Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le quartier de la Toussaint => Discussion démarrée par: Hera le lundi 15 février 2010, 21:41:17
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Des journées ensoleillées, il y en avait peu ces temps-ci, au grand désespoir de la déesse. Elle passait ses journées, cloîtrée, à attendre vaguement qu’un rayon de soleil pointe. Elle devenait humaine, au grand désespoir de ses autres frères et sœurs les dieux, au fur et à mesure des jours. Mais cela ne la gênait pas. Elle aimait beaucoup cette idée de ne plus être caractérielle et imbus d’elle-même. Elle se pencha vers son armoire, attrapa une jolie robe noire, longue, des bas-résille, qui épousait parfaitement les formes de son corps fin, et mit des chaussures à talons. Elle se regarda, heureuse de ne pas avoir de cernes atroces aujourd’hui, attrapa un manteau de fourrure blanche, et l’enfila. Dehors, le vent était frais. La neige dormait encore sur le trottoir. Elle prit la route de la place publique, vers cette grande salle où beaucoup de gens se retrouvaient pour danser et boire, dans une ambiance légèrement chic.
Route longue dans ce froid mordant. Chacun de ses souffles libéraient un nuage dans l’air. Elle n’eut pas beaucoup de peine cependant à atteindre la salle. Elle poussa les portes, salua deux-trois amis et se prit un verre d’un cocktail étincelant de couleurs vives. Elle quitta son long manteau, et se posa contre le mur, un léger sourire sur les lèvres. Dehors, le soleil se couchait doucement, et la musique faisait vibrer les murs. Elle but son verre, doucement, regardant autour d’elle. Elle ne comptait pas dormir, ce soir …
Une fois son verre terminé, et quelques pas de danses esquissés, elle reçut une petite enveloppe. Une table lui était réservée, à l’étage. Elle eut un petit sursaut, surprise, et remit son manteau, montant les marches doucement, tandis qu’un serveur l’accompagnait. Elle n’avait jamais osée venir dîner ici, se contentant de rester au bar, les menus étant excessivement chers. Le serveur lui indiqua une table, vide pour le moment, et elle s’y installa, curieuse. Elle ne pu s’empêcher de ses sentir ravie.
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Alain Delon appréciait le Japon, c'était une nation peuplée de gens redevable à son immense talent, et à sa beauté hors du commun. En effet l'acteur était littéralement idolâtré dans ce pays, où il était même surnommé le Samouraï du printemps, sans qu'il ne comprenne réellement la signification de ce surnom. Il avait toujours pensé que cela venait de son film "Le Samouraï" où il avait été merveilleux comme d'habitude, et où il avait par ailleurs rencontré sa femme, la belle Nathalie.
Enfin il venait au pays du soleil levant pour se changer les idées. La rencontre de cette femme qui l'avait séduit, et lui avait fait tourné la tête n'était pas bonne pour lui : c'était lui qui avait le pouvoir d'effectuer cela sur le sexe féminin ! Il avait décidé de se rendre dans ce pays où les jolies femmes étaient monnaie courante, et où il pourrait s'amuser en toute quiétude. Effectivement il voulait se rassurer, et vérifier que son potentiel de séduction était encore à son maximum.
Se rendant dans le restaurant le plus chic de Kyoto, il s'attendait bien à trouver une jolie femme qu'il pourrait charmer à loisir. Son chauffeur s'arrêta devant l'entrée de ce grand lieu mondain, et Delon sortit impérialement de la grande berline de luxe se faisant accueillir par les portier japonais.
Il était vêtu d'un élégant chapeau brun, ce qui lui permettait de garder un certain anonymat, ainsi que d'une longue veste beige lui descendant jusqu'au genoux. Il portait aussi une chemise bleue très claire de marque, et une cravate plus sombre tacheté de quelques petits points blancs.
[ http://cineclap.free.fr/monsieur-klein/alain-delon.jpeg ]
A peine entré à l'étage du bas où il y avait un bar, et toisant du regard toute la salle, il remarqua une magnifique brune doucement doucement un verre. Elle alla ensuite danser, mais elle ne semblait pas accompagnée : c'était parfait pour l'acteur qui eut un petit sourire mesquin en démasquant une nouvelle proie. Il chargea un serveur d'apporter à la dame un petit billet qui l'invitait à la table.
