Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Bureau de la direction et infirmerie => Discussion démarrée par: Saïl Ursoë le jeudi 11 juin 2009, 19:08:00

Titre: The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le jeudi 11 juin 2009, 19:08:00
Une petite journée paisible à Seikusu : il faisait un beau soleil, et même si elle ne pouvait possiblement pas être exemple des habituelles horreurs qui peuvent avoir lieu dans une métropole de la taille de cette ville, l’astre d’Apollon avait l’air de gratifier la population entière de bienfaisantes ondes thérapeutiques de nature à enjoindre tout un chacun à laisser de côté ses préoccupations immédiates pour aller prendre l’air et lézarder en toute tranquillité. Telle n’était malheureusement pas la possibilité offerte aux élèves du lycée à cette heure encore peu avancée de l’après-midi, car sans égards pour les étudiants aux estomacs tout juste repus qui auraient été bien plus enclins à faire la sieste qu’à cuire dans des salles de cours pour écouter un professeur ou un autre les entretenir de long en large et en travers sur un sujet dont la plupart se souciaient vraisemblablement comme d’une guigne, ceux-ci étaient enfermés en classe et avaient encore quelques heures à tirer jusqu’à ce que la salvatrice sonnerie retentît. Pourtant, au milieu de cet univers de prise de notes acharnée, de copies ramassées et de devoirs corrigés, il existait au moins une pièce à l’intérieur de laquelle c’était le calme complet, et cette pièce n’était autre que l’infirmerie, sa position à l’écart de tout lieu potentiellement bruyant en faisant véritablement un havre de paix pour toute personne souffrante qui aurait eu besoin de s’accorder quelque repos, même si les locaux étaient pour le moment parfaitement vides, les lits aux draps d’une élogieuse blancheur ne recueillant nul corps souffrant.

Vides ? Hé non, un être solitaire peuplait cet espace de soins et de réconforts, un jeune homme entre la vingtaine et la trentaine avec des cheveux mi-longs coiffés en une vague queue de cheval, un visage doux et bienveillant, de grands yeux noisettes compréhensifs, une bouche amène en ce moment plissée sous l’effet d’une légère perplexité, un tarin de bonne allure et un menton volontaire, tout cela surmontant un corps à la musculature qui jurait presque avec un faciès si amène, bien que celle-ci fût présentement partiellement masquée par une large chemise blanche élimée aux manches bouffantes retroussées en raison de la chaleur ainsi que par un pantalon marron qui devait avoir connu des jours meilleurs, celui-ci débordant légèrement vers le bas sur une paire de chaussures de bonne facture étrangement neuves comparées au reste de l’habillement, même si on pouvait voir aux mouvements des orteils sous la protection de cuir synthétique qu’elles causaient un certain inconfort à leur porteur… ah, et n’oublions pas bien sûr une sempiternelle blouse blanche qui lui descendait jusqu’à mi-mollet et qu’il avait l’air de porter comme une seconde peau : en bref, pour le cliché de l’infirmière cochonne, le moins qu’on pouvait dire, c’est que c’était raté du point de vue du physique et manifestement du caractère. Le bonhomme était installé dans un large fauteuil à roulettes, son attention accaparée par ce que l’on pouvait très facilement identifier comme le journal de Seikusu, ne détournant même pas les yeux lorsqu’il s’emparait d’une tasse remplie de chocolat fumant posée sur une table proche pour en prendre une lampée qu’il accueillait avec un claquement de langue satisfait contre son palais. Hormis le froissement du papier et les gémissements occasionnels du siège, il régnait un silence parfait à l’exception des sons de bruissement de feuillage et de pépiements d’oiseau qui filtraient de l’extérieur par la fenêtre ouverte qui dispensait un léger courant d’air parfumé venant tempérer la froideur qu’aurait pu instaurer la climatisation.

Prénom Saïl, nom Ursoë, comme cela pouvait être indiqué sur un petit feuillet qui ornait la porte d’entrée de l’infirmerie et qui présentait l’intéressé comme étant l’une des personnes chargées d’apporter les soins ad hoc à qui aurait pu en avoir besoin en l'absence de la praticienne habituelle, Nasira Jagger. Une drôle de zigue cette dame là d’ailleurs… elle s’était montrée de la plus exquise politesse avec lui, mais tout le long de l’entretien, il n’avait pas pu se départir d’une désagréable sensation qui lui donnait l’impression qu’ils étaient un couple de mantes religieuses en train de se fixer l’un l’autre avec pour dénouement prévu celui que chacun connaît pour l’infortuné mâle. C’était stupide, mais il n’avait pas pu s’en empêcher, et ne s’était senti véritablement soulagé qu’au moment où la chaleureuse poignée de main qu’il avait reçue avait conclu leur entretien tout ce qu’il y avait pu y avoir de plus correct en fin de compte, le jeune homme ayant eu grand plaisir à côtoyer quelqu’un de beaucoup plus instruit des choses du monde médical qu’il l’aurait pu croire de la part d’un membre d’un personnel scolaire. Il devait se faire trop de souci, et plutôt que de se forger un délire de persécution, il aurait été beaucoup plus sensé de profiter dûment de ces jours de tranquillité qui lui étaient offerts : l’effet de l’Humanis Simplex avait l’air d’être parti pour durer, et en attendant qu’il redevînt un homme-loup, il avait bien l’intention de ne pas s’en faire et de couler des instants paisibles comme celui qu’il vivait en ce moment même, à compulser sans avoir à se hâter les informations journalistiques tout en sirotant un bon liquide bien sucré dont il avait toute une réserve à proximité.

D’ailleurs, ce n’était pas comme s’il avait été complètement oisif était donné qu’il s’était dans un premier temps attelé à la tâche de savoir si ses frasques en tant que loup-garou avaient pris une telle ampleur qu’elles étaient parues dans la presse : c’était qu’une effraction –même involontaire- dans un centre commercial et une course-poursuite dans les rues avec la police, ça ne passait pas inaperçu ! Heureusement, les autorités semblaient s’être fait un devoir d’étouffer l’affaire étant donné qu’il ne figurait rien de pareil, même dans les faits divers, ce qui le soulagea : il avait juste à faire profil bas, et tout se passerait bien ; il pourrait continuer à prendre congé du tumulte qui lui était coutumier pour quelques jours, jusqu’à ce que son corps muât d’une telle façon qu’il lui faudrait à nouveau se vêtir de ce pagne qu’il transportait toujours avec lui dans un grand sac à dos qui ne le quittait jamais.
Mais depuis qu’il s’était rassuré sur son relatif incognito et puisque aucun élève n’était venu quérir ses services, il avait jeté son dévolu sur les mots croisés sur lesquels il piétinait désormais, une définition qu’il mentionna pensivement à haute voix alors qu’il se grattait le côté de la tête de son stylo le tenant en respect depuis quelques bonnes minutes déjà :

« Au nombre de cinquante, elles forment le cortège de Poséidon… »
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 12 juin 2009, 03:59:44
J'ai mal. Mon ventre me fait horriblement souffrir. Je tombe de ma chaise. J'ai si mal, je pleure. Je veux ma mère, je veux qu'elle me dise ce qui m'arrive. J'ai l'impression que je vais mourir. L'enseignante court venir m'aider, et étrangement, il n'y a que les garcons qui se joignent à elle, les filles me regardent avec des yeux bizarres. Mais qu'est-ce que je leur ai fait. Je sens les bras de mon enseignante m'aider à me lever et on se précipite dans le couloirs. J'ai le ventre qui se comprime, je gémis et je laisse échapper un petit cri de douleur. L'enseignante nous guide vers l'infirmerie. J'entends un bruit de porte qui s'ouvre et mon professeur crie "Néréide en difficulté". Évidemment, ma race n'a pas été cachée à la dame, ni à aucun autre membre du corps enseignant. Elle me dépose sur le lit. J'ai toujours mal et je sanglote comme une enfant. Maman, pourquoi j'ai si mal, c'est horrible, aide-moi, maman... la seule solution que j'ai, c'est l'eau. L'eau! J'essaye de parler entre mes cris de douleur et mes gémissements, c'est très dur et parler me fait encore plus mal. Ca me lacère le ventre, chaque mouvement, chaque contraction me faisait souffrir, donc pleurer et crier me faisaient encore plus mal.

-Madame... haaaa!... apportez-moi... un peu d'eau... s'il vous plaît.

J'ai peur. Ca fait mal et je veux que ca s'arrête. Je vois l'enseignante qui me regarde, incrédule. Je fermes les yeux et je pleure davantage. J'ai l'impression que je vais mourir. Je n'aurais jamais du partir de chez moi, j'aurais du rester auprès de ma mère et de mes soeurs. Je voudrais tant rentrer chez moi. Mes mains se crispent sur les draps blancs du lit d'infirmerie. Quelqu'un, par pitié, de l'eau, juste un peu d'eau, je vous en supplie. Faites que quelqu'un vienne m'aider.

-Aidez-moiiii!

Je crie, je hurle, je veux que quelqu'un me soulage de cette horrible douleur. Par pitié, n'importe qui. Tuez-moi, oui, tuez-moi, que ca finisse, que ca ne recommence plus, que j'arrête de souffrir. Je ne veux plus avoir mal. J'ai eu mon lot, ca suffit! Je serre les dents, mes ongles s'enfoncent dans ma chair après avoir traversé la couverture. Mon sang teinte les draps de rouge, mais je continue d'enfoncer mes doigts dans ma paume, concentrant mon esprit sur la douleur que j'y ressentais pour ne plus sentir celle de mon ventre.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 12 juin 2009, 04:38:31
Néréide ! Voilà, en sept lettres, c’était donc ce terme là que désignait la définition sur laquelle il avait buté tant de temps, ainsi que celui par lequel il allait pouvoir compléter sa grille… attendez une seconde, « Néréide en difficulté. » ?! Branle-bas de combat ! Aussitôt, délaissant son journal, Saïl se propulsa hors de son fauteuil pour faire face à l’enseignante qui avait fait irruption dans ses locaux ainsi qu’à l’élève qu’elle amenait avec elle et qu’il identifia l’une comme l’autre sans aucune difficulté, sa mémoire eidétique lui rendant une fois de plus d’impressionnants services pour qu’il eût à sa disposition un maximum d’informations sur sa patiente : Sasaki Shion, intégrée au lycée il y avait très précisément onze jours, catégorisée comme faisant partie des espèces extraordinaires de par sa nature surnaturelle, la jeune fille étant à ce que l’on disait née du dieu des océans lui-même, information que le savant aurait traitée avec dédain s’il n’avait pas vu des choses plus étranges encore au cours de ces derniers jours. De toute façon, ce qui importait dans le cas présent n’était pas de dresser sa biographie mais de traiter son mal facilement guérissable avant que la souffrance n’atteignît un cran supérieur, tâche qu’il se mit en œuvre d’accomplir en allant sur le champ se munir sans tergiverser d’une carafe remplie d’eau armée de laquelle il revint aux côtés de la juvénile créature marine qui se tordait de douleur sous les yeux effarés de l’institutrice qu’il congédia d’un hochement de tête décidé, lui intimant muettement de retourner à son cours interrompu maintenant qu’il avait la situation en main, recommandation qu’elle ne fit pas de difficultés pour suivre, prenant la poudre d’escampette dans des claquements de talons suivis de celui d’une porte qu'on ferme.

Les cris lancinants de la pauvrette qui se tortillait sur le lit auraient pu en secouer plus d’un, mais l’ex-homme-loup, qui en avait vu bien d’autres, ne fit ni une ni deux et, d’un geste ferme et attentionné à la fois que seul pouvait avoir un praticien expert, lui fit redresser la tête de manière à ce qu’elle pût ainsi se ressourcer plus commodément, avant de lui intimer d’une voix dénuée de toute trace d’incertitude :

« Buvez. »

Puis il lui accola le bec du récipient contre la bouche pour laisser couler le liquide salvateur entre les lèvres de celle qui en avait bien besoin, faisait en sorte qu'il se déversât assez rapidement pour qu’elle pût se soulager le plus rapidement possible, mais pas trop afin d’éviter qu’elle ne s’étranglât par la faute de gorgées trop brutalement administrées. Très rapidement, le remède si efficace et pourtant si simple fit effet, et lorsqu’il sentit qu’elle avait atteint un état de contentement convenable à voir ses traits se détendre et ses membres quitter leur crispation spasmodique, il laissa retomber le crâne délicat de la convalescente sur l’oreiller, écartant doucement de ses doigts redevenus ainsi libres quelques mèches roses éparses de son front, demandant d’une voix douce :

« Vous vous sentez mieux ? »

Question rhétorique, mais cela faisait partie du processus de prise de contact avec le patient dont le but était de rassurer ce dernier en le plongeant dans un environnement non pas froid et stérile, mais accueillant et fait de contacts véritablement humains. Désormais que la crise était passée, le visage de Saïl avait quitté sa raideur de médecin pour prendre une expression beaucoup plus amène, ses yeux couvant tendrement la frêle silhouette qu’ils surplombaient, sa bouche s’étant étirée en un sourire bienveillant.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 12 juin 2009, 12:31:15
Je sens mes larmes sur mes joues qui coulent sans s'arrêter. J'ai l'air d'un ver de terre tellement je gesticule. J'entends l'enseignante partir, je n'ai que plus peur. Je sens alors un truc entrer dans ma bouche ainsi qu'un peu d'eau. Je me mets à boire comme une fille qui aurait passé une journée complète dans le désert. Je suçais le bec de la carafe, ca me fait tellement de bien, et en plus, je sens la douleur qui se dissipe. Je pleure tellement je suis contente qu'elle s'en aille. S'il vous plait, plus. Je bois, je bois, je bois et je sens mon ventre enfler légèrement à cause de la quantité de liquide que j'ingurgite. Une fois que j'ais vidé le récipient, je me laisse tomber sur l'oreille, soupirant de soulagement. Une douce voix mâle lui demanda si elle allait bien. J'ouvre les yeux et j'apercois le visage souriant d'un homme. Je souris à mon tour. J'ai peine à parler entre mes soupirs et mes sanglots qui commencent a se calmer.

-Oui... grâce à vous... merci.

Je me sens beaucoup mieux. Je respire doucement pour que mon corps se détende comme il le faut, mais le regard attentif de cette homme me fait un peu rougir, augmentant mon rythme cardiaque dans ma poitrine. Comment le remercier, il m'a sauvé la peau et je ne posséde rien pour le remercier, pas même de l'argent. Je m'inquiète un peu. Est-ce que je dois le payer pour m'avoir secouru? Si c'est le cas, je suis mal. Je n'ai pas une seule pièce, ni sur moi, ni en banque. Tout ce que j'ai, c'est ce que maman m'envoie à chaque semaine pour manger et payer mon logement.

-Je suis désolée... je n'ai rien pour vous payer... je...

Je me sens nulle, encore plus nulle que lorsque j'étais avec mes soeurs et mise à l'écart car je vais avoir l'air d'une ingrate. Mais bon, on m'a toujours traité ainsi, ca ne changera pas de ce que j'ai supporté pendant cinq ans.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 12 juin 2009, 15:49:45
Le payer, lui, Saïl Ursoë, un médecin, pour avoir fait son devoir ? Voilà bien une des plus énormes absurdités qu’il eût jamais entendues, et ce qui ne rendait pas la scène aussi comique qu’elle aurait pu l’être était que la jeune néréide semblait tout ce qu’il y avait de plus sérieuse en mentionnant une rétribution, comme si un praticien avait pu vouloir offrir ses services à une personne dans le besoin avec pour unique motivation l’appât du gain ! Il en aurait bien ri si Shion n’avait pas eu l’air aussi embarrassée et aussi éprouvée par ce qu’elle venait de vivre, ses halètements ainsi que le rougissement de ses joues montrant qu’elle avait besoin d’être ménagée… bien sûr, cela montrait aussi que la trombine du docteur ne la laissait pas indifférente, mais il était trop innocent en la matière pour s’en rendre compte, et encore plus pour avoir dans l’idée d’en profiter. De fait, il pensa un moment à lui sortir une réplique ironique telle que « Oh, alors je vais devoir vous reprendre cette eau ! » ou « Pas grave, vous me paierez en nature. », mais de peur qu’elle n’interprétât cela au premier degré, il se contenta de lui répondre d’une voix douce sans se départir de son sourire alors qu’il essuyait les larmes qui avaient ruisselé sur son visage de ses grandes mains :

« Vous ne me devez absolument rien : je suis ici pour apporter les soins qu’il faut à quiconque vient me voir, et je ne demanderai jamais ne serait-ce qu’un yen pour ça. »

Bon, ce n’était pas tout à fait vrai étant donné qu’il recevait tout de même un salaire en tant qu’infirmier du lycée, mais ça n’aurait pas été mentir que de dire que pour lui, la question de la rétribution monétaire était quelque chose de très secondaire et que son impératif premier était toujours d’appliquer son sacro-saint Serment d’Hippocrate en toute circonstance, quelle que fût la personne qui aurait pu requérir ses services. En tout cas, maintenant qu’elle était calmée, elle allait pouvoir se reposer histoire de reprendre des forces après un tel tumulte à l’intérieur de son organisme, mais il restait deux ou trois petits détails dont il devait s’occuper, par exemple ces paumes meurtries par les propres ongles de leur propriétaire sous le coup de la souffrance. Il s'empara en un tournemain d’un flacon d’antiseptique et d’une pièce de gaze stérile qu’il humidifia du produit susmentionné avant de prendre délicatement une des menottes au sein de sa large paluche gauche, la droite appliquant précautionneusement le tissu contre les égratignures alors qu’il l’incitait d’un ton apaisant à se relaxer :

« Détendez vous. Un peu de repos et vous serez très vite à nouveau en pleine forme. »

Ce disant, il la fixa avec toujours la même aménité peinte sur ses traits, comme pour lui insuffler son assurance et sa tranquillité par le biais de ses yeux marrons qui fixaient ces beaux iris verts, sans qu’il cessât pendant ce temps d’officier, la compresse nettoyant avec expertise les parcelles de peau lésées.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 12 juin 2009, 17:06:38
Il est très gentil, l'infirmier. C'est rassurant. Son apparence m'intimide un peu... ou alors, c'est moi qui est trop petite. Il prend une bouteille et de la gaze puis il me prend la main. Il approche la gaze, pleine du liquide de la bouteille. Je me demande ce que c'est. Il le dépose sur ma main. Je ne sais pas à quoi ca sert, mais je rougis. C'est la première fois qu'on me tient aussi doucement la main depuis que je suis née et surtout qu'on me guérit. Son regard m'est totalement étranger, car la seule qui m'aie regarder avec aucune emotion négative dans le regard, c'est maman. Je détourne le regard, l'air gênée. C'est horrible, pourquoi je rougis comme ça, moi? Je ne suis pas aussi timide... si? D'habitude, juste pour m'avoir touchée, je me serais emporté et je l'aurais tabassé... mais je n'en ai pas envie... en fait, j'aime bien qu'il me touche comme ça, c'est doux et agréable.

-M-merci...

Bon, en plus, me voila incapable de parler comme n'importe qui. J'ai les genoux serrés l'un contre l'autre à cause de cette maudite nervosité. C'est embarrassant, ce regard amène qui me fixe comme ca... ca me rend toute chose. Je n'ai pas l'impression que je pourrais me lever tant j'ai les jambes molles. Est-ce comme ça qu'une femme se sent quand un homme la touche comme ça ou c'est juste à moi que ça arrive? Mais... c'est très agréable de ne pas se sentir rejetée... je me sens bien et je n'ai pas envie de quitter l'infirmerie... du moins, pas maintenant. Je regarde les beaux yeux marrons de l'infirmier.

-Est-ce que je peux savoir votre nom... monsieur?
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 12 juin 2009, 18:43:55
Saïl aimait son travail, il aimait l’étudier, en approfondir les tenants et les aboutissants, en connaître les mécanismes à fond de manière à être toujours meilleur dans son domaine ; mais surtout, il aimait le mettre en application du mieux qu’il pouvait, assumer ce rôle parfois éprouvant mais toujours gratifiant du médecin qui consistait à toujours prendre soin des patients sous sa responsabilité contre vents et marrées, contre toute opposition qui pouvait se dresser sur son chemin, cette opposition dût-elle provenir de la personne même dont il prenait soin, même si dans le cas présent, Shion se montrait tout ce qu’il y avait de plus docile, laissant l’infirmier désinfecter proprement et attentivement les blessures superficielles qu’elle s’était faites. Evidemment, pour autant maîtrisés qu’étaient ses gestes, il n’était pas insensible à la joliesse de sa protégée, et en voyant qu’elle-même se colorait d’un délicat incarnat, il ne put s’empêcher de rosir légèrement à la pensée que quelqu’un comme lui donnait à une jeune fille aussi mignonne de quoi rougir. Bien sûr, il ne se serait jamais permis de tenter quoi que ce fût, mais il n’empêchait qu’il ressentait ça comme un compliment muet sur son appréciabilité, et comme tous les compliments, celui-ci l’embarrassait légèrement, le jeune scientifique n’ayant rien d’un fanfaron qui se gargarisait de ses mérites comme un dindon glouglouteur.

Pourtant, même si elle semblait relaxée en sa présence, il était plus que visible qu’elle était tendue, cela se remarquant par la manière dont elle osait à peine le regarder en face, comme si elle s’était retrouvée confrontée à une imposante figure qui l’aurait tancée pour ses fautes à la moindre erreur de sa part, ce que Saïl n’était bien évidemment pas au cas où il aurait été besoin de le rappeler. Cependant, quelle que fût l’attitude de la néréide et la manière dont il pouvait la ressentir, il se devait de se montrer toujours aussi aimable, poli et doux possible, surtout dans le cas présent où celle qui se reposait sous sa garde n’avait rien qui aurait pu être de nature à faire naître l’amertume en lui.

