Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Karl Neumann le lundi 24 juin 2024, 21:23:53
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Comme à ses habitudes, Karl était arrivé tôt au travail. Le jour était encore présent, le soleil presque en bout de course pour cette journée lorsqu'il passa les porte du bar. Déjà habillé pour le travail, il n'avait pas besoin de se changer pour attaquer la soirée. Son premier tour fut d'abord de jeter un œil au stock présent derrière le comptoir, savoir ce qui lui restait pour la soirée, prévoir en conséquence selon ce qu'il pensait avoir de monde aujourd’hui. Il faisait beau et il faisait bon, donc il devinait facilement qu'il y aurait assez de monde de sortie ce soir, alors il fallait faire le plein, même le patron le lui faisait comprendre.
Il était donc descendu dans la cave, faisant quelques allée retour pour ramener boisson, consommable et autres qui pourrait servir et qui lui éviterait de perdre du temps au plus mauvais moment. Après ses allé retour, il lui restait une chose à faire, ramener un second fut de la bière la plus prisé du bar pour la mettre sous le comptoir au cas où celui déjà en place soit vidé trop vite à son goût. Il se mit donc à faire craquer les articulations de ses mains ganté, puis souleva le fut pour le remonter au bar. En tout cas, c’était l'impression que ce geste donnait à beaucoup de ses collègues, et le bruit émit par ses mains ressemblait vraiment au craquement d'articulation. Mais en vrai, ce geste était simplement pour régler plus ou moins discrètement la fermeté de sa prothèse pour porter des charge lourde. Tout comme il cachait son infirmité, il laissait donc les gens penser qu'il avait la mauvaise manie de faire craquer ses doigts, se qui rajoutait au fausses histoire qui pouvait être raconté sur lui. Ancien délinquant, mafieux en cavale, voir même homme de main, il avait entendu bien de ces choses à son encontre et en riait assez, tant cela était loin de qui il était.
Un fois le fut rangé derrière le bar, il était temps de remettre de l'ordre et, surtout, de passer un coups de chiffon sur le comptoir et les verre laissé séché par le service de l’après midi. Tout était donc prest pour commencer la soirée et c'est à ce moment là qu'il se dit qu'il pouvait bien s'accorder une pause. Il prit la porte de service qui menait à une ruelle assez sombre, coupé du passage du soleil, mais surtout du bruit ambiant de cette ville, le laissant souffler un instant, regardant une vieille enseigne lumineuse clignoter difficilement. Cela lui donnait l'impression de revoir un peu de son passé, chez lui, il n'y avait pas d’électricité, mais la magie était présente et pouvait en faire tout autant, se souvenant de fée venant jouer avec les lumières de la ville, les faisant légèrement clignoter, que ce soit pour s'amuser ou pour parler en langage codé.
Ce souvenir lui donna un léger sourire, avant de redescendre de nouveau sur terre en entendant des bruit de pas arriver dans la ruelle. Tournant la tête, il put voir l'une de ses collègues arriver
" Bonjour Mademoiselle Starling. Comment allez vous aujourd’hui ? "
Dit-il d'une voix aimable, droit sur lui, inspirant confiance et décontraction dans son apparence malgré la rigueur de ses vêtements, son regard droit dans le sien.
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C’était une belle journée aujourd’hui, ensoleillé comme c’était le cas ces derniers jours mais aujourd’hui il faisait encore plus beau et forcément les gens étaient tous de sortis pour profiter de ce beau temps la journée. Rubis quant à elle n’avait pas travaillé aujourd’hui durant la journée à la librairie où elle travaillait le jour, car son patron avait décidé de fermer boutique pour profiter de ce beau temps avec sa femme et leurs enfants. Ça tombait bien, la jeune femme albinos était un peu fatiguée, à force de jongler entre deux emplois et surtout de lutter contre le sommeil qu’elle fuyait un peu comme la peste.
Mais à force de fuir ce dernier il finit par la rattraper et elle s’endorma dans son appartement et malheureusement pour elle c'était pas vraiment un sommeil réparateur… elle enchaîna cauchemar sur cauchemar, se réveillant finalement tremblante comme une feuille toute apeurée et essoufflée avant de reprendre ses esprits. Elle souffla soulagée de s’être réveillé et de se rendre compte que tout ça n’était que des cauchemars, de sombres souvenirs malheureusement aussi qu’elle tentait d’oublier et de fuir mais qui eux s’accrochaient à elle malgré elle.
Rubis se leva de son lit, vêtue d’un simple débardeur et d’un shorty, puis elle regarda l’heure. La soirée approchait et l’heure de son second travail approchait. Elle décida d’aller se préparer, partie à la douche puis ensuite s’habilla et se coiffa avant de partir chez elle.
La jeune femme marchait doucement avec une certaine élégance et délicatesse même, vêtue d’une chemise blanche et jupe noire, tout deux très près du corps, avec des collants foncés semi-transparents qui recouvraient ses longues jambes et a ses pieds des talons aiguille en cuir verni de couleur noir, lui faisant gagner quelques centimètres (elle passait de 1m68 à 1m74).
Lors de son trajet vers son travail en direction du bar, elle essayait de chasser les cauchemars qui l’avaient hantés un peu plus tôt et de se dire qu’il fallait qu’elle ne pense qu’à son boulot, que ce soir il allait y avoir beaucoup de monde en plus et qui dit beaucoup de monde dit beaucoup de types lourds aussi. Et sûrement son patron sur le dos qui va essayer de la convaincre de repartir avec quelqu’un, chose qu’elle avait refusait poliment ces derniers jours et qui contrarier un peu le patron.
Plongeait dans ses pensées tout en marchant, elle pris automatiquement les rues qu’il fallait prendre pour aller au bar, enfin plutôt le petit passage qui était une ruelle sombre, lieu où les employés du bar prenaient souvent leurs pauses et où certains avaient l’habitude de passer par là pour aller travailler, ce qui était le cas de Rubis justement. Elle aimait passait par cette ruelle, qui pouvait semblait glauque pour certains mais qui était à l’abri des lumières et agitations, c’était presque un endroit silencieux qui camouflait le bruit, c’était étrange et peut être un peu magique, cela plaisait à la jeune femme douce et rêveuse qu’elle était.
Arrivée dans cette ruelle, Rubis fut sortit de ses pensées par la voix d’un de ses collègues, ce qui l’a fit revenir dans la réalité. Elle regardait son collègue, droit dans les yeux puis elle esquissa un doux sourire comme à son habitude avec son regard tendre en hochant doucement de la tête et répondit de sa jolie voix douce à celui-ci.
« Bonjour Monsieur Neumann. Je… Je vais très bien aujourd’hui, merci beaucoup. » dit-elle avec douceur comme à son habitude même si elle avait marqué un léger temps d’arrêt. Puis elle reprit doucement en continuant de s’avancer dans la ruelle« Et vous Monsieur Neumann, comment vous allez aujourd’hui ? »
La jeune femme albinos avait prononcé ces quelques mots en continuant à marcher, avant de se retrouver face à son collègue qu’elle regardait avec ses jolis yeux rouge et son regard tendre, si tendre et si doux, qui reflétait cette douceur et innocence qui l’habitait, qui était pourtant en parfait décalage avec son travail de serveuse dans ce bar et le milieu de la nuit, le tout en lui souriant avec douceur, comme à son habitude.
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Un léger sourire s'était doucement marqué sur son visage en écoutant Rubis lui répondre en arrivant. Elle travaillait dans ce bar depuis moins longtemps que lui, mais son originalité ne l'avait pas laissé de marbre. Lui qui avait été habitué à des visages et des peuples différents partout dans son monde, celui de la terre lui paraissait bien fade. Son avis était quelque peu biaisé, son ancienne fiancée ayant eut la même chevelure elle avait obtenue sans s'en rendre compte des points de sympathie de sa part.
Mais il ressorti bien vite de ses pensées entendant bien la légère hésitation sur sa réponse, le laissant se demander la raison, sans pour autant poser la question. Certains client aimait que le barman prenne les devants pour vider leur tracas, certain préférait le faire par eux même, alors pour une collègue il n'allait pas la mettre dans la même catégorie que eux.
Lui, était habillé comme à son habitude, une chemise blanche, un pantalon noir avec des chaussure en cuir noir. Pour le reste, un veston noir avec une doublure rouge ainsi que des gants en cuir de la même couleur finissent son uniforme.
" je vais bien aussi, je vous remercie. "
Venant incliner légèrement la tête en suivant son remerciement reprenant par la suite ses paroles.
"Normalement les stocks pour ce soir sont en place, n'hésitez pas à le dire si vous êtes à court de quelque chose durant la soirée."
Il ne parlait que rarement de sujet autre que le travail, pas réellement par envie, mais plutôt par manque de sujet en dehors. Malgré les années passées sur terre beaucoup de coutume mocal ne faisait pas partie de son quotidien.
" je préfère vous prévenir, le patron est plutôt tendu aujourd'hui."
Un geste de de compassion à son égard, la prévenir pour qu'elle se prépare mentalement au vue de ce qu'il avait put voir et entendre, les marmonnant tendu du patron à l'égard de certains employés ne faisant que confirmer ses pensées. Il faisait beau, les clients serait nombreux et le patron voulait faire son chiffre.
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Tout en écoutant la réponse de Karl, la jeune femme hocha doucement de la tête tout en le regardant, se faisant la réflexion, comme elle se le faisait toujours en faite, qu’il était toujours aussi élégant et bien habillé puis surtout il était toujours courtois, chose qui la manquait un peu dans le milieu de la nuit en comparaison avec ses autres expériences dans d’autres établissements ou même avec leurs collègues de celui-ci en fait. Quelque part ça la rassurait aussi d’avoir un collègue si courtois et gentil, elle se sentait un peu moins seule dans ce monde de brutes de la nuit.
Elle hocha une seconde fois la tête tout en lâchant d’une douce voix un « Je vous en prie » à sa réponse puis elle pencha doucement la tête quand il lui parla des stocks pour ce soir avant de redresser doucement celle-ci, faisant bouger légèrement ses cheveux couleur neige qui se remis doucement en place pour encadrer de nouveau son visage, hochant une nouvelle fois la tête doucement en souriant avec douceur « Très bien, merci pour votre prévenance Monsieur Neumann. Comptez sur moi pour vous faire signe si on a besoin de ré-approvisionner les stocks. » répondit-elle avec un joli sourire et d’une douce voix comme à son habitude.
C’est vrai qu’il fallait dire que Rubis savait se faire discrète pour prévenir des besoins de stocks lors de certaines soirées où tout s’envolait très vite, contrairement à ces autres collègues qui avaient tendance à siffler comme si ils appelaient un chien ou à hurler agacer devant les clients, ce qui n’était pas très sérieux devant les clients puis ni très respectueux envers les collègues qui se faisait siffler ou appeler en hurlant. Bien sûr, on ne sifflait pas ni hurler sur n’importe qui, ça ne viendrait à l’idée de personne de faire ça à l’encontre de Karl par exemple, qui avait une carrure impressionnante et dont beaucoup avait un peu peur par rapport à toutes ces histoires de mafieux et on en passe à son sujet qui étaient colportaient un peu partout par leurs collègues. Non, lui, si certains lui sifflaient ou hurler dessus par inadvertance, ils se reprenaient aussitôt en rigolant un peu gênés, en blaguant avant de demander ensuite poliment plus de marchandises. Ce genre de scène avait un certain côté comique il fallait l’avouer oui, la jeune femme l’avait remarqué et elle trouvait cela amusant à observer, même si elle on lui hurlait dessus ou la siffler quand ça tombait sur elle mais elle s’en moquait et se contenta d’exécuter la tâche pour être tranquille. C’était donc pour ça qu’elle disait qu’il pouvait compter sur elle pour lui faire signe, car elle, elle était du genre discrète et pas aussi bruyante ni autant malpolie que leurs collègues, même si ceux-ci se rattrapaient envers l’impressionnant barman qui était pourtant fort sympathique, mais les histoires autour de lui avaient contribués à cette politesse de la part de leurs collègues ont pouvait dire.
La jeune femme haussa légèrement un sourcil à la mention du patron qui était bien tendu aujourd’hui, elle baissa légèrement la tête en se pinçant doucement les lèvres tout en hochant la tête. Elle se disait que ce soir allait être bien chargé et qu’évidemment leur patron serait stressé car il voudra absolument faire le plus de chiffres possibles. Et il tentera encore de proposer à Rubis de repartir avec quelqu’un et vu qu’elle refuse depuis plusieurs jours, ça l’agaçait fortement. Et avec la soirée qui s’annonce à l’horizon, il allait forcément tenter encore, insister pour gonfler ses chiffres et peut-être même qu’il en viendrait à accepter l’argent et ne pas lui laisser le choix… Il lui avait déjà fait le coup quelques fois et elle n’aimait vraiment pas ça, ce sentiment d’être prise au piège et prise au dépourvu, d’être forcé à faire quelque chose. En plus après la série de cauchemars qu’elle venait de vivre dans la journée, elle n’avait vraiment pas l’envie d’entendre parler de repartir au bras d’un inconnu et elle sentait que le refus allait mal passer ce soir. Comment elle allait pouvoir faire, c’était une bonne question…
Fermant ses yeux doucement à la suite de ces quelques pensées tout en soupirant légèrement et très rapidement, elle rouvrit ses jolis mirettes en regardant son collègue tout en lui adressant un regard tendre et un doux sourire en redressant la tête, le regardant dans les yeux en lui répondant avec douceur « Merci de m’avoir prévenu, c’est vraiment gentil. » puis elle pencha doucement la tête, toujours souriante, ne laissant rien paraître de ce qui la tracassait en demandant joyeusement « Alors… Prêt pour affronter cette soirée de folie et entendre la douce voix de notre patron qui fera son nouveau concert ? » demande t-elle avec douceur sur le ton de la plaisanterie en le regardant tout en mettant ses mains dans son dos en s’adressant à lui.
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Karl ne fit que simplement lui rendre un hochement de tête lorsqu'elle lui répondit, confirmant pouvoir l'entendre lui dire s'il lui manquait quelque chose au cours de la soirée. C'était une jeune femme discrète, bien élevé et peu enclin au conflit, en tout cas au travail, ne la connaissant pas en dehors de ce lieu. Mais il y avait quelque chose qui faisait qu'il l'appréciait en plus de cela, car, malgré sa petite taille et son caractère à laisser couler les choses tout en se faisant discrète, au contraire de fuir les regards, elle les soutenait, comme elle le faisait à l'instant avec lui.
Sans réellement la connaître, seulement avec ses propres expérience, il pouvait voir qu'il y avait une certaine force chez elle et il ne pouvait que lui apporter un respect.
Par la suite, il avait préféré la prévenir sur le caractère de leur employeur pour la journée. Ce n'était pas pour rien, il avait déjà très bien entendu ses remontrances envers Rubis lorsqu'elle refusait ses demandes et, il ne pouvait qu'être du côté de la jeune femme. Dans son monde, de tel lieux existait aussi, ou les employeurs faisait autant faire le service de salle que des extras à leurs employées. Il n'aimait pas cela du tout, il détestait même cela, mais pour le moment, il avait besoin d'accumuler un peu d'argent avant de pouvoir quitter l'endroit pour changer de boulot.
Est-ce qu'il avait déjà parlé de son dégoût pour cela envers leur patron ? Bien-sur, mais est-ce que cela avait servi à quelque chose ? pas réellement, à part des corvées supplémentaires et des sermon plus stupide les un que les autres sur le travail.
Il n'était pas vraiment bien au courant des lois juridiques de ce monde, ni de ce pays, mais il n'avait pas l'impression que les employés étaient obligé d'accepter tout ce que leurs supérieurs leur demandait. Alors, pourquoi Rubis laissait cela coulait. C'était une bonne énigme à ses yeux, cela ne le regardait pas vraiment, mais il n'y avait pas besoin d'être un mage en télépathie pour lire les émotions de la jeune femme dans ces moments là.
La preuve en était en cet instant, la regardant baisser la tête sous ses mots, prouvant bien qu'il avait raison de la prévenir, espérant qu'elle se prépare pour ce soir. Mais la positivité de la jeune femme revint devant ses yeux, ses prunelles écarlate fixé dans les siennes, son sourire et sa demande sur un ton joyeux. Voulant l'accompagner pour qu'elle garde sa bonne humeur, il décida de faire semblant de trembler de dégoût lorsqu'elle parlait d'entendre le patron chanter, venant répondre
" Je pourrais affronter les cris d'une harpie enragées que cela ne m'effraierais pas, mais ça .... j'ai encore besoin de m'y préparer."
Dit-il sur un ton autant sur la plaisanterie que nappé d'un fond de vérité. Il regardait ensuite sa montre, vérifiant l'heure qu'il leur restait avant de commencer leur service officiellement. C'était une montre des plus simple, accroché à son bras gauche, l'heure dépassant de l'ouverture de sa manche, du coté antérieur de son bras. Il leur restait cinq minutes, alors, il regardait de nouveau la jeune femme.
" Je ne vais pas vous retenir beaucoup plus, vous avez sûrement encore à vous préparer avant le service, mais une dernière chose. "
Il plaça sa main sur la poignée de la porte, la tournant un peu, prêt à rentrer en finissant sa phrase.
" Je ne sais pas si ce cocktail existe dans ce bar, mais n'oubliez pas que le Meltdown n'est pas réservé qu'au client."
Pour quelqu'un au hasard, ce nom ne pouvait pas signifier grand chose, mais si elle avait déjà travaillé ou avait passé pas mal de temps dans les bars, elle savait que c'était le nom d'un faux cocktail, servant à signaler quelqu'un ayant besoin d'aide de la part des employés face à un danger quelconque dans l'établissement ou son extérieur. Il lui rappelait cela pour lui faire comprendre que, si elle avait un soucis, il pouvait l’aider, mais qu’il ne la forcerait aucunement.
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La jeune femme albinos au joli sourire avait une mine amusée et un regard pétillant rieur mais au fond d’elle, elle avait une boule à l’estomac rien qu’à l’idée de devoir encore refuser les demandes de son patron mais ce qu’il l’angoissa le plus c’était le fait que son patron ne lui laisse pas le choix car il aura déjà fait payer la prestation au client et cette idée l’effrayait au fond car elle savait qu’il pourrait très bien le faire car il lui avait déjà fait plusieurs fois le coup.
Mais pourquoi elle se laissait donc faire ? Elle avait beau être douce et d’une grande gentillesse, elle savait aussi tenir tête et envoyer balader pourtant (gentiment certes mais quand même). Alors pourquoi ? C’était simple, il lui faisait du chantage : après tout elle avait déjà de l’expérience en la matière donc elle allait pas faire sa petite Sainte Nitouche lui disait-il… Il savait certaines choses sur elle en effet et ce par un malheureux hasard pour la jeune femme : il l’avait déjà rencontré il y a plusieurs années, lors d’un voyage en Suède avec des amis et elle avait finie au bras d’un de ceux-ci qui avait été fasciné par la jolie demoiselle, autant par son minois que son corps.
Et oui, la jolie demoiselle n’était pas d’ici, elle avait fuit son pays et jamais elle se serait douté qu’elle allait retrouvé ici quelqu’un qui avait pu la connaître là-bas… Et son patron n’avait rien laisser paraître au tout début lors de son entretien d’embauche mais il l’avait tout de suite reconnue ! Il faut dire qu’une jeune femme albinos, ça ne courrait pas spécialement les rues (malgré les nombreuses colorations et lentilles de contact de divers couleurs, déguisements et cosplays en tout genre qui étaient plutôt courant au Japon). Puis un jour quand il a commencé à lui demander ce genre de travail supplémentaire, elle avait poliment refusé, comme elle le faisait toujours d’ailleurs, mais vint un jour où c’est là que cette fameuse carte qu’il gardait dans sa manche bien au chaud fut sortit, faisant ainsi doucement chanter la demoiselle quand ça lui chantait d’ailleurs. Et il continue aujourd’hui à le faire, tolérant parfois ces refus puis quand il en a assez, il recommence la chansonnette, pour le plus grand désespoir de la jeune femme.
Alors oui, elle pourrait quitter son emploi et l’envoyer valser mais ce n’était pas si simple… Elle avait essayer de démissionner en toute discrétion mais son cher patron lui rappela que si elle faisait ça, il pourrait très bien lui faire une magnifique lettre de recommandations qui en ferait pâlir les autres bars et établissements du pays, ce qui fait qu’elle était piégé là, malgré elle. Mais c’est pas grave, elle avait appris à vivre avec puis elle avait des collègues sympas parfois, qui étaient souvent de passage mais ils étaient forts sympathiques. Puis il y avait aussi Karl, ce collègue élégant et sympathique, avec qui elle aimait échanger et travailler. Elle le trouvait agréable, absolument charmant, drôle et si prévenant. C’était réconfortant même motivant pour elle de venir travailler et ça la rassurait de savoir qu’elle allait le revoir.
Rubis regardait son collègue lui répondre et elle ria doucement amusé de le voir jouer le dégoût, mettant une main devant sa bouche pour rire, amusée par sa réponse et son jeu d’acteur qui la faisait rire et retrouver pendant quelques instants un peu de véritable joie dans son petit cœur et dans ses jolis yeux rouges pétillants. Puis elle pencha doucement la tête en le regardant reprendre son sérieux pour regarder l’heure et elle hocha doucement de la tête pour lui dire qu’il avait en effet raison, il aller falloir qu’elle se prépare la demoiselle : entre les tables à préparer et sa tenue de serveuse à mettre, faudra se dépêcher un peu pour être en avance car on ne sait jamais ce qui peut arriver avant le début du service.
Elle redressa sa tête puis s’apprêta a le suivre avant de faire une pause en l’entendant parler de ce fameux cocktail qu’elle connaissait très bien oui. Beaucoup de clientes voir même des clients avaient eu recours au Meltdown, il y avait même eu quelques serveuses quand ça virait au vinaigre parfois avec certains clients, c’était pas vraiment le cas dans ce bar-ci (sauf pour quelques clientes) mais elle avait déjà vu ça ailleurs oui. La jeune femme à la chevelure de neige souria tendrement, touchée par cette délicate attention qui lui allait droit au cœur et en même temps cela lui provoquait un pincement au cœur, car elle ne voulait pas lui attirer d’ennuis ni l’ennuyer avec ses soucis. Elle était comme ça, à tout prendre sur elle et continuer à sourire alors que parfois, même souvent en faite, malgré sa joie de vivre et son doux sourire, elle avait envie de pleurer toutes les larmes de son corps mais elle le gardait pour chez elle.
Rubis ferma doucement les yeux puis reprit sa marche, un doux sourire illuminant son visage et tout en suivant son collègue devant la porte avant de rentrer à l’intérieur du bar, elle leva légèrement sa tête vers lui en passant à son niveau et lui adressa un tendre sourire en hochant la tête « Je pense qu’il doit en rester quelques un en stock… Je tacherais de vous faire signe si j’en ai besoin alors. » dit-elle avec douceur en le regardant de son doux regard qui était vraiment touché par sa gentillesse et son aide.
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Sa réponse fut ce qu'il attendait, lui disant d'une certaine façon qu'elle acceptait son aide. Un sourire au coin des lèvres alors qu'ils était entré dans les couloirs de service du bar, il ajouta en marchant
" Il y en a en stock oui, je vous rappelle que j'étais là pour le dernier inventaire du bar."
Dit-il en la fixant du regard, affichant un visage qui disait clairement " Aucune excuse pour ne pas demander d'aide désormais.", puis, il se rendit compte qu'il n'avait pas remis sa prothèse correctement, regardant le fond du couloir en venant donc faire " craquer " ses doigts pour les mettre au repos. C'est à cet instant qu'ils se séparèrent, venant donc a passer la porte qui séparait l’arrière du bâtiment a la partie tout publique.
Karl réajusta un instant le col de sa chemise, se recoiffa rapidement, puis, pris place derrière le bar.
Ses prédictions furent juste, la soirée venant à peine de débuter, il pouvait déjà voir une bonne foule prendre place et se mettre à commander. Hommes et femmes de tout age, demande en tout genre, allant de la simple bière au cocktail sans alcool, passant par des choses abracadabrantesque. La musique battait son plein et ça c'était à ses yeux ou plutôt à ses oreilles le plus désagréable.
Voila plus d'une décennie qu'il était sur terre et, il ne s'était toujours pas habitué à ce monde si amplis de bruit ou tout émet des sons constamment, alors entendre de la musique si fort, comme si une bande de troubadour vous jouez juste à coté de l'oreille, cela le faisait vraiment travailler sur sa patience. Heureusement, de temps à autre, la musique se faisait moins rythmé ou plus douce en tout cas, le laissant respirer tandis que verre et boisson fusait sur son comptoir et que les serveurs et serveuses s’affairait à tourner dans l’établissement pour servir la clientele.
Coups de chiffon, verre, shaker et bouteille, tout volait et se mélangeait sur le parement du comptoir. Malgré son infirmité, Karl arrivait à manier le Shaker, il avait ses méthode, il avait eut pas mal d'années pour apprendre à jouer de sa prothèse et puis, il avait aussi trouvé une méthode pour shaker avec seulement sa main valide, ce qui jouait parfois sur le fait que les gens lui trouvait un flegme assez fort ou au contraire, trouvait qu’il faisait un peu trop le m’a tu vue. Les heures passaient et le rythme commençait à se calmer doucement, alors il jeta un œil sur sa montre, venant voir qu'il était bientôt l'heure de la deuxième vague, il nettoyait d'un dernier coups de chiffon en prévenant sa collègue de bar qu'il prenait sa pause.
Partant de nouveau en arrière boutique, il passait la porte de service pour se retrouver dans la ruelle sombre et calme. La nuit était bien ancré, on y voyait presque rien, les lieux seulement éclairé par une lumière de sécurité et les néons défaillant de l'établissement d'à coté. Karl soupira un instant d'aise, appréciant récupérer un moment de silence, un accalmie entre les bruits incessant, fermant un cours instant les yeux en regardant en l'air.
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Tout en suivant son collègue dans les couloirs de service du bar avant de nouveau s’arrêter pour le regarder quand il ajouta qu’il restait bien des cocktails car il était là lors du dernier inventaire, la jeune femme hocha doucement de la tête puis elle passa une main dans sa nuque, jouant légèrement avec ses cheveux blancs en comprenant très bien l’expression du visage de Karl qui disait qu’il n’y avait aucunes excuses pour demander de l’aide et elle, elle le regarder en frottant doucement sa nuque, un peu inquiète de tout ça et craignant lui attirer des ennuis. Mais avant qu’ils ne se quittent elle hocha doucement de la tête en lui souriant avec douceur puis elle partit de son côté dans les vestiaires pour se préparer.
Le patron du bar aimait bien que les serveuses portent des uniformes qui changeaient selon les saisons et évènements. Rubis attrapa délicatement celui qui lui était destiné : une petite robe chemise blanche assez courte (arrivant un peu en bas de ses fesses, 4 ou 5cm de tissus en plus pour dire que ça couvre un peu) qui avait un décolleté bien plongeant le tout avec un petit gilet noir avec une doublure rouge en accord avec les boutons de sa robe chemise et des collants qui accompagnait la tenue. La jeune femme albinos se changea rapidement et se recoiffa puis mit un léger gloss transparent sur ses lèvres juste pour les faire ressortir légèrement, n’aimant pas spécialement les produits colorés sur les lèvres car elle trouvait que ça faisait très… catin et panneau publicitaire pour dire « messieurs, ma bouche est à votre service ».
Une fois en uniforme, elle sortit des vestiaires et alla d’un pas empressé vers la salle afin de préparer toutes les tables avec ses autres collègues, dont une qui avait la fâcheuse tendance de lui donner une bonne claque sur la fesse à chaque fois qu’elles finissaient une table le tout en riant aux éclats mais ce n’était pas du goût de Rubis ces plaisanteries et cela ne semblait pas perturber sa collègue plus que ça qui s’amusait à recommencer après une petite pause de repis pour la jeune femme albinos.
Une fois la soirée commencée, la fête battait son plein et les clients étaient en grand nombre, buvant, s’amusant et dansant comme des diables endiablés tandis que d’autres jouaient au poker assit tranquillement à leur table tout en sifflotant des cocktails, bières ou champagnes selon les préférences. La première vague étant passé, la seconde venait reprendre la relève et elle semblait encore plus forte que la précédente : les serveurs couraient de partout et les verres défilaient à une de ces vitesses, le rythme était tendu pour les employés du bar et malgré l’argent qui rentrait, le patron était toujours aussi aimable quand quelqu’un le croisait.
Rubis n’avait pas encore vraiment croisé son patron, hormis quelques regards qu’elle avait croisé alors qu’il discutait avec des clients vip, avec le sourire aux lèvres bien sûr. La jeune femme fit comme si elle ne l’avait pas vu, continuant son service et subissant les remarques déplacées de certains clients qui la complimentait mais pas de façon très romanesques on pouvait le dire, on était plus sur du « joli petit cul » ou « ça te dit de monter au septième ciel poupée » (pour ceux qui avaient un peu plus de vocabulaire). Comme à son habitude, elle resta polie et souriante tout en remettant gentiment en place avant de se sauver pour poursuivre son service.
Après autant d’heures à courir partout la jeune femme se fit la réflexion qu’une petite pause s’imposa puis elle se sauva avant de croiser de nouveau le regard de son patron qui étaient encore avec les clients vip de tout à l’heure. Elle n’aimait pas ça, elle ne le sentait pas… il allait encore lui faire un sale coup, elle en avait bien peur… Pour oublier tout ça et ne pas y songer elle se faufilla dans la salle endiablée, traversant la piste de danse avant de pouvoir regagner un couloir et se sauver en pause, prévenant quelques collègues qu’elle croisa au passage dans le couloir menant à la porte de service qu’elle ouvra avec douceur et délicatesse pour ne pas faire trop de bruit ou déranger d’éventuels collègues en pause puis sa jolie frimousse passa la porte en fermant les yeux sans faire de bruit, profitant de ce premier contact avec l’air frais qui venait caresser tendrement son jolie visage de porcelaine.
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Si karl avait attrapé le vice de fumer en arrivant dans ce monde, il serait surement en train de consommer plusieurs cigarettes d'affilé. Mais pour lui, l'air frais et le calme restait bien plus agréable que tout ça.
Les yeux fermés, il entendit la porte à côté de lui s'ouvrir, le faisait regarder pour voir qui avait choisi de prendre sa pause au même moment que lui. Et ce fut une agréable surprise pour lui que ce soit la jeune femme aux prunelles écarlates qui avait décidé de prendre l'air. D'habitude, c'était souvent un autre serveur qui venait prendre sa pause en même temps que lui, mais ce dernier n'avait pas l'air de venir cette fois et ça, il en était content. Il était une vrai pipelettes, même si, dans une moindres mesure, cela ne le dérangeait pas forcément, c'était plutôt les sujets qu'il partageait avec lui qui l'ennuyait au plus haut point. Pari, jeux d'argent en tout genre, plan pour gagner de l'argent facile, en général, c'était le seul sujet que le serveur avait à la bouche mais que Karl se fichait éperdument. Par politesse, Karl ne disait jamais rien, le laissant déblatérer ses idées et pensées, mais il avait vraiment envie de lui dire qu'il perdait son temps.
Mais là n'était pas le sujet, car ce soir, ce n'était pas lui qui le rejoignait durant cette pause. Karl Hocha donc la tête en regardant la jeune femme, puis prit la parole dans la nuit fraiche d'été
" Eh bien, je vois que l'on se suis aujourd'hui."
Dit-il d'abord en plaisantant. L'éclairage presque inexistant de l'endroit couvrait à peine son visage, le rendant plus dur, plus grave,lui qui s'était éloigné de l'entrée pour ne pas se prendre la porte en cas de sortie, tandis que, la jeune femme se trouvant juste devant la porte, elle brillait comme neige au soleil, ce qui était assez amusant et jolie comme contraste.
"Je sens que la dernière vague de la soirée va être assez rude ce soir."
Il faisait bon, très bon et pas une goutte de pluie ne risquait de tomber, alors, en plein milieu de semaine, les gens sortaient forcément pour se décontracter comme il le pouvait.
" Comment ça se passe pour vous ? "
Dit-il en la regardant, se demandant réellement cela. Il était barman, il ne bougeait pas de derrière son comptoir à part pour descendre à la cave s'il manquait des consommable ou autre, alors le quotidien des serveurs et serveuse, il ne le connaissait que de visuel. D'ailleurs, il se fit la réflexion sous cette question, une réflexion qui lui fit ce poser une question
" Excusez-moi si cela est indiscret, mais cela fait combien de temps que vous êtes serveuse ? "
Il était arrivé dans ce bar bien avant elle et se souvenait de quand elle avait commencé à travailler ici, mais de ce qu'il avait put en voir et comprendre, elle avait déjà de l'expérience là-dedans. Bien-sur, il s’excusait par avance, car il était possible que cela ne le regarde pas du tout ou qu’elle ne veuille pas en parler.
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La jeune femme aux cheveux blanc dont les reflets étaient accentués par la lumière qui se répercutait dedans ouvrit doucement les yeux en entendant la voix de son collègue ce qui la fit sourire et oublier tout ce qui la tracassait il y a encore quelque secondes a peine puis elle tourna doucement sa tête vers lui pour le regarder tendrement et elle ria amusé en hochant la tête à ses propos.
« C’est vrai, le hasard fait bien les choses aujourd’hui. »
Dit-elle en souriant amusé en penchant la tête en le regardant dans la pénombre qui lui donnait une autre allure, qui aurait sûrement effrayé certains collègues qui auraient crier « au mafieux » en prenant peur, et à cette pensé elle ria doucement amusé en mettant sa main devant sa bouche alors que la lumière de l’intérieur illuminait la jeune femme mettant en valeur davantage son aura solaire et rayonnante de nature. Même après avoir fermé doucement la porte avec toute la délicatesse du monde, elle semblait toujours rayonner par les rayons de la lune qui l’illuminait en compagnie des néons du commerce d’en face qui sautillaient.
« Je sens aussi que cette vague ne va pas être de tout repos, on risque de courir partout et de ne pas avoir assez de places pour les gens qui continuent d’arriver… »
Puis tout en répondant à l’affirmative à son collègue, elle se dirigea vers lui pour se positionner près de lui et surtout loin de la porte qu’elle ne souhaitait pas recevoir dans la figure. Puis elle releva doucement sa tête vers lui en entendant sa question puis elle lui répondit naturellement et avec douceur « Je dois avouer que c’est assez intense, on court partout pour servir plusieurs commandes à la fois et en prendre d’autres en parallèles tout en débarrassant rapidement les tables vides pour les préparer à accueillir de nouveaux clients. C’est assez sport si j’ose dire, je pense que ceux et celles qui font du sport sont plus avantagés dans ces moments-là car il faut une certaine endurance physique pour tenir la cadence et marcher vite sans courir… » puis elle pencha doucement la tête en le regardant avec un petit sourire « Et comment cela se passe de votre côté ? » demanda t-elle intriguée elle aussi par son métier qu’elle ne connaît que de visuel.
Puis elle pencha de nouveau la tête en étant près de lui en écoutant sa seconde question avant de sourire tendrement en secouant doucement la tête à la négative pour lui dire que ce n’était pas indiscret et que ça ne la gênait pas d’en parler, en tout cas, avec lui ça ne la gênait pas. Avec ses autres collègues, tout comme lui, elle était plutôt mystérieuse sur sa vie en général.
« Ça fait 6 années que je suis serveuse maintenant. J’avais commencé par les services en salle dans les restaurants, les brasseries et même les salons de thé. Mais j’en suis venue rapidement à travailler dans les bars, préférant travailler la nuit pour cumuler un autre emploi puis… J’aurais pu continuer dans les restaurants et brasseries le soir mais les bars ça paye beaucoup plus donc… c’était plus intéressant selon moi. »
Elle ferma doucement les yeux quelques instants en parlant de tout ça à Karl, ayant rapidement en tête quelques images de ses mésaventures dans son travail dans les bars et surtout du type qui lui avait fait vivre un enfer. Elle secoua vraiment très discrètement la tête pour chasser ça de son esprit puis elle rouvrit les yeux en tournant de nouveau son regard vers son cher collègue qu’elle regardait en souriant avec douceur avant de dire avec une petite voix un peu taquine.
« Maintenant, c’est à votre tour Monsieur Neumann. Depuis combien de temps vous êtes Barman ? »
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La regardant se rapprocher de lui, il l'écoutait attentivement, prenant note de ses dires. Elle était d'accord avec sa prédiction, ce qui ne faisait que confirmer ses pensées et malheureusement, même s'ils dépassaient la capacité de l'établissement, il ne voyait pas le patron se mettre à refuser de nouveaux clients, il imaginait même déjà la rue devant le bar se mettre à être bondé de monde. S'il avait été chez lui, la milice aurait sûrement déjà mis quelques rappels à l'ordre là-dessus, mais il n'en savait rien pour ce qui était d'ici.
Par la suite, sa curiosité l'avait poussé à savoir comment cela se passait du côté des serveurs et serveuse et, sa réponse avait été amplement suffisante pour imaginer la chose et coller avec ce qu'il en voyait. Bien-sur, il ne pouvait être que d'accord avec elle, une bonne condition physique devait sûrement être primordiale pour tenir la route.
" Oh mais vous m'avez l'air d'avoir une forme physique adéquate à ce travail, vous n'avez pas à vous en faire. En tout cas de mon côté, l'utilisation des jambes n'est pas vraiment aussi intensif, c'est plus du piétinement et des rotations, se souvenirs des recettes, entretenir la propreté du bar et surtout gérer le débit de boisson pour que l'on ne tombe pas à cours au mauvais moment. En somme, cela ressemble plus à de la danse qu'à une course."
Il pouvait souvent paraître manquer de tact malgré ses politesse, ayant toujours un peu de mal avec les tournures de langue de ce pays, alors il ne se rendait pas forcément compte s'il avait dit quelque chose de travers à cet instant. En tout cas, sa question suivait cette pensée, voulant connaître un peu plus le passé de la jeune femme. 6 ans lui avait-elle avouer travailler dans ce domaine, ce qui le poussa à regarder un peu au-dessus d'elle, au-dessus de l'horizon en calculant tout cela avec son calendrier, se rendant donc compte que cela faisait un petit bout de temps qu'elle faisait ce metier et donc qu'elle devait très bien savoir ce qu'elle faisait, ce qui ne l'étonnait pas vraiment au final.
Il hochait la tête sous ses mots, l'écoutant attentivement sur ses raisons de travailler dans un bar au lieu de tout autre endroit. Mais ce fut la suite qui le pris bien plus au dépourvu, la voix de Rubis tirant son regard de nouveau dans le sien, ses yeux s'ouvrir un peu plus et un sourcil se releva sous sa voix taquine et ce sourire doux. Elle venait de le faire plonger dans de vieux souvenir, des souvenirs agréables, mélancolique, finissant par lui tirer un sourire en coin de lèvres, suivi, doucement, par un rire étouffé au fond de sa bouche, elle lui rappelait tout ça.
" Je dirais .... environ quatre ou cinq années, peut-être plus ou peut être moins, mais je ne fais cela à temps plein que depuis .... un ou deux ans je crois."
Devoir convertir les années terrestre à calendrier de son monde était tout autant une plaie que l'inverse, alors cela donnait souvent l'impression que soit il ne se souciait pas du temps passer, ou pour ceux qui avaient eut droit à l'excuse de l'amnésie de sa part, mais rare à être encore dans sa vie, un effet secondaire de cela. Mais quelques choses l'avait fait tiquer avant sa réponse, un détail dans la sienne, elle avait parlé de cumuler un autre emploi.
" Donc vous avez deux emplois ? Cela explique vos horaire différent des nôtres. En tout cas je vous trouve courageuse de faire cela."
Il se disait qu'elle devait avoir besoin d'argent pour faire cela, c'était sûrement épuisant à la longue, alors il n'avait put que l'encourager par un compliment en cet instant.
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La jeune femme pencha doucement la tête quand son collègue prit la parole, l’écoutant et le regardant avec attention puis elle se mit doucement à rougir quand il lui disa qu’elle avait une bonne condition physique, hochant doucement la tête les joues un peu rosées en disant un petit « merci » timidement avant de redresser doucement sa tête pour l’écouter attentive parler de l’utilisation du corps et aussi de l’esprit dans le métier de barman, elle se fit la réflexion en l’écoutant que cela ressemblait un peu à une danse alors qu’elle c’était plus une course en faite. Puis quand elle l’entendît dire quelques secondes ensuite que cela ressemblait plus à une danse qu’à une course, elle cligna doucement des yeux avant de sourire tendrement, pensant que cela était drôle comme coïncidence de vision puis elle pencha de nouveau la tête en disant avec un joli sourire et une voix amusée « Je trouve que c’est bien plus intéressant la danse à la course personnellement, puis c’est plus agréable aussi… » puis elle ria doucement en le regardant avant de rougir un peu en regardant sur le côté, jouant avec une mèche de ses cheveux qu’elle entortillait « Je… désolée, ce n’était pas très drôle… Promis, la prochaine fois je ferais mieux en terme de blague » disa t-elle avec une petite voix un peu gênée timidement mais avec toujours ce joli sourire à ses lèvres.
Redressant la tête ensuite pour l’écouter de nouveau avec attention, elle hocha doucement de la tête quand il parlait. C’est vrai qu’il semblait un peu confus au niveau du temps mais ça ne la choquait pas plus que ça contrairement à certains de leurs collègues qui trouvaient ça bizarre ou non-chalant, mais dans le fond quelle importance ? Ce n’était pas bien important et la jeune femme albinos ne le jugeait absolument pas, bien au contraire, elle était plutôt curieuse à son sujet qu’elle demanda naturellement « Et vous avez travaillé qu’ici ? Ou vous avez également travaillé dans d’autres établissements ? ».
Quand Karl demanda à Rubis si elle avait deux emplois, elle hocha doucement de la tête puis elle devint légèrement rouge quand il lui disait qu’elle était courageuse. C’était gentil, ça l’avait touché même. Personne ne lui avait jamais dit ça, enfin, ceux qui à l’époque étaient au courant qu’elle cumulait deux emplois ne lui avait jamais rien dit de gentil ou encourageant. Mais elle le faisait en effet car elle avait besoin d’argent, surtout à la sortie de l’orphelinat puis aussi quand elle a quitté la Suède pour fuir cet horrible passé et cette vie qu’elle avait vécue ou plutôt ce cauchemar qui continuait sans cesse de la hanter. Donc oui elle avait besoin de beaucoup d’argent à l’époque pour se reconstruire et vivre une nouvelle vie. Même si aujourd’hui un seul emploi lui suffirait elle a garder cette habitude d’avoir deux emplois car cela lui permet aussi d’occuper ses pensées et son esprit pour ne pas laisser son passé la hantait quand celui-ci décide de se remémorer a ses souvenirs ou la visiter dans son sommeil, lui provoquant ainsi une certaine crainte du sommeil et pourtant ce n’est pas écrit sur sa figure qu’elle dort peu en faite.
Mais aujourd’hui, ici dans son nouveau pays, sa nouvelle vie, il n’y a pas beaucoup de monde qui soient au courant de ces deux emplois hormis ces deux employeur mais parmi eux le libraire et sa femme étaient un peu inquiet pour la jeune femme qui ne faisait que travailler, ils lui disaient tout deux qu’elle devrait peut être profiter un peu de sa jeunesse, s’amuser et trouver quelqu’un aussi, sujet qui la faisait toujours tousser car ça la gênait beaucoup par rapport à tous ce qu’elle a vécue. Et pourtant la jeune femme rêveuse qu’elle était rêver d’amour mais elle savait aussi que les gens n’étaient pas forcément intéressé par ça ou trouver cela même futile, donc elle préférait esquivait le sujet et tousser, pour noyer le poisson quelque part dans ses moments là avec le couple qui tenait la librairie. A ses pensées mais surtout aux mots de cet homme à côté d’elle, elle esquissa un doux sourire en le regardant avant de lui répondre avec douceur « Merci c’est vraiment très gentil. Et oui, j’ai en effet deux emplois : le soir je travaille ici et la journée dans une librairie… Je… J’ai toujours aimé ça en fait les livres et être à leur contact donc ça m’a parue logique de travailler dans des librairies ou bibliothèques en faite… C’est sûrement idiot comme raisonnement, hehe, désolée… »
La jeune femme albinos riait doucement tout en étant gênée de ces explications si naïves. Puis elle continua de regarder Karl avec son regard pétillant et amusé, profitant de cet instant pour continuer à échanger avec lui et l’écouter encore avant la reprise du travail, qui allaient s’annoncer sportif pour eux deux et leurs autres collègues aussi
en salle. Puis surtout que leur cher patron avait des projets pour sa charmante employée ce soir et qu’elle allait découvrir la surprise bien assez tôt quand ils y retourneront.
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Au vue de la blancheur de sa peau il était facile de voir la jeune femme rougir même malgré la pénombre. Karl trouvait cela touchant même attachant et n'avait donc pas put retenir son sourire sur ce point.
Sur son explication la remarque de Rubis sur la danse le fit sourire l'entendant rire avant de s'excuser de ne pas être drôle. Il ne trouvait cela pas grave et sûrement un peu de sa faute, il y avait des jeux de mots qu'il ne comprenait toujours pas dans cette langue.
" Je préfère la danse aussi, plus agreable et plus diversifié."
Finit-il par répondre pour chercher à passer outre la gêne de la demoiselle. La discussion menait plutôt bon traîner Karl trouvait cela rafraîchissant agréable même, alors il ne pouvait que l'écouter de ses deux oreilles. Il leva son regard un cours instant sur sa question, puis finit par de nouveau le poser sur elle.
" Non, j'ai travailler dans beaucoup de domaine, de la manutention, dans le bâtiment, dans la sécurité aussi. Être barman est venue ..... plus tard. J'ai travaillé dans d'autre bar avant celui-ci, moins grand et moins bien placé."
L'endroit restait assez petit pour le coin ou il était implantés, mais son nom était tout de même connu, contrairement au bar de ruelle dans lesquelles il avait put travailler avant. Biensur il n'allait pas dire non plus " J'étais l'héritier du duché d'Anessa, chevalier de l'empire d'yldir, pourfendeur des griffons d'artheim." Il passerait soi pour un plaisantin soi pour un fou.
De nouveau les joues de la jeune femme s'empourprerent sous ses compliments ne manquant pas de le faire sourire à nouveau lui aussi. Mais ce fut surtout sa réponse sur son double emploi qui le surpris agréablement. Libraire et serveuse,voilà bien un contraste intéressant,mais montrant bien des qualités chez cette jeune femme, qui se rabaissa quelque peu sur ses explications.
"Je ne vois pas en quoi cela est idiot. Faire un travail dans un domaine que l'on aime me parait plus interessant et plus logique."
Ce monde avait bien des surprise malgré son manque de magie et de fantaisie. La discussioncontinua agréablement en sa compagnie, les minutes passant sans se faire remarquer jusqu'à ce qu'ils soient interrompu, la porte de service s'ouvrant derrière eux, laissant apparaître le visage de la serveuse claqueuse de fesse. Son regard dirigé vers Karl elle lui dit d'une voix douce mais pressé, presque paniqué.
"Le coup de feu a commencé et Saki s'emmelle les pinceaux."
La pause était donc fini pour lui, se redressant en prenant une profonde inspiration, tournant donc son regard vers Rubis, il hocha doucement la tête en lui souriant discrètement pour repartir au bar.
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Le doux regard un peu gêné de la demoiselle revint se posait sur l’homme à ses côtés qui lui avoua préférait la danse lui aussi, ce qui la fit rougir de nouveau un peu puis sourire avec douceur en riant avec tendresse en le regardant avec ses yeux pétillants alors qu’elle lui répondit d’une voix douce « Ho ! Alors ça nous fait un point en commun très cher collègue. » dit-elle en terminant sur le ton de la plaisanterie en penchant doucement sa tête avant de rajouter avec douceur « Puis… C’est agréable de savoir qu’il y a des gens qui trouve la danse agréable et diverses, contrairement à d’autres qui pensent que… » elle marqua un petit temps d’arrêt en plissant doucement les yeux en regardant sur le côté, semblant réfléchir « Mmmh… Contrairement à d’autres qui pensent que la danse c’est juste une manière de… de… draguer on va dire pour rester polie. » finit-elle par dire en haussant un sourcil en déplissant ses yeux en reportant son regard sur lui avec une petite mine sérieuse et perplexe à la fois avant de retrouver son doux sourire en le regardant dans les yeux et de poursuivre leur discussion.
La jeune femme au regard tendre écoutait avec attention son collègue qui lui raconta les autres expériences professionnelles qu’il avait eu avant le bar et elle était pas étonnée qu’il est eu des emplois plus physique et même dans le milieu de la sécurité vu sa carrure car il fallait dire qu’il était très impressionnant physiquement. Il fallait dire que les clients ou leurs autres collègues réfléchissaient a deux fois avant de l’importuner, surtout avec ses bruits de couloirs sur la mafia et compagnie, ce qui la fit doucement sourire en y repensant qu’elle demanda d’un ton un peu taquin en penchant la tête avec un regard amusé « Donc vous n’avez jamais fait partie de la mafia ou autres organisation criminelle ? Vous pouvez me le dire, je vous promet que je ne répéterais rien à personne, je voudrais pas finir couper en morceau dans une valise quand même… » ajouta t-elle en riant amusé en le regardant avec ses yeux rieurs et si doux.
Durant leur conversation, Rubis fut surprise par la réponse de Karl sur le fait qu’elle était passionné par son emploi à la librairie. Elle leva timidement la tête vers lui en rougissant avec un petit sourire heureux. Ça la rendait heureuse d’être comprise par ce charmant et gentil collègue qui ne trouvait pas sa passion pour les livres idiot, ça la rassurait même de voir que tous le monde ne trouvait pas les livres débiles et au fond elle était agréablement surprise même.
Continuant cette agréable discussion avec lui et ne voyant pas le temps passé en sa compagnie, elle en oublia presque qu’ils étaient au travail quand tout à coup le son de la porte de service vint lui rappeler ce détail et reprendre conscience de ce fait. Elle pencha doucement la tête en regardant la tête de sa charmante collège qui était une sacré championne en claquement de fesses en effet et qui avait une préférence pour celles de la jeune femme aux yeux rougeâtres aux côté du barman. Et après la déclaration légèrement paniquée de la serveuse qui venait chercher Karl en renfort qui s’exécuta pour repartir au bar, Rubis le regarda se redresser et croisa son regard. Et sur le coup, pour elle ne sait quelle raison, elle se mit légèrement à rougir puis elle hocha doucement de la tête en retour au hochement du barman en lui souriant avec douceur comme elle le faisait toujours puis elle se mit en route également pour aller reprendre son service, le tout encourageait par une magnifique claque bruyante sur la fesse de la part de sa collègue qui riait aux éclats en ajoutant « En selle ma jolie Rubis ! » ce qui fit soupirer légèrement la jeune femme aux cheveux de neige qui poursuiva sa route en passant la porte de service alors que sa collègue riait bien amusée en la suivant pour repartir avec elle en direction de la salle.
Et arrivé en salle, à peine la jeune femme eut le temps de reprendre son plateau et son carnet pour les commandes, que son patron vint à sa rencontre tout sourire après avoir quitté la table des clients vip « Rubis, j’aurais un travail pour toi après. » et la jeune femme le regarda sans dire un mot, presque pas étonnée de cette demande car elle avait bien présentie qu’il lui ferait le coup ce soir et ça ne la rassurait pas du tout qu’il vienne aussi rapidement, ça sentait vraiment pas bon pour elle cette fois, il allait sûrement faire du forcing…
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Karl était ravi de savoir qu'elle aimait la danse et se mettait à se demander le genre qu'elle pratiquait, même si, rapidement, il chassa cette idée. Il ne connaissait pas grand-chose aux danses de ce monde, alors il savait que si elle lui donnait un nom, il serait sûrement totalement perdu. La suite de ce sujet l'interloqua un peu, venant, en l'écoutant , à comprendre qu'elle avait déjà eut droit à de mauvais souvenir dans le domaine de la danse, ce qui le fit quelque-peu rire intérieurement, venant y répondre
" Je vois que quel que soit le ... pays, il y en a toujours pour cela."
Il avait failli dire monde à la place de pays, mais, il se disait rapidement que même s'il se serait trompé, elle ne l'aurait sûrement pas remarqué ou cela serait passé sans problème. Le sujet dériva ensuite sur leur vie respective, sur le fait de savoir ce que l'autre avait fait de sa vie avant de se retrouver à travailler tous les deux au même endroit. Comme à son habitude, Karl n'avait parlé que de ses expériences professionnelles depuis qu'il était au Japon, parler de son passé n'apporterait au mieux que des rires d'amusements, au pire des remontrances pour quelqu'un ayant l'apparence de raconter n'importe quoi.D'ailleurs, il finit par rire, mais cette fois, ce fut assez audible pour être entendu par la jeune femme, cours, mais présent. Son air taquin et sa phrase tirant sur les ouïe dire de leur collègue l'amusait et sa façon de vouloir en savoir plus la dessus l'était tout autant.
" Et bien si comme vous le promettez, vous ne direz rien, je peux bien vous confier cela."
Il s'approcha un peu plus d'elle, se penchant pour venir lui chuchoter à l'oreille
" Une valise n'est pas pratique pour ce genre de règlement de compte."
Il laissa un silence passé un cours instant, venant se reculer lentement en gardant tout son sérieux, puis, fini par lui sourire, venant à rire de nouveau pour reprendre la parole
" Non, je n'ai jamais fait partie d'une organisation criminelle, même si je pense que certaine personne nous avait déjà sûrement qualifié ainsi. La seule chose que je peux vous confier et que, j'avais une certaine influence là d'où je viens."
Son vrai nom de famille suffisait déjà pour remettre les pendule à l'heure dans l'empire, mais lui, n'avait pas fait honte à son nom, alors la mention de son nom et de son prénom suffisait souvent à faire réfléchir les plus idiots ou à calmer les conflits, même si, malheureusement se disait-il, cela n'avait pas été assez pour empêcher de tout perdre, ou alors au contraire, c'était bien trop pour que cela soit toléré par d'autre avide de pouvoir.
Il préféra ensuite changer discrètement de sujet, ne voulant pas continuer là-dessus au risque de se retrouver à mentir plus qu'il ne le faisait déjà, ce qui ne lui plaisait pas vraiment envers les gens qui lui paraissaient honnête, dont Rubis faisait partie.
Le temps de pause arriva à sa fin, non pas sous une sonnerie ou une pensée de leur part, mais par une autre serveuse, les renvoyant à leur travail respectif. La laissant pour reprendre son poste, il arrivait de nouveau à l'intérieur du bar, la musique bourdonnant dans ses oreilles, la foule dansant, marchant et se précipitant au bar lui laissait deviner que leur collègue n'avait pas exagéré, puis, à la vue de l'état de la-dite Saki, il se disait qu'elle n'avait pas menti.
Elle était débordé, elle lui donnait l'impression d'essayer de nager au vu de sa façon de bouger, presque pale de stress, elle qui d'habitude était du genre à être calme, elle lui montrait en cette instant leur différence de caractère, mais surtout d'experience. Histoire de ne pas lui faire trop peur, il passa derrière lui, puis, vint toquer sur le comptoir à l'aide de ses phalanges, faisant vibrer quelques verres avant de monter la voix pour attirer le regard des clients, lui allégeant alors son travail en la regardant discrètement soupirer. Tout en préparant les commandes, Karl gardait un œil autour de lui, autour d'eux, repérant la jeune femme aux yeux écarlate traverser les lumières coloré de la salle, finissant par croiser la route de leur Patron. Il fronça quelque peu le regard à cet instant, repensant à leur conversation du début de la soirée, il espérait que cela se passe bien pour elle, même s'il en avait des doutes.
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La jeune femme albinos hocha plusieurs fois de la tête quand son collègue lâcha qu’il voyait que peu importe le pays il y avait des types qui profitait des danses pour importuner les gens, pour dire qu’elle était tout à fait d’accord avec lui puis elle rajouta sur le ton de la plaisanterie « Et quel que soit le monde aussi ! Ces types doivent être présent dans tout l’univers, tel des champignons dans chaque bois ! » le tout en riant amusé en le regardant avec son regard pétillant.
Puis quand le barman se mit à rire Rubis pencha légèrement la tête en le regardant avec douceur, se faisant la réflexion qu’elle aimait bien l’entendre rire puis elle la redressa ensuite quand il entra dans son jeu, hochant doucement la tête en l’écoutant puis quand il s’approcha d’elle pour chuchoter à son oreille, elle rougissa légèrement en le sentant si près d’elle. Puis quand il se redressa, elle releva doucement la tête pour le regarder avec toujours ses joues légèrement rosées avant de sourire amusée et reprendre « Donc on m’aurait menti, ce n’est pas dans les valises mais dans plusieurs alors ? Ou dans des sacs à patates peut-être ? » demanda t-elle avec un air un peu taquin en riant doucement tout en le regardant. Et ensuite quand il lui avoua qu’il n’avait jamais fais partis d’organisations criminelles mais qu’il avait une certaine réputation de là où il venait, elle hocha doucement de la tête en lui adressant un joli sourire avant de poser son doigt sur sa bouche pour faire le signe qui symbolisait secret ou chut « Très bien Monsieur Neumann, je promet de ne jamais dire un mot de tout cela. Puis je tiens à rester entière et ne pas rencontrer de valises ou sacs à patates. » termina t-elle par dire en riant doucement amusé avec son regard rieur mais qui pétillait de sincérité en le regardant.
Puis ils poursuivirent ensuite leur discussion en changeant de sujet par l’ingéniosité discrète du barman dont la demoiselle avait remarqué cette petite esquive de sa part mais elle se disait qu’il avait ses raisons et elle respectait cela. Les minutes continuaient à défiler en la plaisante compagnie de Karl mais ce petit moment fut interrompu par l’intervention d’une de leur collègue qui venait chercher du renfort (et claquer les fesses de la demoiselle aux jolis mirettes rouges).
Une fois à l’intérieur du bar ils retournèrent chacun à leur poste respectif, enfin, cela ne fut pas le cas pour Rubis qui se retrouvait avec son patron qui était venue à sa rencontre, lui disant qu’il avait donc du travail pour elle ce soir, chose dont la jeune femme se doutait qu’il allait lui proposer ce soir mais chose qu’elle craignait également depuis le début de la soirée.
Elle pencha doucement la tête en regardant son patron qui était face à elle, tout sourire, normal, restant silencieuse quelques secondes avant de lâcher « Monsieur… Je vous remercie de penser à moi mais ça sera non. » puis elle redressa doucement sa tête en souriant doucement comme elle avait l’habitude de faire. L’homme face à la jeune femme haussa doucement un sourcil « Non ? Tu es sûre que tu ne peux pas faire quelque chose pour ce travail ? Au moins pour ce soir ? » et elle secoua doucement la tête à la négative toujours avec son joli sourire « Non, je refuse. Trouvez quelqu’un d’autre, ce n’est pas les filles qui manquent qui sont d’accord pour ce type de travail ici Monsieur et vous le savez. » puis son patron croisa les bras en rétorquant « Oui, je le sais mais… C’est toi qui a été choisi par ce travail. Pas seulement par moi, mais aussi par le client. » ce à quoi répondit la jeune femme « Vous m’en voyez flattez mais c’est toujours non… Retirer la rémunération de ce travail sur ma paye car je ne le ferais pas. » puis le patron plissa doucement des yeux avant d’esquisser un sourire qui ne disait rien de bon en approchant doucement son visage, se mettant face à la serveuse à la chevelure de neige avant de lui dire avec une voix pleine de sous-entendu d’un timbre légèrement amusé « Tu en es vraiment sûr ? Ça va te faire un sacré manque à gagner quand même… » ce à quoi la jeune femme répondit par un simple hochement de tête ce qui fit davantage sourire son patron qui ajouta « Je me demande bien quelle tête pourrait faire tes collègues si je leur parlait de ce magnifique pays qu’est la Suéde… et des jolies demoiselles qu’on peut y trouver aussi. » termina t-il par dire avec une voix enjouée, ce qui fit reculer légèrement la jeune femme, c’était à peine perceptible sauf si on admirait le spectacle depuis un moment.
Malgré cela Rubis resta calme, toujours son doux sourire aux lèvres face à son patron mais au fond d’elle, elle avait peur de ce qui allait se passer ensuite car elle savait que quand il utilisait cette carte pour la faire chanter, il ne lui laissait pas le choix. Et elle était bien trop loin du bar pour tenter une fuite en prétextant de devoir récupérer une commande pour une table et tenter de demander de l’aide à ce cher barman qui lui avait proposé, même si elle ne voulait pas l’embêter avec tout ça au fond d’elle car elle avait peur de lui attirer des ennuies en le mêlant à tout ça.
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Karl se retint de toute ses forces de rire sous sa remarque qui lui donnait l'impression qu'elle lisait dans ses pensées, puis, tandis que la conversation continuait, il avait un peu joué avec elle, cherchant à lui faire légèrement peur pour plaisanter, mais, sous la proximité, il avait put voir que ce n'était pas le cas, c'était une tout autre émotion qui était apparu sur son visage de porcelaine, cette touche roseatre qui couvrait ses joues blanche comme la neige, il trouvait que cela lui allait plutôt bien.
Redressé, il pouvait l'entendre et être surpris par sa constance et son sang froid, l'écoutant attentivement en venant rire sous sa réponse. Il hocha la tête en remerciement sur le fait qu'elle garderait son secret, même si ce n'était pas grand chose, si elle pouvait garder cela, c'était assez prometteur.
" Jamais je ne vous mettrait dans un sac à patate, la toile de jute et un tissus beaucoup trop rêche."
Sa véritable pensée était que cela aurait sûrement irrité son visage rayonnant, mais, il y avait bien des choses qu'il ne trouvait pas approprié de dire, surtout à une collègue. Mais voila qu’après une pause agréable en sa compagnie, il fallait retourner au front, un front qui était des plus déchaîné, ça il l'avait vite remarqué en venant prêter main forte à la jeune Saki. La foule bien que compressé pour avoir leur dose de courage ou de poison, selon les points de vue, laissait quelques écart pour garder un œil sur la salle. Il avait repéré Le Patron, son regard des mauvais jours, celui ressemblant à un charognard trouvant son repas du soir. Malheureusement, en un coups d’œil rapide, il avait été facile de voir qui était dans sa ligne de mire. Karl grimaçait quelques peu, servant les verres, son regard furetant entre les clients, le comptoir et la salle.
L'ambiance avait un contraste à couper au couteau, entre l'euphorie des gens profitant de leur soirée et le dialogue qui avait lieu entre la jeune femme et son employeur. Il pouvait le voir, il ne pouvait pas les entendre, mais les réactions de Rubis lui laissait deviner que ce n'était pas du tout une partie de plaisir. Elle n'avait pas l'air de vouloir demander de l'aide, mais son regard lui paraissait en demander, elle paraissait loin et toute proche à la fois. Karl serrait la mâchoire, venant servir un demi de bière à un client en même temps. Il hésitait.
Elle ne lui avait rien demandé, mais quelque chose le poussait à vouloir l'aider, son passé le rattraper, ses air si familier le hantait, il n'arrivait pas à s'en défaire. C'est à ce moment là, finissant de remplir la choppe, qu'il se maudit intérieurement, posant le verre, prenant l'argent avant de remercier le client. Il jeta un regard vers Saki, qui, la pauvre était toujours bien occupé. Il allait s'en vouloir, mais il savait qu'elle ne lui arriverait rien de mal a part un bon coup de stress et de fatigue, contrairement à Rubis. Il se baissait donc sous le comptoir, faisant semblant de vouloir toucher au fut de bière se trouvant en dessous, puis, il vint placer sa prothèse en dessous.
