Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Sei Sakuraoka le dimanche 16 mai 2010, 17:35:14
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Quelques jours auparavant
L'hélicoptère de la télévision japonaise survolait la baie de Tokyo. A l'intérieur, sa caméra braquée sur l'épaule, Toshiro Oda était aux premières loges pour voir le spectacle impressionnant qui se déroulait sous ses yeux. Pourtant il aurait préféré qu'il n'ait jamais eu lieu...
Une vague gigantesque de plusieurs centaines de mètres menaçait d'engloutir une bonne partie de la capitale du Japon, si ce n'est la totalité. Comment cela était-il arrivé ? Un des nombreux volcans sous-marins du Pacifique était entré en éruption, soulevant des milliers de mètres cubes d'eau, formant ainsi un tsunami.
Ordinairement, ils ne dépassaient pas plusieurs dizaines de mètres mais celui-ci était d'une ampleur jamais atteinte. Les autorités japonaises avaient pu lancer l'alerte rapidement mais comment réussir à évacuer une ville d'environ 35 millions d'habitants ? Sans compter que ce genre de vagues pouvait aller très loin à l'intérieur des terres...
Le raz-de-marée se rapprochait de plus en plus et Toshiro, le coeur serré, les larmes aux yeux, se dit que la cité qui l'avait vu naître allait être submergée par les flots. Il se tourna vers le pilote et dans son regard, il y lut la même tristesse...
C'est alors qu'un point vert, venant du sud attira son attention. Il avait cru au départ que c'était un jeu de lumière sur la vitre du cockpit mais le point grossissait de plus en plus et bientôt les deux hommes se crurent victimes d'une hallucination : une silhouette humanoïde, entourée d'une aura verte, volait dans les airs sans l'aide d'aucun appareil et venait vers eux. Le halo, la vitesse de vol et les mouvements de l'hélicoptère empêchèrent qu'on puisse bien distinguer ses traits.
Une fois revenu de sa stupeur, Toshiro braqua sa caméra sur l'être qui avait plongé en contrebas. Filmant toujours la scène, le japonais vit qu'il tendit le bras et aussitôt un rayon vert en jaillit ; l'instant d'après un mur de proportions titanesques et de couleur émeraude apparut comme par enchantement le long du littoral japonais.
Le tsunami alla se briser contre cet obstacle imprévu et les deux hommes à bord de leur hélicoptère ne purent s'empêcher de pousser des cris de joie. Tokyo était sauvée !
Quelques minutes après, ils virent la muraille disparaître et la silhouette s'envoler à une vitesse phénoménale vers l'est.
- T'as tout filmé j'espère ?
- Un peu que j'ai filmé ! Avec ça on tient le scoop du siècle !
Le lendemain, la nouvelle avait fait le tour du globe.
oOo
Ce jour là, Zynarys se trouvait dans l'un des cafés du centre commercial et sirotait un Baileys tout en lisant le journal. Les média n'arrêtaient pas de parler de l'évènement qui s'était produit à Tokyo il y a quelques jours : un être mystérieux, auréolé d'émeraude, avait stoppé le tsunami qui menaçait d'engloutir la capitale.
La jeune femme sourit : non seulement elle avait fait du bon boulot mais elle avait réussi à préserver son identité secrète. Parfait !
Après avoir fini sa consommation et réglé l'addition, elle sortit du bar et flâna un peu. La journée était belle et elle se sentait de bonne humeur. Elle était un peu vêtue comme Tifa Lockheart de Final Fantasy - mini jupe noire, rangers et T-shirt blanc serré qui moulait parfaitement sa belle poitrine - et les garçons lui jetaient des regards appréciateurs ; elle ne s'en offusqua nullement car elle avait appris à faire avec et semblait même s'en délecter.
C'est alors qu'elle vit une petite fille qui se tenait près d'un distributeur de bagues Magical Girl et qui pleurait ; sa mère, non loin de là avait toutes les peines à la consoler. D'après ce qu'elle avait pu comprendre, la fillette avait mis une pièce dans le distributeur mais elle avait dû mal tomber ou alors la machine ne fonctionnait pas très bien ; quoi qu'il en soit elle se retrouvait les mains vides.
Zynarys s'approcha de l'engin et, utilisant discrètement le pouvoir de la Bague, la remit en état de marche. Avec un "cling" satisfaisant, l'une des bagues tomba dans le réservoir ; souriant, la jandarienne tendit à la gamine l'objet convoité.
Cette dernière cessa de pleurer et prit la bague en plastique non sans avoir remercié Zynarys à sa manière : elle se jeta dans ses bras et lui planta un gros bisou sur la joue.
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Pourquoi les anniversaires tombent ils tous si mal ? C’est la question que se posait actuellement Nicolas, déambulant dans le centre commercial à la recherche du cadeau idéal pour une amie de longue date qui devait revenir à Tokyo le lendemain.
Tout d’abord il s’était dirigé vers une boutique de vêtement, plutôt près du corps, il avait finis au bout d’une heure d’hésitation à trouver un cadeau convenable, chose qui relevait du miracle car son sens critique couplé aux critiques arbitraires du démon ne rendait pas la tâche facile, et souvent c’était la même rengaine.
« Mais tu veux qu’elle à l’air d’une none ou quoi ? Quelque chose de plus excitant ! »
« Je t’ai dis excitant…mais tu as vu cette couleur ? C’est affreux. Tsss…encore en ce qui concerne tes vêtements ton gout passe encore mais dès que tu dois trouver des vêtements féminins… »
Il avait finis par tomber sur le dernier T-shirt d’un groupe dont elle était follement amoureuse, préférant jouer la sureté il s’en empara rapidement avant qu’une autre personne n’ai l’idée de se l’approprier.
La taille ? Parfait, de plus pour une fois le démon n’avait rien trouvé à répliquer, cela devait être un bon choix !
Se sentant apaisé par cette tâche accomplis, il pouvait désormais se permettre de prendre ses autres soucis au sérieux, notamment sa cohabitation avec un démon, qui notons le, pourrais rendre facilement dingue n’importe quel personne saine d’esprit.
L’exemple se fit ressentir encore une fois lorsqu’il sortit du magasin de vêtement.
" Ah ? Tu as finalement pris le T-shirt déchiré"
" Déchiré ? Qu’est ce que tu veux dire ? "
" Si tu prêtais plus d’attention à ce que tu faisais, tu verrais qu’il a été recousu…disons au niveau de l’épaule, du sigle du groupe et de la taille…de plus visiblement c’est de la mauvaise qualité, en bref : Tu t’es fais avoir. "
Evidemment il ne pu s’empêcher de vérifier et de constater…qu’effectivement au paraitre le T-shirt était correct, mais plus en détail celui-ci craquerait sans doute à la première utilisation.
A la fois énervé contre lui et le démon, et passablement découragé d’avoir passé tant de temps pour rien, il se rabattit vers son plan b, une boutique faisant des sacs à mains sa dernière chance avec d’aller vers celle des chaussures…mais après plus rien ! Il avait donc intérêt à trouver quelque chose de potable.
Tout en se dirigeant vers cette boutique, au prix exorbitant reconnaissons le, il vit une scène plutôt émouvante de la vie quotidienne…une jeune fille visiblement en prise avec un distributeur, des choses de la vie courante…un petit rien, et votre journée est fichue.
Mais pas aujourd’hui, une jeune femme plutôt séduisante vêtue d’une jupe plutôt courte et d’un T-shirt blanc…comme le T-shirt qu’il aurait du acheter à son amie d’ailleurs remarqua t il, se dirigea pour prêter main forte…à la jeune fille ou à la mère ? Les deux avaient l’air en panique !
Mais cette jeune femme, lui semblait familière, mais bon après tout, on croise tellement de personne et l’on s’en souvient de si peu, mais…
« Alors ? Tu ne sais pas qu’il est malpoli de fixer les gens ainsi ? A moins que tu ne veuilles lui demander son T-shirt pour l’offrir par la suite ! » Ironisa son démon
« Tu ne connais pas le mode pause ? Tout simplement je regard… »
Il ne put finir sa phrase, stupéfait de ce qu’il vit, cela l’étonnait mais en même temps lui paraissait maintenant bien plus clair.
Il aperçu derrière la machine, une sorte de lumière, verte émeraude qui semblait aller de la machine vers le poing de la jeune femme qui venait de s’approcher.
Quelques secondes plus tard un « Schlling » se fit entendre, le jouet de la jeune fille était tombé, un coup de chance ? Probablement pas.
Un de ses amis, plutôt du genre qu’on nie de connaitre en soirée mais qui est plus qu’utile quand on a des soucis d’informatique était passionné par tout ce qui était surnaturel et super héros.
Passant hier le voir pour un soucis au niveau de son ordinateur, il n’avait pu échapper à un de ses discours sur les supers héros, la cause ? L’incident de Tokyo qui l’avait profondément marqué.
« J’aurais pu mourir là bas ! Si ce héros n’était pas intervenue moi et des millions de gens ! C’est pour ça que je me renseigne sur eux, pour être comme eux et pouvoir les aidés au mieux ! » hurla Keiichi comme s'il venait d'assister à un miracle...ce qui n'était pas faux en somme
« Euh…oui, mais je pense que vu ce qu’ils sont capable de faire ton aide doit être mineure… »
« Non non, il leur faut quelqu’un pour les médias ! Regarde ça, ça vient d’un caméraman qui a pu prendre ces images… »
Keiichi inséra une cassette à l’intérieur de son magnéto et fit une pause à un moment où l’on ne voyait qu’un point vert peu loin du tsunami, ouvrant quelques fichiers sur son ordinateur, il fit un zoom.
