Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Le métro et la gare => Discussion démarrée par: Rubis Starling le vendredi 12 juillet 2024, 18:59:44
-
Le soir où ils s’étaient quittés, la jeune femme avait céder au sommeil en repensant aux doux mots de son collègue sur le fait que si elle faisait des cauchemars tout cela ne serait pas un rêve. Et aussi parce qu’il lui avait dit de se reposer pour ne pas être fatiguée le lendemain pour son autre emploi. Malheureusement cette nuit-là, comme la plupart où elle s’endormait dans les bras de Morphée, elle enchaîna les cauchemars les uns derrières les autres, se réveillant parfois en panique avant de se ressaisir en se rappelant qu’elle était en sécurité maintenant, enfin, à peu près si elle omettait les détails par rapport à son patron.
Mais cela ne l’empêcha pas d’enchaîner sa journée comme d’habitude, d’aller travailler à la librairie le jour et au bar la nuit, retrouvant ainsi ses collègue dont le beau barman qui lui avait fait chavirer son cœur. Étonnamment la jeune femme arrivait bien à contenir ses émotions et ses petits chamboulement qui pouvait la faire rougir ou sourire en admirant le barman discrètement de temps en temps, ce qui n’avait sûrement pas échapper à sa collègue jalouse comme un poux qui pour attirait son attention se mettait à lui claquer les deux fesses en même temps, faisant sursauter la pauvre demoiselle qui soupira ensuite à cause des taquineries de sa collègue amoureuse d’elle (faisant comme si elle l’ignorait même si dans sa tête elle ne pouvait s’empêcher de comprendre de nombreuses choses maintenant).
C’est ainsi que 4 jours s’était donc écoulées depuis la soirée qu’avait partagé Rubis avec Karl. Enfin, plutôt 3 soirs vu l’heure tardive à laquelle ils s’étaient quittés en bas de l’immeuble de la demoiselle après qu’ils se soient remercier mutuellement pour cette magnifique soirée qu’ils avaient passés ensemble avant de se confier chacun leur tour être impatient d’être à leur prochain rendez-vous (qui était quelque part leur premier rendez-vous après s’être avoué leurs sentiments).
Le matin de leur premier rendez-vous donc, la jeune femme s’était réveillé en sursaut jusqu’à en hurler d’épouvante tout en se recroquevillant sur elle-même en plaçant ses bras au-dessus de sa tête en larmes « Pitié… Arrête Viktor… Arrête s’il te plaît… » chuchota t-elle en tremblant comme une feuille, revivant presque ce moment qu’elle venait de revoir en cauchemar où son défunt fiancé l’avait cogné jusqu’à lui ouvrir le crâne avec une bouteille car elle avait essayer de fuir pour lui échapper, ce qui ne lui avait pas plu des masses et avait fait passer l’envie à la demoiselle d’essayer recommencer à se sauver de l’enfer dans lequel elle était à cause de lui et par sa naïveté aussi.
Retrouvant doucement ses esprits tout en reprenant son souffle, elle enleva doucement ses bras au-dessus de sa tête, se redressant doucement en regardant dans le vide un peu encore sous le choc du cauchemar. Elle se disait que ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas rêvé de ce moment-là précis où elle avait tenter de prendre la fuite. Pourquoi elle en rêvait maintenant ? Aujourd’hui précisément ? Certains diraient sûrement que c’est peut-être parce-qu’elle aime un autre homme maintenant et comme elle a rendez-vous avec lui aujourd’hui, son inconscient essaie de lui faire comprendre qu’elle est entrain de passer à autre chose par la représentation de ce cauchemar d’un moment qu’elle avait vécue où elle avait essayer de partir pour justement passer à autre chose. Peut-être bien que c’était possible tout comme ça ne l’était pas, peut être que c’était même un simple hasard en faite, allez savoir, ce genre de choses lié à la psychologie la laissait dubitatif car elle ne savait pas quoi en penser, se demandant parfois si tout cela n’était pas juste de la manipulation de pauvres gens qui souffrent.
Secouant doucement la tête à ses pensées divergentes lui permettant ainsi de penser à autre chose que cet horrible cauchemar, elle reporta son regard sur son réveil au loin pour regarder l’heure et elle vit qu’il était 5h05 du matin. Double chiffre en heure maintenant ? Le hasard s’amusait d’elle aujourd’hui décidément. La jolie albinos se leva de son lit, vêtue d’un simple débardeur et d’un shorty tour deux de couleur noir puis elle vint refaire son lit avant de prendre son réveil et couper les alarmes qui devaient la réveiller dans 25 minutes. Elle se dirigea ensuite dans son armoire et prit délicatement une chemise blanche ainsi qu’une jupe noire avant ensuite de prendre ses sous-vêtements avec une paire de collant puis elle alla ensuite posait tout ça dans la salle de bain, où elle entra pour se préparer.
Une fois sa douche prise, brossage de dents et cheveux et compagnie, elle enfila les affaires qu’elle avait préparé et termina par un coup de gloss transparent sur ses lèvres comme elle faisait d’habitude. Elle sortit ensuite de la salle bain et vit qu’il était 5h30. Elle avait prévu de partir à 6h mais finalement elle se dit qu’elle allait partir plus tôt vu qu’elle était levée et prête. Avant de partir, elle prit un peu de thé qu’elle avait mis au frigo la veille (elle aimait bien le thé glacé donc boire du thé froid parfois le matin ne la dérangeait pas et lui éviter d’avoir à en faire et surtout en gaspiller, ce qui serait fort dommage selon elle) puis lava la tasse et se sauva ensuite de son appartement.
Arrivée en bas de celui-ci, elle admira le parc en bas de chez elle qui était magnifique la journée surtout de beau matin comme ça quand il n’y avait encore personnes dehors, laissant ainsi volés dans les airs le chant des oiseaux qui gazouillaient et le son de la douce brise qui soufflait dans ses cheveux. Elle souria un peu bêtement en regardant le parc avant de rougir un peu et rire doucement en se mettant en route, ne pouvant s’empêcher maintenant de lier ce parc à cette magnifique soirée qu’elle avait passé avec Karl il y a 4 jours, lui faisant ainsi chaud au cœur tandis que ce dernier battait la chamade rien qu’à penser à lui et encore plus aujourd’hui car elle allait le revoir dans un peu plus d’une heure. Elle avait si hâte et avait attendu ce jour avec impatience, n’oubliant pas ses mouchoirs qu’elle avait mis à l’avance, laver et repasser, dans la poche de sa jupe, le tout emballait dans un petit tissus pour ne pas les abîmer.
La jolie albinos avait traversé le parc pour ensuite atterrir dans les rues de la ville qui commençaient doucement à s’animer avant de prendre le métro pour descendre à la station de la gare. Le matin de si bonne heure c’était encore calme dans les transports en commun, surtout le métro qui n’était pas encore bondé de monde et qui évitait donc d’être collés les uns sur les autres et d’avoir une ou deux baladeuses venant se balader sur elle, chose qui l’exaspérer au plus haut point en se disant que ce n’était pas possible qu’il ait autant de pervers qui profite des transports pour ça. Donc voyager si tôt était plutôt un soulagement pour elle et en plus c’était moins bruyant aussi, donc c’était doublement bénéfique.
Une fois arrivée à la station de la gare, elle descend et prend les sorties adéquates pour se retrouver devant la gare du centre-ville qui était le lieu de leur rendez-vous. Devant la gare, elle leva sa tête en direction de la grande horloge qui habillaient la devanture de cette immense bâtisse et elle put voir qu’il était seulement 6h06. Ha tiens, encore un double chiffre en heure, décidément c’était la journée, elle ne put s’empêcher de se poser quelques quelques questions sur ce drôle de hasard assez étrange aujourd’hui.
Sortant de ses songes tout en ne quittant pas l’horloge des yeux, elle se disait qu’elle était bien en avance et se demanda bien ce qu’elle allait pouvoir faire, même si restait à rien faire ne la dérangeait pas, d’autant plus qu’aujourd’hui elle ne travaillait pas à la librairie car elle était fermée à cause du mariage du cousin de son patron qui a dû y aller avec ses parents, donnant ainsi congés pour aujourd’hui et demain à la demoiselle, ce qui tombait plutôt bien. Tandis que la demoiselle baisa la tête pour reporter son regard car elle avait entendu un peu d’animation à quelques mètres d’elle, elle regarda ce qui se passe. Rubis put voir que c’était des jeunes gens qui faisaient un petit spectacle d’animation en chantant et dansant, essayant de faire sourire les passants qui passaient devant la gare, arrachant un sourire amusée et attendrie à la demoiselle qui regardait leur petit spectacle sympathique tout en attendant son beau collègue, n’entendant pas les bruits de pas qui se rapprochait d’elle pendant ce temps.
-
les quatre jours et trois soirée était passé assez rapidement pour Karl. Il avait joué son rôle à la perfection au travail, étant revenu le lendemain de leur soirée avec une attelle sur sa main gauche qu'il porterait pendant un bon mois pour s'assurer de bien faire croire au gens qu'il s'était bel et bien blessé, revenant même avec un gâteau pour se faire pardonner auprès des collègue qui avait dut le remplacer, don la pauvre Saki, lors de son " accident ". Pendant le travail, Karl ne laissait rien paraître sur ce qu'il avait commencé à ressentir envers la jeune Rubis, restant professionnel, mais, il voyait bien que quelque chose avait été vu par certains, alors il se doutait que d'autre rumeur allaient courir dans la salle de pause du bar.
La nuit juste avant le jour de leur nouveau rencard, Karl aussi s'était de nouveau retrouvé dans un cauchemars des plus désagréable. Cette tente, ce jour funeste, les félicitations de son père alors qu'ils allaient se reposer un instant et évoquer les stratégie pour les prochaines épreuves du tournois. Sauf que là, Karl était conscient de ce qui allait arrivait, il tentait de prévenir son père, d'aller voir les gardes, mais rien n'y faisait, on ne l'écoutait pas au sens totalement propre du terme, comme un simple enregistrement. Cette fois, il tira son épée bien avant que les assaillant n'arrivent, venant frapper au premier mouvement, mais rien n'y faisait, son épée n'arrivait à rien, elle ne tranchait rien, n'avait même pas d'impact sur sa cible malgré toute la force qu'il avait put y mettre. Là, sur un mouvement du magicien, il vit noir, puis, se retrouva dans une église, ou plutôt la cathédrale d'Anessa, sa ville.
De grands vitraux, de la lumière au couleur de tout les verres qui le composait, des centaines de personnes assise, un prêtre, une jeune femme dans une robe blanche. Il la reconnaissait, il ne pouvait que la reconnaître, son sourire que les dieux pouvait ardemment jalouser, ses yeux bleu et cette grâce. Il n'avait pas vécu ça, il n'avait pas eu le temps, son cœur lui faisait mal et battait à s'en rompre, elle se rapprochait de lui, son sourire toujours sur ses lèvres, alors que des larmes de sang se mirent à couler sur son visage. Là, un serviteur apporta un coussin, mais, sur ce coussin ne se trouvait pas que leur anneaux, il y avait une main dont la paume contenait les alliances, sa main coupé, venant se refermer sous ses yeux avant qu'un vent ne se lève dans la cathédrale et que tout se mettre à partir en poussière. Sa main coupé, les murs de la cathédrale, les invités, le prêtre, tout partait en cendre. Sous cette vu, Karl venait tendre sa main droite vers sa fiancée, essayant de l'attraper, voulant l’empêcher de recevoir le même sort, la voyant toujours souriante alors que lui serrait les dents pour l'atteindre avant que, elle aussi ne subisse le même sort, le voile sur son visage commençant en premier par s'effacer avec que ce ne soit elle, la voyant rouvrir les yeux une dernière fois, laissant apparaître des pupilles rouge comme des rubis alors qu'elle lui prononçait de nouveau les derniers mots qu'elle lui avait offerte la dernière fois qu'il avait put la voir.
Le duc déchu se mit tomber dans le vide, ce qui finit par le réveiller, sursautant dans son lit, le souffle rapide et cours, le cœur tambourinant, le bras gauche tendu comme s'il essayait d’agripper quelqu'un ou quelque chose avec une main qui n'était plus là. Il commença doucement à se calmer en regardant autour de lui, finissant par se frotter le visage dans sa main, humidifiant sa paume sous quelques larmes avant de soupirer, rejetant tout cela pour, comme depuis tant d'années, continuer à avancer. Le soleil n'était pas encore levé, mais il n'avait plus envie de dormir, alors il entama sa journée.
Il commença par s'entretenir, venant à se regarder dans le miroir de sa salle de bain, venant à se demander si cela était si important que cela qu'il s'entretienne, se tenant sur les bord du lavabo avant de se maudire lui même, se forçant à n e pas finir défaitiste. Il commença donc par se raser, puis par prendre une douche, finissant tout cela par mettre un pansement sur son arcade, se l'étant légèrement rouverte lors d'un entraînement de boxe un peu trop intense avant de finir par attacher sa prothèse. Sur ce point, il décida de sa tenue, un pantalon marron, une chemise bleu et un gilet marron, avec cela, une paire de chaussure confortable pour la journée à venir. Ensuite il fit un repas léger, œuf jambon et fromage, accompagné d'un jus d'orange.
Il était prêt, il n'avait pas regardé l'heure, mais la soleil commençait à éclairer la pièce par lui même, alors il décida qu'il était l'heure de partir pour la gare, prenant un sac à dos assez compact avec quelques affaires avant de sortir. Karl avait choisi d'y aller à pied traversant la ville sur un long chemin que le métro lui aurait épargné, mais étant donné qu'il détestait tout les transport de ce monde, il préférait les éviter le plus possible. Une fois enfin arrivé à la gare, il se dirigea directement au guichet, prenant deux ticket. Il n'y avait rien qui lui faisait penser que Rubis serait forcement là, seulement son instinct. La gare était plutôt vide, quelques personnes par ci par la, un groupe commençant à se former dans un coin de la gare, sortant des instruments, des saltimbanques se disait-il. Il décida de marcher un peu, venant se poser sur un banc pour surveiller la zone, gardant un œil autour de lui. Il se savait très en avance, mais il n'eut pas longtemps à attendre, pouvant voir , au loin, une silhouette reconnaissable entre toute.
Il ne put retenir un léger sourire en la voyant, décident de se lever tranquillement avant de marcher dans sa direction. Les saltimbanques qu'il avait put voir auparavant s'était mis à jouer, danser et chanter, attirant le regard de la jeune femme alors que lui, arrivait donc dans son dos. Il vint se poster à sa droite, venant à garder son regard vers le groupe avant de dire tout naturellement
" Bonjour Mademoiselle Starling, comment allez vous aujourd'hui ? "
-
La jolie albinos regardait en souriant les jeunes gens s’animaient en chantant et dansant, certains avaient même des instruments de musique, jouant ainsi quelques notes pour accompagner leurs camarades. La demoiselle les regarda avec un sourire attendrie et amusée, car elle trouvait cela sympathique ce qu’ils faisaient puis ça mettait un peu de gaieté au milieu des quelques passants qui passaient par là et qui semblaient tous stresser ou à cran. Elle se demanda même ce que cela donnera plus tard dans quelques minutes quand il y aura plus de monde.
Elle n’avait pas entendu les pas derrière elle, ses oreilles sûrement concentré sur les sons qui émanait du petit groupe de jeunes gens devant la gare qui s’amusaient. Mais elle senti à un moment un parfum qui lui sembla familier et fit battre son cœur près d’elle. Rubis se fit la réflexion que son cerveau devait lui jouer des tours maintenant car elle reconnaissait le parfum de son cher collègue, elle avait tellement envie de le voir qu’elle en avait peut être des hallucinations olfactives, non ? Puis elle se mit doucement à rougir en entendant la voix du barman qui venait de sa droite tandis que son cœur s’emballait encore plus vite.
Un doux sourire se dessina sur son visage et ses yeux se mirent à pétiller de milles feux alors qu’elle tourna sa tête sur sa droite, voyant son collègue qui regardait le spectacle devant eux. Elle ne l’avait pas encore admirait de la tête aux pieds mais elle remarqua qu’il avait une chemise bleu et un gillet marron, elle ne pouvait s’empêcher de penser que ça lui allait bien et en esquissa un sourire tendre en lui répondant de sa douce voix « Bonjour Monsieur Neumann, heureuse de vous revoir. » dit-elle en penchant doucement la tête avant de lui répondre « Je vais très bien maintenant que vous êtes là, merci. Et vous comment allez vous ? Vous avez fait bonne route ? » lui demanda t-elle à son tour en le regardant avec sa jolie tête penchée à droite alors que son corps resta face au spectacle qui se passait devant eux, admirant ainsi le visage de face de Karl.
-
Karl regardait la jeune femme en lui rendant son sourire, venant à regarder le sien, regarder sa tenue qui lui allait bien avant de rester sur ses yeux écarlates. Son sourire s'agrandit durant une courte seconde sous ses flatteries lorsqu'elle lui dit qu'elle allait bien désormais étant donné qu'il était présent, venant lui demander en retour les même choses.
" J'ai fait bonne route oui, et en voyant votre beau sourire, qui n'irais pas bien. Vous êtes ravissante."
C’était une phrase facile, mais sincère, le pensant réellement. elle avait un sourire très communicative et des émotions très contagieuse, observant toujours sa façon attrayante de se tenir et sa tenue qui la mettait en valeur.
" Êtes vous prête pour cette journée ? J’espère que vous avez pensé à prendre des chaussures confortable, à moins que vous n'essayez de trouver une excuse pour que je finisse par vous porter."
Dit-il, un sourire en coin et une voix joueuse à son encontre, même s'il espérait réellement qu'elle ne se retrouve pas à avoir mal au pied à la fin de la journée. Son regard se tourna ensuite vers les panneaux d'affichage, observant les arrivée de train et les départ, puis, tourna de nouveau ses yeux vers la jeune femme.
" le train ne devrait pas tarder à arriver, il va falloir quelques heures pour arriver à notre destination."
Il se tourna de nouveau correctement vers elle, tandis que les saltimbanque continuait de jouer en rythme et que le monde commençait à affluer dans la gare, il ajouta
" Avez vous déjeuné avant de venir ou voudrez vous prendre quelque chose en arrivant la bas ? "
Karl gardait toujours secret le lieu de leur rendez-vous, de la petit voyage en cette journée qui pour le moment devait être ensoleillé, voulant garder un peu de surprise pour la jeune femme. Quelques minutes suffirent pour entendre la voix de la gare prévenir les voyageur de l'arrivée du dit train, attirant son attention avant de la reporter de nouveau sur Rubis
" Et bien c'est notre, train, allons-y "
Dit-il avec entrain, un léger sourire au lèvres.
-
La jeune femme regardait avec tendresse l’homme à ses côtés avant de se mettre doucement à rougir sous ses flatteries, venant poser avec délicatesse sa main dans son cou en le regardant, hochant timidement la tête pour le remercier de ses gentils mots « Merci beaucoup Monsieur Neumann, si je puis me permettre vous l’êtes également. » tout en lui répondant d’une voix douce en rougissant davantage après l’avoir complimenté à son tour en ne le quittant pas du regard.
Rubis qui avait déjà sa petite tête penchée regardait Karl en hausant un sourcil à la mention des chaussures confortables avant de se mettre doucement à rire en l’entendant parler qu’elle cherchait peut être une excuse pour être porter par ses soins. Redressant doucement sa tête avec un sourire amusée, elle désigna du regard la gare derrière eux « Je suis passé hier matin avant d’aller à la librairie pour déposer un sac en consigne, dans lequel j’ai mis une paire de ballerines plates et quelques autres bricoles dedans comme de l’eau ou une chemise de rechange ou encore un legging et un débardeur. Comme je n’avais aucune idée du programme, je me suis dis qu’il valait mieux être prudente au cas où. » dit-elle sur un ton légèrement amusé en le regardant de ses yeux pétillants avant d’ajouter avec malice « Mais maintenant que vous me parliez de potentiellement me porter, je me dis que je rate peut être une occasion… Je devrais peut être oublier ce sac quelque part. Ou vous faite comme si vous n’avez rien entendu alors ? » termina t-elle par dire d’une voix joueuse aussi en mettant les bras dans son dos en penchant de nouveau sa tête avec un regard malicieux et séducteur.
Quand le barman se tourna pour regarder les panneaux d’affichages des trains pour ensuite signaler que leur train ne devrait pas tarder à arriver, la jeune femme haussa de nouveau un sourcil, intrigué, se demandant bien ce qu’il avait prévu pour aujourd’hui. Puis elle redressa de nouveau sa tête quand il lui demanda si elle avait mangé ou souhaitez mangé là-bas en arrivant, lui répondant avec un doux sourire
« Si cela vous convient je ne suis pas contre l’idée de prendre quelque chose une fois arrivé à notre destination car je ne vous mentirais en vous disant n’avoir rien mangé ce matin, faute d’un manque d’appétit assez tenace à mes réveils. » avoua t-elle en riant doucement pour dédramatiser la chose en le regardant avec douceur.
Et quand dans les hauts parleurs de la gare ils annoncèrent l’arrivée en gare de deux trains à des destinations différentes, elle posa un doigt sur ses lèvres en se demandant lequel des deux étaient le leur en regardant en l’air en direction des baffes qui passaient l’annonce. Puis elle reporta son regard sur Karl quand il lui annonça avec le sourire c’était leur train. Elle hocha doucement la tête en lui souriant tendrement en retour « Très bien, je vous suis donc. » lui répondant d’une douce voix avant d’ajouter en regardant les cassiers de consignes juste à côté des guichets « Faudra juste que je récupère le sac dans le casier, ça sera rapide. » .
Cela tombait bien, c’était sur leur chemin en directions des voies des trains, ce qui permit à la jeune femme de sortir une petite clé qu’elle sortit de la poche de sa jupe qu’elle avait mis dans un petit sachet de tissus en soie rouge, de l’insérer dans le casier correspondant au numéro de sa clé et d’en ressortir un sac en tissus noir qu’elle posa ensuite sur son épaule gauche avant de déposer la clé dans une boîte à cet effet, destinée à déposer les clés des casiers de consignes dedans. Une fois son sac récupérait, elle remercia d’un petit hochement de tête le beau brun à ses côtés et le suivit pour la suite, se demandant bien avec curiosité et impatience ce qu’il avait mijoter pour cette journée à deux.
-
Karl ne put qu’être amusé en entendant que la jeune Rubis était passé la veille pour déposer un sac avec des vêtements de rechange ainsi que quelques provision en prévision du voyage, souriant d'autant plus, en suivant sa remarque sur le fait, que, peut être ne le prendrait-elle pas en fin de compte, montrant que cela lui plairait d’être porté. Un fin rire étouffé par ses lèvres fermé pouvait être vu plus qu'entendu, au vu des bruits de la gare, amusé par sa réponse avant de lui dire en continuant son petit jeu
" Par prévoyance je dirais que le sac reste le bienvenue, mais si, par malheur même avec de bonne chaussure vous vous retrouviez à être trop faible pour marcher, il serait toujours de mon devoir de vous porter."
Dit-il pour la contenter et continuer de s'amuser de sa réponse, tout en s'assurant que tout ce passe dans de bonne condition pour elle. La seconde question s'était porté sur le fait de prendre un en-cas en arrivant ou si la demoiselle avait correctement déjeuné avant de venir. La réponse qu'elle lui donnait ne lui avait pas vraiment plus, entendant que son ventre était vide à l'heure actuel, et, sachant qu'ils avaient quelques heure de trajet à faire, attendre jusque la bas sans rien ne lui plaisait pas vraiment.
" Ne vous a t-on pas dit que le petit déjeuner et le repas le plus important de la journée Mademoiselle Starling ? Nous mangerons donc quelques choses en arrivant."
Il avait tout de même conservé un ton sympathise et plaisantin, histoire de ne pas non plus dramatiser la chose, mais il se souviendrais de ce point. Peu de temps après, l'annonce de l'arrivée du train en question venait d’être annoncé, suivi d'un autre train, gardant un peu de suspens. Karl gardait le secret de leur destination, mais, même s'il n'y aurait eut qu'un train, leur point de descente n'était pas la fin de leur déplacement, donc, le mystère serait toujours resté entier.
Sous cette annonce la demoiselle dit qu'il fallait mieux récupérer son sac avant tout cela, le faisant simplement hocher de la tête avant de la suivre jusqu'au consigne. Une fois arrivé et le dit sac récupéré, il était temps de rejoindre le quai. Il avait observé le sac de la jeune femme et en avait remarqué la simplicité, sans pour autant que cela fasse trop, dépouillé. Le sac de Karl, lui, ressemblait à un petit sac de randonneur digne des années cinquante, très vieux jeu, fait dans une toile de jute kaki solide et renforcé sur certain bord par du cuir, deux poche extérieur se trouvant à l'avant.
Une fois sur le quai, Karl profita des quelques minutes de temps d'attente pour se diriger vers un distributeur qui se trouvait là. Il y jetait un regard pour trouver quoi prendre, puis, jeta son dévolu sur une brioche fourré à la confiture de pomme. C'était industriel, malheureusement, mais au moins, cela servirait quand même. Après cet achat, il se tourna vers Rubis pour lui tendre la brioche conditionné dans un emballage plastique, un dessin de panda se trouvant dessus, venant lui dire
" Tenez, si jamais vous avez un creux durant le trajet."
Ce point réglé, il n'aurait plus trop à s'en inquiéter et, quelques minutes plus tard, le train arrivait enfin, s’arrêtant devant eux. Il se souvint alors des tickets et, vint à tendre celui de la jeune femme avant de pouvoir monter dedans. Karl fit une légère grimace, détestant toujours autant monter à bord d'un véhicule, mais il n'avait pas vraiment le choix au vu de la distance à parcourir pour leur voyage. Se faisant légerement violence, il entra donc à l’intérieur, marchant ensuite à la recherche de leur siège. Cela ne lui prit que peu de temps et, il invita la jeune femme à venir s'asseoir avant de faire de même, finissant par lui dire
" La seul chose que je peux vous dire pour le moment, c'est que le train passera prêt de la mer."
C’était un indice sans vraiment en être un, alors cela pouvait tout autant assouvir sa curiosité que l'embraser, ce qui l'amusait tout particulièrement.
-
Rubis attendit avec impatience la réponse du barman qui ne se fit pas attendre alors qu’il affichait un sourire des plus amusés en lui répondant que si elle était fatiguée il était de son devoir de la porter, faisant rougir la demoiselle tandis qu’elle ria doucement amusée par sa réponse aussi en mettant une main devant sa bouche « J’en prend bonne note Monsieur Neumann. Préparez-vous a que je sois fatiguée alors… » dit-elle sur un ton taquins avec son petit regard malicieux et séducteur avant de rire de nouveau derrière sa jolie main de porcelaine.
À la réponse de la jeune femme qui avoua n’avoir rien mangé car elle avait du mal au réveil, l’homme à ses côtés lui répondit d’un ton sympathique qu’ils mangeront quelques chose en arrivant à leur destination mais il ne manqua pas de lui rappeler sous forme de question que le petit-déjeuner était le repas le plus important de la journée.
Ce à quoi la jolie albinos hocha doucement la tête en le regardant un peu gênée malgré son sourire amusée pour ne pas l’inquiéter « Si Monsieur Neumann, mon père le répétait tous les jours, surtout à ma mère qui avait tendance à sauter le petit-déjeuner pour se sauver a des réunions, ce qui faisait lever les yeux au ciel à mon père qui préparait le petit-déjeuner et qui me priait tous les jours de ne pas faire comme ma mère quand je serais grande. » dit-elle en riant doucement amusé avant de reporter son regard sur le côté « Avant je respectais cela sérieusement à la lettre mais depuis mes cauchemars incessants, je… Je n’arrive à rien à avaler, mon corps est… Dans une sorte d’état comme si ce n’était pas des cauchemars que je venais de vivre mais… Comme si c’était réels ce que je venais de « subir » si j’ose dire… » avouant doucement cela d’une petite voix en ayant un regard douloureux quelques secondes avant de reporter son regard de nouveau sur le barman avec un joli sourire et une petite mine gênée, riant doucement de tout cela pour dédramatiser la situation qui était tout de même assez particulière il fallait le reconnaître.
Ensuite après l’annonce par le barman que leur train était en gare, la jolie serveuse lui répondit qu’elle le suivait donc mais lui prévint d’abord qu’elle devait récupérer son sac en consigne, passant aux casiers de consignes récupérer son sac avant de rejoindre les quais de la gare où les deux trains devaient bientôt arrivés en gare. La jeune femme regarda quelques instants les impressionnantes machines au loin qui entraient en gare pendant que Karl s’était tourné vers un distributeur, ne sachant pas ce qu’il faisait.
Puis elle reporta son regard sur le beau brun quand il lui parla tout en lui tendant une brioche dans un sachet avec un panda dessiné dessus. Elle attrapa délicatement du bout des doigts le sachet qu’il lui tendit, frôlant sa main de ses doigts fins au passage avant de caresser du bout de ses doigts ce qu’elle tenait dans ses mains. Esquissant un sourire touché par les mots de Karl et son geste, elle releva doucement la tête en lui faisant un beau sourire « Merci beaucoup Monsieur Neumann, vous êtes adorable… » dit-elle d’une douce voix en le regardant de ses jolis yeux pétillants, touchée autant par son geste que par le fait qu’il est pris une brioche alors qu’elle adorait ça, émue qu’il s’en souvienne et de cette délicate attention à son égard.
Une fois que les trains se stationnèrent en gare afin d’accueillir les voyageurs, Rubis reporta son regard sur Karl qui lui tendit un ticket qu’elle prit délicatement en hochant doxuement de la tête pour le remercier. Puis elle le suivit ensuite vers le train qu’ils devaient prendre et monta à sa suite, le suivant sagement jusqu’à leurs sièges où il l’invita d’abord à prendre place. D’un petit hochement de tête pour le remercier de nouveau, elle prit place et le regarda en souriant s’assoir à son tour avant qu’il ne lui donne un petit indice sur le fait que le train passera à côté de la mer.
La jolie albinos haussa doucement un sourcil en souriant amusé, se demandant bien où ils allaient, mais si il parlait d’un passage devant la mer, ça veut dire qu’il y avait quand même un peu de trajet à faire, donc un voyage qui ne sera pas court où elle pourra s’amuser à le taquiner et continuer à le découvrir davantage « Cela veut dire que je vais avoir tout le loisir de pouvoir profiter de vous un moment alors… J’aime beaucoup ce début de voyage Monsieur Neumann… » dit-elle avec un petit sourire taquin et sincère en le regardant.
Puis pendant que le train se mit en marche doucement, elle pencha doucement la tête en regardant le sac de l’homme à ses côtés, lè touchant du bout des doigts par curiosité « Mon père avait un sac similaire qu’il avait hérité de ses jeunes années à l’armée… » dit-elle en souriant nostalgique avant de relever son regard vers le beau brun à ses côtés, prête à lancer une nouvelle taquinerie sur une potentielle relation entre l’armée et la mafia avant de remarquer le pansement sur son arcade « Vous… Vous vous êtes blessés ? » demanda t-elle en reportant son regard sur lui avec une petite mine inquiète.
-
" Faite attention à ne pas abuser des bonnes choses Mademoiselle Starling."
Dit-il en riant légèrement, le regard en coin pour l'observer après sa remarque comme quoi elle allait sûrement jouer les fatigué durant leur voyage. Quand ce fut après sa réponse au sujet du petit déjeuné manqué de la jeune femme, elle lui raconta que son père lui disait la même chose à elle que à sa mère. Karl s'amusa de ses paroles, puis, fit une mine compréhensif quand elle lui avoua la raison qui la poussait à sauter ce repas. Il ne savait pas ce qu'était son cauchemar, il n'allait pas lui demander, en tout cas pas pour le moment, mais il avait tout de même envie de comprendre, de la comprendre, savoir ce qui la dévorait tant pour que son estomac en soi bloqué.
" Et bien nous allons voir si l'on peux remédier à ce petit problème et éviter que feu votre père ne continue de vous sermonner de là où il se trouve désormais."
Lui adressât-il avec un sourire et une voix compatissante, prenant par la suite la route pour aller au quai de la gare où leur train était sensé arriver. Au cas où, pour éviter que le ventre de la jeune femme ne la torture trop durant le trajet, le barman décida de lui acheter une pâtisserie dans un des distributeurs qui ornaient les quai, souriant simplement sous son remerciement alors que le train entrait en gare. Une fois à l’intérieur de ce dernier et bien installé à leur place, Karl retira son sac pour le placer sur ses genoux, en profitant pour annoncer à Rubis un semi indice sur là où ils allait. Elle n'avait pas perdu une miette de cela et, en profita, venant lui dire que cela lui permettrait d'avoir tout le temps mieux le connaître, ce qui ne manqua pas de l'amuser
" Vous aurez toute la journée pour cela et, si nous mettons plus de temps que prévu, possiblement plus. "
Oui, car le trajet prendrais pas mal de temps, que ce soit à l'aller ou au retour, alors s'ils voulaient profiter de l'endroit où il allait l'emmener, il valait mieux être sur que, s'il dépassait le temps plus ou moins impartis, ils aient une solution de secours. Par la suite, il put la voir venir toucher son sac, attirant sa curiosité sur ce geste ainsi que son attention, avant que le sujet ne change à nouveau, venant parler de sa blessure récente.
Machinalement, Karl vint poser sa main sur son pansement, comme pour vérifier qu'il était toujours là, souriant ensuite pour lui répondre en était totalement relaxé
" Oh ça, juste un entraînement un peu intense ce qui l'a légèrement rouverte, mais ce n'est pas grand chose, le pansement fait plus alarmant que ça ne l'est, c'est juste pour éviter de salir la plaie."
Et c'est ce qu'il pensait réellement, ce n'était rien, en tout cas par rapport à tout ce qu'il a vécu, c'était l'équivalent d'un grain de sable sur une plage. Quelques minutes passèrent, et, le sifflet annonçant le départ du train se mit à retentir, les portes se refermant avant que l'engin de commence doucement à se mettre en marche. Karl n'aimait toujours pas cela, mais il n'en disait rien, autant qu'il n'en laissait rien paraître, venant reprendre la conversation en restant d'ailleurs sur ce fond de pensée.
" Vous prenez souvent le train ? "
-
Aux mots du barman qui mit en garde la demoiselle albinos sur le fait d’abuser des bonnes choses en voulant profiter de ses bras pour se faire porter si elle était fatiguée, cette dernière le regarda avec un petit regard amusée tout en riant doucement avec sa main devant sa bouche, venant hocher la tête pour dire qu’elle fera attention malgré son regard taquin qui pouvait laisser planer le doute dans ce petit jeu.
