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Dans sa traque perpétuelle du criminel Inferno, Mira a du explorer les coins les plus sombres et les plus mal famés de Seikusu. Elle a passé bon nombre d'heures dans le quartier de la Toussaint, a envoyé des membres de gangs et des délinquants sexuels à l'hôpital, ces derniers croyant avoir seulement à faire à une adolescente sans défense, elle s'est aventurée dans des soirées underground toujours plus décadentes, dans des clubs sexuels tous plus ignobles les uns que les autres, et dans des bâtiments sinistres qui donneraient la chair de poule à n'importe qui d'autre. Pourtant, elle n'a jamais renoncé. Elle n'a jamais perdu la foi, parce qu'elle savait qu'un jour, elle trouverait ce criminel pyromane qui avait mis sa vie, celle de sa sœur et de sa petite amie en danger, et elle pourrait enfin l'enfermer entre quatre murs... ou au pire, lui coller une balle dans la tête.
Toujours dans l'optique de trouver Inferno, Mira décida de suivre une nouvelle piste donnée par l'un de ses contacts sur Terre. Un petit bookmaker sans envergure, qu'elle promettait de ne pas dénoncer à la police contre quelques infos de temps en temps. La veille, il lui avait parlé d'une rumeur comme quoi quelqu'un se cacherait dans un vieil hôpital abandonné hors de la ville, qui était le sujet d'un tas d'histoires complètement folles : des opérations clandestines, du trafic d'organes, de la torture sur malade... Certains parlaient même de monstres. Officiellement, l'endroit avait fermé après un procès pour tapage nocturne, qui avait causé un immense vide financier et contraint le directeur à licencier tout le monde et à mettre la clé sous la porte. Cependant, ce n'était pas des histoires d'épouvante qui allaient arrêter la mercenaire. Le jour suivant, après la fin des cours et après avoir dit au revoir à Lucia et Eris car elle n'était pas sûre de les revoir, elle prit son anneau dimensionnel, enfila sa tenue de combat et se mit en route pour le fameux hôpital. En taxi, cela ne lui prit que quinze minutes pour sortir de la ville, plus dix autres à pied pour atteindre enfin le bâtiment.
Mira observa l'extérieur de l'ancien hôpital. La façade avant était couverte de poussière, le blanc des murs virait au gris et une fenêtre sur 4 était cassée ou rayée. Le cliché parfait d'un film d'horreur, qui allait se transformer en une série sur les pompiers si Inferno était bien là. N'observant aucun piège ou aucune caméra extérieure, la jeune fille entra sans autre crainte que celle de mettre les pieds dans un bâtiment à l'abandon pour traquer un pyromane d'envergure interplanétaire.
A l'intérieur, l'endroit semblait comme figé hors du temps : tout avait été laissé sur place, depuis les chaises roulantes jusqu'aux lits, en passant par les registres d'entrées et de sorties des patients. Mira marchait le plus discrètement possible, espérant que son ennemi n'ait rien d'autre que ses cinq sens pour percevoir quelqu'un. Dans le doute, elle resta quand même à l'affût d'une caméra ou d'un détecteur de présence. Ce mordu du feu était trop intelligent pour ne pas assurer sa sécurité. En plus, il faisait tellement sombre qu'elle était obligée d'avancer avec une lampe-torche accrochée à l'épaule pour éclairer devant elle. C'était pratique, mais ça la rendait encore plus visible.
Mira explora entièrement le premier étage sans rien trouver d'autre que ce que les médecins avaient abandonnés en partant. Mais alors qu'elle croyait encore être sur une fausse piste, elle entendit un bruit dans une des chambres. D'un coup, tout son corps se mit en alerte. Elle dégaina son revolver, approcha de la porte puis, d'un mouvement rapide, l'ouvrit en pointant son arme dans la pièce. Personne. C'était une chambre d'hôpital, au lit complètement éventré et avec un meuble renversé. Et vu la couche de poussière sur le sol, ça faisait longtemps que personne n'y était entré. Sauf si on prenait en compte les traces de pas laissés par des chaussures bien trop grandes pour être celles de la mercenaire, qui prouvaient qu'il y avait eu un passage encore récemment. Probablement moins d'une minute avant qu'elle n'entre. L'adrénaline fila dans son corps. A présent, c'était confirmé : elle n'était pas seule dans ce bâtiment soi-disant abandonné.
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Le ton était sombre, la nuit était tombée depuis quelques heures déjà. C’tait une nuit, d’ailleurs, sans lune, le ciel nuageux rendant l’atmosphère de l’endroit terriblement sombre et inquiétant. Une légère brise se faisait sentir au travers de ces quelques fenêtres brisées, dans les couloirs. Ce n’était pas grand-chose. Quelques morceaux de lin et de papier s’envolèrent sous cette petite brise pour retomber à peine quelques centimètres plus loin.
Le premier étage était un service essentiellement dédiés au liquides biologique, c'est-à-dire tout ce qui s’apparentait à l’infection du sang, des selles, des urines, des vomissements et autres. On avait vaguement séparé le service en deux partie : des isolements sang et les autres. Il n’était pas étonnant d’entrer parfois dans certaine chambre et de retrouver de vieilles traces de sang au sol qu’on n’avait pas eu le temps de nettoyer lors de l’abandon du bâtiment. Les traces d’urines et même de selles étaient devenues inodore au bout de cinquante ans. L’urine s’était cristallisée, les selles n’étaient rien de plus que de petit rondin aussi dur que de la pierre et friable qui plus est. L’écraser revenait à marcher sur un caillou.
Les chambres étaient toutes vides de présence, les rideaux séparant les lit déchirés, le métal des armatures des lits rouillés. Certain n’avaient plus de matelas, d’autres en avait mais dans un piteux état que ce soit déchirer ou tout simplement ravagés par l’âge. Des tables de chevet en acier étaient là aussi, ouverte ou non, renfermant des pannes usagés et rouillés.
Beaucoup de poussière et d’autres choses s’étaient accumulés au sol mais au point de remarquer des traces de pas … il fallait avoir l’œil bien affuté.
Oui … il y avait bien eut une présence ici, mais vu le manque de vent et de présence quotidien dans le bâtiment, pouvait-on précisément indiqué depuis quand une personne était passé ? Moins d’une heure, ça … c’était sur et certain …
Un roucoulement se fit. Il n’était pas rare que des pigeons ou autres volatiles aient élus domicile sur les balcons des fenêtres. On pouvait même y voir plusieurs nids faites de brindilles et de feuilles séchés. Un pigeon venait justement de se poser à l’un de ces derniers, semblant chercher quelques choses dans son nid. Une femelle qui aurait perdu ses œufs ? La fenêtre était presque fermés, juste une petite ouverture était présente permettant au vent et à la brise de passer et soulever les quelques tentures encore présent dans la chambre que la jeune femme visitait.
Bien que la femme regardait dans la chambre à la recherche d’indice sur le bruit qu’elle venait d’entendre, se focalisant surement ensuite sur le pigeon qui l’aurait, ou non, fait peur. Une présence était près de la porte de la chambre. La tête dépassait juste. Deux billes platines brillant dans cette obscurité presque total, semblant observer la jeune fille.
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Les deux points d’argent disparurent aussi vite qu’ils étaient apparut. La présence s’en alla … La chose qui l’avait observé sourit comme si il était heureux d’avoir enfin de la visite après autant de temps … Ses pas étaient incroyablement silencieux … évitant avec soins tout ce qui était verre, flacons, papier … tout ce qui était susceptible de faire du bruit en réalité. Ce n’est qu’en étant au bout du couloir, près des escaliers, qu’il regarda un flacon de verre, donnant un léger coup sur ce dernier. Le verre roula sur le sol jusqu’à se cogner contre une chaise qui trainait dans le couloir. La chaise roulante métallique bougea quelques peu, provoquant un grincement sourd.
Il sourit de peu puis grimpa dans les escaliers, trois marches par trois marches avec toujours un silence à tout épreuve. Il maniait l’art de la discrétion comme un maitre. Après tout … en cinquante ans, il a pu se perfectionner dans le domaine …
La jeune fille, en plus d’avoir été avertit par son petit jeu de bruitage, pu entendre alors un léger fredonnement (https://www.youtube.com/watch?v=Nv3Wjhr2Jhs) mais qui semblait lointain, comme si il venait de l’étage supérieur.
Le deuxième étage était l’étage de l’imagerie médical avec de nombreuses salles de réunion. Les quelques appareil de radiographie étaient, étrangement, encore là … étonnant quand on sait que ces appareils sont bourré d’aimants, de métal en tout genre qui peuvent rapporter une fortune…
Le springtrap attendait patiemment au bout de ce couloir, à l’opposé de l’escalier qu’il venait de prendre. Il attendait que son nouveau jouet se montre, qu’elle puisse juste voir ces deux points blanc briller dans l’obscurité avant de disparaitre aussitôt … Elle ne pouvait le voir, il se mettait dans les coins les plus sombres afin qu’on ne puisse pas voir son corps. Il y avait des escaliers et même des ascenseurs à l’autre bout du couloir. L’homme sautant dans les escaliers par facilités. Ses jambes le lui permettaient largement … il se rendit au cinquième étage, l’étages où se trouvait les salles d’opérations …
Afin de l’attirer jusqu’à lui, il se mit à lâcher un léger rire (https://www.youtube.com/watch?v=JXh0V8w000E) qui s’entendait aisément dans la cage d’escaliers. Il se heurta, exprès, à plusieurs flacons et posant le pied dans des bout de verres pour signaler sa position d’avantage avant de se cacher bien entendu. Où ? C’était un secret dont seul la personne en avait le secret … après tout, il connaissait cet hôpital depuis plus de cinquante ans …
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Mira inspectait la chambre, et avait la fâcheuses impression d'être observée. Tout à coup, un autre bruit se fit entendre près de la fenêtre. La mercenaire se tourna rapidement et, voyant que ce n'était qu'un pigeon venu retrouver son nid, se détendit un peu. Elle était à cran, craignant à tout instant de tomber sur Inferno. Elle aurait voulu appeler Camille et Morgane à la rescousse, mais elle ne voulait pas les déranger sans être absolument sûre d'être au bon endroit. Une fois qu'elle en aurait la confirmation, elle les joindrait immédiatement.
Alors qu'elle détournait les yeux de l'oiseau, elle aperçut un éclat dans sa vision périphérique. Elle se tourna vers la porte, et eut à peine le temps de voir cet éclat disparaître. La plupart des gens aurait pensé qu'ils avaient imaginé cette lumière, mais Mira se fiait uniquement à son instinct, et ce dernier lui disait qu'il y avait bien quelque chose. Elle sortit prudemment de la chambre pour vérifier, l'arme à la main, mais il n'y avait personne. Pourtant, elle était certaine d'avoir vu quelque chose.
Soudain, elle entendit un bruit de verre roulant sur le sol, suivi d'un grincement métallique. Ça aurait très bien pu être un autre oiseau, donc la mercenaire garda de la réserve. Cependant, quand elle entendit le fredonnement venant de l'étage supérieur, tout son corps s'arqua brutalement et elle pointa son arme vers le plafond. Inferno était en train de l'affronter sur le terrain du psychisme et de mettre ses nerfs à l'épreuve. Il s'attendait sûrement à la voir craquer, mais Mira s'était tellement entraînée pour être prête pour ce fameux jour qu'elle n'allait pas laisser une simple manœuvre de déstabilisation basée sur la peur faire obstacle à son objectif. Elle connaissait la marche à suivre : accepter l'inquiétude, la laisser filtrer et profiter de l'adrénaline amenée en même temps. Une fois suffisamment calmée, elle se dirigea vers la source du premier bruit et trouva ainsi l'escalier menant au deuxième étage. L'étage d'imagerie médicale, si on en croyait
En montant, Mira entendit un rire qui venait d'au-dessus d'elle. Encore une fois, elle laissa couler et monta sans se soucier de sa peur. Une fois arrivée, elle vit deux points blancs briller au fond du couloir devant elle, qui filèrent à toute vitesse à la seconde où la lumière était arrivée sur eux. Elle inspira un grand coup et courut vers ces points brillants, bien consciente du possible danger, mais ne trouva rien à son arrivée. Difficile de dire si elle en était contrariée ou soulagée. L'atmosphère de cet endroit commençait vraiment à peser sur son esprit, et ce maudit rire n'arrangeait rien. Elle ne savait pas si elle tiendrait jusqu'au bout malgré sa motivation.
Suivant le rire et les bruits émis par Inferno, la mercenaire grimpa les étages jusqu'à arriver au cinquième, l'étage des salles d'opérations. C'était sans doute l'endroit le plus inquiétant jusqu'à maintenant. Se dire que des personnes ont été ouvertes comme des truites dans cet endroit, c'était vraiment écœurant. La jeune fille guetta le moindre signal, la moindre piste, mais rien. La panique grandissait lentement en elle, et elle se mettait à sursauter au moindre bruit. Par chance, elle n'avait tiré aucun coup de feu inconsidéré. Tout à coup, elle vit encore les mêmes points brillants que tout à l'heure. Cette fois ci, elle ne voulut prendre aucun risque et tira dans leur direction. Après quoi elle alla voir, mais toujours rien. Quoique soit ces lumières, elles se déplaçaient très vite.
Se sentant en train de perdre la guerre psychologique contre ce cinglé de pyromane, Mira ravala sa retenue et activa son anneau dimensionnel pour tenter de passer un coup de fil à sa sœur Camille. Cette dernière tardait à décrocher.
« Décroche, bon sang... »
Sans le savoir, la mercenaire s'était mise en position de faiblesse. Elle était près d'une porte qui s'ouvrait vers l'extérieur et pas loin de l'angle d'un couloir. En plus, il y avait les gaines de ventilation. Elle était cernée par le danger et ne s'en rendait même pas compte.
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Putain de coup de feu ! C’était juste ! Une chance que l’ouïe de la forme qui suivait depuis peu la jeune fillette était très fine ! Même si ses oreilles n’étaient pas humaines, et que l’une des deux était ravagée au 2/3, la fonction auditive n’en était pas pour le moins dégradé … Chose amusante quand on sait que ce corps à bien plus de cinquante ans et que c’est pratiquement un cadavre ambulant. Une chance que ses jambes pouvaient mouvoir ce dernier à la vitesse de l’éclair ! Et de plus, sans un bruit …
Il était bien trop loin pour rejoindre les escaliers sans se faire prendre, il avait préféré vite se cacher dans une des Cinq salles d’opérations que comportait ce couloir … Son cœur battait calmement, étrangement, même après cette petite crainte. Mais rien n’y fait. Un sombre sourire s’affiche sur ses lèvres et sa mâchoire dans l’obscurité. Il était … amusé ? Semblait content de ce qu’il venait de rencontrer. « Raté … » se murmura-t-il en référence aux trois coups que la femme avait tiré à la suite et qui, par chance ou par hasard, ne l’avait pas touché.
Enfin une proie qui en vaudra la peine qu’il se dit. La plus part des victimes qu’il avait accueillis ici était, en général, des collégiens ou des personnes dépressives cherchant à se suicider. Autant dire que c’était des proies faciles … Les dépressifs, il s’en approchait sans un bruit et une fois proche il disait simplement qu’il allait exécuter leur souhait, sans plus. Quant aux collégiens, c’était un peu plus subtil, amusant, dramatique, théâtrale … Il prenait soin de laisser dans un premier temps ces derniers visiter une partie de l’endroit, déterminé leur degré de trouillomètre. Si il était suffisamment élevé pour une majorité des cas … c’est là qu’il venait faire son entré… Attendant que ses cibles soient dans une pièce isolée, de préférence avec des fenêtres ou des hublots par lequel il pouvait observer. Le moment le plus exquis pour lui, alors, était ce moment où les collégiens se rendent compte qu’ils ne sont pas seuls, qu’une chose les observe et, d’autant plus, quand ils voient ses yeux si particulier. De son vivant, l’homme avait déjà ses yeux argentés … Allez savoir pourquoi, il a gardé cette particularité quand il s’est retrouver dans ce corps à la fois maudit et pratique …
Ses oreilles bouge très légèrement. Il entend les bruits de pas de la jeune fille pas loin du tout de sa position. Le joueur s’était réfugié contre un coin lui aussi de la salle d’opération dans lequel il s’était réfugié. Elle s’adosse contre un mur.
- Décroche, bon sang...
Était-ce … de la peur dans ses paroles ? Hoo … quel son mélodieux aux oreilles du meurtrier. Il avait si hâte … de l’entendre crier de peur, de pleurer sa mère … de tellement regretter d’être venu ici. Il n’avait pas bien eu le temps de l’observait. Elle semblait être une jeune femme jeune. Hm … jeune … elle devait être appétissante. Et puis … cela faisait combien de temps qu’il n’avait plus prit soin d’une femme ? La dernière remontait surement à plusieurs semaines … Qu’il adorait les entendre pleurer durant l’acte, le supplier d’arrêter. Certaines finissait par prendre leur pied, d’autres continuait de se lamenter sans espoir de pouvoir lui échapper. De quelle envergure elle serait ?
Mais … il se demandait déjà s’il continuerait de jouer avec elle ou s’il l’emporterait à sa cachette … non … il allait tenter de faire durer le suspende ! Oui … faire durer le jeu…
Lentement, et bien sur sans le moindre bruit, il se redresse, tourne très doucement sa tête par le hublot pour la voir recorviller contre un coin de mur. Elle semblait déjà quelques peu désemparé. Parfait … il fallait juste se débarrassé d’un tout petit détail pour être certain qu’il ne crève pas en chemin : son arme. Tout en espérant qu’elle n’en avait pas d’autre sur elle … une fois désarmé, elle serait à sa merci. Comme tous ses autres jouets qui ont finit dans la cave.
Son regard se lève doucement au dessus de lui. Une bouche d’aération menant directement dans le couloir. Un autre sourire arbore ses lèvres et ses dents. Ses bras s’étirent vers la bouche d’aération et le tire en étant le plus discret possible. Il prend soin de retirer ses chaussures avant, se retrouvant pieds-nus sur le métal. Pratiquement indétectable sur le point auditif. La jeune fille semblait être une humaine lambda, donc aucune propriété sur une ouïe plus affiné. Parfait. Il l’a dans sa ligne de mire, juste en dessous de lui … Lentement il s’abaisse au dessus d’elle, retenant même sa respiration. Ses doigts s’étire, sa main pas encore visible pour la jeune Mira. Les yeux de l’homme grand ouvert, ayant appris à voir dans l’obscurité comme en plein jouer … Enfin presque. Il n’était pas Nyctalope aussi, juste qu’il voyait bien plus dans le noir après cinquante ans à chasser exclusivement la nuit.