Quelques instants plus tard elle monta au premier étage, Alain attendit un moment, il fallait la laisser patienter un peu, la laisser mûrir. Peu de temps après il la rejoignit, ôtant son chapeau à sa vue, il s'approcha d'elle doucement. Puis devant elle, il lui fit un sourire gentil, et lui lança un regard pénétrant de ses yeux glacials.
"Veuillez pardonner mon incroyable manque de délicatesse Mademoiselle ! C'est que je n'ai pu me retenir d'inviter une telle beauté..."
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La déesse eut un sursaut.
Oui, vous avez bien lu, un sursaut. Il était inhabituel qu’elle sursaute ainsi, après tout, Héra était celle que tout le monde craignait, et cette assurance lui offrait une sorte de confiance en elle. Tout du moins dans l’art du combat et de la politique. Au niveau sentimental, il fallait avouer que la déesse était une véritable guimauve, parfois, et qu’un rien pouvait l’émouvoir atrocement.
Enfin, toujours est-il que, quand elle voulut voir qui était son mystérieux prétendant – s’il fallait nommer cela ainsi – elle eut un nouveau sursaut et porta sa main baguée et pâle à sa bouche. Elle retint un hoquet, et toussa légèrement, un peu – beaucoup – gênée.
- Oh, si je m’attendais …
Elle n’osait pas baisser les yeux, qui ne cessaient de fixer ceux de l’acteur. Ah, mais quelle soirée, quelle surprise ! Elle sentit son cœur battre à tout rompre, et une sorte de gêne l’envahir. Ce qui était – encore une fois – rare. Elle était connue pour son caractère bien trempé, ses colères atroces et ses coups de gueules violents. Et là, non, ce n’était plus le cas, évidemment. Elle s’empressa d’adopter un rapide sourire, les yeux brillants, tandis qu’elle commençait à triturer nerveusement ses doigts.
- Je suis … confuse, enfin je veux dire … ravie.
Ah, la voilà qui cherchait ses mots. Elle aurait aimée se foutre des gifles et retrouver son assurance habituelle, mais là, c’était à la limite de l’impossibilité. Se faire inviter à dîner par un acteur aussi populaire et connu ! Oh, jamais elle ne se serait imaginée dans cette situation. De déesse puissante, elle devenait adolescente timide.
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Alain Delon détourna au bout d'un instant - qui paru comme une éternité - son regard fixe, pour le poser sur la table qui était mise convenablement ce qui le satisfit quelque peu. Un groom vint lui retira la chaise, lui permettant ainsi de s'assoir avec plus facilité :
"Si vous voulez bien prendre la peine..."
Lui murmura le serveur alors qu'Alain s'asseyait sans lui accorder le moindre mot. Quelques secondes plus tard, le Chef du restaurant arriva quelques peu embarrassé de ne pas avoir été prévenu de l'arrivée de l'acteur. Il s'arrêta devant la table, et salua bassement les deux clients :
"Monsieur Delon, c'est un honneur...
Madame..."
Ajouta-t-il en ôtant sa toque de cuisinier.
"Permettez-nous de vous invitez au frais de la maison"
Le célèbre français fit un sourire, un peu moqueur, au cuisinier avant de le remercier. Des cartes furent distribuées aux deux convives - on avait pris le soin d'enlever les prix sur la carte de la Dame - et Alain, remonta ses yeux azur vers la jolie demoiselle.
"J'en oublie même de me présenter devant votre charme chère amie. Je suis Alain Delon"
Dit-il sobrement avant de rajouter.
"Aurais-je la permission de demander le nom d'une si délicieuse Dame?"
L'acteur avait bien senti une certaine gêne, une surprise de la part de la jeune femme. Il souriait goguenard dans son for intérieur, elle devait surement l'avoir reconnu, et si ce n'était pas le cas, elle avait l'air émoustillée devant sa personne. Il la fixait à nouveau et découvrait avec délice l'incroyable grâce de la personne qui trouvait en face de lui.
Les plats furent amenés, Alain ne se privait pas de commander toutes sortes de mets et de d'excellentes boissons comme le champagne pour contenter son invitée.
