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Aujourd’hui était une soirée spéciale au bar où travaillait la jeune femme, car c’était une soirée à thème rock et métal avec la déco qui avait été arrangé pour coller à l’esprit de ces puissants et divers styles musicaux.
Les employés étaient habillés dans la thématique pour l’occasion : look total noir, veste, jupe, short ou pantalon de cuir, chemise noire, gants, bas et collants noir le tout avec des chaussures assortis. Certains avaient même poussée le jeu au point de se faire une coupe assortie ou de faux tatouages (pour ceux qui en avait pas), cela renforcé l’ambiance de la thématique de la soirée et les clients semblaient apprécier cela en plus. Rubis quant à elle c’était retrouvé habillé en jupe de cuir avec une chemise transparente dans le dos et sur ses jambes des bas résilles accompagné de bottines à talons aiguilles, toute de noire vêtue.
Ce soit le bar avait été envahis par pas mal de monde et notamment beaucoup de métaleux et rockeurs, c’était amusant de voir des clients habillés comme les employés (même si c’était plutôt l’inverse en faite) et ça amusait beaucoup ces fameux clients qui n’était pas avares pour donner des conseils aux serveurs et serveuses pour améliorer leur look, c’était même plutôt amusant à voir.
Tandis qu’une nouvelle musique se jouer et était diffusé dans toutes les parties du bar, la jeune femme albinos ferma doucement les yeux en l’écoutant, bougeant très légèrement sa tête ainsi que son corps en l’entendant, conférant presque a la demoiselle une impression de danser pour ceux qui pouvaient l’observer en nettoyant la table alors qu’elle se souvenait de cette musique qu’elle avait écouté avec un bon ami, qui normalement passerait ce soir, car il aimait ce genre de soirée à thème et surtout ces types musicaux.
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Musique de fond sur lequel « danse » Rubis https://youtu.be/aZ_Cbiw9U9g?si=OV_8TVU4zjqVQfbF (https://youtu.be/aZ_Cbiw9U9g?si=OV_8TVU4zjqVQfbF)
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Ici, les gens m'appellent Emily, et ce n'est pas qu'eux; j'ai même les faux papiers pour le prouver. Emily Rochester était une mignonnette de 22 ans qui avait fait la triste erreur de se trimbaler avec le mauvais groupe et avait été accidentellement abattue de sang-froid par une descente policière qui croyait intervenir dans un sacrifice humain, mais les agents s'étaient planté sur l'adresse et avait simplement tiré sur un groupe de goth en train de se lamenter sur la vie en générale.
Fort heureusement, et par le plus grand des hasards, ma goule qui bosse à la morgue m'a appelé pour me parler de cette jeune demoiselle qui, apparemment, me ressemblait. Donc, après l'avoir fait disparaître, j'ai piqué sa carte d'identité, fait disparaître son propriétaire et monté des fausses funérailles pour sa famille histoire que personne ne vienne poser des questions.
Enfin, passons.
Ce soir, c'est la fête. Et quand c'est la fête, moi, je me ramène dans un petit bar sympathique et plutôt méconnu. Je m'y étais fait une copine. Rubis était une nana bizarre, beaucoup trop gentille et vulnérable pour son bien. Honnêtement, je n'ai pas la fibre maternelle (ou paternelle), mais cette petite choupie de 24 ans… je la croquerais juste pour m'assurer que personne d'autre ne puisse le faire. Je ne le fais pas, parce que je veux pas m'attirer d'ennui. Seulement, depuis que j'ai appris que le patron faisait une petite ristourne de plus en la revendant à des petits merdeux avec du fric, disons que je rôde. Je veille. Et je prépare mon coup. Le Prince des Caïnites ne compte peut-être pas répandre la justice chez les kines, mais si je ne suis pas nécessairement un défenseur de l'opprimé, mes choses sont à moi, et ça inclut les copines. Un jour, le propriétaire se prendra sa justice lorsqu'il s'y attendra le moins, et je serai là pour le regarder couiner comme le porc qu'il est.
Je trouve rapidement Rubis au centre de la piste de danse et comme je ne peux pas juste la laisser tranquille, je m'approche d'elle et je l'entoure de mes bras avant de lui mordiller le lobe d'oreille, comme le veut la coutume entre gens civilis--- non, c'est juste moi.
Bien fort, pour surpasser le son de la musique, je lui hurle;
"Hello, beauté! Qu'est-ce que tu fais à découvert comme ça?!"
C'est important de se faire entendre. Surtout que les bars n'avaient pas ce concept de "musique forte, mais adaptée à l'espace", qui justifiait un volume plus élevé, mais pas au point de ne pas pouvoir s'entendre parler. J'ai toujours eu du mal avec ces trucs; je suis dans un bar, par à un festival de musique, il y a de très bonnes chances pour que j'essaie d'avoir une conversation.
Enfin, bref.
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La jeune femme albinos termina de nettoyer la table en continuant à bouger légèrement sa tête et son corps sur le rythme de la musique, fredonnant presque l’air en ayant toujours ses jolis yeux fermés. Puis elle les rouvra doucement en finissant de refaire une beauté à la table avant d’y disposer au centre la carte des boissons. Ensuite, elle réparta a ses vocations en plaçant son plateau sous le bras en passant par la piste de danse, continuant de dandiner doucement sa jolie frimousse et son mignon petit corps sous l’effet de la musique mais pas au point de danser, elle était un peu trop timide pour danser comme ça toute seule au milieu de tout ces gens de plus, si elle avait été toute seule dans la salle vide, peut-être qu’elle se serait laisser aller se sachant seule.
Rubis fut sortis un peu de ses songes en sentant des bras l’enlaçait tout en se sentant entouré d’un parfum qu’elle connaissais très bien puis elle sentit un petit mordillement à son lobe d’oreille gauche qu’il lui provoqua un doux sourire amusé en fermant l’œil gauche (comme si elle faisait un clin d’œil) à cause du petit pincement que cela lui provoqua en lui donnant en même temps la chair de poule à cause de ce petit contact. La jeune femme laissa tomber sa tête légèrement sur le côté pour mieux apercevoir du coin de l’œil la personne qui l’enlaçait, dévoilant ainsi légèrement son cou sous le col de sa chemise en esquissant un doux sourire en croisant le regard de son ami/amie.
« Bonsoir Emily, heureuse de te voir.»
C’était dit avec douceur comme à l’habitude de la jolie demoiselle avec une voix toute douce et pas très forte comparer à son ami/amie qui la tenait dans ses bras en cet instant. Entendant la question d’Emily, la jeune femme si pâle se mit a rougir un peu gênée avant de lui répondre avec une petite voix « Heu… Je… Je… J’ai reconnu la musique qu’on avait écouter l’autre fois et du coup je… Je… Je crois que je me suis peut-être laissé un peu emporté … » avoua t-elle toute timide en regardant Emily avant de détourner légèrement le regard avec ses jolis joues toutes rouges qui faisait ressortir le rouge de ses yeux « Je… Je pensais pas que… que c’était si visible que ça que je bouge légèrement… » .
Reportant ensuite son regard sur la jolie demoiselle brune qui la tenait dans ses bras (ou plutôt le joli brun), elle lui souria timidement avec ses joues encore légèrement rosées avant de redresser doucement sa tête et lui donner un petit coup de tête contre la sienne de manière toute douce comme pourrait le faire un chat à un autre chat, tout ça sous les yeux de certains qui mataient la chose au loin en se faisant peut-être des idées sur la relation de ces deux-là tandis qu’une collègue de la jolie albinos était offusqué de ne pas avoir le droit de prendre Rubis dans ses bras car celle-ci la repoussé toujours gentiment et avec douceur quand elle le faisait (mais cela n’empêchait pas la collègue de lui claquer les fesses quand ça lui chantait malgré les soupires désespérés de Rubis dans ces moments-là).
« Je suis contente de te revoir Emily » disa la demoiselle en souriant avec douceur en n’ayant pas bouger pour le moment avec sa tête contre la sienne puis elle la retira doucement en fermant les yeux avant de les rouvrir en regardant son ami/amie « Comment tu vas alors en ce moment ? » demanda la jolie serveuse, en commençant la conversation.
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normale, enlacée ainsi, se serait retourné pour m'en coller une, mais elle, même pas ! Enfin, je lui prête peut-être des intentions. Après, peut-être qu'elle m'avait déjà remarqué au passage et qu'elle faisait mine de ne pas m'avoir vu juste pour me faire plaisir, mais voilà, elle était toujours comme ça. En plus, elle penche même la tête et m'offre son cou. Si elle était chasseuse du surnaturel, soit elle était un piège à vampire débile (et je veux bien dire un vampire qui est débile, pas un piège débile pour vampire), soit elle était carrément insouciante. M'enfin, je dis pas que je me suis jamais surprise à lui piquer un petit déjeuner de temps en temps (faut bien qu'une meuf se remplisse la pense), mais pas comme ça, quoi.
Je frotte mon visage contre le sien en la serrant bien fort, non sans avoir un bref souvenir de Miquette, ma vieille chatte.
…
Miqueeeeeeeeeeeeeeette!
Heureusement que je peux pas chialer quand je veux, parce que putain, je serais en train de refaire la madeleine. M'enfin, l'avantage d'être mort, c'est que les émotions ne perdurent pas, sauf si on était une lopette de Toreador, à s'enlarmer à chaque petit truc artistique qui leur tombait sous la main.
"Moi ? Tu m'connais, bébé, j'suis toujours en pleine forme !"
Je la fais pivoter sur elle-même et je passe mes mains autour de sa taille, croisant les doigts dans son dos et je la serre contre moi, tout en suivant le rythme de la chanson, pressant ma frange contre la sienne et attirant son bassin contre le mien, avec peu d'égard pour les regard lancé par son collègue (qui s'était rajouté sur ma liste, de toute façon. Si ça continue, elle va finir seule employée de ce bar miteux, la Starling).
"Et puis, j'avais hâte de te sortir, tu glandes depuis trop longtemps dans ta routine, va falloir chambouler un peu. Alors, qu'est-ce que tu as envie de faire, ma belle ? Les boutiques de nuit ? Les bars huppés ?"
Je la fais reculer jusqu'au fond de la pièce tout en dansant vaguement entre les gens, poussant aisément les plus costauds d'un geste de la main (à quoi bon avoir investi trois mois de discipline si je ne m'en sers pas, après tout), et je la plaque doucement contre le mur. D'un pour l'isoler, et de l'autre pour garder les oreilles curieuses loin de nous. Je me penche alors sur elle et je la renifle. J'ai pas rêvé.
"Hm? Tu sens différent de d'habitude, Rubis~"
Je relève le visage et je lui prend le menton entre le pouce et l'index, et je la fixe droit dans les yeux, comme une pute à cocaïne devant une ligne de pur.
"Est-ce que je rêve ou ma petite pucelle chaste et pure a mis le parfum que je lui ai refilé? C'est du Charme d'Or, ma belle, ça, c'est un parfum de célibataire !"
Et pour moi, c'était un signe qu'elle voulait se remettre proprement sur le marché des rencontres. Et donc trouver quelqu'un à son goût. Ce qui veut dire que je pouvais lui faire une belle sélection de mecs à rencarder et à niquer! Yesssss!
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La jeune femme albinos souria avec douceur quand son amie/ami vint l’enlaçait en la prenant de dos. C’est vrai que ça aurait pu être n’importe qui qui aurait pu se permettre d’attraper la demoiselle dans les bras en la surprenant pas derrière, certains clients avaient même déjà essayer et la jeune femme demandait gentiment à ce que l’on la lâche souvent appuyé en renfort par l’aide de collègues qui se pointaient pour demander au gars qui avait jeter son dévolu sur elle à ce moment-là de la lâcher s’il voulait ne pas se faire virer de l’établissement. Parfois ça marchait, parfois non et d’autres parfois allèrent voir le patron pour voir si il avait pas moyen de s’arranger pour jouer avec la demoiselle, ce que souvent le patron accepta au grand damn de la jeune femme qui se retrouvait malgré elle dans les bras du type qu’elle avait rembarrer gentiment plus tôt et généralement celui-ci se venger plutôt bien après…
Donc techniquement avec ce genre d’expériences la jolie albinos aurait dû se retourner et enfin envoyer son plateau dans la figure du type qui osait encore la prendre par derrière pour l’étreindre (même si il y a plus de chances qu’elle l’envoie gentiment balader quand on y réfléchit bien) mais là ce ne fut pas le cas car elle reconnaissait instantanément le parfum que portait son ami/amie (même si n’importe qui pouvait porter le même) et quelque chose lui disait que c’était Emily qui se trouvait derrière elle. Chose qui fut confirmer quand elle se fit mordre affectueusement le lobe de l’oreille gauche en guise de salutation comme à son habitude ce qui avait fait doucement sourire la jolie demoiselle tout en la faisant rire, heureuse que son amie/ami soit enfin là.
C’est donc tout naturellement qu’elle donna un petit coup de tête contre la sienne dont elle eu en retour un frottage de bouille contre brouille, participer aussi au câlin de tête tel un chat qui quémanderait quelques câlins. Il fallait dire que la jolie demoiselle était plutôt câline malgré qu’elle soit très réservé et timide, le rêve sûrement pour beaucoup de gars qui auraient fortement aimés qu’elle soit tout autant câline dans leur mais les petits gestes affectueux de l’albinos n’étaient pas monnaie courante et tous le monde n’y avait pas le droit, voir personne en faite, à part son amie/ami Emily qui pouvait se sentir privilégier car elle avait l’exclusivité de cette mignonne caractéristique de la jeune femme (mais peut-être qu’un jour quelqu’un aurait aussi ce privilège et ils seront deux à en profiter qui sait, en espérant que la jolie brunette n’était pas trop jalouse à ce sujet).
Dans les bras d’Emily, Rubis souria en la regardant avec douceur quand elle lui répondit avant de rougir un peu quand elle l’appela « bébé », les petits surnoms faisait souvent un petit effet entre la gêne et le plaisir à la jeune femme. Puis en entendant la suite sur sa pleine forme, elle se mit doucement à rire amusée en entendant cela, se souvenant en effet que la jolie brune était toujours pleine d’énergie, ce qu’elle ne tarda pas à lui montrer en commençant à la faire danser en la faisant pivoter sur elle-même avant de l’attirer contre elle, de manière qui ne pouvait qu’empirer l’ambiguïté de la situation pour ceux qui les regardait. Si ça avait été un mec (en tout cas, si ça sauter aux yeux surtout) on serait dit qu’il cherche à emballer la jolie serveuse. Mais comme c’était une demoiselle qui faisait danser avec tant de sensualité la jolie serveuse, il y avait de regard de tout type : interrogation sur ce qui se passe, fantasme de voir deux nanas l’une contre l’autre, petit jeu entre deux copines très complices ou bien encore c’était un couple de demoiselle (la majorité des clients étant plutôt des jeunes gens allant jusqu’à la cinquantaine, il y avait une certaine ouverture d’esprit, mais il y avait quand même quelques puritains dans la salle qui n’était pas trop pour ces choses-là et donc il regardait ça d’un très mauvais œil). Cela étant dit, ils pouvaient tous continuer à regarder comme ça leur chantait, cela ne perturba pas la danse de ces jolies poupées, dont une qui n’avait absolument pas remarqué qu’on les zieuter avec une insistance à en faire rougir n’importe qui.
Lors de cette petite danse qu’offrait la brunette à l’albinos sur le son de cette musique qui avait provoqué de légers déhanchés très discret de Rubis se rappelant que c’était une musique qu’elles avaient écoutés ensemble et dont elle avait beaucoup appréciait le tempo, l’entraînant donc à danser doucement malgré elle, les deux demoiselles (ou plutôt la demoiselle et le damoiseau) entamèrent leur petite discussion. Passant ses bras autour du cou de son amie/ami alors qu’elle se retrouva collé contre elle du front où les mèches de leurs franges s’entremêlaient de manière presque outrageante à leur basin qui bougeaient sur le son de la musique (ce qui n’arrangeait pas les idées que certains avaient à la vision de ce spectacle), la jolie albinos regarda avec douceur et les joues rouges Emily, se laissant totalement guidé par elle sur la piste alors qu’elle répondit un peu timidement « Je… J’avais hâte aussi de sortir avec toi… Je… J’avoue que je ne sais pas trop… En plus j’ai pas encore finie mon service… Va falloir attendre un peu, ça m’embête que tu dois attendre, je veux pas te laisser toute seule… » dit-elle en regardant avec une petite inquiétude trop adorable la jolie brunette dans les yeux, désolée de devoir la faire attendre qu’elle finisse son service pour qu’elles sortent toutes les deux. Enfin, en supposant qu’Emily attende sagement, ce qui n’était pas garanti car elle l’avait déjà quelques fois embarqué avant la fin de son service, donc elle n’était peut être pas a l’abri de cette fantaisie de la part de son amie/amie. Tandis qu’elles continuaient à danser collée l’une à l’autre, la demoiselle fit une petite moue en regardant quelques secondes sur le côté pour réfléchir avant de reporter son regard dans les yeux de la jolie brune et avec un regard pétillant de malice et un peu séducteur elle esquissa un sourire amusé en ayant toujours le roses aux joues « J’avoue que je ne sais pas trop quoi faire… C’est difficile de choisir avec un tel programme… » dit-elle avec amusement avant de frotter doucement son front contre le sien mélangeant davantage leur frange ensemble « Et si tu choisissais pour moi mmmh ? » ajouta t-elle sur un ton légèrement taquin alors que son petit regard séducteur ne l’avait pas quitté un instant dans ce petit jeu amusant avant de doucement rire amusé de ce qu’elle venait de faire et de regarder de nouveau avec tendresse la jolie brune.
S’éloignant doucement de la piste de danse en dansant, la jolie albinos se fit plaquer avec douceur contre le mur par son amie/amie, la faisant doucement rougir de nouveau. Puis elle rougissa davantage quand la brune se pencha pour humer son parfum, sentant son souffle près de son visage et dans son cou. Mais elle n’eut pas le temps de répondre à la brunette que celle-ci lui attrapa le menton pour relever son visage vers elle amplifiant ainsi le rouge de ses joues qui allaient merveilleusement bien avec ses jolis mirettes rougeâtres qui tremblaient doucement face à l’entreprenance d’Emily. Doucement et timidement Rubis hocha doucement de la tête en esquissant un petit sourire en ne quittant pas les yeux de la jolie brune qui la garda plaqué contre le mur « Mou… moui c’est bien ça… Je me disais que ça te… te ferait plaisir que je le porte… » avoua t-elle timidement avant de rougir encore plus en détourant un peu le regard « Je… Je…Je pense que potentiellement… je… j’ai en effet besoin d’être prise dans des bras… » avoua t-elle timidement avant de se retrouver avec son amie collée à elle encore plus qui s’arrangea pour qu’elle arrête de détourner le regard et la regarder dans les yeux avec ses jolis yeux rouge tremblant de timidité et douceur, qui en ferait tomber plus d’un sous le charme sûrement.
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Des câlins, qu'elle voulait. Eh bah, je lui trouverai des beaux monsieurs pour lui faire des gros câlins. Entretemps, je serre les bras encore plus fort, ce qui me rapproche d'elle, et ce qui rapproche de plus mon bassin du sien, presque ventre contre ventre. Heureusement, j'étais passé maître dans l'art du tucking, sinon elle aurait bien remarqué qu'il y avait quelque chose de différent en bas.
Après un long câlin, je lui fais un clin d'œil et je me retire.
"Allez, ma belle, va finir ton quart de travail~"
Et après un dernier sourire, je me retourne pour disparaître dans la foule dansante, et je pars à la recherche d'un coin bien tranquille. Une fois assis, je tire mon téléphone et je commence à texter. Son boulot n'est peut-être rien de bien ravissant, mais je n'allais quand même pas lui faire perdre son taff. Du moins pas pour le moment. Son patron méritait une belle vengeance, un truc karmique. Et heureusement, ses activités n'étaient pas très prisés par ses proches et amis. Double heureusement, le mec n'avait aucune idée de ce que cybersécurité pouvait bien vouloir dire.
En même temps que texter un de mes potes, une petite frappe habile avec la technologie qui se servait de ses dons pour arrondir les fins de mois, je lance ma ligne parmi les contacts que je me suis fait. Des mecs en mal d'amour, mais bourré de frics avec une personnalité pas trop dégueulasse et physique avantageux. Si Rubis était enfin de retour sur le marché, je voulais au moins qu'elle se fasse quelques rencontres dignes de ce nom, le genre qui, à défaut de la faire chavirer, au moins lui apporterait une certaine protection contre les problèmes de la vie. Et j'suis passé maître dans cet art; beaucoup de mecs se développent un complexe du héros le moment où ils ont mis leur bite quelque part, et donc même dans les moments les plus durs, il y en a toujours un pour jouer les héros et sortir la pauvre petite Emily (et prochainement la pauvre petite Rubis) des griffes du destin.
Je finis par trouver trois volontaires. Un local, qui avait des liens avec la pègre local mais qui était plutôt en bordure du truc (genre petit-fils préféré d'un yakuza), et deux étrangers, un qui, surprise, venait des État-Unis et qui était militaire de carrière, et un autre, un Grec. Sérieusement, Seikusu était peut-être pas Tokyo, mais c'était une définitivement une ville cosmopolite.
Je regarde l'heure passer, et j'observe Rubis de loin, voir ce qu'elle fout. Mon but n'est pas de l'embarquer dans une aventure, nécessairement, mais de la pousser à en vivre une. Si elle ne fait que me suivre, ce serait particulièrement ennuyeux. En moins d'une heure, les trois mecs trouvent la porte du bar et y entrent. Seto Dojima (https://i.pinimg.com/564x/a3/51/48/a351488df9ab7ccd0416dcc82eb9a224.jpg) le premier, puis Michael D'Angel (https://www.pinterest.ca/pin/39476934227814490/), dont le nom puait l'ironie parental parce qu'il avait un putain de sourire d'ange sur sa gueule de con, et finalement… euh… Aucune putain d'idée de son vrai nom, en fait. Tout le monde l'appelait Achilles (https://i.pinimg.com/736x/26/ac/4d/26ac4df377828727e6885251280b8801.jpg), mais je crois que ca n'a absolument rien à voir avec son vrai nom.
Les trois mecs me remarquent, ou du moins ont lu mes messages, et un à un, ils viennent s’asseoir à ma table, et on fait la discussion tranquillement.
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Après leur longue et douce étreinte entre copines, la jolie brunette relâcha la mignonne albinos en lui faisant un petit clin d’œil en l’invitant à aller reprendre son travail, ce à quoi la demoiselle répondit par un petit hochement de tête avec un joli sourire à son amie/ami qui s’éloigna sur la piste en se faufilant parmi la foule dansante sous le regard de la jeune femme à la chevelure de neige. Quand Emily fut disparue dans la foule, allant sûrement se chercher un coin au calme comma à son habitude, Rubis se redressa en se décollant du mur puis traversa le chemin inverse à la jolie brune pour se diriger vers le bar pour récupérer les commandes et reprendre son service.
La soirée suivait son cours, les gens dansaient sur la piste et d’autres picolaient plus ou moins raisonnablement, les serveurs et serveuses ainsi que les barmans n’avaient pas le temps de chômer. À chaque nouveau client qui entraînent dans le bar, les employés attendaient qu’ils s’installent avant d’aller à leur table pour prendre leur commande. Et quand les trois hommes qui rejoignirent Emily fit leur entrée dans le bar, beaucoup de clientes s’étaient retournés sur leur passage subjugué par leur beauté on pouvait le dire. Même certains employés avaient buggués en les voyant, si seulement ils avaient pas été en service, ils auraient tenter sûrement leur chance. Bien sûr, Rubis qui est toujours sérieuse et à fond dans son travail n’avait rien vu car elle n’était pas du genre à regarder qui rentre ou non dans le bar, elle n’était pas si curieuse et était plutôt du genre à être concentré sur son travail (et toujours avec son magnifique sourire qui en faisait fondre plus d’un !).
