Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Clara Share le mercredi 02 juin 2010, 13:00:31
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Après avoir fait un tour en ville sous sa forme humaine, Clara avait décidé de changer son apparence. En effet, durant les premières heures de visites, la jeune femme n'avait pas cessé de se voir aborder par des hommes, et quelques femmes aussi, dont le regard et les intentions étaient des plus évidentes. La démone ayant été agacée par cette surcharge de pulsions non contrôlée tournant autour d'elle, bien que compréhensible, avait décidé de l'explorer d'une autre façon.
Elle chercha donc une rue sombre, ou une impasse, et se dissimula dans l'ombre pour se métamorphoser en animal. La forme qu'elle choisit était des plus communes et passerait donc inaperçue dans la foule. Quand elle sortie de sa cachette, elle ne mesurait plus que quelques centimètres de haut, puisqu'elle avait adopté l'apparence d'un chat noir. Se promenant de façon plus tranquille, en se faufilant entre les jambes des passants, la visite de la ville, bien qu'un champ de vision plus bas, devienne plus paisible. Et cela, malgré le fait qu'elle attirait toujours quelques regards. Mais, ceux ci étaient différents, puisqu'ils venaient de la part d'enfants, pour la plupart, qui montraient à leurs parents le chat errant, voulant parfois le caresser. D'autres se trouvaient être plus méfiants, faisant référence à une vieille rumeur comme quoi les chats noirs portaient malheurs.
Ses pas finirent par la conduire dans un parc, et le contact avec la terre ferme et fraiche sous ses pattes était tout de même bien plus agréable que celle du goudron sur lequel elle avait marché jusque là. De plus, le parce n'était pas une simple étendue d'herbes, mais plutôt une sorte de forêt aux arbres éparses, laissant clairement la lumière du soleil s'immisçait entre eux. Se fut donc d'un pas plus enjoué que Clara sous forme de chat se mit à gambader dans le parc, où, il n'y avait étrangement que peu de personnes à cette heure ci.
D'ailleurs, cela devait faire plusieurs jours que la municipalité n'avait pas fait tondre le gazon, car l'herbe était suffisamment haute pour dissimuler la majorité du corps de la démone dans celle ci. On pourrait même se demander, si la scène n'était pas digne d'une scène de chasse d'un félin dans la savane. C'est à ce moment là qu'elle repéra une forme de vie ailée, dont les ailes fines et translucides lui faisaient penser à une libellule ou tous autres insectes dans le genre. Mais, Clara ne pouvait le savoir, car les petites ailes fragiles étaient la seule chose qu'elle distinguait pour le moment au milieu de toute cette herbe, ce qui ne l'empêcha pas de se diriger dans cette direction.
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La journée avait été des plus chaudes et Aëris l’avait passé près du cours d’eau qui traversait le bois. Elle avait ainsi profité de sa fraicheur et avait secrètement espérer que quelques humains viendraient se perdre dans la nature luxuriante et, vu la chaleur, viendraient se rafraichir à la rivière. De là, les attirer au plus profond de la forêt et les faire se perdre aurait été un jeu d’enfant. Hélas, les gens évitèrent la forêt et, sans le savoir, la demoiselle ailée.
Celle-ci, depuis son viol, était devenue beaucoup plus méchante et vicieuse vis-à-vis des humains. Elle ne se contentait plus de les attendre, elle allait carrément les chercher à la lisère de la forêt et telle une sirène, elle les attirait pour leur plus grand malheur pour les perdre.
L’après-midi était quasiment fini et le feu-follet ne voyait toujours personne aussi, ayant moins chaud, elle décida d’aller faire un tour à l’orée du bois. Là, elle arriverait peut-être à dégotter un ou deux humains. Se servant de ses petites ailles, elle partit en direction du sous-bois et du parc qui se trouvait plus loin. Lorsque le nombre d’arbres devint moins élevés, preuve que la fin du bois n’était pas loin, elle s’arrêta et se mit à voleter sur place, scrutant l’horizon pour tenter d’apercevoir quelqu’un mais en vain. Elle s’assit alors sur une fine branche d’arbre, les coudes sur les genoux et le visage dans les mains, elle soupira, pestant sur le fait de n’avoir pu nuire à aucun humain aujourd’hui.
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Clara était sous forme de chat, et gambadait actuellement dans les hautes herbes du parc relativement désert. Jusqu'au moment, où elle vit deux petites ailes fines, et sans doute bien fragiles, qui auraient bien pu appartenir à un insecte. Elle réduisit alors son rythme, si bien qu'elle fut presque silencieuse, comme si elle était en chasse. D'ailleurs, s'était un peu l'esprit qu'elle avait, alors qu'elle se rapprochait de sa proie, sans savoir ce qui allait bientôt se montrer sous son vrai visage.
C'est alors que sa cible devint de plus en plus visible, alors que les feuillages devenaient moins denses, et que l'écart entre elles se réduisait. Clara en fut d'ailleurs surprise, qu'elle s'arrêta brusquement, buttant contre une pierre qui se mit lentement à rouler, sur quelques mètres, en direction des dites ailes. Celles ci n'appartenaient pas à un insecte, mais à une jeune femme. Celle ci lui paraissait d'ailleurs dévêtue, bien que la démone ne la voie que de dos.
En tout cas, cette personne était de petite taille, si bien que Clara, sous sa forme animale se demandait si elle ne faisait pas partie des êtres de légendes qu'on appelait les Feu Follet ou des fées. La jeune chatte restait donc immobile à la regarder, assise sur une pierre, se demandant ce qu'un être dans son genre faisait en ce lieu, même si on ne pouvait nier qu'elle était dans son élément au milieu de cette végétation. Et comme Clara avait été surprise, elle avait sans doute provoqué assez de bruit pour que la jeune femme, haute de quelques centimètres, l'entende et finisse par la voir. Un chat noir dans une touffe d'herbes vertes n'étant pas une des tons qui permettent une dissimulation au regard.
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Aëris sursauta et, par réflexe, s’envola. En se retournant, elle tomba sur… un chat. Ce dernier avait fait rouler une pierre, le bruit qu’elle avait entendu. Le feu follet s’en rapprocha tout en restant hors de porté de ses griffes. Elle pencha un peu la tête et observa le bel animal.
« Coucou toi ! Je ne suis pas une souris, tu sais ! »
Comme pour appuyer ses dires, une lumière blanche l’entoura et elle changea de taille et grandit pour atteindre sa taille humaine qui, cependant, n’était pas très importante. Du haut de son mètre cinquante-cinq, elle observa le félin sans se rendre compte de sa vraie nature. Malgré le fait qu’elle soit un être féérique, ses pouvoirs n’étaient pas assez développés pour sentir d’autres types de magie.
Les pieds au sol, bras croisés dans le dos et totalement nue, elle s’approcha du chat noir et s’agenouilla face à lui, tout sourire.
« Tu vois, je ne suis pas une souris. Inutile d’essayer de me manger ! »
Elle décroisa alors ses bras et se mit à caresser la douce fourrure. Autant Aëris pouvait être peste et agressive, autant elle pouvait être douce et amicale avec toutes les autres espèces.
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Comme on pouvait s'y attendre, la jeune fée remarqua la présence de Clara, et en fut dans un premier temps surprise au point de s'envoler de quelques centimètres. Mais, la jeune femme dénudée retrouva vite son calme, et se tourna pour apercevoir la chatte noire qui s'était immobilisée, mais la suivait du regard. Celle ci venait vers elle et prit la parole pour dire qu'elle n'était pas une souris. La démone métamorphosée pensa que s'était une évidence,
Mais, Clara fut quand même surprise de voir le pouvoir de son homologue féminin, qui changea radicalement de taille, pour en prendre une plus humaine, sans pour autant perdre sa nudité. Corps que la jeune femme trouvait d'ailleurs très jolie à travers son regard animal. Elle se demanda alors si elle devait reprendre elle aussi forme humaine, puisque visiblement le Feu follet n'avait pas deviné sa nature réelle.
Celle ci reprit d'ailleurs la parole pour se répéter, et convaincre le chat de ne pas la manger. Ce qui vu sa taille serait impossible désormais, et elle n'en avait jamais eu l'intention. Même si l'idée de la "manger" d'une autre façon lui traversa alors l'esprit. Et le geste que fit la jeune femme ne la chassa pas. En effet, celle ci s'était accroupi devant elle, lui donnant une assez bonne vue sur son corps, alors qu'elle la caressait gentiment.
Clara se mit donc à ronronner, appréciant les caresses sur son poils, autant que la vue, décidant de rester encore un peu sous sa forme féline
- Mais vous savez, moi aussi je ne suis pas ce que je parait être !
Pensa la jeune chatte, envoyant au passage ce commentaire dans l'esprit de la jeune femme, qui par sa non méfiance, n'avait pas tenté de résister à l'intrusion mentale. Même si celle ci n'était pas pour l'influencer pour le moment, mais juste pouvoir communiquer sans qu'elle ne doive changer de forme et perdre le plaisir des caresses.
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Aëris poursuivait ses caresses sur l’animal lorsqu’elle entendit une drôle de voix dans sa tête.
« Mais vous savez, moi aussi je ne suis pas ce que je parais être ! »
Le feu follet stoppa net ses caresses. Elle se demandait qui avait pu parler ainsi et son regard se pos sur le chat devant elle. Elle écarquilla et l’observa plus attentivement. Il semblait parfaitement normal pourtant ce chat. Elle retira sa main mais ne s’écarta pas pour autant. Toujours accroupit, elle posa ses coudes sur ses genoux et prit son visage entre ses deux mains.
« Et qu’est-ce que tu es alors ? Tu n’es pas humain, ça c’est sûr ! »
Elle ponctua sa phrase d’un rire presque enfantin.
« Tu es un chat magicien ? Un chat démon ? Ou autre chose ? En tout cas, tu es mignon ! »
Elle sourit à nouveau et, comme si elle ne pouvait s’en empêcher, elle passa à nouveau sa main sur la douce toison.
« Moi, je suis un feu-follet, une sorte de fée et je m’appelle Aëris »
Elle se comportait comme une enfant qui découvrait un nouvel objet et ne percevait même pas le danger qui pouvait en émaner. Dès l’instant où il ne s’agissait pas d’humains, sa vigilance baissait énormément pour ne pas dire qu’elle disparaissait complètement.
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La réaction d'Aéris fut immédiate quand la voix résonna dans sa tête En effet, elle fut surprise à un haut degré, qu'elle cessa toute caresse et chercha autour d'elle qui avait parlé, alors que la personne était déjà sous ses yeux. C'est d'ailleurs la conclusion qu'elle tira quand elle se rendit compte, qu'effectivement, hormis la petite chatte noire, aucune présence n'était aux alentours. Prenant un pose admirative, la jeune feu follet prit alors la parole, regardant la féline, pour y demander ce qu'elle était, avant de laisser échapper des hypothèses qui firent rire Clara. Rire que la jeune brune pourrait entendre évidemment.
- Et si d'une certaine façon s'était le cas ?
Répondit elle calmement, mais qui serait sans doute suffisant pour inquiéter Aéris, et la faire stopper ses rires. Et cela sans que Clara ne sache pas bien sur que la jeune fée n'aimait guère les humains.
- Après tout, s'est une possibilité quand on sait que je suis une métamorphe !
Reprit elle avant de se remettre légèrement à ronronner, puisqu'Aéris avait reprit ses lentes et douces caresses sur le pelage de la jeune chatte. Celle ci avait d'ailleurs révélé son sexe dans ses propos, ce qui au moins ne laisserait pas la jeune femme penser qu'elle était un homme. Puis, Aéris se présenta et expliqua sa nature
- Moi, je me nomme Clara, enchantée jeune fée ! Tu n'as pas peur d'attraper froid d'ailleurs en étant aussi dévêtue qu'Eve ?
Demanda Clara, toujours par les pensées, puisqu'elle se disait que s'était encore peut être un peu tôt pour adopter sa forme humaine, tant qu'Aéris n'avait pas vraiment donné son opinion sur ce qu'elle pensait du fait qu'elle en était peut être une.
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Aëris entendit à nouveau la voix dans sa tête.
« Et si d'une certaine façon s'était le cas ? – Aëris stoppa net ses caresses - Après tout, s'est une possibilité quand on sait que je suis une métamorphe ! »
La jeune fée se redressa et regarda différemment la chatte noire devant elle. Elle se méfiait à présent. Le fait qu’elle puisse être humaine ne lui plaisait pas du tout et son joli sourire s’effaça.
« Moi, je me nomme Clara, enchantée jeune fée ! Tu n'as pas peur d'attraper froid d'ailleurs en étant aussi dévêtue qu'Eve ? »
Malgré sa gentillesse, le feu follet restait sur ses gardes.
« Je n’ai pas besoins de vêtements. La chaleur que je produis suffit largement. Les vêtements c’est trop humain ! »
Le dernier mot fut dit d’un ton dédaigneux. Cette race était stupide, ignorante et méchante et si ça avait été dans le pouvoir d’Aëris, elle les aurait déjà tous tués.
« Qu’est-ce que tu veux ? Que fais-tu ici ? »
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Quand Clara émit l'hypothèse, qui était vraie, qu'elle pouvait être humaine, Aéris cessa toutes caresses sur le pelage, et se recula, comme pétrifiée par l'idée. Pourtant, la démone n'avait montré aucun signe de malveillance jusque là, et les possibilités n'avaient pas manqué.. Le ton de la voix de la jeune Feu Follet changea d'ailleurs lui aussi pour devenir plus méchant quand celle ci répondit à Clara que les vêtements ne servaient à rien, qu'elle produisait sa chaleur de façon naturelle. Clara trouva cela d'ailleurs assez intéressant comme procédé, avec quelques idées perverses derrières bien entendu.
- Et qu'as tu contre les humains ? Pour te montrer si froide à la simple énonciation de ce terme ?
Demanda alors Clara en faisant quelques pas en direction de la jeune femme, restant toujours sous sa forme de chat. Manquerait plus qu'elle l'effraie davantage en reprenant sa forme humaine. La jeune femme dévêtue enchaîna alors les questions demandant les raisons de la présence de Clara.
- Je ne fais que me promener dans un endroit calme. La ville est trop bruyante, et trop de personnes avec des idées déplacées quand ils me voient. Je te dis pas le nombre d'hommes qui m'ont demander d'aller à l'hôtel de but en blanc comme çà !
Répondit elle avant de monter sur le rocher où était assise antérieurement Aéris, avant de prendre une position assise, sans pour autant quitté la jeune femme du regard
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« Et qu'as tu contre les humains ? Pour te montrer si froide à la simple énonciation de ce terme ? »
Aëris gardait son regard glacé sur la chatte qui l’observait et lui parlait dans son esprit.
« Ils sont mauvais, méchants et stupides ! »
C’était un jugement sans concession. Elle n’accordait aucunes circonstances atténuantes à cette race qu’elle haïssait depuis toujours et plus encore maintenant.
« Ils ne savent faire que le mal. Ils ont quasiment décimés mon peuple et m’ont fait du mal »
Le félin se dirigeait à présent vers elle et le feu follet recula d’autant, ne le quittant pas es yeux comme si elle craignait un mauvais tour de sa part ce qui était assez amusant du fait que c’était plutôt elle d’habitude qui jouait des mauvais tours aux autres.
« Je ne fais que me promener dans un endroit calme. La ville est trop bruyante, et trop de personnes avec des idées déplacées quand ils me voient. Je te dis pas le nombre d'hommes qui m'ont demandé d'aller à l'hôtel de but en blanc comme çà ! »
Clara grimpa alors sur un rocher, ses yeux fixés sur la petite fée mais ses paroles adoucirent un la demoiselle aux ailes de libellule.
« Oui, je comprend. Les hommes sont pires que des animaux. Ils sont brutaux et violents et considèrent que tout leur est du »
Aëris perdit un peu de son attitude rigide mais restait quand même sur ses gardes.
« Si des hommes t’ont désiré c’est que tu es humaine n’est-ce pas ? Ou au moins en parti ! »
Elle détaillait la chatte essayant de trouver un élément qui pourrait lui donner un indice de ce qu’elle était réellement.
