourrais reparer ça aussi..te faire ressentir le plaisir...mais..»
Il prit soin de la regarder droit dans les yeux
« je te donne aussi le choix; je pourrais faire beaucoup pour toi, te changer, te faire oublier, te aire ressentir de nouvelles choses...mais je te laisse le choix, ce que toi et moi n’avons jamais eu»
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Les larmes de Yume continuaient de de dévaler ses joues. Mais ce n'était plus pour elle qu'elle pleurait . C'était pour lui . Esprit brisé d'une manière différente . Il avait été humain et on l'avait ... comment dire . On avait voulu le déshumaniser. C'était un simple aperçut qu'elle avait eu, un simple échange de sensation, tandis qu'elle lui avait transmis tous ses sentiments du moment ainsi que ses sentiments anciens qu'elle avait bien voulu lui faire remonter, pour lui montrer . S'il avait pu lire dans ses pensées , elle lui aurait volontiers montré un exemple ou plusieurs, des souvenirs vivaces qui habitaient encore ses cauchemars. Lui montrer à quel point les hommes qu'il étudiait avec tant de ferveur pouvaient se tordre et ce, sans prévenir.
Elle l'écoutait patiente, séchant ses larmes du revers de la mains, hochant la tête . Il la comprenait . Il retirait ses doigts d'elles et elle restait contre lui . Ses propositions la fit sourire , presque rougir . Elle s'approcha de lui, de son visage
"Je veux bien ... te servir de cobaye mais aussi que tu me fasse ressentir... de nouvelles choses, me faire oublier même si je sais pertinemment que la marque est indélébile . Mais j'y pose deux conditions , en dehors de celle d'assouvir mon appétit normalement >.< "
Elle leva sa main et sortit deux doigts
"Première condition . Tu me laisse nettoyer et tenir cette maison correctement , toute façade qu'elle soit . J'imagine qu'en bon cobaye , tu ne me laissera pas rentrer à aide sociale, c'est donc ici que je veux vivre ."
Elle baissa son premier doigt. Vivre ici était pour elle une évidence . Elle avait même presque faillit mettre un "on" dans cette phrase . Sa seconde proposition la fit rougir
"Et la seconde , c'est qu'après que tu ai débloquer ... les endroits où il y a le plaisir ... Tu ... enfin... Je ne veux pas que ce soit du plaisir parce que tu m'as envoyer des bidules ... le mot qui se finit par "phine". J'aimerais que ce soit un vrai plaisir "
Rouge écarlate, elle baissa la main
"Que devrais-je faire en échange ?"
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Conrad recula d’un pas en l’écoutant réagir avec une telle energie, nouvelle facette de la jeune femme fort amusante à ses yeux; ainsi donc il l’écouta attentivement poser ses conditions, prenant note de chaque mots et reflechissant à ce qu’il signifiaient tandis qu’elle regoussait, signe evident d’activité des phéromonres. Il devait passer par un proccessus complexe pour saisir et comprendre même les phrases les plus simples tant sa manière de resonner différait de l’humain.
Un silence s’installa; il prit un moment à analyser toute ça avant de lui répondre et se pencha vers elle, imitant les gestes de Yume en levant trois doigts
« aucune marque physionomique est indélébile... quand aux marques psychologiques par contre ce n’est pas mon domaine; néanmoins je pense pouvoir trouver plusieurs moyens de te faire voir les choses autrement....quand à la nourriture, je ne pense pas que mon regime alimentaire puisse correspondre à tes besoins nutritifs...pas que je sache»
il baissa un doigt
« j’ai dis que je te laissais le choix, je n’aurai aucun mal à veiller sur toi même si tu quittes cette demeure; il n’etait nullement dans mon intention de te priver de ta liberté....mais nettoyer cet endroit je ne pense pas que ce soit faisable, en tout cas je n’ai rien contre, mon antre veritable est sous terre»
il baissa un deuxieme doigt
« le vrai plaisir est un melange d’excitation nerveuse, d’endorphine, d’adrenaline, d’hormones et de stimulation sensorielle qui doit être partagée entre 2 corps, je ne comptais pas simplement t’injecter un composé chimique «
il baissa la main
« tout ce que je veux c’est que tu sois toi même, que tu sois curieuse, demandeuse de nouvelles choses; que tu m'apprennes de nouvelles choses»
Conrad la prit dans ses bras, la serrant contre lui sans violence; à peine ses mains touchèrent sa peau qu’il diffusa en elle une grande dose d’hormones et de pheromones, ne faisant rien d’autre que rendre son corps plus receptif et d’augmenter son excitation mais sans vraiment mesurer les doses vu qu’il faisait cela pour la première fois. Les doigts de Conrad s’allongèrent lentement, caressant doucement cette peau desormais plus que sensible et electrisée; peu à peu ses doigts devinrent tels des serpents parcourant et caressant son corps d’une manière impossible et irréelle
« donne moi ta definition d’un vrai plaisir ?»