Evidemment on ne pouvait distinguer les traits de la personne, mais le fait est qu’on voyait très bien l’aura lumineuse partant du poing du héros et créant ainsi ce mur.
Revenant à la réalité et ne pouvant nier ce qu’il venait de voir et intrigué par ceci il avait décidé de s’approcher d’un pas ferme pour en savoir plus et ainsi, surement calmer ses doutes là-dessus, il était possible en effet qu’il ne s’agisse que d’une erreur de vision, un reflet rien de plus !
S’approchant donc doucement du distributeur ou la jeune femme se faisait visiblement enlacer comme une héroïne par la jeune fille, mais aussi par la mère soulagé, il annonça en plaisantant
« Vous êtes une vrai héroïne dites moi ! Et vous aidez tout le monde comme ça ? Ou juste les jeunes filles en détresse ? »
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Alors qu'elle se relevait tout en faisant un signe de la main à la gamine, Zynarys entendit des bruits de pas derrière elle ainsi qu'une voix qui lui demanda d'un air amusé :
« Vous êtes une vrai héroïne dites moi ! Et vous aidez tout le monde comme ça ? Ou juste les jeunes filles en détresse ? »
Se retournant, elle tomba nez à nez avec un beau jeune homme faisant un bon mètre quatre vingt dix, plutôt bien bâti, vêtu élégamment et dont le regard violet était de ceux qu'on oublie difficilement.
Elle trouvait que son entrée en la matière était un peu étrange mais au moins elle ne manquait pas d'originalité ; ça changeait des dragueurs lourds qui vous demandaient "on ne se serait pas déjà rencontrés quelque part ?" et autres âneries du même acabit.
Et puis, sans qu'elle sut expliquer comment ni pourquoi, le garçon lui plut dès qu'elle eut jeté un premier regard sur lui.
Aussi lui fit-il un beau sourire et lui dit d'une voix douce : disons que voir un gosse pleurer me fait toujours un peu mal au coeur. Je suis heureuse d'avoir pu apporter de joie dans celui de cette enfant.
Zynarys était dotée d'un affreux caractère et s'enflammait vite à la moindre insulte mais à côté de ça, elle avait une âme généreuse et était souvent prête à venir en aide à ceux qui étaient dans la détresse ; mais ça, c'était une facette de sa personnalité que beaucoup de personnes, à commencer par ses camarades Green Lantern, oubliaient souvent, ne retenant que les aspects désagréables de sa personnalité.
A la rigueur, les Gardiens la connaissaient mieux que quiconque, ayant eu, en de multiples occasions, la possibilité de l'observer : ils savaient que si elle était ardente et violente au combat, elle se refusait à utiliser la torture et ne tuait jamais pour le plaisir ou sous le coup d'une émotion violente, mais uniquement pour se défendre.
A qui ai-je l'honneur au fait ? dit-elle en tendant sa main gauche, celle où se trouvait sa Bague.
En temps ordinaire, elle aurait tourné les talons et simplement dit "au revoir" mais un petit quelque chose chez ce garçon lui donnait envie de discuter davantage avec lui.
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Il espérait ne pas avoir trop brusqué les choses en l’accostant ainsi, c’est vrai, même si la scène pouvait attirer quelques personnes, la probabilité qu’on vienne accoster comme ça restait faible. Hormis bien sur pour les dragueurs invétérés, mais en ce cas, avec cette femme il se ferait sans doute vite remettre à leur place. Et c’est presque avec étonnement qu’au lieu de se faire envoyer balader comme il s’y attendait il eu le droit à une réponse de la jeune femme.
« Je vois…vous êtes quelqu’un au grand cœur, en effet il y a peu de gens qui se seraient préoccupé de cette fillette, et encore moins l’aider. Des choses comme ça arrivent tous les jours. »
Tout en parlant, il admira le superbe physique de la jeune femme…il y avait vraiment de superbes créatures sur Terre, des jambes fines qui semblaient énergique au besoin et en remontant plus haut une poitrine plaqué dans un T-shirt qui ne faisait que ressortir davantage sa taille…
« Ah…voilà des pensées saines…si tu penses bien sur à la même chose que moi… »
Préférant ne pas écouter les paroles perverses du démon, il se remit en tête son but : Savoir si cette femme et l’incident survenue à Tokyo avait un lien. Néanmoins le démon n’avait pas tort, et il serait difficile de se concentrer…pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable ?
Mais ce n'était pas tout, elle semblait aussi très convaincue, très profondément sincère...une sincérité plutôt rare, un désir de justice qu'elle n'avait peut être pas eu plus jeune et qui la faisait aider les autres dans le besoin...
S’inclinant légèrement et saisissant la main de la demoiselle pour y déposer un baiser, il ne put s’empecher de remarquer une bague étrange, étincelante, a son doigt.
« Nicolas Ashtreim mademoiselle, vous avez une bague…intéressante…peut être un peu handicapante pour un bijou ? Mais j’en oublie les bonnes manières, pour me faire pardonnez permettez moi de vous inviter à boire quelque chose, en guise de remerciement d’avoir aidé cette fillette....et peut être pourriez vous m’aidez aussi Mlle ? » lui lança t il en même temps qu'un un regard passionné
La présence de la bague l’intriguait…en effet un anneau comme celui-ci n’était certainement pas un bijou ordinaire…de plus son éclat était le même que celui observé derrière la machine, y avait il un lien ?
Il aurait aimé le savoir mais toute son attention était capter par son interlocutrice, et il ne pouvait pour l’instant se lasser d’admirer ses charmes qui le laissait entre le chaud et le froid…
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Il n'avait pas échappé à Zynarys que le jeune homme semblait plus qu'apprécier sa plastique avantageuse et chose étrange, loin d'en être offensée, elle en fut profondément flattée.
En fait, elle se sentait extraordinairement de bonne humeur en ce moment et son exploit à Tokyo n'y était pas étranger : le journal télévisé, les gros titres, les discussions dans les forums ne tarissaient pas d'éloges sur le "super-héros" qui avait sauvé la capitale du Japon ; l'Empereur du Japon avait remercié "le fils du ciel qui avait préservé la vie de millions de personnes", le président des Etats-Unis d'Amérique avait parlé de "miracle de Dieu", plus humoristique, le président de la République Française avait proclamé que "ce jour sera marqué d'une pierre verte"...
Le jeune homme se présenta et elle sortit de sa rêverie contemplative :
Nicolas Ashtreim mademoiselle...
Enchantée de faire votre connaissance monsieur Ashtreim ! dit-elle en rougissant légèrement devant le geste courtois du jeune homme, geste qu'elle avait vu dans un film de chevalerie, il y a quelques mois. Je m'appelle Sei Sakuraoka, mais pour vous ce sera seulement Sei.
vous avez une bague…intéressante…peut être un peu handicapante pour un bijou ?
Euh, c'est un bijou de famille qui me vient de mes grands-parents. Elle est un peu encombrante mais j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Mais j’en oublie les bonnes manières, pour me faire pardonnez permettez moi de vous inviter à boire quelque chose, en guise de remerciement d’avoir aidé cette fillette....et peut être pourriez vous m’aidez aussi Mlle ?
Ca c'est une chouette idée ! dit-elle en lui faisant un sourire radieux (elle venait de sortir du café mais elle s'en fichait tant l'invitation était charmante). Et sinon, en quoi puis-je vous aider ?
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A première vue son geste chevaleresque, vieux reste de manière de noblesse de sa famille avait été apprécié. La couleur rouge qu’avait pris les joues de la jeune femme l’indiquait a première vue, mais dès qu’elle se présenta et annonça qu’il pouvait l’appeler Sei il devina que cela l’avait vraiment touché.
Il est vrai que faire ce genre de geste de nos jours…est pour le moins très peu courant, mais les traditions familiales ne s’oublient pas aisément, et en présence d’une jolie créature comme l’était Sei, cela était plus que d’usage de le faire.
Et même sans cela, un petit quelque chose le poussait à en faire plus que d’habitude.
« Sei ? Enchanté ! Eh bien Sei je vous trouve ravissante, mais on doit vous l’avoir déjà dis des dizaines de fois n’est ce pas ? Je vois…trésor familiale pour la bague…comme vous j’imagine… »
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Il se surprenait lui-même avec cette remarque flatteuse, qui ne cachait nullement son intention de plaire à cette jeune femme. Mais trop de compliments tuent les compliments, cela ne devait pas paraitre niais ou surréaliste, mais bien charmeur et plaisant.
Néanmoins, le sourire qu’elle afficha avec sa réponse lui fit oublier cela, et si elle ne lui avait pas reparler de ses propres soucis, il les auraient fort bien oublier.
« Eh bien ma chère Sei que vous plairait il de boire ? Je connais un bar pas très loin d’ici qui possède vraiment des boissons excellentes mais il est en dehors du centre commercial, sinon…ici je crois bien qu’il doit y avoir aussi des bars…mais je ne connais pas trop leurs boissons ! Ce sera à nos risques et périls !
Pour mon problème nous verrons après, ce n’est pas vraiment urgent ! De plus boire avec une femme charmante et attirante comme vous l’êtes n’est pas donné tout les jours !» Dit il en plaisantant sur un ton amusé
Il préférait ainsi remettre son soucis de cadeau à plus tard, au pire il trouverait toujours le temps après ce verre, mais ennuyer Sei avec des détails comme ça…ce n’était pas son genre.
De plus il avait presque oublié la raison qui l’avait fait l’abordé, juste le fait de vouloir passé un bon moment avec elle restait gravé dans son esprit.
