Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Cyanne le vendredi 03 décembre 2010, 12:25:51
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" Pauvre eau, comme tu dois souffrir ... "
Du bout des lèvres, Cyanne chuchotait de douces paroles à une neige froide. Elle n'appréciait pas la neige ... Pour elle, cela symbolisait l'enfermement, l'eau qui devient dure et abrupte, qui ne coule plus, mais qui cogne.
De sa voix pure et simple, celle d'une adolescente qui empiéte joyeusement sur ses dix-huit ans avec voluptée et malice, elle chuchotait à l'eau devenue glace, pour la rassurer. Elle ne se sentait pas bien, face à cette eau immobilisée ... Elle voulait remuer des doigts, aider cette eau à redevenir liquide, mais se retint. Cela ne se faisait pas, cela ne se pouvait pas. Elle se sentait impuissante, elle détestait ça.
Depuis deux jours, plus de cours à la Fac, quelques soucis de transports. Alors, elle déambulait, comme une automate, dans ce parc ou sur la plage. Mais le froid rendait ses joues rouges et difficiles à contenir. La douleur s'était emparée d'elle, avec ce vent cinglant sa peau. Elle se réfugiait, désormais, sous les arbres, dans une atmosphére hivernale qu'elle n'aimait pas.
" Qu'est ce que je fous là, d'ailleurs ?"
Pensant tout haut, elle regardait les alentours. On lui avait dit, il y a peu, de ne pas vagabonder ainsi, vers 18h, au moment où le soleil s'éclipse. Mais elle voulait regagner la plage, voir le coucher de soleil sur une eau délicate, avant d'aller se coucher. Elle était venue ici pour adresser quelques élans de pitié à une eau malmenée.
Rien de plus et rien de moins.
Fugitive, elle remit ses mains dans ses poches. Elle portait, comme à son habitude, une long kimono rouge, blanc et noir, couvert d'arabesques, avec par-dessus, un long manteau noir dont elle remontait entiérement le col, pour y engouffrer ses lèvres qui craignaient d'être gercées. Elle couina, encaissant un vent trop frais, et se réfugia sur le côté, à l'abri, contre une pseudo-falaise. D'en haut, on pouvait admirer la mer. Mais on était en plein dans le vent ... Cela ne lui plaisait pas. Tant pis, elle couperait par les bois.
Son portable vibra, et , silencieuse, elle l'éteignit. Elle ne souhaitait pas être dérangée pour quelques exposés dans importance. Seule la nature lui apportait son lot de plaisirs singuliers. Elle passa sa main dans ses cheveux, et reçut un frisson dans la nuque. Elle avait encore oubliée son écharpe ...
Un nuage s'échappa de sa bouche, et elle continua sa route. Ignorant une pénombre qui se dressait derrière elle, prête à l'engloutir, elle et ses illusions buccoliques ...
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Elle s'offre. Oui, elle s'offre. Akudama prend ce qui lui est tendu, même si cela ne lui est pas destiné. Le Démon n'est pas du genre à faire des manières : Il se sert quand il en a envie, et jette quand il ne veut plus.
Ces habits. Pour sa psyché rongée par la frustration, sa tenue était le plus clair message que le destin pouvait lui envoyer. Déjà, sa stabilité mentale était vrillée ses désirs.
L'esprit immatériel s'approchait. Invisible pour tout mortel, elle ne sentira pas encore sa présence, mais ça ne saurait tarder. Par cette fin d'après-midi, Akudama avait terriblement envie de s'amuser. Penché au-dessus d'elle, il se rapprochait, et activa ses sens humains, respirant un grand coup son odeur, au plus proche d'elle, dans sa nuque refroidie par le temps peu enclin à la chaleur. Dès lors, il ne se réprima même pas, laissant échapper un soupir teinté d'un "Aaah" de plaisir, très fin. Cyanne aura beau se retourner : Rien ne se trouvait derrière elle, ni à ses côtés, ni au-dessus. Rien.. Et tout.
Le tout se manifeste juste devant elle. Quand elle portera ses yeux devant elle, le Nippon était apparu. Torse nu, comme à son habitude, son hakama noué par sa ceinture en soie autour de sa taille, ses cheveux longs laissés au vent, et ses pieds traînant nu dans la neige.
Inexpressif. Son regard dégageait la singulière particularité de ne rien dégager, ni peine ni joie, ses lèvres droite, son air impitoyablement froid. Même un avorton aurait eu de quoi décourager un vigile avec cette allure déconcertante. Mais Akudama n'avait rien d'un gringalet. Appuyant donc sa mine de tueur froid, son physique puissant, imposant, caricatural de l'homme de guerre qui s'est vu subir des centaines d'entraînements depuis le début de son existence renforçait l'impression que si il était là, ce n'était sûrement pas pour discuter.
Confirmation.
Après quelques secondes où il aura pu laisser la surprise frapper Cyanne, et la terreur l'envahir, peut-être, il lève vivement son bras pour l'attraper par la gorge. sa poigne n'a, en effet, nul égal sur cette terre. Il l'étrangle presque ; non, pas presque. Il l'étrangle. Pas totalement, certes, mais la pauvre sirène pourra sentir son souffle coupé aux trois quarts, disons. Le quart restant sera suffisant pour répondre.
À quel point tiens-tu à la vie ?
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" La souffrance de cette eau ne doit pas être comparable à la mienne " songea t'elle en sentant son souffle se couper.
D'où venait-il ? De nulle part, de partout ... Elle ne l'avait que peu sentie - elle avait considérée cela comme un instinct féminin - et regrettait que son statut de siréne se soit envolé. Si elle avait eu le courage de nager, la veille, ses sens n'en seraient que plus assidus. Elle grimaça de douleur, sentant la poigne autour de sa gorge fine, où palpitait un pouls battant.
Elle avait crue à une illusion, au premier abord. Une simple et pure illusion, un être qui naissait de son imagination, de son inconscient. Mais non, la complexité était bien là ;il n'était pas fait du tissu du rêve, mais de celui de la chair. Cette chair si vivante, si vivace ...
Elle laissa échapper un soupir, cherchant encore à agripper l'air qui ne voulait pas rentrer en elle. Hocquetant, comme un poisson hors de l'eau, la peur et l'angoisse lui interdisait de répondre. " J'aurais dû le sentir " songeait-elle, avec une douloureuse nostalgie.
" J'y tiens ... "
Hocqueta t'elle, les joues rougies par cet effort et cette douleur.
" ... Jusqu'au bout "
Dans un immense effort, elle puisa dans son énergie, et tendis la main vers cette neige, l'obligeant à fondre. Et vite. La neige s'executa, et elle releva cette main, envoyant la neige fondue dans le visage de son agresseur. Dans un effort qui lui valut de tousser, tousser encore, étouffée, espérant qu'il la lâche.
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Le liquide froid heurte son visage, et en effet, il lâchera aussitôt sa prise. Il ne lui laisse pas tellement le temps de se reposer, puisque, du revers de sa main, il lui assène une gifle si violente, qu'elle dû perdre l'équilibre un instant. Ses doigts glissent sur son visage et aussitôt, celui-ci retrouve son état totalement sec. Il repart à l'assaut.
