Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Veronika McRaven le dimanche 13 septembre 2015, 15:17:40
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La terre, le Japon, voilà bien une chose qu’elle ne pensait pas voir une fois dans sa vie. Pour elle le Japon n’était qu’une île éteinte à jamais et presque totalement engloutie sous les océans pollués. Mais pas dans ce monde, une anomalie toujours impossible à analyser l’avait emmenée ici. Un japon d’une autre époque, ressemblant à ce qu’elle avait pu entendre sur l’histoire avant le grand chaos nucléaire. Le monde tel qui devait être dans le début du deuxième millénaire de la civilisation humaine. Elle se devait d’examiner tout cela ! Veronika était plus curieuse que jamais, certes perdue, mais rapidement elle retrouva sa position en piratant le réseau d’un cybercafé. Pour elle c’était un jeu d’enfant, cette technologie était tellement vieille et obsolète que toutes les meilleures mesures de sécurité faisaient office de jeu pour enfant face à elle. Enfin aussi pour éviter d’être trop vite repérée dans la foule, faute à ses prothèses cybernétique, elle portait un grand manteau noir avec un col haut qui camouflait ses ports de raccordement. Sa première expérience face à un clochard dans la ruelle où elle était apparue lui avait appris qu’il valait mieux se faire discrète que de semer la panique par ici. Par contre elle ne pouvait en rien cacher ses yeux et leur pupille cybernétique. Elle n’avait pas trouvé de lunette à se mettre par dessus pour le moment, mais elle comptait bien changer cela plus tard.
Sa recherche pour le moment se concentrait sur le monde qui l’entourerait, l’histoire actuelle et qui dirige quoi ? Un monde sans corporation à la tête de tout était impensable pour elle. Mais ça semblait être le cas, les gouvernements étaient encore libres dans ce monde ? Le pouvoir au peuple dans certains pays ? Voilà qui semblait ahurissant, mais pas le temps de trainer plus longtemps. Vero avait été tracée par un programme de surveillance réseau qui trouvait anormale sa consommation de donnée. Aussi elle se leva, laissant son manteau noir ouvert qui laissait voir une tenue deux pièces par dessous, un chemisier noir avec Peule décolletée et un pantalon qui allait avec plutôt moulant. Impossible pour elle de sortir ses armes dans ces habits, mais surtout elle n’avait aucune envie d’avoir à le faire. Sortant de la boutique de service informatique, elle se demanda si elle ne devrait pas mettre un soutien-gorge sous sa chemise, il faisait un peu frais tout de même. Enfin ce n’était pas bien grave pour le moment, elle continua son chemin, se mêlant à la foule sans grand mal. Au pied elle portait des bottes de cuir noir de style gothique. C’était tout ce qu’elle avait trouvé pour cacher ces prothèses-là en bas, côté mains c’était des gants de cuir noir assez long fermé par une tirette de chaque côté.
Par contre pour la queue et les oreilles... La queue était sous la veste longue, pas de soucis, mais pour les oreilles elle n’avait rien put faire, aucun chapeau ne permettait de les cacher, aussi elle tentait surtout de ne pas les remuer. Comme ça les gens croyaient à un accessoire plutôt qu’à de vraies oreilles, et ça marchait même si de temps à autre un gamin la remarquait et demandait à sa mère pourquoi la fille là-bas porte des oreilles de chat aussi grandes. Heureusement sa mécanique ne faisait pas de bruit, et tant qu’on ne lui agrippe pas le bras, impossible de sentir les prothèses. Rassurée elle marchait donc en toute insouciance dans la foule, enfin une fausse insouciance. Car elle tentait absolument de pirater tous les appareils autour d’elle pour comprendre ce monde. Ainsi il n’était pas rare de voir des téléphones redémarrer autour d’elle ou encore des tablettes avoir des réactions bizarres quelques secondes pendant qu’elle parcourait le contenu. Enfin, ayant une information à priori pertinente sur un club qui existait encore à son époque, elle se dirigea vers une petite ruelle. Sans se rendre compte sur le coup qu’elle fonçait sur un jeune homme, trop occupé à noter sur un papier le nom du club actuel. « Le kuroneko-lounge » un salon non loin d’ici connu pour ses filles déguisées en chat et surtout son service de maison close...
- Pardon... je ne vous avais pas vu jeune homme...
Dit-elle en tendant une main pour l’aider à se relever, ici mieux valait avoir l’air gentille que de ressembler à une tueuse envoyée par une corporation militaire, non ? Aussi elle souriait un peu avant s’excuser et lui demander s’il pouvait l’aider à localiser le club mentionné plus haut.
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Un bâillement puis un soupir. Un des nombreux soupirs que laissa le jeune homme laissa échapper et pour cause, ses pensées étaient chaotiques. Digne d'un désordre apocalyptique. Récemment, Senri avait du faire face à certaines situations qui avaient bouleversé son quotidien monotone. Cette rencontre avec cette sorcière. Cette rencontre avec une femme lui proposant d'intégrer une sorte de harem géant bien que celui-ci ne ressemble plus à une petite communauté réunie autour du plaisir de la chair. Devait-il parler de ces quelques autres connaissances qu'il avait croisé et qui l'avait marqué tout autant ? On pouvait le dire, il ne savait plus où donner de la tête si bien que le jeune homme s'était laissé tombé dans son canapé et regardait le plafond d'un regard vide. Pendant de longues minutes, le jeune homme se laissait à ses pensées, se remémorant non sans avec un petit plaisir, toutes ces histoires. Inéluctablement, ces minutes se transformèrent en heures et Senri finit par s'assoupir, au moins un peu.
Ce qui le fit sortir de sa torpeur, ce fut son estomac. La faim le tiraillant, il ne tarda pas à se relever et à farfouiller dans ses placards et son frigo. Rien. Surprenant ? Pas vraiment. Ces derniers temps, Senri mangeait sur le pouce, ne faisant que peu de courses, préférant même commander. Peut-être fallait-il que cela change ? Au moins pour cette fois, pour sortir et se changer les idées. C'était sa décision. Un choix qu'il appliqua rapidement. En quelques minutes, il était sortit après avoir enfilé une veste ne pouvant simplement sortir en chemise. Portable, porte-feuille et autres affaires basiques en poche, le jeune homme avait filé dans le supermarché le plus proche.
En un tour de rayon, le jeune homme eut rempli son sac et alla en caisse, pressé de manger un peu. Chose qui ne tarda pas. Viennoiseries en main, Senri se décida à rester un peu dehors et transformer ces courses en petite promenade. Sans doute pour éviter l'atmosphère des plus moroses qui régnait chez lui. Sans vraiment réfléchir, il prit un chemin vers un endroit de la ville qu'il ne connaissait pas plus que ça. Il y était déjà passé, sans doute, mais sans vraiment s'y attarder, sans regarder bâtiments, magasins ou tout autre établissement qui aurait pu l'intéresser.
S'engouffrant dans une ruelle pour prendre ce qui lui semblait être un raccourci, le jeune homme se mit à farfouiller dans son sac de courses pour prendre une autre viennoiseries. Un acte qu'il fit en oubliant de regarder devant lui, se disant qu'ici, il n'y aurait personne et qu'il aurait le temps de voir ou de sentir si ses pas bifurquaient trop et l'emmenaient droit dans un mur. Hélas, il fallut que quelqu'un ne passe par cette ruelle au même moment. La collision se fit alors. Manquait-il d'équilibre à ce point ? Probablement, car il se retrouva assis par terre. Relevant les yeux, il ne put que faire la moue sous la légère violence de la collision et sur le fait de voir qu'en face, il s'agissait d'une jeune femme. Risible ? Pas vraiment. Énervant ? Encore moins. Se relevant, aidé de la main qu'on lui tendait, le jeune homme remit un peu d'ordre dans ses affaires et dans ses pensées alors que son regard se posa sur son interlocutrice.
Y'a pas de mal, je faisais pas très attention. Hm ?
Une interrogation qu'il retint à peine alors que son regard se posa sur les oreilles qui ornaient la tête de son interlocutrice. Bizarre. Du cosplay ? Une pensée bien naïve qui fut vite remplacée par autre chose. Depuis qu'il savait, le jeune homme ne pouvait que douter. Comment être sur que devant lui se tenait une humaine et pas autre chose. Après tout, les sorcières existaient bien non. Alors quoi, qu'est-ce qu'elle était ? Pensif, Senri cligna un instant des yeux alors que la voix de la jeune femme lui parvint à nouveau. Celle-ci lui souriait tout en lui demandant s'il connaissait un lieu appelé le « Kuroneko-lounge ». Et bien, elle ne passait pas par quatre chemins.
Lentement, le jeune homme se gratta l'arrière de la tête, plus par réflexe que par nécessité, réfléchissant alors. Ce nom lui disait quelque chose effectivement. Il avait du passé devant un peu plus tôt dans la journée. Il était peu difficile de se souvenir de l'endroit puisqu'il avait attiré l'attention du jeune homme l'espace d'un instant. De là à indiquer l'endroit exact. Probablement y arriverait-il mieux en retournant sur ses pas. Probablement...
Je suis passé devant tout à l'heure. Mais je sais plus trop par où c'est, là je saurais pas vous dire quel chemin prendre au risque de vous envoyer n'importe où. Je vais vous accompagner, ce sera plus efficace.
Lui laissait-il le choix ? Pas vraiment. D'autant plus que c'était pour lui rendre service alors il n'y avait pas de raison à ce qu'elle refuse n'est-ce pas. Faisant alors demi-tour, il entama la marche, faisant bien attention à ce qu'elle le suive. Évidemment, ses yeux revinrent s'attarder sur ses oreilles des plus étranges non sans avoir parcouru le reste de son corps. Un look des plus étranges. Ce fut d'ailleurs après quelques pas que Senri se permit de reprendre la parole dans le but de ne pas faire ce trajet dans un silence pesant.
Ces oreilles, c'est du cosplay ?
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Ah vrai dire elle ignorait tout de ce qu’était l’actuel «Kuroneko-lounge», pour elle ce devait être un club sombre remplit de drogué à la cyberdope, des fanatiques de jeux en réalité virtuels et où les danseuses de chaires avaient laissés leur place à des vidéos pornographiques. Pour sûr elle allait être dépaysée par le nouveau club, mais encore fallait-il que ce jeune homme puisse l’aider à s’y rendre. Il était pour elle tout léger, le remettre de bout se fit sans le moindre mal, le plus dur fut sans doute en lui tenant la main de ne pas lui donner la sensation que ses doigts étaient en métal. Mais rapidement elle sentit son regard se fixer sur ses oreilles... «ne pas les bouger» se répéta-t-elle comme un mantra, surtout ne pas lui faire savoir que ce sont de véritables oreilles de chat... Enfin à taille humaine ou presque, mais il ne devait pas le savoir. S’il y avait une certitude pour elle dans ce genre de voyage, c’est que, moins on perturbait les gens, moins on avait d’ennuis ! Aussi, l’entendant, elle resta souriante et comme il ne posait pas de question elle lui demanda pour le club, et visiblement il savait où cela devait se situer ! Bonne nouvelle, donc, même si son guide n’avait pas l’air très sûr de lui pour le chemin. Bha au pire elle usera un peu de ses antennes pour pirater un téléphone moderne et abuser du GPS à distance, ce n’est pas comme si pour elle trianguler sa position était tout ce qu’il y avait de plus simple.
Enfin une fois en marche, enfin en marche, quelques pas à peine avait été fait qu’il lui posa la question qui semblait fatale, elle piqua une tête embêtée, gênée rapidement... Puis elle pirata son téléphone pour y piquer la connexion internet, la réponse lui fut alors évidente :
- HAA ça, non c’est des necomimi (http://neurowear.com/projects_detail/necomimi.html), ça veut dire oreille de chat en japonais ! C’est des fausses bien sûr !
Puis elle les agita un peu et continua de marcher à ses côtés, c’était un gars plutôt minon pour son époque, aussi comme il n’avait pas l’air d’un grand combattant ou d’un chasseur nocturne elle leva un peu sa cape pour dévoiler la queue qui s’agitait derrière elle :
- Tu vois, on fait même des queues qui vont avec, c’est très utile quand on fait du cosplay !
Et surtout très utile pour cacher la vérité, vit le piratage d’information ! Enfin elle remit en place sa cape et continua la marche, maintenant que la chose la plus étrange était expliquée il ne douterait plus de son humanité, pas vraie ? De toute façon sa destination approchait, elle vit un logo similaire à celui de son actuel «koruneko-lounge» enfin, sans les traces de tirs de plasma et la rouille, et ici les néons marchaient ! Vero se stoppa alors proche du club, et avant qu’il n’ait le temps de s’enfuir, même si elle doutait qu’il le veuille elle lui proposa :
- Je peux t’offrir un coup pour te remercier ? Ce sera moi qui offre !
Dieu merci elle avait réussi à pirater une distributrice une petite heure avant, et ce n’est pas le liquide qui lui manquait, par contre ce jeune homme trouverait-il vraiment sa place dans ce club ? Ou l’inverse, elle qui s’attendait à un club pourri et rempli de drogué débarqua la première dans un Nouveau Monde ! C’était propre déjà, de la moquette sur le sol, beaucoup de rouge et d’or, de jolies filles avec comme elles des queues et oreilles de chat, mais des fausses... Flute, ça risquait de dévoiler sa supercherie... Elle alla vers le bar et par habitude sans doute se jeta sur un tabouret avant de commander joyeusement :
- Un nuke coke et une injection de novacoke pour moi, et toi ?
Rien qu’à voir la tête du barman, un truc clochait, rapidement elle le fixa à son tour et lui tendit une carte... Pour le coup elle avait l’air d’une parfaite idiote, mais, surtout, c’était quoi, ces boissons de fiotte là ? Thé, café, coca ? Et des sucreries avec ça, du cake, des pâtisseries ? Elle soupira doucement en même temps que son envie de boire fondait avec le menu toujours trop doux à son gout... Et où étaient les bonnes vielles « BTL » ? Elle fixa le jeune et lui demanda alors :
- Tu sais s’il y a de l’alcool fort sur cette carte. Ha oui, moi c’est Veronika, tu peux prendre ce que tu veux d’ailleurs.
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C'était bel et bien du cosplay. Enfin, c'était sa réponse. Suspicieux ? Oui, Senri ne pouvait que l'être. En soi, voir des jeunes femmes sortirent déguisés ou un peu accessoirisées n'avaient rien de bien surprenant, mais depuis le début des récents évènements, le jeune homme ne pouvait que douter des choses. C'était une conséquence visible et qu'il redoutait plus que tout : le doute et la suspicion. Comment être sur ? Comment déceler le mensonge de la vérité ? Des pensées qu'il écarta rapidement alors que son accompagnatrice lui montrait une queue qu'elle prétendait factice mais qui bougeait malgré tout. À demi-amusé, le jeune homme ne put retenir, malgré lui, un léger sourire. D'un côté, même si c'était du cosplay, il trouvait ça amusant, il avait toujours trouvé ça amusant. Parfois même, pouvait-il trouver cela intéressant, pour ne pas dire excitant. Après tout, le cosplay était une façon d'utiliser l'un des plus simples atouts : les vêtements. Mais tout ceci était une autre histoire.
