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Chaque passage en direction du monde de Terra est une expérience aussi étrange qu'exaltante aux yeux de Dragunov. Et à juste titre vu que ce n'est pas sur Terre que l'on peut apprécier de la nature sous ses aspects les plus primitifs. Ici, quand tu as le courage de vagabonder dans les diverses plaines et forêts il ne faut pas s'étonner de tomber nez-à-nez avec des créatures féroces ou étranges quand ce n'est pas la menace d'insectes meurtriers qui rôde. Là où une personne en tremblerait de peur, Dragunov trouve ce genre de situation revigorante. Exit les jeux de manipulations, les longues heures de négociations ou les bagarres et règlements de comptes insipides. Cela ne fait pas 24 heures qu'il est en territoire terranide qu'il a déjà affronté et éliminé une monstruosité de deux fois sa taille à mains nues.
L'homme d'affaire est accompagné de son entourage habituel lors de ses expéditions sur Terra. A savoir : 3 gardes du corps et un scientifique. Chaque garde du corps possède une maîtrise d'un art martial et un pouvoir particulier car un simple humain aura beaucoup de mal à survivre dans un environnement aussi hostile. Quant au scientifique, il est surtout là pour trier et collecter les parties importantes des monstres éliminés en route. Savoir quoi conserver, échanger et se débarrasser est très important quand on a pour objectif de commercer. Il faut savoir ce qui peut intéresser de potentiels acheteurs.
- Monsieur, la nuit va bientôt tomber, nous ferions mieux d'installer le camp ici.
- Très bien.
- ...
- Arnold, la récolte a été fructueuse ?
- Oui, mr Dragunov. La créature... Appelons la une chimère, possédait des organes fascinants. Je n'ai pu réaliser que des tests basiques avec l'équipement que j'ai à ma disposition, mais son foie et son coeur semblent dégager une aura magique plus puissante que la moyenne.
L'équipement auquel fait référence le dénommé Arnold est introuvable sur Terre à moins de posséder les bons contacts. On ne parle pas d'objets technologique habituels mais plutôt d'objets insolites en terme d'apparence. Une personne lambda n'y verrait qu'un simple bibelot extravagant sans se douter un seul instant de ses propriétés. Même une simple balance peut posséder le don de quantifier la puissance magique d'un organe ou d'une arme sur Terra. Tout dépend de son inventeur, même si les matériaux qu'on peut trouver ici sont différents de ceux de son onde d'origine.
Après un repas sommaire, Dragunov part se coucher en laissant ses gardes du corps assurer la sécurité à tour de rôle. C'est en même temps que le soleil qu'il se lève et se prépare pour son rendez-vous. Vêtu de son costume habituel lors de ses visites sur Terra pour ne pas attirer d'attention indiscrète, il vérifie que le dispositif à sa ceinture continue de fonctionner. Le petit appareil sert à signaler sa présence à la personne qui possède celui qui va avec. En l’occurrence une sorcière vaudou répondant au nom de Céleste Trahan. Avec les années leur système est devenu bien rôdé. A chacune de ses visites sur Terra, Dragunov active son dispositif dès son arrivée et celle-ci le rejoint le lendemain. Ou l'inverse en fonction de leur dernière conversation.
Cette fois, c'est à Céleste de le retrouver en territoire Terranide. Le rendez-vous avait été pris depuis un mois.
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La journée commençait bien pour la sorcière. Toute la nuit elle avait planché sur un rituel qui avait pour but de lui permettre de voyager de grandes distances en un seul pas au travers d'une sorte de portail magique. Et elle avait finalement réussi son œuvre. Elle contemplait d'ailleurs son travail avec un rictus satisfait. Le portail ressemblait à un rectangle, comme une porte tracée dans l'air, aux contours enflammés. Mais pas n’importe quelles flammes, non. Ces flammes, empruntées aux cendres qu'un Phœnix laissait après sa résurrection, étaient semblables à de l’or fondu. Elles brûlaient quiconque tentait de franchir le portail sans l'aval de sa créatrice. L’inconvénient, c'est qu'elle ne pouvait pas ouvrir de portails dans des lieux où elle n'avait jamais été.
Refermant le miracle d’ingénierie magique rituelle d'un simple geste désinvolte de la main, l’immortelle se dirigea d'un pas leste vers la sortie de son sous-sol, impatiente de trouver quelques heures de sommeil mérité. Narcisse et Nathanaël tiendraient la boutique pendant qu’elle se reposait. Et elle ne craignait pas de se faire agressée quand elle était vulnérable. D'une part parce que cette vulnérabilité était subjective (le nombre de pièges et d'enchantements qui protégeaient et les lieux et la propriétaire était tout bonnement insensé) et d’autre part parce qu'elle s'était assurée que ses fils donneraient leur vie pour elle.
Étouffant un bâillement, elle se laissa tomber dans son lit avec un soupir satisfait. Et c'est bien sûr à ce moment-là que le petit dispositif qui ne la quittait jamais se mit à vibrer.
Les yeux fermés, la sorcière réprima le grondement qui menaçait de sortir. Une sorcière vaudou fatiguée était souvent une sorcière vaudou agressive et cruelle. Mais elle de força à ouvrir les yeux pour regarder la localisation que l'objet transmettait. Randal Dragunov n'était pas responsable de son obsession à finir les choses qu’elle commençait sans délais. Il ne l'avait pas forcée à rester éveillée ces trois derniers jours pour peaufiner et corriger son rituel. Et à chaque fois qu'il apparaissait, les affaires qu’il amenait étaient fructueuses. Par ailleurs, se rappela la brunette, il n'était pas responsable pour sa capacité à s’investir tellement dans ses projets qu’elle en oubliait le temps qui passait. Et ce rendez-vous était prévu de longue date.
Le temps de calculer de tête les coordonnées transmises, et elle esquisse un sourire satisfait. Elle connaissait bien ce coin. Elle aurait donc tout le loisir de récupérer quelques heures de sommeil avant de se rendre au lieu de rendez-vous.
Ayant retrouvé visage humain après une longue sieste -d'une journée et demi- reposante, la redoutée sorcière prévint Narcisse qu'elle serait absente quelques temps pour affaires et s’enferma dans le sous-sol. Là, elle retraça son rituel et l’activa d'une goutte de sang. Le portail s’ouvrit de nouveau, cette fois donnant sur le territoire terranide. Rassemblant ses essentiels, Céleste franchit le portail d'un pas assuré.
Arrivée sans problème de l'autre côté, elle agira les doigts négligemment et entendit le portail se refermer dans un « Woosh » satisfaisant. Consultant le dispositif niché dans l'un des nombreux colliers qui ornaient sa gorge, elle se mit en route en direction du signal. Et elle ne tarda pas à trouver le campement de son rendez-vous.
« Hey, sugar, je vois que tu es bien installé, salua-t-elle d'une voix rauque et sensuelle en arrivant de sa démarche légèrement chaloupée, roulant des hanches comme toujours. Le voyage s'est déroulé sans accroc ? »
Elle nota avec un sourire satisfait que sa tenue ne laissait pas les compagnons de son associé de marbre. En même temps, c’était l’effet voulu. Elle n'avait pas honte de ses courbes. Et elle appréciait dérouter les mâles avec aussi peu de tissu que possible pour couvrir ses attributs.
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Cette relation entre Dragunov et Céleste aura mis de nombreuses années pour prendre sa forme actuelle. En particulier parce que les deux personnages sont méfiants de nature. Un trait de caractère essentiel pour rester en vie et protéger ses intérêts quand on navigue dans des océans peuplés de requins et de piranhas qui attendent le premier signe de faiblesse pour vous affaiblir ou viser la jugulaire. Sans avoir eu la chance, ou le malheur, de témoigner des pouvoirs de la sorcière, Dragunov sait qu'il ne faut jamais tenter le diable. L'oeil non averti ne verra qu'une sauvage à la tenue légère car elle aime montrer au monde ce que la nature lui a offert. Tandis qu'un homme avec une perception plus aiguë n'aura aucun mal à apercevoir cette aura ténébreuse, voire morbide, qu'elle dégage.
D'ailleurs les hommes qui accompagnent Dragunov lors de ses tractations avec Céleste Trahan sont prévenus à l'avance que leur employeur ne sera pas la menace la plus à craindre si ils viennent à manquer de respect à sa partenaire commerciale. Et ce n'est pas une menace en l'air quand on a fréquenter assez longtemps le mafieux pour voir de quoi il est capable. Après... Peut-être que l'interdit et la peur servent de stimulant en plus des formes ravageuses mises en avant par la tenue légère qu'elle porte.
Ce qu'il faut savoir c'est que même un bikini en acier peut offrir plus de défense à sa porteuse qu'une protection intégrale d'une membre du S.W.A.T. Une histoire d'enchantement et de matériaux magiques. Terra restera un mystère impossible à décrypter en une vie.
- Bonjour Céleste.
D'un geste du menton l'homme fait comprendre à ses gardes du corps de s'éloigner pour surveiller le périmètre au lieu d'attendre que son invitée fasse un geste qui laisse dévoiler encore un peu plus de son anatomie par accident. Que pourraient-ils faire contre elle de toute manière ? Leur présence est uniquement nécessaire pour repousser les bêtes sauvages ou les habitants de villages voisins qui iraient un peu trop loin à la recherche de ressources.
- A merveille. Regarde par toi même.
La galanterie voudrait qu'il s'enquiert de son bien-être également. Mais il commence à cerner le personnage et sait que ce qu'il lui montre en levant le bras en direction d'un tapis où se trouvent deux conteneurs réfrigérants, utilisés habituellement pour transporter des organes dans son monde d'origine, l'intéressera davantage qu'un échange de banalités. Dans ces conteneurs la sorcière trouvera le coeur et le foie de la créature terrassée hier par ses soins.
- Tu peux choisir celui qui t'intéresse le plus. Vois ça comme un dédommagement pour t'avoir fait venir ici.
Jusque là silencieux à observer la scène, le scientifique qui se trouve à quelques pas à l'écart en attendant qu'on l'invite à rejoindre la conversation décide d'intervenir.
- P-Pardonnez-moi mr Dragunov, mais... Vous êtes sûr de vouloir lui donner un objet d'une telle valeur sans-
- Qui a tué cette chimère comme tu l'appelais ?
- Euh... Vous ?
- Et qui paie tes honoraires ?
- Vous également.
- Alors de quel droit oses-tu remettre mes décisions en question ?
- ...
- Ce sera ton unique avertissement. Je pourrais te donner à Céleste, mais je ne sais même pas si tu ferais un cobaye décent.
Le regard du scientifique se tourne vers la sorcière tout en déglutissant assez fort pour que tout le monde puisse l'entendre à plusieurs mètres. Et sa réaction n'est pas dû à une attirance sexuelle de quelque sorte que ce soit. Le front qui se met à suinter de transpiration, il baisse immédiatement la tête pour fuir son regard par peur qu'elle le transforme en statue ou le réduise en slime visqueux. Ca reste une sorcière après tout. Qui sait de quoi elle est capable face à un humain lambda comme Arnold ? De son côté, Dragunov reprend le fil de la conversation.
- Je t'en prie, installe-toi une fois que tu auras fait ton choix. Il y a une bouteille de vin dont tu faisais l'éloge lors de notre dernier échange dans cette petite caisse. Nous discuterons ensuite.
Mieux vaut désamorcer la situation et calmer l'ambiance pour avoir un échange fructueux. Pour le bien de ce pauvre Arnold.
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Immédiatement, le regard sombre de la sorcière se porta sur les deux conteneurs que l’homme lui présentait. S'en approchant d'un pas léger, elle n'en détourne le regard que lorsque le scientifique ose remettre son chef en question. Ses prunelles se mettent alors à parcourir le corps du scientifique d'une façon malsaine, comme si elle le disséquait visuellement, cherchant la meilleure utilité pour chaque membre et organe. Elle ne s'en désintéressa que lorsque l'homme se rendit compte de son erreur grâce aux paroles de Dragunov, et remporta son attention sur ce qui l’intéressait vraiment. D'une main agile, elle ouvrit le premier, puis le second, étudiant la marchandise avec tout le sérieux que ça demandait.
Céleste s'abaissa alors au niveau des conteneurs, les genoux écartés, les fesses reposant sur ses talons. En bonne sorcière vaudou, elle était pieds nus et ne semblait pas s'en plaindre. Repoussant sa crinière d'ébène dans son dos, elle prit les deux organes en main, le cœur dans la droite et le foie dans la gauche. L'air concentré, elle les palpent, les pressent, les mesurent. Elle s'imprègne de la magie résiduelle de la créature à laquelle ils appartenaient. Elle les sent, fermant les yeux et inspirant longuement, puis les goûtent en passant sa langue dessus comme elle l’aurait fait pour un certain organe mâle dans une autre situation. Finalement, elle les reposent avec soin, comme s'il s'agissait d'un précieux trésor et non pas d’organes d'une créature mutante fraîchement tuée.
Refermant chaque conteneur, elle se lèche ensuite les doigts pour en nettoyer le sang. Finalement, elle s'empare de la glacière contenant le cœur de la bête.
« Je te laisse le foie. Le cœur me servira pour un rituel, laisse-t-elle échappée de sa voix de velours tout en venant prendre place en face de son associé. La peau de cette créature, une fois tannée et correctement préparée, devrait être imperméable aux armes blanches, si j'en crois les impressions qui me viennent de ces organes. Et étant donné la taille à laquelle je l’estime, tu devrais avoir largement de quoi faire plusieurs pièces de protections centrales pour un homme de ton gabarit, indique-t-elle en posant le conteneur à ses côtés. »
S’étirant un peu à la manière d'un chat, captant du coin de l’œil les réactions mal camouflées des gardes, Céleste ne peut s’empêcher un rictus amusé. C'en était presque trop facile.
« Alors Sugar, que puis-je faire pour toi ? »
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D'une oreille attentive Dragunov écoute religieusement les informations détaillées que partage Céleste sur les potentielles utilisations que peuvent avoir les morceaux récupérées sur la chimère. En règle générale ce qui ne servirait qu'à confectionner de simples pièces de protection sont revendus sur Terra à d'autres collaborateurs à fidéliser ou mis aux enchères sur Terre auprès de riches idiots qui aiment collectionner tout et n'importe quoi pour atteindre un rang social plus élevé que les autres. Le genre de passe-temps que déteste l'homme d'affaire même si il doit s'y plier parfois.
