Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Discussion démarrée par: Margaliti le mardi 01 avril 2025, 21:30:35
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Enfin ! L’hiver était fini et le printemps repointait le bout de son nez. La nature s’épanouit de nouveau, la végétation et les fleurs sortant de leur sommeil hivernal timidement mais sûrement, les oiseaux volant et gazouillant partout, le soleil chauffant doucement la peau et l'atmosphère tandis que la brise printanière vient jouer avec tout ce qui se trouvait sur son chemin, notamment les bâches et parasols abritant tous les stands de la première foire agricole de la saison !
Ça y est, la saison des marchés itinérants était repartie pour un tour, avec son éternelle traversée de tout le pays pendant les belles saisons, redécouvrant les villes et villages déjà visités les années précédentes, permettant de retrouver des collègues, clients mais aussi des connaissances ! Et rien qu’à cette idée, il y avait une petite demoiselle qui souriait et chantonnait, tout en s’affairant gaiement aux derniers préparatifs sur les étalages du stand de sa famille.
Un doux sourire aux lèvres, des yeux pétillants et un regard rêveur, la jeune hybride lapine à la chevelure rosée transpirait le bonheur, la faisant rayonner comme un petit soleil. La raison de cette joie ? La retrouvaille d’une connaissance, plus précisément celle d’un jeune homme, un jeune mercenaire qui faisait battre son cœur depuis ses 17 ans, depuis quatre années déjà ! La dernière fois qu’elle l’avait vue c’était vers la fin de l’automne, aux derniers beaux jours de l’année, aux derniers marchés qui venaient clore la saison commerciale itinérante.
Margaliti, de son petit nom, était impatiente à l’idée de le revoir. Elle attendait ce moment depuis des mois, se questionnant quotidiennement sans cesse sur comment il allait, qu’est-ce qu’il faisait, ne cessant de penser à lui jour et nuit, venant s’attirer les taquineries de ses frères et sœurs ainsi que de son paternel qui savait la lapinette amoureuse du jeune homme. D’ailleurs, cela ne manqua pas cette fois encore. Comme toujours, quand elle avait ce petit sourire au visage et qu’elle fredonnait joyeusement, l’un de ses proches profitait de la situation pour la taquiner et l’embêter un petit peu.
« Alors, ça va les amours ? »
« Mmmh ? Quoi ? »
« Je savais pas que les lapins ça roucoulait comme les oiseaux pendant la saison des amours. »
« Heu… Je… Idiot ! »
Devenant rouge comme une tomate en fronçant les sourcils, la demoiselle attrapa un tablier à côté d’elle et le jeta sur l’un de ses frères qui la taquinait, venant gonfler ses joues ensuite en plissant les yeux en s’éloignant pour aller continuer plus loin à travailler, tandis que son frère mais ainsi que le reste de sa fratrie était éclatait de rire sous sa réaction. Le chef de tout ce petit monde avait assisté à la scène et avait bien rit aussi, mais il vint rappeler tout ce beau monde à l’ordre en tapant dans ses mains, leur signalant que l’ouverture de la foire n’allait pas tarder et qu’ils devaient tous aller se mettre à leur poste.
C'est ainsi que les rires cessèrent, même si certains continuaient de pouffer discrètement en regardant leur petite sœur qui les fusiller du regard toute rouge avant de faire mine de les ignorer. Puis la foire agricole commença, les premiers clients arrivant déjà et allant à leurs stands favoris qu’ils attendaient de retrouver depuis plusieurs mois. Bien sûr, le stand de la petite famille accueilla lui aussi quelques clients, veillant à bien les servir et s’occuper d’eux, écoutant avec grande attention et joie leurs requêtes.
Pendant ce temps, Margaliti avait retrouvé sa joie et son joli sourire, fredonnant à tue-tête joyeusement toute heureuse tout en servant les clients, s'occupant d’eux avec joie et les éblouissant de son aura rayonnante, en attendant patiemment et espérant de tout son coeur revoir aujourd’hui celui qu’elle attendait tant.
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Son pied droit tapotait nerveusement sur le planché de la charrette, ses mains croisé, ses coudes posé sur ses genoux alors que son regard était fixé sur l'horizon.
" Arrête ou tu va finir par nous trouer le plancher. "
Tout le petit groupe présent dedans se mit à rire de lui, de sa nervosité, mais surtout devinant très bien la raison de cela. Il n'allait pas à la guerre, meme si les conflits allait bientôt reprendre avec l'arrivé de la belle saison. Non, il savait juste qu'il allait bientôt arriver en ville, il s'y était dirigé exprès car il savait que la foire du printemps était arrivé et qu'ils pourraient donc faire le plein de provision pour les semaines à venir.
Bien-sur, s'occuper de la gestion de la nourriture de toute une compagnie était une tache très importante et vitale et, bien-sur, cela n'allait pas reposer sur les épaules d'un jeune homme, non, pour lui, c'était surtout un moment important non pas dans le sens matérielle, mais spirituelle, il avait chatte d'arriver, il avait hâte de pouvoir revoir le sourire d'une personne chère à ses yeux.
" Non mais nos chevaux se sont transformer en mule pour traîner comme ça ? "
Là encore, la réponse du jeune homme fit rire tout le monde, surtout alors que l'un des chevaux ici présent se mit à souffler presque au même moment, comme une réponse à l'impatience du mercenaire.
" Notre petit Otto aurait-il le cœur prêt à exploser d'impatience ? "
Dit-une des femmes de compagnie qui se tenait dans la meme charrette qu'eux en lui pinçant la joue d'amusement, venant le faire grogner, ce qui continuait d'amuser le groupe qui ne cessait de rire à ses dépend. Venant à se dégager de sa prise, il agita son bras pour la chasser de là en venant lui répondre gêné
" Ça ne vous regarde pas bande de pie."
Bavard, incapable de ne pas jacasser et d'écouter les ragots, voilà bien l'image du petit groupe qui se marrait toujours
" Allez, regarde, on arrive bientôt, le renard va pouvoir chasser son lapin, ou devrais-je dire .... sa lapine."
Lança l'ainé en le regardant d'un air moqueur, alors que Otto, lui, le fusillait du regard, sous les rires incessant des autres derrière eux. Une petit heure plus tard, les voila arrivé, passant les premier rempart de la grande ville, se retrouvant dans la partie la plus peuplé et qui, chaque année, accueillait la foire agricole du printemps. Animaux, fruit, légume, vêtements, armement côtoyaient les rues, les étales et les marchand, tantot séparé par des cuisines, tantot par des bardes ou encore des jonglerie, voir des montreur de différentes bêtes dangereuse. Mais Otto n'en avait que faire, sans meme écouter quoi que ce soit, il avait attraper la feuille de commande qui lui était attitré, puis avait filé au pas de courses. Les bottes tombant sur le sol pavé des rues de la ville, son regard filait dans tout les sens, son cœur battait la chamade, ressentant à la fois excitation, appréhension et stress. Est ce qu'elle allait bien ? Est ce que tout ce passait bien pour elle ? Est ce qu'elle serait bien là cette année. Rien que de penser à elle, il avait un grand sourire sous le visage alors qu'il traversait la foule déjà bien présente à cette heure matinale.
Pourvu qu'elle soit là, pourvu qu'elle soit là, se répétait-il en boucle dans sa tête, allant à l'endroit où d’habitude, il trouvait l'étale de sa famille. Et c'est là, toujours au meme endroit, prêt de la place de la fontaine qu'il put la voir, parmi sa famille, travaillant d’arrache-pied à servir les gens qui venait leur passer commande. Juste sous cette vision lointaine, sa tension monta, le faisant prendre une grande inspiration avant de venir se rapprocher de la fontaine. Là, il retira ses gants, venant alors plonger ses mains dans l'eau pour venir s'asperger un peu le visage, autant pour se rafraîchir et être sure de ne pas être sale que pour se calmer sous la fraîcheur de l'eau.
Puis, prenant son courage à deux mains tout en enfilant ses gants à nouveau, il se remit en marche. Une fois au Stand, il dut attendre un petit moment au vu du monde pour enfin arriver au moment d’être servit. Il ne pouvait se retenir en cet instant, mais un sourire traversant d'une oreille à l'autre était fiché sur son visage alors qu'il se trouvait là, à quelques mètres d'elle. Il avait envie de lui sauter dessus, de la soulever dans les airs en la serrant dans ses bras, de l'embrasser, mais, il ne le ferait pas, ce serait mal vu de sa part, surtout dans un moment pareil.
" Bien le bonjour Margaliti."
Dit-il alors d'une voix enjoué pour attirer son regard à lui, impatient de le sentir posé dans le sien.
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Le temps passait si vite, mais paradoxalement, il lui semblait être terriblement long et interminable ! La jeune lapinette se languissait de revoir celui qu’elle attendait tant, elle espérait tellement pouvoir le revoir aujourd’hui pour le premier jour de l’ouverture de la saison, attendant à la fois patiemment et impatiemment sa venue. Heureusement qu’il y avait son travail et les clients pour l’occuper, sinon elle finirait par tourner en rond comme un animal en cage, devenant folle sous cette attente interminable à ses yeux.
S’occupant donc de clients qui affluaient à leur stand, Margaliti s’affaira avec gaieté à ses tâches, préparant leurs commandes, encaissant et rendant la monnaie, ne s’arrêtant presque pas pour souffler tant il y avait du monde à leurs étales. Puis, soudain, alors qu’elle s’était retournée pour récupérer des sacs de papiers pour les prochaines commandes à venir qu’il faudra empaqueter, elle entendit une voix familière.
Ses grandes oreilles de lapine tressaillèrent rapidement sur sa tête, remuant plusieurs fois, tandis que sa poitrine se mit à chauffer alors que son cœur se mit à s'emballer à toute allure, pendant qu’un beau sourire angélique se dessinait sur ses lèvres. La demoiselle se retourna aussitôt, tenant son paquet de sac dans ses bras en le serrant contre elle, ses oreilles venant se redresser sur le haut de son crâne. Et là, son sourire se fit plus grand, plus rayonnant et joyeux, s’exclamant d’une voix impatiente et enjouée.
« Otto ! »
Faisant rire discrètement quelques-uns de ses frères et sœurs non loin d’elle qui continuaient de servir des clients, Margaliti se mit légèrement à rougir en les entendant, mais elle ne perdit pas pour autant son sourire de bien heureuse, au contraire, elle souriait de plus belle même ! Puis, elle se rapprocha de l’étale face à laquelle était le jeune homme, ne le quittant pas des yeux tout en continuant de sourire.
« Bonjour Otto… »
Venant le saluer à son tour en hochant doucement de la tête, souriant de plus belle, ses yeux pétillants se noyant dans les siens, reprenant d’une voix plus douce.
« Ça faisait longtemps… Tu vas bien ? »
Lui demanda-t-elle sans le quitter des yeux, continuant de serrer comme une idiote le paquet de sac de papiers dans ses bras, n’arrêtant pas de sourire au jeune mercenaire qu’elle contemplait amoureusement. En cet instant, elle avait presque l’impression que le monde avait arrêté de tourner, n’entendant plus les rires discrets derrière eux, les voix des autres clients autour qui discutaient et marchander avec sa famille ou bien même encore le brouhaha ambiant de la foire, non. La seule chose qu’elle entendait, c’était les battements de son cœur, mais surtout, la belle voix de celui qu’elle aimait et qu’elle attendait de revoir depuis des mois.
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Il avait subit bien des choses dans sa vie qui avait fait battre son cœur à s'en rompre, Artillerie, pluie de flèches, cavalerie, bêtes et embuscades en tout genre, mais, ce qui faisait le plus battre son cœur était cet instant là, cet instant où il entendit son nom sortir d'entre les lèvres de Margaliti, cet instant ou son regard tomba d'abord sur son sourire angélique, puis, dans ses yeux.
Son sourire était contagieux et donc, Otto n'arrivait pas du tout à s’empêcher de sourire, il n'en avait pas envie de toute façon. Il l'admirait, la regardait, essayant de décrocher ses yeux des siens pour voir si tout allait bien pour elle, si elle était en forme, si rien de mal ne lui était arrivé, mais il n'y arrivait pas, il était envoûté par son regard et n'arrivait à s'en défaire. Il était un bon matin de début de printemps, il faisait encore frais à cet heures, mais, en cet instant, il avait l'impression d’être en plein soleil de midi tant la vue de cette demoiselle lui réchauffait le cœur.
Il mit beaucoup de temps à réagir et ce fut d'ailleurs un client attendant son tour qui le fit sortir de ses pensées, ronchonnant contre lui. Otto se mit à cligner des yeux avant de se frotter l’arrière de la tête en se trouvant bête en cet instant
" Euh je .. je vais bien et toi ? Tu va bien ? Tout ce passe bien ?"
Tout un tas de question lui trottait dans la tête, il voulait savoir comme c'était passé ces derniers mois, si tout ce passait bien avec sa famille, si elle mangeait toujours à sa faim, mais, au vu du monde, pour le moment il n'en avait pas du tout le temps.
" Oh ... excuse moi, tu a beaucoup de travail qui t'attend, je ne devrais pas te prendre de ton temps ."
Sous ses mots, il se mit à fouiller sa besace pour prendre la lettre que l'on lui avait donné, se disant que, si, il avait très envie de lui faire perdre son temps et s'il s'écoutait, il l'aurait meme kidnappé dans l'instant pour l'éloigner de toute cette foule et l'avoir pour lui, seulement pour lui, pouvoir l'écouter sans le bruit des autres et leur mauvaises humeur.
" Tien, la liste des commandes de la compagnie pour ton père et ... à coté, il faudrait que je te reprenne une vingtaine de bâton de réglisse aussi."
Oui, il avait vidé sa réserve durant ces derniers mois et l'attente des derniers jours pour la revoir lui avait fait ronger la fin, ayant du seulement grincer des dents toute la matinée avant d'enfin arriver ici. Il n'était pas tant accroc à la réglisse que cela, il aimait le goût certes, et le fait d'avoir un truc sur lequel passait ses nerfs était pratique, mais c'était surtout le souvenir qui en était lié qui le rendait accroc, ce visage si angélique, ce regard radieux et se sourire à en faire fondre les neiges les plus éternel.
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Le client ronchonnant ramena également la petite lapine dans leur réalité, la faisant serrer plus fortement les sacs contre sa poitrine en sursautant légèrement sur place, avant d’esquisser un petit sourire gêné et rire avec légèreté de la situation. Surtout en voyant le jeune homme cligner des yeux en se grattant la tête, la faisant doucement soupirer intérieurement alors qu’elle souriait de plus belle conquise en l’admirant, le trouvant tellement beau et mignon dans ses réactions.
« Je suis heureuse et soulagée de l’entendre… »
Répondit-elle d’une petite voix en le regardant, ses yeux pétillants, rassurée et ravie d’apprendre qu’il allait bien. Puis, elle reprit en venant à son tour répondre, hochant la tête en faisant des petits bruits, tout en continuant de serrer les sacs contre elle en souriant tendrement.
« Mmmmh mmmh moui, je vais bien. Et oui, tout se passe bien aussi… »
Elle avait aussi envie de lui dire qu’elle allait même très bien en ce moment en le voyant, qu’elle était très heureuse de le revoir et qu’il lui avait terriblement manqué. Elle mourrait d’envie de le questionner aussi, voulant savoir si tout se passait bien avec sa compagnie, s’il y avait pas eu trop de batailles, s’il ne s’était pas blessé en combat et qu’est-ce qu’il faisait en ce moment, qu’est-ce qu’il allait faire prochainement, et tout un tas de questions dans ce genre le concernant.
Désirant plus que tout en cet instant se sauver avec lui, partir loin de tout ce brouhaha pour rester seule avec lui, passer du temps seulement avec lui et seulement lui, la lapinette devait se faire violence et poursuivre son travail, devant rester sérieuse avant tout, malgré son envie de vouloir envoyer tout valser pour n’être qu’avec lui. Mais elle sortit vite de ses rêves de kidnapping en l’entendant s’excuser, la faisant secouer la tête à la négative en l’écoutant tandis qu’il fouillait dans sa besace.
« Ne t’excuse pas, tu… Tu ne me prends pas de mon temps, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi… J’aurais toujours tout mon temps pour toi… »
Dit-elle d’une petite voix en rougissant légèrement, tandis que quelques clients pas très discrets s’émerveiller de ce qui se tramer entre ces deux-là, alors que d’autres riaient doucement avec la famille de la petite demoiselle. Mais Margaliti n’y fit pas plus attention, étant concentrée seulement sur les beaux yeux d’Otto, son cœur battant plus fort dans sa poitrine et résonnant dans ses grandes oreilles. Après les paroles de la demoiselle, le jeune homme ayant fini de fouiller dans sa besace et venant tendre une lettre de commande pour sa compagnie à la lapinette, elle sentit son coeur s’emballait de plus belle en entendant les derniers mots du mercenaire, lui arrachant un sourire attendrie en le regardant de ses prunelles scintillantes de tendresse en lui rappelant un merveilleux souvenir.
« Bien, c’est noté. »
Hochant la tête en ne cessant de lui sourire, la jeune hybride posa le paquet de sacs en papier devant elle sur l’étale, libérant ses bras ainsi que ses mains, venant tendre une de ses mains vers le papier tendu. Et là, en l’attrapant du bout des doigts, elle put sentir le cuir des gants du jeune homme sous la pulpe de ceux-ci en frôlant sa main, la faisant sourire de plus belle tandis que son cœur ne s’arrêtait pas de jouer des tambours dans sa poitrine. Récupérant délicatement la lettre de la main d’Otto, la lapinette vint y jeter un œil, hochant la tête plusieurs fois à sa lecture, relevant son regard vers lui en lui adressant un beau sourire.
« On a tout ce qu’il faut. Je vais aller préparer tout ça avec mon père pour certaines choses. Je vais devoir te faire patienter un peu vu ce qu’il faut préparer. Si tu veux, tu peux attendre près de la fontaine. Ou faire un tour dans la foire si tu ne veux pas t’ennuyer en attendant et repasser après le temps de préparer tous les paquets. »
Vint-elle suggérer en penchant doucement la tête en le regardant, désolée de le faire attendre. Mais quelque part, elle se réjouissait aussi de savoir qu’il n’allait pas partir tout de suite, pouvant avoir le plaisir de pouvoir encore profiter de lui avant qu’il ne reparte déjà, alors qu’elle l’avait attendue depuis si longtemps et qu’elle n’était pas encore prête à le voir partir, même si elle n’était jamais prête à cela. Elle ne voulait pas que ses retrouvailles finissent, non, pas encore, pas tout de suite, pitié. Encore un peu se disait-elle, venant à prier de tout son cœur dans sa petite tête en le regardant en se perdant de ses si beaux yeux.
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Ses gestes, ses mimiques, son sourire, son regard, le mouvement de ses oreilles sous chacune de ses émotions ou des changements dans l'environnement, tout cela, il les trouvait craquant.
Quand elle lui dit qu'elle avait toujours du temps pour lui, il cru s'être fait une crampe au joue tant il souriait, touché par ses mots avant de se reprendre en entendant le brouhaha autour, lui rappelant qu'il n'était pas là que pour pouvoir la revoir et se rassurer qu'elle aille toujours bien. Il lui avait donc confié la liste des demandes de sa compagnie et pouvait ensuite l'observer, l'admirer en train de lire attentivement la dite liste, regardant ses prunelles nageait sous la lecture des lignes écrite sur le parchemin. Il avait regretté pendant un instant d'avoir gardé ses gants en lui donnant la liste, ayant senti à travers le cuir travaillé de ces derniers, le passage doux et attentionné des doigts de la demoiselle. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eut le plaisir de les sentir contre les siens, un manque et une envie lui revenant d'un coups à cet instant.
Mais il se secoua mentalement la tête pour revenir au monde réel, venant à l'écouter lui répondre que la commande prendrait du temps, lui proposant d'attendre en faisant soi un tour, soi en s'asseyant près de la fontaine le temps que tout soi préparé. Il se mit à rire doucement, voyant bien que d'habitude, ce n'était pas elle qui s'occupait des très grosse commande, venant donc lui répondre
" Je vais surtout aller prévenir ma compagnie pour qu'ils amènent une de nos charrette à l’arrière de votre entrepôt quand vous serez prêt."
Il ne se moquait pas d'elle, il était juste amusé, essayant de s'imaginer avec l'équivalent de plusieurs caisses de denrée à les transporter à tour de bras. Mais il regretta un peu de dire cela, venant à se rendre compte que ça ne ferait qu'écourter cet instant où il pouvait la revoir. Alors, venant s'éclaircir la gorge tout en se grattant la nuque, un peu gêné de ce qu'il allait demandé, il lui dit après s’être éclaircit la gorge.
" Je ... tu ... est ce que ... est ce que cela te plairait de te joindre à m ... nous, nous ce soir ? Ou demain hein ... si tu a trop de travail je le comprendrais. Je suis ... enfin, on est là tout le temps du festival alors je ... dans la semaine, quand tu voudra, si tu veux bien-sur."
Non, il était peut être doué à plein de choses, mais géré ses émotions pour la demoiselle et l'invité à sortir n'était vraiment pas dans ses dons.
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Après avoir récupéré le parchemin de commande que lui avait donné le jeune mercenaire, la jeune lapinette l’avait lu attentivement avant de lui annoncer un peu gênée qu’il allait lui falloir un peu de temps pour préparer les paquets de la liste. Bien entendu, vu que cela allait prendre un peu de temps, elle lui proposa de patienter pendant la préparation, venant lui suggérer donc de se reposer près de la fontaine ou d’aller faire un tour dans la foire et revenir après cela, histoire qu’il ne s’ennuie pas en patientant.
En réponse de la part du jeune homme, elle put avoir la surprise de l’entendre rire, tout en venant lui répondre qu’il allait devoir surtout prévenir sa compagnie pour ramener une Charrette au dépôt de sa famille afin de charger la marchandise. La petite demoiselle se mit doucement à rougir, un peu gênée certes d'avoir peut être parlé trop vite, sans se rendre compte que ce genre de commande nécessitait de gros moyens. Mais surtout parce qu'elle le trouvait trop beau quand il riait, qu’elle le zieuter amoureusement tandis que son petit coeur s’emballait de plus belle sous le son de son rire qu’elle aimait tant entendre, la faisant sourire comme une belle niaiseuse en ce moment.
« Moui, tu as raison… Je suis désolée, je… Je n’ai pas encore bien conscience du volume que représente de telles commandes… Je… Il m’aurait été difficile de m’en occuper avec mes petits bras ! »
Riant avec légèreté à son tour en venant montrer ses petits bras pour illustrer ses propos, secouant la tête hilare de ses propres mots avant de venir se gratter la joue un peu gênée, en ne le quittant pas un instant des yeux, venant reprendre d’une petite voix.
« Est-ce que tu penses qu’il sera possible à ta compagnie de venir à l’entrepôt ce midi ou ce soir pour récupérer la marchandise ? »
Puis après sa petite question afin qu’ils puissent voir ensemble comment s’organiser pour tout cela, Margaliti haussa doucement un sourcil en même temps qu’elle leva légèrement une de ses oreilles en entendant Otto s’éclaircir la gorge, se demandant s’il avait mal à la gorge ou s’il y avait quelque chose qui le gênait, comme peut-être une allergie au pollen ou quelque chose du genre, venant donc s’inquiéter pour le jeune homme de son coeur. Et alors qu’elle s’apprêta à lui demander si tout allait bien, elle put l’entendre recommencer à se racler la gorge avant de reprendre la parole en balbutiant un peu.
Ses mots firent emballait son cœur à toute allure, l’entendant résonner dans tout son corps ainsi que des oreilles, sentant une douce chaleur envahir sa poitrine alors qu'un beau sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle était terriblement heureuse, se sentant sur un petit nuage en l’entendant l’inviter. Et encore plus en l’entendant dire qu’ils étaient ici toute la semaine de la foire agricole, la mettant en joie.
« Oui ! Doublement, triplement, infiniment oui ! »
Répondit-elle d’une voix enjouée en élevant un peu la voix, attirant ainsi les regards de quelques clients ainsi que des membres de sa famille sur elle, faisant légèrement rougir la demoiselle qui en baissa doucement ses oreilles toute gênée. Venant rire discrètement de son enthousiasme en étant toute embarrassée, la jeune lapinette vint passer une main dans ses cheveux en regardant le jeune mercenaire, esquissant un doux sourire en le regardant, parlant d’une voix plus basse cette fois-ci.
« Oui, je… Je serais ravie de me joindre à vous ce soir… Mais… Mais aussi les autres jours, histoire de… Se voir un peu quoi… Enfin, si… Si tu as le temps aussi et si tu le veux bien sûr… »
Jouant timidement avec l’une de ses mèches de cheveux en ne le quittant pas des yeux, les joues un peu rouges mais un beau sourire aux lèvres, la demoiselle attendait patiemment la réponse du jeune mercenaire, étant aux anges de savoir qu’ils allaient pouvoir se revoir ce soir et peut être même les autres jours aussi.
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Son sourire restait tendre en entendant la jeune demoiselle lui répondre, mais surtout en entendant son rire léger suivre cela, la regardant secouer doucement sa tête, laissant sa chevelure rosé se balancer dans un sens tandis que ses oreilles partaient dans l'autre, trouvant cela très mignon. Mais il cligna des yeux rapidement quand elle reprit la parole, cherchant à reprendre la conversation après s'être égaré dans son admiration.
" Euhh ... oui, oui oui, je .. enfin nous passerons ce soir, nous avons encore plein d'autre courses à faire aujourd'hui. "
Mais voilà, après tout cela et sa tache accomplis, il ne lui restait plus aucune excuse pour pouvoir rester la et bloquer la file pour lui parler, alors, sentant toujours les clients derrière lui, impatient que leur tour arrive, il finit par lui demander, prenant sa maladresse et son courage à deux mains, si elle souhaitait qu'il se voit plus tard. Son cœur tambourinait plus fort qu'un groupe de barde en pleine soirée, espérant qu'elle dise oui, espérant qu'elle accepte ou qu'elle ait du temps pour cela. Et sa réponse tant attendu par le jeune homme ne put que l'enchanter, surtout au vue de sa façon de s'exclamer, peut être un peu trop enjoué pour le monde autour d'eux, mais lui s'en fichait, il était aux anges qu'elle lui dise oui.
Certes, elle n'avait jamais refusé les dernières années passé, mais, sait on jamais se dit il, une aussi belle jeune femme, qu'il n'avait pas vu depuis des mois et des mois, elle aurait très bien put se trouver quelque un entre temps. Mais cette pensée fut vite chassé, beaucoup trop ravis de sa réponse, son sourire jusqu'aux oreille, s'il avait eut le courage, il l'aurait embrassé sur place, surtout quand elle lui confirma vouloir le voir plus d'une fois durant les festivités. Sous cette demande, il hocha vigoureusement la tête en prenant une grande bouffée d'air frais avant de lui avouer
" Tout le temps que tu voudra, enfin, tout le temps libre que l'on voudra bien m'accorder."
Finit-il par un léger rire, car oui, il n’était pas vraiment maître de son propre temps, il avait des obligations, tout comme la demoiselle. Mais bien-sur, les meilleures chose étaient souvent courte, et cette discussion en fit parti, un client venant s’éclaircir la gorge pour faire comprendre son impatience. Otto le regarda donc presque à le foudroyer sur place, puis, tourna de nouveau son regard vers Margaliti, reprenant un air souriant et heureux.
" Bon, je ne vais pas plus vous ralentir, il y à beaucoup de client. Je paye déjà ma commande personnel et comme d'habitude, nous paierons le reste ce soir à la livraison."
Il n'avait pas envie de partir tout de suite, mais, il n'avait pas le choix, sinon il allait encore s'attirer la garde au fesse. Alors, il vint déposer les pièces pour payer sa commande, puis la salua de la main, finissant par ajouter
" A ce soir."
Et sur ses mots, non sans difficulté, il repartit dans la foule des festivités.
D'une voix douce et d'un sourire tendre
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Tandis qu’elle le regardait en se grattant encore un peu la joue, attendant sagement une réponse sur l’heure à laquelle sa compagnie viendrait au dépôt récupérer leur commande, elle haussa doucement un sourcil en le voyant cligner des yeux plusieurs fois, venant arracher de nouveau un petit rire discret à la lapinette qui ne le quittait pas du regard un seul instant, le trouvant terriblement mignon quand il faisait cette tête. Puis, en entendant sa réponse, elle hocha plusieurs fois la tête vivement, ne perdant pas un instant son si beau sourire qui n'était rien que pour lui.
« D’accord, très bien. On est toujours au même dépôt que les années précédentes, donc on vous y attendra ce soir après la fermeture de la foire. Comme toujours… »
Lâcha-t-elle d’une petite voix toute douce et basse sur ses derniers mots, un regard tendre et pétillant en repensant à toutes leurs rencontres des années précédentes au dépôt. Mais après cela, son petit cœur se mit à se serrer doucement dans sa poitrine, ressentant bien malheureusement l’heure fatidique approchait des aurevoirs qu’elle redoutait tant.
Alors qu’une pointe de tristesse pointait le bout de son nez dans son petit coeur battant à tout rompre, Margaliti fut sortie de ses tristes appréhensions en entendant Otto s’éclaircir la gorge, venant attirer l'attention de la jeune hybride qui était aux aguets, se demandant si celui qui faisait battre son coeur était potentiellement malade. Fort heureusement, cela ne sembla pas être le cas, ce qui la fit soupirer intérieurement de soulagement, pouvant avoir le plaisir de l’entendre parler normalement. Enfin, balbutiant un peu mais normalement, venant la convier à rejoindre sa compagnie ce soir ou un autre jour quand elle le pourra dans la semaine. Et c’est évidemment sans attendre qu’elle lui répondit positivement fort joyeusement, rajoutant qu’elle serait également ravie de le voir tous les jours durant les festivités, étant si heureuse intérieurement de le savoir présent tout ce temps et d’avoir peut-être la chance de le voir quotidiennement.
Que fut sa joie de l’entendre lui répondre à son tour à la positive concernant cela, la faisant esquisser un beau et grand sourire totalement aux anges, alors que son petit cœur menait un gigantesque concerto dans sa poitrine qui se réchauffait à ses mots. Même sous les précisions du jeune mercenaire concernant son temps de disponibilité qu’on lui allouera ou non, cette douce chaleur et mélodie battante ne disparaîsait pas de sa poitrine, la transportant de nouveau sur un petit nuage en venant répondre d’une petite voix totalement ravie et sous le charme.
« Mmmh mmmh moui, bien sûr, je comprends tout à fait. »
Dit-elle en riant avec légèreté à son tour, le regardant en haussant un sourcil en comprenant bien de quoi il parlait, ayant elle aussi des contraintes de temps par rapport à l’entreprise familiale, avant de rajouter toujours pour conclure cela sous le même timbre de voix.
« J’ai si hâte… »
Alors qu’elle se perdait dans ses beaux yeux durant quelques secondes encore, un client vint dans la file qui attendait derrière Otto commençait à faire part de son impatience en s'éclaircissant la gorge, faisant rire d’autres clients autour ainsi que des membres de la famille de la demoiselle qui regardait tout cela d’un regard en coin, étant amusé par le flirt qui durait depuis des années entre ces deux-là. Mais la lapinette n’avait pas les oreilles aux aguets à les écouter, étant beaucoup trop focus sur le beau brun face à elle qui la faisait sourire comme une bienheureuse, le regardant se retourner vers le client rapidement avant de la regarder de nouveau, faisant battre son coeur de plus belle alors qu’elle l’entendit reprendre la parole.
« Ho… »
Laissa-t-elle échapper d’une petite voix déçue qu’il s’en aille déjà, pour le plus grand bonheur des autres clients qui attendent derrière mais pour sa plus grande peine à elle en ce moment, avant de se reprendre en hochant la tête vivement en gardant son beau sourire.
« Très bien, on fait comme ça ! »
Puis tandis qu’Otto réglait sa commande personnel, Margaliti lui prépara sa commande, venant emballer soigneusement une bonne vingtaine bâtons de réglisse, avant de les mettre dans un sac en papier. Et tandis qu’elle faisait cela, elle glissa discrètement dans le sac un petit paquet en plus qu’elle avait préparé au cas où il viendrait à la foire, qui contenait donc d’autres bâtons de réglisse mais aussi d’autres petites friandises qu’il aimait. Elle vint ensuite lui tendre le sac en souriant, attendant qu’il le prenne, avant de le voir la saluer et lui dire aurevoir, faisant battre de plus belle son petit cœur en venant le saluer à son tour avec beaucoup d’enthousiasme, impatiente d’être à ce soir déjà.
« Oui, à ce soir ! Passe une belle journée Otto ! »
Une fois cela fait, la lapinette ne tarda pas à reprendre le travail, venant se perdre dans ses pensées en regardant l’horizon quelques secondes en regardant le jeune mercenaire s’éloignait, un sourire niais aux lèvres alors qu’un de ses frères vint la ramener sur terre en lui tapotant la tête alors que le client ronchon recommencer à se racler la gorge en regardant la demoiselle amoureuse. Clignant des yeux plusieurs fois toute gênée avant de rire avec légèreté en s’excusant, elle reprit donc le travail au pas de course et recommença à servir les clients à tour de bras, enchaînant ainsi une bonne partie de la journée.
Bien sûr, elle réussit à prendre une pause à un moment avant que la journée ne soit trop écoulée, allant donner le parchemin de commande de la compagnie à son père, afin qu’il puisse préparer tout ce qu’il faut et prévoir le nombre de personnes nécessaire pour préparer la commande quand ils iront au dépôt.
La fin de la journée arriva, la foire annonça la fermeture des stands pour sa première journée d’inauguration, invitant les clients à finir leurs derniers achats ou à repasser dans les jours prochains. Le stand de la famille de la lapinette n’avait pas chômé, ayant été très sollicité toute la journée, en ayant épuisé plus d’un qui avaient prévus de sortir ce soir mais qui n’avait qu’une hâte, c’était de rentrer et dormir, ce qui fit rire les autres qui étaient plus en forme et déterminée à suivre chacun leur petit programme. Notamment la douce demoiselle aux grandes oreilles, qui était heureuse que la fin de journée soit enfin arrivée, car cela voulait dire qu’elle allait bientôt revoir celui qu’elle aimait et qu’elle allait enfin pouvoir passer du temps avec lui. Si elle avait été toute seule, elle aurait surement sautiller sur place folle de joie en criant heureuse à cette idée, mais ne l’étant pas, elle se contena, même si sur son joli minois il était écrit en gros qu’elle était heureuse comme une puce, s’attirant donc quelques rires moqueurs de la part de ses frères et soeurs, qui ne manqua pas de faire la pester.
Après ce petit moment de détente tandis qu’ils terminaient de ranger leur stand et les étales, tirant les bâches pour fermer enfin leur stand, la petite famille se mit en route jusqu’à leur dépôt pour aller préparer leur plus grosse commande de la journée pour la compagnie du jeune mercenaire. Une fois arrivée au dépôt, tout le monde se mit au travail et prépara donc cela. Le temps passa doucement mais surement, la commande prit un certain temps à être préparé mais fut finie dans les temps, laissant ainsi un peu de temps à la famille de souffler un peu et se reposer en attendant donc leur clients, tandis qu’une lapinette attendait avec impatience son beau renard.
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J'ai si hâte. Voila des mots sorti d'entre les lèvres de la jeune demoiselle qui resonnèrent dans sa tête toute la journée. Il y avait pensée, il avait attendu toute la journée que le soir n'arrive, pensant à la demoiselle au cheveux rosé sans arrêt, que cela en crevait meme les yeux auprès de ses compagnons.
" Et bah alors Otto ? On est complètement gaga ? Tu a revu ta dulcinée hein ? "
Demanda l'une des dame de camp qu'il accompagnait pour continuer à faire les provision pour la compagnie. Il clignota des yeux sous sa question, comme revenant dans le monde réel, puis lui répondit
" Tcchhh, ça ne te regarde pas."
Hilda que la demoiselle s'appelait, plus âgé qu'Otto, blonde avec quelque tache de rousseur, elle faisait tourner bien des têtes sur son passage et son caractère bien trempé l'aidait à gérer beaucoup de chose. L'un considéré l'autre comme une grande sœur, l'autre considéré l'un comme un petit frère, se connaissant depuis si longtemps. Le sourire de la dame s’agrandit dans un regard joueur, venant se pencher vers Otto pour le taquiner
" Oh ça c'est une réponse qui veux dire ouiiii !"
Finissant par rire en lui mettant un léger coup de coude dans le bras.
" Tu n'a pas mieux à faire hein, on à pas plein de choses à s'occuper ? "
Dit Otto rapidement, gené et n'aimant pas vraiment parler de ses sentiments aux autres.
" Tu va la revoir bientôt c'est ça ? Oh tu va la revoir ce soir ? "
Elle se jouait de lui avec une facilité déconcertante, le faisant rougir, se cachant le visage d'elle avant de lui dire
" Rah mais arrête de lire dans ma tête veux tu ? C'est de la triche."
Oui, la demoiselle avait ce don là, elle pouvait lire et communiquer par la pensée, un atout bien rare et fortement utile, très prisé aussi, mais, la demoiselle se mit d'autant plus à glousser, continuant de se jouer de lui
" Roh voyons, je n'ai pas besoin de ça avec toi, tu es pire qu'un livre ouvert qui n'est remplis que d'image."
Elle prit ensuite un air supérieur, mais gardant un sourire en coin joueur en venant lui ajouter sur un ton d'actrice
" Et puis, mon cher petit, il était facile à le deviné au vue de ta façon d'insister pour aller aider au transport des marchandises de ce soir."
Otto ne savait pas quoi répondre, car oui, elle avait raison, il était démasqué et oui, il avait bien cassé les pieds aux autres pour pouvoir faire parti de ce qui irait récupérer la cargaison de ce soir. Il avait tout juste eut le temps de déposer son sac de réglisse dans ses affaires et d'en prendre quelques un avant de repartir faire les courses, venant donc, à ce moment là, commencer à en mâchouiller un.
" Mais oui, j’arrête de te taquiner, à une condition."
Otto tourna sa tête vers elle alors qu'il marchait toujours vers elle, beaucoup trop ravis qu'elle le laisse tranquille
" Quel condition ? " lui demanda t-il rapidement, la voyant alors le regarder en coin avant de lui avouer " Tu me fait le plaisir de prendre un bain avant hein ? Tu n'es déjà pas bien beau, alors si en plus tu sent le mort, je la plaint."