C’est une collègue à Rubis qui vint s’occuper de la partie où se trouvait Emily, la fameuse collègue qui avait la manie de claquer les fesses de la jolie albinos à son grand désespoir, que la jolie brunette avait du sûrement apercevoir quelques fois en plus des rares fois où Rubis s’était un peu confié sur cette étrange sympathie de la part de sa collègue. La serveuse fit quelques tables où elle déposa des verres et pris de nouvelles commandes avant d’arriver enfin à la table de la jolie brunette avec ses drôles de mecs
« Bonsoir mademoiselle et messieurs ! Souhaiteriez-vous quelques chose ? » demanda t-elle tout sourire en étant à leur table, attendant de savoir si ils souhaitaient commander quelque chose ou non, ne se doutant pas que la brunette l’avait en revanche dans le collimateur.
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Y’a des gens, comme ça, qui te tapent sur le système. Des gros cons, des parvenus, des emmerdeurs. Bah, moi, je crois que tout ce beau monde sont juste le résultat du fait qu’il n’y a pas assez de pétage de gueules dans l’air, et donc, quand je vois l’autre gros lourd tapoter les fesses de Rubis, qui n’a absolument rien demandé, pas même la gentillesse de porter une mini-jupe pour attiser le regard. Nan, c’était gratuit, et je suis peut-être un connard, mais j’ai quand même un peu de classe. Et loin de moi l’idée de jouer les chevaliers, hein ! C’est juste parce que j’aime bien le karma.
Donc, pendant que madame plus-blanche-que-neige s’occupe de ses clients, je quitte la table avec un clin d’œil pour les autres, avant de me faufiler dans la foule, disparaissant momentanément du champ visuel de tous ces bonnes gens. Un vieux truc de Nosferatus ; il suffit de simplement se rendre si imperceptible que l’œil humain refuse d’accepter notre présence, et leur cerveau nous ignore complètement. Je m’approche donc de ce charmant collègue, et je remarque qu’il va en direction de la toilette.
Yes.
Jackpot, salope.
Je le suis jusqu’aux toilettes, au fond de l’établissement, sans me faire repérer, puis, lorsqu’il ouvre la porte en grand pour y entrer, je passe devant lui, rapidement, et sans le toucher, et je fais un pas de côté pour me cacher sur la droite. Un moment d’après, il ferme la porte. Et je profite pour frapper.
Il ne m’entend pas approcher. Il ne sait probablement pas ce qui lui arrive, mais une fois qu’il est devant la cuvette, et avant qu’il n’ait le temps de tirer la chasse d’eau pour se débarrasser du souvenir du précédent passant, je le frappe aussi fort que possible derrière le genou, le forçant à terre, puis, d’un pied, je lui écrase la tête dans l’eau souillée. Pas longtemps. Juste assez pour qu’il ait bien le goût de merde à la gueule.
Et je me retourne vers la porte pour me tirer avant même qu’il reprenne ses esprits, j’ouvre et je fonce dans la foule pour me diriger vers le banc de toilette, non sans essuyer ma pompe sur le t-shirt d’un ivrogne couché par terre.
Je reprend ma place à côté de Michael et il me regarde avec un sourire. Son foutu sourire de con heureux. Et en plus, il est tellement beau, ce fils de pute. Une gueule d’ange. Ah, je la lui pèterais s’il n’était pas aussi doué avec cette bouche, ce p’tit con.
« Bonsoir, mademoiselle et mes--- »
« AHTAMÈRELAP--- WHAT ?! »
Cette pimbèche est apparue de nulle part ! De nulle part, je vous dis ! Et en plus, loin de se déterrer, elle continue sa question, en nous demandant ce qu’on veut commander. Si j’avais eu un cœur, je ne l’aurais plus ! Garanti !
« Euh… euh, ouais, euh… alors, pour le monsieur qui a clairement pas l’air d’un yakuza, ca va être un cosmo, pour le mec qui a une gueule à faire partie d’un groupe de mercenaires pakistanais, un grand verre d’eau, parce qu’il boit pas d’alcool, et pour l’autre débile heureux, ca va être… »
Je m’interromps, parce qu’il me regarde encore avec ce regard qui dit Vas-y, montre-moi que tu me connais ! et qu’il a l’air beaucoup trop content de cette éventualité.
« Pour l’autre débile heureux, tu lui apportes un daiquiri fraise-banane, et il va être content. De toute façon, il est toujours content. »
« Je suis toujours content, » acquiesce-t-il, comme pour cimenter son rôle de débile heureux du groupe.
Je me retiens de lui en coller une, et putain, j’en ai vraiment envie.
Putain de goules de mes deux.
Je regarde de nouveau Rubis et je m’efforce de lui sourire.
« Tu vas t’asseoir avec nous, hein ? C’est ma tournée, bébé ! »
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Dans ce monde, il y a certaine personne qui ont la cote malgré elle et qui ont la fâcheuse tendance aussi à s’attirer toujours les lourdingues, avec pour des raisons totalement fortuites les ennuis qui vont avec évidemment. Et c’était malheureusement le cas de Rubis, qui avait toujours le chic pour attirer les regards à cause de son joli minois ou son beau sourire tendre mais surtout à cause de son bien joli corps il fallait l’avouer. Ce qui lui valait donc parfois (pour ne pas dire souvent) des remarques fort bien déplacés mais également des gestes de la part de certaines personnes, que ce soit de la part de clients un peu chiants (saouls ou non) que de la part de certains collègues même.
Et dans cette dernière catégorie, celle des collègues, la jolie albinos en avait deux bien particuliers qui avaient donc ce genre de comportement avec elle. Il y avait tout d’abord une jeune collègue serveuse qui semblait beaucoup apprécier la jeune femme aussi blanche qu’une fesses qui n’avait jamais vu le soleil de sa vie, et cette dernière semblait prendre un malin plaisir à lui claquer les fesses régulièrement. Mais comme c’était une femme, la gentille et naïve demoiselle qu’était Rubis se disait que ce n’était rien, que c’était sûrement de la simple et innocente plaisanterie tout simplement. Puis il y avait ensuite un autre collègue, un serveur également, qui était un peu lourdingue sur les bords et qui faisait beaucoup de sous-entendus tout comme il pouvait susurrer énormément de compliments à la jeune femme aux prunelles écarlates. Et bien entendu, lui aussi avait la vilaine manie de tapoter les fesses de sa gentille collègue, qui l’avait envoyer gentiment balader quelques fois en lui demandant d’arrêter. Mais cela semblait rentrer par une oreille et ressortir par l’autre car s’il arrêtait sur le moment, il recommençait le lendemain, ce qui avait tendance à agacer Rubis mais aussi à lui créer quelques inquiétudes car elle ne savait pas quoi faire pour qu’il cesse ses agissements, hormis lui en collait une peut être mais la demoiselle au grand cœur était bien trop douce pour cela évidemment.
Ce soir, comme bien d’autre, cela ne manqua pas évidement ! La mignonne serveuse à la chevelure de neige se fit claquer gentiment les fesses par sa charmante collègue serveuse, mais, elle se les fit tapoter également mais aussi palper par son autre collègue serveur en prime, collègue auquel Rubis jeta un regard gênée mais réprimandeur sur son geste, ce à quoi son charmant collègue lui répondit en souriant avant de lui lancer un clin d’œil et se sauver en pause ensuite en direction des toilettes.
Alors que la jolie albinos put reprendre du service tranquillement après que son collègue est prit la poudre d’escampette, elle ne s’attendait sûrement pas à la suite des événements qui allaient suivre et animer légèrement l’équipe. Quelques minutes plus tard on put entendre du raffut et des cris d’étonnement provenir des couloirs non loin des wc, où il semblait y avoir soudainement de l’agitation avec quelques personnes qui s’éloignaient des couloirs en se bouchant le nez. Bien entendu, cela intrigua pas mal de personnes situés non loin de là, clients comme employés, dont la charmante Rubis qui s’arrêta en plein travail comme d’autres collègues, parmi lesquels quelques uns décidèrent d’aller voir se qu’était tout cette agitation.
Et la surprise fut de taille pour ceux qui pouvaient admirer le spectacle, pouvant voir un serveur se tenir la tête légèrement blessé mais surtout recouvert de matière fécale, le tout en pestant à en casser les oreilles des gens alentours, sans parler de l’oxygène qu’il parfuma au passage. Alors que les collègues qui étaient partis voir ce qui se passait accompagnèrent donc ce serveur au vestiaire afin qu’il se change et se lave la face si on pouvait dire, la jolie albinos ouvrit de grands yeux en les clignant plusieurs fois, n’en croyant pas ceux-ci en reconnaissant son charmant collègue harceleur qui l’avait importuné un peu plus tôt. Elle se demandait bien comment il avait pu se faire ça ou qui lui avait fait ça plutôt, se demandant si c’était peut être pas le gars d’une donzelle qu’il aurait peut être « embêté » tout comme elle ?
Mais sa question restera sans réponse, tout comme son étonnement à cette drôle de scène qui allait se volatiliser en entendant la voix du manager qui rappela à l’ordre toute l’équipe, afin de retourner travailler en salle.
Et c’est ainsi que Sakura, la fameuse collègue de Rubis alias la claqueuse de fesses (dont elle avait également parler à Emily) arriva ensuite après ce petit spectacle à la table de la jolie brunette, afin de venir s’enquérir de sa commande. Étonnée sur le moment, la jeune serveuse haussa un sourcil en entendant Emily jurer et pester à la fois, ce ne qui l’arrêta pas dans sa salutation avant de finalement pouvoir noter la commande de la tablée de la demoiselle et de ses trois drôles monsieur a ses côtés. Puis à ce moment, avant que la serveuse ne les quitte, Rubis passa par-là et put apercevoir son amie lui sourire, lui rendant donc un magnifique sourire à son tour. Mais ensuite, la jolie albinos haussa un sourcil en écoutant la belle brune l’inviter à les rejoindre, remarquant donc les hommes présents à table avec son amie qui l’intriguait légèrement, se demandant bien qui pouvait-ils être, hypothésant que cela devait être des amis à Emily tout simplement.
Cela faisait un petit moment que Rubis travaillait et elle n’avait pas encore pris sa pause, pour ne pas dire ses pauses même, tellement elle était dans le feu de l’action on pouvait dire. Et la mignonnette profita donc de cette invitation pour prendre sa pause, lui permettant donc de s’asseoir aux côtés de son amie et boire un verre avec elle. C’est donc avec un petit hochement de tête accompagné d’un beau sourire que l’albinos accepta la proposition de sa belle amie.
« Ce sera avec plaisir Emily. » répondit-elle de sa douce voix fluette en souriant, prenant place près de la jolie brunette, avant de reporter son regard vers sa collègue serveuse « Est-ce que tu pourras m’apporter aussi un diabolo fraise s’il-te-plaît Sakura ? Merci. »
Pas d’alcool pendant le service, c’était assez logique cela étant dit. Même si la petite demoiselle à la chevelure de neige avait une certaine résistance à l’alcool, il était préférable de ne pas en boire tant qu’elle n’avait pas finie sa soirée de travail, afin d’éviter les remontrances de son patron puis surtout afin de rester sérieuse dans son job comme toujours.
Tandis que la serveuse partie ensuite pour aller récupérer les boissons au bar afin de leur rapporter à table, Rubis regarda Emily avec toujours son doux sourire avant de regarder discrètement et timidement les hommes à la table, hochant doucement la tête afin de les saluer « Bonsoir messieurs… » d’une petite voix douce et un peu timide. Et alors qu’elle reporta ensuite son regard vers son amie qui passa ensuite aux présentations de ces messieurs, la jolie et naïve albinos qu’était Rubis n’avait encore aucune idée du plan qu’avait concocté sa merveilleuse amie rien que pour elle ce soir, ce qui allait sûrement bien la surprendre dans tous les sens du terme pour la soirée à venir. Mais en attendant de le découvrir et afin que la soirée commence si on peut dire, la demoiselle vint à son tour ensuite se présenter.
« Enchantée messieurs, je… Je… Je me nomme Rubis Starlings. Et… Je… Je suis une amie à Emily. Et comme vous avez dû le remarquer, je travaille donc ici. »
Et voilà une bonne chose de faite comme on dit ! Et une fois les présentations/salutations faites, leurs verres arriva tel un parfait timing bien orchestré, la serveuse venant les déposer à leur table avec des petites coupelles de chips, bretzels et pistaches à grignoter pour accompagner le tout.
« Mmmmh… ? » laissa échapper comme petit bruit la petite albinos, regardant les verres sur la table avant de retourner son regard vers sa belle amie « Tu… Tu n’as rien commandé Em chérie ? »
Et quand ses dernières paroles échappa des lèvres de Rubis, Sakura, la jeune serveuse qui les avait donc servis fronça légèrement des sourcils en serrant la mâchoire discrètement, fusillant presque du regard la belle brunette qui venait de recevoir un mignon petit surnom de la part de la jolie albinos. Même si la demoiselle debout avec son plateau faisait tout pour rester calme et souriante, il était plus que visible pour tout bon observateur qu’elle était jalouse de la proximité qui semblait avoir entre les deux jeunes femmes, peut-être même que cela n’avait pas échapper aux yeux de celle qui était fixé avec insistance, car elle semblait mystérieusement encore plus collée à sa chère et tendre amie inquiète pour elle tout d’un coup comme par magie, ou était-ce juste le fruit de l’imagination d’une collègue un peu trop jalouse ?
« Ho pardon ! C’est moi ! Je vous ai tellement surprise tout à l’heure que vous avez pensé à ses messieurs plutôt qu’à vous même ! Et comme une idiote, je n’ai pas pensé à vous demander ce que vous souhaitez boire, toutes mes excuses ! Alors, qu’est-ce que vous souhaiterez boire mademoiselle ? »
Le tout demandé avec un magnifique sourire en faisant disparaître sa jalousie en un rien de temps, Sakura venait donc s’enquérir de la commande d’Emily avant de filer à toute vitesse au bar récupérer sa boisson. Mais la peste jalouse comme un poux avait arrangé la boisson de la belle brune en crachant discrètement dedans, histoire de sûrement manifester sa jalousie, assez stupidement certes, mais ça avait visiblement besoin de sortir. Et comme une fleur, elle vint déposer la boisson oubliée sur la table devant la brunette, lui faisant un beau sourire avec un petit clin d’œil « amical » en lâchant un « Et bonne dégustation à vous ! N’hésitez pas à me faire signe si besoin. » avant de se sauver vers d’autres tables pour servir d’autres clients.
Puis quand ils furent enfin de nouveau seuls et entre-eux cinq, Rubis passa son regard des 3 hommes à table à son amie, souriant un peu timidement encore mais visiblement un peu plus à l’aise qu’au début, venant à lever son verre doucement afin proposer à tous le monde de trinquer. Et une fois cela fait, après quelques gorgées de son diabolo fraise, la petite demoiselle à la chevelure de neige osa timidement relancer la conversation à table.
« Et donc… Vous… Vous êtes également des amis à Emily ? Ou des connaissances ? Ou des collègues peut-être ? » demanda la demoiselle curieuse à leur sujet, avant de retourner son regard vers son amie qui n’avait pas encore touché son verre, la regardant en haussant un sourcil « Quelque chose ne va pas Em chérie ? » demanda Rubis inquiète, venant poser sa main sur l’épaule de la jolie brunette afin de savoir si tout allait bien, ne se doutant pas un instant que tout ça n’était pas une histoire de mauvaise boisson comme elle hypothèsait dans sa jolie petite caboche.
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Ah bah la voilà qui se ramène ! Bien ! J’ai failli aller la chercher moi-même, et je déteste lever mon cul de mon siège maintenant que j’y étais posé. Et en plus, elle accepte de prendre un verre.
Bieeeeen
Elle s’assoit à côté de moi et je l’entends alors commander sa boisson. Une boisson qui, faut le mentionné, était dépourvue d’alcool !
Moins bien.
Quel genre de barmaid ne prenait pas un verre avec ses copines ! C’est tout l’intérêt de bosser dans un bar, nom de nom ! Si je m’écoutais, ah, si je m’écoutais, je lui flanquerais une bonne claque derrière la tête ! C’est tout ce qu’elle mérite !
… Ahem. C’est bon. Je me calme. Je suis zen.
Elle salue nos nouveaux amis, et en alternance, ils se présentent.
Je vois déjà Seto sourire à Rubis en se présentant à elle dans sa langue natale ; le japonais, et en inclinant poliment la tête, comme s’il venait de se trouver en présence de la femme de son ancien boss. Michael, en bon américain, n’hésita pas un moment à lui tendre la main.
– Hey there, s’exclama-t-il avec son sourire débile, I’m Michael D’Angel ! But you can call me “my ang---"
– L’écoute pas, lui dis-je en passant une main autour de la hanche de ma keupine. Appelle-le Michael ou Mike.
– Whatever you say, love, répondit-il en haussant les épaules, visiblement capable de comprendre le japonais.
Et finalement, Achilles se présenta, avec son naturel charmeur de monsieur Grec qui sait qu’il est grec. Son japonais, brisé comme les miroirs dans ma maison de jeunesse, pouvait offenser les oreilles les plus tolérantes, donc il faisait comme beaucoup de gaijins et se contentait de la fermer, la plupart du temps.
D’un coup, Rubis me rappela que je n’avais rien commandé. Putain. Elle remarque pas grand-chose, l’étourdie, mais quand elle remarque, elle remarque les détails les plus chiants. Notamment parce que j’avais tellement pas envie d’avoir envie de vomir pour le reste de la soirée… mais allez, pour lui faire plaisir.
L’autre se ramène, et me demande ma commande.
– Allez, va pour un shot de vodka et gin fraise !
Au moins, ce serait plus facile à ne pas régurgiter.
Ni une ni deux, elle me ramène le breuvage, avec un sourire qui était beaucoup trop large à mon goût pour ne pas cacher quelque chose. Le genre que le Grinch fait quand il pense à son prochain plan pour me piquer le fric envoyé par mes abonnés OnlyFansTM… enfin, le sourire qu’il ferait si j’en avais. Le genre de sourire qui te laisse savoir que l’autre a merdé.
Oh la pute.
– Et donc… Vous… Vous êtes également des amis à Emily ? Ou des connaissances ? Ou des collègues peut-être ?
– Hein ? Oh, euh…
Putain, j’ai complètement oublié ce que j’avais prévu de donner comme explications pour leur présence.
Heureusement, je peux compter sur Seto pour me couvrir.
– Des amis, ce serait peut-être un peu prématuré, mais… disons des associés qui aiment passer du temps ensemble, dit Seto avec un grand sourire. Emily passe souvent par moi pour ses besoins, et en retour, il m’offre des opportunités.
Autrement dit, il me suce le sang pour rester fort et puissant et je le suce lui, en plus de récupérer un peu de sa coke au passage. Mais inutile de le préciser à Rubis ; j’crois pas que la drogue et le sexe ont beaucoup été dans ses occupations journalières depuis un bon bout. De fait, justement, je suis persuadé qu’elle avait besoin de se laisser aller dans les bras d’un bon étalon qui va lui faire oublier la queue ratatinée de son ex.
– Quelque chose ne va pas Emily chérie ?
– Hm ?
Je regarde Rubis, puis mon vert 40% vodka, 40% gin et 20% crachat de pétasse jalouse, puis je lui souris.
– Oh, c’est rien, je pensais à un truc.
J’attends juste que Sakura se retourne et, tout en gardant mon bras autour de Rubis, je prend le verre et j’avale le tout, tout en la fixant droit dans les yeux, avant de me tourner vers Rubis et je lui pose un bon gros smack sur la joue, puis un autre sur la commissure des lèvres, arrachant à Mike un grand « wooooh ! » d’enthousiasme, avant qu’Achilles ne lui enfonce sa bouteille dans la bouche pour le faire taire.
– Je me disais juste que t’es peut-être la seule de mes copines que j’ai pas embrassée à la française~
Je me dis que si mon instinct était bon, probablement que sa collègue devait avoir une lesbian panic devant ce que je venais de faire. Et bien fait pour elle ; on crache pas dans le verre des gens ! Encore moins d’un vampire ! Et je comptais bien faire usage de ce don pour plus tard. Il y a une raison pour lesquels les échanges de salive avec un de mes semblables, c’est pas recommandé ; en dehors du sang, il nous suffit d’un peu de fluide pour avoir la main mise sur quelqu’un, et je comptais bien m’assurer de lui faire passer l’envie de faire des saloperies aux breuvages des clients.
Peut-être qu’elle allait se retrouver sur internet avec des vidéos si embarrassantes, si honteuses qu’elle pourra plus jamais se trouver un emp—okay, non, on se calme, c’est pas proportionnel. J’vais juste réorganiser sa chimie personnelle pour qu’elle trouve le mec le plus moche du bar absolument irrésistible et je laisserai le destin faire ce qu’il a à faire.
- D’ailleurs, messieurs, vous saviez que Rubis, elle a pas eu un rencard depuis des mois ?
Bien sûr que non. Mais parce que c’étaient mes goules, et qu’elles avaient un devoir de réactivement comprendre ce que je voulais qu’ils fassent, Michael se tourna vers Rubis et la regarda droit dans les yeux, avec son sourire.
– Of course not ! Ain’t your type to talk about other people’s dirty laundry, even their underw—
Encore une fois, Michael se prit sa bouteille dans la gueule, et Seto reprit en corrigeant son partenaire.
– Ce que mon camarade ici présent essaie de dire de façon peu éloquente, c’est que cela me semble une bonne histoire autour d’un verre. Pourquoi vous abstenez-vous de sortir, mademoiselle? Vous m'avez l'air de quelqu'un qui laisse plus d'un homme - et même plus d'une femme - jeter un double regard dans votre direction. Je ne peux pas croire que c'est dû à un manque d'intérêt externe.
Putain, Seto, je te jure, si tu continues à faire ton taff aussi bien, tu risques de prendre cher. Continue, mon beau~
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Impressionnée par la présentation des trois messieurs, Rubis les avait salué poliemment chacun d’un hochement de tête quand ils prirent tour à tour la parole tout en leur adressant un beau sourire, venant même à rire légèrement amusée par le côté très nature et séducteur de Michael qui n’avait pas manqué de se faire remarquer et de dénoter dans la belle brochette masculine qu’offrait Emily aux beaux yeux de son amie.
Mais malgré le dicton « femme qui rit à moitié dans votre lit », la jolie albinos n’était peut être pas forcément charmer par le séduisant rouquin (et ne terminera donc peut-être pas dans son lit ce soir), mais plus par l’un des beaux bruns à table. Mais est-ce que tout cela était juste une histoire de couleur de cheveux ? Absolument pas ! Avec la naïve demoiselle qu’était Rubis, on était plus sur des choses subtiles comme le regard, le sourire, l’intonation de voix, la façon de se comporter, etc. Et encore, vu le peu de gars qu’elle a fréquenté de son propre chef (nous éliminons donc les extras/clients que son patron lui imposait parfois), la demoiselle vous parlerait plus de ce petit truc en plus qu’elle a besoin, qui lui dit que c’est comme une « destinée d’une nuit » ou de partager un bout de chemin avec un « voyageur de passage sur la route de son destin » en attendant le grand amour, celui avec un grand A qui fait rêver toutes les jeunes femmes douces et naïves comme elle.
M’enfin, revenons-en à nos moutons ! Donc, après les salutations et présentations de faite, le moment du trinquâge de verres arriva ensuite, permettant ainsi à la soirée de pouvoir enfin commencer et suivre le cours qu’elle devait prendre. Et c’est donc ainsi que la jolie albinos vint tout naturellement demander aux beaux hommes à la table de son amie qui ils étaient, désirant en savoir plus sur le lien qui les unissaient donc.