"Délicieux, ne trouvez-vous pas?"
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Oh, oh … elle ne pouvait s’empêcher de sourire, un peu perdue, il fallait le dire. La situation était loin d’être déplaisante, il fallait même dire qu’elle était merveilleuse. En compagnie d’un tel être, evidemment, tout ne pouvait que bien se passer. Aussi, quand il lui demanda son prénom, elle eut un petit sursaut. Ah, là, c’était une autre paire de manches. Fallait-il qu’elle lui dise qui elle était vraiment ? Ah, ce serait sûrement le faire sursauter, sans doute, voir fuir … Elle eut un petit sourire, délicieusement dissimulé, et but une gorgée de champagne.
Oui, délicieux. Raffiné, doux … Elle sentit un léger frisson parcourir son échine, et passa sa main dans ses cheveux fins avant de le regarder.
- On me nomme Héra.
Pas d’autres mots. Cela suffisait amplement ! La déesse but une nouvelle gorgée, posa son verre sur la table. Elle usait d’une voix douce, plein de charme, sensuelle et délicieusement féminine. Sa voix naturelle – quand elle était de bonne humeur, tout du moins – qui faisait plaisir à entendre. En bref, la déesse sortait ce que les humains nommaient le " grand jeu ", alors qu'elle n'avait pas l'impression d'en faire des tonnes.
- Je suis vraiment conquise, mon cher, avoua t’elle dans un sourire. Tout est parfait.
Elle eut à nouveau un sourire, qui en disait sûrement long sur ses intentions. Ah, elle comptait bien à ce que la soirée se prolonge ! Elle remua doucement ses doigts, faisant tinter ses bagues, tandis que ses yeux malins brillaient délicieusement. Un acteur célébre et une déesse puissante ... Quel charmant tableau !
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Lors de tout le repas, et surtout lorsqu'il lui parlait Alain Delon fixait intensivement la demoiselle qu'il avait en face de lui. Elle est était vraiment magnifique, et ce n'était pas un superlatif. En effet elle était le charme, la beauté, et la grâce incarnée, tout cela à la fois. L'acteur était de plus en plus abasourdi, il avait l'impression de se trouver devant la féminité même. Au début, il lui avait semblé la voir gênée devant sa présence ; maintenant c'était lui, alors qu'il n'avait presque jamais ressenti cela, qui se sentait intimidé. Mon dieu, mais sur qui était-il tombé?
- On me nomme Héra.
"Héra? Il est vrai que vous avez tout d'une déesse"
Dit-il amusé, ne s'imaginant même pas qu'il avait affaire à une réelle divinité. Delon était parfaitement humain, il ne connaissait pas l'existence de Terra, et n'avait jamais entendu parlé d'êtres surnaturels ou du moins non humain.
Se sentant un peu grisé par l'alcool qu'il ingérait depuis tout alors, toutes ces boissons pétillantes, ou sans bulles, corsées, ou douces, elles lui chauffaient le corps et l'esprit. Il observait la belle, qui avait elles aussi les joues un peu rosies ce qui la rendait encore plus charmante.
Le dessert arriva, on mangea avec envie, sans s'empiffrer vu le lieu très mondain où il était. Ils discutèrent un moment, Alain Delon allumant un gros cigare et se laissant bercer par les courbes de la fumée. Il en proposa aussi un, plus petit et avec un porte cigare, à Héra.
Lorsque les discussions se firent moins fournies, que des petits instants de silence se faisaient sentir, il se releva de sa chaise et tendis le bras à Hera.
"Permettez vous que je vous raccompagne chez vous Ma chère demoiselle?"
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Une soirée riche en diverses émotions, il fallait l’avouer.
Elle mangea bien, fuma un peu, discuta beaucoup et reçut avec plaisirs les divers compliments qu’il lui adressait. Elle lui en avait fait, évidemment, des entendus ou sous-entendus, avait ri, sourit … Une bonne soirée, vraiment. Finalement, les personnes célèbres n’étaient pas tellement imbues d’elles-mêmes ! Elle accepta donc de se faire raccompagner, remit son épais manteau de fourrure et prit le bras de l’acteur. Elle le conduisit au travers des rues, ses talons claquant contre le sol, continuant de bavarder gentiment. Sa petite demeure apparut enfin à une intersection : Une villa, chatoyante, où dormait une piscine au centre d’un jardin bien tenu, et où était plantée une riche demeure. Elle ouvrit la grille, le conduisit, jusque devant la porte, où elle ouvrit maladroitement.
