Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Erikawa le lundi 19 octobre 2009, 23:44:33
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L'alizé venait tout juste de traverser le bois, pour voguer à travers les arbres, et faire éternuer le pauvre noble, qui faillit cracher ses bronches tellement que le choc était violent, et intense. Notre bel aristocrate avait eu idée, de se vider les méninges, car il n'était pas revenu ici depuis un bon moment, et avait quitté prématurément ses études pour s'occuper de l'entreprise familiale, qu'était ce ravissant empire. Son père lui avait déjà tout refusé, afin qu'il ait un caractère doux avec ses employés, ce qu'il réussit avec brio, car déjà tout les employés de l'entreprise, étaient ravis d'avoir un patron agréable, qui n'oubliait pas la santé de ses propres clients, et ceux qui travaillaient pour lui. Posant son calepin et son agenda électronique sur le banc, le regard lilas de notre ravissant jeune homme se perdit dans l'horizon, avec pour unique but de se concentrer sur les trainées de nuage, qui devenait de couleur orangé, à cause des rayons du soleil qui mourrait au coucher. Comment faire quand on a pas trouvé l'amour, ni trouver d'amis dans ce pensionnat, qui semble si loin de lui maintenant ?
Le bruit sonore qui résonna dans les allées d'arbres, le réveilla immédiatement car il semblerait qu'il y'ait eu une tempête pour que des éclairs se mettent à gronder avec autant de bruit et de lumière qui ne manquèrent pas de l'aveugler, et de l'étourdir de peur. Akira se leva de son banc, après avoir mit son calepin et son agenda dans sa sacoche, puis ne put s'empêcher de rougir, en voyant une jeune femme étendue sur le sol, dans un bain de sang, qui ne semblait pas être le sien, vu qu'elle n'était pas tachée. Qu'est ce qu'il a bien pu se passer dans ce buisson ? Le protagoniste tourna plusieurs fois la tête, pour repérer un éventuel danger, alors que la nuit noire lui cachait tout à quelques mètres à la ronde. Miséricorde, il passa sa main derrière le crane de la ravissante inconnue, afin de le lui masser, puis posa sa main sur son crane, bouillant, qui ne manqua pas de le bruler.
" Mademoiselle ? Pourriez vous vous réveiller ? ^^" "
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Ce qu'il fallait savoir de Miya ? Qu'elle était l'incarnation même de l'immortalité d'un ancien dieu gitan, faisant de cette femme une demi déesse. Mais elle ne le criait pas sur tous les toits, car même l'immortalité à ses faiblesses. Dans son enfance, qui remontait à très longtemps, bien avant qu'Aphrodite ne crée le monde, les gitans l'avaient torturée pour la protéger de sa faiblesse : on lui avait brisé les os, brulée, empoisonnée, noyée, laissée des mois sans manger. Et elle avait survécu. Elle avait haï les gitans, et si pas un seul d'entre eux ne s'était encore manifesté, ça ne l'empêchait pas de continuer à les haïr du plus profond de son être.
En réalité, la faiblesse de Miya était l'électricité. Celle à qui on avait arraché le cœur par le passé pouvait mourir d'une simple châtaigne. Ironique, n'est-ce pas ? La magnifique jeune femme se promenait dans le parc par cette journée à peine nuageuse. Vêtue d'une tunique d'un style chinois à col haut, sans manches qui s'arrêtait à mi-cuisses, fendue sur les côtés, et de hautes cuissardes à semelles compensées, Miya attirait le regard de la gente masculine, tant par sa grande taille ( 1m75, semelles comprises, ça ne passe pas inaperçu) que par son corps fin à la poitrine disproportionnée mais magnifique. Elle avait relevé ses cheveux bruns en une haute queue de cheval qu'elle enroulait autour de son poignet.
Mais il y avait de l'orage dans l'air, et sans en comprendre la raison, Miya se sentait de plus en plus faible, fiévreuse. Elle s'arrêta à l'abri des arbres pour essayer de se reposer, mais son corps de rêve en attira plus d'un. Elle les avait tous repoussés, malgré sa faiblesse - on parle de Miya, quand même, demi déesse, qui a combattu des Dieux pour parfaire ses techniques de combats... Elle s'était battu contre certains, oui, mais le dernier avait eu raison d'elle, avec la complicité de l'électricité dans l'air. Il n'avait pas abusé d'elle - il faut dire que la tigresse s'était bien battue et lui avait ôté toute envie sexuelle. Il avait cru la tuer quand la tête de Miya avait frappé l'arbre, à l'endroit où une branche avait cassé, lui ouvrant l'arrière du crâne. Mais, comme toutes ses blessures, elle s'était refermée.
Voilà donc comment Akira trouva Miya : faible à cause des éclairs qui déchiraient le ciel. Elle ouvrit les yeux lorsqu'il lui souleva la tête. Elle le repoussa et roula sur le côté.
- Ecoute, j'en ai maté des plus musclés que toi, il y a quelques instants. Ne crois pas que je vais me laisser faire.
Un grand coup de tonnerre fit vibrer le sol, et Miya cria : avant, son frère jumeau, Jhun, la protégeait pendant les orages, dont elle avait une peur bleue. Là, elle était seule, face à un beau garçon qui, elle supposait, voulait abuser d'elle.
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Incompréhension ? C'était le cas. Akira qui n'était pas du genre à sauter sur une femme pour la violer, ne l'aurait certainement jamais fait, devant une femme si belle, qui semblait paralysée par ses craintes et qui semblait être blessée. Même si notre aristocrate se doutait qu'elle avait peut être eu des mauvaises aventures vu sa tenue, et que plusieurs passants avaient certainement essayés d'abuser d'elle, il se recula pour pas qu'elle se méprenne sur ses intentions. Akira posa son regard lilas sur le magnifique corps de la mademoiselle, ce qui lui servit de tilt, car il venait de comprendre pourquoi quand un homme s'approchait, elle se sentait agressée sexuellement, ce qu'il ne pouvait pas lui prouver, à moins qu'elle ne soit un dieu pour lire dans ses pensées. Le noble continua de détailler du regard la belle semi déesse dans toute sa splendeur, car sa tenue était assez osée pour une belle femme qui se promenait dans un parc toute seule, lui donnant donc plusieurs questions à lui poser car excepté une prostituée, qui se promènerait dans ce genre de tenue en pleine nuit ?
Notre ami ne cherchait pas à insister, lui qui était aussi doux qu'un agneau, et aussi brave qu'un chien. Il posa sa main sur sa tête pour constater qu'elle avait vraiment une fièvre de cheval, sans écouter la jeune femme, puis sortit un mouchoir de sa poche qu'il imbiba avec l'eau de pluie, pour le déposer sur la peau blanche de la malade, au niveau du front, afin de faire tomber la fièvre. Erikawa constata que la jeune femme n'était pas comme les autres, car qui aurait roulé sur ce sol rocailleux, non confortable pour éviter un viol, alors qu'elle était déjà victime d'une fièvre ? Peu de personne, à moins de s'appeler wonder woman.
" Vous laissez faire ? Vous ne craigniez mademoiselle en ma compagnie. Je peux vous l'assurer! Mais vous ? Que faites vous là dans une telle tenue ? Étendue de cette manière, avec une chaleur infernale sous votre peau ? Vous auriez du rester dans votre maison et vous habiller plus chaudement c'est certain..."