IL se précipite sur elle et, une main ferme posée sur sa nuque la ramène à lui avec force. Il l'embrasse ainsi, avec toute la passion d'un amant violent, et porte de nouveau sur elle un coup dévastateur : Son poing vient s'écraser dans son ventre, et la terrasser sur l'instant. Si ça ne suffit pas, il fera pression sur sa nuque pour la mettre à terre.
Elle entendra le sifflement caractéristique d'une arme dont la lame file au vent. Son manteau avait été coupé en deux, net, sans même attendre au Kimono en-dessous. La lame disparaissait dans les limbes de sa pensée, aussi vite qu'elle était apparue, et Akudama utilisa ses mains pour arracher les deux morceaux de ce qui la recouvrait. Il les jetait plus loin, la contemplant. Cette belle sirène, soumise, avec sa tenue nippone, représentait parfaitement ce qui l'attirait.
Il fait quelques pas autour d'elle. Ses sensations humaines étant actives, il sent ses tripes bouillonner dans son ventre, et son membre comprimé dans ses bandages sous son hakama commence à manifester signe d'impatience.
Jusqu'au bout de quoi !?
Le démon se penchait sur elle, la saisit par le menton pour qu'elle puisse bien regarder vers lui, dans ses yeux.
Il souriait.
Cette créature diabolique avait un sourire imprimé sur son visage, signe de sa sadicité de haut vol. Il sentait ce qu'elle ressentait, et cela ne faisait que l'encourager d'autant plus.
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Sa chute ne fut, en effet, pas de tout repos ... Elle eut l'espoir, un instant, de s'enfuir, rampant dans la neige, tel un animal effrayé. Mais il ne lui laissa pas le temps ... Aussitôt, il revint à la charge, et elle sentit son coeur jaillir hors de sa poitrine, terrorisé tout comme elle, comme s'il voulait quitter ce corps qui était assaillit de craintes et de tremblements. Ses mains, crispées dans la neige gelée, cherchent un support, une pierre quelconque pour assommer ce manant ...
Mais la surprise du geste la laisse stoïque. Le baiser la surprend, violent, et le coup dans le ventre, davantage.
A ce point, tout se chemine dans son esprit, facilement, indubitablement. Lui donnant une envie encore plus folle de déguerpir. Mais chaque instant la bloquait, la surprise la rendant immobile, de crainte et de peur. Elle cria quand son manteau vola, sentant le froid et la neige venir se coller à son épiderme, recouvrant son corps de frissons.
Elle hurla quand il lui attrapa le menton, son cerveau étant pris d'assaut, ne lui laissant ni le temps de réfléchir, ni celui d'anticiper. Elle n'eut que le temps de le fixer, dans les yeux, le coeur battant, ses tempes tambourinantes. Elle n'osa pas répondre, d'abord, incapable de réagir, de parler, se contentant de le regarder avec des yeux grands ouverts. " Qu'espére t'il ? " Elle sentit, en elle, contre les parois de son corps, grimper des frissons multiples, qui la secouait. Sa respiration n'était plus la même, apeurée ...
"Jusqu'au bout de ma vie ... "
Sussura t'elle, plantant ses ongles d'un coup vif dans le creux du poignet de l'inconnu, cherchant à faire cracher le sang à ses veines si fines, si tranquilles.
" Ou de la tienne. "
Grogna t'elle.
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Oui, il faut à tout prix qu'elle continue à avoir peur. Qu'elle montre du courage aussi, qu'elle fasse son baroud d'honneur. Car une fois qu'elle comprendra enfin son impuissance, après avoir lutté comme une diablesse, jamais elle n'aura été si proche de provoquer l'orgasme mental d'Akudama. Mais pour cela, il doit d'abord la résigner totalement.
Aussi troublant fut-ce, il ne réagit même pas. Les ongles dans la peau s'enfonçaient, le sang coulait en 4 petits sillons qui se rejoignirent, faisant naître un ruisseau qui descendant le long de son bras. Visiblement, le Démon supérieur s'en amusait.
J'espère que tu tiens à ta vie, et que tu t'y accrocheras jusqu'au bout.
Accompagnant ses paroles, avec calme, son autre poigne recouvre la main de Cyanne aux extrémités plantées. Il forçait alors la pression, pour comprimer ses doigts. La douleur devait commencer à se faire ressentir dans les phalanges, mais le plus étonnant, c'est que le fait de forcer ainsi ne fait qu'augmenter le débit de sang qui s'échappe de lui. Le ru est devenu fleuve, et quand enfin il retira sa main, et celle de sa captive par la même occasion, une belle hémorragie est en marche.
Délecte-t-en.
Encore un outrage supplémentaire. Il la saisit par les cheveux, la décoiffant ostensiblement, pour plaquer contre son visage le flot de son liquide apparemment pas si vital que ça. Elle en aura bien vite le visage couvert, quand enfin, il utilisera la prise qu'il a sur elle pour précipiter son visage au sol, face dans la neige.
JE NE SUIS PAS UN PUTAIN DE MORTEL !
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Un instant, elle s'était crue gagnante. Griffer les veines faisaient peur, habituellement, et quiconque sentait ce sang là couler le long de sa peau hurlait à la mort, ou partait en courant. Elle choyait ses ongles avec amour, conservant cette arme de toute beauté ... Mais là, ce soir, ce n'était plus le cas. Elle eut l'impression, nette et précise ... Qu'il cherchait à lui briser les doigts. Elle couina sous la douleur, marmonnant un " Noooon " à peine audible, sentant sa main se crisper, ainsi que tous ses os.
Elle ne comprit pas tout de suite son ordre. Quand elle sentis sa main dans ses cheveux, elle voulut hurler, sentant la pression des doigts contre sa chevelure, tirant et appuyant sans aucune délicatesse ... Elle aurait voulue crier, mais aucun son ne venait ... Elle sentait des mèches quitter son chignon, ses pinces tomber sur le sol, tandis que ses lèvres se plaquaient sans aucune délectation sur le liquide rougeoyant. Elle donna de grands coups de tête en arrière, voulant reculer.
Le goût du sang la fit grimacer. Elle cria en sentant la neige contre sa joue.
" ... Penses-tu que j'en suis une ? "
Répliqua t'elle vivement, dans un soubresaut, tentant de passer outre cette poigne pour lui faire le plus de mal possible. Elle plaqua sa main, celle qui n'avait pas mal, sur la neige, lui ordonna de fondre, à nouveau, de devenir brûlante au possible.
Elle grommela un ordre supplémentaire, et l'eau chaude comme la lave se précipita sur le poignet de l'inconnu, pour le forcer à lâcher son visage, afin qu'elle relève la tête pour respirer, reprendre ses esprits, et envisager un nouveau plan. Elle reçut quelques gouttes sur sa peau, mais ne s'en sentit pas brûler, son épiderme s' adaptant avec malice à chaque changement de température.