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Clara avait commencé par se renseigner sur les raisons qui poussaient Aéris à mal voir les humains. Celle c répondit d'un ton froid que ceux ci ne faisaient que le mal, bien que la jeune femme aurait bien rit si elle l'avait pu, quand elle entendit que ceux ci étaient stupides. Sur ce point, on ne pouvait en effet le nier, surtout pour les hommes. Mais, la fée se montrait toujours craintive, et reculait à chaque pas que faisait la féline dans sa direction, et cela, même si dans cette forme, elle était loin d'être menaçante, puisqu'elle était un chat des plus banal.
Par contre, quand elle approfondit ses raisons, ramenant cette rancœur à de mauvaises expériences subies, cela devint plus compréhensible. Mais, il fallait pourtant savoir déterminer que les humains n'étaient tout de même pas tous si odieux. Mais, Aéris sembla se calmer un peu quand Clara répondit à sa question sur présence.
- Et ils sont impatients et veulent tout, tout de suite...
Répondit elle au commentaire d'Aéris, avant de se laisser aller à rire gaiement sur le sujet. Cela fut sans doute suffisant pour rendre à la jeune fée un air plus décontractée, mais un regard toujours méfiant, alors qu'elle demandait de façon plus directe si Clara était humaine, puisque les hommes l'avaient abordé pour des activités bien.
- En effet, je possède une forme humaine.
Dit elle en se mettant debout et descendant du rocher, marchant en se rapprochant de la jeune femme, sans pour autant se rapprocher trop près d'elle, pour ne pas l'effrayer plus que cela.
- Si tu le souhaites, je peux adopter ma forme de femme ? Tu sais je ne te veux aucun mal, et je garde d'ailleurs ma forme animale pour te le montrer actuellement.
Reprit Clara toujours sous la forme de pensées. Elle avait d'ailleurs un peu plus sur le fait qu'elle ne voulait pas de mal, se servant un peu de son pouvoir d'incitation pour l'influencer et veiller à calmer un peu plus le Feu Follet, surtout si elle devait changer de forme à sa demande.
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Aëris se détendit un peu plus en entendant à la fois les propos et le rire de la jeune femme. Bien sûr, elle ne les entendait toujours que dans sa tête. Ses mauvaises expériences ne l’aidaient pas à aller vers les humains quels qu’ils soient mais le fait que cette femme puisse se transformer en chat et peut-être d’autres animaux, la rendait moins terrible et surtout moins humaine aux yeux du feu-follet.
« En effet, je possède une forme humaine - Clara, toujours sous sa forme animale, s’approcha à nouveau de la jeune fille - Si tu le souhaites, je peux adopter ma forme de femme ? Tu sais je ne te veux aucun mal, et je garde d'ailleurs ma forme animale pour te le montrer actuellement »
La petite fée se demanda si elle devait accepter. Elle savait que sa forme humaine était assez petite et au niveau force, elle ne faisait pas le poids mais la jeune femme ne semblait pas belliqueuse.
« Très bien. Allez-y ! »
Au pire, elle pourrait toujours reprendre sa forme miniature et s’envoler vers le refuge que lui offraient les bois. Elle jeta d’ailleurs un coup d’œil en arrière, juste pour voir si elle pouvait fuir rapidement, sans qu’il y ait d’obstacles.
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Aéris s'était bien calmée, mais hésita un peu avant d'accepter la proposition de Clara de prendre sa forme humaine. Mais, celle ci finit par accepter, et la jeune chatte se tourna un instant sur elle même, avant que son corps ne grandisse petit à petit, quittant la position à quatre attes pour ne plus être que sur deux. Son corps perdit aussi de façon lente son pelage pour laisser apparaître de la peau, mais aussi une robe noire. Clara finit tout de même de grandir, et sa métamorphose se finissait, laissant donc voir à la jeune fée, une femme plus grande qu'elle, mais aussi avec des formes plus prononcées.
Et malgré qu'elle essaye de ne pas avoir un visage trop sévère, en laissant apparaître un sourire, celui ci pourrait tout de même le laisser croire à Aéris, qui craignait les humains.
- Alors comment tu me trouves ?
Demanda la jeune femme devant le feu follet, faisant entendre pour la première fois sa voix à celle ci. Voix, qui était un peu grave pour une tonalité aigue, mais qui ne se confondait cependant pas avec la voix d'un homme Clara pour montrer qu'elle ne tenterait rien, ne bougeait pas, bien qu'elle se serait même assise, s le rocher n'était pas soudainement redevenu qu'un simple gros caillou.
- Tu vois, si je t'avais voulu du mal, je serais sans doute en train de le faire, au lieu de continuer à discuter devant toi. Il n'y a donc rien à craindre de moi, je ne te veux que du bien.
Dit elle dans un nouveau sourire se voulant bien plus gai et rassurant que le précédant
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Aëris observa la métamorphose de Clara. D’une belle chatte noire, elle grandit pour devenir une très belle humaine aux cheveux et aux habits noirs comme le pelage du félin qu’elle avait incarné. Elle était maintenant bien plus grande que la petite fée et possédait bien plus de courbes qu’elle qui était assez plate. Elle lui souriait mais le feu-follet n’y répondit pas.
« Alors comment tu me trouves ? »
Elle ne s’approcha pas ce qui fut apprécié par Aëris qui se détendait tout doucement.
« Belle »
C’était une évidence mais la petite fée le dit comme ça. Simplement et sans émerveillement, c’était juste un constat totalement froid.
« Tu vois, si je t'avais voulu du mal, je serais sans doute en train de le faire, au lieu de continuer à discuter devant toi. Il n'y a donc rien à craindre de moi, je ne te veux que du bien »
Aëris hocha la tête et devait le reconnaître. Clara ne semblait pas vouloir lui faire du mal. Elle restait là, devant elle, souriante. La petite fée se détendit et relâcha ses muscles contractés. Elle esquissa même un très léger sourire.
« C’est vrai, tu ne sembles pas être méchante, toi ! »
Elle croisa à nouveau ses mains dans son dos comme une petite fille ce qui lui donnait un air enfantin et innocent. Sa poitrine menue se trouvait alors un peu plus mise en avant.
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La métamorphose de Clara en humaine ne sembla pas émouvoir plus que cela Aéris, et cela pouvait être normal vu sa rancœur envers cette race. Mais, elle ne s'enfuit pas, et répondit, sans enthousiasme certes, que celle ci était belle. Ce qui fit sourire la jeune femme qui répondit.
- Merci, tu es assez belle toi aussi.
Dit elle de façon sincère, et sans aucune arrière pensée dans la voix. Alors que la jeune fée, devenu plus petite, mais la différence était quand même minime, par rapport à celle qu'il y avait quand Clara était encore sous forme animale, se détendit davantage en acquiesçant aux propos de la démone métamorphe, en disant qu'elle n'avait pas l'air méchante, ayant une légère pointe interrogative tout de même dans la voix. De plus, elle reprenait son attitude, ou du moins sa pose corporelle initiale, exposant son corps dénudée à Clara sans gêne apparente. Celle ci posa d'ailleurs brièvement ses yeux sur la petite poitrine mise en avant.
- Non en effet. Et maintenant que tu sembles un peu plus avoir confiance en moi, que dirais tu qu'on se promène un peu toutes les deux dans ce parc ? Puisqu'en plus nous semblons l'avoir que pour nous aujourd'hui, autant en profiter, n'est ce pas ?
Dit elle dans un nouveau sourire charmeur cette fois Elle usait à peine de son pouvoir d'incitation, mais pas de façon suffisante pour qu'Aéris ne puisse pas refuser, si elle le souhaitait. Clara attendit d'ailleurs une réponse de la jeune femme avant de bouger vers elle ou non, car même si elle semblait plus détendu, un geste brusque ou mal interprété pouvait lui faire rebrousser chemin aussi vite qu'elle se calmait et faisait confiance à Clara.
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Le feu follet observait toujours Clara même si sa méfiance diminuait, ses sens étaient toujours en alerte. Cependant, la femme-chat gagnait un peu plus sa confiance à chaque seconde qui passait.
« Non en effet. Et maintenant que tu sembles un peu plus avoir confiance en moi, que dirais tu qu'on se promène un peu toutes les deux dans ce parc ? Puisqu'en plus nous semblons l'avoir que pour nous aujourd'hui, autant en profiter, n'est ce pas ? »
Le sourire ne quittait pas les lèvres de Clara afin certainement de rassurer son interlocutrice ailée. Elle se demanda si ce n’était pas un piège mais elle ne comptait pas s’aventurer dans le parc même s’il était désert. Les bois étaient son domaine, son fief et son refuge. Elle en connaissait chaque coin parfaitement. Aussi, en cas de danger, se serait plus simple pour fuir.
« D’accord mais pas dans le parc. Je ne sorts jamais des bois et de la forêt. Je ne vais pas dans le monde des humains. Et puis, eux portent toujours des choses sur eux, comme vous. Ça ferait donc bizarre, sans compter mes ailes. Si tu veux te balader, se sera dans les bois ! »
Aëris avait penché la tête sur le côté attendant la réponse de la femme. Son ton était resté neutre même si les mots, eux, avaient valeur d’ultimatum. Ou c’était ça, ou la fée s’en allait mais elle ne s’aventurera pour rien au monde dans un territoire propre aux humains.
« A toi de choisir »
Elle haussa les épaules comme si elle était indifférente à la réponse ce qui, dans un sens, n’était pas faux. Si Clara acceptait, ça lui ferait un peu de compagnie. Si elle refusait, elle repartirait dans sa forêt, sans rien demander d’autre.
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Bien que gagnant petit à petit la confiance d'Aéris, Clara pouvait toujours voir qu'elle la craignait toujours un peu. D'ailleurs, les propos que tint la fée en réponse à la démone, et le ton qu'elle employa le montra assez bien. Elle disait cependant que s'il devait y avoir une promenade, cela serait dans les bois, car elle trouvait que le arc en lui même faisait trop humain, et que sa tenue serait pas bien vue, puisqu'elle n'en avait pas tout simplement.
- Si tu le souhaites, je peux retirer mes vêtements, et nous serions ainsi égales sur notre apparence ?
Dit calmement Clara sans trop sourire cette fois pour ne pas paraître trop irrespectueuse, au cas où Aéris penserait que cette suggestion était une moquerie.
- Si tu préfères te promener dans le bois, je n'ai aucune objection. Après tout le but d'une promenade et de se détendre non ? Alors si l'une de nous a une préférence pour un lieu, personnellement je n'en ai pas de particulière, pourquoi ne pas la choisir ?
Répondit-elle avec un sourire cette fois avec un sourire, montrant qu'elle appréciait l'idée. Même si pour elle, la forêt était sans doute incluse dans le parc puisque rien ne séparait vraiment les deux zones.
- En plus, la forêt est en effet plus jolie, et on y sera plus au calme. Sans compter que tu n'attireras pas les regards indiscrets et obscènes des hommes.
Dit elle calmement, se permettant enfin de faire quelques pas en direction d'Aéris, ceux ci furent assez lents pour ne pas la brusquer.
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Aëris fut surprise quand Clara lui proposa d’enlever ses propres vêtements. Les humains semblaient tellement attachés à ces morceaux de tissus. Ça elle ne le comprendrait jamais.
« Libre à toi ! Moi, ça ne me dérange pas. C’est naturel. D’ailleurs pourquoi ta race met-elle ce genre de chose ? »
Ayant obtenu le consentement de la jeune femme, elle commença à s’enfoncer dans sa chère forêt. Plus elles avançaient à l’intérieure de l’écrin de verdure, plus le feu-follet se sentait bien. Elle fit même quelques pirouettes comme des petits pas de danse. Elle aimait sa forêt, sa si merveilleuse forêt.
« C’est si agréable ici, si calme et si… dépourvu d’humains ! »
La petite fée lança un rire espiègle. C’était vraiment son paradis, son lieu de vie, son seul amour.
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Alors que les deux jeunes femmes commençaient enfin à marcher en direction des bois, côte à côte, Aéris fut surprise de la question de la jeune femme, qui proposait d’ôter ses vêtements, si cela pouvait rendre celle-ci plus à l’aise. D’ailleurs elle lui répondit de faire ce qu’elle voulait au final avant de demander pourquoi les humains se sentaient obliger de porter des vêtements
- Principalement pour se protéger des intempéries, je dirai. D’ailleurs quand on remonte aux premiers hommes, ceux-ci ne s’enquiquinait pas avec des breloques ou n’essayait pas de faire passer leur apparence au premier plan. Et quand l’un d’entre eux fait quelque chose, les autres finissent par suivre tôt ou tard.
Répondit-elle alors que la forêt était plus ombragée du fait que les feuilles des arbres diminuaient la puissance des rayons du soleil. Clara sourit en voyant la jeune fée tournait sur elle-même, presque comme si la demoiselle à ses côtés n’était pas la. Celle-ci fit alors un commentaire comme quoi le lieu était agréable, calme et dépourvu d’humains. Clara sourit, se demandant, si Aéris ne pouvait pas les laisser de côtés ceux-ci dans ce genre de moment. En effet, quel intérêt de toujours tout ramener à eux à tout moment.
- En effet, il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, sans pour autant que la forêt bloque les brises agréables.
Dit la jeune femme en levant les yeux vers la cime des arbres. Puis, les tournants vers le paysage en lui-même. Si à certains endroits la forêt semblait dégager entre chaque arbre, à d’autre, les buissons et autres plantes la rendait plus dense.
- Y vivre doit être agréable, mais comment fais tu pour ne pas t’y ennuyer ?
Demanda alors Clara, regardant de nouveau le Feu Follet, ne pouvant pas s’empêcher de regarder brièvement son corps, avant de regarder son visage enjoué. Ben oui, Aéris, avait un corps tout de même attirant, même si certains dirait qu’elle n’a pas de formes, ce n’était pas ce qui importait le plus la jeune femme.
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Elles s’enfonçaient de plus en plus dans la forêt originelle du feu-follet. La nature environnante apaisait de plus en plus la petite fée allant jusqu’à la rendre joyeuse. Malgré les siècles, elle s’émerveillait toujours de la beauté de la flore et de la faune. Le vert et le marron étaient les couleurs dominantes de la forêt mais aucun vert ne se ressemblait, ni aucun marron d’ailleurs.
Il y avait le vert pâle des jeunes feuilles, le vert-bleuté des aiguilles de sapin, le vert un peu soutenu de l’herbe… Sans compter les autres touches de couleurs des fleurs, des lichens et tout autre chose qui se trouvaient dans les bois, son domaine, son royaume.
« Y vivre doit être agréable, mais comment fais tu pour ne pas t’y ennuyer ? »
Aëris haussa les épaules. S’ennuyer ? Encore une préoccupation humaine. Les hommes se blasaient de tout si facilement.
« Je l’ignore. La forêt est changeante. Il y a toujours quelque chose à faire ou à voir. Les hommes se désintéressent si rapidement de tout. Ce n’est pas mon cas, ni celui de mon peuple, nous trouvons toujours un intérêt à quelque chose – elle sourit, taquine – Et puis, je passe une grande partie de mon temps à embêter les humains et ça prend beaucoup de temps »
Un rire cristallin s’échappa de ses lèvres. Elles arrivèrent jusqu’à la rivière qui traversait la forêt. Le son de l’eau résonnait comme une douce mélodie. Aëris se pencha sur le cours d’eau et but un peu d’eau avec sa main.
« Humm… C’est bon. Elle est toute fraîche ! – elle se tourna vers Clara – Tu devrais essayer ! »
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Si de loin une forêt ne laissait voir que deux teintes de couleurs, une fois à l'intérieur, on percevait davantage les nuances de vert et de marrons. Que se soit lié à la nature même de la plante où aux rayons du soleil, les bois étaient pleins de couleurs différentes, surtout qu'en plus de la végétation, et des fleurs pouvant colorer ce lieu, les petits animaux et insectes jouaient aussi ce rôle, ce qui donnait un tableau plutôt agréable à fréquenter. Surtout que ce que l'on ne pouvait pas percevoir autrement qu'en se promenant dedans, était l'odeur que celle ci pouvait laisser porter par l'air. Celle ci pouvait être emplie d'humidité ou au contraire sèche, voir fruitée ou parfumée, selon les saisons ou le temps qui s'abattait sur elle.