D'un mouvement gracieux, le bel aristocrate retira sa veste qu'il déposa sur le corps de la belle demi déesse, avant d'entendre un cri strident, qui ne manqua pas de lui faire du mal aux oreilles mais il s'en fichait, il resterait ici pour soigner cette belle inconnue sans demander quelque chose en contrepartie. Posant ses mains sur ses hanches, il l'aida à se mettre plus confortablement en la posant contre un arbre puis la fixa avec une lueur d'amusement, car elle se révélait beaucoup plus mignonne malade, que quand elle l'avait repoussée comme une furie il y a quelques secondes. Dans un nouveau grondement sourd, Akira releva la tête en voyant les nuages noirs comme les ténèbres s'approcher d'eux pour former une espèce de spirale, exactement au dessus de leur tête. Il n'avait pas fini de rester sous cette pluie apocalyptique.
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Miya était recroquevillée sur elle même, entoura son corps de ses bras, et lorsqu'elle prit conscience de la veste qu'Akira avait posée sur ses épaules, elle la serra un peu plus contre elle, les genoux ramenés conte sa poitrine. Elle marmonna un vague "merci". Elle avait eut beau dire, mais Miya n'était pas du tout en état de se battre contre Akira. Elle avait terriblement chaud, et pour aller un peu mieux, elle enleva la veste du bel aristocrate, et la lui rendit. Elle essaya de se lever en prenant appui contre l'arbre. Ses jambes à peine tremblantes la soutinrent quelques secondes, le temps qu'elle dise :
- Pour rentrer chez soi, encore faudrait-il avoir un chez soi...
Et ses jambes se dérobèrent sous elle. Oui, elle aurait eu un lit, elle serait entre les draps. Elle aurait eu son frère jumeau, Jhun, il lui aurait amené de la soupe et il aurait dormi avec elle. Mais Miya n'avait plus rien, elle devait se trouver du travail, et c'était chose difficile dans ce monde où, pour avoir du travail, il lui fallait un "compte bancaire", et pour avoir ça, il lui fallait une adresse postale. Triangle vicieux. Bref, depuis son réveil, Miya dormait où elle pouvait, souvent sous des ponts, ou dans des parcs. Elle n'avait pas d'autre choix. Et la fièvre commença à la faire délirer.
- Jhun, j'ai besoin de toi...
Et généralement, quand elle commençait comme ça, c'était parti pour une soirée déprime. Elle avait déjà oublié Akira. Miya essaya de se lever, encore une fois, mais elle ne fit que s'écorcher les genoux - écorchures qui disparurent rapidement. Elle grommela encore quelque chose d'inaudible (Akira pouvait à peine avoir saisi les mots "c'est un comble pour une acrobate"). Un nouvel éclair, un énorme coup de tonnerre juste au-dessus d'eux, et elle se replia à nouveau sur elle-même, les mains plaquées sur ses oreilles. Miya releva la tête et revit Akira pour la première fois. Elle se souvint de lui, quelques instants auparavant, sa façon de parler. Il devait être une espèce de noble personnage... Et s'il avait voulu quelque chose d'elle, il se serait déjà manifesté par un geste... Il ressemblait à un chiot avec ses grands yeux inquiets posés sur elle. Avec un soupir, elle s'adressa à lui :
- Feriez mieux de partir... Moi j'ai pas de toit. Z'allez attraper froid ici.
Miya tira un peu sur sa tunique, pour essayer de garder ses cuisses au chaud. Ce vêtement était le seul qu'elle possédait, donné par ceux qui l'avaient recueillie plusieurs jours auparavant, dans la campagne. Alors oui, le maître de maison s'était fait plaisir en offrant cette seule tunique à la jeune femme. Mais il n'était pas très chaud en cet instant. Miya se laissa glisser contre l'arbre, jambes légèrement pliées, les mains posées sur son ventre : allons bon, ce n'était qu'un coup de fièvre, ça n'allait pas la tuer...
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Ce simple remerciement qui était sorti de ses lèvres fines et charnues, lui donnait déjà baume au cœur, car il ne fallait pas faire grand chose, pour faire plaisir au lycéen, qui était intrigué par une présence si magnifique dans cette forêt lugubre, très mal réputée pour les balades des filles habillées de la sorte. La demoiselle changea de position pour en prendre une où elle serra ses genoux contre sa poitrine, donc pour ne pas se faire passer pour un garçon qui voulait profiter de la situation, il décida de s'asseoir sur un rocher non loin du lieu, pour continuer à être une distance raisonnable, et prêt à l'aider en cas de problème. Lui rendre sa veste ? Elle pouvait la garder si elle le voulait, Akira en avait plein dans son armoire, toute neuve, prête à être à l'emploi, car notre jeune homme était peut être un noble, mais il ne savait pas se servir d'une machine à laver, et n'avait pas beaucoup de temps pour aller au pressing, vu les files d'attentes monstrueuses devant les portes de ce dernier. Malheureusement, elle chuta lourdement sur le sol, après avoir essayé d'être en position debout, ce qui ne manqua pas de l'affoler un peu, car lui qui la connaissait à peine, était rongé par l'angoisse qu'elle meurt sous ses yeux. Ce qu'elle venait de dire intrigua le jeune homme, car lui si généreux ne pouvait pas accepter que telle beauté dorme sous les ponts, dans une tenue pas du tout adaptée. Il posa sa main sur la sienne dans un geste rassurant, puis ferma ses paupières pour prendre une expression chaleureuse:
" Euh...je vous aurais bien proposé de dormir chez moi, pendant que vous n'avez pas d'emploi, et en attendant qu'une situation régulière s'ouvre à vous... Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas du genre à profiter de si belle femme que vous, au contraire..."
Jhun ? Ce nom lui était totalement inconnu, car il n'était pas au lycée, ce qui le fit soupirer, car cette jeune femme ne semblait pas du tout venir d'ici, autant par sa beauté divine, et ce nom qui possédait des allures mythologiques. Après un nouvel essai fructueux, il put remarquer des blessures sur ses genoux, qui partirent en une vitesse éclair, ce qui ne manqua pas de l'étonner, car il avait déjà rencontré un être avec de telle faculté dans la piscine, une certaine succube... Après tout, vu la fortune qu'il possédait, il pourrait bien faire un geste, en lui versant une belle somme pour qu'elle commence sa nouvelle vie professionnelle de bon pied. Il entendit ensuite le nom de sa profession dans un murmure à peine audible, puis décida le tout pour le tout... Vu qu'elle semblait être en manque d'affection, il lui en donnerait, seulement en l'enlaçant comme ce mystérieux Jhun l'aurait fait. Dés qu'elle eut une nouvelle crise en entendant la foudre, il la prit dans ses bras avec beaucoup de tendresse, puis mit sa veste sur ses jambes, avant de doucement rire, en l'entendant:
" Ne vous inquiétez pas! Personne m'attend à la maison, donc je peux rester ici et vous tenir compagnie. Et puis, si nous sommes tout les deux prêts l'un de l'autre, nous aurons chaud tout les deux, donc il n'y a pas de soucis... Vous êtes vraiment chaude, que je me demande si vous n'avez pas attrapé la grippe, ou une infection..."
D'un mouvement des bras, il l'enlaça par le cou, pour la garder contre lui, puis lui dit doucement en posant sa tête sur la sienne, afin de lui murmurer discrètement, sans aucun sous entendu:
" Je resterai là jusqu'à ce que vous allez bien mademoiselle... N'en doutez pas..."