" Je ne suis pas fille à me laisser faire ... "
Grogna t'elle, entre ses dents, comme une ultime menace. Puis, elle analysa ce qu'il venait de dire. A ce stade, elle ne pouvait pas avoir le dessus sur lui. Il n'était pas humain. Il était puissant. Une peur s'empara d'elle, mais elle la refoula un instant.
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Elle devait avoir peur. C'était nécessaire. C'était son moteur. Avec la décharge qu'il avait reçu depuis le début de cette entrevue, il était chargé à bloc pour l'heure à venir.
L'attaque le fit, en effet, lâcher prise, et elle put se redresser un peu. Il souriait toujours. Cruellement, avec toute la malice du Diable.
J'espère que tu ne te laissera pas faire. C'est tellement plus drôle...
Sa main humide lui donnait encore une bonne claque histoire de satisfaire ses envies de douleur, et de domination. Puis il passait derrière elle, rapidement, et lui saisissait les deux poignets pour les faire se rejoindre dans son dos. Ainsi dans cette position, les deux paumes vers le ciel, il lève ses bras, lui tordant affreusement les épaules, l'obligeant à courber de nouveau l'échine. Quand sa tête aura rejoint le sol, il continue à exercer cette pression qui lui déchirait les omoplates, et toutes la zone musculaire alentours.
Hurle.. Encore un peu plus fort !
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Là, evidemment, il l'avait en partie brisée. En l'entendant, elle avait eu l'idée saugrenue de lui pourrir son plaisir, en s'arrangeant pour gâcher ce plaisir donc, qu'il avait en la malmenant. Elle ne voulait pas frapper, pas hurler, ni que pour le gêner et ne pas le satisfaire. Puis, elle se rendit que cela n'était qu'une utopie, pure et simple. Quand il fondit sur elle, elle eut à nouveau un de ces hocquets tremblants, surprise et terrorisée - elle détestait l'idée qu'une personne se trouve derrière elle, ne pouvant pas anticiper ses mouvements - la colère laissant place à la terreur. Elle remua de plus belle, cherchant à se défaire de cette emprise, remuant dans tout les sens, montrant les dents, se comportant comme un animal qu'il est difficile d'avoir et d'abattre, essayant de répliquer à coups de mots qui restaient coincés dans sa gorge ...
Jusqu'à ce que la douleur traverse ses membres, un à un. Aussitôt, dans une frénésie totale, un cri perçant passa outre ses lèvres, déchirant sa respiration. La douleur était maîtresse ...
" Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! "
Un simple cri, trop funeste, trop simplet peut-être, mais qui voulait tout dire. Une larme de douleur lui brûla la joue, tandis qu'elle tentait de libérer ses poignets pour lui lancer n'importe quel sort, pourvu qu'il la lâche. Elle refusait, cependant, de demander pitié, pardon, ou quoi que ce soit.
Elle se força à vouloir rouler sur le côté, à remuer pour se défaire de cette douleur, mais chaque geste augmentait le tiraillement sur chacuns de ses muscles, de ses nerfs. Sa propre voix lui avait saccagée la gorge, qui était en lambeaux, brûlante et douloureuse.
" Cesse ! "
Cria t'elle, se rompant davantage la gorge. Elle chercha l'air, un moment, cherchant à respirer, se sentant étouffer. Elle murmura un " Laisse-moi tranquille " , qui lui arracha, lui aussi, un frisson de douleur.
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Pourquoi cesserais-je ? Tu n'es qu'une inférieure.. Je n'ai aucun ordre à recevoir de toi. Tu es là pour ma satisfaction, et quand j'en aurais fini, je prendrais ta vie.
C'était aussi simple. Il n'était pas un homme, mais bien plus. Il pouvait se prévaloir d'être au sommet de la chaîne alimentaire, car nul n'était au-dessus de lui. Il brisait ainsi les illusions de cette raçe pourrie, corrompue dans ses idées de supériorité. Les hommes, ainsi que toutes les races qui leur sont plus ou moins dérivés, ne méritaient que du mépris. Et même, pour Akudama, Cyanne devrait se sentir honorée qu'il s'intéresse ainsi à elle.
L'emprise à ses poignets se fera désormais d'une seule main. De l'autre, il commence à lui découvrir les fesses, en remontant habilement le kimono. Si celui-ci en vient à résister, pas de cérémonie : Il utilisera sa force brute pour le déchirer.
Qu'elle crie. Encore. Qu'elle aie peur. Il commence à trembler tellement la sensation est délectable. Se nourrir ainsi des sentiments noirs, de la tristesse, de la colère, et surtout de la sensation intense de trouille qu'il provoque, c'est ce qui condamne Cyanne à un tel traitement infâme. Une fois les fesses à l'air, trois fessées cuiront sa peau dessus, deux droites, et une en revers.
Je m'appelle Akudama. Tu peux me supplier désormais.
Est-ce que ça la sauverait ? Nullement. La seule chose qui pourrait encore la faire survivre, ce serait qu'elle soit la meilleure des amantes, tout en se maintenant dans à un point culminant de désespoir.
Et encore..
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Elle aurait certes répondue, avec plaisir, un " Jamais ! " bien agencé, violent, d'une voix forte et droite. Mais elle ne se sentait que déstabilisée ... La peur enchaînait ses entrailles, et la douleur etreignait ses membres sans aucune délicatesse. Ce qu'elle souhaitait ?
Déguerpir.
Elle répondit par des serrements de machoîres aux mains du démon apposées sur ses fesses, ne lui faisant même pas le plaisir d'une seule réaction, sa fierté pointante droit devant elle. Elle n'avait qu'une envie, le mordre à sang. D'un geste vif, elle voulut tourner la tête, lui montrer les dents, avec violence, mais réalisa qu'elle ne s'en sentait pas capable, quand une nouvelle douleur pointa dans son coeur.
Se sentir faible. Impuissante.
" Je déteste ça "
Marmonna t'elle en fronçant les sourcils. Elle ne souhaitait que refuser, toujours, et se battre jusqu'à la fin. Elle en venait à le haïr, celui-là même qui osait la toucher, qui oser la traiter ainsi ... Elle remua vivement des bras, des jambes, comme un poisson agile, pour se séparer de lui sans cérémonie autre que la violence.
" Tu n'entendras jamais ma voix prononcer ton nom "
Répliqua t'elle en assenant de vigoureux coups de jambes, essayant de le gêner un maximum dans ses mouvements.
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A-KU-DA-MA !
Chaque syllabe hurlée, bien séparées les unes des autres pour qu'elle les entende. Et dans un ultime effort, elle parvenait à se libérer de lui. Il avait relâché la pression, il faut dire. Ce n'est pas pour minimiser l'exploit, mais tout de même, il paraît inconcevable d'arriver à s'opposer à lui par la force pure.