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Elle le regarda l'imiter tandis qu'elle comprenait peu à peu . S'il étudiait les êtres humains, ce n'était peut être pas pour le voir en tant que cobaye ou en tant que souris de laboratoire , c'était aussi pour pouvoir mieux les imiter . Le mimétisme . C'est comme cela que les enfants se construisent, qu'elle , Yume, tente de combler les vides laissés par son ancienne vie . Son premier "maître ", entre guillemet car ce n'est pas le maître qui la domine mais plutôt le maître qu'elle imite . Le sensei . Et bien son premier , c'est Sara . Elle l'observe et la femme lui apprends en toute douceur tout ce qu'elle peux . Il est vrai que satisfaire l'encyclopédisme grandissant de Yume n'a jamais été une chose facile. Elle avait du lire elle même beaucoup voir relire des ouvrages ou compléter avec "l' écran qui connecte au monde", c'est ainsi que l'enfant appelle un ordinateur à connections internet
Elle hoche la tête continuellement, assimilant à son tour ses paroles, répondants que cela est nécessaire. Elle se gratte la tête un peu génée
"Je suis ... suffisamment autonome pour me faire à manger seule . Le tout , c'est qu'il faut que j'achète les ingrédients . Il faut les échanger contre les pièces et les papiers de valeurs dans des magasins . Les papiers de valeurs, tu les gagnes quand tu travaille . Je ne sais pas si vous en avez. Des fois, les gens "volent" , ils prennent les objets mais sans payer avec la valeurs . Pour le ménage, avec un balai , de l'eau et du produit , je peux tout nettoyer. Je suis très forte en nettoyage . "
Elle ne s'exprima pas sur la liberté, concept encore trop abstrait pour elle . Elle écouta son explication puis il l'entendit dire qu'elle devait restée elle même . Elle lui posa donc toutes ses questions
"Qu'est ce que c'est que l'adénaline ? les en.... phine et tout le reste ... ? Je n'ai pas compris ..."
Puis le charme commença. Il réinséra ses doigts dans son bras et les picotements revinrent . Et bientôt chaque contact qu'elle pouvait avoir fut comme une brûlure agréable . Elle gardait son sourire, tout en venant se blottir contre lui , soupirant d'aise tandis que ses doigts serpentaient sur sa peau découverte . Elle frissonnait , sentant ses jambes se dérober sous elle . Se laisser emmener doucement dans un monde de sensation. Elle avait besoin de s'assoir , de se coucher même mais elle n'en dit rien , répondant à sa question
"Le vrai plaisir ... C'est quand deux êtres ... qui s'apprécient se rendent heureux l'un l'autre. Par des caresses, par des gestes ... ou par tant de chose encore "
"
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Conrad considéra les paroles de Yume avec une certaine incomprehension, plusieurs termes lui etaient etrangers et il fit son possible pour y remédier, reflechissant à voix haute, murmurant des series de phrases et de mots qu’il avait entendus.
« pièces...papiers..système monetaire....he mec où est mon fric ?...pitié j’ai de l’argent prenez tout mais ne me tuez pas..argent...consommation... je me souviens, evolution du troc...»
Il se gratta la tête
«je n’ai pas d’argent mais ce n’est pas un problème, je peux en trouver si cela t’est neccessaire... travailler implique une contrainte, tu n’es pas obligée d’être contrainte je peux te fournir pièces et papiers»
Il tenait toujours Yume serrée contre lui, les moindres soupirs qui s’échappaient de sa bouche sonnaient comme une invitation à laquelle il se faisait un plaisir de répondre; un après l’autre ses doigts glissèrent sous ses vêtements, parcourant la peau nue de sa compagne avec douceur et savoir faire. Sa connaissance de son corps lui permettait de presser les points exacts, de caresser les zones les plus sensibles; ses doigts s’enroulèrent autour de sa poitrine, le bout de ses doigts venant jouer avec la pointe de ses seins tandis qu’il répondait à sa question.
« adrenaline et endorphine sont des composés chimiques que produit ton corps...mmm disons que le plaisir, la douleur, les emotions, le desir, les sensations sont contrôlés par des liquides dans ton corps..je peux controler ces liquides, comme ceci»
Pour argumenter sa phrase il glissa un de ses doigts jusqu’entre les cuisses de la jeune femme; au moment où il le fit passer sur sa fente il usa de son don, ce qui lui fit l’effet d’un choc electrique, d’une explosion de plaisir tellement proche de l’orgasme que cela en etait presque douloureux. Cela ne dura qu’un instant, une simple demonstration de ce que son corps et ses dons reservaient à Yume.
« je ne sais pas ce qu’est être heureux mais les caresses et les gestes je peux te les offrir»
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Yume l'entendit réfléchir à voix haute par association d'idée . Elle reconnaissait certains termes tirés d'un livre d'histoire , d'autres, elles les aurait associer au théâtre portatif . Ne vous faites d'illusions, c'est bien du cinéma dont elle parle. Périphrase descriptive pour les choses qu'elle préférait imager pour mieux comprendre . Elle hochait la tête, s'il pouvait subvenir à ses besoins alors elle ne travaillerais pas .