« Saïl Ursoë. Vous pouvez m’appeler Saïl bien sûr. » Ce disant, il acheva sur un ultime geste précis du poignet de nettoyer les paumes meurtries de la demoiselle avant de jeter la compresse constellée de taches de sang dans une poubelle proche puis de se retourner vers la donzelle convalescente « Voilà ! Et la prochaine fois que vous vous sentez mal, n’hésitez pas à revenir me voir : ce serait dommage qu’il arrive quelque chose à une si belle personne. »

Ce disant, il tendit la main vers elle et, d’un geste presque automatique, il lui ébouriffa affectueusement les cheveux, ses longs doigts passant rapidement mais en douceur dans cette broussaille rose. Le geste avait été mû par les meilleures intentions du monde, et quiconque aurait sondé l’âme de l’ex-homme-loup n’aurait absolument rien pu y voir de tendancieux, mais toujours est-il qu’il ne tarda pas à se faire la réflexion qu’il agissait sans doute de façon déplacée, aussi retira-t-il rapidement sa paluche en s’excusant :

« Oh, désolé, je n’aurais sans doute pas dû faire ça. Pardonnez moi. »
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le samedi 13 juin 2009, 20:11:05
-Non... j'aime bien qu'on me touche si on ne me traite pas comme un déchet.

Mon regard change nettement, admiratif pour cette homme, Saïl Ursoë, qui s'est occupé de moi sans aucune arrière-pensée. Les autres garçons sont tous une immense bande d'hypocrites, posant des gestes doux que pour mieux baiser un peu plus tard dans la journée. Cependant, cet homme n'a pas l'air de s'intéresser le moins du monde à mon cul, malgré que je vois bien dans son regard que je ne le dégoutes pas, bien au contraire. Ca me fait d'ailleurs rougir comme jamais. J'aime bien cette manière de me regarder... ca fait changement des regards pervers que les autres me lancent.

Je relève la tête et je lui souris de toutes mes dents blanches, j'essaye de chasser ma gêne de cette manière, mais je sais bien que je suis très rouge tout de même et il l'est aussi, c'est embarrassant. Je reprends sa main, doucement, et je la dépose sur ma joue. Je n'ai pas honte de mon audace, parce que j'en ai envie, en ce moment. J'ai besoin qu'il pose ses mains sur ma peau, juste un moment.

- Votre main est douce... c'est plus agréable que les gifles.

[Désolé, mon inspi a foutu le camp T_T]
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le dimanche 14 juin 2009, 21:42:04
Hum… pourquoi réagissait-elle aussi vivement que s’il lui avait fait une cour assidue à des gestes qui n’avaient pourtant aux yeux de Saïl rien que de très ordinaire et qui auraient seulement dû la faire un peu rosir au lieu de la transformer en pivoine comme c’était le cas ? Ce n’était pas convenable, mais ce qui l’était encore moins était que lui-même ne parvenait pas à adopter résolument cette attitude d’amusement détaché dont il aurait dû faire montre en sa qualité de praticien expérimenté, et se sentait à la place légèrement touché par cette présence féminine à ses côtés, au cœur de l’immobilité immaculée de l’infirmerie : il le savait, c’était mal, et rien que la moindre pensée libidineuse aurait très bien pu lui valoir un blâme en tant que médecin, mais cela ne l’empêchait pas de la contempler avec un certain trouble qu’il s’efforçait de masquer derrière une façade de sérénité propre à quelqu’un qui aurait eu la situation parfaitement sous contrôle, un contrôle qu’il sentait désagréablement s’effilocher entre ses doigts. Normalement, il aurait très certainement dû lui recommander de se reposer jusqu’à ce qu’elle se sentît mieux et refermer les rideaux cernant le lit pour la laisser tranquille avant de s’en retourner lui-même à son journal, mais il ne put résister à l’envie de lui rendre l’adorable sourire qu’elle lui lança, pas plus qu’il ne put retenir la chaleur qui lui monta aux joues à ce moment pour une raison qu’il ne lui était pas difficile de discerner et pour laquelle il se traitait intérieurement de tous les noms.

Avant qu’il eût pu n’aurait-ce été que penser à se reculer pour éviter un toucher aussi peu professionnel, la main de Shion se déposa sur sa joue avec une telle douceur que toute velléité de lui échapper le quitta sur le champ : comme les filaments soyeux d’une toile d’araignée, il sentait quelque chose de tendre et d’insidieux à la fois qui se resserrait autour de lui et qui trouvait sa cause dans la jeune néréide sans même qu’elle eût probablement conscience de la portée de son geste. Toutefois, la gêne que leur proximité faisait grandir en lui fit place à un sentiment beaucoup plus soudain, violent et dénué d’ambiguïté lorsqu’elle mentionna des gifles : quoi, quelqu’un d’un tempérament aussi peu prompt à exciter la haine qu’elle avait été molestée durant son enfance ?! Rien qu’à repenser à ça, toute la force de la conviction à laquelle il avait voué sa vie ressurgissait en lui : oui, elle avait sans doute été victime de violences en raison de sa nature différente, et il avait été confronté aux mêmes problèmes lorsqu’il s’était penché sur le cas des terranides. Que d’ostracisme, que de rejet, que d’injustices commises à leur égard, et que les études de Saïl avaient eu comme but de couper à leur source en prouvant que des créatures de ce genre devaient être considérées sur un pied d’égalité par rapport à un humain plus morphologiquement lambda ! Mais ses recherches avaient été interrompues dans les circonstances que l’on sait, et depuis, les choses devaient en être restées à peu près au même stade, la preuve en étant de la condition de cette pauvre demoiselle si éprouvée par ce qu’elle avait subi qu’elle en avait probablement développé un complexe de persécution si l’on en jugeait pas son attitude craintive.

A remuer de pareilles pensées, il sentait une rage impuissante bouillir en lui, et, par un geste instinctivement protecteur qu’il ne put réfréner, il alla soudain au contact de sa patiente, l’entourant de ses bras en une étreinte tendre et ferme à la fois, comme pour renforcer la conviction qui perçait dans sa voix lorsqu’il parla :

« Ne vous inquiétez pas. Tant que je suis là, il ne vous arrivera rien. »

De fait s'il y avait eu dans cette pièce quelqu'un animé de mauvaises intentions à l'égard de cette délicate enfant, il n'aurait pas hésité à lui appliquer cette opération que l'on appelait communément le cassage de gueule histoire de lui apprendre à s’en prendre à de plus faibles que lui. Rien de suspect dans ce qu’il faisait, et pourtant, si quelqu’un avait fait irruption dans ces locaux pour les surprendre dans une posture pareille, il aurait été bien en droit de les regarder d’un œil pour le moins suspicieux pour ce comportement véritablement indigne d’un infirmier et d’une élève. En dépit de cela qu’il savait très bien, le docteur ne se rétracta pas, il conserva la même position, enserrant affectueusement Shion en caressant doucement ses cheveux d’une main.

Alors espérons qu'elle te reviendra vite !
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mardi 16 juin 2009, 18:28:09
Je crois que ce que j'ai dit aux sujets des gifles que je recevais de mes grandes soeurs, la majorité sans raison particulière, mais le plus souvent pour jeter leur faute sur moi, le rejet de la famille, et pour me "punir" des "mes" fautes, avait provoqué quelque chose chez le bel infirmier. Ses bras m'ont entouré et me serrent maintenant contre son large torse. C'est si... confortable. Jamais une autre personne que ma mère ne m'a enlacée. Il me dit que je n'ai rien à craindre, tant qu'il est là. à ces mots, je me lâche et je commence à pleurer. Les humains sont milles fois mieux que les raves marines, beaucoup plus, même. Je pleure parce que je suis heureuse, je pleure parce que j'ai mal et je pleure parce que je me rends compte que plus rien ne sera comme avant. Je vide mes larmes, le visage enfouis dans le torse de mon nouvel ami, mouillant sans le vouloir son chandail. Je veux m'excuser mais tous mes mots sont brisé par mes sanglots. Mes mains vont se glisser dans son dos pour le caresser et le serrer. Je n'arrête pas de pleurer, je n'arrive pas à m'en empêcher. Je ne suis pas habituée à ce que quelqu'un montre la moindre douceur avec moi et je suis même surprise de ne jamais avoir été violée. Je ne veux pas qu'il voit mon visage en larmes, alors, je me caches. Je ne le regardes pas, je n'ai pas envie qu'il voit que je suis rouge comme une tomate, déjà qu'il sait que je pleurniches comme un bébé, je n'aurais plus aucun respect pour moi-même s'il se met à rire. Je veux continuer à croire qu'il est gentil, que c'est quelqu'un de sympa.

Je ne sais pas depuis combien de temps j'ai commencé à pleurer. Les résidus lacrymaux ont cessé d'affluer hors de mes yeux. Je lui souris, comme une enfant que l'on avait bien réconfortée et qui est prête à continuer sa vie. Je m'approche de son visage et je pose un petit baiser sur ses lèvres. Je rougis un peu. C'est la première fois que j'embrasse les lèvres de quelqu'un et ca me rend toute... chose. Ses lèvres sont très douces. Je comprends pourquoi les autres passent tellement de temps à s'embrasser. Un baiser si léger qui est si agréable, je me demande si un plus long aurait le même effet ou s'il sera encore plus agréable.

-Pardonnez-moi, Sail-san...

Je lui demande pardon parce que je vais me servir de lui pour mieux comprendre, pour étudier les sentiments qu'on ressent lorsqu'on goûte à la douceur. Je suis peut-être un peu ingrate, mais je veux apprendre, je veux savoir. Je l'embrasse une seconde fois, mais cette fois, je gardes le contact entre nos lèvres plus longtemps. Je ne sais pas s'il va apprécier que je me serves de lui pour expérimenter, mais il est si gentil, peut-être qu'il me laissera faire, ne serait-ce qu'un petit peu. C'est très agréable, finalement. Plus que ce que je n'ai jamais expérimenté auparavant. Mais je me rends compte assez vite que mon coté néréide va finir par vouloir aller beaucoup plus loin, cette même néréide qui n'a pas eu de compagnon à cause de mon rejet par les autres. Oh, Sail-san, pardonnez-moi pour le tournant de ces choses, ne m'en voulez pas et surtout, ne me méprisez pas...
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 00:01:53
Que ce ne soit un secret pour personne, Saïl était un être d’une grande douceur et d’une profonde bonté d’âme qui n’aurait pu souffrir que ses aspirations fussent perverties d’une ombre insidieuse d’intentions pernicieuses, que les convictions pour lesquelles ils vivaient fussent dévoyées en viles prétentions dont le seul but serait de masquer les noirceurs les plus basses. C’était avec de pareils impératifs en tête qu’il avait gratifié Shion d’une chaleureuse étreinte, et lorsqu’elle la lui rendit presque convulsivement pour déverser toutes les larmes de son corps en ce qu’on pouvait scientifiquement appeler un gros chagrin, il ne bougea littéralement pas d’un pouce de sa position, se contentant de s’asseoir au bord du lit pour bercer plus commodément cette jeune fille dans ses bras, bien évidemment à cent lieues de penser à pouvoir tirer profit de cette situation avantageuse pour se permettre quelques avances à l’égard de cette proie vulnérable.
En cet instant, tout ce qu’il nourrissait à l’égard de sa patiente était un sentiment de tendresse protectrice teintée d’une affection qui allait peut-être un chouïa loin et qui le faisait souhaiter que personne ne fît irruption dans l’infirmerie à ce moment afin que le charme du moment se prolongeât le plus longtemps possible, que la néréide pût se vider de toute sa tristesse contre son protecteur qui ne verrait aucun inconvénient à ce qu’elle trouvât asile à son contact pour aussi longtemps qu’elle le voudrait : c’était sa vocation, sa fierté que d’apporter du soulagement au gens, et en toute sincérité, le seul inconvénient qu’il trouvait à la situation était que les pleurs de l’adolescente allaient laisser une sacrée tâche sur sa chemise, mais étant donné qu’il se souciait de ses vêtements autant qu’on peut le savoir, c’était là le cadet de ses soucis.

Lorsqu’elle redressa la tête avec un sourire aux lèvres qui faisait chaud au cœur, il n’hésita pas une seule seconde à le lui rendre, ravi de la tournure qu’avaient pris les évènements, les troubles de Shion ayant ainsi manifestement pu trouver quelque épanchement dans le câlin qu’elle venait de partager avec lui. En revanche, il fut pour le moins déstabilisé quand elle s’approcha tout à coup de lui en un mouvement qu’il avait été loin de prévoir et qui lui laissa la sensation confuse d’un plaisir légèrement coupable teinté de surprise à éprouver la caresse de cette bouche douce sur la sienne : il n’avait bien entendu envisagé leur relation que dans les limites de ce que pouvait représenter celle que partageaient un infirmier et une lycéenne, et ce soudain baiser bouleversa sa perception des choses, sa confusion se lisant sans peine sur son expression éberluée ; confusion qui redoubla lorsqu’elle réitéra son acte, collant cette fois-ci plus franchement son visage au sien, faisant vaciller encore plus Saïl sur les fondations de sa maîtrise de soi.
Instinctivement, pris de cours par une telle soudaineté d’action, son premier réflexe fut de profiter de cette délicieuse apposition buccale en rendant sans réserve à la jeune fille ce qu’elle lui donnait, se pressant lui-même contre elle pour accompagner son geste avec une passion grandissante, glissant sa langue entre les dents fines comme des perles de la néréide pour qu’elle entrât au contact de la sienne tandis qu’il la serrait à nouveau contre lui, laissant cette fois-ci glisser ses mains depuis les épaules de sa partenaire pour les positionner au niveau de son bassin qu’il prit tendrement alors que ses baisers redoublaient d’ardeur, le monde et les préoccupations qu’il avait à son égard se réduisant peu à peu à cette adolescente palpitante de vie contre laquelle il accolait son bassin.

Non ! Qu’est-ce qui lui prenait pour qu’il se laissât aller à de pareils égarements qui auraient été de nature à lui valoir d’être radié de l’ordre des médecins ?! Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves, ainsi disait le Serment d’Hippocrate, et voilà qu’il l’enfreignait sciemment en dévergondant une enfant innocente et vulnérable, profitant de la situation pour répondre aux avances qu’elle lui avait faites sans probablement même connaître la portée de ce dans quoi elle s’engageait ! Il fallait qu’il résistât, qu’il ne permît pas que son honneur de praticien fût remit en cause d’une façon qui laissait tant de place aux pulsions libidineuses de son être… et pourtant, il ne pouvait pas non plus la rejeter purement et simplement, ce qui l’aurait très probablement fait replonger dans les affres de la tristesse dont il avait justement voulu la sortir, fut-ce pour un instant.
Dans ce but, il s’écarta d’elle, mais lentement, sans violence, se contrôlant pour ne pas faire de gestes brusques et naviguer dans un juste milieu entre la répulsion qu’il s’inspirait à fricoter ainsi avec une étudiante et la tendresse dangereusement ponctuée de sentiments passionnés que la vision de cette néréide aux cheveux roses et au physique si souple et si gracieux faisait naître en lui. Leurs visages à une trentaine de centimètres l’un de l’autre, il la regarda droit dans les yeux, ces si beaux yeux si profondément ensorcelants auxquels il peinait à résister, s’efforçant de rendre sa voix claire et dénuée de toute trace d’hésitation sans pour autant parvenir à masquer un léger tremblement de passion inacceptable et pourtant inexorable :

« Pardon… je… je n’aurais pas dû faire ça. Je ferais mieux de vous laisser tranquille, d’accord ? »

En parlant, il tâchait s’afficher un sourire confiant, mais ne parvenait à afficher qu’une sorte de petit rictus gêné qui allait parfaitement avec ses joues en feu pour mettre à jour le trouble qu’il éprouvait et qu’il s’efforçait pourtant de masquer vainement en se reposant sur les impératifs qu’il devait respecter en tant que docteur et sur les règles qu’impliquaient les bonnes mœurs, même si une partie de lui avait tout sauf envie de les respecter et brûlait de céder à la tentation que représentait Shion, cet être extraordinaire venu des océans, mélange presque inquiétant de pudeur virginale et d’érotisme sensuel.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 01:25:50
-Non!... ne partez pas... s'il vous plait. Je suis désolée...

J'ai tout foutu en l'air, pourquoi ai-je fait ca? Je suis complètement dingue ou quoi? Je ne veux pas qu'il parte. Je recules un peu, mes mains quittant son dos pour aller agripper sa blouse au niveau des avant-bras. J'ai envie de recommencer à pleurer, mais il prendrait certainement ca pour de la manipulation et il me détesterait. Mes yeux trahissent ma tristesse quand je les lève vers lui pour le regarder. Pourquoi fallait-il qu'il soit si doux, si chaud... si beau... Je lèves la tête et je lui souris. Je le hais de m'avoir repoussée, mais je le comprends... Je rebaisse la tête, retenant mes sanglots de mon mieux, camouflant mes hoquets par des toussotements. Ce n'est pas lui qui partira, d'autres auraient besoin de lui si ils se blessent, moi, je ne suis rien pour personne, alors on se fiche si je suis là ou non.

-C'est... normal de ne pas vouloir de moi... je suis vraiment navrée, j'ai cru que... Pardon...

Un frisson de déception me parcourt. J'aurais voulu que ca se passe différemment, qu'il continue ce qu'il avait fait, mais ça serait croire aux contes de fées. Je suis loin d'être désirable et j'aurais du m'en souvenir, moi à qui mes soeurs et frères n'ont pas eut de cesse de me le dire. Je me lèves et je m'incline devant l'infirmier. J'ai honte. Pourquoi me suis-je mise dans cette situation. Je trembles et je retiens mes larmes, qui risquaient de couler à tout moment, pour ne pas m'humilier davantage devant le bel homme. Je voudrais qu'un de mes oncles soit là, Zeus, surtout, pour qu'il me foudroie sur place, qu'il efface cet évènement de la tête de Sail-san pour qu'il ne se souvienne pas de moi.

-Je suis vraiment désolée... je ne vous importunerai pas plus longtemps...

J'aurais voulu que ma mère soit là, qu'elle m'attende un peu plus loin, que je puisses la serrer et vider mes larmes sur elle. Pour la première fois, j'aurais voulu que ca ne soit qu'une mauvaise blague d'un cousin qui veut me faire pleurer, je ne me serais pas autant retenue, je lui aurais donné ce qu'il voulait et je serais partie. Je serres des poings avant de me tourner vers la porte. C'est décidé, je rentres à la mer, mais je n'ai pas l'intention de retourner à la maison, je ne veux plus voir personne et avoir aussi mal que ça. Mon coeur me fait mal et j'ai l'impression que tout va mal aller. Le rejet... ce sentiment m'est si familier maintenant... même un homme aussi doux que Sail-san ne peut faire autrement que me rejetter aussi. Il n'y a aucune exception... Je fais un pas vers la sortie. Dans mon coeur, je voudrais tant que l'infirmier m'arrête, qu'il me serre une nouvelle fois, qu'il me dise de ne pas partir, qu'il ne me méprise pas.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 02:15:38
Ce fut le scientifique qui recula instinctivement hors de portée de l’étreinte de la tendre néréide et qui fit son possible pour ne pas répondre à son geste en l’enlaçant lorsqu’elle le saisit par les manches de son large uniforme, témoin de sa fonction et de ses tenants qu’il se forçait à honorer dans les amples poche duquel il avait fourré ses mains resserrés convulsivement en des poings rageurs pour évacuer la colère qu’il nourrissait contre lui-même d’avoir causé autant de peine à cette pauvre enfant, gardant la tête baissé pour ne pas avoir à rencontré son visage qui lui causerait, il le savait, un effet dévastateur qui lui ferait véritablement perdre ses moyens. Il se sentait complètement idiot, incapable et cruel de se tenir aussi amorphe qu’un mannequin alors qu’elle le secouait en des mouvements implorants qui envoyaient des ondes d’un désespoir tangible auquel il s’efforçait de rendre son cœur imperméable, rentrant en lui-même pour se calfeutrer dans un professionnalisme dénué de toute implication personnelle.

Ce fut le docteur Ursoë qui serra les dents pour se renfoncer encore plus dans l’indifférence et empêcher que d’entre ces lèvres qu’il se faisait violence pour maintenir scellées et éviter d’exploser afin de dire à Shion qu’elle se trompait lourdement, qu’il voulait d’elle et que c’était justement pour cette raison qu’il ne pouvait se permettre de rester plus longtemps à son contact qui lui faisait véritablement perdre ses moyens, l’empêchant de réfléchir clairement comme tout homme de science de son acabit était supposé le faire. Il se sentait froid, glacé, insensible, et ne cilla même pas au moment où elle s’inclina devant lui avec un sourire factice qu’il ne prit pas la peine d’affecter de lui rendre, gardant ses yeux en ce moment braqués en direction du sol, vides, dénués de cette étincelle si inspirante qui les habitait d’ordinaire et qui faisait de lui quelqu’un doté d’un allant et d’un esprit vainqueur dont il pouvait être fier.

Ce fut le praticien qui resta planté là comme un albatros rivé à terre, les pans de son habit blanc pendant à ses côtés comme les ailes d’un volatile défait, à se dire qu’il faisait ça pour leur bien mutuel, pour qu’ils ne se laissassent pas aller à des égarements qui n’auraient sans doute pu résulter qu’en une culpabilité rongeante de part et d’autre. Obstinément, avec une détermination masochiste, il tenait la bride à ses velléités, s’empêchant de bouger d’un cil de peur que le moindre geste ne le fît réagir au quart de tour : il y avait des règles qu’il devait respecter non seulement en tant que personnel soignant vis-à-vis d’une lycéenne, mais aussi en tant qu’adulte par rapport à une adolescente dont l’âge était espacé du sien d’une dizaine d’années. Pour cette raison, même si le remède était pire que le mal, il ne devait pas céder à ses envies et laisser tout simplement la jeune fille partir afin que tout se passât convenablement.