Il agrippa alors d’un coup sec son arme pour le garder près de lui. Il attendit simplement qu’elle relève la tête alors qu’elle avait déjà du bien sursauté une fois. Une fois son regard sur les deux grand yeux argentés qui regardait dans sa direction, il se mit à pousser un cri (https://youtu.be/9JLzR1hENNg?t=1189) le plus fort qu’il pouvait jusqu’à en péter les tympans.
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Surement qu’elle avait du crier et même se mettre à détaler sous la peur. Il la regardait fuir et poussa un profond rire en même temps comme si cela venait d’annoncer que le jeu allait réellement commencer ! Il regarde l’arme et s’empressa de le détruire afin d’être certain qu’elle ne l’utiliserait plus. Il sauta pour retomber là où il avait laisser ses pompes, qu’il remit vite d’ailleurs … C’est alors qu’il se mit à poursuivre la jeune fille tout en gardant des distances à chaque fois, prenant soin de se mettre dans les coins les plus sombres … poussant de temps à autre un rire pour la stresser, jouant avec les flacons de verre pour montrer son approche …
Il allait juste jouer avec elle durant quelques temps … On pouvait entendre, bizarrement, une horloge sonner lourdement. Les deux heures du matin venaient d’être sonné.
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Mira attendait nerveusement que sa sœur réponde. Elle restait attentive à ce qui arrivait autour d'elle, mais elle ne le fut pas assez pour voir qu'une main était en train de descendre du conduit d'aération au-dessus de sa tête. Et elle ne le réalisa que quand ce fut déjà trop tard.
D'un coup sec, la main attrapa le revolver de Mira et, prise au dépourvu, la mercenaire sursauta et perdit son arme. Elle se retourna et leva les yeux pour voir, en plus de la main, les mêmes points brillants que tout à l'heure. Il s'avéra que c'était des yeux, deux yeux argentés qui la fixaient dans le noir. Et comme si ce n'était pas déjà assez inquiétant, le propriétaire de ces yeux poussa ensuite un horrible cri qui obligea la jeune fille à plaquer ses mains sur ses oreilles. Prise de panique, elle s'enfuit sans se retourner et abandonna son arme derrière elle. La peur lui donna des ailes et lui permit de dévaler les escaliers jusqu'à revenir au deuxième étage de l'hôpital. Une fois arrivée, elle se colla contre un mur et passa ses bras autour de son corps. Elle tremblait comme une feuille.
Mira entendit une horloge sonner au loin. Elle annonçait deux heures du matin. Au milieu du son des cloches, elle entendit les mêmes ricanements et bruits de verre qu'elle avait précédemment entendus. Son assaillant se rapprochait. Toujours secouée, elle prit la fuite et tenta de mettre un maximum de distance entre elle et cette créature, quoique ça puisse être. Une fois qu'elle se croyait assez loin, elle tenta à nouveau de contacter Camille, mais cette dernière ne répondait toujours pas. Soit elle était sur un contrat important, soit elle était dans son lit avec Morgane. Toujours est-il que l'inquiétude de la mercenaire grandissait encore. Elle était obligée de se déplacer en permanence pour ne pas laisser cette.... chose la rattraper, mais elle devait aussi gérer sa panique pour ne pas faire d'autres erreurs. Le plus gros problème était la lumière sur son épaule : elle la rendait trop visible, mais elle ne pouvait pas l'éteindre sans risquer de se faire à nouveau prendre par surprise. Ses pensées étant trop confuses, elle décida de se cacher dans une salle d'IRM le temps d'y voir un peu plus clair.
Cachée derrière l'appareil à résonance magnétique, les bras serrés autour de sa propre poitrine comme pour se donner du réconfort à elle-même, Mira tremblait. Elle n'avait pas eu aussi peur depuis le jour où elle avait affronté Inferno pour la première fois, sur la lune forestière de Polti, où ce malade avait failli les carboniser elle et ses équipières. Et maintenant qu'elle l'affrontait à nouveau, il la terrassait sur le terrain de la guerre psychologique et semait la crainte dans sa tête. Elle faisait des erreurs, perdait confiance en elle, et avait même perdue son arme fétiche. Elle ne savait plus où elle en était, et même les techniques d'apaisement enseignées par sa sœur n'y pouvait rien. Elle était totalement désemparée. Cependant, sachant qu'elle ne devait pas rester immobile, elle activa son anneau dimensionnel pour prendre son fusil à pompe en main et sortit de la pièce pour à nouveau avancer dans les couloirs. Elle était si effrayée qu'elle ne pensa même pas à rappeler Camille.
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Même si elle le voulait, elle ne pourrait pas lui échapper ? Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que les issues de secours avaient été barricadée depuis bien des années. De nombreuses plaques et barres de fers bloquait ces dernières. Même si elle voulait repartir par la porte d’entré, elle ne le pourrait pas. Le maitre des lieux avait pris son temps, avec les années, pour élaborer des stratégies avec son hôpital afin de mieux maitriser son lieu de chasse. Il avait réussit à fabriquer un système suffisamment résistant et ingénieux pour pouvoir fermer les deux grandes portes du hall d’entré sans que sa victime puisse en sortir. Du coup pour en sortir ben … il fallait une force assez colossale. La téléportation ? Oubliez avec la capacité du Terranide qui influence sur un peu plus de trois-cent mètre tout autour de lui.
Le rire de l’usagi résonnait pratiquement dans tout l’hôpital. La jeune fille devait s’être enfin rendu compte de la galère dans laquelle elle venait de se mettre involontairement. Triste pour elle mais amusant pour le cadavre ambulant qui n’attendait que ce genre de visite pour pouvoir s’amuser. Savoir en plus que c’était une fille le rendait d’avantage heureux. Oui … il allait la faire courir, l’épuiser psychologiquement avant de la cueillir comme une pauvre petite fleur en manque de soleil, en manque d’espoir. Ho surement qu’il avait déjà du faire pas mal … il est certain que si la petite s’en sort saine et sauf … Elle ne reviendra plus d’ici de si tôt et pourra se vanter d’une certaine manière qu’elle a participé à un véritable enfer.
Dans son malheur, la gamine avait bien de la chance. Le Springtrap était plus ‘doux’ avec la gente féminine. Dans le sens où les garçons étaient plus vite assiégés, inintéressant du point de vue sexuel pour ce dernier. Juste bon à en faire de la pâté pour ses futurs repas ou encore réviser une ultime fois de quoi le corps humain était malade. Les filles … c’était une autre histoire. Certes il les rabaissait psychologiquement, leur faisait peur jusqu’à ce qu’elles pleurent leur mère comme des enfants, mais il cherchait à les tenir le plus longtemps éveillé, en vie quand il passait à la suite des choses. Il adorait violer les femmes et en particulier les adolescentes. Et si elle était vierge, c’était le jackpot pour lui ! Mais quand ces dernières devenaient inintéressante à leur tour … ben … fallait bien trancher. En cinquante ans, très rare étaient celles qui avaient su lui échapper tant qu’elles étaient dans la partie submergé de l’hôpital. Très souvent elles passaient par les fenêtres, quittent à mourir de la chute ou se fracturer des os. Celle de la partie immergée de l’hôpital … n’en étaient pas contre jamais ressortie …
Il avait ses cachettes, ses réserves. Les sous-terrains du bâtiment étaient comme sa maison, son repaire. Les étages commençant à partir de zéro jusqu’au treizième étage était son terrain de jeu.
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Un sourire arbore les lèvres du meurtrier qui s’avance tranquillement dans les couloires, ses mains dans ses poches. Il pose ses pieds exprès sur les bouts de verres brisés pour les briser un peu plus et provoquer du bruit. Il tend les oreilles, tente de se filler aux bruits faites par la petite Mira pour localiser son étage. Elle devait bien être deux étages plus bas. Hm … Niveau Trois, deux, un ou rez-de-chaussée ? Il continua simplement de s’avancer …
Dans les escaliers, il descendit ces derniers en se laissant simplement glisser sur la rambarde en fer rongé par le temps. Il fait lentement le tour des étages un par un … il ne la voyait pas. L’avait-il perdu ? Non … elle se cachait sous la peur. Hm … voir une telle peur sur le visage de ses victimes était tout aussi jouissif que de découper la chair humaine …
L’usagi marche alors dans le troisième étage, il ne la trouve pas … Mais ce n’était pas grave. Dès qu’elle se remettrait à bouger, il la retrouverait. Mais c’est que cette petite semblait s’être bien planquée dites-donc ! ♥
Il longe donc tranquillement le couloir du troisième étage. Il passe par moment sa tête au travers de la porte pour regarder l’intérieur des chambre en espérant retrouver la petite Mira. Bien sur, il n’y avait rien … Cette étage était dédier uniquement aux maladies pulmonaires. On pouvait retrouver des crachoirs, de vieux masques, les systèmes primaires d’oxygénothérapie de l’époque … Tout en pane évidement et rongé par le temps.
Mais non … elle n’était tout simplement pas là … Bon … étage suivant !
Le springtrap chantonne doucement à nouveau alors qu’il descend les escaliers jusqu’au second étage, là où la petite Mira se cachait encore. Il arrive lentement …faisant craquer le papier et le verre sous ses chaussures …
-Da da dum dum dum … di dilum dum dum …
Fredonnait-il encore avec un doux sourire sur ses lèvres décharnées. Il s’arrête un moment et tend ses oreilles, il entend un cliquetis typique d’une arme. Il grimace. Elle est encore armée bordel ? Il avait pourtant détruit une de ses armes ! Il était au bout du couloir, Mira pouvait le voir parfaitement… Enfin ses yeux. Elle pouvait voir ces deux billes argentés l’observer depuis le fond du couloir.
-Dis … tu vas m’en cacher encore d’autres armes de ce genre ?
Ses sourcils se froncèrent de peur comme si la tournure du jeu le déplaisait … Ben en même temps, il y avait de quoi ! Encore une arme ! Il ne devait pas faire preuve d’imprudence. Si son corps était immortel, changeable … il n’en était pas pour autant invincible. Le Springtrap pouvait mourir … Oui. Des balles de son gun qui devait surement être du gros calibre pourraient le tuer en quelques coups. Il ne voulait pas prendre de risque. Il sourit alors. Le danger était bel et bien présent mais … serait-elle assez rapide pour l’arrêter ?
- Je te laisse l’avantage de prendre de l’avance … A trois … Je reviens à toi …
Sa voix était sombre, lourde, remplit de souffrance. Il s’écarte pour retourner dans les escaliers. On entend les premiers pas ainsi qu’une voix dire « Un … ». Prendre de l’avance, qu’est-ce que cela voulait dire ? Le rattraper ou fuir à nouveau ? Elle avait le choix … Elle pensait qu’il s’agissait de ce fameux criminel pyromane qu’il n’était bien sur pas. Le Springtrap avait commis des délis et des crimes certes … mais pas de cette ampleur.
Il arrive au troisième étages … il se met à courir à une vitesse ahurissante dans le couloir pour atteindre les escaliers du hall principale. Ce hall était incroyablement immense. C’était une pièce commune à tous les étages. Même du treizième, on pouvait voir ce qu’il se passait au rez-de-chaussée. Seuls les rambardes en métal empêchait les personnes de tomber.
- Deux …
Sa voix résonnait alors dans tous les étages à la fois. L’usagi se cacha dans un coin sombre de l’étage au niveau de la pièce centrale. Il se pencha doucement, espérait qu’elle reviendrait par ici, espérant même qu’elle passerait par l’étage zéro pour courir vers la porte d’entré pour tenté de fuir. La seule solution qu’il avait pour la désarmé était soit le combat au corps à corps mais face à une arme de puissance inégalé au corps à corps, il préférait ne pas s’y risquer. Sa dernière solution était alors de la prendre en embuscade. Il pouvait sauter de deux étages au maximum sans se casser la gueule au sol … pas plus … .
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Mira avançait dans les couloirs en tremblant, craignant à tout moment de tomber sur Inferno. Tout à coup, elle entendit un autre chant venir de l'escalier. Il était en train de descendre vers le deuxième étage. Prise de panique, la mercenaire alla se cacher dans l'angle du couloir faisant face à la cage d'escalier. Les bruits de pas sur le papier et le verre brisé lui permettait d'estimer la distance qui la séparait de ce malade.
Environ vingt-cinq mètres. Il sort de la cage d'escalier.
Mira profita de la distance pour vérifier que son shotgun était bien chargé, elle allait en avoir besoin. Après ça, elle passa timidement le bout de sa tête hors de l'angle du couloir pour jeter rapidement un œil devant elle... et elle vit ces maudits yeux argentés qui brillaient dans le noir. La créature était là.
-Dis … tu vas m’en cacher encore d’autres armes de ce genre ?
Il savait pour l'autre arme. La mercenaire venait de perdre son effet de surprise. Maintenant, il était impossible d'approcher en se prétendant désarmée et de lui faire la surprise d'un bon coup de fusil dans le visage. Elle tenta de refouler son inquiétude qui gagnait en force, mais les choses n'allèrent qu'en empirant.
Son ennemi lui laissa une chance de prendre de l'avance. Sa voix était si grave et désarticulée qu'elle glaçait encore plus le sang de la jeune fille dans ses veines. Quand elle entendit les bruits de pas s'éloigner et le décompte commencer, les pensées fusèrent dans sa tête à une telle vitesse que même son esprit si brillant ne pouvait pas tout analyser rapidement. Deux choix s'offraient à elle : poursuivre son assaillant et tenter de renverser la situation en passant de l'état de proie à l'état de chasseur, ou bien tenter de sortir d'ici et revenir plus tard avec du renfort. La peur dissuadait d'opter pour la première solution, mais la deuxième avait trop de points négatifs : Inferno pourrait profiter de l'occasion pour fuir vers une autre planque, la sortie était peut-être déjà condamnée, et elle ne pourrait plus jamais se regarder en face en sachant qu'elle a fui devant ce maudit pyromane qu'elle s'est jurée d'arrêter à tout prix. Cependant, le danger omniprésent et cette fichue voix résonnant dans le bâtiment la convainquit de la nécessité de sortir et de revenir avec le matériel approprié. Elle activa son anneau dimensionnel pour retourner à sa chambre... mais rien. La téléportation n'opéra pas.
Quoi ? Mais qu'est ce qui se passe ?
Elle essaya encore deux fois avant d'entendre le décompte avancer encore d'un cran. Là, la panique commença à lui ronger les nerfs. Elle ne pouvait pas sortir de cette façon, il ne lui restait que l'entrée principale, et les chances qu'elle soit fermée étaient grandes. Il ne lui restait qu'une chose à faire : partir en chasse. Elle se dépêcha de réfléchir à un plan, et en trouva un qui, bien que dangereux, permettrait de faire d'une pierre deux coups : elle allait se rendre à l'entrée principale pour voir si elle ne pouvait pas ressortir par là et, si ce n'était pas le cas, elle savait qu'Inferno ne résisterait pas au plaisir de l'attaquer alors qu'elle serait dos au mur, et c'est là qu'elle l'exploserait d'un bon coup de fusil dans la tête. Les chances de réussite étaient faibles, mais c'était sa dernière chance de s'en sortir.
Mira entendit la fin du décompte et se mit immédiatement en route pour le hall principal. De là, elle descendit les marches sur deux étages jusqu'à revenir à son point de départ, l'entrée principale. Comme elle s'y attendait, un mécanisme bloquait l'ouverture des portes. Le montage était si rudimentaire qu'elle pensait pouvoir le désassembler, mais cela lui aurait demandé du temps et de la concentration, deux choses qui pourraient lui coûter la vie dans la situation actuelle. Elle tenta donc le tout pour le tout et tira sur les portes, espérant les faire rompre, mais le mécanisme résista. Cette fois, elle allait devoir tout risquer sur sa dernière idée : attendre la venue de l'ennemi et l'allumer.
Mira entendit l'ignoble voix d'Inferno résonner dans l'entrée. Ce malade pouvait être tout proche comme être de l'autre côté de l'hôpital, mais son instinct lui dit qu'il était tout près et qu'il devait sûrement l'observer depuis sa cachette. Elle se dirigea lentement vers les marches pour remonter au premier étage, espérant ainsi l'amener à bouger. Et cette fois, elle était préparée et ne comptait pas se faire avoir par surprise ou perdre à nouveau son arme.
-
- Trois …
La fin du décompte venait d’être prononcée de manière plus … Longue et pressante. Cette voix sombre et décharnée toujours résonnant au creux des couloirs. De quoi bien mettre la jeune femme encore plus mal à l’aise maintenant qu’elle savait qu’il allait la retrouver. Se mettre en chasse. Elle était armée, c’était le seul détail qui ne plaisait pas réellement à l’usagi, cela voulait dire qu’il devait faire preuve de ruse … Eviter à tout pris de se prendre une charge de munition dans la gueule ou n’importe où d’autre. Si ce serait dans sa sale face de mort-vivant, il mourait. Une de ses jambes ? il ne sait plus courir … dans le torse ? Hey … vous pensez qu’il tiendra encore debout ? Au final le meilleur cas serait s’il perd un bras … En espérant que l’autre soit valide. Ho il avait bien de quoi changer ses membres perdus mais fallait-il encore s’assurer que le danger soit bien écarté !
Son oreille la moins abimée se met lentement à bouger sous un doux son qui vient lui titiller le tympan. Le bruit que fait une course effrénée sur le carrelage. Un sourire se fit sur son visage. Le bruit semble s’éloigner, comme prévu, elle descend les escaliers.
Il en fait de même mais en ne faisant aucun bruit. Mira descendait les escaliers en bout de couloir, lui descendait ceux du hall principal.
Les portes du couloir s’ouvrent brusquement et la jeune mira en sortir, ses jambes à son coup, courant jusque les deux portes d’entrée que le Springtrap avait prit soin de barricader avant le début de son jeu du chat et de la sourie avec sa nouvelle ‘amie’ … Elle s’approche des portes condamnés, observent le mécanisme qu’il avait mis au point depuis des années pour verrouiller les portes. Il est sur que les défaire étaient faisable mais le temps d’en comprendre le système, c’était plus que sur et certain que le meurtrier serait à son dos.