Les explications de la sorcière terminées, il se tourne en direction d'Arnold :
- En plus de te laisser la vie elle prend le temps de te donner des suggestions. Franchement...
Une épaisse main vient alors se poser sur son menton comme pour l'aider à penser à autre chose quand son invitée le relance sur l'origine de cet entretien. C'est cette fois au tour de l'imposant personnage de se mettre à sourire de manière satisfaite.
- Eh bien, j'aurais besoin de certains de tes produits, comme tu peux t'en douter. J'ai déjà une liste de prête que je te donnerai plus tard. Car la vraie question à se poser aujourd'hui est "Qu'est-ce que JE peux faire pour toi ?".
D'un geste de la main droite il fait signe à Arnold de lui apporter une tablette numérique. Le scientifique réagit avec un soupçon de panique dans ses gestes alors qu'il cherche l'objet, le déverrouille et ouvre un fichier vidéo pour le mettre immédiatement sur pause. Une fois entre ses mains, Dragunov lance la lecture et avance de quelques minutes pour ensuite tourner l'écran en direction de la sorcière.
- La dernière fois nous avions discuté d'un terrannide capable de transformer sa peau pour la rendre plus solide. Eh bien j'ai retrouvé sa trace et l'ai... encouragé à me montrer de quoi il était capable.
Si il est fait mention du passé dans sa phrase c'est parce que l'homme en question a été éliminé après avoir été torturé pour en extraire toutes les informations nécessaires. Sur la vidéo en question on peut le voir se battre contre plusieurs adversaires l'un après l'autre dans une cage destinée aux combats clandestins.
- Je te passe les détails techniques et scientifiques en résumant de manière assez grossière ce que j'ai pu découvrir sur le sujet. Un changement dans son métabolisme lui permettait de renforcer la teneur en carbone de son organisme au niveau de son épiderme pour lui offrir une sorte de carapace. Heureusement, il s'agit d'un don qui se transmettait au sein de sa famille en pratiquant un rituel dans un endroit précis et non d'un don obtenu à la naissance. Et étant donné qu'il était le dernier de sa lignée avant de disparaître... Je te laisse faire le calcul.
Dragunov tire de nouveau l'objet dans sa direction et cherche un fichier dans plusieurs dossiers. Un fichier photo montrant une carte dessinée de manières hasardeuse à la main avec... quelques tâches rouges ici et là. Sans aucun doute du sang. Difficile en même temps de faire preuve de précision et de propreté avec quelques doigts brisés et un œil explosé.
- Qu'en dis-tu ? Est-ce que mettre la main dessus t'intéresse ? On pourra toujours discuter du paiement plus tard car je sais que tu ne manques pas de marchandises intéressantes. Et si tu te demandes pourquoi je ne veux pas garder cet étrange pouvoir pour moi c'est tout simplement parce que je n'en ai pas besoin.
Avec ses nombreuses mutations Dragunov possède une forte résistance aux divers poisons et quand il s'agit de combats il préfère ressentir la douleur. A ses yeux une protection doit uniquement avoir la forme d'un objet afin de ne pas finir par en dépendre totalement. Il aurait pu malgré tout exploiter ce don pour le militariser. Mais une fois encore, s'étendre à trop grande échelle peut avoir de très mauvais effets secondaires. S'en servir de monnaie d'échange pour les affaires est bien plus intéressant.
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Se servant un verre du vin qu'il avait sorti, la sorcière ne peut retenir son sourire qui s'élargissait à la mention du terranide qui avait attiré son attention avec le donc particulier qu'il possédait.
« Oh, Sugar, tu sais décidément comment me combler ! S’exclame-t-elle avec un rire bas mais sincère. As-tu pu lui soutirer le rituel qu'il a utilisé ou devrais-je tâtonner et possiblement invoquer son âme d’entre les morts ? »
Avec ce rituel, elle pourrait rendre Narcisse et Nathanaël presque invulnérable, les rendant d’autant plus précieux pour garder sa boutique. Et elle pourrait également en profiter, et traiter avec des êtres qui ne vivait pas dans des dimensions confortables pour la faible et fragile peau humaine.
« Dans tous les cas, je suis preneuse. Tu me donneras ta liste et le nombre d'article que tu désires pour chaque. Je te montrerais aussi les nouveaux arrivages, si tu te sens de venir à ma boutique après. Ça ne prendra pas des jours de trajets, d'ailleurs, parce que j’ai mis au point une sorte de portail magique qui me permet d'aller en quelques pas dans des lieux que j’ai déjà visité. »
Elle finit son verre avec délectation, et son regard se porte sur les gardes et le scientifique.
« Tu devras laisser ceux-là sur place, par contre. Je crains qu'ils ne puissent prendre le portail sans ma présence à leurs côtés. Et je n'envisage pas de faire quinze milles allers-retours. »
Se penchant en avant sur son siège, la belle décochant un sourire malicieux avant d'ajouter :
« Sauf si bien sûr il y en a un ou deux dont tu peux te séparer pour que j'expérimente, bien entendu. »
On ne sait jamais, qui ne tente rien n'a rien. Mais la brune doutait que son associé se sépare ainsi des gardes ou du scientifique. Sauf s'ils lui ont fortement déplu, il a probablement trop investi en eux pour les abandonner de la sorte.
« Autre chose à aborder ou est-ce le moment pour fêter notre partenariat ? Demande-t-elle avec un sourire en coin qu'elle rends volontairement lubrique pour me plaisir de voir les gardes et le scientifique mal à l'aise. »
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Voir son intérêt pour sa proposition n'a rien d'une surprise. L'homme d'affaire connait la bête comme le dit l'expression couramment utilisée sur Terre. Une expression qui a un tout autre sens dans ce monde d'ailleurs. Toujours calme et détendu il vient rassurer la sorcière sur la procédure à suivre.
- Tu sais que je n'aime pas quand le travail est fait à moitié. Je possède toutes les informations nécessaires pour mettre la main sur ce pouvoir.
Dragunov se contente ensuite de l'écouter sans intervenir avant de se mettre à ricaner quand elle lui demande si elle peut piocher allègrement parmi son personnel. La gourmandise de Céleste n'est plus à découvrir et elle touche tous les domaines possibles et imaginables tant que cela peut lui être utile d'une quelconque manière. Mais pour cette fois elle devra essuyer un refus auquel elle s'attendait probablement.
- Haha, arrête donc, tu vas vraiment finir par les faire paniquer.
Il se penche alors en direction de la femme séduisante en posant une main d'un côté de sa bouche comme pour empêcher d'autres personnes de les entendre pour lui glisser.
- Par contre, je peux t'apporter des "cadeaux" de ce genre la prochaine fois.
Une branche de ses affaires concerne les prêts personnels. Plusieurs groupes d'usuriers sont sous les ordres de ces lieutenants et certains ont des dettes si grandes qu'ils sont kidnappés et charcutés par des chirurgiens pour revendre leurs organes. Cela rapporte gros. Très gros. Et pourtant les affaires avec Céleste sont encore plus prolifiques. Comme la potion de virilité que Dragunov a revendu à un vieux bonhomme impuissant qui voulait revivre sa gloire passée de l'époque où il vivait dans un manoir peuplé de jeunes femmes faisant ses quatre volontés en échange d'une vie de luxe.
- Le moment est venu, effectivement. Mais je pense que tu devrais garder tes forces pour plus tard car tu en auras besoin. Le rituel qu'il faudra pratiquer risque d'être... éprouvant.
Un simple geste de la main après avoir levé son bras droit en l'air fait comprendre à son équipe qu'il est temps de lever le camp et de se mettre en marche. La grotte où se rend la fine équipe ne se trouve pas à plus d'une heure de marche durant laquelle Dragunov explique plus en détail quel type de marchandise il aimerait acheter auprès de sa partenaire plus tard. Tout en lui soumettant quelques requêtes qui pourrait leur être bénéfiques si celles-ci sont réalisables.
- Nous y voilà. Si les informations récoltées s'avèrent correctes, et je pense sincèrement qu'elles le sont, nous auront un petit comité d'accueil. Mes hommes et moi nous chargerons des golems pendant que tu t'occuperas des esprits. Ca te convient ?
La menace en question ne devrait pas être compliquée à éliminer pour Dragunov et Céleste seuls. Alors avec en plus le groupe d'hommes de main, ce ne sera qu'une formalité qui leur prendre une heure. Deux tout au plus. Viendra ensuite le passage du rituel.
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La sorcière leva les yeux au ciel en se disant que le petit personnel n’était plus ce que c’était de nos jours s’ils se mettaient à paniquer à la simple mention de servir d’expérience. Mais son sourire en coin indiquait qu’elle trouvait leurs réactions vachement drôles quand même, et qu’elle ne pouvait s’empêcher de les titiller. Et quand il mentionna qu’il pouvait lui avoir des cobayes ? Son regard brilla d’intérêt et elle garda cette information dans un coin de sa tête.
Quand il donne le signal à ses hommes qu’il est temps de lever le camps, elle se lève aussi, époussetant un peu de sable qui s’était glissé dans son haut minimaliste. Puis elle suivit l’expédition, écoutant Randal avec attention alors qu’il lui explique ce dont il aurait besoin. D’un geste de la tête, elle lui fait comprendre que sa liste de désirs est approuvée et qu’elle lui apportera tout ça (ou bien il viendra le récupérer, elle n’est pas difficile) aussi vite que possible. Quant à ses requêtes, elle lui promit d’y repenser quand ils ne seront pas sur le point de terrasser quelques ennemis avant un rituel bien précis. Et si le rituel est aussi éprouvant qu’il le laisse entendre, elle préfère se focaliser là-dessus.
« C’est parfait, Sugar, ronronne-t-elle en observant les lieux alors qu’ils se rapprochent de la grotte. Je vois déjà les signes avant-coureurs de la présence d’esprits vengeurs. Tu vois cette végétation qui paraît blanche ? C’est du givre. Ça vient de leur royaume. Le portail ouvert pour les accueillir ici est bien mal foutu pour en laisser échapper autant. On n’est même pas encore devant la grotte qu’il y en a partout. »
Elle retrousse métaphoriquement ses manches et commence à incanter dans un souffle, créant une protection pour Randal et ses hommes contre le type d’esprit qu’ils vont rencontrer. Ça ne lui prend qu’une énergie infime, et ça leur permettra de rester concentré pour décimer leurs ennemis.
Et enfin, ils arrivent devant la grotte. La brune n’a pas le temps de voir le comité d’accueil qui est présent physiquement que des spectres foncent sur elle, attirés par l’aura de magie noire qu’elle exhale. D’un mot, dans une langue oubliée, la sorcière se met à léviter et se lance à la rencontre de ces esprits. Une gemme -un diamant pur- est tenu dans sa main droite tandis qu’elle dirige la gauche sur chaque spectre individuellement. Elle martèle, d’une voix qui semble provenir d’outre-tombe, une litanie de mots brefs mais qui semble impacter les revenants immatériels. A chaque mot, le spectre sur lequel est dirigé ce chant funèbre semble se rabougrir, perdant de sa substance, et hurle d’une voix à glacer le sang de simples mortels.
La sorcière ignore combien de temps s’écoule avant qu’elle ne se laisse retomber sur le sol une fois que le dernier esprit est vaincu -et absorbé dans le diamant de la taille de son poing qu’elle tient dans la main- mais quand son regard se pose tout autour d’elle, elle ne voit que des cadavres que le scientifique est déjà en train de disséquer. Elle fait brièvement le tour des gardes avant que ses prunelles sombres ne se posent sur son associé.
« C’est bien, tu ne t’es pas reposé sur tes lauriers depuis la dernière fois, commente-t-elle d’un ton railleur. J’aurais été ennuyée si tu n’étais plus aussi performant ! »
Elle se rapproche de sa démarche chaloupée, roulant des hanches sans vergogne, laissant ses doigts caresser les bras de certains gardes qui arboraient des blessures. L’énergie contenue dans le diamant -d’ailleurs devenu d’un rouge sombre et brillant- pulse et semble s’infiltrer chez chacun d’eux. Quelques instants plus tard toute blessures semble guérir à grande vitesse. Quand elle arrive près de Randal, le diamant brillent moins fort mais tous ses hommes sont en pleine forme.
« Besoin d’un petit remontant, Sugar ? Sinon, je veux bien que tu me montre ce que tu as sur le rituel maintenant qu’on est en place. »
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L'attente ne sera pas longue avant de voir que les informations procurées par le terranide était vraies. Et comme convenu l'instant précédent, Dragunov et ses hommes s'attaquent aux golems qui servent de gardiens à cet endroit. Ces créatures artificielles sont réputées pour leur résistance physique et leur imperméabilité à la magie. Fort heureusement toute défense ne peut tenir éternellement face à une puissance d'attaque plus grande. Le domaine dans lequel excelle l'imposant humain qui n'a aucun mal à arracher un bras d'un ennemi pour lui écraser brutalement le crâne avec dans un seul et même mouvement.
Inutile de s'embêter avec de la stratégie ou des mouvements compliqués comme pour affronter un humain. Le seul moyen de mettre hors d'état de nuire un golem est de détruire son noyau ou de l'en séparer. La protection procurée par la sorcière qui les accompagne les aider autant physiquement que mentalement car ils peuvent se consacrer sur leur tâche sans craindre d'être attaqué à distance par un sort ou tout autre attaque mentale. C'est que les esprits peuvent être très fourbe dans leur façon d'atteindre leurs victimes.
L'affrontement... Ou plutôt le nettoyage des lieux ne durera pas plus longtemps que nécessaire. Malgré l'apparition de bestioles ressemblants à des lézards qui ont tenté leur chance en se cachant dans les ombres des golems. La majorité se sont retrouvées écrasées sous les semelles de Dragunov ou au bout de piques tenues par les hommes de main.
- Hooo, vous permettez ? Merci bien !
Arnold ne perd pas un instant pour examiner ces étranges créatures tout en s'exclamant de surprise.
- J'avoue qu'ils ont fait un excellent entraînement. Une ou deux dizaines de plus n'aurait pas été de trop.
Dragunov est clairement ce qu'on qualifier de force de la nature. Pas seulement pour son apparence imposante, mais plus par l'aura qu'il dégage au quotidien. Et cela se remarque davantage quand il se retrouve dans ce genre de situation. Son regard se tourne vers la sorcière lorsqu'elle celle-ci a terminé de soigner ses hommes et il lui répond avec un sourire amusé.