Ce fut le médecin qui s’exclama soudain merde à toutes ces convenances, ces usages et ces diktats qui ne pourraient avoir comme seul et unique résultat que de creuser un vide terriblement douloureux à coups de poinçon de manque complet d’humanité : d’accord, le Serment d’Hippocrate interdisait d’abuser ses patients et leur entourage, mais nom de Mercure, est-ce que cela voulait pour autant dire qu’il devait se montrer aussi dénué de sentiments qu’un bourreau et laisser sortir de ses locaux des personnes plus défaites qu’elles ne l’étaient en entrant ?Advînt que pourrait, mais il était au dessus de ses forces de faire fi de la détresse de celle qui s’en allait avec l’air de quelqu’un dont la vie aurait été détruite juste après avoir acquis quelque début de solidité rassurante, une solidité qu’il lui avait lui-même procurée en l’étreignant juste avant de la lui refuser parce qu’il ne se sentait pas capable d’assumer ses désirs.

Ce fut Saïl qui ôta ses mains de ses poches pour les brandir à la manière d’un héraut, faisant au passage flotter autour de lui son vêtement à la manière d’une cape, se précipitant ensuite au contact de Shion en quelques bonds à peine avant qu’elle n’eut pu esquisser trois pas vers la sortie, refermant étroitement autour d’elle ses bras alors que la blouse retombait de part et d’autre de son petit corps telle un mantelet protecteur. Il l’avait contre lui maintenant, bien décidé à ne pas la laisser partir, et chercha dans un premier temps à lui dire quelque chose pour lui assurer que sa présence faisait tout sauf l’importuner, mais il sentit si décisivement que les mots n’auraient été que superfluité qu’il laissa parler les actes, fondant contre le cou gracile de la néréide pour l’embrasser à plusieurs reprises tout en remontant le long de son visage, cherchant tendrement ses lèvres.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 02:57:00
Alors que j'allais partir, je sens de grands bras m'enlacer et j'en reste surprise. Ce qui me restait de fierté était tout ce qui m'empêchait de laisser mes jambes se dérober sous moi. De douces lèvres parsement ma nuque de baisers. Ma main droite remonte le bras de celui qui m'a enlacée puis se glisse derrière sa tête pour le serrer sur ma nuque, fermant les yeux avec délice. C'était si doux que j'en étais rouge. Je tourne la tête pour apercevoir, pour mon plus grand bonheur, le visage de Sail. Son nom reste coincé dans ma gorge tant je suis heureuse de voir ses doux traits, je pourrais pleurer tellement je voulais le voir. Je n'hésite pas une seule seconde à aller à la rencontre de ses lèvres pour l'embrasser, ma langue part dans la légère ouverture pour aller chercher sa soeur, l'invitant à danser avec elle. Je frémis de plaisir tellement je suis heureuse qu'il m'ait retenue.

Je me retourne doucement pour me blottir dans ses bras, qui me sont si chaleureux et tendres. Ma main derrière sa tête le serrait contre mon visage, l'autre allant dans son dos pour mieux me blottir contre lui. C'est dur de respirer tant mon coeur bat rapidement, accélérant ma respiration, rendant la respiration pratiquement impossible, mais je n'ai pas envie de briser ce baiser si agréable. Mon premier véritable baiser. Je comprends pourquoi les autres n'ont de cesse de s'embrasser. J'ai chaud à l'intérieur et j'ai une drôle de sensation dans le bas de mon ventre. Je ne sais aps ce que c'est, c'est la première fois que ca m'arrive. Ma main gauche serre doucement son chandail. J'ai envie de plus, je... je ne sais pas ce que je veux, exactement. J'ai tout le mal du monde à m'arracher à ce baiser que j'apprécie tant. Le simple mot qui quitte mes lèvres résonnent telle une douce mélodie à mes oreilles.

-S...Sail...

Je prononce son nom avec tellement de tendresse. C'est la première fois que j'appelle un inconnu par son prénom. Je suis si heureuse. Doucement, je le fais reculer contre le mur pour l'embrasser encore plus passionnément, me collant à lui. Tout est si nouveau et pourtant, j'ai l'impression de savoir quoi faire, je n'attends que le bon moment pour agir.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 03:38:05
Héla, quelle force dans les gestes de cette charmante créature à l’abord si chétif qui parvenait, contrairement à ce que son enveloppe charnelle aurait pu laisser croire, à déployer une force qui allait manifestement au-delà des capacités humaines : Saïl, en dépit des apparences, n’était pas un poids plume, et pourtant, elle parvenait à l’entraîner jusqu’à l’extrémité de la pièce, même si cela était en partie dû au peu de résistance qu’il opposait à ses avancées. Loin de toute la tristesse discordante d’il y avait à peine quelques secondes, le contact fait d’affection sincère et passionné avait repris en parfaite entente, et chacun des partenaires enlaçait l’autre contre lui afin de maximiser la proximité et de renforcer le lien qui les unissait à la façon de deux danseurs évoluant en harmonie.
Voilà une attitude qui pouvait paraître bien irresponsable de la part de quelqu’un de sérieux comme le Docteur Ursoë qui s’était auparavant obstinément refusé à toucher Shion, mais après tout, si l’on examinait la situation de l’œil le plus objectif qui fût, quel mal pouvait-il bien y avoir dans ce qu’ils faisaient ? Ce n’était pas comme s’il y avait eu quoi que ce fût de violent d’un côté comme de l’autre, ils étaient parfaitement consentants, et s’empêcher de se laisser aller à leurs désirs ou les endiguer n’aurait pu avoir que de mauvais résultats comme l’expérience l’avait montré ; c’est pourquoi maintenant que les vannes avaient été ouvertes, les torrents de la passion commençaient à se déverser à grands flots, et le médecin ne se privait pas de s’y baigner sans réserve et d’y entraîner à sa suite la néréide, sachant pour y avoir déjà goûté que des ablutions d’un tel genre n’étaient que bénéfiques pour le corps et l’esprit.

De toute évidence, sa compagne évoluait en eau trouble et n’avait pas encore appris à nager, mais qu’à cela ne tînt : il n’était peut-être pas le meilleur professeur dans ce domaine, mais était loin d’être un instituteur violent et tyrannique, et était certain qu’en laissant les choses évoluer à leur rythme, tout se passerait à merveille. Pour le moment, elle buvait un peu la tasse, s’essoufflant bien vide en raison du manque d’air qui résultait de la façon dont sa bouche était monopolisée, mais elle ne se montrait pas réticente à s’accrocher à la bouée de sauvetage qu’il paraissait représenter pour elle, agrippant sa chemise encore entachée de larmes presque convulsivement, comme si elle avait craint qu’il ne disparût sous ses yeux ou qu’il voulût une fois encore que leurs activités en restassent à ce stade avant qu’elles ne glissassent sur un terrain dangereux.
Sur ce point, elle pouvait être rassuré, car désormais, Saïl n’aurait de cesse de la combler, de la maintenir dans un état de bonheur le plus complet possible le temps que durerait leur étreinte, et pour commencer à la mettre à l’aise, une de ses mains voleta au contact des premiers boutons supérieurs de son haut de lycéenne que les doigts arachnéens eurent vite fait de défaire avant de se glisser par l’ouverture ainsi aménagée pour caresser le buste de l’adolescente, cajolant les alentours de sa poitrine sans pour autant la toucher véritablement de manière à ne pas brusquer les choses. De son côté, l’autre appendice manuel s’était infiltré par le bas du vêtement et s’affairait à présent sur l’échine cambrée de Shion, évoluant dans ce terrain connu qu’était le corps humain, massant délicatement les muscles dorsaux encore crispés afin qu’elle pût se détendre et apprécier pleinement leurs ébats qui ne faisaient probablement que commencer. La bouche du bon praticien ne resta pas non plus inactive, et puisqu’elle avait été libérée quelques secondes le temps que la jeune fille prononçât son nom, il en profita pour lui embrasser une joue puis l’autre, lapant au passage les larmes qui y avaient coulé pour effacer toute trace du malheur passé pour lui murmurer ensuite :

« Je suis là. »

Paroles de la plus haute simplicité, mais suffisamment éloquentes et percutantes pour lui rappeler qu’elle avait trouvé en lui quelqu’un auquel elle pourrait se raccrocher autant qu’elle voudrait pour épancher sur lui toutes ses aspirations d’affection, quelles que fussent les circonstances. D’ailleurs, il avait aussi prononcé cela parce qu’il n’avait pas pu se retenir de maintenir bien plus longtemps ses lèvres éloignées de celles de la néréide, ne tardant pas un instant de plus avant de retourner à l’assaut de ces parties labiales au goût si suave, si délicat, presque sucré.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 04:19:28
Ses mains parcourant mon corps m'arrache un gémissement que j'essayais de réprimer pour ne pas paraître trop fragile à ses douces caresses. Une de ses mains massait doucement ma peau et mes muscles dorsaux, me détendant agréablement, mais ce qui m'a tiré ce gémissement, c'était sa main qui cajolait ma poitrine. Je lui souris, invitante. S'il voulait les toucher, il n'avait pas à retenir ses envies, car je sais que je n'en tirerais que du plaisir. Je cesse de le serrer contre moi, libérant mes mains, puis je détache doucement ma veste. Le vêtement glisse de mon corps, dévoilant la peau aussi douce que le satin sans aucune gêne ainsi que mon soutien-gorge de dentelle noire. Je voulais qu'il comprenne qu'il n'avait pas à s'inquiéter, que j'étais entièrement consentante à ce qu'il me touche, qu'il me caresse. Je me blottis davantage contre lui, collant nos bassins l'un contre l'autre. Je me mordille la lèvre inférieure, le regardant dans les yeux. C'est ma première fois et je ne sais pas comment agir.

-Apprends-moi... Saïl... touche-moi, embrasse-moi, commande-moi...

En fait, je voulais qu'il me fasse goûter à toutes les sensations que je savais très bien qu'il pouvait m'accorder, lui qui avait déjà fait l'amour à une femme, qui avait pu lui faire du bien. Je voulais qu'il me donne ces même caresses qui avaient pu plaire à cette chanceuse qui avait pu s'attirer l'attention de cet homme formidable qu'était Saïl Ursoë. Mais je ne voulais pas être la seule à tirer du plaisir de cette relation. Je veux qu'il me dise comment lui en donner. Mon corps sait quoi faire, mais il ne sait pas dans quel ordre. Je sais que les seuls obstacles qui pourrait gêner les caresses du bel homme, ce sont mes sous-vêtements. Ma micro-jupe ne pouvait être considérée comme un obstacle puisque, de toute façon, c'est à peine si elle voilait quoi que ce soit. Les sensations de mon bas-ventre se font encore plus intenses et ma température interne augmente rapidement et je rougis. Mais qu'est-ce qui m'arrive?
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 15:03:04
Vraiment, au stade où ils en étaient arrivés, si quelqu’un les avait surpris dans une situation qui laissait aussi peu de place au doute, l’un collé à l’autre, dont une élève un soutien-gorge, ils auraient été au devant de très gros ennuis, mais pour autant, Saïl sentait qu’il aurait été idiot de s’arrêter en si bon chemin : ce qu’ils faisaient étaient défendu, certes, mais la transgression des interdits était le propre de l’humanité, un péché mignon ancré dans ses racines mêmes, et cela rehaussait dans le cas présent les plaisirs charnels de quelque chose d’insidieusement délectable épicé d’une touche de culpabilité submergée par le désir croissant dont la flamme ne faisait que s’intensifier sous le souffle chaud des deux partenaires. Aussi étrange que cela pourra peut-être paraît, le scientifique n’était pas plus attiré que ça par les appareils poitrinaires féminins, même s’il savait bien qu’ils étaient d’éminentes zones érogènes qu’il aurait été dommageable de négliger durant les caresses qu’il octroyait à quelqu’un d’autre ; possiblement parce qu’il considérait avant tout cela comme des glandes mammaires plutôt que des seins, n’y accordant pas une attention particulièrement plus insistante qu’au reste du corps d’une personne du beau sexe : pour lui, chaque parcelle de l’enveloppe charnelle de quelqu’un était la partie d’un véritable prodige de constitution organique, et méritait ainsi qu’on s’y attardât.

Dans le cas présent, voyant que les pointes de Shion commençaient à durcir sous son soutien-gorge, il ne tergiversa pas longtemps et eut cite fait de le défaire d’une simple torsion du poignet sans pour autant y consacrer tout de suite ses soins, embrassant tout d’abord longuement la néréide, moins violemment que précédemment, en un baiser plein de tendresse fait pour la rassurer : le doute n’était plus vraiment permis, c’était sa première fois, et même s’il se sentait gêné à l’idée qu’il allait sans doute prendre sa virginité si les choses continuaient à ce rythme, il estimait certainement à juste titre qu’un refus n’aurait pas été une réponse qu’elle aurait pu juger acceptable si l’on en jugeait par son attitude plus que volontaire. Toutefois, il n’avait pas l’intention de la « commander » : il n’avait rien d’un commandant, d’un meneur, d’un ordonnateur, et s’il devait diriger quelque chose, c’était en qualité de didacticien et non de chef, préférant laisser la personne qu’il instruisait découvrir les choses à son rythme plutôt que de lui en imposer un. Elle devait comprendre que lors de l’acte, il aurait été dommage, pour elle comme pour lui, qu’elle restât passive, et qu’elle ne devait pas se sentir effrayée de prendre des initiatives, même au risque de ne pas s’y prendre exactement comme il l’aurait fallu : Saïl était perfectionniste, et justement pour cette raison, préférait que les autres traçassent leur propre voie dans toute sa splendeur au lieu de se laisser guider comme des ânes.

« Ne t’inquiète pas, tu n'as pas besoin que je te commande. » Lui murmura-t-il sans trop savoir quoi lui recommander, jusqu’à ce que l’idée lui vînt de la façon dont elle pourrait participer dûment à la danse. « Fais confiance à tes instincts. »

Recommandation pleine de bon sens, car s’il y avait bien une chose inscrite profondément dans les gênes de toute espèce, c’était la façon dont elle pouvait se reproduire, et il pouvait ainsi suffire d’écouter les impulsions que sa libido dictait pour agir comme il fallait : certes, on y perdait peut-être en expertise et en précision, mais on y gagnait en ardeur et en spontanéité ! En attendant qu’elle mît cette recommandation en application, il se baissa légèrement, et commença à s’affairer sur l’un des globes de chair de Shion, formes encore petites mais fermes et d’une rotondité attrayante sur l’une desquelles il passa onctueusement sa langue, passant dessus en mouvements spiralants qui se rapprochaient du téton tout en ne le touchant pour le moment que par frôlements afin de laisser le désir monter pour mieux le satisfaire par la suite. Dans cette même optique, ses mains commencèrent à redescendre le long du dos de l’adolescente, caressant langoureusement le creux de ses reins pour atteindre lentement mes sûrement ses parties postérieures, les doigts commençant à s’insinuer délicatement sous le fin tissu de la jupe, se contentant pour le moment de masser la chair au niveau du coccyx.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 16:56:00
Faire confiance à mes instincts? Si je ferais ça, il serait déjà allongé sur le lit, envouté par l'enchantement des nymphes, moi sur lui en train de me donner du plaisir à moi-même, sans avoir besoin d'autre aide que son membre en moi. Saïl n'allait ni trop vite, ni trop lentement. En fait, j'étais très admirative qu'il puisse ainsi se contrôler. J'avais surtout peur qu'il change de comportement, sachant que je voulais continuer et que lui avait ses désirs à satisfaire. Il commençe de très douces caresses que j'apprécies grandement. Je passe ma main dans les cheveux de Saïl, le serrant contre ma poitrine, l'incitant à continuer. Je ne veux pas qu'il s'arrête en si bon chemin. Il me fait languir, je le sais bien. Mes "instincts" me disaient que je pourrais lui conférer du plaisir si je m'occupe de la petite bosse que je sens contre mon bas ventre, tant on est serré l'un contre l'autre. Je n'arrivais à me stopper. Je sais bien que c'est interdit, que son comportement avec ce bel infirmier n'était pas permis mais vraiment pas du tout. Lui comme moi risquait l'expulsion. Quelque chose me dit que je devrais m'arrêter, avant qu'il ne soit trop tard... malheureusement, c'est le cas depuis qu'il m'a enlacée. Trop tard pour reculer maintenant. Il a partit la danse dès ce moment-là. Doucement, je m'attaques aux boutons de sa chemise, l'obligeant, malheureusement à détacher ses lèvres de ma poitrine, ce que m'arracha des frissons de déception. Bah, plus vite je l'aurai débarasser de ce tissu, plus vite il s'occupera à nouveau d'elle, non? Tout en détachant son vêtement, j'embrasse son large torse, descendant au même rythme que les boutons étaient défais, m'arrêtant cependant au plexus solaire pour ne pas devoir m'agenouiller... du moins, pas pour le moment. Alors que je lui retire le vêtement, je sens un liquide chaud couler à l'intérieur de mes cuisses... suis-je donc si excitée? Si rapidement et facilement? J'ai honte, affreusement honte. Il n'est même pas vraiment en érection et je mouilles déjà. Je baisse la tête, rougissante. C'est horrible d'être dans ma peau, en ce moment. Lui, il a déjà fréquenté d'autres femmes, probablement plus expérimentées que moi, comme suis-je supposée faire une bonne amante?
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 17:26:59
Sans opposer de résistance, il se laissa faire lorsqu’elle commença à lui retirer son haut, laissant ainsi dans le même mouvement choir sa blouse qui forma une sorte de vague blanche légèrement chiffonnée au sol, car après tout, si elle était torse nu, il n’était que justice qu’il le fût également, non ? De la même manière, si elle éprouvait du plaisir ainsi que l’indiquaient ses gémissements ainsi que ses frissons, il était dans la nature des choses qu’il en ressentît dans une pareille mesure, et sur ce point aussi la réciprocité était respectée, la manière dont il serra plus étroitement Shion contre lui alors qu’elle embrassait sa poitrine et celle dont la turgescence entre ses jambes devenait de plus en plus perceptible laissant peu de place au doute. Toutefois, doute il y eut quand Saïl s’aperçut qu’elle rougissait en baissant les yeux, réaction qu’il interpréta au départ comme un signe d’incertitude et même de dégoût dans une moindre mesure, avant de se rendre compte, en suivant le regard de la jeune néréide, que sa confusion provenait très probablement de l’humidification facilement visible par les petites gouttes incolores qui coulaient le long de ses cuisses. D’ordinaire, il aurait très certainement accompagné sa partenaire dans son embarras, mais pour l’occasion, il savait que cela n’aurait fait que mettre l’adolescente encore plus mal à l’aise, et que la meilleure attitude à adopter était au contraire de faire preuve d’assurance afin de la réconforter et de lui montrer que tout se passait à merveille : avec un sourire réconfortant, il prononça en entrecoupant sa diction de baisers attentionnés :

« Tu n’as pas… » Un sur le front, dans un creux entre deux mèches mouillées de transpiration. « …à avoir honte… » Un sur cet adorable nez. « … de ce que tu es. » Et un dernier sur ces petites lèvres rosées, plus douces que la peau d’une pèche.

Et pour clore, il reprit son activité précédemment interrompue, achevant cette fois les cercles qu’il avait exécutés pour que le parcours s’achevât sur ce petit téton rose durci qu’il titilla un instant du bout de son appendice lingual, puis prit en bouche, le suçotant délicatement en entrecoupant ses aspirations par des coups de langue alertes. Dans le dos de la jeune fille, les mains n’avaient pas cessé de bouger, mais chacune avait pris son indépendance pour aller vaquer à son occupation propre dans le but de varier les plaisirs et de démultiplier ainsi celui que ressentirait Shion : l’une opérait un mouvement peu conventionnel mais que le médecin savait par avance efficace, frottant la chair tendre entre le pouce et l’index le long de la colonne vertébrale pour accroître l’intensité des stimulus nerveux qui parviendraient jusqu’à son cerveau et, de cette manière, décupler l’effet des attouchements de Saïl. Car l’autre main, sans précipitation mais sans ambiguïté, s’affairait en appliquant des gestes plus francs, la paluche de large taille se glissant entre le tissu et la peau pour passer le long des fesses de la néréide en un parcours amoureusement languissant, en suivant la raie pour aboutir jusqu’à la vulve plus qu’humidifié, le majeur et l’index s’affairant à caresser les lèvres extérieurs du vagin : point n’était besoin de se précipiter ; pour la première fois de la demoiselle, il devait se montrer doux et attentifs à ses désirs, et s’abstint par conséquent de lui faire vivre tout de go une pénétration, se contentant encore de l’extérieur de son amante juvénile afin de ne pas la brusquer.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 17:58:18
Je n'arrivais plus à rien dire entre mes soupirs et mes gémissements qui quittaient sans cesse mes lèvres tant les sensations que me donnait Saïl étaient agréables, des frissons ne cessaient de parcourir ma peau. Ma main droite derrière sa tête s'était crispée dans sa chevelure malgré moi, simple réflexe démontrant mon plaisir. Les caresses de sa main dans mon dos étaient certes très agréables, mais je n'ai pu retenir un petit cri de surprise lorsqu'il s'aventura à caresser mon intimité de ses doigts. Ca m'a fait peur, au début, mais très vite, j'ai compris que c'était très agréable et j'avais honte. La mouille quittait encore plus rapidement mes trompes de Barthellin pour s'écouler hors de mon vagin, dégoulinant sur les doigts de mon bel infirmier. J'ai légèrement crispé les cuisses sur sa main, par pure gêne, mais plus il me caresse, plus je me rends compte que j'adore ça.

-Aaaah...

Un simple soupir qui révèlait très bien le bien qu'il me faisait. Pourtant, il n'avait rien fait de très important, comparé à ce que j'ai compris de par les autres filles de ma classe. Il ne faisait que caresser les lèvres extérieures, je ne sais pas pourquoi ca me fait un effet si marquant. Je me hais d'être aussi sensible à ses caresses. C'est atroce... je risques de tout gâcher. Je baisse la tête, comme une gamine qui a peur qu'on la gronde. Chaque caresse qu'il me conférait augmentait le flux de cyprine qui quittait mon intimité, c'est horrible... Allez, ma grande, il faut faire quelque chose avant que tu ne sois réellement la seule à prendre du plaisir. Tu sais bien que son engin n'attend que des caresses, tu l'as appris en cours de biologie. Allez! Bouge!