Il ne put, d’ailleurs, s’empêcher de lâcher un très léger ricanement … qui se fit forcément entendre par Mira. Maintenant vu qu’il était au centre du hall encore, d’où cela venait exactement ? Sa voix était déjà mal posé, avait un léger écho de nature alors être dans un endroit qui amplifie cet effet …
Alors qu’elle s’occupe de regarder au mécanisme quelques instants, l’homme s’approche très discrètement d’elle. Quand un comportement attisa vivement son attention. Elle faisait mine de se retourner. Il ne pouvait pas rester là. Il voulait ne pas se prendre un coup de carabine en plein dans la poire aussi ! Il pousse sur l’une de ses jambes, retombe contre un mur avec, une fois encore, une discrétion élémentaire. Il aurait pu se voir décerner la médaille d’or sir l’art de la furtivité était une branche olympique.
Ca s’est joué de peu ! le corps cadavérique du terranide était pratiquement collé au mur, dans une zone d’ombre. Elle passe tout près de lui, elle n’a pas l’air de l’avoir remarqué. Il ne respirait plus pour être le plus discret possible. Une chance qu’elle n’a pas pensé à regarder sur les cotés, il se serait fait repéré de suite. Si ses yeux avaient la particularité de foutre la plus grosse peur à ses proies de leur vie, c’était aussi un handicap dans le sens où on pouvait le ‘voir’, repéré sa localisation exacte dans l’obscurité.
Ses deux billes d’argent purent se ruer sur l’arme qu’il craignait un peu. Putain … ce n’était clairement pas de la merde ce joujou. Ca avait l’air artisanal aussi... Mais terriblement dangereux pour lui … Un fusils à pompes à huit canons. Ca veut dire huit cartouche lâché en même temps … Celui qui se mange le coup de feu doit méchamment prendre chair et si il survit c’est que c’est un putain de miraculé chanceux comme pas possible …
Bien qu’une question vint au terranide … il l’avait désarmé avant … comment elle a pu retrouver une autre arme aussi rapidement ? Il n’était pas fou … enfin si mais pas dans le sens avoir des hallucinations ! Il l’avait vu avec une seule arme … ce petit gun qu’il a littéralement explosé peu de temps avant. Alors comment elle a pu … S’en trouver un autre, de cette taille, aussi vite ? Surement qu’elle cachait plus d’un tour dans son sac.
Le jeu était terminé, il allait en finir dès à présent. Enfin par finir, soyez rassuré ! La chasse était terminée, il ne la tuerait pas … du moins, si c’était son intention, pas maintenant.
Elle n’allait pas avoir le temps d’empreinter les marches de l’escalier central pour monter à l’étage. Effectivement, le terranide s’avança rapidement à elle. Il fit un méchant croche pattes au niveau de ses jambes pour la faire chuter. Il pose sa main sur l’arme qu’elle possédait et appuie sur ce dernier pour l’écarter de lui au cas où elle aurait tiré par reflexe. Il se met alors au dessus d’elle ; serre son poignet suffisamment fort pour qu’elle lâche son arme. il bloque une main avec un pied, se second avec une main. Il était dans une position où il était presque à genou en face et au dessus d’elle. Son genou droit était au sol. Il la regarde droit dans les yeux. La lumière sur l’épaule de Mira éclairait son buste et une partie de son visage. Elle pouvait remarquer son corps de cauchemar : la peau taillée par endroit montrant ses tendons, ses vaisseaux sanguins, ses muscles, sa trachée, des cotés et une partie de poumon sur son torse. De son visage, elle pouvait voir encore parfaitement ses yeux argentés, la lumière éclairant le bas de ses joues si… particulier : remplit de cicatrices notamment mais surtout la peau présent normalement sur les joues était arraché jusqu’au niveau de la gencive pour la mâchoire supérieur et inférieur. On pouvait voir ses crocs, une partie de ses os aussi. Le reste de son visage plongé dans l’obscurité. Ses cheveux châtain de bronze brillant à peine …
- j’espère que tu t’es bien amusé … Fini de jouer avec ces arme à feu … t’es à moi ma petite ♥
Il se saisit de l’arme et frappe la tête de la jeune femme avec suffisamment fort pour l’assommer. Ho .. il a tapé un poil trop fort … une écorchure était là et elle saignait … bouah … rien de bien grave. Après tout, ce n’est pas comme si les femmes ne saignaient pas une fois par mois …
Bref ! Il se relève … l’emporte sur son épaule d’une main et garde l’arme dans l’autre qu’il regarda un instant .
-Hm … ça fera un beau souvenir … Faut juste que je le décharge … il regarde ensuite la petite. C’est fou comme elle est légère.
Il sifflote alors qu’il partit pour un coin sombre de la pièce … un grincement sourd de porte se fit avant qu’on entende le clappement de cette dernière en un grand fracas.
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Un son doux et presque entrainant se faisait entendre dans la pièce où Mira se trouvait à présent. Bien que le son même ne venait pas de sa pièce même. Cela semblait venir d’une pièce annexe. Le son provenait d’un vieux tourne-disque (http://thumbs.dreamstime.com/z/tourne-disque-14354049.jpg) toujours fonctionnel avec son disque noir et précieusement conservé qui tournait en son centre avec ce bras muni d’une dent de diamant qui lisait les traits avec par moment un grain de poussière qui se traduisait par un petit bruit parasitait qui sortait du haut-parleur au sein de la mélodie même.
La jeune femme pouvait voir qu’elle se trouvait dans une petite pièce carré. Les murs étaient de couleur terne légèrement virant sur le brun. De nombreuses crasses étaient présentes. Des traces de sang séché sur les coins, bien crouteuse. L’odeur n’était pas très agréable … quelques peu poisseux. Elle se trouvait couché sur un vieux matelas posé à même le sol. Elle pouvait reconnaitre que ce matelas ressemblait étrangement au même rencontré dans les chambres qu’elle avait pu visiter … sauf qu’il était en bien meilleur état. Il ne faisait pas froid, la température était aux environs des vingt degrés Celsius. Et heureusement pour elle … Ses habits semblaient avoir déchirés. Les manches blanches qu’elle avait, ont été retirées comme ses bas blancs. Une partie de sa robe était déchiré et notamment à la poitrine où elle pouvait se rendre compte que le tissus baillait, montrant en partie sa petite poitrine. A croire que son ravisseur avait pris soin de la relooker une fois avant de la laisser là. Ses mains étaient coincées dans de solides menottes faites de métal (http://gdimg5.gmarket.co.kr/goods_image2/middle_jpgimg3/183/296/183296657.jpg). Les chainons entre les deux menottes étaient très resserré … elle ne pourrait pas bouger ses mains comme elle le souhaite. D’ailleurs, en regardant ses mains, elle peut se rendre compte qu’elle n’a plus sa fameuse bague dimensionnelle...
Une légère lumière était visible par une petite lampe à l’huile qui était posé sur une table de chevet dans un coin de la pièce où elle se trouvait … En regardant bien, il y avait une porte, verrouillé naturellement, et muni d’une petite fenêtre …
Elle pouvait entendre au loin certains bruits métalliques comme si on jouait avec ces derniers. Comme on pouvait entendre un bruit de pas poser un certain rythme sur le sol … au même rythme que la musique qui s’écoulait en fait. Comme elle pouvait entendre, en rythme, un léger « yeah yeaahh. » au loin.
-
Mira s'approchait à peine de l'escalier quand elle sentit une présence proche. A cause de son anxiété, elle eut à peine le temps de se retourner qu'elle tomba au sol. Elle gardait son arme en main par réflexe, mais finit par la perdre quand son assaillant vint la lui prendre de force en appuyant sur son poignet pour lui faire desserrer son emprise avant de s'emparer du fusil. La mercenaire se savait en mauvaise posture : l'ennemi lui bloquait les bras et les jambes, elle était désarmée et son anneau dimensionnel ne fonctionnait plus, que ce soit pour qu'elle s'échappe ou pour qu'elle appelle une autre arme. La lumière sur son épaule éclairait le buste et une partie du visage d'Inferno : il ne portait pas sa combinaison de protection ignifugée mais une simple veste en cuir brun, son corps portait de nombreuses traces de blessures, mais si profondes qu'on voyait ses muscles et ses tendons. Elle voyait sa mâchoire, ouverte sur les côtés, et un reflet châtain sur ses cheveux. Et surtout, elle voyait ses yeux, ses maudits yeux couleur argent qui brillaient dans le noir. Il était au-dessus d'elle, la maîtrisant complètement, et elle était trop inquiète pour oser bouger. De toute façon, elle ne pouvait rien faire dans la position où elle était.
Mira s'attendait à ce que ce détraqué la tue, mais il n'en fit rien.
- j’espère que tu t’es bien amusé … Fini de jouer avec ces arme à feu … t’es à moi ma petite ♥
La dernière chose que la jeune fille aperçut fut la crosse de son arme envoyée dans sa figure. Suite à quoi, elle perdit connaissance.
Quand Mira émergea du coma, elle mit un petit moment avant de comprendre où elle se trouvait : une pièce de l'hôpital qu'elle n'avait pas explorée, une petite pièce carrée aux murs bruns. L'odeur poisseuse et le sang séché lui donnaient la nausée. Une fois les idées bien en place, elle remarqua la musique qui baignait la pièce. Elle reconnut la voix d'Elvis Presley, le roi du rock. Elle avait déjà écouté d'autres de ses chansons. Ensuite, elle remarqua qu'elle était assise sur un matelas et menotté avec de solides attaches en fer. Puis elle découvrit avec horreur que ses manches, ses bas et une partie de sa robe avaient disparus, laissant ses jambes et une partie de son soutien-gorge bien en vue. Cependant, puisqu'elle avait toujours sa culotte et qu'elle n'avait pas mal à l'entrejambe, elle en conclut qu'elle n'avait pas été violée. Mais le pire arriva à la fin, quand elle réalisa qu'Inferno lui avait pris son anneau dimensionnel. Elle se sentait totalement impuissante et elle détestait ça.
La mercenaire observa la pièce pour essayer de trouver un moyen de s'échapper, et elle vit alors, dans un coin, une lampe posée sur une table de chevet qui éclairait en partie une porte, la seule de la pièce à première vue. C'était par là qu'elle allait s'enfuir. Mais d'abord, il fallait rompre ces chaînes. En tant que scientifique chevronnée en mécanique, elle savait que les chaînes à maillons rapprochés étaient plus faibles au niveau de leurs jonctions avec les menottes. Donc, en tirant suffisamment fort, elle savait qu'elle pouvait les briser. Il fallait juste trouver quelque chose autour de quoi enrouler la chaîne.
Mira se leva timidement pour aller trouver le nécessaire, mais quand elle entendit des bruits métalliques ainsi que la voix de son ennemi venant de la porte de sortie, elle retourna immédiatement s'asseoir sur le matelas en tremblant. Cet acte lui fit comprendre un horrible fait : Inferno lui faisait tellement peur qu'elle ne voulait même plus essayer de lui échapper, craignant que son sort soit encore plus terrible. Quand elle réalisa quelle emprise avait ce pyromane sur elle, elle se mit à pleurer. Et elle n'arrivait même pas à utiliser les techniques d'apaisement enseignées par Camille pour retrouver son calme. Mais penser à ces techniques lui fit penser à un autre événement de sa vie : sa rencontre avec Eris Langnar, la vipère des sables, et le merveilleux moment qu'elles avaient partagé ensemble. Ce souvenir si doux et si apaisant lui permit, l'espace d'un instant, de reprendre pied et de laisser filtrer un peu de sa peur. Après ça, elle se rappela d'un passage d'un de ses livres préférés : « Dune » de Frank Herbert.
*Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien. Rien que moi.*
Elle commença à retrouver ses moyens. Ensuite, elle put appliquer ses techniques d'apaisement pour retrouver son self-contrôle tout en se remémorant une réplique de sa sœur.
*La peur est ton ennemie car elle parasite ta capacité de réaction. Mais elle est aussi ton alliée car elle t'oblige à courir plus vite, à sauter plus loin et à frapper plus fort. La peur est une motivation qui peut t'aider à atteindre tes objectifs, mais tu ne dois pas la laisser te manipuler. C'est à toi de la dompter et d'en faire une arme.*
C'est là que les choses lui parurent claires comme du cristal : peu importe qu'Inferno soit incroyablement dangereux, peu importe qu'il ait décidé de lui user les nerfs et de la torturer, peu importe qu'elle soit terrifiée, la jeune fille avait trop de choses à perdre pour mourir ici. Et c'était une motivation bien plus forte que la peur.
La porte dans le coin de la pièce s'ouvrit. Il approchait. Et peu importe ce qu'il avait prévu, Mira n'allait pas se laisser faire sans se défendre.
-
La porte s’ouvrit lentement dans un lourd grincement métallique. Depuis combien de temps les portes n’avaient-elle plus été entretenue ? Depuis bien fort longtemps malheureusement … Les encolures n’avaient plus été huilées depuis près d’un demi-siècle ! La personne entrant n’était pas très difficile à deviné de qui il s’agissait : le springtrap.
Malgré que la lumière tait faible, on pouvait voir les détails de son corps. Il n’était pas habillé de sa veste de cuir. Son corps était visible du moins toute la partie supérieur. Il avait encore son pantalon écorchés en de nombreux endroits. Le haut de son corps n’était vraiment pas beau à voir. Sauf dans le cas où vous êtes des personnes adorant les monstres et les cadavres -comme celle qui écrit cette description à cet instant même- . Une large ouverture était présente sur son torse, on pouvait y distinguer facilement les vaisseaux sanguins, les cotes, les poumons, les muscles … Bref, tous ce que le médiastin renferme en fait. De la peau était absente en petite quantité sur le reste de ses muscles abdominaux qui étaient batis en tablette de chocolat. Ses bras avait ce même soucis de peau manquante par endroit, comme son dos où une large plaie était présente partant de l’épaule gauche jusqu’à la hanche droite, l’ouverture n’tait pas très grande mais ca restait impressionnante. Pour ce qui est du visage ben … vous le connaissez depuis le début de cet épisode.
Ce dernier ricana et s’avança en prenant soin de refermer la porte mais sans la verrouillé. Il était là, même si elle fuirait, il la rattraperait aisément. Elle était attachée, lui non même si c’était qu’un simple cadavre Terranide ambulant. Pas loin du zombie avec la débilité et la puanteur en moins.
-Tu t’es enfin réveillée ma Beauté ! ♥ Pardonne moi pour t’avoir mis dans un tel état, je voulais t’aider à ce que tu te sentes bien ici …
Il ricana, ses mots remplissent de perversité. Bien sur il mentait … il en avait profité pour l’observer, la peloter un peu … tester la marchandise. Elle était jeune, une pas très grosse poitrine mais … ce n’était pas très grave pour lui. Tant que c’était une femme c’est ce qui comptait. Un trou reste un trou dans le langage des hommes après tout, une phrase qui ressortait bien souvent des hommes avides de sexe.
Ce dernier s’avança vers elle avait de s’abaisser. Les genoux pliés mais tenant encore sur ses pieds, ses bras sont sur ses cuisses dont les mains pendaient lassement dans le vide. Son regard argenté observe la jeune femme, les yeux à demi fermé. Un sale sourire arborait ses mâchoires. Etrange qu’il puisse sourire avec ces parties de joues en moins … on aurait pu le comparé au Jocker de Batman. Son regard était tourné vers elle mais que regardait-il ? Son visage ou son petit corps visible entre l’entaille faite à sa blouse ?
- Je me demande … oserais-je te faire un peu la causette avant de prendre soin de toi ? Ho je te rassure … tu n’es pas la première à venir en ces lieux. En fait … cela doit bien faire deux semaines que je n’aie plus eu l’honneur de croiser une aussi belle fille que toi. Ou de croiser une femme tout simplement !
Il ricane à nouveau. Sa voix avait vraiment de quoi faire froid dans le dos ! Saloperie de lapin mort-vivant … Comme si son corps et ses satanés yeux n’avaient pas de quoi foutre assez la frousse. Ce dernier semblait se délecter de la situation … comme à chaque fois qu’il recevait de la visite. Il la regardait et se posait une question alors … allait-il la garder un maximum avant de la zigouiller comme toutes les autres ? Ou en ferait-il un de ses jouets jusque mort s’en suive. Ho elle ne risquait pas de manquer de nourriture mais il ne fallait pas qu’elle ait peur de l’anthropophagie alors ! Oui … le Springtrap se nourrissait exclusivement des proies qu’il tuait. Qu’importe l’âge, qu’importent la taille et le poids. De la viande reste de la viande, qu’elle soit animal ou humaine. C’était son dicton sur de la nourriture. Il n’était pas anthropophage du temps où il était un humain … Ni un tel meurtrier. Mais s haine envers les hommes qui l’ont transformé ainsi et les jours sans nourriture l’ont forcé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Le viol, ça, c’était déjà bien présent du temps où il était humain. Du temps où il était garde de nuit dans cet hôpital.
-Alors commençons par le plus simple … c’est quoi ton petit nom ma belle ? Je t’aie entendu crier … ta voix est charmante … je veux l’entendre encore. Tu peux me parler tu sais ? Ce n’est pas comme si … j’allais te manger …
Encore un sale ricanement. Il la mangerait, d’une certaine manière ceci dit … Il passe une de ses mains contre sa joue, ses ongles pointues se glissent contre sans la blesser … descendant doucement sa main à sa gorge puis sur son sternum en prenant soin d’écarter un peu le tissus comme le gros sale pervers meurtrier qu’il est …
-
Mira observa Inferno tandis qu'il approchait d'elle. Il ne portait plus sa veste et on pouvait voir l'intégralité de son torse, aussi bien l'extérieur que l'intérieur. En effet, une large entaille dans sa peau dévoilait ses vaisseaux sanguins ainsi que certains de ses organes, comme le cœur ou les poumons. Au moins, c'était une preuve irréfutable que ce cinglé avait bien un cœur. On pouvait aussi lui reconnaître un physique très bien bâti, avec des abdominaux bien marqués. Dommage que cela fut entaché par la présence de nombreuses entailles un peu partout sur son corps, que ce soit au niveau de son ventre, de ses bras ou de ses épaules, faisant passer la vision de cet homme de supportable à atroce. Et le pire, c'était sans doute son maudit rire, un rire glaçant doublé d'une voix sombre et grave qu'on croirait venue de l'enfer. La seule chose positive était que, grâce à la lumière, ses yeux couleur argent faisaient moins intimidant.