Serrée contre lui, elle devenait de plus en plus réceptive à son contact, ses caresses, soupirant à intervalles régulier , elle profitait de ces sensations agréables . Il semblait connaitre par coeur tous ces points sensibles et c'est l'esprit embrumé qu'elle écoutait et tentait d'assimiler l'explications . La démonstration fut plus probante et Yume sembla foudroyée sur place . Elle avait fermé les yeux et ses mains s'étaient refermées sur les épaules de Conrad . Ses jambes avait failli défaillir sous elle. Elle reprenait son souffle lentement tandis qu'il lui dit qu'il ne savait pas ce qu'était être heureux . Elle se détacha légèrement de lui, tandis que ses doigts la lâchaient à sa demande .
"Attends, je vais ... faciliter ... "
Elle se déshabilla lentement, retirant d'abord son gilet qui rejoignit le sol . Passa ensuite la robe . Yume était consciente que ce genre de spectacle aurait fait craquer un homme du commun des mortels . Mais lui, il ne l'était pas, elle le savait . Il avait toute sa confiance . Ses sous vêtements furent les derniers et c'est seulement vêtue des ses babies et de ses chaussettes blanches remontée qu'elle revint vers lui
"Si une femme ... ressent beaucoup .. de plaisir , elle aura du mal à tenir ... debout . Il faut mieux la coucher ... ou l’asseoir ... ou encore la faire s'appuyer sur quelque chose "
Elle revint se blottir contre lui . Sa main se fit curieuse , sondant son visage . Elle lui fit une demande intuitive . Tandis qu'elle amenait ses doigts sur sa peau pour qu'il puisse mieux ressentir ses sensations, ses mains cherchaient les lèvres de Conrad . Elle les trouva .
"Heureux ... correspond à la sensation du bonheur . Maintenant écoute, ressent mes sentiments .. Tu vas comprendre .
Elle l'embrassa lentement, ne passant pas la barrière de ses lèvres, souriante, tandis que sa peau nue caressait les siennes
"Peut être qu'un jour, je pourrais te faire ressentir ... Ce sentiment .. J'espère .. J'aimerais bien."
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Yume lui offrit de faciliter les choses, Conrad ne comprenait pas trop ce qu’elle voulait dire mais en la voyant commencer à se deshabiller les choses devinrent plus claires; il l’observa avec attention et commença à faire de même, retirant ce qu’il portait d’une manière étrange, Ce fut comme ci ses vêtements glissaient sur son corps pour tomber au sol. Il révéla son corps à la jeune femme, lui laissant voir les scarifications qui recouvraient son corps et formaient des motifs fous ondulant tandis que ses muscles semblaient animés; tout en lui etait différent, jusqu’a sa virilité qui remuait et fretillait, les scarifications donnant l’illusion d’yeux à son membre.
Lorsqu’elle revint vers lui ses doigts s’enroulèrent autour de son corps avec plus de désir, ses caresses devinrent moins mecanique tandis que ses propres envies commençaient à se faire sentir; il commença à faire glisser l’un de ses doigts entre ses cuisses, massant et caressant son intimité sans empressement et sans la forcer.
Elle lui fit part de sa difficulté à tenir debout
«ce n’est pas un probleme»
Quelque chose prit forme dans son dos, des appendices naissant qui prirent peu à peu la forme de deux bras supplémentaires; il utilisa ses nouveaux membres pour la maintenir et la soulever du sol, l’emprisonnant totalement entre ses bras et ses doigts, ne lui laissant sentir plus rien d’autre si ce n’est ses caresses en la collant contre son corps.
Elle l’embrassa et il répondit à son baiser par reflexe; tout deux entrèrent en symbiose, Conrad pu percevoir ce qu’elle ressentait mais elle aussi pu ressentir toutes les sensations qui le traversaient, ce fut comme si elle pouvait ressentir son plaisir du point de vue de Conrad.
Il caressa ses lèvres de sa langue, celle ci se frayant doucement un chemin vers sa bouche tandis qu’il voulait rendre ce baiser plus fort et passionnel; sa langue etait longue et fretillante, prête à fouiller sa bouche d’une manière unique tandis que sa salive agissait comme le plus puissant des aphrodisiaques
Leurs corps etaient collés l’un à l’autre, Yume pouvait sentir la virilité de Conrad durcir et frotter contre ses jambes, remontant doucement sur sa peau en direction de son intimité.
« je ressens beaucoup, tout ce que tu epprouves je peux le sentir aussi et c’est une chose si délicieuse.»
Il se concentra, ses doigts semblèrent devenir comme brulant tandis qu’il excitait chaque zone erogène avec plus de désir et d’envie; ses doigts tentaculaires parcourait le corps de sa compagne, il malaxait ses seins et ecartait ses fesses pour avoir un meilleur accès à ses orifices. sa fente, son clitoris et son anus subirent à leurs tours ses attouchements; concentrant ses caresses sur les points les plus sensibles dont il ne cessait d’augmenter la sensibilité.
Chaque contact de ses doigts envoyaient comme un courant electrique de plaisir et de sensations.