Après avoir ensuite avouer à Karl qu’elle savait très bien que le petit déjeuner était le repas le plus important de la journée car son père lui répétait sans cesse enfant à cause de sa mère qui sautait toujours ce moment vital de la journée, la jeune femme lui confia qu’elle sautait malgré elle ces repas si important à cause de ses cauchemars qui l’en empêchait, sans s’étendre dans les détails bien entendu, car c’était compliqué d’annoncer que ces cauchemars étaient reliés à son passé qui revenait sans cesse la hanter et parfois l’épouvanter comme ce fut le cas ce matin.
Regardant le barman avec une petite mine gênée mais souriante pour ne pas l’inquiéter, elle eut un regard troublée et émue par les paroles compatissantes de Karl qui lui disait qu’ils allaient voir comment l’aider à régler ce soucis afin d’éviter que son défunt père l’a sermonne de l’au-delà, arrachant un sourire amusée et attendrie à la jolie serveuse qui hocha doxuement la tête pour signifier qu’elle était d’accord avec ce qu’il disait mais aussi pour le remercier de sa sollicitude.
Puis ensuite quand ils allaient pour gagner les quais de la gare afin de prendre le train qu’avez réservez le beau barman, ce dernier s’arrêta à un distributeur pour lui offrir une broche afin qu’elle n’ait pas l’estomac vide pendant le voyage. La jeune femme avait regarder cette offrande comme si c’était la plus belle chose du monde qu’il venait de lui offrir et le remercia chaleureusement de sa délicate attention. Et après quand ils arrivèrent sur les quais de la gare et montèrent dans le train pour ensuite s’installer à leur emplacement, le barman donna un petit indice à la demoiselle sur leur voyage et Rubis compris que le voyage allait être très long, ce qui la ravie de l’apprendre afin de pouvoir mieux découvrir Karl avec qui elle partagea cette pensée, ce à quoi le barman lui confirma qu’ils allaient avoir toute la journée pour ça et peut être plus potentiellement selon le temps de trajet, faisant ainsi sourire aux anges la jeune femme à ses côtés qui semblait plus que séduite par cette merveilleuse nouvelle.
Puis la jeune femme remarqua le sac particulier que Karl possédait, ne pouvant s’empêcher de le toucher tout en partageant avec le beau brun que ce sac ressemblait à celui que son défunt père avait hérité de ses jeunes années à l’armée. La demoiselle y voyant une nouvelle opportunité de taquinerie à l’attention de Karl en jouant sur les relations de la mafia et l’armée, elle s’apprêta donc à plaisanter à ce sujet avant de remarquer le pansement sur l’arcade de son collègue, l’inquiétant, ce qui la poussa à lui demander si il s’était blessé. À la réponse de Karl qui la rassura que ce n’était rien d’autres qu’une petite égratignure qui avait rouvert sa cicatrice et que le pansement était plus impressionnant qu’autre chose, Rubis hocha doucement la tête, perdant doucement l’inquiétude sur son visage en voyant le barman lui répondre avec le sourire à ce sujet.
Au démarrage du train, la jeune femme regarda sur le côté, entendant les sifflements du train et ressentant les vibrations particulières de la mise en marche du train, qui s’atténuait après la mise en route au bout de quelques minutes, mais ces bruits et sensations de démarrage ne lui plaisait pas beaucoup à elle non-plus, n’étant pas forcément à l’aise dans tout type de transports en faite, surtout les voitures particulièrement qui l’angoissait.
Entendant la douce voix de Karl qui la sortir de ses réflexions, elle reporta son regard sur lui alors qu’elle avait une de ses mains qui tiraient sur le tissus de son sac en tissus noir, montrant bien son inquiétude au démarrage du train mais elle n’en laissa rien paraître sur son joli visage tandis qu’elle répondit à sa question « Je prend rarement le train, une fois ou deux par an en général, pour aller passer quelques jours à la plage justement ou en montagne. Cela ne m’enchante pas beaucoup mais je préfère ça au bus ou à la voiture. » puis elle ria doucement avant d’ajouter « Après si on compte le métro comme un train dont il est techniquement, il m’arrive de le prendre souvent par manque de temps et surtout de choix possibles. Mais lui je préfère le prendre très tôt le matin et très tarde le soir pour éviter tous les pervers qui y sont aux heures de pointes…» lâcha t-elle en hausant un sourcil en regardant quelques instants sur le côté avant de reporter son regard sur Karl en lui souriant avec curiosité « Et vous ? Prenez-vous souvent ou non le train ? Et pour quelles raisons ? » profitant au passage d’ajouter une autre question pour en savoir plus sur lui.
-
Le train commençait à se mouvoir, laissant seulement une vibration déplaisante se faire sentir alors que, lentement, on pouvait voir le quais de gare se déplacer devant eux, de plus en plus vite, Karl en avait un léger frisson.
Sur cet instant, une question logique lui vint, regardant de nouveau la jeune femme pour lui demander si elle prenait le train ou non. Il eut droit à une réponse mitigé de sa part, l'entendant lui dire que, le train rarement, mais le métro plus souvent, malgré ses inconvénient des plus répugnant. Karl se reteint d'un rictus de dégout sous cette évocation, avant de se retrouver lui aussi à devoir répondre à cela.
" Le moins je les utilise, mieux je m'en porte."
Dit-il au départ le plus simplement possible en souriant, laissant sous ses mots, glisser son sac sous son siège pour ne pas être dérangé, étant donné que le voyage mettrait plusieurs heures, il fallait bien s'installer confortablement.
" Je fais tout à pied, les transport .... et bien je les utilise seulement quand je sais que je n'ai vraiment pas le temps de me déplacer d'un point A à un point B dans le temps impartis."
La foule comprimé, le bruit, les odeurs, les malpolis, plein de chose en plus du mode de transport en lui même qu'il n'aimait pas. Heureusement pour eux, la direction du train et l'heure où il l'avait prit faisait que ce dernier était assez vide, ce qui en faisait un minimum quelque chose d'agréable. Bien vite, le paysage se mit à défiler, montrant tunnel, immeubles et gratte ciel.
" On peux dire que j'ai le mal des transports."
Finit-il par conclure en tournant son regard vers elle, lui disant au fond la vérité, il n'était pas à l'aise dans ce genre d'endroit, même s'il se contenait de le montrer et les évitait comme la peste. Leur destination, il l'avait déjà emprunté une fois lors de ses recherches pour rentrer chez lui et déjà à l'époque il avait dut se résoudre à prendre ce train, mais il épargnerait la suite pour la jeune femme, ayant choisi de marcher une fois arrivé à la gare plutôt que de prendre le bus pour se rapprocher au plus de leur destination.
" Êtes vous déjà allé au sud du Japon ? "
Finit-il par lui demander en la regardant de nouveau, voulant savoir si, sans s'en rendre compte, sa surprise tomberait à l'eau du fait qu'elle y soit peut être déjà allé.
-
La jolie demoiselle regardait le barman avec attention quand il lui partagea à son tour qu’il n’aimait pas spécialement le train, la faisant doucement sourire à ses mots en se disant qu’ils avaient décidément beaucoup de points en commun. Elle hocha doucement de la tête quand il ajouta qu’il prenait les transports seulement quand il n’avait pas le choix pour se déplacer quelque part, ce qu’elle comprenait parfaitement. Si elle pouvait, elle ferait tout à pied ou en calèche ou même à dos de rennes comme elle le faisait parfois dans son pays, aimant se déplacer le plus simplement du monde sans avoir à recourir à de quelconques véhicules comme les voitures ou motos, à la limite le vélo était un véhicule qu’elle acceptait sans trop broncher.
Et quand Karl avoua à Rubis avoir le mal des transports, cette dernière eut une expression compatissante en venant poser une de ses mains sur la sienne « Je suis désolée que nous devons réveiller votre mal des transports aujourd’hui… Je vous promet de tout faire pour essayer de vous le faire oublier pendant le trajet. » dit-elle avec douceur en le regardant tendrement avec sa main sur la sienne avant de se mettre doucement à rougir en se rendant compte de son geste. Elle enleva timidement sa main et détourna le regard quelques secondes « Je suis désolée… Je suis d’une impolitesse… Je m’en excuse mais… C’est plus fort que moi… » dit-elle en relevant son regard vers lui en le regardant avec un petit sourire timide et gênée.
Puis elle pencha doucement la tête en hausant un sourcil à sa question pour savoir si elle était déjà aller au Sud du Japon. Elle releva doucement ses yeux en l’air en mettant un doigt sur ses lèvres, réfléchissant à sa question avant de répondre d’une petite voix « Mmmh… Je… Je ne sais pas… » avoua t-elle en riant doucement amusée et gênée par ce qu’elle allait dire « Vous allez sûrement trouver ça stupide mais… Le peu de fois que j’ai pris le train pour aller à la plage ou à la montagne pendant une journée ou deux, je… Je disais simplement aux employés de la gare de me donner un billet pour le prochain départ à destination d’une plage ou d’une montagne… Je ne me souciais pas de la direction où cela se trouvait donc j’ignore si j’étais dans le Sud, le Nord, l’Est ou l’Ouest… » avoua t-elle timidement en rougissant avant de venir passer sa main dans son cou en reportant son regard gênée mais souriant vers Karl « Et… Et vous ? Vous y êtes déjà aller ? » demanda t-elle à son tour, curieuse comme toujours à son sujet.
-
Sur son aveux au fait qu'il avait le mal des transports, il put entendre la jeune femme à ses cotés s'excuser qu'il doivent subir cela, sentant alors sa main se poser sur la sienne un court instant avant qu'elle ne la retire, s'excusant de son geste.
Karl reprit un sourire en cet instant, s'amusant de sa réaction, mais aussi de ses gestes impulsif qui n'était guère malveillant. Certes, sa mère aurait fustiger à l'impolitesse que cela était de toucher une autre personne sans son autorisation, ni sous un si cours moment où il se connaissait, mais elle n'était pas là, et il n'était plus noble, donc la majorité des étiquettes qu'il devait faire attention auparavant n'avait plus d’intérêt, ce geste n'allait pas créer d'incident diplomatique.
" Ce n'est rien, ne vous en faite pas pour si peu."
Dit-il d'abord avec un doux sourire pour la rassurer, puis, continua sa réponse.
" Et puis, si le voyage en votre compagnie n'en avait pas valu le coup, je ne serais pas là de toute façon, donc n'y pensez pas."
Sur ses mots et les mouvements du train prenant petit à petit sa vitesse de croisière, s'élançant dans une ville qui défilait au fenêtre à toute vitesse, Il vint lui demander si elle était déjà allé au sud du Japon. On peux dire que le Barman ne s'attendait pas vraiment à sa réponse qui l'amusa assez. Elle lui avoua ne jamais avoir vraiment réfléchis à ses destinations, ayant seulement pris des billet au hasard avec la seul indication que cela la mènerait soi à la montagne, soi à la plage. Son sourire s’agrandit sous ses mots, se disant donc qu'il y avait des chances que la demoiselle soit au moins allé à leur première étape de leur voyage.
" J'y suis allé deux fois oui, une première fois pour me rendre compte de lieux et une seconde fois pour mieux .... l’apprécier."
Une première fois pour être sure de ce qu'on, lui avait dit, de la grandeur des lieux et de son importance au Japon, la seconde fois pour y faire ce qu'il avait à y faire, pour tenter de rentrer chez lui, mais sans succés.
" Donc il y a des chances que vous soyez déjà allé au moins dans la ville où nous descendront du train, elle borde la mer."
Karl n'était pas déçu de cette possibilité, tant que leur destination final restait inconnu à la jeune femme, voulant lui faire découvrir quelque chose qu'il avait trouvé magnifique. Il suffit, d'ailleurs, que de quelques petites heures pour que le train n se retrouve hors de la ville, mais surtout, à longer le bord de mer, offrant une vue des plus agréable alors que le soleil était assez bas dans le ciel, brillant, illuminant l'eau bleuté qui scintillait sous leurs yeux.
« Qu’est ce qui vous ferez plaisir de manger ce midi ? »
-
La jeune femme esquissa un doux sourire rassurée quand Karl lui répondit que ce n’était rien, hochant doucement la tête pour le remercier d’être si compréhensif. C’est vrai, c’était plus fort qu’elle, elle était tactile mais dans pas le mauvais sens, elle était du genre à toucher les gens quand ils étaient blessés, à poser sa main sur leur épaule quand ça n’allait pas même parfois à les prendre dans ses bras. Et ce dernier point lui demandait beaucoup de courage vu sa timidité et son côté réservé en plus de sa nature craintive, mais quand les gens qui l’entouraient n’allaient pas bien, c’était plus fort qu’elle tout comme son père qui était aussi nature et doux qu’elle contrairement à sa mère qui était beaucoup dans la retenue de ce côté-là.
Entendant la suite des mots du barman sur le fait qu’il ne serait pas là si le voyage ne valait pas le coup en sa compagnie, la jolie demoiselle se mit doucement à rougir de nouveau venant caresser son cou comme elle le faisait souvent dans ces moments-là, touchée et gênée à la fois, souriant timidement à ses paroles avant de hocher la tête pour lui répondre sur le fait de ne pas s’inquiéter pour son mal des transports.
Une fois que le train se mit a rouler à sa vitesse de croisière tandis que les paysages défilaient à la fenêtre, la jeune femme écouta avec attention Karl qui lui répondit qu’il était déjà aller deux fois à l’endroit où il l’emmenait avant d’ajouter qu’elle avait donc sûrement dû aller à la ville où ils feraient halte pour ce voyage en train. L’écoutant avec grande attention, elle se contenta de hocher doucement la tête en lui souriant tendrement, impatiente au fond d’elle de savoir où il l’emmenait.
Le temps filait doucement et rapidement à la fois, c’était étrange comme sensation mais à la fois agréable, ce voyage avait vraiment un côté magique pensa la jeune femme en admirant le paysage par la fenêtre avant d’ouvrir de grands yeux en voyant la mer scintillante sous les rayons du soleil qui se reflétaient sur l’eau, rendant le spectacle encore plus magique qui en fit sourire tendrement la jeune femme qui en avait des yeux pétillants. Puis quand le barman reprit la parole lui lui demandait ce qu’elle souhaitait manger, elle leva doucement les yeux en l’air en reposant son doigt sur sa bouche, réfléchissant avant de sourire amusé en le regardant « Ce que vous aurez l’audace de choisir pour moi Monsieur Neumann. » lança t-elle amusé en penchant doucement la tête, remettant en selle un petit jeu pour pimenter le voyage.
-
Ce qu'il aurez l'audace de choisir ? Karl souriait doucement sous ses mots, se disant qu'il savait déjà où aller. Il choisi simplement de lui rendre un sourire en hochant la tête, finissant par la regarder admirer l'océan. Il pouvait voir ses yeux scintiller et son regard plongé sur ce décors des plus beau, se faisant la réflexion que, c'était sûrement la première fois qu'il pouvait voir de jours la jeune femme et que la lumière solaire lui allait aussi bien que celle de la lune, même si, sous son teint, elle donnait moins un aspect mystique, mais restait belle à ses yeux.
" Vous avez souvent nagé en mer ? "
Vu son regard tendu vers cette immensité bleuté, il pouvait bien voir que cela lui plaisait, donc il était normal pour lui de se demander si elle préférait juste se balader sur le bord de plage ou nager aussi. Les arrêt de train se succédait doucement durant leur trajet, prenant et déposant quelques personnes dans un calme des plus agréable alors que le temps passait à son propre rythme, puis, la voix du conducteur retenti, annonçant bientôt leur arriver au point qui l’intéressait, la station de Kii-katsuura.
" Nous allons descendre à cette gare."
Dit-il en venant prendre son sac en main, prêt pour se relever et sortir. Quelques minutes plus tard, le train ralentissait de nouveau pour arriver à la dite station, finissant par s’arrêter dans son sifflement habituel. Karl se leva donc de son siège, attendant que la jeune femme en face de même pour sortir du train. Ils étaient dans une ville portuaire, assez peuplé, mais sans immeuble pour autant, conservant un aspect agréable et authentique qui ne pouvait que lui plaire. Sur le quais de gare, regardant la demoiselle, il l'observait pour voir ses réaction, savoir si au moins déjà, cette première étape lui plaisait.
" Si vous voulez bien me suivre Mademoiselle."
Il était à peu près onze heures, le soleil se tenait bien haut dans un ciel bleu, laissant la chaleur de l'été conserver une bonne journée, laissant une brise et une odeur marine passer dans la ville sous leur pas. Il suffit de quelques minutes pour eux pour arriver sur un front de mer, marchant sur un ponton en bois ou quelques bâtiment s'y tenait, dont un, qui plairait sûrement à la jeune Rubis. Se tournant vers elle en approchant du restaurant spécialisé sur les produits de la mer, Karl la regardait en lui disant, sac à l'épaule
" Mon audace est elle donc un bon choix ? "
-
Rubis ria doucement en redressant sa tête en voyant Karl lui sourire en hochant la tête à son petit défi, retournant ensuite regarder le spectacle qui s’offrait à eux par la fenêtre. Ses yeux pétillait à la vue de cette mer scintillante tel un paysage de carte postale où les reflets jaunes du soleil se reflétait dans les ondulations des vagues provoquait par les doux mouvements de cette eau d’un bleu magnifique en parfaite harmonie avec ce beau ciel bleu de cette magnifique matinée.
Quand la jeune femme entendit la douce voix de son collègue, elle retourna son visage vers lui et le regarda d’un regard pétillant en hochant doucement de la tête « Quand j’étais enfant oui, j’allais souvent aux plages qui longeait les côtes suedoise avec mes parents, on y faisait de longues balades ou se baignaient quand il faisait chaud. Autant vous dire qu’en plein hiver, à part mon père et moi qui trempions nos pieds dans l’eau, personne ne faisait ça chez nous. Même ma mère ne comprenait pas ça et disait que j’étais bien la fille de mon père. » dit-elle en riant doucement amusée en parlant de cela puis elle pencha un peu la tête et regarda sur le côté « Après quand j’étais à l’orphelinat, on y allait de temps en temps l’été, mais ça me manquait de ne pas y aller l’hiver pour être honnête… » puis elle fit une petite grimace avec un regard douloureux ensuite « Mais après ça me manquait terriblement car je ne pouvais plus y aller… Je ne pouvais pas y aller… » lâcha t-elle doucement à voix base en fermant les yeux avant de les rouvrir et reporter son regard par la fenêtre « Et depuis que je suis ici, j’y suis retournée quelques fois et ça me faisait du bien… J’aime nager et j’aime marcher sur la plage… J’aime aussi m’asseoir et juste regarder la mer… » dit-elle avec ses yeux qui scintillait en regardant la belle bleu qui brillaient sous les rayons du soleil par la fenêtre.
Rubis reporta ensuite son regard vers le barman et pencha de nouveau la tête en le regardant, faisant comme d’habitude « Et vous ? Vous avez souvent nagé dans la mer ? Ou marcher sur le long de la plage ?»
Le voyage continua son bout de chemin animait par leur échange comme toujours puis quand la voix du conducteur retentit pour la einieme fois du voyage, annonçant une nouvelle gare, Karl annonça à la demoiselle albinos qu’ils allaient descendre ici. Hochant de la tête à son avertissement, la jeune femme attrapa son sac tissus et le mit sur son épaule droite avant de se lever en emboîtant le pas de son collègue qu’elle suivit jusqu’à la sortie. En descendant du train, la jeune femme regarda de partout en bougeant doucement sa tête, les yeux pétillants de milles feux et un magnifique sourire sur les lèvres, visiblement heureuse de ce qu’elle voyait et ne semblant pas connaître cet endroit du tout « C’est… Vraiment magnifique… » lâcha t-elle tout d’une bas d’une voix douce et admirative, admirant le paysage qui les entourait avant de fermer les yeux et respirer doucement l’air marin tandis que la brise marine jouait avec ses cheveux, soulevant doucement sa frange sur son front, la faisant rire car ça l’avait un peu chatouillé.
Et quand la voix de Karl se fit de nouveau entendre pour inviter la demoiselle à le suivre, elle reporta son regard pétillant vers lui avant de hocher la tête avec un joli sourire, visiblement heureuse de découvrir ce joli endroit où ils étaient descendu. C’est donc doucement qu’elle le suivit en admirant de temps en temps ce qui les entourait, émerveillée par tout ce qu’elle voyait. Ses yeux pétillaient de plus belle quand ils traversèrent un ponton de bois avec vu non loin sur la mer, c’était si beau tout ce qui les entourait, elle se serait presque cru dans un monde digne d’un conte de fée tellement tout était magnifique à ses yeux et si simples contrairement à la ville, ce qui lui plaisait davantage.
Puis quand le barman se retourna vers elle alors qu’ils arrivaient devant un restaurant spécialisé en fruits de mer en lui demandant si son audace était un bon choix, elle regarda la devanture qui était des plus charmantes et dans un décor traditionnel puis elle reporta son regard vers lui avec ses yeux pétillants de plus belle « Votre audace est le plus merveilleux des choix Monsieur Neumann. » dit-elle d’une douce voix en hochant la tête en lui adressant un sourire tendre et heureux en le regardant, visiblement il venait encore de faire mouche auprès de la jolie demoiselle qui était totalement comblée.
-
Karl offrait son écoute la plus total à la jeune femme, apprenant un peu plus de son passé ainsi que ses goûts, toujours ravis de cela. Apparemment la jeune femme appréciait beaucoup la mer, même part temps froid et a en voir ses réactions, que ce soit de la revoir ou d'y pensait, cela lui paraissait lui avoir manqué. Lui souriant, il hocha simplement la tête pour lui montrer qu'il avait bien entendu et qu'il trouvait cela charmant de l'apprendre. Bien-sur, ce fut à son tour d'y répondre et le barman put donc lui annoncer la plus simple vérité, venant légèrement rire en ouvrant la bouche pour y répondre
" Pour tout vous dire, je suis allé à la mer trois fois dans ma vie. La où je vivais auparavant, la mer était très loin, beaucoup trop loin pour que j'y aille, a part une fois au cours d'un déplacement, la plupart du temps, je nageais ou me rafraîchissait dans des lacs ou des rivières. Les deux autres fois, ce fut les deux fois où je suis venu ici. "
Cela l'avait laissé sans voix la première fois qu'il avait put voir une étendu d'eau aussi gigantesque, si immense et infini, se disant que cela devait cacher tant de choses et de mystère.
" Il est vrai que marcher sur le sable est vraiment une sensation agréable."
Ajouta t-il en souriant, regardant les plages et le bord de mer depuis le train.
Bien arrivé à leur premier arrêt, il fut des plus ravis de voir que la jeune femme aimait les lieux, ce qui ne pouvait que le conforter dans le fait qu'elle ne devait jamais être venu ici et que la suite restait une nouveauté pour elle, se retrouvant plus que ravis de le savoir. Karl savait très bien quel restaurant il allait choisir pour faire déjeuner la jeune femme, l'heure du repas de midi arrivant très vite sous ce trajet. Il l'avait emmené sur le front de mer, ou se trouvait un hôtel, un restaurant, ainsi qu'un bâtiment pour la pêche.
Il fut des plus ravis de voir que la jeune femme approuvait son choix et prit donc le pas pour aller ouvrir la porte du restaurant, venant la laisser passer en première, avant d'entrer lui aussi. Il salua respectueusement les maîtres des lieux avant d'aller prendre place à une table, tirant la chaise de la belle pour qu'elle puisse s'asseoir, ayant choisi un emplacement sur la terrasse qui surplombait la mer protégé par une devanture en bois du soleil. Une fois assis, la brise se faisait agréablement sentir, l'air iodé emplissant ses poumons, agitant légèrement sa chevelure, le son des mouettes ajoutant le charme de cette ambiance.
" C'est un très bon restaurant et ils ont l'avantage de toujours avoir des produits frais grâce à leur emplacement." Dit-il en premier avant d'ajouter " Je vous conseil tout de même de ne pas trop manger, je n'aimerais pas que vous vous sentiez mal cet après midi, nous aurons un peu de marche à faire et pourquoi pas en commençant par une petite marche sur la plage après le repas si cela vous dit."
Il l'avait regardé en disant cela, prenant la carte en main. Il lui avait proposait cela de bon cœur, car, cela lui faisait aussi envie de marcher de nouveau sur cette plage, cette fois avec des pensées plus positive que les deux autres fois, cette fois pour y avoir un souvenir agréable et non une sensation de vide et de défaite.
-
De sa jolie tête penchée, la demoiselle albinos écouta avec attention l’homme à ses côtés qui lui avoua en riant qu’il était rarement aller à la mer et seulement 3 fois dans sa vie dont une quand il était chez lui et les deux autres ici. Puis il lui avoua que chez lui il nageait surtout dans les lacs et rivières, ce qui fit sourire la jeune femme qui se rappela de ses nombreuses baignades dans les fleuves, lacs, étangs et rivières en Suède, après les parties de pêches avec ses parents. Elle ne disa pas un mot pour le moment, se contentant de le regarder en souriant et hochant la tête pour indiquer qu’elle l’écoutait et comprenait bien ce qu’il disait.
Puis elle redressa doucement sa tête en le regardant reporter son regard sur la fenêtre en admirant la mer tout en souriant tandis qu’il affirmait que c’était agréable de marcher sur le sable. Elle souria avec tendresse en le regardant et d’une voix douce elle ajouta « Les baignades dans les fleuves, lacs, étangs et rivières sont très biens aussi, c’est tout aussi magique et agréable que la mer… » dit-elle en reportant son regard sur celle-ci par la fenêtre du train « Vous pourrez ajouter d’autres fois à vos escapades en mer a l’avenir, en plus de celle-ci d’aujourd’hui si vous le désirez… » ajouta t-elle d’une voix douce en reportant son regard tendre sur lui, voulant dire ainsi que si il le souhaitez à l’avenir ils pourront aller à la mer ensemble.
Après ces belles paroles dans cette jolie discussion, ils arrivèrent enfin à leur destination, enfin, à la première étape de celle-ci. Rubis avait suivit Karl dès leur sortie du train, admirant l’endroit où ils étaient arrivés, étant émerveillé par la beauté et magie qui se dégageait de cet endroit qui lui plaisait énormément. Ensuite elle suiva le barman jusqu’à un charmant endroit en front de mer où il se trouvait seulement 3 établissement dont un restaurant spécialisé en fruits de mer qu’il avait choisit comme endroit pour déjeuner, de cela lui convenait et bien entendu que cela lui allait, elle était plus que conquise par le choix de son charmant collègue.
Le choix du restaurant étant validé, le beau brun ouvrit la porte de l’établissement pour inviter la jolie albinos à y entrer qui le remercia d’un petit hochement de tête, puis ensuite une fois à l’intérieur ils allèrent s’installer en terrasse (a l’abri tout de même du soleil) où encore une fois Karl se montra digne du gentleman qu’il était en tirant la chaise de la demoiselle pour qu’elle s’installe, le remerciant encore d’un hochement de tête le tout avec toujours son joli sourire.
Installé tout deux en terrasse, ils purent profiter d’une douce brise qui passait par-là accompagnant le chant des mouettes qui parvenaient à leurs oreilles. Rubis ne pouvait s’empêcher d’admirer l’homme assis face à elle, remarquant ses cheveux dansaient légèrement avec le vent, se faisant la réflexion qu’il avait de très beaux cheveux noirs avec son beau visage et elle se demanda si ses cheveux étaient doux, ce qui a cette pensée la fit rougir doucement avant de regarder quelques instants rapidement sur le côté, tentant de penser à autre chose pour faire descendre le début de rouge sur ses jolies de porcelaine. Puis elle reporta son regard rapidement sur Karl quand il lui vanta les mérites du restaurant qui avait bonne réputation pour la fraîcheur de ses produits avant de lui conseiller de ne pas trop manger au vu de la journée qui les attendait, ne souhaitant pas qu’elle soit mal car ils auraient beaucoup de marche à faire en commençant par la plage après le repas.
À Ses mots la jolie demoiselle esquissa un doux sourire en le regardant tout en hochant la tête, prenant la carte avec délicatesse du bout de ses doigts « J’ai hâte de pouvoir marcher avec vous sur la plage après le repas alors… Et je suis aussi impatiente de la suite que vous me réserver… » dit-elle en è le quittant pas des yeux avec un regard tendre tandis avant d’ouvrir avec sa délicatesse légendaire la carte entre ses mains en y jetant un œil avant de reporter son regard sur le charmant barman « Que conseillerez-vous à manger à une demoiselle qui souhaite être en pleine forme après le repas pour profiter pleinement de votre compagnie en cette magnifique journée que lui réservez ? » lui demanda t-elle d’une voix douce et curieuse de ce qu’il pourrait répondre à sa petite questionnette.
-
Il lui offrit un doux sourire, pas très grand, mais assez signification pour montrer que ses mots, qu'elle souhaite se balader de nouveau avec lui dans le futur, ne le touche.
" Nous verrons bien ce que le destin nous offrira, mais je l’espère."
Il ne le savait que trop bien, tout pouvait changer du jours au lendemain sans qu'il n'y ait aucun signe avant coureur, alors, même s'il ne le souhaitait pas, il le craignait grandement, être de nouveau dans une spirale infernal. Après cela, il étaient enfin dans la petite ville de leur première étape, une ville portuaire des plus agréable, ni trop grande, ni trop petite, gardant son charme sans manqué des bienfaits de la modernité.
Quelques minutes d'une marche tranquille les permis de rentrer dans un petit restaurant de fruit de mer leur laissant s'installer sur le front de mer, accueillis part le bruit des mouettes dans le ciel, des vagues s'échouant en dessous d'eux et les embrun de la mer. Karl avait choisi cet endroit car il y avait déjà mangé, c'était un endroit oui les plats étaient délicieux et frais, donc la qualité ne manquait pas au rendez vous. Une fois tout les deux bien installé et après avoir prévenu la jeune femme de ne pas trop manger pour ne pas se sentir mal au cours de la journée, il la regardait prendre la carte des menus de ses doigts gracieux, tandis qu'elle lui répondit avoir hâte de participer au programme de la journée.
Souriant sous ses mots, Karl regardait toujours sa carte, se demandant ce qu'il allait prendre, il releva le regard en lui souriant, venant lui répondre dans un premier temps
" J’espère que cela vous plaira aussi."
Puis, il avait aussi l'autre question à répondre, une plus immédiate, la demoiselle voulant savoir ce qu'il lui conseillerait pour avoir un bon repas avec de l’énergie sans pour autant être affaiblis par la digestion. Il se mit donc de nouveau à jeter un coups d’œil sur son menu, le scrutant pour en trouver les plats les plus adéquat, puis, après quelques minutes, lui répondit
" Et bien, je dirais qu'un poisson léger accompagné de nouille sauté aux légume serait un bon plat pour ça, des vitamines, des légumes, des féculent et du poisson, nous avons tout ce qu'il faut pour une bonne journée."
Il allait sûrement lui aussi prendre ce plat. Certes, il était un peu consistant, mais étant donné que la jeune femme n'avait pas mangé ce matin et qu'il ne l'avait pas oublié, Karl se dit que cela n'aurait sûrement pas d'impact et que, au pire, leur balade sur la plage se prolongerait un peu plus.
" Une petite bière vous direz t-il avec tout ça ? "
Lui demanda t-il, se disant qu'il en prendrait bien une lui aussi, ajoutant de la fraîcheur à cette journée au température estivale.
-
Après leur agréable voyage en train où ils purent pendant quelques heures apprendre à se connaître davantage, la serveuse et le barman arrivèrent à la première destination de leur voyage prévu aujourd’hui. Une fois arrivée dans cette charmante ville portuaire qui avait captivé la demoiselle, Karl invita Rubis à le suivre afin de la guider jusqu’à à un petit restaurant où ils pourraient se restaurer tout les deux pour prendre des forces pour la journée qui les attendait, journée dont seul le barman connaissait le programme dont il dévoilait un indice de temps en temps à la jeune femme qui était impatiente de savoir la suite.
Installer en terrasse où ils pouvaient profiter tout deux de la douce brise marine qui jouait avec leurs cheveux et du chant des mouettes dans les airs qui chatouillait leurs oreille, ils avaient également la chance de pouvoir admirer la mer bleutée non-loin qui scintillait soit le soleil de midi. Ne cessant d’entretenir la découverte l’un de l’autre mêlée à leurs différents échanges, la jeune femme avait confier au barman avoir hâte de pouvoir se balader avec lui sur la plage tout en étant impatiente du reste de la journée avant de lui demander conseil sur ce qu’elle pourrait bien manger afin d’avoir les forces nécessaires pour attaquer la journée mais sans être impacté par un repas trop lourd, face aux recommandations du barman à ce propos.
Écoutant avec attention les conseils de Karl sur le plat a choisir, Rubis hocha doucement la tête en lui souriant reconnaissante de cette suggestion, lui faisant totalement confiance pour ce choix avisée « Cela m’a l’air d’être le plat parfait pour affronter notre journée alors. » répondit t-elle avec un petit sourire doux en riant doucement avec tendresse avant de refermer la carte et la posait délicatement sur la table en fermant les yeux. Puis la jolie demoiselle rouvra immédiatement ses yeux en entendant la voix du barman qui lui demanda si une bière la tentait avec tout ça, ce à quoi elle lui répondit avec un sourire radieux en hochant de nouveau sa tête « Cela me direz parfaitement Monsieur Neumann. » avant d’ajouter en penchant doucement la tête, remettant quelques une de ses mèches de cheveux en place qui n’arrêtaient pas de virevolter au vent « Je prendrais la même que vous, blonde, brune, blanche ou rousse, je vous fais entièrement confiance en la matière. » lui souriant avec douceur avant de rire amusée en fermant les yeux pendant que quelques rayons de soleils venaient caresser son joli visage de porcelaine et faire ressortir les reflets de ses beaux cheveux de neige.
-
Le choix du plat fut donc approuvé par la demoiselle et, rapidement elle accepta de prendre elle aussi une bière, lui laissant le soin de choisir pour elle quel genre prendre. Karl hocha simplement la tête sous ses mots, y réfléchissant un peu avant qu'une serveuse ne vienne lui demander ce qu'ils souhaitait comme repas. Il choisi donc de commander deux plat identique pour elle et lui, ainsi que deux bière blanche.
Il avait hésité entre une blanche et une blonde, voulant quelque chose de frais et léger, qui ne tomberait pas trop sur l'estomac, puis, il laissa son dévolu tomber sur la blanche, pour avoir quelque chose de plus fruité, mais aussi comme rappelle de la belle chevelure de la jeune femme à ses cotés. La serveuse repartis rapidement, les laissant tout les deux de nouveau entre eux. Il se mit à admirer la mer, les effet du vent sur cette gigantesque toile bleu qu'elle représentait devant eux.