C’est comme cela que la demoiselle apprit qu’ils étaient plus comme des associés tout simplement, mais… Quelque chose l’avait fait tilter intérieurement dans la réponse du beau Seto : « il lui offre des opportunités ». Pourquoi « il », si le séduisant brun lui parlait bien d’Emily ? Ho, cela devait être sûrement une faute d'inattention, ça arrive souvent quand on parle vite ou autre. Puis ça pouvait être elle aussi qui avait peut être mal entendu avec le bruit environnant dans le bar à cause de la musique et le brouhaha des autres gens autour hein. Mais oui voyons, c’était sûrement un truc du genre et cela n’aller pas empêcher la mignonnette de continuer à poser des questions, curieuse d’en savoir plus sur les associés de sa belle amie.
« Ho je vois ! Vous êtes donc associés dans une affaire ou quelque chose comme ça alors ? » demanda Rubis en haussant un sourcil curieuse, penchant doucement la tête en regardant Seto « Est-ce que vous êtes associés dans une start-up ou ce genre de société à la mode en ce moment ? Et dans quel secteur donc ? »
Enthousiasmé et curieuse d’en savoir plus autant au sujet des associés d’Emily que de l’affaire dans laquelle ils étaient liés, Rubis cligna plusieurs fois des yeux en se rendant compte de son enthousiasme qui pouvait être impolie, venant se pincer les lèvres doucement tout en touchant son cou timidement, riant gênée en regardant les trois hommes à table, fermant les yeux quelques instants.
« Je… Pardon si je suis trop indiscrète et curieuse, je… J'ai la vilaine manie d’être curieuse et de me laisser emporter, désolée. »
Et alors qu’elle rouvra les yeux doucement en les regardant tout en leur adressant un doux sourire, Rubis prit quelques gorgées de son verre, laissant donc tout le loisir aux messieurs de pouvoir répondre aux questions ou non de la demoiselle bien curieuse. Après cela, l’albinos reporta donc son regard vers la jolie brunette, voyant ainsi que son amie n’avait pas touché encore à son verre et venant donc s’enquérir de savoir si quelque chose n’allait pas.
Mais en entendant Emily lui dire que tout allait bien, la jeune femme à la chevelure de neige fut soulagée et lui adressa un beau sourire, regardant donc son amie boire son verre cul sec, venant à boire à son tour quelques gorgées de son diabolo fraise en la regardant. Et quand la belle brune vint déposer un bon baiser sur la joue de l’albinos, cette dernière ria doucement amusée en fermant l’œil de la joue embrassée. Mais le second baiser de son amie fit rougir comme une tomate la jolie albinos, la faisant cligner des yeux ensuite en entendant les paroles d’Emily qui fit rougir de plus belle la naïve demoiselle.
« Embrasser à la française ? Je… C’était ça le baiser que tu viens de me donner ? »
C’était une question naïve oui, mais elle laissait bien transparaître l’innocence de la jeune femme qui semblait ignorait qu’un baiser à la française, plus familièrement appeler « French kiss », n’était ni plus ni moins qu’un « roulage de pelle », mais dont elle ignorait les termes pour cela, ce qui pouvait paraître aussi mignon qu’étrange voir drôle pour certains en entendant les mots de la demoiselle.
Et pendant ce temps-là, quelque part un peu plus loin dans le bar, tandis que Sakura s’arrêta un instant pour « espionner » discrètement ce qui se passa à la table où Rubis s’était posée, elle attendait impatiemment le moment où Emily boira son cocktail arrangé. Et c’est avec satisfaction qu’elle souria ravie en admirant donc le spectacle, mais son sourire s’envola rapidement de son visage en voyant la suite de la scène, observant donc Emily embrassait Rubis par deux fois, ouvrant de grands yeux en voyant surtout le second baiser au coins des lèvres de sa collègue.
« Putain… Mais quelle salope ! »
Grommela-t-elle, jalouse et en panique aussi, fronçant les sourcils et la mâchoire serrée, ses poings resserrés au point qu’elle en fit exploser un verre « Aïe ! Putain de merde… Fais chier ! » pesta-t-elle en regardant sa main en sang, serrant les dents avant de se baisser pour ramasser les morceaux de verre qu’elle vint poser sur son plateau, avant de se relever en grognant contrariée. Et c’est en pétard que la serveuse repartie vers le comptoir du bar pour déposer son plateau avec ce qu’il y avait dessus, se sauvant ensuite en direction des vestiaires pour aller s’occuper de sa main, oubliant pour le moment la belle brune en compagnie de la jolie albinos.
Tandis que la jeune serveuse insolente et jalouse comme un poux vogua à ses nouvelles occupations, Rubis était toujours aussi rouge qu’une belle tomate, mais pour de nouvelles raisons en lien avec le fait qu’elle n’avait pas eu de rencards depuis des mois, que son amie vint donc exposer à ses charmants associées. Ceux-ci furent bien étonnés de cette annonce et c’est avec grand intérêt on pouvait dire, qu’ils vinrent donc s’enquérir de la raison à cela, grâce à la subtilité du séduisant Seto qui savait visiblement aussi bien manier les mots que son sourire.
« Je… C'est-à dire que… »
Commença timidement la jeune femme, venant se caresser doucement son cou par gène, détournant le regard quelques instants sur le côté, se pinçant même légèrement les lèvres sur le moment. Puis ensuite, elle but quelques gorgées de nouveau de son breuvage pétillant à la fraise, regardant toujours sur le côté avec les joues toujours aussi rouges.
« Je… Il est vrai que cela fait plusieurs mois que je ne suis pas sortie avec quelqu’un… Et… » reportant son regard vers Seto, Rubis poursuiva d’une petite voix timide « Vous avez raison Seto, je… Ce n’est pas vraiment les occasions pour cela qui ont manqué oui… C’est… » un petit sourire gênée sur ses jolies lèvres rosées, un regard gênée par avance de ce qu’elle allait dire « C’est moi qui fait que cela soit ainsi… Car… Je… C’est peut-être idiot mais… Pour moi, ce qui compte dans une relation, qu’elle soit d’un soir ou non, c’est… Ce petit quelque chose qui fait que… Que l’on a envie de passer du temps avec la personne, qu’on a envie de lui parler encore et encore puis se laisser tomber dans ses bras… »
Avoua la demoiselle toujours timide, les joues légèrement rosées encore mais moins que tout-à-l’heure, regardant Seto sans le quitter du regard pendant qu’elle parlait. Ensuite, elle laissa échapper un doux rire gênée d’entre ses lèvres, venant à fermer les yeux en caressant ses cheveux.
« Je suis bien consciente que cela peut sembler idiot et niais, mais… C’est… C’est ma vision des choses… C’est comme attendre le prince charmant… Je… Pour moi, même si c’est pour une nuit, il faut qu’il y ait cette petite étincelle, même si ce n’est que pour une nuit voyez-vous. »
À ses mots, la jeune femme aux prunelles écarlates rouvra doucement ses belles mirettes, reportant son regard sur Seto quelques instants, autant captivée par ses yeux que son sourire, avant de regarder Achilles et Michael, leur adressant à tous un beau sourire toujours un peu timide mais ne l’empêchant pas de poursuivre la conversation.
« Et vous alors ? À quand remonte votre dernier rencard alors ? » demanda Rubis en souriant avec légèreté, venant prendre quelques gorgées de son verre en les regardant, profitant du sujet pour rebondir dessus et reprendre du poil de la bête doucement, venant donner un petit coup de tête plein d’amour tel un chat à Emily, la regardant en coin « La question vaut aussi pour toi Emily chérie ! ~ »
Le tout dit en chantonnant presque en regardant la belle brune, un beau sourire taquin au visage tout en faisant un petit clin d’œil à Emily, avant que Rubis ne se redresse mais en restant toujours collée à son amie adorée, reportant son regard ensuite vers ses messieurs, attendant patiemment leurs réponses, s’ils acceptent d’y répondre, à son tour, ne se retrouvant pas toute seule à parler de ses amours et coups d’un soir donc.
Puis après ce petit moment fort amusant, une musique que la jolie albinos aimait beaucoup commença à être diffusée dans la salle, faisant doucement dodeliner sa jolie petite tête, indiquant clairement l’envie de danser de la demoiselle.
« Hooooo… » lacha-t-elle doucement en souriant, fermant les yeux quelques instants pour profiter des premières notes de la musique « J’aime beaucoup cette musique… » rouvrant doucement ses yeux, reportant son regard vers ses messieurs mais aussi son amie, ne laissant personne de côté, un beau sourire aux lèvres « Ça dit quelqu’un de… De venir danser avec moi ? »
Demanda-t-elle timidement, mais avec un sourire radieux alors que sa petite tête dodelinait toujours pendant qu’elle commençait à tapoter doucement du pied sur le sol, en rythme avec la musique, attendant sagement de voir qui viendra ou non danser avec elle, avant de se lever et d’aller donc se déhancher sur la piste pour danser.
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La musique en question qui est diffusée :
https://youtu.be/p-Z3YrHJ1sU?si=PYYF3AQ8hiFGPNW- (https://youtu.be/p-Z3YrHJ1sU?si=PYYF3AQ8hiFGPNW-)
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– Embrasser à la francaise ? Je… c’était ça le baiser que tu viens de me donner ?
– Hein ? Oh, non, ça, c’était juste une petite blague. Je garde ça pour plus tard.
Après, y’a des fois où je me demande si elle a pas été élevée sur une ferme perdue au milieu des alpes. Alors, j’dis pas, je manque de sens commun moi-même, mais il y avait quelque chose chez Rubis qui frôlait l’inculture infantile. J’veux dire, même les gamins savent ce que le french kiss est ! Et elle se pose la question.
Entretemps, j’entend au loin un ; « Putain, mais quelle salope! »
Touché! En plein dans le mille ! Muahahaha ! Ca t’apprendra à cracher dans mon verre, tepu poilue ! Crains mon fiel et suce ma queue !
Heureusement, je garde ce genre d’exclamation pour moi-même… la plupart du temps. Il fallait conserver cette apparence de gentille copine juste un peu fofolle. Inutile que Rubis sache, du moins pour le moment, que je me plaisais à tourmenter ses collègues, aujourd’hui. Et de plus, la voir s’ouvrir les mains sur un verre ? Du bonbon pour mon cœur. Si j’en avais encore un.
Je ramène mon attention sur Rubis qui, non contente de confirmer ce que je me doutais déjà, jouais déjà carte sur table. Mais genre à déballer tout ce qu’elle pensait, le genre de trucs qu’au lycée et collège, sans la moindre hésitation, les gamins se seraient probablement payé sa tête. Et c’est avec force de volonté que j’en fis de même, alors que j’étais très très près de lui rappeler que ses standards lui nuisaient plus que ne lui bénéficiaient.
Elle nous rend la question, et je réfléchis.
– Hum… difficilement un rencard. Moi, j’préfère baiser un inconnu pur que d’risquer d’le voir s’pointer quand j’ai pas envie.
– Dans mon métier, les rencards sont souvent chose d’affaire, dit Seto en buvant une gorgée. Mais si on parle d’un rencard propre, je dirais… trois mois ? Quatre, peut-être ?
– I’ve been on date yeste—
– Michael ne sait pas la garder dans son pantalon, tout simplement.
– Hey ! I don’t understand japanese, but I can understand intent, you ass!
– Achilles, pour sa part… C’est un peu spécial.
Et j’ai un sourire en coin à cette déclaration, avant de rajouter ;
– Achilles, il participe.
Pour une raison qui m’échappe, je crois que j’ai jamais vu Achille prendre son pied tout seul. Toujours accompagné, que ce soit d’une deuxième dame, d’un deuxième mec, mais jamais seul en tête à tête. On pourrait trouver ça bizarre, mais c’est à croire qu’il préfère avoir l’occasion de se démarquer plutôt que de se dévouer. J’pourrais faire une blague sur le fait que le diable sort toujours en trio, mais ce serait un peu se payer inutilement sa tête.
Soudainement, elle déclare une envie de danser.
Bof, bah allez.
Seto se lève, suivit de Michael, et malgré mon manque d’enjouement, parce que putain je m’en fous de la danse, il m’entraine à leur suite alors que Seto prend la main de Rubis. Sale traître, il lui fait un gros sourire, en plus. Mes goules seraient-ils également du genre à tomber dans le panneau de la pauvre petite ingénue vulnérable ? Non, quand même pas !
Bon, allez, c’est pas important. Pour tous ses défauts, Michael savait au moins bouger son cul, et il savait faire qu’une dame se sente comme l’objet seule de son attention fragmentée, et alors que Seto entraine Rubis dans la danse, Michael passe ses bras autour de ma hanche et me tire près de lui, au point que j’ai le pif en plein dans son buste, là où sa cologne est le plus fort, et putain, ce connard sent bon. Si la jeunesse avait un parfum, c’était celui-là ; puissant, certes, mais pas envahissant, et peu dérangeant. Je vois son visage rempli d’anticipation, son regard rivé sur moi, et malgré le fait que cet idiot m’insupporte, je ne peux pas déloger mes yeux du sien.
Donc, je fais un effort.
Je lève mes bras et je les passe autour de son cou, et je danse. Au rythme de la musique, peut-être, mais surtout au rythme de ce corps chaud, vivant, qui se presse contre le mien. Et plus les musiques s’enchainent, plus son odeur devient présente. Sa nuque devient humide sous mes doigts, son visage se rapproche de plus en plus. Ses mains se glissent sous mon pull et je sens ses doigts jouer sur la peau de mon dos.
Sa bouche se pose contre la mienne.
Je l’aurais frappé, normalement, d’avoir osé. Je suis son domitor, il devrait pas se sentir aussi à l’aise de prendre l’initiative, mais à ce moment… j’sais pas. Peut-être que je le veux autant que lui. Et donc, j’ouvre ma bouche, et je laisse sa langue entrer. Et putain de sa mère, Michael sait embrasser. Sa bouche est chaude, sa langue, brûlante, son corps, bouillant, et le mien.
Du coin de l’œil, j’aperçois Seto qui fait virevolter Rubis et qui se trouve maintenant dans son dos, les bras autour de son abdomen, et je sais qu’elle est toute rouge, mais je suis confiant qu’elle ne se trouve pas de raison de se défaire ; après tout, Seto était probablement le plus charmant des trois goules.
D’un coup, je me défais de Michael, probablement à sa grande déception, puis je fais un piqué direct pour Rubis, et je la prends par la main avant de l’attirer contre moi et d’enrouler mes bras tout fins autour de sa nuque, et de danser avec, et soyons honnêtes ; « contre », elle, l’arrachant aux avances de Seto, comme en mode « secours », mais sachant que ce n’était que pour lui faire parti remise.
– Tu voulais savoir ce qu’était un baiser à la française, Rubis ?
Et je n’ai pas besoin de me tourner ; avec la salive de sa collègue en moi, je sens l’animosité de celle-ci grimper en flèche ; elle nous regarde, et elle nous regarde avec le visage vers de jalousie, et des larmes d’envie.
Et je m’approche de Rubis, tout en la faisant reculer jusqu’à une poutre de soutien, contre laquelle il serait impossible pour elle de s’échapper, et tout en gardant le contact visuel, je viens saisir ses lèvres et je l’embrasse, langoureusement, en pressant mon buste au sien, bassin à bassin.
Après quelques bonnes, longues, langoureuses secondes, je brise le baiser.
« Alors ? Dis-moi que je n’embrasse pas mieux que tes ex-petits copains. Je te défie !
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Rubis cligna des yeux plusieurs fois à la réponse d’Emily, se demandant bien ce que pouvait être ce fameux baiser français. Elle était sure d’en avoir déjà entendu parler mais impossible de se souvenir où ça, ce qui n’allait pas l’aider à savoir ce qu’était ce mystérieux baiser.
Est-ce que c’était comme le fameux baiser à la Russe se demandait la naïve albinos ? Peut-être bien. Mais alors qu’elle se demandait ce que pouvait être cet étrange baiser qui l’intriguait tant, Rubis put entendre son amie lui répondre qu’elle gardait ça pour plus tard, se disant donc qu’elle lui montrait sûrement plus tard dans la soirée ce que c’était, ce qui attiser encore plus sa curiosité et lui donnait même grande hâte de le savoir. Ha si elle savait… Quand elle le découvrira, on pourra être sûre qu’elle sera bien surprise la belle demoiselle !
Et alors que la soirée suivit doucement son train, Rubis se vue « obliger » d’expliquer la raison du pourquoi du comment qu’elle n’avait pas eut de rencards depuis des mois. C’est ainsi qu’elle se retrouva donc dans sa grande naïveté et sincérité à présenter les sentiments qui l’animaient pour aller jusqu’à cette étape dans une rencontre, qui se devait donc d’être magique tout comme celle avec le fameux prince charmant.
Ce fut donc tout naturellement, en toute curiosité et désireuse d’en savoir plus sur son amie et ses invités, que la mignonne albinos retourna la questionnette. Écoutant avec la plus grande attention chacun d’entre-eux lui répondre, hochant la tête à chaque réponse pour signifier qu’elle écoutait bien, Rubis ne put s’empêcher de retenir un léger rire quand vint le tour de Michael en le voyant gentiment se « chamailler » avec Emily, l’amusant fortement car elle trouvait cela mignon. Mais quand vint le tour d’Achilles, la réponse donnée l’intrigua, et ce fut encore plus quand sa belle amie vint y ajouter une couche.
« Il… Participe ? »
Les yeux clignotants d’étonnement, la jolie demoiselle regarda discrètement interrogative les trois hommes à table ainsi que la jolie brunette, interloquée car elle ne comprenait pas ce que ça voulait dire exactement cette histoire de participation, naïve comme elle était. Et après cet instant sympathique où chacun parla de son dernier rencard, laissant le loisir à ses messieurs et la brunette d’éclairer ou non les lanternes de l’albinos, à supposer qu’ils aient entendus son interrogation, la jolie Rubis déclara ensuite avoir envie de danser en entendant une musique diffusée en salle, avant de finir par se lever après avoir timidement lancer une invitations à la tablée.
Et c’est avec grande joie que la demoiselle fut accompagnée par la majorité de la table sur la piste, ayant même la chance d’avoir pour cavalier le beau Seto qui lui prit la main en lui adressant un beau sourire, sourire auquel elle répondit timidement mais ravie en le regardant dans les yeux. Puis l’heure de la danse arriva, la piste de danse faiblement éclairé de lumières colorés, alternant les coloris au rythme de la musique pour donner le tempo aux danseurs, venant conférer une atmosphère intimiste mais dynamique à la salle.
Alors qu’ils étaient tous les quatre sur la piste, Emily dansant déjà avec Michael, Rubis prit timidement l’autre main que Seto lui tendit avec une inclinaison de tête subtile presque solennelle, toujours un beau sourire au visage qui ne laissait pas indifférente la belle demoiselle. Puis ils commencèrent enfin à danser, leurs corps collés doucement l’un contre l’autre, Seto effectuant chaque mouvement avec une précision mesurée, ses gestes empreints d’une retenue séductrice, alors que Rubis se laissa guider timidement, un sourire discret éclairant son visage ravie, tandis qu’elle rougit et baisse les yeux par moment pour dissimuler sa gêne avant de relever son regard pétillant vers lui. Malgré sa timidité et gêne bien visibles, la jolie albinos n’avait fait aucun faux pas ni commis d’écrasage de pieds par mégarde. Il était évident qu’elle était habituée à danser et savait donc danser malgré son petit caractère de demoiselle ingénue.
La musique continuait à se jouer dans la salle, faisant défiler plusieurs sons différents au fil des minutes qui passaient. Les deux couples de danseurs continuant chacun à suivre le rythme, entraînés par chaque mélodie arrivant à leurs oreilles qui faisait bouger leurs corps sur la piste, faisant monter ainsi petit à petit la chaleur que pouvait créer ce type de proximité dans la danse.
Rubis n’échappait pas à la règle, pouvant ressentir le chaud provoqué par la danse, autant par l’effort que la proximité entre son corps et celui de Seto, finissant par se retrouver dos à lui après quelques petits tours sur elle-même. Elle pouvait ressentir malgré le costume du séduisant brun les détails de son torse musclé dans son dos, la chaleur que produisait ce corps contre le sien et son doux parfum venir lui chatouiller agréablement les narines. Et tout cela fit emballer le cœur de la mignonne demoiselle à toute allure, finissant par avoir le visage tout rouge comme une belle tomate. Mais malgré cela, la demoiselle ne cherchait pas à se défaire de cette étreinte, trouvant cela autant plaisant qu’agréable et voulant même continuer à rester ainsi encore quelques instants avant de reprendre leur danse.
Ainsi positionné, la jolie albinos put voir sa belle amie dansait avec Michael, pouvant admirer leur danse très sensuelle ainsi que les mains du rouquin qui se baladaient sous le pull de la brunette, la faisant rougir un peu plus d’avoir vu cela même. Puis la suite se passa très rapidement, voyant Emily se défaire de l’étreinte du mignon roux avant de filer droit vers elle, l’attirant contre elle en se saisissant d’une de ses mains et la serrer bien fort contre elle avant d’entamer une danse ensemble. Cela fit sourire timidement Rubis qui finit même par rire avec douceur, se laissant totalement prendre au jeu avec son amie en venant poser ses mains autour de ses hanches alors qu’elle l’enlaçait, bougeant son corps contre celui de son amie en dansant presque comme dans une salsa avec elle.
Et tandis que les deux amies dansaient ensemble sur la piste en étant observé par quelques personnes alentours, il y en avait une en particulier au loin depuis non loin du bar qui épiait la scène en ayant la mâchoire crispée, les poings serrés et les sourcils froncés de contrariété, verte de jalousie même. Pendant que Sakura regardait leur danse au loin tout en fusillant toujours la belle brunette du regard, Rubis put entendre son amie lui parler de nouveau du fameux baiser à la française dont elles parlaient un peu plus tôt dans la soirée, la faisant hausser doucement d’un sourcil avant de hocher la tête à la positive tout en se laissant guider par son amie qui la fit reculer dans leur danse.
« Oui Emily, je suis assez curieuse… Est-ce que c’est comme le baiser à la Russe ? Ou c’est différent ? »
Osa enfin demander timidement l’albinos à son amie en lui présentant de vive voix les interrogations qu’elle avait à ce sujet un peu plus tôt, continuant à danser en reculant avec Emily, avant de venir butter contre une poutre en arrière, se faisant donc bien plaquer contre celle-ci. La jolie demoiselle esquissa un petit sourire timide mais doux à la brunette en la regardant dans les yeux, avant d’ouvrir en grand ses mirettes écarlates en sentant Emily attrapait ses lèvres et commençait à l’embrasser langoureusement, sentant sa langue venir chercher la sienne dans ce baiser à la française.
D’abord surprise du geste et de ce baiser, Rubis malgré le rouge qui avait prit en otage son visage, se laissa aller en fermant les yeux quelques secondes, trouvant ce langoureux baiser agréable à en avoir même une légère chaire de poule. Pendant quelques instants, la demoiselle en oublia que c’était son amie qui l’embrassait même, que c’était donc une FILLE qui était entrain de lui rouler un patin d’enfer, alors qu’elle, Rubis, n’avait jamais été attiré par le même sexe mais plutôt par l’opposé, et ce malgré son peu de rencards de son chef avec la gent masculine.
Et quand Emily mit fin au baiser, Rubis rouvra doucement les yeux, le visage toujours aussi rouge et le regard troublée d’avoir embrassé son amie, commençant à se rendre compte de la situation et réalité. Puis quand la belle brune reprit la parole en la mettant au défi de lui dire qu’elle n’embrassait pas mieux que ses ex-petits copains, la jolie albinos devint encore plus rouge en se pinçant les lèvres, baissant légèrement la tête en se mordant même légèrement la lèvre en regardant les jolies yeux bleus clairs de son amie.