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Tout n'était que caresse et Yume se laissait faire. L'acte pour elle avait tant été synonyme de violence qu'à ce moment précis, elle se sentait bien, tellement bien . Les apparences étaient trompeuses , elle en avait la preuve . Conrad était d'apparence terrifiante et pourtant, la gamine s'offrait à lui en toute confiance, sachant au plus profond d'elle même qu'il ne la blesserait pas . Non, il n'était pas mauvais , il était gentil même s'il réfutait quand elle le lui avait avait dit. Il était doux alors elle était contente d'elle pour une fois . Contente de ne pas avoir été "humaine" et donc de ne pas être partie en courant quand il l'avait sauver . Cela aurait été une immense erreur.
Tout allait en douceur . En réponse sa remarque , elle se sentit soulevée du sol, ses jambes pendant lascivement tandis que ses mains s'aggripaient à ce qui s'apparentait à des omoplates . Elle caressait du bout du doigt les formes aléatoires les redessinant lentement, avec toute la douceur qu'elle avait pu trouver. Elle frissonnait à son contact , son intimité se faisant humide. Tout était surprise . Elle n'avait pas penser qu'il lui répondrait et encore moi que le pouvoir intégrerait une réciprocité . En plus de ses émotions , elle ressentit les siennes, ce qui la fit rosir . Elle sursauta , entrouvrant ses lèvres pour le laisser passer, sentant son membre titiller son intimité .
Le baiser pris fin et elle déposa sa tête sur son épaule , haletante . Son souffle chaud se heurtait contre son cou et elle ferma les yeux . Une de ses mains descendit vers la virilité de son compagnon, la caressant lentement . Elle souhaitait tant lui rendre la pareille mais du haut de son perchoir, elle ne pouvait pas faire grands chose . A part profiter .
Les caresses continuaient et elle sentit le contact sur ses intimité . Doucement, elle rouvrit les yeux, posant une main sur celle de Conrad , lui indiquant tour à tour la fleur puis le petit trou serré . Elle se doutait qu'il le savait mais elle préférait lui redire
"Là... Tu peux ... Tout faire .. Ce que tu veux .. C'est humide ...alors c'est prêt ... Mais là *elle déplaça la main vers l'anus*, il faut préparer ... tout doucement ... Sinon ... ça fait mal . Vraiment mal "
Elle savait de quoi elle parlait . Elle referma les yeux, raffermissant l'étreinte.
"J'aimerais tant ... te donner du plaisir ... à mon tour .... "
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Yume ne resistait pas à ses caresses ni à son baiser, il pu goûter pleinement à ses lèvres et sa langue, diffusant sans cesses ses pheromones en elle dans un baiser fougueux et profond. Conrad adora ce baiser et le fit durer le plus longtemps possible, la plongeant avec lui dans un tourbillon de sensations auquelles tout deux n’etaient pas habitués.
Elle déposa sa tête sur son épaule, haletante tandis qu’il continuait et precisait ses caresses sur l’intimité de la jeune femme; elle déposa sa main sur la sienne alors qu’elle lui demanda de faire attention, il s’appreta à répondre lorsqu’elle fit part de son désir de s’occuper de lui. Il reflechit à la proposition un court instant et hocha de la tête
« je vais preparer cet orifice à ta convenance»
lui répondit il, comprenant dans sa phrase une demande de sa part
« ...et nous pouvons mutuellement nous faire plaisir»
Sa prise se fit plus ferme, ses 4 bras et ses doigts tentaculaires assurant une prise avant de la soulever totalement
«ne t’inquiete pas»
Il la deplaça et la fit se retourne, manipulant son corps avec attention mais facilité et la maintenant desormais tête en bas; Yume se retrouva avec son visage pratiquement collé à son membre qui gonflait doucement d’anticipation, grossissant et se frottant a la joue de la jeune femme. Dans un même temps il ecarta ses fesses de se doigts et fit glisser sa langue en cercle contre l’orificie, la pénétrant doucement de cette langue brulante et degoulinante; de ses doigts il reprit ses attouchements, pénétrant doucement sa fleur humide
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Yume fut surprise quand il la retourna, se retrouvant face à la verge qui semblait prendre de l'ampleur . Paniquant d'abord, elle se dit qu'elle ne tiendrais pas longtemps dans cette position . En tant qu'être vivant, le sang lui monterait à la tête et l'étourdirait bien vite. Cependant, la position lui permettait d'agir . Gagnant en confiance, elle repris les caresses sur le membre, y ajoutant de temps à autre sa langue . Mais les attouchements qu'il lui faisait subir la déconcentrais, la déboussolait, elle n'avait pas l'habitude de réclamer . Poser des conditions, oui, pourquoi pas si elle retournais quelque chose en échange . Elle n'avait donc pas penser qu'il s'occuperait d'elle ainsi. Tout cela pour elle lui semblait inconcevable . Elle voulait se laisser aller , atteindre ce point de plaisir.