La voyant se débattre, il s'écarte, se redressant. Un temps de répit qu'il lui laisse. Hm.. Le ver se tortille en sachant pertinemment qu'il ne pourra pas échapper à sa destinée. Il la regardait, amusé par le manège. Il décide alors de recourir à la magie. D'un simple regard, il applique sa malédiction. Les vêtements que la demoiselle porte encore sur elle sembleront se serrer, à un point difficilement supportable. Mais il ne cherche pas à l'étouffer, ou à la compresser. Très vite, la sensation de constriction sera remplacée par des picotements, d'abord très sourds et diffus, puis plus aigüs, plus généraux. Elle aura alors l'impression d'être emprisonnée dans du tissu à pic, sa peau s'entaille, et par un étonnant miracle, sur son ventre, une tâche écarlate naîtra sur le tissu du kimono. Ainsi donc ce n'est pas qu'un tour de l'esprit : Sa peau est bel et bien en train de subir des dommages physiques.
La séance ne dura que quelques secondes. D'un geste impérieux de la main, tout le tissu qu'elle avait sur elle se fragmante en dizaines de morceaux, découpés aléatoirement, tranchés par la volonté malade du Démon.
Toujours à terre, et totalement nue, désormais. Pouvait-on rêver pire cauchemar ?
Pourquoi refuse-tu de m'obéir, garce.. Tu as envie de mourir ? Tu penses que ta faiblesse ne te permettra pas de supporter ce que je te ferais subir ?
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L'illusion était violente. Elle avait crue, un instant, qu'il la laissait partir, s'enfuir, même si elle savait pertinemment qu'il n'y avait aucune chance que cela soit le cas ... Dans un brusque soubresaut, ainsi, elle avait voulue se hisser sur ses bras, et partir. Mais elle ne put quitter le sol. Dans un mouvement vif, elle sentit le tissu contre elle, empêchant une respiration digne de ce nom. Elle laissa des soupirs de terreur s'échappaient de sa bouche, unique moyen de respiration, tandis que le vêtement continuait, de plus en plus fort, de plus en plus violemment, à se serrer contre elle, sans aucune pitié.
Elle se débattait contre quelque chose qu'elle ne pouvait pas abattre, sous les yeux de quelqu'un qu'elle ne pouvait pas battre.
Un râle surhumain s'échappa de sa bouche, quand le tissu éclata.
Des balbutiements furent ses seules paroles quand elle constate l'étendue du désastre.
Aprés la pudeur, vint le froid, puis la peur. Tremblante, elle le regardait, le regard noir, empli de haine et de colère ... Et de terreur.
" Je n'en reviens pas ... "
Elle porta, machinalement, ses mains à ses seins, les cachant, se recroquevillant sur elle-même.
" Je ne te céderais jamais ! "
Elle toussa, aprés ses paroles, sentant une fraîcheur l'attraper, gelant son corps et son esprit sans aucune pitié. Oh, qu'elle détestait cette faiblesse qui s'emparait d'elle ! Elle se jura intérieuremet de ne pas le laisser faire ... Sa fierté, son honneur, primait sur sa survie ...
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Je te ferais regretter tes paroles.
C'est presque si il y avait de la bienveillance dans son expression pendant qu'il annonçait impérieusement sa menaçe.. Presque.
Il se jetait sur elle avec la vivacité d'un félin. Il la plaque, se couche de toute son imposante masse sur le frêle corps de sa captive pour ainsi la bloquer. Chaque main attrapera un poignet, le bloquera sur le côté. Il utilisera ses doigts pour clore les deux poings de la demoiselle, et ainsi, il l'espère, stopper ses lancements de sort. Les jambes sont pliées en angle, genoux à l'extérieur et pieds à l'intérieur de celles de Cyanne, placées stratégiquement de sorte à empêcher tout mouvement. Ainsi, elle est complètement soumise à sa volonté. Il sourit encore, et de ce visage transparaît tout le mépris qu'un Empereur put avoir pour ses sujets les plus vils et pathétiques.
Tu me cèderas. Et si tu ne veux pas.. Je continuerais.
Elle sera alors soudain prise d'un féroce mal de tête. Le genre de migraine des très, très mauvais jours, qui vous brouillent les pensées et fait vriller la raison. Pendant qu'elle souffre, lui déposera quelques baiser sur son buste, ses seins, léchant à loisirs ses tétons sans se préocupper de l'état mental de son Objet, la tenant avec toujours autant de fermeté.
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... Ce genre de douleurs inhumaines. Vous connaissez ? La bouche ouverte, happant l'air qui la faisait souffrir, chaque geste, chaque pensée lui martelant le crâne ... Elle ne souhaitait que plaquer ses mains sur ses tempes, et crier, encore et toujours, espérer que cette douleur disparaisse au grand jour, avec vivacité - pitié - et avec vitesse ... Mais non. Elle devait encaisser chaque rebond de la migraine contre les parois de son crâne.
Chaque fois, sa bouche s'ouvrait, mais n'osait pas pousser "le" cri libérateur, le cri pour jurer contre cet être, le cri qui pourrait la sauver.
Ou l'abattre.
Elle se cessait de tenter de remuer son torse, voulant repousser ces caresses, voulant l'ôter de son esprit et de son corps. Mais, chaque fois, elle se cambrait, et sentait des larmes brûlantes glisser contre ses joues. Elle voulut hurler. Elle ne put.
" Ah ... "
Souffla t'elle, dans réussir à vraiment articuler, avec la sensation que ses yeux aillaient jaillir hors de ses orbites.
" Je vous en supplie ... "
Chuchota t'elle, avant de se cambrer plus violemment sous la douleur, inspirant une grande bouffée d'air avec douleur et protestation.
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Le Démon ne pouvait que sourire d'avantage. Elle commençait enfin à se soumettre. Semblant d'humain idiot qui ne pouvait pas se défendre contre lui. Elle l'a cru.. Elle a échoué. Pour la récompenser, la douleur qui saisit son cerveau s'estompe très vite. Désormais, ce sont ses membres qui la feront souffrir.
Elle ressentira un tiraillement terrible aux bras et aux jambes, comme si Akudama les broyait. Pourquoi faire cela ? Il ne sait pas trop. Peut-être parce qu'elle n'a pas encore répété son nom, ou peut-être juste pour son plaisir sadique. Disons plutôt la deuxième solution. Car à vrai dire, les échappatoires qu'il lui offre, elle pourrait bien toutes les prendre, rien n'est assuré sur sa bienveillance envers elle.
Il saisit entre ses dents l'un de ses mamelons, et tire dessus avant de le relâcher. Il remonte ensuite son visage pour le mettre au niveau de celui de son objet.
Ne te rends pas maintenant, ça commence seulement.
C'est tellement plus intéressant si elle résistait encore farouchement, tentant de préserver ce que l'obscur créature voulait souiller. Mais c'est peut-être un peu tard désormais.
Son Hakama disparaissait instantanément, comme un tas d'une fine poudre sur laquelle on aurait poussé un souffle. Dès lors, plus rien ne le retenait. Ses genoux se pressaient à l'intérieur de ses cuisses atteintes par son sort, pour forcer ses jambes à s'ouvrir. Le chemin était tout tracé.