« Je… Je… » commença-t-elle une petite voix timide et gênée à la fois alors qu’elle relâcha ses lèvres d’entre ses dents, toussant légèrement avant de reprendre « Je dois admettre que… Aucuns des hommes avec qui je suis sortie ne m’a embrassé comme ça… Pas même mon ancien fiancé d’ailleurs… » avoua-t-elle timidement, venant à détourner le regard quelques secondes en regardant sur le côté, son visage rougissant encore plus « Je… J’ai trouvé cela extrêmement agréable… J’ai beaucoup aimé même… Même plus quand c’est un homme qui le fait… Est-ce… Est-ce que ça veut dire que j’aimerais aussi les femmes en fait ? » reportant son regard sur Emily, le visage complétement rouge pivoine et un regard des plus gênée et troublée à la recherche d’une réponse auprès de son amie.
Et pendant que les deux amies étaient en plein tête-à-tête, à discutailler de ce baiser qui n’avait pas laissé indifférente la jolie albinos qui était perdue dans son orientation tout d’un coup, Sakura n’avait pas raté une miette du spectacle. Elle était plantée là-devant le bar, debout, tremblante de rage et colère alors que des larmes coulaient sur ses joues, autant de jalousie que d’énervement. La jeune serveuse avait tellement serré ses poings qu’elle en avait rouverts sa blessure fait un peu plus tôt dans la soirée en brisant un verre, mais elle ne sentait rien tellement elle était hors d’elle.
« La garce… La pute… La salope… Comment elle a osé me la voler… »
Tandis qu’elle marmonnait dans sa barbe, un de ses collègues s’approcha d’elle, n’ayant pas fait attention à la scène qui venait de se jouer à cause du boulot, venant s’enquérir de savoir si tout allait bien car il voyait que la jeune serveuse semblait étrange. Mais la seule chose qu’il récolta en s’inquiétant pour cette jalouse sur pattes, ce fut qu’elle le repoussa violemment « Va te faire foutre toi ! Fous-moi la paix ! » en manquant de le faire tomber en arrière. Voyant cela, le collègue en question ainsi que d’autres qui passaient par là la regardaient avec de gros yeux, désapprouvant son langage et son comportement, l’invitant même à se calmer pour les plus calmes et doux d’entre-eux qui eut droit au même traitement « Foutez-moi la paix putain de merde ! » hurla Sakura, avant de se sauver en direction de la porte de sortie pour aller en pause surement, pestant sur son passage en ne manquant pas de bousculer quelques clients et collègues au passage.
Ce léger grabuge ne perturba pas ce qui se passait sur la piste de danse, les gens continuant à se déchainer au rythme de la musique sans avoir entendu ni vu le spectacle qui se passait au bar ou contre la poutre, du moindre pour une grande majorité des personnes présentes sur la piste. Quant à la petite discussion intime entre copines, après que celle-ci fut terminée, Rubis ria un peu gênée avant d’esquisser un beau sourire en regardant timidement Emily, venant à frotter son nez contre celui de son amie comme un petit animal tout en fermant les yeux quelques instants en faisant cela, avant de demander d’une voix douce mais plus timide.
« Est-ce que l’on retourne danser ? Ou préfères-tu retourner à table ? Peut-être que ce pauvre Achilles s’ennuit tout seul ? »
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Aurais-je embrassé Rubis en sachant parfaitement que sa petite collègue nous observait comme l’obsédée qu’elle était et pour porter un gros coup à ses petites illusions et lui démontrer c’était qui le patron ? Possiblement. Je suis pas nécessairement une personne violente dans la vie, mais s’il y a bien une chose que je fais correctement, c’est que je peux faire amèrement regretter les gens qui me manquent de respect. De fait, normalement, je l’aurais ignorée, et ses passions silencieuses auraient pu poursuivre sans que je pense même à m’en mêler, mais quand on déclarait les hostilités, il ne fallait pas se surprendre que l’offensé, à son tour, prenne l’offensive, et dans ce cas, l’offensé, c’était moi, et que oui que j’allais contre-attaquer.
À travers la salive de Sakura, je peux goûter son amertume et sa colère ; comme une petite voix dans ma tête qui me murmure les pires paroles qu’elle pensait ou qu’elle disait, voir même pensait dire. Je sentais ses vagues de colère, la douleur qu’elle s’inflige à elle-même, et surtout ses éclats envers ses collègues, rapidement suivi par un sentiment d’envie qui serait rapidement, et je le savais d’expérience, serait remplacé par un sentiment de honte lorsque ses sentiments cesseraient de brûler aussi fort ; parce qu’elle se rendrait compte qu’elle n’a aucune raison de croire que Rubis pourrait être intéressée par elle.
Et par celle de Rubis, que j’ai cueilli à l’instant bien directement et que j’ai dégluti entre deux ballets de langue digne de Pyotr Ilyich Tchaikovsky et de son casse-co—euh, Casse-Noisettes, je ressens son émoi, sa surprise et, soyons honnêtes, car on parle de mes baisers, probablement un peu échauffée dans la région prénatale.
Elle me demande alors si cela veut dire qu’elle était attirée par les femmes, et bien que je me serais fait un plaisir de lui briser sa fantasie, ce n’était pas nécessaire, et je ne voulais pas non plus encourager l’idée que de simples baisers, aussi agréables fut-ils, suffisaient à confirmer l’orientation sexuelle d’une personne. J’suis peut-être un connard de l’avant-guerre, mais j’suis quand même très branché, moi ! J’écoute ce que me disent mes psys, entre deux fellations.
– Ca veut dire que dalle, Ru’, que j’lui dis en lui faisant un autre baiser du bout des lèvres sur les siennes. Ca veut juste dire que je sais m’servir de ma langue. Allez, viens là, ma belle, et profite un peu.
Et je reviens à l’assaut, ignorant un peu ses questions qui, je dois l’admettre, ne m’intéressent pas en ce moment. Je prends sa bouche en otage, et je me presse à elle, l’embrassant de plus en plus lascivement, ignorant sciemment une audience, qui, de toute façon, était bien plus préoccupée par son propre plaisir à sauter et à chanter à tue-tête qu’à ce que deux filles se faisaient dans l’ombre. Ce qui m’Intéresse, c’est de savoir jusqu’où je pouvais pousser la chose avant qu’elle ne soit inconfortable. Je devine sa curiosité, cette excitation d’avoir peut-être découvert quelque chose de nouveau à son propre sujet.
Cet échange de langue et de salive, je le fais durer autant que possible, parce que je sais que je peux me le permettre. Si elle proteste, je prend de nouveau sa bouche en otage ; je n’ai pas besoin d’entendre ses accès de confusion et d’embarras, et si je ne la moleste pas là, maintenant, c’est bien parce que je suis conscient que, malgré tout, cela restait son lieu de travail, et donc pas l’endroit le plus adapté à ce que je comptais lui faire prendre.
Elle semblait avoir un certain intérêt pour Seto, et donc, Michael et Achilles se font rapidement violence, prétextant avoir des urgences de travail pour le second, et un rencart à aller honorer pour le premier. Seto, je le sais, n’ira pas loin. Même qu’une fois que j’arrête de foutre ma langue dans la glotte de cette pauvre Rubis, il finit par s’approcher et, alors que je l’agrippe par la ceinture, je pose un baiser sur sa joue barbue.
– Tu vas bien aller nous chercher des verres, hein, Seto ?
– Assurément, Emily.
– ‘kay. On va t’attendre sur la terrasse, alors ~ Rubis a l’air d’avoir besoin de prendre de l’air. Ah, et dit au propriétaire que je vais le priver de son employée pour la soirée.
Pas que Rubis en sache quoi que ce soit, mais comme Seto, le propriétaire était une de ces personnes qui avaient fait l’erreur de ne pas vérifier ce que j’avais glissé dans leur verre et qui, après s’être gorgé de quelques gouttes de sang, ne pouvait guère m’opposer quoi que ce soit que je ne désirai.
Je pose un autre baiser sur la joue de mon Seto, puis je prend la main de Rubis et je l’emmene à l’étage, puis vers la terrasse/balcon qui donnait sur la rue. Il n’y avait personne dehors à cette heure, sauf peut-être deux jeunes qui se roulaient discrètement des galoches dans un coin, et donc qui ne ferait guère attention à ce qu’on se disait.
Donc, je pousse Rubis jusqu’à la rambarde large, et je me poste à côté d’elle.
– T’as jamais embrassé un ex ? Ma pauvre ! T’as quoi, maintenant ? 23 ? Non… 24 ans ? Si tu continues, tu vas me dire que t’as jamais baisé !
Et je pointe ses seins du regard avec un petit geste du menton.
– Me dis pas que personne n’a fait danser les jumelles auparavant, quoi ! Allez, sois honnête ; t’es pas passée à côté de ça ! Non parce que sinon, je ramène Seto et on va chez toi pour corriger le coup !
Alors, je dis pas que le cul, c’est forcément nécessaire. Cependant, Rubis, elle est pas asexuelle, que je sache ! Ni asexuée ! Donc il n’y a pas de raison pour laquelle elle n’a pas fait des saloperies ! Surtout qu’avec sa petite mine, c’est sûr qu’il y a au moins un de ses petits comparses du lycée qui a dû essayé de lui mettre la main au cul avec une stratégie plus élaborée que… ben… lui mettre la main au cul.
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Rubis écouta attentivement Emily qui lui répondit et la rassura sur le fait que si elle trouvait cela agréable de l’embrasser, c’était pas qu’elle aimait les donzelles mais qu’elle avait juste affaire à une personne qui savait très bien se servir de sa langue. Un peu soulagée mais quand même un peu intimidée de la situation, la demoiselle haussa un sourcil en entendant son amie l’inviter à revenir l’embrasser, venant donc la chercher pour reprendre leur danse buccale, faisant rougir l’albinos qui n’eut point le temps de répliquer et se fit embrasser à la vitesse de la lumière.
Plusieurs baisers langoureux fut échangés durant plusieurs minutes. La demoiselle à la chevelure de neige se laissa aller à cela, frissonnant même sous les baisers que lui prodiguait Emily, venant à en avoir même chaud par moment autant à cause d’eux que du corps bien blottie et collé contre elle de son amie.
Mais cela la rendait aussi un peu confuse sur la chose, se rappelant par moment que c’était son amie qui était en train de l’embrasser là quand même ! Rubis tenta parfois d’essayer de dire quelque chose dans ces moments-là afin de protester gentiment, mais, elle se faisait taire par la bouche d’Emily sous ses délicieux assauts buccaux, la poussant de nouveau à se laisser aller malgré elle sous chacun des baisers qu’elle lui offrait et qui lui plaisait malgré tout.
Puis quand la séance bisous-bisous fut finie, la soirée poursuivit son cours de nouveau, avec quelques invités faussant compagnie à la jolie albinos et la belle brune. En effet, Michael et Achilles vinrent informer les demoiselles qu’ils se devaient de partir, les saluant avant de disparaître dans la foule de gens sur la piste de danse. Quant à Seto, il resta avec elles, se faisant alpaguer par Emily qui lui baisa la joue avant de lui demander d’aller leur chercher un verre et de les rejoindre ensuite sur la terrasse à l’étage. Mais la dernière phrase de la brunette surprena Rubis, l’entendant rajouter à ses demandes d’aller prévenir son patron comme quoi elle se ferait kidnapper pour le reste de la soirée, faisant cligner des yeux d’étonnements la demoiselle qui se disait que son patron risquait de ne pas apprécier la chose mais qu’il ne protestera surement pas, lui offrant ainsi une belle opportunité pour mieux se venger sur l’albinos plus tard et lui faire « accepter » une de ses demandes d’extra avec des clients.
Intérieurement la belle demoiselle en détresse soupira rien que d’y penser. Puis elle relativisa ensuite, se disant que de toute façon tant qu’elle bosserait ici, elle n’aura pas le choix d’accepter parfois ses demandes avec son chantage infâme quand elle lui refuse trop de fois celles-ci justement, sinon elle se retrouvera sans boulot et avec une belle publicité qu’elle ne pouvait pas se permettre pour le moment tant qu’elle n’avait pas de solutions, à supposer qu’il y en ait une un jour.
Mais Rubis chassa tout cela de sa petite caboche, voulant rester joyeuse pour le restant de la soirée. Elle décida donc de mettre ses soucis de côté pour profiter de la soirée qui s’annonçait avec son amie et son associé, avant de se laisser traîner par la main d’Emily en la suivant à l’étage pour se poser ensuite sur la terrasse avec balcon, avec vue sur la rue et deux petits jeunes gens en plein bécotage, faisant rougir Rubis qui détourna le regard ailleurs, un peu gênée de les avoir vue avant de reporter son regard vers Emily quand elle se mit à parler, faisant rougir de plus belle la demoiselle par ses propos.
« Je… J’ai 24 ans oui… Et je… Si si, je… J’ai déjà embrassé, on… On m’a déjà embrassé aussi hein, ce… C’est juste que j’ignorais que les baisers langoureux s’appelaient « baiser à la française » en fait… Et puis jamais personne ne m'avait embrassé comme toi… Ça… Ça m’a surprise… » bafouilla-t-elle toute rouge en se frottant la nuque devenant encore plus gênée, en détournant le regard vers le sol « Et si, je… Si ! J’ai déjà fait l’amour, on m’a déjà… Enfin, tu vois quoi ! Je… Je suis pas si naïve que ça Emily… »
Ajouta-t-elle d’une toute petite voix fluette toute timide en se pinçant les lèvres, relevant doucement son regard vers sa belle amie, les joues encore plus rouge qu’un magnifique coquelicot, continuant toujours à caresser son cou en douceur comme elle le faisait à chaque fois qu’elle était gênée, avant de poser son regard vers ses voluptueux seins en repensant aux mots de la petite brunette.
« Je… Heu… On appelle la poitrine « des jumelles » ? » des yeux clignotants et interrogateurs sur sa poitrine généreuse, redressant lentement son regard vers Emily « Et… Qu’est-ce que tu entends par danse ? Tu veux dire… Heu… Lorsqu’ils bougent quand je fais l’amour ? Ou… Tu parles quand… Heu… Quand… Tu sais, quand… Quand on fait une fe-fe-fe-felation parfois et que… Heu… Le… Heu… Le pé-pénis on le met entre les deux seins ? »
La jolie albinos avait à présent le visage entièrement rouge comme si elle venait de passer dans un four, ne cessant un instant de caresser sa nuque en regardant son amie tout en attendant patiemment sa réponse, espérant ne pas paraître trop neuneu ou idiote à ses yeux à cause de ce qu’elle était : une demoiselle douce et naïve, un peu trop innocente et rêveuse, qui en plus parlait avec un certain langage qu’on avait parfois l’impression qu’elle était un peu vieux jeu ou qu'elle n'était pas des petits gens si on peut dire. Peut-être que c’était aussi un héritage de sa passion pour les livres et de son métier à la librairie ou aussi car ses deux parents étaient des scientifiques, donc ils devaient avoir un certain langage à la maison, allez savoir. Dans tous les cas, ça lui donnait vraiment des allures d'extraterrestre à ne pas s’exprimer comme les jeunes gens de son âge et à être si ingénue, mais ça faisait sûrement partie de son charme aussi non ?
Le temps que les deux copines discutent ensemble et que Rubis améliore son phrasé sur sa culture sexuelle auprès d’Emily, Seto revint enfin près des demoiselles en leur apportant chacune un verre. L’albinos se saisissa avec délicatesse du verre que lui tendit le séduisant brun, lui adressant un beau sourire au passage pour le remercier tout en inclinant doucement sa tête, reportant ensuite son regard vers la belle brune en lui souriant à elle aussi. Puis la demoiselle leva timidement son verre pour les inviter tous deux à trinquer, mais ils furent interrompus par des bruits dans la rue. Les petits jeunes qui se bécotaient un peu plus tôt avaient décidé de passer à l’étape supérieure, commençant à se caresser puis à faire leur petite affaire tranquille sans se douter un instant qu’ils étaient peut être observer.
« Heu… Je… Je pense que… Qu’il serait peut-être judicieux de… Rentrer à l’intérieur et envisager d’y poursuivre la soirée ou d’aller ailleurs alors… Non ? »
Chuchota Rubis en regardant ses deux compagnons de soirée, détournant le regard de la ruelle vers le toit du bar, posant ses lèvres contre son verre sans le boire, avant de regarder timidement Seto et Emily en attendant leur réponse, alors qu’un autre genre musical était entrain de se jouer dans la rue en leur parvenant un peu plus aux oreilles.
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Alors, je m’attendais à une réponse à la con, du genre « Ah mais j’ai eu des relations sexuelles ! » ou un truc du genre, comme toute personne normale, mais ce que Rubis me déballe, c’est littéralement le plus soudain condensé de sa vie personnelle que j’me suis jamais attendu à entendre, et alors qu’elle me parle de pipe et de branlette espagnole, je la regarde avec la plus énorme paire de billes que j’ai fait de toute ma vie.
– Alors, lui dit-je en ravalant un peu ma surprise. T’es peut-être pas naïve, mais j’commence à croire que t’es peut-être une salope cachée sous des airs seins… euh.. saints. Et pour répondre à ta question, ma grande ; maximum, je te parlais du mouvement, ouais, ou peut-être un massage. Mais je vois que j’m’inquiétais pour rien ; je me demande jusqu’où t’es allée, maintenant, avec ton bâtard d’ex.
Et pour une fois, je dois admettre que mon intérêt pour ce que pouvait baver cette sainte-nitouche à bonnet DD venait de grimper en flèche ; quel autre secret se cachait donc dans cette petite mémoire de p’tite femme ? Et qui d’autre le savait ? Est-ce qu’elle se pait ma gueule depuis des mois ? Non, sans doute pas ! Je l’aurais vu, si ? Si ?!
J’allais lui poser encore plus de questions quand Seto réapparut, et pour la première fois de toute la soirée, cette fois-ci, j’ai eu une envie féroce de lui en coller une. Comment osait-il interrompre la conversation la plus passionnante de la soirée ? Et tout ça pour une paire de verres, en plus. Je prends mon verre et je crois que je devais le regarder bien fixement, parce que Seto me lance un coup d’œil, puis un vers Rubis, et encore une fois vers moi. Et le tout ponctué des sons de galoche que les deux hormonaux cachés derrière le pseudo-yakuza, qui commençaient sérieusement à me taper sur le système.
– J’interrompe quelque chose ? demande-t-il au bout d’une seconde.
– Heu… Je… Je pense que… Qu’il serait peut-être judicieux de… Rentrer à l’intérieur et envisager d’y poursuivre la soirée ou d’aller ailleurs alors… Non ?
– Ah… oui, sans doute. Mais je crois qu’ils commencent à remballer à l’intérieur. Apparemment, il y a des disputes au sein du personnel.
Je ne dis rien.
Je suis curieux. Je veux en savoir plus sur Rubis. Et maintenant, je vais être honnête, j’ai envie de voir jusqu’où elle va, si ses hésitations sont jeté aux vents.
– Bon, bah, on va chez moi, alors.
Seto me jette un coup d’œil surpris.
Je lui en renvois un autre.
Il comprend immédiatement que, par « chez moi », j’entends bien sûr « chez lui », parce que… ben, j’ai pas de chez-moi, après tout. Un jour. Mais c’est dur de faire du fric dans cette ville de merde. Y’a toujours une raison ou une autre pour le perdre ; si c’est pas la coke et les putes, tu te fais littéralement dévaliser, ou hacker ton compte en banque. Tu t’en sors absolument jamais. Pas étonnant que la criminalité est aussi élevée ; ils essaient tous de compenser pour les pertes engendrées par les coups fourrés que d’autres merdes comme eux leur causent. Et du coup, ils s’en sortent pas.
Il regarde Rubis et lui adresse un sourire rassurant.
– Il y a quelques chambres d’amis, et ce sera surement plus agréable de commencer le week-end avec des amis que seule à la maison, non ?
Pas que je comptais lui laisser le choix, de toute façon. Je lui attrape le bras et je m’approche de son oreille avant de souffler doucement dedans ;
– Allez, quoi. J’suis sûr que si on joue nos cartes comme il faut, on va pouvoir voir Seto sans sa chemise. Imagine ; beau, grand, musclé, viril, et il peut même faire ce truc avec ses pectoraux. Sisi.
Je m’approche encore plus, et bien silencieusement, je lui dis.
– Et peut-être qu’il fera danser les jumelles~
*** Description de l’appartement de Seto Emily ***
L’appartement d’Emily se trouve au cœur de Seikusu, dans le quartier légèrement plus huppé de la ville, et au sommet d’un petit immeuble à huit logements. Il est d’ailleurs le seul appartement jouissant de quatre chambres, ce qui était relativement exceptionnel dans la ville pour le mentionner ; Seikusu était une ville principalement orientée vers la carrière et l’industrie, ce qui faisait que les appartements étaient rarement de grandeur suffisante pour abriter une famille. Mais les gens comme Emily savaient se procurer les belles choses, surtout quand Seto était celui qui payait la facture.
La pièce principale est un espace ouvert qui s’étend sur environ trente mètres par douze, avec un grand salon, une petite salle à manger et une cuisine en une pièce, bien que la cuisine soit séparée du reste par un paravent. Une grande baie vitrée laisse entrer toute la lumière de la ville (et du voisinage) dans la demeure, ce qui laisse les arrivant voir leur environnement avant même que les lumières ne soient allumées. Contrairement aux fenêtres habituelles, ce n’était pas un panneau de tissu qui couvrait la fenêtre lorsque les occupants visaient l’intimité, mais un panneau de fer qui couvrait complètement la fenêtre, empêchant toute lumière solaire de passer, parce qu’Em ne voulait pas finir en tas de cendre.
Les chambres, en elles-mêmes, sont plutôt insignifiantes, avec un grand lit de draps blanc et quelque mobiliers pour que les invités puissent s’y installer pour un temps sans devoir laisser leur bagage trainer au sol, bien que la troisième fasse également office de bureau de maison, avec un ordinateur qu’Em n’a jamais vu Seto utiliser. La chambre principale, donc celle de Seto, par contre, était richement décorée, avec un grand lit king-sized, sur lequel reposait probablement le matelas le plus confortable du monde.
La seule chose qui montrait qu’Em résidait ici, c’était le fait qu’il y avait du linge à lui qui trainait un peu partout, et comme c’était vendredi et que la ménagère ne passait pas avant lundi, elle n’avait probablement pas eu le temps de nettoyer. Pas qu’elle l’aurait fait sans chigner. Em privilégiait le canapé, et compte tenu de la grande couverture qui reposait sur celui-ci, ainsi que le gros oreiller qu’il avait surement piqué dans une des chambres, c’était probablement là où il dormait quand il le pouvait.
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Tandis que Rubis était aussi rouge que ses prunelles écarlates, son regard timide et gêné jouait du yoyotage entre le sol et son amie, au rythme de sa main glissant et caressant sa nuque, après les déclarations qu’elle venait de faire, le tout saupoudrer de quelques questions par rapport aux mots de la belle brunette qui l’avait intriguée.
Et alors qu’Emily reprit enfin la parole, la jolie albinos ne perdit pas d’un millimètre sa jolie teinte rougeâtre de son visage, ses yeux clignotant autant de surprise que de gêne en l’écoutant, manquant même de s’étouffer par moment en l’entendant lui dire qu’elle cachait peut-être une salope sous ses airs de sainte. Les lèvres pinçaient et le regard presque fuyant car elle ne savait plus où se mettre, la demoiselle à la chevelure de neige commença à jouer avec les mèches de ses cheveux qu’elle entortilla avec ses doigts au fur à mesure qu’elle écoutait son amie, avant de se stopper d’un coup en l’entendant se questionner sur son ex.
Le regard légèrement tremblant et troublé tandis qu’il se perdait dans le vide, Rubis déglutissa légèrement en fermant les yeux un instant, retirant sa main de ses cheveux pour venir passer ses bras autour d’elle en soupirant intérieurement.