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La fièvre aidant, si Akira avait partagé sa crainte de la voir mourir, elle lui aurait rit au nez et rétorqué qu'elle était l'incarnation de l'immortalité d'une divinité qu'elle espérait disparue. Si si. A un parfait inconnu. N'oublions pas qu'elle est fiévreuse, et que malgré les conditions, elle savait n'avoir rien craindre d'Akira. Elle aurait voulu accepter son hospitalité ; mais une petite voix lui dit de se méfier. Elle se laissa aller contre lui, et en fermant les yeux, elle aurait pu se croire contre son frère. Nouvelle larme. Mais elle se ressaisit, et leva la tête pour regarder Akira dans les yeux :
- Je m'en voudrais si vous tombiez malade à votre tour. J'accepte votre hospitalité. Je vois bien que vous êtes trop gentil pour... vous voyez, quoi.
Elle était lasse de dormir à la belle étoile, sans couverture, réveillée par des chiens galeux qui pensaient pouvoir abuser d'elle. Elle aurait volontiers couché avec Akira pour ne serait-ce que passer la nuit dans un lit. Mais il semblait tellement gentil, tellement... innocent. Et elle, elle était tellement malade. Et puis, son besoin d'attention la titilla : ça ne pouvait pouvait que lui être bénéfique d'être l'objet des soins du jeune homme.
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Malgré que Akira avait déjà été en contact avec des êtres surnaturels, jamais il ne se douterait que la fille qu'il avait pris dans ses bras, avait du sang divin qui coulait dans les veines, malgré sa beauté. Sa petite voix devait se tromper lourdement, car lui n'avait jamais eu la moindre idée perverse en tête en ce qui la concernait, même si beaucoup de salaud aurait profité de la situation en se collant au corps de la belle inconnue. Dés que les paupières de sa belle malade se fermèrent, les mains de notre noble se placa discrètement sur son dos, pour descendre le long de son échine avec beaucoup de tendresse, qui ne pouvait que lui faire du bien, même si la vue de la larme qui lui dévalait la joue l'avait un peu attristé. Quand elle releva la tête, et qu'elle plongea son regard dans ses prunelles, le noble se mit à être envahi d'une gène soudaine, qui ne pouvait que le faire rougir, car les yeux bleus de cette belle femme était aussi beau que le reste du corps. Du remord ? Pourquoi en aurait elle ? Akira avait pris la décision de la soigner seul, et s'il tombait malade, ne s'en voudrait qu'à lui seul, car il avait sauvé la vie d'une belle demoiselle. Dés qu'elle lui fit part d'accepter l'invitation, il hocha la tête heureux par son geste, avant de poser délicatement son index sur son nez pour lui dire:
" Cela n'a jamais été mon intention, car je me doute que vous avez eu des problèmes avec un tel corps sans défense, dans une forêt très réputée pour ses viols...Si je tombe malade, je ne vous haïrai point, vous pouvez en être certaine."
Coucher avec lui pour dormir dans un lit ? Il n'en est pas question, même s'il n'a qu'un seul lit, ils dormiront chacun de leur coté, et ne coucheront ensemble que par envie, non par intérêt. Dés qu'il put, il la prit dans ses bras de manière assez romantique, dans la position que les hommes portent les femmes dans les romans, puis la transporta rapidement hors de cette forêt lugubre, avant de remarquer que sa maison n'était pas très loin d'ici. Il ouvrit la porte, avec la belle femme toujours dans ses bras, puis la posa très délicatement sur le lit, en ne faisant que la regarder du fait de son immense charisme:
" Vous êtes très mignonne... Me permettez vous qu'on partage les draps ? Car je n'ai pas envie de dormir sur le sol... mais c'est pas pour vous touchez, vous inquiétez pas..."
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A peine entrée chez Akira, Miya se sentit déjà mieux : à l'abri entre quatre murs, il y avait moins d'électricité dans l'air. La fièvre baissa d'un bon cran et Miya recouvrit déjà une bonne partie de ses esprits. A peine le jeune homme l'avait allongée qu'elle s'assit. Lorsqu'il lui demanda si ça la dérangeait qu'ils dorment ensemble, elle regarda le lit : bien assez grand pour dormir chacun à un bout. Elle lui sourit - les yeux toujours à moitié clos à cause de la fièvre.
- Aucun problème pour moi.
En revanche, elle doutait que lui pourrait dormir à côté d'elle.
- Serait-ce abuser de votre hospitalité que de demander à prendre une douche ?
Elle en profiterait pour nettoyer ses vêtements, qui en avaient bien besoin...
(HJ : toujours aussi court, désolée u_u )
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Dés qu'ils avaient tout les deux franchis le pas de la porte, notre aristocrate put remarquer que la belle fille qu'il avait emmené chez lui, était beaucoup moins chaude, ce qui était une bonne chose, même s'il aurait voulu qu'elle reste dans son état, pour encore la prendre dans ses bras. Le sourire qu'elle lui fit, et le teint radieux qu'elle dégageait alors qu'elle était malade ne le laissait pas du tout indifférent, car comment résister face à autant de grâce et de gentillesse ? Il ne put s'empêcher de rire quand elle dit "aucun problème" car la vie semblait tout d'un coup facile avec elle à ses cotés, donc il hocha la tête à sa demande, en fermant les yeux chaleureusement pour confirmer son avis, avant de se saisir doucement de son morceau de tissu, pour poser sa tête sur son épaule en lui murmurant:
" J'aimerai beaucoup que vous restiez ici le plus longtemps possible..."
D'un mouvement de la tête, il se colla contre elle, avant de lui caresser le dos avec beaucoup de délicatesse, car il voulait recevoir de l'affection d'une femme, qui lui manquait depuis bien trop de temps...
" Juste un calin..."
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Miya s'était légèrement tendue. Dans sa paranoïa de voir des Don partout, elle crut qu'Akira, au fond, était comme tous les autres hommes. Il avait eu de belles paroles pour l'amadouer, et elle s'était laisser embobiner. Là-haut, dans un quelconque paradis, Jhun devait bien rire. Mais Akira avait, ma foi, la carrure d'un gringalet, et elle pourrait l'étaler d'une simple gifle.
Mais il avait l'air tellement gentil, tellement innocent. Miya craqua et passa un bras autour de ses épaules pour l'attirer un peu plus contre elle. Elle décida qu'il avait juste besoin d'attention, comme elle. Il avait tout du garçon d'une riche famille, et il vivait seul. Peut-être avait-il perdu ses parents ? Elle comprenait parfaitement sa solitude, sans avoir à lui demander quoi que ce soit qui pourrait le mettre dans l'embarras.
Elle se laissa tomber sur le lit, l'entrainant avec lui, et ils restèrent allongés côte à côte.
- OK pour un câlin. Mais sachez que je ne suis pas le genre de femme que l'on garde. Je tiens à ma liberté de mouvement.
Miya avait longtemps été sur les routes, et n'aimait pas rester au même endroit trop longtemps. Et après tout... Il était temps de changer de vie ? Ce ne devait pas être une corvée que de travailler pour ce garçon. Lui faire à manger, sa lessive, des choses que Miya avaient faites quand le cirque ne pouvait même plus se permettre d'engager du monde pour le faire. Ce ne serait pas si mal, un endroit où se poser enfin.
