Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Rubis Starling le mardi 25 juin 2024, 01:50:38
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Rubis habitait dans un immeuble près du grand parc et de ses sous-bois, non loin de la ville. Elle aimait bien cet endroit dans lequel elle avait emménagé il y a quelques mois à peine, vivant dans le centre-ville avant. Mais elle a décidé de déménager pour trouver quelque chose de plus calme, un peu éloigné de la ville et de son animation permanente puis surtout… loin de toutes ces lumières de la ville ! Car oui, les lumières de la ville ne lui permettait pas de pouvoir admirer les étoiles le soir et son télescope qu’elle avait installer sur son balcon dans son ancien appartement ne pouvait lui offrir un joli spectacle à cause de toutes ces lumières qui polluent le ciel… Ce qui l’a décida à déménager et à trouver un endroit un peu éloigné de la ville mais pas trop, histoire de ne pas être trop loin non plus pour ces deux emplois.
La jeune femme albinos a la peau de porcelaine était sur le toit de cet immeuble qui comptait 7 étages et quelques appartements, deux ou trois, voir parfois un seul par étage (tout dépendait de la taille des appartements, ces derniers étant bizarrement conçus et ayant des tailles totalement différentes). Elle habitait le dernier étage et sur son balcon se trouvait une petite échelle qui lui permettait de pouvoir monter sur le toit de l’immeuble où était installer un petit set de mobilier de jardin, permettant de pouvoir s’installer confortablement sur le toit pour profiter de la vue, du temps ou bien encore du ciel, tout comme le faisait la demoiselle aux jolis mirettes couleur rougeâtre, qui avait installait son télescope là-haut sur le toit, afin de pouvoir admirer les étoiles de plus près quand ça lui chantait.
Rubis était assise tranquillement, sur le bord du toit, ce qui était plutôt dangereux pour être honnête et même insouciant quelque part, mais la jeune femme n’y avait sûrement pas pensé. Elle était trop occupé à admirer le paysage, à regarder les étendues de verdures du parc et de ses sous-bois, qui étaient illuminés par les jolies couleurs du coucher de soleil, offrant ainsi un magnifique spectacle à la jeune femme qui regardait cela avec un regard rêveur, se perdant dans ses pensées et entendant à peine de légers bruits non loin de là, peut être dans les appartements en-dessous, peut-être dans les étages ou même sur le toit ?
Aller savoir ce qui se tramait non loin d’elle qui n’entendait rien ou presque, car elle était tellement perdue a admirer le paysage au loin, assis sur le rebord du toit de cet immeuble, perdue dans ses pensées.
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Je passe peu de temps dans mon appartement, bien qu'il ferait bien des envieux, je suis toujours à droite à gauche, réclamé par une conquête, ou bien traîner dans les affaires qui rapportent un max. C'est en sortant de mon appartement que j'ai aperçu cette innocente beauté, toute frèle, joviale, et ce corps, j'ai bandé dès que je l'ai vu. Ses cartons traînaient dans le couloir, elle devait tout juste emménagée. Sa manière de me saluer de façon excessivement polie me fit rire intérieurement. La pauvre innocente, ne sait vraiment pas à qui elle a affaire. Comment le saurait-elle ?
Les semaines ont passé depuis, et je ne l'ai jamais recroisé, du moins jusqu'à ce soir où j'avais coupé mon téléphone pour prendre une soirée de repos. Torse nu, profitant de la fraîcheur de la nuit après une journée de chaleur accablante, ma clope allumée, je me penche sur le rebords, contemplant la ville, sans penser à rien. C'est alors que je me tourne pour regarder mon appartement après avoir entendu un bruit étrange, que je l'aperçois perchée sur le toit à regarder au loin.
Qu'est ce qu'elle fout là haut ? Elle veut crever ou quoi ? Pas avant que je ne l'ai décider. Cela dit, c'est l'occasion de nouer le contact, et voir ce que ça donne. Attrapant l'échelle de service, j'escalade les barreaux pour la rejoindre.
- C'est dangereux de venir ici, on ne compte plus le nombre de chutes accidentelles.
Arrivé sur le toit, je me pose à coté d'elle, et je peux voir de plus près la blancheur immaculée de sa peau.
- On s'est pas présenté je crois quand on s'est croisé lors de votre emménagement, moi c'est Kilian.
Je lui tend la main, paraissant poli, ne connaissant pas sa personnalités, autant m'appuyer sur mon instinct, et il me chuchotte qu'y aller de façon trop franche serait contre-productif.
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La jeune femme fut sortie de ses pensées par la voix d’un homme qui lui signalait que c’était dangereux d’être ici. Heureusement qu’elle était pas cardiaque ou sujette à la surprise, elle aurait pu très bien sursauter et faire un plongeon pour aller embrasser le sol.
Rubis s’apprêta a tourner la tête pour voir celui qui l’avait mise en garde mais celui-ci fut plus rapide qu’elle et s’installa a ses côtés puis ce dernier se présenta à elle en lui tendant la main.
Il avait l’air fort sympathique ce jeune homme, plutôt bien bâti et bel homme par-dessus le marché mais il en fallait bien plus pour impressionner la demoiselle, qui avait un pressentiment en découvrant ce voisin qu’elle avait aperçu à son premier jour ici quand elle avait emménagé.
Quelque chose disait à Rubis que sous le joli sourire de cet homme bien élevé qui se présentait dans les règles de l’art (ou presque, poignée de main ou baisemain selon les pratiques et préférences des gentlemen) se cachait quelque chose. Ce sombre et bel inconnu avait des allures de grand méchant loup (qui est fort sympathique dans les contes) et elle de Petit chaperon rouge.
À ses quelques pensées, qui fut très rapide dans la tête de la jeune femme aux jolis yeux rougeâtre, elle tendit à son tour sa main pour lui serrer la sienne en lui adressant un doux sourire de son joli regard tendre qui la caractériser si bien et d’une voix douce elle répondit « Enchanté de faire votre connaissance Killian. Moi c’est Rubis. » puis elle enchaîna toujours avec le sourire en lâchant doucement la main de son voisin « Vous habitez depuis longtemps ici ? » demanda t-elle pour continuer la conversation, restant quand même sur ses gardes avec ce voisin de loup.
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Rubis, voilà un nom prometteur, une pierre qu'il faut polir, car trop pur de nature. Et l'ambiance pourrait paraître romantique dans un roman à l'eau de rose. On ne peut pas faire plus bateau comme première question, mais bon, on passe outre et on répond de manière détendue.
- Ça commence à faire oui, un peu plus d'un an maintenant, je l'ai eu à un prix d'amis pour tout dire. Enfin en un an, je ne me suis jamais imaginé grimper sur ce toit.
M'allongeant sur le toit, à regarder le ciel, plaçant mes deux mains derrière ma tête, je sens la chair de poule pointé le long de mon corps à cause du froid du zinc.
- Et vous, ça vous arrive souvent de grimper comme ça ? J'ai l'impression que vous n'aimez pas faire comme tout le monde et entrer dans des cases.
C'est un aspect que j'admets respecter, l'un des seuls à vrai dire. Et au fur et à mesure que la conversation se déroule, je me surprends à me prendre au jeu, d'apprendre à se connaître, et d'apprécier la vue. Pas que du paysage. Cette innocence et douceur qu'elle dégage, me rappelle la personne qui a fait de moi celui que je suis aujourd'hui, après m'avoir arraché le cœur. Elle était exactement comme elle...c'est peut être pour ça qu'à cet instant je suis tiraillé entre cette étincelle de nostalgie, et cette envie de la briser comme je l'ai été.
En attendant de connaître le vainqueur de ce tir à la corde intérieur, je lui demande d'où elle vient, pourquoi elle est venue dans cette ville. D'un coup, peut être la providence, une pluie torrentielle s'abat sur nous, je lui propose de venir boire un café chez moi, au chaud et à l'abri du mauvais temps.
Retournant dans mon appartement avec prudence, je nous prépare des cafés et mets des serviettes à sa disposition pour qu'elle puisse se sécher, et lui donne un t-shirt long pour qu'elle se change et n'attrape pas la crève.
- La douche est là bas si t'as besoin, la porte ferme à clé.
Je lui indique la porte de façon innocente, et précise pour la serrure afin qu'elle se sente en sécurité.
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La jeune femme aux cheveux de neige écouta avec attention son cher voisin sur le fait qu’il était là depuis un an ainsi que ses expliquassions sur sa bonne affaire. Puis elle pencha doucement la tête en riant amusé de l’entendre dire qu’il ne s’était jamais imaginé monter sur ce toit puis elle releva sa tête ensuite en le regardant du coin de l’œil s’allongeant sur la tôle froide, se faisant la réflexion que ça devait être frais tout ça et voir la chaire de poule sur son torse nu et ses bras confirmait ce qu’elle pensait. Puis elle hocha doucement de la tête à sa question en lui répondant avec un doux sourire « Oui en effet, ça m’arrive souvent. Je dois grimper ici au moins 4 a 5 fois par semaine pour admirer la vue ou les étoiles. Quant aux cases dans lesquelles rentraient, en effet, ce n’est pas vraiment ma logique de pensées puis bon quand on est albinos aussi, on est déjà hors des cases » dit-elle sur le ton de la plaisanterie à la fois en riant doucement amusé en discutant avec ce charmant voisin dont elle se méfiait quand même car sait-on jamais.
Puis elle fut tout aussi surprise que lui sur le fait qu’en fait ils allaient discutaient tous les deux comme ça. Elle restait parfois vague et mystérieuse dans certaines réponses comme le fait qu’elle venait de Suède car elle avait envie de changement puis quant au choix de la ville elle est arrivée ici et est tombée sous le charme après son atterrissage au Japon donc elle est restée. Et elle lui retourna les questions aussi pour savoir d’où il venait et pourquoi ici, elle était curieuse, sincèrement, elle ne se forçait pas même si elle restait sur ses gardes un peu.
Et vint la pluie qui les surprena ensuite tout les deux, c’était même plutôt une sacrée averse qui faisait mal. Et en peu de temps qu’il en fait pris par le feu de l’action et de la fuite, elle a accepté de suivre son voisin chez lui se mettre à l’abri et se réchauffer autour d’un bon café.
Elle prit volontiers une des serviettes qu’il avait mis à disposition pour sécher ses cheveux trempés puis elle regarda le t-shirt qui lui tendit en lui indiquant la salle de bain pour se changer. Elle attrapa délicatement le t-shirt en hochant doucement de la tête pour dire merci, polie et souriante comme à son habitude puis elle regarda la porte de la salle de bain, quelque peu inquiète au fond d’elle quand même. Elle savait pas si elle pouvait faire confiance à ce cher voisin mais il avait l’air sympathique, surtout après leur petite conversation sur le toit.
Rubis hocha doucement de la tête encore une fois en le remerciant avec un « merci c’est gentil » de sa douce voix accompagné de son joli sourire avant de se diriger vers sa salle de bain et s’y enfermer, par mesure de sécurité au cas où quand même, puis elle enleva sa chemise et sa jupe qui étaient trempés ainsi que ses collants à contre-coeur, car elle allait se retrouver jambes nues, pas que ses jambes étaient laides, bien au contraire ! Elle avait de magnifique jambes bien dessinées et d’une blancheur de porcelaine comme le reste de sa peau. Puis la jeune femme essuya légèrement son corps qui étaient un peu trempé, gardant ses sous-vêtements puis elle enfila ensuite le t-shirt long que son cher voisin lui avait tendu, qui était en effet bien long, couvrant même une partie de ses cuisses, ce qui la rassurait quelque part.
La jeune femme resorta ensuite de la salle de bain en déverrouillant la porte, espérant qu’elle aurait pas besoin de mordre et griffer ce cher voisin qui la laissait encore en réflexion à son sujet sur le fait que ce soit le grand méchant loup ou peut être pas ?
Elle avait quand même un petit doute mais elle avait décidé que pour le moment elle lui ferait confiance toute en méfiance, mais cela ne l’empêcha pas de lui adresser un doux sourire en le rejoignant à sa table pour s’asseoir boire le café avec lui tout en lui disant de sa jolie voix « Merci pour le t-shirt… et le café aussi… Puis pour l’accueil, c’est vraiment très gentil Kilian »
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C'est que ce t-shirt lui va bien à la dame qui n'a même pas pris le temps de sécher les cheveux. Et la voilà qui me remercie pour ma gentillesse. C'est tellement chou.
- Mais c'est un plaisir, si on ne s'aide pas entre voisin dans quel monde vivons-nous. Et puis tu as l'air si fragile, que ça donne instinctivement l'envie de te protéger.
Elle aime les violons, en voilà un quartet, et facile à avaler puisque c'est la vérité après tout. Elle semble vraiment fragile. Il me serait si facile de la plaquer contre un mur et la baiser sur place, mais je fais ça presque quotidiennement, et il me semble plus amusant de la faire venir d'elle même. En attendant je ferai preuve de patience et de retenue.
Nous reprenons alors la discussion
- Tu n'as pas l'air du coin, tu es de quelle origine ? Tu as rejoins ton petit ami ? Ou ta, si ça se trouve.
Le small talk continue tranquillement et petit à petit je grappilles des informations, tout en restant l'agréable voisin, qui s'amuse à plonger son regard dans celui de sa jeune voisine qui ne semble troubler et ne tiens pas mon regard. Je ne vais pas insister pour l'instant. Soudainement une musique résonne dans la pièce, je pose la télécommande de la chaine sur la table et me lève, faisant quelques pas de danses, l'invitant à me rejoindre. Voyons si l'amusement saura briser la glace.
Réticente au départ, je n'abandonne pas, n'ayant rien à faire du ridicule et à force, il me semble voir la glace se fissurer...va t-elle céder ?
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Rubis écouta son voisin avec attention en hochant doucement de la tête avant de se mettre doucement à rougir à ses mots sur son apparence fragile. Il fallait dire qu’en plus d’être une jolie demoiselle que mère nature a bien gâté (peut être que la génétique de maman a jouait aussi dans cette affaire ?), elle avait un regard doux, tendre et rêveur qui était emplie d’innocence, accentuant ce côté fragile chez elle. Et c’est vrai qu’elle l’était de par tous ce qu’elle avait vécue et endurait, c’était même étonnant qu’elle avait conserver ce côté innocent et rêveur chez elle. Mais elle savait aussi faire preuve de force et courage quand la situation le demandait, cette demoiselle n’était pas du genre à se laisser faire, fragile sûrement mais pas aussi soumisable qu’on pouvait le penser.
Elle se toucha doucement le cou en regardant son voisin, le rouge de ses joues qui redescendait doucement avant de hocher la tête pour le remercier de ce compliment déguisé ? Ou de cette gentille attention envers elle ? Elle n’était pas sure du type de personne qu’elle avait en face d’elle mais elle avait toujours ce présentement qui lui disait de pas baisser sa garde face à ce charmeur de voisin.
Puis quand Killian durant leur conversation la questiona sur son origine et la raison de sa venue ici qui pourrait être celle de rejoindre un potentiel petit ami ou petite amie, elle pencha doucement la tête, toujours sur ses gardes mine de rien mais elle lui répondit en le regardant avec douceur et un tendre sourire « En effet je ne suis pas japonaise… Je viens de Suède et je suis en effet ici pour rejoindre quelqu’un… » dit-elle en fermant les yeux en buvant une gorgée de café. Oui, elle restait vague dans ses réponses, on pouvait mettre ca sur le dos de la timidité mais la vérité c’est qu’elle préférait rester vague et ne pas trop parler d’elle. Puis en rouvrant doucement les yeux et déposant la tasse de café sur la table, elle releva son regard vers son voisin en lui adressant un sourire en lui demandant à son tour « Et vous… Toi, tu es d’ici ? Tu es ici pour rejoindre quelqu’un, pour le travail ou autre ? »
La discussion reprit son train entre ces deux-là, elle qui parfois détourné le regard, impressionné par ce voisin qui la faisait se sentir sur ses gardes mais elle lui donna aussi le bénéfice du doute, donc elle resta prudente quand même mais en lui accordant aussi un peu de sa confiance.
Et quant la musique se lança et que le jeune brun se leva en commençant à danser, elle souria doucement amusé par la situation et ces premiers pas qui lui avaient semblé maladroit mais drôle.
Quand Killian l’invita ensuite à danser, elle haussa doucement un sourcil avant de sourire avec douceur en hochant la tête et se levant, acceptant cette danse, histoire de s’amuser un peu et d’essayer de faire un peu plus confiance à ce cher voisin en espérant que ce ne soit pas une mauvaise idée de l’avoir accepté.
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Comme je pressentais, la glace commence à fissurer, et la voilà qui se lève pour me rejoindre, emportée par la musique et l'ambiance. Si au départ je garde mes distances, dansant en face à face, style dance battle, je me rapproche peu à peu, jaugeant ses réactions et m'adaptant le cas échéant. Il aura fallu de longues minutes de déhanché dans mon grand appartement, mais finalement je décide de tenter le coup et me rapproche d'elle, de toute ma hauteur.
Je prends sa main dans la mienne, la seconde dans le bas du dos, la serrant contre moi et je découvre pour la première fois la douceur de sa peau qui provoque des frissons dans mon entrejambe, et c'est dur de résister à mes pulsions, des flashs de scène passent devant mes yeux, toutes plus obscènes, mais je ne laisse rien transparaître et je guide les pas, en profitant pour répondre à ses questions.
- Je suis né ici, c'est ici que ma vie s'est brisée, et que je l'ai reconstruit de mes mains...
Elle veut être vague, je peux l'être aussi et un certain silence en dehors de la musique s'installe, alors que nous dansons collés l'un contre l'autre dans mon séjour, je dis à voix basse que je suis heureux de l'avoir rencontré, car je n'ai jamais rencontré de femme aussi incroyable qu'elle qui se laisse porter.
Lorsque je la sens légèrement troublé, je regarde l'horloge et la relâche.
- Oh il se fait tard, je ne veux pas te retenir trop longtemps, malgré que je passe une très agréable soirée...
Ma main passe dans ses cheveux, et la raccompagnant devant chez elle, je lui propose de se revoir le lendemain soir pour diner. Lui faisant un baise-main, je la vois disparaître derrière la porte qui se referme...
Une fois seul, je ne perds pas une seconde et prépare mon plan d'attaque. J'ai avancé mes pions pour ouvrir la partie, il est temps de préparer le prochain coup...
