Le Grand Jeu
Plan de Terra => Ville-Etat de Nexus => Place publique => Discussion démarrée par: Tania Kirlenko le mercredi 02 décembre 2009, 11:04:38
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Soif.
Le mots me vient naturellement a l'esprit. Il m'embrouille les idées, me fait l'effet d'un desir incontrolable, que je ne peux plus arreter. Pourtant, ma derniére victime remonte a quelques heures, mais rien n'y fait, mon envie de Sang est de nouveau la, en moi. Je ne parvient plus a me sortir cette idées de la téte, mes yeux ne voient que le rouge, que ce liquide salutaire et si délicieux en fonction des victimes. D'ou ma présence en ces lieux. Je consulte les visages des passants, les analyses, me demandant si leurs hémoglobine est bonne, ou infecte. Je recherche desormais une proie, parmis cette foule compacte. Il doit bien y avoir un garde mangé appétissant... Mais la soif me frappe a nouveau. Quant je suis dans cet etat la, je ne controle plus rien, ni mon corps, ni mon ame. Seule compte ce desir de sang. Tandis que je tente de me reprendre, je sent alors la frénésie... Elle est la, présente, prenant possession de moi... La Vampire, calme et calculatrice disparait, laissant place a une assoifée, une béte, un monstre...
Mes yeux se braquent enfin sur une proie potentielle... Une drole de presonnage, aux attributs de chat. Je sourit, me delectant deja de sentir mes crocs sur sa peau fines, percant son corps, m'abreuvant de son sang chaud qui doit couler dans ses veines... L'eau me monte a la bouche, ma langue sort, venant doucement passer sur ma lévres inférieur, tandis que je ne lache pas des yeux cette beauté... Un rire crystalin sort de ma gorge sans méme que je ne m'en rende compte... Je suis obnibulé par sa demarche souple, par son cou visible, par ses gestes gracieux, sa peau soyeuse. Mon esprit s'embrume, je dois passer rapidement a l'acte, sous peine de perdre totalement la raison.
Mais je me surprend a la regarder encore, a la détailler de loin, chaque parcelle de son corps me fait envie, je desir la croquer, et rien n'a plus d'importance que cela. Oui, elle sera mon echappatoire a ma frénésie, elle sera ma libération pour cette fois ci. Peut étre méme la laisserais je en vie aprés ca... Non, peu de chance en fait. Dans un tel etat de sauvagerie, il n'existe plus aucun deal, plus aucune chance... Je la vois, je la veux, je l'aurais... Voila ce qui compte... Je la suit alors sans trop m'approcher, je veux encore un peu la contempler avant de prendre possession d'elle... Je sent la salive dans ma bouche, mon ventre qui me brule... Le desir du sang, du corps. Je mélange tout. Ai je envie d'elle, ou de son nectar rouge? Les deux peut étre... J'arréte de reflechir, et me lance a sa poursuite, m'approchant, fondant sur ma proie, qui va s'engager dans une rue sombre... La chance me sourit decidement...
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J'étais libre. Libre, ce mot résonnait dans ma tête à chaque pas que je faisais.
Je voyais des milliers de mélodies possibles à créer, un nouveau monde s'offrait à moi et je comptais en profiter.
Mon violon sous un bras, retenu par une main, l'archer dans l'autre, je me baladais dans les rues.
Tous ces bruits, ces nouveaux sons que j'entendais pour la première fois. J'enregistrais tout et comptait le faire ressortir dans un morceau. L'envie de jouer de mon violon était forte... Ses courbures me faisaient frémir, il m'appelait, ses cordes ne demandaient qu'à être frappées de mes doigts, frottées de l'archer... C'était horrible comme supplice mais je ne comptais pas jouer devant les badauds, si quelqu'un remarquait une Terranide trop douée, il me prendrait et me vendrait comme esclave...
Alors que je venais d'être affranchie, c'était la dernière chose que je souhaitais.
Je vis une petite ruelle, elle s'enfonce entre les maisons et il n'y a pas âme qui vive. Je m'enfonçais alors au plus profond de la rue, et m'arrêta. Le silence était partout, terne et triste, j'allais repeindre le silence avec tout les bruits que j'avais entendus dans la rue. Ainsi cette sombre ruelle connaîtrait aussi la joie de se faire emprunter.
Dans un gracieux geste, je me mis en position, violon sous le menton, doigts sur le manche, près à virevolter, et l'archer près à effleurer les cordes qui ne demandaient que ça... Le contraste entre ma position gracieuse, et ma robe blanche courte qui ne cachait rien de mes jambes ni de mon cou était frappant. On voyait quelques cicatrices, et vu que j'appuyais mon menton contre le violon, amoureusement, je dévoilais mon cou au regard de tous. Ce serait une joie pour un vampire pensais-je en souriant.
Et je commençai. Au début, ce n'était qu'une petite plainte, on pouvait entendre des cris d'oiseaux, puis vint une personne, puis deux. Peu à peu, la ruelle commençait à se peupler de personnes imaginaires mais visibles aux yeux de tous. Aussi réels que les murs qui m'entouraient. D'ailleurs les murs s'étaient éloignés l'un de l'autre, et tranquillement, doucement, je disparaissais aux yeux des passants, si par malheur il y en avait un qui m'avait suivit... Mes doigts volaient, à peine touchaient-ils les cordes qu'ils faisaient des vibrato et repartaient vers une autre zone à stimuler.
Je ne voyais plus rien, les yeux fermés, à part mes bras et mes doigts, seule ma queue battait la mesure de la musique. J'étais sinon complètement immobile. Je pouvais jouer des heures durant, et si j'avais été dans mon état normal, c'est sûrement ce que j'aurai fait, mais là, c'était différent, j'avais un millier d'idée de mélodie différentes, et j'avais envie de tous les essayer. Plus je jouais, plus la rue devenait grande et plus les passants et détails augmentaient. Maintenant on pouvait voir des marchands, de fruit ou de légumes, ils marchandaient avec des passants, la conversation était animée. Une petite fontaine était apparue et cachée dans un coin, la source de cette œuvre jouait, jouait sans cesse.
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Je me met immédiatement a suivre ma proie, dans cette ruelle. Mais je reste discréte, tout du moins autant que possible. Ma frénésie me rend inconsciente, peu prudente, seule comte la morsure, le gout de ce sang dans ma bouche. J'en fremit d'avance, alors que ma Muse s'arréte. Je fait de méme, montant subtilement sur un rebord, a l'abri des regards indiscrets. Je la detaille, chaques parcelles de son corps fins passe devant mes yeux entrainés. Je sourit, je frémit, je soupir et m'agace a la fois d'impatience et de plaisir. Elle est si proche, si belle et si desirable, ma main se pose sur mon cou, j'ai chaud, mon coeur, mort depuis des siécles, semble battre de nouveau devant un tel spectacle... Je la detaille de plus bel, regardant ses fines jambes, sa petite robe blache voler sous sa marche... Je me mord la lévre inférieur, avant que la petite chatte ne se pose finalement.
Elle etait arrétée, jeune naïve... Je continue mes regards indiscrets, parcoure son corps de caresses visuelles, avant que je n'entende ce son magique sortir de son instrument de bois... Magnifique musique qui retient mon souffle, j'en ai le vertige tant elle manie cet objet avec grace, lui faisant faire des sons miraculeux. Mais trés vite, mon envie de sang reprend le dessus, méme cette melodie la n'a rien put faire pour me sortir de mon etat. J'approche, chasseuse, je diminue progressivement la distance qu'il existe entre nous, son parfum manque méme de me clouer au sol, tant elle est appétissante. Mais je tiens bon, et poursuit mon assaut. Trés vite, je suis proche d'elle. Elle semble ailleurs, absorbé par sa musique magnifique... Son cou est a porté, je reste un moment a le regarder avec envie, je fait monter rapidement le desir...
Mais je ne tiens plus, et fait le tour de ma nouvelle proie. Je lance un regard dans cette rue deserte... Personne, malgrés la musique. Les humains sont vraiment une race d'idiots. Mes mains frolent ses epaules, je continue a profiter, sans toucher. J'ai méme des remords a faire cesser sa musique, mais la frénésie est trop puissante, et enfin, oui enfin, mes mains se posent sur elle, l'empoigne, ma poitrine se colle a son dos, et j'enfonce mes crocs sans vergognes dans son cou, percant facilement cette carapace, sentant le flots de sang couler dans ma gorge. J'exulte, je soupir, comme une jouissance, un debut d'orgasme méme... Je laisse couler mon venin en elle, mélange d'adrénaline et d'élixire de plaisir... L'étreinte Vampirique est connu pour s'approcher le plus du plaisir... Presque masochiste oui, mais qu'importe, je suce son sang, tout en me serrant encore plus contre elle...
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Le son sortait tout aussi beau, magnifique lorsque des doigts me frôlèrent... Je continuais à jouer, qu'un humain me touche quand je suis dans cet état et les visions l'assaillaient automatiquement, je ne me souciais donc pas de cette pression que j'avais ressentie et l'oubliait aussitôt... Mais les mains continuait à me toucher et même m'agrippèrent les épaules avec une force non négligeable... Je ne pouvais plus m'arrêter, mes doigts volaient et je ne voulais pas que la rue redeviennent triste et silencieuse...
Et je compris, enfin, c'était une vampire, ses crocs brisèrent sans peine la faible protection que ma peau faisait et but goulument à mon cou. A présent, je souriais, elle avait soif, j'allais lui faire regretter son geste. Quand les vampires boivent le sang, il parait qu'ils perçoivent le passé et les sentiments de leur victime. C'est ce que nous allions voir...
La mélodie changea brusquement, tous les badauds que j'avais créés se transformaient en frelon et virevoltaient autour de moi.
Les murs se rapprochèrent et donnaient une sensation d'étouffement. Le soleil apparut, brulant dans la ruelle même. Et d'un coup tout disparu, le sol, les murs, les ombres. Celle qui m'avait attaquée et moi, nous étions dans une mer de soleil, les frelons étaient toujours là, et la chaleur des rayons brulaient le corps de la vampire. Les frelons passaient à l'attaque.
Je rougissais en même temps, consciente de la morsure de cette vampire, je ne restais pas insensible à son venin...
Ma musique était au contraire agressive, et voulait la faire partir, la tuer ou la rendre folle dans ce soleil, mais mon corps en voulait plus...
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Son sang me coule doucement dans le gorge, je m'abreuve sans me soucier de ce qu'il se passe autour de nous, rien n'est plus important que ma soif, que ma proie, et que sa musique. Dans les premiers instant, elle ne bouge pas, restant ainsi, jouant de son instrument. N'a t'elle pas sentit ma morsure? Est elle insensible a mes crocs? Alors je redouble de sucions, lui aspire d'autant plus de sang, mon corps se rechauffant instantanément sous les effets de l'apport d'hémoglobine... Mais c'est avant que je ne percoive le changement de rythme sur sa musique. Plus féroce, plus rapide et séche. J'ouvre les yeux, les decors autours de nous se métamorphose, pour ne laisser place qu'a une mer de soleil, et des bestioles volantes. Mes yeux consultent ce nouveau monde, et c'est ce moment, ou je capte le passé de ma victime...
