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Ce soir allait être une soirée mémorable. Après une cinquantaine d'années de mise au point de divers prototype, j'allais pouvoir les tester sur un échantillon d'être humain, il m'avais suffit de demander à mon serviteur de coller des affiches invitants tout le monde à une soirée organis dans ma demeure, la seule règle à respecter c'était de venir en tenue de soirée.
Ce que je visais avant tout c'était les femmes et il n'y a rien de mieux qu'une tenue de soirée pour pouvoir profiter plus facilement de leurs corps. Mais avant toute chose, il fallait préparer la salle où allait se retrouver les invités, si seulement ils savaient ce que j'avais prévu. Il ne pouvaient se douter que sous le masque d'une femme de haute noblesse se cachait une tekhane possédant des technologies qu'ils ne voyaient qu'en rêve. Vous me direz qu'user de la magie est possible, je suis du même avis, mais la Terre semble avoir perdu de sa puissance magique et l'utilisation ne peut se faire que par des rituels, ce qui le rend inutile pour ma soirée.
La salle faisait la moitié de la largeur et la moitié de la longueur d'un terrain de foot, autant dire qu'elle était vaste, sur la partie dirigé vers l'est, soit sur le mur à droite, se trouvait une longue table garnit de différentes nourritures, si elles étaient succulente et avaient tout ce qu'il fallait pour nourrir un être humain, en leurs seins se cachait une surprise qui allait surprendre les invités, bien sur j'avais tout de suite préparé des antidotes pour faire la sélection.
Oui, je ne comptais pas garder tout le monde, seul les vainqueurs auront le droit de ressortir de ma demeure libre, mais taisons un peu les détails, sinon la surprise n'en serait pas une.
J'exigeais à mes esclaves de préparer la salle selon les recommandations que j'avais donné, seulement une terranide-lézard vint me dire que la pose d'un système faisant de la fumée ne marchait pas, sous la colère, elle se fit éviscérer vivante, poussant d'horrible cris de douleurs et d'agonie, cela eut le fait de m'exciter un peu et chasser ma colère, les autres esclaves ne vinrent pas à son aide, car ils savaient tous que s'opposer à ma décision reviendrait à signer son arrête de mort. je demanda par la suite à deux esclave de nettoyer le déchet, en désignant du doigt le cadavre, et encore on se demandait si cette bouillit était un cadavre.
Une fois les derniers détails réglés, je congédia les esclaves pour qu'ils aillent dans la cave, demandant à des terranides femelle d'aller garder au chaud certaines créature que j'allais bientôt utiliser, ce qui voulais dire pour elles "allez vous faire violer". Par précaution, la cave est insonorisé et donc personne n'entendrait les cris, que dis-je, les hurlements de plaisirs. Il ne restait plus qu'à attendre les invités en sachant que la soirée devrait commencer à 22H.
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Encore une nouvelle journée assez normale pour la jeune femme. Elle avait passé la plupart du temps à courir à droite et à gauche, hêlée par-ci ou par là. Et elle avait eu quelques cas plutôt difficiles avec des enfants. Resurgam était peut-être un hôpital qui pratiquement principalement la chirurugie, ce n'était pas pour autant qu'ils n'avaient pas quelques patients des urgences à traiter. Un jeune garçon avait été amené par hélicoptère. Il était tombé dans une conduite d'égoût et de ce fait, il était atteint par une sévère hypothermie, sans oublier que, sans le vouloir, il s'était accroché à un bout de ferraille et de ce fait, il avait une méchante, mais méchante plaie ouverte au genou. Fort heureusement, l'entaille n'était pas si grave que tout cela mais bon, elle avait tout de même nécessité plusieurs points de suture.
Sa journée avec les enfants aurait pu s'arrêter là, sauf que voilà, une fillette avait été amenée en ambulance. Elle faisait tranquillement du vélo quand elle se fit renversée par une voiture. Consciente elle était restée pendant un moment et les médecins l'avaient soignée. Naoya était restée un moment avec elle, en attendant l'arrivée de ses parents. Et puis, soudainement, son estomac lui fit très mal. Quelques instants après, voilà qu'elle se retrouvait dans une salle de réa parce que sa tension venait de chuter et qu'elle avait perdu conscience. Sûrement une hémmoragie mésantérique, du moins, c'était ce qu'avait le chirurgien sur place. Son coeur s'arrêta et Naoya, même si elle n'était qu'infirmière, dût intuber la fillette du fait qu'ils étaient pas mal débordés, tandis que le chirurgien lui faisait un massage cardiaque pour la ramener. Sauf que cela n'avait pas suffi et qu'une thoracotomie en urgence avait été pratiquée. Brèfle, tout ça pour dire que, finalement, la pauvre fillette n'avait jamais quitté la salle de réanimation. Malheureusement, on ne peut pas tous les sauver, non ?
Naoya était donc rentrée et en chemin, elle avait remarqué plusieurs pancartes annonçant une grande réception dans un manoir de Seikusu. L'infirmière aurait pu passer son chemin sans y prêter garde mais à dire vrai, après cette mauvaise journée tout de même, du fait qu'elle détestait perdre des patients, la jeune femme se dit qu'un peu de distraction ne pourrait pas lui faire de mal. Et puis, sortir lui permettrait de se changer un peu les idées. Rentrant donc chez elle, elle était passée par la case salle de bain, histoire de prendre un bon bain et de se décontracter un moment. Elle s'était même lavée les cheveux et passerait ensuite par la case coiffeuse, histoire de les sécher avec son sèche cheveux et de se faire quelques anglaises. Après le passage coiffeuse, en peignoir, Naoya fouina dans son armoire, à la recherche d'une tenue de soirée. Elle en avait quelques unes mais elles ne sortaient que très rarement. Donc, c'était l'occasion. Un cintre de poussé, puis un autre. Elle venait de tomber sur la perle rare (Click (http://www.lightinthebox.com/fr/robe-trompette---sirene-de-balayage-bretelles---pinceau-soir-de-bal-en-taffetas----fsh0066-_p51297.html))
"Parfait."
Un sourire se dessina sur son visage. Elle passa des sous-vêtements avant d'enfiler la robe de soirée. Elle récupéra, tout de même, une petite veste de couleur noire, ainsi qu'un sac assorti. Et une vingtaine de minutes après, la jeune femme s'engouffrait dans un taxi, direction la propriété où la fête avait lieu. Naoya se demandait si elle faisait bien de s'y rendre mais bon ... Si jamais c'était trop ennuyant ou bien pénible, et bien, elle pourrait toujours s'en aller.
Dans le taxi, Naoya passa sa main sur le visage, histoire d'oublier la mort de la pauvre fillette. Ca l'avait perturbée, mais bon, ce n'était pas la première fois qu'elle voyait mourir quelqu'un. Quoi que, avec les enfants, c'était toujours difficile. Et surtout, ça lui rappelait à ce qui était arrivé à son frère et à sa soeur. Brèfle, pas un très bon souvenir. Alors qu'elle était sur le point de demander au chauffeur de faire demi-tour, parce qu'elle n'était plus très d'humeur à se rendre à cette soirée, Naoya remarqua qu'elle était arrivée. Oh ... Déjà ... Trop tard pour se raviser. Maintenant qu'elle était là, elle n'allait pas faire demi-tour. Payant la course, Naoya sortit ensuite du véhicule. Regardant à droite, à gauche, elle attendait de voir si des gens étaient déjà là, ou pas. Si c'était pas le cas, si y'avait personne, elle pourrait toujours faire signe au chauffeur pour qu'il ne reparte pas et elle pénétrerait à nouveau dans le taxi.
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J'avais prit un certain temps pour être, on a beau être une créature qui allait transformer la vie de bien des personnes en cauchemar, il ne fallait pas négliger son apparence, histoire de ne pas faire fuir les "invités", j'appelle un de mes esclaves, un homme qui a beau être complétement débile possède une qualité inestimable, celui de savoir choisir la tenue adéquate. C'est d'ailleurs pour cette qualité qu'il n'est pas encore passé dans mon assiette, il faut bien qu'ils servent une dernière fois.
Je portais comme à mon habitude une longue robe noire, allant à merveille avec l'aura que je dégageais constamment, un aura mystérieux pour les humains de la Terre, une aura terrifiant pour ceux de Terra. Quoi qu'il en soit j'avais mes premiers invités qui sonnèrent à la porte, signe pour moi de prendre mon rôle de petite bourgeoise et de les berner tous en souriant et en leurs souhaitant une bienvenue et aussi en omettant de dire à certains un adieu, mais seul le temps nous le dira.
Ainsi je devins la femme qui accueillait les invités pour ensuite leurs demander avec mon sourire de bien vouloir rejoindre la salle de réception où allait se dérouler le spectacle.
Les heures passèrent et les dernière des invités vint enfin en taxi, chose qui fit apparaitre un léger sourire. Je m'approche avec un pas élégant vers la demoiselle.
- Bienvenue dans mon humble demeure, je présume que vous êtes venu pour la réception donné ce soir ?
Cette question n'avait même pas besoin de réponse, sinon pourquoi serait-elle là ?
- Entrez donc mademoiselle, la salle principale se trouve au fond du couloir à droite, si vous avez la nécessité de satisfaire des besoins sachez que les toilettes se trouve au fond à gauche.
L'élégance n'y était sans doute pas, mais au moins les invités savaient où aller si besoin ait.
J'ordonne d'un mouvement de bras à ce que les grilles entourant la villa soient fermé, pour la plupart ce geste fut vu comme une simple précaution, on ne savait jamais quand des voleurs pouvaient entrer et faire un braquage. Mais la véritable raison c'était d'empêcher toute fuite de la villa, encore fallait-il qu'ils puissent quitter cette maison en un seul morceau.
Les serviteurs et servantes présente dans la salle n'était rien d'autre que des esclaves qui avaient reçu des ordres précis et ils savaient que tout ennui avec des invités seraient punit par une mort lente et délicieusement douloureuse.
J'attendis que tout le monde soit réunis dans la pièce et je monte sur l'estrade, m'assurant du regard que tous est un verre dans la main pour porter un toast, pour ceux qui n'aimaient pas l'alcool il y avait d'autres liquides. Je lève mon verre et sort un discours préparé à cette occasion, regardant tout le monde pour voir que tous avaient bu le contenu de leurs verre, c'est alors que je me mit à rire et dit avec une voix sereine.
- J'ai l'honneur de vous dires que vous allez bientôt mourir, dans vos verres se trouvait un poison qui liquéfie vos organes en moins d'une heure.
La foule commence à rire, je claque des doigts et un de mes esclaves se fait montrer, le pauvre n'en avait plus pour longtemps à vivre, la foule ne rit plus du tout.
- J'ai disséminé dans ma demeure vingt doses d'antidote et seul les femmes peuvent s'en saisir, autant dire qu'il n'y en a pas pour tout le monde, je souhaite bonne chance aux gagnantes et une mort des plus lente pour les autres.
Certains voulurent me tuer, mais un trappe s'ouvrit sous mes pieds, un tentacule m'amenant à l'étage du dessous. Laissant les autres se piétiner dessus pour trouver les fameuses antidotes. Ceux qui eurent le malheur de manger la nourriture moururent dans d'horrible convulsions.
Je regardais le spectacle qui avait l'effet de m'exciter l'entrejambe, toute cette détresse et ce désespoir me faisait mouiller de plaisir.
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Naoya était là, sur le pas de la porte. Il lui semblait écouter de la musique qui s'échappait de la villa mais elle n'en était pas trop sûre. De toute manière, trop tard pour partir. Le taxi s'éloignait trnaquillement du chemin qui menait jusqu'à l'entrée et il passa rapidement les grandes grilles qui ornaient le manoir. Hmmm ... Tant pis ... Maintenant qu'elle était là, hein, autant rentrer dans le bâtiment, et voir ce qu'elle pourrait faire. Problème, comment allait-elle rentrer ? Peut-être que son hôte lui permettrait de passer un coup de téléphone lorsqu'elle voudrait rentrer ... Dans le cas contraire, et bin, elle verrait, ou elle rentrerait à pied. Cela ne lui ferait pas peur de toute manière. Elle avait l'habitude de marcher. Sauf que, avec des chaussures à talons et une robe qui trainait un peu au sol, c'était pas vraiment génial non plus. Reprenant sa respiration, elle fit quelques pas vers l'avant tant qu'une personne s'approchait d'elle. Une femme dans une robe noire, avec une chevelure plutôt courte, sûrement son hôte, du moins, c'était ce que Naoya lui pensait. Aussitôt, elle lui annonça la bienvenue. Bingo, c'était pas son hôte du soir.
"Oui, effectivement, je suis là pour la réception. Bien que je ne sais pas vraiment si j'ai bien fait."
Oui, il était vrai, qu'après tout, elle aurait pu rester chez elle, tranquillement dans son bain, à attendre que le temps passe et qu'elle soit complètement décontractée, et qu'elle oubliel a mort de la pauvre fillette. M'enfin, elle était là, non ? Autant essayer de s'amuser, et de passer du bon temps. Peut-être qu'elle verrait d'autres personnes du boulot ... Ou peut-être qu'elle ferait des rencontres intéressantes. Possible. Elle verrait bien. Naoya fit donc quelques pas vers l'avant, histoire de se rapprocher de son hôte et de se retrouver sur le pas de la porte, attendant encore quelque peu d'avancer. Son hôte l'invita à entrer. Elle lui indiqua où se trouvait la réception, et même où elle pourrait se rafraîchir, si besoin était. La gratifiant d'un hochement de tête et d'un léger sourire, Naoya pénétra donc dans la bâtisse.