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Le bras qu'elle avait passée autour de sa nuque, le fit doucement soupirer et rougir, car il acceptait cela comme un oui, et n'avait qu'une envie, celle de faire un câlin à une femme aussi belle, qui ne le laissait pas du tout indifférent. Même si son entreprise était assez difficile à recevoir, il ne voulait toujours pas coucher avec elle, car notre ami noble, était le genre d'homme qui ne pouvait que faire l'amour dans certaine période intime. Non, non! Akira n'avait pas perdu ses parents, juste que vu qu'ils habitaient en Allemagne, il était difficile pour lui de les voir fréquemment, vu qu'il travaillait beaucoup, et qu'il avait le nez toujours plongé dans un bouquin. Elle pouvait questionner sa vie, cela ne le dérangeait pas du tout, car il aimait parler de lui, et entendre les autres, parler de la leur. Sa dernière action le fit rire, car la sentir contre soi, sur des draps lui faisait penser à plein de chose qu'il avait lu dans ses livres romantiques, puis il posa doucement ses mains sur son visage, avant de lui embrasser sa commissure des lèvres en la gardant contre lui.
" Cela ne me pose pas de soucis, tant que vous venez me voir de temps en temps..."
D'un mouvement de la main, il prit tendrement son visage entre ses mains, puis la regarda attentivement, yeux dans les yeux, tandis que sa main se promenait sur son bas ventre, jusqu'à son décolleté qu'il ne fit qu'effleurer. Ses doigts s'y attardant, il releva la tête et les enleva de peur qu'elle se méprenne sur ses intentions, avant de doucement tirer sur la ficelle du corset qui retenait sa robe, puis lui dit en la fixant droit dans les yeux, yeux qui se révélait magnifique.
" Vous savez, que si je savais que vous étiez célibataire je vous sauterai dessus ? Car je vous vois mal avec un cœur plongé dans la solitude, vu votre beauté et vos prunelles azur.."
D'un mouvement de la nuque, il posa ses lèvres sur les siennes langoureusement, puis lui lécha ses lèvres avec son appendice assez mouillé, avant de lui dire en reculant:
" Désolé... Je ne voulais pas... Je vous jure de dormir sur le tapis du salon, restez ici!"
Il commença à descendre du lit, lentement, puis s'approcha avec des pas lents prêt de la porte, en attendant qu'elle ait une réaction, qui lui dise qu'elle avait aimée ce moment...
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Quelques jours auparavant, Miya avait rencontré Don. Cet homme - ce monstre ? - avait réveillé en elle un appétit sexuel qu'elle ne se connaissait pas. Elle accepta le premier baiser d'Akira, mais son regard se fit plus noir lorsqu'il commença à la caresser, puis à délacer son corset. Elle ne le repoussa pas non plus lorsqu'il l'embrassa, mais elle l'aurait fait s'il avait prolongé ce baiser. Elle le regarda s'éloigner. Ce n'était pas dans le caractère de Miya que de courir après un homme. Aussi elle quitta le lit à son tour, et lui tourna carrément le dos.
- Je vais prendre une douche.
Elle commença à descendre quelques marches, avant de se retourner vers Akira. Son visage était neutre, sa voix légèrement taquine :
- Et contrairement à ce que vous pouvez croire, je suis célibataire. Par où est la salle de bain ?
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Effectivement, après qu'il ait regardé son regard noir, qui ne manifestait qu'un torrent de colère et de haine, face à ses gestes déplacés, l'avait bien dissuadé de poser ses mains là où les femmes se révélaient sensible. Heureusement pour lui, la demoiselle ne l'avait pas rejetée suite à leurs baisers courts, où les pauses étaient irrégulières, mais il n'avait pas envie de continuer, car elle pourrait trouver ça très déplacé, et l'envoyer royalement chier, donc il ne le préféra pas, et attendit qu'elle lui fasse des avances non orales, mais corporelles. Malgré tout, le bonheur ne pouvait qu'être éphémère, car elle lui tourna le dos, en donnant l'apparence, qu'elle se fichait de savoir si le pauvre Akira, n'avait pas eu d'ébats sexuels pendant sa vie universitaire. Prendre une douche ? Elle le pouvait, mais malheureusement pour elle, ce serait Akira qui irait lui porter sa serviette. La jeune inconnue maline, lui demanda où était la salle de bain, donc il indiqua le plafond pour lui dire que c'était au premier étage.
" Premier étage, première porte à droite..."
Celui ci, se mit sur la marche des escaliers, et attendit qu'elle ferme la porte, et qu'elle laisse échapper des trainées d'eaux, pour savoir qu'elle se douchait et qu'il avait confirmation. De quelques bonds joyeux, notre ami aristocrate prit une serviette dans son placard, un gant de toilette, ainsi que des parfums, et des gels douches, avant de monter les escaliers quatre à quatre pour le lui ramener. Soudainement, quand sa main se posa sur la poignée métallique de la douche, il se rappela ce qu'elle lui avait dit en montant les marches. Ainsi elle était donc célibataire ? Donc le petit copain, ou mari ne pouvait rien dire sur le fait qu'elle habite ici, puisqu'elle n'en avait pas. Il ouvrit alors la porte en fermant les yeux, puis posa tout les ustensiles sur le rebord de la douche prévu à cet effet.
" Hum ? Voici votre matériel de toilettes mademoiselle..."
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Miya entra dans la salle de bain. Aucun verrou. Elle fit une moue légère. Elle inspecta les lieux, si nouveaux pour elle, et scotcha devant le sèche-serviette. Parfait ! Elle pouvait laver son linge et le faire sécher rapidement. L'absence de savon ne la gêna pas, et elle lava sa robe et son corset, puis ses sous vêtements, et les posa à même le sèche-serviette avant d'entrer dans la cabine de douche.
Le jet d'eau chaude fit disparaître les dernières brumes de son esprit due à la fièvre. Miya se sentit enfin mieux. Elle sursauta lorsque Akira entra pour lui apporter serviette et savons. Pas pudique, elle le remercia d'un grand sourire. Là, elle savait qu'il la désirait, son esprit était assez clair à présent pour en tirer avantage. Pas question de s'abandonner à lui tout de suite, même si son corps n'attendait que cela.
- Merci beaucoup, Akira. Mais, j'ai l'habitude de prendre mes douches seule, alors, si vous vouliez bien quitter la salle de bain...
Et une fois qu'elle entendit la porte se refermer, elle se permit de se détendre complètement, et de prendre la plus longue douche possible. Elle en avait terriblement besoin. Elle en sortit, et ses vêtements étaient déjà secs. Étant donnés que c'était les seuls qu'elle possédait, elle les remit, quitte à devoir dormir avec.
Miya sortit de la salle de bain en tressant son épaisse chevelure, et rejoignit la chambre où se trouvait Akira. Elle le regarda droit dans les yeux :
- Ecoutez, Akira. On va faire comme si rien ne s'était passé tout à l'heure, d'accord ? Repartons sur de bonnes bases. Ce lit est assez grand pour nous deux, je ne veux pas que vous attrapiez froid. Mais je vous casserai les mains si vous me touchez. Est-ce bien compris ? finit-elle avec un sourire.