L’alcool, que voulez-vous !
- Je me permets de vous inviter à entrer, lança t’elle avec un sourire. Disons pour le dernier verre, hum ?
Des idées derrière la tête ? Oh que oui ! La déesse n’était pas habituée au rythme avec lequel les humains vivaient. Elle ne savait pas comment s’y prendre avec eux, et laisser souvent le « destin » choisir. Ainsi, elle l’invita, en le saluant légèrement et en tirant doucement sur le bras à pénétrer à l’intérieur de sa maison. Ils atterrirent dans son salon, un endroit chic, où se trouvaient beaucoup de fauteuils et canapés en cuir. Elle posa son manteau, et se retourna vers lui, souriante, appuyée contre un fauteuil.
- Alors, que désirez-vous boire, disons, comme digestif ? demanda t'elle avec un petit sourire en coin.
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La soirée avait été parfaite, Alain Delon voulait rencontrer une jolie fille qu'il aurait pu charmée, il avait rencontré une véritable déesse. Le diner avait été excellent, Hera était d'une beauté rare, à vrai dire il n'avait jamais rencontré une femme aussi charmante, et autant féminine. Un peu éméché par l'alcool il avait proposé son bras pour raccompagné la délicieuse beauté qui lui faisait office de convive. Elle remis son épais manteau de fourrure, ce vêtement porté sur elle donnait envie à Alain de la serrer dans ses bras, de la protéger. Cependant il voulu se retenir, il allait attendre qu'ils soient chez elle pour commencer les choses sérieuses.
Ils descendirent au rez de chaussée, puis sortirent dans la rue où il se laissa guider par sa belle hôtesse. Il découvrit avec joie qu'elle état bien lotie, dans une grande villa chatoyante, sourit et murmura quelques malices à son interlocutrice lorsqu'il aperçu la piscine, et la félicita de son somptueux jardin.
Lorsqu'il la vit ouvrir la grille assez gauchement, il ne put se retenir de venir la secourir, posant sa main sur sa hanche et l'aidant à pousser la porte récalcitrante. Il sourit malicieusement lorsqu'elle lui proposa d'entrer, à vrai dire il avait même oublié ce détail et était déjà près à entrer quand Hera l'invita.
"Oh juste une goutte alors !"
Lui murmura-t-il à l'oreille comme simple réponse, d'un air amusé. Bien sûr qu'il ne le pensait pas, il ne prévoyait cependant pas ce qu'il allait se passer. En effet, pour lui, un homme de sa trempe n'avait pas besoin de réfléchir à la façon avec laquelle il allait séduire cette jeune femme, il se laisserai guider par son instinct.
Apparemment la déesse était séduite, non seulement parce qu'elle l'avait invité chez elle, mais en plus parce qu'elle ne tirait doucement pour le pousser à pénétrer dans la demeure.
L'intérieur était aussi cosy que l'extérieur, plutôt chic ce qui plu beaucoup à l'acteur qui fit des compliment à sa jolie rencontre. Il s'assit sur un fauteuil en cuir, et poussa un soupire de satisfaction. Hera lui proposa à boire, alors qu'elle s'avançait vers un meuble à alcool, elle avait enlevé son manteau, dévoilant à nouveau son corps sous cette robe noire parfaitement seyante.
L'envie était trop forte, il se releva et vint tout proche d'elle. La prenant par sa taille, et rapprochant sa tête de ses cheveux, et profitant pour humer le parfum de la belle, il s'exclama :
"Juste un doigt de whisky..."
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La déesse frissonna, tandis qu’elle tenait déjà entre ses mains l’alcool flamboyant. Elle ne voulait pas qu’il détache ses mains de sa taille, non, elle aimait trop son contact, son odeur ... Tout son corps était réceptif aux moments où leurs peaux s’effleuraient. Elle se releva doucement, se tournant légèrement pour se retrouver tout contre lui, une de ses mains sur la nuque de l’acteur et l’autre sur son épaule, retenant entre ses doigts fins la bouteille de whisky. Elle le fixa un moment, la bouteille toujours entre les mains, et la suite fut rapide. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres, douce. Puis recula aussitôt son visage.