J'écoute donc la petite voix dans ma tête et je détache sa ceinture puis le bouton de son pentalon et j'en descends la braguette. Le vêtement tombe tout seul, puisqu'il n'est plus soutenu par quoi que ce soit. Je fais descendre maintenant son caleçon, lâchant un hoquet de surprise lorsque sa verge en sort, légèrement dressée, entrant en contact avec ma cuisse. C'est la première fois que j'en vois une, alors, je continues de rougir comme l'ignorante devant chaque nouveauté que je suis. Bon, maintenant qu'elle est sorti, autant vaut-il mieux que je m'en occupe. Je la prend doucement en main, un peu surprise par sa chaleur. Je hoche la tête, comme si je venais de comprendre un truc et je commence à y faire des va-et-vient. Oh par pitié, dites-moi que je ne vais pas trop vite... je veux qu'il apprécie ma caresse tout comme j'aime les sienne sur mon intimité.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 20:07:32
Il avait craint au départ que la façon dont elle resserra les cuisses fût un signe qu’elle voulait arrêter là les frais, mais en levant un instant la tête sans cesser de téter le sein de Shion pour confirmer ou infirmer ses soupçons d’après l’expression de cet adorable visage, il eut de quoi être rassuré en voyant que les yeux couleur d’océan étaient devenus à moitié vitreux sous les afflux de plaisirs qui se matérialisaient sous forme de sécrétions sans cesse plus abondantes en provenance de l’entrejambe de la jeune fille qui ne tarda s’ailleurs pas à se desserrer, preuve qu’elle ne désirait rien tant plus que poursuivre ce qui était en train de lui arriver. Si Saïl s’était vu dans une situation pareille, son visage aurait acquis un beau teint rouge brique, et il se serait à moitié étranglé de honte et d’incrédulité à se voir s’adonner à des attouchements aussi prononcés sur la personne d’une mineure, mais dans le cas présent, la coloration de son visage était simplement due à la chaleur qui l’avait envahi sous la montée du désir ainsi que sous l’intensité de sa passion qui monta encore d’un cran à entendre le soupir languissant de la néréide, lequel gonfla encore davantage le membre du scientifique de sang. Lorsque les mains de l’adolescente commencèrent à s’aventurer à ce niveau, il pensa un instant à l’en empêcher de crainte qu’elle fût en train de se forcer, mais en dépit de ses tremblements, ses gestes étaient décidés, et il ne détectait aucun signe dans ses activités physiologiques qui aurait pu être de nature à lui faire penser à du dégoût, aussi la laissa-t-il le déshabiller jusqu’à ce qu’il se retrouva nu jusqu’aux chevilles, position compromettante, mais de laquelle il ne se préoccupa que bien peu, son seul souci ayant la forme d’une humanoïde d’à peine un mètre soixante à la peau merveilleusement douce et aux cheveux d’un rose inimitable.

Ses gestes étaient  incertains, mais diablement performantes pour quelqu’un qui n’avait très vraisemblablement jamais été habitué à manier un tel engin, l’efficacité de ses va-et-vient se vérifiant par un grognement peu équivoque de la part de l’ex-homme-loup ainsi que par l’accroissement de la turgescence de son braquemart. Cependant, non pas que le médecin émérite eût un esprit de compétition exacerbé au point qu’il ne pût supporter la concurrence, mais le fait était qu’il avait horreur de recevoir sans donner en retour, et de préférence donner au centuple de manière à être certain de ne pas faire figure d’ingrat : passant au calibre supérieur, il accentua les mouvements de sa bouche sur le téton qu’elle entourait, se mettant même à mordiller légèrement pour intensifier le ressenti. Dans le même temps, il colla son bassin à celui de sa délicieuse amante, de sorte que son organe viril était littéralement plaqué contre l’abdomen lisse et souple alors que dans le dos de Shion, le parcours ascendant puis descendant de la main s’accélérait, frottant avec ardeur, pressant avec plus d’insistance aux endroits que Saïl savait plus ou moins liés au centre du plaisir du cerveau.
En ce qui concernait l’intimité de sa partenaire, il fit passer sa grande patte de l’autre côté afin qu’elle fit directement front à la cible qu’elle s’était donnée, ne se privant pas au passage de caresser la chair qu’elle rencontrait et de baisser jupe et culotte par la même occasion alors que l’araignée digitale changeait d’aspect pour avoir recours à une gestuelle dont leur possesseur avait déjà fait usage par le passé et qui s’était avérée probante : la paume épousant les formes de la vulve de façon à ce que les doigts fussent dirigés vers le sol, le pouce et l’auriculaire s’étaient saisis de la petite boule clitoridienne qu’ils pétrissaient avec mille égards, l’annulaire et l’index malaxant attentionnément les petites lèvres, le majeur frictionnant le raphé.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 20:47:59
-S...aaaaïl...haaa.... c'est si bon...

Je n'arrives pas à me contrôler. Ses caresses sur ma chair étaient si agréables que j'en relache un long gémissement. Mon corps est si chaud. Mes mamelons sont tout durs sous ses caresses buccales, sa langue, ses dents. Je sens son sexe contre mon abdomen, qui me harcèle. Je ne peux pas le caresser, tellement nous sommes serrés l'un contre l'autre. Je me sens ingrate, car il peut me toucher, me faire du bien alors que moi, je restes plantée là, à attendre comme une idiote, rougissante toujours plus à chaque minute, chaque seconde même. Je l'attire doucement vers un des lits de l'infirmerie et je l'y fais tomber sous moi. Je laisse faire mon instinct et je le regarde dans ses beaux yeux avant de l'embrasser passionnément. Ce que je vais faire, je me doutes que je vais réussir, le plaisir d'un homme et ses techniques étaient ancrés dans mes gènes, je n'avais qu'à écouter mon corps et à le laisser faire. Je caresses sa joue.

-C'est la premiere fois... ne sois pas trop dur... je veux juste que tu en profites autant que moi...

Doucement, je descends, de son visage, l'embrassant dans le cou puis sur le torse, mes mains caressant ses épaules, ses pectoraux puis ses flancs, allant toujours plus bas au même rythme que mon visage. Finalement, j'atteins son pénis déjà plutôt bien dressé. Je rougis un moment, comme hésitante puis, résolue, je le prends dans ma main droite pour le tenir bien droit puis je vais le lécher de la base visible de son canal éjaculateur et je remonte jusqu'à son gland. Ma main droite commence à faire des va-et-vient sur sa hampe pendant que ma langue tourne autour de son gland avant qu'enfin je le prennes en bouche. Je commence une légère succion puis je fais monter et descendre ma tête sur son gland. Ma fellation devrait être bien, si j'en juge par le volume que prennait maintenant son imposant sexe.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 22:32:57
Les sons qu’émettait Shion auraient amplement suffi à la satisfaire de par le profond plaisir altruiste qu’il ressentait à faire plaisir et à donner du plaisir, mais il s’avéra très rapidement qu’en dépit des vagues délicieuses dans lesquelles elle pouvait se laisser abandonner, la jeunette n’avait pas l’intention de se cantonner au rôle de receveuse et souhaitait s’en octroyer un plus actif, ce qui se vérifia lorsque, faisant à nouveau preuve de cette force étonnante pour le forcer à battre en retraite jusqu’à l’une des couchettes sur laquelle il fut bien forcé de s’étendre alors qu’elle se mettait en position au-dessus de lui. Il aurait peut-être été plus raisonnable de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin d’aller aussi loin, mais, en dépit sa voix chevrotante, elle paraissait si décidée que Saïl n’osa pas la contredire et la laissa ainsi à son tour prendre les commandes de leur danse amoureuse afin qu’elle put fourbir ses talents sur son corps, talents qui faisaient preuve d’une sorte d’expertise innée presque suspecte alors qu’elle l’embrassait en descendant toujours plus bas, augmentant le rythme respiratoire de son amant ainsi que l’afflux sanguin dans la partie inférieure de son anatomie, celle-ci s’agitant d’un soubresaut quand la main de la néréide s’en saisit, envoyant un influx électrique extatique jusque dans le cerveau du jeune homme. Aussi incongru que cela pourra peut-être paraître, il avait peu de fois eu droit à un tel traitement, autant parce que la plupart de ses partenaires s’y étaient montrées réticentes que parce qu’il considérait qu’un exercice de ce genre avait pour la personne qui s’y adonnait quelque chose de dégradant qu’il n’appréciait pas.

Mais dans ce cas précis, il fut pendant quelques secondes tout bonnement tétanisé par l’intensité de ce que les lèvres de l’adolescente sur, alentours et autour de son phallus, lui faisait éprouver : sa langue était d’une douceur incomparable doublée d’une vivacité étourdissante, et cela combiné avec la chaleur de l’intérieur de sa bouche l’empêcha de réagir pendant un moment alors que la turgescence atteignait son niveau maximal, la hampe de chair rougie par le sang paraissait de taille démesurée par rapport à celle de l’orifice buccal de Shion. Pendant ce temps, sa main droite qui était restée à la même place n’avait pas délaissé son activité, et les doigts toujours positionnés de la même manière qu’auparavant continuaient leurs mouvements, ceux-ci ayant gagné en vitesse jusqu’à atteindre une rapidité presque frénétique. Toutefois, la situation, si exaltante qu’elle fût, laissait un arrière-goût de gêne à Saïl qui objecta sans pouvoir pour autant faire montre d’une conviction percutante :

« Shion, c'est fantastique, mais… » Prononça-t-il avant qu’il n’eût la parole coupée par un gémissement rauque. « … tu n’as pas à faire ça. »

Il sentait le liquide pré éjaculatoire commencer à remonter jusqu’à son gland, et savait que si elle continuait à s’affairer ainsi sur lui, il n’allait pas pouvoir résister à de telles manipulations très longtemps, aussi posa-t-il son autre main sur le buste de sa partenaire pour l’inviter à se redresser.

« A mon tour maintenant. Laisse moi te rendre la pareille. »
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 17 juin 2009, 22:55:24
Je sentais bien qu'il n'appréciait pas cette sorte de caresse, ou plutôt, qu'il préférait autre chose. Un frisson de déception parcourut mon échine, je voulais vraiment lui faire plaisir, puisque tous les mecs de ma classe en parlaient comme quelque chose d'agréable. Je décolle donc mes lèvres de sa virilité, juste à temps pour ne pas recevoir le pré-sperme dans la bouche. Je cessai donc mes caresses sur son membre durci et je remonte vers son visage. Je le regarde dans les yeux, l'air sincèrement désolée. Il me dit vouloir me rendre la pareille, je le regarde. Je ne connais pas grand chose à la sexualité, cette fellation était guidé par exactement la même chose que les réflexes. Jusqu'à ce que j'ai son gland dans la bouche, je ne savais même pas que je m'étais rendu jusque là. Je caresse doucement son large torse et je lui souris tendrement avant de l'embrasser doucement. Le gout de son sexe avait littéralement disparu de ma bouche, les seuls goûts qu'il pourrait y trouver, c'est un goût de fraise, goût que je voulais avoir qui s'était de lui-même installé sur ma langue. Je ne voulais pas incommoder mon premier amant de ce goût que moi-même n'appréciait pas vraiment.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 17 juin 2009, 23:43:50
On ne peut rien cacher une de ses réactions à quelqu’un qui saurait décrypter le moindre mécanisme chimique de votre organisme à moins d’être très doué, et c’est pour cette raison que Saïl n’eut aucun mal à se rendre compte que Shion était manifestement déçue de la tournure que prenaient les évènements ; mais pas déçue comme si elle avait pu juger son partenaire indigne d’elle, non, encore une fois, elle ne faisait peser la culpabilité sur nul autre qu’elle, et cela déplaisait à celui qui n’avait d’autre intention que de la combler d’attentions. Il eut d’abord l’intention de la détromper par des mots, mais, il s’en rendait de plus en plus compte au fur et à mesure de ses expériences charnelles, les mots étaient souvent bien insuffisants pour s’exprimer, laissant une part inconvenante de doute là où les actes spontanés ne pouvaient dire que la vérité.
Dans cette optique, il se laissa caresser et embrasser en réagissant dûment à ses attouchements sans se départir d’une certaine réserve, la contemplant ensuite sans dire un mot durant quelques secondes, l’expression neutre, laissant planer un silence qui laisserait tout le temps à la néréide de remuer les possibilités d’interprétation quant à l’attitude de son aimant et d’en tirer les conclusions qui lui sembleraient justes ; puis il se jeta sur elle avec une ardeur mêlée de maîtrise que seul pouvait déployer quelqu’un qui avait vécu plus d’un an et demi sous la forme d’un homme-loup : il y avait de la passion, il y avait même de la violence dans ce geste, mais il n’y avait pas de brutalité, le praticien étant certain de ne rien causer d’autre que de la surprise au pire alors qu’il embrassait fougueusement sa partenaire à pleine bouche, faisant virevolter sa langue au contact de celle, tendre et suave, de la jeune adolescente.

Ce manège endiablé se poursuivit durant de longues secondes, les deux personnes toutes deux à l’horizontale, le corps remuant de désir de Saïl plaqué contre celui de Shion, son sexe dont la turgescence n’avait pas décru se frottant au contact du pubis de la délicieuse entité marine sans pour autant la pénétrer. Ensuite, lentement, il décolla ses lèvres, et resta un petit moment à la contempler avec dans le regard une lueur qui laissait peu de doute sur les sentiments qu’il éprouvait pour elle, l’enlaçant tout en la caressant doucement, comme pour la bercer de la douce certitude qu’elle n’avait aucun souci à se faire sur ce qu’elle valait en tant qu’amante et sur la qualité de ses performances :

« Tu pourrais vraiment croire qu’être avec toi me déplaît ? » Question rhétorique qu’il ponctua d’un petit baiser complice avant de lui montrer un sourire radieux. « Tu es belle, tu es vive, tu es forte Shion, aie confiance en toi et n’aie pas peur de t’épanouir. »
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le jeudi 18 juin 2009, 21:33:24
L'ardeur de Saïl était très contagieuse. Il développait une passion et une spontanéité tout à fait à mon goût. Je lui rends ses baisers avant de me rendre compte que son sexe se frottait à mon pubis. Je deviens encore plus rouge. Doucement, j'enlace le cou de mon tout premier amant et je l'embrasse avec beaucoup de tendresse. Je ne veux pas qu'il entre maintenant en moi, je veux faire durer un peu ces délicieuses sensations qu'il m'accorde à chaque baiser, chaque caresse, chaque mot, comme si tout était fait pour cette journée exactement. Mon regard est attiré un moment vers la porte. Je ne permetterai à personne de troubler cette première fois, personne. Un verre d'eau est tout près de la porte. Du doigt, je fais quelques gestes et le liquide commence à s'étirer vers la porte et en fait tourner le mécanisme de verrouillage. Hors de question que qui que ce soit vienne embarasser le bel infirmier.

-Laisse moi te faire un petit cadeau, Saïl.

Pour la première fois de ma vie, mon sang va me permettre de faire plaisir à quelqu'un. Je pose doucement mes lèvres contre les siennes pour un autre baiser et j'en profite pour relacher tout mon charme de Néréide. Je brises mon baiser pour laisser Saïl apprécier la métamorphose de ma physiologie. Mes cheveux courts s'étirent lentement jusqu'à un mètre de plus long, sublimes et ondulés telles des vagues. Mes seins prennent un peu de volume et mes hanches s'élargissent. Je prends même quelques centimètres de plus en taille, peut-être un décimètre.

-C'est... ma vraie apparence... je voulais que tu me vois vraiment...

Je baisses la tête, rougissante. Maman m'avait dit de ne montrer mon vrai visage que si j'étais tombée amoureuse d'un homme et que je voulais vraiment lui appartenir. Je ne peux pas être amoureuse de Saïl... du moins, si je l'étais, probablement qu'il ne voudrait pas d'une enfant comme moi et que je ne le verrai que lorsque je suis malade ou lors des vaccins. Mais comme il est mon premier amant et qu'il sait déjà ce que je suis, je sais qu'il ne s'enfuira pas, je l'espère, en tout cas, car mon coté néréide ne supporte pas d'être repoussée, je risques de lui faire du mal, et ce n'est pas du tout ce que je veux.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le jeudi 18 juin 2009, 22:43:28
Alors que c’était lui qui avait jusqu’ici mené la danse de manière plus ou moins appuyée, il semblait de plus en plus que c’était désormais Shion qui se saisissait des rênes de leurs ébats avec une fermeté et une résolution grandissantes qui se manifestèrent quand elle s’agrippa à lui pour l’attirer contre elle avec toujours cette même force insoupçonnable, étreinte à laquelle il n’essaya même pas de résister, se laissant sans même réfléchir entraîner au contact de ces lèvres tièdes et douces dont l’effet bienfaisant ne s’amoindrissait nullement au fur et à mesure que l’expérience se réitérait. Du coin de l’œil, il vit que, comme il l’avait supposé, les néréides n’étaient pas dénuées de pouvoirs, ceux-ci prenant dans le cas présent la forme d’un contrôle aquatique qui servit à verrouiller l’accès à l’infirmerie, initiative contre laquelle Saïl pensa tout d’abord à s’insurger : et si jamais un élève sérieusement en danger venait à lui pour trouver en guise d’accueil une porte close ?
Cela lui attirerait des ennuis en plus d’avoir mis en danger une vie… oh et puis il trouverait une raison pour la fermeture des locaux, et de toute façon, il voyait mal pour quelle autre raison que pour sécher les cours quelqu’un viendrait en ces lieux alors qu’il faisait un temps aussi peu propice aux maladies ! De plus, d’après le regard de l’adolescente si sensible qui avait pris une teinte de détermination farouche, il se doutait bien qu’elle ne le laisserait pas s’échapper d’entre ses bras aussi facilement, aussi ne broncha-t-il pas et en retourna à elle qui lui annonçait justement un présent, phrase qu’il ne sut comment interpréter mais à laquelle il réagit par un silence placide, attendant de voir ce qui allait pouvoir résulter tout en se tenant prêt à ne pas la laisser se rabaisser.

Dans un premier moment, il ne comprit pas trop, car le baiser, bien que toujours aussi délicieux que les précédents, ne différait en rien d’eux, aussi se demanda-t-il où elle voulait en venir jusqu’à ce qu’il ressentît des frissons qui se propagèrent de sa bouche jusque dans sa gorge pour se répercuter le long de son échine contre laquelle ils semblèrent danser alors que, les yeux grands comme des soucoupes, il contemplait la sublimation qui s’offrait à lui. Après s’être changé en homme-loup, il aurait pu croire que les métamorphoses ne le surprendraient plus, mais fut vite détrompé en voyant comment le corps de Shion se transforma à vue d’œil en… en quelque chose de magnifique, à la beauté indescriptible ; en une véritable néréide, tout simplement, ces créatures qui avaient tant inspiré peintres et sculpteurs de l’Antiquité.
Sous sa forme de jeune fille relativement ordinaire, elle était déjà très jolie, bien au dessus de la moyenne, mais là, elle transcendait les canons humains, sa voix même ayant acquis quelque chose de plus suave et mélodieux qui manqua de faire chavirer la santé mentale de Saïl, lequel ne se rendit compte de l’immobilité qu’il observait depuis quelques dizaines de secondes déjà que lorsque ses globes oculaires devenaient douloureux à force de s’assécher et qu’il commença à manquer d’air à rester bouche bée. La respiration courte, il porta en tremblant ses mains au faciès de sa partenaire, comme s’il était en train de s’apprêter à toucher du doigt une relique divine –ce qui n’était pas faux d’ailleurs-, englobant ce visage délicat depuis le menton jusqu’aux tempes de ses grandes mains, fixant les iris de cette femme adorable sans pouvoir s’en détacher.

« Tu es magnifique… je… je ne suis pas digne de toi. »

En parlant, il s’approchait lentement de celle qu’il estimait désormais trop superbe, trop sublime pour pouvoir en être un amant satisfaisant, pénétré du désir ardent de l’embrasser à nouveau sans pour autant oser aller de la pensée à l’acte, trop impressionné par ce qu’il avait désormais devant lui, contre lui-même, et dont il aurait pu douter de la réalité s’il n’avait pas pu s’en assurer le plus tangiblement du monde.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le jeudi 18 juin 2009, 23:36:52
Je lui souris. J'aime être complimentée par cet homme qui me regarde maintenant avec des yeux admirateurs, hésitant à me toucher, comme si j'étais quelque chose de fragile... bien que sous cette forme, chaque parcelle de ma peau peut être concidérée comme erogène. À même le bout de mes doigts qui effleurent doucement son visage, se promenant ensuite sur ses lèvres avant d'y poser un baiser, soutenant son menton pour ne pas qu'il se décide à se dérober. Je suis une égoiste, je le sais, puisque j'ai bien remarqué son regard lorsque j'ai verrouillé la porte, mais je veux qu'il n'appartienne qu'à moi, pour toute une nuit au grand complet, quitte à le forcer à prendre le service de nuit. Ma poitrine se comprime entre nos deux corps, collés l'un contre l'autre. Je sens que mon corps agit de lui-même, car mon bassin se lève de lui-même contre le sien. Ma main libre vient caresser son torse. Je sais bien que je suis en train de briser une loi des humains, étant mineure et lui, majeur. Mais bon, mes soeurs étaient pour la plupart fiancée à des êtres bicentenaires, et puis, je suis immortelle, j'ai l'éternité devant moi, j'aurai toujours l'air jeune, toute ma vie, alors faire l'amour avec un homme plus vieux que moi ne changera pas de l'avenir. Mais la transformation en néréide n'était pas que physique, mais également psycologique. Je me décolle doucement de lui puis j'effleure son sexe bien dur des doigts en le regardant dans les yeux puis le provoquer un peu. Je lui souris tendrement une nouvelle fois.