Et ce petit manège dura plusieurs jours. Tandis que Akira partait travailler, Miya s'occupait de l'immense maison vide, y faisant le ménage, préparant les repas d'Akira, cherchant du travail en journée. Ce soir là, Miya avait préparé du poulet terriyaki, accompagné de haricots verts. Douée de ses dix doigts, elle avait renversé un plat sur sa robe, quelques secondes à peine avant qu'Akira ne rentre. Elle s'était précipitée dans la salle de bain pour laver sa robe, et ouvert les placards pour trouver quelque chose pour se vêtir. Elle n'avait enfilé qu'une chemise - qu'elle ne pouvait pas complètement fermer à cause de sa poitrine, et lorsque Akira entra, elle n'avait pas encore trouvé de bas...
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Dés qu'il était entré, il avait pu voir les vêtements de la jeune femme être placé sur le sèche linge, ce qui le fit doucement rire, car si c'était pour nettoyer ses vêtements, elle aurait pu perdre moins de temps en utilisant la machine à laver, alors qu'elle l'avait nettoyée à la main... Le grand sourire qui orna le visage d'une si belle femme pouvait être le plus beau des cadeaux qu'elle avait à lui faire, malgré le sursaut, qui l'avait lui même étonné. Malgré tout, l'expression douce du visage de la jeune femme, venait de changer. Akira ne savait pas comment l'expliquer, mais il savait que la jeune femme douce, faible qui ne demandait qu'affection, venait de changer en une femme charmante, qui n'était pas aussi attendrissante que sous la foudre. Son remerciement ne lui avait rien fait, car son sourire avait suffi pour lui donner chaud au cœur. Le noble sortit donc en comprenant, qu'elle se méprenait totalement sur son égard, car elle pensait qu'il allait lui sauter dessus, voir qu'il restait là à l'épier, alors que ce n'était pas du tout son style. Malgré le temps qu'elle prenait sous la douche, Akira ne s'en affolait pas du tout, vu qu'elle semblait avoir été en très mauvais état, c'est normal que la méthode de relaxation soit tout aussi longue. Puis, il sortit donc de la salle, et attendit qu'elle redescende de la douche, en sa tenue habituelle, qui devait normalement s'abimer, donc il eut une idée en tête, de surprise à lui faire durant les prochains jours. Dés qu'il la vit arriver, il lui sourit, et hocha la tête à chacune de ses directives, avant de finalement lui dire en passant ses jambes sous la couverture:
" Ne vous inquiétez pas... disons que j'ai craqué mais je vous jure que ça ne se renouvellera plus. Je vous en fais la promesse..."
Quelques jours plus tard, le noble avait constaté que les progrès de fée du logis de sa colocataire avait doublée en l'espace de quelques jours. Donc il posa sa clef dans la fente prévue à cet effet, la tourna de manière mécanique, avant de finalement entrer en fermant la porte. Il cria son prénom pour savoir où elle était, puis sentit une délicate odeur titiller ses narines. Après avoir pris une fourchette, il mangea un morceau du diner en constatant que c'était délicieux, puis s'amusa à aller voir ce qu'elle faisait, car le plat renversé en cuisine, lui donnait la sensation qu'elle avait eu des taches, ou bien des coupures qui sait... Donc il rentra dans la chambre, où il vit une demoiselle dans une chemise blanche, alors que son paquet cadeau tombait par terre, à l'intérieur de son sac, avant de doucement s'approcher d'elle en lui enlevant sa robe des mains:
" Vous auriez pas pu mettre une culotte au moins ? ^^" "
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Miya ne s'était même pas rendue compte qu'elle avait tout enlevé. Elle se redressa et prit une nouvelle chemise, suspendue à un cintre, pour la mettre au niveau de son ventre, prise d'une brusque excès de pudeur.
- Okaeri, Akira-chan.
Elle le salua tout de même malgré la gêne qu'elle éprouvait. Elle avala sa salive assez difficilement, et lui sourit.
- Tu as du voir la mousse au chocolat par terre... Je devais me changer, donc je voulais te piquer quelques vêtements... Même si on n'a pas tout à fait le même gabarit...
En quelques jours, ils étaient passés au tutoiement. Et puis, Miya avait catégoriquement refusé que Akira lui achète des vêtements. Elle voulait le faire elle-même, avec l'argent qu'elle finirait par gagner quand elle trouverait un travail. Sa robe à corset était de bonne facture et ne s'élimait pas trop avec le temps, une chance. Avec un sourire gêné, elle regagna la salle de bain pour y récupérer sa culotte - tant pis si elle était encore un peu humide... Miya regagna la chambre, un peu plus à l'aise. Les pantalons d'Akira lui feraient un pantalon court, mais il fallait bien qu'elle soit habillée pour le repas.
- Je peux prendre un pantalon ? Au moins le temps du repas...
-
Dés qu'il tourna la tête, la jeune demoiselle prit une chemise lui appartenant sur un cintre, pour cacher son intimité, puis il retourna la tête en observant son profond décolleté qui se révélait plutôt charmant à voir, et qui se laissait regarder. Il la laissa donc abimer ses chemises, puis de toute façon il n'aurait qu'à les repasser, ce n'était pas bien grave. Il la salut à son tour de manière plutôt courtoise et polie, avant de comprendre que lui montrer la robe pour le moment, identique à celle ci, ne ferait que le mettre dans une position délicate. La mousse à chocolat ? Oui il l'avait vu, mais il n'y a pas de problème, ils leurs suffiraient juste de nettoyer un bon coup, et ça partirait, et elle pouvait emprunter autant de vêtement qu'elle voulait, tant qu'elle n'attrapait froid.
" Ce n'est pas grave, tant que tu n'attrapes pas froid. Pour ce qui est de la mousse au chocolat, tu n'as pas à t'inquiéter, je vais nettoyer ça tout de suite. Contente toi de te reposer un peu, et nous mangerons ensuite..."
C'est sur qu'en vivant 24h/24 sous le même toit, cela créait des liens, et il en était fort heureux, car être familier avec une si belle femme était un honneur pour le jeune homme, qui se demandait dans combien de temps elle allait partir, car elle lui manquerait énormément, car il n'avait plus besoin de faire les taches ménagères, et pouvait se consacrer à ses études, d'ailleurs ses notes augmentèrent de quelques points grâce à elle. Après l'avoir vu disparaitre de son champ de vision, il la vit réapparaitre avec sa culotte sur les fesses, ce qui le fit doucement sourire, car elle pouvait lui emprunter un caleçon, ou un boxer. Il rigola à sa question, et posa ses mains sur les siennes, avant de hocher la tête avec tendresse, et en fermant les yeux chaleureusement, afin que son avis soit le mieux compris possible. Il finit par la regarder dans son pantalon, puis lui dit en posant amicalement sa main sur son dos:
" Allons manger! Je vais tout préparer de façon à que tu puisses te reposer un peu, car tu te ménages pas ces temps ci..."
C'est ainsi avec rapidité qu'il mit la table, et qu'il servit les entrées, après avoir refait une mousse au chocolat, puis il attendit son invité à la table, en regardant sa montre en argent...