- Bien aimable, mais ça ira. Et en ce qui concerne le rituel, il faut être au moins deux pour y procéder. La salle où nous nous trouvons en ce moment a pour unique but de repousser les étrangers de ces lieux. Ca explique pourquoi cette famille se transmettait ce don à leurs enfants dès l'âge de 10 ans. Mais la pièce qui nous intéresse se trouve plus loin, au bout de ce couloir.
Tout en incitant Céleste à le suivre, il ordonne à ses hommes de finir de récupérer tous les matériaux utiles et d'assurer leurs arrières en protégeant l'endroit en attendant leur retour. En toute vraisemblance aucune autre menace ne devrait pointer le bout de son nez. Mais la présence des lézards engage à plus de prudence. Terra est réputée pour sa dangerosité. Trop nombreuses sont les âmes à l'avoir sous-estimée.
- Le rituel que l'on s'apprête à pratiquer consiste à canaliser de l'énergie qui sera collectée par un artefact se trouvant au milieu de la pièce. Les liens du sang rendent la chose plus simple, mais on ne devrait pas avoir trop de mal à combler ce défaut à nous deux.
Très vite le duo finit par se tenir devant une immense double porte en pierre sur laquelle on peut voir de nombreux motifs. Si ceux-ci ont une signification ou un message précis, il échappe à Dragunov. La seule chose qui attire son regard sont les motifs en forme de mains dont lui avait parlé le terranide. Il y en a 8 en tout, quatre sur la porte de gauche et idem du côté droit.
- Il suffit que l'on pose une main de chaque côté et la porte s'ouvrira.
Le mafieux se tenant face à la porte de gauche, il pose sa main gauche en attendant que Céleste en fasse de même. A l'instant où les deux mains entrent en contact avec la pierre froide, une lumière rose se met à briller sous leur paume respective et un énorme son se fait entendre. De la poussière leur tombe sur la tête et les épaules tandis que la porte s'ouvre devant eux. Cela prend de longues secondes. Signe que ces lieux ne reçoivent pas de visiteurs régulièrement.
Une fois le chemin assez dégagé, Dragunov s'approche de Céleste et pose sa main droite sur sa hanche en lui proposant de l'accompagner à l'intérieur.
Vaste, captivante, ce sont les premiers adjectifs qui lui viennent à l'esprit en analysant les lieux. Et comme pour la porte et les motifs en forme de main, un imposant artefact se trouve au milieu de la pièce. L'endroit ne sent pas la poussière ou la moisissure comme le reste de cette grotte. On dirait presque qu'il est coupé du monde. L'air y est plus pur et on s'y sent comme chez soi.
- Nous y voilà. Tout est comme il l'avait décrit. Y compris cette sensation de bien-être.
La main toujours collée aux courbes de sa séduisante associée, il cesse de décortiquer l'endroit pour se tourner dans sa direction et lui présenter les derniers menus détails.
- Comme je te l'ai précisé plus tôt, l'objet qui se trouve au milieu de cette pièce servira à récupérer notre énergie. Et une fois rempli, un coffre sortira de sa base avec une sphère contenant le pouvoir que tu convoites. Le seul détail que j'ai négligé est qu'il s'agit... d'énergie sexuelle.
En terminant sa phrase, la main de Dragunov se glisse lentement dans le dos de la belle pour entamer une descente délicate et aventureuse pour finir par atteindre ce fessier ferme et parfaitement dessiné. La pulpe de ses doigts en savoure chaque seconde tant la peau de sa partenaire est douce et sensuelle.
Si Céleste décide d'aller au bout de la chose, ce sera sans doute la première fois que ce lieu verra deux personnes non liés par le sang s'unir car étant donné que ce rituel était jusque là pratiquer par des membres d'une même famille, les terranides devaient pratiquer l'inceste de manière décomplexée.
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Ne prenant pas ombrage quand Randal décline des soins, Céleste étudie plutôt la grotte pour laquelle ils s'étaient battus. Elle suit le mafieux qui lui montre le chemin comme s'il connaissait les lieux. Peut-être qu’il en avait déjà une vague idée d’après les descriptions qu'il a arraché au dernier membre de la famille qui utilisait cette grotte. Elle écoute attentivement ce qu'il lui dit, son regard passant sur les diverses inscriptions inscrites sur les murs, jusqu’à ce qu’ils arrivent à ces doubles portes en pierre.
« Intéressant, souffle-t-elle en observant l’entrée. »
Posant sa main sur la droite de la porte, au même niveau que Dragunov à gauche, elle observe la lueur rose qui provient de dessous leurs mains, fronçant le nez quand la poussière leur tombe dessus alors que les portes s’ouvrent. Elle oublie tout l'ennui de la poussière en faisant un pas à l’intérieur. Immédiatement, elle se sent à l'aise. Et elle se tends parce que ça ne lui ressemble pas. Oui, elle apparaît détendue en règle général. Mais elle ne l'est jamais autant. Après un instant, elle reporte son attention sur le mafieux dont la main est toujours posée contre sa hanche. La chaleur qu'il dégage est agréable contre sa peau presque nue. Ce qui peut passer pour les lambeaux d'un pagne autour de sa taille ne la couvre pas suffisamment pour absorber la chaleur humaine.
Un bref éclat de rire franc et soudain lui échappe alors qu'il la met au courant des derniers détails du rituel. Ses prunelles sombres trouvent celles de l'homme, le laissant explorer sa chair hâlée avec sa main, et elle lui offre un rictus amusé alors qu'elle vient coller son buste contre le sien. Sa poitrine s'écrase contre son torse musclé et sa main droite vient se glisser derrière la nuque de l’homme, l'invitant à incliner la tête vers elle.
« Sugar, les lieux transpirent la magie sexuelle. Je l'ai senti alors même qu'on éliminait les gêneurs dehors. Si ça me dérangeais, je ne serais pas venue jusqu’ici avec toi, lui susurre-t-elle à l'oreille avant de venir lui mordille le lobe. »
La sorcière n'est pas une novice en terme de rituel sexuels. Toute une section de son grimoire y est consacré.
« Ma seule question est la suivante : Seras-tu à la hauteur pour produire toute cette énergie dont l’artefact a besoin ? Impressionne-moi, Sugar. Laisses-moi découvrir ton côté sauvage et ne te retiens surtout pas… »
Elle conclut sans paroles en agrippant sa nuque sans douceur, ses ongles s'y enfonçant sans pour autant percer la peau. Ses lèvres gourmandes viennent s'écraser contre celles du mafieux avec une passion aussi brûlante que le soleil sur le sable du désert. Sa main libre s’accroche à la hanche droite de son associé et elle entrechoque leurs bassins sans douceur avant que sa jambe gauche ne vienne s'enrouler autour de la sienne, dévoilant qu’elle ne porte rien d’autre sous le pagne pour masquer sa féminité.
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On pourrait qualifier la sorcière de menue si on venait la comparer à l'imposante boule de muscles qu'est Dragunov. Pourtant il n'en est rien et elle n'hésite pas à le lui prouver quand elle vient écraser son opulente poitrine contre son torse musclé. Le tissu de ses habits est si fin qu'il peut sentir ses tétons appuyer contre son corps. Ainsi que la chair malléable qui s’aplatit contre lui avec une facilité déconcertante. Ce simple geste fait monter la température bien rapidement dans cet espace clos alors que leurs visages se rapprochent aussi dangereusement l'un de l'autre.
A sa question il ne comptait pas répondre. Pas avec des mots en tout cas. Alors ce baiser qu'elle vient lui offrir tombe à pic. Elle aurait même pu y aller plus fort en pressant sur sa nuque avec les ongles. La douleur agirait probablement plus comme un aphrodisiaque que l'inverse chez lui. En tout cas la vue de son propre sang a pour habitude de décupler ses pulsions au combat. Peut-être qu'il en sera de même dans d'autres domaines.
Un mélange de chaleur et de douceur le submerge tel un tsunami et il le lui rend bien. La voir et la sentir aussi affamé l'encourage à faire de même en synchronisant les mouvements de ses lèvres aux siennes dans un échange aussi bestial que baveux. Dragunov se laisse faire par sa partenaire de jeu durant de longues secondes en profitant de cette position pour caresser sa cuisse offerte si généreusement. Le baiser sauvage, avec ces deux langues qui se cherchent perpétuellement comme si elles jouaient au chat et à la souris d'un côté. Et de l'autre la douceur soyeuse de cette peau qui pénètre son être. Cette sensation est excitante certes... mais aussi impossible à décrire avec des mots.
Dans un mouvement automatique il laisse sa main droite se glisser de nouveau sous le pagne de la belle sorcière pour lui attraper fermement la fesse gauche. Ses doigts s'enfoncent juste ce qu'il faut dans sa peau délicate pour avoir assez de marge afin de soulever son corps sans la moindre difficulté. La voici désormais suspendue dans les airs, collée contre lui tandis qu'il ne la laisse pas respirer un seul instant. Son parfum l'enivre, sentir ses poumons se remplir et se vider contre son propre torse le galvanise.
Sa main gauche vient se glisser dans la longue et épaisse tignasse de Céleste pour l'empoigner juste ce qu'il faut afin de lui faire comprendre de rompre leur baiser. Le regard enflammé plongé dans les iris hypnotiques de la sorcière vaudou un bref instant, il plonge dans son cou et plaque sa langue à la base de son cou et la fait remonter jusqu'à son menton. Là, il s'arrête et repart dans l'autre sens pour se mettre à l'embrasser en aspirant sa peau jusqu'à lui laisser un suçon.
Après une minute à la gratifier avec passion, la main dans ses cheveux descend petit à petit le long de sa nuque pour arriver à son épaule si frêle et délicate. Le contraste entre leurs deux corps est tellement flagrant que sa paume suffit à la recouvrir. Son chemin se poursuit avec détermination jusqu'à dévoiler un sein parfaitement galbé de la belle en repoussant l'horrible tissu qui le recouvrait avec difficulté suite à leurs nombreux frottements l'un contre l'autre. Sein qu'il empoigne en le saisissant par en-dessous avec fermeté afin de voir sa réaction.
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Ramenant sa jambe gauche derrière l’homme pour la nouer avec la droite, la sorcière soupire contre ses lèvres, puis contre ses cheveux quand ils cessent de s’embrasser. Elle se cambre contre lui, sa fleur déposant son précieux nectar contre la chemise encore fermée qu’il porte, frissonnant de délice en le sentant martyriser avec soin sa peau fragile de son cou.
S’accrochant désormais à lui à la force de ses cuisses et la pression de ses mains contre sa nuque, elle ondule, gémissant doucement de son timbre bas, presque comme si elle ronronnait. Elle commence à le trouver bien trop habillé, et gronde un instant -libérant l’une des mains accrochée à la nuque de l’homme- avant de venir déboutonner ce qui reste et écarter les pans de la chemise.
Quand il empoigne son sein, elle halète soudainement. Comme si une micro-décharge électrique l’avait parcourue.
« Serre-le, Sugar, sens comme il tiens bien dans ta paume, mh ? Ronronne-t-elle en resserrant l’étreinte de ses cuisses autour de lui. »
Et elle arque le dos, comme pour mieux lui présenter sa poitrine opulente. Elle se laisse glisser un peu contre son corps, juste assez pour que son intimité soit à présent contre celle de l’homme. Et elle reprend ses ondulations du bassin, se frottant contre lui, contre la rigidité qu’elle peut sentir au travers le vêtement.
« Tu es bien trop habillé, laisse-moi m’en occuper, gronde-t-elle. »
Quand il obtempère, elle se laisse glisser jusqu’à toucher le sol de nouveau. Ses mains s’affairent aussitôt alors que ses lèvres laissent une traîner de baisers brûlants le long de son torse qu’elle a découvert. Elle fait glisser le haut le long de ses bras, laissant le vêtement tomber au sol sans s’en soucier. Ses ongles glissent contre les muscles des avant-bras, remontant contre les biceps puis revenant contre le torse puissant du mâle qu’elle s’apprêtait à mettre à nu.
Quand ses doigts arrivent au pantalon, elle ne perd pas de temps et elle le dépouille de ce dernier en quelques mouvements vifs. Elle va même jusqu’à s’agenouiller pour le faire glisser au sol et finit par s’asseoir sur ses talons, les cuisses écartées, alors qu’elle se trouve nez à nez avec une virilité tout à fait impressionnante.
Gourmande, elle se lèche les lèvres avant de le prendre dans sa main droite, l’enserrant entre ses doigts agiles. De la main gauche, elle fait disparaître ses propres vêtements -si l’on peut les appeler ainsi- pour se retrouver nue également.
« Il n’y a pas de limite quant au nombre de fois que l’on peut atteindre l’extase, mh ? Parce que je ne prévois pas de m’arrêter à une seule fois, prévient-elle en levant ses prunelles sombres vers lui. »
Les yeux dans les yeux, elle ouvre grand la bouche après avoir humecté ses lèvres et elle vient l’enfourner dans la chaleur humide de sa gorge sans tourner autour du pot. Sa langue s’active, caressant la hampe, alors que ses lèvres se resserrent comme pour ne pas le laisser s’échapper. Sa main droite migre vers les joyaux délicats qui sont délaissés tandis que la gauche agrippe la hanche droite de l’homme.
Commence alors une exploration buccale précise et exhaustive, la sorcière démontrant ses talents de plus d’une façon. Elle l’aspire, le suçote, le mordille, le fait buter contre sa glotte à plusieurs reprise avant de réussir à le faire passer outre l’obstacle sans qu’elle ne semble s’étouffer. Elle l’accueille profondément, chaleureusement, s’amusant à déglutir autour de sa présence au fond de sa gorge. Tandis que sa main droite flatte, masse et caresse les bourses qu’elle entend bien vider, sa main gauche l’incite à aller-et-venir entre ses lèvres, ses ongles se plantant presque douloureusement dans la chair du mafieux. Jamais son regard ne quitte le sien pendant ce temps. Elle étudie toutes ses réactions, apprenant ce qu’il aime pour le refaire plus tard. Et s’il regarde plus bas, s’il réussit à ne pas se laisser hypnotiser par la poitrine qui brille de la salive coulant du menton de la sorcière, il peut voir qu’elle apprécie énormément lui procurer ce traitement de roi. Sa fleur luit dans la lumière intimiste de l’endroit, sa corolle s’écartant presque pour le laisser admirer l’anatomie de son intimité.