La douleur, les pleures, les cries, les coups... Je me tend, mes muscles se crispent, tandis que les frelons m'attaque. Je sent leurs piqures puissantes venir percer ma peau, qui brule sous le soleil torride qui nous noie. Je ne peux malgrés tout bouger, tant ma frénésie me pousse a continuer de m'abreuver a cette source de Nectar Rouge. Ma peau fume, les frelons sont de plus en plus agressifs, m'attaquant de toutes parts. Soudain, je tombe a genoux, sous les effets des ces attaques simultanées, hurlant ma douleur, me prenant la téte entre les mains, secouant mon visage comme pour chasser ces images de ma téte... Je sais que rien n'est réel, et pourtant la douleur est la. Je regarde cette proie, qui n'en est plus une, mais qui devient un danger pour ma vie maintenant... Et alors je comprend... Son Violon... La base de son pouvoir est la musique.
"...Ni...Niet!"
Je ne peux plus bouger, les frelons continue a m'attaquer, et ce soleil me tue a petit feu. Ma peau me fait souffrir le martyre, tandis que la gamine continue sa mélodie... Je rassemble mes derniéres force, et me jette sur son instrument de bois, attrapant ce dernier de ma poigne de fer. Je l'attire vers moi, faisant cesser cette musique. Je le tien, tout contre moi, je ne le lacherai pas, sans ça je suis morte... Alors je deviens mechante, agressive... Elle m'a attaqué, certe pour se defendre, mais en voyant son passé, je me suis ancré dans sa peau, et j'en tire sa haine. Mes crocs se ferme alors sur sa cuisse avec une puissance peu comune, et je recommence ma degustation, pour rapidement soigner mes blessures que cette garce a osé me faire...
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Ah, quelle musique agréable ...
Le dialogue entre le violon et moi, dans cette ruelle, était magnifique, tantôt vif, les frelons mordaient la chair, tantôt lancinante, et les rayons du soleil caressaient nos corps. Pour moi c'était tout simplement magnifique, mais pour la vampire, elle devait entendre une symphonie de douleurs.
J'ignorai combien de temps elle allait résister, mais avec la dose de sang qu'elle avait déjà bu, je n'aurai pas tenu longtemps..
Enfin après de longues secondes passés à mon épaule, elle me lâcha enfin, se tenant la tête. Elle hurla, mais sa voix ne surpassa pas le son qui sortait de mon instrument. Ses muscles se crispaient au rythme de la musique, le tempo s'accélérait.
Je ne sais pas comment elle fit, sa volonté devait être énorme pour qu'elle arrive à bouger son bras... Je ne songeais pas un instant à m'écarter, cette erreur me fut fatale, et je senti mon violon se séparer de mon épaule, mes doigts le quitter lentement...
Elle l'avait pris. La douleur se lisait encore dans son regard, mais on pouvait voir apparaître une tache de plus en plus prononcée de haine... Je sentis une douleur à ma cuisse. Elle m'avait mordu ! Je poussais un petit cri et m'affalais par terre. Sans mon violon, je ne valais pas grand chose...
"Ah ! Et merd... "
Vainement je tentais de la griffer au visage, mes griffes visaient tous ce qui était possible d'attendre, ses yeux, ses joues, ses lèvres. Mais la douleur me faisait perdre toute notion de l'espace. J'essayais en appuyant mes mains sur son front de l'arracher de son baiser mortel, mais sa précédente morsure avait déjà bien entamée ma résistance... Exténuée, je m'effondrait par terre, dans l'ombre de la ruelle, le soleil ayant disparu.
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Enfin, la musique c'est arrétée... Je continue de boire le sang salvateur, salutaire, les yeux clos, sentant les griffes de cette créature venir me taillader sauvagement. Mais qu'importe, ce n'est rien comparé a ce que je venais de subir. Le sang avait un effet de soin chez moi, et doucement, peu a peu, les blessures se refermérent, ma peau redeviens blanche comme le marbre, mes yeux reprennent leurs teinte jaune couleur Or. Ma victime finit par s'ecrouler, et l'obscurité reprend ses droits ici bas, je respire bien mieux, je me sent beaucoup mieux... Mais cette fois ci, ce fut trés limite... J'ai faillit perdre le peu de vie qu'il me reste, car je n'ai pas été suffisement attentive a l'environnement, et que j'avais sous estimé ma proie. Je relache enfin sa cuisse, la laissant retomber mollement sur le sol, posant mes yeux sur cette drole de créature. Elle avait un pouvoir incroyablement puissant, mais tout reposé sur son instrument que j'avais en main. Un violon, tout simplement, j'avais faillit étre tuée par un violon a la con..
Je me reléve alors difficilement, prise de quelques vertiges aprés toutes les blessures que j'avais reçu, et commencais a me diriger vers la sortie de cette ruelle, mais trés vite, je me ravise... Restant bloquée, je tourne la téte vers cette petite chose qui est étalée a méme le sol. La laisser la?... Elle aurait sans doute de graves ennuis si elle restait ici. Mais elle le mérité bien cette garce. Je soupir. Non, je l'avais attaqué, et j'avais subit une defense. Nuance. Soudain, je suis prise de remords, et lentement, je la souléve, dans mes bras, pour filer le plus rapidement possible d'ici, et eviter les quelques violeurs ou marchands d'esclaves qui trainent dans le coin.
J'avais vu defiler sa vie, qui n'etait que douleur et misére... J' avais ressentit sa peine, sa colére, son desespoire... Et je fut prise de pitié pour elle... Alors qu'elle avait essayé de me tuer quelques minutes plus tot. Mais qu'importe, finalement, la transportant dans mes bras, je tracais sur le chemin qui méne a l'une de mes planques ici. Une cave, sombre et froide, mais qui me sert de refuge en cas de besoin, et loin de tout regards indiscrets. Une fois sur place, je pose doucement la créature sur mon lit de fortune, tout en prenant garde d'eloigner le violon d'elle, le gardant pret de moi... Une simple bougie eclaire les lieux, aucun meubles, rien d'autre que ce lit defoncé. Je me place a l'autre bout de la piéce, assise au sol, le violon tout contre mon ventre, et la regarde dormir. Elle m'intrigue desormais, et me fait peine... Je la laisse se reposer, hésitant a lui offrir de mon sang pour me faire pardonner...
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Je me réveillai enfin, et je gardais les yeux fermés en écoutant ce qui se passait autour de moi...
Le silence... Suis-je morte ? J'essaye faiblement de me lever, mais rien y fait, je suis toujours fatiguée et vidée de toute force...
J'ai mal au cou et à la cuisse... Moi qui pensait que les douleurs ne nous accompagnaient pas dans le monde des morts. Je devrai sûrement arrêter de croire ce que mes anciens maîtres m'ont dit... Si ils me voyaient si faible, ils rigoleraient de moi, et je ne pourrai jamais les aider. Qu'est-ce que je raconte, je suis morte...
Je décida finalement d'ouvrir les yeux... Je me trouvais apparemment dans une cave, abandonnée depuis longtemps... Il n'y avait aucun meuble et le lit sur lequel je me trouvais était sale et à moitié cassé. Cette "pièce" était éclairée par une simple bougie, qui allait bientôt rendre l'âme, rendant en même temps l'obscurité à la pièce... Je reprenais doucement mes différents sens, après la vue et l'ouïe, vint le touché puis l'odorat. Je ressentis en effet un pique dans mon dos, et d'après ce que je pouvais deviner, il s'agissait d'un ressort... L'odeur nauséabonde de la pièce me parvint aussi, et quand j'en pris conscience, je failli vomir... Cette cave puait le renfermé et le rat mort... Mais où étais-je... Enfin, la parole me revint.
"Où... Où suis-je ? Pourquoi n'arrive-je plus à bouger... Vampire, est-ce toi qui m'a mené là ? Mais pourquoi ?"
Ma voix au début faible, montait en intensité et en assurance au fur et à mesure que je parlais. Je tournais la tête dans tous les sens dans l'espoir de l'apercevoir et je la vis. Je la qualifiais directement de belle... Sa poitrine généreuse était mise en valeur par ses vêtements de cuir noirs. Son visage était parfait et ses lèvres pulpeuses cachaient sûrement un sourire magnifique. Ses yeux étaient d'un bleu époustouflant, on aurait pu y plonger. Elle était belle...
"Vampire, pourquoi ne m'avez vous pas tuée ?"
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Je la regarde dormir... Etrangement, je suis prise d'une douceur inconsciente. Cette créature, qui m'a fait tant souffrir en l'espace de quelques minutes, mais fait desormais de la peine. J'ai ressentit sa douleur, au travers de l'étreinte, et desormais, je ne lui souhaite que du bonheur. Je suis toujours assise, a méme le sol, les jambes relevées sur ma poitrine, mes bras les entourant, mon regard Azur porté sur le corps endormit de la créature si étrange. Elle posséde les attributs des chats, mais n'en est pourtant pas une elle méme... Alors qu'est elle vraiment? Ou d'ou lui vienne ses pouvoirs, et surtout, qui a voulut lui faire tant de mal dans son passé ou son present pour qu'elle connaisse tant de souffrance aujourd'hui?... Tant de questions qui restent sans réponses, alors que la petite commence a bouger, se reveillant peu a peu. Mes yeux ne bronche pas, alors qu'elle cherche du regard la présence, la mienne...
Sa voix, je l'entend enfin, et douce et mielleuse... D'abord faible, puis peu à peu de plus en plus sure d'elle. Elle pose tant de questions elle aussi, que j'en ai le sourire. Nous avons cherché a nous entretuer, et voici que maintenant, nous cherchons a nous comprendre. Certes, j'aurais put la laisser mourir dans cette ruelle, ou la tuer moi méme... Voir méme la refiler a un vendeur d'esclave, mais mon instinct m'a poussé a la sauver.. Pourquoi?... Je secoue la téte. Tandis qu'elle est totalement reveillée, je me redresse, m'approchant lentement d'elle, pour étre eclairé entiérement par la bougie posé non loin du lit de fortune... Elle est mignonne, sublime méme, son visage refléte la pureté, et son corps les mefaits qu'on lui a fait subir... Je ne peut m'empecher de sourire tendrement, tant elle me rappel ce que j'etais auparavant, en Russie, a Moscou.
Je m'asseois sur le bord de ce lit defoncé, lui montrant mes mains, afin qu'elle comprenne que je ne lui veut pas de mal. Que puis je lui repondre a ces questions? POurquoi ne l'ai je pas tué? Que lui dire alors que j'ignore moi méme la réponse, ou que je préfére l'ignorer... Mon cerveau me commande de la tuer immédiatement, pour ma survie, alors que mon instinct lui m'ordonne de la prendre sous mon aile... Du moins, pour quelques temps. J'hésite, je préfére ne pas réfléchir... Doucement, je regarde son violon, que j'ai laissé a l'autre bout de la piéce...