" Vous avez déjà été sur un bateau Mademoiselle Starling ? "
Lui demanda t-il, curieux de savoir cela alors qu'il observait au loin un voilier au loin qui passait lentement sur cette toile d'azur, tournant par la suite son regard vers la demoiselle en face de lui. La regardant, l'admirant, il trouvait vraiment que la lumière du jours la mettait en valeur, faisant briller sa chevelure de neige, scintillant sous le vent et les rayons du soleil qui passait, filtré par le toit au dessus d'eux, il la trouvait des plus charmante à cet instant. Quelques minutes après cette question, le plat arriva assez vite pour tout les deux, voyant deux bol de nouilles sauté avec des légumes et des pousses de soja dedans, accompagné à coté d'un poisson blanc cuit à la planche. Cela lui paraissait délicieux et il espérait que s'en était de même pour Rubis, venant prendre ses baguettes en main avant de lui dire en la regardant de nouveau
" Je vous souhaite un bon appétit."
Dit-il sur un ton enjoué, attendant qu'elle commence à manger pour en faire de même. Déjà au première bouchée, il trouva le plat délicieux, puis goûta la bière qu'il avait choisi et se dit qu'il avait fait un bon choix. Lorsque le repas fut fini, il attendit de voir ce que Rubis en avait pensé, prêt à payer l'addition quand elle se sentirait de sortir de cet établissement des plus accueillant.
" Êtes vous prête pour une petite marche de digestion ? "
-
La jeune femme rouvra ses yeux pour regarder son charmant collègue face à elle qui passa commande auprès d’une serveuse, puis elle lui souria avec douceur avant de tourner légèrement la tête tout comme lui pour admirer le vent qui flirtait avec la belle bleue, provoquant de légères et petites vagues au loin qui donnait l’impression à la mer de dansait sous la brise. En entendant la question du barman qui lui demandait si elle avait déjà été sur un bateau, la demoiselle posa un doigt sur ses lèvres comme à son habitude quand elle réfléchissait tandis qu’elle regardait au loin, voyant elle aussi le voilier au loin.
« Mmmh… Non je n’ai jamais été sur un bateau Monsieur Neumann… » puis elle plissa doucement des yeux en réfléchissant avant de rire doucement en posant sa main sur ses lèvres en fermant les yeux « Quoique… Je ne sais pas si ça compte vraiment mais j’ai déjà mis les pieds sur un Yacht… Mais seulement quelques minutes.. » avoua t-elle en riant doucement avant de rouvrir ses yeux en regardant la mer « En fait, un jour, j’ai été obliger d’accompagner un client sur un bateau… Il avait un yatch et m’a donc amener dessus… » raconta t-elle en reportant son regard sur le barman en hausant un sourcil « Et… Il était vraiment saoul… Mais pas au point de ne pas penser à… Vous savez quoi… » dit-elle en regardant sur le côté les joues un peu rouges « Et… Je… Je ne sais ce qui s’est passé dans ma tête à ce moment-là mais quand j’ai vu toute cette eau qui nous entourait… J’ai eu une folle idée… » elle reporta ensuite son regard sur le barman « Et j’ai sauté à l’eau ! Puis j’ai regagner le rivage à la nage. » ajouta t-elle en souriant gênée et amusée « Donc techniquement je suis montée sur un bateau à peine 5 minutes… Et je m’en suis sauvée aussi vite que j’y étais monté… » ajouta t-elle en riant doucement en mettant une main devant sa bouche en regardant le brun face à elle « Je ne sais donc pas si on peut inclure cette histoire dans ma réponse à votre question. » avant de rire de nouveau en le regardant avant de reporter sa main sur sa jambe, penchant doucement la tête pour lui retourner la question « Et vous Monsieur Neumann, êtes-vous déjà monter en bateau ? Ou avez-vous fuit comme moi ? » ajouta t-elle sur le ton de la plaisanterie en le regardant avec douceur.
Quelques minutes après cette petite conversation leurs plats avec leurs bierres blanches furent servit à table, sonnant l’heure du repas pour eux. Hochant doucement la tête en guise de révérence tout en prenant ses baguettes la demoiselle vint répondre au barman « Bon appétit à vous également. » avant d’attraper entre ses baguettes quelques nouilles qui entrelaçaient quelques légumes avec des pousses de sojas qu’elle apporta délicatement à sa bouche en soufflant un peu dessus avant du goûter et souria en fermant les yeux « Délicieux. Excellent choix Monsieur Neumann. » vint-elle dire en regardant Karl en lui souriant avant de prendre une gorgée de sa bière qui la fit sourire également, la trouvant toute aussi bonne que leur plat visiblement.
Une fois le repas fini, la jeune femme regarda quelques instants au loin avant de reporter son regard sur Karl en lui souriant avec tendresse pour lui dire « C’était vraiment exquis, le plat comme la bière. C’était un choix parfait, félicitations Monsieur. » dit-elle en penchant la tête d’un joli sourire sincère et pétillant.
Tandis qu’elle redressa doucement sa tête ensuite à sa question si elle était prête pour une marche digestive, Rubis hocha la tête avec un grand sourire « Je suis plus que prête pour cette marche sur la plage en votre compagnie. Je vous suis quand vous voulez. » .
-
Karl écouta attentivement la réponse de Rubis, la regardant réfléchir dans un premier temps avant de se mettre à lui répondre. Et la réponse fut des plus intéressante, entendant plus qu'un simple oui, ayant droit à une histoire des plus rocambolesque et amusante. Karl ne savait pas vraiment ce qu'était un yacht, mais put tout de même rire sous cette histoire et son dénouement, étant plutôt ravis que cela se soit fini ainsi et qu'elle en soi sorti saine et sauve.
" Et bien, c'est une histoire original, mais en tout cas cela m'apprend que vous êtes plutôt endurante."
Dit-il en riant doucement, toujours amusé par cette histoire et sur la choix pris sur un coup de tête de la jeune femme.
" Cela vous arrive souvent de suivre vos instinct ainsi ? "
Demanda t-il, curieux de savoir un peu plus sur elle, de savoir à quel point elle pouvait être imprévisible ou non, ce qui pourrait aussi lui indiquait de sa fiabilité sur un plus long terme, même s'il ne pensait pas vraiment à cela au moment de le lui demander.
" Pour ma part, je n'ai mis les pieds que sur des petites embarcations, que ce soit pour traverser des rivières, des fleuves ou des lacs, dont rien de bien majestueux. Et oui, mettre les pieds sur un bateau ne serait-ce que cinq petite minutes compte, même si c'est pour s'en servir comme plateforme pour sauter à l'eau."
Finit-il par dire en s'amusant, la taquinant un peu sur le dernier point. Le repas arriva ensuite après quelques minutes d'attente et fut des plus délicieux, il avait même l'impression que tout était meilleure, même alors que rien n'avait l'air d'avoir changer ici, se demandant si ce n'était pas la compagnie de cette jeune femme qui y apportait un goût supplémentaire. Karl souriait toujours, étant ravis de voir que la serveuse c'était régalé par son choix, puis, eut l'approbation, une fois les assiettes bien vidé, pour sortir du restaurant. Une fois la note payé, Il revint vers Rubis, l'invitant à sortir en saluant le personnel du restaurant tout en les remerciant pour leur cuisine.
Une fois dehors, il lança un regard vers sa partenaire de voyage pour lui montrer qu'il était prêt, puis, se remit à marcher. Leur pas les emmenèrent pour sortir du ponton, retrouvant la terre ferme avant de simplement tourner en suivant la mer. Il leur suffit de quelques centaine de mètres pour se retrouver sur un chemin goudronné bordant la plage, quelques banc se trouvant le long de cette route cyclable. Le barman décida de s'y asseoir un instant, non pas pour se reposer ou admirer le paysage, mais plutôt pour commencer à défaire les lacets de ses chaussures. Rapidement, ses lacets défait, il les retira, venant par la suite enlever ses chaussettes pour les ranger dans ses chaussures, finissant par les tenir dans la main de sa prothèse, deux doigts venant tenir chacune d'elle. Une fois chose faite, il tourna son regard souriant en direction de la demoiselle, puis ajouta
" Nous pouvons y aller maintenant."
Il aurait très bien put marcher dans le sable avec ses chaussures, mais il aurait, a ses yeux, perdu l'un des sens que ces plages de sable fin apportait en plus d'un paysage, d'une odeur et d'un musique paradisiaque, la sensation du sable chaud sous les pied, glissant, s'enfonçant et épousant la forme des pieds, la douceur de cela, voir la douceur des vagues venant lécher et caresser sa peau. Sur cette pensée, il se mit donc à marcher, faisant un premier pas dans le sable, puis un second, finissant par marcher le long de la plage, un très fin et discret sourire, mais bien présent et persistant, profitant pleinement de cette instant.
-
Aux dires du barman sur le fait que la demoiselle était endurante, la jeune femme ria doucement en passant de nouveau une main dans ses cheveux en le regardant. Puis elle pencha légèrement la tête à sa question, hausant doucement un sourcil avant de passer sa main de ses cheveux à son cou « Disons que ça dépend de la situation… Parfois, il m’arrive d’avoir le pressentiment que je vais être en danger et… J’essaie tant bien que mal de réfléchir et comprendre pourquoi j’ai ce sentiment. Et quand j’en conclut que cela peut être en effet dangereux pour moi, je pèse le pour et le contre de… suivre mon instinct dans ces situations. Et donc de prendre la fuite comme sur ce bateau, où je vous avoue ne pas avoir réfléchis bien longtemps avant de me jeter à l’eau. » dit-elle en riant doucement un peu gênée en frottant son cou « Mais il y a des moments où je n’écoute pas mon instinct, me disant que je me fais des idées ou ce genre de choses. Les situations ne sont pas toujours des situations dangereuses donc j’essaie de rester le plus logique possible et d’avoir le contrôle de moi, pour ne pas être imprévisible ou être impulsive non plus. Je suis du genre réfléchis et plutôt emplie de doutes, donc je réfléchis beaucoup, parfois peut-être trop. » ajouta t-elle en riant toujours un peu gênée avant de détourner le regard sur le côté « Mais même en étant comme ça, il y a des situations qui ont très mal finies… Car je ne me suis pas écoutée ou ait trop réfléchi ou bien pas assez ? » se demanda t-elle presque à elle-même en hausant un sourcil, un regard triste et douloureux à la fois en se rappelant son passé peu glorieux en Suède avec son défunt fiancé.
Elle reporta ensuite son regard sur Karl en le regardant avec un petit sourire gênée d’avouer tout ça puis elle reposa sa main sur sa jambe de nouveau avant de lui retourner la question pour le connaître un peu plus « Et vous Monsieur Neumann, êtes-vous du genre à suivre vos instincts aussi ? Ou au contraire ? » demanda t-elle d’une voix curieuse en le regardant en attendant leur repas. Puis quand le barman répondit à son tour à sa question sur le fait d’avoir déjà été sur un bateau, elle l’écouta avec grande attention en hochant la tête par moment pour signifier qu’elle comprenait bien ce qu’il disait. Puis elle se mit doucement à rire aux éclats en venant poser sa main sur sa bouche quand il vint lui rappeler que mettte les pieds sur un bateau pour s’en servir de tremplin compter dans son expérience d’avoir été sur un bateau, rendant leur conversation amusante et dédramatisant au passage la situation qu’elle avait fuit.
Puis arrivèrent ensuite leur repas qu’ils dégustèrent tout deux avec une bonne bière blanche des plus exquises. La jeune femme avait l’impression que ce repas partageait en la compagnie de son cher et tendre collègue était autant délicieux si ce n’était plus même que leur dîner s’il y a quelques jours. Même boire un verre d’eau pendant les pauses au bar était un vrai plaisir en sa compagnie. Ces petites réflexions la faisait doucement rougir et sourire pendant que son cœur s’amusait à ambiances toute sa poitrine au rythme des tambours internes qui se jouaient en elle. À la fin du repas, quand le barman se leva pour aller payer la note, la demoiselle en profita pour l’admirer discrètement de la tête aux pieds, elle faisait pas du matage à proprement parler, mais elle le regardait plus attentivement, prenant le temps de simplement pouvoir le regarder sans avoir à rougir comme une tomate. Puis quand il revint vers elle en l’invitant à sortir du restaurant, elle hocha doucement la tête et le suivit, saluant elle aussi les employés de l’établissement en leur souhaitant une bonne journée ainsi qu’un bon courage pour le reste de la journée estivale qui s’annonçait.
Une fois dehors, la jeune femme suivit le beau brun à ses côtés et quitta ce petit ponton magique dans lequel se trouvait ce délicieux restaurant. Ils retrouvèrent la terre ferme mais marchèrent d’une nouvelle direction prise par Karl que Rubis suivait en continuant d’admirer au passage ce qui les entourait, décidément émerveillé par ce joli endroit où ils avaient fait halte. Doucement ils arrivèrent sur un chemin de béton non loin de la plage sur lequel il y avait une piste cyclable et quelques bancs qui bordaient ce tapis bitumé. Rubis regarda au loin la mer qui ne cessait de brillait sous les lumières intense du soleil la faisant presque ressemblait à un joyaux tandis que le barman se dirigea vers un banc pour s’y asseoir, commençant à enlever les lacets de ses chaussures. La jeune femme le regardait avec attention, finissant par comprendre ce qu’il était entrain de faire : il se préparait pour aller marcher sur ce magnifique sable sur la plage.
Esquissant un doux sourire en le regardant, elle se mit doucement à rougir en croisant son regard alors qu’il lui annonça qu’ils pouvaient y aller à présent. La jeune femme hocha doucement la tête avant de lever son doigt en l’air « Laissez-moi juste quelques secondes alors avant d’y aller. » dit-elle d’une petite voix avant de reporter son regard sur des cabines qui bordaient la piste cyclable, installer là pour que les gens puissent se changer avant d’aller à la plage. Elle rentra un instant dedans pendant une trentaine de secondes avant d’en sortir sans ses talons et dévoilant ses jambes nue de porcelaines, ayant enlevé son collant, ne portant que sa jupe et sa chemise à présent, avec son sac en tissus sur l’épaule dans lequel elle avait ranger ses talons et son collant.
Et d’une petite mine toute fière en tenant son sac sur son épaule elle annonça être prête « Là nous pouvons y aller maintenant ! Ça sera bien plus pratique pieds nues qu’en talons et collants. » dit-elle en riant amusée avant de rajouter « Je me suis permise de vous épargner un striptase de mes jambes, mais peut-être que vous n’auriez pas été contre maintenant que j’y pense. » dit-elle pour le taquiner avec son regard malicieux et un petit sourire taquin en riant doucement amusé en le regardant, reprenant la marche à ses côtés en direction de cette plage qui les attendait et de ce sable doux et chaud.
-
Karl était curieux de savoir si la demoiselle était du genre impulsive ou réfléchit, alors, sous sa réponse, il resta des plus attentif pour le découvrir. Le résumé fut assez simple, elle était du genre à beaucoup réfléchir avant de se laisser guider par son instinct, voulant garder le plus de contrôle sur elle même. Il se mit à hocher la tête lorsque, péniblement pour elle, elle avoua que même en réfléchissant beaucoup, elle s'était retrouvé dans de mauvaise situation.
" Trop réfléchir ne vaux souvent pas mieux que de ne pas le faire, mais il vaux mieux une jarre qui déborde toujours de vin, qu'une qui ne sera jamais remplis."
C'était un vieux dicton qu'il avait entendu venir d'un pays au sud de l'empire dans lequel il vivait et qu'il avait toujours trouver juste, on pouvait toujours vider un peu la jarre trop pleine, mais une ou l'on ne pouvais jamais rien y faire entrer resterais toujours sans utilité, tout comme un esprit. Ce fut maintenant à son tour d'y répondre, venant rire légèrement, croisant les bras sur son torse en réfléchissant un cours instant, regardant la mer avant de commencer à répondre
" Je dirais les deux. J'ai vécu dans un monde où il était important de réfléchir, car la moindre erreur pouvait vite tout vous faire perdre, mais en même temps, sans instinct, il y a des choses qui, en y réfléchissant trop, peuvent avoir le temps d'arriver. Mais un peu comme pour vous, quoi que l'on choisissent, les choses peuvent toujours mal tourner, même si l'on fait le bon choix."
Un sage lui avait dit cela un jours, alors qu'il était au fond du gouffre, parfois, même alors que tout est à notre porté, que tout nous sourit, que nous faisons tout ce qu'il faut pour arriver à ce que l'on souhaite, on échoue, c'était ça, le hasard de la vie.
Histoire de dédramatiser les choses, Karl était partis sur une petite boutade sur son histoire de bateau, avant de pouvoir se mettre à manger leur délicieux repas. Une fois se dernier fini, il était temps de faire une petite marche de digestion et de profiter un moment de la proximité de la mer pour faire cela sur la plage. Une fois sur place, Karl avait retiré chaussures et chaussettes, puis, invita Rubis à le rejoindre. Elle accepta mais lui demanda quelque minutes, le laissant la voir partir en direction d'une cabine de plage sur un pas rapide. Il se demanda alors si elle n'avait pas pris au cas où un maillot de bain et, se retrouva à avoir un certain coup de chaud à cette idée, cherchant à la balayer rapidement. Puis, après quelques minutes, la serveuse sortit de la cabine, toujours habillé, mais ses collants et ses chaussures en moins.
Sous sa remarque lorsqu'elle le rejoint, il ne pouvait pas dire qu'elle avait tort, des talons dans le sable, cela ne devait pas être très pratique et pour les collant, c'était sûrement pénible et désagréable de se débarrasser du sable avec. Mais, il ne finit pas d’être surpris lorsque, en commençant à marcher, la jeune femme lui lança une taquinerie qui fit mouche. Dur rouge au joue sous ses mots lui disant qu'il aurait peut être aimé la voir se dévêtir, Karl se servit d'un rire pour éviter d’être complètement désarçonné par ce coup de lance bien placé, venant lui répondre.
" Ce serait très mal de ma part que de vous faire cette affront. "
A cause de cela, son regard parti sur ses jambes désormais nu, fine, sculpté et d'un blanc soyeux, finissant par de petit pieds qui s'enfonçaient doucement dans le sable. Il dégagea rapidement son regard en se disant que ce n'était pas bien de sa part, c'était même trop, se disant d'avoir mal agis. Il savait que dans ce monde, la pudeur était bien plus fine que dans le sien, mais cela ne l'avait pas quitté, malgré toute ses années à travailler dans des bar, et surtout, sous les sentiments qu'il éprouvait pour la jeune femme, la découvrir un peu plus ne pouvait que jouer avec ses émotions. Karl choisi de lever la tête vers le ciel, cherchant à prendre une certaine inspiration, grande, profonde, profitant de l'odeur de la mer avant de reprendre la main sur ce coups de chaud.
Il avait en même temps, choisi de dévier doucement en direction de la mer, sentant, lentement, le sable chaud devenir plus compacte, puis se rafraîchissant, s'humidifiant, laissant des empreintes derrière eux désormais alors que les vagues qui s'échouait doucement sur la plage manquait de les lécher de peu. Il aimait beaucoup cette sensation, cette douceur, venant regarder la jeune femme à coté de lui.
" j'ai faillis croire que vous m'aviez menti en disant ne pas savoir où nous allions et que vous aviez amené un maillot de bain."
Finit-il par dire d'un léger rire, lui avouant cette pensée.
-
Quand Rubis répondit à la question du barman sur le fait si elle était du genre à suivre souvent ses instincts, suite à l’anecdote qu’elle lui avait raconter sur le yacht duquel elle s’était sauvé à la nage, faisant suite à la question d’être déjà montée sur un bateau, elle lui expliqua qu’elle était du genre a trop réfléchir souvent avant de suivre ses instincts afin d’éviter certaines situations même si des fois elle faillit dans certains cas. En entendant les mots de l’homme face à elle qui lui répondit par un dicton qui disait qu’il valait mieux une jarre qui déborde de vin qu’une qui ne pourra jamais être remplie, elle lui adressa un doux sourire touchée par ses mots en le remerciant par un petit hochement de tête ensuite.
Puis comme toujours, elle lui avait retourner la question à son tour, afin de savoir ce qu’il en était de lui à ce sujet et elle l’écouta avec attention quand il lui parlait, hochant parfois la tête pour signifier qu’elle comprenait bien, esquissant un sourire quand il lui disait que tout comme elle quoique l’on choisisse ça pouvait mal tourner parfois. Elle était heureuse d’en apprendre plus sur lui et ça l’amusait aussi de voir qu’ils avaient pas mal de choses en commun, venant s’ajouter à la liste qui commençait à être un peu longue mais pas pour lui déplaire.
Ils reprirent ensuite leur repas après cette charmante discussion, dégustant celui-ci avant de se remettre en chemin pour la suite de la journée en quittant le magnifique endroit et charmant établissement où ils avaient déjeuné. Leurs pas, guidait par ceux de Karl, les amenèrent le long d’un chemin bitumé où passait une piste cyclable bordée par des bancs et quelques cabines de plage. Le barman fit une halte sur un des bancs pour se déchaussés et la jolie serveuse comprit qu’il se préparait donc pour une balade sur le sable au bord de plage. Afin d’être aussi prête que lui pour ce projet, elle lui demanda de patienter quelques instants en se sauvant dans une cabine, afin d’y enlever ses talons et son collant pour profiter de la balade, du sable sous ses pieds et de la brise sur ses jambes fines et d’un blanc à en faire jalouser certaines qui aimeraient être aussi blanche.
Ressortant dans la cabine prête pour la balade, Rubis en profita pour taquiner un peu Karl et elle souria amusé en entendant le rire qui accompagnait la remarque du beau brun à ses côtés, ce qui malheureusement pour lui la tenta de continuer son petit jeu « Ho je n’aurais pas considérer cela ainsi de votre part. Après tout, j’ai eu droit personnellement à un striptease de vos pieds il y a peu et aussi un de vos mains il y a quelques jours à peine… » dit-elle en marchant à côté lui sur un ton taquin, très amusé par ce qu’elle disait avant de rajouter « Donc j’aurais parfaitement compris que vous n’auriez pas été contre l’idée vu les privilèges que j’ai pu avoir… » le tout en riant doucement en passant une mains dans ses cheveux les yeux fermés, marchant à côté de lui sur le sable en profitant des vagues qui se jetaient doucement sur le sable, mouillant leurs pieds, ce qui était particulièrement agréable surtout en cette chaleur qui commençait à montrer doucement et pas seulement à cause des températures.
La jeune femme ria doucement en sentant les vagues venir et repartir en caressant leurs pieds qui s’enfonçaient dans le sable mouillé, la chatouillant un peu. Puis elle rouvra ses yeux et reporta son regard sur Karl, croissant son regard au même moment qu’il tourna sa tête, la faisant doucement rougir et sourire à la fois. Et quand il lui avoua qu’il avait failli croire qu’elle lui avait menti en disant ne pas savoir où ils allaient et qu’elle avait ramené un maillot de bain, elle le regarda en esquissant un petit sourire tendre avant de lui répondre d’une voix douce « Je vous l’ai pourtant dit que les Starlings ne mentaient jamais, donc pourquoi aurais-je fais ça et surtout à vous Monsieur Neumann ? Jamais je ne vous mentirais voyons… » avoua t-elle en le regardant avant de rougir puis elle ajouta en riant un peu gênée « En revanche, j’ai bien amené un maillot de bain. Comme je ne savais pas vraiment où on allait, je me suis dis qu’il valait mieux être prudent au cas où car on savait jamais… » avoua t-elle un peu gênée en le regardant avant de rajouter en passant une main dans ses cheveux « En revanche je n’ai pas prévu de cordes pour l’escalade ou les ski pour skier. À la limite la corde j’aurais pu la mettre dans mon sac mais les ski… ça aurait un peu plus compliqué tout de même. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie avant de rire doucement en le regardant en passant une main dans ses cheveux tandis que le vent venait s’amuser à jouer avec ces jolies mèches blanches mais aussi avec celles du beau brun aux côtés de la demoiselle.
-
La jeune femme n'en démordait pas, continuant d'attaquer avec son petit jeu, revenant à la charge en lui disant que ce qu'elle montrait était peu au vu de ce que lui avait put découvrir comme peau.La regardant , la voyant avec son air des plus taquin et sa voix tentatrice, il put entendre le coups d'un nouvelle assaut frapper son bouclier, le faisant déglutir tout en s’éclaircissant la gorge, il ne pouvait pas la laisser gagner si facilement, il devait tenir les rênes, rester en selle et contre attaquer.
" Vous avez oublié que en plus de tout ce que vous avez énoncé, vous avez put voir plus de mes secrets que n'importe qui sur terre."
Il releva sa main gauche, sa main mécanique, la plaçant entre eux deux avant de la rabaisser pour reprendre
" Et puis, vous avez aussi vu mes avant-bras."
Si elle voulait jouer ainsi, il le pouvait aussi et il pouvait se forcer. Il était resté en selle, avait tenue les rênes et encaissé le coups, il fallait maintenant frapper à son tour, pour la désarçonner ou au moins la déstabiliser elle aussi
" Et je pense que nous somme plutôt équilibré, au vu de vos belle jambes que vous arborez là désormais."
Le coups de lance venait d’être donné, le regard en coin en gardant la tête en direction de l'horizon, cherchant à jouer les fourbes en attendant sa réaction. Mais après cela, il était revenu sur un autre sujet, assez proche, disant qu'il s'était demandé si mademoiselle n'avait pas réussi à deviner où il allait l'amener en pensant qu'elle ressortirait de la cabine en maillot de bain. Elle répondit d'abord en toute simplicité ce qu'elle lui avait déjà dit, que dans sa famille, il ne mentait jamais. Cela lui décrocha un petit sourire, mais ce fut la suite qui lui releva un sourcil en l’écoutant. Elle avait bel et bien prévu, un maillot de bain au cas où, puis, tenta de masquer la chose en parlant que malheureusement, elle n'avait pas de ski ou de cordes. Un sourire en coin Karl l'écoutait avant de lui répondre
" Oh, cela n'aurait pas été utile, a part peut être pour le maillot de bain, même si je n'avais pas vraiment prévu cette partie durant notre voyage. "
Il était vrai à ses yeux que ce baignait n'était pas une mauvaise idée, mais, dans un premier temps, il n'avait même pas prévu cette balade au bord de la plage, elle était arrivé tel une envie alors qu'il se trouvait à ses cotés.
" Je n'ai jamais fait de ski, et pour ce qui est de l'escalade, seulement sans corde."
Bien-sur, il ne dirait pas les raisons qui l'avait pousser à cela, car s'il avait raconté que c'était pour assaillir discrètement un campement de bandit, elle le regarderait sûrement avec de grand yeux rond. La marche continuait tranquillement, les vague léchant délicatement leur pied sur ce bord de mer des plus rafraîchissant, profitant pleinement de ce moment si agréable pour lui.
-
La jeune femme attendait patiemment la réaction et contre-attaque de l’homme qu’elle s’amusait à taquiner en le regardant de ses jolis prunelles rouges emplies de malice, se demandant bien ce qu’il allait pouvoir répondre à ses petites attaques. Et la réponse du barman ne se fit pas attendre : il lui rappela qu’elle savait beaucoup plus de choses sur lui que n’importe qui sur cette terre, le tout en lui montrant sa main gauche qui était faite de métal avant de lui rappeler avant de rajouter qu’elle avait pu voir aussi ses avant-bras, faisant rougir légèrement la demoiselle à cette mention qui se rappela très bien de ses avant-bras qu’elle avait admirer en se faisant divers réflexions à son sujet dans l’ensemble de sa personne.
Mince, il avait réussi à trouver une petite faille dans l’armure de la demoiselle et ce fut encore pire quand il termina par ajouter qu’ils étaient au même niveau maintenant avec ses belles jambes dévoilées, la faisant rougir comme une pivoine tandis qu’elle passait une main dans son cou en détournant le regard « C’est… C’est… C’est vrai qu’en effet j’ai vu pas mal de choses de vous… » dit-elle d’une petite voix toute gênée en se rappelant de ses avants-bras, de leur danse et du contact de son corps au sien, la faisant rougir davantage en fermant les yeux, essayant de se reprendre « Je… Je… Je vous remercie pour mes… pour mes j-jambes… C’est… C’est gentil…» en le remerciant pour son compliment tout en essayant de faire descendre la couleur rosées de ses jolies joues qui montraient que le barman avait réussie à gagner cet assaut que la demoiselle avait commencé.
Après ce petit jeu, une pause s’imposait pour parler d’un autre sujet et Karl avait avouait à la jeune femme qu’il pensait qu’elle avait menti en disant ne pas savoir où il l’emmenait, pensant qu’elle avait amené un maillot de bain, d’où sa raison d’aller en cabine. Ce qui avait amusé Rubis qui rappela au beau brun pieds nus à ses côtés, marchant dans le sable chaud et mouillé ensemble, que dans sa famille on ne mentait pas. Mais elle lui avoua en effet avoir emmener un maillot de bain au cas où pour être prudente avant de terminer par une petite plaisanterie sur le fait qu’elle n’avait pas amener de quoi escalader ou faire du ski.
Entendant la réponse de Karl à ses propos, elle hocha doucement de la tête avant de hausser un sourcil en l’entendant lui dire qu’il n’avait jamais fait de ski et qu’il savait escalader sans corde, impressionnant la demoiselle « Waouh… Sans corde… Vous devez vraiment être très fort en escalade… Enfin vu votre carrure ça ne m’étonne pas… » avoua t-elle en le regardant avant de rougir en se rendant compte de ce qu’elle venait de dire tout en se demandant ensuite de quoi il pouvait avoir l’air sans sa chemise, la faisant rougir comme une pivoine à cette pensée.
Détournant le regard quelques secondes pour faire redescendre le coup de chaud soudain qu’elle venait d’avoir, elle ajouta pour essayer de continuer « Quant au ski… Même si j’ai vécu dans un pays assez enneigé je… J’en ai jamais fait non plus… Bizarrement c’était pas une activité qu’on pratiquait par chez moi… » dit-elle en hausant un sourcil, toujours les joues rouges et son regard sur le sable « En tout cas, si vous voulez ajouter une partie baignade à votre programme maintenant, vous pourrez si vous le souhaitez… Sauf si vous n’avez pas pris de maillot vu que vous n’avez pas prévu cette éventualité… » dit-elle d’une petite voix timide en regardant les vagues qui venaient caressaient leurs pieds, qu’elle regardait durant leur marche et remarqua la différence de taille entre ses petits pieds à elle et ceux de Karl qui étaient plus imposants à l’Image du reste de son corps qu’elle avait pu voir, la faisant rougir de nouveau à ses pensées, rendant le spectacle amusant de la voir rougir ainsi et qui pouvait penser à se demander à quoi elle pouvait bien pensé pour rougir autant.
-
Coup en plei. Bouclier, cavalier ou plutôt cavalière désordonné, Karl avait réussi à remporter cette joute non sans risques et difficultés. La jeune femme était désormais passée de blanche à pivoine.
Satisfait du résultat et la voyant très gêné, après l'avoir écouter le remercier pour son compliment, Karl choisi de changer de sujet revenant plus à la source de cette discussion. Il se retrouveront à parler d'escalade et de ski, venant donc avouer quelque point la dessus. Elle se mit à le complimenter ce qui ne manquait pas de le faire rire venant lui répondre rapidement.
" Non ça n'a rien de bien compliqué, je vous rassure."
En réalité, c'est surtout que dans son monde il n'avait pas tout le matériel que les terriens et que lorsqu'il avait dut escalader, il n'avait pas vraiment eut les perocuppation de leur sécurité en tête.
Pour la suite, il put apprendre que elle non plus n'avait jamais fait de ski malgré le fait que son pays soit souvent enneigé, ce qu'il trouva intéressant d'apprendre, mais sans trouver cela étrange.
Vint ensuite le sujet de la baignade, la jeune femme, toujours armée de son doux sourire lui dit que s'il souhaitait se baigner, qu'il ne s'en prive pas. Mais comme elle l'avait dit, il n'avait pas prévu de maillot.
Le Barman regarda un instant la mer me vent portant sur son visage, y réfléchissant. Il n'avait pas de maillot de bain certes, mais il avait bien des vêtements de rechange et une serviette pour se laver dans son sac, donc il pourrait toujours décider que oui. Alors, un sourire doux et un regard perçant, il se tourna ver Rubis pour croiser son regard, venant lui dire.
" Est ce que cela vous plairait que l'on se baigne Mademoiselle Starling ?"
-
La jeune femme avait perdue la bataille cette fois face à son charmant collègue, rougissant comme une tomate face à ses pensés concernant son collègue et son compliments sur ses jolies jambes, rougissant davantage en entendant ce compliment venant de lui, faisant battre son cœur à mille à l’heure.
Heureusement pour elle, le barman était un chevalier qui changea de sujet pour lui offrir un peu de repis, lui permettant de regagner la pâleur de son visage de porcelaine. Parlant de ski et d’escalade où chacun parla de son expérience dans ces sports, la jolie Rubis fut impressionnée par les talents en escalade de Karl qui semblait pratiquer l’escalade sans corde selon ses dires, ce qui lui offrir un flot de compliments de la part de la demoiselle marchant à ses côtés dans le sable, compliments qui fit rire le beau brun en lui disant que cela n’était pas bien compliqué, ce qui fit sourire tendrement la demoiselle face à l’humblitude de son collègue.
Puis ensuite leur discutions avait finit par dériver sur la baignade, la jeune femme avouant avoir emmener un maillot de bain au cas où si la baignade avait été prévu au programme, mais apprenant que non, elle lui fit part que si il changeait d’avis, elle était parée à cette éventualité mais peut être que lui ne l’était pas finit-elle par soulever timidement en regardant les vagues qui caressaient leurs pieds tandis qu’ils marchaient dans le sable.
Rubis redressa doucement sa tête et tourna son visage vers Karl, croissant de nouveau son regard en rougissant légèrement par ce hasard amusant. Elle pencha doucement la tête en lui souriant tendrement, prête à l’écouter. Et quand elle entenda sa proposition de baignade, la jeune femme eut des yeux pétillants et hocha la tête avec joie « J’adorerais ça Monsieur Neumann ! » répondit-elle avec un beau sourire en le regardant séduite par sa proposition, visiblement elle aimait vraiment nager dans l’eau la jolie demoiselle.