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Aussitôt demandé, aussitôt réalisé. La main déjà bien occupée vient enserrer ce sein avec plus de fermeté pour le déformer légèrement comme pour se l'approprier. Le corps de la sorcière est une incitation à la dépravation et cette dernière ne le sait que trop bien. Si elle s'est amusée à allumer ses hommes de main tout à l'heure c'est parce qu'elle est consciente que ses charmes feront toujours mouche face aux personnes réceptives.
Le mastodonte n'est pas en reste en la tenant de son autre main pendant qu'elle ondule contre son corps de manière féline. Son sexe se met alors à frétiller à chaque contact éphémère franc contre son pantalon. C'est bon et frustrant à la fois. Une rengaine chez Céleste. Toujours là à titiller, émoustiller, chauffer avec une efficacité inégalable. Un jeu excitant auquel il s'adonne volontiers car la récompense n'en sera que meilleure.
Alors qu'elle lui fait comprendre qu'il est temps de retoucher terre, Dragunov obéit et se laisse faire les instants suivants. Un à un ses vêtements lui sont retirés pour finir loin, hors de portée et incapables de les gêner dans leurs mouvements à venir. Les doigts et les mains de la belle sont minuscules face à ses muscles épais et saillants. Les caresses qui vont avec la disparition de ses habits sont agréables et le chatouille légèrement. En tout cas sa partenaire prend son rôle très au sérieux pour finir à genoux face à lui. Fixant son regard alors qu'une large demie-molle n'attend qu'à ce qu'on lui accorde un peu d'attention.
- Qui a parlé d'une seule fois ? Il n'a même jamais été question de te laisser sortir au bout d'une seule heure.
La vague de plaisir qui l'assaille est aussi agréable que soudaine. Ses pieds s'enfoncent dans le sol. Ou alors c'est dans sa tête que cela se produit. Et l'extase se poursuit durant de longues minutes qui ne sont ponctuées que par de longs soupirs de satisfaction à base de "Ummmnnn !" ou "Continue, oui." Sa queue n'a aucun mal à gonfler et durcir entre les lèvres et les mains expertes de la sorcière qui ne le ménage pas un instant. Elle le veut en pleine possession de ses moyens et aussi rapidement que possible.
A force de se faire malmener les bourses, Dragunov finit par avoir envie d'un peu plus. Ses caresses sont aussi agréables que frustrantes. Alors quand des ongles viennent se planter dans sa peau, l'homme empoigne son membre enduit de salive et se masturbe lui-même en lui présentant autre chose à sucer.
- Regarde comme tu es belle, la bouche pleine. Dégoulinante de salive.
Cela n'a rien d'une pique ou d'une tentative d'humiliation et ça se sent autant dans son regard que dans sa voix. La beauté... La beauté obscène qu'elle représente en cet instant est captivante. Il en veut pour preuve que tous ces gestes se font naturellement. Son corps remue au même rythme que sa trique lorsque Céleste joue avec une zone plus sensible de son corps. Si il s'écoutait il pourrait rester ainsi et profiter de cette pipe pour aller jusqu'à l'éjaculation. Et il ne garde pas cette image pour lui.
- Tu serais même encore plus belle recouverte de mon sperme. Mais pas tout de suite. Là j'ai envie de toi.
Quelques coups de glands viennent frapper la langue et les lèvres de la belle comme pour lui montrer qu'il n'a pas envie qu'elle arrête. Cette séparation est si difficile. Heureusement que la suite pourra compenser ce manque. Dragunov saisit la sorcière par dessous une épaule et la fait se plaquer les mains contre l'artefact. La chaleur que dégage sa peau est un parfait indicateur de son état d'excitation à elle aussi. Tout comme l'est la délicate et humide petite chatte qu'elle vient lui présenter sans qu'il n'ait besoin de lui demander d'ouvrir les cuisses.
Un simple "Hmmmm !" quitte ses lèvres alors qu'il immisce une main entre ses cuisses pour commencer à jouer avec. Frôlant son petit bouton avec l'index et le majeur tandis que son pouce épais frôle avec cette belle étoile trônant plus haut sous son regard. Heureusement que Céleste ne comptait pas avoir droit à un seul orgasme. Parce que Dragunov compte bien explorer le menu au complet en prenant tous les accompagnements possible.
- Ne bouge pas, il faut que je te prépare comme il faut si je ne veux pas t'abimer du premier coup.
Homme de parole qu'il est, les doigts qui s'amusaient jusqu'ici avec son clitoris et ses lèvres supérieures, sont rejoints par un troisième afin de démarrer une exploration en règle. Comme pour elle tout à l'heure qui avait enfourné sa queue dans sa bouche sans préavis, le groupement de doigts s'enfonce dans son intimité avec pour unique objectif d'en sonder la profondeur.
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La sorcière vaudou ne se fait pas prier pour venir aspirer les joyaux qu'il lui présente, ses lèvres les happant d'abord l'un après l’autre puis les deux ensembles. Sa langue masse la chair tendre et fragile alors que son regard louche sur la trique qu'il masturbe sous ses yeux. Un gémissement frustré lui échappe quand il change la situation. Elle avait envie de recevoir sa semence brûlante contre sa peau échauffée. Mais ça viendrait plus tard, elle s'en fit la promesse.
Le laissant la guider dans la position qu’il désirait, Céleste se retrouva à genoux, les mains à plat contre l'artefact. Immédiatement, ses genoux s'écarte et elle se cambre, présentant une image indécente au mafieux. Elle frémit quand il commence à l'explorer, sa perle gonflée et ses lèvres luisantes. Elle gronde doucement d’anticipation en sentant le pouce palper l'antre des plaisirs interdits -pour beaucoup, pas pour elle- et remue les hanches. Son front se pose contre ses mains et elle ne cache pas le plaisir qu'elle éprouve quand trois doigts écartent ses chairs pour s'insinuer en son cœur. Son bassin remue doucement, d'avant en arrière, aidant cette exploration digitale.
« Damn, Sugar… Il m'en faut plus… Je ne suis pas en sucre, Trésor. »
Comme pour le lui prouver, les trois doigts qui l'explorent n'ont aucun mal à se faire leur place. La lubrification est abondante. Sa chair est accueillante. Et ses reins augmentent la cadence. La brune de retrouve bientôt à s’empaler joyeusement sur le trio digital, réclamant un quatrième. La beauté dangereuse n'est pas innocente. Pas farouche. Elle en redemande, toujours plus. Son corps tremble alors que le plaisir monte, et l’orgasme la surprend alors qu’elle allait lui haleter qu'il n'avait qu’à y insérer la main complète.
Le corps tendu et frémissant de la sorcière commence a faire luir l'artefact sur lequel ses mains reposent. Faiblement, mais c'est un début. Et elle n'avait pas l'intention d'en rester là, malgré le plaisir qui courait encore dans ses veines. Malgré ses chairs qui se contractaient autour des doigts inquisiteurs.
« Si tu ne viens pas me remplir comme il faut, avec ta queue, dans les secondes qui suivent, je te préviens que je vais te faire regretter d'en avoir une, gronde-t-elle d'une voix essoufflée. »
Céleste n'a jamais prétendu avoir une patience infinie, après tout.
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Ce doigtage en règle n'en était qu'à ses prémisses lorsque la sorcière se met à accélérer la cadence sans prévenir. Les doigts qui s'enfoncent en elle se laissent baigner dans cette chaleur humide sans avoir à remuer d'eux même. Ils se transforment presque en gode improvisé par celle qui joue avec jusqu'à les comprimer. A sa grande surprise, les doigts de Dragunov se font presser par les parois tendres de cette chatte qui va jusqu'à souiller son poignet de mouille avec son orgasme. Et à en juger par la jauge qui se remplit timidement, ce n'était pas simulé.
Cacher sa satisfaction lui est impossible. C'est donc avec un immense sourire que l'homme retire ses doigts souillés pour les apporter jusqu'à sa bouche et les suçoter dans un son volontairement accentué. Il peut voir que la jouissance de sa partenaire a laissé quelques séquelles sur son corps tremblant alors qu'elle le menace de venir lui prouver sa virilité si il tenait à la conserver attachée au reste de son corps. Une provocation bienvenue.
L'imposante main qui trône au bout de ce large bras, aussi épais que les cuisses de la belle, vient s'abattre brutalement sur son cul dans un bruit qui résonne dans toute la pièce. E là, sans un mot, chibre fumant au gland transpirant de pré-sperme, il présente l'engin à l'entrée de sa vulve qu'il frotte un bref instant pour entamer sa poussée. Lente, très lente. Son gros gland violacé lui sert d'éclaireur en absorbant toute la chaleur qui se dégage de l'intérieur de son antre. La hampe couverte de longues veines épaisses écarte tout sur son passage.
Dragunov veut qu'elle le sent la posséder, s'approprier son corps. Au moins pour le temps qu'ils passeront dans cette grotte isolée du reste du monde.
- Et là, je te remplis assez bien, Céleste ?
Sa respiration est loin d'être stable. La faute à cette chatte étroite qui le masse sans répit tandis qu'il l'envahit un peu plus chaque seconde. Jusqu'à finir par faire cogner son gland au fond. Embrassant l'entrée de son col. Et là, il se retire tout aussi lentement qu'il est entré. Un rythme d'une lenteur qui doit être aussi frustrant pour elle que pour lui. Sa colonne vertébrale se redresse quand il effectue son mouvement de retrait jusqu'à ce retrouver avec juste le gland en elle.
Et là, il pose une main sur le crâne de la belle sorcière et appuie fort dessus tout en pliant son corps musculeux dans sa direction en accompagnant le tout d'une pénétration sèche et violente. Madame n'est pas en sucre ? Eh bien il est temps de vérifier ça directement. Les sons de chair qui claquent l'une contre l'autre se mettent à percer ses oreilles. Son coeur bat si fort dans sa poitrine qu'il finit par ne plus rien entendre. Pas même les soupirs qu'il lâche contre les cheveux de sa victime.
Quand il ne pousse pas comme une brute, il remue les hanches de manière à vouloir faire entrer sa queue de force même si il n'y a pas assez d'espace pour.
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Le bruit du mafieux qui se régalait du plaisir de Céleste luisant sur ses doigts fit presque rouler les yeux de la sorcière lorsqu’il déclencha un frisson de plaisir involontaire. Elle ravala le gémissement plaintif qui désirait sortir autant qu’elle désirait sentir sa queue la remplir. En revanche, le halètement de plaisir lorsqu’il claqua ses fesses s’échappa sans retenue. La Méchante Sorcière de l’Ouest de Terra aimait quand ses partenaires n’avaient pas peur de la blesser ou la contrarier en agissant de façon dominatrice.
La sensation qu’il lui procura en rentrant aussi lentement que possible en elle était indescriptible. Elle en voulait plus, tout de suite, mais elle respectait le fait qu’il savait ce qu’il voulait et qu’il écartait ses chairs méthodiquement.
« Oh oui, Sugar, gémit-elle en se cambrant, comme si ça allait le faire aller plus vivement ou plus profondément. »
Une brève inspiration signala le moment où il arrivait au fond, comblant totalement l’intimité de la perverse sorcière. Et il repartit, aussi lentement que lorsqu’il s’est inséré, la faisant gronder de frustration. Elle était à deux secondes de le lui signaler verbalement quand il appuya fermement sur son crâne pour venir se réinsérer d’un coup sec et puissant. La brunette ne cacha pas son plaisir et le communiqua oralement dans un gémissement de délice. Son corps se pliait aux caprices du colosse, sa tête se penchant jusqu’à ce qu’elle touche le sol avec son front et redresse ainsi sa croupe contre l’homme qui l’assaillait gaiement. Son dos était creusé, étiré, comme pour lui permettre de la violenter à son aise.
« Randal, soupire-t-elle à bout de souffle, les yeux fermés, profitant du ramonage en règle avec un plaisir non-dissimulé. »
Elle n’utilisait pas son prénom souvent, préférant des petits sobriquets affectueux. Mais la façon dont elle l’avait soupiré, il pouvait aisément en déduire qu’elle prenait grand plaisir au sort qu’il lui faisait subir. Il pouvait le ressentir, par ailleurs, avec la lubrification intense qui lui permettait de s’introduire sans difficulté en elle.
« Oh, par-là c’est bien ! Lâcha-t-elle quand il heurta un point sensible à l’intérieur, lui déclenchant un violent frisson de plaisir. Je vais… T’imprégner de mes fluides si tu… Aaah ! Si tu tape à nouveau-ooooh ! A cet endroit, haleta-t-elle entre quelques gémissements. »
Et elle ne ment pas. Son corps échauffé est de nouveau tremblant alors qu’elle s’approche de l’extase. Quelques coups de reins bien placés et la sorcière sera défaite, terrassée par une vague de plaisir si intense qu’elle aurait l’impression d’avoir perdu conscience.
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En dépit de son gabarit et son aura intimidante Dragunov est un homme qui aime garder son calme en toute circonstance pour éviter de faire le moindre faux pas. Excepté que la personne dont il est question d'ordinaire ne ressemble en rien à celle qui est en train de commencer à pilonner vigoureusement cette frêle jeune femme qui semble en redemander encore plus. Et prononcer son prénom avec tant d'envie dans la voix ne risque pas de l'aider à se calmer de si tôt.
Des femmes il en a croisé, courtisé ou prise de force le cas échéant, en bon nombre par le passé. Céleste ne se retrouve pas juste en face d'un amas de muscle avec un morceau de viande épais au bout. Cette bite il sait s'en servir pour provoquer le plaisir. Extirper des orgasmes... ainsi que des informations lors de négociations particulières. Pour le coup, ses mouvements de bassin provoquent la réaction tant attendue en face.
Sa souplesse peut surprendre pour un individu de son gabarit. Ses hanches se retirent et s'abaissent pour se relever quand il revient à la charge pour tracer des espèces de cercles en utilisant ses abdominaux résistants et maniables. Tous ses muscles sont mis à contribution pour faire hurler de plaisir la sorcière.
Une main toujours posée sur son crâne pour la maintenir dans cette position de soumission. L'autre est venue se saisir de ce cul qu'elle lui a elle-même offert quelques instants auparavant.
- Quel endroit ? Celui-ci ?
Bien entendu l'homme connaissait la réponse à sa question avant même de l'avoir posée. Le corps de sa partenaire lui parle avec autant de sincérité que sa bouche en venant le comprimer un peu plus fermement tout en massant sa trique dès qu'il entre un peu trop vivement en contact avec une zone sensible de sa chatte. Ricanant de sa grosse voix, ses mouvements ne perdent pas en intensité alors qu'il continue de la harceler.