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Quant la jeune femme albinos rejoint le beau brun pour danser en sa compagnie, elle se laissa porter par la musique en dansant avec lui pendant plusieurs minutes avant d’être totalement à l’aise sur la piste de danse improvisé. Puis quand il s’approcha d’elle pour la serrer contre lui, elle se mit à rougir en sentant son corps contre le sien, prise un peu au dépourvu et sentant son corps musclé contre le sien au travers de ce long t-shirt, mais elle se laissa faire et guider par lui pendant que la musique continuait de jouer les encourageant à continuer de danser.
Quand Kilian répondit à la question de la jeune femme, elle eut un regard doux et un peu peinée quand elle entendit que sa vie avait été brisée (même s’il avait poursuivit en disant l’avoir reconstruit). Elle se demandait bien qu’est ce qui avait pu lui arriver et elle était peinée pour lui de comprendre qu’il avait donc souffert mais elle reste discrète et ne posa pas de questions, jugeant qu’elle n’avait pas à lui poser de questions indiscrètes alors qu’il venait de se rencontrer en plus, c’était encore plus déplacé. Mais le beau brun avait sûrement remarqué ce regard peiné qu’elle avait eut quand il avait mentionné ceci, allez savoir si il allait en profiter plus tard.
Elle se mit à rougir ensuite sous sa déclaration, ne sachant pas si c’était sincère ou si il voulait juste la tirer, car Rubis savait bien que la grande partie des gars qui l’accostait n’était intéressé que par ça, même si elle nourrissait secrètement l'espoir de rencontrer quelqu’un qui l’aimerait pour autre chose que son joli corps. Mais cela la troubla en effet, elle ne savait pas s’il était sincère ou non mais elle avait toujours ce mauvais pressentiment le concernant, ce qui n’aidait pas à la detroublé. Et ce fut encore pire après qu’il ait passé une main dans ses cheveux, même si il restait tout à fait correct à son égard voir même très doux, cela l’a perturbé au fond d’elle mais afin de ne pas paraître trop troublé elle lui répondit qu’elle avait passé elle aussi une agréable soirée et qu’elle était heureuse d’avoir pu faire sa rencontre.
Puis quand Killian raccompagna la demoiselle devant chez elle en lui proposant de dîner ensemble demain soir, elle hocha doucement la tête en souriant avec douceur en lui disant que ça serait avec plaisir puis elle se mit à rougir quand il lui baisa la main, surprise par son geste car elle s’y attendait pas du tout à ce que ce soit le type a faire ça puis elle rougissa aussi au contact des lèvres du beau brun sur sa douce peau pâle. Puis avant qu’ils ne se quittent et qu’elle ferme sa porte, les joues encore un peu rouge à cause de ce baisemain, elle lâcha avec une voix douce « Passe une belle nuit Killian. Et… heu… À demain soir alors cher voisin. » terminant par un petit sourire en hochant doucement de la tête pour lui souhaiter une bonne soirée avant de fermer ensuite la porte de son appartement.
Une fois à l’intérieur de son appartement, elle ferma les yeux en soupirant de soulagement que le petit chaperon rouge qu’elle est ne s’est pas fait mangé par le grand méchant loup qu’est son voisin. En tout cas, elle avait la conviction que ça en était un, quelque chose au fond d’elle lui criait qu’il fallait faire attention à ce cher voisin mais elle voulait quand même lui accorder le bénéfice du doute (encore plus en ayant de la peine pour lui sachant qu’il a souffert même s’il est pas rentré dans les détails) surtout après cette soirée qu’ils ont passé ensemble et qu’il n’a rien tenté, hormis la serré contre lui pendant qu’ils dansaient et la caresse dans ses cheveux.
À ces souvenirs pas si lointains elle se mit à rougir un peu quand même en touchant son cou tout en jetant un œil au t-shirt qu’elle avait sur elle qui était à lui et qu’il lui avait passé pour pas qu’elle attrape froid. Il n’était peut être pas si mauvais qu’elle présentait, si ? Il n’avait pas joué les gentils pour essayer de mieux l’entourlouper, si ?
Peut-être bien que oui, peut-être bien que non… Avec son passé et la triste expérience qu’elle avait eu, elle savait très bien que ceux qui se la jouait gentils et gentleman pouvaient être des hommes de la pire espèce comme son défunt de salopard de fiancé. Se rappelant tout cela, elle secoua la tête à la négative en s’avançant vers sa fenêtre pour regarder au loin ensuite, se préparant au pire comme au meilleur pour ce dîner demain soir.
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Un second jour où je reste à la maison, ça ne me ressemble vraiment pas, mais je vais avoir du pain sur la planche car si j'ai été dans la retenue hier soir, je compte passer la seconde. J'ai pu cerner sa personnalité, une romantique dans l'âme à la recherche du prince charmant. Et bien elle en aura et ça commence par une bonne douche chaude histoire de bien se réveiller, une clope, et je suis parti pour ma journée.
Me voilà à me renseigner sur les plats typique de la suède, j'aurais pas parié une pièce hier si on m'avait dit que j'allais me casser la tête comme ça. Elle a intérêt à être un bon coup pour tous ces efforts. Une fois les ingrédients listés, je m'en vais laissant un mot à Rubis pour lui indiquer l'heure du rendez-vous et faire les courses, en ajoutant quelques ingrédients bonus, notamment à vertus aphrodisiaques, et non ce n'est pas de la triche, rien que du naturel et puis ça ajoutera de la saveur pour ne rien gâcher.
Me voilà rentrer bien chargé, et je me mets au fourneau sans plus de cérémonie. Le célibat a de bon de forcer à améliorer certaines compétences essentielles, la cuisine en fait partie et je n'ai aucun mal à tout préparé, bien que ça me prenne une bonne partie de la journée. Je finis de laisser mijoter pour dresser la table, et choisir la playlist adéquate à ce genre de soirée.
Chandelles, fleurs, chemin de table et champagne, tel une scène de théâtre, chaque élément est à sa place et le soleil se couche, je dois me dépocher pour finir de me préparer, piochant dans ma meilleure garde-robe, me voilà fin prêt à accueillir ma chère voisine qui sonne pile à l'heure, la ponctualité, voilà qui nous fait un point commun.
Quand la porte s'ouvre, elle peut me voir, une main dans le dos, m'inclinant devant elle.
- Sois la bienvenue chez moi, encore.
Lorsqu'elle passe la porte, je lui offre un nouveau baise-main, et c'est avec la lumière tamisée et la lueur des bougies qu'elle est accueillit. Lui donnant le bras je la guide vers le canapé, en lui servant une coupe de champagne.
- Tu es très en beauté ce soir, je fais bien pale figure...
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Le lendemain la jeune femme albinos se prépara comme à son habitude alors qu’elle faisait infusé son thé au jasmin, qui était son thé préféré cela dit en passant. Pendant que ce dernier infusait, elle termina de se préparer pour aller à son travail de jour dans une librairie tout en réfléchissant à sa nouvelle rencontre qui aura lieu ce soir avec ce cher voisin qu’elle avait rencontré la veille. Terminant de se prépare en refermant sa chemise avant d’enfiler sa jupe crayon, elle alla ensuite s’installer dans son canapé avec sa tasse de thé en main, buvant doucement celui-ci en se posant un tas de questions à propos de ce mystérieux voisin.
Elle n’avait pas dormie de la nuit et ce n’était pas parce que elle pensait à Killian mais pour la simple raison qu’elle avait peur de s’endormir pour retrouver les cauchemars de sa vie passée qui la hantait. Elle était un peu fatiguée mais ça allait, au pire des cas elle ferait une sieste en rentrant dans l’après-midi, même si elle craignait de s’endormir. Mais il serait peut être plus sage qu’elle récupère un peu, au cas où il se passerait quelque chose de mauvais avec le grand méchant loup dont elle soupçonnait son voisin d’en être un.
Après son thé la jeune femme albinos se sauva de chez elle et partit pour travailler une partie de la journée. Ce soir par chance elle ne travaillait pas, son patron ayant décidé de donner un congés à tous ces employés pour pouvoir refaire la nouvelle déco du bar pour préparer la nouvelle saison. La journée défila à toute vitesse pour la demoiselle aux cheveux de neige qui s’empressa de rentrer chez elle après le travail.
Une fois arrivée chez elle, elle trouva un petit carton sous sa porte laissé par son voisin pour l’informer de l’heure de leur rendez-vous. Elle hocha doucement de la tête en le regardant puis le déposa sur sa commode près de l’entrée avant de filer à la douche pour se préparer pour ce soir. Une fois sortie de celle-ci, elle enfila ses sous-vêtements qui étaient un mélange entre de la dentelle italienne et du coton, de couleur noir, car elle aimait bien cette couleur, puis elle enfila ensuite un kimono léger afin de pouvoir se balader dans son appartement en toute tranquillité avant d’enfiler ses vêtements pour ce soir.
Comme elle le pensa, la fatigue montrait le bout de son nez. D’habitude elle lutte contre ce cher et tendre sommeil, mais là, elle se disait qu’il était vraiment plus sage de se reposer un peu pour prendre un peu de force pour ce soir, au cas où son voisin aurait prévu de la transformer en son dîner. Et si c’était le cas, elle allait devoir se la jouer fine pour ne pas terminer avaler toute crue comme ce pauvre petit chaperon rouge. Elle ferma doucement les yeux et s’endormît rapidement sur son canapé durant 2 heures qui malheureusement étaient hantés de cauchemars comme à l’habitude, provoquant un réveil en sursaut chez elle, manquant presque de crier d’une voix suppliante, avant de se rendre compte qu’elle venait enfin de se réveiller, soupirant soulagée alors des larmes coulaient de ses si jolis yeux à cause de tout ces mauvais rêves. Elle passa une main dans ses cheveux en relevant sa frange, reprenant ses esprits, se disant a elle-même que si elle ne voulait pas que le dîner de ce soir se transforme en une nouvelle expérience cauchemardesque qui pourrait venir s’ajouter à la liste de ses cauchemars, elle allait devoir être très prudente avec ce voisin qui jouait peut être un double jeu.
À cette réflexion elle se releva de son canapé, allant à la salle de bain se mouille le visage avant de se préparer pour ce soir. Elle décida d’enfiler une robe noire longue assez simple, avec des manches mi-longues et une coupe près du corps, ne portant que ce genre de vêtement qui mettait en valeur son joli corps. Puis elle enfila une paire de talon aiguille, pas trop haut comme à son habitude, 6-7 centimètres, noire et en daim, pour aller avec la matière de sa robe. Et elle termina par coiffer ses beaux cheveux de neige aux jolis reflets lavandes clairs avant de finir par une touche de gloss transparent comme elle le faisait pour chacune de ses tenues.
Une fois apprêtée, elle partie donc chez son cher voisin, arrivant devant sa porte où elle sonna en appuyant doucement sur la sonnette. Puis quand la porte s’ouvrît, elle vit son voisin élégamment vêtue qui l’accueillit tel un gentleman. Elle devait reconnaître qu’elle ne s’attendait pas à ça du tout mais ça ne lui déplaisait pas autant d’élégance, même si elle avait un doute sur l’authenticité de celle-ci. Elle hocha doucement la tête telle une petite révérence en lui souriant avec douceur « Bonsoir Killian. Merci pour l’accueil et l’invitation. » dit-elle d’une douce voix en le regardant de son si doux regard aux yeux rougeâtres.
Puis elle mit à rougir une fois rentrée à l’intérieur quand il prit délicatement sa main pour lui faire un baisemain, détournant doucement le regard quelques secondes avant de le reporter sur lui qui lui tendait son bras pour la conduire s’installer sur le canapé. Elle accepta timidement en hochant doucement de la tête pour le remercier et lui prie son bras et se laissa guider, regardant tout ce qu’il avait fait. On pouvait le dire, il avait mis le paquet ce cher voisin, il était certain qu’il était déterminé à l’impressionner mais pas que.
Délicatement elle pris la coupe de champagne qui lui tendit et rougissa de nouveau à cause de ces compliments. Puis elle hocha doucement de la tête pour le remercier toujours le rouge aux joues « Je… Merci beaucoup c’est très gentil… Tu… Je ne suis pas d’accord, tu… Tu es très séduisant ce soir aussi… » dit-elle avec douceur en lui adressant un petit sourire en le regardant avec douceur.
Elle aurait pu tomber sous le charme sous tout ces compliments, sous toutes ces attentions, sous tout ces efforts qu’il avait fait… Oui elle aurait pu tomber dans le panneau mais la jeune demoiselle s’était déjà fait avoir en beauté une fois et elle en avait tiré la leçon. Il n’était plus question pour elle que quique ce soit lui fasse le coup du prince charmant pour profiter d’elle, même si elle rêvait secrètement de le rencontrer ce fameux prince. Mais pour le moment elle décida de profiter de la soirée et continuer à observer ce cher voisin, en espérant tout de même au fond d’elle se trompait sur ce mauvais présentement à son égard.
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Le champagne délicieux se déverse dans ma gorge, tandis que je m'assois à coté d'elle profitant de la vue, à la fois sage, mais avec ses formes généreuses elle devient indécente, et je suis sûr qu'elle ne s'en rend même pas compte...méfiante comme elle est, je doute qu'elle ai consciemment mis une tenue capable de me séduire. La musique résonne dans l'appartement, au fil de nos discussions pour mieux se connaître, je me rapproche physiquement petit à petit, sans quitter son regard des yeux. Elle semble se détendre petit à petit, peut être sous l'effet du champagne.
Une heure est déjà passé lorsque je lui propose de se mettre à table, avec une télécommande je baisse un peu plus les spots, mettant en avant la lueur des bougies. Ouvrant une bouteille de vin blanc, puis me dirigeant vers la cuisine cherché l'entrée, à base de saumon, gingembre, citron et aneth.
- Je me suis inspiré de la gastronomie suédoise, j'espère que tu apprécieras.
Dégustant le repas, nous reprenons notre discussion, les effets aphrodisiaques de ma préparation prendre un certains temps, mais je ne suis pas pressé et en même temps j'ai hâte de la voir venir elle même me réclamer. Aucune idée n'est plus puissante que lorsqu'on est persuadée qu'elle vient de nous même. Sous la table, en la voyant je sens ma queue grossir sans qu'elle ne puisse le remarquer alors que nous discutons, rions et festoyons...
Le plat principal, aussi à base de poissons quant à lui est légèrement pimenté accompagné d'une sauce au safran.
Au fil du repas, j'observe le rythme cardiaque de Rubis accélérer petit à petit, et peut être inconsciemment, son regard se posant de plus en plus lourdement sur moi, de légers signes encourageant pour la suite de la soirée. Encore faut il qu'elle tente sa chance....
Pour achever ce repas, si nous avons diné face à face, pour le dessert, je m'installe à coté d'elle, favorisant la proximité, tandis que nous dégustons une délicieuse mousse au chocolat noir.
- Tout va bien Rubis ? Tu es toute rouge, mon repas ne t'a pas rendu malade j'espère.
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La jeune femme sirotait doucement sa coupe de champagne, faisant attention à ne pas boire ça trop vite car les bulles montaient vite à la tête, mais surtout l’alcool. Restante sur ces gardes, elle continuait quand même de sourire avec douceur à son voisin et elle ne le faisait même pas exprès en plus, c’était sa nature d’être aussi douce et tendre, souriante et agréable mais aussi réservée. Tout en échangeant avec son voisin, elle en profita pour le complimenter sur la déco, l’atmosphère et tout ce qu’il avait fait pour cette soirée, elle lui avoua même être impressionnée. Trop sincère oui, c’était vrai, mais elle n’était pas sotte aussi, elle se doutait bien qu’il avait fait tout ça dans l’optique sûrement d’essayer, comme une bonne partie des hommes (mais pas tous), de pouvoir profiter d’elle et de son joli corps. Passant à la seconde coupe de champagne, le sirotant doucement toujours, elle voyait bien qu’il s’approchait de plus en plus mais elle le laissa faire puisqu’il restait correct pour le moment. Elle ria doucement quand il faisait des blagues et se détendit un peu, le champagne aidant beaucoup en effet à être plus détendue même si dans un coin de sa tête elle se disait qu’il fallait faire attention à cet homme.
Le temps commençait à passer et vint le moment de passer à table, inviter à prendre place la jeune femme albinos s’installa a table en regardant son voisin ramener une entrée et elle ouvrit de grands yeux surpris en voyant qu’il ramena quelque chose de semblable à un plat de chez elle puis elle se mit doucement à rougir quand il lui expliqua qu’il s’était inspiré des plats de son pays. Touché par l’attention, elle hocha doucement de la tête en lui souriant et le remerciant « Ho… C’est vraiment très gentil, tu n’aurais pas dû autant t’embêter… Je… Heu… Merci c’est vraiment une délicate attention, merci beaucoup. » dit-elle avec une douce voix en le regardant installer l’entrée à table, faisant mine que c’est normal d’avoir fait ça pour elle, ce qui la fit rougir un peu quand même. Elle ne pouvait s’empêcher d’être partagé entre le doute au vu de toutes ces attentions à son égard mais aussi par le pressentiment qu’il était potentiellement un très bon calculateur ne faisant pas ça par pure gentillesse.
Le repas se déroulait sans encombres et était animé par des échanges entre-eux et des compliments de la part de la jeune femme sur sa cuisine. Mais elle était pas dupe, elle avait reconnue le goût en arrière de certains aliments, des aliments bien spécifiques : des aliments aphrodisiaques. Elle n’utilisait pas ce genre d’ingrédients mais elle en connaissait quelques uns à cause de son défunt fiancé, qui était barman et qui faisait des cocktails de tout genre dont des cocktails aphrodisiaques pour enivrés les soirées de certains et certaines qui le désiraient. Il en avait même fait goûter à Rubis, c’est même un peu comme ça qu’il a réussit à lui prendre sa virginité car au début de leur relation malgré qu’elle était amoureuse, elle était plutôt craintive au sujet du sexe et ne voulait pas précipiter les choses car elle ne se sentait pas prête, au fond d’elle il y avait quelque chose qui lui disait que c’était peut être pas le moment ou peut être la bonne personne en faite… Comprenant ou du moindre faisant semblant de comprendre, son défunt fiancé lui avait fait boire quelques cocktails de ce genre, à son insu bien évidemment, et c’est plus tard qu’elle a appris que ce genre de boisson existaient en l’entendant discuter avec des clients qui en faisaient la demande pour pouvoir repartir avec des demoiselles ou bien même boire car il lui demandait d’en boire un peu avant de rejoindre des clients.