"Da, c'est moi qui t'ai amené ici... Loin de la ruelle et des vendeurs d'esclaves. Quant au pourquoi... Je n'en sais trops rien... Peut étre parce que tu es trés jolie... Ou alors parce que tu me rappel ce que j'etais avant de devenir un monstre suceuse de sang..."
Mon regard se perd un instant, avant que je ne le plante dans le sien...
"Mais qu'importe le pourquoi... Tu ne peux plus bouger car mon venin coule dans tes veines... Il faudra plusieurs heures avant qu'il ne se dissipe. Mais repose toi ici, tu ne craint plus rien. Un fois rétablie, tu pourra repartir, je te le promet."
Je voulais m'excuser... Mais n'y parvenait pas. Ma frénésie m'avait porté a la mordre, et finalement, son sang etait miraculeux, et tellement bon... Je regardais avec appetit son cou, pour finalement detourner mon regard.
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Alors que je l'observe, elle est silencieuse, je sais qu'elle a entendu mes questions, mais elle n'y répond pas... Me garde-t-elle pour me tuer à petit feu ? Même si je ne crains pas la mort, la torture que j'ai subie jours après jours elle, m'effraie... Je suis toujours aussi faible... Cela m'énerve. Mon esprit et instinct, formé par les plus durs esclavagistes de Terra, me disent de m'incliner devant cette femme... Enfin, cette vampire. Discrètement je me touche la cuise, là où elle m'a mordu la deuxième fois en la voyant s'approcher...
Elle s'assoie à coté de moi... Apparemment elle ne me veut pas de mal. Elle montre ses paumes en signe d'amitié dirait-on du moins pour montrer qu'elle n'a aucune intention de me faire du mal. Elle ne répond toujours pas.
"Da, c'est moi qui t'ai amené ici... Loin de la ruelle et des vendeurs d'esclaves. Quant au pourquoi... Je n'en sais trop rien... Peut être parce que tu es très jolie... Ou alors parce que tu me rappelle ce que j'étais avant de devenir un monstre suceuse de sang..."
Sa voix est hésitante et son regard se perd dans le vide. Elle doit regretter d'être devenue comme cela... Je désire la servir. J'ai peur d'elle, oui, mais je le désir, et je ne sais pas pourquoi.
"Mais qu'importe le pourquoi... Tu ne peux plus bouger car mon venin coule dans tes veines... Il faudra plusieurs heures avant qu'il ne se dissipe. Mais repose toi ici, tu ne craint plus rien. Un fois rétablie, tu pourra repartir, je te le promet."
"Dame Vampire...Je suis désolée de vous avoir fait ce mal. Il est rare que je me serve de la musique pour attaquer quelqu'un... Je suis désolée... Quand au fait de partir... où irai-je ? Enfin... je veux dire... je n'ai pas de "chez moi" et si je retourne en ville, je serai de nouveau esclave... D'ailleurs je me demande même pourquoi j'ai été libérée... Puis-je vous demander de rester avec vous ? Je me ferai petite et vous servirai, exaucerai tout vos désirs, mais je veux pouvoir jouer du violon quand je le veux... Si vous voulez, vous pourrez boire de mon sang, autant qu'il vous plaira, tant que je peux continuer à en jouer..."
Pourquoi ces mots étaient sortis de ma bouche ... A croire que j'aimais réellement me faire "dominer" par quelqu'un... Il est vrai que je ne pouvais vivre seule sur cette planète. J'étais faible, trop faible...
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Ses yeux... Ce sont ses yeux voilés de tristesse qui attirent rapidement ma curiosité... Une si jolie créature ne devrait pas étre malheureuse, moi méme ne suis je pas contente de mon sort? Pas tellement... Devenir un étre de la nuit posséde des avantages oui, mais aussi un inconvéniant majeur... La soif. Toujours a vouloir boir du sang, rendant presque obsoléte son propre esprit, qui est alors uniquement dirigé par l'assouvissement de cette frénésie... Je ne regrette rien de ma vie, mais je déplore d'étre devenue ce que je suis... Si jeune. De nouveau je capte son attention, et sa voix resonne comme une symphonie. Je ne peux m'empecher de contempler son visage attendrissant, alors qu'elle se confond en excuse, pour le mal qu'elle m'a fait. J'ai un demi sourire... Ce serait a moi de m'excuser, mais c'est elle qui le fait. Finalement, ce monde tourne a l'envers... Mais ces paroles me font cesser de sourire... J'ouvre de grand yeux, les plongeants dans les siens pour voir si elle ne se moque pas de moi de par sa demande...
"Que..."
Les mots me manquent... Elle veut rester auprés de moi... Moi?! Celle qui a faillit la tuer quelques heures auparavant, buvant son sang jusqu'a plus soif... Pourquoi me demande t'elle une telle chose, alors que j'ai faillit la tuer? Et moi... Que puis je faire d'une servante... Je suis une femme libre de toute contrainte, libre d'aller ou je le veux quant je le veux... Une autre bouche à nourrir, de boufe humaine qui plus est... Mais son sang, elle me propose son propre sang en paiement, ainsi qu'une promesse de servitude au moindre de mes desirs.. Immédiatement je divague en réves peu orthodoxes, erotique et parfois malsains... Ainsi suis je faite... Une créature du diable, qui trouve son plaisir dans les accouplement charnels.
"Sais tu vraiment ce que tu me demande la petite créature?... Sais tu comme je suis dangereuse? Je ne connais méme pas ton nom..."
Je la regarde, comme pour trouver une trace de franchise dans sa demande... Est ce le venin qui joue sur son esprit? Pourtant il ne semble pas fonctionner sur elle comme sur ses proies habituelles... Alors est elle serieuse? Veut elle vraiment devenir ma servante?... Si oui... Je ne peux la laisser ainsi...
"Si tu souhaite rester avec moi... Il te faudra... Changer. Radicalement. Je devrais... t'étreindre, et te transformer en ce que je suis... Sans ça, je serais constement un danger pour toi... Buvant sans le vouloir, ton sang jusqu'a la derniére goutte... Accepte tu dans ces conditions la? Serais tu préte a assouvirs toutes mes pulsions, méme les plus perverses? Je ne suis pas quelqu'un de bien, petite créature... Trés loin de la. Tu serais peut étre plus heureuse avec quelqu'un d'autre..."
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Elle hésite... Enfin cela ne m'étonne pas. Peu de gens ont du lui faire cette proposition.
"Sais tu vraiment ce que tu me demande la petite créature?... Sais tu comme je suis dangereuse? Je ne connais méme pas ton nom..."
"A ce dernier problème, je vais y remédier, je suis Pandora, jusqu'à maintenant esclave, qui a servit de meuble, paillasson, et autres choses que l'on attend d'une Terranide. Vous êtes dangereuse, oui... Je le sais ... Mais... je ne sais pas... Je pense savoir ce que je perd."
"Si tu souhaite rester avec moi... Il te faudra... Changer. Radicalement. Je devrais... t'étreindre, et te transformer en ce que je suis... Sans ça, je serais constement un danger pour toi... Buvant sans le vouloir, ton sang jusqu'a la derniére goutte... Accepte tu dans ces conditions la? Serais tu préte a assouvirs toutes mes pulsions, méme les plus perverses? Je ne suis pas quelqu'un de bien, petite créature... Trés loin de la. Tu serais peut étre plus heureuse avec quelqu'un d'autre..."
Ah, cela posait quand même problème. Mon rêve a présent était de vivre auprès de cette femme, et de jouer du violon. Mon esprit s'était ouvert, pour la première fois, vers un autre horizon...
"Dame vampire, je le souhaite. Quant à vos pulsions, quelles qu'elles soient, je les assouvirai. Tant que je peux vous faire plaisir, et ne plus être dans une cage... Tant que je peux jouer de mon amour pour quelqu'un sans que celui ci me le prenne et me l'arrache des mains, je ferai tous ce que vous voulez et j'accepterai tous les sacrifices que cela entrainera. Et je ne vois pas comment une Terranide pourrait être plus heureuse sur Terra. Où qu'elle soit, elle serait recherchée pour être mise en cage... Oui, je le désire... et si... il faut changer, je changerai."
Mes yeux brillaient dans sa direction, et j'hésitais pourtant toujours à la regarder dans les yeux... Mes forces n'étaient toujours pas revenues, et je rêvais de servir vraiment cette femme. Mes gouts étaient vraiment bizarre... La première fois que j'avais connu la douceur, c'était avec une prêtresse, et rapidement, après un esclavagiste m'avait reprise et m'avait torturer pour me faire oublier tout ce que j'avais "appris"... En quelques secondes, j'éprouvais les même sentiments envers cette vampire. Je voulais la servir. Si c'était cela l'amitié, alors je voulais être son amie, si c'était cela l'amour, alors je l'aimais.
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Son nom me parviens enfin aux oreilles... Pandora. Il resonne comme une musique douce, et lui va a merveille... Je la regarde, ayant enfin un nom a mettre sur ce visage si pure. Ainsi, tout en l'ecoutant me repondre, je me fait la relexion que cette petite créature a réponse a tout. Je reste silencieuse aprés ces derniéres paroles, en pleine reflexion avec moi méme... M'encombrer d'une servante n'allait il pas me faire defaut? Mais le jeu n'en valait il pas la chandelle... Alors que je pése le pour et le contre, je pose mes yeux sur son violon, poser non loin de nous. Son amour, voila comment elle le nomme. Cela me fait sourire doucement, tandis que je me léve, me dirigeant vers son instrument si precieux a ses yeux. Je ne lui ferait pas l'affront de le regarder de plus prés, n'etant pas moi méme musicienne, je ne pouvais comprendre ce qu'elle trouvait de si precieux a un bout de bois...
"Tout ce que je veux hein..."
Je rit légérement, me redirigeant enfin vers elle, m'installant a nouveau au bord du lit, tout proche de cette petite chose si mignonne mais si... Mystérieuse. Le Violon se pose lui aussi prés d'elle, et je le relache aussi doucement que possible, afin qu'elle puisse l'avoir a ses cotés. Pour l'instant, cette chose en boix n'a servit qu'a me faire du mal, mais je ne doutais pas de son bienfait quant la musicienne voulait jouer telle une vertuose, pour un auditoire qui ne cherche pas a lui sucer le sang. Doucement, je pose ma main sur la sienne...
"Commence par ne plus m'appeler madame Vampire... Je m'appel Tania."
Je la trouve desirable, et si fragile en méme temps. Je me connais, je sais qu'en moi sommeil une folle, une dépravée, et que certain jour, je ne regarderai Pandora que comme un jouet sexuel mis a ma disposition... Mais en ce moment méme, c'est bien mon coté Humaine qui ressort, et qui a plus que tout envie de sauver cette jolie brin de demoiselle d'un sort funeste. Mais ne suis je pas plus dangeureuse que les esclavagistes?... Pesant le pour et le contre, je reste silencieuse, avant de serrer sa main... Le seul moyen de resister a une tentation est d'y ceder, et je céde, je finit par ecouter ce que mon esprit me commande... Relevant mes yeux vers elle, je sourit, encore, tendrement.