Il se mit à plisser le regard, la foudroyant sur place alors qu'elle explosait de rire, mais elle avait raison. La suite de la journée se poursuivi et, aidé par elle, il se retrouva a faire rapidement le tour de leur corvée, donc, c'est ce qu'il fit, prenant une place au bain publique avant de partir pour aller récupérer les marchandise juste avant la tombée de la nuit. Son cœur continuait à battre la chamade alors qu'ils se rapprochaient en charrette de l’entrepôt, attendant de la voir à nouveau, se demandant vraiment pourquoi est ce qu'il se mettait dans un tel état, se disant que ce n'était pas la première fois qu'il la voyait pourtant, ni la première fois qu'il l'invitait ainsi, mais, elle lui faisait toujours un effet puissant malgré les années.
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La commande fin prête et le tout bien emballé dans divers contenants en tout genre, la petite famille pouvait enfin souffler. Ils avaient fini dans les temps, même bien avant d’ailleurs ! Ils étaient même en avance sur les prévisions du chef de famille, ayant une bonne heure devant eux. Ils en profitèrent tous pour souffler un moment et se reposer un instant, en attendant donc leurs clients. Mais vu qu’ils avaient une belle avance, ils allaient devoir passer le temps en patientant.
« Bon… Vu qu’on a une longueur d’avance sur le planning, je propose à ceux qui ont prévu de sortir ce soir d’aller se décrasser en attendant… Comme ça, après le chargement de la marchandise, vous n’aurez qu’à voguer à vos occupations, tandis que le reste de la troupe rentrera avec moi pour se reposer. »
« Il y a du favoritisme, c’est injuste… »
« Pas de notre faute si certains sont des vieux tout cassés hein. »
« Petit con ! »
« Grand con, nuance ! J’ai deux têtes de plus que toi avec mes 2 mètres, espèce de nain ! »
« Ho bordel, tu vas voir ta gueule toi… »
Un grand gaillard bâti comme une armoire à glace s’amusa à embêter l’un de ses frères plus âgés, physiquement plus gringalet et petit en taille que lui qui mesurait dans les 1 mètre 70. Mais cela n’arrêta pas pour autant le plus petit des deux en taille, venant se lever et frappant ce grand con sur l’épaule, faute de réussir à viser sa tête beaucoup trop haute. Ce petit spectacle amusa le reste de la fratrie qui riaient amusé, tandis que le père soupirait exaspérait d’eux, avant de venir jeter un œil à la petite dernière qui était totalement ailleurs. Laissant donc ses deux fils à leur petite querelle, le chef de famille quitta le petit groupe pour aller rejoindre la lapinette, venant se pencher légèrement à côté d’elle en essayant de capter son attention.
« Margaliti ? Margaliti ? Ma chérie ? Petite fleur ? Margaliti, tu m'entends ? »
Finissant par entendre la voix de son père alors qu’elle contemplait l’horizon perdu dans ses pensées, la petite demoiselle sursauta un grand coup, surprise par son père qu’elle n’avait pas entendu venir, de retournant vers lui toute paniquée et gênée.
« O-oui père ? Que se passe-t-il ? »
« Tu as entendu ce que je disais pendant que tu pensais à ton prince charmant ? »
« Mon qui que quoi ?!? Heu… Je… Heu… »
Esquissant un sourire amusé en regardant sa fille avec des yeux attendris, soufflant du nez amusé, Toméo, le paternel adoptif de tout ce beau monde, se mit à rire avec légèreté en secouant la tête, avant de venir tapoter la tête de la jeune hybride.
« Je disais qu’on avait de l’avance sur la préparation de la commande, et que donc, je proposais à tous ceux qui doivent sortir ce soir de rentrer rapidement pour aller vous préparer. Comme ça, vous n’aurez qu’à partir après le chargement pour profiter de votre soirée, tandis que moi ainsi que le reste de tes frères et soeurs rentreront nous reposer. »
« Ho ! Oui, c’est en effet une bonne idée… Je… On aura assez le temps tu penses ? »
« Mais oui, largement avec une bonne heure devant vous ! Allez ! Va donc avec les autres rentrer te préparer, tu pourras penser à ton beau mercenaire après ! »
Devenant rouge comme une tomate aux mots de son père, Margaliti plissa des yeux en le regardant fâcher, gonflant ses petites joues qu’il la taquine autant que les autres, si ce n’était plus ! Venant lever la tête en soufflant par le nez, faisant mine d’être mécontente, la lapinette ne manqua pas pour autant de rejoindre le reste de sa fratrie qui devait sortir ce soir. Saluant rapidement le reste de la famille qui restait à l'entrepôt les attendre, le petit groupe de sortie ce soir fila rapidement rentrer à leur camp, histoire de pouvoir chacun se faire une toilette et enfiler de nouveaux vêtements, s’apprêtant pour la soirée.
La demoiselle aux grandes oreilles s’était lavée et habillée tout aussi rapidement, étant impatiente d’être à ce soir, devant attendre encore quelques heures. Qu’est-ce que c’était long ! C’était à la fois si proche et si loin en même temps ! Alors qu’elle était prête avant tout le monde, elle sortit attendre le reste de la troupe autour du feu central éteint du camps, venant lever sa tête en admirant le ciel et écoutant le chant des oiseaux, repensant bien sûr à celui qui la rendait si impatiente et qu’elle avait attendue de revoir toute la journée. L’un de ses frère ne tarda pas à la rejoindre, Léon, la fameuse armoire à glace de tout à l’heure qui embêtait Brian, un autre de ses frères.
« Encore à se prendre pour un oiseau petit lapin ? »
« Mais heu ! Arrête de m'embêter ! »
« Navrée de refuser ta requête, c’est beaucoup trop tentant haha ! »
« Allons Léon, laisse la tranquille penser à son Roméo. »
Et voilà Keresh, l’une de ses grandes sœurs qui s’y mettait à la taquiner, faisant s’énerver la petite lapinette qui croisa ses bras et tapa du pied en gonflant ses joues, agacée qu’ils se jouent d’elle encore et encore. Les autres ne tardèrent pas à les rejoindre, venant eux aussi embêter la petite demoiselle aux cheveux rosés tout le long du chemin vers le dépôt, s’amusant de ses réactions et petites micmics qui les faisaient rire aux éclats.
Tandis que Toméo attendait avec le reste de ses enfants en jouant aux cartes, assis sur des caisses en bois en guise de chaises et une pour faire la table, il put entendre au loin sa petite troupe revenir, entendant bien qu’ils étaient en train de taquiner leur petite soeur, ce qui lui arracha un sourire amusé en les voyant au loin.
« Alors, vous êtes beaux comme des sous neufs qui sortent de la banque ? »
Faisant rire l’ensemble de ses enfants à cette question, ceux qui étaient partis comme ceux qui étaient restés, il permit ainsi avec cette petite pic de sauver un peu les joues de sa pauvre fille qui étaient d’un rouge qui faisait concurrence avec la couleur de sa petite robe. Puis, il invita ceux qui le souhaitaient à venir se joindre à la prochaine partie, en attendant leurs clients qui ne devraient plus tarder à arriver maintenant. Pendant ce temps, Margaliti reporta son regard vers l’horizon, son coeur battant à tout rompre, attendant impatiemment et avec hâte de voir la calèche de la compagnie, espérant comme chaque année, qu’Otto s’y trouvera et qu’elle pourra le revoir avant la soirée, car il lui manquait déjà beaucoup trop et qu’elle avait si hâte de revoir son beau sourire et d’entendre sa belle voix, ce qui la fit sourire niaisement à ses pensées en guettant au loin de ses jolies prunelles scintillantes.
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Otto se retenait de tapoter du pied sur le plancher de la charrette d'impatience alors qu'elle avançait dans les ruelles de la ville avec difficulté au vue du monde qu'avait amené les festivités, cette fois, il avait au moins un bâton entre les dents pour se défouler dessus et en prime, cela garderait son haleine fraîche le plus longtemps possible se dit-il.
Il reconnaissait les ruelles, les ayant traversé de nombreuses fois pour ce genre de commande et, il savait très bien qu'il repasserait dans ce quartier pour chercher d'autre cargaison de denrée. Mais dans tout cela, il n'y avait qu'une seule chose qu'il avait envie de récupérer, et c'était une magnifique jeune femme aux oreilles blanche et au sourire paradisiaque.
Puis, après quelques dizaines de minutes, les voilà enfin arrivé à destination, arrivant devant l’entrepôt qui était alloué au marchant pour les fêtes, le faisant prendre une grande inspiration tandis que son palpitant s’accéléra en voyant qui l'attendait en plein rue devant. Son sourire largement retrouvé, il du se retenir de descendre en fleche de la charrette pour lui foncer droit dessus, l'envie de la serrer dans ses bras, de la sen tir contre lui et de l'embrasser le travail en cet instant.
Mais il tenait bon, autant pour ne pas passer pour un rustre auprès d'elle que pour ne pas paraître être un idiot auprès de ses compagnons ainsi que de leur famille respective. Mais son regard ne la quittait pas un seul instant alors qu'ils arrivaient à destination, s’arrêtant pour descendre la charrette, rangeant son bâton de réglisse dans sa bourse avant de se mettre à guider la mule pour la reculer contre l’entrepôt, afin de charger les cargaison plus facilement. Lui, pour le moment se trouvait devant la jeune lapine, ne disant moment pendant quelques secondes avant de craquer, ses yeux brillant en la regardant
" Tu es ... resplendissante."
Dit-il, ayant très bien vu sa robe rouge. Lui, avait fait tombé l'armure et avait retirer les rares vêtements en bon état qu'il possédait, un pourpoint noir, un pantalon marron foncé, des bottes bien nettoyé, il espérait ne pas trop passé pour un pouilleux auprès d'elle en cet instant.
" hey Otto ! Tu nous aide ou quoi ? "
Dit un de ses compagnons pour le ramener parmi les vivants, le faisant clignoter des yeux avant de foncer les aider. Car oui, le marché pour etre tranquille pour la soirée avait été de faire toute les commission de la journée et d'aider à charger les cargaison, donc, c'est ce qu'il se mit à faire avec entrain, se répétant tout du long qu'une fois qu'il aurait fini, il pourrait passer du temps avec Margaliti. Tandis qu'il se donnait fond dans son travail, il pouvait entendre la discussion houleuse que son supérieur avait avec le père de Margaliti, mais, ce n'était rien de grave, c'était le jeu habituel du marchandage, surtout quand c'était pour de grosse commande. L'un dit que c'est trop cher, l'autre pas assez et, au final, tout deux trouve un terrain d'entente dans de grand rire et une bonne poignée de main, tous pensant avoir roulé l'autre.
Le chargement prit une bonne heure au total et, Otto souffla un grand coup quand cela fut fait, poussant une dernière fois une des caisses dans la charrette avant de refermer le tout.
" C'est tout bon !"
dit-il avec énergie alors que tout les autre monté de nouveau dans l'attelage, le chef du groupe venant à le regarder, un sourire en coin tandis qu'il prenait les rênes de la mule en main
" Bon, on te laisse là alors. Pas trop de connerie hein, ne vas pas nous attirer la garde ou nous pourrir nos allié commerciale et évite de rentrer à pas d'heure non plus, on bosse encore demain."
Il lui disait cela comme un père ou un oncle le ferait, le ton léger, mais autoritaire, venant faire sourire Otto qui hocha la tête en première réponse avant d'ajouter
" Sans faute ! Bonne soirée les gars. "
Puis, d'un mouvement de la main de part et d'autre de la conversation, tous prirent leur propre chemin. C'est là que son tambourin de cœur se remit à battre le rythme de la soirée, se retournant pour de nouveau aller vers Margaliti. Il Avait envie de lui parler directement, mais, il fallait d'abord qu'il passe par son père, venant alors faire une réverence devant l'homme en question en lui disant
" Je vous promet de prendre soin d'elle et de la ramener saine et sauve jusqu'à vous."
Lui dit-il pour le rassurer, attendant sa réponse s'il y en avait une avant de retourner vers la demoiselle qui occupait ses pensées et son sourire. Une fois de nouveau devant elle, il se sentait un peu bête, presque autant que la première fois qu'il l'avait invité à sortir, ayant du mal à trouver ses mots, puis, lui dit
" Et bien ....Je pense que ... nous pouvons nous mettre en route ... Je ... tu à un endroit où tu aimerais commencer la soirée ? "
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Toujours aux aguets à guetter avec impatience l’arrivé de la compagnie de celui qui faisait battre son coeur, son sourire s’agrandit et ses yeux se mirent à pétiller de milles feux quand elle aperçut enfin leur charrette au loin, sautillant légèrement sur place en redressant ses oreilles sur sa tête, heureuse comme une puce. En voyant cela, ses frères et sœurs se mirent à rire de nouveau à ses dépens, amusé par le comportement de la petite demoiselle qui transpirait le bonheur et la hâte, tandis qu’elle faisait de son mieux pour se contenir en arrêtant de sautiller d’impatience ainsi que de joie.
Une fois la charrette bien arrivée, Margaliti resta sagement à sa place en regardant tout ce beau monde s'agiter et se mettre en place, admirant au passage le jeune mercenaire qui guidait avec sérieux la charrette pour qu’elle se gare au mieux pour le chargement. Et quand elle le vit s’approchait d’elle et lui faire face, elle resta tout aussi silencieuse que lui un instant, l’admirant en souriant tendrement, son cœur tambourinant à tout rompre dans sa poitrine. Puis quand il brisa le silence pour la complimenter, elle se mit doucement à rougir et sourire de plus belle, venant passer une de ses mains dans ses cheveux qu’elle avait lâchés pour l'occasion, remettant quelques mèches en arrière en le regardant avec des yeux tout aussi pétillants que lui.
« M-m-merci… Tu… Toi aussi, tu es… Magnifique… »
Ayant elle aussi remarqué qu’il avait changé de tenue, le trouvant trop beau ainsi. De toute manière, elle le trouvait tout aussi beau en armure et avec ses autres vêtements, peu importe comment il était, à ses yeux Otto était tout simplement merveilleux et elle aimait tout de lui. Tout ce qu’elle connaissait, tout ce qu’elle découvrait et apprenait avec le temps, cela sera sûrement le même traitement pour le reste à venir, amoureuse comme elle était. Tandis qu’elle l’admirait après ce petit échange de compliments respectifs, elle dressa une de ses oreilles en entendant l’un des compagnons du jeune homme l’appelait pour se mettre au travail, étouffant un petit rire en esquissant un petit sourire gênée, le saluant dans un mouvement de tête avec douceur avant qu’il ne sauve mettre la main à la pâte.
Pendant que le chargement de la commande se faisait sans encombre, quelques uns des frères de la lapinette venait se proposer à aider si besoin, tandis que celle-ci se faisait taquiner par ses soeurs qui profitèrent de la situation, voyant bien leur petite soeur zieuter assez régulièrement le jeune mercenaire qui travaillait sans relâche.
« Dit donc, c’est pas ce que l’on appelle faire du matage ça Zasriel? »
« Ho si si si ma chère Keresh, et en toute impudence en plus ! Qu’en penses-tu Esmeralda ? »
« Et bien… J’en pense qu’on a une petite matteuse parmi nous ! »
« … Tsss ! Laissez moi tranquille, ouste ! »
Chuchotta la petite demoiselle le visage tout rouge en fusillant du regard ses soeurs aînées, venant les chasser avec ses mains comme on chasse des animaux qui vous collent de trop près, voulant autant qu’elles arrêtent de l’embêter qu’elles se taisent, ne voulant pas se faire repérer dans son zieutage qui se voulait discret. De grands éclats retentirent dans les airs à cause de ce petit spectacle, faisant croiser les bras de la lapinette qui ignora ses frangines en s’éloignant d’elle, allant se rapprocher de son père sans le déranger, pendant qu’il était dans son éternel jeu de marchandage et contre-proposition avec le chef de la compagnie.
C’est donc discrètement qu’elle écouta d’une oreille leur conversation, sans vraiment l’écouter, recommençant à admirer le chargement qui suivait son cours, jetant des regards par-ci et là vers le jeune mercenaire qui s’activait sans s’arrêter. Puis, quand tout cela fut fini, les négociations comme le chargement de la commande, chaque membre de chacun des groupes alla retrouvait le sien, faisant chacun leurs aurevoirs pour la soirée à venir, certains en taquinant d’autres comme d’habitude, notamment la fratrie de la demoiselle qui plissa des yeux aux remarques de sa famille alors que son père vint caresser affectueusement sa tête, faisant signe du regard à ses frères et soeurs d'arrêter de l’embêter.
Des regards rieurs furent échangés entre eux, avant d’opiner du chef et se montrer « sages » ou plutôt calmes tout en étant de très bonne humeur, sifflotant pour certains et souriants pour d’autres. Puis les regards se tournèrent tous vers la charrette qui partirent, chacun saluant tous ce beau monde qui s’éloignait au loin avant que leurs regards ne tombent sur le jeune homme qui restait, le voyant se rapprocher d’eux, ou plutôt du chef de famille. Faisant une petite salutation de la tête au mercenaire devant lui, l’écoutant attentivement en croisant les bras, le paternel hocha vivement de la tête avant de lui répondre avec sérieux.
« J’y compte bien mon petiot ! T’es le seule autorisé à me kidnapper ma fille, donc tu as intérêt à y faire attention… Comme à la prunelle de tes yeux. »
Termina Toméo avec un sourire amusé en haussant un sourcil, prenant une voix plus taquine sur la fin pour s’amuser avec le jeune homme, voulant voir s’il pouvoir réussir à le déstabiliser, juste pour s’amuser et sans méchanceté bien entendu, car il adorait se jouer de ces deux jeunes gens amoureux qui se tournaient autour depuis des années. Regardant ensuite Otto s’éloignait, qu’il est réagit ou non en lui donnant ou pas une réponse, le père retourna à ses affaires, commençant à rassembler les membres de la famille qui devait rentrer avec lui, pendant que les autres qui devaient sortir se sauvaient chacun de leur côtés, impatients d’aller s’amuser enfin un peu. Quant à Margaliti, elle regarda de ses yeux pétillants le beau brun face à elle, esquissant un sourire aux anges de pouvoir enfin le retrouver et l’avoir pour elle toute seule, se retenant de sautiller sur place heureuse comme une puce en l’écoutant.
« O-oui, je pense aussi ! Je… Je n’ai pas vraiment d’idées à vrai dire, je… Tant que je suis avec toi, ça me convient, peu importe où on va… »
Dit-elle en le regardant tout en souriant, ses joues rougissants très légèrement en venant dire ça, repassant une main dans ses cheveux un peu timide, reprenant d’une petite voix un peu hésitante.
« Je… Heu… Mmmmh… Qu’est-ce que tu dirais de déjà partir d’ici et quitter la zone des entrepôts ? Comme ça, on… On pourrait papoter sur le chemin et réfléchir ensemble où aller ? À moins que tu aies déjà des idées, on… Tu pourrais m’en faire part et on discutait quand même ! »
S’exclama-t-elle en élevant un peu la voix, rougissant un peu de voir sa famille au loin qui s'apprêtait à partir la regarder en souriant amusé. Toussant doucement en continuant de jouer avec ses cheveux, Margaliti reprit d’une petite voix en reportant ses yeux sur Otto, lui adressant un doux sourire.
« On… On y va alors ? »
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Otto avait été trop occupé à faire le chargement et à écouter ses compagnons pour maximiser l'espace dans la charrette pour avoir le temps d'entendre les filles parler autour d'eux. Ensuite, quand tout fut fini et que, enfin, la journée était fini pour eux, il était venu s'enquérir du droit d'emmener Margaliti avec lui pour la soirée.
Et ce fut avec joie qu'il eut le plaisir d'avoir à nouveau l'autorisation, se retenant de trop sourire, meme si, l'envie était presque insoutenable lorsque le père de la jeune femme le lui accorda. Il n'y avait pas de raison pour qu'il refuse, après tout, cela faisait des années qu'il l'invitait ainsi, mais, sait on jamais, il valait mieux s'en assurer. Il hocha donc vivement la tête sous sa réponse et ajouta
" Oui monsieur, comme la prunelle de mes yeux."
Puis il se retourna lui aussi, ne voulant perdre aucune minutes de plus pour pouvoir en passer un maximum en sa compagnie. Une fois en face d'elle, son assurance était de nouveau mise à rude épreuve, le cœur palpitant et le sang lui montant au joue, il lui demanda donc si elle souhaitait aller à un endroit particulier. Elle aussi ne savait pas vraiment où se dirigeait, mais, apparemment, elle se fichait quelque peu de la destination, préférant d'avantage le voyage en lui meme. Elle finit par lui proposer à quelques mots près la meme chose, c'est à dire, marcher, se balader tout les deux dans les rues de la ville et voir où cela les mèneraient tout en discutant.
" et bien c'est une bonne idée oui .... après oui on .... il y a une petite auberge que j'aime bien à l'autre bout de la ville et qui fait de très bon plat en sauce, si tu n'a pas mangé avant bien-sur."
Lui dit-il, souriant toujours avant de hocher la tête quand elle lui proposa de se mettre en route, l'admirant jouer avec sa chevelure rosé, légerement assombrit par le fait que le soleil commençait doucement à les abandonner. Quelques mètres plus loin, alors qu'ils était sorti du secteur des entrepôt, Otto reprit la parole, tournant la tête vers elle
" Ta ... ta journée s'est bien passé ? Pas trop fatigué ? L'hiver c'est bien passé par chez toi ? "
Il vint ensuite se mordiller l’intérieur de la joue pour se faire taire lui meme, ayant l'impression de beaucoup trop poser de question et ne voulant pas l'ennuyer, se maudissant lui meme, mais, il avait du mal à s’en empecher, elle lui avait enormément manqué et, il voulait rattraper le temps passé, savoir comment elle allait.
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Même s’il n’avait pas réussit à déstabiliser le jeune homme avec ses derniers mots, voyant qu’il avait plus de contenance que sa fille face à ses mots à peine déguisés, la réponse qu’il lui donna plu énormément au père de la demoiselle, qui se contenta de hocher simplement la tête en souriant pour approuver la chose, avant de tourner les talons pour que chacun aille à ses occupations à présent.
C’est donc avec joie que la lapinette put enfin avoir le jeune mercenaire pour elle toute seule, venant discuter avec lui sur ce que chacun d’eux souhaiterait faire pour la soirée. Elle lui avoua ne pas avoir d’idées mais elle prit son courage à deux mains pour lui avouer que tout lui convenait tant qu’elle était avec lui, tandis que son cœur jouait comme un groupe de bardes enflammant la place publique alors que ses joues prirent une jolie teinte rosée. C’est donc pendue à ses lèvres qu’elle l’écoutait lui répondre, l’entendant lui parler d’un lieu qu’il connaissait et aimait bien, venant lui suggérer d’y dîner si cela n’était pas déjà fait. Et c’est avec joie qu’elle hocha vivement la tête, beaucoup trop heureuse de pouvoir aller dans un lieux qu’il appréciait, curieuse de découvrir celui-ci.
« Je serais heureuse qu’on y aille alors ! En plus, je n’ai pas mangé de la journée, enfin, juste une pomme mais… Du coup ça tombe bien, on a qu'à y aller ! »
Répondit-elle enjouée en ne le quittant pas des yeux, continuant à sourire comme une bienheureuse tout en jouant avec ses cheveux, avant de lui proposer d’y aller et donc se sauver de la zone industrielle.
Ils marchèrent quelques instants en silence mais le silence fut vite brisé une fois sorti de la zone des entrepôts, permettant à Margaliti d’avoir le plaisir d’entendre de nouveau la voix d’Otto. Elle tourna donc son visage vers lui tout en marchant, ses yeux pétillants rien qu’en le regardant dans les yeux, l’écoutant avec grande attention avant de venir lui répondre d’une voix douce.
« Moui, ça s’est bien passée, c’était assez sport et intense, mais ça a été, je ne suis pas fatiguée, au contraire, je suis en pleine forme ! »
S’exclama-t-elle avec joie, avant de rougir un peu en se rendant compte de son enthousiasme et de l’élevage de sa voix, reprenant un timbre plus bas la parole.
« Quant à l’hiver, ça s’est bien passé, on a pas vraiment eu le temps de s’ennuyer non plus avec la petite boutique de père… Mais c’était tout de même beaucoup plus calme comparé aux marchés ou aux foires je te l’accorde. »
Dit-elle en penchant doucement la tête, ne le quittant pas des yeux alors qu’elle posa un doigt sur ses lèvres, glissant doucement les yeux en regardant le sol quelques instants, un peu contrariée
« Mais j’avoue que les périodes hivernales seraient plus tranquilles si mon voisin me laissait tranquille et ne venait pas me voir tous les jours à la boutique malgré que je lui demande de me laisser tranquille… »
Soupira-t-elle en fermant les yeux quelques secondes, étant visiblement agacée par ce voisin dont elle lui avait déjà parler qui n’arrêtait pas de venir la courtiser depuis 2 ans malgré qu’elle lui ait dit qu’elle n’était pas intéressée, même ses frères n’avaient pas réussit à décourager ce gars visiblement bien téméraire. Secouant ensuite doucement la tête pour se chasser cet idiot de l’esprit, la lapinette releva son regard vers le jeune mercenaire, replongeant son regard dans le sien en redressant la tête, venant le questionner à son tour.
« Et toi alors ? Ta journée s’est bien passée ? C’était pas trop dur ? Tu es pas trop fatigué ? Et… l’hiver, comment ça été ? Tout s’est bien passé ? Qu’est-ce que vous avez fait cette année ? Vous étiez où ? Et toi, ça t’as plu ? »
Visiblement, elle était tout aussi curieuse que lui à son sujet. Et elle débitait vite toutes les questions qui lui passait par la tête le concernant, voulant savoir comment il allait et si tout allait bien, voulant tout comme lui rattraper le temps perdu et pouvoir avoir le plaisir d’entendre sa belle voix encore et encore. Elle souhaitait plus que tout faire durer la conversation et le temps qu’ils passaient ensemble, voulant profiter de chaque seconde car il lui avait terriblement manqué qu’il en occupait toutes ses pensées.
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Son sourire s’agrandit rapidement quand elle lui avoua être ravis d'aller là où il lui proposer de se rendre, meme si, son aveux de ne pas avoir mangé de la journée ne le rassurait que peu.
Il s'était donc mis en route, marchant tranquillement dans les rues de la ville en direction de la dite auberge, mais, il avait pas mal de temps à tuer, car, elle se trouvait à l'autre bout de la ville. Il avait donc choisi de commencer la conversation, venant poser quelques question, un peu trop vite et nombreuse à son goût après coup, mais, apparemment, elle ne lui parut pas ennuyé par cela,, au contraire. Il l'admirait en marquant, regardant ses petit yeux resplendissant et pétillant de vie, son sourire doux et franc tout en l'écoutant. C'est bien là un point qui le séduisait beaucoup chez elle, cette lumière qu'elle emettait, cette joie de vivre, cette douceur et ce coté pétillant qu'il ressentait à chaque fois qu'il admirait son visage, son être entier meme.
Il l'écoutait donc très attentivement, voulant en savoir le plus possible sur ce qui s'était passé cette hiver, pour elle ainsi que pour aujourd’hui et, il était ravis qu'il n'y ait rien eut de fâcheux pour elle, vraiment ravis, ainsi que rassuré. Mais, à un instant, il fronça un peu le regard en la voyant changer d'humeur en regardant le sol, le ton de sa voix suivant sa posture, elle finit par lui avouer tout de meme qu'il y avait eut une ombre au tableau. Son voisin était donc venue l'importuner encore cet hiver et l'apprendre le fit quelques peu serré la mâchoire et les poing.
Oui il était jaloux, jaloux de quelqu'un qui pouvait la voir plus souvent que lui, ayant un peu peur qu'un jour, en revenant d'une campagne ou après un hiver, il ne se retrouve à la revoir dans les bras d'un autre. Mais elle n'était pas sienne pourtant, malgré toute ces années à l'invité, à se côtoyer, il n'avait jamais osé lui avouer ses sentiments, comme une peur, une peur profonde qu'au fond, tout cela ne soit qu'un rêve, qu'en lui avouant, tout s'écroulerait d'un coup et que, ses sentiment pour elle qui lui apportait tant de bonheur, finissent en fin de compte n’être qu'une stupidité de sa part et devenir un poison.
Mais il fut tiré de ses pensées quand elle se permit à lui parler, venant lui poser à son tour tout un tas de question sous un rythme qui arracha un rythme au jeune mercenaire, craquant totalement à chaque fois lorsqu'elle faisait cela.
" Journée bien chargé aussi, j'ai du courir dans toute la ville parce que ..... il y avait plein de chose à faire aujourd’hui, mais ça va "
Il lui souriait grandement, ne voulant pas avouer que, il avait du bosser plus dur pour être sur que son chef accepte de lui laisser la permission de soirée seulement pour pouvoir la voir.
" L' hiver c'est bien passé aussi, juste Grunweld qui a failli perdre un orteil parce qu'il était trop radin pour faire réparer le trou qu'il avait dans la botte, Clera qui avait attrapé la dysentrie, mais on a eut de la chance, on a réussi à trouver un apothicaire à temps. On était surtout dans les contrées du nord, on nous a engagé pour aider à renforcer la région pendant l'hiver contre les sauvages de là haut. Il fait très froid, ça ne paye pas bien, ils sont complètement fou là haut, mais au moins on a un revenu assez fixe et surtout régulier."
Oui, il aimerait bien pouvoir passer un hiver dans un secteur plus au sud, une région où il faisait bon meme dans la saison fraîche, où il n'avait pas à casser de la glace pendant plusieurs dizaine de minute pour pouvoir récuperer de l'eau ou encore faire un trou dans son pantalon pour aller au toilette afin de ne pas mourir de froid, mais bon, il ne pouvait pas choisir tout cela.
" Oh et on est tombé sur une araignée des neiges aussi ! C'était n'importe quoi, elle faisait la taille d'un sanglier et en plus elle pouvait faire des bon de géant ! Un de mes compagnon à du sauter dans la neige pour ne pas s'en prendre une en plein visage"
Il parlait de cela avec intérêt, s'exclamant vivement tout en faisant des geste de ses bras pour donner un peu de relief à ses paroles. Puis, il se mit à rire un peu, se grattant la nuque gêné avant de lui dire
" Excuse moi, ce n'est peut être pas très intéressant à entendre je ..... hum ... tu ... ton voisin ... Est ce que tu ... il est comment ? "
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Alors qu’ils avaient entrepris de marcher jusqu’à l’auberge que le jeune mercenaire connaissait et appréciait, ils se mirent tous deux à discuter en marchant. La discussion avait été lancée par le jeune homme qui faisait battre le cœur de la petite demoiselle amoureuse, qui vint répondre avec joie et en détail aux questionnements du beau brun à son sujet.
Et c’est donc naturellement qu’elle lui retourna ses questions, venant en ajouter d’autres, car contrairement à lui elle n’avait pas réussi à se contenir et l’assaillir de questionnettes, beaucoup trop curieuse et désireuse d’en savoir toujours plus sur lui, se laissant donc emporter par son impatience mais ainsi que son enthousiasme.
Tout comme lui, elle l’écoutât avec grand intérêt, hochant la tête par moment pour signifier qu’elle l’écoutait bien. Elle fut déjà soulagée de savoir qu’il allait bien malgré sa journée chargée, ayant eu autant de travail qu’elle si ce n'est plus se disait-elle, espérant intérieurement qu’il n’était pas trop fatigué par sa journée. Tout en l’écoutant toujours, elle admira son beau sourire et souria de plus belle, ne pouvant s’empêcher de le trouver si beau et jovial, adorant le voir sourire, mais adorant surtout le voir tout simplement, ne se lassant pas un moment de le regarder tandis que son petit coeur s'emballait à le contempler et écouter sa voix qu’elle aimait tant entendre.
En l’entendant parler de comment s'était passé l’hiver pour lui et sa compagnie, elle ne put s’empêcher de baisser parfois ses oreilles en l’entendant parler de ses camarades qui avaient eu quelques soucis, inquiète à leur sujet même si elle comprenait bien que tout allait bien pour eux. Puis elle ouvrit de grands yeux en l’entendant lui parler d’une araignée des neiges gigantesque, faisant redresser de surprise ses grandes oreilles sur sa tête, n’en croyant pas ses oreilles. Bien entendu, elle n’avait pas loupé une seule miette de ce qu’il avait dit tout comme elle n’avait pas loupé le moindre de ses sourires, de ses regards et de ses gestes qui accompagnaient ses paroles, adorant sa façon de parler et mêler à ses mains à cela, trouvant cela terriblement séduisant depuis le premier jour.
Alors qu’elle se perdait à le contempler tout en restant attentive malgré tout à ce qu’il disait, le regardant rire tout en se grattant la tête gênée en venant s’excuser, elle ria avec légèreté à son tour en penchant la tête, venant secouer la tête à la négative pour dire qu’elle trouvait ce qu’il disait intéressant. Mais elle haussa doucement un sourcil en entendant la suite de ses paroles, venant l’intriguée et la faire cligner des yeux plusieurs fois quand il vint la questionner sur son voisin.
« Mon voisin ? Comment il est ? Tu veux dire, physiquement ou de caractère ? »
Demanda-t-elle d’une voix intriguée en clignant plusieurs fois des yeux, venant lever les yeux au ciel pour réfléchir quelques secondes, avant de hausser les épaules avec un air presque nonchalant.
« Je dois dire que je n’ai jamais fais attention à cela… Je… Je ne l’ai jamais vraiment regardé pour être honnête… Pour être franche, je sais même pas quelle couleur de cheveux ou d' yeux il a… »
Avoua-t-elle timidement, se sentant un peu honteuse par cet aveu, avant de rire légèrement gênée en venant se gratter la joue. En effet, elle n’avait jamais vraiment fait attention à ce à quoi ressemblait son voisin, ne savant même pas s’il était brun, roux ou blond. Quant à son caractère, il avait eu beau venir l’embêter à la boutique de son père tous les jours, elle le fuyait comme la peste, tentant de le fuir quand il ne quittait pas les lieux.
Margaliti aurait pu ajouter qu’elle n’avait aucune idée de comment était son voisin car elle s’en moquait, n’ayant d’yeux que pour le jeune homme à ses côtés. Seul Otto comptait à ses yeux depuis des années et il était le seul à qui elle faisait attention dans la gente masculine, le seul qui faisait battre son cœur et le seul qu’elle aimait.
Mais tout comme lui, elle n’avait jamais osé lui avouer ses sentiments qui la rendait si heureuse et anxieuse, ce bonheur qu’elle ressentait à chaque fois qu’ils se voyaient et se parler, cette joie immense qu’elle avait à chacune de leur rencontre. Elle avait beaucoup trop peur que tout cela ne soit pas réel non plus et qu’elle soit en plein rêve dont elle se réveillerait au moindre aveu amoureux. Ou bien alors que ses sentiments ne soient pas partagés, et qu’en l'apprenant cela le déçoit et le dégoûte qu’il s’éloignerait d’elle à cause de cela, venant donc à le perdre à tout jamais.
« Heu… Et… Sinon… Du coup tout le monde va bien malgré ces quelques petites mésaventures ? Personne n’a été blessé cet hiver ? Et toi… Tu… Tu n’as pas été blessé ? »
Demanda-t-elle d’une petite voix, venant rebondir sur la conversation d’un peu plus tôt, ne sachant pas quoi dire sur son voisin dont elle n'avait pas la moindre idée quoi dire d’autres à son sujet. À moindre que le jeune homme de son cœur ait des questions plus précises concernant son cher voisin ou d’autres jeunes hommes potentiellement autour d’elle s’il voulait en savoir plus sur sa potentielle concurrence, qui n’avait aucune chance à côté de lui vu comment la lapinette ne jurait que par lui.
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Il fut rassuré dans un premier temps quand elle lui avoua dans un simple geste que ses divagation ne la dérangeait pas. Mais la suite le tendit un peu, attendant de savoir ce qu'elle pensait de son voisin, de comment il était, écoutant ses mots avec grande attention. Il hocha simplement la tête quand elle lui demanda ce qu'il voulait savoir au juste entre son physique et son caractère, faisant monter la tension en lui, la fixant du regard en attendant le verdict.
Puis, après quelques secondes interminable, il put la voir hausser les épaules avant de lui avouer timidement qu'elle n'en avait pas fait attention au point où elle ne se souvenait meme pas de la couleur de ses cheveux. Otto cligna quelques fois des yeux en la regardant, très surpris de sa réponse. Elle ne se souvenait d'aucun détail de lui ? Il avait du mal à la croire, mais, en meme temps, il n'arrivait pas à l'imaginer mentir, c'était comme ... interdit dans son cœur, alors, il hocha simplement la tête, pas totalement rassuré, juste très surpris.
Ensuite, elle reprit la conversation, venant lui demander si tout le monde allez bien dans sa compagnie et s'il n'avait pas été blessé cet hiver. La, le sourire d'Otto se crispa, disparaissant en venant tourner la tête, se frottant la nuque. Il hésitait, il hésitait à dire que tout allez bien, que rien de mauvais ne s'était passé, mais, il n'aimait pas lui mentir et de toute façon, il était un fichu livre ouvert
" Et bien ... J'ai pris un mauvais coups dans les cotes, mais c'est passé assez vite et on a perdu deux personne .... mais ..... c'est la vie "
Il n'avait pas envie d'en dire plus, il n'avait pas envie de miner la conversation et de miner ou d’inquiéter la demoiselle à ses cotés, alors, il se força à sourire à nouveau en la regardant, puis chercha à changer de sujet alors qu'ils arrivaient sur la place du marché qui a cette heure ci, était si silencieuse par rapport à la journée
" Et sinon tu ... tu sais où vous allez partir vendre vos marchandise cette année ? "
Il avait envie, mais aussi besoin de le savoir, car avec un peu de chance, cela serait sur leur route aussi ou si cela ne l'était pas, mais que ses destinations étaient assez proche des leur, peut être arriverait-il à convaincre son chef de bifurquer leur route, ne serait-ce qu'un peu.
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Après avoir avoué tout gênée qu’elle ne se souvenait pas de comment était son voisin, se sentant idiote de ne pas réussir à répondre à la question du jeune mercenaire, la lapinette espérait ne passer pour une idiote qui ne fait pas attention aux autres aux yeux de celui qui faisait battre son coeur. Mais il était vrai qu’elle n’arrivait pas à se souvenir de ces détails le concernant, se souvenant seulement qu’il était très insistant et lourd envers elle, au point qu’un de ses frères n’en pouvait plus et qu’il l’a fait traverser une des vitres de la boutique de leur père, créant un peu la panique dans le village ainsi que des ragots des plus loufoques.