En tout cas, Aéris semblait enfin redevenir plus gaie, et souriante, parlant même d'un air amusé des humains. Aux yeux de Clara, on aurait presque pu penser que la jeune fée était revenue au stade de l'enfance. Celle ci prit cependant le temps de répondre à la jeune femme se promenant avec elle, expliquant qu'elle ne s'ennuyait pas parce que la forêt était changeante, et offrait chaque jour un nouveau visage. Elle se demandait d'ailleurs pourquoi les humains se lassaient si vite de ce qui les entourait. Avant de surenchérir sur ses occupations, qui étaient d'embêter les humains, faisant de nouveaux sourire Clara.
- Vu ta rancœur, tu dois leur jouer de sacré tour, non ?...J'espère que tu ne comptes pas m'en jouer un hein ?
Répondit-elle sur un ton montrant aisément qu'elle n'exprimait pas un moment une crainte ou qu'elle doutait de ce que lui réservait Aéris. Celle ci n'aurait donc pas vraiment de raisons de perdre sa bonne humeur, surtout que Clara continuait de marcher derrière elle, puisque le Feu Follet gambadait toujours gaiement.
Les deux femmes étaient alors arrivées sur l'une des rives d'une rivière dont l'écoulement de l'eau laissait entendre un bruit comme si une berceuse était en train de se jouer. Aéris se pencha alors pour y boire, avant de laisser un commentaire s'échapper sur la fraîcheur de l'eau, avant de suggérer à Clara de l'imiter. Celle ci vint alors se placer à ses côtés et s'accroupir. A partir de là, elle joint ses mans pour former une cuillère et alla chercher de l'eau avant de la monter à sa bouche et la boire lentement.
- Tu as raison, elle est fraîche, et on voit bien à sa transparence et son goût qu'elle est pure. Cela fait un bien fou.
Dit elle, se penchant de nouveau en avant pour en prendre une deuxième cuillérée, mais elle glissa et partie en avant, parvenant tout juste à se retourner, en tentant d'éviter la chute pour se retrouver finalement assise dans la rivière, sa robe aux deux tiers mouillées, que se soit parce qu'elle était dans l'eau ou avait subi les éclaboussures. Ce qui n'empêcha pas Clara de rire de la situation.
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L’humaine vint à son tour s’agenouiller près du cours d’eau et, mettant sa main en coupe, s’abreuva tout comme le feu follet.
« Tu as raison, elle est fraîche, et on voit bien à sa transparence et son goût qu'elle est pure. Cela fait un bien fou »
Aëris se tourna vers elle et approuva d’un signe de tête.
« Oui, en effet, l’eau est extrêmement pure par ici. C’est un peu grâce à nous. Mon peuple fait tout ce qui est possible pour préserver la nature et sa pureté »
Le feu-follet était très fière des petites actions qu’elle et les siens pouvaient faire pour préserver la forêt et toutes ses créatures végétales ou animales.
Un cri la sortit de sa rêverie. Elle vit alors Clara glisser et se retrouver les fesses dans l’eau. Sa robe était totalement trempée. La petite fée éclata de rire devant le spectacle plus que comique que la jeune femme lui offrait.
« Tu n’as visiblement pas besoin de moi pour te jouer un mauvais tour »
Elle se tenait le ventre avec un de ses bras et de l’autre, elle pointait du doigt l’infortunée qui se retrouvait trempée. Elle était toujours morte de rire.
« Tu arrives à te jouer des tours toute seule si tous les humains faisaient comme toi, je m’amuserai bien davantage »
Au bout d’un moment, elle réussit à se reprendre suffisamment pour aller aider Clara. Elle lui tendit la main pour l’aider à se relever.
« Prend ma main. Je suis dans un jour de grande bonté ! »
Aëris se pencha pour tirer la jeune femme hors de l’eau.
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Aéris répondit à Clara que s'était en partie grâce à elle, et aux siens que l'eau était si pure, et la jeune femme en fut étonnée, et se tourna vers elle, alors que la jeune fée faisant la fière. Le sourire moqueur que la démone afficha alors la causa à sa perte, puisqu'elle glissa alors dans la rivière pour se retrouver complètement mouillée. Et le pire, était que le Feu Follet riait, et se moquait d'elle oralement à présent. Bon, Clara ne pouvait pas non plus lui en vouloir, puisqu'elle riait elle même de sa gaffe
- Mais tu te moques de moi ma parole!
Laissa alors échapper la jeune femme, amis toujours sur un ton amusé, et non celui du reproche. Surtout que voir Aéris s'amusait autant était bien plus agréable, et la rendait d'autant plus jolie, que ce à quoi, elle avait eu droit quand la jeune fée était apparue sous ses yeux. Celle ci finit par se calme et venir tendre une main pour aider Clara à sortir de l'eau, reprenant la parole, comme quoi elle était dans un jour de bonté. Cela fit alors naître une plaisanterie à Clara qui attrapa la main qu'on lui offrait, mais au lieu de se laisser hisser sur la berge, elle tira pour entraîner la jeune femme vers elle, jusqu'au "Splash" de la chute dans l'eau que Clara amorti du mieux qu'elle pu, avec son propre corps, pour ne pas que la jeune fée se masse mal, où s'abîme une elle. Mais, elle était à présent tout aussi mouillée qu'elle.
- Tu la trouve suffisamment fraîche à ton goût ?
Dit Clara un sourire aux lèvres, contente de sa blague. l faut dire que cela avait été assez aisé, car elle était plus grande que son homologue et avait donc un peu plus de forces. Si bien qu'à présent, les deux femmes étaient dans la rivière, Aéris sur Clara, leur visages à quelques centimètres l'un de l'autre. En tout cas, la jeune femme semblait aimer la fraîcheur que l'eau lui apportait, et ne se rendait pas compte, que malgré les teintes foncées de ses vêtements, ceux ci laissaient à présent voir son corps au travers, alors que l'eau coulait toujours de celui d'Aéris.
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Clara attrapa sa main et Aëris commença à tirer la jeune femme mais celle-ci, au lieu de se laisser faire, tira dans le sens contraire entraînant le feu follet dans l’eau. Elle n’eut aucun mal à y arriver vu le poids plume qu’était la petite fée. Malgré le fait qu’elle atterrit sur la jeune femme en noir, l’eau gicla sur elle de manière importante. Aëris se retrouva alors complètement trempée, y compris ses ailes si fragiles.
« Tu la trouve suffisamment fraîche à ton goût ? »
La petite fée avait un peu de mal à retrouver ses esprits. D’habitude, c’était elle qui jouait des tours, on en lui en avait jamais fait encore ou en tout cas pas de la part d’un humain. Elle ouvrit les yeux et vit qu’elle se retrouvait sur Clara, leurs visages tout proche l’un de l’autre.
Sans autre forme de procès, Aëris s’assit à califourchon sur elle et se mit à secouer ses ailes pour les débarrasser de l’eau. Malgré la situation burlesque et le fait qu’elle s’était fait avoir, elle ne s’était pas départie de son sourire.
« On peut dire que tu m’as bien eu ! Tu pourras te targuer d’être la première à y arriver. Mes félicitations ! »
Elle attrapa ses cheveux et les tordit pour les débarrasser de l’eau qui les alourdissait. En relevant ses bras pour rassembler ses cheveux, elle ne fit que mettre sa poitrine menue en avant dont les tétons pointaient à cause de l’eau froide. Sa peau s’était constellé de petits points que l’on appelait chair de poule. Elle poursuivait son pseudo séchage toujours assise sur Clara qui trempait dans l’eau. Volontairement ou non, elle ne bougeait pas offrant toute sa personne au regard de la jeune femme.
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Clara avait réussi à attirer Aéris à elle, et la jeune fée se retrouvait à présent tout aussi mouillée que son homologue. A la seule différence que celle ci se retrouvait dessous, et donc bien plus dans la rivière que la demoiselle, qui n'avait à proprement parler que ses jambes en contact direct avec l'eau. Ses bras se retrouvaient en effet sur les épaules de la métamorphe, alors que leurs visages ne se situaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Cependant, quand Clara demanda à sa camarade, si l'eau était à son goût, un sourire amusé aux lèvres, celle ci ne répondit pas.
Aéris se contenta de se relever, restant assise, à califourchon sur Clara, l'empêchant donc de faire de même. Etait ce intentionnel ou pas ? La démone se dit que cela devait l'être en partie, puisqu'elle s'essorait tranquillement, un sourire aux lèvres. La jeune femme dans la rivière ne s'en plaignit de toute façon aucunement, puisqu'elle avait une vue superbe sur le corps du Feu Follet. Celle ci prit alors la parole pour dire que s'était bien la première fois qu'on la piégeait de la sorte, et même piégeait tout court.
- Mais mon but n'était pas de pouvoir m'en vanter, mais juste m'amuser.
Dit Clara d'un ton montrant son amusement, alors qu'elle sentait le courant de l'eau sur son corps, ses vêtements depuis longtemps trempées ne servant plus de protections à celui ci. Son regard ne quittait plus les formes de sa compagne en tout cas avant qu'elle ne se redresse, faisant glisser Aéris de son ventre à ses cuisses.
- Tu sembles avoir froid, nous devrions peut être nous sécher sur la berge, tu ne penses pas ? Tu risquerais aussi moins de mouiller de nouveau tes ailes
Dit alors Clara, alors que dans cette position, leur poitrine était en contact, malgré le tissu servant encore de barrière. La jeune femme posa d'ailleurs une main de façon délicate sur le bras d'Aéris, qui essorait toujours ses cheveux, pour lui montrer qu'elle avait la chair de poules. D'ailleurs, Clara aussi l'avait, car il fallait avouer que l'eau fraiche au printemps ne laissait pas une sensation de chaud, mais de froid quand on en sortait.
La remarque sur les ailes allait peut être lui attiré un regard froid, puisqu'après tout, elle était responsable de cet état. Mais, son comportement montrait aussi qu'elle n'était pas non plus indifférente à l'état de santé d'Aéris, bien au contraire. Si bien, qu'elle commença à caresser, dans le but de sécher la peau de la jeune femme, sur les parties du buste de la jeune fée étant hors de l'eau. Elle évitait souvent la poitrine naissante de la jeune femme, ou l'effleurait tout juste pour éviter que celle ci ne se fasse des idées sur ce que voulait vraiment Clara, même si on ne pouvait nier que cette envie grimpait de plus en plus en elle, à force de contempler le corps dénudé du Feu Follet.
- De plus, se serait bête d'attraper froid, tu ne penses pas ? Après, il existe plusieurs façon de faire pour se réchauffer.
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« Eh… doucement ! »
La fée s’exclama alors que Clara se redressait la faisant glisser sur ses cuisses.
« Fait attention ou je vais encore me retrouver dans l’eau ! »
Les deux femmes étaient maintenant toutes proches mais Aëris ne s’en préoccupait guère. Elle pensait surtout à se sécher et notamment ses ailes qui étaient assez fragiles.
« Tu sembles avoir froid, nous devrions peut être nous sécher sur la berge, tu ne penses pas ? Tu risquerais aussi moins de mouiller de nouveau tes ailes »
Avec des gestes doux, la brunette se mit à débarrasser le corps du feu-follet de l’eau qui la recouvrait. C’était gentil de sa part même si Aëris trouvait cela inutile. Elle pouvait se sécher seule. Elle haussa les épaules et laissa Clara continuer son « essuyage ».
« De plus, se serait bête d'attraper froid, tu ne penses pas ? Après, il existe plusieurs façon de faire pour se réchauffer »
La petite fée réfléchit. Se réchauffer n’était pas compliqué pour elle par contre c’était certainement différent pour l’humaine. Etant donné que cette dernière c’était donnée la peine de la sécher ou au moins d’essayer, elle pouvait l’aider à se réchauffer aussi.
« Pour moi, je n’ai pas de mal à me réchauffer – elle sauta alors sur ses pieds, se remettant debout – Par contre toi, t’es bien trempée – elle rit à nouveau – et c’est toi qui risques de prendre froid »
Aëris tourna le dos à la polymorphe et se mit à grimper sur la berge dévoilant ainsi son fessier légèrement arrondi. Une fois les pieds dans l’herbe, elle se retourna vers Clara et lui tendit à nouveau la main.
« Allez viens ! Evite de me remettre à l’eau par contre ! »
Son visage se ferma alors montrant bien qu’elle n’apprécierait pas du tout de se retrouver encore une fois les fesses dans l’eau.
« Tu n’auras qu’à enlever tes vêtements et je te réchaufferai. Ça je sais le faire sans problème ! »
Elle comptait se servir de ses pouvoirs pour aider à la jeune femme à se réchauffer et à ne pas tomber malade. C’était bizarre, d’habitude elle ne se serait jamais mise à aider un humain mais là, vu que la femme n’était qu’à moitié humaine, elle faisait un effort. Elle refusait de s’avouer qu’elle trouvait Clara sympathique et gentille car c’était aberrant pour la petite fée qu’un humain puisse être gentil.
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Le redressement de Clara avait visiblement été trop brusque pour Aéris qui ne tarda pas à se plaindre de peur de se voir mouiller de nouveau. Mais, malgré ses craintes contre les humains, la jeune Fée ne refusa pas l'aide de sa camarade, sur qui elle était perchée, pour retirer l'eau. Ainsi, malgré un léger haussement d'épaule de sa part, Clara pu apprécier le contact de la peau douce de sa partenaire, sans doute rendue encore plus douce par l'humidité présente sur son corps.
Lorsqu'elle reprit la parole se fut pour répondre à sa compagne, qui serait surprise d'apprendre que le Feu Follet était apte à se réchauffer d'elle même. D'ailleurs, elle sortie de l'étreinte de sa partenaire pour se relever d'un bon et se tourner vers Clara, lui disant que vu son état, s'était elle qui risquait d'attraper froid. Certes, il allait falloir qu'elle mette ses vêtements à sécher, ce qui pouvait prendre un certains temps, durant lequel, les deux demoiselles seraient à égalités.
Une fois de dos, Clara ne bougea pas dans l'immédiat, trop absorbée par les formes du fessier d'Aéris qui s'offrait à sa vue, alors qu'elle sortait de la rivière. Elle commença à se redresser seulement quand la demoiselle se tourna pour lui tendre la main et l'aider à sortir à son tour, son corps alourdi par les vêtements trempés.
- Je n'y comptais pas t'inquiètes pas. Et puis les blagues les plus courtes sont les meilleures non ?
Répondit Clara en arrivant devant Aéris, ruisselante des pieds à la tête. Peu après, elle se dévêtit, suite à la proposition de la jeune fée de l'aider à se sécher, ce qui l'intriguait quand même assez, mais était contente de voir qu'A&ris semblait enfin avoir confiance en elle.
- Puis je savoir comment tu comptes me sécher, et me réchauffer ?
Dit elle, en levant les yeux vers la jeune femme, se trouvant à présent totalement nue devant la petite Feu Follet, car oui Aéris, même en taille humaine était plus petite que Clara. Elle avait aussi des formes moins prononcées, mais qui restaient tout de même désirables. Et si Clara n'avait pas énoncé l'idée qu'elle avait eu pour se réchauffer, dans le but de ne pas braquer Aéris contre elle, celle ci pensait bien entendu aux deux corps humains s'étreignant et partageant la chaleur pour éviter qu'ils attrapent froid.
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La polymorphe s’extirpa à son tour de l’eau, aidée par Aëris. La pauvre dégoulinait. L’eau s’accrochait d’autant plus à elle qu’elle était retenue par ses vêtements qui s’en étaient gorgés. Elle finit d’ailleurs par s’en débarrasser. Les deux jeunes femmes se trouvaient maintenant à égalité au niveau vestimentaire, elles étaient nues.