Restant polie, elle continua de manger malgré cela ce qu’il avait préparer, tentant psychologiquement de se préparer à comment gérer les réactions que son corps lui fera subir dans la soirée, espérant réussir à ne pas se laisser faire par ce voisin qui, elle n’en avait plus aucun doute maintenant, bel et bien un grand méchant loup et il avait jeté son devoulu sur le petit chaperon rouge qu’elle était à ses yeux. La soirée n’allait pas être simple, elle était un peu inquiète dans le fond mais elle garda son calme ne montrant rien à l’extérieur, souriant toujours avec douceur à Killian et rigolant avec lui durant tout le repas.
Elle n’aimait pas ce qui se passait, elle se sentait fiévreuse et son cœur n’arrêtait pas de battre à tout rompre et sa respiration s’accéléra légèrement. La jeune femme albinos n’aimait vraiment pas ça, ce qu’elle ressentait, ce désir faussait et elle n’avait pas envie, du moindre sa tête ne le voulait pas, elle soupira doucement, tenter de rester calme mais elle n’arrêtait pas de le regarder et de détourner le regard les joues rouges, se demandant qu’est ce qui allait se passer et qu’est ce qu’elle allait bien pouvoir faire contre lui. Le voyant se rapprocher d’elle, prévenant envers elle car inquiet qu’elle rougisse autant, lui demandant si tout va bien en espérant qu’elle n’est pas tombé malade à cause de son repas, elle le regarda avec toujours son regard doux malgré elle et elle esquiva doucement son regard « Je… Je… Ça va, juste… Juste un peu chaud… Ça doit être les épices dans les plats je pense… » lâcha t-elle d’une petite voix, reportant la faute sur les épices ce qui n’était pas totalement faux puis pour faire comme si de rien n’était, elle releva son regard vers lui avec un petit sourire « Et… Et toi, ça va ? Tout va bien ? » demanda t-elle poliement à son tour pour savoir comment il allait mais surtout pour essayer de juger son état et savoir si il n’y avait eu que elle qui avait eu droit à un assaisonnement spécial.
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Maintenant qu'elle en parle, c'est vrai que j'ai peut être forcé la dose, j'ai chaud aussi et je deviens rouge avec une envie furieuse de lui sauter dessus. Mais je me retiens, ce que j'aime c'est voir les femmes s'adonner au plaisir et se laisser aller, les pousser à se dévoiler. Avec Rubis ça ne passera pas par forcer jusqu'à ce qu'elle admette aimé être baisé avec un doute sur le consentement, ce n'est pas sa nature. Je prend donc sur moi et ne masque pas la chaleur que je ressens, l'avantage est que je suis moi même surpris de l'effet donc je n'ai pas à jouer la comédie.
- C'est vrai que j'ai peut être forcé sur les épices, je n'ai pas l'habitude avec ces ingrédients donc le dosage est sans doute à revoir à l'avenir.
Je me lève, passant derrière elle en frôlant son épaule, instantanément ça m'envoie une décharge de désir qui me force à me mordre l'intérieur de la joue et vais chercher une bouteille d'eau dans le frigo comme si de rien n'était. Je sens mon rythme cardiaque s'accélérer, ma main tremblée et le froid du plastique de la bouteille me fait le plus grand bien et je prends de grandes inspiration pour me calmer, vider mon esprit et revenir à table. Ne la quittant pas des yeux, je me rassois à coté d'elle, et lui sers un grand verre d'eau.
- A mes futurs progrès en cuisine, j'espère que tu accepteras de me servir de cobaye gustatif.
Trinquant, je constate qu'elle fuit mon regard malgré la rougeur de ses joues, je la sens plus sur ses gardes que jamais. Luttant contre elle même, je ne m'attendais pas à une telle résistance, comme si elle se méfiait de moi depuis le début et que son état avait encore plus éveillé ses soupçons. Il semblerait que je l'ai sous estimé malgré tous les putains d'efforts que je fournis pour être agréable, gentleman, prévenant. C'est rageant.... Ne voyant pas d'autres options, je me redresse, le regard interrogatif :
- Hum j'ai une étrange sensation depuis tout à l'heure, comme l'impression que tu es méfiante, comme si tu craignais que je sois dangereux ou je ne sais pas quoi. Je suis sûr que je me trompe, mais je préfère vérifier. Je veux dire, si tu n'as pas confiance, tu devrais peut être rentrée chez toi. L'essentiel est que tu te sentes en sécurité...
Je me lève, l'air ébranlé par la situation puis me dirigeant vers le balcon en prenant une cigarette et lui laissant les cartes en main. Faisant tapis, le reste de la soirée est entre ses mains. Soit elle se lève et rentre chez elle et elle ne me verra plus jamais, soit elle baisse ses défenses, reste et nous pourrons enfin avancer. Les cartes sont entre ses mains.
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La jeune femme pencha doucement de la tête en regardant l’homme qui commença à devenir légèrement rouge lui aussi et quand elle entendit sa réponse, elle ne pouvait s’empêcher d’être inquiète pour lui malgré elle, alors qu’il avait mis des aliments aphrodisiaques dans les plats et ce n’était sûrement pas un hasard ni en toute innocence. Elle hocha doucement de la tête pour signifier qu’elle était d’accord avec lui à ce sujet « Malgré le soucis de dosage c’était très bon, faudra juste faire attention au dosage oui et peut-être le mélange de certaines épices… » ajouta t-elle en le regardant voulant tout de même le rassurer sur le goût des plats malgré son subterfuge. Gentille oui, c’était vraiment le mot, malgré qu’il essayait de se la jouer petit filou avec elle, elle avait de la peine pour lui, craignant qu’il pense que ce qu’il avait préparer n’était pas bon alors que si, donc elle voulait être rassurante quand même.
Quand son cher voisin se leva pour aller en cuisine et qu’il passa derrière elle, frôlant son épaule, elle ressentie un coup de décharge de désir également qui lui traversa tout le corps qu’elle en eut un mini-sursaut très discret lui faisant fermer les yeux sur l’instant en ressentant tout ça alors qu’elle essayait de lutter contre en même temps. C’était difficile car c’était vraiment intense et ça compliquait bien les choses pour elle, et si lui aussi avait donc avaler des aliments aphrodisiaque, il devait sûrement être dans le même état qu’elle elle se disait. En tout cas il avait l’air de bien s’en sortir et revint comme si de rien n’était, lui servant un gros verre d’eau fraîche en trinquant à ses futurs progrès culinaires tout en lui avouant qu’il espère qu’elle acceptera d’être son cobaye gustative. Rubis pencha doucement la tête avec un petit sourire malgré la situation et ria doucement amusé en le regardant, ne le fuyant pas du regard sur le moment « Comme c’est demander si gentiment, je peux peut-être y réfléchir. » dit-elle avec un sourire doux et amusé, ce même sourire qu’elle avait quand il lui faisait des blagues et que ça la faisait rire.
Après avoir trinquer et but doucement un peu d’eau fraîche, elle se disait qu’elle avait peut-être baiser sa garde quelques secondes et qu’il fallait qu’elle fasse attention. C’est vrai, elle fuyait son regard, inquiète par ce qu’il voulait d’elle car elle en avait bien sa petite idée, surtout avec l’usage de ces épices spéciales, mais elle se sentait aussi coupable de penser que si ça trouve il n’y avait rien de tout ça. Elle était partagé, fuyant autant son regard et ses pensées qui étaient mitigés. Pourtant elle avait ce présentiment que ce n’était pas un ange, non, il n’en avait pas l’air malgré tout les efforts qu’il faisait, elle le savait profondément au fond d’elle mais, elle fut interpellé par un souvenir d’hier quand il lui disait que c’est ici que sa vie avait été brisé et qu’il avait tout reconstruit. Il avait donc souffert quelque part, elle ne lui avait pas poser de question pour ne pas être indiscrète, mais elle se disait que c’était peut être quelqu’un de pas si mauvais dans le fond, si ?
Elle ne savait plus quoi penser et surtout son corps lui faisait un coup de traître, ne sachant plus vraiment ce qu’elle voulait ou non. Ça lui était arrivée oui de se laisser tomber dans les bras de quelqu’un parfois, c’était très rare mais ça lui était certes arrivé, lorsqu’elle allait très mal et voulait un peu de chaleur. Elle se trouvait minable dans ces moments-là car son manque d’amour et son besoin de celui-ci étaient contradictoires avec tout cela, c’était contradictoire avec ses valeur. Elle se trouvait lamentable et se dégoûtait parfois d’elle-même, elle qui rêvait de trouver le prince charmant, alors qu’elle se laissa désespérément tomber dans d’autres bras parfois. Des fois, elle doutait de son existence et souvent après s’être occupé des clients de son patron au bar, elle en doutait encore plus, se disant qu’elle se berçait de douces illusions. Et c’est comme ca, dans des moments de détresses intenses en proie à un amour qu’elle recherchait tellement qu’elle se laissait tomber dans des bras, espérant avoir un peu de douceur contrairement à ce qu’elle subissait par son travail d’extra de serveuse, lui permettant de trouver un peu de réconfort même si celui-ci était était faux.
Penser à tout cela n’aidait pas la demoiselle mais ce que son corps lui faisait ressentir lui rappelait ces moments-là, ces moments où elle se laissait tomber dans des bras le temps d’une nuit pour avoir un peu de douceur, un faussement d’amour. Elle ferma doucement les yeux avant de reprendre un gorgée d’eau fraîche pour essayer de retrouver ces esprits qui se mettaient à partir dans tous les sens, entre ce qu’elle pensait d’elle à l’instant et de son cher voisin. Le regard fuyant, le regardant tout de même de temps en temps, elle fut prise de surprise en le voyant se lever et lui dire qu’il avait la désagréable sensation qu’elle était méfiante et craintive à son égard et que si elle n’a pas confiance elle pouvait rentrer chez elle pour être en sécurité. Puis il partit de table sans attendre sa réponse en se dirigeant vers son balcon, où il s’installa pour fumer.
Rubis se sentait un peu désolée, désolée pour lui qu’il est malheureusement dû ressentir cela car ça ne devait pas être agréable comme sentiment. Puis elle était gênée car elle se disait qu’elle n’avait pas réussis à masquer complètements ses craintes, qui s’était accentué avec l’usage des produits aphrodisiaques qui lui rappelait de bien trop mauvais souvenirs et qui en plus avait provoquaient chez elle tout un tas de sensation dans son corps qu’elle avait du mal à contrôler. Soupirant doucement en fermant les yeux quelques instants, elle se demanda que faire. Ça lui faisait de la peine qu’il s’était sauvé sur le balcon à cause d’elle. Elle jeta un regard furtif vers le balcon où elle le voyait de dos, adosser sur les remparts de son balcon avec la fumée de sa cigarette qui volait au vent. Puis elle se leva de table doucement sans faire de bruit, prenant la décision d’aller lui parler.
Se dirigeant vers le balcon, elle se disait qu’il fallait jouer franc-jeu. Doucement, elle arriva devant le balcon et toqua doucement à la fenêtre malgré que la porte était ouverte, signalant ainsi sa présence pour éviter tout accident « Killian… Est-ce que l’on pourrait discuter… franchement ? » demanda t-elle avec douceur alors que ses joues étaient toujours aussi rouge et son corps dans un état qu’elle contrôlait tant bien que mal. Puis elle s’avança doucement pour entrer sur le balcon en parlant avec douceur en le regardant malgré tout cela « Je suis navrée mais oui… Oui, j’ai des doutes et suis un peu inquiète… Je pense que tu veux la même chose que la plupart qui s’approche de moi… Et mes doutes sont amplifiés depuis que j’ai reconnu les ingrédients aphrodisiaques que tu as mis dans les plats… Il serait difficile de ne pas avoir de doutes ainsi je pense… Je… Je voudrais donc savoir si tu… » mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, elle manqua de trébucher à cause d’une décharge qu’elle reçu quand il posa son regard sur elle, et maladroitement elle se rattrapa en tombant contre son voisin. Gênée par la situation elle devint encore plus rouge « Je… Je… Pardon, je… » s’excusant toute timide et gênée à la fois a cause de son corps qui venait de lui faire un nouveau coup de traite en sentant le contact contre son voisin sur lequel elle s’était rattraper dans ses bras. La soirée s’annonçait drôlement compliqué pour ces deux-là mais une petite explication était peut être nécessaire pour ne pas faire fuira la demoiselle qui avait besoin qu’ils éclaircissent tout ça, même si ça pouvait être dangereux pour elle, elle en prenait le risque en ayant pleinement conscience de ce dernier.
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Les minutes passent et toujours rien, je commence à être fébrile et ma fierté s’apprête à en prendre un coup, si ça ne se passe pas comme prévu, l'un de mes plans cul mangera pour deux avec ma frustration en prime. Elle sera bonne pour poser quelques jours de congés après que je l'aurai épuisé à l’extrême. Ma cigarette arrive à sa fin et je m'apprête à rentrer et tout ranger, mais enfin le bruit de la vitre coulissante me laisse dessiner un sourire de victoire, caché par la pénombre et qui a disparut lorsque je me tourne vers Rubis qui me dit qu'elle veut parler franchement.
Si ça permet d'avancer ce soir, et bien je suis tout ouïe, et elle ne fait que confirmer ce qu'il me semblait, elle a bien reconnu la présence d'aphrodisiaque tout au long du repas. Ca m'indique juste que je devrais encore bosser pour les rendre indétectable la prochaine fois, cela n'empêche qu'à cet instant elle n'a pas fuit, et est sur ce balcon avec moi. Mon regard empli de désir se pose alors sur elle et l'effet ne se fait pas attendre, alors qu'elle n'a pas finit sa tirade, la voilà qu'elle trébuche et que je la rattrape pour l'empêcher de tomber et ma queue s'éveille instantanément à ce contact.
- Et bien, il faut faire attention, on est sur une terrasse après tout. Pour les aphrodisiaques, j'admets en avoir mis, mais plus parce que tu me sembles crisper en permanence et que j'espérais t'aider à te désinhiber et profiter d'une soirée tranquille, je ne pensais pas à mal et je comprend que tu ai pu avoir peur...En plus je n'ai pas l'habitude d'utiliser ce genre d'épices donc j'ai clairement surdosé sans m'en rendre compte....
Je parle, je parle, mais ce contact physique, la chaleur de sa peau, sa proximité met ma résistance à rude épreuve. Je fais de mon mieux pour rester neutre, mais les images défilent ou plaquée contre le mur et soulevé, je la baise sans ménagement et en fait mon jouet pour la nuit, voir la journée qui suit sans lui laisser l'occasion d'échapper à mes soins. Mais je me retiens parce qu'elle n'est pas de ce genre là, et que je dois être plus subtil, je veux que ce soit elle qui réclame, fasse le premier pas, me supplie de lui faire oublier ses angoisses...
Un silence règne sur la terrasse, le temps semble ralenti et mon flots de pensée fonctionne de façon frénétique, toute cette réflexion ne prend que quelques secondes, mais j'ai l'impression que cela fait des heures...Putain c'est trop compliqué de se retenir, comment ils font les autres ? Je suis sur le point de craquer, approchant mes lèvres des siennes, mais je me donne un coup de pied au cul et la relache pour retourner à l'intérieur.
- Tu...tu devrais rentrer, vraiment, je ne veux pas profiter de la situation, si comme tu dis certains ont profité de toi par le passé, je ne veux pas que tu...tu ais cette image de moi. Tu es ban....belle comme tout et avec tous ces aphrodisiaques tu ne me laisses pas indifférent, donc tu ferais mieux de rentrer...
Aller, maintenant on met je place ma dame pour la mettre en échec dans cette partie. Si contact charnel et passionné il y a ce soir, ça doit venir de Rubis pour être sûr d'être irréprochable si elle se mets à regretter...Je laisse ouvert la baie vitrée et m'apprêtes à tout débarrasser, la laissant dans sa réflexion et sa lutte interne...
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Rattraper de justesse pas son voisin, la jeune femme rougissa davantage même si cela était difficilement identifiable vu qu’elle avait déjà les joues bien colorées à cause des fameuses épices qui lui avait déclencher une sorte de fièvre enivrante à cause des effets aphrodisiaques de ces dernières malgré elle. Gênée, elle s’excusa, comme à son habitude en étant si polie et légèrement craintive, mais intérieurement elle se battait avec un tas de choses qui se passait en elle et ses pensées étaient mitigés. Quand le jeune brun avoua qu’il avait mis des aphrodisiaques elle était presque soulagée intérieurement qu’il soit honnête sur ce point puis elle pencha doucement la tête en haussant un sourcil quand il lui disait que c’était parce-qu’elle était crispé et qu’il ne pensait pas à mal, il voulait juste l’aider à se détendre, sur cette partie elle n’était pas sure de son totale honnêté mais il était sûr et certain qu’il ne savait pas les doser vu l’état dans lesquels ils étaient à être rouge comme des tomates tous les deux.
Elle ne l’interrompit pas, écoutant poliment ce qu’il disait avec attention, mais être contre lui lui envoyait des décharges toutes les secondes dans tout son corps, c’était vraiment quelque chose d’étrange comme sensation, même pour ceux habituer à prendre ce genre de produits (de leur gré ou non comme elle). Ça demandait une certaine concentration et état d’esprit oui de lutter contre ce genre de sensation provoqués par ce type de produit, surtout en forte dose comme c’était le cas. La jeune femme albinos redressa doucement sa tête en écoutant Killian lui dire qu’elle devrait rentrer car il ne voulait pas profiter de la situation, il ne voulait pas qu’elle ait une mauvaise image de lui et avoua même qu’il la trouvait belle (même si elle haussa un sourcil en étant sûr qu’il allait dire autre chose). Puis il rajouta qu’avec en plus toutes ces épices elle ne le laissait pas indifférent. Après ses paroles il se détacha doucement d’elle et parti du balcon pour aller débarrassé à l’intérieur.
Rubis resta quelques secondes sur le balcon, elle n’avait pas dit un mot, se contentant d’écouter, d’observer et de réfléchir en même temps. La situation n’avait pas dérapée et il avait même avoué en trouvant des excuses à tout. Elle ne le connaissait que depuis un jour donc c’était court pour se faire une idée de quelqu’un mais elle ne pouvait s’empêcher de se dire qu’une partie était sincère et l’autre non, juste enjolivait pour la mettre en confiance. En tout cas, c’est ce que sa tête lui disait : ce n’était pas un ange c’était certain mais il n’était pas non plus un parfait connard comme elle avait déjà pu en rencontrer en commençant par celui qui a fait de sa vie un enfer.