-Saïl... Ne dis donc pas de bêtises... Viens là, ne nous arrêtons pas en si bon chemin.

Je l'embrasse une nouvelle fois. Que j'aime le voir rougir, voir ses yeux me désirer, me vouloir sans perversion quelconque, ce qui n'était pas le cas des autres de mon âge, qui ne veulent que du sexe pour le sexe, sans douceur ou passion. Son air hésitant, comme si j'allais l'empêcher de m'embrasse, me toucher, m'enlacer alors que j'adore ça, me fait tout simplement craquer. Ma langue rencontre celle, immobile, de Saïl. Je sais qu'il ne résistera pas longtemps à cette invitation. Je me colle à nouveau à lui, frottant mon pubis contre son sexe bien dur pour l'exciter davantage et pour qu'il reste toujours aussi prêt à l'action qu'il ne l'est actuellement.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 19 juin 2009, 00:38:04
Peste, les rôles avaient véritablement été inversés… ou plutôt non, Saïl n’avait sans doute jamais eu l’ascendant naturel qu’avait désormais Shion sous sa forme véritable, l’air qu’elle arborait à présent s’apparentant à celui d’une femme fatale alors jouait avec lui, l’emprisonnant entre ses bras pour emprisonner sa bouche contre la sienne en un contact fait de délices inouïs, leurs poitrines s’écrasant l’une contre l’autre d’une manière qui faisait que le charitable scientifique, tout prude qu’il fût, ne pouvait s’empêcher d’être excité au plus au point par l’attitude dominante de sa partenaire qui refermait sur lui un écrin de sensualité dévorante dont il ne pourrait s’échapper : physiquement, elle conservait quelque chose de l’adolescente souffrante qui avait été conduite, souffrante, dans l’infirmerie, mais son comportement n’avait pour ainsi dire plus rien à voir avec celui de la personne rougissante et hésitante qu’il avait fréquentée au commencement de leurs ébats, celle-ci s’étant muée en une incarnation de l’érotisme le plus foudroyant.
Il aurait pu envisager de résister à ses avances, mais l’éventualité lui apparaissant tellement dénuée de sens, autant parce qu’ils étaient manifestement aussi consentants l’un que l’autre que parce que cela aurait très probablement fâché la néréide qui ne l’aurait sans doute pas laissé s’en sortir avec des joues en feu et des larmes aux yeux, qu’il rejeta bien vite cette idée, se résolvant plutôt à rendre ce moment le meilleur possible pour elle qui ne lui aurait à ce qu’il semblait pas laissé le choix s’il avait été de nature à hésiter en ce moment. Il était impressionné, et même déconcerté par l’expertise dont elle faisait désormais montre dans sa gestuelle, mais encore une fois, il n’entendait pas être relégué au rang de passif, et s’empressa au plus vite de se faire violence pour se sortir de la torpeur dans laquelle la vision de la splendeur qu’était son amante l’avait plongé, lui rendant son baiser sans aucune pudeur, rivant son visage au sien alors qu’il la dévorait littéralement d’une succession d’entremêlements buccaux endiablés.

« Tu… »

Ce fut le seul mot qu’il prit le temps d’articuler avant de couper volontairement sa phrase à peine commencée, ne pouvant se retenir de se précipiter à nouveau au contact de Shion pour l’embrasser à nouveau avec tout ce qu’il avait, la serrant en même temps dans ses bras avec une fougue que Khral n’aurait pas démentie, se frottant dans le même mouvement contre elle avec ardeur afin de maximiser l’intensité des sensations que la friction de leurs deux corps l’un contre l’autre leur faisant ressentir, les peaux moites de transpiration se collant et se décollant avec des bruits de succion faisant écho à ceux que leurs lèvres émettaient. Pris dans l’étau du pubis couvert de poils doux de la ravissante créature et du sien, son pénis était pressé d’une manière presque douloureuse, mis à vif par la quantité de sang dont il était gonflé, mais toute souffrance était surpassé par le plaisir inhérent à leur enlacement  plein d’un amour violemment passionné.
Les pensées du jeune homme étaient prises dans une sorte d’embrouillamini de désirs turbulents, mais il restait dans le fond le même, et n’aurait jamais pu se retrouver réduit au statut de bête de sexe, même en compagnie d’une personne féminine à la beauté aussi dévastatrice que celle plaquée sur lui, conservant ainsi un certain sens de la mesure ainsi qu’un altruisme qui le faisait d’abord penser au plaisir de sa partenaire avant le sien, raison pour laquelle il prendrait toujours garde d’observer un comportement le plus fusionnel possible afin de ne pas décevoir Shion pour ce qui restait tout de même sa première fois.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 19 juin 2009, 01:23:59
Je voyais bien que mon changement de comportement le gênait un peu, mais il brisa l'étau qu'il l'enssérrait et l'empêchait d'agir que j'avais jamais voulu créer. La nouvelle sensibilité de ma peau me fait lâcher un gémissement quand il m'enlace fougueusement, fusionnant nos lèvres d'un baiser des plus passionnés, augmentant le frottement entre nos deux corps, ce qui m'a arraché un cri de plaisir, que je réprime au plus vite pour ne pas attirer l'attention des concierges, qui se mettaient au travail maintenant que les cours étaient fini. Il reprend le contrôle, pour mon plus grand plaisir, et c'est ce que je veux. Saïl est un homme, en tant que tel, ce n'est pas à moi de le diriger, il n'est pas puceau et il a de l'expérience. De plus, quelque chose en lui me fait penser à un animal, un être qui est fait pour dominer mais qui retient ses pulsions. C'était dommage, car il pourrait m'en apprendre beaucoup plus s'il cessait de se retenir comme ça et s'il me faisait l'amour en se laissant totalement aller. Je suis prête, maintenant. La quantité de mouille qui s'échappe de moi devait pourtant suffire à lui faire comprendre que je suis propice à la pénétration, mais il n'a pas l'air de l'avoir remarqué. Je fermes les yeux et je laisse mon autre moi, la Shion qui était là au début de nos ébats, reprendre sa place. Mes yeux se remplissent de douceur et de crainte. Je caresses doucement sa joue.

-Sois doux... s'il te plait... comme tout à l'heure pour cette partie... d'accord?

J'ai remarqué le changement en lui et comme je suis vierge, s'il me traite comme une autre de ses amantes, je risques de crier. Je lui montres que j'ai peur, mais que je veux continuer. Je vais doucement l'embrasser sur les lèvres pendant que ma main se dirige vers son sexe dur comme le roc (Facon de parler) et l'oriente contre ma vulve, l'obligeant à reculer un peu pour ne pas que ca soit inconfortable. Je rougis, et je ferme les yeux parce que je sais que je vais avoir mal, et que je n'ai pas envie de crier par la faute de ma nouvelle sensibilité. Je lui caresse doucement la joue avant de l'embrasser, lui transmettant mon consentement.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 19 juin 2009, 02:31:50
La Shion de tout à l’heure reparaissait… mais était-ce vraiment le cas, ou s’agissait-il là d’une sorte de ruse de la part de cette femme fatale en laquelle elle s’était transformée qui avait pour but de le conduire plus directement au coït de la manière dont elle le souhaitait en manipulant ses sentiments ? Saïl n’avait pas de moyen de le savoir, et ne chercherait de toute façon pas vraiment à approfondir la question : il était un homme d’un naturel paisible et placide que les subterfuges, les complots et les tromperies fatiguaient très vite, toutes ces simagrées n’étant pas du tout ce qui convenait à un bon bougre comme lui qui n’aspirait à faire de sa vie qu’une œuvre de bienfaisance pour l’entièreté des espèces pensantes. En l’occurrence, même s’il ne pouvait déterminer exactement si c’était l’adolescente timide ou la néréide vorace qui tirait les ficelles de ce corps superbe et succulent, il savait que l’une comme l’autre était plus que consentante pour ce qu’elle proposait ; et d’ailleurs, il n’y avait peut-être bien tout simplement pas de dédoublement de personnalité contrairement à ce qu’il s’était imaginé et il se faisait des films.
A propos de films, on aurait pu dire que la scène qui se déroulait en ce moment même était tirée de quelque scénario à l’eau de rose pour public romantique, mais qu’importe : les choses étaient ce qu’elles étaient, elles se passaient comme elles se passaient, et si elle était prête à laisser la perte de sa virginité entre ses mains, il lui accorderait la réalisation de ce désir, ne serait-ce que pour éviter qu’elle ne le subît des mains d’une personne aux gestes moins experts ou au tempérament moins attentionné. Le docteur n’était pas un prétentieux, mais il avait confiance en ses capacités dans le domaine de la manière d’aborder un corps humain, que ce fût pour mener une opération à cœur ouvert ou pour déflorer une jeune fille tout en douceur, sans la faire souffrir le moins du monde, opérant avec dextérité, attention et délicatesse, faisant montre de tout son art de praticien afin que l’opération se déroulât le mieux possible.

Dans cette optique, il rendit à Shion le baiser qu’elle lui donnait, arborant un air confiant pour lui montrer que tout allait bien se passer alors qu’il descendait le visage jusqu’au niveau de la vulve de sa partenaire, parsemant au passage son buste, puis son torse, puis son abdomen de petites bises jusqu’à ce qu’il parvînt au fruit défendu féminin déjà plus qu’humidifié par l’excitation ressentie, soufflant mutinement dessus, agitant les poils pubiens sous l’effet de cette légère briser. Il baissa encore plus le visage, et se servit de sa langue pour essuyer le pourtour de l’appareil génital de la néréide, absorbant une partie de la cyprine qui y avait coulé en abondance, savourant au passage le goût étrange de cette substance qui avait chez elle une saveur iodée proprement marine qui ajoutait une touche d’originalité tout à fait plaisante et prometteuse.
Il se mit ensuite proprement à la tâche, gratifiant cet orifice largement ouvert des mouvements  de son muscle rosée certes pas aussi vivace que sous sa forme d’homme-loup mais non moins efficace pour apporter du plaisir à l’adolescente, commençant par laper l’extérieur du clitoris en passant bien par le gland qu’il suçota un instant, jouant avec du bout de son appendice lingual avant d’aller plus directement dans les choses, l’insinuant dans les premiers centimètres du conduit vaginal proprement dit, titillant les parois élastiques. Puis il y alla plus franchement, accolant sa bouche contre le pubis de la jeune fille pour littéralement aspirer alors qu’il léchait follement, faisant de son mieux pour qu’elle pût apprécier pleinement ce prélude à la pénétration proprement dite, désirant lui faire expérimenter le plus parfaitement possible les possibilités de l’acte amoureux afin de lui donner une éducation sexuelle pratique solide.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 19 juin 2009, 16:35:57
-Non... haann....

Saïl était en train de me lécher! Je sentais sa langue se promener sur mon intimité, la caressant, m'obligeant à relâcher les sécrétions de mes trompes de Barthelin. C'était si bon. Je pince les lèvres pour ne pas gémir, pour ne pas lui montrer tout l'effet que ça m'apportait, j'ai l'impression de devenir folle tant ce traitement m'apporte du plaisir que j'essaie de retenir. Mais malgré tout, mes mains se crispent sur la couverture du lit, ma bouche s'ouvre malgré moi et je lâche des gémissements. Sa langue harcèle mon clitoris, j'ai peine à retenir un cri. Pourquoi cette apparence devait-elle me donner autant de sensibilité? Je sens qu'il fait entrer son membre buccal en moi, sur les parois de mon vagin, les étirant légèrement.

-Haaa... non... arrête... humm...

Mais je ne veux pas qu'il arrête. J'ai beau demander d'arrêter, je sais que mon corps l'en empêcherait. J'aime ça, je ne peux pas le renier, j'adore sa langue en moi, je veux qu'il continue son traitement, même mon corps se met à participer. Mon bassin se lève légèrement, pressant davantage mon intimité contre la bouche de celui qui s'affaire à me donner autant de plaisir. Ma main quitte le drap pour aller rencontrer la belle chevelure de Saïl. Mon corps veut plus encore. J'ai envie de crier tant j'aime ses caresses, mais j'ai trop peur qu'on force la porte pour savoir ce qui se passe dans l'infirmerie si je relâche mes cris de plaisir. Je me cambre légèrement, me laissant aller à cette vague de plaisir.

-Arrête... je vais...

Oui, je vais jouir. C'est malheureux mais c'est l'effet pervers de ce corps développé mais sensible. Je sens quelque chose se former en moi, mais je ne veux pas jouir maintenant, pas sans lui ou sans qu'il ne me le permette. Maudit soit cette chair si fragile, je hais ça, je veux que Saïl puisse avoir du plaisir, lui aussi, mais je n'arriverai pas à me retenir bien longtemps. Je sens que ça vient, il faut qu'il s'arrête... ou qu'il me dise de me laisser aller.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 19 juin 2009, 23:51:01
Les « non » abondaient de la bouche de cette incarnation d’érotisme, mais il était évident rien qu’au ton qu’elle employait qu’il s’agissait là de ces « non » qui sont en réalité des « oui » que l’on déforme par embarras, un embarras que Saïl ne souhaitait pas voir chez sa partenaire : elle était splendide, elle était généreuse, elle n’avait rien de mauvais en elle, et méritait ainsi de pouvoir se laisser aller autant qu’elle le voudrait au plaisir, même si, étant donné les circonstances, le lieu n’était pas le plus indiqué pour les cris de jouissance. Toutefois, il souhait la voir et la sentir s’accorder la jouissance, puisque de toute façon, même si l’idée lui avait effleuré l’esprit d’arrêter, il n’était pas sûr qu’il l’aurait pu, non seulement parce que la main de Shion sur sa tête lui coupait toute retraite, mais aussi et surtout parce que les arômes et les saveurs qui s’échappaient de ce vagin transformé en un véritable ruisseau étaient si captivantes que le scientifique ne se lassait pas de s’en gorger à l’envi : une telle pratique aurait pu être considérée comme déviante, mais du moment qu’on ne lésait pas sa partenaire, quel mal y avait-il à s’adonner à telle ou telle pratique, si étrange pût-elle paraître ? Il s’agissait comme on disait d’une affaire entre personnes consentantes, et la néréide avait beau ne pas être majeure selon les règlementations terriennes, elle était mature sexuellement, ayant ainsi autant le droit qu’une autre femme d’explorer ce que son corps pouvait lui faire ressentir s’il était stimulé correctement.

Bien sûr, on aurait pu se dire que si elle relâchait la tension pour venir, elle gâcherait une jouissance qui aurait pu mieux venir plus tard, mais avancer cet argument aurait été oublier que la gent féminine possédait ce que l’on appelle tout simplement des orgasmes multiples, et qu’une personne du beau sexe peut ainsi jouir à plusieurs reprises durant l’acte. Inutile de préciser que son amant était au courant de cette exclusivité par rapport aux hommes, et pour cette raison, il ne relâcha pas un seul instant l’activité à laquelle il se livrait sur celle entre les cuisses de laquelle il s’affairait avec enthousiasme, redoublant même d’ardeur pour venir mordiller les parties pubiennes extérieures afin d’exciter au mieux ces zones érogènes tout en gonflant un bon coup ses poumons entre deux léchouilles pour ensuite aspirer avidement l’intérieur du conduit vaginal.
« Sans les mains » se vantait-on parfois pour l’une ou l’autre performance, mais Saïl était un être éminemment manuel qui ne rechignait jamais à déployer tout le talent dont ses appendices manuels naturellement dextres et étendus étaient dotés, se servant des deux pour faire passer deux messages simultanément : la gauche, celle plus proche de cœur, se positionna au niveau de ce même organe chez Shion pour en tracer la représentation picturale usuelle dans l’imagerie populaire afin de lui signifier qu’en terme d’affection à son égard, elle n’avait pas de soucis à se faire. La droite divulgua du bout de l’index sur l’abdomen de la jeune fille qui se tortillait sous les délices dont elle était victime consentante un mot très simple, mais dont le sens ne pourrait lui échapper, composé de deux lettres qui se manifestèrent en éloquentes majuscules sur la peau satinée que le doigt caressa : « VA ».
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le samedi 20 juin 2009, 00:41:20
J'essayais de me contenir, ne pas me relacher maintenant, mais rien n'y faisait, les caresses de Saïl étaient si horriblement agréables et expertes qu'y résister était trop dur. Je sentais sa main sur mon coeur et l'autre qui dessinait sur mon abdomen un mot que j'ai reconnu immédiatement, il m'autorisait à m'abandonner à la jouissance. Je n'eus pas le temps de refuser que mon corps avait déjà fait sa décision. Mon corps se crispa tout seul et un son s'échappa de mes lèvres, un long gémissement, plus sonore que les autres. Je me cambra et je ferma les yeux. L'impact corporel de ma jouissance augmenta rapidement le flot de mouille qui s'échappait de moi.

Je n'étais plus vraiment là. Mes yeux se vidèrent pendant que je voguais pour la toute première fois dans un monde qui m'était jusque là inconnu. Je pris un moment avant de redescendre sur Terre, haletante, couverte de sueur et crispée comme jamais, Saïl entre mes jambes. Je me mordais la lèvre inférieur pour ne pas crier, y plaquant aussi ma main. J'étais toute rouge, par la faute du gémissement que j'avais poussé. Par pitié, faites que personne ne m'aie entendu. Lorsque mon corps se détendit enfin et que j'eus la force pour m'asseoir, je releva le menton de Saïl pour l'embrasser, une sorte de remerciement pour cette première jouissance, mais j'en restais pourpre. J'en ressentais encore les effets de mon orgasme. Je décolle doucement mes lèvres des siennes.

-C'était...

Il n'y avait pas de mot pour le décrire. C'était vraiment trop bon. Je regardais Saïl avec douceur. J'attendais impatiemment la suite.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le samedi 20 juin 2009, 01:07:15
Donnée plutôt prosaïque dans l’étalage de jouissance auquel celle qu’il honorait de toute son expertise s’adonnait, il manqua véritablement d’étoffer sous les flots de liqueur féminine qui s’échappèrent de Shion pour jaillir dans sa bouche, Saïl ayant pendant quelques secondes un grand mal à absorber une telle quantité de liquide sans perdre complètement son souffle ou avaler de travers bien qu’il y parvînt en fin de compte jusqu’à ce que le débit fût suffisamment ralenti pour qu’il pût reprendre sa respiration par le biais de ses narines toujours libres, lui évitant ainsi de se mettre à recracher en toussant tout ce qu’il avait bu, évitant ainsi de rompre le charme de l’atmosphère. La laissant s’oublier, sa langue quitta le conduit vaginal dans lequel elle s’était insinuée, la bouche ne cessant toutefois pas ses activités, tétant sans aucune pudeur l’appareil clitoridien de la néréide, le quittant sur un baiser qui fut bientôt suivi d’un autre beaucoup plus conventionnel, spontané, enfiévré, autre preuve indubitable s’il en était besoin qu’elle avait apprécié le traitement en n’aurait pas été contre une dose supplémentaire.
Sincèrement, le jeune homme aussi n’aurait pas été fâché de passer à quelque chose de plus… coïtal : son sexe gonflé de sang ne demandait qu’à se décharger dès qu’il trouverait une stimulation adéquate pour parvenir à l’éjaculation, et même si son possesseur avait les ressources mentales nécessaires pour éviter de venir trop vite, il avait une libido comme tout être humain normal, une libido qui avait l’envie d’être satisfaite. Enfin bon, n’allons pas non plus faire de ce brave garçon un obsédé, la marque du contraire étant qu’il apprécia à sa juste valeur l’embrassement sincère qu’il partagea avec sa partenaire, le lui rendant avec joie, les mains harmonieusement posées sur les hanches pleines et attrayantes de la sublime créature aquatique. Bien entendu, il était de tempérament timide, et ce fut ce qui le fit hésiter à proposer ce qu’il énonça, mais il savait conserver une sorte de professionnalisme en toute circonstance qui lui permit pour l’occasion de ne pas faire montre d’hésitation alors qu’il prenait la parole :

« Shion, est-ce que tu voudrais que je te pénètre ? »

Oui bon, personne n’a dit que Saïl était un roi du romantisme, mais le fait était qu’au moins, il n’y avait pas d’ambiguïté, et qu’en même temps, il était clair qu’il lui laissait tout à fait le choix, quoique la réponse qu’elle lui donnerait faisait peu de doute : elle avait l’apparence et même probablement l’ascendance d’une princesse, et devait donc être traitée comme telle, même si cela ne voulait pas dire qu’il s’agissait là d’un traitement de faveur ou d’égards particuliers, le bon docteur ayant pour habitude de considérer même la pire des guenons comme une véritable dame. Evidemment, la beauté incitait à la courtoisie et à la prévenance, alors en ajoutant celle que possédait Shion à la bienveillance intrinsèque à l’ex-homme-loup, on pouvait avoir une idée de la déférence aux limites de la vénération qu’il ressentait envers elle, elle qui lui faisait l’honneur de se remettre entre ses mains pour une expérience totalement inédite pour elle.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le samedi 20 juin 2009, 02:03:12
Une autre qualité de Saïl, c'est le fait qu'il est direct, et ca m'arracha un beau sourire amusé, dévoilant légèrement mes dents plus blanches que l'écume. Il était vraiment adorable. Même si une nymphe aquatique était une créature dont la beauté était nettement au-dessus de celle de la plus belle des humaines, il aurait été déplacé de ma part de refuser d'accorder ma virginité à un homme à qui je l'ai déjà proposée, il y a un petit moment. Doucement, j'effleura les lèvres de Saïl du bout des ongles.

-Aurais-je le droit de me refuser à toi, qui m'a donné autant de plaisir?