Une dernière volonté ?
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Ce genre d'instants étaient délicats. Trés délicats. Trop délicats.
D'un geste vif, sans aucune délicatesse, elle repoussa ses limites avec une immense douleur. Les yeux injectés de sang, subis par la pression de la précédente migraine, et celle qui atteignaient ses membres, elle se releva, étouffant un rugissement, et parvint à libérer un minimum le poignet. Ses doigts effleurèrent la neige. Elle avait, devant elle, un échappatoire digne de ce nom. Dans un cri, elle appuya ses doigts sur la neige, et sentit tout autour d'elle l'eau les inonder. Mais pas n'importe quelle eau ...
Tout comme dans la célèbre nouvelle de Marquez, l'eau devint de la lumière, aveuglante. Elle ferma les yeux, souhaitant, de tous son être, que cette eau éblouissent son adversaire, ce prédateur ...
Elle cria à nouveau, puis osa parler, de sa voix douce, presque calme, encaissant la douleur sur ses membres.
- Te voir crever ...
Elle ferma trés fort les paupières, prête à se jeter sur lui s'il la lâchait. Elle était encore capable d'user de ses pouvoirs ... Mais pour combien de temps encore ?
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Kuso !!
Le Démon hurle, fermant les yeux pour protéger ses paupières. Ses sens humains sont agressés, et il n'y est pas très habitué. De plus, il a une aversion profonde pour tout ce qui est d'éclat, de beau. Rien de dangereux pour lui : Il déteste, simplement, comme un enfant n'aimerais pas les légumes verts. Effet réussi. Akudama disparaissait. Le sort qu'il lui infligeait avec.
...
Il était aussitôt de retour, après quelques très courtes secondes. Debout, à courte distance. Il semble encore calme.. Et respire.
Je suis désolé. Désolé d'avoir été trop gentil avec toi.
Une phrase du plus bel effet, lancée avant une nouvelle charge. Mais cette fois-ci, il met le paquet.
Il se dématérialise totalement, se transformant en une flamme informe, qui saute en l'air et plonge avec vélocité sur Cyanne. C'est sûrement le pire qu'il puisse lui infliger : Elle brûle, elle se consume, il pourrait la réduire en cendres en quelques instants. La douleur provoquée par la morsure des flammes sur un corps entier est incomparable. Heureusement, sa peau n'est pas rongée : Ce n'est apparemment qu'un effet mental, mais cruellement réaliste.
La prolongation de cet effet rendrait sûrement fou l'esprit le plus faible dès la première minute. Combien de torturés ont fini par oublier leur propre nom ?
La malédiction infligée recouvre donc totalement Cyanne, sans qu'elle ne puisse s'en détacher d'aucune manière. L'eau agit à peine dessus. Se rouler par terre ? N'y pensons même pas. C'est un parasite extrèmement ténace dont l'effet surpasse largement le mal de tête d'auparavant.
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Elle avait, bien sûr, bafouillé un bref " Non, non, non ... " quand il étai revenu.
Elle avait cru l'anéantir, et s'en voulait de cet orgueil. Non, il n'était pas mort. Il était bien vivant, là, face à elle. Elle avait cru l'abattre. Elle se mordit violemment la lèvre inférieure, en le voyant se transformer. Un filet de sang, chaud et rouge, coula le long de son menton. La peur la tétanisait. Le filet de sang roula dans son coup, pour venir s'étaler sur sa poitrine, tandis qu'elle le fixait.
Et qu'elle hurla. De tout son être, elle hurla.
Et voulut se jeter sur le sol, mais le feu tomba sur elle.
Quoi de pire que le feu, pour une sirène ?
Les yeux plissés au possible, la bouche ouverte pour laisser passer de grands cris de peur, de douleur, Cyanne ne contrôlait plus rien. Elle n'avait plus notion de rien, n'osant même pas bafouiller un " Ne me tuez pas " ou un " Pitié ". La douleur était trop forte, trop virulente, trop violente.
- Nooooon !
Cria t'elle finalement, en encaissant avec douleurs les effluves des flammes, tandis qu'elle pleurait, affolée. Ne souhaitant pas crever. Elle ne pouvait rien atteindre ... Prisonniére d'une immense douleur, elle bafouilla.
- Akudama ...
Souhaitant que cela la sauve, un minimum ... Elle ne le supportait pas.
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Il a encore des tours dans son sac pour la faire souffrir, mais pourtant, il en est sûrement à son paroxysme mental. Une telle souffrance ne pouvait qu'avoir de quoi la faire plier. Après qu'elle eut prononcé son prénom, il se matérialisa de nouveau sous forme humaine. Son excitation n'était pas en berne : Au contraire, elle avait cru, et il n'avait en lui que la hâte de la satisfaire. Mais devoir attendre ne le démoralisait pas : La patience faisait l'excitation grandissante.
À quatre pattes au-dessus d'elle, il n'était pas vraiment en position de contrôle, puisqu'il ne la tenait de nulle part. Mais ça ne saurait changer : Pendant le répit accordé, il la saisissait par les cheveux pour se relever, et la traîner sur quelques mètres. Pourvu qu'elle ait pu s'aider de ses membres pour avancer, sinon elle n'aura été rien de plus qu'un vulgaire morceau de viande qu'il aura trimballé.
Après ce traitement, il lui mit le visage en face de sa virilité dressée, et très imposante. Quitte à se rajouter du volume pour palier au faible dimension de son hôte japonais, autant en rajouter franchement.
Mange. Si tu tentes de me faire mal, je te montrerais à quel point ce que tu viens de subir est faible comparé à ce que je suis en mesure de faire.
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L'illusion de la vie donne l'illusion de la force.
Aussitôt que la douleur avait disparue, la fougue était revenue, plus virulente que jamais, puisqu'accentuée d'une colère implacable. Les yeux tirés, avec un goût de sang entre les lèvres, et les joues salées, elle s'était fait traîner. Traîner. Sa peau déchirée par le corps. Traîner. Alors qu'elle n'était encore qu'engourdie. Traîner. Les cheveux , le visage tirés. Traîner. Sans pouvoir protester, les cordes vocales éclatées et la peur encore traînante dans le ventre, inscrite au creux de son être. Elle le craignait, mais elle le haïssait.
Lequel des deux l'emportait-il sur son être ? Elle grogna, quand elle sentie ce qu'il attendait d'elle. Elle n'était pas folle, non, mais elle ne souhaitait pas ... " Traînée ". Elle fronça les sourcils. Partagée entre les deux. Être soumise, ou combattante.
Une sirène se soumettait jamais. Elle se savait immortelle, et comptait bien le rester. Même nue, même si sa peau était rougie par le sol qui s'était trop frotté à elle, même s'il était dix fois plus puissant qu'elle.