Un long soupire le parcouru avant de finalement laisser tomber le fut bien plein lourdement sur son pouce artificiel. Un bruit sourd, un tremblement dans tout le comptoir, il se releva rapidement sous le regard interloqué de Saki qui s'était stoppé net.
" Je vous prie d'accepter mes excuses, mais je vais devoir partir aux urgences."
Il se tenait une main dans l'autre, venant faire semblant d'avoir mal tout en mordant l’intérieur de sa joue pour mieux le jouer. On pouvait voir son pouce faire un angle des plus disgracieux, ce qui fini par faire agrandit le regard déjà bien ouvert de sa collègue et a rendre son teint aussi pale que celui d’un spectre.
" Hein ??"
" Appelle Haku pour me remplacer, il t'aidera bien. Je me rattraperais pour tout ça."
C'était un serveur avec un peu d’expérience derrière le comptoir, alors il lui faisait confiance pour réussir à finir la soirée correctement. Puis, sans en ajouter plus, il fila en direction du patron, gardant sa main dans l'autre.
Maintenant à quelques mètres d'eux, il pouvait bien voir la scène qui se déroulait et il avait une impression de déjà vu beaucoup trop forte, au nombre de fois où il avait déjà remarqué cela, que ce soit ici, dans d'autre bar, ou même dans son monde.
" Monsieur, excusez moi de vous importuné, mais .... il faudrait que Rubis m'accompagne jusqu'aux urgence, j'ai eut un petit incident derrière le comptoir."
Il finit par montrer son pouce désarticulé, mimant une grimace renforcé par le fait de se mordre la joue jusqu'au sang. Est ce qu'il allait le croire ? Est ce qu'il avait deviné pour sa prothèse ? Est ce qu'elle accepterait de l'accompagner aux urgence, même si au final, ils n'y irait pas, il n'en savait rien, mais il avait choisi de tenter le coup, il se sentait obligé de l'aider, comme coupable de son impuissance passé.
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La jeune femme regardait son collègue avec son doux sourire et ce regard pétillant comme toujours puis elle enleva doucement son doigt de devant ses lèvres tout en penchant légèrement la tête en entendant sa remarque sur le fait qu’il ne la mettrait jamais dans un sac à patates car c’était trop rêche. Elle haussa doucement un sourcil avant de nouveau avoir ce regard rieur pétillant et d’un ton taquin elle poursuivit « Ho ? Vous faites attention au bien-être des gens à qui vous avez réglé leur compte ? Mais alors, vous les « installer » dans des sacs en soie ou quelque chose de doux ? » demanda t-elle amusée en le regardant avec douceur, en faisant le signe du entre-guillemets avec ses doigts quand elle prononça le mot installer avant de rire doucement amusé de cette drôle de discussion.
Mais après cette charmante discussion et cette pause des plus agréable pour la jeune femme, le retour au travail était difficile, surtout avec son patron face à elle qui voulait lui imposer un travail par tous les moyens, allant jusqu’au début du chantage. Pourtant elle restait calme d’apparence et toujours souriante face à son patron, au milieu de tout ces gens festifs qui profitaient de la soirée, dansant, buvant, discutant et retournant au bar récupérer du carburant pour continuer la soirée. Mais son regard lui qui semblait pourtant ne pas changer trembla quelques fois durant quelques secondes, très discrètement et son léger recul même s’il était d’à peine quelques centimètres, marquait bien le fait qu’elle n’était pas si calme mais plutôt inquiète.
Non, elle ne voulait pas faire ça, pas encore, ça suffit. Elle en avait assez et ce depuis le premier jour qu’on l’avait forcé à faire ça, que ce soit par ce patron maître chanteur ou cet homme de son passé qui disait l’aimait et qui l’avait manipulé tel un pion. Évidement qu’elle s’était rebellé, à sa manière, calme et poliment, mais cela n’avait servis à rien, car l’un, ce défunt fiancé qui était de la pire espèce la cognait pour qu’elle cède et l’autre, ce patron manipulateur la faisait chantait sur son passé et le chômage à vie. Elle se sentait piégé, comme à chaque fois, sauf que pour l’un, le destin avait envoyer un véhicule pour s’en occuper en l’envoyant valser sur le bitume et pour l’autre… Lui, il était toujours là et il était le maître du jeu dans son antre qu’était ce bar.
Mais la discussion entra la serveuse aux prunelles couleur rubis (d’où son prénom) et ce vil patron fut interrompu par un imprévu que l’on pouvait qualifier de taille, autant par celui qui en était à l’origine que par la cause de cet imprévu. Le patron releva doucement son regard vers le barman qui s’était approché en haussant un sourcil avant de se redresser et relever la tête pour regarder son employé qui prit pause à côté d’eux deux avant d’expliquer qu’il avait eu un petit incident qui nécessitait un passage aux urgences et d’être accompagné. L’homme qui avait toujours ses bras croisés plissa les yeux un peu contrarié par le fait qu’on lui demandait à ce que la serveuse aux cheveux de neige quitte son poste pour accompagner cet employé aux urgences. Il était pas spécialement étonné qu’on demande après elle car la jeune femme était toujours à venir au secour de ses collègues quand ils se blessaient ou avaient besoin de quelque chose : cachet pour la douleur, pansement, fil et aiguille pour réparer un vêtement, aller à la pharmacie de nuit acheter un soin ou bien encore accompagnait aux urgences ceux qui se blessaient. Pourquoi c’était toujours elle qui faisait ça ? Peut-être tout simplement parce-qu’elle le faisait naturellement, proposant son aide a quiquonque qui en avait besoin ou lui demander.
Le patron soupira légèrement agacé, car cela allait lui faire perdre de l’argent pour le travail qu’il tentait de faire accepter par tous les moyens à le demoiselle. Mais il ne pouvait pas laisser un de ces employés dans la douleur, surtout son meilleur barman. Il soupira de nouveau en fermant les yeux avant de les rouvrir et poser son regard vers la main de Karl avant d’ouvrir de grands yeux en s’exclamant « Putain la vache ! ».
Quant à Rubis, quand elle entendit la voix de Karl qui interrompa leur discussion, elle eut son cœur qui accéléra un peu pour elle ne sait quelle raison mais elle sentait un léger soulagement la gagner avant que l’inquiétude la gagne en entendant les mots « urgences » et « incident ». Elle se retourna immédiatement vers le barman qui était derrière elle et le regarda un peu inquiète avant de baisser son regard et voir son pouce en s’exclamant « Ho mon dieu ! Monsieur Neumann ! » tout en s’approchant de lui et en prenant doucement les mains du barman, passant une de ses mains en-dessous des siennes et l’une au-dessus « Il faut qu’on aille aux urgences, tout de suite ! » s’exclama t-elle en relevant la tête pour le regarder avec un regard inquiet pour lui. Et ni une ni deux, la jeune femme n’attenda pas l’approbation de leur patron ni qu’il dise quoique ce soit, elle attrapa doucement et délicatement un des bras du barman avec une de ses mains puis elle tira doucement sur la manche de sa chemise pour le sortir d’ici, passant entre les gens qui ne faisaient pas attention à ce qui se passaient et se déchaînait sur la piste de danse, se dirigeant vers la porte de sortie en le tirant gentiment sur la manche de sa chemise avec une petite mine inquiète en regardant droit devant elle, inquiète pour son cher collègue qu’elle appréciait tant et dont elle s’était beaucoup rapproché ce soir mine de rien.
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La soie devait être une bonne idée, en tout cas c'est ce que cela lui évoquait. Quitte à enlever une vie, autant le faire bien non ? Cette conversation avait été sans quête ni tête, mais pour autant elle ne lui paraissait pas être une perte de temps contrairement aux évènement d'après.
Choisissant d'intervenir pour aider Rubis au prise avec le patron quelques instant après avoir repris leur service, il croisait les doigts mentalement pour que son subterfuge marche. Saki était tombé dans le panneau, ensuite. le patron l'avait cru, mais paraissait des plus dubitatif à laisser Rubis s'extirper de ses griffes. Heureusement, l'angle de son pouce sous son gant de cuir fini d'achever cela le laissant exprimer sa surprise avant que la jeune femme au cœur du sujet ne réagisse elle aussi.
Lorsqu'il senti ses mains être attrapé, il recula rapidement sa d'extrême de peur qu'elle réussisse à sentir que sa main était fausse, feintant la douleur sur le moment.
Ce fut la suite qui le surpris le plus, voyant la jeune femme saisir son bras et sa manche ne laissant plus aucun doute sur ses choix et lui permettant de fuir leur employeur sans une honse d'hésitation. Karl la suivi donc, tiré par le tissus de sa chemise, ils traverserent la foule de client se trouvant entre eux et l'entrée avec une facilité déconcertante. Désormais sorti à l'air libre, il regardait avec insistance la jeune femme admirant son élan qui, lui faisait avoir des remord.
Arrêtant de se mordre la joue il réfléchissait a tout cela et se disait qu'il l'appréciait vraiment, se qui lui serrait le cœur de lui mentir ainsi contrairement au patron. Il se mit à soupirer se demande encore une fois s'il n'allait pas faire une erreur, mais il préférait avoir la conscience tranquille il reprit la parole en continuant de marcher dans les rues de la ville.
" Votre promesse de garder mon passé et mes secret tiens toujours ?"
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Le moment le plus agréable de la soirée pour la jeune femme albinos, du moindre les moments plutôt, fut ses échanges avec son collègue qu’elle avait un peu plus découvert aujourd’hui. Puis il y avait aussi les moments désagréables comme ces cauchemars durant sa sieste dans la journée, les regards insistants de son patron, les claques sur ses fesses de sa collègue et surtout cette discussion avec son patron qui en était venu au chantage. Et il y eut ensuite l’inquiétude qu’elle ressentie face à ce maître chanteur et celle qu’elle eut en découvrant son collègue blessé dont elle avait tenter d’examiner ses mains inquiètes qu’il soit blessé puis elle s’excusa de lui avoir peut être fait mal quand il recula avant de l’attraper doucement par le bras pour le tirer dehors par la manche de sa chemise pour le conduire aux urgences.
Une fois dehors, ils marchèrent tout deux dans les rues, sur le chemin des urgences qui étaient encore loin car il fallait une bonne quinzaine de minutes de marche pour y arriver. Rubis marcha rapidement mais doucement en même temps pour ne pas fatigué davantage le barman blessé, inquiète pour lui.
Puis elle ralentissa doucement encore le pas quand elle entendit sa question, tournant sa tête vers lui pour le regarder dans les yeux alors qu’elle avait un regard légèrement inquiet du fait qu’il soit blessé. Mais elle hocha doucement de la tête en le regardant avec douceur en lui adressant un tendre sourire « Oui, elle tient toujours bien sûr. » dit elle tendrement en le regardant avant de rajouter « Si vous souhaitez en parler, je suis là et je serais toujours là… » en lui souriant avec tendresse en continuant leur marche d’un pas un peu plus ralenti sur le chemin des urgences.
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Sous sa phrase sorte au milieu de la nuit, il put sentir que Rubis se mit à ralentir ses pas, se tournant vers lui, un air visiblement inquiet et interloqué sur lui. Il ne savait pas vraiment comment elle allait le prendre et si les autres l'apprenait, il devrait surement changer de travail, mais il préférait être honnête avec elle, surtout au regard qu'elle avait en cet instant, il lui devait bien cela.
Mais lui aussi lui lança un regard interrogateur en entendant sa réponse. Elle est là et elle serait toujours là. C'était une phrase qui avait beaucoup de poids ou en tout cas qui était sensé en avoir, donc cela le laissait un peu, surpris qu'elle lui dise cela si facilement
" Faites attention mademoiselle Starling, les mots ont un poids et un pouvoir qu'il ne faut pas offrir à n'importe qui."
Il espérait qu'elle ne faisait pas confiance à la première personne venue en tout cas, car si c'était le cas, ce genre de phrase se retournerait forcément contre elle. Mais bref, après cette pensée et son avertissement, Karl décida de commencer à lui avouer
" Il n'y a pas vraiment d'urgence à aller à l'hôpital. Je n’ai pas le pouce cassé."
Levant la main gauche, sa phrase n'était pas vraiment crédible, l'angle que faisait son pouce prouvant le contraire et il le comprenait, alors il reprit la parole
" Certes, il est cassé, mais ce n'est pas si grave que cela."
Sur ces mots, des gestes était plus approprié à ses yeux que des paroles, et surtout, plus simple à faire comprendre. Il commença d'abord par replacer son pouce, n'affichant qu'un regard neutre, sans aucune douleur apparente, seulement le bruit de l'articulation se replaçant, même si, sous le cuir du gant, il n'avait plus l'air de trop tenir en place. Ensuite, il vint saisir à l'aide de son autre main la pointe des doigts de sa main gauche, venant doucement tirer le cuir pour dévoiler ce qu'il y avait en dessous. Rubis pouvait donc désormais voir une main ne cherchant pas à ressembler trait pour trait à une main humaine, des parties metalique se suivant à des articulations, donnant un ton noir et acier à tout cela, ressemblant plus à la main d'un robot ou d'un automate. On pouvait voir que l'articulation du pouce était tordu et ne pouvait plus vraiment étre replacé correctement.
" Il faut seulement que je passe à l'hôpital pour la faire réparer et ce n'était pas vraiment un accident qui a causé cela."
Au moins, il se savait honnête sur ce moment là et ne pouvait plus se sentir coupable de lui mentir, bien qu'il attendait sa réaction et surement ses questions quand à tout ça, ainsi que la raison de se subterfuge.
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En entendant la mise en garde du barman a ses cotés, Rubis se sentit un peu gênée que le rouge lui monta très légèrement aux joues. C’est vrai que sa phrase n’était pas une banalité, elle avait un poids important de par les mots qu’elle avait employé et elle le savait. Mais elle était sincère quand elle disait ça, il n’y avait pas de doutes, peut-être qu’elle était trop naïve ou innocente en disant cela, en tout cas on pouvait le penser vu sa petite frimousse aux expressions si douces et le fait qu’elle finissait par toujours céder à leur patron. Et il était vrai qu’elle était naïve et innocente mais pas au point de ne pas savoir qu’il ne fallait pas dire ça à n’importe qui et son collègue n’était pas n’importe qui, en tout cas aux yeux de la jeune femme qui trouvait que c’était l’une des rares personnes qu’elle avait rencontré qui n’était pas une mauvaise personne et quelque chose lui disait qu’elle pouvait avoir totalement confiance en lui. Ce qui était rare comme sentiment pour la jeune albinos qui l’avait appris a ses dépends malheureusement dans son passé. « Je le sais très bien Monsieur Neumann… Je… Je sais que c’est dangereux de dire ça mais je ne le dis pas à n’importe qui… C’est peut être naïf de ma part mais… J’ai confiance en vous… Et si vous avez besoin je serais réellement là peu importe quand… Je… Ce ne sont pas des paroles de l’air… » dit-elle en détournant le regard quelques brèves secondes, les joues toujours rosées, avant de relever ses yeux et soutenir son regard.
Puis quand Karl lui avoua qu’il n’y avait pas d’urgence à aller a l’hôpital elle haussa légèrement un sourcil, intriguée. Elle se demandait si il ne voulait plus y aller à cause de ce quelle avait dit comme quoi elle serait toujours là et peut-être qu’il avait trouvé ça déplacé. Ensuite elle regarda sa main gauche qu’il levait avec son pouce qui était dans une position inquiétante puis elle releva son regard vers lui quand il repris la parole avant de reporter de nouveau celui-ci sur sa main en ouvrant de grands yeux en le voyant remettre son pouce en place, surprise plus par son geste que le bruit que ça avait fait. De nouveau elle haussa un sourcil en voyant son pouce qui semblait quand même un peu ballant dans son gant puis elle regarda sans changer d’expression le déshabillage de sa main gauche, avant de pencher la tête quand celle-ci fut entièrement nue, dévoilant sa particularité mécanique. Elle releva doucement la tête sans dire un mot en regardant sa main avant de s’approcher un peu inquiète en regardant cette main de métal qu’elle s’apprêta a toucher avant de se stopper net dans son élan en relevant doucement son regard vers lui un peu gênée « Pardon, je ne voulais pas être impolie… » puis elle passa doucement son regard de lui a sa main et de sa main a lui en le regardant « Ça ne vous fait pas mal « demanda t-elle avec une petite voix inquiète à son égard.
Elle ne semblait absolument pas effrayée par le dévoillage de cette main métallique ni à porter un jugement sur le barman et cette main qu’il avait caché durant tout ce temps. La seule chose qui transparaissait d’elle était une inquiétude pour l’homme face à elle, soucieuse de savoir si il souffrait ou pas.
Quand Karl lui avoua qu’il fallait juste passer à l’hôpital pour faire réparer sa main, elle hocha doucement de la tête pour dire qu’elle comprenait bien et son regard disait qu’elle l’accompagnerait ce soir pour réparer celle-ci. Mais quand le barman lui avoua que ce n’était pas un accident qui avait causé cela, elle haussa doucement un sourcil, intriguée, avant de s’approcher un peu plus de lui et de poser cette fois ses mains sur celle de Karl qui était encore gantée « Que voulez-vous dire ? Que s’est-il passé ? » demanda t-elle avec sa douce voix avec un léger timbre inquiet en le regardant dans les yeux.
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Sous sa réaction, sous sa réponse, Karl ne put qu'offrir un silence, mais surtout, un sourire franc, un sourire qu'il n'avait pas eu depuis bien des années. Cette jeune femme lui paraissait beaucoup trop gentille pour son bien.
" Cela me touche alors, même si je ne suis forcément la meilleure des personnes au monde à qui offrir sa confiance."
Cela faisait écho à ce qu'il venait de faire, mais aussi à tout ce qu'il cachait, ce qu'il était obligé de cacher pour ne pas se retrouver à l'écart de tout, encore plus qu'il ne l'était, mais aussi pour ne pas finir chez les fous. C'est tout ça, cette phrase si importante, qui ne fit qu'achever sa culpabilité de lui cacher son coup de théâtre de ce soir et qu'il craqua, venant lui dévoiler son infirmité qu'aucun de leurs collègues, ni leur patrons ne connaissaient.
Un silence tomba lorsque sa prothèse était totalement visible, voyant son regard passer de celle-ci à ses yeux, ses mains s'approchant de la sienne avant de se retenir, le faisant un peu souffler d'amusement. Il se disait que, dans son monde, avec de tel politesse, elle n'aurait eu de réprimande d'aucun noble.
" Non, cela fait bien des années que je n'ai plus de mauvaises sensations."
répondit-il à sa question d'une voix calme. Douleur, main fantôme, picotement, il était passé par bien des phase à la perte de sa main, mais pour lui, ce n'était que des sentiments si ridicule par rapport à tout ce qu'il avait ressenti en parallèle de tout cela. Après cela, il finit par lui avouer aussi que son accident n'en avait pas été un et donc, cela souleva forcement la curiosité de la jeune femme. Sous sa question, il put sentir sa main poser dans la sienne. Depuis quand remontait la dernière fois que l'on lui avait tenu la main ? L’hôpital ? Les associations d'aide aux amnésiques ? Il ne se souvenait plus, mais se demander, si la douceur de son geste était équivalent à la douceur de la pulpe de ses doigts.
Il finit par revenir à la conversation, prenant une bonne inspiration avant de lui répondre en toute franchise.
" Et bien ce n'était pas un accident, je me suis délibérément brisé l'articulation."
Il laissa un temps de pause, s'attendant bien-sur à un étonnement et surtout à un pourquoi, alors il ajouta
" Depuis le bar, on à une vue sur beaucoup de chose dans la salle et je vous ais vu sous le joug du patron, j'ai senti, le pouvoir qu'il avait sur vous."
Il relevait sa main mécanique, la plaçant a coté d'eux avant de reprendre
" Je dois bien avouer que la méthode était peut être exagéré et je vous prie d'accepter mes excuses pour vous avoir inquiété, mais, c'était la seul solution, que j'avais trouvé à cet instant qui me permettait de quitter le comptoir, de vous emmener loin de notre employeur sans que vous réfléchissiez, mais surtout sans qu'il ne jette son courroux sur vous."
Il venait donc de tout lui dire, son sourire avait disparu, prenant un sérieux très visible, presque comme si toute émotion avait quitter son corps, la regardant, cette jeune femme si aimable et qui lui paraissait si innocente, se trouvant devant lui, attendant sa sentence.
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Quand la jeune femme albinos entendit le barman lui répondre qu’il était touché par la confiance qu’elle lui accordait mais qu’il n’était pas forcément la meilleure personne au monde à qui l’offrir elle se demanda pourquoi il disait ça puis elle répondit sans hésitation d’une petite voix « Mais pour moi si, vous êtes même la meilleure personne de mon entourage à qui je peux l’offrir… » avant de découvrir par la suite cette main métallique qu’il lui dévoila tandis qu’il lui expliquait qu’il n’y avait pas d’urgence pour l’hôpital mais qu’il devait juste aller la faire réparer là-bas, ce à quoi la jeune femme répondit par un hochement de tête.
Puis ensuite, elle s’était arrêté dans son élan alors qu’elle s’apprêtait à toucher cette main de métal qui l’intriguait mais dont l’état du pouce l’inquiétait quand même malgré qu’il avait été remis en place, s’excusant de son geste qui aurait pu être déplacé et risquer de faire mal à la main du barman, craignant de peut-être empirer son état en la touchant, ce qui poussa la jeune femme a lui demander si il avait mal et elle souria soulagée de savoir qu’il n’avait point mal. Puis quand il avoua que tout ceci n’était pas un accident elle fut inquiète et naturellement elle s’approcha de lui en posant ses douces mains sur la sienne gantée, lui demandant ce qui s’était passé.
Que fut sa surprise d’apprendre qu’il s’était délibérément blessé, lui faisant ouvrir de grands yeux étonnés mais avant qu’elle puise demander pourquoi il avait fait ça, il poursuiva en lui expliquant que depuis le bar on voyait beaucoup de chose et qu’il avait pu voir l’emprise que le patron avait sur elle. Inconsciemment elle serra doucement ses mains sur la sienne, en le regardant avec une inquiétude dans le regard mais aussi avec une certaine honte d’être si faible face à ce patron qui en effet avait un certain pouvoir sur elle. Puis pendant que le barman relevait sa main mécanique à laquelle elle jeta un regard gênée en se sentant coupable de ce qui était arrivé, il reprit ses explications en s’excusant de l’avoir inquiété mais que c’était le seul moyen qu’il avait trouvé pour l’aider.
La jeune femme aux yeux rougeâtres releva son regard vers lui le regardant avec douceur et touchée par ce qu’il disait tout en serrant de nouveau ses mains sur celle du barman dans un geste très doux « Vous… vous avez fait ça pour… moi ? » demanda t-elle les joues un peu rouges et d’une voix douce et émue. Puis Rubis poursuiva en le regardant dans les yeux « Mais ça aurait pu être dangereux pour vous… Vous auriez pu vraiment vous blessez… Et si vous vous étiez vraiment blessé… Je… Non… Je m’en voudrais terriblement de cela… » dit-elle avec un regard inquiet de nouveau à cette potentielle perspective qui aurait pu avoir lieu avant de serrer un peu plus ses mains sur la sienne en secouant doucement la tête à la négative en fermant les yeux « Je vous en prie, ne vous excusez pas. Vous n’avez rien fait de mal et je suis tellement soulagée que vous ne soyez pas blessé. » ajouta t-elle en rouvrant ses yeux avec un regard soulagé et un doux sourire en le regardant, restant ainsi devant lui avec toujours ses mains sur les siennes.
Mais Rubis baisa ensuite doucement la tête avec une mine un peu gênée, ayant toujours ses mains sur celle de Karl en les serrant de nouveau avec douceur « Je… Je suis désolée que vous ayez dû faire ça… Je… J’ai… J’ai été incapable de faire quoique ce soit… Je… Je vous le jure, je voulais vraiment vous demander de l’aide même si j’avais peur… Car je ne voulais pas vous faire avoir des ennuis à cause de moi… Je… Mais je vous assure que je me souvenais très bien de ce que vous m’avez dit… Je… J’aurais voulu pouvoir m’approcher du bar pour vous… Vous demander de l’aide par le biais d’une commande mais… J’étais beaucoup trop loin du bar… Et… Il ne m’aurait pas laissé m’éloigner pour passer une commande vu que je n’avais pas pu prendre encore de commandes… Je… Je suis tellement désolée… » dit-elle avec une voix légèrement tremblante en se confessant à son tour, sa tête toujours baisée avant de fermer doucement ses yeux se sentant honteuse de n’avoir rien pu faire et que Karl est pu être blessé par sa faute.
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Lui qui avait cru que ce serait la révélation de sa main coupée qui ferait le plus de réaction de la part de la jeune femme, il s'avoua à lui-même qu'il s'était trompé.
Avouant donc la vrai raison pour ce passage à l'hôpital, ils s'étaient même retrouvé à s'arrêter au beau milieu de la rue, éclairé par les lampadaire et la lune. Karl avait l'impression que, après sa confession, beaucoup d'émotion passaient dans la tête de Rubis, beaucoup trop à son goût et pour le bien de la jeune femme. Elle commençait à bégayer dans ses mots. Elle n'avait pas l'air d'en revenir qu'il soit allé à une telle extrémité pour elle, mais pour lui, ça n'était rien.
Même si sa main avait été toujours là, il l'aurait sûrement fait ainsi. Il s'était plus souvent blessé pour les autres que pour lui-même dans toute sa vie, une serre de griffon lui avait fait la première cicatrice lui barrant le visage, ayant cherché à aider un camarade tombé de cheval à cause de la bête, un fer de hache la deuxième lui ayant marqué l'arcade, lors d'un déplacement pour aller renforcer des troupes au front, et bien d'autres encore, dont sa main, qu'il n'avait pas perdue pour se sauver lui même, mais pour protéger son père, enfin, il avait tenté de toute ses forces.
Il sentait sa main se resserrer dans la sienne, ses doigts se crispant tandis que son visage s'abaissait, comme pour cacher son visage, reprenant avec une voix saccadé et chargé d'émotion. Il la laissa vider son sac, l'entendant s'excuser de tout et de rien, trouvant tout cela totalement inutile, mais ravis qu'elle avait tout de même souhaité s'en sortir.
Il la laissa finir sans l'interrompre, bien qu'il en ait eu très envie au vu des émotions qui avaient l'air de la traverser. il avait réfléchi à quel geste serait le plus approprié pour la rassurer, lui faire comprendre que tout allait bien. Lu relever le menton aurait été une idée, mais à ses yeux, cela était trop physique au vu de leur collaboration actuelle, ses principes ne l'ayant pas quitté depuis toute ses années. Il fit donc un geste un peu plus respectueux, mais qui attirerait sûrement l'attention de la jeune femme.
Sa main mécanique vint donc se poser sur la sienne, maintenant tenue entre ses deux mains, délicatement tenu entre la chaleur de sa main droite et la froideur de sa main gauche, ne l'empêchant en aucun cas de retirer sa main si elle le souhaitait.
" Mademoiselle Starling, regardez-moi s'il vous plaît."
Dit-il, courbant un peu le dos pour s'abaisser plus près de la taille de la jeune femme. Il lui laissa quelques secondes attendant qu'elle trouve le courage de relever ses yeux vers lui et si cela arrivait, son regard fixé dans le sien pour lui dire
" Tout va bien. Il n'y a pas de blessé, il n'y en a pas eu et il n'y en aura pas ce soir. Vous n'avez pas à vous excuser, vous avez fait tout ce que vous pouviez, il n'y a rien que vous puissiez vous reprocher surtout face à notre employeur. "
Il hocha négativement la tête par la suite, lentement, continuant d'éviter les gestes brusque pour apaiser la situation
" Rien de ce que notre employeur ne pourrait me faire ne sera grave. Me faire faire plus de corvée dégradante ? J'ai vécu pire. Ne pas me payer mes heures supplémentaires ? Je connais les lois là-dessus. Me renvoyer ? Je trouverais un autre travail ailleurs. Il n'est rien, juste un humain de plus dans ce monde, alors, s'il vous plaît mademoiselle Starling."
Il se mit à lui offrir un doux sourire, compatissant, se voulant rassurant et chaleureux
" Ne vous en faite pas. Tout va bien."
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Il serait mensongé de dire que la révélation sur la main du barman n’avait pas intriguée la demoiselle, bien au contraire. Elle se demandait comment cela lui était arrivé et s’il souffrait parfois quand même malgré le fais qu’il disait que il ne ressentait rien. Ce n’était pas de la curiosité malsaine ou mal placé, c’était une pure interrogation le concernant se demandant bien ce qu’il avait pu traverser dans sa vie pour terminer avec une prothèse mécanique, se faisant la réflexion qu’il avait dû terriblement souffrir et que cela devait être difficile pour lui de cacher cela, comme il l’avait caché jusqu’à présent à tous hormis elle a qui il venait de dévoiler cette main mécanique qu’il cachait sous cette main gantée qui ne manquait pas de rajouter de l’élégance à son apparence. En tout cas c’est ce qu’elle pensait elle tandis que leurs autres collègues se disait que c’était sûrement un vieux reste de son passé mafieux que le barman avait conservé afin de ne pas laisser ses empreintes digitales ou pour ne pas se salir les mains dans les règlements de comptes. Non, la jeune femme était plus intrigué par l’histoire qui pouvait se cacher derrière et la souffrance qu’il avait dû sûrement endurer face à tout ça, lui provoquant de la compensation à son égard. Mais ça n’était pas vraiment le moment de faire la causette sur le pourquoi du comment autour de sa main mécanique, puis même si la situation avait été autrement, elle ne se serait jamais permise de poser la question, jugeant cela bien trop indiscret et irrespectueux envers lui.
Au fur à mesure de leur échange et de cette révélation sur la véritable raison de la soi-disante blessure du barman la demoiselle ressentie plusieurs émotions, c’était un peu les montagnes russes émotionnelles pour elle, mais l’émotion prédominante chez elle était mêlée entre l’inquiétude pour son collègue et la gêne de ne pas avoir pu faire quelque chose d’elle même ou réussit à demander de l’aide, qu’elle finit pas baisser son visage en s’excusant de tout cela tandis que sa voix tremblait, révélant l’état de la jeune femme face à Karl, alors qu’elle serrait doucement ses doigts si doux sur sa main.
Rubis se sentait terriblement honteuse et était désolée de tout ça, elle s’en voulait qu’il se soit blessé pour l’aider et à la fois elle était très touché de son attention. Les paupières de ses yeux clos tremblaient légèrement derrière sa frange, elle sentait même des larmes lui montaient aux yeux tellement elle se sentait navrée de tout cela et qu’elle s’en voulait. Puis elle ouvrit de grands yeux en sentant la main mécanique du barman se poser au-dessus des siennes qui étaient dans son autre main, son cœur fit un bond dans sa poitrine alors que le rouge lui monta légèrement aux joues à cause de ce geste délicat qui provoqua chez elle une réponse de ses mains dont les doigts se resserrait davantage avec douceur sur la main de Karl, sentant le contact de ses deux mains si différentes qui tenaient avec délicatesse ses mains. Et pour être honnête, la différence ne la gênait pas et c’était presque même imperceptible pour elle, pourtant elle sentait bien la chaleur et le froid que dégageait chacune des mains de cet homme mais elle pour elle c’était pareil car c’était ses mains à lui et elle trouvait ça très agréable même.
Soudain quand il reprit la parole et lui demanda de le regarder, elle serra davantage ses mains entre les siennes avant de relever doucement sa tête et le regarder droit dans les yeux avec son doux regard malgré ses prunelles qui tremblaient légèrement, les yeux légèrement brillant et même un début de larmes aux coins de ses si jolis yeux qui n’avait pas encore coulé sur ses joues. Elle rougissa légèrement en découvrant qu’il s’était abaissé pour être à peu près à sa taille mais elle ne quitta pas son regard des yeux, l’écoutant avec attention, sans l’interrompre un instant, tandis que ses mains elles ne cessaient de se resserrer entre les siennes, ne cherchant pas à quitter un seul instant le contact des siennes mais bien au contraire, elle les laissa entre les siennes, entre le froid et la chaleur que les mains du barman dégageaient, faisant battre par moment son cœur. Puis quand Karl lui souria avant d’ajouter qu’il ne fallait pas qu’elle s’inquiète et que tout allait bien, elle ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir en ne quittant pas son regard en lui demandant d’une voix toujours légèrement tremblante « C’est… C’est vrai Monsieur Neumann ? Il… Il… Il ne pourra rien vous faire ? Absolument rien ? Vous… Vous ne risquez vraiment rien ? Vous n’avez pas mal ? Vous vous vous… vous… Vous me le promettez ? » demanda-elle en le regardant avec son doux regard inquiet plus pour lui que pour elle, se demandant si il allait vraiment bien et si vraiment rien ne pourrait lui arriver, inquiète pour lui, tandis que les larmes qui parlaient aux coins de ses yeux se mirent enfin à couler alors que ses mains qui n’avait pas quitté les siennes continuer à se serrer avec douceur la paume de sa main qui étaient en-dessous des siennes.
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Lorsqu'elle releva son regard, il pouvait lire les émotions qui couraient en elle à travers son regard, à travers ses yeux qui s'embuaient légèrement. Il sentait son cœur s'enserrait, sa gorge se nouait en la voyant ainsi, les souvenirs de la dernière personne qu'il avait vu pleurer à cause de lui revenant le hanter sous cette vision.
Il avait tenté autant qu'il le pouvait la rassurer tenant délicatement sa main entre les siennes, cherchant à lui faire comprendre dans ses gestes et ses mots que tout allait bien et que leur supérieurs ne pouvait rien lui faire. Il lisait le doute et la peine qui embuait les yeux de la jeune femme, de fines larmes commençant à se nicher au creux de ses yeux écarlates.
Lui, continuait à garder un regard, un visage et une voix la plus apaisante possible, l'écoutant, cherchant à la rassurer le plus possible. Une fleur au gré du vent, voilà une image qui, à ses yeux, ressemblait le plus à cette jeune femme, belle, douce, mais balayé et malmené par le vent de la vie et malgré tout, elle lui paraissait tout de même continuer de fleurir, lui rappelant d'autant plus une personne qui lui était cher à ses yeux.
Il prit ensuite une grande inspiration en l'entendant lui demander de promettre qu'il ne pourra jamais rien lui arriver. Ce n'était pas une promesse qu'il pourrait réellement tenir, car si, leur employeur pouvait bien faire toutes les choses qu'il avait énoncé juste avant, mais Karl s'en fichait éperdument, c'était là le point le plus important. Sa main droite se referma un peu plus, la pulpe de ses doigts caressant la paume de la jeune femme en cet instant avant de répondre
" Mademoiselle Starling, Notre employeur peut bien me faire ou tenter de me faire du mal ou me nuire, je retomberais toujours sur mes jambes. J'ai déjà recommencé ma vie une fois, je le referais sans aucun soucis. Il n'est qu'un humain, son seul pouvoir et celui que l'on lui offre, ni plus, ni moins."
Au vu de tout ce qu'il avait perdu, perdre un travail dont il se doutait ne pas rester de toute façon ne lui faisait pas grand-chose. Il pouvait bien chercher à l'intimider, l'humilier ou chercher à le blesser physiquement, il avait déjà tout perdu à par sa propre vie, chose qui actuellement, il n'accordait pas grande importance, donc pour lui, leur employeur n'avait aucun pouvoir.
Mais ce qui lui brisait le plus le cœur, c'était de la voir elle, en prise avant autant d'émotion à cause de lui, de voir ses larmes couler sur sa peau de porcelaine, de voir la peine qu'elle se donnait à cause des autres et s'en voulait d'autant plus de ce subterfuge. Il retira alors sa main gauche pour aller chercher dans la poche de son veston un mouchoirs en tissus rouge, mais se rappela en n'arrivant pas à l'attraper, qu'il avait le pouce casser.
Un léger rire s'extirpa d'entre ses lèvres sous sa stupidité, venant alors lâché sa main qui était encore dans sa dextre, glissant lentement avant d'être séparé. Il put enfin saisir le dit mouchoir, puis, le tendit à Rubis, venant lui ajouter
" Il ne mérite pas vos larmes et je ne les mérite pas non plus."
Un fin sourire aux lèvres, une voix basse et douce, il lui offrait se mouchoir pour qu'elle puisse sécher ses larmes qui humidifiaient son visage, puis, il ajouta.
" Nous devrions reprendre notre route, je vous prend déjà assez de votre temps avec tout ceci."
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Une légère teinte rosée apparue de nouveau sur les joues de la jeune femme quand elle sentit les doigts de la main droite du barman lui caressait la paume de sa main, provoquant de nouveau un battement de cœur chez elle alors qu’elle le regardait droit dans les yeux en l’écoutant lui répondre. Leur employeur pouvait bien faire tous les salles coups possibles, cela n’empêcha pas l’homme face à elle de toujours s’en sortir. Et quand elle entendit ses mots, elle esquissa un très léger sourire rassurée en hochant doucement de la tête. Puis elle pencha ensuite très légèrement la tête quand Karl ajouta que leur patron n’était qu’un humain et que le seul réel pouvoir qu’il avait été celui qu’on lui accordait, ce qui donna à réfléchir à la jeune femme qui se demandait si ce n’était peut être pas de sa faute au fond tout ça ? Peut être que c’était elle qui se laissait faire au final et avoir une emprise sur elle ? Mais qu’est-ce qu’elle pouvait contre son chantage sans risquer de voir sa vie détruite ici et devoir encore déménagé ? Elle ne savait pas et ça la troubla quelques instants avant de redresser doucement sa tête ne quittant pas son collègue des yeux alors qu’il se mît doucement à rire.
La jeune femme se demanda bien ce qui pouvait faire rire son collègue malgré qu’elle aimait entendre son rire puis elle remarqua ensuite qu’il avait essayer d’attraper quelque chose dans son veston avec sa main mécanique. Puis tout doucement il lâcha sa main, laissant glisser doucement les doigts de la main de la jeune femme albinos contre la peau de sa main, ce qui n’était pas forcément désagréable comme sensation, en tout cas pour elle, malgré que leurs mains se quittèrent. Le voyant ensuite retourner dans son veston de son autre main pour aller chercher un mouchoir dans sa poche qu’il lui tendit ensuite. Fébrilement elle l’attrapa du bout des doigts, frôlant la paume de sa main avec ses petits doigts si fins en hochant doucement de la tête pour le remercier avec toujours ses yeux brillants desquels des larmes cristallines coulaient.
Elle haussa légèrement un sourcil en l’entendant dire que ni leur patron ni lui ne méritait ses larmes, le tout avec un sourire et une voix douce, qu’elle en rougissa de nouveau en sentant son cœur lui refaire un coup de ping-pong dans sa poitrine. Hochant doucement de la tête à ses paroles alors qu’elle attrapa enfin le mouchoir entre ses doigts, elle esquissa un doux sourire en le regardant avec douceur malgré les larmes aux yeux puis elle essuya avec délicatesse les larmes aux coins de ses yeux en lâchant d’une douce voix un « Merci beaucoup… » en séchant ses larmes. C’était tellement délicat la manière dont elle le faisait et d’une telle élégance malgré elle qu’on aurait pu croire que c’était une pub pour un mouchoir ou une scène d’un film voir d’un roman tellement ça semblait irréel.
Tandis que Rubis finissait de sécher ses larmes, elle entendit les derniers mots de Karl qui lui disait qu’ils devraient se remettre en chemin car il lui avait assez pris de temps comme ça. À ses mots, elle rouvrit doucement ses yeux qu’elle avait fermé pour sécher ses larmes et reporta son regard sur lui, avec son doux regard qui scintillait encore à cause des émotions qu’elle venait de traverser puis elle souria avec douceur, retrouvant enfin son joli sourire et ses yeux pétillants. Elle hocha doucement de la tête ensuite et d’une voix douce elle lui dit « Vous avez raison, on devrait s’occuper de votre main… » puis elle lui fit un petit signe de tête pour signifier qu’ils pouvaient reprendre leur chemin commençant à marcher doucement tandis qu’elle plia son mouchoir soigneusement « Merci encore pour le mouchoir… Je… Je le laverais pour vous le rendre propre » dit-elle d’une petite voix en souriant en regardant le mouchoir puis elle tourna légèrement sa tête vers Karl alors qu’ils avança doucement pour reprendre leur route et d’un petit sourire amusé elle lui dit « Vous avez raison de vous soucier du temps que nous passons ensemble, il est vrai que ma présence coûte cher, je ne côtoie pas n’importe qui. Ça risque de vous coûter cher, j’espère que vous êtes prêt pour la facture. » ajouta t-elle sur le ton de la plaisanterie en riant amusé, retrouvant enfin son joli sourire et ce si beau regard qui la caractérisait si bien.
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Elle avait accepté son mouchoir, pouvant désormais la voir se reprendre un peu, essuyant ses larmes avec délicatesse tout en le remerciant. Sa seule réponse fut un simplement hochement de tête, mais aussi un léger sourire, voulant simplement souligner que ce n'était rien.
Après cela, il s'était dit que, le mieux pour eux serait de reprendre leur route. L'hôpital n'était plus trop loin à son souvenir et il n'avait pas envie que la soirée qu'il venait de sauver pour elle ne lui soi gâché, qu'elle ne perde son temps ainsi. Ils reprirent donc la route, marchant plus tranquillement, sans inquiétude ou empressement, ce qui était bien plus agréable dans cette nuit d'été. Il put la voir, en marchant, se mettre à plier son mouchoir avec soin, ce qui ne manqua pas de l'amuser, l'entendant lui dire que sa présence coûtait cher et qu'elle n'était pas pour n'importe qui.
Il se mit à légèrement rire, amusé par sa réponse, mais surtout par le fait qu'elle retrouve de la joie et de la bonne humeur. Karl se mit donc à faire une légère révérence en la regardant, souriant doucement avant de lui répondre
" Et bien je suis raivs d'avoir l'honneur de pouvoir vous côtoyer alors."
Se redressant de toute sa taille par la suite, il ajouta
" J'assumerais le coup que cela engendrera, votre présence et pour le moins très agréable, alors je ne le regrette pas."
Dit-il poliment, reprenant son caractère plus ancien. Elle n'en savait rien, mais cela avait aussi fait partie de son plan, il devrait faire semblant de s'être brisé le pouce auprès de ses collègues et apporterait quelques choses pour se faire pardonner de la gêne occasionnée par son absence et pour elle, il lui offrirait sûrement quelques choses, ou lui donnerait une partie de ses pourboires correspondant aux heures perdues par son choix. Quelques minutes plus tard, ils tournèrent au coin de la rue et, en face d'eux, les lumières puissantes de l'hôpital les éclairait à quelques centaines de mètres.
La devanture tant éclairé faisait changer l'ambiance habituellement blanche et jaunâtre des ruelles la nuit, laissant un effet plus verdâtre se répandre sur le béton et le pavement sous leur pieds. Facilement, ils purent arriver devant l'entrée de L'hôpital où, Karl s'arrêta, se tournant de nouveau vers la jeune femme pour lui dire
« Nous voila arrivé. Je ne vous ferais pas l'affront de perdre votre temps à attendre avec moi, je sais que le terme urgence n'ait pas des plus approprié pour ce lieu et ce n'est pas l'endroit le plus amusant au monde. Donc, si vous souhaitez rentrer chez vous maintenant, n'hésitez pas. »
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Tandis qu’ils marchèrent tranquillement ensemble sur le chemin des urgences, dans cette douce nuit d’été où l’air commença à se rafraîchir vu l’heure tardive, la jeune femme retrouva le sourire et eut de nouveau le cœur à plaisanter avec le barman. Et elle le regarda amusé en souriant avec douceur quand il lui répondit en faisant une révérence tout en annonçant qu’il était ravie d’avoir l’honneur de la côtoyer. Puis la jeune femme se mirent légèrement à rougir en le voyant se redresser, se faisait la réflexion qu’il était vraiment impressionnant et qu’il avait vraiment une de ces élégances qu’elle trouvait fort séduisant puis elle fut sortie de ses pensées par sa voix qui affirma ensuite qu’il était prêt à assumer le financement que demanderais sa présence, ce qui la fit sourire avec douceur avant de fermer les yeux et lever sa tête en l’air en continuant à plaisanter « Évidement que ma présence est très agréable, je ne couterais pas si chère sinon ! » avant de rire de nouveau avec douceur appréciant plaisanter avec le barman.
Une fois arrivée devant l’hôpital des urgences, l’ambiance changea totalement à cause sûrement de la bâtisse blanche si impressionnante de l’établissement de santé et de ses lumières qui illuminaient tous les environs, ces lumières très claires dans des blancs verdâtres qui offraient une atmosphère étrange. Ce n’était pas de l’ordre du film d’épouvante, non, mais c’était quelque chose de plus egnimatique, peut être à cause de la forte lumière dégageaient par les éclairages de l’hôpital et ses reflets sur le béton donnant une nouvelle teinte à celui-ci qui n’était pas à son avantage.
Une fois qu’ils arrivèrent tous les deux devant l’entrée de l’établissement, le barman se tourna vers la jeune femme albinos pour lui dire qu’il ne lui ferait pas l’affront de lui faire perdre son temps à attendre aux urgences et qu’elle pouvait rentrer chez elle si elle le voulait. Rubis haussa un sourcil avant d’avoir un regard pétillant de malice puis elle croisa les bras en fermant les yeux, faisait mine d’être offusqué « Vous avez dit que vous assumerez le coût que ma présence vous coûtera mais vous vous défiler maintenant hein ? Vous venez de vous rendre compte que ça ne va pas être si évident à assumer hein ? » dit-elle sur le ton de la plaisanterie mais tout en gardant sa petite pose et expression qu’elle venait de prendre jouer le jeu pour taquiner ce cher barman.
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Sur sa proposition, Karl attendit le choix de la jeune femme et, sa réponse ne put que lui arracher un sourire franc. En réalité, ce n'était pas que sa réponse, mais plutôt toute la gestuelle qui en découlait qui l'amusait, ravis de la revoir aussi pétillante de vie et d'entendre son ton taquin. Un sourire franc au visage, il tournait son regard vers elle, finissant de rire en venant lui réponse en prenant un faux air offusqué par la suite, bombant le torse en posant sa main droite sur son cœur.
" Moi ? Me défiler ? Jamais ! Je préféré devoir travailler à la sueur de mon front que de perdre mon honneur sur de tel diffamation. J'assumerais quoi qu'il en coûte mademoiselle."
Son ton était théâtrale, sa voix sur et forte, mais son amusement fini rapidement par percer son jeu d'acteur, venant se détendre de nouveau en souriant. Si elle souhaitait donc rester, il n'allait pas la rejeter.
" Et bien allons-y alors."
Venant, d'un geste de la main, indiquer l'entrée des urgences. Rapidement, il prit le pas, entrant, passant les portes automatique pour se retrouver dans un environnement si lumineux par rapport à l’extérieur qu'il dut légerement plisser les yeux le temps de s'y habituer. Il n'avait jamais aimé l'odeur des hôpitaux de ce monde, cela lui paraissait sentir si ... étrange. Il savait que c'était l'odeur des produit pour désinfecter les lieux, mais pour lui, cela lui donnait directement un rapport au maladie et à la mort. Il continua de marcher pour enfin arriver à l’accueil, venant donner la raison de sa venue et devant préciser après avoir dit qu'il s'était brisé le pouce, quel secteur cela concernait vraiment, montrant sa prothèse.
Il se vu confier un document à remplir ainsi qu'un stylo pour le faire et se mit donc à accomplir cette tache. Nom prénom, age, adresse, groupe sanguin, numéro de téléphone, tout un tas d'information. Si l'on lisait ce qu'il écrivait, il y avait quelques points vide, tel son groupe sanguin ou le numéro de téléphone, que ce soit un fixe ou un portable. Ensuite il rendit la feuille a l’accueil, se voyant dire d'aller s'asseoir le temps que l'on vienne le chercher.
Après un remerciement, il partie donc vers des sièges vacants, invitant la jeune femme qui l'accompagnait à s'asseoir, puis, fit de même. il y avait un peu de monde dans la salle d'attente, tous avec plus ou moins de grave blessure, alors, il savait qu'il n'était pas du tout le plus à plaindre. Il tourna ensuite sa tête vers Rubis, pouvant, sous la lumière si forte, se rendre compte de la véritable blancheur de sa peau, mais surtout de la couleur vive et pétillante de ses yeux. Il ne le remarqua pas et donc, il ne put l’empêcher, mais un léger sourire vint se ficher sur le coin de ses lèvres pendant cette instant, venant ensuite reprendre la parole.
" Nous allons donc devoir patienter quelques heures, je pense que nous allons pouvoir faire plus ample connaissance."
Karl pouvait très bien passer ses heures d'attente à ne rien dire du tout, mais il se doutait que cela ne serait sûrement pas agréable pour celle qui avait choisi de l'accompagner malgré tout. Il réfléchis un instant à quoi parler, puis, il se dit que commencer par le plus simple serait le mieux.
" Je ne suis pas ce que l'on appelle, le plus fin des détective, mais quelque chose me dis que vous n’êtes pas originaire de ce pays. Qu'est ce qui vous a amener à venir vivre ici ? "
il se doutait d’être surement un peu ridicule dans sa phrase, mais il s'en fichait.
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En entendant la réponse du barman, la jeune femme ouvrit doucement un de ses yeux tout en gardant l’autre fermé puis elle put voir la magnifique mise en scène de Karl, voyant que lui aussi jouait très bien le jeu, ce qui la fit sourire avec tendresse. Puis elle referma son œil en riant avec douceur amusé puis elle décroisa ses bras pour les passer dans son dos en se tournant vers l’homme à ses côté avec son joli sourire et son regard rieur « Bon je veux bien vous accorder le bénéfice du doute alors ! » dit-elle avec une voix amusée en le regardant avec ses yeux qui pétillaient. Et quand il l’invita à le suivre en désignant l’entrée de l’hôpital, elle hocha doucement de la tête et le suivit à l’intérieur.
Une fois à l’intérieur, ils marchèrent ensemble jusqu’à arriver à l’accueil mais pendant cette marche la jeune femme se fit la réflexion que les produits qui étaient utilisés ici étaient vraiment très odorants et que c’était une odeur qu’elle n’appréciait pas du tout, se faisait la réflexion que ces trucs n’étaient pas seulement utilisait pour désinfecter mais pour masquer l’odeur de la mort qui raignait malheureusement en ces lieux. Et en plus masquer ça ils utilisaient des désodorisants parfumés par-dessus, ça empirait l’odeur des produits, c’était digne d’un magasin de parfumerie en terme de mélange de flagrances tout cela. Quand ils arrivèrent enfin devant l’accueil, la jeune femme attendit sagement le barman en dehors du comptoir de l’accueil, le laissant faire les démarches administratives nécessaires pour sa consultation aux urgences, ne se positionnant pas trop loin non plus au cas où il aurait pu avoir besoin d’aide pour remplir quelque chose à cause de sa main mécanique endommagé.
En l’attendant, la jolie albinos regarda autour d’elle discrètement les différentes affiches pour différentes sensibilisations ou campagnes médicales. Puis quand Karl eut finit et qu’il revint vers elle, elle le regarda en souriant avec douceur comme à son habitude en le suivant quand il l’invita à s’installer avec lui en salle d’attente. Il n’y avait pas besoin de faire défiler son regard dans toute la salle d’attente pour voir que c’était rempli de monde comme toujours et qu’il y avait tout type de personnes et cas différents, plus ou moins graves. Une fois installé, elle regarda discrètement autour d’elle du regard quand même constatant qu’il y avait beaucoup de monde mais cela ne la dérangeait pas de devoir rester des heures ici pour tenir compagnie au barman qu’elle appréciait particulièrement.
Le regard de Rubis se posa ensuite sur Karl en entendant sa voix, le regardant en souriant avec douceur en hochant la tête quand il lui dit qu’ils allaient devoir attendre longtemps et que ça leur laissait le temps de faire plus ample connaissance. À ses quelques mots elle le regarda avec douceur avec un petit sourire en ayant son cœur qui lui refit un coup de partie de ping-pong dans sa poitrine, ce qui ne l’empêcha pas de répondre d’une douce voix « J’en serais plus que ravie Monsieur Neumann, je vous laisse lancer la première danse alors. » dit-elle en riant avec tendresse en le regardant.
À la question du barman elle haussa légèrement un sourcil avant de sourire amusé à l’expression qu’il avait employé « C’est étonnant… Je pensais que les gens des organisations criminelles étaient doués pour ce genre de chose afin de soutirer des informations. On m’aurait donc encore menti comme pour la valise ? » demanda t-elle sur le ton de la plaisanterie en souriant d’un sourire amusée. Puis elle reprit plus sérieusement mais toujours avec le sourire en hochant doucement la tête, ne quittant pas des yeux Karl « En effet, je ne suis pas d’ici, je viens de Suède. Je… Je… Je suis venue ici car je voulais quitter la Suède au plus vite pour… pour… tout oublier… » lâcha t-elle doucement en baisant le regard en laissant échapper quelques mots chuchoter d’une voix presque à peine audible « mais c’est impossible… » puis en quelques secondes très rapidement, elle redressa son visage vers le barman en poursuivant « Et je suis venue ici par hasard pour être honnête avec vous, je… j’ai pris le premier avion qui partait car je voulais partir le plus vite possible… » lui avoua t-elle en le regardant avec douceur et un regard empli de sincérité.
Rubis pencha doucement la tête en regardant le barman à ses côtés avant de demander à son tour, curieuse de le connaître un peu plus « Et vous ? Vous n’êtes pas d’ici non plus, mmmh ? Qu’est-ce qui… qu’est ce qui vous a amener à venir ici vous ? » demanda t-elle en le regardant tendrement, assise bien droite n’utilisant même pas le dos de la chaise d’attente, les jambes croisés et ses mains l’une au dessus de l’autre posées sur ses genoux, le tout assise en toute élégance, regardant Karl avec douceur et un tendre sourire, espérant au fond d’elle qu’elle n’était pas trop indiscrète en lui posant la même question à son tour.
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Elle lui accordait le bénéfice du doute donc. Souriant à ses mots, c'était bien suffisant pour reprendre le cours des évènements, entrant donc à l'intérieur de l'hôpital.
La partie la plus redondante fut de remplir le formulaire d'admission, puis, ils passèrent au plus difficile mentalement, l'attente interminable des lieux. Heureusement, ils étaient deux, alors le temps passerait toujours plus vite que seul. Karl avait donc proposé de faire un peu plus connaissance et la jeune femme à ses côtés eut la bonté d'accepter. Il commença donc sous sa demande et voulu savoir la raison de sa présence ici, dans ce pays.
Amusé par sa formulation, elle ne tarda pas à le taquiner de nouveau avec les racontar qui traînait sur lui, le faisant rire, mais surtout, attirant le regard suspicieux de certaines personnes qui attendaient eu aussi leur tour. Karl s'en fichait et continua de jouer le jeu, venant lui répondre
" Il faut de tout pour faire un monde, même chez les criminelles non ? Et puis, si tout le monde savait comme cela fonctionne dans ce monde, ce ne serait pas amusant. "
Il avait dit cela avec nonchalance, ce qui en fit réagir quelques uns qui, machinalement, se déplacèrent d'un siège plus loin d'eux. Mais, la plaisanterie ne dura pas bien longtemps, le visage de la jeune femme et surtout le ton de sa réponse venant se faire plus difficile. Elle n'était donc pas vraiment venue ici de son plein gré, ce qui leu faisait en quelque sorte un point commun, venant compatir pour elle tout en se demandant sa raison.
La suite l'amusa un peu, lorsqu'elle avoua avoir choisi ce pays par un pur hasard. Un sourire aux lèvres sous ses mots, il se mit à réfléchir, cherchant à se remémorer ce qu'était la Suède. Il se rappelait alors que c'était un pays situé dans la partie nord de ce monde, avec beaucoup de foret et de la neige à profusion en hiver, une contrée qui devait être jolie à voir se disait-il.
Mais bien-sur, c'était maintenant à son tour de répondre à cette question au combien épineuse, que ce soi pour elle ou pour lui. La gêne pouvait facilement être vu sur son visage, son regard partant vers ses mains, posé sur ses genoux, réfléchissant à quoi dire avant de la regarder de nouveau.
" Et bien .... on peux dire que c'est pour les même raison et en même temps l'opposé de vous."
Ce n'était pas très clair et ça il le savait, mais dire directement, " je me suis fait attaquer par un mage de guerre durant un tournois et mon ancienne fiancée m'a jeté un sort pour me transporter à sécurité, ce qui m'a fait atterrir au japon " n'était pas possible.
" Je viens d'Autriche, mais j'ai été obligé de quitter le pays. Je ne me souviens pas vraiment pourquoi je suis atterris au Japon, j'ai eu un accident il y a une dizaine d'année qui m'a fait perdre une partie de ma mémoire."
Lui n'arrivait pas à oublier son passé, il le hantait toujours, de jours comme de nuit et sa main gauche, n'en était qu'une rappel constant, un exemple de son impuissance face au destin. Il n'était pas fier de lui mentir, elle avait l'air d'être une bonne personne, mais il n'avait pas vraiment le choix, jouer la carte de la sincérité ne lui amènerait qu'une chose, la solitude.
L'ambiance, à cause de cette question était devenue plus froide, et les lieux où il se trouvait n'aidait pas à cela non plus, alors, Karl se mit à réfléchir à une question plus conviviale.
" Et sinon, à part la lecture et emmené des collègue de travail à l’hôpital, qu'est ce que vous aimez faire dans la vie ?"
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Un doux rire sorta d’entre ses lèvres, amusé par la réponse du barman et par le fait qu’il continuait à jouer le jeu alors qu’ils étaient dans la salle d’attente de l’hôpital, entourés de gens dont certains ont pu entendre leur conversation, provoquant ainsi le déplacement de quelques uns qui eurent une petite frayeur en entendant ces deux-là qui discutaient de criminalités comme si ils parlaient de la pluie et du beau temps. La jeune femme albinos put remarqué du coin de l’œil les déplacements de certains et leurs têtes qui semblaient se poser bien des questions, elle en souria doucement amusé par la situation avant de reporter son regard sur le barman.
Lorsqu’elle raconta à Karl d’où elle venait et la raison de sa venue d’ici, elle eut un léger pincement au cœur, car elle ne pouvait tout lui dire, elle était obligé de cacher quelques détails, détails dont certains que leur patron avaient connaissances et dont il se servait pour faire chanter la demoiselle. Rubis s’en voulait de ne pas tout lui dire, elle avait l’impression de lui cacher des choses alors qu’elle ne voulais pas mais… La jeune femme cachait un bien lourd secret, un triste et sombre secret à propos de son passé qu’elle avait fuit mais qui lui continuait à la hanter à chaque fois qu’elle s’endormait par le biais de cauchemars respectifs. Et elle avait peur, peur que si elle disait ce qui lui était arrivé, son regard sur elle change, qu’il la prenne pour une idiote, une pauvre idiote naïve qui est tombé amoureuse d’un type qui avait joué au gentil gars et qui lui avait demandé de devenir petit à petite une petite catin. Une idiote qui savait que c’était étrange mais elle avait accepté d’obéir à ses demandes et quand elle se mit a se rebeller, elle découvrit son vrai visage et une véritable descente en enfer en étant obliger de faire tout ce qu’il demandait sans broncher sinon elle se faisait battre, des fois à en tomber par-terre inconsciente.
N’importe quelle fille se serait sauvé, n’importe qui lui aurait sûrement dit qu’elle était une idiote de ne pas s’être sauvé et d’avoir accepté de faire ça, lui disant sûrement que tout ça elle l’avait mérité puisqu’elle n’avait pas pris la fuite plus tôt et peut être même qu’elle aimait ça au fond, qu’elle était une petite pute. Du moindre, c’est ce que pensait la douce jeune femme à la chevelure de neige, et elle ne voulait pas que cet homme a ses côtés puisse finir par peut être penser ça en l’apprenant, non, elle ne voulait pas perdre ce lien avec ce collègue, ce lien qui était important pour elle, elle avait peur de la solitude qu’elle pourrait rencontrer si il apprenait qu’elle n’était qu’une petite idiote doublée d’une petite pute même si elle ne l’avais pas choisie.
Puis doucement ils passèrent à la suite en passant au tour de Karl qui lui avoua qu’il y avait un point commun entre eux sur cette question. Pendant que ce dernier parlait, elle le regarda avec attention en hochant doucement de la tête par moment, petit tic qu’elle avait sûrement qui signifiait qu’elle écoutait bien en fait. Après cette première question l’ambiance retomba, c’était comme si tout était devenu très froid d’un coup. Elle reporta son regard sur ses mains posées sur ses genoux, se demandant si elle avait demander quelque chose qui fallait pas puis au bout de quelques instants le barman relança la conversation, pour le plus grand plaisir de la jeune femme qui releva doucement son regard vers lui, le regardant avec un doux sourire en riant légèrement, amusé par sa précision d’emmener ses collègues de travail à l’hôpital « Alors, en plus de ces deux passions que j’aime beaucoup dois-je vous avouer, j’aime beaucoup faire de longues balades dans les bois ou les parcs, tant qu’il y a des arbres et du calme à perte de vue je suis heureuse. » dit-elle en riant avec douceur avant de reprendre « Je… Je suis passionné par la science, notamment l’astronomie ! Je… Je pourrais passer des heures à regarder les étoiles, devant un télescope ou à me balader dans les planétariums, je… les étoiles et les mystères de l’univers m’ont toujours fascinés et ce depuis que je suis toute petite. » avoua t-elle avec une certaine tendresse et mélancolie dans la voix en regardant à ses derniers mots quelques instants sur le côté.
Puis la jeune femme reporta son regard sur Karl, le regardant avec douceur avant de pencher doucement la tête « Et vous alors ? À part potentiellement mettre des gens dans des sacs de soies et provoques des accidents, qu’est-ce vous aimez faire dans la vie ? » demanda t-elle avec douceur mais un petit regard malicieux en le taquinant un peu tandis que des gens qui étaient proches d’eux avaient entendu cette histoire de sac et d’accidents qui ne semblait pas les rassuraient, provoquant ainsi de nouveaux déplacements d’autres personnes dans la salle d’attente, commençant à être moins peuplé autour d’eux.
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Karl était ravis de voir que la jeune femme avait mordu avec joie dans ce changement de conversation, reprenant donc une ambiance plus douce tel le temps de cette soirée d'été. Un sourire au lèvres, elle lui avoua donc donc ses passions.
Une femme lettré, aimant les sciences et l'astronomie, cela le faisait grandement sourire, se disant que, dans son monde, elle aurait sûrement put devenir quelqu'un d'important avec de tel passion, tant qu'elle avait les moyens de commencer ses études. Avec tout cela, il essayait de s'imaginer, la regardant, ce qu'elle aurait put être par chez lui. Une mage ? Une astromancienne ? Une ingénieuse ? Beaucoup de chemin était possible avec tout cela. Elle aimait aussi les balades en foret, ce qui le rassurait un peu, se disant que, au moins,dans ce monde couvert de béton et de bâtiment des personnes aimaient toujours cela, la nature, le calme et l'air pur.
Il continuait de la regarder, ravis d'entendre tout cela, un léger sourire restant bien accroché sous ses mots qui lui plaisait d'écouter. Ce fut ensuite à son tour de répondre, et, comme une petite habitude taquine, elle se mit de nouveau à jouer sur les rumeurs, donc il ne pouvait pas la laisser en plan sur ce point. Il se mit doucement à réfléchir, puis, lui répondit
" Mmm, ce sont déjà des activités très prenante, mais je dois avouer avoir d'autre passion. J'aime aussi les balades en foret, regarder les étoiles moi aussi, même si, malheureusement cette ville et ses lumières nocturne ne sont pas des plus amical pour cela. Je dois bien vous avouer que j'ai horreur du bruit de masse, et oui, je sais, c'est très étrange vu notre métier."