-
Son sourire s’agrandit légèrement et se fit aussi un poil rieur sous sa réponse, approuvant cette baignade. Sur ses mots, Karl fit une légère révérence à la jeune femme, puis lui dit avec amusement
" Et bien il va falloir que nous nous changions alors, je vous laisse faire cela de votre coté bien-sur."
Dit-il pour piquer de nouveau sur la joute qui s'était déroulé juste avant et qui avait fini par une victoire de la part du Barman, un sourire taquin au lèvres avant de prendre le chemin des cabines. La, entrant dans l'une d'elle, il put donc se déshabiller, déboutonnant ses vêtements proprement avant de les ranger dans son sac, ne voulant pas les froisser de trop, il avait prit soin de bien les plier avant cela. Étant donné qu'il n'avait pas de maillot de bain, la solution la plus simple fut de tout bonnement rester en boxer, un simple boxer noir. Dans son monde, il n'y avait pas de vêtement pour nager ou autre, ont utilisait ses sous vêtements, donc cela ne lui faisait rien de le faire actuellement, même si, il devait le reconnaître, les sous vêtements sur terre était beaucoup plus moulant que chez lui. Après être maintenant fin prêt, il retira la serviette qui se trouvait dans son sac pour finir par le refermer et ressortir de la cabine.
Un regard dehors lui suffit pour voir que la demoiselle n'était pas encore sorti, alors il ne perdit pas vraiment de temps et se mit à marcher en direction de la mer, posant sa serviette et son sac un peu plus haut que la où les vagues venait s’arrêter de lécher le sable. Affaire posé et mains libre, sa prothèse maintenant bien visible au vu du peu de vêtement le couvrant désormais, il réfléchit un instant d'ailleurs en regardant la mer. Il savait qu'un peu d'eau ne pouvait pas y causer de dégât, mais de l'eau de mer, il n'avait pas vraiment envie de parier dessus et de se retrouver à avoir des problèmes l'obligeant de faire un tour chez le prothésiste. Il décida donc de la décrocher, défaisant les attache avant de la poser sur sa serviette, continuant ensuite à marcher vers la mer pour s'y mouiller la nuque par précaution, attendant que la jeune serveuse ne vienne le rejoindre, il commença donc à marcher dans l'eau.
-
Après avoir avoué à Karl qu’elle adorerait se baigner, elle remarqua son sourire rieur avant de lui faire une révérence en lui annonçant qu’ils allaient donc devoir se changer pour cela et qu’il la laisser faire ça de son côté, le tout sur un ton taquin, ce qui fit rougir la jeune femme comme une tomate alors que le barman se dirigea ensuite vers les cabines. La jolie demoiselle toussa un peu en détournant le regard, ses jolies joues pivoines, puis elle se mit elle aussi en marche vers les cabines, en n’essayant de chasser divers pensées qui étaient venus s’inviter dans son esprit après la douce voix taquine du barman.
Ouvrant délicatement la porte de la cabine de plage, elle rentra dedans et la ferma ensuite, avant de déposer son sac sur le siège dedans. Elle commença à déboutonner sa chemise et la fit glisser de ses épaules doucement avant de venir la plier délicatement pour ne la froisser. Vint ensuite le tour de sa jupe dont elle descendit la fermeture éclair dans le dos avant de la faire glisser le long de ses jambes pour la rattraper avec ses mains et la plier elle aussi tout en délicatesse. La jolie demoiselle se retrouva en sous-vêtements et vint attraper un petit sachet en soie dans son sac en tissus noir, dans lequel elle vint glisser sa chemise et sa jupe, afin qu’il ne s’abîme pas dans le sac. Puis elle sortit ensuite son maillots de bain qui était dans un autre sachet de soie et enleva ses sous-vêtements en rougissant un peu en se sentant nue comme ça dans cette cabine. Puis elle rangea ses sous-vêtements dans ce sachet et enfila ensuite le bas ainsi que le haut de son maillot de bain qui était un bikini très simple et de couleur noir, faisant ainsi ressortir la pâleur de sa peau de porcelaine. Puis avant de sortir de la cabine, elle sortit une serviette de couleur noir également et mit son sac sur son épaule en même temps qu’elle ouvrit la porte de la cabine pour en sortir.
Reprenant le chemin de la plage vêtue de son bikini noir qui mettait autant en avant la pâleur de sa peau que son corps fins à la taille de guêpe et aux formes voluptueuses, elle marcha dans le sable et sentit le vent lui caressait l’entièreté de son corps, la faisant doucement rire et rougit car c’était agréable comme sensation et ça chatouillait un peu quand même surtout aux premiers contacts avec la brise. Regardant à l’horizon, elle put remarquer que son collègue était déjà prêt lui, les pieds dans l’eau. Elle esquissa un doux sourire en le regardant avant de pencher la tête en ayant son regard qui se baladait un peu puis elle se mit a rougir en redressant sa tête avant de reporter son regard sur le côté en passant une main dans son cou, tentant de faire descendre son coup de chaud soudain après son zieutage de son collègue qui était aussi beau qu’impressionnant même de dos.
La jolie demoiselle aux joues légèrement rosées arriva près de l’emplacement où Karl avait posé sa serviette et son sac ainsi que sa prothèse. Elle installa sa serviette à côté de la sienne mais pas trop près non plus, pour ne pas avoir l’air d’être une impolie ou une colleuse, puis elle posa son sac sur sa serviette et se dirigea ensuite vers l’eau, afin de rejoindre son charmant collègue. Quand elle entra dans l’eau, elle ria doucement amusée par la sensation que l’eau faisait sur sa peau puis elle se pencha pour prendre un peu d’eau pour se mouiller la nuque en riant doucement car ça la chatouillait un peu le contact de l’eau ainsi que sa température avec celle de son corps. Et doucement elle rejoignit le beau brun pour venir près de lui toute souriante « Désolée pour l’attente. J’espère ne pas vous avoir fait trop attendre ?» demanda t-elle en penchant sa jolie tête en le regardant, positionné à côté de lui sur le même rythme de marche.
-
Karl regardait l'horizon en attendant, admirant le ciel bleu, la mer presque de la même teinte, scintillant sous le soleil, les oiseaux qui passait au dessus de tout cela, planant volant à leur rythme. Le bruit des vagues se faisait doux sur cette plage. La brise soulageait de la chaleur estivale, caressant le corps et la chevelure du Barman qui continuait d'avancer, l'eau commençant alors à lui arriver jusqu'au mollet.
C'est à ce moment là que, il entendit les bruits caractéristique de pas écrasant et se déplaçant dans l'eau, arrivant derrière lui. Il se mit à se tourner un peu pour voir et put donc découvrir que la jeune Rubis était arrivé, venant à se mouiller la nuque elle aussi. C'est lorsqu'elle se releva pour le rejoindre que Karl, dans un sens, regretta quelque peu cette décision. Avec son travail et les salles de sport, il avait déjà put se désensibiliser un peu sur le niveau de pudeur dans ce monde, mais, dans ce cas là, c'était assez compliqué.
Il pouvait la voir de la tête au pied arriver vers lui, un bikini noir comme seul pièce de tissus, laissant voir tout le reste de son corps, sa taille fine, ses courbes, sa peau blanche comme la neige son visage lumineux, Karl prenait alors un très gros coups de chaud à cet instant et, il sentait bien qu'il valait mieux ne pas tarder à rentrer dans l'eau pour se mettre un coup de froid. Sous la question de la belle lui demandant s'il n'avait pas trop attendu, il hocha négativement de la tête tout en disant
" Non, ne vous inquiétez pas pour cela, j'ai juste eut le temps de vous devancer un peu pour aller à l'eau."
Souriant doucement tout en continuant de marcher vers l'eau jusqu'à ce que la mer lui arrive enfin au dessus du nombril. Il le savait qu'il aurait dut se préparer à ça, mais il n'y avait pas vraiment penser, la faute de l'instant ou de l'inattention se disait-il sûrement. Il se tourna ensuite pour faire face à la jeune femme, fixant son regard sur ses prunelles avant de lui dire, bougeant légèrement sous l'effet des flux et des reflux des vagues.
" J’espère qu'elle n'est pas trop froid pour vous, personnellement je la trouve fraîche, mais juste comme il le faut."
Oui, il était vraiment content que cela lui permette de se rafraîchir et de se refroidir, ayant un peu honte de lui en cette instant, mais faisant tout pour ne pas le montrer. Mais, avec tout ce qu'il s'était dit et le cœur battant, il se devait bien de lui dire
" Vous êtes resplendissante."
Un compliment devait toujours être fait quand il était dut et c'est ce qu'il pensait en cette instant, n'ayant même pas chercher à se jouer d'elle avec cette phrase, voulant seulement être honnête. Elle pouvait donc voir beaucoup plus que la majorité des gens dans ce monde, sa peau blanche, mais pas au même niveau que la sienne, ses muscles dessiné et, à certains endroit, marqué par quelques cicatrices bien refermé, certaines même presque disparu.
-
Lq jolie demoiselle regardait le beau brun à côté d’elle, sa petite tête penchée, impatiente de savoir ce qu’il allait lui répondre alors qu’elle l’avait rejoint après l’avoir fait un peu attendre. Le voyant secouer la tête à la négative en la rassurant qu’il n’avait pris qu’un peu d’avance pour aller dans l’eau, la jeune femme redressa la tête et esquissa un doux sourire en le regardant, rassurée de ne pas l’avoir fait trop attendre.
Elle suivait ses pas dans l’eau et finit par avoir l’eau qui lui arriva en-dessous de la poitrine, étant plus petite que le beau brun à ses côtés, l’eau n’arrivait pas au même niveau du corps de la demoiselle puisqu’elle était plus petite de taille que son collègue mais cela ne semblait pas perturber la jolie albinos plus que ça. L’eau était fraîche mais pas trop, la jeune femme aimait bien ce genre de température surtout en cette chaleur. Puis elle sentit son corps se faire légèrement bouger par les mouvements de vas et viens des vagues, la faisant rire doucement amusée par cette sensation.
Et cette fois encore Rubis croissa le regard des Karl quand elle se tourna vers lui, elle le regarda en souriant avec douceur, son regard plongeait dans les yeux foncés du beau brun face à elle qui lui demanda si la température de l’eau n’était pas trop fraîche pour elle. La jolie demoiselle secoua doucement la tête à la négative « Ne vous inquiétez pas, je la trouve comme il faut également. » dit-elle avec douceur en le regardant, balançant doucement ses bras autour d’elle pour jouer avec l’eau « Puis je viens d’un pays où l’eau n’est pas très chaude non plus, donc cela me convient parfaitement. » ajouta t-elle dans un rire doux en regardant le barman, voulant le rassurer pour pas qu’il s’inquiète à son sujet.
Rubis n’avait pas quitter des yeux Karl qu’elle regardait avec douceur. Et quand elle entendit le compliment du beau brun face à elle, elle se mit à rougir tandis que son cœur se mit a battre doucement à ses mots. La jeune femme flattée et touchée par les mots du barman qui ne l’a laissé pas indifférente esquissa un doux sourire en le regardant avant de lui répondre d’une voix douce « Je… Merci… » en rougissant un peu avant d’ajouter « Je… Vous trouve également très impressionnant… Et très beau aussi… » le tout dit timidement mais avec des yeux qui pétillait de sincérité en le regardant, yeux qui avaient pu admirer de dos le corps du bel homme mais aussi de côté ainsi que de face lorsqu’elle le rejoignit dans l’eau où elle avait pu l’admirait discrètement et prendre elle aussi un petit coup de chaud, pour ne pas dire un grand coup de chaud même car elle le trouvait magnifique même avec les cicatrices sur son corps mais aussi en tant que personne, elle était totalement conquise la demoiselle.
-
Karl fut ravis d'entendre que l'eau qui leur arrivait tout deux au dessus des hanches, même un peu plus pour la jeune femme, lui allait, venant à sourire un peu plus, amusé par ses mots lorsqu'elle lui disait que dans son pays natal, l'eau n'était pas très chaude non plus.
" Quand j'étais chez moi, j'aimais beaucoup me baigner dans les sources de montagne où les lacs d'altitude, donc je vois bien la différence moi aussi."
Oh ça, c'était un souvenir qui lui restait bien en tête, le froid mordant des lacs d'altitude, les poissons venant mordiller les doigts de pieds, le ciel plus bleu qu’aujourd’hui qui pouvait virer à l'orage à tout moment. Il s'amusait de la regarder jouer avec l'eau autour d'elle alors que les vagues les ballottait tout deux doucement, les repoussants, puis les attirants inlassablement sous chaque passage de sa part. A ce moment là, Karl avait craqué et avait dit le fond de sa pensée, avouant ce qu'il pensait en la voyant ainsi.
Il ne pouvait pas ce le cacher, elle était attirante à ses yeux, elle avait de beaux yeux, un visage angélique et une silhouette qui déjà lorsqu'elle était habillé, était jolie, mais maintenant qu'elle se trouvait ainsi, il en avait une certitude, elle lui faisait beaucoup d’effet, mais heureusement, ce n’était pas que physique, ce n’était pas que son apparence, même si son sourire et son regard arrivait souvent à le faire sourire, son caractère y était aussi pour beaucoup.
C'était bien pourquoi il faisait attention à garder l'eau au dessus de sa taille pour le moment, choisissant de marcher encore un peu vers la mer pour s'assurer qu'il n'y ait pas de vu possible sur ce qui serait indécent de montrer, surtout pour un vrai premier rendez-vous. L'eau venant doucement lécher le bas de ses omoplates, Karl se mit à se laisser porter par cette dernière, repliant ses jambes pour flotter un instant sur l'eau, se tournant vers la jeune femme en lui disant
" Êtes vous une bonne nageuse mademoiselle Starling ? "
Curieux d'en savoir plus sur ses capacités, et, en plus de cela, c'était un moyen de ne pas laisser de mauvaises pensées s'installer dans sa tête, alors que, désormais il se retrouvait à la même hauteur qu'elle dans cette position.
-
La jolie demoiselle regardait avec douceur le beau brun à ses côtés alors qu’elle riait doucement en avouant que l’eau de son pays était plutôt fraîche donc la température actuelle de l’eau de la mer lui convenait. Elle esquissa un doux sourire quand le barman lui avoua à son tour que chez lui il aimait se baigner dans l’eau des lacs et sources des montagnes donc il voyait très bien la différence lui aussi, faisant doucement rire la jeune femme qui le regarda de ses jolis yeux pétillants « Nous sommes donc tout deux des animaux d’eau froide alors. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie pour souligner ce trait en commun et véridique.
Après cette petite conversation sur la température de l’eau et concluant tout deux qu’ils semblaient aimer l’eau fraîche pour se baigner, vint s’introduire dans la conversation un compliment de Karl à destination de la jolie demoiselle qui rougissa touchée par ses mots avant de lui retourner à son tour quelques compliments pour lui dire ô combien elle le trouvait impressionnant et beau le tout en le regardant de ses magnifiques yeux écarlates qui brillaient de sincérité sous cette déclaration.
Rubis ne pouvait pas se mentir à elle-même
ni le cacher à Karl maintenant qu’ils savaient leurs sentiments l’un pour l’autre. Elle n’était pas indifférente face à son collègue et ce n’était pas qu’une histoire de physique, c’était un tout. Elle aimait son caractère en tout cas ce qu’il lui en montrait, elle aimait son sourire et son rire, son humour et sa gentillesse, son dévouement à aider les autres et bien d’autres choses encore le concernant. Son caractère ne la laisser pas de marbre ni son physique qui habillait était déjà très très impressionnant et séduisant mais là sans quasi rien… Elle n’allait pas se mentir mais ça ne la laissait pas indifférente, bien au contraire, et ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas ressentie ça. Heureusement chez les femmes c’est bien plus discret physiquement quand on ne reste pas de glace face à un homme (ou une femme pour certaines) mais c’était un soulagement d’être dans cette eau fraîche pour se rafraîchir l’esprit et faire redescendre une potentielle température corporelle digne d’une légère fièvre.
Sentant l’eau lui arrivait aux clavicules, la jeune femme releva ses longues jambes fines afin de flotter et ne plus avoir pied, étant plus à l’aise ainsi à présent. Flottant à l’aide de ses bras en les remuant délicatement, Rubis se retourna en même temps que Karl, se trouvant bien face à lui et yeux dans les yeux, la faisant rougir quelques instants avant d’esquisser un doux sourire. Penchant ensuite légèrement la tête quand le beau barman lui demanda si elle était bonne nageuse, elle esquissa un sourire malicieux en redressant sa tête « Voulez-vous vérifier mes capacités de nageuse Monsieur Neumann ? » avant de rajouter en hausant un sourcil amusé en le taquinant « Mais… Est-ce que vous êtes bon nageur pour tenir la cadence face à une petite demoiselle comme moi ? » sur le ton de la plaisanterie dans un nouveau petit jeu qui allait leur rafraîchir les esprits en les occupants pendant quelques instants au moins.
-
Karl souriait sous sa réflexion, hochant la tête avec foi quand elle conclut qu'ils étaient tout les deux des animaux du froid. Son pays d'origine était certes plus frais que celui-ci, mais, il n'était pas non plus glaciale, pourtant, c'était le froid qu'il préférait, se disant souvent qu'il aurait aimé voir un jours un décors enneigé et fleuri en même temps, se disant que cela serait magnifiquement impossible.
Le temps passait et alors qu'il nageait dans les eaux ondulante de la mer, il put voir que la demoiselle vint faire de même, se retrouvant à l'imiter alors que l'eau lui était arrivé au clavicule. Juste avant cela, Karl lui avait demandé si elle était une bonne nageuse, prenant le fait qu'elle se mette à l'imité comme une réponse, il put la voir se mettre, a son grand plaisir, relancer un petit défi. Relevant un sourcil d’intérêt, une partie de lui ravis de ne plus avoir à penser à autre chose pour ne pas être déconcentré ou enfiévré par sa proximité si peu habillé, il l'écouta lui annoncer le défi de tenir la cadence face à elle, une nage libre, donc, une course d'endurance.
" Et bien, je pense que vous l'aurez compris, j'adore relever les défi."
Dit-il dans un premier temps, venant ensuite, un sourire lupin, se rapprocher d'elle un peu plus, la fixant droit dans ses prunelles écarlate, pouvant presque les dévorer, bien que son regard y soit presque à le faire.
" Mais, je pense que l'on peux faire mieux. Que diriez vous de mettre un peu de piment dans ce défi ? Le gagnant choisi de demander ce qu'il veux à l'autre."
Cela rajouterais sûrement un peu plus de fougue pour la jeune femme, ajoutant plus de désir de gagner, mais bien-sur, par galanterie, Karl décida tout de même d'ajouter un point pour ne pas l'effrayer
" Bien-sur, pour ne pas un mauvais, je vais dire à l'avance ce que vous devrez faire si je gagne. J'aimerais que vous me racontiez le rêve que vous aviez étant enfant, ce que vous vouliez devenir."
Cela pouvait paraître très étrange, mais c'était un sujet où il trouvait un intérêt tout particulier, souvent, cela pouvait beaucoup révéler de la personne que l'on avait en face de soi. Il ne risquait pas de lui demander quoi que ce soit de physique ou encore moins quelque chose d’embarrassant, il n'était pas de ce genre là, surtout pas avec elle. Continuant de nager à coté d'elle, une cinquantaine de centimètre les séparant, il reprit d'une voix joueuse
" Alors Mademoiselle Starling ? Qu'en dite vous ? "
-
La jolie albinos attendait avec son joli sourire malicieux et un sourcil en l’air, amusée par le petit défi qu’elle venait de lancer et elle avait hâte d’entendre la réponse du beau brun face à elle, qui, elle l’avait compris, était aussi taquin et friand de défis qu’elle, ce qu’il confirma en lui répondant qu’elle avait compris qu’il adorait relever les défis, ce à quoi elle hocha doucement la tête amusée avec un petit regard séducteur.
Tandis qu’il se rapprochait d’elle avec son sourire lupin et ses yeux plongeaient dans ceux de la demoiselle qui rougissait légèrement sous son regard envoûtant mais aussi à cause de la distance qui diminuait entre-eux, il lui demanda ce qu’elle pensait de pimenter un peu les choses en proposant au gagnant de demander une faveur au perdant. Entendant cette alléchante proposition, elle haussa un sourcil intéressé à son tour en penchant doucement la tête, toujours son petit sourire malicieux aux coins des lèvres.
Rubis se demanda avec curiosité ce qu’il allait bien pouvoir lui demander si il gagnait, ne pensant pas un seul instant qu’il puisse lui demander quelque chose d’indécent ou déplacer, non, ce n’était pas du tout le genre du barman qui était un vrai gentleman à ses yeux. Commençant à le connaître, elle se disait qu’il lui proposerais sûrement de répondre à une question ou lui raconter une anecdote. Et ce fut en effet le cas (ou quelque chose de semblable) : il voulait qu’elle lui raconte son rêve d’enfant afin de savoir ce qu’elle avait envie de devenir plus tard. À ses paroles, elle esquissa un doux sourire tendre et émue presque, car c’était vraiment quelque chose de touchant et intime qui pouvait en dire long sur une personne et sa façon de voir le monde.
Face à lui, nageant ensemble en ne se quittant pas des yeux l’un l’autre, elle releva doucement la tête quand il lui demanda ce qu’elle en pensait. Esquissant un sourire amusé de nouveau, elle hocha doucement la tête en fermant les yeux « J’en pense mon cher Monsieur Neumann, que pimenter la partie est une idée des plus séduisantes qui soit. » dit-elle en rouvrant les yeux de son regard séducteur avec ses jolis prunelles écarlates qui brillaient en le regardant, se rapprochant doucement de lui « J’accepte de répondre favorablement à votre faveur si vous remportez la course. Mais il va sans dire, que comme d’habitude, séduite par vos idées et question, je me permettrais de retourner votre proposition en vous demandant la même récompense en retour si je gagne. » ajouta t-elle se rapprochant encore un peu plus de lui, réduisant la distance à une trentaine de centimètres, malgré la chaleur qui menaçait de monter de nouveau en elle à cause de cette proximité « Est-ce que cela vous convient Monsieur Neumann ? » demanda t-elle de son joli regard de braise plongé dans les beaux yeux bruns du barman avec sa petite voix de séductrice sur un ton des plus taquins en souriant amusée, sa tête en-dessous de la sienne tandis qu’ils nageaient tout deux dans cette eau qui les entourait en faisant danser leurs corps au rythme des vagues.
-
Il fut ravis de voir que la jeune femme releva sa surenchère au sujet du défi, venant lui proposer un gage pour celui qui perdra. Biensur, il avait préféré lui dire à l'avance ce que lui désirait en cas de victoire , la voyant se rapprocher avant de lui dire ce que elle, souhaiterait en cas de victoire.
Regardant son joli minois, il put un peu déçu que la jeune demoiselle n'est pas cherché un autre gage en cas de victoire pour lui, mais accepta tout de même le défi.
"Tres bien Mademoiselle, j'accepte votre proposition et votre defi."
Sur ses mots, son regard toujours dans le sien, une vague un peu plus forte arriva sur eux, venant le pousser en direction de la jeune femme. Par réflexe il arriva à éviter de se retrouver poussé contre elle, mais il se retrouvant a là frôler, quelques petits centimètre finissant ensuite par les séparer.
Karl se mit à déglutir alors que son cœur venait de battre la chamade au fait d'être si prêt d'elle dans une tenue si dénudé.
"Vous .... etes pret a relever cette course ? Le premier a la bouée, l'emporte."
La bouée dont il parlait se trouvait à une cinquantaine de mettre au large flottant doucement sous le mouvement des vagues. Il se retrouvant donc à la regardait, l'adrénaline de la proximité fusant dans ses veines en attendant le top départ de sa part.
-
La jeune femme regardait d’en dessous l’homme en sa compagnie dans cette grande étendue d’eau où ils n’étaient qu’à une trentaine de centimètres l’un de l’autre, faisait monter sa température interne à la demoiselle qui arrivait à garder son sang froid grâce à cette petite taquinerie.
En entendant que Karl accepta sa proposition et relève le défi, Rubis hocha doucement la tête avec son petit sourire malicieux et son regard de séductrice, satisfaite qu’il accepte le défi tandis qu’une nouvelle idée venait de lui passer par la tête, susurrer par son instinct : et si elle changeait le gage avant le départ de la course ? Ça le surprendrais sûrement et ça pourrait être amusant à voir comment il pourrait réagir face à la taquinerie suprême de la demoiselle et cet imprévu soudain.
Mais la demoiselle fut sortie quelques instants des songes de son petit plan taquin quand une vague vint les taquiner en rapprochant le barman de la serveuse, se retrouvant à moins d’une dizaine centimètres l’un de l’autre, leurs corps s’étant frôlait, faisant monter la température du corps de la demoiselle tandis que son cœur se mit a tambouriner à une vitesse folle de par cette proximité et le contact de leur peau sous l’eau.
Rubis se mit a rougir doucement en ne quittant pas Karl des yeux, baissant un peu la tête en déglutissant discrètement à son tour avant de redresser sa tête pour répondre au barman en hochant celle-ci « Je… Oui, je suis prête… Le premier à la bouée remportera la course. » dit-elle d’une petite voix en le regardant avant de reculer doucement pour qu’il se prépare à la nage.
Mais avant qu’ils ne partent, se retrouvant à une petite distance pour que chacun ait de la place pour nager librement, elle ria doucement amusée par l’idée qu’elle avait eu avant et tourna légèrement sa tête vers le beau brun en lui souriant malicieusement « Monsieur Neumannn… Je suis désolée d’avoir l’air d’une girouette mais… Mon instinct me souffle de vous demander un autre gage… » dit-elle d’une voix taquine « Que diriez-vous de partager avec moi la chose la plus folle que vous auriez envie de faire et celle que vous ne voudriez absolument pas même pour tout l’or du monde ? » demanda t-elle en haussant un sourcil amusée et curieuse de voir sa réaction à ce changement de gage de dernière minute avant de le départ de la course.
-
La jeune femme aussi avait eut un coup de chaud sous leur proximité, manquant de la toucher de ses mains en ayant éviter de se retrouver complètement contre elle, seul le mouvement de l'eau propulser par ses mains sous la mer venant la caresser.
Elle accepta son petit ajout à leur défi, se préparant alors à partir en s'éloignant de lui, prenant de l'espace pour mieu partir. Karl, lui, gardait un œil sur elle, un sourire joueur alors qu'il se préparer à tout donner.
Mais alors qu'il s'attendait au top départ, les dernier mots de Rubis ne le furent pas, à la place, elle s'excusa en venant lui dire qu'elle souhaitait changer son gage si elle gagner. Relevant un sourcil et d'une grande curiosité, il l'ecouta attentivement avant de se mettre à rire, surpris par sa demande et, se retrouvant a se demander réellement à ce qu'il pourrait répondre si elle gagnait.
" Et bien, c'est original et surprenant, mais j'accepte ce gage, même s'il contient deux questions."
Il aurait bien voulu décider de changer lui aussi son gage pour cette question, mais il se dit que ce serait peut être trop comme question, alors il s'abstenit. Se préparant donc pour partir au quart de tour des qu'elle donnerait le top.
-
En s’éloignant un peu pour être plus à leur aise pour nager et faire redescendre la température qui était monté en la demoiselle en sentant les mains du barman sur sa peau, ne la laissant pas indifférente et trouvant même ça plaisant, Rubis tenta de penser à autre chose grâce à sa nouvelle idée pour changer son gage dans leur nouveau petit jeu.
Attendant avec impatience et malice une réponse de Karl après lui avoir annoncé en s’excusant d’être une girouette en changeant ce qu’elle souhaitait comme récompense, elle fut agréablement surprise qu’il accepte le tout en riant amusé alors qu’il lui soulignait qu’elle avait quand même fait deux demandes en une « Ho c’est vrai, je suis désolée… Ma gourmandise me perdra. » dit-elle sur le ton de le plaisanterie en riant amusée de son aveux en ne cessant de regarder le beau barman à quelques mètres d’elle. Puis elle pencha doucement la tête en le regardant d’un air joueur en ajoutant « Comme vous m’avez accordez une faveur en me permettant de changer ma requête, il va de soi que je vous accorderais le même privilège Monsieur Neumann. » dit-elle une voix joueuse et séductrice en relevant doucement sa tête en fermant les yeux.
Rubis rouvra les yeux en reportant son regard sur la bouée, la regardant et se demandant lequel d’eux deux y arriveraient en premier. Elle esquissa un doux sourire à cette pensée et retourna son regard vers le barman en levant la main en l’air « À vos marques… Prêt… Partez ! » avant de l’abattre d’un grand coup dans l’eau pour donner le départ et la course pouvait donc commencer. Lequel des deux allait gagner ? Mystère…
-
Karl souffla un peu du nez en entendant la réponse de la demoiselle, amusé, un sourire en coin en l'entendant faussement s'excuser d'avoir quelque peu pris l'avantage sur les gages. Mais, en femme d'honneur, elle lui dit d'un air joueur qu'elle lui accorderais de changer son gage s'il gagnait.
" Mademoiselle, en plus d’être trop gourmande et trop gentille. Cela lui perdra."
Dit-il sur un ton chercheur, un regard lupin et un sourire taquin, continuant de flotter à la surface de l'eau en attendant le top départ.
" Je verrais bien ce que je choisirais de faire, je vous laisse le suspens. "
Finit-il par ajouter pour continuer de la taquiner.
Il avait beau réfléchir en cet instant, il avait du mal à savoir ce qu'il pourrait bien répondre à la jeune demoiselle si il s’avérait qu'elle gagnait. Quel était la chose la plus folle qui est envie de faire et ce qu'il ne voudrait pas faire pour tout l'or du monde. Il pouvait bien se creuser la tête, ce qu'il avait fait avant d'arriver dans ce monde dépasser déjà de beaucoup ce que les gens peuvent faire ici bas. Voler à dos de pégase, vaincre des monstres exotique, participer à des bal valant des milliers de pièces d'or et remplis de centaine de gens tous plus puissant les uns que les autres, rompre une tradition pour le cœur d'une personne. En y repensant, il se dit qu'il avait déjà eut une vie bien remplis, mais ne pouvait s’empêcher de penser que, on lui avait volé le reste de ses possibilités, on lui avait volé un futur, on lui avait volé son monde, sa famille.
Mais alors qu'il était plongé dans cette réflexion, le regard braqué vers l'horizon en direction de la bouée, il entendit seulement le dernier mot de Rubis annonçant le départ de la course. Clignant rapidement des yeux, la voyant partir à tout vitesse, Karl se ressaisit vite, venant tendre ses jambes pour les poser au sol, ayant encore pied, puis, venant à prendre une apnée en s'accroupissant. Il se servit alors de ses jambes pour se propulser rapidement, regagnant la distance que la jeune femme avait gagné à cause de son étourderie, puis, se mit à battre le crawl, affichant un visage déterminé à gagné, prenant de profonde inspiration à chaque fois que son visage quittait l'eau.
-
La jeune femme rouvra les yeux en entendant la voix de Karl, riant doucement amusé qu’il lui dise que sa gourmandise et sa gentillesse la perdra, amusant la demoiselle qu’il souligne ces faits qu’elle reconnaissait en hochant la tête avec toujours son petit sourire amusée sur ses jolis lèvres. Puis elle haussa un sourcil intriguée quand il ajouta qu’il laissait son choix définitif en suspens, attisant la curiosité de la jolie serveuse qui le regarda de son joli regard pétillant de malice qui avait hâte d’en savoir plus. Rubis se demanda tout de même qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui dire si il venait à retourner le même gage qu’elle lui avait réservé.
La chose la plus folle qu’elle est envie de faire ? À vraie dire, elle ne le savait pas… Trouver l’amour ne semble pas si fou que ça, même si c’est quelque chose qui l’anime depuis longtemps malgré tout ce qu’elle a pu vivre qui aurait dû en toute logique lui couper toute envie de rêves de romances et d’amour non ? Recommencer tout à zéro, en admettant que ce soit possible ? Non… Même si sa vie n’avait pas été des plus roses ces dernières années, son enfance avec ses parents et son passage à l’orphelinat faisait parties des plus belles périodes de sa vie, c’était des choses qu’elle ne voulait pas effacer, elle y tenait à ses moment heureux même si ils étaient douloureux car c’était fini… Effacer ses malheurs d’un coup de baguette magique si c’était possible alors ? Non plus… Ho oui c’est bizarre, n’importe qui se jetterait sur l’occasion mais pas elle, car elle se disait que quelque part tout ça avait contribuer à la construire et faire ce qu’elle est aujourd’hui, toutes ces horreurs lui ont finalement parmi d’être là aujourd’hui, à ce rendez-vous avec cet homme qui faisait battre son pauvre cœur. Si elle n’avait pas vécue tout ça, elle ne serait pas là, elle n’aurait pas quitter la Suède et ne serait pas ici au Japon, enfin si on en croit les théories sur les univers parallèles et le fait de changer un élément dans un espace temps qui se répercute ensuite sur la temporalité de tous et pas seulement sa propre vie, changeant ainsi le destin si on peut dire. Alors qu’est-ce qu’elle pouvait bien avoir envie de faire de fou ? Transformer son patron en vil crapaud comme dans les contes ? À cette idée elle se mit doucement à rire à trembler même des épaules, c’était tellement idiot et enfantin, mais ça avait le mérite de la faire rire et d’être complément fou comme idée.
En fait, en y pensant là durant quelques instants, elle venait quelque part de trouver les réponses à ses questionnements si elle devait répondre à ce gage-là. Quant au gage sur son rêve d’enfant, elle savait déjà quoi répondre et cela amuserait sûrement son cher collègue, la faisant rougir par avance rien que de penser à avoir avouer ça. Bon c’est pas grave, on n’y était pas encore au gage et rien n’était jouer encore, elle devait lancer le départ pour la course. Alors qu’elle admirait la bouée en souriant en se demandant ensuite lequel d’eux gagnerait, la demoiselle albinos lança le départ et parti aussi vite qu’un poisson qui fuit un humain sur le large.
Sous un ciel azur, les cheveux blancs de la demoiselle scintillaient sous le soleil tandis qu’elle nageait en papillon dans l'océan, se dirigeant avec grâce vers la bouée marquant la fin de la course. Ses mouvements élégants fendaient les vagues, créant un contraste saisissant avec sa peau diaphane. Mais à sa droite, son séduisant collègue, musclé et déterminé, gagnait du terrain dans un crawl des plus majestueux et énergétique qui soit, se plaçant à ses côtés. Dans les derniers mètres qui les sépara de la bouée, Karl accéléra et arriva à la bouée en finissant par la toucher en premier, remportant ainsi la course.