- Laisse-toi aller, ma belle. Jouis ! Jouis pour moi ! Allez !
Toute cette chaleur le fait transpirer à grosses gouttes. Sa respiration aussi devient plus saccadée depuis quelques secondes. La pression qu'elle exerce sur son manche ne le laisse pas de marbre. Afin de lui donner le coup de grâce de ce premier acte, la main posée sur ce divin fessier s'envole de nouveau pour s'abattre dessus en même temps qu'il stimule frénétiquement la partie de son sexe dont elle parlait l'instant d'avant. Cette fois la lumière rose qui fait briller l'artefact est bien plus vivace et colorée. Le double de la quantité d'énergie précédente vient remplir la jauge.
Et Céleste, en femme de parole, lui éclabousse les cuisses au passage. Accompagné d'un câlin bien trop ferme sur sa trique. Cette pression est folle. Le genre qu'il n'a encore jamais connue avec une femme. Un grognement s'échappe péniblement d'entre ses dents serrées. Tous les muscles de ses bras et de ses mains se contractent par la même occasion. Au point que ses doigts viennent s'enfoncer encore plus, si la chose est possible, dans le moelleux de ce cul. Sauf qu'avec la transpiration, sa paume se met à glisser de quelques centimètres et son pouce vient s'enfoncer totalement dans sa rondelle chaude qui l'aspire. Ce simple détail le réveil et le voilà qu'il relève les hanches d'un coup. La puissance de son bassin lui permettant de soulever de quelques centimètres le corps de la sorcière au passage.
- Tu me rends complètement fou. Ou alors c'est cet endroit.
Sans lui laisser savourer son orgasme ou reprendre son souffle, Dragunov repart à la charge. Le pouce logé et verrouillé dans son cul pour lui permettre de l'exciter encore plus. Il se sait au bord de l'explosion et ne va rien faire pour la retarder. A quoi bon ? Ils n'iront nulle part avant d'être rassasiés tous les deux. Chaque coup de rein semble en valoir une dizaine. Il souffle, grogne, gémit jusqu'à se lâcher à son tour. Sa jouissance n'est pas plus forte qu'à l'ordinaire et pourtant il se sent comme bercé par un nuage qui viendrait envelopper tout son être.
Ce qui ne l'empêche pas de pousser fort avec ses hanches à chaque jet de sperme qui vient repeindre et marquer les parois de la sorcière. Comme pour tenter de se vider totalement en elle.
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« Aaah, oui, là-aaah ! S’exclame la brunette d’un ton saccadé. »
Ses reins sont en feu -ou du moins elle en a l’impression- et elle sent la venue imminente de son orgasme alors que son amant intensifie la pression de son sexe à cet endroit spécifique. Combiné aux fessées qu’il plante sur sa croupe, il n’est pas étonnant de savoir que la sorcière atteint le sommet en peu de temps. Tout son être en tremble. Ses cuisses sont trempées de sa jouissances (et celles de Randal aussi). Son esprit est à la dérive, quelque part au nirvana. Pourtant, lorsqu’elle redescend légèrement en pression, quelque chose en elle murmure que les lieux doivent certainement pousser à la consommation.
Un hoquet de plaisir lui échappe alors qu’un pouce inquisiteur se cale dans sa croupe, et elle se crispe autour de la queue qui la rempli, exhalant quand la décharge de plaisir se calme. Elle ronronne lorsque Randal observe à haute voix ce qu’elle a songé peu avant. Mais elle n’a pas le temps d’acquiescer que le rythme reprend avec fureur, et elle n’est pas totalement redescendue de son orgasme que le plaisir reprend en force quand elle le sent à son tour venir en elle. Les yeux fermés, la sorcière ne peut que souffler le nom de son amant dans une litanie de gémissements.
La magie de l’endroit réagit, bien évidemment, et l’artefact semble briller de plus belle. Ils étaient sur la bonne voie, bien sûr, mais loin du compte encore. Autant au niveau du remplissage de cette jauge qu’à celui de leur satisfaction personnelle.
« Vas-y, Suga-aaah-r, donnes-moi tout ce que tu peux ! Halète Céleste quand elle peut à nouveau utiliser sa bouche consciemment. Mmmh… Ra-aaah-joute donc un autre doigt, susurre-t-elle en remuant les hanches. »
Elle n’a pas froid aux yeux, et elle sait ce qu’elle veut. Deux qualités, à son sens, qui lui permettent de tirer le meilleur de ses amants. Sa croupe ondule contre lui, le narguant, l’implorant d’en faire quelque chose. Elle vient à peine d’émerger d’un orgasme ravageur qu’elle est déjà prête à plus. Définitivement quelque chose à voir avec la magie de cette place. Nul doute que, même s’ils étaient prêts à arrêter là, une force les pousserait à continuer toujours plus jusqu’à complétion du but fixé.
Tournant la tête contre le sol, la sorcière vaudou lui adresse un regard enflammé, aguicheur. Elle ne cesse de contracter ses chairs autour de lui, comme pour le préparer à un autre conduit plus étroit encore. Plus accueillant.
« Tu sais que je ne suis pas la seule à le désirer, mmh ? La magie de cet endroit va-aaah te pousser à me ruiner complètement, Randal… Mais je suis sûre que… Mmmh… Tu vas y mettre toute ta bo-oooh-nne volonté… Non ? Halète-t-elle sans se soucier que sa lourde poitrine râpe contre le sol à chaque coup de rein. »
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Les deux amants semblent marqués par leur jouissance respective tout en étant portés par une sensation d'euphorie qui les pousse à remettre le couvert rapidement. En même temps cela n'a rien de surprenant car Dragunov n'est pas homme à se satisfaire d'un petit plaisir ou deux. Son membre le prouve en conservant une bonne partie de sa dureté alors qu'il reste logé dans ce bain chaud et visqueux composé de mouille et de sperme dont le mélange qui n'a pas eu la chance de rester dans le corps de la belle se met à former une épaisse tâche sur le sol.
- Un doigt ? Un seul ? Je doute que ça te suffise.
Insatiable et gourmande comme elle est c'est plus en mains qu'en doigts qu'il faudrait compter. Voir son gros cul remuer sous ses yeux a un effet immédiat sur son érection qui retrouve son intensité bien rapidement. Repoussant au passage ses parois qui viennent se lancer dans un bras de fer obscène à l'abri de leurs regards. Elle en veut autant que lui et il est hors de question qu'il l'a déçoive.
- Oh oui, rassure-toi. Je vais te baiser si fort que tu ne marcheras plus droit en sortant d'ici.
Le temps de reprendre ses esprits et de se retrouver le rythme, ses deux mains viennent se poser sur son cul pour l'écarter et faire apparaître sa délicieuse rondelle sans défense. Ses pouces se rapprochent l'un de l'autre pour s'enfoncer dans l'orifice humide de manière synchronisée avec sa bite qui repart de plus belle dans le trou qu'elle occupait jusque là.
- De la bonne volonté ? Je vais mettre bien plus que ça.
C'est fou l'effet que cette femme peut avoir sur les hommes. Est-ce vraiment à cause de cet endroit ? Non, pas forcément. Déjà en dehors elle aime jouer avec les mots, avec ses gestes et séduire son entourage. Toutes ces rencontres et ces échanges ont dû faire germer quelque chose en lui qui a fini par exploser maintenant qu'elle s'offre sans retenue. De toutes les femmes qu'il a pu fréquenter, Céleste est unique en son genre. Cette façon qu'elle a de le regarder est indescriptible.
Une fois de plus il se laisse guider par les évènements. Ses mains pétrissent ce cul comme s'il préparait de la pâte à pizza alors que ses pouces ne sont pas en reste pour étirer cet œillet dont il compte s'occuper bien assez tôt. Et comme pour répondre à sa promesse, sa mâchoire se ferme un bref instant pour accumuler de la salive. Un crachat épais et filandreux est propulsé droit dans l'orifice entrouvert.
Ce geste provoque un pique d'adrénaline, une décharge électrique dans son corps. Tout son être se crispe et sa trique se met à gonfler et pulser une fraction de seconde après son geste. En tout cas ça ne l'arrête de poursuivre son geste en sortant ses pouces humides avec difficulté car ils se font aspirer au passage. Heureusement les quatre doigts de sa main droite viennent les remplacer très vite pour pousser et étaler son crachat dans son rectum.
- Hmmmm, ce cul ! Tu l'as trémoussé sous mes yeux toute la journée. Et aujourd'hui je vais le remplir avec... Aaaaahmmnnn ! toute ma "bonne volonté".
Débute alors un massage de préparation annale aussi brutal que les pénétrations dont il l'a gratifié plus tôt. Tous les muscles épais de son bras n'existent plus que pour un seul but : préparer ce cul à recevoir sa bite. Cela ne suffira probablement pas. La sorcière va le sentir passer quand il changera d'orifice malgré le fait qu'il possède des doigts épais. Mais ce petit jeu est des plus délectable et il s'y adonne durant de longues secondes qui deviennent des minutes.
Il l'a déjà possédé une fois et compte faire tout ce qu'il faudra pour aller encore plus loin et la marquer comme sienne. Au moins pour le reste de leur passage ici. Qu'elle ne pense qu'à lui. Que le plaisir qu'il lui procure devienne sa source d'oxygène. C'est pourquoi il fini par se retirer lentement de sa chatte dégoulinante. Chaque centimètre de son manche est accompagné d'une traînée de liquide qui vient alimenter encore un peu plus la flaque qui se trouve sous leurs corps unis. "Ptou" un nouveau crachat épais va servir de troisième ingrédient pour le cocktail de fluides qu'il va préparer avec cet autre outil de cuisine qui n'attend que ça.
- Hooooouuu ! Putain ! C'est sacrément étroit là-dedans.
Un simple détail pour lui. Le rectum de sa partenaire va avoir droit au même traitement que sa chatte. La force avec laquelle son gland se fait aspirer lui dérobe un soupir de plaisir tandis qu'il pousse tranquillement pour savourer cette sensation. Dans quelques minutes il l'aura tellement déformée que ça glissera tout seul. Quoique, il lui reste encore un atout dans sa manche le moment venu.
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Un rire lui échappe quand il affirme qu’il faudra sûrement plus que deux doigts pour satisfaire les appétits de la sorcière. Il n’a pas tort. Mais deux doigts, c’est juste l’apéritif. Elle compte bien le prendre tout entier en elle, de tous les côtés. Elle compte bien en faire son festin, et ne plus marcher droit est bien peu cher payé pour être repue de sa présence.
Elle redresse la tête pour la rejeter en arrière quand les deux pouces du mafieux s’insinuent en elle, sa croupe frétillant presque d’impatience. Les sons qu’ils lui tirent sont une musique aphrodisiaque, et elle ne se prive pas pour le lui faire écouter. Un halètement de plaisir lui échappe en sentant un crachat venir lubrifier sa rondelle, les pouces toujours à l’œuvre pour l’attendrir. Ses reins accueillent toujours les coups saccadés de l’homme, et elle en profite pleinement, gémissant et haletant ses encouragements.
« Ooooh… Par tous les dieux, Randa-aaah-l ! Oui ! Parvient-elle à souffler quand elle ressent la masse de chair l’écarteler pour venir s’insérer entre ses fesses. Ne retiens pa-aaah-s ta bonne volonté surtout, Sugar, minaude-t-elle en poussant sur ses bras pour le faire pénétrer plus loin encore. »
Elle est loin d’être passive, même dans une position où elle ne peut faire guère plus que se cambrer et onduler pour le sentir sous tous les angles. Elle est aussi active que lui, s’empalant d’elle-même sur l’épaisse queue du mafieux. Ses cuisses luisent du mélange de sa cyprine et de son sperme, et elle les frotte entre elles autant pour son propre plaisir que pour qu’il sente ses entrailles le caresser, le masser, alors qu’il l’explore en profondeur.
Quand il se met enfin à accélérer, après s’être fait une place à la force de sa queue, elle gronde de délice et l’encourage à la ruiner, à la déformer tellement qu’elle fuira de tous les côtés quand ils en auront fini avec ce rituel. Elle gémit et se tortille contre lui, appréciant sa poigne contre ses hanches, ses coups de reins brutal mais précis.
« Sodomise-moi comme s’il n’y avait pas de lendemain, halète-t-elle le souffle court, subissant et encourageant leurs ébats dépravés. Mets-y toute… Ta… Bonne… Volonté ! Et plus enco-oooh-re, Sugar ! Ouvre-moi comme une conserve a-aaah-avec ton bel ouvre-boîte ! »
Les yeux de la sorcière commencent déjà à rouler dans leurs orbites alors que le tsunami de plaisir déferle dans son corps. Elle porte une main à sa fleur pour frotter sa perle, se déhanchant d’extase pendant cette exquise expérience.
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Quelle douce mélodie que de l'entendre gémir et couiner après chaque coup de rein qu'il lui inflige. C'est tout aussi excitant que de sentir son trou du cul aspirer sa trique en la massant à chaque mouvement de retrait qu'il effectue pour repartir plus fort dans l'autre sens. Le tout dans un grognement rauque accompagné d'un jet de salive quand il y va trop fort. Son expression doit être plus proche de celle d'un orque que d'un humain avec sa mâchoire serrée. Seigneur ! Il adore empaler cette chaudasse en la faisant crier et remuer au bout de son épaisse queue.
Ses hanches s'adaptent à celles de Céleste qui en rajoute pour faire cogner ses grosses fesses contre ses cuisses et son bas-ventre dès qu'il s'enfonce entièrement en elle. Comment est-ce qu'elle peut se prendre un truc pareil ? En aussi peu de temps ? D'habitude les femmes hurlent de douleur le temps de s'y faire. Mais pas elle. Non ! Elle, elle en redemande. Pire, elle en veut encore plus.
- T'aimes te faire casser le cul comme la dernière des salopes ? Très bien... Viens là !
Dans un dernier coup de rein brutal, sa bite vient lui servir d'ancre ou de point de pivot. Son objectif est de tirer la sorcière vers lui et la faire se plaquer le dos contre son torse musculeux et imbibé de sueur après tous ces ébats. Pour y parvenir plus facilement une main se plante dans sa tignasses et lui tire crâne et haut du corps en arrière pendant que son autre bras vient se plaquer contre ses seins. La force qu'il exerce est telle qu'il les aplatit au contact de son puissant avant-bras.