Le mystère de la lumière verte ? Pas grave ! L’anniversaire ? Peu attendre.
Pour exprimer ça de manière plus large, même sa bague pourtant étrange, n'attirait plus son attention.
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Sei ? Enchanté ! Eh bien Sei je vous trouve ravissante, mais on doit vous l’avoir déjà dis des dizaines de fois n’est ce pas ? Je vois…trésor familiale pour la bague…comme vous j’imagine…
Elle rougit de nouveau sous le compliment. Décidément, ça faisait deux fois dans la journée qu'elle rougissait et elle se demanda avec un inquiétude mêlée d'amusement si, à force de les fréquenter sur le long terme, les humains n'avaient pas déteint sur elle. Elle se souvint qu'elle avait rougi lorsque l'Empereur d'Arthakis, Verfizar LXX, lui avait remis l'Etoile de Vermeil au cours d'une magnifique cérémonie au palais impérial qui ne comportait pas moins de 3000 invités, dont une bonne partie de la noblesse jandarienne.
L'Etoile de Vermeil était un collier en korlinium* pur incrustée de rubis et dont le pendentif représentait une étoile de rubis à 7 branches. Elle avait encore chez elle ce bijou mais ne le portait jamais car il était trop peu discret et sacrément lourd.
Merci de vos compliments monsieur Ashtreim. Mais dites moi, vous n'êtes pas originaire du Japon, d'où venez-vous si ce n'est pas indiscret ?
Puis il lui proposa d'aller dans un bar situé en dehors du centre commercial mais rien n'empêchât qu'ils aillent dans un des établissements situés à l'intérieur. Et de nouveau ces compliments sur son charme et sa beauté ! Si cela continuait, elle pourrait devenir fort vaniteuse !
Eh bien, allons dans le café situé à l'extérieur de la galerie marchande. dit-elle avec un petit sourire. Allez-y, je vous suis.
Alors qu'elle se grattait légèrement la nuque, la Bague lui murmura doucement à son oreille :
Taux d'énergie : 13,7%
Hum, il est temps que je recharge mon Anneau...
* Voir lexique sur ma fiche.
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Ashtreim…avec un nom pareil pas étonnant qu’on lui demande tout le temps son pays d’origine, cela paraissait évident qu’il n’était pas Japonais. Mais de la à dire précisément de quel pays exactement cela pouvait venir…était difficile, d’autant qu’il doutait de l’authenticité de ce nom, en effet, en faisant des recherches généalogiques un jour pour un devoir de classe il s’était heurté au refus brutal de ses parents d’en savoir plus, alors que d’habitude ceux-ci se bornaient à l’ignorer, une réaction étrange autant que brutale…
Du coup cela avait éveillé sa curiosité, s’attendant à trouver un monstre dans sa famille mais rien…strictement rien…a vrai dire jusque là l’absence d’oncle et de tante ne l’avait pas inquiété…mais désormais c’était un autre mystère sur sa vie qui l’intriguait.
« Je viens d’Europe Occidentale, je suis née à Paris, en France d’où mon nom, mais ma vie se déroula plus par la suite en Angleterre et dans les pays du Commonwealth…j’ai beaucoup voyagé en fait dans les pays Anglo-saxons ! Mais L’Angleterre est véritablement mon pays d’attache…et vous Sei ? D’où venez vous si ce n’est pas trop indiscret ? »
Tout en disant cela, il l’entraina juste en dehors du centre commercial en direction d’un bar a quelques minutes de marche de là.
« Au fait, j’espère que vous appréciez les boissons corsées ? Parce que je ne pense pas qu'ils aient de l'eau là bas ! Et sinon où habitez vous si ce n'est pas indiscret? Tokyo? »
Annonça t il en plaisantant alors qu'ils étaient presque arrivé
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Common-quoi ?! pensa-t-elle. Il faudra que je me renseigne là-dessus quand j'aurai un peu de temps.
Ah, je vois. Eh bien, on peut dire que vous avez vu du pays. dit-elle en souriant.
...et vous Sei ? D’où venez vous si ce n’est pas trop indiscret ?
Moi ?! Oh, je viens de la planète Jandar, située à des années-lumière de la Terre, éclairée par les rayons écarlates de l'étoile que vous nommez Antarès et dont les dimensions avoisinent celles de Jupiter. J'ai grandi dans la famille Irsei, 7ème Maison Noble de l'Empire d'Arthakis.
Après avoir rejoint le Corps des Green Lantern, j'ai visité pas mal d'endroits comme Ixo, la Porte de Tannhaüser, Cadmendoh...
Bien évidement, elle n'allait pas lui répondre ça : il ne la croirait pas et la prendrait pour une folle... Aussi répondit-elle à la place :
Eh bien, je suis originaire du Japon et je suis née à Hokkaïdo, au nord de l'archipel.
C'était peut être un peu gros car elle n'avait pas l'accent de là-bas (s'il y en avait un) mais après tout, il n'allait pas aller vérifier.
Au fait, j’espère que vous appréciez les boissons corsées ? Parce que je ne pense pas qu'ils aient de l'eau là bas ! Et sinon où habitez vous si ce n'est pas indiscret? Tokyo ?
Rassurez-vous, s'exclama-t-elle en riant, j'ai pas l'air comme ça mais je tiens plutôt bien l'alcool !
Lors d'un passage sur Cadmendoh, une planète dépotoir où l'on trouvait la pire lie du secteur 661, elle avait bu un verre de zlah qui lui avait littéralement remué les tripes mais sa robuste constitution lui avait fait supporter le breuvage qui servait souvent de produit pour déboucher les chiottes...
Sinon, j'habite dans la banlieue proche de Kyoto, un endroit charmant.
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Le bar en question était un peu tape à l’œil avec ses néons au dessus de l’enseigne et sa vitrine en verre polie, il avait l’air très chic bien qu’une foule de personne différente s’y trouvèrent…des japonais, des européens…des hommes d’affaires, des commerçants, hommes et femmes. Tous différent et pourtant si semblable, juste l’envie de boire un verre les satisfaisaient.
Une fois à l’intérieur ils s’installèrent à une des tables et un des serveurs, tirés à quatre épingles et l’air pressé, leurs donna deux cartes des consommations sans se préoccupé plus d’eux…en effet au besoin il n’avait qu’a appuyer sur un bouton, pour qu’aussitôt un serveur arrive prendre leurs commande.
La liste des boissons étaient faramineuse…de tout les endroits où il avait pu s’arrêter pour boire, celui-ci était sans doute le plus impressionnant.
« J’espère que tu apprécieras l’ambiance de ce bar et que surtout tu trouveras quelque chose qui te conviennes à boire ! Si tu as faim il fait aussi restaurant et hôtel…en fait il s’agit d’un grand complexe…mais c’est peu intéressant ! Voir pas du tout ! »
Connaissant la carte, il n’eu pas grande hésitation quand à sa commande, mais c’était plutôt sur celle de son invitée qui l’inquiétait.
« Tu trouves quelques choses à ton gout j’espère ! Mais c’est bizarre, vous ne faites pas vraiment Japonaise, comme quoi ! Mais que faites vous donc dans les environs sinon ? Une sortie entre amies de prévue ? Un rendez vous galant ? »
Etrangement son démon ne s'était pas manifesté depuis un bout de temps, bonne ou mauvaise nouvelle? Il ne le savait pas encore, mais ce repos lui faisait vraiment le plus grand bien.
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Le bar était chic et attirait une clientèle cosmopolite et aisée : des japonais bien sûr, mais également des chinois, des européens et des américains ; ils sentaient le fric et le CK One et Zynarys trouva que l'endroit était charmant, quoique un peu guindé, comme le serveur qui vint leur apporter les cartes et qui avait l'air d'avoir un balai planté bien profondément dans les fesses.
J’espère que tu apprécieras l’ambiance de ce bar et que surtout tu trouveras quelque chose qui te conviennes à boire ! Si tu as faim il fait aussi restaurant et hôtel…en fait il s’agit d’un grand complexe…mais c’est peu intéressant ! Voir pas du tout !
Elle fut un peu étonnée qu'il la tutoie subitement et lui jeta un regard en coin mais elle choisit de ne pas relever et prit la carte. Tandis qu'elle consultait la longue liste des boissons disponibles - et il y en avait - Nicolas continua de lui parler :
Tu trouves quelques choses à ton gout j’espère ! Mais c’est bizarre, vous ne faites pas vraiment Japonaise, comme quoi ! Mais que faites vous donc dans les environs sinon ? Une sortie entre amies de prévue ? Un rendez vous galant ?
Oulah, il passe du vouvoiement au tutoiement et voila qu'il fait l'inverse ?! J'espère que je ne lui fais pas peur... pensa-t-elle, avec une légère expression amusée sur son visage. Elle lui répondit non sans douceur, afin de calmer ses craintes éventuelles :
Hum, disons que j'avais envie de profiter du beau temps et de faire un peu de lèche-vitrine... Bref, faire ce que fait toute fille seule quand elle n'a pas grand chose à faire. Sinon, je prendrai une Vodka-Martini on the rocks.
Elle choisit de ne pas répondre à la question sur ses prétendues origines mais se promit d'éclairer sa lanterne, plus tard... En parlant de lanterne, elle avait remarqué que sa batterie commençait à donner des signes de faiblesse : il faudra qu'elle aille la recharger sur Oa, sinon elle sera bientôt à court d'énergie...
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Il espérait que son anxiété sur ce qui avait pu arriver à son démon et le fait qu’il pensait à de multiples choses à la fois n’avait pas été perçu par Sei. Celle-ci le regarda d’un autre œil à un moment, mais il ne pu déterminer pourquoi, sans doute avait elle remarquer quelque chose de familier où autre chose intéressante.