Je lui ai dit ces mots avec un sourire tout ce qu'il y a de plus tendre et invitant. Nos lèvres se rencontrèrent une nouvelle fois. J'en profita pour me déplacer un peu vers la gauche pour me dégager de toute la mouille qui avait humidifiée le drap. C'était plutôt gênant, maintenant que j'y pensais. Ce qui s'est retrouvé sur la couverture n'était que le résultat de préliminaires. Définitivement, j'étais beaucoup trop sensible pour pouvoir accorder une relation sexuelle profitable pour lui et pour moi-même, malheureusement, je ne pouvais pas reprendre la forme que j'avais au tout début. J'ai reculé légèrement pour pouvoir passer mes jambes autour de son bassin, l'invitant. Je frotta doucement mon nez contre le sien.

-Tu peux y aller.

J'ai fermé les yeux, me préparant mentalement au coït à venir et à la prise de ma virginité par l'homme le plus attentionné du monde. Je ne pus m'empêcher de croire que la femme dont il tombera amoureux aura une sacrée chance. Cette pensée me fit un pincement au coeur, car j'allais donner ma pureté à un homme que je connaissais à peine, qui n'était pas amoureux de moi et qui trouvera une autre femme qui passera des nuits entières dans des bras aimants. Une voix dans mon esprit me traitait de putain, de dévergondée en manque de sexe. Ma poitrine se comprima légèrement de culpabilité, parce que ce n'était pas totalement faux. La seule différence, c'est que je ne demandais pas d'argent en retour pour avoir couché avec un homme.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le samedi 20 juin 2009, 02:40:51
Aurait-elle le droit ? Oui, absolument, définitivement, catégoriquement, puisque même si ce n’était pas une notion aussi répandue au Japon que dans la France dont il était originaire, Saïl était et resterait toujours un fervent partisan des Droits de l’Homme, qui stipulaient comme l’une des principales valeurs qui leur étaient inhérentes l’Egalité, ce qui impliquait dans le cas présent que Shion n’avait en aucun cas à se sentir une obligation à son égard : l’acte amoureux était une chose qui, selon le scientifique, ne pouvait se faire, ou en tout cas devait se faire, que d’égal à égal, sans autre idée de soumission que celles qu’il pourrait plaire aux participants d’adopter. Il avait beau être aussi excité qu’un animal en rut, une partie de son esprit fonctionnait toujours avec la même clarté limpide qu’habituellement, et elle lui dictait de réfréner ses ardeurs plutôt que de se ruer à l’assaut de l’hymen de sa partenaire, la virginité n’étant de son avis pas une question à prendre à la légère non plus : tant qu’il n’aurait pas son consentement absolu et éclairé sur la question, il ne se laisserait pas aller à la déflorer, or il pouvait bien voir que d’après ses mouvements respiratoires, ce n’était pas le cas.
Ainsi, plutôt que de mettre la pénétration qu’il avait proposée en œuvre, et malgré son organe sexuel toujours aussi insistant qui frottait contre le bas-ventre de la néréide d’une manière qui n’encourageait pas la concentration, il se pencha et embrassa tendrement sa poitrine sur le côté gauche, à l’endroit même où il avait tracé ce cœur précédemment, avant de positionner son visage juste en face de celui de celle qui restait tout de même sa patiente dans un sens, raison de plus pour laquelle il ne devait pas la brusquer :

« Shion, regarde moi. »

Ni catégoricité ni impérativité dans cette voix toujours empreinte de cette bienveillance sur laquelle on ne pouvait se méprendre, qui aurait pu valoir tous les serments de non-violence, et qui invitait l’adolescente tout contre lui à mirer son reflet dans les miroirs de l’âme de son amant. Il faut savoir qu’en dépit de leur couleur tout à fait commune, les yeux de Saïl étaient de loin la partie la plus expressive de son visage, voire de son corps, et bien qu’il subsistassent la plupart du temps dans une placidité uniquement troublée par une étincelle d’intelligence permanente, il arrivait dans certains cas où il s’impliquait de toute l’ardeur de son âme qu’ils se missent à flamboyer d’un éclat à l’intensité presque effrayante. En ce moment même, ils n’en étaient pas à un tel point d’ardeur, mais il pouvait s’y lire une détermination et un sérieux inébranlables qui ne venaient pas pour autant briser un vernis de délicate affection véritable ; une main de fer dans un gant de velours en quelque sorte, et de velours aussi fut son sourire alors qu’il posait son front contre celui de sa jeune compagne pour lui dire :

« Tu n’es obligée de te donner à personne, et la décision te revient entièrement pour savoir à qui tu donneras ta première fois… et toutes les autres. Ton corps t’appartient. »

Habeas corpus, autre notion chère au savant humaniste, et qu’il tenait à appliquer en ce moment où l’aspect charnel de la vie entrait autant en jeu : que ce fût entre patient et médecin pour des examens ou une opération, ou entre homme et femme pour un acte sexuel, il existait un pacte tacite qui stipulait que chacun se mettait à l’entière disposition de l’autre sans oser songer à aucun moment pouvoir tirer parti de l’ascendance qu’il pourrait acquérir sur l’autre pour exercer n’importe quelle forme de contrôle ou de cœrcition sur lui, et que, dans le cas du sieur Ursoë , l’autre fût une superbe néréide du nom de Shion Sasaki sur laquelle beaucoup se seraient probablement jetés sans réfléchir ne changeait rien à l’affaire… bon, d’accord, ça ne voulait pas dire que Saïl était capable de faire preuve de la maîtrise de soi d’un moine, fait prouvé par son érection toujours aussi prononcée, mais l’idée y était !
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le samedi 20 juin 2009, 13:32:33
Je ne savais absolument plus quoi faire. D'un coté, je peux perdre ma virginité dans les bras d'un homme doux et attentionné tel que Saïl et de l'autre, je suis terrorisée à l'idée qu'il ne me considère comme n'étant rien d'autre qu'une dévergondée. J'étais tout simplement persuadée qu'une fois que tout sera fini, il ne pensera même plus à moi et il m'effacera complètement de ses souvenirs. Je n'aime pas cette impression. Je me blottis contre Saïl, essayant de réfléchir convenablement, malgré les frottements de nos sexes l'un contre l'autre, collant ma tête à son torse. Que dois-je faire? C'aurait été tellement plus simple si nous étions amoureux. Je mordilles ma lèvre inférieure., quoi lui dire? Je sens que je vais pleurer, qu'il va me traiter de pute, qu'il va s'en aller et qu'on ne se reverra plus jamais, alors moi, je le serres dans mes bras.

-Je... ne veux pas que tu crois que je suis une pute....

C'était ma seule crainte. Mes yeux étaient plongé dans ceux de Saïl, attendant la réponse à cette question: Que suis-je pour toi? Une fille? Une élève? Une pute ou quelque chose? Comme une enfant qui cherche du réconfort, je posais mes lèvres sur celles de mon amant, l'enlacant tendrement par le coup. Je voulais qu'il m'aime, même si ce n'est que pour une nuit, je m'en fiche. Je veux enlever cette pensée de dépravation de ma tête. S'il pouvait faire ça, juste me dire "je t'aime" et mon corps était à lui, tout comme ma virginité. Trois mots, s'il te plait, Saïl, juste ces trois mots...
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le dimanche 21 juin 2009, 03:37:14
Bien évidemment, il sentait que quelque chose n’allait pas, car en réalité, il aurait fallu être aveugle, sourd et complètement idiot pour ne pas remarquer la lueur de détresse dans les yeux de la néréide ainsi que les tremblements qui l’agitaient, de même que la façon dont sa gorge se serra lorsqu’elle prit la parole. En attendant qu’elle répondît convenablement, il la tenait contre lui sans mot dire avec une douce expression bienveillante dans le regard, sans plus rien de réellement érotique dans ses gestes, ceux-ci divulguant uniquement une tendresse protectrice alors qu’il l’enlaçait, une main sur le dos, une autre sur sa nuque à lui caresser les cheveux. Même s’il était un être plutôt empathique, capable de décrypter l’état d’esprit d’une personne d’après sa gestuelle ainsi que les données physiologiques qu’elle dégageait, Saïl ne l’était pas au point d’être doté de ce sixième sens que quelques rares personnes possèdent et qui semble leur permettre de discerner exactement ce qui se tramait dans l’esprit d’un interlocuteur et de réagir ainsi le plus parfaitement du monde sans même qu’il fût besoin de réellement exprimer ses préoccupations avec elles.
Lorsqu’il entendit ce qu’elle dit, il en éprouva un pincement au cœur et se crispa un instant, l’étreignant un peu plus fortement, accueillant sans réserve les lèvres de Shion quand elles se posèrent sur les siennes pour un nouveau baiser que leur textures rendait toujours aussi enchanteur, ce qui n’ôtait rien à l’importance de la question. A son sens, la réponse ne faisait aucun doute, mais il devait tout de même trouver la bonne manière de lui exprimer le fond de sa pensée afin que son opinion sur le sujet ne pût apparaître comme possiblement fallacieuse à sa compagne, ce qui requerrait d’employer les mots et l’attitude justes pour la circonstance. Ainsi, il se recula légèrement pour lui faire face, leurs yeux à quelques centimètres à peine l’un de l’autre, et lui prit délicatement le visage entre ses grandes mains, de son menton fin jusqu’à son front finement dessiné, les paluches chaudes formant comme une enveloppe protectrice au niveau de cet adorable faciès alors qu’il lui répliquait sans hésitation dans la voix :

« Jamais. Tu m’entends ? Jamais. » Le ton qu’il employait, bien que mesuré, était d’une détermination qui aurait presque pu paraître menaçant, et il s’en rendit compte, aussi baissa-t-il d’un ton, en revenant à quelque chose de plus amène. « Je sais que tu ne l’es pas Shion, et si quelqu’un le pensait, il mériterait une bonne raclée. Je ne sais pas quoi te dire pour te rassurer, mais je ne veux pas te forcer : je ne veux pas que tu aies des regrets plus tard de ce qui pourrait se passer entre nous alors ne te sens pas obligée de faire quoi que ce soit. »

Peut-être pas le speech le plus brillant qu’on eût jamais vu, mais il avait le mérite non moindre de ne faire montre d’aucune forme d’hypocrisie malgré qu’il fût un peu maladroit, défaut auquel il n’était pas difficile de pallier avec toute l’excitation qu’il ressentait en raison de l’intensité des parfums que Shion dégageait, de sa beauté et de la douceur de sa peau soyeuse.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mardi 23 juin 2009, 03:54:36
La réponse de Saïl me laissa un moment sans voix. Cet homme qui, en se moment, me regardait dans les yeux, nu, son corps sur le mien, était un parfait gentleman. Émue, j'allai caresser sa douce joue, les larmes me montant aux yeux. Ses mots n'avaient rien de bien particulier, mais leur portée était de loin bien plus grande. Je l'attira plus près de mon visage pour l'embrasser avec toute la tendresse dont ce corps en est capable, me collant à lui. Je sentis à nouveau son sexe contre le mien, et, dans ma brusque envie de l'embrasser, ils manquèrent de peu de s'unir, puisque son gland pénétra légèrement les lèvres de ma vulve, les écartant un peu, avant de glisser entre mes cuisses. Sérieusement, en sentant ça, j'ai eu un frisson de terreur. J'avais beau dire que je voulais, ça me faisait peur parce que je ne savais pas ce que j'allais ressentir, si j,allais avoir mal, ou si au contraire, ça allait tellement me plaire que je n'aurais d'autres choix que de crier. C'était horrible comme sensation. Ce qui m'énervait le plus, c'était la perspicacité de mon amant, qui lisait mes sentiments comme un livre. Mais ce n'était pas de sa faute, c'était moi qui était parfaitement incapable de les voiler.

Ma crainte de crier s'évanouit, car, en regardant par la fenêtre, j'ai vu que la nuit était déjà tombé et qu'il n'y avait que nous dans le lycée. Les autres élèves étaient déjà dans les dortoirs ou chez eux. Mes réflexions me ramenèrent aux hommes. Tels que je les voyais, ils étaient pour la plupart motivé bien plus par le sexe et l'argent que d'autres choses. Non, je ne me défilerai pas, pas comme je le ferais d'habitude. Cette nuit, je perdrai ma virginité aux mains de nul autre que le beau Saïl. J'en avais envie, je le savais et je n'avais pas l'intention de m'arrêter maintenant que je n'ai plus aucun autre désir que de me retrouver dans ses bras et de le sentir contre moi et en moi. Je n'avais plus peur, je ne craignais plus qu'il ne pense le moindre mal de moi et j'avais envie de lui. Mes yeux retrouvaient l'éclat déterminé de la néréide tout en conservant ma personnalité. Mes mains, dans le bas de son dos depuis que nos lèvres s'étaient retrouvée, s'animèrent une nouvelle fois de la passion que j'éprouve pour mon bel amant. Ma main gauche exerça une légère pression sur son bassin, l'invitant à me pénétrer, alors que ma main droite remontait jusqu'à ses omoplates pour me garder contre lui alors qu'il entrerait en moi. Dans mes yeux, on pouvait y lire ma hâte et mon envie. Peut-être mon changement soudain de caractère le désarconnera un moment, mais il saura très bien où est son intérêt. Mon coté néréide comprend très bien son instinct d'homme et je sais qu'il ne résistera pas longtemps à cette invitation très claire.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mardi 30 juin 2009, 03:44:43
Saïl tressaillit de crainte, de plaisir et de surprise mêlés lorsque l’extrémité de son sexe bien entendu toujours en érection se faufila contre les petites lèvres de sa partenaire, celles-ci recueillant de part et d’autre le gland gonflé de sang comme un reposoir des plus confortable alors que le sexe turgescent tressautait à l’accès d’excitation renouvelé que provoqua ce contact inimitable. Sur le coup, la première intuition du doux médecin qui trouva bien que la situation allait accidentellement trop loin fut de se dégager en vitesse de cette posture accidentelle dangereuse pour son esprit stimulé qui avait bien du mal à garder une certaine maîtrise face à la splendeur de la néréide, divinité des eaux à la beauté tout simplement surhumaine qui pouvait faire chavirer l’âme de bien des personnes, lui y compris.
Il aurait peut-être été plus sage de s’écarter (comme si les choses s’en tenaient aux idées de sagesse ou de bon sens désormais), d’autant plus que Shion ne se montrait pas rassurée face à la tournure que prenaient les évènements, mais le fait était que l’adolescente craignait à ce point le rejet qu’il n’était pas improbable qu’elle eût à nouveau un coup au cœur s’il venait à détacher ses bras de son corps souple… et puis ses lèvres étaient si douces ! Dans l’obscurité dont il ne prenait réellement conscience que maintenant, la silhouette de la jeune fille prenait une allure encore plus mystérieusement séductrice, et les reflets que le peu de lumière nocturne qui filtrait pas mes fenêtres faisait naître sur sa peau semblaient autant d’invitations à venir explorer ces recoins de chair comme des contrées inconnues. Oui, décidément, résister n’était pas facile, et si ç’avait été quelqu’un à la libido plus exacerbée que le jeune scientifique qui s’était tenu face à la ravissante créature, les choses n’auraient certainement pas traîné !

Et combien il fut difficile de se contenir pour ne pas se jeter purement et simplement sur elle lorsque ses yeux, ses beaux yeux d’une profondeur aussi troublante qu’attirante, s’animèrent d’une lueur dont la signification pouvait difficilement échapper à quelqu’un, même si ce quelqu’un était Saïl, c'est-à-dire pas la personne la plus alerte qui fût. Cependant, s’il n’était pas doté d’une astuce éclair, il n’était pas aussi réactif qu’un escargot, aussi les attouchements de son amante suffirent-ils amplement à lui faire comprendre où elle voulait en venir, suggestion contre laquelle il aurait été fort malvenu de discuter ; aussi prit-il une inspiration légèrement vibrante alors que sa main gauche glissant le long de l’échine délicate pour se poser au niveau du postérieur lisse, le soulevant légèrement pour faire avancer lentement la néréide dans sa direction, la pénétrant avec la plus grande douceur malgré la hâte qu’il aurait pu avoir d’entrer entièrement en elle.

« Si je te fais mal ou que tu veux que j’arrête, dis le moi. » Prononça-t-il d’une voix tendre mais assurée, le temps de détacher sa bouche de celle de Shion avant de reprendre l’amoureux baiser.

Le phallus s’enfonçait petit à petit entre les parois vaginales de l’adolescente, y rentrant sans que le mouvement s’interrompît, conservant une constance dépourvue de toute précipitation. Plus haut, l’autre paluche de l’attentionné personnage se porta sur le sein droit de la suave jeune fille à l’éclatante joliesse nubile, démarrant un mouvement de palpation langoureux, passant sa paume en petits cercles dont l’épicentre se trouvait au niveau du téton durci alors que les doigts s’enfonçaient sans forcer dans le globe moelleux, le bichonnant de caresses. Dans tout cela, rien de bestial, d’ardent ou même de fougueux ; uniquement une affection qui se manifestait sans urgence, ainsi qu’une commémoration de quelque chose de sacré à aborder avec la plus grande déférence. En effet, perdre son hymen était quelque chose qui n’arrivait qu’une fois dans une vie, et qui pouvait être déterminant quant à la vie sexuelle que menait une femme, aussi Saïl entourait-il l’opération en cours d’égards tranquillisants.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mardi 30 juin 2009, 04:45:40
Nous y étions, nous y étions enfin. Nous allions enfin ne faire qu'un. J'allais enfin faire l'amour avec l'homme le plus doux et attentionné qui soit. Je sentais Saïl préparer tout doucement son entrée en moi, car déjà, le gland de son sexe bien dur et gros s'enfoncait dans les grandes lèvres de ma vulve. Très lentement, d'une lenteur insupportable mais très probablement nécessaire à ma première nuit. Très doucement, mes mains remontèrent son dos puis prirent place juste sous les omoplates. Je sentais qu'il approchait l'hymen et j'avais un peu peur, mais je savais que j'allais aimer une fois que ca sera passé. Tout lentement, il entra en moi et je crispai mes mains dans son dos en poussant un léger gémissement. Voilà, Saïl, je ne suis plus vierge. Je n'ai plus à avoir peur, maintenant. Sa langue et sa main sur ma poitrine m'arrachaient des gémissement remplis de chaleur. Je sentais son pénis pénétrer les parois serrées de mon vagin et je le laissais y aller à son rythme. Je sentais le sang couler hors de mon vagin, sur sa verge bien dure avant de tomber sur les draps couverts de cyprine et de sueur, les teintant de rouge. Je transpirais affreusement et j'en avais conscience, mais je voyais que lui aussi, il bouillait de l'intérieur. En moi, le frottements se faisait et je laissais tomber mes mains sur le drap, me mordillant la lèvre inférieur pour ne pas gémir de douleur. Mon vagin était très serré, malgré les traitements si parfaits de mon amant, et sa pénétration me faisait mal, mais pas beaucoup. De plus, je savais que tout allait bien se passer, qu'on le faisait ensemble, moi et le beau Saïl et qu'il ne fera rien pour brusquer la chose.

-Va... lentement...haa...s'il te plait... hummm...

Je me mis à participer plus activement dans la pénétration, allant à la rencontre de son sexe bien dur et reculant quand c'était douloureux. Ce manège se répéta plusieurs fois et à chaque fois, c'était plus agréable. Je le faisais entrer coup par coup en moi, cherchant à pouvoir ne faire qu'un avec lui. Le traitement dura un moment, mais plus il était profondément en moi, plus les frottements entre sa verge et les parois de mon vagin se faisait plus longs et plus délicieux encore que le coup précédent et plus mes gémissements se faisaient fréquents. Un feu au plus profond de mon vagin s'était allumé et n'attendait que lui pour se stabiliser et son puissant jet de semence pour l'éteindre comme il se doit. Oui, je sais ce que vous vous dites, elle est folle, elle est dans une période de ses menstruations où elle est féconde, elle va se faire engrosser, mais non, j'ai le choix. Je n'ai qu'à le désirer et l'enfant cessera sa croissance et attendra que je sois apte à lui donner naissance. Après tout, Saïl était un homme bon et beau. Peut-être m'en voudra-t-il un jour, mais je crois que je ne trouverai pas meilleur géniteur dans le monde entier pour me donner un enfant. Je sais qu'il cache quelque chose en lui, son comportement changeait brusquement par moment, mais cet enfant sera le mien, non le sien s'il ne le veut pas et de toute facon, je peux éviter mon amant pendant le temps de la grossesse.

-Saïl... tu sais... je prends la pilule depuis que... que je suis sortie de l'eau... alors... n'hésite pas... jouis en moi... quand tu seras prêt... je te le permets...
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mardi 30 juin 2009, 05:39:35
Avait-il les choses sous contrôle ? Pas aussi complètement qu’il l’aurait pu sembler, mais il faisait de son mieux pour en donner l’impression de manière à ce que Shion se sentît aussi rassurée que possible pour cette première fois qui avait indubitablement son aspect pénible, comme toutes les premières fois, même une créature aussi exceptionnelle qu’une néréide ne faisant pas exception ; cela se voyait dans son expression tendue de même que dans ses gémissements ainsi que dans la manière dont elle se mouvait en réaction au déchirement progressif de son hymen que Saïl pouvait deviner au fur et à mesure de la progression de son sexe dans celui de sa partenaire.
Il ne fallait pas l’oublier, la différence d’âge était considérable, et l’idée de déflorer une jeune fille était une idée qui était loin de soulever d’intenses transports d’enthousiasme dans l’esprit du médecin. Celui-ci n’éprouvant aucun plaisir à dévirginiser quelqu’un, et se serait bien passé d’avoir à le faire, mais en même temps, être l’exécuteur de cet évènement privilégié avait quelque chose de rassurant vis-à-vis de celle qui bénéficiait de ses soins : parmi les personnes de sexe masculin qui arpentaient la Terre aussi bien que Terra, il existait bien des spécimens peu recommandables, et avoir son expérience initiatrice du sexe en compagnie d’un de ces lascars était une perspective pour le moins peu souhaitable.