Arrivés devant le bâtiment assez rapidement et malgré le peu de conviction qu'avait Senri quant à retrouver l'endroit, les deux jeunes gens semblèrent malgré tout ravis. Il n'en fallut probablement pas plus à la jeune femme pour vouloir inviter son pseudo guide à boire un coup. Dans cet établissement ? Impossible de dire non, comment dire non ? Pas que l'établissement faisait tout, mais le jeune homme n'aimait pas vraiment faire de la peine aux jeunes femmes cosplayée ou non. Acquiesçant alors sous l'invitation, le jeune homme entra pour découvrir l'atmosphère atypique de ce genre d'endroit. Tout rappelait un minimum à la débauche et au luxe. Des femmes allaient et venaient, captivant regards et attentions des clients. Des tables avec un maximum d'intimité étaient disposées, laissant aux clients le luxe d'inviter à leur aise. Bien sur, la présence d'un bar aux alcools nombreux et hors de prix était la base. Après tout, l'alcool était un bon inhibiteur et laissait les gens s'amuser plus que nécessaire. Enfin... Qu'importe.
Suivant la jeune femme du regard, Senri ne tarda pas à être surpris par l'assurance qu'elle eut en allant s'asseoir au bar. Sans compter sa commande qui n'eut alors ni queue ni tête. Le barman et Senri eurent probablement la même tête, à la différence près que le barman regagna vite son professionnalisme et tendit une carte à la nouvelle cliente sans un mot. Soupirant légèrement, le jeune homme ne tarda pas à s'asseoir à côté d'elle, regardant alors la carte à son tour avant de commander deux verres au barman. Un alcool fort, c'est ce qu'elle voulait. Ce qu'il avait commandé pour elle devrait être pas mal, pour sa part, il irait un peu moins fort. Après tout, il n'était pas très copain copain avec l'alcool. Laissant le barman préparer leur cocktail, Senri ne manqua pas de répondre pour se présenter à son tour.
Tu peux m'appeler Senri. Enchanté, Veronika.
Des présentations classiques accompagnées d'un petit sourire. C'était amplement suffisant. Accueillant les verres avec un rapide remerciement, le jeune homme ne tarda pas à siroter le sien avant de simplement ajouter.
Au fait. Pourquoi voulais-tu venir ici ? Vu que tu connais pas leur cocktail, je pense pas que ce soit pour ça...
Curieux ? Oui. En réalité, son erreur n'avait fait que relancer Senri sur ses doutes. Curieux de savoir la vérité, le jeune homme la regardait alors pour jauger ses réactions. Il pouvait avoir l'air bizarre à la regarder ainsi, mais ça n'avait aucune importance. Pire encore, il savait que quelque chose n'allait pas. Son instinct le lui disait et jusqu'à présent, il s'était trompé très peu. Trop peu...
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Son regard sentait le doute, peut-être ne croyait-il pas à ces histoires de fausses oreilles et queue de chat dans le fond. Mais elle n’avait rien de mieux à proposer sans mettre en danger son semblant de couverture. Elle préférait ne pas ébruiter son secret, alors elle avait pressé la discussion sur autre chose, fait le chemin vers un autre endroit et s’était rapidement installée au bar. Tout ça pour qu’il n’ait pas le temps de subir la tentation de vouloir lui toucher ses organes d’animaux. En tout cas il avait accepté l’invitation et c’était rassurant pour elle, s’il avait refusé c’est probablement qu’il ne la trouvait pas de confiance, alors qu’elle faisait tout pour cela. Le bar la rassurait un peu cependant, tant de belles bouteilles aux formes et couleurs variées juste pour contenir des alcools et liqueur de bon gout. La carte en main elle n’avait trop sur quoi choisir, et bien qu’elle arrive sans soucis à lire les caractères japonais un doute subsistait en elle. Est-ce que cet endroit était vraiment destiné à devenir celui qu’elle connaissait ? Après tout c’était un peu trop propre, trop luxueux et pas mal de détails dans la topographie du lieu ne convenaient pas. Le jeune homme près d’elle avait aussi fait une drôle de tête à sa commande, mais elle avait sans doute réussi à couper court en en venant à se présenter à lui. C’était sa tactique du moment, ne pas laisser le temps pour les questions embarrassantes, toujours trouver une chose pratique pour ne pas se faire démasquer.
Pourtant que soit ses précautions, elle n’avait pas anticipé sa question sur l’établissement et la carte. Cela dit il n’avait PS non plus répondit à sa question sur l’alcool fort de la carte. Elle était donc toujours bloquée sans trop savoir quoi prendre à boire pour elle-même. Ceci dit il n’avait pas encore commandé donc elle pourrait l’imiter et ne pas avoir l’air perdue. Sauf que sa question précédente suggérait déjà qu’elle était perdue. Elle le regarda alors dans les yeux, oubliant un instant qu’elle n’avait pas des yeux humains, assise à côté de lui il pourrait le percevoir en faisait attention. Mais qu’importe, pour le moment il fallait lui répondre, elle croisa les jambes l’une sur l’autre, la gauche sur la droite, puis un coude sur le bar soupira avant de se redresser et lui répondre en souriant :
- J’ai connu un club du même nom, je pensais revoir un bout de mon passé, mais... On dirait que j’ai fait fausse route.
Elle reprit la carte sous les yeux, cette fois c’était choisi, elle commanda un « Bloody Marry » au barman puis demanda à son invité ce qu’il désirait boire. Enfin la commande passée elle l’observa encore un peu, il n’était pas du genre idiot, il faisait trop attention au détail pour l’être.
- Ne me fixe pas trop, j’ne voudrais pas que ton regard attire l’attention, si tu veux à ce point m’observer attend plutôt que j’aie assez bût pour t’inviter en haut.
Elle lui sourit, comme si c’était possible, avec les inhibiteurs d’alcool dans son organisme elle pouvait en quelques instants repartir dans son état normal sur une simple pensée... L’enfer de la technologie de pointe, plus de gueule de bois, plus de dépendance forte, et trop peu de plaisir. Soupirant doucement, elle vit la commande arriver et remercia le serveur avant de trinquer avec Senri à cette belle soirée qui se présentait. Puis elle but un peu avant de se rendre compte que sa queue balançait encore dans son dos sous la cape... Elle se calma un peu, ne sachant rien de l’établissement actuel, lui demanda donc :
- Au fait, vu que tu sembles connaitre cet endroit, mieux que tu le prétendais tout à l’heure, tu sais si on peut s’y amuser un peu et comment ? Répondue juste, moi, je nous offre tout...
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Patiemment, Senri attendait une réponse. Une réponse qui le détromperait probablement. Veronika était-elle vraiment une simple habitante avec des oreilles et une queue factice ? Pour du simple cosplay. Avec quelques manies bizarres et des noms venu d'ailleurs. Ou était-elle autre chose ? Mais quoi ? Le jeune homme ne pouvait que se poser la question. Depuis qu'il avait appris l'existence du surnaturel, il ne pouvait le voir que partout et douter de tout. Mais à l'heure actuel, voulait-il que son interlocutrice soit une créature ou une humaine ? Bonne question.
Au fur et à mesure qu'il la regardait, il se mit à la détailler. Un peu plus qu'auparavant. Loin d'être un obsédé ou très porté sur le sexe, Senri n'avait jusque là apporté que peu d'intérêt à ce détail. Mais puisqu'ils buvaient un verre ensembles dans un lieu où la luxure était reine, il était sans doute un peu plus normal de s'y attarder maintenant. Et bien sur, son regard ne fut pas inaperçu. Rapidement, après avoir répondu à sa question, ne révélant finalement si ce n'était un passé probablement compliqué, Veronika lui fit remarquer qu'il la fixait et que cela pouvait être gênant. Pire encore, elle parla de boire assez pour l'inviter en haut et l'observer davantage ? Une idée qui fit sourire le jeune homme qui ne manqua pas d'arquer un sourcil. Il n'avait pas pensé à aller jusque là. L'inviter en haut... Cela signifiait finir dans une certaine intimité, pour ne pas dire plus. Écartant ce fil de pensée, le jeune homme prit simplement son verre et trinqua tout en remettant de l'ordre dans ses pensées.
Une chose qu'il ne put finir. Veronika posa à son tour une question. Surprenante question. Savait-il comment s'amuser dans ce genre d'endroit ? Avait-il l'air d'écumeur de ce genre d'établissement ? Il aurait cru que non. Mais apparemment il se trompait. D'abord légèrement surpris, Senri ne répondit cependant pas tout de suite, prenant une gorgée de son cocktail le temps de réfléchir un peu plus. Il ne niait pas connaitre le fonctionnement des maisons closes ou de ce qui pouvait y ressembler. Bien qu'il n'était jamais venu dans celui-ci, les choses ne devaient pas être bien différentes. La question qui venait ensuite était de savoir avec qui elle voulait s'amuser. Lui ? Amusante idée, mais fort peu probable. Inspirant une dernière fois, le jeune homme ne tarda alors pas à répondre, non sans regarder autour de lui.
Étant donné l'endroit. Il n'y a qu'une façon de "s'amuser". Reste à savoir ce que tu veux y faire.
À bien y penser, les possibilités étaient nombreuses. Senri ne savait ce qu'elle avait en tête mais en soi, ce genre d'établissement offrait un maximum de chose pour satisfaire la clientèle. Même si l'idée restait basique et tournait autour du sexe, il y avait bien des façons d'en profiter. Le jeune homme prit se mit alors à les lister, non sans un petit sourire et un certain naturel.
Avec un homme ou une femme proposée par l'établissement. Avec plusieurs d'entre eux. Tu peux aussi aller mater certains qui le veulent bien. Ou tu peux monter avec qui tu veux, un peu comme un love hotel en somme. Enfin, il me semble, ça dépend des établissements.
Rapidement, Senri but une nouvelle gorgée. Monter avec elle et s'amuser ensembles ? Difficile à imaginer. Il ne la connaissait que depuis une vingtaine de minutes environ. Mais en même temps, que pouvait-il se passer d'autres ? Bonne question. Le jeune homme préférait attendre déjà de voir la réaction de son interlocutrice avant de conjecturer ou de partir dans bien des pensées. Après tout, même si jusqu'à présent elle semblait d'un calme redoutable, peut-être que ce genre de notion allait la faire rougir ou réagir d'une autre façon. Difficile à dire...
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Effectivement il en savait plus qu’elle sur cet endroit, il savait comment ça marchait dans cette époque si étrange pour elle. Ainsi donc on pouvait bel et bien s’amuser par ici, peut-être pas de la même façon qu’à son époque, mais elle s’en doutait un peu. Elle avait observé autour pendant la discussion, toutes ces jolies filles finissaient par monter à l’étage avec des clients, homme ou femme cela ne semblait pas avoir d’importance. D’ailleurs ça expliquait la bonne isolation sonore de la pièce, ce n’était pour la musique et faire joli, non, loin de là même. Elle restait souriante quand même, Vero n’avait pas encore ce qu’elle voulait, mais dans le fond elle ignorait ce qu’elle cherchait aussi. Elle avait débarqué ici comme une petite fleur et n’avait aucune carte pour se repérer. Regardant à nouveau la carte avec les boissons et desserts, elle se demanda bien quoi manger. Car oui ça lui arrivait aussi d’avoir faim, en même temps elle écouta le garçon tout en parcourant la carte. Un hochement de tête et elle lui tendit la carte après sa tirade sur les établissements de ce genre.
- Bien, je commence à cerner ce lieu, mais avant de monter j’ai faim...
Elle sourit alors charmante, puis le regarda, attendant qu’il choisisse un dessert, lui aussi, puis elle interpella le barman et demanda deux desserts, un pour le garçon, et pour elle-même une pâtisserie extravagante au moins autant que cher. Mais elle semblait se ficher pas mal de l’argent ce soir, elle observa le barman et lui demanda alors :
- Dites, je pourrais avoir une chambre isolée pour moi et ce jeune homme ? J’aimerai approfondir ma discussion en sa compagnie.
Un hochement de tête naturel se fit chez le barman, c’était pourtant évident qu’elle le pouvait... Mais seulement si elle allait dans une chambre avec des trous dans les murs précisa-t-il... Elle soupira un air mauvais elle avait pourtant dit discrète... Devait-elle régler son différend de suite ? Mais elle n’aurait pas le merveilleux gâteau dans ce cas là... enfin si, car la commande était partie vers les cuisines, mais ça allait faire du raffut si elle tirait... Les bras croisés, elle commanda un nouveau cocktail très fort en alcool et soupira avant de sourire crispé au jeune homme :
- Pour sur ce n’est pas l’endroit que j’ai connu chez moi... Faut dire qu’à mon époque les trous dans les murs étaient plutôt énormes et ça ruinait un peu l’étage...
Il ne comprendrait sans doute pas tout, mais son verre d’alcool était déjà là, elle le prit sans tarder content d’avoir encore quelque chose à boire, dommage que ça na la fasse pas oublier.
- Au fait Senri, t’as une copine ? Ça ne pose pas problème pour toi d’être ici avec moi ?
Pourquoi diable jouait-elle encore les gentilles ? La moitié de sot texte lui était dicté par un programme de traduction et le reste par un programme de politesse... Dieu qu’elle les aurait bien désactivés tous les deux histoire de pouvoir toucher deux mots à ce barman. Mais bon, c’était pour ne pas se faire remarquer, elle ne voulait pas se faire remarquer, pourtant l’envie de sortir son arme était présente depuis un moment déjà. Enfin quand un autre homme se posa du côté libre à sa gauche, elle le fixa intriguée, il était un peu gras, armé d’un pistolet à la cheville et surtout il n’avait pas l’air bien commode. Le bougre commanda deux verres de vodka pure et fit un clin d’oeil au cyborg. Pourtant elle ne savait rien de cet homme, sauf que pour le coup elle aimait bien son invitation et son air viril !e
- Yo p’tite dame, vous tr’vaillez ici ? Si ça vous branche, on prend un' ou deux de vos copines et on mont', hein ?
Elle rit un peu, ça, c’était déjà plus son monde, mais elle avait rendez-vous, non ? Et ce avec un garçon plus malin sans aucun doute que ce gros bougre. Quant à la politesse, elle était tellement contente d’entendre parler ainsi qu’elle s’en sentait plus à l’aise.
- Hmm, proposition intéressante, certainement, mais je ne bosse pas ici et je suis avec mon copain...
Mensonge, son programme lui faisait vraiment changer n’importe quoi ! Mais en même temps c’était un bon moyen de lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas de lui sans le froisser. D’ailleurs il serait temps que le copain réagisse un peu, n’est-ce pas ? Il devait bien avoir deux ou trois mots à dire à ce porc qui avait déjà une main sur les fesses de sa compagne et remontait vers les hanches à présent. Pourtant elle n’en semblait pas plus troublée que, cela, elle n’avait même pas rougi ou agit comme si ça l’embêtait... De toute façon elle comptait sur le petit jeune, et s’il n’agissait pas à temps elle prévoyait déjà de casser ce bras impoli qui frôlait ses côtes métalliques...
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Les choses semblaient accélérer. Senri qui avait pour habitude de prendre son temps, sa rencontre avec Veronika semblait pourtant se placer sous une certaine rapidité. Le cocktail à peine fini, la jeune femme avait proposé de prendre un dessert tout en demandant au barman s'il y avait une possibilité d'avoir une chambre pour tous les deux. Elle voulait approfondir la discussion en sa compagnie. Des termes non sans un double sens possible que le barman avait surement interprété comme il aurait fait pour n'importe qui. Était-ce le cas pour les deux jeunes gens ? De son point de vue, le jeune homme n'avait pas encore vu les choses sous cet angle et aussi étrange que cela puisse paraitre, il n'en avait ressenti aucune envie particulière. D'ordinaire, l'envie le prenait à un moment ou à un autre. Grâce à une vue des plus intéressantes, grâce à un son qui le faisait frémir, ou tout autre attitude qui aurait pu éveiller ses sens. Mais pour l'heure, Senri ne voyait pas les choses ainsi. Veronika était-elle dans le même cas ? Difficile à dire.