Rubis arriva derrière une minute après lui, essoufflée mais toujours aussi souriante en le regardant admirative. Reprenant son souffle doucement alors que sa poitrine bougeait au rythme de sa respiration et des battements de son cœur tandis qu’elle passait ses deux mains dans ses cheveux, dévoilant ainsi son jolie front bombée, elle ne quitta pas des yeux le barman et d’une voix douce elle le félicita « Mes félicitations Monsieur Neumann, vous êtes un excellent nageur. » dit-elle avec un beau sourire en retirant les mains de ses cheveux pour venir les placer devant elle pour l’applaudir tout de même afin d’acclamer sa victoire, faute de foule, il avait son admiratrice personnelle, ce qui dans le fond n’était sûrement pas plus mal non ?
-
bras gauche, apnée, bras droit, inspiration bras gauche, apnée, bras droit expiration. Karl était entièrement concentré sur sa nage, sur le fait de ne pas perdre d’énergie futile dans un mouvement inutile dans tout ceci. Il n'avait pas envie de perdre, que ce soit pour relever le défi de la jeune femme, mais surtout pour ne pas avoir à répondre de son gage, ne sachant toujours pas ce qu'il pourrait y répondre et ne cherchant pas à y réfléchir pour se concentrer sur sa nage, sa respiration, la sensation de l'eau courant contre sa peau.
Il avait été trop concentré pour se rendre compte de beaucoup de chose, que ce soit le fait de dépasser la jeune demoiselle concourant contre lui, ou encore le fait qu'il venait d'atteindre la bouée, cette ligne d'arrivé flottant et sonnant sous le coup des vagues. Il ne la remarqua que en sentant sa main venir en frapper la surface sous un de ses mouvements, s’arrêtant net de nager tout en se relevant pour voir cela. Soufflant par de profonde inspiration, contrôlant cela pour ne pas ventiler inutilement et récupérer plus vite, il finit par se tourner, venant à regarder derrière lui pour voir où se trouver Rubis.
Karl fut doublement surpris, la voyant encore assez loin de lui, se disant qu'il aurait cru cela plus serré, mais surtout par le fait qu'elle lui paraissait nageait vite et très correctement, lui paraissant gracieuse dans ses mouvements. Quand elle passa la ligne d'arrivé, Le barman préféra lui laissait le temps de se reprendre et de se reposer, se retrouvant, tout deux à coté de la bouée, les cheveux trempé. Ce deux Karl lui descendait juste au niveau des yeux sous le poids de l'eau dont ils étaient gorgé, venant, quand la jeune femme se mit à reprendre la parole après avoir un peu souffler, se recoiffer en arrière de sa main valide.
Souriant doucement sous son compliment, Karl lui répondit dans un premier temps
" Je vous remercie et, je trouve que vous nagez très bien également."
Il préféra laisser s'écouler quelques secondes, respirant l'embrun de la mer, se laissant ballotter à coté de la bouée par les vagues plus forte à cette endroit que plus près de la plage, la laissant souffler un peu avant de venir lui poser son gage.
" Et donc, Mademoiselle Starling. Étant donné que je suis le gagnant de notre course, Êtes vous prête à répondre à mes question ? "
Il lui laissa un petit temps pour se préparer, souriant d'amusement et de curiosité, se demandant bien ce que seront ses réponses.
" La première, comme convenue, qu'elle était donc votre rêve étant enfant ?"
Il n'allait pas changer cette question, il la trouvait bien, et puis, cela lui permettait de jouer un peu de suspens pour la seconde, gardant un sourire lupin jusqu'à ce qu'elle eut répondu à sa première question, puis finit par la lui demander
" Et la seconde." Il s'approcha un peu plus d'elle pour jouer un peu et la déstabiliser légèrement, finissant sa phrase " Quel est donc la chose la plus folle que vous auriez envie de faire ? "
Cette réponse l’intéressait aussi fortement, autant pour en connaître plus sur elle et la taquiner, que, avoir un indice aussi sur quoi répondre, si un jours c'était à son tour de se retrouver à devoir remplir un gage et que sa question retombe sur lui.
-
Tandis qu’elle applaudissait et souria à l’heureux gagnant de la course tout en le complimentant sur ses talents de nageur, la jeune femme admira le beau visage mouillé du beau brun face à elle, se faisant la réflexion que ses cheveux mouillés lui allait aussi à merveille, faisant doucement rougir la demoiselle mais qui ne fut pas déstabilisé, continuant d’applaudir le gagnant de la course avant de répondre à son remerciement et compliment « Je vous en prie Monsieur Neumann et je vous remercie à mon tour pour le compliment. » lui répondit t-elle avec un beau sourire tout en hochant la tête pour le remercier.
Ils restèrent là silencieux quelques instants, reprenant chacun leur souffle et esprit tout en profitant de l’air marin ainsi que des vagues qui jouaient avec eux, les faisant danser sur l’eau à côté de la bouée tandis qu’ils se regarder. Aux nouveaux mot du barman, la jeune femme haussa un sourcil avant de sourire amusée en hochant la tête pour lui répondre qu’elle était prête « Je suis plus que prête à répondre à vos questions comme promis Monsieur Neumann. Je suis toute ouïe. » dit-elle en penchant la tête avec son regard pétillant de malice.
À la première question de Karl sur quel était son rêve d’enfant, la jolie albinos redressa sa tête et se mit a rougir doucement un peu gênée. Elle esquissa un sourire allant avec la gêne de son visage et vint passer une main dans son cou en riant un peu, toujours aussi gênée « Ho… Je… Vous… C’est… » répondit t-elle dans un premier temps en bafouillant un peu avant de baiser sa tête pour regarder l’eau « C’est… Un peu gênant… Car… C’est assez… Idiot, enfin je crois… » elle releva doucement sa tête en regardant l’homme face à elle toujours avec son petit sourire gênée « C’est un rêve d’une petite fille de 3/4 ans donc… Ne vous moquez pas trop hein ? » dit-elle en rougissant tout en caressant son cou avant de fermer les yeux « Vous savez mon amour pour les étoiles et l’univers… Je… Enfant… J’avais des lampes en formes d’étoiles… Mon père disait que si on les accrochait à la fenêtre, elles pouvaient guider les voyageurs perdus… » elle rouvra les yeux et regarda sur le côté « J’ai donc accrocher toutes mes lampes à toutes les fenêtres de la maison… C’était amusant à voir et beau aussi… Enfin moi je trouvais ça beau… » dit-elle en reportant son regard sur la bouée ensuite, toujours aussi gênée « Et j’avais décrété auprès de mes parents que je deviendrais une éleveuses de lampes d’étoiles afin d’aider tous les voyageurs perdus… Comme ça ils ne seraient plus perdus ni seuls et ils pourraient retrouver leur chemin… » termina t-elle par dire en reportant son regard sur le barman face à elle, les joues rouges, un petit sourire gênée mais doux et un regard emplie d’innocence « Voilà mon rêve d’enfant Monsieur Neumann… C’est un peu… Niais, désolée. » dit-elle en riant doucement gênée d’elle-même et son rêve si délicat et doux, à son image en somme.
Puis quand vint la seconde question, la demoiselle avait retrouvé un peu de sa blancheur et la gêne l’avait quitté pour laisser place à son sourire amusée et curieux de la suite, elle haussa doucement un sourcil en entendant les premières paroles de Karl mais quand il se rapprocha d’elle pour lui poser sa question, déstabilisant Rubis par cette nouvelle proximité mais aussi son regard et son sourire joueur, elle se mit a rougir de nouveau, son cœur s’emballant et la température monta de nouveau malgré elle dans tout son corps. Il y a encore quelques minutes avant la course, elle avait trouvé une réponse à cette question, une des plus amusante d’ailleurs qui concernait leur patron et sa future transformation en vil crapaud de conte, ce qui l’avait amusé.
Mais là cette proximité, cette situation où ils étaient proches tous les deux, juste à quelques centimètres l’un de l’autre, leur regard plongé l’un dans l’autre et le vent qui caressaient leurs peaux ainsi que leurs cheveux tandis que les vagues les rapprochaient tout deux près de cette bouée, c’est une autre chose folle qu’elle avait envie de faire qui lui vint à l’esprit et elle se voyait mal lui avouer ça. Et dans un sens, elle n’allait pas mentir, c’était la devise familiale Strarlingoise bon sang ! Rubis baisa un peu la tête en devenant encore plus rouge « Je… Monsieur Neumann… Je… Pour être honnête, j’ai réfléchis à la question tout à l’heure et… je… J’avais une réponse à vous donner… Mais… » elle détourna doucement le regard en devenant encore plus rouge « Mais là… La chose la plus folle que j’ai envie de faire a complètement changé à l’instant… » avoua t-elle en se pinçant les lèvres, ne sachant pas comment lui dire que la chose la plus folle qu’elle avait envie de faire là c’était l’embrasser.
-
Karl attendait avec impatience les réponse de Rubis, posant son bras infirme contre la bouée pour se stabiliser et économiser de son énergie pour rester plus facilement sur place en discutant avec elle. Elle avait était des plus joyeuse de vouloir y répondre, mais malgré cela et le fait qu'elle lui ait dit à l'avance quel question il avait en tête pour elle, en tout cas pour la première, cela ne l’empêcha pas de la voir rougir doucement.
Sa curiosité bien aiguisé par cela, le Barman l'écouta de plus belle commencer à lui annoncer son choix de réponse. Il put l'entendre initié cela en parlant bien-sur de son enfant, lui demandant de ne pas se moquer d'elle avant d'en dire plus, ce qui, provoqua forcement un sourire ainsi qu'un hochement de tête de part le brun, lui affirmant qu'il n'en ferait rien. Elle lui rappela son amour pour les étoiles, hochant de nouveau la tête pour montrer qu'il s'en souvenait, puis, parlant de lampes qui avait la forme d'étoile et qu'elle aimait accrocher partout chez elle pour la simple et bonne raison que, son défunt père, lui avait dit qu'elle aidait les voyageur perdu. La suite ne fit que lui faire conservé un sourire attendrit, venant l'entendre lui annoncer que ce qu'elle souhaitait faire dans son futur, c'était de devenir une éleveuse de lampe étoile pour aider les égaré. Il souffla un instant de rire, mais ce n'était pas pour ce moqué, c'était sous l'effet qu'elle lui faisait, cette innocence, cette gentillesse, cette honnêteté, il ne pouvait qu’être touché par ses mots, lui qui cherchait son chemin.
" Ce n'est pas niais du tout Mademoiselle Starling, c'est même quelque chose que je trouve des plus noble et tout à votre honneur."
C'est mot était doux, sur un ton rassurant et sincère, voulant bien lui faire comprendre qu'il ne mentait pas. Mais après cela était venu le temps de poser la seconde question, cette fameuse question qu'il avait choisi de poser lui aussi, curieux de ce qu'elle pourrait en dire. Ils étaient l'un l'autre à quelques centimètres l'un de l'autre, une tension palpable se faisant sentir alors qu'elle avait l'air de réfléchir ou d’hésiter, pour finalement commencer à lui répondre.
Elle commença par lui avouer qu'elle avait, à la base une réponse, mais que, apparemment, elle avait éludé pour laisser la place à une autre. Il pouvait voir à quel point elle était gêné, à quel point ses pommettes était rouges de gêne, ce qui lui donnait un coté vraiment craquant à ses yeux. Karl lui offrit un sourire doux, simple et léger, même si elle ne le regardait pas et, il garda un ton rassurant, venant répondre à cela
" Je ne suis pas la pour vous forcer à quoi que ce soit, si cette question vous gêne trop, vous n’êtes en aucun cas obligé dit répondre."
Il se disait qu'il aurait simplement dut rester sur sa première question, alors, pour continuer de la rassurer, il ajouta
" Vous m'avez déjà donné une très belle réponse, alors je trouve cela bien suffisant et je considère votre gage comme remplis."
-
Après avoir répondu à la première question, la jeune femme regardait le barman avec ses jolies joues rouges et son sourire gênée d’avoir fait part de son rêve d’enfant qui pouvait sembler bien niais même pour une enfant. Mais quand la demoiselle entenda Karl lui dire que ce n’était absolument pas niais et qu’il trouvait cela très noble ainsi que tout à son honneur, elle esquissa un sourire rassurée et une regard plein de gratitude, ses yeux tremblants d’émotions touchées par les mots du beau brun face à elle « Je… Merci… » dit-elle d’une petite voix douce et émue, visiblement heureuse des gentils mots que Karl avait eu à son égard et pour son rêve d’enfant qu’il ne trouvait pas idiot donc.
La seconde question provoqua une nouvelle série de rougissement chez la jolie albinos, qui avait finit par détourner le regard en a avouant avoir pensé à une réponse plus tôt mais qu’une autre vint de faire son entrée dans son esprit, une folie qui était… Déplacée et indécente peut-être ? En tout cas c’est ce qu’elle se disait oui. Mais quand Rubis entendit la voix rassurante de Karl lui dire qu’elle n’était pas obliger de répondre, elle releva doucement son regard vers lui le visage complètement rouge en le regardant, voyant son sourire si doux et léger, faisant battre davantage son cœur dans sa poitrine. Puis elle releva doucement la tête en écoutant la suite de ses paroles rassurantes qui lui disait qu’il trouvait qu’elle avait déjà bien rempli son gage avec sa première réponse.
Rubis se senti rassurée par les douces paroles du beau brun face à elle, qui était des plus compatissants et compréhensif envers elle. Les joues toujours aussi rouge et un petit regard gênée tandis que ses yeux écarlates se plongèrent dans les yeux foncés de son collègue, elle se pinça la lèvre avant de secouer la tête à la négative en fermant les yeux « J’ai l’impression de vous escroquer en ne répondant pas à la seconde question… Et vous êtes si gentil Monsieur Neumann… Je… » elle rouvra ses yeux et le regarda d’un regard décisif « Je ne vous escroquerai pas, c’est une question d’honneur même si je dois mourir de honte ensuite ! » affirma t-elle en hochant la tête.
Ses magnifiques prunelles dans celles de Karl, Rubis poursuiva « Tout à l’heure, je me suis dis que l’idée la plus folle que j’aurais envie de faire c’est… si j’avais une baguette magique, j’aurais aimé transformer notre patron en un vil crapaud digne d’un livre de conte. » dit-elle d’une voix décidée mais avec un regard amusée en parlant de ça avant de rougir un peu gênée « C’est idiot et enfantin je sais, mais ça me paraissait assez fou comme idée tout à l’heure… » puis elle devint encore plus rouge en regardant Karl, passant une main de nouveau dans son cou en le regardant avec un regard timide et gênée « Mais comme je vous l’ai dit… Je… J’ai eu une autre idée plus folle tout à l’heure qui m’a traverser l’esprit… Je…. C’est… » bafouilla t-elle un peu avant de fermer les yeux et déglutir doucement « L’idée la plus folle qui m’a traversé l’esprit ensuite c’était de vous embrasser ! » lâcha t-elle d’une traite, devenant rouge comme une tomate toujours les yeux fermés avant de cacher son visage entre ses deux mains en n’osant pas regarder Karl.
-
Rubis lui paraissait toujours un brun gêné par sa confession, ce qui le faisait doucement sourire en l'entendant le remercier de ne pas s'être moqué de son rêve d'enfance.
Mais le plus dur pour elle restait à venir, la seconde question qu'elle avait elle même eut en tête la bloquait et à faisait rougir bien plus que la première, l'entendant avoir du mal à prononcer ses mots, Karl avait préféré lui faire comprendre que ce n'était pas grave et qu'elle n'avait pas à se forcer.
En réponse, il put l'entendre lui annoncer qu'elle avait l'impression de l'escroquerie en ne lui disant rien, en ne répondant pas à cette question, ce qui le fit rire hochant négativement de la tête pour lui faire comprendre que ce n'était pas ce que lui ressentait.
Mais cela n'avait apparemment pas suffit, car elle reprit la parole pour achever ce qu'elle avait commencé, venant jusqu'à parler d'honneur avec conviction, ce qui poussa Karl à la laisser parler.
Le début fut des plus hilarant pour lui, l'entendant lui dire que sa première réponse était de vouloir transformer son patron en crapaud, le laissant rire devant elle. Puis, lentement, elle se mit à lui annoncer difficilement. La voyant avoir tant de mal, il se demandait bien ce qu'elle avait sur le cœur à ce moment là.
Il ne put pouvait pas dire ne pas être surpris par sa réponse, l'entendant lui dévoiler d'une traite que, l'idée la plus folle qui lui venait actuellement était qu'elle souhaitait l'embrasser.
D'abord figé, les sourcils relevé de surprise alors que son cœur c'était emporté sur cette révélation, il finit par laisser une léger rire sortir d'entre ses levres, venant prendre une inspiration avant d'y répondre.
" je dirais bien que vous avez raison, c'est une idée assez folle que de vouloir m'embrasser, il y a bien meilleure partie que moi de ce côté là."
Il n'allait paslui avouer, ou en tout cas pour le moment, que dans toute sa vie, il n'avait embrassé qu'une seule personne, ce qui le ferait sûrement passer pour un drôle d'oiseau.
" mais se serait vous mentir si je disais que cela ne me touche pas ey que c'etait deja une penséequi m'avait traversé l'esprit."
Finit-il par avouer, le cœur battant lentement, la respiration lourde, mais avec force, son regard ne fuyant pas le sien même si elle s'était caché derrière ses mains.
-
Le premier gage lui avait permis de révéler un doux rêve d’enfant innocent et tendre à son image, un peu gênant et naïf même, mais elle souria émue aux mots tendres du barman.
Et le second gage était celui où elle avait été très gênée, avouant au barman que son idée la plus folle avait changée entre le avant et après la courses, la faisant rougir comme une pivoine. Ça avait été compliqué au début mais la demoiselle avait pris son courage à deux mains pour répondre au second gage de Karl car elle ne voulait pas lui donner seulement la moitié du prix gagné sinon elle avait l’impression de l’escroquer.
Même si le beau brun l’avait rassurait sur le fait que ce n’était rien et qu’elle n’avait pas à se sentir obliger, la jeune femme insista car c’était une question d’honneur et principe, elle devait remplir la part de son marché ! Et c’est ce qu’elle fit, avouant sa première idée un peu enfantine elle le reconnaissait mais très drôle dans le fond, cela avait même fait rire son beau collègue.
Mais c’est la seconde idée qui la fit rougir comme une pivoine et qui fut peut-être la plus étonnante : elle avait avouer à Karl qu’elle avait envie de l’embrasser. À cet aveux, elle se cacha ensuite le visage en fermant les yeux, rouge de honte et de gêne, ayant peur que le barman la prenne pour une fille facile, indécente, malpolie et tout ce qui allait avec en fait.
Aux premiers mots accompagné d’un rire du veau brun, la jeune femme resta le visage dans ses mains en l’écoutant sans rien faire ou dire, gênée de ce qu’elle venait avouer puis ça faisait rire le beau Karl à ses côtés, ce qui donna à réfléchir à la demoiselle qui se disait que son idée était vraiment folle et peut-être même stupide ? Elle aurait peut-être dû se taire car il trouvait peut être ça niais et risible de sa part ?
La demoiselle était envahis de doutes en plus de la gêne qui l’habitait après cette révélation et la première réaction de son collègue. Mais c’est sa deuxième réaction qui provoqua chez elle quelque chose : il lui avoua qu’il mentirait en disant ne pas être flatté par son idée qui lui avait déjà traverser l’esprit également.
Rubis eut le cœur qui s’emballa à tout rompre et releva doucement la tête de ses mains en rouvrant ses yeux, relevant son visage vers Karl qui la regardait, son regard tremblant qui pénétra direct dans le sien. La jeune femme le regarda sans un mot et s’approcha timidement de lui, ses yeux rivés dans les siens et ses mains sur le bas de son visage, touchant doucement du bout de ses doigts fin ses petites lèvre rosées « C’est… C’est vrai ? Vous avez déjà cette folle idée qui vous a traverser la tête aussi ? » demanda t-elle d’une voix timide et d’une curieuse après l’aveu qu’il venait de lui faire à sa déclaration.
-
Les couleurs qu'arborait la jeune femme su son visage n'avait pas l'air de vouloir disparaître, restant dans un aspect rosée par sa gêne et sa timidité. Son cœur battait fort sous cette révélation et son aveux qui avait suivis, tandis que son regard restait droit vers elle, la voyant découvrir lentement son visage alors qu'elle s'était doucement rapproché de lui.
Il était en proie au doute. Aurait-il dut se taire, ne jamais poser cette question ? Il hésitait. Oui, il avait bien eut envie de l'embrasser, oui elle lui plaisait, mais il était torturé, il se sentait coupable, il ressentait des choses pour elle, souriait en l'entendant lui parler, par un simple bonjour, mais il avait l'impression de n’être qu'un imposteur, il en était un de toute façon, elle était tout de même tombé à désirer un homme inventé de toute pièce, un homme dont le cœur continuait de battre et d’espérer pour une autre dont il ne savait pas s'il la reverrait un jours.
Il ne savait pas s'il avait le droit de vivre, il ne savait pas s'il avait le droit de refaire sa vie, comme si à tout moment où il allait se laisser aller, son passé le rattraperait et les conséquences que cela aurait. Son sourire avait disparu, laissant place à un visage neutre, légèrement triste et inquiet, non pas pour lui, mais pour la jeune Rubis, qui avait réussi à s’immiscer dans son cœur, là où logeait toujours son premier amour, se retrouvant à s’inquiéter pour ces deux personnes en même temps.
Elle avait été honnête avec lui, alors, il ne pouvait continuer à lui mentir ainsi, mais comment amener tout ça, comment ne pas lui faire de mal ou qu'elle le traite de menteur ? Pour le moment, il y réfléchissait, mais, il devait surtout s'occuper du présent. Son regard toujours accrocher au sien, la surplombant de peu au grès de vagues.
" Je ment sur bien des choses, mais jouer avec le cœur des gens n'a jamais été ma passion, alors oui, c'est la vérité." Il venait de faire un pas sur ses aveux, mais se demandait si c'était le bonne endroit, finissant par continuer sa phrase." J'ai eu cette folle idée après notre danse, lorsque nous marchions cote à cote dans votre parc."
Sa réponse était sincère, tendu, se sentant encore un pied de plus enlisé vers quelque chose qu'il ne réchapperait pas. Un tic nerveux fit sauter sa joue et le coin droit de ses lèvres, venant à regarder vers la plage.
" Je ne suis pas sure que l'endroit soi le meilleure pour discuter de tout cela, et nous allons finir par fatiguer à rester ici."
Entre leur petite course et le fait de rester stationné au même endroit depuis quelques minutes, il risquait d’être trop fatigué pour rentrer correctement et continuer leur journée, en plus de cela, il ne trouvait pas l'endroit des plus approprié pour se livrer à une confession.
" Que diriez vous de reprendre notre voyage, l'endroit où nous allons sera plus propice à ce genre de discussion."
Il avait d'autant plus envie de lui montrer l'endroit de son choix, voulant vider son sac, lâcher son fardeau ne serait-ce qu'un cours instant, d'ailleurs, là où ils iraient serait des plus propice pour se confesser, surveillé par les dieux, il ne risquait pas de lui mentir en un tel endroit
-
La jeune femme était là, tout près du barman, ses joues rosées et son regard tremblant qui regardait d’en-dessous cet homme dont elle s’était rapprochée, lui demandant si c’était vrai ce qu’il venait de lui dire sur le fait qu’il avait déjà eu la même folle idée à son sujet. La jolie albinos se demanda si elle avait fait une bêtise en se rapprochant ou en posant sa question car elle remarqua que le visage de Karl devint neutre, perdant son sourire soudainement et il avait changer d’expression.
Et quand Rubis entendi la réponse de son collègue qui lui avoua mentir sur bien des choses mais pas sur ça car il ne jouait pas avec le cœur des gens, elle rougissa davantage tandis que ses yeux tremblaient et ce fut encore pire quand il ajouta qu’il avait eu la folle idée de l’embrasser avec leur danse lors de leur balade dans le parc, faisant ainsi palpiter à toute vitesse le cœur de la jeune demoiselle qui se fit la remarque de ne pas avoir été la seule à ressentir quelque chose d’encore plus fort lors de leur soirée.
Mais la demoiselle fut sortit de ses réflexions en voyant Karl avoir une petite réaction faciale avant de regarder en direction de la plage tout en disant que l’endroit n’était peut être pas appropriée pour discuter avant de l’inviter à reprendre leur voyage pour se retrouver dans un endroit plus propice à ce genre de conversation. Rubis hocha doucement la tête en regardant le barman en répondant d’une petite voix « Je… Je suis d’accord… Il vaut mieux sortir de là avant de se fatiguer à rester… sur place et nager dans le vide… » elle baisa un peu la tête et regarda l’eau autour d’elle « Regagner la terre ferme et reprendre la route me parait une bonne idée aussi… » dit-elle en relevant la tête en regardant à l’horizon sur la plage avant de reporter son regard vers Karl, ses joues toujours aussi rouges et son regard un peu gênée.
Puis elle esquissa un petit sourire avant de rire doucement, de cette situation un peu étrange tout à coup et tourna sa tête comme si de rien n’était hormis le rouge à ses joues « C’était une chouette baignade… » dit-elle un peu gênée avant de reposer ses mains dans l’eau et commencer doucement à nager « Le dernier arrivée au rivage devra raconter un truc drôle… Je ne sais pas quoi mais tant que c’est drôle ça marche… » elle se retourna doucement les joues rouges mais un petit sourire amusée malgré la situation « Il faut bien que le retour sur la terre ferme soit amusant aussi Monsieur Neumann. » dit-elle d’une petite voix joueuse et gênée, sûrement encore un peu gênée de son aveu envers le beau brun, puis elle retourna son visage vers l’horizon et nagea tranquillement pour le chemin inverse, sans se presser malgré ce petit jeu qu’elle venait de lancer pour détendre un peu la situation après toutes ces révélations de l’un et l’autre.
-
Sous sa réponse, il put voir que cela avait bien impacté le moral de la jeune femme. Une partie de lui s'en voulait de lui faire ça, de faire yoyo avec ses sentiments, mais l'autre était soulagé de lui avoir dit cela, de vouloir être honnête avec elle, avant qu'il ne soit trop tard, avant qu'il ne soit trop attacher l'un à l'autre et qu'une révélation de ce genre ne fasse mal.
Karl forçait une léger sourire en écoutant la demoiselle acquiescer à ses dire. Son ton avait bien changé, ce qui lui fondait un peu le cœur de lui avoir ôter la joie qui l'habitant encore il y a quelques secondes.
Mais apparemment, l'optimisme de la belle gagnait sur l'ambiance riant de nouveau en disant qu'elle avait aimé cette baignade.
"Une tres bonne baignade en effet."
Dit-il en souriant doucement, la regardant tout en lâchant la bouée, toujours aussi proche d'elle, pouvant sentir l'humidité sir la peau de la jeune femme, l'envie de l'embrassé toujours presente malgré tout a cause de son aveux . Mais alors qu'il se préparait à partir vers la plage, il l'entendait lancer un nouveau défi.
"Je releve votre defi Mademoiselle."
Sur ses mots, il décida de commencer en fonçant droit vers la plage, faisant croire qu'il n'allait lui laisser aucune chance, mais il ralentissait rapidement, venant à nager la brasse, attendant la jeune femme pour nager à ses côtés, finissant par choisir de la laisser gagner, voulant seulement profiter de cette baignade et, ayant quelque chose de drôle à raconter.
Une fois sorti de l'eau il la regardait en souriant, venant reprendre la conversation.
" comme promis pour votre victoire, voici une histoire drôle. Un jour, la cuisinière chez moi se plaignait que les fruits disparaissaient tout les jours sans savoir qui les voler. Cela a duré quelques semaines et puis, un après midi alors que j'allais dans les cuisines, je put voir qui était le coupable. C'était mon cheval qui passait la tête par la fenêtre ouverte et qui voler les pommes entreposé dessous. "
-
La jeune femme avait retrouvé son joli sourire et sa joie de vivre malgré le rouge aux joues qui subsistaient sur son joli minois gênée de sa révélation envers son collègue, venant dire que leur baignade avait été chouette pour changer un peu de sujet et détendre l’atmosphère gênante par leurs aveux respectifs. En entendant Karl affirmait que c’était une très bonne baignade, elle reporta son regard posé sur l’horizon sur lui, plongeant ses yeux dans les siens, rougissant de par leur proximité étant toujours aussi proche l’un de l’autre. La demoiselle pouvait sentir l’humidité aussi sur la peau du beau brun, voir sa peau de plus près et chaque détails de celle-ci, ayant toujours autant envie de l’embrasser alors que son cœur battait rien qu’à cette idée, restant à l’admirer ainsi pendant quelques secondes où ils ne faisaient que se regarder.
Et pour essayer de sortir cette folle idée de sa tête, Rubis lança un petit défi pour leur retour sur la terre ferme avec pour récompense une histoire drôle a raconter au premier arrivé sur la plage par le second arrivé.
Quand la demoiselle entendit que le barman accepta son défi, elle hocha doucement la tête en souriant amusée malgré le rouge de ses joues qui persistaient mais descendaient doucement, avant de le voir partir à toute vitesse, surprise par son départ énergétique. Mais le voir ainsi investit la fit sourire tendrement avant de se lancer elle aussi dans cette petite course, le rattrapant pour se retrouver à ses côtés à nager côte à côte. Son cœur battait si fort en étant proche de lui mais elle essaya de se concentrer sur cette petite course qu’elle finisa par remporter, soupçonnant un peu son collègue de l’avoir laisser gagner mais elle n’en dit rien car cela la faisait sourire et elle trouvait ça terriblement mignon de sa part si c’était le cas, en tout cas son instinct lui disait que c’était bien le cas vu les performances de nageur du beau barman.
Arrivée sur la plage, la jolie demoiselle dont le corps ruisselaient de goutes d’eau qui scintillaient tels des joyaux sur sa peau diaphane, attendait le bel homme qui ne tarda pas à la rejoindre sur le rivage en souriant en lui annonçant comme promis qu’il allait lui raconter une histoire drôle, ce à quoi elle sourit en hochant la tête, attendant qu’il poursuive. À mesure que Karl lui conta son anecdote elle pencha doucement la tête toute attentive, haussant même parfois un sourcil intriguée. Et quand elle entendit que le voleur de fruits n’était autre que le cheval de Karl qui passait la tête par la fenêtre, elle cligna plusieurs fois des yeux en le regardant avant d’éclater de rire en redressant sa tête tandis qu’elle mettait une main devant sa bouche, essayant de ne pas faire trop de bruits mais l’histoire était tellement hilarante qu’elle en ria aux larmes.
Doucement elle reprit son souffle, le sourire aux lèvres en riant encore un peu par moment avant d’essuyer délicatement les larmes aux coins de ses yeux. Elle releva son regard vers le barman, toujours souriante amusée « Merci beaucoup pour cette histoire Monsieur Neumann. » dit-elle d’une douce voix en le regardant de ses jolis yeux pétillants de rire « Votre cheval était un drôle de coquin si je peux me permettre. Je suis sure que je l’aurais adoré… » ajouta t-elle avec douceur d’un beau sourire avant de rire doucement aux éclats « Et si il m’aurait adopté, je l’aurais aidé avec grand plaisir dans ses larssins de pommes mais aussi d’autres fruits ! » termina t-elle par dire en ne cessant de rire avec un regard sincère en regardant Karl.
-
Karl fut des plus ravis de voir que son histoire avait été drôle à ses yeux, la voyant rire aux éclats, ce qui lui était un grand plaisir à regarder et à ressentir, souriant doucement alors qu'il venait attraper sa serviette. Dans ce geste, il attrapa aussi la serviette de couleur noir de la jeune femme pour la lui tendre avant de se mettre à lentement se sécher tout en l'écoutant le remercier pour son histoire. Elle se mit ensuite à complimenter son cheval, disant qu'elle aurait adoré le côtoyer et que, si il l'avait adopté, l'aurait aidé dans ses méfait.
Cette phrase le fit doucement rire, car, il se souvenait très bien d'une personne qui ne manquait pas de faire ce qu'elle disait vouloir faire avec son cheval, lui trouvant toujours des circonstances atténuantes, ou des excuses tiré par les cheveux selon les points de vue, mais toujours avec une base forte, rendant difficile tout contre argument. Karl se séchait d’abord les cheveux, se retrouvant un peu ébouriffé après cela, mais il se passa rapidement une main dans ses cheveux pour les recoiffer comme il le pouvait, venant répondre au passages.
" Oh il n'avait besoin de personne pour commettre ses méfaits et il le savait, il savait qu'il avait la cote auprès des dames et des jeunes gens, donc il en jouait, on peux même dire qu'il savait se faire désirer."
Dit-il, un léger rire suivant ses mots en repensant à son compagnon à quatre pattes, aussi fier qu'un paon et têtu qu'une mule. Après cela, il passait doucement sa serviette sur son torse et ses bras, finissant par les jambes avant de regarder la jeune demoiselle à nouveau.
" Et bien je pense qu'il est temps de se rhabiller pour la suite du voyage, nous avons un bus à prendre et une trentaine de minutes de trajet à bord pour arriver à notre destination."
Il se souvenait très bien du temps à parcourir, que ce soit pour avoir noté la destination la première fois qu'il y avait été, ou l'impatience qu'il avait eut de peut être trouver, enfin, une divinité dans ce monde qui pourrait l'aider à rentrer chez lui. Sur ses mots, il attrapa son sac qui était posé sur le sable, puis, se mit à marcher en direction des cabines pour se changer se retrouvant dos à la jeune femme, peut être pour le plaisir de ses yeux sans le vouloir.
-
Tandis que la jeune femme riait aux éclats amusée et attendrie par l’anecdote de Karl qui attrapait sa serviette en même temps que celle de la demoiselle pour venir lui tendre, cette dernière attrapa délicatement du bout des doigts sa serviette en faisant un petit mouvement de tête pour remercier le beau brun de son geste et sa gentillesse tandis qu’elle disait en riant qu’elle aurait sûrement adoré son fier destrier qu’elle aurait aidait volontiers dans ses méfaits fruitiers.
Et quand Rubis entendit les mots du barman sur le fait que son cheval n’avait besoin d’aucunes aides pour ses méfaits car de toute manière il savait jouer de sa popularité auprès de la jeunesse ainsi que la gente féminine car il savait plaire. La jolie albinos éclata de nouveau de rire en essayant d’imaginer la scène avant de dire « C’était donc un séducteur doublé d’un charmeur, un peu comme vous non ? » sur le ton de la plaisanterie en le regardant alors qu’elle séchait doucement ses cheveux en même temps que Karl qu’elle zieutait amusée.