Elle se repris . Non, c'était égoïste de sa part , elle devait faire quelque chose . Doucement, elle demanda à Conrad de la faire se redresse. Touchant le sol du bout des pieds, elle repris fiévreusement ses lèvres des siennes, caressant son visage . Lui faisant signe de ne pas bouger, elle fit descendre ses lèvres long de son cou, s’abaissant peu à peu pour atteindre son objectif . A genoux devant lui, elle releva la tête , ne trouvant pas bien les mots pour s'exprimer convenablement
"Quand ... tu en as assez ...Tu peux ... m’arrêter. "
Prenant son souffle, elle ferma les yeux. Cette même Appréhension qu'elle avait toujours avant de commencer cette action. Dans son ancienne vie, on lui aurait fait avaler le tout sans demander son avis . Mais maintenant qu'elle n'avait plus cette contrainte ... Elle prenait son temps . Reprenant les caresses, ses lèvres vinrent effleurer la verge . Occasionnellement . Puis en s'en détachant plus . Sa langue vint aider , sentant le plaisir de son compagnon monter . Puis elle le goba , commençant un mouvement de va et viens, jetant de temps à autre un regard vers lui, ne sachant pas si le traitement lui plaisait .
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Conrad etait concentré sur ce qu’il faisait; s’appliquant à donner du plaisir à sa partenaire comme il pensait qu’elle le lui avait demandé, sa langue humidifiant son petit trou tandis que ses doigts s’inseraient dans son intimité moite et offerte. Il démontra un savoir faire deconcertant, carressant les points les plus sensibles avec application comme si le corps de Yume n’avait aucun secret pour lui; usant de ses dons pour sublimer ses sens, il lui fit decouvrir des sensations impossibles lorsque sa langue plongea dans son anus.
Elle demanda à redescendre et il la relacha delicatement, il fut étonné qu’elle veuille qu’il cesse ses caresses; Elle l’embrassa et fit mine de vouloir prendre les choses en main. Il put sentir les lèvres de la jeune femme descendrent sur sa peau alors que ses membres reprenaient une forme normale, ses bras supplémentaires s’atrophièrent pour finir par disparaitre. Yume se mit à genoux devant lui et lui dit quelque chose dont il ne comprit pas le sens.
Elle prit son souffle et ferma les yeux, il ne put cacher sa surprise lorsque ses lèvres vinrent effleurer la verge; son membre gonfla immediatement en sentant les caresses de la jeune femme, il n’avait pas souvenir d’avoir déjà goûté à ce genre de plaisir. Lorsqu’elle prit son membre en bouche il ne put retenir un gémissement de plaisir
«oui..»
Ne sachant que faire il fit glisser sa main dans ses cheveux, essayant de lui faire signe de continuer; son membre palpitait entre ses lèvres, remuant comme quelque chose de vivant alors que Conrad en voulait plus.
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Elle continuait encore et encore, allant de plus en plus vite , usant de tout son savoir acquis durant ses années de servage . Sa langue dansait sur le membre dur et palpitant. Elle sourit , l'entendant gémir de plaisir . Cela le rendait si humain qu'elle oubliait presque que Conrad avait débarqué dans sa vie sous la forme d'un homme aux membres d’araignée, qu'il pouvait se déplacer par des sauts d'une longueur tout à fait remarquable, qu'il avait eu la capacité de désintégrer son agresseur sans y apporter plus d'attention, sur cette vie qu'il avait pris et tant d'autres choses encore qui sortaient de l'ordinaire . Mais il en fallait beaucoup pour étonner la gamine , ceux qui avaient été chargés de son éducation l'avait vite appris à leurs dépends.
Son regard se posait de temps à autre sur son magicien . Oui, magicien était le surnom qu'avait fini par lui attribuer Yume . Elle connaissait pas son nom, de toute façon, à part quelques exceptions, elle n'avait jamais appelle qui que ce soit par son prénom. Avant, tout le monde était des patron . Maintenant, elle donnait volontiers des surnoms inéchangeables même à la demande des intéressé . C'était leur mot à eux , le mot auquel ils répondaient dans son esprit
Elle l'observait réagir à a en juger ses réactions, tout être étrange qu'il était , c'était son premier essai du genre . Elle rit intérieurement, trouvant la situation drôle et attendrissante. Cependant une association d'idée s'était faite dans son esprit . S'il n'avait pas l'habitude , cela voulait dire qu'il aurait du mal à se retenir . Yume accéléra brusquement son mouvement , faisant racler légèrement ses dents sur la verge, tandis que ses mains vinrent caresser les bourses . Lui donner du plaisir , pour qu'il se laisse aller . Elle attendait patiemment qu'il vienne
Quand ce moment arriva, elle recula juste à temps , se protégeant de la projection de liquide, n'étant ainsi aucunement souillée . Elle se rassit au sol, prenant du repos, le regardant en souriant
"Cela t'a plu ?"
A ce demander qui était le cobaye dans l'histoire .
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Conrad avait bien du mal à garder le contrôle tant ce que lui faisait la jeune femme etait délicieux et nouveau pour lui; sa langue allait et venait d’un bout à l’autre de son membre, la sensation de ses lèvres contre sa peau etait divin. La jeune femme lui prodiguait une fellation experte tout en l’observant droit dans les yeux, elle prit plaisir à accelerer les choses à mesure qu’il sentait monter le plaisir; elle semblait bien decidée à ne pas lui laisser de répit et il ne put resister bien longtemps à un tel traitement.