La question suivante le surprit davantage et semblait apporté une fraction de réponse. Pourquoi était-elle intéressée par ça ? D'un côté, c'était logique. Après tout, il était dans un établissement où la luxure prônait sur tout avec une jeune femme. S'il n'était pas célibataire, cela aurait pu être néfaste pour lui. Infidélité ? Probablement. Bien que là encore, Senri aurait probablement eu à débattre après tout, jusqu'à présent, rien de bien méchant n'avait été fait non ? Enfin, qu'importe. N'ayant besoin de réfléchir plus longtemps à ça, Senri avait alors répondu rapidement pour passer le sujet, ce dernier le mettant en quelque sorte mal à l'aise.
Non, personne qui pourrait détester ma présence ici. T'en fais pas pour ça.
L'amour... Senri ne le recherchait pas vraiment. D'autant plus que d'un côté, il ne se sentait pas prêt à s'investir dans une relation. Quoique, peut-être aurait-il bien essayé une relation privilégiée avec une dominante qu'il aurait alors pu appelé Maitresse au quotidien. Enfin, ça c'était une autre histoire. Pour l'heure, il y avait autre chose qui capta son attention.
De l'autre côté de son interlocutrice, un homme s'était approché et avait sans tardé commander deux vodka avant de s'adresser à Veronika pour l'inviter à monter et à s'envoyer en l'air croyant qu'elle bossait ici, ou peut-être cela n'avait-il que peu d'importance pour lui. Qu'importe. Silencieux, le jeune homme restait pour sa part en retrait observant la scène quelque peu intrigante. De son point de vue, Veronika pouvait très bien se débrouiller seule. Enfin, logiquement. Mais voila qu'elle le fit entrer dans l'équation de la pire manière qui soit. Son copain ? Ces termes avaient été directs et dans la situation actuelle, ils ne laissaient pas de doute. Elle voulait se présenter comme étant sa petite amie et non juste une amie ou une connaissance. Pourquoi ? Excellente question.
Sentant alors le regard surpris de ce gras du bide, Senri se laissa à soupirer un peu non sans accorder à Veronika un léger regard mêlant surprise et lassitude. Depuis toujours, il avait essayé d'éviter les problèmes pour mener une vie simple. S'amuser à chercher des problèmes ou à se lancer dans des joutes verbales n'était vraiment pas son fort. Cependant, le jeune homme n'écarta pas l'idée qu'elle avait dit ça pour essayer de refuser poliment avec une bonne excuse, histoire d'éviter justement des problèmes. C'était la solution la plus plausible. De ce fait, il ne pouvait qu'aller dans son sens. Ce fut bien pour ça que le jeune homme écarta rapidement la main du nouvel arrivant qui avait caressé sans vergogne le corps de la demoiselle. Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres avant que Senri ne se lève et prenne la parole.
Et oui, désolé mais elle est avec moi. D'ailleurs...
Se tournant vers Veronika, il lui tendit la main et esquissa un sourire qu'il feignit plus que nécessaire. Un de ses faux sourires amicaux et amusé pour garder cet air poli et aimable et éviter ainsi tout problème. Sans tarder, il rajouta alors d'une voix toujours aussi détendue.
Si on y allait ? Il me semble qu'on a une chambre qui nous attends, n'est-ce pas ?
Ceci dit, Senri ne tarda pas à se mettre en route après avoir pris la clé de la chambre que le barman leur proposait, invitant alors Veronika à le suivre. Contournant le gras du bide, le jeune homme se mit rapidement en route, prenant les escaliers et s'engagea dans les couloirs pour trouver la porte de leur chambre. Chose qui se fit rapidement. Entrant alors, le jeune homme laissa son accompagnatrice entrer et referma ensuite derrière elle. Ce ne fut que là qu'il soupira à nouveau tout en croisant les bras avant d'ajouter.
Ton copain hein ? Tu avais rien trouvé de mieux ?
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Intéressant, le petit gars avait suivi le jeu comme elle l’avait anticipé. Déjà il n’avait personne pour l’attendre, et visiblement pas de copine à tromper. Cela ne la surprenait pas pour autant, elle resta même assez neutre vis-à-vis de cela, elle qui n’avait jamais vraiment de personne sur la durée. Son dessert devait encore arriver, elle avait hâte d’y manger. Mais également hâte de ne plus sentir cette main sur son fessier. Enfin rassurée elle vit sa main se présenter, comme une corde de sortie au bout d’un terrifiant chemin. Enfin, il n’y avait rien de tel dans le fond, mais elle continua de sourire malicieuse cette fois prit la main tendis qu’elle tenait son assiette avec le dessert de l’autre. Une chose notable était qu’elle ne tremblait pas, ces gestes étaient parfaitement fluides et l’assiette semblait parfaitement stable alors qu’elle la tenait du bout de deux doigts seulement. Souriante toujours elle hésita à le coller de plus près, mais il ne semblait pas encore le vouloir, il voulait juste la guider tendis que l’autre homme un peu dépité les regardait avec déception. Sa proie était partie, mais peut-être était-ce là réciproque ? Elle monta avec lui, espérant que son poids ne fasse pas craquer plus que nécessaire les escaliers, enfin cela dit ses prothèses étaient plus légères que des membres normaux... C’était surtout ses armes qui ajoutaient du poids, cachées dans ses jambes et avant bras on trouvait des armes en effet.
Arriver en haut avec lui elle trouva rapidement la bonne chambre, mais préféra le laisser guider, c’était presque romantique tout ça. Enfin dans la pièce elle balaya tout du regard. C’était exactement la chambre qu’elle avait déjà louée plus d’une fois durant ses séjours dans les restes de son Japon. Sauf qu’ici c’était en bon étant, des murs au papier peint grenat, une frise dorée avec des iris... Un petit gout de luxe tout à fait artificiel. La moquette sur le sol semblait aussi vieille qu’elle-même vu la poussière, l’endroit entier avait une odeur de vieux meuble.
- bah... détends-toi un peu, bordel ce gâteau est bon, tu veux y gouter ?
Dit-elle en se retournant vers lui une cuillère en main, un bout du gâteau déjà mangé ? C’est vrai que ça avait l’air bon, un joli gâteau noir et blanc avec de la crème toute fraiche et des cerises en garniture. La porte était fermée, ils étaient seuls à présent, plus besoin de parler comme une gentille fille. Elle posa donc le gâteau sur le meuble en face du lit, celui avec le miroir et des tiroirs contenant sans aucun doute un tas de jouets sexuels. Non en fait elle savait très bien le contenu à cause du balayage à rayon «x». Pour elle rien ici ne pouvait réellement être caché, il ya Van de vibro, des pinces, de quoi bien s’amuser alors que l’endroit semblait bien plus respectable que cela. Sans gène elle ouvrit un tiroir, peut-être pour le tester, ou par curiosité ? Les rayons ne pouvaient voir les couleurs, ni les formes précises, elle prit un gode en main et l’alluma intriguée par la sofistiquation inutile du jouet.
- Mouais bon, j’vois que certaines choses ne changent pas beaucoup avec le temps, comme c't'es putains de godes regardes la taille du bousin !
Elle le lui lança alors tout en l’allumant, le truc était un peu plus gros qu’un homme très bien bâtit de ce côté-là, mais à peine lancé qu’elle fouillait déjà un autre tiroir. Sa curiosité pour ces choses était toute innocente, sortant des pinces, elle les posa sur le meuble, qui voudrait de ça sur son corps ? C’était des attaches à documents ça, de quoi faire tenir un gros paquet de feuilles et faire bien mal au téton.
- Où est-ce que j’ai atterri, moi ? On est en quelle année p’ti ? Et puisque tu m’as sauvé, je te laisse même me poser tes questions, je sais que t’en as envie.
Elle sourit un peu et se jeta alors sur le lit couché sur le ventre une revue pornographique en main qu’elle feuilletait négligemment.
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Silencieusement, Senri observait son interlocutrice. Une jeune femme pour le moins étrange. Malgré les quelques évènements, elle ne semblait pas avoir changé depuis qu'il l'avait rencontré. Certes il ne s'était pas passé beaucoup de temps, mais malgré tout. Ils avaient bu un cocktail et surtout, ils avaient eu une légère et rapide confrontation avec un type lambda un peu trop sur de lui. Pire encore, ils étaient maintenant dans une chambre, seule à seule. Et pourtant, elle restait là, à manger son dessert tout en lui proposant finalement une part. Surprenant, tout simplement. Refusant malgré tout d'un mouvement de tête, le jeune homme ne s'attarda pas sur ça, d'autant plus que la suite semblait croustillante. D'un certain côté.
Doucement, Veronika s'était dirigée vers l'un des nombreux tiroirs de la pièce et l'avait ouvert aussi simplement que cela. Dans ce genre de pièce, les tiroirs renfermaient généralement des accessoires permettant aux clients de pimenter leurs jeux. Senri s'attendait à voir certaines choses et Veronika semblait aussi préparée à ça. Et ce fut le cas. Ce fut peut-être même trop le cas. Tout à son aise, elle avait prit un gode entre ses mains, le détaillant et jouant presque avec tout en abordant ce qui ressemblait à un air enfantin. Elle semblait découvrir. Ou redécouvrir. Difficile à dire...
Lorsqu'elle le lui lança, Senri n'eut d'autre choix que de le rattraper malgré sa surprise. Il était effectivement plutôt imposant. Difficile de penser qu'ils faisaient des modèles de ces tailles. Senri n'était pas du genre à vouloir comparer son sexe ni même à vouloir se classer par rapport au reste, mais il devait avouer que la taille de ce jouet était surfait. Probablement était-ce pour des clientes vraiment gourmandes. Probablement. Éteignant le jouet sans un mot, il secoua la tête en le déposant sur la commode qui se tenait à côté de lui, tandis que son regard continuait de suivre les mouvements de son interlocutrice. Cette dernière sortait maintenant des pinces du tiroir, les déposant sur le meuble comme si elle voulait les exposer ou les préparer. Les préparer ? L'espace d'un instant, le sang du jeune homme ne fit qu'un tour. Jusque là, il n'y avait pas pensé, mais était-elle du genre dominante ? Aimait-elle ce genre de chose ? Ou était-elle tout l'inverse ? Difficile à dire. Il ne la connaissait absolument pas et son caractère n'avait rien laissé entendre. Enfin, était-ce vraiment important pour l'instant ? Non, il y avait bien plus important.
Maintenant qu'ils étaient dans une pièce probablement insonorisée, ils pouvaient parler et jouer franc-jeu. Ce fut elle qui engagea les hostilités alors qu'elle se jetait sur le lit tout en feuilletant un magazine comme si elle était seule attendant malgré tout une réponse à ses questions. Où avait-elle atterri ? En quelle année étaient-ils ? Était-ce une blague ? Le seul point positif était qu'il pourrait poser lui aussi des questions.Il n'allait passe gêner. Sans tarder, il répondit, ne passant par quatre chemins.
2015. Tu es quoi en juste ?
Simple et direct. Mais c'était le mieux à dire ou à faire. Bien sur, Senri avait d'autres questions, mais certaines ne la concernait pas. Le plus bel exemple était de savoir si oui ou non il devait se méfier d'elle. Il y avait aussi la question de savoir sur quel pied danser, mais cela venait après la méfiance qu'il devait avoir ou non. Il restait aussi à savoir pourquoi cet établissement. Si elle se jouait de lui ou non. Enfin, les questions ne manquaient pas. Et si Senri attendait déjà une réponse, il ne se priva cependant pas d'en rajouter une nouvelle qui le taraudait aussi.
Et tant qu'on y est, qu'est-ce que tu veux exactement ? Pourquoi venir ici ?
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Elle était donc sur le lit, tranquillement couchée sur le ventre en train de feuilleter une revue plus que cochonne. Ça, au moins ça ne changeait pas à travers le temps, mais pourtant ça ne suffirait pas à l’enflammer le moins du monde. Mais ça lui donnait de bonnes informations sur la mode actuelle, ainsi que les gouts des gens. Mais bon, pas trop le moment pour cela, doucement elle se retourna sur le dos posant ouvert le magasine. Le garçon entamait enfin les hostilités, enfin surtout il profitait de la porte qu’elle lui avait ouverte en grand. Mais qu’importe, car ça lui convenait, retournée face à lui elle croisa les jambes tranquillement sous le manteau qui était bien assez grand pour tout cacher. Il voulait donc des réponses, peut-être devrait-elle se dénuder un peu pour lui répondre ? Il voulait savoir ce qu’elle était, difficile de répondre, mais ses oreilles curieuses de lui révéler bougèrent un petit peu. Elle se redressa à moitié, profitant encore de sa veste qui cachait tout son corps pour le moment. L’observant attentivement, elle entendit sa dernière question et soupira :
- Flute, c’était plus amusant avant... Pour dire vrai j’ne sais pas ce que je veux ici, j’suis encore perdue tu vois.
Elle disait vrai, elle n’avait jamais fixé d’objectif dans ce monde. Elle ignorait encore tout de cette faille qui l’avait conduite ici, et ce n’est pas ce garçon qui aurait les réponses, à moins qu’il ne soit étudiant en science ? Elle devait encore répondre, aussi elle croisa les jambes sous son manteau laissant voir un moment son pantalon noir qui cachait ses prothèses. Prévoyants après tout, elle savait qu’à la moindre question il y aurait soit un mort, soit de gros soucis avec les autorités locales.
- Pour ce que je suis... J’ai une idée plus amusante, viens donc le découvrir par toi-même, comme tu le souhaites...
Elle sourit un peu, joueuse et se recula pour s’adosser au mur tranquillement, elle l’attendait sagement. Le jeu n’avait à priori même pas de condition en sa défaveur ! Du coup elle termina par en ajouter une :
- Oh je sais petit gars, vu qu’on à toute la nuit, je serais ton sujet d’étude, ça me changera un peu des brutes de mon monde...
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Senri était allé droit au but et n'avait pris vraiment aucune pincette pour poser ses questions. Avait-il été trop dur ? Difficile à dire. Il ne voyait cependant pas comment régler le problème aussi simplement et rapidement que ça. Et puis, il y avait surement plus rude non ? En tout cas, Veronika ne sembla pas s'y attarder et avait répondu rapidement. Elle avait commencé par le fait qu'elle-même ne savait pas ce qu'elle venait faire ou ce qu'elle voulait faire.Elle était perdue ? Étrange. Qu'entendait-elle par là ? Difficile à dire, avec sa nature, puisque maintenant il était certain qu'elle n'était pas humaine, il comprendrait surement mieux la situation.
Mais si Senri s'était attendu à une réponse claire et rapide, il fut déçu. Son interlocutrice sembla soudainement adopter une attitude joueuse tout en lui répondant que ce serait à lui de découvrir ce qu'elle était. Comment ? Comment il le souhaitait. Difficile à croire qu'elle n'avait aucune idée derrière la tête. Vu le lieu et la situation, le jeune homme se doutait un peu de ce qu'elle voulait entendre et ce qu'elle rajouta n'était que surfait. Impossible de ne pas comprendre elle voulait sous entendre. Elle son sujet d'étude ? Des brutes de ce monde ? Décidément, même comme ça, elle avait des propos dérangeants et extrêmement bizarres. Mais alors quoi ? Elle voulait qu'il la tripote ? Qu'il la déshabille ? Qu'avait-elle en tête ? Bonne question. Probablement les deux et peut-être même un peu plus selon la créativité du jeune homme. Cependant, est-ce que ce serait aussi facile pour le jeune homme ? S'engouffrer dans ce qui ressemblerait de près ou de loin à une relation sexuelle avec une totale inconnue ? Enfin, une totale inconnue visiblement pas humaine. Autrement, tout aurait été plus simple.