Puis elle ajouta ensuite à phrase avec toujours son joli sourire amusé « En revanche j’ai du mal à vous imaginer voler des pommes par des fenêtres… Quoique je me trompe peut-être mmmh ? » demanda t-elle sur un ton taquin en riant doucement amusé en recoiffant ses cheveux avec ses doigts délicats. Après cette petite taquinerie, tandis que le calme revenait doucement, elle reprit le séchage avec la serviette en la passant sur ses bras, son buste, sa taille de guêpe puis son dos, toujours en délicatesse, avant de terminer par ses jambes en souriant avec douceur tandis que le soleil réchauffer sa peau de ses chauds rayons.
Quand Karl annonça après l’épisode de son anecdote sur son cheval qui permit à le demoiselle de pouvoir le taquiner un peu, qu’il était temps de se préparer pour reprendre leur route afin de prendre un bus pour arriver à leur destination, Rubis hocha doucement de la tête pour signifier au barman qu’il n’y avait pas de soucis et qu’elle était prête pour reprendre leur programme.
La jolie demoiselle attrapa son sac de tissu qu’elle posa délicatement sur son épaule en tenant sa serviette repliée sur son autre bras puis se dirigea à la suite de son beau collègue vers les cabines, pouvant admirer de dos le beau brun. Alors qu’il marchait, elle pouvait voir s’animer doucement les muscles de son dos, se rendant encore plus compte à quel point il était imposant et musclé, oui, très bien battit même. Cette pensée la fit rougir doucement et elle tenta de la fuir mais malheureusement ses yeux se posèrent ensuite sur les beaux cheveux noirs de son collègue et après sa nuque puis ses épaules et ses bras avant de glisser doucement vers le bas de son dos et ses jambes, ce qui la fit rougir comme une tomate en détournant doucement le regard en regardant sur le côté.
Alors qu’elle venait de clairement bien admirer son beau collègue de dos et que ça ne la laissait pas indifférente qu’elle en avait un coup de chaud et le cœur pâlpitant, la jeune femme se disait pleins de choses à son sujet comme quoi elle était vraiment impolie ou trop admirative quand même mais c’était plus fort qu’elle et ça c’était fait naturellement en plus. Afin de sortir ses pensées de son esprit et essayer de regagner un peu ses esprits pour calmer son cœur et son coup de chaud, elle entra doucement dans la cabine à côté de celle de Karl pour se changer. Elle souffla doucement pour s’aider à se calmer alors qu’elle enleva son bikini noir qu’elle rangea dans un sachet de soie puis enfila de nouveaux sous-vêtements sur elle. Rubis se questionna sur qu’est-ce qu’elle aurait dû mettre comme vêtements ensuite, puis elle décida de mettre son legging noirs avec un débardeur de la même couleur puis elle enfila ensuite sa chemise qu’elle portait tout à l’heure mais la laissa ouverte pour s’en servir comme veste légère pour protéger ses bras du soleil et elle termina en enfilant ses ballerines.
La demoiselle sortit ensuite de la cabine après avoir tout ranger comme il faut dans son sac et avança un peu pour regarder la mer qui scintillait en attendant que Karl finisse de se préparer. Rubis avait choisit de changer de tenue car elle ne savait pas où ils allaient ensuite mais vu que Karl plus tôt avait parler de marche et chaussures confortables quand ils étaient encore à la gare de Seikusu, elle se fit la réflexion que cette tenue serait sûrement plus adapté pour le reste de la journée en espérant que son instinct ne la trompe pas sur ce coup-là bien sûr.
-
Il ne put se retenir de rire en entendant la jeune femme le taquiner sur la ressemblance entre lui et son cheval.
" La différence entre lui est moi, c'est que lui se faisait tout pardonner."
Dit-il en s'amusant, se souvenant de toute les bourdes et autre caprices qu'il avait put faire et que tout le monde avait passé outre, disant soi que c'était juste du à sa race, ou que c'était à cause de la saison, ou alors lui donnant tout un tas d'excuse toute plus ridicule les unes que les autres. Finissant de se sécher, il entendit ensuite la demoiselle lui dire que qu'elle avait du mal à le voir subtiliser des pommes par la fenêtres. Cela lui fit prendre un sourire renard alors que, sous son coude se trouvait sa prothèse, son sac dans sa main droite, venant lui répondre
" Oh moi j'étais plus discret et moins grand, donc je pouvais faire cela de l’intérieur de la cuisine sans me faire voir."
Dit-il en plaisantant, même si le fond de vérité était très présent. Puis, il fut temps de se rhabiller, maintenant sec, ainsi que de continuer leur aventure, le meilleure les attendant à trente minutes de route de là. Une fois à l’intérieur de la cabine, Karl put commencer par rattacher sa prothèse à son bras gauche, puis, commença à se changer. D'abord prendre un caleçon propre, puis, remettre ses vêtements avec lesquels il était venu jusqu'ici, rangeant dans un petit sac à l’intérieur du grand le sous vêtement trempé. Les gants remis, le col de chemise bien placé et les manche boutonné, il put donc sortir de nouveau de cette cabine.
Cette fois, ce fut lui qui put voir la jeune femme l'attendre, remettre sa prothèse avait du lui prendre pas mal de temps, mais, ce qui le surpris plus fut la tenue de la jeune femme. Totalement différente de celle qu'il avait l'habitude de voir sur elle, la voyant d'abord de dos, observant la mer, il s'approcha, venant à ses cotés pour la regarder. Il trouvait que cela lui allait bien, un style décontracté, peut être plus confortable, alors, il ne put s’empêcher de lui dire
" Vous êtes ravissante dans cette tenue."
Regardant en disant cela, son visage, ses lèvres, puis ses yeux écarlates, il la trouvait très belle ainsi, surtout son regard alors qu'elle regardait ou plutôt admirait la mer. Bien-sur, pour éviter un trop grand malaise pour la demoiselle, Karl ne perdit pas de temps non plus, venant ajouter, sac sur l'épaule.
" Si vous êtes prête Mademoiselle, il est temps pour nous de continuer notre voyage."
Sa phrase avait un ton à la fois solennel et joyeux, ayant, à la fois hâte de lui montrer cette endroit qu'il trouvait majestueux, que ce soit le chemin qu'il devrait marché une fois arrivé, que le lieu en lui même, mais aussi ce qu'il devait lui avouer. Attendant quelques secondes son accord pour cela, il se mit ensuite en marche, se dirigeant de nouveau vers la gare de la ville. Une fois la bas, une dizaine de minutes suffit pour que le bus en question arrive, venant à monter dedans, payant les billets pour eu deux, il invita Rubis à s'asseoir avant de faire de même. Encore une fois, le paysage put changer plusieurs fois, passant de la mer et la ville, à de la foret et des montagnes. Quand le temps de voyage fut atteint, Karl se leva à l’arrêt annoncé, venant à sortir du bus en se tournant vers la demoiselle. Ils étaient dans une petite vallée, au cœur d'un village entre quelques montagne peu haute, mais nombreuse.
" Nous voila arrivé au début de notre dernière étape, nous allons pouvoir marcher un peu dans un endroit qui je pense, vous plaira tout du long."
Dit-il en souriant, se mettant à marcher. Le début ne payait pas vraiment de mine, quelques maison, un chemin de goudron, mais, petit à petit, des petit panneaux en bois apparaissait, indiquant la direction vers ce qui s'appelait les chutes de Nachisan. De là, on ne voyait pas grand chose, rien de visible et de réellement subjuguant, mais, en continuant d'avancer, le chemin de goudron devenait un chemin de pierre, d'escalier eux aussi en pierre, parfaitement taillé, mais vieilli par les siècle, tandis que, petit à petit, ils entrait dans une grande foret vierge, de grands et ancestraux arbres s'y tenant, tandis que des porte Torii commençait à faire leur apparition sur leur chemin. Karl ne put s’empêcher, à ce moment là, à jeter un regard vers Rubis, voulant admirer ses réactions, voulant voir si cela lui plaisait.
-
Quand Rubis entendit Karl lui dire que la différence entre lui et son destrier était qu’à ce dernier on lui pardonnait tout, la demoiselle ria amusé avant de reprendre la parole avec une mine sérieuse en levant son doigt en l’air.
« Ne seriez-vous pas un peu jaloux Monsieur Neumann de ce pauvre et adorable bébé qui mourrait tellement de faim car il devait sûrement avoir un système digestif rapide qui le poussait à devoir commettre le crime de voler des pommes pour ne pas mourir de faim ? »
Et voilà c’était fait, elle venait de trouver des excuses au fidèle compagnon équestre du barman en le traitant de jaloux en prime, tout ça sous le prisme de la plaisanterie comme toujours. Il était certain que si la demoiselle avait connu le cheval du beau brun, elle lui en aurait trouver des tas d’excuses des plus logiques aux plus loufoques pour excuser tout ces méfaits.
Puis quand Karl répondit ensuite au fait qu’il était bien plus discret que son cheval pour réaliser des larsins depuis l’intérieur de la cuisine, la jeune femme ouvrit de grands yeux faisant mine d’être choquée avant d’aborder un petit sourire taquin en levant de nouveau son doigt en l’air comme si elle venait de comprendre quelque chose.
« Ho ! Maintenant que j’y pense, ça expliquerait les nombreuses pommes disparues au bar tout ça… Mmmh… »
Dit-elle en plissant les yeux en regardant le barman à ses côtés tandis qu’ils récupéraient tout deux leurs affaire avant d’aller en cabine. Puis elle ria de nouveau amusé après ses paroles taquines envers son collègue quand ils se dirigea tout deux pour aller se rhabiller pour la suite pour ensuite admirer de dos le beau brun qui lui avait donné un sacré coup de chaud après sa séance de zieutage discrète.
Une fois habillé et dans une tenue plus adéquate pour la suite de leur programme, la jolie albinos regarda à l’horizon, admirant la mère qui scintillait comme un joyaux, les yeux brillant de milles feux devant ce spectacle et à la pensée de leur baignade ensemble, la faisant sourire avec tendresse en rougissant un peu. Et quand Rubis entenda la belle voix de son collègue et son compliment, elle se mit a rougir en tournant sa tête vers lui, le regardant de ses jolis yeux écarlates qui pétillaient après avoir admirer la mer mais aussi aux doux mots du beau brun.
Esquissant un petit sourire timide mais touchée, elle haussa doucement la tête pour le remercier de son compliment tout en lui répondant d’une petite voix « Merci beaucoup… » avant d’ajouter « Je me suis dis que ça serait plus adaptée pour la suite… » avoua t-elle timidement en ne le quittant pas des yeux.
C’est vrai que ça la changeait de d’habitude, même si cette tenue était prêt du corps comme ses tenues habituelles, ce genre de tenue sportive et décontractée à la fois lui allait tout aussi bien tout en mettant encore plus en avant les courbes de son corps notamment ses longues jambes, surtout ses hanches, ses cuisses ainsi que son fessier qui n’étaient pas autant mis en valeur sous ses jupes même si elles étaient très moulantes.
Mais quelques secondes après le gentil compliment de la part de Karl, ce dernier ajouta qu’il était temps de reprendre la route si la demoiselle était prête, ce à quoi Rubis hocha la tête en souriant pour signifier qu’elle était prête à le suivre.
Reprenant leur route, la demoiselle suivait sagement son collègue jusqu’à la gare en ville, attendant le bus en admirant toujours les environs de ses jolis yeux pétillants qui semblaient s’émerveiller de tout, ce qui donnait un certain charme à la jeune femme qui n’en manquait pas de toute manière. Puis quand le bus arriva, la jolie serveuse suivit le beau barman pour monter à bord du véhicule et prit place sur un siège quand il l’invita à s’asseoir, le remerciant en hochant la tête alors qu’il prit place à ses côtés.
À travers la fenêtre du bus, le paysage changea progressivement. D'abord, la mer et les immeubles de la ville qui disparaissent à l’horizon pour laisser place à une forêt dense avec des arbres formant un toit vert entourée de montagnes majestueuses malgré leur taille peu haute, surplombant une vallées profonde. Et quand ils descendirent du bus, une magnifique vallée s'ouvrait devant eux : étendue verdoyante parsemée de fleurs sauvages, entourée de collines ondulantes et montagnes rocheuses le tout baignée de lumière dorée au cœur d’un charmant village de montagne.
La jeune femme avait ses magnifiques prunelles écarlates qui pétillaient sous ce beau spectacle dont elle n’avait pas perdu une miette depuis leur voyage dans le bus. Rubis trouvait cela absolument magnifique, ça lui rappelait sa Suède natale et la rendait heureuse de découvrir ce magnifique endroit que Karl lui dévoilait.
Entendant de nouveau la voix de son cher et tendre collègue, la jolie albinos tourna son visage vers lui et hocha doucement la tête en lui souriant d’un sourire tendre et de son regard pétillant, impatiente de découvrir la suite du programme et le lieu où il voulait l’emmener.
Dans cette vallée paisible parsemée de quelques maisons, Rubis et Karl prirent ensemble un chemin de goudron bordé de petits panneaux en bois indiquant la direction des chutes de Nachisan, lieu que la demoiselle ne connaissait pas mais dont le nom lui disait quelque chose, certainement qu’elle avait dû entendre quelqu’un en parlait ou avait lu quelque chose à ce sujet mais sans réussir à se souvenir de quel pouvait être cet endroit. Puis doucement le goudron céda la place à un sentier de pierre avec de vieux escaliers marqués par les siècles qui donnait à l’environnement un côté magique d’un autre temps et autre univers qui ne déplaisait à la rêveuse demoiselle qui trouvait que ça avait un côté magique.
Ils pénétrèrent ensuite dans une forêt vierge aux arbres gigantesques, lui rappelant les grands arbres encore de son pays natal qui ne faisait que la faire sourire davantage émerveillé par tout ce qui dévoilait sous leurs yeux au fur à mesure qu’ils avançaient. Puis a un moment donné sur leur route apparue des portes torii ajoutant à ce côté magique de leur balade ainsi qu’une dimension sacrée donnant l’impression que ce chemin les conduisez vers un monde empreint de mystère et de sérénité.
Rubis affichait un de ses plus beaux sourires durant toute leur escapade dans cette vallée, difficile à croire qu’elle pouvait avoir un sourire encore plus éblouissant qu’elle n’avait en temps normal même. Ses yeux pétillaient de milles feux pouvant presque croire qu’il s’y passait un feu d’artifice à l’intérieur tellement ils scintillaient d’émerveillement et de bonheur sous ce magnifique paysage qui enchantait plus que jamais la demoiselle albinos qui venait même à en laisser échapper quelques mots entre ses jolies lèvres rosées « C’est absolument… Magique… »
-
Lorsqu'elle lui demanda s'il n’était pas jaloux de son cheval pour les faveur dont il avait droit, ajoutant par la quelques excuses pour sa conduite et son vol de pomme, Karl ne put s’empêcher de rire légèrement, venant y répondre
" Qui ne serait pas jaloux de cela."
Et il le pensait, car même lorsque sa mère était en colère contre lui, elle ne pouvait pas grand chose contre l'équidé, alors que contre son fils, c'était tout autre chose. Pour la suite, la voyant toujours chercher à le taquiner, il choisi de simplement répondre par un geste plutôt que des paroles, l'entendant l'accuser de voler des pommes au bar, il commença à se tourner pour aller vers les cabines, gardant un sourire lupin en venant lui donner un clin d’œil, restant dans le petit jeu de la demoiselle.
Lorsqu'il était revenu de la cabine, il avait beaucoup aimé la tenue de la jeune femme, non pas pour son coté près du corps, qui ne le laissait pas indifférent pour autant, mais par le fait qu'elle ne se forçait pas forcement à être tout le temps sur son trente et un en face de lui, aimant la voir au naturel.
" C'est une sage décision."
Avoua t-il quand elle lui dit que, elle avait prit cette tenue en prévision de la suite.
Maintenant changé et parti de la plage, le chemin jusqu'à la dernière étape du voyage se fit sans encombre, arrivant à l’arrêt de bus le plus intéressant pour découvrir les lieux. Une fois descendu, Karl regardait souvent la jeune femme pour admirer ses réactions, cherchant à savoir si son choix avait été le meilleur. De ce qu'ils s'étaient dit lors de leur dernier rendez vous, il se doutait que oui, mais il préférait en être sure. Puis, après un peu de marche dans un petit village, ils étaient enfin entrée dans le vif du sujet, se retrouvant sur un sentir de pierre vieux de plusieurs siècle au milieu d'une foret vierge. Il pouvait voir les yeux de la jeune femme s'illuminer sous se paysage magnifique, chose qu'il pensait lui aussi, lui ayant presque, la première fois qu'il l'avait emprunté, pensé que ce chemin en lui même allait le ramener chez lui, tant il paraissait divin. Son regard se tourna de nouveau vers elle quand il l'entendit craquer, laissant quelques mots surgir d'entre ses lèvres, qualifiant l'endroit de magique. Il ne put que hocher de la tête, armé d'un sourire simple sur ses lèvres avant de lui répondre
" C'est un ancien chemin de pèlerinage qui mène presque entièrement jusqu'au bout de notre voyage."
Lui avoua t-il, lui donnant quelques information sur leur destination, ainsi que là où il se trouvait à poser leur pieds. Et ce fut le cas, une grande marche au milieu de cette magnifique foret, sur ce chemin de pierre et d'escalier, fut nécessaire pour atteindre un autre village ou plutôt un autre bout du premier où ils s'était arrêté en bus. la sortie laissait un peu l'impression assez brutal de ne plus être dans cette endroit féerique, commençant à monter entre des bâtiments beaucoup plus moderne, puis, un peu plus traditionnel.
La, le secret de leur balade commençait de plus en plus à s'effriter, des panneaux à l'attention des touriste venant apparaître pour les guider dans ce village de montagne qui ne laissait rien paraître de ce qui se cachait en amont de là où ils étaient. Devant cette grande pancarte indiquant deux direction, indiquant un temple et une cascade, Karl se tourna vers la jeune femme pour en prendre l'avis
" Alors Mademoiselle Starling, par où préférait vous commencer ? Le temple en haute de la colline, ou la cascade ? "
Il souriait légèrement, l'observant en attendant sa réponse, se demandant bien ce qu'elle choisirait en premier, étant donné qu'ils avaient tout le temps qu'il souhaitait pour visiter les deux.
-
La demoiselle regarda avec amusement son charmant collègue rire qui avouait qu’il était jaloux de son destrier, ce qui fit rire doucement la demoiselle qui pencha la tête amusée en le regardant avec malice, amusé par ses paroles.
Et tandis qu’ils se dirigeaient ensuite vers les cabines alors que la jeune femme continua de taquiner son collègue sur de potentielles disparitions de pommes au bar dont elle le soupçonnait, elle pencha doucement la tête en le regardant se retourner avant qu’il n’entre dans la cabine et lui réponde d’un petit clin d’œil, faisant doucement rougir la demoiselle par ce geste avant qu’elle ne réponde d’un sourire amusée en se reprenant en fermant les yeux alors qu’elle faisait le signe avec sa main d’une fermeture éclair sur sa bouche pour dire qu’elle ne le dénoncerait pas.
Une fois sortie de la cabine, prête pour l’aventure, la jeune femme avait remercier le beau brun qui l’avait complimenter sur sa tenue tout en lui expliquant la raison de cette nouvelle tenue. Puis elle hocha doucement de la tête en lui souriant quand il lui répondit que c’était une sage décision de s’être changé.
Après avoir quitter la plage et prit le bus pour aller se rendre dans un charmant petit village entourée d’une magnifique vallée bordait de montagnes, ils se mirent en route vers la destination que le barman gardait secrète dans son programme pour la jolie serveuse.
Tandis qu’ils marchèrent tout deux dans ce petit village avant d’arriver dans une vaste forêt dans laquelle ils empruntaient un magnifique chemin de pierres entourés d’escaliers de plusieurs siècles qui semblaient amener vers un autre monde magique, la demoiselle lâcha quelques mots en disant que c’était magique. À ses mots elle avait regarder son collègue qui lui souria tout en hochant de la tête avant de lui dire que la route qu’ils empruntaient était un ancien chemin de pèlerinage qui va presque les mener au bout de leur voyage, ce qui fit scintiller encore plus les magnifiques yeux de la demoiselle qui regardait son collègue, impatiente et curieuse de voir où il l’emmenait.
Poursuivant leur chemin, ils arrivèrent à un autre village, enfin c’est ce qu’avait pensé la demoiselle avant de comprendre que c’était une autre partie du village dans lequel ils étaient arrivés. Malgré le côté un peu plus modernes des immeubles, Rubis était tout autant émerveillé de découvrir cet endroit vraiment merveilleux à ses yeux, s’émerveillant toujours autant quand ils passèrent entre ces immeubles modernes avant d’arriver à des bâtisses plus traditionnelles qui faisait sourire tendrement la jeune femme qui adorait ce genre d’architecture, trouvant cela bien sûr absolument charmant et féerique même.
Quand ils arrivèrent devant des panneaux d’informations touristiques pour aider les touristes à un moment donné sur leur chemin dans ce charmant petit village, la jolie albinos se retourna vers le beau brun quand il lui demanda par où elle préférait commencer, ayant le choix entre un temple en haut de la colline et une cascade.
Rubis posa son doigt sur ses lèvres comme à son habitude, le temps de réfléchir quelques instants sérieusement à la question alors qu’elle regarda sur le côté. Puis elle reporta son regard vers Karl avec un petit sourire et regard tendre en lui répondant d’une douce voix.
« Que diriez-vous de commencer par la cascade avant de terminer par le temple en haut de la colline ? Comme ça nous pourrions admirer ensuite l’horizon du haut de cette colline après avoir profité de ces deux endroits, mmmh ? »
Demanda t-elle en hausant en penchant la tête, regardant le barman avec un joli sourire en passant ses mains dans son doigt, se demandant si il aimerait sa suggestion, espérant secrètement ne pas le décevoir par cette idée que son instinct lui souffla.
-
La demoiselle avait donc choisi de commencer par la cascade, pour ensuite finir par le temple en haut de la colline. Karl avait pensé l'inverse, mais au moins, dans ce sens là, elle ne se gâcherait pas la surprise de la cascade. Il hochait donc doucement la tête sous sa réponse, venant lui dire
" Vos désirs sont des ordres mademoiselle."
Puis, sur ses mots, il reprirent leur route. Il durent monter encore quelques escalier sur plusieurs centaine de mètres, entouré de part et d'autre de petite maison, ainsi que d'échoppe de souvenir à l'ancienne, ne vendant que des souvenirs très lié au lieux en lui même, tel que des statuette des amulettes ou des accessoire pour le soleil. Puis, un peu après, il pouvait commencer à apercevoir les temples, se trouvant à quelques dizaine de mètre d'eux, une énorme porte Torii rouge annonçant les lieux. Mais, comme l'endroit était leur destination final, Karl l'invita à le suivre par un chemin qui partait sur la droite bien avant la porte, le menant le long de la colline tout en les faisant doucement redescendre dans la vallée.
Encore une centaine de mètres plus bas et il se retrouvèrent de nouveau sur un ancien sentier, retournant dans une foret ancienne, composé de bambou et d'arbre. Ce petit sentier les mena jusqu'au parking de la cascades qui était toujours invisible garce à cette foret qui paraissait la protéger du regard des gens ne se donnant pas la peine d'aller vers elle. Au bout de ce parking, se tenait une grand porte Torii, juste à l'entrée d'une autre foret, cette fois, celle-ci était blanche.
Il suffit de quelques minutes de marche pour en découvrir un escalier de pierre de plus en plus large, ancien , érodé, mais majestueux, qui, petit à petit laissa apparaître au loin la cascade en question, une grande place s'y tenait, un petit temple à gauche de celui-ci, tandis qu'une rambarde en bois entourait les lieux, il y avait alors un petit chemin cachait qui passait par l’intérieur du temple et qui les emmenait à un ponton, se retrouvant désormais à une cinquantaine de mètre de la dite cascade.
Elle n'était pas grande, elle n'avait pas un torrent démentielle, mais son ambiance, la foret qui l'entourait et le lieu en lui même la rendait magnifique. Karl vint placer ses mains sur la rambarde rouge, s'approchant au plus près, sentant l'air humide et frais que la brise amenait de la chute d'eau vers eux, venant se tourner vers elle
" Et voila Mademoiselle Starling, voici les chute d'eau de Nachi. J’espère qu'elle vous plaise."
Sa phrase était sincère, espérant vraiment que le lieu soit à son goût.
-
Entendant les mots de Karl qui lui annonçait que ses désirs étaient des ordres, la jeune femme redressa doucement sa tête en souriant avec douceur en faisant une petite révérence pour le remercier de lui faire plaisir.
La demoiselle suivit ensuite son collègue au travers du village empruntant un chemin qui passait devant quelques échoppes de souvenirs locaux et des habitations avant de passer ensuite devant des temples qu’ils esquivèrent en prenant un chemin de l’autre côté des temples qui les plongea de nouveau dans la vallée où ils longèrent une colline. Ils se retrouvèrent ensuite à emprunter de nouveau un sentier ancien tout aussi magique que le précédent qui les amena de nouveau dans la forêt avant de tomber sur un parking cachait par la végétation qui lui conférait une atmosphère un peu mystérieuse et secrète qui plaisait beaucoup à la jolie albinos.
Et au bout de ce mystérieux parking se trouvèrent une nouvelle porte torii mais qui était blanche, intriguant un peu la serveuse qui n’en avait pas encore vu de cette couleur, se demandant bien pourquoi cette différence de couleur. Passer cette majestueuse porte aussi blanche que la demoiselle presque, ils arrivèrent ensuite sur un nouvel escalier de pierres anciennes qui s’élargissaient à mesure qu’ils grimpèrent tandis que la cascade se dévoilait davantage à leurs yeux à l’horizon pour laisser apparaître également à ses côtés une grande place avec un petit temple à ses côtés le tout entourait d’une jolie rambarde en bois.
Arriver au niveau de la grande place, la jolie serveuse suivit son charmant collègue, entrant ensemble dans le petit temple qui était en réalité une sorte de passage secret qui menait vers un ponton où ils se retrouvèrent à quelques mètres de la cascade. Suivant Karl qui s’approcha de plus près de cette magnifiques cascade avant de poser ses mains sur la rambarde, la jeune femme l’imita et leva ses yeux vers cette magnifique eau déferlante qui rafraîchissait l’air en le rendant humide tandis que quelques gouttelettes se sauvaient de la cascade par-ci et là, les éclaboussant parfois en faisant doucement rire Rubis.
La demoiselle tourna son visage vers Karl quand il lui présenta la cascade en lui disant que c’était les chutes d’eau de Nachi, hochant la tête pour lui répondre avec un beau sourire et un regard étincelant.
« Elles sont magnifiques Monsieur Neumann… Je les adore, ça me rappel les cascades de chez moi où j’allais me cacher adolescente quand on partait de l’orphelinat lors des balades en forêt. »
Dit-elle avec douceur en regardant le barman, sincère avec son regard pétillant de mille feux avant d’ajouter « Et vous Monsieur Neumann ? Je suppose qu’elles vous plaisent aussi non ? » lui demanda t-elle avec un doux sourire sur les lèvres en ne le quittant pas des yeux, avec pour musique le son de la chute d’eau qui rendait ce moment encore plus magique.
-
Appuyé sur la rambarde, regardant un instant la cascade avant de tourner ses yeux vers Rubis, il lui demanda donc si cela lui plaisait, si cette endroit avait valu le coup du déplacement. Son sourire étincelant et son regard pétillant lui disait déjà que c'était le cas, mais sa réponse en fut la conclusion, venant à entendre un nouveau souvenir de la demoiselle.
Elle avait bien perdu ses parents, et tôt d’après le fait qu'elle lui parlait d'un orphelinat, ce qui l'attristait quelque peu pour elle. Mais la question ne put rester à seulement un sens, il fallait forcement que lui aussi y réponde, la demoiselle la lui posant aussi. Son sourire se faisait doux en la regardant, soufflant un peu d'un léger rire, puis, il prit une profonde inspiration, venant commencer sa réponse
" Je l'aime beaucoup oui, même si elle me laisse un goût doux amer."
Son regard se leva ensuite pour regarder le sommet de la cascade. On pouvait y voir une cordes la surplombant, où, des amulettes y était accroché, reprenant sa phrase sur un ton plus doux
" Cette endroit serre de lieux de prière depuis des siècles, les locaux disant qu'une divinité vivait en haut de cette cascade."
Puis, son sourire s’agrandit, mais c'était de la dérision, de la moquerie envers lui même et sa naïveté de l'époque. Son regard se tourna de nouveau vers la jeune femme
" Mais apparemment, je n'ai pas dut apporter de bonnes offrandes ou mes prières n'ont pas été assez sincère pour en attirer les faveurs. Mais cela fait partie de l'histoire que je devrais vous raconter une fois que nous seront au grand temple."
Il se mit à rire pour a la fois rendre sa phrase moins triste, mais aussi pour se moquer de lui même. Il y avait été deux fois, trois desormais, mais deux fois pour y prier cette divinité, lui demander son aide pour trouver son chemin ou pour l’aider à rentrer chez lui, pour l’aider à retrouver sa famille saines et sauve. Bien-sur, il n'avait pas non plus envie de gâcher ce voyage pour elle, se disant qu'il le ferait bien assez tôt une fois là haut.
" Au petit temple que l'on a traversé il y a des amulettes de prières et on peux y boire de l'eau de source de la cascade pour se porter chance. Peut être que vous trouverez une amulette pour changer notre patron en crapaud."
Finit-il par dire en s'amusant.
-
Rubis regarda avec douceur Karl, écoutant sa réponse avec un regard émue et tendre, hochant doucement la tête pour dire qu’elle l’écoutait bien. Elle avait mal au cœur en l’entendant lui racontait qu’en fait malgré qu’il aimait beaucoup ces chutes d’eau elle lui avait laissé une amertume et elle suivit son regard quand il reporta son regard vers le sommet de cascade, voyant les nombreuses amulettes et offrandes qui y étaient accrochées, ayant une pensée pour tout ces gens qui avaient pris leur courage pour adresser des prières à cette divinité qui semblait habituée les lieux selon la légende locale.
Elle reporta son regard sur le beau brun à ses côtés, qui reprit la parole en lui expliquant que malheureusement la divinité ne l’avait pas entendu car il devait manquait de sincérité dans ses prières, ce qui peina la jeune femme en l’entendant dire cela, ayant mal au cœur pour lui mais elle continua de lui sourire tendrement tout en l’écoutant avec attention, avant de hocher la tête quand il termina par lui dire qu’il lui parlerait de tout ça plus tard quand ils seront au temple.
« Ne vous inquiétez pas, certaines prières prennent plus de temps que d’autres à être écoutées par les divinités qui cherchent certainement comment les résoudre. Parfois elles peuvent être aussi résolu d’une façon dont on s’y attend le moins et peuvent même passer inaperçues à nos yeux car on ne les voit pas puisque ces résolutions prennent des formes inattendus on peut dire. »
Dit-elle d’une douce voix en posant sa main sur celle du barman sur la rambarde pour essayer de rassurer mais sans lui mentir bien entendu, car elle pensait vraiment tout ce qu’elle venait de dire. Elle avait entendus et lus certaines choses sur des prières par le biais de témoignages de gens qui racontaient des histoires totalement loufoques et incroyables, complètement insensées et pourtant ces gens étaient convaincus que leurs prières avaient été exaucés d’une façon à laquelle ils ne s’y attendaient pas.
« Bien sûr je suis consciente que tout cela peut sembler loufoque et je suis bien consciente que beaucoup de gens ne voient jamais leurs prières exaucées mais… Il y a des gens pour qui ça a fonctionnait donc ça laisse un peu d’espoir dans le fond… Enfin je pense, même si c’est naïf je le sais bien… »
Ajouta t-elle en esquissant un doux sourire à Karl pour lui montrer qu’elle était bien consciente aussi du revers de la chose, pour pas qu’il ne pense qu’elle lui mente. Posant ensuite sa seconde main sur celle de l’homme à ses côtés pour doublement le rassurer, elle fit un petit mouvement de tête pour signifier qu’elle avait hâte de l’écouter.
« Je serais toute ouïe à votre histoire et vous promet de vous écouter avec la plus grande attention Monsieur Neumann. »
Puis elle haussa ensuite un sourcil en entendant Karl lui parler ce que l’on pouvait dans le petit temple à côté, hochant la tête pour dire qu’elle était d’accord pour y faire halte si il le souhaitait. Mais c’est la suite qui la surprena, lui faisant ouvrir de grands yeux avant de les clignées plusieurs fois et d’éclater de rire en laissant tomber sa tête contre le bras du barman avant de la relever doucement en s’excusant avec un sourire amusé dessiné sur ses jolies lèvres rosées.
« Par-pardon, je ne voulais pas vous embêter avec ma grosse tête. » dit-elle en riant un peu gênée avant de reprendre en hochant la tête « Je trouve que c’est une chouette idée et je serais ravie qu’on prenne tout le stock alors pour avoir plus de chance que notre patron se change en crapaud alors. » puis elle se mit doucement à rire de nouveau en regardant avec tendresse le barman à ses côtés qui malgré sa tristesse du moment avait réussi à changer la situation en la rendant amusante, attirant davantage l’attention de la demoiselle qui voulait absolument tout faire pour l’aider à aller mieux.
-
Karl l'écouta attentivement, gardant son léger sourire au lèvres en cet instant tandis que, de temps à autre, quelques fine gouttelette venaient les caresser sous l'effet du vent sur la cascade. Elle lui disait que, les dieux avaient leur façon de faire, ce qui était vrai et que par fois, les prières mettaient plus de temps que d'autre ou ne prenait pas la forme à laquelle on s'attendait. Son sourire s’agrandit légèrement sous ses parole pleine de réflexion, écoutant la suite de sa phrase en sentant ses mains se poser sur les siennes, alors que son regard s'accrochait, s'ancrait au sien.
Elle ajouta à sa réponse que, parfois les prières n'étaient pas exaucé, mais que cela arrivait tout de même, finissant en lui disant qu'elle avait hâte d'entendre son histoire, ce qui ne manqua pas de le faire rire, soupirant un coups, jetant de nouveau un regard vers le haut de la cascade, se trouvant à plus d'une centaine de mètre d'eux.
" Vos paroles sont digne d'un sage Mademoiselle Starling, mais je me dit que certaine divinité sont comme mon cheval, très têtu, au charisme époustouflant et à qui l'on pardonne tout les caprices et manquements."