Clara exprima sa curiosité. Elle n’avait aucune idée de la manière dont le feu-follet comptait s’y prendre ce qui amusa beaucoup le dit feu-follet qui ria à nouveau devant l’air interrogateur de sa compagne.
La petite fée attrapa la main de la jeune femme et s’agenouilla au sol, obligeant presque Clara à en faire de même. Elles se retrouvèrent à genoux toutes les deux, face-à-face. Leurs genoux se touchaient. Aëris ferma les yeux et se concentra. Bientôt son corps se mit à briller d’une lumière pâle et blanchâtre, semblable à la lumière de la lune. La petite fée rouvrit alors les yeux et prit l’autre main de son homologue. Le rayonnement s’amplifia et finit par englober les deux femmes.
Le feu-follet se servait de son pouvoir. Celui-là même qui lui permettait de se passer de vêtements. Elle avait la possibilité de l’amplifier et de communiquer de la chaleur à d’autres êtres vivants comme Clara. Cette dernière pouvait ressentir la douce chaleur d’Aëris l’entourer et la réchauffer. L’eau disparut de leurs corps qui se réchauffaient sous l’action de pouvoir de la fée.
« Alors, ça va mieux non ? »
Le sourire n’avait toujours pas quitté les lèvres de la fée. C’était la première fois qu’elle se servait de son pouvoir pour un être humain. Décidément, c’était la journée des premières fois.
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Aéris sembla des plus amusé par la remarque de Clara, qui cherchait à savoir comment sa camarade allait bien pouvoir procédé pour la sécher et la réchauffer. Cependant, elle n'y répondit pas, et se contenta d'agir pour montrer par les gestes, plutôt que par la voix, ce qu'elle allait faire. Ainsi, une des mains de sa camarade fut puise, puis la seconde, alors qu'elles durent se mettre à genoux, articulations, contre articulations. Ce qui eut de quoi étonner Clara, alors que le Feu Follet entrait en action.
C'est alors que la magie opéra, quand une lueur proche de la couleur lunaire, entoura la demoiselle avant de se répandre sur les deux jeunes femmes. Clara qui en fut presque éblouit, ressentit alors la chaleur émise sécher son corps, sans avoir ce que pouvait devenir l'eau, et elle s'en fichait bien. La sensation était agréable, et elle sourit, laissant ce bien être l'envahir. Cela prit fin cependant, où elle ne savait pas, si s'était le cas ou non, puisque la sensation persistait, alors qu'Aéris, souriante, prenait la parole pour lui demander comment elle avait ressenti cela.
- Oui, beaucoup mieux. Et en plus s'était très agréable merci.
Dit-elle, rouvrant les yeux pour voir la jeune fée, contente d'elle, et il y avait de quoi. Clara se mit en tête de la remercier, sans pour autant qu'elle ne quitte, ni le contact des genoux, ni des mains de sa camarades. Cependant, elle se pencha alors vers l'avant, rapprochant les deux visages des demoiselles, avant qu'elle ne dépose une tendre bise sur la joue de sa compagne.
- S'était pour te remercier de ton attention.
Murmura t elle à l'oreille de sa camarade, qui ne manquerait sans doute pas d'être surprise par le geste de Clara. Celle ci avait une nouvelle fois apprécié la douceur de la peau d'Aéris, et bien qu'elle irait bien plus loin, ne voulait pas brusquer les choses, pour ne pas terrifier la jeune Fée. Elle voulait donc que si elle poussait plus loin leur relation, cela soit de son propre chef qu'elle avait prit cette décision, et cela même si s'était facile pour Clara de l'inciter à continuer par ses pouvoirs. Mais, une fois l'acte fait, Aéris risquait d'avoir plus de craintes encore vis à vis des humains, ce que Clara se fichait royalement, mais, elle ne voulait pas que la jeune fée lui en veuille, à elle, Qui sait ce que l'avenir pourrait réserver cependant ?
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Aëris n’aurait pas su expliquer pourquoi mais elle était contente que Clara se soit réchauffée et qu’elle se sente bien. Son sourire ne s’effaça donc pas. Quand elle vit la jeune femme se pencher vers elle, instinctivement elle se recula un peu mais l’autre ne l’agressa et déposa un baiser sur sa joue, prenant au dépourvue le feu-follet.
« S'était pour te remercier de ton attention »
La petite fée resta interdite et les yeux ronds. Elle alla poser sa main sur sa joue comme pour s’assurer de ce qui venait de se passer. Ce genre de démonstration ne lui était pas du tout habituel. Les feux-follets n’avaient que peu de contacts physiques entre eux étant donné que leur forme humaine n’était qu’une adaptation à leur environnement. Ils ne se comportaient pas comme des humains car ils n’en étaient pas.
« Euh… merci… »
C’était vraiment étrange cette coutume. Pourquoi aller poser sa bouche sur la joue d’une autre personne ? Quel intérêt ? Malgré cela la petite fée du reconnaître que ce n’était pas désagréable et même bien au contraire. Ce qu’elle ressentait était bien étrange car même si les siens n’adoptaient pas les comportements humains, une fois dans leur forme humaine, leur corps avait les mêmes réactions que ceux des êtres humains.
Aëris sentit une douce chaleur dans son ventre. C’était bizarre comme sensation et elle sentait que c’était du au baiser que Clara lui avait donné. Malgré son âge, elle restait encore très enfantine dans ses réactions. Alors quoi de mieux que pour vérifier un fait, que de le refaire. La fée se pencha donc vers la jeune femme et posa sa bouche sur ses lèvres avant de se reculer. Elle réfléchit quelques secondes avant de sourire à Clara.
« C’est vrai que c’est pas désagréable ! »
Elle éclata à nouveau de rire comme une petite fille mais la chaleur naissante en elle ne s’était pas dissipée.
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La façon qu'eut Clara de remercier Aéris sembla surprendre et troubler la jeune Fée, puisque celle ci ouvrit grand les yeux, tout en portant une de ses mains à la joue. La jeune femme en face d'elle en sourit de façon attendrit, alors que le Feu Follet cherchait une explication à ce geste, ne parvenant qu'à bafouillé un "merci". La démone se demanda alors si s'était la première fois qu'elle recevait cette forme d'attention ? Tout le laissait croire en tout cas. Clara ne quittait plus Aéris du regard en tout cas, alors qu'elle ôtait enfin sa main de sa joue.
- J'ai l'impression que s'est la première fois pour toi, je me trompe ?
Demanda doucement et de façon assez tendre Clara à sa camarade, sans savoir ce que cette simple bise pouvait procurer comme sensation à la jeune fée. Celle ci ne tarda pas à surprendre cette dernière en venant l'embrasser à son tour. Mais, ce n’était pas une simple bise, mais un véritable baiser, même s'il ne dura que quelques secondes. En tout cas, cela suffit à Clara pour apprécier le contact et la douceur des lèvres d'Aéris, qui admettait que se n'était pas désagréable.
En tout cas, le fait qu'elle avait confondu la simple bise et le baiser attendrit, et fit sourire de nouveau la jeune femme, qui venait de confirmer que le Feu Follet n'était pas encore ouverte à ce genre de plaisirs. Mais, que celle ci accepterait sans doute de s'y prêter, puisqu'elle n'avait pas réagit brusquement, et au contraire avait rendu son attention à sa partenaire.
- Non en effet, s'était très agréable au contraire. Cela me donne même envie de réitérer cette expérience !
Dit-elle d'une voix douce et mélodieuse, où on pouvait sentir un certain désir s'insinuer en elle. D'ailleurs, elle rapprocha de nouveau son visage de celui de sa partenaire, renouant au passage le contact entre les genoux, qu'un léger recul d'Aéris avait brisé. Puis, Clara vint sceller ses lèvres à celle de sa compagne, faisant durer le plaisir bien plus longtemps. Et elle écartait même parfois ses lèvres pour venir caresser celles de sa partenaire de sa langue. Ses mains ne restèrent pas inactives, puisqu’elles glissèrent sur les cuisses d'Aéris, avant de s'immobiliser lorsqu'elles atteignirent leur premier objectif qu'était celle de la jeune Fée. Et comme toute les bonnes choses avaient une fin, temporaire espérait elle tout de même, Clara cessa le baiser, sans pour autant trop éloigner son visage de celui d'Aéris, alors qu'elle plongea son regard dans celui de la jeune femme.
- C'est tellement agréable qu'on en redemande vite n'est ce pas ?
Dit-elle dans un sourire amusé, mais sans le ton de l'humour, puisqu'elle ne voulait plus que donner et recevoir du plaisir. S'était d'ailleurs une façon peu orthodoxe de demander à Aéris ce qu'elle pensait des attentions de la jeune femme.
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Clara sembla apprécier le geste spontanée de la jeune fée. Elle décréta alors qu’elle avait envie de recommencer. Aëris haussa alors les sourcils bien qu’elle laissa la jeune femme s’approcher d’elle et l’embrasser. Les lèvres de la polymorphe étaient douces et elle fut surprise de sentir sa langue venir caresser ses propres lèvres. Cependant, elle n’essaya pas d’aller plus loin comme si elle laissait la demoiselle des bois s’habituer à ce contact, sans la forcer à quoi que se soit.
Aëris se remarqua alors que son corps réagissait toujours aussi étrangement à tout ça. La chaleur se diffusait tout doucement en elle et cette chaleur était différente de celle produite par son pouvoir. Ses mains semblaient aussi se tendre alors que, beaucoup plus bas, son entrejambe devenait un peu humide. La petite fée ne décryptait pas tous ces signaux. Sa seule expérience sexuelle avait été un viol alors ce n’était pas vraiment la meilleur moyen pour découvrir la sexualité et le plaisir. Clara finit par se séparer d’elle.
« C'est tellement agréable qu'on en redemande vite n'est ce pas ? »
Inconsciemment ou consciemment, le feu-follet comprit à demi-mot ce que voulait la jeune femme. D’ailleurs Aëris rougit mais ne comprenait pas tout. Et puis, le souvenir de l’homme brutal qui avait abusé d’elle lui revenait en mémoire. Elle se rembrunit mais plus que de la colère c’était surtout de la douleur et de la tristesse qui se lisaient dans ses yeux.
« Je sais pas. Là, c’est… agréable mais c’est pas le cas d’habitude ! »
Elle secoua la tête comme pour chasser l’image du pirate de son esprit et la douleur qui en découlait.
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Le baiser un peu plus appuyé que donna alors Clara à Aéris ne sembla pas être refusée de la part de la jeune fée, au contraire, cela semblait accroître ses sensations, sans que sa partenaire ne le sache réellement. Surtout que le Feu Follet ne décida pas de participer, se contentant de laisser faire sa camarade, ce qui était déjà une sorte d’approbation implicite. En effet, la jeune femme était toujours libre de ses mouvements et pourrait donc s’écarter de Clara et de ses lèvres actuellement, quand elle le désirait.
Mais, la jeune femme put mener son baiser à terme, décidant de l’arrêter pour prononcer quelques mots, et voir comment Aéris prenait ce genre d’attention. Pour Clara, les lèvres de la jeune fée était très douce, et son corps, même peu formé très attirant. Mais, elle prit un air un peu inquiet quand elle vit que sa compagne semblait perplexe, comme si elle était tiraillée entre deux sentiments. Et elle en fit part à Clara d’une voix hésitante. Elle confirma que le contact entre leurs lèvres avaient été agréable, mais que d’habitude se n’était pas le cas. Elle montrait donc que se n’était pas la première fois qu’elle avait eu une relation sexuelle, mais laissait entendre que les précédentes n’avaient pas du être aussi agréables.
- Me dit pas que tu as été….violée ?
Dit Clara avec un peu de tristesse, si bien que lorsque la révélation lui était venue, elle avait hésité à prononcer le terme, pour éviter d’attrister et de refaire surgir de mauvais souvenirs à Aéris. D’ailleurs, elle se rapprocha d’elle, et l’enlaça pour la consoler et apaiser ses mauvais souvenirs qui venaient de ressurgir, comme elle avait pu le voir.
- Tu sais, ce qui t’es arrivée est loin d’être le cas le plus courant, mais s’est le plus horrible s’est certains, puisque qu’un des deux partenaires prends du plaisir. Mais, s’est bien plus agréable quand les deux personnes sont consentantes et apprécient d’être ensemble.
Reprit elle alors, toujours le Feu Follet dans les bras, faisant tout de même attention aux ailes de celle-ci. Elle voulait montrer à la jeune femme que le viol n’était qu’une minorité des relations sexuelles qu’avaient les gens sur Terre, moins sur Terra s’est vrai, ou du moins de ce qu’elle pouvait en savoir. Mais, elle savait que le traumatisme était souvent un frein aux victimes. Ainsi, elle essayait de calmer ses craintes par son geste, et savait qu’il faudrait qu’elle y aille en douceur si les deux femmes devaient poursuivre ce que les baisers avaient commencé.
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Clara semblait peinée de ce qu’avait subi le feu-follet. A ses paroles, elle ajouta les gestes. La jeune femme se rapprocha d’Aëris et la prit dans ses bras comme si elle voulait la réconforter, ce qui était d’ailleurs le cas.
La petite fée se laissa faire sans trop réagir. Ça aussi c’était quelque chose d’inhabituelle pour elle. Personne ne l’avait jamais fait et elle devait reconnaître que c’était plutôt agréable. Juste pour essayer, elle passa ses petits bras autour de la taille de sa compagne et se serra un peu plus contre elle. Le feu-follet déposa sa tête sur l’épaule de Clara et respira la douce odeur de sa peau. Elle se sentait bien, apaisée même.
« Oui, c’est vrai qu’avec toi cela semble agréable… »
Elle ne rajouta pas « mais je me méfie quand même » mais le pensa fortement. C’est vrai que Clara se comportait bien avec elle. Elle était gentille et douce. Son corps appréciait son contact et un peu plus même, sans vraiment savoir quoi, ni pourquoi. Elle se serra un peu plus contre la polymorphe appréciant son doux contact.
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Clara avait enlacé Aéris, suite aux propos qu’elle avait pu tenir. Elle la réconfortait donc, sans se soucier que les deux poitrines, puisqu’elles étaient nues, étaient à présent en contact l’une de l’autre. Elle caressait aussi tendrement le dos de la jeune femme avec ses mains, sentant la chaleur corporelle sous celles-ci. Ceci était bien entendu toujours dans le but de consoler sa partenaire. Cette dernière, lentement, mais surement, vint monter ses bras sur ses hanches pour passer elle aussi ses mains dans le dos de Clara. De se fait, elle avait resserré légèrement l’étreinte avec elle, mais, la jeune femme trouvait cela agréable.
Ce ne fut pas tout, puisque pour montrer qu’elle appréciait l’attention, la jeune fée vint même poser sa tête sur l’une des épaules de Clara, alors que celle-ci continuait ses caresses, avec une certaine lenteur, et avait monté l’une des mains, jusqu’à la nuque de sa compagne. Elle répondit alors à la remarque de sa partenaire qu’en effet s’était agréable. Mais, elle ne sembla pas finir sa phrase, montrant qu’elle avait toujours certains à priori et ressenti négatif. Elle se demandait ce qu’elle pourrait faire pour faire disparaître les craintes du feu follet, et finit par poser ses mains sur les épaules de sa compagne pour la reculer légèrement, et amener de nouveau leur visage face à face.
- Si tu le souhaites, et en as envie, peut être pourrai je te montrer que les relations entre deux personnes ne sont pas toujours violentes et douloureuses ?
Demanda t elle d’une voix douce et calme, plongeant son regard dans celui d’Aéris. Bien sur, elle ne lui imposait rien, se serait à la jeune fée de lui répondre si elle avait envie de tenter l’expérience. Et malgré l’envie que pouvait avoir la jeune femme de faire découvrir ce plaisir à sa partenaire, elle se retint, car la brusquer n’aurait servi à rien, et l’aurait braqué davantage. Et pourtant, l’envie de reconnecter ses lèvres aux siennes était bien présente en elle.