Bien entendu, elle n’avait pas pensé à parler de cela, pas qu’elle essayait de le cacher, non, loin de là. Elle n’était pas menteuse pour deux sous et était beaucoup trop candide pour penser à faire des cachotteries, surtout au jeune homme à ses côtés. Non, elle se disait que cela ne répondait pas forcément à la question et n’allait pas beaucoup l’éclairer, enfin, ça c’est ce qu’elle pensait en toute naïveté.
Le voyant simplement hocher la tête à ses réponses, elle hocha la tête désolée à son tour en baissant un peu ses oreilles, avant de les redresser vivement sur sa tête et venir s’enquérir un peu plus sur comment lui et sa compagnie avait vécu l’hiver, voulant savoir s’il y avait eu des soucis ou s’il avait été blessé. Evidemment qu’elle remarqua le léger changement qu’il y eut chez Otto, le voyant un peu crispé tout en restant souriant, le voyant se frotter la nuque tout en lui racontant ce qui s’était malheureusement passé. Son cœur fit un bond dans sa poitrine en entendant qu’il avait été blessé, l’inquiétant au plus haut point, se demandant s’il avait encore mal, s’il avait des séquelles, s’il avait eu des cicatrices, etc. Puis elle baissa doucement les oreilles en apprenant peinée qu’ils avaient perdu deux membres dans sa compagnie, étant triste pour lui.
Margaliti voyait très bien que le sujet ne le mettait pas très à l’aise, c’est donc dans un sourire compatissant en hochant la tête qu’elle lui répondit, ne voulant pas insister et le faire remuer des choses. Tandis qu’ils papotaient et marchaient en même temps, ils finirent donc par arriver sur la place du marché qui était bien silencieuse, contrastant avec les brouhahas et l’animation qu’il y avait quelques heures plus tôt. Et toujours en marchant, commençant à s’aventurer donc en ce lieu calme, l’attention de la petite demoiselle n’avait pas quitté un instant le visage du beau brun, l’écoutant attentivement en hochant la tête vivement avant de lui répondre dans un beau sourire.
« Moui ! On va faire presque le même itinéraire que l’année dernière, suivre toute la nationale pour faire tous les villages et villes qu’elle dessert ! Mais père cette année voudrait qu’on fasse également les petits marchés près des côtes, tu sais, ceux qui longent toute la mer près des montagnes ? Il dit que cela peut être intéressant pour étendre son commerce, car il y a très peu de marchands là-bas… »
Elle avait dit tout ça en levant son doigt en l’air, ce qui devait lui conférer un côté sérieux, comique et sûrement mignon, parlant en hochant la tête parfois, ne perdant jamais son sourire pour autant. Après cela, elle vint poser son doigt sur ses lèvres, admirant Otto, venant se perdre dans ses yeux quelques instants, l’écoutant s’il parlait ou le regardant simplement silencieuse s’il ne réagissait que physiquement à ses paroles. Puis, venant tapoter ses lèvres en ne le quittant pas des yeux, elle pencha doucement la tête en prenant une petite voix et vint le questionner à son tour.
« Et toi aussi, tu… Tu sais où vous allez partir cette année aussi ? Et vous allez partir où et pourquoi ? »
Oui, elle était terriblement curieuse à son sujet, désirant autant savoir si elle allait avoir la chance de le croiser souvent cette année que de savoir s’il allait voguer vers des destinations plus risqués comme des territoires en guerre ou pas, étant très inquiète pour celui qui occupait toutes ses pensées et qu’elle était heureuse de retrouver maintenant.
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Comme toujours, Otto l'écoutait très attentivement, ne ratant pas le moindre détail qui pourrait lui permettre de la revoir ou, d'en savoir plus sur elle, de savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle adore, de pouvoir la voir sourire. Il l'écoutait donc lui répondre, lui indiquant qu'elle prendrait le meme itinéraire que l'année dernière, hochant la tête lorsqu'elle lui demanda s'il voyait d'où elle parlait. Il voyait bien, mais, la majorité de ces endroits n'était pas du tout sur leur chemin et, faire un détour serait sûrement impossible car trop large. Il se mit à se gratter le menton en refranchissant sous ses mots, venant à sourire un peu plus, totalement amusé par le coté sérieux que la lapinette venait de prendre en parlant de tout cela, montrant à quel point elle était intéressé par ce qu'elle faisait.
Mais il ne remarqua pas que, pendant un instant, il se regardait tout deux droit dans les yeux, se regardant sans dire un mot, avec aussi beaucoup de chance, car aucun obstacle ne venait gêner leur marche dont il ne faisait plus vraiment attention à cette instant.
Mais la demoiselle au grandes oreilles fut la première à revenir à elle, venant lui poser la question à son tour, ce qui le fit quelque peu grimacer.
" Oui je sais mais ......"
Il hésitait, ce qu'il savait, il n’avait pas le droit d'en parler car cela ne devait pas s'ébruiter, sinon cela pourrait faire rater tout une campagne, alors, son regard parti de gauche à droite, regardant autour de lui pour vérifier que personne n'écoutait, puis, il se rapprocha un peu plus de Margaliti, relevant sa main pour cacher sa bouche du reste de l'environnement, seulement tourné vers elle tout en lui chuchotant à voix basse
" Tu garde ça pour toi hein ? Tu n'en parle à personne d'accord ? Vraiment personne."
Il se mit à regarder de nouveau autour d'eux pour être sure, puis reprit sur une voix encore plus basse.
" On doit traverser la chaîne de montagne pour aller à l'est."
Actuellement, il y avait des tensions entre les deux royaumes et, si cela venait à s'ébruiter que le leur venait à accumuler des troupes à la frontière, cela pourrait ruiner tout les effort de coordination du pays.
" Donc je ne sais pas encore par où l'on va passer."
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La lapinette n’avait pas quitté des yeux le jeune mercenaire en répondant à sa question, venant donc lui parler de l’itinéraire commerçant que sa famille allait prendre cette année pour traverser le pays, n’ayant pas louper une seule miette des réactions qu’il put avoir en l’écoutant, notamment son petit grattage de menton qu’elle trouvait trop mignon et qui fit emballer son petit coeur un peu plus. C’est tout naturellement, après l’avoir zieuter un moment en silence, qu’elle relança discrètement la conversation et vint bien entendu lui retourner la question, voulant savoir si lui aussi savait quels chemins ils allaient prendre cette année, étant curieuse de savoir s’ils allaient en prendre des similaires et avoir l'opportunité de se revoir encore.
Mais, en le voyant grimacer, la petite demoiselle aux grandes oreilles haussa doucement un sourcil, intriguée, alors qu’elle releva doucement sa tête quand il commença à prendre la parole avec hésitation. Sans dire un mot pour le moment, attendant qu’il reprenne la parole, elle le regarda jeter des regards autour d’eux, se faisant la réflexion qu’il ne voulait pas être entendu à se montrer aussi prudent, se demandant bien la raison de cela. Puis, son cœur se mit à accélérer en le voyant se rapprocher d’elle, le voyant cacher sa bouche tout en chuchotant tout bas en la regardant, venant lui demander de garder pour elle ce qu’il allait dire.
« Promis, je dirais rien à personne, je te le promet. »
Répondit-elle d’une petite voix tout aussi basse que lui, son cœur tambourinant comme un fou par leur proximité mais aussi par l'inquiétude qui l’envahissait doucement. Et quand elle entendit ce qu’il lui confia tout bas, elle ouvrit de grands yeux et baissa ses oreilles, ayant peur de comprendre où il voulait en venir, venant faire emballer son cœur de plus belle d’inquiétude.
Margaliti déglutisa très discrètement, hochant lentement la tête pour dire qu’elle comprenait très bien ce qu’il lui disait et le fait qu’il ignore encore leur itinéraire. Mais elle savait bien que c’était totalement à l’opposé de celui de sa famille, comprenant avec un petit pincement au cœur qu’ils risquaient de ne pas vraiment se voir cette année. Mais, elle comprenait surtout que lui et sa compagnie se diriger vers un danger pour renforcer les troupes de leur royaume, devant donc aller sur de nombreux champs de batailles et se battre au risque de leur vie. Cette pensée lui fit mal au cœur et l’inquiéta d’autant plus, mais elle prit sur elle pour ne pas trop le montrer, ne voulant pas inquiéter le jeune homme.
« Otto ? »
Chuchota-t-elle d’une voix très basse, gardant ses oreilles baissées qui trahissait son inquiétude malgré elle, son regard plongeait dans le sien alors qu’elle se rapprochait encore plus de lui, étant à peine à quelques centimètres de lui.
« Promet-moi de faire attention… S’il te plait… »
Chuchota-t-elle de nouveau en le regardant de ses prunelles légèrement tremblantes, venant sans crier garde se saisir de ses mains qu’elle attrapa et serra doucement dans les siennes, restant si proche de lui.
« S’il te plait… Je ne veux pas te perdre… »
Laissa-t-elle échapper d’une voix encore plus basse, serrant un peu plus fort ses mains dans les siennes, son visage relevé face au sien et ses yeux plongés dans les siens, le regardant avec un minois inquiet et suppliant. Elle savait très bien que tout cela était dangereux, qu’il risquait sa vie dans la vie qu’il menait. Mais c’était encore plus risqué vu ce qu’il se passait actuellement, surtout avec une guerre potentielle prête à éclater à tout moment si l’autre royaume gagne du terrain. Et même si elle n’avait jamais mis les pieds sur un champ de bataille, elle savait que c’était dangereux et que celui qu’elle aimait, pouvait peut-être ne pas en revenir.
Déglutissant à ses pensées, elle serra plus fort ses mains dans les siennes, attendant une réponse ou un geste de sa part, voulant juste être rassurée sans mensonge, avec une promesse toute bête qu’il fera attention à lui en lui disant à quel point il comptait pour elle à demi-mot.
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Otto releva la tête, se redressant en l'entendant prononcer son nom, perdant tout sourire en voyant le regard inquiet que la demoiselle avait
" Oui Margaliti ? "
Dit-il, non sans appréhension, son cœur s'emballant alors que sa tension montait, attendant de savoir ce qu'elle lui dirait. Là, il fut touché une première fois, quand elle vint lui demander de faire attention, la voyant se rapprocher si proche de lui qu'il pouvait sentir son parfum. Puis, sous le chuchotement de la demoiselle, il la senti saisir sa main nu, le faisant rougir et, pour le moment, n'arrivant pas a répondre ou a réagir, ses yeux perdu dans les siens en voyant ses prunelles tremblante, s'étant tout ceux arrêté dans la rue pour cette discussion.
Là, les dernier mots que la jeune marchande lui offrir firent battre avec force son cœur, déglutissant lourdement alors que ses joues chauffait. Elle ne voulait pas le perdre, voila des mots qui lui faisait un bien fou et un effet puissant, meme sous la voix presque inaudible qu'elle lui offrit à cet instant. Il eut du mal à réagir, perdu dans tout ce qu'il ressentait d'un coup à ce moment, alors, il mit quelques secondes, clignant des yeux pour revenir à lui et surtout se reprendre. La, il récupéra un grand sourire, ne quittant pas son regard du sien, puis, de son bras libre, il vint le lever en le pliant, comme pour montrer sa force et son biceps, meme si ses vêtement faisait qu'on ne risquait pas de voir grand chose, puis il lui dit
" Je fais toujours attention voyons ! Et le premier qui arrivera à m'avoir n'est pas encore né."
Il cherchait à la rassurer, à dédramatiser tout cela, il n'aimait pas la voir mal, il ne voulait pas la voir mal, tout ce qu'il souhaitait c'est qu'elle soit heureuse, toujours. Puis, il se fit violence en laissant retomber son bras, sa main venant rejoindre celle qu'elle tenait, englobant la douce et fine main de la demoiselle avant de lui dire, toujours avec le sourire sous une voix aimante
" Je ... je ne veux pas te perdre non plus "
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Margaliti était face à Otto, vraiment tout proche de lui, tenant sa main en le regardant avec inquiétude d’un regard suppliant, serrant doucement sa main nue dans la sienne en ayant le coeur qui battait la chamade, attendant impatiemment et avec appréhension une réponse de sa part après ce qu’elle venait de lui demander mais aussi de lui avouer, appuyant ainsi le fait qu’il était vraiment important à ses yeux et qu’elle voulait le revoir sain et sauf.
Attentive aux moindres de ses gestes et paroles, la lapinette put d'abord voir le jeune mercenaire lever son bras pour lui montrer son bicep pour symboliser sa force, même si on voyait pas grand chose avec le tissu de son vêtement. Clignant des yeux dans un premier temps, un peu étonnée de cette réponse, elle ne put s’empêcher de laisser échapper un petit rire en secouant la tête, haussant un sourcil en le regardant de nouveau en retrouvant un petit sourire sur son visage, l’inquiétude laissant la place à l’amusement pendant quelques instants.
« Soit alors, continue sur cette voie alors. Et ne laisse aucun nouveaux nés t’approcher au cas où, sait-on jamais… »
Répondit-elle en plaisantant à son tour, riant légèrement à voix basse en serrant un peu plus sa main dans la sienne, voulant garder ce contact le plus longtemps possible. Se sentant rassuré ainsi en ne le quittant pas des yeux tandis que le calme revenait s’installer, la demoiselle gardant son petit sourire qu’elle avait retrouvé grâce à lui, même si l’inquiétude restait logeait dans son petit cœur battant à tout rompre.
Puis, elle redressa ses oreilles en sentant son autre main venir se poser sur la sienne qui tenait sa main, faisant battre son cœur de plus belle tandis qu’elle se mit à rougir. Et quand elle l’entendit reprendre la parole à son tour avec un timbre de voix différent, son palpitant tambourina de plus belle en l’écoutant avec attention tandis qu’elle serrait avec plus de force sa main en esquissant un sourire touchée par ses mots, lui faisant beaucoup de bien et venant la rassurer, la rendant même heureuse de l’entendre lui dire cela.
« Otto… »
Répondit-elle d’une petite voix émue en chuchotant tout bas, son autre main venant se poser sur la sienne à son tour, venant les serrer tendrement dans ses petites mains en le regardant de ses prunelles tremblantes et scintillantes, se rapprochant encore plus de lui manquant de frôler son corps contre le sien.
« Tu… Tu ne me perdras jamais… Je… Je… Je serais toujours là, je… Jamais tu ne me perdras, je te le promet… »
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Il ne put s’empêcher de sourire tendrement, rassuré, quand il put voir la demoiselle qui avait tout autorité sur son cœur, reprendre de la gaieté, n'aimant définitivement pas la voir mal, ça, il avait beau le savoir, il en faisait les frais à chaque fois.
Son rire aussi, était d'une douceur inégalé à ses oreilles, ravis de pouvoir l'entendre de nouveau, meme aussi léger soit-il en cet instant. Malgré que désormais, tout cela était résolu, il ne se lâchait pas les mains, comme profitant inconsciemment de ce contact physique. A vrai dire, il n'avait jamais été plus loin que cela, se tenir la main que ce soit pour danser ou, comme dans cette situation, pour se rassurer, alors, cela arrivait à faire beaucoup d'effet au mercenaire dont le cœur battait la chamade et dont la respiration se faisait lente et profonde.
Il venait, dans un sens, lui avouer lui aussi ses sentiments, meme si, les mots qu'il avait envie de prononcer réellement, mais qu'il n'arrivait pas, était beaucoup plus fort que cela, le démangeant, grattant, pétillant dans son buste, dans son cœur, voulant sortir. Là, il l'entendit de nouveau prononcer son prénom, attirant comme à chaque fois toute son attention sur la jeune femme dont il n'arrivait pas à quitter son regard du sien, ne s'étant pas du tout rendu compte de la proximité si ridicule, ou plutôt, de l'espace si infime qui les séparait désormais, leur mains pressé entre eux tant ils étaient proche l'un de l'autre en cette instant. Il pouvait en sentir son souffle chaud perçant la fraîcheur de la nuit qui commençait à s'installer, il pouvait sentir son parfum fleuri émaner de sa peau, l'odeur de ses cheveux, meme infime, le faisant soulever son torse sous l'effet que cela lui faisait. Puis, la demoiselle reprit la parole venant lui offrir une promesse qui aurait très bien put arrêter son cœur tant cela lui fit de l'effet.
Mais comment le pensait elle, est ce que c'était par pure amitié, ou un peu comme avec sa compagnie, comme frère et sœur et que, tout les piques que faisaient le monde autour d'eux était faux et qu'elle ne ressentait pas exactement la meme chose que lui, qu'elle n'avait pas envie de l'entendre lui dire ces cinq mot qui trottait dans sa tête chaque fois que son regard se posait sur elle. Je suis amoureux de toi, voila ces cinq mot qui le dévorait sans cesse.
" Et je serais toujours la pour toi, je .... je reviendrais toujours pour toi, tu ne me perdra pas non plus et ... "
Ses mains serrèrent les siennes un peu plus essayant de prendre son courage à deux mains, essayant de le lui dire, mais, il n'y arrivait pas encore
" Je te le promet."
Il se mit à déglutir lourdement, car malgré tout, pour lui, tout ces mots échangé était lourd de sens à ses yeux et à son cœur. On ne lui avait jamais dit cela et venant d'elle, c'était plus précieux que tout l'or du monde.
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C’est le coeur battant que Margaliti en chuchotant tendrement vint faire une promesse à Otto, lui jurant qu’il ne la perdra jamais et qu’elle sera toujours là. La demoiselle ne cligna pas un seul instant ses paupières en regardant le jeune mercenaire de ses prunelles tremblantes et scintillantes, serrant ses mains dans les siennes en étant quasiment collé à lui. Elle pouvait ressentir son souffle chaud dans l’air en humant son parfum, tout en admirant chaque détail de son visage, même celui de sa cicatrice à peine visible près de son arcade qu’elle apercevait mieux ainsi proche de lui.
Après avoir prononcé ses quelques mots sans le quitter des yeux tout en l’admirant amoureusement, ne relâchant pas son étreinte sur ses mains, la lapinette appréhendait la réponse de celui qui faisait battre tant son coeur et qui comptait plus que tout à ses yeux, ce qu’elle venait de lui avouait sans tout à fait lui dire les mots exactes, ayant trop peur de les dire et qu’il s’éloigne d’elle. Les secondes lui parurent interminables et elle avait l’impression que le temps s’était figé autour d’eux pendant cette attente et ce court moment de silence, qui fut brisé par la voix d’Otto qui vint à son tour lui offrir la même promesse, arrachant un sourire tendre et émue à la petite demoiselle.
Margalati sentait la chaleur envahir tout son petit corps jusqu’aux oreilles, pouvant entendre son cœur résonner dans tout son corps comme les vibrations d’un tremblement de terre, se sentant terriblement heureuse d’entendre ses mots qui lui faisait tellement de bien et qui était plus important que tout au monde à son coeur. Elle resserrer son étreinte encore plus fort tout en douceur sur les mains du beau brun, ses yeux scintillants plus intensément à sa promesse, ayant plus que tout envie de lui dire à quel point il comptait pour elle, qu’elle était amoureuse de lui et l’aimait depuis le premier jour, qu’elle voulait être sienne et celle de personne d’autres. Seulement, il lui était encore impossible de prononcer ses mots, comme s’ils étaient verrouillés à double-tour pour le moment, refusant de sortir de sa gorge et se faisant bloquer par la peur de le perdre, la crainte qu’ils ne partagent pas les mêmes sentiments et que tout cela ne soit que de l’affection amicale voir fraternelle depuis toutes ces années.
C’était si intense ce qu’elle ressentait, autant par les paroles de celui qu’elle aimait que ses pensées qui l’assaillaient de toute part, que l’émotion l’a rattrapa et fit larmoyer ses jolis yeux, sentant une larme coulait sur sa joue qui vint perturber la demoiselle, la faisant ouvrir de grands yeux en rougissant.
« Heu… Je… »
Prise au dépourvue, ne s’attendant pas à ce que sa sensibilité à fleur de peau la rattrape ainsi et lui fasse un coup pareil devant le jeune mercenaire, Margaliti déglutissa doucement, essayant de se reprendre malgré que ses yeux brillaient de plus belle alors que d’autres larmes se mirent à couler sur ses joues, commençant à bégayer de sa petite voix.
« Je… Pardon… Je… »
Elle serra plus fort ses mains sur celles du jeune homme, n’arrivant pas à s’arrêter de pleurer en tremblant doucement, se sentant idiote et désolée que ça lui arrive. Essayant de se reprendre comme elle pouvait, ne voulant pas inquiéter Otto à cause de sa réaction, Margaliti vint éliminer les malheureux centimètres qui les séparaient encore, venant se coller à lui de tout son corps en emprisonnant leurs mains entre-eux, relevant un peu plus sa tête pour venir coller son front contre le sien et le frotter affectueusement, ses yeux ne cessant de verser leurs larmes pour autant tandis qu’elle s'efforçait de garder pieds en souriant fébrilement mais tendrement, ne fuyant pas son regard un seul moment.
« Je… Je suis j-juste heu-heureuse de savoir tout ça… Et aussi… Je… Je te promets aussi que… Je… Je t’attendrais… Je t’attendrais tou-tou-toujours et à ja-jamais… J’attendrais que toi… »
Laissant échapper ses derniers mots dans une petite voix étranglée, ses yeux totalement larmoyant malgré son petit sourire, son front collé au sien en ne cessant de le remuer doucement contre le sien, serrant ses mains plus forts dans les siennes malgré qu’elles étaient prisent entre eux, venant prendre son courage à deux mains pour lui dire à quel point il comptait pour elle avec les mots qu’elle arrivait à laisser s’enfuir de son petit coeur battant à toute allure en ce moment.
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Le sang d'Otto ne fit qu'un tour, ayant l'impression que les battements de son cœur s'était arrêté. Il pouvait la voir sourire, mais, d'un coup, des larmes venait à couler sur le visage de la jeune femme. Il l'observait, inquiet, ses yeux bougeant rapidement pour regarder son visage, pour y lire le moindre indice de pourquoi pleurait-elle. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal ? Sûrement oui, se disait-il alors qu'il sentait les petite mains de Margaliti se resserrer un peu plus dans les siennes.
Il savait qu'il n'était pas doué, alors, il chercher le plus vite possible à se remémorer ce qu'il avait dit mot pour mot, voulant savoir ce qu'il avait put dire de mal, pourtant, il n'arrivait pas à trouver, il n'arrivait pas à comprendre, mais, la voir ainsi lui faisait mal, ça il le comprenait que trop. Il ne souriait plus, il était inquiet et allait pour s'excuse quand elle se remit à parler, sa douce voix bégayant légerement. Son regard trahissait le fait qu'il était perdu, surtout quand elle se mit à s'excuser
" Pourquoi t'excuse tu ? J'ai fait quelque chose de mal ? "
dit-il un instant, ses mains serré dans les siennes, ayant peut de la voir partir d'un coup devant lui, de la voir fuir et de ne jamais plus recroiser sa route. Son cœur, qui était déjà bien malmené, ne savait plus vraiment quoi faire, surtout quand il put la sentir se rapprocher de nouveau de lui, se pressant contre sa personne, seulement séparé par leur mains enchevêtré entre leur deux buste. puis, il put la sentir frotter sa petite tête contre la sienne, son front couvert de ses doux cheveux rose pale, venant se frotter contre sa peau. Il les trouvait si doux et, là, son parfum était si présent, si adorable.
C'est là que son cœur se mit à prendre un nombre de tour beaucoup trop nombreux d'un coups, l'entendant reprendre la parole pour lui avouer de nouveau sentiment.
Elle était donc heureuse d'avoir entendu ses mots, c'était donc cela qui l'avait fait pleuré se demanda t-il ? Mais il n'eut le temps de vraiment y réfléchir, car, la suite ne fit qu'empirer ce qu'il ressentait en cette instant. Elle n'attendrait que lui. Ses mots tournait dans sa tête, dans son cœur, rougissant comme une tomate, ayant beaucoup trop chaud en cet instant alors meme que la fraîcheur de la nuit de début de printemps prenait place. Il était bloqué sur place, il ne savait pas quoi répondre, ses mots étranglé au fond de sa gorge, sa peur de se tromper encore et encore, son rythme cardiaque montant en flanche, déglutissant lourdement
" Je ... je, je .... "
Il était paralysé, comme si une de ces araignée géante des neiges l'avait piqué, comme si la lapine avait en faite le pouvoir de le geler sur place, puis, tel un bouchon sou pression trop longtemps, ce dernier fini par sauté
" Je t'aime !"
Il se crispa et se figea en entendant ses propres mots, c'était trop tard, ils étaient sorti. Lui qui avait imaginé ce moment bien des fois, qui avait travaillé cela, cherchant le moment parfait, la phrase parfaite, ayant meme du subir les taquinerie de Valeria à qui il avait demandé des conseils sur le sujet, pour que, au final, ce ne soit que ces deux mots qui finisse par lui glisser d'entre les lèvres, attendant la sentence que cela venait de lancer.
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Son coeur tambourinait de gêne et d'appréhension tellement elle se sentait idiote, se disant qu’elle était incapable de controler ses sentiments, ayant tant peur d’inquiéter le jeune mercenaire que de le faire fuir à cause de ses larmes qui avaient jaillies sans raison apparentes. Et pourtant, c’était seulement sa sensibilité qui était responsable de tout cela, venant la faire craquer sous toute cette peur qu’elle emmagasiner de le perdre, autant sur un champ de bataille que par l’aveux de ses sentiments avec cette promesse d’être toujours là, promesse qu’il lui retourna également en promettant de faire attention pour lui revenir. Cette promesse et ses mots résonnèrent sans cesse dans sa petite tête rosée et dans son petit cœur battant à en exploser, lui rappelant à quel point elle l’aimait et tenait à lui plus que tout, venant l'emmener dans un tourbillon infernal de pensées et doutes sur ce qu’ils partageaient, venant se questionner avec inquiétude sur la nature de leur relation. C’est donc naturellement que son petit cœur craqua, ses émotions explosant en elle et sa sensibilité éclatant, la faisant donc pleurer autant de surprise, de peur et de bonheur.
La lapinette s’en voulait d’avoir craqué et n’avoir pas réussi à retenir ses larmes, ni de les avoir sentis venir d’ailleurs. Et sa crainte que cela inquiète Otto se confirma en le voyant perdre son sourire, avoir un regard inquiet et perdu en la regardant, l’entendant la questionner sur le fait qu’elle s'excusait tout en lui demandant s’il avait fait quelque chose de mal. À cela, elle secoua négativement la tête en souriant, voulant lui faire comprendre qu’il n’avait rien fait de mal. Puis ensuite, elle se rapprocha plus de lui à l’en coller et posa son front contre le sien, frottant doucement sa frange ainsi que ses cheveux contre sa peau, avant de reprendre la parole et venir le rassurer, venant ensuite lui avouer de nouveau ses sentiments au travers d’une nouvelle promesse.
Tandis que son cœur menaçait de faire un attentat dans sa poitrine, Margaliti ne quitta pas un instant les yeux d’Otto, serrant ses mains avec douceur et force sur les siennes, son visage devenant aussi rouge que celui du jeune homme face à elle en le contemplant silencieusement. Le silence autour d’eux en devenait presque pesant et angoissant, quant à l’air, elle avait l’impression d’être rentrée dans un lieu enflammé tant il faisait chaud malgré la fraîche brise qui vint faire balancer leurs cheveux ainsi que les tissus de leurs vêtements. C’est la peur au ventre et la gorge nouée qu’elle attendait un mot, un geste ou une réaction, tout en craignant par-dessus tout qu’il ne vienne à lâcher ses mains et la repousser, avant de se sauver et la laisser ici sans se retourner pour ne plus jamais la revoir. Son cœur lui faisait mal à cette pensée et cela n'arrangeait pas le versement de ses larmes, malgré son petit sourire au visage qui ne la quittait pas en admirant le jeune mercenaire.
Et quand elle l’entendit reprendre difficilement la parole, ses oreilles se dressèrent sur sa tête, attirant toute son attention, écoutant attentive et fébrilement ce qu’il allait dire, en serrant plus intensément ses mains entre-eux, arrêtant même de respirer en attendant son verdict avec impatience et peur. Et là, les mots qu’Otto prononça lui firent ouvrir de grands yeux, ses oreilles se dressant bien droite sur sa tête, sa petite queue au-dessus de ses reins tressaillant, son coeur explosant en lâchant une chaleur immense dans tout son corps alors qu’elle relâcha totalement son étreinte sur les mains du beau brun, un grand sourire se dessinant alors que ses larmes coulèrent de plus belle.
« Je t’aime aussi ! »
Lâcha-t-elle sans réfléchir et sans perdre de temps, d’une petite voix tremblotante et en larmes, venant resserrer de nouveau ses mains sur les siennes entre leurs deux corps, les serrant avec force et tendresse, restant contre lui et laissant même tomber complètement son corps contre le sien, avant de reprendre la parole et ajouter avec difficulté en le regardant de ses yeux pétillants d’amour en refusant de quitter son regard, prenant son courage à deux mains pour lui dire qu’il était plus que tout important pour elle et ce dès leur première rencontre.
« Otto, je suis amoureuse de toi depuis le premier jour… Je… J’ai pas arrêté de penser à toi tout ce temps… Je… Je n’ai pensé qu’à toi… Tu… Tu es plus que tout important à mes yeux… Je t’aime… »
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Chaque secondes qui passèrent entre cette aveux sorti tel un boulet de canon et la réponse de la demoiselle au grandes oreilles lui avait parut interminable. Il l'avait bien senti réagir à ses mots, il l'avait senti se tendre sous ces derniers,se figeant devant lui. Allait-elle fuir ? Allait-elle rire ? Allait-elle le gifler ? Tout cela lui était déjà passé par la tête, mais, bien-sur, il avait aussi imaginé le meilleur.
Et c'est, à sa grande stupeur et sous une joie d'autant plus grande quand il l'entendit recopier sa phrase. Au début, il n'en crut pas ses oreilles, se disant qu'il avait mal entendu, puis, la regardant, il voyait bien qu'elle le ne fuyait pas, qu'elle se collait d'autant plus à lui, malgré les larmes qui roulaient sur son si ravissant visage. Son visage était figé sous ses mots, son cœur comme arrêté, comme si le temps avait décidé de se mettre en pause à cet instant, chose qu'il aurait bien aimé que ce soit réellement le cas d'ailleurs.
Puis, la suite, ne fit qu'achever le cœur du mercenaire. Elle l'aimait depuis le premier jours, tout comme lui. Ses yeux se mirent à clignoter, toujours incrédule sur ce qui se passait, se demandant si c'était un rêve ou alors une mauvaise blague, puis, petit à petit, personne n'arrivait en criant ou en se moquant, rien de bizarre ou d'étrange n'arrivait la scène ne changeait pas pour un endroit bizarre. Non, c'était réel, tout ce qui a de plus réel. Alors, son visage se réveilla, venant d'un coups afficher un sourire d'abord soulagé, qui continua de s’agrandir encore et encore alors qu'enfin il se rendait compte de ce qu'il avait bel et bien entendu. Elle l'aimait.
Là, sans crier garde et sans meme s'en rendre vraiment compte, il lâcha les mains de la belle demoiselle pour venir se baisser un peu à sa taille, venant alors passer ses bras autour de sa taille, puis de la soulever dans les airs, tournant de joie avec elle, n'arrivant toujours pas à y croire. Puis, quand il se rendit compte de ce qu'il faisait, il la reposa rapidement avant de reculer un peu, honteux de son comportement, se grattant la nuque en regardant ailleurs avant de reprendre la parole, un rire nerveux en bouche
" E ...excuse moi je, je me suis un peu emporté. "
Il se remit à rire un peu, toujours gêné, mais désormais surtout par toute les émotions qu'il ressentait à cet instant, la sensation de l'amour, la joie, le bonheur, mais aussi l'inconnue, il vint s'éclaircir la voix alors qu'il la regardait à nouveau armé d'un sourire que personne n'avait jamais vu, un sourire qui n'était là que pour une raison, Margaliti.
" Je ... tu ... je .... je suis tombé amoureux de toi des que j'ai croisé ton regard et je .... je pense tout le temps à toi je ... tu ... "
Il se remit à rire, très nerveux sous cette nouveauté, avant de venir lui avouer gêné
" J'ai imaginé cette instant beaucoup de fois, j'en ais rêvé mais je me rend compte que .... C’est tellement mieux, que j'en suis perdu "
Il finit sa phrase en se mettant à rire de bon cœur, comme pour rire de lui même, mais aussi, chasser la tension qui l'avait habité depuis tout à l'heure, comme soulagé d'un secret de plusieurs années d'un seul coups sous une phrase si magique.
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Il avait ouvert le bal « je t’aime » et elle l’avait suivi sans hésiter. Ça y est ! Elle l’avait fait, elle lui avait dit ce qu’elle ressentait, tout cet amour qu’elle avait pour lui depuis leur première rencontre et qui ne l’avait jamais quitté, pas un seul instant depuis qu’ils se connaissaient depuis des années. C’était si étrange, cette sensation entre le soulagement, le bonheur et la crainte de vivre quelque chose d’inconnu et nouveau. Mais, elle était aussi heureuse à cette idée, étant impatiente et ayant grande hâte de découvrir avec lui ce que tout cela cachait, ne demandant que ça et voulant absolument vivre ça avec lui. Elle l’aimait, oui, plus que tout et plus que de raisons même, il était tellement important pour elle et elle lui avait dit enfin !
C’est donc heureuse et en pleure qu’elle resta contre lui, ses prunelles tremblantes et larmoyantes qui le regardaient brillantes de mille feux, d’un regard doux et amoureux, en lui souriant tendrement tout en serrant avec affection ses mains dans les siennes. Margaliti regarda Otto dans les yeux, l’admirant en silence de nouveau, patientant que le temps se dégèle autour d’eux, ayant l’impression que celui-ci avait été gelé dans cet instant angoissant mais magique, tandis qu’elle attendait avec impatience une réaction de sa part. La petite demoiselle aux grandes oreilles ne le quitta pas du regard, pouvant voir le jeune homme resté figé un moment avant d’esquisser un sourire soulagé qui la fit sourire de plus belle.
Mais elle se mit à cligner des yeux surprise quand elle le sentit lâcher ses mains, se demandant ce qui se passait, ayant peur soudainement qu’il prenne la fuite devant ses yeux. Son regard légérement inquiet, la jeune femme regarda le jeune mercenaire, déglutissant lentement en se demandant ce qui se passait, avant de le voir se baisser à sa taille et venir passer ses bras autour d’elle pour la soulever, la faisant rougir. Puis là, elle le sentit la faire tournoyer joyeusement dans les airs, faisant battre son cœur soulagée et heureuse, esquissant un sourire heureux en riant joyeusement dans les airs dans ses bras. Et quand il vint la reposer à terre, sa tête tournant très légèrement, Margaliti put voir Otto reculer en détournant le regard tout en se grattant la nuque, l’entendant rire nerveusement en venant s’excuser, ce qui lui arracha un petit rire amusée en le regardant avec des yeux tendres et pétillants de bonheur.
« J’aime quand tu t’emportes… Alors ne t’excuses pas… »
Répondit-elle d’une voix douce et émue, attendant d’enfin recroiser ses beaux yeux pour pouvoir se noyer dedans et le contempler amoureusement. Elle esquissa un petit sourire amusé en l’entendant s'éclaircir la voix, avant d’avoir son cœur qui s’emballa en ayant le bonheur de pouvoir le regarder dans les yeux de nouveau et venir s’y perdre avec bonheur. Et là, son coeur fit un bond dans sa poitrine tant elle fut sous le charme du nouveau sourire qui s’afficha sur le visage du jeune mercenaire de son coeur, un si beau sourire qui était tellement éblouissant qu’il fit battre à toute allure le cœur de Margaliti, tant il rendait Otto encore plus resplendissant, venant réchauffer le petit coeur et l’âme de la petite rosette amoureuse du beau brun.
Son cœur n’était pas prêt de se calmer avec les mots que le jeune homme prononça, procurant une sensation de bonheur intense et faisant parcourir une chaleur immense dans tout le corps de la lapinette. Lui aussi, il l’aimait depuis le premier jour, lui aussi était tombé amoureux dès le premier regard, et il pensait aussi tout le temps à elle. La jeune femme sentit une chaleur sans pareille l’englober, son coeur tambourinait à n’en plus finir comme un orchestre jouant en continue au bal, alors que tout comme lui, un sourire des plus angélique prit place sur son visage, un sourire qui lui était exclusivement destiné et qui venait de naître sous le partage de leurs sentiments. Elle était tellement heureuse, émue aux larmes, mais heureuse du moment qu’il vivait ensemble.
« Otto… »
Chuchota-elle en écoutant ses dernières paroles, qu’il commença dans un rire nerveux en venant lui faire part que lui aussi avait tant imaginé cet instant et qu’il en avait également rêvé, avant de lui avouer en riant avec plaisir qu’il était perdu car c’était au-delà de ce qu’il avait imaginé. À ses mots, elle se rapprocha de nouveau de lui, venant briser la distance entre-eux qui s’était créer quand le jeune mercenaire vint la reposer au sol, venant attraper de nouveau ses mains dans les siennes, les tenant tendrement en le regardant de ses yeux larmoyants toujours mais pétillant de bonheur, gardant son divin sourire de demoiselle amoureuse.
« Je… Moi aussi… Je… Tout pareil… Je l’ai imaginé et rêvé tellement de fois ce moment, avec bonheur et parfois douleur car… J’avais peur que… Tu ne m’aimes pas… Que je sois toute seule à t’aimer… Et forcément, ça se répercuter dans mes pensées et mes rêves, finissant donc douloureusement… Mais… Je… C’est tellement mieux, c’est tellement plus beau et magique… Je… Je suis perdue aussi… Mais… Je suis tellement heureuse Otto… »
Margaliti le regardait avec des yeux pétillants tendrement d’amour, caressant doucement ses mains avec les siennes, lui souriant sans s’arrêter. Puis doucement, elle se rapprocha un peu plus de lui, venant retrouver une proximité semblable à celle qu’ils avaient eut un peu plus tôt, et là, timidement, elle vint se mettre sur la pointe des pieds et posa ses lèvres contre sa joue, lui offrant un timide mais sincère baiser sur la joue pour lui prouver ses dires ainsi que son amour.
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Malgré le fait qu'elle lui dise de ne pas s'excuser de s’être emporté, qu'elle aimait cela,, il ne pouvait s’empêcher de se sentir gêné, souriant un peu sous ce sens la alors que son palpitant continuait à frapper avec force dans son torse.