"Soit... Tu sera ma servante. Mon premier souhait est que tu te repose, Petite Pandora"
Mon accent Russe accentué vraiment son nom, tandis que je relaché peu a peu sa main, la laissant se détendre. Le venin allé encore agir un moment, la transformation attendra un peu. Pour le moment, elle etait en securité, son sang ayant deja épanché ma soif..
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Elle s'éloigna en silence... se dirigeant vers mon Violon, si ce que j'avais dit lui avait déplut, elle le casserait, me "tuant" en même temps. Elle s'arrêta devant. Peut-être se demandait-elle ce que trouvait une Terranide à mon Violon... Je ne pouvais pas l'expliquer... C'était mon violon, et c'est tout ce qui comptait... jusqu'à maintenant. Elle revint vers moi, le violon en moi et le posa près de moi. Je lui soufflais un Merci.
"Commence par ne plus m'appeler madame Vampire... Je m'appelle Tania."
"Tania... Tania... Cela me gène... Puis-je vous appeler Dame Tania ? ..."
Je rougissais encore ... A présent elle réfléchissait sûrement à ma demande de la servir... Je voyais dans son regard des expressions contradictoires. Je savais que au départ je lui poserai beaucoup de soucis... J'en étais extrêmement désolée. Si je pouvais faire quelque chose pour y remédier, c'était tout d'abord veiller à ce que ses souhaits soient réalisés. Après une intense réflexion, elle me sourit, je ne savais quoi penser derrière son sourire apparaissait toujours ses dents et lui donnait un aspect inquiétant...
"Soit... Tu sera ma servante. Mon premier souhait est que tu te repose, Petite Pandora"
Je soupirais... Elle m'avait acceptée... Je failli pleurer de joie.
"Merci, et j'ai une demande pour me faire pardonner de ma musique qui vous a fait tant de mal, je voudrais vous jouer autre chose, dés que votre premier souhait sera réalisé."
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Dame Tania... Le nom me fait sourire, tandis que je reste assise sur le lit a la regarder. Cette petite créature étrange eveille en moi un instinct que je pensais disparut depuis deja des siécles, mais qui revenait a la vitesse d'un tsunami au plus profond de mon étre... L'attirance. Plus que physique, elle avait ce petit quelque chose qui la rendait si differante des autres, ce petit atout qui me fait croire en elle, croire en ce qu'elle me dit, croire qu'avec elle, tout est possible. Je me renferme alors de nouveau dans mon silence de reflexion. Garder Pandora avec moi nous mettra toutes les deux en danger, sans le savoir, je mettais cette petite créature dans une situation delicate. Certains de mes ennemis, rares certes, pourraient se servir d'elle pour un chantage odieux, voir pire, pour m'atteindre. Dans ma téte se lance alors une multitude de solution a se probléme la... Sachant que la plus simple d'entre elle fut de m'en separer il y a deja plus d'une heure... Mais cette solution la, je l'avais deja abandonné... Etais-je accros à Pandora? Etait elle une drogue visuelle? Une présence devenue necessaire? Je secouais la téte... Depuis qu'elle etait dans cette cave, je n'avais cessé de me poser des questions, ce qui etait trés loin de mes habitudes...
Elle fut comme soulagée de me voir accepter sa proposition... Cette petite avait elle peur de quelques chose? Je regardais alors son violon, et compris combien cette objet etait d'une importance capitale pour la vie de ma nouvelle servante. Y tenant méme plus qu'a sa propre vie... Jamais je n'avais connue cela moi méme.. J'avais toujours fait passé ma vie avant le reste. Voir mon parfait opposée me faisais étrange, et pourtant, ca me donnait un espoir... Le monde n'etait peut étre pas si pourrie ici bas... Elle me proposa alors de me jouer un autre morceau, mais je resté craintive.. Ma peau avait encore les souvenir de mapremiére ecoute de sa musique. Je me risque alors a hocher la téte, acceptant sa proposition... OUi je voulais l'entendre, elle etait si belle dans sa musique...
"Cela me fera plaisir oui de t'entendre jouer... Mais laisse ma peau et tes frelons en dehors de tout ca"
Je lui adressa un clin d'oeil complice... Plus que jamais, nous devions toute deux commencer a nous comprendre, et a nous connaitre. Si nous voulions que cela marche comme... Un couple?... Cette idée me fit rire, tandis que je posais ma main sur son front. Le Venin commencé a quitter son organisme, ce qui etait un exploit... Decidement, Pandora etait pleine de surprise...
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"Cela me fera plaisir oui de t'entendre jouer... Mais laisse ma peau et tes frelons en dehors de tout ca"
"Je... La dernière fois c'était.. pour me protéger... Alors que là, c'est pour vous faire plaisir... Mon amour ne vous fera plus jamais aucun mal..."
Je fermais les yeux puis me mit debout, vacillant un peu, puis me tins droite sur mes jambes. Je cherchais ce qui pouvait lui faire plaisir, comme sensation, mais rien ne me venait, je décidai alors de faire simple.
Le violon sur l'épaule, l'archer en main, je me tenais prête à jouer. Je la regardais une dernière fois pour vérifier si mon idée allait lui faire plaisir, et je me lançais. L'archer glissa lentement, sur une corde, tirant de celle-ci une voix qui resterai tous le long. Cette voix était grave et rassurante, puis peu à peu, des meubles apparurent et le même phénomène de ce qu'il y avait eu dans la ruelle se reproduit. Les meubles existaient réellement, enfin tant que ma musique continuait... Un petit feu qui ne dégageant une chaleur bienfaisante apparut dans une cheminée de pierre, jusqu'alors inexistante... Même pour les vampires, ce feu qui ne brûle pas était un feu "protecteur". Un lit baldaquin remplaça celui qui était en miette, et au milieu de la cave, une table sur laquelle était placé deux verres ainsi que des assiettes s'était placée. La poussière avait été enlevée, le ménage fait. Dans les verres, de part et d'autres d'une bougie, il y avait du vin, dans l'un et du sang dans l'autre...
Tous cela paraissait naturel, et au milieu de cette nouvelle maison dansait une jeune Terranide, elle dansait au rythme de la musique avec ce qu'elle appelait son Amour... Je ne pensais plus qu'au plaisir que pouvait ressentir Dame Tania, oubliant mon corps un instant, selon ses expressions, tel meuble s'effaçait et tel autre se créait... J'affichais sûrement un air concentré. la sueur perlait à mes tempes, c'était la première fois que je faisais autant de changement en pensant à une personne, malgré ma concentration, je souriais et riait parfois, manquant de tomber à cause de mes pas de danse malhabiles.
Le temps n'avait plus de signification pour moi, et quand je m'arrêtai, je tombais à terre, épuisée par ce que je venais de faire. Je levais mes yeux vers Dame Tania, cherchant son expression, voir si elle avait aimé...
"Alors, Dame Tania, comment avez vous trouvé cela ? J'espère que vous avez apprécié..."
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Sa réponse me fit sourire. Je voulut lui dire que je la taquinais, mais avant méme que je ne puisse dire quoi que ce soit, la petite chatte se leva doucement, se preparant a jouer. Je voulut protester, lui dire qu'elle devait d'abord reprendre des forces avant de me jouer de son "amour", mais le debut de sa musique me laissa subjuguée... Je fut soudainement prise dans un tourbillon de magie. Tout ce qui nous entouré disparaissaient, pour étre rapidement remplacé par de nouveau decors... Le lit, le feu de cheminé, la table et les deux verres... Mes yeux se mirent a briller, comment Pandora savait elle que je revais de faire de cette cave immonde, un endroit tel que celui qu'elle etait en train de créer? Ou diable avait elle reussi a me connaitre si bien en si peu de temps.
Je redressais mon regard, pour la contempler jouer. Elle etait concentrée, trés appliquée, mais finit par se laisser emporter par cette melodie douce et rassurante, cette musique qui parvenait a rendre un endroit austére et mal accueillant, aussi chaleureux qu'un foyer, qu'une demeure paisible. Mes pensées s'effacérent, ne laissant simplement place qu'a cette musique, qu'a cette magie. Pandora avait un don unique, une magie puissante... Mais au dela de tout cela, elle avait reussi la ou personne en plusieurs siécle n'avait reussi... Elle venait de me rendre... Heureuse.
Soudain, la musique s'arreta, et la petite Neko essouflée se laissa tomber au sol. Je me levait rapidement, pour me porter auprés d'elle, mes mains entourant ses epaules et prenant ses jambes. Je la soulevais, et la posé delicatement sur le lit, une légére larme venant prendre naissance au creux de mon oeil droit. Je sourit, sincére, aimante, et reconnaissante... Cette jeune femme que je venais a peine de connaitre, a peine d'adopté, venait de faire connaitre a mon coeur cette sensation de bien étre incroyablement doux.
"C'etait..."
Je rit, la larme coulant alors le long de ma joue...
"Magnifique!"
Ma main caressa alors sa joue. Mes yeux dans les siens, je ne savais comment remercier cette petit créature étrange, a qui je commencais a serieusement m'attacher, et cela en si peu de temps. Tout se bousculé dans ma téte... Et pourtant, sans réfléchir, je m'avancais vers son visage, pour poser mes lévres sur les siennes, dans un baiser trés doux, pincant ses lévres entres les miennes.... Je me reculé ensuite trés lentement, les yeux mi clos, avant de murmurer un legers...
"Merci... Pour ca."
J'inspiré profondement, et me levé, comme pour briser cette atmosphére. Aprés ce qu'elle venait de m'offrir, je me devais de rester chaste! La regardant, avec mon plus beau sourire.
"Tu as Faim? Soif?"
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Apparemment, ma musique l'avait touchée... J'étais très heureuse et soulagée de cela. J'avais réussi... J'aurai pu mourir, cela ne me gênais pas, le but avait été atteint, je lui avais fait très plaisir. Elle me complimentait... Pour moi aussi c'était une première fois, que l'on me complimentait sans vouloir m'utiliser d'une quelconque façon...
"C'était... Magnifique!"
Alors qu'elle prononçait ces mots, une petite larme coula le long de sa joue gauche... Je l'avais même fait pleurer, même si c'était de joie, ou d'autre chose, j'en étais désolée, mais alors que j'allais parler pour m'excuser de ce que j'avais fait, elle m'embrassa... Ses lèvres froides sont douces, dire que je les pensais dures comme de la pierre...
"Merci... Pour ca."
"Non... C'est à moi de vous dire merci... vous m'avez laisser jouer selon mon bon vouloir et alors que je vous avais fait du mal avec mon Amour, vous m'avez fait confiance... Cette confiance... je vous en remercie mille fois.... Merci..."