La mercenaire le regarda fixement, sans le lâcher des yeux. Il n'était pas question qu'elle laisse transparaître son inquiétude, sinon il allait jouer dessus et s'en servir pour la torturer comme il l'avait fait durant cette partie de cache-cache dans les couloirs de l'hôpital. Cependant, elle n'allait pas lui cacher sa colère.
« Ne m'appelle pas Beauté, espèce de taré. »
Le pyromane ne fit rien pour répondre à ce commentaire, il alla juste s'accroupir devant elle, appuyé sur les pieds, les bras sur les cuisses et les mains dans le vide. Elle n'osait pas regarder ses yeux, mais elle sentait son regard sur son corps et en était dégoûtée. En plus d'être un psychopathe meurtrier et destructeur, il était aussi un détraqué sexuel ?
Mira mourrait d'envie de se jeter sur lui pour lui briser les cervicales. Après tout, il ne manquerait à personne. Mais elle s'était jurée de le laisser en vie pour avoir le plaisir de le regarder pourrir dans une cellule miteuse, enfermée dans la pire prison possible sans espoir d'en ressortir autrement que dans une boîte. Cependant, elle était toujours prête à se défendre en cas de tentative d'agression, de quelque nature qu'elle soit.
Dans un ricanement, Inferno lui proposa de discuter un peu avant qu'il ne ''prenne soin'' d'elle et ajouta qu'il n'avait pas vu d'autre femme depuis au moins deux semaines. La jeune fille restait froide et cassante.
« Alors ça ne te dérangera pas de continuer à regarder sans toucher. Et pour te répondre, il n'y a rien dont j'ai envie de discuter avec toi. »
La mercenaire faisait tout pour renvoyer l'image de quelqu'un qui n'avait pas peur. Ainsi, elle espérait pousser son kidnappeur à bout pour qu'il fasse une erreur et exploiter cette dernière pour retourner la situation et lui offrir un moyen de filer. Mais pour l'instant, ça ne fonctionnait pas. Le pyromane resta impassible, lui demanda son nom pour qu'il puisse encore entendre sa voix, lui promettant qu'il n'allait pas la manger. Elle n'aurait été qu'à moitié étonnée si elle avait appris que ce dingue était aussi cannibale, mais là ce n'était qu'une façon de parler. En revanche, ce qui l'exaspéra, c'était la requête de l'homme.
« Sérieusement ? Tu ne te souviens pas de moi ? »
Après tout ce qui s'était passé sur la lune de Polti, qu'il ne se souvienne pas d'elle était vraiment vexant. Mais elle choisit de rentrer dans son jeu.
« Je m'appelle Mira. On s'est rencontrés sur la lune forestière de Polti. Tu t'en rappelles sûrement : moi, ma sœur et son équipière, les arbres qui prennent feu sur ton passage, le moment où tu as failli nous tuer... Ça te revient ? »
Inferno la regardait avec surprise, une suprise qui paraissait bien réel sur son visage.
« Quoi ? Tu ne te rappelles vraiment pas ? Est ce que la vie humaine a si peu de valeur pour toi que, quand tu passes à deux doigts de brûler vif trois êtres humains, ça te sort de la tête après quelques jours ? »
Cette fois ci, c'était une colère bien plus forte qui s'entendait dans la voix de Mira. Qu'un être vivant soit capable d'oublier si facilement le mal qu'il fait à d'autres êtres vivants la mettait hors d'elle. Néanmoins, cette expression d'étonnement sur le visage de son ravisseur l'inquiétait un peu. En bonne chasseuse de primes, elle avait appris à reconnaître et à analyser les mimiques et les réactions des gens quand elle les questionnait. Et là, on aurait dit qu'il était vraiment surpris d'apprendre qu'il avait déjà rencontré cette jeune fille aux yeux d'or. Qu'est ce que cela cachait ?
-
Qu’elle était délicieuse cette petite … C’est du moins ce que le Springtrap en pensait. Elle avait une voix, pour ainsi dire, ravissante ! On entendait bien la qu’elle était en pleine fleur de l’âge ! Une adolescente. Entendre la voix des femmes le rendait quelques peu rêveur, bien plus depuis qu’il avait ce corps en réalité. Cela soulageait ses oreilles meurtries d’entendre une voir claire et sanité comparé à sa voix grasse, souffrantes et décharnée qui faisait presque penser qu’on coutait un vraie mort-vivant parler. Vous pensez qu’il aurait fait fureur dans un film d’horreur ?
Cette petite touche d’humour l’avait quelque peu amusé … Continuer de regarder sans toucher. Que c’était amusant pour lui alors qu’il l’avait déjà fait peu de temps au par avant. Qu’il aurait aimé entendre un petit gémissement durant son inconscience alors qu’il avait maté la marchandise qu’il allait s’offrir à lui-même. Sa main l’avait déjà touché, tâté le terrain. Même si il paraissait brute par son apparence chaotique et cadavérique, Springtrap savait se montrer doux quand il s’agissait de regarder si c’était de la qualité ! Ben quoi ? Il n’allait pas prendre le risque de la blesser ! C’est bien plus agréable à regarder une jeune femme se faire prendre à son insu quand elle a encore une peau aussi claire et douce comme une peau de pêche !
La fin de sa phrase lui fit apparaitre un autre satané sourire sur ses lèvres à peine exploitable. Cesser la discussion ? Pourquoi elle lui parlait dans ce cas ? Certes s’était jouer sur les mots mais c’était le genre de réflexion qui amusait le psychopathe !
Mais alors qu’il lui demanda son nom, un moyen plus ou moins subtil –ou pas ?- de la faire parler d’avantage, la réponse qu’elle lui donna le laissa … quelque peu perplexe.
-Sérieusement ? Tu ne te souviens pas de moi ?
Heu … se souvenir d’elle ? Quoi ? Ils s’étaient déjà croisés ? Quand ? Beuh … il avait beau réfléchir, il ne se rappelait pas de son petit minois. De son vivant ? Impossible … Elle devait avoir dix-huit ans, vingt à tout cassé ! Alors que lui, si on ajoute ses cinquante ans dans ce corps pourri, il devait ne pas être loin des septante-sept ans !
-Hein ?
Court, simple … la question que tout le monde à le reflexe de dire quand quelque chose les étonne ou qu’il ne comprenne pas … comme pour Springtrap qui avait beau cherché, il ne se rappelait pas avoir vu cette gamine de sa vie. Que ce soit comme Terranide ou même humain.
-Je m'appelle Mira. On s'est rencontrés sur la lune forestière de Polti. Tu t'en rappelles sûrement : moi, ma sœur et son équipière, les arbres qui prennent feu sur ton passage, le moment où tu as failli nous tuer... Ça te revient ?
Une Lune forestière ? Elle avait une sœur ? Les arbres qui prennent le feu sur son passage, qu’il a faillit les tuer ? … non. Non ce n’était pas lui. Il ne se reconnaissait dans aucun détail de cette description. Enfin, sauf pour le dernier cas qui aurait pu être plausible ! Tuer, c’était une de ses deux passions après tout. C’était tout un sport ! Après seulement venait le sexe imposer contre, ou avec, le consentement d’une femme. Bref, un viol ! Il y avait aussi ce qu’il appelait « le découpage » mais qui, pour nous, se compare plus à une boucherie humaine qu’autre chose …
Springtrap la regarde alors … avec surprise oui. C’était la première fois en DES ANNÉES que son visage affichait un air de surprise et d’incompréhension.
« Alors soit cette gamine se trompe de personne … ou alors elle se drogue. Je sais pas ce qu’elle prend dans le second cas mais … ça doit être sacrément de la bonne ! »
Pas étonnant qu’il connaisse l’existence de drogue. Non seulement il avait déjà tué des adolescents, ou même adulte, qui venaient se droguer mais aussi que … Bah merde, on est dans un hôpital quoi ! La morphine et ses dérivés, c’est une forme de drogue aussi ! Et à l’époque, on donnait de la morphine à tous les patients qui présentaient de grosses douleurs ou même pour soulager leur mort.
-Quoi ? Tu ne te rappelles vraiment pas ? Est ce que la vie humaine a si peu de valeur pour toi que, quand tu passes à deux doigts de brûler vif trois êtres humains, ça te sort de la tête après quelques jours ?
Bon sang mais c’est qu’elle insistait en plus ! Elle y tenait à son histoire de tuerie, d’attentat à sa famille et à sa petite lune remplit d’arbre en tout genre ! A l’entendre, il était une sorte de pyromane ! Mais … minute papillon … Il y a vraiment des arbres qui peuvent pousser sur la lune ? Beuh … Springtrap n’avait aucune connaissance de Terra ou même d’autres monde après tout. Normal que ce genre de cas lui paraisse totalement inconnu !
Son visage semblait changer, passant d’une mine étonné à un sourire. Un léger ricanement lui échappe … puis un autre peu après. Il finit par fermer les yeux et ouvrir grande la bouche et se mettre à rire comme jamais, à en cracher presque ses poumons. Bon dieu ! Cela faisait des années qu’il n’avait plus rit ainsi ! Un rire … presque humain, pas fou. Un rire d’amusement, d’hilarité. Un rire pratiquement sincère. Dommage que sa nature mort-vivant vienne gâcher ce rire qui le rendait plus effrayant et torride à entendre qu’un rire auquel on a envie de se joindre. De plus, il avait la gueule grande ouverte. Mira pouvait inspecter avec facilité toutes ces dents essentiellement pointue comme la dentition d’un carnivore –et bien plus qu’un simple herbivore comme le petit lièvre qu’il est sensé être …-. Pour ce qui était du reste, sa bouche ne semblait pas plus en mauvais état. On voyait une partie des os de ses mâchoires sur les extrémités de ces derniers mais le palais était correcte et la langue encore entière. Juste une sale odeur s’en dégageait. Bah C’est qu’il devait pas se brosser les dents tous les jours aussi … en plus comme il mangeait de la chair humaine, principalement crue … Encore heureux que la viande humaine avait pratiquement aucune chance d’être contaminée par les verres comparé à la viande de bœuf ou encore de porc.
-HA HA HA HA HA !! HA BON SANG !
Il riait à ne plus savoir s’en arrêter. Il baisse la tête et continue à rire, frappant sa jambe de sa main sous cette hilarité. Il en pleurait presque de rire. Dommage que ses canaux lacrymaux étaient défectueux depuis des dizaines d’années …
Il rouvre à moitié ses yeux, le regard encore remplit d’hilarité avec ce soupçon de folie qu’il avait l’habitude de porté au fond de son regard. Un sourcil levé en la regardant.
-T’es sérieuse ? Tu crois vraiment que je suis un malade de ce genre ? ok … ok … j’avoue. J’ai mes propres défauts et problème. Je tue des gens, je les découpe, je les mange. Mais de là à bruler des trucs … heu …
Il se remit à rire. C’était tellement à s’en tirer les cheveux que ça en restait hilarant. Il avait presque envie de la laisser en vie juste pour lui avoir permis de rire en des années d’existence, de souffrance et où son seul moyen de « sourire » et de s’amuser était de tuer des gens. Elle avait réussit à le faire littéralement éclater de rire sans avoir à verser le sang ! Rien que pour ça, elle méritait un haut-fait vis-à-vis de lui !
-Disons que je n’ai jamais eu la passion pour tout ça. Les briquer, les lance-flammes, tout ça … Et puis je t’avoue, je n’aime pas le feu. Encore moins depuis que j’ai cette gueule et ce corps. Je crois que c’est un réflexe de Terranide de ne pas aimer les trucs qui brule. Et puis … ton histoire me semble à tirer par les cheveux ! Une lune forestière ? T’es sérieuse ? Du plus loin que je me souvienne, la lune c’est qu’un désert de caillou blanc ! Je ne sais pas ce que tu prends comme drogue mais … Tcheu ! Ca doit être de la bonne ! J’en aie déjà vu des patients sous de puissantes drogues mais aucun ne m’a sorti une histoire aussi tordante que la tienne !
Il garde un grand sourire alors encore après, semblant avoir du mal à reprendre son souffle. Il en avait mal au ventre, c’est pour dire !
- Je ne pense pas qu’on se soit vu … Ma petite Mira. J’ai Septante-sept ans, je vais fêter ma septante-huitième année ce dix-huit Aout … Et je ne pense pas que t’aie mon âge, tu vois ? Et puis … la vie humaine … a si peu de valeur pour moi ? Oui … je t’avoue que oui … Depuis que je suis dans ce corps, je considère les hommes comme des sales crasses. Amusant de dire ça alors que j’étais moi-même humain avant de devenir ce tas de merde ambulant … Mon corps humain, je l’aie jamais retrouvé tu vois ? Je l’adorais … j’étais beau, intelligent … j’avais une belle carrière dans cet hosto. … Jusqu’à ce que mon directeur me prenne ma liberté, mon humanité en m’offrant comme cobaye à des médecins encore plus timbré que moi … Regarde ce qu’ils ont fait de moi … un pauvre fou, prisonnier de nouveaux sentiments sombres et d’un corps pratiquement au défis du temps … En dehors de ça … t’as d’autres Question à me poster ? Poupée ? Ho je suis mal poli. Le petit nom qu’on m’a donné c’est Springtrap !
Il afficha alors un grand sourire sarcastique alors qu’il la fixait droit dans les yeux comme si son regard transperçait littéralement son regard. Malgré l’ambiance à peine éclairée, ses yeux brillaient toujours aussi fort de cet éclat argenté au centre de ses pupilles.
[HJ = Septante ça équivaut à soixante-dix ^^ Bref 70 ! xD ]
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Après tout ce qu'elle avait dit, Mira s'attendait à ce que la mémoire revienne à Inferno, et qu'il se souvienne de ce qui s'était passé sur la lune de Polti. Mais au lieu de ça, elle le vit d'abord sourire puis se mettre à rire avec force, avec une telle force que c'en était inquiétant. Son rire avait un ton obscur et caverneux qui glaçait le sang, et la vue de sa bouche ouverte avec la peau arrachée aux extrémités laissant voir ses os n'arrangeait rien. Son hilarité énerva profondément la jeune fille, qui était déjà instable et capable de tout à cause de la peur et de sa captivité.
« Ça y est, tu t'en rappelles ? Espèce de détraqué meurtrier. »
Quand il se calma enfin, il regarda la mercenaire dans les yeux, dans ses yeux d'or chargés de colère et de détermination. Alors qu'elle croyait qu'elle allait avoir droit à quelque chose du genre « Ah oui, ça me revient... », elle eut à la place droit à un discours chargé de nonchalance et d'étonnement, dans lequel il assura qu'il n'était pas un pyromane, seulement un tueur cannibale, où il montra sa totale ignorance de la lune forestière et où il demanda à sa prisonnière si elle était sous l'emprise de substances illicites.
Sur le coup, Mira ne croyait pas un seul mot de ce qu'il racontait, elle pensait à une autre ruse psychologique pour la déstabiliser avant de la briser. Mais pourtant, elle n'avait vu aucun des signes évidents de mensonge, ni rien montrant que ses émotions n'étaient pas sincères. En plus de ça, les repères chronologiques qu'il avait donné et sa façon de s'exprimer venaient aussi entrer en contradiction avec ce qu'elle savait d'Inferno. Tout ça lui laissa penser, pendant un quart de seconde, qu'elle avait pu se tromper et que cet individu mutilé n'était pas le grand criminel qu'elle recherchait. Cependant, elle ne pouvait pas en être complètement sûre. Il lui fallait une preuve, une preuve concrète et irréfutable, pas seulement ses suspicions et des techniques de détection de mensonges non avérées. D'ici là, elle continuerait d'agir comme si elle était bien en face de celui qu'elle recherchait.
« Bien. Supposons que je te croie. Qu'est ce que tu vas faire de moi ? Me violer, me tuer et me manger ? »
Springtrap semblait enthousiasmé par ce programme, ce qui n'était pas pour rassurer Mira. S'il y a bien une chose qu'elle ne voulait pas connaître de toute sa vie, c'était le viol. La mort ne l'effrayait plus depuis longtemps, mais un acte sexuel non consenti...
« Je suis venue dans cet hôpital parce que je voulais capturer Inferno vivant. Mais si tu n'es pas lui, alors je te conseille de me laisser partir maintenant parce que, si tu t'avises de me faire quoi que ce soit sans mon accord, je te tuerai sans hésiter. Alors que si tu renonces maintenant, je ferai en sorte d'oublier cet hôpital et ton existence. »
La mercenaire était presque sûre qu'il allait disjoncter de voir sa prisonnière se rebeller de la sorte. Et la colère lui ferait faire des erreurs qu'elle pourrait exploiter pour se libérer. Menotté ou pas, elle avait largement les moyens d'immobiliser, assommer ou même tuer son ravisseur. Il avait peut-être l'avantage avec l'effet de surprise mais, dans un affrontement frontal au corps-à-corps, ses chances étaient bien plus minces.
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C’est qu’elle était têtue en plus ! Elle ne le croyait toujours pas ! Ce qui amusait encore plus le petit Springtrap qui la regardait avec amusement ! Voilà qu’en plus … Elle ose lui demander ce qu’il lui ferait ! Hoooo comme elle visait juste en plus ! La violer certainement ! La manger … Pas au sens littéral en tout cas. Plus comme … vous savez ? Cette histoire du loup et de la brebis qui symbolise le passage de la jeune fille à la femme par le passage sexuel. Le loup mangeant la brebis, dévorant simplement sa virginité et permettant cette dernière à devenir une femme dès la mort de la virginité … Ouai c’est assez métaphorique, faut le dire ! Maintennt la tuer ? Hmph … Nan. Elle avait réussit à le faire rire ! Il allait la garder en vie et rien que pour lui ! En plus … comme elle à l’air borné sur cette histoire de pyromane, il la garderait juste pour se fendre la poire à plusieurs reprises. C’est pas comme si cela faisait plus de cinquante ans qu’il n’avait plus rire à s’en péter les cordes vocales et à en avoir mal au ventre !
Alors oui … on pouvait voir cet immense sourire se faire de part et d’autre de ses mâchoires. Les muscles se contractant comment il pouvait sur le peu de matière restante rendant son visage terriblement … Creepy ?
- Tu ne sais pas si bien dire … murmurait-il à lui-même. Je vais tellement te prendre que tu me supplieras soit d’arrêter, soit de continuer …
Il faut dire que du point de vue anatomie … Le Terranide était bien servit ! Un service trois-pièces qui ferait pâlir une bonne partie des jeunes hommes. C’est au point que certaines de ses anciennes victimes en redemandait encore. Ce qu’il fit … jusqu’à ce qu’il manque de nourriture. Ha bah fallait bien qu’il bouffe aussi ! Il pouvait rester facilement trois ou quatre jours avec un seul corps humains. Deux si la personne était très maigrichonne.