Parler de son ancien fiancé mettait souvent la demoiselle un peu mal à l’aise, car c’était compliqué. Il fallait dire que la vie qu’il lui avait offerte et imposait n’était pas des plus banales, dans laquelle tout n’était que soumission et brutalité. C’était à cause de lui qu’elle connaissait toutes ces choses qu’elle avait dit un peu plus tôt à Emily, toutes ces choses qu’elle avait dû faire contre son gré, au risque de recevoir des coups jusqu’à l’évanouissement, coups qu’elle recevait quand même car il arrivait fréquemment à l’albinos de se rebeller et essayer de fuir tout cela. Mais c’était le genre de chose dont elle n’avait jamais parlé à qui que ce soit, en tout cas pour le moment.
Même si ce type était mort depuis des années maintenant, il continuait malgré tout de la hanter dans ses cauchemars et il était responsable de ce qu’il lui arrivait aujourd’hui dans ce bar, avec ce patron qui connaissait son secret si on pouvait dire et la faisait divinement chanter avec quand il avait besoin de ses services.
« Je… Je dirais que je suis allée loin avec lui ? » répondit-elle d’une petite voix presque étouffée, semblant se questionner elle-même au passage, alors qu’elle caressa doucement ses bras avec ses mains enlaçaient autour d’elle, les yeux toujours fermés « Mais… Je… Je te jure que je ne suis pas une salope Emily… Je te promets que je ne suis pas comme ça… »
La voix légèrement tremblante mais toujours aussi basse voir presque imperceptible à entendre, la demoiselle arrêta doucement de caresser ses bras, laissant retomber ceux-ci le long de son corps doucement, les passants ensuite devant elle alors qu’elle se laissa doucement tomber contre la rambarde du balcon. Et tandis qu’elle rouvra lentement ses yeux dans lesquels une faible lueur de tristesse était venue s’installer avant de disparaître pour laisser la place de nouveau à la gêne et la timidité dans son regard si doux, Rubis regarda son amie quelques instants avant d’esquisser un faible sourire tout timide qui termina par un très léger rire gêné.
Mais l’instant papotage dût prendre fin avec l’apparition du beau Seto et des verres qu’il apporta à ces « dames ». Et alors que Rubis pouvait admirer l’échange de zieutage entre Emily et le séduisant brun, se demandant au passage si son amie qui regardait cet homme avec tant d’intensité avait peut-être des vues sur lui, elle fut interrompue dans ses réflexions à cause de la bruyante musique qu’un jeune couple en plein galochage sur le chemin du tripotage XXL était en train d’offrir à leurs innocentes oreilles.
Après un petit échange sur le balcon/terrasse du bar entre les trois joyeux lurons, la décision de poursuivre la soirée ailleurs afin de fuir le spectacle de jambes en l’air qui pointait son nez à l’horizon fut prise, Emily annonçant qu’ils iraient donc chez elle pour cela.
La jolie albinos lança un petit regard à la belle brunette, se demandant bien à quoi pouvait ressembler l’appartement de son amie, n’étant jamais allé chez elle. Cela étant dit, elle non plus n’était pas encore allé chez elle, il faudra qu’elle pense à l’inviter un de ces jours se disait-elle dans sa petite caboche. Perdue de nouveau dans ses réflexions, Rubis en sorta en entendant la douce voix de Seto qui la rassura sur le fait qu’il y avait plusieurs chambres et que cela serait surement plus agréable de passer le début du week-end avec des amis que plutôt seule.
Son regard tournait vers le séduisant brun, la petite blanchette lui adressa un joli sourire en hochant la tête. Mais alors que la demoiselle s’apprêta à lui répondre une banalité du genre « Oui, ça serait plus agréable et plaisant. », Rubis senti son amie se rapprochait d’elle pour venir lui chuchoter des choses à l’oreille qui firent revenir au galop le rouge sur ses joues. Et alors qu’elle tenta de boire quelques gorgées pour essayer de camoufler son visage teinte coquelicot, elle manqua de s’étouffer en entendant Emilly lui dire que Seto pourrait peut-être faire danser les jumelles.
« Je… Kof kof ! Je, excusez-moi, je… J’ai avalé un peu de travers… » n’étant pas douée pour le mensonge et étant vraiment nature, Rubis avoua avoir avalé de travers mais sans préciser bien sûr la raison, avant d’ajouter en toussant un peu pour retrouver sa voix « Je serais ravie de passer le début du week-end en votre compagnie alors et de découvrir l’appartement d’Emily par la même occasion. »
Un petit sourire aux lèvres, Rubis éloigna doucement le verre de son visage encore légèrement rosé à cause des paroles de la brunette. Et alors qu’elle jeta un regard timide à son amie avant de regarder de nouveau Seto, l’albinos esquissa un beau sourire en les regardant tous les deux en hochant la tête tout en levant son verre pour les inviter à s’enfiler cela cul sec, afin de pouvoir filer ensuite dehors pour se rendre chez Emly.
Une fois les verres vidés et qu’ils se faufilèrent ensuite à l’intérieur dans le but de sortir de l’établissement, la demoiselle à la chevelure de neige en profita pour saluer ses collègues qui étaient encore présents en leur souhaitant une bonne soirée, avant de disparaître avec les deux bruns à ses côtés dans l’ouverture de la porte du bar. Puis à l’extérieur, ils prirent ensuite un taxi attrapait à la volée par le beau Seto et ils purent donc se rendre chez Emily très rapidement sans avoir à marcher dans les rues, ce qui n’aurait pas dérangé notre petite demoiselle adepte de balades et de marches nocturnes cela étant dit.
Arrivé chez Emily, Rubis ne put s’empêcher de remarquer que son amie habitait les beaux quartiers et que c’était aussi calme que le quartier dans lequel elle habitait, sauf que pour sa part elle était plus vers l’extérieur de la ville que dans son centre contrairement à la brunette. L’immeuble avait l’air comme neuf et tout semblait sécurisant à l’intérieur, puis ça sentait divinement bon les fleurs dans le hall, ce qui ne déplaisait pas à la demoiselle qui adorait les odeurs florales qui lui rappelait la nature et quelque part aussi son chez-elle lointain.
Une fois l’ascenseur prit et arrivé au 8e étage, la demoiselle suivit toujours sagement ses deux compagnons de ce soir, avant de finir par rentrer dans un grand appartement, qui se vu offrir un tour du propriétaire par Seto qui paraissait le connaître par cœur, ce qui amusa grandement Rubis qui se mit à le taquiner gentiment.
« On pourrait presque croire que c’est chez vous Seto, vu comment vous le connaissez si bien cet appartement… » un doigt sur les lèvres en le regardant, un petit air intrigué au visage en passant une main dans ses cheveux pour remettre quelques mèches en place « Vous devez rendre souvent visite à Emily j’imagine. Ou peut-être que vous cohabitez ensemble ? »
Cette idée venait tout juste de traverser l’esprit de l’albinos, qui se disait que cela était fort possible vu le prix des loyers de la ville. Et alors qu’elle songeait à cela, retournant sa petite bouille intriguée vers Emily, Rubis la regarda avant d’esquisser un petit sourire, attendant autant sa réponse que celle de Seto.
Puis, une fois le mystère résolu (ou non) après la visite guidée, Rubis regarda la belle brunette et le beau brun tour à tour, avant de leur adresser un beau sourire en continuant de jouer avec ses cheveux timidement.
« Alors… Quel est le programme de la soirée ? Si vous avez besoin de quelqu'un pour faire des cocktails, je… Je sais en faire quelques-uns… J’ai un de mes collègues qui m’a appris deux trois petites choses, si jamais vous en avez envie, dite-le moi ! »
Une petite voix enjouée, un beau sourire aux lèvres, la demoiselle était là toute sage et debout au milieu du salon avec eux, les regardants tous deux tour à tour en attendant leurs réponses sur sa proposition de leur concocter une boisson, mais surtout sur la suite de la soirée, ne pouvant s’empêcher de repenser aux mots d’Emily avant qu’ils ne quittent le bar, faisant rougir comme une pivoine Rubis qui détourna parfois le regard en se caressant la nuque, tentant de ne pas penser à cela pour faire redescendre le rouge de ses joues qui lui donnait un peu chaud malgré elle.
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– On pourrait presque croire que c’est chez vous Seto, vu comment vous le connaissez si bien cet appartement… Vous devez rendre souvent visite à Emily j’imagine. Ou peut-être que vous cohabitez ensemble ?
Je jette un coup d’œil sur Seto, et je le prends de cours pour qu’il ne se retrouve pas dans un mensonge qu’il ne gardera pas en tête de toute façon une fois quelques verres alignés. Pas qu’il soit moins malin qu’un autre, mais on dirait que presque que, par habitude, il est trop honnête pour son propre bien, et en ce cas-ci, maintenant qu’on a attiré Rubis dans notre repaire, je compte bien l’entourlouper bien comme il faut, et c’est pas Seto qui va y arriver.
– Alors, ouais, il passe pas mal de temps ici. Quand il vient à Seikusu, quoi, ou quand il s’ennuie de la pauvre petite Emily qui est toujours toute seule~
Même sans que je le regarde, je le sens presque rouler des yeux dans l’ombre.
Seto est ma goule, et les goules, bien qu’ils perdent beaucoup de leur naturel envers leur domitor, restaient quand même des humains avec leurs émotions propres. Si Seto est et sera à jamais incapable de me nuire volontairement, tant les liens que la vitae avait créé entre nous étaient maintenant bien trop forts, cela ne voulait pas dire qu’il y avait perdu tout libre arbitre. Il était encore capable d’autonomie, parce que mes besoins ne sont pas ceux d’avoir un automate à mes ordres. J’aurais pu en faire un robot, mais à quoi bon ? Il était beau, fort, riche et avait beaucoup de succès, en plus d’avoir de nombreux contacts. Ruiner tout ça pour en faire une loque servile, c’est un sort que je réserve à ceux que je hais, et Seto, je ne le hais pas.
– Alors… Quel est le programme de la soirée ? Si vous avez besoin de quelqu'un pour faire des cocktails, je… Je sais en faire quelques-uns… J’ai un de mes collègues qui m’a appris deux trois petites choses, si jamais vous en avez envie, dites-le moi !
Après un bref coup d’œil pour confirmer ma pensée, Seto se dirige vers le salon et prit place à côté de Rubis, alors que je me dirige vers le bar. Je bois pas, normalement, parce que je n’en ai pas besoin, mais Seto y reste affectueux, donc il y a un peu de tout ce qu’un bartender pourrait vouloir ; de la vodka, du rhum, de la tequila, du gin, de la crème irlandaise, du whiskey, du cognac, des sirops, et dans un frigo, il y avait même différent types de jus. Rien de bien bio, c’est juste pour de la saveur, mais même. Pour Rubis, je choppe une bouteille de grenadine, une bière, des cerises au marasquin, du sirop à la cerise et, avec des mains plus ou moins expertes, je mélange le tout. Pour Seto, rien de plus simple ; il y a une grande bouteille de saké, et pas le truc qu’on trouve au supermarché, hein, c’est une bouteille de saké artisanal, parce que s’il y a bien une chose que Seto déteste, c’est le saké de grande production. Je lui verse un verre, puis je reviens vers les deux.
Pendant mon absence, semblerait que Seto avait pris la peine d’expliquer le programme.
– Eh bien, avait-il dit avec son sourire charmant habituel. Le programme de la soirée, c’est juste de passer un bon moment. Emily dit que tu travailles beaucoup, sans vraiment prendre de temps pour toi, donc profite de notre présence pour te changer les idées.
Je passe devant eux, et je me penche pour poser les verres sur la table, avant de regarder Rubis.
– Faut bien, cette pauvre petite chose n’oserait pas prendre une journée de congé si on ne lui cassait pas un bras. Et encore là, elle trouverait un moyen de se faire convaincre d’aller bosser. Ah, et de la musique, ouais ! de la musique !
– Tu savais qu’Em chantait ? dit soudainement Seto.
D’instinct, je tourne la tête vers Seto, parce que pourquoi il parle de ça, lui ?
Il indique le micro posé sur le meuble de la télévision.
– Emily a passé quelque temps aux États-Unis et en Allemagne. À une époque, elle voulait être artiste-chanteuse.
– Oh, ta gueule, lui dis pas ça ! que je réponds.
– Et elle a même fait quelques chansons sous des pseudonymes.
– C’est pas vrai !
– Même qu’il y a trois ans, elle faisait la tournée avec Black Lips, et elle avait même remplacé certaines chanteuses et même certains chanteurs pendant leur performance.
Je ne rougis pas, à défaut d’avoir le sang qu’il me faut pour le faire, mais je fusille Seto du regard ; et lui, il sourit, parce qu’il sait, ce connard, que j’aime chanter, mais pas devant les gens. L’avantage d’être ce que je suis, c’est que ma voix est très modulable, et donc chanter est facile. Cela ne voulait pas dire que j’avais nécessairement envie de me foutre dans la merde.
– Allez, Emily, ne fais pas un menteur de moi, montre-lui.
Je continue de le regarder, puis je regarde Rubis, et encore Seto, avant de grommeler quelque chose à voix basse, et je me dirige vers le décodeur, lequel était également branché au micro et à des amplificateurs. Je me penche bien bas, ce qui laisse amplement le temps à Rubis de voir la naissance de mes fesses sous ma jupe, et je règle les paramètres de la machine, avant d’y glisser un disque sans écriture, et de lancer une chanson sur le disque (https://www.youtube.com/watch?v=SQNtGoM3FVU&pp=ygUNamluamVyIHBpc2Nlcw%3D%3D).
– J’te jure que si tu me le fais regretter, Seto…
– Chante, allez !
Je roule des yeux et je prête donc ma voix à la chanson. La mélodie, douce, me vient naturellement, et j’écoute attentivement les signaux musicaux pour arriver à y glisser ma voix, apportant le micro à mes lèvres.
“ Step forward and meet a new sunrise
A coward is shivering inside
Today I'll be a friend of mine
Who swallows suffering with smile”
Du coin de l’oeil, je remarque le genou de Seto qui s’approche de celui de Rubis, et je le vois même approcher sa main de son épaule, et de l’enlacer plus près. Je m’approche donc du duo, puis je place mes jambes de chaque côté de celles de Rubis, avant de grimper sur elle à califourchon, une main sur son épaule, l’autre au micro.
“ I drew a different reality
With unconditional loyalty
Ego hardly can be piqued
'Cause I'm selfless”
Je m’approche un peu d’elle, frôlant son corps du mien, pressant mon buste au sien, avant de renverser la tête alors que la guitare se lance, et de ma gorge jaillit une voix gutturale et sauvage.
“Scale armour blaze!”
Je me penche sur Rubis, et je lui caresse la joue de la main sur son épaule.
« Virgin innocence ! »
Et je continue la chanson, et je m’adonne à ma performance. Putain que c’est bon. Putain que j’aime faire résonner ma voix. J’aime tout. Et je sens l’énergie monter en moi. Mes cheveux se balancent librement, mon corps se mue, et j’ai envie de brûler. J’ai chaud. Tout en étant sur Rubis, ma main quitte sa joue et se pose sur la cuisse de Seto, d’abord près du genou, et après un peu plus haut.
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Après la petite visite guidée offerte par les soins de Seto à Rubis, celle-ci ne put s’empêcher de taquiner légèrement le séduisant brun en lui faisant remarquer qu’il connaissait bien les lieux. Et alors qu’elle songea ensuite à une possible cohabitation entre lui et Emily, la jolie albinos passa son regard de l’un à l’autre en partageant cette pensée, écoutant attentivement la réponse de la belle brunette qui suivit à ses interrogations.
« Awwwwwwww… » lacha-t-elle avec douceur et compassion, posant ses petites mains sur sa poitrine attendrie en retournant son regard vers Seto « C’est vraiment très gentil à vous de ne pas laisser Emily toute seule, c’est adorable. »
Et alors qu’elle esquissa un beau sourire au bel homme à ses côtés qui lui sourit également, Rubis reporta ensuite son regard vers la jolie brune. Tandis que Seto roulait des yeux à cause d’Emily, la demoiselle à la blanche chevelure s’approcha de son amie afin de lui prendre les mains avec douceur en la regardant tendrement.
« Je suis désolée de ne pas m’être rendue compte de ta solitude Emily… N’hésite pas à passer quand tu veux au bar ou même à la librairie, on passera plus de temps ensemble pour plus que tu sois seule. »
Pendant que l’albinos caressa affectueusement les mains de la brune face à elle en étant inquiète pour elle, le séduisant brun regarda la scène stupéfait de voir la réaction de la petite demoiselle qui avait sauté à pieds joints dans le plat mensonger préparer en urgence par Emily.
Mais après ce petit moment de douces inquiétudes et tendresse, et le mystère résolu sur les connaissances si développés de Seto sur l’appartement d’Emily, Rubis retrouva sa joie naturelle et son doux sourire, venant s’enquérir du programme de la soirée tout en proposant son aide si besoin pour les boissons. À ses mots, le séduisant brun en parfait gentleman invita la jolie demoiselle à le suivre dans le salon, afin de prendre place dans le canapé tout en lui expliquant le programme. Écoutant attentivement Seto, l’albinos se mit doucement à rougir quand il lui parla des confidences d’Emily sur sa charge de travail, et le rouge sur ses joues fut encore plus intense quand la confidente en question les rejoignit pour poser les verres sur la table basse tout en rajoutant une couche à ses propos.
« Je… Heu… C’est que… Travailler c’est important et… Je… J’aime mes emplois aussi… » se caressant la nuque en rougissant en regardant le sol « Puis… Ça m’arrive des fois de prendre des congés… C’est rare oui mais… Mais… Ça m’arrive aussi… »
Essayant de se justifier alors qu’elle était toute gênée d’être vue comme une accro au travail, ce qui n’était pas totalement faux, mais cette passion pour le travail en plus de son intérêt pour était surtout pour s’occuper l’esprit.
Mais quand Emily parla de musique, Seto enchaîna direct, informant Rubis que la brunette chanter. Des yeux grands ouverts et pétillants avec un sourire radieux, Rubis reporta son regard vers son amie, la regardant avec émerveillement. Et ses mirettes admiratives furent de plus en plus pétillantes alors qu’elle lâchait des « Wooooooow… » à chaque phrase que Seto rajoutait sur les prouesses et aventures musicales de la belle brune, trouvant cela absolument extraordinaire et impressionnant. Et lorsque le séduisant brun avec son magnifique sourire invita Emily à chanter, la mignonnette blanchette regarda son amie avec un regard scintillant et un grand sourire, tapotant dans ses mains avec enthousiasme.
« Ho oui Emily ! Une chanson s’il te plaît ! Chante-nous quelque chose s’il te plaîîîîît ! »
Voyant son amie les regardait tous les deux avant de se diriger vers les appareils pour la musique, Rubis tapota de ses mains heureuse, ayant grande hâte d’entendre son amie chantait. Puis quand la musique commença à jouer dans la pièce, la demoiselle arrêta de taper dans ses mimines, redevenant sérieuse en regardant attentivement la brunette commençait à chanter et à se déhancher.
Commençant a profiter du spectacle, la jolie albinos put sentir le séduisant brun se rapprochait d’elle sur le canapé. Le contact de son genoux contre le sien la fit doucement rougir et même frémir discrètement, sa main sur son épaule fit amplifiait le rouge sur ses joues alors que son cœur commença doucement à battre la chamade, tandis que la chaleur commençait doucement à prendre possession de son corps en sentant Seto l’enlaçait.
Et cette chaleur fut encore plus forte tout comme la belle couleur rougeâtre sur ses joues quand son amie s’approcha d’elle avant de lui grimper dessus, continuant le show musical sans sourciller, caressant sa joue et son épaule tout en se pressant contre elle, faisant battre le coeur de plus belle de la naïve albinos chamboulée de plus en plus autant par cette prise en sandwich que la performance magistral d’Emily.
Tandis que la belle brunette continua son show telle un diable sortie de sa boîte, Seto lui profita de sa main jouant sur son pantalon, qui dans ses mouvements ne le laissait pas indifférent. Il en profita pour serrer un peu plus Rubis près de lui, commençant à caresser doucement son épaule tout en jouant parfois du bout de ses doigts avec quelques unes de se mèches blanchâtres qui frôlaient sa main, ce qui fit rougir de plus belle la demoiselle qui ne savait pas vraiment quoi faire, se laissant totalement faire par les deux bruns près d’elle, alors qu’elle serra timidement ses mains sur ses jambes en tirant parfois sur le tissus de sa jupe. Puis de son autre main de libre, le séduisant brun en profita pour poser celle-ci sur une des jambes d’Emily, autant légèrement échauffés par ses caresses que sa performance mais surtout par défi malicieux, voulant voir ce que son dominateur répliquera à cela alors qu’ils avaient Rubis près d’eux, dont le regard de la demoiselle était plongée dans celui de son amie qui la captivait par son extraordinaire show, même si celui-ci lui donnait de plus en plus chaud étrangement.
Coincée entre-eux deux, la mignonnette ne savait vraiment pas quoi faire ni répliquer. Jetant un petit regard rapidement à l’homme à ses côtés, Rubis put voir qu’il semblait trouver la scène divertissante, autant par le spectacle d’Emily que les réactions de l’albinos, car il la regardait avec un petit sourire amusé mais séducteur. Mécaniquement, la jolie demoiselle esquissa un petit sourire gênée en le regardant tout en riant légèrement nerveusement et timidement, son visage bien rouge comme une tomate, avant de reporter son regard de nouveau vers son amie qui dansait et chantait avec une sensualité assumée.
Continuant de jouer de ses doigts avec le tissus de sa jupe à mesure que le show de son amie se poursuivait, elle restait presque figée et se demandait qu’est-ce qu’elle devait faire dans cette situation, se disant qu’elle devait faire quelque chose mais quoi ? Bon sang, elle n’en avait aucune idée et elle se disait qu’elle devait avoir l’air d’une pauvre carpe presque morte à ne pas réagir comme ça, hormis si on comptait ses rougissements comme une réaction et des petits rires timides et nerveux.
Instinctivement, dans ce genre de situation, timide comme elle était, la belle demoiselle se serait recroquevillait en s’enfonçant encore plus dans le canapé en continuant à rire gênée. Mais son instinct lui souffla d’agir autrement, de ne pas se cacher, et c’est ainsi qu’elle arrêta de jouer avec le bout de sa jupe qu’elle commençait à froisser, et qu’elle posa une de ses mains entre elle et son amie. Puis elle la poussa doucement afin de l’inviter à se relever, se relevant avec elle, tandis que Seto enleva sa main de l’épaule de la demoiselle tout en regardant cela avec amusement, curieux de savoir ce que la timide blanchette avait prévue.
Et quand elles fut debout toutes les deux, Rubis passa ses bras autour du cou d’Emily, un regard pétillant de malice mais un sourire timide sur son visage rouge pivoine, venant poser un baiser sur la joue de son amie.
« Voilà tu as gagné, je participe au spectacle maintenant ! »
Dit-elle avec un sourire gênée en riant timidement, ayant visiblement trouver une parade pour fuir sa prise en sandwich sur le canapé, entraînant donc son amie à poursuivre son show en dansant avec elle sensuellement.
La parade de la demoiselle amusa fortement Seto qui admira la suite du spectacle et la réaction d’Emily à la surprenant prise d’action de Rubis, échangeant un regard avec son dominateur pour savoir s’il voulait qu’il se relève du canapé pour venir lui aussi participer au show et reprendre la demoiselle en sandwich ou s’il souhaitait pour le moment profitait un peu seul de la jolie albinos qui dansait avec sensualité avec et contre lui, essayant de suivre le rythme de la musique tout en se laissant doucement aller sur son tempo plus à l’aise visiblement.