La jeune femme croisa les bras en continuant à penser, oubliant presque quelques instants les multiples sensations que son corps lui imposait malgré elle puis elle releva doucement la tête pour regarder le ciel, soucieuse. La soirée avait été agréable mais elle avait été aussi compliqué à gérer intérieurement à cause de tout ça, puis ces horribles cauchemars quelle avait encore fait avant de venir, puis les goûts des aliments aphrodisiaques qu’elle avait reconnue dans les plats qui l’avait ramener à tout ces horribles souvenirs… Rubis avait toujours su contenir tout ça ainsi qu’un tas de pensées différentes qui pouvaient se bousculer dans sa tête, mais là ce soir avec tout ça, la fatigue et aussi un peu l’alcool qui peut rendre certaines personnes plus sensible, elle se mise doucement à pleurer sur le balcon, silencieuse en regardant le ciel avant de baiser la tête en fermant les yeux, resserant ses bras croisés sur elle-même suivi de légers tremblements. Elle avait craquée, fatiguée tout bonnement par un multiple mélange d’éléments de cette journée et soirée qui avait été un peu compliqué pour elle.
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Qu'est ce que....des larmes ? Ok celle là j'admets que je ne m'y attendais pas, ni au cœur que je sens se serrer dans ma poitrine comme si je culpabilisais...c'est impossible, pas vrai ? Pour une raison que j'ignore me voilà qui revient doucement vers le balcon, sentant des tremblements dans mon corps. N'arrivant pas à penser à cet instant, je me retrouve dans l’entrebâillement de la terrasse, m'étant approché le plus silencieusement que possible pour ne pas la perturber et m'assurer de ce que j'entends.
Elle est vraiment bouleversée...et sans savoir pourquoi ça me touche particulièrement, comme...comme si on était lié, ou plutôt que je me voyais à sa place il y a longtemps, avant que j'ai fait une croix sur la morale, du moins c'est ce que je croyais et je dois faire avec les effets aphrodisiaques en parallèle qui me répète en boucle que j'ai envie d'elle, de sa peau, et maintenant je ressens aussi l'envie de la réconforter.
M'avançant doucement derrière elle, je me met à l'enrouler de mes bras, le contact est électrisant, mais je prends sur moi pour rester raisonnable et me contenter de la réconforter. Plongeant ma tête dans son cou, je hume son odeur...
- Qu'est...ce que tu m'as fait...
Je chuchotte ça sans trop m'en rendre compte, pour une raison que j'ignore je me sens bien comme ça, et lache...
- Il y a longtemps, j'ai aimé une femme, je lui aurai donné ma vie, et elle m'a détruit, avec un type qui s'est assuré que je les vois me trahir...et que je n'en rate pas une miette, ça m'a rendu fou...
Je n'ai parlé de cette histoire à personne, jamais et je me suis dévoilé sur ça le plus naturellement du monde...je les retiens ces foutus aphrodisiaques...je suis pris d'une absence et lorsque je reprends conscience, mes yeux sont fermés, je ne peux pas parler, mes lèvres sont contre quelque chose d'humide et je sens quelque chose de doux dans la paume de ma main...en les ouvrant je ne vois que les yeux surpris de Rubis, mes lèvres sur les siennes avec un goût de framboise à damner... Le temps de réaliser, je lache mon étreinte et m'éloigne.
- Qu'est....qu'est ce que j'ai fait...
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Elle pleurait doucement sur le balcon, son corps tremblant au rythme de ses sanglots en essayant de ne pas faire de bruit, s’étreignant elle-même avec ces bras croisés qu’elle se ressert sur elle. La jolie demoiselle albinos était déboussolée et triste, elle avait tellement eu d’ascenseurs émotionnels dans la journée en plus de tout ce qu’elle accumule chaque jour depuis des années. Aujourd’hui elle craqua malgré elle sur le balcon de son voisin, pleurant doucement en oubliant complètement son corps qui était dans un état de fièvre qu’elle contrôlait tant bien que mal.
Tout d’un coup elle senti une douce étreinte et des bras qui l’enlaçait de derrière provoquant une nouvelle décharge dans tout son corps qu’elle en ouvrit en grand ses yeux pleins de larmes. Puis elle senti une tête se posait dans son cou dont le contact de la peau du jeune brun contre celle de son cou lui envoya un seconde décharge malgré elle qu’elle en resserra inconsciemment ses propre bras autour d’elle, fermant les yeux en sentant son souffle léger dans cou. Mais en entendant le questionnement de son voisin qui chuchotait dans son cou, elle se demanda ce qu’il voulait dire puis elle entendit ensuite sa confession. Sa voix était douce, un peu douloureuse même mais sincère, elle le sentait, ce qui n’avait pas été toujours le cas durant la soirée. C’était donc ça ce qu’il lui avait dit hier sur le toit, c’était donc ça qui avait détruit sa vie qu’il avait dû reconstruire. Elle eut envie de lui dire qu’elle était désolée pour lui et que c’était horrible ce qui lui était arrivé. La jeune femme alors qu’elle était en sanglot car elle avait craqué à cause de multiples choses avait de la peine pour l’homme qui la tenait avec douceur dans ses bras, cet homme qui il y a encore quelques minutes l’effrayait un peu.
Rubis n’eut pas le temps de lui dire quoique ce soit ni de bouger car en a peine quelques secondes elle se retrouva embrasser avec tendresse à sa grande surprise, ses yeux grands ouverts et ses lèvres contre celles de son voisin qui la serrait contre lui avec douceur. Mais il ne semblait même pas s’être aperçu de son geste, car il fut étonné en rouvrant ses yeux qu’il avait fermé pour l’embrasser et il recula, relâchant son étreinte en regardant la jeune femme qui le regardait avec surprise de par son geste. Mais pas seulement, elle était surprise de ce qui venait de se passer, de cette douceur, cette gentillesse et cette sincérité dont il venait de faire part.
Relâchant son étreinte avant de s’éloigner en se questionnant lui-même sur qu’est-ce qu’il venait de faire, la jeune femme ne le quitta pas des yeux et posa doucement ses doigts sur ses lèvres, comme pour se rendre compte de ce qui venait de se passer. Elle était aussi étonné que lui, elle ne pleurait plus mais les larmes restaient aux coins de ses yeux et avaient bien coulée le long de ses joues. Elle ne savait pas vraiment quoi penser de ce qui venait de se passer, elle n’arrivait pas vraiment à penser mais elle avait ressenti qu’il avait été sincère dans ses paroles et son geste à l’instant. Le voyant un peu surpris voir légèrement inquiet de ce qu’il venait de faire, la jeune femme s’approcha doucement de lui et lui attrapa le bras délicatement avec gentillesse, pour essayer de l’aider à ne pas paniquer et garder son calme « Je… Ce… Ce n’est… Ce n’est rien… Ne… Ne… Ça va ne t’inquiète pas… » dit-elle d’une douce voix en le regardant alors que ses yeux continuaient de brillaient à cause des larmes qui étaient aux coins de ses yeux et qui avaient déjà commencer leur danses sur ses joues avant qu’il ne la prenne dans ses bras il y a quelques minutes. À cet instant elle ne semblait plus avoir peur de lui, elle semblait toujours aussi fragile et triste, comme si elle allait se briser sur place comme un verre fissurée, et pourtant elle était là, à le tenir doucement par le bras, inquiète et peiné pour lui après ce qu’il venait de lui confier.
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Mon regard se pose sur elle,la bise du vent nocturne faisant remuer mes cheveux, je m'avance doucement, attiré comme un aimant vers elle, mon cœur bat vite, et je me rapproche à nouveau d'elle, sans la quitter des yeux. Je ne saurai dire ce qui m'arrive, mais cette nuit, à cet instant, je ne ressens pas le besoin irrépressible de la détruire, au contraire, la voir si fragile, c'est comme me regarder devant un miroir qui enlèverai toute illusion. Et sans y réfléchir, ma main vient au contact de sa joue, mon pouce caressant sa pommette, et mes lèvres s'approchant des siennes.
- Arrêtes moi si tu ne veux pas.
Lançais je dans un souffle chaud
Le contact de mes lèvres sur les siennes m'envoie une décharge dans tous le corps, éveillant une soif insatiable de mettre plus de passion, mais pour une fois je ne force pas, j'attends de voir sa réaction, elle ne semble pas me repousser pour le moment, donc je mets plus de cœur à l'ouvrage dans ce baiser, ma main atterissant dans le bas de son dos. Les courants électriques me traversant sont de plus en plus violent et avec ma soif d'elle, mais très différents de d'habitude. Je crois que pour une fois, je veux tenter quelque chose de plus doux, cadré, et respectueux.
Dès que je sens la possibilité, je laisse ma langue aller à la rencontre de la sienne, partant dans une danse fougueuse, en partie à cause des aphrodisiaques et de l'alcool, mais le désir est présent entre les deux, et je la colle plus contre moi, ma main agrippant ses cheveux pour ne pas rompre le baiser, je me laisse porter pour voir où vont mener les évenements.
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La jeune albinos regardait le brun face à elle, inquiète pour lui et pourtant elle était dans un bien triste état qui transparencer au travers d’elle, comme si la moindre poussière qui la frôlerait la briserait sur place. Elle le regarda s’approchait mais elle ne ressenti pas le besoin de fuir ni le danger cette fois, elle sentait qu’elle ne risquait rien étrangement puis soudain elle se mit doucement à rougir quand il posa sa main sur sa joue en lui caressant doucement cette dernière alors qu’il approcha son visage du sien en lui disant qu’elle n’avait qu’à l’arrêter si elle ne voulait pas.
Puis ses lèvres se posèrent sur les siennes avec douceur, elle sentit une décharge dans son corps instantanément à cause des aphrodisiaques mais elle ressentait aussi du réconfort après tout ce qu’elle venait de traverser. Elle se laissa tomber attirer doucement contre lui quand il passa sa main dans son dos puis elle ferma les yeux, se laissant faire sous son baiser alors qu’elle posa doucement ses mains sur son torse tandis que son corps recevait une nouvelle décharge.
Se sentant bien, en sécurité pour une fois près de lui et réconforter, elle laissa sa langue rencontrer la sienne et timidement elle lui répondait en ressentant ses doigts sur son torse, tirant les tissus de son vêtements doucement. La demoiselle répondit à son baiser avec douceur et resta contre lui dans ses bras, se sentant bien. La journée avait été affreuse et la soirée lui avait rappelé beaucoup d’horribles souvenirs qui l’avait ramenés à ces horribles cauchemars plus tôt dans la journée lorsqu’elle se reposait, lui faisant rappeler sans cesse les horreurs qu’elle avait dû subir et supporter avant de quitter la Suède à cause de cet homme qui l’avait manipulé comme un petit pion naïf qu’elle était.
Donc oui, ça n’allait pas fort et tout ce qui avait pu se passer aujourd’hui lui avait rappeler tout ça, c’était terrible pour elle et cette fois elle n’avait plus réussis à contenir après tout les efforts qu’elle faisait au quotidien pour. Cette fois, comme il lui arrive parfois, elle avait craqué, elle avait tout lâché, quoique pas vraiment mais au moins elle avait pu vidé un peu de ce mal-être et tristesse qui l’envahissait. Et comme parfois dans ces moments-là, elle ne veut qu’une chose : du réconfort, de la douceur, de la gentillesse et de la tendresse, que parfois elle avait en rencontrant quelqu’un, pour une soirée ou quelques jours, se laissant tomber dans des bras doux et réconfortants, même si elle savait que c’était illusoire et temporaire. Oui, elle savait que tout ça n’était pas de l’amour ni le grand amour dont elle rêvait naïvement malgré tout ce qu’elle avait vécue, mais dans ces moments-là, même si c’était illusoire, elle se laissait aller, cherchant un peu de tendresse qui lui donne une douce illusion le temps d’une soirée ou un peu plus, mais jamais très longtemps, car tout ça n’est qu’une l’illusion réconfortante le temps d’aller mieux, si on peut appeler ça aller mieux.
Mais Rubis se sentit un peu coupable de se laisser réconforter face à son voisin qui lui avait montré une autre facette de lui, une facette fragilisée qui plus est. Doucement, elle tira un peu sur le tissus de ses vêtements de ses mains posaient sur son torse puis quand il fit une pause lors de ce long baiser pour reprendre son souffle, elle en profita pour lui dire quelques mots « Je… Killian… Je… Je… Je… Je ne veux pas te faire de mal… Je ne veux pas te faire souffrir à cause de tout ça… Pourtant j’ai très envie de rester dans tes bras là… Mais… Ce serait égoïste de ma part de me laisser réconforter… Au risque de te faire du mal… Et je ne veux pas te faire plus de mal quand tu en as déjà…» dit-elle d’une petite voix en le regardant avec ses yeux de nouveau brillants de larmes emplie de sincérité envers lui car elle craignait de lui faire du mal en se laissant faire réconforter dans ses bras. Même en ce moment alors qu’elle allait mal de surcroît, elle s’inquiéta plus pour lui que pour elle. La soirée avait vraiment pris un autre revirement pour ces deux-là.
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Le baiser passionnée et tendre dura de longues minutes, et à ma grande surprise, je ne lui avait pas encore arraché sa robe. Décidément cette soirée est bien étrange. Celui ci prend fin, ayant chacun besoin de reprendre notre souffle et elle lache :
« Je… Killian… Je… Je… Je… Je ne veux pas te faire de mal… Je ne veux pas te faire souffrir à cause de tout ça… Pourtant j’ai très envie de rester dans tes bras là… Mais… Ce serait égoïste de ma part de me laisser réconforter… Au risque de te faire du mal… Et je ne veux pas te faire plus de mal quand tu en as déjà…»
- Tu parles trop des fois...
Et sans plus de cérémonie, je replonge mes lèvres dans les siennes, mais cette fois en l'attirant à l'intérieur, déboutonnant ma chemise et la laissant tomber au sol quitte à la piétiner en passant. Je ne mets fin au baiser que pour soulever Rubis et l'allonger dans mes bras, reprenant de plus belle en l'emmenant dans la chambre, avec pour seuls lumière, les lampes de chevet. Notre état en commun a visiblement mis un terme à toute résistance et en l'asseyant sur le lit, je me jette sur son cou, que je dévore avec appétit, tandis que je fais tomber les pans de sa robe par les épaules, mettant presque à nue mon amante de la soirée.
- Tu ne me feras pas de mal, alors laisses toi aller...
L'attrapant pour la mettre à califourchon sur mes genoux, les paumes de mes mains viennent se plaquer dans son dos pour sentir chaque centimètres de peau, tandis que mes baisers font le tour de son cou, de ses épaules, avant de descendre et de flatter sa poitrine, tandis que dans cette position, elle peut parfaitement sentir ce qui l'attend sous ce pantalon qui commence à me faire mal au vue de mon état.
A cet instant, je me laisse porter par la soirée, ne me posant plus de questions sur le pourquoi du comment je me mets à agir comme un amant exemplaire, j'ai juste envie de la prendre dans mes bras et de lui montrer le nirvana. Je relache alors mon emprise, prenant le temps de l'observer, mes mains posées sur ses fesses, les serrant indiquant qu'elle est mienne pour ce soir, et en me plongeant dans son regard, je commence à la guider pour que malgré les tissus qui les sépares, nos intimités respectives se frottent, tandis que je force le contact de nos yeux pour apprécier chaque réaction et que nos âmes fusionnent à cet instant, sans besoin de dire un mot.
- Dis moi si quelque chose te déplait.
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Alors que la jeune femme se perdit peut être un peu en excuses et explications puis ensuite craintes de blesser son cher voisin qui la tenait dans ses bras, elle inclina doucement la tête quand il répondit qu’elle parlait trop puis sans attendre une second il l’embrassa de nouveau. Sur le coup elle ferme les yeux en réserrant ses doigts sur sa chemise tirant doucement le tissus tout en le laissant la guider à l’intérieur de son appartement quittant ainsi le balcon. La demoiselle relâcha son emprise sur la chemise du beau brun en sentant qu’il la déboutonner puis elle ouvra doucement les yeux quand il arrêta de l’embrasser pour la soulever dans ses bras, la faisant légèrement rougir d’être porté ainsi avant de se faire déposer sur le lit en l’embrassant dans le cou.
Elle ferma de nouveau les yeux en sentant sa tête dans son cou dans laquelle elle passa une de ses mains pour lui caresser les cheveux alors qu’elle frissonna en sentant ses épaules se dénudés. Entendant enfin de nouveau la voix de Killian, elle ouvrit doucement les yeux, alors qu’il lui susurrait qu’elle ne lui fera pas de mal donc qu’elle se laisse aller. Alors qu’il l’attrapa ensuite pour la placer à cheval sur lui, caressant son dos et reprenant ses baisers dans son cou pour ensuite attaquer le reste de son buste, elle lui caressa toujours sa tête avec douceur mais cette fois elle enroula ses bras autour de sa tête, ayant une main dans sa nuque qu’elle toucha du bout des doigts avec délicatesse « Tu… Tu me promet que je te ferais pas de mal hein ? » lui demanda t-elle en lui chuchotant à l’oreille avant d’y déposer un doux baiser.
Elle rougissa doucement en sentant assise sur lui qu’il était excité mais elle l’était sûrement tout autant que lui à ce moment-là, cela n’allait sûrement pas diminuer au contraire, le sentant légèrement bouger elle resserra ses jambes autour de sa taille ainsi son étreinte autour de son cou en attrapant ses cheveux sans lui faire mal mais un peu moins délicatement que ce qu’elle faisait jusqu’à présent, sursautant presque et frissonnant à la fois sous les effets qu’il lui faisait. Son regard plongé dans le sien, elle rougissa légèrement en le regardant avec timidité mais pas seulement. Quand il lui disa qu’elle n’hésite pas à lui dire si quelque chose lui déplaisait, elle lui répondit doucement en hochant la tête avant de poser son front contre le sien, son regard plongeait dans le sien « D’accord… » puis elle l’embrassa doucement en caressant ses cheveux avant de répondre timidement « Pour l’instant rien ne me déplaît… Au contraire… je… J’aime être positionné ainsi… » avoua t-elle timidement les joues rouges en le regardant avant de l’embrasser à nouveau.
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- Ce n'est que le début...
Je réponds à son baiser, m'attelant à libérer son opulente poitrine de sa prison de tissu avant de l'aggriper par les fesses pour la soulever et la retourner sur le lit, l'observant presque nue face à moi, prête à se donner. Je déboutonne mon pantalon, le laissant glisser au sol, dévoilant mon boxer noir, et la bosse imposante qui se moule dedans. Il me semble lire dans son regard à ce moment un mélange entre choc et désir lorsque son regard se pose dessus.