Soupirant un peu, le jeune homme croisa les bras tout en penchant la tête sur le côté. Ce qu'elle voulait était maintenant un peu plus clair. Cependant, pour Senri, les choses n'étaient pas aussi sures. La désirait-il ? Difficile à dire. Peut-être était-il bloqué par la nature manquante de la jeune femme. Après tout, coucher avec une sorcière n'était pas très différent de le faire avec une humaine, les pouvoirs mis à part, mais avec d'autres créatures, c'était autre chose. Que ferait-il s'il y avait des écailles ou de la fourrure ? Ou encore d'autres trucs inhumain ? Il préférait ne pas y penser. Désirant gagner un peu de temps tout en restant sur cette lancée, le jeune homme se déplaça lentement avant de s'installer sur le lit. Couché sur le flanc pour la regarder, il ne tarda pas à dire d'un air amusé.
Comme je le souhaite hein ? Et bien... Si je te demandais de commencer par te déshabiller lentement et sensuellement, le ferais-tu ?
-
L’avait-elle surprise ? Cela semblait être le cas, il était devenu bien silencieux tout d’un coup. Pourtant il ne la perdait pas de vue, sans doute que dans ce monde à devait paraitre louche de se laisser aller avec le premier gars venu ? C’était peut-être ça, ayant posé le fascicule culturel sur la reproduction, elle n’avait plus que lui à regarder. Lui et se cheveux noirs, son air tout de même fort sérieux pour une étudiante également. Ça la surprenait un peu, n’avait-il pas dit ne plus être étudiant ? Aller savoir, elle en tout cas n’y trouvait pas une énorme importance. Il souriait un peu, les bras croisés il semblait réfléchir, cherchait-il des idées cochonnes ? Peut-être même qu’il était un peu spécial . Que devrait-elle faire si tel était le cas ? Pas que ça la dérange, mais pouvait-elle simplement se laisser aller à tout ces fantasmes sans discuter ? Où devait-elle au contraire jouer les femmes pures et innocentes surprises par des choses extravagantes ? Difficile de lire sur lui la réponse, il n’était pas le gars le plus expressif qu’elle ait connu, pire il semblait bien pensif et silencieux alors qu’une jolie femme l’attendait dans un lit. Enfin il le va le regard sur elle, il approchait du lit, voulait-il passer directement à l’action ? Dans ce cas pourquoi ne retirait-il pas ses habits ? Peut-être, car elle-même portait encore les siens, était-il de coutume que ce soit la femme la première nue par ici ? Ça la changerait pour sûr, chez elle c’était généralement l’homme qui s’empressait de se mettre nu et venir coller la femme. Souvent même les hommes ne déshabillaient pas entièrement la femme avant de sauter dessus. Ils tiraient juste ce qui était sur leur chemin et puis voilà...
Mais il se posa sur le lit, face à elle couché sur le côté, il l’observait et attendait visiblement quelque chose. Un air amusé il arriva à la surprendre. Elle qui voyait déjà toutes sortes d’ordres plus farfelus les uns que les autres arriver... voilà qu’il lui demandait une chose qui n’était clairement pas dans ces cordes... Non sans rire, lentement et sensuellement ? Bon le premier mot ça allait bien, elle pouvait le faire si c’était son trip, mais sensuellement ? Avait-elle déjà entendu ce mot dans sa vie ? Elle dut faire appel à un dictionnaire pour apprendre la signification du mot ! Bha, oui, chez elle ce mot était presque inconnu, elle hocha doucement la tête et descendit alors du lit tout doucement. Elle savait bien que le faire sur le lit aurait pour effet de briser ce dernier, son alliage était peut-être léger, mais debout sur le matelas qui supportait déjà l’autre gars... Oui elle connaissait désormais son poids exact au gramme près, il était monté après elle et le lit avait couiné sur les bords. Avec un petit calcul de résistances des matériaux, elle pouvait déterminer son poids, à condition de ne pas se planter sur les matériaux du sommier...
- Hmm, lentement et sensuellement donc... C’est la première fois qu’on me sort ça, tu sais...
Ça, c’était pour qu’il comprenne bien dans quel genre d’embarras il la mettait avec ses histoires. Mais c’était le jeu qu’elle avait lancé, aussi elle comptait bien essayer un minimum de s’appliquer. Mais surtout elle devait faire en sorte de ne pas avoir la grâce d’un éléphant dans une boutique de porcelaine... Aussi elle réfléchit un moment, consulta des vidéos rapidement et en accéléré pour ne pas lui donner l’impression d’être hésitante. Mais ce n’était pas simple à faire quand c’était la première fois, aussi debout elle bomba la poitrine. C’était un début, levant les bras, elle s’étira doucement et du bout des doigts commença à retirer un premier gant. Sans toute fois l’enlever elle redescendit la main sur son visage, puis caressa sa joue avant d’aller sur les lèvres. Là elle fit une pause, enfonça son doigt avec un air pervers et mordit doucement dans le gant. De toute façon inutile de cacher plus longtemps la réalité. Lentement elle descendit le bras le glissant donc hors du gant. Elle révéla alors un avant-bras en prothèse, pour le moment il pouvait encore simplement croire là à une handicapée. Le gant tombant au sol, et d’un pas elle avança vers lui, tendant l’autre main pour qu’il participe un peu et retire le gant restant.
Cela fait elle était encore plutôt bien vêtue, la veste noire encore fermée cachait bien des choses, mais ce qui était en dessous aussi. Donc elle tira les bras en arrière doucement, et d’un mouvement des épaules elle fit tomber la veste assez lourde, dont le brut d’un pistolet mitrailleur cognant le sol ne manqua pas de lui rappeler qu’elle l’avait oublié dans la poche intérieure... Petite gourde, mais il ne pouvait pas savoir ce que c’était, si ? Il pensera à un gros bout de métal puis voilà, ce n’est pas comme si l’arme avait tiré dans la chambre ou un truc du genre après tout ! Bref, elle était maintenant sans sa protection contre la pluie et le regard des hommes. Un deux pièces, chemisier noir à col fermé et longue manche qui ne cachait pourtant pas ses mains de machine. Doucement elle se recula d’un pas et défit le premier bouton en haut, libérant son col. Puis elle fit les deux autres boutons dévoilant alors son soutien-gorge noir, en effet elle ne semblait pas aimer les autres couleurs. Mais ce n’était pas encore le moment d’enlever ce chemisier, d’un car elle devrait l’enlever par le haut, de deux, car elle souriait doucement à l’idée d’enlever le bas.
Bha oui encore une fois son aide serait précieuse, elle tendit une jambe vers lui après l’avoir levée bien haut, caressant cette dernière, tout en se penchant en avant elle lui demanda un coup de main avec les bottes. Il y avait une tirette du côté intérieur à défaire pour l’aider à les retirer. Et une fois la tirette baissée elle sortit sans aucun souci son pied, puis refit de même avec le suivant. Là encore elle portait des chaussettes, et son corps artificiel étant fait pour ressembler à celui des humains durs de voir une différence. Par contre il avait dû sentir que sa jambe était légère, et froide autant que dure. Reculant un peu, elle se retourna, dos à lui elle se caressa les cuisses et remonta sur ses fesses. Puis elle attrapa le bas de son chemisier et lentement le fit remonter tout en lui tournant le dos. Pas de musique pour trémousser du bassin, mais elle faisait ce qu’il fallait lentement pour lui faire plaisir. Jamais trop loin de lui elle ne sentait encore son regard, ou du moins l’imaginait bien en train de la dévorer du regard. Là il put voir l’absence de soutien-gorge et la raison pour laquelle elle lui tournait le dos en ce moment. Mais ce n’était en rien par timidité, non, elle réservait le meilleur pour la fin, aussi elle laissa tomber sur le côté son chemisier.
[NDLR : comment-ça j’ai zappé le pull ?]
À moitié nue elle elle se tourna de coté pour le regarder, souriante elle défit la ceinture de son pantalon dans un bruit classique de boucle en métal. Libérée elle ne laissa pourtant pas son ventre paraitre plus gros, et pour cause il ne pouvait pas l’être ! Toujours de côté elle faisait en sorte qu’il ne voie pas encore directement sa poitrine, mais il serait bientôt temps. Aussi elle se tourna doucement vers lui, la ceinture ouverte et la tirette du pantalon également défaite, elle avait un petit air de délinquante, les oreilles levées sur la tête, elle se pencha sur lui pour lui susurrer :
- Ne t’en fais pas, j’ai encore de quoi te surprendre mon p’tit.
En effet elle était restée de coter de dos pour un but précis. Elle avait caché sa queue depuis le début, ou en tout cas la base de sorte qu’il doute jusqu’au dernier moment. C’était un effort quand même de faire jouer le mort à appendice, mais lui, tournant le dos après une caresse du visage elle, passa sa queue contre l’autre joue. Cette fois ça devait paraitre évident, cette queue était tout ce qu’il y avait de plus véritable, chaude, douce, soyeuse même. La jeune femme posa alors les mains sur les hanches, doucement elle baisse le pantalon en se penchant en avant de sorte de lui mettre bien en vue son fessier plutôt rebondit et ses hanches assez larges. Elle avait une jolie forme, un peu comme un sablier, les reins creusés, la poitrine suggestive et les hanches avec, juste, ce qu’il faut en largeur pour montrer qu’elle peut avoir des enfants. Maintenant, sans le pantalon qui gisait au sol sa queue était libre ! Autant dire qu’elle la dégourdit sans attendre, la chose fit un point d’interrogation avant de passer en exclamation puis s’enrouler sur sa taille. Lentement elle joua avec l’élastique de sa culotte, la pauvre petite culotte toute noire encore, mais avec une dentelle plus fine que le reste ne tomba pas encore. Solitaire sa culotte resta sur elle quand elle lui fit face à nouveau, passant une main entre ses seins, descendant vers le ventre puis devenant un seul doigt, qui se glissa contre la culotte. Il rentra sous l’élastique et lentement fit le tour alors que la queue se détachait pour retourner s’agiter dans son dos.
Lascivement elle prit l’autre main et caressa sa hanche en remontant avant de la redescendre sous l’élastique aussi. Maintenant que les deux mains étaient sous la culotte et sur les hanches nul doute que la faire tomber serait simple. Mais elle avait un autre plan, elle baissa sa culotte juste assez pour lui donner envie, laissant voir un pubis au poil brun foncé comme ses cheveux. Mais des poils humains tout rêches et emmêlés, non... Un poil court, doux au toucher et bien brisé vers le bas comme pour inciter à la caresse. D’ailleurs la petite couche brune faisait une jolie flèche vers le bas qui suggérait long sur se moeurs. Pire qu’une invitation à ce stade-là ! Amusée de sa surprise elle se planta devant lui les cuisses un peu ouverte, penchée en avant elle descendit la culotte à ses genoux, ses seins étaient presque sous le nez du garçon. Enfin vu qu’elle le regardait avec son visage en face il ne devait plus les voir, doucement elle le fixa dans les yeux le temps que sa culotte tombe tout à fait au sol. Nue à présent elle avança un peu, posa les mains sur ses épaules et le poussa en arrière, il était temps de jouer un peu, non ? Elle était au-dessus de lui, sur le lit à quatre pattes comme un animal, mais surtout elle lui donnait sa poitrine en service.
- Alors, c’était à ton gout ? Tu veux peut-être que je t’appelle Maitre le temps d’une soirée ?
Elle sourit alors joueuse, ça ne la gênait pas du tout, en fait ce petit jeu l’excitait fortement, elle était déjà humide et n’aurait aucun mal à rentrer dans ce genre de jeu. Mais encore fallait-il qu’il désire jouer à ce petit jeu, en était-il seulement capable ?
-
Senri avait demandé à son interlocutrice de se déshabiller et ce n'était pas sans raison. Nue, Veronika n'aurait probablement aucun moyen de cacher une quelconque nature inhumaine. Si ses oreilles et sa queue étaient factices, il le verrait bien à ce moment là, et il ne parlait même pas d'éventuels autres éléments surprenants qui n'auraient rien à faire là. Bien sur, la possibilité que sa nature ne se révèle pas dans son physique était possible, mais c'était un début. Et puis, il allait avoir l'occasion d'avoir un strip-tease rien que pour lui, ce n'était pas rien.
Attentif, les yeux du jeune homme se mirent à suivre attentivement chaque faits et gestes de la jeune femme qui avait commencé par le plus simple : les gants. Quelle ne fut d'ailleurs pas sa surprise quand il dut l'aider à ôter l'un d'eux. Observer et contempler une femme se déshabillant devant soi était une chose des plus intéressantes pour ne pas dire excitantes. C'était un préliminaire qui pouvait rapidement laisser place à une forte excitation et à une envie dévorante. Mais observer et participer, ne serait que rapidement ou sommairement était un petit plus qui était un petit bonus. On pouvait bien sur associer ça à retirer les vêtements d'une femme avec ses dents uniquement. Senri ne pouvait d'ailleurs pas s'empêcher de se rappeler les fois où il avait ôté collants ou même sous-vêtements à l'aide de ses lèvres tandis que ses mains restaient figées ou attachées. C'était un doux souvenir qu'il se complaisait à garder au chaud pour se le rappeler de temps à autre. Enfin... Pour l'heure, la situation était un peu différente.
Aidant d'abord pour les gants, l'aide du jeune homme fut ensuite sollicitée pour les bottes qui avaient une fermeture éclair facile à attraper et facile à ouvrir. En faisant ça, le jeune homme n'avait pu que se rappeler de ces autres souvenirs qui le conduisaient dans des situations totalement différentes. À ces moments, il n'était pas simple spectateur, il était plutôt acteur, devant alors déchausser une maitresse qui se complaisait à l'avoir à ses pieds. Enfin, c'était une tout autre histoire, encore une fois. Revenu au présent, Senri n'eut en revanche plus d'autre chose à faire et senti alors qu'il pouvait se contenter d'observer. Rapidement, il vit que quelque chose n'allait pas. Une prothèse ? La différence était plus que visible et le jeune homme ne put qu'être placer face à un dilemme. Le spectacle était des plus plaisants mais quelque chose clochait. Et c'était plutôt énorme. Mêlé alors entre un certain plaisir et une perplexité des plus alarmantes, le jeune homme déglutit par de nombreuses fois alors que le corps de Veronika était de plus en plus visible. Un corps de femme, un corps qu'il aurait pu contempler des heures et même désirer si ces choses ne venaient pas perturber ce tableau.
Avait-il l'esprit étroit ? Était-ce contestable de réagir ainsi ? Ou était-ce naturel ? Difficile à dire. Une chose était sure, ce n'était en soi pas du dégout, cependant, le désir semblait bloqué. Inhibé dans ce qui ressemblait fort à un complexe et à un scepticisme qui plongerait le jeune homme dans bien des réflexions. Lui qui essayait d'échapper à certaines, le voila qu'il replongeait dans de nouvelles. Une fois de plus, il déglutit et semblait sous le choc. Pouvait-on dire qu'il était choqué ? Non. Surpris était sans doute plus exact. Cependant, cette surprise ne le fit pas réagir alors que Veronika le poussait doucement pour qu'il s'allonge, venant alors se placer au dessus de lui. Elle n'était pas allongée ou assise sur lui, non, elle était juste au dessus, à quatre pattes, telle une prédatrice prête à fondre sur sa proie. Enfin, c'était ce qui était plausible jusqu'au moment où elle parla de l'appeler "maitre". C'était ce mot qui le sortit de sa torpeur et qui le fit revenir à la réalité. Ce mot qui lui rappela qu'elle attendait une réponse à ses interrogations. S'humidifiant alors ses lèvres, essayant de formuler des pensées simples et constructives, Senri ne tarda pas à répondre alors, peut-être un peu bêtement.