" Crois tu ? "
Elle s'approcha, inspirant à grands poumons, attrapant entre ses doigts fins, d'une main, le membre de ce prédateur dangereux. Elle effleura la neige de l'autre bout des doigts - Tant qu'il y a de l'eau, y'a de l'espoir - et ordonna à cette même eau de se glisser dans les poumons de cet homme. Ce que fit l'eau, devenue vivante, telle un serpent, qui glissa le long du corps de l'homme, tandis qu'a contre-coeur, la sirène s'efforçait de donner un semblant de caresses au sexe d'Akudama.
Puis l'eau grimpa, pour venir se glisser, silencieuse, dans la bouche, le nez du démon, s'insinuant dans ses poumons. Elle eut un soupir de satisfaction, et le regarda, les yeux noircis de haine.
" Je suis redoutable, apprends-le "
Souffla t'elle, pure et vicieuse, avec comme seule envie celle de survire et de l'anéantir.
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L'eau s'insinuait en lui, vicieuse mais efficace. Alors qu'elle touchait enfin son membre, les premières sensations agréables traversait son être.. Bien vite remplacé par la souffrance du liquide dans son système respiratoire. Il rage.
N'a-t-elle pas donc compris que cette fellation demandée était uniquement pour se montrer gentil avec lui ? D'accord, dis comme ça, c'est étrange, mais elle comprendra bien vite.
Il fait un pas en arrière, se libérant de tout contact avec la sirène. Coriace, la petite. Il dut se concentrer pour expulser, calmement, tout l'eau qu'il avait en lui, cracher le tout dans un râle écoeurant. Sa vengeance ? Elle vient de se le faire subir à elle-même.
D'accord.. Si tu préfères à sec...
S'approchant, toujours aussi vif, il la saisit par la nuque et lui met la tête au sol. C'est la deuxième fois qu'elle se retrouve ainsi, la face écrasée dans la neige et la terre. Mais il faut maîtriser ses bras, il l'a bien compris. Il attrape les deux poignets, les joint de nouveau derrière elle ; mais cette fois plus question de les relâcher. Sa poigne se verrouille. Pour s'assurer de cette emprise, il lui rendra l'atroçe migraine qu'il lui a retiré quelques secondes plus tôt.
Et plus de cadeau. L'anus étant quasiment offert, sa queue se pose dessus, et pousse de toutes ses forces pour faire rentrer son imposant calibre.
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Impulsive et téméraire.
Elle savait, qu'un jour, cela la perdrait. Avec fracas et douleur. On l'avait prévenue, elle morflerait, et avec aucune pitié envers elle. En ce jour, malgré d'une pierre blanche, elle jura de se souvenir que ses capacités n'étaient pas celles d'un démon, ou quoi que ce soit d'autre. Ces mots l'avaient apeurés, et elle avait envisagée de s'enfuir, d'essayer de courir, s'offrant l'illusion d'une fuite propice à une liberté grisante. Mais non. Déjà, il la plaquait sur le sol, la tête dans la neige, la peur dans le ventre, et elle tentait de se débattre, sans aucune réelle réalité de s'enfuir. Elle allait morfler, elle le sentait ...
Et cela se fit.
Elle chercha d'abord à délier ses mains, à se libérer de lui, sentant ce qui allait se passer, balbutiant des mots inaudibles, des phrases sans consistance, son regard effrayé cherchant la moindre aide.
Elle le sentit contre elle, retenant son souffle, espérant qu'il ne le fasse pas, qu'il n'agisse pas.
Elle hurla, de tout son être, en le sentant entrer en elle, sans aucune aide, sans rien de délicat, rien de doux, aucune chose ne pouvait aider ce membre à passer avec moins de violence. Non. Aucunement. C'est pour cela, d'ailleurs, qu'elle hurla, se cambrant au possible, faisant craquer même sa colonne vertébrale. Ses yeux étaient noyés de larmes de douleur, de détresse.
" Cessez ! "
Cria t'elle, entre deux respirations haletantes. Elle ne se rendit pas compte qu'elle le vouvoyait, désormais. Elle s'en voulut ... Ceci était un signe d'infériorité pur et simple. Mais elle ne put faire autrement que de crier, à nouveau, ses poings se serrant aussi fort que sa machoîre. Elle devait se taire, ne rien dire, ne rien faire ...
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La sensation de la pénètration était divine. Une fois bien fiché à l'intérieur, quasi à sa moitié, il stoppe sa progression, serrant encore son emprise brutale sur les poignets de sa captive.
Pourquoi ? Pourquoi devrais-je arrêter ? Tu as laissé passer toutes tes chances.
Le reste de sa virilité s'enfonce encore plus vite, jusqu'à y être totalement. Qu'elle ait mal, encore. Qu'elle saigne. Qu'elle pleure. Il ressentait toute la haine qu'il avait pour lui, ce désir implacable de lui rendre par dizaine ce qu'il lui faisait subir, de le voir disparaître à jamais. Ce désir d'être ailleurs, de s'envoler, très loin de lui. Plus elle pensait ce genre de choses, plus Akudama se sentait bien.
Il reculait quelque peu, fort doucement, et donnait un grand coup de rein en avant pour rentrer toute sa longueur de nouveau, son bassin claquant contre les fesses qu'il prenait par sadisme.
Nul homme ne peut ressentir ce qu'il ressent en ce moment. Et il a de la marge : Il n'a pas encore joui.
Le démon prenait totalement possession d'elle, sans n'avoir eu à utiliser la moindre manipulation d'esprit. Est-ce que ça aurait été aussi drôle, si elle avait été une poupée docile ?
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Il était évident qu'à cette question, elle n'avait, malheureusement, aucune réponse. Il n'avait aucune raison de cesser.
La douleur autour de ses poignets ne fit plus forte, et ses cris le furent davantage. Oh, elle avait tentée de se taire. Elle avait tentée de ne pas répliquer, de ne pas réagir à ses assauts. Mais, aussitôt qu'il lui avait offert ce coup de rein implacable, il fallait bien avouer que la petite siréne n'avait pas pû tenir. Sa bouche avait laissé échapper un cri, et ses lèvres ,mordues plus tôt, se remettaient à saigner, inondant la neige, sur son visage, de ce liquide rouge, visqueux et salé. Elle ne se sentait même pas bien. Tout son corps souhaitait se rebeller, et se sentir impuissante, ainsi, face à ses assauts ...
Elle inspira violemment.
" J'ai mal ... "
Hocqueta t'elle, comme simple réponse, suivit d'un couinement. Se doutant bien que sa douleur n'empêcherait pas le démon de continuer ... Elle serra les poings, davantage, les remuant, comme s'ils étaient pris de spasmes, dans le simple but de tenter de se défaire de lui. Toujours cambrée, son torse se soulevant à chaque poignée d'air qu'elle inspirait, elle espérait qu'il cesse ...
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Parfois, Akudama se dit qu'il est trop gentil. Enfin, rarement. Quasiment jamais, même. Mais ça lui arrive tout de même ! Et là, c'est justement la réflexion qu'il est en train de se faire. Pourquoi vouloir rendre le calvaire de cette impudente moins pénible ? Il ne le savait. Peut-être son alter-ego humain qui joue sur lui et sa sensibilité.