Il se mit légèrement à rire en cet instant sur sa propre stupidité, puis, reprit.
" Sinon, j'aime aussi pratiquer différent sport, comme de la boxe, la course, l'escrime et avant de l'équitation, mais c'est devenu beaucoup plus compliqué depuis que j'ai déménagé ici."
Il avait fait attention de continuer à s'entretenir dans l'espoir de retourner chez lui, pendant toute ses années ils s'était entraîné pour ne pas perdre sa condition physique et ne pas arrivé, encore plus faible qu'il ne l'était, pour reprendre la place dans son monde. Mais les années étaient passé et, ses espoirs aussi, alors, tout cela était surtout passé dans le cadres des automatismes.
" Ce doit être pratique d’être libraire pour votre passion pour les astres non ? Et sinon, j'ai une question plus en rapport avec le travail."
Il laissa un temps de pause pour la laisser répondre, mais surtout pour avoir son aval pour cette nouvelle question
" Quel est votre boisson favorite ? "
Barman oblige, c'était tout de même quelque chose d'important à savoir à ses yeux et après avoir lu pas mal de livre sur la mixologie, il savait qu'une boisson pouvait dire beaucoup de chose sur une personne, mais dans un autre point, il saurait qu'elle boisson lui offrir au travail quand la journée serait dur pour elle.
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Toujours la tête légèrement penchée, la jeune femme regarda l’homme à ses côtés, qui comme toujours était entré dans ce petit jeu dès qu’elle le taquinait, la faisant sourire avec amusement. Puis elle redressa doucement sa tête en ne le quittant pas des yeux, l’écoutant avec attention sans l’interrompre en souriant avec douceur. Que fut sa surprise d’entendre qu’il aimait lui aussi les balades en forêt et regarder les étoiles, pensant tout comme elle que la ville et ses lumières n’aidait pas pour leur observation. Et en plus il avait lui aussi horreur du bruit de masse. Ça lui rappelait les raisons pour lesquelles elle avait déménagé pour être un peu éloigné de la ville afin d’être au calme et loin des lumières de celle-ci pour pouvoir admirer les étoiles le soir. La jeune femme albinos esquissa un doux sourire en entendant tout cela, découvrant qu’ils avaient des points communs, ce qui lui procura un sentiment agréable faisant battre légèrement son cœur alors qu’elle lui souriait ravie d’entendre tout cela, se demandant si un jour ils auront l’occasion de pouvoir se balader tous les deux en forêt ou bien regarder les étoiles.
Lorsque le barman poursuiva en lui disant qu’il aimait les pratiques sportives, elle ne fut presque pas étonnée, car vu sa carrure elle se disait qu’il devait faire souvent du sport pour entretenir un tel corps, ce qui la fit légèrement rougir à cette pensée durant quelques secondes alors qu’elle continuait de le regarder avec attention en lui souriant, accroché à chacun de ses mots.
Puis quand revint le tour de se faire questionner à son tour, Rubis haussa doucement un sourcil à la question de la praticité d’être libraire avec sa passion pour les astres avant de hocher doucement la tête avec un petit sourire « En effet, je peux découvrir tout un tas d’ouvrages à ce sujet. Et le mieux, selon moi bien sûr, ce sont les anciens ouvrages qui ressemblent… à l’idée que les gens se font sur les livres de magies, qui ressemblent à de gros grimoires ou de grands parchemins. Je trouve ces ouvrages bien plus riche et réfléchis, on ressent à travers eux le travail de l’observation humaine et pas des machines. Pas que je nie les nombreux avantages faits par les progrès qu’ont pu apporter les machines et la technologie, mais… j’ai l’impression qu’avant tout ça, les gens réfléchissaient plus et étaient beaucoup plus observateur et attentif, alors que maintenant, les gens font entièrement confiance dans le travail des machines, ils se contentent de se fier aux informations données par la machine plutôt que de les observer par eux-mêmes ou les vérifier même… Puis, ça va peut être vous sembler idiot mais… Je trouve que dans ce type d’ouvrages il y a quelque chose de… de magique… » avoua t-elle avec une petite voix gênée sur la fin de cette confidence en passant une de ses mains dans son cou, le frottant un peu par la gêne qu’elle ressentait d’avoir dit quelque chose d’aussi naïf et irréaliste, mais c’est ce qu’elle pensait vraiment.
Puis quand Karl lui annonça ensuite qu’il avait une question à lui poser en lien avec le travail, elle hocha doucement la tête en remettant sa main sur ses genoux, en lui souriant prête à l’écoute de cette nouvelle question. La jeune femme pencha doucement la tête en entendant la question de sa boisson favorite puis elle détourna le regard, semblant réfléchir à la question avant de venir poser un de ses doigts sur sa lèvre, réfléchissant sérieusement à la question puis elle se mit doucement à rougir en relevant le regard. Posant son regard de nouveau sur lui, elle le regarda les joues un peu rosées en ayant toujours son doigts sur ses lèvres « Je… Ne vous moquez pas s’il vous plaît… Ma boisson favorite alcoolisée est le Monaco et la non-alcoolisée c’est le lait à la fraise… Je sais que c’est très enfantin mais je… C’est ce que je préfère en faite à tous le reste… » avoua t-elle timidement en le regardant en enlevant son doigt de ses jolies lèvres avant de lui retourner la question à son tour « Et vous ? » .
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Il ne se serait pas douté que sa réaction auprès des passions de la jeune femme la ferait se livrer autant sur le sujet, mais cela lui plaisait bien, c'était agréable de l'entendre et, s'amusait beaucoup de ses dires. Elle parlait des livres antique de son monde et en montrait tout son intérêt, parlant de magie, ce qui ne manquait pas de le faire sourire. Pour toute ses années qu'il avait passé à chercher des sort, des déité ou des créatures pouvant lui permettre de rentrer chez lui, le fait de s’être rendu compte que ce monde en était totalement vide lui donna comme un coup de poignard en plein cœur, ou plutôt une multitude, chaque fois qu'il se rendait compte qu'une chose n'était qu'une fable pour les enfant ou que ce n'était qu'une interprétation que les gens avait fait et qui était erroné.
Donc, elle ne pouvait que le toucher par ses pensées, la regardant tendrement avant de lui répondre en la voyant quelque peu gêné par ses paroles
" Il n'y a pas de mal à vouloir un peu de magie ou de fantaisie, un peu de couleur dans un monde gris. Et je suis plutôt d'accord, s'en remettre entièrement à quelque chose sans chercher à réfléchir ne peux mener à rien de bon."
Après, peut être qu'elle avait raison en fin de compte, peut être qu'autre fois ce monde était comme le sien, mais que la modernité et les machines avait fait disparaître. Le prochain sujet de leur discussion lui vint d'un coups, comme une lumière allumé par un mouvement, venant lui demander sa boisson préféré. Dans un premier temps, sa curiosité fut des plus attisé par le fait de la voir détourner le regard, puis à rougir, intrigué par sa réaction et curieux d'en savoir ce qui créait cela.
Commençant par le prévenir, cela ne le fit que se pencher pour mieux l'écouter, puis, il put enfin entendre sa réponse. Un Monaco et un lait à la fraise. Sur ces mots, un large sourire apparu sur son visage et il ne put retenir un rire. Il leva rapidement ses mains en l'air pour vite s’arrêter, venant reprendre la parole avant qu'elle ne puisse lui reprocher de rire en disant
" Excusez moi, je ne rie pas par moquerie, mais seulement que ... cela vous va très bien, simple, fruité et rafraîchissant. "
Il laissa quelques secondes passer avant de reprendre la parole
" Et puis, je suis le moins bien placé pour me moquer de vous, en alcool, ma boisson favorite et l'hydromel et sans alcool, un simple verre de jus de pomme bien frais. peu sophistiqué pour un barman avouez le ?"
Dit-il en la regardant, un sourire toujours ancré sur son visage en acceptant l'autodérision de cela, venant ensuite ajouter un point.
" Et si cela peut rétablir l'équilibre, je n'ai jamais bu de lait à la fraise."
Non pas que ça ne lui disait pas, mais plutôt simplement que ce fruit n’existait pas dans son monde, donc, cela ne lui était jamais venue en tête de goûter. Mais alors qu'il parlait de tout cela, une infirmière arriva dans la salle d'attente, venant demander Karl. Ce dernier fut ravis de voir que, pour une fois, cela se passait rapidement, alors il se leva, venant regarder Rubis avant de suivre le pas dans les couloirs de l’hôpital. Là au bout de quelques virages et centaine de mètre, il fut inviter à entre dans une salle. Quelques minutes plus tard, un infirmier arriva, venant s'occuper de lui. Il dut déboutonner la manche de sa chemise pour dégager son avant-bras, puis, détacha sa prothèse de son bras, laissant vois qu'il était sectionné juste en dessous de l'articulation du poignée.
Karl se demanda un instant ce que Rubis pouvait en penser, mais bien vite, il n'y pensa plus, venant à répondre à la question obligatoire de l'infirmier sur la raison de l'état de sa prothèse. Lorsqu'il lui expliqua avoir eut un accident avec un fut de bière, le regard surpris du médecin fut suffisant pour comprendre ce qu'il en pensait. Un bonne heure s'écoula avant que le travail ne soit fini, changement de pièces, réglage, puis rattacher correctement la prothèse à son bras avant de reboutonner sa manche. Le tout fini, ils étaient maintenant libre de repartir de l’hôpital, venant dire à la jeune femme en la regardant
" Et bien voila, une chose de faite, il ne me manque plus qu'à trouver une pharmacie et tout sera bon."
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La jeune femme s’était lancé dans une réponse passionnée, ses si jolis yeux pétillaient davantage quand elle parla des ouvrages anciens avant d’avouer timidement et gênée qu’elle trouvait ces ouvrages magiques. Et quel fut son agréable surprise quand l’homme face à elle lui répondit qu’il n’y avait pas de mal à espérer un peu de magie et couleur dans ce monde avant de terminer par dire qu’il était d’accord avec elle sur le fait qu’il n’était pas bon de s’en remettre qu’à une chose. Les jolies yeux de la jeune femme regardait avec tendresse le barman face à elle qui ne cessait de la surprendre agréablement dans les points communs qu’ils avaient.
Après la confession honteuse sur ses boissons favorites auprès de Karl, elle attendit gênée sa réactions puis elle ouvrit de grands yeux en le voyant rire, se sentait terriblement gêné que ses joues prirent de nouvelles notes de couleur virant au pivoine, puis elle haussa un sourcil en voyant le barman levait ses mains en l’air en lui disant qu’il ne se moquait pas d’elle mais que les boissons qu’elle avait cité lui allaient très bien, ce qui n’aida pas à faire le rouge aux joues de la jeune femme albinos mais elle hocha timidement de la tête en disant d’une petite voix « Je… Heu… C’est gentil, merci beaucoup. » le tout en le regardant avec douceur, en esquissant un sourire touchée par les gentilles paroles de Karl.
Rubis pencha doucement la tête quand l’homme à ses côtés lui partagea à son tour ses boissons favorites en s’autoderissant sur le fait que ce n’était pas des boissons très sophistiqués pour un barman, ce à quoi la jeune femme répondit en secouant doucement la tête à la négative « Je ne suis pas d’accord, je trouve que sont des boissons très sophistiqués avec une fabrication méticuleuse et simple à la fois. Elle sont simples, pures, puissantes et douces à la fois… Ça vous va plutôt bien je trouve… » avoua t-elle timidement en se mettant doucement à rougir en le regardant en souriant avec douceur alors que son cœur lui faisait de nouveau le coup du salto. Ensuite quand le barman lui avoua n’avoir jamais bu de lait à la fraise elle ouvrit de grands yeux surpris avant de s’approcher plus près de lui avec une petite mine pleine de détermination « Il faut absolument que vous en goûtez alors ! Je vous le ferais même si vous voulez ! » dit-elle avec enthousiasme en le regardant avec des yeux qui pétillait de détermination de lui faire découvrir cet excellent breuvage, ça lui donnait sûrement un petit côté enfantin cette réaction mais ça avait sûrement un côté mignon, un côté si pure et naturelle.
Puis vint ensuite l’infirmière qui venait chercher le barman car c’était à son tour de passer. C’était déjà son tour ? Mais ça faisait pas longtemps qu’ils étaient là, si ? Et oui, le temps passe vite quand on est en agréable compagnie et que l’on fait quelque chose qui nous plait, en l’occurrence ici une discussion entre la serveuse et le barman qui se découvrait davantage l’un l’autre. Karl se leva en regardant la jeune femme albinos avant de suivre l’infirmière qui était venue le chercher. Rubis était resté assise, les regardant partir, mais une autre infirmière passa par-là et lui demanda si elle accompagnait le barman ce à quoi la jeune femme répondit oui avant que l’infirmière l’invite à se lever pour rester avec l’homme qu’elle accompagnait. La jeune femme s’exécuta en s’excusant puis elle rejoignit Karl et l’infirmière qui le guidait vers une salle après plusieurs visites de plusieurs couloirs avant d’arriver à la salle et d’y entrer en attendant un infirmier qui arriva après quelques minutes.
La douce jeune femme s’était un peu éloigné dans le fond de la salle, laissant tranquille Karl et l’infirmier qui l’ausculta. Elle assista à toute la consultation et elle ne put s’empêcher de remarquer le bras dont la main était manquante sous le poignet une fois que la prothèse fut retirée. Rubis ne disait pas un mot et regarda de loin en silence, se demandant comment cela avait pu lui arriver, depuis quand et est-ce que c’était difficile pour lui de vivre avec cette prothèses, est-ce qu’il y a avait des contraintes comme ne pas la mouiller ou la huiller pour pas qu’elle rouille ? Cela l’intrigua c’était vrai mais elle était aussi inquiète voir peinée pour son cher collègue, car elle se disait que ça ne devait pas être facile tous les jours, que ce soit de vivre avec une prothèse que se faire à l’idée d’un manque d’une partie de soi quelque part.
Durant la réparation et les réglages de la prothèse, la jeune femme resta dans un coin de la salle, assise, regardant toujours au loin ce qui se passait mais sans trop d’insistance, elle ne voulait pas paraître impolie. Elle était juste curieuse et inquiète pour Karl. Puis quand le travail fut finit au bout d’une heure, on leur informa qu’ils pouvaient partir et la jeune femme jeta un regard à son collègue, croissant son regard au même moment, ce qui la fit doucement rougir. Lui informant que c’était fait, il ne restait à présent qu’à trouver une pharmacie, ce à quoi la jeune femme lui répondit en faisant un hochement de tête « Je connais une excellente pharmacie de nuit si cela vous intéresse. » lui dit-elle avec une douce voix en le regardant tendrement, les mains dans son dos en l’attendant. Et pendant ce temps à l’extérieure de la salle, devant la porte ouverte de celle-ci, passa un jeune infirmier qui se stoppa pour admirer discrètement Rubis en compagnie de Karl, en lâchant à voix base « … jolie… » avant de se prendre un coup de coude d’un de ses collègues infirmiers qui passa et qui l’attrapa par le bras pour le traîner doucement en dehors du champs de vision de la porte en lui chuchotant « Chuuuuut… Tu vois pas qu’elle est avec quelqu’un crétin ? Tu cherches les ennuies ou quoi ?! » le tout en continuant à avancer discrètement comme si de rien n’était pendant que la serveuse et le barman étaient tout deux là, n’ayant pas remarquer la scène, en tout cas pour la demoiselle aux cheveux de neige qui attendait la réponse de l’homme à ses côtés.
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On pouvait dire que son enthousiasme était des plus contagieux. sa réaction à son aveux sur le fait de ne jamais avoir bu de lait au fraise ne put que l'amuser, la voyant se rapprocher avant de lui dire avec détermination qu'il devait absolument goûter, prête à le préparer elle même s'il le fallait.
Cela l'amusait vraiment, alors il ne put que répondre d'un hochement de tête suivit de quelques mots
" J'accepte de goûter si c'est bien vous qui le préparez."
Elle avait l'air beaucoup trop entraîné par cette idée, son regard brillant de mille feu, pour lui dire non. Pour son choix de boisson préféré, il fut aussi ravis d'entendre qu'elle appréciait ses goûts. Ces deux boissons se rapprochait énormément de ce qu'il avait dans son monde, c'était un peu, à la fois le goût, mais aussi la nostalgie qui faisait de ces boissons ses préféré.
Puis, il fut enfin venu le temps d’être examiné pour sa prothèse. Il cru au début que la jeune femme avait choisi d'attendre dans la salle, mais, après quelques mètres de marche, il put se rendre compte qu'elle se mit à le suivre, lui offrant un fin sourire en réponse. L'examen se passa calmement et, il furent au bout d'une petit heure, libéré de tout ceci. Elle avait été des plus discrète, et ça, Karl l'avait bien remarqué, alors il espérait qu'elle ne se soit pas trop ennuyé malgré tout pendant la réparation de sa prothèse.
Un fois dans les couloirs, il fut ravis d'entendre qu'elle connaissait une pharmacie ouverte de nuit alors il ne put qu’être ravis d'entendre ça. Ce n'était pas urgent pour autant, il pouvait très bien attendre le matin pour passer à une pharmacie, mais, il préférait battre le fer tant qu'il était chaud et, une partie de lui, discrète et inconsciente de sa part, n'avait pas envie de se retrouver seul tout de suite.
" Cela m’intéresse grandement. Je vous suis Mademoiselle et, je vous prie d’accepter mes excuses pour le temps que la consultation à pris."
Sur ses mots, il se mit à remettre son gant sur sa main gauche, venant faire disparaître ses doigts argenté sous le cuir noir. Karl, à cet instant, avait put entendre et voir le regard que l'infirmier avait lancé à la jeune femme. Il n'avait pas tort, lui aussi trouvait que Rubis était une jolie femme, mais à son goût, ce jeune homme manquait cruellement de politesse et de respect, dans un premier temps, de parler de dos d'une personne et dans un second temps, aussi crûment.
Mais il avait remarqué que beaucoup de gens de ce monde était ainsi et, Rubis ne lui paraissait pas offusqué, voir elle n'avait pas entendu ses mots. Le barman finit donc par emboîter le pas de la jeune femme, sortant de la pièce. Là, il passèrent non loin des deux infirmiers et, Karl ne put s’empêcher de s'amuser un peu. Se dressant de toute sa taille, il cherchait à faire plus imposant, tandis que son regard se braquait sur celui qui avait été impoli, puis, relevant ses mains au niveau de son nombril, se mit à faire craquer les articulations de sa prothèse, chacune d'elle émettant un son sous la mécanique qui s'ajustait à sa demande. Une partie de lui voulait simplement s'assurer que tout fonctionnait, mais son petit diable intérieur avait juste envie de s'amuser à faire un peu peur à l'infirmier en question, ne le quittant pas du regard, gardant un visage des plus froid possible jusqu'à les avoir dépassé.
Une fois sortie de l’hôpital, Karl refit cela plus discrètement pour détendre sa prothèse, marchant en se faisant guider jusqu'à la pharmacie, écoutant et parlant avec la jeune femme à ses cotés si elle souhaitait le faire. Une fois arrivé, il put donc acheter ce qu'il cherchait, une attelle pour son pouce. Cela ne lui servait strictement à rien, mais, pour que ce qui venait de se passer ce soir reste crédible, il fallait bien que tout le monde soit persuadé qu'il s'était bel et bien cassé le pouce, alors s'était un achat obligatoire, que ce soit pour lui que pour elle. Après avoir payé et de nouveau dans les ruelles nocturne de la ville, Karl jeta un instant son regard vers le ciel, la lune se montrant timidement entre les immeubles. Puis, son regard se porta de nouveau vers Rubis, regardant ses prunelles écarlate avant de lui dire.
" Bon, et bien, tout es prêt maintenant, je pourrais reprendre le travail sans problème. Que souhaitez vous faire désormais mademoiselle Starling ? "
Il se souvenait de leur discussion d'il y a quelques heures, alors, il avait bien compris que, dans sa situation, ce n'était pas lui qui avait le dernier mot sur la fin de cette soirée entre eux, attendant de savoir ce qu'elle souhaitait faire, si elle souhaitait rentrer chez elle, si elle souhaitait continuer à parler un peu.
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Entendant sa réponse elle esquissa un sourire ravie en le regardant avec son regard pétillant de tendresse « Évidemment que ce sera moi qui vous le préparez, jamais je ne vous servirais une boisson industrielle, hors de question ! Déjà, c’est terriblement trop sucrée et chimique puis… Cela ne reflète pas l’âme du lait aux fraises ! » dit-elle en fermant les yeux en hochant de la tête sur un petit ton sérieux et amusé à la fois avant de rajouter « Puis il en va de mon honneur de vous préparez un lait aux fraises digne de ce nom, artisanale et fait par mes petites mains ! » en levant ses deux mains qu’elle bougea doucement en l’air pour signifier que ça serait bien fait par ses soins, puis elle pencha doucement la tête en plissant des yeux en le regardant avant de le regarder avec un petit regard pétillant de malice « Vous avez bien de la chance vous savez, tous le monde n’a pas le plaisir ni l’honneur d’avoir cet énorme privilège que je lui prépare quelque chose. » ajouta t-elle en riant doucement amusée, redressant sa tête en le regardant avec douceur avec un brin de mélancolie car elle se rappelait de souvenirs lointains de son enfance heureuse. Elle revoyait son père, qui était un homme très grand un peu musclé mais vraiment très mince, une vraie caricature du scientifique maigrichon si on pouvait dire, toujours avec sa blouse blanche de scientifique sur le dos, avec ses cheveux mi-long en bataille qui étaient d’un rouge flamboyant, rien à voir avec la chevelure de la jeune femme albinos, mais dont il partageait absolument la même couleur de yeux et ce même regard doux, tendre et rêveur. Oui, elle revoyait la scène où de la première fois où elle avait goûté du lait aux fraises qu’il avait exprès préparer pour elle en lui disant que c’était une boisson magique et qu’il ne fallait pas le faire à n’importe qui, donc il comptait sur sa petite princesse, car c’est comme cela qu’il la surnommait, pour respecter cette tradition ancestrale. À ses souvenirs elle ria doucement, attendrie en fermant les yeux quelques secondes avant de les rouvrir avec un regard des plus pétillants alors qu’elle regarda avec tendresse le barman à ses côtés.
Puis vint le moment de la consultation, la demoiselle avait suivit le barman après qu’une infirmière l’est invité à le suivre pour rester avec la personne qu’elle accompagnait, elle croisa son regard en le rejoignant et vu son beau sourire alors elle lui sourie de nouveau à son tour, marchant dans les couloirs à ses côtés en suivant l’infirmière. Une fois dans la salle, elle s’était faite discrète pour ne pas perturber la consultation et permettre à l’infirmier qui s’occupa de Karl de travailler en toute tranquillité sans se faire distraire par une éventuelle conversation qu’elle aurait pu avoir avec le barman, se disant ainsi que l’infirmier sera plus concentrée et offrira une bonne prestation. Puis vint la fin de la consultation au bout d’une heure, la prothèse était réparée, le barman informa la jeune femme qu’il ne lui restait qu’à aller à la pharmacie et elle ne put s’empêcher de lui proposer de le conduire à une de nuit qu’elle connaissait, prolongeant ainsi leur soirée pour son plus grand plaisir.
En effet, la douce demoiselle n’avait pas entendu la remarque du jeune infirmier qui s’était arrêté pour l’admirer, trop occuper à regarder son collègue qui ganta sa main métallique avant qu’ils ne quittent la pièce ensemble. Une fois dans les couloirs alors qu’ils marchèrent l’un à côté de l’autre, passant non loin de ce jeune infirmier impudent et de son collègue qui l’avait attrapé pour lui sauver la mise, elle entendit le doux son bien distinct des craquements des articulations de la prothèse de Karl, elle haussa doucement un sourcil en jetant un œil à ses mains en le regardant faire, puis elle esquissa un petit sourire en relevant son regard vers lui qui pétillait de nouveau de malice « Vous allez pouvoir reprendre vos activités tranquillement maintenant, et vous occupez de tous ces sacs qui attendent d’être déplacer vers les bois ou la plage. » dit-elle en souriant amusée avant de doucement rire en le regardant, ne se doutant pas que les mots qu’elle venait de dire venait de faire parlir le jeune infirmier matteur. Il était déjà devenu bien pâle en voyant Karl passé près de lui qui le regardait avec froideur en faisant craquer ses articulations, se figeant presque sur place à son contact visuel puis quand il entendit les mots de la demoiselle sur des sacs à débarrasser, il devint encore plus pâle et s’évanouit dans les bras de son collègue qui le rattrapa maladroitement en hurlant de panique. Ce qui fit que la demoiselle tourna légèrement sa tête en arrière, intriguée par le hurlement et les bruits autour des autres infirmiers qui venaient au secours de celui qui s’était évanoui « Le pauvre… Il doit vraiment être épuisé avec tout le travail qu’ils ont pour être tombé comme ça…» lâcha t-elle avec une petite voix inquiète, ne se doutant pas un seul instant qu’ils étaient tous les deux à l’origine de cet évanouissement.
Sur le chemin de la pharmacie, ils marchèrent ensemble, doucement dans les rues en ce soir d’été où une brise fraîche montrait le bout de son nez afin de rafraîchir la température. La lune brillait de milles feux mais elle semblait se cacher timidement entre les immeubles entouré d’un ciel dégagé sans aucun nuage et malgré les lumières de la ville on pouvait y distinguer quelques étoiles qui brillaient ici et là. Rubis releva doucement la tête, regardant le spectacle et souria en voyant les étoiles, se faisant la réflexion que c’était agréable de pouvoir en apercevoir quelques unes ce soir, c’était vraiment une belle soirée. Et à cette réflexion elle tourna doucement sa tête vers le barman pour le regarder de ses jolis yeux rouges puis elle lui souria avec douceur en croisant son regard.
En entendant le début de sa phrase, elle haussa doucement un sourcil intriguée, se demandant si il voulait reprendre le travail tout de suite. Puis quand elle entendit la suite, elle se mit a rougir et son cœur a palpiter doucement « Je… Je ne sais pas… Enfin si, je sais… Mais peut-être que vous souhaitez reprendre le travail ? » demanda t-elle en regardant sur le côté se rappelant de leur patron qui les attendait peut être ou pas, il était déjà bien tard mais elle craignait que celui-ci reprenne là où il en était resté avant que Karl vienne la sauver de l’horrible chantage qu’il avait commencé envers elle pour la faire plier. Elle ferma doucement les yeux et les rouvrit en regardant le barman avec douceur « Je… Pour ma part, je… Je n’ai pas vraiment envie que la soirée finisse Monsieur Neumann » avoua t-elle timidement avec son joli sourire et son regard si doux alors qu’une légère teinte rosée lui monta aux joues pendant que la lumière lunaire les éclairés tous les deux, accentuant au passage la couleur si claire de la peau de la jeune femme et de ses cheveux blancs alors que ses jolis yeux écarlates brillaient de tendresse comme à leur habitude.
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Aux yeux de Karl, l'aura pétillant et l’enthousiasme de la jeune femme était des plus agréable et des plus rafraîchissant, il se demandait presque si elle venait vraiment de ce monde. Certes, il avait connu quelques personne depuis qu'il était bloqué dans ce pays si loin de chez lui, mais, il avait l'impression de ne jamais être tombé sur quelqu'un comme elle. Il ne pouvait retenir un sourire sous ses mots, finissant par un petit souffle d'amusement avant de poser sa main valide sur son cœur, puis, de faire une révérence plus appuyé, fermant les yeux avant de les rouvrir en la regardant
" Je saurais me montrer digne du privilège que vous m'accordez Mademoiselle. "
S'en était presque sans exagération qu'il disait cela, venant se faire la réflexion que depuis toute ses années, il n'avait pas vraiment eut de gestes aussi attentionné de la part de qui que ce soit. Mais était-ce elle qui était si avenante, ou lui qui s'ouvrait plus à elle parce qu'elle lui rappelait beaucoup trop de souvenir ? Pour le moment, il n'en savait rien et, ne pensait pas que ce soit si important pour le moment. En cet instant, ce fut le moment d'aller faire réparer sa prothèse en compagnie de la jeune femme se relevant pour y aller. Une fois chose faite, il fut temps de quitter le bâtiment avec plaisir, non sans, dans un premier temps, tester sa prothèse et dans un second, jouer un tour à des mal élevé.
Karl s'amusa de la remarque que Rubis lui fit lorsqu'il se mit à faire craquer les articulations de sa prothèse, repartant sur le sujet de mafieux. Cela tombait extrêmement bien et, il se demandait même si, au final, elle n'avait pas entendu les commentaires de l'infirmier tant cela était bien placé.
" Le fleuve est bien plus proche, je ne me fatiguerais pas à transporter quelqu'un aussi loin s'il n'en vaux pas la peine."
Dit-il d'un ton froid, suivant l'amusement de la jeune femme en passant près de l'infirmier qui, avait fini par lâcher. Karl dut se concentrer pour ne pas rire pour un sous à cette vue, mais surtout à la remarque de la serveuse, regardant droit devant lui avant de répondre
" Ou de sang froid, mais il s'en sortira."
Au moins, il se disait que ce jeune homme se souviendrait de cela et que désormais, il réfléchirait à deux fois sur ce qu'il pouvait dire ou non, un moindre mal pour un grand bien. Continuant leur chemin, ils étaient enfin sorti et s'était ensuite occupé de passer à une pharmacie, récupérant son accessoire pour faire croire au reste du bar qu'il s'était bel et bien brisé le pouce. Il était temps de savoir ce que Rubis souhaitait faire, si elle souhaitait continuer de passer un moment tout les deux ou si elle souhaitait rentrer chez elle. En la regardant après cette question, il put se rendre compte que la lumière de la lune passait sur elle, lui donnant une impression surréaliste, comme si elle allait disparaître ou se transformer, sa peau et son visage se trouvant sublimé par cette douce caresse lunaire.
Elle lui posa une question des plus logique, lui demandant s'il ne voulait peut être pas retourner au travail. Certes, c'était une possibilité, et cela ne surprendrait pas ses collègues qu'il le fasse à peine " soigné ", mais, il était sure que si Rubis rentrait elle aussi, leur employeur reprendrait ou il avait été interrompu.
" Non, je préféré garder plus de crédibilité à cet " blessure " et ne revenir que demain."
Il devrait rattraper ses heures, mais ça, il s'en fichait grandement. Avec cela, la réponse de la jeune femme fini par sceller son choix, la regardant avec un léger sourire et une voix plus tendre
" Le choix est donc fait alors. Que diriez vous de profiter de cette nuit douce pour se balader dans un parc ? Il y en a un qui ne se trouve pas très loin de l’hôpital."
Elle pouvait très bien refuser, ou choisir une autre idée, cela ne le dérangerez pas le moins du monde, tant que la soirée continuait et qu’elle ne perdait pas cette aura et ce sourire qui lui allait si bien.
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Quand le barman fit une révérence à la jeune et lui répondit qu’il serait se montrer digne du privilège qu’elle lui accordez, elle se mit doucement à rougir alors qu’elle continuait à le regarder en souriant tendrement en se faisant la réflexion qu’il était vraiment d’une élégance incroyable puis elle hocha doucement de la tête en lui adressant un joli sourire tandis que ses yeux pétillaient, étant presque impatiente de pouvoir lui faire ce breuvage si important à ses yeux et se demandant quand elle aura l’occasion de lui en préparer.
Puis quand vint le temps de la consultation où la main de Karl fut réparer et qu’après celle-ci ils purent enfin quitter cet endroit, en sortant de la salle de consultation alors qu’ils se préparer à sortir de l’hôpital pour aller ensuite à la pharmacie prendre un accessoire pour la main mécanique du barman dont ce dernier fit craquer les articulations, la jeune femme ne put s’empêcher de le taquiner encore avec le sujet mafieux, aimant bien rire de ça avec lui qui savait si bien le prendre et qui jouait le jeu pour le plus grand plaisir de la demoiselle. En entendant les mots du barman, elle ouvrit d’abord de grands yeux en se rappelant qu’il y avait en effet un fleuve pas très loin et elle se mit doucement à rire en hochant la tête pour affirmer qu’il avait totalement raison de ne pas se fatiguer pour n’importe qui. Et quand de l’agitation se fit entendre derrière eux, elle ne put s’empêcher de tourner légèrement la tête pour voir ce qui se passait, étant même inquiète pour cet infirmier évanoui dont elle ignorait qu’il l’avait bien reluqué en ayant des mots à son sujet, puis quand elle entendit les mots de Karl sur un potentiel manque de sang-froid mais qu’il s’en sortirait, ce qui intrigua la jeune femme qui cligna plusieurs fois des yeux avant de hocher la tête doucement de la tête, se disant qu’il faisait peut-être référence à un manque de sang-froid car c’était peut être un jeune infirmier ou quelque chose comme ça.
Une fois dehors en cette nuit d’été, ils allèrent à la pharmacie pour que Karl puisse récupérer ce dont il avait besoin puis une fois cela fait, sortie de la pharmacie, admirant le ciel quelques instants avant de reporter son attention sur son collègue, la jeune femme répondit à la question de son collège, demandant si celui-ci voulait retourner travailler et avouant qu’elle souhaitait poursuivre la soirée. En entendant la réponse du barman qui préférait ne pas retourner travailler ce soir pour que son accident soit plus crédible, elle lui répondit en hochant doucement de la tête pour dire qu’elle comprenait tout à fait. Et quand elle entendit ensuite sa réponse d’une voix plus tendre accompagné d’un sourire, elle se mit légèrement à rougir de nouveau alors que son cœur se mit de nouveau à battre (ce qui ne semblait pas la perturber pour le moment mais elle avait quand même remarqué que celui-ci lui avait fait ce coup plusieurs fois dans la soirée) et elle lui offrit un sourire ravie en le regardant avec des yeux pétillants « Je dirais que je trouve cette idée fort séduisante et que je serais ravie de profiter d’une balade nocturne au parc à vos côtés… » avoua t-elle avec une voix tendre en le regardant avec douceur alors qu’elle passa doucement une main dans ses cheveux pour placer une de ses mèches derrière son oreille « J’ai hâte d’y être… » .
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Il fut des plus ravis d'entendre que la jeune Rubis accepta sa proposition, lui souriant sincèrement sous sa réponse.
" Si vous voulez bien me suivre Mademoiselle."
Dit-il, faisant une légère révérence au même instant, prenant un ton poli et amusé. Il ne savait pas pourquoi il se prenait la tête à reprendre ses vieilles étiquettes, ses vieux codes d’antan, qui, dans ce monde n'avait pas vraiment leur importance ou était vu vieux jeu. Mais avec elle, cela l'amusait, cela le rendait quelque peu nostalgique, en vérité, elle le rendez nostalgique et lui apportait une bouffé d'air des plus bienvenue dans ce monde qui n'était et ne serait peut être jamais le sien. Sur ses mots, se redressant, il se mit donc à marcher tranquillement pour reprendre la direction de l’hôpital, chemin le plus rapide pour aller en direction du parc.
" Et donc, vous m'aviez dit aimer les balades en forets. Vous vous y rendez souvent ? "
Il était curieux de savoir si elle trouvait le temps de s'y rendre régulièrement, ou si cela n'était qu'un passe temps occasionnel qui lui permettait de se ressourcer. Il purent continuer de discuter autant qu'il le souhaitait le temps d'arriver au niveau de l’hôpital, puis, il fallut une dizaine de minutes de marche supplémentaire pour arriver au parc en question. Un parc des plus classique de la ville, au nombreux arbres, au chemins de terres et de gravier, au lampadaires et au banc aligné et séparé équitablement. La lune se faisait un peu moins timide en ces lieux, mais, maintenant, ce n'était plus derrière les immeuble, à la place, c'était le feuillage des arbres qui en filtrait sa lumière.
Commençant à marcher dans le parc, Karl regardait de nouveau la serveuse, venant lui avouer
" Je traverse souvent ce parc lorsque je vais au Bar, cela me fait toujours une bonne bouffée avant de commencer la soirée. Je sais qu'il fait nuit et que l'on ne vois donc pas grand chose malgré les lampadaires, mais, comment le trouvait vous ? "
Il avait bien envie de savoir si ce parc lui plaisait, car certes, il se doutait bien qu'il devait y en avoir des plus majestueux, il le savait même, en ayant déjà vu de très beau dans les villes environnantes, mais il se souciais de savoir si l'endroit lui convenait, après tout, elle avait choisi de continuer d’être en sa compagnie pour ce soir, alors lui trouver de beaux endroit pour passer un bon moment était important à ses yeux.
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Elle sourit avec douceur en entendant le barman alors qu’il faisait une légère révérence, elle ne pouvait s’empêcher de trouver ces manières absolument charmantes et délicates, c’était même quelque chose qu’elle appréciait beaucoup, la séduisant même. En guise de réponse elle lui souria avec douceur en hochant doucement la tête « J’en serais ravie Monsieur. » en terminant par une petite révérence à son tour, pour lui rendre l’appareil. C’était sûrement fort étonnant de voir qu’une femme de ce monde a notre époque fasse cela mais cette jeune femme était particulièrement séduite par la politesses et l’élégance d’antan, elle connaissait donc quelques petites choses à ce sujet grâce aux livres. Après, ce n’était pas si étonnant concernant cette douce demoiselle qui n’était pas vraiment comme les autres en effet et elle n’avait pas fait ça dans l’optique de se moquer ou taquiner cette fois, c’était sincère et étrangement cela se ressentait.
Puis elle le suivit ensuite, retournant sur leur pas en direction de l’hôpital, marchant à ses côtés puis elle tourna légèrement sa tête vers lui quand il lui demanda si elle se rendait souvent en forêt puisqu’elle aimait y faire des ballades. Elle hocha doucement de la tête en lui souriant avec douceur « Oui, je m’y rend dès que j’ai un peu de temps et j’essaie d’y rester le plus longtemps possible aussi. J’aime tant être entourés de natures et profiter du calme ou du bruits des oiseaux, je préfère ça aux bruits de la ville pour être honnête avec vous. Et quand je ne peux pas me rendre en forêt, je vais me balader dans le grand parc près des bois en dehors de la ville, j’habite dans un immeuble qui se situe tout près du parc en fait. » puis elle pencha doucement de la tête en le regardant en lui demandant à son tour « Mais je ne suis pas toute seule à aimer les balades il me semble non ? » demanda t-elle avec un petit sourire amusé « Et vous, vous vous y rendez souvent ? » demanda t-elle en redressant sa tête tout en le regardant avec douceur en poursuivant leur marche.
Une fois qu’ils furent arrivés tous les deux dans le parc dont Karl avait parlé, Rubis jeta un œil autour d’eux et elle avait ses petits yeux qui brillait en découvrant ce nouveau lieu qu’elle ne connaissait pas et le trouvait très joli, l’ambiance qui s’en dégageait était reposante, elle aimait beaucoup sa première impression de ce parc. Commençant leur ballade dans le parc, la jeune femme albinos marcha aux côté de cet homme si grand à côté d’elle et qui était très imposant voir intimidant mais séduisant aux yeux de la jeune femme qui avait son cœur qui se mettait à battre parfois rien qu’en lui parlant ou en l’écoutant, et étrangement, elle ne trouvait pas cette sensation désagréable du tout.
Entendant la voix de Karl, elle tourna de nouveau sa tête vers lui en poursuivant leur marche, l’écoutant avec grand intérêt. Elle hocha doucement de la tête quand il disait traversait souvent ce parc pour venir au bar puis elle cligna doucement des yeux quand il lui demanda ce qu’elle pensait de celui-ci « Je le trouve joli, charmant même et agréable. J’aime bien l’ambiance qu’il dégage c’est… reposant. » répondit t-elle d’une douce voix en le regardant avec tendresse « Et vous ? J’imagine que vous l’appréciait, non ? » lui demanda t-elle un retour avec toujours une douceur et tendresse dans la voix quand elle lui parlait, elle était curieuse de savoir ce qu’il en pensait mais surtout de pouvoir encore entendre sa voix.
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Hochant la tête sous l'approbation de la jeune femme, il ne put que s'amuser de la voir lui rendre sa révérence. Dans son monde, elle se serait sûrement faite corrigé sur sa posture en la faisant ainsi, mais il ne risquait pas de lui dire quoi que ce soit, elle restait élégante à ses yeux dans son geste, il ne connaissait pas les façon de ce monde à ce point là et ils n'étaient pas dans son monde. Souriant donc sous son attention, ils prirent la route pour le parc.
Bien-sur, le chemins pour y allé était un bon moment pour continuer à discuter, lui demandant si elle profitait assez souvent de son temps libre pour aller se balader en foret. Il fut ravis d'entendre que c'était le cas et qu'elle soit de son avis sur les son de la ville, mais il y avait aussi le fait qu'il la trouvait chanceuse d'habiter assez près pour s'y rendre souvent, en plus des parc aux alentour bien-sur. Souriant, c'était à son tour de répondre à cette question.
" Quand je le peu oui, mais je n'ai pas votre chance, mon logement se trouve plus en intérieur de la ville, alors je profite le plus possible des parc quand je n'ai pas assez de temps de disponible pour sortir de ce dédale de béton."
L'argent. Pendant la majorité de sa vie, il n'avait pas eut à s'en soucié, mais depuis son arrivé dans ce monde, il était passé de membre d'une des familles le plus riche de son monde, à sans le sous et, c'était aussi pour cela qu'il faisait autant pour mettre de l'argent de coté, pouvoir changer de logement pour quelque chose de moins, austère.
Arrivé au parc, Karl choisi d'attendre un peu avant de vouloir savoir ce qu'elle pensait des lieux, lui laissant le temps de regarder autour d'elle autant qu'elle le souhaitait et d'admirer autant que la nuit le lui permettait, la végétation ambiante. Il s'amusait de ses mimics et de ses réaction des plus douces et attendrissante, se surprenant à sourire doucement sous son regard amplis de vie et d’appétit pour la beauté de ce monde. Il fut ensuite, après sa question, content d'entendre que l'endroit lui plaisait, lui qui y passait chaque jour pour aller au travail. Elle finit par lui demander son avis à lui aussi sur ce lieu
" Je dirais que oui, dans un sens il est des plus pratiques vu qu'il est sur ma route entre mon logement et le bar, mais j'aurais préféré quelque chose de plus .... naturel, sauvage, moins de contrôle envers la végétation, si vous voyez ce que je veux dire."
Les chemins entretenu à la perfection, les petite clôture et les bande de béton délimitant le passage et la nature, comme si l'on empêchait deux mondes de se rencontrer, de se rejoindre. Son regard ce portait sur tout cela en y pensant, puis, revint à lui, tournant de nouveau ses prunelles en direction de la jeune femme venant de penser à un point important, venant tapoter son front de sa main gauche
" Quel idiot je fais. Je vous balade avec moi un peu partout, mais cela ne m'est pas du tout venu à l'esprit. Vous n'avez pas trop faim entre le service et la marche j’espère ? "
Et oui, cela lui venait en tête, il avait bien marché et avait fait bien plus des trois quart de leur service, alors cela ne l'étonnerait pas que la demoiselle ait un creux, mais qu'elle soit beaucoup trop poli pour en parler. Il s'en voulait un peu de manquer à son devoir sur ce point, continuant de marché dans ce parc où les bruits de la ville étaient atténué, où l’air passait doucement contre eux tel une caresse et où leur pas faisait doucement crisser les gravier sous leur pas.
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Alors qu’ils marchèrent ensemble pour se rendre au parc, la jeune femme ne lâcha pas des yeux son collègue en l’écoutant avec attention quand il lui répondit qu’il faisait des balades en forêt dès qu’il le pouvait mais pas autant qu’elle puisque son logement se trouvait à l’intérieur de la ville, donc il profitait le plus possible des parcs faute de temps afin de sortir de tout cette antiquité de béton qu’était la ville. Hochant doucement de la tête pour dire qu’elle comprenait la jeune femme répondit « Je comprend tout à fait… J’habitais à l’intérieur aussi et… Je n’aimais vraiment pas ça, tout ce bruit et toutes ces lumières artificielles, qui cachent les étoiles en plus… Et puis c’est étouffant aussi en ville… J’ai donc pas mal économisé et j’ai déménagé dès que je l’ai pu. Bon ça n’a pas été très évident surtout avec certains propriétaires qui étaient beaucoup trop… intéressé par autre chose que mon loyer on va dire… » lâcha t-elle en regardant sur le côté en plissant les yeux avant de les rouvrir normalement et reporter son regard sur son collègue « Ça a pris du temps mais j’ai pu trouvé mon appartement actuel près du grand pars hors de la ville, avec un loyer pas trop excessif en plus et un propriétaire qui ne m’a pas fait de propositions indécentes. » ajouta t-elle en fermant les yeux en hochant la tête avant de nouveau les rouvrir en regardant le barman à ses côtés « Désolée… J’ai… J’ai un peu dérivée » avoua t-elle timidement et gênée en le regardant.
Une fois arrivé à leur destination, ils commencèrent leur balade en poursuivant leur agréable discussion marchant l’un à côté de l’autre, la jeune femme ne quittant pas le barman du regard ou rarement, le regardant toujours avec douceur et son petit sourire. Écoutant toujours avec attention son collègue, elle haussa doucement un sourcil quand il lui dira qu’il disait appréciait ce parc car il se trouvait entre son logement et le bar, mais il aurait préféré quelque chose de plus naturel, à ses mots elle hocha doucement de la tête pour indiquer qu’elle comprenait bien, ayant bien vu que tout était taillé et tondu à la perfection, sans parler du chemin de gravier ou des bancs disposés dans le parc « Je vois tout à fait oui. C’est dommage de faire ça… De faire des endroits naturels mais de vouloir à tout prix les dompter… On devrait laisser la nature faire les choses et essayer de moins contrôler tout ça… Ce n’est pas grave même si c’est un peu sauvage, au contraire, c’est… C’est plus naturel, c’est plus… Vrai… » lâcha t-elle avec un sourire compatissant en regardant quelques instant le parc autour d’eux puis elle reposa son regard sur Karl en lui souriant « Vous connaissez donc bien ce parc puisqu’il est sur votre chemin entre le bar et votre logement, ça veut dire que vous habitez dans les environs ? » demanda t-elle un peu curieuse en penchant la tête.
Regardant autour d’eux tous les deux, admirant le parc ou perdus dans leurs pensées, peut être même les deux à la fois, ils restèrent un instant silencieux. La jeune femme souria en regardant le paysage puis elle reporta doucement son regard sur son collège qui venait de se donner une tape sur le front, la faisant ouvrir de grands yeux en clignant plusieurs fois ceux-ci, surprise par son geste. Puis elle pencha doucement la tête en l’écoutant dire qu’il était idiote de ne pas avoir pensé qu’elle avait peut être faim et il lui demanda donc avec quiétudes si c’était le cas, ce à quoi la jeune femme répondit en secouant doucement la tête à la négative en lui souriant tendrement « Alors premièrement, je pense que vous avez plus des allures de chevalier et de gentleman que d’un idiot. » dit-elle en souriant avec tendresse en le regardant avec les joues un peu rossée avant de rire gentiment « Deuxièmement, merci beaucoup de vous en soucier, c’est gentil. Tout va bien pour le moment mais c’est vrai qu’on oublie vite son estomac quand on fait quelque chose d’agréable… » poursuivit-elle en le regardant toujours en souriant en détourant un peu le regard avant de le reposer sur lui en lui adressant un doux sourire « Et vous ? Vous n’avez pas trop faim ? » demanda t-elle à son tour, soucieuse de savoir.
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Plus il discutait avec elle et plus il avait l'impression quelque chose clochait. Ses mots était trop proche de ses pensées, ce qu'elle ressentait était trop proche de ses propres sentiments, il avait l'impression qu'elle lisait ses pensées, puis, qu'elle vivait presque les mêmes choses que lui.
Il avait été surpris par le fait qu'une personne venant de ce monde ne le supporte pas, trouvant les mêmes arguments que lui, puis, le fait qu'elle ait fait comme lui était en train de le faire, économiser pour déménager dans un endroit plus agréable, moins, oppressant. Son sourire s’agrandit un cours instant lorsqu'elle finit par s'excuse d’être partie si loin dans ses pensées, soufflant un peu du nez en la regardant être gêné de cela. Elle lui rappelait vraiment son passé
" Il n'y a pas de mal à ça, ce sont souvent les conversations qui se laisse porter par les flots qui sont les meilleures, aucun besoin de réfléchir, elles vont et viennes toute seul."
Passer des heures à discuter de tout et de riens, assis sous un ciel étoilé au milieu des hauts plateaux d'Oshar, c'était un des moments qu'il avait le plus chéri avec son ancienne fiancé, alors, pouvoir se rendre compte que cela était possible avec d'autre personne, des personnes attachante, cela le rassurait un peu.
Arrivé dans le parc, la conversation n'avait pas plus de mal à se faire et encore une fois, les paroles de la jeune demoiselle le surprirent, venant relever un sourcil en l'écoutant, se redressant un peu avant de répondre à sa question.
" Oh non, j'habite à une bonne heure de marche d'ici, le chemin le plus rapide serait de passer par l'avenue d'à coté, mais c'est beaucoup plus agréable par ici."
Il la soutenait ensuite du regard, venant lui dire
" Mais au fait, vous parlez de magie, de nature, et toute ces choses, collé à vos pensées beaucoup trop proche des miennes, ne seriez vous pas une sorcière ou une télépathe en train de vous amusez de moi par hasard ? "
Dit-il d'un voix inquisitrice et d'un regard taquin. Mais cette façade ne dura que le temps de sa réponse, se rendant compte qu'il ne s'était pas enquit de savoir si elle pouvait avoir faim ou non, alors, il ne put que s'excuser et lui demander directement. Encore une fois, elle jouait les télépathe ou se jouait merveilleusement bien de lui en cherchant à le rassurer, sinon, sa comparaison tombait beaucoup trop à pic et cherchait à s'imaginer désormais sa réaction s'il lui avouait tout sur lui et si elle le croyait.
Mais là n'était pas la question, alors il restait sur le fait de savoir si elle avait un petit creux ou non. Apparemment, ce ne fut pas le cas et put entendre un nouveau compliment de sa part avant de se voir retourner la question, venant regarder une fraction de seconde le ciel avant d'abaisser les yeux vers l'horizon, suivant le chemin du parc.
" En y réfléchissant, j'ai bien un léger creux dans un coin de l'estomac, mais ce n'est pas le plus important."
Non, le plus important, pour lui, était de passer un moment agréable en sa compagnie, ce qui lui paraissait si facile, si, présent.
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La jeune femme rougissa en entendant les gentils mots du barman, son cœur se mit a battre de plus belle encore une fois ce soir puis elle passa doucement une main dans sa chevelure de neige en le regardant avec un joli sourire touchée, en hochant doucement de la tête en disant d’une douce voix un petit timidement « Je vois ce que vous voulez dire, c’est un peu comme si elles étaient… sans filtres, sans retenues, sans cachoteries… » en fermant quelques instants ses yeux avant de les rouvrir pour regarder l’homme à ses côtés le regard pétillant. Ce que Karl lui disait la ravier, elle aimait discuter avec lui et aimait sa compagnie, elle pourrait rester des heures avec lui et l’écouter, cela étant dit c’est ce qu’elle faisait actuellement mais elle se disait qu’elle pourrait le faire chaque jour tellement elle aimait être à ses côtés.
Quand le barman répondit qu’il n’habitait pas du tout à côté mais qu’il prenait ce chemin dans ce parc car c’était beaucoup plus agréable que de prendre l’avenue à côté, elle souria doucement en hochant la tête « Je comprendre. C’est tellement plus agréable de respirer l’odeur des arbres que de respirer l’odeur des pots d’échappement ou du bitume. C’est un détour qui vaut le détour je trouve. » dit-elle tendrement en le regardant. Puis elle haussa doucement un sourcil, surprise par sa nouvelle question, qu’elle en cligna plusieurs fois les yeux, avant de le regarder avec un regard plein de malice « Mmmmh… C’est vrai que c’est bien étrange tout ça, je me poserais la même question à votre place. » dit-elle en riant doucement avant de reprendre « C’est peut-être possible… Après tout, qui de sensé à la tête dans les étoiles, parle de magie et préfère se balader dans les bois plutôt que d’aller se déhancher en boîte de nuit, au milieu du brouhaha produit par la musique, de très mauvais goût cela étant dit en passant. » puis elle pencha doucement la tête en le regardant avec un petit sourire amusé « Peut-être bien que je suis une sorcière ou une télépathe alors… Ou peut-être bien que non ? » ajouta t-elle en riant doucement amusé avec un doux regard rieur qui pétillait de joie. Puis la jeune femme redressa sa petite tête en fermant les yeux doucement avant de les rouvrir en regardant sur le côté « J’ai bien peur de vous décevoir… Je pense que j’aurais bien aimé être une de ces possibilités… Ça… Ça m’aurait permis d’éviter bien des choses… » termina t-elle par dire tout bas, son regard se perdant dans le vide alors qu’il devint légèrement triste et douloureux.
À ses côtés elle avait l’impression qu’elle pouvait être sincère, ce qu’elle était mais sans parler de sa triste vie et son horrible passé, à part quand elle l’effleurait. Elle se demandait comment il réagirait si elle lui disait ce qu’elle avait vécue et ce qu’elle avait fait malgré elle mais qu’elle avait quand même fait ? Est-ce qu’il continuerait à lui parler ou s’éloignerait-il d’elle car elle a caché tout ça ? Ou est-ce qu’il penserait que ce ne serait rien d’autre qu’une petite idiote doublée d’une petite catin ? Elle ne le savait pas et elle redoutait au fond qu’il puise penser ça et s’éloigner. Non, elle ne voulait pas ne plus le voir, ne plus travailler avec lui, ne plus lui parler, ne plus se balader à ses côtés, ne plus rire avec lui. Elle avait peur et rien que de penser à tout ça lui provoquait un pincement au cœur.
Puis quand vint le moment de la question sur une potentiel faim, Rubis avait retourner la question au barman, s’enquiant de savoir si elle avait peut être faim. Puis elle pencha la tête en attendant sa réponse, le regardant alors qu’il regardait au loin, se faisant la réflexion qu’il était vraiment captivant, ce qui la fit rougir un petit peu alors que son cœur s’emballa quelques secondes. Redressant sa tête en entendant sa réponse, elle se rapprocha doucement de lui et pencha sa tête pour faire comme si elle regardait son estomac « Dans un coin vous dite ? Mmmmh… Il m’a l’air plutôt bien cacher ce léger creux et en plus il est malicieux en sachant dans un coin de votre estomac. Ce n’est pas n’importe quel léger creux j’ai l’impression. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant doucement avant de rajouter en le regardant avec douceur « On peut peut-être se mettre à la recherche d’un potentiel repas ensemble ? Enfin, si vous voulez toujours de moi à vos côtés ce soir.» ajouta t-elle avec douceur avec toujours son si joli sourire quand elle le regardait, ne voulant pas mettre fin à cet agréable moment avec lui.
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Sans cachotteries, oh, malheureusement, il y en avait bien, autant pour son bien que le sien, le faisant simplement sourire sous ses mots. Toujours dans leur conversation, et, encore une fois la jeune femme prouvant ses atomes crochu avec le barman, elle n'aimait pas, elle aussi, les grandes allées bondé de monde et de véhicules.
" Un autre petit secret entre nous alors. Je ne supporte pas les voitures."
Il n'avait jamais réussi à s'y faire, leur bruit, leur tailles, leur vitesse, la facilité qu'elle pouvait avoir pour faucher quelqu'un et surtout la nonchalance des personnes les conduisant, déplaçant des tonnes de métal à toute vitesse, alors, lui disant cela, il vint un cours instant placer son doigts sur ses lèvres, la regardant du coin de son visage avant de le rabaisser.. C'est d'ailleurs après tout cela que, Karl ne put s’empêcher de lui demander si elle n'était pas une sorcière ou une télépathe. Encore une fois et pour son grand plaisir, la jeune femme était rentré dans le jeu, même si cela le laissait toujours dans le doute, mais, au final, elle se mit à lui avouer que non, bien qu'elle aurait aimé l’être, elle ne faisait pas partie de ces individu. Il était d'un coté, déçu qu'elle n'en soit pas une, mais d'un autre, rassuré, car il se serait demandé ou était les siens durant tout ce temps où il les avait cherché sur ce monde. Il put ensuite voir sur son visage que la jeune femme avait bien pensée à des évènement l'ayant marqué, blessé, venant coller un sourire léger et doux pour compatir à sa douleur.
Et c'est avec ce sujet qu'il en était venu à lui demander si elle souhaitait manger, si elle n'avait pas un petit crue, car, quoi de mieux que de changer totalement de sujet pour chasser les mauvaises pensées qui peuvent hanter le cœur ? Elle n'avait pas faim, mais, après lui avoir renvoyé la question, il se rendit compte que ce n'était pas son cas, alors, elle finit de nouveau par le taquiner avant de lui proposer de chercher un repas qu'elle serait ravis de partager.
Mais ce fut la fin de sa phrase qui lui donna le plus de réaction, la regardant de toute sa taille, venant lui dire d'une voix grave, sourde et froide.
" Si votre présence m'était désagréable, vous ne seriez déjà plus là."
Oui, il pouvait bien jouer plusieurs registre d'acteur, son ancienne vie oblige, il avait forcé cela, même si sa phrase avait un fond de vrai, s'il ne l’appréciait pas, il ne se serait pas embarrassé à passer la soirée à ses cotés. alors il se débarrassa ensuite de ce visage froid et autoritaire pour un léger sourire, tout son corps se détendant avec cela
" Non, plus sérieusement, ou plutôt moins sérieusement, j’apprécie beaucoup votre présence et pour être honnête avec vous, cela fait bien des années que je n'avais pas passé une soirée aussi agréable. Et bien-sur, je serais ravis de partager un repas avec vous, mais pour cela, il y a d'abord un point à élucider."
Il se tourna alors complètement vers elle, s’arrêtant sur le chemin du parc en la regardant, plaçant ses mains dans son dos avant de lui poser sa question
" Qu'est ce qui vous ferais plaisir de manger ? Bien-sur, je compte vous offrir le repas en guise d'extra pour votre facture. "
Dit-il sur un ton d'amusement, attendant avec un impatience dissimulé, ayant hate de connaitre les gout culinaire de la jeune femme.
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À l’annonce de nouveau secret de la part du barman, la jeune femme ouvrit de grands yeux et hocha doucement de la tête pour signifier qu’elle partageait son avis « Je dois vous confesser que cela nous fait un point commun : je ne les supporte pas non plus. » avoua t-elle en hochant la tête en fermant les yeux avant de les rouvrir et lever son doigt en l’air « Déjà elles font un bruit insupportable et je ne parle même pas de l’odeur d’essence qui me donne l’impression qu’on arrache mes poumons ! Puis leurs tailles, elles en prennent de la place et certaines comme les voitures de luxe qui sont tellement énorme alors qu’elle ne transporte qu’une seule personne ! Mais qui a donc pensé à la construction de ce genre de modèle ? Pourquoi construire un… monstre pareil pour ne déplacer qu’une seule personne ? Cela n’a pas de sens… » dit-elle en fermant les yeux en venant croiser les bras avant de rouvrir ses yeux en plissant des yeux « En plus les gens qui les conduisent sont très souvent inconscients, ils roulent vite et dangereusement, ils ne soucient pas d’être dangereux pour les autres… » termina t-elle par dire avec la voix qui se baissa doucement, se rappelant de souvenirs. En parlant de voitures et des conducteurs insouciants, elle revit malgré elle le moment où son défunt de connard de fiancé fut percuté par une voiture, à une vitesse folle en plus. Ce n’était pas forcément un accident qu’elle regrettait, au contraire, elle s’en réjouissait presque se sentant coupable de ça même, cet accident lui avait offert la liberté et c’est grâce à cet événement qu’elle put fuir sa triste vie en étant libre aujourd’hui, enfin presque libre quand elle repensa au chantage de son patron. Puis elle pencha doucement la tête en regardant le sol, se rappelant ensuite que c’est un accident de voiture qui lui avait pris ses parents, la laissant orpheline même si elle avait avait eu une belle enfance à l’orphelinat et qu’elle avait été bien traité là-bas. À ses souvenirs remémorer malgré elle, elle lâcha tout bas « provoquant des accidents parfois mortels pour autrui… » elle ferma doucement les yeux et redressa sa tête avant de rouvrir ses yeux et regarder de nouveau le barman avec un petit sourire « Désolée, j’ai encore dérivée. » .
Attendant la réponse du barman en lui proposant de partager un repas après qu’il est lancé la question sur le fait qu’elle est faim ou non, elle pencha doucement la tête en continuant de le regarder amusé avant de hauser doucement un sourcil en le voyant devenir froid d’un coup puis elle ouvrit de grands yeux surprise en entendant que si sa présence n’était pas agréable elle ne serait pas ici. Elle cligna plusieurs fois des yeux avant d’avoir de nouveau un regard malicieux en le regardant en redressant sa tête « Hoo… C’est vrai… Je serais sûrement dans un sac de soie au fond du fleuve ou si j’ai un peu de chance vous m’auriez jeter dans les bois ou dans l’océan. » répondit t-elle d’une voix amusé en riant doucement.
Puis elle se mit doucement à rougir quand il lui avoua qu’il appréciait beaucoup sa présence et que cela faisait des années qu’il n’avait pas passé une soirée agréable ce qui bien entendu le ravier de partager un repas avec elle : ces mots donnèrent une jolie teinte rosées à ses joues faisant emballer son cœur, qui recommençait à battre d’un coup à toute vitesses, elle avait même l’impression qu’il commençait à bourdonner dans ses oreilles tellement c’était fort. Entendre ces mots de la part du barman lui provoquait une drôle d’émotion mais elle ne trouvait pas ça désagréable bien au contraire et de plus il lui faisait chaud au cœur car elle pensait la même chose « Je… Je… J’apprécie également beaucoup votre présence et pour tout vous avouer, cela fait des années que moi aussi je n’ai pas passé unè soirée aussi agréable… Je, je suis très heureuse de passer la soirée avec vous… » avoua t-elle timidement en le regardant avec un doux sourire, le rose toujours aux joues. Bien entendu, elle n’avait pas oublié ce fameux point qu’il avait dit devoir élucider après lui avoir avouer qu’il appréciait sa compagnie « Mmmh ? Dites-moi donc quel est ce point, je suis toute ouïe. » lui dit-elle en souriant tendrement, attendant la soulève de ce fameux point.
Et quand vint la devoilation du dit point qui était de savoir ce qu’elle souhaitait manger en précisant bien sûr qu’il lui offrait le repas, elle se mit de nouveau à rougir, le voyant totalement tourner vers elle avec les mains dans le dos. Elle se faisait la réflexion qu’il avait vraiment des poses très élégantes et qu’il était séduisant, ce qui la fit encore plus rougir qu’elle en détourna le regard quelques secondes avant de reposer son regard sur lui. Puis elle pencha doucement la tête en mettant timidement un doigt sur sa bouche, réfléchissant « Ce qui me ferait plaisir de manger…. Mmmh… Je ne suis pas très difficile, j’aime les choses simples, simplement cuisinés et qui ont du goût aussi. J’apprécie autant un bon poulet avec des patates qu’une simple salade d’endives ou pissenlits. J’aime beaucoup les soupes aussi, on pourrait même dire que j’adore ça en fait… Bien entendu j’aime le poisson, comme tout suédois je suppose… J’aime les fruits de mer aussi mais je présume que c’est peut être aussi mon côté suédois… Mmmh… J’aime bien la viande simplement grillé, c’est encore mieux si c’est au feu de bois, mais ça c’est un détail je suppose… J’aime beaucoup les patates aussi, simplement cuite à l’eau ou sauté ou en purée ou… en faite je crois que j’aime la patate sous toutes ces formes… J’aime également les légumes et les légumineuses, tant que c’est cuisiné simplement… Mmmh… J’aime aussi les gâteaux mais des choses simples comme des brioches ou gâteaux au miel… Mmmh… » elle releva doucement sa tête avec son doigt sur sa bouche en regardant toujours sur le côté « Je crois que j’aime beaucoup trop de choses… » puis elle reporta son regard vers lui timidement en le regardant, les joues encore un peu rouge « Et vous ? Qu’est-ce que vous aimez ? Qu’est-ce qui vous ferait plaisir en particulier ? »
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Encore une fois, Karl n'était pas au bout de ses surprises avec cette jeune femme, pouvant voir que, elle aussi, n'aimait pas ces engins de malheur qu'était les voitures, ajoutant des points auquel il n'avait pas pensé. Mais apparemment, il avait de nouveau touché une corde sensible chez elle, voyant son visage si lumineux s'éteindre un peu sous ses pensées, venant s'excuser doucement de dériver à nouveau
" Ce n'est pas grave, ne vous en faite pas."