"Tu as Faim? Soif?"
Et d'un coup je fus gênée... J'étais vraiment squelettique, et mon dernier vrai repas... je ne m'en souvenais pas. Généralement, on me préparait une espèce de bouille infâme, que j'avais appris à apprécier avec le temps. Cette bouille dont même un chien n'aurait pas voulu...
"Je... Oui, j'ai faim et soif."
Ma voix était quasiment inaudible... J'en avais encore honte, de mon corps et de ma faiblesse... Sa main qui m'avait effleurée, je la sentais encore, me brulant la joue, mes lèvres avaient encore le gout des sienne... Ça avait été bon... Cette simple rencontre m'avait fait découvrir une quantité de chose impressionnante...
"Dame Tania, .... vos lèvres... elles sont douces... Merci..."
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Je regrettais presque deja ma question... Pandora etait fine, tellement fine. Elle m'avait dis étre esclave, et son etat prouvait combien les humains ou autres marchands d'esclaves portent de l'interet envers leurs "jouets". La petite Neko me repondit a l'affirmative evidement, et je lui sourit. Je comptais bien la faire vivre dans la joie et le bonheur, méme si mes crises de frénésie doivent s'en meler, je ferais tout pour ne pas la brusquer, lui faire le moindre mal... Je commencais a chercher parmis les affaire récupéré sur un cadavre d'une de mes nombreuse victimes... Forte heureusement, je ne ramenais jamais les depouille ici, question de bon sens, mais leurs affaires pouvaient me servir. Et a ce moment, je fut tout de méme chanceuse d'y trouver un sac de pain, un peu de saucisson, et des fruits... Je ne mangeais plus de nourriture humaine depuis ma morsure, et a la vue de celle ci j'eu un haut le coeur... Mais qu'importe, me retournant, j'allais porter ca a ma petite protégée, quant celle ci repris d'une voix faible... Ses mots me firent rougir... MOI! Rougir!
Je n'osais plus la regarder... Mon geste avait été egoïste, et voila qu'elle me disait merci. Arquant un sourcil vers elle, je lui donnait le sac de provision, et une bouteille de vin... Un repas peu convenable, mais qui lui remplirait bien l'estomac. Je m'installais a nouveau prés d'elle, regardant son visage et ses lévres... Si fines et pourtant sensuelles... Je me laissais divaguer a le prendre encore contre les miennes, tandis que mon regard se perdait sur son corps squellétique, et pourtant attirant. Ma vois s'éleva alors doucement, me sentant presque génée de poser une question comme celle la...
"Elles... T'ont plut?"
Voila que je faisais ma timide... Tania Kirlenko, perverse Vampire aux multiples conquétes, me sentais toute penaude envers cette petite neko si mignonne... ET pourtant... Je me sentais si bien avec elle...
"Si... Il te suffira de demander pour que je recommance Pandora"
Je lui sourit, et lui montre le sac de provisions..
"Mange Maintenant ma Jolie Musicienne."
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Malgré ma voix, elle m'avait entendu, et s'affairait parmi des affaires, posées par terre... Ces affaires n'étaient sûrement pas à elles, des vestes trop grandes, ou trop petites, d'autres choses qui étaient particulièrement sales et que je n'arrivais pas à identifier, enfin qu'importe la voila qu'elle revenait avec ... du saucisson, du pain et des fruits ... Si elle réagis par rapport à mes mots à propos de ses lèvres, je ne le vis ou ne l'entendis pas, je me jetais littéralement sur la nourriture et l'avalais, manquant parfois de m'étouffer... Puis en plus de cette nourriture abondante, elle me donna du vin... Un festin de roi, je n'en avais jamais bu, par contre, j'en avais vu plusieurs fois à la table de mes maîtres et ils avaient l'air d'en boire avec envie, même si leur état après était quelques fois assez dérangeant ... Aller je me décidais à gouter. Le vin descendit dans mon gosier et je ne trouvais pas ça spécialement bon, ça brulait même la gorge... Mais c'était la seule chose à boire qu'il m'avait été donnée, et je n'aurai jamais voulu lui faire de peine en refusant quelque chose qu'elle m'avait donnée. Je repris donc quelques gorgées, dans le but de m'y habituer... Pendant que je mangeais, elle me parla.
"Elles... T'ont plut?"
"Grobdsfvsfvs"
Ah oui, la bouche pleine ... Cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas eu que j'avais oublié ce petit inconvénient...
"Si... Il te suffira de demander pour que je recommence Pandora"
"Mon seul désir n'est que de vous faire plaisir, Dame Tania... Je... J'ai aimé cette pression sur mes lèvres... Vous... Si vous pouviez recommencer... Cela ne me gênerai pas ..."
Ces mots étaient durs à sortir, on m'avait apprit à ne rien demander, ou ne rien désirer... Cette deuxième chose était partit en fumée lorsque j'avais rencontrer la prêtresse, mais la première, malgré tout, j'avais énormément de mal ... je la regardais, la bouche encore barbouillée d'aliments...
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Je regardais la petite Neko manger ou plutot engloutir son maigre repas. Depuis quant n'avait elle pas eu quelques chose dans la bouche pour qu'elle se jette ainsi sur de la nourriture? Tout y passer a grande vitesse, un appétit pareil n'avait rien d'humain, mais aprés tout, elle n'avait jamais été considéré que comme une chose toute sa vie, selon ce que j'avais perçu en la mordant la toute premiére fois... J'en eu de nouveau de la peine, alors qu'elle manquait de s'étouffer avec le vin. L'alcool, voila autre chose que je ne supporté pas. Un verre, et je ne me controlé plus, un verre, et mes inhibition finissaient par disparaitre totalement, laissant sortir la folle qui dormait en moi.
Sa réponse, alors qu'elle avait encore la bouche pleine de nourriture, laissa echapper un rire de mes lévres, assise toujours auprés d'elle, trouvant cette adorable petite créature de plus en plus attachante. Méme si je ne voulais penser a ce qu'il se passera demain ou dans les jours a venir, ce soir, je me détendais complétement, m'installant plus confortablement sur le lit. Elle semblait avoir beaucoup de mal a répondre a ma demande... Mais je compris rapidement que des principes comme le desir et l'envie ne faisait plus partie de son vocabulaire... Encore une chose que je me devais de rapidement corriger. Je me sentais comme investit d'une mission auprés de cette Jeune femme... Pour me racheter? Possible... Mais surtout pour l'aider elle. Quant elle en aura eu assez de me suivre, elle reprendra sa liberté, et nos chemins se séparerons, a regrets sans doute...
Je pris alors un bout de tissus propre, m'approchant d'elle, pour essuyer le contour de ses lévres, un immense sourire sur mon visage. Et sans vraiment y faire attention, je m'approcher de plus en plus de son visage, alors que j'effacais toute trace d'aliments... Et ce qui devais arriver, arriva. Nos lévres se soudérent a nouveau, dans un baiser encore plus passioné que le premier. Je ne reflechissait plus, a rien, je voulais ses lévres, ses baisers, son corps entier méme... Une de main vient alors se glisser sur sa nuque, appuyant un peu plus notre baiser, l'autre main lachant le tissus, pour ensuite se placer sur sa joue, dans une caresse tendre...
Je me reculais alors vivement, me rendant compte de ma pression.
"Je! Pardon!... Finit donc ton repas Pandora..."
Je me sentais sale, a profiter ainsi d'elle... Et pourtant.
-
Dame Tania, avec un bout de tissu propre m'essuya la bouche, comme on essuie la bouche à une petite enfant... Je rougissais devant ma tenue à table, je ne savais même pas manger proprement... Alors qu'elle m'essuyais, elle s'approchait de plus en plus de moi, je voyais distinctement ses lèvres venir. Et dés qu'elle eut tout enlever, elle m'embrassa. Tout d'abord surprise, je ne réagis pas, mais la pression augmentant, je répondais à ce baiser ouvrant mes lèvres. Sa main sur ma joue me fit frissonner, et avant que l'on ne puisse continuer ce baiser, elle se retira...
"Je! Pardon!... Finit donc ton repas Pandora..."
Décidément, je ne comprenais pas, elle réagissait exactement comme la prêtresse, je ne sais pourquoi, mais chaque fois qu'une "action" telle que celle-ci commençait, elles se mettaient à penser à ce que je pouvais ressentir, mais du mauvais coté. J'appréciais ces baisers, et à chaque fois, elles se retiraient... Et je finissais frustrée, que leur avais-je fait ? Étais-je vraiment si fragile qu'un baiser me briserait... Elle n'empêchait de lui faire plaisir, alors que c'était mon désir le plus cher. Elle se forçait, et cela devant moi. Peut-être pensait-elle que je n'avais rien remarqué... Elle m'avait vraiment vexée cette fois...
"Oui, Dame Tania..."
Mon ton se fit plus froid, si elle me considérait ainsi, c'est qu'elle me considérait elle aussi comme un objet, précieux ou fragile, je ne sais pas, mais quand même comme un objet... Finalement, tous les êtres vivants sont pareils... Elle, les prêtresse, les esclavagistes, je n'étais donc qu'un objet condamné à resté un objet jusqu'à la fin de ma vie.
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Je perçu alors, trop tard, le ton froid qu'elle employa par la suite du petit incident qui n'en etait pas vraiment un... Que se passait il, pourquoi devenait elle tout a coup si eloignée de moi, alors qu'elle avait été si merveilleuse quelques minutes plus tot, en recréant un monde magnifique au travers de son violon... Je me sentais perdue, et pour ce coup ci, terriblement seule... Je ne comprenais personne d'autre que moi, je n'avais jamais eu a faire a personne d'autre que moi, et je ne voulais avoir a faire a personne d'autre que moi. Tout mon univers tourné auparavant autour de ma personne... J'etais une chasseuse, une tueuse, solitaire, et bien ainsi, mais aujourd'hui, j'avais prit sous ma protection, Pandora... Elle m'amenait tellement... Des ennuis, comme en ce moment, ne sachant quoi faire, du plaisir, comme lorsque je l'entendais jouer son violon, ou que je prenais ses lévres contre les miennes...
En enfin viens la révélation... Avait elle mal prit mon geste? Si oui, lequel? Mon baiser, ou ma retractation? Je refléchissais a toute allure, tentant de comprendre ce qu'il se passait dans la téte de ma douce Neko, mais je ne parvenais plus a rien. Je sentais une boule monter rapidement du fond de ma gorge, et des larmes me monter. Je les essuyé d'un rapide revers, je ne voulais pas devenir faible, et surtout pas devant Pandora, qui avait beaucoup plus a se plaindre que moi.