C'était grand très grand. Y'avait quelques tableaux sur les murs, des poutres qui s'élevaient vers le haut, annonçant ainsi qu'il y avait plusieurs étages à la vila. Naoya l'avait remarqué de dehors, surtout avec les différentes lumières. Rapidement, elle se retrouva dans ladite pièce. Y'avait du monde, mais apparemment, aucune personne qu'elle connaissait. Tant pis ... Elle s'ennuyerait ... Ou repartirait aussitôt. Plusieurs serveurs s'approchèrent de Naoya, plateau en main, pour lui proposer diverses boissons. Mais elle préféra refuser tous les alcools. Disons que, alcool et elle, ça faisait pas bon ménage. Une fois, parce qu'elle avait un peu trop bu, elle avait fait un esclandre dans un bar, quand elle était jeune et qu'elle faisait plein de bêtises. Résultat, à trois heures du matin, elle se retrouvait dans une cellule du poste de police, décuvant, sa tête enfouie dans ses mains, le maquillage coulant sur son visage, attendant que sa mère vienne payer sa caution. Enfin, bon, voilà pourquoi Naoya éviterait l'alcool.
L'infirmière prit tout de même un jus de fruit qui était proposé, une chance que son hôte avait pensé aux boissons non alcoolisées. Ce fut à ce moment qu'elle remarqua que son hôte était là, sur une estrade, à faire un petit discours, remerciant tout ceux qui étaient venus, et les invitant à trinquer. Naoya porta alors son verre à la bouche et but une petite gorgée, histoire de trinquer, même si elle buvait pas d'alcool. Ce fut à ce moment que l'hôte eut un rictus horrible sur le visage et qu'elle se mit à rire. Oui, d'accord, elle devait déjà être beurrée, ou un truc dans le genre. Ce fut à ce moment qu'elle déclara que tous ses hôtes allaient claquer, à cause d'un poison versé dans leurs verres. Oh ... Beaucoup se mirent à rire, mais pas Naoya. Elle ne plaisantait pas avec la santé et savait très bien que des poisons liquéfiants existaient, bien malheureusement.
Une tierce personne grimpa sur l'estrade et Naoya remarqua le teint assez pâle de la pauvre personne, ainsi que de la mine décrépie qu'elle affichait. C'était pas une blague ... Naoya ferma les yeux pendant quelques instants. Ne pas s'affoler, rester calme. Si les gens s'affolaient, elle savait très bien que le poison agirait plus vite. Car même si c'était un liquide qui avait été ingéré, ce dernier se faufilerait très certainement rapidement dans le système sanguin. Et du fait de l'agitation, le coeur pomperait plus vite et le poison circulerait alors plus rapidement dans leurs corps. L'infirmière reprit une lente inspiration. Ne pas s'énerver, rester calme ... Mais l'agitation régna bien vite dans la pièce, du fait que leur hôte leur annonçait qu'il y avait des antidotes, mais que seulement vingt femmes pourraient s'en saisir. Les hommes seraient donc voués à mourir.
"Bordel ... J'aurais mieux fait de rester chez moi ..."
Les invités commencèrent à jouer des coudes et un gars s'approcha un peu trop près de Naoya. Se sentant agressé mais gardant son calme, elle plaqua sa main contre son front, histoire de lui effacer ce mauvais souvenir. De toute manière, il était amené à mourir. Donc, autant qu'il ne sache pas ce qui lui arrivait. Cruel, mais bon. L'hôte disparut de l'estrade à l'aide d'une trappe. Voilà que le jeu commençait. Certaines personnes eurent alors des convulsions. Naoya s'approcha d'eux. Elle regarda leurs pupilles, prit leurs pouls mais voilà qu'elle entendait de drôle de bruits provenant de leurs estomacs ... Hmmm, à croire que le poison était encore plus efficace si on le mangeait. De toute manière, en une heure, Naoya ne pouvait rien faire, mise à part trouver un antidote. Tsss ... Et dire qu'elle n'aimait pas les parties de cache-cache ...
Sur ce, Naoya quitta la salle principale, toujours en gardant son calme, et en surveillant ses moindre mouvements. Ne pas courir, ne pas aller trop vite, ne pas s'énerver ou bien s'exciter, voilà ce qu'elle devait garder en tête. Tandis qu'elle marchait, elle s'éloignait rapidement de la salle principale, se retrouvant, dans un couloir plutôt sombre. Quelques chandeliers étaient allumés. Elle remarqua bien vite plusieurs portes. Elle s'en approcha d'une... Flûte, fermée ... Sortir des sentiers battus étaient peut-être une mauvaise idée mais bon ... Naoya reprit sa marche, et s'approcha d'une deuxième porte. Aussi fermée. La troisième, elle était sûre que ce serait pareil. Comme on dit, jamais deux sans trois. Elle allait passer son chemin quand elle porta, tout compte fait, la main sur la poignée de la troisième porte. Ouverte ... Elle était ouverte. Naoya poussa la porte, se demandant sur quoi elle allait tomber.
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Je regardais les caméras, estimant les pertes depuis les cinq minutes qui venaient de s'écouler, cinq petite minutes, mais qui devait sembler au combien longue pour les victimes. Je pouvais m'estimer heureuse, moins de 6% venaient de mourir par le fait d'avoir mangé. Plusieurs femmes avaient trouvés les antidotes, mais aucune n'avaient eu le plaisir de réussir mes petites épreuves.
C'est alors qu'une demoiselle, que je reconnu facilement car elle était la dernière invitée, se baladait dans les différentes salles, d'un simple bouton je pouvais verrouiller ou ouvrir les portes, elle m'intriguait, elle était l'une des seule à ne pas se laisser submerger par la panique, elle voulut ouvrir la première porte, je la verrouille, mon mécanisme ne faisant pas le bruit si particulier des serrures terriennes. Je fis de même avec la seconde, mais laissa la troisième ouverte, je la laisse entrer et saisit le microphone.
- Bien le bonsoir mademoiselle, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est que l'un des antidotes se trouve dans cette pièce. La mauvaise c'est qu'il va falloir vous prêter à un peu jeu pour l'avoir.
La salle s'illumina laissant à mon invitée le plaisir de voir une des femmes de la foule attaché au lit, la poitrine à l'air libre avec, à ses côté des ustensiles de chirurgie. Je me languissais de voir comment elle allait réagir à la suite.
- Cette jeune femme était votre prédécesseur et n'a pas réussi son épreuve, aussi ai-je mise l'antidote dans son corps, je vous laisse deviner la suite. Sachez que les autres femmes auront le droit à des épreuves dans le même genre. Petit avertissement, quand vous aurez saisi l'antidote la jeune femme poussera son dernier souffle, si vous ne l'a tué pas avant bien sur.
Pour dire vrai mes esclaves étaient mes pions, je préférais de loin resté dans ma cachette, moi lâche ? Vous avez tout à fait raison, restait à savoir si cette jeune femme était prête à tout pour survivre ou au contraire mourir dans d'atroce souffrance.
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Naoya avait finalement pu ouvrir la porte. Etrange ... Généralement, on dit jamais deux sans trois et la jeune femme s'était attendue à trouver cette porte aussi fermée. Bon, tant pis. Si elle était ouverte, certainement qu'elle pourrait trouver quelque chose d'intéressant dans la pièce, du moins c'était ce qu'elle se disait. Sinon, la maîtresse de maison aurait très certainement verrouillée ladite porte. Naoya fit quelques pas vers l'avant et s'engouffra donc dans la pièce. Tandis qu'elle s'avançait, la porte se referma derrière elle dans un bruit sourd. Non, elle n'avait pas claqué. Mais sûrement que y'avait un mécanisme de fermeture automatique ... Ou alors, y'avait quelqu'un d'autre derrière tout cela ... Une voix résonna alors dans toute la pièce. Il lui semblait que c'était la voix de celle qui l'avait accueillie mais Naoya n'en était pas véritablement sûre. A dire vrai, les micros avaient, la plupart du temps, la fâcheuse tendance de déformer les voix. On la salua, et on lui annonça une bonne et une mauvaise nouvelle. La première étant qu'il y avait un antidote ici, dans la pièce. La seconde était qu'elle allait devoir jouer à un petit jeu. Naoya souleva un sourcil interrogateur.
"Un petit jeu ? Quel genre de jeu ?"
Déjà que Naoya n'aimait pas trop jouer ... La jeune femme se doutait que ce serait très certainement un jeu pervers et quelque chose qu'elle n'aimerait pas faire. Aussitôt, les lumières s'allumèrent d'un seul coup, éblouissant quelque peu l'infirmière du fait qu'elle avait été surprise par cela. Elle regarda autour d'elle et remarqua alors qu'il y avait un lit et que sur ledit lit se trouvait une femme, d'un âge plutôt moyen, qui était ligotée, et inconsciente aussi. Soit elle était déjà morte, soit cela ne serait malheureusement tarder. Naoya s'était rapprochée d'elle, histoire de voir si elle était bien vivante ou pas, et prit aussitôt son pouls. Faible, et à peine perceptible. Elle n'en avait plus pour très longtemps.
"C'est de la folie ..."
Naoya remarqua alors les ustensiles sur le côté et elle se doutait que bien malheureusement, elle allait devoir charcuter cette pauvre femme, du moins, c'était la première chose qui lui était venue à l'esprit. Calmement, la voix reprit la parole, lui annonçant que la femme avait échoué au petit jeu et que de ce fait, l'antidote avait été placé dans son corps. Où ? Ca aurait été bien de savoir où. Elle lui annonça aussi que dès que Naoya récupérerait l'antidote, la pauvre victime claquerait, sauf si l'infirmière la tuait avant. Sauf que l'hôte ne devait pas savoir que Naoya était infirmière et que de ce fait, elle connaissait bien l'anatomie humaine. Mais bon, le problème restait entier. Mourir ... Ou donner la mort ...
"Vous êtes folle ..."
Ouais, c'était clair, son hôte était complètement barré. Bien sûr, l'envie de vivre prédominait mais bon, Naoya ne pouvait pas non plus donner la mort. Elle se pinça les lèvres, réfléchissant à ce qu'elle devait faire et jeta un rapide coup d'oeil aux ustensiles de chirurgie. Principalement divers scalpels et des pinces différentes. Pas de seringue, et aucun liquide qui aurait pu servir à endormir la pauvre victime, ou du moins, pour qu'elle ne ressente pas sa douleur.
"Je pourrais savoir au moins où se trouve l'antidote ?"
Naoya n'avait pas envie de la charcuter entièrement et d'aller jouer avec ses organes pour retrouver la maudite fiole. Surtout que, surtout qu'elle n'avait pas vraiment la tenue idéale pour se faire. En attendant la réponse, elle récupéra, dans son sac, un élastique, histoire de s'attacher correctement les cheveux. Parce que les avoir dans les yeux, pas génial.
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Elle me traitais de folle ? Elle ne savait même pas que la suite serait encore plus fou que ce que son cerveau pouvait imaginer, ma main dérapa au dessus d'un bouton, dire que d'une simple poussée je pouvais décider de la vie ou de la mort de cette petite vermine qui se croyait en position de me demander des comptes, son attitude était trop organisé pour être une simple citadine, sans doute un personnel du corps médicale.
Mais elle allait recevoir un petit indice, dire immédiatement où se trouvait l'antidote ne serait pas marrant, aussi je saisis le micro et dit d'une voix calme, montrant que je dominais grandement la situation et qu'elle avait intérêt à apprendre rapidement à se taire et agir.
- Vous avez le choix entre le coeur, le foie et l'un des poumons. Bien sûr si votre patiente vient à se réveiller et vous indiquer où se trouve la fiole, j'appuierais sur un petit bouton qui la ferra exploser et vous en serez grandement blessé.
Un rire (http://www.youtube.com/watch?v=F_1QuqO4dRo&feature=related) se fit entendre dans le microphone, avant que le son soit coupé.
- Allez ma jolie, offre moi un jolie divertissement.
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Ses cheveux attachés, Naoya attendait patiemment que la voix veuille bien lui répondre. Mais quelque chose lui faisait dire qu'elle ne serait pas condescendante et qu'elle ferait tout pour mettre des bâtons dans les roues de la jeune infirmière. Fichtre ... Et dire qu'elle avait pensé que cette soirée aurait pu être divertissante. Et bin, c'était pas le cas. La jeune femme regrettait vivement d'avoir pointé le bout de son nez et aurait mieux fait de rester chez elle, à lire un bon bouquin ou à regarder éventuellement la télévision. Mais là, maintenant, elle était coincée là et essayait de survivre du mieux qu'elle le pourrait. Mais elle n'était toujours pas enjouée à l'idée qu'elle allait devoir ôter la vie d'une personne ... Enfin, ce ne serait pas elle qui la tuerait directement, mais plutôt cette hôtesse plus qu'étrange et qui avait des manières très ... comment dire ... très bizarres de se divertir. Tsss ... Pourquoi elle était venue ... Pourquoi Naoya avait pris la peine de payer un taxi pour la mener jusque là ! Surtout, qu'à présent, elle avait des ennuis pas possible.