- Je suis venue dans cet hôpital parce que je voulais capturer Inferno vivant. Mais si tu n'es pas lui, alors je te conseille de me laisser partir maintenant parce que, si tu t'avises de me faire quoi que ce soit sans mon accord, je te tuerai sans hésiter. Alors que si tu renonces maintenant, je ferai en sorte d'oublier cet hôpital et ton existence.
- ….
Un long silence plana alors qu’il la regardait calmement. Il pose son coude sur sa jambe, sa tête penchée et la joue mise dans le creux de sa main. Il continuait de la regarder mais précisément dans les yeux, la fixant avec un air légèrement blasé.
Le tuer si on touchait à ses proies ? combien de fois n’avait-il pas entendu cette phrase ou ce qui y ressemblait. Bof … la bonne preuve qu’ils avaient tord c’est que Springy était encore là tant dis que les interlocuteurs qui annonçaient ces phrases-là ben … Non. Mais est-ce que cela le mettait en colère ? Non … loin de là. C’était plutôt de la lassitude. Vous savez, à force d’entendre la même chanson au bout de toutes ses années, ça en devient barbant. Comme si on vous repassait le même slogan de pub en boucle. Non seulement cela vous reste en tête mais en plus, cela vous fait clairement chier !
- Alors … de un. Dit-il en levant l’index de sa main qui ne soutenait rien. Je ne suis pas cet « Inferno » comme tu le dis si bien. De Deux. Il montra son majeur. Tes menaces me font limite rire … Et de trois …
Il se remit convenablement pour se pencher vers elle et la regarder toujours dans les yeux, le regard juste un peu plus grand comme si il sondait son âme, voulant lui faire peur … La mettre à bout.
- Tu crois franchement que je vais te laisser partir ? Ma petite puce … Personne n’est jamais sorti de mes griffes. Maintenant je t’avoue que personne n’est ressorti d’ici vivant … Même les femmes les plus bonnes ! Ceci dit … je vais te laisser la vie sauve juste parce que tu me fais bien marrer !
Il ricana encore en repensant à cette histoire invraisemblable en plus de voir que la jeune femme ben … Butait sur son histoire.
-Pour ce qui est du viol … Bah … t’a visé juste ! Et je te pose alors cette question : Ton Inferno … il t’aurait vraiment fait tourner en bourrique dans un vieil hôpital tout moisi ? Il t’aurait capturé pour te sauter ensuite ? A entendre ton histoire … C’est plus un homme qui n’aurait pas hésité une seule seconde à te tuer parce qu’il a simplement raté sa cible par le passé. J’en aie déjà eut des adolescents dure à cuir qui m’ont déjà blessé avec des armes à feu. Je peux t’assurer que quand ton petit manège ne fonctionne pas et qu’ils sont en plus déterminer à te foutre au sol pour t’exploser la cervelle … ben t’hésite pas à le tuer. Et en plus ! Quand tu les manques et que tu es obligé de te replier pour sauver ta peau ! Ca rend la chose encore plus irritante … Et je peux t’assurer alors qu’on fait tout pour la buter cette merde qui s’oppose à nous de cette façon.
Il plisse alors ses yeux, la regarde avant de regarder doucement son corps. Il se lèche alors doucement les canines de la partie gauche de sa mâchoire. Sa main gauche s’étendant alors doucement vers l’une de ses jambes qu’il caressa doucement du bout de ses doigts afin d’en ressentir sa peau douce comme celle d’une pêche. Avait-elle déjà perdu sa virginité ? Cela aurait été drôle d’en dévergonder une autre …
-mais ne t’en fait pas … Je prendrais bien soin de ton corps. Tu devrais t’estimer chanceuse ma petite …
Un sale ricanement sort de ses lèvres alors qu’il s’imaginait déjà la suite de la scène ! La déshabiller, gouter à sa peau, à ses mamelons entre ses crocs et y jouer avec sa langue. La forcer à gober son imposant monstre en appuyant sa tête contre son torse avant de la relâcher et l’appuyer à nouveau, ainsi de suite. La foutre contre un mur et la prendre par dernière en soupirant comme un sale chien en chaleur … et bien d’autres choses encore. On pouvait remarquer cette masturbation mentale par cette bosse qui lentement apparaissait au niveau du pantalon. La pauvre lumière éclairait suffisamment pour que ce détails soit bien visible …
-
Un long silence plana dans la pièce. Springtrap ne semblait pas très réceptif aux attaques verbales de Mira. Il se contenta de s'asseoir et de fixer sa captive en tenant son menton dans sa main. L'expression sur son visage ne ressemblait pas à de la colère où de l'agacement, on aurait plutôt dit... de la lassitude ? Il était lassé d'entendre qu'il avait capturé une personne capable de le blesser et de le tuer ? Soit ce type était complètement fou, soit il était très sûr de lui. L'un comme l'autre n'aurait pas surpris la mercenaire.
Springtrap ne reprit la parole que pour réaffirmer qu'il n'était pas Inferno, un fait qu'il clamait avec tant d'aplomb que l'idée commença doucement à rentrer dans la tête de Mira, que ses menaces le faisaient bien rire et, en se penchant vers elle, qu'elle allait s'en sortir vivante jusque parce qu'elle le faisait autant rire que ses menaces. Ensuite, il fit toute une longue tirade au cours de laquelle il expliqua comment il voyait la façon de penser d'Inferno, et de ce que ce dernier aurait fait si c'était bien lui qui se serait trouvé dans cet hôpital. Cependant, l'analyse du mutilé ne semblait pas correct pour la mercenaire.
« Pour être honnête, je ne sais pas exactement comment Inferno aurait réagi s'il avait été dans ton cas. Tout ce que je sais, c'est que c'est un homme intelligent et arrogant, qui n'a pas supporté que je le mette en déroute. Il ne veut pas seulement me tuer, il veut m'humilier. Il veut prouver qu'il me surpasse en tous points, et que le jour où je l'ai obligé à fuir n'était rien d'autre qu'un jour de chance. Mais, en homme intelligent, il se serait sûrement douté qu'il existait quand même une possibilité que je le batte à nouveau, aussi faible soit-elle. Alors je suppose qu'il aurait commencé par m'attaquer sur le terrain psychologique pour baisser mes performances physiques, avant de m'affronter face-à-face, avec ses chances de victoire augmentées.
Il est intéressant de remarquer que c'est exactement le comportement que tu es en train d'avoir : tu m'as d'abord fait peur pour me prendre par surprise, puis tu m'as attaché pour me soumettre, et maintenant tu veux me violer pour me rabaisser et me faire me sentir honteuse, sale et vulnérable. Enfin, tu me laisseras partir car la mort mettrait fin à mon supplice, alors que me laisser en vie m'obligerait à affronter mon traumatisme jusqu'à la fin de mes jours.
Qu'en dis tu ? C'est une bonne analyse ? »
Mira avait supposé au moins la moitié de ce qu'elle avait dit sur son ennemi juré, mais c'était suffisant pour combler sa théorie, une théorie qui laissait à nouveau penser que ce Springtrap pourrait être Inferno.
Ce dernier approcha doucement du corps de la jeune fille en se léchant les canines, et posa sa main gauche sur l'intérieur de sa jambe pour caresser sa peau. Elle remua sa jambe pour l'inciter à partir, mais il n'en tint pas compte et ajouta qu'elle avait de quoi se sentir chanceuse. Elle se retint de lui briser les cervicales dès maintenant et préféra continuer à le provoquer.
« Tu permets que je te raconte une petite histoire ? »
Elle n'attendit même pas sa réponse pour commencer.
« Il était une fois un homme recherché par toutes les forces de police du Japon. Cet homme était un vrai monstre : il kidnappait des femmes prises au hasard dans la rue, les gardait en otage pendant une journée pour les priver de leur énergie, puis les violait brutalement. Après s'être bien amusé, il pratiquait sur chacune de ses proies une hystérectomie (http://www.doctissimo.fr/html/sante/femmes/15013-hysterectomie.htm) pendant qu'elles étaient vivantes et conscientes, puis les laissait se vider de leur sang avant de les abandonner dans des ruelles sombres et crasseuses. Toutes ces femmes sont mortes en souhaitant qu'on les achève au plus vite, afin que leur calvaire prenne fin.
Un jour, une jeune fille très courageuse décida qu'il était temps de dire stop à ces meurtres. Elle se présenta comme une victime idéale pour ce psychopathe mais, quand il essaya de lever la main sur elle, elle lui cassa le poignet. Ensuite, ce fut les deux jambes pour qu'il ne puisse pas s'enfuir. Puis elle lui cassa un à un tous les doigts. Et enfin, elle lui planta le scalpel destiné à son ''opération'' dans l'épaule. Quand la police le trouva, il passa deux mois à l'hôpital, puis fut condamné à la prison à vie pour ses crimes.
Il ne vécut pas heureux et ne put plus jamais utiliser son bras droit car le scalpel avait sectionné une liaison nerveuse de son épaule.
FIN. »
Bien entendu, cette histoire n'avait rien d'une fiction, c'était le récit de la capture d'un dangereux tueur par Mira et ses équipières, à ceci prêt que le tueur n'était pas un japonais mais un extraterrestre du plan de Terra, et que l'intervention n'était pas de l'initiative de la jeune fille, mais d'un contrat rémunéré.
« Tu vois où je veux en venir ? Alors je te le redemande poliment une dernière fois : pas touche. »
-
Il faut avouer que … elle n’avait pas tord. Du tout même. La gamine avait même raison sur toute la ligne ! La petite Mira semblait savoir exactement ce qui l’attendrait prochainement. Springtrap fit mine de réfléchir et la regarda simplement avec un sale sourire qui confirmait d’un certain coté ce que la petite mercenaire venait de débouler à son ennemis actuel … En pensant encore, et toujours, qu’il s’agissait de sa cible : le dit Inferno. Bien qu’on pouvait voir ENFIN un soupçon de doute. Ho après tout … qu’il soit lui ou le meurtrier violeur qu’il était, qu’est-ce que cela changeait pour elle ? La jeune femme était attachée, à sa merci. Ses menottes n’étaient pas relié à un mur ou autre, certes, mais l’Usagi n’était à ne pas sous-estimé du tout. S’il l’avait attaché comme ça, c’est qu’il ne devait pas être à sa première victime.
Qui serait assez fou parmi les psychopathes pour ne pas s’assurer jusqu’au bout que sa cible reste bien en place ? Bien sur qu’elle fera tout pour ce barrer de ce merdié, bien sur qu’elle fera tout pour mettre son ravisseur à terre pour vite ce barrer. Mais Mira n’était pas face à n’importe qui aussi… Springtrap errait dans cet endroit depuis plus d’un demi-siècle ! Cet endroit … c’était sa maison, son tombeau, sa salle de jeu, son tableau de chasse ... BREF ! Il connaissait cet endroit mieux que quiconque ! Cela … vous l’avez comprit depuis longtemps. Mais il en faudrait bien plus que l’assommer pour le fuir. En tant que mort-vivant, il était un peu moins réceptif aux coups spéciaux qu’un mortel bien vivant –du genre assommer-. Couper les tendons pour le ralentir ? Oui … cela aurait certainement un effet durable pour permettre à la gamine de s’enfuir. Recoudre les tendons affecté prendrait du temps après tout …
Mais en dehors de cela ? Ben … Springtrap est un Terranide qui court vite …. TRES VITE ! Sans oublier ses bonds dignes d’un athlète surentrainé qui pouvaient le propulser bien des mètres en avant ! Ou en arrière … Sans oublier que tout ce qui était pouvoir magique ou tout ce qui était magique en général était inhibé par sa capacité Esper qu’il avait hérité de son vivant.
-Tu permets que je te raconte une petite histoire ?
Une histoire, comment gagner du temps. Mais bon … si elle le désirait, qu’elle en raconte une ! Springy s’arrêta et la regarda simplement, sa main toujours contre sa cuisse. Sa chair entre le tiède et le froid collé contre la face intérieure de sa cuisse gauche …
Voilà qu’elle lui raconte une histoire assez banale dans l’univers du polar. Un meurtrier qui s’attaquait principalement à des femmes, les violant, tuant et les privait systématiquement de leur utérus. Hm … un cas cliché chez des personnes atteint de troubles sociales et psychologique combinés. Surement que cet homme avait reçut un profond traumatisme par une femme et que son coté psychopathe à fait ressortir cette particularité au point de garder ces organes comme trophée en signe de victoire sur ces dernières. Tout ca pour terminé que c’est sa dernière victime qui avait réussis à lui foutre des bâtons dans les roues. Cela a été au point que le cas avait perdu l’utilisation de l’un de ses bras due à un regroupement de nerf, un plexus, totalement sectionné par un simple coup de scalpel planté à un endroit précis. Pas mal … Ca avait bien l’ai drôle comme tactiques pour empêcher ses petites proies de s’enfuir hors de sa cachette. Qui sait, peut-être utiliserait-il cette méthode plus tard.
Mais que devait-il en conclure ? Qu’elle lui ferait pareil ? Cette anecdote devait certainement faire partie d’une expérience personnelle. Trop de détails pour que ce soit juste une information qu’on aurait retrouvé dans une simple nouvelle des magasines locaux. Cette fameuse fille qui avait réussit à foutre ce malade en prison, c’était-elle ? Cela ne fit qu’agrandir le sourire du springtrap.
-Tu vois où je veux en venir ? Alors je te le redemande poliment une dernière fois : pas touche.
-Alors vas-y … Vient me démonter les bras, les jambes, la gueule même si t’y arrive petite pute …
Le springtrap s’approcha d’elle en se levant brusquement. Il approche son visage très proche du sien, qu’elle puisse contempler avec horreur ses yeux qui brillaient fortement dans cette obscurité. Elle pourrait même voir ces petites veinules et artérioles qui ressortaient de ses orbites et qui pulsait vaguement. Il inspirait difficilement, rendant l’ambiance vraiment … glauque.
- Je ne suis pas qu’un simple petit meurtrier. J’en aie eu d’autres, bien d’autres des petites gamines de ton genre qui se sont défendu jusqu’à m’en péter littéralement les couilles … mais elles sont jamais allez très loin. Tu ne connais rien de cet endroit, tu ne sais même pas où je t’aie emmené. Et tes affaires ? Ou je les aie cachés ? Surprise ! Je t’aurais retrouvé et coincé avant même que tu ne puisses changer d’étage !
Une de ses mains vint alors se saisir des petites chaines entre les menottes qui retenaient les mains de Mira qui devait déjà avoir des marques rouges par la zone irrité à cause du métal serré autour de ses mimines. Sa seconde main sous son menton qu’il tenait, la forçant à l’observer durant le temps où il avait parlé.
-Je comprends maintenant que je vais devoir te faire comprendre à qui tu as affaire. Tu semble être forte. Tu n’as pas encore craqué. Je t’en félicité ! Rare sont celles qui arrivent encore à me tenir tête dans ta situation actuelle !
La mercenaire doit surement tenter un sale coup du genre le genou dans les bijoux de familles. Ses oreilles entendent le bref mouvement de jambes et il donna un violent coup de pied dans sa jambe pour la faire comprendre qu’elle n’a pas d’autre choix que de se plier, qu’il ne se gênerait pas apparemment pour la blesser si elle montre des signes de rebellions. Après tout … il avait dit qu’il ne l’a tuerait pas … pas qu’il ne lui ferait aucun mal. S’il fallait employer la force, il le ferait. Il allait la plier, la faire pleurer s’il le fallait pour qu’elle comprenne qu’elle allait passer un sale moment en sa compagnie !
Au grand mot les grands remèdes ! Sa main gauche continue de serrer les chaines de Mira alors que sa main droite vient doucement se localiser sur son pantalon qui tenait sans ceinture, une sacré bosse déjà visible qui moulait en partie le sexe du Terranide mort-vivant. Il détâche le bouton et laisse le tissus glisser entre ses jambes. Elle peut découvrit avec effroi et dégout l’état de ses jambes qui sont comme le reste de son corps : les muscles, vaisseaux et os poplités visible. Heureusement qu’il y avait beaucoup de peau pour cacher encore toute cette anatomie !
Cependant … le service trois pièces, lui, était encore entier ! Encore heureux j’ai envie de dire … La taille de sa queue était proche des vingt-cinq centimètres en longueur pour cinq centimètre de diamètres en largeur. Autant dire que c’était un certain monstre ! Les bourses accrochées en dessus, ronde et prêtes à déverser leur contenu à plusieurs reprises sur la gamine.
-je suis sur qu’en plus tu vas m’adorer quand je vais te sauter comme le sale petit lapin que je suis ! ♥
C’est alors qu’il force sur les chaines pour obliger Mira à s’approcher de lui, collant son visage contre son zgeg.
-Ho et essaie pas de mordre … je pourrais me fâcher … tu vois le genre ? Ajouta-t-il alors qu’il posa sa main droite à présent sur sa tête où il serrait avec force ses cheveux …
-
Springtrap se leva et s'approcha brusquement de Mira. La mercenaire retint un cri de surprise mais ne parvint pas à soutenir le regard brillant de son ravisseur, il était tout simplement trop effrayant. Et son souffle était des plus angoissants. Il tenta de l'intimider en lui parlant de ses anciennes victimes, des filles qui s'étaient défendues de toutes leurs forces, mais qui n'ont jamais réussi à fuir bien loin. Cela fit comprendre quelque chose d'essentielle à la jeune fille : elle ignorait totalement où elle se trouvait et où étaient ses affaires. Le problème, c'était qu'elle ne pouvait pas le découvrir sans explorer au préalable, ce qui donnerait le temps à ce cinglé de la rattraper avant qu'elle ne puisse changer d'étage. Avant de filer, elle devait s'assurer qu'il ne serait pas en état de la suivre. Mais elle ne pouvait pas le tuer avant d'avoir l'absolue certitude que ce cadavre ambulant n'était pas Inferno.
Mira sentit la main de Springtrap attraper la chaîne reliant ses menottes et l'approcha près de lui, tout en utilisant son autre main pour la forcer à le regarder dans les yeux. Elle se fit menacer, puis féliciter. La mercenaire sentit que les choses allaient vite dégénérer, alors elle voulut tenter un coup de genou dans les parties, mais il l'interrompit en lui donnant un coup de pied dans la jambe qui la blessa douloureusement. Pas de blessure grave, mais elle allait avoir du mal à marcher pendant un peu de temps. Ce malade était violent, et même s'il ne comptait pas la tuer, il était prêt à faire usage de la force.