C’est en réentendant le son de sa voix qu’il sortit de sa rêverie.
« Hé oh…la jeune Jan…femme te parles. Il faudrait que tu penses à lui répondre non ? » lui annonça le démon
« Qu’est ce que tu faisais depuis le temps ? J’ai pensé un moment que.. »
« Je t’ai manqué ? J’en suis touché. » ironisa t il
« Hum, disons que j'avais envie de profiter du beau temps et de faire un peu de lèche-vitrine... Bref, faire ce que fait toute fille seule quand elle n'a pas grand chose à faire. Sinon, je prendrai une Vodka-Martini on the rocks. » avait dit Sei pour reprendre la discussion
« Une fille comme vous seule ? Je n’aurais pas pensé que cela puisse exister ! Vous devez avoir un travail très prenant pour ne pas avoir de petit ami…ou alors juste ne pas aimer cela !
Et sinon…avez-vous trouver des choses intéressantes avec votre lèche vitrine ? Personnellement je cherchais un cadeau pour une amie…mais je n’ai rien trouvé de…probant.
Mais...vous avez l'air anxieuse...votre bague vous serrerait elle? Vous ne faite que la regarder !»
En même temps qu’il terminait sa phrase, Nicolas fit appeler un serveur en appuyant comme à son habitude sur le bouton, commandant la vodka ainsi qu’un Blue lagon pour lui-même.
Bien qu’il fût surpris par la boisson qu’elle avait choisit, il ne fit pas de commentaire, pensant qu’elle savait ce qu’elle faisait en commandant cela.
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Zynarys ne répondit pas tout de suite aux questions de Nicolas. Elle attendit que ce dernier appelât le serveur et passât les commandes. Lorsqu'il se fut éloigné, elle lui dit d'un ton mi-moqueur mi-sévère :
Dites moi mon cher, je vous trouve bien impertinent avec toutes vos questions... Est-ce que par hasard vous ne seriez pas en train de me draguer ?
Plongeant son regard émeraude dans le sien, qui était d'améthyste, elle attendit sa réponse. Malgré le fait qu'il était un peu trop curieux, elle le trouvait charmant et avait envie de jouer un peu avec lui. Il avait beaucoup de séduction et il émanait de lui quelque chose d'étrange qu'elle ne parvenait pas à identifier. Elle fut tentée de demander à sa Bague de faire une petite recherche dans la base de données de la Batterie Centrale, sur Oa et de lui apporter la réponse de manière télépathique mais elle se ravisa : elle voulait qu'il gardât sa part de mystère.
Le serveur apporta les consommations et elle trinqua avec lui, lui faisant un petit sourire complice.
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« Dites moi mon cher, je vous trouve bien impertinent avec toutes vos questions... Est-ce que par hasard vous ne seriez pas en train de me draguer ? »
Bien que ce ne fut pas son but premier, elle l’avait percé à jour, mais la situation était loin de lui déplaire, en effet il aimait à gérer les situations les plus délicates, bien que celle-ci n’en fut pas vraiment une, il ne détestait pas la tournure que prenait les évènements et le fait qu’elle un esprit aussi vif lui plaisait, au moins il n’était pas tombé sur une de ces belles femmes qui ne sont intéressantes que par leurs physique.
Elle avait quelque chose en plus, dans les yeux peut être, car elle fixait maintenant du plus profond de ses superbes yeux émeraudes, mais questions regards Nicolas n’était pas en peine et il savait très bien en jouer quand il le fallait.
Il savait qu’il jouait avec le jeu…mais il aimait ça, et surtout il ne voulait pas de l’aide possible qu’aurait pu lui apporter son démon, que ce mérite ne lui revienne qu’a lui était très important à ses yeux.
Il baissa légèrement la tête avec de la regarder à nouveau droit dans les yeux de manière sincère et charmante, avant d’annoncer.
« Mais non voyons…pourquoi ferais je une chose pareille c’est vrai ? Vous êtes juste une superbe jeune femme au corps de rêve et à l’esprit aiguisé et vif…pourquoi tenterais une chose aussi crétine et inutile que vous draguer ?
Je crois que j’ai été percé à jour…mais j’espère que mon « impertinence » ne vous déplais pas Sei. »
Trinquant avec elle et lui jetant un regard un regard complice auquel elle répondu, puis préférant les gestes à la parole bien qu’adorant celle-ci, il se permit de poser sa main sur celle de Sei en lui souriant et en jetant un regard amusé.
«Si tu savais dans quoi tu t’embarques mon bonhomme…tu continuerais quand même. » lui susurra son démon
« J’espère que ces manières un peu…chevaleresque ne vous déroute pas complètement ! »
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« Mais non voyons…pourquoi ferais je une chose pareille c’est vrai ? Vous êtes juste une superbe jeune femme au corps de rêve et à l’esprit aiguisé et vif…pourquoi tenterais une chose aussi crétine et inutile que vous draguer ?
Je crois que j’ai été percé à jour…mais j’espère que mon « impertinence » ne vous déplais pas Sei. »
Pour toute réponse elle se mit à pouffer de rire puis finit par dire :
Mon cher Nicolas, je peux vous appeler Nicolas ? Je vous trouve très... rigolo !
Nicolas avait de la chance : s'il avait dit ça à Zynarys lors de son arrivée sur Terre, il se serait, au mieux, attiré un regard froid de la belle ; au pire, un direct dans la tronche... Mais maintenant qu'elle commençait à s'adapter à cette planète qui était devenu au fil du temps une sorte de second foyer pour elle, que la jolie Melinda l'avait aidé à découvrir sa sexualité et les plaisirs du corps et qu'elle avait accompli ce super-exploit qui lui avait remonté le moral, son caractère s'était adouci et une remarque de ce genre ne la gênait plus.
Tandis qu'elle prononçait cette phrase, elle pensa : pourquoi pas lui ? Après tout, il est mignon, charmant et a de l'humour.
Cela faisait plusieurs semaines que l'idée de faire l'amour avec un homme commençait à lui trotter dans la tête mais elle ne voulait pas faire ça avec n'importe qui (ce qui était normal après tout). Elle y pensait le jour et la nuit elle faisait des rêves humides dans lesquels un beau mâle bien musclé et bien membré lui faisait goûter les délices de la chair...
Tandis qu'ils trinquaient, elle se dit que Nicolas ferait le candidat idéal. Ce dernier posa sa main sur la sienne et Zynarys put constater à qu'elle point elle était douce ; elle ne retira pas la sienne et lui sourit en retour.
« J’espère que ces manières un peu…chevaleresque ne vous déroute pas complètement ! »
Non non, pas du tout ! dit-elle en rougissant légèrement.
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Il se demandait ce qu’elle pensait actuellement, après cette réponse plutôt amusante et sa réaction amusé et plutôt charmé, il se disait qu’il avait du faire une bonne impression.
Et quand elle souhaita l’appelé par son prénom directement, celui-ci fut convaincu qu’elle ne l’avait pas trouvé trop pressé ou brutal dans sa manière d’être ou ses propos.
Il pensait actuellement plus en mâle en chaleur qu’en jeune homme de bonne famille, celui-ci qui avait été plutôt intrigué par l’évènement peu commun qui s’était produit au distributeur et qui avait décidé d’y voir plus clair.
Ce garçon là avait laissé sa place à un mâle en chaleur qui ne voulait plus que passé un moment plus intime avec Sei, un moment plus intime dans une chambre d’hotel ou même chez elle si c’était possible…
« J’espère que mon humour un peu ras des paquerettes ne vous gêne pas, mais vous avez l’air soucieuse ? Rien ne vous contrarie au moins ?
Tiens, cela vous dirait après ce verre de vous baladez ou bien dansez un peu ? »
Tout en disant cela, il finit de vider son verre. Il ne savait pas si la boisson était plus forte que d’habitude mais il ne pouvait s’arrêter de contempler sa plastique…voulant détourner un peu son regard pour ne plus paraitre pour un pervers sans foi ni loi il se raccrocha à sa figure…ses yeux…ses lèvres…pulpeuses…vraiment elle commençait à le fasciner.
« Sei…comment vous dire ça, sans paraitre l’air bête…vous m’attirez ? Peut être tout simplement, et vous ne me laissez pas indifférent. Et là…j’ai une envie folle de vous embrassez… »
Joignant le geste à la parole, ne pouvant plus se tenir et aider par l’alcool, il se pencha en avant pour l’embrasser, le tout en lui caressant la main.
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J’espère que mon humour un peu ras des paquerettes ne vous gêne pas, mais vous avez l’air soucieuse ? Rien ne vous contrarie au moins ?
Non non, rien de particulier ne me tracasse... fit-elle d'une voix douce. En fait si : j'arrive pas à te dire que j'ai envie de toi... pensa-t-elle. Si au moins tu pouvais faire le premier pas, ça m'arrangerait. D'autant plus que traditionnellement parlant, c'est à l'homme de prendre l'initiative...
Elle repensa à son peuple où les rapports entre hommes et femmes étaient purement formels, le mariage purement d'intérêt, notamment dans les familles nobles où il était utilisé pour sceller des alliances entre familles et se dit une fois de plus que ses parents, les membres de son peuple feraient une drôle de tête s'ils la voyaient en train de conter fleurette à un beau jeune homme. Encore que leurs rapports étaient plutôt courtois et que selon les standards jandariens il n'y avait rien qui put choquer. Ah si : la main de Nicolas touchant la sienne.
Tiens, cela vous dirait après ce verre de vous baladez ou bien dansez un peu ?