Une nouvelle respiration et Naoya entendit la voix qui s'élevait à nouveau. La jeune femme avait le choix entre le coeur, le foie et l'un des poumons ... Bordel de bordel ... L'hôtesse la prévint aussi que si jamais elle faisait un faux mouvement et que la victime se réveillerait et bien, Naoya en subirait les conséquences et elle serait gravement blessée à cause d'une explosion. Après un rire bien glauque, la voix coupa, une nouvelle fois, le microphone, laissant Naoya dans la chambre avec la pauvre femme. Sûrement que y'avait des caméras vidéos dans la pièce. L'infirmière avait deux choix. Soit elle faisait ce que son hôtesse lui disait et elle lui offrait le divertissement qu'elle souhaitait. Soit elle trouvait les caméras et les dégommait. Simple ... Mais bon, elle en subirait très certainement les conséquences.
Mine de, Naoya pouvait se considérer comme chanceuse. Pourquoi ? Ce n'était pas elle qui était attachée sur ce lit. Et ce n'était pas elle qui allait se faire charcuter ... Reprenant une nouvelle lente inspiration, Naoya se rapprocha du lit et récupéra un scalpel ... Tsss ... Et dire qu'elle n'avait même pas de gants pour cette maudite intervention ! Et heureusement qu'elle ne portait pas grande attention non plus à ses vêtements. Parce qu'elle se doutait qu'ils finiraient avec deux ou trois tâches de sang par-ci, par là. Scalpel en main, lentement, Naoya l'approcha du thorax de la jeune femme. Après tout, elle savait comment une thoracotomie fonctionnait, bien qu'elle n'en avait jamais pratiqué. Après tout, c'était elle qui assistait les médecins, et pas l'inverse.
Le scalpel se rapprocha alors de la peau de la pauvre patiente et en appuyant un peu, voilà qu'elle l'ouvrait sur plus de vingt centimères, histoire de pouvoir aller triffouiller dans les différentes zones que l'hôtesse lui avait conseillé de vérifier. Un filet de sang s'écoula alors de la blessure et avec ses mains, puisqu'elle n'avait pas d'écarteur sternal, la jeune femme écarta les deux parois.
*J'pourrais me vanter d'avoir fait une thoracotomie ...*
Ouais, bon, pas génial mais bon. Les deux parois écartées, Naoya récupéra deux pinces, histoire d'encore plus les écartées, et aussi histoire qu'elles tiennent en place. Par chance, cela ne saignait pas trop. Fallait dire que généralement, une intervention de ce genre était pratiquée quand le patient avait une hémorragie interne, ce qui n'était pas le cas ici. Lentement, toujours en prenant soin d'éviter de la réveiller, Naoya plongea sa main dans le thorax de sa patiente du jour, allant triffouiller, d'abord, vers les poumons.
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Je regardais le spectacle, ainsi cette demoiselle avait des connaissances en chirurgie, une idée mauvaise naquit dans ma tête que plus d'une personne pourrait qualifier de fou, d'inhumain. Mais pour moi il n'y avait rien de plus divertissant que de torturer les personnes, je me doutais bien que la demoiselle devait être attentive aux moindre de ses gestes, ce genre d'opération nécessite énormément de concentration, car il ne faut pas faire de mauvais geste, surtout qu'elle n'avait pas tout les outils nécessaire pour ce genre d'opération, je devais avouer que je ne m'attendais pas à avoir une chirurgienne dans la foule.
Je regarde entre temps les autres caméras et le spectacle offert eut tôt fait de m'exciter, certains étaient sur le point de s'entretuer pour avoir l'antidote, les femmes s'en sortaient magnifiquement bien, certaine formèrent des groupes, histoire de survivre, choix très judicieux, mais au combien excitant quand lors des épreuves il n'y en avait qu'une seule personne qui pouvait recevoir l'antidote, je pouvais voir une véritable boucherie.
Mais mes preuves sont au combien plus cruelles.
Repassant sur la petite chirurgienne je la vis plonger ses mains, la patiente ne devrais bientôt plus tarder à se réveiller, d'ici une petite minute, rien que d'imaginer sa tête en voyant son corps ouvert avec une femme qui y plonge ses mains me rendais folle d'envie d'y être physiquement.
La demoiselle semblait fouiller au niveau des poumons, je saisi le microphone et attend qu'elle soit assez loin dans le corps de la demoiselle pour faire un "Bang", histoire de la faire sursauter, l'antidote ne se trouvait pas là, à vrai dire je n'avais jamais dit que mes paroles étaient vrai, elle était juste partie du principe que comme je donnais les ordre, je disais la vérité, l'antidote se trouvait bien plus bas, là où elle n'irait sans doute par chercher au risque de rendre cette femme stérile, même si elle n'avait pas beaucoup de temps à vivre.
Je me mis à pouffer de rire, décidément cette soirée commençait bien.
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Naoya fouinait aux alentours du premier poumon. Ses doigts fins étaient partis sous le poumon droit, et à tatons, elle cherchait ce qui pourrait ressembler à une fiole d'antidote. Mais à dire vrai, elle ne savait pas quoi chercher. Après tout, généralement, on mettait un antidote dans une espèce de petite fiole. Mais là, son hôtesse avait peut-être opté pour autre chose. Sans oublier que comme elle était complètement barje, sûrement que ce serait autre chose. Quoi que, à y bien y réfléchir, y'avait-il vraiment autre chose qui pourrait éventuellement contenir un liquide ? Car à part une fiole, non, Naoya ne voyait pas ... Sans oublier que ... Sans oublier que quelque chose vint au cerveau de la jeune femme. Elle se rappelait de ce que son hôtesse avait pu lui dire, tandis que ses doigts cherchaient, à présent, du côté de l'autre poumon.
"Qu'est-ce qu'elle a dit déjà ..." se murmura-t-elle à elle-même.
Naoya se souvint que son hôtesse avait dit qu'elle avait placé l'antidote dans le corps de la victime. Seulement voilà, elle lui avait aussi indiqué que c'était éventuellement vers le coeur, le poumon et le foie. D'accord ... Mais comment avait-elle pu faire ? Alors qu'il n'y avait, vraisemblablement, aucune cicatrice ? Hmmm ? Se pouvait-il qu'elle se soit trompée et que Naoya avait ouverte la pauvre femme alors que ce n'était pas nécessaire ? Etait-il possible qu'on se soit joué d'elle ? Oh bordel ... Si c'était le cas, et bin, son hôtesse avait vraiment les idées plus que tordues. Ce fut à ce moment précis qu'un bang assez fort sortit Naoya de ses pensées. Et bien évidemment, elle sursauta d'une manière. Heureusement qu'elle n'avait pas de scalpel entre les doigts sinon, elle aurait pu faire des dégâts.
"Ah ah ah ... Très drôle ..."
Naoya ne trouvait pas cela drôle. A dire vrai, même, c'était tout le contraire. Elle n'imaginait même pas les dégâts qu'elle aurait pu faire avec un scalpel en main, surtout si elle avait été en train de l'ouvrir. Sûrement que le scalpel aurait dérapé et qu'elle aurait fait une mauvaise incision. Brrr ... Elle préférait même pas y penser d'ailleurs ... Naoya toussota. Elle avait comme une curieuse sensation. Sûrement que le poison était en train d'agir et qu'il fallait qu'elle trouve ce maudit antidote le plus vite possible. Seulement, elle commençait aussi à se dire qu'elle ne le trouverait probablement pas aux endroits que lui invitait indiqué son hôtesse. Oui, elle commençait à croire qu'on se fichait de sa gueule mais bon, elle ne pouvait pas en être certaine non plus. De toute manière, Naoya serait certaine qu'on s'était fichu d'elle dès qu'elle aurait vérifié lesdits endroits signalés, même si c'était une perte de temps.
Deux endroits à fouiller, deux mains ... Heureusement qu'elle avait une bonne coordination. Sa main gauche partit en direction du coeur, essayant d'éviter, tout de même, les différents vaisseaux sanguins et artères. Quant à sa main droite, elle était partie se faufiler en direction du foie. Mais il ne lui semblait qu'il n'y avait rien aux deux endroits. Pourquoi n'avait-elle pas remarqué le fait qu'elle n'avait aucune cicatrice ? Elle n'aurait pas pris la peine de l'ouvrir.
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Je me complaisais dans cette vision magnifique, cette chirugienne était des plus amusantes, aussi je pris un carnet avec le listing des invités et leurs photos, mes cameras étaient utiles pour ce genre de chose, et je vis enfin le visage de la demoiselle, j'y annote quelques petite phrases. tout en regardant que personne ne fuit de la villa, un homme téméraire réussit à passer les fenêtres qui avaient vu leurs rideaux de fer abaissés.
Il eut la joie de courir pendant dix mètres, avant qu'une grosse plante ne surgisse du sol pour le gober, les micros me rapportant le bruit agréable des os qui se broie sous la puissance musculaire de la plante, une de mes préférés au passage. Il s'agit d'une plante carnivore de Terra, bien sur son patrimoine génétique a été modifié pour qu'il puisse s'adapter au sol différent de la Terre.
Mais penchons nous davantage que ce que fait notre chère demoiselle, elle semble allez plus vite dans sa fouille, je vois par mes caméras que la patiente commence à sortir de sa torpeur, le somnifère ne doit plus faire effets, bah ... cela risque d'être encore plus drôle. Après tout je pouvais la faire exploser quand je voulais, cela aurait aussi dit que cette charmante demoiselle aille voir ailleurs pour trouver un antidote, mais le stress devait augmenter son rythme cardiaque et cela rendait le jeu plus intéressant.
La patiente se mit à bouger légèrement la tête, l'esprit encore dans le brouillard le plus complet, sans compter que les effets du somnifère semblait encore agir suffisamment pour l'anesthésier un temps. Le micro me fit part des premiers analyse de la patiente.
- mmm mm mm mm mm.
Ha oui ! C'est vrais, elle était bâillonnée, aussi elle ne pouvait pas faire de commentaire. Un rire diabolique sortie de ma bouche, il état temps de pimenter la partie en mettant en place une pièce dans l'échiquier.
- La demoiselle vient de se réveiller, vous avez à partir de maintenant cinq minutes pour trouver l'antidote, passé ce délai, je ferrais exploser ce future cadavre.
Un autre de mes rires particuliers finirent ma phrase, avant de le couper.
Elle allait avoir une pression en plus, sans oublier les gigotements de sa patiente, qui allait devenir de plus en plus frénétique par la peur. Si elle ne cherchait pas au bon endroit, les deux demoiselle allaient mourir, car à la distance où était la chirurgienne la mettait en première ligne pour recevoir l'explosion.
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Flûte de flûte ...
Naoya commençait à perdre un peu patience. Elle ne trouvait rien de chez rien, ce qui était pas mal ennuyant mine de. Mais même si c'était le cas, elle ne s'était pas encore résignée à abandonner ou bien à mourir. Non, elle continuerait, même si elle savait qu'elle pouvait perdre du temps précieux. Après tout, elle pouvait très bien détourner les talons et chercher un autre endroit où trouver une fiole. Seulement voilà, Naoya avait une consciente professionnelle et elle ne pouvait pas laisser la femme avait la poitrine ouverte. Surtout qu'elle pouvait se réveiller à n'importe quel moment. Et si c'était le cas, sûrement qu'elle se poserait tout plein de questions et qu'elle se mettrait à crier. Enfin, elle crierait si l'infirmière voulait bien lui ôter le baillon qu'elle avait sur la bouche, ce qu'elle n'avait pas fait jusqu'à présent.
Finalement, après quelques minutes de recherche sans rien trouver, Naoya sortit ses mains du thorax de la pauvre femme. Rien ... Tant pis ... Ce fut à ce moment qu'elle se mit à remuer. Sûrement qu'elle était en train de se réveiller et cela n'allait pas arranger les choses. Elle poussa un soupir ennuyé, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir lui raconter ... Hmmm... Elle avait déjà sa petite idée. Finalement, la patiente ouvrit un oeil, puis les deux. Sûrement qu'elle était en train de s'affoler en train de voir une femme avec les mains ensanglantées, proche d'elle. Heureusement qu'elle n'avait pas encore bougé la tête sinon, elle verait sa poitrine à l'air ... Avec un peu de bol, elle tournerait de l'oeil en voyant cela. Les gens n'aimaient pas vraiment voir leurs tripes à l'air et quand c'était le cas, la plupart du temps, ils perdaient conscience. Naoya essuya alors ses mains dans les draps du lit et s'approcha de la femme, histoire de lui ôter ce maudit baîllon. Bien évidemment, des cris se firent entendre mais quoi de plus normal.
"Ecoutez moi."
Naoya tentait de la rassurer et elle avait pris son visage entre ses mains, histoire de la calmer un peu. Car si elle avait avalé du poison, s'énerver ou s'affoler n'arrangerait pas les choses.
"Je suis infirmière au Resurgam Hospital et je vais vous aider. On va refermer tout ça. Mais je dois savoir comment vous vous êtes retrouvée ici et si vous vous souvenez de quelque chose."
