Music Box : Björk - Where is the line (http://www.deezer.com/listen-1086546)
HG- Cette musique est une musique de cinglé. -HG
Les palpitation cardiaques de Despina en devenaient presque douloureuses d'être si rapides et violentes. Cet homme venait de faire naître en elle une rage infernale, bien supérieur au désir, car elle savait dors et déjà elle qu'elle n'était pas seulement attirée par cet homme, de façon physique et éphémère. Elle lui en voulait vraiment pour ce qu'il faisait subir à son cœur à ces instants, aussi divins qu'ils soient. Elle connaissait vaguement Arès, elle l'avait déjà vu quelques fois, et jamais elle n'avait ressentit une attirance quelconque pour lui, alors qu'aujourd'hui tout était différent. Son cousin l'attirait de façon démesurée et il avait les gestes et les mots pour la faire grimper aux rideaux. Despina était sensible à ce qu'Arès lui faisait, et serait sûrement meilleure soprano que lors que la pénétration. Sentir les doigts du dieu sur ce si petit bout de peau, clé du plaisir, la faisait déjà gémir de façon irrationnelle. Elle tenait ses promesses, et lui faisait découvrir des délices qu'elle n'avait jamais vu auparavant, car ce dieu était vraiment doué.
Même le plus intelligent des physiciens n'aurait pu analyser l'attraction divine et sensuelle qu'exerçait ces deux entre eux. Elle espérait vraiment qu'Arès ressente une partie infime de ce qu'elle ressentait, car sortir indemne était impossible, mais seul l'était moins. Elle préférait chasser ces idées de son esprit pour l'instant, voulant profiter de cette première, et peut-être dernière, découverte des délices en partenariat avec le maître des batailles. Faites l'amour, pas la guerre, cette expression était dépassée, ici, Arès évoquait plutôt, faites l'amour, ET la guerre. Cet homme était décidément exceptionnel, et Despina ne trouvait rien à dire profitant en silence de l'ébat, un silence masqué par les signes sonores du plaisir de la belle blonde. Et oui, les amours sont aussi violentes que les guerres, mais de façon bien plus agréable. Car le plaisir qu'elle éprouvait dû aux factions d'Arès était violent, mais d'une façon extrêmement grisante.
Elle se décida à agir, se retournant pour stopper les actions vampiriques de son amant, elle saisit ses lèvres, les mordant, les léchant, avec un désir aussi violent que la pire des guerres. Toujours sans un mot elle se lança dans le cou du Dieu, y collant ses lèvres pour y sucer la peau fortement, avec une pression démontrant son désir ardent, la trace qui en résulta était d'un violet foncé virant au bleu, comme si elle avait marqué son territoire, comme Princesse des Mers, lui injectant une partie d'océan sous la chair. Doucement, elle se remit dos à Arès, pour se laisser faire, en manque de son traitement passé. Elle gémissait encore, de plus belle, le crâne posé sur l'épaule de son amant, la bouche entrouverte laissant échapper son souffle désordonné. Elle avait désormais perdu tout ses moyen, et en voudrait à vie à son cousin pour cette attraction qu'il avait exercé sur lui. Elle tourna ses yeux vers ceux d'Arès, son regard était aussi foncé que la plus profonde des eaux du Pacifique. Elle susurra, comme si elle avait peur que quelqu'un l'entende :
"Je t'en voudrai toute ma vie éternelle Arès."
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