Hum, oui pourquoi pas ? fit-elle d'une voix enjouée. Ah ! Ca devient un peu plus intéressant là !
Il finit son verre et la regarda un moment sans rien dire avant de prononcer :
Sei…comment vous dire ça, sans paraitre l’air bête…vous m’attirez ? Peut être tout simplement, et vous ne me laissez pas indifférent. Et là…j’ai une envie folle de vous embrassez...
Et à peine eut-il fini de prononcer ces paroles qu'il l'embrassa sur les lèvres. Zynarys fut tellement surprise qu'elle écarquilla les yeux, se demandant subitement si elle ne rêvait pas. Mais non, Nicolas avait bel et bien sa bouche collée contre la sienne !
Au départ, les lèvres de la jandarienne demeurèrent scellés puis elle les entrouvrit légèrement, savourant ce baiser comme si elle dégustait un fruit très doux. Son coeur s'accélérait de plus en plus et la main qui était posée sur la sienne devenait caressante, tendre...
C'était la première fois qu'elle embrassait un homme et elle aurait voulu que cet instant dure pour toujours. Cela valait les voyages à travers l'espace, les combats contre les monstres des galaxies lointaines, les richesses les plus fabuleuses de l'univers !
Elle avait déjà embrassé une femme - la douce Melinda - mais le faire avec un garçon avait plus de saveur, surtout quand ce garçon était beau et séduisant !
Elle porta son autre main au visage de Nicolas et lui caressa tendrement la joue...
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Au début il s’était demandé comment elle allait réagit, poussé par une envie brusque et soudaine il avait plaqué ses lèvres au sienne, ses lèvres avaient un léger gout de vodka à cause du cooktail qu’elle venait de boire.
D’abord surprise il embrassa doucement sa partenaire, ses lèvres étant à demi ouvert il passa doucement sa langue dessus pour la faire frémir et sentir une nouvelle fois le parfum si doux et excitant de la vodka posé sur ses lèvres.
Au second mouvement de son baiser, ses lèvres étaient plus ouverte permettant à sa langue de passer un peu dans sa bouche, la laissant explorer doucement la bouche de sa partenaire, contour après contour…jusqu'à tomber sur la langue de sa partenaire…l’effleurant, lui mordillant doucement sa lèvre inférieure…il appréciait vraiment ce moment…
Cela ne répondait pas à ses interrogations, mais qu’importe, sa main remontait doucement sur le bras de Sei, le caressant, pendant qu’elle posait sa main sur sa joue…c’était tellement bon.
« C’est bien trop niais et sentimental pour moi ce que tu fais…trop insipide…vraiment vous, les humains, n’avez pas le gout de la chose. »
Ne l’écoutant pas du tout, il continua, il était dans un monde à part totalement déphasé de la réalité il avait l’impression que tout passait trop vite…sous la table il colla sa jambe à celle de Sei, puis plus fougueusement il l’embrassa plus fort et plus intensément au fur et à mesure que sa main caressait sa joue, laissant une de ses mains remonter sur son bras tandis que l’autre lui caressait les hanches et remontaient vers son décolleté…
« Vraiment…ce moment est magique… »
Décollant sa bouche quelques instants il murmura à l’oreille de Sei en collant ses lèvres
« Vous ne trouvez pas qu’il fait un peu chaud ici ? Peut être devrions nous allez ailleurs… »
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La langue de Nicolas passa entre ses lèvres, explorant l'intérieur de la bouche de la jandarienne qui sentit des petits frissons parcourir son corps tout entier. Elle ferma les yeux afin de mieux savourer cette sensation délicieuse. Une larme coula le long de sa joue : l'émotion était telle qu'elle en pleurait de... bonheur.
Le baiser devint plus fougueux et Zynarys sentit que les mains du garçon commençaient à parcourir son corps : les hanches d'abord, pour remonter un peu plus haut, vers la poitrine... Elle plaqua ses mains sur les siennes, arrêtant leur progression. Pas maintenant, c'était trop tôt. Elle continua néanmoins à embrasser Nicolas, ses dents blanches mordillant ses lèvres, sa langue frôlant la sienne, leurs souffles s'entremêlant, leurs salives se mélangeant...
Au bout de ce qui parut une éternité leurs bouches se descellèrent et le garçon lui murmura au creux de son oreille :
« Vous ne trouvez pas qu’il fait un peu chaud ici ? Peut être devrions nous allez ailleurs… »
Oui... dit-elle dans un souffle. Elle haletait doucement et sa poitrine se soulevait doucement à chaque inspiration, comme une vague sur la mer.
T... Tu avais mentionné que ce bar faisait également hôtel ?
Nul besoin d'être devin où elle voulait en venir avec cette question !
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Il était en sueur…l’alcool avait joué c’était certain, mais ce baiser l’avait fait transpiré, son corps était passé d’une température normale…à des sommets en quelques instants…vraiment il faisait trop chaud ici.
Mais au moins il n’était pas le seul, Sei transpirait aussi mais gardait un sourire enjoué auquel il répondit par un regard provocateur et un sourire en coin.
Puis elle se lança et répondit à sa question.
« T... Tu avais mentionné que ce bar faisait également hôtel ? »
Ce qui ne fit que réveillé de plus belle le démon qui sommeillait en lui.
« Eh bien voilà qui devient intéressant ! Au moins je vais pouvoir admirer une performance de ta part…enfin j’espère, il se trouve que je m’ennuyais un peu mais là… »
« Or de question que tu continues…ça va être impossible si tu commentes toutes les 5 minutes…alors fait toi oublier et je ferais quelque chose pour toi plus tard. »
« Mmh…on verra, on verra. »
Le démon était vraiment gênant…il avait pensé avoir un pouvoir, pas une personne qui épierait comme ça des moments intimes comme il allait certainement se passer, et voilà où il en était rendu…marchander avec lui…si seulement il y avait un autre moyen…
« Oui…il fait également hôtel…je vais régler ça…ne bouge pas. »
Il s’absenta quelques instants pour aller dans un salon annexe qui gérait l’hôtellerie de l’établissement.
Connaissant Nicolas et les Ashtreim en général, celui-ci n’eu pas trop de mal à obtenir une chambre assez rapidement en dehors des formalités habituels qui faisait perdre un temps fou.
Se dépêchant de revenir il se heurta a quelques personnes, il n’y fit pas attention, et quand il la vit de loin avec sa jupe et son T-shirt blanc, elle lui semblait encore plus excitante que jamais.
Se penchant à coté d’elle il murmura a son oreille.
« Ma chère Sei, veuillez m’accompagnez jusqu'à votre…suite, je pense que nous y seront plus à l’aise pour discuter…j’ai pris la liberté de réserver du champagne et jacuzzi dans la chambre où nous allons…histoire que nous soyons totalement relaxer »
Fit il en lui faisant un clin d’œil, se baissant il l’embrassa de nouveau mordillant un peu plus ses lèvres et descendant, l’embrassant sur le coup d’un baiser langoureux.
S’arrêtant à grand peine, il se redressa et tendant sa main de manière chevaleresque l’invita à le suivre jusqu'à la suite.
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« Oui…il fait également hôtel…je vais régler ça…ne bouge pas. »
Elle le regarda s'éloigner, une lueur de tendresse dans ses yeux dans lesquels des petites étoiles brillaient ; reprenant son souffle, elle l'attendit avec une sorte d'impatience et poussa un petit soupir de soulagement quand il revint rapidement, ne faisant même pas attention aux quelques personnes qu'il bousculait légèrement.
« Ma chère Sei, veuillez m’accompagnez jusqu'à votre…suite, je pense que nous y seront plus à l’aise pour discuter…j’ai pris la liberté de réserver du champagne et jacuzzi dans la chambre où nous allons…histoire que nous soyons totalement relaxer » lui dit-il quand il fut à sa hauteur.
Discuter seulement ? fit-elle, avec un petit sourire coquin.
Ils se dirigèrent donc vers l'ascenseur et y entrèrent. Il n'y avait qu'eux dans la cabine. Nicolas appuya sur le bouton du 7ème étage - le dernier en fait.
Une fois que la porte se referma sur eux. Zynarys se jeta sur le garçon comme une chatte sur un bol de crème et l'embrassa avec passion. Une de ses mains caressait son dos tandis que l'autre était plongée dans la masse de ses cheveux.
Son baiser fut goulu comme si elle voulait le dévorer, aspirer son âme et elle aurait voulu que cette ascension n'eut jamais de fin... Mais l'ascenseur finit pourtant par s'arrêter à l'étage indiqué et ils sortirent, se dirigeant vers la suite que Nicolas avait réservée.
Rien que le couloir en disait long sur le standing de l'endroit : murs lambrissés, moquette épaisse, boiseries, tableaux...
Si la suite est à l'avenant, ça promet ! pensa-t-elle avec un petit sourire amusé.
Elle repensait à son petit appartement où régnait un affreux désordre : les comics qui trainaient par terre, le linge mal rangé, les étagères croulant sous les DVDs, la vaisselle pas faite depuis 2-3 jours... Si je dois faire l'amour pour la première fois, autant le faire dans un endroit plus "clean" !
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Pendant l’ascension des étages, il avait pu apercevoir un aperçu de l’engouement de sa partenaire, celle-ci c’était montré très câline et surtout très excité, l’embrassant fougueusement pendant un long moment.
Maintenant qu’il était bien chaud, il passait dans un autre monde où son coté « ordonné » et « aristocrate » disparaissait pour ne plus laisser qu’un homme avec une envie irrépressible de sexe.