Avec un peu de chance, si la femme pouvait lui répondre, Naoya aurait de précieux renseignements. Et peut-être même qu'elle lui donnerait une indication sur l'endroit où l'antidote avait été caché. Seulement, pour cela, elle devait arriver à la calmer.
"Vous allez bien mais il faut vous calmer. Essayez de respirer."
Naoya avait l'impression qu'elle retrouvait un peu son calme. Seulement, c'était sans compter sur leur hôtesse qui leur parlait de nouveau à travers le micro. Apparemment, puisque la patiente s'était réveillée, Naoya n'avait plus que cinq minutes pour trouver l'antidote, sans quoi, boom ! Bien évidemment, cela n'arrangea pas les choses et la femme s'affola à nouveau. Penser comme un voyou, penser comme un voyou. Malgré les cris, l'infirmière parvint à se concentrer quelques secondes. Elle essayait de savoir où un trafiquant de drogue irait planquer sa coke s'il devait passer la frontière et qu'il était accompagné. Y'avait pas trente-six solutions. Soit on prenait le risque de les avaler et de ce fait, les pochettes pouvaient éventuellement se perforer et répandre toute la coke dans l'estomac. Soit on la cachait ... dans des parties particulièrement intimes.
"Avez-vous des douleurs à l'estomac ? Ou à un autre endroit ?"
Mais comme elle avait perdu son calme, la patiente n'écoutait plus du tout Naoya. Bordel de merde ... Pas le temps d'attendre. Tant pis, elle allait devoir fouiner ailleurs et ça l'enchantait pas plus que tout cela. A dire vrai, qu'elle soit attachée allait grandement aider Naoya, même si elle tentait de se débattre. Reprenant son souffle, comme si de rien n'était, et comme si elle pratiquait un examen médical tout à fait normal, l'infirmière amena ses doigts non loin de l'intimité de la pauvre jeune femme. Se dire que c'était normal et que c'était un examen, voilà ce qu'elle se disait pour que ça lui paraître moins bizarre, même si la situation l'était extrêmement.
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C'était excitant, voir cette chirurgienne tenter de calmer sa patiente, qui ne faisait que brailler pour qu'on lui laisse la vie sauve, c'était excitant et en même temps très contrariant, car plus elle hurlait de désespoir, plus je devais me retenir de venir moi même la patiente pour m'amuser un peu.
Puis la demoiselle ne se pencha plus sur le ventre mais plus bas, ho ? Aurait-elle enfin comprit ? Oui en effet il se trouvait à cet endroit précis, aussi aucune chirurgie n'était à faire, enfin deux méthodes pouvaient être utilisées, mais celle que cette chirurgienne allait faire était la plus longue, car elle devait sonder la zone en aveugle, hors le temps était justement en train de tourner.
- Il ne vous restes que quatre petite minutes, veuillez vous dépêcher un peu, sinon vous allez mourir. (rire).
La suite allait être marrante, car mes pions avaient mit la capsule assez loin dans l'utérus. Ai-je dis une seule seconde que l'antidote était sous formes liquide ? Non, hors c'est ce que la plupart cherchaient, la vérité était tout autre, il s'agissait d'une capsule contenant un comprimé, contenant dedans l'antidote, aussi la prise devait se faire quarante minutes après avoir bu le poison, car après les dégâts sur l'organisme seraient irrémédiable.
Ce comprimé ne contient rien d'autre que des nano-machines ayant pour but d'annihiler le poison et réparer les dégâts, mais au delà d'un certain délais de l'empoisonnement, le comprimé était trop faible.
Restait à savoir si la chirurgienne allait dépasser son blocage ou perdre du temps inutilement, mon doigt caressait le bouton à l'idée de d'y appuyer une fois le temps écoulé.
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La jeune femme bougeait de droite à gauche si bien que Naoya n'arrivait à rien. Elle ne voulait pas non plus lui faire du mal seulement, la voix commençait à lui taper sur le système. Tout était en train de l'énerver alors que, jusqu'à présent, elle avait gardé son calme. Mais la situation faisait qu'elle allait bientôt imploser, et puis c'était tout. Oui, Naoya était du genre calme mais y'avait parfois où elle laissait sa colère prendre le dessus. Parfois, elle laissait sa raison de côté et laissait parler ses sentiments, ce qui n'était pas forcément génial. Car, en laissant parler sa colère et ses sentiments, et bin, on faisait des gestes inconsidérés et surtout, ils n'étaient plus aussi sûrs, mais plutôt tremblottants. Donc, Naoya devait retrouver son calme, mais c'était plutôt difficile et elle n'y parvenait pas.
"Restez calme ..."
Seulement voilà, y'avait rien à faire et la patiente n'arrêtait pas de remuer. A situation extrême mesure extrême. Naoya se rapprocha du plateau où se trouvait les ustensiles. Elle les déposa sur un coin du lit et là, avec une extrême violence, elle la frappa avec le plateau. Une fois n'avait pas suffi à l'assommer pour un petit moment et l'infirmière dût la frapper une deuxième fois. Ko pour un moment ... Ou plutôt, ko pour les quatre minutes qu'il lui restait à vivre. Mon dieu ... Mais qu'est-ce qu'elle venait de faire ! A croire que survivre était plus important que la santé de celle qu'elle avait en face d'elle. Naoya n'en revenait pas. Jamais elle n'aurait cru qu'elle ferait quelque chose ce genre mais bon ...
En tout cas, de par son geste, la femme était ko pendant un moment et Naoya allait pouvoir reprendre sa fouille tranquillement, du moins, si c'était là ... De toute manière, cela ne pouvait être que là. Son hôtesse lui avait dit de se dépêcher. Elle ne l'aurait sûrement pas dit si l'infirmière ne brûlait pas. Seulement voilà, elle connaissait bien l'anatomie humaine et elle se doutait que ce qu'elle cherchait ne se trouverait pas aux premiers abords, mais plutôt bien enfoui profondément. Là encore, deux solutions. Soit elle s'amusait à fouiner avec une pince de Kocher et avec un peu de bol, elle arrivait à atteindre ce qu'elle voulait. Soit elle ne prenait vraiment plus de pincettes et s'offrait une formation de chirurgie sur le tas. La deuxième solution lui paraissait plus appropriée seulement, elle ne se sentait pas non plus de le faire. Naoya n'avait jamais été formé en obstrétique. Pas depuis qu'elle était infirmière. Et elle risquait de faire des dégats irréparables.
"Quitte à claquer ..."
De toute manière, la femme était vouée à mourir, l'hôtesse l'avait bien dit. Soit elle la faisait exploser du fait que Naoya n'avait pas réussi à avoir ce qu'elle voulait, soit c'est Naoya qui la tuait du fait qu'elle récupérait l'antidote. D'une manière ou d'une autre, cette femme était, comment dire, condamnée. Donc, hein ... Que ses organes génitaux soient foutus ou non, ça serait très certainement le cadet de ses soucis. Allez, c'était partie pour une nouvelle intervention. Naoya récupéra le scalpel et ouvrit son abdomen, en faisant une nouvelle ouverture entre dix et quinze centimètres, de manière médiane, entre le pubis et le nombril. Elle savait qu'avec une intervention de ce genre, généralement, la patiente en avait un moment avant de reprendre le boulot ou bien de quitter l'hôpital. Mais bon, hein, c'était plus vraiment le temps de faire dans la dentelle.
Du sang coulait un peu de partout et une nouvelle fois, Naoya dut écarter avec ses mains l'ouverture. Mais au moins, elle avait une vue sur l'utérus. Bien que du sang coulait un peu de partout, il lui sembla voir une sorte de comprimé qui était là. Avec une pince, Naoya le récupéra, tout en ayant du sang, à nouveau, partout sur ses mains. Elle regarda alors la pauvre femme qu'elle avait mis ko. Elle avait subi deux interventions coup sur coup et même si Naoya la refermait, de toute manière, selon son hôtesse, elle volerait en morceau. Elle posa tout de même le comprimé dans un coin, ne sachant quoi faire avec. Après tout, fallait peut-être qu'elle attendre un moment avant de le prendre ... Ou alors, elle devait le faire tout de suite. Elle ne savait.
"Vous êtes contente ?" demanda-t-elle à l'attention d'une quelconque caméra.
Elle savait qu'on l'observait. Mais ce qu'elle attendait maintenant, c'était de savoir comment prendre cette maudite gélule.
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Ainsi elle avait choisit l'option : Boucherie. La chirurgienne ne semblait pas s'amuser, pourtant ce jeu est des plus divertissant, non ? Les humains n'ont apparemment le même sens de l'humour que moi, bon j'avoue que peu savent apprécier mes spectacles et mes mise en scènes particulière, mais quand même.
Ce que j'avais surtout apprécié dans son attitude ce fut d'assommer sa patiente à coup de plateau en fer, la seule chose qui me chagrina un peu c'est qu'elle n'ai pas fait saigner la tête de la victime.
C'est alors que la chirurgienne se mit à demander si j'étaie contente, elle semblait hésiter à prendre le comprimé, je la comprend parfaitement, qui ne se douterait pas que ce comprimé soit un piège, hors c'était l'une des rares choses inoffensives pour les invités.
Je saisis le micro et fait passer une musique en boucle (http://www.youtube.com/watch?v=pCLIg6WT7zM&feature=related). Suivit de commentaire pour le moins désopilants, enfin pour moi.
- Et nous avons une autre survivante ! Sachez très chère que ce comprimé sera votre salut pour guérir du poison, je vous suggères de quitter cette chambre et vous diriger vers la salle de réception où attendes les autres survivantes à cette épreuve, tout du moins une majorité.
D'un simple bouton la porte s'ouvrit, laissant la demoiselle partir de la chambre, une fois le palier passé, la porte se referma, laissant entendre une explosion dans la chambre, la patiente n'était d'aucune utilité maintenant et pouvait mourir, cela me fit pousser un de ces rires. La soirée n'était pas encore terminé que je m'amusais comme une folle.
La chirurgienne put voir douze femmes, certaines avaient le teint pâle, d'autres au contraire semblaient en parfaite santé physique, pour le mental on ne pouvait pas dire entre la peur et la folie.
Je m'occupe des dernière participantes, au final seule quinze femmes eurent le droit de survivre. Je coupe les écrans et passe par un chemin pour apparaitre par la porte principale. Mon entrée en fit frémir certaines, d'autre avaient des yeux emplit d'envie de meurtre.
- Bien le bonsoir, j'espère que mon divertissement vous a plut. Mais ne riez pas trop vite, cela n'était que les préliminaires ...
Une des femmes se jète sur moi, couteau à la main, d'un mouvement rapide, je joue de la flute et la demoiselle ne bougea plus, elle vit sa propre main approcher la lame sous sa propre gorge, entaillant quelque peu la chair et faisant couler un peu de sang, j'arrête ma musique et la femme trop sur d'elle tomba à genoux, tremblante de peur.
- A priori certains veulent ma mort, mais vous ne vous doutez même pas de quoi je suis capable. Si l'un d'entre vous veut faire des réclamation je suis toute ouïe, mais c'est à vos risque et périls.
J'attends patiemment tout questionnement et requêtes. bien sur toute demande de grâce serait voué à l'échec.
-
Une nouvelle fois, Naoya essuya ses mains dans les draps du lit qui, au final, allait éponger tout le sang qui pouvait quitter le corps de la pauvre femme. Mourir pour mourir ... C'était peut-être mieux qu'elle soit inconsciente tout compte fait. De cette manière, elle ne verrait pas sa propre mort. M'enfin. Sa robe de soirée n'avait pas été épargnée. Quelques tâches de sang, par-ci, par-là, mais bon, sur du rose, cela ne se voyait pas plus que cela. Naoya jeta un coup d'oeil au comprimé, après l'avoir repris dans sa main. Que faire ? Le prendre et risquer d'aggraver les choses ? Ou bien ne pas le prendre et mourir dans d'atroces souffrances ? Elle toussota à nouveau et avait l'impression qu'on était en train de jouer avec ses organes. Hmmm ... Elle n'avait pas trop le choix. La voix se mit alors à parler, disant qu'elle avait trouvé une autre survivante. Elle lui conseilla aussi de prendre le comprimé, sauf si elle souhaitait mourir, mais libre à elle à dire vrai. La suite du programme ? Faudrait qu'elle se rende vers la salle de réception. Hmmm ... Ouais ... Encore fallait-il qu'elle retrouve son chemin.
Haussant des épaules, Naoya porta le comprimé à sa bouche et l'avala d'un seul coup. Si ça la tuait, tant pis. Si ça la soignait, tant mieux. Elle verrait bien. De toute manière, si c'était vraiment un antidote, ça lui soignerait les maux qu'elle avait. En combien de temps ? Elle ne savait pas trop mais bon. Tandis qu'elle se remettait un peu de ses émotions et qu'elle retrouvait son calme, Naoya remarqua que la porte s'était ouverte. Bin, grand temps de se barrer d'ici. A peine qu'elle ait eu le temps de passer la porte, celle-ci se refermait derrière elle et une sourde explosion retentit dans la chambre. Ah ... C'était pas une blague ... Naoya n'imaginait même pas comment le corps devait être à présent ... Sûrement éparpillé un peu partout dans la chambre. L'infirmière reprit une nouvelle inspiration et se remit en route.