Si elle voulait être traitée comme un objet alors son objectif est en passe de réussir. Les pieds décollés du sol, Céleste est à la merci de son partenaire qui ne va pas se gêner d'en profiter. Chose qu'il fait immédiatement. Avec l'elasticité et la puissance de son bassin et de ses hanches, Dragunov donne un coup de rein qui la fait se soulever de plusieurs centimètres pour retomber sur sa bite tout aussi rapidement.
Cette position leur octroie moins de puissances que les précédentes et pourtant cela ne l'empêche pas de revenir faire claquer sa main sur la peau fiévreuse de son cul. Grâce à cette nouvelle proximité il peut lui soupirer dans les oreilles, lui susurrer des trucs dégueulasses et entendre chacun de ses couinements en retour. La friction de sa peau douce sur ses muscles huilés provoque une stimulation supplémentaire qui va devenir une drogue.
- Ton cul m'appartiendra quand j'aurais fini de le modeler avec ma queue.
Et pour prouver qu'il en pense chaque mot, ses hanches redoublent d'effort en même temps qu'il pose ses mains sur ses hanches pour la faire remuer à son rythme à lui. Son corps est tiré vers le bas, dans sa direction, tandis qu'il pousse avec les siennes pour l'enculer aussi profondément que possible. Le sperme qui dégouline de sa chatte pour souiller la base de sa bite et ses couilles ne le dérange pas. C'est à peine si il s'en rend compte. Baiser cette nymphomane comme si il devait en crever occupe ses seules pensées.
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Si elle avait le souffle pour le faire, la sorcière en aurait rit de la façon dont Randal semblait ne pas en croire ses yeux (sa queue) quand elle se démena pour qu’il soit empalé en elle jusqu’à la garde. Malheureusement, elle se retrouve bien vite à gémir de nouveau quand il se démena pour les changer de position.
Le corps souple de Céleste s’adapta immédiatement, sans résistance, et elle se retrouve malgré elle incapable de faire autre chose que subir cette chevauchée brutale. Subir ne veut pas dire souffrir, pour autant. Et la brune le fait bien comprendre en donnant de la voix, encourageant l’homme de sa voix la plus chaude et salace.
Pendant qu’il la maltraite de la sorte, lui soupirant tout un tas de perversité au creux de l’oreille, la sorcière en profite pour continuer son petit jeu contre sa perle. Les sollicitations autant dans son cul que contre sa chatte lui font vite perdre la tête à nouveau. Ses reins s’enflamment, ses chairs se contractent, et elle se cabre comme elle peut contre Randal alors que ce qui pourrait sembler être un geyser de mouille inondent leurs cuisses, le sol et surtout, l’artefact. Qui luit de plus en plus, la magie remplissant la jauge progressivement.
Sa tête bute contre l’épaule du colosse alors que son corps tremble, elle lui halète dans l’oreille. Il doit avoir l’impression d’avoir la queue coincée dans un étau avec la manière dont la brune se contracte autour de lui.
« Sugar, susurre-t-elle quand ses esprits lui reviennent. Laisse-moi prendre soin de toi aussi, mmh ? »
Et, avec plus de souplesse qu’on ne pourrait le croire dans cette position, et plus de force qu’on ne pourrait supposer qu’un petit bout de femme comme elle pourrait contenir, elle se tourna contre l’homme. Elle coulissa autour de sa queue toujours fichée au fond de son cul pour lui faire face, le chevauchant à présent. Et elle lui colla la poitrine sous les yeux en venant l’embrasser avec une ferveur non-feinte.
« Laisse-moi te montrer que tu apprécieras tout autant m’enculer… Alors que c’est moi qui te chevauche… Souffla-t-elle en commençant à imprimer des mouvements de balancier à ses hanches. Laisse-moi te montrer ma bonne volonté. »
Le rythme prend vite en vitesse, la sorcière se déhanchant pour s’empaler sur ce manche viril, plus vite, plus fort. Et sa poitrine qui remue sous le nez du mafieux, qui le supplie de venir s’en occuper. L’une de ses mains vient attraper l’une de celles du mâle et la mène jusqu’à son intimité. D’un geste, elle place cette main de façon à pouvoir venir explorer cette chair déjà violentée. Céleste n’est décidément pas gourmande.
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En dehors de leurs longs échanges salivaire lors du démarrage de cette folle session c'était toujours l'imposant mafieux qui avait le dessus. Voilà que les positions s'échangent. Ce qui n'est pas pour lui déplaire. En guise de réponse à sa suggestion il se laisse faire sans intervenir un instant. Mieux encore, il lui offre un large sourire en l'observant faire la toupie sur sa queue jusqu'à se retrouver face à lui. C'est à peine si il a le temps de détecter cette étincelle lubrique dans son regard qu'elle l'agresse en l'embrassant aussi vigoureusement que la fois d'avant.
- Avec grand plaisir.
Heureusement qu'il ne lui a pas dit qu'il resterait sans bouger vu que la belle sorcière fiévreuse a de la suite dans les idées. Par où commencer ? Par où finir ? Les options qui se présentent à Dragunov sont aussi nombreuses qu'appétissantes. Une main est déjà en position. La retirer serait bien cruel, non ? Jusque là Céleste est la plus grande contributrice de la jauge de plaisir. Pourquoi ne pas poursuivre sur cette lancée ? Les doigts épais et rugueux sont deux à s'immiscer dans la fente encore bien trop chargée. La pulpe de son majeur entre en contact avec des restes de son éjaculation précédente alors que de l'index il cherche et fini par trouver la fameuse zone sensible dont elle raffolait plus tôt. Il s'en est souvenu le salaud et se fait un malin plaisir d'abuser de sa trouvaille.
Le pire c'est qu'il est parfaitement posé là. Son cul a même le sol en pierre. Une tigresse en chaleur qui remue les hanches comme une possédée contre son corps qui fait plusieurs fois le sien. De loin on pourrait craindre que le moindre mauvais geste la briserait comme une brindille. Et pourtant il prend un malin plaisir à entrer dans son jeu. A la titiller, la stimuler, l'exciter à l'en faire bouillir. Se reposer... Non, respiration devrait être une option pour elle.
Tout ce temps passé à gémir et grogner a fini par rendre sa gorge sèche. Se repaitre se sa salive ne pourras jamais combler cette démangeaison dans sa gorge. Une poigne toujours aussi ferme dans les cheveux de la sorcière vaudou, ses lèvres s'écartent et sa langue en sort pour la tendre dans sa direction. Aucune partie de leurs corps ne s'arrête de bouger. Les voilà qui forment ce qu'on ne pourrait pas mieux appeler une bestiole à deux têtes.
- Il se passera quoi si je continue de faire frotter mon doigt là ?
Une réponse est attendue de sa part quitte à la lui arracher. Il stimule. Il frotte sa zone sensible de l'indexe en utilisant son éminence thénar* pour atteindre et frotter son clitoris en manque d'attention.
- Tu vas encore me jouir dessus ? Allez, dis-le ! Supplie-moi de te faire jouir.
Cette fois il devient réellement cruel en ralentissement les mouvements de ses doigts sur sa zone sensible pour se concentrer uniquement sur son clitoris. Jouant avec de manière moins évidente et directe. Tant qu'elle ne fera pas ce qu'il veut il va la frustrer et la laisser remuer sur sa queue. Et si elle obéit, la jauge de l'artefact n'aura aucun mal à se remplir encore un peu plus.
* Je l'ai trouvé sur Google celle-ci. C'est une zone de la main.
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Se retrouver à chevaucher le géant, à s’empaler sur sa queue comme une amazone en manque de sexe, ça lui fait des choses. Ça lui remue les entrailles (ah non, ça, c’est la queue en question). Elle adore ça. Soumettre son corps au plaisirs extrêmes tout en gardant la main, il n’y a rien de mieux. Et elle s’en donne à cœur joie.
Elle aime sentir la poigne ferme de l’homme sur sa crinière. Dans sa chatte. Céleste est perpétuellement sur le point de franchir le cap menant à l’orgasme. Ou du moins, elle en a l’impression depuis le départ de leurs ébats. Quand il touche à nouveau ce point si sensible au creux de ses reins, la brunette laisse échapper un miaulement de plaisir, tout son corps tressaillant sous l’assaut des sensations qui la submergèrent. Elle ouvre la bouche pour lui répondre, mais ce ne sont pas des mots qui en ressortent. Plus de gémissements, de miaulements, de geignements. La sorcière en perdrait la tête si l’homme ne maintenait pas la pression contre son crâne.
Le saligaud profite de son inhabilité à lui répondre de façon cohérente pour pousser le vice, devenant joueur, frustrant. Il n’allait jamais assez loin pour la faire passer de l’autre côté du miroir, s’arrêtant toujours juste avant, faisant monter la frustration chez la brune. Une fois. Deux fois. Trois, quatre, cinq. La sorcière gronda de frustration et décida de verrouiller ses hanches contre lui, le gardant bien au chaud entre ses fesses. Immobilisant la main qui la rendait folle.
« Sugar, gronda-t-elle contre son oreille. Je vais tellement te jouir dessus que ça sera comme si tu avais pris un bain, souffla-t-elle dans un murmure. Ses dents vinrent accrocher le lobe de son oreille et elle bougea contre lui, se frottant contre la main qui lui faisait perdre la tête autant que la queue fichée dans ses entrailles. Je. Te. Supplie. A genoux. De cesser de me torturer de la sorte, achève-t-elle en se redressant. »
Et elle cambre le dos, son arrogante poitrine venant chercher à étouffer le colosse, portant une main à sa nuque pour l’y garder. Reprenant ses déhanchements, la sorcière finit même par le supplier réellement de continuer à lui faire du bien, de la faire atteindre ce nouvel orgasme qui enflait en elle toujours plus.
« Oh, Randa-aaah-l ! S’il te plait, fais-moi jouir encore… Vient me remplir à nouveau-oooh ! »
-
Ce jeu du chat et de la souris perpétuel ne finira donc jamais. Les douces menaces qu'il venait de lui envoyer fonctionnent à merveille car elle ne se contente pas de faire ce qu'il lui demande. Elle riposte ! Avec ses armes. Aucun homme ne veut d'une femme qui se contente de dire oui et d'obéir aveuglément. Le sexe ça se fait à 2. Minimum... Ca demande des échanges. Des prises de risque. Des bouleversements. Et aujourd'hui tout est rassemblé.
- Tes désirs sont des ordres.
Céleste pouvait lui demander ou lui faire beaucoup de choses sans qu'il ne s'en offusque. Ses ongles peuvent se planter dans sa peau. Ou ses dents tenter de déchirer ses muscles. Qu'elle soit remuante, perverse à outrance ou violente. Tant que la sulfureuse sorcière lui montre son vrai visage il sera comblé. Et voudra la combler à son tour.
Ses doigts se remettent à l'action pour aller lui dérober cet énième orgasme. A l'étage supérieure, sa bouche tente de se saisir d'un mamelon dur sans y parvenir tant son corps remue. Se maintenir contre lui ne l'aide pas le moins du monde. En attendant il vient lécher la sueur qui perle sur sa poitrine au goût divin. Sa langue râpe le contour d'une aréole sur un mouvement. Entre enfin en contact avec un téton sur le suivant. Au troisième ce sont ses dents à lui qui ripent sur la pointe de la belle de façon éphémère.
Lassé il décide de se concentrer sur ses deux orifices. Sa concentration est totale. Son doigt semble jouer d'un instrument pendant qu'il harcèle la zone dangereuse. Un bain qu'elle lui avait promis. Qu'elle provoque des vagues. Un tsunami ! Que le sol se transforme en piscine s'il le faut. Chaque pression sur sa zone sensible la fait couiner et provoque une pression sur son rectum qui, à son tour, le fait grogner. Les voilà tous les deux à gémir et soupirer dans les oreilles de l'autre en provocation une réaction en chaîne.
- Jouis ! Allez ! Jouis pendant que je te prends des deux côtés ! Hurle au bout de ma queue ! Miaule comme une petite chatte contre mes doigts !
Et cette fois l'orgasme est multiple. A l'instant où Céleste cède, il en va de même pour Dragunov. Du moins une fraction de seconde après. Ses doigts se font écraser, ses tympans explosent, sa gland cède face à la pression. Tout s'enchaîne si vite qu'il ne voit rien venir. Seules les sensations parcourent chaque veines et nerfs de son corps qui se braque. Le sperme gicle. Gicle. Gicle... GICLE ! A en exploser hors de son œillet dont les contours s'accrochent pourtant à la chair sensible de sa hampe qui devrait servir de bouchon hermétique. La pression est trop forte. Le foutre blanchâtre épais et gélatineux éclabousse les environs proches en coulant jusqu'à sa base et ses boules dès que la sorcière s'arrête de remuer.
Son éjaculation est si intense que sa bite continue de pulser et trembler au même rythme que son coeur.
Côté avant, la promesse est rempli. Une chaleur humide s'étend le long de ses tablettes de chocolat. Le tout dans une nouvelle lueur rosâtre.
-
Le corps de Céleste est en feu. Son ardente passion pour le sexe -surtout celui de Randal à l’instant présent- n’a jamais été cachée. La sorcière délurée ne manque en effet jamais de faire des insinuations graveleuses. Mais, pour sa défense, elle démontre toujours ce qu’elle sous-entend, à un moment ou à un autre. Et quand elle se met à supplier l’homme de la faire venir une nouvelle fois, de la remplir complètement, elle le pense et l’incarne de tout son être.
Elle s’arc-boute contre lui, un cri étranglé lui échappant quand des dents s’attaquent à la chair sensible de sa poitrine. Il peut le sentir qu’elle ne déteste pas du tout quand douleur et plaisir se mêlaient. Elle ne serait certainement pas capable de s’enculer elle-même sur cette massive virilité si elle n’aimait pas ça. Et, enfin, le déluge. La délivrance. Des étoiles derrière les yeux alors qu’un cri tente de s’échapper mais finit muet. Leur jouissance combinée ne fait que les rendre encore plus intense.
Quand son corps se détend finalement, la brune s’écroule contre le torse de l’homme, satisfaite. Son corps est imprégné de ce foutre brûlant et abondant. Elle ronronne doucement contre lui, sa langue venant lécher le contour de sa mâchoire.
« Oh, Sugar… On aurait tellement dû faire ça bien plus tôt, susurre-t-elle en griffant son torse de ses ongles effilés. Si tu savais le nombre d’amants que j’ai pris pour essayer de faire taire ces vilains fantasmes que j’avais de toi en train de me ravager comme tu viens de le faire… Pas un n’en est sorti vivant, hélas. »
Son petit commentaire est joint par la pression d’un ongle contre le téton de l’homme avant que les lèvres affamées de la sorcière ne s’attaquent à son cou. Elle mord, elle lèche, elle aspire et elle suçote. Elle aussi marque son territoire. Avec ses crocs, ses griffes… Et ses fluides.