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Et Miya entra dans la cuisine. La chemise blanche n'était fermée qu'à moitié et ne cachait que son ventre plat finement musclé, et le pantalon suivait les courbes gracieuses de ses jambes, et s'arrêtait à mi-mollet. Elle se déplaçait avec grâce, comme d'habitude, et sa poitrine, libérée des contraintes du soutien gorge, suivait chacun de ses pas. Elle s'assit, heureuse pour une fois de n'avoir qu'à mettre les pieds sous la table. Akira n'était pas difficile à contenter ; elle avait découvert qu'un sourire lui suffisait. Et puis, vivre avec quelqu'un lui faisait un bien fou : finie, la solitude, pour un temps, du moins. Parfois, elle fermait ses grands yeux bleus, et pouvait imaginer que c'était Jhun qui se déplaçait dans la maison. Elle aurait aimé retrouver son frère, ou sa réincarnation, mais elle savait que c'était impossible. Alors, elle rouvrait les yeux et souriait à Akira.
- Et bien... Bon appétit ^^ !
Elle attaqua la salade de crudités - véritable découverte, pour elle, et Miya en raffolait, surtout assaisonnée de cette vinaigrette sucrée. Elle se sentait mal à l'aise dans cette tenue. Miya n'avait pas oublié le désir que Akira avait manifesté quelques jours auparavant. C'était certes flatteur, mais elle ne s'imaginait pas avoir une quelconque relation intime avec Akira : il était si jeune, elle aurait l'impression de faire du détournement de mineur. Toute à cette dernière réflexion, elle rata sa bouche et laissa tomber par mégarde le contenu de ses baguettes sur sa poitrine. Elle sursauta :
- Oh merde !
-
Le bonheur qui teintait son visage lorsqu'elle plaça ses pieds sous la table, le fit doucement sourire, car il venait de frapper dans le mille en faisant tout à sa place pour une fois. Malgré la tenue assez magnifique de sa ravissante invitée, le noble n'avait pas osé jeter un regard sur son décolleté, car de un, elle aurait pu trouvée ça malpolie, de deux, elle aurait pu le prendre pour une personne seulement attirée par elle, juste pour lui faire l'amour, ce qui était totalement faux, car durant cette période où ils avaient vécus en ménage, aucun désir de la sorte ne lui avait été éprouvé envers elle. Miya ferma les yeux, pour se plonger au plus profond des pensées qui dirigeaient son être, puis il la fixa en se demandant quoi faire, car il voulait lui offrir une réplique de sa robe, mais ne se vexerait elle pas ? Et puis, pour le moment il aimait bien qu'elle mette ses propres vêtements pour après la sentir sur lui dés qu'il les mettraient. D'un mouvement de la main, il la posa sur celle de Miya après qu'elle ait dit bon appétit, puis lui dit doucement d'une voix chaleureuse:
" Merci...à toi aussi! Sinon, je suis content que tu veuilles vivre avec moi, car ça fait du bien de parler à une personne, et puis, j'ai plus de temps pour bosser mes cours. Si tu veux que je t'aide dans les taches ménagères, je suis d'accord pour le faire..."
Ce qu'il ne comprit pas fut le fait qu'elle semblait dévorer les plats, qu'elle avait lui même cuisinée, ce qui lui fit peur, car elle ne semblait pas connaitre les autres aliments. Malgré tout, c'est avec confiance, qu'il se servit des tomates, avec des salades, et des morceaux de viande froide, avant de manger avec politesse son assiette en prenant bien le temps de mâcher. Continuant de planter les dents métalliques de sa fourchette dans la nourriture, Akira venait de poser son regard sur son décolleté, dont la nourriture avait bien de la chance de se loger entre ses deux ballons de chair si appétissant. Contrairement à ce qu'elle pensait, Akira était majeur et pouvait avoir des rapports, même si l'envie de le faire avec Miya avait été présente, elle s'était éclipsée avec les moments de bonheur qu'il avait vécu ensemble. Donc il se rapprocha doucement d'elle, et enleva lui même la nourriture avec ses lèvres, avant de repartir vers sa chaise:
" J'espère pour toi que ça n'arrivera plus Miya..."
-
Miya frissonna lorsque la bouche d'Akira mangea ce qu'elle venait de faire tomber sur sa poitrine. Elle avait espéré - un peu - qu'il continue, mais le jeune homme n'en fit rien. Elle recommença à manger, et fixait Akira de son regard azur, et finit par lui demander :
- Et que se passerait-il si ça devait se reproduire ?
Sa voix était posée, calme, avec toujours cette sensualité en arrière plan. C'était une question innocente, il ne fallait pas en douter. Miya voulait simplement savoir si Akira avait toujours ce désir pour elle - quel homme normalement constitué ne pouvait en avoir ? Seulement, ça lui faisait toujours plaisir de se savoir désirée, d'entendre l'effet qu'elle produisait sur la gente masculine. Lors de ses après-midi solitaires, Miya réfléchissait beaucoup à la relation qu'elle avait avec le jeune aristocrate, qu'elle apparentait souvent à une relation mère-fils. Miya était tellement plus âgée - bien que les années n'avaient pas marquées son corps parfait - que face à une jeune homme comme Akira, elle ne pouvait le concevoir autrement. C'était à lui de faire le premier pas s'il vooulait changer ça...
-
Lors du baiser qu'il avait posé sur les ballons de chair, Akira avait senti des frissons de plaisir provenir de la belle femme, ce qui le fit doucement sourire, car elle semblait vouloir un ébat sexuel, même si leur différence d'age les en empêchaient. Les deux protagonistes se remirent à manger leur repas, avant d'entendre une question, qui fit étouffer le jeune homme avec ce qu'il avait dans la bouche, car c'était très gênant, de parler de ça à table. Après avoir avalé la nourriture ingurgité, Akira la fixa à nouveau en se nettoyant les lèvres charnues avec une serviette, à la manière noble, avant de lui dire en s'approchant d'elle:
" Je penserai que vous l'avez fait exprès, et je n'hésiterai pas à y aller par 4 chemins. Je vous ferai l'amour comme personne ne vous l'a jamais fait madame..."
Évidemment qu'il avait du désir pour elle, car personne ne pouvait rester indifférent, et ce ton sensuel qu'elle avait pris avec lui, serait l'étincelle qui mettrait le feu au poudre. Mère- fils ? Non Akira ne l'envisageait pas comme ça, pas du tout, mais plutôt comme une relation machiste, entre mari et femme. Il suffit d'un mouvement de paupière pour que le noble puisse se concentrer sur son décolleté, puis il prit une fourchette de viande froide, avant de le faire tomber dans son décolleté. Avec une mine catastrophée, digne des plus grandes scènes théâtrales, Erikawa se mit à genou, puis posa ses lèvres sur sa poitrine, avant de lui dire en mangeant la viande froide, en profitant de cela pour lui mordre son décolleté si magnifique.
" Oh que c'est bête..."
D'un instant, il écarta les jambes de son invité, et continua de la fixer droit dans les yeux, pendant que ses lèvres s'appliquaient à donner un baiser le long de sa poitrine, puis il se mit entre ses jambes, toujours à genou, avant d'ouvrir sa chemise avec envie:
" J'ai une forte envie de m'occuper de vous mademoiselle..."