Non, le rôle d'un maitre ne me sied guère...
Une réponse automatique qui ne pouvait que dévoiler vers quoi il était tourné. Loin d'être dominant ou d'aimer avoir une femme à sa disposition, il préférait sentir le plaisir d'être utile à une femme et de la combler comme elle l'entendait. Cela allait-il la choquer ? Qu'importe. Au moins, il serait plus ou moins à égalité. Revenant petit à petit dans une réflexion raisonnable, le jeune homme tendit une main pour caresser le corps de la jeune femme. Il commença par l'épaule, descendant le long du bras pour sentir une différence notable. Le toucher était étrange. Presque métallique. Non, ce l'était. Troublé, il la regarda alors et ne put s'empêcher de demander, écartant pour l'heure cette situation des plus intimes. Après tout, même si elle était nue juste au dessus de lui, sa passion laissait encore place à sa raison. Ce qui ne semblait pas plus mal d'ailleurs.
Mais oui, le spectacle m'a beaucoup plu, je suis juste... Surpris par ces quelques découvertes.
Prolongeant la caresse qu'il effectuait le long de son bras, il ne manqua pas de regarder l'espace d'un instant cette queue qu'elle possédait et qui n'avait finalement rien de factice. Décidément, il ne savait plus quoi penser. Enfin, après avoir appris l'existence de créatures en tout genre, il se doutait bien devoir faire un jour face à des choses qui lui avait échappé jusque là. Mais était-il prêt à s'accommoder à de telles choses ? Pire encore, était-il prêt à tout accepter et à considérer le fait de coucher avec une cyborg comme normal ? Difficile à dire que oui. À nouveau, Senri s'humidifia les lèvres avant de rajouter à haute voix, voulant confirmation de sa part.
Alors, tu es quoi finalement ? Un robot ? Une cyborg ? Un transformers ?
De l'humour ? Et oui. Finalement, peut-être que tout n'était pas perdu...
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Bon elle avait enfin fini son numéro, elle espérait bien qu’il en serait satisfait ! Mais alors qu’elle souriait, elle nota qu’il semblait perplexe et plongé dans un tas de pensées futiles. Enfin, pour elle en tout cas, bon sang, elle était là ! Quel genre de garçon ne se laisse pas tenter par le jeu ? Peut-être était-il un de ses élèves trop studieux pour se laisser aller avec une fille, c’est ça ? Elle l’ignorait en vérité, l’école chez elle était déjà quelque chose de rare, on apprenait plus avec les savants fous et les corporations. Visiblement il ne voulait pas se faire appeler maitre, dommage pour elle, ça semblait prometteur tout de même. Elle resta souriante, un peu moins contente sur le coup, mais pas la peine d’en faire toute une scène juste, car il veut un autre jeu. Ou peut-être un autre nom ? Quel était son nom au juste ? S’était-elle présentée déjà ? Ha, oui, c’était fait avant de boire le verre déjà. Fallait-il autre chose dans ce monde pour coucher avec une personne ? Un genre de contrat dont elle ignorerait tout ? Une main toucha son épaule métallique, peut-être que ses membres artificiels le dégoutaient ? À son époque ça existait des gens comme ça, ceux qui ne voulaient que des humains purs souches et pas des hybrides, ni des machines... Cela pouvait donc aussi exister par ici, restait à savoir si c’était le cas avec lui. La main descendait sur le bras, du métal aussi, mais pas un métal juste dur et froid. Il y avait une texture granuleuse au touché. Elle le laissa faire sans rien dire, ne bougeant pas d’un pas pour ne pas l’empêcher de profiter de son corps. Ca devait lui faire étrange, peut-être une phase de découverte avant de se lancer dans le bain ?
Enfin il releva le regard sur sa queue, elle l’agita juste pour lui dans les airs, secoua les oreilles et hocha la tête à sa nouvelle remarque sur les découvertes. Peut-être y allait-elle trop vite avec cet humain ? Et s’il était gay en vérité ? Elle ne lui avait jamais posé la question, il avait dit que personne ne l’attendait à la question sur la copine. Mais peut-être était-ce faux, penchant la tête, elle observa son pantalon, pas de bosse en vue, elle ne devait pas lui faire autant d’effet que cela. Elle fixa enfin ses lèvres lisant dessus les derniers mots, ha, oui, mais le dernier lui échappa un peu, un piratage rapide lui dévoila tout sur le dessin animé et les films de cette époque.
- Hoo, moi ? J’étais humaine comme toi, enfin hybride mon bâtard était un homme chat lui. Et aujourd’hui je suis un cyborg, mais n'ai crainte...
Elle lui prit alors un bras et le guida entre ses cuisses pour que ses doigts effleurent son petit minou à peine humide. Elle sourit tendrement en lui susurrant au creux de l’oreille bien penchée sur lui :
- Ici c’est toujours humain, je ne voulais pas perdre un si bel organe vois-tu...
Elle se releva alors sur les genoux, face à lui et se demanda bien quoi faire. Chef ne lui convenait pas, peut-être marionnettiste alors ? Les mains sur sa poitrine elle la caressa devant lui, pointant doucement des tétons.
- Dis, t’es sûr que t’es à l’aise avec les femmes ? Ou bien c’est ce que tu crois être mon handicap qui te met mal à l’aise ? Tu veux un bandeau peut-être ?
Une idée comme ça, pas vraiment une pique, mais un bandeau sur les yeux lui permettrait de s’imaginer tout et n’importe quoi. D’ailleurs joueuse elle passait maintenant sa queue entre ses jambes à lui, frottant les cuisses dans une douce caresse. Enfin qui aurait certainement été plus douce encore s’il avait retirer le bas, au moins le pantalon.
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Senri pouvait enfin y voir un peu plus clair dans tout ça. Maintenant que son interlocutrice lui avait répondu rapidement et sincèrement, il pouvait mettre les choses au clair. Elle était une cyborg. Un être mi-humain mi-machine. Un être fait de chair et de sang qui avait, pour une raison ou une autre, finit par incorporé à son corps des éléments mécaniques ou robotiques. C'était totalement différent d'un androïde et d'un côté, cela le rassurait. Au moins un peu.
Pouvait-il alors la considérer comme une potentielle source de plaisir ? Difficile à dire. Il était vrai que maintenant que sa nature était précise, il restait ces habitudes et ses principes fondamentaux. Pouvait-on être attiré par une personne dont certains membres étaient mécaniques ? Difficile à dire, Senri n'avait d'ailleurs jamais du se poser la question. Jusqu'à maintenant. Veronika essayait-elle de le convaincre en glissant une des mains du jeune homme entre ses cuisses, lui permettant alors de toucher son intimité sans pudeur aucune ? Probablement oui. Et cela fonctionnait, au moins un peu. Le toucher de cette zone et la sensation qu'elle provoquait n'était pas si différent que chez les autres femmes avec qui le jeune homme avait pu coucher. Quelques doutes partaient tandis que d'autres faiblissaient. Mais une chose était sure, les choses évoluaient et la mentalité de Senri aussi.
Profitant malgré tout du temps qu'elle lui accorda, il laissa ses doigts caresser et découvrir avec un peu de curiosité son intimité, titillant sans le vouloir son clitoris dans le même mouvement. Quelques caresses habiles qu'il dut cesser alors qu'elle se mettait à présent sur les genoux, toujours au dessus de lui pour se caresser la poitrine tout en le regardant. C'était un beau spectacle qu'elle lui offrait, il fallait le reconnaitre. Le nombre de femme se dévouant autant à exciter leur partenaire était bien rares de nos jours et il fallait le reconnaitre, cela commençait à faire son petit effet. Doucement mais surement, l'excitation se faufilait jusqu'à son pantalon et gonflait son sexe petit à petit. Et l'idée du bandeau n'était pas pour ralentir cette érection, bien au contraire. Doucement, le jeune homme souffla, réfléchissant aux propos de la jeune femme. Ces questions étaient logiques, mais tout de même, peut-être aurait-elle pu les énoncer autrement. Secouant la tête l'espace d'un instant, il répondit alors :
Je suis généralement à l'aise avec les femmes oui, c'est juste que... Je suis un peu pris de court. Je le reconnais.
Finissant alors sur un léger sourire, il tourna le visage pour poser les yeux sur l'une des commodes non loin d'eux. L'une de celles où elle avait tiré des accessoires des plus particuliers. Nul doute qu'il y avait un bandeau, ou plus encore. Reportant son regard sur elle, il finit alors par rajouter, son sourire s'élargissant légèrement.
Un bandeau hein ? Et pourquoi pas des menottes pendant qu'on y est ?
Son ton s'était fait un peu ironique mais à vrai dire, c'était une idée qui ne lui avait pas échappé. En réalité, il aurait pu être tout aussi sérieux. Mais pour l'heure, il préférait laisser ça sur le ton de la plaisanterie. Quoique, peut-être le doute persisterait-il chez Veronika. Pour éviter ça, le jeune homme préféra rajouter de nouveaux propos immédiatement.
Non, enfin... On peut essayer le bandeau. En plus, il parait que c'est plus excitant comme ça...
Évidemment, Senri savait très bien que c'était bien plus excitant lorsqu'on était privé de la vue, mais pour l'heure, il voulait encore cacher ses quelques tendances et ses habitudes. Après tout, il valait mieux y aller en douceur non ? Jouer cartes sur table et montrer tout son jeu n'était généralement pas une bonne idée.
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Un homme aussi hésitant était pour elle une sorte d’aberration, un truc qu’elle ne comprenait pas vraiment. Elle proposait de pimenter les choses, car bonne, certes il l’avait touché, et il touchait bien même. Mais ça manquait vraiment de motivation tout ça, il faudrait plus que quelques caresses douces sur son sexe et son petit bouton pour la faire gémir. Pourtant il devait bien se rendre compte que de ce côté c’était vraiment humain, bonne immortelle serte, mais humain ! L’organe était préservé presque autant que, ses circuits les plus importants, pour elle c’était vraiment une chose importante. Alors ce serait chouette qu’il le comprenne et décide et lui faire honneur ! Mais bon, à genoux elle sentait déjà son membre devenir dur sous ses cuisses. C’est que ça finissait par lui faire de l’effet ! Et ça la rassurait vraiment, car, bon, jusque là elle avait un sérieux doute sur son orientation sexuelle à ce gars-là. Mais tout semblait revenir dans l’ordre, il aimait son corps et semblait se mettre plus à l’aise, d’ailleurs il proposa même de pimenter encore le jeu. Juste après un sourire il avait détourné le regard sur les meubles, sans doute les tiroirs mêmes. Il devait se demander quel genre de jouet s’y trouvait, et lequel lui serait utile pour lui faire du bien. Elle sourit un peu, regardant à son tour le tiroir le plus proche d’elle, il parla de menotte avec un sourire vraiment pervers. Veronika sourit encore un peu plus, lentement elle descendit du lit, de toute façon lui ne pouvait le quitter en premier, car elle était posée au-dessus d’elle.
- De toute façon menottes ou pas y’aura sans doute des trucs utiles là-dedans.
Même si dans le fond sa seule verge devrait être suffisante, elle ouvrit le premier tiroir, des godes... Le second, c’était des rubans de toutes les couleurs et des petits bouts de tissus en vrac. Peut-être des foulards ? Elle sortit alors un tissu carré de trente centimètres sur trente. Voilà pour ces yeux, en tout cas, que restait-il à découvrir ici. Le dernier tiroir du meuble contenait son rêve, des menottes avec du tissu ou de la fourrure pour rendre ça moins douloureux. Mais ça gâchait un peu le jeu non ?
- J’ai trouvé ton bandeau, regarde, moi, ce noir !
Elle le lui montra et en boule le lança vers le lit, toujours nue elle s’accroupit pour vérifier les portes du meuble, on ne sait jamais ce qui pouvait y être caché. Mais là hélas, rien d’extraordinaire, des draps de rechange, un peu de corde à rideau du genre soyeuse et douce. Bref, rien qu’il n’avait proposé, par contre la corde resta dans un coin de sa tête pour plus tard. Se retournant, face à lui elle ne cachait plus rien de son corps, pas même son pubis taillé en une flèche vers le bas comme une grande invitation à y plonger. Proche du lit elle se stoppa alors, l’observa et, lui prenant le foulard, annonça :
- Alors, qui le porte au juste ? J’ai bien envie de m’offrir à toi, mais si tu es pris de court autant que je prenne la main...
Elle se pourlécha les lèvres, sa queue dans son dos s’agitait lascivement alors que son regard ambré se faisait de plus en plus vicieux à mesure qu’elle le reluquait.
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Pimenter le jeu. Une chose que Senri faisait souvent pour ne pas dire toujours. Il fallait l'avouer, le jeune homme s'était étrangement lassé de ces bêtes relations sexuelles fades et peu mouvementées. Bien sur, une caresse était toujours plaisante, un baiser restait excitant.Et l'étreinte intime et enflammée restait une chose unique qui embrasait le corps tout entier. Mais le sexe vanille n'était plus vraiment le fort du jeune homme qui, devait-il l'avouer, préférait pimenter les jeux de par bien des façons. Enfin, en général cela tournait autour d'un thème bien précis; la domination et soumission. Était-il dominant ? Pas vraiment.
Lorsque Veronika pensa alors plus ou moins à la même chose que lui, Senri ne put que se réjouir. Enfin, aux premiers abords. Pimenter les choses, avec cette pièce, c'était plus que possible. Il restait cependant à savoir ce qu'elle pouvait réserver réellement. Tandis que la cyborg se releva pour aller voir, Senri lui resta sur le lit, se redressant malgré tout pour continuer de suivre les mouvements de son interlocutrice. Celle-ci ne tarda pas à fouiller dans les tiroirs et à lui lancer ce qui semblait être un foulard. Amusé, il le réceptionna et joua un peu avec alors qu'elle continuait sa fouille. Que pouvait-elle bien chercher ? Des menottes ? L'avait-elle pris au sérieux ? Cela ne l'aurait pas déplu mais ce n'était pas vraiment utile. Enfin... Pas si la question de savoir qui allait jouer était encore d'actualité. Ce qui semblait être le cas puisque Veronika lui demanda finalement qui porterait le foulard. Qu'elle avait d'ailleurs repris en revenant près du lit.
Faisant alors mine de réfléchir, le jeune homme hésitait quelques peu. D'un côté, il voulait bien la satisfaire, mais de l'autre, il n'avait absolument aucune de ce qu'il ferait exactement si elle s'offrait à lui. Dominer n'était pas son fort, tant parce que cela ne l'intéressait pas que parce qu'il ne se sentait pas autant excité que cela. Devait-il alors jouer sur ce qu'elle venait de dire ? Masquant le fait qu'il préférait ça et de loin ? Possible. C'était mieux ainsi. Souriant alors qu'il chercha son regard du sien, il finit par reprendre la parole pour lui répondre.
Et bien... Vu la situation, oui, je pense qu'il serait préférable que je le porte.
Souriant un peu plus, le jeune homme se redressa un peu plus, maintenant plus assis qu'allongé. Ce serait sans aucun doute plus facile de lui placer le bandeau sur les yeux ainsi. Mais avant qu'elle ne le fasse, Senri décida de reprendre la parole, essayant de rajouter une pointe de défi dans sa voix.
Tu avais parlé de t'étudier toute la soirée, et si j'étudiais ta façon de faire ? Voir de quoi tu peux être vraiment capable ?