Dit-il sur un ton amusé, pensant après avoir dit cela que, si la divinité se trouvait bien là, il risquait de s'en attirait doucement les foudres, mais au moins, il saurait qu'elle existe.
" Mais, il faudra que je vous donne votre ticket de train si jamais ce que vous allez entendre vous déplaise de trop."
Finit-il par lui dire, préférant être prévenant, préférant parer à tout éventualité pour ne pas qu'elle se force à rester du fait qu'elle n'aurait pas moyen de rentrer facilement. Mais après cela, pour éviter de rester sur une note morose et plutôt revenir au but de ce voyage, c'est à dire s'amuser, passer un bon moment et voir de belle chose, il plaisanta sur la vente de prières et d'amulette au temple juste à coté d'eux, ce qui fit réagir la jeune femme au quart de tour à son grand plaisir, le faisant un peu plus sourire sous son éclat de rire, la voyant poser sa tête sur ses bras. Karl n'avait pas réagit à ce mouvement inédit, un mouvement qui paraissait si naturel et que lui même accepta comme naturel, souriant simplement sous ses excuses avant de l'écouter dire qu'il fallait alors acheter tout ce qu'il pouvait pour faire en sorte que son souhait se réalise.
Lèvres fermées, Karl se mit doucement à rire sous cette phrase et ne put que lui répondre en se redressant de la rambarde.
" Bien que l'idée soit des plus tentante, je me sentirais mal de prendre tout le stock d'amulette et de prière et d’empêcher qui que ce soit de pouvoir avoir une chance que son rêve s’exauce."
Sur ses mots, il se mit donc à marcher pour redescendre jusqu'au petit temple, ce qui ne représentait qu'un éloignement d'une cinquantaine de mètre de la cascade toujours amplement visible depuis la place où elle le petit temple se trouvait. Une fois devant le guichet, il commença par acheter deux amulettes, venant en donner une par la suite à Rubis, puis, fit quelque par pour aller la où se trouver la plume et l'encre pour y inscrire leur prière.
-
L’écoutant rire a ses paroles, la jeune femme souria tendrement, rassurée de le voir rire, mais elle pencha ensuite la tête en le regardant soupirer avant que Karl ne reporte son attention au sommet de la cascade en lui disant qu’elle était comme les sages mais que certaines divinités était comme son cheval en revanche, ce qui fit sourire Rubis amusée par ses propos et rassurée de l’entendre dire cela de manière amusé alors que ça le troublait tout de même.
Mais en entendant la suite de ses paroles, la jeune femme haussa doucement un sourcil, intriguée par ce qu’il venait de dire. Elle se demandait bien ce qu’il pouvait lui dire pour qu’il hypothèse que cela puise lui déplaire et qu’elle veuille partir. À cette réflexion, elle releva doucement sa tête et caressait doucement sa main tout en lui répondant alors qu’il fixait toujours le sommet de la cascade.
« Si vous êtes aussi charmeur que votre cheval, je ne partirais sûrement pas et vous trouverez même des circonstances atténuantes Monsieur Neumann, même si vous m’avouez venir de la planète Mars en réalité. »
Dit-elle d’une voix douce et chaleureuse sur le ton de la plaisanterie, voulant détendre l’atmosphère et rassurer l’homme à ses côtés pour qu’il ne se torture pas l’esprit avec ce qu’il avait à lui dire pensant qu’elle pourrait partir après ça. Ça avait beaucoup intriguait la jeune femme qu’il lui parle de lui donner son ticket pour partir si jamais, se demandant qu’est-ce qu’il avait à lui dire qui pourrait la faire fuir, mais elle savait qu’elle ne partirait pas et l’écouterait jusqu’aux bouts même si il lui avouer des choses étranges, elle ne voudrait pas l’abandonner. Quelque part, elle était impatiente d’aller bientôt au temple pour savoir ce qu’il avait à lui confier, mais chaque chose en son temps comme on dit.
Tandis qu’ils plaisantaient ensuite en parlant de l’idée folle de la demoiselle de transformer leur patron en crapaud ce à quoi la demoiselle avait rétorquer en riant qu’il fallait acheter tout le stock pour que sa prière soit entendue en venant à rire aux éclats alors qu’elle laissa tomber sa tête contre le bras de son collègue avant de s’excuser de son geste, Karl se mit a rire lui aussi en relâchant la rambarde tout en disant que l’idée était tentante mais qu’il serait dommage de priver les autres d’adresser leurs voeux aux divinités également, ce à quoi la jeune femme hocha doucement la tête en le regardant avec tendresse pour dire qu’elle était d’accord avec lui.
Rubis suivit ensuite Karl dans leur descente vers le petit temple d’où il pouvait toujours admirer la cascade à quelques mètres d’eux puis elle leva les yeux pour regarder les nombreuses amulettes accrochés au plafond du temple, trouvant cela magnifique et se faisant la réflexion que ça ressemblait presque à des étoiles parsemés dans le ciel.
Quand le beau brun tendit à la demoiselle une amulette qu’il lui offrit, elle le regarda avec tendresse « Ho… Merci beaucoup… » dit-elle avec douceur en le remerciant également d’un petit hochement de tête en prenant l’amulette du bout de ses doigts avec délicatesse. Puis Rubis suivit l’exemple de son charmant collègue et se dirigea vers l’endroit mis à cet effet pour permettre aux gens d’écrire leurs prières sur des amulettes.
La demoiselle regarda son amulette avec le bout du manche de la plume posait contre son menton tandis qu’elle réfléchissait quelle prière elle pouvait adresser à la divinité de la cascade. Bien sûr, écrire son idée folle qui partait d’une douce plaisanterie enfantine était tentante mais elle estima que cela ne se faisait pas d’écrire des bêtises pareilles, ne voulant pas offenser non plus la divinité en lui adressant quelque chose d’absolument absurde.
Un doux sourire s’afficha sur ses jolies lèvres couplé à un regard doux puis doucement le manche de la plume quitta son menton pour diriger la plume dans l’encrier avant d’y écrire une douce prière à son image demandant à aider son cher collègue afin qu’il puisse être heureux, écrivant ces quelques mots emplie de sincérité et tendresse à son égard, espérant sincèrement que la divinité fasse quelque chose pour le rendre heureux, peu importe les moyens et ce que cela pouvait être, elle ne souhaitait que son bonheur.
-
Karl se mit d'autant plus à rire sous la nouvelle déclaration de la jeune femme, que ce soit par ses allusion, mais surtout sur le fait qu'elle ne le laisserait pas même s'il venait d'une autre planète, ce qui ne put que l'amusait. Il y pensait fort, mais il ne le dirait pas, il ne lui dirait pas qu'il verrait bien le moment venue, préférant seulement lui offrir un sourire. Après cette discussion, ils se dirigèrent vers le petit temple pour y déposer une prière, venant à acheter deux amulette ou inscrire leur vœux, il en offrit une à la jeune femme, hochant simplement la tête lorsqu'elle le remercia, faisant une légère courbette pour lui signifier que c'était son plaisir, avant de se diriger vers l'encrier.
Une fois à cette étape, il pouvait voir une autre gestuelle de Rubis qu'il trouvait des plus mignon, lui donnant le sourire en la voyant se tapoter le menton avec l’arrière de sa plume avant de la voir s'illuminer sous une de ses idées. Karl lui, n'avait pas besoin de réfléchir, il savait déjà quoi y écrire, venant à demander, cette fois, quelque chose pour la demoiselle. Écrivant de sa plus belle plume, il vint demander a ce que la vie de Rubis soi couverte de chance et de bonheur, que ses cauchemars soi remplacé par des rêves.
Une fois chose faite, il vint accroché l'amulette parmi toute les autres, relevant la tête en sachant où se trouvait les autres qu'il avait put accrocher, perdu parmi toute ces petites pancartes de bois et de cordes. Une fois chose faite, Karl suivi tout les rites que l'on lui avait appris les premières fois qu'il était venue, acheter et jeter une petite bûche au feu, prier prêt de ce dernier ainsi que la porte Torii se trouvant dans l'axe de la cascade, puis boire de l'eau de la petite fontaine pour se purifier, suivant scrupuleusement et respectueusement les gestes, tout cela dans un grand silence. Quand tout fut fait, il se tourna de nouveau vers la jeune serveuse, venant se rapprocher d'elle, mais en gardant une distance respectueuse, attendant de voir quand elle serait libre, puis lui dit avec un doux sourire.
" Et bien, si vous le souhaitez, nous pouvons reprendre notre marche et nous dirigez vers le temple en haut de la colline."
Cela le rendait un peu anxieux, mais c’était une étape désormais obligatoire, il ne pouvait pas vraiment s’y soustraire après tout les aveux qu’ils s’étaient fait tout le deux et ce que lui, lui avait dit.
-
Une fois que la demoiselle avait fini d’écrire sa prière sur l’amulette en souhaitant le meilleur pour son collègue, elle alla accrocher en souriant tendrement son amulette au milieu d’un tas d’autres, les admirants toutes une fois la sienne accrochée, ne pouvant s’empêcher de comparer toutes ces amulettes à des étoiles dans un ciel, là pour guider et donner de l’espoir aux gens. Après cette douce pensée, la jeune femme suivit également toutes les étapes nécessaires au rite, s’appliquant avec un sérieux et assiduité sans faille en affichant toujours un doux sourire au visage à chacun de ses gestes dans la réalisation de chaque tâche dans ce rituel silencieux afin que la prière puisse parvenir en toute sérénité à la divinité de la cascade.
À la fin du rite, la jeune femme termina en faisant une légère salutation pour présenter mentalement sans dire un mot tout ses respects à toutes les divinités qui auraient pu entendre sa prière tout en les remerciant d’avoir été là pour veiller au bon déroulement de ses actions pour ce rituel.
Quand la jeune femme eut finit, elle se retourna pour voir si Karl avait fini et esquissa un doux sourire en croissant son regard, voyant qu’il avait fini et attendait patiemment. Rubis se rapprocha un peu plus de lui et l’écouta avec attention quand il lui annonça qu’il pouvait passer à la suite si elle le souhaitait, hochant la tête avant de lui répondre en souriant et d’un tendre sourire.
« Je suis prête pour la suite de notre escapade Monsieur Neumann. Étant mon charmant guide, je vais donc continuer de vous suivre avec joie. »
Dit-elle d’une douce voix en le regardant en lui souriant tendrement, intriguée au fond de ce qu’il allait lui annonçait surtout depuis qu’il lui avait parler de lui donner son ticket de train pour rentrer si ça n’allait pas après mais aussi impatiente de savoir ce qu’il allait lui livrer.
-
Il put donc l'entendre lui confirmer qu'ils pouvaient reprendre leur route, le faisant hocher dans un premier temps sa tête, avant de sourire un peu plus sous ses mots, l'entendant lui demander de continuer à la guider.
" Dans ce cas, si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre mademoiselle."
Dit-il de façon solennel, mais surtout sur un ton d'amusement. Il se mit ensuite en route pour le temple. Il durent donc remonter la longue série de marches en pierre qui les avaient mené jusqu'à la cascade, ce qui pouvait bien faire travailler les mollets, remontant sur le parking de la chut ou, si l'un de se retournait, pouvait vraiment se rendre compte de la disparition totale de la cascade par cette foret des plus belles. Leur pas continuèrent en direction du village, remontant le chemin qu'ils avaient pris à l'aller.
" Si vous aviez la possibilité de faire un travail, n'importe lequel, est ce que ce serait toujours fabricante de lampe à étoile ou est ce que vous souhaiteriez faire quelque chose d'autre ?"
Lui demanda t-il durant cette marche, longeant la colline du temple en la remontant lentement. Une bonne dizaine de minutes plus tard, les voila de nouveau au croisement qu'ils avaient prit, se trouvant devant la grande porte Torii rouge de tout à l'heure, mais cette fois, ils allaient passer en dessous. Une fontaine pour se purifier était à coté, les laissant faire le petit rituel habituel avant de reprendre leur route. Encore quelques marches, pour enfin arriver à une place ou plusieurs temple s'y trouvaient, tous peint de blanc et de rouge au toit en bois noir. Mais pour autant, Karl ne s'y arrêta pas, ce n'était pas le clou du spectacle. Marchant encore une centaine de mètres, derrière l'un d'eux se trouvait un autre temple, celui-ci paraissant plus ancien, gris et fait d'un toit de chaume, conservant tout de même une grande taille et qui n'avait rien à envier des autres. C'est ce qu'il avait le plus aimé avec les temples japonais, cette liaison avec le bois, le fait que presque tout de l’intérieur comme de l’extérieur soit dans cette matière des plus noble y donnait un sentiment fort. Encore quelques mètres et le barman finit par s’arrêter. Ils étaient au bord de la place, des poteau de pierre en délimitant la fin. La vue donnée sur tout la vallée, le village, les maison, les collines, mais surtout au fond, juste derrière un autre temple peint en rouge, on pouvait voir la cascade d'où il venait.
" Votre choix a été le bon, si l'on aurait commencé par ici notre visite, cela vous aurez gâché la surprise de la cascade."
Dit-il d'abord sur un ton léger, puis, il commença à perdre son sourire. C'était le moment où il avait promis de parler, alors, prenant une grande inspiration alors que sa tension monté, Karl se mit à fouiller dans son sac, venant y saisir le billet de train de Rubis pour le poser sur l'un des poteau qui, en hauteur, lui arrivait à la taille. Pour éviter qu'il ne s’envole sur un coups de malchance, il vint prendre un caillou au sol pour le placer dessus, puis, laissa son regard partir vers la demoiselle.
" Comme promis, il est temps pour moi d’être franc avec vous. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas été."
Sur ses mots, il vint s'appuyer contre l'un des poteau, presque assis dessus, réfléchissant à comment amener les choses un instant. Quoi qu'il en pense, il savait que de toute façon, il devait lui en parler, ils avaient trop avouer de choses à son goût et il sentait où cela allait les mener, alors, avant de se retrouver à la blesser, il se devait de mettre les choses au clair.
" Comme pour toute les personnes au Japon, je vous ais menti, pas de gaieté de cœur, plutôt par nécessité et survie, mais je vous ais menti. Mon nom n'est pas Neumann, je viens d'une famille noble très riche et très puissante, je devais me marier avec la fille d'une autre famille noble, mais, quelques mois avant, des personnes ont tenté ma famille et moi. J'ai put m'en sortir grâce à ma fiancée, et, c'est là la partie qui n'est pas vraiment un mensonge que je vous ais raconté. j'ai atterri au Japon, sans un sous et blessé avec aucun moyen de rentrer chez moi, aucun moyen de savoir ce qui leur ait arrivé."
Voila, il venait de lui avouer sa vrai vie, éludant les détails qu'il pensait la ferait fuir directement, mais se disant qu'il y viendrait sûrement un jour sur son passé, son regard voulant fuir la situation, mais se forçant à la regarder dans les yeux, voulant assumer son geste et ses paroles, voulant accepter la sentence qu'elle pourrait lui réserver, déglutissant lourdement.
-
L’entendant l’inviter à le suivre de manière solennelle et d’une voix amusée, la demoiselle hocha doucement la tête avec un doux sourire en regardant Karl puis le suivit d’un pas délicat en empruntant le chemin inverse pour revenir sur leurs pas.
Pendant leur marche, la jeune femme se retourna de temps en temps pour regarder le paysage et le graver dans sa mémoire, afin de ne pas l’oublier, puis elle remarqua au moment d’arriver sur le parking que la cascade avait disparue comme par magie, faisant sourire la demoiselle qui ne pouvait s’empêcher que cette journée était vraiment magique.
À un moment, Karl reprit la parole pour demander à la jeune femme si elle avait la possibilité de faire n’importe quel travail, est-ce qu’elle voudrait toujours réaliser son rêve d’enfant ou faire autre chose. Et la réponse de la jeune femme se fit quasi immédiate alors qu’ils poursuivaient leur chemin en longeant la colline de nouveau pour revenir au croisement de l’autre porte torii près des temples.
« Je ne changerais pas pour tout l’or du monde et même plus encore, non. Je fabriquerais des lampes à étoiles et les accrocherait à toutes les fenêtres pour guider les voyageurs perdus afin qu’ils puissent retrouver leur chemin et rentrer chez eux. Je… La lumière d’une étoile pour nous éclairer dans l’obscurité afin de retrouver la lumière me paraît être une chose essentielle à chacun et il est important de pouvoir aider les gens à aller mieux, aussi naïf que cela soit… Non, je resterais une petite fabricantes d’étoiles lumineuses pour aider les autres Monsieur Neumann. »
Tandis qu’ils poursuivaient leur marche, elle rajouta d’une voix toujours aussi douce en reportant son regard dans le ciel quelques minutes avant d’arriver à la porte torii rougeâtre.
« C’est peut être idiot je le sais… Mais ça serait également la même chose pour ma vie entière : malgré les horreurs que j’ai traversé, ayant même frôler la mort a cause de ça, je… Je ne voudrais pas changer ma vie, pas un seul instant ni un seul moment, car dedans j’ai aussi de merveilleux souvenirs et doux moments mêlés aux cauchemars bien réels dans lesquels je suis tombée. Je… Aussi idiot que cela soit, je pense que je ne serais pas qui je suis et je ne serais pas ici aujourd’hui si je n’avais pas vécue tout ça, incluant le meilleur comme le pire, qui je pense étaient nécessaire à la construction de cette vie. »
Puis elle ria doucement, entre la gêne et l’amusement, s’excusant d’un petit mouvement de tête pour ses paroles qui devaient sembler insensés pour n’importe qui qui entendrait cela.
Devant la porte torii, la jeune femme exécuta les gestes nécessaires au rituel avant de pouvoir pénétré l’intérieur de cet endroit divin, suivant le beau brun qui avança au milieu des temples rouges avant d’arriver devant un temple différent et de couleur grise contrairement aux autres, contrastant avec eux. La demoiselle admira de ses jolis mirettes la particularité de ce temple pas commun tandis qu’ils continuaient de marcher, se dirigeant vers le bord d’une place qui était bordée par des poteaux de pierre pour marquer la fin de cette route mais aussi éviter tout accident en passant de l’autre côté, qui donnait vue sur sur toute la vallée permettant ainsi de pouvoir voir les endroits où ils étaient passés du petit village aux jolis maisons allant des collines aux forêts jusqu’au temple près de la cascade des chutes de Nachii d’où ils venaient tout deux.
Rubis reporta son regard sur le barman quand il lui avoua que son choix était le bon pour leur balade car sinon la surprise de la cascade aurait été gâchée, faisant doucement hausser un sourcil à la demoiselle qui se demandait bien pourquoi le beau brun lui disait ça, car elle trouvait cet endroit tout aussi magique que la cascade. Son instinct lui souffler que cela avait sûrement un lien avec ce qu’il devait lui dire et elle attendait impatiemment presque de savoir ce qu’il allait lui annoncer.
La jolie albinos regarda le barman qui sortit un billet de train de son sac qu’il vint poser sur un poteau en le coinçant avec une pierre, faisant doucement pencher la tête de Rubis qui se disait qu’en effet cela devait avoir un lien avec ce qu’il voulait lui dire et ses pensées furent amplifiés quand elle l’entendît lui dire qu’il devait être franc avec elle comme promis, le voyant prendre appuie contre un poteau avant de prendre la parole.
Comme promis, Rubis était là, écoutait avec attention chaque parole de Karl, ne sourcillant pas ni bougeant d’un pouce, sage comme une image et à l’écoute de chacun des mots de cet homme non loin d’elle qui vidait son sac. Son regard n’avait pas quitté le beau brun tandis qu’il parlait, lui avouant tout ça en la regardant dans les yeux, sentant presque son inquiétude dans l’air.
À la fin de la prise de parole de Karl, Rubis s’avança doucement d’un pas léger, venant près du poteau où il avait poser le ticket de train, soulevant doucement la pierre qui maintenait le billet qu’elle attrapa du bout des doigts. Puis elle reprit sa marche en direction du brun qui était appuyer contre le poteau, qui la regardait sans piper un mot et elle non plus. Elle se stoppa ensuite devant lui, se mettant face à lui avant de faire quelque chose d’un peu surprenant et qui aurait pu semblait malpolie car elle se permit de s’abaisser pour se mettre à genoux, ouvrant le sac du barman pour y glisser le billet et elle le referma ensuite, sans fouiller ou regarder dedans puis elle se releva pour être face à cet homme qui avait peut être cru qu’elle allait partir avec ce billet.
Rubis soupira doucement en fermant les yeux avant de les rouvrir et regarder tendrement Karl en lui souriant avec douceur, comme toujours.
« Merci de m’avoir dit tout ça et bravo aussi car ça n’a pu être évident pour vous je l’imagine bien… » dit-elle d’une voix tendre en venant poser ses deux mains sur les siennes « Je suis navrée que vous ayez dû endurer tout ça et si je le pouvais, si j’avais cette baguette magique, je ferais tout pour vous aider à retrouver ceux que vous aimaient et savoir ce qui s’est passé. »
Rubis caressa tendrement les mains de Karl en ne le quittant pas des yeux, poursuivant toujours avec tendresse.
« Vous avez omis quelques détails, comme comment vous avez atterris ici et d’où vous venez vraiment, mais… J’imagine que vous ne voulez pas en parler ou vous avez peur que je prenne la fuite peut-être… » dit-elle en hausant doucement un sourcil en lui souriant toujours avec douceur « Sachez en tout cas si vous voulez en parler, maintenant ou plus tard, je serais là, je vous l’ai promis après tout. »
La demoiselle ne l’avait pas quitter des yeux et n’avait pas cesser de caresser ses mains, le regardant d’un regard doux et compatissant emplie de sincérité comme toujours et lui souriant avec tendresse, touchée qu’il lui ait parlé de tout ça et espérant que ça lui fasse un peu de bien.
« Du coup, quel est votre nom alors ? Comment dois-je vous appeler ? » demanda t-elle en esquissant un petit sourire interrogateur avant de rajouter de sa douce voix « Et puis-je encore vous prêter l’oreille en écoutant d’autres choses dont vous souhaiteriez parler par hasard, maintenant que nous sommes ici et que je ne compte pas m’enfuir loin de vous ? »
-
Sa réponse ne se fit pas attendre, lui indiquant que oui, son rêve d'enfant faisait toujours battre son cœur et que, elle n'en changerait pour rien au monde, que malgré tout ce que ça vie lui avait réservé , elle ne voudrait pas en changer quoi que ce soit, se disant que, c'était la somme de toute ses choses qui faisait qu'elle en était là ou elle se trouvait aujourd'hui.
Cela le fit doucement sourire, trouvant ses paroles beaucoup trop sage pour une jeune femme, l'amusant doucement en continuant de marcher
" Êtes vous sure d’être une jeune femme ? Où êtes vous une vieille prêtresse ayant atteint l'illumination et la jeunesse éternelle ? "
Dit-il en plaisantant, un sourire en coin en gravissant les marches qui menaient à la colline du temple.
Après tout cela, il étaient enfin sur la place ou il allait devoir se livrer sur son passé, son cœur le serrant, sa gorge s’asséchant au fur et à mesure qu'il y avançait. Il avait tout fait pour lui faciliter sa décision, le ticket de train à bonne distance, un endroit avec plusieurs chemin pour partir, quelques soi sa décision sur ce qu'il lui dirait, elle pourrait le laisser facilement si elle le souhaitait. Karl finit enfin par lui avouer la majorité de son passé, de sa vie, attendant, en fin de compte, son jugement, affrontant son regard, près à l'accepter, prêt à accepter de la voir partir et de se retrouver de nouveau seul, de nouveau sans attache. Sur cette pensées, il en fut quelque peu choqué, une attache, dans ce monde, voila bien quelque chose qu'il ne s'était jamais imaginé avoir.
Mais voila, le verdict arrivait, la voyant marcher en direction du ticket, venant à le ramasser sans dire un mots. Il déglutit un instant, son cœur se serrant mais acceptant le fait qu'elle puisse choisir de partir, elle en avait le droit et il ne pouvait en aucun cas lui en tenir rigueur. Toujours sans un mot, il put la voir se rapprocher de lui, le laissant se demander la raison, se disant alors qu'il allait sûrement recevoir une gifle, ce qu'il comprendrait et accepterait sans rancune aussi. Mais c'est là qu'elle le surpris le plus, la voyant s'accroupir pour venir ouvrir son sac et y ranger son billet de là où il l'avait sorti, le laissant interloqué, fronçant le regard d'incompréhension.
Là, une fois relevé, il put l'entendre soupirer, se demandant à quoi elle pouvait penser, s'attendant toujours à recevoir une gifle pour ses mensonges, puis, contre toute attente, il l'entendit le remercier. Relevant un sourcil, totalement surpris d'entendre cela, il put l'entendre le féliciter, se demandant bien pourquoi. Elle se mit à compatir pour son passé, venant lui dire à nouveau que si elle avait une baguette magique, elle ferait tout pour l'aider à retrouver les siens. Toujours dans l'incompréhension, Karl l'écoutait tout de même attentivement, venant la sentir venir poser de nouveau ses mains sur les siennes, venant à les caresser tout en reprenant la conversation. La, sur ses nouvelles paroles, Karl se mit à serrer la mâchoire, soupirant de lui même sous ses mots, elle avait raison, il lui cachait des choses pour minimiser, pour ne pas la faire fuir le plus possible, encore une fois il cherchait à la manipulait et s'en rendez compte sous ses mots, alors, il s'en voulait beaucoup, quittant un instant son regard avant de revenir le soutenir.
La vint une question importante, quel était son vrai nom ? Comment devait-elle l'appeler, venant lui proposer toujours et encore son écoute, maintenant qu'elle avait décidé de rester. Karl fit une légère grimace sous ses mots, s'en voulant d'autant plus de tout, puis, relevant sa main droite en quittant la sienne, venant se pincer l’arrête du nez en fermant un instant des yeux, laissant un rire de tension, de nervosité partir, finissant par une inspiration avant de relâcher son arrête, rebaissant sa main tout en la regardant de nouveau. Il était sur un site sacré, il avait choisi cette endroit en connaissance de cause, pour être autant jugé par la demoiselle que par les divinité local, alors il se devait d’être franc. Il reprit donc la parole, prenant une voix basse, résigné.
" Je m'appelle Karl von Kolberg, fils héritier d'Otto von Kolberg, duc du duché d'Anessa, chevalier et membre du saint empire de Metil, sous le règne de l’empereur Komodov. Je viens d'un autre monde que le votre, je suis arrivé par magie sous les pouvoir de téléportation de ma fiancée. Dans ce monde, tout cela ne vaux rien à part la menace de finir dans une maison psychiatrique, alors, ici, Je suis Karl Neumann, alors, il vaut sûrement mieux que vous m’appeler ainsi."
Voila, il avait été franc, aussi franc que lors de son arrivé dans ce monde qui lui avait vallu bien des ennuies il lui avait tout dit, il pouvait se considérer comme honnête et n'aurait pas a regretter d'avoir menti, il ne pouvait pas être jugé par les dieux pour s’être dissimulé envers quelqu'un qui avait des sentiment pour lui et elle pouvait toujours le fuir, il se disait qu’au moins, il avait la conscience tranquille.
-
Durant leur marche redescendante vers les temples, Karl avait lancé une petite conversation en demandant à la jeune femme si elle avait la possibilité de faire n’importe quelle métier, est-ce qu’elle voudrait toujours faire son rêve d’enfant ou autre chose.
Ce à quoi Rubis lui répondit dans l’immédiat qu’elle ne changerait de métier rêvée pour rien au monde, désireuse de garder son rêve d’enfant car elle voulait aider les gens perdus à retrouver leur chemin. À cela elle vint ajouter qu’il en serait de même pour sa vie, malgré ses joies et ses peines, elle ne changerait rien car cela avait construit la personne qu’elle était et lui avait permis d’être là aujourd’hui.
Le beau brun en entendant ses paroles si sages pour une bien jeune demoiselle lui demanda si elle n’était pas une vieille prêtresse en réalité qui avait atteint l’illumination et la jeunesse éternelle, ce qui fit rire aux éclats la jeune femme qui trouva cela bien amusant.
« Ho non ! Vous avez deviné… Je me sens maintenant coupable de faire les yeux doux à un si jeune homme qui a découvert mon secret… » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en continuant de marcher avant de rire de nouveau aux éclats en rajoutant d’une voix tendre « Je crains de devoir vous décevoir car je suis bien en réalité une jeune femme qui est un peu trop naïve tout simplement et un peu sage tout simplement. »
Pendant cette petite pause conversationnelle qui rendit l’atmosphère un peu moins solennelle de par le silence environnant, ils poursuivirent leur chemin et arrivèrent à destination vers la grande place derrière les temples avec vu sur l’horizon de cette magnifique vallée qui rendant l’instant magique et conférer quelque part une ambiance digne des plus grandes déclarations et confessions, confession que Karl entreprit en avouant à Rubis son passé.
La demoiselle avait écoutée avec la plus grande attention et dans un silence religieux les aveux de cet homme qui était appuyer sur un poteau tandis qu’il se livrait à elle. Quand il eut finit, elle s’approcha de lui dans un silence qui devait sûrement être angoissant pour lui, venant récupérer le billet de train qu’il avait coincé sous une pierre pour lui permettre de partir après sa déclaration si elle le souhaitait. Puis elle se dirigea ensuite vers lui et se plaça devant lui en le regardant avant de venir à s’abaisser pour ouvrir le sac du barman pour y ranger le ticket avant de se redresser en brisant ce silence pesant.
Oui, elle l’avait remercier pour son honnêté et l’avait aussi félicité car elle se disait que ça avait du lui demander énormément de courage de lui avouer tout ça. Et oui, elle avait aussi remarqué qu’il avait omis quelques détails mais elle ne pensait pas que c’était dans l’optique de la manipuler, non. Elle se disait tout simplement qu’il avait peut être peur que ces détails la fassent fuir ou peut être que c’était inavouable aussi, donc elle ne l’avait aucunement jugé, pas une seule fois. La demoiselle lui avait rappeller également que si il souhaitait parler de tout ça, elle serait toujours là pour l’écouter. Puis pour finir, elle lui demanda donc son vrai nom et aussi savoir comment elle devait l’appeler à l’avenir avant de lui demander si il avait encore besoin de son écoute, en lui rappelant pour le rassurer qu’elle ne comptait pas s’enfuir loin de lui.
Rubis resta face à Karl, tenant ses mains qu’elle caressait avec tendresse en le regardant d’une douceur sans pareil en lui souriant, prête à écouter encore s’il souhaiter lui faire part d’autres choses tout en attendant une réponse de sa part. Elle sentit ses mains glissés de la sienne qu’il retira pour se pincer l’arrête du nez, le regardant en penchant doucement la tête, l’entendant relâcher prise en riant nerveusement avant d’espirer en relâchant son nez pour reposer sa main avant de reprendre la parole d’une voix résigné toute base en reportant son regard sur la demoiselle, lui avouant son véritable nom, d’où il venait, qu’il était pas du même monde qu’elle, que c’est sa fiancée qui la sauvé en le téléportant par magie ici. Puis il ajouta que son histoire ici n’avait aucune valeur et pouvait lui valoir un séjour en maison psychiatrique avant de terminer par lui dire qu’il valait mieux qu’elle continue à l’appeler sous le nom qu’il avait ici.
La jolie albinos ne l’avait pas quitté du regard et n’avait pas bougé un seul instant, même pas sa petite tête qui était du genre à faire des petits hochements durant les conversations. Elle hocha seulement à la fin de son joli minois, toujours un sourire et regard tendre à son égard, avant de caresser de nouveau ses mains en reprenant la parole d’une voix douce.
« Merci pour votre honnêteté Karl Von Kolberg, je suis honoré que vous m’ayez dit tout cela… Je serais me montrer digne de votre confiance et garderais précieusement votre secret, je vous en fait le serment Monsieur. »
Dit-elle en hochant la tête en fermant les yeux d’une petite révérence avant de rouvrir les yeux en plongeant de nouveau son regard dans le sien, ses mains caressant toujours doucement les siennes avec douceur et tendresse.
« Si je puis me permettre, je me disais bien que vous aviez quelque chose de magique et un côté prince charmant. Vous étiez… Enfin, vous êtes… Incomparable aux hommes de ce monde si je puis dire… J’ai rarement rencontré des personnes comme vous, vraiment, vous êtes le seul même… Vous êtes si… extraordinaire. » dit-elle avec un doux sourire avant de détourner un peu les yeux en rougissant un peu « Et je ne dis pas seulement ça parce-que je suis amoureuse de vous… Je… C’est tout à fait objectif et non biaisé par ce que je ressens… »
Lui avoua t-elle en riant légèrement gênée en reportant son regard vers lui, esquissant un sourire tendre en le regardant alors qu’elle n’avait pas bougé d’un centimètre, restant toujours face à lui avec ses mains caressant les siennes.
« Auriez-vous autre chose à rajouter ? Ou souhaitez-vous parler d’autre chose ? Ou me demander quelque chose ? Que souhaitez-vous faire Monsieur Neumann ? Je vous écoute, je vous suit totalement toute ouïe. »
Dit-elle en le regardant, se demandant si il voulait encore lui avouer des choses ou si il voulait passer à un autre sujet car il se sentait peut-être mal de parler de tout ça ou peut-être même qu’il voudrait lui demander à son tour de parler un peu d’elle puisque lui c’était livré à nu devant elle ou juste rester là avec elle, se demandant bien maintenant ce qu’il pourrait advenir d’eux deux ? Que de mystères en ce moment mais une chose était sûre, c’est que la demoiselle ne le laisserait pas tomber et resterait là, prêtant l’oreille si besoin et répondant à ses interrogations s’il en avait.
-
Karl ne put que rire sous la réponse de la jeune femme qui suivi le jeu, se mettant à dire qu'elle était bien ce qu'il disait et qu'elle se sentait désormais coupable de faire les yeux doux à beaucoup plus jeune que lui avant d'avouer que non, elle était juste une jeune femme armé d'un peu de naïveté et de sagesse.
Cette phrase l'amusait autant qu'elle le tendait, se sentant coupable de n'avoir rien avouer pour le moment, mais préférant attendre la fin de leur voyage. Ce dernier point ne tarda pas à arriver, marchant encore et toujours, ils s'étaient enfin rendu au niveau des temples de la colline, se retrouvant sur la petite place donnant sur la vallée devant eux ainsi que sur la cascade au loin. Il avait fini par tout lui avouer, dans le moindre détail, parlant même du fait qu'il n'était pas de ce monde et que la magie existait.