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Après, chanter n’était pas complètement terrible, quand c’était avec des gens sympas. J’aurais peut-être juste préféré ne pas le faire. L’admiration des autres, très peu pour moi, même si c’est quelqu’un qui n’a absolument aucune méprise ou émotion négative à mon égard. En soi, je ne m’attendais pas à une réaction de Rubis. Rubis avait du mal à se dégourdir, comme si elle avait peur de faire quelque chose d’incorrect. Comme si elle était capable de faire quoi que ce soit qui puisse me choquer, ou encore choquer Seto qui, pour sa part, resterait indifférent même si elle lui disait qu’elle avait assassiné un être humain de sang-froid.
Autant dire, donc, que quand elle me prend par la main pour aller danser devant Seto, je suis un peu surpris, et encore plus par le baiser qu’elle me colle sur la joue. Pas autant que je l’aurais été si elle s’était de son propre chef décidée à me rouler un patin, mais quand même agréablement surpris. Et donc, on danse. On danse sur tout ce qu’on entend. On danse sur la musique, peut-être, mais franchement, c’est juste une autre excuse pour être l’un contre l’autre. Du moins, c’est ce que je vois dans ses yeux.
Seto regarde donc le spectacle pour un moment. Seto, parmi toutes mes goules, est assurément le plus patient, et le plus en phase avec mes attentes et désirs. Je crois que, si j’avais été enclin au viol et au meurtre, il aurait peut-être même été le plus dévoué à la tâche, trouvant les victimes les plus exquises et dignes d’être suppliciées par mes mains. Mais à la place, il se concentrait simplement à s’assurer que je passe des bons moments. D’où ses approches séductrices envers Rubis, d’où les mots qu’il utilisait, comme pour la pousser à perdre tranquillement ses repères et ses inhibitions.
Après un moment de danse, je regarde Seto qui se relève de son siège, sans dire un mot, et plutôt que de coincer Rubis dans un sandwich, je m’écarte pour lui laisser la place, avant de changer la chanson pour une autre. Un rythme plus latin, plus sensuel, qui permettait donc à un geste plus rapproché.
Seto pose donc une main sur l’abdomen de Rubis en la calant contre lui, fléchissant un peu les genoux et abaissant sa tête pour essayer de se rapprocher un peu plus de la demoiselle qu’il dominait aisément d’une tête et demie. Une main sur l’abdomen, l’autre dans une main, le visage près du sien, il se met à danser avec une remarquable aisance malgré sa position précaire, entrainant Rubis dans une danse presque romantique si nos intentions n’étaient pas beaucoup plus sensuelles que Rubis ne semblait le prévoir.
On joue ainsi avec elle pendant un bon moment ; on se la partage, on se l’échange, et plus la soirée s’avance, plus les verres s’entasse pour Rubis et Seto. Mes verres, à moi, sont discrètement vidés dans celui de Seto, parce que je savais que boire le moindre verre de plus garantissait un vomissement hémorragique, et je n’avais pas envie de devoir nettoyer du sang de la moquette. Ou d’expliquer à Rubis comment une personne pouvait autant vomir de sang sans en crever.
Et puis, finalement, après quelques verres, et après quelques danses, et quelques conversations, je prends Rubis à l’écart et je l’emmène dans la salle de bain pour aller se ‘rafraîchir’. En fait, ce n’est que pour démarrer la seconde partie de mon plan.
Je me glisse derrière elle et je lui murmure à l’oreille.
– Tu sais, Rubis, lui dit-je avec un sourire, ce soir, c’est ta soirée.
Et je lui mets une main sur les hanches, embrassant son cou, puis sa joue.
– Tu as été sage pendant si longtemps. Et tu as un mec comme Seto qui semble juste attendre que tu lui fasses un signe... moi, je te dis ; on retourne dans le salon, et on lui saute dessus. Tu mérites de te faire gâter par un beau mec.
Je suis peut-être pas le tentateur le plus doué, ce prix revient clairement aux Ventrues et leurs putain de regard hypnotique. Moi, tout ce que j’ai, c’est peut-être assez de talent pour forcer quelqu’un à détourner la tête, mais surement pas à faire ce que je voulais. À la place, je devais me fier au charme de Seto. Et surtout, probablement, à la naïveté de Rubis.
– Et Seto est beau, et fort… et talentueux. Je crois qu’il pourrait te faire plaisir.
Qu’est-ce qu’elle allait choisir ? Elle qui avait passé les derniers mois dans un relatif célibat, qui ne pouvait compter sur rien d’autre que le jouet qu’elle cachait chez elle pour satisfaire un plaisir qu’elle savait que seules les attentions d’un être de chair et de sang pouvait lui accorder. Ou alors, est-ce qu’elle allait s’enfermer, de nouveau, dans un monde de retenues qui la privaient des belles opportunités ? Après tout, quelles étaient les chances qu’elle tombe sur un autre mec, comme Seto, qui ne cherchait pas à se l’approprier, mais simplement à lui donner une belle nuit, sans lui faire de mal ou de peine.
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La parade de la jolie albinos avait réussie, un doux baiser sur la joue en venant enlacer la belle brunette, Rubis s’empara ensuite de son amie en l’entraînant dans une danse, puis encore une autre, et une autre puis encore une, ainsi de suite, dansant en continue en laissant les musiques défilaient une à une.
Si au début cela avait été une contre-attaque pour se sortir de son embarras, la demoiselle aux prunelles écarlates prenait vraiment plaisir à danser contre sa belle amie. Son regard plongeait dans le sien à presque en oublier si elle dansait ou non en rythme avec la musique, Rubis voulait juste profiter de ce moment où elles étaient l’une contre l’autre, se laissant porter par cet instant qu’elles partageaient ensemble, avant qu’il ne finisse quand Emily céda sa place à Seto.
Rougissant doucement en regardant le séduisant brun face à elle, la petite Blanchette esquissa un doux sourire avant qu’ils ne commencent à danser, le laissant totalement faire quand il vint se positionner derrière elle en posant sa main sur son ventre tout en se saisissant de son autre main, avant que la musique ne se joue de nouveau et qu’une sonorité latino ne les entraînent tout deux dans une danse sensuelle et romantique.
Plusieurs danses s’enchaînèrent ainsi entre eux tout comme avec la belle brunette auparavant, passant du latino à la pop, au rock et même à l’électro mais aussi l’electrojazz. Divers types de musiques se jouaient donc durant la soirée, Rubis passant d’un partenaire à l’autre, dansant parfois même avec eux deux en même temps. S’amusant et profitant pleinement de ce moment dansant qui l’éclatait totalement car elle adorait ça, la faisant oublier sa gêne et la desinhibant de plus en plus au fur à mesure que la soirée avançait, l’alcool aidant bien entendu dans cette affaire.
La soirée se déroulait bon train grâce à la danse, l’alcool et le papotage entre-eux trois, s’amusant et profitant de ce moment fort agréable et plaisant. Mais une pause s’imposait pour ces dames, Rubis se faisant entraîner par Emily à la salle de bain, histoire de se refaire une beauté mais surtout papoter.
Et ce papotage ne laissa pas de marbre notre jolie albinos qui rougissait autant par les paroles que les gestes tendres de sa belle amie, l’écoutant malgré tout avec grande attention et bien sagement, tandis que son regard était rivé sur le lavabo de la salle de bain.
« Je… C’est à dire que… » commença d’abord timidement Rubis, se pinçant doucement les lèvres, n’osant pas relever le regard « Je… Tu sais… Je… Je sais bien que c’est idiot mais tu sais que… Je rêve de rencontrer quelqu’un… Pour de vrai… Pas juste pour un soir… »
Fermant les yeux en riant gênée, la demoiselle secoua la tête à la négative, les joues encore plus rouges.
« Je veux dire par « pour de vrai », rencontrer l’amour quoi… Connaître de vrais moments de tendresse, de douceur, sincérité… Toutes ces choses tu vois… Et… » lacha-t-elle timidement en rouvrant les yeux, son regard toujours rivé sur le lavabo, esquissant un petit sourire « Et je sais bien que tous le monde n’y croit pas à ça et… Et que ce… Ce genre de chose n’est pas aussi simple… Que l’âme sœur est… Compliqué à trouver et que certaines personnes ne la trouve jamais… Et moi, je… Je me demande si un jour… J’aurais cette chance… Si je pourrais vivre cela aussi…Si je le mérite… Et… Si quelqu’un voudra vraiment de moi aussi… »
Termina-t-elle par chuchoter tout bas quand elle confia se demander si elle aura cette chance, avant de se redresser doucement ensuite tout en restant coller contre son amie, son dos contre son torse, relevant la tête en venant la poser contre son épaule, la regardant gênée à cause de tout ce qu’elle venait de dire.
« Je… Désolée de t’embêter avec mes rêves de romance ce soir… Je… Je crois que je suis un peu pompette hihi… » riant avec légèreté et timidité, son regard fuyant sur le côté quelques instants en soupirant doucement « J’ai… Tu sais… J’ai parfois peur de ne pas être fidèle à mes rêves et convictions d’amour… Quand je… Je me laisse tomber parfois dans des bras d’un homme pour un soir ou deux… Je… Je me sens l’âme d’une catin et… Je ne me sens pas digne de mériter un véritable amour… »
Fermant les yeux ensuite, Rubis frotta doucement sa tête dans le cou de son amie, esquissant un petit sourire en gardant les yeux fermés.
« Mais…J’ai envie de me laisser tomber ce soir… Je… J’ai envie de tout abandonner et tout oublier, juste un instant… Juste avoir un peu de tendresse ce soir… » ses yeux se rouvrant doucement en relevant son regard vers Emily, un petit sourire gênée sur ses lèvres « Tu… Est-ce que tu crois que c’est une bonne idée tout ça juste pour un soir ? »
Et après son beau et long monologue sur ses rêves d’amour ainsi que ses états d’âmes à son propos, Rubis redressa doucement sa tête pour la retirer de l’épaule de son amie, restant toujours contre elle de dos, la regardant dans les yeux de son regard si doux et naïf en attendant un signe ou une réponse de sa part.
Puis quand leur « petite » conversation fut finie, la jolie albinos sauta au cou de son amie pour lui faire un câlin, lui offrant ensuite un baiser sur la joue toute radieuse de nouveau.
« Merci Emily de m’avoir écouter et désolée encore de t’avoir casser les oreilles avec mes bêtises. T’es un véritable amour, merci ! »
Et après un nouveau baiser sur la joue de son amie, Rubis se saisissa de la main de la belle brunette, sortant de la salle de bain avec elle pour aller retrouver Seto au salon, qui était rester sagement à les attendre en buvant un verre en attendant le retour ainsi que la suite de la soirée.
« Désolée pour l’attente… J’espère qu’on a pas été trop longue, je… C’est ma faute désolée… » s’excusa-t-elle timidement en venant caresser sa nuque en regardant le beau brun, jetant ensuite un regard à son amie avant de reporter son regard vers Seto, se pinçant les lèvres toute timide « Vous… Je… Heu… Quel est donc la suite de notre programme alors ? » arriva-t-elle a lâcher enfin timidement, continuant à se caresser la nuque tout en passant son regard du brun à la brunette, en se questionnant sur comment aller se dérouler la suite de la soirée à présent, appréhendant un peu cette dernière même.
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Putain, je crois que j’ai jamais entendu une nana se prendre autant la tête, sauf dans les séries pour… nana. Le genre de série où la meuf rôde autour du même mec pendant quatre saisons, que t’as presque envie d’entrer dans la télé pour lui tirer les cheveux et lui frapper la tête dans le mur tellement elle rate tous les signaux ou laisse les malentendus l’éloigner de son objectif final, qui est une baise digne de ce nom. Ou « l’amour » avec un grand « A ». Rubis me fait souvent penser à ces meufs qui refuseraient un diamant si elle apprenait que, quelque part dans la chaîne d’acquisition, il était passé entre les mains d’un chef de guerre tyrannique du tier monde. L’achat est déjà fait, le mec n’en bénéficiera et n’en souffrira pas plus, et personne n’a aucune chance de savoir la provenance du bijou à moins qu’elle en parle.
Elle veut l’amour, mais elle vit à Seikusu, au Japon. L’amour est tellement secondaire que le mariage arrangé y existe encore.
– Rôh, fais-je. Allez, quoi, Rubis. Depuis quand une petite sauterie fait d’une fille une pute, quoi. C’est quoi, dans trente minutes, tu vas m’traiter d’pute ? J’ai dû baiser quatre mecs juste cette semaine. L’âme sœur, ma grande, elle va te trouver. P’t’être pas ce soir, ce soir, c’est toi, moi et Seto, mais qui sait. Et quand elle va te trouver, crois-moi, tu vas vouloir lui faire une baise digne de ce nom. Tu vas le jeter au sol, tu vas lui grimper dessus et tu vas le prendre en entier, parce que tu vas rendre ce mec complètement fou de toi et incapable de s’passer d’tes cuisses.
Je glisse mes mains sous son chemisier, jusqu’à m’emparer de ses généreux atours, et de les masser entre mes mains, comprimant la chair sous mes doigts au travers du tissu et du rembourrage de son soutien-gorge, avant de poursuivre en suçant son lobe d’oreille :
– T’as un corps parfait, Ru’. Et quel intérêt d’avoir des atours pareils s’ils ne t’accordent pas un peu de plaisir à l’occasion ? J’te dis pas de t’jeter dans des gangbangs ou de tourner dans un porno –quoi que si tu veux le faire, je connais un excellent producteur, y’a max de thunes à se faire–, je te dis juste de profiter un peu. Et pour répondre à ta question…
Je lève la main droite, révélant la culotte subtilisée de Rubis, et je la fais tomber au sol.
– Je crois que c’est une putain de bonne idée.
Elle enchaine avec un bisou sur la joue. Putain d’allumeuse, même pas foutu de me rouler une pelle. Quoi, j’suis pas assez bien pour ses quelques expérimentations lesbi– ouais, bon, j’suis pas une meuf, d’accord, mais elle en sait rien. Mais elle va bientôt le savoir. Ça, il n’y a aucun doute possible.
On retourne donc vers Seto, qui depuis avait fini encore quelques verres. Peut-être pour se donner du courage, ce qui serait étonnant vu que j’ai fait tout le travail pour lui… enfin, pour moi, principalement, mais il allait aussi en bénéficier. Et elle lui demande alors quel était la suite du programme. Et comme je sais que Seto risque de m’interroger du regard, je les prends tous les deux par la main et je les emmène vers la chambre des maîtres.
Une fois à l’intérieur, je pousse Seto vers l’avant –bouge ton cul, tocard– et je me tourne vers Rubis.
– Là, ma belle, le programme, c’est ‘Rubis prend son pied’. Tu demandes plus rien ; t’as envie d’un truc, tu le fais. Tu le prends. Tu t’affirmes, meuf, tu fais ce que tu ferais si t’avais pas constamment peur de vexer un autre.
Et j’crois que c’est peut-être la chose la plus difficile que personne n’a jamais demandé de Rubis. Mais je suis excellent pédagogue, et donc, je la pousse contre la commode, et je lui roule une pelle endiablée, fichant ma langue dans sa délicieuse petite bouche aux lèvres sucrées, en glissant un doigt sur son chemisier et faisait sauter les boutons du bout d’un doigt, révélant son soutif, mais également son buste et son abdomen. Je lève les mains, et je les glisse dans ses cheveux. Je les mêle, je défais sa coiffure, comme pour chasser sa bienséance par la même occasion.
Je la pousse contre la commode, mettant fin au baiser, avant de lui tourner le dos. Je me penche et, faisant tâche de montrer mes fesses à ma « copine », je retire mon propre sous-vêtement, puis mes chaussures, avant de m’approcher de Seto, roulant des hanches moins pour son bénéfice que celui de Rubis, pour lui montrer ce que je veux dire par "arrêter d'attendre" et "Prendre les choses en main."
Au tour de Seto d’être bousculé. Il tombe assis sur le lit. Je lui agrippe la mâchoire et je lui roule une pelle digne de ce nom. Je n’attends pas, je lui agrippe la chemise et je tire les pans ; les boutons cousus sautent et tombent en partie au sol, les autres pendant lamentablement au bout de leur fil. Je me penche et je lèche son pectoraux, avant de grimper sur le lit, passant derrière lui, et promenant mes mains sur lui. Le regard de Seto, cependant, ne lâche pas Rubis une seule seconde. Malgré mes avances, son regard n’est que pour elle. Comme si je n’étais qu’un accessoire au tableau d’homme sexuel qu’il se tâchait de dégager. Je pose mon menton sur son épaule, et je regarde Rubis par-dessus, la fixant avec un air d’invitation, tout en glissant une main plus bas, sur la ceinture du Yakuza, et la débouclant d’une seule main.
– Viens, ma belle~
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La douce et naïve demoiselle fut bien surprise de la réponse de son amie après son beau et long monologue sur l’amour et ses états d’âme qui en découlait. Rougissant autant aux paroles compatissantes et encourageantes ainsi qu’aux remontrances et compliments à son égard de la belle brunette, Rubis était plus que gênée et ne savait plus où se mettre, se laissant faire tout en écoutant son amie, son visage entièrement rougis de la situation et son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine.
Muette comme une carpe durant une grande partie de la prise de parole d’Emily, ne sachant trop quoi dire et n’osant pas comme à son habitude très souvent, la jolie albinos ouvrit de grands yeux choquée en rougissant encore plus quand elle entendit son amie lui parler de porno, ses yeux laissant transparaître un « Ho seigneur non ! » sans avoir à le dire car il était écrit en gros sur son visage. Mais son regard redevint attentif quand la belle brunette s’apprêta à répondre à sa question, la regardant lever sa main et lui montrer sa culotte, faisant ouvrir de nouveau de grands yeux surprise à l’albinos qui redevint rouge comme une pivoine.
« Que… Quand est-ce que tu as… ? Comment… ? Je… »
Balbutia-t-elle toute gênée, passant son regard de sa culotte à son amie, rougissant encore plus en entendant Emily l’encourager dans son idée de se laisser aller ce soir. Et malgré la situation plutôt cocasse et un peu gênante, Rubis esquissa un petit sourire timide en regardant son amie, hochant doucement de la tête comme pour confirmer que c’était décidé, elle allait donc se laisser aller ce soir à son désir de tendresse.
Et c’est donc ainsi que la mignonnette guimauve qu’était Rubis vint remercier sa belle amie adorée, venant lui baiser la joue en lui offrant un gros câlin naïvement, avant de se saisir de sa main et de retourner au salon avec elle pour rejoindre Seto, demandant la suite du programme. Et la suite du programme fut des plus surprenante ! Sentant Emily la traîner par la main avec Seto en direction de la chambre, la voyant pousser le beau brun dans la pièce avant de la regarder et lui déclarer que la suite c’était qu’elle devait prendre son pied et faire ce qu’elle voulait, Rubis redevint rouge comme une jolie tomate avant de se pincer les lèvres toute gênée en regardant son amie.
Mais elle était pas au bout de ses surprises quand la belle brunette vint la pousser dans la chambre, venant la buter dans une commode avant de l’embrasser à la française tout en ouvrant sa chemise, faisant rougir de plus belle la demoiselle qui sentit l’air frais caressait la peau de son buste presque à nue, dévoilant ainsi une partie de ses atout avec sa voluptueuse poitrine recouverte de son soutient-gorge noire en dentelle, maintenant à la vue de tous ce qui faisait encore plus rougir la mignonnette. Puis quand elle sentit Emily venir passer sa main dans ses cheveux pour jouer avec et la décoiffer, Rubis frisonna légèrement à en avoir une légère chaire de poule, gémissante doucement autant à cause du baiser de la belle brunette que de ses mains dans sa chevelure.
Et quand la brunette libéra enfin les lèvres de l’albinos avant de lui tourner le dos, Rubis regarda son ami ôter un de ses sous-vêtements ainsi que ses chaussures, le tout en lui offrant une belle vue sur ses fesses qui ne manqua pas de faire rougir la demoiselle, détournant le regard ailleurs quelques secondes avant d’attendre que son amie se relève et se dirige vers le lit, la regardant faire un putain de roulage de hanches digne d’un mannequin en lingerie sur les podium en allant rejoindre Seto pour s’occuper de lui.
Ne les quittant pas du regard, Rubis les regardait tous les deux sur le lit, voyant Emily embrasser Seto et faire péter sa chemise, avant de venir se mettre derrière lui en baladant ses mains sur lui, faisant rougir de plus belle la demoiselle de la situation, commençant à comprendre que tout cela allait finir en plan à 3. Déglutissant doucement alors que le rouge ne voulait pas quitter ses joues, la jolie albinos se demanda comment ça allait se passer, appréhendant un peu la situation. Car elle n’avait jamais fait cela, cela ne l’avait jamais attirer car bah, c’était Rubis, elle était très fleur bleue et vieux jeu en prime, c’était une grande rêveuse d’amour et douceur qui avait au final pas coucher avec grand monde de son propre chef (mais sous la contrainte de son job actuel ou de son ancien en Suède sous les ordres de son ancien fiancé, oui). Donc les plans à plusieurs et partouzes c’était pas son truc du tout, elle avait même aucune idée de comment cela fonctionnait d’ailleurs.
C’est donc toute timide et fébrile que la demoiselle ne savait pas quoi faire, regardant Seto et Emily sur le lit, entendant l’invitation lancée par sa belle amie et croissant le regard du beau brun qui ne la quittait pas des yeux, la faisant rougir tandis que son coeur tambourinait légèrement dans sa poitrine. Tel un petit animal craintif, Rubis n’osait pas bouger, ne sachant pas quoi faire et ayant peur aussi, mais Seto ne cessait de la regarder en souriant avec douceur, arrachant un petit sourire timide à la jolie albinos. Et comme pour appuyer l’invitation d’Emily mais également donner du courage à la demoiselle, Seto tendit une de ses mains, paume en avant, comme pour l’inviter à venir se saisir de sa main comme dans une danse.
Timidement, Rubis esquissa un petit sourire gênée, hochant doucement de la tête et avançant doucement et lentement vers le lit, un peu sur la défensive. Puis toujours timidement, elle posa sa main dans celle de Seto, tremblotante et inquiète, alors que le beau brun n’arrêtait pas de la regarder en lui souriant, l’attirant doucement et délicatement sur le lit, ne lui faisant pas remarquer qu’elle avait encore ses talons aiguilles, car il voyait bien qu’elle était toute fébrile et qu’il fallait donc apprivoiser cette petite demoiselle ingénue.
« Je… Je suis désolée… Je n’ai pas l’habitude… Je… »
Et c’est tel un gentleman, tout en laissant Emily jouait avec lui et son corps, qu’il écouta attentivement la petite demoiselle, venant secouer doucement la tête à la négative pour dire que cela n’était rien en voulant la rassurer. Et attirant un peu plus Rubis vers lui, Seto rapprocha délicatement la main de la demoiselle qu’il tenait dans la sienne près de son visage, venant y déposer un doux baiser dessus en gentil homme, essayant de faire tout pour la rassurer et qu’elle se sente à l’aise.
Et cela marcha, en tout cas un peu, il fallait être patient pour apprivoiser cette demoiselle mais avec un peu de douceur et de patience, elle se senta un peu plus à l’aise malgré le rouge sur ses joues et elle osa timidement se rapprocher un peu plus de Seto, venant lui donner un baiser sur la joue qui lui arracha un sourire amusé, avant d’avoir le plaisir de pouvoir goûter à un baiser timide sur le bout de ses lèvres. Ça y est, Rubis se sentait un peu plus à l’aise et se détendait, il suffisait de continuer sur cette voie-là pour qu’elle continue de se lâcher et commencer à prendre les choses en main.