Ainsi, il poursuivait sur sa lancée, accélérant subtilement mais résolument ses mouvements au fur et à mesure que ce petit morceau de chair obstruant le conduit de l’adolescente se retrouvait arraché à l’organisme dont il faisait partie sous les poussées de plus en plus insistantes du cylindre turgescent qui s’enfonçait dans les profondeurs vaginales. On aurait pu croire que l’écoulement de sang qui résultait bien évidemment d’une pareille opération aurait pu rebuter le docteur Ursoë, mais au contraire, cela le laissait de marbre, non seulement parce qu’il avait déjà vu des quantités assez astronomiques d’un tel fluide pour ne plus être rebuté par cette substance, mais aussi parce que le corps humain en était composé aux deux tiers au bas mot : dans ses conditions, pourquoi pousser les hauts cris d’en voir apparaître ?

« Ne t’inquiète pas. » Répondit-il à la demande entrecoupée de soupirs et de halètements de son amante qui commençait à se tortiller avec un début d’enthousiasme, faisait de son mieux pour ne pas laisser transparaître la légère angoisse qu’il éprouvait.

En effet, il s’était déjà livré à une pareille expérience sur la délicieuse personne d’Hisae, mais cela n’en rendait pas la répétition plus aisée, aussi s’efforçait-il de mettre ce côté ses doutes, se reposant sur le fait que Shion commençait déjà à se mouvoir de concert avec les poussées de Saïl pour l’accompagnement dans ses va-et-vient, tantôt pour atténuer la douleur, tantôt pour maximiser les sensations ressenties. Déjà les sons qu’elle émettait tenaient plus du gémissement de plaisir que de souffrance, et le savant commença à accélérer ses gestes du bassin de même que les palpations mammaires qu’il exécutait et que le ballet qu’exécutaient leurs lèvres accolées les une aux autres. Et ce fut au sein de tels jouissances qu’une pensée surgit dans l’esprit du scientifique qui le tétanisa littéralement, manqua de faire perdre sa rigidité à son membre qui avait pourtant tout pour rester en un état d’érection maximale : « ces choses ne se font pas par l’oreille » comme on dit, et il était le premier à savoir que s’il éjaculait en elle, elle allait se retrouver enceinte.
Les suppositions, les marches à suivre et les implications avaient déjà commencé à défiler à une vitesse folle dans son esprit que la néréide prit la parole d’une voix douce bien qu’entrecoupée de crispations afin de le rassurer quant à cette éventualité, comme si elle avait lu dans ses pensées. Cette même capacité n’était pas dans les cordes de l’ex-homme-loup, et ce fut pour cette raison qu’il ne se douta pas une seule seconde qu’il était victime de menterie : oui, il savait déceler les signes physiologiques qui pouvaient accompagner tel ou tel état d’esprit, mais pour autant, il n’était pas capable de se muer en infaillible détecteur de mensonges. Il était avisé, pas méfiant, aussi commença-t-il à s’abandonner un peu plus au régal du coït, intensifiant ses allers et venues dans l’appareil sexuel de la demoiselle, se collant à elle pour frotter son corps contre le sien sans cesser de masser la partie droite de sa poitrine avec une ardeur renouvelée tandis que sa main gauche se mettait à malaxer les rotondités postérieure rebondies de la jeune fille sans rien d’équivoque dans ses attouchements. Il sentait que le moment de la jouissance commençait à poindre, mais il se sentait capable de le retarder aussi longtemps que nécessaire afin que Shion pût jouir pleinement de sa première session de sport de chambre, et continua donc ses impulsions encore douces sans cesser de la caresser.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shin Sasaki]
Posté par: Shion le mardi 30 juin 2009, 06:36:56
Juste avant que je ne prononces mes mots, j'ai bien vu que quelque chose avait préoccupé l'esprit de mon bel amant et suite à mes mots, il se détendit. Je compris qu'il avait pensé à la même chose que moi et qu'il avait peur que ça n'arrive. Je ne fermai pas les yeux ni ne versai de larmes, bien que l'envie soit tout ce qu'il y a de plus présent. Je savais que ça ne le lui plairait pas de me donner une fille -Eh oui, je peux même choisir moi-même le sexe de mon enfant- et que je me retrouverai probablement seule à la naissance du bébé, mais je voulais que ce soit le sien, son enfant, le fruit de nos entrailles qu'il ne désirait pas, qu'il ne voulais pas avoir et encore moins me donner. Je savais quel danger veillait sur lui, maintenant qu'il faisait l'amour à une mineure, mais je ne voulais que son enfant. Même s'il me rejette ensuite, qu'il me méprise, qu'il me laisse, je ne m'en préoccupais plus. Je blottis ma tête sur son torse. J'étais tombée amoureuse du plus parfait des inconnus et je voulais son enfant. Était-ce un crime de vouloir l'enfant d'un homme qui va vous l'accorder dans un mensonge? Parce que je suis une menteuse, une horrible menteuse... et j'ai honte, j'ai honte, mon Saïl, mon amour, parce que je te trahis et tu ne le sauras peut-être jamais et si tu l'apprends, tu me haïras. Parce que, pour recevoir ta semence en moi, il me fallait te mentir et, comme on n'obtient rien sans rien, je me retrouverai seule, abandonnée de toi parce que je ne pourrai plus jamais te regarder en face, mais j'aurai une belle petite fille pour me consoler. Oh Saïl, j'aimerais tant que tu me pardonnes un jour...

Parmi mes gémissements de douleurs et de plaisir, deux larmes de tristesses, d'abandon, de résignation et de supplications quittèrent mes yeux, malgré moi. Les remarquant, je lâchai des gémissements de douleur, contractant les muscles de mon vagin autour de la verge de Saïl avant de les suivis de gémissements de plaisir. Oui, maintenant, je ne ressentais que du plaisir. Je soupirais, gémissais et criais de plaisir à chaque seconde qu'il s'enfonçait en moi pour ensuite reculer et revenir à la charge. Je fis taire mes cris de doux baisers sur les lèvres de mon amant. Oh, mon amour, que tu es bon. Je voudrais tant te dire ce que j'ai en tête, te l'avouer avant que tu ne m'ensemences, mais je sais que tu ne me pardonneras pas. Je sais que tu ouvriras un livre sur les néréides et que tu découvriras que la pilule n'avait aucun effet sur moi, tu me maudiras, ce jour fatidique, et tu me feras des misères parce que j'aurais connu de toi un magnifique enfant que tu ne désires pas et que tu ne désireras jamais, même si je l'ai conçu en partie par amour pour l'homme extraordinaire que tu es, pour le père formidable que j'aurais souhaité te voir être et aussi parce que tu es l'homme que je considères comme étant le géniteur parfait. Mes mains glissent de ton dos pour se réfugier sur le lit de l'infirmerie, s'y crispant alors que l'orgasme monte. Je cries plus fort, mes jambes enlacent tes reins et je me contractes de partout avant de pousser un cri de jouissance digne de tes talents d'amants. Mes jambes se crispent autour de ta taille, t'empêchant de te dérober, maintenant. Je prononces alors ton beau nom.

-S...Saaaïl!

Je me laisse aller à mon orgasme une seconde fois. Mes jambes n'attendent que le moment où tu auras libéré ta semence en moi pour te relâcher.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le mercredi 01 juillet 2009, 04:57:17
Le plaisir ressenti était immense, intense, transcendant même, et il donnait parfaitement de quoi s’y abandonner corps et âme sans penser à quoi que ce soit d’autre, mais quelque chose dans l’attitude de Shion donnait à Saïl l’impression que quelque chose clochait : malgré ses propos langoureux de même que son attitude tout à fait enthousiaste et empathique, il y avait toujours quelque chose de crispé chez elle qui le turlupinait. Toutefois, obnubilé qu’il était par la sensation des parois vaginales de la néréide refermées autour de son sexe en pleins allers et venues qui lui envoyait de délectables arcs de plaisir, il ne s’en préoccupa pas dans l’immédiat, se contentant de ranger son souci dans un recoin de son cerveau afin de se pencher dessus lorsque le moment serait plus adéquat, ce qui n’était pas le cas pour l’instant, en plein coït que les deux amants étaient.
Ce fut quand il vit deux larmes sourdre des yeux de l’adolescente que son cœur lui donna l’impression de se fendre sous la sensation d’immense inquiétude teintée de culpabilité qu’il éprouva alors. Les questions affluèrent aussitôt dans son esprit : Pourquoi avait-elle pleuré ? Lui avait-il fait trop mal ? Etait-ce quelque chose qu’il avait fait ? Un geste déplacé de sa part ? Non, sans présomption, il pouvait affirmer qu’il n’avait rien fait de mal, ou en tout cas qu’il n’avait rien fait qui aurait pu être de nature à lui causer de la souffrance, la raison de ces subites sécrétions lacrymales se trouvant donc dans quelque chose de plus profond sur lequel il ne pouvait s’approfondir, mais au sujet duquel il ne manquerait pas de s’entretenir avec la jeune fille dès que les choses en seraient revenues à une ambiance plus tranquille et donc plus propice à la conversation.

Tout de même, il ne manqua pas d’être perplexe en voyant la manière dont elle s’efforça de masquer son affliction soudaine en la conséquence d’une souffrance subite, stratagème devant lequel le scientifique ne fut pas dupe : vu la prudence avec laquelle il avait procédé, il était rigoureusement impossible qu’elle eût pu ressentir une douleur d’une telle intensité à moins que son vagin ne fût d’une hypersensibilité alarmante, auquel cas cela se serait très vraisemblablement manifesté au début de la pénétration, et non pas pendant. Véritablement, il y avait anguille sous roche ; elle cherchait à lui cacher quelque chose, et il n’en démordrait pas avant d’avoir eu le fin mot de l’histoire !
Bien sûr, toutes ces réflexions n’atteignirent pas Saïl aussi distinctement ; elles se contentèrent de l’effleurer rapidement avant d’être sur le champ reléguées au second plan devant le spectacle extraordinairement ravissant que le corps souple et soyeux de Shion offrait alors qu’elle s’agitait contre lui, ondulant du bassin de façon à maximiser la jouissance ressentie, ne cessant de l’embrasser sans que son ardeur en diminuât. Et en parlant de jouissance, il devenait de plus en plus manifeste que celle de la néréide approchant, son corps très réactif aux touchers de diverses natures l’ayant fait approcher de l’orgasme à grande vitesse. De son côté, lui-même avait bien du mal à ne pas se laisser à se relâcher tout d’un coup, ayant dû de temps à autre contracter vigoureusement ses muscles pelviens de manière à se retenir de venir trop brutalement et trop rapidement en elle.

Lorsqu’elle se laissa aller plus franchement contre lui, empoignant le tissu blanc désormais recouvert de tâches de couleurs suspectes sous la puissance de l’orgasme imminent, le changement de position faillit lui faire prendre complètement ses moyens, et quand, dans un cri rendu rauque par le plaisir, elle se relâcha pour laisser à nouveau échapper des flots de liquide à débit renouvelé, il fut incapable de résister plus longtemps : la serrant contre lui avec un baiser final dans lequel se mêlaient tendresse et fougue en un délicieux mélange, il relâcha toute la pression qu’il avait maintenue, laissant échapper un jet de sperme aussitôt recueilli au sein du sexe de la jeune fille, ce grand final concluant les activités libidineuses des deux partenaires dont la tension, après s’être autant accumulée, commençait à retomber.
L’interrogation qu’il avait en tête lui brûlait les lèvres, mais il se retenait de mitraille l’adolescente aussi peu courtoisement aussitôt après un moment aussi puissamment appréciable, tenant sagement sa curiosité en bride. Bien que le coït à proprement parler fût fini, il ne la lâcha pas, restant en elle dans le silence uniquement entrecoupé de halètements, le visage de l’adolescente positionné dans le creux de son épaule gauche tandis qu’il lui caressait les cheveux d’une main et le dos de l’autre, déposant de petits baisers tendres sur son cou.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mercredi 01 juillet 2009, 05:39:19
Il jouit puissamment et longuement en moi, je sentais ses fluides séminaux quitter son gland pour s'installer à l'entrée du col de mon utérus. La quantité rejetée était impressionnante, puisqu'elle se mit à couler hors de mon vagin et de ma vulve malgré le fait que son sexe était toujours en moi, coulant sur les draps, se mêlant au produit de ma propre jouissance. J'étais encore haletante et gémissante de plaisir tant mon amant m'avait bien satisfaite. Je savais ce qui se passait en moi. Il n'était pas sur pour une femme humaine d'avoir un enfant à la première fois, mais dans mon cas, la magie opérait et attirait elle-même un spermatozoïde vers mon ovule fécondé. Mon amant ne le savait pas, mais j'étais enceinte de lui, déjà. Et dans neuf mois, j'aurai à jamais disparu de cette école et de la vie de cet homme dont je suis tombée malgré moi amoureuse pour élever notre fille seule, sur Terra, loin de lui pour qu'il ne soit jamais poursuivit par les autorités. Toujours en moi, il haletait à mon oreille les efforts qui ont été nécessaire à ce paradis une nouvelle fois accordé. Personnellement, je n'avais pas du tout envie de le laisser partir, de quitter mon antre, mais je savais que ça serait bête de vouloir prolonger notre ébat, parce que j'étais épuisée, physiquement et moralement. Pour moi, c'était beaucoup de choses apprises et assimilées en une seule soirée. Je regardai mon amant et je remarquai que quelque chose le troublait. Je le fis doucement reculer, l'extirpant de mon corps, puis je le renversai sur le lit pour l'embrasser, son pénis encore couvert de sperme entre nous, commencant à peine à perdre sa rigidité. Mon baiser dura un moment et je me laissai aller sur son torse.

-Tu es... très doué... Saïl...

Tellement que je haletais, j'avais la bouche plutôt sèche, vidée de l'humidité. Je l'enlacai doucement mon amant, humant l'odeur de son crops, pour ne pas l'oublier, puis j'alla réfugier ma tête sous son menton. Je voulais repousser le plus longtemps possible notre séparation et je voulais taire le changement qui s'opérait déjà en moi. Je me demande quelle sera sa réaction lorsqu'il apprendra que je suis enceinte et j'en ai peur, terriblement peur. Peu importe à quel point j'ai envie de rester à ses cotés, je savais que je devrai m'éloigner de lui avec notre enfant... notre... le mien, le sien... le fruit de cette nuit de passion et pour moi, d'amour. Puis, je me rappelai que je lui ai menti, manipulé et insulté alors qu'il ne s'en rendait même pas compte. J'allais avoir un enfant de lui sans son consentement. Malgré moi, je me relevai et je plongeai des yeux larmoyants sur le visage de mon aimé. C'en était trop pour moi. Je savais qu'il allait être furieux, mais je l'aime tant que je ne veux pas lui mentir plus longtemps.

-Pardonne-moi, Saïl... pardon... Je suis vilaine, Saïl, je suis si désolée...
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le jeudi 02 juillet 2009, 02:38:28
Le moment de l’orgasme avait été un instant d’intense délectation, et il devait avouer que venir à l’intérieur de Shion avait été une expérience qui avait peut-être bien dépassé tout ce qu’il avait vécu à ce niveau jusqu’alors (non pas qu’il eût un « palmarès » très impressionnant à son actif, mais bon) : à l’instar du reste de son corps, l’intérieur de son vagin était d’une tiédeur des plus agréable, élastique et doux à la fois, tout en faisant preuve d’une réactivité qui lui avait fait connaître un moment d’extase très particulier. Etait-ce en raison de la nature de néréide de la jeune fille, de sa virginité, des deux ? Il préféra ne pas s’approfondir sur la question, car l’envisager le mettait mal à l’aise, et pas qu’un peu : avec Hisae, cela faisait la deuxième femme qu’il déflorait, et s’il se mettait à rechercher cette particularité chez les éventuels partenaires qu’il pourrait rencontrer, il sentait qu’il allait se dégoûter lui-même à se montrer aussi perversement libidineux.
Toutefois, cette idée n’eut que peu de prise sur son esprit, car à l’heure actuelle, il était toute entier à l’adolescente qu’il enserrait toujours tendrement pour lui laisser le temps de se remettre, lui-même ne se sentant pas d’une énergie débordante après avoir été ainsi vidé. Sous leurs deux postérieurs, les fluides s’étaient accumulés en un peu ragoûtant mélange de cyprine, de sperme et d’éjaculation féminine auquel s’ajoutait un résidu de sang. Tout cela avait souillé les draps d’une manière qui ne laissait aucune chance de se méprendre, et il allait falloir porter tout cela discrètement au lavage afin que le pot aux roses ne fût pas découvert ! Mais les seules roses qui avaient leurs places en ce moment étaient les roses de la vie du parfum desquelles les deux amants s’enivraient encore avec délice, reposant l’un contre l’autre dans le silence de la nuit.

Quand elle se détacha de lui, il se laissa faire, non seulement pour ne pas la contrarier une fois encore, mais aussi, plus pragmatiquement, parce que sa puissance musculaire restait toujours aussi étonnante et qu’il ne se sentait pas vraiment l’énergie de pouvoir vaincre à une épreuve de force. Désormais à moitié « dégonflé », son sexe se retira de celui de Shion avec un léger bruit de succion alors que la susnommée se laissait aller contre Saïl désormais en position horizontale, l’embrassant avec une passion qui n’avait rien perdu de sa franchise, l’intensité s’en retrouvant toutefois diminuée en raison de la dépense qui venait d’avoir eu lieu. Pour autant, le savant le savoura tout aussi pleinement que les précédents, et s’il n’avait pas eu l’esprit à ce point grisé par le plaisir et l’affection, il se serait empressé d’affirmer qu’il n’était pas si « doué » que ça. Mais il se contenta de lui sourire gentiment avant de la prendre dans ses bras, geste qu’elle exécutait lui-même, les deux amants se retrouvant une fois de plus lovés l’un contre l’autre.

Elle se réfugia contre lui, et il l’accepta sans réserve, toujours aussi désireux d’être quelqu’un sur lequel elle pourrait se reposer en toutes circonstances, sans jamais qu’il lui fît faux bon. Ainsi, ses yeux s’écarquillèrent de surprise lorsqu’il vit que ceux de la néréide étaient embués de larmes, mais ils gardèrent leur lueur d’inébranlable résolution teintée de placidité. Et alors qu’elle se confondait en des excuses dans le sein desquelles il ne parvenait à trouver ni rime ni raison, il s’abstint de laisser transparaître le trouble qui l’habitait alors que les turbines de son esprit fonctionnaient à plein régime afin de trouver une solution à ce problème ; en vain. Décidément, il était bien scientifique et pas mythologue, car ses connaissances en matière de créatures extraordinaires étaient pour l’occasion bien insuffisantes pour lui permettre de savoir ce qui clochait. Toutefois, protecteur, il le restait tout autant que précédemment, et c’est avec cette qualité dans son comportement que sa main droite caressa le visage de la jeune fille, partant de la joue pour remontant jusqu’au front puis le long du crâne en un mouvement répété, tandis que la gauche se posait sur la hanche souple et gracile en signe de réconfort.

« Non Shion, ne dis pas ça. Dis moi ce qui ne va pas. » Il afficha un sourire, subtil, mais teinté d’une connivence tendre et bienveillante, puis répéta ces mots qu’il avait déjà prononcés plus tôt et qui gardaient la même force qu’avant. « Je suis là. »
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le jeudi 02 juillet 2009, 04:00:23
Je m'étais lancée et j'avais peur de sa réaction, très peur. Je lui ai menti et il allait m'en vouloir. Je ferma les yeux, pleurante comme jamais je n'ai pleuré. Mes larmes coulaient sur mon menton et tombaient sur le torse du père de mon enfant. Je l'embrassai avec tellement d'amour que mon coeur en déversa le surplus, faisant sentir à mon partenaire la chaleur qui consumait mon cœur amoureux. Je l'aimais. Le premier homme a avoir été doux avec moi, qui m'a fait sentir bien, qui m'a traité comme une personne à part entière et qui m'a fait femme. Je l'aimais tellement, mon beau Saïl et lui ne m'aime probablement pas et ca me fait tellement peur. Je pleurais encore et encore. J'avais autant peur de son rejet que de l'annonce qu'il ait déjà quelqu'un qui hante son cœur, quelqu'un que malgré mes efforts, je ne parviendrais jamais à remplacer.

-Je t'ai menti, Saïl... je me sens si mal... je suis une mauvaise personne...

Je le regardai dans les yeux prenant son visage dans mes mains, larmoyante. Je frottai mon nez contre le sien, pour lui faire savoir que je ne l'ai pas fait parce que je voulais le trahir, mais parce que je l'aimais. Je reculai mon visage. Comme il me voyait, j'étais triste, heureuse et coupable, tout à la fois. J'essaye d'être forte et de lui dire ce que j'ai sur le coeur.

-Je ne prends pas la pilule... elle est inefficace sur les néréides et les nymphes.

Après ces mots, morte de honte, je cache mon visage dans mes mains.

-Et je suis en pleine période d'ovulation... oh Saïl... pardonne-moi... je suis si désolée... Je ne voulais pas te mentir... mais je ne voulais pas te le dire... parce que je t'aime... je suis tombée amoureuse de toi, Saïl... je voulais... je voulais... Et mon corps le conçoit déjà... oh Saïl, je suis désolée...

Je me mord la lèvre inférieure morte de honte. Je savais qu'il avait deviné, qu'il savait ce que j'avais fait, avec ce que je lui ai dit. Il allait me pousser sur le sol, m'étrangler et me tuer, comme mes soeurs m'ont dit que je finirais. J'avais si peur... tellement peur, parce que j'étais faible, que je n'allais passer que pour une salope devant Saïl. Je baisse la tête, malheureuse comme tout. Mon cœur se comprime et j'attends patiemment le rejet de mon bel amant, qu'il me dise de dégager, qu'il ne veut plus jamais me voir ni entendre parler de moi, qu'il me déteste et que je le dégoutes.

