(PoV : Ada)
Parfois, même l’une des plus gourmande des nôtres a besoin d’un petit break ! Après tout, aussi plaisant que soit notre ‘travail’, c’est sympa de se vider la tête de temps à autre.
C’est dans cette optique qu’aujourd’hui je me promène sur Terra incognito. Mieux encore, sous apparence masculine ! J’attire bien moins bien l’attention ainsi, non pas qu’il y ait grand monde dans le coin. Les filles m’ont conseillées de faire un petit tour dans une forêt, genre bien éloignée de toute grande ville humaine… et elles ont raison, c’est très reposant !
Ça fait maintenant quelques heures que je me promène sans objectif défini en ces lieux. Matinal, j’ai déjà croisé beaucoup d’animaux, aperçu et étudié quelques arbres que je n’avais jamais vus jusque-là… et surtout, après ces heures à errer, le doux bruit de l’eau se fait entendre. Et avec lui, la promesse d’une bonne baignade !
Il ne me faut pas bien longtemps pour trouver le point d’eau. C’est calme, très calme même, paisible… et il y a une autre personne. Enfin une terranide. C’est comme ça qu’ils sont appelés sur ce monde je crois ? Si je dois la décrire, je dirais qu’il s’agit d’une humanoïde lapine tout ce qu’il y a de plus charmante. Et je ne dis pas ça parce qu’elle est… occupée. Je suis peut-être en congé, mais ça ne veut pas dire que j’apprécie pas ce que je vois… bien au contraire, la voir se laisser aller dans ce petit coin de nature a bien plus de charme que de voir quelqu’un faire la même chose au club.
Pendant quelques instants, je la regarde faire. Je suis indécis : est-ce que je reste ? Est-ce que je pars ? D’un côté, je m’en voudrais de la déranger. D’un autre, je suis tout à fait du genre à vouloir me proposer et l’aider dans son entreprise. Alors que je pèse le pour et le contre un animal approche et, lorsque je bouge pour regarder de quoi il s’agit, sursaute et file droit comme s’il ne m’avait pas vu avant. Mais pire, il fait un bruit fou et la jolie lapine l’entend et s’arrête brusquement. La pauvre a l’air effrayée ! Je crois bien qu’il ne me reste qu’une chose à faire…
Je me lève et sort de derrière les arbres et buissons où j’étais placé. Je lui fais un signe de main pour la saluer en lui offrant un grand sourire, essayant de me montrer amical et rassurant… après tout à sa place je serais méfiant.
« Bonjour ! … est-ce que… vous permettez que je vienne me baigner aussi ? »
Pour accompagner la question, je fais sauter quelques boutons de ma chemise. Nous ne sommes peut-être que le matin, mais il fait bon et elle devinera facilement que ça fait un petit moment que je marche ne serait-ce qu’à l’état de mes vêtements. Ou peut-être qu’elle s’attardera sur d’autres détails si elle a quelques envies charnelles… ?
Comme je le suppose, ma présence prend de court la jeune terranide. Difficile de lui en vouloir, il y a quelques secondes elle était en pleine masturbation… et le spectacle était vraiment sublime. Je ne doute pas un seul instant qu’il ne doit pas y avoir que de l’eau sur ses belles cuisses, et qu’un feu doit encore l’animer suite à cette interruption… mais malgré tout ça, elle accepte que je vienne moi aussi me baigner.
« Merci, c’est bien aimable mademoiselle. »
Et je continue donc sur ma lancée, enlevant ma chemise. Ne portant rien en dessous, elle pourrait voir mon torse musclé… si elle regardait dans ma direction. Elle semble se l’interdire pour le moment, même si moi je ne perds pas une miette de son joli corps. Ou, vu qu’elle me tourne le dos, de ses fesses qui me semblent des plus douces !
J’arrête de la regarder durant un instant pour enlever le bas, révélant bien des choses qu’elle ne voit à nouveau pas… elle aurait pu constater l’effet que son petit spectacle m’a fait, même si j’ai la sensation que la tension ne va pas redescendre tout de suite. Je l’entends marmonner quelques mots à propos de l’eau, qui est effectivement assez fraîche malgré le temps ensoleillé. C’est qu’avec toute la végétation, il y a beaucoup d’ombre !
« Oui, mais ça devrait faire du bien quand même… c’est qu’on a sacrément chaud non ? Enfin, que j’ai chaud. Après toute cette marche. »
Et peut-être que je sous-entends qu’elle aussi a l’air d’avoir chaud, mais pour d’autres raisons. La voilà d’ailleurs qui tourne la tête dans ma direction, me voyant donc… et bien, nu. La pudeur et moi ça fait deux, alors je ne cherche pas à lui cacher quoique ce soit. Déjà que j’hésite à lui proposer de l’aider à finir ce qu’elle a commencé… !