Bien vite, elle retrouva le chemin de la salle de réception et remarqua une dizaine de femmes. A bien y regarder, elles étaient treize, pour le moment, elle y compris. Elles avaient survécu mais beaucoup avaient une mine décrépie, ce qui n'était pas le cas de Naoya. Certes, elle était un peu attristée par la mort de la pauvre jeune femme, mais bon, elle, elle était en vie. Et puis, après tout, c'était pas la première fois qu'elle exécutait des interventions. Peut-être que ce que les autres avaient dû faire étaient trop durs pour leur petit moral. Une chance que Naoya était infirmière, sinon, elle n'y serait pas arrivée, même avec toute la détermination qu'elle aurait pu faire preuve.
Finalement, au bout d'un moment, tandis que Naoya observait les alentours, leur hôtesse prit soin de répparaître. Elle jubilait, pour sûr. Mais apparemment, ce n'était pas fini et elle avait encore quelques trucs de prévu pour les jeunes femmes. Quoi ? Elle n'aurait su le dire mais sûrement qu'elle le saurait bientôt. Contre toute attente, une survivante fonça sur leur hôtesse démoniaque, couteau en main. Mais celle-ci joua de la flûte et voilà que l'arme se retournait contre sa possesseuse. Un coup et hop, elle eut la gorge entaillée. Seulement, elle n'avait pas été sectionnée. Du sang coulait un peu mais bon. Comme par réflexe, Naoya se rapprocha de la jeune femme qui était tombée à genoux. Elle récupéra une serviette qui traînait par là.
"Ca n'a pas l'air d'être trop grave mais tenez ceci appuyé contre votre gorge."
Suite à cela, Naoya se redressa tandis que leur hôtesse reprenait la parole. Apparemment, l'heure des questions et réponses avait sonné, du moins, si elle veuillait bien leur répondre.
"Qui êtes vous ?"
Une personne dérangée, ça, c'était sûre, mais Naoya voulait savoir qui elle avait en face d'elle. Quel esprit tordu pouvait faire tout cela.
-
Voilà que la chirurgienne se mettait à faire les infirmière, je n'avais pas fais une grosse entaille, il était hors de question de la tuer ... pour l'instant. Mais la demoiselle que j'observe depuis un moment fut la première à me poser une question intéressante.
- Comme vous devez vous en douter il y a plusieurs vérité possible à cette simple question, la vrai étant ce que je suis. Sur ce plan je suis Esmeralda Mc Bloody, une bourgeoise quelque peu fantaisiste, mais dont le compte en banque n'est pas pour déplaire aux société environnante. Mais ma véritable identité et Majo Gore, seul ceux habitant sur Terra peuvent connaître se nom et en frémir de peur.
Je retiens un rire nerveux, puis continue mon explication.
- Je suis une scientifique, mais en même temps ce que vous humains appelez démon ou sorcière, les deux appellation m'allant comme un gant.
Une horloge sonna minuit, une heure parfaite pour débuter la seconde épreuve.
- Mais assez parlé de moi, avant de vous en dire plus j'aimerais savoir vos identités.
Je recueille les noms et les parques sur mon trombinoscope.
- Bien la seconde épreuve va pouvoir commencer.
Il y eu une petite détonation et des cordelettes dorées apparurent sur le mur qui surplombait l'estrade, le nombre de cordes étaient identique au nombre de survivante.
- Chacune de vous va tirer sur la cordelette et tombera dans une salle sombre où votre épreuve sera révélé, seule cinq survivrons. Bien sur toute tentative de fuite sera décrété comme un refus de participer à l'épreuve et donc sera punit par la mort. Bien sur les survivantes pourront se concerté pour me poser une autre question.
Je me mis à rire (http://www.youtube.com/watch?v=83hupQ8zthQ&feature=related) à gorge déployé, attendant de savoir ce que les humaines allaient faire.
-
Oh ... Quelle merde ... Terra, un nom qui n'était pas inconnu aux oreilles de la jeune femme, mais, pour les autres, cela semblait différent. Naoya se tourna quelque peu, histoire de voir les réactions. Et beaucoup furent surprises d'entendre le nom de Terra. Très certainement qu'aucune n'avait idée que le monde, tel qu'elles le voyaient, était très différent de leur vision des choses. Et oui ... Ils n'étaient pas seuls dans la galaxie. Naoya ne connaissait pas l'étendue de ladite galaxie mais elle avait vu beaucoup de choses lors de son passage sur Terra. Et cela n'était pas vraiment génial. Mais bon, c'était un mauvais souvenir qui était loin derrière elle. Majo Gore, c'était ainsi qu'elle s'appelait. Naoya ne se rappelait pas de ce nom, du moins, pendant les quelques années où elle avait été à Terra, jamais elle ne l'avait entendu. Fallait dire aussi qu'elle ne s'était pas baladée à sa guise là-bas. Une chose lui vint en tête. L'ombre mortelle serait sûrement ravie d'apprendre que Majo était sur Terre. Si jamais elle arrivait à s'en sortir sans trop de dégâts, sûrement qu'elle reprendrait contact avec Arya. Ou alors, elle laisserait un message sur le site internet et le petit geek transmettrait.
Naoya passa une main dans ses cheveux et tandis qu'elle écoutait Majo, elle enleva l'élastique qui était dans ses cheveux, prenant soin de faire un chignon digne de ce nom. Après tout, elle avait une légère accalmie, donc, autant en profiter pour se recoiffer correctement et ne pas avoir, plus tard, ses cheveux devant ses yeux. Une scientifique, voilà ce qu'elle était. Mais disons aussi qu'elle se désignait sous le nom de démon ou de sorcière. Hmmm ... Et bin, ça voulait tout dire ! Un démon ... Voilà pourquoi tant de perversité. Voilà pourquoi elle avait ciblé une partie des invités, et pas tous. Rahh, les démons ... Des créatures viles, peut-être pas autant que les vampires mais bon. Dommage que Naoya ne connaissait pas bien le sujet. Tant pis.
Les douze coups de minuit retentirent et Naoya crut percevoir un sourire assez mesquin sur le visage de Majo. Mais, avant de commencer les festivités, voilà qu'elle voulait connaître les identités des survivants. Naoya écoutait attentivement les noms tandis que vint son tour. Comme demandé, elle se présenta. De toute manière, ne pas le faire aurait été une mauvaise idée et aurait engendré une vive réaction de la part de son hôte. Pas la peine de lui donner une raison de la tuer maintenant, même si, Naoya commençait à se dire que se tirer de ce mauvais pas serait très compliqué. Identités récupérées, Majo annonça que les festivités pouvaient reprendre. Une détonation eut alors lieu, faisant apparaître des espèces de cordelettes. En tirant sur l'une d'entre elle, chaque femme se retrouverait dans une pièce glauque et le jeu continuerait. Seulement, de quinze, elles n'en sortiraient que cinq. Soit les deux tiers des survivants allaient, malencontreusement, mourir. Fuir serait inutile, sous peine de mourir. Tsss ... Quel esprit malade.
Naoya regarda autour d'elle, personne ne semblait vouloir bouger ses fesses. Un coup de pied au cul ne leur ferait pas de mal, du moins, c'était ce que se disait Naoya. Mourir n'était pas dans ses projets, bien évidemment. Elle aviat encore beaucoup de choses à faire, surtout une vengeance. Bien évidemment que si elle venait à mourir, ce serait dommage, mais bon, fallait accepter la réalité. D'un pas déterminé, sans prendre le temps de voir ce que faisait les autres, Naoya s'approcha d'une cordelette et tira sur l'une d'entre elles. Une trappe s'ouvrit sous ses pieds et hop, la voilà qui disparaissait on ne sait où. Une fois au sol, Naoya se redressa et regarda autour d'elle, tandis que la trappe se refermait, laissant disparaître la lumière qui éclairait la pièce. Qu'est-ce qui allait lui arriver cette fois-ci ?
-
La demoiselle qui s'appelle Naoya vint à agir la première, bonne décision, car la suivante voulut fuir. Cela me déplut énormément, quand je mets en place un jeu il faut savoir s'y plier. D'un simple claquement de doigt deux démons venait d'apparaitre à côté de moi.
- Faites en ce que vous voulez.
La chirurgienne ne put voir la jeune femme répondant au nom de Lucia se faire violer par les démons, en sachant que les verges de cette race sont très gros, la pauvre souffrait tellement qu'elle ne pouvait même pas crier. Elle se fit violer de partout et un fois ceci fait, elle se fit dévorer vivante. une fois cette démonstration de faite je regarde les autres femmes et dit avec légèreté.
- Une suivante ?
Mes proies eurent tôt fait de tirer sur des cordelettes certaines voulant utiliser la même que cette Naoya, espérant dans doute la rejoindre, mais un mécanisme empêchait justement ce genre de chose. Je n'avais plus qu'à attendre, des esclaves cachés dans l'ombre de chacune des pièces où avait atterrît les femmes, allait me faire des rapports sur ce qui se passait.
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Je change de personnage, devenant celui qui va t'accueillir pour cette épreuve.
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Apparence : http://safebooru.org/index.php?page=post&s=view&id=501369
La terranide entendit un bruit et ne se mit pas à crier, si l'esclave qui la surveillait se mettait à dire qu'elle avait eu peur d'un invité, elle serait le prochain repas de sa maîtresse. Elle prit un masque de loup et cache son visage, puis elle appui sur un bouton allumant une table. La terranide se mit à la lumière.
- Bonsoir. Je suis Inita, je serais votre adversaire lors de votre épreuve.
la terranide mit sur la table trois gobelets et les mélangea avant de les mettre sur une ligne.
- Veuillez saisir un des gobelets. Sous chacun d'entre eux se trouve un papier, si vous tombez sur "Maitresse du jeu" je choisirais votre épreuve, si le papier indique "Invitéé", vous pourez choisir en quoi consistera l'épreuve. Si le papier est blanc, vous n'aurez pas d'épreuve à passer.
La terranide ne pouvait pas dire que sa vie se jouait aussi, si elle perdait où que Naoya tombait sur le papier vierge, elle se ferrait tuer, la maîtresse des lieux ne s'encombrait jamais de personne inutile. Inita ne pouvait retenir des tremblements de peur, mais elle se reprit très vite en voyant les deux pupilles de l'esclave l'observer. Elle ne voulait pas mourir, si elle pouvait fuir les lieux, cela serait le rêve, mais la terranide savait que la fuite était inutile et amenait une mort des plus lente et douloureuse.
Naoya, si elle avait l'ouïe assez fine, aura sans nul doute sentit sa peur.
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Naoya venait d'atterrir dans une nouvelle pièce. Comme Majo leur avait dit, c'était sombre, très sombre, si bien que la jeune femme ne voyait pas très bien. Mais elle n'avait pas encore fait quelques pas vers l'avant. C'était comme si elle attendait quelque chose. Quoi ? Elle ne savait pas trop. Elle redressa soudainement la tête tandis qu'elle entendait des bruits bizarres, provenant de l'étage supérieur. Plusieurs femmes s'étaient mises à crier en même temps. Des cris plaintifs, supplicateurs ... Naoya en vint à se demander ce qui était en train de se passer là-haut. Sans doute qu'elle ne le saurait jamais. Et sans doute que ce qu'elle aurait pu voir n'aurait pu ne pas lui plaire. De toute manière, maintenant, elle était en bas. Naoya reprit une lente inspiration et posa sa main contre son front. Dommage qu'elle ne pouvait pas se griller le cerveau après tout cela ! Oublier lui aurait sans doute fait le plus grand bien. Mais bon, encore fallait-il qu'elle sorte vivant de cette aventure. Difficile, surtout qu'elle n'avait aucune arme sur elle. Bah oui, aller à une soirée avec des flingues, c'était pas génial. Et puis, d'ailleurs, elle avait perdu son sac. Sûrement qu'elle avait dû l'oublier dans la chambre où elle avait pratiquer les deux interventions. Ah si, il lui restait ses chaussures à talons aiguilles. Elle pourrait toujours les enlever et crever un oeil.
Naoya fit quelques pas vers l'avant et entendit des bruits de pas. Soudainement, une lumière éclaira les environs. Eblouie, elle porta la main à ses yeux, histoire de s'acclimater à la lumière ambiante. Après quelques instants, l'infirmière put voir une terranide, aux longs cheveux gris, avec des oreilles et une queue de la même couleur que ses cheveux. Ce n'était pas la première fois que Naoya voyait un être de ce genre. Après tout, elle avait effectué un long séjour sur Terra et les terranides étaient plutôt communs là-bas. Enfin. Autre fait, elle portait un masque de loup. Ouais, pourquoi pas ... Elle se présenta sous le nom d'Inita et apparemment, elle serait son adversaire.
Naoya s'approcha alors de la table, attendant qu'elle lui dise en quoi consisterait son épreuve. La terranide avait pris des gobelets et les avait mélangés, non sans avoir quelques tremblements. Avait-elle la trouille ? Possible. Peut-être que Inita n'avait pas envie de rester là, ou du moins, elle n'avait sûrement pas envie d'être là. Peut-être que comme toutes les autres qui étaient ici, elle avait peur, peur pour sa vie. Peut-être que la terranide serait une alliée de choix, du moins, si Naoya arrivait à la convaincre. Seulement, elle se doutait que Majo avait des caméras un peu partout et que de ce fait, elle pensait qu'elle était en train de les épier, du moins, c'était ce qu'elle se disait mais elle ne pouvait pas en être sûre.