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OK, j’veux bien admettre que j’suis pas la meilleure tacticienne de tout le nord-nord-ouest de Seikusu – franchement, qui l’est, à part les geeks qui passent leurs nuits sur des jeux de stratégie ? – mais là, faut pas déconner, y’a des limites, nan ? J’étais persuadée de l’avoir bien préparée, l’autre. Genre, j’ai fait tout ce qu’il fallait : briefing rapide, motivation en béton, petite mise en situation pour chauffer l’ambiance... le truc parfait quoi. Et qu’est-ce qu’elle me sort ? Rien. Que dalle. Elle fige. Complètement.
Et attends, c’est pas comme si j’avais sorti un coup d’éclat ou un plan machiavélique à dix dimensions, hein ! Non, c’était tout simple, basique. Genre, le niveau ultra mild. Le truc que même une universitaire un peu à l’aise avec la biologie pourrait gérer. Mais elle ? Elle plante. Elle bugue. Comme un vieux Windows Vista en plein écran bleu de la mort. Sérieux, j’en reviens pas.
Et là, je me retrouve comme une conne à essayer de rattraper le coup. Mais t’as déjà essayé de relancer quelqu’un qui est en mode error 404 ? Spoiler : c’est impossible. T’as beau faire des grands gestes, tenter de lui parler doucement, ou même balancer une petite pique pour la booster, ça bougera pas. Elle est juste là, à clignoter entre « j’ai peur » et « je comprends pas ce qui se passe ». J’te jure, c’était presque fascinant de voir à quel point elle était bloquée.
Et le pire, c’est que je peux sentir que Seto, monsieur-toujours-plus-malin-que-tout-le-monde, se paie ma tête intérieurement, en plus. Alors, il est peut-être plus doux et plus adroit que moi, j’veux bien, mais merde, quoi ! J’suis quand même cent fois plus… ‘fin bref. Connard. Mais j’dois me calmer. Ca sert à rien de rester énerver ou de faire monter la pression. Rubis est juste… pas dégourdie, c’est tout.
Je relâche Seto et je me glisse sur le lit, réajustant mes cheveux derrière mes oreilles –moi qui essayait de donner une ambiance un peu plus hot à la soirée, et je pose les mains sur le lit, croisant les jambes et regardant le plafond.
Alors que je prends une pause, Seto, lui, ne se laisse pas prier. Avec ce suave travaillé, ce talent pour la gente féminine –je le sais, c’est justement cette manière séductrice qui a fait sauté ma culotte la première fois–, il prend le visage de l’autre platinée avec une de ses grandes mains de monsieur et, avec une douceur à me faire vomir, il l’approche de lui, et pose un baiser sur son front, puis sur sa pommette et sa joue. J’entend chaque baiser, et franchement, j’ai envie de juste… cogner un truc tellement c’est rose bonbon et innocent comme approche.
Et là, il sort une phrase du genre :
– Tu n’as pas à l’écouter, Rubis. Prend ton temps. On peut même retourner dans le salon, si tu es plus confortable.
Ah, le bâtard ! Sa mère la pute ! Il tire une balle dans mes plans, en plus ! Retourner dans le salon ! Mais merde !
Je lâche un soupir, et je me gratte furieusement la tête, pour essayer de reprendre un peu de sang-froid. Autant ça me fait bien chier de l’admettre, j’crois bien qu’il a peut-être raison. J’ai peut-être trop poussé. Mais peut-on vraiment blâmer une meuf de s’être essayé ? Je veux dire… Rubis a autant l’air d’avoir besoin d’une bonne baise bien décadente que j’ai besoin de faire le plein de sang dans les jours qui viennent. Mais… peut-être que ma méthode lui fait peur.
Enfin, je dis ça, ca me parait gros, quand même, parce que là, à ce rythme, elle peut pas regarder Scary Movie 3 sans supervision. Et c’est une putain de blague.
– J’m’excuse, Rubis.
C’est la première fois en… [insérez un nombre d’années ici] que j’ai pas vraiment ressenti de l’embarras, ou de la culpabilité. Et j’suis même pas sûr que c’en est, mais même moi, je sais que la diplomatie, des fois, ca paie mieux que le bâton… bien que je ne suis absolument pas contre l’idée d’utiliser une matraque pour arriver à mes fins si cette fois, ca marche pas encore.
– J’veux juste te faire passer un bon moment, quoi.
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Fébrile et toujours effrayée malgré qu’elle se soit rapproché d’eux et soit montée sur le lit, Rubis ne savait pas quoi faire ni vraiment comment réagir. Mais elle osa effectuer une légère approche timide en embrassant Seto, qui lui rendit bien à son tour tout en douceur en venant se saisir de son visage et y déposer plusieurs baisers, la rassurant ensuite en essayant de la mettre plus à l’aise.
Esquissant un petit sourire timide en le regardant gênée, son coeur battant tandis que ses joues rougissaient si près de lui, la jolie albinos fit une petite salutation de tête pour le remercier d’être si prévenant avec elle.
« Je… C’est vrai-vraiment très gentil… Merci Seto… »
Répondit-elle d’une petite voix un peu tremblante, son regard troublé et inquiet plongé dans le sien si doux et posé.
Et tandis que le séduisant brun caressait avec délicatesse la joue du petit agneau craintif près de lui, ressentant Emily pester dans son dos allongé sur le lit, il ouvrit légèrement le regard en entendant son dominateur s'excuser, surpris d’entendre cela. Rubis quant à elle ouvrit de grands yeux, quittant les beaux yeux de Seto pour tourner son visage vers son amie derrière lui, la regardant allongé sur le lit en se grattant la tête, l’écoutant reprendre la parole en venant lui dire qu’elle voulait juste lui faire plaisir.
À ses mots, les grands yeux naïfs et doux de l’albinos clignèrent plusieurs fois, avant que ses sourcils ne s’abaissent en ayant une mine légèrement triste, se sentant désolée de la situation et ayant peur de faire de la peine à son amie.
« Je… Tu… Ne t’excuse pas Emily, s’il te plaît… » une petite voix douce désolée en secouant doucement la tête à la négative, venant poser sa main de libre sur sa poitrine, regardant sur le côté timidement en n’osant pas affronter le regard de la belle brunette « Je… Je ne suis pas habitué à ce genre de chose… Je… C’est une première pour moi… Je… Je n’ai jamais fais ça à 3 et je… Je n’avais pas tout à fait compris ça non plus pour être honnête… Je… C’est déjà compliqué quand c’est à 2… Je ne sais pas toujours comment réagir… Donc à 3, je… Je… Je ne sais pas comment ça marche puis ça me laisse un peu perplexe tout ça… »
Avoua-t-elle timidement en jouant avec le ruban de son soutien-gorge, regardant toujours sur le côté, avant de rire un peu gênée de son aveu. Et c’est toujours avec une petite mine entre l'embarras et l’excuse que Rubis reporta son regard vers son amie, la regardant en esquissant un petit sourire.
Puis malgré sa crainte et son appréhension qui l’avait figé sur place, la demoiselle commença à se mouvoir lentement, relâchant doucement la main de Seto pour aller voir Emily, marchant à genoux sur le lit pour se rapprocher d’elle et s’asseoir à genoux à ses côté.
« Je… Je te remercie d’autant te soucier de moi Emily… Et merci pour ce que tu as fais ce soir pour moi… »
Un doux sourire sur les lèvres et un regard tendre en regardant la brunette, l’albinos rougissait légèrement en ne quittant pas son amie du regard, avant de se pencher lentement vers elle et déposer un timide baiser sur ses lèvres pour appuyer son remerciement, faute de French kiss et courage pour le faire aussi sans doute.
Après cela, la mignonnette se redressa lentement, regardant son amie avec les joues rouges et un petit sourire timide au visage, riant avec légèreté et gêne de son geste.
Et pendant ce temps, Seto admirait la scène sans un mot, souriant en les regardant ensemble avant de reporter son regard vers Emily, lui suggérant par le regard de faire autrement pour la soirée, comme retourner au salon comme il l’avait suggérait un peu plus tôt, proposer un film ou autre chose histoire d’apprivoiser un peu plus le petit agneau effrayé avec eux, afin qu’elle se sente plus confortable pour la suite.
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SON OF A SHINTOIST WHORE!
Encore il me tire une balle dans les pattes, l’autre ! Il veut quoi, que je lui shoote dans les testicules avec une batte !? Et il se prend pour qui, lui ? Son père porte des short shorts en décembre, il a pas de leçon à faire aux autres !
Aaaaaaah. Merde. Oh, et puis, à quoi bon, finalement ? Mes plans sont déjà foutus. D’accord, elle a pris un peu sur elle pour faire des baisers, mais putain, quoi. J’suis peut-être pas très ‘viol’, parce que j’suis passé au travers et ça m’a pris trois décades pour m’en remettre, donc je vais pas lui faire le coup de l’hypnose. Ma soirée est fioutue. Et j’ai faim, en plus. Allez. On décolle, et je la laisse se relever, en lui rendant sa culotte par la même occasion, arrachant un regard surpris à Seto, qui n’avait manifestement pas pigé jusqu’où j’étais allé pour essayer de faire passer la soirée à grande vitesse. À son regard, je réponds par un discret doigt d’honneur, pour bien lui faire comprendre à quel point j’suis colère, mais que je peux pas lui exploser à la gueule parce qu’on a une invitée, et que je compte pas brûler les ponts avec celle-là pour le moment.
Je me relève, je remets mes cheveux en place avec mes ongles, et je vais ramasser ma culotte et mes chaussures. Un pied après l’autre, je l’enfile, et je relève ma jupe pour faire remonter le vêtement jusqu’en haut, faisant claquer l’élastique sur mes hanches avant de la laisser retomber et de la lisser.
Cachant au mieux mon moral, je m’assois sur le canapé pendant que Seto reboutonne sa chemise et reboucle sa ceinture, toujours avec son putain d’air digne et décontracté. Si je pouvais, j’lui en collerais une, en ce moment. Ah, il fait bien le malin, lui. Mais plus tard, je le fous au lit et je vais prendre mon déjeuner en lui mordant la bite. Rien à foutre. Il a le buffet Emmy à volonté, je le suce aussi souvent qu’il le veut, je le SAUTE aussi souvent que possible, et il me fait le coup du chevalier blanc. Connard. Après, il a probablement raison ; si j’pousse plus loin, ca risque de déraper dans un sens où je ne pourrais pas rattraper.
Une fois tout ce beau monde de nouveau présentable, je me dirige vers le salon, et j’entends Seto parler à Rubis, à voix très basse :
– Elle fait la gueule, mais ca va lui passer, t’inquiète pas.
Je tourne la tête vers lui, et il fait mine de regarder ailleurs, comme s’il avait vu quelque chose d’intéressant au plafond.
Non mais je vous ai dis, hein. C’est un connard. Un gros connard. Enfin… subjectivement, bien sûr. Après, c’est sûr que s’il n’était pas là, quitte à ne pas sauter Rubis, j’lui aurais probablement sauté dessus juste pour me faire mon déjeuner. Ah là là. À avoir sû, j’aurais drainé son collègue avant de lui foutre la tête dans les chiottes. Qui aurait cru qu’un jour, je regretterais un toilettage en règle ?
Je fais un détour vers le frigo, et je choppe une bouteille rouge avec un sticker fait à la main sur lequel était écrit ‘jus de tomate fait maison’. Un autre nom pour parler de sang, lorsqu’on essaie de se faire passer pour humain ; c’est pas du sang ! C’est du ketchup ! Mais non, monsieur l’agent, c’est juste ma copine qui a eu ses règles sur mon t-shirt ! Ah bah, ça, mon bon monsieur, c’est du jus de tomate, faut pas vous inquiéter !
Je m’assoie sur le canapé, et je ronchonne, pendant que Seto, pour sa part, s’assoit avec Rubis, lui sourit et la serre contre lui. Awai, carrément, le mec, il va jouer le réconforteur ? Devant moi !? Rien à foutre, moi ! Je suis un grand garçon ! Je me fais pas avoir dans ses conneries ! Je mets le fi---
– Aahn ! Mhh ! Harder, daddy, give it to me! Give i––
ARGH!
VITE! CHANGER LE CANAL! VIIITE!
J’appuis sur un chiffre au hasard pour changer de chaîne, et je regarde vers Seto, qui lève une main en mode ‘qu’est-ce que tu fous ?’
– Oui, bon, ça va, j’avais oublié que j’avais mis la pause dessus ! Ca arrive !
Je mets un film populaire du moment, une comédie romantique. J’aurais préféré un film d’horreur, mais Rubis avait déjà assez les chocottes comme ça. Gamine, va.
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Rubis regarda son amie se relever du lit sans un mot en lui tendant sa culotte subtilisé à la salle de bain, faisant rougir comme une belle tomate la demoiselle qui la récupéra timidement en hochant doucement de la tête pour la remercier. Et tandis qu’Emily s’éloignait du lit pour récupérer ses affaires sans piper un mot, la jolie albinos jeta quelques regards à son amie, se disant qu’elle devait être contrarié car elle n’avait rien dit.
Se sentant un peu coupable, elle se pinça doucement les lèvres en baisant la tête en regardant sur le côté, se demandant ce qu’elle pouvait faire pour que son amie aille mieux, ne pouvant s’empêcher de se dire qu’elle l’avait peut être blesser à cause de son comportement de peureuse naïve qui remporte toutes les compétions de sainte-nitouche (mais que l’on peut quand même toucher - ok ok arrêtons les plaisanteries et reprenons sérieusement).
Et alors que la belle brunette termina de se rhabiller sans un mot, la jolie albinos se mit sur le bords de lit et enfila timidement sa culotte en dentelle noire, venant à se relever pour terminer de l’enfiler en faisant remonter légèrement sa jupe crayon en ne cessant de rougir en sentant l’air caresser sa peau nue. Et une fois sa culotte remise, elle remis sa jupe bien en place et ferma délicatement sa chemise, remarquant qu’un des boutons au niveau de sa poitrine avait lâché et offrait ainsi une belle vue sur un décolleté bien plongeant, n’arrangeant pas ses rougissements sur le coup. Essayant de ne pas penser à cela, Rubis se recoiffa avec ses doigts afin de remettre à peu près en place sa coiffure, son regard se baladant lentement dans la pièce pendant qu’elle faisait cela, finissant par croiser celui de Seto qui était entrain de terminer de se préparer.
Esquissant un petit sourire gênée en regardant le séduisant brun, la demoiselle rougissa légèrement en le voyant se diriger vers elle, venant l’aider à replacer en douceur quelques mèches de sa frange sur son front en souriant. Faisant rougir de plus belle la mignonnette qui hocha timidement de la tête pour le remercier, avant de se saisir de la main qu’il lui tendait pour suivre Emily qui entama le pas en faisant résonner les talons de ses chaussures dans toute la pièce en se dirigeant au salon, Rubis haussa légèrement un sourcil en écoutant Seto lui dire que la brunette faisait la tête mais que ça allait lui passer. Jetant instinctivement un regard vers son amie après cela, elle put la voir tourner la tête en fusillant Seto du regard, la faisait reporter ensuite son regard vers le brun qui fit mine de regarder ailleurs, faisant légèrement rire la demoiselle qui trouvait cela amusant, venant se reprendre ensuite pour ne pas énerver plus son amie qui boudait en ce moment.
Arrivé enfin dans le salon et prenant tous place dans le canapé de nouveau, Rubis se laissa totalement faire par Seto qui la gardait prés de lui et la serrait tendrement, la faisant toujours légèrement rougir de cette proximité mais qui ne lui déplaisait pas au contraire. Et alors que la mignonnette Blanchette regarda timidement le séduisant brun souriant, elle ouvrit de grands yeux en entendant la télé s’allumait et le son qui en sortait, la faisant avoir un visage rouge pivoine, gênée d’entendre tout ces cris et supplications sexuelles qui émanait de la télé qu’elle en laissa tomber sa tête contre l’épaule de l’homme à ses côtés, comme se cacher contre lui.
Entendant Emily enfin parler en disant qu’elle avait oublié qu’elle avait mis ce film qui se jouait en pause, tout en changeant rapidement de canal et zappant après plusieurs chaînes à la recherche de quelque chose. Entre gêne et amusement, la demoiselle ria quelques instants contre l’épaule de Seto, autant amusé par la situation que la justification de son amie, avant de regarder timidement le brun contre lequel elle avait pris appuie, esquissant un petit sourire timide en croissant son regard, reportant ensuite son regard vers l’écran lorsque que la belle brunette se stoppa sur une chaîne avec une comédie romantique.
Profitant calmement du film qui se jouait à la télé, riant parfois ou non aux blagues et situations bien cocasses qui s’y déroulaient, une petit pause publicitaire vint interrompre ce moment bien trop calme. Tel un gentil homme, Seto proposa d’aller prendre quelque chose à boire pour tous le monde, venant poser un baiser sur une des mains de Rubis dont il se saisissa avant de se lever et partir vers la cuisine. Rouge comme une belle tomate ou bien comme ses jolies mirettes écarlates, Rubis regarda Seto s’éloignait en se retrouvant seule avec Emily, reportant donc son regard vers son amie.
Mais quelque chose l’interpella sur le visage de son amie, la faisant cligner plusieurs fois des yeux avant de rire tendrement en la regardant.
« Emily, tu… Tu as quelque chose là… »
Dit-elle avec douceur en se rapprochant d’elle sur le canapé, venant se mettre à côté d’elle et naturellement lever une de ses mains vers le visage de la brunette, venant essuyer une trace d’un liquide rouge à côté de ses lèvres en riant amusée et tendrement.
« Tu as bue comme un petit cochon Emily… »
Riant toujours en la taquinant un peu, l’albinos reporta son doigt avec le liquide à sa bouche pour le sucer et enlever toute trace du liquide sur son doigt. Mais quand elle eut son doigt en bouche, le suçotant légèrement, Rubis fronça légèrement les sourcils en essayant de reconnaître le goût de ce que cela c’était, avant de reconnaître un goût ferré proche du sang.
Cela la fit ouvrir de grands yeux paniqués, regardant son amie avec inquiétude en enlevant son doigt de sa bouche tandis que ses yeux tremblés de peur de nouveau.
« Emily ! Mon dieu ! Qu’est ce qui se passe ?!? Tu es blessé ?!? »
Et en ni une ni deux, Rubis attrapa le visage d’Emily entre ses deux mains et la regarda, la scrutant presque comme une mère inquiète à la recherche d’une blessure sur le visage de son môme tout paniquée. Pendant ce temps, Seto revint dans le salon et regarda le spectacle, restant calme mais se retenant de pouffer de rire face à la scène forte amusante, se demandant comment son dominateur allait se sortir de cela ou s’il allait avoir besoin de son aide pour se dépatouiller de son amie qui lui scrutait le visage de partout à la recherche d’une potentielle blessure inexistante.
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– Emily, tu… Tu as quelque chose là…
J’avale ma gorgée en clignant des yeux alors que Rubis m’adresse la parole ; non mais de quoi je me mêle, sérieusement ? Si j’ai envie de me tartiner de jus de tomate, je fais encore ce que je veux, non ? J’suis chez moi ! Enfin… chez Seto, mais techniquement, si Seto m’appartient, ce qui lui appartient m’appartient aussi, non ? C’est logique ! Vive le système féodal !
En vrai, j’suis pas vraiment si fâché que ça. J’exagère un peu mais comme je peux pas dire ce que je pense, autant que je le pense encore plus fort, nan ?
Je la vois qui se lève et s’approche. Tiens, bizarre, je croyais qu’elle resterait à distance. Mais comme elle se lève, je sais qu’elle déconne pas, que j’ai probablement effectivement quelque chose sur la gueule, donc j’essaie d’atteindre le bout qu’elle m’indique avec la langue, mais n’ayant pas la dextérité linguale de Scooby-Doo, ca ne semble pas avoir marché.
– J’l’ai eu ?
Rubis m’essuie du pouce, et fait une vanne. Lorsque je la voie approcher son doigt de sa bouche, et simultanément, presque par réflexe, je tends le bras pour essayer de l’arrêter, mais trop tard, elle a déjà goûté. Omerde. Oh merde, Oh putain, oh non. Non mais ça, faut pas !
Elle panique. Bien sûr qu’elle panique ! Moi aussi, je panique ! Pourquoi elle met des trucs randoms dans sa bouche !? Attends, non, pourquoi elle met des trucs randoms que je ne VEUX PAS qu’elle mette dans sa bouche ? Elle aurait pu sucer le petit bout rouge de Seto, à la place ! Mais non, à la place, elle me met dans la merde. Dans la panique, alors qu’elle me choppe la tronche et m’examine comme une auscultatrice à deux ronds ! De réflexe, je lui enlève les mains et je les tape, répétitivement alors qu’elle essaie de me reprendre le visage.
–Non mais ça va, arrête ! Arrête ! C’est rien !
Elles sont chiantes, ces mortelles ! Encore une fois ; mais de quoi je me mêle ? J’entends Seto ricaner derrière elle ! Il se paye ma tête, le batard ! OoooOOoh, je vais tellement le cogner… non, pis ! PIS ! je vais le topper, le fils de pute ! J’vais lui défoncer sa rondelle et le forcer à m’appeler daddy ! Merde ! On rit pas de son domitor ! Ça ne se fait pas ! Je bois l’intégralité de ma bouteille, je me lève, je la jette dans l’évier, je vais chercher un carton de lait, je reviens vers Rubis, j’ouvre le carton de lait et je lui enfonce le bec dans la bouche.
– ALLEZ ! GLOUGLOU !
Alors, on se calme, je lui fais pas boire l’intégralité du truc, juste assez pour noyer le goût ferreux. Alors, faut que je trouve une excuse à ce qui pourrait donner à du jus de tomate un goût de sang… et je déclic. Putain, idée de génie.
– C’est rien, c’est juste du jus de tomate avec lequel j’ai déconné un peu ! J’ai fait des mélanges chelous, mais j’veux pas gaspiller, c’est tout !
Haha ! Sauvé !
Même Seto me regarde avec un air de ‘attends, c’est quoi ces conneries’, et surtout n’est pas 100% convaincu que cette explication puisse satisfaire Rubis, mais ça va, quoi, sans être conne, Rubis, elle a pas non plus inventé l’eau chaude, et elle sait pas ce que je fais de mes temps libres, alors, j’ai de bonnes chances de m’en tirer, même si c’est un peu bateau.
– Nan mais sérieux, bois pas ces trucs. Y’a que moi pour boire ces trucs, et c’est bien comme ça.
Je la pousse de nouveau vers le canapé, et je m’assoie en biais de Seto, qui avait repris sa place, avec elle. Seto lui tend donc son brevage, et je le tiens pour Rubis, gardant celle-ci assise entre mes cuisses.
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Alors que Rubis était en panique car elle pensait que son amie était blessée, elle n’arrêtait pas de la zieuter en lui tenant le visage telle une mère à la recherche d’une blessure sur le minois de son chérubin. Mais la demoiselle était interrompue plusieurs fois dans son investigation, se faisant taper les mains et retirer plusieurs fois du visage de la brunette par ses soins, l’entendant piailler comme un môme qui refuse qu’on le touche.
« Mais mais mais Emily ! Arrête de faire le bébé et laisse moi voir, tu es peut-être blessée ! »
Essayant de rétorquer et de retourner à son inspection, la jolie albinos subissait de nouveau les tapes d’Emily sur ses mimines qui essayaient de reprendre son visage, l’empêchant donc de faire correctement son travail d’infirmière dans l’âme et devant donc s’avouer vaincue face à la brunette qui refusait l’accès à son jolie minois. Tout cela faisait soupirer la demoiselle pendant que sa belle amie termina d’engloutir sa bouteille alors que Seto ne retenait plus ses rires derrière elles, se calmant doucement quand Emily se leva tel un diable avant de filer dans la cuisine.
Alors qu’elle était toujours inquiète, Rubis n’eut point le temps de se ronger les sangs trop longtemps quand son amie revint de la cuisine avec une brique de lait, intriguant l’albinos tout comme le brun. Voyant Emily s’approchait d’elle, la demoiselle ne songea pas un seul instant à ce qui allait suivre, c’est donc surprise qu’elle se retrouva la brique de lait dans la bouche en ouvrant des grands yeux.