Le spectacle face à moi éveil mes sens, mes envies et sans plus de cérémonie j'attrape de mes doigts les pans de sa culotte, et sortant ma langue venant se coller à son intimité par dessus le tissu, je peux sentir son excitation et commence à dévorer son entrejambe, ma langue venant flatté son clitoris, et faire des vas et viens le long de sa vulve, me laissant guider par les gémissements de Rubis pour juger si elle apprécie ce que je fais, et je me laisse porter par ses cris, me rendant toujours plus dur.
Bon lécher par dessus le tissu c'est bien, mais très vite celui ci s'envole, laissant mon amante nue et à ma merci, je monte alors sur le lit, ma queue venant se coller entre ses cuisses, dépassant du boxer, je viens dévorer sa poitrine cette fois, libérer de tout obstacle, je flatte ses deux monts de chair avec passion, ne laissant pas de jaloux, j'aggripe les poignets de rubis par dessus sa tête, me laissant l'amplitude pour bien m'occuper d'elle et lui donner un avant goût de ce qui l'attend. Ma prise n'est pas suffisament serrée pour faire mal, mais suffisament pour lui faire comprendre de ne pas bouger pour le moment.
En même temps, le bas de mon corps n'est pas en reste et je frotte ma queue contre sa chatte trempée, comme si une armée attaquait de tous les cotés pour ne laisser aucune volonté de riposter face à l'assaut. Enfin, je finis mon invasion de son corps en règle par un baiser passionné en libérant ses poignets, et laissant nos langues se retrouver dans une danse endiablée.
- J'ai...envie...de toi....
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Aux mots de Killian qui lui annonçait que ce n’était que le début, la demoiselle haussa doucement un sourcil avant de se mettre à rougir en sentant sa voluptueuse poitrine de sa robe et ses mains l’agripper en l’allongeant sur le lit, se retrouvant face à lui alors que sa robe était presque totalement enlevé et relevé sur le haut de ses cuisses. La jeune demoiselle regarda le beau brun face à elle qui commença à se dévêtir et chacun des regards qu’elle posait sur lui lui provoquait des décharges, voyant son corps qui en aurait rendu d’une plus folle. Et elle devait le reconnaître qu’elle n’était pas indifférente à son charme, rougissait davantage en le regardant entièrement alors qu’elle sentait un violent désir monté en elle ainsi installé sur le lit et lui face à elle. Quand Killian vint jouer avec le tissus de son shorty en dentelle noire et qu’il commença à jouer avec son intimité par-dessus celle-ci avec sa langue elle ferma les yeux et commença à gémir, aimant ce qu’il faisait.
La jeune femme ne cessa de pousser des soupirs et gémissements, sa respiration était saccadé et son rythme cardiaque amplifié sous le désir et l’extase que provoquait chacun des gestes et mouvement du jeune homme. Et quand il s’arrêta de la faire doucement crier avec sa langue, elle reprit doucement son souffle quelques secondes avant de sentir son shorty se faire enlever et le reste de sa robe, se retrouvant ainsi totalement nue face à lui et dévoilant ainsi son magnifiques corps à la peau de porcelaine et ses courbes voluptueusement sensuelle. Elle rouvrit les yeux et le regarda avec un regard toujours aussi tendre et timide empli de désir alors que le rouge lui montait aux joues. La demoiselle n’était pas habitué à ce que l’on s’occupe d’elle ainsi, ça arrivait oui, mais c’était tellement rare, les hommes préféraient plutôt se faire plaisir en l’obligeant à leur faire du bien avant de jouer sauvagement avec en général. Heureusement elle avait rencontrés quelques cas doux et gentils mais ce n’était pas la majorité, surtout dans tout ce qu’elle avait eu à subir avant (et encore maintenant aujourd’hui).
Quand le beau brun vint se positionner au dessus d’elle et commença à s’occuper de sa poitrine, elle gémissa de plus belle et passa ses bras autour de son cou pour caresser sa tête en penchant la tête en arrière, se laissant totalement aller. Elle en souleva légèrement ses jambes et en passa une au dessus de la sienne pour l’enlacer doucement. Puis doucement elle déserra ses bras d’autour de son cou, comme si elle sentait presque qu’il allait lui attraper les poignets pour les tenir au-dessus d’elle en la contemplant. Elle rougissa toujours en croissant son regard et trembla quand elle senti son sexe contre le sien en lâchant un petit cri gémissant sous l’effet que ça venait de lui provoquait, le regardant au-dessus d’elle. Ensuite il lâcha ses poignets pour venir l’embrasser passionnément et elle profita pour repasser ses bras autour de son cou pour caresser ses cheveux et sa nuque du bout de ses doigts, bougeant doucement son bassin sous son poids alors qu’elle caressait sa jambe en bougeant doucement la sienne au-dessus de la sienne avec tendresse. Et quand elle entendit les mots de Kilian entrecoupé dans leur baiser passionnel, elle rougissa de plus belle et le regarda avec envie en tirant un peu sur ses cheveux avec douceur pour ne pas lui faire mal « Je… J’ai… J’en ai… envie aussi… » avoua t-elle timidement d’une voix douce avant de venir embrasser sa joue pour chuchoter à son oreille « Je te veux… » dit-elle en caressant ses cheveux avant de décaler ses lèvres de son oreille pour venir de nouveau chercher les siennes dans un doux baiser.
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« Je te veux… »
Elle va devoir le prouver, tu ne peux pas me dire ça a moi en me laissant faire tout le travail. Je lui lèche les lèvres avant d’agripper la lèvre inférieur entre mes dents et tirer délicatement dessus, finissant par me redresser, assis sur elle à califourchon je l'aide à s'assoir, empoignant ses cheveux je colle son visage sur mon torse, et pendant qu'elle est occupé, je me contorsionne pour retirer le boxer et l'envoyer au loin, laissant enfin ma queue à l'air libre, dressée et veineuse, assez longue pour venir se perdre dans sa poitrine.
Sentant sa langue sur ma peau je me mords la lèvre, et fatalement, ma main vient se perdre entre ses cuisses, caressant son intimité, faisant de lents cercles sur sa vulve et son clitoris, me focalisant sur ce dernier de temps à autre pour faire monter sa température encore plus. Par ses réactions je sens que mes soins font leur effet, mais ce n'est pas assez. Elle est trop timide, hésitante, malgré l'excitation que nous ressentons l'un et l'autre, elle ne lache pas totalement prise. En ressors au fond de moi une frustration car je veux qu'elle se donne à moi avec la même sincérité que je me donne à elle.
C'est sans doute pour cette raison, qu'inconsciemment mes doigts deviennent bien plus actifs, si mon pouce continue de tourner autour de son clitoris, mes doigts eux commencent à prendre possession des lieux, en elle, dans un vas et viens au départ doux pour l'habituer, mais ne tardant pas à devenir plus vigoureux et généreux. Tandis que ma main libre agrippe une nouvelle fois ses cheveux, de façon moins douce, la respiration saccadée, nos regards se répondant, me permettant de voir la dilatation de ses pupilles. Un ange passe pendant quelques secondes, sans que mes doigts ne s'arrêtent et je me jette sur ses lèvres, pour un baiser différents des précédents. Si les premiers étaient pleins de douceurs pour l'entrée en matière, celui là transpire par tout les pores du désir que je ressens pour elle et la chaleur qu'elle provoque dans tous mon corps. Je récupère mes doigts alors entre ses cuisses et chaque main presse sa poitrine avec conviction, l'allongeant à nouveau avant de prendre un élan et nous retourner pour inverser la position.
- Tu me veux, montres moi...
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En peu de temps qu’il en faut après l’aveu de la demoiselle albinos, le jeune homme vint jouer avec ses lèvres avant de se redresser et d’attraper la jeune femme en empoignant ses cheveux pour la redresser à son tour en venant coller son visage contre son torse. Et c’est avec toujours cette timidité qu’elle ferma les yeux et commença à déposer de doux baiser sur son torses en touchant de ses doigts fins et délicats les pectoraux du brun en venant parfois jouer avec ses tétons du bout de ses doigts, avant de commencer à lécher timidement son torse tout en caressant celui-ci, accélérant un peu la cadence en sentant son sexe entre sa poitrine mais se retenant toujours un peu de par sa timidité malgré l’envie qu’elle ressentait à l’égard de son séduisant voisin. Et quand ce dernier vint déposer sa main entre ses jambes et la caresser, elle poussa un petit gémissement en agrippant la peau de son torse du bout de ses ongles avant de desserrer ses doigts pour reprendre ses caresses en descendant les mains le long de son torse pour toucher ses abdos qu’elle caressa en effleurant du bout du doigts alors qu’elle continua de lui lécher le torse entrecoupé par moment de petits baisers.
Le sentant jouer entre ses jambes de plus en plus vite alors qu’elle alla de plus en plus vite dans ses caresses avec sa langue et ses doigts, avant de ne sentir qu’il agrippa de nouveau ses cheveux si blancs pour remonter un peu son visage croissant ainsi son regard si timide mais qui ne cachait pas le désir dont elle était envahit en cet instant pour lui. Le beau brun l’embrassa ensuite d’une telle passion en continuant de la caresser plus rapidement la faisant ainsi gémir sous leur baisers à en avoir des petites larmes aux coins des yeux à cause du bien que cela lui procurait, l’embrasant elle aussi toute gémissante en laissant leurs langues jouaient ensemble avant qu’il retire ses doigts pour aggriper sa poitrine avec envie en m’allongeant de nouveau sur le lit pour ensuite la retourner afin qu’elle se retrouve au-dessus de lui ne lâchant pas sa voluptueuse poitrine de ses mains imposantes et si douces.
Entendant ensuite les mots de Kilian qui lui demandait de lui prouver qu’elle le voulait, elle hocha timidement de la tête « Bien… » en disant d’une petite voix timide mais pleins de désirs en posant timidement ses mains sur son torse assise au-dessus de lui en se pinçant doucement les lèvres, se demandant ce qu’elle pourrait faire pour lui prouver. Puis elle se pencha un peu au-dessus de lui et déposa un doux baiser sur ses lèvres avant d’en faire un second plus passionné tandis que ses mains caressait son torse puis elle mît fin au baiser pour ensuite l’embrasser dans le cou, descendant ensuite sur sa clavicule, ses pectoraux en n’oubliant pas ses tétons avant de continuer à jouer entre tendre baiser du bout de ses lèvres et sa langue pour continuer à descendre sur ses abdos tandis qu’elle fit descendre ses mains le long de son corps avant d’arriver en bas et d’effleurer son sexe du bout de ses doigts en rougissant. Elle déposa un petit baiser sur son ventre après avoir descendu avec sa langue le long de ses pectoraux, sa tête au-dessus de son bas alors qu’il caressait les cheveux. Déposant ensuite un petit baiser sur le bout de son gland, elle redressa légèrement le regard vers lui les joues rouges « Petite précision idiote… Je n’aime pas qu’on me fasse… avaler ni me faire… crémer la face… » dit-elle timidement les joues rouges pivoines en le regardant avec un petit sourire gênée avant de fermer les yeux et toucher de nouveau son gland du bout de ses lèvres. Il voulait qu’elle lui prouve qu’elle le voulait, il n’allait pas être déçu sur ce point là alors qu’elle avait déjà bien commencer à lui montrer en jouant avec son torse du bout de ses lèvres et sa langue, ça allait donc continuer sur cette voie.
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Les aphrodisiaques, l'atmosphère, la présence de Rubis, tant d'éléments qui ensemble donne un cocktail explosif me donnant des frissons dans tous le corps, et le passage de la langue et des lèvres de mon amante ne font rien pour arranger la situation. M'étant attendu à plus d'hésitation de sa part, je suis agréablement surpris qu'elle semble s'amuser à me chauffer, d'abords avec ses mains et un baiser fiévreux, mais bien vite elle s'attaque à chaque centimètre de peau à sa disposition...le passage de sa langue au niveau de mes pectoraux en particulier m'envoie une décharge me poussant à me cambrer en laissant filer un gémissement incontrôlable, et rien ne s'arrange en sentant ses doigts sur ma queue, suivi de ses lèvres, ça me donne des étoiles pleins les yeux....
D'instinct ma main attrape les cheveux de Rubis pour en faire une queue de cheval, la laissant découvrir l'animal qui en a effrayé plus d'une. La différence c'est que d'habitude je ne laisse pas le temps d'analyser et je glisse au fond de la gorge. Mais pas cette fois, me doutant qu'elle n'a pas du en voir comme ça tous les jours :
- Laisses moi te guider au début, ensuite je te laisserai faire. Commence par sortir ta langue...et enroule la autour
Bien à l'écoute, je guide son visage pour qu'elle parte de la base et remonte doucement vers le sommet du gland, elle s'applique, et la guider comme ça me fait un effet dingue me forçant à me retenir pour ne pas déjà éjaculer une première fois. Tirant sur ses cheveux pour l'éloigner un moment le temps de reprendre mon souffle et hoche la tête une fois que c'est fait :
- Tu...tu peux continuer...c'est trop bon...
Il n'en faut pas plus, et je sens que cette fois ma queue a disparu dans sa gorge, du moins le gland, je me doute qu'elle ne va pas tout enfiler d'un coup. Sans un bon entrainement ça serait un exploit. Mais elle se débrouille mieux que je ne l'imaginais à ma surprise. Sans doute qu'elle a plus d'expérience que je ne le pensais, mais qu'elle a eu un traumatisme...je n'ai pas l'occasion de réfléchir plus que ses soins me ramènent à l'instant présent, et je commence à guider sa tête en faisant des vas et viens grâce à ma prise.
- Putain...j'adore....
J'ai du mal à me controler et je fais aller et venir sa bouche de plus en plus vite et de plus en plus profond, entendant des bruits guturaux je lache la prise pour qu'elle puisse reprendre son souffle. Et le mien en passant, parce que je lutte contre moi même pour ne pas me jeter dessus, en serrant les draps avec mes poings, tandis que ma queue est prise de spasmes.
- Ca...ca va ?....Re...remets toi sur le dos...quand tu seras prête
Ma respiration sacadée fait que mes paroles sont pleines de désirs et de chaleur, rapidement elle se retrouve à coté de moi, je prends sa main et la serre en embrassant sa paume, puis je viens au dessus d'elle, mon entrejambe venant tapé contre le sien...
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La jolie albinos qui avait commencer à embrasser du bout de ses lèvres le gland du beau brun rouvra doucement ses yeux à mi-clos en sentant la main de celui-ci dans ses cheveux qui tira doucement sa tête en arrière en lui demandant de le laisser d’abord la guider avant qu’elle ne commences. La demoiselle hocha doucement de la tête pour dire qu’elle était d’accord puis exécuta ce qu’il lui demandant en sortant sa langue avant de l’enrouler autour de son sexe puis il la guida sur comment elle devait s’y prendre pour lui indiquer comment commencer, suivant bien ses directives et le rythme qu’il lui montrait en la tenant pas les cheveux avant de tirer doucement dessus pour la laisser souffler quelques instants avant de la laisser continuer toute seule après ce petit tuto prodigué par son cher voisin.
Hochant doucement de la tête en le regardant avec toujours son visage empourprée qui faisait ressortir ses jolies mirettes écarlates la demoiselle ferma les yeux en reprenant délicatement et doucement la fellation, son gland entre ses lèvres glissant doucement entre-elles avant de glisser plus loin dans sa bouche jusqu’à l’entrée de sa gorge. Elle rougissait davantage en sentant les mains de son voisins dans sa chevelure qui guidait sa tête à nouveau l’invitant à entreprendre un ballet de vas et viens qu’elle commença timidement avant de devenir moins timide et plus entreprenante, allant plus vite et laissant glisser de plus en plus loin le sexe du jeune brun dans sa bouche tout en caressant du bout des doigts les parties qui étaient restés à découvert d’une main tandis que l’autre était posé sur sa hanche qu’elle agrippait doucement de plus en plus fort au fur à mesure que le ballet se transforma en danse plus énergétique entre ses douces lèvres.
Ce fut tellement passionnelle voir endiablé que la jeune demoiselle en vint à rencontrer quelques tapements dans sa gorge provoquant ainsi des signales sonores émis par celle-ci provoquant ainsi chez le beau brun un relâchement de sa prise libérant ainsi la douce chevelure de neige de la demoiselle, lui permettant ainsi de s’arrêter en reprenant doucement son souffle tandis que ses lèvres quittaient doucement son gland. Tête au-dessus du bassin du jeune homme, elle reprit doucement son souffle qui était plutôt rapide en rythme avec son rythme cardiaque qui faisait danser doucement sa poitrine et son ventre au rythme de sa respiration rapide avant de relever doucement sa petit tête quand Killian lui demanda si elle allait bien.
Hochant doucement de la tête en esquissant un petit sourire timide alors que le rouge ne quittait pas ses joues mais que celui-ci avait pris possession également de l’entièreté de son visage à cause de l’effort et le désir provoquait par les soins qu’elle venait de prodiguer à son cher voisin, Rubis remonta doucement vers lui alors qu’elle tremblait doucement à cause des efforts et du désir également. Puis elle se laissa délicatement tomber à côté de lui en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en sentant qu’il prenait sa main dans la sienne. La jeune femme se mit a rougir davantage quand il déposa un baiser dans la paume de sa main en la regardant tendrement, elle le regarda avec un petit sourire timide mais touchée de cette gentille attention, visiblement pas habitué à ce que les hommes soient aussi doux et attentionné envers elle dans ces moments-là.
Et quand il se redressa pour se positionner au-dessus d’elle, elle passa délicatement ses bras autour de son cou en venant positionner ses mains dans le bas de sa nuque en commençant doucement à la caresser du bout de ses doigts alors qu’elle le regardait tendrement. Puis elle ferma doucement les yeux en sentant son bassin contre le sien, tapant doucement, la faisant frissonner alors qu’elle lâcha doucement un petit gémissement. Rubis rouvra doucement les yeux pour le regarder timidement en ne cessant de caresser le bas de sa nuque avec ses doigts sensuellement alors qu’elle posa de nouveau une de ses jambes sur une des siennes pour le caresser doucement avec, allant jusqu’à bouger doucement ses doigts de pieds sur la peau de son mollet qu’elle caressait doucement. Et elle vint ensuite déposer un baiser sur ses lèvres en fermant les yeux sans dire un mot, commençant doucement à passer sa main dans ses cheveux en haut de sa nuque pour lui caresser, comme si elle lui disait qu’elle était prête sans avoir à dire un seul mot.