Après avoir confessé depuis combien de temps il était fou d'elle, depuis combien de temps, une simple pensée tourné autour d'elle, meme vague, suffisait à illuminer ses journées. Encore une fois, il put l'entendre prononcer son prénom, alors que des larmes coulaient sur ses petite joues rosé.. Son regard restait dans le sien, attendant impatiemment de savoir ce qu'elle allait lui dire, sentant de nouveau ses petites main douce et chaleureuse venir attraper les siennes, son sourire ne le quittant pas une seule seconde, surtout en voyant le sien.
Puis, sous ses mots, il ne put qu’être ravis de les entendre, mais, en meme temps, il ne put s’empêcher de s'en amuser, de ces sentiments égaux, de ces peurs qu'ils avaient tout les deux et qui, si cela se trouvait, aurait put les faire garder ce secret partagé encore longtemps. Puis, sous ses derniers mots, il ne put s’empêcher de rire, venant alors lui répondre juste après cela
" je crois que tu me copie un peu trop alors "
Mais alors qu'il riait, il se figea à nouveau lorsque, contre toute attente et sans s'en rendre compte, il la vit se lever sur ses petits pied avant de déposer un baiser sur sa joue. Il restait figé là, les joues désormais en feu, le cœur prêt à éclater et ayant très chaud. Son sourire s’agrandit à nouveau, ne trouvant pas de mot à dire ou à placer sur ce qu'il ressentait. Ses lèvres avait été si douce sur sa peau, si agréable, subjugué par le parfum de la demoiselle. Si quelqu'un d'autre qu'elle pouvait le voir en cet instant, il l'aurait prit pour un idiot au vu de son large sourire béat. Lui, ne savait pas quoi faire, il avait envie de lui rendre son baiser, il avait envie de la serrer dans ses bras, mais, se serait sûrement mal vu, alors il allait devoir d'abord demander la permission. Mais, alors que toute ses pensées se mélangé dans sa tête et dans son cœur, il entendit un bruit étrange, un bruit de bête sauvage, enfin, pas tout à fait.
Avec toute les émotions qu'elle venait de lui offrir, cela avait beaucoup travaillé sur son énergie et après cette journée plus que bien remplis, son ventre décida de se faire entendre. son regard s'était baissé sur son propre ventre, puis, remonta sur le regard de la demoiselle en venant à rire de nouveau de lui même en lui disant
" Je crois que tout ces émotions m'ont donné un petit creux, je ... Que dis tu de reprendre notre marche ? "
Il n'avait pas envie de faire de bêtise, pas maintenant, surtout pas, elle lui était si précieuse et désormais, elle le savait et le partageait alors, elle était d'autant plus important désormais à ses yeux. S'il avait été complètement seul, avec tout le bonheur qui l'habitait à cet instant, il aurait sûrement fait tout le chemin restant jusqu'à l'auberge en sautillant de bonheur, mais, là, il ne le ferait pas.
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Après lui avoir confessé que tout comme lui, elle aussi avait tant imaginé et rêvé ce moment où elle lui avouerait ses sentiments, venant encore à le copier sans le vouloir en lui disant qu’elle aussi elle était perdue en ce moment, mais qu’elle était aussi très heureuse, Margaliti regardait avec tendresse le jeune mercenaire dont elle caressait tendrement les mains. Puis elle haussa doucement un sourcil en l’entendant rire tout en lui disant qu’elle le copiait un peu trop, ce qui fit rire à son tour la petite demoiselle aux grandes oreilles qui trouvait cela très drôle.
« C’est parce-que je suis une très bonne copiteuse, c’est pour ça. »
Répliqua-t-elle en plaisantant dans un doux rire, continuant de sourire et de regarder tendrement le jeune homme dont elle ne lâchait pas les mains. Puis, ne faisant pas sa copiteuse cette fois-ci, la lapinette prit son courage à deux mains pour se rapprocher et venir se mettre sur la pointe des pieds afin d’offrir un timide et doux baiser sur la joue d’Otto, voulant lui montrer à quel point elle l’aimait et qu’il comptait pour elle par ce geste. Durant cet instant magique, elle avait pu sentir sa peau douce et chaude sous ses lèvres, ainsi que les poils de sa barbe qu’elle avait trouvé agréable à embrasser, tout en pouvant sentir à plein poumon son parfum enivrant, faisant battre son coeur à toute allure sous les émotions et effets que cette proximité et ce contact faisait chez elle, adorant cette sensation nouvelle même.
Alors qu’elle décolla lentement ses lèvres de sa joue, la belle rosette put admirer le sourire qui se dessinait sur le visage de celui qu’elle aimait, lui arrachant un sourire attendrie en rougissant un peu en le regardant en étant totalement sous son charme. Margaliti l’admira ainsi en silence, admirant son visage, ses yeux et son beau sourire, lui souriant avec tendresse en le regardant de ses yeux pétillants d’amour. Puis, soudain, le silence fut brisé par un bruit sortit de nul part, venant interrompre cette séance de contemplation silencieuse.
Clignant plusieurs fois des yeux surprise, la petite demoiselle regarda le jeune homme intriguée, suivant son regard qui allait vers son ventre à lui, avant de le voir revenir se poser sur elle en riant, venant lui avouer que tout cela lui avait creusé l’appétit. Lâchant donc un léger soufflement par le nez amusée, la lapinette esquissa un doux sourire en riant avec légèreté, venant vivement hocher la tête aux mots d’Otto.
« J’en dis que cela est une bonne idée ! Reprenons vite notre marche, avant que mon estomac ne réponde au tient à son tour pour manifester ensemble. »
De nouveau un petit rire s’échappa d’entre ses lèvres, ses larmes ayant arrêté de couler sur ses jolies petites joues rosées, faisant retrouver un visage rayonnant à la jeune femme dont les yeux scintillaient comme un ciel étoilé tant elle était heureuse. Puis, timidement mais avec douceur, Margaliti lâcha une des mains d’Otto, gardant l’autre dans sa main, caressant sa peau entre ses doigts avec douceur, alors que ses joues rougissaient de plus belle. Puis là, sans un mot, elle le questionna du regard, voulant savoir s’il voulait qu’ils reprennent leur route en se tenant la main, comme des amoureux.
Après cela, la lapinette reprit la marche avec le jeune mercenaire, marchant près de lui en silence, n’osant pas étrangement reprendre la parole après ce moment magique qu’ils venaient de vivre, comme si elle mettait un temps à se rendre compte que tout cela était bel et bien réel. À cette pensée, un tas d'émotions la submergea, la faisant esquissait un radieux sourire tandis que ses yeux pétillaient de plus belle, ses grandes oreilles s’agitèrent légèrement sur le haut de son crâne alors que sa petite queue touffue tressaillit en bas de son dos. Puis, sans s’en rendre compte, elle se mit à sautiller légèrement en marchant, faisant virevolter très légèrement ses cheveux et le bas de sa robe sous ses sautillements légers, ne sautant pas haut mais juste assez pour être remarqué ou sentit.
Au bout de quelques secondes, Margaliti se rend enfin compte de ce qui se passait. Et là, elle devint toute rouge et s’arrêta de sautiller, s’arrêtant quelques instants au milieu de la rue aux côtés d’Otto, n’osant pas le regarder et baissant la tête ainsi que les oreilles toute gênée.
« Je… Je suis désolée… Je… Ça m’arrive de faire ça quand je suis heureuse… Je… Pardon, je le referais plus… »
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Il ne put s’empêcher de rire quand la jeune demoiselle à ses cotés vint lui dire qu'elle était une très bonne copieuse, mais, dans un style propre à elle meme. Après tout cela, le corps, ou plutôt l’estomac d'Otto vint leur rappeler la raison de leur marche qui était, pour le moment, interrompu ce qui ne manqua pas de les surprendre avant de les amuser. Elle choisi de répondre positivement à son invitation pour reprendre la route en direction de l'auberge, préfèrent éviter que son propre estomac se mette lui aussi à se plaindre.
Otto ne put s’empêcher d'en rire avec elle, se rappelant très bien de la première fois qu'il avait entendu grogner l'estomac de la jeune lapine surtout de l'expression qui s'était fiché sur son visage beaucoup trop craquante à ses yeux.
" Oui, ce serait sûrement mauvais pour nous qu'ils se mettent d'accord la dessus."
Repliqua t-il avant de commencer à marcher de nouveau, mais, contrairement à d'habitude, il y avait un quelque chose de différent. Dans un premier temps, déjà, il se sentait plus léger, plein d'énergie, il pourrait presque dire qu'à cet instant, il se sentait invincible. Mais il y avait aussi autre chose, il y avait une sensation des plus agréable et nouvelle, celle de se savoir aimé, de partager ce sentiment puissant avec elle, mais aussi, de sentir sa douce main glissé dans la sienne, restant ainsi alors qu'il se déplaçait en ville. Que dirait sa " famille " ? Il n'en savait rien, il savait qu'il serait charrié, ça c'était sure, mais il s'en fichait royalement désormais.
Puis, tandis qu'il commençait à quitter la place du marcher, il sentait sa main tenue dans la sienne se mettre à se balancer doucement et à sautiller un peu plus énergiquement, venant le faire tourner son regard vers elle pour la voir sautiller dans sa démarche, un sourire divin sur le visage et un regard radieux. Il la trouvait si belle, si adorable et en cet instant, si craquante, se disant que, s'il avait été un morceau de glace, il aurait fondu plus vite sous cette vue que dans un feu. Mais, quand elle s'aperçut qu'il la regardait, il put la voir s’arrêter de le faire, la voyant gêné avant de l'entendre s'excuser de ça. Sa main se resserra alors un instant dans la sienne, avec douceur, tandis que son sourire s’agrandit avant de la rassurer
" Tu n'a pas à t'excuser et tu peux le faire autant que tu veux ... ne t'excuse jamais d’être heureuse et ... tu es .... excuse moi de te le dire, mais tu es beaucoup trop craquante comme ça."
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En entendant le jeune mercenaire approuver ses mots tout en riant avec elle, la jeune lapinette se mit à rire de plus belle en hochant la tête, très amusée par sa réponse qui lui faisait imaginer des choses insensées et totalement loufoques.
« Ho oui, après ils risqueraient de chanter ensemble et nous faire un sacré concert ! »
Riant de plus belle en secouant la tête joyeusement, la demoiselle repensa à la fois où son estomac s’était mis à gargouiller et que cela l’avait terriblement gênée, venant à en rougir morte de honte, avant d’entendre celui d’Otto gargouiller à son tour et le sien gargouiller de nouveau, la faisant rougir gênée et rire à la fois très amusée par leurs estomacs qui semblaient comme communiquer à ce moment-là. Après cela, Margaliti esquissa un beau sourire attendrie en regardant le jeune homme, serrant sa main dans la sienne avant de se mettre en marche ensemble, reprenant leur chemin vers l’auberge à laquelle ils étaient censés se diriger avant de vivre ce grand moment magique où ils se sont déclarés l’un à l’autre.
C’est donc l’âme en joie et le coeur emplie d’amour que la petite rosette marcha gaiement, des yeux pétillants de bonheur et un sourire des plus rayonnants au visage, ses attributs lapinesques remuant au-dessus de sa petite tête rose et de ses reins, mais pas seulement, venant également à sautiller doucement telle la lapine qu’elle était en ayant le coeur léger. Et quand elle s’en rendit compte, dans un premier temps elle se questionna sur elle-même, venant à se demander ce qu’elle faisait et prenant peur de s’être trop laissée aller. Puis dans un second temps, elle prit peur qu’Otto s’en rendre compte, c’est donc instinctivement qu’elle reporta son regard vers lui avant de rougir embarrassé, voyant bien qu’il l’observait et prenant peur qu’il ne la trouve étrange. C’est donc toute paniquée et angoissée qu’elle vint s’excuser de son comportement, essayant d’en expliquer la raison tout en disant qu’elle ne recommencera plus, ayant beaucoup trop peur que celui qu’elle aimait fuit à cause de ses « bizarreries » et « originalités » selon elle.
La petite demoiselle aux grandes oreilles baissées qui regardait le sol toute paniquée n’osait pas reportait son regard vers le mercenaire, ayant peur d’y voir de l'incompréhension, du jugement ou que savait-elle encore. Elle ne voulait pas paraître anormale à ses yeux, ayant beaucoup trop peur qu’il ne veuille plus d’elle en se rendant compte de son abracadesquerie, étant prête à se retenir et à étouffer certaines de ses caractéristiques pour lui plaire même. Mais quand Margaliti entendit la réponse d’Otto, ses yeux s’ouvrirent en grands, venant à trembler sous ses mots. Et quand elle entendit la suite, son cœur se mit à tambouriner de plus belle dans sa poitrine et ses petites joues se mirent à rougir. Puis, en sentant la main du beau brun se resserrer dans la sienne, elle sentit une vague de chaleur l’envahir, la faisant relever timidement sa tête vers lui, touchée par ses mots.
« C’est… C’est vrai ? Tu… Tu me trouves craquante et pas… Bizarre ? »
Demanda-t-elle d’une petite voix toute timide, rougissant de plus belle alors que son cœur s'emballait à sa question, la faisant déglutir doucement en serrant un peu plus sa main dans la sienne, appréhendant un peu sa réponse car oui, on l’avait déjà qualifier de bizarre et de biens d’autres choses d’ailleurs, mais cela était un détail. Ce qui comptait pour elle, c’était l’avis de ce jeune homme qu’elle aimait tant, à qui elle voulait tant plaire et le fait d’apprendre qu’il la trouvait craquante la troublait beaucoup.
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Quand il lui répondit honnêtement sur ce qu'il pensait en la voyant sautiller de joie pendant qu'il marchait, son sourire s’agrandit en la voyant le regarder à nouveau. Son cœur frappait à nouveau dans sa cage thoracique en sentant son timide regard se poser de nouveau dans le sien, puis, un peu plus en voyant ses petites joues toute rose qui lui donnait envie de l'embrasser.
Elle osa lui demander si ce qu'il disait était vrai, s'il la trouvait vraiment craquante et pas bizarre. Il ne put s’empêcher de rire sous cette demande, mais, en meme temps, sans vraiment y réfléchir ou s'en rendre compte, son pouce placé sur la main de la demoiselle au grandes oreilles, se mit à lentement caresser le dos de sa main.
" Pourquoi je te mentirais ? J'aime te voir heureuse et .... bon certes on est juste à coté donc je ne peux pas le voir mais ...."
Il hésita un instant à lui avouer cela, elle le prendrait peut être mal, c'était meme fort possible à ses yeux, mais, il avait envie de le lui confesser, se grattant la joue de gêne
" Quand tu es heureuse, j'adore regarder ta petite queue frétiller. Donc .... tu vois, si toi tu es bizarre à sautiller quand tu es heureuse, moi aussi je suis bizarre alors."
Mais, alors qu'il finit de dire cela, cherchant à la rassurer sur ce qu'il pensait d'elle, qui de toute façon, la trouvait totalement parfaite à ses yeux, son ventre se mit de nouveau à gronder de faim, leur signalant que leur pause dans leur trajet était déjà bien trop longue à son goût
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Son regard tout timide plongé dans celui d’Otto, Margaliti attendait avec appréhension sa réponse. Elle rougissait encore plus en l’entendant rire et en le voyant sourire de plus belle, le trouvant tellement beau ainsi que son cœur menaçait d’exploser dans sa poitrine. Puis, elle sentit une immense chaleur ainsi qu'un léger frisson la parcourir, en sentant le pouce du jeune homme caressait sa main, venant à resserrer un peu plus sa petite mimine dans la sienne en réponse à sa tendresse.
Et quand elle entendit sa réponse, son cœur fit plusieurs bonds dans sa poitrine. Ses premiers mots réchauffa son petit cœur, la faisant esquisser un sourire touchée tandis que ses grandes oreilles se redressèrent sur sa petite tête rosée, étant très émue par les paroles du jeune mercenaire qui avait conquis son cœur. Quant à ses seconds mots qui furent plus hésitants, ils lui firent presque l’effet d’une bombe dans sa petite tête, venant la faire rougir comme une belle tomate et la touchant terriblement, étant rassurée que ses attributs lapinesques ne le gênent pas et qu’au contraire ils semblaient lui plaire.
C’est donc heureuse et rassurée que ses petites oreilles se mirent doucement à remuer sur le haut de son crâne, tandis que sa petite queue frétillait dans le bas de son dos. Et alors qu’elle s’apprêta à le remercier, émue par ses mots, Margaliti ouvrit de grands yeux en entendant de nouveau le ventre d’Otto manifester sa présence. Cela ne manqua pas d’arracher un sourire amusée à la lapinette, qui ne put s’empêcher de rire amusée de la situation.
« Il semblerait que ton estomac soit jaloux et quémande de l’attention lui aussi… »
Une petite voix taquine et amusée, la demoiselle regarda le beau brun avec des yeux pétillants, très amusée par la situation et voulant tout faire pour que son beau mercenaire ne se sente pas gêné par la récidive de ses gargouillements. Tendrement, la jeune rosette tira avec douceur sur la main d’Otto, l’invitant ainsi à reprendre leur marche en direction de l’auberge. Puis, tout en marchant, elle reprit timidement la parole.
« Je… Merci pour tout ce que tu as dis… C’est très gentil… »
Un petit sourire aux lèvres malgré ses joues rosées, ses oreilles et sa queue continuant à bouger joyeusement, elle regarda timidement le jeune homme à ses côtés, poursuivant sur le même timbre de voix.
« Je… Je ne trouve pas bizarre moi… Je… Je te trouve très bien et… J’aime tout de toi… »
Avoua-t-elle timidement en continuant de marcher, détournant le regard un instant en regardant le sol, son cœur tambourinant sous cet aveu fait à celui qui faisait battre son cœur, tandis qu’ils avaient repris leur marche.
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il retrouva de nouveau un sourire détendu, bien vite d'ailleurs, quand il put remarquer les oreilles de la demoiselle qui bougeaient légèrement sous ses émotions, mais surtout de la savoir rassuré sur ce qu'il pensait d'elle. Son ventre ayant quelques peu fait comprend son mécontentement, il la regardait sourire d'avantage avant de l'écouter parler de son estomac. Ses mots ne purent que le faire rire à cet instant où il n'eut pas longtemps à réfléchir à quoi dire sous sa plaisanterie
" Oui, je crois qu'il n'a pas l'air d'accord pour que je sois plus attentif envers toi qu'envers lui."
Meme si, techniquement, cela avait toujours été le cas, sachant très bien que, s'il devait se priver de nourriture pour avoir la chance de pouvoir la voir, il le ferait. Après sa réponse, il la sentit tirer doucement sa main dans un sourire si radieux qu'il ne put que se remettre à marcher avec elle, suivant le rythme des pas de la petite demoiselle. Quelques dizaine de pas plus tard, il l'entendait reprendre la parole venant à le remercier timidement pour ce qu'il lui avait dire tout à l'heure. Il lui souriait sous ses mots, mais, il ne comprenait pas pourquoi elle le remerciait pour cela, trouvant sa réponse toute naturel, pourtant cela lui faisait chaud au cœur.
Quand elle poursuivit, il continua de sourire, mais, plus bas, venant à regarder le sol un instant avant d'observer devant eux, voyant la rue de l'auberge doucement approcher, puis, dans une voix d'abord douce, il lui répondit
" Tu n'a pas à me remercier tu sais, c'est ... c'est simplement ce que je pense de toi, tu me plaît énormément et tu m'a toujours plus, mais ... "
Sa voix, là, se fit un peu plus basse, presque triste, regardant le sol qui passait sous ses yeux, les dalles de la rues qui défilait sous chacun de leur pas.
" Ca me touche énormément, mais .... Je ne pense pas que tu devrais aimer vraiment tout de moi, il y a des choses de moi que je n'aime pas et que je n'ai pas envie de d'affliger tu sais."
Les horreurs de la guerre, les famines, la misère, le devoir et les trahison, bien des choses qu'ils avaient vécu avec sa compagnie, bien des choses qui les avaient tous rapproché mais qui, les avaient marqué, surtout lui, ayant été élevé depuis tout petit dedans. Il prit une bouffée d'air en sentant qu'il n'était qu'un rabat joie et qu'il venait miner l'ambiance avec ses pensées, alors, quand il aperçut non loin l'enseigne de l'auberge qui pendait, il en profita pour adoucir l’atmosphère. Pointant du doigt vers la dite enseigne, on pouvait y voir dessus un chat se tenant sur ses deux pattes tout en jouant de la corne muse.
" Regarde, on est bientôt arrivé ! Tu va voir, leur cotes d'agneau sont à tomber et leur cidre et vraiment délicieux."
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En l’entendant lui répondre et rire à sa petite plaisanterie, la petite demoiselle aux grandes oreilles qui remuaient joyeusement sur le haut de sa tête ria à son tour de nouveau, tout en tirant en douceur la main du jeune homme pour l’inviter à reprendre leur route, venant ajouter en plaisantant toujours.
« Je vois, donc lui et moi sommes techniquement rivaux alors… »
Lâcha-t-elle en faisant mine d’être sérieuse quelques instants, venant poser son doigt sur ses lèvres en levant sa tête en l’air pensive, continuant de marcher tout en faisant un peu le pitre. Puis, ne pouvant garder son sérieux, la jeune femme se mit de nouveau à rire, avant d’adresser un sourire tendre au jeune homme, poursuivant de nouceau leur marche en silence. Enfin, quelques instants à peine, car la lapinette vint vite prendre son courage de nouveau à deux mains pour venir remercier le beau brun pour les gentilles paroles qu’il avait eues pour elle, venant à son tour lui adresser quelques doux mots à son égard en fuyant son regard toute timide.
Mais son regard revint vite se porter sur celui qu’elle aimait, l’écoutant attentivement en remuant ses grandes oreilles. Ses yeux pétillaient à ses paroles tandis que ses joues s'empourprerent lentement, son petit cœur tambourinant à son aveu qu’elle lui plaisait et qu’elle lui avait toujours plu, se rendant compte qu’ils partageaient tous deux le même ressenti l’un envers l’autre. Mais la suite vint faire baisser ses oreilles en entendant son timbre de voix, le sentant parler plus bas avec une intonation plus triste en le voyant les yeux rivés au sol.
Margaliti sentit son cœur se serrer à cette vision mais aussi à cette voix, serrant un peu plus sa main dans celle d’Otto, caressant tendrement à son tour le dos de sa main avec son pouce. Puis, alors qu’elle s’apprêtait à reprendre la parole après l’avoir écouté sagement, le jeune homme brisa le silence en premier tout en lui pointant du doigt l’enseigne de l’auberge, venant lui vanter quelques-unes de leurs spécialités. Esquissant un sourire rassurée et ravie de le voir comme à son habitude, la lapinette hocha vivement la tête en venant de nouveau répondre avec gaieté et amusement.
« Ho, des côtes d’agneau et du cidre ? Je vois que tu sais parler aux damoiselles Otto ! »
Riant avec légèreté en plaisantant, la petite demoiselle penchant doucement sa tête en regardant le jeune homme, lui jetant un regard plein de sous-entendu en souriant taquinement avant de rire de nouveau de sa douce voix. Cette jolie rosette aimait beaucoup les côtes d’agneau et le cidre, donc, c’était un argument de taille pour la séduire. Manquait plus qu’il lui parle de pommes de terre, d’endives flambées, de compote de pommes et de mets aux fraises, pour qu’elle lui tombe dans les bras ! Quoique, elle y tomberait même sans ça, tant elle l’aimait et que son petit cœur battait rien qu’à penser à lui.
Puis, venant redresser sa tête tout en continuant de marcher, ne lâchant pas un instant sa main et continuant à la caresser, Margaliti revint sur leur discussion, prenant une petite voix timide et gênée.
« Otto… Je… Je suis très touchée de tes pensées, vraiment… Je… Moi aussi, je sais que tu vas dire que je te copie mais… Tu me plais énormément et tu m’as toujours plu… Et ce depuis le premier jour que nos chemins se sont croisés… Je… Je suis heureuse que l’on se soit rencontrés Otto… »
Poursuiva-t-elle en continuant de marcher, avançant lentement à présent, profitant du temps encore nécessaire en dehors de l’auberge pour lui dire tout ce qu’elle avait à dire.
« Quant à ce que j’aime de toi et les choses que je ne devrais pas aimer selon toi… Je… Je suis désolée d'avoir abordé cela alors qu’il y a des choses que j’ignore encore… Je ne voulais pas être indélicate ou déplacer, pardon… Mais je t’aime tant… »
Chuchota-t-elle toute timide sur la fin, finissant malgré ses pas lents a enfin arriver devant l’auberge, venant admirer l’enseigne qui la fit rire de voir ce chat debout sur ses pattes jouer de la cornemuse, le trouvant à la fois drôle et mignon. Puis la demoiselle admira la devanture un peu plus, curieuse de ce à quoi pouvait ressembler ce lieu qu’aimait le jeune mercenaire à ses côtés qu’elle aimait tant.
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Il ne put s’empêcher de rire sous sa remarque, ne perdant pas de temps pour répondre.
" Lui pense que oui, mais il n'a aucune chance contre toi."
Car oui, comme pensait plus tôt, il préférerait se priver de nourriture que de ne jamais la revoir, alors, le grand gagnant ou plutôt la grande gagnante entre eu deux était la jeune demoiselle. Mais voilà, après cela,, ils avaient continué à marcher en direction du lieu de leur futur repas. La conversation entre eux coulait tel un ruisseau, tranquillement, avec ses haut et ses bas, venant titiller la sensibilité du jeune homme qui, pour éviter de miner l'ambiance douce et heureuse qui s'était installé entre eux, profita de l'apparition de l'enseigne de l'auberge pour changer de sujet.
Il fut ravis d'entendre que les met les plus populaire de la dit Auberge faisait partie des met les plus apprécié de l'élu de son cœur et ne put s’empêcher de rire quand elle lui dit qu'il savait parler au dame
" Tant que je sais te parler à toi, cela me suffit amplement."
Un autre aveux léger qui montrait qu'il n'avait d'yeux et de cœur que pour elle. Mais surtout, en cette instant, il pouvait profiter de quelques chose de mieux qu'un bon repas, sa compagnie, son rire, son regard, son existence, cela valait tout les buffet du monde à ses yeux. Mais, malgré cette diversion, elle n'avait pas oublié leur conversation d'avant et se mit à reprendre là où ils en était, diminuant légerement le sourire d'Otto qui l'écoutait toute de meme de toute son attention. Ses mots le touchait, énormément meme, son sourire jouant de sa taille sur son visage sous chaque mot qui atteignait son cœur
tout ces mots étaient aussi doux qu'une brise d'été sur un champs de fleur baigné par un couché de soleil, la douceur de sa voix, de son regard, sentant toujours sa main délicate dans la sienne. Il se mit à déglutir alors que son cœur s'emballait à nouveau sous ses mots si fort à ses yeux, lui souriant tendrement avant d'apporter une réponse à cette conversation
" Ce n'est pas grave, c'est juste que .... il y a plein de choses sombre qui me hante, ma vie n'est pas toute rose et ... cela prendre du temps avant que je n'arrive à t'en parler ."
Il força son visage à lui offrir un plus grand sourire, car pour lui, elle le méritait, elle méritait tout l'amour du monde elle méritait les plus belle choses possible, elle méritait d’être heureuse.
" Je suis heureux d'avoir put te rencontrer, chaque moment que 'ai put passer avec toi m'a baigné de bonheur et .... je ... je t'aime énormément aussi."
Ses derniers mots était dur à sortir, car, il ne les avaient dit que deux fois dans sa vie, et ces deux fois avait été dans cette meme journée pour cette meme personne qui se tenait devant et pour qui ces mots avaient un poids monumentale. Mais les voila arrivé devant l'auberge du chat-bardeur, des petite vitre en cul de bouteille laissait filtré la lumière et l'image déformé des personnes se trouvant à l’intérieur, la musique et le brouhaha des conversations légèrement étouffé en sortant joyeusement, annonçant une ambiance détendu. Otto vint ouvrir la porte de l'auberge pour la demoiselle, puis entra à son tour. On pouvait y voir du monde de toute profession dans cette endroit, barde jouant pour les clients, aubergiste et serveuse, mercenaires et marchand, ainsi que bien d'autre personne. Rire, exclamation, sérieux et amusement ce mêlait dans tous cette endroit que le début de la nuit animait. Jetant un regard autour de lui, il trouva une table non loin des fenêtres et invita Margaliti à s'y asseoir.
Mais il se rendit compte bien trop tard, meme s'il aurait dut s'en douter, qu'il tomberait sur des têtes qu'ils connaissait, tel que la chère Hilda par exemple. Elle était là, assise à une table avec trois autre personnes inconnue, jouant au carte, armé d'un sourire qui en disait long. Elle n'avait pas beaucoup de pièces de son coté, mais plus que ses adversaires, ce qui montrait qu'elle gagnait en réalité. Mais elle n'était pas bête et cachait bien son jeu, venant à se servir à bonne dose de ses donc pour ne pas se faire démasquer ou juste être traité de tricheuse.
Otto fit une grimace en espérant qu'elle ne les voit pas, venant à vite tourner de nouveau son regard vers Margaliti
" Alors, que souhaite tu manger ? "
Dit-il avec un large sourire, ayant quelque peu hâte, meme si, toujours empreint d’appréhension, de manger seul en sa compagnie.
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Quand elle entendit la réponse du jeune homme à ses côtés, la petite lapinette eut son petit cœur qui s'emballa à toute allure, tandis que le rouge lui montait aux joues. Oui, elle était émue par ses paroles qui lui firent esquisser un grand sourire, ses oreilles et sa petite queue se trémoussant de joie d’apprendre qu’elle gagnerait la bataille contre son « rival » chantant.
« Otto… »
Chuchota-t-elle en le regardant, ses yeux pétillants de tendresse en resserrant un peu plus sa main dans la sienne sous l’émotion. N’ajoutant plus un mot après cela, la demoiselle adressa un nouveau sourire tendre au jeune mercenaire, poursuivant le chemin en ne lui lâchant pas la main pour autant. Mais le silence entre eux ne resta pas bien longtemps, comme en manque l’un de l’autre d’entendre la voix de l’élu de leur cœur, venant donc à reprendre doucement la conversation. Et alors qu’elle suivait son cours tranquille telle l’eau ruisselante, certains points de leur discussion installa une nouvelle ambiance entre eux, comme un caillou ricochant à la surface de l’eau calme et venant y faire des perturbations.
Mais celles-ci furent de courte durée quand ils se retrouvèrent tous deux non loin de l’auberge, le beau brun venant à changer l’ambiance de tout cela en désignant le lieu à la jolie rosette à ses côtés. Et alors qu’il venait lui vanter de délicieuses spécialités du lieu qui ne manqua pas d’attirer toute l’attention de la demoiselle qui aimait ces plats particulièrement, Margatili profita de la situation pour changer l'atmosphère avec lui en plaisantant et le taquinant un peu, riant avec légèreté en le regardant avec tendresse, impatiente de le voir garder son si beau sourire au visage. Mais la réponse d’Otto vint la déstabiliser légèrement, venant faire battre son palpitant cardiaque à ses mots en la faisant rougir.
« Je… Ça tombe bien, car j’ai pas envie de te partager… »
Laissa-t-elle échapper en rougissant de plus belle en se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, clignant des yeux plusieurs fois en venant se pincer les lèvres discrètement en le regardant, ne sachant plus où se mettre après son terrible aveu.
Puis, toussant doucement et discrètement, la lapinette changea donc de sujet de conversation, venant rebondir sur ce qu’il discutait un peu plus tôt, toujours aussi gênée et timide mais par ce qu’elle allait lui dire, esquissant un beau sourire tout en venant lui dire à quel point il comptait pour elle et qu’elle l’aimait, avant de s’excuser d’avoir pu le gêner en venant parler de certaines choses. Et la réponse du mercenaire l’aida à mieux comprendre sa réaction, l’écoutant avec grande attention tout en hochant la tête, voulant lui signifier qu’elle comprenait parfaitement ce qu’il lui expliquait. Ne lâchant toujours pas sa main qu’elle serrait tendrement dans la sienne, comme l’encourageant dans sa prise de parole, puis voulant le rassurer après ce qu’il venait de lui confesser sur sa vie, les mots qui suivirent lui firent l’effet d’un soleil baignant toute son âme d’une douce chaleur, la faisant sourire avec tendresse et émotions en le regardant émue, serrant un peu plus sa main heureuse tandis que ses attributs lapinesques se remettaient à manifester corporellement son bonheur en cet instant.
« Ma vie est plus belle depuis que je t’ai rencontré Otto… Et… Elle l’est encore plus aujourd’hui… »
Déclara-t-elle d’une voix douce en lui souriant tendrement, caressant sa main en douceur avec son pouce tandis que ses petits doigts refusaient de lâcher leur emprise de sa main, hochant doucement de la tête sans le quitter des yeux.
« Et je… Je comprends ce que tu veux dire… Prends tout ton temps, ne t’en fais pas… Je… Je serais là quand tu souhaiteras en parler, si un jour l’envie te prend… Je… Je ne m'enfuirais pas et je serais toujours là… Donc ne t’inquiète pas pour tout cela Otto… »
Un doux sourire aux lèvres et un regard emplie de tendresse, elle essaya de le rassurer, voulant qu’il comprenne qu’il n’était pas obligé de quoique ce soit avec elle. Mais que si un jour l’envie lui prenait de lui parler de sa vie, elle serait là. Car oui, elle l'attendrait toujours après tout, elle lui avait promis qu’elle n’attendrait que lui. Et sous ses doux mots qui avaient une signification immense pour la jeune femme amoureuse du jeune homme face à elle, ces douces paroles qui n’étaient pas des paroles en l’air et qui étaient ancrés dans son coeur, ils arrivèrent enfin devant l’auberge, venant attirer leur attention sur autre chose qu’eux deux, du moindre pour le moment.
Margaliti admira l'extérieur de l’établissement, esquissant un sourire amusée en entendant la musique jouer à l’intérieure ainsi que les voix des personnes traversant les murs, la faisant doucement rire en entendant quelques railleries et des rires chatouillaient ses oreilles. Et elle fut encore plus amusée en lisant le nom de l’auberge, trouvant le jeu de mot terriblement amusant, tout comme l’illustration de l’enseigne, qu’elle trouva autant amusante que mignonne d’ailleurs, lui arrachant un sourire attendrie. Et après cette petite admiration, la petite rosette reporta son regard vers celui qui faisait battre son coeur, le regardant de ses yeux pétillants en rougissant, le voyant ouvrir la porte pour qu’elle daigne entrer la première dans l’établissement, ce qu’elle fit en le saluant de la tête pour le remercier avant d’y entrer en sa compagnie.
Alors qu’elle regardait autour d’eux avec curiosité, la petite demoiselle aux grandes oreilles esquissa un sourire en voyant ce lieu plein de vie et empli de monde en tout genre, trouvant cela absolument agréable et adorant l’ambiance conviviale qui se dégageait d’ici. Puis quand Otto l’invita à le suivre, elle hocha de la tête en souriant, le suivant sagement jusqu’aux fenêtres pour venir s’installer à une table près de celles-ci. Tout en s’installant, la demoiselle n’arrivait pas à enlever son regard du jeune mercenaire, le regardant amoureusement de ses prunelles scintillantes et de son petit sourire timide alors qu’il regardait ailleurs. Qu’est-ce qu’elle le trouvait beau et qu’est-ce qu’il faisait battre son petit cœur, ne pouvant s’empêcher de le contempler encore plus maintenant qu’il s’était avoué leurs sentiments. Mais quand elle le vit reporter son regard vers elle, elle se mit doucement à rougir en passant une main dans ses cheveux, espérant ne pas avoir prise sur le fait qu’elle le zieuter comme une petite crapule.
« Je… Déjà, je dirais que les côtes d’agneau et le cidre si bien vendus par tes soins m’ont conquise… Quant au reste… Comme tu connais et aime bien cette auberge, je… Je me fierais à tes recommandations… »
Un regard des plus doux en lui parlant d’une voix douce, le tout avec un beau sourire sur son joli minois légèrement rouge à cause de son petit espionnage sur sa personne un peu plus tôt, mais surtout à cause du fait qu’ils étaient seuls tous les deux et que c’était la première fois qu’ils allaient manger ensemble comme un petit couple de tourtereaux après leur déclaration respective.
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Elle n'avait pas envie de le partager, voila des mots qui le firent sourire et qui se mirent à lui tirer les pommettes en rougissant, totalement touché de l'entendre. Mais la demoiselle avait encore de nombreuse carte dans sa manche pour le torturer, venant à lui dire que, depuis qu'elle l'avait rencontré, sa vie était plus belle, le faisant d'autant plus rougir en ne sachant plus ou se mettre, déglutissant lourdement.
Tant de sentiment positif d'un coup, tant d'amour, tant de bonheur, il n'en avait vraiment pas l'habitude, alors, cela faisait beaucoup à appréhender, meme s'il aimait énormément cela
" Et toi tu ... tu es ... mon printemps."
Oui, avec si peu d’expérience dans ce domaine, il ne savait pas comment bien complimenter, mais pour lui, cela voulait simplement dire que tel la saison des fleurs, à chaque fois qu'il la voyait à nouveau, il se sentait revivre, comme le monde semblait revivre à chaque printemps.
Elle se mit par la suite à vouloir le rassurer, ce qui marcha un peu, venant tirer un fin sourire sur ses lèvres en l'admirant, hochant simplement la tête sous le fait qu'elle lui disait qu'elle serait là quand il voudrait s'ouvrir à lui et qu'elle ne s’enfuirait pas. Il espérait que ce soit vrai et, il voulait entièrement lui faire confiance la dessus, mais, une part de lui en avait toujours là peur. Mais après tout cela, les voila donc enfin arrivé à l'auberge en question, remplis de monde, d’émotions et d'ambiance différente d'une table à l'autre. Bien assis tout les deux, l'un en face de l'autre près d'une des fenêtre à cul de bouteille, il lui demanda de qu'elle souhaitait manger pour son repas.
Elle s'accorda sur le fait de prendre des cotes d'agneau et du cidre qui, lui avait bien plus à entendre, puis lui donna le défi de trouver quelque chose en accompagnement. Son cœur s'emballa un peu, car, comme d'habitude lorsqu'elle lui demandait de choisir pour lui, il avait toujours la peur que son choix la déçoit, alors, il hocha la tête en se relevant de la table pour partir en direction de l'aubergiste afin de passer commande, laissant la jeune lapine seul un moment.
" Je reviens tout de suite."