« Que mmmmh mmppfff ?!? »
Fermant les yeux quelque instants en avalant le lait qu’Emily lui fourrait dans la bouche, essayant de se calmer histoire de ne pas en foutre partout mais surtout ne pas s’étouffer avec, Rubis put soupirer de soulagement quand son amie retira le bec de la brique d’entre ses lèvres. Et tandis qu’elle retrouva une respiration plus calme, l’albinos haussa un sourcil en écoutant la belle brunette lui donner des explications sur ce qu’elle buvait.
« Ho ! Je vois… Et ça ne t’as pas dérangé de boire ta nouvelle mixture ? Car… Elle avait un goût de sang on aurait dit… C’est assez déroutant faut dire… »
Clignant des yeux plusieurs fois telle l’ingénue qu’elle était, Rubis buvait les paroles que lui donnait son amie, n’ayant pas à douter sur l’honnête de la brunette qui était après tout très originale et farfelue, ce qui ne déplaisait pas à la demoiselle qui était devenue amie avec elle au contraire.
« Remarque, avec une telle mixture tu pourrais faire fureur aux soirées d’Halloween. Ça surprendra plus d’une personne et ça sera amusant ! »
Dit-elle avec douceur en riant avec légèreté, retrouvant enfin son jolie sourire et n’étant plus inquiète pour son amie, s’amusant même de la situation et de ses essaies loufoques de boissons auquel elle croyait sans l’ombre d’un doute naïve qu’elle était, ce qui pouvait parfois avoir du bon comme ici.
Hochant ensuite la tête aux mots d’Emily qui lui interdisa de boire ses essais culinaires, la demoiselle ainsi que ses deux compagnons pour la soirée reprirent place dans le canapé, tandis que le film reprenait son train. Mais Rubis cette fois en plus de se retrouver à côté de Seto, se retrouva assise entre les cuisses d’Emily, la faisant doucement rougir de cette proximité et cette pose. Mais l’albinos était aussi rassurée de cela, se disant que son amie n’était donc plus fâchée, ce qui lui fit chaud à son petit cœur. C’est donc avec joie qu’elle se laissa tomber contre le torse de son amie, venant poser sa tête entre son épaule et son cou, contente de pouvoir profiter de sa belle amie tandis que Seto lui caressait la tête de temps en temps, histoire d’avoir un peu de contact lui aussi avec la demoiselle.
« Bon maintenant que je suis là, tu permets que je m’installe ? Tu me dois bien ça Emily après la frayeur que tu m’as faite ! »
Et c’est avec un doux rire que Rubis déposa un baiser sur la joue de son amie, venant replacer sa tête ensuite entre son épaule et son cou, s’installant bien comme il faut alors que le film continua son bout de chemin, faisant rire parfois ou non, avant d’arriver à sa fin et enchaîner sur le générique de fin.
Rubis était resté lové contre son amie tout le long de la seconde partie du film, contente que son amie ne boude plus, et afin de manifester sa joie, elle lui donna un petit coup de tête dans le cou tel un chat, reprenant son verre dans la main d’Emily avant de le finir en se redressant, libérant donc le torse de la brunette en riant avec légèreté.
« Je dois dire que tu es un excellent coussin Emily, très confortable ! Combien je te dois pour la location de ta personne ? »
Plaisantant avec tendresse en buvant les dernières gouttes de son verre en regardant son amie avec un regard espiègle, tandis que Seto avait également légèrement rit aux mots de l’albinos, curieux de savoir la réaction de son dominateur aux mots de la demoiselle aussi câline que taquine à son encontre.
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– Je dois dire que tu es un excellent coussin Emily, très confortable ! Combien je te dois pour la location de ta personne ?
– J’crois pas qu’tu peux payer mon prix, puce.
Mais Em, que vous dites, ignares que vous êtes, t’es qu’une trainée de bas étage, tu peux pas coûter bien cher ! Eh bien, détrompez-vous. Toute pute, même occasionnelle, que je suis, je charge pas que du fric, mais je fais mon déjeuner, aussi. Alors, peut-être bien que j’veux faire quelques suçotements à cette tête en l’air, mais j’veux qu’elle prenne son pied à un tel point qu’elle s’en rendrait pas compte.
Oh, et puis, après, pourquoi pas ?
Je la renverse sur le canapé, et je lui grimpe dessus.
– Tu sais quoi ? P’t’être bien qu’tu l’peux.
Et j’me penche sur elle, cachant complètement la vue à Seto alors que je colle ma bouche à la sienne, et je lui roule une pelle. Mais une bonne, hein, une vraie. Avec la langue, la salive, les frottis de sa langue contre la mienne. Six bonnes secondes, puis une pause de deux, avant de revenir à l’assaut à pleine bouche, passant mes bras autour de son cou fragile, resserrant mes cuisses sur les siennes, l’empêchant de bouger.
Seto se lève, et je l’entends dire un truc du genre ‘j’vais pisser’, mais avec des mots plus polis, comme un mec qui essaie de pas trop s’imposer ; et il ferait mieux. Ce con a tout ruiné, deux fois de suite. Alors, ouais, casse-toi. Si t’es trop une lopette pour pécho une nana comme un homme, j’ai pas besoin d’toi.
Et je m’applique, mais sérieusement. Si je me fies aux mœurs sexuelles de Rubis, j’peux parier qu’elle n’a jamais été galochée comme ça. Ou du moins, que l’autre pétouille qui a clamsé ne s’est jamais soucié de lui en mettre plein la vue. Je lui roule des pelles, les unes à la suite des autres, en la serrant un peu plus fort, puis je brise les pelles, et je viens lui bécoter, la joue, et je viens lui mordiller l’oreille.
–Relaxe,que je lui dis, j’ferai rien de trop inapproprié. Profite. J’embrasse bien, alors, embrasse-moi. J’ai des jolies hanches, et un beau cul, alors, touche-les si tu veux. Si tu veux pas, tu aimes les câlins, non ? Alors, câline comme tu veux.
Et je reprends les galoches, je remue les hanches contre les siennes, je presse mon torse contre ses seins et je l’écrase sous mon ‘poids’, même si y’a pas moyen que je sois plus lourd qu’elle. J’suis maigrichon, après tout. J’lui touche tout ; les hanches, les flancs, les côtes, les seins, le cou. Puis, je viens lui embrasser la mâchoire, et je descend jusqu’à son coup, et je lui fais un suçon. Un gros suçon. Un suçon qui prend un bon deux minutes.
Et un suçon qui, par la même occasion, lui envoie vague après vague après vague d’un plaisir si intense qu’il est comparable à une série d’orgasmes. Une chaleur se répand partout en elle, comme un venin ; son cerveau s’embrouille, ses tétons s’érigent, ses cuisses deviennent moites, son abdomen devient chaud comme la braise, parce que je ne me contente pas de lui faire un suçon ; j’en profite pour la drainer un peu. Et enfin, enfin, mon appétit se calme. Je ne bois pas beaucoup, peut-être juste un bon petit litre de sang, mais juste assez pour calmer mon estomac. Une fois rassasié, je retire mes lèvres de son cou et je lèche la plaie saignante, faisant disparaître les quatre marques de morsure dans son cou.
Et je reviens à la charge de ses lèvres extasiées.
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En entendant Emily lui répondre qu’elle n’avait pas les moyens de se la payer, Rubis ria avec légèreté en remuant la tête tandis qu’elle reposa délicatement son verre vide sur la table basse. Mais une fois débarrassé de son verre et ayant les mains libres, l’albinos n’eut point le temps de réagir qu’elle se retrouva renverser sur le canapé avec son amie lui grimpant dessus dans la foulée. Clignotant plusieurs fois de ses jolis yeux écarlates alors que le rouge lui monta aux joues, la demoiselle regardant la belle brunette tout en l’écoutant, l’entendant finalement revenir sur sa décision avant de se mettre à l’embrasser de nouveau à la française.
La petite serveuse était fort étonnée sur le moment, certes, mais les baisers d’Emily étaient des délices qu’elle avait pu expérimenter plus tôt dans la soirée, et cela ne l’avait pas laissé indifférente, bien au contraire. C’est donc presque naturellement que la jolie albinos se laissa faire par sa belle amie, ses paupières se fermant doucement sous le bien-être qu’elle ressentait, venant à en gémir faiblement sous l’effet que cela lui procurait.
Mais quand Seto se leva du canapé, sa voix résonnant dans l’air en annonçant qu’il s’absentait un instant, Rubis revint bientôt à elle, comme si elle se réveillait d’un rêve légèrement holé holé, provoquant un instant de gêne voire d’inquiétude chez la jeune femme dont le cœur se mit à s’emballer lentement. Et c’est à ce moment que la jolie albinos sentit les lèvres de son amie quittait les siennes pour aller cajoler sa joue et son oreille, faisant rougir de plus belle la demoiselle en ce moment de « prise de conscience » qui lui rappela qu’elle était avec une fille. Mais les mots que prononça la belle brune vint comme la rassurée, presque comme si elle lisait dans ses pensées et l’invitait à se détendre.
« D’a-d’accord… »
Répondit-elle faiblement en hochant doucement la tête en regardant Emily, esquissant un petit sourire timide avant de subir un nouvel assaut de french kisses de la part de son amie. Se laissant donc de nouveau aller, l'albinos referma doucement ses paupières en gémissant sous le plaisir des baisers de la brunette, mais aussi de ses mouvements de son corps contre le sien ainsi que de ses caresses parcourant ses formes, la faisant trembler à en avoir la chair de poule tant c’était agréable. Mais Rubis était plus timide, passant lentement ses bras autour du cou de sa belle amie, venant caresser délicatement ses cheveux tout en laissant son corps ondulait doucement sous celui de la sombre beauté au-dessus d’elle.
Sentant de nouveau la brunette quittait ses lèvres, la demoiselle rouvra ses jolies mirettes rougeâtres, venant la regardait avant qu’elle ne vienne de nouveau cajoler son visage pour ensuite se faufiler dans son cou. Et là, Rubis ouvra en grands ses yeux d’un coup, sentant quelque chose d’étrange se produire en elle qu’elle ne pouvait expliquer, mais qui lui faisait monter rapidement une chaleur dans tout son corps, libérant au passage une sensation de plaisir immense incontrôlable qui s’empara d’elle soudainement. Fermant les yeux en laissant tomber sa tête sur le côté sur le canapé, agrippant brusquement la chevelure d’Emily entre ses doigts tout en gémissant plus intensément, la jolie albinos sentit tout son corps être pris d’une envie soudaine de faire l’amour, son petit corps ondulant et dansant sous celui de son amie, s’exprimant sans retenue de ce désir qui vint la saisir brutalement.
« A-a-arrête ! »
Lâcha-t-elle d’une voix plaintive emplie de désir malgré tout quand son amie vint se ressaisir de ses lèvres, ses pupilles tremblantes sous tout l’effet qu’elle ressentait en cet instant.
« Je… C’est pas juste… C’est beaucoup trop bon… Je… J’ai envie de beaucoup plus… C’est injuste… »
D’une voix gémissante en se pinçant les lèvres, ne quittant pas le regard de la belle brunette, Rubis poursuivit avec peine tout en gardant ses bras autour de son cou, son corps démontrant toujours le désir qui l’habitait en cet instant, dansant et ondulant lentement avec sensualité sous celui de son amie, malgré sa complainte d’arrêter tout cela.
« C’est vraiment injuste… » ses prunelles écarlates tremblant de plus belle, scintillant doucement à s’en embaumer même, détournant le regard quelques secondes en se pinçant les lèvres tout en ne lâchant toujours pas Emily, ses doigts continuant à jouer avec envie dans sa sombre chevelure « Pourquoi… Pourquoi t’es pas un homme… »
Lâcha-t-elle dans un chuchotement avant de fermer ses yeux et se mordiller les lèvres, ne réussissant pas à masquer la dualité qui se passait en cet instant entre sa tête qui ne savait plus que faire et son corps qui désirait plus que tout dansait plus intimement avec la brunette au-dessus d’elle, ignorant que celle-ci réservait quelques surprises qui pourraient bien satisfaire les désirs qui habitaient le corps de l’albinos aux abois en ce moment.
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– Je… C’est pas juste… C’est beaucoup trop bon… Je… J’ai envie de beaucoup plus… C’est injuste…
Et voilà le sourire de con qui revient ; comment voulez-vous que j’fasse autrement ? Même moi, qui suit plus du genre à me rouler sur le ventre et offrir le cul à qui veut, qui a plus d’hommes sur mon tableau de chasse que je n’aurais le temps de le remplir de nanas, j’peux pas faire autrement que la regarder se trémousser sous moi ; comment elle bouge, comment elle soupire, comment elle s’accroche. J’suis p’t’être une petite merde des rues, mais quand une nana comme Rubis criait ses petites suppliques en piaillement d’oiseau.
–C’est vraiment injuste… pourquoi… pourquoi t’es pas un homme ?
Alors, je vous vois venir, les petits yeux dans ma tête qui regardent la scène. Vous vous dites « Ouais, mais Em, il va lui flasher sa queue et la frapper avec en lui criant ‘SURPRISE, SALOPE !’ », hein ? Oui, je sais que c’est ce que vous pensez. Eh ben, vous apprendrez, bande de petits connards à deux ronds, qu’Em, c’est une ordure. Il prend avantage des nanas innocentes et vulnérables. Il devrait assurément être banni de l’université depuis qu’il a sucé l’équipe de foot universitaire pour leur soutirer les sous de papa et la coke de maman. Il fait passer le chapeau de ses meurtres occasionnels sur des sans-abris. Tout ce que vous voudrez ! Mais Em, il a des standards. Lesquels, j’suis pas sûr, j’les ai jamais vraiment observé, mais des standards tout de même.
Et donc, non, Em ne va pas flasher sa mimi-queue à Rubis. À la place, je lui colle un autre patin, et je lui saisis ses hanches rondes et fines, et je retrousse sa jupe un peu plus, dévoilant ses cuisses et l’attirant contre mon bassin. Je me colle à elle, je lui mord les lèvres, je la dévore en couvrant sa bouche de rouge à lèvres noirs, je me penche sur l’autre côté de sa gorge et je lui suce le cou, non pas pour le mordre, cette fois, mais pour y faire des suçons.
– Mec, meuf, bébé… ca veut rien dire…
Je la pousse contre le fond du canapé, et je me place derrière elle pour la coincer entre mon corps et le dossier du canapé, avant de glisser mes mains sur elle, une main dans son chemisier ouvert, et d’un geste des doigts, je fais sauter son soutif pour libérer ses seins, dont je viens en emprisonner un dans ma main, l’autre se retrouvant donc écraser contre le tissu du canapé qui se frotta contre son téton alors que je massais sa mamelle. Et putain, je savais qu’elle était roulée, la mimine, mais ca m’étonne encore moins que les mecs lui courent après maintenant que j’ai la main dessus ; c’est du marshmallow, ses nichons ! C’est tout mou et tout doux !
Mais, pas le temps de la laisser languir. Je fais glisser mon autre main sur sa cuisse, et je remonte jusqu’à son aine, griffant doucement la peau sur mon passage, alors que je lui suce et lèche l’oreille.
– Je peux tout faire, chérie ~ Je peux te rouler des patins, bouffer tes nichons, mordre tes cuisses, caresser ton cul, et si t’es gentille, j’vais peut-être même te grignoter en bas… et si tu veux plus encore…
Je lui souffle doucement dans la nuque.
– Tu vas devoir le demander~
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La demoiselle était totalement déboussolée, il se passait des choses étranges dans son corps, m’enfin pas si étrange puisque ressentir du désir pour quelqu’un n’est pas si « étrange », sauf pour la petite tête blanche qui était sous la brunette. Ressentir du désir sans amour était totalement possible dans sa petite caboche, elle acceptait ce « concept farfelu », mais, ressentir du désir pour une autre demoiselle… Là, c’était autre chose, et c’était bien cela qui l’a pertubait au plus haut point !
Rougissant comme une belle tomate sous sa belle amie, autant à cause de l’alchimie qui se jouait entre elles deux que de ses aveux en proie à son envie d’elle, Rubis ne quittait pas des yeux Emily, attendant fébrilement un mot ou un geste de sa part, ce qui ne tarda pas à arriver. Là, la faisant de nouveau gémir et frémir sous ses baisers et ses caresses sur son corps, la jolie albinos se laissait perdre pied sous l’effet que lui faisait cette sombre beauté, écoutant ses mots en rougissant en fermant doucement les yeux.
Mais la suite lui fit ouvrir rapidement ses jolies mirettes écarlates, se faisant pousser dans le fond du canapé, son amie se mettant à l’arrière d’elle et venant jouer avec sa poitrine et ses cuisses, la faisant trembler de plus belle et gémir plaintivement sous le traitement qu’elle lui offrait en ce moment.
Cette timide poupée mentirait si elle disait que tout ce que lui faisait Emily la laissait de marbre, et vu qu’elle a pour principe de pas mentir, bah… Elle ne mentira pas sur la chose, mais avouera plus tard que cela la laisse bien perplexe face à ses désirs, qui en ce moment, étaient focus sur la belle brune qui cajolait la petite blanchette qui ne cessait de tressaillir sous les doigts, les lèvres et la langue de son amie sur sa peau, la faisant gémir et soupirer d’aise de sa petite voix douce et aiguë. Mais tout cela ne l’empêchait pas de se concentrer sur la voix de la belle ténébreuse dans son dos, écoutant attentivement chacun de ses mots qui faisait rougir de plus belle l’albinos, jusqu’à en avoir le visage totalement rouge, son corps suivant le même chemin à force de rougir autant d’ailleurs, tout en ne cessant de danser et onduler en douceur contre celui de son amie, son langage corporel parlant de lui-même sur ce qu’elle voulait et contre ce quoi elle luttait encore un peu.
« Je… Je ne sais pas… Je ne sais plus… »
Une petite voix timide et empli de doute, ne cessant de gémir contre son amie, venant relever timidement et fébrilement une de ses mains, la glissant dans le cou d’Emily en jouant de ses doigts sur sa peau, la faisant passer dans sa sombre chevelure pour la caresser, tournant légèrement son visage bien rouge vers elle, un regard tremblotant empli de doutes mais pas seulement…
« Ma tête et mon corps sont… En total opposé, je ne sais plus quoi penser ou faire Emily… »
Avoua-t-elle de ses prunelles écarlates scintillantes, tremblant et s’embrumant légèrement, son corps continuant encore et encore d’onduler contre le sien, ses gémissements plaintifs voire suppliants continuant de s’échapper sans relâche d’entre ses lèvres.
« Mais… Je sais que… Je ne veux pas que ça s’arrête… Je veux que tu continue… Et je… »
Rougissant encore plus sous ses mots en déglutissant, comme si elle était pas déjà assez rouge comme ça, portant bien son prénom vu la teinte de sa peau dans lesquels ses yeux se fondaient à présent.
« Je… Je veux beaucoup plus que ça… S’il te plait… »
Son regard tremblant tout timide, la demoiselle rapprocha ses lèvres de celles de son amie et vint les poser délicatement contre celles de la brunette, soupirant à leur contact, ses yeux à demi-clos avant de se fermer complètement et de commencer lentement mais sûrement à l’embrasser, et même oser un timide french kiss pour appuyer ses dires.
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Je dirais pas que je pourrais faire virer sa jaquette à n'importe qui, mais… putain ce que j'suis bonne, quand même. C'est qui la plus forte? C'est Emily. Même Rubis, qui a passé l'âge d'avoir sa première expérience au collège entre deux pétards ne peut pas me résister! Et ce même sans alcool!... Enfin… euh… juste un peu d'alcool. Donc, j'arrête de la faire languir. J'lui rend son patin et je glisse mes mains sur ses seins, les massant dans mes mimines. Avec un corps pareil, elle pourrait faire tomber qui elle veut, mais à la place, c'est elle qui tombe, et dans la gueule du l… euh… hm… j'suppose que c'est pas la gueule du loup. Nan, c'est pas adapté. Et les chauves-souris ne bouffent pas les humains... et le piège à sangsue… ah, puis merde.
Je laisse tomber mon analogie, et je la redresse sur le canapé. Je me penche sur elle, et je lui roule un autre french kiss, choppant ses jambes et la tirant vers moi, la forçant un peu à faire épart des jambes pour me laisser la place, et j'm'approche plus. J'l'embrasse dans le cou, et je presse mon buste contre ses nichons pour les écraser un peu entre nous, et j'lui suce la lèvre inférieur alors que le baiser se briser avec un gros *shlop* bien sonore.
"Si tu veux plus, alors, reste comme ça, et ferme les yeux."
J'attends qu'elle s'exécute, parce que la connaissant, elle est juste parfaitement incapable de désobéir, et j'lui pose un baiser sur les paupières.
"Triche pas, hein~"
Et je descends du canapé, toujours penché sur elle, et je pose un baiser sur sa joue, puis son cou. Je suis tenté, j'avoue, de lui faire un Baiser, en bonne et due forme, encore une fois, mais je me retiens. C'est pas bon d'abuser des bonnes choses, et elle était déjà un peu drainée. Ah, y'a encore un peu de sang ici. Je règle la situation d'un coup de langue. Alors que je lui bécote le cou, je lui retrousse encore la jupe, et mes mains trouvent sa culotte. Et quand je la retire, je remarque que cette salope cachait une surprise de taille, alors que je fais lentement descendre son sous-vêtement vers le bas de ses jambes.
"Tu sais, pour une nana qui rougit à tout, tu portes des trucs fort indécents~"
Je jette le sous-vêtement dans un coin de l'apartement, et je reviens contre elle, cette fois descendant jusqu'à ses mamelles, et putain, quelle paire. Non, je dis pas ça légèrement; c'était presque grossier pour une nana aussi frustrante d'avoir un corps roulé comme une actrice porno. Gâchis de potentiel. J'pourrais faire tellement de thune à la filmer!
Oh, puis, encore une fois, j'laisse tomber.
"T'as d'la chance que j't'aime bien, Ru~"
Parce que normalement, j'ai pas de scrupule; un petit coup d'hypnose, et dans trois mois, elle est au milieu d'un gang bang de rue dans une toilette publique en train de se faire tringler par dix mecs dont elle ne connait ni le nom, ni la provenance. Mais j'réserve juste ce genre de trucs aux connasses. Et pour toutes ses failles, Ru n'était pas une connasse. P't'être une conne, mais dans ce monde, tout le monde est con.
Je lui dévore les nichons, tout en glissant une main entre ses cuisses. Je joue pas souvent avec des nanas, mais je connais les trucs, et j'ai fait assez le tapin pour savoir ce que je fais, et donc, je frotte mon majeur contre sa petite perle d'orgasme, et je la fais tourner sous mes doigts.
Et je ne la fais pas attendre trop longtemps. Juste un peu; j'aime pas utiliser mes mains. Je dirais même, je suis plus… oral.
Je me laisse glisser plus bas, et je lui agrippe les cuisses, pour la tirer jusqu'au bord du canapé.
"Bouge pas, sinon, tu perds~"
Et je tire la langue; hop, sur la cuisse. Et je fais lentement glisser ma langue sur sa cuisse, remontant lentement vers le haut, posant des baisers sur sa peau, et remontant vers sa chatte. Et encore une fois; quelle chatte. Enfin… chatte… un minou, quoi.
Est-ce qu'elle se rase? Ou est-ce qu'elle n'a juste pas de poil en bas?
Oh, et puis, que m'importe.
J'enroule mes bras autour de ses cuisses et je lui tire le bassin vers ma tronche, et je pose ma bouche sur ce petit minou sans défense, et lèche le rubis de Rubis. Je le lèche, je le suce, je le mordille, et je le suce encore, et je l'empêche de se faire violence; elle doit encaisser, et c'est tout.