En enfin, je me sentais idiote... Elle m'avait affirmé que son seul souhait etait de me faire plaisir... Et quant enfin je m'avancé pour lui permettre, je finissais par reculer... Comme il devait étre agacant pour elle de voir faire ainsi. Je secoue alors la téte, et dans un geste vif, je prend sa main, pour la tirer tout contre moi, son corps contre le siens, que j'améne lentement a s'allonger sur le lit... Nos lévres se touchent, se frolle, s'embrasse. Elle est contre moi, et je sent enfin le bonheur a nouveau remonter... Non je ne profite pas d'elle, je la désir, et je compte bien lui faire decouvrir certains... Jeux. Si elle doit rester avec moi, autant qu'elle apprenne a me connaitre, méme dans mes cotés les plus pervers.. Doucement, je laisse ma langue glisser contre la sienne, dans une danse érotique.
"Je ne voulais pas te brusquer tout a l'heure... Jolie Pandora. Embrasse-moi."
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Enfin elle se laissait aller, enfin elle me transmettait entièrement l'intensité de son désir, ses lèvres se posèrent contre les miennes et son corps contre le mien. Allongées sur le lit, elle m'embrassait. Sa langue force doucement l'entrée de ma bouche, puis parcoure la mienne. Ma langue plus timide vient doucement l'enrouler, puis titiller la sienne après quelques danses, ma langue toucha doucement une dent. Elle aimait le sang, je voulais lui faire plaisir. Je me la coupais un tout petit peu, pour qu'une seule goutte de sang ou deux puisse couler si elle l'aime tant que ça, un baiser mêlé de mon sang ne peut que lui faire plaisir, me disais-je...
"Je ne voulais pas te brusquer tout a l'heure... Jolie Pandora. Embrasse-moi."
"Je ferai tout ce qu'il faut pour vous faire plaisir, dame Tania."
Doucement ma queue partie faire l'exploration de son dos quasiment découvert. Elle remonta le long de la colonne vertébrale, et la fit frissonner de plaisir alors que je continuais à l'embrasser. Ma main était toujours dans la sienne et mes longs doigts fins s'enlaçaient avec les siens...
Si elle avait décidé de se laisser aller, c'est qu'elle admettait complètement ma présence à ses cotés, si c'était le cas, je la servirai du mieux que je pourrais, jusqu'à ce qu'elle ne veule plus de moi. Intérieurement, je m'en fit le serment. Un serment sur ma musique. Si je ne le tenais pas, c’en serait finit du violon, de la musique et de tout ce qui me retenais à la vie… Je l’embrassais de plus bel.
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Alors que nos lévres se retrouvent soudés l'une a l'autre, je me demande comment j'ai put me retenir si longtemps de faire un geste aussi doux. Sa bouche sucré au gout de miel me fait frissoner, tandis que je m'allonge doucement sur elle, posant ma poitrine généreuse sur la sienne, mes jambes se glissant lentement atour des siennes... Ainsi collée, je ressent la chaleur de la douce Pandora m'envahir... Elle sera mon reméde a mon ennuie, le reméde a ma vie, et je lui rendrais cela par tout mon amour... Sans compter, sans rentenue... Ainsi sera la vie avec elle. Soudain, je sent le Sang s'ecouler a faible doseentre nos lévres, se melangeant a nos salives... J'en perd la notion de plaisir, j'adore le sien, et je me delecte, tandis que mes mains partent a la decouverte de son corps.
Je frissone alors sous des caresses, me rendant compte que sa queue de chatte me frotte agréablement le dos, je sourit, decidement, Pandora est pleine de surprise, et d'une douceur incroyable. Je me laisse aller a ce bienfait, resserant nos doigts. SOn contact me plait, me fait oublier le monde triste dans lequel je vie, et pour cela, je ne peux que l'aimer d'avantage.. Ma bouche se decolle lentement de la sienne, et mes yeux croisent les siens, tandis q'un sublime sourire se dessine sur mon visage... J'ai envie de lui dire combien je suis heureuse auprés d'elle, méme si cela ne fait que quelques heures, combien mon coeur mort revie... Mais cela reste trop tot..
Ma bouche se colle a son cou, et je donne quelques coups de langues, tandis que je degraphe lentement son haut, ma bouche continuant son travail dans le plus grand des plaisirs... Enfin est devoilé sa poitrine, pas grosse ni plantureuse, mais magnifiquement fine, ses tétons fin se dressant lentement. Pandora est belle et innocente, et je ne peux qu'étre douce avec ce joyaux.. Mes mains travaille aussi.. L'une d'elle vient caresser son visage, l'autre file vers l'un de ses seins, qu'elle commence a masser tendrement. Mes yeux reste accrochés a ses Iris, et dans un souffle a peine audible, je murmure, comme pour me liberer...
"Je t'aime..."
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Nos langues dansaient toujours ensemble alors que ses mains partaient doucement faire l'exploration de mon corps. Je sentais chacune de ses caresses. Doucement, elle me chatouille de sa langue mon cou, si sensible. Un moment j'eus peur que l'envie lui vienne de sucer mon sang, mais cette peur fut rapidement balayée par ses mains. Lentement, elle dégrafa mon haut, qui ouvre et libèra ma petite poitrine. Leur finesse n'avait pas l'air de déplaire à mon amante, qui au contraire les admirait puis je sens sa main qui vint doucement palper l'un de mes seins, puis le masser tendrement. Son autre main me caressa le visage.
Je souriais d'un air tendre en la regardant. Ma main descendit le long du corps de Dame Tania, s'arrêtant un instant devant son entrejambe puis lui caressant doucement les cuisses, je voyais les frissons qui la parcourraient, je voulais accorder son corps avec mon désir, avec mon plaisir.Je lui expliquais brièvement mon point de vue : je pensais que chaque chose vivante du monde pouvait s'accorder, avait une mélodie propre. Quand je jouais du violon, je n'essayais pas seulement de plaire à ceux qui m'écoutaient, mais surtout je tentais de découvrir quelle mélodie ils avaient en eux. Ça pouvait être une chanson campagnarde, joyeuse, ou un requiem pour les morts, mais si ils l'entendaient, quelque soit la mélodie et les sonorités, ils aimaient ma musique. Je me suis aperçu que l'important dans mes musiques n'était pas le ton ou la mélodie en elle-même, mais ce qui se passait dans l'intervalle, autrement dit l'intensité et la longueur des silences... Ce sont ces silences qui remuent les souvenirs enfouis. Mes doigts avaient acquis une dextérité impressionnante et j'allais user de mon savoir et de ma seule force (la musique) pour lui donner le plaisir le plus intense qu'elle pourrait ressentir par une simple pression des doigts.
En effet, un massage de ses cuisses commença, je jouais avec ses cuisses comme avec un instrument, mes doigts les effleuraient, sautaient dessus, puis revenait à la charge, quelques fois, j'appuyais plus fortement, mais tout de suite après, les caresses recommençaient, faisant oublié le souvenir de la pression trop forte. Je regardais dame Tania dans les yeux d'un air concentré. Même si je ne regardais pas mes doigts, je savais exactement où ils allaient, et rien ne pouvait me déconcentrer de ma tâche. Au fur et à mesure que mes doigts s'agitaient, ils remontaient doucement vers son entrejambe.
"Je vous aime aussi, Dame Tania..."
-
La chaleur de l'instant envahit nos deux corps... Je sent mon souffle s'accélérer, tandis que ses doigts cours le long de mes jambes, et qu'elle entamme un massage pour le moins incroyables... Je savais que les musiciens avait des doigts agiles, mais ce n'etait rien en comparaison de ceux de Pandora. Elle associé admirablement la douceur, et la fougue, la douleur et la passion. Un savant mélange qui avait le don de me mettre dans tout mes etats... Je sentais mon envie grandir, alors que mon entre jambes libére sa chaleur, son humidité méme.. Je soupir, contre son cou, ma langue continuant de tracer des chemins humide sur sa peau..
Je supporte de plus en plus mal les tissus qui enserre ma peau, mais je persiste, et trace mon chemin vers la naissance de ses seins... Ma mains arréte alors le massage, et ma bouche s'empare de l'un d'eux... Mes lévres se posent dessus, l'aspirant entiérement, jouant autour de son mamelon, sans y toucher, juste l'agacer, pour le voir grandir, encore un peu. Lentement, je passe a l'autre, mes yeux se posant dans ceux de ma nouvelle compagne... Elle est sublime, je ne parvient plus a me l'enlever de la téte, et ses mots me rassurent, me font chavirer, perdre la téte... Je suis ailleurs, et partout en méme temps. Je commence a aimer cette vie qui me semblait pourtant denuée de sens... Lentement alors, je passe ma langue sur son bout durcit, mes mains quant a elle, partent decouvrir le bas de son corps, ses cuisses, ses jambes, son intimitée.
Nos corps s'epouse parfaitement, tandis que je goute a ses seins avec envie, mordillant quelques peu sa peau dur de ses tétons... Sa peau a vraiment un gout sucré, qui me rend folle... Ses gestes sont parfaits, et je sent le plaisir grimper a mesure que ses doigts se perdent sur moi... Je ne peux attendre, et descend alors le long de son ventre, en direction de son entre jambes, que je flatte de baiser sur le tissus qui le protége..
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Je sens son corps qui commencait à transpirer, mes caresses font leur effet. Toute mon attention était portée sur mes doigts qui s'agitaient, augmentant graduellement le plaisir ressentit par dame Tania quand je sentis ses lèvres sur l'un de mes seins. Sa bouche l'aspire complètement, et sa langue titille le mamelon. Elle était douée, je gémis doucement de plaisir, me mordant la lèvre pour ne pas crier. Le plaisir s'accompagnait pour moi à chaque fois de douleur, mais avec elle, il n'y avait que plaisir... et douceur. Je lance ma queue à l'intérieur de son vêtement, passant entre la raie de ses fesses admirables. Sa langue joue avec le bout de l'autre sein. Le plaisir que je ressens commence à me faire chavirer, je ne sais plus où est le haut, et où est le bas. Ses mains descendent jusqu'à mon intimité, caressant mon corps et m'arrachant des gémissements en plus.
Doucement, elle descend le long de mon ventre, sa langue me faisant frissonner à chaque frôlement. Sa bouche se pose sur mon sous-vêtement, je me cambre à ce toucher. Ma queue se fait plus hardie, et force doucement le passage de son anus, tandis que mes mains caressent les cheveux parfaits de ma Dame. Jamais je n'aurai pu espérer meilleurs maîtresse, je l'aimais vraiment et elle devenait tout pour moi. Je lui murmurais quelques mots, entrecoupés de gémissements incontrôlés.
"Dame Tania... Me garderez vous auprès... de vous à jamais ? Je vous aime... Je veux rester près de vous..."
Ma queue réussit à rentrer. Doucement, un mouvement de va-et-vient commença à se mettre en route. Je n'osais forcer, et ne savais pas si elle aimait ces sortes de caresses... Si elle aimait cela, ma queue ne se priverait pas et lui offrirait tout le plaisir qu'elle pourrait lui donner. Des mots d'amour sortaient encore de ma bouche, à son intention. Je n'existais que pour elle et par elle. Plus rien ne me retenait, j'étais libre avant d'être littéralement capturée par ma chère Tania et ainsi je pourrais me consacrer uniquement à ses désirs, que j'exaucerais avec plaisir...