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Pimenter le jeu ou non était toute la question, elle était pourtant certaine qu’il allait dire oui et demander le bandeau sur les yeux. Ça se voyait, il était le genre de gars à ne pas avoir l’assurance nécessaire pour faire cela à une femme, dommage pour elle. Et puis sa forme devant sans doute trop l’intimidé pour qu’il n’arrive à se laisser prendre en jeu en la regardant elle et ses prothèses. Enfin tant qu’il ne la prenait pas pour une handicapée et ne se mettait pas à la surprotégée durant l’acte se serait correct. Car oui elle ne voulait surtout pas être prise pour une fille faible à cause de sa condition, l’entendant comme prévu lui dire ce qui était préférable, elle hocha la tête. Ainsi il le voulait sur les yeux, et puis un collier aussi non ? Rien que d’y penser elle mouillait d’envie d’essayer d’être très vilaine avec lui. Mais ne s’enfuirait-il pas ? Pas si elle l’attache au lit pour l’en empêcher. D’ailleurs il revint sur l’idée de l’étude, elle le fixa avec un doute, qu’allait-il proposer ? Visiblement rien de très intéressant, sans doute que pour lui elle n’avait pas l’air capable de savoir ce qu’il valait, mais dans le fond elle avait une bonne idée de ce qu’il ne pourrait pas faire surtout.
- Hmm, je voulais te laisse m’étudier, mais je doute que tu aies ce qu’il faut pour me mener à la baguette...
Elle se pencha sur lui, amusée autant que persuasive dans son regard. Elle lui caressa la tête légèrement et toujours nue face à lui prit le ruban de tissus noir. Il était temps de lui occulter la vue pour commencer le jeu salace, elle était certaine que ça lui plairait.
- Je me trompe ou tu n’aurais aucun mal à m’appeler maitresse et m’obéir ?
Dit-elle avec une voix joyeuse devant sa découverte, certaine d’avoir raison en quelque sorte ? Après tout il voulait porter le foulard, avait même parlé de menottes, ce qui tendait à croire qu’il savait de quoi il parlait. Mais pour les menottes ça attendra qu’il soit toute nue, histoire qu’il n’ait pas à bloquer un habit dans les menottes au pire moment possible. Bref, elle joua avec le foulard sur sa nuque, le faisait glisser doucement, puis elle le fit approcher plus près d’elle encore, il pouvait mettre son visage sur sa poitrine ça lui convenait aussi. Enfin elle le fit reculer et monta sur lui, sur ses jambes à califourchon et souriante lui mit le foulard sur les yeux. Doucement elle serra, assurée qu’il soit opaque d’un geste de la main elle lui susurra :
- De toute façon, depuis le début ici tu es à ma merci, mais tu ne t’en doutais pas vrai ? C’est ce que tu aimes, suives des inconnues et finir entre leurs mains...
Oui c’était pervers, mais le but n’était pas ici de dire du mal de lui, ou de le critiquer, non, juste montrer la tension encore un peu. Collée sur lui elle lui posa la tête contre sa poitrine et l’entoura de se bras au niveau des épaules. Elle lui caressa alors le dos à travers les habits d’un toucher léger et proposa :
- Bien, ça se passe comment d’habitude ? T’as une sorte d’ordre à suivre ou je fais ce que je veux de toi ?
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Visiblement, Veronika n'avait pas été dupe. Elle avait rapidement écarté son idées, énonçant le fait que s'il voulait l'étudier, il devait prendre les commandes et la mener à la baguette. Et le pire ? C'est qu'elle avait raison. Il ne le cachait pas, il ne pouvait pas le cacher de toute façon. Il n'était pas du genre à dominer et ne pouvait que faire avec. Lorsqu'elle reprit alors la parole tout en lui caressant la tête, ce fut pour viser juste à nouveau. Elle avait deviné qu'il était du genre soumis et voulait probablement qu'il le confirme oralement, ce qu'il fit alors rapidement, d'une voix presque trop basse pour être entendue.
Non, tu ne te trompe pas...
Honteux ? Non, mais il fallait le reconnaitre, avouer de telles choses n'étaient pas toujours faciles. L'air gêné et confus rajoutait d'autant plus à cette habitude d'être soumis à une dominante. C'était un peu le but non ? Après tout, cela aurait-il le même effet s'il répondait par l'affirmative avec une voix pleine de confiance ? Probablement pas. Enfin, ce n'avait aucune importance maintenant. Doucement, il inspirait pour tenter de réguler sa respiration et de la garder plus ou moins normale. Une chose devenant plus compliqué alors qu'elle se rapprochait un peu plus pour lui attraper le foulard. Forcé de reculer par la suite, il se laissa entrer alors qu'elle montait à nouveau sur lui. Une position des plus agréables, après tout, avoir une femme à califourchon sur soi était une chose des plus appréciables non ? Pire encore quand celle-ci était totalement nue. Ainsi, plus rien n'empêchait de sentir le doux contact de son intimité qui ne manqua pas de renforcer son érection. Cette dernière devint encore un peu plus forte alors qu'enfin le foulard se posa sur ses yeux et se referma derrière sa tête. Plongé dans le noir, ses sens pouvaient prendre le dessus et pour l'heure, c'était bien le toucher qui prônait. Frissonnant un instant, il ne put que se mordiller la lèvre quand elle prit la parole pour une phrase qui énonçait encore une chose.
Une chose des plus troublantes. Depuis le début ici, il était à sa merci ? Était-ce vrai ? Difficile à dire. Jusque là, il ne se sentait pas piégé. Non. Il n'avait pas eu ce sentiment d'oppression ou d'intimidation. Seulement de curiosité et de perplexité. Aimait-il suivre des inconnues et finir entre leurs mains ? Cela en revanche, c'était plus que probable. Cela s'était produit pas bien des fois, il ne pouvait que le reconnaitre. Était-ce mal ? Quelle importance. Le jugeait-elle ? Difficile à dire, mais cela importait peu. Pour l'heure, le jeune homme se contenta d'écarter de nouvelles pensées futiles pour profiter de ce contact. Après tout, son visage venait de se coller contre sa poitrine et les bras de sa partenaire l'entourait, l'empêchant de se retirer. C'était plutôt agréable non ? Plus qu'agréable, c'était plaisant. Soufflant alors, le jeune homme se contenta de l'enlacer à son tour, venant enlacer sa taille pour la presser un peu plus contre lui. Une étreinte plaisante qu'elle rompt par une nouvelle question. Une bine étrange question à laquelle il répondit simplement après avoir hausser les épaules.
Non, rien à suivre, aucun protocole... Sinon, on suivrait les directives de ces protocoles et non celle de la maitresse, non ? C'est plus intéressant de suivre les envies de chacun.
Une réponse presque trop formelle, peut-être même un peu froide pour l'occasion. Senri le savait bien et il l'avait fait volontairement. Pourquoi ? Bonne question. Malgré tout, il ne put alors s'empêcher de rajouter d'une voix bien plus douce et sensuelle alors que dans le même temps, sesdogits glissaient le long de son dos, franchissant la lisière de fessier.
Alors, tu peux faire ce que tu veux de moi... Enfin, sexuellement parlant.
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Veronika avait juste, c’était un petit soumis qui aimait cela sans s’en cacher le moins du monde. C’était un poil ennuyeux ça non ? Enfin pas forcément, ça voulait dire qu’elle gagnait un petit jouet utilisable à sa guise durant cette longue nuit à venir. Dire qu’au départ elle s’attendait à ce qu’il lui pose un tas de questions, soit intimidé par elle et veuille tout savoir de son corps de machine... Visiblement les étudiants de ce monde avaient d’autres passions que le corps des femmes, enfin, étudiant ou non, elle l’ignorait encore. Ou l’avait oublié déjà, l’important pour elle étant qu’il était encore ici, avec elle dans la chambre en ce moment. Il tentait de rester calme, elle le sentait à sa respiration, il était donc quand même un peu nerveux dans le fond. Elle lui banda les yeux en restant sur lui, tout en le bandant elle fut certaine de sentir autre chose bander entre ses fesses... C’est qu’il aimait cela, le cochon ! Mais tant mieux, car ainsi la suite n’en sera que plus excitante pour le nouveau couple d’un soir. Il se colla enfin à sa taille, comme un gosse qui cherche de la protection, la tête dans la poitrine du cyborg... Ici rien d’humain ne subsistait, mais c’était très réaliste comme touché et sensation ! Elle l’y laissa donc s’y promener et écouta la réponse à sa précédente question. Après tout elle demandait cela pour un minimum de sécurité, mais selon lui rien de spécial ne semblait à éviter.
- Toi qui vois petit bonhomme.
Dit-elle en se reculant tout doucement frottant son intimité nue à la bosse dans son pentathlon. Lentement elle reculait se décollant de lui, écouta sa dernière phrase tout en sentant les doigts elle sourit un peu. Elle y comptait bien de toute façon, mais pour cela il fallait qu’il se déshabille ! Aussi elle le poussa contre le matelas, monta sur lui plus aventureuse et lui lécha le cou avec envie, remontant vers son lobe d’oreille droit. Elle suça le petit bout de chaire pour le mettre mal à l’aise et l’excité au possible. Il ne la voyait pas, elle pouvait donc faire mille cochonneries sans qu’ils les voient arriver ! Mais pour le moment une seul l’intéressait, le mettre tout nu comme un ver ! Approchant alors son visage du sien, elle laissa son bassin redescendre sur son ventre, car, oui, elle était plus petite que lui. Collée contre lui toute nue elle approcha donc, son visage, effleurant ses lèvres, elle hésita un instant puis l’embrassa. Un doux baiser et une petite danse pour voir ses compétences de ce côté. On ne sait jamais qu’elle a l’envie de lui emprunter sa langue pour lécher d’autre chose que la sienne. Enfin son test terminé elle se redressa un peu sur le lit à genoux et lui dit :
- Hmm, appelle-moi donc maitresse petite, et sans enlever ton bandeau je veux que tu te déshabilles lentement et, sensuellement devant moi, tu peux rester sur le lit...
Elle le libéra alors de son étreinte des cuisses et du bassin puis sortit du lit le temps d’aller faire un tour et ramasser une cravache dans l’un des tiroirs. Parfais pour éduquer son petit servant, mais elle devra éviter de frapper trop fort... Revenant vers lui, elle lui passa la cravache sur la joue, il devait juste sentir le petit bout de cuir tout au bout, cette douceur amère qui pouvait devenir une grande douleur...
- un peu plus à ta gauche, met toi bien au centre du lit pour ton spectacle, et rend ça excitant pour moi petit, sinon je vais être contrainte de te punir, et tu veux éviter ça, pas vrai ?
Une question pour voir s’il se souvenait ou non de l’ordre précédent, oui celui de la nommer maitresse ! Après tout ce serait bête de débuter aussi mal leur petit jeu. Il savait quel nom lui donner maintenant, alors autant le faire, sauf s’il désirait être puni, mais ce n’était pas le cas, si ?
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Ainsi, le premier ordre avait été énoncé. Veronika semblait prendre malicieusement le contrôle du jeu et voulait rentrer dans son rôle comme il fallait. Tout comme Senri devrait alors le faire en l'appelant maitresse. Un classique dans ce genre de jeu. Loin de le déranger, cela n'était finalement que normal dans une telle situation. Excitant ? Peut-être un peu. Tout dépendait de la suite. Mériterait-elle son nouveau titre ? C'était encore à voir.
Les yeux bandés, le jeune homme ne pouvait qu'attendre de sentir sa partenaire bouger ou agir. Ce qu'elle avait d'ailleurs fait en le forçant à s'allonger une fois de plus et à, par la suite, l'embrasser ici et là. Entamant par le cou, elle était remontée et titillait son oreille. Une zone qui était méconnue de beaucoup de gens qui la mordillait parfois par curiosité ou par hasard, pourtant, c'était un bon moyen d'entamer les hostilités. Un excellent moyen d'arracher les premiers frissons d'un amant. En tout cas, cela marchait particulièrement bien avec Senri. Soufflant très légèrement, il ne tarda pas à la sentir se placer sur son ventre et à venir l'embrasser. Un baiser qui se fit un peu hésitant, presque timide, avant de gagner en assurance jusqu'au point de devenir langoureux. Tendrement, le jeune homme joua de sa langue contre la sienne, découvrant ce si bel organe du sien. Tantôt envahissant ses lèvres, tantôt lui l'accueillant entre les siennes, le jeune homme profita de ce baiser langoureux dans lequel il put montrer qu'il était doué de sa langue. Une chose que bon nombre de ses amantes lui avaient dit. De la flatterie ? Probablement pas, quoiqu'il en soit, aujourd'hui, ce serait Veronika qu'il faudrait convaincre. S'il en avait l'occasion.
Celle-ci n'avait pas tardé à ajouter un ordre après avoir réclamé être appelé maitresse. Elle voulait qu'il se déshabille lentement et sensuellement tout en gardant le bandeau. Un juste retour des choses se disait-il. Après tout, elle avait bien du le faire, c'était à son tour. Seul petit bémol, le jeune homme ne pensait être doué dans ce domaine. Enfin, il ferait de son mieux. Se pinçant la lèvre, il attendit alors qu'elle ne se retire et se demanda s'il devait commencer. Préoccupé par les bruits de fouillis, il attendait, se disant que dans le pire des cas, elle lui dirait de commencer avant de s'impatienter. Il sut qu'il eut raison de faire ainsi lorsque, quelques minutes plus tard, il sentit le bout d'un accessoire sur sa joue. Un accessoire qu'il ne connaissait que trop bien. Il pouvait le parier, il s'agissait d'une cravache. Un objet qu'il avait souvent côtoyé et subi. Enfin, il devait reconnaitre qu'il préférait de loin la cravache au fouet. Mais ça, c'était bien une autre histoire.
Sous les nouveaux propos de sa maitresse, le jeune homme s'exécuta en se décalant légèrement sur sa gauche. Bien au centre du lit ? Pourquoi était-ce si important ? Pour être sur de ne pas tomber ? Difficile à dire, dans l'idée, il ne comptait pas bouger de droite à gauche. Enfin, qu'importe. Lorsqu'elle rajouta qu'il devait rendre ça excitant au risque d'être puni tout en finissant ce semi-ordre sur une question, il sut qu'il devait répondre. Sans doute voulait-elle le tester, voir s'il avait compris la première leçon. Ce qui était le cas.
Oui Maitresse. Je tâcherais de faire de mon mieux.
Si, quelques années de cela on lui avait dit qu'il se retrouverait dans une telle situation, il en aurait ri jusqu'aux larmes. Et pourtant aujourd'hui... Enfin, ce n'était pas le moment de s'attarder sur de telles pensées. Se pinçant la lèvre, le jeune homme resta allongé pour le début, se mettant à ouvrir un à un les boutons de sa chemise laissant ses doigts glisser le long de sa peau, légèrement sous sa chemise pour atteindre chaque bouton. Lorsque chacun fut ouvert, il se redressa légèrement pour bouger un peu plus souplement. D'un petit coup d'épaule, il dénuda sa première épaule puis fit la même chose pour la seconde. Ceci fait, il laissa simplement glisser le tissu le long de ses bras, le laissant tomber sur le lit. Ce début était-il convenable ? Impossible de voir les réactions de son interlocutrice, il ne pouvait que continuer et espérer que cela la contenterait.
Continuant alors, il se rallongea rapidement, ses mains venant jouer avec la lisière de son jean. Dépassant le bouton de celui-ci, il s'amusa un instant à passer son index sous le bord de son boxer, le faisant alors légèrement dépasser de son jean. Une petite vue qui pouvait peut-être plaire. Qui sait. Après avoir suffisamment tardé, il finit par défaire le bouton puis par ouvrir la braguette, tirant plus lentement que nécessaire. Ce fut là qu'il hésita un instant. Comment s'y prendrait-il ? Il n'avait pas trente six solutions. Il choisit alors la première idée en espérant qu'elle la satisferait. Prenant appui sur ses pieds et ses épaules, le jeune homme releva uniquement son bassin, celui-ci perdant alors tout contact avec le lit et s'exposant un peu plus à la vue de spectactrice. De là, il tira légèrement sur son jean pour lui faire passer sa taille laissant alors entrevoir un boxer déformé par une certaine érection.