Enfin bref, Inita expliqua à Naoya le principe de son épreuve. En premier lieu, elle devait choisir un gobelet et dans ce gobelet se trouvait un papier, lui indiquant ce qu'elle aurait à faire. Si le papier était vierge, fort bien pour Naoya, elle sortirait d'ici sans rien avoir à faire. Si elle tirait le papier "Maîtresse du jeu", là, Inita choisirait l'épreuve. Quant au dernier papier, ce serait à Naoya de choisir l'épreuve. A dire vrai, des trois papiers, celui-là était, sans aucun doute, celui qui avait le plus de pièges. Pourquoi ? Que pourrait-elle choisir comme épreuve ?! Naoya n'avait pas l'esprit aussi tordu que Majo et de ce fait, si elle choisissait sa propre épreuve, sûre qu'elle la réussirait du fait qu'elle l'aurait voulu mais elle n'était pas sûre que cela soit vraiment une bonne idée.
Naoya se mit donc à réfléchir, histoire de savoir ce qu'elle pourrait choisir comme épreuve, tandis qu'elle observait attentivement les gobelets. Elle allait prendre son temps, pour sûr, ce qui n'était pas vraiment du goût de la pauvre Inita. Il lui semblait qu'elle avait une trouille bleue ... Hmmm ... Mouais, faudrait qu'elle arrive à se la mettre dans la poche. Comment, elle ne savait pas trop mais bon. Finalement, Naoya pointa du doigt le gobelet central.
"Celui-là."
Papier vierge serait, sans aucun doute, le meilleur pour elle mais bon, une chance sur trois.
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La terranide avait tellement bien mélangé, qu'elle ne savait même plus lequel contenait le papier tant redouté. Elle jette des regards de temps à autres vers l'esclave qui se cachait dans l'obscurité, il était encore là, aussi la terranide ne pouvait qu'attendre et cacher le mieux possible, elle attendit que Naoya fasse son choix.
D'un mains fébrile, elle alla renverser le gobelet et elle fit déjà des trait sur le papier, cela ne semblait pas être le papier blanc, un léger soupir se fit entendre derrière le masque, lentement, les mains tremblante de plus en plus, elle le déplia et montra à l'invité le papier où était marqué "Invitée". Le masque pouvait cacher le teint d'Inita qui était de plus en plus pâle, elle, une terranide qui avait toujours vécu jusqu'à maintenant sur Terra, allait devoir affronter une épreuve imposé par une habitante de la Terre.
Elle regarde de nouveau l'endroit où se trouve l'esclave, il est parti, le coeur de la terranide battit la chamade, c'était le moment où jamais, aussitôt elle contourne la table et se jette au pied de Naoya, tremblante de peur, pleurant même, elle se mit à dire d'une voix gémissante.
- S'il vous plait ordonnez moi d'être à votre service si je perd cette épreuve, peut être que ma maîtresse comprendra ! Pitié !
Il était clair que la terranide craignait pour sa vie et serait prête à n'importe quoi pour ne plus être sous les ordres de Majo, ce que Naoya devait se demander c'est si la sorcière allait bien vouloir accepter ce genre de chose dans sa demeure.
La terranide restait au pied de l'invité, pleurant et la suppliant d'accepter d'être à son services si elle perdait.
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Concentrée, Naoya observait la pauvre Inita qui n'arrêtait pas de trembler. Sans aucun doute, elle avait peur. Peur de quelque chose mais de quoi ? De mourir ? Mouais, avec une maîtresse de maison comme Majo, l'infirmière se doutait que la plupart de ses "employés" devaient avoir peur d'elle. Il était vrai qu'elle était tordue mais ce n'était pas pour autant que la jeune femme avait peur de son hôtesse, du moins, pour le moment. Elle ne savait pas vraiment de quoi elle était capable. Certes, elle avait entendu l'explosion dans la chambre mais bon, et si c'était une feinte ? Si c'était juste un bruitage et que la pauvre femme était morte, baignant dans son sang à cause du fait que Naoya l'avait charcutée ? Hein, après tout, Majo pouvait très bien en être capable. Et même si l'infirmière souhaitait obtenir la vérité, sûrement qu'elle ne le saurait jamais. Enfin bref.
Le gobelet fut finalemment retourné et Naoya crut voir que la pauvre terranide partait en décrépitude. Apparemment, ce qu'elle venait de lire ne lui plaisait pas vraiment. La carte invitée, voilà ce que Naoya avait pêché. Rhaa ... Mince ... Qu'allait-elle pouvait inventer comme épreuve ? Elle n'avait pas l'esprit aussi tordu que Majo et ne savait pas trop quoi dire. A dire vrai, même, elle n'y avait pas plus réfléchi que tout cela, se disant qu'elle avait une chance sur trois de tomber sur ce maudit papier. Naoya poussa un soupir ennuyé tandis qu'elle remarqua qu'Inita regardait à nouveau dans la même direction, comme si elles étaient surveillées, ou un truc dans le genre. Mais sur le coup, elle n'y porta pas plus d'attention.
*Te voilà bien avancée ma belle ... Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ?*
Tandis qu'elle semblait perdue dans ses pensées, Naoya en fut vite tirée lorsque la terranide se mit à bouger. Sur le coup, la jeune femme pensa qu'elle allait l'attaquer, comme ça, mais ce ne fut pas le cas. Non, voilà qu'Inita se jetait à ses pieds et d'une voix tremblotante, suppliante, elle lui demanda de bien vouloir faire d'elle son esclave. Hein ?
"Hé, oh ... Doucement."
Il était vrai qu'être sous les ordres de Majo, cela ne devait pas vraiment être génial. Naoya pouvait éventuellement faire ce geste. Seulement, cela ne lui plaisait pas tant que cela d'avoir quelqu'un à son service. Si Inita la suivait, Naoya pourrait toujours la ramener sur Terra mais bon, avec le manque de chance, elle pourrait se faire capturer par un esclavagiste et hop, Majo remettrait la main sur elle. La ramener chez elle ? Possible. Mais à une condition : sur le papier, l'infirmière serait, dans ce cas là, effectivement la "maîtresse" de la terranide. Mais dans la réalité, elle ferait ce qu'elle voulait et Naoya ne lui donnerait pas d'ordres. En somme, elle pourrait goûter à un semblant de liberté. Que faire alors ? Naoya ne pouvait pas la laisser là sachant que la pauvre risquait sa vie à tout instant. Elle aurait été une vieille perverse, elle aurait accepté, sans aucun détour, mais ce n'était pas le cas.
"D'accord, d'accord. Si vous perdez, vous venez avec moi."
Seulement, fallait encore qu'elle trouve une idée d'épreuve. Faudrait qu'elle trouve un truc, quelque chose que la terranide ne savait pas faire, ou qui serait bien trop dure pour elle. Mais voilà, Naoya ne connaissait rien d'elle. Un jeu tout simple ? Pourquoi pas. Mais fallait-il d'abord que Majo soit au courant de leur petit accord ? Hmmm ...
"Majo nous surveille ? Ou pas ? Histoire qu'elle sache que j'ai trouvé une idée d'épreuve."
Mouais, un vieux jeu stupide mais bon. Une épreuve est une épreuve, non ? Et Naoya avat tiré la carte invitée. Donc à elle de choisir ce qu'elles feraient. Naoya préféra ne pas expliquer tout de suite à Inita en quoi consistait l'épreuve. Elle voulait qu'elle se reprenne un peu.
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La terranide montra enfin son minois à sa future maîtresse, c'était mignon une terranide avec de petite larme, un peu comme un enfant, en tout cas c'est ce qu'elle dégageait comme sensation, un enfant faible qui semblait avoir trouvé une personne gentille.
Elle voulut se mettre à baiser les pieds de Naoya, mais si jamais la situation n'allait pas en sa faveur, elle risquait de subir un châtiment pire que la mort, connaissant la mentalité imaginative de Majo en ce qui concerne la torture, elle n'osait même pas y penser.
"Majo nous surveille ? Ou pas ? Histoire qu'elle sache que j'ai trouvé une idée d'épreuve."
La terranide était tellement contente, qu'elle faillit ne pas répondre, aussi elle se relève et remet son masque, reprenant sa place initiale, tout en essayant de ne pas faire trop bouger ses oreilles et sa queue sous la joie et l'espoir de quitter cet enfer.
- Elle ne peut pas nous surveiller par des caméres (caméra, la terranide a du mal avec les termes terriens.), les murs sont humides et acide pour ses caméres. Par contre il y a un esclave qui fait la navette entre ce lieu et celui de la maîtresse. Pour ce qui est de l'épreuve je suis autorisé à laisser l'invité marquer le nom de l'épreuve et ce qu'elle peut parier en cas de défaite et en cas de victoire. L'invité à le droit de demander une seconde épreuve en cas de défaite, par contre moi ...
La terranide se tu, l'esclave était de retour, elle l'avait sentit et avait fait taire sa voix au bon moment, se contentant de tendre la feuille de papier avec un stylo plume. Inita était de nouveau tendu, le regard de l'observateur était terrifiant et fit frémir sa nuque.
*Courage Inita, bientôt tu partira d'ici, oui, il faut que je pense à mon avenir avec ma nouvelle maîtresse. Je dois faire confiance à l'invité.*
-
Bonne ou mauvaise idée ?
Naoya se demanda si c'était une bonne idée, que d'embarquer avec elle Inita dès que l'épreuve serait finie. Elle avait clairement remarqué que Majo était plutôt dingue, sordide et avait grandement un esprit tordu. Alors, si elle apprenait qu'une de ses invitées allait lui piquer une de ses employées, sûrement qu'elle n'apprécierait pas. Peut-être même qu'elle la mettrait en charpie rien que pour cet affront. Tant pis, elle verrait bien. Inita avait enlevé son masque pendant quelques instants mais bien vite, elle se redressa et remit ledit masque de loup qu'elle avait. Mais il était clair qu'elle était plutôt contente, contente d'apprendre que bientôt, si elle perdait, elle ne serait plus au service de Majo, et vivrait, par la même occasion, une vie bien meilleure.
Inita finit par lui répondre, concernant le fait que Majo pouvait les surveiller, ou pas. Apparemment, avec des caméras, c'était impossible, du fait de l'humidité et de l'acidité des murs. Il était vrai qu'il faisait plutôt froid dans les parages. Mais y'avait un esclave, selon elle, qui faisait la navette. Et sans aucun doute qu'il allait raconter tout ce qui se passait à sa maîtresse. Mais il devait être parti, du moins, il avait dû partir au moment où la terranide s'était mise à genoux devant Naoya. Bon ... si elle mettait la main sur cet esclave, elle pourrait toujours lui griller le cerveau en lui effaçant tout ou une partie de ses souvenirs. Ca, c'était possible, et au moins, elles seraient tranquilles pendant un moment. Enfin, à voir.
La terranide lui expliqua ce que Naoya devait faire pour l'épreuve. Apparemment, elle devait inscrire, sur le papier, le nom de l'épreuve, et pourrait même en choisir une seconde si jamais elle venait à perdre. Elle pouvait inscrire aussi ce qu'elle souhaitait, en cas de victoire. Inita se tut ensuite rapidement. Quelque chose avait changé en elle. Sûrement que l'esclave, dont elle venait de lui parler, était de retour dans les parages, d'où le fait qu'elle avait repris son allure craintive du départ et que sa joie avait soudainement disparu. Inita lui tendit alors le papier avec un crayon. Ne pouvait pas écrire dans le vide, Naoya se rapprocha de la table, récupérant le papier et le stylo. Elle inscrivit une série de mots : Janken, un célèbre jeu qui se jouait uniquement avec les mains. Des gestes simples : le pierre, papier, ciseaux. Pas très compliqué et puis, de toute manière, Naoya n'avait pas d'autres idées. Et ce qu'elle voulait ? Et bien, Inita en récompense. Tout simplement. Certes, elle n'était toujours pas sûre que ça soit une bonne idée. Surtout que, c'était peut-être une entourloupe, un piège, mais bon, elle verrait bien.
"Voilà."
Elle avait tendu le papier à Inita, ainsi que le stylo. Maintenant, elle allait lui laisser le temps de prendre connaissance du papier, bien qu'elle connaissait une partie du contenu. Et elle attendrait.
-
Inita attendit que Naoya remplit le papier et le rende. La terranide s'en saisit et lu le contenue, Janken ? C'est quoi ça ? Elle ne savait pas ce que c'était, mais elle avait au moins comprit que la partie se faisait avec les mains et qu'il fallait faire des figures, après elle ne connaissait rien au jeu en lui-même, ce qui était un avantage pour Naoyo, mais aussi un risque, car il se pouvait bien que Inita soit une chanceuse dans ce genre de jeu.
L'esclave sortie de l'ombre, c'était un terranide-tigre, sa carrure imposait le respect et Inita se sentit toute petite à côté de lui, il saisit sans la moindre politesse le papier et l'emporta avec lui pour l'amener à sa maîtresse. La terranide attendit quelques minutes avant qu'un rire se fasse entendre, Majo devait vraiment être morte de rire en voyant le défis, en tout cas cela la faisait rire et non grincer des dents.