Il se retirait d'elle, peut-être un peu sèchement au vu de l'endroit où il était. L'emprise à ses bras était terminée, pour reprendre celle à ses cheveux. Elle est tellement plus pratique. Accroupi, les fesses posées sur les talons et les jambes écartées, le nippon lui adresse un nouvel ordre, clair.
C'est ta dernière chance.
C'était sans doute une preuve de faiblesse que de faire ça. Il n'avait pas confiance, du tout. Mais il savait que, quoi qu'elle tente, il en profiterais. Si elle se soumettait, son physique se régalerait. Si elle se rebellait, il devra lui prouver une nouvelle fois à quel point il lui est supérieur. Et c'est son esprit qui se repaîtra des bas instincts qu'il provoquera chez elle.
Pourquoi s'opposer ainsi à un immortel ? Tenter de le tuer ? Penser s'échapper ? Quelle folie. Elle faisait qu'aggraver son cas. Les minutes passées ne servait donc pas de leçon.. Les inférieurs n'apprenent pas assez vite.
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C'est ta dernière chance ... ces mots résonnérent, en elle, de manière creuse et indélicate. Elle sentit sa fierté, au même niveau que son physique et que son être tout entier, tomber en ruine. Epuisée, malmenée, elle en était au point de ne pas avoir de manière de protester. Elle était face à lui, et face à une réalité navrante ; elle était nettement inférieure à lui.
La douleur, dans ses membres, lui rappelait cela. Elle le regarda d'un regard plein de pitié - qui se transforma vite en haine- puis baissa les yeux vers son membre. Elle serra les dents, hargneuse, et se résigna ensuite à être un minimum soumise. " La liberté s'achète, parfois ". Elle l'effleura du bout des doigts, comme pour vérifier si tout ceci n'était pas un immense cauchemar, puis se décida ensuite, à contre coeur.
D'un geste lent et langoureux, elle captura entre ses lèvres le sexe de celui qu'elle considérait comme son ennemi. Elle n'osait même pas imaginer ce qu'elle faisait, ses joues devenant rouges de honte. Elle l'agrippa donc avec sa bouche, minutieuse, avant de le rentrer presque entiérement à l'intérieur de cette même bouche. Et là, commença ce manège infernal, qu'elle ne faisait qu'en espérant un traitement de faveur. Elle sentait sa main, sur ses cheveux, se doutait qu'il pourrait devenir violent, et ne mit pas trop de temps à faire son ouvrage ; sa bouche commença aussitôt un vas-et-vient, qui allait doucement de plus en plus vite, tandis que ses yeux étaient fermés, ne voulant pas voir ce qu'elle faisait.
Elle ne se sentait pas fière, mais ne souhaitait qu'une chose : rester en vie. Sa langue s'activa également, au bout de quelques minutes, pour venir caresser le sexe qui entrait et sortait de manière irréguliére.
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Un minimum soumise ? Un minimum soumise ? Non, il la voulait totalement. Si ce n'était que pour avoir une partie, à quoi bon ? La possédait dans son entièreté, voilà qui était bien plus intéressant.
La main dans ses cheveux la tien fermement, suivant ses mouvements sans même la forcer. Serait-ce de la colère qu'il ressent ? Envers lui sans doute, et envers elle, peut-être. Dans tout les cas, il continuait de se nourrir de ses ressentis Avait-elle conscience que, constamment, le japonais laissait le lien intact entre leurs deux esprits, ce qui lui permettait de capter ce qu'elle portait dans son coeur, sans toutefois lire dans ses pensées ?
Applique-toi.. Tu es sur une bonne voie..
Encore serait-il intéressant de savoir ce qu'il entend par là. Veut-il signifier qu'il allait se montrer clément ? Ou bien ne voulait-il rien dire de plus qu'elle lui procurait du plaisir, mais que rien n'allait changer pour autant ? Énigmatique. Curieux, plutôt.
Ses yeux contemplaient la scène avec un plaisir pervers. Il regrettait d'avoir eu à la torturer ainsi pour la mener à obéir. C'est du gâchis, pensait-il. Tout malfaisant qu'il soit, il préfère garder ce qu'il a de plus impressionnant en cas d'extrème recours. Les flammes en faisaient malheureusement partie. Donc, il n'avait pas de remords par rapport à elle, mais bien par rapport à la prestation qu'il a donné. Ecoeurant.
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Là, elle ne pouvait avoir que quelques solutions ... Il s'était adouci. Du moins, le pensait-elle intimement. L'espérait-elle, surtout. Il demeurait un soupçon de crainte, au fond d'elle, sachant qu'il avait le dessus ... Tant que sa main serait dans ses cheveux, elle ne répliquerait pas. C'était instinctif ; tenir le dessus de la tête de quelqu'un inspire le respect. Chez elle, c'était ainsi que saluaient les ainés, en faisant glisser sa main au dessus du crâne de la personne cadette.
Alors, là ... Elle se sentait entiérement inférieure. Et elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Ainsi, elle retira sa bouche un moment, respirant à plein pot, avant de recommencer avec une extrême minutie, comme toujours. Elle reprit, dans sa bouche, son sexe, l'enrobant de sa langue, comme un serpent, sa langue créant des vas et vient, sans que les lèvres n'interviennent. Cela, c'était pour le début ...
Ensuite, elle le ressortit d'entre ses lèvres, le caressant d'une main, ne laissant que le gland entrer dans sa bouche, tout d'abord, sa langue le taquinant, puis elle l'engloba entiérement, recommençant le rythme des vas et vient.
Elle voulait à la fois l'amadouer, pour s'enfuir aprés. Calculatrice jusqu'au bout, elle était coriace et imbattable à ce jeu, tant que sa survie en dépendait ...
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Orgasme.
Sans prévenir, sans signe auditif ou gestuelle avant-coureur. Stoïque, il aura juste crispé les traits de son visage. Pas sûr que Cyanne n'ait osé les regarder pendant son action, alors elle n'aura été prévenue de rien.
Usant une nouvelle fois d'un peu de ses pouvoirs, il maximisait son plaisir, libérant d'imposante quantités de sa semence, ce qui provoquera sans aucun doute répulsion chez l'exécutrice de cet art parfaitement maîtrisé. Après s'être bien trop déversé pour la contenance de sa bouche, il repoussait sa tête pour ensuite poser sa main libre sur sa bouche, et tenter de la sceller. Il la forçait à tout prendre. Ce n'était pas un fantasme.. Ca n'avait que pour but de la dégoûter encore plus. Quand elle se sera enfin forçée à obéir, il abandonnera sur sa joue une magistrale claque qui aura de quoi laisser une profonde marque écarlate sur sa peau. Geste inattendu.
C'est pour t'apprendre à baisser ta crainte envers moi.
Il lui en remettait une nouvelle, puis l'allongeait de force sur le dos. Cette position, ils l'avaient déjà prises auparavant. Akudama ne faisait que répéter un schéma qui s'était produit auparavant. Se calant entre ses jambes, il n'attendra même pas une quelconque réaction, et profitera de la lubrification de la salive et de sa semence pour s'introduire dans le seul orifice dans lequel il n'avait pas pu s'aventurer.