« Mais ce rituel n’en a pas fini avec nous je crois. Tu le sens aussi, mmh ? Murmure-t-elle en contractant certains muscles, comme pour s’assurer qu’il était toujours en elle, toujours prêt. Je crois que je sais où je voudrais sentir ton foutre ensuite, termine-t-elle avec un sourire coquin. »
Ses mains poussent sur son torse alors qu’elle se redresse. Ses pieds poussent sur le sol alors qu’elle se lève en gémissant sous l’extase qui parcourt encore son corps. Et elle se désaccouple de son sexe avec un petit miaulement contrarié. Mais elle a une idée derrière la tête, la perverse. D’un mot, leurs intimités respectives retrouvent un semblant de propreté. Elle se tourne et fléchit les jambes jusqu’à se retrouver à genoux au-dessus de son visage. Puis elle se penche, les mains de chaque côté des hanches du colosse.
« Je veux te sentir remplir ma gorge de toute cette semence que tu possèdes. Je veux m’étouffer sur ta queue, pendant que tu t’étouffe contre ma chatte, déclare-t-elle crûment, son souffle heurtant le sexe dressé face à son visage. Je veux que tu me fasses mal pendant que tu me fais du bien. Et je te rendrais la faveur si tu le désires. »
Son regard brille de convoitise alors qu’elle se penche pour le prendre voracement en bouche, ne tardant pas pour le guider au fond de sa gorge -et au-delà.
-
Avec un appétit sexuel comme le sien les pauvres amants qui ont succombé à ses invitations sont clairement à plaindre. Mourir avec le sourire aux lèvres est sans doute le seul réconfort auquel ils ont eu droit avant de rejoindre leur créateur. Dragunov se laisse faire quand elle l'attaque directement en plissant les yeux un bref instant pour retenir un soupir de douleur. Rebondissant sur ses fantasmes enfin assouvis en sa compagnie il lui faire une proposition qui devrait la tenter.
- Si jamais j'arrive à sortir vivant de cet endroit je m'occuperai de toi à chacun de nos échanges.
Les instants suivant sont dirigés par la sorcière qui a de nouveau décidé qu'il était temps de changer de position et opte avec un 69. Non sans avoir pensé à utiliser de sa magie pour un sort de propreté ? Voilà quelque chose dont il pourra grandement avoir besoin à l'avenir. Si il est possible de développer un outil magique plus efficace qu'un robot aspirateur pour ramasser toutes les miettes laissées par sa secrétaire quand elle passe son temps à grignoter, cela lui faciliterait tellement la vie.
Mais pour l'heure c'est un tout autre type d'aspirateur qui aspire son chibre. Une bonne suceuse peut faire jouir son homme aussi rapidement qu'en se faisant baiser par ce dernier. Dans certains cas cela peut même être plus rapide. Tout repose dans l'intensité et la dévotion qui y sont insufflés.
Au premier regard Dragunov est surpris par la propreté des lieux après ce qu'il lui a craché dans ses deux orifices. L'odeur aussi a disparue. Laissant la part belle à un délicat fumée fleurit. Hésiter ne sert à rien. Quand faut y aller... Sa langue s'étire et vient se coller à ses lèvres extérieures pour les embrasser goulûment. Elles se marient à la perfection avec sa bouche qui s'acharne dessus à tour de rôle pour voir sa réaction.
Enfin, après une petite minute de prémisse, il décide d'attaquer l'intérieur. Sa langue épaisse et rugueuse s'enfonce avec facilité dans sa vulve chaude pour aspirer fort tout le jus qui en dégouline. Dégouliner est le mot juste. Tout avaler semble impossible. Très rapidement c'est son menton qui finit imbibé de cyprine pendant qu'il continue de jouer avec elle au travers de sa langue qui tourbillonne à l'intérieur telle l'hélice d'un hélicoptère. Parfois elle s'arrête pour la stimuler à des endroits précis.
Quant à ses mains, elles se baladaient sur ses cuisses tout ce temps avant que ses bras ne finissent par s'étirer pour venir saisir et malaxer ses gros seins qui se frottent contre le reste de son corps. Dans cette position il peut sentir tout leur poids. Les soulever, les soupeser, les étirer par les tétons. Tout y passe.
Surtout que sa bite est en train de passer un moment inoubliable. La friction des lèvres expertes qui massent ce manche veiné à la perfection. Cette gorge si étroite qu'elle doit se déformer sur son passage dès qu'elle tente de l'engloutir un peu trop. Il ne se rend même pas compte que sa main droite a fini sur le crâne de la belle pour appuyer dessus et la coincer dans cette position depuis déjà plus de 20 secondes. Son doux parfum et le goût délectable de sa cyprine le fait trop planer.
-
La belle ne répond pas à sa proposition verbalement, mais son regard brûlant lui indique qu’elle est absolument d’accord pour que leurs échanges futurs finissent de la sorte. Reportant son attention sur la gourmandise face à son visage, la brune ne perd pas de temps et l’aspire comme si sa vie en dépendait. Elle n’est pas une novice, et elle connaît son affaire. La seule chose qu’il lui reste à déterminer, ce sont les préférences du mafieux.
Méthodique, sensuelle, gourmande, la sorcière entreprend de découvrir chaque parcelle de peau accessible, chaque réaction qu’elle peut lui tirer, déduisant ce qui le faisait réagir le plus. Ses mains, ses lèvres, sa langue et même sa gorge se mettaient à l’ouvrage avec abandon, délice et enthousiasme. Et si elle parvenait à rester concentrée sur sa tâche au début, les attentions du colosse contre sa fleur lui firent bien vite diviser son attention en deux.
Ses reins ondulaient contre le visage de Randal, ses gémissements s’étouffaient quand elle le prenait au fond de sa gorge. Elle était trempée et lui coulait dessus avec zèle. Les réactions de son corps indiquaient au colosse que la sorcière adorait quand il se montrait inquisiteur, possessif et ravageur. Que ce soit avec sa queue ou sa langue, la brune s’y soumettait de bon cœur. Et quand il commença à jouer avec ses seins en prime ? Toute semblance de contrôle lui échappa. Céleste se montrant d’autant plus goulue, n’hésitant pas à venir taquiner les bourses au passage, lui offrant tout ce que sa gorge pouvait faire de mieux.
Sentant la main de l’homme appuyer sur son crâne, la délurée le laissa s’enfoncer tout au fond, jusqu’à ce que ses lèvres touchent son pubis et ses bourses. Elle ne rechigne pas, ne proteste pas, et subit avec un gémissement étouffé. Elle aime sentir sa puissance, et le manque d’air qui commence doucement à se faire sentir ne fait que l’exciter de plus belle.
Verrouillant ses mains contre les cuisses de l’homme, Céleste ondule de plus belle. La chaleur monte de plus belle à mesure que la belle à besoin de respirer. Son esprit perd toute cohérence qu’il pouvait avoir alors que l’extase se rapproche. La gourmande se force à rester sans protester encore un peu, encore et encore et…. Et la voilà qui marque de nouveau Randal avec ses fluides. Son corps tremble, tressaille, alors que ses poumons hurlent, mais elle ne lâche pas sa prise jusqu’à ce qu’elle le sente également venir, déchargeant son extase au plus profond de sa gorge.
Ce n’est qu’à ce moment que la sorcière force contre la main qui la maintient et se redresse, déglutissant, toussant, larmoyante. Mais avide de ce foutre qu’elle pouvait sentir lui repeindre le visage. Ouvrant la bouche, elle reprit le gland entre ses lèvres pour profiter des derniers jets, le suçant, aspirant jusqu’à la dernière goutte, ignorant la jauge de l’artefact qui se remplissait de nouveau.
-
Un nouveau tourbillon de sensations vient s'emparer de lui alors que la sorcière maltraite toutes les parties les plus sensibles de son anatomie sans rechigner sur les moyens. Sa poigne n'en devient que plus solidement ancrée sur la tête de cette succube. Oui, elle ressemble plus à une succube cherchant à dévorer son énergie vitale qu'une sorcière sur le moment. Ce n'est que lorsqu'il se fait cracher au visage que ses doigts se détachent de sa chevelure soyeuse pour la marquer avec sa sauce blanche. En premier c'est la gorge qui se fait repeindre à coups de grosses gorgées de gélatine. Et entre la quantité et la position dans laquelle ils se trouvent tous les deux, ce ne doit pas être simple pour elle d'avaler.
Cette gorge étroite et le plaisir de se déverser devant est tel qu'il se met à grogner encore plus fort que les fois précédentes. Son corps tente même d'aller avec elle en levant les hanches quand elle parvient à se séparer de lui. A ce moment, des jets de foutre s'envolent dans sa direction pour lui éclabousser le visage, les cheveux et un peu ses épaules ou son dos. Les secondes suivantes Dragunov se laisse faire et profite. Son gland surtout. Le reste de son corps commence à subir le contrecoup de cette succession d'orgasmes et chaque muscle le tire quand il se relève pour se positionner en face de la belle sorcière.
Un air plus que satisfait illumine son visage pendant qu'il l'observe durant quelques secondes. Une main tenant sa queue crasseuse et dégoulinante de fluides pour la frotter sur le visage de la belle sorcière. Il a de nouveau envie d'elle. Sa bite se remet à durcir plus vite qu'elle n'avait ramollit et va pour forcer le passage de ses lèvres une énième fois.
- Hoooouu, tu as l'air de te régaler autant que moi.
A son tour de ronronner doucement et de profiter cette fois d'une pipe moins vorace que la précédente. Il lui prouve que l'heure est plus à la délectation qu'à l'efficacité en n'entrant qu'en partie dans sa bouche sans chercher le fond de sa gorge. La chose dure un petit moment durant lequel il ne la lâche jamais du regard. L'instant suivant, il se retire de son orifice baveux et pose son mandrin sur son visage délicat qui en recouvre une bonne partie et regarde la jauge. Celle-ci est quasiment pleine. Leur partie de plaisir va toucher à sa fin.
L'homme se frotte sur son visage fin et chaud. Son gland a déjà dépasser de son front pour se retrouver au-dessus du vide. Les épaisses veines qui alimentent cette queue en sang pulsent contre sa peau et ses lourdes couilles qui contiennent encore assez de carburant pour une dernière cavalcade égratignent son petit nez et ses lèvres en fonction de son mouvement.
- La jauge est quasiment pleine, ma belle. Dans lequel de tes trous veux-tu que je vide mes couilles pour finir cette incroyable journée ?
Les pauvres sacs de sperme ont été mis à contribution plus de fois que nécessaire aujourd'hui. Peut-être est-ce pour cela qu'ils cherchent l'attention de la belle sorcière avant de fournir un dernier effort. Qu'elle s'en occupe avec plus de dévotion pour les motiver à expulser leur contenu serait la moindre des choses, non ? Et quand elle aura terminé de le faire et qu'elle aura répondu à son amant, celui-ci va se faire un plaisir de la soulever une dernière fois pour le rejoindre.
Un dernier assaut, une dernière prise de force de l'un de ses trous pour le marquer et se l'approprier. Que ce soit son petit minou délicat avec lequel il a fait connaissance plus que de raison pour savoir où y entrer et où se poser pour la rendre folle. Ou alors son cul désormais moins étroit et parfaitement modelé pour masser son manche et accueillir toute la sève qu'elle vient de préparer au décollage.
Dans un cas comme l'autre, elle va se faire prendre en full-nelson. Pour se faire Dragunov va se baisser et emboiter ses coudes dans les plis des genoux de Céleste, s'enfoncer dans le trou désiré et la soulever pour la tenir prisonnière de son emprise. Elle va rapidement finir incapable d'effectuer le moindre mouvement et en adorer chaque seconde.
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Céleste sourit et offre ses lèvres sans protester pour venir le sucer, le nettoyant un peu de l’excès de foutre. Elle aime sentir le reste qui s’est étalé sur son visage, ses cheveux et sa poitrine. Et la brune ferme les yeux en laissant son corps exprimer son plaisir au travers de cette fellation moins corsée que la précédente.
Un petit gémissement de dépit lui échappe quand il s’extirpe de ses lèvres possessives, mais elle se console bien vite en frottant sa joue contre le mandrin qui vient frotter son visage. Sa langue et ses lèvres se remettent à l’ouvrage lorsque les joyaux bien mis à l’épreuve s’approchent suffisamment, et elle les vénère un instant avec appétit, réfléchissant distraitement à sa question. Quand la réponse lui vient, elle gratifie néanmoins les bourses d’un dernier massage buccal avant de les relâcher à regret.
« Je veux que tu me ravage le cul, Sugar. Mais je veux te sentir te vider sur mon corps. Je veux que tes hommes puissent sentir ton odeur sur moi et fantasmer sur ce qu’ils n’auront pas. Je veux qu’ils voient à quel point tu m’as ruiné pour les simples mortels qu’ils sont. »
Et la belle n’est pas déçue quand Randal se met à l’œuvre. Mais elle se retrouve bien incapable de l’accompagner dans les mouvements pour sa plus grande frustration. La svelte Céleste tente pourtant tout ce qu’elle peut, mais la prise que le mafieux avait sur elle est indéniable. Et le plaisir qui repointe le bout de son nez lui fait bien vite oublier toute velléité de rébellion. Elle subit, elle gémit le nom de son amant sans discontinuer d’une voix haletante. Elle le remercie même de la remplir ainsi, de la ravager de la sorte.
« Aaah, bordel, Randaaal ! finit-elle par souffler contre son oreille. Je ne vais… Pas tenir plus longtemps, Sugar… Mmmh… »
Et effectivement, quelques coups de reins plus tard et la sorcière vaudou tente de son mieux de se cabrer alors que son corps tremble sous l’assaut de l’orgasme qui vient la saisir. Tout son être se contracte autour du chibre qui l’empale avec vigueur, et elle espère qu’il aura assez de maîtrise pour pouvoir honorer sa requête.
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Si un jour cette femme parvient à ne pas le surprendre d'une manière ou d'une autre, c'est probablement que le monde est sur le point de disparaître. Sa énième demande n'arrive pas à s'éloigner assez de son esprit pour lui permettre de la besogner comme il le souhaitait en la soulevant après glissé sa grosse et longue bite dégoulinante de fluides dans son cul pour une dernière chevauchée. Et cette fois la scelle est déjà installé. Ou plutôt le harnais vu l'emplacement de ses bras qui la tienne un peu trop à l'abri de la moindre chute.