"Ne me quitter pas, dame Tania, je vous aime..."
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Mes lévres continuaient leurs offices sur le dessous de la Neko. Je m'enivrais de son parfum, de son corps, mes mains remontant le long de ses formes, repassant sur sa poitrine, massant delicatement ses deux seins, le regard partant toujours vers son visage magnifique... Je sentit alors la queue douce de ma jolie Pandora venir jouer le long de mes fesses, et je ne put retenir un long frisson de plaisir.. Cette partie la de mon corps etait terriblement sensible, et sans le savoir, la jeune fille avait trouvé d'elle méme ou toucher, a la seul fin de me donner un plaisir partagé... Mon coeur, mort pourtant, se mit a rebattre, sans doute en réve, pour elle... Pandora, le nouveau joyaux de ma vie sombre.
Sans attendre, j'enlevais alors la barriére de tissus qui me genait, sur son sexe... Devoilant enfin son intimité si desiré... Je prenais le temps de le contempler, degustant des yeux, ce petit pays de plaisir, salivant a l'avance deja, du gout de Pandora entre mes lévres... Mais avant que je n'ai put faire quoi que ce soit, je sentit la queue de chat me pénétrer l'anus.. Sans forcer, cette derniére se trouva un passage, qui me fait gémir d'un plaisir intense... La pénétration par ce coté la resté pour moi l'une des plus merveilleuses activité dans le domaine de la Luxure... Je la regardais, lui adressant un sourire d'ange, posant mon visage entre ses cuisses, mes paroles entre-coupés de gemissements et de soupirs...
"Oui... en...Encore!..."
Alors, sans attendre d'avantage, ma bouche plongea sur ses lévres inférieures, les aspirants tranquillement, ma langue s'inscinuant entres elles, decouvrant la morphologie de son anatomie intime, sa vulve, chaude, brulante méme.. Je decris de long cercles autour de son clitoris, je le decouvres, ecartant les lévres, le laissant pointer face a moi... Je joue un peu, et enfin, je m'en empare, le sucant allégrement, le lechant sans compter, le tout, avec les yeux braqué dans les siens... Je me redresse un peu, uniquement dans le but de lui répondre, alors que cette queue me fait un bien fout au fond de mes entrailles...
"Pan... Pandora... Je.. haaa.. T'aime... Et je te veux a... hoooo.. mes cotés a jamais.. hummm..."
Je ne parvient plus a parler, et replonge alors sur son sexe mouillants, aspirant son jus delicieux, comme le sang, autant une drogue que l'hémoglobine de ma precieuse Neko... Mes mains continuent de masser ses seins, avant que l'une d'elle ne remonte vers son visage, un doigt glissant sur sa bouche delicieusement bien dessiné... Je prend un plaisir fou, comme jamais je n'avais encore connue... Etait ce cela l'amour?... Oui, c'etait bien ca, et je ne voulais plus en sortir.
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Le plaisir que je lu dans ses yeux quand j'enfonçai doucement ma queue dans sons rectum me fit comprendre qu'en effet elle aimait cela, c'était pour elle un point sensible pour elle, et j'allais pouvoir en user à volonté. Ce que je m'empressai de faire. Ma queue joua à l'intérieur même de son corps tout en faisant des va-et-vient même si je faisais attention à ne pas faire du mal à ma Dame, ma queue s'agitait avec énergie, massant, frôlant et chatouillant l'intérieur.
"Dame Tania.... Je ne savais pas... que l'on.. pouvait ressentir cela... "
Tandis que je m'amusais follement, concentrer sur ma tâche, mes mains caressaient ses cheveux soyeux, distraitement. Je sentis un courant d'air froid passer sur mon entrejambe et en conclut que ce que j'avais follement désiré s'était produit : dame Tania m'avait enfin libéré du morceau de tissu qui constituait le dernier rempart entre elle et mon intimité. Je retins mon souffle, me mordant les lèvres une fois de plus quand sa langue s'infiltra doucement en moi. Malgré mes lèvres en sang je poussa quand même un long gémissement de plaisir alors qu'elle prit mon clitoris dans sa bouche, le suçant allègrement. Je voyais son regard malicieux qui s'amusait des réactions que sa bouche provoquait. Elle avait l'air de s'amuser. Ma queue s'agitait de plus en plus, sortant quasiment complètement avant de rentrer à nouveau en se tortillant. Mes mains retournèrent caresser le visage de Tania pendant que ses mains massaient toujours mes seins. Une de ses mains vient caresser du bout des doigts mes lèvres. Lentement j'ouvris la bouche et happait un de ses doigts. Je le suçais, ma langue joua avec lui, tournant autour, le titillant tandis que j'aspirais le tout, faisant des un mouvement d'aller retour avec ma tête.
Je décidais de changer de lieu pour ma queue et l'enlevais d'un mouvement vif de son anus pour continuer son exploration jusqu'à l'intimité de mon amante, la chatouillant doucement, je la fit entrer à l'intérieur.
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La queue tout au fond de moi me donné un plaisir sans fin... Je gemis, toujours collé a son sexe humide, ma bouche ouverte laissant passer le son, avant de reprendre mes coups de langues, sur la base de son bouton de plaisir.. Je me cambrais de plus bel sous ses aussauts, mon anus ouvert totalement, avalement ce membre étrange... Pandora etait decidement pleine de surprise, et a peine ai je terminé cette pensée, qu'elle redouble d'intensité, y allant de plus en plus vite et de plus en plus loin en moi... Mon corps était brulant de desir pour cette Neko si magique... Tandis que je gouttais enfin a son jus d'excitation, j'en aspirais le plus possible, tout en la regardant, de mes yeux d'or.
Mes doigts furent alors prit dans un tourbillon de chaleur de d'humidité, et je compris qu'elle sucais l'un d'entre eux... Je ne voulais rater un tel spectacle, et tandis que j'etais prise par la queue de chat de ma Neko, mon regard se figea sur son geste si erotique et sexy... Elle allait et venait sur mon index, comme elle le ferait avec un sexe masculin... Certes, j'etais de loin bien plus attiré par les femmes, mais je n'oublié pas le plaisir que je prenais a faire cela a un homme... Je deglutit, imaginant ma Pandora faire ceci devant moi a un autre... Mes canines se devoilérent un peu, tandis que je me mordais la lévres pour ne pas trop gémir..
Soudain, la queue changea de lieu, se glissant allégrement le long de mon entre jambes, pour rejouer avec cette fois ci mon intimité... A la premiére pénétration, je ne put retenir un crie de plaisir intense, et je replonge alors immédiatement sur son clitoris, comme une affamée, le sucotant a nouveau, le mordillants, le lappant de ma bouche sensuelle et gourmande... Ma main qui masse le sein de Pandora descend alors, tandis que ma langue la pénétre d'un coup, sans prévenir, mes doigts remplacant mon "sexe" improvisé sur son clitoris tendu.. Je commence un mouvement de va et vien alors de ma téte, entrant et sortant ma langue qui se gorge de Cyprine... Tant la vue de mon doigt sucé par ses lévres m'excite, j'en rajoute un second, et pince le bouton de tout les plaisir de ma Neko... Je sent la monter, je sens a mon tour le jus s'ecouler de ma vulve prise... Je lance un regard emplit d'amour a celle, qui vient de me voler mon coeur...
"En...Core..."
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J'entendais les gémissements de ma nouvelle maîtresse qui me parvenaient. Même la voix altérée par le plaisir, elle était magnifique... Tout en elle me faisait pensée à une déesse comme l'on en voit dans les rêves. Belle, une voix magnifique, des gestes ample et souples qui montraient une certaine noblesse. Pour moi, dame Tania avait tout cela en elle. Son cri, une fois de plus, me disait d'aller de l'avant, de continuer mon œuvre et de lui procurer du plaisir. Tout en suçant son doigts ma queue s'agita dans son intimité cette fois ci. Elle devint très rapidement humide et recouverte de son jus intime.
Mon corps devint feu entre sa bouche. Je me sentais entièrement aspirée par celle ci. Mon regard se perdit dans le vague, ma bouche faisait toujours des va-et-vient, ma langue s'amusait toujours aussi follement, mais je n'en avais plus conscience. Toute ma vie était à présent concentrée entre ses lèvres. Un instant elle lâcha cet objet, centre de mes plaisirs, et enfonça le plus profondément sa langue en moi, un cri m'échappa. Après quelques allers et venus sa langue est remplacée par un doigt. Mes gémissements s'intensifièrent. Je la vois boire de mon jus, je sentis son souffle froid sur mon corps chaud. Cela m'excita encore plus... Je n'en pourrai bientôt plus. Ses doigts jouait avec mon clitoris. Ma queue s'agite de plus en plus. Je sens qu'elle arrive au bout, elle aussi. J'espère seulement que je pourrai tenir.
Soudain, je me cambre contre elle, mes mains attrapant doucement ses cheveux. Mon corps est agité de multiples soubresauts et je me lâchais complètement. Jamais je n'avais sentis un tel plaisir je me sens retombé lentement. La seule pensée qui m'obséda est celle de savoir si ma Dame a eut son plaisir elle aussi. Doucement mes yeux se fermèrent, la journée a été très longue et instructive. Je me suis tout d'abord retrouvée kidnappée par une vampire, puis maintenant, je l'aimais tellement, je ne pouvais plus me passer de sa présence. Je murmurais son nom alors que tout devenait noire...
"Dame... Tania..."
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Une bulle existe entre nous desormais... Qu'importe ce qu'il arrive autour, rien n'a plus d'importance maintenant que notre plaisir reuni. Et comme ce plaisir est puissant, alors que je sens de plus en plus la présence de sa queue maline en moi, qui me fouille, me pénétre, va et vien au rythme de ses envies. Je sent mon plaisir grimper d'autant plus haut, Pandora est douée, et notre amour ne fait que renforcer ce sentiment la. Jamais je n'avais fait l'amour a une autre femme avec un desir aussi puissant, et jamais je ne l'avais fait avec autant de douceur... Je suis une habituel Maso, mais la, ici et maintenant, rien ne pouvait étre plus plaisant que la douceur et la sensualité... Pandora merite tout cela, de decouvrir cela avec moi et nulle autre que moi... Bientot, un sentiment de possession me prend. Je veux Pandora auprés de moi toute ma vie... Quoi qu'il m'en coute...
Je reviens alors a la réalité de nos ebats si fougueux, et je sent ses mains se perdrent dans mes cheveux, tandis que ma langue part au fond de sa vulve.. Elle se cambre, me laissant y aller plus loin encore, et son crie ne laisse rien d'autre passer que son plaisir, qui arrive trés bientot a son terme. Je sourit intérieurement, tandis que j'accélére mes vas et viens, et que mes doigts s'agitent sur son clitoris brulant... Bientot, les convulsions la prenne, et je recois un jet de cyprine sur le visage, continuant tout de méme mes mouvements, pour la faire redescendre lentement, sans la brusquer... Une fois son corps remis et relaché... Je me redresse, la voyant alors doucement rejoindre le monde des réves, et je me surprend a la contempler pendant son sommeil... Je sourit, passant ma langue sur le contour de mes lévres pour recuperer tout le jus de plaisir de ma douce et tendre...