Conrad avait moins de contrôle sur ses dons et le moindre contact entre eux deux leur faisaient partager leurs sensations, Lorsque son orgasme fut trop proche Yume fut traversée par une sensation des plus étrange; pendant quelques instants ce fut comme ressentir de l’exterieur son propre plaisir et celui de Conrad, ce fut comme si elle n’etait plus celle qui suçait ce membre dressé mais comme si elle etait celle qui subissait cet acte.
Son orgasme fut sauvage, il poussa un râle de plaisir des plus grave, son membre frétillant tandis que sa semence se répendait par vague; la jeune femme fit son possible pour ne pas être souillée puis se rassit au sol tandis que Conrad recula de quelques pas pour s’appuyer contre un mur, un large sourire se dessinant sur ses lèvres tandis qu’il reprenait son souffle.
« c’etait ...bon..si bon, je ne connaissais pas ce genre de pratique...les humains sont vraiment ingénieux dans l’art du plaisir»
Il se mit à genoux pour se placer à la hauteur de la jeune femme, son membre reprenant des forces à un rythme acceleré; il semblait toujours aussi excité, ses doigts s’allongeant pour pouvoir caresser le visage de sa partenaire. Contrairement à son habitude son regard laissait voir à quel point il avait envie d’elle; à force de subir et prodiguer tant de plaisir et de s’ennivrer de pheromones il perdait doucement le contrôle de ses actes pour se laisser pousser par ses instincts et ses envies.
« continuons nous ?»
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Yume avait les joues rougies . Un instant , elle avait cru ressentir des sensations inconnus pour un être féminin , comme si on lui donnait du plaisir sur un membre imaginaire. Son action lui avait paru moins désagréable sur le coup . Certes, donner du plaisir à Conrad n'avait rien de désagréable . C'était voulu par elle , en toute âme et conscience et c'était impulsée par elle et seulement elle, il n'avait jamais réclamer cette fellation, la preuve étant qu'il ne connaissait pas la pratique avant . Mais elle gardait des séquelles de son ancien traitement . Il y avait des images qui revenaient en flash , des images qu'elle aurait voulu oublier de tout son coeur mais rien n'y faisait . Alors quand elle avait ressentit, cela, elle avait presque gémit, ressentant un plaisir à cette action . Son corps avait réagit visible et restait en état après coup, ses tétons pointant droit devant elle
Elle l'écouta répondre , gardant son sourire, l'entendant dire que les humains étaient ingénieux dans l'art du plaisir . Elle hocha la tête . Les humains sont toujours très fort pour être heureux et ressentir du plaisir et bien souvent au détriment des autres . Leur égoïsme à ce sujet est souvent sans pareille , bien qu'ils ne voulaient le reconnaître . Puis Conrad lui demanda s'il continuait . Elle rit légèrement, un petit bruit comme un tintement de grelots. Pour toute réponse, elle se coucha à même le sol, grimaçant légèrement au contact rude avec le plancher de la bâtisse . Elle n'avait pas vu de lit dans la pièce, juste des canapés et des fauteuils mais rien de suffisamment grands pour palier ce manque . Ses longs cheveux noirs servaient d'amortisseurs en partit, se collant à son corps recouvert d'une petite pellicule de sueur. Elle écarta les jambes, se rendant ainsi accessible
"Je suis toute à toi "
Elle le regardait avec envie , envie qu'elle avait réfrénée en lui donnant du plaisir .
-
En réponse à sa question Yume se mit à rire puis se coucha sur le sol, ecartant ses jambes et s’offrant à lui avec desir; le sol n’avait rien de plaisant et il put remarquer à ses grimaces que cela lui etait incofortable, ses doigts s’allongèrent de nouveaux pour redevenir flexible tels de tentacules qui se glissèrent sous elle, agissant comme un coussin pour qu’elle ne soit pas gênée. Il voulait qu’elle ressente le maximum de plaisir et cela ne lui avait pas echappé à quel point l’experience du partage de sens semblait lui avoir fait de l’effet; à peine eut elle finit sa phrase qu’il se jeta sur elle, emporté par ses pulsions et la bénédiction de son amante.
Ce fut avant toute chose sa langue qui vint se frotter doucement contre sa fente, prenant soin de la faire glisser le long de ses petites lèvres avant de la pénétrer; il explora son intimité avec voracité, stimulant chaque fibre nerveuse avec une adresse et une profondeur humainement impossible. Deux autres bras se formèrent pour pouvoir caresser ses jambes, deux autres pour pouvoir empoigner ses seins; il recouvrait son corps de ses mains tandis que sa langue parcourait sa fente, la preparant pour ce qui allait suivre.