Toute tentative de se mouvoir lui est impossible. La voilà transformée en vulgaire sextoy géant qui remue à un rythme effréné sur ce pylône inflexible dont le seul but est de laisser un trou béant derrière lui. Entre gémissements et halètements il ne fait aucun doute que la sorcière n'est plus en mesure de le contrarier de manière obscène et joueuse comme elle aimait si bien le faire jusque là.
Sa tête remue, ses seins se balancent pour s'écraser dans un son lourd contre sa poitrine tout en essayant de le prévenir de ce qui va suivre. Un orgasme. Un de plus. La concentration de Dragunov est la seule chose qui l'empêche de céder à la tentation de remplir ce cul si parfait pour offrir un grand final à cette baise sauvage.
- Ma bite te fait d'effet que ça pour que tu jouisses dessus encore et encore ?
Les mains du colosse viennent se coincer dans la nuque de Céleste pour un dernier effort. Ses hanches se soulèvent et font s'abattre son chibre brûlant au fond de ce rectum sans échouer. Sa bouche ne lâche que des grognements répétés dans ses oreilles quand il a du mal à lui répété qu'il va lui arroser sa jolie petite gueule. Après l'avoir souillée mainte fois de l'intérieur il est grand temps d'en faire de même pour l'extérieur.
- Prépare-toi ! Je sens que ça vient.
Non sans peine ses doigts se desserrent et viennent saisir l'opulente poitrine de Céleste. Il vient masser ses deux généreux obus si doux au toucher avec la douceur d'un puceau qui voit des nichons pour la première fois de son existence. Ca lui pince et tire sur ses mamelons. Ca écrase ses seins entre ses doigts puissants pour en faire ressortir la pointe la seconde suivante. En tout cas cette manœuvre ne fonctionne pas comme deux boules anti-stress. Dans ce trou du cul brûlant une queue ne cesse de pulser de plus en plus fort. Il sent l'orgasme arriver. Il va être brutal. Violent ! Et tout emporter sur son passage.
La sorcière tombe à ses pieds sans qu'il la revienne. D'une main il vient coller son visage humide contre son rectum pendant qu'il se branle frénétiquement de l'autre. Répondre à la dernière demande de la belle est la moindre des choses. A le regarder s'astiquer le manche on dirait qu'il cherche à forcer sur un bouchon en liège pour ouvrir une bouteille de champagne.
- Viens là ! Viens là ! Je vais cracher ! Ouvre en grand !
Plus facile à dire qu'à faire pour la pauvre sorcière qui a failli rater le feu d'artifice. Le bougre avait appuyé si fort sur son visage qu'il avait coincé ses boules dans sa petite bouche innocente. Cette chaleur qui s'empare de lui est suivi par un sentiment de soulagement profond au même instant où le premier jet s'envole pour éclabousser le visage de sa cible sur toute la largeur. Suivi d'un second plus fin mais plus long dont une partie terminé dans l'épaisse chevelure d'ébène.
Les jets suivants imprègnent son menton et se concentrent sur les seins cette beauté obscène. Ce contraste de couleurs ferait bander un squelette. Et la main de Dragunov ne s'arrêtera que lorsqu'il aura tout vidé. Que ses couilles finissent vides. Dénuées de la moindre goutte de sperme. Cela devrait satisfaire sa partenaire, non ? Surtout que leurs liens sont désormais de plus en plus solides.
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« Oh putain ouais, exhale-t-elle quand il parle de l’effet de sa queue sur elle et ses multiples orgasmes. »
Coincée comme elle l’était, Céleste ne pouvait guère faire autre chose que subir et exprimer son plaisir. Et si la position la frustrait quelques peu, ce n’était pas assez pour empêcher le torrent de sensations qui dévastait son corps. Elle est à sa merci et elle adore ça. Ses yeux se révulsent quelque peu quand il joue avec sa poitrine sans douceur, fonçant la peau dorée, laissant probablement des marques qui vont devenir des bleus plus tard, mais elle n’en a cure. L’électrochocs de ces piques de douleur achèvent de lui brouiller l’esprit et elle n’est plus qu’un amas de sensations.
Soudainement relâchée, ignorant la pierre qui écorchait ses genoux, la belle ne peut qu’ouvrir ses lèvres et jouer avec sa langues contre les bourses qui se contractent. Contre cet anneau souple qui se présente. Elle souffle, suce, happe et déguste. Ses gestes sont instinctifs alors qu’aucune réflexion ne peut se faire dans cet esprit parti si loin dans les affres du plaisir.
Elle retombe bientôt sur ses fesses quand le colosse relâche enfin son orgasme. Les yeux fermés, le visage offert, la brune ouvre grand la bouche pour capter ce qu’elle peut alors que le reste la recouvre comme elle avait demandé. Ses mains montent à son visage, étalent le sperme contre ses joues, contre sa gorge et sa poitrine. Elle offre un spectacle absolument obscène, ainsi dégradée, ainsi repeinte. Ainsi prise et ruinée, possédée, marquée.
La lueur rose de la jauge de l’artefact illumine le couple en sueur et couverts de foutre ou de cyprine. Un son de carillon annonce le remplissage terminé, mais la pratiquante vaudou n’y fait guère attention. Elle était occupée à bien plus important : Savourer la sensation d’avoir été bien prise, bien remplie, bien souillée.
« Oh, Sugar, gémit-elle finalement quand plus rien ne vient s’échouer contre sa peau. Des rituels comme ça, j’en veux bien tous les jours, ricane-t-elle alors que ses facultés mentales se réveillent. »
L’emprise des lieux sur leurs esprits et leurs corps semble se dissiper peu à peu maintenant que l’objectif est atteint. La fatigue arrive. Les muscles deviennent lourds. La brune a l’impression de s’être battue pendant une semaine non-stop. Elle ne tente pas de se relever pour le moment, assise sur ses fesses contre le sol rocheux. Ses bras s’étirent vers l’arrière pour se poser un peu plus loin de sa croupe, et le poids du haut de son corps repose dessus. Elle a l’air alanguie, elle s’offre au regard de son amant comme pour lui exposer l’œuvre qu’il venait de peindre. Elle a l’air fière. Elle arbore avec orgueil ce que d’autres considèreraient avilissant.
« Si tu n’as pas trop de mal à te bouger, je crois que j’apprécierais grandement ton aide pour me mouvoir, s’amuse-t-elle en rejetant la tête en arrière, laissant échapper un rire bas, satisfait, comblé. »
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Et dire qu'elle voulait titiller les hommes de main du mastodonte en sortant de là. Heureusement qu'ils ne sont pas là pour la voir jouer avec tout ce sperme comme s'il s'agissait d'une banale lotion pour la peau. Cette simple vision provoquerait des trous dans les pantalons de chacun d'entre eux. La voir agir de cette façon si naturelle et perverse à la fois est captivant et terriblement bandant à la fois. Cette femme si féroce, si dangereuse et mortelle est en train de montrer à son amant qu'il l'a marquée et dominée de la plus belle et savoureuse des manières. Peut-être même qu'elle lui ouvre un peu plus la porte pour remettre ça dans un avenir proche.
- Pas besoin de rituel pour ça. Mais si un jour tu décides de me rendre visite, tu seras traitée comme tu le mérites, tu peux en être sûre.
Le sous-entendu n'est même pas voilà d'une quelconque façon derrière l'immense sourire satisfait qu'il arbore sur le visage. Et si sa bite pouvait en faire de même elle le ferait très probablement après avoir cajolée et manipulée de toutes ces façons pour arriver à l'explosion de multiples manières. Nulle doute d'ailleurs que Céleste doit connaître moult façons différentes d'y parvenir qu'elle n'a pas montré aujourd'hui.
La lumière de l'artefact continue de luire dans la pièce et l'énergie rose qui s'était accumulée à l'intérieur diminue alors que sa base tremble pour faire apparaitre un orbe de la même couleur à sa base. La sphère ressemble à du verre à vue de nez et Dragunov préfère ne pas y toucher pour ne pas risquer que le pouvoir en question ne lui soit transféré directement. Par sécurité il se relève et va chercher la chemise dont il se sert pour récupérer et transporter l'objet qu'il confiera à la sorcière une fois dehors. Puis il se tourne vers elle pour la rejoindre.
- Je suis ton obligé.
Une main est alors tendue en direction de sa partenaire de jeux obscènes. Aucun d'entre eux n'est propre entre les fluides et la transpiration qui recouvre leurs corps. Avec la chaleur et tension retombées le contrecoup risque d'être conséquent dès que le gros bonhomme se relâchera définitivement. Il faut dire qu'à force de se retrouver dans des situations de vie ou de mort, Dragunov est devenu presque incapable de se détendre entièrement tant qu'il n'est pas seul dans un endroit familier. Son corps a développer une sorte de mécanisme de défense au fil des années.
- En tout cas je n'avais pas tort. Tu es vraiment plus belle recouverte de mon foutre.
Délicatement il l'aide à se relever en lui proposant même sa veste pour recouvrir ses épaules en bon gentlemen qu'il est. Une dame, même couverte de sperme, ne devrait pas attraper froid en sa présence. C'est la moindre des choses. L'endroit qui les abrite depuis un bon moment maintenant ne semble pas avoir été perturbé plus que cela par leurs ébats énergétiques. Les nombreuses traces de mouille et de sperme sont absorbées petit à petit par le sol qui doit s'en nourrir. Peut-être pour maintenir cette étrange énergie qui y circule en attendant le prochain rituel ?
Les imposantes portes en pierre de l'entrée finissent par s'ouvrir alors que Dragunov termine de récupérer et enfiler sous-vêtements et pantalon. Il n'a pas fait un pas que le groupe de mercenaires et Harold les attendent de pied ferme pour découvrir avec stupéfaction leurs états. Ou plutôt celui de la sorcière qui fait presque tomber leurs yeux de leurs orbites. Rouler du cul devant eux en montrant la marchandise est une chose. Se pavaner dans cet état en est une toute autre.
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Les lèvres abusées de la sorcières s’étirèrent en un rictus amusé alors qu’elle lui offre son regard le plus pervers à la mention d’être traitée comme elle le mérite. Elle l’observe un instant alors qu’il va chercher l’orbe délivrée par l’artefact, le dévorant de ses prunelles sombres comme si elle n’avait pas déjà été assez malmenée. Comme si son corps n’était pas déjà à deux doigts de décider d’hiberner pour récupérer.
Elle accepta sa main tendue, et l’aida comme elle le pouvait pour la hisser en station debout. Ses jambes la portèrent, mais sans grande conviction. Un rire bas lui échappe et elle lui rétorque aussitôt :
« Et tu es diablement plus séduisant ainsi luisant de mon plaisir, Sugar. »
Debout, tenant de justesse sur ses pieds, la brune tente de mobiliser un peu de sa magie pour les nettoyer sommairement. Mais elle doit être à court de jus. Ses sourcils se froncèrent. Elle n’aimait pas être ainsi privée de sa magie, mais le rituel avait dû tout consommer pour produire l’orbe. Elle accepte donc la veste que le colosse pose sur ses épaules, se retrouvant presque éclipsée par le vêtement qui lui donne l’air menue et fragile. Elle réprime un bâillement alors que les portes en pierre de la grotte s’ouvrent de nouveau.
Céleste prête à peine attention aux réactions des gardes et du scientifique qui les attendent dehors. Rien que mettre un pas devant l’autre demande un effort colossal. Aussi, quand elle remarque que les hommes de Randal ont installé leurs campement devant -ne sachant combien de temps leur patron resterait coincé à l’intérieur de la grotte-, la brune tourne un regard déjà voilé de sommeil vers son amant.
« Je vais probablement profiter un peu plus de ton hospitalité, Sugar. Très clairement, je doute déjà d’arriver jusqu’à cette tente. Alors retourner chez moi… »
Elle n’a pas l’habitude d’admettre ses faiblesses. Le mafieux doit le savoir, à force de la fréquenter. Alors l’entendre avouer à quel point elle est éreintée devrait lui indiquer que La sorcière lui fait confiance. Totalement, irrévocablement. Comme si effectuer ce petit rituel avait achevé de nouer ce lien tissé entre eux au fil des ans.
Titubant, claudicant, la pratiquante vaudou ignore les regards sur sa démarche de femme soigneusement démontée avec amour -luxure, stupre- et s’agrippe au bras du colosse pour chanceler jusqu’à la tente. Elle tomba plus qu’elle ne se pencha pour repousser la porte en toile, et elle finit par ramper jusqu’au matelas. La veste de l’homme finit par terre juste à côté. Mobilisant ses dernières forces conscientes, Céleste lève les yeux vers Randal.
« Je squatte ça juste le temps de récupérer, et je file ensuite, promet-elle. »
Puis, ses yeux se ferment. Sa tête se relâche contre les oreillers. Encore souillée, elle s’installe confortablement dans ce lit de voyage, grommelant faiblement jusqu’à tant qu’elle trouve une position confortable. Mais déjà, son cerveau est éteint et elle commence à récupérer. Si le mafieux la rejoint pour une sieste, elle se lovera contre son corps musculeux tel un chaton s’appropriant un coussin. Son souffle chaud s’écrasera contre la peau du colosse et elle lui paraîtra presque innocente ainsi vulnérable.
Et quand ses forces seront revenues, quand sa magie se sera régénérée, la brune se lèvera. Elle posera ses lèvres avec douceur contre celle de Randal avant de murmurer un mot et de les nettoyer tous les deux des fluides séchés qui commenceraient à faire des paillettes contre leur peau nue ou leurs cheveux. Puis elle s’esquivera en silence, sur la pointe des pieds. Elle sortira de la tente avec délicatesse, et aura la tête haute en passant devant les mercenaires montant la garde, aussi nue qu’au moment de sa naissance. Elle leur décochera un sourire aguicheur alors même que sa démarche était encore mal assurée, son corps se souvenant de la puissance avec laquelle le colosse l’avait délicieusement ruinée. Et finalement, elle ouvrirait son portail, l’orbe toujours protégée par la chemise de Dragunov -et qu’elle ne lui rendrait probablement jamais- avant de le franchir et de disparaître. Comme si elle n’avait jamais été là.
Si le mafieux ne la rejoint pas pour une sieste, elle l'embrassera goulûment avant de sortir de la tente de la même manière que s'il l'avait fait.