Dit-il simplement, usant d'une voix douce et basse pour la rassurer le plus possible.
Mais cette voix douce et basse ne dura pas longtemps, lorsqu'il choisi de rejouer un peu de théâtre pour lui changer les idées durant leur conversation. Malgré cela, il se rendit compte que la jeune femme n'avait pas l'air de trop avoir peur de lui, même si elle avait été figé un instant, elle était rapidement repassé elle aussi sous son masque malicieux, le faisant rire sous sa réponse en lui en offrant une, lui aussi à la hauteur de ses attentes.
" Un sac de soie prouve tout de même aussi que je possède un respect pour vous à ce moment là bien-sur."
Mais voilà, il fallait revenir à des sujet plus réel, sinon il n'en aurait sûrement pas fini pour la nuit avec ces histoires sans queue ni tête de criminelle. La question de mangé avait été bien développé et, il avait donc avoué ce qu'il ressentait en cette instant grâce à elle. La couleur du visage de la jeune femme ne manqua pas d'attirer son regard et de l'amuser et son bégaiement pour lui répondre ne fit que le faire rire, trouvant cela plutôt attachant, tant de pureté et de gentillesse dans une seule personne, elle devait courir bien des danger à être ainsi se disait-il. Mais bien-sur, lui aussi était ravis d'entendre qu'elle passait un bon moment en sa compagnie, venant faire une très légère révérence de la tête pour la remercier de ce compliment, cela le touchait réellement, lui qui n'avait jamais réussi à s'attacher à quelqu'un dans ce monde, quelque chose ou plutôt, plusieurs chose chez elle y arrivait, ce qui le laissait avec quelques interrogation, que ce soit sur lui ou sur elle. Souriant délicatement avant de lui poser une question des plus important pour la suite.
Et au combien la réponse qu'il reçu le surpris et lui appris beaucoup de chose. Lui qui s'attendait soi à ne pas avoir une réponse très clair, ou juste quelques plats rapide venue dans son esprit, il eut droit à de nombreux nom d'aliment et de plat. Sa mémoire allait devoir bien travailler en l'écoutant pour retenir tout cela, surtout sous certains nom qui ne lui disait rien du tout, comme par exemple ces fameuses patates qui avait l'air d’être un péché mignon pour la jeune femme. Karl ne put s’empêcher de rire sous sa réponse, ravis d'en avoir entendu autant et de savoir que la jeune femme était des plus gourmande et cultivé culinairement, le battant facilement à plat de couture dans ce monde.
Mais voilà que ce fut ensuite à son tour de répondre à tout cela, venant passer sa main sur son menton en y réfléchissant.
" Et bien, je dirais que la viande grillé, du poisson mais aussi les brioches me plaise bien, le miel aussi, mais je dois dire que j'ai un péché mignon pour ce qui est des nouilles de ce pays et de leur garniture."
Son regard repartis de nouveau vers son interlocutrice, il n'allait pas lui dire qu'il ne savait pas ce qu'était une patate, une endive ou encore des pissenlits, sinon il savait que soi elle allait croire qu'il se moquait de lui, soi qu'il était bizarre, donc à la place, il passait simplement pour quelqu'un de fine bouche, mais ce n'était qu'un mal nécessaire. Il ne s'était jamais trop intéressé à la nourriture, ayant toujours visé de repartir chez lui, elle lui servait vraiment qu'à tenir le coup, qu'à vivre jusqu'à atteindre son but, jusqu'à très récemment ou il avait fini par baisser les bras, se faisant une raison.
" Je vous propose donc de sortir tranquillement du parc et, au premier restaurant de poisson, nous y arrêter pour y prendre notre repas. Que dite vous de ce plan ? "
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Rubis souria tendrement en entendant le barman lui dire que ce n’était pas grave sur le fait qu’elle dérive, ce qui la rassura et elle se sentait réconforté par cette voix douce et basse qu’il savait prendre. Même si après il avait pris un tout autre type de voix pour jouer le rôle du mafieux qui se serait débarrassé d’elle si sa compagnie ne lui plaisait pas, ce qui avait fait rire la jeune femme albinos après qu’elle était figé quelques instants étonnée par sa superbe prestation théâtrale, ne l’empêchant pas de rétorquer à son tour comme elle savait si bien le faire. Puis elle rougissa doucement en entendant le barman lui dire que l’usage du sac de soie représenter son respect pour elle pour envelopper son corps avant de s’en débarrasser, ce qui la fit sourire tendrement en le regardant avant de rire doucement amusé « Je suis touchée de cette délicate attention et vous remercie de prendre soin de moi même à ce moment-là, avant que j’aille cohabiter avec les poissons ou les lapins. » termina t-elle par dire que le ton de la plaisanterie en le regardant avant de lui sourire tendrement après cette petite plaisanterie. Elle aimait tellement plaisanter avec lui, c’était si agréable et il la faisait rire, ce qu’elle appréciait énormément, c’était si plaisant pour la jeune femme qui aimait les blagues et rire, d’où sûrement sa nature si rayonnante, joyeuse et douce.
Puis au moment de discuter du repas, la demoiselle aux prunelles rouges avait essayer d’énumérer les choses qu’elle aimait pour lui partager ses préférences culinaires puis elle s’était excusé en disant qu’elle aimait beaucoup trop de chose, ce aurait pu représenter une difficulté pour elle pour avoir une idée de choix, mais elle était plus soucieuse de savoir ce que Karl souhaitait mangé mais surtout savoir ce qu’il aimait, elle était curieuse à ce sujet, se demandant si là aussi ils avaient des points communs. La jeune femme fut également agréablement surprise par la réponse du barman, voyant qu’ils avaient là aussi des points communs mais qu’il semblait plus restreint en terme de préférence alimentaire. Cette idée la fit sourire, se demandant si elle pourrait peut être lui faire découvrir quelques plats de son pays ou même d’ailleurs ou bien encore certains aliments qu’il ne connaissait peut être pas ? L’idée la séduisait beaucoup et elle espérait dans un petit coin d’elle avoir un jour le plaisir de pouvoir lui proposer de goûter des plats ou d’autres mets. Puis quand il lui demanda ce qu’elle pensait du plan de sortir tranquillement du parc et de rentrer dans le premièr restaurant de poisson pour y restaurer, elle hocha doucement de la tête en lui souriant avec douceur en mettant les mains dans son dos, s’avançant doucement vers lui « J’en pense Monsieur Neumann que je serais ravie de continuer à passer du temps avec vous à l’avenir et j’espère que vous ferez appel à mes services si ma prestation vous a plu. » dit-elle en souriant avec un regard malicieux qui pétillait de malice « Et je trouve ce plan fort plaisant, j’aime beaucoup cette idée. » termina t-elle par dire en lui souriant avec douceur en étant face à lui en le regardant tout en gardant les mains dans son dos elle aussi.
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Karl était toujours autant amusé par ses paroles, ses expressions, gardant un sourire simple et franc à ses cotés. Sous l'énumération de son plan, il fut ravis d'entendre que cela lui plaisait et il ne put que rire sous cette nouvelle phrase de sa part, venant se reprendre avant de lui répondre sous le même ton.
" Je suis pour l'instant totalement satisfait de votre prestation mademoiselle, alors je ne manquerais pas de le faire, surtout que, connaissant votre lieu de travail, je n'aurais pas de difficulté à vous joindre."
En cet instant, il la regardait, son sourire malicieux, son regard vif et pétillant, cette vie en elle et cette pose, il la trouvait belle en cet instant. Aurait-il put l'embrasser sur un coup de tête ? S'il n'avait pas été lui, totalement, mais, il était Karl, il était toujours le même qu'avant, il avait toujours son éducation et savait que cela ne se faisait pas, il savait que ce monde était différent du sien, mais lui n'avait pas changé. En plus de cela, il se disait que ce serait sûrement une erreur, ils commençait à peine à se connaître ce geste impoli et spontanée pourrait très facilement la faire fuir, elle lui rappelait son ancienne épouse, tout aussi belle et rayonnante de vie. Il le savait et se trouvait honteux à ce sujet, il trouvait cela mal de la comparer, elle valait mieux que ça, elle valait mieux que lui. Il n'avait pas envie de la faire fuir, pas envie que cela arrive, il ... il ne souhaitait pas se retrouver de nouveau si solitaire dans ce monde froid et bruyant.
Il éclaircis alors un peu la gorge, comme pour chasser ce chemin de pensée en venant de nouveau se tourner en direction du chemin, puis, la regardant, lui dit tout simplement
" Et bien nous pouvons donc reprendre notre balade alors."
Se mettant de nouveau à marcher, prenant la direction de la sortie du parc droit devant eux. Durant cette marche, il chercha à en savoir un peu plus sur elle, mais tout en restant dans le sujet qu'ils avaient abordé
" Il y a beaucoup de plat différent dans votre pays ? "
Oui, il était sûrement sensé le savoir, mais, il n'en savait rien et il pouvait toujours jouer un peu de sa carte de l’amnésie partiel pour ne pas paraître trop suspect sur ce point. Il ne fallait qu'une petite dizaine de minute pour sortir du parc, retrouvant devant eux les immeuble de la ville et leur lumières nocturne, les laissant marcher tranquillement dans les rues à la recherche d'un restaurant, qui tomba non loin de là dans une petite rue. C'était une devanture typique du pays, en bois et en tissus, tandis que le nom du restaurant ne laissait pas vraiment deviner ce qu'ils y préparaient, le seul indice se trouvant sur le logo de poisson dessiné à coté.
Regardant de nouveau Rubis en s'en rapprochant, Karl reprit la parole
" Est ce que l'endroit vous conviens mademoiselle ? "
Lui s'en fichait, cela lui convenait, mais en même temps, si elle souhaitait continuer de marcher pour chercher un autre restaurant, cela ne le dérangeait pas non plus, car cela ne changeais rien d'important à ses yeux.
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La jeune femme regarda avec malice l’homme face à elle avant de doucement sourire avec douceur en entendant sa réponse, faisant emballé doucement son petit cœur alors qu’elle le regardait les yeux pétillant, avant de lui répondre de nouveau sur le ton de la plaisanterie en penchant légèrement la tête, faisait virevolter quelques mèches de ses cheveux « Je suis heureuse que mon travail vous plaise alors, le ressentie de mes clients est extrêmement important. » dit-elle en plaisantant avant d’ouvrir de grands yeux choqués, faisant mine d’être étonné « Vous comptez donc gardez un œil sur moi ? Ne seriez-vous pas ce genre de client qui s’assure d’être les seuls à avoir l’exclusivité ? » demanda t-elle sur le ton de la plaisanterie en lui souriant amusé par ce petit jeu.
Attendant les réactions du barman, elle le regardait avec malice à cause des plaisanterie mais elle avait aussi un doux regard tendre. Elle ne pouvait s’empêcher de le regarder et contrairement aux autres, elle le trouvait pas effrayant, les cicatrices sur son visage ne lui faisait pas peur, ça lui ajoutait même quelque chose, une certaine histoire à son visage, histoire qu’elle ignorait certes mais elle se disait que ça représentait un certain vécue, étant une partie de lui. Il avait également de beaux yeux noirs en harmonie avec ses cheveux noirs dont quelques mèches qui se faisait la malle, ce qui lui ajouta du charme. Puis elle aimait son regard et son sourire mais aussi écouter sa voix et son rire, cela lui semblait doux à son oreille et lui plaisait beaucoup. Physiquement il était vraiment impressionnant, bien plus grand qu’elle et il avait une de ces carrures qui en avait impressionné plus d’un mais pas elle, ça ne l’avait pas intimidé, au contraire. Et il était drôle et savait être taquin, c’était tellement amusant de plaisanter avec lui au sujet de la mafia ou bien d’autres choses, il savait s’adapter et avait un de ces jeu d’acteur qu’elle trouvait absolument impressionnant. Il était à l’écoute aussi et prévenant, polie, gentil, il avait des manières et était très élégant. Il dégageait quelque chose de noble, en tout cas c’est une réflexions que la jeune femme se faisait en l’admirant. Elle était totalement sous le charme et elle commençait à s’en rendre compte après le nombre de fois où son cœur se mit a battre rien qu’à son regard, ses mots et ses attentions.
Mais elle n’aurait jamais osé lui dire ou l’embrasser, elle était bien trop timide pour ça et craintive, craignant que si elle faisait une chose pareille, il s’éloigne d’elle et la rejette également. Elle avait peur de se retrouver seule encore, entourés souvent de gens qui n’en veulent qu’à son corps et juste jouer avec elle comme on joue avec une poupée, elle se sentait d’ailleurs parfois l’âme d’un poupée gonflable même si elle avait l’impression que ces objets étaient tout de même mieux traiter qu’elle qui était malmenés. Qu’est-ce qu’il dirait si il savait tout sur elle, toute ces choses horribles et dégradantes ? Déjà qu’à leur boulot leur patron la forcer à repartir parfois avec des clients, elle devait déjà avoir une image de fille facile et docile, de petite catin… Elle avait si peur de la réaction qu’il pourrait avoir en découvrant son passé et elle avait peur de ce qu’il pourrait penser de ce qu’elle faisait déjà dans son emploi actuel au bar, ses extra particuliers malgré elle qui ne voulait pas les faire mais finissait par les faire. Non, elle ne voulait pas prendre le risque de perdre tout ça, ce lien entre eux et sa sympathie pour elle.
Après ces quelques réflexions que se fit Rubis, se perdant quelques instants dans ses pensées en le regardant dans les yeux, elle esquissa un doux sourire en hochant doucement de la tête quand Karl lui proposa de reprendre leur balade. Marchant à ses côtés, elle pencha doucement la tête à sa question avant de lui répondre avec joie « Ho oui, il y a toute sorte de plats et pour tous les goûts j’ai envie de dire. On a énormément de plats à base de poissons ou fruits de mer, parfois ils sont eux-même les plats. » dit-elle doucement en riant avant de poursuivre « Nous avons des plats en sauces, notamment des boulettes de viandes que le monde entier semble apprécier puisque on les voit presque un peu partout de ce que j’ai cru comprendre… On a également beaucoup de plat avec des galettes, pains ou toast, toujours accompagné de viandes, poissons, fruits de mer et crudités. » puis elle ajouta « on a également une spécialité à base de patates et le plat typique est la viande de renne. Sinon on a également pas mal de pâtisseries allant de la brioche à la cannelle au gâteaux à la génoise ou bien encore des biscuits secs. Et nous avons aussi un alcool national, l’aquavit, fait à base de patates parfumés à l’aneth ou autres aromates selon les saisons ou régions. » finit-elle par dire en lui souriant avec douceur avant d’ajouter timidement « Si vous voulez, je… je… Je… Je pourrais un jour vous en cuisinez et vous faire goûter des plats… » les joues rouges en le regardant, sentant son cœur faire un bond dans sa poitrine en sortant ses mots.
Puis continuant à marcher après leur sortie du parc, il se baladèrent un peu dans les rues de la ville à la recherche d’un restaurant et quand ils trouvèrent un petit restaurant dans une petite rue, au calme, légèrement éclairée, ils purent remarqué que la devanture était artisanale, ce qui fit doucement sourire la jeune femme en voyant cela. Ça lui rappelait la devanture de la librairie où elle travaillait, elle aimait bien ce genre de devanture car elle trouvait qu’il y avait une certaine aura qui s’en dégageait et la tradition qui s’en degageait la séduisait beaucoup. Quand Karl s’approcha de la jeune femme en lui demandant si cela lui convenait, elle leva doucement son regard vers lui, le regardant si proche d’elle, rougissant de nouveau en ne le quittant pas des yeux, ne pouvant s’empêcher de plonger son regard dans le sien avec ses si beaux yeux noirs. Rubis hocha doucement de la tête en regardant le barman en lui adressant un doux sourire avant de lui répondre d’une voix douce « Je trouve cet endroit tout à fait charmant, je pense qu’il sera tout à fait convenable. » dit-elle avec douceur avant de lui demander « Et vous Monsieur, cela vous convient-il ? »
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Karl continua de s'amuser de son petit jeu, souriant sous son rôle tenu à la perfection en l'écoutant attentivement pour savoir quand il devrait donner sa réplique.
" Oh vous savez mademoiselle, je suis plutôt vieux jeu comme certain dise et j'ai le défaut d’être la fourmis et non la cigale. "
Il se penchait ensuite légèrement vers elle, abaissant un poil la tête pour donner de l'angle à son regard perçant, fixé dans le sien
" Et bien-sur que je vous garde à l’œil mademoiselle Starling, la preuve en est cette soirée non ?."
Ajouta t-il sur un ton se trouvant entre l'inquisiteur et le séducteur. Mais voila, en se redressant et en l'observant à cette instant, les choses avait évolué dans sa tête, les sensations en la regard, les souvenirs mélangé à cela, une envie surgissant de sa tête qu'il fit rapidement repartir, il n'avait pas envie de la faire fuir et, même s'il se connaissait que peu et depuis peu réellement, il n'avait pas envie de la perdre pour un geste stupidement déplacé. Il avait donc choisi de reprendre la route en ayant choisi de trouver le premier restaurant venue pour se sustenter, sous l'approbation de la jeune femme bien-sur. Durant le chemin, il put entendre une liste de différent plat venant du pays de naissance de Rubis, prenant note de ses mots, il allait devoir goûter tout cela pour s'en faire une idée. Leur plats avait l'air divers, mais, un peu comme le pays dans lequel il se trouvait actuellement, très tourné vers la mer, ce qui était le contraire de son Duché d'autrefois, bien ancré dans les terre de l'empire, seulement clairsemé de lac, de fleuves et de rivière.
Mais ce qui le marqua et le toucha le plus, fut sa proposition de lui cuisiner un jour un de ses plats. Un large sourire se créa donc sur son visage sous ses mots, venant donc la regarder un instant en continuant de marcher pour lui répondre
" Bon, nous somme à un lait à la fraise ainsi qu'un plat de chez vous à me faire goûter, ce sera avec un grand plaisir, mais n'oubliez pas."
Dit-il en la regardant en coin pour accentuer la phrase qu'il allait dire ensuite
" Je suis barman, j'ai une bonne mémoire "
Il fini par rire à cela avant de faire un peu d'autodérision en finissant sa phrase.
" Bon, je l'avoue, à part quand je suis frappé d'amnésie, mais je vous le promet, ça ne m'est arrivé qu'une seul fois."
Avec tout cela, il était rapidement sorti du parc et, après un peu de temps, un restaurant dans leur catégorie de recherche été apparu devant eux dans une petite rue. Karl s'était donc tourné vers la serveuse pour savoir si cela lui convenait et, fut ravis d'entendre que ce soit le cas. En réponse à son retour de question, il posa sa main sur la porte d'entrée assez traditionnel, venant ajouter
" Cela me conviens amplement."
Puis, d'un coup de main, il ouvrit la porte, laissant passer la demoiselle derrière lui avant de saluer les employé du restaurant qui les accueillaient. L'ambiance était très traditionnel des vieux restaurant japonais et la tenue des employé collait à l'ambiance des lieux, ce qui, comme la jeune femme l'avait dit peut de temps avant, était tout a fait charmant. Dirigé vers une table, Karl, dans son code personnel, tira la chaise de Rubis pour la laisser s’asseoir avant de faire de même, puis, lui donna une carte des plats.
" Vous mangez souvent dans des restaurant ?"
Demanda t-il avec curiosité à la jeune femme.
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La jeune femme albinos pencha doucement la tête en entendant la réponse du barman en continuant de le regarder avec son petit sourire taquin « Je trouve que ce n’est pas plus mal d’être un peu vieux jeu ça a du charme contrairement au reste puis j’ai toujours préféré la fourmi à la cigale en plus, bien plus sérieuse que cette petite chanteuse. » ajouta t-elle sur le ton de la plaisanterie en riant doucement alors qu’elle le regardait avec douceur en redressant doucement sa tête. Puis quand Karl se pencha légèrement vers elle et lui répondit en prenant cette voix, elle se mit de nouveau à rougir alors que son cœur s’emballa à toute allure, ne le quittant pas des yeux en hochant doucement de la tête à sa question « Je… Heu… Oui, c’est vrai… Je… » elle chercha quelques instants ces mots légèrement troublée en rougissant avant de retrouver cette pointe de malice en reprenant de plus belle « Je vais devoir donc annuler tous mes rendez-vous pour tenir compagnie j’ai l’impression, va falloir que j’explique que j’ai un important client alors. » termina t-elle par dire en souriant amusé en le regardant, restant sans bouger l’un face à l’autre dans ce drôle de jeu.
Durant la marche pour quitter le parc et se rendre au restaurant, la jeune femme énuméra tout un tas de plat de son pays et sous l’enthousiasme elle proposa naturellement de lui en préparer, espérant que cela puisse l’intéresser d’y goûter. Que fut la joie qu’elle ressentie en l’entendant dire qu’il en serait ravie en plus de goûter le lait à la fraise, elle esquissa un doux sourire heureuse de sa réponse puis elle se mit a rire doucement en l’entendant dire qu’il était barman et avait donc une bonne mémoire sauf en cas d’amnésie qui n’était arrivé qu’une fois. Elle lui répondit avec un petit hochement de tête amusé « J’en prend bonne note, il va être difficile de ne pas tenir mes engagements avec votre mémoire. Mais ça tombe bien, il se trouve que je n’ai qu’une parole et je serais plus que ravie de vous faire découvrir un tas de plats en plus du lait à la fraise. » avoua t-elle en le regardant avec douceur en tournant légèrement sa tête vers lui en poursuivant leur marche.
Quand ils furent arrivé au restaurant et qu’il lui répondit que ce restaurant lui convenait également à lui aussi, elle hocha doucement de la tête ravie avec un doux sourire d’apprendre qu’il lui convenait aussi puis quand il ouvrit la porte du restaurant elle le suivit à l’intérieur, saluant les employés avec un petit hochement de tête à la manière japonaise admirant ensuite le décor qui s’offrait à eux dans un style totalement traditionnelle qui était totalement charmant. Puis quand ils furent diriger à une table et inviter à s’y installer, elle fut agréablement surprise de voir que Karl lui tira la chaise pour qu’elle s’installe. Elle se mit doucement à rougir en lui adressant un joli sourire, venant prendre place ensuite en attrapant du bout des doigts la carte des plats que lui tendit le barman, le remerciant avec un petit hochement de tête en le regardant avec douceur.
Entendant ensuite la question du barman, elle pencha doucement la tête avant de la redresser en fermant les yeux en bougeant légèrement se tête à la négative « Non pas vraiment… Il l’est déjà arrivé d’y aller mais je me faisais plus importuner qu’autre chose, même s’il y avait d’autres personnes présentes. » dit-elle en rouvrant les yeux en regardant sur le côté « Il y a bien quelques clients du patron qui m’y ont invités mais… Je préférais que ça termine vite tout ça donc je préférais ne pas y aller… Ça rendait encore pire ces moments-là pour moi… J’avais pas envie que ça soit plus long… » lâcha t-elle doucement le regard sur le côté avant de fermer les yeux avec une petite mine triste puis elle rouvra ses yeux avec de nouveau son visage doux et tendre, regardant le barman un peu gênée « Pardon, je ne voulais pas… Désolée… » s’excusa t-elle en le regardant puis elle pencha doucement la tête de nouveau en le regardant « Et vous, mangez-vous souvent aux restaurants ? » lui retourna t-elle à son tour avec un regard tendre et un joli sourire, assis face à lui et illuminé par les douces lumières du restaurant.
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Sous sa réponse, Karl se dit que, heureusement qu'elle ne préférait pas les cigales, lui qui était si mauvais chanteur. Il ne put que s'amuser de sa réaction par la suite, un peu fier de lui d'avoir enfin réussi à la déstabilisé après tout ces petits jeu qu'ils avaient eut, un large sourire le prenant en l'entendant chercher ses mots. Mais à son grand plaisir, elle fini par reprendre la main et a revenir dans la partie, reprenant sa douce malice, ce qui lui faisait conserver son amusement
" Un client important ? Je suis touché d’être considéré ainsi."
Dit-il en gardant une voix joueuse en cet instant, la regardant avec un grand sourire, sa phrase était pourtant vrai. La suite de leur petite balade fut tout aussi amusante et, Karl, sous sa proposition ou plutôt sa promesse de lui préparer un plat, n'avait pas laissé partir cette information, lui faisant comprendre qu'il ne l’oublierait pas de si tôt. Toujours avec la légèreté qui restait dans leur conversation, la réponse de Rubis fut encore à son image, douce et enjoué.
Il était désormais enfin dans un restaurant aux allure traditionnel, un style que plaisait beaucoup au barman, retrouvant des essence plus noble que le béton et la peinture grise. Après qu'ils se soient assis, curieux d'en apprendre un peu plus sur elle, il put découvrir qu'elle n'allait que rarement dans ce genre d'endroit, car malheureusement, elle était plus dérangé qu'autre chose, ce qui ne plaisait pas vraiment au barman d'entendre. Elle avait l'air d'avoir envie de vider un peu son sac, alors, il ne put que la laisser parler sans l'interrompre, l'écoutant converser sur les clients spéciaux que leur employeur lui faisait avoir et, elle n'arrivait pas à avoir de masque sur ce point, ce qui lui fit comprendre que cela la touchait réellement. Lors qu'elle s’excusa, elle pouvait bien voir que le barman affichait un fin sourire de compassion, la regardant droit dans les yeux avant de lui répondre
" Vous n'avez pas à vous excuser, si vous avez besoin d'en parler, n’hésitez pas."
Il savait que c'était parfois important d'expulser certaines chose avant que cela ne nous ronge, lui, il ne le pouvait pas vraiment, il s'en sortait un peu grâce au sport pour évacuer légèrement tout ça, mais avait toujours toute ses pensées lié à son passé qu'il ne pouvait partager avec qui que ce soit. Mais après cela, ce fut à son tour de devoir répondre et, cela le fit rire, autant d'amusement que de gêne. Il se redressa un peu sur sa chaise, puis lui répondit
" Je ... oui, je mange très souvent dans des restaurant. Pour tout avouer, je suis un très mauvais cuisinier et je n'arrive pas vraiment à me débrouiller avec cela, alors je préféré manger à l’extérieur, et puis, je n'arrive pas à supporte les plats à réchauffer vendu en supérette. "
Cela n'avait souvent pas de goût, une texture étrange ou pas assez nourrissant, alors cela ne lui plaisait pas du tout.
" Vous souhaitez boire quelque chose ? "
Et oui, avec tout cela, ils parlaient, ils parlaient, mais peut etre que leur conversation lui avait donné soif.
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En entendant la réponse du barman qui la regardait avec un grand sourire, visiblement touché d’être considérer comme un client important, elle souria davantage alors que son cœur se mit a battre de nouveau la chamade mais cela ne l’empêcha pas de poursuivre le jeu « Oui, vous êtes un client important. Vous pouvez même être fier de vous car vous êtes le seul à avoir gagner ce titre même. » poursuivit-elle avec un petit sourire amusée « Personne n’a eu cette chance jusqu’ici même. » ajouta t-elle en pêchant la tête ne le quittant pas des yeux en le regardant avec un regard emplie de malice et sincérité à la fois, le rouge lui montant légèrement aux joues dans ce petit jeu qui l’amusait et lui plaisait énormément, malgré son cœur qui s’emballait à la moindre occasion mais qui ne la dérangeait pas.
Une fois au restaurant, tout deux installé à une table, face à face en tenant chacun une carte des plats, ils continuaient toujours à discuter et naturellement vint la question du fait de venir souvent ou non au restaurant. Rubis avait avoué à Karl qu’elle n’y venait pas souvent car on l’importunait régulièrement malgré qu’elle soit avec d’autres personnes mais elle lui avoua aussi que certains clients de leur patron l’inviter parfois mais qu’elle refusait car elle n’avait pas envie que ces moments avec eux dure plus longtemps, préférant qu’ils se terminent le plus vite possible, puis elle s’excusa, gênée de le déranger avec ça et de lui en parler. Quand elle entendit le barman lui dire qu’elle n’avait pas besoin de s’excuser et que si elle avait besoin d’en parler elle le pouvait, son regard se mit légèrement à trembler, touchée par ses mots, puis elle lui sourit touchée par ses paroles, le remerciant du regard sans dire un mot. Ça lui faisait chaud au cœur ces quelques mots même si elle avait peur qu’en lui parlant de ça son regard sur elle change à cause de ce qu’elle était obligé de faire qui n’était pas très noble tout de même, mais elle n’avait pas le choix, elle était obliger de le faire comme dans son passé. Elle ferma doucement les yeux en tenant la carte dans ses mains aux doigts si fins qui se resserraient doucement sur la carte « Je… Je… Je dois vous avouer que je… Je déteste ça… Donc forcément je… Le fait que ces hommes veuillent m’inviter au restaurant me… me… m’angoisse… Car ça veut dire que la soirée va être plus longue et je… Je… je ne veux pas… Je veux pas de ça déjà, je veux pas faire ça… non… je… je… je n’aime pas ça… je… c’est pour ça que je veux que ça finisse vite ces soirée… que ça finit le plus vite possible… Afin d’être enfin tranquille et rentrer chez moi me cacher… » avoua t-elle avec une petite voix étouffée sur la fin, se sentant honteuse de ce qu’elle devait faire et se sentant aussi terriblement idiote d’être une petite catin malgré elle, craignant au fond d’elle également que ce début de lien avec ce cher barman qui ne la laissait pas indifférente se brise.
Quand ce fut au tour de Karl de répondre, elle pencha doucement la tête en le regardant rire à la fois amusé et gêné, lui avouant qu’il était un piètre cuisiner et qu’il mangeait souvent dehors car il n’était pas doué avec la cuisine et il ne supportait pas les plats réchauffés des supérettes. La jeune femme eut un doux sourire légèrement amusé par la révélation du barman alors qu’elle le regardait avec douceur « Il y a du bon à être un piètre cuisiner vous savez. Vous pouvez toujours trouver quelqu’un prêt à cuisiner pour vous et à votre place afin d’éviter d’enfumer la cuisine. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant amusé « Vous pouvez aussi cuisiner avec quelqu’un, ça aide à équilibrer la pietrerie culinaire. » ajouta t-elle avec un regard pétillant de malice « Puis c’est vrai que les plats en supérettes sont affreusement infectes : ça n’a pas de goûts ou des goutes bien étranges quand ils ont en ont, ça une texture absolument pas engageant et en plus ce n’est pas très nourrissant. Donc je comprend tout à fait que vous préférez les restaurants à ces plats, il faudrait être fou pour préférez l’inverse. » termina t-elle par dire en haussant un sourcil en étant très sérieuse avant de rire doucement amusé.
À la question de boire quelque chose la jeune femme plissa doucement les yeux semblant réfléchir à la question puis elle détourna le regard sur le côté, toujours sa carte entre les mains, puis elle remonta celle-ci doucement vers son visage pour y cacher le bas de son visage derrière « Mmmmh… Je sais pas… Quoi choisir pour commencer ? Mmmh… » ensuite son regard vint se poser de nouveau sur Karl, le regardant avec ses yeux plisses avant de les rouvrir à la normal en le regardant avec un regard pétillant de malice de nouveau « Je ne sais pas, c’est vous le barman après tout… Je vous laisser choisir. Surprenez-moi Monsieur. » dit-elle avec une petite voix joueuse en le regardant, lui lançant un défi fort amusant.
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Elle l'avait intrigué, et, sous sa tête se penchant subtilement sur le coté, on pouvait bien le voir, lorsqu'elle dit que peu de personne avait la chance d’être un client important pour elle. Un sourire au lèvres, il ne put donc que répondre une seul chose.
" Je ferais donc ce qu'il faut pour m'en montrer digne Mademoiselle Starling."
Désormais bien installé au restaurant, la conversation continua sans difficulté, glissant au fil de l'eau. Mais tout eaux qu'ils soient possède toujours des passages plus difficile, et, la jeune femme en traversa un lorsqu'il furent bien à table. Il avait bien vu que le sujet sur ses clients que leur employeur lui imposait la travaillait et, il ne pouvait que lui proposer d'en parler. Il pouvait lire la détresse dans son regard et sous ses mots, l'entendant les chercher, trouvant difficilement quoi dire. Karl l'écouta silencieusement, la laissant se soulager un peu de son mal être, puis, vint lui dire avec une voix calme
" Il y a t-il quelque chose que vous puissiez faire pour arrêter tout cela ? Il y a t-il quelque chose en quoi je peux vous aider pour vous délivrer de tout ceci."
Il se doutait que ce ne serait sûrement pas évident, rien qu'en entendant la douleur dans sa voix, mais il ne pouvait pas rester là sans lui proposer son aide. Après ce passage fort en émotion, Karl dut avouer l'une de ses faiblesses, son manque total de talent dans ce qui est de cuisiner et, encore une fois, Rubis trouvait de douce parole à dire. Enfin, elles était douce et réconfortante, mais sans qu'elle le sache, piquait beaucoup sur certains point de la vie du Barman, le poussant à grimacer légèrement à la fin de sa phrase.
" Oui, je ne peux que vous donner raison, mais ... je suis un solitaire, a part vous désormais, je n'ai pas vraiment de contact avec les gens."
Il n'avait jamais vraiment réussi à s’intégrer à ce monde, certes, pendant longtemps il ne l'avait pas du tout cherché, pensant vite repartir dans son monde, mais même encore aujourd’hui, s'ouvrir aux autre lui était difficile. Mais bref, Karl passa à autre chose, ne voulant pas manquer à ses devoir, il vint proposer à la jeune femme de boire un petit quelque chose. Il la regardait observer la carte un instant, l'entendant avoir du mal à choisir, puis, elle choisi de jouer de nouveau avec lui, lui demandant de choisir pour elle.
Karl ne put qu'en rire légèrement, puis, jeta à son tour son regard sur la carte. Au début, rien ne l'inspirait, mais, en fouillant un peu dans les boissons, il eut une idée. Lorsqu'un serveur arriva, il commanda donc un verre de limonade à la grenadine, puis, une bière pression légère en pinte et un verre vide en supplément. Il se doutait qu'elle allait sûrement ce poser des questions, mais cela l'amusait bien et le serveur aussi avait relever un sourcil à sa demande d'un verre vide supplémentaire. Bien vite, la commande arriva et le barman put faire son travail. De sa main gauche il rapprocha le verre vide de lui, puis, l'inclina doucement pour, de son autre main, y verser la moitié de sa bière pour qu'elle ne mousse pas trop, puis, fit de même avec la limonade. Une fois chose faite, il attrapa de sa main gauche la paille qui était dans le verre de limonade pour s'en servir afin de mixer tout cela, le coinçant entre son index et son majeur en penchant sa main sur le coté. Une fois chose faite, il fit glisser le verre en direction de la jeune femme de sa main droite, laissant la paille dedans avant de dire
" Et voila pour vous. Il n'avait malheureusement rien à la fraise, alors je me suis rabattu sur ça, en espérant que cela vous plaise."
Une boisson alcoolisé légère, fraîche et fruité, il se disait que cela devrait lui plaire et croisait mentalement les doigts pour que ce soit le cas.
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Des joues légèrement rosées et un regard malicieux et sincère à la fois, la jeune femme albinos avait ses yeux plongés dans ceux du barman quand elle lui fit remarquer avec amusement qu’il était le seul à avoir la chance d’être un client important pour elle. Et quand le barman lui répondit qu’il ferait ce qu’il faut pour s’en montrer digne, ses joues gagnèrent une petite teinte de rose supplémentaire alors qu’elle le regardait avec un regard tendre « J’en suis convaincu… Puis vous le faite déjà Monsieur Neumann… » avoua t-elle non d’une voix amusée mais d’une douce voix cette fois en ne le quittant pas du regard alors qu’ils étaient encore dans le parc, s’apprêtant à le quitter.
Après avoir quitter le parc et vagabondait dans les rues à la recherche d’un restaurant, ils pouvaient poursuivre leur soirée et conversation, laissant ainsi le temps filé sans s’en soucier. À table ils avaient continuerait à discuter puis à un moment la jeune femme finit par avouer au barman qu’elle détestait devoir faire ce que leur patron lui forcer de faire, elle en avait pas envie et cela se voyait, ça se ressentait dans sa voix qu’elle n’aimait pas ça, c’était tellement évident vu sa personnalité, elle avait même avouer qu’elle n’attendait qu’une chose : que ça se finisse vite pour qu’elle aille se cacher chez elle. Oui, à chaque fois elle prier pour que ça aille vite, que ça ne dure pas des heures, peu importe qu’ils soient doux ou brutaux, tant que ça finissait vite et qu’elle n’ait pas à subir ça trop longtemps. Elle détestait ça mais elle se détestait aussi de devoir accepter ça, elle se répugnait elle-même et avait envie d’en pleurer souvent, c’était souvent pour cette raison qu’elle ne demandait qu’à rentrer chez elle se cacher : c’était pour pleurer, vidant son stress, sa douleur et bien d’autres émotions qu’elle ressentait dans ces moments-là. À la question de Karl, elle rouvrit doucement ses yeux, les posant sur lui avec un regard empli de douleur et détresse voir même de honte « Je… Je… Je ne sais pas… Je… Je crains que rien n’est possible… Je ne vois pas comment… Je… » dit-elle d’une voix légèrement tremblante en fermant les yeux tout en resserrant ses doigts sur la carte avant de lâcher tout bas « Je suis tenu en laisse et je ne peux rien faire… » avoua t-elle d’une voix emplie de douleurs dans un moment de pure détresse avant de se pincer les lèvres en baisant la tête.
Puis quand ils repassèrent à des choses plus joyeuses si on peut dire, la jeune femme fit remarquer au barman que ce n’était pas grave d’être un piètre cuisiner car on pouvait toujours trouver quelqu’un pour nous épauler, et quand elle entendit la réponse de Karl mais qu’elle vit surtout sa grimace elle eut de la peine, s’en voulant de lui avoir dit ça en se disant qu’elle l’avait peut être blessé. Et avec douceur, comme elle savait si bien le faire elle lui dit « Vous n’êtes donc pas si solitaire que ça alors puisque je suis là maintenant. » d’une voix ainsi que d’un regard tendre avant de reprendre « Ça tombe bien que vous n’avez pas vraiment de contact avec les gens, il se trouve que tout comme vous, je suis plutôt exclusif, donc je n’aime pas partagé. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant doucement avant de finir par dire « Mais vous êtes tellement super que cela ne serait pas difficile d’en avoir. » ajouta t-elle avec douceur en le regardant en penchant la tête « Puis n’oubliez pas, je pourrais vous cuisiner des plats si vous le souhaitez, ce sera un plaisir pour moi. » termina t-elle par dire avec tendresse de nouveau en le regardant sincèrement.
Après que Rubis est lancé son défi au barman, elle le regarda avec amusement, se demandant ce qu’il allait faire. Elle fut étonné en l’entendant commander une limonade grenadine, une pinte de bière et un verre vide. Un verre vide ? Mais qu’est ce qu’il allait faire avec ça. Ça l’avait intriguée et elle était curieuse de savoir ce qu’il en ferait mais aussi savoir ce qu’il avait commander pour elle paîs ces deux boissons. Quand le serveur du restaurant revint avec la commande qu’il déposa sur la table, elle regarda Karl attraper le verre vide et faire des mélanges entre les deux boissons. Elle pencha doucement la tête en le regardant faire, admiratif de sa façon de faire et intrigué de ce qu’il faisait. Son cœur se mit doucement à battre les 400 coups comme si il était une batterie dans un concert de rock et ses joues devinrent de nouveau rosée en se demandant s’il ne faisait pas un Monaco, car ça y ressemblait pas mal. Puis elle ouvrit de grands yeux quand il fit glisser le verre vers elle, le suivant du regard jusqu’à ce qu’il arrive devant elle alors qu’elle l’attrapa délicatement entre ses deux petites mains toute fines. Elle cligna plusieurs fois des yeux en regardant le verre puis elle releva son regard vers lui en entendant ce qu’il disait, faisant davantage battre son cœur « Je… C’est… Vous m’avez préparer un Monaco… vous… Vous êtes souvenu de… Je… » disa t-elle avec une petite voix troublée et touchée à la fois avant de regarder de nouveau le verre et de l’amener doucement à ses lèvres en fermant les yeux, buvant quelques gorgés. Elle rouvra ses yeux quand ses lèvres quittèrent le verre, l’éloignant de ses lèvres doucement avant de reporter son regard sur Karl, le regardant avec douceur « Je… Je… Cà me plait vraiment beaucoup… J’aime beaucoup… Je… Merci…» dit-elle en lui adressant un beau sourire, visiblement très contente de ce choix de boisson et de touchée de cette délicate attention de la part du barman à son égard.
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Karl ne pouvait que sourire sous ses mots touchant et sentir un pincement lorsqu'elle paraissait mal.
C'était le cas lorsqu'elle avait du mal avec son travail que leur employeur lui faisait avoir en supplément. Karl lui avait bien proposé de l'aide, mais, apparemment, elle n'arrivait pas à trouver une échappatoire, la voyant se refermer sur elle même à chaque mot comme pour se protéger, venant dire qu'elle était complètement à la merci de quelqu'un. Et ce quelqu'un, le barman se doutait de qui il était et cela le dégoûtait. Pour le moment il ne pouvait rien faire, et surtout, il se pouvait qu'en agissant directement, elle finisse par lui en vouloir, alors il se devait d’être patient, il se devait de la laisser faire, la laisser se séparer de cette laisse, mais une chose était sure, il serait là.
" Un jour ce ne sera plus la cas, ne vous en faite pas. "
Finit-il par dire sur un ton compatissant. Pour la suite, Karl choisi de passer à un sujet plus immédiat, parlant de nourriture et de boisson, ce qui mena à ce que ce soit désormais lui qui soit gêné et dans une zone d'inconfort. Il ne put que sourire et souffler légèrement du nez lorsque la jeune Rubis vint lui dire avec tant d'assurance qu'il n'était pas seul étant donné qu'elle était là désormais. Elle n’avait pas tort sur ce point, mais pour le reste, c'était plus difficile. Il n'arrivait pas à se connecter avec les gens de ce monde, leur mentalité, bien que respectable ne collait pas avec sa vision du monde, il était un étranger totalement décalé de leur façon de vivre qu'il avait du se forcer d'apprendre, il avait un mal du pays constant, qui, même âprès toute ses années, lui restait sur le cœur.
Karl préféra ne rien d'ajouter sur tout cela, souriant simplement par respect et gentillesse envers son interlocutrice qui n'avait pas à subir ses ressentiment, puis, il finit par rire un peu, lorsqu'elle annonça qu'elle pourrait toujours lui cuisiner des plats.
" Cela va donc faire un nouveau point sur le contrat alors, la facture va donc encore augmenter en votre faveur. Vous êtes forte en affaire mademoiselle Starling."
Dit-il donc pour retrouver un instant agréable entre eux. Mais voila, il était temps de commander, et cela commençait par les boissons. Mise au défi de choisir une boisson pour la demoiselle, il choisi de composer quelque chose sous son regard intrigué, ne renversant pas une goûte en dehors des verres avant de lui donner son cocktail. Il espérait que cela lui plairait, n'ayant pas put trouver la saveur qu'il lui fallait exactement, mais, la réponse ne se fit pas attendre et il ne put donc qu’être ravis de l'entendre, souriant tranquillement en venant lui aussi saisir sa boisson. Trempant ses lèvres un instant dans son verre, il y but quelques gorgées qui ne purent que lui faire du bien par cette nuit d'été.
" Je suis très heureux de l'entendre, mais vous savez, ce n'était pas bien difficile. Je vous rappelle que l'on en a parlé il y a à peine quelque heures. "
Dit-il sur un ton taquin, lui laissant un peu de temps pour se désaltérer et profiter avant de revenir pour lancer un nouveau petit jeu entre eux.
" Et donc, vu que j'ai choisi une boisson pour vous, que diriez vous de choisir mon repas de ce soir ? "
Un petit défi intéressant, car il pouvait en apprendre un peu sur elle, mais en même temps, peut-être, découvrir de nouvelle saveur culinaire. Il la regardait donc, un verre à la main droite, le buvant à son rythme, la main gauche sur la table, curieux de savoir ce qu'elle allait pouvoir répondre.
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Tête baisée et pincement de lèvres, elle était totalement en détresse et elle ne le cachait pas. En temps normal, si, elle l’aurait caché, ne laissant rien paraître hormis son non-désir pour ce job bien particulier que son patron lui obliger à pratiquer. Mais comment il pouvait l’obliger ? Pourquoi elle ne partait pas pour aller travailler ailleurs ? Elle avait quelques années d’expériences dans le domaine, elle était bonne dans ce qu’elle faisait et les clients (ceux qui sont du bord corrects et ne vous mettent pas une petite main au fessard en vous demandant si vous êtes libre ce soir) étaient toujours contents quand c’était elle qui s’occupait d’eux car elle était souriante, douce, compatissante et à l’écoute en cas de besoin puis elle ne les faisait pas culpabiliser quand ils renversaient leur verre ou en cassait un, elle leur disait que c’était rien, que c’était des choses qui arrivent puis elle leur en ramenait un sans frais supplémentaires, demandant simplement à son patron quand il n’était pas content (car il n’aimait pas trop les gestes commercial, ça lui faisait perdre du chiffre) qu’il n’avait qu’à le retirer de sa paye et le problème était réglé. Oui, elle n’aurait eu aucun mal à trouver un nouvel emploi vu ses compétences et sa façon d’être. Ça devait semblait un mystère mais elle avait enfin fini par le lâcher, à demi-mots certes sans prononcer les mots exacts, mais elle l’avait fait : elle venait d’avouer qu’il la faisait chanter. La question du comment et pourquoi devaient sûrement avoir trotter aux pensées du barman qui l’écouta avec douceur et lui répondit avec compassion qu’un jour ça ne sera plus le cas. En entendant sa voix, Rubis ouvra doucement les yeux en relevant légèrement la tête en le regardant alors que ses petites mains tremblaient doucement mine de rien avec la carte du restaurant entre les mains « Vous… Vous… Vous croyez vraiment… que… que un jour je… Je… Ça sera fini tout ça ? » demanda t-elle d’une voix légèrement tremblante en le regardant avec un regard emplie de douleur et de craintes aussi, la crainte au fond d’elle que si il découvre pourquoi son patron la fait chanter, il ne l’abandonne, perdant toute crédibilité sur le fait qu’elle dise détester faire ce que son patron lui demande de faire alors qu’il la fait chanter car elle faisait ça dans son pays. Oui ça lui faisait peur, elle ne voulait pas perdre ce lien avec lui.
Quand la jeune femme se voulant rassurante à son tour en taquinant parfois le barman en lui disant que ça tombait bien qu’il avait pas beaucoup de contact car elle ait aussi exclusif que lui mais qu’il était tellement quelqu’un de bien que il n’aurait aucunes difficultés à avoir d’autres contacts mais qu’il n’avait pas à s’en faire car elle était là maintenant et qu’en prime elle lui ferait même des petits plats, elle put entendre de nouveau son rire et en sourire tendrement en l’entendant, le voyant perdre cette grimace qui était venue s’installer sur son visage si sérieux et souriant à la fois, puis elle ria doucement amusé par sa réponse avant de fermer les yeux et prendre un air sérieux « En effet, j’avoue que cela joue énormément en ma faveur Monsieur Neumann, mais bon, si vous avez l’exclusivité ça vaut bien le prix, non ? » dit-elle en penchant la tête amusé en lui souriant avec douceur en le regardant alors que son regard pétillait de malice et tendresse.
Rubis fut impressionné et agréablement surprise par l’ingéniosité de Karl quand il lui choisira une boisson et la prépara sous ses yeux. Elle regardait le verre avec des petits yeux pétillant, touchée par cette délicate attention et le fait qu’il se souvienne de sa boisson favorite alcoolisé. Buvant doucement une nouvelle gorgée en le regardant lui répondre qu’il était très heureux de savoir que ça lui plaise, il lui rappela tout de même qu’ils avaient parlé de leurs boissons préférées il y a tout juste quelques heures, la jeune femme lui répondit avec un petit hochement de tête en lui souriant avec douceur pour dire qu’il avait en effet raison et elle ajouta « C’est vrai vous avez raison. Puis vous êtes barman, vous avez une excellente mémoire aussi. Faut que je fasse attention à ce que je dis peut-être avec votre super mémoire. » dit-elle en riant doucement en plaisantant.
Puis elle haussa doucement un sourcil en entendant le défi de Karl avant d’esquisser un doux sourire amusé par le défi avec ses yeux qui pétillaient de malice en riant doucement amusé par cette proposition. La jeune femme albinos hocha doucement de la tête pour faire signe qu’elle allait donc faire ça puis elle regarda la carte avec attention, se pinçant les lèvres par moment en plein songes, puis elle haussa doucement un sourcil par moment semblant être en pleine réflexion puis elle tena la carte ensuite d’une seule main pour lever doucement son autre main dont elle posa un de ses doigts sur ses lèvres. Elle avait vraiment l’air de prendre le défi très au sérieux, elle avait des petites mimics quand elle réfléchissait, c’était particulier mais pas déplaisant, certains pourraient même trouver ça mignon, surtout avec la douce bouille de la demoiselle aux cheveux de neige.
Au bout de quelques minutes elle ferma la carte en fermant les yeux en souriant puis elle fit gentiment signe au serveur pour qu’il vienne, et elle lui demanda de ramener des tranches de poisson crus, avec une assiette de d’un mélange de légumes, ainsi que des nouilles udons avec une soupe miso mais dans un grand bol et aussi un shabu-shabu qui était une fondu japonaise. Le serveur haussa un sourcil par la mention de tout ce qu’elle demandait mais il ouvrit de grands yeux sur la demande du grand bol puis il hocha la tête avant de les quitter. Elle posa doucement la carte sur le côté de la table en attendant, en fermant les yeux puis elle rouvrit doucement en regardant le barman sans dire un mot, se contentant de le regarder en lui souriant avec douceur alors que son cœur se mit de nouveau à lui faire le coup de tapper sur des bambous.
Puis elle haussa doucement un sourcil quand le serveur revint avec sa commande, installant la machine à fondu sur la table dans laquelle il y avait un bouillon puis il la mit en marche avant de disposer autour tout ce qu’elle lui avait demandé. Elle hocha doucement de la tête et lui souria avec un grand sourire pour le remercier puis la demoiselle se mit ensuite a la tâche : elle se leva de sa chaise, mit quelques tranches de poisson dans le bouillon avec quelques légumes, puis pendant qu’ils marinaient dans le bouillon, elle attrape délicatement le bol de soupe miso avec une main et de l’autre l’assiette de nouille udon qu’elle versa doucement dans la soupe avant d’y ajouter avec des baguettes quelques légumes par dessus mélangeant ensuite le tout avec les baguettes. Puis ensuite elle releva son regard sur le bouillon et récupéra avec les baguettes les tranches de poisson ainsi que les légumes qui y marinaient pour les déposer au-dessus des nouilles mélangés avec les légumes qui baignaient dans la soupe miso. Et délicatement elle poussa le bol vers le barman en lui souriant « Et voilà pour vous également. Il n’avait malheureusement pas de nouilles avec des garnitures vu qu’ils sont spécialisés dans le poisson, donc j’ai improvisé. » dit-elle en lui adressant un sourire amusée en le regardant avant de se rasseoir « En espérant que ça vous plaise également… » dit-elle tendrement en regardant doucement en rougissant alors qu’elle passait une main dans ses cheveux pour remettre en place quelques mèches de cheveux.
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Est ce qu'il pensait qu'un jour elle se sortirait de l'emprise qui lui pourrissait la vie. En réalité, il savait qu'il ne pouvait pas le savoir, mais avec de l'espoir et de la confiance en elle, il se disait qu'elle pouvait y arriver.
" Toute chose à un debut et toute chose à une fin. Vouvs vous en debarasserais un jour.
Sa voix se voulait sûre de lui, la regardant droit dans ses yeux écarlate qui n'avait besoin que d'une chose, de l'espoir.
Le barman et la serveuse commençait à avoir beaucoup de petit jeu entre eux, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Cette fois ce fut à celui qui voilait rassurait l'autre après l'un l'entendant chercher à lui faire comprendre qu'il n'aurait pas de mal à avoir des contact avec des gens et que, dans tout les cas, elle était là elle. Cela le fit sourire ça il ne pouvait pas le cacher, même s'il doutait de sa facilité à cela. Le sujet passa de nouveau sur le fameux contrat qui était leur premier petit jeu en réalité, l'entendant reprendre de son ton malicieu et sur d'elle, ce qui ne manquait pas de le faire rire entre ses lèvres fermé et tiré par un sourire.
" oh cela en vaux tout l'or du monde Mademoiselle Starling, tout l'or du monde, mais je vais commencer à me demander si je ne vais pas me retrouver à devoir mettre plus."
Un regard en coin, le dos droit un sourire de renard, voilà la posture qu'il arborait à cet instant, mais qu'il fit disparaître en un battement de cil lorsqu'il fut temps de commander.
Son cocktail avait été le bon et il n'en fut que ravis de la voir le savourer.
"Je note le moindre de vos mots Mademoiselle Starling."
Dit-il en la taquinant, venant tapoter sa température de sa main gauche en la regardant. Son défi relevé et tout deux réhydrate il se dit que, il n'y avait pas que lui qui devait avoir à faire cela, alors proposant à ce qu'elle fasse de même pour le plat principal la voir acceptait avec joie ne pouvait lui apporté que satisfaction et curiosité.
On pouvait dire que cela l'amusait et c'était assez visible. Observant la jeune femme réfléchir et se plonger dans son défi avec ferveur, Karl ne pouvait s'empêcher de sourire, voir même de rire sous ses mimiques des plus craquante. Puis au bout de quelques minutes, le choix tomba et quel choix. Une sacrée commande tombait et apparemment,même le serveur était encore surpris par tout cela, mais il finit par hocher la tête et repartir en cuisine.
Karl lui, attendaitbpatiement, ayant hâte de découvrir ce qu'elle mijotais. Les plats arrivé, il l'observa attentivement se mettre en œuvre sur la commande jusqu'à arri et à un plat des plus simple, mais des plus bon.
" Juste a voir tout cela je pourrais dire que votre defi et deja reussi."
Dit-il sincèrement se disant qu'ils allaient sûrement se régaler. Il se recoiffe un instant, puis baguette en main la regardaitbdz nouveau dans les yeux.
"Bon appetit."
Et sur ce il se mit à goûter à sa préparation, laissant quelque seconde de silence, manquant de se brûler la langue au passage avant de donner son verdict final.
"Parfait."
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Le regard troublé, la jeune femme regardait l’homme en face d’elle qui se voulait rassurant en lui donnant de l’espoir qu’un jour tout ça sera finit car toute chose avait un un début et une fin. Elle sourit doucement à ses mots en le regardant, affichant un petit sourire qui avait envie de croire en ces paroles, qui espérait que tout cala puise être possible un jour « Je… Je… J’ose espérais en cela alors… » dit-elle d’une petite voix en le regardant avec ses prunelles qui tremblait légèrement a cause de toutes les émotions qu’elle venait de traverser puis elle ferma doucement des yeux en hochant la tête.
Puis après ce moment fort en émotion, ils avaient repris leur petit jeu et ce fameux contrat qui les lier maintenant revenait sur le tapis pour y ajouter de nouvelles conditions et forcément une augmentation de tarif qui fit rire doucement la demoiselle aux jolis yeux de braises. Quand le barman vint dire que cela valait tout l’or du monde se demandant même si il devait pas mettre plus en la regardant en coin avec un sourire de renard, la jeune femme se mit de nouveau à rougir et avoir le cœur qui s’emballait. Ces mots dans leur petit jeu venait de la troubler, agréablement, elle souhaitait au fond d’elle qu’ils soient vrais même. Elle détourna le regard quelques secondes en ayant les joues rouges avant de venir reposer son regard sur lui en affichant un doux sourire malicieux à son tour malgré le rouge qui ne quittait pas son joli visage de porcelaine « Hoooo, vous souhaitez être plus généreux pour être sûr de mon exclusivité dévouée ? » demanda t-elle en le taquinant.
Tandis que ses lèvres touchaient le doux breuvage qu’elle savourait avec douceur en le dégustant doucement, elle se mit de nouveau à avoir le cœur qui recommença à taper sur des tambours et le rouge qui s’invitèrent sur son doux visage alors qu’elle entendit les mots de Karl et sa main gauche sur la sienne qu’elle avait laissé sur la table en tenant son verre d’une verre. Elle était troublée, ho oui, par le barman et son jeu qui ne lui déplaisait pas, au contraire, elle appréciait même, trouvant ça tellement agréable. Elle posa doucement ses lèvres sur le bord du verre en le regardant, toujours le rouge au visage alors qu’elle serrait doucement sa main sur la table sous la sienne avant de prononcer quelques mots « Je… Je… J’en suis flattée Monsieur Neumann… » d’une petite voix timide alors qu’elle ne le quittait pas des yeux.
Après avoir passé la commande, la demoiselle attendit sagement que tout arrive à table, impatiente de pouvoir commencer à mettre son plan à exécution. Une fois que le serveur lui apporta tout ce qu’elle avait commandé, elle s’attela à la tâche et prépara avec grand soin et sérieux ce qu’elle avait mijoter dans sa tête : une soupe de nouilles udon avec une garniture de légumes accompagné de poisson. Elle se disait vu qu’il avait un péché mignon pour les ramens et leur garniture et qu’en plus il aimait le poisson, que cela pouvait peut-être lui plaire. Une fois qu’elle finisa la préparation et le servit en premier en lui souriant tout en donnant de rapides explications le tout en souhaitant que ça lui plaise, elle se rasit pour s’installer à table puis elle se mit doucement à sourire avec un regard pétillant en hochant doucement de la tête en entendant les mots de Karl sur la réussite de son défi « J’ose espérer que oui… Mais j’attendrais votre verdict final sur la réussite ou non de ce défi. » dit-elle doucement amusé en prenant les baguettes.
Elle hocha doucement de la tête pour faire une petite salutation à la japonaise pour lui souhaiter un bon appétit également en le remerciant « Bon appétit également. » avant de souffler doucement sur les nouilles entremêlé au poisson avec les légumes qui étaient à bonne température voir peut être un peu trop même. Avant de les goûter, elle attendit son verdict en le regardant, les quelques secondes de silence lui parurent presque une éternité, se demandant s’il aimerait ou non ce plat. Et quand elle entendit les mots de Karl, elle eut son regard qui s’illumina en affichant un joli sourire, heureuse d’entendre que ça lui plaît et touchée par son compliment lui disant que c’est parfait, ce qui la fit rougir en lançant son cœur dans une nouvelle série de battement ce soir « Me…Merci… Je… Je suis heureuse que cela vous plaise Monsieur Neumann… » dit-elle en rougissant davantage en lui souriant tendrement avant de fermer les yeux et souffler de nouveau sur ce qu’il se trouvait entre ses baguettes et du goûter doucement sans se brûler avec un joli sourire aux lèvres, aux anges que ça lui plaise.
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Karl continua de garder un peu plus son sourire mutin son regard de renard, tandis qu'elle mordait à la discussion sans queue ni tête du contrat.
" Je suis assez expérimenté dans le domaine de la négociation, je sais lorsqu'il faut se montrer généreux ou au contraire, lorsqu'il faut être un peu plus ... dur en affaire."
Il se mit après cette phrase à se placer de face, les mains jointes sur la table, son regard perçant le sien en la regardant de toute sa hauteur, jouant volontairement de sa taille en cet instant, ajoutant dans son amusement
" Et je sais reconnaître une affaire que je ne dois pas laisser glisser entre mes mains."
Cette conversation n'avait aucun sens, mais il ne savait pas pourquoi, cela lui faisait passer un agréable moment, cela lui rappelait l'ancien temps, cela lui faisait laisser ses soucis de cotés. Après tout cela, il reprit un présence plus amicale, plus relaxé, reprenant le cours de leurs activités. Le défi bien lancé, le demoiselle avait mis du temps pour choisir, mais, au final, elle avait réussi à trouver quelque chose de très intéressant.
La regardant préparer le repas avec attention, Karl en avait déjà l'eau à la bouche, mais il se retenait de montrer quoi que ce soit, sinon cela n'aurait pas été si amusant. Au moins, il avait put voir qu'elle ne mentait pas sur ses talents de cuisinière, même si certes, tout avait été préparé par les cuisiniers du restaurant, le mélange qu'elle avait choisi et la préparation qu'elle faisait en montrait assez pour savoir qu'elle n'y allait pas au hasard et au petit bonheur la chance.
Les plats prêt, il savait déjà qu'elle avait réussi son défi et n'avait pas hésité à le luit dire, venant lui souhaiter un bon appétit pour finalement, copier sa gestuelle avant de commencer le repas. Et cela était délicieux à ses yeux, mais surtout à ses papilles, savourant tout ce qui se trouvait dans son bol.
" Il n'y a pas de quoi. On m'a souvent appris qu'il était bien dire dire quand les choses sont mal faite, mais de ne pas oublier de faire aussi remarquer lorsque le contraire arrive."
C'était son père qui lui avait dit cela, enfin, qui le surtout qui le répétait assez souvent à sa mère, qui elle était bien plus strict, elle qui avait besoin de lui pour moins être constamment embrigadé par l'étiquette de la noblesse et se détendre un peu. Le repas était donc bien lancé et les mots manquait quelques peu, trop occupé à savouré tout cela, même si, de temps à autres, il valait mieux qu'il s’arrête pour ne pas se brûler. Reprenant une gorgée de bière, il ne manquait pas pour autant de faire attention pour voir si au moins la demoiselle à ses cotés passait un bon moment, alors qu'une pensée lui passa à l'esprit, venant doucement briser le silence du repas.
" Je m'excuse si cela est déplacé, mais, je suis assez curieux, a quoi ressemble l'endroit où vous avez grandi ? "
Il était curieux de le savoir, se demandant si tout les suédois avez le même teint enneigé qu'elle, curieux d'en connaître un peu plus, n'étant jamais parti très loin de cette ville et de la campagne environnante, il espérait au moins que cela ne ravive pas de mauvais souvenir chez elle.
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La jeune femme haussa doucement un sourcil quand le barman répondit qu’il était assez doué en négociation pour savoir quand il fallait se montrer généreux ou au contraire plus dur en affaire, le tout en se plaçant ensuite de face avec ses mains jointes qui le faisait presque ressembler à un mafieux en pleine négociation pour ensuite dire à la jeune femme qu’il savait reconnaître une affaire qu’il ne devait pas lui laisser glisser entre ses mains. La jolie albinos était troublée autant par sa performance que par son charme à ce moment-là, elle rougissa de plus belle en le regardant avec de détourner doucement le regard « Heu… Je… Je… » cherchant ses mots timidement, impressionné par cet homme qui ne la laissait pas indifférente puis elle ferma doucement les yeux avant de reposer doucement son regard sur lui, les joues rouges « Je… Il est évident que vous seriez fou de laisser passer la merveilleuse affaire que je suis. » lâcha t-elle en reprenant son regard malicieux en le regardant, revenant dans la partie en s’accoudant avec élégance sur la table en mettant une main sous son menton et lui faire face aussi en le regardant amusé « Et donc, dois-je conclure que le marché de mon exclusivité totale vous intéresse fortement Monsieur Neumann ? » demanda t-elle sur un ton taquin et séducteur à la fois en le regardant, amusé de ce petit jeu.
