C'est un test pour une future doublette. Le rp sera intégré dans l'histoire une fois terminé.
La trame est libre, le personnage pouvant aussi bien rencontrer une divinité que tomber dans un piège ou se trouver autre part, la coupure au moment de la traversée permettant de laisser le champs le plus libre possible.
J'aimerais éviter que le personnage débarque sur Terre, ayant déjà Fouine.
Concernant ce qui peut arriver, on évite si possible les changements physique qui altèrent trop l'image de base de manière définitive, je n'ai rien contre des changements physique temporaire.
Pour ceux et celles voulant inclure la mort du personnage, cela sera perçu à la fin du rp comme un mauvais rêve.
Pour donner une idée, la tribu est un peu du style mongol, donc l'archerie à cheval est une pratique maîtrisée, comme les notions comme sécher de la viande ou construire des tentes de voyage.
Si vous avez des question mes mp et mon discord sont ouverts.
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La Centauresse à deux Têtes, tel était le surnom d’Émeraude Oeil au Vent sur ces steppes. On racontait d’elle qu’aucun gibier ne pouvait échapper à son regard perçant et à ses flèches divines. S’il était vrai que toute petite, elle reçue deux bénédictions, l’une d’une déesse de la chasse, l’autre d’une divinité chevaline, ses compétences n’en restaient pas moins des années d’entraînement.
Sur le dos d’un étalon à la robe brune, nommé Bellérophon, elle parcourait la steppe au triple galop, alors que le soleil était sur le point de se coucher. Tout archer monté de sa tribu avait un lien magique avec sa monture, permettant de lier la vie de l’animal à son maître, offrant une longue durée de vie aux chevaux et un lien privilégier aux humains envers leurs montures. Comme le voulait la traduction, la monture était du sexe opposé, pour éloigner les prétendants disait-on, cela n’empêchait des duos du même sexe, la tribu n’y voyant qu’une décision divine. Pour Émeraude, son partenaire était bien un mâle, le lien se formant dès qu’elle avait posé les mains dessus, faisant comprendre que les divinités avaient un regard sur elle.
Émeraude ne parcourait pas ses landes pour rien, elle cherchait un gibier particulier, un dragon à fourrure, souhaitant ramener à sa tribu assez de nourriture pour passer l’hiver, ainsi que la pierre de feu qui logeait dans l’estomac de la bête. Avec sa monture, elle se sentait capable de chasser une telle bête, pouvant la guider comme si Bellérophon était ses propres jambes. Après tout, cela faisait deux jours qu’elle avait fêté son passage à l’âge adulte et aussi les douze ans de son compagnon.
Cependant, le soleil commençant à disparaître derrière des montagnes au loin, Émeraude ralentit la course de sa monture, venant à passer au trot et observer s’il n’y avait pas un endroit permettant de limiter les risques d’être attaquée de toutes parts. C’est alors qu’elle constata quelques choses d’étrange, de l’air qui ondulait, tel les mirages que l’on racontait exister dans les pays chauds où il n’existait que le sable.
Prudemment, elle s’approcha, venant à préparer son arc, touchant l’air du bout de son arme et ne constatant aucune réaction. Elle retenta l’expérience en mettant de la viande séchée au bout de son arme, le résultat étant identique. Avec prudence, elle fit approcher davantage sa monture.
Émeraude rangea son arme pour dégainer son épée, allant tenter de toucher cet étrange phénomène et être prête à se trancher le bras si une réaction hostile se faisait sentir. Si le contact fut un peu froid, elle ne constatait aucune réaction typique d’un empoisonnement ou d’une agression. Regardant sa main elle réfléchissait, était-ce ce que les légendes de la tribu nommaient « Passages Divins », des chemins que les divinités offraient aux mortels pour converser avec ceux et celles qui ont créé ce monde.
Il n’y avait qu’une seule réponse possible, tenter sa chance, ne rengainant pas l’arme, prête à combattre s’il s’agissait d’un mauvais coup des esprits des steppes.
L’étalon, répondant à un ordre invisible, se mit à avancer dans ce portail, le lien magique partageant le courage d’Émeraude à sa fidèle monture, découvrant ensemble ce qui se cachait derrière ce phénomène.
Nowi avait pour habitude de se balader dans l’épaisse végétation des jungles alentours de ce qu’on peut appeler sa tribu. Il était important pour elle de s’assurer de la sécurité des siens mais aussi que l’endroit reste une zone assez dense en vivres pour que les siens puissent prospérer. Mais nous pouvions aussi ajouter à cela que la terranide aimait tout simplement parcourir les jungles, sa nature sauvage prenant parfois le dessus et cela lui rappelait les bons souvenirs qu’elle a pu avoir par le passé avec celle dont elle était amoureuse.
Cependant, si habituellement, une simple ronde suffisait à faire revenir Nowi dans son camp, il n’en était rien pour cette fois-ci. Quelque chose l’intriguait et éveillait sa curiosité naturelle déjà si forte en elle. En premier lieu, de la fumée. En second lieu, l’odeur naturelle d’un feu qui allait avec. Puis, en troisième lieu, de la nourriture en train de chauffer. Nul doute qu’une personne se trouvait dans le coin et que le feu n’était pas d’origine naturelle.