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Alors qu’Aëris se sentait un peu mieux, sa compagne la repoussa doucement et plongea ses yeux dans les siens. Elle lui proposa, contre toute attente, de lui faire découvrir les plaisirs de la chair. Le feu-follet restait partagée. Une partie d’elle avait très envie de comprendre pourquoi son corps réagissait ainsi. Et pourquoi cela lui semblait si agréable. Mais les stigmates du viol étaient encore bien présents dans son esprit et cela la bloquait.
La petite fée tourna la tête pour échapper au regard de Clara. Elle devait bien reconnaître que pour l’instant la jeune femme se montrait amicale et prévenante. D’ailleurs son corps appréciait sa proximité. Elle était douce, gentille et elle ne cherchait pas à la presser. La jeune femme lui demandait toujours l’autorisation avant d’aller plus loin.
Ses yeux noisette revinrent vers la jeune femme qui était si proche d’elle. Elle était très belle. Peut-être pouvait-elle lui faire confiance ? Peut-être cela serait-il différent ? Cela l’avait d’ailleurs été jusqu’à présent. Elle se dit qu’au pire, elle pourrait toujours se transformer et s’enfuir.
« Très bien, je veux bien essayer ! »
Cela lui faisait peur mais son corps semblait attirer par Clara. Elle voulait comprendre pourquoi et savoir ce que c’était que le sexe sans souffrance. Les baisers avaient été très agréables et en complète opposition avec ce qui lui avait fait subir l’homme. Le reste serait peut-être tout aussi différent.
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Clara, qui tenait toujours Aéris dans ses bras, même si elle avait mit un léger écart avec la demoiselle, pour lui demander ce que celle-ci avait vraiment envie. Elle ne lui donnait ainsi aucun ordre, ni ne la forcerait à le faire, si celle-ci ne le souhaitait pas. La jeune Fée était d’ailleurs hésitante, toujours perturbée par son expérience malheureuse. Ce que sa compagne actuelle pouvait voir un peu dans son regard, avant que le Feu Follet ne détourne le regard un instant. Il était normal de se poser des questions quand la première fois, ou les fois antérieures n’avaient pas été agréables, on devenait plus réticent. Ainsi, les seuls gestes que faisait Clara actuellement étaient de lentes caresses sur les épaules de sa camarade.
Mais, elles allaient bientôt devenir amantes, puisqu’Aéris en regardant de nouveau Clara pour accepter la proposition de la jeune femme. Sa voix semblait toujours exprimer une légère appréhension, mais elle avait décidé de tenter l’expérience, et la responsabilité que cet échange soit agréable pour la jeune femme revenait donc à Clara. Elle esquissa alors un sourire, avant de rapprocher de nouveau son visage de la jeune fée pour y déposer un nouveau baiser, s’emparant tendrement de ses lèvres. Ses mains descendirent alors lentement sur les bras du Feu Follet, dans une lente et tendre caresse, alors qu’elle faisait durer le baiser, bien plus longtemps que les autres.
- Si je viens à aller trop vite, ou trop fort pour toi, dit le moi.
Murmura Clara, une fois qu’elle décolla ses lèvres de celles de la jeune femme. Mais, se fut pour y revenir quasiment aussi sec, glissant lentement sa langue entre les lèvres d’Aéris cette fois, la lenteur étant là justement pour ne pas la surprendre. Ainsi, quand l’organe buccal fut dans la bouche de la jeune fée, s’est toujours avec délicatesse et calme, qu’elle vint titiller, puis s’enrouler autour de celle de sa partenaire. Ses mains bougèrent aussi, et l’une d’elle vint remonter sur le visage d’Aéris un moment pour venir se placet sur la joue, comme si celle-ci servait à appuyer le baiser, qui n’avait aucune force ou véritable fougue pour le moment.
L’autre continua ses caresses un moment avant de glisser de l’épaule sur le buste, pour descendre lentement sur la petite poitrine de son amante. Elle se plaça alors sur le sein droit, le caressant à peine pour le moment, jouant lentement du pouce sur le téton, sans lui faire mal, mais lui procurer suffisamment de sensations pour l’exciter. En plus, la peau douce d’Aéris était déjà un plaisir en soit pour Clara, qui ne comptait pas aller plus vite que la musique.
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Une nouvelle fois Clara vint s’approprier les lèvres du feu-follet. Celle-ci se laissa faire mais n’échangeait toujours pas. Elle était toujours sur ses gardes même si celles-ci faiblissaient dangereusement à chaque seconde qui s’écoulait. Les caresses de la jeune femme étaient douces sur les épaules d’Aëris. Lorsque le baiser cessa, Clara chercha à nouveau à rassurer sa partenaire.
« Si je viens à aller trop vite, ou trop fort pour toi, dit le moi »
Aëris opina simplement du chef mais ne prononça pas un mot. Elle se laissa de nouveau faire et rouvrit les yeux, surprise’, quand elle sentit la langue de la jeune femme s’immiscer dans sa bouche. Cependant, elle ne se recula pas et laissa la langue faire et venir jouer avec la sienne. Tout doucement, la jeune fée commença à réagir. La sensation était agréable et Clara ne cherchait pas à la brusquer. Elle la laissait découvrir la douceur de l’échange physique entre deux personnes.
Alors le feu-follet commença à doucement répondre. Sa langue se mit à caresser celle de son amie et à jouer avec. Les mains de la fée se mirent à faire les mêmes gestes que celles de Clara comme si elle se reflétait dans un miroir. Une main alla sur la joue de la polymorphe et l’autre sur son, bien plus développé que celui d’Aëris. Cette dernière trouva la peau douce et vit que le téton réagissait pareillement au sien.
C’était étrange mais loin d’être désagréable. Elle commençait à prendre du plaisir à tout ça. Sa langue devint plus inquisitrice et joua encore plus avec celle de sa compagne.
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Aéris n’avait donc pas refusé les nouvelles attentions de Clara, qui était de nouveau venue l’embrasser tendrement, prenant son temps pour jouer avec ses lèvres. Lèvres qu’elle avait libéré un moment quand il lui prit de prendre la parole pour demander à la jeune Fée de ne pas hésiter à le dire si elle venait à en faire trop. Celle-ci avait alors opiné positivement, et la jeune brune était revenue s’emparer de ses lèvres, cette fois dans un baiser plus langoureux, puisque les organes buccaux vinrent s’emmêler dans un danse assez lente.
Le Feu Follet restait cependant passif, alors que les mains de Clara vinrent profiter de son corps, lentement, tendrement et avec beaucoup de douceur, ses mains glissèrent des épaules à la poitrine fine et douce de sa compagne, à présent devenu son amante. Celle-ci finit par devenir active, au grand plaisir de l’Avatar, qui aurait sourit de plaisir, si sa langue et sa bouche n’était pas déjà occupée. En effet, Aéris bougeait à présent d’elle-même sa langue, venant jouer, toujours lentement, de façon un peu hésitante avec celle de Clara.
Jusqu’au moment, où son plaisir fut tel qu’elle décida d’accélérer d’elle-même ce mouvement, rendant le baiser bien plus fougueux. Mais, son courage ne s’arrêta pas là, puisqu’elle osa enfin jouer de ses mains pour caresser le corps à sa disposition de sa compagne. Clara gémit d’ailleurs lorsqu’elle sentit l’une des mains caresser l’un de ses seins, imitant les mouvements qu’elle-même faisait sur la poitrine de la jeune femme ailée. D’ailleurs voyant que la situation allait dans le bon sens, Clara pinça, sans force ni brutalité le tétons à sa porter, le glissant simplement entre deux de ses doigts, avant de le bouger de diverses façons, mais jamais dans un mouvement pouvant faire mal à son amante.
- Alors, trouves tu celas toujours aussi désagréable ? Personnellement….hmmm… tes mains me font du bien….
Demanda Clara, en mettant fin au baiser, plongent son regard dans celui de sa partenaire, ayant du mal à repousser les frissons de plaisirs que la main de celle-ci donnait à son sein. Puis, en attendant la réponse de la jeune Fée, Clara revint embrasser, mais d’un simple smack, Aéris avant de décaler ses lèvres pour donner des baisers court et rapides sur la joue, en allant vers le coup, et l’oreille de sa compagne. Ceux-ci étaient parfois entrecoupés de légers coups de langues, qu’elle donna plus souvent quand elle atteint le lobe de l’oreille.
- hmmmm…Tu as la peau douce et elle est agréable à toucher….
Marmonna t elle à l’oreille de la jeune femme, alors que sa seconde main descendit jouer avec le second sein de la jeune fée. Les caresses étaient parfois remplacées par une prise à pleine mains et quelques tours des seins, toujours avec douceurs et lenteurs, alors qu’elle rapprochait parfois les deux tétons l’un de l’autre, bien que la poitrine était trop petite pour que ceux-ci puissent se rencontrer directement.. Sa bouche continuait en tout cas son jeu au niveau du cou et de l’oreille, que se soit des baisser, des coups de langues ou de très légers mordillements sur ce dernier et le lobe de l’oreille.
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Aëris frissonna en sentant les caresses de sa compagne sur son sein. Son corps tressaillit quand son téton fut emprisonné. Elle n’éprouvait aucune douleur, c’était juste étrange mais agréable en même temps. La jeune fée n’aurait jamais imaginé que cette excroissance aurait pu lui donner de si agréables sensations.
Quand Clara sépara ses lèvres d’elle et lui demanda si elle aimait toujours, une nouvelle fois Aëris ne dit rien. Toujours timide dans ce contexte, elle hocha simplement la tête, les joues légèrement cramoisies. Néanmoins, elle sourit quand sa compagne lui dit apprécier ses caresses. Elle ne savait pas trop pourquoi mais elle en était heureuse, preuve qu’elle faisait ce qu’il fallait.
La belle brune repartit à l’assaut de ses lèvres mais pour un bien bref instant. Les lèvres préfèrent dériver sur la joue, le cou et jusqu’à l’oreille. Au contact de la langue sur son lobe, le feu-follet ne put contenir un léger gémissement. Clara appréciait sa peau selon ses propres dires. Cette fois, la petite fée répondit d’une toute petite voix.
« La tienne aussi est… très douce… hummmm… c’est bon ces caresses… »
Clara jouait avec ses seins et avec le lobe de son oreille, procurant de nombreuses sensations toutes nouvelles dans le corps de la fée. Elle ne pouvait pas vraiment identifier ce qu’elle ressentait car il est bien dur de mettre un nom sur quelque chose qui nous est inconnu.
Elle ferma alors juste les yeux et se laissa envahir par le flot de plaisir qui commençait à s’immiscer en elle. Elle n’aurait jamais imaginé que le contact entre deux êtres puisse prendre cette forme et soit aussi agréable. Ce qu’elle avait vécu avec l’homme avait été une torture terrible aussi bien pour son corps que pour son esprit.
Clara avait bien raison, c’était très différent de cette détestable expérience. C’était doux, emplit de tendresse. C’était comme le jour et la nuit, aussi différent que l’enfer et le paradis.
La petite fée poursuivit ses propres caresses en reproduisant toujours celle faites par son amie. De ses petites mains, elle engloba les deux seins, bien plus lourds que les siens, et en caressa les pointes de ses pouces. Les tétons de la belle Clara réagissaient pareillement aux siens. Le feux-follet espérait que son amante réagissait aussi bien, voir mieux qu’elle.
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Aéris appréciait les caresses que faisait Clara sur ses seins, autant que les baisers qu’elle lui donnait. Bien que la jeune humaine ne tarda pas à libérer ses lèvres pour donner de multiples baisers et coups de langues sur la joue de droite, qui était rouge, de gêne, de honte, ou de plaisirs, en se dirigeants vers l’oreille de la jeune Fée qu’elle ne tarda pas à lécher ou emprisonner dans ses lèvres. Mais, tous ces gestes étaient emplis de douceurs, et on aurait même pu penser qu’elle ne faisait que frôler la peau de son amante à chaque mouvement.
Ses seins, tout comme ceux d’Aéris avaient durci, puisque la jeune Feu Follet n’était pas restée inactive très longtemps, même si elle n’imitait pour le moment que les gestes de Clara. Ce qui était quand même suffisant pour lui donner du plaisir, et le montrer par des frissons, principalement, ou de manières plus visibles, par des seins qui pointent. La seule différence, entre elle, fut que la jeune fée s’occupait des deux seins de Clara, alors qu’elle ‘en tenait qu’un.
- hmmmm…oui, s’est bon…hmmm…
Murmura Clara à l’oreille de sa compagne pour montrer qu’elle appréciait ce qu’elle était en train de recevoir. Et bien qu’elle se demanda un instant, s’il ne serait pas teps de coucher sa partenaire sur l’herbe pour continuer, la jeune femme laissa cette idée de côté tout de même pour le moment. Ainsi, elle fit descendre sa seconde main dans une longue caresse sur le dos de son amante, pour venir la poser sur les fesses fines, et douces d’Aéris, la caressant tendrement, passant de l’une à l’autre, alors que sa main su la poitrine essayait aussi de ne pas faire de jaloux entre les deux, bien que cela soit un peu plus difficile.
Puis, alors que sa man sur la partie basse du corps de sa camarade jouait un peu, s’enfonçant à peine dans la raie pour ne pas non plus, et toujours, la brusquer, son visage continuait de jouer avec l’oreille et le cou à proximité. Mais, Clara finit par revenir vers le centre et prendre un nouveau baiser aux lèvres d’Aéris, venant jouer de nouveau tendrement et lentement avec la langue de cette dernière.
- …Hmmm…cela te plait…hmmm…et mon corps est il suffisamment à ton goût ?....hmmmm….En tout cas, le tiens l’est au miens….
Dit-elle, entre une respiration et quelques gémissements que lui faisait sortir Aéris avec ses caresses. Clara, ayant mit fin au baiser une nouvelle fois pour prendre la parole, reprit celui-ci avant de réitérer son manège précédent. Mais cette fois, ses multiples baisers descendaient, et arrivèrent sur le haut du buste d’Aéris avant de s’orienter vers l’une des seins. Elle lécha ce dernier, faisant par moment décrire des cercles à sa langue, et fit le tour du tétons qu’elle vint aussi par la suite titiller de sa langue. Ainsi ? L’autre main put se concentrer sur l’autre, alors que celle qui était sur les fesses ne put se concentrer que sur l’une d’elle, puisque dans la manœuvre, Clara avait du se courber un peu et donc avait plus de mal à passer sa main là où elle le voulait. Mais, elle ne cessa aucunement ses caresses, dont les hanches et le dos profitaient aussi parfois.
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Aëris sursauta puis frissonna quand elle sentit la main de la polymorphe descendre sur une de ses fesses et se mit à la caresser avant de passer à l’autre puis revenir à ma première et ainsi de suite. Son autre main faisait subir le même jeu à la poitrine menue de la fée. Les lèvres de Clara oscillaient entre les lèvres et le cou de sa partenaire.
Cette dernière était toujours dans la découverte. Elle essayait reproduire les mouvements de Clara mais elle se concentrait aussi sur ses propres sensations et les réactions de son corps. Elle les trouvait étrange. Ses seins dont les pointes se dressaient, sa peau qui devenait plus sensible et les caresses qui lui donnaient ce que les humains appelaient communément la chair de poule sans oublier la sensation étrange au niveau de son entrejambe. La chaleur se développait et s’intensifiait dans tout son petit corps.
La bouche de Clara finit par descendre sur les petits seins du feu-follet et sa langue se mit à les lécher. Aëris cessa ses caresses car elle avait bien du mal à se concentrer à la fois sur ce qu’elle devait faire et ce qu’on lui faisait. Elle abandonna les seins de la jeune femme et poussa un gémissement qui l’étonna. Son corps s’exprimait. D’ailleurs, elle sentait que son entrejambe devenait bizarrement humide. Vraiment c’était bizarre. Elle ne comprenait pas pourquoi mais n’osa pas demander. Son ignorance lui faisait peur et surtout elle craignait que tout s’arrête.
Le feu-follet avait prit goûts aux échanges avec cette belle jeune femme qui distillait de fabuleuses sensations dans ce corps humain. Ce qu’elle avait détesté avec l’homme, devenait un vrai délice avec Clara. Comme quoi, il ne fallait présager de rien et ne jamais dire jamais. Des dictons un peu bêtes mais qui se révélaient exacts en ce moment.