La pénétraton provoquera un plaisir incontrôlé à sa partenaire. Impossible ? Pas du tout. Peut-être Akudama utilise-t-il ses pouvoirs pour forcer le désir de sa partenaire. Une envie de la satisfaire, sans doute.
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Elle venait de le comprendre, et s'en voulait que cela soit venu si tard. Evidemment ... Il lisait dans ses pensées, il lisait en elle comme dans un livre ouvert. De haine, elle aurait pû en hurler ; cela revenait à abattre tous ses plans sans aucune pitié. Elle aurait pû se relever, se débattre, mais était coincée par un dégout immonde et inommable ; cet homme venait litteralement de la forcer à avaler, dans un but purement sadique, elle s'en doutait. Elle avait agie avec soumission, s'en voulant de ne pas être si forte et combattante.
Et le point crucial de sa déchéance allait arriver à grands pas. Quand elle se retrouva, à nouveau, face contre terre, elle voulut se relever, courbant le dos pour se défaire, comme à son habitude, de son emprise. L'idée qu'il la laisse partir en paix était partie, envolée, et son espoir immense avec lui.
Elle poussa un long cri quand il s'enfonça en elle. Elle ne l'avait pas sentie arriver, celle là. Ni même, avec, une déferlante d'un plaisir qu'elle jugeait immoral. Elle serra les poings, cherchant à grogner, à se rebeller. S'il lisait dans ses pensées qu'elle ressentait une once, même, de plaisir, cela pourrait mal tourner pour elle. Tout son intérieur se serra, sous l'effet de cette "douche" délicieuse de plaisir.
Elle serra les dents, essayant de ne pas faire attention à cet aspect qui prenait possession d'elle. Jamais, non, elle ne désirerait cet individu.
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Et pourtant. Dès le lent mouvement de balancier enclenché, massant la chair intime de sa prisonnière du roc avec lequel il s'est miraculeusement équipé, elle percevra déjà un plaisir insoupçonné. Manipulant ses impressions et sensations, Akudama fera poindre, dès les premières secondes, les prémisces d'un orgasme chez celle à qui il a pris la dignité, de force.
Serait-ce du refus, de l'inacceptation qu'il capte, de ses sens occultes ? Refuserait-elle de se livrer au seul cadeau qu'il daigne lui offrir ? .. Parfait. Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir. Quoi de plus honteux pour quelqu'un avec tant de fierté, tant de confiance en soi, que de ressentir du plaisir alors qu'elle subit les pires outrages ? Akudama savoure encore les émois qui émanent d'elle, rayonnent et irradient sa nature démonique, et elle-même ne s'en rend pas compte, mais il se voit affligé, chaque secondes, d'une décharge immense de plaisir mystique, propre à sa condition de créature exclusivement surnaturelle.
Quant au plaisir physique dû à la forme humaine qu'il arbore, Akudama en est tout aussi satisfait : Ce fourreau où il a rangé sa lame fut si peu préparé qu'il en était étroit à se demander comment il put rentrer si vite. Le rythme accélère, il la pilonne avec plus de force. Son propre orgasme manifeste quelques signes. Son arrivée est imminente. Le démon murmure à l'oreille de sa captive.
Ne t'avises pas de jouir.
Il veut qu'elle puisse tenter de se retenir, malgré le fait que ce soit lui qui soit le contrôleur du plaisir commun, et non elle. Il veut qu'elle essaye de tenir le barrage de sa satisfaction qui finira irrémédiablement par céder, et quand la brèche sera ouverte et que les flots envahiront son corps, elle sera foudroyée par un plaisir sans précédent dans son existence.. Et Akudama profitera de tout le processus, s'abreuvant des délices inouï dont elle sera la victime.
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Cet avertissement résonna, sans limites, dans l'esprit de la jeune sirène. Elle ne connaissait aucun moyen de se retenir de laisser exploser son plaisir. D'un geste vif, pour faire taire quelque gémissements, elle voulut d'abord fermer ses lèvres, empêchant le moindre son de passer. Mais elle se rendit vite compte que cela était impossible ... D'un geste vif, animal, elle planta ses crocs dans sa lèvres inférieure, ignorant la douleur et le filet de sang qui se répandait sur son menton, en un flot qui gèlerait bientôt sa peau.
" Je ne tiendrais jamais " traversa son esprit, tandis qu'elle encaissait, tentant d'être muette, chaque coup de butoir. Un peu plus, et elle s'enfonçait le visage dans la neige, pour se faire taire. Mais là, son esprit téméraire - ou suicidaire- reprit le dessus sur chaque parcelle de son âme. Elle releva un peu le visage, calmant son souffle impérieux, pour susurrer un :
- Et pourquoi cela ?
Un souffle brûlant, trop retenu, parcourut ses lèvre, tandis qu'un gémissement quelque peu strident passait outre les ordres de cet homme. Devant lequel elle ne s'abaisserait jamais. Par provocation, même, elle ne se contenta pas de gémir, mais accentua ses flots de soupirs ... Jusqu'à sentir, vivement, un feu la traverser.
Son corps se crispa tandis que, malgré tout, elle jouissait, avec une violence qu'elle ne se connaissait pas ...
-
La dernière charge est partie au galop. Dans un râle, il laisse éclater à l'intérieur d'elle un nouveau flot de sa divine semence, de quoi la remplir jusqu'aux entrailles, suffisamment brutal pour la déchirer une dizaine de fois en plus. L'attention latente se fait tension violente. La série de puissantes décharges tend ses fibres, paralyse sa raison, jusqu'à ce qu'enfin, complètement vidé dans la gaine qu'il venait de maltraiter, la cadence qu'il avait dû brusquement ralentir se faisait de nouveau aussi vive que le tonnerre. La cavalerie était repartie de plus belle.
Tu aimes te faire baiser par Akudama-Sama.. Mh ?
Elle a voulu jouir.. Qu'elle jouisse. Grâce (ou à cause) du Démon, l'orgasme de la belle sirène se fait initerrompu, elle atteind des sommets que nulle autre n'a jamais vécu sans avoir recours à des moyens mystiques tels que ceux qu'emploient Akudama. Ca fait maintenant que longues secondes qu'il ne cesse de se planter en elle et provoquer, masochisme suprême, un plaisir si long et fort que ça en viendrait presque à être douloureux.
Oui, elle l'a voulu. Qu'elle subisse. Qu'elle s'empiffre du plus délicieux des paroxysmes. C'est une forme de torture, oui, car à force de grimper le nirvana, la demoiselle en viendrait presque à perdre la raison.
Qu'elle vive pleinement. Qu'elle soufre. Qu'elle en meurt. Si son esprit doit s'envoler, ce sera de bonheur. La plus belle fin d'existence qu'il soit : donnée en pâture au Démon Nippon, le sanguin, le sadique, celui qui la prend comme personne.
Avec tout ce plaisir subi, on en viendrait presque à le trouver gentil.