-
(Hj : naméo, vous le faites exprès, ou quoi, de tous me donner du madame >__<)
Ce fut au tour de Miya de s'étouffer : "madame" ?! Elle aurait protesté, et serait sans doute partie en claquant la porte si Akira n'avait pas fait tomber ce morceau de viande sur sa poitrine. Si le voir manger sur elle ne l'enchantait guère, sentir sa langue chaude lécher la sauce sur sa poitrine relégua au second plan sa colère première. Elle laissa le jeune aristocrate lui écarter les jambes pour mieux venir contre elle. Elle sourit pendant les baisers qu'il lui donnait, et tandis que ses doigts se dirigeaient vers les boutons de la chemise, Miya l'arrêta net, et saisit son menton d'une main :
- Je te trouve bien prétentieux, Akira. Qu'est-ce qui te fait croire que tu pourrais être meilleur que mes précédents amants ?
Elle se pencha un peu plus pour que leurs visages se collent presque :
- ... si j'ai eu d'autres amants...
Elle en avait eu. Peu, certes. Trois, en réalité, avant Akira. L'histoire avait été très courte avec son premier amant, davantage avec le second, quand au troisième, il s'agissait de Don. A part le premier, ses autres amants lui avaient fait l'amour assez violemment, et elle imaginait mal Akira être brutal dans ses rapports. Elle était curieuse de voir comment Akira se débrouillerait. Alors elle lâcha le menton du jeune homme, et croisa les jambes : elle n'allait pas non plus se laisser faire... Sa rencontre avec Don avait allumé en elle des feux qu'il était aisé de rallumer. Quelques baisers sur sa poitrine avaient suffis à lui irradier le corps de désir. Elle se gardait bien de le lui montrer.
- Et puis, sans vouloir refroidir tes ardeurs... Ca ne te dérange pas de coucher avec une femme plus âgée que toi ?
-
Dés qu'il posa ses doigts fins sur les boutons de son chemisier, il sentit une résistance de Miya à l'idée d'aller plus loin, car elle se contenta de prendre son menton entre ses doigts, pour que leurs prunelles, plongent l'une dans l'autre. Malgré tout ses sourires, et cette envie dans le regard, elle avait trouvée le moyen de refuser en prétextant qu'il n'était peut être pas aussi bon qu'il le disait, ce qui le choquait, car lui qui avait eu tant d'aventure, avait eu bon nombre de partenaire, qui ne s'était jamais plainte. Quand elle venait de se pencher, tel une déesse, Akira se sentit étrangement bien, comme si voir ses formes si clairement, ne pouvait qu'apaiser le désir qui sortait de tout les membres de son corps, pour se retrouver dans une seule partie, la bosse dans son pantalon. Malgré tout, l'aristocrate posa ses lèvres sur les siennes, avec langueur, pendant que ses mains se chargeaient de réouvrir ses cuisses, car il savait qu'elle était excitée. Il le sentait à travers ses brefs contacts charnels, puis il lui dit doucement à l'oreille en jouant avec son nez contre son lobe.
" On verra ça, et puis à mon avis, je serai le plus tendre de vos amants."
Dés qu'il finit sa phrase, ses lèvres se retrouvèrent sur son tour de poitrine, en train de lui lécher les seins, mordiller, et bisouter de plusieurs façons, assez érotique. Dés qu'il put, il la prit par les hanches, puis l'emmena dans un canapé non loin de la table, pour mieux l'embrasser sur ses lèvres, avant d'entendre une question qui ne manqua pas de l'énerver, car lui se fichait de coucher avec une femme aussi belle, et plus âgée que lui, tant que les deux personnes en tiraient du plaisir. Sans l'écouter une seule fois, Akira continua de s'occuper de sa poitrine, avant de baisser le pantalon de sa partenaire mythologique pour voir la mignonne petite culotte mouillée qu'il abaissa. D'un mouvement très doux, il effleura l'intérieur de ses cuisses avant de lui dire en la baissant tout doucement.
" Jamais je n'ai cessé de te désirer... J'espère que après ce rapport, tu voudras bien rester à mes cotés..."
-
Miya se laissa entraînée par Akira, et le laissa même la déshabiller. Il était doux, très tendre dans chacun de ses gestes. Elle attrapa Akira par le visage pour qu'il revienne l'embrasser. Ce qui adviendrait après cette soirée, elle l'ignora : ça ne dépendrait que de lui. Elle prit possession de ses lèvres et commença à déboutonner la chemise de l'aristocrate : il n'y avait pas de raison qu'elle soit la seule à être dénudée.
Le cœur de Miya battait la chamade, d'excitation, bien sûr, mais aussi un peu de peur. Que ce soit R. (elle préférait oublier son nom), Karsh, son second amant ou Don, il y a quelques jours, chacun de ces hommes avait pris toutes les initiatives, s'occupant de Miya comme d'une déesse, lui procurant pour la plupart le plaisir auquel elle aspirait et que son corps réclamait. Elle redoutait que Akira lui demande de s'occuper de lui. Ils finiraient par faire l'amour, elle n'en doutait pas, et il sentirait qu'elle était vierge... Il pourrait lui pardonner son inexpérience à s'occuper de lui.
En attendant, tandis qu'elle l'embrassait encore, Miya passa ses mains sous la chemise ouverte d'Akira pour lui caresser le dos et, tout en se cambrant, l'attira contre lui, leurs deux corps chauds collées l'un contre l'autre.
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Miya était passé de la jeune femme sérieuse, qui n'osait pas qu'un garçon plus jeune la touche, à une nympho, qui ne prenait Akira que pour le sexe, et qui comptait bien finir le repas dans le canapé, ce qui ne pouvait que lui plaire, lui qui n'avait pas eu de rapport sexuel pendant une durée plutôt longue. Dés que ses longs doigts fins se saisissèrent des traits de son visage, il ne put que poser ses lèvres, plaquant sa bouche contre la sienne, dans un baiser des plus tendres et mêlé au romantisme. Après cette soirée, Akira lui offrirait bien plus que ce qu'elle avait, et la chérirait du mieux qu'il pouvait, sans aller dans les sentiments, car il savait très bien que la demi déesse aimerait garder son indépendance. Dés qu'elle déboutonna ses boutons lentement de son chemisier, l'aristocrate déserra sa cravate, puis la mit sur le canapé, avant de lui lécher d'une manière gracieuse, sa peau, si douce à l'endroit de sa poitrine, jusqu'à son cou qu'il mordit tendrement.
Le ravissant étudiant, continua ses léchouilles sur sa peau, avant d'avoir eu la soigneuse idée de poser son oreille sur un sein, où il entendit les palpitements irréguliers du cœur de sa partenaire sensationnelle, à qui la déesse de l'amour avait tout donnée. Qu'elle soit vierge ou pas, peu importe, tant que leurs rapports se passaient dans l'ivresse du romantisme et de l'érotisme, ainsi que la douceur et la tendresse, notre ami noble en était comblé, surtout avec aussi charmante compagnie dans le canapé. Dés qu'il sentit les mains froides de Miya sur son corps, celui ci se mit complètement sur elle pour mieux l'embrasser avec délicatesse. Puis, les deux corps se collèrent l'un contre l'autre, de manière totalement embarrassante, car il pouvait sentir ses auréoles durcies par l'excitation, sur son torse, s'avérait très gênant. Akira continua de la fixer, puis lui dit en posant ses lèvres sensuellement dans son cou, jusqu'à prendre dans entre ses lèvres, un téton qu'il mordilla légèrement.
" J'adore ton corps, ma jolie colocataire. J'espère que tu resteras ici, car moi je le veux!"