Sa libido étant plutôt forte, ce sentiment d’excitation de lui n’était pas inconnu, mais comme à chaque fois c’était un plaisir…
Sortant de l’ascenseur et encore sous l’excitation il ne put s’empêcher de plaquer Sei contre un mur du couloir désert, la soulever en glissant ses mains au niveau de ses cuisses pour la plaquer plus haut sur le mur comme on accrocherait un tableau.
Cela tout en se collant et en l’embrassant dans le cou…
« Hum…alors…tu…apprécies ? » Glissa t il dans un souffle
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Apparemment, elle avait allumé un feu dans le corps du jeune homme car il se mit à l'embrasser avec ardeur dans le couloir, ses mains plaquées sur ses cuisses.
« Hum…alors…tu…apprécies ? »
Oui... lui murmura-t-elle à l'oreille. En même temps, elle eut l'étrange impression que le Nicolas qu'elle avait en face de lui n'était plus vraiment le même que tout à l'heure - poli, doux, avec beaucoup de retenue - mais un autre, plus bestial... C'était comme s'il avait dévoilé une partie de sa personnalité qu'il tenait cachée la plupart du temps, comme un masque qu'il mettait devant sa "facette officielle" et qui avait glissé légèrement, laissant apparaître un aspect plus sombre et plus troublant...
J'ai une confidence à te faire, lui souffla-t-elle, je n'ai jamais fait... enfin tu comprends ce que je veux dire... Alors je voudrais que tu sois tendre avec moi, que tu y ailles doucement, d'accord ?
Puis elle désigna de l'index la porte de la suite :
Nous entrons ? demanda-t-elle d'une voix douce.
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« Une vierge en plus…vraiment tu dois avoir un don pour savoir les choisir, ce ne sera peut être pas chaud et amusant comme j’aurais pu l’imaginer vu sa plastique…mais au moins ses cris devraient être…alléchant. »
« Mais merde ! Fout le camp ! De suite ! »
La confidence qu’elle lui avait faite l’avait touché, touché dans le sens où il avait envie que sa première fois soit la plus douce, et la plus sensationnelle possible, qu’elle se souvienne de se moment comme quelque chose d’agréable, voir de chevaleresque…comme l’on pourrait le conté dans les histoires.
Même si cela n’était pas vraiment comme ça qu’après elle verrait sans doute les rapports sexuels, car il faut le dire, cela tenait plus de bêtes en chaleur que de geste doux et câlins.
Mais il avait envie de jouer ce rôle pour elle, ce rôle de prince charmant, qui la dépucellerais en douceur la première fois, lui donnant un maximum de plaisir en douceur, même si pour lui ce n’était qu’une étape vers quelque chose de bien plus haut et osé.
En accord total avec ses pensées, il ouvrit la porte puis la souleva hors de terre et la conduisis dans la suite, comme un marié conduit son épouse dans la chambre de leur lune de miel.
La suite était superbe, un grand lit dominait l’espace prenant pour ainsi dire le centre de la suite, des tableaux de maitres étaient disposé sur les murs, une porte au fond donnait sur le jaccuzi…vraiment sublime… une lumière tamisé éclairé la chambre rendant le climat encore plus romantique.
Il la regarda en souriant et l’embrassa fougueusement se dirigeant sur le lit, la posa délicatement et se mit juste au dessus d’elle, a quatre patte, une main dans ses cheveux l’autre lui caressant la joue. Leurs langues s’entremelaient dans un baiser langoureux, de même que leurs cuisses qui se collaient et se serraient.
« Bon…tu comptes passer 10 ans à l’embrasser ? »
N’en pouvant plus vraiment d’attendre, il enleva la main qui explorait les cheveux de Sei pour que celle-ci enlève son T-shirt des plus moulants et laisse ainsi paraitre son imposante poitrine.
De plus en plus excité par ceci, il laissa son langoureux baiser descendre…dans le cou…puis de plus en plus bas.
Quand à son autre main? Elle avait quitté depuis un moment la joue de sa partenaire pour descendre au niveau de sa jupe des plus moulante, mais plutôt que de l'enlever, il s'était amuser à passer sa main en dessous pour caresser sa culotte et exciter un peu plus la jeune demoiselle
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Il ouvrit finalement la porte puis la souleva de terre. Il avait une sacré force et Zynarys passa un bras autour de son cou. Ils entrèrent ainsi et la jeune femme put voir que la suite était somptueuse : tableaux sur les murs, lustre en cristal, meubles en bois précieux, tapis persans... Un grand lit trônait au centre de la pièce et une porte donnait sur les commodités ; un jacuzzi se trouvait dans un coin.
Le cadre idéal pour un rendez-vous galant.
Nicolas la déposa sur le lit et se couchant sur elle, l'embrassa tendrement. Ses mains caressaient ses cheveux et sa joue. Zynarys enlaçait le dos large du garçon. Le coeur de la jandarienne cognait plus fort contre sa poitrine, les pointes de ses seins devenaient durs et elle sentit son vagin s'humidifier.
Une main souleva doucement son T-shirt et Zynarys lui sourit, se redressa légèrement et enleva son haut dévoilant une magnifique paire de seins emprisonnés dans un soutien-gorge de dentelle blanche.
La bouche de Nicolas descendit pour explorer le cou, allant de plus en plus bas... la jeune fille s'étendit de nouveau pour mieux savourer la douce sensation ses mains plongeant dans la belle chevelure du jeune homme.
Qu'il est doux et tendre ! pensa-t-elle. J'ai fait le bon choix en jetant mon dévolu sur lui !
Elle éprouvait la même sensation que lorsqu'elle flottait au sein de l'immensité spatiale : une immense plénitude, une liberté absolue, une impression de ne faire qu'un avec l'univers. Elle se dit que le destin était étrange : née sur Jandar, un monde aseptisé et froid où les seules valeurs exaltées étaient la guerre, l'honneur, la loyauté et la force, elle aurait pu rester une femme comme tant d'autres si son chemin n'avait pas croisée cette petite Bague Verte qui l'avait choisie.
Son intégration au sein des Green Lantern Corps avait été une bénédiction puisqu'elle avait pu rencontrer divers êtres venant de différents coins de l'univers ; cela avait contribué à lui élargir les horizons.
Mais elle était encore incomplète. C'est alors que son "exil" sur cette petite planète bleue - qu'elle avait maudit au départ - se révélait une autre bénédiction car elle lui permettait de se découvrir soi-même. En définitive ce qui lui arrivait n'était pas le fruit du hasard et elle se demandait si inconsciemment elle n'avait pas cherché à déclencher cette suite d'évènements qui l'avaient amené ici...
Oooooooooooooooh !!! gémit-elle tandis que le doigts de Nicolas effleuraient son intimité, à travers le tissu de sa culotte. Elle le retourna de manière à se retrouver au-dessus de lui puis l'embrassa avec fougue tandis que ses mains enlevaient sa cravate, déboutonnaient sa chemise...
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Elle était désormais au dessus de lui, en jouant sur ses points sensibles elle avait réussi à retourner Nicolas qui se trouvait désormais dos au lit, admirant la jeune femme d’une vue que beaucoup aurait envié. D’abord la dentelle de son soutien gorge qui retenait a grand peine la plastique généreuse de Sei.
Celle-ci poussa un gémissement lorsqu’elle sentit le contact des doigts du jeune homme, visiblement elle ne dépréciait pas ça, et a présent elle souhaitait s’amuser avec lui en lui ôtant tout d’abord sa cravate, puis sa chemise.
Il était amusé et excité, lui qui d’habitude aimait garder le contrôle se trouvait un peu en position soumis, mais qu’importe il redresserait la situation plus tard.
En parlant de « redressement » son sexe frottait de plus en plus sur son jean, comme pour le traverser et pénétrer la jeune femme, la dureté de son membre devait bien se faire ressentir a travers le tissu et il n’avait que hâte de l’enlever.
« Mmmmhhhh ! » souffla le jeune homme alors qu’il se cambrait pour faire ressentir à sa partenaire son désir.
Il mit ses mains sur les cuisses galbés de Sei, véritablement plus pour la plaquer contre lui et ainsi lui faire ressentir son désir tout en douceur…
C’est vrai qu’il retenait a grand peine son excitation, il aurait sans doute été bien plus vite si ce n’avait pas été la première fois de la jeune femme…mais se retenir un peu ne lui faisait pas de mal néanmoins.
Une fois qu’elle eu finis d’enlever sa chemise elle caressa lentement le torse du jeune homme, à ces caresses, n’en pouvant plus il se cambra d’abord, puis la fit de nouveau basculer dos au lit.
Passant sa langue sur la pointe des seins de la jeune femme, lentement et en prenant son temps, mordillant par fois par impatience ceux-ci.
Tout en faisant cela ses mains glissaient pour enlever la jupe de Sei, pour finalement passer un doigt dans son intimité, celui-ci tournant lentement à l’intérieur en restant juste au bord.
L’autre main lui prenant vigoureusement les fesses…
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Elle lui enleva la cravate et la chemise, découvrant son torse imberbe et musclé. Pendant un moment elle se figea, se demandant ce qu'elle devait faire. Puis elle embrassa de nouveau Nicolas, ses mains caressant sa poitrine.
A un moment donné, elle sentit quelque chose de dur frôler sa culotte. Se retournant, elle vit qu'il y avait une grosse bosse au niveau de l'entrejambe du jeune homme et là Zynarys devint rouge comme une pivoine car elle comprit que c'était la virilité du garçon qui venait de s'éveiller ! Il est vrai qu'avec sa beauté - dont elle parvenait à mieux saisir l'intérêt qu'elle éveillait pour les Terriens - et le "traitement" qu'elle lui avait infligé, aucun mâle digne de ce nom ne serait resté de marbre.