Elle ne voulait pas qu’il parte, ni qu’il la lâche. D’un geste lent, elle posa la bouteille sur la table basse, et se détacha à contre cœur de lui, le regardant toujours, mais avec toujours cette main contre sa nuque.
- Je … suis trop enflammée, lâcha t’elle d’un ton teinté d’excuse.
C’était le mot, effectivement. Enflammée. Ses joues étaient roses, ses lèvres rouges, ses yeux brillants comme des flammes emprisonnées. Elle se rapprocha à nouveau de lui, se refusant à s’en séparer. Elle ne le considérait pas comme son jouet – non, ce serait insultant – mais plutôt comme une sorte de … lueur, qu’il ne fallait pas laisser partir.
Métaphore assez grotesque, il fallait l’avouer. Héra et la poésie n’étaient pas amies. Cependant, son statut de déesse lui permit de lancer une réplique. Simple mais directe. D’une voix presque provocatrice, et avec un sourire, elle rapprocha sa bouche de son oreille pour lui murmurer :
- Mais j’ai sans doute mieux à vous proposer que du whisky …
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Il la tenait par la taille, ses deux mains serrant le corps mince et chaud de Hera, l'endroit était douillé, il aurait pu rester des heures ainsi. La déesse sentait si bon, elle aspirait à l'amour en fait, n'importe quel homme qui la croiserait aurait du avoir le coup de foudre pour elle selon Delon. Elle se retourna comme le pressentait l'acteur, se rapprochant de lui et vint déposer un doux baiser sur ses lèvre. La sensation était enivrante, ses lèvres étaient incroyablement douce et sucrées. Elle recula son visage et Delon pu apercevoir son visage si charmant.
Sa figure était vraiment attirante ses joues rosies par le geste, ses yeux où une petite lumière scintillait donnait envie à l'acteur de l'embrasser à nouveau, de la dévorer. C'est d'ailleurs ce qu'il fit sans se préoccuper d'une certaines décence, il l'agrippa vigoureusement par les hanches et rapprocha son visage à nouveau du sien pour l'embrasser langoureusement emporté par le désir.
"Je ... me suis trop enflammé aussi" S'amusa-t-il a dire sur un faux ton d'excuse.
Soudain, elle lui dit le mot magique. Enfin ce qui était pour Delon ce mot fantastique signifiant qu'une femme se livrait totalement à lui :
- Mais j’ai sans doute mieux à vous proposer que du whisky …
L'acteur sourit doucement à cette annonce et d'un air faussement innocent lui dit :
"Ah bon? Mais j'en serais ravi !"
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C’était une sorte de jeu, que cette séduction. Un jeu entraînant où il n’était pas question de faire demi-tour, ni de reculer. Elle restait toute contre l’acteur, recevant ses baisers avec envie, comme si un rêve s’accomplissait. Un doux et tendre rêve. Sa dernière remarque la fit sourire, tandis que ses yeux luisants d’envie reflétaient ce qu’elle pensait, et ce qu’elle désirait ardemment.
En tout cas, le jeu venait de commencer. Elle glissa sa main dans la nuque de l’homme, et l’embrassa sans retenue, tout en défaisant sa cravate avec douceur, se rapprochant de lui au point de coller sa poitrine contre son torse. Tout en continuant de l’embrasser, elle jeta par terre la cravate, sans vraiment de délicatesse, et recula son visage vivement, pour le regarder encore une fois.
A ce genre de jeu, elle ne trichait pas.
- Mais ce sera à vous de juger si ce que je vous propose vous enchante plus qu’un verre d’alcool, répliqua t’elle, taquine.
Elle lui vola à nouveau un long baiser, tandis qu’une de ses mains se glissait doucement sous la chemise de l’acteur.