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Le contact de ma queue sur son intimité me fait frissonner, et je prends un plaisir certains à me frotter contre elle, avec la promesse que je la prenne, sans y aller pour le moment...je veux faire durer le plaisir, jusqu'à ce que je vois son regard suppliant, qui me donne envie de lui donner ce qu'elle désire. Par contre, on vas y aller par étape, bien qu'elle soit trempée, un engin comme le mien déchire tout sur son passage si je ne prends pas de précaution. En général ce genre de détails ne me traverse pas l'esprit, mais cette nuit est différente....
- Ca risque de faire mal...
Embrassant son ventre, je prends ma queue en main, pour la guider à l'entrée de ce que je désire profondément...et la réaction de Rubis ne se fait pas attendre, sentant un sursaut avant même que je n'ai commencé, me faisant lacher un sourire en imaginant la suite si elle réagit comme ça...attrapant ses hanches dans mes mains, je me retrouve au dessus d'elle, à la défier du regard, mon bassin commençant lentement à avancer, et ma queue remplissant peu à peu tout l'espace à sa disposition...je n'ai rentré que le gland pour le moment, mais il est déjà imposant, donc je commence déjà à faire des vas et viens en elle, mon ventre se déhanchant en rythme avec mes hanches. Une vraie danse du ventre, sans lacher Rubis du regard. Ma respiration étant saccadée, j'accélère de plus en plus, sans aller plus loin que je ne l'ai fait jusqu'à présent....
Les ongles dans mon dos et la cambrure de mon amante sont de bons indicateurs pour m'indiquer qu'elle en veut plus, donc je lui donne quelques centimètres supplémentaires...et je reprends le même schéma, inlassablement, pas seulement pour ne pas lui faire mal, mais parce que je prends un plaisir sadique à vouloir la corrompre, et lui donner soif de moi, pas juste par romantisme, mais par une bestialité enfouis au fond de chacune...et encore quelques centimètres...j'en suis à la moitié, et je peux aller plus loin encore...faut il qu'elle se comporte comme je veux....
- Dis moi...ce...que...tu....veux...
Je sors d'elle, venant embrasser sa poitrine sauvagement...bien que j'ai prévu de faire attention à elle, mes désirs sont toujours les mêmes, je ne me donne pas si facilement...
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Caressant les cheveux du beau brun tandis qu’elle l’embrassait tendrement, elle sursauta légèrement en frémissant quand elle le sentait se frotter contre elle, sentant son désir pour elle qu’elle ressentait autant dans son regard et dans ses gestes ainsi que la réaction du corps de l’homme positionné au-dessus d’elle. Quand ce dernier lui informa que ça risquait de faire mal, elle hocha doucement de la tête, les joues rouges et un regard un peu timide. Elle se doutait bien que ça risquait d’être un peu compliqué vu que son voisin était monté comme un cheval et qu’elle avait déjà eu affaire à certains hommes membrés ainsi, ce qui n’était pas la norme fort heureusement car les lendemains pouvaient vraiment être compliqué selon si ils étaient doux ou brutaux (c’était souvent malheureusement la deuxième option). Appréhendant un peu la chose mais prête psychologiquement, elle sursauta tout de même légèrement quand Killian commença à peine à glisser son gland entre ses jambes, ayant tout de même une sensation un peu douloureuse en bas mais qui lui envoyait aussi des courants électriques dans tout le corps à cause du désir et des effets aussi des épices aphrodisiaques.
Petit à petit, elle ressera ses jambes autour de lui alors qu’il avançait avec précaution en elle tout en la regardant, la faisant rougir sous son regard en fermant les yeux de temps en temps à certains coups de basins qui lui faisait ressentir l’avancé du beau brun en elle tandis qu’elle laissa tomber ses mains doucement dans son dos auquel elle s’agrippa avant de se mettre à le griffer sans vouloir lui faire du mal mais à cause de la sensation qu’il lui procurait en elle la faisant cambrer sous lui, la faisant doucement gémir au rythme de sa respiration et son rythme cardiaque qui étaient saccadés sous chacun des coups de bassins du beau brun dans le corps de la jolie albinos qui gémissait de plus en plus à mesure qu’il accélérait la cadence.
Quand Killian s’arrêta en lui demandant de lui dire d’une voix saccadée ce qu’elle voulait, elle relâcha doucement sa prise pour laisser ses bras glisser le long du dos du beau brun qui vint embrasser sa poitrine avec fougue, la faisant se courber en penchant la tête en arrière tout en repassant ses bras autour de lui, caressant ses cheveux en soupirant doucement sous ce qu’il lui faisait. Et doucement d’une petite voix un peu tremblante et saccadé au rythme de sa respiration qui était accompagné de petits soupirs d’aises elle répondit à son cher voisin qui s’était transformé en son cher amant « Je… je… Je… Je te veux toi… Complètement… » avoua t-elle les joues rouges en laissant tomber un peu sa tête sur le côté en le regardant toujours du coin de l’œil, ses cheveux bougeant sur son visage et sa frange sur son front qui se releva pour laisser apparaître son joli front bombée « Mais… toi… Qu’est-ce que… Tu veux… De moi ? » lui demanda t-elle en retour en ne le quittant pas des yeux alors qu’une de ses mains caressait tendrement ses beaux cheveux bruns, attendant sa réponse en le regardant les joues légèrement rouges et son regard qui le regardait timidement mais avec envie.
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« Je… je… Je… Je te veux toi… Complètement… »
Et bien, il n'aura pas fallu longtemps, moins de 48h pour qu'elle reconnaisse son inclination et son désir profond...étonnement cet aveux me fait monter le rouge aux joues, fort heureusement, l'effort physique fait que ça ne se voit que peu. Mais cela fait longtemps que je n'avais pas rougi de la sorte et que mon cœur ne s'était pas emballé comme ça. Ayant l'impression que mon esprit et mon corps se dissocies, je l'approche tendrement, et avec la même tendresse, je recommence à la prendre, sans sauvagerie, sans brutalité, avec une douceur inconnue...Une fois en elle, j'enroule mon bras dans son dos et la redresse, la faisant s’asseoir sur mes genoux, ma queue enfoncée jusqu'à la garde, et mon regard plein de confusion se plongeant dans celui de Rubis...
- Je...toi, c'est toi que je veux, corps et âme...alors donnes toi à moi, comme tu ne l'as jamais fait avec un autre...je t'en prie...
Mes lèvres se posant délicatement sur les siennes, nous voilà entrainés dans une danse langoureuse, érotique, et les seuls bruits résonnant dans la pièces sont ceux de notre baiser, de nos gémissements, de nos respirations à l'unisson. Mes mains pressant sa peau, ses hanches, la soulevant à la seule force de mes bras...C'est un plaisir nouveau que je ressens et je sens que je pourrais jouir en elle à tout moment. Ma longue expérience par chance fait que je me retiens et que je peux faire durer ce moment tant que j'en ai envie...et qu'elle en aura envie également...
- Tu es incroyable Rubis...
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Après avoir répondu timidement au rythme de sa respiration saccadée à son cher voisin qu’elle le désirait complètement, la jeune femme lui posa ensuite la question de qu’est-ce qu’il voulait d’elle également. En attendant sa réponse, la jolie albinos caressa tendrement les cheveux du beau brun au-dessus d’elle, qu’elle aurait presque cru voir rougir à ses mots mais il n’avait pas l’air d’être le genre d’homme à rougir aux mots d’une demoiselle, cela devait sûrement être dû à l’effort pensa t-elle.
L’amant de cette nuit de la charmante demoiselle resta silencieux en ne la quittant pas des yeux tandis qu’il se rapprochait d’elle doucement et l’embrassa de nouveau avec une tendresse qu’il ne lui avait pas montré jusque-là. Et il conserva cette tendresse en venant de nouveau s’installer en elle avec douceur avant de la prendre délicatement avec un de ses bras pour la relever et l’installer au-dessus de lui à califourchon, la pénétrant totalement d’un coup la faisant ainsi pousser un gémissement plus fort tandis qu’elle s’agrippa a ses cheveux avec force sous l’effet qu’elle venait de ressentir en le sentant d’un coup aussi profond en elle.
Rubis n’avait pas quitter les yeux de Killian durant tout ce temps, elle posa doucement son front contre le sien, mélangeant ainsi quelques mèches de sa frange blanche à la sienne brune, en caressant toujours ses cheveux avec douceur. Et quand l’homme qui la tenait contre lui lui répondit avec un regard qu’elle ne lui avait jamais vu jusque là, elle se mit doucement à rougir et avoir son cœur qui battait sous la demande qu’il lui faisait. Il voulait qu’elle se donne à lui de tout son être comme elle ne l’avait jamais fait, c’était une demande qu’elle n’avait jamais entendu et qui l’étonna un peu, car elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui demande ça.
Resserrant ses doigts dans les cheveux bruns de son amant, elle réfléchissait à qui elle avait pu déjà se donner de tout son être. Elle avait eu quelques aventures, oui, le temps d’un soir ou de quelques nuits, c’était rare mais elle en avait eu. Cela lui permettait d’oublier les hommes avec lesquels son patron l’obligeait à passer la huit parfois ainsi que ceux avec lesquels son ancien fiancé l’obligeait aussi à faire la même chose. Quand elle réfléchissait bien, même si cet ancien fiancé qui était un vrai connard de la pire espèce qui l’avait droguer et faite boire des substances aphrodisiaques pour l’obliger sans la forcer à le faire avec lui la première fois (mais pas que), qui l’avait ensuite fait boire les mêmes saloperies pour qu’elle aille coucher avec d’autres hommes avant de se mettre à lui tapait sur la gueule quand elle commença a émettre des doutes voir pire avoir le malheur de refuser de faire ce qu’il lui demander, c’était seulement à lui qu’elle s’était donné corps et âme il y a des années. Cette idée l’effrayait un peu mais elle avait une petite idée de ce que voulait dire le beau brun qui la cajolait avec tendresse en ce moment.
Frottant doucement son front contre le sien, mélangeant ainsi un peu plus les mèches de leurs franges ensemble, elle esquissa un doux sourire et déposa un doux baiser sur les lèvres de son cher voisin en fermant doucement les yeux avant de répondre « Très bien… » d’une voix douce en rouvrant les yeux, le regardant avec douceur et timidement avant qu’il ne l’embrasse de nouveau avec délicatesse pour l’entraîner dans un baiser passionné et une danse charnelle brûlante entre leurs deux corps qui s’animaient à l’unisson et avec passion, gémissant tout deux presque au même rythme en ne faisant qu’un dans cette liaison entre leurs deux corps brûlants et désireux l’un de l’autre.
Dans cette passion ardente, la jeune femme ouvrit les yeux entre deux baisers pour regarder le jeune homme qui la tenait passionnément avec ferveur dans ses bras alors qu’elle n’avait pas déserrer une seule seconde son étreinte autour de son cou et avait même passer ses jambes autour de sa taille pour l’enlacer de ses jambes. Et quand tout d’un coup elle entendit de nouveau Killian parlait et lui dire qu’elle était incroyable, elle se mit à rougir et baisé doucement la tête, touchée par les gentils mots de son cher voisin mais aussi gênée « Je… Heu… Je… C’est gentil… Merci… » répondit-elle timidement avant de demander un peu hésitante « Mais… Pour… Pourquoi je… Je… Pourquoi tu… Tu dis ça… ? Qu’est… Qu’est-ce que… J’ai fais ? » d’une petite voix tremblante et gênée en le regardant les joues complément rouges en collant son front de nouveau au sien alors que ses mains caressaient avec douceur ses beaux cheveux doux qui glissaient entre les doigts fins de la demoiselle interrogative.
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La danse exotique à mes yeux continue de plus belle, en communiant, Rubis et moi profitons de l'instant, et je vois le rouge qui lui monte aux joues à mon compliment...
- Rien, juste soit toi même....
Me jetant sur ses lèvres je nous allonge, l'installant sur moi, mes mains posées sur ses fesses, je la guide dans un déhanché, lui laissant les commandes pour se déplacer comme elle veut, je ressens juste ma queue tapant toujours plus profond en elle, il arrive un moment où je la sens se serrer un peu plus et je vois ses yeux s'écarquiller et un surplus de cyprine envahir soudainement ma queue. Visiblement j'ai tapé un point particulièrement sensible...et bien je ne vais pas me gêner. Mon coté toxique reprend le dessus et j'ai envie de la faire mienne, qu'elle ne puisse pas vivre ni sans moi, ni sans ma queue. Imprimer mon empreinte tant mental que physique au plus profond de son être...pour ce faire je vais de plus en plus vite, m'assurant de rester sur cette zone particulièrement sensible...
- Est ce que....tu...as déjà...été aussi...bien...Aaahhhhh....vec quelqu'un ?
C'était trop pour moi et me retirant rapidement un jet de sperme vient finir sur sa poitrine généreuse et son ventre, même une goutte atterrit sur son menton...
- Dé...solé...pour le menton... je vais tacher...de me faire pardonner...
Me redressant, je l'attrape par la nuque pour la mettre à quatre pattes. Ma queue toujours aussi dure malgré que je viens de jouir, retrouve vite sa place en elle, mais cette fois en levrette, et je monte en intensité pour lui montrer ce que cela peut donner du sexe un peu plus bestial et intense...elle m'a attiré dans son monde, je veux lui montrer maintenant un peu du mien. Ma queue plantée au fond d'elle, je la tire pour la redresser, ma main posée sur son cou, et nos langues venant se retrouver avec passion. Je donne des coups de bassins autant ample qu'intense, sortant presque entièrement pour taper au fond encore, et encore, et encore...d'instinct ma prise se serre doucement autour de ton cou...
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Son front contre celui de son cher et tendre voisin, faisant de nouveau se mélanger les mèches de leurs franges alors qu’elle avait son regard dans celui du brun, Rubis attendait les joues rouges une réponse de la part de Kilian alors qu’elle lui caressait tendrement les cheveux en bas de sa nuque. Et quand elle entendit enfin sa réponse qui vint lui demander d’être juste elle-même, elle se mit a rougir un peu plus avant de fermer les yeux sous le baiser passionné du jeune homme qui vint ensuite la placer au-dessus de lui alors qu’il se laissa tomber sur le dos pour qu’ils soient allongeait de nouveau dans le lit.
Au-dessus de lui ainsi positionné tandis qu’elle rouvra les yeux pour le regarder timidement de par cette position et ce changement de situation, la jolie albinos ne tarda pas à fermer de nouveau ses magnifiques yeux écarlates quand elle sentit son voisin en elle qui bougeait, posant ses mains sur son torse qu’elle vint de nouveau griffer malgré elle alors qu’elle cambra légèrement son corps sous la sensation que lui procurait son voisin à bougeait ainsi tout en agrippant bien son fessier. Doucement mais lentement elle répondit à ses mouvements de basin, bougeant le sien également avant de se retrouver à augmenter la cadence au rythme de sa respiration et de son palpitant cardiaque, sentant ainsi son amant de ce soir plus profond en elle avant de toucher un point sensible qui la fit resserrait ses jambes autour de lui avant de se mettre à gémir en basculant sa tête en arrière sous l’extase que ça lui procurait.
Tandis que le jeune homme entreprit de répondre à son tour en accélérant la cadence lui aussi en étant bien plus rapide et violent qu’elle, elle gémissa de plus belle avant de se pincer les lèvres en redressant sa tête légèrement bon gré malgré en entendant la question de son voisin qui lui demandait si elle s’était déjà senti aussi bien avec un autre. La jeune femme mit un petit temps de réflexion à réfléchir alors que son corps lui faisait clairement penser à autre chose en cet instant, mais malgré cette distraction corporelle, une pensée lui traversa l’esprit en se demandant pourquoi est-ce que les hommes posaient ce genre de questions embarrassantes et difficiles à répondre ? Elle-même ne le savait pas, elle ne faisait pas de listes ou autre chose du genre pour comparer les hommes entre-eux, déjà car la plupart elle ne les avait pas choisit, on lui avait imposait et pour ceux dont elle s’était laissée tomber dans leurs bras pour une nuit ou plus, elle ne pensait pas à ce genre de choses, car ce qui comptait pour elle c’était une douceur et tendresse qu’elle recherchait à ce moment-là, ce faussement d’amour qui lui manquait terriblement et qu’elle rêvait de trouver un jour.
Elle resta sans voix à cette question car elle ne savait pas quoi répondre et n’avait aucune idée même de quoi répondre. À la limite elle serait capable de dire qu’elle a été mieux dans le creux des bras d’un que d’un autre, car il était plus doux, tendre et aimant (si on peut dire ça ainsi). De toute manière elle n’eut pas besoin d’y répondre car le beau brun se retira d’elle d’un coup pour finir par ejaculer, éclaboussant sa poitrine, son ventre et un peu son menton. Et le voyant s’excuser pour cela, elle se mit doucement à rougir en se disant qu’il se rappelait qu’elle lui avait dit ne pas aimer se faire « crémer la face » comme elle disait. Mais elle n’eut pas le temps de lui dire que ce n’était rien que là encore, très rapidement, il l’attrapa par la nuque, l’étonnant fortement et la mis à quatre pattes avant de la prendre plus brutalement cette fois-ci, la faisant se mordre la lèvre en même temps qu’elle tira sur les draps, surprise autant par ses assauts violents et énergétiques que par son soudain revirement de caractère.
Malgré la brutalité de ce moment, elle gémit parfois à cause des effets que ça lui faisait mais aussi par les sensations renforcés par les aphrodisiaques. Mais elle sentit une légère panique la gagnait quand il attrapa sa gorge pour la redresser contre lui avant de l’embrasser avec fougue. Elle répondait à ses gestes et son baiser malgré cela, à cause de l’effet qu’il lui faisait dans tout son être mais elle senti une boule dans sa gorge quand il resserra ses doigts autour de son cou avec force, finissant par l’étrangler doucement, lui rappelant de très mauvais souvenirs d’un coup et provoquant l’emballement de son cœur qui paniquait.
Puis elle commença à manquer d’air et à avoir mal, amplifiant ainsi l’Image des mauvais souvenirs qui lui revint en tête. Elle posa d’un coup sa main sur la sienne qui était sur son cou, des larmes aux yeux d’un coup et entre deux baisers elle essaya de le stopper « Ki… Ki… Kilian… A-a-arête… Pitié.. A-a-arête… S-s-stop… Je… Je t’en prie… » supplia t-elle de sa voix entrecoupé par leur baiser, leur respiration et les sanglots qui vint ensuite s’installer dans sa voix alors que des larmes lui coulaient le long de ses joues de porcelaine tandis que son corps commençait à trembler sous cette peur qui naissait.