-
Nymphomane ? Non. Les lèvres d'Akira sur sa poitrine lui avaient simplement rappelé que son corps avait des envies. Ses promesses les avait attisées. Elle n'allait pas repousser ses initiatives, et Miya était curieuse de connaître les performances du jeune aristocrate. Coucher avec un homme plus jeune qu'elle ne la gênait que moyennement. Disons qu'elle trouverait difficilement un homme plus âgé... Mais Miya s'était libérée des entraves à son immortalité à l'âge de 24 ans, et avait conservé cette apparence. Et son corps faisait déjà des ravages sur le jeune homme. Oui, Miya était parfaite, et elle le savait. Les baisers et la langue d'Akira sur son corps attisaient son désir. Mais elle était une femme difficile à contenter, et elle soupirait lentement aux caresses de son amant. Ses paroles la firent doucement rire : bien sûr qu'il aimait son corps, quel homme ne l'aimerait pas ?
- Akira, je te l'ai déjà dit : je me veux libre. Tu ne pourras pas me contraindre à rester.
Il fallait bien que les choses restent claires sur ce point. Elle n'était pas amoureuse de lui, et elle ne le serait sans doute jamais. Ils avaient envie l'un de l'autre, et Miya considéra que c'était un échange de bons procédés. Et puis, elle logeait chez lui, ils dormaient dans le même lit, il fallait bien s'attendre à ce qu'ils fassent l'amour à un moment ou à un autre... Elle ramena ses mains derrière sa tête et se cambra pour adopter une position sexy, une jambe légèrement repliée contre le canapé.
- Épate-moi, Akira. Peut-être arriveras-tu à me convaincre de rester...
-
Akira ne pouvait s'empêcher de penser à une chose, celle du moment où il avait posé ses lèvres sur la peau de sa poitrine, pour récupérer la nourriture qu'elle avait faite tomber sur sa poitrine. L'aristocrate avait senti qu'elle avait une envie sexuelle à ce contact simultanément après avoir pris la nourriture entre ses lèvres pour l'avaler. Cela ne l'étonnait pas qu'elle ait du succès, car une telle bonté, dans un corps tel que le sien, elle se devait de satisfaire les hommes qui avaient le malheur de poser leur regard sur leur corps, leur donnant ainsi une faim insatiable qu'on ne pouvait calmer uniquement qu'en faisant l'amour avec une telle femme. Dés que les oreilles du noble captèrent le son des soupirs qu'elle poussait, suite à ses baisers, il put remarquer qu'elle semblait déjà transpirer suite au désir qui la prenait envers lui. Après cela, des éclats de rire fusèrent de ses lèvres pour un peu se moquer de lui, et de ses paroles, ce qui le fit rougir, car c'était très embêtant, surtout dans un rapport sexuel où la moindre erreur avec elle, la ferait partir. Malgré tout ça, le débat sur le fait qu'elle reste ici, refit surface, ce qui le déçut un peu, car il ne l'aimait pas niveau romantique, mais simplement amicalement. Il posa ses lèvres sur les siennes pour qu'elle se tait, puis lui tapota ses lèvres:
" Chut! Tu n'es pas très sage Miya chan! Je sais très bien que nous n'avons pas de sentiment amoureux l'un envers l'autre, mais grâce à toi je me sens beaucoup mieux. Si tu veux partir, fais le..."
Quand elle ramena ses mains derrière son crane, et qu'elle prit une position extrêmement excitante, Akira la fixa avec beaucoup d'envie, avant de finalement lui enlever complètement sa chemise, pour plaquer ses lèvres contre son cou, jusqu'à ce qu'il lui dise en lui écartant les jambes, et en descendant son pantalon:
" Dans ce cas..."
-
Elle fut flattée de voir que son corps plaisait toujours autant, même à un homme aussi jeune qu'Akira, lorsqu'il baissa son pantalon et découvrit son sexe déjà dressé. Miya attira Akira contre elle, et murmura entre deux baisers :
- Tu parles trop... Agis un peu plus.
Elle saisit une des mains du jeune homme et l'invita à lui caresser une jambe - ce qu'elle préférait ; Miya adorait ses jambes - puis au fil des baisers, elle leva la tête pour que les lèvres du bel aristocrate retournent baiser son cou, tandis que ses mains à elle caressaient son dos.
(hj : très court, désolée ^^;; )
-
Tout chez elle n'était que beauté, et prouvait bien que la nature pouvait créer des choses sensationnelles, qui captivait les foules de sa seule présence. Certes, notre ami aristocrate était fort jeune, mais il reconnaissait toujours les beautés chez les femmes, aussi bien faite, qu'il doutait même, que ses mouvements étaient dans un rêve. D'un mouvement de la tête, il avait totalement changé de position, car elle venait de l'attirer contre elle, et l'avait fait s'allonger sur elle, afin qu'il s'embrasse en redoublant de fougue et d'amour dans leur échange de liquide aqueux. Les murmures qui sortirent de ses lèvres pour chatouiller ses oreilles, le fit doucement rire, car elle semblait plus aimer la pratique, que la théorie. Ce qui le surprit, fut le fait qu'elle pose ses mains sur ses cuisses, ce qui était une bonne concordance d'onde, car Akira ne souhaitait que ça, vu que c'était sa partie préférée chez les femmes.
Posant dans la douceur et la tendresse, ses deux mains sur ses cuisses, il y déposa de douces caresses, en fixant de ses prunelles lilas, les yeux bleus de sa ravissante partenaire, qui semblait adorer sa manière de l'effleurer. Miya n'était pas du tout une fille qui se contentait de rester dans son coin, non non non! La belle demoiselle à la chevelure ténébreuse lui caressait ses muscles dorsaux. Le simple lever de son visage, l'aida à poser ses lèvres sur la peau blanche de son cou, qu'il lécha avidement, avant de plaquer ses lèvres rosées plus longtemps, afin d'y faire appui, jusqu'à les écarter, pour rentrer ses canines à l'intérieur de cette peau de pèche. D'un mouvement plongé dans les plaisirs charnels, Akira décida de jouer, en posant une de ses mains posées sur ses cuisses sur son intimité, pour y rentrer deux doigts avec délicatesse:
" J'espère que tu vas beaucoup mouiller ma ravissante colocataire, car je compte bien te donner du plaisir, et te prouver que je peux te satisfaire..."
-
Miya adorait les mains d'Akira sur ses cuisses ; le jeune aristocrate avait des doigts fins particulièrement agiles, arrachant un sourire de contentement à la jeune femme. Ses jambes étaient un point particulièrement sensible de son anatomie, et au vue de ses caresses, Akira semblait apprécier cette partie du corps chez les femmes. Miya grimaça légèrement en sentant les dents du jeune homme s'enfoncer dans sa peau, mais cela eut pour effet, malgré tout, d'attiser un peu plus ses envies. Et, enfin, les doigts d'Akira se glissèrent en elle, elle lâcha un gémissement de plaisir. Quelle allait être sa réaction en sentant qu'elle était "encore" vierge ? L'avantage d'être immortelle, c'est que tout se réparait - hymen comprit. Elle avait hâte de voir la réaction d'Akira.
- Je suis une femme difficile à satisfaire, mon cher Akira. Alors donne le meilleur de toi-même.
Et Miya ponctua ses paroles en laissant ses doigts glisser sur le corps d'Akira, le long de son menton, de son cou, puis entre ses tétons, arriva au nombril, puis d'un doigt, elle glissa le long du sexe du jeune homme.