Conrad retira doucement sa langue et approcha son visage du sien, son membre venant se frotter contre son intimité tandis qu’il lui chuchotait à l’oreille
« si jamais tu le souhaite je peux te faire sentir ce que je sens, ce que ça fait d’être mâle»
Son membre se frottait de lui même entre ses petites lèvres, se frayant doucement un chemin alors qu’il continuait de masser et malaxer l’ensemble de son corps
-
Un drôle de matelas s'offrit à son dos . Yume y jeta un coup d'oeil un peu surprise . Décidément , son magicien usait de ses doigts d'une bien étrange manière qui ne lui déplaisait pas . Une toute autre personne aurait surement pris peur . Elle continuait à sourire . Elle mit cependant une petite note dans un recoin de sa mémoire . Trouver un lit . Ou en fabriquer un avec ce qu'elle pourrait trouver . Pas acheter, elle ne lui demanderait pas une chose pareille. Un lit est une chose de valeurs, donc il faudrait beaucoup de monnaie de papier pour l'obtenir . Ce n'était pas nécessaire si on pouvait faire sans
Brusquement, son fil de pensée fut interrompue . Un gémissement s'échappa de sa bouche tandis que ses mains se mirent à chercher un appuie. C'était à son tour de ressentir du plaisir. Ses sens décuplés, elle ne savait plus où donné de la tête . La langue en elle l'excitait au plus haut point . Elle commençait à remuer du bassin, perdue. Les caresse qu'elle ressentait accentuaient chacun de ses gémissements. Conrad s'approcha et elle passa ses bras sur ses épaules , le serrant contre elle, ne voulant pas que son contact dispaisse . Elle refusa sa proposition , s'il avait déjà tant de mal à tenir pour une seule personne, qu'en serait il pour deux ? Embrassant ses lèvres, elle remuait le bassin , lentement, tandis qu'il la pénétrait. Elle ne savait pas trop quoi faire . Son expérience en la chose était une expérience immobile . De réceptacle . Elle baissa les yeux, séparant ses lèvres des siennes, comme pour s'excuser .
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elle semblait chercher un appui tandis que ses appendices parcouraient l’ensemble de son corps dans le seul but de l’exciter au dela du possible; elle n’etait surement pas habituée à être ainsi portée, ses doigts tentculaires agissant comme des coussin remuant et massant sa peau. Yume se mit à gémir lorsque la pointe de son sexe se mit à frotter contre ses petites lèvres; elle l’embrassait, son bassin remuant d’avant en arrière tandis qu’il commença doucement à la pénétrer, son membre suintant et fretillant en elle comme une creature vivante et avide de la gouter.
Yume refusa son offre,; chose qu’il accepta sans problème, se disant qu’il y aurait toujours l’occasion de lui faire profiter de plaisirs uniques une une prochaine fois. s'introduisit en elle, juste de quelques centimètres, et remua en elle, afin de caresser le haut de son antre, là où était censé se trouver le point G; il s’enfonça finalement en elle d’un coup de rein une fois l’avoir convenablement preparée, son membre continuant de remuer contre les différentes zones sensibles.
Conrad ne cessa pas ses caresses tandis qu’il pouvait enfin profiter de son corps; ses mains continuaient de masser les différentes zones erogènes de son corps, il fit passer un appendice tentaculaire qui s'occupait jusque lade son dos jusqu’a sa rosette, le doigt ne tarda par à pénétrer son fondement, coulissant à l'intérieur afin de faire suinter l'orifice, dans le but da la preparer avant d'y insérer quelque chose de plus gros encore.
Les reactions de la jeune femme etaient troublantes, tout en elle reclamait les plaisirs qu’il lui offrait mais quelque chose la genait, elle semblait perdue et presque triste; il força sur les appendices qui lui servaient de coussin et la fit se redresser de manière à ce qu’elle soit presque assise sur lui, pleinement empalée sur son membre alors qu’il ecartait ses fesses de ses doigts pour faciliter le mouvement de son appendice fouillant son anus
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Elle se mordit la lèvre inférieur . Le silence . C'était l'une des choses qu'on lui avait appris durant son passé . Tant qu'on ne lui ordonnait pas explicitement qu'elle devait crier ou gémir bruyamment, elle devait contenir son silence. Les coups avaient été nombreux à ce sujet et elle refusait revoir ces scènes . Il y avait de vieux automatismes qui revenaient comme cela, sans prévenir , alors que ce moment aurait du être vouer au plaisir . Elle tentait de le cacher au plus profond d'elle même mais rien n'y faisait. Elle voulait oublier que son magicien d'amant était perméable au moindre de ses sensations. Y compris à celle ci .
Yume frissonna violemment, à défaut de bruits , c'était son corps qui s'exprimait à sa place . Le doigt qui descendait son dos l'inquiétait , pas dans un mauvais sens. Une inquiétude délicieuse même si les deux termes étaient contradictoires. Inquiétude qui trouva sa raison rapidement . A l'introduction du doigt, ses orifices se contractèrent sur les appendices , un coup de rein plus violent que les autres se fit sentir tandis qu'elle refermait ses mais surs ses omoplates . Elle se laissait faire , offrant son cou tandis que ses yeux se fermaient.
Il y eu un mouvement brusque , un changement d'état. Elle avait changé de position, rouvrant les yeux surprise , sentant le membre s'enfoncer en elle jusqu'à son fondement. Moment de panique d'abord . Perdue dans cette position qu'elle n'avait au grands jamais occupée . Puis un laisser allée . Ses yeux se posèrent sur lui, elle tenta un sourire . Puis elle remua, de plus en plus vite, de plus en plus fort . Ses joues restaient rouges, elle haletait . Toutes les réactions de son corps montrait un trop plein de plaisir qu'elle retenait . Ce n'était pas fini , elle devait tenir . Elle finit par venir se blottir contre lui, nichant sa tête dans son coup, cherchant sa chaleur qui lui avait tant manqué .