Enfin, le moment ne dura pas bien longtemps, car, comme il le craignait, Hilda les avaient bien repéré, mais, ce ne fut pas lui la cible de son intérêt, non. A peine quelques secondes après son départ, elle vint s'asseoir à leur table, ayant embarqué une chaise de là d'où elle venait en se posant à coté de Margaliti. Elle transpirait l'assurance, l’expérience, elle était une beauté fatal, malgré sa tenue que l'on pourrait qualifié d'homme et elle en jouait souvent, mais là, elle allait surtout jouer avec le fait qu'elle soit plus âgé, que la demoiselle en face sait qui elle était, mais sans savoir qu'elle avait un don pour lire dans les pensées. C'est donc une choppe à la main qu'Hilda se posa à table, un sourire a la fois ravageur et joueur sur son visage venant à regarder la lapine.
" Bonjour bonjour belle demoiselle, ou plutôt bonsoir bonsoir ! Comment va tu ? Cela fait longtemps que l'on ne s'est pas croisé."
Elle vint poser un coude sur la table tandis que la paume de sa main venait supporter sa tête sous son menton, toute son attention tourné vers son interlocutrice, écoutant sa réponse, mais, jouant sur plusieurs coup d'avance, ayant seulement cherché la politesse en premier avant d'assouvir son amusement et sa curiosité
" Alors alors, mes petits oiseaux, dite moi, est ce que vous continuait à chanter au loin l'un pour l'autre où est ce que ça y est vous avez craqué ? "
Oh elle connaissait déjà la réponse, mais, elle connaissait aussi le caractère des deux tourtereau et, une attaque direct comme celle-ci ferait forcement du chamboulement dans les émotions de la lapine, alors, elle pourrait lire dans ses pensées les plus instinctive assez facilement, savoir ce qui lui venait en tête à la première pensées. Oui, si Otto était un renard, Hilda était une louve.
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Margaliti eut son petit cœur qui fit un bond dans sa poitrine, ses joues s'empourprant aux mots d’Otto, lui faisant avoir des yeux pétillants d’émotions tandis qu’un joli et timide sourire se dessinait sur son visage. Les paroles du jeune mercenaire la touchèrent profondément, comprenant la façon dont il l’entendait en venant lui dire qu’elle était son printemps, car pour elle, il était exactement la même chose : il faisait revivre tout son être à chaque fois qu’elle le voyait. Mais elle n’allait pas surenchérir, non, évitant de se faire traiter de nouveau de petite copiteuse en lui renvoyant le compliment, même si elle aurait pu rajouter qu’il était son soleil et que sa présence à elle seule suffisait à illuminer son existence ainsi que ses journées tant il était vital à son petit coeur.
C’est donc d’un beau sourire émue et le visage rosée qu’elle lui répondit sans un mot, venant de sa main de libre jouer avec ses cheveux détachés en le regardant tendrement, admirant son beau sourire et ses joues également rouge, voyant qu’ils étaient tous deux dans le même état d’émotions. Puis, dans une douce caresse de son pouce sur la main du jeune homme, la lapinette reprit la parole, venant aborder un sujet moins léger par sa faute et voulant donc rassurer le beau brun à ses côtés, en lui faisant comprendre dans ses mots qu’elle ne l’obligerait pas à en parler mais qu’elle serait là le jour où il voudra en parler, qu’elle ne s’enfuierait pas et qu’elle sera toujours là. Et c’est d’un regard tendre qu’elle le regarda, le voyant sourire doucement sans un mot, se contentant de ponctuer cette discussion avec un doux sourire en caressant sa main dans la sienne.
Et à force de marcher (avec quelques pauses primordiales) et de discutailler, ils finirent enfin par arriver à leur destination, se retrouvant donc enfin devant l’établissement tant attendu dans lequel ils ne tardèrent pas à rentrer pour y poursuivre la soirée. Une fois installés tous deux à une table, après que la jeune rosette ait pu admirer l'intérieur ainsi que l’extérieur de l’auberge, le moment de choisir leur repas arriva. C’est donc naturellement que Margaliti répondit qu’elle voulait goûter ce dont Otto lui avait parlé, le mettant au défi de choisir le reste du repas pour elle, se fiant totalement à ses choix vu qu’il appréciait ce lieu. Le voyant se relever tout en la prévenant qu’il revenait de suite, la demoiselle aux grandes oreilles hocha doucement la tête en souriant, lui signifiant ainsi qu’elle l’attendait sagement à table pendant ce temps.
Mais la petite hybride ne s’attendait pas à être rejoint rapidement, ses oreilles venant à bouger sur sa tête en repérant des bruits dans sa direction, lui faisant doucement tourner sa tête en direction des pas qui se diriger dans sa direction, avant d’avoir la surprise d'apercevoir une des personnes de la compagnie d’Otto. Alors qu’elle redressa ses oreilles sur sa tête toute attentive, elle regarda la belle blonde s’installer près d’elle tout en venant la saluer d’un petit mouvement de tête, arrachant un joli sourire à la lapinette quand elle entendit sa jolie voix prendre la parole se perdant en salutations innocentes, du moindre en apparence.
« Bien le bonsoir Hilda, ça fait plaisir de te revoir après tout ce temps. Je… Tu… Héhé, je… Je vais bien et toi ? Est-ce que tout va bien pour toi ? »
Un petit rire un peu gênée s’échappa d’entre les lèvres de Margaliti, démontrant sa surprise et son petit bégayage en venant répondre à la belle demoiselle assise à côté d’elle, ne pouvant s’empêcher d’être impressionné par toute l’assurance qu’elle avait ainsi que sa beauté si époustouflante aux yeux de la lapinette toute timide. Et après cet échange de politesse, la petite demoiselle haussa doucement un sourcil en entendant Hilda reprendre la parole, puis la suite de qu’elle disait la fit devenir de plus en plus rouge comme une belle tomate, la faisant ouvrir en grand ses jolis mirettes noires et tremblantes de gêne.
La petite rosette ne s’attendait pas à cela, et bien entendu, cela se voyait sur son joli minois expressif. Tout comme le jeune homme dont elle était éperdument amoureuse, on lisait en elle comme dans un livre ouvert, ce qui bien sûr amusait tout le monde et provoquait de bonnes séances de rire à cause de ça. Venant à lâcher un petit et faible « Heeeeeeeeuuuuuuuu… » tout timide en regardant la belle blonde assise à côté d’elle tout sourire, Margaliti jouait avec ses mains et le tissus de sa robe sur ses genoux, étant prise au dépourvu par la question.
Plusieurs choses traversèrent la petite tête de la demoiselle aux mots d’Hilda et tout se bousculé dans sa petite caboche en ce moment. Mais les pensées se suivirent les unes après les autres, pensant premièrement au jeune homme tandis que son cœur s'emballait, se rappelant avec bonheur de tout ce qu’il lui avait dit ce soir, se rappelant de son je t’aime qui fit battre son coeur de plus belle alors que ses joues rougissaient encore plus, ressentant la joie et le soulagement de savoir qu’il partageait ses sentiments. Ensuite, elle pensa à quel point elle était heureuse de tout cela, qu’elle avait envie de le crier sur tous les toits mais surtout de lui dire encore et encore à quel point elle l’aimait et lui prouver son amour. Puis à cette pensée elle pensa après à tout ce qu’il aimait, se demandant comment elle pourrait lui faire plaisir et le rendre heureux, souhaitant revoir son si beau sourire qui lui manquait déjà. Et ce n’était pas fini, car après elle pensa à plusieurs choses qui firent battre encore plus son coeur, venant se demander ce qu’ils étaient à présent, se demandant si ils étaient un petit couple et cela la firent encore plus rougir qu’elle en toussa discrètement. Et pour finir, elle cligna plusieurs fois des yeux et se demanda pourquoi Hilda lui demanda cela, se demandant si elle était déjà au courant et comment, ou alors si elle la taquinait ?
C’est donc le visage totalement rouge et ses mirettes grandes ouvertes qui clignotaient pendant que ses prunelles dansaient d’émotions dans ses yeux, que Margaliti regarda la belle demoiselle au sourire ravageur à ses côtés, venant à déglutir doucement en ne la quittant pas des yeux toute gênée en continuant de jouer avec ses mains sur ses genoux sous la table.
« Heu.. Mou… Mou… Mou-mouiiii…On… On… Heu… Mouiiii… »
Bégaya la lapinette d’une petite voix toute timide en essayant de répondre à la belle blonde, voulant lui répondre timidement que oui, ils avaient craqué, mais, sa timidité et sa sensibilité prenaient le dessus et elle n’arrivait pas à parler. Tandis qu’elle bataillait tant bien que mal pour essayer de répondre quelque chose de compréhensif, la petite demoiselle aux grandes oreilles les sentis se baisser sur sa tête, venant tomber à l’arrière de son crâne en venant les plaquer contre sa longue chevelure lâchée, toute embarrassé autant par la question, qu’Hilda à côté d’elle et que la réponse qu’elle essaya de donner.
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Hilda souriait sous les premières réaction de la demoiselle en face d'elle, sous ce début de question réponse pour la mettre ne confiance avant de coincé dans un coin pour s'amuser avec la petite lapine qu'elle était aux yeux de la louve.
Un sourire simple, joueur et doux sur son visage tenue par sa main, venait répondre avec simplicité
" C'est un très bon début de soirée, alors oui, tout va bien pour moi. "
Mais voila, juste après, la demoiselle avait lancé ses premières attaque sur sa proie de ce soir, venant à lui demander de façon un peu imagé si les deux amoureux continuait à tourner autour du pot où s'ils avait enfin déclaré leur flamme. Et on pouvait dire qu'elle était plus que ravis de son coups, son sourire s’agrandissant en voyant la lapine changer de couleur à la vitesse grand v. Hilda se mit à rire très doucement, laissant seulement un léger mouvements de ses épaules et son sourire la trahir en la voyant chercher quoi répondre tandis qu'elle lisait ses pensées. Et elle était ravis de ce qu'elle y entendait, presque un peu trop cucul à son goût, mais très mignon tout de meme. Elle s'amusait beaucoup en cette instant, s'en était meme presque trop facile à son goût, mais, elle ne manquerait pour rien au monde que de jouer un peu avec elle avant qu'Otto ne revienne. Ce n'était pas non plus que pour son bon plaisir qu'elle faisait cela, car, elle tenait à Otto, à l'image d'une grande sœur ou d'une cousine et, meme si en apparence la belle Margaliti pouvait paraître tout à fait innocente, l’expérience d'Hilda faisait qu'elle préférait rester méfiante.
Elle buvait tranquillement dans sa choppe, savourant autant son contenue qu'elle savourait les pensées qui fusaient dans la petite tête de Margaliti, ainsi que ses question, commençant meme à se poser quelques question à son sujet. Certes, elle l'avait déjà croisé bien des fois et avait déjà écouté ses pensées auparavant en plus de lui avoir parlé, mais, rien de plus que le strict minimum. La, avant d'avoir une nouvelle réponse oral, elle lui faisait vraiment penser à une proie acculé au fond de son terrier, sans échappatoire à cause de ses oreilles replié et de son regard large. Sous son aveux, la mercenaire continua la conversation
" Donc ça y est, enfin après toute ses années vous avez enfin arrêté de tourner autour du chaudron. Les années passent mais elle ne se rattrape pas vous savez ? "
Dit-elle dans un premier temps, comme un conseil d'une aîné envers sa cadette, puis, elle se rapprocha un peu plus d'elle, comme pour donner un peu plus de pression, totalement conquise par son petit jeu
" Mais dit moi ma mignonnette, je te trouve bien timide, tu ne va pas me dire que ..."
Elle fit une petite pause en mesurant ses mots, non, elle n'avait pas encore assez bu pour être trop cru, surtout pas envers elle, alors, elle prit un temps avant de reprendre, croisant les jambes sous la table, sa main toujours en soutien de sa tête, tandis que l'autre était accroché à la hampe de sa choppe en terre cuite, son regard ne quittant pas Margaliti d'un seul instant
" Vous en êtes où exactement tout les deux ? "
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Après les salutations et les politesses, le véritable sujet de la conversation arriva sur la table et celui-ci concerna directement les deux jeunes gens qui s’étaient enfin déclarés aujourd’hui. Prise au dépourvue et totalement gênée par la question d’Hilda, Margaliti avait viré au rouge tomate à ses mots tout en se perdant dans ses pensées qui avaient afflué dans sa tête. Et c’est difficilement que la petite demoiselle aux grandes oreilles plaquées sur sa tête vint répondre, enfin, si on pouvait appeler cela répondre. C’était plus de l’ordre du cafouillage, bégaiement et du langage codé à ce rythme, car hormis ses petits « Moui », il n’y avait pas vraiment de phrases construites. Malheureusement, la timidité et la sensibilité de la lapinette avaient pris le dessus, donnant donc un résultat verbal plutôt cocasse.
Mais heureusement pour Margaliti, il semblerait qu’Hilda avait le dictionnaire de son langage, donc elle avait compris sa réponse, ce qui soulagea intérieurement la jeune hybride qui n’arrêtait pas pour autant de jouer avec ses mains sur ses genoux. Et à la réponse de la petite rosette, la belle blonde au sourire ravageur accoudé à la table vint dire en ses propres mots que c’était pas trop tôt qu’ils aient arrêté de se tourner autour, tout en venant lui rappeler que le temps perdu à faire cela ne se rattraper pas. À ses mots, la petite demoiselle aux attributs lapinesques eut son petit cœur qui lui fit légèrement mal tandis qu’une boule venait la prendre à la gorge, se sentant soudainement coupable de ne pas avoir fait quoique ce soit plus tôt à cause de sa peur paralysante. C’est donc toujours les oreilles en arrière, détournant rapidement le regard, n’arrivant plus à soutenir celui de la belle blonde à ses côtés, qu’elle vint répondre d’une petite voix navrée.
« Je… Dé-désolée… »
Réussit-elle à dire difficilement, sentant cette boule dans la gorge la serrait tandis que son cœur lui faisait mal, culpabilisant malgré elle à cause de ça, s’en voulant même de s’être bloquée et sabotée toute seule. Mais elle fut vite sortie de cette pointe de tristesse qui commençait à pointer le bout de son nez, sentant ses oreilles légérement remuer en entendant un bruit près d’elle, relevant son regard et le posant de nouveau sur la jeune femme près d’elle. Haussant de nouveau un sourcil interrogateur en la voyant se rapprocher d’elle, Margaliti écouta avec grande attention Hilda reprendre la parole. Mais la lapinette se mit à cligner plusieurs fois des yeux surprise, se demandant ce que s’apprêtait à lui demander la belle blonde qui s’était arrêtée soudainement.
« Ouiiii ? Te dire quoi Hilda ? »
Demanda-t-elle en toute innocence, clignant des yeux intriguée en redressant doucement ses oreilles sur le haut de son crâne, curieuse de ce qu’elle allait lui demander. Penchant doucement la tête en attendant qu’Hilda reprenne la parole, la regardant avec ses grands yeux interrogateurs, Margaliti redressa un peu plus haut une de ses oreilles en l’entendant ouvrir la bouche, se concentrant sur ce qui allait suivre. Et la suite la fit redresser la tête très rapidement, devenant de nouveau rouge comme un coquelicot. Prise de nouveau au dépourvue tandis que son cœur s'emballait, la petite rosette se demandait ce que voulait dire exactement Hilda, ne comprenant pas vraiment sa question, qui pourtant lui fit perdre un peu le contrôle à en avoir un coup de chaud tandis que son coeur jouait des tambours à fond.
« Heeeeeeeeuuuuu… Co-co-comment ça où… Où on en est ? Je… Je… Je suis pas sûre de com-com-comprendre ce que tu… Tu veux di-di-dire ? »
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Elle s'amusait bien, elle ne le cachait pas pour un sous, mais en meme temps, elle était totalement attendrit devant la lapine qui, au fur et à mesure de leur conversation se décomposait sous ses yeux.
" Moooh, ne t'excuse pas ma petite, il y a aussi le grand dadet dans l'équation hein, lui aussi il aurait put se bouger un peu l’arrière train."
Dit-elle pour la rassurer un peu, tant pour ce simple fait que pour ne pas la perdre et pouvoir continuer cette conversation. C'est donc après cela qu'elle lui posa la question importante, où en était-il tout les deux. Bien-sur, comme elle n'était pas suffisamment alcoolisé pour le moment, elle ne risquait pas de déraper dans son franc parlé habituel. Elle avait donc commencé doucement, mais, apparemment, cela avait été trop doux, car, la demoiselle en face d'elle en venait à bégayer de nouveau. Elle en fut presque surprise, mais du se faire violence pour ne pas en rire, car meme dans l'esprit de la lapine, elle pouvait très bien lire qu'elle était à la fois perdu et chamboulé par cette question, donc, certes, la lapine était une innocente petite demoiselle, mais, elle sentait que ses pensées pouvait facilement passer du coté amusant.
Toujours tel une louve prête à bondir sur sa proie, elle continuait à se rapprocher d'elle, ne lâchant pas la pression, ne lui laissant pas le temps de s'habituer à la distance, puis, elle reprit, presque penché sur elle
" Allons voyons, tu vois bien de quoi je parle, j'en suis sure. "
Elle dodelinait un instant de la tête tout en regardant en l'air, continuant ses parole tandis que son regard retombait sur elle
" Vous en êtes où tout les deux ? Des mots doux ? Des baisers échangé prés d'une fontaine ? Des petits jeu dans le foin ? "
Sous sa dernière question, son sourire s’agrandit, comme prête à mordre à la moindre pensées que ses mots viendrait créé dans l'esprit de Margaliti, venant prendre deux ou trois bonne gorgée de bière, montrant qu'elle avait une sacré descente.
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Alors qu’elle venait de s’excuser et sentait la culpabilité l’envahir avec la tristesse, la lapinette regarda sur le côté toute gênée par son propre comportement, en ne pouvant s’empêcher de penser que la belle blonde avait malheureusement raison. Puis Margaliti releva doucement son regard vers Hilda en l’entendant reprendre la parole, lui disant de ne pas s’excuser, ce qui arracha un petit sourire navré mais pas convaincue à la petite demoiselle aux grandes oreilles, qui hocha faiblement la tête en étant polie. Mais la suite lui fit ouvrir de grands yeux en entendant la jeune femme près d’elle traitait de grand dadet celui qu’elle aimait, la faisant clignoter des yeux tout le long de sa prise de parole, avant de se mettre discrètement à rire à ses derniers mots. Secouant la tête amusée en riant avec légèreté, son petit cœur retrouva doucement sa chaleur et arrêta de lui faire mal, venant hocher la tête en souriant timidement mais amusée à Hilda, voulant la remercier pour ses mots réconfortants et drôles.
Puis la conversation suivit son cours, venant chambouler de nouveau la petite rosette autant par les questions que le rapprochement physique de la belle blonde souriante près d’elle, qui était drôlement douée pour la déstabiliser. Se faisant violence pour tenir la conversation malgré le rouge qui s’était de nouveau invité sur ses joues, c’est les oreilles bien droites que Margaliti attendit une réponse d’Hilda, voulant savoir ce qu’elle entendait par où ils en étaient, même si au plus profond d’elle elle comprenait surement ce que voulait dire la jeune femme au vue des réactions de son petit corps, mais elle n’arrivait peut-être pas bien encore à déceler les signaux de celui-ci tout simplement.
C’est donc le cœur battant à tout rompre et les joues rougies qu’elle attendait impatiemment un mot d’Hilda. Ses oreilles commençant doucement à se trémousser sur sa tête en l’entendant reprendre la parole, battant des cils plusieurs fois toute gênée, la lapinette devint toute rouge à ses mots mais surtout aux expressions que prenait la belle blonde. Ho oui, elle les connaissait que trop bien ses mouvements de tête dodelinant et ce levage d’yeux au ciel. Margaliti le voyait souvent chez ses grandes sœurs qui la taquiner, surtout avec des choses olé olé qui mettait la pauvre lapine dans tous ces états morte de honte. De nouveau rouge comme un coquelicot, elle déglutissa doucement en regardant Hilda dans les yeux, ses yeux tremblant de gêne en entendant la suite des paroles de la belle blonde, faisant emballer beaucoup trop vite le coeur de la petite demoiselle embarrassé qui releva ses mains nerveusement et vint attraper ses longs cheveux lâchés.
Elle était toute gênée, ho oui ! C’était écrit en gros sur sa figure et il y avait même des pancartes clignotantes autour d’elle qui l’indiquait. Pourquoi donc ? Déjà, par rapport aux mots de la jeune femme aux côtés de la petite rosette, et des pensées que ceux-ci provoquaient chez elle. Oui, au fur à mesure des paroles d’Hilda, Margaliti pensait à ce qui s’était passé aujourd’hui. Des mots doux ? Est-ce que les je t’aime ça compte ? Et le fait de se dire qu’ils tiennent chacun l’un à l’autre et seront toujours là l’un pour l’autre ? Des baisers échangés près d’une fontaine ? En soit, la fontaine n'était pas si loin sur la place du marché, mais est-ce qu’un bisous sur la joue ça comptait comme un baiser hein ? Des petits jeux dans le foin ? Alors là, elle n’y avait pas pensé, mais cela lui rappelait certains moments de gênes où malheureusement elle avait pu entendre ses frères ou ses sœurs faire des galipettes dans la grange en allant y travailler avant de prendre ses jambes à son cou toute gênée d’avoir tout entendu ou presque ! Et cela lui rappela quelques rêves pas si olé olé que ça, mais un peu quand même, venant la faire devenir rouge jusqu’à la peau de ses grandes oreilles. Ou bien encore, certains moments plutôt intimes où sa curiosité l’avait poussé à découvrir un peu plus son corps, ce qui la fit tousser à cette pensée.
« Heeeeeuuuuu… On… Heu… On… On… Déclarer… Aujourd’hui… On… Heu… N-n-non et… N-n-non… »
Marmonna-t-elle toute gênée d’une petite voix embarrassé, regardant le sol tout en caressant nerveusement et en vitesse ses cheveux rosées, essayant de se calmer à cause de tout cela, tout en ignorant qu’elle devait être un sacré régal de pensées et de réactions aux yeux de la belle blonde qui la questionner tout en sirotant sa bière tranquillou.
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Oui, elle était un vrai régale pour Hilda, que ce soit ses pensées si innocente qui défilaient dans sa petite tête surmonté d'oreilles de lapin, sur le fait qu'il ne s'était échangé pour le moment que des mots mielleux et un baisé sur la joue de la part de la demoiselle, mais, ce qui lui tira le plus d'amusement fut la suite. Rien du coté de petit jeu dans le foin apparemment, mais, au moins elle n'était pas aussi innocente qu'elle le pensait, et avait d'un coup un peu moins peur pour Otto. Le fait qu'elle ait déjà rêve de lui de façon olé olé la faisait rire intérieurement, mais, avec tout cela, des pièces de puzzle venait doucement s'imbriquer dans sa tête, à cause de ses pensées, ou plutôt du manque de certaines pensées, elle en vint à se de demander quelques choses, clignant un peu des yeux avant de retrouver un sérieux qui montrait bien sa grande curiosité
" Mais dit moi ma belle Marguerite tu n'a jamais .... ? Personne n'est venue cueillir la belle fleur que tu es ? "
Oh oui, l'alcool faisait un peu son effet, alors elle commençait à rentrer dans le sujet qui l’intéressait, plus qu'impatiente d'en avoir le fin mot, mais d'un coup, elle vint faire une grimace en se redressant, laissant de nouveau à la demoiselle son espace vitale avant de lui sourire gaiement commençant à se lever avec sa choppe
" Oh, garde moi ça, il faut que je file, on se revois plus tard ma belle ! "
Dit-elle avant de filer dans la foule, faisant un clin d’oeil à son interlocutrice tout en agitant sa main d’un aurevoir. Pourquoi un départ si rapide ? Et bien tout simplement parce que mademoiselle avait entendu les pensées d'Otto qui revenait en se questionnant s'il avait choisi le bon plat pour Margaliti et donc, tel la fourbe qu'elle était, avant d’être prise la main dans le sac en train de faire un repas de la belle lapine, elle préférait prendre la poudre d'escampette. Il n'y avait plus aucune trace de son passage à la table, enfin, à part une auréole d'eau et de bière faite par le cul de sa choppe, mais rien de bien visible.
C'est donc les bras chargé qu'Otto arriva, venant poser plusieurs assiette à table en disant, un grand sourire aux lèvres
" Et voila le repas ! Alors j'ai choisi le riz à la crème, au champignon et au carottes avec les cotes d'agneau. Je reviens tout de suite, je vais chercher les boissons. "
A peine posé, il repartit pour revenir quelques secondes plus tard, deux choppes déjà pleine de cidre ainsi qu'un pichet, venant poser le tout sur la table. Il se mit ensuite à s'asseoir en parlant
" J’espère que j'ai fait le bon choix, mais n’hésite pas à me dire si cela ne te plaît pas, j'ai vu qu'ils avaient une soupe de lentilles et d'ortie aussi."
Puis, quand il posa son regard sur le visage de son aimé, il put voir le rouge encore présent dessus et lui dit, un peu inquiet
" Ca va ? "
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La pauvre lapinette était totalement en détresse à cause de toutes les questions de la belle Hilda, mais surtout à cause de ses propres pensées qui ne faisaient qu’amplifier l’effet et l'embarras que provoquaient les questionnettes de la jolie blonde sur elle. C’est donc avec difficulté et timidité qu’elle avait essayer de répondre à la jeune femme près d’elle, ne sachant visiblement plus où se mettre et quoi faire qu’elle en avait attraper ses cheveux pour se rassurer et se calmer, le visage d’un beau rouge très prononcé. Et alors qu’elle regardait Hilda, Margaliti haussa doucement un sourcil en la voyant prendre un air sérieux, clignant des yeux autant qu’elle en la regardant toute timide, se demandant pourquoi elle affichait une telle expression.
Puis, quand elle entendit la question d’Hilda, la lapinette cligna plusieurs fois des yeux, buggant légèrement sur l’instant. Qu’est-ce qu’elle entendait par-là se demandait-elle dans sa petite tête ? Mais la réponse lui vint rapidement en tête, venant à la faire rougir complètement en ayant une mine toute gênée, comprenant donc la question de la belle blonde. Mais elle n’eut pas le temps de penser quoique ce soit d’autres, voyant la jeune femme se redressait à toute vitesse en faisant une grimace, faisant cligner des yeux plusieurs fois la petite demoiselle surprise à cela, venant à se demander dans sa petite tête ce qui se passa. Elle ne le savait pas, mais ce qu’elle comprenait, c’est qu’Hilda devait filer et qu’elle comptait bien la revoir pour reprendre cette conversation.
C’est donc figée sur place et rouge comme un coquelicot que Margaliti regarda Hilda s’éloignait tout sourire en lui disant au revoir, gardant ses cheveux entre ses mains qu’elle caressa moins nerveusement, venant à se calmer doucement tout en hochant faiblement de la tête pour saluer la belle blonde qui partie se fondre dans la foule de l’auberge. Puis les oreilles de la demoiselle se mirent de nouveau à tressaillir sur sa petite tête, entendant d’autres pas se rapprocher d’elle. Tournant donc la tête avec un peu d'appréhension cette fois, se demandant qui ça allait être cette fois-ci, c’est avec soulagement mais surtout bonheur que la lapinette put revoir l’élu de son coeur, sentant son petit coeur battre à sa vue alors qu’un joli sourire se dessinait sur son visage rougit.
Mais son regard se posa ensuite sur les bras du jeune mercenaire, le voyant déposer tout un tas de plats à table en annonçant avec un grand sourire ce qu’il avait choisi, hochant la tête sagement en l’écoutant. Puis elle haussa doucement un sourcil en l'entendant lui dire qu’il revenait de suite, se contentant de hocher la tête en continuant à caresser ses cheveux en le regardant s'éloigner de nouveau. Pendant sa courte absence, la lapinette reporta son regard sur les plats à table, pouvant sentir de là où elle était le délicieux fumé et parfum qui s’en dégageait, sans parler du visuel qui avait l’air très bon et donnait bien envie.
Mais la contemplation des plats fut assez rapide, entendant de nouveau les pas d’Otto se rapprochaient, Margaliti releva sa petite tête pour le regarder, le voyant revenir et poser à table les boissons tout en prenant place, pouvant avoir le bonheur d’entendre sa voix qui lui avait tant manqué. C’est donc tout sourire qu’elle l’écouta, hochant la tête en continuant à caresser lentement ses cheveux, étant encore un peu sous l’effet de la gêne de sa conversation avec Hilda. D’ailleurs, cela se voyait encore sur son visage et c’est avec surprise qu’elle se mit à cligner des yeux plusieurs fois quand le jeune homme vint lui demander si elle allait bien en ayant l'air inquiet, venant lui répondre presque immédiatement d’une petite voix gênée.
« Heu… O-oui, ç-ça va… Heu… Et toi ? »
Oui, elle lui avait retourné la question, un peu prise au dépourvue et gênée car elle ne savait pas quoi faire. Elle ne savait pas comment lui dire ce qui l’avait mise dans cet état, se voyant mal partager les pensées qui lui avaient traversé la tête et comment lui raconter qu’Hilda était venue la voir pendant son absence. Dans un sens, elle ne chercherait pas à le cacher s’il lui demandait en creusant un peu plus. Non, ce n’était pas une menteuse et encore moins une cachotière, excepté pour ses rêves et petits moments coquins.
Alors qu’elle essayait de se reprendre, son palpitant cardiaque se calmant doucement alors que le rouge sur ses joues persistait toujours, Margaliti reprit timidement la parole en regardant Otto, esquissant un petit sourire.
« Je… J’aime beaucoup ce choix et je… J’adore ce genre de riz… Je… Je suis sûre que c’est très bon… Ça… Ça sent très bon… Je… Promis, je dirais si ça ne me va pas… »
Continuant de le regarder sans quitter ses yeux, alors qu’elle continuait à caresser sa longue chevelure mais beaucoup plus lentement, venant à se calmer et à être apaisé par la présence et sous le regard du jeune mercenaire, Margaliti esquissa de nouveau un petit sourire, hochant doucement de la tête pour le remercier.
« Merci pour tout ça… Je… Ça a été là-bas ? Il y avait pas trop de monde et tout ça ? »
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Inquiet de voir son teint si rouge, espérant qu'elle n'ait pas prit froid ou que le monde ne la dérangeait pas, il lui avait donc demandé si elle allait bien. A moitié rassuré, il l'écoutait lui dire que oui tout en lui retournant la question, ce qui ne manqua pas de le faire sourire en reprenant place à table en face d'elle.
" Je vais bien oui, plus que bien meme "
Dit-il joyeux d’être à ses cotés et de partager un repas en sa compagnie, sans personne d'autre. Il se mit ensuite à lui tendre la corbeille de pain tout en écoutant la belle demoiselle lui dire qu'elle aimait beaucoup son choix, ce qui le rassura encore un peu, venant prendre en main sa choppe en hochant joyeusement la tête lorsqu'elle lui promis de lui dire ci cela ne lui allait pas au final. Il croisait les doigts mentalement, voulant que tout ce passe bien pour leur premier dîner juste eux deux. Leur premier rencard ? Otto venait juste de s'en rendre compte, faisant palpiter son cœur, car certes, il l'avait déjà invité bien des fois, mais là, c'était la première fois en tant que ... en tant que ... en tant que quoi se demanda dit-il un instant avant de simplement se dire, en tant qu'amoureux. Il la trouvait toujours aussi ravissante et, il aimait bien quand elle venait jouer avec ses cheveux, trouvant cela mignon avant que son sourire ne s’agrandisse de nouveau un peu plus en l'entendant le remercier et lui demander s'il n'y avait pas eut trop de monde.
" Il n'y a pas de quoi, je ... j'ai ... j'avais envie d'un moment comme ça avec toi depuis longtemps ..."
Il s'éclaircit la gorge un instant en venant boire une gorgée de cidre, essayant de ne pas se laisser saper par ses émotions, lui faisant un bien fou avant de reprendre
" Oh ça va, il y avait un peu de monde, mais je pense que l'on est arrivé à temps, surtout pour le premier jours du festivals."
Puis, reposant sa choppe, il prit ses couvert en main, regardant la demoiselle si magnifique à ses yeux en face de lui en finissant par dire
" Je te souhaite un très bon appétit."
Mais, lui, attendit qu'elle commence à manger avant d'en faire de meme, lui laissant le plaisir de la première bouchée.
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Après qu’elle lui ait retourné la question, la lapinette put avoir le plaisir d’entendre le jeune mercenaire lui répondre, l’entendant lui dire joyeusement qu’il allait plus que bien, ce qui fit battre plus rapidement le coeur de la demoiselle tout en continuant de rougir alors qu’elle souriait tendrement, heureuse d’entendre cela tout en contemplant son si beau sourire et en se perdant dans ses yeux. Elle ne le quittait plus des yeux, beaucoup trop aux anges de l’avoir retrouvée après cette petite absence qui lui avait parut durer une éternité.
Puis timidement mais sûrement, Margaliti vint rassurer Otto, lui avouant aimait beaucoup le choix qu’il avait fait, lui promettant également de lui dire si quelque chose ne lui convenait pas, tout en se saisissant timidement d’un bout de pain dans la corbeille qu’il lui tendit pendant qu’elle parlait. Poursuivant la conversation, la demoiselle à la chevelure rosée continuait de caresser cette dernière, venant remercier celui qu’elle aimait tout en venant s’enquérir de savoir si tout s’était bien passé pour lui au comptoir et tout ça. Et à son grand bonheur, elle put entendre de nouveau sa belle voix, mais les mots qu’il prononça firent emballer le cœur de la petite rosette tout en la faisant rougir de plus belle.
« Je… Je partageais également cette envie… J’avais hâte de… Pouvoir te revoir et me retrouver… Seule avec toi… Juste toi et moi… »
Avoua-t-elle timidement pendant qu’il buvait, rougissant de plus belle en triturant un peu ses cheveux, regardant par moment la table puis ensuite lui durant toute sa réponse, terminant par esquisser un doux sourire emplit de tendresse en le regardant de nouveau sans le quitter des yeux quand elle eut finit de parler. Puis poursuivant la conversation, elle l’écouta attentivement lui expliquer que tout s’était bien passé, qu’il y avait certes un peu de monde mais qu’ils étaient arrivés au bon moment, faisant hocher simplement la tête à la jeune hybride pour lui signifier qu’elle voyait très bien ce qu’il voulait dire. Ne le quittant plus du regard, le contemplant amoureusement sans pouvoir s’arrêter, Margaliti vint à imiter le jeune homme si cher à son coeur, s’arrêtant donc de jouer avec ses cheveux et venant les placer à l’arrière de son dos, pour se saisir enfin des couverts sur la table pour ce premier repas… En amoureux ? À cette pensée, elle se mit à rougir un peu plus alors que son cœur se mit à tambouriner dans sa poitrine, venant résonner dans ses grandes oreilles la belle musique qu’il jouait en l’honneur de l’élu bien-aimé de la lapinette.
« M-moui, mi-merciiii… Je te souhaite aussi un très b-bon appétit Otto… »
Puis, timidement, la demoiselle amoureuse qui écoutait son cœur chantait dans tout son corps, essayant de garder un peu de sa contenance malgré les pensées qui l'assaillent sur ce premier rendez-vous et repas en amoureux, commença doucement à couper un morceau de la viande d’une côte d’agneau. Une fois cela fait, elle vint se saisir d’un peu de riz à la crème aux champignons et carottes avec ce morceau de viande, puis délicatement, elle l’apporta à ses fines lèvres. Savourant en bouche le parfum et saveurs du mélange, elle ferma les yeux en esquissant un petit sourire tout en soupirant doucement, venant à mâcher délicatement le tout avant de l’avaler doucement. Puis, rouvrant ses si jolis yeux qui pétillaient de milles feux, un sourire ravie sur son visage rosée encore de ses rougissements, Margaliti s’exclama joyeusement en regardant Otto dans les yeux.
« J’adore… C’est vraiment délicieux… C’est vraiment un excellent choix, bravo ! »
Un joli sourire radieux aux lèvres en lui disant cela, la petite lapinette hocha la tête comme pour appuyer ses dires auprès du jeune mercenaire. Puis, le regardant à son tour goûter les plats délicieux qu’il avait choisi et qui avait conquis la demoiselle, elle le contempla en silence, attendant aussi son verdict, avant de pouvoir poursuivre le repas en mangeant en même temps que lui, bercer sûrement de conversations à venir très rapidement.
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Malgré qu'elle lui réponde et, qu'avec plaisir il pouvait voir son magnifique sourire, il continuait à s’inquiéter un peu pour elle, l'entendant toujours bégayer et la trouvant toujours assez rouge. Il souriait sous ses mots touchant, mais, il avait envie de poser sa main sur son front, voulant s'assurer qu'elle n'ai pas attrapé froid. Si c'était le cas, il s'en voudrait et il savait qu’il se ferait sûrement tuer pour ça, et surtout qu'il savait que le monde entier se mettrait à le chambrer la dessus jusqu'à la saint glinglin.
Il espérait que les plat lui plaise et, toujours sur sa première pensée, il se dit que cela ne pouvait que lui faire du bien de prendre un repas des plus nourrissant, pouvant ainsi reprendre des forces. Son sourire s'agrandit à nouveau en l'entendant lui retourner son bon appétit, puis, il l'observa commencer à prendre quelques bouchée. Il l'avait déjà admiré plusieurs fois manger au fil des années, mais jamais en ayant son attention rien que pour elle. Il la trouvait si mignonne, si douce, meme dans sa façon de sélectionner ses aliment avant de les porte à ses fine lèvres. Il se mit à déglutir à cette instant, s'imaginant les embrasser, se demandant quelle goût elles avaient, mais, cligna vite des yeux pour revenir à lui, rougissant un peu en venant l'entendre le rassurer sur son choix de plat .
Un sourire ravis, il la regardait de nouveau dans les yeux, puis lui répondit gaiement
" Je suis vraiment content que cela te plaise."
Et maintenant qu'il était rassuré sur ce point, il décida lui aussi de manger. Mais alors qu'il allait commencer, il s’arrêta net, se rappelant d'une chose. Ses mains était prête à saisir la cotes d'agneau avec ses doigts et il se rappela ce que lui avait dit Léa, l'une des aides de camps à de nombreuses reprises. " Arrête de manger comme les autres idiots de goinfre. Si un jours tu arrive à te retrouver avec quelqu'un et je prie pour elle d'avance, tu va la faire fuir en un rien de temps en mangeant comme ça."
Alors, il prit rapidement ses couvert pour venir couper un bout de viande pour manger proprement. Il souri alors, faisant attention à bien avaler avant de reprendre la parole
" Toujours aussi bonne oui . On viens toujours ici lorsque l'on viens au festivals et le cuisinier ne nous a jamais déçu."