Rapidement, il fit glisser le jean le long de ses jambes et l'envoya un peu plus loin, d'un mouvement rapide et peut-être un peu trop sec. Laissant son bassin reculer, le jeune homme attendit un peu, le temps de souffler. En boxer et les yeux bandés sur un lit devant une inconnue. La situation pouvait être risible à souhait. Et encore, ce n'était pas fini, il devait encore ôter ce sous-vêtement. Répéterait-il le même mouvement ? Non. Doucement, le jeune homme se releva et se mit à genou, le dos bien droit. Ses doigts partirent de sous ses côtes pour glisser jusqu'au tissu et le tirer vers le bas, lentement mais surement dévoilant alors son sexe droit et durci par l'excitation. Une belle érection qui n'était cependant pas totale et pouvait croitre un peu plus encore. Arrivé à ses genoux, il ne put que forcer un peu jusqu'à que le sous-vêtement ne les dépasse et atteignent les chevilles. Là, ce fut bien plus simple, l'ôtant simplement, il tendit le bras qui le tenait et le lâcha simplement. Selon son estimation, il était simplement tombé au sol tandis que le jeune homme avait pu resté à genou sur le lit finissant ainsi ce pseudo strip-tease. Ce dernier avait-il plu à Veronika ? Difficile à dire. Pour conclure, le jeune homme ne pouvait que reprendre la parole, s'inquiétant alors de ses réactions.
Ce piètre spectacle vous a-t-il plus, maitresse ?
Montrer qu'il mettait bien en application le premier ordre. Peut-être cela aiderait-il à faire avaler la pilule.
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Le premier ordre était simple, facile et évident même, mais c’était un bon moyen de débuter le jeu. En plus être appelée ainsi était quelque peu, galvanisant tout de même. Ca la rendrait vite toute chaude d’entendre cela, mais déjà il fallait qu’il applique la règle sans quoi elle devrait sans aucun doute le punir ! Et il ne voudrait pas être puni avec la cravache, n’est-ce pas ? En fait elle en doutait un peu, il avait l’air d’être masochiste sur les bords, exactement le genre de personne qui pourrait aimer ce traitement. Enfin le premier ordre était lui aussi tombé, juste retour des choses elle voulait le voir se déshabiller devant elle, lui montrer son petit corps frêle d’être humain... Et aussi sa petite verge sexy qui serait toute tendue à cause de l’excitation ! Enfin si toute fois elle avait vu juste et que la bosse entre ses cuisses tout à l’heure n’était pas juste éphémère. Ce serait triste que tout son numéro n’eût été d’aucune utilité. Enfin bref, elle s’était reculée pour mieux le voir, toute nue devant le lit, elle, l’observait maintenant répondre comme il faut à sa demande. Son petit air de soumis était très agréable à entendre, et si lu ne le voyait pas elle pourtant sentait la chaleur monter en elle. Et le voir commencer n’allait pas l’aider à se calmer là en bas, il était mignon, un bon servant aussi et puis il bougeait tout doucement. Elle aimait cela, un coup d’épaule pour faire tomber un pan de la chemise, puis l’autre, cela tombait doucement dévoilant son torse. Une vue intéressante pour la jeune femme qui n’en manquait pas une miette approchant même doucement du lit pour le voir de plus près, surtout quand il joua la perche humaine se pliant en deux pour monter son sexe dans les airs tout en retirant le bas.
Parfaite vue pour elle, qui n’en perdait pas une miette, le jeans vola hors de la personne, s’écrasant sur le sol dans un bruit feutré, elle sourit alors en voyant la bosse dans le boxer. Voilà qui était vraiment intéressant à observer, ça devait être pénible de la garder là dedans, non ? Il fallait qu’il enlève cela au plus vite pour se faire du bien, il ne pouvait en plus rien voir de son air pervers alors qu’elle fixait la bosse en souriant. Enfin elle recula doucement quand il se redressa à genoux, il allait donc retirer le dernier morceau bien en face d’elle, une parfaite vue une fois encore. Surtout sur son membre dur et tendu qui s’exposait à la maitresse. À vrai dire elle l’aurait bien flatté avec son pied, mais le métal même tiède était un peu dur pour faire cela, ça pourrait le griffer un peu si elle y allait trop fort en plus. L’écoutant elle revenu à la réalité et l’observa alors avant de venir sur lui tout doucement, à quatre pattes sur lui elle le poussa en arrière encore une fois pour le coucher.
- Hmm, viens donc voir toi-même...
Dit-elle en prenant une de ses mains pour la poser sur sa poitrine, elle pointait du bout des tétons, et elle avait bien qu’il va explorer un peu plus loin... Après tout il devait bien vérifier lui-même si ça lui avait plu ou non ! Quant à la suite... Elle avait une envie furieuse de remonter son sexe sur son visage pour lui demander de se mettre en travail, après tout c’était son esclave non ? Une fois qu’il eut vérifié, elle remonta donc en frottant son sexe humide à son corps. Lentement elle approcha son sexe de son visage et lui annonça sa récompense :
- Bien, maintenant voilà ta récompense, lèche-moi bien mon petit...
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Désormais nu, tout autant que son interlocutrice et nouvelle maitresse, le jeune homme ne put réprimer un certain frisson. Excitation ou fraicheur de la pièce ? Difficile à dire. Peut-être y avait-il même une pointe d'appréhension. Non, ce n'était pas l'heure des doutes et des pensées futiles. Il devait profiter, juste profiter. Profiter d'être à nouveau poussé pour se retrouver allongé sur le lit, dépliant rapidement les jambes pour éviter des éventuels soucis musculaires par la suite. À nouveau, il pouvait sentir Veronika au dessus de lui, aimant visiblement cette sensation de petite supériorité, une chose qui était loin de déplaire à Senri. De là, elle ne tarda pas à vérifier si son pseudo strip-tease avait eu un quelconque effet en guidant l'une de ses mains vers sa poitrine.
Ce fut alors lorsque ses doigts entrèrent en contact avec sa peau que le jeune homme su. Il fut d'abord frappé parla douceur de celle-ci. Il se surprit même à penser que c'était aussi doux qu'un vrai, avant de se ramener à l'ordre en se rappelant qu'elle n'était pas totalement une machine. Quelques membres étaient robotisés, mais la plupart semblait encore humain. De nouveau, il écarta ces rustres pensées pour profiter de cette caresse qu'elle proposait. Sous ses doigts, il put sentir le léger frisson d'excitation sur sa peau ainsi que son mamelon, légèrement dressé, signe d'une excitation plus que certaine. Souriant alors un peu, Senri ne pouvait qu'être rassuré de voir que ses efforts n'avaient pas été vain. Mais les bonnes nouvelles ne s'arrêtaient pas là.
Doucement, Veronika avait remonté son corps le long du sien pour finalement se placer juste au dessus de son visage. Une position plutôt classique que le jeune homme avait maintes fois expérimenté, que ce soit pour un petit traitement à coup de langue que pour un simple mais pas moins excitant facesitting. Parfois avait-il même expérimenté les deux en même temps. Un pur décile. Enfin, il fallait éviter de retomber dans maintes souvenirs. Ne se faisant pas prier davantage, le jeune homme avait doucement approcher son visage tout en tendant les lèvres. Aveuglé pour l'occasion, il ne pouvait jauger de la distance qui les séparait et ne pouvait pas venir buter contre ses lèvres intimes avec un mélange de brutalité et d'hésitation. Bouger lentement et prudemment était donc la meilleure chose à faire.
Lorsque ses lèvres rentrèrent enfin en contact avec sa peau, il ne lui fallut pas longtemps pour prendre possession de cet endroit si intimes. Humant le doux parfum qui s'en dégageait, il recouvrit l'endroit de doux baisers, cherchant sensuellement ses lèvres intimes. Un infime et court passage contre son clitoris qu'il recouvrit de baisers plus tard, Senri déposait enfin ses lèvres contre l'endroit le plus excitant chez une femme. De son avis tout du moins. Longuement et plus lentement que nécessaire pour la faire patienter et créer une certaine frustration, ou une excitation, tout dépendant de ses envies, le jeune homme déposa de nouveaux baisers contre l'entrée de son vagin légèrement humide. Entrouvrant finalement ses lèvres, il laissa sa langue rejoindre la partie, la laissant alors dessiner le contour de son intimité d'un trait précis et délicat tout en récupérant, au passage, un peu de sa mouille. Les prémices d'un puissant orgasme qu'il espérait pouvoir savourer.
L'introduction terminé, le soumis d'un soir ne tarda pas à aller un peu plus loin, couvrant son intimité de nouveaux coups de langue, plus longs et plus pressants à un rythme qu'il ne tarda pas à modifier. Lent puis rapide, la base en somme. Mais il pimenta rapidement les choses en modifiant l'intensité de ses coups de langue avec le rythme pour créer de nouvelles alternances pour éviter de tomber dans une pseudo-habitude et donc, une perte d'excitation. Et ce ne fut qu'après quelques minutes qu'il espérait avoir rendu plaisantes que Senri passa à l'étape suivante. Doucement mais sensuellement, il plongea sa langue en elle pour un nouveau délice...
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Elle l’avait couché sur le lit, cette fois pour le récompensé, et ce après avoir vérifié que son chibre est bien dressé. Ce qui était le cas et plaisait beaucoup à la jeune femme. Véronika était posée sur lui, le dominant totalement, une nouvelle chose pour elle tout de même. Mais étrangement elle n’éprouvait pas de difficulté particulière à le faire, ce n’était pas naturel pour autant, mais elle avait déjà connu la situation inverse une fois. Donc de son expérience elle tirait le meilleur pour satisfaire sa petite victime, ce beau et jeune garçon qui aimait se faire dresser par les femmes. Chaqun ses goût, mais ceux-ci plaisaient bien à la jeune femme qui lui avait mis en avant son sexe humide qui n’attendait que sa langue pour s’enflammer. D’ailleurs elle posa une main sur sa tête, au besoin elle pourrait ainsi le guider ou tout simplement le priver de sa récompense si l’envie lui en prenait. Elle lui avait aussi laissé toucher sa poitrine en le guidant avec son autre main, comment là trouvait-il au juste ? Elle n’avait pas encore la réponse, mais elle l’imaginait mal dire qu’elle était si mauvaise que cela. De plus elle-même ressentait son toucher comme si elle avait toujours sa véritable poitrine, aussi s’il tenait de la tester et la malaxer elle serait rapidement au courant pour sévir. Mais il n’en fit rien, il touchait sans oser vraiment vérifier ce qu’il pensait au fond de son être. Car oui il devait savoir combien sa poitrine était fausse, totalement refaite par des moyens artificiels, son touché pouvait parfois différé, mais encore fallait-il souvent en toucher pour pouvoir comparer.
Enfin elle le sentit toucher ses mamelons qui étaient aussi doux que des vrais, la peau y était lisse et vraiment douce, quant à ses petits tétons ils pointaient de tout leur être pour signifier au garçon qu’il excitait la jeune femme. Comme quoi même une poitrine artificielle pouvait donner de réelle sensation. Enfin maintenant qu’elle était sur lui elle pouvait profiter d’as bouche, mais sans pour autant perdre ses mains. Du moins elle espérait qu’il ne les tirerait pas de si tôt de son corps. L’air de rien ces caresses plaisaient à la jeune femme qui doucement en mouillait un peu plus. Mais cela il devait le savoir, il était aux premières loges à présent pour gouter toute l’excitation de la petite Véronika. Sa récompense donnée, elle l’attendait, attendait avec envie qu’il se mette en action sur son petit cadeau. Son sexe au-dessus de lui attendait, et son souffle suffisait à la faire frissonner d’envie, du moins sur sa véritable peau et ce qu’elle avait de peau artificielle. Elle le sentit bouger tout doucement, sans doute voulait-il ne pas la brusquerons, mais c’est bien qu’il la connaissait mal. Car en toute franchise elle avait espéré le voir foncer pour prendre sa récompense comme un enfant incapable de contenir son envie. Déception donc pour cette fois, heureusement le, contre)coup était plutôt plaisant. Car à défaut de fougue il démontrait un certain savoir-faire, l’entendre humer son sexe la fit rougir un peu... C’était quand même vraiment intime là, elle lui caressa cependant les cheveux doucement alors qu’il commençait.
- C’est bien mon petit, continue donc.
Des baisers, pleins de baisers qui la rendaient folle, enfin il toucha un point sensible qui la fit se mordiller la lèvre d’envie, elle commençait vraiment à l’aimer celui-là. Mais elle lui avait déjà brossé le poil en plus de complimenter ses agissements, pas question d’en ajouter ! Elle devait garder l’idée d’une maitresse dure et froide, et ce même si franchement elle aimait vraiment ses agissements et ne trouvait que peu de choses à redire sans, vraiment, pinailler pour rien. Cela dit il repait trop de temps, et ça elle comptait le lui faire payer plus tard... Elle avait déjà une idée de punition parfaitement adaptée à un petit soumis de son genre... Mais la langue qui entrait doucement dans son vagin la fit perdre l’idée temporairement, en fait c’est le fil de ses pensées qui s’effondra. Ça faisait un bien fou ! Elle n’avait pas eu droit à cela depuis vraiment longtemps à bien y repenser, et ses doigts ou une verge n’étaient vraiment pas pareil côté sensation. Sa langue chaude, brulante, grosse, envahissante et agile la comblait. Un petit gémissement lui échappa, puis un râle de plaisir alors qu’elle serrait doucement sa poigne sur ses cheveux.
- Hmm, c’est bien là, continue petite... Par contre je n’oublie pas ta punition pour m’être fait tant attendre...
Injuste ? N’était-ce pas justement ce que devait être une bonne maitresse ? Après tout sa punition impliquait clairement une récompense sous-jacente quand on y repensait. Mais pour le moment elle pensait surtout à son plaisir qu’elle sentait monter en même temps que sa langue qui récoltait son nectar sacré. Il était long et rentrait loin en elle, raclant les parois comme aucune verge n’aurait pu le faire. En plus il était vraiment intenable, son rythme était désordonné, ce garçon n’avait donc aucuns sens du rythme ou alors il mélangeait tout ! Mais c’était si bon, elle perdit donc le court du temps à cause de sa mesure inégale, tantôt puissante et rapide, parfois puissante et lente, elle ne savait plus sur quel pied danser et gémissait vraiment fort à présent. Mais il était temps aussi de rendre sa monnaie au pervers qui se jouait d’elle ! Sa queue de chat se rendit droit sur la verge, elle se penchait un avant les mains sur la tête du lit pour tenir en place. Sa queue chopa son chibre, lentement elle le serra à la base avec le bout de sa queue, puis après l’avoir fait patienter une minute commença à monter lentement vers la pointe.
- Hmm, encore un peu mon petit, je vais venir, vas-y !
Elle voulait qu’il la fasse déjà jouir une fois, faut avouer qu’il l’avait un peu cherché de toute façon ! Elle de son côté le branlait lentement pour le tenir bien droit, elle ne devait pas oublier la punition, et pour cela elle voyait déjà bien le gode du meuble devenir la prochaine chose à pénétré l’homme par son petit trou... À moins qu’elle ne le force à le lécher après s’être empalée sur lui, ou alors elle pouvait encore se masturber avec et une fois bien humide le lui introduire dans la bouche ou le derrière... Et si c’était lui qui la branlait avec le gode ? Pour ensuite se l’enfoncer devant elle tout seul comme un grand ? Rien que cela la rendait folle, cette fois ça y était, elle jouissait pleinement sur sa bouche, se relevant un peu pour laisser le jet de cyprine s’écouler un peu sur son visage. Une bonne éjaculation faciale pour le garçon, ce n’est pas tout les jours qu’il devait avoir une fille pour lui jouir sur le visage. Heureusement ce n’était qu’un ou deux petits jets et non une inondation sans fin comme avec certaines femmes.