La soirée continuait à aller bon train puis ils en vinrent à dîner le plat que la demoiselle avait préparer avec ingéniosité en se servant de plusieurs plats du restaurant suite au défis de choisir un plat pour le barman. Elle fut ravie d’apprendre qu’elle avait relevé le défi et qu’il appréciait, cela la fit rougir sous ses compliments et sourire avec tendresse en le regardant, heureuse que ça lui plaise vraiment. Quand elle le remercia des compliments qu’il lui faisait, il lui répondit qu’il n’y avait pas de quoi et qu’on lui avait appris qu’il fallait dire quand les choses étaient mal faites mais aussi le contraire, ce à quoi elle hocha doucement de la tête « Je suis tout à fait d’accord avec vous, mon père disait la même chose : pour lui, il fallait savoir reconnaître les efforts des autres plutôt que leurs erreurs, car on n’évolue pas avec des reproches de ne pas avoir réussi mais au contraire, il fallait des encouragements quand on n’y arrivait pas et des félicitions quand on réussissait. » dit-elle avec tendresse en se rappelant de son père qui l’attraper dans ses bras en disant à sa mère que ce n’était pas en rouspétant leur fille qu’elle allait mieux retenir ses leçons et qu’elle pourrait la féliciter d’avoir au moins réussi quelque chose. La mère de la jeune fille était un peu stricte et n’était pas douée en pédagogie alors que le père lui était plus naturel et très pédagogue, ce qui était assez amusant à voir car c’était un vrai contraste qui ne s’arrêtait pas que là, ils étaient également différentes physiquement, de caractère jusque dans leur spécialités scientifique.
Rubis était heureuse, elle affichait un joli sourire à ses lèvres et avait un regard des plus tendre, encore plus qu’à la normal, elle resplendissait de bonheur, ravie de l’ensemble de la soirée car elle passait un agréable moment dont elle ne voulait pas qu’il se termine même tellement elle se sentait si bien en la compagnie du barman. Doucement, elle dégusta son repas avec une élégance impressionnante puit elle vint délicatement prendre son verre pour l’apporter à ses lèvres boire une gorgée en fermant les yeux. Quand elle entendit la voix de Karl s’excusait en lui demandant à quoi ressemblait son pays car il était assez curieux, elle ouvrit doucement les yeux et retira ses lèvres du verre en le regardant. La jeune albinos esquissa un doux sourire en secouant la tête à la négative « Je vous en prie ne vous excusez pas, ce n’est absolument pas déplacé, surtout si c’est vous qui le demander. » dit-elle avec douceur en le regardant « Alors… j’ai grandi dans une petite maison en bois dans une grande vallée, entourés d’arbres et verdures à en perte de vue ainsi que de grandes montagnes que l’on apercevait à l’horizon où on allait souvent avec mes parents pour se rendre sommet admirer les étoiles et les aurores boréales. Il y avait aussi de grands lacs, des fleuves et des cascades mais qui se situaient plus dans les montagnes. La température là bas est différente d’ici, on a pas des pics de chaleurs comme ici, le climat est plutôt tempéré et bien sûr il y a souvent de la neige, la Suède est connue pour ses paysages enneigé et ses montagnes ne l’oublions pas. » dit-elle en riant doucement avant de reprendre « Mmmmmh… Que dire d’autres ? Les gens là bas sont tous très pâle comme moi, même si pour ma part je suis un peu plus pâle qu’eux tout comme mon père l’était également. Il y a beaucoup de gens avec des cheveux blond mais un blond vraiment très clair. Il y a aussi quelques bruns comme vous mais la majorité sont des blonds. Pour ma part je n’ai jamais vu d’autres personnes avec la même couleur de cheveux que moi là-bas ou celle de mon père qui lui avait des cheveux d’un rouge flamboyant. Et avec ça il avait des yeux rouges d’où ma couleur de yeux que je tiens de lui. Et ma mère, elle, elle ressemblait vraiment à une vraie suédoise avec ses cheveux d’un blond si pâle et ses yeux d’un bleu clair perçant qui était… Maintenant que j’y repense, absolument hypnotique. » termina t-elle en fermant doucement les yeux en se remémorant le visage de ses parents, dont elle parlait au passé, ce qui signifiait qu’ils étaient sûrement plus de ce monde.
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Karl pensait avoir trouver une petite faille à la contenance de la jeune femme. Elle avait de la répartie, ça oui, mais plus le petit jeu continuait, plus il avait l'impression qu'elle avait du mal à se relancer. Certes, elle y arrivait toujours, comme à l’instant de vanter de nouveau ses mérites, mais, la voir bredouiller en cherchant ses mots était des plus adorable aux yeux du barman. Mais la suite était tout autre. Reprenant de sa contenance, la jeune Rubis sortait ses atouts, un regard séducteur et une position joueuse, accoudé sur la table, Karl ne put que rire intérieurement de cela, se disant que oui, elle devait vraiment faire chavirer beaucoup de cœur et qu'il n'était pas à l’abri de ses effets.
Sous sa question sur son exclusivité, Karl se penchant un peu en arrière dans sa chaise, venant poser ses mains sur le bord de la table, bien à plat sur le bois de celle-ci, il fit semblant de réfléchir, prenant une voix détaché en répondant
" Mmmmh, cela m’intéresse oui, mais une personne sensé, dans ce genre de contrat, voudrait d'abord savoir qu'elle en est le prix demandé avant de signer quoi que ce soi."
C'était d'une logique imparable, on ne signe pas un contrat sans en connaître tout les termes, le diable avait déjà bien assez de facilité à gagner des contrats à son avantage, alors emplir le monde de personne sans sens de la survie ne serait qu'un plaisir pour lui.
Après toute cette discussion le repas fut fin prêt et se passait à merveille, profitant de poisson, de légume et de nouilles des plus délicieux, le tout en une compagnie des plus agréable. Cela lui faisait un bien fou, cette impression de ne plus être, ne serait-ce que pendant un cours instant, un objet rapporté dans un endroit qui n'était pas fait pour, une craquelure sur une peinture, une note de trop sur une partition. Bien sur, curieux comme il l'était et voulant profiter pleinement de son repas, il se servie d'une petite pause pendant ce dernier pour demander à la demoiselle comme était son pays, plus précisément, là où elle avait grandi.
Et la réponse qu'elle lui donna ne put que lui faire plaisir. De la nature, des paysages magnifique. Karl était pendu aux lèvres de la jeune femme, absorbant chacun de ses mots. Concentré, son visage était des plus neutre, il ne souriait pas, ne présentait qu'une expression légèrement concentré en l'écoutant, continuant ainsi lorsqu'elle se mit à parler des gens de son pays, ainsi que de sa famille. Karl notait donc qu'elle était plutôt unique, lui qui n'avait jamais vue de personne comme elle dans ce monde, une perle rare en somme se disait-il.
Lorsqu'elle eut fini, il se redressa pour se tenir de nouveau droit sur sa chaise, s'étant rendu compte qu'il s'était légèrement avancé pour mieux l'écouter inconsciemment. Puis, son regard se leva vers l'angle séparant les murs du plafond, se mettant à visualiser tout ce que la jeune serveuse venait de lui dire. Un sourire nostalgique vint percer son visage à cet instant, puis, son regard redescendit sur elle, venant lui dire.
" Ce doit être vraiment magnifique, cela me rappelle chez moi."
Beaucoup de point commun avec son Duché se trouvait dans la description qu'elle lui avait donné et cela ne pouvait que le transporter, ne serait-ce qu'une cours instant, sur ses terres natal. Sur ce, il se remit à manger, ayant balayé tout idée de parler de la famille de la jeune femme. Il avait bien entendu le ton utilisé pour parler de, le fait que se soit au passé, elle n'avait pas besoin d'en dire plus pour qu'il comprenne.
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Rubis attendait la réponse de Karl avec un petit sourire aux lèvres et un regard séducteur et amusé, accoudait avec élégance et charme sur le rebord de la table. Elle haussa doucement un sourcil en regardant le barman se pencher en arrière dans sa chaise puis elle suivit du regard des mains se poser sur le rebord de la table avant de reporter ensuite son regard sur lui quand il parla. La jeune femme esquissa un sourire amusé par sa réponse et s’amusa à changer de main pour prendre appuie avec sa tête « Mmmh… Le prix, oui, le prix… Je dirais que… Votre prix sera le mien. » dit-elle d’une petite voix séductrice en prenant appuie sur ses deux mains, bien accoudés sur la table, face au barman qu’elle regardait droit dans les yeux avec un regard pétillant des plus charmeurs, jouant le jeu à fond en y prenant beaucoup de plaisir.
La soirée était agréable, tout se passait très bien, ils discutaient et plaisanter ensemble, ils mangeaient et buvaient le tout pimenter par des petits jeux encore sous forme de défis puis ils continuaient à discuter et à se découvrir. La jeune femme aux cheveux de neige était sous le charme de la soirée comme du barman, elle vivait un moment des plus agréable de sa vie, le premier même depuis son enfance en faite. Cette soirée était absolument magique à ses yeux, c’était peut être naïf mais c’est ce qu’elle ressentait, se faisant la réflexion que la vie devrait être toujours comme ça et les rêves aussi d’ailleurs. Puis vint ensuite le temps de parler de l’endroit où avait grandis Rubis qui n’avait pas hésité un seul instant à conter avec tendresse et nostalgie son ancien chez elle digne d’un conte de fée et paysage de carte postale, parlant également des gens qui l’habitaient et de ses parents, dont son père qui était tout aussi particulier qu’elle physiquement comparer à l’apparence des suédois. Elle se rappela leur visage en parlant d’eux, la rendant un peu nostalgique mais heureuse de se rappeler d’eux, de parler d’eux même, car elle en avait pas vraiment l’occasion et ne se confiait à personne, ayant peur qu’on puisse remonter jusqu’à une partie de son passé qu’il l’avait amené à fuir son pays pour venir ici au Japon. Mais avec Karl c’était différent, elle avait confiance en lui et avait l’impression qu’elle pouvait tout lui dire, ou presque car elle avait toujours peur si elle parlait de cette partie de son passé qu’il deviennent différent avec elle ou pire qu’il ne lui adresse plus la parole et l’abandonne et ça, ça l’effrayait cette potentielle possibilité.
Entendant les mots du barman, elle ouvrit doucement les yeux en le regardant avec tendresse alors que ses jolis yeux rouges semblaient pétillaient de mille feux après avoir parler de tout ça. Elle le regardait sourire, il était si beau et son cœur se mit de nouveau a battre à milles à l’heure rien qu’au contact visuel de Karl à qui elle répondit d’un petit hochement de tête. Puis pendant qu’elle replongeait ses baguettes dans le bol de nouilles pour en manger avec délicatesse elle pencha doucement de la tête « Je… Si ce n’est pas indiscret, est-ce que vous pourriez à votre tour m’en dire un peu plus sur l’endroit où vous avez grandi ? Je suis tout aussi curieuse que vous… » dit-elle d’une douce voix en le regardant avec toujours sa petite tête penché qui le regardait tendrement.
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" mon prix sera le votre ? mmmmh, je vais donc y réfléchir."
Finit-il par dire pour conclure cet échange, gardant un regard digne d'un négociant peu scrupuleux prêt à profiter d'une offre beaucoup trop alléchante. Mais il fallait bien passer à autre chose, et cette autre chose était leurs boissons et leur repas.
De la bonne humeur, de bon plat, une présence des plus agréable, Karl ne demandait rien de plus que ce qu'il vivait à cet instant, c'était beaucoup plus que tout ce qu'il avait vécu ces dix dernières années et cela lui faisait un bien fou. Ponctué de discussion entre quelques bouchées succulente de ce délicieux repas, le sujet c'était tourné sur le pays d'origine de la demoiselle, d’on la description ne fit que tirer le barman vers son ancien chez lui.
Peut être l'avait elle remarqué, c'était même fort probable d'ailleurs, ce regard de nostalgie et de manque et c'était sûrement pour cela qu'elle lui demanda de lui en parler. Karl s'en trouva un peu gêner, venant se gratter la nuque en regardant ses jambes, un léger rire crispé sortant de sa bouche avant de soupirer. Il releva son regard vers l'horizon, évitant le regard de la demoiselle avant de répondre
" Et bien, il y a pas mal d'habitation, mais aussi des champs à perte de vue, des plaines verte presque toute l'année des forets à s'en perdre et à ne plus pouvoir en sortir. Pas très loin de là, des plateaux montagneux surplombe des vallées, séparé par des rivières. Le climat est moins chaud qu'ici et il arrive souvent qu'à la saison des neiges ont doit se mettre à plusieurs pour dégager les routes. " Il fit une petite pause pour boire une gorgée de bière, se retrouvant à finir son verre avant de reprendre " Je vivais dans une grande maison avec toute ma famille, mon père, lui était chauve, il gardait constamment une moustache et l'on disait souvent que c'était pour compenser sa calvitie, ma mère, elle était de la même couleur de cheveux que moi. Lui était plutôt petit et assez musclé, elle très grande et élancé, elle avait un regard qui pouvait transpercer n'importe quoi, alors que mon père avait un sourire qui pouvait calmer n'importe qui."
Il la sentait, cette bête en lui, ce démon qui le rongeait, cette chose que l'on appelait culpabilité, il la sentait gratter racler et mordre son cœur, se retrouvant à se mordre discrètement l’intérieur de la joue pour se contenir.
" j'ai trois frères et une sœur, tous plus jeune que moi. De vrai casse pied plus énergique que le soleil lui même."
Il se mordait plus fort sa joue, sentant ce léger goût métallique commençant à s'infuser sur ses papilles, alors que, s'il l'avait put, sa main gauche se serait refermé à s'en faire blanchir les phalanges. Il s'était bêtement demandé à cet instant s'ils allaient bien, quel age cela leur faisait aujourd’hui, mais, tout ce temps passé et la raison de sa présence dans ce monde ne lui laissait que penser une chose, c'était des questions totalement futile, et pourtant, il n'arrivait pas à s'en débarrasser.
Il se secoua les puces mentalement pour ne pas rester comme un idiot ainsi et força un sourire poli pour la demoiselle qui n'avait pas à subir ses états d’âme.
" Je vous prie de m'excuser, j'ai un peu trop dérivé dans mes pensées. "
Puis, pour faire passer cette boule étouffante, ce démon et ce dégoût de lui même, il se mit à boire un peu de soupe, soupirant intérieurement de sa stupidité. Ensuite, histoire de ne pas laisser la jeune femme dans une mauvaise ambiance, il reprit la parole.
" Bon, nous n'y somme pas encore, mais, étant donné que nous avons tout les deux rempli un défi, il va falloir réussir à trouver comment désigner celui qui devra choisir le dessert."
Dit-il en reposant son bol, la regardant dans les yeux avec un sourire discret.
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La jeune femme haussa doucement un sourcil à la réponse du barman avant de faire un petit mouvement de tête pour dire qu’elle était d’accord qu’il réfléchisse tandis qu’elle relevait doucement sa tête et se redressa ensuite pour s’installer contre sa chaise, le regardant avec un petit sourire taquin et satisfait de ces négociations qui n’étaient que partie remise.
La soirée continua de se dérouler dans cette atmosphère agréable dans laquelle s’était retrouver le barman et la serveuse, de la sortie aux urgences en passant par la pharmacie jusqu’à la balade dans le parc qui les avaient amener ensuite ici, et dont il semblaient tout deux ne pas avoir envie que ça finisse. Les échanges furent de tout part mélangé à quelques plaisanteries et jeux dans lesquelles la jolie albinos et le séduisant brun prirent grand plaisir à participer, le tout entouré d’un bon repas. Puis la jeune femme avait parlait de son pays au barman a qui elle retourna avec douceur la question, sachant à en savoir plus sur lui, remarquant son regard nostalgique en effet, qui avait piqué sa curiosité de découvrir d’où il venait puisqu’il semblait ressembler au sien. Et elle se disait aussi que peut être en parler lui ferait du bien vu la nostalgie qui avait traverser son regard mais aussi son si beau sourire.
Rubis regarda chaque réaction du barman après sa question, penchant doucement de la tête, se demandant si elle n’avait pas peut-être poser une question trop indiscrète. Puis il prit enfin la parole et commença à lui raconter comment c’était chez lui, regardant ailleurs. La jeune femme l’écouta avec grande attention et le regarder avec tendresse, se faisant la réflexion que cela ressemblait à chez elle et que ça avait l’air tout aussi magnifique. Après il lui parla de sa famille, de sa mère et son père qui étaient aussi différents que ces deux parents à elle, ce qui la fit sourire intérieurement, puis elle apprit qu’il avait des frères et une sœur dont il était l’aîné, ce qui expliquait peut être son côté si protecteur et prévenant. Elle avait remarqué que tout le long de son récit le barman avait garder son regard ailleurs, regardant au loin. La jeune femme se demandait si il se remémorait des souvenirs en parlant de tout ça ou est-ce que ça lui faisait du mal d’en parler peut être ? Elle s’en voulait un peu de lui avoir poser la question, elle ne voulait pas le faire souffrir en lui faisant parler de tout ça.
La jolie albinos qui se faisait un peu d’inquiétude pour le barman face à elle ouvrit de grands yeux quand il s’excusa d’avoir dérivé, elle cligna plusieurs fois des yeux avant de sourire avec tendresse en fermant les yeux en secouant la tête à la négative « Ce n’est rien, vous n’avez pas à vous excusez. Vous pouvez dériver autant que vous le désirez avec moi, je serais là pour vous écouter si vous le souhaitez. » dit-elle avec une douce voix en rouvrant les yeux en le regardant avec tendresse et compassion.
Tandis qu’ils étaient pas loin de la fin de leur repas, après cette petite séance nostalgique pour eux deux, Karl souleva la question de savoir lequel d’eux deux allait choisir le désert vu qu’ils étaient tout deux à égalité. Rubis pencha doucement sa tête après posé délicatement son bol puis elle mit un doigt sur sa bouche en souriant avec malice au barman « En effet… Comment allons nous faire pour savoir lequel de nous aura donc ce grand plaisir ? » dit-elle avec amusement en le regardant, s’accoudant de nouveau sur la table de manière séductrice « Auriez-vous une petite idée sur la question très cher Monsieur Neumann ? » demanda t-elle avec un petit sourire charmeur et un regard pétillant de malice de nouveau pour ce nouvel défi.
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Il ne se serait pas imaginé de se retrouver ainsi en parlant de sa patrie. On disait souvent que parler de ce qui nous fait mal nous délivre, mais là, c'était tout le contraire, cet exile, cette impuissance, ce vide et le fait d’être dans le total inconnu de ce qu'il advient de chez lui, de sa famille, mais aussi de son ancienne fiancée, regardant cette belle demoiselle à ses cotés, elle lui ressemblait beaucoup, son caractère s'en rapprochant presque autant que son apparence.
Ce démon ne le lâchait pas.
Mais il fallait qu'il l'enfouisse, il fallait qu'il le fasse taire, voir qu'il le terrasse, il n'en pouvait plus de lui. Pour le moment, là solution qu'il était en mesure de faire était de ne plus l'écouter, de le laisser déblatérer sans lui prêter une oreille. Après s’être excusé, la jeune femme se voulu rassurante, et Karl n'était pas un ingrat, cela le touchait et il s'en souviendrait, mais la fin de sa phrase lui fit avoir un rire triste.
" C'est gentil Merci, mais ..... Merci."
Sa voix était basse, douce, presque resigné. Il hésita à en dire plus pour lui faire comprendre qu'il ne pouvait pas en parler, mais même déjà cela, c'était en dire trop, c'était jouer avec ça curiosité et risquer ce qu'il ne voulait pas, ce lien agréable, ce seul lien avec ce monde qui n'était pas le sien. Finalement, il choisi le plus simple, passer à un sujet plus agréable pour ne pas gâcher la soirée de la jeune femme. Et ce sujet était de décider qui aurait à choisir leur desserts. Bien-sur, la jeune femme se prêta directement au jeu, mais apparemment, elle avait l'air de vouloir encore le tester, cherchant à jouer de ses pouvoirs pour sûrement le décontenancé. Il se mit à réfléchir un instant à ce qu'il pouvait bien trouver. Le regard vers le ciel, il laissa un instant de silence, puis, il eut une idée.
" Et bien, étant donné que le premier défi et le deuxième était porté sur nos talents respectif, est ce que, Laisser Dame chance et Dame hasard décider de celui qui devrait relever le défi ? "
Il dit cela en glissant sa main dans la poche de son pantalon, venant en sortir son porte feuille, rapidement, il vint glisser deux doigts dans une des poche du dit objet pour en sortir une pièce. Elle était argenté, légèrement usé mais bien entretenue, on pouvait y voir, d'un coté, le visage de profil d'un homme, la mâchoire carré, une couronne sur la tête, de l'autre, ce qui ressemblait à un pégase, le tout, entouré des deux coté d'inscription incompréhensible.
Accoudé à la table, il était penché vers elle, son visage à quelques dizaine de centimètres du sien, une main sur le bois et l'autre en l'air, la pièce coincé au bout de son index et de son majeur, le regard joueur en direction de celui de la jeune femme, un très fin sourire au lèvres, il ajouta
" Un simple .... pile ou face, à moins qu'une autre idée ne vous vienne et vous soi meilleure à vos yeux."
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La jeune femme regarda le barman avec douceur, se voulant rassurante pour lui dire qu’elle serait là si il avait besoin d’une oreille mais elle remarqua que cela n’avait pas l’air d’aider, bien au contraire, elle entendit bien dans son rire qui précéda sa réponse que ça n’allait pas puis elle remarqua l’intonation de sa voix et sa puissance qui avait baisé. Cela provoqua un pincement au cœur de la jeune femme qui avait de la peine pour lui car elle aurait tant voulu l’aider pour qu’il ne soit pas triste, elle aurait tant voulu pouvoir être un soutient comme il la était pour elle ce soir. Puis elle s’en voulait ensuite d’avoir poser la question, elle se disait qu’elle aurait dû se taire et tourner sa langue 7 fois dans sa bouche et réfléchir à deux fois avant de parler tout comme le disait sa mère quand quelqu’un disait quelque chose d’inappropriés ou des absurdités. Mais elle ne laissa rien paraître et continua de regarder avec douceur l’homme face à elle en hochant la tête doucement pour signifier qu’elle comprenait et respecter son choix. Il lui était évidement qu’elle n’avait pas besoin de lui dire que si il changeait d’avis elle serait là, son regard ainsi que son sourire en cet instant le disait mieux que des mots.
Puis on revint ensuite à nouveau une ambiance plus joyeuses et joueuse entre Karl et Rubis, cette dernière regardant accoudé de manière charmeuse le barman à qui elle avait demandé si il avait donc une petite idée sur comment les départager pour le choix final. Elle le regarda, curieuse et amusé, attendant une réponse puis elle ouvrit de grands yeux surprise pendant quelques secondes en entendant sa suggestion de laisser la décision au hasard et à la chance « Monsieur Neumann… Vous m’avez demander si j’étais une sorcière ou télépathe… Je pense que je peux vous retourner la question… Vous ne lirez pas dans mes pensées par hasard dites-moi ? » demanda t-elle avec sérieux au début de sa phrase avant de terminer en riant doucement amusé en regardant Karl dans les yeux. L’idée du hasard et la chance venait tout juste de lui traverser l’esprit au même moment que le barman en parla et cela la surpris de l’entendre dire ce qu’elle pensait, c’était à la fois étrange, amusant mais bizarrement agréable comme impression.
Voyant le barman sortir un portefeuille de la poche de son pantalon dans lequel il en sortir une pièce, la jeune femme fut intrigué quelques instant par la pièce, se demandant quelle type de pièce ça pouvait être car ce n’était pas des yens. Elle ne s’y connaissais pas en numismatique donc elle ne savait pas quelle type de pièce ça pouvait bien être mais elle se demanda si c’était une pièce du pays de barman peut-être, en tout cas elle remarqua qu’elle était bien conservée et qu’apparemment elle était joliement travaillée. Accoudé tout les deux à la table en étant particulièrement très proche, la jeune femme soutena le regard du barman en lui souriant amusé, attendant ce qu’il allait annoncé. Et une fois qu’elle entendit sa proposition, elle esquissa un doux sourire un peu charmeur « Cette idée me semble tout aussi séduisante que vous Monsieur Neumann. Je vous laisse choisir pour moi si c’est pile ou face alors. » dit-elle de sa jolie voix taquine avec douceur en regardant le barman avec ses jolis yeux rouges au regard taquin et séducteur dans ce petit jeu entre-eux.
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Il se mit à rire sous la remarque de Rubis, la main partant chercher son porte feuille, il ne put que lui répondre.
" Ce don le serait tres utile mais malheureusement, tout comme vous essayez de me faire croire, j'en suis depourvu."
Dit-il en continuant de la taquiner. La magie était aussi présente dans son monde natal que la nature elle même, mais ce n'était pas pour autant donné à tout le monde de la maîtriser, Karl n'ayant jamais eut de don son choix de vie l'avait mener à ne jamais la manipuler.
Sous cette réponse, il lui avait sorti une pièce de son porte feuille, un komodov d'argent. Présentant la pièce il lui fit comprendre la façon la plus simple de se départager par un classique, mais indémodable.
Karl ne put que rire en écoutant sa réponse, ayant un peu de mal à la croire. Il n'avait jamais été très doué avec les femmes, il n'avait vraiment cru ensemble capacité de ce côté là, à part pour une seule personne. Alors il avait bien du mal à croire qu'il était si séduisant qu'elle le disait.
Elle le laissait choisir pour elle, le laissant avoir un léger sourire en réfléchissant une fraction de seconde, puis lui dit.
"Très bien, la noblesse pour vous le destrier pour moi. "
Ensuite il lança la pièce en l'air, la rattrapant avant qu'elle ne se tombe sur la table, finissant par la poser sur le dos de sa main gauche avant de laisser apparaître le côté victorieux
" et c'est donc vous qui gagnez."
l'empereur leur faisait face. Rangeant ma pièce de nouveau dans son portefeuille et ce dernier dans son pantalon, il prit par la suite la carte des desserts en main, venant à réfléchir quoi prendre, mais encore une fois, Karl eut rapidement une idée de quoi commander, et cette fois, il n'aurait pas à composer.
" très bien, finissons tranquillement ce repas et le dessert est tout choisi."
Sur ses mots il se mit à finir à son rythme leur plat, préférant en même temps, laisser un peu de suspens pour s'amuser avec elle.
Le repas fini est le ventre bien plein, Karl se dit que, s'il avait été quelqu'un sans éducation, il aurait sûrement fait sauter la ceinture de son pantalon. Il regardait un instant la jeune demoiselle pour voir son état après ce délicieux repas, attendant qu'elle aussi est fini, puis commanda le dessert. Il avait choisi quelque chose qu'il pensait passer facilement après tout ça et qui plairait à la demoiselle, des moche glacé à la fraise.
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La jeune femme en entendant la réponse du barman face à elle se mit doucement à rire avec douceur en le regardant avec ses yeux pétillant de malice et son joli regard séducteur « C’est donc un heureux hasard toutes ces choses en commun alors Monsieur Neumann… Intéressant. » dit-elle d’une petite voix taquine en haussant un sourcil plein de sous-entendu en plaisantant toujours, très amusé par la situation et ce jeu très plaisant.
La tête légèrement penchée en entendant la réponse de l’homme face à elle, elle se mit doucement à rougir quand il décida de lui attribuer la noblesse et lui le destrier, cela la flatta qu’elle s’en senti touchée et gênée à fois, mais c’était gentil comme attention elle pensa. À ses mots elle hocha doucement de la tête pour signifier qu’elle était d’accord puis elle admira le spectacle du lancé de pièce qu’elle suivit du regard dans son envol jusqu’à son atterrissage dans la main du barman. Attendant patiemment en souriant, elle haussa doucement un sourcil quand la pièce fut dévoilé et elle esquissa un doux sourire amusé d’avoir gagné. Sous les mots de Karl à l’annonce de sa victoire, elle ria avec douceur en enlevant les coudes de la table et venant passer une main dans ses cheveux en guise de victoire, faisant virevolter ses cheveux dans l’air « J’ai l’impression d’avoir beaucoup de chances ce soir ou c’est peut-être vous qui me porter chance Monsieur Neumann ? » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant doucement amusé avant de le regarder avec un petit sourire taquin et séducteur en s’installant de nouveau bien sur sa chaise pour reprendre leur repas.
Doucement ils terminèrent leur repas, ayant apparement un rythme semblable pour le finir car ils prenaient leur temps. La demoiselle albinos mangeait avec délicatesse sans empressement, elle avait des manières et savait se tenir, pourtant elle n’était pas d’une famille noble mais en Suède l’éducation et les bonnes manières étaient importantes, en tout cas chez ses parents et à l’orphelinat où elle avait grandi également.
Délicatement du bout des doigts elle reposa avec douceur les baguettes sur le bol pour signifier qu’elle avait fini puis elle attrapa toujours du bout des doigts la serviette qu’elle tapota avec délicatesse sur ses lèvres avant de finir par la reposer sur la table bien pliée en fermant les yeux. Puis elle rouvra doucement les yeux et regarda le barman face à elle, en lui souriant avec douceur et un petit regard à la fois amusé et impatient, se demandant bien ce qu’il avait pu commander cette fois. La demoiselle ayant un faible pour les mochis, la glace ainsi que pour la fraise qui était son fruit préféré, il ne pouvait que faire mouche avec ce choix qui ne pouvait que la conquérir davantage.
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Karl riait sous ses mots, venant répondre simplement et le plus décontracté possible
" Le hasard fait souvent bien les choses comme on dit. "
Oh il le voyait bien ce regard séducteur de sa part, il ne pouvait pas le nier et il fallait vraiment être aveugle pour ne pas le voir. Elle était belle, vu son regard, elle le savait et elle devait faire tourner beaucoup de tête sur son passage. Karl se mentirait à lui même s'il ne s'avouait pas que cela lui faisait un certain effet, mais il se disait surtout qu'il avait de la chance de ne pas être tombé sur elle bien plus jeune et encore plus chanceux qu'elle ne soit pas mal intentionné, sinon il n'aurait pas donné cher de sa peau, ni de celle de bien du monde autour d'elle.
Le repas s'approchait doucement de sa conclusion alors, un nouveau petit jeu fut lancé, celui d'un simple, mais efficace pile ou face, qui, fut du coté de la jeune demoiselle, laissant le barman choisir leur dessert.
La nouvelle remarque de la demoiselle ne put que l'amuser, car si il portait bonheur à quelqu'un c'était au moins çà, se disait-il.
" J’espère alors qu'elle restera avec vous pendant un bon moment alors."
Ajouta t-il en venant poser la carte des dessert sur la table, ayant déjà choisi quoi demander au serveur. Le repas toucha bien à sa fin et l'estomac bien reput, il se disait que la jeune femme aurait put aisément passer pour une personne importante dans son monde. De bonne manière, une façon de se tenir à table digne, un langage approprié, il n'y avait pas grand chose à redire se disait-il. Son choix de dessert était des plus bienvenue, attirant le serveur poliment pour venir commander les mochi glacé à la fraise pour deux personne, la glace était parfaite pour combler les espace entre les aliments mangé durant ce repas.
Il ne fallut pas longtemps pour que le serveur revienne avec la commande, venant placer deux assiettes sur la table, une devant chacun d'eux.
"Et voila pour finir ce repas, j'ose espéré avoir visé juste."
Dit-il avec un sourire taquin, mais un regard inquisiteur et une voix joyeuse, attendant de la voir goûter à ce met, espérant avoir vu juste, même si une grande partie de lui en était convaincue.
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Quand la jeune femme entendit la réponse du barman elle hocha doucement de la tête en lui souriant pour dire qu’elle était d’accord avec lui et joli dicton, sur lequel elle était particulièrement bien d’accord en cette soirée en sa compagnie. Quand vint le moment de lancer un nouveau jeu pour décider de qui devrait s’occuper de la commande des déserts et que la jeune femme gagna au jeu du pile ou face, cela l’amusa qu’elle taquina l’homme face à elle sur la présence de la chance à ses côtés ce soit qui était peut-être dû à sa présence. Aux mots de Karl qu’il lui souhaitait que la chance reste avec elle longtemps, elle lâcha en le regardant avec des yeux pétillants de nouveau de malice « Si vous êtes dans les parages, elle devrait pas me quitter alors. Mais vu que vous allez sûrement conclure ce contrat, je suis sûre qu’elle n’est pas prête de me quitter. » en souriant doucement amusé en riant avec douceur en ne quittant pas le barman des yeux.
Puis la jeune femme regarda le serveur revenir vers eux qui prit la commande dont elle ignorait le contenu et en peu de temps qu’il ne le faut celui-ci était revenu avec cette dernière, posant une assiette devant chacun d’eux.
Rubis pencha doucement de la tête et regarda ce qui se présentait devant elle puis ses jolis yeux écarlates se mirent à pétiller d’admiration, bonheur et gourmandise à la fois quand elle vu les mochis glacés à la fraise. Elle adorait les mochis, la glace et la fraise, de plus les mochis glacés à la fraise était son désert préféré au Japon, elle ne pouvait qu’être aux anges en découvrant ce que Karl avait commandé. Entendant les mots du barman, elle releva doucement sa tête avec ses jolis yeux qui brillaient de milles feux et elle regarda avec tendresse « Je… Vous avez parfaitement visé Monsieur Neumann… C’est le désert que je préfère dans ce pays… Vous… Vous êtes vraiment extraordinaire… » dit-elle avec douceur et tendresse dans le regard, dans son sourire et dans sa voix. Puis avec délicatesse elle prit une cuillère et coupa doucement un morceau du mochi glacé, fermant les yeux en le dégustant avec une main sur sa joue, un sourire aux lèvres, visiblement très heureuse de ce désert que la barman avait choisis exprès pour elle.
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Son sourire s'élargit quand la jeune femme assise en face de lui chercha de nouveau à le flatter. Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'un sourd et, reprenant un ton totalement raccord à la situation, il répondit avec un regard en coin
" Nous verrons donc cela, Mademoiselle Starling."
Il appuya bien ses mots, surtout en prononçant son nom, ne la quittant pas des yeux non plus.
Et la suite n'en fut que meilleure, le défi lancé, il trouva bien rapidement quoi commander pour finir ce repas des plus copieux et délicieux. L’observant, tel un loup ou un rapace alors que le serveur arrivait pour leur donner leurs assiettes, il était aux aguets de sa réaction en découvrant ce qu'elle allait pouvoir manger. Et Karl ne fut pas déçu de ce qu'il vit s'afficher sur son visage, ses yeux pétillant et crépitant de plaisir que l'on aurait dit un feu d'artifice. Lorsqu'elle se mit à le complimenté, Karl ne put s’empêcher de rire légèrement, fermant les yeux un cours instant avant de lui répondre
" N’exagérons rien Mademoiselle Starling, je n'ai fait qu'une simple addition et une déduction, j'ai aussi eut de la chance qu'ils propose ce dessert ici."
Il n'allait pas se jeter des fleurs, ce n'était pas son genre et ce n'était pas non plus comme si la liste de dessert avait été immense, même si, le dessert en question lui était venue comme une évidence. Il la regardait, prendre sa cuillère avant de déguster un premier Mochi, voyant son visage de porcelaine s'illuminer de plaisir. Cela l'amusa beaucoup et il était ravis de la voir ainsi, de voir que cela lui plaisait. A son tour, il prit sa cuillère, mais à l'inverse de Rubis, il ne se mis pas à couper un premier mochi en deux pour commencer à le manger, à la place, il en fit glisser un entier dans sa cuillère, puis, vint le gober en entier, tel la gueule d'un loup avalant avec facilité un morceau de viande.
Bien-sur, il le regretta bien vite, ayant oublié ce qu'étais une glace, mais surtout à quel point cela pouvait être froid. Cela se vit très rapidement sur son visage, crispant son expression avant de venir se masser la tempe de douleur.
" J'avais oublié ce détail, je me fais toujours avoir, ma gourmandise me perdra."
Dit-il un peu en soupirant, attendant que le mal de crane parte. Il finit par rire de lui même, puis ajouta
" J'ai toujours trouvé la texture des mochi extrêmement étrange, mais les dieux seul savent que c'est sûrement mon dessert préféré de ce pays."
Il décida ensuite d'attendre un peu avant de cette fois, couper en petit bout le second qui l'attendait dans son assiette, il pouvait se faire avoir une fois, mais pas deux à la suite.
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La jeune femme regardait le barman avec malice en lançant qu’elle était sûre qu’elle aurait toujours de la chance de côté tant qu’il resterait près d’elle surtout avec la contrat qu’il allait conclure. En entendant la tonnation de la voix de l’homme face à elle dans sa réponse, sa façon d’appuyer les mots en appuyant bien sur son nom et son regard provoqua chez la femme le retour de ce léger rouge aux joues alors que son cœur se mit de nouveau à battre la chamade. Elle passa doucement une main dans son cou en le regardant un peu intimidé « Je… Heu… Oui bien sûr Monsieur Neumann. » dit-il d’une petite voix toute timide en le regardant avec ses joues rouges, ne le quittant pas du regard alors qu’elle continuait à passer doucement sa main dans son cou. Il semblerait visiblement que le barman avait réussi à prendre le dessus dans ce petit jeu et que la jeune femme n’était pas de marbre face à lui, en tout cas dans ce jeu.
Quand vint le temps du désert et que la demoiselle albinos découvrit la surprise que Karl lui avait réserver, elle en avait les yeux qui pétillaient de milles feux, visiblement aux anges en découvrant le divin désert qui était son préféré dans ce pays. Elle fut si émue et agréablement surprise qu’elle fit des éloges à l’homme face à elle, le tout en lui souriant avec tendresse. Entendant sa réponse, elle se fit la réflexion qu’il était plutôt du genre modeste et qu’il était douée pour faire des hypothèses, et de bonnes hypothèses surtout. À ses mots elle hocha doucement de la tête avec douceur en le regardant de son regard lumineux de bonheur avant de goûter le mochi glacé à la fraise qui était d’un délice que le bonheur se lisait sur son visage, il n’y avait pas de doutes pour son grand amour pour ce désert.
Rubis rouvrit les yeux après avoir savourer une première bouchée et regarda le barman attaquer son désert également. Elle haussa doucement un sourcil en le voyant prendre le mochi glacé entier, se faisant la réflexion que c’était peut être risqué mais qu’il faisait peut être partis de ces personnes insensible au froid puis elle ouvrit de grands yeux en le voyant avec un visage légèrement crispé avant de se masser la tempe. Et quand elle entendi les mots de Karl, elle se mise à rire doucement amusée avant de secouer doucement de la tête « Je… Pardon je ne me moque pas… C’est juste que… Je trouve ça amusant la façon dont vous l’avouer… Ça aussi un côté mignon… » avoua t-elle en arrêtant de rire et en souriant tendrement en rougissant un peu en le regardant, avant de détourner le regard quelques secondes et prendre une nouvelle bouchée du désert en relevant son regard vers lui avec toujours ses jolies joues rouges a cause de ce qu’elle venait de dire.
Penchant doucement de la tête en le regardant avec sa cuillère dans la bouche alors qu’il lui avoua qu’il trouvait la texture des mochis étranges mais que c’était son désert préféré ici, elle hocha doucement de la tête en enlevant délicatement la cuillère de sa bouche « C’est vrai que c’est une texture bien étrange… Ça ressemble à une petite brioche mais c’est bien plus mou et… étrange. » dit-elle en haussant un sourcil avant de rajouter « Mais si vous aimez tant que ça, sachez que je sais aussi les cuisiner car malheureusement je n’arrive pas à m’en passer. Ça sera un plaisir donc de vous en préparer si vous voulez… » dit-elle avec douceur en le regardant tendrement alors qu’elle reprenait une nouvelle bouchée de son mochis en entamant le second dans son assiette.
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Pour une fois depuis le début de la soirée, Karl avait réussi à gagner l'une de leur manche sans qu'elle n'arrive à reprendre la main. En était t-il satisfait ? Un peu, mais il souriait plus des mimiques que la jeune femme avait à ce moment là, la trouvant adorable.
Mais les choses changèrent, passant à autre chose d’intéressant, un dessert à la hauteur de leur repas. Karl avait eut les yeux plus gros que le ventre et l'avait payé assez rapidement. Se massant la tempe pendant un instant, il ne pouvait pas du tout lui en vouloir de rire à sa bêtise, souriant lui aussi, les yeux fermé momentanément le temps que la douleur passe en répondant doucement.
" Il vaux mieux en rire qu'en pleurer non ? "
S’arrêtant lentement de se masser, se demandant tout de même ce qui lui donnait un coté mignon en ne le comprenant pas vraiment, mais au moins, c'était positif, alors il n'allait pas cracher dessus. Il pris un peu de temps pour laisser sa tête se reposer, venant avouer son péché mignon pour les mochi.
" Très étrange oui."
Dit-il sur un ton rieur, reprenant sa cuillère en main alors qu'elle décrivait à la perfection ce dessert, surtout la texture indescriptible de la version non glacé. Encore une fois, la jeune femme ne put se retenir de montrer sa gentillesse, lui avouant cuisiner aussi ce genre de met, car apparemment elle en était accroc. Karl ne put que s'en amuser, venant couper en deux un de ses mochi pour en manger la moitié, avalant d’abord ce morceau avant de lui répondre sur un ton d'abord joueur
" Vous savez qu'il est dit que la gourmandise est un vilain ?"
Il ne croyez pas du tout en cette phrase, même si cela pouvait devenir un travers, il ne voyait pas en quoi se faire plaisir pouvait vraiment nuire, seul les excès peuvent le faire. Puis, son ton changea, pour quelque chose de plus sincère
" Vous savez, ce serait avec grand plaisir, mais, je vais commencer à avoir l'impression de profiter de vous."
Ce n'était pas vraiment une blague, entre le fait de prendre son temps d'accepter qu'elle lui fasse de temps en temps des plats, de jouer peut être un peu trop avec le feu, alors prendre encore plus de son temps alors qu'à coté, il n'avait pas grand chose pour équilibrer, c'était l'impression qu'il avait. Il n'avait jamais été un assisté, il s'était toujours battu pour tout, alors il avait un peu cette impression à ce moment là. Son regard n'était pas en colère, ni triste, seulement sincère, la regardant droit dans les yeux.
" Ce n'est vraiment pas quelque chose dont je veux avoir le sentiment."
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La jolie albinos regarda avec un sourire amusée et attendrie le barman qui faisait la malheureuse expérience d’avaler de la glace trop rapidement en bouche. Elle ria doucement amusé en le regardant après s’être excusé de rire à ses dépend puis elle pencha doucement la tête quand il répondit qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer, ce à quoi elle répondit en redressant sa tête dans un hochement de tête pour lui dire qu’elle était d’accord avec lui avant de rire de nouveau doucement amusé puis de nouveau s’excuser en faisant un petit signe de tête désolée.
Après que le barman est avoué que son péché mignon au Japon était les mochis mais qu’ils trouvait leur texture étrange, la jeune demoiselle ne pu qu’approuver ces dire affirmant elle aussi qu’elle trouvait cela étrange alors que ça ressemblait à une petite brioche. Puis un sujet en amenant un autre, elle lui avoue avec douceur qu’elle en cuisine également car elle en raffole et c’est tout naturellement dans sa gentillesse qu’elle lui proposa de lui en confectionner si il le souhaitait. Entendant les premiers mots de Karl qui lui rappelait que la gourmandise était un vilain défaut d’un ton taquin, elle hocha doucement de la tête pour lui répondre « En effet j’ai déjà entendu cela quelque part… » dit-elle en faisant une petite moue qui réfléchit alors qu’elle savoura doucement une bouchée de mochis glacé avant de poursuivre « Mais… Personnellement je pense que se faire plaisir n’est pas si vilain que ça… C’est plus l’excès à outrance qui est vilain pour ne pas dire dangereux. » dit-elle en haussant un sourcil, mettant sa cuillère vide sur ses lèvres en ayant toujours son sourcil en l’air alors qu’elle regardait sur le côté.
Ensuite elle reporta son regard sur le barman face à elle et en quelques secondes elle remarqua un léger changement dans sa voix quand il lui répondit. Rubis l’écouta sans interrompre, l’entendant lui dire que ça serait avec plaisir mais qu’il ne voulait pas profiter d’elle. Les yeux dans les yeux, elle le regarda, voyant son regard sincère, se demandant si elle avait dit quelque chose qui aurait pu le blesser et dans réfléchir elle posa sa cuillère dans son assiette avant de poser ses deux mains sur la sienne qui était de libre sur la table « Mais vous ne profitez pas de moi, je vous assure. Je… je… Je ne veux pas que vous pensez ça… » dit-elle en le regardant avec douceur et sincérité en ayant toujours ses mains sur la sienne « Je vous propose ça de bon cœur, car ça me fait plaisir, vous ne profitez point de moi ou de je ne sais quoi… Cela me fait plaisir de pouvoir vous préparer quelque chose... Puis… j’ai aussi très envie de vous faire plaisir par ailleurs… » dit-elle en le quittant pas des yeux avec une voix douce et un regard tendre empli de sincérité, toujours avec ses mains posées sur la sienne.
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Elle continuait à jouer les sorcières, répétant ce qu'il pensait, il venait à la regarder en continuant de suspecter qu'elle avait bien des dons. Il se mit à penser à un chiffre, quarante deux, totalement au hasard au cours de ses pensés, pour voir si elle pourrait y réagir.
" Nous somme bien d'accord sur ce point "
Dit-il en souriant pour suivre son affirmation sur la gourmandise. Mais la suite de la conversation se mit à être moins légère, car, Karl commençait à avoir le sentiment qu'il l’influençait sans le vouloir et qu'il allait se retrouver à profiter de sa gentillesse. Ne voulant pas que cela arrive, il préféra être franc et le lui dire, au moins, si c'était le cas, cela couperais sûrement cours à tout cela et il aurait la conscience tranquille.
La réaction de la jeune femme arriva doucement, la voyant poser ses mains sur la sienne, sa main gauche resté posé sur la table. Il ne ressentait pas ses mains, il ne ressentait ni la chaleur de sa peau, ni la douceur de ses doigts sur cette main métallique, mais le seul fait de savoir ce contact était suffisant pour qu'elle ait toute son attention. Sa droite, elle, tenait sa cuillère, tout juste posé dans son assiette, son regard fixé dans le sien en l'écoutant.
Un très léger sourire passa sur le bord de ses lèvres, fin, fugace, sous ses mots tendre qui le touchait, venant, poser un instant sa cuillère pour lui répondre.
" Cela me touche vous savez, mais c'est souvent ainsi que les gens ce font avoir, disant agir par eux même, par pur envie, alors qu'il sont simplement ... comment dire ..... " guidé " par les autres. Je m'en voudrais que cela vous arrive."
Être une marionnette sans s'en rendre compte, ce n'était pas quelque chose qu'il voulait qu'elle soit, elle lui paraissait mérité mieux. Puis, reprenant sa cuillère, il prit un nouveau morceau de mochi, la glace en son cœur commençant à fondre lentement, puis commença à porter cela à ses lèvres, s'interrompant en riant doucement sur une de ses pensées, hésitant un instant de lui en parler, se disant que cela risquait de la gêner, mais il trouvait cela amusant et était curieux
" Si je n'étais pas comme je suis, je pourrais penser que vous ... comment vous dite déjà ? Vous en pincez pour moi ? "
Il se remit à rire de sa bêtise, regardant un instant sa cuillère avant d'ajouter
" Excusez moi, faite comme si je n'avais rien dit."
Continuant de rire un peu, légèrement gêner, se sentant bête d'avoir dit cela au final, finissant par manger le contenue de sa cuillère.
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Tandis que la demoiselle réfléchissait, sa cuillère sur le bout des lèvres, après avoir dit qu’elle pensait que c’était l’excès qui était dangereux, elle regarda sur le côté quelques secondes avant de reporter son regard sur le barman en penchant la tête alors que celui-ci lui affirma qu’il était lui aussi d’accord. Hochant doucement de la tête pour confirmer qu’ils étaient bien d’accord tous les deux là-dessus, elle enleva ensuite délicatement la cuillère du bord de ses lèvres avant de replonger celle-ci dans son mochi glacé, s’amusant à le couper en deux avant de séparer les deux partis et de couper la première en 4 petits morceaux et la seconde en 2 petits morceaux. C’était tout de même un drôle de hasard de constater que 4 et 2 ça faisait bien 42 assemblés ensemble. Pour le barman, il y avait sûrement de quoi avoir des doutes si il remarqua cela qui ne représentait pas vraiment 42 petits bouts de mochis mais 6 au total. Tandis qu’elle termina sa découpe de mochis glacé, la jeune femme souria amusé en regardant ce qu’elle avait fait « Il y a des jours où je me demande bien qu’est-ce qui se passe dans la tête quand je fais des choses comme ça. » dit-elle sur le ton de la gêne en riant amusé avant de relever sa tête vers le barman « Sincèrement, je suis vraiment bizarre je crois… Peut-être que vous ne faite pas une bonne affaire en concluant notre contrat. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en se moquant d’elle même avec gêne et amusement en regardant le barman avant de prendre délicatement un des petits bouts de mochis qu’elle avait découpé.
Puis la discution changea un peu de ton, dérivant d’une proposition innocente de la part de la serveuse à un sentiment de culpabilité du barman, craignant de profiter de la demoiselle. La jeune albinos n’avait pas hésité un instant à poser ses mains sur les siennes pour lui affirmait qu’il ne profitait pas du tout d’elle, qu’elle lui proposait tout ça de bon cœur. Puis elle pencha doucement de la tête quand elle le vit sourire en lui avouant qu’il était touché mais que c’était souvent comme ça que commencer une influence sur quelqu’un et il s’en voudrait que cela arrive à la demoiselle albinos. À ses mots, Rubis secoua doucement la tête à la négative « Cela ne m’arrivera pas, je vous l’assure. Je ne suis pas si influençable que ça malgré ce que l’on pourrait penser. Je sais que j’ai l’air bien naïve mais je ne suis pas maniable. » lâcha t-elle en le regardant dans les yeux avec son doux regard emplie de sincérité à son égard et se voulant rassurant sur le fait qu’elle n’était pas si manipulable que ça, en tout cas elle l’était beaucoup moins aujourd’hui qu’il y a quelques années. Après, n’importe qui pouvait douter des dires de la demoiselle vu comment elle acceptait les boulots extra de leur patron, sans se douter un seul instant qu’on la faisait chanter en fait, mais le barman savait que ce n’était pas à cause d’une quelconque influence de ce type qu’elle exécuter les ordres de leur patron puisqu’elle lui avait avouer en d’autres mots qu’il la menacer.
Entendant ensuite Karl rire doucement avant de partager à la demoiselle que s’il n’était pas comme il était, il aurait pu croire que cette dernier craquait pour lui, ce qui fit rougir Rubis comme une tomate alors que son cœur s’emballa sous ses mots, se questionnant elle-même sur cette possibilité alors qu’il était évident que son cœur essayait de lui faire passer le message plusieurs fois dans la soirée mais que la demoiselle ne semblait pas réceptives à ses multiples manifestations dans sa poitrine, ou du moindre elle n’y faisais pas le lien. Restant silencieuse quelques instants alors que le barman riait doucement gênée de ce qu’il venait de dire, la jeune ne prononça pas un mot, se posant milles questions sur ce qu’elle ressentait actuellement. Puis quand elle l’entendît s’excuser en lui demandant de faire comme il n’avait rien dit, elle pencha légèrement la tête, toujours les joues aussi rouges et le cœur battant à tout rompre jusqu’a en résonner dans sa tête.
Pendant quelques instants il y eut un silence, pouvant laisser à penser qu’en effet la demoiselle était gênée. Et en effet, elle l’était, mais c’était plus à cause d’elle qu’elle était gênée, car elle finit par comprendre en entendant les mots du barman qu’en fait si : elle craquait en effet bien pour lui, elle était tomber sous le charme sans s’en rendre compte alors que son cœur et son corps lui envoyait tout les signes qu’elle n’avait pas vu, telle la petite naïve qu’elle était. En fait si, elle l’avait bien remarqué mais elle ne se doutait pas que c’était ça en faite, ce qui expliqua le fait qu’elle se confie peut être aussi vite à lui et qu’elle est peur qu’en en disant trop il s’éloigne d’elle.
La jolie albinos venait enfin de comprendre tout ça et elle était gênée d’avance par ce qu’elle s’apprêtait à répondre après ces quelques minutes de silence qui pouvait semblait être une éternité « Je… Et si je vous disais que… Que… Que c’était possible… Vous… Vous en penseriez quoi ? » lui dit-elle d’une voix légèrement tremblante et toute timide, le visage complètement empourpré alors qu’elle regardait sur le côté en touchant légèrement son cou un peu gênée de ce qu’elle révélait.
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Karl écoutait la jeune femme qui s'amusait à découper ses mochi, en plusieurs morceau,l'ecoutant se mettre à dire des choses étrange. Karl ne put qu'en rire revenant sur ce fameux contrat en finissant par lui dire.
" Seul le temps nous le dira, mais certaines bizzarrerie ont leur côté craquant.."
Repondant à ses mots, ses hésitations sur son contrat. La conversation fini par dérivé sur des sujet moins joueur et plus sincère, se retrouvant a s'inquiéter pour elle, s'inquiéter sur le fait qu'elle puisse être manipuler, préférant l'avertir avant tout.
Il finit par sourire sous la négation de Rubis, ayant toujours quelque doute, mais il préférait choisir de lui faire confiance, plutôt que de rabaisser sa valeur.
Mais le sujet de conversation ne s'alléger pas pour autant. Perdu dans ses pensées et les tentatives de le rassurer, Karl finit par dire l'une des phrases qui lui passait par l'esprit, à moitié une plaisanterie ,mais une bonne moitié était un bon fond de vérité.
Un peu gêné par cela il avait commencé à regretter de l'avoir dit , de lui avoir demandé si elle n'aurait pas des sentiments pour lui, mais il était trop tard et l'expression sur le visage de la demoiselle en disait long.
Il s'en était un peu douté, une partie de lui le pensait, mais l'entendre et la voir l'admettre le laissa tout de même surpris. Son cœur cette organe si vital mais si capricieu lui aussi eut son mot à dire la dessus, le sentant frapper sous ses mots.
Karl préféra tout de même rester calme, venant passer sa langue, bouche fermée, sur ses dents il reprenait une attitude neutre, regardant la jeune femme en silence. Il se mit à défaire légèrement sa cravate sa température se jouant un peu de lui sous cette révélation, puis il répondit d'une voix calme
" J'en penserais que je suis tres touché de l'apprendre, et que .... je mentirais si je vous disais que je ne ressentais pas quelque chose a votre egard. "
Malgré cela et le plaisir d'entendre que quelqu'un avait une affinité avec lui, Karl restait sur la réserve, il n'était pas encore clair envers lui même et sur ce qu'il ressentait, donc, il ne voulait pas la blesser, il ne voulait pas lui rajouter un poids supplémentaire.
Il reprit un peu de glace pour se rafraîchir, sachant qu'il avait fait un saut dans l'inconnue, il était trop tard à ses yeux pour reculer.
"Si ce sentiment vous derange, je le comprendrais."
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La jolie demoiselle albinos avoua au barman avec gêne sur le ton de la plaisanterie qu’elle était vraiment bizarre alors qu’elle était entrain de couper son mochis glacé en plusieurs petits morceaux et qu’il ne faisait peut être pas une bonne affaire en concluant un contrat avec elle. Ce à quoi Karl lui répondit que seul le temps pourra le dire mais qu’il y avait des bizarreries craquantes, ce qui fit rougir la jeune femme en entendant ces mots alors que son cœur se mit a battre de nouveau la chamade. Timidement elle hocha doucement de la tête en lâchant avec une petite voix « Je… Heu… Je… Merci… » avant de prendre doucement avec sa cuillère un des petits bouts de mochis glacés qu’elle avait coupé pour l’amener à sa bouche en le savourant doucement et toute gênée face au barman.
Leur conversation était ensuite plus sérieuse tout en restant où le barman mise en garde la jeune femme sur le fait qu’elle pouvait être manipulé malgré elle a cause de sa gentillesse tandis que celle-ci le rassura sur le fait qu’elle ne l’était pas en lui assurant que l’on ne la manipulera pas. Puis un sujet en amenant un autre, vint sur la table à un moment une pensée que le barman partagea avec la jeune femme se demandant si celle-ci n’avait pas des sentiments pour lui, ce ne qui ne manqua pas de faire sens chez la jolie albinos qui prit conscience que tout ce qu’elle avait ressentie dans la soirée en étant avec lui était des sentiments, naissants ou bien présents peut être depuis un moment en fait, mais ils étaient bien là.
Laissant quelques instants de silence entre eux, elle finit par détourner le regard et reprendre timidement la parole en lui avouant qu’elle en avait et lui demanda ce qu’il en penser. En entendant la réponse du barman elle ouvrit grand les yeux en rougissant davantage alors que son cœur se mit a battre de plus belle et timidement elle revint poser son regard sur lui en voyant dans quel état il était, ayant dénoué légèrement sa cravate. Les yeux de Rubis tremblaient sous l’émotion et l’aveu du barman, à la fois troublée et heureuse de ce qu’il venait de lui dire alors qu’elle avait du mal à y croire. Puis quand elle entendit qu’il disait comprendre si cela la dérangerait elle posa de nouveau ses mains légèrement tremblantes sans réfléchir sur la sienne qui était libre sur la table en le regardant dans les yeux, les joues en feu et ses yeux brillants d’émotions avec des petites larmes aux coins des yeux « Je… Vous… Je… N-n-non… Non cela ne me dérange absolument pas Monsieur Neumann… Je… Je… » dit-elle d’une voix tremblante et douce à la fois en le regardant dans les yeux, serrant doucement sa mains dans les siennes qui tremblaient sous l’émotion et cette révélation commune « Je… Je… Je suis heureuse de… De… Que… Que nous avions… Également cela… En… En… Commun… » avoua t-elle timidement en le regardant dans les yeux avec ses jolies yeux brillant de milles feux alors que des petites larmes avaient perlées aux coins de ses yeux sous le coup de l’émotion, n’enlevant pas ses mains tremblantes de sur la sienne en continuant de serrer doucement la main de cet homme qui lui avait fait chavirer son cœur.
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L'ambiance avait de nouveau changé, devenu pesante, mais bien différemment d'un conflit ou autre. Pour lui, le sujet était des plus sérieux, il n'avait donné ses sentiments qu'à une personne auparavant et il en portait encore les séquelles, se sentant encore à vif, la soirée et les mots prononcé venant ravivé tout cela.
Il préférais être sure qu'elle ne regrette pas de dire tout cela, c'est dans cette raison qu'il lui demanda si ressentir quelque chose pour lui la dérangé. La réponse et le geste de la demoiselle le fit sourire doucement, regardant un instant son assiette, puis, de nouveau la jeune femme qui tenait sa main mécanique.
Lorsque son regard croisa le sien, il pouvait y voir les larmes qui commençait à naître sur la commissure de ses yeux écarlate, la sentant et l'entendant trembler sous les émotions. Il aurait dut être ravis, il aurait dut avoir un grand sourire de savoir qu'une jeune femme aussi ravissante et amusante qu'elle ait des sentiments pour lui, mais en la voyant ainsi, il avait mal. Son visage, ses mains tremblotante, son regard et ses larmes, il avait l'impression de revoir le moment qui lui avait déchiré le cœur et l’âme, alors, il avait autant peut pour elle que pour lui.
En cet instant, il avait peur de s'ouvrir, peut que quelque chose de si mauvais fasse de nouveau surface et en même temps, il avait peur pour elle. Tant d'émotion avait l'air de traverser cette jeune femme, il avait l'impression d'avoir une épée de damocles au dessus de la tête, prête à blessé la jeune femme au moindre de ses faux pas.
Le barman finit par prendre une profonde inspiration, venant respirer puis soupirer avant de laisser un rire gêné et nerveux se faire entendre, venant en même temps baisser la tête, se pinçant l’arrête du nez avec sa main libre. Il se dit que, de toute façon, les mots avait été dit, il était trop tard pour faire marche arrière, alors autant aller de l'avant en faisant attention. Il releva donc le regard en laissant sa main retomber, la regardant d'un air sincère.
" Je ne suis plus vraiment ce que l'on appelle un bon partie vous savez. J'ai bien des défauts et mon passé me colle à la peau."
Il ne cherchait pas à la faire fuir, il cherchait plutôt à être clair envers elle et envers lui même
" J'aimerais vous proposer quelques chose, si cela vous conviens."
Il y avait réfléchis quelques instant pendant le laps de temps entre sa révélation et maintenant, il pensait que c'était le mieux à faire.
" Je pense que le mieux à faire serait de se revoir, de passer un peu de temps ensemble, de se revoir en dehors du travail pour réellement apprendre à ce connaître avant de ce précipiter, histoire de se rendre compte de ce qui est de tout ça ou de ce qui n'est pas."
Il n'en disait pas plus, mais le pensait, ce pouvait très bien être juste une attirance physique forte qui leur donnait cette impression, ou alors, comme pour son cas, la solitude et le fait de tomber sur quelqu'un qui lui rappelait son monde, qui lui paraissait compatible avec sa vision des choses, qui lui faisait ressentir ça. Il n'était pas du genre à ce précipiter tête baissé, sauf en cas d'urgence, alors pour quelque chose qui pouvait blesser et marquer deux personne en même temps, il préférait être sure.
" Qu'en pensez vous ? "
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La jeune femme ne bougea pas ses mains de celle de la main mécanique du barman, elle ne le quitta pas des yeux non plus, le regardant avec ses yeux pétillants d’émotions au bord des larmes. Elle pencha doucement la tête en l’entendant rire nerveusement et se pincer l’arrête de nez en baisant la tête. Puis quand l’homme releva sa tête pour la regarder avec sincérité il lui annonça qu’il n’était plus vraiment un bon partie et avait des défauts ainsi qu’un passé qui lui collait à la peau, à cela elle répondit sans hésiter malgré sa voix tremblante « Je… Je suis pas d’accord, vous êtes un très bon partis a mes yeux. Puis je me moque bien que soyez considéré comme un bon ou mauvais partis, je… Ce n’est pas le plus important… C’est ce que vous êtes qui l’est… » lâcha t-elle doucement avant de détourner le regard « Puis moi aussi j’ai des défauts… Je ne suis pas forcément non plus un bon partie… » puis elle ferma les yeux « Quand à mon passé il me hante chaque nuit… chaque jour… C’est difficile… » avoua t-elle d’une voix fébrile avec une larme qui coula le long de sa joue en rouvrant ses yeux avant de les reporter sur le barman « Ceci n’est donc pas un problème…. Pour ma part en tout cas.» dit-elle en le regardant en serrant doucement ses mains tremblante sur la sienne, ne le lâchant pas en le regardant sincèrement elle aussi.