Etait-ce l’alcool qui la rendait si folle ? Peut-être que oui, peut-être que non …
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Alain Delon se laissait guider à la guise de la splendide déesse. Elle posait sa main fragile sur sa nuque et amenait son visage vers le sien jusqu'à que les lèvres se collent les unes aux autres et que deux bouches s'entremêlent dans de douillets baisers. L'acteur, l'embrassait ainsi puis remontait sa bouche sur la douce joue de Héra puis à son cou qu'il bécotait doucement, en profitant pour humer le parfum enivrant émanent des cheveux de la jeune femme.
Elle défit sa cravate, puis la jeta à terre rudement ce qui excita et fit sourire le célèbre français. Hera glissa ensuite ses mains sous la chemise de l'acteur, et la passer sur son ventre et son torse. Sans être une masse, l'acteur était assez musclé et sentait avec ravissement la déesse passer sur ses abdominaux et pectoraux quelque peu velus. Il voyait déjà son sexe frémir, impatient d'entrer en jeu.
- Mais ce sera à vous de juger si ce que je vous propose vous enchante plus qu’un verre d’alcool
"Je dois admettre que le Whisky ne fait pas le poids face à vous."
Répliqua-t-il amusé.
La poitrine de la belle collée à lui faisait naitre quelques idées érotiques dans l'esprit de l'acteur, et sans crier gare il l'attrapa par les cuisse, la soulevant ainsi, et ramenant son visage contre le sien. Il se déplaça ainsi jusqu'à un gros fauteuil en cuir où il s'assit, entrainant la jolie fille sur ses genoux.
Sans véritable délicatesse, et avec plus de perversion qu'autre chose, il prit la main de la favorite de Zeus et la posa contre son membre, la poussant à le prendre en main.
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Oh, entreprenant ! Elle adorait cela ! Aussitôt, la main câline et quelque peu taquine se pressapour laisser place à son imagination. Elle ouvrit le pantalon de l’acteur, et la laissa glisser à l’intérieur, tandis qu’elle ne cessait de l’embrasser, sa bouche réclamant sans retenue la sienne. Alors, sa main entra doucement en jeu, et commença à faire de lents, puis rapides va-et-vient, puis des caresses douces, se plaisant à rester imprévisible quand au rythme que donnerait ses mains. Puis ce fut le grand jeu … Ses fines lèvres rouges descendirent le long du torse de l’acteur, pour finalement prendre délicatement en bouche le sexe tendu.
Oh, elle était grisée par l’alcool et se sentait pousser des ailes. Ainsi, elle commença doucement à laisser sa langue venir effleurer, lécher le membre, puis l’attrapa entre ses lèvres pour commencer à donner un rythme effréné à ses actes.
Combien de temps cela durerait-il ? Oh, jusqu’à ce qu’il lui relève la tête ! Pour le moment, elle se plaisait à faire ceci …
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"Quelle ravissante petite coquine !"
Se dit à lui-même Alain Delon alors qu'il voyait la main de sa charmante compagne s'activer dès qu'il l'avait poser sur son sexe. Elle ouvrit alors son pantalon, l'acteur frémit doucement en sentant la tendre main glisser sous le tissu. La déesse était sur le célèbre français et le couvrait de baisers qui semblaient le rendre fou d'amour et d'excitation : il ne voulait pas que ce moment s'arrête.
Soudain elle se redressa, et faisant parcourir sa bouche sur le torse de Delon, elle descendit son visage sur qu'à son sexe avant de déposer ses lèvres dessus. L'acteur se pinça une lèvre, étonné de l'appétit de la demoiselle, ainsi que de sa prise d'initiative. Se relaxant doucement, il posa une main sur les cheveux de Hera, et savourant la gâterie qu'elle lui faisait.
Elle savait y faire, et Alain n'était pas insensible à ses gestes. Ses caresses étaient délicieuses, et son sexe était maintenant parfaitement tendu. Se faire offres de tels tendresses par une femme de cette teneur était jouissif.
Mais étrangement, l'acteur se sentait en position d'infériorité, et laissait la jeune femme prendre en main l'évolution des ébats. Devait-il la relever? Ou bien finir ce qu'elle avait commencé? Et si oui, où aurait-il du se relâcher? Ne sachant faire un choix, il laissa la déesse choisir par elle-même...
Hmm... savez-vous que vous êtes exquise?