-Si tu veux me tuer... n'hésite pas... Je ne me défendrais pas...

J'ai dit ces paroles en me levant, doucement, lui ravissant un dernier baiser, sûre que ca serait le dernier.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le vendredi 03 juillet 2009, 02:23:02
Quoi, quoi, quoi nom de Pasteur, qu’est-ce qui pouvait bien lui brûler ainsi les entrailles sous le feu d’une telle culpabilité tout en ne pouvant franchir le seuil de ses lèvres ? Saïl était tenté d’insister un peu plus afin de lui faire cracher le morceau, mais comme il se doutait qu’une telle injonction ne pourrait que l’intimider plutôt que de l’encourager, il gardait le silence, ses yeux placides se teintant tout de même d’une lueur d’impatience mêlée de perplexité. Chacune des larmes qui coulaient des prunelles précieuses de Shion étaient comme un aiguillon supplémentaire planté dans son cœur d’artichaut, et ses aiguilles fondirent lorsqu’elle l’embrassa avec une ardeur et une passion jusqu’ici inégalée malgré la ferveur dans laquelle leurs ébats les avaient plongés : la sensation de douleur était toujours vive, mais elle s’en trouva étrangement mêlée de quelque chose de réconfortant et d’inquiétant à la fois. Etait-ce là un baiser d’adieu pour qu’elle fît preuve de tant d’engouement dans l’expression de ses sentiments ? Il ne pouvait le dire, et préférait, sincèrement, ne pas y penser, se concentrant pour se focaliser sur l’instant présent plutôt que sur de préoccupantes éventualités.
Lorsqu’elle finit par prendre la parole, ces mots ne s’avérèrent pas plus clairs que les précédents, aussi ne réagit-il toujours pas, se contentant de laisser ses sourcils se froncer, expression un peu sévère qui ne subsista pas bien longtemps lorsque son amante le fixa avec une telle détresse dans le regard qu’il ne put que l’accompagner dans son geste quand elle frotta son nez contre le sien. Pour autant, il resta tout autant perplexe, s’attendant au pire quant à la révélation qu’elle allait lui faire, retenant déjà son souffle en prévision des pires scénarios que son imagination pût échafauder sans toutefois parvenir à trouver la moindre piste valable pour se faire une idée de ce qui allait bien pouvoir lui tomber dessus.

Mais quand elle finit par être plus spécifique, le mouvement de l’univers entier parut s’arrêter alors que les pensées s’enchaînaient avec une clarté presque effrayante dans l’esprit du scientifique : niveau réflexes, il n’était peut-être pas le larron le plus vif qui fût, mais quand il s’agissait de tirer des conclusions d’informations diverses, il était difficile de trouver plus performant que lui tellement ses réflexions fleurissaient à une vitesse étourdissante. Il n’avait plus besoin d’avoir aucun élément supplémentaire en main ; ce que Shion lui disait ne lui apparaissait que comme un bruit de fond secondaire fait d’évidences auquel il ne portait qu’une attention restreinte, totalement concentré sur ses propres pensées. Sa première réflexion fut de… ne pas avoir de réflexion en fait : paralysé de stupeur, les rouages de son esprit s’étaient soudainement arrêtés de tourner dans l’attente d’un élément qui pût les réactiver.
Et quand ils se remirent en branle, ce faillit être la surchauffe dans le cerveau de Saïl qui ne savait plus ou donner de la tête : lui, père ? C’était vrai qu’à son âge, ça n’avait rien d’étonnant, et on aurait même pu dire qu’il n’était que temps, mais il n’avait jamais envisagé sérieusement une pareille éventualité ! Et maintenant, voilà que, sans prévenir, cela allait lui arriver avec une étudiante sous sa responsabilité qui plus était ! Rien que d’y penser, cela lui donnait envie de hurler de désarroi, et ce qui l’en empêcha fut sa volonté, cette même volonté qui lui avait permis de ne pas devenir complètement fou lorsqu’il s’était changé en homme-loup : il devait conserver ses moyens, réagir adéquatement en dépit de la situation critique afin de ne pas aggraver ce qui se passait.

En fait, si on envisageait la situation sous un angle purement objectif, la situation n’était pas aussi désastreuse qu’on l’aurait pu croire : d’accord, elle était mineure, mais étant donné sa nature extraordinaire, cette notion se faisait plutôt floue, et de son côté à lui, les choses se présentaient en réalité bien. Malgré son statut assez précaire, il restait un brillant scientifique avec un compte en banque confortablement garni par son emploi plus que bien rémunéré, réglant ainsi la question de subvenir au besoin du futur bébé… ainsi que de la mère enceinte bien sûr. Evidemment, il y allait y avoir un scandale si la vérité faisait jour, mais en bon homme optimiste plein d’allant, il se sentait capable d’assumer un pareil tumulte si Shion ne se montrait pas disposée à le masquer sous un subterfuge ou un autre ou ne se montrait simplement pas disposée à avorter (et quelque chose lui disait que c’était le cas).
Quoi qu’il en fût, la première chose à faire restait d’arrêter la pauvre jeune fille en plein délire, qui allait s’imaginer qu’il pourrait vouloir la rejeter, et même –absurdité sans précédent !- la tuer. Cela l’irritait véritablement, et faisait ressortir sa nature de loup profondément renfermée en lui mais toujours présente : en l’occurrence, l’Alpha qu’il se revendiquait d’être resurgissait en lui. L’animal dominant aussi bien intellectuellement que physiquement n’entendait pas que l’on fît naître des troubles au sein de sa meute, et ce fut d’un geste catégorique qu’il posa ses mains sur les épaules de sa partenaire, sans violence, mais avec une indéniable fermeté alors qu’il s’exprimait d’une voix grondante :

« Arrête tes bêtises. » Il n’y avait pas de menace dans sa voix, mais quelque chose d’impérieux, d’indéfectible. « Je ne te rejetterai pas, je ne te ferai jamais de mal, et je ne te refuserai jamais mon aide, alors cesse de dire des énormités pareilles, compris ? »

Qui ne dit mot consent, et ce consentement muet, il le tira de la bouche de la néréide en plaquant ses lèvres contre les siennes, avec moins de tendresse et de passion que précédemment, mais avec une telle résolution qu’il s’avérait impossible de remettre la véracité de sa parole en doute. La ramenant contre lui en l’enlaçant souplement, il se remit en position allongée, l’entraînant à sa suite sans desceller sa bouche de la sienne, ne se séparant d’elle qu’après de longues secondes d’embrassade. A ce moment, sa fermeté se décrispa un peu et, sans cesser de tenir Shion contre lui, il laissa échapper un soupir fataliste teinté de lassitude :

« Tu aurais pu me demander avant tu sais… »

Se tournant vers elle, il la gratifia d’un regard dénué de toute trace de reproche, un regard dans lequel seule pouvait se lire une certaine amertume d’avoir à réagir à une pareille éventualité que lorsque le mécanisme avait déjà été mis en marche. Doucement, de sa main droite, la gauche étreignant toujours l’adolescente, il passa ses doigts le long du bas-ventre de la maman en devenir, se représentant sans difficulté tout l’appareil reproducteur déjà en activité à l’heure qu’il était.

« Tu es sûre de vouloir le garder ? »

Ce n’était ni une menace, ni une question rhétorique : oui ou non, la réponse était simple, et Saïl lui laissait une totale liberté à ce sujet, se réservant bien évidemment le droit d’avoir son mot à dire dans l’affaire. Bien entendu, il pouvait avoir l’air de prendre tout cela très bien, mais au fond de lui s’agitait une panique qu’il faisait de son mieux pour garder étroitement calfeutrée au fond de ses entrailles pour le moment. Quand il pourrait être seul, dans des circonstances qui s’y prêteraient davantage, il se laisserait aller à péter les plombs, mais dans le cas présent, il se montrait serein, ouvert et attentif, comme il estimait qu’il était de son devoir de l’être en un moment aussi important. Plus que jamais, ce n’était pas le moment de la rendre plus dévorée de culpabilité qu’elle ne l’était déjà, aussi s’assurait-il que l’ambiance fût la moins tendue possible avec tout le calme dont il était capable, motivé par l’affection qu’il ressentait pour Shion.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le vendredi 03 juillet 2009, 07:31:39
Saïl était vraiment un homme à aimer et à marier. Lorsqu'il s'emporta, j'ai eu envie de me cacher, de mourir de honte dans un trou. Il était furieux que je l'ai suspecté de me tuer, mais je n'ai fait que dire ce que les gens ont passé leur vie à me répéter. Je me blottis contre lui, alors qu'il m'embrassait. Ce baiser n'était pas bien tendre ni passionné, mais il était plein de résolutions, il savait ce qu'il voulait et mon amour pour lui n'en devint que plus grand. Je n'aurais pas pu faire de meilleur choix. J'ai eu peur qu'il me reproche de lui avoir menti. En fait, il me dit simplement que j'aurais du le lui dire d'abord, mais j'avais si peur... peur de sa réaction à mon aveu. Je sentais mon cœur se libérer d'un poids écrasant. J'en avais les larmes aux yeux tellement j'étais soulagée qu'il ne m'ait pas giflée ni repoussée. Il demanda si je voulais garder le bébé, posant sa main sur mon ventre. Doucement, la mienne vient la rejoindre et je regarde mon amant avant de baisser la tête sur mon bas-ventre. Je relève le regarde sur Saïl, et je posai un baiser sur ses lèvres.

-Si... si tu me le permets... j'aimerais faire naître ce bébé. Je sais que ça va être difficile et que les lois interdisent les sentiments que j'éprouve pour toi... mais... je veux vraiment ce bébé parce qu'il est de toi et que je ne voudrais l'enfant de personne d'autre... ton bébé et que le tien...

Je portai ma seconde main sur mon ventre et un grand sourire bienheureux prit place sur mes lèvres, j'étais si heureuse... heureuse de ne pas avoir à lui mentir plus longtemps, heureuse d'aimer, heureuse d'être bientôt maman... si mon beau Saïl accepte que je le gardes. Mon bébé... le bébé de Saïl... notre petite fille à nous. Elle grandissait déjà dans mon ventre et dans neuf mois, je lui donnerai la vie. Je me blottis contre l'homme-loup et me lovai dans ses bras, pleurant contre lui. Je ne savais plus vraiment ce que je devais faire, j'avais peur, si peur. Je ne voulais pas que ce bébé cause de problème à mon amant, je voulais qu'il soit heureux, autant que je l'étais. S'il voulait que j'avorte, j'avorterai parce que je ne veux pas le perdre, pas lui, du moins.

-Je t'aime tellement, Saïl...
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Saïl Ursoë le lundi 13 juillet 2009, 03:32:18
Avant même que Shion ne répondît, Saïl sut que la réponse qu’elle allait lui donner allait être positive : cela se voyait à la manière dont elle se recroquevillait sur elle-même comme pour protéger quelque chose d’immensément important contenu dans son sein et à la lueur d’espoir teinté d’inquiétude qui brillait dans ses beaux yeux océans. D’ailleurs, même sans ses informations, il s’en serait douté grâce à cette sorte de connexion qui se forme entre des personnes qui partagent une expérience amoureuse. En effet, même si une telle idée pouvait sembler infondée et d’une mièvrerie ne méritant qu’une condescendance amusée, il ne pouvait être niée que les personnes qui s’aimaient parvenaient quelquefois à attraper quelques parcelles de pensées de leur partenaire, comme si les deux avaient lié leur esprit en même temps qu’ils avaient lié leurs corps. Bien entendu, cela ne donnait en rien au scientifique un don de double vue qui lui aurait permis de lire en la néréide comme dans un livre ouvert, mais disons que rien qu’à sentir sa peau sous ses doigts et à plonger son regard dans le sien, il pouvait lui venir des intuitions indéniables bien que floues et parfois indiscernables.
Au premier abord, il aurait pu apparaître que la jeune fille se comportait comme une enfant capricieuse qui aurait voulu quelque chose en dépit de tout ce que de pareilles aspirations pouvaient avoir de déraisonnable ou de risqué, mais quelque chose disait à son aimant qu’il en était autrement, que son désir ne provenait pas de quelque passade sentimentale irraisonnée mais bien d’une inspiration profonde qu’elle n’aurait pu renier. Certes, il était loin d’être impossible qu’elle voulût bien revenir sur sa décision s’il avait insisté en arguant qu’il s’agissait là de la meilleure conduite à adopter pour leur bien commun, mais il savait que cela aurait véritablement été comme un sacrifice à faire pour elle… et puis à voir le sourire radieux de futur maman qui s’épanouissait sur son visage innocent, qui aurait eu le cœur de déchirer de tels rêves en morceau, de les immoler sur l’autel du pragmatisme ?

Pas Saïl en tout cas, et sa concession n’était même pas motivé par des sentiments tels que la pitié ou la gentillesse : le savant était un être guidé par la raison, et il ne se serait jamais permis de laisser sa résolution flancher sous le coup d’une concession mue par une faiblesse d’âme. Non, s’il se sentait près à aller dans le sens de Shion, c’était en raison de… quelque chose. Il n’aurait pas vraiment su dire pourquoi cela lui semblait quelque chose de bénéfique à suivre, mais il sentait qu’un bébé serait quelque chose qui pourrait apporter de grandes joies ; et quelque part, même s’il n’en était pas véritablement conscient, il avait également envie de voir émerger la chair de sa chair du ventre d’une femme qu’il aimait. Certes, on était plutôt loin de la représentation parfaite d’une famille parfaite composée de parents parfaits, en des circonstances parfaites, dans un monde parfait avec des gens parfaits, mais qui diable aurait pu prétendre que c’était le cas pour lui ou pour quelqu’un de sa connaissance ?
La vie était ainsi : elle avait ses rebondissements, ses bizarreries, ses catastrophes, ses miracles, ses tours et ses détours, ses surprises –bonnes ou mauvaises-, et il fallait se tenir prête à chaque instant à accuser le coup des assauts qu’elle pouvait nous infliger afin de ne pas flancher sous le coup des évènements et de pouvoir mener une existence dont on pouvait être fier. Dans le cas présent, être parent n’était pas quelque chose que le Docteur Ursoë aurait pensé voir venir aussi brutalement, mais c’était pourtant bel et bien le chemin que ses jours futurs prirent lorsqu’il transmit à l’adolescente son accord tacite en la recueillant contre lui alors qu’elle se mettait à pleurer. De bonheur, de soulagement, de crainte ? Peut-être les trois mêlés tant ce qui lui arrivait en cette soirée avait l’air de la tournebouler, mais ce qui était sûr, c’était que Saïl la soutiendrait toujours comme il le faisait en ce moment même, quelles que pussent être les circonstances.

« Je t’aime aussi Shion. »

Pas de trémolos dans la voix ni de grandiloquence ni même une intonation qui aurait pu beaucoup différer de d’habitude, même s’il était indéniable qu’il était ému ; et pourtant, sa voix divulguait toujours la même honnêteté franche et bienveillante. Pourquoi une réactivité aussi peu prononcée alors qu’une personne qui prononçait de pareils mots voyait d’ordinaire se déployer dans son corps toute une alchimie qui lui désordonnait les sens d’une manière que l’on peut bien souvent voir décrite dans des histoires romantiques ? La raison n’était pas que celui dont ils avaient émané pesait mal leur importance ou qu’il ne les pensait pas, mais tout simplement qu’ils ne faisaient aucun doute dans son esprit, aussi les énonçait-il avec une relative certitude tranquille. Pourquoi faire montre de trouble lorsqu’il s’agissait de dire la vérité ? Si on lui avait posé la question, c’est certainement ainsi que le scientifique aurait répondu : en attendant de pouvoir mieux déterminer une conduite à suivre à long terme, il prenait les choses comme elles venaient sans se laisser submerger par elles, et se focalisait sur les choses les plus importantes, c’était à dire Shion et l’affection qu’il ressentait à son égard.
Titre: Re : The doctor is in ! [PV Shion Sasaki]
Posté par: Shion le mardi 17 août 2010, 02:32:44
Elle eut peine à croire qu'il lui ait dit qu'il l'aimait aussi, que ses sentiments, pourtant encore si jeune, à peine réfléchis, étaient réciproques. Elle ne savait pas comment elle aurait réagit s'il avait dit qu'il ne ressentait rien pour elle, elle n'arrivait même pas à le concevoir, et même un silence songeur l'aurait également blessée dans ce petit rêve qu'elle avait monté, doucement, pour chasser de son esprit la gêne d'avoir fait l'amour à un parfait étranger, de l'avoir en quelque sorte contraint à lui donner un enfant, alors que dans sa situation, en tant qu'infirmier scolaire, scientifique de surcroît (bien que cette information ne soit détenue que par l'auteur et les non-joueurs), il lui aurait probablement paru scandaleux d'être responsable de ce qui pourrait arriver à un tout-petit qu'il n'aurait même pas voulu. Shion voyait dans les yeux de son amant tout ce que représentait cette nouvelle situation, et elle pouvait même se mettre dans sa peau. À sa place, elle aurait d'abord été confuse. Elle aurait cherché une espèce d'équation mathématique qui lui aurait fait calculer les possibilités que les choses ne virent pas au drame, et devant leur petit nombre, elle aurait ensuite cherché un moyen de les améliorer, et déjà, avouer ses sentiments était un moyen sûr de garder les événements précédents sous secret, et donc d'éviter une propagation inutile d'information qui n'aurait fait que gêner le scientifique. Dans un monde parfaitement logique, où les sentiments et les élans de spontanéité n’existaient pas, Shion aurait déjà envisagé l’avortement, aurait considéré cet acte que comme une étourderie qui ne la mènerait à rien et qui l’enchainerait à un homme dont elle ne pouvait même pas encore savoir s’il était bon ou non. Elle savait qu’il avait été doux avec elle à ce moment-là, mais d’autre parts, rien ne lui prouvait qu’il serait aussi advenant et tendre à l’avenir, dans une vie de couple. Et une autre possibilité vint mettre le doute dans sa tête; et si Saïl Ursoë, de son âge et physique loin d’être déplaisant, avait à ses côtés une demoiselle qui occupait déjà le rang de « Madame Sail Ursoë », une belle jeune femme aux longues jambes fermes, sexy, qui avait déjà un emploi stable et très probablement une vie devant elle? Après tout, Sail était un homme dans la force de l’âge, il était encore capable de s’occuper de lui-même sans trop de problèmes, et financièrement, il était indépendant, la sorte d’homme que toute femme chercherait à avoir pour elle toute seule, non?

Elle décida de mettre ses soucis de côté et de focaliser son énergie sur Sail. Il lui disait qu’il l’aimait, et elle lui faisait confiance, elle le croyait digne d'une telle chose. Elle le regarda avec toute la tendresse qu'il méritait à ce moment là et prit lentement son visage entre ses petits mains, frissonnant un peu à cause des chatouilles que lui procurait sa pilosité faciale si courte qu'elle en était piquante. Elle lui adressa un magnifique sourire qui dévoila les perles qui lui servaient de dents et elle se pencha sur lui pour l'embrasser amoureusement, glissant . Ils étaient nus, enlacés, dans une salle d'infirmerie, alors que le risque d'être surpris vu l'heure tardive montait de plus en plus, et leur moment de tendresse était déjà terminé, puisqu'elle était à la fois rétablie et qu'elle allait être en retard pour son entrevue avec le propriétaire du restaurant et bar sur la rue Sakura, et si elle voulait avoir son job, elle devait être ponctuelle. Elle regarda son amoureux et elle le serra une dernière fois dans ses bras, pour sentir sa peau contre la sienne, un peu effrayée à l'idée de ne plus le revoir... du moins, dans le cadre du travail. Qui sait ce qui que l'avenir lui réserve? Allait-elle le revoir ou allait-il tout bêtement disparaitre de sa vie une fois qu'elle aurait franchi cette porte? Bah, à bas la méfiance, elle ne se ferait que du mal à trop penser et à investir son cœur dans une histoire qui n'a duré que quelques heures. Elle n'allait quand même pas commencer à l'étouffer alors qu'ils venaient de s'avouer des sentiments, probablement provoqué par l'extase du moment, seul le temps dira si elle avait réellement des sentiments pour Sail et s'il en avait pour elle, mais elle en était actuellement persuadée, et elle s'accrocherait à lui jusqu'à ce qu'elle ait fait le point sur cela.

-"Je sais que c'est un peu bizarre, un peu rapide, Sail... mais je t'aime vraiment... et je veux vraiment faire un bout de chemin avec toi, si tu m'en laisses la chance... et si tu as envie d'être avec moi, toi aussi... et d'affronter la vie à mes côtés" dit-elle avec le souci qui s'accordait parfaitement à cette situation.

Elle s'était déjà engagée à ne pas faire de cachotterie à son nouvel amant et d'être franche, et de le préparer à ce qu'il allait affronter à ses côtés. Elle ne lui promettait pas des prairies de papillons et de fleurs, un chemin pavé d'argent et d'or, mais elle lui offrait sa présence, son amour, sa tendresse et une famille, s'il voulait d'elle, s'il n'avait pas peur de l'amour, peur de la vie, peur de l'avenir, car rien n'était plus incertain que la vie. Le hasard décidera des sentiments qu'ils ressentiront face aux diverses situations de la vie, et s'ils resteront ensemble longtemps. Elle était assez ignorante, autant sur les concepts scientifiques que sur le plan de la vie, il était très intelligent et expérimenté, puisqu'il avait passé le cap de la vingtaine. Elle était jeune, et il approchait de la trentaine, elle n'avait même pas un diplôme du lycée et il avait déjà un doctorat, obtenu avec force d'études et de preuves de son génie, et par dessus tout, elle était néréide, et lui... humain (C'est ce qu'elle croit, en fait.), même si son "odeur", sorte d'émanation énergétique captée par l'organe olfactif de Shion, s'approchait davantage du fauve que de l'humain.

(Wahou, un an pour répondre XD Bah, c'est fait, c'est fait =3)