Toujours en tenant la mercenaire par la chaîne de ses menottes, Springtrap baissa son pantalon et dévoila ses jambes, mutilées comme le reste de son corps, avec les muscles et les tendons à l'air, et son pénis, la seule partie de son corps dont la peau était en parfait état. En plus, ce membre avait fier allure, c'était bien la seule chose positive que la jeune fille pouvait reconnaître à ce taré.
« Tu peux toujours rêver. Je ne suis pas une fille facile. »
Après qu'elle ait dit ça, elle se retrouva nez-à-nez avec le pénis de son ravisseur. Elle pensa qu'il voulait se faire sucer, une théorie qui se confirma lorsqu'il la prévint de ne pas essayer de mordre en lui tenant fermement les cheveux. Mais la mercenaire avait plus d'un tour dans son sac. Ne tenant pas compte de ses avertissements, elle lui mordit bien sa virilité, mais de la façon dont on mordait dans un bâton pour se retenir de hurler quand on avait mal. Évidemment, dès qu'elle commença à mordre, Springtrap lui tira les cheveux pour la forcer à lâcher, mais plus elle avait mal, plus elle mordait fort. Elle résistait à la douleur car elle savait que c'était sa seule chance de s'en sortir.
« Alors ? He ce he hu va haire haintenant ? » (Alors, qu'est ce que tu vas faire maintenant ?)
Aussi cinglé soit-il, cet homme voulait échapper à la douleur, comme tout individu vivant qui ressentait des sensations. Et Mira savait que, inconsciemment, son cerveau allait lui faire déserrer sa prise, qu'il associait à sa propre douleur. Elle dut attendre un peu mais, finalement, il eut un moment d'inattention que la mercenaire saisit : elle le mordit une dernière fois, puis s'extirpa des mains de son ravisseur en laissant certains de ses cheveux dans ses mains. Après ça, elle se jeta sur lui, se débrouilla pour le plaquer sur le matelas, se mit au-dessus de lui pour le retenir avec le poids de son corps et passa la chaîne de ses menottes autour du cou pour essayer de l'assommer par manque d'oxygénation. Ensuite, elle trouverait bien un moyen de s'enfuir pendant qu'il serait inconscient.
-
Quelle idée de penser aussi qu’elle allait lui obéir gentiment comme une brave fille qui pleurerait sa mère ? Faut avouer que pour le coup Mira était pas une fille à mettre dans le même bateau que toutes les autres que Springy avait croisé jusqu’à maintenant ! Non seulement elle avait du répondant mais elle n’avait aussi pas froid aux yeux la petite ! Chose qui plaisait ceci dit au Terranide mort-vivant …
Bien que la main décharnée du mort-vivant serrait avec force la petite tignasse noire de la mercenaire en la mettant en garde, il frotta allégrement son sexe gros et puissant contre son petit visage. Un peu de liquide séminale s’échappait de son embout pour s’étaler contre le visage de la petite Mira qui, en vue de sa réaction suivante, n’avait certainement pas du lui plaire. Cette dernière ouvrit grande la bouche. Springtrap cru dans un premier temps qu’elle avait céder, qu’elle allait le sucer comme une sale petite chienne mais … c’est tout autre qui est arrivé. Les orbites du tueur s’écarquillèrent, la bouche entre ouverte alors qu’une violente apparut dans sa partie basse.
Springtrap avait oublié à quel point il restait vivant même avec cet état avancée de décomposition. Pour sentir la douleur … la putain qu’il la sentait bien ! La gamine le mordait à pleine dent, ses canines très légèrement pointues venant à la fois s’enfoncer dans la chair de son chibre et pincer quelques millimètres de peaux aussi.
-AAAHH ! PUTAIN ! S … SALOPE !!
Il tente de resserrer fortement l’étreinte sur son cuir chevelure jusqu’à lui arracher plusieurs poignées de cheveux si il le fallait mais la douleur prenait le pas sur sa propre force physique. Rah bon sang … C’était insoutenable !
-Alors ? He ce he hu va haire haintenant ?
-Attend … que … je te … règle ton compte toi !
Faut bien avouer que pour le coup, la gamine avait réussis son coup ! C’était à la fois ingénieux et … très risqué. Si jamais il aurait de nouveau le dessus … elle allait clairement en baver, et pas qu’un peu si vous voulez mon avis !
Alors qu’il perd sa force et forcement sa poigne sur cette dernière. Mira en profite alors pour le mordre une dernière fois encore plus fort qui fait lâcher un cri assez imposant à Springy avant de se retirer de son attaque morsure. L’Usagi se plie à peine pour poser une main sur son sexe, l’autre arrachant quelques cheveux à la petite. Il se retrouve ensuite plaqué sur le ventre contre le matelas et sent un poids infime sur son dos. La mercenaire l’avait plaqué et d’une certaine façon immobilisé. Elle profite de cette immobilisation pour porter ses chaines à sa gorge et les serrer fortement dans l’espoir de l’étouffer. Springtrap serre fortement ses mâchoires, sentant ces chainons de métal dur et froid contre sa gorge en comprimant sa trachée, lui coupant temporairement le souffle.
Ouep … c’est une des très rare fois où il se dit qu’il est prit à son propre piège ! Une main sur ses chaines à sa gorge qui l’étouffe, il tente de s’en défaire un peu pour respirer un minimum, la peau de sa gorge déjà marqué par le métal qui comprimait fortement sa pomme d’Adan. Vaut avouer que pour le coup … il s’était bien fait avoir. Qui aurais cru que il se serait fait prendre aussi facilement par une gamine de cet âge ?
Mais alors qu’il se débattait, Mira serrait d’avantage les chainons sur sa gorge, il manquait cruellement d’air jusqu’au moment où son cerveau ne tint plus et le grand gaillard finit par s’évanouir …
Une chance innée pour la mercenaire alors ! Elle pourrait ouvrir aisément la porte vu qu’il portait la clef sur lui. Ses affaires se trouvaient quelques salles plus loin … Surement qu’elle aurait le temps de récupérer ses affaires avant de se barrer de cet enfer. Springtrap se sera surement réveillé entre temps pour tenter de la courser. Autant dire que cette fois … Il ne la laisserait pas lui filer entre les griffes une seconde fois …
-
Mira resserrait toujours plus l'étreinte des chaînes de ses menottes autour du cou de Springtrap. Elle était motivée par le fait que, si jamais elle relâchait son emprise avant que l'individu ne soit neutralisé, alors ce même individu allait lui en faire baver deux fois plus. Sans doute qu'il la violerait sur le champ, et cette idée l'effrayait à tel point qu'elle raffermissait sa prise un peu plus chaque seconde. Il avait beau se débattre, il ne lui échapperait pas.
Il fallut attendre longtemps mais, au terme de ses efforts, Mira envoya Springtrap au tapis. Il n'était pas mort, seulement inconscient. Elle ne pouvait pas le tuer sans avoir eu la confirmation absolue qu'il n'était pas Inferno. Et pour ça, il lui fallait du matériel de son laboratoire. Mais sans sa bague dimensionnelle, il était impossible pour elle de le récupérer. Alors la première chose qu'elle fit fut de fouiller le corps inconscient de son ravisseur pour voir s'il ne gardait pas certaines de ses affaires sur lui. Bien qu'elle ne trouva rien de ce type, elle s'estima quand même heureuse d'avoir mis la main sur une clé. Trop grande pour être celle des menottes, mais de la bonne taille pour être celle de la porte. Impatiente, elle alla vérifier et... Bingo ! La clé entrait parfaitement dans la serrure. Elle allait pouvoir fuir cet enfer. Mais elle savait que son kidnappeur ne mettrait pas longtemps à se réveiller, elle devait donc essayer de le ralentir. Elle eut plus de mal à cogiter à cause la peur, mais trouva quand même une idée : si toute la force de cet individu se trouvait dans ses jambes, il fallait les abîmer, et elle savait comment s'y prendre. Elle se rendit dans la pièce annexe d'où semblait venir la musique qu'elle avait entendue tout à l'heure, et y trouva un tourne-disques contenant un vinyle d'Elvis Presley. Elle l'amena jusqu'à la table où se trouvait la lampe à huile.
Quel gâchis quand même...
Dans un geste sec, la mercenaire cassa le disque contre la table comme un ivrogne l'aurait fait avec une bouteille ou une queue de billard. Elle obtint ainsi des morceaux longs, pointus et tranchants. Elle retourna vers le corps inconscient de Springtrap et enfonça lentement et délicatement chaque morceau dans une portion de sa jambe exposée par l'absence de peau. L'individu gémit et se secoua un peu mais n'émergea pas. Apparemment, il réagissait différemment à la douleur que les individus humains ou terranides ordinaires.
Mira réussit ainsi à ''piéger'' ses jambes : si jamais il se déplaçait sans prendre garde, les morceaux de disque allaient lui déchiqueter les tendons jusqu'à le mettre dans l'incapacité de marcher. Le temps qu'il parvienne à tous les enlever sans se blesser, il s'écoulera bien une petite dizaine de minutes, ce qui accorderait peut-être à la mercenaire son salut. Sur cette pensée, elle prit la lampe à huile et se mit en route pour aller retrouver ses affaires.
Mira s'aventurait dans une partie de l'hôpital qu'elle ne connaissait absolument pas. Les couloirs lui semblaient familiers uniquement parce que tout dans ce bâtiment se ressemblait. En plus, elle devait avancer sans lampe-torche, ne pouvant compter que sur la pâle clarté de la lune qui peinait à traverser les fenêtres sales. Enfin, elle était en permanence stressé de se demander quand son assaillant allait revenir s'en prendre à elle. Il fallait à tout prix qu'elle récupère son arme et son anneau avant, mais toutes les endroits qu'elle fouillait étaient vides. La panique commençait sérieusement à la gagner.
Mira retourna les pièces alentours à l'endroit où elle était enfermée mais ne trouvant toujours rien, elle décida qu'il était plus urgent de sortir du bâtiment que de récupérer son arme. Elle pourrait toujours rejoindre le lycée à pied. Quand soudain, miracle ou simplement coup de chance, elle aperçut un bout de métal briller à la lumière de la lune dans le tiroir entrouvert du meuble d'une chambre d'hôpital. Elle se dépêcha d'aller voir, et il s'avéra que c'était bien son fusil. Sa bague se trouvait dans le tiroir du dessous, avec sa lampe torche. Enfin ré-équipée, elle se dépêcha de mettre en place la suite de son plan d'évasion : puisque la porte était condamnée, elle allait sauter par une fenêtre du premier étage en espérant ne pas trop se blesser dans sa chute. Mais encore fallait-il atteindre le premier étage sans se faire attraper.
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Les minutes passèrent voir une heure à tout casser. Mira, depuis le temps, s’était fait la malle de sa cellule où Springtrap l’avait enfermé. Ce dernier évanouit par asphyxie. Il émergea lentement, retrouvant conscience, ouvrit les yeux où il percevait faiblement la lumière qui l’entourrait. Il regarde à gauche et à droite, met un petit temps à se rappeler ce qui s’était passé. Il grogne alors fortement en se souvenant de la gamine ; Mira qu’il avait capturé plus tôt. Putain … C’est la dernière fois qu’il attacherait ses victimes ainsi. Prochaine fois, il les attachera au mur, au moins, il sera sur de pas avoir la même blague une autre fois ! Quitte à ne pas assouvir certains de ses propres fantasme dont celui de forcé les filles à le sucer.
Mais bref ! Il tente alors de se redressé et c’est avec stupeur et une douleur assez forte qu’il sentit les morceau de disque déchirer littéralement sa chairs et certains de ses tendons dont le tendon d’Achille au deux bien qui était facile à trancher et qui, en plus, fou la merde concernant la marche et se tenir simplement debout. C’est alors que le Terranide retombe lassement au sol, la gueule sur le matelas. Il grommelle alors fortement de mécontentement en poussant un grand râle de douleur. C’est pas parce qu’il était une sorte de mort-vivant qu’il ressentait plus la douleur, non non ! Pour la sentir … il l’avait bien sentit !
-La sale petite puuuuuute … Râlait-il la tête encore dans le matelas pouilleux
Il s’assied alors comme il peut et se rend compte de ces morceaux de disque dans ses deux jambes qu’il retire violemment, tant pis si cela ferait plus de mal que de bien niveau douleur ! Il tique alors sur le fait ue ce soit un de ses disque préféré. Il revoit encore le titre sur l’un des morceau et son regard devient alors des plus sombre.
-Non seulement elle m’assomme, elle me nique les jambes ET EN PLUS ! ELLE M’A FOUTU EN L’AIR MON DISQUE PRÉFÉRÉ !! Je vais la tuer cette sale chienne !!
Les sourcils du Terranide se froncèrent fortement. Il regarde alors ses jambes dans un sale état. Il grommela, il devait soit recoudre le tendon, soit changer littéralement de jambe. Il rampe alors simplement, arrivant encore à marcher à quatre pattes, ses pieds étant inutilisable. Il arrive tant bien que mal dans son « garde manger » où quelques boxes étaient ranger et classé en fonction des parties humaines qu’il avait découpé et rangé. Il fouille alors comme il peut après des jambes et arrive à sortir une paire de jambes intéressantes mais seul les pieds l’intéressait alors. Il mit un long moment, très long moment à rafistoler tout cela.
De grands hurlements pouvaient se faire entendre dans les couloirs sous-terrain comme dans quelques étages au dessus. Ces cris étaient ceux du Springtrap qui venait de se sectionner à vif les deux pieds pour ensuite les recoudre à nouveau. Vaisseaux par vaisseaux, Nerfs par nerfs, centimètres par centimètres … Comme par miracle les liaisons se firent immédiatement et il testa ses pieds dont des fils de fer reliaient les pieds aux jambes. Un parfait schéma de Frankenstein si vous voulez mon avis. Il se redresse alors enfin, teste que ses jambes sont opérationnelles quelques instants puis il relèves la tête et se met à lâcher un rire sombre et de démence à la fois.
-Cette fois-ci, si je te choppe ma petite … tu vas passer un très très TRÈS mauvais quart d’heure !
Il fila alors se saisir de son hachoir des plus émoussé, devenu même orange-brun sous la corrosion du sang non-essuyé sur le métal de l’arme. il serre fortement la poigne avant de se mettre à courir dans les couloirs. Cette fois-ci Mira n’avait plus trop le choix … soit elle trouvait le moyen de fuir ou elle risquait de se faire choper une seconde fois par le Terranide fou. Il la violerait sans doute avant de la mettre à mort si sa colère serait encore présente. Il aimait pas trop qu’on touche à ses affaires, vous voyez ?
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Alors qu'elle marchait dans les couloirs en essayant de se repérer dans cette partie inconnue de l'hôpital, Mira entendit un hurlement déchirer le silence avec force.
-ET EN PLUS ! ELLE M’A FOUTU EN L’AIR MON DISQUE PRÉFÉRÉ !!
Aie ! Ça, c'est mauvais pour moi.
La mercenaire accéléra la cadence pour trouver une sortie. Finalement, elle tomba sur un escalier qu'elle emprunta pour descendre à l'étage inférieur. Les panneaux de direction indiquaient « troisième étage ». Il fallait donc qu'elle en descende encore deux. Et bien qu'elle pensait que ça allait être facile, qu'il suffisait de continuer à descendre par le même escalier, elle déchanta vite quand elle réalisa que le passage était bouché par un effondrement de débris. Il était impossible de continuer par ce chemin. La jeune fille se mit à nouveau à paniquer.
Reste calme. Cherche un autre chemin.
Céder à la crainte et à l'empressement était la dernière chose à faire si elle voulait s'en sortir vivante. C'était sur la peur que Springtrap misait pour la dominer. Sans ça, il n'était rien. De toute façon, tant qu'il n'avait pas réparé les dégâts des morceaux de vinyle coincés dans ses jambes, il ne pourrait pas la poursuivre.
Mira chercha un autre passage. Elle en profita pour jeter un coup d'œil rapide à l'hôpital : malgré son abandon, le matériel semblait encore en bon état. Pas fonctionnel, mais réparable. Dommage qu'il y ait un psychopathe dans ces locaux. Enfin, elle trouva un second escalier, qui ouvrait le passage vers le deuxième étage. Quand elle arriva en bas de l'escalier, elle entendit des hurlements sinistres et violents venant des étages supérieurs. Sans doute son ravisseur en train de se soigner de ses blessures. Ces cris signifiaient que le temps était compté.
Sans attendre, Mira descendit jusqu'au premier étage, sa destination et sa sortie de ce cauchemar. Quand elle atteignit enfin une vitre assez grande pour qu'elle puisse la traverser, elle n'entendit plus de cris. Springtrap devait avoir fini de se ''réparer'', ce qui voulait dire qu'il allait être là dans les minutes à venir. La mercenaire chercha comment ouvrir cette fenêtre mais ne trouva aucune serrure ou aucun levier pour le faire. En dernier recours, elle tira une salve de fusil dans la vitre, qui explosa comme une pastèque trop mûre. Cependant, quand elle regarda en bas, elle se rendit compte que ça faisait une sacré hauteur. Il y avait de très grandes chances qu'elle se casse les deux jambes à l'atterrissage. D'un coup, elle entendit des pas derrière elle. Elle se retourna, et vit les yeux brillants de son ennemi luire dans le noir. C'était soit risquer de mourir en tombant, soit être sûre de se faire violer, torturer et tuer par ce malade. Le choix était évident.
Mira rassembla son courage et sauta dans le vide avant que Springtrap ne lui mette la main dessus. Il put la regarder tomber et atterrir presque sans dommage sur le sol grâce à une bonne réception. Toutefois, elle s'était quand même tordue les deux chevilles, il lui était alors impossible de marcher. La jeune fille tourna la tête, vit les yeux brillants qui l'observaient depuis la fenêtre. Craignant que son ravisseur ne descende pour la rattraper, elle marcha à quatre pattes le plus vite possible pour s'éloigner du périmètre bloquant les téléportations. La pauvre souffrait le martyr, mais elle ne s'arrêtait pas parce qu'elle était encore plus terrifiée par l'idée de se faire reprendre. Ce fou allait en faire de la charpie s'il lui remettait la main dessus. Et finalement, à force d'efforts, elle put sortir de la zone restrictive et activer son anneau pour se téléporter jusque chez elle. Pas son chez elle sur Terre mais son chez elle sur Terra, là où vivait sa sœur.