Quand Karl repris la parole, elle pencha doucement de nouveau la tête en l’écoutant avec attention sans interrompre. Elle hocha doucement de la tête en redressant celle-ci pour lui dire qu’elle écoutait sa proposition puis quand il lui expliqua ce qu’il pensait qu’ils devaient faire tout deux pour être de leurs sentiments et de ne pas se tromper, elle eut un petit pincement au cœur malgré elle, ayant l’impression qu’il voulait se débarrasser d’elle mais elle garda cette pensée pour elle et essaya de la chasser de son esprit en la regardant, toujours légèrement tremblante avec ses larmes aux coins de ses magnifiques yeux scintillant rien que pour lui. Puis quand il termina les explications de sa proposition en lui demandant ensuite ce qu’elle en pensait, elle baissa doucement la tête pour regarder quelques secondes sur le côté pour réfléchir à tout ça trouvant son raisonnement sensé et réfléchis même si celui-ci lui faisait un peu peur. Rubis releva doucement sa tête pour le regarder avec toujours la même petite mine déboussolé et émue puis elle hocha doucement de la tête avec un petit sourire « J’en dis Monsieur Neumann que vous avez omis un détail à tout ça… » dit elle en penchant doucement de la tête en ne le lâchant pas du regard « Vous ne m’avez pas donné de dates ni d’heure pour le rendez-vous. » ajouta t-elle avec un petit sourire doux et un peu taquin alors que ses yeux brillaient a cause des larmes et de la tendresse qu’elle éprouvait pour cet homme.
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Il vivait dans un tout petit appartement dans un quartier peu reluisant de la ville, n'avez que quelques affaires à lui en dehors de celle avec lesquels il était arrivé dans ce monde et était infirme, il n'avait aucun poids ici et ne représentait rien, donc oui pour lui, il n'était plus un bon parti. Karl ne put empêcher un léger rire, camouflé du mieux possible en un petit souffle, lorsqu'elle lui dit que le plus important était ce qu'il était lui. Elle ne savait pas ce qu'il était, elle ne connaissait que très peu de lui, alors c'était cela qui l'amusait et le faisait rire.
Il put aussi, malheureusement, même s'il avait cru le comprendre au cours de cette soirée, que la jeune femme possédait aussi un passé mouvementé et que celui-ci s'accrochait à elle, à l'instar du sien. Le barman choisi de simplement hocher la tête à ses mots, plutôt que de chercher à en savoir plus et se retrouver à s'égarer du sujet actuel, un sujet qui méritait que l'on s'attarde dessus.
Il l'avait vu reprendre sa main dans les siennes et, voyant les larmes se mettre à couler, roulant sur ses joues de porcelaine, il ne put s’empêcher de faire un léger mouvement de l'avant bras, le faisant légèrement pivoter pour que le mécanisme de sa main fasse se refermer un peu son pouce vers sa paume, lui faisant tenir ses doigts tremblant. Une mains de fer dans un gant de cuir, tenant des doigts léger comme une colombe entre ses doigts.
Voulant autant éviter que possible qu'ils ne finisse par se blesser l'un comme l'autre en précipitant un sentiment peut être seulement superficiel, il venait de lui proposer une idée, qui leur permettrait à la fois de mieux se connaître et de voir comment cela se passait réellement entre eux. Il pouvait voir que ses mots l'avaient marqué, le faisant se crisper intérieurement, il ne lui voulait pas de mal, bien au contraire, mais si cela devait arriver, il valait que ce soit tôt, plutôt que de lui arracher le cœur avec des espoirs trop ancré.
il attendit patiemment sa réponse, la voyant regarder ailleurs, puis vers lui, un sourire déboussolé sur son visage de porcelaine, venant l'interloquer par son début de phrase. Se demandant de quel détail il avait omis de parler, il avait un sourcil relevé, attendant d'en savoir plus, avant de, finalement, sourire en l'entendant reprendre un peu de contenance et de jeu. Il se mit à réfléchir un instant à cet question, réfléchissant à une date qui serait pour le mieux. Trop tôt serait mal vu et trop tard aussi, alors il se mit à chercher dans sa mémoire leur emploi du temps qui était affiché dans les vestiaire, puis, lui répondit
" Dans quatre jours. A 7h du matin à la gare du centre ville."
Il avait dit cela en toute assurance, la regardant dans ses yeux embué de larme, il vint donc glisser de nouveau sa main dans la poche de son veston, tirant un autre mouchoir en tissus, celui-ci de couleur bleu roi avant de lui tendre en disant
" Je vais finir par être à cours de mouchoir, en tout cas, si l'on ne se revois pas avant, penser à me les rendre dans quatre jours."
Dit-il avec un léger sourire, faisant comme si c'était, dans ses mots, une assurance qu'il serait bien là. Son regard se portant ensuite sur l’assiette de la serveuse, se disant que, le plus gros de la conversation était passé, alors il pouvait bien parler d'autre chose pour apaiser tout cela, il ajouta donc, sur un ton qui se voulait plus léger
" Vous devriez faire attention à votre assiette, vos Mochi vont bientot n'etre plus qu'une soupe rose."
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La jeune femme avait dit ne pas être un bon parti non plus car elle n’était pas une demoiselle noble ou de bonne famille, elle était orpheline depuis ses 9 ans et avaient grandis avec deux scientifiques (un père connu pour ses théories loufoques sur les univers parallèles et une mère plus terre à tête qui travaillait sur la robotique biologique). Elle n’était plus une petite pucelle et avait déjà rencontré des hommes (de force dans la majorité des cas à cause de son travail mais aussi quelques uns de son gré mais étant plus rare) en commençant par le premier qui n’était pas le plus fréquentable qui fut le responsable de la vie qu’elle a subie et dont les cauchemars la hantait aujourd’hui, vie dont leur patron était partiellement au courant puisqu’il la faisait chanter avec cela. De plus elle était naïve, douce et gentille mais magnifique comme un cœur et bien plus humaine que la plupart des gens de cette ville ou de cette planète, avec ses valeurs et pensées bien à elle.
Naïvement Rubis avait dit au barman ce qui était le plus important c’était ce qu’il était lui et non s’il était un bon ou mauvais partie en toute sincérité, car pour elle la situation d’une personne n’était absolument pas importante bien au contraire, c’était même la chose la moins primordiale à ses yeux car c’est tout le reste qui primait dont principalement qui on était soi-même. Oui, c’était complément naïf voir niais ce qu’elle venait de dire alors qu’elle ne le connaissait pas vraiment en dehors des quelques échanges et politesses au travail, à part ce soir où ils avaient fait plus ample connaissance. Mais elle était sincère en lui disant que c’était son être et non sa situation le plus important, même si elle ne le connaissait pas vraiment, le peu qu’elle connaissait ne la laissait pas insensible et tisser des points communs entre-eux en renforçant sûrement ce lien naissant.
Il n’y avait pas à dire, cette jeune femme était d’une douceur et innocence sans nom, sa candeur n’en égalait que sa beauté et cette bonté d’âme qu’elle avait. D’une nature simple et honnête, elle n’avait donc pas hésité un seule instant pour dire ces quelques paroles qui devaient semblaient si naïves au barman. Mais elle était comme ça, ça représentait davantage sa nature et sa façon d’être de penser ainsi finalement, elle était juste sincère et véritable au final (malgré les quelques tas de poussières dissimulés sous le tapis).
Doucement les joues de la demoiselle se remirent à rougir de plus belle en sentant le léger mouvement de la main du barman dont le pouce se retrouva à tenir avec douceur les doigts tremblants de la jeune femme qui au contact de l’intérieur de sa paume ganté et sous le poids de pouce, s’arrêta doucement de trembler en refermant ses petits doigts sur sa main avec tendresse. Puis la demoiselle reprenait doucement du panache en informant Karl qu’il avait oublié un détail dans tout ça et c’était le prochain rendez-vous, le tout avec un petit sourire taquin et doux alors ses yeux brillaient de larmes et tendresse en le regardant.
Il fut quelques secondes au barman pour lui proposer une date de rendez-vous qui les amèneraient à se revoir dans 4 jours à la gare du centre au petit matin. À cette proposition Rubis regarda Karl et hocha doucement de la tête en souriant « Très bien, j’y… J’y… J’y serais donc. » avec toujours une petite voix légèrement tremblante mais des yeux qui le rendait avec tendresse. Puis quand le barman vint de nouveau lui proposer un mouchoir qu’il sortait de son veston en lui disant qu’il allait finir par être à court de mouchoir, elle cligna quelques instants des yeux avant de se mettre à rire amusée par ce qu’il venait de dire.
Et doucement, elle retira ses mains de celle du barman un peu à contre-cœur de devoir les enlever pour pouvoir attraper délicatement du bout des doigts le magnifique mouchoir d’un bleu roi magnifique auquel elle jeta un œil en souriant en hochant un petit hochement de tête pour remercier Karl de l’attention avant d’essuyer délicatement les larmes aux coins de ses yeux. Puis comme plus tôt dans la soirée, elle vint doucement le replier avec délicatesse « Je ne manquerais pas de vous les ramener promis. » dit-elle avec douceur en le regardant avec ses jolis yeux qui pétillaient du coup de l’émotion mais de joie aussi.
Puis quand Karl fit remarquer a la jolie albinos que ses mochis étaient entrain de se transformer en soupe, elle ouvrit de grands yeux et reporta son regard sur son assiette en constatant la fonte en effet en clignant plusieurs fois des yeux avant de rire doucement amusé « Ça tombe bien, je n’ai jamais gouté de soupe glacé ni de soupe de mochis, ça ne peut pas être mauvais. » dit-elle sur le ton de la plaisanterie en riant amusé alors qu’une de ses mains attrapa de nouveau sa cuillère pour attraper un bout de mochis semi-fondu qu’elle amena à sa bouche pour goûter avant de sourire amusé « C’est un nouveau concept plutôt délicieux, la soupe de mochi glacé à la fraise… Un nouveau désert qui va devenir un de mes préférés. » ajouta t-elle d’une douce voix en regardant le barman en rougissant un peu avec un petit sourire alors qu’elle prit une nouvelle bouchée de ce nouveau désert créer par l’écoulement du temps de leurs déclarations respectives.
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Elle lui paraissait toujours aussi émotive et s'amusait à imaginer ainsi comment elle réagirait à plus, impactant emotionnellement, ne pouvant que s'en amuser tout en se souciant un peu pour elle.
Lui tendant un nouveau mouchoir, il put la voir lâcher sa main pour le prendre, la regardant essuyer délicatement le bord de ses yeux.
"Je ne manquerais pas de vous le rappeler."
Dit-il sur une touche d'humour. La discussion sur ce sujet important arrivait à sa conclusion, venant finir par sous la demande de la demoiselle, lui donner une date pour leur prochain rendez vous. Il se dit que, heureusement qu'il s'était adapté à ce monde de ce côté là sinon le délais n'aurait pas été en jour mais en semaine, voir en mois, la distance jouant sur le délais.
Karl avait choisi que le moment était bon pour changer de sujet reprendre quelque chose de plus léger lui parlant directement ce qui se passait juste sous elle. Il fut ravis de pouvoir de nouveau entendre son rire de la voir se décontracter un peu.
Il ne put retenir un rire lui aussi en l'entendant dire que la soupe de glace était plutôt bonne, ce disant que c'était bien étrange, mais que si c'était bien le cas tant mieux. Lui, regardant son assiette, pouvait voir que le fait de ne pas les avoir tous coupé en avance les avait Gardé dans un bon état et se mit donc lui aussi a finir son dessert.
" C'est d'autant plus etrange quand c'est fondu a l'interieur."
Le repas venait donc de toucher à sa fin, les plats bien fini et vide, quelques traces de glace fondu créant des dessins dans leurs assiettes. Karl attendit un peu, puis choisi de se lever, allant payer comme promis leur repas.
Une fois chose faite, il retourna vers elle, s'asseyant de nouveau en la regardant.
"J'espere que tout cela vous a plus."
Dit-il en souriant délicatement, attendant de savoir quand elle souhaiterais partir.
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Après que la jeune femme ait séché délicatement les larmes aux coins de ses jolis yeux écarlates, elle promit qu’elle n’oublierais pas de rendre les mouchoirs au barman qui n’hésita pas à lui dire sur le ton de la plaisanterie qu’il ne manquerait pas de lui rappeler, ce qui fit rire doucement la jeune femme amusée par son rappel pendant qu’elle terminerait de plier soigneusement le mouchoir du barman comme si c’était une chose précieuse qu’elle vint ensuite ranger dans la poche interne de son veston en compagnie de l’autre mouchoir qu’il lui avait déjà passé plus tôt dans la soirée.
Après leurs révélations respectives dans la discussion sérieuse qu’il venait d’avoir tout deux, l’ambiance redevint moins sérieuse et plus légère, la demoiselle ayant même retrouver le goût à la plaisanterie en parlant de son nouveau désert qui était une soupe de mochi glacé à la fraise qui ne semblait pas lui déplaire puisqu’elle continua de la manger en souriant, visiblement amusé par la texture qu’avait pris son désert. Puis elle haussa doucement un sourcil en entendant les mots de Karl avant d’esquisser un sourire amusé en le regardant avec un petit regard taquin « C’est vrai mais la bonne nouvelle c’est que ce plus n’est glacé donc aucun risque pour que vous prenez froid à la tête. » en terminant par rire gentiment amusé avant de reprendre une nouvelle cuillerée de sa soupe glacé.
Rubis regarda discrètement Karl se lever quelques minutes après la fin de leur repas quand il alla régler l’addiction, remarquant sa façon de marcher, de se tenir, de s’adresser aux autres, de s’habiller, etc. Elle avait déjà remarquer tout ça quand elle le regardait au bar mais là c’était différent car elle avait pris connaissance de ses sentiments pour lui depuis peu et rien qu’en y pensant elle eut le cœur qui se mit a battre la chamade et le rouge qui lui monta aux joues, ce qui fit qu’elle détourna le regard sur le côté en passant sa main dans son cou pour essayer de faire redescendre le coup de chaud qu’elle venait d’avoir.
Et quand le barman revint vers leur table et s’installa face à elle tout en disant qu’il espérait que le repas lui avait plu, la jeune femme le regarda tendrement en hochant doucement de la tête en lui répondant avec un beau sourire « J’ai adoré… J’espère avoir de nouveau une occasion de dîner en votre compagnie. » dit-elle d’un doux sourire en détournant un peu le regard les joues rouges avant de revenir poser son regard sur lui délicatement. Puis elle passa ensuite de nouveau sa main dans son cou en détournant de nouveau un peu le regard en se pinçant un peu les lèvres « Je… Est-ce que… Ça vous dirait de faire une petite marche… après ce repas ? » demanda t-elle timidement en rougissant en regardant sur le côté tout en continuant à frotter son cou légèrement avec sa petite main de porcelaine.
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Karl se mit à rire sous sa remarque ou plutôt sa pique envers son coup de froid de tout à l'heure, un rire discret, mais bien présent, venant lui répondre avant de manger ses derniers mochi.
" Prudence et mère de sûreté, je ne me ferais pas avoir par cette soupe. "
Dit-il sur un ton humoristiquement outragé en pointant de sa cuillère en direction du dit liquide. Le repas terminé et un petit temps de politesse et de digestion passé, Karl s'était tranquillement levé pour aller payer l'addition. Revenant tranquillement jusqu'à la table, il avait put remarquer que la jeune femme le regardait avant de vite détourner son regard, pouvant en apercevoir des joues rougis. Cela ne put que l'amuser et il se demanda ce qu'elle devait être en train de penser pour se retrouver dans un tel état.
Souriant de cela, il s'assied de nouveau à table, venant demander si le repas lui avait plus. Il fut des plus ravis d'entendre que c'était bel et bien le cas et souriait sous sa demande, venant, sans laisser de suspens, y répondre.
" Je ne vois pas ce qui pourrais empêcher cela."
Il voyait très bien des situations qui le pourrait, mais si tout continuait ainsi, ce n'était pas le cas et rien ne gênerais pour refaire un repas en sa douce compagnie. Il put la voir de nouveau gêné, regardant ailleurs avant de commencer à bredouiller pour former une phrase, trouvant cela des plus attendrissant et assez mignon chez elle. Le barman eut un léger souffle d'amusement, accompagné d'un petit sourire en l'écoutant et encore une fois, il répondit sans avoir à réfléchir plus d'une seconde.
" Biensur, cela ne peut que nous faire du bien et puis, il le faudra bien si vous souhaitez que je vous raccompagne jusqu'à chez vous."
Il n'avait aucune arrière pensée derrière cela, il était juste tard, très tard, et même s'ils étaient dans un pays où la sécurité était présente, ce n'était pas une heure très sure pour une jeune femme. Il réajusta un instant ses gants, puis, remit correctement sa cravate avant de reposer ses mains sur la table, venant lui dire d'une voix toujours décontracté
" Je vous laisse décidé lorsque vous aurez envie de sortir."
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La jeune femme s’amusa de son petit pic pas méchant pour taquiner le barman alors qu’elle prit une nouvelle cuillerée de sa soupe puis elle haussa un sourcil amusé en le voyant être outré en lui répondant qu’il ne se ferait pas avoir par cette soupe qu’elle en ria de nouveau très amusé en ayant presque une larme à l’œil qu’elle essuya doucement avec son petits doigts en toute délicatesse en regardant le barman en lui souriant amusé alors qu’elle le regardait tendrement, le trouvant fort séduisant quand il jouait les outrés qu’elle en attrapa un léger rouge aux joues tandis qu’elle reprenait une nouvelle cuillerée de sa soupe froide qu’elle semblait bien apprécier en le regardant.
Après le repas quand le barman revint à table s’installer après être partit payer pendant que la demoiselle l’avait zieuter discrètement (mais apparement pas si discrètement), il lui demanda si le repas lui avait plu ce à quoi la demoiselle albinos répondit par l’affirmation en confiant qu’elle espérait avoir de nouveau la chance de dîner en sa compagnie. Quand Karl lui répondit qu’il ne voyait pas ce qui pourrait les empêcher de recommencer elle se mit a rougir de nouveau alors que son cœur s’emballât de nouveau à toute vitesse et que ses petits yeux se mirent à briller de joie à ses quelques mots qu’il avait prononcé « J’ai si hâte d’être à la prochaine fois alors… » avoua t-elle en le regardant avec tendresse en lui souriant en ayant toujours ses jolies joues rouges qui constrastaient avec ses magnifiques yeux écarlates.
Et quand Rubis prit son courage à deux mains pour lui demander timidement si il voudrait faire une petite balade après ce repas, regardant sur le côté toute timide en touchant doucement son cou en attendant sa réponse, elle ouvrit grands les yeux quand elle entendit sa réponse avec toujours le regard sur le côté puis elle tourna doucement sa tête pour le regarder avec un regard des plus pétillants, heureuse qu’il veuille bien continuer à rester encore avec elle pour se balader et la raccompagner jusqu’à chez elle, ce qui la fit doucement rougir. Non, la jeune femme n’était pas entrain de s’imaginer de drôles de scénarios dans sa jolie tête, elle était touché qu’il veillent la raccompagner jusqu’à chez elle et elle se disait que c’était vraiment un gentleman, rien n’a voir avec les types en général qui espère faire d’une pierre deux coups. Puis elle pencha doucement de la tête en le regardant réajuster ses gants et remettre sa cravate en place, elle le trouvait si élégant dans sa manière de faire et elle ne pouvait s’empêcher de le trouver beau qu’elle en eut de nouveau les joues rouges ainsi que le cœur battant.
Rubis redressa doucement sa tête quand elle entendit Karl lui dire qu’il la laissait décider de quand ils quitteraient l’établissement. Si elle s’écouté, elle serait resté là le reste de la nuit pour continuer à l’admirer et à lui parler, ne voulant pas le quitter. Mais il fallait bien partir pour laisser le restaurant finir son service bientôt puis il fallait bien que la soirée continue même si elle approchait de sa fin. Elle n’avait pas envie que ça finisse, elle aurait voulu que cette soirée dure éternellement même mais si elle voulait aussi qu’ils aient un rendez-vous il fallait bien que celle-ci prenne fin non ? Elle rougissa doucement en se faisant cette réflexion en regardant sur le côté en se pinçant de nouveau les lèvres puis elle ferma les yeux quelques instants avant de les poser de nouveau sur l’homme face à elle « Je… Je pense que l’on peut sortir dès maintenant… Si cela vous convient bien sûr… » dit-elle d’une petite voix en me regardant dans les yeux « J’ai très envie de pouvoir marcher de nouveau avec vous sous ce beau ciel étoilé. » ajouta t-elle en le regardant tendrement et timidement alors qu’elle passa une main dans ses cheveux pour remettre quelques unes de ses mèches en place en lui adressant un doux sourire.
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Karl se mit à doucement rire en l'entendant dire qu'elle avait hâte. Il se mentirait à lui même s'il ne se sentait pas touché par ses mots, admirant ses prunelles écarlate scintillant tel des joyaux. Il la regardait un instant, l'observait, l'admirer, sous ses mimiques, ses petites gestes et ses réactions apparaissant par ci par là et disparaissant tout aussi vite, tel le rouge de ses pommettes, ses mains passant sur sa nuque.
Elle lui paraissait bien plus gêné de le regarder depuis qu'ils avaient abordé le sujet de leur ressenti l'un envers l'autre, espérant que cela ne soit pas trop fort et que cela ne la gênera pas dans la vie de tout les jours, ni au boulot non plus. Il était déjà en train d'imaginer la tête de certain de leur collègue s'ils apprenait tout cela, pas que cela le dérangeait, il n'en avait pas grand chose à faire de leur avis, mais pour elle, il s'en faisait un peu, surtout avec leur patron. Si les choses évoluait positivement entre eux, il allait devoir faire quelque chose à ce sujet d'ailleurs.
Mais il finit par sortir de ses pensées, l'entendant lui répondre à sa question sur lorsqu'elle souhaiterait sortir du restaurant, et, la réponse fut assez rapide, disant que le moment était bien choisi.
" Et bien allons-y alors."
Lui dit-il sur un ton enjoué, son visage habillé d'un sourire léger mais sincère, venant se lever de sa chaise, passant à coté d'elle avant de l'attendre, puis, d'ouvrir la porte du restaurant, saluant le personnel du restaurant leur remerciant, le temps que Rubis sorte avant de la suivre. Une fois dehors, son premier réflexe fut de relever la tête en prenant une bonne inspiration, venant à regarder le ciel avant de laisser ses mots s'échapper.
" C'est vrai que c'est agréable d'admirer le ciel étoilé en bonne compagnie."
C'était une phrase sortie toute seul, autant pour être adressé à Rubis, en rapport à ce qu'elle avait dit plus tôt que pour se parler à lui même. On ne voyait presque pas d'étoile de la où il se trouvait, mais c'était suffisant. Puis, après quelque seconde, il tourna de nouveau son regard vers elle, lui souriant d'un léger trait de ses lèvres en la regardant au plus profond de ses iris écarlates.
" Souhaitez vous que nous marchions tranquillement en direction de chez vous mademoiselle Starling ?"
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Il était vrai que depuis leurs aveux sur ce qu’ils pouvaient ressentir l’un envers l’autre, la demoiselle albinos était un peu plus gênée quand elle le regardait mais elle n’était absolument pas mal à l’aise. Elle ne pouvait s’empêcher de l’admirer en se faisait des dizaines de réflexions mais cela la gênait car elle se rendait compte qu’elle en pinçait vraiment pour lui (comme on dit hum hum), qu’il lui plaisait autant de caractère que physiquement et… cela la mettait un peu dans un drôle d’état qu’elle en était un peu gênée, ne sachant pas comment elle devait réagir ou se comporter maintenant, surtout quand son cœur venait lui rappeler qu’elle était complètement sous le charme. Avant qu’ils ne se déclarent, la mademoiselle rougissait quand même par moment quand ils se taquinaient ou étaient parfois un peu trop prêt tout les deux c’est vrai mais cela durait quelques instants. Là elle rougissait un peu plus souvent, plus longtemps, car elle venait de prendre conscience de ses sentiments qu’elle avait pour lui et elle traversait tout un tas d’émotions qui la mettait en émoi alors que son cœur lui jouait tout les tempos musicaux possibles sous chacune de ses pensées à l’égard du barman ou chacun de ses regards. Ce n’était pas desagréable ce qu’elle ressentait, au contraire, elle aimait même ça, mais elle ne savait pas trop comment réagir à cela, surtout que la dernière fois qu’elle a ressentie quelque chose de similaire c’était il y a bien des années et ça c’était mal fini (et ça avait aussi mal commencé mais elle s’en rendit compte bien trop tard malheureusement). Donc elle appréhendait un peu de nouveau les sentiments qu’elle ressentait même si ceux-là lui paraissaient encore différents et bien plus forts que les précédents qu’elle avait ressenti il y a quelques années.
La pauvre demoiselle avait donc pas mal de pensées qui lui traversait la tête en plus des émotions et de son cœur qui se la jouait grand chef d’orchestre symphonique. Elle se demandait comment elle allait faire au travail, comment elle allait pouvoir réagir, comment elle allait réussir à contrôler tout ça, pour son bien comme pour le sien afin d’éviter les regards ou remarques des collègues qui pourraient peut être gêner le barman car elle s’inquiétait plus pour lui là actuellement que pour elle. Et si surtout ça se concrétise tout ça, comment elle pourrait faire pour pas qu’il soit importuné par leurs collègues qui poseraient dix milles questions (notamment madame la claqueussse de fesses qui adorait Rubis - un peu trop au goût de la jeune femme albinos mais passons) et pire… comment faire face à leur patron ? Elle n’en avait aucunes idées mais elle savait que leur patron ne verrait sûrement pas ça d’un bon œil et qu’il ne serait pas prêt à renoncer à elle pour les extras qu’il lui demandait quitte à continuer à employer le chantage car il en aura rien à foutre qu’elle soit ou non avec quelqu’un (mais ça le ferait sûrement bien chier que ce soit un employé qui l’est à l’œil du coup). Cela allait être compliqué c’est certain mais ce n’est pas grave, il doit bien y avoir une solution à tout ça n’est-ce pas ? Elle l’espérait en tout cas et elle ne voulait pas stopper ce qui allait commencer pour des craintes aussi compréhensibles qu’elles soient, non, au contraire, elle espérait même que ça puisse commencer secrètement au fond d’elle.
Après que Rubis ait répondu au barman qu’elle souhaitait bien quitter le restaurant, il fut enjoué de répondre positivement à la jeune femme, quittant ainsi la table pour sortir de l’établissement en l’invitant à sortir d’abord avant de saluer tout en remerciant le personnel du restaurant. Une fois dehors, la jolie albinos releva la tête vers le ciel pour y admirait la lune qui n’avait pas cesser de jouer à cache-cache entre les nuages et les immeubles entourés d’un ciel sombre où brillaient timidement quelques étoiles que l’on pouvait y distinguer malgré les nombreuses lumières de la ville qui camoufler leurs étincelantes lumières. D’un regard tendre elle se fit la réflexion que cela devrait être sûrement magnifique à observer vers chez elle où c’était plus calme comparer à la ville. Puis quand elle entendit les mots du barman, elle tourna son regard vers lui doucement pour le regarder alors qu’il regardait le ciel quelques instants. Et la demoiselle croisa son regard quand il tourna celui-ci vers elle, la faisant de nouveau rougir légèrement avant de lui sourire timidement en le regardant, hochant la tête à sa question « Je… Oui, je le souhaite Monsieur Neumann… Mais vraiment doucement et par le chemin le plus long si possible… J’aime les longues balades… » dit-elle d’une petite voix en le regardant d’un regard doux avec ses jolies joues rouges, ne voulant pas que la soirée finisse rapidement non plus et souhaitant rester le plus longtemps en sa compagnie.
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Écoutant la jeune femme, en tout cas sa réponse, Karl fut amusé par ses mots, lui souriant en soufflant d'un léger rire par le nez, se tournant donc vers elle pour lui répondre avec douceur et amusement
" Allons-y donc pour une longue et lente marche en direction de votre domicile."
Sur ces mots, il commença à engager le pas en suivant la demoiselle. Ne connaissant pas du tout où elle habitait, il ne pouvait que la suivre et donc, la longueur de leur marche ne dépendrait donc que d'elle. La nuit était déjà bien avancé, bien assez pour avoir changé de jour. Il se disait alors que le service au bar devait être fini ou au moins bientôt se finir, ne cherchant pas vraiment à savoir l'heure, se basant simplement sur son ressenti et de ce qu'il voyait dans le ciel, la position de cette lune aimant jouer à cache cache entre les immeubles.
Au vue de l'heure, les rues étaient plutôt vide et les bruits de la ville se faisait rare, au grand plaisir du barman, dont le son des chaussures en cuir marquait doucement le bitume du trottoir sous ses pas. Karl marchait au rythme de la jeune femme, quelque qu'il soit, regardant devant lui, et, de temps en temps dans sa direction avant de lui demander
" Au fait, c'est assez bête, mais je ne vous l'ais pas demandé. Vous aimez quel genre de musique ? "
Il venait d'y penser y a quelque minutes en repensant au bar, endroit ampli de musique et c'était un point qu'il ne savait pas du tout pour elle, l'un des nombreux point à connaitre d'elle, ses gouts. C'était donc la musique le premier point qui lui venu, en tout cas, après la nourriture, mais ça, ce fut élucidé il y a un bon moment désormais.
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La jeune femme esquissa un sourire ravie d’entendre la réponse du barman et eut les yeux qui pétillaient d’entendre qu’il était d’accord pour une longue ballade. Hochant doucement de la tête resplendissante de joie, elle entama doucement la marche suivit du barman pour entreprendre le chemin vers son domicile tout en tournant légèrement la tête pour le regarder « Si vous êtes sage, on fera même un détour par le parc qui est à côté de chez moi. Il y fait frais, calme et la vue du ciel y est absolument des plus splendides. » dit-elle au début sur un ton amusé avant de terminer sur une touche plus douce.
Les pas de la jeune femme laissait légèrement entendre le bruit sourd du claquage des talons aiguilles sur le sol mais étrangement cela ne faisait pas autant de bruit comparer à d’autres femmes qui marchent et ça vous attaque les oreilles à grand coup de claquement sur le sol. Non, ici il y avait bien un léger bruit certes mais il était doux, pas agressif, car la jeune femme marchait avec élégance et douceur d’un pas léger, ce qui jouait sur la sonorité de la rencontre de ses talons avec le bitume.
La tête légèrement en l’air en regardant le ciel tout en gardant un œil devant elle de temps en temps pour être sûr de traverser quand il faut ou ne pas rentrer dans quelqu’un (malgré que c’était bien calme et les rues quasiment vide, ça ne pouvait faire que du bien aux oreilles et à la vue), elle marcha délicatement en douceur prenant son temps mais en étant lente non plus, c’était une douce marche reposante.
Puis quand elle entendit la question de Karl, elle tourna légèrement la tête pour le regarder avant de secouer doucement la tête a la négative et lui sourire tendrement « Ce n’est pas bête du tout, au contraire je dirais. » dit-elle avec douceur en le regardant « Alors… Je dirais que j’aime les musiques douces en générales, pas trop bruyantes et délicates, pas que de la musique classique ou symphonique, mais… Les musiques qui ont un rythme doux et appairants. Et s’il y a des paroles, j’aime qu’elles aient un peu de sens, pas comme ce que l’on peut entendre aujourd’hui où j’ai l’impression que l’on n’a même pas réfléchis en écrivant les textes pauvres en rimes, mots et sens… » dit-elle en faisant une petite moue en regardant sur le côté en haussant un sourcil avant de reposer son regard sur lui retrouvant son joli sourire « Mais j’aime aussi quelques musiques qui n’ont absolument rien à voir comme quelques musiques de rock, pop et latina aussi, a cause… a cause du rythme, car je peux trouver le rythme entraînant, les paroles pleins de sens ou l’atmosphère qui s’en dégage chaleureuse et joyeuse. Je peux aussi me retrouver à aimer une musique qui n’est pas vraiment ce que j’écoute d’habitude parce-que je l’ai entendu avec quelqu’un et ça me rappel de bons souvenirs… » dit-elle avec douceur en fermant les yeux avant de rire doucement gênée en venant passer de nouveau sa main dans son cou « Je suis une grande sentimentale, c’est un peu naïf je sais, j’en suis désolée. » avoua t-elle en frottant son cou en regardant sur le côté les joues un peu rouge avant de reporter son regard sur l’homme marchant à ses côtés « Et vous alors ? Qu’est-ce que vous aimez comme genre de musique ? Et aussi de danse ? Comme ça je prend de l’avance sur la prochaine question ? » termina t-elle par dire en le regardant avec douceur et un regard pétillant de malice de nouveau, enlevant doucement sa main de son cou pour passer les mains dans son dos en continuant à marcher dans les rues continuant d’avancer en route vers chez la demoiselle albinos.
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Karl se mit à rire sous la réponse de Rubis, lui promettant une fin de balade dans un parc resplendissant s'il était sage durant le trajet. Lui lançant donc un regard en coin à cet instant, venant donner un aspect renard à son regard, il se mit à joindre ses mains comme pour prier et lui dit d'une voix taquine
" Je serais sage comme un saint alors."
Il n'allait pas dire non à découvrir un beau coin en une si agréable soirée et compagnie. Il marchait donc sous un pas relaxé, prenant le temps sans pour autant être lent, prenant le temps d’apprécier le moment et de laisser leur pensées venir et repartir sous la brise du soir. Une de celle-ci s’arrêta un instant, et Karl fini par poser une nouvelle question en direction de la jeune femme. Elle n’hésita pas vraiment, la voyant répondre d'abord par un mouvement de tête faisant jouer sa chevelure soyeuse avant de lui répondre.
Le barman l'écouta attentivement, continuant de marcher lentement dans les rues de la ville sous ses mots, il approuvait la plupart de ce qu'elle lui confiait, le fait d'aimer des musiques douce ou chaleureuse, mélodique ou avec des paroles ayant du travail et un sens, elle lui donna des non de genre musicaux lui plaisant avant de finalement avouer que, si une musique avait un lien émotionnel, le style avait peut d'impact sur son appréciation.
Il la comprenait et souriait sous ses mots, la regardant rougir un peu en ayant avoué ce point, ce qui ne manqua pas de le faire sourire et de l'amuser. Mais, ce fut a son tour de répondre à cette question et en plus, la demoiselle revenait à la charge, y ajoutant un point supplémentaire demandant quel genre de danse lui plaisait. Cela le fit bien rire, surtout alors qu'elle venait de retrouver son jolie visage malicieux et sa façon de se tenir quand elle faisait ce genre de coups. Il y réfléchis quelques instant, puis, lui offrir à son tour une réponse.
" Et bien, je vais sûrement passer pour un original, mais j'aime les musiques classiques, les musiques traditionnel et folklorique voir religieuse, j'ai aussi un certain plaisir pour la musique cubaine."
Il laissa un petit blanc dans son explication, un léger temps pour la laisser y penser, puis il reprit pour répondre à sa question
" Pour ce qui est des dans, cela suis mes goût musicaux, traditionnel, folklorique et la salsa."
Il n'imaginait pas, si un jour il rentrait chez lui, le visage de ses proches en leur montrant certaine danse, qui pourtant se rapproche des leurs, mais avec beaucoup plus de rythme et de sensualité, ce qui en ferait crier à l'indécence se disait-il, imaginant le regard déconfit de sa mère et le rire de son père, mais il était sur que cela plairait beaucoup au moins à sa petite sœur, elle qui avait tant d’énergie à revendre et de joie de vivre. Mais pour en revenir au monde dans lequel il était, il ne pouvait pas vraiment donner le nom des danses de chez lui, car dans un premier temps, il serait le seul à les connaître, mais dans un seconde, il n'y avait aucune des chansons originaire de chez lui pour l'accompagner à cela.
Son regard restait sur la jeune femme, observant ses réactions, puis, son sourire s’agrandit avant de dire
" Et donc vous mademoiselle Starling, quel sont vos danse favorite ? "
Il n'avait pas oublié son coup, alors il n'allait pas la lâcher là dessus, il aurait sa réponse.
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Rubis se mit a rire amusé légèrement aux éclats en le voyant mimer un saint qu’elle en mît une main devant sa bouche en riant tellement il la faisait rire, rayonnante de joie face au mimage du barman. Elle toussa un peu en fermant les yeux pour se reprendre tant bien que mal avant de redresser doucement la tête pour reprendre un peu de sérieux « Très bien, je compte sur vous pour ne pas faire usage de sacs de soie ou valises durant ce temps alors. » ajouta t-elle en le regardant de nouveau du coin de l’œil avec un regard pétillant accompagné d’un petit sourire malicieux sur une voix taquine, aimant décidément bien taquiner l’homme en sa compagnie ce soir.
Ensuite elle attendit patiemment la réponse de Karl sur la question du genre musical et du genre de danse qu’il aimait également, avec sa petite bouille de fouine les mains dans le dos qui était curieuse d’en savoir plus sur cet homme qui faisait chavirer son cœur. Elle pencha doucement la tête quand il commença à énuméré les genres musicaux qu’il aimait et fut même agréablement étonné de ce qu’il écoutait, lui donnant même envie d’écouter les styles qu’elle connaissait moins pour découvrir davantage les genres qui plaisait au barman. Puis elle releva doucement la tête quand il parla ensuite de ses goûts en matière de danse, se demandant bien de quoi il pouvait avoir l’air en dansant et comment il dansait, ce qui la fit doucement rougir quelques secondes.
Et quand Karl lui retourna la question avec un grand sourire, elle ouvrit de grands yeux en rougissant un peu, étonné de la façon habile dont il retourna la situation. Elle cligna plusieurs fois des yeux en le regardant avant de venir repasser une main dans son cou tandis qu’elle laissait l’autre derrière son dos. il venait de la surprendre encore une fois, la prenant au dépourvu encore dans ce petit jeu entre eux. La jeune femme caressa doucement son cou avant de fermer les yeux et de reprendre comme si de rien n’était « Et bien moi, Monsieur Neumann, voyez-vous, j’aime les danses qui qui suivent également les goûts musicaux donc autant le classique, les valses, le rock & roll et la pop aussi. J’aime beaucoup les danses traditionnelles et aussi folkloriques qui me rappelles les danses scandinaves. Et bien sûr j’aime les danses latines comme le tango, la bachata ou bien encore la salsa mon cher Monsieur Neumann. » dit-elle en le regardant avec un sourire amusé et un regard taquin avant de reprendre « Mais dites-moi, vous êtes plutôt bon danseur ou mauvais danseur alors ? » demanda t-elle avec un petit sourire malicieux et une petite voix pleine de défis en regardant le barman, ayant retrouvé son panache de douce demoiselle taquine envers Karl.
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Sous sa tentative de reprendre la main sur leur amusement, parlant de nouveau des sacs de soie, Karl ne put que rire avant de mimer retourner ses poches de pantalon en disant
" Je n'ai pas de poche magique, alors cela me serait difficile de faire apparaître cela maintenant."
Il la cherchait bien et pensait que cela suffisait pour s'assurer une bonne place dans cette manche. Mais après cela, la conversation tourna autour de la musique et de la danse, tout deux révélant leur goût en la matière, jusqu'à ce que ce soit à la jeune femme de divulguer les danses qu'elle aimait. Sans surprise au début, mais avec un intérêt particulier, il put entendre les premières danse venir, puis, put voir qu'ils avaient de nouveau point commun, ce qu'il trouvait assez intéressant.
Une jeune femme d'apparence timide, rougissant facilement et bredouillant des que ses émotions la travaillait, cela l'amusait de l'imaginer à devoir accompagner quelqu'un dans une danse quel soit sensuel ou simplement romantique. Il se souvenait de sa dernière danse dans son monde, quelque chose se rapprochant de ce qu'elle appelait une valse, en compagnie de son ancienne fiancée, un moment féerique, un sourire figé tout du long sur son visage et le cœur battant en ne pouvant quitter son regard de toute la danse. En y repensant, cela le faisait sourire, mais en même temps, lui serrait douloureusement le cœur, venant donc chercher à penser à autre chose. Mais grâce à la gentillesse de la jeune femme, ou plutôt son insatiable désir de le taquiner, il put facilement s'échapper de ses pensées quand elle lui demanda s'il était un bon ou un mauvais danseur.
Karl, sous cette demande, mais surtout sous la façon de le demander et la façon de se tenir de la jeune femme, éclata de rire, la regardant avec attention, reprenant son calme doucement en souriant pour lui répondre le plus sincèrement possible
" Je n'en ais aucune idée."
Et c'était la vérité, il n'avait jamais demandé à qui que ce soit s'il dansait bien, que ce soit ses partenaires de cours ou les professeurs et la seule personne qui aurait put donner un avis positif la dessus n'était pas dans ce monde.
" Je dirais que je me débrouille, je suis rarement repris par les professeurs et je ne marche pas sur les pieds de mes partenaires, donc je pense que c'est déjà un bon point."
Puis, après avoir donné cette réponse, il vint se pencher au dessus d'elle, un regard droit dans le sien, inquisiteur, venant placer ses bras dans son dos comme pour l'imiter avant de lui demander en utilisant un ton de voix lupin.
" Et vous Mademoiselle Starling ? Êtes vous plutôt une jeune femme dont les pas font chavirer les cœurs ou alors font-il enfler les pieds de vos partenaires de danse ? "
Elle pouvait toujours chercher à le taquiner, il le lui rendrais toujours.
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Regardant cet homme de ses magnifiques yeux pétillants et de son joli sourire malicieux, la jeune femme attendis impatiemment la réaction du barman, curieuse de savoir ce qu’il allait bien pouvoir répondre sur le fait qu’elle comptait sur lui pour être sage. Et elle ne fut pas déçue de la réponse du barman qui lui montra en retournant les poches de son pantalon qu’il n’avait pas de poches magiques dans lesquelles logés le matériel nécessaire pour ses affaires de mafieux (qui n’existe quand dans leur petit jeu). Rubis se mise de nouveau à rire aux éclats en revenant mettre sa main devant sa bouche, amusé par la réponse et les mimages de Karl qui ne manquait pas de la faire rire et cela lui plaisait terriblement, elle aimait son humour, sa façon de jouer et de s’amuser avec elle, que la moindre occasion pour le faire était à saisir pour elle, lui procurant un sentiment agréable à chaque fois.
Et tandis qu’ils continuaient à avancer doucement en cette soirée en direction de chez la demoiselle et du parc duquel à côté elle vivait, une nouvelle conversation commença sur la découverte des genres musicaux et styles de danses que chacun préférer. Et ces deux-là sous le ciel légèrement étoilé illuminait par les rayons de la lune qui continua de jouer à son cache-cache depuis le début de la soirée se découvraient davantage et se trouvèrent de nouveaux points communs, pour le plus grand bonheur de chacun d’eux sûrement.
Puis dans une nouvelle question sous forme de taquinerie, la jeune femme vint de nouveau chercher le barman pour lui demander s’il était un bon ou mauvais danseur. Quand Karl se mit à éclater de rire avant de reprendre son calme en répondant avec sourire à la demoiselle albinos, celle-ci haussa un sourcil amusé en l’écoutant avec attention tout en hochant la tête de temps en temps quand il lui avoua ne pas savoir. Mais qu’ils se débrouiller plutôt bien car il était rarement repris par les enseignants de ses cours et qu’il n’avait jamais marché sur les pieds de ses partenaires.
Puis après ces dernières paroles, l’homme brun vint se pencher au-dessus de la demoiselle en prenant de nouveau un air digne d’un mafieux interrogateur afin de lui demander si elle faisait chavirer les cœurs de ses partenaires de danses ou plutôt enfler leurs pieds. À cette question et sous la nouvelle prestation théâtral du barman, la jeune femme se mit a rougir doucement en le regardant si près d’elle à quelques centimètres de son visage tandis que son cœur se mit a battre à toute allure sous cette proximité et charme du barman sans parler du fait qu’il lui demandait si elle faisait chavirer des cœurs. Elle repassa une main dans son cou un peu gênée en le regardant timidement « Je… Je ne sais pas si… si je fais chavirer les cœurs… mais… je… je n’écrase aucuns pieds… » répondit-elle un peu gênée en bafouillant un peu.
Puis soudain une idée vint lui traverser l’esprit, une idée un peu gênante mais qui avait moyen de tourner sous la plaisanterie. Rubis détourna le regard quelques instants après avoir répondu à Karl puis elle ferma doucement les yeux avant de les rouvrir rapidement en venant de nouveau poser son regard sur lui, toujours penché au-dessus d’elle. Le rouge était toujours présent sur ses jolies joues de porcelaines mais son regard pétillant de malice fit son retour ainsi que son petit sourire taquin. Elle avait repris de nouveau un peu de panache et pour le prouver elle regarda le barman d’un regard taquin mais aussi séducteur en remettant ses deux mains dans son dos avant de s’appuyer doucement sur la pointe des pieds (ou plutôt des talons) pour se rapprocher du visage de cette homme proche d’elle.
Elle resta comme ça quelques secondes avant de dire d’une douce voix sur un ton taquin « Mais vous savez Monsieur Neumann… Je pense que il n’y a qu’un seul moyen de vérifier nos dires à l’un comme l’autre… » dit-elle d’une voix base un peu séductrice sur un léger ton plaisantant « Et si nous vérifions cela maintenant lors d’une danse ? » termina t-elle par dire en haussant un sourcil en penchant doucement la tête en restant toujours près de lui, un petit sourire séducteur mais un regard pleins de malice et défis qui ne le quittait pas des yeux, attendant de voir sa réaction à ce nouveau défi.
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Il avait de nouveau réussi à la faire rire aux éclats, mais surtout, il l'avait encore une fois bien déstabilisé, une petite joute ou les points s’enchaînait et s'annulait joyeusement, un jeu amusant sans mauvaises intentions.
Il souri en la voyant gêné et cherchant à regarder ailleurs alors qu'il la surplombait, jouant de sa taille et de sa corpulence pour prendre plus d'avantage sur cette joute, l'entendant lui répondre. Elle n'écrasait donc pas de pieds, ce qui était un bon point, donc, Karl y répondit
" Alors au vue de votre beauté, vous devez forcement faire chaviré des cœurs."
Oui, il s'était laissé aller à le dire, qu'il la trouvait belle, mais étant donné qu'ils s'étaient avoué leur sentiments, il s'était dit qu'il pouvait bien lui faire ce genre de compliment sans crainte d’être mal poli. Mais, à son grand plaisir et à sa curiosité, le barman put la voir regagner de la contenance, reprenant elle aussi un sourire taquin, elle remontait en selle pour partir de nouveau au galop pour une nouvelle manche de joute. Il put la voir se lever sur ses pied pour s'approcher de son visage, leur nez se touchant presque, à peines quelques petit centimètre les séparant. De la il pouvait sentir son parfum en respirant le plus normalement du monde, ses notes fleurie sans être trop forte, admirer les stries de ses iris écarlate et bien se rendre compte de la beauté de son visage, blanc comme la neige, légèrement rosé par leur discussion. S'il avait été un homme sans éducation et seulement animé par ses désir et ses instinct, cette distance aurait put être brisé en une simple fraction de seconde, une main sur sa nuque, un dos un peu plus courbé et il lui aurait volé un baisé aussi vite qu'un faucon attrape ses proie.
Mais il restait là, en face d'elle, sans bouger a part ses yeux qui scrutaient les siens, le cœur battant un peu plus fort avant de l'entendre lui parler de nouveau. Elle commença par une phrase légèrement énigmatique, ce qui attira toute son attention, puis, il ne put se retenir de relever un sourcil, tournant très légèrement la tête sous sa proposition. Il ne s'y était pas du tout attendu, ça, il ne pouvait pas le cacher, mais ce n'était pas pour cela qu'il était désarçonné, alors il lui dit
" Ici ? Maintenant ? sans aucune musique ? Je ne suis pas contre résoudre cet énigme, mais sans musique surtout selon la danse que vous voudriez utilisé pour ce duel, cela ne serait qu'une piètre performance."
Oui, il voyait l’hypothétique futur danse avec elle comme un duel, comme lorsque les aigles se déclare leur union ou comme les dragons le font eux aussi dans leur ballet aérien, cherchant à voir ce que leur partenaire pouvait leur offrir, leur agilité, leur endurance et leur grâce. Sa voix était resté confiante, stable, prêt à relever le défi.
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La main posée dans son cou et le visage rougit, la demoiselle regardait le barman toute gênée après lui avoir répondu qu’elle ignorait si elle faisait chavirer les cœurs lors de ses danses mais qu’elle n’écrasait aucuns pieds en revanche. Le voyant sourire à sa réponse, son cœur se mit a battre davantage en ne le quittant pas des yeux puis elle devint encore plus rouge quand il répondit que sa beauté devait faire chavirer les cœurs. Caressant doucement son cou en le regardant toute timide, elle était très touché qu’il la trouve belle, lui faisant battre davantage son cœur « Je… je… heu… merci… » répondit-elle toute timide en baissant un peu la tête mais sans le quitter des yeux en gardant toujours cette main qui caressait son cou « Je… Je… Je pense que vous devez en faire chavirer également… » avoua t-elle timide en le regardant alors que le rouge monta davantage aux joues en lui avouant de manière détournée qu’elle le trouvait également beau, se disant qu’elle pouvait bien lui dire aussi puisqu’il avait commencé d’abord et que ce ne serait peut-être pas gênant de lui dire vu les circonstances de cette soirée.
Après ce petit moment où la demoiselle avait baissé sa garde face au barman qui avait réussie de nouveau à la déboussoler, la jolie albinos reprit du panache en lançant un nouveau défi au brun penché au-dessus d’elle en venant se mettre sur la pointe des pieds afin d’être plus à sa hauteur, frôlant son nez et pouvant mieux ressentir les douces senteurs de son léger parfum aux notes boisées dont elle trouvait les fragrances agréablement bonnes, ce qui la fit rougir un petit peu mais ne la déstabilisa pas pour autant.
Attendant sa réponse au défi de prouver chacun leurs dires durant une danse, elle resta sur la pointe des pieds, son nez frôlant le sien, le regardant dans les yeux lui permettant d’admirer ses magnifiques prunelles brunes si foncés qui se mariaient parfaitement avec les cheveux sombres du barman et elle haussa un petit sourcil amusé en entendant sa réponse avant d’esquisser un joli sourire amusée et taquin « C’est vrai que cela peut sembler totalement saugrenu de faire ça ici et sans musique mais… » elle pencha doucement la tête faisant virevolter quelques mèches de ses magnifiques cheveux blancs, donnant un petit coup de nez à celui de Karl à cause de son petit mouvement de tête « Nous pouvons choisir une musique ensemble, que nous connaissons bien tout les deux puis nous n’avons qu’à y penser pour avoir le rythme dans la tête, ce qui devrait aider pour guider la danse. » dit-elle en souriant avec un petit sourire amusée avant de hausser un sourcil en le regardant de ses jolis yeux pétillants « Puis comme vous avez une bonne mémoire, vous devez bien avoir quelques musiques en tête mmmh ? » demanda t-elle sur un ton taquin et de défis avant de redresser doucement sa tête, frôlant de nouveau le nez du barman « Qu’en pensez-vous alors ? Est-ce que vous avez une musique à suggérer pour cette danse ? » ajouta t-elle en haussant un sourcil de nouveau, un regard séducteur et malicieux ainsi qu’un petit sourire aux lèvres en attendant une réponse de la part de Karl, curieuse de savoir si il allait relever le défi et qu’est-ce qu’il allait bien proposer comme musique si il acceptait.
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Le barman ne put retenir un rire lorsqu'elle lui renvoya son compliment non sans un peu de difficulté. Il ne riait pas de sa timidité, mais du compliment en lui même, lui répondant d'un ton léger
" La plupart du temps, je les fait surtout chavirer de peur."
Dit-il de façon humoristique, la regardant droit dans les yeux avant de reprendre, pour ne pas non plus donner l'impression qu'il refusait son compliment
" Mais de votre part je sais que ce n'est pas le cas."
Finit-il tout sourire. Après cela, une plus grosse joute se fit entre eux, la proximité de leur corps se frôlant, leur visage seulement séparé d'un fin filé d'air, pouvant observer chacun le moindre détail du visage de l'autre. Il aimait beaucoup son parfum, son visage délicat, ses yeux écarlate et son regard se posa un instant sur ses fines lèvres roses, lorsqu'elle reprit la parole alors qu'il avait souligné le fait qu'il n'avait aucun moyen d'avoir de musique à ce moment là pour danser correctement.
Pour autant, cela ne l’arrêta pas, venant la voir lancer un nouvel assaut, d'abord en jouant de son corps, venant créer, sûrement de sa propre volonté, un premier contact physique, sentant la pointe de son nez frôler le sien, l'odeur de ses cheveux et l'air qu'elle déplaçait venant eux aussi frôler son visage, comme pour créer une distraction, cherchant une faille chez le barman. Karl mentirait s'il disait que cela ne lui avait rien fait, mais il se devait de ne rien montrer, sentant le battement de son cœur s’accélérer un peu.
Elle fini par proposer de danser sur une musique qu'ils connaissait tout les deux, et qu'il pourrait donc se remémorer et danser ensemble sans pour autant avoir à l'entendre. C'était un sacré défi, et la demoiselle le savait, venant ajouter une petite phrase pour jouer avec l'égo de Karl, cherchant à tout pris à ce qu'il accepte. Il y réfléchis un instant, cherchant dans sa mémoire une musique qui irait, puis, lui répondit sur un ton sérieux, mais suave
"Très bien mademoiselle Starling, j'accepte votre défi."
Sur ses mots, Karl se recula de quelques pas, venant dans un premier temps, défaire, puis retirer sa cravate, faisant sauter le bouton le plus haut de sa chemise au passage. Il rangea sa cravate dans la poche de son veston, puis, il fit quelque chose qu'il n'avait fait pour personne à par les médecins.
" Que diriez vous de commencer par La Mujer, et si jamais une deuxième manche dois se dérouler, nous devrons le faire avec de la vrai musique, pas seulement mental ? "
Il commença, sous ses mots, à déboutonner ses manches, venant proprement et tranquillement les remonter jusqu'au dessus de ses coudes, sans aucun plis, bien carré. Puis, il vint saisir entre ses dents le gant de sa main droit, le retirant, avant de s'occuper à l'aide de sa main nue, de sa main gauche. Les mains maintenant à découvert, il vint ranger ses gants dans la poche arrière droite de son pantalon. Regardant par la suite droit dans les yeux Rubis, il s'approcha de nouveau, venant ajouter
" Alors Mademoiselle Starling ? Êtes vous prête ? "
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Regardant timidement le barman après lui à avoir avoué qu’elle le trouvait également beau, elle pencha doucement la tête quand il se mit a rire en lui répondant qu’il faisait surtout tomber de peur ses partenaires, ce qui arracha un petit rire amusé à la jeune femme face à lui qui le regardait tendrement avec ses jolies joues empourprées. Puis elle se mit a rougir davantage quand il ajouta qu’il savait qu’au contraire elle, elle ne tombait pas de peur face à lui, sentant son cœur battre la chamade sous les mots et regard du barman qui la faisait chavirer de tout son être. Elle n’avait jamais ressentie ça, même pour son ancien défunt fiancé, ce qu’elle ressentait pour l’homme face à elle était bien plus fort et elle s’en rendit compte de secondes en secondes en étant avec lui. Doucement elle redressa sa tête en caressant de nouveau son cou et le regarda timidement « Je… Je… En effet… Je n’ai pas peur de vous… Et… Et… Vous me faite complètement chavirer Monsieur Neumann… » avoua t-elle timidement avant de se rendre compte de ce qu’elle venait de lâcher et devenir encore plus rouge en baissant doucement la tête, morte de honte d’avoir lâché quelque chose d’aussi niais et fleur bleue face à lui.
Ensuite vint de nouveau le temps des taquineries que la demoiselle albinos avait lancé avec un défi de danse afin de prouver les qualités de danses qu’ils avaient tout deux. Une proximité plus forte s’était créer entre-eux, leur visage face à face et leur nez se frôlant, chacun pouvant admirer le visage de l’autre plus près et ressentir dans l’air leurs parfums distincts. Le regard de la jolie albinos se perda dans celui du grand brun face à elle, admirant ses magnifiques yeux et se perdant quelques instants sur ses lèvres avant de rougir davantage en reportant son regard dans les yeux de cet homme qui faisait battre son cœur plus fort qu’une batterie d’un groupe de rock ou métal.
Entendant la réponse de Karl avec sa voix suave, Rubis se mit davantage à rougir et à en avoir un léger frisson qui lui parcouru tout le corps, et elle ne trouva pas ça désagréable au contraire même si le rouge lui monta encore plus aux joues en le regardant, répondant par un petit hochement de tête au barman en esquissant un sourire satisfaite de sa réponse acceptant le défi. Puis elle haussa doucement un sourcil en le voyant reculait de quelques pas et commencer à défaire sa cravate, rougissant un peu sous ce spectacle qu’elle trouvait fort sensuel et séduisant, ce qui la fit rougir doucement encore. Elle se serait bien encore passer une main dans le cou mais elle se contenta de les garder dans son dos en regardant le barman enlever sa cravate avant de la ranger dans son veston.
Elle releva doucement sa tête en regardant avec attention le barman malgré le rouge de ses joues quand il lui proposa une musique et une condition d’utiliser une vraie musique pour une seconde manche. La jolie albinos esquissa un doux sourire en hochant doucement la tête pour lui répondre d’une douce voix
« C’est un choix absolument parfait, j’aime beaucoup en plus… Et j’accepte avec plaisir votre condition pour la seconde manche.» dit-elle en souriant doucement en le regardant avec un regard séducteur en passant une main dans ses cheveux, laissant bien entendre qu’il y aura sûrement une seconde manche.
Tandis que Karl continua de se préparer pour la danse, Rubis l’admirait en ne cessant de rougir et d’entendre son cœur tambouriner dans sa poitrine. Elle se fit la réflexion que ça ressemblait presque à un streamtease cette manière de se préparer avant de devenir rouge tomate à cette réflexion et venir passer sa main dans son cou en le caressant légèrement pour tenter de chasser cette pensée de sa tête qui la faisait bien rougir et lui donner un coup de chaud. La jolie albinos ferma les yeux quelques instants pour tenter de calmer son pauvre cœur et faire redescendre ce coup de chaud, puis en rouvrant les yeux elle fit glisser de ses épaules le petit gillet noir à doublure rouge qu’elle portait toujours de sa tenue du travail, le pliant délicatement et venant le poser sur un banc non loin d’eux, ne laissant ainsi que sur son corps la robe chemise blanche aux boutons rouges qui avait un décolleté assez plongeant et qui était plutôt très courtes en prime. Elle retroussa doucement à son tour les manches longues de cette robe chemise, les retroussant au dessus de ces coudes bien pliés avec élégance en se servant en laissant apparaître sur le pli les quelques boutons rouges qui venaient des coudes.
Puis elle recoiffa rapidement ses cheveux avec ses doigts toute en délicatesse avant de fermer les yeux et secouer doucement la tête pour qu’ils se replacent de manière naturelle autour de son visage, rouvrant doucement ses yeux qui laissait voir de nouveau ses magnifiques yeux écarlates qui brillaient de mille feux en déposant son regard sur le barman avec un petit sourire séducteur en entendant sa question tandis qu’il se rapprochait d’elle « Absolument… » dit-elle en se rapprochant elle aussi doucement avec le bruit léger de ses talons aiguilles sur le bitume en ne le quittant pas des yeux, se retrouvant de nouveau face à lui en retrouvant cette proximité qu’ils avaient il y a quelques minutes
« Et vous Monsieur Neumann ? Êtes-vous prêt ? » lui demanda t-elle sur un ton séducteur et défiant.
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Karl avait relevé ses sourcils de surprise en l'entendant lui avouer de but en blanc ce qu'elle ressentait en cet instant, ce qui ne manqua pas de le faire grandement sourire, surtout en la voyant plus rouge qu'un coquelicot en cette instant, fuyant son regard.
" Et bien j'en suis très touché mademoiselle Starling et si cela peux vous rassurer, vous me charmez aussi."
Dit-il autant par politesse que pour chercher à s'amuser un peu plus avec elle, à la désarçonner, sans pour autant que ce soit un mensonge bien sur, il n'irait pas jusque là, il la respectait. Le petit jeu se continuait et, désormais, c'était un instant plus en adéquation avec la température d'été. La jeune femme, jouant de ses atouts et de son charme, l'avait défié à danser ici et maintenant dans une danse et en tout bon chevalier, pour son honneur, il ne put qu'accepter.
Il avait proposer une musique douce, permettant déjà de jauger l'un de l'autre sans avoir à trop penser à la musique et au rythme dans leur tête, mais aussi car elle était plutôt, sensuelle, entraînante, langoureuse, ce qui pourrait d'autant plus l'aider à gagner. Karl s'était alors préparé, hochant la tête en l'entendant accepter le choix d'une seconde manche, cravate retiré, gant rangé et manche retroussé, il avait put voir que la demoiselle en avait fait de même, laissant ses courbes se dessiner bien plus sans son gilet.
Au choix de la musique, ils étaient partie pour un tango, alors, sous ses mots, Karl se rapprocha de nouveau, écoutant et admirant la jeune femme qui continuait de le défier du regard. Il la surplombait d'une tête, son regard bien ancré dans le sien, relevant lentement une main, sa droite de chair et de sang, palme vers le haut pour attirer la sienne.
" Aussi prêt qu'on puisse l’être."
Dit-il d'une voix calme et sur de lui, prêt à lancer la musique dans sa tête quand elle aurait posé sa main dans la sienne. Au top départ, sa main gauche vint se glisser droit derrière son dos, ses doigts mécanique détendu le plus possible auparavant pour être le plus agréable possible, venant la rapprocher un peu plus de lui, leur chemise se frôlant, se touchant un instant tandis que leur hanches se touchait presque de temps à autres sous les premiers pas lancé pour la guider, ne lâchant pas son regard du sien, laissant ses hanches, ses jambes jouer sur les pavés des trottoirs sous la lune qui s'était invité pour les observer.
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La tête baissée rouge de honte d’avoir dit quelque chose complètement fleur bleue, la demoiselle n’osait pas redresser sa tête ni son regard vers le barman tellement elle était gênée. Puis elle ouvrit de grands yeux en l’entendant dire qu’il était touché et qu’il était aussi sous son charme si ça pouvait la rassurait, la faisant rougir encore plus en gardant la tête baissée mais redressant timidement son regard vers lui, rouge comme un beau coquelicot en laissant tomber docilement sa main de son cou pour amener celle-ci devant sa bouche pour y poser un de ces doigts timidement « Je… Je… Je… Suis… tr-tr-très tou… tou-touché aussi Monsieur Neumann… » répondit-elle timidement d’une voix tremblante en ne le quittant pas du regard, légèrement déboussolé par les paroles de cet homme qui la mettait dans un drôle d’état.
Quand vint le moment de se préparer pour leur nouveau petit jeu de la soirée, la jeune femme s’était préparer, prête pour la danse, avançant doucement vers le barman d’un pas doux, sensuel et langoureux, en adéquation avec le choix de la musique qu’ils avaient choisis pour leur petite danse. Le regardant avec son petit regard séducteur et son doux sourire, retrouvant ainsi une proximité entre-eux qui en aurait fait rougir plus d’un si ils les voyaient ensemble comme ça aussi proche, elle pencha très légèrement la tête pour mieux admirer le visage de Karl qui la dominait de sa taille haute, pouvant admirer son cou au passage qui la fit doucement rougir mais sans perdre son sérieux dans ce petit jeu entre-eux.