Puis, il prit une bouché de riz par la suite pour accompagner cela et, on pouvait bien voir sur son visage qu'il était ravis, meme si, ce n'était pas pour le riz qui n'était qu'une petite fraction de son plaisir, non, c'était pour la présence de la demoiselle en face de lui, pour la chance qu'il se sentait avoir de partager ce moment avec elle, en plus de partager les meme sentiments l'un pour l'autre. Il avala une autre bouchée et reprit alors la conversation
" Tu ne t'est pas trop ennuyé en attendant que je revienne avec les plats ? "
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Toujours son magnifique sourire aux lèvres tout en le regardant de ses jolis prunelles pétillantes, la lapinette rougissa doucement en entendant le jeune mercenaire lui répondre qu’il était content que les plats lui plaisent, souriant de plus belle en admirant son beau sourire et en écoutant la voix toute gaie, ne pouvant s’empêcher de le trouver terriblement beau en le contemplant. Puis, hochant doucement de la tête, autant pour lui dire qu’elle était contente qu’il soit content que pour l’inviter à son tour à déguster les plats, la jeune hybride reporta toute son attention sur le jeune homme, profitant de cet instant pour le zieuter discrètement un peu plus.
Tandis qu’elle le regardait, elle se faisait la réflexion qu’il était vraiment trop beau et qu’il était terriblement mignon quand il était pensif, le voyant regarder son assiette songeur, ce qui arracha un très léger rire à la petite rosette. Tandis qu’elle se perdait à le contempler en toute tranquillité, pouvant avoir toute son attention focus sur lui sans être interrompre ou taquiner par qui que ce soit, elle se mit de nouveau à rougir en voyant le beau brun relever son regard, se faisant un peu prendre la main dans le sac en train de l’épier. Puis mine de rien, hochant la tête en l’écoutant attentivement tout en admirant son beau sourire, Margaliti lui renvoya un radieux sourire en riant tendrement.
« Je suis heureuse d’avoir pu découvrir cet endroit grâce à toi, c’est une très bonne adresse ! »
S’exclama-t-elle avec joie en hochant de nouveau la tête, venant de nouveau se servir de ses couverts pour couper quelques morceaux de viandes dans la côte d’agneau qu’elle avait entamé, histoire de se préparer plusieurs bouts à l’avance. Elle n’arrêtait pas de sourire en regardant son plat, ses joues toujours rosées, mais plus à cause d’Hilda. Désormais, la raison de ses rougissements était le jeune homme face à elle, avec qui elle se retrouvait à partager ce repas en tête à tête, en amoureux en plus ! À cette pensée, son petit cœur fit un salto dans sa poitrine, se sentant transporté sur un petit nuage de bonheur par ce qui s’était passé et se passa en ce moment-même, étant si heureuse qu’ils partagent tous deux les mêmes sentiments.
Alors qu’elle souriait comme une bienheureuse en regardant tendrement son assiette, Margaliti fut sortie de ses pensées en entendant la voix d’Otto, la faisant cligner des yeux plusieurs fois avant de relever son mignon petit minois rougissant vers celui qu’elle aimait. Et là, en toute honnêteté et simpliste qu’elle était, elle secoua la tête à la négative avant de répondre le plus naturellement et naïvement du monde.
« Ho non, je n’ai pas eu le temps pour. Peu de temps après que tu sois partie, Hilda est passée me faire un coucou et… On a papoté un peu… Enfin plus elle que moi d’ailleurs… »
Et oui ! Elle était pas menteuse pour deux sous cette petite demoiselle aux grandes oreilles, qui venait donc d’avouer comme si de rien n’était la visite de la belle blonde, ne s’attendant pas à l’effet que cette nouvelle pourrait peut être faire chez le jeune mercenaire.
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Son sourire déjà bien présent ne put que s'agrandir en entendant la demoiselle qui avait dérobé son cœur depuis bien des années lui dire être heureuse d'avoir put découvrir cette endroit grâce à lui. Là, Otto vint lever un doigt vers sa bouche avant de lui chuchoter en se penchant un peu
" Mais n'en parle pas trop, sinon cela deviendra difficile de pouvoir manger leur cotes d'agneaux."
Finissant sa phrase par un clin d'œil complice envers elle. Apres ce petit échange de secret, préférant qu'il n'y ait pas encore plus de monde qu'il n'y en avait déjà dans cette endroit, surtout que, parfois, cela partait un peu n'importe comment par ici. Il continua donc de manger tranquillement son repas, puis, vint s'enquérir de savoir si la belle lapine ne s'était pas trop ennuyer en attendant qu'il ne revienne avec leur diner. Il souffla un peu du nez en souriant sous ses expressions lorsqu'elle était tiré hors de ses pensées. Ce n'était pas la première fois qu'il la voyait ainsi et, il la trouvait toujours aussi craquante à chaque fois, ses petits yeux brillant clignotant sous son retour au monde réel.
Mais sa réponse, bien que positive dans son début, fit disparaitre le sourire du jeune homme, entendant alors qu'une certaine Hilda avait ramené son popotin à table tandis qu'il n'était pas là et en avait profité pour parler avec Margaliti. Otto n'était pas surpris quand elle lui dit que c'était plus la tête blonde que elle qui ait parlé. Son sourire disparu, on pouvait le voir plisser son regard, quelque peu mécontent tout en regardant autour de lui. Il la cherchait du regard, cette fourbe personne qui aimait tant s'immiscer dans tout ce qu'elle pouvait, se penchant d'avant en arrière pur essayer de la trouver dans la foule de l'auberge, mais rien n'y faisait, elle était introuvable.
Il finit par soupirer tout en venant se frotter le dessus de la tête, regardant son plat avant de relever son visage vers la jeune lapine de son cœur
" Je .. j'espère qu'elle ne t'a pas trop embêter au moins ? Elle aime bien parler et poser beaucoup trop de question et parfois elle se mêlent de choses qui ne la regard pas forcément."
Oui, depuis le temps qu'ils se connaissaient, cela fait longtemps qu'il savaient cela d'elle.
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C’est toute attentive que la lapinette regarda le jeune homme, l’écoutant et le regardant lui demander de garder le secret sur l’auberge, avant de finir par lui faire un petit clin d’œil, qui, elle n’allait pas se le cacher, lui avait fait un petit quelque chose en plus de la faire rougir. Déglutissant discrètement, elle hocha vivement la tête en riant avec douceur, venant faire les signes avec ses mains de fermer sa bouche pour promettre qu’elle ne dira rien.
Une fois cela fait et conclu, les deux tourtereaux en herbe purent retourner à leur assiette tout en papotant tranquillement. Et la discussion finit par aborder le sujet de la belle blonde, Margaliti venant avouer à Otto qu’elle ne s’était point ennuyée en l’attendant car Hilda était venue faire un brin de causette avec elle. Et, pour une raison qui lui échappait, la petite rosette put voir le changement d’expression et la perte de sourire du jeune mercenaire face à elle, le voyant s’agiter en regardant autour en plissant des yeux, se demandant bien ce qu’il faisait.
Bon, à un moment, elle finit par comprendre qu’il cherchait la jeune femme avec qui elle avait discuté. Encore plus quand elle le vit soupirer et se frotter la tête, l’entendant reprendre la parole pour savoir si la belle blonde ne l’avait pas trop embêté, tout en lui évoquant quelques manies de la demoiselle. À ses mots, la petite rosette rougissa légèrement, repensant à toute la conversation qu’elles avaient eu, ce qui la fit tousser doucement. Faisant mine de rien et ne voulant pas attirer d’ennuis à Hilda, Margaliti se saisissa à deux mains de sa choppe et vint se cacher derrière en buvant quelques gorgées.
« Heu… N-n-non, elle ne m'a pas em-embêter… Elle a ju-juste posé quelques questions… »
Continuant de boire doucement sa chope de cidre, la jeune hybride rougissa de plus belle en regardant le beau brun. Puis, doucement, elle baissa le regard sur son verre, ce qui la fit légèrement loucher sur son nez et d’une petite voix elle poursuivit, sentant bien qu’elle allait devoir donner un peu plus d’infos.
« No-no-notamment, elle vou-voulait savoir si on… On… On avait a-a-a-arrêter de tou-tou-tourner autour du chau-chau-chaudron… Et qu’est-ce qu’on a-a-avait fait… »
C’est le visage totalement rouge en parfaite harmonie avec sa petite robe rouge que Margaliti balbutia cela, une voix se faisant de plus en plus gêner qui baissait doucement en intonation, complètement embarrassé par ce qu’elle disait, sans oser un instant reporter son regard vers celui qu’elle aimait.
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Il l'écoutait attentivement, gêné et se sentant mal qu'Hilda ait profité de son absence pour jeter ses pattes sur la belle lapine. Elle le rassura dans un premier temps, mais, rapidement cela disparu quand elle lui dit qu'elle lui avait posé plein de question. Il pouvait bien voir que Margaliti était des plus mal à l'aise, la regardant se cacher derrière sa choppe et, manquant de pouffer de rire en la voyant loucher sur le bout de son nez.
Il se demandait bien ce à quoi Hilda avait bien put l'interroger et, il n'eut pas à lui demander pour qu'elle se mette à lui en parler, presque comme une confession. Et là, sur les sujets évoqué, Otto se mit à fermer les yeux en grimaçant avant de venir poser sa main sur son visage pour se le cacher quelque peu. Gêné oui, beaucoup, de plusieurs façon, que ce soit le coté sans gêne de la grande blonde, les questions posé, mais aussi le fait que dans un sens elle avait raison au moins sur la première.
S'il avait su que ses sentiments était partagé, s'il en avait été sure, il n'aurait pas tourné autour du chaudron si longtemps comme elle venait de le dire. Mais ce qui l'avait mis le plus mal à l'aise, c'était surtout le fait qu'elle ait demandé ce qu'ils avaient fait. Il en vint à soupirer un coups avant de prendre lui aussi sa choppe en main pour en boire quelque gorgée, se disant que si il arrivait à attraper cette grande pimbêche, il allait lui faire passer un sale quart d'heure à se mêler de ce qui ne la regarde pas.
" Je suis vraiment désolé si elle t'a importuné, je lui dirais de te laisser tranquille."
Il n'avait pas envie qu'elle l'embête, il n'avait pas envie qu'elle la fasse fuir, pas avant et encore moins maintenant, ne savant plus vraiment où se mettre et maudissant quelques peu sa sœur adoptive.
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N’osant pas relever son petit minois vers celui qu’elle aimait, la lapinette garda son regard louchant sur sa chope et son nez, continuant donc de siroter timidement son cidre tout en ne cessant de rougir pour autant après sa confession sur la visite de la belle blonde. Le silence s’était quelque peu installé, seulement perturber par les bruits de sirotage des deux tourtereaux, faisant totalement abstraction du brouhaha autour de la vie de l’auberge.
Mais ce dernier fut bien vite brisé par le jeune mercenaire qui reprit la parole, venant s’excuser pour ce qui s’était passé. Relevant timidement son regard vers lui, la demoiselle aux grandes oreilles légèrement plaquées en arrière se mit à les redresser sur le haut de son crâne, secouant la tête à la négative en regardant le beau brun.
« Ne t’ex-t’excuse pas Otto… Tu n’as rien fait de mal… Hi-Hilda non plus… Elle a été gen-gentille avec moi ne t’inquiète p-pas… »
Dit-elle d’une petite voix douce pour le rassurer, en le regardant avec son visage toujours rosée mais un regard tendre. Puis, doucement, Margaliti retira une de ses mains de sa chope et vint la poser sur celle d’Otto qui tenait sa chope, lui adressant un doux sourire.
« Tout v-vas bien ne t’inquiète pas… Puis j’ai l’ha-l’habitude tu sais, mes frères et sœurs m’embêtent souvent aussi… Donc tout v-vas b-bien… »
Toujours penchée au-dessus de la table tout en caressant tendrement sa main, un mignon petit sourire aux lèvres et un regard pétillant, la petite rosette tentait tant bien que mal de rassurer le jeune mercenaire de son coeur. C’est vrai, Hilda l’avait embêté et posé des questions indiscrètes, elle l’avait mise mal à l’aise mais… Elle savait que c’était pas méchant, du moins elle l’hypothèsait, puisque dans sa famille on lui réservait plus ou moins le même traitement, donc elle se doutait que c’était de la taquinerie mêlée à de la tendresse, étrangement manifesté certes, mais de la tendresse quand même quelque part.
Puis, comme voulant détendre l’atmosphère et revoir le beau sourire d’Otto, la lapinette va rajouter d’une douce voix tout en riant avec légèreté, penchant la tête en haussant un sourcil en le regardant.
« Puis… Tu sais… Vu mes grands frères et mes grandes sœurs, tu es pas à l’abri de subir le même traitement… »
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Alors qu'il s'en voulait pour elle, se frottant le visage dans ses main avant de vouloir saisir sa choppe, il put l'entendre reprendre la parole, cherchant à le rassurer en lui disant qu'elle n'avait pas été méchante. Méchante non, ça il le savait bien et, de toute façon, si cela avait été le cas, il se serait chargé de son cas assez rapidement, ne voyant pas en quoi elle prenait le droit d’être méchante envers la jeune lapine qui s'était approprié son cœur.
Mais cela n'avait pas lieu d’être, au vu que rien de tout cela n'avait été méchant. Il se mit à sentir, après ses quelques mots, la douceur des doigts de la demoiselle, posé sur sa peau, lui tirant un sourire en remontant son regard vers elle, trouvant ses mains si agréable sur sa peau. Là, il croisait de nouveau son regard dans le sien, ce qui eut l'effet de le faire sourire d'autant plus, totalement fou de ses grands yeux pétillant de vie.
Elle cherchait bien à le rassurer et, cela fonctionnait plutôt bien, venant à se détendre sous ses mots, jusqu'à ce qu'elle lui réelle un point. Oui, sa famille à elle allait elle aussi venir le taquiner, ça, il n'y voyait pas de problème de son coté, mais, une réflexion lui vint alors dans sa tête, le faisant écarquiller un cours instant ses yeux avant de soupirer, venant poser sa tête dans sa main libre, tandis que son autre main lâcha sa choppe pour caresser celle de la lapine.
" Rooh mmmm ...... mercredi .... il vont me cuisiner pour savoir si tu a des frères et sœur, ça je le vois arriver gros comme une maison. "
Oui, il avait faillit laisser échapper un juron, mais il avait réussi à le manger avant qu'il ne puisse sortir entièrement, par chance se dit-il.
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Ne voulant pas voir celui qu’elle aimait s‘inquiéter, c’est tout naturellement que la lapinette tenta de le rassurer, venant même à franchir le pas en posant de nouveau sa main sur la sienne pour la caresser, adorant en plus sentir sa peau par ce contact. C’est avec soulagement et bonheur qu’elle put admirer son visage qu’elle aimait tant et ce sourire qui lui réchauffait son cœur battant d’émotions pour lui, le contemplant amoureusement tout en souriant, continuant à le rassurer sur ce qui s’était passé avec Hilda.
Puis, comme dans un ultime réconfort, Margaliti vint confier à Otto que lui aussi subira sûrement les taquineries de sa fratrie, accompagnant ses paroles d’un léger rire pour lui faire comprendre que tout cela n'était vraiment rien de grave. Mais, elle ne s’attendait surement pas à ce que ses dernières paroles fassent un tel effet chez celui qui avait kidnappé son coeur. En effet, elle put voir le jeune homme écarquiller les yeux avant de se mettre à soupirer en prenant sa tête dans l’une de ses mains, tandis que l’autre relâcha son emprise de sa chope pour se consacrer seulement à caresser la sienne qui avait cajoler celle-ci.
Alors qu’elle rougissait à ses caresses tandis que son coeur dansait la salsa dans sa poitrine, se faisant la réflexion que sa main était si grande comparer à la sienne, et que sa peau était si douce ainsi que chaude, ses pensées se mirent à bifurquer en se demandant quel effet ça faisait de sentir ses mains sur sa peau. Et à ses songes, elle se mit à devenir un peu plus rouge tandis que son palpitant accélérait, déglutissant doucement en se demandant bien à quoi elle pensait tout en étant gêné de penser à de pareilles choses en ce moment. Puis, comme sauver par le gong, ou plutôt par la belle voix du jeune mercenaire dont la demoiselle aux grandes oreilles était follement amoureuse, elle put l’entendre pester tout en s'interrogeant, ce qui lui arracha un petit rire qui s'échappa d'entre ses lèvres en venant lui répondre avec douceur.
« Ils, tu veux dire ta compagnie ? Ils vont te cuisiner aux petits oignons tu veux dire ? »
Plaisanta-t-elle pour l’aider à retrouver son joli sourire, voulant le détendre et l’aider à ne pas s’inquiéter à propos de tout cela. Puis, continuant avec tendresse de caresser sa main en ne le quittant pas des yeux, rougissant toujours certes, surtout à cause de ses dernières pensées qu’elle essayait de chasser de sa mignonne caboche, la jeune rosette poursuivit d’une voix douce.
« Je peux peut-être t’aider à ce propos non ? Qu’est-ce qu’ils voudraient savoir tu penses ? Combien de frères et sœurs que j’ai ? Qui est l'aînée ou le dernier de la famille ? Qu’est-ce qu’ils font dans la vie ? Si tu les as déjà rencontrer ? »
La petite lapinette essaya de donner quelques exemples, voulant vraiment aider celui qu’elle aimait pour pas qu’il se fasse embêter par les siens, car elle voulait pas qu’on l’embête, puis, elle avait tant envie de le revoir sourire et plus être inquiet en ce moment, ne souhaitant que le voir heureux ce soir mais aussi les autres jours aussi.
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Il aimait son rire, ce son qui sortait d'entre ses fines et magnifique levres, tel le chant d'un oiseau au petit matin, un son qu'il aimerait pouvoir entendre chaque jours qui lui est donné de vivre. La regardant toujours, le regard attendrit par sa présence, il l'entendit plaisanter, ce qui lee ffit legerement rire un instant avant de se frotter le visage pour lui offrir une réponse digne de sa phrase
" Oh, cuisiné au petits oignons, au persil, à l'ail et meme à la carotte, je pense que ce sera un vrai pot au feu d'interrogatoire."
Plaisanta t-il en continuant de caresser sa main délicatement. Elle lui paraissait si petite, si fine, mais, terrriblement douce, se demande lui aussi à cet instant quel sensation elle pouvait avoir sur sa peau, ce qui faisait encore une autre question qui lui donnait chaud, entre celle -ci et ses interrogation sur la douceur et le gout de ses levres, il ne risquait pas d'attraper froid en cet instant, prenant meme une grande bouffée d'air, tandis qu'il l'écoutait attentivement.
Elle se mit à vouloir lui proposer de l'aide pour faire passer facilement cette interrogatoire, venant lui poser les questions possible qu'ils pourraient lui poser. Elle en avait un bon lot déja, et il ne put que rire de cela, mais il en manquait beaucoup aussi, venant lui dire, sa main passant sur la sienne en caressant le dos de la sienne
" Ohh oui, tout ça et puis aussi s'ils ou elles sont célibataire, si ils ont beaucoup d'argent, une situation stable, s'ils ou elles sont belle etc."
Il se mit à soupirer en imaginant déja la fatigue qu'il allait endurer, mais, il ne perdait pas le sourire que son amoureuse lui faisait avoir en cet instant
" Donc oui, beaucoup d'oiseau de proie vont me tourner autour avant de chercher à en faire de meme sur tes freres et soeurs selon les réponses."
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Quand elle l’entendit lui répondre à sa petite plaisanterie en riant à son tour, la petite rosette esquissa un sourire angélique, ravie de revoir cette jovialité sur le visage de celui qu’elle aimait, souhaitant pouvoir le voir aussi heureux chaque jour de son existence. Riant avec lui à ses mots en secouant la tête très amusée par sa surenchère, la demoiselle ne lâchait pas sa douce étreinte de la main du jeune homme, continuant de se caresser mutuellement tandis qu’elle rougissait légèrement, se perdant dans ses pensées ainsi que ses beaux yeux en le contemplant amoureusement.
Puis, elle fut ensuite sortie de sa contemplation ainsi que sa réflexion, entendant le jeune mercenaire appréhender le moment où sa compagnie viendra le questionner sur sa famille à elle, venant donc lui proposer son aide pour l’aider le moment venu. Mais quand elle l’entendit rire, elle se mit à cligner des yeux plusieurs fois dans un premier temps. Ensuite, elle se mit à rougir tandis que son cœur s'emballa de plus belle, sentant la main du beau brun se mouvoir et câliner le dos de la sienne, la faisant avoir une très légère chaire de poule sur la peau, adorant cela. Et sans parler du sourire qu’il avait au visage, la faisant littéralement fondre et tomber encore plus sous le charme, qu’elle en vint à regarder ses lèvres un moment avant d’avoir d’autres pensées, se demandant l’effet que ça devait faire de les embrasser.
Devenant un peu plus rouge à cette nouvelle pensée, Margaliti se mit à rire gênée en faisant mine de rien, essayant de penser à autre chose en venant se concentrer sur la conversation qu’elle avait avec son amoureux.
« Alors… Donc ta compagnie veut d’autres infos plus personnelles… Un peu comme les familles, quand elles veulent savoir si certains de leurs oiseaux peuvent aller parader auprès des autres familles, afin de voir si leurs petits peuvent faire leurs nids avec les leurs ? »
Elle se mit à rire tendrement en disant cela, plaisantant sans vraiment plaisanter en présentant ainsi les choses, essayant de résumer la situation tout en se demandant curieuse si c’était bien cela ou pas du tout. D’ailleurs, elle avait pris l’exemple des oiseaux, en rebondissant sur ses propres mots, puis surtout, parce qu’elle adorait les oiseaux la petite demoiselle et aimait bien les métaphores autour.
Puis, venant à esquisser un doux sourire, sans retirer sa main de celle d’Otto, le laisant la caresser en rougissant tout en savourant ses caresses, Margaliti reprit ensuite la conversation, venant donc partager quelques infos sur sa fratrie pour aider son bien-aimé.
« Alors… Déjà, nous sommes 10 au total en comptant mes frères et mes sœurs. Ils sont tous plus âgés que moi, je suis donc la petite dernière de la famille comme ils disent… Mmmmh, quoi d'autre ? Tu les as tous rencontré, sauf l'aîné car il ne vit plus avec nous, il est parti s’engager dans les troupes armées il y a 5 ans… »
De son autre main de libre, la petite lapinette vint poser son doigt sur ses lèvres, tapotant son petit doigt contre ses lèvres en réfléchissant tout en hochant la tête, ne quittant pas des yeux le beau brun face à elle.
« Il s’appelle Félix et tout comme moi, il est pas… Humain… On est assez proche, pas seulement parce qu’on est des hybride mais… Parce-que c’est lui qui m’a trouvé quand j’étais petite du coup, il faisait toujours attention à moi… Il y a ensuite Léon, c’est le grand costaud qui fait 2m et qui fait toujours des blagues en se marrant tout le temps. Il y a Brian, qui est le plus petit des hommes de la famille, il a juste quelques centimètres de plus que moi et il est tout mince, il se fait souvent chambrer à cause de ça d’ailleurs… En plus il tire toujours la tronche, il râle tout le temps et n'est jamais content ! Scoot aussi, vous faites la même taille et il est plutôt discret contrairement aux autres, mais… Niveau taquinerie c’est lui le pire dans la famille… »
Faisant une pause pour soupirer en repensant à cela, la petite rosette secoua la tête à la négative rien que de songer à ce grand-frère qui n’était pas si inoffensif qu’il en avait l’air. Puis, soupirant de nouveau, elle reprit en riant en regardant Otto, ses petits doigts se serrant dans sa petite mimine tout en se faisant caresser.
« Tu as aussi les faux jumeaux, Lex et Lou. Ils aiment s’amuser et faire tourner les gens en bourriques, vu qu’ils sont très fins tous les deux, ils aiment bien s’habiller pareil, portant un jour des vêtements de femmes et un autre ceux d’hommes, s’amusant à rendre fou les autres en les faisant se poser des questions. Puis on a Zasriel, Esmeralda et Keresh, qui sont un vrai trio de commères pires que les vieilles femmes du village où on habite ! Elles sont tellement redoutables dans les ragots, que même les anciennes du village en ont les chocottes ! »
Dit-elle en levant un doigt en l’air de sa main de libre, tout en ayant une bouille des plus sérieuse en disant cela. Puis, venant reprendre en hochant la tête, comme se répondant à elle-même tout en réfléchissant.
« Mmmh… Zasriel et Keresh sont plus féminines en termes d’apparence alors qu’Esmeralda, elle est plus masculine niveau vêtement et elle a un certain amour pour les armes blanches aussi… Sinon… Pour les situations stables et financières, baaaah on est tous dans le commerce de notre père, donc ça va. Certains voudraient faire autre chose, comme Félix qui est parti dans l’armée et Scoot qui va bientôt partir pour devenir forgeron, du coup Esmeralda hésite à le rejoindre. Quoi d’autres… Beaux ou belles ? J’ai envie de dire évidemment mais je ne suis peut-être pas objective, ce sont mes frères et soeurs, je les aime et ils sont géniaux à mes yeux… Célibataires ? Mmmmh… À part Lex et Lou qui ont quelqu’un, je crois que les autres non ils ont personne… Je sais que Léon, Keresh et Zasriel sortent souvent avec des gens, mais rien de sérieux… »
Se tapotant de nouveau la lèvre en levant les yeux au ciel, Margaliti faisait de son mieux pour donner un maximum d’informations sur ses grand-frères et grande-soeurs pour aider son bien-aimé pour son pot au feu interrogatoire. Puis, reportant ses jolies mirettes sur Otto, penchant doucement la tête avec une petite mine interrogative, elle vint demander d’une petite voix.
« Est-ce qu’il y a autre chose que tu veux savoir ? Qu’est-ce que j’aurais pu oublier d’important et qui te sera utile ? Ou que tu veux savoir tout simplement ? »
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Il continuait de l'écouter comme si ses paroles étaient de l'eau, presque aussi vitale, l'admirant tout en buvant ses mots. Il se mit à rire quand elle trouva une façon imagé ce parler de la situation et de la futur interrogation qu'il allait subir, mais, il ne put s’empêcher de rectifier un point.
" Oh connaissant les loustiques, je ne suis pas sure que faire un nid soi la priorité. "
Laissant un léger gloussement se faire entendre à la fin de sa phrase. Oh non, il en connaissait trop qui cherchait surtout à trouver facilement du bon temps dans des catégorie qui les intéressaient. Mais, alors qu'il s'attendait à avoir juste quelques informations qui suffiraient à combler la dents creuse de certains, la lapine de son cœur se mit à lui donner toute une flopée d'information, tel que le nombre de frères et sœurs, comment ils étaient, ce qu'ils faisaient dans la vie et surtout s'ils étaient célibataire.
Toutes ses information ne pouvait que l'amuser, venant, quand elle se mit à finir par lui demander s'il voulait savoir d'autre choses, il se mit à bouger sa main libre devant lui pour signifier une négation tout en gardant le sourire
" Ah non non, c'est déjà beaucoup trop, avec tout ça a retenir, je sais que je vais en oublier et qu'il vont me le faire remarquer, mais je sais qu'ils vont sûrement aussi partir en chasse."
Plaisanta t-il en riant doucement, meme si, ce n'était pas si loin de la plaisanterie, continuant à caresser délicatement la main si douce de son amoureuse.
" Mais bon, je pense surtout qu'il vont beaucoup m'interroger sur toi en priorité."
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Après avoir essayé de résumer la situation de façon plaisantante et métaphorique au pourquoi du comment la compagnie de son bien-aimé voulait en savoir plus sur sa famille, la demoiselle put l’entendre lui répondre en gloussant que ce n’était pas totalement ça leurs objectifs finaux. La réponse du jeune homme la fit doucement rire, secouant la tête amusée, avant d’essayer de reprendre avec sérieux même si sa voix laissait entendre son amusement.
« Ho ! Ils veulent plus de grains à moudre pour préparer des soupes de ragots alors ? »
Plaisanta-t-elle de nouveau en jouant sur les mots, adorant visiblement taquiner avec un langage assez imagé. Ensuite, après ce petit moment fort amusant, la petite lapinette vint donc aider son amoureux pour les éventuelles questions que pourrait lui poser sa famille sur la sienne.
On pouvait le dire qu’elle s’était pas moquée de lui la jeune rosette, vu la flopée d’informations qu’elle venait de lui donner. Qui voulez-vous, elle n'était pas du genre très synthétique, se laissant souvent emporter dans les détails et l’enthousiasme du moment, voulant trop bien faire afin d’aider au mieux le mercenaire qui avait kidnappé son cœur.
D’ailleurs, après avoir partagé la multitude d’informations sur sa fratrie, Margaliti vint demander à Otto s’il avait besoin d’autre renseignement, se questionnant si elle avait oublié quelque chose ou pas. Et là, elle put voir le beau brun agiter une main à la négative devant lui, admirant son si beau sourire au passage tout en écoutant attentivement sa réponse. Hochant la tête très sérieusement en l’écoutant, la petite demoiselle se mit doucement à rougir quand il lui avoua que selon lui les interrogations seraient principalement tournées vers elle.
« M-moi ? »
Demanda-t-elle avec un air ingénue en venant se pointer du doigt de sa main de libre, tandis que son autre main se faisait câliner par celle de son amoureux. Puis, timidement et rougissante, la lapinette déglutissa doucement avant de poursuivre d’une petite voix toute timide.
« Je… Tu… Heu… Qu’est-ce que… À ton avis, qu’est-ce qu’ils auraient comme interrogations ? Je pourrais peut-être t’ai-t’aider en y répondant comme avec mes fr-frères et sœurs, comme ça ils ne t’em-t’embeteront pas trop ? »
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Il se mit à rire sous la nouvelle démonstration d'imagination de la demoiselle, lorsqu'elle sorti de nouveau une phrase très imagé sur la situation. Avec tout ça, oui, il avait eut une bonne flopée d'information, mais, ce n'était pas vraiment pour son bien que tout cela lui était donné, car cela ne suffirait sûrement jamais assez vu les pies bavarde qu'il pouvait y avoir dans sa compagnie.
Mais par la suite, il dut bien révéler que celle qui les intéresserait sûrement plus que le reste, ce serait elle. Il n'y avait rien de surprenant, vu le passé de Otto et depuis le temps que certain entende qu'il avait le béguin pour une petite marchande, lorsque la rumeur arriverait à leur oreilles, et elle arriverait très vite, surtout grâce à Hilda après quelques verres, tout ceux qui n'y croyait pas vraiment deviendrons d'un coup beaucoup plus curieux et collant. Donc oui, il lui avait avoué cela et, elle en parut surpris, ce qui l'amusa beaucoup, voyant ses pommettes à croqué se mettre à rougir devant lui.
Il soufflait doucement du nez en riant sous sa réaction qu'il trouvait si mignonne, avant de l'écouter lui demander ce qu'ils pourraient lui poser comme question. Elle était beaucoup trop gentille, beaucoup trop belle, mignonne, elle lui plaisait beaucoup trop se disait-il alors qu'elle était prête à s'offrir en pâture au vautour. Il se mit à réfléchir un cours instant tout en énumérant les question possible
" Oh ben, les questions classiques, ton age, à quoi tu ressemble, ce que tu fais dans la vie comment ..."
Il s’arrêta un instant alors qu'une question lui vint en tête, ça, il savait qu'il la lui poserait, mais, il se sentait gêné à cette idée, venant se gratter la mâchoire a cette instant en regardant ailleurs avant de reprendre
" Comment tu .... vois l'avenir .... entre nous deux et puis ...."
Il hésita un instant, car, lui aussi avait envie de la connaître mieux, lui aussi avait envie d'en apprendre plus sur celle qui faisait vivre ses rêves. Il hésita à se servir d'eux pour en connaître plus, mais, il se dit que ce n'était pas bien, il ne voulait pas lui mentir et préféra lui offrir la vérité
" Et puis .... j'aimerais aussi ...ben .... mieux te connaître, savoir ce que tu aime, ce que tu n'aime pas... "
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Aprés sa stupéfaction d’apprendre que ça serait plutôt elle la cible des questionnements de la famille du jeune mercenaire, c’est toute timide et les joues aussi rouges que sa robe que la lapinette prit son courage à deux mains, venant demander quelles infos elle pourrait bien donner afin d’aider son amoureux avec l’interrogatoire que sa compagnie lui réserverait.
La demoiselle se mit encore plus à rougir sous le rire de son bien-aimé, se sentant un peu embarrassée par tout cela, mais souriante malgré tout en regardant le jeune homme, admirant autant son minois, ses beaux yeux et son joli sourire qui la faisait tant fondre. Et quand il se mit à parler, c’est toute attentive et les oreilles bien droites qu’elle l’écoutait, hochant la tête à chacun de ses mots, avant de pencher doucement la tête en haussant un sourcil en le voyant s’arrêter, le regardant se gratter la mâchoire tout en détournant le regard. Tout cela attisa bien entendu la curiosité de Margaliti, qui regardait Otto en clignant des yeux, se demandant bien ce qui le mettait dans cet état. Puis, en entendant la raison ainsi que le questionnement lié à cette réaction, elle sentit son petit cœur s'emballer à toute vitesse dans sa poitrine, le rouge venant s’emparer de tout son visage jusqu’aux oreilles, la faisant resserrer sa petite main dans celle du beau brun.
Comment elle voyait l’avenir entre eux deux ? Voilà une bonne question qui la fit déglutir, ne faisant qu’amplifier les symptômes de sa timidité, tout en la faisant se sentir gênée, ayant peur qu’il la trouve beaucoup trop candide quand elle lui dirait ce qui lui traversait l’esprit. Mais voilà, alors qu’elle appréhendait de dire ce qu’elle ressentait envers celui qu’elle aimait depuis tant d’années, elle entendit ses derniers mots, qui fit emballer son cœur de nouveau en la faisant sourire timidement tout en étant terriblement touchée par ce qu’il lui disait.
Margaliti laissa un léger silence s'installer entre eux, juste quelques secondes. La jeune rosette ferma quelques instants les yeux, soupirant intérieurement en écoutant son palpitant battre à tout rompre, alors qu’une grande chaleur envahissait tout son petit cœur sous l’émotion. Rouvrant ensuite les yeux délicatement, elle reporta son regard vers le jeune homme qu’elle aimait, esquissant un petit sourire tout en venant poser son autre main sur la sienne qui caressait son autre mimine, commençant à la caresser en prenant la parole.
« Je suis tou-tou-touchée de su-su-susciter autant d’intérêt… Je… A-a-alors… Pour co-commencer, les qu-questions cla-classiques donc… Pour mon âge, j’ai 21 ans… Quant à ce que je re-re-ressemble et ce que je fais dans la vie, je cr-crois sans m’avancer que tu sauras qu-quoi dire ? »
Dit-elle en riant avec légèreté, un peu nerveusement et toute timide, le regardant dans les yeux s’il avait reporté son regard sur elle, continuant de caresser sa main avec tendresse lentement. Puis, venant déglutir discrètement, le visage complètement rouge, commençant même à s'étendre sur la peau de tout son corps, elle poursuivit d’une petite voix.
« L’a-l’avenir entre n-nous d-deux… Je… Je… Tu… On… »
Déglutissant de nouveau, ses petits yeux tremblèrent tandis que ses grandes oreilles commencèrent à baiser sur sa petite tête rosée. Elle sentait son coeur résonner dans son tout coeur, appréhendant ce moment plus que tout avant de détourner timidement le regard en regardant sur le côté.
« Je… Je… Tu… Peut-être que c’est naïf mais… Je… Je… Je vou-vou-voudrais rester à tes cô-côtés et… Vi-vi-vivre toute ma vie avec toi… A-a-avoir même une fa-fa-famille… Ju-juste à n-n-nous d-d-deux… »
N’osant pas le regarder après avoir avoué tout ça, elle ferma ses petits yeux très forts en serrant sa main avec l’une des siennes, ayant peur de sa réaction à ce qu’elle venait de dire, craignant qu’il trouve ça très naïf et beaucoup trop enfantin comme façon de voir les choses. Dévoilant la façon dont elle voyait l’avenir entre eux deux lui avait demandé énormément de courage. Et la réponse ainsi que la réaction de celui qu’elle aimait lui faisait peur, ayant peur qu’après cela il ne veuille plus la voir ou continuer ce qu’ils avaient à peine commencé dans cette belle idylle naissante entre eux deux. Bien entendu, elle était tellement inquiète et angoissée, qu’elle oublia de continuer la suite avec ce qu’elle aimait ou pas, car là, ils étaient sur un sujet des plus délicats et forts pour eux deux et leur avenir, dont la réponse du bien-aimé de la lapinette était attendue autant avec impatience que crainte par celle-ci.
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Il lui souriait timidement alors que, un silence venait de s'installer entre eux. Il se demandait en cet instant ce qu'elle pouvait penser, commençant lui, de son coté, à douter de lui meme, de beaucoup de choses, ayant un peu peur de sa réponse. Il n'était pas aveugle, il la voyait bien fermer les yeux en cet instant, se demandant alors si, il avait peut être posé cette question trop tôt, son palpitant prenant un rythme désagréable dans sa poitrine. Il se mit presque à reprendre la parole pour lui dire d'oublier ce qu'il venait de demander, mais, c'était trop tard, car la demoiselle avait rouvert les yeux, voyant de nouveau ses prunelles posé sur les siens, sentant sa deuxième main caressant la sienne avant qu'elle ne prenne la parole.
Otto prit une grande bouffée d'air frais de nervosité, se détendant en l'entendant reprendre et surtout en entendant des notes positive, l'écoutant attentivement. Il souriait sous ses mots, hochant doucement la tête avant de se mettre à rire sous la fin de sa première phrase, venant lui répondre
" Je pense que je devrais pouvoir y arriver en effet."
Il aimait beaucoup les caresses qu'elle faisait sur sa main, la douceur de ses doigts, de ses mouvements, la tendresse qu'il en ressentait et, il trouvait cela amusant aussi de savoir qu'il était donc le plus âgé entre eu deux. Mais voila, il était temps pour la demoiselle de répondre à une question plus épineuse, celle de leur avenir entre eux. Il avait une vie des plus compliqué, il n'avait connu que ça, alors, autre chose, c'était le grand inconnue à ses yeux.
Il put donc l'écouter tenter de lui répondre, bégayant, voyant ses oreilles descendre sur sa tête, ce qui, encore une fois fit un effet yo-yo sur le cœur du mercenaire, s'attendant à quelque chose de mauvais alors qu'elle se mettait à éviter son regard pour lui répondre. Là, lui aussi se mit à déglutir, tendu, tandis qu'elle trouva le courage pour y répondre et, ce qu'elle lui dit eut l'effet d'une bombe. Cela lui fit si chaud au cœur d'entendre qu'elle souhaitait rester à ses cotés, qu'elle souhaitait vivre avec lui, mais, ce qui le déstabilisa le plus était la fin de sa phrase.