Je me léve alors doucement, pour venir me poser a coté d'elle... Au contraire de ce que tout le monde crois, les Vampires n'ont pas besoin de sommeil, ou trés trés peu, si bien que je profite de ce moment la pour la prendre entre mes bras, caressant ses cheveux, posant sa téte sur mes genoux, le visage penché sur le sien... Pandora est sublime, et je neparvient méme plus a croire au deroulement de cette journée incroyable... Elle etait ma cible, mon bourreau, mon escalve, mon amante, et enfin, ma vie... Un peu de temps, elle avait prit une place importante pour moi, et cela ne me faisais méme pas peur... Je trouvais cela tellement naturel... Toute sourire, je caressais ses cheveux, faisant redescendre mon plaisir, méme si non assouvie, mais cela, elle n'en saura rien.. Elle m'a apporté tellement plus qu'un orgasme...
"Dors ma Jolie amour... Je veille sur toi maintenant..."
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J'étais bien, une sensation de bien-être coulait dans mon sang. Paisiblement, mes yeux s'ouvrait. Je n'étais plus dans la caverne où j'avais eu tant de plaisir il y a quelques temps, mais dans un champ de fleur. Je levais la tête pour voir la position du soleil, mais je m'aperçus soudain qu'il faisait nuit. La lune avait une belle couleur bleue, comme on en voit que dans les rêves, et la lueur qu'elle renvoyait éclairait très bien l'immense champ où j'étais. Je devais être au milieu du champ : Même en regardant à l'horizon, je ne voyais que des fleurs.. des fleurs à perte de vue. En regardant mieux, à ma droite, il y avait un petit village. Je décidais de m'y déplacer. Je ne savais pas pourquoi j'y allais, mais je le devais c'était comme cela. Le village était composée simplement d'une place centrale d'une église et de quelques battisses, réparties en cercle autour de la place. Il n'y avait que des Terranides. Ils jouaient et s'amusaient autour d'une personne. Quand je passais devant eux, ils ne parurent pas me voir. Je m'approchait de la personne auquel l'attention était portée, il s'agissait d'une petite terranide, d'à peine cinq ans qui jouait du violon. Elle me ressemblait étrangement... Une nouvelle fois je regardais autour de moi. Ce village qui me paraissait familier était le mien ! Je le reconnaissais entre mille. Alors cela voulait dire que la petite fille, c'était ... moi. Alors que j'observais la scène d'un air attendrit, j'entendis deux voix m'appeler, c'était mes parents. Je me retournais vers eux, mais ils n'avaient plus de visage, je n'arrivais pas à m'en rappeler.
Je me rappellais de cette nuit. La nuit ou tout avait basculé, je savais que dans quelques instants, des chasseurs d'esclaves allaient arriver et tout ravager, tuant les hommes trop vieux, et mettant en cage les autres. C'est là que mes parents moururent, ma mère avait voulu protéger mon père, et elle s'était fait abattre. Pour eux, il n'y avait pas eut de sépulture. Je leur criais de fuir, tout de suite, mais ils ne m'entendaient pas. Quand je voulais m'accrocher à leurs habits, je passais à travers. Alors que les premiers bruits de la bataille commencèrent, je poussais un hurlement et je revins à moi, accrochée à dame Tania, tremblant de tous mes membres, je sanglotais entre ses bras, je voulais me perdre dans ses cheveux et je lui racontais tout ce que je savais. Mes souvenirs manquant, moi, le village, le champ l'attaque... Tout. J'avais finalement tout perdu, mais à présent j'étais dans les bras d'une personne que j'aimais, je le lui avouais, les yeux encore trempés de larmes. Jusque dans l'éternité je la suivrais.
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Je la tenais tout contre moi, ne la lachant pas du regard, tandis que le petit ange dormais paisiblement... Je souriais, devant ce spectacle attendrissant, me rappelant les instants que nous venions de passer, et cette douce chaleur qui avait prit possession de mon corps a cet instant... Puis, la réalité s'abbatut a nouveau.. Et si, par megarde, je mordais Pandora durant nos ebats, succombant a la tentation de la frénésie, durant un orgasme.. Il ne fallait pas que cela arrive... Et pour cela, je devais préparer la Neko a subir et resister a mes étreintes... La tranformer, voilà que cela revenait encore une fois comme unique solution possible. Je fremis a cette idée, mais je n'avais d'autre choix que celui ci... Je devais lui en parler, au plus vite...
Mais tandis que j'etais perdu dans mes pensées, Pandora eu quelques vifs mouvements... Je pensais d'abord qu'elle s'etait réveillée, mais il n'en etait rien, ses yeux toujours clos, elle revait... Au plutot, elle etait entré dans un horrible cauchemard. Des larmes s'ecoulaient le long de ses joues, et elle s'agitait, hurlant aprés ses parents semblait il... J'etais paniqué, et ne savait trop quoi faire, tandis qu'elle se serait plus encore contre moi. Je caressais ses cheveux, lui murmurant des mots d'amour... Il ne fallait pas reveiller une personne dans un cauchemard, mais elle finit par se reveiller d'elle méme, hurlant, se tournant vers moi, et s'engoufrant dans mon cou, sans que je ne comprenne rien... Mais je savais que cela avait un lien avec les images que j'avais eu au moment de la morsure... Pandora avait souffert, tellement souffert... Aujourd'hui, je me jurais de la proteger quoi qu'il m'en coute.
Je la caliner doucement, alors qu'elle se calmé quelques peu... Tendrement, ma main faisait des rond dans son dos, de mes ongles, pour la détendre le plus possible. Un doux massage commença alors sur sa nuque, et mes lévres la couvraient de baiser sur la joue, dans son cou, sur son front... Je lui souriait, resplendissante, pour lui dire qu'avec moi, elle n'aura plus jamais peur.
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J'étais dans ses bras, son étreinte était chaude, bienfaisante. Je me sentais en sécurité, je sentais sa main entrer dans mes cheveux pour aller masser doucement mon dos. Sa main faisait des cercles, ses ongles m'effleuraient, ma respiration devint, après quelques minutes de ce traitement, moins agitée, plus régulière et je fondis en larme de nouveau. Ses mots me rassuraient, je savais où j'étais maintenant. Je relevais la tête, et m'excusa mille fois de mon comportement.
"Dame Tania... Je vous promets que cela n'arrivera plus..."
Il me fallait m'occuper, je regardait autour de moi, regardant la caverne d'un œil critique. Le désordre était omniprésent, on sentait des odeurs de moisissures, sur les meubles, la poussière était maîtresse. Depuis que j'étais arrivé c'était la première fois que je prenais pleinement conscience de l'endroit où je me trouvais. Je décidai immédiatement de laver cette caverne : j'étais sûrement choquée que ma nouvelle maîtresse puisse vivre dans un endroit aussi sale que celui là, ou bien était-ce simplement dû à mon statut d'esclave qui avait régit toute ma vie. Toujours est-il que je me levai, chancelante et pris la première chose qui ressemblait de loin à un balai et commença tout d'abord par nettoyer le sol. Je ramassai les débris,les triant puis je passais aux meubles. Ne voyant pas de chiffon suffisamment propre pour nettoyer cette chose, j'arrachais un bout de ma propre robe pour commencer mon travail. Chaque objet, chaque meubles cassé, étagères, et autres y passèrent. Je réparai comme je le pouvais le mobilier qui était réparable, remis les tiroir à leur emplacement d'origine.
Après une bonne heure de nettoyage, cette caverne ressemblait enfin à quelque chose et je consentis enfin à m'assoir sur une chaise que j'avais réparé durant mon rangement. Finalement, la caverne n'était pas si mauvaise que ça, et j'avais pu y trouver tous les meubles nécessaires pour une maison "normale". Je me remis debout et m'inclinai devant dame Tania.
"Ma Dame, voici votre nouvelle maison, il faudrait cependant changer les draps, et acheter des livres pour remplir les étagères, des couverts pour les tiroirs, ainsi que des vêtements, pour ... se changer."
Mon sourire était éclatant, et j'étais fière de moi. La besogne que je venais de finir n'était certes pas une besogne très difficile, mais absolument nécessaire.
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C'est dans des moments pareil, que je me rend compte a quel point certains étres ont plus connu de souffrance que moi... Que je me remet en question, et que généralement, j'arréte de m'appitoyer sur mon sort, qui reste malgrés tout, plus enviable que d'autres. ET pour ponctuer le tout, cette jeune femme que je sers dans mes bras n'est autre que Pandora, ma nouvelle muse, pour qui je suis prise de sentiments bien étrange et si fulgurants... Ses pleures me font une peine incroyable, et je tente par tout les moyens de la calmer, mais rien n'y fait... Elle s'arréte d'elle méme, reprenant le dessus sur sa tristesse, reprenant son visage calme et sereint, ses coulés s'arrétant immédiatement... Si je ne la savais pas sincére, j'aurais jurés qu'elle etait une excellente actrice. Mais non, elle avait simplement peu l'habitude qu'on s'occupe d'elle, tandis que le contraire etait son devoir.
Elle finit par se reprendre, et bondit du lit, alors que je la regardais faire, une lueur de bonheur au yeux... Je preferais la voir ainsi, souriante et pleine de vie, méme si elle allait s'attquer a une tache sur-humaine... Le nettoyage de ce trou a rats. J'hausse un sourcil, mais elle attaque sans retenue son travail. Je n'ose m'interposer, peut étre a t'elle besoin de se changer les idées, et tandis qu'elle attaque le sol a grand coup de chiffon, je ne peux que comprendre ca, aussi je reste en retrait l'observant avec un amour naissant, si magique, si fort.
Au bout d'une heure, je ne reconnais méme plus mon cloitre... Je regarde le travail que viens d'accomplir ma douce Pandora, et lui sourit, alors qu'elle vient me donner les derniéres recommandations pour achever son travail incroyable... De la vaisselle... Alors que je ne mange jamais.. Je sourit, tentant de m'habituer a ne plus reflechir en solitaire. Des livres... Des siécles que je n'en ai pas lut... Des vétements.. La par contre, cela devient en effet prioritaire... Sans attendre, je me léve, recuperant ma besace, pour y tirer des piéces d'or, de quoi q'offrir la boutique elle méme... Etre sur terre depuis des siécles permet d'accumuler une véritable fortune, qui aujourd'hui va me permettre de subvenir au besoin de ma nouvelle Muse... Me portant face a Pandora, je lui sourit, me penchant pour venir poser un baiser sur ses lévres, les picant delicieusement...
"Allons nous habiller ma Douce!"
La prenant par la main, nous voila en route pour les magasins, une activitée que je n'avait plus faite depuis de trop longue années...