À la réponse du barman qui confirma à la demoiselle qu’il était prêt lui aussi pour la danse, elle jeta un petit regard à sa main de chaire nue dans laquelle elle vint poser la sienne avec douceur en relevant son regard vers lui. Et quand la danse commença elle se laissa totalement faire et guider par Karl, posant sa main sur son épaule en même temps qu’il pose la sienne mécanique dans son dos, avançant aux rythmes de ses pas, son buste proche du sien, sa poitrine frôlant par moment son torse (autant par sa taille que leur proximité), ses hanches suivant les siennes ainsi que ses jambes qui s’entrecroissaient avec les siennes, suivant à la perfection chacun de ses mouvements, sans aucunes erreurs ou fautes de rythme, totalement synchro avec lui sur le rythme de la musique dans leur tête et dans cette danse qu’ils exécutaient en ne se quittant pas du regard, éclairée par un ciel où il y avait plus d’étoiles que tout à l’heure avec une lune qui était dégagé et ne se cachait plus entre les nuages et les immeubles, au-dessus pour les éclairer alors que la lumière des lampadaires semblaient presque pâlichonne à côté de la luminosité de la lune et des étoiles qui scintillaient au-dessus de leurs têtes comme pour éclairer cette danse qu’ils partageaient ensemble.
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La musique était donc lancé dans leur esprits, se synchronisant sur le contact de leur mains. Rapidement, des pas lents et gracieux se mirent à se coupler entre eux, dansant sous la lumière de la lune et des lampadaires de la ville. Karl se fichait de s'il était vue, il ne faisait rien de mal, ne faisait aucun bruit à par le cuir de ses chaussures et les talons de Rubis sur le pavés. Glissant, marchant, faisant de grand pas ou plusieurs petit rapides, tout s’enchaînait avec grâce entre eux, s'écartant légèrement l'un de l'autre par moment, puis, se serrant l'un contre l'autre, hanche contre hanche, poitrine contre torse, ne se quittant pas du regard ou seulement une fraction de seconde pour certain pas.
Tout cela pouvait être très étrange sans musique, mais tant que eux l'entendait dans leur tête, tout allait parfaitement. Le cœur de Karl battait avec ferveur sous cette danse suave, fortement, mais lentement, presque en suivant le rythme même de la musique, se demandant ce que elle ressentait en même temps que lui. Les secondes passait, les minutes aussi, la suivant sous ses pas, la guidant par d'autre, la frôlant ou la touchant de tout son corps, ses bras passant au dessus d'elle par moment ou alors l'englobant de toute sa stature se trouvant tantôt en face d’elle ou encore dans son dos sous le changement de rythme. Le final arrivait doucement et les pas se firent donc plus complexe, plus nombreux et plus aérien, jouant sur les longueurs du trottoir avant de finir par la renverser en arrière, laissant son bras gauche derrière son dos pour la soutenir, la tenant avec douceur avant de l'aider à se relever.
Le calme était revenue, en tout cas en extérieur. Il ne se le cachait pas, cela avait était très agréable de danser avec elle et, bien-sur, il était content d'avoir retiré sa cravate et d'avoir ouvert d'un bouton son col, ayant bien prit un coups de chaud, espérant qu'elle n'est rien ressentit de gênant de sa part durant cette danse qui était loin de l'avoir laissé indifférent. Doucement, il la relâcha pour reprendre une distance plus approprié, lui souriant délicatement avant de briser ce silence
" J’espère que cela vous aura plus Mademoiselle, en tout cas, j'ai été ravis de pouvoir admirer vos talents de danseuse."
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Sous les lumières des astres du ciel nocturne, leurs deux corps dansèrent en parfaite symbiose, leurs regards plongés l'un dans l'autre, se tenant près l’un de l’autre ou éloignée quelques instants selon les pas de danse, leurs corps se frôlant ou en contact l’un contre l’autre tandis qu’ils respiraient tout deux au même rythme et sur le tempo de la musique dans leur tête.
Leurs mouvements étaient fluides et synchronisés, chaque pas délicatement mesuré. Leurs corps se balançaient lentement puis parfois rapidement en rythme avec la musique, en parfaite harmonie avec celle-ci qu’ils entendaient mais surtout en parfaite harmonie l’un avec l’autre dans cette danse où chaque mouvement semblaient presque comme une déclaration d'amour silencieuse en plus de tester leurs qualités de danseur dans ce petit jeu qui les avaient amener à danser.
La sensualité de leurs mouvements, la proximité de leurs corps, tout témoignait de l'attirance et du désir qui les habitaient, consciemment ou inconsciemment. Ce tango qu’ils exécutaient leur permettait de pouvoir partager un moment intime et coupé du reste du monde avec le ciel nocturne comme seul spectateur de ce moment qu’ils partageaient tout deux.
Quand la musique mentale prit fin dans un dernier mouvement où la jeune femme fut renversée en arrière, le corps du barman penchée au-dessus d’elle et contre elle, avec sa main dans son dos qui la retenait avant de la relever avec douceur, restant l’un contre l’autre quelques instants en se regardant dans les yeux, reprenant doucement et discrètement leurs souffles après cette danse douce et passionnée. Puis Karl relâcha avec douceur Rubis qui ne le quittait pas du regard, répondant par un sourire doux au sien en le regardant d’un regard tendre qui pétillait de bonheur, ne cachant pas le ressentie de la demoiselle dans cette danse partagé avec cet homme face à elle.
Elle avait trouvait ce moment plus qu’agréable, les battements de son cœur s’étaient accentués face à tant de passion et proximité, son corps n’avait pas été indifférent au contact du sien, la chaleur l’avait envahie toute entière et elle était heureuse finalement d’avoir une tenue si légère sur elle après cette soudaine montée de chaleur au contact du barman qui la faisait encore plus chavirer, ne se doutant pas que c’était possible d’avoir ses sentiments autant amplifiés d’heure en d’heure, de minutes en minutes voir de secondes en secondes.
Après cette danse elle était encore plus sous le charme de son collègue qu’elle ne quittait pas du regard, lui souriant tendrement en hochant doucement la tête pour lui répondre « Je… Je suis encore plus conquise Monsieur Neumann… » avoua t-elle en lui souriant tendrement les joues un peu rouges « Et le plaisir était partagé. J’ai été ravie de découvrir vos divins talents de danseur… » dit-elle d’une petite voix en passant une main dans ses cheveux en le quittant pas des yeux tout comme le rouge ne quittait pas ses joues en cet instant « Et j’espère pouvoir avoir la chance de danser de nouveau dans vos bras très vite… » .
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Un sourire s'étira sous sa réponse, remontant sur un des coté de son visage. Il ne put que lui offrir une douce révérence sous ses compliment, plaçant sa main droite sur son cœur pour la remercier avant de lui répondre, un léger rire dans sa voix.
" Je suis heureux de l'entendre et je ne vois pas d’inconvénient à ce que cela arrive, mais rappelez vous "
Il se rapprocha de nouveau un peu plus d'elle, puis ajouta à sa réponse, un sourire légèrement taquin aux lèvres
" La prochaine fois, nous n'aurons pas à danser sans vrai musique."
Puis, sur ses mots, il commença lentement à replacer correctement sa tenue, descendant de nouveau ses manches pour cacher ses avant bras, mais surtout la fixation de sa prothèse avant de glisser de nouveau ses mains sous ses gants. Il avait trouvé cela très agréable de danser avec elle, même peut être trop au vue de la chaleur qui parcourait son corps en cet instant, des effluves d'hormone parcourant ses veines, mais aussi de son parfum fleuri maintenant discrètement accroché à ses vêtements. Il pouvait encore sentir le contact de ses doigts sur les siens, la douceur de sa main contre la sienne, se tenant et glissant, une sensation si agréable et qui lui avait manqué, se retrouvant à sourire sous cette pensées.
Il laissa pour le moment sa cravate dans sa poche, ne trouvant pas cela utile de la remettre au vue de la fin de la soirée approchant à grand pas, et puis, cela lui permettait de prendre un peu plus de fraicheur après cette danse.
" J’espère que je ne vous ais pas fait mal avec ma main, les angles peuvent parfois être désagréable."
Dit-il en relevant sa main gauche en l'air, comme pour bien montrer de quoi il parlait. Il avait fait attention à elle, mais emporté par la musique et la jeune femme, il aurait facilement été possible qu'il ne s'en rende pas compte que ça main fut été désagréable. Puis, après ses mots, il se rapprocha du banc, venant prendre son sac dans sa main gauche, et le gilet de la jeune femme dans sa droite, venant le lui tendre délicatement en se rapprochant de nouveau d'elle
" N'oubliez pas votre gilet, il serait dommage de le perdre."
Il n'allait pas ajouter que leur patron serait surement très en colère si c'était le cas, sinon cela ne ferais que gâcher l'ambiance de la soirée. Karl attendait patiemment qu'elle le récupère, prêt à le mettre sur les épaules de la jeune femme si elle le souhaitait, puis, se mit à ses cotés en venant lui dire.
" Je pense que nous pouvons tranquillement reprendre notre balade après ce moment agréable."
Ses mots étaient doux, son cœur commençant lentement à se calmer, regardant son visage de porcelaine, encadré par une magnifique chevelure digne d'un ange dont les yeux rubis faisait ressortir sa beauté avec élégance. Il commença donc de nouveau à marcher, prenant son temps, tandis qu'il reprenait la parole, curieux de la jeune femme
" Cela fait longtemps que vous dansez ? "
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Esquissant un doux sourire en regardant le barman sourire sous ses mots alors qu’il lui disait qu’il n’était pas contre une prochaine danse avec elle, elle souria davantage alors que son cœur s’emballa davantage à la perspective de leur prochaine danse. Puis elle hocha doucement de la tête pour répondre à la révérence du grand brun, le trouvant toujours aussi charmant et élégant alors qu’elle souria davantage en entendant son rire qu’elle ne se lassait pas d’entendre. Puis elle pencha légèrement la tête en regardant Karl qui s’approcha avec un sourire doucement taquin pour lui rappeler que la prochaine danse sera avec une vraie musique. Ce qui fit doucement rire la jeune demoiselle qui mit une main devant sa bouche en le regardant avant de hocher doucement la tête « Je vous promet donc Monsieur Neumann qu’il y aura de vraies musiques pour toutes les prochaines fois à venir. » dit-elle en le regardant avec regard séducteur en posant son doigt sur ses lèvres avec un petit sourire malicieux.
Regardant ensuite le barman se rhabiller correctement, la demoiselle albinos ne pouvait s’empêcher de le regarder faire, l’admirant en regardant ses bras puis ensuite ses mains et son torse puis son visage avant de se mettte doucement à rougir en détournant un peu le regard, se pinçant doucement la lèvre en se remémorant toutes les sensations qu’elle a ressentie dans les bras de Karl durant cette danse. Il ne l’avait pas laissé indifférente, elle le trouvait encore plus charmant, beau, captivant, incroyable et son corps partageait le même avis que ses pensées, lui rappelant par l’intermédiaire de son cœur battant la chamade, de cette chaleur qu’il l’avait envahie comme si elle avait eu de la fièvre, des sensations douces qu’elle ressentait dans tout son corps qui lui donnait de légers frissons voir une légère chaire de poule, des souvenirs de ses mains que ce soit celle de chaire au contact de la sienne ou celle métallique qui la tenait avec douceur ou encore de son parfum boisé qui s’était posé sur ses vêtements et sa peau. Penser à tout cela la faisait rougir mais aussi sourire, ayant tellement apprécié ce moment dans ses bras qu’elle avait tellement hâte que ça puisse avoir lieu de nouveau.
Sortant un peu de ses pensées concernant le barman, elle reporta son regard sur lui en haussant doucement un sourcil quand il lui demanda s’il ne lui avait pas fait mal avec sa main en lui montrant celle en métal. La jeune femme répondit d’un tendre sourire en fermant les yeux tout en secouant la tête à la négative « N’ayez craintes, vous ne m’avez fait nullement mal, au contraire. Votre main était très douce, si douce que je n’ai pas sentie de différence avec votre autre main… » dit-elle en rouvrant les yeux en le regardant tendrement. Puis elle pencha ensuite la tête en le voyant allant au banc pour récupérer les affaires avant qu’il ne se retourne délicatement pour lui tendre son gilet en s’avançant vers elle pour qu’elle ne l’oublie pas. Hochant doucement la tête, elle s’avança plus près de lui en se retournant de dos légèrement « Pourrais-je abuser de votre gentillesse en me donnant un petit coup de main pour le remettre ? » dit-elle en le regardant avec douceur du coin de l’œil alors qu’elle était légèrement de dos à lui mais le regarder timidement les joues un peu rouges.
Aux mots de Karl qui invita à reprendre leur balade après cet agréable moment, Rubis hocha doucement de la tête en l’admirant encore quelques secondes pour voir ses magnifiques yeux bruns qui se marraient avec ses beaux cheveux brillants d’un noir encore plus sombre que la nuit dont quelques mèches partaient en bataille après leur danse, le rendant encore plus charmant aux yeux de la jeune femme qui en eut le cœur qui se remit à battre la chamade en admirant son visage qu’elle trouvait beau et attirant, avant de reprendre leur balade. Avançant de nouveau doucement l’un à côté de l’autre, la jolie albinos pencha doucement la tête à chaque parole du bel homme à ses côtés tout en lui souriant avant de lui répondre « Alors je dirais que pour les danses pop, rocks et traditionnels depuis mon adolescence, car on aimait bien danser à l’orphelinat. Puis… » elle leva doucement les yeux au ciel en posant un doigts sur sa bouche pour réfléchir « Quant aux autres danses, c’est depuis que j’ai commencé à travailler dans les bars, donc vers mes 18, 19 ans… Ça fait donc 6ans ou 5 ans environs. » dit-elle en reportant son regard sur le barman en souriant avec douceur avant de pencher la tête pour lui retourner la question à son tour « Et vous alors ? » demanda t-elle avec curiosité aussi, désirant en savoir plus sur lui alors qu’elle venait de lui dire depuis combien de temps elle dansait et surtout elle venait de lui donner une info qu’il n’avait pas eu jusqu’à présent : elle venait de mentionner un orphelinat dans lequel elle était adolescente.
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Les prochaines fois à venir. La jeune femme y voyait donc plusieurs session de danse à l'avenir en sa compagnie, ce qui ne pouvait que le faire rire.
" Je verrais donc si vous tenez vos promesse mademoiselle Starling."
Répondit Karl sur un ton taquin, la regardant se jouer de lui sous sa posture. Cette parenthèse fortement agréable sur leur marche nocturne achevé, Karl put se rhabiller correctement tout en récupérant leurs affaire, se tournant alors vers elle,, il put voir son regard, son visage de nouveau d'une couleur de coquelicot, ce qui ne manqua pas de le faire rire. Il lui avait exposé ses craintes sur sa prothèse durant leur danse, mais fut rassuré d'entendre qu'il n'en était rien et qu'elle n'avait même pas senti de différence, lui donnant un sourire au lèvres sous ses mots en se rapprochant d'elle pour lui rendre son gilet.
Là, non sans une légère surprise, elle lui demanda de l'aider pour l'enfiler de nouveau.
" Vous le pouvez oui."
Lui offrant un léger sourire, le barman posa son sac au sol un instant, puis, ouvrit le gilet en venant passer derrière elle le relevant pour la laisser glisser facilement un bras puis l'autre avant de le laisser se reposer doucement sur ses épaules, la trouvant tout aussi élégante de dos que de face. Une fois chose faite, il était temps de reprendre leur promenade nocturne en direction du domicile de la demoiselle, marchant sans empressement pour continuer de profiter de la soirée. Le barman en profita pour assouvir sa curiosité, demandant au passage depuis combien de temps sa partenaire de danse savait danser.
La surprise ne fut pas feinte lorsqu'il entendit, sous sa réponse, un détail de son passé. Certes, lorsqu'elle lui avait parlé de ses parents, sa façon de le faire lui avait donné quelques indices, mais cela aurait encore était une simple supposition, alors que désormais, il le savait, la belle demoiselle était orpheline. Cela lui faisait un pincement au cœur de l'entendre, de le savoir clairement, pour elle, il ne pouvait qu'imaginer ce que cela faisait, car pour lui, c'était un mystère, une incertitude pesante, même s'il se disait que, au vu des années passées et du fait que personne ne soit venu à sa recherche, les chances étaient des plus minces pour qu'il soit en vie.
Karl n'allait pas en parler, il n'allait pas creuser la dessus, ce serait indécent et sans cœur, alors il passa outre, laissant partir ce détail avec la brise d'été qui les rafraîchissait. La suite continua de lui donner des information sur elle, sur son passé et put donc savoir que cela faisait un petit moment qu'elle avait appris à danser, ce qui se voyait bien vu son aisance et son talent. Bien-sur, ce fut à son tour de répondre à cette question, et il n'eut pas vraiment à réfléchir, car la réponse était lié à sa vie entière.
" Et bien, la danse dans sa globalité, depuis que j'ai l'age de l'apprendre, c'était un peu ... je ne dirais pas une obligation dans mon milieu, mais je ne le ressentais pas ainsi."
Coutume, bal, réception et réunion de famille, la danse avait sa place à chaque évènements important et elle était tout aussi bien pour ce divertir qu'à des fin politique. Comment serait vu un homme incapable de savoir se déplacer sans faire mal à son entourage, quand son destin était un champs de bataille boueux ou les mauvais pas pouvait signifier la mort ? Comment serais vu une femme n'arrivant pas à se souvenir de trois pas de danse alors qu'elle devait devenir le pilier de la société et de son histoire.
" Pour ce qui est des danses plus exotiques, comme celle de ce soir, je dirais que j'ai commencé il y a moins d'une dizaine d'années."
Cela était facile à calculer étant donné qu'il ne pouvait l'apprendre que depuis qu'il était au Japon.
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La jeune femme haussa doucement un sourcil amusé par la réponse du barman avant de poser une main sur ses hanches en passant sa seconde dans ses cheveux le tout en le regardant avec un petit sourire séducteur « Je suis une femme de parole Monsieur Neumann, je tiens toujours mes promesses. » puis elle rajouta en penchant doucement la tête, faisant ainsi virevolter ses cheveux de neige « Je ne suis peut être pas barmaid, mais j’ai également une bonne mémoire, ce qui aide à ne pas les oublier. » dit-elle sur le ton plaisanterie en riant doucement amusé avant de reposer son doigt sur sa bouche quand elle eut finir de jouer avec ses cheveux.
Afin de se préparer pour reprendre leur longue balade en cette soirée, le barman réajusta correctement sa tenue sous les yeux de la demoiselle qui l’admirait discrètement (ou pas ?) rougissant en se rappelant leur proximité récente lors de cette danse et le contact de leur corps qui ne l’avait pas laissé indifférente. Et quand Karl s’approcha de la demoiselle pour lui tendre délicatement son gilet, Rubis s’était tourné légèrement de dos en lui demandant si elle pouvait abuser de sa gentillesse pour l’aider à le remettre, ce que le barman lui répondit à la positivé en souriant, l’aidant avec une grande délicatesse tandis qu’elle passa ses bras doucement dans les manches de son gilet, faisant bouger quelques unes de ses mèches de cheveux tandis qu’une légère chaire de poule se manifesta sur sa peau en sentant le frôlement des mains du barman par-dessus le tissus de sa robe chemise quand il posa son gillet sur ses épaule, le remerciant ensuite d’un petit hochement de tête en lui adressant un doux sourire avant de reprendre leur promenade sous le clair de lune.
Reprenant doucement leur marche dans les rues de la ville, ils recommencèrent tout deux à discuter dans la discussion qu’engagea le barman en demandant à la jolie serveuse depuis combien de temps elle dansait. Rubis répondit avec joie à Karl, énumérant au passage un petit élément de son passé en parlant du fait qu’elle avait appris certaines danses à l’orphelinat, le regard un peu mélancolique mais toujours en souriant en parlant de cela car ça lui rappelait de doux souvenirs de cette période de sa vie qui malgré la perte de ses parents qui avait été évidemment terrible pour elle enfant, était une période joyeuse de sa vie quand elle était dans cet établissement, avant de rencontrer peu de temps après sa sortie de l’orphelinat à sa majorité celui qui avait faire de sa vie un véritable enfer. Puis elle avoua ensuite avoir appris les autres danses en commençait à travailler dans les bars.
Bien entendu, la jolie albinos retourna la question au grand brun à ses côtés, curieuse d’en savoir plus sur lui également. Elle pencha doucement la tête en l’écoutant avec attention tout en lui souriant avec douceur, se faisant la réflexion qu’il était vraiment un sacré bon danseur et pratiquait donc depuis des années cet art qu’il semblait maîtrisé à la perfection et qu’elle avait été plus qu’impressionné ce soir. Redressant doucement sa tête en le regardant, l’admirant au passage pendant qu’il finissait de parler, elle vint lui dire quelques doux mots comme à son habitude emplie de sincérité « Cela explique donc vos talents de danseurs qui semblent innées chez vous Monsieur Neumann. Vous en ferez pâlir de jalousie un grand nombre de danseurs et rougir plus d’une femme en vous voyant dansait ainsi comme un dieu de la danse.» dit-elle d’une voix tendre avant de se mettre à rougir en se rendant compte de ces dernières paroles, détournant un peu le regard sur le côté en rougissant de nouveau comme une pivoine en passant de nouveau sa main dans son cou, toute gênée par ce qu’elle venait de lui avouer, l’incluant forcément dans les femmes qui rougirait en le voyant danser.
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Elle était donc une femme de parole et avait de la mémoire. Sa façon de le dire avait bien amusé le barman, qui en se rhabillant, lui répondit d'un regard inquisiteur
" Faite attention Mademoiselle Starling, par chez moi, les vœux et les promesses non tenu sont puni par les dieux eux même."
Il en avait un peu trop dit, mais, sachant que ce monde comptait un nombre élevé de religion, il n'avait pas trop a craindre de la faire peur, à par si elle répudiait les religion. Maintenant tout les deux fin prêt pour reprendre leur marche, la discussion reprit au même rythme, en prenant leur temps. Chacun avait déjà quelques années de danse dans les jambes, sans mauvais jeux de mots. Elle se mit à le flatter pour ses prouesses lors de leur échange. Elle faisait pleuvoir les louanges sur lui, le laissant se demander la raison d'autant de compliment avant de la voir de plus en plus rougir et surtout détourner le regard.
Karl ne put s’empêcher de rire, voyant qu'en fin de compte, elle n'avait put s’empêcher de dire ce qu'elle pensait et ressentait, ce qu'il trouvait des plus touchant., lui souriant donc en la regardant se caresser la nuque de gêne, il lui répondit
" Oh il y a bien meilleure danseur que moi et je n'ai que faire des jaloux, je ne danse pas pour eux, je danse pour ma partenaire et rare sont les personnes avec qui j'ai réellement dansé."
Il y a bien-sur eut toute les personnes avec qui il avait dansé pour apprendre, que ce soit dans son monde ou dans celui-ci, les danses de courtoisie lorsqu'il devait faire son devoir pour sa famille, en réalité, il n'y avait eut que trois personne avec qui il avait été heureux de danser, sa petite sœur, lors d'une réception dans un duché voisin au sien, qui le lui avait demandé, son ancienne fiancée dont il se souvenait encore le moindre pas fait à ses cotés, et désormais, la jeune femme à qui il parlait en ce moment.
" Mais je suis touché et ravis d'entendre que mes talents ne vous ait pas laissé de marbre. Vous n’êtes pas en reste, vous devez aussi attirer les mêmes sentiments autour de vous, ça je ne peux pas me tromper."
Juste sa silhouette et son visage pouvait suffire à cela, alors, ajouter ses talents de danse, la jeune femme ne pouvait pas passer inaperçu devant qui que ce soit. Ensuite, il se mit à rire avant d'ajouter, sur un ton amusé
" Heureusement aussi que nous n'avons pas abusé de notre repas, sinon le résultat aurait sûrement été moins gracieux."
Trop d'alcool, trop de nourriture et tout cela aurait eut un tout autre aspect, quoi que, il ne s'en serait peut être pas rendu compte du tout. Leur marche continuait dans la douceur et la volupté de la nuit, mais aussi de leur discussion, le temps passant, filant sans s'en rendre compte.
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En entendant le barman, la jeune femme releva doucement sa tête avec toujours son doigts posé sur ses lèvres en le regardant avec un petit sourire amusé avant de hausser doucement un sourcil « Ho par chez moi également vous savez. » dit-elle sur un ton amusé avant d’enlever son doigt de ses jolis lèvres pour venir placer ses deux mains derrière son dos « En Suède les gens sont très croyants et il est péché de faire quoique ce soit qui peut nuire à autrui, dont le mensonge et le faux-espoir Monsieur Neumann. » dit-elle en fermant les yeux avec toujours ses mains dans son dos alors qu’elle tourna légèrement sur elle-même après avoir vu le barman se mettre doucement en marche pour reprendre leur ballade. Puis elle ajouta en ouvrant un œil en regardant le barman « De plus, les Starlings ne mentent jamais comme dirait mon cher père. » dit-elle en levant un doigt en l’air en même temps qu’ils marchaient en fermant de nouveau les yeux avec un petit air très sérieux qui la rendait mignonne à démontrer ainsi qu’elle n’avait qu’une parole de par ses croyances, son éducation et surtout de par apparemment une sorte de tradition familiale inculquait par le père de la jolie albinos.
Durant leur marche vers le domicile de la demoiselle, ils continuèrent de discuter et cette dernière avait encore laissé échapper des compliments d’entre ces lèvres à l’encontre du barman, la faisant rougir de gêne avec sa petite Mimic de se caresser le cou dans ces moments-là. Le regard sur le côté, elle était terriblement gênée et n’osait pas regarder le barman. Puis quand l’homme à ses côté reprit la parole en lui disant qu’il y avait de meilleurs danseurs que lui et qu’il se fichait des jaloux car il ne dansait que pour sa partenaire alors qu’il avouait en même temps n’avoir dansé réellement avec peu de personne, la jeune femme reposa doucement son regard sur le barman en l’écoutant alors que ses joues étaient toujours aussi rouge.
Elle était curieuse des derniers mots qu’il avait prononcé, se demandant bien qui pouvait être ces rares personnes mais elle se disait qu’il était impolie de demander ce genre de chose et que cela pouvait sembler déplacer, donc elle se contenta de garder cette interrogation dans son esprit. Puis elle se mit a rougir davantage aux mots du barman qui la complimentait à son tour, baissant doucement la tête touchée et gênée mais en le quittant pas du regard tout en continuant à caresser son cou « Je… je… Heu… C’est gentil… M-m-merci… » répondit-elle toute timide d’une petite voix tremblante un peu gênée par ces compliments qui lui allait droit au cœur alors qu’elle esquissait un petit sourire timide en regardant l’homme marchant à ses côtés.
Et quand Karl vint ajouter en riant amusé qu’heureusement ils n’avaient pas abusé de leur repas car ça aurait été une autre histoire, elle cligna doucement des yeux avant de rire aux éclats en hochant la tête, amusé par ses propos qui venait de briser la gêne et la timidité qu’elle avait conservé depuis qu’elle avait complimentée le barman sur ses prouesses de danseur. Doucement, riant à ses côtés tout en poursuivant leur marche douce sous ce ciel nocturne, les étoiles se firent de plus en plus voyante ainsi que de plus en plus nombreuse dans le ciel, signe qu’ils s’éloignaient tout deux de la ville et commençait à arriver dans un endroit plus tranquille et moins éclairé, indiquant malgré le temps qui filait qu’ils arrivaient bientôt vers chez la demoiselle ou du moindre le grand parc naturelle qui se trouve près de chez elle qu’elle avait promis de montrer à Karl si il se montrait sage durant leur balade et ce qui fut bien sûr le cas.
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Karl la regardait d'un air un peu dubitatif et suspicieux, surtout lorsqu'elle dit que dans sa famille, personne ne mentait jamais. Il avait beaucoup de mal à la croire, même si, beaucoup sous son aspect angélique, devaient lui avoir donné le bon dieu sans confession.
" Attention Mademoiselle Starling." Dit-il en la regardant, le visage légèrement baissé pour accentuer son regard " Les mensonges et les promesses rompu et les faux espoir coutent vraiment cher par chez moi."
Dit-il, relevant sa main gauche, ganté, émettant un léger cliquetis sous ses mouvements. Car oui, pour lui, c'était une punition, tout ce qu'il avait vécu en était une, il n'avait pas tenu sa promesse de protéger sa famille, d’être assez fort pour elle, alors s'en retrouvé éloigné sans chance de les revoir et avoir perdu sa main, en était la punition, une punition des plus cruel, mais qui était-il pour juger du choix des dieux. Il avait appris à sourire de cela, mais ce n'était qu'une façade, il s'en voulait et s'en voudrait toujours d'avoir était impuissant au moment le plus important de sa vie.
Mais il réussi à changer de sujet, sous l'aide de la jeune demoiselle qui l'avait complimenté sur ses pas de danse et, encore une fois, elle s'était elle même piégé à se faire rougir, ne pouvant que le pousser à la faire encore plus rougir en lui avouant les même choses à son égard. Souriant en la voyant si timide, l'entendant difficilement le remercier sous ses mots entrecoupé, Karl décida de faire changer un peu l'ambiance pour ne pas non plus la torturer et fatiguer de trop ses pommettes qui avaient l'air de beaucoup travailler aujourd’hui. Il était donc partie sur la vision hypothétique de leur danse s'ils avaient abusé de l'alcool et de la nourriture.
Et il fut ravis de voir que cela avait marché, l'entendant rire aux éclats, ce qui ne manquait pas de faire sourire le barman, continuant à marcher dans cette belle nuit d'été. Le temps passait vite lorsque l'on était en agréable compagnie. Il pouvait voir que, petit à petit, les immeuble diminuaient en taille, que le ciel se dégageait et que le bruit de la ville s'étouffait à son grand plaisir. C'est alors que, en pensant à leur conversation, il se tourna de nouveau vers Rubis, puis lui dit
" Au fait, en parlant de faire chavirer les cœurs, je pense qu'il y a une autre personne au travail que vous ne laissez pas du tout indifférente."
Avec ce point, il laissait facilement deviner de qui il parlait. Elle laissait ses gestes apparaitre comme une simple taquinerie, mais il voyait bien comment cela se passait entre elle et Rubis, alors il se demandait si cette dernière s'en était rendu compte.
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La jeune femme rebaissa son doigts pour remettre sa main derrière son dos en compagnie de son autre main alors qu’elle ouvrit doucement les yeux en hausant un sourcil pour regarder le barman à ses côtés qui la mettait en garde contre les mensonges, promesses non-tenus et faux espoirs qui coûtaient vraiment très chers vers chez lui alors qu’il leva sa main gauche métallique en l’air, caché par son gant de cuir. Elle regarda sa main quelques instants et avait peur de comprendre quelque chose avant de ralentir le pas puis de s’arrêter. Elle enleva ses bras de derrière son dos et posa ses deux mains sur la sienne qui était en l’air, regardant celle-ci avec un regard légèrement inquiet avant de relever son regard vers lui « Monsieur Neumann… Est-ce que votre main… Vous… C’est arrivé à cause d’une chose similaire ?» demanda t-elle en le regardant inquiète avec une petite voix en n’enlevant pas ses mains poser délicatement sur la sienne, osant poser cette question suite aux propos du barman.
Leur balade continua doucement sur un ton plus joyeux à la découverte davantage l’un de l’autre où la demoiselle avait encore laissé échapper d’entre ces lèvres de doux compliments à l’attention de son collègue qui l’avait terriblement gênée mais dont Karl avait su avec brio la sortir de cette gêne en la faisant rire après lui avoir bien sûr retourner quelques compliments aussi qui avait fait rougir davantage la jeune femme qui ne savait plus où se mettre face à tant d’éloges.
Et doucement ils sortirent de la ville, gagnant les alentours de la ville bien plus calme entourés de plus de verdures et moins d’immeubles qui peuplaient les rues à part quelques petits commerces fermés ou quelques petites maisons mais ce n’était pas surchargé comme en ville et toutes les lumières étaient éteintes dans ces immeubles devant lesquels ils passaient ou qu’ils pouvaient apercevoir.
Rubis tourna doucement sa tête vers Karl en la penchant un peu tout en hausant un sourcil en regardant le barman, intrigué par ce qu’il disait. Elle cligna plusieurs fois des yeux et se demanda bien de qui il pouvait bien parler. La jeune femme se rappelait bien de quelques conversations avec certains serveurs dont le jeune Haku mais jamais elle n’aurait pensé qu’il lui parlait de leur collègue Sakura qui c’était proclamé claqueuse de fesses attitrés de la demoiselle albinos à son grand désespoir « Mmmmh ? Vous pensez à qui Monsieur Neumann ? » demanda la jeune femme intriguée et ne voyant visiblement pas de qui il parlait.
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La curiosité de la jeune femme avait prit le dessus et Karl ne pouvait lui en vouloir, il l'avait amené lui même à cela dans un sens. Karl eut un visage mélancolique, la regardant, un sourire presque inexistant et forcé, venant lui répondre d'une voix douce.
" Ce n'est qu'un exemple et il n'est pas arrivé seul, mais oui, c'est une preuve de ce qui arrive lorsque l'on est pas apte ou assez fort pour tenir ses vœux et promesses."
Elle en savait déjà plus que beaucoup de monde, les seuls personne connaissant l'existence de sa prothèse, n'ayant eut que la version disant que c'était dut à son agression qui lui avait fait prendre la mémoire, ce qui, en vrai n'était pas tout à fait un mensonge non plus. Il laissa doucement sa main retomber, se séparant sans geste brusque des siennes. Puis, il reprit un sourire joueur, voyant bien l’inquiétude que la jeune femme portait en elle, venant lui dire d'un ton taquin
" Donc attention Mademoiselle Starling, le sac de soie n'est que le dernier recours, il y a bien des choses qui peuvent arriver avant."
Il lui fit un clin d’œil à ce moment là pour souligner le petit jeu, puis se redressa, venant changer le sujet de la discussion. Bien plus tard, ils commençaient donc à arriver dans la partie plus aéré et douce de la ville et, le barman lança de nouveau la conversation venant taquiner la jeune femme sur les personnes intéressé par elle au travail. Il ne put retenir un rire d'entre ses lèvres lorsqu'elle lui demanda en toute innocence à qui il pensait.
La regardant, prenant l'allure d'un renard ayant réussi son coup dans sa démarche, il lui répondit à sa façon
" Oh, vous savez, vous devriez demander à Mademoiselle Sakura ce qu'elle pense de vous, je pense que cela pourrais vous surprendre."
Oh il s'attendait déjà à sa réaction et, tel un renard, souriant de son méfait, il leva le regard vers le ciel, venant ajouter en faisant semblant de changer de sujet pour la laisser cogiter
" Il fait vraiment beau par ici."
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Ses mains sur celle métallique du barman, la jeune femme albinos le regarda avec inquiétude après les mots qu’il venait de prononcer, se demandant si cette main si particulière avait un lien par rapport à ses mises en garde. Et en effet ça en avait un. La jolie demoiselle eut un regard triste en regardant Karl dans les yeux quand il lui répondit, peinée pour lui et inquiète, se demandant bien ce qui avait pu arriver même si elle croyait comprendre dans les mots de son cher et tendre collègue que c’était des choses qui arrivait quand on n’était pas apte à respecter ses promesses. Elle serra un peu plus la main du barman dans les siennes quelques instants avant qu’il ne laisse doucement tomber sa main en se dégageant doucement des siennes.
La jeune femme était inquiète pour lui suite à cette révélation mais le barman vint lui changer l’esprit en reprenant leur petit jeu brun ton taquin en lui rappelant qu’il y avait bien d’autres choses avant de finir dans un sac de soie. Elle ouvrit de grands yeux face à cette déclaration avant d’afficher un regard doux en esquissant un petit sourire touchée qu’il essaie de rendre le sujet plus joueur puis elle rougissa doucement quand il lui fit un petit clin d’œil. Hochant doucement la tête, elle remis doucement ses mains dans son dos en penchant la tête « Merci de votre sollicitude Monsieur Neumann. » lui dit-elle avec tendresse avant de détourner les yeux « Mais je maintient que je tiendrais mes promesses coûte que coûte. Et je continuerais à devier les conversations ou éviter certains sujets pour éviter d’avoir à mentir… Je… Si mon père serait encore là il serait bien triste que je mente alors qu’il m’a toujours dit qu’il ne fallait pas mentir même si ma vie en dépendait mais qu’en revanche je pouvais me taire pour éviter le mensonge ou omettre certains détails… » dit-elle d’une petite voix triste en parlant de son père qui n’était donc plus là et des principes qui lui avait inculquait. Puis elle rouvra les yeux et reporta son regard sur le barman alors que ceux-ci brillaient d’une mélancolie et tristesse durant quelques secondes avant que son regard redevienne malicieux avec un petit sourire taquin « Mais au cas où si jamais il devait m’arriver un dérapage un jour, j’ose espérer que vous serez celui qui me mettrait dans un sac de soie et ne laisserait pas ce plaisir un autre, mmmh ? » demanda t-elle sur un ton taquin pour jouer le jeu du barman qui s’était donné la peine de dédramatiser le sujet pour elle.
Tandis que leur balade reprit sur des notes plus douces pour une nouvelle conversation concernant leur talents de danseurs respectifs alors qu’ils arrivèrent enfin hors de la ville pouvant profiter d’un calme absolu, d’un éclairage plus naturel et d’un ciel étoilé magnifique, Karl aborda un nouveau sujet en demandant à Rubis si elle se rendait compte qu’elle avait fait chavirer quelqu’un d’autre dans leurs collègues et avec toute l’innocence dont la demoiselle faisait part elle lui demanda à qui il pensait. La demoiselle albinos pencha doucement la tête en regardant le barman rire amusé en la regardant avant de lui dire qu’elle devrait demander à leur collègue qui lui claquait les fesses ce qu’elle pensait d’elle.
Sous le choc la jeune demoiselle a la chevelure de neige ouvrit de grands yeux surpris, clignant plusieurs fois ceux-ci en regardant le barman qui changea de sujet comme par magie pour admirer le ciel. Machinalement elle tourna aussi la tête pour lever celle-ci vers le ciel étoilé qui était si obscurs entourés de ces milliers d’étoiles étincelantes dans la ciel mais la jeune femme les regardait sans les voir, faisant face à des dizaines de réflexions internes sur le comportement de leur collègue Sakura à son égard et de tous les petits surnoms qu’elle lui avait donné ou les remarques qu’elle balançait a droite à gauche.
« C’est pas vrai… » lâcha t-elle tout bas en regardant le ciel avec une mine déconcertée au possible en hausant un sourcil « C’est pour ça qu’elle me claque en permanence les fesses et qu’elle essaie de me prendre dans ses bras ? » elle pencha doucement la tête en fixant le ciel toujours « C’est pour ça qu’elle me donne tous ces surnoms… » continua t-elle de dire en regardant le ciel avec sa tête penchée « C’est pour ça qu’elle rentre toujours sans toquer au vestiaire pendant que je me change et faire des remarques… un peu… » puis elle devint rouge en redressant sa tête d’un coup en se tournant vers le barman « Et c’est pour ça qu’elle arrête pas de me dire que je le laisserais faire si elle était un homme ?!?! » demanda t-elle choqué et gênée à Karl, en mettant ses mains sur sa tête paniquée avec le visage rouge pivoine, rendant davantage la scène et la réaction de la jeune femme des plus comique malgré elle.
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Karl l'écoutait avec attention, l'entendant le remercier avant de continuer d'affirmer qu'elle tiendrait ses promesses et ses mots, préférant éviter et dévier un sujet plutôt que de mentir. Cela le fit doucement sourire, écoutant les conseils que son défunt père lui avait donné. C'était une bonne philosophie, elle le faisait sourire, mais dans son monde ou plutôt dans le milieu ou il avait grandit, ou la moindre faiblesse vous coûtez tout, se comporter en saint n'était malheureusement pas possible, seul ses frères et sœurs, ainsi que sa fiancée avaient put le voir sans mensonge, sans artifice, lui même en somme.
Déformer la vérité, omettre des points non cruciaux ou transformant quelque chose en plus doux, mentir, il avait déjà du faire tout cela, il le faisait toujours, même s'il évitait le plus possible le dernier point, cela en avait valut de sa survie, de sa bonne santé mentale.
" Votre père était un homme sage."
Dit-il d'une voix douce sous tout cela, avant qu'elle n'ajoute que, si elle rompait sa promesse, elle aimerait que ce soit lui qui la mette dans un sac de soie plutôt qu'un autre. Il se mit légèrement à rire sous ce petit jeu et ne put simplement que répondre en la regardant dans les yeux
" Promis."
Après cette discussion quelque peu personnelle entre eux, Karl était repartis sur quelque chose de plus léger et de plus, présent, plus vivant pour eux. Il avait dévoilé à la jeune femme que, quelqu'un qu’apparemment elle ne s'attendait pas à ce qu'elle ait un béguin pour elle, en ait un. Si Karl aurait put filmer cette scène, il l'aurait fait sans hésité, voyant toute les émotions passer sous son regard. Surprise totale, révélation, de nouveau surprise totale et puis gêne profonde. Le Barman ne pouvait cacher un grand sourire d'amusement de la voir si expressive, mais surtout du fait qu'elle n'avait rien remarqué.
Continuant de marcher, il riait un peu en l'entendant l'interroger, il ne put que la regarder avec un grand sourire amusé.
" Au ça, elle en pince pour vous depuis un moment, il y avait aussi Haku, mais notre cher Sakura a fait en sorte de lui faire comprendre que vous étiez totalement hors de portée."
Cela l'avait d'ailleurs bien amusé à cet instant, c'était lors d'une pause ou ils discutaient tout les deux, qu'elle avait utilisé cette tactique pour l'éloigner d'elle. Il regardait toujours Rubis, attendant qu'elle se rende compte de tout cela avant d'ajouter
" Et donc vous ne vous étiez pas rendu compte qu'elle avait fait une drôle de tête quand elle a débarqué dans la ruelle pendant notre pause ? "
Cela aurait put être attribué au stress du coup de feu et à la panique de la pauvre Saki seul au bar à ce moment là, mais Karl avait bien vu le mécontentement dans son regard lorsqu'elle avait remarqué qu'il était tout les deux en train de discuter avec le sourire.
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Le jeune femme affirmait qu’elle respecterait ses convictions malgré tout même si cela pouvait sembler bien naïve, surtout dans le monde dans lequel on vit depuis toujours, où ce genre de convictions peuvent être dangereuses tout comme elles sont nobles. Avec ce genre de pensées, il n’était pas étonnant qu’elle soit si douce et innocente, mais ça faisait son charme malgré le danger que ça devait représenter pour elle quelque part de suivre ce genre de philosophie, aussi noble soit-elle. Aux mots du barman qui disait que son père était un homme sage, elle esquissa un petit sourire touchée et triste en le regardant de ses jolis yeux écarlates qui brillaient et de doucement hocher la tête pour le remercier de ces gentils mots. Puis elle souria attendrie par la réponse de Karl qui lui promit que si elle ne respectait pas ses promesses, elle voulait que ce soit lui qui la mette dans un sac de soie, terminant ainsi cette discussion sérieuse et sensible en reprenant leur petit jeu sur le ton de la plaisanterie pour poursuivre la soirée sur des notes plus douces et moins mélancoliques (pour le moment en tout cas).
Après la révélation de Karl sur le fait que l’une de leur collègue en pincer pour Rubis, cette dernière était passé par plusieurs expression sous le choc de cette annonce, que ça en avait un côté terriblement comique à son insu.
Ses mains sur ses cheveux, le visage empourpré et paniquée, la jolie albinos regarda le barman sous le choc de cette révélation en lui posant un tas de questions au sujet de toutes les petites attentions ou détails au sujet de leur collègue Sakura à son égard. Puis la jeune femme ouvrit encore plus ses yeux en grand en entendant que Haku aussi avait eu des vus sur elle mais ce qui la choquait encore plus c’était le fait que Sakura l’avait dégagé de cette course à la conquête du cœur de la jolie albinos « Haku aussi… ? » elle regarda quelques instants sur le côté « C’est pour ça qu’il arrêtait pas de venir dans la librairie où je travaille pour acheter des livres à sa nièce ? » elle pencha doucement la tête « Mais… il a pas de frères et sœurs quand j’y repense maintenant… » elle releva sa tête en regardant le barman, le visage encore plus rouge en se rendant compte qu’elle n’avait rien vu alors qu’elle n’avait pas enlever ses mains de sur sa tête.
Puis son visage passa par l’étonnement de nouveau avant de passer ses mains sur son visage maintenant « Attendez… Vous êtes entrain de me dire que… Sakura a menacé Haku ? » demanda t-elle sous le choc de ces révélations ne faisant empirer la rougeur de son visage pivoine qui se fondait avec le rouge de ses yeux qui tremblaient d’étonnement. Cela expliquait pourquoi tout d’un coup Haku était gêné quand il se retrouvait seul en service avec elle ou en pause ou quand il devait travailler tous ensemble et qu’il semblait tout d’un coup maladroit quand Sakura était de les parages « Je croyais qu’il était victime de maladresse parce-que Sakura lui plaisait… » avoua t-elle toute gênée et confuse, se rendant compte qu’elle s’était trompé sur toute la ligne, ce qui allait sûrement amuser le beau barman à ses côtés au dépend de la jolie demoiselle.
Et quand Karl vint ajouter en demandant à Rubis si elle n’avait pas remarqué la drôle de tête que Sakura avait quand elle a débarqué ce soir dans la ruelle quand ils étaient tous les deux en pause entrain de discuter pour venir chercher le barman à cause du rush dans le bar, la jeune femme laissa glisser ses mains le long de son visage pour placer ses mains devant sa bouche en le regardant terriblement gênée et étonnée avec toujours son visage pourpre.
Elle cligna plusieurs fois des yeux en regardant le barman et secoua doucement la tête à la négative « Je… Non… Je n’ai pas fais attention… Qu’est-ce… qu’est ce qu’elle avait comme tête ? » demanda t-elle inquiète en regardant Karl, intriguée et inquiète par ce qu’il pourrait bien encore lui révéler. Si la jolie albinos avait fait attention au lieu d’être déjà sous le charme de son charmant collègue avec qui elle passait un bon moment, elle aurait vu que Sakura les avait regarder tous les deux en passant son regard de l’un à l’autre comme un homme jaloux (ou une femme jalouse) qui voit que celle qui courtise se fait courtiser par un autre et qu’elle avait jeter un regard assassin au barman tout en le regardant de travers pas contente de ce qu’elle voyait.
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Karl continuait de la regarder avec amusement, la voyant toujours plus se rendre compte de son environnement. Son innocence la rendait d'autant plus craquante à ses yeux, mais il se disait aussi que cela devait souvent lui porter préjudice.
Il l'ecouta sans dire un mot se rendre compte de certains point avant de devoir, cette fois rectifier un point pour éviter de mauvaise chose possible.
" Oh non elle ne la pas menacé, ce n'est pas son genre. Elle a plus cherché a .... comment dire ... lui faire croire que vous etiez hors de portée. "
Sakura était plus subtile que ça, menacer n'était pas son genre, elle avait la vente dans le sang, donc trouver quoi dire pour que les gens finisse par être dans son sens était assez simple pour elle.
Il continuait de l'écouter dans ses illuminations, ses révélations sur leur collègue où il était passé sur un point plus récent, celui où elle était venue les chercher pour le coups de feu du soir.
Encore une fois elle ne s'en était pas rendu compte et cela ne put que le faire sourire, alors, il préféra l'éclairer encore une fois.
"La tete de quelqu'un dont la joie de vous voir a vite été balayéen se rendant compte de ma presence."
Et sûrement aussi le fait que la belle Rubis souriait en sa présence, ce qui avait dut la rendre jalouse.
"Donc, nous pouvons dire que vous etes une vrai célébrité parmis nous."
Finit-il par dire pour achever cette conversation. Son regard se porta vers l'horizon pouvant comment à apercevoir ce qui lui semblait être un parc. Il en déduit que ce devait être celui dont elle parlait donc il lui dit en la regardant de nouveau.
"Alors mademoiselle Starling. Ais-je été suffisament sage pour avoir le droit de decouvrir votre parc ?"
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Cette douceur et innocence de la jeune femme devait semblait autant adorable qu’inquiétant aux yeux de n’importe qui, car cela avait dû la mettre plus d’une fois dans des situations ambiguës. Comme celle dont le barman pouvait se souvenir où un soir un client avait été particulièrement insistant avec Rubis parce-qu’elle lui avait sourit tout naturellement, comme elle le faisait avec tous le monde en fait. Et ce dernier avait crue qu’elle lui jouait du charme et avait été plutôt entreprenant envers la demoiselle qui l’avait repoussée gentiment en lui disant qu’il s’était fait des idées. L’alcool n’aidant pas non plus à une meilleure compréhension de la part du client mécontent, il l’avait traité de petite allumeuse en se montrant un peu trop brutal et tactile envers la demoiselle, ce qui avait value l’intervention de quelques bras pour se débarrasser de ce type dont la demoiselle s’était attiré autant les faveurs que les foudres malgré elle.
La candeur qu’elle avait n’était pas toujours à son avantage mais c’est vrai que ça allait parfaitement bien avec la personne qu’elle était et sa façon d’être, si douce mais naïve. En ce moment-même sa grande naïveté était à nue face au barman qui pouvait constater avec amusement les multiples réactions de la jeune femme qui ne faisait que renforcer cette image d’innocence chez elle, n’ayant pas remarqué qu’elle avait fait chavirer le cœur de deux de ses collègues en plus du brun marchant à ses côtés.
Regardant avec inquiétude Karl quand elle lui demanda si Sakura avait menacé Haku, ce à quoi il lui répondit que ce n’était pas du tout son genre et qu’elle avait usé d’autres russes, faisant ainsi hausé un sourcil interrogateur sur le visage gênée de la demoiselle albinos « Que… Que voulez-vous dire ?» demanda t-elle d’une voix tremblante et inquiète. La jolie serveuse se demandait bien ce que sa collègue qui avait jetée son dévolue sur elle avait pu dire à ce pauvre serveur (et aussi barman à ses temps perdus quand on avait besoin de lui), se disant qu’elle n’avait pas dû utiliser l’excuse de l’orientation de la jolie albinos qui avait avouée gênée lors d’une pause détente entre collègue un soir après le boulot qu’elle était attiré par la gente masculine lors d’une interrogation surprise lancé justement par Sakura pour s’amuser et qui était contrariée par la réponse de sa jolie collègue la faisant pester dans sa barbe qu’elle aurait dû être un mec, faisant rire quelques collègues à côté d’elle en l’entendant.
Mais la jeune femme n’était pas au bout de ses surprises avec les révélations de Karl à propos de leurs collègues qui en pinçaient pour elle, la rendant encore plus gênée et aussi rouge que ses magnifiques yeux. Aux mots du beau barman à ses côtés elle en laissa tomber ses mains de devant ses lèvres et le regarda avec de grands yeux étonnés « Vous voulez dire que… Elle était jalouse ?!? » dit-elle en le regardant étonnée en clignant plusieurs fois des yeux avant de ramener une main de nouveau devant ses lèvres, gênée par tout ça. Puis Rubis se mit a rougir davantage alors que son visage avait déjà une jolie teinte pivoine quand le barman finit par lui annoncer qu’elle était une vraie petite célébrité, ce qui provoqua chez elle plusieurs clignements des yeux et le retour de sa main dans son cou qu’elle caressa en regardant le barman, prise au dépourvue « Ho ? Je… Je… J’ignorais que… Je… Heu… Merci ? » dit-elle presque de manière interrogative ne sachant visiblement plus quoi dire, ce qui était digne d’une vraie scène comique aux dépends de la jolie albinos qui la rendait d’autant plus adorable.
Puis doucement tandis qu’ils finissaient cette conversation quelque peu amusante aux dépends de Rubis, ils purent apercevoir au loin les cimes des arbres et de la verdure à perte de vue, signifiant qu’ils arrivèrent bientôt au fameux parc dont la demoiselle avait parlé au barman. Quand Karl reprit la parole en lui demandant si il avait été suffisamment sage pour découvrir le parc dont elle lui avait parlé comme promis, elle le regarda quelques instants avant d’esquisser un doux sourire en hochant la tête tandis que le rouge commençait à disparaître doucement de son visage « Vous avez été exemplairement sage mon cher Monsieur Neumann. Vous avez donc droit de découvrir mon magnifique parc comme promis et en plus en ma compagnie, ce n’est pas donné à tous le monde vous le savez bien. » termina t-elle par dire sur le ton de la plaisanterie en retrouvant son regard pétillant de malice.
Continuant leur marche droit devant eux, ils finirent par entrer au cœur d'un vaste parc où la nature s'étendait à perte de vue, enveloppée d'un manteau de verdure dense et de grands arbres majestueux. Seules quelques lumières tamisées des rares lampadaires perçaient la pénombre, ajoutant une touche de mystère à l'atmosphère paisible qui s’en dégageait. Le silence régnait, interrompu seulement par le bruissement léger des feuilles et le murmure lointain d'un ruisseau ou de quelques insectes. Au-dessus du barman et la serveuse se trouvait un un ciel sombre éclatant de milliers d'étoiles illuminant le paysage d'une lueur douce et magique, créant ainsi une symphonie silencieuse entre la terre et le cosmos, rendant ce moment ainsi que cet endroit digne d’un conte de fée.
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Apparemment, la jeune serveuse voulait en savoir plus sur ce que Sakura avait put dire à leur collègue, ayant l'air autant curieuse qu’inquiète.
" Oh rien sur vous ou sur qui que ce soit, elle a juste réussi à le convaincre par de nombreuse phrase qu'il n'arriverait jamais à vous atteindre, que vous étiez un cran au dessus de lui, etc. Le pauvre n'avait pas put en placer une. Je dois dire qu'elle était assez convaincante, enfin, pour Haku en tout cas."
Lui, ayant vu son petit jeu, cela ne l'affectait pas, et puis, désormais, c'était trop tard pour que cela marche. Il finit par donner en dernière indice la tête qu'elle avait faite en les voyants tout les deux discuter dans la ruelle et encore une fois, Rubis avait du mal à ce rendre compte des choses.
" Bien-sur qu'elle l'était, malgré le fait qu'elle se fasse aussi discrète qu'elle le puisse, il y a des choses qu'elle a du mal à cacher."
Dit-il en riant. Lui, n'était pas au courant des paroles qu'ils avaient eut entre eux lors d'une soirée entre collègue de travail, n'étant pas présent, n'aimant pas vraiment ce genre d’évènement. En fait, ce n'est pas qu'il n'aimait pas ce genre d’évènement, c'était surtout qu'il savait ce qu'il s'y passerait, des questions incessante, passer la soirée à répondre soi à coté, soi à mentir et ça le fatiguait. Mais voilà, en revenant au sujet principal, ils se retrouvait à quelques pas du parc que la jeune femme lui avait promis de voir s'il était sage.
Taquin, Karl lui avait donc demandé si sa tache avait été accomplis et si donc il aurait droit à la récompense promise. Il ne put que sourire en la voyant reprendre le jeu et relancer tout cela, disant que, ce n'était pas donné à tout le monde, mais qu'étant donné qu'il avait était d'une sagesse exemplaire, elle voulait bien le lui faire découvrir.
Le barman lui offrit donc une grande révérence, se baissant bien en venant lui répondre
" Mademoiselle est généreuse, je ferais honneur à ce privilège que vous m'offrez."
Et sur ses mots, il s’approchèrent tranquillement du dit parc. Une fois entré dedans, il put bien se rendre compte de la différence avec celui qu'ils avaient traversé tout à l'heure.. Le bruit des feuilles se faisaient plus fort, plus présent et les entourait rapidement, la végétation avait plus de droit, mais restait tout de même bien entretenue, l'air se faisait plus doux et plus frais. Karl en profitait pour prendre de grande bouffée d'air, laissant ses yeux traîner autour de lui pour ce qu'il pouvait y voir grâce au lampadaire disséminé sur le chemin qu'ils empruntait.
" C'est un endroit charmant, il doit être d'autant plus divin lorsqu'il fait jours."
Dit-il en souriant, gardant son regard pendant un moment sur le chemin avant de le tourner vers elle.
" Cela me rappelle presque ma maison."
Lui avoua t-il doucement, ses yeux repartant sur le paysage nocturne.
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Apprenant que Sakura avait tout fait pour décourager ce pauvre Haku, la jeune femme albinos en écoutant Karl sembla plus inquiète pour le jeune homme qui avait subi les tirades de Sakura qu’a l’éventualité d’une potentielle drague qui aurait pu la guetter au travail de la part de ce dernier. Puis la demoiselle albinos ouvrit de grands yeux en voyant le beau brun à ses côtés rire en affirmant que leur collègue était bien jalouse quand elle les avait vu tous les deux, ce qui fit davantage rougir la demoiselle qui ne savait plus vraiment où se mettre avec tout ça, gênée de toutes ces révélations qui la concernait mais dont elle n’avait absolument rien vu.
Arrivant enfin devant le parc où le barman avait demandé à la serveuse si il avait bien été sage pour avoir droit à sa promesse de découvrir ce dernier, la demoiselle reprit ses petits airs taquins pour lui répondre qu’il l’avait en effet été et qu’il aura même le privilège d’être en sa compagnie. Aux mots de la jolie Rubis, Karl lui fit une magnifique révérence en lui disant qu’elle était bien généreuse et qu’il sera se montrer digne de ce privilège qu’elle lui offrait, faisant ainsi rire avec douceur et sourire tendrement la jolie albinos qui le regardait avant de faire un petit hochement de tête « Vous aurez droit à ce genre de privilèges réguliers si vous signez notre contrat. » lui dit-elle sur le ton de la plaisanterie avant d’ajouter avec un regard malicieux « Et vous rendrez plus d’un ou d’une collègue jalouse de plus. » termina t-elle par dire dans un petit rire, riant finalement de toutes ces révélations gênantes d’un peu plus tôt.
Le regard de la jeune femme se perda dans l’admiration du parc, admirant la verdure et profitant des doux sons de la nuits dans lesquelles les feuillages et les insectes avaient décidaient de participer, la faisant sourire car elle aimait ça et cette ambiance. Puis elle tourna doucement la tête vers Karl quand il complimenta le parc alors qu’il l’admirait en souriant mais elle n’eut pas le temps de lui répondre qu’il reporta son regard sur elle pour lui dire que ça lui rappelait sa maison. À ses mots la jeune femme esquissa un sourire tendre plein de compassion car elle comprenait très bien ce qu’il comprenait « Cela me rappelle aussi ma maison… » dit-elle simplement d’une voix douce et tendre en reportant son regard et se remémorant les magnifiques plaines et vallées emplis de verdure de son pays. Et tout en admirant le paysage elle laissa échapper d’une douce voix « On se baladera ici aussi longtemps que vous voulez ce soir… » avant de reporter son regard avec douceur vers le beau barman en esquissant un sourire plein de tendresse.
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Sous sa révérence et sa réponse, la demoiselle, sous son rire rafraîchissant et son regard taquin, repartis sur leur histoire de contrat. Avec les révélations qu'ils s'étaient fait l'un l'autre au restaurant, le nom de ce contrat existait désormais et, sonnait beaucoup plus vrai qu'un simple jeu maintenant. Sur ce point, Karl continua de rire, puis, il ne put que répondre quand elle ajouta avec son air malicieux, qu'en plus de cela, il ferait bien des jaloux chez leur collègues.
Le barman ne put s’empêcher de rire à ses mots, imaginant déjà les regard des autre s'ils venaient à annoncer avoir une liaison.
" Mmmmh, toujours aussi tentant, mais, ce dernier point me fait penser que je vais sûrement devoir garder un œil derrière moi, voir affronter en duel d'autre prétendants et prétendante si je me retrouve à signer."
Il disait cela sur le ton de la rigolade, mais il n'en pensait pas moins. Sakura pouvait sûrement devenir casse pied en apprenant cela et leur pourrir la vie, même si, il ne pensait pas qu'elle irait forcement jusque là, non, le vrai point noir serait leur employeur, qui lui ne manquerait pas de le faire. Mais Karl s'en fichait tant que cela ne retombait que sur lui, par contre, il devrait s'en mêler si cela retombait et il le savait, ce serait le cas, si cela retombait sur Rubis.
Sur leur paroles, il entraient dans le parc, leur pas ne perdant pas le rythme de la balade, mais n’accélérant pas non plus, prenant le temps de savourer cette instant de nature, cette fausse sensation de liberté si indispensable, en tout cas aux yeux de Karl. Les grillons accompagnaient de leur chant leur balade nocturne. Il gardait un léger et doux sourire, entendant la jeune femme reprendre derrière lui, acquiesçant à sa remarque sur cette endroit. Tout cela avait un effet paradoxale, l'endroit lui faisait du bien, lui rappelant les forets noir d'Okshor, qui entourait les chaines de montagne des titans, mais en même temps lui comprimait le cœur de nostalgie, comme si, les dieux lui interdisait de revivre dans un endroit pareil, d’être un prisonnier de ce monde de béton et d'acier.
Mais les nouveaux mots que la jeune femme à ses cotés lui offrit le tirèrent de ses pensées. Il était touché par cela, mais, lié au pensées d'avant, il ne pouvait que lui répondre.
" J'aimerais que ce soit le cas Mademoiselle Starling, mais chaque chose à une fin."
Dit-il d'abord sur une voix douce, teinté d'un point de mélancolie, regardant droit devant lui, puis, un sourire au lèvres, il la regardait de nouveau pour lui répondre.
" Il faudra bien que je vous ramène chez vous, il serait mal vu que vous tombiez de fatigue avant et que je me retrouve à vous porter sans savoir où vous ramener."
Dit-il en finissant sa phrase d'un léger rire, finissant par conclure sur un ton plus doux.
" Mais nous pouvons encore continuer un peu, tant que vos yeux ne vous pique pas."
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Riant doucement mais avec tendresse, la jolie demoiselle regardait le barman de ses jolis yeux malicieux en parlant de nouveau de leur fameux contrat qui après leurs déclarations au restaurant avait une autre sonorité et signification qui provoqua un petit rouge aux joues de la demoiselle qui s’en rendit compte après coups tandis que son cœur commençait à tambouriner. Mais elle conserva tant bien que mal sa petit frimousse taquine en regardant Karl en ajoutant qu’en plus il rendrait plus d’un de leurs collègues jaloux, ce qui fit rire le beau brun à ses côtés qui lui répondit qu’il allait devoir faire attention à ses arrières car il allait sûrement recevoir un grand de provocations en duels de la part des autres prétendants de la demoiselle si jamais ils concluaient ce contrat.
Ces mots firent rougir de nouveau Rubis qui se demanda comment ça se passerait si il finissait pas se passer quelque chose entre-eux et comment réagirait leurs collègues en l’apprenant, notamment Haku et Sakura. Haku serait sûrement étonné au début mais il ne chercherait pas la querelle car il était assez gentleman mais Sakura… Elle serait sûrement casse-pied avec eux et chercheraient toutes les excuses pour les éloigner l’un de l’autre par jalousie en restant coller à la jolie albinos comme elle le faisait déjà, ou alors elle pourrait les étonner en les boudant simplement (ce qu’elle savait faire aussi quand on la vexait) en pestant que ce n’est pas juste. Une chose est sure en tout cas, ils seraient tous très étonnés mais leur patron le serait encore plus, n’approuvant sûrement pas ça et il cherchera toutes les excuses comme il ne faut pas mélanger amour et travail, pas de romances entres collègues ou dieu seul sait quoi encore, afin de pouvoir toujours avoir la jolie demoiselle à sa merci sans quiconque qui vienne mettre son nez dans ses affaires, encore moins un potentiel petit ami qui plus est serait un de ces employés.
Sous le ciel nocturne d’un noir infini incrustait de milliers d’étoiles scintillantes de milles feux, ils pouvaient admirer tout deux les merveilles de la nature dans ce grand parc qui leur rappelait réciproquement leur chez eux, leur rappelant tout deux des souvenirs aussi doux que douloureux. Après la proposition d’une balade aussi longue qu’il le souhaitait de la jolie Rubis, le beau barman vint lui répondre d’un air mélancolique qu’il aurait aimé que ce soit le cas mais que toute chose avait une fin. Et puis il ajouta en souriant qu’il faillait bien qu’il la raccompagne chez elle avant qu’elle ne tombe de fatigue dans ses bras et qu’il ne sache où la déposer, ce qui fit doucement rougir la demoiselle et ce fut encore plus pire quand il termina par le fait qu’ils pouvaient encore continuer un peu leur balade avant que ses yeux ne lui pique.