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Clara était en train d’initier Aéris à l’amour, et lui montrait qu’il y avait donc bien des manières de le faire, et non pas une seule, qui pour le Feu Follet avait été la plus violente, et donc déplaisante à ce que l’humaine avait comprit. Ainsi, la jeune femme prenait tout son temps pour émoustiller et donner envie à son amante de poursuivre cet échange. Es mains, respectivement sur les fesses et les seins de sa compagne, les caressaient tendrement, et avait déjà pu constater l’excitation de sa partenaire par les tétons durcit que la frêle, mais bien présente poitrine d’Aéris lui montrait.
D’ailleurs, Clara avait tôt fait de délaisser un peu à contre cœur, mais pour procurer de plus grand plaisir à sa camarade, ses lèvres pour descendre le long de son corps, et venir placer sa bouche sur les seins de celle-ci, lui donnant de nombreux baisers, coups de langues, n’oubliant aucune zone, et prenant parfois les tétons en bouche, comme si elle voulait les téter. Mais, elle ne faisait que les sucer, jouant même de la langue à l’intérieur. Cela eut d’ailleurs son effet, puisqu’Aéris laissa entendre un gémissement, qui montra bien qu’elle appréciait et que son corps se réchauffait.
- Cela te plait à ce que e vois ! Je vais donc pouvoir faire avancer les choses encore un peu plus. Mais, n’hésite pas à m’arrêter si je vais trop loin !
Clara avait ainsi libéré ses seins pour prononcer ses propos. Elle se montrait d’ailleurs toujours rassurante et tendre, si bien que le Feu Follet, si elle avait peur de quoi que se soit, pourrait toujours l’arrêter à tout moment. Quoi qu’il en fut, la jeune brune ne laissa pas sa bouche inactive bien longtemps et revint jouer avec la poitrine naissante de son amie tout en douceur. Celle-ci avait arrêté de donner du plaisir à Clara pour découvrir les siens, mais cela importait peu à la Terranide au final, car d’une certaine façon, faire découvrir les joies de l’amour à Aéris, lui procurait déjà beaucoup de plaisir.
Puis, doucement, et dans une tendre caresse, Clara fit glisser sa main sur les fesses de sa partenaire, a faisant passer sur la cuisse, avant de remonter vers le bas ventre. Ainsi, une fois sur place, elle regarda Aéris, la main caressant ce dernier, pour voir si elle pouvait continuer. Une fois l’accord tacite acquis, la jeune femme fit redescendre lentement sa main vers l’intimité de son amante, et vint frôler des doigts les lèvres vaginales de cette dernière. Si sa bouche n’avait pas été occuper par les seins d’Aéris, un sourire aurait pu être présent, pour souligner la présence d’humidité entre ses jambes, montrant son état d’excitation actuelle. D’ailleurs, commençant de lent mouvements de vas et viens sur celles-ci, mais sans aucune pénétration, Clara vit ses doigts commencer à s’humidifier eux aussi sous le contact avec la cyprine de la demoiselle.
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Aëris, les yeux fermés, laissait la polymorphe éveiller son corps au plaisir de la chaire. Elle rouvrit ses jolis yeux lorsque Clara abandonna ses seins menus pour l’informer qu’elle avait bien compris que son amie appréciait ses caresses. Quand elle mentionna le fait qu’elle pouvait l’arrêter à tout moment, Aëris hocha la tête. Si effectivement, elle n’aimait pas, elle se ferait une joie de l’en informer étant donné qu’elle n’avait pas vraiment sa langue dans sa poche. Poche dont elle était dépourvue, vu qu’elle ne portait aucun vêtement.
La main de la brune sculpturale glissa de ses fesses à sa hanche, sa cuisse et jusqu’au bas de son ventre plat. Toujours rivée aux yeux de sa partenaire, elle la laissa continuer. La main inquisitrice descendit alors vers son intimité et commença à doucement caresser sa vulve.
Une nouvelle fois, la sensation la surprit. Là, où le marin lui avait fait si mal, ce n’était à présent que douceur et caresses. Il ne fallait pas oublier un peu d’excitation dispensé par le toucher subtile de la belle dame.
« C’est pas désagréable »
Non, ça ne l’était vraiment pas. C’était d’ailleurs tout le contraire mais le feu follet restait toujours hésitant et indécis. Cette partie de son anatomie humaine lui était presque inconnue. Tout ce qu’elle en connaissait, c’était la douleur du viol imposé par le pirate. Elle ne connaissait rien du mécanisme de son sexe et restait donc sur ses gardes malgré le désir en elle. Attentive au moindre frôlement et prête à tout arrêter malgré l’envie en elle au moindre signe de douleur.
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Clara était en train de donner du plaisir à Aéris, avec lenteur et douceur, comme si elle ne voulait pas la brusquer. Cependant, sa main qui parcourait le corps du Feu Follet avait enfin réussi à atteindre l’intimité de cette dernière, mais ne faisait encore que la frôler à ce moment là, pour éviter de trop brusquer les choses et ainsi effrayer sa compagne. Ainsi, le regard de l’Avatar était levé vers le visage de sa partenaire, alors que sa bouche était revenue s’occuper de la petite, mais douce poitrine de celle-ci. Sa langue parcourait donc de nouveau la peau et les tétons durcis d’excitation de son amante alors que les léchouille permettaient à Clara d’apprécier le gout de sa camarade.
Ses mains n’étaient pas inactives non plus, puisque celle sur les fesses d’Aéris les caressait lentement, remontant par moment, dans de lents gestes, dans le dos de celle-ci, qui frissonnait au passage des doigts sur sa peau. L’autre descendait elle aussi de façon de plus en plus aventureuse sur les lèvres intimes de sa partenaire, où les doigts inquisiteurs, faisant de lents allers retours pouvaient sentir un liquide chaud et visqueux s’écouler petit à petit sur eux, au fur et à mesure que l’excitation du Feu Follet, qui ne trouvait pas cela désagréable, augmentait..
D’ailleurs, après quelques minutes de simples caresses, Clara fit glisser son majeur lentement entre les deux grandes lèvres, sans vraiment encore pénétrer l’intimité de sa partenaire, tout en continuant ses gestes, moins amples, puisque ses doigts restaient ainsi sur cette zone à présent. La jeune femme fit d’ailleurs remonter ses lèvres, dans de multiples baisers sur la peau d’Aéris, pour revenir embrasser cette dernière, et délaissant donc sa poitrine un moment. Clara ne se priva pas pour venir jouer de la langue, dans la bouche de son amie, avec toujours cette même tendresse dans les gestes. Avant que finalement le baiser cesse, mais les positions ne bougèrent pas, restant visage contre visage.
- Je vois que tu commences à apprécier mes attentions de plus en plus….Le liquide sortant de ton intimité en est d’ailleurs la preuve.
Murmura la jeune femme, alors que sa man sur l’intimité de sa compagne cessa ses mouvements pour finalement remonter vers les visages des deux femmes, sans contact corporel cette fois. Clara recula alors son visage pour permettre à sa main de venir s’infiltrer entre eux, et montrer à sa compagne le liquide qui entourait ses doigts à présent.
- Tu vois.. Et la mienne commence elle aussi à produire ce fluide montrant ma propre excitation !
Dit-elle calmement avant de se mettre à sucer ses propres doigts pour goutter la cyprine de son amante, et qu’elle trouva drôlement bonne d’ailleurs vu l’expression que son visage prit alors, et le léger gémissement qu’elle laissa entendre dans la manœuvre. Puis, elle sortit ses doigts de sa bouche et revint caresser le corps d’Aéris avec sa main, alors que celle-ci redescendait vers l’intimité de la demoiselle et reprit ses caresses, avec plus de doigts entre les grandes lèvres de celle-ci, et que le pouce titillait son clitoris. Puis, ses lèvres revinrent s’emparer de celles de sa compagne qui pourrait goutter un peu sa propre cyprine, ou du moins des restes qui s’étaient déposés sur les lèvres et la langue de Clara.
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Aëris plongeait tout doucement dans les affres du plaisir. La douceur de Clara la mettait à l’aise et en confiance. La polymorphe ne semblait pas vouloir aller plus vite que nécessaire, ni la brusquer. Tout doucement, la petite fée prenait pleinement conscience de son corps humain qui lui donnait des sensations étonnantes.
Elle avait chaud, très chaud et cela ne venait pas de ses pouvoirs de feu-follet. Pourtant la chaleur était intense particulièrement au niveau de ses reins et dans le bas de son ventre. C’était délicieux.
« C’est bon. J’aime bien ce que tu me fais ! »
La franchise du feu-follet pouvait paraître enfantine mais c’était ça manière d’être et de faire. Elle réagissait toujours du tac au tac et souvent dans l’excès comme une véritable gamine. Ce qu’elle était d’ailleurs d’une certaine manière.
La langue de la brune passait et repassait sur ses seins venant parfois les mordiller provoquant des décharges et des soubresauts dans le corps assez peu développé d’Aëris.
« Qu’est-ce que tu fais ? »
Nouvelle réaction face au doigt qui venait de s’immiscer entre ses grandes lèvres. Elle n’en comprenait pas bien l’utilité et puis surtout, elle se rappelait que c’était là que la douleur avait été particulièrement atroce quand la grosse brute l’avait violée. Pourtant, là, encore une fois, ça n’avait rien à voir. Le doigt n’entrait pas elle, il se contentait de frotter doucement l’entrée de son intimité. C’était excitant et son sexe semblait bien apprécier le traitement. Ses hanches bougèrent de manière presque imperceptible pour accentuer le frottement et prolonger les sensations.
« Mais… pourquoi tu… »
Protestations quand Clara retira son doigt. La fée n’avait aucune envie que ça s’arrête et fronça les sourcils, mécontente. Elle pensait que la polymorphe avait envie de poursuivre leurs attouchements et ne comprenait pas pourquoi elle enlevait sa main. Elle rougit violemment en voyant les doigts humides de sa compagne. Aëris ne savait pas trop ce que c’était mais elle savait que ça venait d’en bas. Le rouge s’atténua quand Clara lui expliqua ce que c’était et se mit à goûter ce liquide transparent. Le feu-follet pencha la tête de côté cherchant à comprendre tout ce qui se passait à ce moment.
La main de la belle replongea vers son lieu de collecte et d’autres s’insinuèrent et se frottèrent contre sa vulve. La petite fée ne put s’empêcher de gémir de plaisir. Une plainte agréable qui fut vite éteinte par la bouche de son amie venue la bâillonner d’un baiser. Aëris sentit un léger goût salé sur ses lèvres. C’était bon. Elle joua avec la langue de l’autre bouche comme Clara lui avait déjà montré.
Clara lui avait dit éprouvé le même plaisir qu’elle. Par curiosité et pour vérifier, la fée fit descendre sa main vers l’intimité de sa belle. Ses gestes furent certainement plus brusques que ceux de Clara mais cela était le résultat de son inexpérience. Les doigts caressèrent un instant l’extérieur des grandes lèvres avant de s’y infiltrer. Elle frotta ses doigts à l’intérieur sans la pénétrer. Aëris sentit qu’ils devenaient tous mouillés. A son tour, elle retira sa main pour la mener jusqu’à sa bouche qui se séparait de celle de sa compagne.
Da manière impudique et totalement inconsciente, elle se mit à goûter le jus qui se trouvait sur ses propres doigts. C’était bon, légèrement salé mais loin d’être mauvais. Comme une enfant, elle suça consciencieusement chacun de ses doigts pour n’en rien laisser du liquide transparent.
« Hummm… c’est bon ! »
La petite fée sourit et laissa sa main repartir explorer l’entrejambe de la dame. Elle le fit un peu plus doucement comme Clara le faisait. Les yeux du feu-follet repartir se perdre dans ceux de la polymorphe avant de venir d’elle-même l’embrasser d’un baiser infiniment plus passionné que tout ce qu’elles avaient fait jusqu’à présent.
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Les deux jeunes femmes se donnaient du plaisirs en y allant tout doucement. En effet, Clara ne brusquait pas les choses, et faisaient de lentes et douces caresses sur les lèvres intimes de sa partenaire, qui mouillait de plus en plus. Il avait néanmoins fallu de longues minutes à la jeune Terranide pour en arriver à cette zone, puisqu’elle était passée sur la poitrine auparavant, et actuellement stimulée par sa bouche et sa langue. Aéris semblait appréciait, vu la chaleur qui émanait de sn corps, et le commentaire qu’elle ne tarda pas à faire.
- Tu m’en vois ravie !
Répondit-elle avant de reprendre son jeu de bouche sur la petite poitrine, toute dure et excitée de son amante. Pensant qu’elle pouvait passer à l’étape suivante, Clara avait alors glissé son majeur et son index entre les grandes lèvres de sa camarades, faisant des vas et viens le long de celles-ci, sans pour autant pénétrer réellement la vulve de sa compagne. Mais, elle s’immobilisa soudain, et leva les yeux vers Aéris, s’écartant aussi de sa poitrine, alors que la jeune femme lui demandait ce qu’elle faisait. Etait-elle allée trop vite ? En effet, le Feu Follet semblait craindre ce qui se préparait à arriver, bien que cela fût simplement psychologique, vu que son corps semblait ne pas vouloir que cela cesse. Son bassin en effet, avait commencé de lent mouvement pour que les caresses reprennent
- Il faut savoir ce que tu veux…
Dit-elle un peu amusée de voir son amante protestait face à l’arrêt de Clara, suite à la réaction de celle-ci, qui en redemandait à présent. Mais, Clara ne reprit pas les attouchements tout de suite, puisqu’elle monta sa main, et ses doigts pleins de mouilles d’Aéris, entre leurs visages, et lui dire que s’était la preuve qu’elle était excitée, avant de goutter ce gouteux liquide.
Une fois ses doigts nettoyer, il n’avait pas fallu longtemps pour que Clara revienne caresser l’entrée du vagin de sa compagne, se retrouvant bien vite de nouveau remplit de mouille. Sa partenaire ne put s’empêcher de laisser échapper un gémissement, rapidement étouffé, lorsque sa complice vint lui voler un nouveau baiser plus fougueux que les précédant, montrant aussi qu’elle avait envie d’elle par ce geste, et qu’elle avait du mal à faire durer le plaisir, le voulant presque de suite.
Et alors qu’elle partageait ce baiser, Clara sentit alors la main aventureuse de sa partenaire venir caresser, certes de façon maladroite, mais tout de même plaisante, sa propre intimité. Elle ne put s’empêcher de gémir à son tour, alors que leurs lèvres se libéraient l’une de l’autre, pour qu’Aéris vienne goutter la cyprine de son amante. Clara la regarda faire avec le sourire, venant même lécher par moment les doigts de sa camarade permettant aussi aux langues de se retrouver de temps à autres.
Et quand ceux-ci furent propres, elle redescendit sa main pour imiter Clara sur ses caresses. Celle-ci ondulait du bassin comme elle le pouvait pour améliorer celle-ci, et qu’elle soit plus profonde, voulant presque qu’Aéris la pénètre. Mais, vu son inexpérience, le Feu Follet attendrait sans doute que Clara lui ait montré quoi faire. Ainsi après avoir rompu le baisé, l’humaine vint en déposer sur sa joue, son cou, et son oreille, alternant parfois avec des léchouilles ou de légers mordillements sur le lobe.
- Que dis tu qu’on aille encore un peu plus loin ?
Murmura t elle dans un souffle gémissant à l’oreille de sa compagne. Ainsi, quand elle eut sa réponse, elle réduisit la surface des doigts pour caresser son intimité, avant que le majeur entre lentement dans le vagin d’Aéris. La vitesse de pénétration était si lente que Clara pouvait sentir les membranes internes épousaient la forme du doigt qui faisait de petits vas et viens, au rythme de son intrusion. Ainsi, si ceux-ci pouvaient paraître dérisoire avec très peu du majeur à l’intérieur, plus ce dernier allait loin, plus ils se faisaient ressentir.
- C’est toujours bon ?