Avoir une famille à eu deux. Son imagination se mit à tourner à cent à l'heure, alimenté par son palpitant qui était en effervescence. Elle se voyait donc avec un enfant avec lui, un ? deux ? combien ? Est ce qu'ils auront ses mignonnes petites oreilles ou plutôt les siennes ? Mais, il se mit à rougir grandement quand surtout, il se rappela qu'il fallait bien passer par une certaine étape pour avoir des enfant, quand ceci ne sont pas comme lui, adopté. Il déglutissait lourdement alors que bien des pensées, autant positive, tourné vers la demoiselle, que négative, tourné vers lui, traversaient encore et encore sa tête. Il se mit à rire nerveusement, venant se frotter l’arrière de la tête un instant en regardant ailleurs avant de venir boire à nouveau dans sa choppe pour faire descendre le coups de chaud qu'elle lui avait donné. Ensuite, reposant sa choppe sur la table, déglutissant une dernière fois, il prit enfin la parole à son tour
" Je .... c'est .... j'en suis très très touché aussi ... et je ....ça me plairait beaucoup aussi de.. de fonder une famille avec toi ... c'est juste que ...."
Elle allait sûrement le prendre pour un idiot, de baisser dans son estime ou mal le prendre, mais il préférait être franc avec elle, ne pas la faire souffrir inutilement ou autre, alors il finit par lui avouer
" Je ne sais pas ... si ça se trouve je ne serais pas un bon père je ... je n'ai jamais connu mes parents donc j'ai ... j'ai un peu peur d'etre tres mauvais."
Il ne lui en avait jamais parlé, mais, voila, il se dit que maintenant qu'il discutait de choses sérieuse entre eux deux, ainsi que de leur futur, leur passé devrait être lui aussi important.
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En l’entendant rire de nouveau, la petite demoiselle aux grandes oreilles esquissa un petit sourire rassurée. Surtout en entendant la réponse du jeune mercenaire sur le fait qu’il devrait pouvoir s’en sortir sur certaines questions concernant la jeune rosette, ce qui la fit rire de nouveau en hochant la tête, venant l’apaiser quelques instants avant de poursuivre sur un sujet des plus sérieux : la vision de leur avenir. Et là, ce fut un moment difficile pour Margaliti, qui ne faisait que rougir et bégayer, sentant les battements de son cœur et le stress gagner tout son être, la faisant déglutir et perdre ses mots en partageant ce qu’elle voyait pour eux deux, venant même à fuir le regard de celui qu’elle aimait, craignant que sa réponse signe la fin de leur aventure à peine commencée.
Pourtant, cela ne l’empêchait pas de continuer à caresser ses mains, au contraire même. L’angoisse qui la prenait au ventre la poussait à caresser davantage ses mains, toujours délicatement mais sans s’arrêter un instant, comme si ce geste l’aidait à s’apaiser mais aussi à profiter d’un maximum de sa présence, de son contact et de la douceur ainsi que la chaleur de sa peau, qui, peut être après cette révélation, ne sera qu’un lointain et douloureux souvenir par sa faute, car elle l’aura fait fuir avec sa révélation. C’est donc toujours les yeux fermés, qu’elle attendit sa sentence, appréhendant le verdict de celui qu’elle aimait, l’entendant rire nerveusement et boire, ce qui l’angoissait davantage en pensant que ça y est, c’était foutu et qu’elle avait tout gâcher par sa naïveté.
Et c’est avec surprise et soulagement même qu’elle l’entendît répondre, lui faisant ouvrir en grand ses jolis mirettes noires qui tremblaient d’émotions. Mais la fin de la réponse d’Otto l’interpella, la faisant déglutir en fermant les yeux, appréhendant avec crainte la suite de cette réponse, craignant un « mais ce n’est pas pour moi », « ma vie est ailleurs » ou « mais on est trop différents » ou que savait-elle encore ! Tout et n’importe quoi défilaient à grande vitesse dans sa tête, ne faisant que nourrir l’angoisse qui l’habitait et la peur que tout s’arrête là finalement. Mais, en entendant ce qui faisait douter son bien-aimé, la lapinette reporta son regard aussitôt vers lui, le regardant avec compensation et tristesse, ne comprenant que trop bien ce qu’il ressentait et les doutes qui l’habitait, puis, étant également touchée qu’il lui parle de quelque chose d’aussi intime sur sa vie qu’elle ne ne connaissait que très peu finalement. C’est donc avec douceur qu’elle se pencha un peu sur la table, serrant tendrement sa main dans la sienne en le regardant de ses yeux pétillant et tremblotant d’émotions, reprenant la parole d’une petite voix.
« Je… Je ne savais pas… Je… Désolée je voulais pas remuer de vieux souvenirs… Je… J’aimerais tellement te dire que je suis sûre que tu seras un très bon père, car… Tu es si gentil, si doux, si drôle, tu es à l’écoute, tu es attentionné, puis tu es toujours prêt à rendre service et avec le sourire en plus… Tu es super à mes yeux… »
Dit-elle tendrement en esquissant un doux sourire, le regardant avec douceur et timidité, ses yeux pétillants d’amour pour lui en serrant tendrement sa main dans la sienne en bougeant doucement ses oreilles sur sa tête. Mais après cet instant de tendresse, elle eut une petite mine peinée, détournant le regard toute gênée, reprenant d’une petite voix en déglutissant.
« Mais, si le fait de ne pas avoir connu nos parents peut faire de nous de mauvais parents, alors… Dans ce cas je… Je serais une très mauvaise mère aussi… En fait, père n’est pas mon véritable père, il… Il m’a recueilli… En fait, ma… Ma mère… Elle… Elle n’a jamais voulu de moi, elle… Me détestait même, elle le disait souvent… Au point où je n’avais pas de prénom… Elle m’appelait juste « toi » ou « petite » parfois… Et… En fait… Elle… Elle m’a abandonné quand j’étais petite… Pour se débarrasser de moi dont elle n’avait jamais voulu… »
Déglutissant à ses derniers mots alors que sa voix se mit à trembler de douleur, elle ferma les yeux en se pinçant les lèvres, retenant du mieux qu’elle pouvait les larmes qui menaçaient de faire leur grand retour en dévoilant ce passé si douloureux dont elle ne lui avait jamais parler, et dont la dernière évocations remonter il y a bien des dizaines d’années de cela. Reprenant difficilement d’une voix larmoyante, elle poursuivit difficilement les yeux fermés.
« Et si ç-ça se trouve… M-moi aussi je… Je s-serais co-comme elle et je… Je ne v-v-voudrais pas de mon ou mes en-enfants et… Je f-f-ferais comme elle en… »
Elle n’arrivait pas à finir et prononcer ses derniers mots, secouant la tête négativement comme refusant de le dire et d’accepter cela, les yeux toujours fermés en pinçant ses petites lèvres de nouveau, gardant ses petites mirettes tremblantes sous ses paupières en reparlant de tout ça. Tout comme son bien-aimé, elle était envahie de doutes en reparlant de son passé, venant lui dévoiler à son tour des choses dont il ignorait à son sujet, se mettant à nu à son tour maintenant qu’ils étaient en train de lier leur vie.
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Il souriait doucement sous ses mots, ses excuses, l'écoutant en attendant de pouvoir lui dire qu'elle n'avait pas à s'excuser pour cela. Elle se mit à le flatter, beaucoup, lui donnant les qualités qu'elle voyait en lui, ce qui le touchait beaucoup, le faisant baisser la tête sur son plat qui refroidissait devant eux. Mais, malheureusement, la douce lapine avait elle aussi beaucoup de doute sur elle meme et, contrairement à sa beauté qui rappelait temps le printemps et l'éclosion des fleurs à ses yeux, son passé n'était pas des plus doux.
Tout son attention était tourné sur elle, venant boire ses mots qu'elle lui confiait douloureusement, ça, il l'entendait et le voyait bien, venant alors, poser à son tour sa deuxième main sur les siennes comme pour la soutenir, d'autant plus touché qu'elle se livre à lui. Il avait très mal pour elle et, en meme temps, il était aussi en colère contre sa mère pour l'avoir abandonné, pour lui meme, il pouvait comprendre que ses parents n'est pas voulu de lui, il devait sûrement être un bébé horrible, mais pour elle, il n'arrivait pas à imaginer cela, juste en la regardant, il ne pouvait pas voir de raison valable pour une bonne personne, d'abandonné Margaliti.
Puis, elle lui fit par de doute à son tour, le doute d’être une bonne mère, de peut être, abandonner à son tour ses enfants. Le réflexe d'Otto fut plutôt étrange, peut être meme stupide, mais, il se mit légerement à rire, la regardant, continuant de tenir les mains de la lapine dans ses mains avant de lui répondre.
" ça ce n'est pas possible."
Il souriait, comme à son habitude quand il devait rassurer les autres ou, réconforter quelqu'un, malgré tout ce qu'il pouvait ressentir ou vivre, il souriait pour eux, venant ensuite par reprendre.
" Tu es la personne la plus douce, gentille, attentionné, la plus tendre et tu a tellement de compassion pour les autres, ce n'est pas possible."
Il essayait de capter son regard, se penchant pour l'attirer afin de reprendre. demandant un instant
" Tu sais pourquoi j'en suis convaincue ? "
Il lui laissa quelques secondes à cet instant pour réfléchir, pour lui offrir une réponse, puis, il lui donna la sienne.
" Parce que toi tu souhaite déjà en avoir, tu souhaite avoir des enfants et tu a peur de leur faire du mal, donc, tu ne leur en fera pas. Tu ne sera pas comme elle, tu sera la meilleure mère du monde et puis, de toute façon je serais là."
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Margaliti n’osait pas rouvrir ses yeux pour regarder Otto, ayant beaucoup trop peur de voir dans ses yeux quelque chose qu’elle ne pourrait pas supporter, comme du mépris ou du jugement, même s’il n’était pas ainsi, elle craignait que ce qu’elle venait de dire ne change son regard sur elle. Après tout, qui voudrait d’un machin dont on ignore la provenance et qui a été abandonné en prime ? Personne de sensé voyons, même un fou ne voudrait pas d’une telle chose. Et quand elle entendit le jeune homme qui avait kidnappé son cœur rire dans un premier temps, elle déglutit difficilement, resserrant anxieusement ses mains entre les siennes, pensant que ça y est, tout était fini par sa faute. L’angoisse et ses douloureuses pensées ne firent qu’augmenter en l’entendant reprendre la parole, l’entendant dire que ce n’était pas possible.
Mais la suite la surprena de la plus agréable des manières, venant la rassurer en entendant les gentillesses et compliments sur sa personne de la part de son amoureux, lui faisant ouvrir en grandes ses petites mirettes tremblantes et larmoyantes sous le choc. Ses petites oreilles se mirent à bouger sur le haut de son crâne en percevant du mouvement proche d’elle, la faisant regarder du coin de l’œil en direction du bruit, pouvant y apercevoir le jeune mercenaire penchait qui cherchait son regard. Tout cela la fit doucement rougir tout en relançant son cœur à toute allure, esquissant un très léger et timide sourire en regardant celui qu’elle aimait, avant de la faire hausser un sourcil en l’entendant la questionner sur le fait qu’il était convaincue qu’elle serait une bonne mere.
« Heu… Je… Je… N-n-non, je ne… Je ne sais p-pas… »
Secouant doucement la tête à la négative en le regardant, venant tourner lentement sa tête de nouveau face à lui, ne le fuyant plus du regard et le regardant avec attention malgré sa petite bouille souffreteuse. Et là, quand elle entendit les raisons du jeune homme de son cœur, elle le regarda de ses yeux tremblants et larmoyant, étant plus que touchée et rassurée par ses mots si tendres, la faisant sourire toute timide et émue de ce qu’il disait. Puis, la suite vint la rassurer et la flatter, entendant le beau brun lui affirmer qu’elle ne sera pas comme sa mère et qu’elle sera la meilleure mère du monde, faisant rougir de plus belle la petite lapinette toute gênée de toutes ces gentillesses qu’il lui disait.
Mais la fin de sa phrase lui fit l’effet d’une bombe, lui faisant de nouveau ouvrir en grand ses mirettes tremblantes, venant même faire couler quelques larmes sur ses petites joues toutes rouges. Et là, sans réfléchir, elle lâcha d'un coup ses mains, venant retirer ses mains des siennes rapidement, puis, elle se releva tout aussi vite de sa chaise. Et, tout aussi rapidement, Margaliti se dirigea vers Otto, venant pousser un peu sa chaise pour s’asseoir sur ses genoux et venir passer bras autour de son cou, tandis qu’elle lovait sa tête entre son épaule et sa tête, venant enlacer avec spontanéité et tendresse son amoureux.
« C’est v-v-vrai ? Tu… Tu… Tu s-s-seras là ? P-p-p-pour de vrai ? »
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Est ce qu'Otto s'était attendu à cela ? Non, pas le moins du monde. Elle le prit totalement par surprise lorsqu'elle vint s'asseoir sur lui en le serrant fort dans ses bras, venant presque faire exploser son palpitant dans son torse sous ce geste, les yeux ouvert en grand et les bras tout autant ouvert, figé pendant un instant en ne sachant pas du tout quoi faire. Il y a déjà eut des femmes qui se sont assise sur ses genoux dans diverse taverne, mais, aucune qui était elle, aucune qui avait réussi à voler son cœur, ses pensées et son âme.
Le cœur à cent à l'heure, les paupières clignotante, la chaleur étouffante, le parfum enivrant de la lapine juste sous son nez et la douceur de sa présence sur lui, il en bégaya un bon petit moment alors qu'elle se mit à lui demander si ce qu'il venait de lui dire était vrai
" Euh ... b..b bah . "
Fut les premier " mots " qui sortirent d'entre ses lèvres, le temps de se reprendre et d'analyser ce qu'elle venait de lui demander. Puis, quand tout fut de nouveau connecté dans sa tête, quelques secondes plus tard, il reprit en s’éclaircissant la gorge dans un premier temps
" B-bien-sur, je n'ai jamais abandonné personne, je ne vais pas commencer avec toi ... sûrement pas et ... encore moins si... si ...bah ... on est .... une famille."
C'était l'une de ses plus grande angoisse, ce qu'il cherchait à éviter coûte que coûte, faire subir ce qu'il avait subit, abandonner quelqu'un, que ce soit un ami, une connaissance de confiance, sa famille et, bien-sur, Margaliti. Là, doucement, ses bras commencèrent lentement à ses rapprocher, respirant lentement, mais fortement, ne sentant presque plus que l'odeur de la douce lapine, sentant ses cheveux contre son visage, le poids de son corps sur et contre lui, c'était si agréable, tel un rêve, un geste qu'il avait toujours fantasmé, il se mit donc à venir faire ce qu'il avait toujours rêvé. Ses bras continuèrent donc de se refermer, venant se poser doucement sur elle, venant l'enlacer délicatement au niveau de son dos, faisant tout de même attention à ne pas placer ses mains de façon inapproprié pour une jeune femme, déja que, sous les émotions qu'il ressentait pour elle et le peu d'experience qu'il avait dans la vie adulte ainsi que le fait de parler d'avoir des enfants avec elle, un effet se faisait présent, mais, sous l'émotion il ne s'en rendait pas compte.
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Malgré cet instant crucial et angoissant, voulant savoir, désirant être sûre, souhaitent l’entendre que tout cela était vrai et qu’il serait vraiment là « pour de vrai » comme elle disait, la lapinette était tellement bien près du jeune mercenaire. Qu’est-ce que c'était agréable de pouvoir sentir son parfum, ressentir sa chaleur et entendre autant les battements du cœur que la respiration de celui qu’elle aimait se disait-elle. Quelle magnifique sensation aux effets étranges, venant autant l'apaiser que lui faire ressentir des sensations nouvelles dans tout son corps brûlant par cette proximité inédite mais tant souhaitée depuis des années.
Tandis qu’elle attendait patiemment et impatiemment à la fois la réponse d’Otto, Margaliti n’osait pas bouger d’un pouce, s’arrêtant même de respirer presque en attendant son verdict. Et quand elle l’entendît, elle esquissa un magnifique et timide sourire, malheureusement caché par sa tête lové entre son épaule et sa tête, alors qu’elle souffla doucement soulagée de ses mots, venant reserrer tendrement son étreinte autour de son cou, ses petites mains sur le bas de sa nuque, n’osant pas les bouger par peur que cela ne soit un geste déplacé dans cette relation naissante. Puis, elle se mit doucement à rougir aussi de nouveau, autant à cause des mots du beau brun que de ses bras qu’elle sentit autour d’elle, la faisant légèrement frissonner par cette agréable et nouvelle sensation qu’elle avait tant rêvé. Ho oui, elle en avait tant rêvé d’être dans ses bras, près de lui, contre lui, et… Rougissant davantage à la suite de ses pensées qui lui firent accélérer son palpitant, mais aussi à cause de leurs conversation sur le fait de fonder une famille, tout comme pour le jeune homme, la jeune rosette commença à ressentir certains effets, qu’elle ne ressentait pas vraiment pour le moment, ne ressentant que la chaleur qui se dégageait dans tout son corps et les vibrations de son cœurs jusqu’en dans les oreilles.
Et, comme pour chasser ses « vilaines » pensées, la demoiselle frotta sa tête dans le cou du jeune mercenaire, pouvant apprécier le contact de sa peau sur la sienne au travers de ses cheveux. Après cela, elle tourna légèrement la tête, venant poser timidement celle-ci sur l’épaule de son amoureux, relevant toute gênée mais heureuse son regard vers son visage, l’admirant en souriant avec tendresse de ses yeux pétillants et larmoyants.
« Je… Je s-suis si heu-heureuse… Je c-crois que… C’est le pl-plus b-beau j-jour de ma v-vie… »
Puis, timidement mais sûrement, elle releva sa petite tête de son épaule et vint déposer un timide mais doux baiser sur sa joue en fermant les yeux, souriant heureuse en restant contre lui.
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Son cœur toujours affolé, son corps brûlant, lui envoyant vagues après vagues des hormones dans tout son corps sous la présence si proche de la belle jeune femme sur lui, il déglutissait lourdement, alors qu'il la sentait resserrer son étreinte tout en frottant sa tête contre son épaule et son cou. Heureusement pour lui, ses pensées furent gêné alors qu'il sentit, sous les mouvements de tête de la lapine, ses grandes oreilles venant frôler son visage, son pelage caressant sa joue ainsi que son nez, laissant quelques poil blanc chatouilleur se poser dessus. Il tenta d'agiter son nez pour faire partir ce dit poil qui le chatouillait et menaçait de le faire éternuer, mais sans grand sucés.
Puis, son attention fut de nouveau tourné sur la demoiselle, la sentant pivoter sa tête contre lui pour de nouveau pouvoir apercevoir son doux visage ce qui ne l'aidait pas à calmer tout ce qui se passait dans son corps. Si proche, si beau, pouvant, voir à cet instant, le moindre détail de son visage, de ses yeux, de ses lèvres, son regard, ses petites larmes accroché à ses joues. Ensuite, la demoiselle ne put se retenir de venir lui infliger de nouvelle sensation, lorsqu'elle lui avoua que c'était à cet instant le plus beau jours de sa vie, avant de déposer un nouveau baiser sur sa joue. Elle pouvait très bien voir ses pommettes rougir et tendu par son sourire, sa respiration saccadé trahissant sa joie à cet instant. Il avait envie de l'embrasser lui aussi, il en avait très envie, mais, il n'osait pas, elle arrivait à le rendre beaucoup trop timide, elle arrivait si facilement à le déstabiliser.
Sa gorge se serrait alors que son regard oscillai entre celui de la belle lapine et ses lèvres qui lui paraissait si douce, qui lui donnait envie de sentir contre les siennes, mais, il se reprit, s'éclaircissant la gorge en continuant de lui sourire
" Je .... c'est .... je suis très heureux de l'entendre et ...... "
Il se mit à rire pour détendre un peu l’atmosphère ou plutôt pour se détendre lui
" Je crois que l'on va finir par manger froid."
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Après le doux et timide baiser qu’elle venait de lui offrir, le second petit baiser de la journée, Margaliti rouvra doucement les yeux. Malgré la rougeur de son visage et les larmes sur ses petites joues, elle esquissait un tendre sourire empli d’émotions tout en reportant son regard pétillant d’amour sur celui qu’elle aimait. Oui, elle les voyait très bien ses jolies pommettes rosées et son beau sourire, venant lui arracher un regard attendrie de le voir ainsi, lui donnant fortement envie de l’embrasser encore ainsi, même si ses yeux s’était posés quelques fois sur ses lèvres et avait fait emballer son coeur à toute allure, venant se demander comment cela devait être de l’embrasser pour de vrai.
La lapinette rougissait de plus belle à ses pensées, mais elle essayait de rien laisser paraître et se contenta de sourire un peu plus en regardant Otto, gardant ses petits bras autour de son cou en restant toujours aussi proche de lui. Puis elle haussa doucement un sourcil en l’entendant s’éclaircir la gorge, son coeur jouant à toute vitesse en l’entendant dire qu’il était très heureux de ce qu’elle disait, lui faisant remuer joyeusement ses oreilles et sa petite queue touffues, heureuse d’entendre cela qu’elle en esquissa un sourire émue. Mais, elle haussa de nouveau un sourcil en l’entendant rire, penchant doucement la tête intriguée, le regardant avec attention. Et quand elle l’entendît parler de leur repas en riant, venant annoncer qu’ils allaient sûrement manger froid, la jeune rosette se mit à cligner plusieurs fois des yeux en regardant le jeune mercenaire, avant de devenir toute rouge de gène.
« Ho ! Je… Pardon ! C’est m-m-ma faute ! Je… Ho désolée ! »
S’excusa-t-elle toute embarrassée d’une petite voix, baissant ses oreilles sur sa tête en affichant une mine peinée et navrée. Après cela, ne pouvant se relever aussi rapidement qu’elle était venue s’asseoir, étant enlacé par les bras du jeune mercenaire, dont elle n’aurait pas voulu les quitter pour tout l’or du monde tant elle y était bien, elle esquissa un petit sourire timide en riant gênée en le regardant. Et, soudainement, elle vint poser son front contre le sien et vint frotter sa petite tête contre la sienne en le regardant toujours timide et riante, prenant une petite voix amusée malgré sa timidité.
« Je… Je crains que… Je dois quitter tes b-bras pour me re-relever pour retourner à ma p-place… »
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Otto avait très envie de la garder comme ça contre lui, de garder dans ses bras, de sentir son poids, sa présence, sa chaleur et son délicieux parfum encore très longtemps. Il n'avait jamais put ressentir cela, ce sentiment si fort, beaucoup plus que toute les fois où ils avaient dansé ensemble. C'est la sensation d’être aimé, cette affection, cette proximité, tout ce qui faisait de cette instant qu'il n'avait jamais eut le droit d'avoir avant, qui le chamboulait entièrement. Cela lui faisait un bien fou, peut être meme trop, car tout son corps en réagissait, sa respiration lente et lourde, son cœur battant avec force et vitesse, sa température montant et ses hormones venant à le travailler, se faisant se sentir serrer dans ses vêtements.
Mais, il y avait bien un mais, s'il devait rester ainsi, leur repas allaient refroidir et, cela serait dommage, surtout au vu de la qualité des plats. Alors, Otto le lui dit, mais, vint rapidement rire en l'écoutant s'excuser et se morfondre dans ses bras où il répondit
" Tu n'a pas à excuser, c'est simplement une indication, ce serait dommage que tu ne puisse pas profiter d'un repas bien chaud."
Mais oui, il n'avait pas bien envie de finir cet instant si doux non plus, ses bras se resserrant un peu autour d'elle, pouvant sentir sa silhouette a travers ses vêtements, collé l'un contre l'autre. Elle vint de nouveau le chatouiller, mais cette fois, ce ne fut pas avec ses oreilles, mais, avec ses cheveux, alors qu'elle frottait son front contre le sien. Il ne put s’empêcher de déglutir lentement, le cœur battant plus fort sous la proximité de son visage, si beaucoup, si attirant, sous son regard si proche, sous son odeur enivrante et ses lèvres qui lui donnait tant envie.
Il avait encore plus envie de l'embrasser en cet instant, une envie dévorante, presque possédé par celle-ci, mais, il savait que ce ne serait pas bien, devant tant de monde et sans sa permission, alors, il utilisait toute sa volonté pour ne rien faire, malgré cette envie puissante qui courrait en lui.
" Malheureusement oui. "
Dit-il simplement d'une doucement voix en l'admirant, desserrant lentement ses bras comme pour lui laisser la possibilité de pouvoir retourner sur sa chaise.
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C’est donc toute gênée qu’elle présenta ses excuses au jeune homme de son coeur, se sentant désolée que les plats refroidissent par sa faute, vu qu’elle s’était levée sans prévenir pour venir se poser près de lui mais surtout sur lui vu qu’elle s’était assise sur ses genoux. Mais en entendant Otto rire et la rassurer sur tout cela, Margaliti esquissa un petit sourire timide, venant toucher du bout de son nez celui du beau brun en rapprochant son visage du sien.
« Et il serait dommage que tu ne puisses pas profiter d’un repas bien chaud non plus. Que je sache, nous sommes deux à manger non ? »
Venant à copier sa phrase tout en riant avec légèreté, hochant la tête ensuite lorsqu’elle vint appuyer sur le fait qu’ils étaient deux à profiter de ce repas, comme venant se répondre à elle-même. Ils étaient déjà bien proches et collaient l’un à l’autre, mais le fait d’avoir rapprocher son visage aussi près du sien lui faisait ressentir tout un tas d’émotions. Bien sûr, son coeur tambourinait à mille à l’heure, respirant son parfum alors que son petit corps avait très chaud sous ce qu’elle ressentait près de lui, des pensées coquines l’assaillant en la faisant rougir et déglutir, tandis qu’elle admirait le visage de son amoureux, essayant de retenir son regard au niveau de ses yeux alors qu’il prenait la fuite pour aller épier ses lèvres qui l’attirait comme un aimant, ayant très envie de l’embrasser « pour de vrai » elle pensait.
Mais la petite lapinette se faisait violence pour essayer de ne pas se perdre dans ses pensées et son zieutage, et, profitant de cette proximité, elle vint donc poser son front contre celui du jeune mercenaire. Venant le frotter contre le sien tout en prenant une petite voix amusée, elle vint donc lui annoncer qu’elle allait devoir quitter ses bras pour poursuivre leur repas. Au fond d’elle, elle n’en avait pas envie, mais pas du tout. Elle était très bien là, malgré tout ce qui se passait en elle en cet instant. Elle adorait sa présence, son parfum, sa chaleur, le sentir près d’elle et le voir de si près.
« Ou je pourrais rester là, mais… Ça serait bizarre non ? »
Laissa-t-elle échapper d’une petite voix, avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de lâcher, la faisant déglutir et rougir comme un joli coquelicot, alors qu’elle resserra ses petits bras autour de lui toute gênée, venant détourner le regard en riant embarrassée en se disant que c’était surtout elle qui était bizarre de lâcher des choses pareilles.
« Dé-désolée… Je… C’était bizarre de dire ça… »
Essaya-t-elle de se rattraper aussitôt, déglutissant avec peine en se sentant terriblement gênée. Et, n’osant toujours pas le regarder ni se relever d’ailleurs, elle continua de regarder sur le côté toute rouge, attendant la réaction de celui qu’elle aimait en priant qu’il ne la trouve pas trop bizarre de dire de pareilles âneries, en attendant de trouver la force de se relever ou pas.
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Il se mit à rire doucement sous la remarque de Margaliti au fait que oui, ce repas n'était pas que pour elle non plus, mais bien sur, il ne put s’empêcher d'y répondre, voulant tout de meme que ce soit surtout tourné pour son bien être.
" C'est vrai oui, mais c'est la première fois que tu mange ici, ce serais dommage de gâcher ça non ? "
Lui demanda t-il un instant. Mais bien-sur, l'envie de la laisser partir n'était pas là, bien au contraire, cependant, il ne pouvait pas la retenir, ce n'était pas bien à ses yeux, alors, il avait desserré ses bras pour la laisser s'en aller quand elle se sentirait de le faire. Mais pour le moment, cela n'avait pas l'air d’être le cas, la sentant continuer de frotter délicatement son front contre le sien, continuant à lui donner très chaud, l'entendant alors reprendre lui lui demandant si cela serait bizarre si elle restait là. Il pencha un peu sa tête en l'écoutant, la sentant resserrer son étreinte sur lui, sentant son corps plus pressé contre le sien, son cœur battant la chamade alors que ses respirations se faisaient lourde en pressant contre elle.
Lorsqu'elle s'excusa, il ne put s’empêcher de rire doucement, son torse sautillant contre elle sous son humeur avant de venir lui
" Je trouve qu'il y a plus bizarre que ça et puis, ça ne fait pas de mal."
Oui, il n'avait jamais mangé avec quelqu'un sur ses genoux, donc c'était un peu étrange, mais en meme temps, il s'en fichait un peu, les gens faisait bien plus bizarre tout les jours et beaucoup moins innocent à ses yeux, alors, il ajouta
" Ce ne sera juste pas très pratique pour manger, en tout cas pour moi."
Ajouta-il en riant d'amusement d'avance sur ses futur tentative si elle choisissait de rester, parce que oui, avec quelqu'un sur soi, cela limitait la longueur de son allonge pour chercher son repas et surtout, l'assiette de la demoiselle se faisait bien loin pour elle aussi. C'est alors que, il eut une illumination, clignotant des yeux un instant avec de lui dire avec amusement
" Tu veux juste picorer dans mon assiette en fait c'est ça ? "
Bonne stratégie de sa part que d'agir ainsi, mettant totalement à défaut le mercenaire qui ne pouvait en aucun cas riposter face à elle, beaucoup trop envoûté.
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À la repartie d’Otto, l’entendant dire que c'était sa première fois ici et qu’il serait dommage que son premier repas ici soit gâché, la petite lapinette se mit à rougir en déglutissant doucement, hochant doucement sa tête en ayant toujours son petit nez contre le sien, venant à présent chatouiller mais caresser aussi son nez avec le sien en bougeant sa petite tête.
« Je… Oui c’est vrai… Mais de toute façon, ce… Ça ne serait pas gâcher, m-même si c’est froid… T-tant que je suis a-avec t-toi, ça sera la plus b-belle p-première fois ici… »
Se rendant compte de ce qu’elle venait de dire, Margaliti devint encore plus rouge, détournant le regard quelques secondes en riant toute gênée, avant de se mettre à tousser et reporter son regard vers le jeune mercenaire qui faisait battre son cœur. Puis la conversation reprit son train. La jeune rosette collant et frottant son front contre celui du beau brun, venant lâcher de nouveau ce qui lui passa par la tête en ce moment. C’est ainsi qu’elle dit qu’elle pourrait rester assise sur les genoux du jeune homme, avant de demander si cela n’était pas bizarre de faire cela, venant à s’excuser ensuite de dire des choses aussi étranges.
Non, elle n’avait pas envie de le quitter. Elle était si bien près de lui, pouvant profiter de son parfum, de sa chaleur, du son de sa respiration ou celui des battements de son cœur quand celui-ci se manifestait. Elle aimait tant sa présence, cette présence tant de fois rêvée, si souhaitée et tellement désirée. En le quittant, elle avait peur que tout s’écroule comme dans un cauchemar, qu’il s’en aille ou disparaisse. Ou bien, en étant plus réaliste, elle se demandait quand elle pourra de nouveau être si proche de lui, ayant peur que cela ne soit pas avant bien longtemps.
Alors qu’elle se perdait quelques instants dans ses songes, regardant embarrassé sur le côté de nouveau, la voix ainsi que le rire d’Otto la ramena dans la réalité, lui faisant reporter son regard vers lui. Qu’est-ce qu’il était beau quand il riait, qu’est ce qu’elle aimait le regarder et l’entendre rire, et pour la première fois, elle pouvait ressentir même ses rires dans tout son corps, pouvant sentir son torse sautiller contre elle. C’était agréable, très agréable et c’était une délicieuse sensation d'un nouveau genre. Elle esquissa un petit sourire timide en l’écoutant, rassurée qu’il lui dise que ce n’était pas si bizarre et que ça ne faisait de mal à personne de faire ça. Mais, la suite lui fit ouvrir de grands yeux, clignotant plusieurs fois avant d’être toute gênée en devenant toute rouge comme une tomate.
« Ho ! Je… Je… »
Prenant une petite voix à peine audible tant elle était gênée, elle s’apprêtait à dire qu’elle ne voulait pas l’embêter ni l’empêcher de manger correctement en restant assise sur ses genoux, s'apprêtant de nouveau à s’excuser encore pour ce qu’elle avait fait avant donc de se relever pour le laisser tranquille. Mais n’ayant pas le temps de dire ou de faire tout cela, la lapinette cligna des yeux toute étonnée en entendant ce qu’Otto lui disait avec amusement, la faisant rougir de plus belle avant de lui répondre presque paniquée.
« N-n-n-non ! Je, je… Je ne v-voulais pas… Je… Je ne me permettrait pas… »
Baissant ses grandes oreilles sur sa tête, ses petits yeux tremblants de gêne et son visage bien rosée, la jeune rosette cherchait quoi dire sous l’amusement visiblement de son amoureux, essayant de chasser le malendu qui n’en était peut être pas un, mais qu’elle n’arrivait pas à voir tant elle était embarrassée.
« Je… Je sais qu’on dit que l’herbe est p-plus verte chez le v-v-voisin, mais… Je… Je t’assure que je… Je voulais pas v-v-voler dans ton assiette en me t-t-tapant l’incruste… »
Détournant le regard toujours toute gênée, le visage complètement rouge et ses oreilles tombantes sur sa tête, elle poursuivit d’une petite voix.
« Je… Je v-v-voulais juste rester près de t-toi car… J’ai t-t-toujours voulu être si près de t-t-toi… »
N’osant toujours pas le regarder, elle poursuivit en se pinçant les lèvres doucement toute timide.
« Je… Je pour-pourrais peut-être re-revenir tout à l’heure si… Si tu veux toujours de m-m-moi… »
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Ses mots le touchaient beaucoup, un sourire timide et presque gêné. Lui qui était tant tourné à vouloir que tout soi parfait pour elle, en avait oublié que, peut être, juste le fait d’être ensemble tout les deux serait amplement suffisant pour atteindre ce point. Il avait un peu honte de lui en cet instant, mais, il tenta de le cacher, de ne pas le laisser paraître, il ne voulait pas mal paraître devant elle, jamais et pourtant, il avait tant de défauts à ses yeux qu'il se disait que cela serait impossible.
Mais, il voulu tout de meme se changer les esprits, chassant ses mauvaises pensées en croisant le magnifique regard de la jeune femme si près du sien, si beau, si .... parfait. Là il trouva un moyen de changer de conversation, venant à plaisanter sur le fait qu'elle souhaiter manger ainsi, disant que c'était sûrement pour avoir l'excuse de piquer dans son assiette. Mais apparemment, il était bien trop convaincant à son goût, car ce fut l'effet contraire de ce qu'il souhaitait qui apparut sur le visage de celle qui avait volé son cœur, la voyant gêné, puis, désolé avant de l'écouter s’excuser.
Il tenta bien de l'interrompre pour le lui faire comprendre mais, il n'y arriva pas, ses mots ne trouvant de temps entre les siens, alors, a la fin de ses paroles, alors que son cœur se serrait douloureusement dans son torse, ayant l'impression de lui avoir fait du mal sous cette plaisanterie, ses bras se resserrèrent naturellement autour d'elle, comme pour l’empêcher de partir, l’empêcher de fuir, l’empêcher de disparaître de sa vie.
" Excuse moi je .... c'était juste une plaisanterie, c'est ... on m'a dit que c'est souvent ce que font les personnes qui sont ensemble, se piquer à manger dans l'assiette l'un de l'autre tout en trouvant des prétextes pour cela. Excuse moi si je t'ai blessé."
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Après lui avoir dit que tant qu’elle était avec lui, ça serait la plus belle des premières fois, peu importe la chaleur du repas, la lapinette se mit à rougir toute gênée en détournant le regard, se rendant compte du sens de ses mots. Oui, elle le pensait sincèrement, peu importe les conditions ou le contexte, tant qu’elle était avec lui, ça serait la plus belle des premières fois, ça serait tout simplement merveilleux à ses yeux. Mais, elle était embarrassé de la connotation que pouvait avoir le terme « première fois », qui lui avait traversé l’esprit une fois qu’elle s’en rendit compte, qui la fit donc rougit comme une belle tomate en plein soleil, songeant à des choses dépassant l’ordre du repas, du moindre de ce genre de repas qu’ils partageaient ensemble en ce moment.
Mais la suite la fit sortir de ses songes légèrement olénesques, entendant le jeune homme de son cœur la taquiner en disant que son plan était de se rapprocher de lui pour venir chiper dans son assiette. Malgré l’amusement dans la voix d’Otto, Margaliti avait paniquée à ses mots, venant s’excuser tout en se justifiant qu’elle ne voulait pas voler dans son assiette, lui avouant timidement qu’elle voulait juste être près de lui, détournant le regard embarrassé par tout cela. Et, quand elle sentit les bras du beau brun se resserrait autour d’elle, la petite rosette se mit à avoir son coeur qui refaisait son spectacle de troubadours, se sentant envahi d’un tas d’émotions qui réchauffait l’entièreté de son corps. Puis, quand elle entendit les mots du jeune mercenaire, la demoiselle reporta son regard vers lui, ses yeux tremblants d’émotions en le regardant.
« Je… Otto… »
Commença-t-elle difficilement, déglutissant en se sentant coupable, ayant l’impression d’avoir dit ou fait quelque chose qui aurait pu le blesser. Frottant son petit front contre le sien avec tendresse, elle reprit timidement en rougissant, ne le quittant pas des yeux.
« Tu ne m’as pas blessé, je te le jure… Je… J’ai un peu paniquée c’est vrai, mais… Tu n’as rien fait de mal… Je… J’ai tendance à paniquer un peu vite parfois, je suis désolée… Je voulais juste t dire que je voulais pas voler dans ton assiette… Je… Pardon d’être si… Comme ça quoi… »
Elle frotta à présent son nez contre le sien en fermant les yeux, serrant ses petits bras autour de son cou tout en se laissant serrer contre lui, laissant même tomber totalement son corps contre le sien. Puis, doucement, elle rouvra les yeux, le regardant avec tendresse en rougissant toujours, venant retirer ses bras d’autour de son cou. Non, elle n’allait pas le quitter, elle n’avait pas l’intention de se relever. La lapinette voulait juste poser ses deux mains sur le visage de son amoureux, caressait tendrement sa peau et sa barbichette en le regardant amoureusement, prenant une voix douce pour le rassurer.