L'esclave revint et déposa d'une patte lourde un papier sur la table et partie sans les surveiller. Inita se mit à le lire et elle retira son masque, elle était blême.
- Majo accepte votre défis et aussi le dû de la partie. Elle a aussi marqué que ...
Elle se mit à avoir des larmes et tendit le papier à Naoya pour qu'elle puisse lire ce qu'elle ne pouvait dire.
Chère Naoyo, votre défis est des plus simpliste, mais au combien amusant, j'accepte volontiers que vous preniez cette incapable sous vos ailes, si elles tiennent jusqu'à la fin de la partie.
PS ; Inita tu me déçois, sache que ta défaite signera la mort de tous ceux à qui tu tenais y comprit ta petite soeur, d'ailleurs elle risque d'être au menu ce matin, sauf si tu veux la remplacer. Bon courage pour avoir leurs morts sur ta conscience.
Majo Gore
Majo usait du chantage et on sentait vraiment dans les dernière ligne une cruauté que même un démon ne pourrait user. La terranide était abattu, elle qui espérait vivre loin de Majo, cette sorcière venait de lui rappeler qu'elle avait une laisse invisible autour du cou. Elle baissa la tête et ses bras se mirent à trembler, non pas de peur, mais de rage. Le désespoir, la peur, tous ça c'était transformer en une colère que même Majo devait se méfier.
Elle releva la tête et dit.
- Madame, faisons ce défis. Je serais sous vos ordres. Même si vous perdez.
Inita ne voulait pas perdre, mais elle savait pertinemment qu'un fois la laisse donné à une autre maîtresse, elle ne risquait pas la mort, même si la terranide veut attenter à la vie de Majo. La terranide avait peur, peur pour sa soeur, mais pas pour sa vie, en tant que grande soeur elle avait le devoir de la protéger de tout danger, même si c'était Majo.
-
Inita avait récupéré le papier, sous le regard de Naoya. Elle avait lu ce qu'elle avait marqué et il lui semblait qu'elle avait une pointe d'incompréhension. Sûrement que la terranide ne savait pas trop ce qu'était le Janken. Mais Naoya lui expliquerait, du moins, rapidement. Si toutes les deux devaient s'en sortir, la terranide devait, malheureusement, perdre. Mais elle y gagnerait au change puisque Inita quitterait cette vie de dingue et aurait une vie bien meilleure. Si elles s'en sortaient, si. Un grand type sortit alors de l'ombre. Un autre terranide, mais il n'avait rien de semblable avec Inita. Il ressemblait à un tigre, du moins, il avait les attributs d'un tigre, ainsi que les rayures étranges. Grand et bien bâti. Sûrement que c'était pas un tendre et qu'il devait faire peur à ses congénères. Sans un mot, sans rien dire, voilà qu'il arrachait le papier des mains d'Inita et qu'il repartait ainsi, sans rien dire.
*Pas commode ce type.*
Mais c'était pas pour autant qu'il devait s'amuser à venir l'embêter. Même si elle n'avait pas d'armes, Naoya pourrait toujours récupérer une de ses chaussures et lui crever un oeil si jamais il venait l'ennuyer. Non mais. Fallait pas croire qu'on pouvait se croire tout permis non plus. Brèfle, il ne fut absent guère longtemps. Voilà qu'il revenait déjà, avec un papier en main. Papier qu'il déposa sur la table et il repartit, sans plus attendre. Inita se mit alors à le lire. Apparemment, Majo acceptait l'épreuve, ainsi que la récompense. Seulement, la terranide, qui avait ôté son masque, semblait plus que triste, voire même dépitée. Apparemment, elle venait de lire quelque chose qui ne lui plaisait pas. Elle tendit alors le papier à l'infirmière tandis qu'elle éclatait en sanglot.
Naoya se mit à lire le papier. Défi simple mais amusant selon Majo. Comme Inita lui avait dit, elle acceptait de laisser partir la terranide si elle gagnait. Seulement voilà, l'infirmière lut les dernières lignes qui étaient adressées à Inita et franchement, c'était pas plaisant à lire. Inita pourrait partir, certes, mais tous ceux qu'elle connaissait, tous ses proches, en viendraient à mourir.
"Quelle garce !" lâcha-t-elle.
A vouloir faire plaisir à la terranide en l'aidant à partir, voilà qu'elle signait l'arrêt de mort de ses proches. Et ce serait Naoya qui aurait ces morts sur la conscience. Vraiment, pas cool cette peste. Tsss ... Mais que pouvait-elle faire ? Se battre contre la sorcière ? Impossible. Naoya n'avait pas ses armes et son pouvoir ne lui servirait très certainement à rien. Car d'une, il faudrait qu'elle s'approche de Majo, et avec sa flûte, c'était pas facile, et de deux, Naoya ne savait pas non plus si elle pouvait effacer la mémoire des êtres aux consanguinités plus qu'étranges. L'infirmière avait déjà effacé la mémoire de simples humains mais pour les autres ...
"Je suis désolée Inita. Je n'aurais pas dû ..."
Naoya voulait essayer de lui remonter le moral, seulement, elle ne savait pas si cela marcherait. Finalement, après quelques instants, la terranide reprit ses esprits et se mit à lui parler, annonçant qu'elle était prête à relever le défi. Naoya eut un hochement de tête.
"Avant toute chose, je veux vous prévenir. Les seules ordres que vous aurez seront de vivre votre vie."
Naoya n'était pas du genre à asservir quelqu'uns. Si elles s'en sortaient vivantes, Inita pourrait la suivre, si elle le désirait. Mais si elle cherchait vengeance sur Majo, et bien, à sa guise. L'infirmière lui expliqua alors en quoi existait le Janken. Chacune d'entre elle mettrait une main dans son dos et attendrait le signal pour ramener ladite main devant elle. La main en question pourrait alors prendre la forme de trois signes : soit un poing fermé pour la pierre, soit deux doigts ouverts et écartes, l'index et le majeur, pour les ciseaux, soit une main tendue, la paume ouverte, vers le bas, pour la feuille. Quoi de plus simple ?
"Vous avez compris ?"
Par contre, Naoya ne savait pas en combien de manches cela se jouait. Une partie standard se faisait en trois points mais est-ce que Majo voulait que l'épreuve dure ? Ou bien que cela soit terminé au plus vite ? Bonne question. Naoya termina son explication en indiquant les combinaisons gagnants. Une pierre gagnait contre le ciseau mais perdait contre la feuille. Et le ciseau gagnait contre la feuille. Tout simple ?
"Prête ? A ciseau, vous ramenez votre main vers l'avant."
Naoya amena sa main droite dans son dos et secoua un peu sa main. Qu'allait-elle choisir ?
"Pierre ... Papier ... Ciseau !"
L'infirmière montra sa main. Elle indiquait un ciseau.
-
La terranide avait visiblement comprit l'ordre de Naoya, Inita savait, pour avoir vécu toute sa vie sous le joug de Majo, que sa supplication avait de toute façon causé la perte de sa petite soeur, elle se savait responsable et allait y remédier de façon drastique.
Inita suivit les explications de l'invitée et résuma dans sa tête, mais c'était un brin trop complexe, on ne lui avait jamais demandé de réfléchir, juste d'agir, son cerveau n'était pas capable d'assimiler intégralement des choses nouvelles, mais elle allait essayer d'appliquer ce qu'elle avait comprit.
Elle mit sa main dans son dos et au moment de ciseaux elle tendit la main à plat, c'est en voyant les doigts de Naoyo qu'elle comprit qu'elle avait visiblement perdu. Elle se mit à avoir un rire nerveux.
- Il semble que j'ai perdue. Je vais vous ramener à la surface.
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Je reprends Majo
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Un bruit de mécanisme se fit entendre, enfin voilà cette chirurgienne, avait-elle gagné ? Il était clair que ce déchet de terranide ne pouvait pas faire le poids, elle est complètement arriéré et ne serait même pas capable de gagner si la vie de sa soeur en dépendait.
J'attendis que la demoiselle apparaisse avec son chat de compagnie, puis j'applaudis des mains.
- Bravo ! Bravo ! Vous êtes la première à avoir réussi votre preuve, je vous ...
La terranide se mit à courir vers moi, les deux démons n'allaient en faire qu'une bouchée.
- Disparait de ma vue déchet !
A ma grande surprise mes deux démons se firent littéralement explosé par la chatte qui semblait en colère. Elle sauta sur moi, manque de chance pour elle d'un revers de la main je la gifle, la mettant au sol, aussitôt mes lèvre frôlèrent l'embouchure de ma flute où des notes sortir, la terranide se mit à se tortiller de douleur, une fois qu'elle eut bien souffert mes esclaves se chargèrent de la maintenir au sol.
Je me tourne vers Naoya en disant.
- Vous permettez j'ai quelques choses à faire avant de continuer mes félicitations.
Je m'approche de la terranide qui semblait vouloir me fusiller du regard, après tout e temps passé avec moi n'avait-elle pas comprit qu'elle aurait mieux fait de regarder le sol, là où elle devrait être. De ma main droite je saisit sa queue et tire doucement vers moi, les esclaves la maintenant bien au sol, elle se mit à hurler de douleur, plus elle hurlait plus je tirais, jusqu'à ce que d'un coup sa queue reste dans mes mains et qu'elle hurle à la mort.
Cela me fit rire. D'un simple regard, l'esclave tigre comprend mes intentions et il saisit la terranide par les oreilles, pour ensuite lui administrer un coup de pied tellement puissant que la chatte vole jusqu'au pied de la chirurgienne, toussant un peu de sang.
- Tient j'ai une merveilleuse idée. Inita, tu vas devenir une invitée, mais tu auras un règle en plus.
Un sourire sadique apparut sur mon visage. Deux esclaves s'approchent des deux créatures pour mettre sur le poignet droit de Naoya et le gauche de la chatte,des menottes.
- Si tu retires ces menottes ou si elle casse ceux qui te sont cher mourront de mes propres mains, à chaque fois que tu tendra la chaine tu recevras une punition. Mais si tu réussis à survivre je promet de ne pas toucher à un de leurs poils.
La terranide se relève en tremblant, que c'est touchant, elle tente de supporter la douleur pour me défier.
- Vous ... le ... promettez
- Bien sur, si je ne prenais pas de risque en quoi cela serait drôle.
Un bruit de mécanisme se fit entendre, enfin plusieurs, si deux femmes avaient survécus, les autres se trouvaient dans des états indescriptible, c'était merveilleux, la plupart des mortes n'avaient pas eut de chance et avaient gouté à mes épreuves, si certaines étaient éventrées, d'autre semblait avoir bu des poison terrible, une autre avait dû savourer l'épreuve consistant à changer l'adn de l'humaine, ainsi la demoiselle était morte dans d'atroce souffrance, ressemblant à une créature tentaculaire hideuse.
- *Soupir* Ainsi il ne reste que ça ? Les humaine de la Terre sont si faible.
-
Flûte pour Inita, mais cool pour Naoya. La jeune femme avait gagné. La terranide avait, en effet, fait la feuille. Et le ciseau coupe le papier, donc ... Bon, il était vrai que cette partie avait été quelque peu déloyale. Après tout, Naoya connaissait parfaitement les règles du jeu, à contrario de Inita. Jamais elle n'avait du jouer à un tel jeu. Et bien qu'il était simple, ce n'était pas donné à tout le monde de comprendre en seulement quelques minutes. Mais bon, la chance y était aussi pour beaucoup. Avec un rire plutôt glauque, Inita annonça à Naoya qu'elle allait la ramener à la surface. Chouette.
"Je vous suis."
Ainsi donc, voilà qu'Inita empruntait un dédale de couloirs pour rejoindre une nouvelle pièce, très certainement qu'elle allait la ramener où tout avait commencé. Du moins, c'était ce que se disait la jeune femme. Elle avait peut-être tord. Mais Majo n'en avait peut-être pas terminé avec elle. Peut-être qu'elle attendait encore autre chose de ses invitées. Peut-être qu'elle avait encore envie de jouer. Ouais, et bin, elle espérait que cela ne soit pas un jeu trop tordu. Parce que Naoya en avait un peu marre à dire vrai. En fait, elle ne trouvait plus cela drôle depuis qu'elle avait dû charcuter la pauvre jeune femme et que des gens étaient morts. Non, rien de tout cela n'était amusant.
Enfin brèfle. Après quelques minutes de marche, les voilà qu'elles se retrouvaient dans la salle de réception. Majo était là, et elle se mit à applaudir Naoya parce qu'elle avait gagné. Seulement, elle eut un drôle d'air sur le visage quand elle vit apparaître la terranide dans son dos. Inita avait foncé sur elle, comme une dingue, bousillant, au passage, les deux démons qui escortaient Majo. Etait-elle folle ? Naoya avait bougé sa main vers l'avant, histoire de la retenir, mais trop tard. Mais Majo n'était pas n'importe qui. D'un revers de main, elle avait balayé la terranide qui était au sol. Un nouvel air de flûte se fit entendre tandis que la pauvre se tordait de douleur. Avec un rictus pas très plaisant, Majo lui demanda de bien vouloir s'excuser.
"Attendez, vous ..."