Demanda t elle calmement alors qu’elle continuait ses mouvements, avant de redescendre sa tête au niveau de la poitrine d’Aéris et sucer de nouveau ses seins avec tendresse, et envie.
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Aëris sourit de manière enfantine alors que la polymorphe s’amusait à lécher ses doigts en même temps qu’elle. C’était comme si elles se partageaient une glace. C’était à la fois amusant, délicieux et excitant. La jeune fée secrétait encore un peu plus de cyprine.
Une fois ses doigts nettoyés, sa main repartit à la conquête du sexe de la jeune femme qui se mit à onduler sous les doigts du feu-follet. De nouveau, la bouche de Clara vint s’attaquer au cou de la jeune fée qui frémit sous cette douce caresse. Lorsqu’elle lui demanda si elle voulait aller plus loin, Aëris ne put qu’accepter.
« Oui, oui, j’en ai envie… »
Elle apprécia d’autant plus sa compagne quand celle-ci réduisit ses mouvements se concentrant davantage sur les grandes lèvres et sur l’entrée de son intimité. Elle sursauta et frémit alors que l’index de Clara s’introduisit en elle.
C’était étrange comme sensation. Le membre masculin lui avait fait si mal alors que là, c’était d’une douceur inouïe. Aëris cherchait à analyser les différences qu’il y avait entre ce que lui faisait la jeune femme et ce qu’elle avait subit avec celui qui avait abusé d’elle. Sa conclusion fut qu’il n’y avait aucune comparaison. Là où tout n’avait été que violence et douleur avec l’homme, tout n’était que douceur et plaisir avec Clara.
« Oui… oui… c’est très bon… oui, j’aime bien ça… je crois d’ailleurs que j’aime beaucoup ça ! »
Elle s’abandonna un bon moment aux douces sensations que lui prodiguait sa compagne. Finalement, tel un miroir, elle reproduit le geste de Clara et, à son tour, enfonça son index dans le vagin de la belle brune et commença à doucement aller et venir en elle, se calant sur le rythme qu’elle-même lui imposait.
-
Clara caressait à présent les lèvres vaginales d’Aéris, entre lesquelles deux doigts s’étaient immiscées. Mais, elle ne s’introduisit en elle, qu’au moment où son amante lui dona l’autorisation en exprimant clairement son envie. La jeune femme sourit à cela, alors que son doigt pénétrait enfin, de façon très lente, l’antre de sa camarade. Celle-ci se crispa légèrement sur le moment, mais se laissa vite aller, d’autant plus que le flot de cyprine avait déjà bien lubrifié l’endroit, facilitant la pénétration.
- Hmmm…Tu es si chaude et humide…
Dit-elle entre deux gémissements. Car oui, Clara n’était pas la seule à faire du bien à sa partenaire, celle-ci s’était aussi mise à la tâche, en l’imitant. Ainsi, suite à cette pénétration, le doigt de Clara se mit à faire des vas et viens en Aéris, Celle-ci semblait apprécier le traitement et ne tarda pas à le faire savoir en répondant à la question de sa partenaire, qui sourit en venant quérir de nouveau les lèvres de sa camarade, en laissant entendre une gémissement plus intense, mais étouffé par le baiser, quand elle sentit un doigt la pénétrer à son tour.
- Aaaah…Tant mieux alors…Hmmm…Cela aurait été dommage que tu n’apprécie pas….Et j’apprécie aussi beaucoup ce que tu me fais….hmmm…
Dit-elle dans un murmure à sa compagne, alors qu’elle se mit à onduler du bassin pour accroître la pénétration du doigt d’Aéris, Que cela soit en vitesse, ou en profondeur. Puis, elle fit rentrer un second doigt dans le vagin de son amante, laissant de lent mouvement se déroulés avant d’accélérer légèrement la vitesse à son tour pur donner plus de plaisirs à la jeune femme.
Ses lèvres s’écartèrent aussi du visage du Feu Follet pour venir se déposer sur la poitrine de celle-ci, qu’elle choya de baisers, et coups de langues sur chaque zone. Elle hésitait tout de même un peu à basculer Aéris sur le dos, et donc au sol, ce qui limiterait les mouvements de la jeune femme, même si cela pourrait accroître les siens pour y donner du plaisir.
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Au mouvement de bassin que faisait sa compagne, Aëris comprit qu’elle lui faisait du bien, beaucoup de bien comme l’inverse était vrai. Le feu follet oubliait de plus en plus ses appréciations qui fondaient comme neige au soleil sous les assauts tendres et doux de Clara. C’était un vrai bonheur. Peu à peu, elle en oubliait de faire des comparaisons avec le viol qu’elle avait subit. Elle n’en faisait plus car, au fond, il n’y en avait pas à faire. C’était sans aucun rapport, sans aucune relation et heureusement d’ailleurs.
Aëris se mit à bouger sous les doigts de sa compagne qui commençait à faire aller un peu plus vite la faisant gémir encore plus. Clara finit par aller de nouveau se perdre sur ses seins menus mais si réceptifs aux caresses. La jolie fée bascula sa tête en arrière proposant son buste de manière un peu plus provocante.
Maintenant elle se laissait totalement aller et se mit à augmenter le rythme de ses propres doigts dans le vagin de son amante. Elle la sentit totalement mouillée et humide et cela concourait autant à son excitation que les gestes qu’elle faisait en elle.
« Hummmmmmm… c’est vraiment très bon… c’est si dommage que nous nous ne soyons pas rencontrer plus tôt ma belle… »
D’un coup de nuque, elle redressa sa tête et de sa main libre, alla chercher le visage de la belle Clara enfouit dans son giron. D’un mouvement presque brutal, elle alla chercher la bouche de sa compagne et s’en empara avec fougue et passion. Sa langue allant chercher celle de Clara pour jouer avec elle, danser avec elle, s’amuser avec elle. La fée timide commençait à se laisser au plaisir que sa maîtresse avait fait naître en elle.
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Les ébats avaient commencé depuis déjà de longues minutes, mais Aéris commençait tout juste à se laisser aller au plaisir. Ce que Clara put ressentir lorsque le Feu Follet se mit elle aussi à onduler du bassin pour mieux sentir les doigts de son amante en elle, alors qu’elle accélérait le rythme des siens dans l’antre de Clara qui mouillait énormément à présent sous l’excitation et l’envie de sa partenaire. Celle-ci avait reculé la tête, bombant le torse pour permettre à la Terranide d’avoir un meilleur accès à sa poitrine, dont elle ne se priva pas de cajoler de la bouche.
Certes, cette dernière était moins développée que la sienne, mais, le gout et la douceur de celle-ci compensait largement, surtout que vu les gémissements de son amante, celle-ci semblait aussi très sensible. En effet, le corps de la jeune femme ailée frémissait à chaque coup de langues, baiser, ou autre traitement que Clara faisait subir à ses seins ou ses alentours.
- Ce n’est pas si…hmmm…important…puisqu’on s’est rencontre à présent…rien ne nous empêchera de le faire à nouveau…dans le futur…
Répondit-elle après que sa camarade ait prononcée quelques mots, bien qu’elle ait du attendre que le baiser passionné qu’était venu chercher Aéris prenne fin. Un peu surprise au début par l’initiative de sa compagne, montrant qu’elle s’était pleinement libérée de ses craintes initiales, Clara n’avait pas tardé à se joindre au ballet buccal, en participant, plutôt qu’en réagissant.
Et vu que le Feu Follet semblait bien plus réceptif à présent, Clara poussa doucement en avant pour coucher la demoiselle sur le sol, sa bouche de nouveau scellée à celle de son amante. Bien sur, sa main fouillant l’intimité de la jeune femme reprit rapidement son rythme, accélérant davantage, tout en pénétrant un troisième doigt, pour donner encore plus de sensation à sa compagne. Son visage se plaça dans le creux du cou de la demoiselle, qu’elle parsema de baisers, et coups de langues, alors qu’elle ondulait de façon à frotter sa poitrine contre celle de la jeune femme. Elle avait bien sur une idée de ce qui pourrait suivre, mais, elle prenait son temps, toujours pour ne pas brusquer Aéris, bien que celle-ci serait peut être plus ouverte à une accélération des événements à présent.
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Oui, c’était vrai. Elles auraient tout le temps du monde. Si ça se passait bien, elles pourraient recommencer encore et encore. Bien sûr, elles n’en étaient encore qu’aux prémices mais la jeune fée sentait que ça risquait de fort bien se passer. Ça se passait déjà si bien. A moins que Clara ne change du tout au tout ce qui se passait, c’était fort agréable. Oui Aëris aimait beaucoup tout ça.
La belle brune finit par la faire basculer sur le sol, sur le dos. Le feu-follet émit un léger cri alors qu’elle tombait par terre. Ce n’était pas le geste qui lui faisait peur, c’était inattendu mais dans la continuité de ce qui se passait, elle craignait plus pour ses fragiles ailes qui allaient se retrouver bloquer sous son poids et celui de sa partenaire. Mais elle n’avait aucune douleur venant des ailes. Ses craintes furent donc bien vite balayer et la jeune fée revint au moment présent.
Les doigts de la polymorphe s’insinuait toujours en elle. Un troisième doigt vint d’ailleurs s’ajouter dans son intimité lui faisant pousser un profond gémissement alors que Clara allait de plus en plus vite en elle, l’excitant à un point extrême. Le feu-follet ouvrit largement les cuisses pour lui laisser libre accès à son sexe trempée à présent.
La bouche pulpeuse de sa compagne descendit dans son cou, la faisant frissonner et lui donnant encore plus de plaisir et augmentant encore son désir et son envie. Elle avait du mal à se concentrer sur les caresses qu’elle faisait à son amante.
Aëris avait du enlever ses doigts de l’intimité de sa belle quand elle l’avait basculé au sol. Tout ce qu’elle pouvait et arrivait à faire à présent, c’était de caresser les bras et le dos de la demoiselle. L’opulente poitrine venait se frotter contre la sienne, menue, provoquant de nouvelles sensations. La chaleur l’inondait totalement et elle avait l’impression que ses reins allaient finir par s’enflammer totalement sous les caresses, délicieuses tortures, que lui prodiguait sa belle amie.
« Hummmmmm… c’est si… bon… »
-
Aéris se laissait à présent complètement aller, si bien que Clara avait pu l’allonger sans que celle-ci ne s’inquiète. Certes la manœuvre avait fait perdre le plaisir que le Feu Follet lui procurait dans elle aussi, mais, elle savait que tôt ou tard, elle pourrait prendre sa revanche. Et pour faire oublier cela à la jeune brune sous elle, Clara avait augmenté le nombre de doigts et le rythme des vas et viens dans l’antre de son amante, alors qu’après un fougueux baiser, sa bouche s’occupait du cou de sa partenaire, dont les poitrines se disaient bonjour dans un bal assez lent.
Aéris laissait d’ailleurs sa voix se faire entendre, que cela soit par des cris ou des gémissements de plaisirs, comme de paroles elles mêmes. Ce qui incita sa camarade à poursuivre, puisque la demoiselle avait écarté les cuisses, permettant donc à son homologue de faire ce quelle souhaitait, se contentant de caresses légères sur son corps à disposition. Clara continua à descendre progressivement sa tête sur le corps de son amante, alternant coups de langues et baisers.
La jeune femme s’attardât tout de même sur la poitrine d’Aéris qu’elle chouchouta dans les moindre recoins, jouant avec ses tétons durcit un peu plus longtemps que le reste tout de même. Puis, elle reprit sa descente, passant sur le ventre plats et à la peau douces, fixant son allure sur les frissons de la demoiselle. Ses mains, enfin celle qui n’était pas occupée avec l’intimité de sa partenaire, et qui se retrouvait littéralement trempée par la cyprine qu’elle avait libéré sous l’excitation, l’autre caressait l’intérieur d’une cuisse.
Puis, Clara retira finalement ses doigts du vagin d’Aéris, se doutant que celle-ci en serait certainement déçue. Cependant la frustration du Feu Follet ne tarderait pas à disparaître, lorsque le visage de sa compagne vint se glisser entre ses jambes, la langue passant sur la zone qui aurait du voir une certaine pilosité. Elle ne tarda pas à descendre sur le clitoris qu’elle entoura langoureusement avant de se mettre à lécher les grandes lèvres du jardin secret de sa partenaire, récupérant en vouche un maximum de cyprine qu’elle ne manquait pas d’avaler en laissant entendre son plaisir alors que les mains enserraient les cuisses sans forces, juste pour mieux les sentir contre elle.
- Hmmm…S’est vraiment délicieux, je risquerais de ne plus pouvoir m’en passer…
Dit Clara dans un léger arrêt de sa langue avant de reprendre son petit jeu, cette fois en forant le passage pour enfoncer son organe buccal entre les parois d’Aéris pour y récolter le délicieux nectar directement à la source, en plus d’apprécier l’agréable chaleur qui l’entourait à présent.
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La jolie petite fée était totalement perdue dans ses toutes nouvelles sensations qu’elle ne contrôlait pas et qu’elle connaissait encore moins. C’était tout un univers qui s’ouvrait à elle, un univers délicieux auquel l’initiait la belle Clara. Celle-ci devait être une sacré experte en la manière car tout ce qu’elle faisait ne faisait qu’accentuer le plaisir de la jeune feu-follet. Celle-ci, maladroite, restait plutôt passive depuis qu’elle avait été gentiment basculée sur le dos.
Laissant ses bras reposer le long du sol, elle fermait les yeux alors que la bouche de sa compagne s’activait sur son cou avant de doucement descendre vers sa menue poitrine totalement tendue et semblant n’attendre que ça.
Dans le même temps, la main s’activait toujours dans son antre trempée. Un endroit qui ne faisait que s’humidifier un peu plus à chaque seconde qui passait. Son vagin palpitait sous les doigts de la belle brune qui mettait tout son talent à lui donner du plaisir et à l’exciter. Ses cuisses s’ouvrirent naturellement comme la corolle d’une fleur s’ouvre devant l’éclat du soleil. Mais soudainement, les doigts se retirèrent de l’endroit chaud et mouillé provoquant une protestation de la part de sa propriétaire.
« Mais pourquoi tu les enlèves ? J’aimais bien ça moi ! »
Aëris protestait comme une petite fille a qui on enlèverait son jouet. Mais la bouche effleura alors son ventre et descendait toujours. La fée fronça les sourcils se demandant ce que Clara comptait faire. Pour elle qui n’y connaissait rien, ça l’intriguait mais elle eut bien vite une réponse à ses questionnements. La bouche vint se poser sur son intimité et la langue s’insinua entre ses grandes lèvres.
« Ahhhhh… Ohhhhhhh… »
Ça elle ne s’y attendait pas du tout. Jamais elle n’aurait cru qu’on pouvait faire ça. Elle redressa la tête et les yeux mi-clos, elle contempla la belle s’activer sur son sexe. Soudain Clara releva la tête et le feu-follet vit sa cyprine maculer ses lèvres généreuses.
« Hmmm…S’est vraiment délicieux, je risquerais de ne plus pouvoir m’en passer… »
Aëris rougit un peu mais était excitée par la scène, elle ne savait pas pourquoi mais elle aimait voir sa partenaire heureuse et enduite de sa cyprine. Les mains inactives de la fée vinrent se poser sur la tête aux cheveux sombres et appuyèrent doucement dessus, lui demandant ainsi de reprendre son travail. L’excitation extrême dont était victime le feu-follet la mettait à irradier une douce chaleur et sa peau se mit à doucement briller.
-
A présent en plein ébat corporel, Aéris prenait un plaisir non dissimulait, ce qui était bien suffisant à Clara pour se sentir heureuse. Même s’il fallait l’avouer que le déplacement, pour allonger sa partenaire avait rendu cette dernière dans l’incapacité de lui rendre cette attention. D’autant plus qu’après un long baiser passionné, la jeune femme se mit à parcourir son corps de baisers et autres jeux de langues. Tout cela en descendant progressivement sur le corps de sa belle, en s’attardant sur les petits seins du Feu Follet, qui pointait énormément et n’attendaient qu’à être dévorer. Ce qu’elle fit goulument, alors que ses doigts s’activaient dans l’antre chaud et humide de son amante.