Troublée une fois de plus, elle ne sut que faire et c'est le moment que choisit Nicolas pour la faire tourner, se retrouvant de nouveau sur elle.
Il lui lécha les seins et la jandarienne put sentir le doux contact de sa langue à travers le tissu de son soutien-gorge, elle poussa des petits gémissements qui se muèrent en un un petit cri de surprise quand elle sentit les doigts de Nicolas effleurer à vif son intimité.
Elle le repoussa doucement, l'obligeant à se coucher sur le dos et lui dit d'une voix sourde : je veux le voir.
Elle tira la fermeture éclair de son pantalon, révélant le slip déformé par la bosse. Elle passa sa main dessus puis finit par extirper le pénis. Zynarys sentit à quel point il était dur et chaud. Elle l'observait avec plus de curiosité que de désir. Elle le décalotta, regardant pensivement le bout rouge. Elle ne voulait pas le masturber et encore moins le sucer, elle voulait simplement le tenir dans sa main. Le membre pulsait comme animé d'une énergie propre et la jeune femme se sentit étrangement troublée.
Elle le lâcha, se redressa et défit les bretelles de son soutien-gorge, exhibant sa superbe poitrine dont le jeune homme n'avait eu qu'un avant goût. Elle prit ses mains dans les siennes et les guida, les posant dessus.
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La jeune femme semblait vouloir guider une partie de ses gestes, et prenant ses mains elle les déposa sur sa poitrine à la fois ferme et chaude.
Il les caressa avec ses mains tout d’abord, et pendant un moment il cru admirer une œuvre d’art, c’était superbe, sublime, le désir à ce moment là n’était pas éteint il était juste suspendu par la beauté, la symétrie parfaite des deux globes de la jeune femme…
Mais l’envie repris le dessus sur l’éblouissement, la jeune femme visiblement hésitait un peu, bien qu’elle eu des instincts elle était encore un peu maladroite et intrigué.
Le fait qu’elle touche un long moment son pénis en était la preuve, elle semblait si…stupéfaite et intrigué…n’avait elle jamais vu de film érotique ?
« Pas comme tu l’entends du moins. » Répondit la voix sourde du démon qui était visiblement là.
Mais il était trop excité pour penser à lui à ce moment là, ni à ce qu’il disait d’ailleurs. Il se dit que si elle était vierge c’était à lui de l’initier et de lui faire passer un moment…inoubliable…
Pour cela il finit de la deshabiller en lui ôtant les derniers morceaux de lingeries qu’elle possédait, avant de la plaquer contre le lit, à quatre patte au dessus d’elle, son membre dressé devait certainement encore intéresser la jeune femme.
Il plaça son sexe entre les seins de celle-ci en lui montrant un peu le mouvement pour que celle-ci puisse saisir ce qu’il souhaitait faire pour débuter les festivités…mais comme il aurait été injuste qu’il soit seul à apprécier ce moment d’un doigt il effleurait vivement et rapidement de la jeune femme pour faire monter son excitation.
Un genou plaqué entre les cuisses de la jeune femme lui titillait un peu le sexe directement…il ne pouvait se retenir de l’embrasser, dans ses baisers de plus en plus passionner il aurait presque voulu la dévorer pour lui montrer son impatience…
Au fur et a mesure que son sexe glissait entre les seins de celle-ci, il lui mit un doigt sur les lèvres, puis glissant doucement dans sa bouche pour lui faire comprendre qu’il ne comptait pas s’arrêter là et ce qu'il attendait d'elle...mais surtoutt que la fête commençait à peine…
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Elle se laissa aller à la douce caresse des mains de Nicolas qui pétrissait doucement ses seins, rejetant la tête en arrière, gémissant doucement. Il acheva de la déshabiller doucement sans qu'elle fit un geste pour l'arrêter. Quand il retira sa culotte, elle constata qu'elle était humide et qu'un peu de liquide s'échappait de ses lèvres.
Bientôt elle se retrouva complètement nue, en-dessous de lui. Son membre était toujours rigide et Zynarys ne pouvait en détacher les yeux tant elle semblait fascinée par lui.
Il finit par mettre ce dernier entre ses seins et la jandarienne put constater à quel point il était chaud... Elle avait déjà vue ce genre de choses dans une revue hentai qu'elle avait feuilletée par curiosité dans une librairie et elle se souvint qu'elle avait été un peu choquée et en même temps troublée...
Il mit un de ses doigts entre ses lèvres et elle le lécha et le mordilla doucement. Son membre dur faisait des va-et-vient entre ses seins et au bout d'un moment elle arrêta ce mouvement en appuyant une main ferme mais douce sur la poitrine de Nicolas.
Elle le repoussa avec délicatesse de manière à ce que son sexe soit à la hauteur du sien puis l'embrassa sur la bouche, le serrant dans ses bras ; à un moment donné, elle lui murmura à l'oreille : pénètre moi quand tu veux mais vas-y gentiment, c'est tout ce que je te demande...
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Chacun de ses gestes étaient d’une délicatesse et d’une passion sans égale actuellement, toute les fibres de sont corps étaient en éveil et frémissaient d’excitation et de plaisir au contact de la peau douce de la jeune femme.
Les caresses qu’ils se procuraient mutuellement était une source infinie de plaisir pour les deux partenaires…mais l’envie de passer à un stade supérieur se fit sentir très nettement…et quand elle annonce fébrilement à son oreille.
« pénètre moi quand tu veux mais vas-y gentiment, c'est tout ce que je te demande... »
Il n’attendait pas vraiment qu’elle lui demande mais elle l’avait placé dans une position si…alléchante qu’il ne put pas résister à la tentation de pénétrer dans le corps chaud de la jeune femme qui, visiblement, attendait cela aussi.
En accord avec ce qu’elle avait demandé il la pénétra lentement, prenant appui sur le lit, mettant ses mains à coté de ses épaules et allant doucement à l’intérieur d’elle.
Le premier mouvement de va et viens était tellement bon qu’il du se retenir de ne pas brusquement en enchainer un deuxième au risque de ne plus pouvoir se contrôler par la suite…il laissa échapper un soupir de plaisir car sentir son sexe entre les parois vaginales lui faisait toujours un plaisir fou, la pression, la vitesse…le plaisir…c’était fééerique.
Au début, il eu même peur d'une éjaculation prématuré tellement le contact s'était de manière...sutile...
Son sexe devenait de plus en plus humide au fur et à mesure des pénétrations de plus en plus rapide, son exaltation montait et ses soupirs de plaisir étaient devenues difficile à réprimer, la prenant au niveau des hanches pour la pénétrer encore plus profondément tout en mêlant sa langue et celle de sa partenaire qui haletait de plaisir à son contact…
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Quand le sexe de Nicolas pénétra dans son intimité, elle ressentit une vive douleur et poussa un petit cri : son hymen avait été percé par le membre de son partenaire et un peu de sang coula le long de la face interne de sa cuisse.
Mais le plaisir vint tout de suite après et Zynarys se laissa emporter par la vague de bien être qui parcourut tout son corps. Le yeux grand ouverts, ses bras serrant le corps de son compagnon, la jandarienne, loin de pousser des hurlements à faire trembler les murs, soupirait doucement contre l'oreille de Nicolas, léchant de temps à autre le lobe ou le mordillant.
Afin de mieux accueillir sa virilité, elle se cambra, croisant ses jambes sur le bassin de son partenaire afin de mieux guider la cadence car elle voulait qu'il aille le plus doucement possible. Elle avait vu ça sur le net car elle avait quand même tenu à se documenter sur la question avant de passer à l'acte.
A un moment donné, il l'embrassa sur la bouche et elle lui répondit avec fougue, leurs langues s'entremêlant avec plus de frénésie, relâchant la pression de ses jambes afin qu'il puisse prendre son rythme de croisière.
Elle ne savait plus vraiment quoi penser tant elle était prise dans un tourbillon de folie, de plaisir, de désir et de délire qui faisait bouillir son sang, battre son coeur plus vite et plus fort. Elle regrettait de ne s'être pas adonnée plus tôt aux "arts vénusiens" (une expression qu'elle avait entendue à la télévision, sur une chaine française).
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Apercevant un peu de sang au niveau de ses hanches, il eu une expression de surprise au début, se demandant un quart de seconde d’où cela pouvait provenir…avant de se rappeler que c’était pour la jeune fille sa première fois.
« C’est marrant ta façon d’y aller avec cette jeune fille…un peu trop légère à mon goût ta façon de lui faire prendre du plaisir… »
« Arrête…pas maintenant… »
« Je t’ai déjà dis que la luxure était un de mes péchés mignons ? Péchés ? Tu as saisis ? Ah quel humour ! »
Tentant de faire abstraction de la distraction que provoquait le démon en lui et qui zappait peu à peu son plaisir, il chercha à revenir dans l’état de pur plaisir et désir qui l’avait conquis avant son arrivé.
Pour cela il agrippa sa partenaire avec un peu plus de hargne, lui permettant de faire des vas et viens de plus en plus rapide, il sentait du liquide couler à plusieurs endroits, sur la jambe de la jeune femme et sur son sexe.
Il savait qu’il se retenait de se lacher, lui et son plaisir à cet instant, mais il voulait qu’elle goûte au maximum à ce moment, qu’elle apprécie chaque instant…qu’elle ne parte pas avec un demi plaisir, pour ça au moins le démon allait lui être utile, savoir si elle avait apprécié.