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Mon cœur bat en ce moment la chamade, je pensais, j'espérais même que ce sentiment s'effacerait en y allant de façon plus sauvage, je me trompais, un attachement naît en moi pour cette fille et j'ai beau la pilonner et me laisser porter par la passion, ce ne sont que les supplications de Rubis qui me sortent de ma réflexion me faisant réaliser que j'avais un peu trop serré ma prise, plus que ce que je voulais au départ. Perturbé je la libère, me retirant d'elle par la même occasion.
Choqué et culpabilisant de ce qui vient de se passer. Comme si je m'étais pris un couteau, je m'éloigne d'elle, effrayé par moi même, je m'assois dans un coin de la pièce....n'arrivant plus à penser si ce n'est au fait que j'ai fait du mal à Rubis.
- Je....je suis désolé...je suis désolé...désolé....
Répétant encore et encore ces mots, comme un mantra. L'homme fort, viril, sur de lui, semble bien loin maintenant...n'osant pas regarder Rubis dans les yeux. Pendant cette soirée j'ai été reconnecter à mon humanité, est ce temporaire ou non ? Je l'ignore, mais je finis par revenir sur le lit, prenant la main de Rubis doucement dans la mienne, mon cœur bat vite et fort.
- Est ce que tu veux continuer ou rentrer chez toi ?
Décidément elle était particulière celle là, car je craignais sa réponse comme un condamné attendant le couperet qui s’abattrait pour l'achever. Restant stoïque, je lui laisse la décision de la suite. Tout en contemplant ses beaux yeux.
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Après les complaintes de la demoiselle qui avait la peur au ventre de ce qui se passait, effrayait autant par le manque d’air et la douleur que par les souvenirs que cela lui faisait remontrer, Rubis put remarquer le regard de son voisin qui changea, devenant troublé avant de la relâcher et sortir d’elle en même temps.
La demoiselle retomba sur le lit en se rattrapant sur ses bras, récupérant son souffle rapidement tandis que son cœur battait vite sous le choc et la peur rencontrée. Fermant les yeux quelques secondes, elle les rouvrit en sentant du mouvement, voyant Killian descendre du lit et aller s’asseoir dans un coin de la pièce, visiblement paniqué et s’excusant en boucle pendant quelques instants.
La demoiselle lui aurait bien dit que ce n’était rien, enfin, il s’excusait donc ce n’était rien car il avait pris conscience sûrement de ce qu’il lui avait fait mais il semblait tout aussi effrayé qu’elle par ça, donc elle aurait bien été le voir pour lui dire que ce n’était rien et qu’il ne recommence pas si possible mais elle était fatiguée et son corps tremblait encore sous le choc des souvenirs qui s’étaient rappeler à son bon souvenir comme on dit, qu’elle n’avait pas la force de se lever et se laissa tomber assise sur le lit, reprennant son souffle en fermant les yeux en sentant son cœur se calmait doucement de la panique qu’il venait de vivre.
Puis le jeune brun revint vers elle, s’installant sur le lit en lui prenant la main, lui laissant le choix de continuer ou rentrer chez elle. En temps normal, elle aurait sûrement prise ses jambes à son cou et n’importe qui l’aurait fait, mais là… Elle avait beau avoir eu peur par ce qui s’était passé, elle avait aussi de la peine pour lui en voyant dans quel état ça l’avait mis, le voyant fuir au bout de la pièce.
« Je… Je… Je veux bien rester mais s’il te plaît… Plus ça par pitié… »
Implora t-elle simplement avec un regard inquiet et douloureux avant d’esquisser un petit sourire et relever sa main qui tenait la sienne, pour venir mettre son visage dans la paume de sa main a lui, voulant lui montrer qu’elle avait confiance en lui et voulait rester, en tout cas pour ce soir.
-
Reprenant mon souffle et mes esprits, j'ignorais ce qui m'était arrivé, je ne perds pas mes moyens d'habitude, plus depuis longtemps en tout cas. La présence de Rubis sur le moment m'apaise autant qu'elle me perturbe. Comme si d'un coup j'étais redevenu le gros tas qui avait fait quelque chose de monstrueux qu'il n'assumait pas.
- mer..merci....je pense que je vais dormir...
M'allongeant dans le lit, je ferme les yeux, revoyant le regard terrifié de Rubis en boucle dans ma tête, je me tourne et me retourne dans le lit, finissant par trouver le sommeil qui est désagréable, faisant des cauchemars.
Le lendemain, j'ouvre les yeux, seul dans le lit, me doutant que Rubis a du fuir malgré ce qu'elle a dit, je me lève, pas bien réveillé et avec un violent mal de crâne. Me dirigeant vers la porte, pour aller à la cuisine prendre un petit déjeuner, je prends la poignée qui me semble plus moelleuse que d'habitude...attend une poignée moelleuse ?
J'ouvres yeux et voit que je presse le sein de Rubis dans ma main.
- Euh...bonjour.
-
La jolie albinos avait accepté de rester avec Killian plutôt que de rentrer chez elle, ayant de la peine pour lui en le voyant aussi mal en s’excusant puis quelque chose lui disait qu’elle devait rester contrairement à beaucoup plus tôt dans la soirée où son instinct lui disait de fuir d’ici.
En entendant les mots de son voisin la remercier en lui disant qu’il allait dormir, Rubis hocha doucement la tête en souriant avec douceur. Puis elle s’allongea à côté de lui, le regardant fermer ses yeux et se retourner plusieurs fois avant de trouver le sommeil.
Quant à elle, elle n’avait pas fermé l’œil, ne voulant pas s’endormir et prendre le risque de faire des cauchemars en se réveillant en hurlant d’épouvante en pleine nuit et en larmes, ne voulant pas attirer l’attention sur ce détail chez elle. La jeune femme se contenta de rester réveiller, regardant parfois au-delà la fenêtre le ciel étoilé dehors puis ensuite le jeune homme qui dormait à côté d’elle.
Durant la nuit il avait été plusieurs fois agité, sûrement à cause de cauchemars se disait la demoiselle. Et de sa douceur naturelle elle caressa sa joue, ses cheveux et tapota ses épaules pour le rassurer alors qu’il dormait, espérant ainsi le calmer dans son sommeil et qu’il se rendorme plus paisiblement à chaque fois qu’il cauchemarder.
Puis le matin arriva doucement, Rubis regardait le ciel matinal dehors puis ensuite le plafond avant de sentir une des mains de Killian attrapait un de ses seins en le pressant la faisant doucement gémir et sursauter en le regardant rouge comme une tomate quand il ouvra les yeux au même instant qu’elle tourna son regard vers lui, croissant son regard alors qu’il lui disait bonjour.
« Heu… Bonjour Kilian… »
Répondit la demoiselle en le regardant en clignant plusieurs fois des yeux à cause de la situation alors qu’il n’avait pas lâcher son sein de sa main qu’il pressa toujours doucement.
-
Ouvrant les yeux, je retire rapidement ma main, ayant pris ton sein par accident, je me confonds en excuse, en t'avouant que je suis heureux de voir que tu n'as pas fuit loin.
- Et bien le réveil est...tu as bien dormi ?
Me voilà à balbutier comme un collégien, tandis que je sors de la chambre pour me diriger vers la cuisine et préparer le petit déjeuner.
- Tu manges quoi le matin généralement ? Dis moi tout et je te le prépare
Me mettant au fourneau, je prépare un véritable brunch : œufs brouillées, bacon, fruits, jus d'orange, café, thé et chocolat, tartines avec confitures et pâte à tartiner.
D'aucun pourrait penser que j'en faisait beaucoup et surtout que je n'agissais pas de cette manière normalement, mais je tenais à me faire pardonner de la peur que je t'ai causé la veille, et instinctivement, peut être te remercier de m'avoir reconnecter à cette part de moi, même si j'ignore si cela va durer longtemps.
Je t'invite à t'asseoir en te présentant tout ce que j'ai préparer pendant que je vais fumer une clope sur le balcon pour réfléchir par rapport à la veille en profitant de l'aurore qui transperce le ciel. Je respire un grand coup et retourne à l'intérieur, je te trouve encore debout, à me fixer.
J'ai du mal à soutenir ton regard, l'incident est trop frais dans ma tête et je culpabilise de t'avoir fait peur. Mais je me force à me reprendre en t'invitans à t'installer.
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La jolie albinos était rouge comme une tomate en clignant plusieurs fois des yeux face à cette situation. Mais quand elle entendit Killian s’excuser tout en retirant sa main de son sein et en lui disant qu’il était content de voir qu’elle n’avait pas fuit, elle ria gentiment amusé et touchée par ses mots avant de répondre à sa question sur son sommeil en la retournant, pour éviter d’avoir à dire qu’elle n’avait pas dormie et expliquer les raisons.
« Et toi tu as bien dormis ? Tu étais un peu agité cette nuit… Tu as fais des cauchemars ? »
Demanda t-elle avec douceur, un peu inquiète par le fait qu’il est pu mal dormir. Puis peu de temps après cela elle le vit se lever pour foncer vers la cuisine en lui demandant ce qu’elle mangeait le matin, lui répondent avant qu’il se sauve comme un diable.
« Heu… Je ne mange pas le matin en général… Mais quand ça m’arrive je mange de tout donc ne t’en fais pas pour ça et fais ce qu’il te plaît. »
Répondit-elle avec douceur, le voyant un peu étonné de sa réponse qu’elle ne mange généralement pas le matin mais ne l’empêchant pas de partir vers la cuisine comme s’il avait un défi à relever, la faisant doucement rire en le voyant sortir de la chambre.
Tandis que son cher voisin s’affaire aux fourneaux, la jeune femme se relève et attrape ses vêtements qu’elle renfile doucement pour ne pas se balader nue devant le beau brun même s’il venait de passer la nuit ensemble, elle restait un peu gênée de devoir se balader nue comme ça devant quelqu’un.
Puis une fois habillée la demoiselle sorta de la chambre et vit la table prête avec pleins de choses à déguster, impressionné qu’il est fait ça en si peu de temps. Quand il l’invita à s’asseoir, Rubis hocha doucement de la tête en souriant avant de le voir filer à la vitesse de la lumière sur le balcon pour fumer.
Elle le trouvait un tantinet étrange, se demandant bien ce qu’il avait, ayant le présentiment quelque part que cela était dû par rapport à l’accident d’hier dans la soirée. Elle était restait debout en pensant à tout ça avant de le voir revenir du balcon et la voir toujours pas assise, le regardant avec ses jolis yeux écarlates sans dire un mot.
La demoiselle voit bien qu’il y a quelque chose qui ne va pas mais elle se disait que il ne fallait pas remuer le couteau dans la plaie et le laisser venir de lui même en parler. Elle se contenta donc de pencher la tête en souriant avant de la redresser en hochant la tête quand il l’invita à prendre place à table sans oser la regarder vraiment, regardant à côté d’elle, ayant bien remarquer ce détail car elle le faisait souvent avant avec son ancien fiancé donc elle connaissait bien ce genre de regard fuyant.
Prenant place à table avec lui, la demoiselle prit une tasse de café avec délicatesse et souffla dessus avant d’essayer de parler un peu avec lui.
« Merci pour le petit grand déjeuner… Ça a l’air excellent, c’est gentil d’avoir fait tout ça. Merci Killian. »
Dit-elle avec douceur en le regardant avec un petit sourire avant de boire doucement son café du bout de ses lèvres, se demandant comment aller se passer la suite du petit déjeuner et s’il allait parler un petit peu.
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Si j'ai bien dormi ? On ne peut pas dire ça non, j'ai revecu les railleries, les humiliations, la trahison, tout ça a la fois, c'est même surprenant que je ne me sois pas réveillé en sursaut. Peut être qu'inconsciemment mon esprit ne voulait pas risquer de croiser le regard de Rubis dans un tel moment de faiblesse.
- Des cauchemars ? Oui j'en fais régulièrement à vrai dire. Mais je préfère ne pas en parler.
Prenant ses remerciements, sans la regarder je lui dit que c'est la moindre des choses, alors que je prends quelques fruits avec du bacon et des œufs brouillés.
- Tu as esquivé tout à l'heure ma question, je t'ai demandé si tu avais bien dormi.
Levant les yeux sur toi, je sens bien que tu es mal à l'aise en repensant à cette nuit, et je n'insiste pas, à la place j'ai fais le choix de me rattraper en lui faisant un cadeau.
- Tu sais, je tiens à me faire pardonner de t'avoir fait peur, et comme tu as pu constater j'ai un peu d'argent, donc je voulais te proposer une balade en hélicoptère, pour aller où tu veux.
Continuant à manger je me dis que tu ne voudra peut être pas le faire avec moi au vu de la situation, donc je rajoute que tu pourra y aller avec la personne de ton choix.
- Est ce que ça t'intéresse ? Je n'ai jamais fait ce genre d'offre, altruiste on va dire, mais tu es spéciale, et mon cœur de pierre quand je suis avec toi...retrouve un peu d'humanité. Je te laisse y réfléchir, sinon demandes moi ce que tu veux.
J'en fais trop ? Peut être, j'en sais rien, en ta présence j'ai du mal à réfléchir. Après tout, hier avant que je dérape, les choses se passaient bien, et j'avais regretté que ça s'arrête, c'est la première fois depuis longtemps que je rencontre une femme que je ne veux pas faire souffrir à tout prix pour la dominer. Les pensées vont vite dans mon esprit, j'ai du mal à les rassembler et y voir clair. Mais une fois que j'ai finis, tu n'as pas encore donné de réponse donc je me lève de table en expliquant aller prendre une douche.
Te laissant seule, je remonte et vais dans la salle de bain, ne fermant pas à clé, après tout aucune chance qu'elle ne me rejoigne, je me deshabille puis je fais couler l'eau, bien chaude, tellement que je sens qu'elle me brule, mais j'encaisse, comme pour me punir je reste immobile, j'ai mal, mais j'encaisse en silence. Rapidement la vapeur emplit la pièce tel un sauna, et je commence à me laver.
Les moments passés avec toi la veille me reviennent en tête, le dîner, puis le baiser, et ton corps si pâle, avec ton regard innocent, et tendre, rien que d'y penser, ma main se perd sur ma queue, que je commence instinctivement à branler, je m'imagine te faire l'amour tendrement sous cette douche, je vois la scène dans ma tête, je sens la douceur de ta peau, je m'imagine t'embrasser avec tendresse et reprendre ou l'on s'était arrêté, mais à ton rythme, et ça me rend encore plus dur....
-
La jeune femme pencha doucement la tête avec une petite moue peinée de savoir qu’il faisait également régulièrement des cauchemars, se doutant donc bien qu’il devait mal dormir en général tout comme elle. Puis quand le jeune brun ajouta qu’il ne voulait pas en parler, elle hocha doucement de la tête pour signifier qu’elle comprenait avant de le voir filer en cuisine.
Une fois que Killian est préparer le petit déjeuné, parti fumer sa clope sur le balcon et invitait la demoiselle à s’installer à table, celle-ci l’avait remercier pour ce qu’il avait fait pour le petit déjeuner, espérant quelque part lui faire délier un peu la langue et savoir pourquoi il fuyait son regard comme ça depuis le réveil, se doutant bien au fond que cela était sûrement dû au petit accident d’hier soir.
Ses lèvres dans le café, Rubis quitta le contact de sa bouche avec la tasse quand elle entendit Killian lui dire qu’il avait remarqué son esquivage de question de tout à l’heure, faisant sourire légèrement la demoiselle en regardant sa tasse avant de fermer les yeux en soupirant doucement avant de lui répondre.
« C’est vrai je le reconnais… J’en suis désolée… La vérité est que je n’ai pas dormie de la nuit car je dors peu en général voir pas du tout pendant plusieurs nuits car… Tout comme toi je fais des cauchemars régulièrement, à chaque fois que je m’endors… J’ai donc pris l’habitude de rester éveiller et dormir le moins possible… »
Avoua t-elle en rouvrant les yeux en venant regarder le jeune homme dont elle croisa le regard qui regarda ailleurs presque aussitôt, faisant esquisser un léger sourire à la demoiselle quand elle entendit la suite, l’entendant lui dire qu’il s’en voulait pour cette nuit et voulait lui faire un cadeau, lui proposant une balade en hélicoptère ou ce qu’elle voudrait.
« Ce n’est rien je t’ai dis, ce… C’est vrai J’ai eu peur mais tu as arrêté et ça va, donc ne t’inquiète pas. »
Lui répondit-elle d’une douce voix en penchant la tête en essayant de croiser son regard qui se baladait ailleurs, la faisant souffler doucement amuser en fermant les yeux.
« Je te remercie pour ce beau cadeau, c’est très gentil. J’avoue ne pas savoir vraiment quoi demander et j’accepte avec plaisir cette balade, c’est vraiment très gentil… »
Ajouta t-elle à sa réponse en rouvrant les yeux tout en venant boire quelques gorgées de café, avant de s’arrêter de boire en l’entendant dire qu’il n’était pas de ce genre là, ces pressentiments d’hier soir étaient donc exacts à son sujet alors, mais elle était étonné qu’il lui dise qu’à son contact il changeait, la faisant doucement sourire attendrie à ses mots, rassurée aussi qu’elle ait sentie qu’il n’était pas si mauvais que ça ce grand méchant loup qui voulait manger le petit chaperon rouge qu’elle était hier soir.
N’ayant pas répondu au fait que cela l’intéresse ou non, la demoiselle voit le jeune homme se lever de table en lui disant qu’il allait prendre une douche, hochant doucement de la tête à ses explications avant de le voir filer à la douche.
Rubis resta tranquillement assise à cette table, buvant doucement son café tandis que ses pensées se refaisait le film d’hier soir mais aussi celui d’avant-hier soir quand ils se sont rencontrés. Elle regarda ensuite le café dans sa tasse de café et se demanda ce qui allait se passer aujourd’hui, se doutant bien que tout cela n’ira pas bien loin mais ne sachant pas concrètement ce qu’elle devrait faire. Pour le moment elle resta assise à table en terminant son café en essayant de ne plus penser à rien en attendant le retour de son cher et tendre voisin tandis qu’elle attrapa un fruit entre ses doigts qu’elle mangea doucement en regardant par la fenêtre le ciel qui était d’un bleu magnifique sans nuage.