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Conrad sentait que quelque chose troublait grandement sa partenaire; bien que son corps reagissait avec desir et envie, elle n’emettait aucun son et semblait se retenir de dire ou d’agir selon ses envies. Toujours collé à elle, ses doigts enroulés autour de son corps tel une nuée de serpents, Conrad la faisait le chevaucher, son corps ondulant en rythme avec le sien dans une danse fiévreuse et endiabliée.
Il se cambra d’une façon humainement impossible, son membre s’enfonçant en elle dans un angle lui permettant de frotter son gland directement contre la zone la plus sensible de son intimité. Il fit durer cette position pendant un long moment avant de se redresser pour se blottir contre elle à nouveau, enfonçant ses crocs dans le cou de Yume dans un suçon sauvage mais moins douloureux qu’il n’aurait du l’être, juste la petite pointe de douleur neccessaire allant de pair avec le plaisir.
« n’ait pas peur, libère toi de tes craintes; tu n’es pas entre les mains d’un mortel, je ne suis en rien comme ceux qui t’ont blessés, laisse moi te plonger dans le plaisir sans limite»
Ses doigts se glissèrent sous la peau de Yume, traversant l’epiderme et caressant directement sa chair et ses terminaisons nerveuses, transformant et sublimant sa perception de la douleur au point où il devenait impossible de discerner la souffrance du plaisir; la moindre de ses fibres nerveuses stimulées bien au dela du possible. Ses autres doigts plongèrent jusque dans son intimité, la pénétrant avec trois de ses appendices en les enroulant autour de son membre; ils remuèrent et caressèrent les différents points sensibles independemment de son membre.
Il fit de même avec l’anus de sa partenaire, glissant le bout de ses doigts l’un après l’autre dans l’orifice, détendant et faisant suinter l’orifice pour le lubrifier et le preparer. Conrad accelera la cadence, alternant les coups de bassins violents avec des mouvements amples et doux dans le seul but de la ploger dans l’extase; il voulait qu’elle ne puisse plus penser ni parler, qu’elle ne puisse plus rien faire d’autre que de ressentir et de vouloir ressentir plus, il voulait la libérer de toute chose autre que ses sensations.
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Ne pas avoir peur . Se libérer de ses craintes .Yume offrit son cou aux lèvres de son amant . Et ce fut le premier petit bruit qu'elle émit . Un court gémissement de douleur et de plaisir mêlé . Ses longs cheveux brun se collaient aux corps moites et elle continuait de remuer le bassin, insatiable . Orifice distendu par l’affluence de membres en lui . Cela aurait du être douloureux , cela va faire bien longtemps qu'elle aurait du craquer et pleurer de douleur . Mais rien n'y est . Plus de douleur . Oh que non, il n'est pas un simple mortel . C'est un magicien , son magicien . La gamine remonte légèrement, toujours blottie contre lui . Son nez se colle contre la peau de Conrad, proche de son cou, son souffle s'écrase contre l'épiderme, le fait frissonner . Elle s’enivre de son odeur, elle cherche son courage . Tout va bien et ses sens sont comblés de sensations et de stimulis .
Brusquement , elle se redresse, prenant appui sur son torse. Le doigt qui lui caressait l'anus s'enfonce significativement et elle lâche un cri de surprise. Vision de plaisir . Ses cheveux sont en bataille, cachant par des mèches l'un de ses yeux . Ces yeux emplie de désir, ce regard plein d'envie qui fixe Conrad avec tendresse et amour . Ses joues rougies et sa bouche au fines lèvre entrouverte, haletante. Sa peau blanche , sensible au moindre contact. Ses tétons, roses et au garde à vous, prêt à être dévoré comme des friandise. Elle reste immobile sur ce membre qui la pénètre au plus profond d'elle même. Elle se penche et embrasse les lèvres de son magicien . La première fois , sa bouche reste en suspension à quelques millimètre de la sienne. Sa langue caresse ses lèvres, timide. Enfin, une fois courte, du bout de lèvres , chaste . Puis vite renchérit par un second baiser, langoureux , long . Agréable
Le bassin reprends un mouvement vif et Yume gémit . Elle ne veux pas en faire trop alors , elle se laisse aller, gémissant de plus en plus forts. Elle ne peux plus parler et ses pensées s'envolent peu à peu . Offerte à l'envie de son amant, à ses désirs et à ses idées. Poupée de plaisir qui ne demande qu'à être comblée. L'orgasme est proche pour elle , elle n'arrive plus à discerner le décor, les bruits qu'elle entends sont sélectionnés , les sensations décuplées sans que Conrad aie quelque chose à faire. Elle attends ce moment de blanc pour décoller enfin . Son corps réclame plus, toujours plus .
[Je suis navrée , navrée du mois que j'ai mis à répondre sans explication . J'ai eu du mal gérer boulot et panne d'inspiration >.<]