Les soubresauts étaient devenus de plus en plus intense, à chaque coup de reins il se demandait s’il pourrait se retenir, mais étrangement il avait aussi envie de l’entendre crier, hurler de plaisir, qu’elle ne puisse plus se tenir…mais ce qui devait arriver, allait bientôt se produire inévitablement…
« Ah…cette fois tu ne pourras plus te retenir ! Tu sais quoi? Je t'adore mon ami ! Je sens que je vais beaucoup me plaire avec toi ! Tu es...comme moi. » annonça le démon
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Zynarys sentit que Nicolas accélérait de plus en plus la cadence et le désir devint de plus en plus intense. Dehors, le ciel s'était assombri et on pouvait entendre au loin le grondement du tonnerre. Puis subitement un éclair zébra le ciel et une pluie battante tomba sur la terre. L'orage qui se manifestait maintenant dans toute sa violence faisait écho à la tempête intérieure de son âme ; la violence des émotions nées spontanément en elle, depuis qu'elle avait rencontrée ce charmant garçon l'effrayait un peu et elle avait l'impression qu'une autre personne avait pris la place de Zynarys et que cette dernière l'observait dans un coin de la chambre, inquiète et excitée à la fois...
Les coups de de rein devenaient de plus en plus puissants et plus rapides et la jandarienne enfonçait profondément ses ongles dans la peau de son partenaire ; à un moment donné, son regard rencontra le sien et ce qu'elle y vit fit couler sur son échine un léger frisson de peur : ses yeux étaient différents, comme s'ils appartenaient à quelqu'un ou quelque chose d'autre, comme s'ils étaient possédés par une entité venue d'outre-temps ou d'outre-espace... A moins que ce ne fut qu'une illusion engendrée par le désir qui les animait à cet instant même.
Sont-ils tous ainsi au moment de l'acte ? se demanda-t-elle, ou est-ce seulement lui ? Puis ces questions furent balayées comme les feuilles mortes en automne par le vent avec la même force que celui qui soufflait dehors, tant le désir qui la possédait enfiévrait ses sens, lui faisant pousser des petits cris de plaisir...
Elle ressentait la même excitation que lorsqu'elle allait au combat, abattait ses ennemis comme cette fois où elle avait anéanti toute une colonie de Xénomorphes sur Ixo . Mais cette lutte là était différente puisque quelque part il n'y avait ni vainqueur ni vaincu mais seulement deux êtres possédés par le même élan vital et universel qui poussait les contraires à s'unir, le principe mâle et femelle à ne faire qu'un.
Dehors, l'orage continuait à se déchainer...
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L'accord entre la tempête qui se déchainait à l'extérieur, redoublant d'intensité et couvrant le ciel, et celle de l'union des deux jeunes personnes qui prenaient à cet instant un moment de plaisir unique était parfait.
Comme pour soutenir chaque coup de reins que donnait Nicolas, un coup de tonner, une trombe, un bruit sourd retentissait...
La musique de son coeur qui battait de plus en plus vite, semblable à un unisson de mille gong se répétant en chaine, lui donnait une sensation irrésistible d'infinis...dans un moment comme ça il oubliait tout...ou presque...il n'y a une personne qu'il ne pourrait jamais oublier, mais la douleur était moins intense, la perte moins lourde, elle s'atténuait mais ne disparaissait pas totalement...
"Pourquoi penses tu à ça, à ce moment? Tu es idiot? ...." ajouta le démon sur un ton agacé.
Ignorant ces commentaires il continua ses mouvements de va et viens...mais soudain un désir brusque le pris, jusque ici il y a avait été plutôt tranquillement mais là...il y allait vraiment franchement poussant au fond du vagin de la jeune fille, une goutte de sueur tomba du front du jeune homme au creut de la poitrine de la jeune femme.
Enfin...dans un ultime soubresaut, ne pouvant réprimer son envie il finit par laisser son plaisir aller au maximum dans la jeune femme, ce moment de plaisir était si bon...il aurait aimé que ça recommence encore...avec la même intensité, il le pensait si fort qu'il eu du mal à croire ce qu'il allait entendre.
"Comme c'était un peu court je vais arranger ça...ou est ce que? Ah ça doit être là pour toi...parfait, écoute moi bien maintenant j'ai apprécié ce prémice mais j'ai envie d'aller...plus loin touche le lobe de l'oreille de la jeune damoiselle...elle devrait ressentir quelque chose d'amusant...pour la suite je te laisse t'en charger...ah oui petit cadeau..
Au moment où il prononçait ses mots il sentit son épuisement s'envolé et son envie revenir comme s'il revenait quelques minutes auparant...c'était incroyable il n'aurait jamais cru ça possible.
Etoné par cela il toucha le loe de l'oreille de la jeune femme , le caressant comme précisé par le démon intrigué par la réaction qu'elle aurait...au pire il était prêt pour une nouvellep artie de jambe en l'air...
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Vint un moment où Nicolas accéléra le rythme de son bassin, martelant avec vigueur l'intimité de sa partenaire qui sentait son plaisir arriver à la vitesse d'un cheval lancé au triple-galop.
Un dernier coup de tonnerre, le plus puissant, et dans une explosion de plaisir, il déversa sa semence en elle. Un grand cri s'éleva vers le plafond de la suite. Les yeux brillants, la tête nichée contre l'épaule de son amant, Zynarys resta de longues minutes, épuisée, haletante, comme si la mer d'une contrée tropicale l'avait déposée sur quelque plage de sable blond et doré.
Au loin l'orage s'éloignait, son grondement devenant de plus en plus faible pour laisser place à un beau ciel bleu.
Elle aperçut la trainée de sang qui zébrait d'écarlate la peau de ses cuisses ainsi que quelques gouttes qui maculaient la courtepointe du lit et eut un petit sursaut, se rendant compte qu'elle N'ÉTAIT PLUS VIERGE ! Les larmes aux yeux, elle se blottit dans les bras de Nicolas, lui murmurant des mots tendres empreints de gratitude... Il lui toucha le lobe de son oreille droite et elle sentit aussitôt le désir resurgir de nouveau, plus ardent et plus vivace que jamais, vit son membre fièrement dressé et sut qu'elle allait de nouveau délirer de plaisir dans ses bras.
Elle allait s'abandonner quand on frappa à la porte. Service d'étage ! dit une voix féminine, j'apporte le champagne.
Elle se leva et enfila une robe de chambre qui se trouvait non loin d'elle et ouvrit la porte. Sur le seuil se tenait l'une des employées de l'hôtel qui conduisait un petit chariot sur lequel était posé un seau à champagne, deux flûtes, un bol rempli de fraises ainsi que des amuses-gueules.
Laissez je m'en charge ! dit-elle en lui souriant et en lui glissant un billet de 2 000 yens dans la main. Elle referma la porte et amena le chariot non loin du lit où se tenait Nicolas.
Tu peux ouvrir le champagne ? Je vais faire un petit brin de toilette. Elle se dirigea vers la salle de bain, ouvrit le robinet d'eau froide du lavabo et, avec un gant de toilette et un peu de savon, se lava les cuisses et l'entrejambe, enlevant le sang qui teintait d'écarlate sa peau et ses poils pubiens.
Elle revint peu de temps après dans la chambre et laissa glisser la robe de chambre le long de son corps et sourit à son partenaire qui s'employait à ouvrir la bouteille de champagne.
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Encore haletant il s’allongea sur le lit humide, prenant de grandes bouffées d’oxygène pour récupérer, profitant du calme de la situation.
Fermant les yeux, étirant ses membres, il se mit à sourire, un sourire qui ne voulait rien dire, un sourire qui ne lui appartenait pas, pas vraiment, il était satisfait mais pourtant…pourtant portait un regard mélancolique sur les choses qui l’entourait.
Comme à chaque fois d’ailleurs qu’il faisait l’amour juste pour…se laisser aller, il laissait son esprit vagabonder et chaque fois, à la fin il souriait, mais son sourire était semblable à celui d’un clown triste, d’un homme qui à tout perdu parce qu’il a comprit que quoi qu’il fasse, tout cela n’y changerais rien et au fond…au fond il voulait que son existence est un poids.
« Le savoir inéluctable et chaque jour le vouloir changer…vouloir le changer… » pensa t il mélancolique
Durant cet instant qui lui paru une éternité où il était seul avec lui-même, ni le démon, ni Sei ne vinrent le déranger, peut être parce que finalement ce n’était que quelques secondes pour eux, mais pour lui c’était la question de tout une vie ?
Puis ces questions disparurent dans un tourbillon quand il ouvrit les yeux, le ramenant à une réalité qu’il souhaitait dominer ou fuir, c’était selon.
Le champagne ? Elle lui avait parlé de champagne ? Oui…le room service, il revenait peu à peu à lui, se redressant net, il commença à chercher dans les « décombres » son boxer qu’il avait abandonné il y a peu.
Mettant la main dessus et l’enfilant, il se mit a tenter de déboucher le champagne…diable c’est que c’était plus facile à dire qu’a faire…
« Maudit bouchon…mais vas-tu sauter… »
« Pchiiiiiit !! »
Le bouchon sauta comme un diable d’une boite, s’écrasant sur le plafond, les bulles de champagnes commençaient déjà àremonter à une vitesse folle. Néanmoins, bien qu’il en reversa un peu, il pu servir deux coupes de champagnes et calmer l’inondation naissante.
Voyant la jeune fille sourire après ce désastre au champagne, il ne put que, comme à son habitude, tenter de contrôler la situation du mieux qu’il pu.
« Et merde..»
« Je procède toujours ainsi ! On ne peut servir le champagne uniquement comme ça, sinon il perd de son arôme ! »