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De longues minutes sont passées, occupés par le flot de pensée obscènes les mettant en avant, je me suis retenu de jouir, considérant que je n'en avait pas le droit à cet instant. Au lieu de ça, je sors de la douche et me sèche, sans que mon erection ne soit totalement redescendu, loin s'en faut.
Équipé d'un peignoir, je descend te rejoindre, je te trouve magnifique sur ce balcon, et je repense à notre rencontre l'avant veille. Et ce qur tu m'as dit tout à l'heure continue de me tourner dans la tête, je me suis arrêté à temps. Je vais donc sur le balcon, et te rejoinds, avec une nouvelle tasse de café.
- Puis je me joindre à toi ?
Souriant, le regard un peu plus léger, je m'installe près de toi, posant mon doigt contre ta main, te laissant toute latitude pour te retirer. Mais je sens un courant électrique me traverser le corps, me donnant la chair de poule sur le moment.
- Si tu es libre aujourd'hui, j'aimerai t'emmener faire ce tour en hélicoptère, pour aller vers des sources chaudes, non mixte bien sûr, mais je connais un excellent établissement, ça m'a permis de calmer mes cauchemars pendant quelques temps, peut être que ça peut t'aider aussi.
L'établissement était proche de la région des 7 lacs du mont Fuji, mais il était si cher qu'on y croisait peu de touristes, et peu de monde en général, mais la vertu de ces eaux sont vraiment efficaces pour détendre l'esprit.
- Je...je serai honoré que tu m'accompagnes. Bien sûr tu auras ta chambre, je ne veux pas t'imposer ma présence, même si ta compagnie m'est spéciale.
Et bien, ça c'est du changement radical, le séducteur sans pitié viens de proposer un week-end romantique et sans chercher à première vue à profiter de l'occasion. Tu me fais vraiment de l'effet, mais je ne suis pas prêt à l'admettre, loin de là. Après tout je t'ai fait du mal, et ton passé semble compliqué, ce qui ne fait pas un bon mélange.
Allant m'habiller, je réserve au cas où deux chambres et prepares notre transport des plus particuliers pour le commun des mortels, prenant quelques affaires avec moi, je me dirige vers la porte d'entrée, espérant de tout mon être que tu m'accompagnes.
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La jolie albinos avait finie par aller sur le balcon de son voisin pour prendre l’air avec sa tasse de café en main, regardant au loin la cime des arbres qui dansaient balayés par le vent en ne pensant plus a rien en ce moment, se contentant de regarder la nature matinale.
Puis la demoiselle tourna légèrement sa tête en entendant son voisin derrière elle qui lui demanda s’il pouvait se joindre à elle tandis qu’il venait de poser un doigt sur sa main, la faisant doucement rougir à ce geste avant de hocher doucement la tête en guise de réponse en reprenant un peu café. Le voyant enfin ne pas fuir son regard et lui sourire, Rubis esquissa un petit sourire, rassurée de voir qu’il va visiblement mieux.
Après quelques secondes de silence, Killian reprit la parole en proposant à sa voisine de l’emmener faire un tour en hélicoptère pour lui faire visiter des sources d’eau chaude qui avaient des vertus apaisantes qui pourraient l’aider puisque lui ça l’avait aider.
Rubis s’apprêta à lui demander si c’était un rencard car si c’était le cas elle voulait couper court à la situation afin de ne pas lui créer de faux espoirs, ne voulant pas le blesser comme elle lui avait dit la veille, ne voulant pas lui faire plus de mal qu’il en a déjà, car pour elle tout ça n’avait été qu’un doux moment plaisant mais pas le début d’une histoire d’amour. Ayant déjà été amoureuse, elle savait faire la différence entre l’amour et l’attraction physique ou le besoin physique également, qui chez elle était plus de l’ordre d’un besoin de tendresse et douceur pour tout oublier l’espace de quelques instants.
Mais elle n’eut pas le temps de lui poser la question qu’il ajouta ensuite qu’il serait honoré de sa présence et quelle aura sa chambre bien entendu même s’il aimait sa présence. Cette dernière phrase lui mettait un doute immense sur ce qu’il pourrait ressentir pour elle mais peut être qu’elle se faisait des idées et qu’il s’en voulait tout simplement de la veille non ? Oui c’était sûrement ça non ?
Le regardant toujours avec un doux sourire, sa tasse de café en main, la demoiselle pencha la tête avant de lui répondre.
« Avec de pareilles conditions, je serais ravie de faire cette balade avec toi et voir ces fameuses sources. »
Dit-elle en venant boire un peu de café avant de rajouter.
« Mais J’ai besoin de savoir si on sera revenu ce soir ou demain ? Et à quelle heure si c’est demain ? Car il faut que j’appelle mes patrons pour les prévenir tout deux de quand je ne viendrais pas, histoire qu’ils puissent chacun s’organiser pour mon absence. »
Ajouta t-elle avec un sérieux sans faille en penchant la tête en regardant Killian, attendant une réponse qu’il ne tarda pas à lui donner. Ça serait donc un week-end, aujourd’hui avec ce soit inclus et ils rentreraient demain en fin de journée. Donc il allait falloir qu’elle prévienne tous le monde de son absence.
Terminant sa tasse à café, Rubis remercia Killian pour l’invitation et prit congé de lui en retournant chez elle, le prévenant qu’elle n’allait peut être pas pouvoir se libérer selon la réponse de ses patrons car une absence comme ça de dernière minute ça va pour une journée mais pour deux… C’est plus tendu.
De retour dans son appartement, la jeune femme se posa un instant sur son canapé et se demanda si tout ça était une bonne idée. Dans un sens, elle s’en voulait que son cher voisin s’en veuille de l’accident de la veille et dans un autre allait à cette escapade avec lui allait lui permettre de se faire pardonner donc d’aller mieux non ? Au pire si ça dérape, n’étant plus sous aphrodisiaques, elle pourrait lui dire gentiment qu’elle est désolée mais qu’il n’y aurait rien de plus entre eux, à part finir dans ses bras encore ? Elle n’en avait aucune idée et pour le moment elle se contenta de souffler un peu et se relever de son canapé pour aller téléphoner aux patrons de ses deux boulots.
Le premier appel se passa très bien avec Madame Fuku, la mère de son patron qui lui disait qu’il n’y avait pas de soucis pour ces deux journées de congés et qu’elle avait hâte de la revoir, ce qui fit sourire la jeune femme de tant de gentillesse de cette vielle dame qui était d’une bonté incroyable. Puis le second appel se passa aussi bien même si c’était un peu… tendu. Le bar n’étant pas encore ouvert, elle tomba sur son patron qui était presque étonné de son appel et de sa demande. Mais qu’elle ne demandait rien en général, il se contenta d’accepter sans broncher et sans dire un mot de plus. La jeune femme espérait qu’il n’allait pas profiter de la situation à son retour en lui demandant d’accepter un extra… En raccrochant le combiné pour ce second appel elle soupira un peu plus inquiète de l’idée.
Rubis partie ensuite à la douche et se prépara, mettant ses vêtements habituels élégant et strict à la fois, préparant un sac avec quelques affaires pour la journée et le lendemain, espérant vraiment ne pas avoir à faire du mal sans le vouloir à son cher voisin si cela devait prendre un autre virage cette escapade.
La jolie albinos était prête depuis un moment, son dos posé contre le mur de l’immeuble à côté de la porte d’entré tandis qu’elle admirait de nouveau les arbres du parc en pensant à d’autres choses qui traversa sa tete, n’entendant même pas la porte s’ouvrir qui annonça l’arrivée du jeune brun qui l’avait invité à cette escapade thérapeutique.
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Valise sous le bras, je descends dans l'entrée, je prends les clés de la voiture pour aller à l'héliport. Je ne sais absolument pas quoi penser de ce week-end entre nous, dans ma tête je sais que c'est pour me faire pardonner, mais mon instinct me dit que les choses ne vont pas être aussi simple, après tout elle a toute les raisons de se méfier de moi, et je ne sais même plus si les images que j'ai eu sous la douche sont juste un pur désir physique ou autre chose...de plus sérieux.
Je dois peut être annulé, qu'elle y aille avec quelqu'un d'autre...sans m'en rendre compte je fais les 100 pas devant la sortie de mon appartement, mon cœur bat vite, ça me fait penser à hier soir en moins intense. Putain et si j'avais perdu mon mojo, et si en une nuit j'avais perdu cette carapace, le charme et l'assurance que je dégage habituellement.
En attendant l'heure tourne, je me fais violence et ouvre enfin cette porte, avance dans le couloir *et si elle ne venait pas* j'appelle l'ascenseur qui est au rez-de-chaussée, le temps semble interminable et les pensées intrusives reviennent *j'aimerai la connaître plus, elle est plutôt douce* le tic de l'ascenseur me ramène sur terre, je monte dedans et descend vers le hall, je réalise alors qu'on ne s'était pas dit où on se retrouvais, devant son appartement ? Je suis déjà descendu, j'aurai l'air fin à remonter, je me décide à t'envoyer un message quand je serai dehors pour te dire où je me trouve et si tu veux venir.
Mais en passant la porte, ces questions s'envolent car je te vois, toute jolie dans une robe simple mais élégante qui te correspond bien, le rouge me monte alors au joues, j'espère que ce n'est pas trop visible.
- C'est bien que tu ai decidée de venir. Ma voiture est par là, on va chercher l'hélicoptère.
Te guidant dans le parking ouvert, je nous conduit à ma voiture, une magnifique Impala de 67, vraie voiture de collection que je chérie particulièrement. Prenant ta valise, je t'ouvre la portiere en m'inclinant tel un gentleman, puis referme derrière toi, ouvre le coffre pour poser nos affaires et prends le volant.
La journée est magnifique aujourd'hui, la météo n'annonce pas de perturbations, et aucun nuage n'est visible. La circulation est calme à cette heure et en quinze minutes, nous arrivons sur le parking du tarmac avec un hélicoptère noir, semblant sorti de l'usine, je prends les valise et nous nous dirigeons vers notre nouveau moyen de locomotion.
J'appuie sur le bip pour le déverrouiller et ouvre ta porte côté passager, avant de caler les valises à l'arrière, les attachant bien pour ne pas qu'elles soient ballotées de partout.
- Tu es déjà monté dans un hélicoptère ?
Je t'explique comment ça va se passer, et te tends un casque à mettre sur tes oreilles pour non seulement limiter le bruit des rotors, mais aussi pour communiquer facilement grâce aux micros intégrés.
- Tout ira bien, j'ai l'habitude de le conduire et les conditions sont optimales, on devrait arriver d'ici une heure, alors profites de la vue.
Allumant les moteurs, je passe un message a la tour de controle pour l'autorisation de décollee, on entends les rotors s'allumer et tourner malgré les casques, les yeux rivés sur le régime pour s'assurer d'avoir assez de puissance pour partir, la tour m'envoie la confirmation et quelques instant après, un papillon dans le ventre indique que nous avons quittés le sol.
La main posé sur le levier de direction, nous arrivons rapidement à la hauteur maximal et l'heliport est déjà loin maintenant, offrant une vue dégagée et lointaine sur l'horizon. J'ai beau être concentré sur mon pilotage, à cet instant je réalise plus que d'habitude combien la vue est magnifique, un peu comme la première fois que j'ai piloté, et je me rends compte que c'est grâce à elle.
Les instants passent, nous croisons quelques nuées d'oiseau qui passe à côté.
- Alors, qu'est ce que tu en penses ?
Au loin nous voyons le mont fuji, notre destination qui semble être une île au milieu d'une mer de nuage, avec le soleil à l'horizon derrière lui. OK même moi je suis amoureux de la vue.
Comme prévu il nous aura fallu une heure pour arriver, le Onsen étant habitué à des invités de marque possède plusieurs héliport ou atterrir, et déjà une femme du personnel nous attends, tiré en quatre épingles, pas un pli, ni cheveux qui dépasse.
Je coupe les moteurs et déjà le room service s'occupe de nos bagages.
- Monsieur Piers, nous sommes ravis de vous revoir dans notre établissement, madame, soyez la bienvenue au Kanpeki Onsen, j'espère que vous passerez un agréable séjour.
S'inclinant avec un profond respect, l'hôtesse nous accueille dans les règles de l'art, et je sens bien que tu n'es pas totalement à l'aise, sans doute peu habitué à ce genre d'environnement. L'hôtesse nous guide à travers un chemin fait de galet, typiquement japonais, entouré d'une forêt de bambou, où un calme absolu régne.
L'hôtel se dessine au bout du chemin et un grand hall mélangeant bois massif et marbre nous attends, avec des fauteuils en velours, et la réception.
- Voilà vos cartes, une chambre duo premium et une chambre simple premium, ce week-end est particulier, car nous inaugurons un nouveau bain avec herbe médicinales, il est non mixte, mais avec un supplément vous pouvez le privatiser pour vous et votre invitée.
Notant l'information, nous suivons l'hôtesse jusqu'à nos chambres côte à côte.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas, le bar est ouvert 24h/24 et vous avez accès à une salle de sport, une de projection, un spa, et des massages pour que vous passiez un séjour reposant.
S'en allant après s'être à nouveau inclinés, nous nous retrouvons seuls toi et moi.
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La jolie albinos regarda le magnifique paysage qui s’offrait à elle dans ce merveilleux parc qu’elle aimait tant en bas de son immeuble, attendant patiemment son voisin tandis que les pensées se bousculaient dans sa tête en se demandant quoi faire si il y avait un quiproquo. Enfin, elle savait quoi faire mais surtout comment le faire sans le blesser et paraître insolente car elle ne souhaitait pas l’un faire de mal ni de faux espoirs. La soirée d’hier soir avait été super, il avait été aux petits soins pour elle manger cet accident mais… Voilà, même si elle avait été touchée par l’attention et appréciait la soirée tout de même, les aphrodisiaques avaient tout faussés et elle n’était pas sur de vouloir remettre le couvert, même si c’était pour un soir de plus.
C’était pas facile tout ça se disait-elle puis elle fut sortie de ses songes en entendant la voix de son voisin qui était heureux de constater qu’elle était là et l’invita à le suivre jusqu’à sa voiture, lui répondant en hochant la tête avec un joli sourire.
Le suivant jusqu’à parking, elle pouvait découvrir sa magnifique voiture de collection qui était une vraie merveille mais… Qui n’enthousiasmait pas la demoiselle qui se garda de le montrer bien entendu, ayant un certain passif avec les voitures de par l’accident qui lui avait arrachait ses parents et celui qui l’avait délivré de son défunt fiancé ainsi que son non-intérêt pour ces machines dont elle voyait les mauvais côtés tout en comprenant les côtés positifs oui, mais voilà, elle n’aimait pas les voitures mais ce n’était pas un drame car elle accepter de monter dedans quand c’était nécessaire comme là.
Puis quand la machine de fer se mit en route et roula sur le bitume, la demoiselle regarda les paysages défilait en attendant qu’ils arrivent à un nouveau lieu où Killian la conduisait pour monter à bord d’un hélicoptère. Et en entendant sa question de savoir si elle était déjà monter à bord d’un hélicoptère, la jolie demoiselle secoua négativement la tête en souriant avec douceur en écoutant les explications du jeune brun à ses côtés qui lui expliqua comment tout allait se passer, hochant la tête pour signifier qu’elle comprenait et écouter bien.
Durant leur voyage dans les airs où a un moment ils croisèrent des oiseaux, Killian demanda à la jeune femme ce qu’elle en pensait, faisant sourire Rubis en regardant au loin.
« J’en pense que la vue est magnifique de là-haut et ça me rappel la vue du haut des montagnes de mon pays… »
Répondit-elle avec douceur en ne quittant pas ses yeux de l’horizon avant de regarder son voisin et sourire avec douceur en reportant son regard sur la vue ensuite.
Puis ils arrivèrent dans un immense endroit, luxueux à n’en pas douter c’était certain et vraiment splendide, entourée de personnes bienveillantes et très polies tout en étant aux petits soins. La jolie albinos hocha de la tête pour saluer les employés quand ils la salua tandis qu’elle écoutait les explications de chacun sur le lieu et les différents services disponibles, hochant la tête pour dire qu’elle comprenait bien tandis que Killian échangeait avec eux.
Puis ils se retrouvèrent seuls ensuite avec l’hôtesse qui les avait accueillis puis guider jusqu’à leurs chambres, les quittant ensuite en leur rappelant de ne pas hésiter à la solliciter avec ses collègues avant de fuir vers ses occupations.
Rubis était silencieuse, l’endroit était impressionnant certes mais c’était différent des choses qu’elle faisait et aimait en temps habituel même, mais elle devait reconnaître que c’était une expérience bien agréable malgré cela et que c’était une chance de découvrir cela.
Décidant de brisser le silence qui s’était installer, la demoiselle se retourna en souriant vers son voisin.
« Impressionnant comme lieu, je te remercie pour l’invitation Killian. » dit-elle avec douceur avant de rajouter en penchant la tête toujours en souriant « Alors, quel est donc le programme mon cher voisin ? »
-
La lune verse sa lumière argentée à travers le jardin, glissant entre les branches pour venir se poser sur nos visages. L’air est tiède, parfumé d’herbes humides, et une brise discrète effleure nos peaux, comme une caresse hésitante.
Je te regarde.
- Eh bien… ce serait presque criminel de venir ici sans goûter aux sources chaudes. Elles infusent l’énergie dans chaque muscle, et même les champions viennent s’y ressourcer.
Un sourire me traverse.
- Ensuite, un massage… de mes mains. J’ai appris d’une véritable reine du massage, elle m’a confié ses secrets. Mais avant…
Je laisse ma voix s’éteindre, juste assez longtemps pour que le silence retrouve sa place.
La mission, ce soir, est de me faire pardonner la peur que je t’ai donnée, ce moment où j’ai perdu le contrôle.
Je recule d’un pas, te laissant tout l’espace.
- Choisis ta chambre. Seule… ou pas. Je vais nous chercher de quoi nous rafraîchir.
Je m’éloigne vers le bar, le bois sombre du comptoir luisant sous la lumière chaude. Le parfum du thé s’élève d’une théière fumante. J’échange quelques mots avec le barman, grappillant au passage des détails sur ces “nouveautés” que l’hôtesse nous a promises.
Deux tasses brûlantes en main, je repars vers ma chambre. Mon cœur bat un peu plus vite.
Curieux.
Presque impatient.
De savoir ce que tu as décidé.