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Concentré dans ce qu'il faisait, Senri n'avait laissé qu'une petite partie de lui surveiller les réactions et les propos de sa partenaire. Celle-ci semblait apprécié ses coups de langues et le traitement en général, tant par quelques propos que par les réactions de son corps. Mais elle n'était pas la seule à apprécier. Le jeune homme aimait tout autant pouvoir plonger sa langue en elle et lécher ses parois vaginales. Il se savait capable de lécher ainsi des heures durant et pour cause, la récompense qui en découlerait était à la hauteur de la tâche. Il ne l'avait jamais caché et aimait bien le dire par quelques occasions. Oui, le jeune homme adorait la sensation et le gout de la cyprine. Un nectar comme il aimait le dire. Et comme le concept d'une bonne éjaculation faciale d'une homme sur une femme, Senri était de ceux qui aimait l'inverse. Oui, il aimait recevoir les jets de cyprine s'écouler sur son visage. Et avec le temps, l'envie ne faisait que se renforcer. Le jeune homme se souvenait d'une nuit où il avait même rêvé d'en avoir le visage totalement recouvert et plus encore. Enfin... Il fallait rester concentrer.
Inlassablement, sans se presser ni s'énerver, le jeune homme continuait d'agiter sa langue en elle. Sa partenaire semblait vraiment apprécier bien qu'elle avait émit l'idée d'une punition. Une punition pour l'avoir fait tant attendre ? Surprenant. Enfin, c'était elle qui avait les commandes, Senri n'essayerait pas de s'y soustraire, après tout, il avait toujours redressé les oreilles en entendant ce mot. Le concept l'amusait et la curiosité prenait souvent le pas. Comment le punirait-on ? Serait-ce vraiment une punition ? Irait-il jusqu'à la supporter ou supplierait-il d'arrêter ? Des questions et des envies qui nécessitaient réponses. Mais là encore, il fallait mettre ça de côté. Pour l'heure, Veronika voulait profiter du traitement de son partenaire jusqu'au bout. La punition viendrait sans doute après. Alors autant en profiter jusqu'au bout.
Ce bout arriva finalement quelques minutes plus tard. Un petit délai entre lequel la jeune femme s'était amusée à aller titiller son sexe durci de sa queue animale. La sensation, fallait-il l'avouer, était un peu étrange mais loin d'être désagréable. Le toucher était doux mais la prise semblait ferme malgré tout, de quoi l'apprécier même en sachant la source qui était loin d'être aussi bizarre que ça. Enfin, ce n'était qu'un détail, il y avait plus important. Bien plus important. Veronika était sur le point de venir. Cela s'était senti, tant par l'humidité de son intimité que par le mouvement de son corps ou par ses propos. Elle n'allait pas tardé à jouir et Senri serait juste en dessous pour en profiter. Continuant alors ses coups de langue, le jeune homme avait opté pour des mouvements rapides circulaires de vas et viens, frottant toujours ses parois vaginales. Lorsque, enfin, elle jouit, le jeune homme s'était contenté de retirer sa langue pour coller sa bouche entrouverte contre elle afin de recevoir le fruit de l'orgasme entre ses lèvres. Rapidement, il put sentir le parfum et la sensation si particulière de sa cyprine occuper ses lèvres. Loin d'avoir envie d'être dépassé, il en avala rapidement les premières gouttes pour se délecter du gout qui était toujours aussi particulier mais agréable. Un nectar, vraiment...
Si Senri avait prévu de recevoir ainsi tout l'orgasme de sa partenaire, cette dernière avait apparemment prévu autre chose. Alors qu'elle semblait avoir bientôt fini de jouir, elle se releva un peu, quittant ses lèvres pour laisser quelques jets venir finir sur son visage. Gardant les yeux clos, le jeune homme ne put que sourire alors que le liquide venait coller à sa peau, laissant une légère sensation humide et à peine tiède. Et s'il s'était attendu à en avoir plus, il fut presque surpris de la faible quantité qu'elle ne s'était amusé à jouir sur son visage. Dommage. Mais qu'importe, il aurait d'autres occasions. Immobile encore, le jeune homme n'avait pas l'attention de bouger, pas avant qu'elle ne le lui demande ou dise quelque chose. Non, Senri ne fit rien si ce n'est que venir rapidement déposer un rapide coup de langue contre son intimité pour récupérer d'éventuels restes de sa mouille. Soufflant ceci fait, il ne put que sourire et émettre un petit commentaire, plus pour la taquiner que pour vraiment partager une quelconque pensée.
Hm... Délicieux.
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Sa langue était excellente en tout cas, elle avait beau chercher la suite à lui faire faire, profiter de sa langue était pour le moment idéal. C’en était si bon qu’elle pourrait en jouir, mais elle se devait de jouer les difficiles encore un petit moment. Après tout elle serait une bien mauvaise maitresse si elle ne tenait pas plus longtemps. Et puis franchement elle voyait bien qu’il aurait pu lécher son abricot des heures durant, il avait l’air d’adorer cela plus que tout au monde. Il profitait clairement de sa position inférieure pour récolter le jus des plaisirs qu’elle lui offrait en récompense. Mais combien de temps encore tiendrait-elle avant de jouir et lui couvrir le visage de son jus ? Elle l’ignorait encore, mais ça n’allait plus vraiment tarder, sa langue se faisait toujours plus aventureuse, plus envahissante également. Et s’il continuait de s’enfoncer comme ça sur son sexe elle ne pourrait plus tenir bien longtemps, elle avait, aussi, tenu autant qu’elle le pouvait, et finalement elle se relâchât sur son visage. Sans pitié, sans retenue, mais sans pour autant provoquer un tsunami dans la chambre... Bha oui elle était une fille plutôt normale de ce côté. Mais ce pervers n’en avait pas perdu une miette, ouvrant grand la bouche, il prit le tout pour sa consommation... Dommage, elle qui pensait pouvoir le voir avec le visage couvert de son jus... Elle profitera sans doute encore mieux de la punition à venir dans ce cas. Quelle était-elle déjà ? Lui faire s’enfoncer un gode ? Il allait sans doute aimer cela, lui mettre une fessée ? Ce serait chouette certainement, mais elle n’était pas encore certaine de savoir comment le punir en vrai.
Sa queue avait déjà lâché la verge, et doucement elle s’était retirée de son visage, la jouissance avait quelque chose de fatiguant chez les femmes... Pour le moment elle reprenait son souffle, se retournant, vers lui à genoux sur lit elle l’observa. Son petit étudiant avait de la mouille plein le visage, un beau petit air de soumis affiché dessus. Il était resté en place, couché sur le dos, ne s’était pas encore lavé le visage, mais déjà il gratifiait son jus d’un commentaire gênant... Mais contre toute attente cela ne la fit pas rougir ou changé d’état d’esprit, tant mieux s’il aimait, mais elle n’allait pas se sentir gêner de cela. Finalement elle opta pour le gode, enfin les godes, car il fallait aussi le punir ce vilain garçon !
- Alors, celui-là pour moi, et ça... Pour ton joli petit cul, a quatre pattes et lève les fesses !
Dit-elle en lui montrant une tige faite de boules assez petite et flexible ? Un jouet annal taillé à la taille d’un homme. Restait plus qu’à le voir se mettre en place, tiens non, pas sur le dos ! Elle lui dit alors de rester ainsi et d’écarter les cuisses, elle va le lui fourrer dans ce postillon. Remontant donc sur le lit, elle lui mit le jouet annal à côté de lui, et garda le gode qui était pour elle-même. Puis elle avança encore, posa le gode debout sur son ventre et se mit au-dessus. Elle comptait bien s’empaler dessus en usant de son ventre comme d’un appui. Face aux façons il y avait les deux variateurs pour les deux fonctions du gode... Vibrer et s’agiter...
- Hmm, pousse-le en moi, tu peux user de tes mains aussi, quant à moi je t’enfoncerais le tien dans ton petit trou, tu le veux dedans pas vrai ?
Sorte de confirmation pour être certaine de ne pas faire une chose qui pourrait lui déplaire, puis elle prit le jouet en main, le second fait de boules et le présenta contre l’anus du garçon... Un hochement de tête et il finirait par le recevoir, mais elle préférait de loin l’entendre supplier sa propre punition.
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Était-ce si étrange qu'un homme apprécie autant la mouille d'une femme ? Aux yeux de Senri, ce ne l'était pas, après tout, certaines femmes adoraient bien le sperme, alors pourquoi la réciproque ne serait-elle pas vrai ? Pourtant, dans de nombreuses occasions, le jeune homme s'était senti un peu... Différent, ou un peu jugé. Enfin... Ce n'était que des détails et des pensées futiles que le jeune homme écarta alors que la situation demandait toute son attention. Veronika venant de jouir, elle ne resterait pas passive et voudra sans aucun doute passer à la suite. Quelle suite ? C'était ce genre de moment que le jeune homme adorait. Confier le pouvoir a une femme et voir ou ressentir ce qu'elle en faisait. Dominer était tout un art et parfois, on pouvait l'associer à une mélodie dotée d'une introduction, d'un moment fort, plongeant toujours un peu plus loin avant de s'adoucir de nouveau pour finir sur une note légère et agréable faisant passer tout le reste pour un délicieux moment. Dominer était sans doute comparable à orchestrer, demandant alors un certain doigté, chose que n'avait pas le jeune homme. Veronika l'avait-elle ? Il le saurait bien assez vite.
La jouissance passée, la jeune femme s'était poussée pour apparemment rester à genoux près de lui. Curieux mais patient, le jeune homme arqua cependant un sourcil quand elle usa de ces "ça" pour désigner quelque chose dont il ignorait la nature, enfin, jusqu'à la partie de l'ordre suivant. Pour son joli petit cul, se mettre à quatre pattes et lever les fesses. Avec ça, il n'y avait pas vraiment beaucoup de possibilité quant à ce qu'elle voulait faire, n'est-ce pas ? Hésitant un instant, il releva légèrement son bandeau pouvoir ce dont elle parlait. Désobéissait-il en faisant ça ? Qu'importe, la curiosité l'avait emporté. Ce "ça" était bien trop vague pour qu'il n'obéisse sans jeter un petit coup d'il. Voyant alors ce qui aurait pu s'appeler des boules de geisha, bien que ça n'en reprenait que le concept, Senri fronça les sourcils. Pourquoi les femmes aimaient-elles tant jouer avec son arrière train ? Bonne question.
Si l'envie de désobéir et de jouer un peu les rebelles nargua son esprit l'espace de quelques secondes, le jeune homme finit par oublier cette idée. Qui sait ce qu'il pourrait se passer s'il refusait de coopérer. Et puis, face à ce qu'il avait déjà pu subir, ce n'était pas grand chose, n'est-ce pas ? Enfin... S'apprêtant à se retourner pour se mettre à quatre pattes, il fut interrompu et eut un nouvel ordre. Écarter simplement les cuisses et rester sur le dos ? Soit. C'est ce que fit alors le jeune homme, écartant légèrement les cuisses sans pour autant trop forcer. Curieux de la suite, il ne sut comment réagir quand Veronika posa le gode sur son ventre et sa plaça juste au dessus. Ainsi donc, c'était son idée ? Bizarre, mais pourquoi pas. L'écoutant à nouveau, il fronça les sourcils alors que son bandeau se faisait un peu plus la malle, le laissant revoir de nouveau. Le pousser en lui ? En usant aussi de ses mains ? En y réfléchissant, le jeune homme ne voyait pas trente-six solutions, en fait, il en voyait qu'une. Mais d'abord, peut-être devait-il répondre. Bien incapable de répondre oralement, il préféra se contenter d'un léger hochement de tête pour répondre silencieusement à sa question. Pour tout dire, peut-être aurait-il préférer éviter ça, enfin, c'était là le principe de la soumission, n'est-ce pas ?
Lentement, il alla poser ses mains sur ses hanches, non loin de sa taille. Puis, il pressa doucement pour l'inviter à se laisser glisser vers le bas tandis que dans le même temps, il souleva son bassin et son ventre pour faire monter le gode et le presser contre son intimité. Ce qui devait arriva alors et rapidement, la jeune femme put sentir l'accessoire la pénétrer. Se laissant retomber, emportant le gode avec lui, il remonta encore son ventre pour créer un premier mouvement de vas et viens. Était-ce ce qu'elle espérait ? Il l'espérait en tout cas, et si ce n'était pas le cas, elle le lui dirait, n'est-ce pas ?
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Elle lui avait montré le jouet, et lui avait retiré un peu son bandeau pour mieux l’observer, elle n’allait pas le punir pour cela. C’était elle qui n’avait pas donné le bon ordre au départ, donc elle devrait se punir elle-même dans ce genre de cas de figure. Lentement elle l’approcha tout en le voyant se préparer à prendre la position demandée elle termina par changer d’avis. D’un côté elle voulait le premier gode en elle, elle le voulait vraiment beaucoup, mais elle devait attendre que ce garçon participe au jeu. Posée sur lui avec le jouet proche de son sexe elle n’avait qu’à attendre son action. Et de l’autre en le laissant sur le dos elle pourrait encore lui mettre l’autre jouet dans le derrière. Sentant le gode, contre son sexe elle se demanda s’il oserait l’y enfoncer, ou s’il perdrait ses moyens devant cette demande étrange et sans doute nouvelle pour lui. Car ça se lisait sur visage qu’il était quelque peu pris de court par sa démarche. Il hocha enfin la tête, il avait donc comprit l’ordre et allait l’exécuter, n’est-ce pas ? Sentant les mains de son petit soumis, elle rougit un peu, ça allait maintenant devenir de plus en plus intéressant pour elle. Il monta son ventre et son bassin, enfonçant alors en elle le gode qui était prêt à se mettre en marche si l’on activait ses fonctions perverses.
- Hmm, oui, c’est bien ça, mais tu vas te fatiguer, ne bouge plus...
Dit-elle en se posant sur lui, enfonçant le gode dans son sexe profondément, juste sous son nez ? Elle cherchait sans doute un peu à le provoquer, quid de lui ? Elle lui avait pourtant parlé d’un jouet pour lui, il devait se sentir délaissé ! Aussi elle devait réparer cette injustice, elle serait dans le fond une bien mauvaise maitresse si elle ne tenait pas ses promesses de récompense. Doucement elle se releva, impossible de lui mettre le jouet dans le trou si le trou était caché dans les draps. Aussi elle le quitta un instant, emportant en elle le gode dans son sexe humide comme tout. Puis elle lui redonna l’ordre de se mettre à quatre pattes et tendre les fesses bien haut. Cette fois c’était l’heure de sa récompense dit-elle sournoisement avant de ramasser le jouet en forme de série de boules de tailles identiques.
- On dit merci qui pour le cadeau ?
Dit-elle en présentant le jouet contre son anus, cette fois elle enfonça même la première boule, ce n’était pas bien gros, ni trop dur. Juste assez souple pour rentrer sans faire mal, le jouet était flexible pour ne pas le blesser non plus. Elle enfonça lentement l’objet en lui, jusqu’à la dernière boule histoire que ça le remplisse un peu, et avec l’anneau qui dépassait maintenant on pouvait le lui retirer facilement...