« Je… Je serais ravie de rester là avec toi… De trouver des prétextes pour piquer dans ton assiette… De rester sur tes genoux… Et même faire comme certains font… En te donnant à manger… »
Rougissant à ses derniers mots, elle esquissa un petit sourire timide en le regardant. Tout en continuant à caresser sa mâchoire, Margaliti recula légèrement son visage du sien, venant le pencher doucement pour venir déposer un doux baiser juste à côté de ses lèvres, fermant les paupières quelques instants en venant murmurer.
« Je… Excuse-moi à mon tour si je t’ai blessé… Je n’ai jamais voulu faire ça… La seule chose que je veux, c’est te rendre heureux… Et t’aimer… »
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Quand elle prononça son prénom, son cœur s'emballa de nouveau, attendant impatient, nerveux, de savoir ce qu'elle allait lui dire. Chaque mot de sa part en valait dix de certains, chacun avait un poids immense sur son cœur, sur son âme meme. Elle commença en cherchant à le rassurer, le faisant sourire sous ses mots, sous la douceur de sa voix, sous son regard, desserrant doucement son étreinte autour d'elle en perdant lentement sa peur de la voir fuir. Puis, il fut des plus ravie en la sentant frotter à nouveau son petit nez sur le sien, le faisant grandement sourire sous ce geste si agréable à ses yeux.
Il se mit à rire doucement sous ses mots, l'entendant lui dire qu'elle serait ravis de lui piquer à manger, mais aussi de lui donner à manger, ce qui lui fit vraiment chaud au cœur, n'ayant jamais connu cela a part au bord de la mort, quand les dames de camps devait s'assurer qu'il ne meurt pas. il se mit à rire un peu, laissant tomber un peu sa tête en avant, puis, la regardant de nouveau, il lui dit d'une voix des plus douce qu'il puisse
" Tu ne m'a pas blessé, ne t'en fais pas et .... je t'aime .... je t'aime tellement je .... "
Il déglutis d'un coup lourd et long, n'ayant jamais dévoilé autant de sentiment de sa vie, cela était dur, effrayant meme, mais, il voulait le lui dire, elle en avait le droit
" Je veux te rendre heureuse aussi, autant que je le peux. "
Ensuite, sous ses mots, il vint se pencher un peu en avant, venant à craquer sur ses principes, se disant que, ce ne serait pas mal vu ainsi, déposant à son tour un baiser sur la joue de la demoiselle. Attendant de voir sa réaction à cela, ayant totalement oublié le monde autour d'eux et, sûrement Hilda caché quelques part en train de les épier .
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Après s’être excuser de l’avoir potentiellement blessé et l’avoir embrassée à côté de ses lèvres pour le rassurer, la jeune lapinette rouvra doucement ses yeux pour regarder celui qui faisait battre son cœur, plongeant son regard dans le sien en lui adressant un doux sourire. Et quand elle l’entendit lui répondre avec douceur, elle souria rassurée, avant de se mettre à rougir à ses je t’aime, faisant emballer son petit cœur à toute allure à ses mots si forts qui résonnaient dans sa tête. Ne le quittant pas des yeux, Margaliti regarda tendrement Otto, ses yeux tremblants en l’entendant poursuivre, la faisant d’autant plus rougir et accélérer son palpitant, émue et touchée par ce qu’il venait de lui déclarer qui réchauffait tout son être.
Mais, n’ayant point le temps de répondre quoique ce soit à ses mots, la demoiselle aux grands oreilles fut surprise par le geste du jeune mercenaire qui avait kidnappé son coeur, le sentant embrasser sa joue et la faire rougir comme un joli coquelicot, son coeur tambourinant comme un orage après de fortes chaleurs. Mais malgré le rouge aux joues, elle souriait d’émotions, ses yeux tremblant sous ce doux baiser et ce que cela représentait à ses yeux, la faisant sourire tendrement en se sentant heureuse, son regard cherchant le sien pour s’y noyer, le regardant de ses prunelles pétillantes amoureusement, oubliant totalement le monde qui les entourait, ayant l’impression d’être seule au monde avec lui en cet instant.
« Otto… Je… Je crois… Non… Je suis sûre même… Je… Je n’ai jamais été aussi heureuse qu’aujourd’hui… »
Déclara-t-elle en serrant ses bras autour de son cou, venant poser son front contre le sien en le regardant d’un regard tendre et emplie d’émotions, souriant timidement mais heureuse, ses oreilles et sa queue touffue manifestant sa joie en remuant doucement, sa petite queue venant même chatouiller l’une de ses mains non loin tant elle se trémoussait dans le bas de son dos. Puis, venant frotter son front contre le sien ensuite, ne le quittant pas un instant des yeux, elle lui demanda d’une petite voix timide.
« Est-ce que… Pour commencer… Rester ici, avec toi, en te donnant à manger, ça… Ça te rendrait heureux ? »
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La douceur de sa peau sous ses lèvres, la chaleur de sa joue, cela avait été très agréable pour lui de sentir cela, le faisant grandement sourire en voyant ses petites pommettes si proche se mettre à rougir de son geste, l'amusant énormément.
Puis, les nouveaux mots de la lapinette vint le toucher énormément, son sourire tremblotant d'émotion avant de lui répondre.
" C'est ... c'est vrai ? "
Il avait envie d'y croire, mais en meme temps, cela paraissait si important à ses yeux qu'il avait du mal à le faire, à être sure que ce qu'elle disait était vrai, tandis que, quelques secondes plus tard, il fut tiré hors de ses pensées quand il sentit le pelage doux et touffu de sa queue se trémoussant, caressant le dos de sa main, trouvant cela très agréable, mais surtout, adorable et amusant, le faisant caresser un peu son dos en réflexe à cela, restant juste entre son pompom et son dos. Puis, après ces révélation touchante, elle se mit à lui parler de la suite de leur soirée, ou plutôt de leur repas, le faisant hocher de la tête, acceptant sa proposition avant de lui dire
" Rester ici avec toi me rend déjà heureux, mais ... d'abord. "
Ses mains relachèrent la belle demoiselle, venant se pencher un peu en avant pour atteindre son plat, venant couper un bout de cote d'agneau, ce qui le fit se coller d'autant plus à elle, puis, il ramena sa fourchette vers elle, la regardant amoureusement avant de lui dire
" Toi d'abord."
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Margaliti fut inquiète pendant quelques instants, voyant celui qu’elle aimait avoir un sourire tremblotant, se demandant s’il allait bien, avant de l’entendre lui demander si ce qu’elle disait était vrai, la faisant sourire tendrement en venant hocher la tête en le regardant amoureusement.
« O-oui, c’est vrai… Vrai de vrai, promis juré, vraiment vrai. »
Puis elle vint ensuite placer son front contre le sien, venant le frotter contre le sien, sa frange caressant et chatouillant la peau d’Otto, alors qu’elle resserrer avec douceur ses bras autour de son cou, ses yeux pétillants de mille feux en le regardant de tout l’amour qu’elle avait pour lui, ses attributs lapinesques étant à la fête sous tout ce bonheur alors qu’elle prit son courage à deux mains en lui demandant s’il serait heureux de rester et manger ainsi tous les deux. Et en entendant sa réponse, la lapinette esquissa d’abord un sourire joyeux, avant de se mettre à hausser un sourcil en l’entendant faire une petite pause, la faisant cligner des yeux et décoller son front du sien en le sentant la relâcher.
C’est toute intriguée qu’elle regarda où aller son regard, le suivant sur la table en tournant légèrement sa tête, le sentant se pencher en avant car cela le colla encore plus à lui, faisant battre son petit cœur. Mais sous la sensation de se sentir un peu en arrière, elle tourna de nouveau sa tête, venant la cacher entre son épaule et sa nuque tout en resserrant ses bras autour du cou de son amoureux, ayant un peu peur de tomber en arrière. Mais elle était intriguée,entendant des bruits derrière elle, faisant remuer ses grandes oreilles sur le haut de son crâne en les captant, se demandant ce que cela c’était.
Puis, en le sentant se redresser, suivant donc le mouvement tant elle était accrochée à lui, elle releva doucement sa tête, le regardant timidement avant de cligner des yeux en voyant sa fourchette et un bout de viande, reportant ensuite son regard vers lui en rougissant en voyant son regard si beau et emplie d’émotions, venant entendre son invitation qui fit battre son palpitant à 100 à l’heure. Timidement, elle hocha de la tête, venant rapprocher sa bouche de sa fourchette et se saisir délicatement du morceau de côte d’agneau entre ses lèvres, commençant à le mâcher doucement en le regardant, les joues un peu rosées, avant de l’avaler doucement et lui faire un joli sourire.
« C’est trop bon… C’était donc vrai… C’est toujours meilleur dans l’assiette du voisin alors… »
Dit-elle timidement en le regardant tendrement, avant de rire avec légèreté. Puis, souriant tendrement ensuite, elle se mit ensuite à rougir en le regardant, ajoutant d’une petite voix.
« Ou… Alors… C’est meilleur parce-que… C’est donné par celui que j’aime… »
Souriant timidement avec tendresse, elle desserra doucement ses bras autour de lui, venant tendre doucement une de ses mains, le regardant amoureusement.
« Je pense qu’il faut vérifier ça ensemble… Tu… Peux-tu me prêter tes couverts, pour… Que je coupe un bout aussi et te le donne ? »
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Son sourire fut d'un coup plus franc lorsqu'elle confirma que oui, ce qu'elle disait était vrai et, cela lui fit un bien fou, car c'était la première fois que l'on lui disait, c'était la première fois qu'il pouvait se dire que, sa présence auprès de quelqu'un la rendait heureuse.
Puis, avec tout cela, il devança la demoiselle dans ses souhaite de vouloir le nourrir, profitant de sa position pour venir couper à manger pour la demoiselle et venir lui tendre un bout de cote d'agneau, un grand sourire au lèvres. Il avait beaucoup aimé la sentir se serrer contre lui, la douceur de son corps contre le sien, la chaleur de sa présence contre lui, lui offrant un plaisir immense qui se lisait facilement sur son visage.
Mais le moment qui lui plus le plus fut de la voir sourire grandement, de voir ses si belle lèvres s'étirer sous son repas, l'admirant totalement en cet instant avant qu'elle ne lui dise que c'était trop bon et qu'il avait donc raison, ce qui ne manqua pas de le faire rire. puis, quand elle finit par ajouter une autre phrase à laquelle il ne put s’empêcher de répondre
" Je pense que le mélange des deux est encore mieux non ? "
Riant joyeusement avec elle en admirant ce sourire sur le visage de la belle Margaliti qui l'avait tant conquis. Là, elle lui demanda si il pouvait lui prêter ses couvert afin de lui rendre la pareil. Mais, Otto, taquin comme il était, hocha la tête à la négative, venant lui dire
" Tututu .... tant que ton assiette ou plutôt la mienne, n'est pas vide, c'est à toi de manger."
Venant alors se pencher pour venir prendre dans sa fourchette une portion de l'assortiment fournis avec les cotellettes avant de le lui tendre, un regard amoureux et un sourire apaisé au lèvres en l'admirant.
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En entendant le jeune mercenaire lui répondre, la jeune lapinette ria avec douceur en le regardant amoureusement, hochant vivement la tête à ses mots qui la fit sourire de tendresse, ayant hâte à son tour de pouvoir nourrir son amoureux. Et alors qu’elle demanda s’il pouvait lui prêter ses couverts, voulant vérifier si la théorie du beau brun était vraie, à savoir si manger dans l’assiette de son voisin et si on aime celui-ci rend les choses meilleures que dans sa propre assiette, Margaliti ouvra de grands yeux clignotant en le voyant secouer la tête à la négative, visiblement surprise.
C’est encore plus surprise qu’elle se mit à rougir en entendant les mots du jeune homme, le regardant toute timide en venant passer sa petite main tendue avec son bras autour de son cou, l’enlaçant à nouveau de ses petits bras tout frêles de demoiselle. Puis, c’est tout timidement qu’elle hocha doucement de la tête, venant prendre une petite voix en le regardant toute soumise comme un petit animal, mais en souriant timidement et avec tendresse, touchée par ses mots.
« D’a-d’accord Otto… »
Puis elle se serra plus contre lui, suivant le mouvement de son corps quand il se penchait, rougissant de le sentir de si près mais surtout de pouvoir ressentir aussi bien son corps contre le sien ainsi installer, adorant pouvoir ressentir ce qui se cachait au travers des vêtements de celui qu’elle aimait et qui la faisait rêver tant de fois. Rougissant à ses propres pensées, elle se reprit doucement en le sentant se redresser, le voyant lui tendre de nouveau sa fourchette avec le riz à la crème aux champignons et aux carottes en regardant la fourchette.
Son regard passa de l'ustensile aux yeux du mercenaire de son coeur, souriant amoureusement en le regardant avec tendresse, admirant son visage, son regard et son sourire, tous aussi beaux l’un que l’autre. Puis, délicatement comme tout à l’heure, elle approcha ses lèvres de la fourchette et ouvra la bouche pour prendre en bouche la garniture, venant se redresser doucement en mâchant le tout en gémissant un petit peu, avant de l’avaler doucement et d’esquisser un beau sourire en regardant Otto.
« C’est… Vraiment très bon… Beaucoup trop bon… J’ai l’impression que… C’est un autre plat tant c’est bon quand c’est toi qui… Qui me le donne… »
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Il lui tendit avec joie sa fourchette chargé d'un bon repas pour elle, voulant qu'elle se nourrisse en première, voulant être sur qu'elle mange à sa faim. C'était un traumatisme qui le poursuivait, la peur de manquer de nourriture, la peur de devoir à nouveau subir une faim si fort qu'elle en était douloureuse et, il ne voulait surtout pas que cela lui arrive aussi, alors, il voulait être sur qu'elle aille bien, qu'elle profite autant qu'elle le puisse. Son sourire ne le quitta pas en la regardant prendre en bouche sa fourchette, en admirant son visage si lumineux, si beau, son petit gémissement de joie sous le plat qu'elle mangeait ce qui fit s’agrandir son sourire, si heureux qu'elle aime cela.
Il se mit à rire doucement alors qu'il reprenait à manger pour elle, venant lui répondre
" Après, c'est aussi la première fois que tu mange ici, mais je suis content que tu aime ça et ... je .... j'adore ton sourire quand tu mange quelque chose que tu aime."
Lui avoua t-il, la trouvant si belle et lumineuse en cet instant. Ensuite, il continua, coupant de petit bout de cote d'agneau, alternant ou mélangeant les aliment avant de les lui donner, jusqu'à finir l'assiette la plus proche, prenant le temps, le temps qu'elle voulait pour manger et mâcher, le temps pour l'admirer, pour sentir cette envie de l'embrasser monter en lui, sentir cette chaleur de l'avoir contre lui monter en lui, ce plaisir et ce désir que cette proximité lui offrait. Bien-sur, il faisait aussi attention à ce qu’elle boit, ne voulant pas qu’elle s’étouffe avec son plat. Une fois l’assiette bien fini, il reposa les couvert dedans, puis lui dit
" Alors ? Cela t'a plut ? "
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« C’est vrai mais… Je… J’ai… J’ai l'impression que… Ça n'avait pas le même goût dans mon assiette… Tout à l’heure… Je trouva ça meilleur chez toi et avec toi… »
Dit-elle en rougissant sous son aveu, riant doucement toute gênée en le regardant, avant de poursuivre en lui répondant d’une voix touchée en lui souriant tendrement.
« Je… Merci… J’ai hâte de… Voir si tu souris aussi… Et de voir ton sourire si c’est le cas… Quand tu mange quelque chose… Car… J’aime déjà beaucoup ton sourire… »
Après ce tendre et timide aveu, elle vint frotter son nez contre le sien, le regardant de ses yeux pétillants d'amour, avant de le laisser tranquille poursuivre la découpe des aliments et continuer à la nourrir mais aussi à l’abreuver comme un petit oiseau, souriant à chacune des bouchées en gémissant de bonheur, ses oreilles et queue de lapine remuant joyeusement pour manifester le plaisir qu’elle prenait dans ce moment de partage magique. Et une fois l’assiette finie, le regardant poser les couverts sur la table, admirant ses mains en rougissant un moment, elle vint reporter son regard vers lui en l’entendant reprendre la parole. Et d’un beau sourire angélique, elle répondit d’une voix joyeuse en hochant vivement la tête.
« Ho oui ! C’était superbe ! Je… J’ai beaucoup aimé cela… Être près de toi… Picorer dans ton assiette… Nourris par toi… C’était… Magique… »
Se pinçant les lèvres toute timide après cela, elle ne le quitta pas des yeux, venant coller son front au sien, lui demandant à son tour.
« Et toi ? Ça t’as fais quoi de… Faire ça ? Ça t’as plut ? C’était comment ? Est-ce que c‘était comme tu avais imaginé ?»
Après cela, son regard plongeait dans le sien, la lapinette ria doucement avec tendresse en le regardant, venant relever une de ses mains timidement pour caresser sa joue tendrement, ne se souciant absolument pas s’ils étaient regarder ou non, se contentant seulement d’être avec lui et rien qu’avec lui, venant ajouter d’une petite voix.
« Je crois que c’est à ton tour maintenant… Toujours faim j’espère, mmh ? »
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Il souriait simplement en soufflant légerement du nez quand elle lui rétorqua que oui, peut être que ce n'était que la première fois qu'elle mangeait ici, mais, par rapport à ses premières bouchée, cela restait meilleure ainsi. Puis, sous sa prochaine phrase, elle l'amusa beaucoup, l'entendant lui dire qu'elle voulait voir si son sourire deviendrait plus .... souriant, quand ce serait à son tour de lui donner à manger.
" Je sourirais toujours plus à chaque moment passé avec toi."
Lui dit-il d'un coups, sorti droit de son cœur, sans aucune réflexion, seulement ce qu'il ressentait pour elle. Le repas continua donc tranquillement, comme sur un petit nuage, plus que ravis de pouvoir s'occuper d'elle, de pouvoir la chouchouter, sentant son cœur battre chaudement pour elle sous chacun de ses sourire, sous chacun de ses regard et de ses bruit de plaisir, complètement gaga d'elle. Il se mit donc à s’enquérir de savoir ce qu'elle avait pensé de cette expérience et fut plus que ravis et rassuré de l'entendre lui dire qu'elle avait trouvé cela superbe, riant doucement sous ses mots. Il venait de remarquer quelque chose à cet instant, regardant les lèvres de la demoiselle, mais, il n'eut le temps de dire quoi que ce soit qu'elle lui posa de nouveau des question, voulant savoir si ce petit moment lui avait plut à lui aussi. Son sourire eut un spasme, s’agrandissant sous ses mots avant de hocher la tête vivement pour lui répondre
" J'ai adoré."
Dit-il, simplement, une phrase courte, mais sortie toute naturellement. Mais bien-sur, comme elle le disait, c'était à son tour de manger, alors, il lui répondit en riant
" Oui, j'ai toujours faim, ne t'en fait pas, mais avant."
Son regard était toujours rivé sur ses magnifique lèvres et, maintenant qu'il avait reprit la parole, il put enfin faire ce qu'il souhaitait. Il rapprocha sa main droite de son visage, venant caresser délicatement sa joue à son contact avant de laisser son pouce passer sur le coin de sa bouche, venant retirer un grain de riz qui était resté collé à cette endroit, ensuite, sans réfléchir, comme pour ne pas gaspillé, il porta son pouce à sa propre bouche pour venir manger le dit grain de riz, venant a réaliser après cela les gestes qu'il venait d'avoir, il se mit à rougir, gêné en reprenant vite la parole
" JJe ... ex .. excuse moi ... c'était, je ... je n'ai pas vraiment réfléchit "
Puis, il se mit à rire quelques peu gêné de son geste, se frottant la nuque en la regardant.
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En l’entendant lui répondre qu’il sourirait toujours plus à chaque moment en sa compagnie, la lapinette se mit à sourire émue, ses yeux pétillants à ses mots alors que son coeur s’emballa dans sa poitrine, venant réchauffer tout son être sous la force de ses mots qui ne la laissait pas indifférente et lui faisait tant de bien, la rassurant tellement dans cette histoire qui était entrain de se créer entre eux et qui changerait surement leur vie. Puis après cette mignonne petite pause durant la dégustation du dîner de la demoiselle aux grandes oreilles, le repas reprit son cours. Son bien-aimé continuant à la nourrir, faisant attention et prenant bien soin d’elle, veillant à ce qu’elle mange bien entre chaque bouchée et à ce qu’elle boit aussi de temps à autre, la faisant rougir sous tant d’attentions mais également sourire de tendresse, ses yeux pétillants en regardant le jeune homme de son coeur lui témoigner son amour ainsi, la rendant si heureuse et touchée sous tant de tendresse qu’elle recevait.
Puis la fin du repas arriva, en tout cas pour la jeune rosette, ainsi que le moment de savoir si tout cela lui avait plu, ce qu’elle confirma avec tendresse en regardant Otto avec un regard des plus amoureux. Et bien entendu, Margaliti était fidèle à elle-même, elle vint retourner la question au jeune mercenaire, le questionnant à sa manière en le couvrant au passage d’un tas de questions plus ou moins similaires, voulant absolument savoir son ressenti. Et quand elle entendit la réponse du jeune homme qui faisait battre son cœur, la demoiselle esquissa un doux sourire ravie, adorant sa réponse si courte et simple, allant droit au but, contrastant totalement avec elle qui s'emmêlaient en permanence dans ses pinceaux, venant lui répondre d’une voix rassurée et aimante.
« J’en suis heureuse alors… »
Après cela, elle vint donc caresser tendrement sa joue, l’admirant de ses yeux amoureux et totalement sous son charme, le cœur battant sous tout l’amour qu’elle ressentait pour lui et ce bonheur immense qui l’entourait depuis qu’ils s’étaient déclarés l’un à l’autre. Et tout en l’admirant de son regard aimant, elle vint donc lui rappeler que c’était à son tour de manger maintenant, voulant savoir s’il avait toujours faim après tout ce temps à s’occuper d’elle. Et c’est rassurée qu’elle l’entendit lui répondre positivement, la faisant sourire soulagée en rougissant un petit peu, se disant qu’elle allait devoir bientôt s’occuper de lui, ce dont elle avait grande hâte même si ça l’intimidait un peu.
Mais elle haussa un sourcil à la fin de sa phrase, venant clignoter plusieurs fois des yeux, intriguée par ce qu’il voulait dire ou faire en lui demandant d’attendre. Et là, elle sentit sa main venir caresser sa joue, sentant la douceur de ses doigts sur sa peau, ses gestes délicats, la faisant doucement rougir un peu plus en le regardant, ses yeux tremblant d’émotions alors que son coeur tambourinait à tout rompre, ayant même un petit chaud par ce geste si doux et intime. Puis la suite la fit encore plus plus rougir, le sentant toucher le coin de sa bouche, lui donnant très chaud d’un coup en ne le quittant pas des yeux, avant de voir qu’il avait ramassé un grain de riz près de ses lèvres, qu’il vint apporter aux siennes sans hésiter un instant, ce qui n’arrangea pas les battements de coeur de la lapinette. Puis, comme sortant de son état en l’entendant s’excuser et le voyant gêner, Margaliti vint poser une de ses mains sur son bras, attrapant celui où sa main frotté sa nuque, venant secouer la tête à la négative.
« Ce… C’est pas grave… Tu n’as pas à t’excuser… Je… Ça ne m’a pas dérangé… Je… J’ai trouvé ça très agréable… Et je trouve cela très mignon… Très touchant même… Je… Merci… »
Esquissant un doux sourire en le regardant de son visage rougit, elle essaya d’attirer son bras vers elle pour qu’il arrête de se frotter la nuque et d’être gêné. Puis, une fois cela fait, elle vint caresser tendrement son bras, le regardant timidement mais amoureusement, un sourire amoureux aux lèvres, venant lui demander d’une petite voix en voulant plaisanter tendrement et le mettre à l’aise pour la suite.
« Du coup… Je suppose que ce petit grain de riz t’as donné faim ? »
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Il riait toujours gêné sous ses mots, même si, il était rassuré, car, dans un sens, c'était un geste assez intime à ses yeux qu'il venait de faire, passer son doigt sur ses lèvres, en y repensant, il se rendit compte de la sensation que cela lui avait donné, de la douceur de sa peau et de sa bouche sous ses doigts, qu'il en déglutis lourdement en prenant chaud.
Mais il fut tiré de ses pensées quand la belle margaliti se mit à lui tirer le bras, il se laissait totalement faire, n'opposant aucune résistance sous ses adorable petite main si délicate à ses yeux alors qu'il pouvait l'entendre le rassurer sur son geste, lui disant même que cela lui avait plut, que cela l'avait touché. Sur ses mots, et même sous les suivant, son regard se porta sur les lèvres de la lapine, son cœur bondissant dans son torse, un désir grandissant en lui, ce désir de savoir si, comme sur son pouce, ses lèvres seraient tout aussi douce contre les siennes ou peut être même plus et quel goût elles avaient.
Mais sous sa nouvelle phrase, il cligna des yeux rapidement pour revenir à la conversation, riant un peu pour chasser ses pensées en remontant son regard dans le sien, souriant d'autant plus en admirant ses prunelles avant de lui répondre
" Euh .. o .. oui, oui je .... enfin ça ... oui."
Plus pris sur le fait, il n'y avait pas, car dans sa tête se mélangé d'autre pensées, tel que le fait que, c'était surtout ses lèvres qui lui donnait faim, mais, il s'efforça à se secouer mentalement les méninges pour ne pas penser qu'à cela et revenir à la réalité, reprendre ses esprit, tournant son regard un instant vers la deuxième assiette.
" Il ... il va falloir que tu attrape ton assiette pour moi alors, parce que ... elle est un peu loin pour que je le fasse."
Dit-il sur un ton joviale et réaliste, car, s'il voulait l'attrapait, il risquait de la presser entre la table et lui pour cela et il n'avait pas envie de risque de lui faire mal ou de la faire tomber.
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En l’entendant rire puis lui répondre en bégayant presque, la jeune lapinette ria avec légèreté avant d’esquisser un tendre sourire en regardant son amoureux, le trouvant trop mignon et si attendrissant de réagir ainsi. Continuant de caresser tendrement son bras, Margaliti le regarda tourner sa tête ailleurs, suivant son regard des yeux en le voyant regarder la table. Puis, elle haussa un sourcil en l’entendant reprendre la parole, son regard se reportant sur lui en l’écoutant attentivement. Et à la fin des mots d’Otto, la jeune rosette hocha vivement la tête en riant de nouveau avec douceur, venant lui répondre d’un ton aussi jovial que le sien.
« Oui, je m’en occupe tout de suite ! »
Aussitôt dit et presque aussitôt fait, en tout cas aussitôt lancer pour réaliser sa mission le sourire aux lèvres. Mais juste avant cela, la demoiselle vint relever le bras du jeune mercenaire et approcha son visage de sa main dans laquelle elle déposa un baiser tendrement en fermant les yeux, avant de relâcher doucement son bras et se mettre en quête de tourner légèrement son corps, s’avançant un peu sur les jambes du jeune homme. Une fois cela fait, elle se pencha un peu en avant, venant tendre ses petits bras pour attraper son assiette, ses couverts ainsi que sa chope de cidre plus près.
Tout en faisant cela, sans s’en rendre compte d’ailleurs, la jeune rosette avait poser sa poitrine sur le bord de la table, mettant un peu en évidence son généreux décolleté, alors qu’en dessous, sa jupette s’était relever légèrement, dévoilant le haut de ses bas blancs ainsi qu’un peu de peau de ses cuisses. Puis comme si de rien n’était, en tout cas pour elle c’était le cas, elle se redressa, venant reculer et reprendre place plus près du corps du beau brun, le regardant en souriant toute fière.
« Et vala ! J’ai tout récupéré ! »
Annonça-t-elle d’une voix chantante et toute fière, dodelinant la tête toute contente en souriant tendrement à son amoureux. Et ensuite, elle attrapa les couverts entre ses mains, se penchant de nouveau un peu pour être plus à l’aise pour la découpe des aliments, commençant donc à découper plusieurs morceaux de côtes d’agneau pour en avoir quelques-uns de prêts d’avance.
Puis, une fois cela fait, ce qui dura à peine quelques secondes, elle reposa le couteau sur l'assiette et attrapa délicatement un des morceaux avec la fourchette, se redressant doucement tout en se tournant vers celui qui avait kidnappé son cœur tout en venant lui tendre tendrement le couvert avec le morceau de viande pour l’inviter à prendre sa première bouchée, attendant patiemment le coeur battant ce qu’il allait faire ainsi que sa réaction qu’elle avait hâte d’admirer.
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Le sourire qu'elle lui offrit en lui disant qu'elle allait s'occuper de récupérer son assiette le fit fondre encore une fois, un sourire tendre venant se coller sur son propre visage. De la où il était, il ne risquait pas de pouvoir voir son décolleté et, même s'il aurait put sûrement apercevoir la fin de ses bas et la peau de ses cuisses se dévoiler, son regard c'était en réalité porté sur sa petite queue blanche si mignonne qui lui paraissait si douce, mais surtout, qui l'amusait de la voir frétiller de joie.
Bien sûr, avec toute les pensées peu recommandable qui lui passèrent par la tête, il se mit à rougir et à prendre un coup de chaud avant de se mettre mentalement une gifle en remontant son regard avant qu'elle ne revienne s'asseoir sur lui, lui souriant toujours et même un peu plus quand elle lui dit avoir tout récupéré, ayant hâte de penser à autre chose grâce à elle et à manger aussi.
Quand elle lui fit fasse de nouveau, il ne pouvait pas se mentir, mais, l'envie de l'embrasser était devenue bien plus forte, comme si, chaque fois qu'il pouvait de nouveau voir son visage angélique, son sourire si ravissant, il avait envie de sentir ce que ses lèvres pouvait avoir comme goût, si cela se rapprochait de ce qu'il ressentait pour elle, de ce qu'il imaginait, mais, bien vite, il dut revenir hors de ses pensées, venant à ouvrir la bouche pour commencer à prendre son repas. Il engloutit sa fourchette sans difficulté, toujours en souriant et en mâchant tranquillement, se disant tout de meme que le plat avait quelque peu refroidis, mais qu'elle avait raison
" Oui, c'est bien meilleure et je sens que mon estomac va vite en réclamer à nouveau."
Dit-il en riant joyeusement auprès de celle qu'il aimait.
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C’est en toute patience mais ainsi qu’avec une certaine impatience que Margaliti attendait les réactions d’Otto, se demandant si ça allait lui plaire, si c’était bon, si elle lui avait donner un bon morceau, si c’était pas trop froid, si c’était à son goût et assez assaisonné, si cela lui plaisait aussi qu’elle lui donne à manger et tout un tas de questionnettes du même genre qui filait dans sa jolie caboche en le regardant. Et tout en le zieutant attentive et attendant son verdict, elle l’admira, admirant ses yeux qui la regardait en faisant battre son coeur, regardant ensuite ses lèvres en le voyant sourire tout en mâchant, venant se demander à son tour comment était les lèvres de son amoureux, se demandant si elles étaient douces, chaudes, le goût qu’elles pouvaient avoir et quel effet cela faisait de l’embrasser.
À ses songes, elle se mit à rougir soudainement, avant de reporter ses yeux dans les siens mine de rien, essayant de chasser ses pensées pas très catholiques en essayant de se concentrer entièrement sur le jeune mercenaire et le repas qu’elle devait lui donner. Puis la jeune lapinette put enfin entendre le verdict du jeune homme, la faisant esquisser un sourire ravie d’entendre que c’était meilleur dans son assiette. Et quand elle l’entendit rajouter que son estomac aller vite en réclamer encore, l’entendant rire à ses mots, elle se mit à rire attendrie avec lui, secouant doucement la tête alors que attributs lapinesques remuaient de joie à ce qu’il venait de dire.
« J’en suis ravie ! Je me hâte de vite arranger cela avant d’avoir des réclamations alors ! »
Dit-elle en riant tout en plaisantant, venant se tourner pour prendre cette fois un peu garniture avec la fourchette, amenant ensuite cette dernière devant les lèvres de son bien-aimé en lui souriant avec douceur, attendant qu’il prenne une nouvelle bouchée.
« J’espère que ce n’est pas trop froid… J’imagine que ça doit l’être un peu quand même… Je suis désolée pour cela Otto, je… Je vais bien m’occuper de toi pour me faire pardonner ! »
Hochant la tête avec vivacité et un regard plein d’entrain, les sourcils légèrement froncés de détermination et la bouche en cul de poule, la petite demoiselle affiché une mine déterminée, prête à s’occuper avec la plus grande attention de celui qu’elle aimait et dont elle avait envie de chouchouter plus que tout maintenant.
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Il n'arrivait pas à s’arrêter de sourire, la regardant, admirant son visage en l'écoutant rire avec lui, trouvant ce son des plus doux et plaisant, qu'est ce qu'il aimerait pouvoir l'entendre tout les jours qui lui sont donnait de vivre se dit-il en cet instant. Puis il l'écouta lui répondre qu'elle allait donc vite arranger le fait que son ventre réclamer encore de cette délicieuse nourriture, la voyant tendre de nouveau une bonne portion dans ses ustensiles, ouvrant la bouche pour déguster cela avec grand plaisir à nouveau
Elle se mit ensuite à s'excuser, lui disant que cela devait être froid et ajoutant qu'elle allait bien s'occuper de lui pour se faire pardonner. Il manqua de s’étouffer sous ses mots, rougissant un peu en avalant sa dernière bouchée, se disant que, heureusement qu'aucune personne de sa compagnie n'était là à cet instant, il déformerait à coup sur ses propos et les taquineraient jusqu'à la mort. Déglutissant une dernière fois, un vint déposer un doux baiser de nouveau sur la joue de la lapine, venant alors lui dire d'une voix douce.
" Ne t'en fait pas, c'est parfait, tu .... tu es parfaite."
Lui avoua t-il en même temps, continuant donc son repas avec un grand plaisir, mais non sans hâte de savoir ce que leur avenir proche allait leur réserver.
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Après s’être excusée de la température du plat qui avait refroidi, Margaliti affirma en promettant qu’elle allait bien s’occuper de son amoureux en conclusion à ses excuses pour ce petit désagrément. Et alors qu’elle retourna à ses occupations, prête de nouveau à reprendre de la bonne nourriture dans l’assiette afin de continuer à nourrir le jeune mercenaire qui faisait battre son cœur, la lapinette eut ses grandes oreilles qui se mirent à bouger en percevant un son d’étouffement.
Ni une ni deux, la jolie rosette tourna rapidement la tête pour voir ce qui se passait, et pu voir avec inquiétude Otto qui manqua de s’étouffer, que le pauvre en avait le visage rougit ! La demoiselle aux attributs lapinesques était toute gênée, se disant que ça devait être sa faute s’il avait manqué de s’étouffer, qu’elle avait sûrement donné trop rapidement la fourchette de nourriture au jeune homme et qu’il avait dû avaler de travers à cause de cela. Persuadé de son erreur, la jeune femme à la longue chevelure rosée esquissa un petit sourire navrée, tout en chuhottant d’une petite voix désolée emplie d’inquiéture.
« Je… Pardon… »
Puis une fois cela fait, elle retourna à sa tâche, terminant de prendre un peu de viande d’agneau avec du riz à la crème, tout en se faisant la réflexion qu’elle ne devait pas trop remplir l'ustensile cette fois, et quand elle le mettra dans la bouche de son bien-aimé, qu’elle fasse bien attention à ne pas lui donner trop vite, etc. Tandis que la mignonnette était perdue dans ses pensées, elle en fut sortie en sentant les lèvres du jeune mercenaire contre sa joue, faisant accélérer son cœur à toute allure tout en lui donnant un grand coup de chaud. Et les mots qui suivit le baiser du mignon brun firent emballer de plus belle son palpitant cardiaque ainsi que le feu qui s’était invité dans son corps.
« Je… Merci, je… Tu… Je te trouve parfait aussi… »
Sa petite tête légèrement retournée vers lui, ses grands yeux noirs pétillants de bonheur plongés dans les siens châtains, Margaliti souria tendrement à Otto en le regardant, avant d’à son tour lui offrir également un doux baiser sur sa joue, a à peine quelques centimètres de ses lèvres. Ensuite, le rouge s’empara de ses joues, ne tardant pas à être accompagné d’un petit sourire timide et amoureux, sans se quitter des yeux. Puis, la lapinette ria avec tendresse, un peu pour chasser sa timidité et sa gêne de son geste, se donnant ainsi un peu de courage pour poursuivre le repas et continuer à nourrir celui dont elle était amoureuse, sans oublier pour autant de lui faire boire un peu de cidre pour s’hydrater.
Quand le repas fut enfin fini et que l’assiette du jeune homme fut à présent vide elle aussi, la petite lapine toujours installée sur ses genoux reporta timidement toute son attention vers lui. Ses jolies mirettes de nouveau plongées dans les siennes, la jeune rosette esquissa un doux sourire en le regardant, ses petites mains posées sur ses petites gambettes recouvertes de bas, libres de nouveau après avoir reposé les ustensiles sur la table, qui s’agitaient légèrement en jouant avec le bas de sa robe un peu nerveusement.
« Tu… Ça t’as plu ? C’était bon ? »
Demanda-t-elle timidement, ses grandes oreilles s’agitant doucement par moment ou se baissant, alternant ce jeu de mouvement au rythme de ses doigts qui continuaient de jouer avec le tissu de son vêtement, tandis qu’elle essayait de continuer à parler malgré son coeur qui jouer de nouveau des tambours rien qu’en regardant les beaux yeux de son amoureux.
« Je… Tu… Heu… Est-ce que tu veux que… On… Qu’on reste encore un peu ici, qu’on prenne un dessert ou… Qu’on profite de l’ambiance ? Ou est-ce que… Tu… Tu veux que… Qu’on aille profiter de la soirée pour… Se balader… Rien que tous les deux ? »
Finit-elle par demander après quelques bégaiements et quelques difficultés, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine, tandis que ses oreilles et ses mains trahissaient sa petite gêne, ainsi que ses petites joues rouges, mais alors que le reste de son visage dans son sourire et ses yeux trahissaient l’immense joie qui l’habitait en ce moment en admirant celui qu’elle aimait.