La jolie demoiselle albinos se mit a rougir de plus sur les dernières paroles de Karl, venant poser une main devant sa bouche, gênée comme si elle avait dit quelque chose. En fait, elle se disait qu’il avait dû sûrement l’entendre dire un jour qu’elle avait les yeux qui lui piquaient alors qu’elle se sentait fatiguée, et rien que de penser que de un il l’avait entendu dire ça (qui était un peu gênant c’était un peu trop nature et enfantin aussi) et de deux il s’en souvenait très bien, ça la fit rougir qu’elle détourna quelques instants le regard avant de passer sa main de ses lèvres à son cou de nouveau pour le frotter « Je… Je… D’accord… Je vous préviendrais quand mes yeux me pi… me… me piqueront alors… » dit-elle timidement en bafouillant un peu, gênée qu’il puisse se souvenir de ce détail si gênant mais aussi mignon.
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Une fois ses derniers mots offert à la jeune femme, Karl ne put s’empêcher de sourire sous sa réaction la voyant donc se mettre à rougir à foison en tentant de le cacher comme elle le pouvait derrière une de ses mains. Oui, il l'avait déjà entendu utiliser ses mots lors d'une pause pendant leur service, surtout les soirs les plus fréquenté ou la fatigue se faisait bien ressentir. Ses mots avait peut être un coté enfantin, mais ils avaient surtout un coté naturel et attendrissant. Il l'écouta bafouiller un peu, ne pouvant s’empêcher de sourire d'amusement sous sa réponse.
En y pensant, si elle avait connu son père se disait-il, il n'aurait sûrement put s’empêcher de lui tirer les joues, beaucoup trop amusé par son caractère qu'il aurait jugé timide, mais à coté sa mère lui aurait sûrement remonté les bretelles, lui disant de faire honneur à sa famille et de se montrer digne d'elle même.
Gardant ce fond de pensée pour lui, Karl continuait de marcher lentement dans le parc, venant, par la même occasion, à se rapprocher d'un banc. Son regard se tourna de nouveau vers la jeune Rubis, venant lui dire doucement
" Est ce que vous asseoir un instant vous plairez pour profiter un peu ? "
Oui, toute chose avait une fin, mais il pouvait bien prendre un peu leur temps, et puis, elle venait de lui dire qu'elle le préviendrait quand elle se sentirait fatigué, donc il n'y avait pas de crainte de ce coté là. Le barman se mit ensuite à s'asseoir sur le banc en bois illuminé par un ancien lampadaire, donnant une lumière plus tamisé que dans les parc plus récent. On pouvait y voir bon nombre de papillon de nuit et d'insecte tournant et frappant contre ce dernier, attiré par sa luminosité.
Il baissait ensuite sa tête vers l'horizon, regardant le bord des arbres baigné par l'obscurité avant de tourner son regard vers la demoiselle. Ses mains était posé sur ses propres jambes, les doigts entrecroisé et détendu, venant reprendre la conversation.
" Qu'est ce qui fait que vous avez choisi de rester au Japon ? "
Il était curieux, il se souvenait qu'elle était venu ici sans vraiment le choisir en prenant le premier vol qui lui était venue à sa portée, alors, il se demandait la raison pour laquelle elle était toujours ici, même si la réponse pouvait être très simple, cela l’intéressait quand même.
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La jeune femme était vraiment étonnante avec toutes ses petites réactions allant de celle où elle rougissait comme une pivoine en bafouillant telle une enfant quand elle était gênée ou intimidée, celle où elle taquinait telle une petite fouine avec un regard malicieux, celle où elle se montrait inquiète et compatissante en ayant un geste et un mot tendre, celle où elle prenait des initiatives de partir aider quique ce soit qui en avait besoin ou bien encore celle où elle tenait tête à ceux qui l’importunait. Oui, c’était vraiment une demoiselle des plus surprenantes et attendrissantes, il était difficile de pas avoir de la sympathie pour la personne qu’elle était en plus du jolis minois qu’elle avait.
Essayant de retrouver son calme et de faire redescendre le rouge de ses joues, en se disant que l’homme a ses côtés allait finir par la prendre pour une grande enfant et peut-être changer d’avis à son propos. À ses quelques réflexions, la demoiselle tenta tant bien que mal de retrouver un peu de son sérieux. Tandis que le barman et la serveuse marchaient tout deux côte à côte à un pas lent, profitant de leur balade malgré la fin de la soirée qui approchait à grand pas au grand désespoir de la jeune femme, Karl propos à Rubis de faire une petite halte pour profiter du moment.
À ses mots, la jolie albinos regarda le beau brun à ses côtés et hocha doucement de la tête en lui souriant tendrement « Oui… Ça me plairait beaucoup… » avant de s’asseoir aux côtés du barman, en croisant ses jambes de manière élégante comme à son habitude, se laissant tomber doucement sur le dos du banc en relevant doucement le regard pour voir les les insectes et papillons de nuit qui virevoltaient autour de la douce lumière que dégageait le lampadaire au-dessus d’eux, la faisant esquisser un sourire attendrie en regardant ces êtres volaient librement.
Rubis reporta ensuite son regard sur l’horizon, regardant le parc au loin, admirant les arbres qu’ils pouvaient apercevoir et les ombres des autres plantes que l’on pouvait deviner. Mais la demoiselle ne put s’empêcher de reporter son regard sur Karl, pour l’admirer sûrement en douce mais elle rougissa très légèrement en croissant son regard avant d’esquisser un petit sourire d’une personne prise sur le fait. Elle avait ses mains jointes avec l’une sur l’un de ses genoux tandis que la seconde était par-dessus celle-ci, posé en délicatesse et avec naturelle à la fois, tout en regardant le beau brun à ses côtés.
Elle haussa légèrement un sourcil à la question de Karl sur sa raison d’être resté au Japon avant de relever doucement son regard en l’air en réfléchissant, gardant ses mains sur son genoux (alors que d’habitude elle posait toujours un doigts sur ses lèvres), quelques secondes restant silencieuse avant de sourire doucement en soupirant un peu par le nez malgré elle, un peu amusée et attendrie « Ça va vous paraître idiot… Enfin peut-être… Mais… Quand je suis arrivé ici après avoir pris le premier vol pour quitter au plus vite mon pays… Arrivant ici un peu par hasard au final… En arrivant j’ai… » elle se mit doucement à rire un peu gênée en fermant les yeux « J’ai… J’ai ressentie comme si… Comme si quelque chose m’avait amené ici… C’est comme si quelque part, quelqu’un avait décidé que je devais être ici… » elle rouvra doucement les yeux en regardant le ciel étoilé en souriant tendrement « Je suis donc resté ici car… J’ai ressentie que l’on m’avait fait venir ici… » elle ferma les yeux quelques instants avant de les rouvrir en regardant le barman, un peu gênée de ce qu’elle venait de dire.
Mais comme à l’habitude de la demoiselle à chaque question de son cher et tendre collègue, elle retourna également la question à son encontre « Et vous ? Qu’est ce qui fait que vous avez décidé de rester ici au Japon ? » demanda t-elle en le regardant dans les yeux avec un sourire doux.
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Il lui offrit un sourire lorsqu'elle accepta son invitation à s'asseoir sur un banc. C'était une idée agréable pour profiter de la soirée, mais aussi un bon point après leur marché ainsi que leur petite danse.
Posé sue le banc, un léger silence prit place tandis que tout deux profitait de l'endroit, de l'ambiance et de la fraîcheur de la nuit.
Karl se retint de rire lorsque, ayant tourné la tête vers elle pour reprendre la conversation, il avait vu qu'elle avait tenté soi de faire la même chose, soi de simplement le regarder, mais c'était faite devancer, la faisant de nouveau rougir.
Il finit par lui demander la raison pour laquelle elle était resté au Japon. Sa réponse fut assez intéressante à ses yeux, lui souriant en entendant qu'il n'y avait pas vraiment de raison, seulement une sensation qu'elle devait être là, comme si une entité le souhaitait. Il se disait que, peut être sous ses mots les dieux existait peut être encore dans ce monde.
Et biensur, après cette réponse, ce fut à son tour de donner la sienne. Le faisant légèrement rire. Il semit à s'appuyer, coude sur ses genoux regardant devant lui en commençant sa phrase.
"Et bien, dans un sens, nous somme un peu pareil, je ne sais pas vraiment comment je suis arrivé au Japon et, les chances pour que je puisse retourner chez moi sont proche de l'inexistant. "
Il se mit ensuite à la regarder un léger sourire au levres, presque inperceptible.
" Donc, n'ayant plus grand chose et devant recommencer a zero, je ne me suis jamais préoccupé d'aller dans un autre pays."
La seul chose qui l'avait réellement préoccupé toute ces années avait été de rentrer chez lui, mais en vain.
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La demoiselle répondit au sourire du barman en venant s’installant près de lui sur le banc, pour profiter d’une petite pause après leur efforts physiques de cette soirée. Tout deux installaient sur le banc, ils regardèrent l’horizon au loin qui s’offrait à eux avec le vent qui faisait virevolter les feuillages de la cime des arbres et rafraîchir doucement l’atmosphère de cette chaude soirée d’été, avant de reprendre leur conversation. Croisant chacun le regard de l’autre au moment de tourner leur tête vers l’autre, avec l’un pour converser et l’une pour faire du zieutage en toute discrétion mais qui se fit prendre la main dans le sac provoquant ainsi le rougissement de ses jolies joues blanches.
la conversation tourner cette fois sur leur raison respective du pourquoi du comment être rester au Japon. La jolie albinos avait répondue un peu gênée au beau brun assit à ses côtés que pour sa part elle avait l’impression que quelque chose l’avait amené pour être ici, ce qui faisait qu’elle était resté et n’était jamais partie. Puis Rubis retourna la question à Karl, curieuse elle aussi sur sa raison d’être resté ici. Elle regarda le barman qui s’accouda sur ses genoux en regardant l’horizon, l’écoutant avec la plus grande attention.
En l’écoutant, la jeune demoiselle avait un léger pincement au cœur pour lui, se disant qu’il devait terriblement souffrir de ne pas pouvoir retourner chez lui où il avait peut-être encore sa famille dont il lui avait rapidement parler au restaurant, peut-être aussi des amis ou plus encore. À cette dernière pensée, elle eut un autre pincement au cœur mais différent de celui qu’elle avait ressentie auparavant, c’était étrange comme sensation même mais elle décida de ne pas y prêter attention et resta concentrer sur le visage de Karl et ses paroles. Son pays lui manquait même si ça ne sautait pas aux yeux, elle l’avait clairement ressentie dans sa façon d’en parler.
Quand le barman retourna son visage vers elle pour finir par lui dire qu’il ne s’était jamais préoccupé d’aller ailleurs vu qu’il devait tout recommencer à zéro car il ne lui restait plus rien, elle esquissa un sourire tendre plein de compassion en ayant de la peine pour lui. Elle comprenait très bien ce qu’il pouvait ressentir car elle aussi avait du tout recommencer à zéro car elle n’avait rien en arrivant ici mais elle n’avait plus rien non plus dans son pays hormis cette horrible vie qu’elle avait pu fuir grâce à un coup du destin finalement qui lui avait permis de pouvoir atterrir ici « Hé bien, pour reprendre vos mots, nous sommes un peu pareil dans ce cas-là aussi… » lui avoua t-elle avec un sourire compatissant et un regard doux qui brillait de tristesse et compassion à son égard.
Rubis regarda Karl quelques instants après ces mots et ferma les yeux quelques secondes « J’aurais tellement aimé être une sorcière ou un être magique pour pouvoir vous aider à retourner chez vous et que vous puissiez retrouver votre maison… » dit-elle avec douceur en ouvrant les yeux en regardant sur le côté, se trouvant un peu idiote de dire ça à voix haute et ayant mal aussi de dire ça. Car même si elle n’avait pas cette possibilité, l’imaginer pouvoir l’avoir et pouvoir aider cet homme à ses côtés auquel elle tenait de plus en plus et pour qui elle avait pris conscience de ses sentiments, lui provoqua un terrible pincement au cœur d’imaginer de ne plus pouvoir le revoir si tout ça était possible mais d’un autre côté elle avait mal aussi qu’il puisse souffrir de ne pas pouvoir retourner dans son pays qui lui manquait tant en subissant cette vie ici.
Malgré cet amour dont elle prenait conscience et de son envie de pouvoir avoir la chance de peut-être un jour être avec lui, malgré la peur qu’il s’éloigne d’elle en découvrant son passé pas très glorieux, elle souhaitait qu’il puisse être heureux quitte à accepter que pour ça il doivent quitter un jour le pays et ne plus le voir, quitte à en souffrir, car quand on aime au final, ce qui compte plus que nous et nos sentiments, c’est souvent l’autre et ça elle le ressentait très bien actuellement en ce moment après cette petite phrase qu’elle venait de dire qui pouvait sembler naïve, trop gentille, enfantine, irrationnelle ou bien encore irréaliste.
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Assis sur le banc sous cette soirée d'été, Karl venait de répondre à la demoiselle la raison, ou en tout cas, ce qu'il pouvait en dire dessus sans passer pour un fou. Il souriait doucement au moment ou il l'entendait confirmer ce qu'il avait dit, ils étaient un peu pareil
" Si l'on avait un verre dans la main, j'aurais volontiers trinqué avec vous en cet instant."
Dit-il en réponse. Il pouvait la voir, toujours en train de le regarder, la voyant fermer les yeux avant de lui annoncé qu'elle aurait aimé pouvoir l'aider à rentrer chez lui, qu'elle aurait aimé avoir les pouvoir permettant de le faire. Karl lui offrit un sourire sincère sous ses mots, soufflant légèrement d'un rire discret par le nez, venant facilement répondre à cela.
" Si vous aviez été une sorcière ou une créature magique et que vous me disiez que vous en aviez la possibilité, je vous regarderais avec le visage plissé, les poings sur les hanches et je vous direz que vous avez vraiment pris votre temps pour venir me voir, depuis tout le temps que je vous ait cherché. "
Il mima cela au même moment, prenant un visage en colère, mais sonnant vraiment faux, finissant sa phrase avec un leger rire. Il reposa ensuite de nouveau ses bras sur ses genoux, venant soupirer en conservant un sourire à moitié mélancolique, venant ajouter, comme pour la rassurer.
" Cela fait plus de dix ans déjà, alors, je me dis souvent que, même si j'arrivais à rentrer chez moi, plus rien ne m'y attendrait, et plus le temps passe, plus cela deviens vrai."
Il avait laissé son regard repartir sur la foret qui chantait sous le passage de la brise d'été, puis, la regarda de nouveau, venant ajouter, gardant un sourire pour elle
" Je vous remercie pour cette touchante déclaration, mais vous n'avez pas à vous en faire pour moi et vous n'avez pas à vous en vouloir de ne rien pouvoir faire pour moi. Je suis toujours vivant, en bonne santé, j'ai un toit au dessus de la tête, un travail. Et puis, je suis en excellente compagnie ce soir, alors, je me dis quel es dieux peuvent parfois être cruel, mais ils ne nous abandonne pas forcément pour autant."
Sur ses mots, il se redressa pour venir appuyer de nouveau son dos contre le dossier du banc, relevant le regard vers les étoiles. A cet instant, il put voir une étoile filante passé en une fraction de seconde et il dit alors sans perdre de temps
" Faite un vœux Mademoiselle Starling."
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Aux mots du barman qui souriait en disant à la demoiselle qu’il aurait bien trinqué avec elle sur le fait qu’ils étaient un peu pareil, Rubis esquissa un doux sourire avant d’ajouter sur un ton un peu taquin « Cette idée me séduit fortement, j’aurais aimé trinquer avec vous en cet instant pour fêter ça mais je ne vous ferais pas l’affront de trinquer avec des verres qui n’existe pas, n’ayez crainte. » en riant doucement amusé en le regardant de ses jolis yeux pétillants en lui faisant un petit clin d’œil, avant qu’elle n’en vienne à lui dire qu’elle aurait aimé avoir le pouvoir de l’aider pour rentrer chez lui.
La réponse de Karl à ces propos ne se fit pas attendre et c’est dans un magnifique mimage qu’il lui fit la démonstration de ce qu’il lui aurait répondu si elle avait eu le pouvoir de l’aider après tout le temps qu’il avait attendu, provoquant chez la charmante Rubis un doux rire amusée par sa performance tandis qu’elle posa une main de ses mains délicatement devant ses lèvres pour arrêter de rire en ne le quittant pas des yeux. Puis quand le barman reprit son sérieux avec un sourire mélancolique, il vint ajouter que cela fait plus d’une dizaine d’années qu’il est loin de chez lui et qu’il doute qu’il y ait encore quelque chose qui l’attende. À ses mots la jolie albinos eut de la peine pour lui, se disant qu’il avait sûrement ses raisons de penser ça car après tout elle ne connaissait pas tout de lui et n’avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie en essayant d’être optimiste en lui disant qu’il restait peut-être encore quelque chose comme sa famille. Mais elle s’abstena de dire quoique ce soit pour ne pas lui faire plus de peine qu’il en a et ni paraître insolente à son égard.
Quand le beau brun assit à ses côtés la remercia pour sa délicate déclaration, elle se mit doucement à rougir et sourire en l’écoutant, hochant doucement de la tête quand il lui disait qu’il était toujours vivant et que ça allait pour lui. Et quand il ajouta que les dieux ne les abandonnait pas pour autant malgré leur cruauté car il était en bonne compagnie ce soir, la jolie albinos esquissa un tendre sourire en rougissant un peu dans un petit hochement de tête avant de lui répondre d’un ton taquin pour essayer de le faire rire « C’est vrai que ça pourrait être pire… À ma place, ça aurait pu être Sakura qui serait tomber sous votre charme et vous auriez eu à vous soucier de vos moindres mouvements pour ne pas subir ses attaques fessières. Et si elle avait été à côté de vous à ma place sur ce banc, elle aurait sûrement essayer de vous attaquer de ses bras… » dit-elle sur le ton de la plaisanterie avant de rire doucement en mettant de nouveau sa main devant sa bouche pour essayer de ne pas rire aux éclats en imaginant la scène et la potentielle réaction du barman.
Rubis regarda Karl venir s’appuyer sur le dos du banc à ses côtés, l’admirant discrètement alors qu’il releva son regard vers le ciel puis elle ouvrit de grands yeux quand il lui demanda de faire un vœux, faisant relever le regard rapidement de la demoiselle vers le ciel où elle où apercevoir la fin de course de l’étoile filante tandis que ses yeux s’illuminait de ce magnifique spectacle et la fit sourire émerveillé tandis que dans sa petite tête elle fit le vœux que son cher et tendre collègue puisse trouver le bonheur peu importe où qu’il soit, né pensant même pas à elle mais à lui dans ce moment-là.
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Karl s'amusa de la réponse de Rubis, ne voulant donc pas trinquer avec un verre imaginaire. Il ne put vraiment s’empêcher de lui répondre
" C'est bien dommage, au moins avec un verre fantôme on ne risque pas la migraine et et les mauvaises décision."
Ça, tout deux pouvait le savoir, au vu du nombre de personne qu'ils pouvait voir tomber dans l'alcool chaque jours qu'ils travaillaient. Mais voila, cette conversation quelques peu épineuse arrivait elle aussi à sa fin, passant tel une vague sur le flot de leur paroles, disparaissant parmi tant d'autre pour laisser sa place à de nouvelle pensées et discussion. La jeune serveuse qui avait attiré l'attention de son cœur, continuait de parler en partant sur un point amusant, le laissant deviner ce que cela aurait put donner si à sa place, cela aurait été Sakura qui aurait eut des sentiments pour lui. Karl ne put s’empêcher de rire sous cette image, beaucoup trop facile à imaginer grâce à Rubis.
" Que les dieux m'en préservent, j'ai toujours réussi à me débarrasser ou à éviter ce genre de situation."
Il en avait déjà eut quelques expériences, tel que les prétendantes dans ses jeunes années, qui cherchaient à attirer son attention ou à faire naître un sentiment en lui à leur égard ou alors une des serveuses d'un des précédent bar où il avait travaillé et qui, si il ne l'avait pas connu aussi tôt après son arrivé dans ce monde, aurait peut être put attirer son regard. Sur ses pensées il avait levé la tête vers le ciel, et avait put voir une étoile filante passé. A la mention de faire un vœux pour la jeune femme, il avait put la voir remonter la tête à l'aide d'une vivacité extraordinaire, tel qu'il aurait put croire qu'elle se soit fait mal en faisant cela. Il attendit quelques seconde pour la laisser choisir et faire un vœux, puis lui dit
" Par chez moi, on dit que les étoiles filantes sont la trace que laisse un dieu lorsqu'il rêve."
Quoi de plus puissant que le rêve d'un dieu pour en réaliser celui des autres, c'était la le fond de pensée dans son monde sur ces astres célestes. Sur ses mots, il regardait de nouveau la jeune femme.
" Est ce que vous aimez les animaux mademoiselle Starling ? "
Cette question lui était venue de nul part, mais il était plutôt curieux de savoir son point de vue la dessus, de savoir si elle en avait eut ou si actuellement elle en avait.
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En entendant les mots de Karl sur le fait que ce soit dommage de ne pas trinquer avec des verres imaginaires qui permettent d’éviter les désagréments de l’alcool, la jeune femme cligna plusieurs fois des yeux avant de se mettre à rire en laissant tomber sa tête en arrière avec sa main devant sa bouche, car elle voyait très bien de quoi il parlait, en particulier de certaines situations bien comiques ou cocasses mais aussi d’autres plus tristes qui lui fit redresser doucement la tête en arrêtant de rire doucement avant de lâcher un petit désolée tout bas, ne voulant pas paraître se moquer de pauvres gens qui avaient malheureusement eu des soucis à cause de l’alcool, se sentant un peu gênée même d’avoir rire qu’elle esquissa un petit sourire gênée en regardant le barman en venant doucement se gratter sa joue du bout de son doigt avant de reposer sa main sur son autre main posée sur son genoux.
Souriant doucement amusé par la réponse du barman à propos du fait que Sakura aurait pu jeter son dévolu sur lui, la jolie albinos ne put retenir de nouveau un petit derrière sa main en l’entendant dire que les dieux le préservent de cette situation qu’il a toujours réussit à éviter. La situation étant beaucoup trop tentante pour la jolie serveuse, elle ne put s’empêcher d’ajouter une couche à sa plaisanterie « Ça c’est ce que vous croyez Monsieur Neumann… » dit-elle en haussant un sourcil amusé avant de pencher doucement sa tête « Vous n’avez pas encore idée de ce que je suis capable de faire… » ajouta t-elle avec un petit sourire malicieux en le regardant dans les yeux.
Quand le conversation redevint plus calme, Rubis avait profité de la situation pour pouvoir faire un petit espionnage visuel du visage de Karl à ses côtés mais son espionnage dur interrompu par ce dernier qui lui avait demandé de faire un vœux, provoquant chez la demoiselle le réflexe de relever sa tête pour regarder le ciel et être émerveillé par le passage d’une étoile filante, faisant ainsi un vœux à l’attention de l’homme assit à ses côtés ce soir. Puis la jolie albinos reporta ensuite son regard sur le beau brun à côté d’elle qui disait que chez lui les étoiles filantes étaient l’indication qu’un dieu a rêvé. À ses mots elle esquissa un doux sourire, trouvant cela très beau et poétique, venant ajouter « Les dieux ont beaucoup rêver en Suède au nombre de pluies d’étoiles filantes que j’ai eu la chance d’admirer là-bas… » dit-elle d’une voix douce en le regardant avec tendresse avant de rougir quand il reporta son regard sur elle.
À la nouvelle question de Karl, la jeune femme à la chevelure de neige pencha doucement la tête avant de la redresser en la hochant accompagné d’un sourire « Oui, je les adore même et j’aime aussi les insectes d’ailleurs. Je pense qu’on peut dire sans exagérer que j’aime toutes ces créatures peu importe ce qu’elles sont et leur existence est aussi importante que celle des humains, enfin, à mes yeux. » dit-elle en regardant un peu sur le côté gênée « Pour moi, ils méritent autant de vivre que nous et je trouve cela abjecte de les tuer par pure plaisir ou pour garder une sorte de contrôle comme on le fait avec la nature afin d’empêcher leurs épanouissement pour ne pas que cela vienne perturber… le confort des gens on peut dire… » puis elle reporta son regard sur le barman en souriant un peu gênée « Désolée je dérive un peu… » avant de lever doucement ses yeux au ciel pour réfléchir « Sinon que vous dire d’autres a ce propos ? Mmmmmh… Je n’ai jamais eu d’animaux mais avec mon père on allait souvent nourrir les animaux de la forêts ou les poissons des lacs, fleuves et étangs. Et on construisait des abris aussi pour l’hiver pour les oiseaux ou certains animaux de la forêt pour qu’ils puissent s’abriter en cas de tempête de neige ou ce genre de chose. » puis elle referma doucement les yeux en souriant un peu mélancolique en se rappelant de ses souvenirs avant d’ouvrir ses jolies yeux pétillants en regardant Karl « Je pense que vous savez tout. Et vous alors Monsieur Neumann ? Est-ce que vous aimez les animaux ? » demanda t-elle en retournant comme à chaque fois chacune de ses questions, curieuse de toujours en savoir plus sur lui.
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Karl souriait en écoutant la jeune femme lui dire qu'il ne savait pas encore de quoi elle était capable. Il lui répondit d'abord par un sourire taquin, puis d'un regard persistant dans me sien lui répondre dit sur un ton joueur.
" J'ai hate de decouvrir cela alors."
Finissant sur un léger rire. Après cela et au vue d'une étoile filante, il lui avait parlé d'un dicton populaire de chez lui à propos de ces astres célestes éphémère. Il l'acouta et, fut ravis d'entendre ce qu'elle lui répondit ajoutant à cet instant
" C'est qu'il doit faire bon dormir par chez vous."
Car comme dit plus tôt, les dieux peuvent être cruel, mais aussi capricieux et fine bouche, ce qui explique la raison pour laquelle ce sont les nuits lesbplus douces où l'on peux voir des étoiles.
Par la suite, la curiosité du barman fit de nouveau sa venu, voulant en savoir un peu plus sur la jeune femme et son affection envers les animaux. A son grand plaisir il put voir que cela était un sujet important pour elle,l'ecoutant alors lui parler de sa vie et de ses préférences. Il était d'accord avec elle sur la majorité des points dont elle parlait, tel que la régulation de certaines espèces dans les cas extrême, la cicatrice lui barrant le visage en attestant, mais il préféra ne rien dire, car il savait cela inutile.
Il souriait ensuite sous son excuse d'avoir dérivé, venant faire un geste de la tête pour lui faire comprendre qu'il n'yvvoyat pas de problème, puis put donc apprendre qu'elle n'avait jamais eut d'animaux à proprement parlé, mais qu'avant, elle s'occupait de certaines créatures de la forêt près de chez elle.
Attendrit par tant de gentillesse, Karl fut surpris et sorti de ses pensées lorsqu'elle fini par lui poser la même question. Clignant un peu des yeux, il prit quelques secondes de avant de lui répondre.
" J'aime bien les animaux aussi, surement pas autant que vous, mais ça au vu de mes experiences c'est assez normal, quand on se fait attaquer par des animaux sauvage ont reste un peu plus sur ses gardes avec le temps. J'aibpas mal chassé, mais cela servait a nous nourrir et nous reutilisions tout ce qui faisait partie de l'animal. J'ai eut quelques animaux dans ma famille. Plusieurs chien, un faucon et un cheval. Un chat aussi, mais je dirais que comme pour le cheval, ce sont eux qui nous adopte et non le contraire."
Finit-il par dire sur un ton rieur.
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Regardant avec amusement le barman de son joli regard pétillant de malice, la demoiselle se demandait bien comment il allait réagir à sa petite nouvelle taquinerie comme quoi il ne savait pas de quoi elle était capable. Et à la réponse de Karl, la jolie albinos se mit doucement à rougir sous son regard alors qu’il lui disait qu’il avait hâte de voir cela. Il l’avait encore prise au dépourvus mais elle se ressaisit très rapidement avant de vernir ajouter de son sourire charmeur « Vous n’allez pas être au bout de vos surprises alors. » avec une petite voix séductrice tout en continuant à le taquiner.
Après les mots de la demoiselle sur sa réaction face au dicton de l’homme à ses côtés, ce dernier lui répondit qu’il devait faire bon dormir dans son pays puisqu’il y avait de nombreuses pluies d’étoiles filantes. La jeune femme le regarda d’un regard tendre et hocha doxuement la tête « Je dois avouer en effet que je n’ai quasiment jamais fait de cauchemars quand j’étais là-bas… Contrairement à ici… » laissa t-elle échapper tout bas en regardant sur le côté quelques instants d’un regard douloureux avant de retrouver son doux regard tendre en relevant les yeux vers le barman pour poursuivre la conversation.
Cette fois-ci le sujet tourna autour de la question si chacun d’eux aimait les animaux et la demoiselle avait donc raconter qu’ils avaient une certaine importance pour elle et qu’elle avait eu la chance également de pouvoir s’occuper des animaux qui vivaient dans la nature dans son pays, notamment en compagnie de son père. Naturellement, Rubis avait retourné la question à Karl comme elle le faisait à chaque fois, souhaitant en savoir plus sur cet homme qui avait fait chavirer son cœur.
La jeune femme écoutait avec grande attention son collègue lui racontait qu’il aimait aussi les animaux mais pas autant qu’elle vu qu’il s’était fait attaqué par des animaux sauvages, ce qui provoqua chez la demoiselle une petite mine inquiète en posant sa main devant ses lèvres, se demandant ce qui avait pu se passer. Il avait également fait part qu’il avait aussi chassé mais pas pour le plaisir de tuer, ce qui la rassura car elle comprenait totalement la chasse pour se nourrir et elle trouvait ça très noble d’utiliser tout l’animal et ne rien gâcher comme le faisait les amériendiens ainsi que les gens de son pays. Et il lui avoua qu’il avait également eu des animaux en terminant par dire en riant que pour certains c’était plus eux qui adoptait leurs propriétaire que l’inverse, ce qui fit doucement rire la demoiselle qui voyait très bien de quoi il parlait se rappelant d’un renne dans son pays qui donnait des coups de sabots à tous le monde sauf à la personne qui s’occupait des écuries ou bien encore d’un chat ingrat des voisins qui faisait copain-copain avec les gens qu’il voulait et non ses propriétaires.
Étant curieuse malgré elle et un peu inquiète, elle osa demander « Je… Désolée de vous demander ça mais… quel type d’animaux vous a attaquer ? Enfin, ce que je veux dire plutôt… Je… Vous n’avez pas été blessé ? » en se frottant un peu le cou avec sa main avant de détourner le regard et dire gênée « Pa… Par… Pardon, c’est idiot comme question, je n’aurais pas dû demander… Désolée… » n’osant pas le regarder à cause de cette question qu’elle venait de poser en la trouvant déplacer à l’égard du barman.
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" Je n'attend pas mieu de votre part."
Répondit-il sur un ton rieur au fait qu'elle lui dise qu'il n'était pas au bout de ses surprise. La discussion continua sur les étoiles et leur mythe sur le fait que chez le barman cela signifiait qu'un dieu était en train de rêver. Karl ne put que lui offrir un regard compatissant lorsqu'elle lui disait mal dormir, partageant, lui aussi cette malédiction depuis son arrivée.
Le sujet changeant de nouveau c'était au tour des animaux d'être le centre de la conversation, venant à apprendre un peu plus l'un de l'autre que ce soit en goût ou en façon de penser.
La curiosité amusante de la serveuse revenant au galop elle craqua en lui demandant s'il n'avait pas été blessé par les attaques d'animaux sauvage, finissant par s'excuser d'avoir poser une tel question.
Karl lui offrit un doux sourire en début de réponse, cherchant d'abord à la rassurer avant de lui répondre verbalement.
" Des chiens sauvages, des loups et autre animaux bien plus gros que moi. Mais c'est un secret entre nous."
Dit-il en la regardant du coin de l'œil pour appuyer cette promesse, finissant par la regarder de face tout en faisant passer ses doigts sur la cicatrice qui lui barrait le visage.
" J'ai quelques marques de tout ca, mais celle ci est la plus grosse que je possede."
Dit-il, gardant un sourire franc et tranquille. Cela ne le perturbait pas, memebs'il avait eut beaucoup de chance d'y survivre et d'avoir des mages à porté de main pour bénéficier d'un soin qui ne le laisserait pas trop défiguré.
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La jeune femme se mit a rougir en entendant les mots du barman qui ne semblait pas plus intimidé ou inquiet de ce qu’elle pourrait être capable de faire, ne trouvant pas de répliques de nouvelles répliques pour tenter de le taquiner, elle se contenta d’esquisser un doux sourire charmeur en hausant un sourcil amusé « Vous ne direz pas que je ne vous aurez pas prévenu Monsieur Neumann. » ajoutant quelques mots sur un ton taquin pour clore cette taquinerie avec lui avant de rire doucement amusée en prenant appuie sur le dos du banc.
Ensuite ils en vénèrent à discuter sur les étoiles filantes et leurs mythes après le passage l’une d’elle en cette magnifique soirée où la demoiselle avait fait un vœux à l’attention du barman. La discussion se poursuivit sur la signification des étoiles filantes chez le barman qui était le signe que les dieux rêvaient, ce qui permit à la serveuse de partager le fait qu’en Suède il y avait beaucoup de pluies d’étoiles filante et donc qu’ils devaient beaucoup rêver dans son pays. Ce à quoi l’homme a ses côtés lui répondit qu’il devait faire bon dormir chez elle, ce qu’elle confirma en confiant à voix base qu’elle dormait très mal ici provoquant un sourire compatissant de la part du beau brun envers la jolie albinos qui esquissa aussi un petit sourire compatissant à son égard, comprenant dans ses yeux et par son sourire que lui aussi dormait très mal ici.
Un nouveau sujet entra dans la danse concernant les animaux et le rapport qu’ils avaient avec eux, chacun apprenant de nouvelles choses l’un de l’autre, les surprenants agréablement dans leur découverte de chacun respectivement. Mais Rubis ne put s’empêcher d’être inquiète pour Karl quand il lui parla qu’il s’était fait attaquer par des animaux sauvages, se demandant s’il avait pu être blessé un jour lors de ces fameuses attaques. Cela l’avait rendu tellement curieuse qu’elle ne put s’empêcher même de lui poser la question quand il termina de parler avant de se mettre à s’excuser car elle était terriblement gênée d’avoir oser poser une question si indiscrète.
Timidement alors qu’elle ne cessa de caresser son cou avec sa main en regardant sur le côté, elle reporta doxuement son regard sur lui quand elle entendit sa voix, voyant son doux sourire et son regard en coin, la faisant esquisser un sourire à son tour en hochant la tête pour dire qu’elle garderait bien le secret.
Ensuite elle haussa doucement un sourcil quand il se mit de face en passant ses doigts sur la cicatrice sur son visage tout en lui disant qu’il avait des marques de ces fameuses attaques dont la plus imposante qui était celle sur son visage. La jeune femme à la chevelure de neige eut un regard un peu inquiet et peiné en le regardant « Vous avez dû terriblement souffrir… » dit-elle d’une voix soucieuse en penchant la tête en regardant cette énorme cicatrice sur son visage avec un regard doux et préoccupé mais pas du tout effrayé par sa vision bien au contraire.
Puis elle remarqua son autre cicatrice non loin de son arcade et leva sa main sans s’en rendre compte pour la toucher « Celle-là aussi c’est à cause d’une attaque ? » demanda t-elle curieuse et inquiète avant de se rendre compte de son geste. Rubis se mit a rougir et enleva sa main en venant la prendre dans son autre main, terriblement gênée en détourant le regard « Pardon ! Je n’aurais pas dû, veuillez m’excusez… C’était impoli de ma part… Je… Je ne me suis pas contrôlée désolée… » en venant s’excuser terriblement gênée d’avoir fait ça et en ayant peur de l’avoir mis mal à l’aise à cause de son geste si naturelle et doux mais qui pouvait sembler bien déplacer malgré elle.
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Sous la question de la belle au sujet de la souffrance qu'il avait put ressentir sous sa grande cicatrice lui barrant le visage, Karl n 'eut comme réflexe qu'un simple haussement d'épaule, gardant un sourire avant de répondre avec décontraction
" On va simplement dire que cela ne fait pas partie de mes priorité de retenter l'aventure."
A vrai dire, il avait bien remercié l’adrénaline qui avait bien réduit la douleur à ce moment là, et puis, le fait d'avoir à penser à autre chose avait gardé éloigné le sentiment de douleur qui arriva bien assez tôt à son goût. Après sa réponse, il l'entendit lui demander si l'autre sur son visage était aussi du à une attaque tout en laissant sa main se diriger vers son arcade. Un peu surpris par se geste, il ne réagissait pas réellement à cela, ayant bien compris que la jeune femme avait l'air assez tactile en plus d’être curieuse, au vu de toute les fois où elle lui avait attrapé sa prothèse.
" Un homme qui avait confondu ma tête avec une bûche oui."
Dit-il avec un sourire décontracté et un ton léger, cherchant à dédramatiser la chose pour que Rubis ne s’inquiète pas inutilement de quelque chose qui s'était passé il y a bien longtemps. Son sourire persista en l'entendant s'excuser avec beaucoup de gêne, riant légèrement sous ses mots et son attitude. Karl, avec douceur, vint poser sa main sur celle qui l'avait touché, venant doucement la refermer avant de l'amener délicatement vers son visage, ne la forçant pas si elle souhaitait enlever sa main, cherchant à venir de nouveau pauser ses doigts sur son arcade, il voulait lui montrer que cela ne lui faisait rien et qu'il n'y avait pas à s'en faire.
" Ce n'est qu'une cicatrices, elle n'est qu'une trace du passé, rien de plus."
En tout cas, elle était loin d’être le pire de ses souvenirs, alors elle fut très vite éclipsé de ses problèmes. Il relâcha ensuite sa main, la laissant tranquille pour reposer les siennes sur ses jambes, une petite brise passant par les chemins de la foret, son regard toujours dans le sien, admirant ses prunelles écarlate avant de lui dire avec une voix calme
" Je pense qu'il ne faudra pas tarder à reprendre la route."
Il passait un bon moment en sa compagnie, mais il n'avait pas envie qu'elle soit complètement fatigué le lendemain en n'ayant pas assez dormi à cause de lui, surtout si elle avait des choses de prévu le lendemain.
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Quand Rubis entendit la réponse de Karl sur le fait qu’il avait dû souffrir à cause de sa cicatrice, elle ouvrit de grands yeux étonnées et cligna plusieurs fois des yeux avant de sourire doucement amusée par sa réponse que ce n’était pas dans ses priorités de recommencer l’aventure, même dans cette situation il trouvait moyen d’avoir de l’humour, ce qui n’était pas pour déplaire à la demoiselle.
Après la nouvelle question de la jolie demoiselle sur son autre cicatrice qu’elle s’apprêtait à toucher avant d’empêcher son geste en s’excusant en étant terriblement gênée de son geste, elle ouvrit de grands yeux surpris (en ayant toujours son regard sur le côté) en entendant la réponse du barman sur le fait quelqu’un avait confondu sa tête avec une bûche. Puis avant qu’elle ne puise dire quoique ce soit ou réagir, elle entendit un léger rire et senti une main se poser sur la sienne délicatement, posant son regard sur cette main qui venait de se poser sur la sienne, la faisant rougir tandis que son cœur s’emballait à ce contact.
La jeune femme reporta son regard vers le barman en le regardant toujours les joues rouges puis le laissa bouger délicatement sa main qu’il amena à son visage, pour toucher son arcade comme elle s’apprêtait à le faire quelques minutes auparavant. Rubis se laissa faire et une fois que ses doigts fut en contact avec la peau du barman, notamment sa cicatrice en haut de l’arcade, elle l’a toucha délicatement en la regardant. Puis quand elle entendit les mots de Karl sur le fait que ce n’était rien qu’une cicatrice et trace du passé, la jolie albinos reporta son regard sur celui du barman pour le regarder dans les yeux, hochant doucement la tête à ses propos « Ça ne vous fait plus mal n’est ce pas ? » demanda t-elle soucieuse en le regardant.
Rubis rougissa de plus belle en regardant Karl, ne le quittant pas des yeux en admirant ses beaux yeux foncés, tandis qu’il enleva sa main de la sienne, laissant ainsi la demoiselle toucher encore sa cicatrice du bout de ses doigts si fins et doux, avant de retirer sa main tendrement en lui souriant avec douceur, ne quittant pas son regard. Et quand le beau barman vint de nouveau prendre la parole mais cette fois pour dire qu’il ne faudrait peut-être pas tarder à reprendre leur chemin, la jolie serveuse laissa échapper d’entre ses jolies lèvres rosées quelques mots « Je pense aussi mais… J’ai pas envie que ça se finise… Je n’ai pas envie de dormir et faire des cauchemars encore… » dit-elle en ne le quittant pas des yeux avec un regard un peu triste avant d’ajouter « Ou pire… Que je me rende compte au final que toute était un rêve et que je m’en réveille… » .
Oui, elle avait bien fait des choses à faire demain comme aller travailler à la librairie puis ensuite se préparer pour la soirée de travail qui les attendrait au bar demain soir, mais elle n’avait pas envie que cette soirée finise même si elle devait bien finir un jour. Elle venait même d’avoir la crainte qu’au final tout ça ne soit peut être qu’un rêve et le fruit de son imagination tellement que cette soirée en sa compagnie était magique pour elle (malgré les quelques désagréments et visite aux urgences).
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Karl pouvait voir que la jeune femme s'en faisait toujours pour lui, ce qui le touchait, même si elle n'avait vraiment pas besoin de cela. Il choisi donc de continuer à la rassurer, gardant un léger sourire, au lèvres en venant lui répondre toujours sur le ton de la plaisanterie sous sa demande de savoir si cela ne lui faisait plus mal
" Seulement quand j'ai envie de me faire plaindre."
C'est à dire jamais, son sourire s’agrandissant tout en la regard du coin de l’œil pour renforcer ses dires à l'aide d'un aspect lupin. Il l'avait laissé toucher sa cicatrice pour bien lui montrer que cela ne lui faisait rien, que ce n'était qu'une trace du temps sur son visage, rien de plus, rien de moins, profitant sans le vouloir au départ, de la douceur de ses doigts sur son visage. Mais toute les bonnes choses ont une fin, et, Karl, sentant que la soirée commençait à se faire très tard et par respect envers elle, proposa de reprendre leur chemin vers le domicile de la jeune femme.
Il se retrouva rapidement à afficher un sourire doux amère, lorsque son interlocutrice lui avoua qu'il avait raison, mais qu'elle n'avait pas envie de dormir, ne voulant pas, dans un premier temps, faire de cauchemars et dans un second temps, se rendre compte que toute cette soirée n'eut été qu'une rêve. Le barman laissa un petit silence sous cette phrase, la comprenant totalement, puis, la regardant avec douceur, lui dit d'une voix posé comme la brise qui faisait chanter les feuilles des arbres autour de lui.
" Et bien, si en vous couchant ce soir, vous faite bel et bien des cauchemars, est ce que cela ne voudrait pas dire que toute cette soirée n'était pas un rêve ? "
Un peu de logique et de taquinerie ne faisait pas de mal, et puis, il ajouta
" Et puis, si jamais nous somme bel et bien dans un rêve, dite vous que, je serais sûrement dans le prochain. "
Sur ses mots, il se releva du banc tranquillement, venant ensuite se placer devant la jeune femme, presque à contre jour de la lumière du lampadaire, venant lui tendre sa main droite, celle faite de chair et de sang avant de finir par dire
" N'oubliez pas que vous m'avez fait des promesses et que vous devez me rendre mes mouchoirs Mademoiselle Starling."
Dit-il avec un sourire en coin, la regardant dans ses yeux brillant sous la lumière nocturne, cherchant à la rassurer et à l'amuser en même temps.
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La jeune femme ouvrit de grands yeux à la réponse de Karl qui lui disait tout sourire que cela lui faisait mal seulement quand il avait envie de se faire plaindre, la faisant ainsi cligner des yeux plusieurs fois en le regardant face à cette déclaration lupine avant de se mettre doucement à rire en le regardant, amusé par sa réponse. Rubis avait un regard tendre et pétillant de nouveau grâce à lui, ne le quittant pas des yeux en touchant encore un peu sa cicatrice du bout de ses doigts, curieuse et appréciant le contact de sa peau contre la sienne, rougissant de ce contact physique mais aussi visuel pendant qu’elle le regardait en ne quittant pas ses yeux bruns.
Ensuite doucement et délicatement elle retira sa main du visage du barman pour venir replacer quelques mèches de ses cheveux en place en terminant de rire en le regardant tendrement et amusée par sa petite plaisanterie, décidément la barman savait faire rire la jolie serveuse. Mais son joli sourire disparut quand Karl vint annoncer à Rubis qu’il fallait ne pas tarder à reprendre le chemin, rendant la jolie albinos légèrement triste car elle ne voulait pas que la nuit finise ni dormir au risque de faire des cauchemars ou bien encore se réveiller de ce rêve si ça en était un.
Mais le barman avait trouver la parade pour rassurer la belle serveuse à ses côtés, en voyant le côté optimiste de la chose car si elle faisait des cauchemars cette nuit alors cette soirée n’était donc pas un rêve, ce qui fit disparaître la tristesse du visage de Rubis affichant ensuite une expression étonnée par cette supposition. Le visage de la jeune femme devint ensuite légèrement rouge quand elle entendit que si c’était un rêve alors elle rêverait surement de Karl dans son prochain rêve, la faisant sourire timidement en passant une main dans son cou en le regardant.
Et quand le beau barman se releva pour se retrouver à contre jour dans la lumière du lampadaire, lui conférant ainsi une sorte d’aura digne d’une apparition magique qui se transforma en aura princière quand il tendit la main à la jeune serveuse à la chevelure de neige, celle-ci se mit a rougir davantage en l’admirant en se faisant ces quelques réflexions à son sujet, en étant impressionné et encore plus séduite.
Aux mots de Karl qui vint lui rappeler pour terminer qu’elle avait des promesses à tenir et des mouchoirs à rendre, elle esquissa un sourire touchée et amusée à la fois tandis que ses joues avaient décidé de garder leurs jolie teinte rosée en ne le quittant pas des yeux avant de hocher doucement la tête à ses propos « C’est vrai vous avez raison, il ne faut pas que j’oublie que vous avez très bonne mémoire après tout. » en répondant à ses propos sur le ton de la plaisanterie.
Puis elle tendit doucement sa main droite au barman pour la poser dans la sienne, répondant à son geste tout en se faisant ainsi aider par ce beau gentleman pour se relever du banc. Et tout en se relavant grâce à son aide elle ajouta « Et vous n’oubliez pas que vous avez un contrat sur le feu Monsieur Neumann dont j’ai hâte de savoir la réponse avec grande impatience pour sa conclusion ou non. » sur un ton taquin en le regardant avec son regard scintillant de malice et sincérité à la fois avec un petit sourire séducteur, reprenant elle aussi leur petit jeu avant de finir la soirée.
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Il riait doucement sous le retour de la jeune femme, tandis qu'elle rougissait toujours sous ses mots, venant alors lui répondre tandis qu'il pouvait sentir ses doigts gracieux se poser dans les siens pour se relever du banc.
" Et bien soi j'ai bien une très bonne mémoire, soi si c'est un rêve, c'est vous qui en avait une."
Oui, Karl avait trouvé amusant de jouer sur ce point, car oui, s'il était bien un rêve, elle se parlait techniquement à elle même et donc c'était elle qui avait une bonne mémoire des évènements. Maintenant tout les deux debout, ils pouvaient doucement reprendre leur route en direction de la sortie du parc, tout en continuant de discuter. Sur ce retour à leur promenade, le barman put l'entendre se remettre à le taquiner, armé de son regard malicieux et de sa voix séductrice, revenant sur leur dit contrat.
Les lèvres fermé, il se mit doucement à rire de ses mots, tournant ensuite légèrement la tête pour la regarder en gardant le même ton de plaisanterie que pour leur petit jeu en lui répondant d'abord
" Vous savez, il y a un dicton par chez moi qui dit que la nuit porte conseil."
Un regard lupin lancé vers elle, agrippant ses iris écarlate sous cette réponse qui jouait avec la patience de la jeune femme, gardant un sourire fier de lui, il finit par ajouter, histoire de quand même ne pas être méchant.
" Mais je vous rappelle que, au cours de notre réunion dînatoire, des closes ont été ajouté et accepté, donc dans un sens, n'y aurait-il pas déjà un semblant de signature."
Et oui, étant donné qu'il avait cherché à mieux la connaître et à avoir d'autre rendez vous juste entre eux pour cela, c'était une forme d'acceptation, de vérification avant de faire le grand pas. Dans son pays, même si son mariage avait été organisé bien avant qu'il n'y soit au courant, il y avait tout de même eut plusieurs rendez vous entre lui et sa fiancé pour qu'ils apprennent à se connaître avant le mariage, qui, malheureusement pour lui, n'a jamais eut le temps d'avoir lieu.
Il continuait de regarder la jeune femme un instant, tandis que leur pas se rapprocher de la fin du parc, les lumières de la villes commençant à réapparaître au bout de celui-ci.
" Notre prochain rendez vous devrait sûrement vous donner plus de satisfaction quand à la réussite de ce contrat. J’en suis certain."
Quatre jours pour se poser, pour réfléchir à tout cela, que ce soi lui ou elle, puis, un nouveau rendez vous ou ils pourraient de nouveau discuter dans craindre la présence d'un collègue dérangeant ou jaloux.
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Aux nouveaux mots du barman concernant la réalité ou rêverie de ce moment par rapport au fait si c’était lui où elle qui avait une bonne mémoire selon la situation, la jolie serveuse se mit doucement à rire en prenant sa main alors qu’il la releva avec délicatesse. Pendant qu’il l’aidait, elle vint ajouter « Si cela est un rêve, il faudra que je discute avec moi-même pour savoir pourquoi je n’ai pas rêvé de vous plutôt alors. » avec toujours son petit sourire séducteur et son regard malicieux une fois qu’elle se retrouva debout face à lui.
Une fois qu’ils étaient débout, ils se remit tous les deux en marche dans cette balade dans le parc, poursuivant la nouvelle plaisanterie du moment qu’avait relancé la demoiselle au sujet de leur fameux contrat. Tout en marchant, elle écouta avec attention le barman à ses côtés tout en penchant doucement la tête et haussa un petit sourcil à la mention du dicton qu’il lui partageait, la faisant ainsi s’interroger sur tout les résultats possibles après cette nuit porteuse de conseils.
Ne le quittant pas des yeux en admirant ses prunelles brunes, elle rougissa doucement sous son beau regard lupin avant de se mettre davantage à rougir en entendant Karl ajoutait qu’il avait déjà une sorte de pré-contrat vu leur discussion de ce soir au cours de leur dîner, faisant ainsi emballer le cœur de la jolie albinos qui esquissa un sourire timide en le regardant. Puis quand il termina par ajouter que leur prochain rendez-vous devrait être satisfaisant concernant la réussite du contrat, elle rougissa encore plus tout en passant une main dans ses cheveux, hochant timidement la tête en regardant le beau brun à ses côtés qui marchait « J’ai hâte d’y être et découvrir ce que va donner notre prochain rendez-vous alors… » d’une douce voix avant d’ajouter en redressant doucement sa tête faisant ainsi virevolter ses cheveux blancs dans la douce brise « N’oubliez donc pas d’apporter un stylo pour la signature Monsieur Neumann, vous en aurez besoin. » en riant doucement amusé en le regardant avec son regard pétillant de tendresse avec ses jolies joues rouges.
La jeune femme avait hâte d’y être à ce prochain rendez-vous dans 4 jours, ou plutôt 3 maintenant vu l’heure tardive qu’il était, dépassant bien les 1h du matin. Rubis ne quitta pas Karl des yeux, le regardant avec douceur et son sourire taquin séducteur tandis qu’ils marchaient côte à côte dans le parc, arrivant presque à la fin.
Penchant doucement la tête en jetant un regard en coin à ce qui passait a l’horizon, elle remarqua qu’ils arrivaient bientôt à la fin du parc et qu’ils allaient bientôt être proche de la partie où elle habite en dehors du parc où ils pourront apercevoir quelques petits immeubles discrets éloignés des uns des autres (contrairement aux autres immeubles en ville) donc un petit immeuble de 7 étages juste à quelques mètre à peine du parc, qui était l’immeuble où vivait la jolie demoiselle.
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Il se mit doucement à rire de la remarque de la jeune femme sur ses rêves, sur le fait qu'elle allait devoir se demander pourquoi elle n'avait pas rêvé de lui plus tôt.
" La réponse peut être simple, j'existe réellement en dehors de vos rêve, votre inconscient sait vos sentiments envers moi et vous fait rêver de moi pour vous le faire comprendre."
Un peu de psychologie pour jouer ne faisait pas de mal, avec tout ce qu'il avait put entendre lors de ses passage obligatoire chez les psychiatres de ce monde ou chez les oniromancien dans le sien, il commençait à pouvoir dire tout et n'importe quoi en ayant l'air intelligent dans ce monde, mais pour elle, en souriant de façon amusé, il lui montrait bien que ce n'était pas sérieux. Après cela, marchant en direction de la sortie du parc, la discussion reparti sur leur fameux contrat, notant l'amusement de la jeune femme à parler de cela.
Karl avait cherché à ne pas précipiter les choses, mais en même temps à ne pas décevoir la jeune femme. Lui, dans son éducation, préférait prendre le temps pour connaître une personne avant de promettre quoi que ce soit, mais, il avait bien compris que ce monde était quelque peu différent du sien, pourtant, il prendrait tout de même le temps qu'il faut, que ce soit pour lui ou pour elle. Leur prochain rendez vous serez sûrement plus important, car il confirmerait ou non ce qu'ils s'étaient dit, et, pourrait plus attentivement penser à la suite de leur relation.
Continuant de rire la dessus, ses mots avait eut leur effet, au vu de la couleur des pommettes de la jeune demoiselle, et de ses mouvement trahissant son état. Il trouvait ses gestes amusant, touchant et malgré tout séducteur, la douceur de ses mouvements, la grâce de ses cheveux se mouvant sous le passage de ses mains, la regardant faire avec le sourire en l'écoutant répondre qu'elle avait hâte d’être à leur prochain rendez vous. Un fin rire suivi sa nouvelle réponse, lèvres fermé, n'émettant qu'un léger son d'amusement lorsqu'elle lui rappela d'amener de quoi signer leur contrat lors de leur second rencard.
" Je n'oublierais pas d'apporter de quoi signer notre contrat, soyez en sure."
Répondit-il d'une voix douce et sure de lui, alors que leur pas les menaient à la sortie du parc. La zone était toujours aussi dégagé au niveau des cieux par rapport à la ville, ce qui restait agréable, même si, les bâtiments restait assez haut tout de même à son goût. Continuant de suivre la jeune femme, ils arrivèrent bien vite devant son immeuble, se retrouvant au pas de la porte d'entrée de ce dernier, il la regardait avec attention, venant lui dire.
" Et bien je crois que nous somme arrivé Mademoiselle et que, c'est ici que nos chemin se sépare pour le moment."
Dit-il avec le sourire, même si, un vide commençait déjà à s'installer dans son torse, le retour de la solitude s'approchant désormais à grand pas. Il se rapprocha donc de la jeune serveuse, son regard restant ancré tendrement dans le sien, puis, il reprit la parole
" Cette soirée m'a beaucoup plus, et, j’espère que cela en est de même pour vous, et, je dois vous avouer que je n'ai pas eut de moment aussi agréable depuis bien longtemps, grâce à vous."
Il ne mentait pas, cela faisait bien des années qu'il n'avait pas autant souri et eut autant à rire, alors, pour conclure cela, il lui dit du fond du cœur
" Je vous en remercie."
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À la réponse du barman sur le fait qu’il existait bien et que l’inconscient de la serveuse essayait de lui passer un message sur ses sentiments à son égard dans ses rêves, Rubis se mit de nouveau à rougir à ses mots (notamment le rappel sur ce qu’elle ressentait pour lui) avant d’esquisser un petit sourire amusée en le voyant dire cela avec amusement, hochant la tête à ses mots tout en riant doucement amusée par sa façon de dire la chose en plaisantant.
Marchant ensemble sous le ciel étoilé dans ce grand parc en direction de la sortie, marquant bientôt la fin de leur douce soirée, la jolie albinos avait rappelait au beau brun à ses côtés qu’il ne devait pas oublier de ramener un stylo pour leur prochain rendez-vous pour la signature de leur contrat qui était un de leur petit jeu de la soirée qu’ils n’avaient cesser d’entretenir depuis, les amusant tout deux visiblement mais pas seulement sûrement. Entendant la réponse de Karl qui lui confirma d’une voix sûre qu’il n’oublierait pas d’amener de quoi signer leur contrat, la jolie serveuse pencha doucement la tête en le regardant avec malice de son petit regard séducteur avant de redresser doucement sa tête en fermant les yeux avec un petit sourire satisfait sur ses jolis lèvres rosées.
Au fur à mesure de leur marche qui les guidait vers la fin de cette merveilleuse soirée, la jeune femme pencha doucement la tête en regardant du coin de l’œil la sortie du parc qui se rapprochait à grand pas. Doucement ils sortirent ensemble de ce grand parc qui les avaient accueillis en son sein pour leur offrir un merveilleux moment à partager ensemble puis dans le même rythme doux et lent, ils marchèrent quelques pas en découvrant les immeubles alentours qui entouraient le parc et notamment celui où vivant la jolie Rubis. Guidant à pas légers ensuite Karl qui la suivait afin de la raccompagner devant son immeuble, elle se stoppa doucement devant la porte d’un immeuble à l’allure banale et discrète de 7 étages où la plupart des lumières étaient éteintes, car il n’y avait pas beaucoup de personnes qui l’habitait.
Devant la porte d’entrée, la jeune femme se retourna pour être face à l’homme avec qui elle passait cette magnifique soirée, le regardant avec douceur et un petit sourire alors qu’elle sentait son cœur se resserrait par leur séparation qui approchait à grand pas. Aux mots du barman qui lui confirma que la soirée touchait à sa fin, elle hocha doucement la tête en ne le quittant pas des yeux, un doux sourire aux lèvres et des yeux pétillants un peu triste mais heureux aussi par ce moment qu’ils avaient passés ensemble. Le cœur de la demoiselle tambourina de nouveau en voyant Karl se rapprochait d’elle avec son regard tendre tout en lui avouant qu’il avait passé une agréable soirée grâce à elle et que cela faisait bien longtemps que ça n’avait pas été le cas. Les joues de la jolie albinos s’empourpra légèrement à ses mots si doux et un doux sourire touchée et attendrie se dessina sur ses jolies lèvres rosées en l’entendant la remercier.
Le cœur battant à milles à l’heure face à cette proximité entre-eux, son regard pétillant de milles feux sous son regard, ses joues joliement rosées par ses mots et un doux sourire tendre au visage, Rubis hocha doucement de la tête en regardant Karl dans les yeux « Je vous en prie, c’était un plaisir. J’ai été plus que ravie de passer la soirée avec vous Monsieur Neumann… Cette soirée m’a énormément plu, cela faisait bien longtemps que je n’avais pas passé un agréable moment comme celui-ci moi aussi… » penchant doucement la tête ensuite le regardant pendant que ses cheveux se faisaient doucement balayer par la brise, faisant virevolter quelques une de ses mèches qui encadraient son visage de porcelaine « Cette soirée n’aurait pas été pareil sans vous, je vous remercie également de l’avoir partager en ma compagnie. » dit-elle d’une douce voix avant de redresser doucement sa tête, un regard tendre et un sourire plein de gratitude à son égard « Et je vous remercie aussi d’être venu à mon secour, risquant de vous blesser par ma faute… Grâce à vous j’ai échapper au pire pour ce soir… Merci mille fois… » ajouta t-elle en passant une main dans ses cheveux pour replacer quelques mèches qui passaient devant ses yeux à cause du vent, lui cachant un peu la vue alors qu’elle regardait le barman dans les yeux « J’ai hâte d’être demain soir et vous revoir au travail… Mais je suis bien plus impatiente d’être à dans 4 jours… Enfin plutôt 3 maintenant vu l’heure… » termina t-elle par dire avec douceur et un petit rire doux en soulignant l’heure tardive qui les rapprochait de leur prochain rendez-vous.
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La nuit, sur le pas de l'immeuble, était devenu d'un calme étrange, presque désagréable sous la sensation que, dans quelques instant, leur discutions s’arrêteraient, qu'ils regagneraient tout les deux leur logement, seuls avec leur pensées et leur passé.
Karl avait commencé par remercier comme il se devait la jeune femme pour cette délicieuse soirée et le temps passé en sa compagnie, lui offrant des mots doux et un regard qui l'était tout autant. La demoiselle fini par faire de même, le remerciant aussi pour la soirée et lui indiquant que, elle aussi avait passé un bon moment, avant de lui rappeler la raison de ce moment en sa compagnie, le faisant légèrement rire.
" Il n'y a pas de quoi et il n'y avait aucun risque pour que je me blesse vu que tout était calculé ."
Dit-il en levant sa main gauche au niveau de leur visage pour lui rappeler qu'il ne risquait plus d'avoir mal à cette main. il souriait de nouveau lorsqu'elle lui avoua avoir hâte d’être le lendemain pour le revoir, ce qui ne put que le toucher, agrandissant un peu son sourire au coin de ses lèvres, avant qu'elle n'ajoute avoir hâte d’être dans environs quatre jours.
" Je vais attendre cela avec impatience moi aussi. Et ne tardez pas à vous coucher, je m'en voudrais que vous vous fassiez remonter les bretelles parce que vous êtes trop fatigué."
Il laissa cela sur un ton amusé, même si c'était assez véridique, il serait bête de gâcher le souvenir de cette soirée par un lendemain difficile et plein de reproche de la part de ses supérieurs. Puis, la regardant tendrement au plus profond de ses prunelles, prenant une voix aussi douce que la brise qui leu passait dans les cheveux, il finit par lui dire
" Passez une bonne nuit mademoiselle Starling. A demain."
Sur ses mots, il fit une légère révérence à la japonaise, finissant alors par doucement repartir. Non, il n'allait pas l'embrasser, cela ne se faisait pas au premier rendez vous, même si, il en avait eut envie durant cette soirée. Son cœur battait légèrement la chamade alors qu'il s'éloignait doucement d'elle, marchant en direction de son appartement. Il prit de nouveau les chemins qui le firent passer par les parcs qu'ils avaient emprunté à l'aller, un calme immense le laissant encore plus se rendre compte de sa solitude. Une fois arrivé chez lui, il posa simplement ses affaires, soupirant un coup avant de se verser un verre d'alcool local. Beaucoup de pensées se battaient en lui, se demandant s'ils faisaient bien de vouloir tourner la page, s'il n'allait pas le regretter, si, du jours au lendemain, il n'allait pas se retrouver de nouveau chez lui, ou alors est ce qu'il devait rester ainsi, seul, et continuer de chercher et d'attendre un signe.
Karl fini par se coucher avec cette bataille mentale, finissant par s'endormir difficilement, mais surtout, à être accueillis par autant de mauvais rêve que de mauvais souvenir, le coeur battant à s’en rompre et le souffle comme s’il s’était battu toute la soirée.