Il n'y avait personne à la maison. Toujours blessée, Mira dut se déplacer à quatre pattes pour atteindre son laboratoire. A l'intérieur, elle prit une seringue remplie d'une solution grise et grumeleuse et se la planta dans la jambe pour s'injecter la solution. Il s'agissait de nano-robots médicaux, une de ses inventions expérimentales. Cet amas de robot réparait en une minute ce que le corps humain met un mois à réparer de façon naturelle. Bien que n'ayant jamais testé cette technologie, elle avait quand même choisi de l'utiliser. Et heureusement pour elle, tout fonctionna correctement et ses chevilles furent remises en état en moins de cinq minutes. Malgré ça, ce n'était pas le moment de se reposer sur ses lauriers. Même si elle avait pu échapper à Springtrap, elle devait retourner à l'hôpital pour pouvoir faire un test qui lui confirmerait, sans aucun doute possible, qu'elle n'avait pas affaire à son insaisissable ennemi juré, mais juste à un terranide complètement dingue.
Mira s'équipa de son fusil d'assaut, de son fusil à pompe, d'un nouveau revolver et de trois sondes lumineuses diffusant une lumière assez forte pour qu'elle puisse voir loin devant elle. Parée et motivée, elle se téléporta à nouveau près de l'hôpital, déterminée à ne plus se faire prendre par surprise.
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-Elle va tellement le sentir passé que seule la mort sera sa seule et unique option pour soulager son corps de la douleur que je vais lui faire ! Cette sale pute ! Elle va voir ce qui arrive quand on s’attaque à Springy !
(http://img11.deviantart.net/9b9f/i/2015/073/1/8/my_name_is_springtrap____by_xanxor-d8lmqdh.png)
Et c’est armé de sa machette qu’il partit de suite dans les couloirs. Il lui fallut faire dans un premier pas quelques pas pour tester ses nouvelles jambes et quand il se rendit compte qu’elles étaient bien valides, il se mit à dévaler tous les couloirs rapidement. Les pas étaient rapides et on pouvait, de plus, à peine les entendre. Fallait-il rappeler que la furtivité était un art que Springtrap avait appris à maitriser avec les années à force de rester ici, dans cet hôpital pouilleux à attendre que ses proies se jettent à lui ? Comme le fait une araignée qui tisse sa toile toute la matinée et qui attend la journée entière qu’un pauvre insecte se heurte à son piège pratiquement invisible à l’œil nu pour ensuite pouvoir se repaitre de son repas ? Spingtrap était pas loin d’être le même genre de prédateur même si c’est au point de chasser des humains … humains qu’il était lui-même avant de devenir la monstruosité qu’il est aujourd’hui …
Mais la petite Mira courrait pour sa survit et chaque pas passer sur les bris de verre, le papier ou autre se faisaient entendre parfaitement aux oreilles cunines du psychopathe. C’est ainsi qu’il la retrouva très facilement en fait. Elle était face à une fenêtre menant vers l’extérieur. Son regard argenté, brillant dans le noir comme un sale démon avide de cruauté et dans l’intention ferme de tuer, la regardait simplement. Un message qui faisait bien comprendre que la petite avait vite interêt à se barrer avant de se faire prendre !
C’est ainsi qu’il poussa un maximum de force dans ses jambes pour se mettre à la courser dans l’espoir de la choper avant qu’elle descende. Même si on était encore au second étage, tomber d’une telle hauteur pour elle serait très risqué. Elle pouvait facilement se péter les pieds, les chevilles, les tendons et aussi risquer la déchirure musculaire des jambes. Il se dit qu’il avait toutes ses chances ! Mais à l’instant même où il allait l’attraper, elle sauta pour réitérer sur le sol.
Trop tard … il ne pouvait en plus pas la courser. Il grogna et la regarda fuir comme une sale pute qui a raté son coup et qui a compris qu’elle était dans une sale merde. Il ricanait doucement avant de rire.
-C’est ça ! Fuit ! FUIT ! FUIT POUR SAUVER TA MISERABLE EXISTENCE !! Cria-t-il alors qu’il pensait qu’il ne la reverrait plus.
Il partit alors, cherchant dans les réserves de la cave des languettes de bois qu’il prit et qu’il posa sur la fenêtre pour la refermer. L’usagi marchait simplement dans l’hôpital ensuite, regardant ce qui avait été abimé, changé durant sa course poursuite. Il n’y avait rien … c’est alors qu’il en profita pour retourner à sa plaque, dans les sous-sols et retourner à ses appartements si on pouvait le dire. Il prit une côtelette humaine entre temps qu’il fit cuire avant de le manger. Mine de rien, sa creuse de tel évènement. Il en profita pour regarder l’état de son sexe qui comportait encore les marques des dents de Mira. Il grognait.
-C’est qu’elle m’a mordu presque à sang la pute …
Il en avait profité pour placer un autre disque sur son tourne disque. Il n’en avait pas qu’un mais bon … savoir que son disque préféré avait été mis en mienne cela lui fendait presque le cœur.
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Il continua simplement de manger son morceau de chair humaine en plus de boire un peu d’eau. Vous vous attendiez à quoi ? C’était un monstre, ok … mais pas un vampire aussi ! Il souffla quelque peu … tentant de se détendre du cuisant échec qu’il venait de vivre … son oreille valide encore tendue, attentif aux moindres bruits qu’il pourrait y avoir aux étages supérieurs et nettement au rez-de-chaussée dont il avait libéré les portes principales pour laisser de nouvelles proies revenir dans l’hôpital mais il était loin de s’imaginer que sa proie qui venait de s’enfuir reviendrait …
-
Mira activa son anneau dimensionnel pour retourner à sa dernière position : les alentours de l'hôpital, hors du champ de neutralisation et hors de portée de perception de Springtrap. Du moins c'était qu'elle espérait. Elle marcha lentement vers le bâtiment, toujours tendue après tout ce qui s'était passé entre ces murs, mais moins sur les nerfs grâce à tout l'équipement qu'elle avait ramené. Une fois la base du mur atteinte, elle utilisa un pistolet lance-grappin qu'elle avait récupéré dans son atelier et lança un filin allant jusqu'à l'encadrement de la fenêtre qu'elle avait brisée lors de sa fuite. Une fois son point d'ancrage bien fixé, elle n'eut qu'à rembobiner le grappin pour monter et ainsi entrer dans l'hôpital sans avoir à passer par la porte. Même s'il n'était pas certain que cela ait suffi à échapper à l'oreille attentive du malade hantant ces couloirs, la mercenaire savait qu'elle venait de se débarrasser d'un gros désavantage tactique en ne passant pas par l'entrée la plus évidente.
Grâce aux sondes lumineuses qui tournaient en permanence autour d'elle, la jeune fille disposait d'un éclairage à 360° qui s'étendait sur environ deux mètres de rayon. Et grâce au fusil d'assaut qu'elle tenait entre les mains, elle s'assurait de pouvoir réagir rapidement. Son précédent passage dans les couloirs lugubres du bâtiment abandonné lui avait permis de retenir quelques leçons importantes pour ne pas se faire prendre par surprise : rester attentive au moindre bruit, surveiller ses arrières et ce qui se passe au-dessus, son ravisseur a déjà prouvé qu'il savait se déplacer dans les conduits d'aération, ne pas tirer sans être absolument sûre de son coup pour ne pas faire de bruit inutilement, et le plus important, ne jamais rester immobile. Springtrap était aussi rapide qu'une fusée, une seconde d'inattention et...
Rien au premier étage. Mira monta les escaliers jusqu'à l'étage du dessus. L'adrénaline faisait battre son cœur à toute vitesse, et ses instincts de mercenaire entraînées étaient plus en alerte que jamais. Ce combat était d'abord un combat psychologique avant d'être un affrontement physique. Soudain, elle entendit un bruit et braqua immédiatement le canon de son arme dans sa direction, mais ne vit rien même avec la lumière des sondes réglée en mode projecteur. Du coup elle avança lentement pour essayer de trouver l'origine du bruit et découvrit qu'il s'agissait d'une vulgaire canette tombée d'un fauteuil roulant. Toute la question était de savoir si elle était tombée par accident ou si on avait voulu qu'elle tombe. Peut-être que le terranide maître de ces lieux était proche.
N'ayant rien trouvé au deuxième étage, Mira se mit en route pour aller au troisième. Cependant, tandis qu'elle marchait, elle sentait le regard d'un individu sur elle. Un regard lourd, vicieux, et empli de haine.
-
Un bruit d’objet métallique retentit à ses oreilles. Le bruit était fin, très fin tellement il était lointain mais une chose était sur pour le vieux Springtrap … c’est que cela signifiait qu’une personne venait de mettre le pied dans son domaine une fois encore. Il sourit, se lève et retire doucement le bras du tourne disque pour faire taire la chanson qui tournait actuellement. Il marche doucement, vérifie une fois encore que ses nouveaux membres tiennent bien la route puis il reprend sa route dans les couloirs … marchant simplement en prenant soin de faire le moins de bruit possible tout en se cachant dans l’ombre. Même en passant cette porte de métal qui menait au sous-sol, il ne faisait pas le moindre bruit. Il prenait toujours soin de huiler cette satané porte qui avait bien prit de la rouille avec les années … Il ne voulait pas que le moindre grincement se ferait entendre. Un grincement métallique ca s’entend fort … très fort quand un hôpital est ENTIÈREMENT VIDE depuis des années.
Springy fut attiré donc par le bruit de ce métal qui devait bien se localiser vers le second étage. A force de poursuivre les gens, il avait apprit à reconnaitre l’intonation des bruits pouvant juger plus ou moins approximativement où se trouvait ses futurs proies …
Finalement le bruit venait du premier étage. Comment pouvait-il le savoir ? Simplement parce qu’en arrivant à l’étage via les escaliers du fond des couloirs, il entendit justement la jeune Mira grimper à l’étage. Il avait eu le temps de la voir. Difficile de ne pas la reconnaitre avec toutes ces loupiotes qui tournent autour comme des mouches pour l’éclairer à 360°. Astucieux ceci dit … elle retient de ses erreurs passé. Mais… Est-ce que cela serait suffisant ?
De plus, juste le fait de voir qu’elle était revenu avait fait naitre une sensation bien rare chez le fou. Ce sentiment de vengeance et de défis.
* Elle me cherche la petite pute ? T’en fait pas … Même armée à nouveau et avec ton arsenal, je vais une fois de plus te foutre la frayeur de ta vie avant de te baiser comme une chienne. Et te dévorer jusqu’à l’os !*
A cette pensée, il s’en lécha les dents et ce qui lui restait de babines. Les mains dans les poches, il se ravance pour monter au second étage dans une vieille section de gériatrie où beaucoup de fauteuil et de tribunes trainaient. Il la voie proche de l’entrée mais ne rentre pas encore … ces lampes allaient sérieusement lui poser problème. Il se demande alors comment la prendre sans se faire repérer. Déjà ses yeux allaient d’office le trahir. Cela faisait un bel effet de surprise dans ce noir complet mais cela révélait aussi sa position. Et définir sa position avec l’arme qu’elle avait dans les mains c’était pas forcément la meilleur des idées. Il regarde le plafond alors et se demande si le coup de l’assaut surprise par le haut fonctionnerait encore. Il la regarde et la voit souvent regarder vers le haut … Mouai. Même ça, ça va être compliqué.
Il ne pouvait que jouer sur la surprise, la ruse et sa psychologie … Il devait la faire craquer, la rendre tellement stressée qu’elle verrait ses capacités cognitive et de réflexe atténué par le stress et l’adrénaline. On pense souvent être plus attentifs aux moindres bruits dans ces cas là, le souci étant qu’on devient un poil paranoïaque aussi. On se retourne pour un rien et on peut ne pas s’attendre à une attaque venant de derrière. C’est traitre l’adrénaline et le stress dans pareil circonstances …
Alors qu’il s’avance en silence pour tenter de l’attraper par derrière, son manteau de cuir frôle une canette mais le simple frottis est suffisant pour que la canette tombe au sol et provoque un tintamarre à lui seul. Springtrap l’avait sentit et s’était réfugié dans la pièce un poil derrière lui au même moment que la jeune femme s’était retourné. Elle ne l’avait pas vu et Springtrap grognait contre lui-même d’avoir presque faillit se griller tout seul. Mira reprend sa route et monte à l’étage, le troisième. Les yeux argenté du monstre se lève vers le plafond, là où elle devait surement se trouver. Pas le choix … ne fallait bien la suivre si il voulait la zigouiller. Il reprend sa route et grimpe aussi à l’étage. Il la voit de loin mais reste dans l’ombre à l’abri de ces fichus lampes volantes …
La jeune femme était au milieu du couloir et se retournait par moment. Quand elle se retourne, l’Usagi se cache dans un coin et plisse suffisamment fort les yeux pour que son regard ne soit pas perceptible. Il sourit, veut la faire craquer. Il dirige son visage vers une bouche d’aération et se met à rire doucement alors. Son rire se réverbère dans tout le couloir, impossible pour Mira de savoir où il se trouve exactement. En dehors du fait qu’il était dans le même étage qu’elle.
-Tu es revenu ? C’est si gentil … tu ne veux pas venir jouer avec moi ? Finir ce qu’on allait commencer ? Aller … je te laisse une chance de pas te buter … Si t’es sage, de venir jouer avec moi, je te laisserais partir. Sinon … je t’exterminerais après t’avoir violé dans toutes les pièces de ce satané hôpital !
Il termina par un rire, un sale rire gras et fou. Un rire, comme le reste de ses paroles, qui se réverbèrent aussi bien dans le système d’aération que dans le couloir même.
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A mi-chemin du couloir principal du troisième étage, Mira entendit le rire sombre et stressant de Springtrap, un rire qui reviendrait probablement hanter ses cauchemars après avoir mis un point final à cette histoire. Et si encore son rire pouvait aider à le situer, mais la réverbération dans le couloir rendait impossible toute localisation avec plus de précision que l'étage où elle se trouvait.
-Tu es revenu ? C’est si gentil … tu ne veux pas venir jouer avec moi ? Finir ce qu’on allait commencer ? Aller … je te laisse une chance de pas te buter … Si t’es sage, de venir jouer avec moi, je te laisserais partir. Sinon … je t’exterminerais après t’avoir violé dans toutes les pièces de ce satané hôpital !
Le rire suivant fut bien plus fort, plus méchant. Ce malade avait juré la perte de la mercenaire, et cette dernière mesurait l'étendue du danger auquel elle s'exposait. Mais elle ne pouvait tout simplement pas abandonner. Ce petit jeu de guerre psychologique était un passage nécessaire pour qu'elle arrive à obtenir une réponse formelle à sa question : Springtrap était-il, oui ou non, son ennemi juré Inferno ? Jusqu'à présent, il y avait autant d'arguments en faveur de cette théorie que d'arguments en sa défaveur, mais seul un test bien précis pouvait le déterminer. Et pour réaliser ce test, il lui fallait avoir le terranide sous la main.
« Jamais je ne serai ton vide-couilles Springtrap. Je préfère encore me faire égorger dès maintenant. »
De toute façon, quoi qu'elle fasse, Mira savait que son ennemi comptait la violer et la tuer après. Il voulait se venger de son humiliation précédente, qu'elle se rende ou non n'y changerait rien. Alors quitte à se faire massacrer, elle préférait se battre avant. Un choix qui ne fut visiblement pas du goût de son ex-ravisseur.
Mira continua de se déplacer dans le troisième étage. Il était évident pour elle que Springtrap s'y trouvait, ce n'était donc qu'une question de temps avant qu'il ne se décide à tenter une attaque. Mais d'abord, il allait tenter de jouer sur le stress de sa victime, de lui mettre les nerfs en pelote jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable d'anticiper une attaque. Heureusement, la mercenaire avait déjà prévu le coup. En effet, elle portait sous sa tenue un équipement spécial, normalement destiné à un usage médical, mais qui avait trouvé sa place dans son équipement de combat : un injecteur automatique de tranquillisants contrôlé mécaniquement. Dès que le moniteur cardiaque détectait un rythme trop élevé du à la peur ou au stress, il envoyait une dose quasi-infime de sédatifs dans le sang du patient, juste de quoi le détendre sans perturber ses facultés cognitives ou motrices. Grâce à cette machine, la jeune fille pouvait contrôler son niveau de stress et ainsi garder l'avantage psychologique sur son adversaire. Et histoire de bien lui mettre la pression, elle décida d'aller le poursuivre jusque dans les conduits d'aération avec l'aide d'un de ses gadgets : un robot araignée (http://static9.cdn.ubi.com/resource/en-US/game/splintercell/blacklist_2/scbl-gameinfo-section-photo-shadownet_101881.jpg) équipé de détecteurs de mouvements et de chaleur, capable de se déplacer dans toutes les directions, y compris sur les murs et le plafond, l'idéal pour trouver une cible se cachant dans des endroits exigus difficiles d'accès. Elle en envoya trois dans trois entrées différentes, qui allaient balayer les conduits de long en large pour trouver la cible et, une fois fait, enverrait un signal qui mettrait leur propriétaire sur la piste de l'ennemi.
Avec tous ses gadgets, Mira espérait obtenir un avantage tactique sur Springtrap. Restait à voir si ça serait suffisant.
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-Jamais je ne serai ton vide-couilles Springtrap. Je préfère encore me faire égorger dès maintenant.
L’Usagi ricana sombrement à cet entende qui l’excitait plus qu’autre chose. Il avait presque envie d’entendre cela comme une invitation ouverte mais il savait pertinemment que si il approchait, il serait mort … il restait proche de son conduit de ventilation sans pour autant s’y engouffrer. Si jamais elle arrivait à le chopper alors qu’il se déplace dans les conduits, cela serait très dur pour lui de s’enfuir. Il était peut-être immortel mais pas invincible … il pouvait mourir avec une balle bien placé.