Cependant finit par retirer ceux-ci, alors que sa bouche se rapprochait de cette zone progressivement. Ce qui eut pour effet, de faire cesser les gémissements et cris de plaisirs de sa compagne pour les remplacer par une plainte de la part de cette dernière. Ainsi, après un nouveau baiser sur le ventre de sa complice, Clara leva les yeux pour lui répondre.
- Ne t’inquiète pas, je suis loin d’avoir fini de te donner du plaisir. Mais, pour ce que je vais faire, ceux-ci me gênent !
Dit-elle avant de se remettre au travail, écartant des cuisses qui s’ouvraient d’elles mêmes de ses mains. Puis, le moment tant attendu fut là, et Aéris comprendrait la raison du retrait de ses doigts. En effet, ces derniers furent remplacés par la langue de la demoiselle, qui lécha cette zone avant de s’engouffrer avidement dans le vagin de la demoiselle face à elle. Elle en souri même, et mit de l’ardeur à le fouiller intégralement, quand Aéris laissa échapper un cri de surprise. Relevant donc la tête après quelques jeux, Clara lui dit quelques mots qui firent rougirent sa compagnes, qui fit comprendre qu’elle voulait que cela reprenne en venant presser sur sa tête.
Clara obéit donc et vint jouer de sa langue sur le clitoris de son amante, avant de revenir s’enquérir de ses lèvres intimes et aller jouer avec la chaleur interne de sa langue. Ses mains entourèrent alors les cuisses de sa compagne pour venir se caler sur ses fesses, les malaxant lentement, soulevant donc légèrement le bassin d’Aéris pour cela, alors que sa langue ne cessait son travail, sauf à un bref instant pour dire.
- Hmmm….Je vois que tu aimes çà…
Puis, elle s’y remit pour ne pas faire attendre trop longtemps sa partenaire, qui prenait l’habitude de demander toujours plus, et se plaignait à chaque fois qu’elle s’arrêtait quelques secondes. Intérieurement, cela la faisait sourire d’ailleurs, ais, son esprit se concentrait davantage sur le plaisir qu’elle donnait, ce qui l’excitait aussi, car elle se sentait elle aussi bien mouiller sur son sexe et ses cuisses.
-
Clara avait réussi l’exploit de faire oublier à la petite fée son viol traumatisant. Maintenant Aëris prenait un plaisir infini aux assauts répétés de la belle brune qui, entre ses cuisses, usait de sa langue contre son intimité, lui provoquant des sensations inouïes. Des décharges électriques la parcouraient et la chaleur qu’elle dégageait ne faisait que s’amplifier tout comme son corps qui devenait de plus en plus lumineux.
« Hummmmmmmm… c’est bon… je… hummmm… »
Le feu-follet n’arrivait même plus à parler. Son plaisir atteignait des sommets. Elle relevait son bassin d’elle-même, ondulant des hanches pour suivre les mouvements de langue de la polymorphe.
Ses doigts se perdaient dans les cheveux sombres comme si c’était une jungle composée de multiples lianes. Elle poussait toujours plus la tête de Clara contre son intimité brûlante qui demandait quelque chose, qui attendait désespérément quelque chose mais sans savoir quoi. Elle sentait le plaisir monter en elle et se demandait jusqu’où cela allait aller.
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Aéris appréciait énormément le jeu de langue de Clara sur son intimité, même si cette dernière n’avait encore enfoncée cette dernière dans son antre, se contentant donc de récupérer la cyprine qui en sortait. Pourtant la pression des mains sur sa tête pour faire qu’elle reste collée à son entrejambe ne variait pas, et la voix de sa compagne donnait toujours des gémissements de plus en plus forts. La jeune femme ne se soucia même pas de l’illumination du corps de sa partenaire qui vint soulever ses hanches, devant faire redresser la tête à Clara pour suivre le mouvement. Bien que durant les quelques secondes que cela fut, la langue de la brunette passa sur l’anus d’Aéris avant de remonter jouer avec ses lèvres intimes.
Puis, la voix de sa compagne laissa penser que celle-ci était proche de l’orgasme, et Clara leva les yeux pour tenter de voir le visage de cette dernière, et elle voyait que cette dernière prenait énormément de plaisir. Elle se décida donc à passer à l’étape suivante et glissa sa langue entre les lèvres de son amante, et s’immisça lentement dans le vagin chaud et plus qu’humide de sa partenaire. Elle commença lors à venir stimuler les parois internes et palpitantes du bout de sa langue, de façon lente, puis bien plus rapides par la suite. Et Clara appréciait autant que sa camarade ce qu’elle était en train de faire, même si cette dernière était la seule à en profiter. En effet, l’entrejambe de la jeune femme était lui aussi humide à foison, comme le ruissèlement sur ses cuisses le démontrait, même si Aéris n’y avait pas accès.
Puis, ses mains qui caressaient lentement les cuisses de sa compagne finirent par les délaisser pour que l’une remonte sur la poitrine de sa compagne et commence à masser un sein lentement. L’autre vint se placer sous les fesses de cette dernière pour à la fois la maintenir comme elle s’était placée, et malaxer cette dernière. Clara avait accéléré son jeu de langues, et avait commencé des vas et viens dans le jardin secret du Feu Follet. Elle se demandait un peu quand celle-ci allait atteindre l’orgasme. Non, qu’elle voulait le précipiter, loin de là, elle jouerait bien avec elle pendant encore un long moment. Mais, s’était juste en référence aux derniers propos de son amante qu’elle se posait la question. Alors qu’elle ne pouvait pas parler, parce qu’elle ne saurait quoi dire et ne le pourrait pas, puisqu’Aéris maintenait son visage contre son intimité. Elle semblait avoir oublié tous ces a priori et Clara en était plus qu’heureuse.
-
La jeune feu-follet était aux anges et même bien plus. Clara lui faisait découvrir un plaisir insoupçonné et merveilleux. Elle voguait sur un océan de plaisir et les vagues l'amenaient doucement vers les rivages de la jouissance. Elle se tortillait de plus en plus sous les assauts de langue de sa partenaire. Son bassin se soulevait et bougeait au même rythme que les coups de langue de Clara. Soudainement l'appendice lingual s'insinua dans son antre dégoulinant de cyprine la faisant pousser un vrai cri de plaisir.
"Ohhhhhhhhh..."
Ses parois humides étaient alors mises à l'honneur et notamment son point G. Et oui, même un feu-follet en possédait un. Après tout, le corps humain d'Aëris était un complet copier-coller de n'importe quel corps de femme humaine. Les stimulations qu'elle subissait avait donc les mêmes effets sur elle que sur une femme classique.
Le soleil commençait à décliner derrière les arbres et les oiseaux se taisaient laissant la place aux cris et gémissements de la petite fée des bois. La clairière aurait du s'assombrir mais la la lumière produite par le corps de la feu-follet éclairait bien largement toute la place. Au fur et à mesure du temps qui passait, Aëris produisait de plus en plus de lumière.
Lorsque la main de la polymorphe vint caresser son sein en continuant de lui donner du plaisir, Aërys revint un peu dans la réalité. La chaleur pour elle était insoutenable mais elle prit conscience qu'elle avait tout le plaisir mais qu'elle ne faisait plus rien à sa compagne. Elle n'y connaissait peut-être pas grand-chose mais elle savait bien que l'acte devait être partagé pour qu'il soit agréable pour les deux partenaires. Maintenant qu'elle savait qu'elle ne risquait rien et que Clara ne lui ferait pas de mal, elle était plus libre de se laisser aller. Les mains qu'elle avait posé sur la tête de la magnifique brune se retirèrent et elle se recula doucement, soustrayant son intimité aux coups de langue de Clara.
Aëris était un peu triste de devoir stopper son plaisir mais elle tenait à en donner à la belle jeune femme. Elle s'assit sur le sol herbeux et reprit un peu son souffle mais la lumière qu'elle émettait ne faiblissait pas ce qui indiquait que son excitation était bien loin d'être retombée. Elle s'empara d'une des mains de sa compagne et l'attira à elle.
"Moi... moi aussi j'ai envie de te faire du bien..."
Elle avança son buste contre celui de Clara et commença à déposer des baisers légers sur son opulente poitrine. Sa langue alla jouer avec les tétons durcis, les chatouillant, les agaçant, les suçant avec plaisir. Elle avait aimé quand sa partenaire lui avait fait ça. Le jeu sur les seins dura quelques instants mais le feu-follet avait un autre objectif. Les baisers descendirent sur le ventre plat et d'un mouvement elle poussa Clara de manière à ce qu'elle se retrouve sur son dos. Elle descendit alors vers son entrejambe. Elle releva la tête.
"Dis-moi si tu en as envie aussi !"
La fée affichait un sourire taquin et séducteur à la fois. Ses yeux brillaient d'envie et de désir pour la belle Clara.
-
Alors qu’Aéris était allongée sur le sol, Clara entre ses jambes jouait de la langue sur son intimité, donnant un plaisir immense à sa partenaire, comme le flot de cyprine s’écoulant, les gémissements, et même les mouvements de bassin en réclamant plus, le montraient. Bon, elle n’était pas la seule à mouiller, puisque même si elle ne recevait rien, la jeune femme jouant de son organe buccal était aussi excitée que sa compagne. D’ailleurs, l’ardeur qu’elle mettait à la tâche le montrait bien. Ses mains n’étaient pas inactives non plus, puisque si l’une servait d’appui au sol, l’autre était sur la poitrine de sa partenaire à la titillait.
Celle-ci en demandait d’ailleurs toujours plus, et Clara finit par l’exaucer en entrant sa langue dans l’antre chaude et humide du Feu Follet et commença à jouer avec les parois de celle-ci. Aéris poussa alors un cri qui résonna dans tout le secteur, sans se soucier qu’elle aurait ainsi pu attirer des curieux. Cela n’empêcha cependant pas Clara de continuer à l’exciter davantage. Elle ne se souciait même pas de la baisse de luminosité naturelle qui fut vite remplacée par l’illumination du corps d’Aéris. Tout autre aurait trouvé cela étrange, mais Clara semblait s’en ficher et préférait donner du plaisir à sa compagne.
Enfin, tout cela continua jusqu’au moment où Aéris s’écarta et mit fin elle-même à sa pénétration pour se redresser et faire que sa partenaire l’imite pour se blottir contre elle. Si bien qu’elles furent poitrine contre poitrine, et Clara pensa un moment se positionner de façon à ce que leur lèvres vaginales soient en contact elles aussi. Mais, avant que cela ne puisse se produire, le Feu Follet vint s’enquérir de ses seins avec sa bouche et commença à jouer dessus.
- Hmmm….
Laissa alors entendre Clara dans un gémissement de plaisir, alors qu’elle redressait la tête, et vint placer ses mains derrière la tête de son amante pour l’inciter à continuer alors qu’elle disait qu’elle voulait aussi lui faire du bien.
- Aaah..Et bien ne te prive pas…Hmmm… Mon corps n’attends que çà §
Dit-elle en ramenant son visage vers le corps d’Aéris qui avait visiblement bien mémorisé ce qu’on lui avait fait juste avant pour une première fois avec une femme et de façon consentante en plus. D’ailleurs, elle prit de plus en plus d’assurance, car elle se mit à descendre sur le corps de Clara, l’embrassant sur le passage, alors qu’elle la faisait s’allonger délicatement pour se retrouver dans la position qui avaient été inversée quelques minutes auparavant. Clara releva tout de même la tête pour pouvoir plonger son regard dans celui de son amante, qui lui demandait à présent ce qu’elle voulait.
- Hmmm….Bien sur que j’en ai envie…
Répondit-elle le souffle court. D’ailleurs pour accréditer sa réponse, Clara enserra le corps de sa compagne de ses jambes pour l’empêcher de s’enfuir. Elle le fit délicatement pour ne pas être trop haut et empêcher la tête d’Aéris de s’activer, ni trop bas pour venir piéger ses ailes et les blesser. Non, elle veilla bien à les placer à même la peau de sa compagne et ondula du bassin pour l’inciter à débuter, s’aidant même des mains pour rapprocher la tête de sa partenaire de ses lèvres intimes.
-
Aëris fut un peu surprise de se sentir... emprisonnée et n'appréciait pas beaucoup ça. Néanmoins, elle nota les efforts de sa compagne de faire attention à ses ailes fragiles. Aussi ne chercha-t-elle pas à se dégager. Les mains de la dame vinrent la chercher pour la faire revenir à ce qu'elle voulait faire au début. Le feu-follet se pencha alors sur l'intimité de Clara. Elle se sentait maladroite. Elle ne s'était jamais intéressée plus que ça à son anatomie féminine alors comment faire pour donner du plaisir à sa compagne ?
Elle se pencha doucement sur les grandes lèvres de sa partenaire et vit qu'elles luisaient doucement. Elles étaient probablement recouvertes du même liquide que celui qu'elle avait goûté tout à l'heure. Elle rapprocha sa bouche du sexe de Clara commença à donner des petits coups de langue, nettoyant les grandes lèvres et redécouvrant le goût légèrement salé de sa cyprine. Aëris fit une pause, prenant le temps de bien apprécier ce goût si particulier mais qu'elle commençait à franchement apprécier.
La petite fée revint vers la belle brune et écarta doucement les grandes lèvres pour faire apparaître les petites lèvres et l'étrange petit bouton gonflé qui semblait procurer de charmantes sensations. Même si elle ne connaissait rien au sexe, elle avait sentie la langue de la jeune femme contre cette partie de son corps. Intriguée, tout autant qu'excitée, elle se mit à passer sa langue sur cette partie en se demandant si Clara réagirait de la même manière qu'elle. Elle prit soin de le caresser avec douceur, en faisant plusieurs fois le tour avant de doucement appuyer dessus et de donner plusieurs petits coups de langue.
Dans le même temps, elle enfonça doucement son doigt dans l'antre humide comme elle l'avait fait un peu avant. Cela au moins, elle était sur de l'effet que cela ferait à sa belle. Elle bougea doucement son index à l'intérieur de son intimité en calquant, instinctivement, sa vitesse sur celle des mouvements de langue qu'elle appliquait sur son bouton des plaisirs.
-
Aéris ne semblait pas savoir quoi faire, bien qu’elle n’ait finalement qu’à imiter ce que Clara lui avait fait un peu avant. Ainsi, la jeune femme se montrait un peu impatiente en remuant son bassin dans l’attente que le Feu follet commence enfin à lui faire du bien. S’est avec hésitation que celle-ci se rapprocha alors des grandes lèvres de l’Avatar, avant d’y déposer délicatement sa langue.
- Hmmm…
Ne put s’empêcher de gémir la jeune femme, alors que lentement, Aéris commençait à donner des coups de langues. Cependant celle-ci fit des pauses, pour apprécier le goût de la cyprine de son amante, qui regardait le visage de la demoiselle avec envie, n’attendant plus qu’elle reprenne. Elle sentit alors les mains de sa partenaire écartaient ses lèvres intimes, pour dévoiler à ses yeux, celles qui se cachaient sous, en plus du clitoris.
- Ah oui….
Ne put-elle alors retenir quand sa compagne posa enfin sa langue sur cette zone. Sa tête bascula d’ailleurs en arrière alors que ses mains vinrent se poser délicatement dans la chevelure d’Aéris, alors que cette dernière se mettait enfin à jouer plus régulièrement de sa langue sur ce petit bouton qui durcissait à vue d’œil. Sa respiration était courte, et gémissements bien présent, tellement Clara prenait du plaisir aux attouchements buccaux de son amante. Mais, celle-ci n’allait pas s’arrêter là.
- Hmmm…Oui continue….mets en plus….
Dit-elle entre deux gémissements de plaisirs, alors qu’Aéris avait introduit de nouveau un doigt dans son vagin et qu’elle le bougeait au rythme de sa langue, ce qui faisait grandement monter l’excitation, et donc le flot de cyprine, en Clara. Celle-ci ne pouvait d’ailleurs que subir pour le moment, sans donner du plaisir à sa partenaire, ou du moins si elle ne voulait pas la brusquer en changeant de nouveau de position.