Calme, silencieuse, la caméléone s’approchait, suivant l’odeur comme un chien remontant une piste. Certes, l’odorat de Nowi n’était pas aussi développé mais elle n’avait pas à en rougir pour autant. Il lui fallu quelques minutes pour atteindre et découvrir la source de toute cette intrigue. Dissimulée dans le feuillage, elle demeurait presqu’invisible et surveillait. Une femme, visiblement humaine, se préparait quelque chose à manger. Nowi connaissait désormais bien les humains et la haine pour quelques-uns des terranides. Elle devait alors s’assurer de deux choses : que cette étrangère ne soit pas hostile et ses intentions. Ce coin reculé du monde n’avait que peu de visiteurs qui osait s’y aventurer, augmentant la méfiance de Nowi qui envisageait un contact avec cette inconnue. Mais pour cela, elle allait devoir changer de physique pour faciliter le contact.
Alors, Nowi prit l’apparence d’une jeune femme, d’à peu près l’âge de cette intrigante femme, qu’elle eut rencontré plus tôt dans sa vie. Sa chevelure devint blanche et longue, ses yeux eurent cette touche de doré qui les rendait d’une certaine beauté. Son gabarit se fit celui d’une femme plutôt frêle mais un livre à la main laissa supposer qu’elle pouvait être une mage. Ses habits furent aussi plus civilisés, plus humains. Plus aucune trace de ses attributs terranides, Nowi ressemblait en tout point à une humaine. C’est donc une fois sa métamorphose terminée que la curieuse approchait et sortait de sa cachette, en douceur, sans la moindre trace d’animosité, et saluait l’étrangère :
- Tiens, bonjour à vous. Trouver quelqu’un dans ces lieux n’est pas commun. Vous vous êtes perdue ?
Réactive, habile, agile, rapide, tels furent les mots qui traversaient la caboche de Nowi en voyant l’inconnue réagir aussitôt au son de sa voix en brandissant un arc dans sa direction. Le cheval aux côtés des demoiselles semblait être agité, comme prêt à protéger sa maîtresse, ce que la caméléone voyait déjà comme quelque chose de positive. Un cheval n’est loyal qu’envers une personne qui le traite bien et ne s’attache à sa cavalière que si un fort lien les unis.
Finalement, flèche toujours prête à être tirée à tout moment, l’étrangère adressa quelques mots à la douce Nowi sous forme d’un conseil qui était lourd de sens. Ce à quoi, étrangement, la déguisée répondit avec un sourire toujours aussi amical et sur un ton calme, sans la moindre once de stress malgré sa situation désavantageuse :
- J’aurais pu en effet. Et, pour être honnête, je vous ai épié avant de vous approcher mais je trouvais cela plus respectueux de venir directement à votre encontre.
Et puis Nowi n’avait pas agit avec insouciance, elle se savait moins en danger qu’il n’y paraissait. Sa vie lui a permis de se méfier autant des étrangers que celle qui lui fait face le fait avec elle. Elle avait pris le temps de manipuler l’énergie spirituelle alentour pour se forger une barrière de protection imperceptible à l’œil nu. Rien d’offensif, juste de quoi éviter de recevoir cette flèche si elle avait été tirée.
L’inconnue fit finalement le choix de répondre à la question qui lui était adressé plus tôt, assurant venir d’un portail qui l’aurait mené droit dans cette jungle épaisse. Néanmoins, cette charmante inconnue avait du répondant et cherchait à en apprendre plus sur Nowi en usant de ses propres mots contre elle, ce qui, une fois de plus, fit sourire Nowi, amusée.
Ce qui surprit la terranide fut qu’Émeraude, tel était le nom sous lequel elle se présenta, baissa finalement son arme. Cela pouvait être vu comme une baisse de garde mais Nowi savait qu’il n’en était rien, d’autant plus que brandir un arc pendant trop longtemps était le meilleur moyen de rendre son tir imparfait. Puisqu’il en était au temps des présentations, Nowi joua le jeu et reprit la parole :
- Nowi, enchantée de vous rencontrer. Pour vous répondre, je dirais qu’habiter un tel endroit serait un bien grand mot mais je suis plutôt une habituée des lieux, il m’est assez courant de me perdre ici.
Nowi mentait, bien entendu, mais pour deux bonnes raisons. La première était qu’elle ne connaissait toujours pas les intentions de l’étrangère et qu’elle ne pouvait courir le risque de lui dire qu’un peuple vivait en ces lieux. La seconde demeurait dans le fait qu’elle continuait de jouer le rôle d’une humaine qui semblait civilisée et qui, à première vue, n’avait rien d’une personne vivant en jungle avec ses habits propres et soignés.
- Vous dîtes donc être venue au travers d’un portail. La magie est parfois bien capricieuse. De ce que mes connaissances en la matière peuvent en dire, celle des portails, à moins d’être maîtrisée, est sûrement des plus instables. Cela pourrait s’avérer difficile de retourner d’où vous venez. Je vous fais part de cette remarque par transparence. Le regard de Nowi se porta ensuite sur le cheval à leur côté et elle reprit : J’ai pu remarquer à mon arrivée que votre étalon était prêt à vous défendre à tout moment, vous devez être vraiment bonne avec lui pour qu’il réagisse ainsi. C’est une chose que je respecte énormément.