Mieux valait-il que Naoya n'intervienne pas. Après tout, elle ne savait pas de quoi Majo était capable. Officiellement, il était vrai que maintenant, Inita était avec Naoya. Mais intervenir n'était peut-être pas une bonne idée. Sans armes, qu'aurait-elle pu faire de toute manière. En deux ou trois mouvements, voilà que la pauvre terranide se retrouvait sans un de ses attributs qui la distinguait des simples humains : plus de queue. Celle-ci était restée dans les mains de Majo. Du sang giclait un peu de partout. Hmmm ... Sûrement que c'était pas très plaisant. Elle fut ensuite éjectée sur plusieurs mètres par le tigre, ramenant, la pauvre terranide, vers Naoya. Celle-ci, instinctivement, se baissa, histoire de voir comment elle allait. Tout ceci ne lui plaisait guère mais bon. Un nouveau rictus apparut sur le visage de Majo. Une nouvelle idée, voilà le pourquoi du comment de son rictus.
En deux ou trois mouvements, voilà que Naoya se retrouvait menottée à Inita, sans que l'une ou l'autre n'ait eu le temps de dire quoi que ce soit. En aucun cas, les menottes ne devaient être retirées, ou bien cassées, sinon, des proches de Inita mourraient. Hmmm ... Alors, ce qu'elle avait marqué sur le papier était du bluff. Un mécanisme se fit entendre et une deuxième femme apparût. Elle avait survécu à son épreuve. Majo regarda alors les participantes, et fit une remarque sur les femmes de la Terre, comme quoi elles étaient faibles. Naoya eut un léger sourire. Vraiment, cette femme était dingue.
"Vous vous attendiez à quoi. La plupart des humaines, comme vous le dites, n'ont pas connaissance du monde de Terra, et de toutes les choses bizarres qui peuvent s'y trouver."
La femme d'à côté avait regardé Naoya avec un air bizarre. Sûrement qu'elle était en train de se demander de quoi parlait Naoya. A moins qu'elle ne pensait qu'elle n'était folle. L'infirmière lui aurait bien demandé la suite du programme, seulement, elle ne voulait pas froisser Majo, ou bien de se la mettre à dos. Alors, elle attendrait. Elle attendrait que la femme veuille bien poser une question. Car Naoya se souvenait qu'elles pourraient se concerter pour poser une question à Majo. Et comme elle avait pris la parole lors de la précédente réunion, à l'autre survivante de le faire.
-
Alors comme ça Naoya pensait que je m'attendais à un résultat tout autre ? Ce n'est pas faux, j'avais espéré trouver un élément, une chose qui rende cette nuit divertissante mais hormis le petit duo, le reste des autres femmes étaient pathétiques, mais ses dires confirmèrent certaine suspicions face à cette chirurgienne, elle avait donc goûté à la joie de se faire transporter de la Terre à Terra, tout en revenant vivante.
Je me tourne vers l'autre femme, attendant une question qui ne vint jamais. Il était clair que l'épreuve l'avait rendu folle, bah tant pis.
Je commencer à m'ennuyer à vrai dire, aussi je demande à deux esclaves de m'amener trois objets, j'allais finir ce spectacle qui au final ne m'avait que peu diverti, seule une invitée, deux si on compte ce déchet, avait attiré mon attention.
L'esclave déposa au sol trois arme, deux claymores et une masse.
- Vous m'ennuyez, prenez une arme, si le duo survit, il sera libre, si la femme survit elle aura le droit de partir indemne. Le ou les perdante se verront devenir mon déjeuné.
Autant trouver un réconfort en les invitants à la table en tant que plat principale. De toute façon la terranide ne pourrait plus se montrer devant personne, je l'avais humilié en lui retirant la queue et seul de la magie pouvait le faire repousser, mais j'étais sur et certaine que cette chatte préfèrerait garder cette tare plutôt que de l'effacer.
Je lève la main et l'autre femme se jeta sur la masse, elle comptait sans doute écrabouiller les deux autres, car enchainées, elles n'étaient que des cible de choix pour cette arme. Bah, si la terranide venait à tendre la chaine, elle se verrait arracher les oreilles, histoire de bien l'humilier une bonne fois pour toute.
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Le jeu allait continuer, malgré le fait que Majo avait été plutôt déçue, jusqu'à présent. Ouais, et bin, elle n'avait qu'à organiser sa petite sauterie sur Terra, et pas sur Terre. Là-bas, y'avait des combattantes, des femmes qui savaient se défendre. Ce n'était pas comme sur Terre. Naoya savait que la plupart de ses congénères ne soupçonnaient même pas l'existence des Terranides ou démons, ou autres joyeusetés de ce genre. Non, peu de gens connaissaient leurs existences. Et sûrement que s'ils l'apprenaient, ils ne verraient plus le monde de la même manière. Enfin.
Naoya en vint à penser que la suite des évènements serait, comment dire, plutôt difficile. Pourquoi ? Elle était enchaînée à la terranide et de ce fait, leurs mouvements ne seraient pas aussi amples que l'infirmière aurait pu le penser. Surtout que depuis qu'elle avait perdu sa queue, elle avait l'impression que la pauvre Inita avait du mal à tenir sur ses deux jambes. Rhaaa ... La barbe. Naoya se mit à réfléchir à ce qu'elle pourrait faire mais elle fut bien vite déconcentrée lorsqu'elle entendit de drôles de bruit. Des bruits de fer à dire vrai. Elle releva la tête et remarqua alors qu'on apportait des armes. Oh ... Quelle merde ... Majo leur expliqua quelques petits trucs. Si Naoya et la terranide survivaient, elles pourraient partir d'ici. Dans le cas contraire, elles serviraient de déjeuner à l'autre dingue.
"On ne pourrait pas s'arranger autrement ?"
Genre moi, je sais pas, du fric, d'autres trucs de ce genre. Naoya n'avait pas envie de perdre la vie, surtout qu'elle avait tout fait pour survivre jusqu'à présent. Mais donner la mort volontairement cette fois-ci ... De toute manière, Naoya n'aurait pas le choix. Voilà que l'autre invitée récupérait la masse et qu'elle se précipitait sur le duo. Réfléchir vite ... Vite et bien. Si Naoya l'approchait, elle pouvait toujours lui griller le cerveau pour lui faire oublier tout cela. Et hop, devant l'incompréhension, elle en profiterait pour l'assommer ... Avec quoi ? Ses poings. Ouais ... Pas mal ... Seulement, cela ne suffirait peut-être pas à Maj ... Rha, quitte à passer une mauvaise soirée, elle la tuerait, tant pis. Ca serait pas la première personne qui mourrait entre ses mains. Après tout, elle était infirmière, non ? Et la mort, ça la connaissait.
Naoya poussa la terranide sur le côté, histoire que la femme folle ne les atteigne pas avec sa massue. Se rapprochant ainsi des armes, l'infirmière récupéra, au passage, une des claymores. Ouais, bon, elle ne savait pas s'en servir mais fallait pas avoir bac 10 pour savoir s'en servir non plus. Instinctivement, on parvenait toujours à faire les gestes adéquats, surtout pour notre propre défense. Naoya enjoignit Inita à récupérer aussi l'arme. Deux armes contre une, c'était pas plus mal. Bon, il était vrai que la pauvre terranide aurait peut-être un peu de mal mais bon. Peut-être qu'elle ferait un faux mouvement, que la femme la prendrait en grippe et là, bam, Naoya frapperait. Sournois mais bon, fallait la jouer sournoisement sur ce coup là.
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La suite se passa de commentaire, pour une fois la terranide me surpris, en effet je m'attendit à ce qu'elle tombe, mais au contraire, depuis qu'elle n'avait plus sa queue, elle semblait vouloir tenir debout, s'habituer au fait qu'elle n'ai plus de queue.
Elles allaient être peut être divertissante, le duo s'étaient armé, bien très bien, ne restait plus que le carnage, l'autre femme montrait clairement sa folie, allons, elle n'avait fait qu'éventrer un terranide en mangeant son coeur, ce n'est pas grand chose. Bah, de toute façon au minimum j'aurais mon déjeuné, au maximum j'aurais trois repas, cela méritait de tenter le coups.
La folle vint à donner un coup vers Naoya par surprise et ... au miracle, la terranide à poussé la chirurgienne, se ramassant le coups dans l'épaule qui émit le bruit d'un joli déboitement, par contre la folle n'eus pas le droit de vivre davantage, je n'avais jamais vue une chatte aussi stupéfiante, malgré la douleur du geste elle avait frappé la folle en plein coeur. Par contre le fait d'avoir sauver Naoya avait tendu la chaine et donc un esclave maîtrisa l'humaine, pendant de deux autre s'occupaient à arracher les oreilles de la chatte, brisant les tympans au passages, elle devait être contente en échange de ses attributs de félin elle était libre. La pauvre chose était à genoux, en larmes, posant ses mains sur ses oreilles qui n'existaient plus et où elle n'entendrait plus rien.(rire)
- Bien bien bien ! Comme promis je vous laisse libre.
D'un mouvement de poignet les menottes se détachent.
- Vous ne direz rien de ce qui c'est passé ce soir, non ? De toute façon qui vous croirait.
Je me mis à rire, laissant les deux survivante partir. Quand aux cadavres, j'avais déjà planifié leurs morts accidentelles. Rien n'allait subsister de cette soirée qui avait été riche en émotions, mais pauvre en divertissement.
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La folle semblait vouloir les éventrer avec sa massue ... Du moins, Naoya se doutait qu'elle aurait plutôt du mal à le faire. Mais elle semblait déterminée à vouloir vivre, tout comme Naoya d'ailleurs, et sûrement tout comme la terranide. Peut-être que cette dernière avait d'autres ambitions, du fait qu'elle voulait, à tout prix, sauver ses proches. L'infirmière espérait qu'elles y parviendraient. Jusqu'à présent, les menottes tenaient. Elles n'avaient pas été brisées et Naoya n'escompait pas les retirer non plus avant que l'épreuve ne soit terminée. Après tout, elle ne voulait pas que, par sa faute, des gens meurrent.
Et hop, arme en main, maintenant, ce cher duo aurait de quoi se défendre. Sauf que la pauvre invitée s'était dirigée à toute vitesse vers le duo, fendant l'air avec sa massue. Naoya allait se prendre le coup ... peut-être en pleine tête, ou non loin de là, mais elle ferait des dégâts, à coup sûr. Seulement, voilà, alors que l'infirmière s'attendait à ce que le coup tombe, elle fut écartée sur le côté par la terranide et ce fut elle qui reçut alors le coup. Un craquement se fit entendre. Epaule démise ? Sûrement, mais Naoya la remettrait d'aplomb après tout cela. L'infirmière s'était attendue à ce que Inita tombe à la renverse, à cause du choc. Seulement, elle avait tenu sur ses jambes. Sa claymore avait pourfendu la pauvre femme de part en part. Touchée au coeur, elle s'était effondrée au sol, arme dans son thorax. Morte sur le coup, sans aucun doute.
Naoya ne s'était même pas approchée d'elle, histoire de voir si elle était effectivement morte ou pas. Un escalave la tenait par les épaules. Pourquoi ? Elle ne sut pas tout de suite. Mais deux autres types s'étaient rapprochés de la pauvre terranide et hop, voilà qu'elle n'était plus aucun attribut qui pouvait la différencier des humains. En une soirée, Inita avait perdu ses oreilles, et sa queue. C'était cruel, vraiment cruel. Majo déclara alors qu'elles étaient libres et en un claquement de dogits, les menottes furent retirées. Majo leur conseilla de ne rien dire. De toute manière, elle se doutait que même si elles en parlaient, on ne les croirait pas. Naoya se rapprocha alors de la pauvre Inita et l'aida à se relever. Elle allait l'emmener avec elle, comme prévu. Elle allait lui remettre l'épaule en place et allait la soigner.
"Venez."
L'infirmière avait placé ses mains sur ses épaules, histoire de la soutenir, et pour l'aider à marcher. Elle n'adressa même pas un regard à Majo. Si elle l'avait fait, Naoya aurait été capable de revenir vers Majo et de lui péter la gueule. Seulement, elle était bien entourée et du fait qu'elle était sans armes, ce n'était que pure folie.
"Ne m'en veuillez pas mais j'espère qu'on ne se reverra pas."
De toutes les invités, Naoya avait été la plus chanceuse mais oh combien jamais elle ne voudrait la revenir une nouvelle fois. Après quelques pas, Naoya et Inita passèrent les portes du bâtiment.
"Ne vous inquiétez pas Inita. J'vais vous remettre d'aplomb. Et libre à vous ensuite de faire ce que vous souhaiterez."
Elles passèrent les grilles de la villa et oh surprise, un taxi était là. Une chance, pour ainsi dire. Mais le conducteur se poserait tout plein de questions. Tant pis, Naoya lui effacerait ses récents souvenirs. Ca serait pas un problème ... Enfin, oui et non, y'aurait forcément du sang sur la banquette arrière et sûrement que le pauvre conducteur se poserait tout plein de questions. De toute manière, impossible pour lui de remonter jusqu'à Naoya. Donc, ce serait bon. Grimpant dans le taxi, voilà que Naoya et Inita s'éloignaient de la villa de Majo. Ce que ferait Inita par la suite ? L'infirmière ne savait pas, mais ce serait à elle de choisir, et pas à Naoya.