Il n'était vraiment pas au bout de ses surprise avec elle, car, après cette révélation, elle était toujours là, devant lui à le regarder, à caresser ses mains. Elle se mit à lui répondre, utilisant son vrai nom avant de lui dire qu'elle se sentait honoré de savoir tout cela. Elle se mit à dire qu'elle avait cru sentir qu'elle n'était pas de ce monde, qu'il n'était pas comme les autres, disant qu'il était extraordinaire avant de poser des mots lourd de sens, avouant qu'elle était amoureuse de lui. Comme si, tout ce qu'il avait raconté était des plus naturel dans ce monde, elle reprit la conversation comme de rien était, toujours armé de son sourire en lui demandant s'il avait d'autre chose à lui dire ou si, cela allait et qu'il souhaitait changer de sujet.
Il la regardait là, un instant, sans dire un mot, puis, il se mit à hocher négativement de la tête, n'arrivant pas à croire à son comportement, n'arrivant pas à croire qu'elle accepte tout cela. Il se mit de nouveau à rire en baissant la tête, venant reprendre la parole dans cette discussion, ou plutôt cette confession.
" Votre innocence vous perdra Mademoiselle Starling et cela me fait mal au cœur. Vous acceptez tout cela sans broncher ? En croyant le moindre de mes mots ? Je vous ais déjà menti une fois, je pourrais très bien être de nouveau en train de le faire et me servir de vous et de vos sentiment. Si je vous disais que ma main à été coupé par magie de la part d'un mage de guerre lors de leur tentative d'assassinat et que ma cicatrice me barrant le visage viens de la serre d'un griffon que j'ai combattu, vous me croyez toujours ? "
Il avait relevé son regard dans le sien, le fixant pour en chercher, en déceler les émotions, les pensées, finissant par ajouter
" Mais peut être que c'est moi qui suis naïf, peut être que c'est vous qui me manipulait, vous êtes peut être à la solde de mes ennemies et vous attendez le bon moment pour finir le travail."
Il finit par rire de nouveau sur cette idée, cherchant plus à détendre les choses, même si, il se disait qu'ils pouvaient très bien en être capable.
-
La demoiselle était là, souriante et tendre, caressant les mains de Karl, après lui avoir dit qu’elle était honoré de la confiance qui lui accordait, lui avouant qu’elle s’était toujours dit qu’il était différent et extraordinaire à ses yeux en lui avouant être amoureuse de lui mais que ses sentiments ne venaient pas influencer ce qu’elle pensait de lui. Puis elle termina en lui demandant qu’est-ce qu’il souhaitait faire ou dire ensuite, lui rappelant qu’elle est présente et à l’écoute pour lui.
Rubis pencha très légèrement la tête en regardant Karl qui était silencieux, attendant sagement pour savoir s’il souhaitait continuer à parler ou non. Elle haussa doucement un sourcil, intriguée, en voyant le beau brun secouer la tête à la négative en baisant ensuite la tête en riant avant de lui dire qu’il avait mal au cœur de son innocence qui la perdra, étant étonné qu’elle acceptait tout ce qu’il venait de lui dire sans broncher et sans omettre d’objections et être sceptique. Venant lui avouer l’origine de la perte sa main ainsi que de cette énorme cicatrice qu’il a au visage, origines digne d’un véritable conte avec en scène la magie d’un mage et un assaillant griffonnier.
Même en entendant ça elle ne sourcilla pas, son sourcil levé reprennant doucement sa place sur son visage de porcelaine qui ne perdait pas son regard et sourire si tendre en regardant le barman, ne s’étant arrêté à aucun instant de caresser ses mains avec tendresse. La jolie albinos ne remettait à aucun moment en doute les paroles du beau brun face à elle, les émotions qui traversaient ses magnifiques yeux écarlates scintillaient de douceur, compassion et tendresse à son égard.
Oui, elle lui faisait totalement confiance, elle le croyait même si tout cela pouvait paraître loufoque aux yeux et oreilles de n’importe qui, elle, elle ne trouvait pas ça si loufoque que ça et c’était peut être parce qu’elle était comme son père qui croyait en la théorie des multivers affirmant quitte à passer pour un fou qu’on n’était pas seul dans l’univers. Oui, sûrement qu’elle avait pris un peu de lui même si elle l’avait peu connue car il n’avait quitté jeune, mais tout comme lui c’était une rêveuse et ouverte d’esprit.
Au fond d’elle elle avait toujours senti que le monde n’était pas juste noir ou blanc, c’était bien plus nuancé et complexe que ça, tout n’était pas simple ou logique, pas toujours en tout cas. Son instinct lui disait que cet homme face à elle ne lui mentait pas, qu’il n’était pas fou et qu’elle pouvait lui faire confiance sans douter une seconde.
À son tour, elle remua doucement la tête pour hocher positivement aux mots de Karl, fermant les yeux quelques instants avant de les rouvrir pour replonger son regard dans le sien.
« Vous avez raison Monsieur Neumann, mon innocence me perdra… Elle m’a déjà jouer des tours auparavant malheureusement… Et vous voyez, il semblerait que je n’ai rien appris malgré ça. » dit-elle doucement sur le ton de la plaisanterie en riant un peu avant de reprendre son sérieux en souriant toujours « Mais pour ma défense cette fois, mon instinct me souffle que vous n’êtes pas un menteur… Ma tête me le souffle aussi ainsi que mon cœur, dont je me méfie un peu tout de même, car il est peut être pas objectif celui-là. » dit-elle en plaisantant de nouveau avant de reprendre sérieusement « Quant aux faits que vous m’ayez déjà menti… C’était pour votre sécurité après tout, je ne vous en veux pas… Je comprend tout à fait… Puis vous avez été aussi honnête avec moi, omettant juste quelques détails, faisant un peu comme moi quand j’essaie d’esquiver des sujets pour ne pas mentir, donc je ne vous en tiens absolument pas rigueur. »
Puis elle haussa un sourcil quand il reprit la parole pour lui dire que c’était peut-être lui le naïf de l’histoire car elle était peut-être de mèche avec ses ennemies et attendait le meilleur moment pour l’achever. Elle ria doucement en entendant ça, sans se moquer bien entendu, mais parce-que ça l’amusait qu’il ait pu penser ça et dans elle comprenait bien qu’il en soit venu à le penser aussi.
« Monsieur Neumann… Si vous saviez à quel point je suis une bien piètre menteuse, cela vous rassurerait sûrement je suppose. Donc allez-y, demander moi de vous mentir sur quelque chose dont vous êtes sûr à mon sujet et vous verrez bien que je ne suis pas à la solde de vos ennemies et que je ne vous ai pas menti une seule fois… » lui dit-elle sur un ton de défi mais avec grand sérieux avant de rajouter, toujours son doux sourire aux lèvres et son regard tendre qui ne le quittait pas alors qu’elle n’avait toujours pas lâcher ses mains « Et si vous le souhaitez, je peux même vous dire tout sur moi, afin d’être sur un pied d’égalité tout les deux dans nos petites cachoteries l’un envers l’autre. »
-
La jeune femme se mit à confirmer ses dires, que son innocences était un de ses points faible, un de ses points qui l'avait déjà perdu et qui la perdrait sûrement encore. Malgré tout, elle continua de dire qu'elle lui faisait confiance, que tout son être lui disait qu'il ne mentait pas, cette fois, venant par la suite l'excuser de l'avoir fait, venant à dire qu'il avait au final fait comme elle, omis quelques point pour se protéger.
Karl la regardait toujours, dubitatif, alors que ses mains était toujours en train de caresser les siennes. Il lui avait ensuite dit pour alléger la situation que, si cela se trouvait, c'était elle qui mentait réellement et qu'elle était là pour le faire disparaître ou peut être l’empêcher de rentrer chez lui. Sur cette phrase, l'argument de la jeune femme, suivant son rire délicat, fut qu'elle était mauvaise menteuse. Elle le mit au défi de tester ce point, mais, étrangement, il pouvait facilement la croire, alors que, pour prouver aussi son innocence, de lui parler plus d'elle, voulant qu'il soit sur un pied d'égalité au niveau de leurs aveux.
Il choisi de simplement hocher négativement la tête sous ses mots, trouvant cela inutile avant de reprendre la parole
" C'est un geste inutile Mademoiselle Starling, si un jour vous vous sentez obligé de m'en parler ou si cela vous porte vraiment trop sur le cœur, je serais là pour vous écouter, mais si c'est seulement pour un principe de simplement être à égal, ce n'est pas des plus utile, ce n'est pas un concours, un défi ou encore un gage."
Dit-il d'une voix tendre. Il se fichait de son passé, ce n'était pas le plus important, ce qui l’intéressait d'elle, s'était son présent et ce qu'elle en faisait, ce qu'elle créait dans l'instant pour son futur. Puis, sous ses mots, il eut une idée. Karl se redressa, se tenant debout et droit devant elle en ne la quittant pas du regard, puis, lui dit.
" Et bien, je pense que nous venons de passer une certaine étape entre nous, en tout cas c'est mon ressentis, étant donné que, a part les policier qui mon trouvé à mon arrivé au Japon et les psychiatre qui suivirent, personne n'a put entendre ce que je vous ait dit, ainsi que le fait que vous me croyez. J'aimerais donc ajouter quelques ligne dans notre contrat actuel si vous le voulez bien."
Il laissa un petit temps pour lire son écoute, son regard, lui souriant doucement avant de dire
" Que diriez vous de, dorénavant, nous appeler par nos prénom ? "
-
Voyant Karl secouer négativement la tête après qu’elle lui ait proposé de la mettre au défi de mentir et aussi de lui parler un peu plus d’elle si il le souhaitait pour être sur un pied d’égalité, elle l’entendît lui dire que cela était inutile si c’était pour être à égal car cela n’était pas un concours, défi ou gage. En revanche, si elle se sentait obliger de lui en parler ou si cela pesait trop sur son cœur, il sera là pour l’écouter.
En entendant les mots si doux et gentils du barman, la jolie serveuse lui souria touchée, émue de sa prévenance et attention envers elle. Elle ferma doucement les yeux pour le remercier d’un mouvement de tête en serrant un peu ses mains avec douceur.
« Je… Je vous remercie beaucoup Monsieur Neumann, vous êtes vraiment un preux chevalier, même si je n’ai j’aimais douté de cette qualité à votre égard. » dit-elle avec douceur en rouvrant les yeux, regardant quelques instants sur le côté « J’espère juste qu’à ce moment-là ce n’est pas vous qui prendrez la fuite en vous disant que je suis vraiment une idiote qui ne s’attire que des ennuis… » lâcha t-elle en fermant les yeux douloureusement avant de les rouvrir avec un regard de nouveau empli de tendresse en regardant l’homme face à elle.
Puis Rubis pencha doucement la tête en hausant un sourcil, en voyant Karl se redressait bien droit en restant bien face à elle, ne la quittant pas des yeux, faisant redresser doucement la tête de la demoiselle qui leva son menton vers lui, afin de mieux pourvoir le regarder de toute sa taille en hauteur tandis qu’il reprenait la parole.
Le barman lui disait qu’ils venaient de passer une étape entre-eux selon lui, ce à quoi elle hocha doucement la tête à la positive pour dire qu’elle était d’accord avec lui. Il ajouta ensuite a part les autorités et psychiatres qu’il avait rencontré à son arrivé,elle était elle aussi maintenant au courant de son histoire et en plus elle le croyait contrairement aux autres, ce à quoi elle répondit d’un second hochement de tête positivement à ses propos, souriant toujours avec douceur. Puis elle haussa doucement un sourcil à sa demande d’ajouter quelques lignes dans leur fameux contrat, ce à quoi elle répondit d’un regard et sourire tendre en hochant la tête pour signifier qu’elle l’écoutait bien et serait d’accord de toute manière.
Et quand elle entendit sa proposition de s’appeler dorénavant par leurs prénoms, elle se mit doucement à rougir en le regardant de ses jolis yeux écarlates qui scintillait à ses mots qui lui fit battre son cœur à toute vitesse et d’un grand sourire heureuse de cette proposition, elle vint lui répondre avec tendresse en serrant ses mains qu’elle n’avait pas lâchée malgré qu’il se soit levé, se rapprochant un peu de lui en le regardant d’en dessous à présent, ne quittant pas ses beaux yeux foncés un seul instant.
« J’en dis que… Cette nouvelle close me plaît grandement… Et j’en serais plus que heureuse de pouvoir dire votre prénom… Karl… »
-
Après lui avoir annoncé qu'elle n'avait pas à se forcer à lui raconté son passé si elle ne se sentait pas et surtout pas pour une question d'équilibre, il la regardait doucement sourire avant de le remercier, finissant par le prévenir qu'elle espérait qu'il ne fuit pas le jour où cela arrivera, en pensant sous ses révélation qu'elle n'était qu'une idiote qui ne s'attire que des ennuis.
Karl agrandit un tantinet son sourire sous ses mots, soufflant du nez avant de lui répondre sur un ton amusé
" Je serais plutôt mal placé pour penser cela au vue de mes mésaventure."
Dit-il donc pour chercher à la rassure. Mais voila, au vue des étapes passé, il se dit que, maintenant qu'ils se connaissait un peu plus et un peu mieux, ils pouvaient bien passer à une autre étape, venant lui proposer toujours à leur façon, de s'appeler par leur prénom désormais. Sous ses mots, la réaction de la demoiselle fut assez instantané, voyant ses pommettes enneigé se mettre à rougir, son sourire s’agrandissant d'un coup. Il put la sentir serrer ses mains dans les siennes, se rapprochant de lui un peu plus pour lui répondre que c'était une idée qui lui plaisait. Karl pouvait sentir son cœur battre sous ce rapprochement et, à cet instant, il se souvint d'un point, d'une confession dont il devait lui parler, un point très important qu'il voulait parler, autant pour qu'elle ne se sente pas trahis plus tard, mais aussi pour lui, pour sa conscience.
" Je dois vous avouez une dernière chose aussi Rubis."
Dit-il d'abord pour attirer toute son attention, regardant toujours ses iris écarlates des plus étincelante à cet instant.
" Je dois vous confesser que, comme pour vous et comme nous en avons déjà parlé, je ressent des choses pour vous. Mais .... je me dois d’être franc, que ce soit pour vous ou pour moi, je suis devant un dilemme des plus douloureux, qui est la depuis mon exil et qui s'est renforcé avec vous."
Il s’arrêta un instant, venant prendre une grande inspiration, une bouffée d'air fraîche, tenant doucement les mains de la demoiselle par sa main valide, puis, vint à sa conclusion, une conclusion que la jeune femme se doutait peut être.
" Voyez, pendant onze ans j'ai tenté de rentrer chez moi, onze ans ou j'ai pensé à ma famille, à ma fiancé, jours après jours. j'ai peu à peu baissé les bras, mais ils hante toujours mes pensées, elle vie toujours dans mon cœur. En cette instant, je suis dans un dilemme dont je dois vous parler pour vous protéger, mais aussi pour me protéger. Je sent mon cœur battre à vos coté, mais il bat toujours pour elle. Si il advenait que j'arrivais à retourner dans mon monde, je me sentirait des plus misérable en devant retrouver mes obligations que de savoir que, j'ai côtoyé une autre femme qu'elle."
En cet instant, il se sentait mal, que ce soi pour lui, pour son première amour, mais aussi pour Rubis, elle qui n'avait rien demandé.
" Je sais que c'est totalement stupide, que je devrais passer la page après tout ce temps, car, après onze ans terrestre, il y a de grande chance qu'elle ait du se remarier dans le meilleure des cas et dans le pire ...."
Il n'arrivait pas à dire le pire, il ne le pouvait pas, cela scindait son cœur en morceau que de s'imaginer le pire, préférant encore se rendre compte qu'elle soit marié à un autre et heureuse plutôt que cela. Ensuite, sur la fin de ses mots, Karl décida de montrer le respect qu'il avait pour la jeune serveuse, venant s'agenouiller devant elle, les genoux dans le gravier avant d'achever sa confession.
" Donc, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, je ne voulais pas jouer avec votre cœur et je ne le veux pas."
Il se sentait coupable en cet instant, coupable d'avoir des sentiments pour elle, coupable d'avoir mis temps de temps à lui dire sa situation, coupable d'infidélité à ses yeux, ayant presque envie de vomir de dégout par rapport à lui meme.
-
Entendant les mots de Karl qui lui disait qu’il serait mal placé de penser qu’elle est une idiote qui s’attire que des ennuies au vu de ses mésaventures à lui, la jeune femme se mit doucement à rire, amusée et rassurée par ses paroles, hochant doucement de la tête en le regardant pour le remercier.
Alors que la demoiselle répondit ravie au barman qu’elle était heureuse de passer à cette nouvelle étape en s’appelant par leur prénom, elle haussa doucement un sourcil en penchant la tête quand le beau brun vint lui dire qu’il devait lui avouer autre chose. Ce à quoi la jolie albinos répondit par un hochement de tête en souriant après avoir redressé sa tête, étant toute ouïe à l’écouter.
La jeune femme regardait et écouter avec attention son collègue, qui lui avoua que tout comme elle il avait des sentiments à son égard mais qu’il devait être franc avec elle car il faisait face à un douloureux dilemme depuis son exil mais que celui-ci c’était amplifié avec elle. Rubis esquissa un sourire compatissant en le regardant de ses jolis yeux écarlates qui scintillaient et trembler doucement. À ce moment-là elle savait malgré elle la suite qui allait suivre, instinctivement sûrement, elle en avait une boule dans la gorge et sentait son cœur lui faire mal, mais elle ne laissa rien paraître et resta souriante face au barman.
La suite des mots de Karl lui faisait mal, pour lui déjà car elle imaginer bien la douleur qu’il devait ressentir depuis longtemps si loin de sa famille et de sa fiancée, oui, elle la comprenait très bien cette douleur, elle l’avait ressentie quelques fois dans sa voix quand il parlait de chez lui et de sa famille. Et bien sûr pour elle, oui, elle comprenait bien que tout ça n’ira pas plus loin, comprenant parfaitement la raison et la logique du beau brun, qu’elle trouvait des plus nobles et admiratives, même si son cœur actuellement se brisait en morceau comme un cristal qui se fend.
Rubis ne bougea pas, elle restait silencieuse en l’écoutant prendre son courage à deux mains dans cet aveu si douloureux, ne cessant de sourire avec douceur et le regarder tendrement de ses yeux scintillant mais tremblant toujours sous l’effet des mots de cet homme face à elle.
En l’entendant dire que c’était stupide car il devrait tourner la page car il y avait de forte chance que sa fiancée soit remarier dans le meilleur des cas. Il n’arrivait pas à poursuivre ses paroles pour le pire des cas, la demoiselle se doutant bien que c’était difficile à dire comme à imaginer pour lui, il n’avait pas besoin de poursuivre pour dire de tristes paroles.
Puis elle ouvrit de grands yeux quand il s’agenouilla devant elle pour finir par lui dire qu’il lui présentait ses excuses et qu’il n’avait jamais voulu jouer avec son cœur. Ses mots achevèrent donc cette confession, belle et douloureuse, autant pour l’un que l’autre sûrement.
La jeune femme se sentait traverser par beaucoup d’émotions qu’elle encaisser sans broncher ni rien montrer, autant que possible en tout cas. Ses jolis yeux écarlates scintillaient toujours mais trembler toujours légèrement, son doux sourire n’avait pas quitter son visage ni son regard tendre empli de compassion envers Karl. Elle avait réussie à ne pas laisser transparaître tout ce qu’il l’avait traverser et cette horrible douleur qu’elle ressentait mais dont elle se doutait dans le fond, c’est juste qu’elle avait peut-être choisi de l’ignorer un peu.
La seule chose qui pouvait la trahir c’était des yeux qui tremblaient doucement, ses yeux si innocent et doux emplie de tendresse comme toujours. Quelques secondes passèrent semblables à des minutes interminables où un silence régnait hormis le bruit du vent soufflant dans leur cheveux puis ce silence fut brisée quand la jolie demoiselle esquissa un sourire tendre en penchant la tête.
« Karl… Je vous prie de bien vouloir ne pas vous excuser… Vous n’avez rien fait de mal Karl. Vous… Vous n’avez jamais joué avec mon cœur, vous n’avez jamais voulu me faire du mal, je le sais… Donc ne vous inquiétez pas pour ça je vous prie… »
Doucement mais sûrement elle répondit avec sa petite voix toute douce et rassurante, tremblotante un peu par moment car même si elle laissait rien paraître, ça lui faisait quand même quelque chose tout ça.
« Vous n’êtes pas stupide Karl… Je comprend tout à fait ce que vous dite… C’est tout à votre honneur et c’est très noble de votre part, c’est honorable, très chevaleresque, très romantique et sincère… Je… J’espère que vous arriverez un jour à la retrouver et retrouver vos proches… Je ne sais pas comment et j’ai bien compris que vous essayez depuis longtemps de trouver une solution… Mais j’espère vraiment qu’un jour, elle se montrera cette solution… »
Elle ferma les yeux quelques secondes, sentant une boule dans sa gorge qui lui faisait mal tandis que son cœur tambourinait tout en se tordant, c’était pas agréable comme sentiment mais elle tentait de le gérer et garder son calme avec sa douceur éternelle en rouvrant les yeux.
« Je vous remercie de m’avoir parler de tout ça Karl, je vous remercie pour votre honnêteté et le voyage aussi. C’était vraiment… gentil… Merci… »
Termina t-elle par dire avec un beau sourire en regardant le barman à genoux, de sa voix douce et rassurante, légèrement tremblante tandis que son regard était des plus doux et compatissant envers lui, ses yeux scintillaient de sincérité mais trembler légèrement, laissant enfin échapper quelques larmes qui se mirent à couler de ses jolis yeux.
Sentant les larmes sur ses joues, Rubis cligna plusieurs fois des yeux, ses yeux s’embumant un peu. Elle laissa échapper un petit rire gênée et releva sa tête en l’air en fermant les yeux, souriant gênée de la situation et d’une petite voix un peu plus tremblante, elle s’excusa de tout ça.
« Je suis désolée… Ce n’est rien n’y faite pas attention… Je suis une grande sensible, j’ai la larme facile aussi… Je vous en prie ne faite pas attention à ça… C’est vraiment rien… »
La tête toujours en l’air, ses mains dans celles du barman à genoux, les yeux fermés alors que ses larmes jouaient à la course sur ses joues de porcelaine, elle poursuiva d’une petite voix sur un ton doux et sincère.
« Je… En tout cas, je ne vous laisserais pas seul, je vous le promet… Je ne sais pas ce que je peux faire pour vous aider pour rentrer chez vous, mais… Tant que vous serez ici, je vous abandonnerais pas… Je vous le promet Karl… »
Elle lui avait promit qu’elle serait toujours là et malgré la situation qui était particulièrement douloureuse pour elle comme pour lui en ce moment, elle tiendrait ses promesses et fera tout ce qu’elle peut pour l’aider et qu’il ne se sente pas seul ici, tant qu’il devra y rester, quitte à ce qu’elle doit souffrir un peu le temps que ça puisse se cicatriser.
Finalement quelque part, elle ne le savait pas, mais elle était peut être bel et bien une petite fabricante d’étoiles lumineuses pour aider et guider les gens qui sait ?
-
Son cœur lui faisait un mal de chien, mais, il préférait ça que de laisser miroiter des choses qu'il ne pouvait promettre, qu'ils ne pouvaient vivre, il s'en voulait d'avoir été trop loin, de l'avoir laissé prendre des sentiments pour lui.
Autrefois, quelques années plus tôt, cela lui était déjà arrivé, mais il avait rapidement coupé cours à cela, mais cette fois ci, c'était différent, quelques chose en plus chez elle l'avait empêché de mettre une barrière immédiate, de partir, ses sentiments ? La solitude ? Un grand tout ? Karl ne le savait pas, mais c'était là, sans qu'il ne puisse y faire grand chose. Il avait donc était des plus solennel par respect envers elle, il s'était genouillé en baissant la tête pour lui demander d'accepter ses excuses, pour pardonner sa stupidité et sa maladresse.
Ses mots avait beau coulé, ses paroles avait beau se vouloir compatissante et rassurante, rien ne marchait, tout passait à coté, surtout en entendant son ton de voix de plus en plus tremblant, le faisant relever son regard sous ses remerciement, voyant des larmes rouler sur ses joues de porcelaine. Sur cette vision, sa gorge se serra, comme étranglé, son cœur se brisa en mille morceau, il revivait cette instant, ce douloureuse instant digne de l'enfer, le moment où il avait perdu sa fiancée, cette douleur violente qui, encore une fois était dut à son incompétence, sa stupidité et sa faiblesse de ne pas pouvoir protéger ceux qui compte pour lui.
Sous cette vu, il ne put s’empêcher de se relever écoutant ses derniers mots, lui disant que, quoi qu'il arrive, elle lui promettait de ne pas le laisser seul et de chercher à l'aider.
" Vous êtes une idiote Rubis."
Karl ne put s’empêcher de lui dire cela, sorti tout droit du reste de son cœur, le poing droit resserré à s'en faire blanchir les phalanges. Il la foudroyait du regard, en colère non pas contre elle, mais contre lui même, sur le fait qu'elle se soit attaché à lui et qu'il aurait du la protéger de lui.
" Pensez à vous, pensez à votre bonheur, ne pensez pas à un idiot dans mon genre qui n'est qu'une anomalie dans ce monde, un grain de sable noir sur une plage blanche. "
Chaque déglutition lui faisait un mal de chien, tel une boule de papier de verre, mais il devait parler, pour son bien.
" Mais malgré ça, je serais là aussi pour vous, tant que vous le souhaiterez, je serais là aussi pour vous aider, tant que vous le souhaiterez, et si, un jour ma présence vous devenez insupportable, un mot de votre part et je disparaîtrais comme si je n'avais jamais existé."
S'il n'avait pas vécu tout ce qui l'avait amené jusqu'ici, lui aussi aurait sûrement une larme coulant sur sa joue, mais il ne pouvait pas, il de pouvait pas se le permettre, pour elle, ainsi que pour lui, il ne pouvait pas craquer. C'est alors que, dans un élan, un automatisme, un mouvement instinctif, son corps se rapprocha d'elle, venant passer ses bras autour d'elle pour la serrer contre lui, sa main valide sur sa chevelure enneigé, l'autre dans son dos, aussi bien pour chercher à la réconforter que de savoir, par un simple geste de sa part, une réponse physique, s'il devait rester où la laisser, la laisser vivre sa vie sans sa présence.
-
La tête en l’air et les larmes coulants le long de son joli visage, la demoiselle avait rouvert doucement ses yeux en entendant le barman la traiter d’idiote. Elle abaissa la tête après ses mots, voyant qu’il s’était relevé et était de nouveau debout, face à elle.
La jeune femme le regarda dans les yeux, son regard doux mais brillants à cause des larmes, toujours son doux sourire aux lèvres, remarquant bien le regard foudroyant de son collègue qui poursuivit en lui disant de penser à elle plutôt qu’à lui qui était une anomalie de ce monde, ce à quoi elle répondit en souriant amusée en laissant échapper d’entre ses lèvres un rire nerveux.
« Karl… Je vous avez bien dit que vous finirez par penser que j’étais une idiote… »
Dit-elle en riant doucement en fermant les yeux alors que les larmes coulaient toujours sur ses joues avant de poursuivre.
« Karl… Vous n’êtes pas plus une anomalie que je l’ai été entouré de tous ces gens blonds, roux et bruns… Certains ont même conseillé à mes parents de teindre mes cheveux afin de ne pas attirer le mauvais œil dans le village ou sur eux si je venais par malheur à côtoyer leurs enfants. »
Ajouta t-elle dans un petit rire nerveux en regardant quelques instants sur le côté avant de reporter son regard sur lui qui semblait toujours en colère.
« Puis mon bonheur c’est aussi penser à ceux que j’aime. Et vous faite partie des gens que j’aime Karl… Même si ça fait de moi une idiote, soit… Entre idiot on peut se comprendre alors. »
Dit-elle en riant doucement mais pas dans un ton rieur ou taquin, dans un ton un peu amusé mais emplie de sincérité et tendresse alors qu’elle ne quittait plus son regard en le regardant avec douceur, ses larmes déferlants toujours à toute allure le long de ses joues blanches alors que son cœur la torturait et que sa gorge se nouer de plus en plus.
Mais quand Karl reprit la parole en lui disant que lui aussi serait toujours présent pour elle et le jour où elle ne souhaitera plus sa présence, elle n’aura qu’un mot à dire et il disparaîtra comme s’il n’avait jamais existé.
À ces derniers mots la demoiselle eut les yeux qui se mirent à trembler de nouveau, sentant sa gorge s’étrangler comme si quelqu’un la prenait par la gorge, son cœur se serrer comme dans un étau et ses petites lèvres se mirent à trembler doucement sous ses larmes qui se stoppèrent quelques instants de choc.
Et d’un coup, n’ayant même pas le temps de répondre, Karl la pris dans ses bras, lui faisant ouvrir de grands yeux une fois contre lui, étonnée et surprise par la situation et le geste. Elle sentit son cœur lui faire mal alors qu’il se brisait mais il se remit à battre de plus belle alors que le rouge de ses joues reprit du services tout comme ses larmes qui reprirent leur course folle sur ses jolies joues. Rubis trembla de tout son être dans les bras de Karl, pleurant de nouveau en collant sa tête contre son torse alors qu’elle passa ses bras autour de lui et aggripa ses mains tremblantes dans son dos en tirant sur le tissus de sa veste avant de parler d’une voix emplie de sanglot, douleur, peur et sincérité.
« Je… N-non… Je… Je… Je ne veux… Je ne… Veux pas que… que… vous… Vous disparaissait Karl… »
Sa réaction, ses pleures, ses mots et ses geste, sa façon de l’enlacer, tout, tout montrait bien qu’elle ne voulait pas qu’il disparaisse et qu’elle voulait qu’il reste.
-
Karl serra de la mâchoire lorsqu'elle lui fit remarqué qu'elle lui avait dit, qu'il finirait pas la traiter d'idiote. Il serrait la mâchoire pour lui même, sur le fait de l'avoir dit, mais, en cette instant, il pensait qu'elle méritait vraiment d'avoir les idées remise en place. Il l'écouta tout de même attentivement, ne lui coupant pas la parole sous ses révélation, disant ce que les gens pensait sur sa couleur de cheveux. Pour Karl, elle était tout à fait normal, mais, il avait bien compris que ce monde était plus fade que le sien, plus uniforme et avec beaucoup moins d'originalité.
Elle continua de vouloir rester sur une note d'humour, toute à son honneur, mais qui ne faisait que resserrer le cœur du barman qui l'écoutait, et qui, sous le roulement des larmes de la belle, fini par venir la serrer dans ses bras. Son cœur battait la chamade, la tête de la jeune femme contre, meurtris par ces révélation, la serrant comme si elle allait disparaître en une fraction de seconde, comme du sable au gré du vent, puis, put la sentir le serrer aussi contre lui. Il l'enlaçait de tout son cœur, comme il aurait enlacé sa fiancée, comme il aurait enlacé sa sœur, où encore ses frères, tout ceux qui comptaient pour lui.
Il put l'entendre, difficilement, dans une voix déchirante, lui dire qu'elle ne voulait pas qu'il disparaisse, ce qui, d'un coté le soulagea, mais de l'autre, le déchira encore plus, déglutissant avec douleur cette boule de honte qui ne voulait pas le quitter.
" Alors je ne disparaîtrais pas. Pour vous."
Il la gardait là, au bord de cette grande cours, entouré par la vallée, la cascade et les temple, entouré par, peut être le regard des divinité locales et, ajouta dans ce qu'il pouvait dire
" Dans mon monde, vous seriez une jeune femme comme les autres, une jeune femme que personne ne prendrez pour quelqu'un qui attirerait le mauvais œil, voir même le contraire."
Lui dit-il d'une voix douce, la gardant contre lui, cherchant à la rassurer et la calmer. Il s'en voulait de l'avoir fait pleurer, il aurait voulu éviter cela à tout prix, mais ses sentiments s'étaient mêlé de tout cela et il avait pensé au bien être de la jeune femme que bien trop tard. Il se maudissait en cette instant, se disant qu'il devait faire mieux que ça, se disant qu'il devait devenir plus fort.
-
Entendant la réponse du barman, la demoiselle ferma les yeux et se laissa totalement tomber contre lui, ne lâchant pas son étreinte et restant contre lui dans cet instant, pleurant toujours mais petit à petit, se calmant au rythme de la respiration et des battements de cœur de Karl qu’elle écoutait avec sa tête appuyé contre son torse.
Ses mots l’avaient rassuré, elle était soulagé qu’il ne disparaisse pas, en tout cas pas pour le moment pensa t-elle lui faisant un petit pincement au cœur avant de frotter doucement sa tête contre son torse pour chasser cette pensée et ne penser à rien.
Et quand le beau brun vint ajouter que dans son monde, elle n’aurait pas été considéré comme une personne qui attire le mauvais œil, elle esquissa un doux sourire et serra tendrement le tissus entre ses doigts qu’elle tirait de sa veste avec ses mains dans son dos.
« J’aurais tant aimé connaître votre monde alors… »
Laissa t-elle échapper tout bas, profitant de cette douce étreinte qu’ils partageaient tout deux en haut de cette colline avec vue sur la vallée entourée de temples tandis que certainement les divinités veillaient sur eux en ce moment-même, même si elles ne se manifestaient pas.
Ils étaient restés comme ça un long moment, quelques minutes voire une heure. Le temps s’était comme arrêté et ils n’avaient plus dit un mot l’un comme l’autre, profitant du silence coupée par le bruit de la brise et des battements de leurs cœurs respectifs et profitant surtout des bras l’un de l’autre, en ayant tout deux besoin dans cette vie qui leur avait pas fait de cadeaux jusqu’à peu.
La nuit ne tard pas à tomber, ils repartirent de la colline en repassant devant les temples, faisant les rites nécessaires avant de quitter ce lieu sacré puis ils redescendirent dans le village pour retourner à la ville portuaire, retrouver la gare et prendre leur train de retour vers Seikusu.
Durant leur marche comme durant leur voyage en train, ils n’avaient pas beaucoup discutés, c’était assez silencieux comparer à d’habitudes. Le silence était parfois brisé par une demande polie pour savoir comment l’un ou l’autre allait ou pour faire remarquer quelque chose dans le paysage qui était beau à voir ou étrange parfois, que ce soit sur l’île or par les fenêtres du train.
Ils arrivèrent tout deux à la gare de Seikusu, la demoiselle remerciant Karl pour tout et ce beau voyage. Puis ils se quittèrent en se souhaitant une bonne soirée, de faire attention à chacun en rentrant chez eux et en se disant à demain au bar pour le travail.