Il continue simplement de la regarder, la scrutant de la tête jusqu’aux pieds. Il la voit s’agenouiller près de plusieurs conduits. Il se dit simplement qu’elle le cherchait, très loin de ce douté que c’est le chasseur qui allait se retrouver chassé et devenir à son tour une proie …
-Tu es sur ma petite ? En général les gens fuit dès que je me mets à parler, encore plus quand ils savent que je les traque et toi … tu es revenue … jusqu’à moi … je reste étonné, sincèrement. Mais ce n’est plus cela qui te sauvera la mise maintenant ma petite. Je t’aie déjà donné une chance de vivre et tu as royalement craché dessus en me faisant délibérément mal. J’ai cru que t’allais me couper la queue ! c’pour dire ! Haha ! Déjà que c’est la seule partie de mon anatomie qui est encore intacte … J’essaie que tu m’auras pas laissé de bleu. Je serais triste sinon …
Mais lors qu’il parle, il n’entend pratiquement pas les petites araignées de métal de quelques centimètres voir millimètres dont les pattes étaient recouvert de caoutchouc pour atténuer un maximum le bruit et repéra de suite le Spingtrap. Il ne dégageait pas énormément de couleur mais ils avaient aussi détecté sa densité moléculaire comme les mouvements qu’il effectuait comme des tics, comme un impatient. Et pour être sur de le détecter le plus longtemps possible, un groupe de ces dernière grimpe sur lui et viennent se localiser à certaine partie de son corps. Certaines étaient sur sa veste, d’autre dans son pantalon ou encore cheveux, évitant avec attention la peau pour ne pas être repérées.
Et soudain, Mira se retourne, droit dans sa direction. Springtrap semble étonné en la voyant faire.
*Bordel, comment elle sait que je suis là ??*
Il relève son unique oreille, les yeux un peu plus grand ouvert … Il était impressionné qu’elle sache qu’il était là … de plus, il se trahissait un peu lui-même en écarquillant presque les yeux puisque ses pupilles se voyaient en plus dans le noir …
Comment allait-elle le capturer à présent ?
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-Tu es sur ma petite ? En général les gens fuit dès que je me mets à parler, encore plus quand ils savent que je les traque et toi … tu es revenue … jusqu’à moi … je reste étonné, sincèrement. Mais ce n’est plus cela qui te sauvera la mise maintenant ma petite. Je t’aie déjà donné une chance de vivre et tu as royalement craché dessus en me faisant délibérément mal. J’ai cru que t’allais me couper la queue ! c’pour dire ! Haha ! Déjà que c’est la seule partie de mon anatomie qui est encore intacte … J’essaie que tu m’auras pas laissé de bleu. Je serais triste sinon …
Toujours son ignoble voix. Mira était mentalement épuisée après tout ce qu'elle avait déjà du endurer, mais elle restait malgré tout sur ses gardes. Elle savait que, si jamais elle laissait son adversaire la surprendre et l'approcher d'assez près pour attaquer, elle était fichue. Elle devait à tout prix frapper la première, et comptait sur ses gadgets pour compenser son manque de concentration. Malgré tout, elle faisait l'effort de vérifier tous les angles des couloirs, de lever régulièrement la tête pour scruter les arrivées d'air au plafond et surveillait les alertes de ses petites araignées mécaniques, le tout en continuant de parler pour occuper son attention.
« Je suis revenue parce que j'ai besoin d'être sûre et certaine que tu n'es pas celui que je recherche. Une fois que ce sera fait, on verra pour la suite des événements. Alors si tu nous facilitais la tâche à tous les deux et que tu descendais ? »
Au milieu du troisième étage, la mercenaire pensait devoir grimper encore plus haut, mais ses petits robots espions lui épargnèrent cette peine : ils avaient réussi à trouver Springtrap, et émettaient un signal continu qui lui permettait de localiser sa cible avec précision. En l'occurrence, il se trouvait tout près d'elle, caché dans les conduits d'aération. La jeune fille se retourna et put voir les deux yeux argentés de la créature briller dans le noir. Sans attendre, elle pointa son arme sur lui et tira une salve de cinq ou six balles droit dans sa direction. Quand elle vit que le signal était en mouvement, elle comprit qu'il était toujours vivant, ce qui était bien l'un des buts recherchés, mais ses déplacement semblaient être... plus lents. Elle en trouva vite l'explication en notant que des gouttes de sang tombaient du plafond.
Je l'ai blessé.
Juste ce qu'il fallait. S'il avait pris une balle dans un endroit sensible, il allait être diminué et donc plus vulnérable. C'était le moment ou jamais de le capturer.
Toujours en suivant la trace laissée par ses trois petites araignées de métal, Mira grimpa encore quelques étages, tirant parfois quelques balles pour garder son ennemi à distance, puis le signal finit par s'immobiliser. La localisation de l'endroit parla immédiatement à la mercenaire : c'était la salle où Springtrap l'avait emmené après l'avoir assommée dans le but de la violer. Sans même se demander ce qu'il pouvait bien y faire, la jeune fille fonça jusque là-bas en suivant le chemin qu'elle avait empruntée pour s'enfuir, toujours gravée dans sa mémoire.
Mira enfonça la porte et entra dans la pièce l'arme à la main, en alerte maximum et prête à tirer au premier bruit suspect. Il n'y avait personne en vue. Pourtant, l'information renvoyée par les petits robots était claire : l'ennemi se trouvait ici. Restait à savoir où exactement.
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Leurs regards s’entre croisent. Springtrap n’a pas besoin de réfléchir très longtemps pour se rendre compte qu’il est bel et bien repéré. Il ne comprend pas comment c’est possible, lui qui a apprit à chasser dans la plus grande discrétion depuis des années ! Elle pointe alors rapidement ses flingues dans sa direction pour tirer une salve de tir qui ne dura que quelques instants. La douleur fut présente, grande et à plusieurs reprises. L’usagi ne met pas beaucoup de temps avant de réagir et de fuir rapidement ou du moins comme il le pouvait dans les conduits. Il était une proie facile dans un milieu si restreint en place … Et puis il était blessé. Du sang s’était écoulé de lui et ruisselait le long des parois pour finalement passer entre les grilles d’aération pour goutter sur le sol juste en dessous …
Springtrap se met alors à fuir en cherchant à monter aux étages supérieurs. Partout o il allait, il avait cette sale impression qu’elle savait où il se rendait ! Il tentait de se cacher par moment mais elle lui tirait immédiatement dans les plumes, le forçant à changer d’endroit constamment.
*Bon … changement de plan … *
Il fronça fortement ses sourcils et décida de retourner à l’endroit même où il l’avait surprit la première fois. Il décide de se mettre volontairement dans une pièce close et se cache alors au centre de la pièce. Il prend soin d’étaler son sang partout et un maximum pour fausser ses traces comme il saignait toujours. Il décide ensuite de mettre la pièce un peu en bordel avant qu’elle n’entre au même endroit que lui. Au final, il se cache dans le coin juste derrière la porte. Il s’accroupit et plisse les yeux pour être le moins visible possible.
Comme redouté, Mira entre dans la pièce et regarde tout autour d’elle à la recherche du psychopathe. Elle regarde devant elle peut lentement tourne son regard tout autour d’elle, une lampe éclairant devant elle.
Springtrap ne bougea pas jusqu’au dernier moment où elle l’éclaira. Il poussa son grand cri de frayeur, les yeux écarquillé en fonçant sur elle. Son iris argenté était entouré de tous pleins de petites artérioles rouges qui lui donnèrent un aspect plus effrayant. Sa gueule entre ouverte montrant une scène digne des plus grands films d’horreur où on pouvait clairement voir toute sa dentition et le fond de sa gorge. Il criait aussi fort qu’il le pouvait pour la rendre d’une certaine manière sourde et la déstabiliser. Il se prend des coups de balles au passage mais fonce suffisamment vite dessus pour l’agripper et la plaquer au sol. Il la regarde dans les yeux et cherche à la désarmer.
-Je vais te faire regretter d’être revenu ici ! Je ne te laisserais pas repartir vivante cette fois !
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Mira guettait le moindre signe, fouillait dans tous les recoins, toujours avec le doigt sur la gâchette et prête à tirer dès qu'elle aurait Springtrap en ligne de mire. L'info renvoyé par les micro-robots ne pouvait pas être faussée, donc il n'était pas loin. Et à en juger par les traces de sang et le foutoir général, il avait du être gravement blessé par l'une des rafales. Et ce n'était sûrement pas par hasard qu'il était venu se réfugier ici.
La mercenaire tourna dans toute la pièce, et finit quand même par trouver sa cible : il s'était caché derrière la porte, attendant la bonne occasion pour prendre la jeune fille par surprise. Dès que sa lampé éclaira le visage mutilé du psychopathe, ce dernier poussa son terrible cri, ce qui déstabilisa la jeune fille, puis il fonça sur elle. Mira tenta de tirer plusieurs rafales dans sa direction, mais entre son horrible hurlement et ses yeux argentés, il lui était impossible de viser correctement. Il fonça si vite qu'il parvint à l'agripper et à l'envoyer au tapis. La jeune fille voyait ses horribles yeux brillants tout près de son visage… et fut pétrifié d'horreur.
-Je vais te faire regretter d’être revenu ici ! Je ne te laisserais pas repartir vivante cette fois !
Mira aurait bien été tenté de le supplier, mais même si elle parvenait à surmonter son ego, elle ne surmonterait pas la terreur qui lui glaçait le sang tandis que Springtrap approchait toujours plus son visage du sien. Jamais elle n'avait vu quelque chose d'affreux aussi proche d'elle. Ses derniers instants semblaient approcher à grands pas, heureusement pour elle qu'elle avait un plan de secours pour ce genre de situation.
La mercenaire avait su retenir les leçons de ses erreurs passées et, craignant que son adversaire ne cherche à nouveau à la prendre par surprise pour lui voler son arme, elle avait ajouté à la va-vite une sécurité sur son fusil d'assaut. Et dès que le terranide décharné tenta de la lui prendre des mains, une diode haute intensité attaché sur l'arme généra un flash blanc si fort qu'il priva temporairement Springtrap de la vue, juste assez de temps pour qu'elle puisse le repousser et activer le canon lance-filet attaché à son arme. Le psychopathe se retrouva au sol, emmêlé dans un filet assez résistant pour le retenir quelques minutes. Il se débattait, hurlait, pestait contre Mira de tout son souffle. La jeune fille, quant à elle, ne se souciait que d'une chose : comment lui prendre un échantillon d'ADN pour la comparaison sans y laisser un doigt.
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Au moment même où le cadavre ambulant cherche à prendre l’arme et surtout arrive à l’empoignée, un immense flash se fit en plein dans les yeux argentés du décharné ! Il poussa un cri strident tout en posant ses deux mains sur ses yeux. Le flash fut si fort qu’il avait l’impression que la rétine de ses yeux était cuite ! Qu’il crevait de mal aux yeux à présent ! Mais La jeune Profita de cet instant qui semblait comme calculé. Elle le repousse violement avec ses pieds, suffisamment fort pour que le Springtrap se retrouve au sol. Ce dernier grogne, cherche à se redresser et entre ouvre ses yeux mais il ne voyait rien. Il avait encore cette sale tâche jaune-verte dégueulasse montrant que ses yeux avaient pas encore retrouvé leurs pleine capacité. L’instant d’après, il entend un tir mais différents d’une arme à impulsion ou à balle … c’était plus comme un truc qu’on lançait. C’est là qu’il découvre avec une grande surprise qu’il est dans un filet.
Il se débat fortement en maugréant plusieurs injures envers la jeune femme. Il met de longues minutes à se débattre, cherchant à sortir de ce filet jusqu’à finalement s’arrêter, se rendant bien compte que ce débattre ne servirait à rien, bien au contraire. Le filet semblait même se resserrer à chaque fois qu’il se débattait … il finit par chercher Mira du regard. Encore aveugle cependant …
-Qu’est-ce que tu me veux … Si t’es revenue ici après ce que j’ai tenté de te faire c’est que t’a une bonne raison Tu vas pas … m’faire croire que tu me prends encore pour ton pyromane ou je ne sais trop quoi ?! Si c’est le cas … c’est que t’es encore plus stupide que je ne le pensais … je t’ai dit que je ne suis pas le gars que tu cherches ! A quoi bon détruire une lune ou bruler des gens … je n’en ais pas les moyens, t’a bien du t’en rendre compte depuis nah ? J’ai pas de lance-flamme … la seule chose que je sais faire c’est crier et faire peur … bon oui si on décompte l’enlèvement et le viol après mais ça c’est une autre histoire ….
Le mort-vivant Usagi semblait attendre sa sentence à présent, comme un brave petit garçon … En même temps, que pouvait-il faire d’autres à présent, dans sa situation ? C’était le chasseur chassé …
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Mira resta immobile, pensive, tandis qu'elle observait Springtrap se débattre. Heureusement que son filet était solide. A la façon dont il remuait, la mercenaire en conclut qu'il était toujours aveuglé par le flash lumineux, et donc qu'elle pouvait prendre un échantillon d'ADN sans trop de risque. Soudain, le terranide se mit à beugler encore une fois sur le fait qu'il n'était pas Inferno, utilisant des arguments qui devaient sans doute lui paraître convaincants, mais qui l'étaient bien moins pour la jeune fille.
« Tout ça, ce ne sont que des mots. Je n'en serais sûr que lorsque j'en aurai la preuve formelle et indubitable. Alors ne bouge pas et ça ira plus vite. »
Mira alla vers Springtrap en vitesse, lui prit un cheveu dans un mouvement rapide et s'éloigna dès qu'il se mit à grogner en signe de protestation. Avec ce cheveu, elle allait enfin pouvoir vérifier si ce malade mental était juste un détraqué qui vivait en solitaire dans un hôpital abandonné ou son insaisissable adversaire. Elle activa son kit portatif d'analyse ADN, un outil blanc de forme rectangulaire qui contenait la séquence ADN d'Inferno grâce à un échantillon récupéré sur son masque. La comparaison allait prendre moins d'une minute puisqu'il s'agissait d'une simple vérification, mais le temps parut s'écouler très lentement pour la jeune fille. Cet appareil allait peut-être lui apporter la preuve qu'elle avait enfin terminé sa mission, qu'elle allait pouvoir rentrer chez elle l'esprit léger et continuer à vivre sans craindre en permanence pour sa vie et celle de ses proches. Non pas qu'elle n'avait pas aimé tout ce qu'elle avait vécu en étant sur Terre, mais la compagnie de sa sœur lui manquait, et elle souhaitait vraiment rentrer au plus vite.
Le résultat arriva enfin... et Mira vit tout son enthousiasme s'envoler d'un seul coup.
« Résultat négatif. »
Cette fois ci, il n'y avait plus de doute possible : Springtrap n'était pas Inferno, c'était juste un dingue comme il y en a tant sur Terre. Depuis le début, ce qu'il clamait sur son identité était bien la vérité. Mais cette révélation entraînait une autre question : qu'allait elle maintenant faire de ce type ? Elle ne pouvait pas le conduire dans une prison humaine parce que c'était un terranide, la prison Eternum n'aurait jamais voulu de lui et elle ne se sentait pas l'envie ou le courage de lui mettre une balle dans la tête. Elle n'était pas le genre de chasseuse de primes qui se livrait au meurtre gratuit, même si ce type était une belle ordure. Une seule solution lui paraissait envisageable : le laisser dans son hôpital et espérer que personne d'autre ne serait assez téméraire pour s'y aventurer. Cette solution pouvait paraître irresponsable et dangereuse, mais c'était la seule qu'elle avait. Elle alla se mettre à genoux près de son ennemi, mais toujours en restant assez loin pour ne pas se faire arracher un morceau de chair.
« Bon... il semble que tu m’ai dit la vérité. Malheureusement, je ne peux pas te mettre en prison ou te tuer, alors je vais juste m'en aller et te laisser ici. Mais pour être sure que tu ne vas pas essayer de me massacrer dès que je te tournerai le dos... »
Mira décocha une seringue hypodermique de sa ceinture et la planta dans la peau de Springtrap. Elle se fit mordre le doigt entre temps, mais ça valait le coup.
« C'est un tranquillisant. Quand il fera effet, je t'enlèverai ce filet et puis je partirai. Tu te réveilleras dans les trente minutes qui suivront. »
La mercenaire attendit patiemment que le produit fasse effet, observant son ennemi se débattre et beugler comme un animal, ne cessant de répéter qu'il allait se venger un jour ou l'autre. Et quand il sombra dans le sommeil, la jeune fille retira le filet qui l'entravait. En le voyant ainsi, elle se dit qu'elle avait eu une chance folle de s'en sortir vivante. Il était si fort, si dangereux, et si dingue... Elle aurait pu se faire violer et dévorer par cette créature. Et maintenant qu'elle semblait s'en être sorti, la vie lui semblait bien plus fragile. Elle quitta la pièce accrochée à cette nouvelle mentalité, puis courut vers la fenêtre du premier étage qu'elle avait brisée pendant sa première sortie et fila en un éclair, toujours en se retournant de temps en temps pour s'assurer qu'elle n'était pas suivie. Heureusement, elle parvint à quitter l'hôpital sans encombre.
Elle put rentrer au lycée et retrouver sa chambre sans encombre, mais elle ne se sentait pas plus sereine pour autant. Après être passée si près du viol et de la mort et avoir été torturée psychologiquement pendant si longtemps, elle ne parvenait plus à fermer les yeux sans revoir l'horrible visage de son bourreau qui, en ce moment même, devait s'être réveillé et devait être en train de hurler toute la rage accumulée en lui. La jeune fille se rendit vite à l'évidence : elle ne se sortirait pas de cette situation toute seule. Et elle ne connaissait qu'une seule personne qui pouvait lui venir en aide.
Deux minutes plus tard, Mira était à la porte de la maison de sa sœur. Ce fut cette dernière qui lui ouvrit, visiblement surprise de voir sa cadette débarquer à l'improviste. Ni une ni deux, la jeune fille sauta dans les bras de son aînée et se mit à pleurer, évacuant ainsi toute la tension et la peur qu'elle avait accumulée au cours de cette terrible soirée. Durant toute la nuit qui suivit, les deux sœurs restèrent ensemble pour discuter de ce qui était arrivé. Camille dut user de beaucoup de diplomatie, de plusieurs jours d'entraînement physique et mental, ainsi que d'un peu de magie pour calmer sa jeune sœur. Et finalement, trois jours après être arrivée, elle repartit en direction de la Terre. Après tout, sa mission n'était pas terminé. Et avoir survécu à Springtrap lui donnait encore plus de motivation pour réussir.
Encore deux jours après ça, un paquet arriva à l'hôpital abandonné, envoyé par Mira à l'intention de son seul occupant. A l'intérieur se trouvait une copie du vinyle d'Elvis qu'elle avait détruit pendant sa fuite, avec une petite note l'accompagnant :
En remplacement de ton disque préféré. A jamais,
Mira.
De cette façon, elle mettait définitivement un terme à cette histoire.